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FR2897749
A1
CANON ATOMIQUE
20,070,824
a) Nom de l'invention : . b) descriptif Tout ce qui est exprimé dans les descriptifs des brevets 04 12 823, 05 04 346 et 05 07 423 est repris dans ce présent dépôt ; à la différence que les ions issus de la plaque 27 ont une vitesse qui ne permet pas le réglage des plaques suivantes. La plaque 30 est chargée de même signe que les ions en même temps que le changement de polarité de la plaque 27, et joue le rôle de déflecteur si nous la maintenons. Le canon est donc constitué d'une citerne (7) sous haute _c o pression contenant des ions (5) qui vont à la pompe (1) après le passage dans le détendeur (9) . La pompe (1) provoque des jets d'ions sur la plaque (27) par l'intermédiaire de la durite flexible (33) sous pression réduite. Le caractère inventif de la présente description est le flexible (33) diélectrique dont ~1 S l'extrémité est fixe dans l'arceau, qui évite pour des conduits (33) rigides et conducteurs, les condensateurs (102) dont les plaques chargées sont de même signe que les ions du conduit (33). Le modulateur MO et la bobine BO permettent une haute tension électrique redressée après les commandes (17), (20), et &o (21) comme l'indique la planche 2/13. Le fait que le flexible (33) soit souple permet à l'arceau (2), une mobilité de visée. Le refroidissement de l'ensemble électrique se fait par ventilation qui peut être refroidie par cryométrie. La citerne de peu de volume est refroidie à Z s- l'intérieur par le froid glacial (35). La plaque (27) est perpendiculaire aux parois de l'arceau (2), ce qui évite la plaque (30). Dans son application d'usine électrique le réacteur est alimenté au fur et à mesure (1/13), ou par citerne refroidie de gros volume. Pour les astronefs les tuyères (13) ,sont alimentées par formation d'ions au fur et à mesure ou par citernes de volumes adéquates refroidies. L'ensemble est isolé électriquement par la couche diélectrique (4) planche (8/13). z 2897749 /Î Calculs : Canon atomique : 3 -3 3 a = 0,4 cm pour 10 injections /s à 10 kg/cm2 soit 4 10 dm dans les conditions d'Avogadro, r = 0, 0004 cm, Q= 10 000 C, Na+ : -3 23 4 10 x 6 10 20 N = 22,4 20 ùCD 23 x 10 M.= = 4 10 g 23 6 10 4 - 19 20 ~~- 10 x 1,6 10 x 10 13 F = = 1,6 10 Dynes -4 (10 )2 F = 1,6 x 10 000 tonnes force. 20 15 5 V= F / m = 4 10 cm/s = 4/310 c -3 15 -7 20 P=1/2 4 10 x -(310 )2 x 10 = 18 10 W 11 P = 18 10 GW ; ce qui est une énergie énorme mais justifiée par la très grande vitesse des ions. -3 7 Pour r = 10 cm ; P = 18 10 GW. 4 3 11 En admettant Q = 10 000/ 10 ; P = 32 10 GW et V = 3 10 cm/s Pour un petit angle solide, la cible peut être entourée d'une surface de 4 20 4 16 3o 10 m2 soit 10 / 10 = 10 atomes par M2 à la vitesse c .En d'autres termes 10 000 000 Milliards d'atomes par M2 à la vitesse c. Soit une vitesse de destruction très supérieure à la vitesse de mise à feu de la cible. 10 ions. -3 3 2897749 Comment régler les longueurs 10, 10', au moyen des crémaillères 38 munies des vis sans fin 39 ? 1) Un tournevis coupé en son milieu dans un châssis, est muni du côté manche d'un engrainage de faible Ç diamètre. Le châssis porteur d'un large disque gradué permettant d'apprécier l'angle de rotation du manche. Le deuxième tronçon est muni d'un engrainage de grand diamètre de même dentelure. Un radian de rotation du manche (ce qui est humainement faisable et mesurable A o par un disque gradué fixé au châssis ), provoque un dix millième de radian sur la vis sans fin 39 qui a pour propriété de transformer la rotation en translation des deux segments de la crémaillère relativement. La vis sans fin ayant un faible diamètre, l'allongement ou le racourcissement des crémaillères peuvent atteindre la petitesse de la maille métallique des conducteur 10, 10', voire des fragments de mailles. C'est donc possible ! 2) Appelons 102 tous les condensateurs permettant de charger les plaques internes de l'arceau. Nous savons que 2_0 les charges de chaque plaque est égale à l'extérieur et à l'intérieur des condensateurs plans, ( c'est pourquoi nous les isolons électriquement). Pour le réglage il est nécessaire et suffisant d'ajouter provisoirement une aspérité conductrice sur la plaque moins et sur la plaque plus, à 2f l'intérieur de 102 de telle façon que la distance de ces aspérité soit limite de l'arc lorsque les plaques sont chargées par exemple à 10000 volts. L'instant de charge faite et l'instant du passage des ions sur les plaques internes de l'arceau provoque une surtension de la plaque 3 0 interne de l'arceau de même signe que les ions : un arc se produit. La finesse de fin de charge des plaques et l'arrivé des ions sera obtenue dès que l'arc cessera. C'est alors que - -4 nous supprimons les aspérités du condensateur 102 considéré, la longueur du conducteur est réglée. C'est pourquoi il est bon de calculer approximativement dl en léger excès de façon à réduire les longueurs par la finesse 5- des crémaillères dans épsilon, il suffit de considéré 1 + E des circuits 10', et seulement les plaques 27 et 30 qui suffisent ; c'est la plaque 27 qui est réactive. N. B. En supprimant les plaques 30, les roues 20 et 21 doivent avoir une action identique pour créer un _40 noeud de conduction des circuits 1 (10) afin que les circuits 1 + E (10') ne courtcircuitent pas les condensateurs 102 ; l'évaluation de E à la touche, réalisable, permet de compenser l'écart de finesse du réglage des roues 20 indifféremment 21. -IS' Les circuits 10 de longueur 1 semblent être contradictoire au fonctionnement des arceaux où les condensateurs 102 seraient court circuités puisqu'il y a changement de polarité. En considérant les circuits 1(+) ou (-) il reste des circuits C 17, l'action du condensateur 100 et la mise en service de la pompe 0 (1). Le but des circuits 1 étant de provoquer des attractions successives des ions (pour compenser la dispersion par détente au niveau des pressions et du repoussement des ions entre eux par force de Coulomb), puis par changement de polarité au voisinage du passage des ions ?S de les propulser vers la plaque suivante.; ce qui ne change rien à l'évaluation d'épsilon, ... Le circuit oscillant (RLC) en électronique montre qu'un condensateur fonctionne en courant alternatif de haute fréquence et de haute tension, le changement de signe des plaques 27 alimentées par les 3 p conducteurs de longueurs égales 1, puis 1+c. Le réglage, par contre est moins facile par les circuits 10, de longueurs 1 où la méthode que j'ai énoncé a pleine réalité pour les circuits 10'. C'est à dire 1 + E. Ceci a pour effet le cycle suivant. ./l Applications du réacteur atomique : 1)Le but de cette énergie (planche 10/13) est de faire tourner une ou des roues (40) à pales épaisses renforcées au point d'impact des ions restés ions( par exemple +), pour faire tourner un arbre moteur (42) commun à des alternateurs (41) synchrones qui peuvent être en parallèle et dont une partie . réunie de somme de quelques 10 000 Volts redressé par des circuits de pont de Winston ou autre, de 200Volts chacun après la commandes des roues 17 ; 20, 21, voire 20 et 21 A o identiques. La puissance des ions pouvant pénétrer les pales des roues 40, ces pales sont mises sous haute tension continu, isolé de l'arbre 42 par le diélectrique 44 de la roue 40 dans le tronçon 43 de l'arbre 42, lui- même isolé du potentiel des roue 40 par ,tom le diélectrique 44 de l'arbre moteur de résistance de matériaux égale ou supérieur à la torsion de l'arbre 42. Les contacts 45, 46 séparé par le disque 44 placé entre 45 et 46 permettent par frottement aux pales d'être sous tension, isolées de l'ensemble mécanique ce qui permet aux force de coulombs de laisser peu Z 0 attaquées les pales des roues 40. Le refroidissement des pales se fait en cycle fermé par cryométrie de l'eau dans un bassin51 par le refroidissement 50, eau pulvérisée sur les pales par les conduites 53 qui ayant absorbé la chaleur des pales se rejette dans le bassin 15 directement oui par entraînement par les pales. L'eau du bassin étant pompée vers les conduites 53 par les pompes 54, après passage dans le refroidissement du bassin 51. Le réacteur atomique a une puissance dont l'unité est le GW. L'application aux astronefs ( planche 11/13) est nécessaire et 3Q suffisamment explicité pour une masse creuse de 1 000 000 4 tonnes pouvant avoir 100 000 tonnes d'air non compressé régénéré en cycle fermé ainsi que l'eau pour la vie des occupants ; etc...le volume étant limité à la résistance des matériaux et le concept d'assemblage. Les réacteurs atomiques pour avion (ou de missiles) sont dangereux si la dispersion des ions même transformés en atomes par les 4 plaques négatives fixées en queue d'avion 108, pour des ions positifs n'est pas suffisante pour créer des turbulences par rapport l'air amont du mouvement de l'avion. Le danger des réacteurs atomiques ioniques ou neutres est la longueur du jet à l'arrière du propulsé, ce qui peut être éventuellement atténué par un double système de plaques de signes contraire aux ions pour créer un angle solide aussi grand que possible à l'extrémité amont du propulsé pouvant créer des turbulences de l'air freinant les ions, sans changer notablement la propulsion des réacteurs. Le canon atomique peut avoir la propriété des tirs de canon dans les nuages de grêle, vis à vis des cyclones. C'est à essayer. 20 Le souci que nous devons avoir est l'action des ions si lourds à si grande vitesse, sur la couche d'ozone protectrice de la vie sur terre. Toutefois les ions à la sortie de la tuyère (13) et leurs frottements dans l'air élèveront leurs température ce qui stabilisera la couche d'ozone. Z 5- Pour a' = 0,400 litre, r= 1/10 000 cm Q = 10 000C, Na+ 22 15 N= 10 ions , m = 0,4 g , F = 1,6 10 dynes, soit 6 15 F = 1,6 10 tonnes force. V = 4 10 cm/s. = 100 000 c. ? p s = 4 millions 500 000 Km à 45 Millions de Km et pour un volume de 100 m cube d'ions à 700 K/cm2 par moteur nous avons 4 Milliards 500 Millions de Km soit plusieurs années. ~l Enfin les canons atomiques placés dans le corps déterminé par (61) et (62) de la planche 13/13, du réacteur propulseur, n'agit en recul que sur le propulseur . Ce canon pouvant avoir une centaine de salves de mélange ions- atomes de vitesse voisine s de celle de la lumière par rapport à sa source à raison d'impacts énergétiques et massiques de 10 Milliards d'atomes par cm2 à une distance inférieure, égale ou supérieure à 50 Km par rapport au canon, selon un angle solide variable par commandes
The cannon has a tank with pressurized positive and negative ions cooled by a cryogenic system. The ions pass via a pressure regulator and a pump having a specific injection capacity. A condenser (102) has a plate (27) attracting the ions having a tendency to be dispersed, where the plate is perpendicular to walls of a half ring (2). The plate propels the ions directly towards a nozzle (13) when charge of the plate is changed by differentiating length of conductors (10, 10`) provided in a terminal of the plate.
1) Dispositif appelé canon atomique caractérisé en ce que le canon atomique est formé de citernes d'ions (5) + ou d'ions û sous pression très refroidies par le système cryogénique ( 35) ; les ions passent par un détendeur 59) puis par une pompe (1) ayant capacité d'injections adéquates. Les ions injectés qui ont tendance à se disperser sont attirés par la plaque (27) chargée dans un premier temps de signe contraire de celui des ions ce qui permet une attraction vive. ~o Cette plaque (27) ( faisant partie du condensateur (102) est perpendiculaire à la parois de l'arceau (3) pour les ions +, et propulse les ions directement vers la tuyère (13) lorsque l'on change sa charge par notion de différence de longueur des conducteurs (10) et (10') issus des même bornes de la /lem source en inversant la polarité de ceux- ci c'est à dire de la plaque (27). L'arceau (3) est donc un réacteur atomique ou un réacteur ionique selon l'usage que l'on veut. 2) Dispositif selon la 1) caractérisé en ce que les longueurs des circuits 10 et 10' sont issues des même bornes en retard d'arrivée du courant sur la plaque 27 du condensateur 102, par différence de longueur 1 ,1 + c , c étant déterminé et fixé à la touche par existence de décharge et de l'extinction de celle- ci à l'approche des ions au voisinage de la plaque 27. 2f 3) Dispositif selon les 1) et 2) caractérisé en ce que le canon atomique est un réacteur ( planche 8/13), pouvant être mobile sur sa base, et projeter des ions ou des atomes, ou le mélange sous un angle solide formé par les plaques intérieures des condensateurs (105) chargées de 3 O même signe que les ions avec variabilité des potentiels de celles û ci ; ces atomes ayant une trajectoire rectiligne, et plus pénétrant que les rayons gama à raison de 10 milliards d'atomes par cm2. 9 2897749 .À 4) Dispositif selon les 1) et 3) caractérisé en ce que le canon atomique est un réacteur atomique qui peut propulser des avions ou des missiles sans volonté d'atteindre la couche protectrice de la vie. .S` 5) Dispositif selon les 1) et 4) caractérisé en ce que les réacteurs peuvent être multiples et propulser un astronef avec une accélération adéquate maintenant la valeur g de la pesanteur à l'intérieur de celui-ci. La durée de propulsion pouvant atteindre quelques années pour un .~O astronef de 1 million de tonnes, dans la notion de stockage possible d'aliments et de recyclage de l'air respirable. Cet air p)eut s'évaluer à 100 000 tonnes . 6) Dispositif selon les 1) et 3) caractérisé en ce que les réacteurs atomiques canons, ont une vocation énergétique d'usines formant de l'électricité et surtout de l'hydrogène, sans polluer. 7) Dispositif selon les 1) et 3) caractérisé en ce que le canon atomique peut détruire sa cible dans un temps très inférieur par rapport à la possibilité de réaction de la 20 mise à feu de l'engin explosif nucléaire, biologique, chimique, ou explosif. 8) Dispositif selon les 1) et 3) caractérisé en ce que la partie électrique de commandes avec ses résistors et ses redresseurs de courant, et la partie réacteur sont isolés séparément par la parois diélectrique (4), rendant mobile la partie canon de l'arceau par le fait que la conduite diélectrique (33) relie la citerne d'ions à l'arceau avec souplesse.
H
H05
H05H
H05H 15
H05H 15/00
FR2901363
A1
DISPOSITIF DE NAVIGATION AERIENNE A CAPTEURS INERTIELS ET RECEPTEURS DE RADIONAVIGATION ET PROCEDE DE NAVIGATION AERIENNE UTILISANT DE TELS ELEMENTS
20,071,123
Le dispositif de navigation aérienne à capteurs inertiels et récepteurs de radionavigation conforme à l'invention est caractérisé en ce que ses récepteurs de radionavigation sont des récepteurs multi-constellations et en ce que leurs données de sortie sont hybridées avec les données des capteurs inertiels. Selon une autre caractéristique de l'invention, au moins une partie des capteurs inertiels sont de type MEMS. Selon un mode de réalisation préféré, ces constellations sont celles du GPS et du futur GALILEO. Le procédé de l'invention est caractérisé en ce qu'il consiste à recevoir les signaux de radionavigation d'au moins deux constellations différentes de satellites de positionnement et à les hybrider avec les données provenant de capteurs inertiels. La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description détaillée d'un mode de réalisation, pris à titre d'exemple non limitatif et illustré par le dessin annexé, sur lequel : - les figures 1 et 2 sont respectivement des blocs-diagrammes simplifiés d'un premier mode de réalisation d'un dispositif de navigation conforme à l'invention et d'une variante de ce premier mode de réalisation, - les figures 3 et 4 sont des blocs-diagrammes simplifiés d'un deuxième mode de réalisation d'un dispositif de navigation conforme à l'invention et d'une variante de ce deuxième mode de réalisation, respectivement, la figure 5 est un bloc-diagramme d'un exemple d'implantation d'une partie des éléments du dispositif de l'invention dans un rack avionique, et - la figure 6 est un bloc-diagramme d'une variante bi-antenne du mode de réalisation de la figure 1. Le dispositif de la présente invention est décrit ci-dessous pour une utilisation à bord d'un aéronef, mais il est bien entendu qu'il n'est pas limité à cette seule utilisation, et qu'il peut être utilisé sur d'autres mobiles. Comme précisé en préambule, les systèmes actuels de capteurs inertiels, bien que suffisamment performants pour la navigation inertielle pure et la conservation du cap de l'aéronef pour des vols de longue durée (par exemple supérieurs à quelques heures), sont lourds, encombrants et très onéreux. Par contre, les capteurs de type MEMS ne présentent pas ces inconvénients, mais leur dérive temporelle ne permet pas de les utiliser pour effectuer une navigation inertie pure et conserver un cap avec une précision suffisante au-delà d'un laps de temps supérieur à une ou deux heures (dans le meilleur des cas). Pour concilier ces caractéristiques contradictoires et arriver à tirer parti des qualités avantageuses des capteurs MEMS, la présente invention prévoit de combiner les données issues des MEMS avec les informations issues d'au moins deux systèmes de radio navigation. Cette combinaison consiste essentiellement à hybrider ces deux sortes de données. En effet, bien qu'il n'existe actuellement que deux constellations de satellites servant à la navigation (GPS et GLONASS, cette dernière n'étant cependant pas accessible actuellement dans ce but), il apparaîtra bientôt la constellation GALILEO, et peut-être même, plus tard, une ou plusieurs autres constellations. La combinaison de moyens de l'invention consiste essentiellement à hybrider , selon une technique connue en soi, les données provenant d'au moins deux récepteurs de radionavigation relatifs à des constellations de satellites différentes avec les données fournies par une unité de mesure inertielle (IMU en anglais) comportant trois accéléromètres et trois gyromètres à base de composants MEMS. Le mode de réalisation du dispositif de navigation aérienne représenté en figure 1 comporte trois antennes bi-constellations 1 à 3 respectivement connectées chacune à un récepteur également bi-constellation (également dénommés en anglais DMR, c'est-à-dire Dual Mode Receiver), ces récepteurs étant respectivement référencés 4 à 6. On obtient ainsi, comme dans les autres modes de réalisation décrits ci-dessous, une architecture redondante triplex (à trois voies). Dans le présent exemple, ces constellations de satellites de positionnement sont les constellations GPS et la future GALILEO, mais il est bien entendu que l'invention n'est pas limitée à deux constellations, et qu'elle peut utiliser plus de deux constellations, ces constellations pouvant être celles précitées et/ou d'autres constellations à condition que celles-ci soient disponibles pour une telle utilisation et fiables. Dans ce mode de réalisation, chacun des récepteurs DMR est connecté à une antenne capable de recevoir à la fois les signaux GPS et GALILEO. De préférence, chacun des récepteurs DMR est relié à une antenne différente, et les antennes sont écartées entre elles d'une distance suffisante selon l'axe de roulis de l'aéronef pour permettre l'extraction du cap de cet aéronef à l'aide d'un traitement bi-antenne connu en soi. Les récepteurs DMR sont synchronisés entre eux (à l'aide d'une base de temps commune qui permet de fournir des mesures de façon synchrone) en vue de permettre de réaliser le traitement bi-antenne en dehors du récepteur DMR, et de préférence dans le processeur effectuant les calculs d'hybridation entre les mesures des IMU à MEMS et les mesures GPS ou GALILEO. Dans cette configuration, chaque récepteur n'est relié qu'à une antenne, mais chaque dispositif d'hybridation est connecté à au moins deux récepteurs synchronisés et reçoit ainsi les informations d'au moins deux antennes. Les sorties de mesure GPS de chacun des trois récepteurs 4 à 6 sont reliées à un premier circuit d'hybridation 7, et leurs sorties de mesure GALILEO sont reliées à un deuxième circuit d'hybridation 8. Le circuit 7 reçoit en outre les données issues d'un baro-altimètre 9 et les données inertielles et un signal de datation provenant d'une IMU 10 dont les trois accéléromètres et les trois gyromètres (non représentés) sont de type MEMS. De même, le circuit 8 reçoit en outre les données issues d'un baro-altimètre 11 et les données inertielles et un signal de datation provenant d'une IMU 12 dont les trois accéléromètres et les trois gyromètres (non représentés) sont de type MEMS. Les MEMS peuvent être de type basses performances à gyromètres de classe 1 /h à 10 /h. Les sorties de mesure GPS et GALILEO de deux des trois récepteurs 4 à 6, par exemple les récepteurs 4 et 5 sont reliées à un troisième circuit d'hybridation 13. Le circuit 13 reçoit par ailleurs les données d'un troisième baro-altimètre 14 et les données inertielles et un signal de datation d'une IMU 15. Les données fournies par chacun des baro-altimètres 9, 11 et 14 sont indépendantes des données équivalentes des autres voies. Contrairement aux IMU 10 et 12, l'IMU 15 ne comporte pas de MEMS, mais des accéléromètres et gyromètres de la classe de ceux équipant les unités de mesure dites ADIRU civiles actuelles (les ADIRU sont des Air Data Inertial Reference Unit comportant une UMI, une plate-forme de calcul et une unité Air Data ) et permettant d'atteindre des performances conformes à celles décrites dans la norme ARINC 738 grâce à une mécanisation haro-inertielle classique connue sous le nom de mécanisation de Schiller. Typiquement, l'ordre de grandeur des dérives gyrométriques est de 0,01 /h et celui des biais accélérométriques est de 1001_tg, mais il est bien entendu que ces performances peuvent être meilleures. Si le taux de pannes affectant l'UMI 15 n'est pas suffisamment faible pour atteindre le taux de disponibilité requis il pourra être nécessaire de rajouter dans l'architecture avion une seconde UMI du même type. Cet ajout ne change pas le principe de l'invention. Les mesures fournies par les trois circuits d'hybridation sont ensuite 15 consolidées par un dispositif de consolidation 16, mettant en oeuvre un algorithme de consolidation connu en soi. Le dispositif décrit ci-dessus est capable de fonctionner aussi bien avec des UMI à MEMS dites à basses performances (équipées de gyromètres de classe 1 /h à 10 /h) qu'avec des UMI à MEMS dites à hautes performances (de classe 20 meilleure que 0,1 /h), et ce, grâce à l'hybridation des données inertielles avec des données de radionavigation provenant d'au moins deux constellations satellitaires différentes. Selon une variante du dispositif de la figure 1, l'UMI 15 de type ARINC 738 est remplacée par une ADIRU ou deux ADIRU (si le taux de pannes affectant une 25 ADIRU est trop élevé) Dans les autres modes de réalisation décrits ci-dessous, les mêmes éléments sont affectés des mêmes références numériques. Le mode de réalisation de la figure 2, qui est une variante de celui de la figure 1, diffère de ce dernier en ce que les deux premiers circuits d'hybridation 17, 18 30 (remplaçant respectivement les circuits 7 et 8) sont identiques et reçoivent tous deux des données de radionavigation relatives à au moins deux constellations, GPS et GALILEO dans l'exemple représenté, en provenance des trois voies de réception, et en ce que le troisième dispositif d'hybridation 13 reçoit des données de radionavigation relatives à au moins deux constellations, GPS et GALILEO dans l'exemple représenté, en provenance de deux des trois voies de réception. Le fait d'hybrider les données inertielles provenant des MEMS avec les données de radionavigation d'au moins deux constellations facilite la mise en oeuvre de l'algorithme FDE (Fault Detection and Exclusion , c'est-à-dire détection et exclusion de la constellation en panne) qui protège le dispositif de navigation vis à vis des pannes non détectées de constellations. Selon une autre variante du dispositif de la figure 1, schématiquement représentée en figure 6, dans le cas de l'utilisation de MEMS à basses performances, chacun des récepteurs DMR est connecté à deux antennes capables de recevoir à la fois les signaux GPS et GALILEO. Ces deux antennes sont espacées selon l'axe de roulis de l'aéronef d'une distance suffisante pour permettre l'extraction de l'information de cap de l'aéronef à partir des signaux GPS et/ou GALILEO. Cette extraction peut être effectuée dans chaque récepteur DMR ou bien en dehors de ces récepteurs, à l'aide d'un calculateur dédié. Cependant, cette solution nécessite deux entrées HF pour chaque récepteur DMR. Sur la figure 6, les trois antennes supplémentaires sont référencées lA à 3A. Les éléments 4A à 8A, 13A et 16A correspondent respectivement aux éléments 4 à 8, 13 et 16, leurs fonctions étant légèrement modifiées par rapport à celles des éléments correspondants de la figure 1 du fait de la mesure du cap à l'aide des deux antennes de chaque voie. Dans le mode de réalisation de la figure 3, les trois circuits d'hybridation 19 à 21 sont reliés chacun à une seule voie de réception de radionavigation (comprenant respectivement les antennes et récepteurs 1 et 4, 2 et 5, 3 et 6) , à un IMU à MEMS (respectivement 10, 22 et 21) , ces trois IMU étant identiques et à un baro-altimètre (respectivement 9, 14 et 11). Ainsi, chacun de ces trois circuits 19 à 21 hybride des données inertielles avec des mesures de radionavigation issues d'au moins deux constellations de satellites à la fois. Les mesures produites par les trois circuits 19 à 21 sont consolidées de la même façon que dans le cas de la figure 1 par un dispositif 16. Comme précédemment, les données fournies par chacun des baro-altimètres 9, 11 et 14 sont indépendantes des données équivalentes des autres voies. Le mode de réalisation de la figure 3 est destiné à fonctionner avec des UMI à MEMS dites à haute performance , c'est-à-dire dont les gyromètres sont de classe meilleure que 0,1 /h. L'intérêt de ce mode de réalisation est de permettre de diminuer le nombre ou la complexité des récepteurs de radionavigation par rapport à ceux des modes de réalisation précédents. Ceci est rendu possible grâce à l'utilisation de gyrocompas autonomes permettant d'éviter le recours à la mesure du cap par deux antennes reliées à chaque récepteur de radionavigation On a représenté en figure 4 une variante du dispositif de la figure 3. La différence réside dans le fait que le dispositif de la figure 4 ne comporte que deux voies de réception de radionavigation (antennes et récepteurs 1, 4 et 2, 5) reliées chacune aux trois dispositifs d'hybridation 19, 20 et 21. Toutefois, cette variante est moins avantageuse que le mode de réalisation de la figure 3 lorsque l'on cherche à maintenir des taux d'intégrité élevés (en vue de prendre en compte d'une panne matérielle non détectée). Dans les modes de réalisation des figures 1 à 4, les mesures fournies par les systèmes de navigation par satellites (GPS et GALILEO en l'occurrence) sont soit les informations de position et de vitesse résolues en axes géographiques, soit les pseudo-mesures brutes (pseudo-distances et pseudo-vitesses) élaborées selon des axes relatifs aux satellites, soit les résultats des corrélations du signal reçu par chaque antenne de l'aéronef avec des codes élaborés localement dans les récepteurs de radionavigation. Ces résultats de corrélation sont généralement appelés I et Q. Les techniques d'hybridation correspondantes mises en oeuvre par l'invention sont connues dans la littérature sous les noms d'hybridation lâche, d'hybridation serrée ou d'hybridation ultra serrée. Elles sont communément réalisées à l'aide de filtres de Kalman étendus, mais il est également possible d'utiliser dans le cadre de l'invention des techniques non linéaires telles que celles faisant appel à des filtres dits Unscented Kalman Filters , à des filtres particulaires ou, plus généralement, à des filtres bayesiens. 8 Les algorithmes d'hybridation utilisés par l'invention permettent de gérer l'intégrité des mesures vis à vis des pannes non détectées de la constellation utilisée (GPS et/ou GALILEO) si l'intégrité intrinsèque de cette constellation n'est pas suffisante par rapport à l'intégrité globale recherchée pour la variable de sortie mesurée, et en particulier si elle fait partie des variables primaires. Dans le dispositif de l'invention, chaque variable de sortie est accompagnée d'un rayon de protection vis à vis des pannes de satellites non détectées. Cela revient à dire que l'algorithme d'hybridation est accompagné (si le niveau d'intégrité requis le rend nécessaire) d'un algorithme FDE. Dans le cas où les performances des gyromètres à MEMS ne permettent pas un alignement autonome par gyrocompas, le dispositif de l'invention a recours à un procédé connu en soi, et comporte des moyens permettant d'extraire un cap à partir des informations GPS ou GALILEO. A cet effet, le processeur réalisant l'hybridation entre les informations inertielles et les informations de radionavigation reçoit les informations de mesure de porteuse GPS ou GALILEO en provenance de deux antennes écartées d'une distance suffisante , ces mesures étant synchronisées entre elles. Dans le cas contraire, c'est-à-dire lorsque les performances des gyromètres à MEMS permettent un alignement autonome par gyrocompas, il n'est pas nécessaire de recourir à un système bi-antenne. Dans tous les cas de réalisation des figures 1 à 4, chaque voie de mesure produit les informations suivantes : informations de vitesses angulaires selon trois directions orthogonales, de préférence confondues avec les axes principaux de l'aéronef, informations d'accélérations linéaires selon trois directions orthogonales identiques à celles des informations de vitesses angulaires, de préférence confondues avec les axes principaux de l'aéronef, informations d'attitude (roulis, tangage et lacet) et cap, -informations de vitesse sol par rapport à un repère géographique, -informations de position (latitude, longitude et altitude). Ces informations sont désignées ici par informations de sortie. On notera qu'en plus de la valeur de la grandeur elle-même, l'algorithme FDE calcule un rayon de protection (associé au taux d'intégrité désiré) protégeant la valeur calculée vis à vis d'une panne de constellation (également dénommée panne satellite) non détectée par le dispositif de gestion des constellations. Lorsque le signal GPS et le signal GALILEO sont disponibles, les informations de sortie présentent des précisions comparables sur les trois voies. Dans le dispositif de l'invention, toutes les voies jouent ainsi le même rôle. Dans les modes de réalisation des figures 1 et 2, les paramètres primaires sont constitués des sorties inerties pures (ou plus exactement les valeurs issues d'une hybridation baro-inertielle avec mécanisation de Schiller, conformément à l'état de la technique) produites par la chaîne de traitement comportant une inertie de classe 2Nm/h (95%) telle que définie dans la norme ARINC 738. Cette chaîne pourra si nécessaire être doublée.. Les données hybrides de la première voie (MEMS et GPS) et de la seconde voie (MEMS/GALILEO) et de la voie inertie pure sont statistiquement indépendantes et permettent d'atteindre par consolidation la précision, la continuité et le niveau d'intégrité recherchés. On notera que l'intégrité vis à vis des pannes satellites est gérée si nécessaire par l'algorithme FDE associé à l'algorithme d'hybridation. Le but de l'algorithme de consolidation en question est de protéger les valeurs consolidées vis à vis des pannes matérielles. De ce point de vue, le dispositif de l'invention doit comporter trois voies matérielles indépendantes les unes des autres. Il est aussi nécessaire qu'une panne détectée n'affecte qu'une voie à la fois. Pour ce qui est des paramètres de localisation, on applique aux données hybridées de trois voies les mêmes considérations qu'aux paramètres primaires. La consolidation de la sortie d'une voie par les sorties des deux autres voies permet d'atteindre le niveau d'intégrité recherché pour la position. On a représenté en figure 5 un exemple de répartition matérielle des différents éléments du dispositif de la figure 3, les répartitions des dispositifs des autres figures s'en déduisant de façon évidente. Sur la figure 5, on a représenté un rack avionique 23 comportant en particulier les éléments 4 à 6, 19 à 21, 16 et un ensemble 24 d'éléments assurant des fonctions avioniques diverses telles que le management du vol (FMS) par exemple Les antennes 1 à 3 sont reliées au rack 23 par des liaisons HF, alors que les éléments 9 à 12, 14 et 22 lui sont reliés par un bus avionique, les signaux de datation des IMU 10, 12 et 22, qui sont des signaux électriques, passant généralement par une liaison série différentielle
La présente invention est relative à un dispositif de navigation aérienne à capteurs inertiels et récepteurs de radionavigation et elle est caractérisée en ce que ses récepteurs de radionavigation sont des récepteurs multi-constellations et en ce que leurs données de sortie sont hybridées avec les données des capteurs inertiels. Selon une autre caractéristique de l'invention, au moins une partie des capteurs inertiels sont de type MEMS.
1. Dispositif de navigation aérienne à capteurs inertiels et récepteurs de radionavigation, caractérisé en ce que ses récepteurs de radionavigation sont des récepteurs multi-constellations (4, 5, 6 ou 4A, 5A, 6A) et que leurs sorties sont reliées à des dispositifs d'hybridation (7, 8, 13 ou 17, 18, 13 ou 7A, 8A, 13A) qui sont également reliés à des capteurs inertiels (10, 12, 15 ou 10, 12, 22). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce qu' au moins une partie des capteurs inertiels sont de type MEMS. 3. Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que lesdites constellations sont au moins deux constellations parmi les constellations GPS, GLONASS, le futur GALILEO et une autre future constellation. 4. Dispositif selon l'une des 2 ou 3, à trois voies de mesure, caractérisé en ce que dans deux (10, 12) des trois voies, les unités de mesure inertielle sont à MEMS de type basses performances à gyromètres de classe 1 /h à 10 /h, 1 la troisième voie comportant une unité de mesure inertielle (15) ayant des performances conformes à la norme ARINC 738. 5. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que la troisième voie est doublée par une voie identique indépendante. 6. Dispositif selon l'une des 1 à 3, à trois voies de mesure, caractérisé en ce que dans les trois voies, les unités de mesure inertielle sont à MEMS (10, 12, 22) dites à haute performance , dont les gyromètres sont de classe meilleure que 0,1 /h. 7. Dispositif selon la 6, caractérisé en ce que chaque récepteur est relié à une seule antenne, chaque dispositif d'hybridation étant relié à au moins deux récepteurs synchronisés 25 30 8. Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comporte deux voies de réception de radionavigation (1,4 et 2, 5), trois unités de mesure inertielle à MEMS (10, 12, 22) reliées chacune à un dispositif d'hybridation (19 à 21), chacun de ces trois dispositifs d'hybridation étant relié aux deux voies de réception. 9. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de consolidation (16 ou 16A) pour sécuriser les signaux de mesure contre les dérives ou pannes. 10. Procédé de navigation aérienne à capteurs inertiels et récepteurs de radionavigation, caractérisé en ce qu'il consiste à recevoir les signaux de radionavigation d'au moins deux constellations différentes de satellites de positionnement et à les hybrider avec les données provenant de capteurs inertiels. 11. Procédé selon la 10, caractérisé en ce qu'il reçoit des 15 données de capteurs inertiels dont les gyromètres ne permettent pas un alignement autonome par gyrocompas, on extrait un cap à partir des informations de radionavigation. 10
G
G01
G01S,G01C
G01S 5,G01C 21,G01S 19
G01S 5/14,G01C 21/16,G01S 19/33,G01S 19/47
FR2897214
A1
SYSTEME ET PROCEDE DE COLLECTE D'INFORMATIONS POUR SOUS-MARINS
20,070,810
La présente invention concerne, de façon générale, le domaine des systèmes de collecte d'informations pour sous-marin ainsi que les procédés de collecte d'informations pour sous-marin. Plus particulièrement, l'invention concerne un système de collecte d'informations pour sous-marin comprenant : - une bouée ; - au moins une antenne de réception de signaux hertziens reliée à ladite bouée ; - des moyens de traitement électronique de signaux reçus par ladite au moins une antenne, ces moyens étant reliés électriquement à ladite au moins une antenne et comprenant des moyens de transmission par voie sous-marine de certains au moins desdits signaux traités. Les moyens de communication entre un sous-marin et son environnement sont principalement des sonars qui permettent une communication sans fils dans l'eau et des systèmes hertziens par des antennes reliées au sous-marin qui permettent une communication exclusivement par voie aérienne. Typiquement, les antennes pour signaux hertziens sont soit directement fixées sur la structure du sous-marin, soit fixées sur des bouées largable du sous-marin, ces bouées étant liées au sous-marin par un moyen de communication tel qu'un câble de transmission de données entre sous-marin et bouée. Le système de communication pour sous-marin utilisant une bouée est particulièrement utile si l'on souhaite établir une communication avec des entités aériennes (avion, navire, une antenne hertzienne d'un autre sous-marin) tout en maintenant le sous-marin en plongée. Un système de collecte d'informations pour sous-marin du type précédemment défini, permettant au sous-marin de recevoir des informations alors qu'il est en plongée, est par exemple décrit dans le document brevet US 4 203 109. Ce système permet au sous-marin d'envoyer et recevoir des messages tout en restant en plongée. Dans ce contexte, la présente invention a pour but de proposer un système permettant au sous-marin de réduire le risque de collision avec des navires l'environnant. A cette fin, le système de collecte d'informations pour sous-marin de l'invention, par ailleurs conforme à la définition générique qu'en donne le préambule défini précédemment, est essentiellement caractérisé en ce que les moyens de traitement électronique sont adaptés pour traiter des signaux reçus par l'antenne et contenant des informations de positions et d'identités de navires et pour retransmettre ces informations par voie sous- marine, permettant ainsi à un sous-marin de collecter des informations de position et d'identité émises par des navires. A cette même fin l'invention concerne également un procédé de collecte d'informations pour sous-marin, essentiellement caractérisé en ce qu'il consiste à : - recevoir des signaux hertziens à l'aide d'une antenne reliée à une bouée flottant à la surface d'un plan d'eau, ces signaux hertziens contenant des informations de position(s) et d'identité(s) d'au moins un navire ; - traiter les signaux hertziens à l'aide de moyens de traitement électronique de signaux reliés électriquement à ladite au moins une antenne et retransmettre par voie sous-marine lesdites informations de position(s) et d'identité(s) de navire(s). Le dispositif et le procédé de l'invention permettent ainsi à un sous-marin de collecter des informations de position et d'identité de navires émises par ces navires, ce qui permet à un sous-marinier de mieux connaître son environnement sans pour cela avoir à faire surface. Il en résulte une plus grande sécurité car le risque de collision avec des navires environnant le sous-marin est réduit. Le fait que la norme AIS (Système d'Identification Automatique) impose aux navires de surface d'émettre des informations les concernant favorise d'autant la sécurisation en surface des zones de navigation. L'invention permet d'accroitre cette sécurisation en mettant ces informations à la disposition d'un ou plusieurs sous-marin(s). On peut par exemple faire en sorte que les moyens de traitement électronique soient en outre adaptés pour traiter et retransmettre des signaux contenant des informations concernant lesdits navires et comprises dans le groupe d'informations de route, de vitesse, de cap, de giration, de nature de cargaison, de provenance et de destination desdits navires. Dans le même sens on peut faire en sorte que selon le procédé de l'invention on retransmette à l'aide des moyens de traitement électronique et par voie sous-marine des signaux contenant des informations concernant le ou lesdits navire(s) et comprises dans le groupe d'informations de route, de vitesse, de cap, de giration, de nature de cargaison, de provenance et de destination desdits navires. Connaître ces informations (transmises conformément à la norme AIS définie ci-après) à bord d'un sous-marin est particulièrement intéressant car cela permet par exemple de visualiser rapidement (le temps d'une collecte d'un signal radio peut être de quelques secondes) les routes prises par différents navires en surface sans avoir à les observer longuement, cela permet également de connaître les risques potentiellement représentés par les cargaisons des navires ce qui permet de conserver une distance de sécurité adaptée par rapport à ces navires. Préférentiellement les signaux hertziens captés par l'antenne sont des signaux provenant d'un émetteur fonctionnant selon la norme de système d'identification automatique de type AIS implanté sur des navires de surface. Les caractéristiques de la norme AIS sont décrites dans la résolution 917(22) de l'Organisation Maritime Internationale ainsi que dans les recommandations ITU-R M.1371-1 de l'IALA - AISM. Cette norme AIS est une norme permettant d'identifier des navires se trouvant dans un périmètre allant jusqu'à 50 KM et notamment dans des zones à forte densité de circulation maritime. On peut par exemple faire en sorte que le système comprenne des moyens électroniques de réception implantés dans un sous-marin et adaptés pour recevoir les signaux transmis par les moyens de traitement électronique et mémoriser lesdites informations concernant lesdits navires. Préférentiellement, on peut faire en sorte que le système comprenne des moyens d'écoute implantés dans ledit sous-marin et reliés aux moyens de réception, les moyens d'écoute étant adaptés pour fournir aux moyens de réception des informations sonores sur l'environnement du sous-marin, les moyens de réception étant en outre adaptés pour corréler au moins certaines desdites informations retransmises par les moyens de traitement électronique avec au moins certaines desdites informations sonores (en l'occurrence au moins la signature sonore d'un navire) reçues par des moyens d'écoute, le système comportant en outre une base de données pour mémoriser lesdites informations corrélées. Dans le même sens, suivant le procédé de l'invention, on peut également faire en sorte qu'à l'aide de moyens d'écoute on collecte des informations sonores sur l'environnement du sous-marin et que l'on corrèle au moins certaines desdites informations retransmises par les moyens de traitement électronique avec au moins certaines desdites informations sonores collectées par les moyens d'écoute, puis on mémorise dans une base de données lesdites informations corrélées. Grâce à ces caractéristiques le système de l'invention permet de générer dans une base de données, une table de correspondance entre des informations reçues en surface par l'intermédiaire de ladite antenne et des informations sonores sous-marines reçues par des moyens d'écoute implantés dans ledit sous-marin (ces moyens d'écoute étant par exemple un sonar). Une telle base de données est particulièrement utile pour reconnaître des navires situés à proximité du sous-marin. En effet, chaque navire génère lorsqu'il navigue des bruits sous-marins qui constituent une signature propre à ce navire et qui permettent de le reconnaître. Si la corrélation entre des informations sonores provenant d'un navire (c'est-à-dire sa signature sonore) et sa signature hertzienne a déjà été faite et a déjà été enregistrée dans la base de données, alors il est possible de connaître l'identité dudit navire à l'aide d'une simple écoute permettant de reconnaître la seule signature sonore dans la base de données et par conséquent l'identité de ce navire. Si par contre il n'existe pas encore de corrélation mémorisée dans la base de données entre la signature sonore d'un navire reçue par les moyens d'écoute et l'identité du navire écouté, alors il est possible de larguer une bouée pour recevoir des informations d'identité du navire transmises par signaux hertziens et captées par l'antenne. Les informations d'identité du navire transmises par signaux hertziens sont alors corrélées avec les informations sonores captées par les moyens d'écoute et ces informations corrélées sont alors enregistrées dans la base de données, permettant ainsi d'enrichir la base de données d'une nouvelle signature sonore de navire corrélée à l'identité de ce navire. Grâce à ces caractéristiques, il est possible d'avoir, dans un sous-marin équipé du système de l'invention, une information fiable sur l'identité et la position des navires de surface situés aux environs du sous-marin sans avoir pour cela à faire surface, ce qui prendrait du temps poserait des risques de navigation et signalerait en surface la présence du sous-marin. On peut également faire en sorte que les moyens de transmission par voie sous-marine comportent une liaison filaire s'étendant entre la bouée et lesdits moyens électroniques de réception implantés dans ledit sous-marin. Préférentiellement, la bouée est équipée d'un dispositif de sabordage automatique ou télécommandée par le sous-marin et permettant de faire disparaître la bouée de la surface de l'eau une fois la collecte de signaux hertziens réalisée. Ce dispositif de sabordage permet d'avoir des bouées jetables, qui sont larguées du sous-marin uniquement lorsque le sous-marin souhaite identifier un navire pour par exemple enrichir sa base de données et/ou recaler sa position par rapport au système de positionnement satellitaire. Ce type de bouée permet de ne pas avoir à modifier le sous-marin pour lui conférer une fonction de récupération de bouée après utilisation. On peut également faire en sorte que la liaison filaire soit constituée par une fibre optique ou par au moins un câble de cuivre tel qu'un câble avec paire de cuivre isolée. Préférentiellement la bouée est déployée par le sous-marin à l'aide d'un câble reliant bouée et sous-marin, ce câble incorporant la liaison filaire des moyens de transmission par voie sous-marine. On peut également faire en sorte que les moyens de transmission par voie sous-marine comportent des moyens de communication acoustique comprenant un émetteur acoustique relié à la bouée et un récepteur acoustique implanté sur le sous-marin. L'utilisation des moyens de communication acoustique pour faire transiter les signaux et informations de la bouée vers le sous-marin. Préférentiellement on réalisera la transmission par voie sous-marine entre bouée et sous-marin à l'aide d'une liaison filaire qui présente l'avantage d'être discrète par rapport à une communication par voie acoustique. Pour des raisons de coût et de robustesse, on utilisera préférentiellement une liaison par un câble de cuivre. Préférentiellement le système comporte des moyens de réception de signaux de positionnement satellitaire de la bouée (par exemple système GPS ou système Galiléo), certains au moins des signaux de positionnement de la bouée étant transmis vers le sous-marin par les moyens de transmission par voie sous-marine. Cette caractéristique de l'invention permet au sous-marin de recevoir à la fois des signaux de positionnement de navires et des signaux de positionnement de la bouée, le système pouvant en outre comporter des moyens de calcul de positionnement embarqués dans le sous-marin et / ou montés sur la bouée et adaptés pour déterminer la position du sous-marin par rapport aux navires environnants en utilisant à la fois les signaux de positionnement de la bouée et les signaux de positionnement des navires. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront clairement de la description qui en est faite ci-après, à titre indicatif et nullement limitatif, en référence aux dessins annexés, dans lesquels: la figure 1 représente un sous-marin en plongée équipé du système de l'invention et recevant des informations d'un navire et des informations de positionnement satellitaire ; la figure 2 représente une vue schématique du système de l'invention montrant différents modules électroniques nécessaires à sa mise en oeuvre ; la figure 3 représente une vue en coupe schématique d'une bouée pour la mise en oeuvre du système de l'invention. Comme annoncé précédemment, l'invention concerne un système de collecte d'informations 1 pour un sous-marin 2 et un procédé de collecte d'informations pour sous-marin. Sur la figure 1 sont représentés, un navire 9 faisant route à la surface d'un plan d'eau 14 et des satellites de radionavigation. Le navire 9 émet des signaux hertziens 5 radioélectriques à l'aide d'un émetteur /récepteur de type AIS, ces signaux contenant des informations relatives au navire telles que son identité, sa route, vitesse, cap, giration, la nature de sa cargaison, sa provenance et sa destination. Les satellites quand à eux émettent également des signaux radioélectriques permettant des repérages par système de navigation satellite tels que des systèmes GPS, Galiléo ou autre. Le sous-marin 2 qui est en plongée déploie une bouée 3 flottant en surface du plan d'eau 14, à l'aide d'un câble / liaison filaire 13. Un corps flottant intermédiaire 23 est placé sur le câble 13, entre la bouée 3 et le sous-marin 2, et à plus grande proximité du sous-marin que de la bouée, de telle manière que le câble 13 reste toujours tendu au dessus du sous-marin. Le mode d'attache de la bouée au sous-marin est semblable au mode d'attache présenté dans la demande de brevet FR 2 298 472 qui décrit notamment le dévidement d'une bobine de câble au fur et à mesure de l'avancement du sous-marin. La bouée reçoit ainsi, par l'intermédiaire d'une antenne de réception UHF 4 portée par la bouée 3, des signaux hertziens 5 émis depuis le navire 9. La bouée reçoit également par l'intermédiaire d'une antenne satellitaire 15 portée par la bouée 3, des signaux 24 provenant des satellites. La bouée possède un récepteur de type GPS ou Galiléo capable de calculer la position de la bouée et ainsi transmettre cette position au sous-marin par le câble 13. Le système de l'invention permet donc une acquisition d'une position de bouée et une acquisition des éphémérides GPS, Galiléo ou autre. Le sous--marin a ainsi la possibilité de recaler sa position,, en utilisant les données de position de la bouée et recevoir des éphémérides à jour des satellites de navigation. Dans le cas où le sous-marin est amené à faire surface, 15 le fait de disposer d'éphémérides à jour permet de réduire le temps d'acquisition du point et par conséquence de limiter le risque de détection. La figure 2 présente une vue de détaille du système de 20 l'invention avec la bouée 3 reliée au sous-marin 2 par l'intermédiaire d'un câble 13. La bouée 3 porte une antenne de réception VHF 4 qui peut être une antenne active et porte des moyens de traitement électronique 6 des signaux reçus par 25 l'antenne 4. Ces moyens de traitement électronique 6 comportent un récepteur UHF et un démodulateur AI.S 6a. La bouée porte également une antenne de navigation par satellite 15 reliée à un récepteur de navigation 16. 30 Un module de traitement 17 équipé d'un microcontrôleur recevant les données provenant du récepteur UHF 6a et du récepteur de navigation 16 est également porté par la bouée 3. Ce module de traitement 17 assure la mise en forme des signaux reçus en vue de leur transmission par voie sous-marine 8 vers le sous-marin. Un module de mise en forme de signal 18 est relié à la fois au module de traitement 17 et au lien filaire 13. Enfin un accumulateur électrique 21 est également portée par la bouée et permet l'alimentation des moyens de traitement de signaux 6, ces moyens de traitement de signaux étant bien entendu protégés dans une zone étanche de la bouée. Les signaux transmis au sous-marin peuvent être dans un standard dit NMEA permettant l'exploitation directe à bord du sous-marin ou dans un format propriétaire autre permettant la réduction de la taille des messages à transmettre. A l'autre extrémité du lien filaire 13 constituant un moyen de transmission par voie sous-marine 7 se trouvent des moyens électroniques de réception 10 implantés dans le sous-marin et comportant une interface de bord. Ces moyens 10 permettent d'adapter le niveau des signaux reçus pour les rendre exploitables dans un format standard, tel que par une liaison série 19. Le sous-marin comporte également des moyens d'écoute 11 tel qu'un sonar permettant d'écouter des informations sonores 12 produites par l'environnement du sous-marin. Ces moyens d'écoute 11 sont reliés à aux moyens électroniques implantés dans le sous-marin de manière à . permettre l'identification d'un navire à partir de sa signature sonore, par correspondance entre cette signature sonore écoutée et une signature sonore du navire préalablement identifiée, cette dernière ayant été mémorisée dans une base de donnée ; - permettre l'enregistrement dans une base de données de la signature sonore 12 d'un navire écouté par les moyens 11 et permettre l'enregistrement dans cette même base de données d'un lien entre la signature sonore du navire écouté et l'identité de ce navire reçue par l'antenne 4. La figure 3 représente une bouée du type préalablement décrit comprenant un corps de bouée 20, électriquement conducteur et résistant à la pression, assurant la flottabilité positive de la bouée et la protection des éléments électroniques intégrés. La bouée renferme également une source d'énergie telle qu'une batterie ou accumulateur 21 placé à une extrémité basse de la bouée pour la lester et ainsi la stabiliser. Sur cette figure 3, l'antenne 4 est de type VHF monopole et est disposée de manière à être placée au dessus de la surface de plan d'eau 14. Cette antenne est montée sur le corps de bouée 20 de manière à être en liaison avec le plan de sol électrique de la bouée constitué par l'eau (eau de mer). Préférentiellement, l'antenne de réception de signaux 30 satellitaires 15 est placée au dessus de l'antenne VHF 4 de réception de signaux émis par des navires, pour lui assurer un dégagement satisfaisant au-dessus de la surface de l'eau et permettre une bonne visibilité par les satellites. L'ensemble constitué par les deux antennes 4 et 15 est protégé par un radôme diélectrique 22. Enfin, la bouée est préférentiellement constituée d'un corps cylindrique de dimensions adaptées aux dimensions des moyens d'éjection disponible sur les sous-marins, et aura préférentiellement un diamètre de 76 mm ou 101mm
Système de collecte d'informations (1) pour sous-marin (2) comprenant :- une bouée (3) ;- au moins une antenne de réception de signaux hertziens (5) reliée à ladite bouée (3) ;- des moyens de traitement électronique de signaux reçus par ladite au moins une antenne, ces moyens étant reliés électriquement à ladite au moins une antenne et comprenant des moyens de transmission par voie sous-marine de certains au moins desdits signaux traités.Les moyens de traitement électronique sont adaptés pour traiter des signaux (5) reçus par l'antenne et contenant des informations de positions et d'identités de navires (9) et pour retransmettre ces informations par voie sous-marine (8), permettant ainsi à un sous-marin (2) de collecter des informations de position et d'identité émises par des navires (9).
1) Système de collecte d'informations (1) pour sous-marin (2) comprenant : - une bouée (3) ; - au moins une antenne de réception (4) de signaux hertziens (5) reliée à ladite bouée (3) ; - des moyens de traitement électronique de signaux (6) reçus par ladite au moins une antenne, ces moyens étant reliés électriquement à ladite au moins une antenne (4) et comprenant des moyens de transmission par voie sous-marine (7) de certains au moins desdits signaux traités, caractérisé en ce que les moyens de traitement électronique (6) sont adaptés pour traiter des signaux (5) reçus par l'antenne et contenant des informations de positions et d'identités de navires (9) et pour retransmettre ces informations par voie sous-marine (8), permettant ainsi à un sous-marin (2) de collecter des informations de position et d'identité émises par des navires (9). 2) Système de collecte d'informations (1) selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de traitement électronique (6) sont en outre adaptés pour traiter et retransmettre des signaux contenant des informations concernant lesdits navires (9) et comprises dans le groupe d'informations de route, de vitesse, de cap, de giration, de nature de cargaison, de provenance et de destination desdits navires. 3) Système de collecte d'informations (1) selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens électroniques de réception (10) implantés dans un sous-marin et adaptés pour recevoir les signaux transmis par les moyens de traitement électronique (6) et mémoriser lesdites informations concernant lesdits navires (9). 4) Système de collecte d'informations (1) selon la 3, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens d'écoute (11) implantés dans ledit sous-marin (2) et reliés aux moyens de réception (10), les moyens d'écoute (11) étant adaptés pour fournir aux moyens électroniques de réception (10) des informations sonores (12) sur l'environnement du sous-marin, les moyens de réception (10) étant en outre adaptés pour corréler au moins certaines desdites informations retransmises par les moyens de traitement électronique (6) avec au moins certaines desdites informations sonores (12) reçues par les moyens d'écoute (11), le système (1) comportant en outre une base de données pour mémoriser lesdites informations corrélées 5) Système de collecte d'informations (1) selon l'une quelconque des précédentes combinée à la 3, caractérisé en ce que les moyens de transmission par voie sous-marine (7) comportent une liaison filaire (13) s'étendant entre la bouée (3) et lesdits moyens électroniques de réception (10) implantés dans ledit sous-marin (2). 6) Système de collecte d'informations (1) selon la 5, caractérisé en ce que la liaison filaire (13) est constituée par une fibre optique ou par au moins un câble de cuivre tel qu'un câble d'une paire de cuivre isolée. 7) Système de collecte d'informations (1) selon l'une quelconque des 1 à 5 combinée à la 3, caractérisé en ce que les moyens de transmission par voie sous-marine (7) comportent des moyens de communication acoustique comprenant un émetteur acoustique relié à la bouée (3) et un récepteur acoustique implanté sur le sous-marin (2). 8) Procédé de collecte d'informations pour sous-marin (2), caractérisé en ce qu'il consiste à . - recevoir des signaux hertziens (5) à l'aide d'une antenne (4) reliée à une bouée (3) flottant à la surface d'un plan d'eau (14), ces signaux hertziens (5) contenant des informations de position(s) et d'identité(s) d'au moins un navire (9) ; - traiter les signaux hertziens (5) à l'aide de moyens de traitement électronique de signaux (6) reliés électriquement à ladite au moins une antenne (4) et retransmettre par voie sous-marine (8) lesdites informations de position(s) et d'identité(s) de navire (s) (9). 9) Procédé de collecte d'informations selon la 8, caractérisé en ce qu'on retransmet àl'aide des moyens de traitement électronique (6) et par voie sous-marine (8) des signaux contenant des informations concernant le ou lesdits navire(s) et comprises dans le groupe d'informations de route, de vitesse, de cap, de giration, de nature de cargaison, de provenance et de destination desdits navires. 10) Procédé de collecte d'informations selon l'une quelconque des 8 ou 9, caractérisé en ce qu'à l'aide de moyens d'écoute (11), on collecte des informations sonores (12) sur l'environnement du sous-marin (2) et en ce que l'on corrèle au moins certaines desdites informations retransmises par les moyens de traitement électronique (6) avec au moins certaines desdites informations sonores (12) collectées par les moyens d'écoute (11), le procédé étant en outre caractérisé en ce que l'on mémorise dans une base de données lesdites informations corrélées.
H,B
H04,B63
H04B,B63G
H04B 13,B63G 8,H04B 3,H04B 11
H04B 13/02,B63G 8/38,H04B 3/60,H04B 11/00
FR2900889
A1
GARNISSAGE SOUPLE POUR PIECE D'EQUIPEMENT DE VEHICULE AUTOMOBILE ET PIECE D'EQUIPEMENT ASSOCIEE
20,071,116
La présente invention concerne un garnissage souple pour pièce d'équipement de véhicule automobile, du type comprenant : - une peau extérieure souple définissant une surface extérieure d'aspect et une surface intérieure ; et - une pluralité de saillies venues de matière avec la peau extérieure, destinées à prendre appui sur une armature de support de la pièce, chaque saillie s'étendant à partir de la surface intérieure, les saillies délimitant entre elles des espaces de déformation du garnissage pour lui conférer sa souplesse. On connaît de FR-A-2 850 077 un garnissage souple du type précité, io comprenant une peau extérieure souple qui définit une surface extérieure d'aspect. Le garnissage comprend une pluralité de nervures venues de matière avec la peau supérieure, qui prennent appui sur une armature de support de la pièce. Les nervures délimitent entre elles des alvéoles de déformation du garnissage pour lui conférer sa souplesse. 15 Un tel garnissage, représenté de manière schématique, peut présenter dans certains cas une souplesse variable et peu homogène sur toute son étendue. Un but de l'invention est donc d'améliorer la souplesse du garnissage, de manière homogène sur toute son étendue. 20 A cet effet, l'invention a pour objet un garnissage du type précité, caractérisé en ce que le rapport de l'épaisseur de la peau, prise orthogonalement à la surface intérieure, à l'épaisseur de chaque saillie, prise le long de la surface intérieure est supérieur à 2, et le rapport de l'épaisseur de la peau à la distance minimale qui sépare chaque paire de saillies en regard, prise le long de la 25 surface intérieure est supérieur à 0,3. Le garnissage selon l'invention peut comprendre l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prise(s) isolément ou suivant toutes combinaisons techniquement possibles : - la pluralité de saillies définit un réseau d'alvéoles adjacentes, chaque 30 alvéole étant séparée des alvéoles adjacentes par au moins une saillie ; - chaque saillie est raccordée à au moins deux autres saillies le long d'un bord latéral commun ; - les sections des alvéoles, prises suivant la surface intérieure de la peau sont sensiblement identiques ; - chaque saillie présente une épaisseur décroissante en se déplaçant le long de la saillie à l'écart de la peau ; - la peau et la pluralité de saillies sont formées à partir d'un matériau présentant une dureté comprise entre 60 shore A et 75 shore A ; -l'angle formé par l'axe de chaque saillie et un axe orthogonal à surface directrice de la peau extérieure prise à la base de la saillie est inférieur à 30 ; et lo - il présente une première région comprenant une pluralité de saillies parallèles à un premier axe, et au moins une deuxième région présentant une pluralité de saillies parallèles à un deuxième axe incliné par rapport au premier axe. L'invention a en outre pour objet une pièce d'équipement de véhicule 15 automobile, caractérisée en ce qu'elle comprend une armature rigide de support et un garnissage telle que défini ci-dessus, le garnissage recouvrant au moins partiellement une surface extérieure de l'armature de support. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple, et faite en se référant aux dessins 20 annexés, sur lesquels : - la Figure 1 est une vue schématique partielle et en perspective d'une partie d'une première planche de bord selon l'invention ; - la Figure 2 est une section schématique partielle et agrandie prise suivant le plan II-II de la Figure 1 ; et 25 - la Figure 3 est une vue en perspective de dessous d'une partie du garnissage de la planche de bord de la Figure 1. Dans tout ce qui suit, les orientations sont les orientations habituelles d'un véhicule automobile. Ainsi, les termes supérieur , inférieur , transversal , longitudinal , avant , arrière , gauche , droit 30 s'entendent par rapport au sens normal de circulation d'un véhicule automobile et à la position d'un conducteur. Les Figures 1 à 3 décrivent une planche de bord 11 selon l'invention. Cette planche 11 comprend une armature rigide 13 de support qui délimite intérieurement un logement 15, un garnissage souple 17, et des moyens 19 de fixation périphérique du garnissage 17 sur l'armature 13. Dans cet exemple, le garnissage souple 17 obture totalement le logement 15. L'armature de support 13, parfois dénommée insert, est fixée de manière classique à la caisse (non représentée) du véhicule automobile. Elle est réalisée par exemple en matière thermoplastique polyoléfinique, homopolymère ou copolymère, comprenant éventuellement des charges minérales ou un io renforcement par des fibres de verre. Elle peut réalisée en ABS-PC (acrylonitrile butadiène styrène et polycarbonate) éventuellement renforcée par des fibres de verre. Ces matériaux ont une rigidité permettant de remplir une fonction de support. L'armature 13 comprend une paroi supérieure 21 et une paroi 1s inférieure 23, reliées entre elles par une région creuse 25 délimitant le logement 15. Les parois supérieure et inférieure 21 et 23 sont galbées. Chaque paroi 21, 23 présente une surface extérieure 24A, 24B qui délimite partiellement une surface d'aspect 26 de la planche de bord 11 destinée à être placée en 20 regard d'un occupant du véhicule. Comme illustré par la Figure 2, la région creuse 25 comprend un fond 31 galbé qui s'étend parallèlement à la surface d'aspect 26 de la planche de bord 11. Le garnissage souple 17 comprend une peau extérieure d'habillage 51 25 d'épaisseur ep sensiblement constante, prolongée vers le bas par un réseau de nervures d'appui 53 en saillie délimitant entre elles une pluralité d'alvéoles 55 adjacentes. Le garnissage 17 et donc la peau 51 et les nervures 53 sont formés d'une seule pièce en matière plastique, par exemple en thermoplastique 30 élastomère tel que du thermoplastique polyuréthane (TPU), du thermoplastique polyoléfine (TPO). On peut également utiliser du polychlorure de vinyle souple (PVC) ou du caoutchouc tel que du silicone. Le garnissage 17 est notablement plus souple que l'armature 13. La dureté du matériau formant le garnissage est par exemple comprise entre 60 shore A et 75 shore A, et est de préférence sensiblement égale à 60 shore A. Les nervures 53 s'étendent depuis une surface inférieure 57 de la peau 51 jusqu'à une surface supérieure 59 du fond 31 sur laquelle elles s'appuient. On notera que, dans cet exemple, les nervures 53 sont sensiblement orthogonales aux surfaces directrices du fond 31 et de la peau 51. Chaque nervure 53 présente, en section suivant un plan vertical, une épaisseur décroissante en se déplaçant le long de la nervure 53 à l'écart de la ro peau 51. Le rapport RI de l'épaisseur ep de la peau 51, prise orthogonalement à la surface inférieure 57, à l'épaisseur es de chaque nervure 53, prise à sa base le long de la surface inférieure 57, est supérieur à 2. Comme illustré par la Figure 3, chaque nervure 53A présente deux bords latéraux 61 s'étendant sensiblement perpendiculairement à la surface 15 inférieure 57 de la peau 51. Chaque nervure 53A est reliée à au moins deux autres nervures 53B, 53C, 53D suivant chaque bord latéral 61 sur toute la hauteur du bord latéral 61. Dans l'exemple représenté, chaque nervure 53A est raccordée suivant chaque bord latéral 61 à une nervure adjacente 53B s'étendant sensiblement dans le 20 même plan que la nervure 53A. Chaque nervure 53A est par ailleurs raccordée le long du même bord latéral 61 à deux nervures 53C, 53D s'étendant dans un plan orthogonal au plan de la nervure 53A, de part et d'autre du plan de la nervure 53A. Chaque nervure 53A s'étend en regard d'une nervure 53E située dans 25 un plan sensiblement parallèle au plan de la nervure 53A. La nervure 53B est raccordée à la nervure en regard 53A par deux nervures adjacentes 53C, 53F s'étendant à partir de deux bords latéraux opposés 61 de la nervure 53A. La nervure 53A, la nervure 53E en regard, et les nervures adjacentes 53C et 53D définissent ainsi une alvéole 55 de section fermée sensiblement 30 carrée, prise le long de la surface inférieure 57 de la peau 51. Chaque alvéole 55 est ainsi séparée d'une alvéole adjacente par au moins une nervure 53. Les sections des alvéoles 55, prises suivant la surface inférieure 57 sont toutes de formes identiques sensiblement carrées, ce qui simplifie le moulage du garnissage souple 17 selon l'invention. Comme illustré par la section de la Figure 2, le rapport R2 de l'épaisseur ep de la peau 51 à la distance minimale d, qui sépare chaque paire de nervures 53A, 53E en regard, prise le long de la surface inférieure 57 est supérieur à 0,3. La peau 51 présente une surface supérieure 71, située à l'opposé de la surface inférieure 57. La surface supérieure 71 délimite une partie de la surface d'aspect 26 de la planche de bord 11 qui s'étend entre les surfaces ro extérieures 24A, 24B des parois supérieure et inférieure 21 et 23. La surface supérieure 71 de la peau 51 affleure chaque surface extérieure 24A, 24B. La surface d'aspect 26 de la planche de bord est donc sensiblement continue. Les moyens de fixation 19 du garnissage 17 sur l'armature 13 sont 15 analogues à ceux décrits dans la demande française FR 2 850 077 ou dans la demande française n 05 03 653 de la Demanderesse et ne seront pas décrits plus en détail. Le garnissage 17 étant réalisé en une matière souple et des alvéoles 55 étant délimitées entre les nervures 53, le garnissage 17 peut se déformer au 20 toucher. Cette déformation peut résulter d'un flambage des nervures 53 situées au voisinage du point d'application d'une force de poussée et d'une flexion de la ou des régions de peau 51 situées entre ces nervures 53. Les nervures 53 et les alvéoles 55 confèrent ainsi sa souplesse et son épaisseur au garnissage 17 de 25 sorte qu'un confort satisfaisant est obtenu. La combinaison d'un rapport RI supérieur à 2 et d'un rapport R2 supérieur à 0,3 permet d'obtenir une souplesse comparable à celle d'une couche de mousse, sans que les nervures 53 ne soient palpables à travers la peau 51. La souplesse au toucher est donc homogène sur toute la surface extérieure 71 30 de la peau 51. Dans la variante représentée sur la Figure 4, les nervures 53 ne sont pas toutes orthogonales aux surfaces directrices du fond 31 et de la peau 17. Comme illustré par la Figure 4, le garnissage 17 comprend une région supérieure 101 dans laquelle les nervures 53 s'étendent, en section suivant un plan longitudinal vertical, parallèles à un même axe A-A' et une région inférieure 103 dans laquelle les nervures 53B s'étendent parallèles à un même axe B-B' incliné par rapport à l'axe A-A'. Dans chaque région 101, 103, l'angle maximal a formé par l'axe de chaque nervure 53 et la direction D orthogonale à une surface directrice de la peau 51 passant par la base de la nervure 53A sur la peau 51 est inférieur à 30 C pour assurer une souplesse adéquate du garnissage 17. Ainsi, en fonction du galbe du fond 31 de l'armature 13 sur laquelle s'appuient les nervures 53, le garnissage 17 présente une pluralité de régions 101, 103 dans laquelle les nervures 53 sont toutes parallèles les unes aux autres et présentent un débattement angulaire inférieur à 30 par rapport à la normale à une surface directrice de la peau 51 à la base de chaque nervure. De préférence, l'axe majoritaire des nervures 53, c'est-à-dire l'axe des nervures dans la région 101 du garnissage 17 présentant le plus nombre de nervures parallèles 53 est sensiblement parallèle à l'axe de démoulage d'un moule de réalisation (non représenté) du garnissage 17. Le moule de réalisation du garnissage 17 comprend en outre au moins un bloc complémentaire pour réaliser des nervures, 53B d'axe B-B' incliné par 20 rapport à l'axe A-A'
Le garnissage (17) comprend une peau extérieure (51) souple. Il comprend une pluralité de saillies (53) venues de matière avec la peau extérieure (51), destinées à prendre appui sur une armature (13) de support de la pièce (11). Chaque saillie (53) s'étend à partir d'une surface intérieure (57) de la peau (51). Les saillies (53) délimitent entre elles des espaces (55) de déformation du garnissage (17).Le rapport de l'épaisseur (ep) de la peau (17), prise orthogonalement à la surface intérieure (57), à l'épaisseur (es) de chaque saillie (53), prise le long de la surface intérieure (57) est supérieur à 2.Le rapport de l'épaisseur (ep) de la peau (17) à la distance minimale (dn) qui sépare chaque paire de saillies (53A, 53E) en regard, prise le long de la surface intérieure (57) est supérieur à 0,3.
1. Garnissage souple (17) pour pièce (11) d'équipement de véhicule automobile, du type comprenant : - une peau extérieure (51) souple définissant une surface extérieure 5 d'aspect (71) et une surface intérieure (57) ; et - une pluralité de saillies (53) venues de matière avec la peau extérieure (51), destinées à prendre appui sur une armature (13) de support de la pièce (11), chaque saillie (53) s'étendant à partir de la surface intérieure (57), les saillies (53) délimitant entre elles des espaces (55) de déformation du garnissage ~o (17) pour lui conférer sa souplesse, caractérisé en ce que le rapport (RI) de l'épaisseur (en) de la peau (17), prise orthogonalement à la surface intérieure (57), à l'épaisseur (es) de chaque saillie (53), prise le long de la surface intérieure (57) est supérieur à 2, et en ce que le rapport (R2) de l'épaisseur (en) de la peau (17) à la 15 distance minimale (dn) qui sépare chaque paire de saillies (53A, 53E) en regard, prise le long de la surface intérieure (57) est supérieur à 0,3. 2. Garnissage (17) selon la 1, caractérisé en ce que la pluralité de saillies (53) définit un réseau d'alvéoles (55) adjacentes, chaque alvéole (55) étant séparée des alvéoles adjacentes par au moins une saillie (53). 20 3. Garnissage (17) selon la 2, caractérisé en ce que chaque saillie (53A) est raccordée à au moins deux autres saillies (53B, 53C, 53D) le long d'un bord latéral commun (61). 4. Garnissage (17) selon l'une des 2 ou 3, caractérisé en ce que les sections des alvéoles (55), prises suivant la surface intérieure (57) 25 de la peau (51) sont sensiblement identiques. 5. Garnissage (17) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que chaque saillie (53) présente une épaisseur décroissante en se déplaçant le long de la saillie (53) à l'écart de la peau (51). 6. Garnissage (17) selon l'une quelconque des 30 précédentes, caractérisé en ce que la peau (51) et la pluralité de saillies (53) sont formées à partir d'un matériau présentant une dureté comprise entre 60 shore A et 75 shore A. 7. Garnissage (17) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'angle (a) formé par l'axe (A-A') de chaque saillie (53A) et un axe (D) orthogonal à surface directrice de la peau extérieure (51) prise à la base de la saillie (53A) est inférieur à 30 . 8. Garnissage (17) selon la 7, caractérisé en ce qu'il présente une prernière région (101) comprenant une pluralité de saillies (53A) parallèles à un premier axe (A-A'), et au moins une deuxième région (103) présentant une pluralité de saillies (53B) parallèles à un deuxième axe (B-B') incliné par rapport au premier axe (A-A'). io 9. Pièce (11) d'équipement intérieur de véhicule automobile, caractérisée en ce qu'elle comprend une armature rigide de support (13) et un garnissage (17) selon l'une quelconque des précédentes, le garnissage (17) recouvrant au moins partiellement une surface extérieure (59) de l'armature de support (13).
B
B60,B62
B60R,B62D
B60R 21,B62D 25
B60R 21/04,B60R 21/045,B62D 25/14
FR2901590
A1
BOITE DE VITESSES DE VEHICULE AUTOMOBILE ET PROCEDE DE CHANGEMENT DE RAPPORT POUR UNE TELLE BOITE DE VITESSES
20,071,130
commande du passage de rapport, les moyens de pilotage étant aptes à commander, en cas d'ordre de passage montant à un rapport déterminé, la synchronisation d'un pignon fou d'un rapport plus élevé jusqu'à ce que le capteur indique que le rapport de démultiplication déterminé est atteint. Les boîtes de vitesses de ce type sont connues de l'état de la technique par la demande de brevet déposée sous le numéro FR 05 02775, et présentent des temps de passage de rapport importants, de l'ordre de 250 ms. De ce fait, le conducteur et les passagers ressentent la rupture de couple moteur se produisant au changement de rapport. Par ailleurs, au mo- ment où les arbres primaire et secondaire sont désaccouplés, le véhicule subit une décélération, et ses passagers sont légèrement projetés vers l'avant. Quand les arbres sont réaccouplés, le véhicule subit une accélération, et ses passagers sont ramenés vers l'arrière. Ce phénomène dit de "sa-lut" est désagréable pour les passagers. Dans ce contexte, la présente invention a pour but de proposer une boîte de vitesses présentant des temps de passage de rapport plus courts, de manière à augmenter le confort des passagers. A cette fin, la boîte de vitesses de l'invention, du type décrit ci-dessus, est essentiellement caractérisée en ce que les moyens de synchro- nisation associés au rapport maximum sont indépendants de tous les moyens de crabotage. La boîte de vitesses peut également comprendre une ou plu-sieurs des caractéristiques ci-dessous, considérées individuellement ou se-Ion toutes les combinaisons techniquement possibles : - les moyens de pilotage sont aptes à commander, en cas d'ordre de passage descendant à un rapport déterminé, la synchronisation d'un pi-gnon fou d'un rapport de démultiplication moins élevé jusqu'à ce que le capteur indique que le rapport de démultiplication déterminé est atteint, les moyens de synchronisation associés au rapport de première étant indépen- dants de tous les moyens de crabotage ; - la boîte comprend seulement des moyens de synchronisation associés au rapport de première et des moyens de synchronisation associés au rapport maximum ; - les moyens de crabotage associés à chaque rapport de démultiplication sont indépendants des moyens de crabotage associés aux autres rapports de démultiplication - au moins certains moyens de crabotage sont communs à deux rapports de démultiplication différents ; et les pignons fixes du rapport de première et du rapport intermédiaire de seconde sont montés sur l'arbre primaire, et les pignons fixes des autres rapports sont montés sur l'arbre secondaire. L'invention concerne, selon un second aspect, un procédé de changement de rapport de démultiplication pour une boîte de vitesses pré-sentant les caractéristiques ci-dessus, caractérisé en ce que le procédé comprend au moins les étapes suivantes en cas de passage montant d'un rapport relativement moins élevé à un rapport déterminé : 1/ désaccouplement des arbres primaire et secondaire par décra- botage du pignon fou dudit rapport relativement moins élevé ; 2/ déplacement des moyens de synchronisation du pignon fou d'un rapport plus élevé que ledit rapport déterminé d'une position neutre, vers ledit pignon fou du rapport plus élevé ; 3/ synchronisation dudit pignon fou du rapport plus élevé que ledit rapport déterminé, jusqu'à ce que le rapport de démultiplication déterminé soit atteint ; 4/ accouplement des arbres primaire et secondaire par l'intermédiaire de la paire de pignons correspondant au rapport de démultiplication déterminé ; les étapes 1/ et 2/ étant réalisées au moins partiellement simulta-nément. Le procédé peut également comprendre une ou plusieurs des caractéristiques ci-dessous considérées individuellement ou selon toutes les combinaisons techniquement possibles : - ce procédé comprend, après l'étape 3/, une étape 3'/ au cours de laquelle les moyens de synchronisation du pignon fou sont ramenés en position neutre, les étapes 3'/ et 4/ étant réalisées au moins partiellement simultanément ; 30 20 25 30 4 - le procédé comprend les étapes suivantes en cas de passage descendant d'un rapport relativement plus élevé au rapport déterminé : 1/ désaccouplement des arbres primaire et secondaire par décrabotage du pignon fou dudit rapport relativement plus élevé ; 2/ déplacement des moyens de synchronisation du pignon fou d'un rapport moins élevé que ledit rapport déterminé, d'une position neutre vers ledit pignon fou du rapport moins élevé ; 3/ synchronisation dudit pignon fou du rapport moins élevé que ledit rapport déterminé, jusqu'à ce que le rapport de démultiplication déter- miné soit atteint ; 4/ accouplement des arbres primaire et secondaire par l'intermédiaire de la paire de pignons correspondant au rapport de démultiplication déterminé ; les étapes 1/ et 2/ étant réalisées au moins partiellement simulta- nément. - le procédé comprend, après l'étape 3/, une étape 37 au cours de laquelle les moyens de synchronisation du pignon fou sont ramenés en position neutre, les étapes 3'I et 4/ étant réalisées au moins partiellement simultanément. L'invention concerne, selon un troisième aspect, un véhicule comprenant une boîte de vitesses présentant les caractéristiques ci-dessus, et un capteur de vitesse longitudinale du véhicule relié à l'entrée du paramètre représentatif de la vitesse de rotation de l'arbre secondaire de la boîte de vitesses. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description qui en est faite ci-dessous, à titre indicatif et nullement limitatif, en référence aux figures annexées, parmi lesquelles : - la figure 1 est une vue schématique développée partielle, en coupe, de la boîte de vitesse de l'invention ; et - la figure 2 est une représentation graphique montrant, lors d'un changement de rapport, l'évolution en fonction du temps de la vitesse de l'arbre primaire DAP (courbe du haut), de la position du synchroniseur du 6e rapport (courbe P3), de la position du crabot du rapport initial (courbe Pci), de la position du crabot du rapport final (courbe PCF) pour la boîte de la figure 1, et l'évolution en fonction du temps de la position de l'actionneur d'une boîte conforme à l'état de la technique (courbe PET), dans laquelle un unique actionneur réalise les opérations de décrabotage du rapport initial, de synchronisation et de crabotage du rapport final. La boîte de vitesses représentée sur la figure 1 est destinée à être utilisée dans un véhicule automobile comprenant un moteur 2, un arbre moteur 4 entraîné en rotation par le moteur 2, un embrayage 6 solidarisant sélectivement en rotation l'arbre moteur 4 et un arbre primaire 8 de la boîte de vitesses, et un différentiel (non représenté) entraîné en rotation par un arbre secondaire 10 de la boîte de vitesses et entraînant lui-même en rotation les roues du véhicule (également non représentées). L'embrayage 6 est susceptible d'adopter des positions ouverte ou fermée. En position ouverte de l'embrayage 6, l'arbre primaire 8 est libre en rotation par rapport à l'arbre moteur 4. En position fermée de l'embrayage 6, l'arbre primaire 8 est solidaire en rotation de l'arbre moteur 4. L'arbre secondaire 10 est lié en rotation en permanence au différentiel et donc aux roues. Comme on le voit sur la figure 1, la boîte de vitesses comprend, outre les arbres primaire 8 et secondaire 10, un pignon intermédiaire 12 lié en rotation à l'arbre secondaire 10, et une pluralité de paires de pignons accouplant sélectivement en rotation les arbres primaire 8 et secondaire 10 et définissant un rapport de démultiplication entre la vitesse de rotation de l'ar- bre primaire 8 et celle de l'arbre secondaire 10 propre à chaque paire. Le pignon intermédiaire 12 engrène une couronne de pont 13 qui entraîne elle-même le différentiel. Dans l'exemple de réalisation illustré, la boîte comprend six rapports de démultiplication de marche avant différents, et comprend donc six paires de pignons. Un rapport de démultiplication est défini comme étant le rapport de la vitesse de rotation de l'arbre secondaire 10 divisé par la vitesse de rotation de l'arbre primaire 8 quand la paire de pignons correspondant au rapport accouple en rotation les arbres primaire 8 et secondaire 10. On appelle rapport de première le rapport de démultiplication le plus bas, rapport de seconde le rapport de démultiplication immédiatement supérieur, et ainsi de suite jusqu'au rapport de sixième, qui est le rapport de démultiplication maximum, c'est-à-dire le plus élevé. Chaque paire de pignons comprend un pignon menant 14 solidaire en rotation de l'arbre primaire 8 ou monté fou autour de cet arbre primaire 8, et un pignon mené 16 solidaire en rotation de l'arbre secondaire 10 ou monté fou autour de l'arbre secondaire 10. Les pignons menant 14 et mené 16 d'une même paire engrènent en permanence l'un avec l'autre. Les pignons menants 14 sont alignés le long de l'arbre primaire 8, le pignon menant 14 du rapport de première, c'est-à-dire du rapport de dé-multiplication le plus faible, étant situé le plus à droite sur la figure 1, le pi-gnon menant 14 du rapport de seconde, c'est-à-dire du rapport de démultiplication immédiatement supérieur au rapport de première, étant situé à la gauche du pignon menant 14 du rapport de première, et ainsi de suite. Le pignon menant 14 du rapport de sixième, c'est-à-dire du rapport de démultiplication le plus élevé, est situé à l'extrême gauche de l'arbre primaire 8 sur la figure 1. Les pignons menants 14 des rapports de première et de seconde sont solidaires en rotation de l'arbre primaire 8. Les pignons menants 14 des quatre autres rapports sont montés fous autour de l'arbre primaire 8. De manière symétrique, les pignons menés 16 sont alignés le long de l'arbre secondaire 10. Le pignon mené 16 du rapport de première est situé à droite de l'arbre secondaire 10, le pignon mené 16 du rapport de seconde est situé immédiatement à gauche du pignon mené 16 du rapport de première, et ainsi de suite. Le pignon mené 16 du rapport de sixième est situé à l'extrême gauche de l'arbre secondaire 10 sur la figure 1. Les pi-gnons menés 16 des rapports de première et de seconde sont montés fous autour de l'arbre secondaire 10, les pignons menés 16 des quatre autres rapports étant solidaires en rotation de l'arbre secondaire 10. Les pignons menants 14 sont de tailles croissantes de la droite vers la gauche de l'arbre primaire 8, le pignon menant 14 du rapport de première étant de diamètre inférieur au pignon menant 14 du rapport de se- conde, le pignon menant 14 du rapport de seconde étant de taille inférieure au pignon menant 14 du rapport de troisième et ainsi de suite. Inversement, les pignons menés 16 sont de tailles décroissantes de la droite vers la gauche de l'arbre secondaire 10. Ainsi, le pignon mené 16 du rapport de première est de taille supérieure au pignon mené 16 du rapport de seconde, le pignon mené 16 du rapport de seconde est de taille supérieure au pignon mené 16 du rapport de troisième et ainsi de suite. La boîte de vitesses comprend un premier dispositif de synchronisation 18 apte à synchroniser sélectivement en rotation avec l'arbre se- condaire 10 le pignon mené 16 du rapport de première. Comme on le voit sur la figure 1, le dispositif de synchronisation 18 est interposé entre le pignon mené 16 du rapport de première et le pi-gnon intermédiaire 12. Le dispositif de synchronisation 18 comprend un moyeu de syn- chronisation 20 solidaire en rotation de l'arbre secondaire 10, une bague de synchronisation 22 interposée axialement entre le moyeu de synchronisation 20 et le pignon mené 16 de première, et un manchon 26 susceptible d'être déplacé axialement le long de l'arbre secondaire 10, à partir d'une position neutre vers le pignon mené 16 du rapport de première. En position neutre, le pignon mené 16 du rapport de première est libre en rotation par rapport à l'arbre secondaire 10. Quand le manchon 26 est déplacé vers le pignon me-né 16, il adopte une position de synchronisation dans laquelle le manchon 26 sollicite la bague 22 vers le pignon mené 16, de façon à ce qu'une portée de friction 28 de la bague 22 frotte contre une zone de friction complémen- taire 30 du pignon mené 16. Le frottement entre la bague de synchronisation 22 et le pignon mené 16 a pour effet de ralentir ou d'accélérer, selon les cas, la vitesse de rotation du pignon mené 16. La boîte de vitesses comprend également un second dispositif de synchronisation 32 apte à synchroniser sélectivement en rotation le pignon menant 14 du rapport de sixième avec l'arbre primaire 8. Le second dispositif de synchronisation 32 est situé à gauche du pignon menant 14 du sixième rapport le long de l'arbre primaire 8. Il est du même type que le premier dispositif de synchronisation 18 et ne sera donc pas décrit en détail ici. La boîte de vitesses comprend encore, pour chaque paire de pi-gnons 14 et 16, un dispositif de crabotage 34, apte à sélectivement solidari- ser en rotation le pignon fou 14 ou 16 de ladite paire de pignons à l'arbre 8 ou 10 autour duquel il est monté. Les dispositifs de crabotage 34 sont tous identiques. Chacun d'eux comprend un moyeu 36 solidaire de l'arbre primaire 8 ou de l'arbre secondaire 10, et un manchon de crabotage 38 solidaire en rotation du moyeu 36 et mobile axialement le long de l'arbre primaire vers le pignon fou du rapport correspondant. Le manchon 38 est susceptible d'adopter une position neutre dans laquelle le pignon fou n'est pas solidaire en rotation de l'arbre. Quand le manchon 38 est déplacé, à partir de sa position neutre vers le pignon fou du rapport à engager, il adopte une position de crabotage dans laquelle le manchon 38 solidarise en rotation ledit pignon fou et l'arbre primaire 8 ou l'arbre secondaire 10. Le déplacement du manchon 38 jusqu'à sa position de crabotage n'est possible que quand la vitesse de rotation du pignon fou est égale à celle de l'arbre. Les dispositifs de crabotage 34 associés aux différents rapports sont tous indépendants les uns des autres. En d'autres termes, le manchon 38 de chaque dispositif de crabotage est susceptible d'être déplacé par un actionneur propre à ce dispositif de crabotage. L'actionneur associé à chaque dispositif de crabotage peut être activé indépendamment des action-neurs des autres dispositifs de crabotage. De la même manière, les premier et second dispositifs de synchronisation 18 et 32 sont indépendants l'un de l'autre, et sont chacun indépendants des dispositifs de crabotage 34. Le manchon 26 de chacun des dispositifs de synchronisation est susceptible d'être déplacé par un action- neur qui lui est propre. II peut être déplacé indépendamment de l'autre dis-positif de synchronisation, et indépendamment des dispositifs de crabotage 34. 9 La boîte de vitesses est de type robotisé et comprend un organe de commande 42 du passage d'un rapport de démultiplication à un autre, susceptible d'être actionné par le conducteur du véhicule automobile, un capteur 44 de mesure de la vitesse de rotation du pignon menant 14 du rap-port de seconde, une entrée 46 d'un paramètre représentatif de la vitesse de rotation de l'arbre secondaire 10, et des moyens 48 de pilotage de la boîte de vitesses. La vitesse de rotation du pignon menant 14 du rapport de seconde est égale à la vitesse de rotation de l'arbre primaire 8 du fait que ce 10 pignon 14 est solidaire en rotation de l'arbre primaire 8. Le paramètre représentatif de la vitesse de rotation de l'arbre secondaire 10 est la vitesse longitudinale du véhicule, la vitesse de rotation de l'arbre secondaire 10 étant directement liée à cette vitesse longitudinale, du fait que l'arbre secondaire 10 est lié en rotation en permanence aux roues 15 du véhicule. Le véhicule comporte un capteur de vitesse longitudinale (non représenté) qui est relié à l'entrée 46. Les moyens de pilotage 48 comprennent un calculateur 50 et huit actionneurs 52. Deux actionneurs 52 sont dédiés chacun à un dispositif de synchronisation 18 ou 32. Les six autres actionneurs 52 sont dédiés chacun 20 à un dispositif de crabotage 34. Le calculateur 50 reçoit les ordres de l'organe de commande 42, et est renseigné par le capteur de vitesse 44 et par l'entrée du paramètre représentatif 46. Le calculateur 50 pilote les différents actionneurs 52 de manière totalement indépendante les uns des autres. Les actionneurs 52 25 sont aptes à déplacer les manchons de crabotage des dispositifs de synchronisation 18 et 32 et des dispositifs de crabotage 34, dans un sens ou dans l'autre le long des arbres primaire et secondaire 8 et 10. Le calculateur 50 est en outre apte à commander l'ouverture et la fermeture de l'embrayage 6 quand il reçoit de l'organe de commande 42 un 30 ordre de passage de rapport. On va maintenant décrire le fonctionnement de la boîte de vites-ses, en cas de passage montant, par exemple du rapport de quatrième au rapport de cinquième. Quand le conducteur du véhicule actionne l'organe de commande 42 en demandant le passage du rapport de quatrième au rapport de cinquième, le calculateur 50 commande d'abord l'ouverture de l'embrayage 6, puis le désaccouplement des arbres primaire 8 et secondaire 10 en décra- botant le pignon fou du rapport de quatrième. Il actionne, pour cela, l'actionneur 52 correspondant au dispositif de crabotage 34 du rapport de quatrième. Le calculateur 50 commande également l'actionnement du second dispositif de synchronisation 32, par déplacement du manchon 26 vers le pignon menant 14 du rapport de sixième, à partir de la position neutre vers la position de synchronisation. Dans une première phase correspondant à l'intervalle de temps entre les instants t1 et t2 de la figure 2, le manchon 26 se déplace vers le pignon 14 jusqu'à sa position de synchronisation, mais la portée 28 du manchon ne frotte pas contre la portée 30 du pignon. Dans une seconde phase, correspondant à l'intervalle de temps entre les instants t2 et t3 de la figure 2, le manchon 26 reste sensiblement à sa position de synchronisation et l'actionneur 52 sollicite la portée 28 de la bague 22 contre la portée 30 du pignon par l'intermédiaire du manchon 26, de façon à créer une friction entre la bague 22 et le pignon menant 14 du rapport de sixième. Les déplacements axiaux d du second dispositif de synchronisation 32 sont représentés pour la courbe Ps de la figure 2. Cette friction a pour effet de ralentir la vitesse de rotation de l'arbre primaire 8. En effet, la vitesse de rotation du pignon menant 14 du rapport de sixième est sensiblement constante, puisque ce pignon est lié en rotation en permanence à l'arbre secondaire 10, lui-même lié en rotation en permanence aux roues du véhicule. Dans le court laps de temps nécessaire pour effectuer le changement de rapport, la vitesse du véhicule est sensiblement constante. Par ailleurs, quand le rapport de quatrième est engagé, l'arbre primaire 8 tourne plus vite que le pignon menant 14 du rapport de sixième. La friction créée par l'actionnement du second dispositif de synchronisation 32 a donc nécessairement pour effet de ralentir la vitesse de rotation de l'arbre primaire 8. Le calculateur 50 scrute en permanence les vitesses de rotation des arbres primaire 8 et secondaire 10. Quand le rapport de la vitesse de rotation de l'arbre secondaire 10 sur la vitesse de rotation de l'arbre primaire 8 atteint la valeur correspondant au rapport de cinquième, du fait du ralen-tissement de l'arbre primaire 8, le calculateur 50 commande l'arrêt de la synchronisation du pignon menant 14 du rapport de sixième avec l'arbre primaire 8. L'actionneur 52 correspondant ramène alors le manchon 26 dans sa position neutre, ce qui correspond à l'intervalle de temps s'étendant de t3 à t4 sur la figure 1. Le ralentissement de l'arbre primaire 8 cesse. Le calculateur 50 commande par ailleurs l'engagement du rapport de démultiplication de cinquième, par crabotage du pignon menant 14 du rapport de cinquième avec l'arbre primaire 8. Pour ce faire, il actionne l'actionneur 52 du dispositif de crabotage 34 associé au rapport de cinquième, de façon à déplacer le manchon 38 à sa position de crabotage du pignon menant 14 du rapport de cinquième. Le crabotage de ce pignon menant 14 avec l'arbre primaire 8 peut être réalisé du fait que les vitesses de rotation du pignon et de l'arbre sont synchronisées. Le calculateur 50 commande enfin la fermeture de l'embrayage 6, ce qui a pour effet d'accoupler l'arbre primaire 8 et l'arbre moteur 4. De manière à raccourcir la durée du changement de rapport, le décrabotage du pignon fou du rapport de quatrième (courbe Pc, de la figure 2) est réalisé en temps masqué, pendant la première phase du déplacement du manchon 26 du dispositif de synchronisation (phase d'approche du manchon entre tl et t2). De même, le crabotage du pignon fou du rapport de cinquième (courbe PCF de la figure 2) est effectué en temps masqué, pendant le retour du manchon 26 du dispositif de synchronisation en position neutre (intervalle de temps entre t3 et t4). Les autres passages montants sont effectués selon la procédure décrite ci-dessus. Dans le cas d'un passage de rapport descendant, par exemple du rapport de sixième au rapport de cinquième, le calculateur 50 commande d'abord l'ouverture de l'embrayage 6. II commande ensuite le désaccouple- ment des arbres primaire 8 et secondaire 10 en décrabotant le pignon fou du rapport de sixième. A cet effet, le calculateur 50 actionne l'actionneur 52 correspondant, de façon à faire passer le manchon 38 du dispositif de crabotage associé au sixième rapport dans sa position neutre. Le calculateur 50 commande également l'actionnement du pre- mier dispositif de synchronisation 18, de façon à déplacer, dans une première phase, le manchon 26 de ce premier dispositif de synchronisation 18 de sa position neutre à sa position de synchronisation du pignon fou du rapport de première avec l'arbre secondaire 10, puis, dans une deuxième phase. à créer une friction en sollicitant la bague de synchronisation 22 du dispositif de synchronisation contre la surface de friction complémentaire 30 ménagée sur le pignon. Cette friction a pour effet d'accélérer progressivement la vitesse de rotation de l'arbre primaire. En effet, quand le rapport de sixième est en-gagé, le pignon mené 16 du rapport de première tourne moins vite que l'ar- bre secondaire 10. Le pignon menant 14 du rapport de première tourne à la même vitesse que le pignon menant 14 du rapport de sixième, mais le pi-gnon mené 16 du rapport de première tourne moins vite que le pignon mené 16 du rapport de sixième, puisque le rapport de démultiplication de première est inférieur au rapport de démultiplication de sixième. La friction créée par l'actionnement du dispositif de synchronisation 18 a donc pour effet d'accélérer le pignon mené 16 du rapport de première, et donc d'accélérer la vitesse de rotation de l'arbre primaire 8. Les moyens de calcul 50 scrutent en permanence les vitesses de rotation des arbres primaire 8 et secondaire 10 et, quand le rapport de la vitesse de l'arbre secondaire 10 sur la vitesse de l'arbre primaire 8 a atteint le niveau correspondant au rapport de démultiplication moins élevé recherché, du fait de l'accélération de la vitesse de rotation de l'arbre primaire 8, le calculateur 50 commande que l'actionnement du premier dispositif de synchronisation soit arrêté. L'actionneur 52 correspondant ramène le manchon 26 du dispositif à sa position neutre. Le calculateur 50 commande également le crabotage du pignon menant du rapport de cinquième, de façon à accoupler de nouveau les arbres primaire 8 et secondaire 10. Enfin, le calculateur 50 commande la fermeture de l'embrayage 6, de façon à lier en rotation l'arbre moteur 4 et l'arbre primaire 8 de la boîte de vitesses. Comme pour les rapports montants, le décrabotage du pignon fou du rapport de sixième est réalisé en temps masqué pendant la première phase du déplacement du manchon 26 du dispositif de synchronisation (phase d'approche, entre t1 et t2 sur la figure 2). De même, le crabotage du pignon fou de cinquième est réalisé en temps masqué pendant le retour du manchon 26 du dispositif de synchronisation 18 en position neutre (entre t3 et t4 sur la figure 2). Une procédure similaire est utilisée pour les autres passages des-cendants. La boîte de vitesses décrite ci-dessus peut présenter de multiples variantes. Elle peut comprendre des moyens de synchronisation supplémentaires, en plus des moyens de synchronisation associés au rapport de première et au rapport maximum de la boîte de vitesses. La boîte de vitesses peut comprendre moins de six paires de pi-gnons de marche avant, par exemple quatre ou cinq paires de pignons de marche avant, ou plus de six paires de pignons de marche avant, par exemple sept. Les pignons fous et les pignons fixes peuvent être répartis sur les arbres primaire et secondaires d'une autre façon que dans l'exemple de réalisation de la figure. Par exemple, les pignons fous des rapports de troi- sième, de quatrième, de cinquième et de sixième peuvent être montés au-tour de l'arbre secondaire, et les pignons fous des rapports de première et de seconde autour de l'arbre primaire. Toute autre répartition est envisageable. Les dispositifs de crabotage peuvent être communs à deux rap- ports de démultiplication (un seul actionneur déplaçant le manchon du dis-positif de crabotage soit vers le pignon fou d'un rapport soit vers le pignon fou de l'autre rapport). 14 On comprend bien que la boîte de vitesses décrite ci-dessus pré-sente de multiples avantages. Du fait que le dispositif de synchronisation du rapport maximum est indépendant de tous les dispositifs de crabotage, il est possible d'effec- tuer, en cas de passage montant, le décrabotage du rapport initial en temps masqué par rapport à la synchronisation. La durée du changement de rapport est raccourcie. Pour la même raison, le crabotage du rapport final est effectué également en temps masqué par rapport à la synchronisation, ce qui contribue également à raccourcir la durée du changement de rapport montant. Du fait que le dispositif de synchronisation du rapport de première est indépendant de tous les dispositifs de crabotage, le décrabotage du rapport initial et le crabotage du rapport final peuvent également être effectués en temps masqué par rapport à la synchronisation en cas de passage des- cendant. Pour cette raison, la durée des passages descendants peut également être raccourcie. Il est possible de ramener ainsi la durée D des changements de rapport à moins de 100 ms, ce qui permet de rendre, pour les passagers, la rupture de couple pratiquement insensible. Dans l'état de la technique, un même actionneur effectue le dé-crabotage du rapport initial, la synchronisation et le crabotage du rapport final, au moins pour le passage du rapport de cinquième au rapport de sixième. Aucune opération ne peut être effectuée en temps masqué, comme le montre la courbe PET de la figure 2, de telle sorte que la durée D' du changement de rapport est de 250 ms environ. L'encombrement axial, c'est-à-dire parallèlement à l'arbre, et le coût de la boîte de vitesses sont réduits du fait qu'elle ne comporte que deux synchroniseurs. On peut souligner également que cette boîte de vitesses ne com-30 prend qu'un seul capteur, ce qui est favorable d'un point de vue coût et d'un point de vue fiabilité
L'invention concerne une boîte de vitesses de véhicule automobile présentant au moins un rapport de première, un ou plusieurs rapports intermédiaire et un rapport maximum, croissants dans cet ordre, la boîte comprenant :- une paire de pignons (14, 16) pour chaque rapport,- une pluralité de moyens de synchronisation (18, 32) associés au moins au rapport de première et au rapport maximum,- des moyens de crabotage (34) pour chaque paire de pignons (14, 16),- des moyens (48) de pilotage de la boîte de vitesses aptes à commander, en cas d'ordre de passage montant à un rapport déterminé, la synchronisation d'un pignon fou (14, 16) d'un rapport plus élevé jusqu'à ce que le rapport de démultiplication déterminé soit atteint.Les moyens de synchronisation (32) associés au rapport maximum sont indépendants de tous les moyens de crabotage (34).
1. Boîte de vitesses de véhicule automobile comprenant un arbre primaire (8) propre à être entraîné en rotation par un moteur (2), un arbre secondaire (10) propre à entraîner les roues du véhicule, et une pluralité de paires de pignons (14, 16) accouplant sélectivement en rotation les arbres primaire et secondaire (8, 10) et définissant des rapports de démultiplication entre la vitesse de rotation de l'arbre primaire (8) et celle de l'arbre secondaire (10) propres à chaque paire, la boîte présentant au moins un rapport de première, un ou plusieurs rapports intermédiaire et un rapport maxi- mum, croissants dans cet ordre, chaque paire comprenant un pignon (14, 16) monté fou autour de l'un de l'arbre primaire (8) ou de l'arbre secondaire (10) et un pignon (14, 16) monté fixe sur l'autre de l'arbre primaire (8) ou de l'arbre secondaire (10) et engrenant le pignon fou, la boîte comprenant encore - une pluralité de moyens de synchronisation (18, 32) associés au moins au rapport de première et au rapport maximum, chacun apte à synchroniser sélectivement en rotation le pignon fou (14, 16) du rapport associé avec l'arbre (8, 10) autour duquel il est monté, - pour chaque paire de pignons (14, 16), des moyens de crabo-20 tage (34) aptes à solidariser en rotation le pignon fou (14, 16) de ladite paire de pignon à l'arbre (8, 10) autour duquel il est monté, - un organe (42) de commande du passage d'un rapport de dé-multiplication à un autre, - un capteur de mesure (44) d'une grandeur représentative de la 25 vitesse de rotation de l'arbre primaire (8), - une entrée (46) d'un paramètre représentatif de la vitesse de rotation de l'arbre secondaire (10), - des moyens (48) de pilotage de la boîte de vitesses renseignés par le capteur de vitesse (44) et par l'entrée (46) et recevant des ordres de 30 l'organe (42) de commande du passage de rapport, les moyens (48) de pilo- tage étant aptes à commander, en cas d'ordre de passage montant à un rapport déterminé, la synchronisation d'un pignon fou (14, 16) d'un rapportplus élevé jusqu'à ce que le capteur (44) indique que le rapport de démultiplication déterminé est atteint, caractérisée en ce que les moyens de synchronisation (32) associés au rapport maximum sont indépendants de tous les moyens de crabotage (34). 2. Boîte selon la 1, caractérisée en ce que les moyens (48) de pilotage sont aptes à commander, en cas d'ordre de pas- sage descendant à un rapport déterminé, la synchronisation d'un pignon fou (14, 16) d'un rapport de démultiplication moins élevé jusqu'à ce que le cap- 10 teur (44) indique que le rapport de démultiplication déterminé est atteint, les moyens de synchronisation (18) associés au rapport de première étant in-dépendants de tous les moyens de crabotage (34). 3. Boîte selon la 1 ou 2, caractérisée en ce qu'elle comprend seulement des moyens de synchronisation (18) associés au rapport de première et des moyens de synchronisation (32) associés au rapport maximum. 4. Boîte selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce que les moyens de crabotage (34) associés à chaque rapport de démultiplication sont indépendants des moyens de crabotage (34) associés aux autres rapports de démultiplication. 5. Boîte selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce qu'au moins certains moyens de crabotage (34) sont communs à deux rapports de démultiplication différents. 6. Boîte selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisée en ce que les pignons fixes (14) du rapport de première et du rapport intermédiaire de seconde sont montés sur l'arbre primaire (8), et les pignons fixes (16) des autres rapports sont montés sur l'arbre secondaire (10). 7. Procédé de changement de rapport de démultiplication pour une boîte selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce 30 qu'il comprend au moins les étapes suivantes en cas de passage montant d'un rapport relativement moins élevé à un rapport déterminé :1/ désaccouplement des arbres primaire (8) et secondaire (10) par décrabotage du pignon fou (14, 16) dudit rapport relativement moins élevé ; 2/ déplacement des moyens de synchronisation (26) du pignon 5 fou (14, 16) d'un rapport plus élevé que ledit rapport déterminé d'une posi- tion neutre, vers ledit pignon fou (14, 16) du rapport plus élevé ; 3/ synchronisation dudit pignon fou (14, 16) du rapport plus élevé que ledit rapport déterminé, jusqu'à ce que le rapport de démultiplication déterminé soit atteint ; 10 4/ accouplement des arbres primaire (8) et secondaire (10) par l'intermédiaire de la paire de pignons (14, 16) correspondant au rapport de démultiplication déterminé ; les étapes 1/ et 2/ étant réalisées au moins partiellement simultanément. 15 8. Procédé selon la 7, caractérisé en ce qu'il comprend, après l'étape 3/, une étape 3'/ au cours de laquelle les moyens de synchronisation (26) du pignon fou (14, 16) sont ramenés en position neutre, les étapes 3'/ et 4/ étant réalisées au moins partiellement simultanément. 9. Procédé selon la 8, caractérisé en ce qu'il-com- 20 prend les étapes suivantes en cas de passage descendant d'un rapport rela-tivement plus élevé au rapport déterminé : 1/ désaccouplement des arbres primaire (8) et secondaire (10) par décrabotage du pignon fou (14, 16) dudit rapport relativement plus élevé ; 25 2/ déplacement des moyens de synchronisation (26) du pignon fou (14, 16) d'un rapport moins élevé que ledit rapport déterminé, d'une position neutre vers ledit pignon fou (14, 16) du rapport moins élevé ; 3/ synchronisation dudit pignon fou (14, 16) du rapport moins élevé que ledit rapport déterminé, jusqu'à ce que le rapport de démultiplication 30 déterminé soit atteint ; 4/ accouplement des arbres primaire (8) et secondaire (10) par l'intermédiaire de la paire de pignons (14, 16) correspondant au rapport de démultiplication déterminé ;les étapes 1/ et 2/ étant réalisées au moins partiellement simulta-nément. 10. Procédé selon la 9, caractérisé en ce qu'il comprend, après l'étape 3/, une étape 3'/ au cours de laquelle les moyens de synchronisation (26) du pignon fou (14, 16) sont ramenés en position neutre, les étapes 37 et 4/ étant réalisées au moins partiellement simultanément. 11. Véhicule automobile comprenant une boîte de vitesses selon l'une quelconque des 1 à 6, et un capteur de vitesse longitudinale du véhicule relié à l'entrée (46) du paramètre représentatif de la vi- tesse de rotation de l'arbre secondaire (10) de la boîte de vitesses.
F
F16
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F16H 3
F16H 3/12
FR2900487
A3
INTEGRATION DU SYSTEME INTERNET POUR LA MEDIATION DE PRETS FINANCIERS, L'ACHAT DE BIENS ET LA FOURNITURE DE SERVICES
20,071,102
Domaine technique La solution technique concerne l'intégration du système Internet pour la médiation de prêts financiers, l'achat de biens et la fourniture de services conçus ou réalisés pour les sujets de commercialisation. Etat antérieur de la technique A présent, la délivrance de prêts financiers est réalisée par le biais d'un contact personnel du créancier et du débiteur qui ont été mis en relation par un médiateur dans certains cas. Le désavantage de cette solution est qu'il n'y a pas eu d'espace quelconque pour le caractère de masse et la disponibilité des prêts alors que le taux d'intérêt a atteint un niveau très haut, dans la plupart des cas non acceptables pour les débiteurs. Ceci a empêché le développement plus efficace du marché et le mouvement des biens et des services. Une solution bien connue a été décrite dans le document de brevet slovaque P N 284 504 avec la priorité due à la demande tchèque de modèle d'utilité PêV N 8 804 ù 98 intitulée "System on electronic cashless purchase of goods and services through cards" (système électronique d'achat sans argent liquide de biens et de services par l'intermédiaire de cartes), qui contient un bloc d'opérations de banque qui est connecté au moyen d'une carte de crédit au bloc du titulaire de la carte de crédit pour envoyer des données concernant des biens ou des services accessibles par l'intermédiaire du bloc de l'opérateur du vendeur avec l'identification de ce bloc de l'opérateur du vendeur, alors que le bloc du titulaire de la carte de crédit est en outre connecté au bloc de l'opérateur du vendeur qui est interconnecté d'une part au bloc des opérations de banque avec la carte de crédit et d'autre part il est connecté au moins avec un bloc de fournisseur de biens ou de services. Le désavantage de cette solution réside en le fait qu'elle n'est pas applicable dans le domaine de la médiation des prêts d'argent. Une autre solution notée a été donnée dans la demande de brevet slovaque publiée PP N 1 441 ù 2003 intitulée "Equipment -2 for safe system of payments applicable for microùpayments" (équipement pour un système de paiements sécurisé applicable pour des microùpaiements) qui consiste en trois sousùdispositifs ou plus alors que ces dispositifs subordonnés sont mis en oeuvre à l'aide d'un équipement matériel spécialisé ou au moyen d'un ordinateur et d'un programme respectif à partir duquel l'un des sousùdispositifs ci-dessus dessert le fournisseur pour fournir des informations pour une certaine considération, le suivant permet au consommateur l'achat et la médiation des informations et le troisième assure que l'administrateur conserve le compte des consommateurs. Tous les participants représentés peuvent se connecter avec les autres par l'intermédiaire d'un réseau de communications et les valeurs de la fonction de hachage unidirectionnelle lourde cryptographique sont utilisées pour assurer le transfert d'argent et l'autorisation des agents participants aux transactions alors que l'initialisation du système de paiements ne nécessite aucune préparation au travers du canal sécurisé. De plus, seulement une opération est nécessaire à l'aide du "procédé de clé publique" cryptographique pour la distribution de l'information secrète publiée entre les agents et une transaction quelconque parmi les transactions suivantes nécessite seulement le calcul de certaines valeurs de la fonction de hachage qui crée un équipement pour des contacts de micro paiements efficaces, peu onéreux et rapides. Le désavantage de cette solution est son application limitée seulement dans les domaines de l'achat et de la médiation des informations pour le paiement. La solution technique suivante a été donnée dans la demande de brevet slovaque publiée PP N 746 ù 2003 avec une priorité due aux deux demandes de brevets tchèques PP N 2002 ù 3 265 et PP N 2002ù 13 521 intitulée "Communication infrastructure of a cooperating corporation" (infrastructure de communication d'une société coopérante) qui a été établie à partir du système des réseaux privés virtuels d'infrastructure de transmission des fournisseurs. Ils sont connectés en emplacements individuels sur l'interface d'un fournisseur universel avec les réseaux informatiques locaux. Ces éléments créent des réseaux de communications internes de société coopérantes visant, en particulier, à un partage mutuel de services de l'infrastructure de communication de la société. Le désavantage de -3- cette solution réside en le fait qu'elle est inapplicable au domaine de la médiation de prêts d'argent, aux domaines de la médiation d'achat de biens et de la fourniture de services. Une autre solution a été décrite dans la demande de brevet slovaque publiée PP N 1 165 ù 2000 avec une priorité due à la demande de brevet espagnol PP N 2000 00 724, PP N 2000 01 573 et PP N 2000 01 574 intitulée "System for processing payments and transactions among the payers and beneficiaries and the method of processing these payments" (système destiné à traiter des paiements et des transactions entre payeurs et bénéficiaires et procédé destiné à traiter ces paiements). Les payeurs et les bénéficiaires sont connectés au système en utilisant le premier serveur interconnecté par l'intermédiaire d'un support de télécommunications avec les premiers dispositifs servant à mémoriser des données, contenant des informations sur chaque payeur connecté. Ces informations comprennent au moins le numéro de téléphone autorisé, le critère d'autorisation permettant des transactions et le critère de sécurité affecté au numéro de téléphone autorisé de même que le code d'identification autorisé de chaque bénéficiaire, les seconds dispositifs destinés à mémoriser des données contenant des informations en ce qui concerne le type de téléphone mobile numérique, se rapportant à chaque numéro de téléphone, les équipements de sélection pour choisir l'un des dispositifs de télécommunications qui communiquent avec le téléphone mobile numérique identifié par le numéro de téléphone autorisé à l'aide des services de télécommunications qui sont compatibles avec le type donné de téléphone mobile numérique tel qu'il a été identifié. Le désavantage de cette solution réside en le fait qu'elle est inapplicable au domaine de la médiation des prêts d'argent, aux domaines de la médiation de l'achat de biens et de la fourniture de services. Une autre solution est caractérisée dans la demande de brevet slovaque publiée PP N 596 ù 2000 avec priorité due à la demande de brevet américain PP N 60/099 152 intitulée "Electronic commerce with anonymous shopping and with anonymous vendor shipping" (commerce électronique avec achats anonymes et expédition par vendeur anonyme), où la délivrance des biens achetés à partir du serveur du vendeur/du détaillant est exécutée par -4- l'intermédiaire d'ordinateurs sans dévoiler l'identité du consommateur et son adresse physique avec l'allocation de l'identité de chaque consommateur et de l'adresse physique sur l'ordinateur par l'intermédiaire de certaines informations de connexion sauvegardées dans un ordinateur sécurisé. Ces ordinateurs devraient être ceux du fournisseur fiable ou l'ordinateur de la banque où l'ordinateur du consommateur est connecté de manière anonyme sur le serveur de l'ordinateur du vendeur où l'acheteur peut commander des biens quelconques sans dévoiler son identité réelle ou son adresse physique et le détaillant transmet les biens à un transporteur général. Les biens sont fournis dans des conditionnements dotés de l'identificateur de transaction et de l'adresse du consommateur. De cette manière, le transporteur général est informé de l'identité et de l'adresse du consommateur à partir de l'ordinateur du fournisseur fiable en utilisant l'identificateur de transaction ou l'adresse du consommateur et il/elle sera capable de délivrer le paquet à l'adresse physique du consommateur. Le désavantage de cette solution réside en le fait qu'elle est applicable seulement au domaine de l'achat contre ù remboursement. La solution suivante a été caractérisée dans la demande de brevet slovaque publiée PP N 1 426ù1997 avec la priorité due à la demande de brevet américain PP N 08/427 287 intitulée "Electronic monetary system" (système monétaire électronique). Dans ce système, les banques ou les institutions financières sont couplées au dispositif de génération d'argent pour générer et émettre pour les usagers abonnés de l'argent électronique comprenant de la monnaie électronique garantie par des dépôts à vue et des autorisations de crédit électroniques, les banques correspondantes qui acceptent et distribuent l'argent électronique, une pluralité de dispositifs de transaction utilisés par les abonnés pour stocker de l'argent électronique, pour réaliser des transactions d'argent avec les systèmes en ligne des banques participantes ou pour échanger de l'argent électronique avec d'autres dispositifs de transaction dans des transactions hors ligne sans connexion avec l'ordinateur central, des machines de guichets automatiques associées avec l'émission et aux banques correspondantes, pour traiter la gestion et l'interface des dispositifs de transaction mentionnés pour l'émission et les banques -5- correspondantes et pour réaliser l'interface entre l'émission et les banques correspondantes elles ùmêmes, une banque de dépôt pour équilibrer les comptes monétaires provisoires des différentes banques émettrices, un réseau de communications de données destiné à fournir des services de communication à tous les composants du système et des mesures de sécurité pour maintenir l'intégrité du système et destiné à détecter la contrefaçon et la fraude au sein du système. Un mode de réalisation de l'invention comprend un module de service aux usagers qui gère les revendications d'argent perdu et lie les comptes aux modules d'argent pour fournir des accès bancaires. L,e désavantage de cette solution technique est qu'elle est inapplicable dans la médiation des prêts monétaires, dans les domaines de la médiation de l'achat de biens ou de fourniture de services. La solution bien connue suivante a été décrite dans la demande de brevet tchèque publiée PP è. 2002 ù 744 avec la priorité due aux demandes de brevets américains PP N 1999 151 880, PP N 1999 164 668, PP N 1999 165 577 et PP N 2000 201 635 intitulée "Methods and devices for making electronic transactions" (procédés et dispositifs pour réaliser des transactions électroniques) où la transaction électronique est une transaction d'achat alors que l'utilisateur est doté d'un caractère intelligent, par exemple une carte à puce contenant un certificat numérique, où le caractère intelligent est autorisé au niveau du serveur dans le réseau d'une manière telle qu'il conserve toute la transaction pour l'utilisateur, le serveur de portefeuille coopère avec le serveur de sécurité de manière à fournir une fiabilité et une crédibilité améliorées au cours des transactions. Cela implique une barre d'outils et le portefeuille numérique remplit des formulaires qui peuvent déjà être complétés à l'avance grâce à l'utilisation de l'élément de la mémoire automatique. Le désavantage de cette solution réside en le fait qu'elle n'est applicable qu'au domaine de l'achat contre ùremboursement. La solution suivante est celle publiée dans la demande de brevet tchèque PP N 2000 ù 4 781 avec une priorité due à la demande de brevet américain PP N 1998 089 825 intitulée "Verified payment system" (système de paiement vérifié) où le VPS fournit une médiation à tous les participants dans les transactions -6- électronique et numérique sûres alors que ce VPS implique un système d'enregistrement de garant vérifié permettant un enregistrement privé et sûr des données d'identification, de vérification et de paiement à la fois pour les clients et les vendeurs. Ceci implique également des systèmes de paiements, comprenant des banques et un élément de génération d'enregistrements de vérification servant à créer un enregistrement de vérification de la transaction électronique/numérique pertinente. De plus, l'enregistrement de la vérification est accessible pour tous les participants de la transaction électronique/numérique. Le système met en oeuvre un nombre important de concentrateurs/commutateurs, connectés à un réseau privé et également avec le vendeur, le client et le système de paiements. Ces concentrateurs/commutateurs sont équipés par des moyens pour une communication indépendante du vendeur et du client avec le système du VPS, ils comportent également une autorisation d'enregistrement assurant des services d'enregistrement qui spécifient quel concentrateur/commutateur supporte quel client et les médiations des transactions sûres représentées ci-dessus ont lieu sans communication directe entre les participants. Le désavantage de cette solution réside en le fait qu'elle est inapplicable dans le domaine de la médiation de prêts monétaires, dans les domaines de la médiation de l'achat de biens et de la fourniture de services. La solution suivante est celle décrite dans la demande de brevet tchèque publiée PP N 2000 ù 4 103 intitulée "Integrating the system for business mediation between participants currently interconnected with the public communication network" (intégration du système pour une médiation de commerce entre les participants actuellement interconnectés avec le réseau de communications public), qui est constituée d'une série de dispositifs d'utilisateurs mutuellement interconnectés qui sont connectés également avec le système central et où le dispositif central contient la base de données d'annotation centrale qui est alors connectée au niveau d'une entrée avec les bases de données d'annotations des éléments de l'utilisateur de tous les dispositifs d'utilisateurs réellement interconnectés qui, avec la base de données des informations améliorées, créent la base de données des éléments de l'utilisateur. Au niveau de la seconde -7- entrée, il existe une connexion avec le module de recherche qui est connecté avec le module d'affichage de recherche au niveau de la sortie suivante. La base de données centrale d'annotations est interconnectée au niveau de sa sortie avec le module d'affichage des éléments recherchés, laquelle est interconnectée au niveau de sa seconde sortie avec les bases de données des informations améliorées d'autres équipements d'utilisateurs dont les éléments sont affichés dans le module d'affichage des éléments recherchés. Cette dernière est interconnectée au niveau de sa sortie avec le module de travail avec des éléments recherchés alors que la base de données des éléments d'utilisateurs est interconnectée avec le module de création et d'administration d'éléments qui est connecté au niveau de sa sortie avec le module d'affichage de création et d'administration d'éléments. Le désavantage de cette solution réside en le fait qu'elle n'est applicable qu'aux domaines de l'achat d'informations, de produits et de services. Une nouvelle solution est décrite dans la demande de brevet tchèque publiée PP N 2000 û 3 501 intitulée "System solution of the E û business and access to the information sources, products and services" (solution de système de commerce électronique et accès aux sources d'informations, aux produits et aux services). Dans ce système, il existe un réseau fermé constitué d'un groupe de serveurs placés dans un réseau indépendant avec une communication assurée avec l'environnement, une assurance de médiation et de garantie de l'accès des clients par l'intermédiaire de l'interface à la condition que l'interface soit au niveau d'un emplacement à partir duquel tous les services de clients internes sont réalisés et où l'environnement de réseau fermé est constitué de serveurs agencés suivant une structure dans laquelle le serveur central est placé au niveau de la partie supérieure du réseau fermé. Au minimum, un serveur national et l'opérateur de serveur constituent le niveau inférieur et l'opérateur de serveur est connecté en communication avec les clients. L'interface réalise une interface d'utilisateur ûenvironnement établie par un moyen spécial, c'est-à-dire, une solution logicielle, une solution matérielle et un moyen d'organisation où l'accès négocié est une liaison indirecte entre le client et la source et est généré par le module protégeant l'interface et par le module de sécurité client. Le désavantage de cette solution réside en le fait qu'elle est inapplicable dans le domaine de la médiation de prêts monétaires et dans les domaines de la médiation d'achat de biens ou de fourniture de services. Une autre solution connue se trouve dans la demande de brevet tchèque publiée PP N 1998 ù 598 avec une priorité due à la demande de brevet américain PP N 1995 002 856 intitulé "Anonymous business system with improved characteristics for entering price ùoffers" (système de commerce anonyme présentant des caractéristiques améliorées pour des offres de prix entrantes) où le système doit définir dans toutes les offres de prix entrées dans le système de commerce informatique anonyme s'il est attendu qu'il y aura un élément significatif en nombre essentiel de point de vente et si cela est le cas il informera l'homme d'affaires qui a fait l'offre de prix. Un nombre significatif de points de vente est exprimé par l'avantage supérieur au pourcentage prédéfini des partenaires d'affaires appropriés avec qui le crédit a été négocié sur une base bilatérale et est supérieur à 25 %, où dans une version en variante qui fournit à la personne qui fait le marché, duquel provient l'offre de prix, un affichage graphique l'informant du nombre de points de vente qui sont bien équilibrés de manière à accepter l'offre de prix concernée et/ou l'affichage numérique indique le prix qui devrait être un élément pertinent à l'intérieur d'un nombre prédéterminé ou un pourcentage de partenaires d'affaires appropriés. Le désavantage de cette résolution réside en le fait qu'elle n'est applicable qu'aux domaines de l'achat de produits et de services. Essence ou nature de la solution technique Les manques ou inconvénients décrits sont significativement réduits en intégrant le système Internet visant à la médiation des prêts financiers, l'achat de biens et de fourniture de services conçus pour des sujets de commercialisation conformément à la présente solution technique. Son essence ou nature réside dans le fait qu'elle a été réalisée à partir d'au minimum un bloc de médiateur qui est interconnecté par l'intermédiaire d'un canal de transmission avec au moins un bloc de créancier et/ou un bloc de banque et/ou avec au moins un bloc de fournisseur et/ou au moins un bloc de sécurité et/ou au moins un bloc externe et/ou au moins un bloc de client qui est interconnecté par l'intermédiaire d'un canal de transmission avec au moins un bloc de vérification qui est connecté par un canal de transmission avec au moins un bloc de vérification et/ou au moins un bloc de fournisseur et/ou au moins un bloc de médiateur. Il s'agit d'un avantage qu'au moins un bloc client soit interconnecté par l'intermédiaire d'un canal de transmission avec au moins un bloc de créancier et/ou au moins un bloc de fournisseur et/ou au moins un bloc de sécurité qui est interconnecté au moyen d'un canal de transmission avec au moins un bloc de créancier et/ou au moins un bloc de fournisseur. Les manques ou inconvénients décrits sont également significativement réduits en intégrant le système Internet de médiation de prêts financiers conçu pour une médiation financière pour les sujets de commercialisation conformément à la présente solution technique. Son essence ou nature réside en le fait qu'elle est constituée d'au moins un bloc de médiateur qui est interconnecté par l'intermédiaire d'un canal de transmission avec au moins un bloc de créancier et/ou au moins un bloc de client et/ou au moins un bloc de banque qui est d'un côté connecté par un canal de transmission avec au moins un bloc de créancier et/ou au moins un bloc de client qui est connecté par l'intermédiaire d'un canal de transmission avec au moins un bloc de créancier. Il s'agit d'un avantage qu'au moins un bloc de client interconnecté au moyen d'un canal de transmission avec au moins un bloc de vérification qui est connecté par l'intermédiaire d'un canal de transmission avec au moins un bloc de créancier et/ou au moins un bloc de banque et/ou au moins un bloc de médiateur. Le système de vérification de l'identité du client conçu pour fournir des prêts financiers pour les sujets de commercialisation conformément à la présente solution technique réside en le fait qu'elle est constituée au minimum d'un bloc client qui est interconnecté par l'intermédiaire d'un canal de transmission avec au moins un bloc de fournisseur et est interconnecté par l'intermédiaire d'un canal de transmission avec au moins un bloc de vérification qui est connecté par un canal de transmission avec au moins un bloc de fournisseur qui est interconnecté par l'intermédiaire d'un canal de -10- transmission avec au moins un bloc de banque qui est interconnecté par l'intermédiaire d'un canal de transmission avec au moins un bloc de client. Il s'agit d'un avantage qu'au moins un bloc de fournisseur et/ou au moins un bloc de client soit interconnecté par l'intermédiaire d'un canal de transmission avec au moins un bloc de créancier qui est interconnecté au moyen d'un canal de transmission avec au moins un bloc de banque qui est interconnecté par l'intermédiaire d'un canal de transmission avec au moins un bloc de client. La présente invention a donc pour objet une intégration du système Internet de médiation de prêt financier conçue ou réalisée pour une médiation financière pour des sujets de commercialisation, caractérisée par le fait qu'elle est constituée d'au moins un bloc de médiateur connecté par l'intermédiaire d'un canal de transmission avec au moins un bloc de créancier et/ou au moins un bloc de client et/ou au moins un bloc de banque qui est d'un côté interconnecté par l'intermédiaire du canal de transmission avec au moins un bloc de créancier et/ou au moins un bloc de client qui est connecté par l'intermédiaire du canal de transmission avec au moins un bloc de créancier. Elle a également pour objet une connexion caractérisée par le fait qu'elle présente au moins un bloc de client qui est connecté par l'intermédiaire du canal de transmission avec au moins un bloc de vérification qui est connecté par l'intermédiaire du canal de transmission avec au moins un bloc de créancier et/ou au moins un bloc de banque et/ou au moins un bloc de médiateur. Elle a encore pour objet une connexion du système Internet pour une médiation de prêts financiers, d'achat de biens et de fourniture de services conçue ou réalisée pour des sujets de commercialisation, caractérisée par le fait qu'elle est constituée d'au moins un bloc de médiateur qui est connecté par l'intermédiaire du canal de transmission avec au moins un bloc de créancier et/ou au moins un bloc de banque et/ou au moins un bloc de fournisseur et/ou au moins un bloc de sécurité et/ou au moins un bloc externe et/ou au moins un bloc de client qui est connecté par l'intermédiaire du canal de transmission avec au moins un bloc de vérification qui est connecté par l'intermédiaire du canal de transmission avec au moins -11- un bloc de créancier et/ou au moins un bloc de fournisseur et/ou au moins un bloc de médiateur. Elle a encore pour objet une connexion qui est caractérisée en ce qu'elle présente au moins un bloc de client connecté par l'intermédiaire du canal de transmission avec au moins un bloc de créancier et/ou au moins un bloc de fournisseur et/ou au moins un bloc de sécurité lequel est connecté par l'intermédiaire du canal de transmission avec au moins un bloc de créancier et/ou au moins un bloc de fournisseur. Elle a encore pour objet une intégration du système Internet de vérification de l'identité du client conçue ou réalisée pour fournir des prêts pour les sujets de commercialisation, caractérisée par le fait qu'elle est constituée d'au moins un bloc de client qui est connecté par l'intermédiaire du canal de transmission avec au moins un bloc de fournisseur et connecté par l'intermédiaire du canal de transmission avec au moins un bloc de vérification qui est connecté par l'intermédiaire du canal de transmission avec au moins un bloc de fournisseur qui est connecté par l'intermédiaire du canal de transmission avec au moins un bloc de banque qui est connecté par l'intermédiaire du canal de transmission avec au moins un bloc de client. Enfin, elle a pour objet une connexion, caractérisée en ce qu'au moins un bloc de fournisseur et/ou au moins un bloc de client est connecté par l'intermédiaire du canal de transmission avec au moins un bloc de créancier qui est connecté par l'intermédiaire du canal de transmission avec au moins un bloc de banque qui est connecté par l'intermédiaire du canal de transmission avec au moins un bloc de client. DESCRIPTION DES DESSINS La solution technique va être expliquée plus en détail par l'intermédiaire des dessins Nos 1, 2, 3 et 4 qui décrivent une présentation simplifiée de la connexion du système Internet de médiation de prêts financiers, d'achat de biens et de fourniture de services. Exemples de mise en oeuvre - 12 - Exemple Na 1 La connexion du système Internet pour une médiation de prêts financiers, conçue pour les sujets de commercialisation conformément à la figure N 1, est constituée du bloc de créancier 2 c'est-à-dire le terminal informatique du fournisseur du prêt financier. Le bloc du créancier 2 est interconnecté par l'intermédiaire du canal de transmission 6 avec le bloc de médiateur 1 qui est le point de connexion de commande d'enregistrement du médiateur. Depuis l'autre côté, le bloc de médiateur 1 est interconnecté par l'intermédiaire du canal de transmission 6 avec le bloc de client 3 qui est le terminal informatique du client. Le bloc de médiateur 1 est connecté depuis l'autre côté par l'intermédiaire du canal de transmission 6 avec le module de comptabilité de médiateur 41 du bloc de banque 4 qui se trouve dans le compte du médiateur. Le bloc de banque 4 qui est le terminal informatique de la banque est constitué du module de comptabilité de médiateur 41 et du module de comptabilité de créancier 42 et du module de comptabilité de client 43 mutuellement interconnectés. Le module de comptabilité de client 43 est interconnecté par l'intermédiaire du canal de transmission 6 avec le bloc du client 3. Le module de comptabilité du créancier 42 est interconnecté par l'intermédiaire du canal de transmission 6 avec le bloc de créancier 2. Le bloc de comptabilité de médiateur 41 est connecté par l'intermédiaire du canal de transmission 6 avec le bloc de médiateur 1. Le bloc de comptabilité de médiateur 41 est connecté par l'intermédiaire du canal de transmission 6 avec le bloc de créancier 2. Le bloc de comptabilité de médiateur 41 est connecté par l'intermédiaire du canal de transmission 6 avec le bloc de client 3. Exemple N 2 La connexion du système Internet pour la médiation de prêts financiers conçue pour des sujets de commercialisation conformément à la figure N 1, est constituée du bloc de créancier 2, c'est-à-dire le terminal informatique du fournisseur du prêt financier. Le bloc du créancier 2 est interconnecté par l'intermédiaire du canal de transmission 6 avec le bloc de vérification 5 qui identifie et vérifie - 13 - la crédibilité du client. Le bloc du créancier 2 est alors interconnecté parl'intermédiaire du canal de transmission 6 avec le bloc de médiateur 1 qui est le point de connexion d'enregistrement ù commande du médiateur. Le bloc de médiateur 1 est en outre connecté par l'intermédiaire du canal de transmission 6 avec le bloc de vérification 5. Le bloc de médiateur 1 est connecté depuis l'autre côté par l'intermédiaire du canal de transmission 6 avec le bloc de client 3 qui est le terminal informatique du client. Le bloc de client 3 est connecté depuis le côté suivant par l'intermédiaire du canal de transmission 6 avec le bloc de vérification 5 qui identifie et vérifie la crédibilité du client. Le bloc de médiateur 1 est connecté depuis l'autre côté par l'intermédiaire du canal de transmission 6 avec le module de comptabilité de médiateur 41 du bloc de banque 4 qui est le compte de médiateur. Le bloc de banque 4 qui est le terminal informatique de la banque est créé à partir du module de comptabilité de médiateur 41, du module de comptabilité de créancier 42 et du module de comptabilité de client 43 mutuellement interconnectés. Le module de comptabilité de client 43 est connecté par l'intermédiaire du canal de transmission 6 au bloc de client 3. Le module de comptabilité de créancier 42 est connecté par l'intermédiaire du canal de transmission 6 au bloc du créancier 2. Le bloc de comptabilité de médiateur 41 est connecté par l'intermédiaire du canal de transmission 6 avec le bloc de médiateur 1. Le bloc de comptabilité de médiateur 41 est connecté par l'intermédiaire du canal de transmission 6 avec le bloc de créancier 2. Le bloc de comptabilité de médiateur 41 est connecté par l'intermédiaire du canal de transmission 6 avec le bloc de client 3. Exemple N 3 La connexion du système Internet pour la fourniture de prêts financiers, d'achats de biens et de services, conçue pour des sujets de commercialisation conformément à la figure N 3, est constituée du bloc de créancier 2, c'est-à-dire le terminal informatique du fournisseur du prêt financier. Le bloc de créancier 2 est interconnecté par l'intermédiaire du canal de transmission 6 avec le bloc de médiateur 1 qui est le point de connexion d'enregistrementùcommande. Le bloc de créancier 2 est interconnecté par - 14- l'intermédiaire du bloc de médiateur 1 au bloc de client 3, qui est le terminal informatique de la personne intéressée par le prêt financier pour acheter un voyage organisé. Le bloc de médiateur 1 est connecté depuis l'autre côté au moyen du canal de transmission 6 avec le bloc de vérification 5 qui est identique au terminal informatique pour l'identification et la vérification de la solvabilité. A partir du côté supplémentaire, le bloc de médiateur 1 est interconnecté par l'intermédiaire du canal de transmission 6 avec le bloc de fournisseur 8 qui est le terminal informatique d'une agence de voyages. A partir du côté supplémentaire, le bloc de médiateur 1 est interconnecté par l'intermédiaire du canal de transmission 6 avec le bloc de sécurité 9 qui est le terminal informatique du bureau du juriste assurant le respect des relations contractuelles. Depuis l'autre côté, le bloc de médiateur 1 est connecté avec le bloc externe 7 par l'intermédiaire du canal de transmission 6. Le bloc externe 7 est le terminal informatique du fournisseur de la base de données externe avec les fournisseurs des prêts financiers. avec les fournisseurs des services et des biens. Le bloc de médiateur 1 est connecté par l'intermédiaire du canal de transmission 6 depuis l'autre côté avec le bloc de banque 4 qui est le terminal informatique de la banque. Le bloc de banque 4 comprend le module de comptabilité de médiateur 41, le module de comptabilité du créancier 42, le module de comptabilité externe 47, le module de comptabilité de sécurité 48 et le module de comptabilité de client 43 mutuellement interconnectés. Le module de comptabilité de médiateur 41 qui équivaut au compte du médiateur est connecté par l'intermédiaire du canal 6 avec le bloc de médiateur 1. Le module de comptabilité de client 43 qui est le compte du client, est interconnecté avec le bloc de client 3 par l'intermédiaire du canal de transmission 6. Le module de comptabilité du créancier 42 c'est-à-dire le compte du créancier, est connecté avec le bloc de créancier 2 par l'intermédiaire du canal de transmission 6. Le module de comptabilité externe 47, qui est le compte du fournisseur de la base de données externe est connecté par le biais du canal de transmission 6 avec le bloc externe 7. Le module de comptabilité de fournisseur 48, c'est-à-dire le compte de l'agence de voyages est connecté par l'intermédiaire du canal de transmission 6 au bloc de fournisseur 8. Le bloc de fournisseur 8 est connecté par l'intermédiaire du canal de transmission 6 au bloc de sécurité 9. Ce bloc de sécurité 9 est connecté par l'intermédiaire du canal de transmission 6 au bloc de créancier 2. Le bloc de créancier 2 est interconnecté par le canal de transmission 6 avec le module de comptabilité de médiateur 41. Ce module de comptabilité de médiateur 41 est interconnecté par l'intermédiaire du canal de transmission 6 avec le bloc de client 3. Le bloc de client 3 est connecté par l'intermédiaire du canal de transmission 6 avec le module de comptabilité de client 43. Le module de comptabilité de médiateur 41 est connecté par l'intermédiaire du canal de transmission 6 avec le bloc de vérification 5. Ce bloc de vérification 5 est connecté par l'intermédiaire du canal de transmission 6 avec le bloc de client 3. Le bloc de vérification 5 est alors connecté depuis l'autre côté par l'intermédiaire du canal de transmission 6 au bloc de créancier 2. Le bloc de vérification 5 est connecté depuis l'autre côté par l'intermédiaire du canal de transmission 6 avec le bloc de fournisseur 8. Le module de comptabilité de médiateur 41 est connecté par l'intermédiaire du canal de transmission 6 avec le bloc externe 7. Le module de comptabilité de médiateur 41 est connecté par l'intermédiaire du canal de transmission 6 avec le bloc de fournisseur 8. Le bloc de fournisseur 8 est interconnecté par l'intermédiaire du canal de transmission 6 avec le bloc de sécurité 9. Le bloc de sécurité 9 est interconnecté depuis l'autre côté avec le bloc de créancier 2. Le bloc de sécurité 9 est interconnecté depuis le côté suivant avec le bloc de client 3. Exemple N 4 L'intégration du système Internet pour la médiation de prêts financiers, l'achat de biens et de fourniture de services conçue pour des sujets de commercialisation conformément à la figure N 2, est constituée du bloc de créancier 2, c'est-à-dire le terminal informatique du fournisseur du prêt financier. Le bloc de créancier 2 est interconnecté par l'intermédiaire du canal de transmission 6 avec le bloc de médiateur 1 qui est le point de connexion d'enregistrementùcommande. Le bloc de créancier 2 est interconnecté par l'intermédiaire du bloc de médiateur 1 avec le bloc de client 3 qui est le terminal - 16- informatique du consommateur qui est intéressé par le prêt financier dans le but d'acheter des biens immobiliers. Le bloc de médiateur 1 est connecté depuis l'autre côté par l'intermédiaire du canal de transmission 6 avec le bloc de vérification 5 qui est le terminal informatique servant à l'identification et à la vérification de la crédibilité. Le bloc de médiateur 1 est connecté depuis le côté suivant par l'intermédiaire du canal de transmission 6 avec le bloc de fournisseur 8 qui est le terminal informatique de l'agence immobilière. Le bloc de médiateur 1 est connecté depuis le côté suivant par l'intermédiaire du canal de transmission 6 avec le bloc de sécurité 9 qui est le terminal informatique du bureau de l'huissier assurant le recouvrement des dettes à la suite de relations contractuelles. Le bloc de médiateur 1 est connecté depuis le côté suivant par l'intermédiaire du canal de transmission 6 avec le bloc externe 7 qui est le terminal informatique du fournisseur de la base de données externe comprenant les fournisseurs de prêts financiers et les fournisseurs de services et de biens. Le bloc de médiateur 1 est connecté depuis l'autre côté par l'intermédiaire du canal de transmission 6 avec le bloc de banque 4, c'est-à-dire le terminal informatique de la banque. Le bloc de banque 4 est créé à partir du module de comptabilité de médiateur 41, du module de comptabilité de créancier 42, du module de comptabilité externe 47, du module de comptabilité de sécurité 48 et du module de comptabilité de client 43 mutuellement interconnectés. Le module de comptabilité de médiateur 41 identique au compte de médiateur est connecté par l'intermédiaire du canal de transmission 6 avec le bloc de médiateur 1. Le module de comptabilité de client 43 qui est le compte de client est connecté par l'intermédiaire du canal de transmission 6 avec le bloc de client 3. Le module de comptabilité de créancier 42 qui est le compte de créancier est connecté par l'intermédiaire du canal de transmission 6 avec le bloc de créancier 2. Le module de comptabilité externe 47 qui est le compte du fournisseur de base de données externe est connecté par l'intermédiaire du canal de transmission 6 avec le bloc externe 7. Le module de comptabilité de fournisseur 48 qui est le compte de l'agence immobilière est connecté par l'intermédiaire du canal de transmission 6 avec le bloc de fournisseur 8. Le bloc de fournisseur 8 est connecté par l'intermédiaire du canal de transmission 6 avec le bloc de sécurité 9. Le bloc de sécurité 9 est connecté par l'intermédiaire du canal de transmission 6 avec le bloc de créancier 2. Le bloc de créancier 2 est connecté par l'intermédiaire du canal de transmission 6 avec le module de comptabilité de médiateur 41. Le module de comptabilité de médiateur 41 est connecté par l'intermédiaire du canal de transmission 6 avec le bloc de client 3. Le bloc de client 3 est connecté par l'intermédiaire du canal de transmission 6 avec le module de comptabilité de client 43. Le module de comptabilité de médiateur 41 est connecté par l'intermédiaire du canal de transmission 6 avec le bloc de vérification 5. Le bloc de vérification 5 est connecté par l'intermédiaire du canal de transmission 6 avec le bloc de client 3. Le bloc de vérification 5 est connecté depuis l'autre côté par l'intermédiaire du canal de transmission 6 avec le bloc de créancier 2. Le bloc de vérification 5 est connecté depuis le côté suivant par l'intermédiaire du canal de transmission 6 avec le bloc de fournisseur 8. Le module de comptabilité de médiateur 41 est connecté par l'intermédiaire du canal de transmission 6 avec le bloc externe 7. Le module de comptabilité de médiateur 41 est connecté par l'intermédiaire du canal de transmission 6 avec le bloc de fournisseur 8. Le bloc de fournisseur 8 est connecté par l'intermédiaire du canal de transmission 6 avec le bloc de sécurité 9. Le bloc de sécurité 9 est connecté depuis le côté suivant avec le bloc de créancier 2. Le bloc de sécurité 9 est connecté depuis le côté suivant avec le bloc de client 3. Exemple N 5 La connexion du système Internet de vérification de l'identité du client conçue pour fournir des prêts financiers pour des sujets de commercialisation conformément à la figure N 3, est constituée du bloc de client 3, c'est-à-dire le terminal informatique du consommateur intéressé par le prêt financier. Le bloc de client 3 est interconnecté électroniquement par l'intermédiaire du canal de transmission 6 avec le bloc de fournisseur 1 qui est le point de connexion d'enregistrementûcommande par l'intermédiaire duquel le consommateur obtient le formulaire vierge de contrat avec les conditions commerciales. Le bloc de client 3 est interconnecté avec le bloc de vérification 5 qui vérifie l'identité du client sur le formulaire vierge de contrat sur la base des données soumises par le client concerné. Le bloc de vérification 5 est interconnecté électroniquement par l'intermédiaire du canal de transmission 6 avec le bloc de fournisseur 1 qui reçoit la confirmation de l'identité du client. Le bloc de fournisseur 1 est interconnecté par l'intermédiaire du canal de communication 6 avec le bloc de client 3 par l'intermédiaire duquel le client obtient le code PIN d'identification. Le bloc de client 3 est connecté électroniquement par l'intermédiaire du canal de transmission 6 avec le bloc de fournisseur 1 par le moyen duquel le consommateur conclut un contrat de fourniture d'un prêt financier à partir des propres ressources du fournisseur, à savoir en donnant le code PIN d'identification et en remplissant la partie vierge prescrite du contrat. Le bloc de fournisseur 1 est connecté par l'intermédiaire du canal de transmission 6 depuis l'autre côté avec le module de comptabilité de fournisseur 41 du bloc de banque 4, qui est le compte du fournisseur. Le bloc de banque 4 qui est le terminal informatique de la banque est constitué du module de comptabilité de fournisseur 41 et du module de comptabilité de client 43 mutuellement interconnectés. Le module de comptabilité de client 43 est interconnecté par l'intermédiaire du canal de transmission 6 avec le bloc de client 3. Le bloc de comptabilité de fournisseur 41 est interconnecté par l'intermédiaire du canal de transmission 6 avec le bloc de fournisseur 1. Exemple N 6 L'intégration du système Internet de vérification de l'identité de client conçue pour fournir des prêts pour des sujets de commercialisation conformément à la figure N 4, est constituée du bloc de client 3 qui est le terminal informatique du consommateur intéressé par le prêt financier. Le bloc de client 3 est électroniquement interconnecté par l'intermédiaire du canal de transmission 6 avec le bloc de fournisseur 1 qui est le point de connexion d'enregistrementùcommande par l'intermédiaire duquel le consommateur obtient le formulaire de contrat avec les conditions commerciales. Le bloc de client 3 est interconnecté avec le bloc de vérification 5 qui vérifie l'identité du client sur le formulaire vierge -19- de contrat sur la base des données soumises par le client concerné. Le bloc de vérification 5 est électroniquement interconnecté par l'intermédiaire du canal de transmission 6 avec le bloc de fournisseur 1 qui reçoit la configuration de l'identité du client. Le bloc de fournisseur 1 est interconnecté par l'intermédiaire du canal de transmission 6 avec le bloc de client 3 par l'intermédiaire duquel le client obtient le code PIN d'identification. Le bloc de client 3 est électroniquement connecté par l'intermédiaire du canal de transmission 6 avec le bloc de fournisseur 1 au moyen duquel l'usager conclut un contrat de fourniture d'un prêt financier. Il fonctionne au moyen de la fourniture d'un code PIN d'identification et d'un remplissage de la partie vierge prescrite du contrat. Le bloc de fournisseur 1 est connecté par l'intermédiaire du canal de transmission 6 avec le bloc de créancier 2, c'est-à-dire le terminal informatique du fournisseur du prêt financier. Le bloc de créancier 2 est interconnecté par l'intermédiaire du canal de transmission 6 avec le bloc de fournisseur 1. Le bloc de fournisseur 1 depuis le côté suivant est interconnecté par l'intermédiaire du canal de transmission 6 avec le bloc de comptabilité de fournisseur 41 du bloc de banque 4, qui est le terminal informatique de la banque. Le bloc de banque 4 est créé à partir du module de comptabilité de fournisseur 41 et du module de comptabilité de créancier 42 ainsi que du module de comptabilité de client 43 mutuellement interconnectés. Le module de comptabilité de client 43 est interconnecté par l'intermédiaire du canal de transmission 6 avec le module de client 3. Le module de comptabilité de créancier 42 est interconnecté par l'intermédiaire du canal de transmission 6 avec le bloc de créancier 2. Le bloc de comptabilité de fournisseur 41 est interconnecté par l'intermédiaire du canal de transmission 6 avec le bloc de fournisseur 1. Le bloc de comptabilité de fournisseur 41 est interconnecté par l'intermédiaire du canal de transmission 6 avec le bloc de créancier 2. Applicabilité industrielle La connexion conforme à la solution technique est applicable dans le domaine du marché de l'argent, en particulier dans le but d'une meilleure accessibilité des prêts pour acheter des biens et fournir des services à la fois pour des personnes physiques et morales -20 - et pour une meilleure appréciation des moyens libres pour les personnes physiques et morales. Finalement, ceci apportera des bénéfices aux deux parties, du fait que le résultat sera une valeur de l'argent inférieure pour le client et une évaluation supérieure des moyens financiers libres pour le créancier. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et représentés aux dessins annexés. Des modifications restent possibles, notamment du point de vue de la constitution des divers éléments ou par substitution d'équivalents techniques, sans sortir pour autant du domaine de protection de l'invention
La présente invention concerne l'intégration du système Internet pour la médiation de prêts financiers, l'achat de biens et la fourniture de services conçus ou réalisés pour des sujets de commercialisation.Elle a pour objet une intégration du système Internet de médiation de prêt financier conçue ou réalisée pour une médiation financière pour des sujets de commercialisation, caractérisée par le fait qu'elle est constituée d'au moins un bloc de médiateur (1) connecté par l'intermédiaire d'un canal de transmission (6) avec au moins un bloc de créancier (2) et/ou au moins un bloc de client (3) et/ou au moins un bloc de banque (4) qui est d'un côté interconnecté par l'intermédiaire du canal de transmission (6) avec au moins un bloc de créancier (2) et/ou au moins un bloc de client (3) qui est connecté par l'intermédiaire du canal de transmission (6) avec au moins un bloc de créancier (2).
1. Intégration du système Internet de médiation de prêt financier conçue ou réalisée pour une médiation financière pour des sujets de commercialisation, caractérisée par le fait qu'elle est constituée d'au moins un bloc de médiateur (1) connecté par l'intermédiaire d'un canal de transmission (6) avec au moins un bloc de créancier (2) et/ou au moins un bloc de client (3) et/ou au moins un bloc de banque (4) qui est d'un côté interconnecté par l'intermédiaire du canal de transmission (6) avec au moins un bloc de créancier (2) et/ou au moins un bloc de client (3) qui est connecté par l'intermédiaire du canal de transmission (6) avec au moins un bloc de créancier (2). 2. Connexion selon la 1, caractérisée par le fait qu'elle présente au moins un bloc de client (3) qui est connecté par l'intermédiaire du canal de transmission (6) avec au moins un bloc de vérification (5) qui est connecté par l'intermédiaire du canal de transmission (6) avec au moins un bloc de créancier (2) et/ou au moins un bloc de banque (4) et/ou au moins un bloc de médiateur (1). 3. Connexion du système Internet pour une médiation de prêts financiers, d'achat de biens et de fourniture de services conçue ou réalisée pour des sujets de commercialisation, caractérisée par le fait qu'elle est constituée d'au moins un bloc de médiateur (1) qui est connecté par l'intermédiaire du canal de transmission (6) avec au moins un bloc de créancier (2) et/ou au moins un bloc de banque (4) et/ou au moins un bloc de fournisseur (8) et/ou au moins un bloc de sécurité (9) et/ou au moins un bloc externe (7) et/ou au moins un bloc de client (3) qui est connecté par l'intermédiaire du canal de transmission (6) avec au moins un bloc de vérification (5) qui est connecté par l'intermédiaire du canal de transmission (6) avec au moins un bloc de créancier (2) et/ou au moins un bloc de fournisseur (8) et/ou au moins un bloc de médiateur (1). 4. Connexion selon la 3, caractérisée en ce qu'elle présente au moins un bloc de client (3) connecté par l'intermédiaire du canal de transmission (6) avec au moins un bloc de- 22 créancier (2) et/ou au moins un bloc de fournisseur (8) et/ou au moins un bloc de sécurité (9) lequel est connecté par l'intermédiaire du canal de transmission (6) avec au moins un bloc de créancier (2) et/ou au moins un bloc de fournisseur (8). 5. Intégration du système Internet de vérification de l'identité du client conçue ou réalisée pour fournir des prêts pour les sujets de commercialisation, caractérisée par le fait qu'elle est constituée d'au moins un bloc de client (3) qui est connecté par l'intermédiaire du canal de transmission (6) avec au moins un bloc de fournisseur (1) et connecté par l'intermédiaire du canal de transmission (6) avec au moins un bloc de vérification (5) qui est connecté par l'intermédiaire du canal de transmission (6) avec au moins un bloc de fournisseur (1) qui est connecté par l'intermédiaire du canal de transmission (6) avec au moins un bloc de banque (1) qui est connecté par l'intermédiaire du canal de transmission (6) avec au moins un bloc de client (3). 6. Connexion selon la 5, caractérisée en ce qu'au moins un bloc de fournisseur (1) et/ou au moins un bloc de client (3) est connecté par l'intermédiaire du canal de transmission (6) avec au moins un bloc de créancier (2) qui est connecté par l'intermédiaire du canal de transmission (6) avec au moins un bloc de banque (1) qui est connecté par l'intermédiaire du canal de transmission (6) avec au moins un bloc de client (3).
G
G06
G06Q
G06Q 30,G06Q 40
G06Q 30/00,G06Q 40/00
FR2896598
A1
ENSEMBLE DE DOUBLE COMMANDES AMOVIBLES DES PEDALES D'UN VEHICULE AUTOMOBILE
20,070,727
-1 La Présente invention concerne un ensemble de double commande amovible des pédales d'un véhicule automobile. L'apprentissage de la conduite se déroule sur des véhicules automobiles équipés de doubles commandes permettant au moniteur accompagnant le conducteur d'actionner les pédales du véhicule à tout moment. À l'heure actuelle, ces doubles commandes sont réalisées par des mécanismes de renvoie de mouvement à base de bielles et rotules. Ces mécanismes sont encastrés sur le châssis du véhicule de façon permanente. Le brevet FR 2863956 propose un système de commande de pédales sans bielles ni rotules, mais un tel mécanisme est installé de manière permanente. Un particulier ou un professionnel peut avoir besoin d'installer un système de doubles commandes pour utiliser son véhicule pour l'apprentissage de la conduite et ensuite le désinstaller pour une utilisation normale de son véhicule. Il serait donc désirable d'avoir un système de double commande amovible, qui s'installe et se désinstalle rapidement et à plus forte raison sans recours à un spécialiste ni à des outils. L'invention vise à proposer un ensemble de double commande qui est amovible. Selon l'invention, L'ensemble de double commande amovible des pédales d'un véhicule automobile consiste en deux parties. Une partie conducteur destinée à être montée du coté conducteur et une partie passager destinée à être montée du coté passager. La partie conducteur comprend un support dont une partie est destinée à être introduite sous le siège conducteur et l'autre partie comporte une ou plusieurs vis sensiblement perpendiculaires au plancher du véhicule de façon à être serrés contre le plancher du véhicule situé devant le siège conducteur. Ce serrage étant effectué de manière à éloigner le support verticalement par rapport au plancher du véhicule situé devant le siège conducteur et à amener la partie du support située sous le siège conducteur en appuis contre le plancher du véhicule situé -2 sous le siège conducteur et contre le dessous du siège conducteur. La partie conducteur comprend aussi un bras dont une extrémité est fixée sur le support et l'autre extrémité est destinée à positionner des câbles de traction sous les pédales du véhicule. La partie passager comprend un support dont une partie est destinée à être introduite sous le siège passager et l'autre partie comporte une ou plusieurs vis sensiblement perpendiculaires au plancher du véhicule de façon à être serrés contre le plancher du véhicule situé devant le siège passager. Ce serrage étant effectué de manière à éloigner le support verticalement par rapport au plancher du véhicule situé devant le siège passager et à amener la partie du support situé sous le siège passager en appuis contre le plancher du véhicule situé sous le siège passager et contre le dessous du siège conducteur. La partie passager comprend aussi un bras dont une extrémité est fixée sur le support et l'autre extrémité comporte des pédales. Les câbles de traction seront contenues dans des gaines souples et seront reliés d'un coté aux pédales du véhicule et de l'autre aux pédales de la partie passager. Ainsi, les actions sur les pédales de la partie passager sont transmises aux pédales du véhicule. Le bras et le support de la partie conducteur peuvent avoir des fentes jointes par une ou plusieurs vis pour permettre le réglage de la position du bras avant sa fixation sur son support. De même, le bras et le support de la partie passager peuvent avoir des fentes jointes par une ou plusieurs vis pour permettre le réglage de la position du bras avant sa fixation sur son support. En se référant aux dessins annexés, on va décrire ci-35 après plus en détail un mode de réalisation illustratif et non limitatif d'un ensemble de double commande amovible -3 des pédales d'un véhicule automobile conforme à l'invention; La figure 1 représente un compartiment conducteur d'un véhicule automobile pouvant être équipé d'un ensemble 5 de double commande amovible des pédales d'un véhicule automobile conforme à l'invention ; La figure 2 représente une réalisation d'un ensemble de double commande amovible des pédales d'un véhicule automobile conforme à l'invention; 10 La figure 3 représente le montage de la partie conducteur sur un véhicule automobile. Le poste conducteur illustré par la figure 1 comporte de façon connue en soi un siège conducteur (11). Le siège (11) est généralement légèrement surélevé par rapport au 15 plancher (10) du véhicule. En se référant à la figure 3 on verra que la fixation de la partie conducteur est assurée en introduisant le support (1) sous le siège conducteur (11) de façon qu'il prenne appui contre la zone du plancher (10) du véhicule 20 situé sous le siège conducteur (11) et par le serrage d'un ou de plusieurs vis (4) ou autres systèmes de serrage situé dans l'autre extrémité du support (1) contre le plancher (10) du véhicule situé devant le siège conducteur de façon que la face supérieure du support (1) prenne 25 appui contre le dessous du siège conducteur (11). De même, la fixation de la partie passager est assurée en bloquant le support (7) sous le siège passager en serrant un ou de plusieurs vis (9) ou autres systèmes de serrage. Ce blocage est réalisé selon le même mécanisme 30 de blocage du support (1). Les supports (1) et (7) peuvent avoir des structures différentes l'un de l'autre. Le poste conducteur illustré par la figure 1, comporte de façon connue en soi des pédales {12). Comme l'illustre la figure 3, les câbles de traction (7) sont 35 reliés à ces pédales. Le bras (2) assure le positionnent des câble(s) (7) sous les pédales (12). Le bras (2) est fixé sur le support (1) de la partie conducteur à l'aide -4 d'une ou plusieurs vis (5) ou d'une autre solution d'encastrement. La liaison du bras (2) au support (1) peut être réglable afin de situer les câbles de traction(s) (7) sous les pédales (12) de manière que les pédales (12) peuvent être correctement actionné. Selon une réalisation préférée illustrée par la figure 2, Le support (1) et le bras (2) comporteront des fentes et seront joint par des vis (5). Lorsque les vis (5) sont desserrées, le bras (2) peut avancer et reculer par rapport aux pédales (12) et monter et descendre par rapport au plancher (10) du véhicule. Les vis (5) seront serrées une fois le réglage de la position du bras (2) est effectué. Le bras (3) est fixé sur le support (7) de la partie passager à l'aide d'un ou plusieurs vis ou d'une autre solution d'encastrement. La liaison du bras (3) au support (7) peut être réglable pour rendre les pédales (6) accessible au passager. La liaison du bras (3) au support (7) peut reprendre le même mécanisme que celui de la liaison entre le bras (2) et le support (1) décrite précédemment. Les câbles de traction (7) sont reliés d'un coté aux pédales (12) du véhicule et de l'autre coté aux pédales (6) de la partie passager. Ainsi les actions sur les pédales (6) de la partie passager sont transmises aux pédales (12) du véhicule et la fonction de double commande est assurée. L'ensemble de double commande est totalement amovible, 30 il sera aisément désinstallé en desserrant les vis (4) et (9) et en retirant les câbles de traction (7) des pédales (12) du véhicule
The assembly has a driver part mounted on a driver side and comprising a support (1) whose one part is introduced under a driver seat (11) and another part is positioned in front of the seat. The latter part contains several screws (4) perpendicular to a floor pan (10) of a motor vehicle so as to be locked against the floor pan. The screws are locked against the floor pan to bring the former part to be supported against the bottom of the driver seat and against the floor pan of the vehicle. The driver part has traction cables (7) connected to the pedals of the vehicle.
1) Ensemble de double commande amovible des pédales d'un véhicule automobile caractérisé par le fait qu'il est constituée d'une partie conducteur située du coté conducteur comportant un support (1) dont une partie est destinée à être introduite sous le siège conducteur (11) et une autre partie est destinée à être positionnée devant le siège conducteur (11) et contient une ou plusieurs vis (4) sensiblement perpendiculaires au plancher (10) du véhicule dont le serrage amène la partie du support (1) situé sous le siège conducteur en appuis contre le dessous du siège conducteur (11) et contre le plancher (10) du véhicule. 2) Ensemble de double commande selon la 1, caractérisé par le fait que la dite partie conducteur comprend un bras (2) dont une extrémité est fixée sur le support (1) et l'autre extrémité comporte des câbles de tractions (7) destinés à être reliés au pédales (12) du véhicule. 3) Ensemble de double commande amovible des pédales d'un véhicule automobile, caractérisé par le fait qu'il est constituée d'une partie passager située du coté passager comportant un support (7) dont une partie est destinée à être introduite sous le siège passager et une autre partie est destinée à être positionnée devant le siège passager et contient une ou plusieurs vis (9) sensiblement perpendiculaires au plancher (10) du véhicule dont le serrage amène la partie du support (1) situé sous le siège passager en appuis contre le dessous du siège passager (11) et contre le plancher (10) du véhicule. 4) Ensemble de double commande selon la 3, caractérisé par le fait que la dite partie passager comprend un bras (3) dont une extrémité est fixée sur lesupport (7) et l'autre extrémité comporte des pédales (6) reliées à des câbles de traction (7).
B,G
B60,G05
B60K,B60T,G05G
B60K 20,B60K 26,B60T 7,G05G 1
B60K 20/04,B60K 26/02,B60T 7/06,G05G 1/34,G05G 1/405
FR2889054
A1
DISPOSITIF DE POSE RAPIDE D'UN CONDOM SUR LA VERGE DE L'HOMME
20,070,202
-1- La présente invention concerne un dispositif qui permet de placer avec facilité et rapidité et sans gêne liée à la pudeur, un condom sur la verge de l'homme avant l'acte sexuel pour éviter les maladies sexuellement transmissibles (MST), notamment le sida et/ou le cas échéant une grossesse non désirée. La pose du condom est traditionnellement effectuée à la main par un des partenaires, en faisant dérouler la membrane du condom sur le corps même de la verge. Cette pose manuelle est relativement délicate et quelque peu longue à effectuer, elle est parfois rendue difficile, voire impossible lorsqu'elle s'effectue sur un membre restant incorrigiblement peu tendu, notamment avant un début de pénétration. Sa pose crée toujours une gêne liée à la pudeur, plus ou moins grande chez l'un ou/et l'autre des partenaires. Second inconvénient majeur et fréquent, c'est lorsque le condom s'extrait de de la verge pendant le rapport sexuel, rendant son usage totalement inopérant. Ceci tient au fait que le collier du condom n'a pas été correctement placé dans la partie légèrement dépressive située à la racine de la verge, surtout lorsque celle-ci est peu tendue avant la pénétration. Le dispositif selon l'invention permet de remédier à ces deux inconvénients d'incommodité de pose et de sécurité aléatoire. Le dispositif selon l'invention, d'une pièce en quatre parties liées et pliables en accordéon, comportant en effet selon une première caractéristique une structure annulaire est caractérisé en ce qu'il comporte une structure en forme d'assise allongée et plate, pliable en deux en sa moitié pour son rangement de repos dans un boîtier, et pourvue à l'une de ses extrémités de la structure annulaire, elle-même pliable, pour y recevoir en côté externe le collier du condom en son extrémité ouverte et à l'autre extrémité d'un moyen de préhension, lui encore pliable, du côté fermé du condom formant un appendice. Le dispositif selon l'invention est préparé instantanément pour son utilisation totalement déconnecté de la verge de l'homme et donc sans créer de gêne liée à la pudeur par quelque partenaire. L'anneau du dispositif servant de butée au condom permet à ce dernier de se dérouler dessus jusqu'à son collier lorsqu'il est tiré par l'autre extrémité (appendice) pour être inséré dans une pince. Le condom ainsi maintenu ouvert dans toute sa longueur est alors placé sur la verge de l'homme, quelque soit la tension de celle-ci. De ses doigts, le partenaire qui a mis en place l'appareil fait passer le collier du condom par-dessus l'anneau du dispositif qui le retenait. Le collier du condom vient insérer de façon assurée la base de la verge en son endroit légèrement dépressif. Il s'agit là de la seule opération de touché manuel de la verge. L'appendice du condom est à son tour libéré manuellement de la pince qui le retenait. Le dispositif ayant rempli sa fonction est retiré et déposé momentanément à proximité avant d'être replié et rangé dans son boîtier un peu plus tard, après des ébats sans gêne de préparation et totalement sécurisés. Selon des modes particuliers de réalisation: - le dispositif peut être entièrement fabriqué en matière plastique par injection, en quatre parties. - l'anneau en plastique souple est du diamètre moyen d'une verge en érection, il peut être sectionné en un lieu de son pourtour avec toilage des deux bords pour s'adapter 45 commodément aux différentes grosseurs de verges. - le dispositif de préhension de l'appendice du condom peut être une simple fente crénelée à l'extrémité supérieure de la tige de préhension. - les articulations des deux parties de l'assise de l'anneau et de la tige servant de support à la pince de préhension peuvent être des charnières en plastique, munies d'un cliquet avec bille de verrouillage en position verticale d'utilisation et déverrouillage en position rabaissée de repos et rangement pour l'anneau et la pince, ouvert à plat pour l'assise pour son utilisation, refermée sur elle-même en position de repos, ou par une zone de moindre épaisseur laissant un côté lisse de l'assise et une fente très fine du côté de la structure annulaire et du support du moyen de préhension - l'anneau et la tige support de la pince de préhension peuvent, une fois repliés, en accordéon, se ranger dans deux saillies épousant leurs formes, prévues respectivement sur chacune des deux parties de l'assise pliable et de la profondeur appropriée pour juste araser les bords de l'assise rigide pour réduire au maximum la hauteur d'encombrement du boîtier de rangement de l'invention, rectangulaire, plat et de petites dimensions. sans pour autant diminuer la résistance de l'assise. L'assise pour sa part est repliée du côté opposé à l'anneau et à la pince. - la longueur totale de l'assise ouverte peut être prévue en une unique dimension considérée maximale en général ou en plusieurs dimensinns. Les dessins annexés illustrent l'invention: La figure 1 représente en champ le dispositif de l'invention. Les figures 2 à 5 représentent en coupe plusieurs variantes de ce dispositif. La figure 6 représente une autre variante du dispositif en ouverture ou fermeture, vu en coupe. Les figures 7 et g représentent deux autres variantes du dispositif fermé, vu de dessus. Les figures 9 et 10 représentent deux vues du boîtier de rangement_ fermé. vu de champ et de profil. En référence à ces dessins. le dispositif comporte une assise longitudinale (1) de section rectangulaire, pliable sur elle-même en son milieu (2 et 17), par en dessous le côté de l'anneau et de la pince. comportant à une de ses extrémités une courte tige (3 et 17) pliable pour se positionner à la verticale ou se fermer à l'aide d'un cliquet (4), supportant un anneau (5) et à l'autre extrémité une seconde tige. plus longue (6). également pliable pour se positionner elle aussi à la verticale ou se fermer à l'aide d'un second cliquet (7 et 17munie à son extrémité d'une pince (8). La longueur de l'assise (1) et la position de l'anneau (5) ainsi que celle de la pince (8) sont telles qu'une verge plutôt longue peut se loger aisément dans le condom tendu et ouvert sans manipulation particulière de la verge ou du condom. L'anneau (5) de section ronde constitue en lui-même un bourrelet butoir contre lequel vient se loger le collier du condom au moment de sa pose (9) , tandis que l'appendice à l'autre extrémité du condom est tiré sans effort. entre le pouce et l'index (10). .jusqu'à la pince qui l'emprisonne (11). Le condom est alors ouvert et déroulé au maximum et prêt à être utilisé (12). Le dispositif est alors glissé sur toute la longueur de la verge de l'homme (13), qu'elfe soit plus ou moins ou pas tendue. tandis que l'un des partenaires opérateur déloge le collier du condom de l'anneau butoir qui le retenait (14), lequel vient s'arrimer solidement dans la dépression à la racine de la verge x:15 Le dispositif (1) se trouvant libéré est retiré (16' et la verge protégée dans sa 45 fonction en toute sécurité. A titre d'exemple non limitatif, le boîtier de rangement aura des dimensions de l'ordre de 4.5 cm pour la largeur. L2 cm pour la hauteur, 1. 7 cm si l'on y joint deux condoms et 10,5 cm de longueur. Le dispositif très peu encombrant, peu coûteux, léger, pratique et sécurisant est, selon l'invention particulièrement recommandé pour accompagner et doper le marché mondial des préservatifs (condoms), objectif extrêmement important pour enrayer la propagation des MST, notamment le sida, perçu qu'il est par un nombre grandissant de sages comme étant le principal moyen préventif approprié actuel, autre que l'abstinence, pour vivifier le genre humain en population désirée et en durée de vie épanouie
Dispositif pour placer un condom sur la verge de l'homme.L'invention concerne un dispositif qui permet de placer avec facilité, rapidité et sans gêne un condom sur la verge de l'homme avant l'acte sexuel pour éviter les maladies sexuellement transmissibles, notamment le sida et/ou le cas échéant éviter une grossesse non désirée.Il est constitué d'une structure annulaire caractérisé en ce qu'il comporte une structure rigide en forme d'assise (1) pourvue à l'une de ses extrémités d'une structure annulaire (5) et à l'autre extrémité d'un moyen de préhension de l'extrémité fermée du condom (8) en bout d'une tige (6).L'utilisateur du dispositif place le collier du condom sur l'anneau (5) de l'invention et tire la partie fermée du condom par son appendice (10) jusqu'à l'autre extrémité de l'assise (1) pour l'insérer dans la pince (8) prévue à cet effet.Le dispositif est alors placé sur la verge de l'homme (13) puis retiré (16) après avoir fait passer le collier du condom (14) de l'anneau à la dépression à la racine de la verge (15).Le dispositif en quatre parties reliées par des charnières est pliable en accordéon instantanément (17,18 et 19) pour être rangé dans un commode petit boîtier plat (20 et 21), disponible à la demande, ou en permanence pour qui le souhaite.
1) Dispositif pour faciliter la pose d'un condom sur le sexe de l'homme, comportant une structure annulaire caractérisé en ce qu'il comporte une structure rigide en forme d'assise (1) repliable sur elle-même en son milieu (2) comme un accordéon (17), pourvue à l'une de ses extrémités d'une structure annulaire (5) et à l'autre extrémité d'un moyen de préhension de l'extrémité fermée du condom (8) porté par une tige (6). 2) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que la structure annulaire (5) et le support du moyen de préhension (6), sont articulés par deux charnières (4 et 7) munies de cliquets ou billes de verrouillage et déverrouillage de position verticale pour le fonctionnement ou rabaissée au repos, et pour la base repliable de l'assise une troisième charnière en son milieu (2 pour son articulation avec cliquet ou bille ou par une zone de moindre épaisseur laissant un côté lisse de l'assise e une fente très fine du côté de la structure annulaire et du support du moyen de préhension (17). En s'ouvrant, l'assise est d'elle-même bloquée à plat par la ionction des deux bords de ia fente. 3) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce uue les saillies de rangement de l'anneau et des surinons de préhension (6 et i sur l'assise une fois pliés (17, 18 et 11), soient de la profondeur appropriée pour, juste armer les bords dei assise rigide (1). ceci cour réduire autant oue faire se:)eut sans gêner la solidité de l'assise, l'épaisseur du boîtier de rangement (20 et 21).
A
A61
A61F
A61F 6
A61F 6/04
FR2892074
A1
SUPPORT POUR PANNEAUX DE SIGNALISATION.
20,070,420
L'invention porte sur un support pour panneaux de signalisation destiné à être monté à l'arrière d'un véhicule d'intervention afin d'être utilisé pour le balisage mobile des chantiers routiers, et en particulier pour la neutralisation d'une voie. Il est connu que la pose du balisage des chantiers routiers et autoroutiers comporte des dangers importants car elle implique la présence, sur les voies de circulation, d'opérateurs qui ne sont pas encore protégés par le balisage qu'ils sont justement en train de mettre en place. Par conséquent, il est important de trouver des moyens permettant de rendre cette opération plus rapide et plus sûre. Il est possible à cet effet de garer, en amont du chantier, un véhicule d'intervention portant des moyens de signalisation visibles depuis les voies de circulation, tels que des panneaux, des flèches lumineuses de rabattement (FLR), des panneaux à message variable (PMV), etc. Cela permet aux opérateurs, transportés sur le site du chantier par ledit véhicule d'intervention, de travailler dans des conditions de sécurité relative en aval de ce dernier. Un but de l'invention est de fournir un support pour des panneaux de signalisation pouvant être fixé à l'arrière d'un véhicule d'intervention, typiquement un fourgon, de manière simple et sûre, afin d'être transporté sur le site du chantier à l'état monté. Un autre but de l'invention est de fournir un support amovible, de telle sorte que le véhicule d'intervention puisse également être utilisé à 25 d'autres fins. Un autre but de l'invention est de fournir un support polyvalent, pour plusieurs véhicules identiques ou différents. Encore un autre but de l'invention est de fournir un support pouvant être fixé à un véhicule sans percement ni boulonnage sur la 30 carrosserie de manière à minimiser, voire éliminer complètement, les adaptations qui doivent être apportées audit véhicule pour le rendre apte à transporter ledit support. Conformément à l'invention, au moins un des buts précités est atteint par un support pour panneaux de signalisation destiné à être fixé à 5 l'arrière d'un véhicule, caractérisé en ce qu'il comprend : - un cadre pourvu de moyens de montage d'au moins un panneau de signalisation routière ; - un moyen de fixation inférieur solidaire dudit cadre, situé à une extrémité inférieure de ce dernier et pouvant se fixer de manière 10 amovible à au moins un crochet d'attelage d'un véhicule ; et - un moyen de fixations supérieur solidaire dudit cadre (11), situé à une extrémité supérieure de ce dernier et pouvant se fixer de manière amovible à au moins un ouvrant arrière dudit véhicule. Selon des modes de réalisation avantageux de l'invention : 15 -ledit moyen de fixation inférieur peut présenter une forme généralement en U , avec deux branches verticales parallèles entre elles s'étendant vers le bas à partir dudit cadre et reliées entre elles par un élément horizontal conformé de manière à pouvoir coopérer avec un crochet d'attelage ; 20 - ledit moyen de fixation supérieur peut comporter au moins un crochet pouvant s'engager dans un espacement compris entre ledit ouvrant arrière, au moins lorsqu'il est en position fermée, et la carrosserie dudit véhicule ; d'une manière préférée ledit moyen de fixation supérieur peut comporte deux crochets pouvant s'engager chacun dans un espacement 25 compris entre un ouvrant d'une porte arrière à deux ouvrants, au moins lorsqu'il est en position fermée, et la carrosserie dudit véhicule ; - au moins un panneau à volets peut être monté, de préférence de manière amovible, sur ledit cadre ; - le support de l'invention peut comporter également, un feu 30 de stop supplémentaire muni d'un raccordement d'alimentation électrique pouvant être branché à une prise électrique portée par le véhicule auquel ledit support (10) est fixé ; - le support de l'invention peut comporter également, dans sa partie inférieure, un moyen de montage d'une plaque d'immatriculation amovible, de préférence comprenant un dispositif d'éclairage de plaque muni d'un raccordement d'alimentation électrique pouvant être branché à une prise électrique portée par le véhicule auquel le support de l'invention est fixé ; - ledit cadre peut présenter une forme rectangulaire, avec deux côtés courts d'une longueur comprise entre 60 cm et 120 cm, et de préférence entre 90 cm et 100 cm, et deux côtés longs d'une longueur comprise entre 150 cm et 250 cm, et de préférence entre 190 cm et 210 cm, lesdits moyen de fixation amovible inférieur et supérieur étant reliés à des côtés courts opposés. D'autres caractéristiques, détails et avantages de l'invention ressortiront à la lecture de la description faite en référence aux dessins annexés donnés à titre d'exemple et qui représentent, respectivement : - la figure 1, un support selon l'invention monté sur un véhicule d'intervention avec les panneaux de signalisation à volets en position fermée ; - la figure 2, le même support avec les panneaux de signalisation à volets en position ouverte ; - les figures 3A, 3B et 3C trois vues de détail du moyen de fixation inférieur du support ; et - les figures 4A et 4B deux vues de détail du moyen de 25 fixation supérieur du support. Les figures 1 et 2 montrent des vues par derrière d'un fourgon d'intervention 1 équipé d'un panneau à message variable 2 et d'un support 10 selon l'invention, fixé à un crochet d'attelage standard 3. Le fourgon 1 présente une porte arrière munie de deux ouvrants, 6' et 6". Le support 10 est essentiellement constitué d'un cadre métallique rectangulaire 11 (dont seulement la partie inférieure est visible dans les figures) pourvu : - à son extrémité inférieure, d'un moyen de fixation amovible inférieur 12 destiné à coopérer avec ledit crochet d'attelage 3 ; et - à son extrémité supérieure, d'un moyen de fixation amovible supérieur 17 destiné à coopérer avec les ouvrants 6', 6" de la porte arrière du véhicule. Typiquement, les côtés longs 112' et 112" du support 10 sont orientés verticalement et ont une longueur comprise entre 150 cm et 250 cm, et de préférence entre 190 cm et 210 cm, par exemple 200 cm, tandis que les côtés courts 111' et 111", auxquels sont reliés les moyens de fixation amovible 12 et 17, sont orientés horizontalement et ont une longueur comprise entre 60 cm et 120 cm et de préférence entre 90 et 100 cm, par exemple 92,5 cm. Des panneaux de signalisation 13a, 13b sont fixés au cadre 11 par des moyens de montage 14, tels que des rivets, des vis ou des crochets, et en cachent à la vue une grande partie. En l'espèce, les panneaux de signalisation 13a, 13b sont des panneaux à volets. Ces dispositifs de signalisation, connus du document FR 1.407.823, sont constitués par un panneau de base 130 sur le quel un volet 131 est articulé au moyen de charnières disposées au niveau de sa ligne médiane. En pivotant autour desdites charnières, le volet 131 peut prendre deux positions, et dans chacune d'entre elles il cache une moitié du panneau de base 130. L'image de signalisation est imprimée pour moitié sur une partie de la surface du panneau de base 130 et pour l'autre moitié sur une face du volet 131 : de cette manière, elle est visible lorsque ce dernier se trouve dans une première position, dite ouverte, et cachée lorsqu'il se trouve dans une deuxième position, dite fermée. Les deux panneaux 13a, 13b sont représentés en position fermée sur la figure 1 et en position ouverte sur la figure 2. Sur cette dernière, les flèches F et F' symbolisent le mouvement de pivotement des volets 131 pour passer de la position ouverte à la position fermée. Des moyens de retenue non représentés maintiennent les panneaux 13a, 13b en position ouverte ou fermée même en présence de vent 5 ou déplacements d'air. L'utilisation de panneaux à volets à la place de panneaux conventionnels est avantageuse dans le cadre de la présente invention. En effet, lorsque le véhicule 1 se déplace, il est préférable que ses panneaux d'affichage soient cachés à la vue des usagers de la route, qui pourraient être 10 induits en erreur et croire de se trouver à proximité d'un chantier. Il serait certes possible de démonter les panneaux lors des déplacements et les monter seulement après que le véhicule d'intervention serait arrivé sur le site du chantier, mais cela obligerait les opérateurs à rester pendant un temps relativement long dans une position très dangereuse, c'est-à-dire à l'arrière 15 d'un véhicule garé sur le bas-côté d'une voie de circulation, en amont de tout balisage. Au contraire, les panneaux à volets peuvent être maintenus fermés lors des déplacement et leur ouverture sur le site du chantier peut s'effectuer dans un temps très court, donc avec des risques moindres. D'une manière optionnelle, il est possible de prévoir des moyens d'actionnement automatique 20 desdits panneaux commandés à distance : de cette façon, les opérateurs ne sont jamais amenés à se rendre à l'arrière du véhicule. Dans le cas de la figure 2, le support 10 est équipé de deux panneaux à volets disposés l'un au-dessus de l'autre. Le panneau supérieur 13a est un panneau AK5 (travaux) et le panneau inférieur 13b un panneau 25 KD10 (rétrécissement de la chaussée, en l'espèce à droite). Cette configuration est adaptée au cas d'un chantier comportant une neutralisation de la voie de droite, mais on comprend que dans, des situations différentes, d'autres panneaux devraient être utilisés. Pour cette raison, il est avantageux que lesdits panneaux soient montés de façon facilement amovible, de 30 manière à être interchangeables. Alternativement il est possible de prévoir une pluralité de supports différents munis de panneaux fixés à demeure, chaque support étant adapté à une utilisation particulière. Les figures 1 et 2, ainsi que 4A et 4B, montrent que le support 10 comporte également, dans sa partie supérieure, un feu de stop supplémentaire 18 destiné à améliorer la sécurité du véhicule d'intervention. Ce feu de stop supplémentaire 18 est muni d'un raccordement d'alimentation électrique 181 pouvant être branché à une prise électrique 5 portée par le véhicule 1 auquel le support 10 est fixé. En variante, le support 10 peut être rendu énergétiquement autonome au moyen d'accumulateurs électriques, voire de générateurs solaires. Comme on peut le voir sur les figures 1 et 2, le support 10 est susceptible de cacher, au moins partiellement, la plaque d'immatriculation 4 du véhicule 1. Il est donc nécessaire d'équiper ce dernier, de préférence en sa partie inférieure, d'un moyen de montage 15 d'une plaque d'immatriculation amovible 4'. Le moyen de montage 15 peut être simplement constitué par un support auquel la plaque 4' peut être vissée. Il est cependant préférable qu'il comprenne également un dispositif d'éclairage de plaque 151, de préférence muni d'un raccordement d'alimentation électrique 16 pouvant être branché à une prise électrique 5 portée par le véhicule 1. Les figures 3A, 3B et 3C montrent trois vues de détail du moyen de fixation inférieur 12. La figure 3A montre ce dernier dans un état de couplage avec un crochet d'attelage 3 du véhicule 1, alors que les figures 3B et 3C le montrent dans un état non couplé, de manière à mettre en évidence sa structure. On peut donc voir que le moyen de fixation inférieur 12 a une forme généralement en U , avec deux branches verticales 120a et 120b parallèles entre elles s'étendant vers le bas à partir du côté inférieur du cadre 11. Lesdites branches verticales 120a, 120b sont reliées entre elles par un élément horizontal 121 qui est conformé de manière à pouvoir coopérer avec le crochet d'attelage 3. Les figures 4A et 4B montrent deux vues de détail du moyen de fixation supérieur 17, respectivement dans un état non couplé avec lesdits ouvrants 6', 6" et dans un état couplé. On peut voir que ledit moyen de fixation supérieur 17 est constitué de deux crochets 171', 171", chacun comportant une patte 172 s'étendant perpendiculairement au cadre 10 et une plaque 173 fixée à l'extrémité de ladite patte. La figure 4A montre que la plaque d'extrémité 173 peut s'engager dans l'espacement 61', 61" compris entre chaque ouvrant 6', 6", lorsqu'il se trouve à l'état fermé, et la carrosserie du véhicule 1. De cette façon, le cadre 11 peut être retenu de manière suffisamment sûre sans qu'il soit nécessaire de modifier ladite carrosserie, par exemple en y perçant des ouvertures. L'homme du métier pourra envisager des nombreuses modifications et perfectionnement sans sortir du cadre de la présente invention. Par exemple, les moyens de fixation 12 et 17 ont été décrits uniquement à titre d'illustration non limitative, mais différents moyens de fixation amovible connus pourront être utilisés. D'une manière générale, le moyen de fixation inférieur 12 devra être adapté au crochet d'attelage dont est équipé le véhicule d'intervention sur lequel le support est destiné à être monté, et le moyen de fixation supérieur 17 aux caractéristiques de l'ouvrant 6', 6" dudit véhicule. Par exemple, dans le cas d'un véhicule comportant une porte à un seul ouvrant, le moyen de fixation supérieur 17 pourra ne comprendre qu'un seul crochet 171. La forme du ou des crochets peut être différente de celle montrée dans les figures. En outre, il est possible d'utiliser des panneaux de signalisation de type différent des panneaux à volets considérés ici, tels que des panneaux à diodes électroluminescentes, qui peuvent simplement être éteints lors des déplacement du véhicule. La forme du cadre 11 peut ne pas être rectangulaire et ses 30 dimensions ont été données uniquement à titre d'exemple. Dans certains cas, il est également possible de faire en sorte que la plaque d'immatriculation 4 du véhicule 1 reste visible, de moins lorsque les panneaux sont en position fermée, de manière à pouvoir faire l'économie de la plaque amovible 4' et de ses moyens de montage 15 et d'éclairage 151.5
Support (10) pour panneaux de signalisation (13a, 13b) destiné à être fixé à l'arrière d'un véhicule (1), caractérisé en ce qu'il comprend :- un cadre (11) pourvu de moyens de montage d'au moins un panneau (13a, 13b) de signalisation routière, de préférence un panneau à volets ;- un moyen de fixation inférieur (12) solidaire dudit cadre (11 ), situé à une extrémité inférieure de ce dernier et pouvant se fixer de manière amovible à au moins un crochet d'attelage (3) d'un véhicule (1 ) ; et- un moyen de fixations supérieur (17) solidaire dudit cadre (11 ), situé à une extrémité supérieure de ce dernier et pouvant se fixer de manière amovible à au moins un ouvrant arrière (6', 6") dudit véhicule (1).Avantageusement, ledit moyen de fixation inférieur (12) présente une forme généralement en « U », avec deux branches verticales (120a, 120b) parallèles entre elles s'étendant vers le bas à partir dudit cadre (11) et reliées entre elles par un élément horizontal (121) conformé de manière à pouvoir coopérer avec un crochet d'attelage (3), et ledit moyen de fixation supérieur (17) comporte deux crochets (171', 171") pouvant s'engager chacun dans un espacement (61', 61") compris entre un ouvrant (6', 6") d'une porte arrière à deux ouvrants, au moins lorsqu'il est en position fermée, et la carrosserie dudit véhicule (1).
1. Support (10) pour panneaux de signalisation (13a, 13b) destiné à être fixé à l'arrière d'un véhicule (1), caractérisé en ce qu'il comprend : -un cadre (11) pourvu de moyens de montage d'au moins un panneau (13a, 13b) de signalisation routière ; - un moyen de fixation inférieur (12) solidaire dudit cadre (11), situé à une extrémité inférieure de ce dernier et pouvant se fixer de manière amovible à au moins un crochet d'attelage (3) d'un véhicule (1) ; et - un moyen de fixations supérieur (17) solidaire dudit cadre (11), situé à une extrémité supérieure de ce dernier et pouvant se fixer de manière amovible à au moins un ouvrant arrière (6', 6") dudit véhicule (1). 2. Support (10) selon la 1 dans lequel ledit moyen de fixation inférieur (12) présente une forme généralement en U avec deux branches verticales (120a, 120b) parallèles entre elles s'étendant vers le bas à partir dudit cadre (11) et reliées entre elles par un élément horizontal (121) conformé de manière à pouvoir coopérer avec un crochet d'attelage (3). 3. Support (10) selon l'une des 1 ou 2 dans lequel ledit moyen de fixation supérieur (17) comporte au moins un crochet (171', 171") pouvant s'engager dans un espacement (61', 61") compris entre ledit ouvrant arrière (6', 6"), au moins lorsqu'il est en position fermée, et la carrosserie dudit véhicule (1). 4. Support (10) selon la 3 dans lequel ledit moyen de fixation supérieur (17) comporte deux crochets (171', 171") pouvant s'engager chacun dans un espacement (61', 61") compris entre un ouvrant (6', 6") d'une porte arrière à deux ouvrants, au moins lorsqu'il est en position fermée, et la carrosserie dudit véhicule (1). 5. Support (10) selon l'une des 1 à 4 dans 30 lequel au moins un panneau à volets (13a, 13b) est monté sur ledit cadre (11).io 6. Support (10) selon la 5 dans lequel ledit ou chaque panneau à volets (13a, 13b) est monté de manière amovible audit cadre (11). 7. Support (10) selon l'une des précédentes, comportant également un feu de stop supplémentaire (18) muni d'un raccordement d'alimentation électrique (181) pouvant être branché à une prise électrique (5) portée par le véhicule (1) auquel ledit support (10) est fixé. 8. Support (10) selon l'une des précédentes, comportant également, dans sa partie inférieure, un moyen de montage (15) d'une plaque d'immatriculation amovible (4'). 9. Support (10) selon la 8 dans lequel ledit moyen de montage (15) d'une plaque d'immatriculation amovible (4') comporte également un dispositif d'éclairage de plaque (151) muni d'un raccordement d'alimentation électrique (16) pouvant être branché à une prise électrique (5) portée par le véhicule (1) auquel ledit support (10) est fixé. 10. Support (10) selon l'une des précédentes dans lequel ledit cadre (11) présente une forme rectangulaire, avec deux côtés courts (111', 111") d'une longueur comprise entre 60 cm et 120 cm, et de préférence entre 90 cm et 100 cm, et deux côtés longs (112', 112") d'une longueur comprise entre 150 cm et 250 cm, et de préférence entre 190 cm et 210 cm, et dans lequel lesdits moyen de fixation amovible inférieur (12) et supérieur (17) sont reliés à des côtés courts opposés (111', 111").25
B,E,G
B60,E01,G09
B60Q,B60R,E01F,G09F
B60Q 1,B60R 9,E01F 9,G09F 7
B60Q 1/26,B60R 9/00,E01F 9/011,G09F 7/18
FR2899464
A1
COMPOSE C-GLYCOSIDE ET UTILISATION COMME AGENT ACTIVATEUR ET REGULATEUR DE L'IMMUNITE CUTANEE
20,071,012
La présente invention se rapporte à de nouveaux composés C-glycosides et à leur utilisation comme agent stimulant du système immunitaire de la peau et/ou comme immunorégulateur ou pour la préparation d'une composition renfermant un milieu cosmétiquement ou pharmaceutiquement acceptable, notamment destinée à prévenir et/ou limiter l'apparition des déséquilibres immunitaires cutanés, en particulier, liés aux stress de l'environnement. Les désordres immunitaires cutanés sont des phénomènes physiologiques normaux qui apparaissent avec rage. Ils peuvent néanmoins être accélérés par les infections de microorganismes (virus et bactéries), le stress, le vieillissement chronologique, les ultraviolets, les conditions de vie dites urbaines... Le système immunitaire comprend un ensemble de cellules spécialisées soumises à de multiples mécanismes de contrôle assurant leur renouvellement, leur activation et leur différenciation, indispensables à un niveau normal d'immunocompétence. Le rôle du système immunitaire est de discriminer le soi du non soi pour éliminer les agents pathogènes et les tumeurs spontanées. Toute déplétion cellulaire, toute mauvaise régulation immunitaire ou tout déficit fonctionnel est susceptible de favoriser la survenue de manifestations qui vont de l'inconfort à des désordres pathologiques caractérisés par la perturbation des mécanismes de reconnaissance du soi vis-à-vis du non soi, et une plus grande sensibilité vis-à-vis des agressions microbiennes et des processus néoplasiques. La peau est un organe de grande importance pour l'organisme et est reconnue comme l'un des principaux éléments actifs du système de défense immunitaire. Trois types de cellules épidermiques participent à ce système : les kératinocytes, les mélanocytes et les cellules de Langerhans. Ces cellules que l'on ne retrouve qu'au niveau de la peau, jouent un rôle primordial dans la réponse immunitaire et en particulier dans la présentation antigénique. On sait que le système immunitaire et plus particulièrement celui de la peau s'affaiblit au cours du vieillissement chronobiologique. II s'agit d'un phénomène naturel qui, s'il peut provoquer des désagréments esthétiques ou d'inconfort, n'est nullement pathologique. En particulier, il est normal que des personnes présentent un blanchissement des cheveux avec rage. Cet affaiblissement survient également au cours du vieillissement photo-induit. Un effet immunostimulateur peut alors rétablir les fonctions immunitaires et plus particulièrement celles de l'épiderme en renforçant les défenses naturelles de la peau. 2 La peau saine constitue une barrière et est capable de se défendre contre les agressions extérieures, notamment chimiques, mécaniques, à ce titre un certain nombre de réactions de défense contre les facteurs environnementaux (climat, rayons ultraviolets, tabac, pollutions...) et/ou les xénobiotiques (comme par exemple certains médicaments) se produisent à son niveau. Plus particulièrement, différents facteurs, tels que les polluants atmosphériques, les détergents, les allergènes, les rayonnements UV..., affectent négativement, par leur action au niveau de la peau, une variété de réponses immunes aussi bien localement au niveau du site d'exposition, qu'au niveau systémique, à des sites distants. Cette forme d'immunosuppression est notamment liée, à l'induction de cellules T suppresseur spécifiques d'antigène. L'altération de la réponse retardée est particulièrement importante car les réactions immunitaires générées par les lymphocytes T sont responsables de la protection contre de nombreuses pathologies chroniques infectieuses. II existe également des pathologies reposant non pas sur une insuffisance de cellules immunitaires mais sur un déséquilibre immunitaire, c'est le cas, en particulier des maladies atopiques et des maladies autoimmunes qui présentent, respectivement, un excès de lymphocytes Th-2 et un excès de lymphocytes Th-1. La prévalence des maladies atopiques (accompagnées d'une présence excessive de lymphocytes de type Th-2 telles que la dermatite atopique, les allergies gastrointestinales, les rhinites et conjonctivites allergiques, l'asthme) et des maladies auto-immunes (accompagnées d'une présence excessive de lymphocytes de type Th-1 telles que le psoriasis, le vitiligo, la sclérodermie diffuse, le lupus érythémateux, certaines formes de pelades, la polyarthrite rhumatoïde, le diabète de type I) a augmenté progressivement durant les dernières décennies dans les sociétés occidentales. S'il y a actuellement une augmentation des pathologies allergiques liées aux cellules de type Th-2, dans le même temps, il est observé dans les pays en développement une augmentation des pathologies liés aux cellules Th-1 (maladies auto-immunes, tels que le diabète de type I, le psoriasis, le vitiligo). Le vitiligo est un désordre de la dépigmentation acquis de la peau affectant 1 % de la population du monde, quelque soit la couleur de la peau. Le vitiligo est une maladie cutanée dans laquelle les mélanocytes (MCs) sont éliminés de la couche basale de l'épiderme dans 3 les lésions. Cette disparition des mélanocytes conduit à un défaut de pigmentation. Dans les lésions de vitiligo, les mélanocytes sont détruits par des cellules T-MCs-réactives. La dépigmentation commence fréquemment pendant l'adolescence. Par exemple, après une infection, une irradiation UV ou une agression chimique/mécanique, les mélanocytes sont endommagés. Dans des conditions de contrôle immunitaire normal, ces altérations sont contrôlées par le système immunitaire qui détruit les cellules modifiées. Dans le cas du vitiligo, ces altérations ne sont pas correctement prises en charge et elles constituent une source d'auto anticorps qui va participer à l'installation de la pathologie auto-immune. Aussi, il apparaît qu'une thérapie qui permettrait de réorienter la réponse immunitaire autoimmune provoquée par un excès de lymphocytes Th-1 vers un équilibre physiologique conduirait à des produits dont l'application topique pourrait induire une régulation des phénomènes immunitaires locaux. La Demanderesse a maintenant mis en évidence que des composés C-glycosides de formule générale (II) étaient à la fois capables de stimuler le système immunitaire de la peau mais aussi de rétablir un déséquilibre immunitaire associé à un excès de lymphocytes Th-1 susceptibles de provoquer des désordres auto-immuns. II est connu que certains sucres tels que les aldoses, les cétoses, les désoxyoses, les dérivés d'oses stimulent les défenses immunitaires (EP 0 818 201). II existe également des molécules 0-glycosidiques ou C-glycosidiques qui modulent le 25 système immunitaire tels que des composés C-glycolipidiques (WO 2003/105769), des fucopeptides et des dérivés amidodexoygalactose (US 5,962,660 et WO 96/29339). Selon un premier de ses objets, la présente invention se rapporte à de nouveaux dérivés C-glycosides de formule générale (II) : 20 X dans laquelle, - S représente un monosaccharide ou polysaccharide comportant jusqu'à 20 unités de sucre, sous forme pyranose et/ou furanose et de série L et/ou D, ledit mono- ou polysaccharide présentant au moins une fonction hydroxyle libre ; - R2 représente un hydrogène ou méthyle ; - X est un atome d'oxygène ou un radical -OH ainsi que leur solvate et leurs isomères. Les solvates acceptables des composés décrits dans la présente invention comprennent des solvates conventionnels tels que ceux formés lors de la dernière étape de préparation desdits composés du fait de la présence de solvants. A titre d'exemple, on peut citer les solvates dus à la présence d'eau ou d'alcools linéaires ou ramifiés comme l'éthanol ou l'isopropanol. Avantageusement, les monosaccharides préférés sont choisi parmi le D-glucose, le D-galactose, le D-mannose, le D-xylose, le D-lyxose, le L-fucose, L-arabinose, le L-rhamnose, l'acide D-glucuronique, l'acide D-galacturonique, l'acide D-iduronique, la N-acétyl-D-glucosamine et la N-acétyl-D-galactosamine. Avantageusement encore, les polysaccharides préférés contiennent jusqu'à 6 unités sucre et sont notamment choisis parmi le D-maltose, le D-lactose, le D-cellobiose, le D-maltotriose, un disaccharide associant un acide uronique choisi parmi l'acide D-iduronique ou l'acide D- glucuronique avec une hexosamine choisi parmi la D-galactosamine, la D-glucosamine, la N-acétyl-D-galactosamine, la N-acétyl-D-glucosamine, un oligosaccharide contenant au moins un xylose avantageusement choisis parmi le xylobiose, le méthyl-13-xylobioside, le xylotriose, le xylotétraose, le xylopentaose et le xylohexaose et préférentiellement le xylobiose qui est composé de deux molécules de xylose liés par une liaison 1-4. S R2 F ; Les composés de formule générale (II) sont obtenus en faisant réagir des composés de formule générale (I) : (I) 5 (les radicaux gardant les mêmes définitions que précédemment et R1=Na+, Li+ ou K+ ) avec 1 à 2 éq. de SelectfluorTM dans un solvant organique aprotique et polaire (par exemple DMF). La réaction est agitée à température ambiante 1h à 12h et stoppée par ajout d'eau pour détruire l'éventuel excès de SelectfluorTM. Le milieu réactionnel est concentré sous vide puis purifié sur gel de silice, pour obtenir le produit Ila (X=O). Les composés Ilb (X=OH), sont obtenus par réduction de Ila avec 1 à 5éq. de borohydrudre de sodium dans un solvant polaire (par exemple méthanol ou eau) pendant 1h à 12h. La réaction est ensuite stoppée par ajout d'acétone et purifié sur gel de silice. Parmi les dérivés C-glycosides de formule (II) selon l'invention, on préfère tout particulièrement : Composé 1. 5-fluoro-1,3-dimethyl-5-[(2R,3R,4S,5S,6R)-3,4,5-trihydroxy-6(hydroxymethyl)tetrahydro-2H-pyran-2-yl]pyrimidine-2,4,6(1 H,3H,5H)trione 1 OH ov Composé 2. 5-fluoro-4,6-dihydroxy-1,3-dimethyl-5-[(2R,3R,4S,5S,6R)-3,4, 5-trihydroxy-6-(hydroxymethyl)tetrahydro-2H-pyran-2-yl] tetrahydropyrimidin-2(1 H)-one R2 R1 R2 F I Ho"' '"oH H OH Composé 3. 5-fluoro-5-[(2R,3R,4S,5S,6R)-3,4,5-trihydroxy-6-(hydroxymethyl) tetrahydro-2H-pyran-2-yl]pyrimidine-2,4,6(1 H,3H,5H)-trione H OH OyN Composé 4. 5-fluoro-1,3-dimethyl-5-[(2R,3R,4S,5R,6R)-3,4,5-trihydroxy-6(hydroxymethyl)tetrahydro-2H-pyran-2-yl]pyrimidine-2,4,6(1 H ,3H ,5H)-trione Composé 5. 5-fluoro-5-[(2R,3R,4S,5R,6R)-3,4,5-trihydroxy-6-(hydroxymethyl) tetrahydro-2H-pyran-2-yl]pyrimidine-2,4,6(1 H,3H,5H)-trione H O .N,O Composé 6. 5-fluoro-1,3-dimethyl-5-[(2R,3R,4S,5R)-3,4, 5-trihydroxytetrahydro-2H-pyran-2-yl]pyrimidine-2,4,6(1 H,3H,5H)-trione Composé 7. 5-fluoro-5-[(2R,3R,4S,5R)-3,4,5-trihydroxytetrahydro-2H-pyran-2-yl] pyrimidine-15 2,4,6(1 H,3H,5H)-trione HO OH O` NH F "OH OH H Selon un autre objet, la présente invention se rapporte à l'utilisation des composés de formule générale (II) pour lutter contre l'affaiblissement des défenses naturelles de la peau qui apparait au cours du vieillissement chronologique ou photoinduit et/ou renforcer les défense naturelles de la peau. Plus particulièrement, l'utilisation des C-glycosides de formule générale (II) selon l'invention permet de lutter contre la diminution des défenses immunitaires cutanées survenant lors du vieillissement chronologique, elle est également adaptée à lutter contre l'immunosuppression induite par l'exposition au soleil. Ainsi, l'utilisation selon l'invention permet préparer la peau à l'exposition au soleil, de prévenir et/ou limiter les effets néfastes résultant de l'exposition aux UV. Les C-glycosides de formule générale (II) sont aussi utiles pour maintenir un équilibre entre les populations de lymphocytes Th-1 et Th-2 et/ou pour corriger un déséquilibre immunitaire lié à un excès de lymphocytes de type Th-1. Ces composés selon l'invention pourront donc être avantageusement être utilisés pour lutter contre les manifestations indésirables de type auto-immunes associées à un déséquilibre de la pigmentation de la peau et/ou du cheveu, notamment la canitie Selon un autre de ses objets, la présente invention se rapporte à l'utilisation de composés C-glycosides de formule générale (II) pour la préparation d'une composition, comprenant un milieu physiologiquement acceptable, destinée à la prévention et/ou au traitement des maladies autoimmunes cutanées. Plus particulièrement, les maladies autoimmunes cutanées sont choisies parmi l'hypersensibilité retardée de contact, le psoriasis, le vitiligo, la sclérodermie diffuse, le lupus érythémateux ou certaines pelades. 7 De façon plus générale, les composés C-glycosides de formule générale (II) sont utilisables 8 comme médicament immunostimulant, chez l'homme ou chez l'animal. Par agent immunostimulant, on entend un composé dont l'administration à un organisme conduit à la prolifération des cellules immunitaires dudit organisme, par exemple, les lymphocytes. Par agent immunorégulateur, on entend un agent capable de maintenir un équilibre immunitaire cutané entre les populations des cellules de type Th-1 et de type Th-2, ou encore de corriger une présence excessive en cellules de type Th-1. Un déséquilibre immunitaire pourra notamment être mis en évidence par l'augmentation dans un organisme d'une ou plusieurs cytokines caractéristiques d'un type de lymphocyte. En effet, en plus de leur classification selon la structure de leur récepteur T, les lymphocytes de type Th-1 et de type Th-2 ont été classés selon leur profil de cytokines. Les cytokines caractéristiques des lymphocytes de types 1 (Th-1) sont IL-2, IFN-y, le TNF-R. Les cytokines des lymphocytes de type 2 (Th-2) sont l'IL-4, IL-5, IL-9, IL-10, IL-13 Pour ce type d'utilisation, les compositions comprenant les composés C-glycosides de formule générale (II) peuvent être administrées par exemple par voie parentérale (intra- péritonéale, sous-cutanée, intra-musculaire, intra-veineuse, percutanée), par voie orale, par voie nasale, par voie conjonctivale, par voie rectale ou par voie per-linguale. Elle peut être aussi utilisée en application locale, par exemple à l'aide de comprimés à délitement buccal, notamment dans l'immunothérapie non spécifique des maladies de la cavité buccale. Le médicament de l'invention peut être administré à titre prophylactique, dans les différents cas ci-dessus et en particulier pour la prévention des infections récidivantes de la sphère otorhinolaryngologique (ORL), et pour la prévention des risques infectieux chez les malades chroniques. Le médicament de l'invention est administré notamment à titre de traitement immunostimulant, dans le domaine ORL ou bronchopulmonaire (rhinopharyngites, laryngites, sinusites, angines, otites, bronchites...) ou dans le domaine dermatologique, dans le cas d'infections bactériennes, fongiques ou virales. 9 De préférence, le composé C-glycoside de formule générale (II) selon l'invention sera formulé dans une composition cosmétique ou pharmaceutique destinée à être appliquée topiquement sur la peau, le cuir chevelu ou les muqueuses. Les compositions utilisées selon l'invention peuvent se présenter sous toutes les formes adaptées aux applications envisagées, notamment par voie topique, dans les domaines cosmétiques et dermatologiques. La composition selon l'invention contient un milieu physiologiquement acceptable et un ou plusieurs composés selon l'invention en une quantité efficace pour stimuler l'immunité de la peau ou pour rééquilibrer la balance entre lymphocytes Th-1 et Th-2, par exemple en une quantité allant de 0,01 à 30 % en poids et de préférence de 0,1 à 5 % en poids, par rapport au poids total de la composition. Par milieu physiologiquement acceptable, on comprend un milieu compatible avec la peau et éventuellement avec les muqueuses, les ongles, le cuir chevelu et/ou les cheveux. La composition selon l'invention peut avoir la forme notamment d'une solution aqueuse ou d'une dispersion du type lotion ou sérum, d'émulsions de consistance liquide ou semi-liquide du type lait, obtenues par dispersion d'une phase grasse dans une phase aqueuse (H/E) ou inversement (E/H), ou de suspensions ou émulsions de consistance molle du type crème ou gel aqueux ou anhydres, ou encore de microcapsules ou microparticules, ou de dispersions vésiculaires de type ionique et/ou non ionique. Ces compositions sont préparées selon les méthodes usuelles. Cette composition peut être plus ou moins fluide et avoir l'aspect d'une crème blanche ou colorée, d'une pommade, d'un lait, d'une lotion, d'un sérum, d'une pâte, d'une mousse. Elle peut éventuellement être appliquée sur la peau sous forme d'aérosol. Elle peut également se présenter sous forme solide, et par exemple sous forme de stick. Elle peut être utilisée comme produit de soin, comme produit de nettoyage, comme produit de maquillage ou encore comme shampooing ou après-shampooing. Lorsque la composition utilisable selon l'invention est une émulsion, la proportion de la phase grasse peut aller de 5% à 80% en poids, et de préférence de 5% à 50% en poids par 10 rapport au poids total de la composition. Les huiles, les cires, les émulsionnants et les coémulsionnants utilisés dans la composition sous forme d'émulsion sont choisis parmi ceux classiquement utilisés dans le domaine cosmétique. L'émulsionnant et le coémulsionnant sont présents, dans la composition, en une proportion allant de 0,3% à 30% en poids, et de préférence de 0,5 à 20% en poids par rapport au poids total de la composition. L'émulsion peut, en outre, contenir des vésicules lipidiques. De façon connue, la composition de l'invention peut contenir également les adjuvants habituels dans les domaines cosmétiques et dermatologique, tels que les gélifiants hydrophiles ou lipophiles, les actifs hydrophiles ou lipophiles, les conservateurs, les antioxydants, les solvants, les parfums, les charges, les filtres, les pigments, les agents chélateurs, et les matières colorantes. Les quantités de ces différents adjuvants sont celles classiquement utilisées dans les domaines considérés, et par exemple de 0,01% à 20 % du poids total de la composition. Ces adjuvants, selon leur nature, peuvent être introduits dans la phase grasse, dans la phase aqueuse, dans les vésicules lipidiques et/ou dans les nanoparticules. Ils seront choisis de manière à ne pas nuire aux propriétés des composés selon l'invention. La composition selon l'invention peut être destinée à une application cosmétique ou pharmaceutique, particulièrement dermatologique. De préférence, la composition selon l'invention est destinée à une application cosmétique. L'invention a donc également pour objet un procédé de traitement cosmétique de la peau ou du cuir chevelu, comprenant l'application topique sur la peau ou le cuir chevelu d'une composition comprenant au moins un composé C-glycoside de formule générale (II). Compte tenu des propriétés immunostimulantes et immunorégulatrices des composés selon l'invention, ce procédé est en particulier destiné à renforcer les défenses naturelles de la peau et améliorer l'équilibre immunitaire cutané. Comme actifs, il sera avantageux d'introduire dans la composition utilisée selon l'invention au moins un composé choisi parmi : les agents desquamants ; les agents hydratants ; les agents dépigmentants ou propigmentants ; les agents anti-glycation ; les inhibiteurs de NO-synthase ; les agents stimulant la synthèse de macromolécules dermiques ou épidermiques30 11 et/ou empêchant leur dégradation ; les agents stimulant la prolifération des fibroblastes et/ou des kératinocytes ou stimulant la différenciation des kératinocytes ; les agents myorelaxants et/ou les agents dermo-décontractants ; les agents tenseurs ; les agents anti-pollution et/ou anti-radicalaire ; les agents agissant sur la microcirculation ; les agents agissant sur le métabolisme énergétique des cellules ; et leurs mélanges. Des exemples de tels composés additionnels sont : le rétinol et ses dérivés tels que le palmitate de rétinyle ; l'acide ascorbique et ses dérivés tels que l'ascorbyl phosphate de magnésium et le glucoside d'ascorbyle ; le tocophérol et ses dérivés tels que l'acétate de tocophéryle ; l'acide nicotinique et ses précurseurs tels que la nicotinamide ; l'ubiquinone ; le glutathion et ses précurseurs tels que l'acide L-2-oxothiazolidine-4-carboxylique ; les extraits de plantes et notamment les protéines végétales et leurs hydrolysats, ainsi que les phytohormones ; les extraits marins tels que les extraits d'algues ; les extraits bactériens ; les sapogénines telles que la diosgénine et les extraits de Wild Yam en contenant ; les céramides ; les hydroxyacides ; les hydroxyacides, tels que l'acide salicylique et l'acide noctanoyl-5-salicylique ; le resvératrol ; les oligopeptides et pseudodipeptides et leurs dérivés acylés ; les sels de manganèse et de magnésium, en particulier les gluconates ; et leurs mélanges. Selon un autre de ses objets, l'invention se rapporte à une composition comprenant au moins un composé C-glycoside de formule générale (II) et au moins un agent photo-protecteur. II peut s'agit d'agents photo-protecteurs actifs dans l'UVA et/ou l'UVB, sous forme de composés organiques ou inorganiques, ces derniers étant éventuellement enrobés pour les rendre hydrophobes. Les agents photo-protecteurs organiques peuvent notamment être choisis parmi : les anthranilates, en particulier l'anthranilate de menthyle ; les benzophénones, en particulier la benzophénone-1, la benzophénone-3, la benzophénone-5, la benzophénone-6, la benzophénone-8, la benzophénone-9, la benzophénone-12, et préférentiellement la Benzophénone-3 (Oxybenzone), ou la Benzophénone-4 (Uvinul MS40 disponible chez B.A.S.F.) ; les benzylidènes-camphres, en particulier le 3-benzylidène-camphre, l'acide benzylidènecampho-sulfonique, le benzalkoniumméthosulfate de camphre, le polyacrylamidométhylbenzylidène camphre, l'acide téréphthalylidène di-camphre sulfonique, 12 et préférentiellement le 4-méthylbenzylidène camphre (Eusolex 6300 disponible chez Merck) ; les benzimidazoles, en particulier le benzimidazilate (Neo Heliopan AP disponible chez Haarmann et Reimer), ou l'acide phénylbenzimidazole sulfonique (Eusolex 232 disponible chez Merck) ; les benzotriazoles, en particulier le drométrizole trisiloxane, ou le méthylène bis-benzotriazolyltétraméthylbutylphénol (Tinosorb M disponible chez Ciba) ; les cinnamates, en particulier le cinoxate, le DEA méthoxycinnamate, le méthylcinnamate de diisopropyle, le glycéryl éthylhexanoate de diméthoxycinnamate, le méthoxycinnamate d'isopropyle, le cinnamate d'isoamyle, et préférentiellement l'éthocrylène (Uvinul N35 disponible chez B.A.S.F.), l'octylméthoxycinnamate (Parsol MCX disponible chez Hoffmann La Roche), ou l'octocrylène (Uvinul 539 disponible chez B.A.S.F.) ; les dibenzoylméthanes, en particulier le butyl méthoxydibenzoylméthane (Parsol 1789) ; les imidazolines, en particulier l'éthylhexyl diméthoxybenzylidène dioxoimidazoline ; les PABA, en particulier l'éthyl Dihydroxypropyl PABA, l'éthylhexyldiméthyl PABA, le glycéryl PABA, le PABA, le PEG-25 PABA, et préférentiellement la diéthylhexylbutamido-triazone (Uvasorb HEB disponible chez 3V Sigma), l'éthylhexyltriazone (Uvinul T150 disponible chez B.A.S.F.), ou l'éthyl PABA (benzocaïne) ; les salicylates, en particulier le salicyclate de dipropylèneglycol, le salicylate d'éthylhexyle, l'homosalate, ou le TEA salicylate ; les triazines, en particulier l'anisotriazine (Tinosorb S disponible chez Ciba) ; le drometrizole trisiloxane. Les agents photo-protecteurs inorganiques sont de préférence constitués d'oxyde de zinc et/ou de dioxyde de titane, de préférence de taille nanométrique, éventuellement enrobés d'alumine et/ou d'acide stéarique. Les composés C-glycosides de formule générale (II) selon l'invention pourront également être avantageusement associés à des actifs capillaires. Ainsi, l'invention se rapporte également à une composition comprenant au moins un composé C-glycoside de formule générale (II) et au moins un actif choisi parmi : - les anti-séborrhéiques tels que certains acides aminés soufrés, l'acide 13-cis rétinoïque, l'acétate de cyprotérone ; - les agents de lutte contre les états desquamatifs du cuir chevelu comme le zinc pyrithione, le disulfure de sélénium, le climbazole, l'acide undécylénique, le Kétoconazole, la piroctone olamine (octopirox) ou la ciclopiroctone (ciclopirox) ; - les actifs stimulant la repousse et/ou favorisant le ralentissement de la chute des cheveux, on peut plus particulièrement citer à titre non limitatif : 13 * les esters d'acide nicotinique, dont notamment le nicotinate de tocophérol, le nicotinate de benzyle et les nicotinates d'alkyles en C1C6 comme les nicotinates de méthyle ou d'hexyle ; * les dérivés de pyrimidine, comme le 2,4-diamino 6-piperidinopyrimidine 3-oxyde ou "Minoxidil" décrit dans les brevets US 4,139,619 et US 4,596,812 ; l'Aminexil ou 2,4 diamino pyrimidine 3 oxyde décrit dans WO96/09048 ; * les agents inhibiteur de la lipoxygenase ou inducteur de la cyclooxydase favorisant la repousse des cheveux comme ceux décrits par la Demanderesse dans la demande de brevet européen EP 0 648 488 ; - les agents antibactériens tels que les macrolides, les pyranosides et les tétracyclines, et notamment l'Erythromycine ; - les agents antagonistes de calcium, comme la Cinnarizine, la Nimodipine et la Nifedipine ; - des hormones, telles que l'estriol ou des analogues, ou la thyroxine et ses sels ; - des agents antiandrogènes, tels que l'oxendolone, la spironolactone, le diéthylstilbestrol et la flutamide ; - des inhibiteurs stéroïdiens ou non stéroïdiens des 5-a-réductases tels que ceux décrits par la Demanderesse dans les demandes de brevet européen EP 0 964 852 et EP 1 068 858 ou encore le finastéride ; - des agonistes des canaux potassiques dépendant de l'ATP tels que la cromakalim et le nicorandil ; -des extraits végétaux à activité pro-pigmentante comme les extraits de chrysanthème tels que décrits dans FR 2768343 et les extraits de Sanguisorba décrits dans FR 2782920A1. Avantageusement, la composition selon l'invention comprendra des nanosphères ou des microsphères, telles que décrits par exemple dans les demandes de brevet EP447318, EP557489, EP1151741, EP1201219 ou WO 97/12602. Exemple 1 ù synthèse du 5-fluoro-1,3-dimethvl-5-f(2R,3R,4S,5S,6R)-3,4,5-trihvdroxv-6(hvdroxvmethvl)tetrahvdro-2H-pvran-2-vllpvrimidine-2,4,6(1 H,3H,5H)trione (Composé 1) selectfluor 1 OvN,,O N , O HO ".y OH OH F O HO ""y OH OH Dans un ballon sous atmosphère inerte, 4 g (11,8 mmol) de sodium 1,3-dimethyl-2,6-dioxo-5-[(2S,3R,4R,5S,6R)-3,4,5-trihydroxy-6(hydroxymethyl)-tetrahydro-2H-pyran-2-yl]-1,2,3, 6-tetrahydropyrimidin-4-olate sont introduits dans 60 ml de DMF anhydre. Le milieu réactionnel est ensuite agité à 0 C, et 4,89 g (13,8 mmol, 1.2 éq.) de SelectfluorTM sont ajoutés. Le milieu réactionnel devient alors limpide après quelques minutes, et est laissé sous agitation à température ambiante pendant 12h. 20 ml d'eau sont ensuite ajoutés pour détruire l'excès de SelectfluorTM et le milieu réactionnel est concentré sous vide, puis le résidu obtenu est purifié sur gel de silice (CH2Cl2/MeOH : 9/1) pour obtenir après évaporation des solvants, le 5-fluoro-1,3-dimethyl-5-[(2R,3R,4S,5S,6R)-3,4,5-trihydroxy-6(hydroxymethyl)tetrahydro-2H-pyran-2-yl]pyrimidine-2,4,6(1 H,3H,5H)trione (composé 1), sous la forme d'une poudre blanche (rendement = 72%). Les analyses RMN'H (500 MHz) et SM sont conformes à la structure du produit attendu. Exemple 2 û synthèse du 5-fluoro-4,6-dihvdroxv-1,3-dimethvl-5-f(2R,3R,4S,5S,6R)-3,4,5-trihvdroxv-6-(hvdroxvmethvl)tetrahvd ro-2H-pyran-2-vlltetrahvd ropvrimidin-2(1 H)-one (Composé 2) F O HO "y OH OH1 OH HO~N~O NaBH4N F OH HO"" 'OH OH N Dans un ballon, dissoudre 0.5 g (1.5 mmol) de 5-fluoro-1,3-dimethyl-5-[(2R,3R,4S,5S,6R)-3,4,5-trihydroxy-6(hydroxymethyl)tetrahydro-2H-pyran-2-yl]pyrimidine-2,4,6(1 H,3H,5H)trione (Composé 1) dans 30 mL de méthanol. On ajoute ensuite 3.1 éq. de borohydrure de 15 sodium et on laisse agiter le milieu réactionnel pendant 3h. L'excès de borohydrure de sodium est ensuite détruit par ajout d'acétone. Le milieu est ensuite concentré sous vide et purifié directement sur gel de silice (CH2Cl2/MeOH : 9/1) pour obtenir après évaporation des solvants, le 5-fluoro-4,6-dihydroxy-1,3-dimethyl-5-[(2R,3R,4S,5S,6R)-3,4, 5-trihydroxy-6-(hydroxymethyl)tetrahydro-2H-pyran-2-yl] tetrahydropyrimidin-2(1 H)-one (Composé 2), sous la forme d'une poudre blanche (rendement = 55%). Les analyses RMN'H (400 MHz) et SM sont conformes à la structure du produit attendu. Exemple 3 - Mise en évidence de l'activité immunostimulante des dérivés C-alvcosides de formule générale (II) L'activité immunostimulante est testée de la façon suivante : des cellules de sang périphérique humain sont mises en culture en présence d'un milieu de culture de type RPMI supplémenté par de la L-Glutamine (2mM), de la pénicilline/streptomycine (50 g/50Ui/ml), et du sérum de veau foetal (10%). Les dérivés Cglycosides sont ajoutés à différentes concentrations (10 à 0.05mM) ainsi que la phytohemagglutine (PHA à 5 *G/ml), contrôle positif de la prolifération lymphocytaire. Après 3 jours de culture la prolifération est révélée par un marquage au BrdU. Les résultats obtenus sont les suivants : Actif % de stimulation par rapport au contrôle Concentrations (mM) 10 5 1 0.5 0.1 0.05 Composé 1 156 199 114 71 40 66 Composé 2 69 56 165 181 65 74 Tous les dérivés testés présentent une forte capacité de prolifération des lymphocytes humains, ils présentent donc une activité immunostimulante. Exemple 3 ù mise en évidence de l'effet proTh2 des composés selon l'invention Les cellules de sang périphérique humain sont cultivées dans un milieu de culture contenant 30 les différentes molécules dont on veut tester l'activité inductrice de la cytokine IL-5.25 16 Après 72 heures de culture, les surnageants sont prélevés et testés en ELISA avec des anticorps monoclonaux spécifiques IL-5 (kit quantikine, R&D systems), le protocole est celui du fournisseur. Dosage d'IL-5 exprimé en fonction du contrôle négatif (contrôle=l) actifs Dosage IL-5 Composé 1 5,2 Les résultats sont rapportés en fonction du contrôle négatif qua est égal à 1. Les résultats présentés ci-dessus confirment le rôle immunomodulateur de ces dérivés C-glycosides, et peuvent donc réorienter le système immunitaire cutané vers un équilibre Thl/Th2, notamment lorsque cet équilibre est altéré au cours d'un déficit auto-immunitaire. EXEMPLE 4 ù Formulations Crème régénératrice pour le visage - Composé 1 0,1 - Carbomer 9408 (acide polyacrylique réticulé) 0,3 - Triéthanolamine 0,3 - Acide stéarique 3,0 - Alcool cétylique 2,0 - Monostéarate de glycérol autoémulsionnable 3,0 - Huile de soja 10,0 - Alcool de lanoline 2,0 -Myristate d'isopropyle 4,0 - 2-éthylhexanoate de cétyle et de stéaryle 4,0 - Perhydrosqualène 3,0 - Paraffine 2,0 - Glycérine 3,0 - Conservateurs 0,3 - Eau qsp 10015 17 Pour préparer cette crème, on chauffe la phase aqueuse contenant la glycérine, les conservateurs et l'eau à 80 C ; on y disperse le Carbomer 940 qui est ensuite neutralisé par la triéthanolamine. La phase grasse, chauffée et homogénéisée à 80 C, est introduite sous vive agitation dans la phase aqueuse. L'extrait de l'exemple est dispersé dans 10 g d'eau et introduit à 40 C dans la crème, sous agitation. L'ensemble est refroidi jusqu'à température ambiante. Gel pour le soin du visage Composé 3 0,05 0/0 Hydroxypropylcellulose (Klucel H vendu par la société Hercules) 1,00 0/0 Antioxydant 0,05 0/0 Isopropanol 40,00 0/0 Conservateur 0,30 0/0 Eau qsp 100 % adapté à une application le matin car ne laisse pas la peau grasse. Crème de nuit réparatrice Composé 2 0,5 /0 Conservateurs 1,35 0/0 Sodium citrate 0,035 0/0 PEG-40 1,25% Pentaerythrityl tetraethylhexanoate 4 /0 Glycerin 7 /0 Sorbitan tristearate 0,3 /0 Prunus Armeniaca (abricot) Kernel oil 2 /0 Cetyl alcohol 0,7 /0 Propylene glycol 2 /0 Triethanolamine 0,4 /0 Cyclohexasiloxane 2 /0 Carbomer 0,75 0/0 Tocopherol 1 /0 15 Ce gel est obtenu par mélange des constituants dans l'eau avec l'ajout, en dernier lieu du gélifiant. Comme pour la composition 1, il peut être appliqué deux fois par jour, il est particulièrement 18 Silica Ascorbyl glucoside Eau ù Titanium dioxide ù silica ù alumina Polycaprolactone ù béta carotène Eau qsp Formulation pour application sur le cuir chevelu Lotion non rincée anticanitique Composé 1 0,2 g Aminexil 1,5 g Propylène glycol 22,8 g Ethanol 95 55,1 g Eau purifiée qsp 100 g Lait pour le soin de personnes atteintes de psoriasis Composé 3 0,10 Ascorbate de magnésium 3,00 Huile de pépin de cassis 4,00 Huile de bourrache 4,00 Lactobacillus sp. sous forme lyophilisée 5,00 Stéarate de glycérol 1,00 Alcool cétylstéarylique/alcool cétylstéarylique oxyéthyléné à 33 moles OE (Sinnowax AO vendu par la société Henkel) 3,00 Alcool cétylique 1,00 Diméthicone (DC 200 Fluide vendu par la société Dow Corning) 1,00 Huile de vaseline 6,00 Myristate d'isopropyle (Estol IPM 1514 vendu par Unichema) 3,00 Glycérine 20,00 Conservateur 0,30 Eau qsp 100
La présente invention se rapporte à de nouveaux composés de formule générale (II) : et leur utilisation comme agent stimulant du système immunitaire de la peau et/ou comme immunorégulateur et/ou pour la préparation d'une composition renfermant un milieu cosmétiquement ou pharmaceutiquement acceptable, notamment destinée à prévenir et/ou limiter l'apparition des déséquilibres immunitaires cutanés, en particulier, liés aux stress de l'environnement.
1. Composé de formule générale (II) : dans laquelle, - S représente un monosaccharide ou polysaccharide comportant jusqu'à 20 unités de sucre, sous forme pyranose et/ou furanose et de série L et/ou D, ledit mono- ou polysaccharide présentant au moins une fonction hydroxyle libre ; - R2 représente un hydrogène ou méthyle ; - X est un atome d'oxygène ou un radical OH ; ainsi que leur solvate et leur isomère. 2. Composé selon la 1, caractérisé en ce que S est choisi parmi le D-glucose, le D-galactose, le D-mannose, le D-xylose, le D-lyxose, le L-fucose, L-arabinose, le L- rhamnose, l'acide D-glucuronique, l'acide D-galacturonique, l'acide D-iduronique, la N-acétyl-D-glucosamine et la N-acétyl- D-galactosamine, le D-maltose, le D-lactose, le D-cellobiose, le D-maltotriose, l'acide D-iduronique ou l'acide D-glucuronique avec une hexosamine choisi parmi la D-galactosamine, la D-glucosamine, la N-acétyl-D-galactosamine, la N-acétyl-D-glucosamine, le xylobiose, le méthyl-[3-xylobioside, le xylotriose, le xylotétraose, le xylopentaose et le xylohexaose. 3. Composé selon la 1 ou 2, choisi parmi : Composé 1. 5-fluoro-1,3-dimethyl-5-[(2R,3R,4S,5S,6R)-3,4,5-trihydroxy-6(hydroxymethyl)tetrahydro-2H-pyran-2-yl]pyrimidine-2,4,6(1 H,3H,5H)trione ; Composé 2. 5-fluoro-4,6-dihydroxy-1,3-dimethyl-5-[(2R,3R,4S,5S,6R)-3,4, 5-trihydroxy-6-(hydroxymethyl)tetrahydro-2H-pyran-2-yl] tetrahydropyrimidin-2(1 H)-one ; Composé 3. 5-fluoro-5-[(2R,3R,4S,5S,6R)-3,4,5-trihydroxy-6-(hydroxymethyl) tetrahydro-2H-pyran-2-yl]pyrimidine-2,4,6(1 H,3H,5H)-trione ;Composé4. 5-fluoro-1,3-dimethyl-5-[(2R,3R,4S,5R,6R)-3,4,5-trihydroxy-6(hydroxymethyl)tetrahydro-2H-pyran-2-yl]pyrimidine-2,4,6(1 H,3H,5H)trione ; Composé 5. 5-fluoro-5-[(2R,3R,4S,5R,6R)-3,4,5-trihydroxy-6-(hydroxymethyl) tetrahydro-2H-pyran-2-yl]pyrimidine-2,4,6(1 H,3H,5H)-trione ; Composé 6. 5-fluoro-1,3-dimethyl-5-[(2R,3R,4S,5R)-3,4, 5-trihydroxytetrahydro-2H-pyran-2-yl]pyrimidine-2,4,6(1 H,3H,5H)-trione ; Composé 7. 5-fluoro-5-[(2R,3R,4S,5R)-3,4,5-trihydroxytetrahydro-2H-pyran-2-yl] pyrimidine-2,4,6(1 H,3H,5H)-trione. 4. Utilisation d'un composé de formule générale (II) : R2 X/N S- ~R2 F ; X dans laquelle, - S représente un monosaccharide ou polysaccharide comportant jusqu'à 20 unités de sucre, sous forme pyranose et/ou furanose et de série L et/ou D, ledit mono- ou 15 polysaccharide présentant au moins une fonction hydroxyle libre ; - R2 représente un hydrogène ou méthyle ; - X est un atome d'oxygène ou un radical OH ; ainsi que leur solvate et leur isomère pour lutter contre l'affaiblissement des défenses naturelles de la peau qui apparait au cours 20 du vieillissement chronologique ou photoinduit et/ou renforcer les défense naturelles de la peau. 5. Utilisation selon la 4, pour préparer la peau au soleil et/ou prévenir et/ou limiter les effets néfastes des UV. 6. Utilisation selon la 5, pour prévenir et/ou traiter les déséquilibres de la pigmentation de la peau et/ou du cheveu. 25 7. Utilisation selon la 6, pour prévenir et/ou traiter la canitie. 8. Composé de formule générale (II) : X dans laquelle, - S représente un monosaccharide ou polysaccharide comportant jusqu'à 20 unités de sucre, sous forme pyranose et/ou furanose et de série L et/ou D, ledit mono- ou polysaccharide présentant au moins une fonction hydroxyle libre ; - R2 représente un hydrogène ou méthyle ; - X est un atome d'oxygène ou un radical OH ; ainsi que leur solvate et leur isomère à titre de médicament. 9. Utilisation d'au moins un composé de formule générale (II) : R2 XNO dans laquelle, - S représente un monosaccharide ou polysaccharide comportant jusqu'à 20 unités de sucre, sous forme pyranose et/ou furanose et de série L et/ou D, ledit mono- ou polysaccharide présentant au moins une fonction hydroxyle libre ; 20 - R2 représente un hydrogène ou méthyle ; - X est un atome d'oxygène ou un radical OH ; ainsi que leur solvate et leur isomère15 22 pour la préparation d'une composition comprenant un milieu physiologiquement acceptable destinée à stimuler les défenses immunitaires de l'épiderme et/ou à prévenir et/ou traiter des maladies autoimmunes cutanées. 10. Utilisation selon la 9, caractérisée en ce que les maladies autoimmunes cutanées sont choisies parmi l'hypersensibilité retardée de contact, le psoriasis , le vitiligo, la sclérodermie diffuse, le lupus érythémateux ou certaines pelades. 11. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que ladite composition est destinée à être appliquée topiquement sur la peau, les muqueuses ou le cuir chevelu. 12. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que S est choisi parmi le D-glucose, le D-galactose, le D-mannose, le D-xylose, le D-lyxose, le L-fucose, L-arabinose, le L-rhamnose, l'acide D-glucuronique, l'acide D-galacturonique, l'acide D-iduronique, la N-acétyl-D-glucosamine et la N-acétyl- D-galactosamine, le D-maltose, le D-lactose, le D-cellobiose, le D-maltotriose, l'acide D-iduronique ou l'acide D-glucuronique avec une hexosamine choisi parmi la D-galactosamine, la D-glucosamine, la N-acétyl-D-galactosamine, la N-acétyl-D-glucosamine, le xylobiose, le méthyl-[3-xylobioside, le xylotriose, le xylotétraose, le xylopentaose et le xylohexaose. 13. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le composé de formule générale (II) est choisi parmi : Composé 1. 5-fluoro-1 ,3-dimethyl-5-[(2R,3R,4S,5S,6R)-3,4,5-tri hydroxy-6- (hydroxymethyl)tetrahydro-2H-pyran-2-yl]pyrimidine-2,4,6(1 H,3H,5H)- trione ; Composé 2. 5-fluoro-4,6-dihydroxy-1,3-dimethyl-5-[(2R,3R,4S,5S,6R)-3,4, 5-trihydroxy-6-(hydroxymethyl)tetrahydro-2H-pyran-2-yl] tetrahydropyrimidin-2(1 H)-one ; Composé 3. 5-fluoro-5-[(2R,3R,4S,5S,6R)-3,4,5-trihydroxy-6-(hydroxymethyl) tetrahydro-2H-pyran-2-yl]pyrimidine-2,4,6(1 H,3H,5H)-trione ; Composé 4. 5-fluoro-1,3-dimethyl-5-[(2R,3R,4S,5R,6R)-3,4,5-trihydroxy-6(hydroxymethyl)tetrahydro-2H-pyran-2-yl]pyrimidine-2,4,6(1 H,3H,5H)trione ; Composé 5. 5-fluoro-5-[(2R,3R,4S,5R,6R)-3,4,5-trihydroxy-6-(hydroxymethyl) tetrahydro-2H-pyran-2-yl]pyrimidine-2,4,6(1 H,3H,5H)-trione ; 23 Composé 6. 5-fluoro-1,3-dimethyl-5-[(2R,3R,4S,5R)-3,4, 5-trihydroxytetrahydro-2H-pyran-2-yl]pyrimidine-2,4,6(1 H,3H,5H)-trione ; Composé 7. 5-fluoro-5-[(2R,3R,4S,5R)-3,4,5-trihydroxytetrahydro-2H-pyran-2-yl] pyrimidine-2,4,6(1 H,3H,5H)-trione. 14. Composition cosmétique ou dermatologique destinée à une application topqiue comprenant au moins un composé de formule générale (II) : R2 X'/ N S" F dans laquelle, 10 - S représente un monosaccharide ou polysaccharide comportant jusqu'à 20 unités de sucre, sous forme pyranose et/ou furanose et de série L et/ou D, ledit mono- ou polysaccharide présentant au moins une fonction hydroxyle libre ; - R2 représente un hydrogène ou méthyle ; -X est un atome d'oxygène ou un radical OH ; 15 ainsi que leur solvate et leur isomère. 15. Composition comprenant au moins un composé de formule générale (II) : R2 X N S R2 F ; X (Il) dans laquelle, 20 - S représente un monosaccharide ou polysaccharide comportant jusqu'à 20 unités de sucre, sous forme pyranose et/ou furanose et de série L et/ou D, ledit mono- ou polysaccharide présentant au moins une fonction hydroxyle libre ;5- R2 représente un hydrogène ou méthyle ; - X est un atome d'oxygène ou un radical OH ; ainsi que leur solvate et leur isomère et au moins un composé choisi parmi : les agents desquamants ; les agents hydratants ; les agents dépigmentants ou propigmentants ; les agents anti-glycation ; les inhibiteurs de NO-synthase ; les agents stimulant la synthèse de macromolécules dermiques ou épidermiques et/ou empêchant leur dégradation ; les agents stimulant la prolifération des fibroblastes et/ou des kératinocytes ou stimulant la différenciation des kératinocytes ; les agents myorelaxants et/ou les agents dermo-décontractants ; les agents tenseurs ; les agents anti-pollution et/ou anti-radicalaire ; les agents agissant sur la microcirculation ; les agents agissant sur le métabolisme énergétique des cellules. 16. Composition comprenant au moins un composé de formule générale (II) : R2 X R2 F X dans laquelle, - S représente un monosaccharide ou polysaccharide comportant jusqu'à 20 unités de sucre, sous forme pyranose et/ou furanose et de série L et/ou D, ledit mono- ou polysaccharide présentant au moins une fonction hydroxyle libre ; - R2 représente un hydrogène ou méthyle ; - X est un atome d'oxygène ou un radical OH ; ainsi que leur solvate et leur isomère et au moins un agent photoprotecteur. 17. Composition selon la 15, comprenant au moins un composé de formule générale (II) :X (Il) dans laquelle, - S représente un monosaccharide ou polysaccharide comportant jusqu'à 20 unités de sucre, sous forme pyranose et/ou furanose et de série L et/ou D, ledit mono- ou polysaccharide présentant au moins une fonction hydroxyle libre ; - R2 représente un hydrogène ou méthyle ; - X est un atome d'oxygène ou un radical OH ; ainsi que leur solvate et leur isomère et au moins un actif choisi parmi les anti-séborrhéiques ; les agents de lutte contre les états desquamatifs du cuir chevelu ; les actifs stimulant la repousse et/ou favorisant le ralentissement de la chute des cheveux ; les agents antibactériens ; les agents antagonistes de calcium ; des hormones, telles que l'estriol ou des analogues, ou la thyroxine et ses sels ; des agents antiandrogènes ; des inhibiteurs stéroïdiens ou non stéroïdiens des 5-aréductases ; des agonistes des canaux potassiques dépendant de l'ATP ; des extraits végétaux à activité pro-pigmentante. 18. Composition selon l'une quelconque des 14 à 17, caractérisée en ce que les composé de formule générale (I) sont tels que S est choisi parmi le D-glucose, le D-galactose, le D-mannose, le D-xylose, le D-lyxose, le L-fucose, L-arabinose, le L-rhamnose, l'acide D-glucuronique, l'acide D-galacturonique, l'acide D-iduronique, la N-acétyl-D-glucosamine et la N-acétyl- D-galactosamine, le D-maltose, le D-lactose, le D-cellobiose, le D-maltotriose, l'acide D-iduronique ou l'acide D-glucuronique avec une hexosamine choisi parmi la D-galactosamine, la D-glucosamine, la N-acétyl-D-galactosamine, la N-acétyl-D-glucosamine, le xylobiose, le méthyl-13-xylobioside, le xylotriose, le xylotétraose, le xylopentaose et le xylohexaose. 19. Composition selon l'une quelconque des 14 à 18, caractérisée en ce que le composé de formule générale (I) est choisi parmi : S R2 F ; 26 Composé 1. 5-fluoro-1,3-dimethyl-5-[(2R,3R,4S,5S,6R)-3,4,5-trihydroxy-6(hydroxymethyl)tetrahydro-2H-pyran-2-yl]pyrimidine-2,4,6(1 H,3H,5H)trione ; Composé 2. 5-fluoro-4,6-dihydroxy-1,3-dimethyl-5-[(2R,3R,4S,5S,6R)-3,4, 5-trihydroxy-6-(hydroxymethyl)tetrahydro-2H-pyran-2-yl] tetrahydropyrimidin-2(1 H)-one ; Composé 3. 5-fluoro-5-[(2R,3R,4S,5S,6R)-3,4,5-trihydroxy-6-(hydroxymethyl) tetrahydro-2H-pyran-2-yl]pyrimidine-2,4,6(1 H,3H,5H)-trione ; Composé 4. 5-fluoro-1,3-dimethyl-5-[(2R,3R,4S,5R,6R)-3,4,5-trihydroxy-6(hydroxymethyl)tetrahydro-2H-pyran-2-yl]pyrimidine-2,4,6(1 H,3H,5H)trione ; Composé 5. 5-fluoro-5-[(2R,3R,4S,5R,6R)-3,4,5-trihydroxy-6-(hydroxymethyl) tetrahydro-2H- pyran-2-yl]pyrimidine-2,4,6(1 H,3H,5H)-trione ; Composé 6. 5-fluoro-1,3-dimethyl-5-[(2R,3R,4S,5R)-3,4, 5-trihydroxytetrahydro-2H-pyran-2-yl]pyrimidine-2,4,6(1 H,3H,5H)-trione ; Composé 7. 5-fluoro-5-[(2R,3R,4S,5R)-3,4,5-trihydroxytetrahydro-2H-pyran-2-yl] pyrimidine-2,4,6(1 H,3H,5H)-trione.
A
A61
A61K,A61P,A61Q
A61K 8,A61K 31,A61P 17,A61Q 19
A61K 8/49,A61K 31/513,A61P 17/00,A61Q 19/00
FR2901555
A1
2-ALCOXY-3,4,5-TRIHYDROXY-ALKYLAMIDE-BENZOTHIAZEPINE, LEUR PREPARATION, COMPOSITIONS LES CONTENANT ET UTILISATION
20,071,130
a) RI est indépendamment sélectionné dans le groupe constitué par alkyle, alcényle, alcynyle, cycloalkyle, hétérocyclyle, aryle, hétéroaryle, arylalkyle, arylalcényle, arylalcynyle, hétéroarylalkyle, hétéroarylalcényle, hétéroarylalcynyle ; b) R2 est sélectionné dans le groupe constitué par -(C1-C6)alkyle, -(Cl- C6)alkyl-aryle, -(C1-C6)alkyl-hétéroaryle, -aryle, -hétéroaryle, -arylalcényle, -hétéroarylalcényle, -(C1-C6)alkyle-S-(C1-C6)alkyle, -(C1-C6)alkyle-di(C1-C6)alkylamine, -(C1-C6)alkyle-0-aryle; c) R3 est sélectionné dans le groupe constitué par H, COO(R5), CONH(R5), 10 CO(R5), O(R5), R5; d) R4 est indépendamment sélectionné dans le groupe constitué par H, F, Cl, Br, N(R5)2, NO2, CN, COO(R5), CON(R5)2, NHCO(R5), NHCOO(R5), OCONH(R5), O(R5), R5, ou bien, deux substituants R4, liés à 2 carbones adjacents du phényl, forment ensemble un cycle choisi parmi cycloalkyle, 15 hétérocyclyle, aryle ou hétéroaryle, éventuellement substitué par un ou plusieurs R4. e) m a pour valeur 0, 1, 2, 3, ou 4 ; f) X est choisi parmi S, SO ou S02 ; g) R5 est indépendamment choisi parmi doublet d'électrons non liant, H, - 20 alkyle, -alcényle, -alcynyle, -alkyle halogéné, -alkyl-aryle, -alkylhétéroaryle, -alkyl-aryle-hétéroaryle, -aryle, -hétéroaryle, -cycloalkyle, dans lequel chaque R5 est éventuellement substitué par au moins un substituant choisi parmi OH, halogène, -(C1-C4)alkyle, -0-(C1-C4)alkyle, - (C1-C4)alkyl-aryle, aryle, -(C1-C4)alkyl-hétéroaryle, -hétéroaryle, - 25 N(CH3)2, -NH2, CONH2, / \ / \ /--- 0 N NùRz ;ùN -N \ / \ / \i chacun des Rz est indépendamment sélectionné dans le groupe constitué par H, COO(R5), CONH(R5), CON(R5)2, CO(R5), R5, dans lequel chaque R5 est indépendamment choisi parmi -(C1-C4)alkyle, -(C1-C4)alkyle halogéné, -(C1-C4)alkyl-aryle, -(C1-C4)alkyl-hétéroaryle, dans lequel chaque R5 est éventuellement substitué par un substituant choisi parmi OH, halogène, -(C1-C4)alkyle, -O-(C1-C4)alkyle, -(C1-C4)alkyl-aryle, aryle, -(C1-C4)alkyl-hétéroaryle, -hétéroaryle ; à la condition que lorsque RI est (E) -CH=CH-C(CH3)3, R2 est méthyle, X est S et m est 0, alors R3 n'est pas un atome d'hydrogène, un groupe (4,6- difluoro-phényl)-méthyle ou un groupe -CH2-CH=CH2. Selon l'invention, RI est préférentiellement choisi parmi ûC(R6)=C(R7)(R8) dans lequel R6, R7, el: R3 sont indépendamment sélectionnés parmi H, (Cl-C6)alkyle, cycloalkyle, hétérocyclyle, aryle, hétéroaryle. Plus préférentiellement, R, est choisi parmi (E) -CH=CH-CH(CH3)(C2H5), (E) - CH=CH-CH(CH3)2, (E) -CH=CH-C(CH3)3, ou encore parmi (E) -C(CH3)=CH- CH(CH3)(C2H5), (E) -C(CH3)=CH-CH(CH3)2, et (E) -C(CH3)=CH-C(CH3)3. Selon l'invention, R2 est préférentiellement méthyle. Parmi les objets de la présente invention, un premier groupe est caractérisé en ce que X est S. Un second groupe est caractérisé en ce que X est SO et un troisième groupe est caractérisé en ce que X est SO2. Parmi les objets de la présente invention, un quatrième groupe est caractérisé en ce que R3 est indépendamment choisi parmi : méthyle, un groupe phénylméthyle ou un groupe (4,6-difluoro-phényl)-méthyle. Un cinquième groupe est caractérisé en ce que R3 est H. Parmi les objets de la présente invention, un sixième groupe est caractérisé en ce que R4 est indépendamment choisi parmi : F, Cl, Br, phényle, cyanophényle, trifluorométhyle, méthoxy, phénoxy ou bien 2 substituants R4, 4 liés à 2 carbones adjacents du phényle, forment ensemble un cycle pyrazine. Un septième groupe est caractérisé en ce que m est O. De manière préférée, l'invention concerne les produits exemplifiés dans le tableau 1. Selon un autre aspect, l'invention concerne les procédés de préparation des produits de formule générale (I) ou (I') tels que décrits ci-dessous. A partir des produits de formule générale (l') obtenus par les procédés décrits, il est possible d'obtenir les produits de formule générale (1) par une réaction classique pour l'homme du métier telle que par exemple une cyclopropanation, une oxydation ou une séparation chirale. Notamment, les produits des exemples 1 et 2 sont obtenus par oxydation du produit 6 de formule générale (l'). Les produits de formule générale (I') sont définis comme des précurseurs, éventuellement actifs, des produits de formule générale (I). Les produits de formule générale (I) ou (1') peuvent être obtenus par hydrolyse d'un produit de formule générale (Il) : OH OR2 R 1 rHi o , dans lequel RI, R2, R3, R4, X et m (R4)m sont tels que définis précédemment,. Les produits de formule générale (II) peuvent être obtenus par réaction d'un produit de formule générale (III) : R4)m , dans lequel R3, R4 , X et m sont tels que définis précédemment, avec un produit de formule générale (IV) : H2N dans lequel RI, R2 sont tels que définis OR2 précédemment. Les produits de formule générale (I) ou (I') peuvent également être obtenus par réaction d'un produit de formule générale (III) tel que défini 5 précédemment, avec un produit de formule générale (V) : dans lequel RI, R2 sont tels que définis OR2 (V) 10 précédemment. Les produits de formule générale (V) peuvent être obtenus par hydrolyse d'un produit de formule générale (IV) : R2 (1v) , dans lequel RI, R2 sont tels que définis précédemment ou encore ils peuvent être obtenus par hydrolyse d'un produit de formule générale (Vll) : OR2 , dans lequel R2 est tel que défini précédemment, afin d'obtenir un produit de formule générale (VI) : OR2 (U!) OH OH , dans lequel R2 est tel que défini précédemment, qui subit une métathèse afin d'obtenir un produit de formule générale (V) : OR2 (V) , dans lequel R'l est tel que le groupe R'1-CH=CH- représente un groupe Ri. Les produits de formule générale (VII) peuvent être obtenus par double déshydratation d'un produit de formule générale (VIII) : OH OH , dans lequel R2 est tel que défini précédemment. HO OR2 Les produits de formule générale (l'), (Il), (III), (IV), (V), (VI) tels que définis précédemment sont un objet de la présente invention. Les produits selon la présente invention peuvent exister à l'état de bases, de sels d'additions avec des acides, de solvats, d'hydrates ou de prodrogues. Les produits selon l'invention peuvent être sous forme non chirale, ou racémique, ou enrichie en un stéréo-isomère, ou enrichie en un énantiomère ; et peuvent éventuellement être salifiés. Un produit conforme à l'invention pourra être utilisé pour la fabrication d'un médicament utile pour prévenir ou traiter un état pathologique, en particulier un cancer. La présente invention concerne aussi les compositions thérapeutiques contenant un composé selon l'invention, en association avec un excipient 20 pharmaceutiquement acceptable selon le mode d'administration choisi. La 7 composition pharmaceutique peut se présenter sous forme solide, liquide ou de liposomes. Parmi les compositions solides on peut citer les poudres, les gélules, les comprimés. Parmi les formes orales on peut aussi inclure les formes solides protégées vis-à-vis du milieu acide de l'estomac. Les supports utilisés pour les formes solides sont constitués notamment de supports minéraux comme les phosphates, les carbonates ou de supports organiques comme le lactose, les celluloses, l'amidon ou les polymères. Les formes liquides sont constituées de solutions de suspensions ou de dispersions. Elles contiennent comme support dispersif soit l'eau, soit un solvant organique (éthanol, NMP ou autres) ou de mélanges d'agents tensioactifs et de solvants ou d'agents complexants et de solvants. Les formes liquides seront de préférence injectables et, de ce fait, auront une formulation acceptable pour une telle utilisation. Des voies d'administration par injection acceptables incluent les voies intraveineuse, intra-péritonéale, intramusculaire, et sous cutanée, la voie intraveineuse étant préférée. La dose administrée des composés de l'invention sera adaptée par le praticien en fonction de la voie d'administration du patient et de l'état de ce dernier. Les composés de la présente invention peuvent être administrés seuls ou en mélange avec d'autres anticancéreux. Parmi les associations possibles on peut citer : • les agents alkylants et notamment le cyclophosphamide, le melphalan, l'ifosfamide, le chlorambucil, le busulfan, le thiotepa, la prednimustine, la carmustine, la lomustine, la semustine, la steptozotocine, la decarbazine, la témozolomide, la procarbazine et l'hexaméthylmélamine • les dérivés du platine comme notamment le cisplatine, le carboplatine ou l'oxaliplatine • les agents antibiotiques comme notamment la bléomycine, la mitomycine, la dactinomycine • les agents antimicrotubules comme notamment la vinblastine, la vincristine, la vindésine, la vinorelbine, les taxoides (paclitaxel et docétaxel) • les anthracyclines comme notamment la doxorubicine, la daunorubicine, l'idarubicine, l'épirubicine, la mitoxantrone, la losoxantrone • les topoisomérases des groupes I et Il telles que l'étoposide, le teniposide, l'amsacrine, l'irinotecan, le topotecan et le tomudex • les fluoropyrimidines telles que le 5-fluorouracile, l'UFT, la floxuridine • les analogues de cytidine telles que la 5-azacytidine, la cytarabine, la gemcitabine, la 6-mercaptomurine, la 6-thioguanine • les analogues d'adénosine telles que la pentostatine, la cytarabine ou le phosphate de fludarabine • le méthotrexate et l'acide folinique • les enzymes et composés divers tels que la L-asparaginase, l'hydroxyurée, l'acide trans-rétinoique, la suramine, la dexrazoxane, l'amifostine, l'herceptin ainsi que les hormones oestrogéniques, androgéniques • les agents antivasculaires tels que les dérivés de la combretastatine ou de la colchicine et leurs prodrogues. • les agents antivasculaires tels que les dérivés de la combretastatine, par exemple la CA4P, des chalcones ou de la colchicine, par exemple le ZD6126, et leurs prodrogues. • Les inhibiteurs de kinases tels que l'ertonilib ou l'imatinib. • Les agents biothérapeutiques comme les anticorps tels que le rituximab, le bevacizumab, le cetuximab, le trastuzumab ou l'alemtuzumab. • Les inhibiteurs du protéasome tel que le bortesomib. Il est également possible d'associer aux composés de la présente invention 5 un traitement par des radiations. Ces traitements peuvent être administrés simultanément, séparément, séquentiellement. Le traitement sera adapté par le praticien en fonction du malade à traiter. Définitions Le terme halogène fait référence à un élément choisi parmi F, Cl, Br, et I. 10 Le terme alkyle fait référence à un substituant hydrocarboné saturé, linéaire ou ramifié, ayant de 1 à 12 atomes de carbone. Les substituants méthyle, éthyle, propyle, 1-méthyléthyl, butyle, 1-méthylpropyl, 2-méthylpropyle, 1,1-diméthyléthyle, pentyle, 1-méthylbutyle, 2-méthylbutyle, 3-méthylbutyle, 1,1-diméthylpropyle, 1,2-diméthylpropyle, 2,2-diméthyl- 15 propyle, 1-éthylpropyle, hexyle, 1-méthylpentyle, 2-méthylpentyle, 1-éthylbutyle, 2-éthylbutyle, 3,3-diméthylbutyle, heptyle, 1-éthylpentyle, octyle, nonyle, décyle, undécyle, et dodécyle sont des exemples de substituant alkyle. Le terme alcényle fait référence à un substituant hydrocarboné linéaire ou 20 ramifié ayant une ou plusieurs insaturations, ayant de 2 à 12 atomes de carbone. Les substituants éthylènyle, 1-méthyléthylènyle, prop-1-ènyle, prop-2-ènyle, Z-1-méthylprop-1-ènyle, E-1-méthylprop-1-ènyle, Z-1,2-diméthyl- prop-1-ènyle, E-1,2-diiméthylprop-1-ènyle, but-1,3-diényle, 1-méthylidènyl- prop-2-ènyle, Z-2-méthylbut-1,3-diényle, E-2-méthylbut-1,3-diényle, 2-méthyl- 25 1-méthylidènylprop-2-ènyle, undéc-1-ènyle et undéc-10-ènyle sont des exemples de substituant alkylène. Le terme alcynyle fait référence à un substituant hydrocarboné linéaire ou ramifié ayant au moins deux insaturations portées par une paire d'atomes de carbone vicinaux, ayant de 2 à 12 atomes de carbone. Les substituants 30 éthynyle; prop-1-ynyle prop-2-ynyle; et but-1-ynyle sont des exemples de substituant alkynyle. Le terme aryle fait référence à un substituant aromatique mono- ou polycyclique ayant de 6 à 14 atomes de carbone. Les substituants phényle, napht-1-yle ; napht-2-yle ; anthracen-9-yl ; 1,2,3,4-tetrahydronapht-5-yle ; et 1,2,3,4-tetrahydronapht-6-yle sont des exemples de substituant aryle. Le terme hétéroaryle fait référence à un substituant hétéroaromatique mono- ou polycyclique ayant de 1 à 13 atomes de carbone et de 1 à 4 hétéroatomes. Les substituants pyrrol-1-yle ; pyrrol2-yle ; pyrrol3-yle ; furyle ; thienyle ; imidazolyle ; oxazolyle ; thiazolyle ; isoxazolyle ; isothiazolyle ; 1,2,4-triazolyle; oxadiazolyle ; thiadiazolyle ; tetrazolyle ; pyridyle ; pyrimidyle ; pyrazinyle ; 1,3,5-triazinyle ; indolyle ; benzo[b]furyle ; benzo[b]thiényle ; indazolyle ; benzimidazolyle ; azaindolyle ; quinoléyle ; isoquinoléyle ; carbazolyle ; et acridyle sont des exemples de substituant hétéroaryle. Le terme hétéroatorne fait référence ici à un atome au moins divalent, différent du carbone. N; O; S; et Se sont des exemples d'hétéroatome. Le terme cycloalkyle fait référence à un substituant hydrocarboné cyclique saturé ou partiellement insaturé ayant de 3 à 12 atomes de carbone. Les substituants cyclopropyle; cyclobutyle; cyclopentyle; cyclopentènyle; cyclopentadiényle; cyclohexyle; cyclohexènyle; cycloheptyle; bicyclo[2.2.1]heptyle ; cyclooctyle; bicyclo[2.2.2]octyle ; adamantyle ; et perhydronapthyle sont des exemples de substituant cycloalkyle. Le terme hétérocyclyle fait référence à un substituant hydrocarboné cyclique saturé ou partiellement insaturé ayant de 1 à 13 atomes de carbone et de 1 à 4 hétéroatomes. De préférence, le substituant hydrocarboné cyclique saturé ou partiellement insaturé sera monocyclique et comportera 4 ou 5 atomes de carbone et 1 à 3 hétéroatomes. Les avantages de l'invention seront plus particulièrement illustrés par les exemples suivants : Abréviations : Ac acétate ; Bn benzyle ; C degré Celsius ; cat. catalyseur ; CCM chromatographie sur couche mince ; CCP chromatographie sur colonne préparative ; cm centimètre ; 8 déplacement chimique ; d doublet ; dd doublet de doublets; DMF diméthylformamide ; DMSO-d6 diméthylsulfoxyde deutéré ; dt doublet de triplets ; éq. équivalent ; ES+I- electrospray (modes positif / négatif) ; Et éthyle ; g gramme ; h heure ; Hz hertz ; IC50 constante d'inhibition à 50% d'activité ; iPr isopropyle ; j. jour ; J constante de couplage ; LCMS chromatographie liquide couplée à une spectrométrie de masse; m multiplet ; Me méthyle ; mg milligramme ; MHz mégahertz ; mL millilitre ; pL microlitre ; mm millimètre ; pm micromètre ; mmol millimole ; mn minute ; N mon-1 ; PF point de fusion ; Ph phényle ; ppm parties par million ; q quadruplet ; Rdt rendement ; Rf rapport frontal ; RMN 1H résonance magnétique nucléaire du proton ; s singulet ; sl singulet large ; t triplet ; TA température ambiante ; tBu tertiobutyle ; TFA acide trifluoroacétique ; THF tetrahydrofuranne ; tR temps de rétention ; U.V. ultraviolet ; V volt. Ex1: N-[(1 R,3R)-5-(3,5-difluoro-benzyi)-1,4-dioxo-2,3,4,5-tetrahydro-1, 5-benzothiazépin-3-yl]-((6E)-(2R,3R,4S,5R)-3,4,5-trihydroxy-2-méthoxy-8, 8-diméthyl-non-6-énamide et Ex2: N-[(1S,3R)-5-(3,5-difluoro-benzyl)-1,4-dioxo-2,3,4,5-tetrahydro-1, 5-benzothiazépin-3-yl]-((6E)-(2R,3R,4S,5R)-3,4,5-trihydroxy-2-méthoxy-8, 8-diméthyl-non-6-énamide Etape 1: Préparation du (3R)-[5-(3,5-difluoro-benzyi)-4-oxo-2,3,4,5-tetrahydro-1, 5-benzothiazépin-3-yl]-carbamate de tert-butyle (2) F o 1 2 Dans un ballon de 100 mL, sous agitation et atmosphère d'argon, contenant 40 mL de THF et 1,3 g de 1 (4,4 mmol), on introduit à TA 177 mg d'hydrure de sodium en suspension à 60% dans l'huile (4,42 mmol). On agite le milieu pendant 1h, puis ajoute 1,8 g (8,83 mmol) de bromure de 3,5-difluorobenzyl. On laisse le milieu sous agitation pendant une nuit. On ajoute 100 mL d'AcOEt, lave la phase organique avec 2 fois 100 mL d'eau. La phase H organique est séchée sur MgSO4, filtrée puis évaporée à sec. On obtient 3 g d'une huile jaune, quai donne après chromatographie sur une cartouche de silice (120 g) en éluant avec un mélange Heptane/AcOEt (en gradient : AcOEt 12 à 100%) 1,59 g de produit 2. RMN 1H (400 MHz, DMSO-d6), 8(ppm): 1,35 (s, 9H) ; 3,11 (t, J = 11,5 Hz, 1H) ; 3,48 (dd, J = 7,0 et 1 1 , 5 Hz, 1 H) ; 4,15 (m, 1H) ; 5,03 (d, J = 16,0 Hz, 1H) ; 5,13 (d, J = 16,0 Hz, 1H) ; de 6,98 à 7,10 (m, 3H) ; 7,28 (t large, J = 8,0 Hz, 1H) ; 7,39 (d large, J = 8,0 Hz, 1H) ; de 7,47 à 7,53 (m, 2H) ; 7,63 (d large, J = 7,5 Hz, 1H). Etape 2: Préparation du chlorhydrate de (3R)-3-amino-5-(3,5-difluoro-benzyl)-2,3-dihydro-5H-1, 5-benzothiazépin-4-one (3) F HCI H2N,,. H o 2 3 On reprend 1,59 g de 2 (3,78 mmol) dans un ballon de 100 mL et on ajoute 25 mL d'une solution d'acide chlorhydrique dans le dioxane (4M). On agite le milieu pendant 5h à TA sous argon. Après évaporation du solvant, on obtient 1,44 g d'amine 3 sous forme de chlorhydrate qui est utilisé directement pour l'étape suivante. RMN 1H (400 MHz, DMSO-d6), 8(ppm): 3,25 (t, J = 11,5 Hz, 1H) ; 3,75 (dd, J = 7,0 et 11,5 Hz, 1H) ; 3,94 (dd, J = 7,0 et 11,5 Hz, 1H) ; 5,09 (d, J = 16,0 Hz, 1 H) ; 5,24 (d, J = 16,0 Hz, 1 H) ; de 6,97 à 7,15 (m, 3H) ; 7,33 (m, 1 H) ; de 7,48 à 7,59 (m, 2H) ; 7,68 (dd, J = 1 , 5 et 7,5 Hz, 1 H) ; 8,63 (s large, 3H). Etape 3: Préparation du (3R,4R,5S)-4-hydroxy-5-((2E)-(2R)-1-hydroxy-4,4-25 diméthyl-pent-2-ényl)-3-méthoxy-dihydro-furan-2-one (5) 0K0 4 OH OH 5 Dans un ballon de 250 mL conteant 40 mL d'eau et 3,6 g de 4 (qui peut être préparé selon les modes opératoires décrites dans Org. Process Res. Dev. 2003, 7(6), 856-865) en suspension, on ajoute 17 mL de TFA en solution 30 dans 10 mL d'eau. On agite le milieu pendant 1,5 h à TA puis dilue le milieu avec 290 mL d'eau, congèle et lyophilise. On obtient 4 g d'une huile qui cristallise dans 20 mL d'éther isopropylique à TA. Après essorage, lavage à l'éther isopropylique, et séchage sous vide à 40 C, on obtient 2,46 g de produit attendu 5 (cristaux blanc). PF : 123 C. IC : m/z = 262 MNH4+ RMN 1H (400 MHz, DMISO-d6), 8(ppm): 1,00 (s, 9H) ; 3,41 (s, 3H) ; 3,93 (dd, J = 2,5 et 9,0 Hz, 1 H) ; de 4,22 à 4,31 (m, 3H) ; 5,19 (d, J = 5,0 Hz, 1 H) ; 5,42 (dd, J = 5,0 et 16,0 Hz, 1 H) ; 5,43 (d, J = 4,5 Hz, 1 H) ; 5,87 (d, J = 16,0 Hz, 1H) IR (KBr): 3239; 2964; 2914; 1701; 1499; 1312; 1253; 1047 & 751 cm-1. Etape 4: Préparation du N-[(3R)-5-(3,5-difluoro-benzyl)-4-oxo-2,3,4,5-tetrahydro-1, 5-benzothiazépin-3-yl]-(6E)-(2R,3R,4S,5R)-3,4,5-trihydroxy-2-méthoxy-8, 8-diméthyl-non-6-énamide (6) F On introduit successivement dans 2,0 mL de THF dans un tube Wheaton, sous agitation et sous atmosphère d'argon, 110 mg de 5 (352 pmol), 362 mg de 3 (1.0 mmol), 135 mg de 2-éthylhexanoate de sodium (0,81 mmol). On agite à TA pendant 24 h. On ajoute 3 mL d'acétate d'éthyle au milieu réactionnel. On lave successivement avec 3 mL d'une solution de HCI (IN), puis 5 mL d'une solution saturée de NaHCO3 et 3 mL d'eau. La phase organique est séchée sur sulfate de magnésium anhydre, filtrée puis évaporée à sec. On obtient 300 mg d'un solide marron, qui est chromatographié sur une cartouche de silice (10g, éluant Heptane/AcOEt- en gradient : AcOEt 25 à 100%). On recueille 123 mg de produit attendu 6 . ES : 565(+)=(M+H)(+); 547(+)=(M+H)(+) -H2O. RMN 1H (400 MHz, DMSO-d6), 8(ppm): 0,95 (s, 9H) ; 3,20 (s, 3H) ; 3,21 (t, J = 12,0 Hz, 1H) ; de 3,32 à 3,47 (m masqué, 1H) ; 3,48 (dd, J = 7,0 et 12,0 Hz, 1H) ; 3,50 (m partiellement masqué, 1 H) ; 3,69 (d, J = 8,0 Hz, 1H) ; 3,92 (m, 1H) ; 4,30 (m large, 2H) ; 4,45 (m, 1H) ; 4,54 (d, J = 4,5 Hz, 1 H) ; 5,03 (d, J = 16,0 Hz, 1 H) ; 5,21 (d, J = 16,0 Hz, 1 H) ; 5,28 (dd, J = 7,0 et 16,0 Hz, 1 H) ; 5,61 (d large, J = 16,() Hz, 1 H) ; de 7,00 à 7,10 (m, 3H) ; 7,29 (m, 1H) ; de 7,45 à 7,55 (m, 2H) ; 7,61 (dd, J = 1,5 et 7,5Hz, 1H) ; 8,49 (d, J = 8,0 Hz, 1H) Etape 4 Préparation de N-[(1 R,3R)-5-(3,5-difluoro-benzyl)-1,4-dioxo-2,3,4,5-tetrahydro-1, 5-benzothiazépin-3-yl]-((6E)-(2R,3R,4S,5R)-3,4, 5-trihydroxy-2-méthoxy-8,8-diméthyl-non-6-énamide (Exl) et N-[(1S,3R)-5-(3,5-difluoro-benzyl)-1,4-dioxo-2,3,4,5-tetrahydro-1, 5-benzothiazépin-3-yl]-((6E)-(2R,3R,4S,5R)-3,4,5-trihydroxy-2-méthoxy-8, 8-diméthyl-non-6-énamide (Ex2) On introduit dans un tube Wheaton, sous agitation et sous atmosphère d'argon, 100 mg de 6 (177 pmol), 1 mL d'hexafluoro-2-propanol et 35 pl d'eau oxygénée à 33%. On rnaintient l'agitation à TA pendant 5h. On rajoute encore 70 pl d'eau oxygénée laisse le milieu pendant 24 h. On ajoute 3 mL d'une 15 solution de Na2SO3 au milieu réactionnel. On extrait 2 fois avec 3 mL de CH2Cl2. La phase organique est séchée sur sulfate de magnésium anhydre, filtrée puis évaporée à sec. On obtient 65 mg de produit brut, qui est chromatographié sur une plaque de silice préparative (éluant CH2Cl2/MeOH : 90/10). On recueille 11,5 mg de produit attendu Exl et 28,5 mg de produit 20 attendu Ex2. ES: m/z = 579 (M-H)-. Exl: RMN 1H (400 MHz, DMSO-d6), 8(ppm): 0,95 (s, 9H) ; 3,22 (s, 3H) ; de 3,26 à 3,32 (m masqué, 1H) ; 3,38 (dd, J = 11,0 et 14,5 Hz, 1H) ; 3,52 (m, 1H) ; 3,71 (d, J = 8,0 Hz, 1H) ; 3,84 (dd, J = 7,5 et 14,5 Hz, 1H) ; 3,93 (m, 1H) 25 ; 4,25 (d, J = 7,0 Hz, 1H) ; 4,32 (d, J = 5,5 Hz, 1H) ; 4,55 (d, J = 4,5 Hz, 1H) ; 4,67 (m, 1H) ; 4,75 (d, J = 16,5 Hz, 1H) ; 5,24 (d, J = 16,5 Hz, 1H) ; 5,29 (dd, J = 7,0 et 16,0 Hz, 1 H) ; 5,61 (d, J = 16,0 Hz, 1 H) ; 7,07 (tt, J = 2,0 et 9,5 Hz, 1H) ; 7,15 (m, 2H) ; 7,34 (d, J = 7,5 Hz, 1H) ; 7,42 (t, J = 7,5 Hz, 1H) ; de 7,63 à 7,68 (m, 2H) ; 8,59 (d, J = 7,5 Hz, 1H). 30 Ex2: RMN 1H (400 MHz, DMSO-d6), 8(ppm): 0,95 (s, 9H) ; de 3,15 à 3,32 (m masqué, 2H) ; 3, 22 (s, 3H) ; 3,49 (m, 1H) ; 3,69 (d, J = 8,0 Hz, 1H) ; 3,92 (m, 1H) ; 4,17 (t, J = 1 1 , 5 Hz, 1H) ; 4,30 (m, 2H) ; 4,44 (m, 1 H) ; 4,55 (d, J = 4,5 Hz, 1 H) ; 4,94 (d, J = 15,5 Hz, 1 H) ; 5,19 (d, J = 15,5 Hz, 1 H) ; 5,28 (dd, J = 7,0 et 16,0 Hz, 1 H) ; 5,61 (d, J = 16,0 Hz, 1 H) ; 6,96 (m, 2H) ; 7,13 (tt, J = 2,0 610 et 9,5 Hz, 1H) ; 7,53 (m, 1 H) ; de 7,62 à 7,73 (m, 3H) ; 8,54 (d, J = 7,5 Hz, 1H). Ex3: N-[(3R)-5-benzyl-4-oxo-2,3,4,5-tetrahydro-1,5-benzothiazépin-3-yl]-(6E)(2R,3R,4S,5R)-3,4,5-trihydroxy-2-méthoxy-8,8-diméthyl-non-6-énamide i OH O OH OH 0 Ex3 Etape 1: Préparation du (3R)-[5-benzyl-4-oxo-2,3,4,5-tetrahydro-1,5-benzothiazépin-3-yl]carbamate de tert-butyle (Z) o 7 Dans un ballon de 50 rnL, sous agitation et atmosphère d'argon, contenant 20 mL de THF et 315 mg de 1 (1,07 mmol), on introduit à TA 42 mg d'hydrure de sodium en suspension à 60% dans l'huile (1,07 mmol). On agite le milieu pendant 1h, et puis ajoute 183 mg (1,07 mmol) de bromure de benzyl. On laisse le milieu sous agitation pendant une nuit, on ajoute 30 mL d'AcOEt, lave la phase organique avec 50 mL d'eau. La phase organique est séchée sur MgSO4, filtrée puis évaporée à sec. On obtient 0,4 g d'une huile translucide, qui donne après chromatographie sur une cartouche de silice (10 g) en éluant avec un mélange CH2Cl2/MeOH (en gradient : MeOH 1 à 10%) 0,28 g de produit Z. RMN 1H (300 MHz, DMSO-d6), 8(ppm):: 1,35 (s, 9H) ; 3,09 (t, J = 11,5 Hz, 1 H) ; 3,45 (dd, J = 7,0 et 1 1 , 5 Hz, 1H) 4,15 (m, 1 H) ; 4,97 (d, J = 15,5 Hz, 1H) ; 5,20 (d, J = 15,5 Hz, 1H) ; de 7,13 à 7,30 (m, 6H) ; 7,39 (d, J = 8,0 Hz, 1H) ; 7,47 (m, 2H) ; 7,58 (d, J = 7,5 Hz, 1H). Etape 2: Préparation du chlorhydrate de (3R)-amino-5-benzyl-2,3-dihydro-5H-1,5-benzothiazépin-4-one (8) 7 On reprend 0,28 g de 7 (0,73 mmol) dans un ballon de 50 mL et on ajoute 6 mL d'une solution d'acide chlorhydrique dans le dioxane (4M). On agite le milieu pendant 5 h à TA sous argon. Après évaporation du solvant, et trituration avec un mélange de CH2Cl2 et éther isopropylique, après essorage on obtient 0,24 g d'amine 8 (meringue jaune) sous forme de chlorhydrate qui est utilisé directement dans l'étape suivante. RMN 1H (300 MHz, DMSO-d6), 8(ppm): 3,22 (t, J = 11,5 Hz, 1H) ; 3,73 (dd, J = 7,0 et 1 1 , 5 Hz, 1H) ; 3,91 (dd, J = 7,0 et 1 1 , 5 Hz, 1 H) ; 4,97 (d, J = 15,5 Hz, 1H) ; 5,33 (d, J = 15,5 Hz, 1H) ; de 7,17 à 7,34 (m, 6H) ; de 7,48 à 7,59 (m, 2H) ; 7,62 (d, J = 7,5 Hz, 1H) ; 8,60 (s large, 3H) . IR ( KBr): 2923; 2613; 1680; 1471; 1453; 1261; 1203; 774; 743; 698; 629 & 458 cm-1 Etape 3: Préparation du N-((3R)-5-benzyl-4-oxo-2,3,4,5-tetrahydro-1,5-benzothiazépin-3-yl)-(R)-2[ (4R,5S,6R)-6-((1 E)-3,3-diméthyl-but-1-ényl)-5-hydroxy-2,2-diméthyl-1,3-dioxinan-4-yl] -2-méthoxy-acétamide (9) o\ /o HCI H2N-,, + 4 8 9 On introduit successivement dans un tube Wheaton, sous agitation et sous atmosphère d'argon, 50 mg de 4 (176 pmol), 113 mg de 8 (0,35 mmol), 73 mg de 2-éthylhexanoate de sodium (0,44 mmol) dans 1 mL de THF. On maintient l'agitation à TA pendant 24h. On ajoute 3 mL d'acétate d'éthyle au milieu réactionnel. On lave successivement avec 3 mL d'une solution de HCI (IN), puis 3 mL d'une solution saturée de NaHCO3 et 3 mL d'eau. La phase organique est séchée sur sulfate de magnésium anhydre, filtrée puis évaporée à sec. Le brut est chromatographié sur une cartouche de silice (12 g, éluant CH2Cl2/MeOH- en gradient : MeOH 1 à 10%), on recueille 100 mg de produit attendu 9. RMN 1H (400 MHz, DIMSO-d6), 8(ppm): 0,98 (s, 9H) ; 1,22 (s, 3H) ; 1,28 (s, 3H) ; 3,15 (t, J = 1 1 , 5 Hz, 1 H) ; de 3,22 à 3,34 (m masqué, 1 H) ; 3,23 (s, 3H) ; 3,47 (m, 1H) ; 3,80 (d, J = 9,0 Hz, 1H) ; 3,90 (d, J = 9,0 Hz, 1 H) ; 4,25 (d, J = 7,0 Hz, 1H) ; 4,36 (d, J = 8,0 Hz, 1 H) ; 4,47 (m, 1 H) ; 4,96 (d, J = 15,5 Hz, 1 H) ; 5,24 (d, J = 15,5 Hz, 1 H) ; 5,44 (dd, J = 7,0 et 16,0 Hz, 1 H) ; 5,67 (d, J = 16,0 Hz, 1H) ; de 7,14 à 7,30 (m, 6H) ; 7,52 (m, 2H) ; 7,61 (d, J = 8,0 Hz, 1 H) ; 8,52 (d, J = 8,5 Hz, 1H). Etape 4: Préparation du N-[(3R)-5-benzyl-4-oxo-2,3,4,5-tetrahydro-1,5-5 benzothiazépin-3-yl]-(6E)-(2R,3R,4S,5R)-3,4,5-trihydroxy-2-méthoxy-8, 8-diméthyl-non-6-énamide (Ex3) OH O OH OH 9 Ex3 Dans un ballon de 20m1, on mélange 101 mg de 9 (178 pmol) dans 0,85 mL de THF et 1,78 mL d'acide chlorhydrique IN, sous agitation et sous argon. 10 L'agitation est maintenue 5 heures à TA. Puis, on refroidit la solution à 0 C. On neutralise à pH 7,0 avec de la soude IN. On extrait 2 fois avec 5 mL d'AcOEt. Les phases organiques sont réunies, séchées sur sulfate de magnésium et filtrées puis amenées à sec. On obtient 66 mg de produit brut, qui après purification sur une plaque de silice préparative (éluant 15 CH2Cl2/MeOH : 90/10) donne 16,5 mg de produit attendu Ex3. IC : m/z = 546 MNH4+. ; m/z = 529 MH+. RMN 1H (400 MHz, DMSO-d6), 8(ppm):: 0,95 (s, 9H) ; 3,17 (t partiellement masqué, J = 1 1 , 5 Hz, 1 H) ; 3,21 (s, 3H) ; de 3,25 à 3,33 (m masqué, 1 H) ; de 3,40 à 3,53 (m, 2H) ; 3,69 (d, J = 8, 0 Hz, 1 H) ; 3,93 (m, 1 H) ; 4,32 (m, 2H) ; 20 4,47 (m, 1 H) ; 4,54 (d large, J = 4,5 Hz, 1H) ; 4,94 (d, J = 15,5 Hz, 1 H) ; de 5,25 à 5,32 (m, 2H) ; 5,61 (d, J = 16,0 Hz, 1H) ; de 7,14 à 7,30 (m, 6H) ; de 7,45 à 7,54 (m, 2H) ; 7,59 (d, J = 7,5 Hz, 1 H) ; 8,40 (d, J = 8,5 Hz, 1H). Ex4: N-[(3R)-5-méthyl-4-oxo-2,3,4,5-tetrahydro-1,5-benzothiazépin-3-yl]-25 (6E)-(2R,3R,4S,5R)-3,4,5-trihydroxy-2-méthoxy-8,8-diméthyl-non-6-énamide OH 0i Ex4 Etape 1: Préparation du (3R)-[5-méthyl-4-oxo-2,3,4,5-tetrahydro-1,5-benzothiazépin-3-yl]carbamate de tert-butyle (10) o H H 10 Dans un ballon de 100 mL, sous agitation et atmosphère d'argon, contenant 15 mL de THF et 1,5 g de 1 (5,1 mmol), on introduit à TA 224 mg d'hydrure de sodium en suspension à 60% dans l'huile (5,6 mmol). On agite le milieu pendant 1 h, et puis ajoute 0,80 g (5,6 mmol) d'iodure de méthyle. On laisse le milieu sous agitation pendant 1,5 h, on ajoute 50 mL de CH2Cl2, lave la phase organique avec 2 fois 30 mL d'eau et 1 fois 30 ml d'une solution saturée en NaCl. La phase organique est séchée sur MgSO4, filtréepuis évaporée à sec. Le brut est chromatographié sur une cartouche de silice (120 g) avec un mélange Heptane/AcOEt (75/25) donnant 1,31 g de produit 10 . PF: 118 C+ /- 2 C. ES: m/z = 309 MH+. RMN 1H (400 MHz, DMSO-d6), 8(ppm): 1,32 (s, 9H) ; 3,01 (t, J = 11,5 Hz, 1 H) ; 3,29 (s, 3H) ; 3,41 (dd J = 7,0 et 11,5 Hz, 1H) ; 4,07 (m, 1H) 7,25 (d , J = 9,0 Hz, 1H) ; 7,30 (m, 2H) ; 7,57 (m, 2H) ; 7,63 (d, J = 7, 5 Hz, 1H) . Etape 2: Préparation de chlorhydrate de (3R)-amino-5-méthyl-2,3-dihydro-5H-1,5-benzothiazépin-4-one (11) o On reprend 1,01 g de 10 (3,28 mmol) dans un ballon de 100 mL et on ajoute 20 mL d'une solution d'acide chlorhydrique dans le dioxane (4M). On agite le milieu pendant 2 h à TA sous argon. Après évaporation du solvant, trituration avec l'éther, et essorage, on obtient 0,83 g d'amine 11 (poudre jaune claire) sous forme de chlorhydrate qui est utilisé directement pour l'étape suivante. 1E: m/z = 208 M+ . RMN 1H (400 MHz, DMSO-d6), 8(ppm): 3,15 (t, J = 11,5 Hz, 1H) ; 3,35 (s, 3H);3,67(dd,J=7,Oet11,5Hz, 1H)3,85(ddJ=7,0et11,5Hz, 1H);7,36 (m, 1H) ; 7,56 à 7,63 (rn, 2H) ; 7,69 (m, 1H) ; 8,41(s large, 3H). H 10 H2Nä, Il HCI Etape 3: Préparation du N-[(3R)-5-méthyl-4-oxo-2,3,4,5-tetrahydro-1,5-benzothiazépin-3-yl]-(6E)(2R,3R,4S,5R)-3,4,5-trihydroxy-2-méthoxy-8,8-diméthyl-non-6-énamide (Ex4) K 00 oH oh Ex4 5 On introduit successivement dans un ballon de 30 mL, sous agitation et sous atmosphère d'argon, 293 mg de 5 (1,2 mmol), 441 mg de 11(1,8 mmol) , 399 mg de 2-éthylhexanoate de sodium (2,4 mmol) dans 10 mL de THF. On maintient l'agitation à TA pendant 94 h. On ajoute 20 mL de CH2Cl2 au milieu réactionnel. On lave avec 15 mL d'une solution de HCI (0,5 N), puis 10 mL d'eau. La phase organique est séchée sur sulfate de magnésium anhydre, filtrée puis évaporée à sec. Le brut est chromatographié sur une cartouche de silice (25 g, éluant CH2Cl2/isopropanol: 95/5). On recueille 345 mg de produit attendu Ex4. ES : m/z = 451 (M-H)-. IR (KBr): 3396; 2958; 1659; 1585; 1517; 1475; 1394; 1110; 975 & 766 cm-1 RMN 1H (300 MHz, DMSO-d6), 8(ppm): 0,95 (s, 9H) ; 3,07 (t, J = 11,5 Hz, 1H) ; 3,20 (s, 3H) ; 3,29 (m partiellement masqué, 4H) ; 3,43 (dd, J = 6,5 et 1 1 , 5 Hz, 1 H) ; 3,49 (m, 1H) ; 3,66 (d, J = 8,0 Hz, 1 H) ; 3,91 (m, 1 H) ; 4,32 (m, 2H) ; 4,41 (m, 1H) ; 4,52 (d large, J = 4,5 Hz, 1 H) ; 5,28 (dd, J = 7,0 et 16,0 Hz, 1H) ; 5,61 (d large, J = 16,0 Hz, 1 H) ; 7,32 (m, 1 H) ; 7,56 (m, 2H) ; 7,65 (d, J = 7,5 Hz, 1H) ; 8,22 (d, J = 8,0 Hz, 1H). Ex5 N-((3R)-9-chloro-4-oxo-7-trifluorométhyl-2,3,4,5-tetrahydro-1, 5-benzothiazépin-3-yl)-(6E)-(2R,3R,4S,5R)-3,4,5-trihydroxy-2-méthoxy-8, 8-diméthyl-non-6-énamide F3 Ex5 Cl Etape 1: Préparation de l'acide (2R)-2-tert-butoxycarbonylamino-3(2-chloro-6-nitro-4-trifluorométhyl-phenylsulfanyl)-propionique (13) HCI OH CI tBoc'NH 12 13 Dans un tricol contenant 0,91 g de L-Boc-Cys-OH (4,1 mmol), 7,2 mL d'eau et 1,0 g de NaHCO3 (2,89 mmol), on introduit goutte à goutte une solution de 12 (1,0g, 4,1 mmol) dans 8,6 mL d'éthanol. On porte le milieu au reflux pendant 2 h, et concentre l'éthanol. On lave la phase aqueuse avec 25 mL d'éther, une fois la phase éthérée décantée, on rajoute 25 mL d'AcOEt, et amène la phase aqueuse jusqu'à pH2-3 avec du HCI (1 N). Après agitation et décantation la phase aqueuse est extraite de nouveau avec 25 mL d'AcOEt. Les phases organiques sont réunies, séchées sur MgSO4, filtrées puis évaporées à sec. On obtient 2,0 g de produit attendu 13 (huile jaune) qui est utilisé directement pour le stade suivant. Etape 2: Préparation de l'acide (2R)-(2-amino-6-chloro-4-trifluorométhyl-phenylsulfanyl) -2-tert-butoxycarbonylamino-propionique (14) CF3,,/ NO2 O CF3 NH2 0 S'y'OH S S~OH Ci tBoc ~NH CI ,NH tBoc 13 14 Dans un autoclave contenant 1,85g de 13 (4,2 mmol), 186 mg de Pd/C (10%) et 45 mL de MeOH, on hydrogène sous 5 bars pendant 5,5 h à 20 C. Après filtration sur célite du catalyseur, et évaporation du solvant, on obtint 1,45 g de produit 14 attendu qui est utilisé directement pour le stade suivant. RMN 1H (300 MHz, DMSO-d6), 8(ppm):1,36 (s large, 9H) ; 3,01 (m, 1H) ; 3,10 (dd, J = 4,5 et 13,5 Hz, 1H) ; 3,98 (m, 1 H) ; 6,25 (s large, 2H) ; 6,94 (d, J = 2,0 Hz, 1 H) ; 7,00 (d, J = 2,0 Hz, 1 H) ; 7,14 (d large, J = 8,0 Hz, 1 H) ; 12,8 (m très étalé, 1H). Etape 3: Préparation du ((3R)-9-chloro-4-oxo-7-trifluorométhyl-2,3,4,5-tetrahydro-1, 5-benzothiazépin-3-yl)-carbamate de tert-butyle (15) CF3 \~NH2 O H tBoc\ ~N `~ CF3 SOH H.., H Cl NH tBoc CF3~~ - NO2 F CI 14 Dans un tricol de 500 mL contenant 1,35 g de 14 (3,3 mmol), 50 mL de CH2Cl2 et 0,325 g de TEA (3,3 mmol), on introduit, à 0 C, une solution d'EDCI (0,624, 3,3 mmol, chlorhydrate de 1-(3-diméthylaminopropyl)-3-éthylcarbodiimide) et 1-hydroxybenzotriazole (0,44g, 3,3 mmol) dans 200 mL de CH2Cl2. On laisse le milieu réactionnel revenir à TA, agite pendant 24 h. On lave le milieu avec 2 fois 200 mL d'eau. La phase organique est séchée sur MgSO4, filtrée et évaporée au sec. Le brut est chromatographié sur une cartouche de silice (70 g) avec éluant CH2Cl2,MeOH (gradient . MeOH 0 à 5%). On obtient 0,44 g de produit attendu 15 (meringue beige). RMN 1H (300 MHz, DMSO-d6), 8(ppm): 1,34 (s, 9H) ; 3,24 (t, J = 11,5 Hz, 1H) ; 3,58 (dd, J = 7,0 et 1 1 , 5 Hz, 1H) ; 4,12 (m, 1 H) ; 7,34 (d, J = 8,0 Hz, 1 H) ; 7,43 (s large, 1 H ) ; 7,84 (s large, 1 H) ; 10,3 (s, 1 H) . Etape 4: Préparation de chlorhydrate de (3R)-3-amino-9-chloro-7-trifluorométhyl-2,3-dihydro-5H-1, 5-benzothiazépin-4-one (16) O, H tBoc CF3 O~\ N \ H ( Y L\ CF3 S CI 15 CI 16 Dans un ballon de 25 mL contenant 582 mg de 15 (1,47 mmol), on ajoute 11 mL d'une solution d'acide chlorhydrique dans le dioxane (4M). On agite pendant 4 h à TA sous argon. Un précipité blanc se forme, qui est essoré, lavé avec 3 mL de dioxane puis 5 mL d'éther isopropylique. On obtient ainsi 450 mg d'amine 16 sous forme de chlorhydrate. RMN 1H (400 MHz, DMSO-d6), 8(ppm): 3,39 (t, J = 11,5 Hz, 1H) ; 3,79 (dd, J = 7,0 et 11,5 Hz, 1H) ; 4,18 (dd, J = 7,0 et 11,5 Hz, 1H) ; 7,43 (d, J = 2,0 Hz, 1H) ; 7,91 (d, J = 2,0 Hz, 1H) ; 8,57 (s large, 3H) ; 10,9 (s, 1H). Etape 5: Préparation du N-((3R)-9-chloro-4-oxo-7-trifluorométhyl-2,3,4,5-tetrahydro-1, 5-benzothiazépin-3-yl)-(6E)-(2R,3R,4S,5R)-3,4,5-trihydroxy-2-méthoxy-8, 8-diméthyl-non-6-énamide (Ex5) H2N , HCI OH OH 5 CF3 On introduit successivement dans un ballon de 25 mL, sous agitation et sous atmosphère d'argon, 210 mg de 5 ( 0,43 mmol), 287 mg de 16 (0,86 mmol), 179 mg de 2-éthylhexanoate de sodium (1,1 mmol) dans 2,5 mL de THF. On maintient l'agitation à TA pendant 24 h. On ajoute 10 mL d'acétate d'éthyle au milieu réactionnel. On lave successivement avec 2 fois 10 mL d'une solution de HCI (IN). La phase organique est séchée sur sulfate de magnésium anhydre, filtrée puis évaporée à sec. Le brut est chromatographié sur une cartouche de silice (20g, éluant CH2Cl2/MeOH : en gradient MeOH 0 à 10%). On recueille 176 mg de produit attendu Ex5. ES : m/z = 539 (M-H)". RMN 1H (400 MHz, DMSO-d6), 8(ppm): 0,95 (s, 9H) ; 3,19 (s, 3H) ; de 3,27 à 3,38 (m masqué, 2H) ; 3,49 (m, 1H) ; 3,58 (dd, J = 7,0 et 11,5 Hz, 1H) ; 3,67 (d, J = 8,0 Hz, 1 H) ; 3,93 (m, 1 H) ; 4,27 (d, J = 7,5 Hz, 1H) ; 4,31 (d, J = 5,5 Hz, 1H) ; 4,45 (m, 1H) ; 4,55 (d, J = 4,5 Hz, 1 H) ; 5,28 (dd, J = 7,0 et 16,0 Hz, 1 H) ; 5,62 (d, J = 16,0 Hz, 1 H) ; 7,42 (d, J = 2,0 Hz, 1 H) ; 7,86 (d, J = 2,0 Hz, 1H) ; 8,35 (d, J = 7,5 Hz, 1H) ; 10,45 (s, 1H). Ex6: N-((3R)-9-bromo-4-oxo-2,3,4,5-tetrahydro-1,5-benzothiazépin-3-yl)-(6E)-(2 R,3R,4S,5R)-3,4,5-trihydroxy-2-méthoxy-8,8-diméthyl-non-6-énamide x OH O O Etape 1: Préparation de l'acide (3R)-(2-bromo-6-nitro-phenylsulfanyl) -2-tertbutoxycarbonylamino-propionique (18) /'~~/ N Oz Dans un tricol contenant 3,02 g de L-Boc-Cys-OH (13,6 mmol), 24 mL d'eau et 3,31 g de NaHCO3 (39,4 mmol), on introduit goutte à goutte une solution de 17 (3,0 g, 13,6 mmol) dans 28,5 mL d'éthanol. On porte le milieu au reflux pendant 2 h, puis évapore l'éthanol. On lave ensuite la phase aqueuse avec 50 mL d'éther, une fois la phase éthérée décantée, on rajoute 25 mL d'AcOEt et amène la phase aqueuse jusqu'à pH2-3 avec du HCI (1 N). Après agitation et décantation la phase aqueuse est extraite de nouveau avec 50 mL d'AcOEt. Les phases organiques sont réunies, séchées sur MgSO4, filtrées et tBoc NH Br 18 OH enfin évaporées à sec. On obtient 5,92 g de produit attendu 18 qui est utilisé directement pour le stade suite. RMN 1H (400 MHz, DMSO-d6), 8(ppm): 1,36 (s, 9H) ; 3,12 (dd, J = 9,5 et 13,0 Hz, 1 H) ; 3, 32 (dd, J = 4,5 et 13,0 Hz, 1H) ; 3,93 (m, 1H) ; 7,09 (d, J = 8,5 Hz, 1 H) ; 7,55 (t, J = 7,5 Hz, 1H) ; 7,90 (d large, J = 7,5 Hz, 1H) ; 8,05 (d large, J = 7,5 Hz, 1 H) ; 12,7 (m étalé, 1H). Etape 2: Préparation de l'acide (3R)-3-(2-amino-6-bromo-phenylsulfanyl) -2-tert-butoxycarbonylamino-propionique (19) - ~NOZ 0 SOH Br tBocNH 18 19 Dans un autoclave contenant 5,92 g de 18 (14,1 mmol), 882 mg de Pd/C (10%) et 100 mL de MeOH, on hydrogène sous 5 bars pendant 5 h à 20 C. Après filtration du catalyseur sur célite. On évapore le solvant et obtient 5,1 g de produit attendu 19 qui est utilisé directement pour l'étape suivante. RMN 1H (400 MHz, DMSO-d6), 8(ppm): 1,37 (s, 9H) ; 2,92 (dd, J = 9,5 et 13,0 Hz, 1H) ; 3,02 (dd, J = 4,5 et 13,0 Hz, 1H) ; 3,95 (m, 1H) ; 6,72 (d large, J = 8,0 Hz, 1H) ; 6,83 (d large, J = 8,0 Hz, 1H) ; 6,96 (t, J = 8,0 Hz, 1 H) ; 7,22 (m masqué, 1H) ; 12,75 (m étalé, 1H). Etape 3: Préparation du ((3R)-9-bromo-4-oxo-2,3,4,5-tetrahydro-1,5-benzothiazépin-3-yl)-carbamate de tert-butyle (20) - NHZ O 20 Dans un tricol de 500 mL contenant 5,02 g de 19 (12,8 mmol), 150 mL de CH2Cl2 et 1,30 g de TEA (12,8 mmol), on introduit, à 0 C, une solution d'EDCI (2,46, 12,8 mmol, chlorhydrate de 1-(3-diméthylaminopropyl)-3-éthylcarbodiimide) et 1-hydroxybenzotriazole (1,73 g, 12,8 mmol) dans 65 mL de CH2Cl2. On laisse revenir à TA le milieu réactionnel et poursuit l'agitation pendant 24 h. On lave le milieu avec 2 fois 500 mL d'eau. La phase organique est séchée sur MgSO4, filtrée puis évaporée à sec. Le brut est chromatographié sur une cartouche de silice (300 g) avec éluant CH2Cl2/MeOH (en gradient : MeOH 0 à 5%). On obtient 2,91 g de produit attendu 20 (meringue beige). RMN 1H (400 MHz, DMSO-d6), 8(ppm): 1,33 (s, 9H) ; 3,13 (t, J = 12,0 Hz, 1H) ; 3,52 (dd, J = 7,0 et 12,0 Hz, 1 H) ; 4,04 (m, 1 H) ; 7,17 (d large, J = 8,0 Hz, 1 H) ; 7,28 (d, J = 8,0 Hz, 1H) ; 7,34 (t, J = 8,0 Hz, 1 H) ; 7,59 (d large, J = 8,0 Hz, 1 H) ; 10,15 (s, 1H). Etape 4: Préparation du chlorhydrate de (3R)-3-amino-9-bromo-2,3-dihydro-5H-1,5-benzothiazépin-4-one (21) tBoo N H 20 21 Dans un ballon de 25 mL contenant 500 mg de 20 (1,34 mmol), on ajoute 10 mL d'une solution d'acide chlorhydrique dans le dioxane (4M). On agite durant 4 h à TA sous argon. Un précipité blanc se forme, qui est essoré, lavé avec 3 mL de dioxane, puis 5 mL d'éther isopropylique. On obtient ainsi 386 mg d'amine 21 (solide beige) sous forme de chlorhydrate. RMN 1H (300 MHz, DMSO-d6), 8(ppm):: 3,29 (t, J = 1 1 , 5 Hz, 1 H) ; 3,78 (dd, J = 7,0 et 11,5 Hz, 1H) ; 3,96 (m, 1H) ; 7,19 (dd, J = 1,5 et 8,0 Hz, 1H) ; 7,38 (t, J = 8,0 Hz, 1H) ; 7,64 (dd, J = 1 , 5 et 8,0 Hz, 1 H) ; 8,53 (s large, 3H) ; 10,75 (s, 1H). Etape 5: Préparation du N-((3R)-9-bromo-4-oxo-2,3,4,5-tetrahydro-1,5-benzothiazépin-3-yl)-(6E)(2R,3R,4S,5R)-3,4,5-trihydroxy-2-méthoxy-8,8-25 diméthyl-non-6-énamide (Ex6) OH âH 5 HCI Ex6 B On introduit successivement dans un ballon de 25 mL, sous agitation et sous atmosphère d'argon, 100 mg de 5 ( 327 pmol), 101 mg de 21 (327 pmol), 163 mg de 2-éthylhexanoate de sodium (0,98 mmol) dans 2,0 mL de THF. On 30 maintient l'agitation à TA pendant 24 h. On ajoute 5 mL d'acétate d'éthyle au milieu réactionnel. On lave successivement avec 5 mL d'une solution de HCI (IN), 5 mL d'une solution saturé de NaHCO3, et 5 mL d'eau. La phase organique est séchée sur sulfate de magnésium anhydre, filtrée puis évaporée à sec. Le brut est chromatographié sur une cartouche de silice (5 g, éluant CH2Cl2/MeOH en gradient : MeOH 1 à 10%). On recueille 95 mg de produit attendu Ex6. ES : m/z = 515 (M-H)". RMN 1H (400 MHz, DMSO-d6), 8(ppm): 0,96 (s, 9H) ; de 3,17 à 3,32 (m partiellement masqué, 2H) ; 3,20 (s, 3H) ; 3,49 (m, 1 H) ; 3,53 (dd partiellement masqué, J = 7,0 et 1 1 , 5 Hz, 1 H) ; 3,68 (d, J = 8,0 Hz, 1 H) ; 3,93 (m, 1H) ; 4,30 (m, 2H) ; 4,38 (m, 1 H) ; 4,57 (d, J = 4,5 Hz, 1 H) ; 5,29 (dd, J = 7,0 et 16,0 Hz, 1 H) ; 5,62 (d, J = 16,0 Hz, 1 H) ; 7,18 (d large, J = 7,5 Hz, 1 H) ; 7,35 (t, J = 7,5 Hz, 1H) ; 7,61 (d large, J = 7,5 Hz, 1H) ; 8,29 (d, J = 7,5 Hz, 1 H) ; 10,3 (s, 1H). Ex7: N-((3R)-8-chloro-4-oxo-2,3,4,5-tetrahydro-1,5-benzothiazépin-3-yl)-(6E)(2R,3R,4S,5R)-3,4,5-trihydroxy-2-méthoxy-8,8-diméthyl-non-6-énamide X O OH Ex7 CI Etape 1: Préparation de l'acide (3R)-3-(3-chloro-6-nitro-phenylsulfanyl)-2-tert-20 butoxycarbonylamino-propionique (23) ~iNOz L\ NO2 I~~\F Cl s" Y OH tBoc NH 22 23 Dans un tricol contenant 1,26 g de L-Boc-Cys-OH (5,70 mmol), 10 mL d'eau et 1,38 g de NaHCO3 (16,5 mmol), on introduit goutte à goutte une solution de 22 (1,0 g, 5,7 mmol) dans 12 mL d'éthanol. On porte le milieu au reflux 25 pendant 6 h. On évapore l'éthanol. On lave ensuite la phase aqueuse avec 30 mL d'éther, une fois la phase éthérée décantée, on acidifie la phase aqueuse jusqu'à pH2-3 avec du HCI (1 N) puis on extrait avec 2 fois 30 ml de CH2Cl2. Les phases organiques sont réunies, séchées sur MgSO4, filtrées puis évaporées à sec. On obtient 2,1 g de produit attendu 23 (meringue 30 jaune) qui est utilisé pour le stade suivant. RMN 1H (400 MHz, DMSO-d6), 8(ppm): 1,35 (s, 9H) ; 3,24 (dd, J = 10,0 et 13,5 Hz, 1 H) ; 3,59 (dd, J = 4,0 et 13,5 Hz, 1H) ; 4,13 (m, 1H) ; 7,29 (d large, J = 9,0 Hz, 1H) ; 7,48 (dd, J = 2,0 et 9,0 Hz, 1 H) ; 7,72 (d, J = 2,0 Hz, 1 H) ; 8,20 (d, J = 9,0 Hz, 1 H) ; 13,0 (m étalé, 1H). Etape 2: Préparation de l'acide (3R)-3-(2-amino-4-chloro-phenylsulfanyl) -2-tert-butoxycarbonylamino-propionique (24) `/NOz O NHz CIS" OH -- - ci S Y OH tBoc 23 24 Dans un tricol contenant 2,1 g de 23 (5,55 mmol), 0,59g de chlorure 10 d'ammonium et 70 mL de MeOH, on ajoute 7,3 g de Zinc (0,11 mol). On agite le milieu réactionnel à TA pendant 2 h et puis on chauffe à 75 C pendant 2h. On filtre sur célite, lave avec 20 ml de MeOH bouillant. On évapore à sec, le résidu brut est repris dans 50 mL d'eau puis extrait avec 2 fois 50 mL de CH2CI:2. Les phases organiques réunies sont séchées sur 15 MgSO4, filtrées et évaporées à sec pour donner 1,62 g de produit attendu 24 (meringue crème) qui est utilisé pour le stade suivant. RMN 1H (400 MHz, DMSO-d6), 8(ppm): 1,36 (s, 9H) ; 2,93 (dd, J = 8,5 et 13,0 Hz, 1 H) ; 3,12 (dd, J = 4,0 et 13,0 Hz, 1 H) ; 3,93 (m, 1H) ; 5,49 (s large, 2H) ; 6,59 (d large, J = 8,0 Hz, 1 H) ; 6,70 (d, J = 8,5 Hz, 1 H) ; 7,04 (dd, J = 2,5 et 8,5 20 Hz, 1H) ; 7,26 (d. J = 2,5 Hz, 1H) . Etape 3: Préparation du (3R)-8-chloro-4-oxo-2,3,4,5-tetrahydro-1,5- benzothiazépin-3-yl)-carbamate de tert-butyle (25) / /NHz O O tBoc CI~~ ~SjOH H ä 24 25 25 Dans un ballon de 100 mL contenant 1,62 g de 24 (4,67 mmol) et 30 mL de DMF, on ajoute 2,07 g d'hexafluorure de benzotriazol-1-yloxytris(diméthylamino)-phosphonium (4,67 mmol) et 1,96 g de NaHCO3. Le milieu réactionnel est agité pendant 24 h à TA. On ajoute 70 mL d'AcOEt, lave en suite avec 50 mL de HCI (IN), 50 mL d'une solution saturée en 30 NaHCO3 et 50 mL d'eau. La phase organique est séchée sur MgSO4, filtrée et évaporée à sec. Le brut est chromatographié sur une cartouche de silice ,NH tBoc ,NH Cl tBoc'NH (40 g) avec éluant Heptane/AcOEt (en gradient AcOEt : 12 à 50 %). On obtient 1,14 g de produit attendu 25 (meringue jaune pâle). RMN 1H (400 MHz, DMSO-d6), 8(ppm): 1,33 (s, 9H) ; 3,10 (t, J = 1 1 , 5 Hz, 1 H) ; 3,54 (dd, J = 7,0 et 11,5 Hz, 1H);4,08(m, 1H) ; 7,16 (d, J = 8,5 Hz, 1H);7,27 (d, J = 8,5 Hz, 1 H) ; 7,51 (dd, J = 2,5 et 8,5 Hz, 1 H) ; 7,64 (d, J = 2,5 Hz, 1 H) ; 10,1 (s, 1H). Etape 4: Préparation du chlorhydrate de (3R)-3-amino-8-chloro-2,3-dihydro-5H-1,5-benzothiazépin-4-one (26) O. H tBoc\ N.. H et et 25 26 Dans un ballon de 25 mL contenant 500 mg de 25 (1,52 mmol), on ajoute 10 mL d'une solution d'acide chlorhydrique dans le dioxane (4M). On agite pendant 4 h à TA sous argon. Un précipité blanc se forme, qui est essoré, lavé avec 5 mL de dioxane puis 5 mL d'éther isopropylique, on obtient après séchage sous vide 510 mg d'amine 26 ( sous forme de chlorhydrate). RMN 1H (400 MHz, DMSO-d6), 8(ppm): 3,26 (t, J = 11,5 Hz, 1H) ; 3,81 (dd, J = 7,0 et 11,5 Hz, 1H) ; 3,97 (dd, J = 7,0 et 11,5 Hz, 1H) ; 7,20 (d, J = 8,5 Hz, 1H) ; 7,55 (dd, J = 2,5 et 8,5 Hz, 1H) ; 7,70 (d, J = 2,5 Hz, 1 H) ; 8,55 (s large, 3H) ; 10,65 (s, 1H). Etape 5: Préparation du N-((3R)-8-chloro-4-oxo-2,3,4,5-tetrahydro-1,5-benzothiazépin-3-yl)-(6E)(2R,3R,4S,5R)-3,4,5-trihydroxy-2-méthoxy-8,8-diméthyl-non-6-énamide (Ex7) H2N, HCI CI On introduit successivement dans un ballon de 25 mL, sous agitation et sous atmosphère d'argon, 8'7 mg de 5 ( 352 pmol), 187 mg de 26 (704 pmol), 146 mg de 2-éthylhexanoate de sodium (0,88 mmol) dans 2,0 mL de THF. On maintient l'agitation à TA pendant 24 h. On ajoute 5 mL d'acétate d'éthyle au milieu réactionnel. On lave successivement avec 5 mL d'une solution de HCI (IN), 5 mL d'une solution aqueuse saturée de NaHCO3 et 5 mL d'eau. La phase organique est séchée sur sulfate de magnésium anhydre, filtrée puis OH OH 5 26 évaporée à sec. Le brut est chromatographié sur une cartouche de silice (25 g, éluant CH2Cl2/MeOH : en gradient MeOH : 1 à 10%). On recueille 70 mg de produit attendu Ex7. ES : m/z = 495 MNa+ m/z = 473 M H+. RMN 1H (300 MHz, DMSO-d6), 8(ppm): 0,96 (s, 9H) ; 3,18 (t partiellement masqué, J = 1 1 , 5 Hz, 1H) ; 3,21 (s, 3H) ; de 3,25 à 3,34 (m masqué, 1 H) ; 3,49 (m, 1 H) ; 3,56 (dd, J = 7,0 et 1 1 , 5 Hz, 1 H) ; 3,67 (d, J = 8,0 Hz, 1H) ; 3,91 (m, 1H) ; 4,29 (m large, 2H) ; 4,41 (m, 1H) ; 4,53 (m large, 1 H) ; 5,28 (dd, J = 7,0 et 16,0 Hz, 1 H) ; 5,62 (d, J = 16,0 Hz, 1 H) ; 7,17 (d, J = 8,5 Hz, 1 H) ; 7,52 (dd, J = 2,0 et 8,5 Hz, 1H) ; 7,67 (d, J = 2,0 Hz, 1 H) ; 8,24 (d large, J = 8,0 Hz, 1 H) ; 10,2 (s, 1H). Ex8: (6E)-(2R,3R,4S,5R)-8-éthyl-3,4,5-trihydroxy-2-méthoxy-N-((3R) -5-méthyl-4-oxo-2,3,4,5-tetrahydro-1,5-benzothiazépin-3-yl)-déc-6-énamide Ex8 Etape 1: Préparation du (4R,4aS,7R,7aR)-7-méthoxy-2,2-diméthyl-4-vinyltetrahydro-furo[3,2-d]-1, 3-dioxin-6-one (28) HOC 0 'o 28 Dans un ballon de 4000 mL, équipé d'une agitation mécanique, on charge sous azote 178,2 g de PPh3 (0,679 mol), 84,1 g d'imidazole (1,235 mol), et 2430 mL de THF anhydre, On additionne avec précaution 156,8 g d'Iode bisublimé (0,618 mol) en maintenant la température du mélange réactionnel à 30 C. On porte ce rnilieu au reflux (66 C) durant 1 h, puis on ajoute progressivement 81 g de 27 (0,309 mol) (qui peut être préparé selon les modes opératoires décrits dans Org. Process Res. Dev. 2003, 7(6), 856-865) à 66 C +1- 2 C. Le milieu homogène ainsi obtenu est chauffé au reflux pendant 3 h. On laisse revenir à 20 C +/- 5 C, puis on coule 1000 mL d'une solution de NaHCO3 à 10% (effervescence, athermique) (pH 8,0-8,5). Ensuite on additionne 185,5 g de Na2S2O3 jusqu'à la décoloration quasi totale (apparition d'un précipité minéral). Après agitation à 20 C +/- 5 C pendant 30 HO' O2O 27 minutes, on filtre et rince avec du THF le solide. Le filtrat THF/H20 est concentré partiellement à l'évaporateur rotatif à une température inférieure à 35 C. Le concentrat aqueux est saturé avec NaCl et extrait avec 1500ml de CH2Cl2. La phase organique est séchée sur MgSO4, filtrée et évaporée à sec. Le résidu est repris dans 2000 mL d'un mélange H2O/Acétone (75/25), les insolubles sont filtrés, et rincés avec le mélange H20/Acétone (75/25). Les filtrats sont concentrés à l'évaporateur rotatif à 50 C et 20 mbars, et filtrés de nouveau sur un verre fritté (porosité N 4). La phase aqueuse est saturée avec NaCl, est extraite 3 fois avec CH2Cl2 (1000 mL, 500 mL, et 250 mL). Les phases organiques sont réunies, séchées sur MgSO4, filtrées et évaporées à sec pour donner 60 g de produit brut, qui est dissout dans 250 mL de CH2Cl2. On ajoute ensuite dans la solution 30 g de silice. Après agitation pendant 15 min, on filtre la silice, rince 2 fois avec de CH2Cl2 (250 mL et 100 mL). Le filtrat est concentré à sec et séché sous 1 mbar à 20 C pour donner 54,8 g de produit attendu 29 (solide blanc) RMN 1H (300 MHz, DMSO-d6), 8(ppm): 5.85 (m, 1 H) ; 5.35 (d, 1 H) ; 5.25 (d, 1 H) ; 4.80 (m, 1 H) ; 4.69 (m, 1 H) ; 4.43 (d, 1 H) ; 4.22 (m, 1 H) ; 3.40 (s, 3 H) ; 1.49 (s, 3 H) ; 1.30 (s, 3 H). 28 29 Dans un ballon de 100 mL contenant 1,0 g de 28 (4,38 mmol), 10 mL d'eau et 14 mL de THF, on ajoute à 0 C goutte à goutte 10 mL de TFA. On laisse le 25 milieu revenir à TA et agite pendant 1 nuit. On concentre ensuite le milieu à pression réduite à TA et ajoute 50 mL d'eau, congèle et lyophilise. Le lyophilisat est empâté dans de l'heptane en présence d'un minimum de méthanol, après évaporation des solvants, on obtient 778 mg de 29 attendu (solide blanc). 30 RMN 1H (400 MHz, DMSO-d6), 8(ppm): 3,42 (s, 3H) ; 3,98 (dd, J = 2,5 et 9,0 Hz, 1 H) ; de 4,25 à 4,34 (m, 3H) ; 5,22 (dm, J = 10,5 Hz, 1H) ; 5,29 (d, J = 5,0 Hz, 1H) ; 5,44 (d partiellement masqué, J = 16,5 Hz, 1H); 5, 46 (m, 1 H) ; 5,97 (m, 1H). Etape 2: Préparation du (3R,4R,5S)-4-hydroxy-5-((1 R)-hydroxy-allyl)-3- méthoxy-dihydro-furan-2-one (29) o 'o OH OH Etape 3: Préparation du ((3R,4R,5S)-5-((2E)-(1 R)-4-éthyl-1-hydroxy-héx-2-ényl)-4-hydroxy-3-méthoxy-dihydro-furan-2-one (30) OH OH 30 Dans un vial de 5 mL, on ajoute 100 mg de 29 (0,53 mmol), 0,52g de 3-éthyl-1-pentène (5,3 mmol), 4 mL de CH2Cl2 et 90 mg de catalyseur de Grubbs 2 génération (C46H65Cl2N2PRu, PM 848,98, 0,11 mmol). La solution rouge brique capsulée est chauffée pendant 10 minutes à 60 C au micro-ondes (Smithsynthesizer, 300 Watt). On évapore le solvant, le brut est chromatographié sur une cartouche de silice (25 g) en éluant avec un mélange Heptane/AcOEt (55/45). On obtient 54 mg de produit attendu 30 (solide marron). RMN 1H (300 MHz, DMSO-d6), 8(ppm): 0,81 (t, J = 7,5 Hz, 6 H) ; 1,23 (m, 4H) ; de 1,32 à 1,49 (m, 2H) ; 1,78 (m, 1H) ; 3,42 (s, 3H) ; 3,97 (d, J = 9,0 Hz, 1H) ; 4,20 à 4,31 (m, 3H) ; 5,11 à 5,75 (m, 4 H). Etape 4: Préparation du (6E)-(2R,3R,4S,5R)-8-éthyl-3,4,5-trihydroxy-2-méthoxy-N-((3R)-5-mél: hyl-4-oxo-2,3,4,5-tetrahydro-1,5-benzothiazépin-3-yl)-déc-6-énamide (Ex8) .-o OH OH 29 'o \ oH OH 30 HCI 11 On introduit successivement dans un ballon de 30 mL, sous agitation et sous atmosphère d'argon, 50 mg de 30 (0,19 mmol), 71 mg de 11 (0,29 mmol), 64 mg de 2-éthylhexanoate de sodium (0,39 mmol) dans 2,0 mL de THF. On maintient l'agitation à TA pendant 96 h. On ajoute 4 mL de CH2Cl2 au milieu réactionnel. On lave successivement avec 3 mL d'une solution de HCI (0,5N), 3 mL d'eau. La phase aqueuse est réextraite avec 2 fois 4 ml de CH2Cl2. Les phases organiques réunies sont séchées sur sulfate de magnésium anhydre, filtrées puis évaporées à sec. Le brut est chromatographié sur une cartouche de silice (12 g, éluant, CH2Cl2/isopropanol: 95/5). On recueille 63 mg de produit attendu Ex8. ES : m/z = 465 (M-H)'. RMN 1H (400 MHz, DtvISO-d6), 8(ppm) : 0,75 à 0,82 (m, 6H) ; 1,10 à 1,37 (m, 4H) ; 1,70 (m, 1 H) ; 3,06 (t, J = 1 1 , 5 Hz, 1 H) ; 3,20 (s, 3H) ; 3,25 à 3,3 (m, 4H) ; 3, 44 (dd, J = 7,0 et 1 1 , 5 Hz, 1H) ; 3,50 (m, 1 H) ; 3,65 (d, J = 8,0 Hz, 1H) ; 3,92 (m, 1H) ; 4,30 (ml, 2H) ; 4,41 (m, 1H) ; 4,51 (m, 1H) ; 5,26 à 5,37 (m, 2H) ; 7,32 (m, 1H) ; 7,57 (m, 1H) ; 7,66 (d, J = 7,5Hz, 1 H) ; 8,20 (dl, J = 8,0 Hz, 1H). Activité antiproliférative des produits préparés: L'activité antiproliférative des produits des exemples du tableau 1 a été déterminée par mesure de l'inhibition de la prolifération cellulaire de cellules HCT116. Les cellules sont ensemencées dans un milieu de culture cellulaire à une concentration de 10 000 cellules par puits, dans 0.17 mL de milieu, et 20 pL de produit à tester, à différentes concentrations, et 10 pL de Thymidine [méthyl-14C] (100 pCi/ml û activité spécifique 47.90 mCi/mmol; NEN Technologies référence NEC568 batch 3550-001) sont ajoutés, puis les cellules sont incubées à 37 C et 5% de CO2. Milieu utilisé pour la culture de cellules HCT116 : milieu DMEM 2 mM L-glutamine, 200 UI/ml pénicilline, 200 pg/ml streptomycine and 10% (V/V) Sérum de veau foetal (Life Technologies). Après 96 heures, l'incorporation de 14C-thymidine est comptée dans un compteur à scintillation liquide 1450 Microbeta Wallac Trilux. Les résultats R sont exprimés en cpm (coups par minute) et convertis en pourcentage d'inhibition de croissance Gl% en faisant premièrement la soustraction de la moyenne du nombre de cpm des puits sans cellules B et en divisant ensuite par le nombre de cpm des puits des cellules non traitées C comprenant 20pL de milieu de dilution du produit contentant 1% d'éthanol. (Gl % = (R - B) x 100/C %). Les valeurs d'IC50 sont calculées à l'aide de l'équation 205 du logiciel XLFit (IDBS company, UK; par analyse de régression non linéaire utilisant l'algorithme Marquardt (Donald W. MARQUARDT, J.Soc.industry.appl, vol 11, No. 2, June, 1963). Les produits du tableau 1 présentent une IC50 sur les cellules HCT116 généralement inférieure à 30pM et de préférence inférieure à 100nM. Par exemple, le produit de l'exemple 3 a une IC50 de 10 nM et le produit de l'exemple 5 a une IC50 de 14 nM. Structure Exemple Ex1 Ex2 Ex3 Ex4 OH i O OH OH Ex5 OH 0 N,, 0 CF, OH OH o N CI Ex6 OH OH i N ,, N OH 0 Bf Ex7 OH 0 N, Cl OH OH 0 Ex8 OH o N. N OH OH OH O - Tableau 1 -
2-Alcoxy-3,4,5-trihydroxy-alkylamide-benzothiazépines, leur préparation, compositions les contenant et utilisation. La présente invention concerne notamment des 2-alcoxy-3,4,5-trihydroxy-alkylamide-benzothiazépines, leur préparation, des compositions les contenant, et leur utilisation comme médicament, en particulier en tant qu'agents anticancéreux.
1. Produit de formule générale (I) suivante : R4)m (') OH OH O dans laquelle : a) RI est indépendamment sélectionné dans le groupe constitué par alkyle, alcényle, alcynyle, cycloalkyle, hétérocyclyle, aryle, hétéroaryle, arylalkyle, arylalcényle, arylalcynyle, hétéroarylalkyle, hétéroarylalcényle, hétéroarylalcynyle ; b) R2 est sélectionné dans le groupe constitué par -(C1-C6)alkyle, -(C1- C6)alkyl-aryle, -(C1-C6)alkyl-hétéroaryle, -aryle, -hétéroaryle, - arylalcényle, -hétéroarylalcényle, -(C1-C6)alkyle-S-(C1-C6)alkyle, -(C1-C6)alkyle-•di(C1-C6)alkylamine, -(C1-C6)alkyle-O-aryle; c) R3 est sélectionné dans le groupe constitué par H, COO(R5), CONH(R5), CO(R5), O(R5), R5; d) R4 est indépendamment sélectionné dans le groupe constitué par H, F, Cl, Br, N(R5)2, NO2, CN, COO(R5), CON(R5)2, NHCO(R5), NHCOO(R5), OCONH(R5), O(R5), R5 ou bien, deux substituants R4, liés à 2 carbones adjacents du phényl, forment ensemble un cycle choisi parmi cycloalkyle, hétérocyclyle, aryle ou hétéroaryle, éventuellement substitué par un ou plusieurs R4. e) m a pour valeur 0, 1, 2, 3, ou 4 ; f) X est choisi parmi S, SO ou S02 ;g) R5 est indépendamment choisi parmi doublet d'électrons non liant, H, -alkyle, -alcényle, -alcynyle, -alkyle halogéné, -alkyl-aryle, -alkylhétéroaryle, -alkyl-aryle-hétéroaryle, -aryle, -hétéroaryle, cycloalkyle, dans lequel chaque R5 est éventuellement substitué par au moins un substituant choisi parmi OH, halogène, -(C1-C4)alkyle, -O-(C1-C4)alkyle, -(C1-C4)alkyl-aryle, aryle, -(C1-C4)alkyl-hétéroaryle, - hétéroaryle, -N(CH3)2, -NH2, CONH2, /--\ / \ /--- -N O N NùRz ùN ùN \_J \ / \i chacun des Rz est indépendamment sélectionné dans le groupe constitué par H, COO(R5), CONH(R5), CON(R5)2, CO(R5), R5, dans lequel chaque R5 est indépendamment choisi parmi -(C1-C4)alkyle, - (C1-C4)alkyle halogéné, -(C1-C4)alkyl-aryle, -(C1-C4)alkyl- hétéroaryle, dans lequel chaque R5 est éventuellement substitué par un substituant choisi parmi OH, halogène, -(C1-C4)alkyle, -O-(C1-C4)alkyle, -(C1-C4)alkyl-aryle, aryle, -(C1-C4)alkyl-hétéroaryle, -hétéroaryle ; à la condition que lorsque RI est (E) -CH=CH-C(CH3)3, R2 est méthyle, X est S et m est 0, alors R3 n'est pas un atome d'hydrogène, un groupe (4,6-difluoro-phényl)-méthyle ou un groupe -CH2-CH=CH2. 2. Produit selon la 1, caractérisé en ce que RI est choisi parmi ùC(R6)=C(R7)(R8) dans lequel R6, R7, et R8 sont indépendamment sélectionnés parrni H, (C1-C6)alkyle, cycloalkyle, hétérocyclyle, aryle, hétéroaryle. 3. Produit selon la 2, caractérisé en ce que RI est choisi parmi (E) -CH=CH-CH(CH3)(C2H5), (E) -CH=CH-CH(CH3)2, et (E) -CH=CH-C(CH3)3. 36 4. Produit selon la 2, caractérisé en ce que RI est choisi parmi (E) -C(CH:3)=CH-CH(CH3)(C2H5), (E) -C(CH3)=CH-CH(CH3)2, et (E) -C(CH3)=CH-C(CH3)3. 5. Produit selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que R2 est méthyle. 6. Produit selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que X est S. 7. Produit selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que X est SO. 8. Produit selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que X est SO2. 9. Produit selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que R3 est indépendamment choisi parmi : méthyle, un groupe phénylméthyle ou un groupe (4,6-difluoro-phényl)-méthyle. 10. Produit selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que R3 est H. 11. Produit selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que R4 est indépendamment choisi parmi: F, Cl, Br, phényle, cyanophényle, trifluorométhyle, méthoxy, phénoxy ou bien 2 substituants R4, liés à 2 carbones adjacents du phényle, forment ensemble un cycle pyrazine. 12. Produit selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que m est 0. 13. Produit selon l'une quelconque des 1 à 12, caractérisé en ce qu'il est choisi parmi:N-[(1 R,3R)-5-(3,5-difluoro-benzyl)-1,4-dioxo-2,3,4,5-tetrahydro-1, 5-benzothiazépin-3-yl]-((6E)-(2R,3R,4S,5R)-3,4,5-trihydroxy-2-méthoxy-8, 8-diméthyl-non-6-énamide ; N-[(1S,3R)-5-(3 5-difluoro-benzyl)-1,4-dioxo-2,3,4,5-tetrahydro-1,5-benzothiazépin-3-yl]( (6E)-(2R,3R,4S,5R)-3,4,5-trihydroxy-2-méthoxy-8, 8-diméthyl-non-6-énamide ; N-[(3R)-5-benzyl-4-oxo-2 ,3,4 ,5-tetrahyd ro-1 ,5-benzothiazépin-3-yl]-(6E)-(2R,3R,4S 5R)-3,4,5-trihydroxy-2-méthoxy-8, 8-diméthyl-non-6-énamide ; N-[(3R)-5-méthyl-4-oxo-2,3,4,5-tetrahydro-1,5-benzothiazépin-3-yl]-(6E)(2R,3R,4S,5R)-3,4,5-trihydroxy-2-méthoxy-8,8-diméthyl-non-6-énamide ; N-((3R)-9-chloro-4-oxo-7-trifluorométhyl-2,3,4,5-tetrahydro-1, 5-benzothiazépin-3-yl)-(6E)-(2R,3R,4S,5R)-3,4,5-trihydroxy-2-méthoxy-8, 8-diméthyl-non-6-énamide ; N-((3R)-9-bromo-4-oxo-2,3,4,5-tetrahydro-1,5-benzothiazépin-3-yl)-(6E)(2R,3R,4S,5R)-3,4,5-trihydroxy-2-méthoxy-8,8-diméthyl-non-6-énamide ; N-((3R)-8-chloro-4-oxo-2,3,4,5-tetrahydro-1,5-benzothiazépin-3-yl)-(6E)(2R,3R,4S,5R)-3,4,5-trihydroxy-2-méthoxy-8,8-diméthyl-non-6-énamide ; (6E)-(2R,3R,4S,5R)-8-éthyl-3,4,5-trihydroxy-2-méthoxy-N-((3R) -5-méthyl-4-oxo-2, 3,4,5-tetrahydro-1,5-benzothiazépin-3-yl)-déc-6-énamide. 14. Produit selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il est sous forme : a) non chirale, ou b) racémique, ou c) enrichie en un stéréo-isomère, ou d) enrichie en un énantiomère ; et en ce qu'il est éventuellement salifié. 15. Médicament, caractérisé en ce qu'il comprend un produit de formule (I) selon l'une quelconque des 1 à 14, ou un sel d'addition 38 de ce produit à un acide pharmaceutiquement acceptable, ou encore un hydrate ou un solvat du produit de formule (I). 16. Composition pharmaceutique, caractérisée en ce qu'elle comprend un produit de formule (I) selon l'une quelconque des 1 à 14, ou un sel pharmaceutiquement acceptable, un hydrate ou un solvat de ce produit, ainsi qu'au moins un excipient pharmaceutiquement acceptable. 17. Utilisation d'un produit selon l'une quelconque des 1 à 14, pour la fabrication d'un médicament utile pour prévenir ou traiter un état pathologique 18. Utilisation selon la 17, caractérisée en ce que l'état pathologique est le cancer. 19. Procédé de préparation d'un produit de formule générale (I) selon l'une des 1 à 14, ou (l'), caractérisé en ce qu'un produit de formule générale (Il) : , dans lequel R,, R2, R3, R4, X et m sont tels que définis précédemment, subit une hydrolyse pour obtenir un produit de formule générale (I) ou (l') . 20. Procédé de préparation, selon la 19, d'un produit de 20 formule générale (I) selon l'une des 1 à 14, ou (l'), caractérisé en que l'on fait réagir un produit de formule générale (III) : N (R4)m (H), dans lequel R3, R4 , X et m sont tels que définis précédemment, avec un produit de formule générale (IV) : R , dans lequel RI, R2 sont tels que définis précédemment, pour obtenir un produit de formule générale (II). 21. Procédé de préparation d'un produit de formule générale (I) selon l'une des 1 à 14, ou (l'), caractérisé en ce que l'on fait réagir un produit de formule générale (III) : ,dans lequel R3, R4 , X et m sont tels que définis précéderment, et un produit de formule générale (V) : RZ (V) OH OH dans lequel RI, R2 sont tels que définis précédemment, pour obtenir un produit de formule générale (I) ou (l'). 22. Procédé de préparation, selon la 21, d'un produit de formule générale (I) selon l'une des 1 à 14, ou (l'), caractérisé en ce qu'un produit de formule générale (IV) :OR ,. , dans lequel RI, R2 sont tels que définis précédemment, subit une hydrolyse pour obtenir un produit formule générale (V) : R OR OH OH précédemment. (V) , dans lequel RI, R2 sont tels que définis 23. Procédé de préparation selon la 21, d'un produit de formule générale (I'), caractérisé en ce qu'un produit de formule (III) suivante : , réagit avec un produit de formule (V) suivante : H2N,, , afin d'obtenir un produit de formule (l') suivante : OH OH 24. Procédé de préparation, selon la 21, d'un produit de formule générale (I) selon l'une des 1 à 14, ou (I'), caractérisé en ce un produit de formule générale (VII) :, dans lequel R2 est tel que défini précédemment, Rz subit une hydrolyse afin d'obtenir un produit de formule générale (VI) : , dans lequel R2 est tel que défini précédemment, qui subit une métathèse afin d'obtenir un produit de formule générale (V): R'l\ 1 (V) OH OH , dans lequel R'l est tel que le groupe R'1-CH=CH- représente un groupe Ri. 25. Procédé de préparation, selon la 24, d'un produit de formule générale (I) selon l'une des 1 à 14, ou (l'), caractérisé en ce qu'un produit de formule (VII) : OR, , dans lequel R2 est tel que défini précédemment, est obtenu par double déshydratation d'un produit de formule générale (VIII) : ORz , dans lequel R2 est tel que défini précédemment. HO OR2 (VIII)42 26. Produits de formule générale (I'), (II), (III), (IV), (V), (VI) tels que définis dans les 19 à 25.
C,A
C07,A61
C07D,A61K,A61P
C07D 319,A61K 31,A61P 35,C07D 281,C07D 307
C07D 319/08,A61K 31/34,A61K 31/357,A61K 31/554,A61P 35/00,C07D 281/10,C07D 307/33
FR2887864
A1
DISPOSITIF D'APPROVISIONNEMENT D'UNE MACHINE A PARTIR D'UNE BOBINE, BOBINE ET PROCEDE D'EMBOBINAGE D'UNE TELLE BOBINE
20,070,105
La présente invention concerne un dispositif d'approvisionnement en bande d'une machine, notamment d'une machine d'emballage ou d'arts graphiques, comprenant un châssis sur lequel sont montés, d'une part, au moins un arbre destiné à recevoir une bobine de bande et apte à dérouler ladite bande de film vers des moyens de mise sous tension et, d'autre part, des moyens aptes à effectuer un renvoi d'angle de ladite bande vers ladite machine. La présente invention entre dans le domaine du convoyage de bande pour l'alimentation d'une machine, préférentiellement de bande constituée d'un film plastique pour l'alimentation de machine d'emballage. Une telle machine trouve son application dans de nombreux domaines, mais tout particulièrement dans l'emballage alimentaire, par exemple dans le cas d'une thermoformeuse, d'une operculeuse ou similaire. A ce propos, dans le cas d'une thermoformeuse ou d'une operculeuse, la bande de la bobine est constituée en matière plastique, comme du polypropylène, du polyéthylène, du polychlorure de vinyle (PVC) ou similaire. Sur une chaîne de fabrication, une machine d'emballage est alimentée par déroulement d'une bobine de film d'emballage montée sur un dispositif d'alimentation. Un tel dispositif d'alimentation comprend de manière connue un arbre dérouleur sur lequel la bobine est enfilée horizontalement, ainsi que des moyens d'appel et de tension de la bande issue du déroulement de la bobine. La bande de film alimente donc avec une tension constante l'entrée de ladite machine d'emballage. Un tel dispositif d'alimentation est généralement situé en bout de chaîne, dans sa continuité, pour alimenter en ligne ladite machine d'emballage. Toutefois, cette disposition pose un problème d'encombrement et d'espace requis pour le chargement et le déchargement de la bobine sur celui-ci, notamment à l'aide d'un chariot de type élévateur ou autre qui nécessite un espace de mouvement important. De plus, la machine d'emballage n'est pas forcément située en bout de chaîne et une longueur importante de film est souvent déroulée depuis l'extrémité de la chaîne où est situé le dispositif d'alimentation et l'emplacement de ladite machine d'emballage. Cette longueur est gâchée quand le film se décale latéralement au travers et donc à la sortie du dispositif d'alimentation et qu'il n'est plus positionné en vis-à-vis des produits à emballer au niveau de la machine. En effet, le réglage nécessaire pour compenser ce décalage implique la perte du film déjà déroulé. De surcroît, le décalage dudit film peut entraîner un mauvais emballage des produits, ces derniers et souvent leur contenu sont alors perdus. C'est pourquoi il convient de réduire cette longueur de film déroulé entre le dispositif d'alimentation et la machine d'emballage. Des dispositifs d'alimentation de l'état de la technique comprennent des moyens aptes à former un retour d'angle dans le déroulement de la bande. Ainsi, un tel dispositif d'alimentation peut être disposé latéralement à la chaîne d'emballage, à proximité de la machine. Pour ce faire, en sortie du dispositif d'alimentation, un arbre de renvoi d'équerre, orienté à 45 par rapport à l'arbre dérouleur, oriente la bande à 90 vers l'entrée de la machine d'emballage. Un autre avantage réside dans le fait que l'espace de manipulation de la bobine par un chariot est plus important de part et d'autre de la chaîne plutôt qu'à une extrémité, facilitant ainsi le chargement et le déchargement de la bobine. Toutefois, un inconvénient de ces dispositifs réside encore dans le gâchis de bande lorsqu'un décalage de la bande survient. En effet, un moyen simple et efficace de pallier ce décalage est d'appliquer un réglage audit arbre dérouleur, par translation latérale, de manière à compenser le décalage en sortie du dispositif d'alimentation et donc en entrée de la machine d'emballage. Pour autant, la longueur de bande déroulée au travers des moyens d'appel et de tension du film, de l'ordre de plusieurs dizaines de mètres, a déjà subi le décalage et génère de la gâche. De plus, outre le fait d'arrêter la chaîne d'emballage, l'approvisionnement en bobine du dispositif d'alimentation provoque une perte supplémentaire lors du passage de l'ancienne bobine à une nouvelle. De manière connue, arrivé en fin de bobine, l'extrémité de la nouvelle bobine est fixée, généralement au moyen d'un adhésif, en bout de l'ancienne bobine, de préférence avant l'arrivée à l'extrémité pour éviter une partie des réglages de l'appel et de la tension du film. Il est alors nécessaire de couper, généralement à la volée, le film restant de l'ancienne bobine pour ne pas doubler la bande en sortie. Il convient aussi de retirer l'ancienne bobine, ou le mandrin de l'ancienne bobine le cas échéant, de l'arbre dérouleur pour y glisser la nouvelle bobine. Ladite bande en sortie possède dès lors son extrémité de fin libre et ne sera, de ce fait, plus maintenue sous tension. Un couteau est donc utilisé pour sectionner l'ancienne bande mais cette opération pose un problème dans le cas d'un film de forte épaisseur, de l'ordre de 500 microns, difficile à couper à la volée sans provoquer une détérioration du film, comme des bavures. Il est alors nécessaire d'intervenir manuellement et alors d'arrêter l'alimentation de la machine d'emballage lors de cette opération de changement de bobine. L'invention a pour but de pallier les inconvénients de l'état de la technique en proposant un système d'approvisionnement en film d'une machine d'emballage à partir d'un dispositif d'alimentation permettant une diminution de la gâche de film lors du décalage de ce dernier au cours de son déroulement et/ou des opérations de changement de bobine. De plus, ce système offre toujours une disposition avantageuse dudit dispositif d'alimentation, prévu de surcroît particulièrement compact, économisant ainsi l'espace et facilitant l'accès et la manipulation. De plus, l'invention facilite grandement l'opération de changement de bobine tout en maintenant une continuité dans l'approvisionnement. Pour ce faire, la présente invention concerne un dispositif d'approvisionnement en bande d'une machine, notamment d'une machine d'emballage ou d'arts graphiques, comprenant un châssis sur lequel sont montés, d'une part, au moins un arbre destiné à recevoir une bobine de bande et apte à dérouler ladite bande vers des moyens de mise sous tension et, d'autre part, des moyens aptes à effectuer un renvoi d'angle de ladite bande vers ladite machine. Une caractéristique de l'invention réside dans le fait que lesdits moyens de renvoi d'angle, notamment de renvoi d'équerre, sont mobiles en translation au travers de moyens de réglage. Selon d'autres caractéristiques du dispositif selon l'invention, les moyens de réglages comprennent au moins un galet apte à coopérer avec au moins un orifice oblong ménagé dans ledit châssis. Avantageusement, les moyens de réglages comprennent au moins un coulisseau coulissant sur un axe solidaire dudit châssis. De préférence, les moyens de réglages comprennent des moyens de commande du réglage. De plus, les moyens de commande du réglage sont automatisés et/ou gradués. Selon un mode de réalisation, un tel dispositif d'approvisionnement comprend deux arbres dérouleurs destinés à recevoir une bobine en déroulement et une bobine de rechange, au moins un desdits arbres étant soutenu par au moins un bras télescopique articulé sur ledit châssis de manière à permettre le levage de la bobine en déroulement en vue du remplacement par la bobine de rechange. L'invention concerne aussi une bobine en combinaison avec un dispositif d'approvisionnement selon l'invention comprenant au niveau de son amorce une bande repliée formant un retour de manière à coopérer avec le brin libre d'une autre bobine. Selon d'autres caractéristiques, une telle bobine comprend un témoin de déroulement. Avantageusement, elle est constituée d'un film plastique. L'invention concerne encore un procédé d'embobinage d'une telle bobine, dans lequel une amorce est enroulée autour d'un mandrin. Ce procédé tout particulièrement se caractérise par le fait qu'il consiste à replier l'amorce manière à former un retour de bande. L'invention concerne enfin une chaîne d'emballage comprenant une machine, telle une machine d'arts graphiques, d'emballage, une thermoformeuse ou une operculeuse, alimentée en bande par un dispositif d'approvisionnement selon l'invention. La présente invention concerne aussi une bobine en combinaison avec le dispositif d'approvisionnement précédent et son procédé d'embobinage. La présente invention concerne encore une chaîne comprenant une machine, telle une machine d'arts graphiques, d'emballage, une thermoformeuse ou une operculeuse, alimentée en bande par un dispositif d'approvisionnement selon l'invention. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description détaillée qui va suivre des modes de réalisation non limitatifs de l'invention, en référence aux figures annexées dans lesquelles: - la figure 1 représente une vue en perspective d'un dispositif d'approvisionnement selon un mode de réalisation le long d'une chaîne d'emballage; - la figure 2 est une vue en perspective d'un dispositif d'approvisionnement selon un autre mode de réalisation lors du changement de bobine; - la figure 3 est une représentation partielle d'une partie du dispositif selon l'invention; - la figure 4 est une autre représentation partielle d'une partie du dispositif selon l'invention; et - la figure 5 regroupe trois vues A, B et C qui représentent successivement l'étape de changement d'une bobine sur le dispositif d'approvisionnement selon l'invention. La présente invention concerne un dispositif d'approvisionnement 1 en bande d'une machine sur une chaîne 2. Préférentiellement, mais non limitativement, l'invention trouvera son application dans l'approvisionnement de machine d'emballage sur une chaîne d'emballage 2. La présente invention trouvera aussi son application dans le domaine de l'approvisionnement de machine d'arts graphiques, par exemple dans le domaine de l'imprimerie ou autre. Comme visible sur les modes de réalisations des figures 1 et 2, le dispositif d'approvisionnement 1 comprend un châssis 3 sur lequel sont montés au moins un arbre 4 destiné à recevoir une bobine 5 et apte à dérouler une bande 6 vers des moyens 7 de mise sous tension de ladite bande 6. A ce propos, le dispositif d'approvisionnement 1 selon l'invention peut être destiné à tout type d'emballage, mais tout particulièrement à l'emballage dans le domaine alimentaire. Il convient alors de noter que, dans ce cas, la bobine 5 est constituée d'un film en matière plastique, comme du polypropylène, du polyéthylène, du polychlorure de vinyle ou analogue. La machine d'emballage, non représentée, peut alors être une thermoformeuse, un operculeuse ou similaire. De plus, le dispositif d'approvisionnement 1 selon l'invention concerne tout particulièrement un film plastique d'une forte épaisseur, de l'ordre de plusieurs centaines de microns, par exemple 500 microns. Toutefois, dans l'imprimerie ou le domaine du textile, la bobine 5 sera réciproquement constituée de papier ou de tissus. La figure 1 concerne un mode de réalisation du dispositif d'alimentation de film supérieur. Comme visible sur cette figure, le dispositif d'approvisionnement 1 est positionné latéralement par rapport à la chaîne d'emballage 2 de manière à dégager l'espace situé en extrémité de ladite chaîne 2. Ce positionnement de côté offre l'avantage d'économiser de l'espace en limitant l'encombrement du fait que le dispositif 1 est prévu particulièrement compact. De plus, cette situation permet un chargement et un déchargement aisé des bobines 5 sur ledit dispositif d'emballage 1. Afin de permettre l'alimentation de la machine d'emballage, le dispositif d'approvisionnement 1 comprend des moyens 8 aptes à effectuer un renvoi d'angle, préférentiellement d'équerre, de ladite bande 6 vers ladite machine d'emballage. Dans le cas particulier d'un renvoi angulaire préférentiellement d'équerre, les moyens de renvoi d'équerre 8 comprennent un arbre 9 monté transversalement, suivant un angle de 45 par rapport au sens de déroulement de la bobine 5, sur un chariot 10 et en rotation suivant son axe, à la manière d'un rouleau. Ainsi, le dispositif d'approvisionnement 1 peut être disposé latéralement par rapport à la chaîne d'emballage 2 et alimenter la machine d'emballage longitudinalement. Un avantage du dispositif d'approvisionnement 1 selon l'invention réside dans la mobilité de l'arbre 9 de sorte que son réglage transversal permet de corriger un éventuel décalage de la bande 6. De ce fait, le temps de correction du film est minimisé à la seule portion 11 de bande 6 située entre la sortie du dispositif d'approvisionnement 1 et l'entrée de la machine d'emballage. Pour ce faire, lesdits moyens de renvoi d'équerre 8 sont mobiles en translation au travers de moyens de réglage 12. Selon un mode particulier de réalisation, les moyens de réglage 12 comprennent au moins un galet 14 apte à coopérer avec au moins un orifice 13 oblong ménagé dans ledit châssis 3 et visible sur la figure 4. De préférence, selon la figure 3, les moyens de réglage 12 comprennent deux galets 13, solidaires d'un bord 15 du chariot 10, destinés à coopérer avec deux orifices 14 réalisés en vis-à-vis dans ledit châssis 3. Un galet 13 peut être prévu libre en rotation de manière à autoriser son coulissement le long de l'orifice allongé 14 correspondant. De plus, les moyens de réglages 12 comprennent au moins un coulisseau 16 coulissant sur un axe 17 solidaire dudit châssis 3. De préférence, selon la figure 3, les moyens de réglage 12 comprennent deux coulisseaux 16, solidaires du bord opposé 18 du chariot 10, destinés à glisser le long d'un axe 17 visible sur la figure 4. Ces coulisseaux 16 peuvent être prévus creux et équipés d'un roulement pour améliorer leur déplacement le long de l'axe 17. Les moyens de réglage 12 comprennent encore des moyens 19 de commande du réglage. Ces derniers peuvent se présenter sous la forme d'un couple vis/écrou comme visible sur la figure 3, formant ainsi une molette qu'il suffit de tourner pour ajuster latéralement le chariot 10, et par conséquent l'arbre 9. Ce système vis/écrou peut être disposé de manière à faire coopérer une vis solidaire du chariot 10 avec un trou 20 taraudé dans ledit châssis 3. Dans un mode de réalisation particulier, non représenté, les moyens de commande du réglage 19 peuvent être gradués et/ou automatisés de sorte que le décalage de la bande 6 peut être automatiquement détecté et compensé par un actionnement du couple vis/écrou, notamment sous l'action d'un moteur ou similaire. Selon une autre caractéristique de l'invention, visible sur le mode de réalisation de la figure 2, représentant un dispositif d'approvisionnement de film inférieur, ce dispositif d'approvisionnement 1 comprend deux arbres dérouleurs 4A,4B destinés à recevoir une bobine 5A en déroulement et une bobine 5B de rechange, au moins un desdits arbres étant supporté par au moins un bras télescopique 21, de préférence deux, articulé sur ledit châssis 3 de manière à permettre le levage de la bobine 5A en déroulement en vue du remplacement par la bobine 5B de rechange. Il convient de noter que le châssis 3 comprend des moyens 22 aptes à supporter une bobine 5 au cours de son déroulement. En particulier, ces moyens support 22 peuvent comprendre un bras articulé en rotation sur ledit châssis 3 de manière à basculer pour permettre la mise en place d'une bobine neuve ou de rechange 5B. Même s'il est préférable de réaliser le changement de bobine en arrêtant le déroulement, avantageusement, cette étape peut être réalisée alors que la bobine 5A est toujours en train d'être déroulée. Pour ce faire, le bras télescopique 21 comprend des moyens 23 de réception de l'arbre dérouleur 4A de la bobine 5A. La possibilité pour ledit bras 21 d'être télescopique et articulé, notamment en rotation sur ledit châssis 3, offre la possibilité auxdits moyens de réception 23 de se substituer auxdits moyens support 22, réceptionnant ainsi l'arbre dérouleur 4A. Ce dernier est ensuite levé pour permettre le positionnement de la bobine de rechange 5B. Les moyens de mise sous tension de la bande 6 interviennent alors pour garder une tension constante. Il est donc possible de charger une nouvelle bobine 5B alors que l'ancienne bobine 5A n'est pas encore terminée, économisant du temps et diminuant par conséquent la durée d'arrêt éventuel de la chaîne de fabrication 2. Il convient donc de noter que l'arbre dérouleur 4A ou 4B est saillant par rapport aux côtés des bobines 5A, 5B. Une autre caractéristique de l'invention réside dans l'étape de remplacement d'une bobine 5A en déroulement par une bobine 5B neuve. A ce propos, la bande 6 constituant une bobine 5 comprend une amorce 24 située au centre, fixée ou libre autour d'un mandrin formant l'axe autour duquel est enroulé le film qui formera ladite bobine 5. L'autre extrémité, située à la périphérie de la bobine 5 après enroulement, constitue un brin libre 26. Comme visible sur la figure 5, chaque bobine 5A, 5B est enroulée de manière spécifique et comprend au niveau de son amorce 24 une bande 25 repliée formant un retour. Ce retour forme une double épaisseur de film sur une longueur en fin de bobine 5A. Ce retour est apte à coopérer avec le brin libre 26 d'une autre bobine 5B. Pour ce faire, lors du déroulement de l'extrémité de fin de la bobine 5A, la bande retour 25 de l'amorce 26 de la bobine 5A est libérée. Il convient alors de la rattacher au brin libre 26 de la bobine de rechange 5B. La fixation peut s'effectuer par collage, notamment au travers d'un film adhésif. De cette manière et au travers de l'enroulement particulier des bobines 5A, 5B utilisées, aucune chute ou gâche de film ne survient lors du changement de bobine 5, l'alimentation restant continue. De plus, les réglages de tension de la bande 6 peuvent être conservés, diminuant le temps d'arrêt de la chaîne et facilitant cette étape de renouvellement de bobine 5. On notera qu'il est alors possible de récupérer le mandrin de la bobine 5A de manière à équiper une bobine neuve destinée à remplacer la bobine 5B lorsque cette dernière sera vide. Une telle bobine 5 peut encore comprendre un témoin de déroulement de manière à déterminer l'arrivée en fin de bobine 5, en particulier au niveau de l'amorce 24. Ce témoin peut se présenter sous la forme d'un marqueur visible et/ou automatiquement repérable au moyen d'un capteur. L'invention concerne aussi un procédé d'embobinage d'une telle bobine 5 consistant à enrouler une amorce 24 autour d'un mandrin. En particulier, le procédé selon l'invention prévoit de replier ladite amorce 24 de manière à former une retour 25 de bande 6, ce dernier étant destiné à coopérer avec le brin libre 26 d'une autre bobine 5 lors du renouvellement sur le dispositif d'approvisionnement selon l'invention. L'invention concerne encore une chaîne 2, notamment d'emballage, comprenant une machine, réciproquement d'emballage, telle une thermoformeuse ou un operculeuse, alimentée en film par un dispositif d'approvisionnement 1 précédemment décrit. Ce type de chaîne est préférentiellement, mais non limitativement, utilisé dans le domaine de l'emballage alimentaire, mais peut- être utilisées dans l'imprimerie, le textile. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples illustrés et décrits précédemment qui peuvent présenter des variantes et modifications sans pour autant sortir du cadre de l'invention
Dispositif d'approvisionnement (1) en bande (6) d'une machine, notamment d'une machine d'emballage ou d'arts graphiques, comprenant un châssis (3) sur lequel sont montés, d'une part, au moins un arbre (4) destiné à recevoir une bobine (5) de bande (6) et apte à dérouler ladite bande (6) vers des moyens (7) de mise sous tension et, d'autre part, des moyens (8) aptes à effectuer un renvoi d'angle de ladite bande (6) vers ladite machine, caractérisé par le fait que lesdits moyens (8) de renvoi d'angle, notamment de renvoi d'équerre, sont mobiles en translation au travers de moyens de réglage.
1. Dispositif d'approvisionnement (1) en bande (6) d'une machine, notamment d'une machine d'emballage ou d'arts graphiques, comprenant un châssis (3) sur lequel sont montés, d'une part, au moins un arbre (4) destiné à recevoir une bobine (5) de bande (6) et apte à dérouler ladite bande (6) vers des moyens (7) de mise sous tension et, d'autre part, des moyens (8) aptes à effectuer un renvoi d'angle de ladite bande (6) vers ladite machine, caractérisé par le fait que lesdits moyens (8) de renvoi d'angle, notamment de renvoi d'équerre, sont mobiles en translation au travers de moyens de réglage (12). 2. Dispositif d'approvisionnement (1) selon la 1, caractérisé par le fait que les moyens de réglages (12) comprennent au moins un galet (13) apte à coopérer avec au moins un orifice (14) oblong ménagé dans ledit châssis (3) . 3. Dispositif d'approvisionnement (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que les moyens de réglages (12) comprennent au moins un coulisseau (16) coulissant sur un axe (17) solidaire dudit châssis (3). 4. Dispositif d'approvisionnement (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que les moyens de réglages (12) comprennent des moyens de commande du réglage (19). 5. Dispositif d'approvisionnement (1) selon la 4, caractérisé par le fait que les moyens de commande (19) du réglage sont automatisés et/ou gradués. 6. Dispositif d'approvisionnement (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait qu'il comprend deux arbres dérouleurs (4A,4B) destinés à recevoir une bobine (5A) en déroulement et une bobine (5B) de rechange, au moins un desdits arbres (4A) étant soutenu par au moins un bras télescopique (21) articulé sur ledit châssis (3) de manière à permettre le levage de la bobine (5A) en 2887864. déroulement en vue du remplacement par la bobine de rechange (5B). 7. Dispositif d'approvisionnement (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait qu'il comprend une bobine (5A) comportant au niveau de son amorce (24) une bande repliée formant un retour (25) de manière à coopérer avec le brin libre (26) d'une autre bobine (5B). 8. Dispositif d'approvisionnement (1) selon la 7, caractérisé par le fait que ladite bobine comprend un témoin de déroulement. 9. Dispositif d'approvisionnement (1) selon l'une des 7 ou 8, caractérisé par le fait que ladite bobine est constituée d'un film plastique. 10. Chaîne d'emballage comprenant une machine, telle une machine d'arts graphiques, d'emballage, une thermoformeuse ou une operculeuse, alimentée en bande par un dispositif d'approvisionnement (1) selon l'une quelconque des 1 à 9.
B
B65
B65H
B65H 23,B65H 19
B65H 23/32,B65H 19/00
FR2893798
A1
DISPOSITIF ET PROCEDE DE GENERATION DE RAFALES COMPOSITES A PRESERVATION DE PRIORITE, POUR UN EQUIPEMENT D'UN RESEAU DE COMMUNICATION A COMMUTATION DE RAFALES
20,070,525
L'invention concerne les réseaux de communication, et notamment ceux dits à commutation de rafales de paquets de données , et plus précisément la génération de rafales de paquets de données au sein de tels réseaux. lo On entend ici par réseaux de communication à commutation de rafales tous les réseaux de type dit OBS ( Optical burst-switching - commutation de rafales optique) ou OPS ( Optical Packet Switching - commutation de paquets optique). Ces réseaux OBS/OPS regroupent tous les réseaux de communication à commutation de rafales qui comportent en 15 au moins un endroit une technologie optique, par exemple des fibres optiques pour transmettre les paquets ou une matrice optique pour la commutation de rafales. D'une manière générale, l'invention étant mise en oeuvre à l'entrée d'un réseau, elle concerne donc n'importe quel réseau capable de transmettre 20 jusqu'à leurs destinations, y compris de façon électronique, des trames constituées de rafales de paquets selon l'invention. Comme le sait l'homme de l'art, dans les réseaux précités les paquets (de données) à transmettre sont tout d'abord stockés temporairement dans des files d'attente en fonction de leur destination et de la classe de services 25 (ou CoS) qui leur est associée. En d'autre termes, à chaque file d'attente correspond un couple (destination/classe de services). Chaque file d'attente peut stocker un nombre prédéfini de paquets, et est associée à une durée d'attente de transmission maximale. Lorsqu'une file d'attente est remplie, avant que sa durée d'attente de 30 transmission maximale ne soit dépassée, on extrait les paquets qu'elle contient afin de les envoyer dans le réseau sous la forme d'une rafale. Cela permet d'optimiser la transmission des paquets en fonction du niveau de 2 2893798 priorité qui est associé à leur classe de services. Lorsqu'une file d'attente n'est pas remplie à l'expiration de sa durée d'attente de transmission maximale, les paquets qu'elle contient sont également extraits puis envoyés dans le réseau sous la forme d'une rafale. 5 Cela entraîne une sous-utilisation des ressources du réseau. Cette situation est d'autant plus fréquente, et donc d'autant plus pénalisante, que le nombre de classes de services est important. En effet, plus le nombre de classes de services est important et moins le nombre de paquets stockés temporairement dans chaque file d'attente est important. Par conséquent, soit lo les paquets doivent attendre plus longtemps dans les files d'attente avant d'être transmis sous la forme de rafales dont le niveau de remplissage est acceptable, soit le niveau de remplissage des rafales est faible, voire très faible, si les paquets qu'elles regroupent (ou agrégent) sont associés à des classes de services dont la durée d'attente de transmission maximale est 15 petite, comme c'est notamment le cas de la classe dite premium . Pour tenter de remédier à cet inconvénient, il a été proposé, dans le document de V. Vokkarane et al Generalized burst assembly and scheduling techniques for QoS support in Optical burst-switched networks , Globecomm 2002, IEEE Global Telecommunications Conference, 17-21 20 November 2002 ; Taipei -Taiwan, de constituer une rafale composite à partir de paquets ayant une même destination et associés à des classes de services différentes (et donc stockés dans des files d'attente différentes), chaque fois qu'une file d'attente, que l'on appellera initiatrice , n'est pas remplie à l'expiration de sa durée d'attente de transmission maximale. Plus 25 précisément, il a été proposé de classer les files d'attente en fonction de niveaux de priorité, et de constituer une rafale avec les paquets de la file d'attente initiatrice et des paquets d'autres files d'attente choisis en fonction de leurs niveaux de priorité. Cette solution permet d'augmenter le taux de remplissage des 30 rafales, mais elle ne permet pas d'assurer une gestion correcte de la qualité de service (ou QoS), c'est-à-dire préservant effectivement le niveau de priorité qui est associé aux paquets du fait de leurs classes de services respectives. Aucune solution connue n'apportant une entière satisfaction, 3 2893798 l'invention a donc pour but d'améliorer la situation, et notamment de préserver les niveaux de priorité des paquets à transmettre. Elle propose à cet effet un procédé dédié à la génération de rafales de paquets de données dans un réseau de communication à commutation de s rafales, et consistant à générer (en vue de leur transmission) des rafales composites constituées à partir de paquets à transmettre extraits d'au moins deux files d'attente, dont une dite initiatrice, dédiées au stockage temporaire de paquets ayant une destination commune et associés à des classes de service différentes. io Ce procédé se caractérise par le fait que l'on attribue aux différentes classes de services des poids choisis variant de façon non linéaire en fonction de niveaux de priorité associés, puis que l'on détermine une combinaison linéaire de proportions de paquets, stockés dans la file d'attente initiatrice et dans au moins une autre file d'attente associées à une même destination, 15 pondérées respectivement par les poids attribués aux classes de service de ces paquets, dont le résultat préserve le niveau de priorité associé aux paquets stockés dans la file d'attente initiatrice, et que l'on constitue une rafale composite à transmettre avec les paquets de la combinaison linéaire. Le procédé selon l'invention peut comporter d'autres caractéristiques 20 qui peuvent être prises séparément ou en combinaison, et notamment : - on peut déterminer une combinaison linéaire dont le résultat est compris entre, d'une part, le poids attribué à la classe de services dont le niveau de priorité est immédiatement inférieur à celui de la classe de services associée à la file d'attente initiatrice, et d'autre part, le poids attribué à la 25 classe de services associée à la file d'attente initiatrice ; - on peut placer en tête de rafale composite les paquets qui sont extraits de la file d'attente initiatrice ; - en présence de première, deuxième et troisième classes de services associées respectivement à des premier, deuxième et troisième niveaux de 30 priorité, on peut attribuer un poids compris entre 3 et 10 à la première classe de services, un poids compris entre 0,5 et 5 à la deuxième classe de services, et un poids compris entre 0 et 1 à la troisième classe de services ; 4 2893798 - par exemple, le poids de la première classe de services est égal à 5, le poids de la deuxième classe de services est égal à 1, et le poids de la troisième classe de services est égal à O. L'invention propose également un dispositif dédié à la génération de 5 rafales de paquets de données, pour un équipement de réseau d'un réseau de communication à commutation de rafales, et comprenant des moyens de traitement chargés de générer (en vue de leur transmission par l'équipement), des rafales composites constituées à partir de paquets extraits d'au moins deux files d'attente, dont une dite initiatrice, associées à des classes de lo service différentes et à une destination de paquet commune, et définies dans des moyens de mémorisation. Ce dispositif se caractérise par le fait que ses moyens de traitement sont chargés : -d'attribuer aux différentes classes de services des poids choisis variant de 15 façon non linéaire en fonction de niveaux de priorité associés, puis - de déterminer une combinaison linéaire de proportions de paquets, stockés dans la file d'attente initiatrice et dans au moins une autre file d'attente associées à une même destination, pondérées respectivement par les poids attribués aux classes de service des paquets, dont le résultat 20 préserve le niveau de priorité associé aux paquets stockés dans la file d'attente initiatrice, et - de constituer une rafale composite (à transmettre) avec les paquets de la combinaison linéaire. Le dispositif selon l'invention peut comporter d'autres caractéristiques 25 qui peuvent être prises séparément ou en combinaison, et notamment : - ses moyens de traitement peuvent être chargés de déterminer une combinaison linéaire dont le résultat est compris entre, d'une part, le poids attribué à la classe de services dont le niveau de priorité est immédiatement inférieur à celui de la classe de services associée à la file 30 d'attente initiatrice, et d'autre part, le poids attribué à la classe de services associée à la file d'attente initiatrice ; - ses moyens de traitement peuvent être chargés de placer en tête de rafale composite les paquets qu'ils extraient de la file d'attente initiatrice ; 5 2893798 en présence de première, deuxième et troisième classes de services associées respectivement à des premier, deuxième et troisième niveaux de priorité, ses moyens de traitement peuvent être chargés d'attribuer un poids compris entre 3 et 10 à la première classe de services, un poids 5 compris entre 0,5 et 5 à la deuxième classe de services, et un poids compris entre 0 et 1 à la troisième classe de services ; - par exemple, le poids de la première classe de services est égal à 5, le poids de la deuxième classe de services est égal à 1, et le poids de la troisième classe de services est égal à 0 ; lo il peut comprendre les moyens de mémorisation dans lesquels sont définies les files d'attente. L'invention propose également un équipement de réseau pour un réseau de communication à commutation de rafales, comprenant un dispositif de génération de rafales de paquets de données du type de celui présenté ci- i5 avant. L'invention est particulièrement bien adaptée, bien que de façon non exclusive, aux réseaux de communication à protocole Internet (ou IP). Mais, comme indiqué dans la partie d'introduction, l'invention s'applique à tout réseau de transport qui agrège des paquets (clients) en rafales de paquets 20 ayant une même destination. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'examen de la description détaillée ci-après, et des dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 illustre de façon très schématique et fonctionnelle un exemple de 25 noeud équipé d'un exemple de réalisation d'un dispositif de génération de rafales de paquets de données selon l'invention, et - la figure 2 illustre de façon très schématique un exemple de génération de rafale composite selon l'invention, en présence de trois classes de services différentes. 30 Les dessins annexés pourront non seulement servir à compléter l'invention, mais aussi contribuer à sa définition, le cas échéant. L'invention a pour objet de permettre une optimisation du taux de 6 2893798 remplissage des rafales de paquets de données, qui préserve les niveaux de priorité des paquets à transmettre, au sein d'un réseau de communication à commutation de rafales, de type OBS ou OPS. Dans ce qui suit, on considère à titre d'exemple non limitatif que le 5 réseau est destiné à commuter des paquets (de données) IP ( Internet Protocol ). Mais, l'invention n'est pas limitée à cette application. Elle concerne en effet la commutation en rafale de paquets de données quel que soit le type de protocole utilisé pour les transporter. On notera que dans le cadre des réseaux à commutation de rafales, lo les paquets IP sont les paquets clients, donc ceux qui sont agrégés dans les rafales (ou bursts). Le protocole ou le type de réseau chargé de transporter ces rafales n'est ni fixé, ni standardisé. Souvent ce sont des réseaux basés sur des architectures propriétaires ou reposant en partie sur des protocoles standardisés comme les normes ITU-T (International Telecommunication 15 Union û Telecom standardization) G.ASON ou G.709 (OTN). Un réseau de commutation peut, d'une façon très schématique mais néanmoins suffisante à la compréhension de l'invention, être résumé à une multiplicité d'équipements de réseau définissant des noeuds, tels que des commutateurs ou routeurs, couplés entre eux. Les noeuds sont chargés 20 d'établir des chemins de connexion (également appelés chemins de commutation) au sein du réseau, généralement lorsqu'ils sont situés à la périphérie du réseau, ou simplement de commuter les paquets qui transitent par eux. Comme cela est schématiquement et fonctionnellement illustré sur la 25 figure 1, un équipement de réseau N, de type noeud, comporte, d'une première part, un module de réception RE chargé de réceptionner les paquets IP en transit, d'une deuxième part, un module de transmission TR chargé de transmettre vers un autre noeud du réseau les paquets IP en transit ou insérés localement après les avoir commutés, et d'une troisième part, un 30 module de contrôle MC, chargé de contrôler le fonctionnement des module de réception RE et module de transmission TR, et notamment de configurer les moyens de commutation du module de transmission TR, ainsi qu'éventuellement de gérer l'extraction de paquets IP au niveau du module de 7 2893798 réception RE et l'insertion de paquets IP dans le module de transmission TR, en fonction d'instructions reçues du réseau. On notera que dans les réseaux de type OBS ou OPS, les paquets clients sont en général agrégés en rafales (ou bursts) à l'entrée du réseau (ou 5 à sa périphérie). Une fois la rafale constituée, celle-ci n'est plus modifiée (il n'y a donc pas d'extraction ou d'insertion de paquets IP clients dans les noeuds intermédiaires). La rafale chemine dans le réseau (en transitant par des noeuds intermédiaires) jusqu'à sa destination où elle est décomposée afin de retrouver les paquets IP clients qui sont alors transmis à l'extérieur du réseau io OBS/OPS. II existe cependant des architectures dans lesquelles les rafales peuvent être modifiées en cours de route. L'invention s'applique également à ce type d'architecture. Dans un réseau à commutation de rafales de paquets IP, certains au moins des noeuds (ou équipements de réseau) N comprennent en outre un is dispositif de génération de rafales D et une mémoire MY, généralement de type tampon. En fait dans les réseaux à commutation de rafales, la fonction d'agrégation (assurée par le dispositif D) est présente dans tous les noeuds, qu'ils soient situés à la périphérie du réseau ou non, car tous les noeuds peuvent être des points d'entrée/sortie pour un trafic donné. Par conséquent, 20 un dispositif D peut être utilisé dès qu'un trafic entre (ou sort) d'un réseau à commutation de rafales. La mémoire MY est couplée au module de réception RE. Elle peut, comme illustré sur la figure 1, faire partie du dispositif D. Mais cela n'est pas obligatoire. 25 Chaque fois que le module de réception RE reçoit des paquets IP, il détermine leur destination dk et la classe de services (ou CoS) Ci qui leur est associée, avec i = 2 à m et k = 1 à P. On entend ici par classe de services une classe regroupant des services qui doivent être assurés par le réseau pour transporter des paquets 30 provenant de clients, selon une qualité de service (ou QoS) choisie. A chaque classe de services Ci correspond un niveau de priorité de transmission. On peut par exemple citer trois classes de services (M = 3) : la classe premium , la classe medium et la classe standard (ou best- 8 2893798 effort ). La classe premium est celle qui bénéficie du niveau de priorité le plus élevé. Elle correspond, souvent, à une bande passante fixée et réservée sur l'intégralité du chemin de connexion. La classe medium est celle qui bénéficie du niveau de priorité intermédiaire. Elle correspond, souvent, à une 5 bande passante réservée mais pouvant varier sur un chemin de connexion. La classe standard est celle qui bénéficie du niveau de priorité le plus bas. La bande passante correspondante n'est pas réservée. En fait, la transmission des paquets IP associés à cette classe standard se fait avec la bande passante disponible (non réservée). io II est important de noter que l'invention n'est pas limitée à ces trois classes de services. Elle s'applique dès lors que le nombre de classes de services différentes est supérieur ou égal à deux. Lorsque le module de réception RE connaît la destination dk et la classe de services d'un paquet IP, il le stocke dans une file d'attente Fj (j = 1 à 15 MxP) définie dans la mémoire MY et dédiée à cette destination dk et à cette classe de services Ci. Chaque file d'attente Fj est donc associée à un couple constitué d'une destination dk et d'une classe de services Ci. Tous les paquets qui sont associés à un même couple sont stockés dans la file d'attente Fj dédiée à ce 20 couple, tant qu'elle n'est pas pleine. En effet, chaque file d'attente Fj ne peut stocker qu'un nombre maximal SR prédéfini de paquets IP. Le nombre maximal SR est par exemple le même pour toutes les files d'attente Fj, comme illustré sur la figure 2. Mais cela n'est pas obligatoire. Lorsqu'un paquet IP reçu est associé à un couple pour lequel il 25 n'existe pas encore de file d'attente Fj dans la mémoire MY, le module de réception RE crée une nouvelle file d'attente dédiée à ce nouveau couple dans la mémoire MY, afin d'y stocker temporairement le paquet IP. Chaque file d'attente Fj est par ailleurs associée à une durée d'attente de transmission maximale SDj. II s'agit de la durée maximale pendant laquelle 30 des paquets IP peuvent attendre dans une file d'attente Fj avant d'être transmis en rafale, compte tenu de la classe de services qui leur est associée. Plus le niveau de priorité d'une classe de services est élevé, plus la durée d'attente de transmission maximale SDj est courte. La durée d'attente de 9 2893798 transmission maximale SDj d'une file d'attente Fj est définie temporellement par rapport à la date de création de cette file d'attente Fj, laquelle correspond sensiblement à l'instant où est stocké son premier paquet IP. Lorsqu'une file d'attente Fj est vidée de ses paquets (parce qu'ils ont 5 été intégrés dans une rafale transmise), elle est soit immédiatement supprimée de la mémoire MY, soit conservée pour stocker temporairement de futurs paquets IP associés à son couple de paramètres (destination/classe de services), soit encore maintenue pendant une durée choisie, puis supprimée. Un mécanisme de mémoire cache peut être utilisé pour conserver virtuellement des files d'attente vides. Le dispositif de génération D selon l'invention est couplé à la mémoire MY (lorsque cette dernière ne fait pas partie de lui) ainsi qu'au module de contrôle MC duquel il reçoit des instructions. Le noeud N devant également gérer les paquets en transit et donc les files d'attentes associées, il peut donc incorporer le dispositif D, la mémoire MY et le module MC dans un sur-ensemble fonctionnel chargé de gérer le service ( scheduling - programmation) de l'ensemble des files d'attentes du noeud N. Le dispositif de génération D comporte au moins un module de 20 traitement MT chargé d'effectuer trois tâches. La première tâche consiste à attribuer à chaque classe de service Ci un poids choisi Wi. Les poids Wi varient de façon non linéaire d'une classe de services Ci à l'autre Ci' en fonction de leurs niveaux de priorité associés respectifs. Ces poids Wi sont définis par l'opérateur du réseau. Ils sont par 25 exemple transmis au module de traitement MT par l'intermédiaire du module de contrôle du noeud N dans lequel le dispositif D est implanté. La variation non linéaire des poids Wi est destinée à préserver la différentiation des services au sein du réseau, et notamment les niveaux de priorité de transmission, comme on le verra plus loin. 30 Par exemple, lorsqu'il n'existe que les trois clases de services présentées ci-avant (premium (Cl), medium (C2) et standard (C3)), associées respectivement à des premier, deuxième et troisième niveaux de priorité, le module de traitement MT peut attribuer un poids W1 compris entre 3 et 10 à io 2893798 la classe premium Cl, un poids W2 compris entre 0,5 et 5 à la classe medium C2, et un poids W3 compris entre 0 et 1 à la classe standard C3. Dans un exemple non limitatif, le poids W1 de la classe premium Cl est égal à 5, le poids W2 de la classe medium C2 est égal à 1, et le poids W3 5 de la classe standard est égal à 0. Les valeurs données ci-dessus ne sont qu'illustratives. D'une manière générale, les valeurs de poids attribuées aux différentes classes de services dépendent des paramètres de qualité de service (QoS) en entrée et en sortie du réseau. Ce qui est important c'est que les valeurs garantissent que dans la lo majorité des cas de trafic, la rafale composite ait une classe de services composite respectant les niveaux de service. A cet effet et en présence de trois classes de services, on peut par exemple utiliser une échelle logarithmique. Au-delà de trois classes de services il est préférable d'utiliser une autre échelle non linéaire, moins sévère que l'échelle logarithmique. 15 La deuxième tâche du module de traitement MT consiste à accéder à la mémoire MY afin de déterminer au moins une combinaison linéaire CL de proportions (ou pourcentages) Pj de paquets, stockés dans une file d'attente initiatrice et dans au moins une autre file d'attente associées à une même destination, pondérées respectivement par les poids Wi attribués aux classes de service Ci de ces paquets, dont le résultat préserve le niveau de priorité qui est associé aux paquets stockés dans la file d'attente initiatrice. On entend ici par file d'attente initiatrice une file d'attente Fj qui n'est pas remplie à l'expiration de sa durée d'attente de transmission maximale SDj. C'est par exemple le cas de la première file d'attente FI, associée à la classe premium C1, illustrée sur la figure 2. Chaque fois que le module de traitement MT s'aperçoit qu'il existe une file d'attente initiatrice, il effectue une deuxième tâche afin de permettre la génération (grâce à une troisième tâche) d'une rafale composite RC à transmettre, intégrant les paquets IP stockés notamment dans cette file d'attente initiatrice. Pour ce faire, une procédure de déclenchement d'alarme en cas de dépassement de seuil temporel (SDj) peut par exemple être mise en oeuvre. Pour effectuer ses combinaisons linéaires, le module de traitement Il 2893798 peut par exemple commencer par déterminer le taux de remplissage TRj de chaque file d'attente Fj. Si la somme des taux de remplissage TRj est inférieure ou égale à 100%, alors le module de traitement MT retient chaque taux de remplissage s TRj et l'utilise en tant que proportion Pj pour effectuer une combinaison linéaire. La combinaison linéaire est alors définie par la relation CL = TRj*Wi + TRj'*Wi' + TRj"*Wi", dans le cas où l'on n'a que trois files d'attente concernées Fj (associée à la classe Ci de poids Wi), Fj' (associée à la classe Ci' de poids Wi'), et Fj" (associée à la classe Ci" de poids Wi"). io De préférence, si le résultat de la combinaison linéaire CL, appelé poids composite, est compris entre, d'une part, le poids attribué à la classe de services dont le niveau de priorité est immédiatement inférieur à celui de la classe de services associée à la file d'attente initiatrice, et d'autre part, le poids attribué à la classe de services associée à la file d'attente initiatrice, 15 alors le module de traitement MT retient cette combinaison linéaire pour générer une rafale composite RC, puisque cela veut dire que le niveau de priorité des paquets à transmettre sera respecté. Dans le cas contraire, le module de traitement MT doit déterminer une nouvelle combinaison linéaire qui satisfait au critère précité en utilisant le 20 taux de remplissage TRj de la file d'attente initiatrice Fj (puisque ce sont ses paquets qui doivent être immédiatement transmis), et une ou plusieurs fractions de taux de remplissage d'autres files d'attente associées à la même destination que Fj. En d'autres termes, le module de traitement MT détermine la 25 proportion Pj' de chaque file d'attente Fj' qu'il peut utiliser pour que le résultat (ou poids composite) de la combinaison linéaire utilisant le taux de remplissage TRj de la file d'attente initiatrice Fj et les proportions Pj' satisfasse au critère précité. Par exemple, si l'on a W3
Un dispositif (D) est dédié à la génération de rafales de paquets de données, dans un équipement de réseau (N) d'un réseau de communication à commutation de rafales. Ce dispositif (D) comprend des moyens de traitement (MT) chargés de générer, en vue de leur transmission par l'équipement (N), des rafales composites constituées à partir de paquets extraits d'au moins deux files d'attente, dont une dite initiatrice, associées à des classes de service différentes et à une destination de paquet commune, et définies dans des moyens de mémorisation (MY). Pour ce faire, les moyens de traitement (MT) attribuent aux différentes classes de service des poids choisis variant de façon non linéaire en fonction de niveaux de priorité associés. Puis, ils déterminent une combinaison linéaire de proportions de paquets, stockés dans la file initiatrice et dans au moins une autre file d'attente associées à une même destination, pondérées respectivement par les poids attribués aux classes de service de ces paquets, dont le résultat préserve le niveau de priorité associé aux paquets stockés dans ladite file d'attente initiatrice. Enfin, ils constituent une rafale composite à transmettre avec les paquets de la combinaison linéaire.
1. Procédé de génération de rafales de paquets de données dans un réseau de communication à commutation de rafales, ledit procédé consistant à générer en vue de les transmettre des rafales composites constituées à partir de paquets à transmettre extraits d'au moins deux files d'attente, dont une dite initiatrice, dédiées au stockage temporaire de paquets ayant une destination commune et associés à des classes de service différentes, caractérisé en ce que l'on attribue aux différentes classes de services des poids choisis variant de façon non linéaire en fonction de niveaux de priorité associés, puis on détermine une combinaison linéaire, de proportions de paquets, stockés dans ladite file d'attente initiatrice et dans au moins une autre file d'attente associées à une même destination, pondérées respectivement par les poids attribués aux classes de service desdits paquets, dont le résultat préserve le niveau de priorité associé aux paquets stockés dans ladite file d'attente initiatrice, et on constitue une rafale composite à transmettre avec les paquets de ladite combinaison linéaire. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'on détermine une combinaison linéaire dont le résultat est compris entre, d'une part, le poids attribué à la classe de services dont le niveau de priorité est immédiatement inférieur à celui de la classe de services associée à la file d'attente initiatrice, et d'autre part, le poids attribué à la classe de services associée à ladite file d'attente initiatrice. 3. Procédé selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que 25 l'on place en tête de rafale composite les paquets extraits de la file d'attente initiatrice. 4. Procédé selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce qu'en présence de première, deuxième et troisième classes de services associées respectivement à des premier, deuxième et troisième niveaux de 30 priorité, on attribue un poids compris entre 3 et 10 à la première classe de services, un poids compris entre 0,5 et 5 à la deuxième classe de services, et un poids compris entre 0 et 1 à la troisième classe de services. 5. Procédé selon la 4, caractérisé en ce que ledit poids 16 2893798 de la première classe de services est égal à 5, ledit poids de la deuxième classe de services est égal à 1, et ledit poids de la troisième classe de services est égal à O. 6. Dispositif (D) de génération de rafales de paquets de données, pour 5 un équipement de réseau (N) d'un réseau de communication à commutation de rafales, ledit dispositif (D) comprenant des moyens de traitement (MT) agencés pour générer, en vue de leur transmission par ledit équipement (N), des rafales composites constituées à partir de paquets extraits d'au moins deux files d'attente, dont une dite initiatrice, associées à des classes de 10 service différentes et à une destination de paquet commune, et définies dans des moyens de mémorisation (MY), caractérisé en ce que lesdits moyens de traitement (MT) sont agencés i) pour attribuer aux différentes classes de services des poids choisis variant de façon non linéaire en fonction de niveaux de priorité associés, puis ii) pour déterminer une combinaison linéaire 15 de proportions de paquets, stockés dans ladite file initiatrice et dans au moins une autre file d'attente associées à une même destination, pondérées respectivement par les poids attribués aux classes de service desdits paquets, dont le résultat préserve le niveau de priorité associé aux paquets stockés dans ladite file d'attente initiatrice, et iii) pour constituer une rafale 20 composite à transmettre avec les paquets de ladite combinaison linéaire. 7. Dispositif selon la 6, caractérisé en ce que lesdits moyens de traitement (MT) sont agencés pour déterminer une combinaison linéaire dont le résultat est compris entre, d'une part, le poids attribué à la classe de services dont le niveau de priorité est immédiatement inférieur à celui de la classe de services associée à la file d'attente initiatrice, et d'autre part, le poids attribué à la classe de services associée à ladite file d'attente initiatrice. 8. Dispositif selon l'une des 6 et 7, caractérisé en ce que lesdits moyens de traitement (MT) sont agencés pour placer en tête de rafale composite les paquets extraits de la file d'attente initiatrice. 9. Dispositif selon l'une des 6 à 8, caractérisé en ce qu'en présence de première, deuxième et troisième classes de services associées respectivement à des premier, deuxième et troisième niveaux de 17 2893798 priorité, lesdits moyens de traitement (MT) sont agencés pour attribuer un poids compris entre 3 et 10 à la première classe de services, un poids compris entre 0,5 et 5 à la deuxième classe de services, et un poids compris entre 0 et 1 à la troisième classe de services. 5 10. Dispositif selon la 9, caractérisé en ce que ledit poids de la première classe de services est égal à 5, ledit poids de la deuxième classe de services est égal à 1, et ledit poids de la troisième classe de services est égal à O. 11. Dispositif selon l'une des 6 à 10, caractérisé en ce lo qu'il comprend lesdits moyens de mémorisation (MY). 12. Equipement de réseau (N) pour un réseau de communication à commutation de rafales, caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif de génération de rafales de paquets de données (D) selon l'une des 6 à 11.
H
H04
H04L
H04L 12
H04L 12/56
FR2894354
A1
VITRAGE COMPORTANT UN DISPOSITIF ELECTRONIQUE ET PROCEDE DE LECTURE-ECRITURE DES INFORMATIONS INCLUSES DANS CE DISPOSITIF
20,070,608
-1- L'invention concerne les vitrages munis d'au moins un dispositif électronique qui comporte au moins une mémoire électronique dans laquelle sont enregistrées des informations pouvant être lues à distance au moyen d'un appareil de lecture adapté. L'invention sera plus particulièrement décrite par rapport au domaine de l'aéronautique mais sans y être limitée. Il est connu d'apposer en sortie de ligne de fabrication, sur les vitrages destinés à l'aéronautique tels que les vitrages pour cockpit d'avion, un élément de marquage, comprenant généralement au moins la marque du fabricant, le numéro de série et la date de fabrication, ainsi qu'un numéro de code d'identification du vitrage nommé Part Number . Ce numéro Part Number enregistré auprès d'un organisme officiel identifie toutes les informations liées aux caractéristiques techniques du vitrage et à sa fabrication. Un tel élément de marquage est généralement imprimé sur une étiquette qui est collée sur le verre du vitrage, ou bien gravé sur une étiquette métallique qui est rapportée sur l'entourage du vitrage. Les vitrages d'avion doivent être changés périodiquement en raison du vieillissement, qui peut par exemple engendrer des délaminages du feuilleté, une détérioration du chauffage, en raison également des casses éventuelles, notamment au sol ou au décollage due à la projection de gravillons ou autres objets, et enfin en raison de leur endommagement en plein vol lié aux intempéries tels que la grêle, la foudre, ou suite à des impacts de volatiles. Ces vitrages sont remplacés sans connaître exactement le nombre d'heures de vol effectuées avec ceux-ci. Un décompte du nombre d'heures effectuées entre chaque changement de vitrage nécessite en effet aujourd'hui une gestion administrative trop complexe. Cette information n'est donc pas directement disponible et n'est pas non plus centralisée. Seul un nombre d'heures moyen peut être établi par rapport à la date de mise en service de l'avion et du nombre d'heures de vol effectuées par l'avion, et à condition que la compagnie -2 aérienne en charge de l'avion participe, et de manière valable, à la communication de ces données. Il est par conséquent impossible, en particulier pour le fabricant de vitrages, de rendre compte de la fiabilité d'un vitrage par rapport au nombre d'heures de vol réellement effectuées. Or, cette information pourrait être très utile pour assurer un meilleur suivi des vitrages, optimiser les changements des vitrages dans le temps, rendre compte pour le fabricant de vitrage de la qualité, de la fiabilité au cours du temps de ses vitrages vis-à-vis de ses clients. Il est par ailleurs connu de doter certains vitrages, en particulier pour leur suivi depuis leur fabrication jusqu'à leur utilisation, de moyens pérennes d'identification contenant des informations liées au vitrage. Ces moyens pérennes sont par exemple constitués d'une étiquette électronique associée au vitrage, l'étiquette électronique permettant de stocker un nombre important d'informations. Le brevet EP 1 144 791 ùB1 décrit un vitrage muni d'une étiquette électronique comportant une puce électronique qui possède en mémoire toutes les informations liées au vitrage, et une antenne qui assure la transmission des informations entre la puce et un dispositif extérieur d'émission/réception assurant la lecture et/ou l'écriture des informations. L'échange des informations se fait sans contact, par onde électromagnétique de fréquence pouvant varier de 125 kHz à quelques dizaines de MHz. De tels systèmes d'échange de données sans contact utilisés le plus souvent pour des identifications à distance, des antivols, des suivis d'objets dans des lieux de transit, sont aujourd'hui connus sous le nom de RFID (Radio Frequency Identification Device). Dans l'application qui nous intéresse, en particulier celle des vitrages aéronautiques, l'étiquetage électronique du vitrage permettrait de lire et même d'écrire à distance au moyen d'un appareil d'écriture des informations liées aux caractéristiques techniques du vitrage ; ces informations seraient ainsi directement accessibles depuis le vitrage. L'invention a donc pour but de fournir un vitrage muni d'un dispositif électronique de traçabilité qui permette de connaître durant toute la vie du vitrage les caractéristiques techniques liées au vitrage et/ou à sa fabrication, ainsi que toutes informations liées au fonctionnement, à l'utilisation du vitrage et/ou du dispositif accueillant le vitrage au cours du temps. -3- Selon l'invention, le vitrage est caractérisé en ce qu'il comporte des moyens électroniques de réception et de traitement de données qui sont connectés à la mémoire électronique du dispositif, les moyens électroniques transmettant et inscrivant des informations dans ladite mémoire en réponse à des signaux reçus de manière programmée par un ou plusieurs organes de détection et d'émission de données associés au vitrage et/ou au dispositif accueillant le vitrage. Les organes de détection et d'émission de données sont compris comme associés au vitrage et/ou au dispositif accueillant le vitrage de sorte qu'ils n'incluent pas les organes de détection qui détecteraient la présence du vitrage en tant que tel. En outre, on entend par l'expression de manière programmée relative aux signaux reçus, tout processus de transmission de données qui ne fait pas intervenir le choix d'une personne humaine à transmettre ces données. Ainsi, le vitrage intègre selon un enregistrement programmé des informations qui sont directement liées à l'utilisation du vitrage dans son environnement et/ou liées au dispositif intégrant le vitrage, ces informations évoluant au cours du temps. Par conséquent, toute information utile dans l'utilisation du vitrage ou liée à l'environnement dans lequel le vitrage est utilisé peut ainsi être automatiquement enregistrée durant toute la vie du vitrage sans intervention humaine, et être rendue facilement accessible car intégrée au vitrage. De préférence, l'accès aux informations enregistrées dans la mémoire est réservé à des utilisateurs autorisés et assuré grâce à des moyens de cryptage/décryptage. Selon une autre caractéristique, le dispositif électronique est protégé de l'environnement extérieur de façon à ne pas être altéré par exemple par un changement de température, par l'humidité, les vibrations, l'accélération subie par le produit dans lequel le vitrage est intégré, mais aussi de ne pas être déréglé ou perturbé par exemple par des ondes électromagnétiques non désirées, ou même de façon à fonctionner correctement sans être par exemple gêné par des obstacles physiques lors de la transmission de données. On peut ainsi veiller à ce que le dispositif soit recouvert d'un matériau adapté et/ou qu'il soit agencé de manière appropriée. -4- Selon une autre caractéristique, le dispositif électronique est rendu solidaire de la périphérie du vitrage, de préférence à un endroit destiné à être caché par le châssis dans lequel sera logé le vitrage. Le dispositif électronique peut aussi être incorporé à l'intérieur du vitrage muni d'au moins deux feuilles de verre. Ainsi, il n'est pas accessible et sera à l'abri de tout risque de dégradation ou de retrait involontaire du vitrage. Les organes de détection et d'émission de données sont notamment des capteurs, tels que capteur de courant électrique, capteur de pression, capteur de vibrations, accéléromètre, inclinomètre, détecteur d'actionnement mécanique... L'organe de détection et d'émission de données peut être inclus dans le vitrage ou bien être éloigné et associé au dispositif accueillant le vitrage. Bien entendu, l'intérêt est de pouvoir lire à un moment donné les informations stockées dans la mémoire du vitrage à l'aide d'un appareil de lecture adapté, cet appareil pouvant également fonctionner en appareil d'écriture s'il est nécessaire d'inscrire des informations dans la mémoire autrement que par le déclenchement programmé des organes de détection et d'émission de données mais par une volonté humaine. Ainsi, la mémoire du dispositif électronique comprend des informations déjà stockées avant le fonctionnement du dispositif électronique en réponse aux signaux reçus de manière programmée, les informations étant notamment relatives aux caractéristiques d'identification, de configuration et aux caractéristiques techniques du vitrage On entend dans toute la description par appareil de lecteur/écriture, un appareil de lecture ou un appareil de lecture et écriture. La transmission des informations entre l'appareil de lecture/écriture et le dispositif électronique est réalisée par des moyens de communication dont la technologie est choisie en fonction notamment de l'emplacement du dispositif électronique sur le vitrage par rapport à son environnement d'accueil. Les moyens de communication sont ainsi du type liaison par radio- fréquences telles que par des systèmes d'identification par radio-fréquences (RFID), par la technologie Wi-Fi ou Bluetooth , ou du type liaison par signal optique tel que par infrarouge, ou tout simplement du type liaison par câble... Ces moyens de communication sont selon l'invention de préférence par transmission de signaux radio-fréquences, pouvant aller d'une centaine de kHz à -5- environ 6 GHz selon la distance de lecture. Le dispositif électronique utilise de préférence la technologie RFID, et comprend à cet effet une antenne d'identification par radio-fréquences associée aux moyens électroniques, l'antenne coopérant avec une autre antenne du même type associée à l'appareil de lecture/écriture. Avantageusement les moyens électroniques du dispositif électronique comportent un système d'identification qui évite la collision avec d'autres informations non destinées audit dispositif. Ainsi, les informations entre l'appareil de lecture/écriture et le dispositif électronique du vitrage sont transmises selon un protocole de codage et de cryptage qui peut être un protocole propriétaire (développé pour cette application) ou standard (Modbus, CAN, TCPIP par exemple). Le protocole garantit dans le cas d'une communication établie à proximité de plusieurs vitrages incluant des dispositifs électroniques selon l'invention, l'anticollision entre les informations provenant des différentes mémoires des dispositifs. L'appareil de lecture/écriture stocke à son tour en mémoire les résultats d'interrogation du dispositif électronique. Ces résultats peuvent ensuite être avantageusement communiqués à un système central de gestion, tel qu'un ordinateur via une communication par câble ou toute autre, par exemple Wi-Fi avec connexion à l'Internet. Le vitrage de l'invention est ainsi destiné à être intégré de préférence dans un dispositif de locomotion, de type aéronautique, véhicule automobile, véhicule ferroviaire, de manière, en particulier pour un appareil aéronautique à enregistrer les heures de vol dans la mémoire électronique. Le vitrage peut tout aussi bien être intégré dans un bâtiment. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront dans la description qui suit, en regard du dessin de la figure 1 qui représente schématiquement un vitrage muni de son étiquette électronique selon l'invention et les éléments nécessaires au procédé d'enregistrement d'informations et de lecture à distance des informations stockées dans l'étiquette électronique ; La figure n'est pas à l'échelle pour en faciliter la lecture. La figure 1 illustre un vitrage 1 selon l'invention muni d'au moins un dispositif électronique 2 qui comporte des moyens électroniques de réception et de traitement de données 20 et une mémoire électronique 21. -6- Le dispositif électronique 2 est apposé à un endroit approprié du vitrage en fonction de l'utilisation finale qui est faite dudit vitrage de façon que le dispositif ne gêne pas par exemple la visibilité. Ils peut par exemple être placé sur le verre, ou intégré dans le vitrage, par exemple associé à l'intercalaire dans le cas d'un vitrage feuilleté, ou encore rendu solidaire du cadre périphérique entourant le vitrage. La mémoire électronique 21 stocke des informations qui sont inscrites par les moyens électroniques de réception et de traitement de données 20 en réponse à des signaux reçus de manière programmée depuis des organes de détection et d'émission de données 3. On distinguera dans l'invention les informations dites dynamiques , celles-ci étant évolutives dans le temps, des informations qualifiées de statiques qui, une fois écrites dans la mémoire 21, ne sont plus modifiables. Les informations statiques sont de préférence inscrites par intervention humaine à l'aide d'un appareil d'écriture destiné à coopérer avec le dispositif électronique 2. Les informations statiques concernent par exemple le fabricant, le numéro de série du vitrage, les caractéristiques techniques du vitrage, son procédé de fabrication, l'identification du produit pour lequel est destiné le vitrage... Les informations statiques peuvent être acquises lors de la phase de production du vitrage, lors d'une phase d'initialisation telle qu'à la mise en service du vitrage, ou lors d'une phase de mise à jour. Les informations dynamiques inscrites en mémoire sont vouées à être remplacées en fonction des données fournies au cours du temps et de manière programmée par les organes de détection et d'émission 3. Pour un exemple d'utilisation d'un vitrage dans un cockpit d'avion, les informations dynamiques correspondront aux heures de vol effectuées avec ledit vitrage, à la date de mise en service du vitrage, à la date de son changement, à des dysfonctionnements liés au vitrage ou à d'autres éléments du dispositif accueillant le vitrage... Les moyens électroniques de réception et de traitement de données 20 sont connectés d'une part à la mémoire électronique 21, et d'autre part coopèrent avec un ou plusieurs organes de détection et d'émission de données 3 qui dès qu'une donnée est prise en compte en fonction de leur type de fonctionnement -7- déclenchent de manière programmée la transmission du signal vers les moyens électroniques 20. Les moyens électroniques 20 recevant alors les données transmises par les organes de détection et d'émission, les traite et transmettent les informations en résultant à la mémoire 21 selon un protocole d'écriture défini. II sera préféré que les organes de détection et d'émission 3 puissent acquérir en continu leur données et que ce soient les moyens électroniques 20 qui gèrent l'interrogation des organes pour obtenir les données au moment souhaité. Les moyens électroniques de réception et de traitement de données 20 gèrent l'arrivée des données et leur traitement à l'aide de microcontrôleurs, et autres systèmes connus aux fonctionnalités diverses tels que des convertisseurs A/N, des horloges, des unités de calcul arithmétique, de cryptage, d'anticollision, d'authentification et de contrôle d'accès, etc... Physiquement, les moyens électroniques 20 sont constitués de plusieurs composants électroniques dont une mémoire électronique. Mais il est possible d'envisager un dispositif électronique 2 ne formant qu'un seul élément tel qu'une étiquette électronique. En fonction du type de données à capter par les organes de détection et d'émission 3, ces derniers peuvent par exemple être directement associés au vitrage ou être en dehors du vitrage. Positionné sur le vitrage, il peut par exemple s'agir d'un capteur de courant détectant le courant qui est induit par une sonde de température connectée aux fils métalliques ou à la couche chauffante du vitrage. Les vitrages étant toujours en fonctionnement de chauffe lors du vol d'un avion, l'utilisation du capteur de courant permettra de connaître le nombre d'heures de vol effectuées à partir de la durée de fonctionnement du chauffage. On peut également citer un capteur de vibrations, un capteur de pression. Le capteur de pression disposé par exemple sur le vitrage rendra compte de la pression subie par le vitrage et par conséquent du temps passé pour l'avion en altitude, et donc du temps à voler. De la même manière, des capteurs du type accéléromètre, inclinomètre associés au vitrage peuvent être employés. Par exemple, pour un avion, l'accéléromètre ou l'inclinomètre permettront lors du dépassement d'une valeur seuil de déclencher au niveau des moyens électroniques 20 un compteur qui -8- permettra d'évaluer le nombre d'heures de vol de l'avion, cette donnée traitée du nombre d'heures sera inscrite dans la mémoire 21. Mais les organes de détection et d'émission 3 peuvent aussi être en dehors du vitrage. Un exemple est celui d'un détecteur mécanique ou électronique associé à un dispositif extérieur au vitrage dont l'actionnement mécanique sert d'événement déclencheur pour le paramètre à enregistrer dans la mémoire 21 du dispositif électronique. Pour un avion, le dispositif extérieur peut correspondre aux toboggans dont l'armement qui sera en place durant toute la durée du vol rendra ainsi compte de la durée du vol. D'autres organes de détection et d'émission distincts de capteurs peuvent encore être utilisés tels que le régulateur de chauffage ou tout autre système informatique embarqué dans l'avion. Les moyens électroniques de réception et de traitement de données 20 coopèrent avec les organes de détection et d'émission de données 3 par des éléments de liaison 30, du type câble pour signaux électriques ou fibres optiques pour signaux optiques, ou bien par tout moyen de communication sans contact connu tels que liaison par signaux radio-fréquence, liaison optique du type infrarouge... Les organes de détection et d'émission 3 comme les éléments de liaison 30 et le dispositif électronique 2 sont agencés de manière appropriée pour être protégés de l'environnement extérieur sans risque d'endommagement afin de garantir l'enregistrement des informations durant toute la durée de vie du vitrage. En outre, ils présentent des fonctionnalités d'inviolabilité physiques et électroniques pour garantir leur fiabilité et donc la validité des informations inscrites dans la mémoire 21. Les informations inscrites dans la mémoire 21 sont destinées à être lues par un appareil de lecture/écriture sans contact 4. Bien entendu, l'appareil 4 peut également transmettre un signal d'informations au dispositif électronique pour écrire des informations dans la mémoire 21. De préférence, il est choisi en tant que moyens de communication entre l'appareil de lecture/écriture 4 et le dispositif électronique 2 une liaison sans contact telle que par radio-fréquences. Aussi, le dispositif électronique 2 comporte, connectée aux moyens électroniques 20, une antenne 22 fonctionnant par ondes électromagnétiques. 2894354 -9 L'antenne 22 échange des signaux avec une antenne correspondante du même type 40 de l'appareil de lecture/écriture 4. L'appareil de lecture/écriture 4 est portable en étant amené à proximité du vitrage ou peut faire partie intégrante du dispositif tel que l'avion accueillant le 5 vitrage. Il est destiné à retransmettre les informations à un système central de base de données 5, par exemple un ordinateur, disposé au sein de l'avion ou situé dans n'importe quel lieu tel que l'usine de production des vitrages, l'entreprise du fabricant d'avions.... Le procédé selon l'invention d'enregistrement d'informations et de lecture à 10 distance de ces informations est le suivant. En sortie de fabrication du vitrage, le dispositif électronique 2 est solidaire du vitrage. Les organes de détection et d'émission 3 peuvent être connectés en usine s'ils sont directement associés au vitrage ou seront connectés lors du montage du 15 vitrage dans le logement d'accueil auquel il est destiné, s'ils sont agencés à distance du vitrage. Des liaisons physiques 30 peuvent ainsi éventuellement sortir en périphérie du vitrage pour la connexion ultérieure à des organes de détection et d'émission 3. Des informations statiques sont éventuellement déjà inscrites dans la 20 mémoire 21. Une fois le vitrage livré, il est monté dans son logement d'accueil tel qu'un encadrement de cockpit d'avion, les connexions nécessaires si besoin entre les organes 3 et les liaisons physiques 30 étant effectuées. Selon le ou les paramètres choisis pour faire état du nombre d'heures de 25 vol de l'avion ou une autre information à enregistrer dans la mémoire 21 du dispositif électronique, les capteurs ou autres organes de détection et d'émission 3 se déclenchent à la fermeture des toboggans, ou au roulement de l'avion, ou à son décollage, etc..., et transmettent leurs données suivant le protocole d'interrogation défini par les moyens électroniques 20. 30 Les données reçues par les moyens électroniques 20 sont traitées selon un algorithme prédéfini. Une horloge interne aux moyens électroniques peut par exemple comptabiliser le temps entre le décollage et l'atterrissage de l'avion. Les données traitées, telles que le temps écoulé, sont ensuite délivrées par les moyens électroniques 20 et inscrites dans la mémoire 21. - 10 - Ces opérations d'inscription programmée par interrogation des organes de détection et d'émission de données sont liées à des paramètres relatifs au vitrage ou au produit intégrant le vitrage, elles se répètent tout au long de la vie du vitrage. Bien entendu, durant la vie du vitrage, des informations qui sont générées par la volonté humaine peuvent être également inscrites dans la mémoire 21 via les moyens électroniques 20 aptes à gérer la réception de données d'autres systèmes d'émission que les organes 3. Un appareil de lecture/écriture 4 coopérera ainsi avec le dispositif électronique 2. Toutes les informations stockées dans la mémoire 21 sont ensuite destinées à être lues grâce à l'appareil de lecture/écriture embarqué dans l'avion ou amené à proximité. Cet appareil est apte à retransmettre les informations lues au système central de base de données 5. L'invention a été plus particulièrement décrite vis-à-vis d'une application dans l'aéronautique pour laquelle les informations changeantes correspondent notamment aux heures de vols. Néanmoins, l'invention s'applique à tout vitrage dont certains paramètres d'utilisation du dispositif accueillant le vitrage engendrent le déclenchement d'enregistrement programmé d'informations dans la mémoire du dispositif électronique du vitrage. En particulier, l'invention sera utile pour tous moyens de locomotion intégrant des vitrages. Mais il est aussi possible d'envisager de tels vitrages dans un bâtiment tel qu'une maison d'habitation pour laquelle de plus en plus de systèmes électroniques de détection et/ou de programmation sont employés, toutes informations utiles à stocker en mémoire et à interroger à distance peuvent ainsi être enregistrées par le dispositif électronique du vitrage recevant des données de manière programmée sans intervention humaine
Vitrage comportant au moins un dispositif électronique (2) qui comporte au moins une mémoire électronique (21) dans laquelle sont enregistrées des informations pouvant être lues à distance au moyen d'un appareil de lecture adapté, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens électroniques de réception et de traitement de données (20) qui sont connectés à la mémoire (21) de manière à transmettre et inscrire des informations dans ladite mémoire en réponse à des signaux reçus de manière programmée par un ou plusieurs organes de détection et d'émission de données (3) associés au vitrage et/ou au dispositif accueillant le vitrage.
1. Vitrage comportant au moins un dispositif électronique (2) qui comporte au moins une mémoire électronique (21) dans laquelle sont enregistrées des informations pouvant être lues à distance au moyen d'un appareil de lecture adapté, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens électroniques de réception et de traitement de données (20) qui sont connectés à la mémoire (21) de manière à transmettre et inscrire des informations dans ladite mémoire en réponse à des signaux reçus de manière programmée par un ou plusieurs organes de détection et d'émission de données (3) associés au vitrage et/ou au dispositif accueillant le vitrage. 2. Vitrage selon la 1, caractérisé en ce que certaines des informations stockées dans la mémoire (21) sont liées à des paramètres qui évoluent au cours du temps et qui sont relatifs au vitrage et/ou au dispositif intégrant le vitrage. 3. Vitrage selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que l'accès aux informations enregistrées dans la mémoire (21) est réservé à des utilisateurs autorisés. 4. Vitrage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le dispositif électronique (2) est protégé de l'environnement extérieur. 5. Vitrage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le dispositif électronique (2) est rendu solidaire de la périphérie du vitrage, directement sur le substrat du vitrage ou sur un élément rapporté du vitrage tel qu'un cadre périphérique, et de préférence à un endroit destiné à être caché par le châssis dans lequel sera logé le vitrage. 6. Vitrage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le dispositif électronique (2) est incorporé à l'intérieur du vitrage muni d'au moins deux feuilles de verre. 7. Vitrage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les organes de détection et d'émission de données (3) sont des capteurs, tels que capteur de courant électrique, capteur de pression, capteur de vibrations, accéléromètre, inclinomètre, détecteur d'actionnement mécanique.- 12 - 8. Vitrage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'organe de détection et d'émission de données (3) est inclus dans le vitrage ou bien être éloigné et associé au dispositif accueillant le vitrage. 9. Vitrage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la mémoire (21) du dispositif électronique comprend des informations déjà stockées avant le fonctionnement dudit dispositif électronique en réponse aux signaux reçus de manière programmée, les informations étant notamment relatives aux caractéristiques d'identification, de configuration et aux caractéristiques techniques du vitrage. 10. Vitrage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les informations enregistrées dans la mémoire (21) du dispositif électronique du vitrage sont destinées à être lues par un appareil de lecture/écriture (4) fonctionnant également en tant qu'appareil d'écriture d'informations dans la mémoire (21) en réponse à une volonté humaine. 11. Vitrage selon la 10, caractérisé en ce que les moyens de communication entre le dispositif électronique (2) et l'appareil de lecture/écriture (4) sont du type liaison par radio-fréquences telles que par des systèmes d'identification par radio-fréquences (RFID), par la technologie Wi-Fi ou Bluetooth , ou du type liaison par signal optique tel que par infrarouge, ou tout simplement du type liaison par câble. 12. Vitrage selon la 11, caractérisé en ce que les moyens de communication correspondent à des signaux radio-fréquences, le dispositif électronique (2) comprenant une antenne (22) d'identification par radio-fréquences associée aux moyens électroniques (3), l'antenne coopérant avec une autre antenne (40) du même type associée à l'appareil de lecture/écriture (4). 13. Vitrage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les moyens électroniques (2) comportent un système d'identification du dispositif électronique qui évite la collision avec d'autres informations non destinées audit dispositif. 14. Vitrage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il est destiné à être intégré dans un dispositif de locomotion, de type aéronautique, véhicule automobile, véhicule ferroviaire.- 13 15. Vitrage selon la 14, caractérisé en ce que la mémoire électronique (21) est destinée à enregistrer les heures de vol d'un appareil aéronautique. 16. Vitrage selon l'une quelconque des 1 à 13, caractérisé en ce qu'il est destiné à être intégré dans un vitrage de bâtiment. 17. Procédé d'enregistrement d'informations et de lecture à distance de ces informations, les informations étant stockées dans une mémoire (21) d'un dispositif électronique (2) solidaire d'un vitrage, caractérisé en ce qu'il consiste à - relever de manière programmée des données via au moins un organe de détection et d'émission (3) du type capteur, - envoyer ces données à des moyens électroniques de réception et de traitement (20) compris dans le dispositif électronique du vitrage, - enregistrer les données traitées par les moyens électroniques (20) dans la mémoire (21) sous forme d'informations, - lire les informations contenues dans la mémoire au moyen d'un appareil de lecture (4) adapté sans contact. 18. Procédé selon la 17 utilisant un vitrage selon l'une quelconque des 1 à 16.
G,B,E
G06,B32,B64,E06,G09
G06K,B32B,B64C,B64D,E06B,G09F
G06K 19,B32B 17,B64C 1,B64D 45,E06B 3,G09F 3
G06K 19/077,B32B 17/10,B64C 1/14,B64D 45/00,E06B 3/66,G09F 3/08
FR2895174
A1
ALLOCATION DYNAMIQUE DE RESSOURCE POUR RESEAU A ACCES MULTIPLE
20,070,622
La presente invention concerne une allocation dynamique de ressource a des utilisateurs dans un reseau de radiocommunication cellulaire numerique a acces multiple. Plus particulierement, 1'invention est dirigee vers une allocation de ressource pour des communications entre des emetteurs et des recepteurs tels que des stations de base et des mobiles d'utilisateur, les emetteurs utilisant une modulation codee et les recepteurs etant susceptibles de s'adapter au mode de communication utilise par les emetteurs. Pour une optimisation de performances globales d'un reseau de radiocommunication a acces multiple, le reseau a recours a un partage de ressources telles que le temps, la bande de frequence, 1'espace et un ensemble de sequences orthogonales composees d'elements de code, appeles "chips". Un signal emis dans le reseau correspond a la superposition de signaux destines a des utilisateurs, emis sur des dimensions orthogonales de 1'acces multiple. Pour une transmission d'un signal contenant des symboles etales issus d'une modulation codee, la projection du signal recu par un recepteur d'un utilisateur sur la dimension associee a une sequence orthogonale relative a 1'utilisateur permet d'estimer le signal emis, de supprimer des interferences relatives a d'autres utilisateurs et de decoder des symboles destines a 1'utilisateur. Des performances de decodage de symboles destines a 1'utilisateur dependent de la puissance d'interference revue par le recepteur de 1'utilisateur et de la capacite du couple emetteur/recepteur a exploiter la diversite d'un canal de transmission a travers lequel les symboles sont emis. La diversite du canal peut etre recuperee par un desetalement des symboles et un decodage de symboles associe a un code correcteur d'erreur. Toute la diversite du canal peut etre recuperee lors du desetalement de symboles etales sur toute la ressource, par exemple pour une transmission dans un reseau a acces multiple selon un multiplexage de porteuses codees MC-CDMA ("Multi Carrier Coded Division Multiple Access" en anglais) avec un etalement de symboles sur toute la bande de frequence d'un canal. De bonnes performances d'egalisation/detection sont alors obtenues au moyen d'une implementation complexe d'un egaliseur/detecteur dans le recepteur, ladite implementation requerant une consommation en puissance elevee. Par ailleurs, dans le cas d'un etalement partiel de symboles sur la ressource, peu de diversite du canal de transmission est recuperable lors du desetalement des symboles, par exemple pour une transmission dans un reseau de type MC-CDMA par sousbande avec un etalement de symboles par sous-bande de largeur inferieure a la bande de coherence du canal. Une implementation moms complexe du decodage dans le recepteur est possible malgre de moms bonnes performances de decodage. Un objectif de 1'invention est d'allouer dynamiquement des sous-parties codees orthogonales d'une ressource a des utilisateurs dans un reseau de radiocommunication a acces multiple afin d'ameliorer les performances globales du reseau, en recuperant toute la diversite relative a un canal de transmission avec une faible complexite de decodage dans les recepteurs et une interference relative a 1'acces multiple limitee. Pour atteindre cet objectif, un procede pour allouer dynamiquement des sous-parties codees orthogonales d'une ressource a des utilisateurs dans un reseau de radiocommunication a acces multiple dont la ressource est divisee en un nombre fixe de parties elementaires, est caracterise en ce qu'il comprend les etapes de : classer les utilisateurs dans des groupes en fonction de rendements de codes correcteurs d'erreur respectivement associes aux utilisateurs, les groupes contenant un meme nombre maximal predetermine d' utilisateurs, attribuer des sous-parties de ressource aux groupes, chacune des sous-parties de ressource d'un groupe comprenant un meme nombre de parties elementaires et la ressource etant couverte par un nombre de sous-partie de ressource disjointe comprenant des parties elementaires differentes, attribuer des sous-parties codees orthogonales de la ressource aux groupes, chaque sous-partie codee orthogonale d'un groupe etant associee a une souspartie de ressource du groupe et chaque sous-partie de ressource du groupe etant associee a plusieurs sous-parties codees orthogonales du groupe, et allouer les sous-parties de ressource codees orthogonales dans toutes les sous- parties de ressource des groupes respectivement aux utilisateurs classes dans les groupes. A chaque utilisateur est associe un code correcteur d'erreur dont le rendement varie en fonction notamment d'un debit requis par 1'utilisateur. Le classement des utilisateurs dans les groupes est adapte a la variation du rendement des codes correcteurs d'erreur. En outre, le classement des utilisateurs dans les groupes depend d'un nombre d'utilisateurs detectes requerant des sous-parties codees orthogonales de la ressource et optimise 1'allocation globate de la ressource aux utilisateurs. Par ailleurs, 1'allocation dynamique des sous-parties codees orthogonales de ressource a un utilisateur autorise une egalisation/detection moms complexe des symboles recus par le recepteur de 1'utilisateur, independamment sur chaque sous-partie codee orthogonale de ressource. Selon une autre caracteristique de 1'invention, le procede comprend en outre les etapes de : associer des sequences de base orthogonales respectivement aux groupes, pour chaque groupe, generer des sequences d'etalement orthogonales par copie, ponderation et concatenation de la sequence de base orthogonale associee au groupe, et associer les sequences d'etalement orthogonales generees respectivement a des sous-groupes d'utilisateurs du groupe. L'association d'une sequence d'etalement orthogonale a chaque sous-partie de ressource autorise une transmission de symboles simultanement sur toute la ressource pour un nombre maximal d'utilisateurs que peut supporter la ressource du reseau en fonction du nombre fixe de parties elementaires. En outre, 1'association des sequences d'etalement aux sous-parties de ressource minimise les interferences relatives aux utilisateurs. Selon une autre caracteristique de 1'invention, le procede comprend en outre, dans chaque sousgroupe, une permutation circulaire des allocations aux utilisateurs du sous-groupe sur les sous-parties codees orthogonales de ressource attribuees au sousgroupe, la periode de permutation circulaire dans chaque sous-groupe etant determinee par le nombre de sous-partie de ressource disjointe correspondant au groupe. La permutation des allocations aux utilisateurs permet d'utiliser toutes les parties elementaires de ressource pour la transmission de symboles de chaque utilisateur et ainsi de beneficier dans le recepteur de toute la diversite du canal disponible pour le groupe pour un decodage optimise des symboles. Par consequent, 1'invention offre un compromis entre les performances d'egalisation/detection, la puissance consommee et la complexite relatives aux recepteurs. L'invention concerne egalement un dispositif pour allouer dynamiquement des sous-parties codees orthogonales d'une ressource a des utilisateurs dans un reseau de radiocommunication a acces multiple dont la ressource est divisee en un nombre fixe de parties elementaires. Le dispositif est caracterise en ce qu'il comprend : un moyen pour classer les utilisateurs dans des groupes en fonction de rendements de codes correcteurs d'erreur respectivement associes aux utilisateurs, les groupes contenant un meme nombre maximal predetermine d'utilisateurs, un moyen pour attribuer des sous-parties de ressource aux groupes, chacune des sous-parties de ressource d'un groupe comprenant un meme nombre de parties elementaires et la ressource etant couverte par un nombre de sous-partie de ressource disjointe comprenant des parties elementaires differentes, un moyen pour attribuer des sous-parties codees orthogonales de la ressource aux groupes, chaque sous-partie codee orthogonale d'un groupe etant associee a une sous-partie de ressource du groupe et chaque sous-partie de ressource du groupe etant associee a plusieurs sous-parties codees orthogonales du groupe, et un moyen pour allouer les sous-parties de ressource codees orthogonales dans toutes les sous-parties de ressource des groupes respectivement aux utilisateurs classes dans les groupes. Selon une autre caracteristique de 1'invention, le dispositif de controle comprend en outre un moyen pour associer des sequences de base orthogonales entre elles respectivement aux groupes, un moyen pour generer pour chaque groupe des sequences d'etalement orthogonales par copie, ponderation et concatenation de la sequence de base orthogonale associee au groupe, et un moyen pour les sequences d'etalement orthogonales generees respectivement a des sousgroupes d'utilisateurs du groupe. Enfin, 1'invention se rapporte a un programme d'ordinateur comportant des instructions pour la mise en oeuvre d'un procede selon 1'invention lorsque lesdites instructions sont executees par un processeur. D'autres caracteristiques et avantages de la presente invention apparaitront plus clairement a la lecture de la description suivante de plusieurs realisations preferees de 1'invention, donnees a titre d'exemples non limitatifs, en reference aux dessins annexes correspondants dans lesquels : - la figure 1 est un bloc-diagramme schematique de moyens inclus dans un dispositif de controle et un emetteur/recepteur de radiocommunication, et propres a 1'invention ; - la figure 2 est un algorithme d'un procede d'allocation dynamique selon 1'invention ; et - la figure 3 est un exemple d'allocation de ressource a des utilisateurs dans un reseau de type MC-CDMA. De maniere generale, 1'invention decrite ciapres est relative a un systeme de communication dans un reseau de radiocommunication cellulaire numerique a acces multiple. Des emetteurs possedent une ou plusieurs antennes et communiquent avec un ou plusieurs recepteurs possedant egalement une ou plusieurs antennes. Par exemple, un emetteur est une station de base communiquant avec des recepteurs de plusieurs mobiles, la communication pouvant s'effectuer de la station de base vers des mobiles suivant des liens descendants ou des mobiles vers la station de base suivant des liens montants. En variante, un emetteur/recepteur est inclus dans un assistant numerique personnel communicant PDA, ou un telephone intelligent ("SmartPhone" en anglais), pouvant communiquer avec le reseau de radiocommunication. Les emetteurs/recepteurs ne sont pas limites aux exemples precites et peuvent etre constitues par d'autres types d'emetteur/recepteur. Des symboles sont transmis entre un emetteur et un recepteur a travers un canal de transmission dont la ressource est limitee en frequence et/ou en temps et/ou en espace. La ressource est divisee selon la frequence et/ou le temps et/ou 1'espace en des parties elementaires dont le nombre NF est fixe. Des sous-parties de la ressource comprennent une ou plusieurs parties elementaires et recouvrent chacune toute ou partie de la ressource. Des sous-parties de la ressource dites sous-parties codees orthogonales de ressource sont construites en appliquant une technique d'acces multiple orthogonale a des ensembles disjoints de parties elementaires, en general au moyen de sequences de chips orthogonales. Plusieurs sous-parties codees orthogonales de la ressource peuvent etre superposees sur le meme support de parties elementaires. Selon un exemple privilegie de 1'invention auquel it sera fait reference dans la suite de la description, la ressource dans un reseau de type MCCDMA est une ressource frequentielle qui est repartie sur un ensemble de NF sous-porteuses correspondant aux parties elementaires et partagee entre au plus NF utilisateurs au moyen de sequences de chips orthogonales. Une sous-partie de ressource est une sous-bande de frequence comprenant plusieurs sousporteuses consecutives ou non dans 1'ensemble et une sous-partie codee orthogonale de ressource est 1'association d'une sequence d'etalement a une sous- bande de frequence comprenant plusieurs sousporteuses consecutives ou non dans 1'ensemble. Les nombres de sous-porteuses dans les sous-parties de ressource peuvent etre differents entre eux. Par exemple au moyen d'une sequence d'etalement de longueur NF/n, ou n est un diviseur entier de NF, un symbole destine a un r&cepteur d'utilisateur est &tale sur NF/n chips transmis respectivement sur NF/n sous-porteuses. Dans un reseau de type MC-CDMA par sous-bande, des sous-bandes de frequence peuvent comprendre des sous-porteuses non cons&cutives. Selon un autre exemple, la ressource est une ressource temporelle dont les parties elementaires correspondent a des intervalles de temps consecutifs ou non et qui est partagee entre des utilisateurs au moyen de sequences d'&talement orthogonales. Une sous-partie de ressource est un espace de temps comprenant plusieurs intervalles de temps consecutifs ou non, et une sous-partie codee orthogonale de ressource est 1'association d'une sequence d'&talement a un espace de temps comprenant plusieurs intervalles de temps consecutifs ou non. Selon encore un autre exemple, la ressource est une ressource spatiale dont les parties elementaires correspondent a des antennes et qui est partagee entre des utilisateurs au moyen de sequences d'&talement orthogonales. Une sous-partie de ressource est un ensemble d'antennes comprenant plusieurs antennes et une sous-partie codee orthogonale de ressource est 1'association d'une sequence d'&talement a un ensemble d'antennes comprenant plusieurs antennes. Pour am&liorer la qualit& de reception d'un signal et notamment mieux pro-Leger le signal contre des effets d'&vanouissement, des techniques de communication exploitent plusieurs formes de diversite, telles que la diversite en temps, la diversite en frequence et la diversite en espace. Dans un reseau de type MC-CDMA, la diversite relative a un signal est r&cup&r&e lors du desetalement de symboles recus, en recombinant taus les chips emis sur des sous-porteuses en un symbole. Le symbole porte intrinsequement differents coefficients d'attenuation de la reponse impulsionnelle du canal de transmission entre 1'emetteur et le recepteur. En d'autres termes, la diversite recuperee est liee a la largeur de la bande de frequence sur laquelle le symbole a ete emis. Selon 1'invention, la diversite est en outre recuperee au moyen d'un code correcteur d'erreur en fonction du rendement R de ce dernier. Par exemple, pour un code a repetition de rendement R = 1/n, on n est un entier, un bit d'information est code sur n bits codes. Les n bits codes sont respectivement transmis dans n sous-sequences definies ci-apres, au moyen de n sous-parties de ressource a supports de parties elementaires disjoints. A la reception des n sous-sequences, le recepteur traite les n bits codes correspondant a n versions du bit d'information et a donc recupere au plus une diversite egale a n. Par consequent, toute la diversite relative a un signal peut etre recuperee par un desetalement de symboles etales et un decodage de symboles associe a un code correcteur d'erreur. En reference a la figure 1, un systeme de communication SC comprend un dispositif de controle DC incluant principalement un module de repartition MR, un module d'optimisation MO et un module de strategie MS, et un emetteur/recepteur ER comprenant un module de codage MC, un module d'etalement ME, un module de multiplexage MM et un module d'application de strategie MAS. Dans un reseau de radiocommunication cellulaire a acces multiple dont la ressource est divisee en parties elementaires, le dispositif de communication DC et 1'emetteur/recepteur ER sont par exemple inclus dans une station de base en communication avec K emetteurs/recepteurs d'utilisateurs. L'emetteur ER de la station de base traite repetitivement en parallele K sequences de bits d'information SB1 a SBK destinees aux K utilisateurs. En variante, le dispositif de controle DC est relie a 1'emetteur/recepteur ER d'une station de base. Lorsque 1'emetteur/recepteur ER est inclus dans un mobile d'utilisateur, celui-ci n'est pas relie et/ou n'inclut pas le dispositif de controle. Le module de repartition MR classe les K utilisateurs dans des groupes GR en fonction des rendements de codes correcteurs d'erreur respectivement associes aux utilisateurs. Chaque groupe doit autoriser une transmission des symboles relatifs a chaque utilisateur du groupe sur 1'une des dimensions orthogonales relatives a la ressource a acces multiple. Le module d'optimisation MO recherche et etablit un classement optimal des utilisateurs dans les groupes afin de minimiser une fonction de coat en termes notamment de demodulation et de niveau d'interference dans les recepteurs. Le module de strategie MS planifie une strategie d'allocation SA accessible et interpretable par les K emetteurs/recepteurs des utilisateurs et la station de base au moyen du module d'application de strategie MAS ayant memorise la strategie d'allocation SA, afin que ceux-ci adaptent 1'emission et la reception d'un signal selon la strategie d'allocation, suivant des liens montants ou descendants. Lorsque 1'emetteur/recepteur ER est inclus dans une station de base, le module de codage MC convertit les sequences de bits d'information SB1 a SBK en K sequences de symboles SS' a SSK en fonction des codes correcteurs d'erreur des K utilisateurs, respectivement. Le code correcteur d'erreur utilise par un utilisateur depend du canal de transmission entre 1'emetteur/recepteur de 1'utilisateur et la station de base et notamment du debit requis par 1'emetteur/recepteur de 1'utilisateur. Par exemple, les bits d'information sont convertis en symboles selon une modulation codee a bits entrelaces BICM ("Bit Interleaved Coded Modulation" en anglais). Selon un autre exemple, aucun entrelacement n'est utilise fors de la modulation et les symboles sont obtenus par un codage en treillis. En outre, chaque sequence de symboles SSk relative a un utilisateur, avec 1 k K, est divisee en une ou plusieurs sous-sequences de symboles dont le nombre n depend du rendement du code correcteur d'erreur associe a 1'utilisateur. Par exemple dans le cas d'une modulation BICM, si le rendement du code correcteur d'erreur associe a 1'utilisateur est egal a 1/n = 1/3, la sequence de bits d'information SBk de longueur m destinee a 1'utilisateur est codee en une sequence de bits codes de longueur 3xm. Selon un entrelacement adapte, la sequence de bits codes est fractionnee en trois sous- sequences de bits codes. Puis les bits codes dans chaque sous-sequence sont convertis en plusieurs symboles pour obtenir trois sous-sequences de symboles composant la sequence de symboles SSk. Le module d'etalement ME a initialement memorise des sequences de chips de base orthogonales SBA dont certaines sont selectionnees pour les associer respectivement aux groupes d'utilisateurs. Pour chaque groupe d'utilisateurs, le module d'etalement ME construit des sequences d'etalement orthogonales SE respectivement associees aux utilisateurs du groupe en fonction de la sequence de base SBA associee au groupe, une meme sequence d'etalement pouvant etre associee a plusieurs utilisateurs communiquant simultanement dans des sous-parties de la ressource a supports de parties elementaires disjoints. Toutes les sequences d'etalement associees au groupe pour etaler les symboles des sous-sequences de symboles du groupe ont la meme longueur exprimee en chips egale au nombre de parties elementaires allouees a chacun des utilisateurs du groupe. Le module de multiplexage MM additionne les chips de chaque partie elementaire destines a differents utilisateurs en une Somme de chips et multiplexe les sommes de chips des parties elementaires representatives de 1'acces multiple de la ressource pour un temps symbole. Chaque symbole etale en chips est transmis sur une sous-partie codee orthogonale de la ressource. Lorsque 1'emetteur/recepteur ER est inclus dans un mobile d'utilisateur, les modules MC, ME et MM traitent une seule sequence de bit. Chaque recepteur inclut un egaliseur/detecteur et un decodeur pour egaliser /detecter puis decoder des symboles recus sur les sous-parties de ressource sur lesquelles ont ete etales les symboles qui lui sont destines. La station de base transmet a chaque emetteur/recepteur d'utilisateur des caracteristiques d'emission/reception definissant des sous-parties codees orthogonales de ressource et 1'ordre selon lequel 1'&metteur/recepteur d'utilisateur doit &mettre ou d&tecter des symboles sur les sous-parties codees orthogonales de ressource. La strat&gie d'allocation SA ainsi que les caracteristiques d'&mission/reception peuvent de plus etre modifies d'une trame de symboles a la suivante par exemple a la fin de chaque trame de symboles correspondant a une sequence de bits d'information SB. Par exemple les caracteristiques d&finissant les sous-parties codees orthogonales de ressource sont la largeur de la sous-bande de frequence allou&e a un symbole destine a 1'utilisateur et le nombre et les fr&quences des sous-porteuses incluses dans la sousbande de frequence. Le d&tecteur inclut notamment plusieurs sousd&tecteurs-&galiseurs chacun pour une detection, une &galisation et une demodulation sur 1'une des sous-parties de la ressource. Le d&codeur est associ& a un code correcteur d'erreur et convertit les symboles d&s&tal&s en sous-sequences de bits codes, puis decode les bits codes en des bits d'information, apres plusieurs temps symbole correspondant par exemple a 1'&mission de toute la sequence de bits d'information. En reference a la figure 2, le proc&d& d'allocation dynamique de ressource selon la realisation pr&f&r&e de 1'invention comprend des &tapes El a E8. Les &tapes El a E7 sont ex&cut&es automatiquement dans le dispositif de controle DC, par exemple inclus dans une station de base. L'&metteur/recepteur d'une station de base est situ& dans une cellule d'un r&seau de radiocommunication a acces multiple et communique avec des &metteurs/r&cepteurs dans des mobiles. La ressource du reseau est divisee en des parties elementaires PE autorisant des transmissions sur des dimensions orthogonales pour un nombre d'utilisateurs n'excedant pas le nombre fixe NF de parties elementaires. A chaque utilisateur est associe un code correcteur d'erreur. Lorsque le reseau utilise une modulation selon un multiplexage de frequences orthogonales OFDM ("Orthogonal Frequency Division Multiplexing" en anglais), un etalement de symboles relatifs a chaque utilisateur est autorise sur un nombre entier NF de sous-porteuses. Par consequent, NF sequences d'etalement orthogonales au maximum sont utilisees sur 1'ensemble des parties elementaires, et les symboles de NF utilisateurs au maximum peuvent etre transmis avec NF sequences d'etalement orthogonales. A 1'etape El, le systeme de communication SC recolte les informations concernant les utilisateurs communiquant avec la station de base, telles que le nombre d'utilisateurs et des rendements de codes correcteurs d'erreur respectivement associes aux utilisateurs. A 1'etape E2, le module de repartition MR analyse les rendements R des codes correcteurs d'erreur respectivement associes aux utilisateurs et classe les utilisateurs dans des groupes GR en fonction des rendements des codes correcteurs d'erreur analyses. Chaque groupe regroupe des utilisateurs en un nombre qui est inferieur ou egal a un nombre maximal predetermine NPR qui est le plus petit commun multiple des parties entieres des inverses 1/R des differents rendements de codes correcteurs d'erreur susceptibles d'etre utilises dans le reseau. Par exemple, les groupes sont repartis selon des types de groupe correspondant aux differents rendements des codes correcteurs d'erreur. Generalement, les codes correcteurs d'erreur de rendement inferieur a 1/4 sont peu utilises, tandis que les codes correcteurs d'erreur a rendements plus eleves, par exemple egaux a 1/2, sont plus souvent utilises, puisqu'ils offrent un compromis entre une protection de donnees et un debit effectif. A titre d'exemple prefere montre a la figure 3, seulement trois types de groupe G1, G2 et G3 sont crees incluant chacun un ou plusieurs groupes parmi les groupes GR, les types de groupe G1, G2 et G3 correspondant respectivement a des rendements de code correcteur d'erreur inferieurs ou egaux a 1/n1 = 1/1, 1/n2 = 1/2 et 1/n3 = 1/3. Ainsi 1'issu de 1'etape E2, k1 groupes du type G1, k2 groupes du type G2 et k3 groupes du type G3 sont crees et chaque groupe GR contient de preference au maximum NPR = 1 x 2 x 3 = 6 utilisateurs. A 1'etape E3, le module d'optimisation MO verifie si le classement des utilisateurs dans les groupes GR satisfait a des conditions predeterminees. Notamment, le nombre total de groupe ne doit pas exceder le rapport du nombre fixe de parties elementaires NF sur le nombre maximal predetermine d'utilisateurs NPR. Par ailleurs, le nombre total d'utilisateurs a classer dans les groupes GR ne doit par exceder le nombre fixe de parties elementaires NF. Selon 1'exemple avec les trois types de groupe G1, G2 et G3, le module d'optimisation MO verifie que le nombre k1 de groupes du type G1, le nombre k2 de groupes du type G2 et le nombre k3 de groupes du type G3, satisfont les deux contraintes suivantes : k1 + k2 + k3 NF / NPR (1) Ki c2 > c3. La fonction de cant fc relie alors ces coefficients aux nombres totaux d'utilisateurs K1, K2 et K3 respectivement classes dans les groupes de type G1, G2 et G3 par exemple de la maniere suivante : fc(K1, K2, K3) = c1 x K1 + c2 x K2 + c3 x K3. Par consequent, le deplacement d'un utilisateur d'un groupe de type G3 a un groupe de type G2 implique une augmentation du coat total de "c2-c3". La fonction de coat peut etre definie par d'autres criteres tels que des performances globales du reseau de radiocommunication, des performances d'un recepteur particulier, ou un nombre de retransmissions d'une sequence de bits d'information necessaires a la validation de celle-ci suivant une technique de requete a repetition automatique ARQ ("Automatic Repeat reQuest" en anglais). Selon une premiere methode preferee applicable pour une fonction de coat relative a la complexite du decodage d'un signal et la puissance d'interference, le module d'optimisation MO calcule une nouvelle fonction de coat et verifie la relation (1) a chaque simulation de modification du classement des utilisateurs dans les groupes. Une simulation comprend par exemple un deplacement d'un nombre variable d'utilisateurs classes dans un ou des groupes de type G3 vers un ou des groupes de type G2, ledit nombre variable etant le reste de la division euclidienne de K3 par 6, et une actualisation de k2 et k3. A 1'issue detoutes les simulations, le module d'optimisation MO modifie le classement des utilisateurs dans les groupes en fonction de la simulation optimale pour la fonction de coat fc. Selon une deuxieme methode applicable pour une fonction de coat plus complexe et non lineaire en K1, K2 et K3, le module d'optimisation MO recherche une fonction de coat minimale en determinant initialement et actualisant une fonction de coat au moyen d'un algorithme de recherche par arbre informatique dont les branches correspondent a differents classements d'utilisateurs en groupes et a differentes fonctions de coat intermediaires correspondantes. Les branches de 1'arbre correspondant a la fonction de coat minimale determinent alors le classement des utilisateurs dans les groupes. L'issu de 1'etape E3, le module d'optimisation a actualise et optimise le nombre k1 de groupes du type G1, le nombre k2 de groupes du type G2 et le nombre k3 de groupes du type G3. A 1'etape E4, le module de repartition MR attribue une ou plusieurs sous-parties de ressource SPR comprenant un meme nombre de parties elementaires PE a chaque groupe GR. La ressource a acces multiple dans un groupe du type de groupe G correspondant a un rendement inferieur ou egal a 1/n doit offrir autant de sous-partie(s) de ressource que de soussequence(s) de bits codes ou de symboles afin que n symbole(s) destine(s) a un utilisateur du groupe et inclus respectivement dans n sous-sequence(s) de symboles soient respectivement emis a n temps symbole successif(s) sur n sous-partie(s) de ressource disjointe(s) dont la reunion recouvre la ressource. Les n sous-parties de ressource disjointes comprennent ainsi chacune NF/n parties elementaires de ressource PE differentes. Par exemple comme montre a la figure 3, pour le groupe GR1 de type G1, la ressource est couverte par une sous-partie de ressource SPR1 ayant une longueur identique a NF = 24 parties elementaires et attribuee au groupe GR1. Pour le groupe GR2 de type G2, la ressource est couverte par n2 = 2 sous-parties de ressource disjointes SPR2 ayant une longueur identique a NF/n2 = 12 et attribuees au groupe GR2. Par ailleurs, chaque utilisateur est classe dans un groupe GR1, GR2, GR3 si le rendement du code correcteur d'erreur de 1'utilisateur est inferieur ou egal a 1'inverse du nombre nl, n2, n3 de souspartie(s) de ressource disjointe(s) correspondant au groupe. A une sous-etape E41, chaque groupe GR1, GR2, GR3 est divise en un nombre NSG1 = NPR/nl = 6, NSG2 = NPR/n2 = 3, NSG3 = NPR/n3 = 2 de sous-groupes representes par des lignes dans la figure 3, c'est-adire un nombre egal au rapport du nombre maximal predetermine d'utilisateurs sur le nombre de souspartie de ressource disjointe correspondant au groupe, les sous-groupes pouvant contenir chacun un nombre d'utilisateurs egal au nombre nl, n2, n3 de sous-partie(s) de ressource disjointe(s) correspondant au groupe. Par consequent, a chaque sous-groupe sont egalement attribuees des sous-parties de ressource SPR1, SPR2, SPR3 en nombre egal au nombre nl, n2, n3 de sous-partie(s) de ressource disjointe(s). A 1'etape E5, le module de repartition MR genere et associe des sequences d'etalement aux sous-parties de ressource attribuees aux groupes selon des sousetapes E51 a E53. A la sous-etape E51, le module de repartition MR genere, par exemple en selectionnant dans une memoire de 1'emetteur ER, autant de sequences de chips de base orthogonales SBA que de groupes GR dans lesquels les utilisateurs sont classes. Les sequences de base orthogonales sont respectivement associees aux groupes GR. Puisque k1 groupes du type G1, k2 groupes du type G2 et k3 groupes du type G3 ont ete crees, k1, k2 et k3 sequences de base orthogonales sont respectivement associees aux groupes de type G1, G2 et G3. La longueur des sequences de base orthogonales SBA associees aux groupes GR est egale au rapport du nombre fixe de parties elementaires NF sur le plus petit commun multiple NPR des nombres de sous-partie de ressource disjointe n1, n2, n3, soit NF/NPR = 24/6 = 4. De maniere connue, la longueur des sequences de base orthogonales est egale au nombre maximum de sequences de base orthogonales pouvant etre generees. En consequence NF/NPR = 4 sequences de base orthogonales ne peuvent etre associees respectivement qu'a NF/NPR = 4 groupes d'utilisateurs GR1 a GR4 selon 1'exemple montre a la figure 3 A la sous-etape E52, le module de repartition MR genere, pour chaque groupe GR1, GR2, GR3, des sequences de chips d'etalement orthogonales SE dont le nombre est egal au nombre NSG1, NSG2, NSG3 de sous-groupes composant le groupe puisque la meme sequence d'etalement peut etre utilisee pour au moins autant d'utilisateurs que de sous-parties de ressource disjointes dans un sous-groupe. Pour chaque groupe GR1, GR2, GR3, le module d'etalement ME copie NSG1 = 6, NSG2 = 3, NSG3 = 2 fois la sequence de base orthogonale SBA1, SBA2, SBA3 associee au groupe en des sequences de base copiees, puis pondere les sequences de base copiees respectivement par NSG1 = 6, NSG2 = 3, NSG3 = 2 coefficients de ponderation et finalement concatene les sequences de base copiees ponderees en une sequence d'etalement SE. Par exemple, des coefficients de ponderation dans 1'ensemble des nombres complexes pour la sequence d'etalement SE sont ceux d'une ligne (ou colonne) selectionnee parmi les lignes (ou colonnes) d'une matrice de ponderation carree de dimension NSG1, NSG2, NSG3, telle qu'une matrice de rotation ou de transformation unitaire. Par consequent le produit scalaire de deux sequences d'etalement resultant de la ponderation de sequences de base copiees par les coefficients de ponderation de deux lignes (ou colonnes) quelconques de la matrice de ponderation est nul et les deux sequences d'etalement sont orthogonales entre elles. Plus generalement les NSG1, NSG2, NSG3 sequences d'etalement dans un groupe et respectivement destinees a des utilisateurs sont orthogonales entre elles. Dans chaque groupe, la longueur des sequences d'etalement est egale au rapport du nombre fixe de parties elementaires NF sur le nombre de sous- partie(s) de ressource disjointe(s) n1, n2, n3 recouvrant la ressource dans le groupe, c'est-a-dire dans chaque sous-groupe du groupe. A la sous-etape E53, pour chaque groupe GR, le module de repartition MR associe les sequences d'etalement orthogonales generees SE respectivement aux sous-groupes du groupe. La sequence d'etalement orthogonale SE d'un sous-groupe est associee a chaque sous-partie de ressource SPR attribuee au sousgroupe, construisant ainsi un ensemble de sous- parties codees orthogonales SPO de la ressource associe a chaque sous-partie de ressource du groupe, ledit ensemble regroupant des sous-parties codees orthogonales de ressource pouvant titre superposees sur le meme support de parties elementaires correspondant a chaque sous-partie de ressource du groupe a laquelle ledit ensemble est associe. Pour chaque groupe GR, les sous-parties codees orthogonales de ressource SPO construites precedemment sont attribues au groupe GR. Chaque sous-partie codee orthogonale d'un groupe est associee a une sous-partie de ressource du groupe et chaque sous-partie de ressource du groupe est associee a plusieurs sous-parties codees orthogonales du groupe. Les sous-parties codees orthogonales de ressource associees a chaque sous-partie de ressource attribuee a un groupe sont egalement orthogonales puisqu'elles ont des supports de parties elementaires disjoints garantissant 1'orthogonalite de sequences de symboles transmises relatives aux utilisateurs des sous-groupes. Par consequent, le nombre de sous-parties codees orthogonales de ressource attribuees a chaque groupe est egal au nombre maximal predetermine NPR d'utilisateurs pouvant titre classes dans chaque groupe. A 1'issue de 1'etape E5, 1'orthogonalite des sequences d'etalement transmises relatives a des utilisateurs de groupes differents est garantie par 1'orthogonalite des sequences de base differentes d'un groupe a 1'autre. De plus, 1'orthogonalite de sequences de symboles transmises relatives a des utilisateurs classes dans un meme groupe est garantie par 1'orthogonalite des sequences d'etalement associees au groupe et/ou le caractere disjoint des sous-parties de ressource du groupe. Dans 1'exemple montre a la figure 3, pour le groupe GR1 de type G1, NPR = 6 sous-parties codees orthogonales de ressource SPO1 sont superposees sur un meme support de parties elementaires recouvrant toute la ressource et NPR/n2 = 3 sous-parties codees orthogonales de ressource SPO2 alignees verticalement dans la figure 3 sont superposees sur un meme support de parties elementaires recouvrant la moitie de la ressource. L'amelioration par la presente invention de 1'orthogonalite de sequences de symboles relatives a differents utilisateurs percue au recepteur permet d'obtenir de meilleures performances pour une puissance d'emission donnee ou de reduire la puissance d'emission pour un niveau de performances requis. En se referant de nouveau a 1'exemple selon la figure 3 avec les trois types de groupe G1, G2 et G3 et un nombre fixe de parties elementaires NF pour un temps symbole ts, NF/NPR = 24/6 = 4 sequences de base orthogonales de longueur NF/NPR = 4 sont respectivement associees a 4 groupes GR1 a GR4. Pour le groupe GR1 de type G1, NSG1 = 6 sequences d'etalement orthogonales de longueur NF/n1 = 24 sont generees, comme montre par six rectangles successifs a hachures inclinees vers la droite dans le groupe GR1 a la figure 3. Chaque sequence d'etalement est generee par une concatenation de NSG1 = 6 copies de la meme sequence de base SBA1 de longueur NF/NPR = 24/6 = 4 associee au groupe GR1, ponderees par des coefficients de ponderation dans une ligne d'une matrice de ponderation de dimension NSG1 = 6. Plus generalement, si kl sequences de base orthogonales sont respectivement associees a des groupes de type G1, alors au maximum NSG1 x kl sequences d'etalement orthogonales peuvent etre generees et NSG1 x kl utilisateurs peuvent etre classes dans les groupes de type G1. De meme pour le groupe GR2 de type G2, NSG1 = 3 sequences d'etalement orthogonales de longueur NF/n2 = 12 sont generees, comme montre dans chacune de deux colonnes a trois rectangles successifs a hachures croisees dans le groupe GR2 a la figure 3. Chaque sequence d'etalement est generee par une concatenation de NSG2 = 3 copies de la meme sequence de base SBA2 de longueur NF/NPR = 4 associee au groupe GR2, ponderees par des coefficients de ponderation dans une ligne d'une matrice de ponderation de dimension NSG2 = 3. Plus generalement, si k2 sequences de base sont respectivement associees a des groupes de type G2, alors au maximum NSG2 x k2 sequences d'etalement orthogonales peuvent etre generees. Puisque chaque sous-groupe de type G2 est associe a n2 = 2 sous-parties de ressource disjointes SPR2, les memes sequences d'etalement orthogonales peuvent etre utilisees pour chacune des deux sous-parties de ressource disjointes et par consequent au maximum n2 x NSG2 x k2 utilisateurs peuvent etre classes dans les groupes de type G2. De meme pour le groupe GR3 de type G3, NSG3 = 2 sequences d'etalement orthogonales de longueur NF/n3 = 8 sont generees, comme montre dans chacune de trois colonnes a deux rectangles successifs a hachures inclinees vers la gauche dans le groupe GR3 a la figure 3. Chaque sequence d'etalement est generee par une concatenation de NSG3 = 2 copies de la meme sequence de base SBA3 de longueur NF/NPR = 4 associee au groupe GR3, ponderees par des coefficients de ponderation dans une ligne d'une matrice de ponderation de dimension NSG3 = 2. Plus generalement, si k3 sequences de base sont respectivement associees a des groupes de type G3, alors au maximum NSG3 x k3 sequences d'etalement orthogonales peuvent titre generees. Puisque chaque sous-groupe de type G3 est associe a n3 = 3 sous-parties de ressource disjointes SPR3, les memes sequences d'etalement orthogonales peuvent titre utilisees pour chacune des trois sous-parties de ressource disjointes et par consequent au maximum n3 x NSG3 x k3 utilisateurs peuvent titre classes dans les groupes de type G3. A 1'etape E6, le module de repartition MR alloue, dans chaque groupe GR, les sous-parties codees orthogonales de ressource SPO attribuees au groupe respectivement aux utilisateurs classes dans le groupe. En d'autres termes, le module de repartition MR alloue les sous-parties de ressource codees orthogonales SPO de toutes les sous-parties de ressource des groupes respectivement aux utilisateurs classes dans les groupes. En outre, le module de repartition MR etablit, dans chaque sous-groupe, une permutation circulaire au cours du temps des allocations aux utilisateurs du sous-groupe sur les sous-parties codees orthogonales de ressource attribuees au sous-groupe. La periode de permutation circulaire dans chaque sous-groupe depend du nombre de sous-partie de ressource disjointe n1, n2, n3 correspondant au groupe incluant le sousgroupe. Grace a ladite permutation circulaire, des symboles relatifs a un utilisateur sont emis de maniere uniforme sur chacune des sous-parties codees orthogonales de ressource attribuees au sous-groupe de 1'utilisateur. Au moyen d'un entrelacement adapte de bits codes avant leur conversion en symboles, une diversite maximale peut titre recuperee en sortie du decodeur. Selon 1'exemple avec un reseau de type MC-CDMA, des symboles etales differents peuvent etre transmis respectivement sur plusieurs sous-bandes de frequence qui sont allouees a un utilisateur pendant des temps symbole successifs en fonction de la permutation circulaire. Si trois sous-bandes sont allouees a un utilisateur, trois symboles seront respectivement transmis sur les trois sous-bandes apres trois temps symbole. A 1'etape E7, le module de strategie MS planifie une strategie d'allocation SA en fonction notamment des sous-parties orthogonales de ressource SPR allouees aux utilisateurs precedemment, et de la permutation circulaire etablie. La strategie d'allocation SA est accessible et interpretable par les emetteurs/recepteurs d'utilisateurs afin que ceux-ci adaptent 1'emission et/ou la reception de symboles selon la strategie d'allocation. La strategie d'allocation SA est mise a jour par exemple lorsqu'un nouvel utilisateur est detecte au cours d'une procedure d'attachement du nouvel utilisateur au reseau, ou lorsque le rendement du code correcteur associe a un utilisateur change par exemple suite a un changement de debit requis par 1'utilisateur. A 1'etape E8, le module d'application de strategie MAS memorise la strategie d'allocation SA par exemple dans une memoire de 1'emetteur/recepteur ER. La strategie d'allocation SA est utilisee par la station de base et les emetteurs/recepteurs des utilisateurs pour la transmission d'au moms une sequence de symboles relative a chaque utilisateur. La strategie est par exemple transmise a travers les liens descendants entre la station de base et les &metteurs/r&cepteurs des utilisateurs qui &mettent et recoivent ensuite des symboles en fonction de la strategie d'allocation. Dans le cas d'une liaison descendante, dans la station de base le module de codage MC convertit des sequences de bits d'information relatives a chaque utilisateur respectivement en une ou plusieurs sous-sequences de symboles en fonction du groupe dans lequel 1'utilisateur est class&. A chaque temps symbole selon la permutation circulaire d&finie dans la strategie d'allocation, un symbole d'une sous-sequence de symboles relative a un utilisateur est &tale et transmis sur une sous-partie codee orthogonale de ressource allou&e a 1'utilisateur en fonction de la sequence d'&talement associ&e a la sous-partie codee orthogonale de ressource. Dans le cas d'une liaison montante, dans chacun des mobiles d'utilisateur, un &metteur applique la strategie d'allocation SA de maniere a ce que des bits d'information relatifs a 1'utilisateur soient Bemis sous forme de symboles &tales sur la ou les sous-parties codes orthogonales de ressource allou&es a 1'utilisateur du mobile. En reference maintenant a la figure 3, un r&seau de type MC-CDMA dispose d'une ressource fr&quentielle qui est r&partie sur NF = 24 sous-porteuses constituant chacune une partie &1&mentaire PE. Trois types de groupe G1, G2 et G3 sont cr&&s pour un classement de K = 24 utilisateurs numerates de U1 a U24 : - dans le groupe GR1 de type G1 sont classes NPR = 6 utilisateurs U1 a U6 associ&s a un rendement de code correcteur d'erreur inferieur ou &gal a 1/n1 = 1 et k1 = 1 sequence de base SBA1 est associee au groupe. - dans le groupe GR2 de type G2 sont classes NPR = 6 utilisateurs U7 a U12 associes a un rendement de code correcteur d'erreur inferieur ou &gal a 1/n2 = 1/2 et k2 = 1 sequence de base SBA2 est associee au groupe. - dans les groupes GR3 et GR4 de type G3 sont respectivement classes NPR = 6 utilisateurs U13 a U18 et U19 a U24 associes a un rendement de code correcteur d'erreur inferieur ou &gal a 1/n3 = 1/3 et k3 = 2 sequences de base SBA3 et SBA4 sont respectivement associes aux groupes GR3 et GR4. La permutation circulaire des allocations de sous-bandes aux utilisateurs de chaque groupe est repr&sent&e pour deux temps symboles ts et ts+1 dans la figure 3, un symbole &tale sur la sous-bande allou&e a un utilisateur &taut transmis a chaque temps symbole. Un autre temps symbole ts+2 non represents sur la figure 3 est n&cessaire pour que les sous-bandes SPO3 allouees aux utilisateurs classes dans les groupes de type G3 recouvrent toute la ressource frequentielle, en compl&mentarit& des deux sous-bandes allouees aux utilisateurs aux precedents temps symbole ts et is+l. Par consequent, un utilisateur class& dans un groupe de type G1, G2 ou G3 dispose respectivement de NF/n1 = 24, NF/n2 = 12, ou NF/n3 = 8 sous-porteuses correspondant a une sous-bande de fr&quence pour la transmission d'un symbole &tale a chaque temps symbole. Par ailleurs, chaque ligne comprenant un ou plusieurs rectangles hachures dans la figure 3 repr&sente un sous-groupe auquel sont attribu&es n1 = 1, n2 = 2, ou n3 = 3 sous-bandes diff&rentes SPO1, SPO2, SPO3 couvrant la ressource frequentielle. Par exemple, a un sous-groupe du groupe GR2 sont attribu&es deux sous-bandes diff&rentes SPO2 allou&es aux utilisateurs U7 et U8 aux temps symboles ts et ts+1 et supportant la meme sequence d'&talement. Les parties des sequences d'&talement dans taus les groupes GR1 a GR4 support&es par une sous-bande de fr&quence correspondant a une colonne comprenant par exemple trois sous-bandes SPO2 ou quatre sousbandes SPO3 dans la figure 3 ont la particularit& d'etre orthogonales entre elles. A titre d'exemple au temps symbole ts, la sequence d'&talement relative a 1'utilisateur U7 est orthogonale a une premiere moiti& de la sequence d'&talement relative a 1'utilisateur U1, de meme la sequence d'&talement relative a 1'utilisateur U24 est orthogonale a un dernier tiers de la sequence d'&talement relative a 1'utilisateur U2 ou aux deux derniers tiers de la sequence d'&talement relative a 1'utilisateur U10. L'invention d&crite ici concerne un procede et un dispositif pour allouer dynamiquement des sous-parties d'une ressource a des utilisateurs dans un r&seau de radiocommunication cellulaire a acces multiple. Selon une implementation pr&f&r&e, les &tapes du procede de 1'invention sont d&termin&es par les instructions d'un programme d'ordinateur incorpor& dans un dispositif tel que le dispositif de controle DC. Le programme comporte des instructions de programme qui, lorsque ledit programme est charge et execute dans le dispositif dont le fonctionnement est alors command& par 1'ex&cution du programme, r&alisent les &tapes du procede selon 1'invention. En consequence, 1'invention s'applique &galement a un programme d'ordinateur, notamment un programme d'ordinateur sur ou dans un support d'informations, adapte a mettre en oeuvre 1'invention. Ce programme peut utiliser n'importe quel langage de programmation, et etre sous la forme de code source, code objet, ou de code intermediaire entre code source et code objet tel que dans une forme partiellement compilee, ou dans n'importe quelle autre forme souhaitable pour implementer le procede selon 1'invention. Le support d'informations peut etre n'importe quelle entite ou dispositif capable de stocker le programme. Par exemple, le support peut comporter un moyen de stockage ou support d'enregistrement sur lequel est stocke le programme d'ordinateur selon 1'invention, tel qu'une ROM, par exemple un CD ROM ou une ROM de circuit microelectronique, ou encore une cle USB, ou un moyen d'enregistrement magnetique, par exemple une disquette (floppy disc) ou un disque dur. D'autre part, le support d'informations peut etre un support transmissible tel qu'un signal electrique ou optique, qui peut etre achemine via un cable electrique ou optique, par radio ou par d'autres moyens. Le programme selon 1'invention peut etre en particulier telecharge sur un reseau de type internet. Alternativement, le support d'informations peut etre un circuit integre dans lequel le programme est incorpore, le circuit etant adapte pour executer ou pour etre utilise dans 1'execution du procede selon 1'invention
Dans un dispositif de contrôle relié à une station de base d'un réseau de radiocommunication à accès multiple dont la ressource est divisée en parties élémentaires (PE), comme des fréquences, des utilisateurs du réseau sont classés dans des groupes (GR) en fonction de rendements de codes correcteurs d'erreur respectivement associés aux utilisateurs, les groupes contenant un même nombre maximal prédéterminé d'utilisateurs. A chaque groupe sont attribuées des sous-parties codées orthogonales de ressource (SPO) en un nombre égal au nombre maximal prédéterminé d'utilisateurs, les sous-parties codées orthogonales de ressource comprenant un même nombre de parties élémentaires et la ressource étant couverte au moins par un nombre (n) de sous-partie codée orthogonale de ressource disjointe comprenant des parties élémentaires différentes. Les sous-parties codées orthogonales de ressource attribuées aux groupes sont allouées respectivement aux utilisateurs classés dans les groupes.
1 - Procede pour allouer dynamiquement des sous-parties codees orthogonales d'une ressource a des utilisateurs dans un reseau de radiocommunication a acces multiple dont la ressource est divisee en un nombre fixe (NF) de parties elementaires (PE), caracterise en ce qu'il comprend les etapes de : classer (E2) les utilisateurs dans des groupes (GR) en fonction de rendements de codes correcteurs d'erreur respectivement associes aux utilisateurs, chacun des groupes contenant un nombre maximal predetermine (NPR) d'utilisateurs, attribuer (E4) des sous-parties de ressource aux groupes (GR), chacune des sous-parties de ressource d'un groupe comprenant elementaires (PE) et la un nombre (n1, n2, n3) disjointe comprenant differentes, attribuer (E5)un meme nombre de parties ressource etant couverte par de sous-partie de ressource des parties elementaires des sous-parties codees orthogonales (SPO) de la chaque etant associee a une groupe et chaque sous-partie de ressource du groupe etant associee a plusieurs sous-parties codees orthogonales du groupe, et allouer (E6) les sous-parties de ressource codees orthogonales (SPO) dans toutes les sous- parties de ressource des groupes respectivement aux utilisateurs classes dans les groupes. 2 - Procede conforme a la 1, comprenant en outre les etapes de : ressource aux groupes (GR), sous-partie codee orthogonale d'un groupe sous-partie de ressource du associer (E51) des sequences de base orthogonales (SBA) respectivement aux groupes (GR), pour chaque groupe (GR), generer (E52) des sequences d'etalement orthogonales (SE) par copie, ponderation et concatenation de la sequence de base orthogonale associee au groupe, et associer (E53) les sequences d'etalement orthogonales generees (SE) respectivement a des sousgroupes d'utilisateurs du groupe (GR). 3 - Procede conforme a la 2, selon lequel, la longueur des sequences de base orthogonales (SBA) associees aux groupes (GR) est egale au rapport du nombre fixe de parties elementaires (NF) sur le plus petit commun multiple (NPR) des nombres de sous-partie de ressource disjointe, et la longueur des sequences d'etalement dans chaque groupe est egale au rapport du nombre fixe de parties elementaires de ressource (NF) sur le nombre de sous-partie de ressource disjointe. 4 - Procede conforme a 1'une quelconque des 1 a 3, selon lequel les sous-parties codees orthogonales (SPO) de la ressource sont attribuees aux groupes en nombre egal au nombre predetermine d'utilisateurs(NPR). 5 - Procede conforme a 1'une quelconque des 1 a 4, comprenant en outre une planification (E7) d'une strategie d'allocation (SA) accessible et interpretable par des emetteurs/recepteurs afin que ceux-ci adaptent 1'emission et la reception de symboles selon la strategie d'allocation.35 6 - Procede conforme a 1'une quelconque des 1 a 5, selon lequel chaque groupe (GR) est divise (E41) en un nombre (NSG) de sous-groupes contenant chacun un nombre d'utilisateurs egal au nombre de sous-partie de ressource disjointe correspondant au groupe, des sous-parties codees orthogonales de ressource (SPO) en un nombre egal au nombre de sous-partie de ressource disjointe sont egalement attribuees a chaque sous-groupe, et le nombre de sous-groupes (NSG) est egal au rapport du nombre maximal predetermine d'utilisateurs (NPR) sur le nombre de sous-partie de ressource disjointe correspondant au groupe. 7 - Procede conforme a la 6, comprenant en outre, dans chaque sous-groupe, une permutation circulaire (E6) des allocations aux utilisateurs du sous-groupe sur les sous-parties codees orthogonales de ressource attribuees au sous- groupe, la periode de permutation circulaire dans chaque sous-groupe etant determinee par le nombre de sous-partie de ressource disjointe correspondant au groupe. 8 - Procede conforme a 1'une quelconque des 1 a 7, selon lequel un utilisateur est classe dans un groupe (GR) si le rendement du code correcteur d'erreur de 1'utilisateur est inferieur ou egal a 1'inverse du nombre de sous-partie de ressource disjointe correspondant au groupe. 9 - Procede conforme a 1'une quelconque des 1 a 8, comprenant en outre une optimisation (E3) du classement des utilisateurs dans les groupes (GR) afin de satisfaire une fonction de Gout predeterminee selon 1'une des methodes suivantes comprenant une simulation de deplacements d'utilisateurs d'un groupe dans un autre groupe et une recherche d'une fonction de coat minimale au moyen d'un arbre informatique dont les branches correspondent a differents classements d'utilisateurs en groupes. - Dispositif (DC) pour allouer dynamiquement 10 des sous-parties codees orthogonales d'une ressource a des utilisateurs dans un reseau de radiocommunication a acces multiple dont la ressource est divisee en un nombre fixe (NF) de parties elementaires (PE), caracterise en ce qu'il comprend : un moyen (MR) pour classer les utilisateurs dans des groupes (GR) en fonction de rendements de codes correcteurs d'erreur respectivement associes aux utilisateurs, chacun des groupes contenant un nombre maximal predetermine (NPR) d'utilisateurs, un moyen (MR) pour attribuer des sous-parties de ressource aux groupes (GR), chacune des sous-parties de ressource d'un groupe comprenant un meme nombre de parties elementaires (PE) et la ressource etant couverte par un nombre (n1, n2, n3) de sous-partie de ressource disjointe comprenant des parties elementaires differentes, un moyen (MR) pour attribuer des sous-parties codees orthogonales (SPO) de la ressource aux groupes (GR), chaque sous-partie codee orthogonale d'un groupe etant associee a une souspartie de ressource du groupe et chaque sous-partie de ressource du groupe etant associee a plusieurs sous-parties codees orthogonales du groupe, et un moyen (MR) pour allouer les sous-parties de ressource codees orthogonales (SPO) dans toutes lessous-parties de ressource des groupes respectivement aux utilisateurs classes dans les groupes. 11 - Programme d'ordinateur comportant des instructions pour la mise en oeuvre d'un procede selon 1'une quelconque des 1 a 9 lorsque lesdites instructions sont executees par un processeur. 12 - Support d'enregistrement sur lequel est stocke un programme d'ordinateur conforme a la 11.
H,G
H04,G06
H04B,G06F
H04B 7,G06F 12
H04B 7/00,G06F 12/00
FR2892829
A1
PROCEDE D'ANALYSE DE CIBLE ET D'AMELIORATION DE L'ELIMINATION DE FAUSSES ALARMES POUR RADAR, DISPOSITIF DE MESURE D'ETENDUE DE CIBLE ET RADAR EN FAISANT APPLICATION
20,070,504
La présente invention se rapporte à un procédé d'analyse de cible et d'amélioration de l'élimination des fausses alarmes dans un radar dans lequel on dispose de paires de signaux correspondant à deux séries d'observations différentes d'une cible. Elle se rapporte également à un dispositif de mesure d'étendue de cible radar et à un radar mettant en oeuvre ce procédé. Un des problèmes importants que l'on rencontre lors de la détection d'une cible par un radar est celui de distinguer une cible quasi-ponctuelle des échos fournis par des cibles diffuses (par exemple nuages ou réflecteurs naturels du terrain) ou multiples occupant la totalité de la cellule de résolution du radar. Actuellement, le moyen le plus couramment utilisé consiste à améliorer le pouvoir séparateur du radar en distance, par exemple en modulant la fréquence d'émission du radar ou la phase de l'impulsion émise pour réaliser une compression d'impulsion. Ceci permet d'améliorer le pouvoir séparateur en distance du radar. Cependant cette amélioration n'apporte pas d'avantages décisifs pour résoudre le problème posé et cela pour la raison que la résolution en distance d'un radar est déjà habituellement peu supérieure à l'étendue en distance d'une cible quasi-ponctuelle. Cela revient donc à utiliser un procédé de traitement compliqué pour une amélioration assez faible alors que, par contre, les pouvoirs séparateurs du radar selon d'autres grandeurs caractéristiques de la cible sont beaucoup moins bons. C'est le cas par exemple du pouvoir séparateur angulaire du radar et on conçoit tout l'intérêt qu'il peut y avoir à pouvoir mesurer par exemple l'étendue angulaire d'une cible. L'invention a donc pour but de déterminer un indice caractéristique de la structure et/ou du comportement de la cible permettant d'analyser la cible et d'améliorer le comportement des radars en présence de bruit (brouillage, fouillis de sol etc...). Pour cela, l'invention met à profit les mesures de couples de capteurs dans le radar en vue d'élaborer un tel indice, ces couples de capteurs pouvant être des couples de polarisations, des couples de récepteurs de radar monopulse, des couples de fréquences d'émission du radar ou des couples de moments d'observation de la cible. Un objet de l'invention est donc un procédé de traitement permettant de définir un indice caractéristique de la cible par décomposition de l'onde reçue en une onde totalement aléatoire et une onde correspondant à une cible parfaitement ponctuelle et d'utiliser cet indice pour déterminer le récepteur optimal en présence de bruit. Un autre objet de l'invention est un dispositif de mesure d'étendue de cible à partir de l'indice défini ci-dessus. Encore un autre objet de l'invention est un radar mettant en oeuvre le procédé ci-dessus. Selon l'invention, il est prévu un procédé d'analyse de cible et d'amélioration de l'élimination des fausses alarmes dans un radar dans lequel on dispose de paires de signaux correspondant à deux séries d'observations différentes d'une cible par le radar, caractérisé en ce que ledit procédé consiste à . - calculer un indice caractéristique de la cible par rapport à une grandeur donnée caractérisant la structure et/ou le comportement de la cible, à partir de la matrice de corrélation des deux séries d'observations de l'onde réfléchie par la cible ; et 30 5 10 15 20 2530 -utiliser ledit indice pour élaborer le signal du récepteur radar optimal et/ou pour en déduire l'étendue de ladite cible relativement à ladite grandeur. Selon une autre caractéristique de l'invention, il est prévu un dispositif de mesure d'étendue d'une cible radar selon une grandeur donnée caractérisant la structure et/ou le comportement de la cible, mettant en oeuvre ledit procédé, dans lequel le radar fournit des paires de signaux (r1, r2) correspondant à deux séries d'observations différentes d'une cible par le radar, caractérisé en ce que ledit dispositif comprend des premiers moyens pour calculer la quantité a telle que : a = E Ir1 I2 + E Ir2 12 sur les séries desdites observations, des seconds moyens pour calculer la quantité b telle que : b = IE (r1r2*) sur les séries desdites observations, et un circuit opérateur recevant lesdites quantités a et b pour calculer le carré de l'étendue (e2 ; wv2 wd2) de la cible en effectuant l'opération a + 2b Enfin, selon encore une autre caractéristique de l'invention, il est prévu un radar permettant l'analyse de cible et l'amélioration de l'élimination des fausses alarmes, mettant en oeuvre le procédé ci-dessus, ledit radar comportant des moyens pour fournir des paires de signaux (r1,r2) correspondant à deux séries d'observations différentes d'une cible et étant caractérisé en ce qu'il comprend : - deux récepteurs radar identiques pour traiter respectivement lesdits signaux (r1, r2) de chaque paire ; - des moyens de calculs connectés à la sortie desdits récepteurs pour calculer les quantités a = E Ir1 I2 + E Ir2 I2 et b = E(r1r2*) et ledit indice caractéristique de la cible ; - deux calculateurs de module reliés respectivement aux sorties desdits récepteurs ; - des moyens de mémorisation et de calcul recevant les valeurs fournies par lesdits calculateurs de module et ledit indice fourni par lesdits moyens de calcul de manière à élaborer le signal de récepteur optimal ; et - un circuit à seuil pour comparer ledit signal de récepteur optimal au seuil de détection du radar et délivrer l'information de détection de cible. L'invention sera mieux comprise et d'autres caractéristiques et avantages apparaîtront à l'aide de la description ci-après et des dessins joints où : - la figure 1 représente un diagramme explicatif de l'utilisation d'un couple de capteurs dans le cas d'un radar monopulse ; - la figure 2 est un schéma d'un mode de réalisation d'un dispositif de mesure d'étendue angulaire de cible selon l'invention ; et -la figure 3 est un schéma d'un radar mettant en oeuvre le procédé selon l'invention. Bien que cela ne soit en rien limitatif de 20 l'invention, on va d'abord considérer pour la clarté de l'explication le cas particulier d'un radar de type monopulse. Comme il est bien connu, un tel radar comporte deux "capteurs" Cl et C2 (Figure 1) correspondant à une antenne délivrant deux signaux r1 et r2 correspondant à deux centres de phase différents sur l'antenne (cas du radar monopulse dit "de phase"). Comme on le sait, un radar à antenne monopulse d'amplitude délivrant un signal somme E et un signal différence A peut toujours se ramener à un monopulse de phase en utilisant de manière classique un circuit en T hybride recevant E et A et fournissant sur ses sorties les signaux r1= E+jo etr2=E-jA. Comme on le sait, dans un radar monopulse de phase, la comparaison entre les phases de signaux reçus r1 et r2 fournit la direction angulaire "moyenne" de la cible, ou des cibles multiples ou diffuses. 10 15 25 30 35 Soit un radar à onde continue eiwot. Lorsqu'il éclaire une cible ponctuelle, les deux antennes de centres de phase Cl et C2 distants de d reçoivent le même signal de la cible à une phase près due à la différence de marche entre les radiations arrivant sur les deux antennes. rl=aei ot r2 - - a ej (wot + ce) où À est la longueur d'onde et 8 est la direction angulaire de la cible par rapport à la direction C1X de l'axe de l'antenne. Dans le cas où la cible est ponctuelle, l'intercorrélation des signaux r1 et r2 (qui sont des nombres complexes dont l'amplitude est celle du signal et dont la phase est celle du signal, mesurée par rapport à une référence commune pour les deux signaux) est donnée par rlr2# ale-i ~P quelle que soit la paire de signaux considérée. Par contre, si la cible est très étendue angulairement, elle peut être considérée comme un ensemble de points brillants d'amplitudes et de phases diverses, qui viennent se combiner de manière aléatoire sur les deux antennes, et conduisent donc à une intercorrélation moyenne sensiblement nulle : I E(rlr2 *) I = 0 On définit selon une caractéristique de l'invention une étendue angulaire e de la cible définie par : 2 E[r1I2 + EIr2l.2 - 2 IE (r1r2l) e EIr1I2+EIr2I2+2IE(r1r2*)I Il est clair, d'après ce qui précède, que l'étendue e est nulle lorsque la cible a une étendue nulle (cible avec (1) = 4Àdd sin e (1) .5 10 15 20 2530 ponctuelle) et évolue de façon continue jusqu'à la valeur 1 au fur et à mesure que l'étendue angulaire de la cible augmente. Plus précisément, pour justifier cette variation, on peut noter qu'il existe une relation de Transformée de Fourier entre la répartition angulaire de points brillants de la cible et la répartition de champ captée par l'antenne. Ainsi, conformément à la relation classique entre la largeur de bande d'un signal et sa longueur de corrélation, la longueur de corrélation du champ sur l'antenne est inversement proportionnelle à l'étendue angulaire de la cible : la corrélation entre les signaux reçus par les deux capteurs de l'antenne monopulse est d'autant plus faible que l'étendue angulaire de la cible est plus grande. La détermination d'un tel critère e d'étendue angulaire de la cible permet en particulier de ne décider de la présence d'une cible détectée que si l'étendue e est inférieure à un certain seuil, ce qui permet d'éliminer un certain nombre de fausses alarmes. Comme on l'a vu ci-dessus, on détermine l'étendue de la cible à partir d'une moyenne des signaux rl, r2 et de leur intercorrélation de façon à améliorer la qualité de l'estimation de l'étendue e en profitant de l'évolution relative de la cible et du radar. Cette moyenne peut s'effectuer sur un balayage de la cible mais en général il est souhaitable de le faire sur le plus grand nombre de mesures possibles. La figure 2 montre le schéma d'un mode de réalisation d'un dispositif simple mettant en oeuvre le procédé précédent. Ce dispositif s'adapte à un radar monopulse de phase classique (non représenté) fournissant les deux signaux ri et r2. Un premier circuit 1 permet de calculer la quantité a = E1rl12 { Elr2I2 à partir de ri et r2 . Ces signaux sont appliqués respectivement à des détecteurs quadratiques 11 et 11' suivi d'un circuit d'addition 10 15 20 25 30 35 12 qui fournit la valeur I ri 1 + r2 I2 . Un intégrateur 13 fournit la quantité a. Un second circuit de calcul 2 permet d'obtenir la quantité b = IE(rilr2*)I Pour cela, les signaux ri et r2 sont appliqués à une première voie comportant un détecteur synchrone 24, un intégrateur 23 et un détecteur quadratique 21. Cette première voie fournit le module au carré de la partie réelle de E(rir2*). De même, le signal ri et le signal r2 déphasé de 7 par le déphaseur 25 sont appliqués à une deuxième voie comportant un détecteur synchrone 24', un intégrateur 23' et un détecteur quadratique 21'. Cette deuxième voie fournit le module au carré de la partie imaginaire de E(rir2*). Un circuit sommateur 22 et un circuit d'extraction de racine carrée 26 délivrent la quantité b. Les quantités a et b sont envoyées à un circuit opérateur 3 qui effectue le calcul a + 2b de manière à restituer sur sa sortie la valeur e2 de la relation (1), donnant une estimation du carré de l'étendue angulaire de la cible. Les signaux ri et r2 peuvent par ailleurs être combinés dans un sommateur 4 qui fournit le signal vers les circuits de traitement classiques du radar monopulse. On vient de décrire ci-dessus le cas particulier d'un procédé et d'un dispositif d'estimation de l'étendue angulaire d'une cible. Cependant les principes utilisés peuvent se généraliser comme on va le voir dans la description qui suit. En effet, il est possible d'envisager un radar comportant d'autres types de couples de capteurs que les voies d'une antenne monopulse, pour définir des indices caractéristiques de la cible par rapport à des grandeurs différentes. Soit un radar utilisant une polarisation donnée à l'émission et disposant d'antennes permettant la réception simultanément dans les deux directions de polarisation directe et croisée. La polarisation de l'onde reçue est caractérisée par le rapport des amplitudes et la différence des phases mesurées sur les deux signaux obtenus pour ces deux polarisations. Le signal reçu dans une cellule de résolution du radar est donc : si ei 2 cos a r = a x s = a = Y xa s2 e-1 2 sin a où a est une grandeur complexe incluant l'atténuation et le déphasage global de l'onde reçue, cp est le déphasage entre les signaux reçus sur les deux polarisations, et a est tel que tga, représente le rapport des amplitudes reçues dans les deux polarisations. Comme on le voit, ainsi défini, le vecteur s caractéristique de l'onde reçue est ainsi normé 2=1 Lorsque les conditions de mesure évoluent (déplacement relatif des réflecteurs contenus dans la cellule de résolution, variation de la fréquence d'émission, ...) l'onde reçue possède un caractère aléatoire, c'est-àdire que les deux composantes de l'onde reçue fluctuent. On peut alors définir la matrice de corrélation de cette onde par Elrj E (rlr2l) E(rl*r2) E 1r212 J= où le signe 'x indique la valeur complexe conjuguée et où H en 25 exposant symbolise le vecteur transposé conjugué. Comme on le sait, l'énergie de l'onde reçue est donnée par : trace I J I = E Irl I2 + E Ir2 12 et ne dépend pas du couple de polarisations utilisé à la réception. 30 On appelle onde non polarisée une onde telle que l'intensité de sa composante dans toute direction orthogonale à 10 15 20 = E (r rH) 15 20 25 30 la direction de propagation est la même et est telle que cette intensité n'est pas affectée par un déphasage de l'une des composantes par rapport à l'autre. On démontre que cela implique que E Is1I 2 = E Is2 I2 E (s1s2*) = E (si s2) = 0 Cette onde non polarisée peut être plutôt appelée onde à polarisation totalement aléatoire. Une onde totalement polarisée, au contraire, est 10 définie comme une onde telle que : detIJI=O C'est le cas d'une onde pure monochromatique et donc celui d'un écho non fluctuant. Le caractère "polarisé" de l'onde reçue est bien intrinsèque à celle-ci car det 1J I est invariant par changement de base, c'est-à-dire que ce caractère est indépendant du couple de polarisations utilisé en réception. Ceci étant, on montre que toute onde de matrice de corrélation J peut se décomposer de façon unique en une somme de deux ondes indépendantes, l'une non polarisée de matrice de corrélation J1 et l'autre totalement polarisée de matrice de corrélation J2 J=Ji+J2 A0 OA avec BC-IDI2=0 On définit alors un indice de polarisation p de l'onde reçue comme le rapport de l'intensité de l'onde totalement polarisée à l'intensité totale de l'onde reçue, soit : BD DC J2 = trace IJ2 I lL E Iri I2 . E Ir2I2 - IE (rir #)I2 P trace 1J 1 -4 2 (2) [Eri12+EIr2l2]2 Cet indice p est intrinsèque de l'onde reçue (invariant quel que soit le couple de polarisations choisi en réception) et varie entre 0 pour une onde non polarisée et 1 pour une onde totalement polarisée. Cet indice caractérise la stabilité de polarisation de l'onde reçue et constitue donc un indicateur de la structure de la cible. Il peut être utilisé pour améliorer les performances de détection du radar en améliorant l'élimination des fausses alarmes par modification du récepteur radar optimal. Si on modélise le signal reçu r comme la somme d'un signal utile pur s (correspondant à une onde complètement polarisée) et d'un bruit n, on a : ri si = a +n 15 r2 s2 Dans n est inclus le bruit blanc mais aussi les échos fluctuants divers. Si n est supposé blanc, le récepteur optimal cherche à maximiser E r 1 2 2 = sHRs où R = E (rrH) est la matrice 20 de corrélation de r. Si n est coloré, le récepteur optimal cherche à minimiser sHR-ls. Les calculs montrent que, dans les deux cas, on aboutit à un récepteur optimal en fixant un seuil de détection du radar sur le signal : T = (E 1 rl 12 + E Ir2 12) (1+p) (3) Ainsi, le récepteur optimal modifié selon le procédé de l'invention utilise le signal T alors que le récepteur radar classique calcule seulement E 1r1 12 + E 1r2 12. On aboutit ainsi, en utilisant l'indice de polarisation, à un gain sensible sur le taux de fausses alarmes. On peut appliquer un raisonnement tout à fait similaire au cas d'un radar monopulse de phase où le couple de capteurs fournit les signaux correspondant à une cible r l et r= = a r2 e_) 10 r= 25 30 .5 15 20 2.5 où, comme on l'a vu, a est la grandeur complexe incluant l'atténuation et le déphasage global de l'onde reçue et ci) est le déphasage entre les deux voies du monopulse (c p_ 4 rd sin e) Là aussi, on peut définir la matrice de corrélation J du vecteur reçu r lorsque les conditions de mesure évoluent et que la cible n'est pas ponctuelle, r devenant là aussi aléatoire. On peut décomposer l'onde reçue en une onde parfaitement localisée angulairement de matrice de corrélation J2 et une onde non localisée ou isotrope, de nature totalement aléatoire et de matrice de corrélation J1 telles que : avec C2-IDI2=0 Comme pour le cas de la polarisation, on aboutit à un indice de localisation ou d'étendue angulaire le donné par EIr1~+Er2I2 (4) Cet indice le caractérise la stabilité de localisation angulaire de la cible observée. Comme précédemment, les calculs permettent de définir le récepteur optimal. Si le bruit est blanc, on a un résultat identique et le seuil de détection est appliquée au signal de récepteur optimal T = (E 11.112 +EIr2I2) (1 +le) (5) Si le bruit est coloré, on aboutit à un résultat différent dû au fait que l'onde non localisée est caractérisée A0 0B CD DC J2 = le = trace IJ I trace IJ2 I 2 IE (rir2l) 10 15 20 25 30 par une puissance différente sur chaque capteur (cf matrice J1). Le signal du récepteur optimal est alors E Ir, 12 . E lr2 12 - 1E (r,r2)12 Tc (6) = E Ir 1 l2 + E lr212 - 21E (r 1 r2*) 1 Comme lors de l'utilisation de couples de polarisations, on obtient donc une amélioration de la détection optimale en utilisant l'indice de localisation. Ce procédé revient à tenir compte implicitement de l'étendue de la cible. Cependant, on peut aussi dans ce cas estimer l'étendue de la cible, ce qui pourra être utilisé comme critère complémentaire de détection. Pour cela, on modélise le coefficient de rétrodiffusion de la cible sous forme d'un coefficient complexe gaussien dont la largeur de spectre est proportionnelle à la cible. Les calculs, en utilisant de vraisemblance de l'étendue e, 1+1$ (7) où K est un coefficient fonction de la distance cible-radar (et également de la dimension d'antenne). On retrouve bien, au coefficient K près, l'expression de l'étendue angulaire de la cible donnée par la relation (1). On peut évidemment, à partir de considérations identiques, définir des indices d'étendue en profondeur et d'étendue de spectre Doppler, c'est-à-dire d'étendue en vitesse, si on dispose de deux séries d'observations, non plus par des capteurs espacés dans l'espace, mais à deux fréquences d'émission différentes (cas d'un radar agile en fréquence) ou à deux moments d'observation séparés dans le temps. On peut ainsi définir un indice d'étendue en profondeur 1d de la cible donné par une relation identique à la relation (4) et une l'étendue transverse de l'estimation du maximum conduisent à la relation : e2= K 1-18 10 15 20 25 30 étendue en profondeur wd donnée par une relation strictement identique à la relation (7). De même pour un indice d'étendue Doppler lv et une étendue en vitesse wv. Dans ces deux cas, on définit aussi de la même façon un détecteur optimal selon la relation (5) ou (6). Ainsi, à titre d'exemple, si l'on considère le cas d'un radar muni de diversité de polarisation, de deux voies monopulse en gisement et de deux fréquences d'émission et si l'on note r(p,g,f) le signal reçu pour chaque polarisation p, chaque récepteur g du monopulse et chaque fréquence f, on peut définir un indice de polarisation en calculant des moyennes du type E (r1r2*) par E (rlr2*) = E r (1, g, f) r-1 (2, g, f) g, f et en utilisant ces moyennes dans l'expression (2). De même, pour calculer l'indice d'étendue angulaire par l'expression (4), il faut calculer des moyennes du type E (r1r2*) par : E (rit-21) = E r (p, 1, f) r* (p, 2, f) p,f On dispose ainsi pour un tel radar de trois indices (polarisation, angle, profondeur) et de trois quantités sur la base desquelles pourra s'effectuer la détection selon les relations (3) pour la polarisation, (6) pour l'angle ou la profondeur. Sur la base de ces trois critères pourra donc être prise une décision finale avec une élimination de fausses alarmes très améliorée. La figure 3 représente le schéma d'un radar mettant en oeuvre le procédé décrit ci-dessus dans le cas où l'on dispose des voies monopulse du radar et où on évalue donc l'indice d'étendue angulaire de la cible. Les circuits classiques du radar monopulse de phase n'ont pas été représentés. 10 15 20 25 30 35 L'antenne 100 et le coupleur 101 fournissent les paires de signaux E+ jP et E - j A. Ces couples de signaux sont envoyés à deux récepteurs radar identiques 102,103 qui délivrent les signaux ri et r2. Un circuit de calcul 104 calcule l'indice le d'étendue angulaire de la cible. Pour cela, le circuit 104 peut comprendre des circuits identiques aux circuits 1 et 2 de la figure 2 qui délivrent les quantités et b et un circuit effectuant l'opération 2b = le. Par ailleurs, les modules des signaux ri et r2 sont extraits par les circuits de calcul de module 105 et 106 et sont adressés à des circuits de mémoire et de calcul 107 qui reçoivent par ailleurs l'indice le venant du circuit 104. Ces circuits 107 délivrent le signal de récepteur optimal T selon la relation (5) à un circuit à seuil 108 qui lui applique le seuil de détection du radar et fournit l'information de détection de cible ID. En outre l'étendue angulaire e de la cible peut être calculée par un circuit opérateur 3 semblable à celui de la figure 2 et recevant les quantités a et b du circuit 104. Le radar ainsi décrit permet, grâce à une meilleure détection optimale et à la connaissance de l'étendue angulaire de la cible, d'affiner l'analyse de cette cible et d'éliminer les échos de cibles diffuses ou multiples. Par ailleurs, dans le cas de l'utilisation de deux fréquences d'émission où on effectue une analyse de l'étendue de la cible en profondeur, ceci a l'avantage de permettre de distinguer s'il s'agit d'une cible unique ou de plusieurs cibles (par exemple dans le cas de raids aériens) ou de cibles diffuses. Dans le cas où on utilise deux moments d'observation, c'est-à-dire deux impulsions pour un radar à impulsions, on peut faire la moyenne des signaux sur des paires d'impulsions à des fréquences d'émission différentes avec un radar agile en fréquence. Ainsi, avec le procédé selon l'invention, on a une information sur l'étendue Doppler de la cible tout en utilisant l'agilité de fréquence, contre-contre mesure qui ne permettrait pas de calcul de transformée de Fourier, celle-ci nécessitant une série d'impulsions à la même fréquence d'émission. Bien entendu, les exemples de réalisation décrits ne sont nullement limitatifs de l'invention. 10 15 20 25
L'invention concerne un procédé d'analyse de cible et d'amélioration de l'élimination des fausses alarmes et un dispositif de mesure d'étendue de cible et un radar les mettant en oeuvre.Dans un radar comportant un couple de capteur (monopulse de phase, couple de polarisations, couple de fréquences d'émission etc...) qui fournit deux séries d'observations différentes d'une cible, on calcule un indice caractéristique de la cible par rapport à une grandeur donnée (polarisation, position angulaire, en distance...) et on utilise cet indice pour élaborer un récepteur optimal et/ou pour en déduire l'étendue de ladite cible (étendue angulaire, en profondeur, Doppler...). Dans le cas d'un radar monopulse de phase fournissant les signaux r1 et r2, des premiers circuits (11, 11', 12, 13) calculent la quantité a= E|r1|<2> + E|r2| etdes seconds circuits (21 à 26, 21' à 24') calculent la quantité b =|E (r1r2*)|. Un circuit opérateur (3) détermine l'étendue angulaire de la cible e<2>= a-2b/a+2bL'invention s'applique à tout radar disposant de paires de capteurs.
1. Procédé d'analyse de cible et d'amélioration de l'élimination des fausses alarmes dans un radar dans lequel on dispose de paires de signaux (r1, r2) correspondant à deux séries d'observations différentes d'une cible par le radar, caractérisé en ce que ledit procédé consiste à : -calculer un indice (p ; 18 ; lv id) caractéristique de la cible par rapport à une grandeur donnée caractérisant la structure et/ou le comportement de la cible, à partir de la matrice de corrélation des deux séries d'observations de l'onde réfléchie par la cible ; et - utiliser ledit indice pour élaborer le signal du récepteur radar optimal et/ou pour en déduire l'étendue de ladite cible relativement à ladite grandeur. 2. Procédé, caractérisé en ce que le calcul dudit indice comprend les étapes consistant à : - décomposer l'onde reçue par le radar en une somme d'une première onde de nature totalement aléatoire pour ladite grandeur et d'une seconde onde totalement corrélée d'une série d'observations à l'autre ; - déterminer ledit indice en calculant le rapport de l'intensité de ladite seconde onde à l'intensité totale de ladite onde reçue par le radar. 3. Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que, le bruit superposé au signal utile reçu de la cible étant un bruit blanc, le signal T du récepteur radar optimal est élaboré selon la relation : T = (E 11.1 I2 + E Ir2I2) (1 + 1) où I représente ledit indice calculé, le seuil de détection du radar étant appliqué audit signal T. 4. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que ladite grandeur donnée est la polarisation de l'onde, en ce que lesdites séries d'observations sont effectuées par le radar selon deux directions de polarisation orthogonales et en ce que ledit indice (p) de polarisation est calculé selon la relation : E I r i I2 . E Ir2 I2 - I E (r i r2l) p 1-4 (EIr1I2+EIr2I2)2 5. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que ladite grandeur donnée est la position angulaire de la cible, en ce que lesdites deux séries d'observations sont fournies respectivement par les deux voies d'un radar monopulse de phase (si, s2 ; E + jà, E -jg) et en ce que ledit indice (le) d'étendue angulaire de la cible est calculé selon la relation : 2 IE (r1r2#) I 6. Procédé selon la 5, caractérisé en ce que l'étendue angulaire (e) de la cible est déduite dudit indice 20 1 e d'étendue angulaire selon la relation : 2 1 - 1$ e2 = K 18 E I2 + E Ir2 1+1g où K est un coefficient fonction de la distance cible-radar. 5 10 1520 7. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que ladite grandeur donnée est la fréquence Doppler de la cible, en ce que lesdites deux séries d'observations sont des séries de paires de mesures à deux moments espacés, et en ce que ledit indice (1v) d'étendue en vitesse de la cible est calculé selon la relation 2 1E (rlr2*) 8. Procédé selon la 7, caractérisé en ce que l'étendue en vitesse wv de la cible est déduite dudit indice (1v) d'étendue en vitesse selon la relation : 2 1 - lv w - v 1 + 1 v où K' est un coefficient fonction de la distance cible-radar. 9. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que ladite grandeur donnée est la distance de la cible au radar, en ce que lesdites deux séries d'observations sont obtenues par des paires de mesure à deux fréquences d'émission différentes du radar et en ce que ledit indice (1d) d'étendue en profondeur de la cible est calculé selon la relation : 2 1E (r 1 r2N) ld E lr 1l 2 + E (r2 10. Procédé selon la 9, caractérisé en ce que l'étendue en profondeur wd de la cible est déduite dudit indice (1d) d'étendue en profondeur selon la relation : 2 1 - 1d wd K" 1 + Id I= V E~r1 12 +E1r2F 19 où K" est un coefficient fonction de la distance cible-radar. 11. Procédé selon l'une quelconque des à 10, caractérisé en ce que, lorsque le bruit superposé au signal utile reçu de la cible est un bruit coloré, le signal Tc 5 du récepteur radar optimal est élaboré selon la relation Ek1I2.EIr212- IE(r1r2 I2 EIr1 I2 + EIr2I2 - 2IE (r1r21) I2 12. Dispositif de mesure d'étendue d'une cible radar selon une grandeur donnée caractérisant la structure et/ou le comportement de la cible, mettant en oeuvre le procédé selon l'une des 6, 8 ou 10, dans lequel le radar fournit des paires de signaux (r1, r2) correspondant à deux séries d'observations différentes d'une cible par le radar, caractérisé en ce que ledit dispositif comprend des premiers moyens (1) pour calculer la quantité a telle que : a = EIr1I2 + E1r212 sur les séries desdites observations, des seconds moyens (2) pour calculer la quantité b telle que : b = I E (r1r2*) I sur les séries desdites observations, et un circuit opérateur 20 (3) recevant lesdites quantités a et b pour calculer l'étendue (e2 ; v d2 2 w) de la cible en effectuant l'opération a - 2b a + 2b 13. Dispositif selon la 12, caractérisé 25 en ce que lesdits seconds moyens (2) comprennent deux voies de calcul, qui reçoivent respectivement lesdits signaux (r1, r2) directement et avec un déphasage de - (25) sur l'un Tc = 5 10 15 25 30desdits signaux et qui comportent chacune un détecteur synchrone (24, 24') , un intégrateur (23, 23') et un détecteur quadratique (21, 21') , un circuit sommateur (22) combinant les sorties desdites deux voies et un circuit (26) d'extraction de la racine carrée pour délivrer la quantité b. 14. Radar permettant l'analyse de cible et l'amélioration de l'élimination des fausses alarmes, mettant en oeuvre le procédé selon l'une quelconque des 1 à 11, ledit radar comportant des moyens (100,101) pour fournir des paires de signaux (ri, r2) correspondant à deux séries d'observations différentes d'une cible et étant caractérisé en ce qu'il comprend : - deux récepteurs radar identiques (102,103) pour traiter respectivement lesdits signaux (r1, r2) de chaque paire ; - des moyens de calcul (104) connectés à la sortie desdits récepteurs pour calculer les quantités a = E 11.1 12 + E 1r2 12 et b = IE (rlr2*) 1 et ledit indice caractéristique de la cible (p ; 18 ; lv ; ld) ; - deux calculateurs de module (105,106) reliés respectivement aux sorties desdits récepteurs ; -des moyens de mémorisation et de calcul (107) recevant les valeurs fournies par lesdits calculateurs de modules et ledit indice fourni par lesdits moyens de calcul (104) de manière à élaborer le signal de récepteur optimal (T ; Tc) ; et - un circuit à seuil (108) pour comparer ledit signal de récepteur optimal au seuil de détection du radar et délivrer l'information de détection de cible (ID). 15. Radar selon la 14, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un circuit opérateur (3) pour déterminer l'étendue de la cible à partir des quantités a et b fournies par lesdits moyens de calcul (104).
G
G01
G01S
G01S 13
G01S 13/00
FR2894332
A1
SPECTROPHOTOMETRE A LARGE FENTE D'ENTREE
20,070,608
La présente invention concerne un spectrophotomètre dans lequel sont associés un interféromètre et un système dispersif. Un tel interféromètre est connu, notamment de la demande de brevet français 2 858 404, publiée le 4 février 2005, au nom du titulaire de la présente demande de brevet. Il permet d'obtenir simultanément une image d'un champ dans lequel se trouve des sources lumineuses, et une analyse spectrale de la lumière émise par ces sources. En particulier, il peut être destiné à des observations spatiales ou terrestres, lorsqu'il est associé à un télescope placé devant l'entrée du spectrophotomètre. La figure la illustre un exemple d'agencement des différents éléments optiques au sein d'un tel spectrophotomètre. Pour raison de clarté, les dimensions des éléments optiques représentés dans cette figure et les distances entre ces éléments ne sont pas en proportion avec des dimensions et des distances réelles. Par ailleurs, dans ce qui suit, les éléments optiques connus de l'Homme du métier ne sont pas décrits en détail. Des indications sont seulement données concernant leur utilisation au sein du spectrophotomètre. Conformément à la figure la, un interféromètre à transformation de Fourier 3 est disposé pour recevoir en entrée un faisceau lumineux primaire F2 et pour délivrer en sortie un faisceau lumineux intermédiaire F7. Le faisceau primaire F2 peut être, par exemple, issu d'une source S destinée à être observée et située dans le champ d'entrée de l'interféromètre 3. Dans le cas d'un spectrophotomètre d'observation spatiale ou terrestre, la source S est située à grande distance du spectrophotomètre. Seule la direction dans laquelle se situe la source S est alors représentée sur la figure. Dans le jargon de l'Homme du métier, la source S est dite située à l'infini . Une optique d'entrée 2, qui peut être de type télescope, produit le faisceau primaire F2 à partir d'un faisceau lumineux d'entrée FI émis par la source S. L'optique d'entrée 2 forme une image S' de la source S. Il est entendu que le 2894332 -2- principe de fonctionnement qui est détaillé ici pour une source S située à l'infini est transposable au cas d'une source S située à distance finie du spectrophotomètre. Les modalités d'une telle transposition, qui ne sont pas spécifiques au système décrit, sont bien connues. 5 L'interféromètre à transformation de Fourier 3 produit un interférogramme de la lumière émise par la source S. Cet interférogramme s'étend selon une direction Dl de variation d'une différence de longueur de trajet optique, qui est orientée perpendiculairement au plan de la figure la. L'interféromètre 3 peut être notamment du type Michelson. Il comprend 1 o alors : un dispositif de séparation 31 par division d'intensité du faisceau primaire F2 en deux faisceaux secondaires F3 et F4 ayant des directions de propagation respectives DO' et DO. DO peut être la direction d'entrée du faisceau primaire F2 dans l'interféromètre 3, et DO' est conjuguée avec la 15 direction DO par le dispositif de séparation 31. Le dispositif de séparation 31 peut comprendre, par exemple, une lame semi-réfléchissante plane disposée dans un plan contenant la direction Dl et tourné de 45 degrés par rapport à la direction DO ; deux miroirs 32 et 33 disposés de façon à réfléchir respectivement les 20 faisceaux secondaires F3 et F4, pour former un premier et un second faisceaux secondaires réfléchis F5 et F6 ; et un dispositif de regroupement disposé pour regrouper les faisceaux secondaires réfléchis F5 et F6 afin de former le faisceau intermédiaire F7. De façon connue pour des interféromètres de type Michelson, le dispositif 25 de séparation 31 remplit aussi la fonction de regroupement des faisceaux secondaires réfléchis F5 et F6. Sur la figure la, par souci de clarté, les faisceaux F3-F6 ne sont représentés que par leurs directions de propagation respectives. Les miroirs 32 et 33 peuvent être tous les deux plans. Ils présentent chacun une orientation déterminée, respectivement par rapport aux directions de propagation des faisceaux secondaires F3 et F4. Le miroir 32 est perpendiculaire à la direction DO', et le miroir 33 peut être incliné autour d'un -3- axe B-B perpendiculaire aux directions DO et Dl. L'angle d'inclinaison du miroir 33 est par exemple compris entre 0,2 degré et 5 degrés. Une différence de longueur de trajet optique résulte des inclinaisons respectives des miroirs 32 et 33, entre deux parties d'un même rayon lumineux du faisceau primaire F2 séparées par le dispositif 31. Ces parties de rayon lumineux appartiennent respectivement aux faisceaux secondaires F3 et F4, et sont chacune réfléchies par le miroir 32 ou 33. Les parties de rayon réfléchies appartiennent aux faisceaux secondaires réfléchis F5 et F6, et sont regroupées par le dispositif 31 dans le faisceau intermédiaire F7. Le faisceau intermédiaire F7 correspond donc à une figure d'interférence des faisceaux secondaires réfléchis F5 et F6. La différence entre les longueurs des trajets optiques suivis par les deux parties de rayon lumineux dépend de la position du point de réflexion de chacune d'elles sur les miroirs 32 et 33. Elle dépend plus précisément de la position des points de réflexion repérée selon la direction Dl. Autrement dit, cette différence de longueur de trajet optique varie lors d'un déplacement des points de réflexion selon la direction Dl, c'est-à-dire lors d'un déplacement de la source S dans un plan perpendiculaire à celui de la figure 1 a et contenant la direction DO. La direction Dl est aussi perpendiculaire à la direction de propagation du faisceau intermédiaire F7. La distance entre l'interféromètre 3 et l'optique d'entrée 2 est ajustée de sorte que l'image S' de la source S est formée à l'intérieur de l'interféromètre 3, sensiblement au niveau des miroirs 32 et 33. L'image S' correspond alors au point de réflexion du faisceau secondaire F4 sur le miroir 33. Un système dispersif 6 est disposé de façon à recevoir en entrée le faisceau intermédiaire F7. Il peut comprendre une optique de collimation 5, un prisme P et une optique de focalisation 7 agencés de sorte que la lumière du faisceau intermédiaire F7 traverse successivement l'optique de collimation 5, le prisme P puis l'optique de focalisation 7. Sur la figure la, les optiques 2, 5 et 7 sont symboliquement représentées par des lentilles, mais elles peuvent être chacune constituées d'un ensemble optique complexe. L'optique de collimation 5 est par exemple agencée de façon à transformer le faisceau intermédiaire F7 2894332 -4- en un faisceau parallèle qui traverse le prisme P. L'optique de focalisation 7 est agencée pour former une image finale SD(A) de la source S dans un plan conjugué avec le miroir 32. Le prisme P disperse angulairement la lumière issue du faisceau intermédiaire F7 selon une direction D2 sensiblement 5 perpendiculaire à la direction de propagation de la lumière. Un ensemble d'images SD(A) correspondant à des longueurs d'onde dispersées A différentes sont ainsi formées simultanément. Les images SD(A) sont décalées entre elles selon une direction D4 conjuguée avec la direction de dispersion D2 par l'optique de focalisation 7. 10 De façon connue, le prisme P peut être remplacé par un réseau de diffraction, sans changer le fonctionnement du spectrophotomètre. L'interféromètre 3 et le système dispersif 6 sont orientés l'un par rapport à l'autre de sorte que la direction de dispersion D2 est sensiblement perpendiculaire à la direction Dl de variation de la différence de longueur de 15 trajet optique. Enfin, une matrice plane de photodétecteurs 8 est disposée dans le plan conjugué avec le miroir 32 qui contient les images SD(A). Par conséquent, un spectrophotomètre du type considéré dans la présente invention possède une fonction d'imagerie : il produit, sur la matrice de photodétecteurs 8, une 20 image de chaque source S située dans le champ d'entrée. Conformément à la figure 1 b, la matrice 8 est constituée de photodétecteurs répartis en colonnes C et en lignes L perpendiculaires aux colonnes. Les colonnes C sont parallèles à une direction D3 et les lignes de la matrice 8 sont parallèles à une direction D4. La direction D4 est par conséquent la direction de décalage des colonnes C de 25 la matrice 8 les unes par rapport aux autres. Au sein du spectrophotomètre, la matrice de photodétecteurs 8 est orientée de sorte que la direction D3 des colonnes C est conjuguée avec la direction Dl de variation de la différence de longueur de trajet optique. Dans le cas d'un système tel que représenté sur la figure la, la direction D3 est 30 parallèle à la direction Dl. La direction D4 correspond alors à la direction de dispersion D2. 2894332 -5-Selon un mode de réalisation préféré d'un tel spectrophotomètre, l'un au moins des deux miroirs de l'interféromètre, par exemple le miroir 33, est de type à échelette. Il est constitué de faces élémentaires perpendiculaires à la direction DO, en forme de lames planes réfléchissantes allongées parallèlement 5 à l'axe B-B, et décalées les unes par rapport aux autres selon la direction DO. Le décalage de chaque face élémentaire selon la direction DO définit la différence de longueur de trajet optique, et varie selon la direction D1. La largeur des faces élémentaires du miroir 33 est en outre ajustée de sorte que le produit de cette largeur par le grandissement optique présent entre le miroir 33 10 et la matrice de photodétecteurs 8 est égal à la dimension des photodétecteurs de la matrice 8 selon la direction D3. Chaque face élémentaire du miroir 33 est alors conjuguée avec une ligne L de photodétecteurs. Dans ce cas, le nombre de photodétecteurs dans une colonne C de la matrice 8 est de préférence au moins égal au nombre de faces élémentaires du miroir 33. 15 Les miroirs 32 et 33 peuvent aussi être tous les deux du type à échelette. Dans ce cas, la différence de longueur de trajet optique résulte des décalages des faces élémentaires des deux miroirs. En particulier, ils peuvent alors être agencés de sorte que les faces optiques élémentaires de chacun des deux miroirs sont respectivement conjuguées optiquement avec celles de 20 l'autre miroir par le dispositif de séparation 31. Une optique intermédiaire 10 peut en outre être placée sur le trajet du faisceau intermédiaire F7 de façon à produire une image intermédiaire S" de la source S. Une fente rectangulaire 4 est disposée au niveau de l'image S", dans un plan sensiblement perpendiculaire à la direction de propagation du faisceau 25 intermédiaire F7. La fente 4 présente une grande longueur parallèle à la direction Dl et une largeur I parallèle à la direction DO. De façon connue, la fente 4 joue le rôle de fente d'entrée du système dispersif 6, et chaque colonne de photodétecteurs C de la matrice 8 possède une fonction de fente de sortie du système dispersif 6. 30 De façon facultative, un dispositif de balayage optique 1 à deux axes peut en outre être disposé sur le trajet du faisceau d'entrée F1. Le premier axe de rotation du dispositif de balayage 1 est perpendiculaire aux directions DO et 2894332 -6- DO', et est noté Z-Z. Le second axe de rotation du dispositif 1, noté A-A, est perpendiculaire à l'axe Z-Z, et peut tourner autour de ce dernier. Une ouverture d'entrée du dispositif de balayage 1 parcourt alors un champ d'observation dans lequel se trouve la source lumineuse S, de sorte que le faisceau d'entrée 5 FI possède, à la sortie du dispositif de balayage 1, une direction de propagation qui est fixe par rapport au spectrophotomètre et sensiblement parallèle à la direction DO. Lors d'une rotation du dispositif de balayage 1 autour de l'axe Z-Z, l'image S' de la source S se déplace parallèlement à l'axe B-B. Lors d'une rotation du dispositif de balayage 1 autour de l'axe A-A, l'image 10 S' de la source S se déplace parallèlement à la direction D1. Le fonctionnement d'un tel spectrophotomètre est maintenant décrit. Des images SD(A;) d'une même source lumineuse S sont formées sur chaque colonne C de la matrice de photodétecteurs 8. La longueur d'onde dispersée A; est définie par le décalage selon la direction D4 de la colonne C considérée. 15 Elle est en fait une valeur moyenne qui correspond sensiblement à la position du milieu de la colonne C considérée, selon la direction D4. Simultanément, lors d'une rotation du dispositif de balayage 1 autour de l'axe A-A, les photodétecteurs de chaque colonne C de la matrice 8 enregistrent un interférogramme de la lumière du faisceau d'entrée F1. La 20 direction D3 est donc simultanément une direction d'interférogramme et une direction spatiale de déplacement dans l'image que le spectrophotomètre forme des sources situées dans le champ d'entrée. Par transformation de Fourier des énergies lumineuses reçues par les photodétecteurs de la colonne C correspondant à la longueur d'onde une évaluation précise de la 25 distribution spectrale d'énergie dans un intervalle centré autour de A; peut être calculée. On appelle résolution spatiale, selon la direction D3 ou la direction D4, la distance minimale de séparation entre deux sources lumineuses dont les images sur la matrice 8 sont décalées selon la direction D3 ou D4, 30 respectivement. Dans le cas de sources situées à l'infini, la distance entre les sources lumineuses est une distance angulaire. La résolution spatiale selon la direction D3 est fixée par la dimension d'un photodétecteur de la matrice 8 -7- selon cette même direction. La résolution spatiale selon la direction D4 est fixée par la largeur I de la fente 4. On appelle résolution spectrale l'écart minimal entre deux longueurs d'onde pour lesquelles des intensités lumineuses respectives peuvent être mesurées ou déduites séparément l'une de l'autre. De façon connue, la résolution spectrale de l'interféromètre 3, qui apparaît selon la direction D3, est liée au nombre de détecteurs d'une colonne C de la matrice 8. De façon connue, la résolution spectrale d'un interféromètre à transformation de Fourier 3 tel que décrit précédemment est 6À = p/N, où p est le pas de variation de la différence de longueur de trajet optique et N est le nombre de photodétecteurs dans une colonne C de la matrice. La résolution spectrale du système dispersif 6, qui apparaît selon la direction D4, résulte de la largeur I de la fente 4 et de la dimension des photodétecteurs de la matrice 8 selon la direction D4. Ainsi, la direction D4 des lignes L de la matrice 8 apparaît à la fois comme une direction de déplacement dans l'image que le spectrophotomètre forme des sources lumineuses situées dans le champ d'entrée, et comme une direction de variation de la longueur d'onde de la lumière détectée. La résolution spectrale du système dispersif 6 engendre alors une limitation, sous forme d'une borne inférieure, de la résolution spatiale selon la direction D4. Dans la suite, Y désigne un axe de déplacement dans l'image que le spectrophotomètre forme de sources lumineuses situées dans le champ d'entrée, qui correspond à la direction D4. De même, DS désigne un axe de variation de longueur d'onde de la lumière détectée lors d'un déplacement sur la matrice 8 parallèle à la direction D4. DS est appelé axe de dispersion spectrale et correspond à la fonction de dispersion du système 6. La figure 2a illustre l'origine des contributions à l'énergie lumineuse détectée selon une ligne de la matrice 8, dans un diagramme repéré par les axes DS et Y. L'axe de dispersion spectrale DS est en abscisse et l'axe de déplacement Y est en ordonnée. A un point central de ce diagramme correspond la longueur d'onde 4, qui est prise pour origine de la dispersion générée par le système 6. -8- Les résolutions spatiales et spectrales qui sont discutées dans la suite sont visualisées, par équivalence, dans ce diagramme. Les deux bords opposés de la fente 4 correspondent à des images respectives sur la matrice 8 qui sont séparées par une distance bys (l'indice s signifiant slit en anglais) selon la direction Y. La distance 6ys est égale à la largeur I de la fente 4 multipliée par le grandissement optique G généré par la partie du spectrophotomètre présente entre le plan de la fente 4 et celui de la matrice de photodétecteurs 8 (ôys= I x G). Les points de la ligne de matrice 8 qui correspondent aux images des deux bords de la fente 4 peuvent aussi correspondre à des éclairements détectés pour les longueurs d'onde respectives Ao-bAs/2 et Ao+6Asl2, où Ms est une première contribution à la résolution spectrale du système dispersif 6 générée par la fente 4. Enfin, la dimension de chaque détecteur de la matrice 8, mesurée selon la direction D4, engendre une seconde contribution à la résolution spectrale du système dispersif. Cette seconde contribution est notée Md et est aussi appelée résolution spectrale des photodétecteurs. Elle est égale à la dimension d des photodétecteurs selon la direction D4, divisée par un coefficient 1-- de dispersion linéaire du système 6 (bAd= d I F). L'aire de la surface hachurée A est une mesure de l'énergie lumineuse détectée par les photodétecteurs d'une ligne L de la matrice 8, et qui peut être attribuée à la longueur d'onde Ao. Le diagramme de la figure 2a fait apparaître que la distance notée ôys est la résolution spatiale selon la direction D4. En effet, des énergies lumineuses qui sont détectées respectivement en deux points d'une ligne L de la matrice 8 séparés d'une distance inférieure à bys peuvent correspondre à des rayonnements ayant des longueurs d'onde différentes et qui proviennent d'une même source lumineuse S. Pour améliorer la résolution spatiale selon la direction D4, il est alors d'usage de diminuer la largeur I de la fente 4 jusqu'à ce que la distance bys sur la matrice 8 corresponde à la dimension des photodétecteurs selon la direction D4. Autrement dit, la largeur I de la fente 4 est usuellement ajustée de sorte que la largeur de l'image de la fente 4 sur la matrice 8 est égale à l'épaisseur -9- d'une colonne C de photodétecteurs : I = d I G de sorte que bys = d. Le champ d'entrée du spectrophotomètre dont une image est formée sur la matrice 8 lors d'une même exposition est alors une bande très étroite, dont la largeur dans l'image correspond à celle d'une seule colonne de photodétecteurs. Ce champ d'entrée qui est visualisé par le spectrophotomètre lors d'une exposition unique est donc très réduit. Par conséquent, lorsque le spectrophotomètre est associé au système de balayage 1, le balayage par rotation autour de l'axe Z-Z doit être réalisé avec un pas très court pour obtenir des enregistrements correspondant à des bandes contiguës dans un champ d'observation. La durée du balayage qui en résulte est alors très importante. Pour un spectrophotomètre embarqué à bord d'un satellite, cette durée de balayage est incompatible avec le déplacement du satellite sur son orbite. La figure 2b illustre les variations de la fonction de réponse spectrale du spectrophotomètre, notée Rep, le long d'une ligne L de la matrice de photodétecteurs 8. Elle montre que la fonction de réponse varie de façon importante en fonction de la position d'un photodétecteur le long d'une ligne L. Un but de la présente invention consiste alors à proposer un spectrophotomètre du type considéré ci-dessus, qui possède un champ d'entrée élargi sans dégrader la résolution. Pour cela, l'invention propose un spectrophotomètre qui comprend : - une matrice de photodétecteurs répartis en lignes et colonnes selon deux directions perpendiculaires, cette matrice de photodétecteurs étant placée dans un plan image du spectrophotomètre ; - un interféromètre disposé pour produire, sur une colonne de la matrice de photodétecteurs, un interférogramme d'une source lumineuse située dans un champ d'entrée du spectrophotomètre ; - un système dispersif disposé sur le trajet de faisceaux lumineux qui traversent l'interféromètre, et disposé pour disperser la lumière parallèlement aux lignes de la matrice de photodétecteurs ; et - une fente disposée dans un plan image intermédiaire entre l'entrée du spectrophotomètre et la matrice de photodétecteurs, ayant une direction 2894332 -10- de largeur conjuguée avec la direction des lignes de la matrice des photodétecteurs. Selon l'invention, l'interféromètre présente une résolution spectrale inférieure à la résolution spectrale des photodétecteurs selon la direction des 5 lignes de la matrice. En outre, la largeur de la fente est adaptée pour qu'une résolution spectrale du système dispersif engendrée par la fente soit supérieure à la résolution spectrale des photodétecteurs selon la direction des lignes de la matrice. La fente permet alors de former, sur la matrice de photodétecteurs en 10 une seule exposition, une image d'une large bande de champ d'entrée. Grâce à l'invention, deux points qui émettent de la lumière et qui sont alignés selon la largeur de cette bande peuvent être distingués l'un de l'autre dans l'information extraite des énergies lumineuses détectées. Un balayage d'un champ d'observation dans une direction correspondant aux lignes de la matrice de 15 photodétecteurs peut alors être réalisé avec un pas important, tout en obtenant une couverture complète composée de bandes de champ d'entrée contiguës. Le nombre d'expositions nécessaires pour couvrir l'ensemble d'un champ d'observation est alors réduit, et la durée totale du balayage est compatible avec une utilisation du spectrophotomètre à bord d'un satellite. 20 En outre, grâce à l'invention, une résolution spatiale effective du spectrophotomètre est obtenue selon la direction des lignes de la matrice de photodétecteurs, qui est inférieure à celle qui résulterait seulement de la largeur de la fente. Une telle amélioration de la résolution est obtenue en reportant les mesures d'énergies lumineuses recueillies selon la direction des 25 colonnes de la matrice de photodétecteurs dans celles recueillies selon la direction des lignes de la matrice. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, la largeur de la fente est en outre adaptée pour qu'une dimension de l'image de la fente sur la matrice de photodétecteurs est égale à la dimension des photodétecteurs 30 multipliée par R, ces dimensions étant mesurées selon la direction des lignes de la matrice de photodétecteurs, et R étant le quotient de la résolution spectrale des photodétecteurs selon la direction des lignes de la matrice par la 2894332 -11- résolution spectrale de l'interféromètre. L'interféromètre est alors utilisé de façon optimale pour améliorer la résolution spatiale selon la direction des lignes de la matrice de photodétecteurs. Avantageusement, l'interféromètre comprend un appareil de 5 Michelson. Cet appareil de Michelson peut être lui-même pourvu d'un miroir plan et d'un miroir à échelette disposés pour réfléchir des parties respectives d'un faisceau lumineux émis par une source située dans le champ d'entrée du spectrophotomètre. Alternativement, les deux miroirs de l'appareil de Michelson peuvent être à échelette. Des mesures spatiales et spectrales de 10 sources lumineuses peuvent alors être obtenues, qui sont particulièrement précises. Le spectrophotomètre peut en outre comprendre un dispositif de balayage qui est disposé à l'entrée du spectrophotomètre, et qui possède deux directions de balayage respectivement conjuguées avec les directions des 15 colonnes et des lignes de la matrice de photodétecteurs. La couverture d'un large champ d'observation par des expositions successives peut alors être réalisée rapidement, d'une façon automatique. L'invention propose enfin un satellite comprenant un spectrophotomètre embarqué qui est conforme à l'invention. Un tel satellite 20 peut être utilisé pour réaliser des observations spatiales ou terrestres pendant son déplacement orbital. D'autres particularités et avantages de la présente invention apparaîtront dans la description ci-après d'exemples de réalisation non limitatifs, en référence aux dessins annexés, dans lesquels : 25 - la figure la est un schéma optique de principe d'un spectrophotomètre de l'art antérieur auquel l'invention peut être appliquée ; - la figure lb représente une matrice de photodétecteurs pouvant être utilisée dans le spectrophotomètre de la figure la - la figure 2a est un diagramme de contribution à l'énergie lumineuse 30 mesurée le long des lignes de la matrice de photodétecteurs de la figure lb, pour un spectrophotomètre conforme à la figure la ; -12- la figure 2b illustre les variations d'une fonction de réponse du spectrophotomètre caractérisé par la figure 2a, selon la direction des lignes de la matrice de photodétecteurs ; - la figure 3a correspond à la figure 2a pour un spectrophotomètre selon 5 l'invention ; et - la figure 3b correspond à la figure 2b pour le spectrophotomètre selon l'invention caractérisé par la figure 3a. Les figures la, lb, 2a et 2b, relatives à l'art antérieur connu, ont déjà été décrites en détail. 10 On décrit maintenant un mode particulier de réalisation de l'invention. Un spectrophotomètre selon l'invention peut posséder une structure identique à celle décrite en relation avec les figures la et lb. Le miroir à échelette 33 possède N faces réfléchissantes élémentaires décalées selon un pas p. Chaque colonne C de la matrice 8 comprend N photodétecteurs, et la longueur 15 de la fente 4 selon la direction Dl est suffisante pour qu'une image d'une tranche complète du miroir 33 parallèle à la direction Dl soit formée sur la matrice 8. Les lignes de la matrice 8 sont alors conjuguées optiquement une à une avec les faces réfléchissantes élémentaires du miroir 33. Dans ces conditions, l'interféromètre à transformation de Fourier 3 présente la résolution 20 spectrale 6A; = p/N. Ceci correspond à un modèle d'interféromètre pour lequel la position relative des miroirs 32 et 33 selon les directions DO et DO' est initialement connue avec précision. Selon la première caractéristique de l'invention, le nombre N est choisi de sorte que la résolution spectrale OA; de l'interféromètre 3 est plus petite que 25 la contribution 6Ad à la résolution spectrale du système dispersif 6 qui est due à la dimension d des photodétecteurs. On introduit le quotient R, qui est égal à la résolution spectrale des photodétecteurs selon la direction D4, divisée par la résolution spectrale de l'interféromètre 3 : R = ôAd l MA; . R est supérieur à 1. Pour cela, N est supérieur à f" x pld. Par exemple, N peut être égal à 64 ou 30 128. La résolution spectrale bAs du système dispersif 6 qui est liée à la fente 4 est proportionnelle à la largeur bys de l'image de celle-ci sur la matrice de -13- photodétecteurs 8, selon la direction D4 : ôAs = ôys / f = 1 x G / F. Selon la seconde caractéristique de l'invention, la largeur I de la fente 4 est choisie de sorte que as est supérieure à la résolution spectrale ôÀd des photodétecteurs selon la direction des lignes L de la matrice. Pour cela, la largeur I doit être supérieure à d/G. La figure 3a correspond à la figure 2a lorsque les caractéristiques de l'invention sont réalisées, c'est-à-dire 6Ài < ad < ôAs . En reportant la résolution spectrale ôA; de l'interféromètre 3 sur la direction spectrale DS associée à la direction D4, on obtient une division de la variation de longueur d'onde le long de chaque ligne L en intervalles élémentaires, pour chacun desquels la distribution spectrale d'énergie lumineuse peut être déduite des énergies lumineuses détectées sur une des colonnes C de la matrice 8. Il apparaît alors une nouvelle résolution spatiale associée à la direction D4, qui est notée 6y;. Cette résolution spatiale ôy; résulte de la résolution spectrale ôA; et de lapente apparente dans le diagramme de la figure 3a des contributions à l'énergie lumineuse détectée. D'après la figure 3a : ôy; = ôys x ai / bAs. La résolution spatiale ôy; qui est obtenue est donc inférieure à la résolution spatiale ôys qui résulterait seulement de la largeur de la fente 4. On obtient : ôy; = f- x ôA; = f" x p/N. Etant donné que N > f x p/d, alors : ôy; < d. Autrement dit, la résolution spatiale selon la direction D4 telle qu'elle résulte de la combinaison selon l'invention des mesures effectuées au moyen du système dispersif 6 avec celles effectuées au moyen de l'interféromètre 3, est inférieure à celle qui résulte de la dimension des photodétecteurs. Cette résolution spatiale est obtenue bien que la largeur de la bande de champ d'entrée qui est visualisée en une seule exposition a été augmentée. De bonnes conditions de combinaison des valeurs d'énergie mesurées suivant les lignes et les colonnes de la matrice 8 sont obtenues lorsque ôys = d x R. Pour cela, la largeur I de la fente 4 doit être égale à Nd2lGf p. Préférentiellement, la largeur de la fente 4 est choisie de sorte que la dimension de l'image de la fente 4 sur la matrice de photodétecteurs 8 est égale à la dimension des photodétecteurs multipliée par N, ces dimensions étant considérées selon la direction D4. Autrement dit : ôys = N x d. Pour cela, -14- 1 = N x d/G. La largeur de la bande de champ d'entrée qui est visualisée en une seule fois est alors augmentée d'un facteur N, tout en permettant une utilisation optimale des mesures effectuées au moyen de l'interféromètre 3 pour obtenir une faible résolution spatiale selon la direction D4. Lorsque les deux conditions bys = d x R et bys = N x d sont simultanément remplies, on a alors R = N et by; = d/N. La résolution spatiale effective selon la direction D4 est améliorée d'un facteur N. Si la position relative des miroirs 32 et 33 n'est pas connue initialement, elle peut être déterminée en comparant les énergies lumineuses détectées pour des valeurs positives et négatives de la différence de longueur de trajet optique. Les décalages des faces réfléchissantes élémentaires du miroir 33 sont alors corrigés d'une quantité fixe de façon à obtenir une répartition d'énergie lumineuse détectée qui est symétrique entre des valeurs opposées de la différence de longueur de trajet optique. Dans ce cas, la 15 résolution spectrale effective de l'interféromètre 3 est bA; = 2d/N. Autrement dit, le nombre effectif de détecteurs d'une colonne de la matrice 8 qui interviennent dans la résolution spectrale de l'interféromètre 3 n'est que N/2. On choisit alors préférentiellement la largeur I de la fente 4 de sorte que bys = d x N / 21". Pour cela, la largeur I est N x d / 2 G. 20 La fente 4 permet de balayer un champ d'observation du spectrophotomètre, par rotation du dispositif 1 autour de l'axe A-A, avec des bandes de largeur importante, correspondant à la distance bys sur la matrice 8. La vitesse de balayage du dispositif 1 autour de l'axe Z-Z peut alors être augmentée selon le rapport bys I by; = Ms I (Md + 6A;). Ce rapport est de l'ordre 25 de N/2 ou N/4. Par ailleurs, conformément à la figure 3b, la fonction de réponse Rep est plus homogène le long d'une ligne de photodétecteurs L. Des conditions de fonctionnement du spectrophotomètre en résultent, qui procurent une meilleure précision des résultats d'imagerie et d'analyse spectrale obtenus. 30 Enfin, un autre avantage d'un tel spectrophotomètre résulte du fait que la résolution spatiale et la résolution spectrale effectives sont fixées par la structure du miroir à échelette 33. Etant donné que l'ensemble du 2894332 -15- spectrophotomètre est statique, c'est-à-dire sans pièce mobile, l'exactitude des mesures, à la fois spatiales et spectrales, peut être très bonne lorsque le miroir 33 est calibré initialement avec précision et lorsqu'il est réalisé avec un matériau stable thermiquement et peu déformable. 5 II est entendu que le principe de l'invention peut être appliqué identiquement à un spectrophotomètre dans lequel certains des éléments optiques décrits sont disposés dans un ordre différent sur le trajet des faisceaux lumineux. C'est le cas, en particulier, de la fente 4 qui peut être placée de façon équivalente à plusieurs endroits du spectrophotomètre. De même, l'invention peut être appliquée à un spectrophotomètre qui est adapté pour fonctionner à partir de lumière émise par des sources situées à distance finie de l'entrée du spectrophotomètre. Bien que l'invention a été décrite en utilisant une optique intermédiaire 10 disposée à la sortie de l'interféromètre 3, une telle optique intermédiaire n'est pas indispensable pour la mise en oeuvre de l'invention. Elle peut donc être supprimée, notamment pour obtenir un spectrophotomètre plus léger et plus compact. Dans ce cas, la fente 4 est disposée au sein de l'interféromètre 3, par exemple sur les miroirs 32 et/ou 33. Enfin, bien que l'invention a été décrite en détail pour un spectrophotomètre qui comprend un interféromètre à transformation de Fourier, il est entendu qu'elle peut être appliquée à un spectrophotomètre qui comprend un interféromètre d'un autre type. Il suffit pour cela que l'interféromètre soit agencé pour produire des interférogrammes à partir d'un faisceau lumineux d'entrée
Un spectrophotomètre incorporant un interféromètre et un système dispersif est adapté pour posséder un champ d'entrée élargi, sans dégrader la résolution spatiale (deltayi). Pour cela, des données spectrales déduites de mesures réalisées au moyen de l'interféromètre sont reportées dans des données spectrales déduites de mesures réalisées au moyen du système dispersif. Un tel spectrophotomètre permet de balayer rapidement un champ d'observation, et est compatible avec une utilisation à bord d'un satellite.
1. Spectrophotomètre comprenant : - une matrice de photodétecteurs (8) répartis en colonnes (C) et lignes (L) selon deux directions perpendiculaires (D3, D4), ladite matrice de photodétecteurs étant placée dans un plan image du spectrophotomètre ; - un interféromètre disposé pour produire, sur une colonne de la matrice de photodétecteurs (C), un interférogramme d'une source lumineuse (S) située dans un champ d'entrée du spectrophotomètre ; - un système dispersif (6) disposé sur le trajet de faisceaux lumineux traversant l'interféromètre (F7), et disposé pour disperser la lumière parallèlement aux lignes de la matrice de photodétecteurs (L) ; et - une fente (4) disposée dans un plan image intermédiaire entre l'entrée du spectrophotomètre et la matrice de photodétecteurs (8), ayant une direction de largeur (I) conjuguée avec la direction des lignes de la matrice des photodétecteurs (D4), le spectrophotomètre étant caractérisé en ce que l'interféromètre (3) présente une résolution spectrale (01\0 inférieure à la résolution spectrale des photodétecteurs (ôAd) selon la direction des lignes de la matrice (L), et en ce que la largeur (I) de la fente (4) est adaptée pour qu'une résolution spectrale du système dispersif engendrée par la fente (âAs) est supérieure à la résolution spectrale des photodétecteurs selon la direction des lignes de la matrice (ôAd). 2. Spectrophotomètre selon la 1, dans lequel la largeur de la fente (I) est en outre adaptée pour qu'une dimension (ôys) de l'image de la fente (4) sur la matrice de photodétecteurs (8) est égale à la dimension des photodétecteurs (d) multipliée par R, lesdites dimensions de l'image de la fente et des photodétecteurs étant mesurées selon la direction des lignes de la matrice de photodétecteurs (D4), et R étant le quotient de la résolution spectrale des photodétecteurs selon la direction des lignes de la matrice (Md) par la résolution spectrale de l'interféromètre (MA;). 2894332 -17- 3. Spectrophotomètre selon la 1 ou 2, dans lequel la largeur de la fente (I) est en outre adaptée pour que la dimension de l'image de la fente sur la matrice de photodétecteurs (âys) est égale à la dimension des photodétecteurs (d) multipliée par le nombre de photodétecteurs dans une 5 colonne de la matrice (C), lesdites dimensions de l'image de la fente et des photodétecteurs étant mesurées selon la direction des lignes de la matrice de photodétecteurs (D4). 4. Spectrophotomètre selon la 1 ou 2, dans lequel la largeur de la fente (I) est en outre adaptée pour que la dimension de l'image de ~o la fente sur la matrice de photodétecteurs (6ys) est égale à la dimension des photodétecteurs (d) multipliée par la moitié du nombre de photodétecteurs dans une colonne de la matrice (C), lesdites dimensions de l'image de la fente et des photodétecteurs étant mesurées selon la direction des lignes de la matrice de photodétecteurs (D4). 15 5. Spectrophotomètre selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel l'interféromètre (3) comprend un appareil de Michelson. 6. Spectrophotomètre selon la 5, dans lequel l'appareil de Michelson est pourvu d'un miroir plan (32) et d'un miroir à échelette (33) 20 disposés pour réfléchir des parties respectives d'un faisceau lumineux émis par une source (S) située dans le champ d'entrée du spectrophotomètre. 7. Spectrophotomètre selon la 5, dans lequel l'appareil de Michelson est pourvu de deux miroirs à échelette (32, 33) disposés pour réfléchir des parties respectives d'un faisceau lumineux émis par une source 25 (S) située dans le champ d'entrée du spectrophotomètre. 8. Spectrophotomètre selon l'une quelconque des 5 à 7, dans lequel la fente (4) est disposée au sein de l'interféromètre (3). 9. Spectrophotomètre selon l'une quelconque des précédentes, comprenant en outre un dispositif de balayage (1) disposé à l'entrée du spectrophotomètre, et ayant deux directions de balayage 2894332 -18- respectivement conjuguées avec les directions des colonnes (D3) et des lignes (D4) de la matrice de photodétecteurs. 10. Satellite comprenant un spectrophotomètre selon l'une quelconque des précédentes, embarqué sur ledit satellite. 5
G
G01
G01J
G01J 3
G01J 3/12
FR2902142
A1
SYSTEME DE DECHARGE D'UN COMPRESSEUR A BASSE PRESSION DE TURBOMACHINE
20,071,214
L'invention concerne un système de décharge d'un compresseur à basse pression de turbomachine. Plus précisément, l'invention concerne une turbomachine à double flux, notamment un turboréacteur d'avion à double flux, comportant entre une veine primaire et une veine secondaire un carter intermédiaire structural disposé axialement entre un compresseur à basse pression et un compresseur à haute pression et un passage de décharge permettant la dérivation d'une partie du flux gazeux délivré par le compresseur à basse pression vers la veine secondaire, en aval des bras de support, ledit carter intermédiaire étant équipé à sa périphérie d'une pluralité de bras de support. Dans les turboréacteurs, les systèmes de décharge des compresseurs remplissent deux fonctions. D'une part ils adaptent le compresseur à basse pression en évacuant le surplus d'air pour éviter le pompage ou le décollement tournant. D'autre part ils ont pour fonction d'évacuer la grêle. En effet, si celle-ci pouvait parvenir jusque dans la chambre, cela pourrait conduire à une extinction du moteur. Dans les dispositifs actuellement connus (EP 1 308 601), l'air est prélevé par un mécanisme à tiroir situé devant le carter intermédiaire puis rejeté dans le flux secondaire derrière les aubes de guidage du flux secondaire. Cependant, pour améliorer les performances des moteurs, il est connu d'intégrer les aubes de guidage du flux secondaire dans les bras de support du turboréacteur. Ceci conduit à évacuer l'air derrière les bras de support ce qui est difficile, particulièrement sur les petits moteurs du fait de la faible hauteur inter-veine disponible. Ces dispositifs ne permettent donc pas une évacuation satisfaisante de la grêle. La présente invention a pour objet une turbomachine et un système de décharge qui remédient à ces inconvénients. Ces buts sont atteints conformément à l'invention, par le fait que la turbomachine ou le système de décharge comporte une ouverture de décharge débouchant en amont des bras de support et un tiroir coulissant à trois positions, à savoir une position fermée dans laquelle le tiroir coulissant obture entièrement le passage et l'ouverture de décharge, une position intermédiaire dans laquelle l'ouverture de décharge débouchant en amont des bras de support est obturé tandis que le passage de décharge permettant la dérivation d'une partie du flux gazeux en aval des bras de support est ouvert, et une position ouverte dans laquelle l'ouverture de décharge débouchant en amont des bras de support et la passage de décharge en aval des bras de support sont tous les deux ouverts. Grâce à cette caractéristique, la grêle peut être évacuée entièrement dans la position ouverte du tiroir. On élimine ainsi les risques d'extinction du moteur en cas de grêle. Avantageusement le tiroir comporte un rebord qui obture l'ouverture de décharge dans la position intermédiaire du tiroir. Dans une réalisation particulière, la turbomachine comporte une virole sur laquelle coulisse le tiroir coulissant. De préférence, le tiroir est équipé de joints élastomères ou de joints à brosse afin de réaliser une étanchéité entre le tiroir et la plaque. D'autre part, l'invention concerne un système de décharge d'un compresseur à basse pression faisant partie d'une turbomachine selon l'invention. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront encore à la lecture de la description qui suit d'un exemple de réalisation donné à titre illustratif en référence aux figures annexées. Sur ces figures : -la figure 1 est une vue partielle d'un turboréacteur comportant un système de décharge conforme à la présente invention ; - la figure 2 est une vue du système de décharge en position fermée ; - la figure 3 est une vue du système de décharge en position intermédiaire ; - la figure 4 est une vue du système de décharge en position entièrement ouverte ; - la figure 5 est une représentation d'une variante de réalisation comportant un joint à brosse ; - la figure 6 est une vue en perspective qui montre un exemple de moyens d'actionnement du tiroir. Sur la figure 1, un turboréacteur à double flux d'axe X-X comporte dans sa zone avant une soufflante 4 qui fournit de l'air à une veine primaire 2 et à une veine secondaire 3 annulaires, séparées par un carter inter-veine 4. Dans la veine primaire 2 sont implantés successivement, d'amont en aval, un compresseur à basse pression 6, un conduit annulaire 8 ayant une section en forme de col de cygne et un compresseur à haute pression 10 qui délivre de l'air comprimé à une chambre de combustion (non représentée). Le carter inter-veine 4 comprend, d'amont en aval, un becquet séparateur de flux 12 dont la paroi interne constitue le stator du compresseur à basse pression, un carter intermédiaire structural 14 qui comporte dans sa zone radialement interne le conduit 8 en forme de col de cygne et le stator 16 du compresseur à haute pression 10. La veine secondaire 3 est délimitée intérieurement par la paroi externe du becquet 12, par les plateformes internes de bras de support 18 du moteur qui traversent la veine secondaire. Dans cette réalisation, les aubes de guidage de sortie (OGV) sont intégrées dans les bras de support 18. Comme on peut le voir sur la figure 2, un collecteur annulaire 20 s'ouvre dans la veine primaire en aval du compresseur à basse pression 6. Ce collecteur peut être fermé par un tiroir 22 monté coulissant entre trois positions. Dans sa position représentée sur la figure 2, le tiroir est dans sa position complètement fermée, dans laquelle il obture de manière étanche le collecteur annulaire 20. A cet effet des joints d'étanchéité 24 assurent une liaison étanche entre le tiroir 22 et le collecteur annulaire 20. Sur la figure 3, le tiroir a été représenté en position intermédiaire. Dans cette position, un rebord 26, solidaire du tiroir 22 isole l'ouverture de décharge 28 qui débouche en amont des bras de support 18. Le passage de décharge 29 permettant la dérivation d'une partie du flux gazeux en aval des bras de support 18 sont au contraire ouverts, comme schématisé par les flèches 30 et 32. Le flux d'air passe sous les bras de support 18 et s'échappe en aval de ces bras par les grilles 34. Il se mélange ensuite au flux secondaire 3. On a représenté sur la figure 4 le fonctionnement en mode complètement ouvert du tiroir. Dans cette position le rebord 26 du tiroir 22 dégage entièrement l'ouverture de décharge 28 débouchant en amont des bras de support 18. Cette position est adoptée en cas de grêle, notamment pendant les bas régimes moteur. La grêle peut s'évacuer directement dans le flux secondaire, comme schématisé par la flèche 36. On évite ainsi un bourrage éventuel de la partie inter-veine du carter intermédiaire. La dégradation de l'aérodynamique est acceptable car l'évacuation de la grêle n'est pas nécessaire à hauts régimes. On a représenté sur la figure 5 une variante de réalisation dans laquelle l'un des joints 38 est un joint à brosse tandis que l'autre joint 24 est un joint en élastomère. Dans cette variante de réalisation le tiroir 22 coulisse sur une virole 40. Sur la figure 5, le tiroir a été représenté en position entièrement fermée, les positions intermédiaire et entièrement ouverte étant schématisées par les numéros de référence 221 et 222. On a représenté sur la figure 6 un exemple illustratif des moyens par lesquels le tiroir 22 peut être actionné et passer d'une position à une autre. Dans l'exemple ces moyens sont constitués par un vérin 42, par exemple un vérin hydraulique ou électrique. Le vérin 42 est situé sous les plateformes 43 des aubes 18 de guidage de sortie (OGV). La tige 44 du vérin actionne un guignol 46 qui inverse le mouvement du vérin. Lorsque la tige 44 est sortie, le tiroir 22 est en position fermée et inversement, lorsque la tige du vérin est rentrée le tiroir est en position ouverte, comme représenté sur la figure 6
Système de décharge d'un compresseur à basse pression de turbomachine.La turbomachine à double flux, comporte entre une veine primaire et une veine secondaire un carter intermédiaire structural (14). Un passage de décharge (29) permet la dérivation d'une partie du flux gazeux vers la veine secondaire en aval de bras de support (18) situés à la périphérie du carter intermédiaire. Une ouverture de décharge (28) débouche en amont des bras de support (18). Un tiroir coulissant (22) coulisse entre trois positions, à savoir une position fermée dans laquelle le tiroir coulissant (22) obture entièrement le passage et l'ouverture de décharge, une position intermédiaire dans laquelle l'ouverture de décharge (28) débouchant en amont des bras de support (18) est obturée tandis que le passage de décharge (29) permettant la dérivation d'une partie du flux gazeux en aval des bras de support (18) est ouvert, et une position ouverte dans laquelle l'ouverture de décharge (28) débouchant en amont des bras de support (18) et le passage de décharge (29) débouchant en aval des bras de support sont tous les deux ouverts.
1. Turbomachine à double flux, notamment turboréacteur d'avion à double flux, comportant entre une veine primaire (2) et une veine secondaire (3) un carter intermédiaire structural (14) disposé axialement entre un compresseur à basse pression (6) et un compresseur à haute pression (10), et un passage de décharge (29) permettant la dérivation d'une partie du flux gazeux délivré par le compresseur à basse pression vers la veine secondaire (3) en aval de bras de support (18) situés à la périphérie du carter intermédiaire, caractérisé en ce qu'elle comporte une ouverture de décharge (28) débouchant en amont des bras de support (18) et un tiroir coulissant (22) à trois positions, à savoir une position fermée dans laquelle le tiroir coulissant (22) obture entièrement le passage et l'ouverture de décharge, une position intermédiaire dans laquelle l'ouverture de décharge (28) débouchant en amont des bras de support (18) est obturée tandis que le passage de décharge (29) permettant la dérivation d'une partie du flux gazeux en aval des bras de support (18) est ouvert, et une position ouverte dans laquelle l'ouverture de décharge (28) débouchant en amont des bras de support (18) et le passage de décharge {29) débouchant en aval des bras de support sont tous les deux ouverts. 2. Turbomachine selon la 1, caractérisé en ce que le tiroir (22) comporte un rebord (26) qui obture l'ouverture de décharge (28) dans la 30 position intermédiaire du tiroir. 3. Turbomachine selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'elle comporte une virole (40) sur laquelle coulisse le tiroir coulissant (22). 4. Turbomachine selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que le tiroir (22) est équipé de joints élastomères (24) ou de joints à brosse (38) afin de réaliser une étanchéité entre le tiroir et la veine primaire (2). 5. Système de décharge d'un compresseur à basse pression faisant partie d'une turbomachine selon l'une des 1 à 4.
F
F02,F04
F02C,F02K,F04D
F02C 7,F02K 3,F04D 29
F02C 7/00,F02K 3/06,F04D 29/66
FR2891022
A1
MOTEUR A COMBUSTION INTERNE COMPRENANT UN ENSEMBLE DE CIRCUITS DE REASPIRATION DE VAPEURS DE CARBURANT ET DE GAZ DE BLOW-BY SIMPLIFIE
20,070,323
La présente invention concerne de manière générale les moteurs à combustion interne. L'invention concerne plus particulièrement un moteur à combustion interne pourvu d'un circuit d'admission d'air comprenant un compresseur, ledit moteur comportant, d'une part, un premier circuit de réaspiration de vapeurs de carburant, et, d'autre part, un deuxième circuit de réaspiration de gaz présents dans la partie inférieure d'un carter moteur, appelés gaz de blow-by, chaque circuit de réaspiration comprenant un canal de circulation se séparant en deux branches, à savoir en une première branche, appelée branche haute, reliée au circuit d'admission d'air en amont, dans le sens d'écoulement de l'air, du compresseur et en une deuxième branche, appelée branche basse, reliée au circuit d'admission d'air, en aval du compresseur. L'invention trouve une application particulièrement avantageuse pour un moteur à combustion interne à essence suralimenté. ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE Dans les moteurs à combustion interne, lors de l'explosion du mélange de gaz dans la chambre de combustion, des résidus de gaz brûlés issus de la combustion passent depuis la chambre de combustion vers la partie inférieure du carter du moteur à travers les segments du piston. Ces résidus de gaz brûlés issus de la combustion se mélangent à des vapeurs d'huile présentes dans la partie inférieure du carter du moteur pour former un mélange de gaz communément appelé "gaz de blow-by". Il est nécessaire d'évacuer ces gaz de blow-by pour éviter que la partie inférieure du carter ne soit soumise à une trop forte pression. Il est connu de réaspirer ces gaz de blow-by et, après passage dans un décanteur, de les évacuer dans le circuit d'admission du moteur pour les brûler dans la chambre de combustion. En outre, pour éviter que le réservoir de carburant ne soit sous pression, il est connu d'utiliser un canister qui absorbe les vapeurs de carburant provenant du réservoir. Ce canister est purgé à l'aide d'une électrovanne qui permet d'évacuer les vapeurs de carburant dans le circuit d'admission du moteur. Afin d'aspirer et de faire circuler ces vapeurs de carburant et de gaz de blow-by pour les évacuer dans le circuit d'admission, il est connu d'utiliser un 2891022 2 circuit de réaspiration des vapeurs de carburant distinct du circuit de réaspiration des gaz de blow-by. Généralement, le circuit de réaspiration des gaz de blow-by possède un canal de circulation, coopérant avec le décanteur, relié à deux branches d'évacuation qui permettent d'évacuer les gaz de blow-by dans un collecteur d'admission situé en aval d'un compresseur ou dans une conduite d'admission d'air située en amont du compresseur. Similairement, le circuit de réaspiration des vapeurs de carburant possède un canal de circulation, coopérant avec l'électrovanne, relié à deux branches d'évacuation qui permettent d'évacuer les vapeurs de carburant dans le collecteur d'admission situé en aval du compresseur ou dans la conduite d'admission située en amont du compresseur. Un tel circuit de réaspiration des vapeurs de carburant et des gaz de blow-by possède un nombre élevé de pièces, ce qui entraîne un coût de fabrication et de montage relativement élevé et un encombrement important. OBJET DE L'INVENTION La présente invention propose un nouveau moteur comprenant des circuits de réaspiration des vapeurs de carburant et des gaz de blow-by dans lesquels le nombre de pièces et l'encombrement sont réduits. À cet effet, on propose selon l'invention un moteur à combustion interne pourvu d'un circuit d'admission d'air comprenant un compresseur, ledit moteur comportant, d'une part, un premier circuit de réaspiration de vapeurs de carburant, et, d'autre part, un deuxième circuit de réaspiration de gaz présents dans la partie inférieure d'un carter moteur, appelés gaz de blow-by, chaque circuit de réaspiration comprenant un canal de circulation se séparant en deux branches, à savoir en une première branche, appelée branche haute, reliée au circuit d'admission d'air en amont, dans le sens d'écoulement de l'air, du compresseur et en une deuxième branche, appelée branche basse, reliée au circuit d'admission d'air, en aval du compresseur, dans lequel la branche basse du premier circuit de réaspiration constitue au moins une partie de la branche basse du deuxième circuit de réaspiration. Grâce à l'invention, les parties des deux branches basses débouchant dans le circuit d'admission en aval du compresseur sont unifiées. Cette unification permet de réduire l'encombrement issu de l'implantation du circuit de réaspiration des gaz de blow-by et du circuit de réaspiration des vapeurs de carburant. Il est 2891022 3 ainsi plus facile d'implanter de tels circuits dans une zone du moteur dont l'architecture est particulièrement contrainte en ce qui concerne l'encombrement. Un tel circuit de réaspiration des vapeurs de carburant et de gaz de blowby possède un nombre réduit de pièces ce qui entraîne une baisse du coût de fabrication et de montage. En effet, il est ainsi possible de n'utiliser qu'une seule tuyauterie pour réaliser cette partie commune des deux branches basses permettant d'évacuer ces vapeurs de carburant et ces gaz de blow-by dans la partie du circuit d'admission située en aval du compresseur. On ne prévoit alors dans cette partie commune des deux branches basses qu'un seul clapet anti- retour et qu'une seule connexion pour raccorder cette partie commune des deux branches basses à la partie du circuit d'admission située en aval du compresseur. En outre, la structure fonctionnelle de chacun des circuits de réaspiration est conservée, du fait que chaque circuit comprend deux branches d'évacuation, la branche haute reliée au circuit d'admission en amont du compresseur et la branche basse reliée au circuit d'admission en aval du compresseur. Enfin, les caractéristiques thermodynamiques et structurelles associées aux deux branches basses des deux circuits de réaspiration de l'état de la technique étant les mêmes, il est possible d'unifier ces deux branches basses sans dégrader les performances des deux circuits de réaspiration. D'autres caractéristiques avantageuses et non limitatives du moteur selon l'invention, sont les suivantes: les branches basses des deux circuits de réaspiration débouchent dans un collecteur d'admission situé en aval d'un volet papillon contrôlant le débit du flux d'air provenant du compresseur; - un raccord multi-voies étant prévu à la séparation en deux branches de chaque canal de circulation, le raccord multi-voies du deuxième circuit de réaspiration est un raccord trois voies et le raccord multi-voies du premier circuit de réaspiration est un raccord quatre voies, et une partie de la branche basse du deuxième circuit de réaspiration forme un canal de liaison reliant le raccord trois voies au raccord quatre voies; - les deux branches basses des deux circuits de réaspiration sont confondues; les canaux ce circulation et les branches basses et hautes des deux circuits de réaspiration sont reliés entre eux par un raccord cinq voies; - la partie commune des deux branches basses, ainsi que la branche haute du premier circuit de réaspiration comprennent chacune un clapet anti-retour; la branche haute et la branche basse du deuxième circuit de réaspiration comportent chacune un ajutage; - le premier circuit de réaspiration comprend un canister pour récupérer les vapeurs de carburant du réservoir de carburant, et une électrovanne située à l'entrée du canal de circulation du premier circuit de réaspiration; -le deuxième circuit de réaspiration des gaz de blow-by comprend un décanteur situé à l'entrée du canal de circulation du deuxième circuit de réaspiration. DESCRIPTION DETAILLEE D'UN EXEMPLE DE REALISATION La description qui va suivre en regard des dessins annexés de plusieurs modes de réalisation, donnés à titre d'exemples non limitatifs, fera bien comprendre en quoi consiste l'invention et comment elle peut être réalisée. Dans les dessins annexés: - la figure 1 est une vue schématique d'un moteur à combustion interne équipé de circuits de réaspiration de gaz de blow-by et de vapeurs de carburant selon un premier mode de réalisation de l'invention; la figure 2 est une vue schématique d'un moteur à combustion interne équipé de circuits de réaspiration de gaz de blow-by et de vapeurs de carburant selon un deuxième mode de réalisation de l'invention. En préliminaire, on notera que les éléments identiques ou similaires des différents modes de réalisation représentés sur les différentes figures seront, dans la mesure du possible, référencés par les mêmes signes de référence et ne seront pas décrits à chaque fois. On a représenté sur la figure 1 une partie d'un moteur à combustion interne de véhicule automobile qui comprend un carter moteur 4 accueillant quatre cylindres 5. Ces cylindres 5 coopèrent, dans le sens d'écoulement de l'air 40, avec un circuit d'admission d'air 700 ainsi qu'avec un circuit d'échappement. Par souci de simplification, le circuit d'échappement n'est pas représenté. Ce circuit d'échappement évacue les gaz brûlés vers une conduite d'échappement débouchant dans l'atmosphère 80. Le circuit d'admission 700 comprend tout d'abord, dans le sens de l'écoulement de l'air 40, une conduite d'air 60 dont l'extrémité amont débouche dans l'atmosphère 80 permettant ainsi de prélever de l'air. Cette conduite d'air 60 traverse un filtre 61, puis est prolongée jusqu'à la partie amont d'un compresseur 62. En aval du compresseur 62, cette conduite d'air 60 est reliée à un boîtier papillon 72 comprenant un volet papillon 73. Ce boîtier papillon 72 coopère avec l'entrée d'un collecteur d'admission 7 qui comporte en sortie des conduits, appelés conduits d'admission, reliés à chaque cylindre 5 du carter moteur 4. Il est prévu un premier circuit de réaspiration 100 des vapeurs de carburant. Ce premier circuit de réaspiration 100 comprend un accumulateur 15, ou canister, chargé par exemple de charbon actif qui reçoit provisoirement le carburant évaporé du réservoir 14. Avant que la capacité de réception du canister 15 ne soit épuisée, on effectue une phase de régénération en ouvrant une électrovanne 10 pour purger le canister et évacuer les vapeurs de carburant dans le circuit d'admission 700. À cet effet, cette électrovanne 10 coopère avec un canal de circulation 11 des vapeurs de carburant. Un raccord multi-voies 31 est prévu à la séparation en deux branches d'évacuation 12, 13 du canal de circulation 11. Ce raccord multi-voies 31 du premier circuit de réaspiration 100 des vapeurs de carburant est un raccord quatre voies, en forme de croix. La première branche d'évacuation 12 est reliée à la partie de la conduite d'air 60 située en amont du compresseur 62 et est appelée branche haute du circuit de réaspiration 100 des vapeurs de carburant. Cette branche haute 12 comprend un clapet anti-retour 56. La deuxième branche d'évacuation 13, appelée branche basse, est reliée à la partie du circuit d'admission d'air 700 située en aval du boîtier papillon 72, c'est-à-dire ici un collecteur d'admission 7. Le boîtier papillon 72 contrôle à l'aide du volet papillon 73 l'écoulement de l'air en provenance du compresseur 62. La branche basse 13 s'étend à partir du raccord quatre voies 31 jusqu'au collecteur d'admission 7. Il est aussi prévu un deuxième circuit de réaspiration 200 des gaz de blow-by présents dans la partie inférieure du carter moteur 4. Ce deuxième circuit de réaspiration 200 comprend un décanteur 20 qui récupère les gaz de blow-by. Ce décanteur 20 coopère avec un canal de circulation 21 qui se sépare en deux branches 22, 23 permettant d'évacuer les gaz de blow-by dans le circuit d'admission 700. Un raccord multi-voies 32 est prévu à la séparation en deux branches d'évacuation 22, 23 du canal de circulation 21. Ce raccord multi-voies du deuxième circuit de réaspiration 200 est un raccord trois voies 32 en T. La première branche d'évacuation 22 évacue les gaz de blow-by dans la partie de la conduite d'air 60 située en amont du compresseur 62. Cette première branche d'évacuation 22 est appelée branche haute du circuit de réaspiration 200 des gaz de blow-by. Cette branche haute 22 comprend un ajutage. Avantageusement selon l'invention, la branche basse 13 du premier circuit de réaspiration 100 des vapeurs de carburant constitue une partie 23" de la branche 23, appelée branche basse 23, du deuxième circuit de réaspiration 200 des gaz de blow-by. L'autre partie 23' de la branche basse 23 du deuxième circuit de réaspiration 200 forme un canal de liaison 23' reliant le raccord trois voies 32 au raccord quatre voies 31. Cette branche basse 23 comprend, entre les deux raccords 31 et 32, un ajutage plus petit que l'ajutage compris dans la branche haute 22. Ainsi, l'unification selon l'invention des parties débouchantes dans le collecteur d'admission 700 des deux branches basses 13, 23 des deux circuits de réaspiration 100, 200 permet de réduire l'encombrement et donc de faciliter l'implantation de tels circuits de réaspiration dans le moteur. Enfin, ces circuits de réaspiration des vapeurs de carburant et des gaz de blow-by possèdent un nombre réduit de pièces ce qui entraîne une baisse du coût de fabrication et de montage. Le fonctionnement du moteur est le suivant. De l'air 40 est prélevé dans l'atmosphère 80 par la conduite d'air 60. Cet air 40 passe par le filtre 61 puis est véhiculé dans la conduite d'air 60 en amont du compresseur 62. Après le passage de l'air dans le compresseur 62, l'admission de cet air 40 est contrôlée par le boîtier-papillon 72 avec le volet-papillon 73. Enfin, cet air traverse le collecteur d'admission 7 et est admis dans les cylindres 5. Lorsque le moteur est en phase de suralimentation, c'est-à-dire lorsque l'air 40 est compressé par le compresseur 62 et que le volet papillon 73 du boîtier papillon 72 est ouvert, le moteur est dans une configuration notée B sur les figures 1 et 2. Dans cette configuration B, l'air 40 issu du compresseur 62 arrive directement en entrée du collecteur d'admission 7. Il se produit alors une dépression dans la partie de la conduite d'air 60 en amont du compresseur 62 et le clapet anti-retour 56 de la branche haute 12 du premier circuit de réaspiration 100 des vapeurs de carburant s'ouvre. Parallèlement, il se produit une surpression dans le collecteur d'admission 7 en aval du compresseur 62, ce qui entraîne la fermeture du clapet anti-retour 57 de la branche basse 13. La fermeture du clapet anti-retour 57 empêche la circulation, dans la branche basse 13, d'air provenant du collecteur d'admission 7. Lors de l'ouverture de l'électrovanne 10, les vapeurs de carburant circulent alors à travers le premier circuit de réaspiration 100 dans le canal de circulation 11 en direction du raccord quatre voies 31 puis sont aspirées par la branche haute 12 dans la conduite d'air 60 en amont du compresseur 62. De même, les gaz de blow-by circulent dans le canal de circulation 21 en direction du raccord trois voies 32 puis sont aspirés dans la branche haute 22 en direction de la portion de la conduite d'air 60 située en amont du compresseur 62. L'ajutage pratiqué sur la branche haute 22 sert à limiter le débit de gaz de blow-by aspiré dans cette branche haute 22 pour éviter d'aspirer à travers le canal de circulation 21, en plus des gaz de blow-by, de l'huile provenant du moteur. Enfin, l'ajutage plus petit pratiqué sur la branche basse 23 entre les deux raccords 31 et 32 permet de privilégier le passage des gaz de blow-by par la branche haute 22. Ainsi les gaz de blow-by ne sont pas aspirés dans la branche haute 12 mais bien dans la branche haute 22 tandis que les vapeurs de carburant ne sont pas aspirées dans la branche haute 22 mais bien dans la branche haute 12. La fonctionnalité de chaque branche haute du circuit de réaspiration correspondant est bien respectée. Les gaz de blow-by et les vapeurs de carburant ainsi évacués dans cette conduite d'air 60 sont mélangés à l'air 40 aspiré, puis ils sont brûlés dans les cylindres 5. Ainsi, cette évacuation des gaz de blow-by et des vapeurs de carburant dans le circuit d'admission 700 limite la surpression dans le réservoir du carburant due aux vapeurs de carburant et limite les rejets de gaz de blow-by dans l'environnement. Lorsque le moteur n'est pas en phase de suralimentation, c'est-à-dire lorsque l'air 40 n'est pas compressé par le compresseur 62 et que le volet papillon 73 est fermé, le moteur est dans une configuration notée A. Il existe alors une dépression importante dans le collecteur d'admission 7. Le clapet anti-retour 57 de la branche basse 13, ou encore de la partie 23" de la branche basse 23, s'ouvre tandis que le clapet anti-retour 56 de la 5 branche haute 12 se ferme. Lors de l'ouverture de l'électrovanne 10 et selon la configuration notée A du moteur, les vapeurs de carburant circulent à travers le premier circuit de réaspiration 100 dans le canal de circulation 11 en direction du raccord quatre voies 31 puis, sont aspirées dans la branche basse 13. Parallèlement, les gaz de blow-by véhiculés par le canal 21 sont aspirés au-delà du raccord 32 dans la branche basse 23. Ces gaz circulent tout d'abord par le canal de liaison 23' qui s'étend entre le raccord trois voies 32 et le raccord quatre voies 31, puis, au-delà du raccord quatre voies 31, ces gaz de blow-by sont véhiculés par la branche basse 13 du premier circuit de réaspiration 100 dans laquelle circulent aussi les vapeurs de carburant. Le petit ajutage pratiqué sur la partie 23' de la branche basse 23 permet de limiter l'aspiration à travers cette partie 23' de la branche basse 23 pour éviter d'aspirer à travers le canal de circulation 21, en plus des gaz de blow-by, de l'huile présente dans le moteur et pour limiter l'aspiration d'air provenant de la partie amont de la conduite d'air 60 à travers la branche haute 22. La ferrneture du clapet anti-retour 56 empêche la circulation par aspiration, dans la branche haute 12, d'air provenant de la partie amont de la conduite d'air 60, vers le collecteur d'admission 7. De même que précédemment les gaz de blow-by et les vapeurs de 25 carburant sont ainsi évacués dans le circuit d'admission 700 et brûlés dans les cylindres 5. En variante, comme représenté sur la figure 2, le raccord trois voies 32 du circuit de réaspiration des gaz de blow-by et le raccord quatre voies 31 du circuit de réaspiration des vapeurs d'essence peuvent être réunis en une seule pièce formant un raccord cinq voies 39, tout en conservant, entre les parties du raccord 39 formant les deux précédents raccords 31 et 32, un petit ajutage. En effet, il est nécessaire de conserver cet ajutage au milieu du raccord 39 pour conserver la fonction de limitation d'aspiration de gaz de blow-by provenant du canal de circulation 21, et de limitation d'aspiration d'air provenant de la branche haute 22 du deuxième circuit de réaspiration 200. Les branches basses 13, 23 des deux circuits de réaspiration 100 et 200 sont alors entièrement confondues puisqu'elles s'étendent toutes les deux du raccord 39 au collecteur d'admission 7. Avantageusement, ce deuxième mode de réalisation permet de n'utiliser qu'un raccord 39 pour relier tous les canaux et les branches correspondantes. Ce raccord 39 peut être réalisé d'une pièce par moulage par injection d'une matière plastique. La présente invention n'est nullement limitée aux modes de réalisation 10 décrits et représentés, mais l'homme du métier saura y apporter toute variante conforme à son esprit
La présente invention concerne un moteur à combustion interne pourvu d'un circuit d'admission (700) d'air comprenant un compresseur (62), ledit moteur comportant, d'une part, un premier circuit de réaspiration (100) de vapeurs de carburant, et, d'autre part, un deuxième circuit de réaspiration (200) de gaz présents dans la partie inférieure d'un carter moteur (4), appelés gaz de blow-by, chaque circuit de réaspiration comprenant un canal de circulation (11, 21) se séparant en deux branches, à savoir en une première branche (12, 22), appelée branche haute, reliée au circuit d'admission d'air en amont, dans le sens d'écoulement de l'air (40), du compresseur et en une deuxième branche (13, 23), appelée branche basse, reliée au circuit d'admission d'air, en aval du compresseur.Selon l'invention, la branche basse du premier circuit de réaspiration constitue au moins une partie de la branche basse du deuxième circuit de réaspiration.
1. Moteur à combustion interne pourvu d'un circuit d'admission (700) d'air comprenant un compresseur (62), ledit moteur comportant, d'une part, un premier circuit de réaspiration (100) de vapeurs de carburant, et, d'autre part, un deuxième circuit de réaspiration (200) de gaz présents dans la partie inférieure d'un carter moteur (4), appelés gaz de blow-by, chaque circuit de réaspiration (100, 200) comprenant un canal de circulation (11, 21) se séparant en deux branches (12, 13, 22, 23), à savoir en une première branche (12, 22), appelée branche haute, reliée au circuit d'admission d'air (700) en amont, dans le sens d'écoulement de l'air (40), du compresseur (62) et en une deuxième branche (13, 23), appelée branche basse, reliée au circuit d'admission d'air (700), en aval du compresseur (62), caractérisé en ce que la branche basse (13) du premier circuit de réaspiration (100) constitue au moins une partie (23") de la branche basse (23) du deuxième circuit de réaspiration (200). 2. Moteur selon la précédente, caractérisé en ce que les branches basses (13, 23) des deux circuits de réaspiration (100, 200) débouchent dans un collecteur d'admission (7) situé en aval d'un volet papillon (73) contrôlant le débit du flux d'air provenant du compresseur (62). 3. Moteur selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que, un raccord multi-voies (31, 32) étant prévu à la séparation en deux branches (12, 13, 22, 23) de chaque canal de circulation (11, 21), le raccord multi-voies du deuxième circuit de réaspiration (200) est un raccord trois voies (32) et le raccord multi-voies du premier circuit de réaspiration (100) est un raccord quatre voies (31), et en ce qu'une partie (23') de la branche basse (23) du deuxième circuit de réaspiration (200) forme un canal de liaison (23') reliant le raccord trois voies (32) au raccord quatre voies (31). 4. Moteur selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que les deux branches basses (13, 23) des deux circuits de réaspiration (100, 200) sont 30 confondues. 5. Moteur selon la 4, caractérisé en ce que les canaux de circulation (11, 21) et les branches basses (13, 23) et hautes (12, 22) des deux circuits de réaspiration (100, 200) sont reliés entre eux par un raccord cinq voies (39). 6. Moteur selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la partie commune (13, 23") des deux branches basses (13, 23), ainsi que la branche haute (12) du premier circuit de réaspiration (100) comprennent chacune un clapet anti-retour (56, 57). 7. Moteur selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la branche haute (22) et la branche basse (23) du deuxième circuit de réaspiration (200) comportent chacune un ajutage. 8. Moteur selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le premier circuit de réaspiration (100) comprend un canister (15) pour récupérer les vapeurs de carburant du réservoir de carburant (14), et une électrovanne (10) située à l'entrée du canal de circulation (11) du premier circuit de réaspiration ('100). 9. Moteur selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le deuxième circuit de réaspiration (200) des gaz de blow-by comprend un décanteur (20) situé à l'entrée du canal de circulation (21) du deuxième circuit de réaspiration (200).
F
F02
F02M,F02B
F02M 25,F02B 33,F02M 35
F02M 25/08,F02B 33/00,F02M 25/06,F02M 35/10
FR2895377
A1
CONDITIONNEMENT AVEC CAPTEUR INTEGRE
20,070,629
1 - CONDITIONNEMENT AVEC CAPTEUR INTEGRE Domaine Technique L'invention se rapporte au domaine du stockage et du conditionnement de substances présentant des propriétés chimiques particulières. L'invention vise plus particulièrement un conditionnement intégrant un organe de mesure apte à fournir à un utilisateur des informations relatives à différents paramètres parmi lesquels on peut citer en particulier les conditions de stockage, l'instant de remplissage ou d'ouverture du conditionnement, la date de péremption, les conditions du milieu extérieur mais également les propriétés physico-chimiques d'une surface cutanée. Par conditionnement, on entend tout dispositif susceptible de contenir une substance tel que notamment un récipient équipé d'un organe de fermeture, un emballage, une bouteille ou un flacon. Art antérieur De façon générale, les conditionnements contenant des substances dont les propriétés chimiques peuvent évoluer dans le temps, comportent simplement une date de péremption indiquant à l'utilisateur de ne plus utiliser la substance une fois cette date dépassée. Cependant, de tels conditionnements ne tiennent pas compte de l'instant auquel un opercule étanche est ôté du conditionnement. Ils ne tiennent pas compte également des conditions de stockage tel que l'humidité, la température ou le rayonnement ultraviolet extérieur. Ainsi, le but de l'invention est de fournir une solution sûre, simple et efficace permettant de réaliser un conditionnement apte à assurer à un utilisateur que la substance qu'il contient est par exemple propre à l'utilisation ou la consommation. En effet, un autre objectif de l'invention est de permettre de réaliser la mesure d'une propriété physico-chimique d'une surface cutanée d'un utilisateur, de manière à s'assurer30 -2- que la substance est compatible avec l'état de la peau du consommateur à 1' instant où il souhaite utiliser la substance. Or, de façon générale, les appareils permettant d'effectuer les mesures d'une propriété physico-chimique d'une surface cutanée, comportent à la fois une unité de traitement informatisée et un ensemble de capteurs positionnés dans une sonde qui vient au contact de la surface cutanée. Un tel appareil a notamment été décrit par le Demandeur dans le document WO- 03/037184. Cet appareil est conçu pour être installé à l'intérieur d'un centre dermatologique ou tout autre cabinet d'analyses dermatologiques. Il se présente sous la forme d'un ordinateur équipé de cartes d'acquisition et d'une sonde. Il est donc relativement volumineux et donc difficilement transportable. Par conséquent, le nombre d'utilisateurs potentiels de ce type d'appareil est limité, ou il oblige les personnes intéressées à se rendre dans un lieu équipé d'un tel appareil. Contrairement à ce dispositif, le but de l'invention est de permettre d'analyser et de visualiser une information fonction d'au moins un paramètre physico-chimique d'une surface cutanée. Cette mesure peut être réalisée quel que soit l'endroit où il se trouve et ce, à n'importe quel instant, au moyen d'un conditionnement miniaturisé et autonome. Un autre but de l'invention est de permettre le relevé d'au moins un paramètre du milieu extérieur dans lequel la mesure de la propriété physico-chimique de la peau ou de la substance est réalisée, ou même lorsque aucune mesure de propriété physico-chimique n'est réalisée. Exposé de l'invention L'invention concerne donc un conditionnement destiné à recevoir une substance présentant des propriétés physico-chimiques pouvant évoluer entre un instant où ladite substance est introduite pour la première fois dans le conditionnement et un instant ultérieur où ladite substance est utilisée. Ce conditionnement comporte : ^ un corps principal ; ^ un organe de fermeture ; -3- ^ au moins un capteur apte à détecter un signal représentatif d'une mesure d'une propriété physico-chimique du milieu environnant ; ^ un organe d'affichage permettant de générer une information visuelle représentative de la mesure ; ^ une unité de traitement apte à conditionner le signal délivré par le capteur et permettre l'affichage de l'information visuelle au moyen de l'organe d'affichage ; et ^ une source d'énergie électrique pour alimenter le capteur, l'organe d'affichage et l'unité de traitement. Autrement dit, le conditionnement est équipé d'au moins un capteur qui permet de fournir une information en fonction d'une propriété physico-chimique du milieu environnant, tel que l'air, mais également sa substance ou encore la peau d'un utilisateur. Le ou les signaux délivrés par le ou les capteurs sont reçus par une unité de traitement intégrée à l'intérieur du conditionnement au niveau du corps principal ou de l'organe de fermeture. Ces signaux sont traités de façon à permettre de réaliser l'affichage d'une information visuelle représentative de la mesure effectuée par le capteur. Pour ce faire, l'unité de traitement, le capteur et l'organe d'affichage sont alimentés en énergie électrique au moyen d'une source d'énergie autonome intégrée au conditionnement. Ces différents éléments peuvent soit être rapportés à la surface d'une partie du conditionnement, soit être noyés dans la matière de ce dernier. Le capteur peut être de type actif mais aussi dans certains cas passif. Il peut être réalisé à partir de moyens fonctionnant selon des principes électrique ou chimique, tel que 25 notamment un papier pH ou des cristaux liquides. Les moyens d'affichage peuvent être à cristaux liquides ou à diodes électroluminescentes de type LED ou OLED. Ils peuvent ainsi permettre d'afficher quantitativement un niveau de valeur fonction de la mesure réalisée. Selon une première variante de l'invention, le capteur peut être agencé sur l'organe de fermeture. Ainsi, le capteur peut être manipulé très facilement puisqu'il est agencé sur une pièce d'encombrement très peu important et de faible poids. Dans certains cas, 30 -4- l'organe de fermeture peut être désolidarisé du corps principal au moyen d'une liaison hélicoïdale, le conditionnement présentant un filetage et l'organe de fermeture un taraudage. Dans d'autres modes de réalisation, l'organe de fermeture peut être encliqueté sur le corps principal et présenter un élément de liaison de type charnière, permettant d'éviter de dissocier l'organe de fermeture du corps principal. Avantageusement, le capteur peut être noyé dans la matière de l'organe de fermeture. En effet, ce mode de réalisation permet d'éviter que le capteur soit endommagé en s'accrochant sur un élément extérieur. Dans certains cas particuliers, il peut cependant être rapporté par tout procédé de solidarisation sur la surface extérieure de l'organe de fermeture. Selon une deuxième variante de l'invention, le capteur peut être agencé sur un corps principal. De cette manière, le capteur peut être positionné en regard de la substance contenue dans le conditionnement. Il peut également être agencé à l'intérieur du conditionnement 20 de manière à être au contact constant de la substance. Selon un mode de réalisation particulier, le conditionnement peut comporter des moyens de calcul pour mesurer la durée écoulée depuis le remplissage du conditionnement. 25 Ainsi, le conditionnement peut comporter des moyens permettant de détecter l'instant, où la substance est introduite dans le conditionnement, à le mémoriser puis à décompter une durée. En pratique, le conditionnement peut comporter des moyens de calcul pour mesurer la durée écoulée depuis la première ouverture du conditionnement. 30 En d'autres termes, le conditionnement peut comporter des moyens permettant de détecter la première ouverture du conditionnement par notamment un capteur de présence adapté pour identifier l'absence ou la présence de l'organe de fermeture sur le corps -5- principal. Avantageusement, les moyens de calcul peuvent être intégrés à l'unité de traitement de manière à générer un signal pouvant être visualisé sur l'organe d'affichage. En effet, le conditionnement peut comporter des moyens de signalement du fait que la durée décomptée par les moyens de calcul dépasse un seuil prédéterminé. Par exemple, lorsqu'une date de péremption de la substance est atteinte, les moyens de signalement peuvent alors afficher une information indiquant à son utilisateur qu'il ne doit plus utiliser cette substance. En pratique, le conditionnement peut comporter des moyens de détection du positionnement de l'organe de fermeture par rapport au corps principal correspondant aux états d'ouverture et de fermeture du conditionnement. De tels moyens de détection permettent notamment d'effectuer le déclenchement des moyens de calcul après la première ouverture, mais également d'informer l'utilisateur lorsqu'il a par exemple oublié de refermer l'organe de fermeture ou mal repositionné l'organe de fermeture sur le corps principal. Avantageusement, le conditionnement peut comporter un avertisseur sonore apte à générer un signal sonore. En effet, lorsque l'organe de fermeture est mal positionné sur le corps principal, une alerte sonore peut alors être émise et permettre d'éviter tout renversement accidentel de la substance en dehors du corps principal du conditionnement. Selon un mode de réalisation particulier, l'unité de traitement peut comporter une unité de stockage d'informations. Les données alors délivrées par le capteur de mesure d'une propriété physico-chimique du milieu environnant peuvent alors être stockées de manière à être exploitées ultérieurement au moyen notamment d'un système informatisé annexe. Le conditionnement peut également permettre le transfert des données délivrées par le capteur à un système informatisé. Dans ce cas, l'unité de stockage peut être de type mémoire permanente pour conserver une information représentative de ladite mesure et permettre son transfert ultérieur. L'unité de stockage peut comporter ainsi une capacité -6- pour mémoriser un nombre conséquent de mesures sans qu'il soit utile de transférer les données contenues dans l'unité de stockage. Une fois les mesures réalisées, les données peuvent donc être transférées vers un système informatisé afin de permettre leur analyse. Cette capacité de stockage peut également être utilisée pour conserver des informations telles que des codes d'identifications mais également des informations de calibration, sur l'état du capteur et du conditionnement. Ainsi, il est donc possible de réaliser un historique des mesures, et également de calculer une variation relative d'une mesure à l'autre. Afin d'optimiser la consommation de l'énergie électrique, le conditionnement peut intégrer un système de gestion de l'énergie activant et désactivant sélectivement les différents organes électriques suivant des modes préprogrammés, gérant ainsi des différents modes de puissance. Ce système peut intégrer des modes de chargement de la source d'énergie électrique lorsque le conditionnement est inséré dans un chargeur spécifique. Le conditionnement peut également comporter un organe d'activation pour mettre sous tension le capteur, l'organe d'affichage et l'unité de traitement. Par ailleurs, le conditionnement peut également comporter des interfaces homme-machine permettant d'effectuer de nombreuses actions en fonction de la version du conditionnement utilisé, du type de mesure physico-chimique à effectuer et de la sélection de l'algorithme. La source d'énergie peut se présenter sous la forme d'une pile ou d'une batterie qui, lorsqu'une mesure d'une propriété physico-chimique du milieu environnant doit être réalisée, alimente le capteur correspondant, l'unité de traitement, et l'organe d'affichage. Lorsque le conditionnement n'est pas utilisé, l'organe d'activation ou le dispositif de gestion de la consommation électrique permet d'ouvrir le circuit pour conserver l'énergie électrique emmagasinée dans la pile et éviter sa décharge. Dans une première variante, la source d'énergie électrique peut être une cellule photovoltaïque. Cette cellule permet d'alimenter le capteur, l'unité de traitement et -7- l'organe d'affiche en énergie électrique. Dans ce cas, l'énergie est donc fournie par la lumière ambiante, puis convertie en énergie électrique. Dans une seconde variante, la source d'énergie électrique peut être un micro-5 générateur transformant une source d'énergie extérieure en énergie électrique par induction, effet Hall, magnéto-résistif, piézo-électrique, thermique ou mécanique. Dans une troisième variante, la source d'énergie électrique peut également être du type chimique tel un accumulateur, une pile ou une batterie notamment. Selon un second mode de réalisation, le capteur peut être un capteur corporel apte à délivrer un signal représentatif d'une propriété physico-chimique d'une surface cutanée. 15 Dans ce cas, le capteur peut se présenter sous de nombreuses formes et notamment sous la forme d'une micro caméra. Cette caméra peut intégrer un objectif et une source lumineuse permettant l'évaluation des caractéristiques dimensionnelles ou colorimétriques de la peau. La micro caméra peut être monochrome ou couleur selon les besoins de la mesure à réaliser. En effet, une telle micro caméra peut permettre de mesurer une 20 longueur de ride, sa profondeur ou encore le diamètre d'une tache de pigments formant un grain de beauté ou la quantité de sébum. Afin d'améliorer la prise de vue et l'exploitation par la suite de l'image, un élément supplémentaire peut être associé à la micro caméra et notamment un dispositif d'éclairage, 25 un objectif grand angle, un zoom ou un filtre de longueur d'onde spécifique. Selon une première variante, l'éclairage peut être réalisé au moyen d'une source lumineuse interne au conditionnement. 30 Selon une seconde variante, l'éclairage peut également être réalisé au moyen d'une source lumineuse externe. 10 -8- Par ailleurs, quelle que soit la variante utilisée, la source lumineuse peut comporter des diodes électroluminescentes (LED) ou des diodes électroluminescentes organiques (OLED) émettant dans une même longueur d'onde spécifique ou plusieurs LED ou OLED émettant dans des longueurs d'onde distinctes. Ces LED ou OLED peuvent être agencées suivant des arrangements circulaires, triangulaires ou rectangulaires autour de la camera. Les modes d'éclairage monochrome ou multi couleurs peuvent être sélectionnés par l'appareil automatiquement ou par l'utilisateur par l'intermédiaire d'une/des interfaces homme machine. Dans un mode de réalisation particulier, une aide au positionnement peut être intégrée et réalisée à partir d'au moins un pointeur LED ou OLED orientés. Un motif comportant une géométrie simple ou complexe, est projeté sur la zone à mesurer. L'image réfléchie de ce motif peut alors être interprétée manuellement ou automatiquement par le dispositif de mise au point ajustant ainsi le réglage de la caméra. Dans le cas où un zoom est intégré, le système peut présenter des moyens de réglage de celui-ci. La caméra est connectée à un ensemble électronique en charge de la gestion des paramètres de réglage que sont la vitesse d'obturation, l'ouverture, ou encore le gain. Les mesures de la lumière et de la netteté pour le réglage se font soit à travers l'objectif de la caméra, soit par un capteur supplémentaire. L'image capturée par l'action d'un bouton de commande est emmagasinée dans l'unité de stockage embarquée. Le format de l'image capturée est préférablement de type compressé et compatibles avec les formats normalisés en vigueur. Le système peut intégrer des algorithmes de traitement d'image. Une interface homme machine, comportant au moins un bouton de sélection, permet à l'utilisateur de choisir parmi un ou plusieurs algorithmes disponibles en fonction de la mesure qu'il souhaite effectuer et notamment : - la longueur des rides, ridules ou microstructure développées; - la surface des zones ridées; - 9 - la rugosité ponctuelle ou moyenne; -l'isotropie de la peau; - la colorimétrie ponctuelle ou moyenne; - la surface de zone d'hyperpigmentation; - la mesure du taux des lipides; - la concentration des poils ou cheveux sur la peau. Selon la mesure de la propriété physico-chimique corporelle à réaliser, le capteur peut également être choisi parmi le groupe comprenant : - les capteurs de pH ; - les capteurs d'empreinte cutanée, apte à mesurer la topographie de la surface cutanée à analyser ; - les capteurs d'humidité de la peau ; - les capteurs de température de la peau ; - les capteurs de taux lipidique ; - les capteurs de déformation élastique de la surface cutanée à analyser. Bien entendu, pour certaines applications, le conditionnement peut comporter plusieurs capteurs choisis parmi ce groupe et aptes à mesurer des propriétés physico- chimiques différentes. La mesure du pH de la peau permet de distinguer un pH élevé, de l'ordre de 5,5 et un pH plus acide, voisin de 5. Le capteur d'humidité de la peau permet de mesurer de façon très précise le paramètre généralement qualifié de perte insensible d'eau ou en anglais Trans Epidermal Water Loss , abrégé en TEWL. Ce paramètre correspond à l'évaluation d'un phénomène indépendant de la transpiration, se traduisant par l'évaporation de l'eau depuis les couches sous-jacentes de l'épiderme. Cette mesure permet par exemple de contrôler le film hydrolipidique qui joue le rôle de fonction barrière de la peau, et de définir l'échelle de sécheresse cutanée de la peau. - 10 - Le capteur d'empreinte cutanée permet d'élaborer une mesure des différentes irrégularités de la surface de la peau. Cette mesure peut être réalisée selon différents principes tel qu'une mesure capacitive, piézo-résistive, piézo-électrique, optique ou électromagnétique. La détermination de la topographie de la zone à analyser permet de mesurer la régularité de la peau, le nombre de rides, leur longueur, leur surface et leur profondeur moyenne. La surface globale des rides peut être déterminée en calculant la surface occupée par les rides moyennes et profondes, correspondant respectivement aux rides dont la profondeur est comprise entre 150 et 200 micromètres, et est supérieure à 200 micromètres. Il est également possible de déterminer l'intensité des sillons principaux, de manière à rendre compte de la longueur des rides les plus profondes. La détermination du volume des rides principales permet de mesurer l'évolution dans le temps de ces rides. La mesure de la rugosité de le peau est également un paramètre important, car il permet d'approcher globalement la notion de planéité de la peau en la caractérisant par une valeur d'amplitude moyenne qui est résultante des différents accidents de relief comparativement à une surface plane. La mesure de ce paramètre de rugosité, ainsi que de son évolution dans le temps, permet de mettre en évidence le lissage de la peau consécutif à un traitement particulier. La mesure de la température ou de l'humidité ambiante peut permettre de corriger certaines mesures particulières, et notamment celle du taux d'humidité de la peau, c'est-à- dire la perte insensible d'eau. Elle permet également d'analyser un diagnostic par rapport aux conditions atmosphériques. Le capteur de taux lipidique permet de déterminer le statut des lipides cutanés, notamment pour les peaux sèches. Cette mesure permet de distinguer les phénomènes de 30 sécheresse cutanée, les phénomènes de production excessive de sébum. Le capteur de déformation élastique de la surface cutanée à analyser permet de mesurer la fermeté et l'élasticité de la peau. Ce capteur de déformation fonctionne sur le - 11 - principe de l'application d'une dépression sur une zone de peau, pendant une durée constante. Plusieurs aspirations successives peuvent être effectuées de manière à mesurer la profondeur de pénétration de la peau dans une partie du conditionnement. Plus précisément, cette mesure peut être effectuée par le biais de capteurs optiques ou à base de jauges de contraintes par exemple. L'analyse des différentes mesures obtenues permet de distinguer les déformations instantanées, correspondant à un phénomène d'élasticité, ainsi que des déformations retardées, assimilables à un phénomène de viscosité. Selon un second mode de réalisation, le capteur peut être un capteur d'atmosphère apte à délivrer un signal représentatif d'une mesure d'un paramètre du milieu extérieur. En d'autres termes, au moins un capteur d'atmosphère permet de fournir une 15 information fonction d'un paramètre du milieu extérieur comme la température, l'humidité, la pression ou le rayonnement d'onde électromagnétique de fréquence fixe variable, tels que les ultraviolets, les infrarouges, les micro-ondes ou les ondes sonores. Selon un troisième mode de réalisation, le capteur peut être un capteur de contenu 20 apte à délivrer un signal représentatif d'une mesure d'un paramètre de la substance. En effet, il peut être utile de vérifier à intervalles de temps réguliers l'état d'évolution des propriétés chimiques de la substance, de manière à s'assurer que son utilisation est possible par un utilisateur. Ce capteur peut également permettre de vérifier 25 les conditions de stockage, d'acheminement et d'utilisation de la substance. En effet, certains produits peuvent être maintenus à des températures inférieures à 10 et/ou à un taux d'humidité faible pour garantir leur durée de vie et/ou leur efficacité. La substance contenue dans le conditionnement peut notamment être un produit 30 cosmétique, pharmaceutique, voire alimentaire. En effet, de telles substances présentent communément une date de péremption et des propriétés chimiques pouvant évoluer dans le temps.10 - 12 - Dans certains cas particuliers, le conditionnement peut comporter plusieurs capteurs choisis parmi les trois groupes précédemment décrits que sont les capteurs corporels, les capteurs d'atmosphère et les capteurs de contenu. En effet, la mesure des conditions d'environnement pendant ou entre deux mesures de la peau apporte des informations améliorant considérablement l'interprétation des résultats. En effet, la peau étant un organe vivant ayant une fonction de régulation des échanges entre le corps humain et son entourage, celle-ci s'adapte et modifie constamment ses caractéristiques en fonction des conditions d'environnement. La mesure de ceux-ci peut parfois même être indispensable pour évaluer précisément l'efficacité d'un traitement cosmétique ou médicale. Dans d'autres cas, il est avantageux de quantifier l'exposition de la peau aux conditions d'environnement pour avertir des potentiels risques pathologiques. Par exemple, les environnements contrôlés comme les chambres froides, salles blanches, les hauts fourneaux, les cockpits d'avion sont particulièrement nocifs pour la peau ou encore les rayons solaires absorbés aux cours d'un bain de soleil ou une promenade en montagne. Selon un mode de réalisation particulier, le capteur peut être réalisé à partir d'un système micro électromécanique (MEMS). Une variante de capteurs actifs ou passifs peut fonctionner selon le principe des technologies de type MEMS , signifiant Système Micro Electro Mécanique . Ces capteurs sont donc réalisés selon des technologies utilisant des matériaux semi-conducteurs, isolants ou métalliques, et des méthodes d'usinage chimique employées dans le domaine de la micro-électronique. L'emploi de capteurs de type MEMS permet de concentrer un grand nombre de capteurs sur une zone particulièrement restreinte, implantée sur le conditionnement. Celle-ci permet d'obtenir des résultats représentatifs d'une zone localisée, homogène et caractéristique. Par sa très petite taille, l'utilisation des MEMS permet avantageusement de diminuer la consommation et donc d'augmenter la durée de vie de la source d'énergie électrique. Selon un mode de réalisation particulier, des sous-ensembles actifs électriques comme des actuateurs piezos et/ou MEMS peuvent réaliser la fonction de contrôle des - 13 - prises de mesure précédemment décrite. Ce dispositif de contrôle peut être très utile au repositionnement du conditionnement sur une zone de peau en cours de suivi de traitement. Ainsi, le MEMS peut intégrer simultanément des fonctions de mesure et de contrôle de son efficacité en combinant des dispositifs électriques et mécaniques à très petite échelle et à très faible consommation, répondant aux contraintes majeures de du conditionnement. Afin d'optimiser le contact entre la peau et le capteur corporel et donc l'efficacité de la prise de mesure, un dispositif de contrôle de la pression de contact, de positionnement ou d'orientation peut être intégré dans le conditionnement. Le principe de fonctionnement de ce dispositif de contrôle peut se baser sur les propriétés spécifiques des matériaux utilisés à la réalisation de l'appareil et/ou les propriétés mécaniques suivant des déformations imposées par des géométries de découpe spécifiques et/ou des arrangements d'assemblage en sandwich entre les différentes couches de matière. En pratique, le conditionnement peut intégrer un dispositif de calibration actif ou passif suivant les besoins. La calibration permet de corriger des potentielles dérives des 20 capteurs ou de régler le point de fonctionnement du système en fonction des applications. Description sommaire des figures La manière de réaliser l'invention ainsi que les avantages qui en découlent, ressortiront bien de la description du mode de réalisation qui suit, donné à titre indicatif et 25 non limitatif, à l'appui de la figure 1 représentant schématiquement le conditionnement conforme à l'invention. Manière de décrire l'invention Comme déjà évoqué, l'invention concerne un conditionnement destiné à recevoir 30 une substance présentant des propriétés chimiques pouvant évoluer. Tel que représenté à la figure 1, le conditionnement (1) comporte un corps principal (6) et un organe de fermeture (7) assemblés ici par une liaison hélicoïdale. Un tel - 14 - conditionnement (1) comporte au moins un capteur (2,12) apte à délivrer un signal représentatif d'une mesure d'une propriété physico-chimique du milieu environnant. Tel que représenté, le capteur (2) est agencé sur l'organe de fermeture (7) et permet d'effectuer une mesure d'un paramètre du milieu extérieur, tel que la température, l'humidité ou l'intensité du rayonnement solaire. Ce capteur (2) peut également être un capteur corporel pouvant effectuer une mesure d'une propriété physico-chimique d'une surface cutanée. Pour cela, il est alors positionné au contact de la peau d'un utilisateur. Le capteur (12) est quant à lui positionné au niveau du corps principal (6). Dans ce cas, il est agencé à l'intérieur du conditionnement (1) et permet d'effectuer une mesure d'un paramètre de la substance. Tel que représenté, les mesures réalisées par l'un ou l'autre des capteurs (2,12) sont acheminés jusqu'à l'unité de traitement (4) de manière à conditionner le signal délivré par les capteurs et permettre l'affichage d'une information visuelle sur les organes d'affichage (3,13). L'organe d'affichage (3) peut consister en un écran à cristaux liquides souple agencé sur une portion cylindrique extérieure de l'organe de fermeture (7). Ces organes d'affichage peuvent également consister en une pluralité de diodes luminescentes (13) positionnées par exemple au niveaude la surface plane supérieure de l'organe de fermeture (7). Un tel conditionnement comporte ainsi également une source d'énergie électrique (5) qui peut notamment être une cellule photovoltaïque. Au niveau de la liaison hélicoïdale entre l'organe de fermeture (7) et le corps principal (6), des moyens de détection (9) peuvent permettre de déterminer l'état d'ouverture ou de fermeture du conditionnement (1). Par ailleurs, des moyens de calcul (8) peuvent permettre de décompter la durée écoulée depuis par exemple le remplissage de la substance à l'intérieur du conditionnement, la première ouverture ou également à chaque ouverture, de manière à30 - 15 - alerter l'utilisateur lorsque la durée mesurée par les moyens de calcul (8) dépasse un seuil prédéterminé. Ces moyens de signalement peuvent notamment se présenter sous la forme d'un avertisseur sonore (10) agencé sur l'organe de fermeture (7). Dans certains cas particuliers, les informations issues d'un ou des capteurs (2,12) sont mémorisées dans une unité de stockage (11) d'informations. De cette manière, il est possible d'effectuer une analyse dans le temps de plusieurs mesures successives de propriétés physico-chimiques du milieu environnant. Tel que représenté, l'organe de fermeture (7) est également équipé d'un organe d'activation (14) pour mettre sous tension le ou les capteurs (2,12), le ou les organes d'affichage (3,13) et l'unité de traitement (4). Il ressort de ce qui précède qu'un conditionnement conforme à l'invention présente de multiples avantages, notamment : ^ il permet de s'assurer avec certitude que la substance qu'il contient est apte à être utilisée et présente des propriétés chimiques souhaitées ; ^ il permet également d'alerter un utilisateur lorsqu'un paramètre particulier du milieu environnant est détecté ou lorsque celui-ci dépasse une valeur de seuil prédéterminée ; ^ il permet à l'utilisateur de vérifier que la substance qu'il contient est compatible avec les caractéristiques de sa surface cutanée ;25
Conditionnement (1) destiné à recevoir une substance présentant des propriétés chimiques pouvant évoluer entre un instant où ladite substance est introduite pour la première fois dans le conditionnement et un instant ultérieur où ladite substance est utilisée, ledit conditionnement (1) comportant :- un corps principal (6) ;- un organe de fermeture(7) ;- au moins un capteur (2,12) apte à délivrer un signal représentatif d'une mesure d'une propriété physico-chimique du milieu environnant ;- un organe d'affichage (3,13) permettant de générer une information visuelle représentative de ladite mesure ;- une unité de traitement (4) apte à conditionner le signal délivré par le capteur (2,12) et permettre l'affichage de l'information visuelle au moyen de l'organe d'affichage (3,13) ;- une source d'énergie électrique (5) pour alimenter ledit capteur (2,12), l'organe d'affichage (3,13) et l'unité de traitement (4).
1. Conditionnement (1) destiné à recevoir une substance présentant des propriétés chimiques pouvant évoluer entre un instant où ladite substance est introduite pour la première fois dans le conditionnement et un instant ultérieur où ladite substance est utilisée, ledit conditionnement (1) comportant : - un corps principal (6) ; - un organe de fermeture(7) ; - au moins un capteur (2,12) apte à délivrer un signal représentatif d'une mesure d'une propriété physico-chimique du milieu environnant ; - un organe d'affichage (3,13) permettant de générer une information visuelle représentative de ladite mesure ; - une unité de traitement (4) apte à conditionner le signal délivré par le capteur (2,12) et permettre l'affichage de l'information visuelle au moyen de l'organe d'affichage (3,13) ; - une source d'énergie électrique (5) pour alimenter ledit capteur (2,12), l'organe d'affichage (3,13) et l'unité de traitement (4). 2. Conditionnement selon la 1, caractérisé en ce que le capteur (2) est agencé sur l'organe de fermeture (7). 3. Conditionnement selon la 2, caractérisé en ce que le capteur (2) est noyé dans la matière de l'organe de fermeture (7). 4. Conditionnement selon la 1, caractérisé en ce que le capteur (12) est agencé sur le corps principal (6). 5. Conditionnement selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de calcul (8) pour mesurer la durée écoulée depuis le remplissage dudit conditionnement (1). - 17 - 6. Conditionnement selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de calcul(8) pour mesurer la durée écoulée depuis la première ouverture dudit conditionnement (1). 7. Conditionnement selon l'une des 5 ou 6, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de signalement du fait que la durée mesurée par les moyens de calcul (8) dépasse un seuil prédéterminé. 8. Conditionnement selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de détection (9) du positionnement de l'organe de fermeture (7) par rapport au corps principal (6) correspondant aux états d'ouverture et de fermeture dudit conditionnement (1). 9. Conditionnement selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte un avertisseur sonore (10) apte à générer un signal sonore. 10. Conditionnement selon la 1, caractérisé en ce que l'unité de traitement (4) comporte une unité de stockage (11) d'informations. 11. Conditionnement selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte un organe d'activation(14) pour mettre sous tension le capteur (12), l'organe d'affichage (3) et l'unité de traitement (4). 12. Conditionnement selon la 1, caractérisé en ce que la source d'énergie électrique (5) est une cellule photovoltaïque. 13. Conditionnement selon la 1, caractérisé en ce que le capteur (12) est un capteur corporel apte à délivrer un signal représentatif d'une mesure d'une propriété physico-chimique d'une surface cutanée. 14. Conditionnement selon la 1, caractérisé en ce que le capteur (12) est un capteur d'atmosphère apte à délivrer un signal représentatif d'une mesure d'un paramètre du milieu extérieur. 5- 18 - 15. Conditionnement selon la 1, caractérisé en ce que le capteur (12) est un capteur de contenu apte à délivrer un signal représentatif d'une mesure d'un paramètre de la substance. 16. Conditionnement selon la 1, caractérisé en ce que le capteur (12) est réalisé à partir de systèmes micro-électromécaniques (MEMS).
B,G
B65,G01,G11
B65D,G01D,G11B
B65D 81,G01D 5,G11B 15
B65D 81/24,G01D 5/00,G11B 15/08
FR2902485
A1
PROCEDE ET INSTALLATION DE RENOVATION DE CANALISATIONS
20,071,221
L'invention concerne un procédé de rénovation de canalisations comprenant une série d'étapes de traitement de la face interne de la paroi de la canalisation avec au moins une étape de séchage par un flux d'air, une étape d'abrasion des dépôts intérieurs par des particules abrasives transportées par le flux d'air et une étape de revêtement par injection dans le flux d'air d'un matériau de revêtement visqueux durcissant. L'invention porte également sur une installation spécialement adaptée pour permettre la mise en oeuvre de ce procédé. Lors de la mise en oeuvre d'un tel procédé, il s'agit de remettre en état, par exemple lors de la réhabilitation sanitaire d'un immeuble et/ou d'un réseau domestique ou industriel, en particulier d'eau chaude ou froide, les canalisations qui sont endommagées du fait des phénomènes de corrosion et d'oxydation dues aux fluides et aux résidus transportés et des mécanismes physicochimiques et électrolytiques présents dans les réseaux. Parmi ces dégradations, on peut citer les dépôts indésirables formés sur la face interne de la paroi de la canalisation, en particulier le calcaire ou la rouille. Ces dégradations concernent aussi bien les parties privatives que les parties non privatives du réseau. Plus généralement, les canalisations déjà en service, visées 20 pour la mise en oeuvre de ce procédé, peuvent transporter tout liquide, vapeur ou gaz. Habituellement, ce type de technique est mis en oeuvre par les deux extrémités de la canalisation à rénover. Notamment, le document EP0721551 présente un procédé réalisant successivement à l'intérieur des 25 canalisations, un séchage, un retrait par abrasion des dépôts solides, le revêtement intérieur par un émail organique (notamment une résine époxy), le tout étant mis en oeuvre sous un flux d'air en dépression entre les deux extrémité de la canalisation, avec simultanément l'envoi d'air par soufflage dans une extrémité de la canalisation et une aspiration depuis 30 l'autre extrémité de la canalisation, afin de former un gradient de dépression le long de la canalisation. Classiquement, les réseaux de canalisation concernés couvrent notamment les réseaux d'eau potable enterrés dont la rénovation nécessite des travaux de voirie lourds et coûteux. 35 Ainsi, si l'une des deux extrémités de la canalisation à rénover est située sous une route ou sous un trottoir, ou n'est pas située à un emplacement décelable, il faut donc ouvrir une tranchée pour y accéder en faisant appel à des engins de travaux publics. Cette situation engendre un nombres important d'inconvénients parmi les quels : - des perturbations du trafic des véhicules routiers et/ou des piétons, ce qui accentue les risques d'accidents et engendre des coûts importants, notamment de signalisation et de protection du site ; - des risques de dommages collatéraux sur les autres réseaux en gaz, électricité, téléphone, télévision, etc qui engendrent des possibles surcoûts et des désagréments supplémentaires pour les usagers résidents ou de passage. La présente invention a pour objectif de fournir un procédé permettant de surmonter les inconvénients de l'art antérieur et en particulier offrant la possibilité de réaliser un procédé du type rappelé en introduction, même si la canalisation à traiter présente une seule extrémité accessible. A cet effet, selon la présente invention, le procédé est caractérisé en ce que ladite canalisation présente une première extrémité ouverte accessible et au moins une deuxième extrémité non accessible pouvant être fermée de façon étanche et, en ce que, préalablement à la mise en oeuvre de la série d'étapes, on ferme de façon étanche ladite deuxième extrémité et on introduit à l'intérieur de la canalisation un tube qui s'étend jusqu'à une courte distance de la deuxième extrémité, ce qui sépare l'espace intérieur de la canalisation, le long du tube, entre un premier chemin intérieur situé à l'intérieur du tube et un deuxième chemin extérieur délimité entre la paroi du tube et la paroi de la canalisation, le premier chemin et le deuxième chemin communiquant l'un avec l'autre à proximité de l'extrémité fermée, ce qui permet d'utiliser l'un des chemins parmi le premier chemin et le deuxième chemin pour l'alimentation en air et l'autre chemin pour l'évacuation du flux d'air. De cette manière, on comprend que par l'introduction du tube depuis la première extrémité de la canalisation, on crée, à l'intérieur de la canalisation, une séparation entre un premier chemin, à l'intérieur du tube, et un deuxième chemin, à l'extérieur du tube, ces deux chemins communiquant entre eux à la deuxième extrémité de la canalisation. C'est ainsi que l'on peut utiliser deux ouvertures à l'emplacement de la première extrémité de la canalisation, à savoir l'ouverture du tube ou du premier chemin et l'ouverture du deuxième chemin, pour envoyer simultanément l'air par soufflage et récupérer l'air par aspiration. Cette solution présente aussi l'avantage supplémentaire, de permettre, outre le traitement d'une canalisation depuis une seule extrémité avec une mise en oeuvre relativement simple, de pouvoir utiliser les procédés déjà existants utilisant l'air comme agent ou comme vecteur de transport (des particules abrasives ou du matériau de revêtement) au cours des étapes successives du traitement. Globalement, grâce à la solution selon la présente invention, il est possible de mettre en oeuvre un procédé de rénovation de canalisation de façon beaucoup plus simple et plus rapide qu'avant, puisqu'elle permet de s'affranchir de tous les travaux de voirie ou, d'une façon générale, de tous les travaux permettant d'accéder aux deux extrémités de la canalisation, alors qu'une portion du réseau présente des conduites enterrées ou encastrées. De préférence, ledit tube présente un diamètre au plus égal au 2/3 du diamètre de la canalisation. De cette façon, on est sûr que le deuxième chemin présente une section suffisante d'une part pour le passage du flux d'air et de la matière qui l'accompagne lors des étapes d'abrasion et de revêtement et d'autre part pour atteindre toute la surface de la face interne de la paroi de la canalisation. En outre, on prévoit un tube plutôt souple afin de faciliter son introduction et sa conformation aux éventuels coudes de la canalisation. De préférence, des matériaux tels que des polymères formant une matière plastique assez dur (notamment du P.E.T. ou polyéthylène téréphtalate, du caoutchouc ) peuvent convenir pour la fabrication du tube qui doit notamment résister à l'étape d'abrasion. Ce tube est donc normalement à usage unique car la face interne de sa paroi va subir les mêmes traitements que ceux de la canalisation, à savoir notamment une abrasion et un revêtement. Avantageusement, on utilise en outre un té de dérivation à trois voies, une première voie étant montée sur la première extrémité de la canalisation, une deuxième voie entourant l'extrémité libre du tube introduit dans ladite canalisation et une troisième voie étant reliée à des moyens d'aspiration ou de soufflage de l'air. Un tel té de dérivation permet de séparer et répartir les flux entrant et sortant des premier et deuxième chemins. Notamment grâce au procédé conforme à la présente invention, on peut réaliser la rénovation d'une canalisation dont l'autre extrémité est bouchée de façon étanche par un élément de fermeture définitif ou provisoire, tel qu'une vanne, un robinet, un bouchon ou tout autre dispositif analogue. En effet, selon un premier mode de réalisation, la deuxième extrémité de la canalisation est munie d'une vanne et on ferme la vanne pour former la deuxième extrémité fermée de façon étanche. Une telle vanne forme un organe de régulation du débit de fluide, en général de l'eau, se déplaçant dans la canalisation, et peut présenter différentes formes, y compris celle d'un robinet ou tout autre dispositif de coupure commandé in situ ou à commande à distance. Dans le cas de ce premier mode de réalisation, il suffit de fermer la vanne déjà en place pour fermer de façon étanche la deuxième extrémité de la canalisation. Selon un deuxième mode de réalisation, la deuxième extrémité de la canalisation n'est pas équipée d'un dispositif de fermeture tel qu'une vanne. Dans ce cas, on utilise en outre un ballonnet gonflable apte à venir refermer de façon étanche la deuxième extrémité après son introduction et son gonflage depuis la première extrémité de la canalisation, ledit ballonnet étant disposé préalablement à l'introduction du tube. Ainsi, dans ce cas, le ballonnet, ou tout autre dispositif similaire, forme un organe de fermeture amovible qui permet de fermer la deuxième extrémité de la canalisation de façon étanche uniquement pendant la mise en oeuvre du procédé conforme à la présente invention. Selon une variante de réalisation avantageuse, en outre, préalablement à l'introduction du tube et après avoir fermé de façon étanche la deuxième extrémité, on place un élément de protection à l'intérieur de ladite canalisation, de façon à recouvrir ladite deuxième extrémité fermée, ledit élément de protection étant relié à un fil de longueur supérieur à la longueur dudit tube. Ainsi, on comprend que cet élément de protection protège la vanne ou le ballonnet qui referme de façon étanche la deuxième extrémité, afin que cet organe de fermeture ne soit pas endommagé par les étapes du traitement de rénovation, et en particulier par l'abrasion et l'enduction formant le revêtement, et ceci d'autant plus que l'élément de protection est placé à la jonction entre le premier chemin et le deuxième chemin de sorte qu'il joue un rôle de déflecteur du flux d'air. Selon une disposition préférentielle du procédé conforme à l'invention, après la série d'étapes de traitement, on retire le tube et l'élément de protection avant de réaliser une étape finale de durcissement du matériau par séchage grâce au flux d'air. Cette étape de séchage peut donc ce faire grâce au flux d'air parcourant le premier chemin et le deuxième chemin, cet air étant avantageusement chauffé, ou bien l'étape de séchage peut se réaliser naturellement avec un peu plus de temps avant de retirer le tube et l'élément de protection et de remettre la canalisation en service. Dans ce cas, il faut noter que lors du retrait de l'élément de protection, ce dernier peut être de taille suffisante pour venir effleurer le revêtement et donc réaliser un lissage de sa surface. Selon une autre disposition préférentielle du procédé conforme à l'invention le flux d'air résulte simultanément d'une alimentation par soufflage et d'une évacuation par aspiration, ce par quoi lors de l'étape de revêtement, le matériau visqueux durcissant se dépose en formant des stries à la surface. De cette façon, grâce à l'ajout d'une aspiration du flux d'air, en plus de l'envoi d'air sous pression, on diminue les échappements d'air sous pression aux endroits endommagés, et on évite les obstructions par une accumulation des dépôts intérieurs dans les coudes. Egalement, selon le procédé conforme à l'invention, il est possible de prévoir que le flux d'air résulte d'un gradient de pression le long du trajet du flux d'air, et en ce qu'au moins pour l'étape d'abrasion, on engendre ledit gradient de pression dans un sens puis dans l'autre de façon alternée. De cette façon, et notamment pour les canalisations présentant des coudes particulièrement marqués, on peut obtenir un retrait complet des dépôts intérieurs sans risquer de boucher la canalisation, tout en utilisant une quantité réduite de particules abrasives. Selon une variante de réalisation du procédé conforme à l'invention, le matériau de revêtement contient un agent présentant des propriétés antimicrobiennes, en particulier un biocide. De cette façon, on peut assurer que le bon état sanitaire de la canalisation revêtue perdure après la rénovation, ce qui permet d'éviter la formation de certains dépôts d'origine organique : ceci est avantageux d'une part pour éviter la contamination de l'eau dans les réseaux d'eau potable par des agents pathogènes, et d'autre part permet de conserver une paroi de canalisation exempte de tous dépôts et donc pouvant se dispenser de toute réhabilitation ultérieure. La présente invention a également pour objectif de proposer une installation permettant la mise en oeuvre d'un procédé de rénovation d'une canalisation du type rappelé en introduction, même si la canalisation à traiter présente une seule extrémité accessible. A cet effet, l'invention porte sur une installation pour la rénovation d'une canalisation depuis uniquement une première extrémité ouverte, la deuxième extrémité de la canalisation pouvant se fermer de façon étanche, l'installation comprenant un tube de longueur au moins égale à la longueur de la canalisation et de diamètre au plus égal au 2/3 du diamètre de la canalisation et qui est placé à l'intérieur de la canalisation depuis la première extrémité jusqu'à une courte distance de la deuxième extrémité, ce qui sépare l'espace intérieur de la canalisation, le long du tube, entre un premier chemin intérieur situé à l'intérieur du tube et un deuxième chemin extérieur délimité entre la paroi du tube et la paroi de la canalisation, le premier chemin et le deuxième chemin communiquant l'un avec l'autre à proximité de l'extrémité fermé, ce qui permet d'utiliser l'un des chemins parmi le premier chemin et le deuxième chemin pour l'alimentation en air et l'autre chemin pour l'évacuation du flux d'air. C'est ainsi que l'on peut utiliser deux ouvertures à l'emplacement de la première extrémité de la canalisation, à savoir l'ouverture du tube ou du premier chemin et l'ouverture du deuxième chemin, pour envoyer l'air par soufflage et récupérer l'air par aspiration. De préférence, l'installation comprend en outre un té de dérivation à trois voies, une première voie étant montée sur l'extrémité libre du tube introduit dans ladite canalisation, une deuxième voie étant montée sur la première extrémité de la canalisation et une troisième voie étant reliée à des moyens d'évacuation ou d'alimentation en air. De cette façon, le té de dérivation assure la séparation des flux entre le premier chemin (la première voie du té de dérivation) et le deuxième chemin (la deuxième voie et la troisième voie du té de dérivation). De préférence, l'installation comporte en outre un élément de protection de ladite extrémité fermée, destiné à venir se placer de façon amovible à l'intérieur de ladite canalisation en recouvrant ladite extrémité fermée, ledit élément de protection étant relié à un fil de longueur supérieure à la longueur dudit tube. Par exemple, ledit élément de protection est un tampon souple conique. De plus, on prévoit que l'installation comporte en outre un ballonnet gonflable apte à venir refermer de façon étanche la deuxième extrémité par introduction et gonflage depuis la première extrémité. Cette disposition est notamment prévue lorsque la deuxième extrémité est dépourvue de vanne ou de tout autre système de fermeture. Selon une disposition préférentielle, lesdits d'alimentation en air comportent un compresseur, une unité réfrigérante, des moyens de filtration de l'air, des moyens de séchage de l'air et des moyens de réchauffement de l'air, afin de souffler l'air pour former un flux d'air d'entraînement. Selon une autre disposition avantageuse, lesdits moyens d'évacuation en air comportent un groupe d'aspiration précédé de moyens 20 de filtration de l'air et d'un réservoir de collecte des matières. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention ressortiront à la lecture de la description suivante faite à titre d'exemple et en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue schématique longitudinale 25 partiellement en coupe du montage mettant en oeuvre le procédé selon l'invention pour un premier type de canalisation, et - la figure 2 est une vue similaire à celle de la figure 1 pour un deuxième type de canalisation. D'une manière générale, l'invention concerne la rénovation 30 d'une canalisation ou conduite de diamètre inférieur à 150 mm, par exemple d'un diamètre compris entre 20 et 80 mm, et de longueur de l'ordre de 10 à 20 m au maximum. Cette canalisation 10 appartient à un réseau industriel ou domestique, et elle est enterrée ou encastrée, sa première extrémité 101 35 étant accessible. Par exemple, dans le cas d'un réseau d'eau potable enterré, la première extrémité 101 de la canalisation 10 se trouve en partie privative d'un immeuble d'habitation. Cette canalisation 10 peut servir au transport de tout fluide, y compris gaz et liquide, de la vapeur et de l'eau, chaude ou froide. Une telle canalisation peut être formée de tout matériau, parmi lesquels du métal (en particulier acier, plomb, cuivre....) ou du plastique. Selon un premier mode de réalisation du procédé conforme à l'invention, illustré sur la figure 1, on se trouve avec une canalisation 10 dont la deuxième extrémité 102 est équipée d'une vanne 12. Cette vanne sépare la canalisation 10 d'une conduite principale 14 (visible en section transversale sur les figures 1 et 2). Dans le cadre de la mise en oeuvre du procédé, la vanne 12 sert à isoler la canalisation 10 du reste du réseau et à cet effet, elle doit être parfaitement étanche afin d'éviter toute fuite de fluide, à savoir en particulier toute fuite d'air porteur. Avant la réalisation de la rénovation, on réalise les étapes préparatoires suivantes : Etape 1 : fermeture étanche de la deuxième extrémité 102 de la canalisation 10 par manoeuvre de la vanne d'arrêt 12 au moyen de la commande locale déportée 121 ou d'une commande à distance ; Etape 2 :ouverture de la première extrémité 101 de la canalisation 10 qui est, le cas échéant rendue accessible par dégagement, et vidange de la canalisation 10 ; Etape 3 : réalisation du diagnostic de l'état de la face interne de la paroi de la canalisation 10 par introduction d'un endoscope (caméra et éclairage miniaturisés) pour vérification de l'état interne de la canalisation, identification d'éventuelle obstruction et mesure exacte de la longueur de la canalisation à traiter. Ensuite, on réalise la série d'étapes de traitement de la face interne de la paroi de la canalisation réalisant la rénovation, avec au moins une étape de séchage par un flux d'air, une étape d'abrasion des dépôts intérieurs par des particules abrasives transportées par le flux d'air et une étape de revêtement par injection dans le flux d'air d'un matériau de revêtement visqueux durcissant. Plus précisément, les étapes suivantes sont mises en oeuvre : Etape 4 : Introduction d'un tampon conique souple 16 suivi d'un tube 18 souple, jusqu'à ce que le tampon 16 vienne en contact avec la vanne d'arrêt 12 fermée en fond de conduite, en la recouvrant. Le tampon 16 est par exemple réalisé en mousse (de préférence le tampon 16 présente une forme conique complémentaire de celle de la vanne 12) ; en outre, le tampon 16 est muni d'un fil d'acier 17 de récupération ou de retrait passant à l'intérieur du tube 18 souple interne, et qui ne doit pas être détruit par les abrasifs. Le tube 18 est réalisé avec une épaisseur et dans un matériau le rendant plus souple que la canalisation 10, afin de se conformer à la forme des éventuels coudes de celle-ci, et être apte à résister aux particules abrasives. Par exemple, le tube 18 est fabriqué en PET (polyéthylène téréphtalate), caoutchouc ou d'autres matières plastiques de type polymère. La longueur du tube 18 est plus importante que la longueur de la canalisation 10 et le diamètre du tube 18 est au plus égale à 2/3 du diamètre de la canalisation 10. Après l'introduction du tube 18 dans la canalisation, la première extrémité 181 du tube 18 est libre, et située en dehors de la canalisation tandis que la deuxième extrémité 181 du tube 18 est à une distance faible, de l'ordre de quelques centimètres, du tampon 16. Etape 5 : montage d'un té de dérivation 20 à trois voies 201, 202 et 203. A cet effet, on monte la première voie 201 sur la première extrémité 101 de la canalisation 10 et la deuxième voie 202, située dans le prolongement longitudinal de la première voie 201, est montée sur la première extrémité libre 181 du tube 18 introduit dans ladite canalisation 10. Etape 6 : Raccordements des unités de la chaîne de traitement d'air de soufflage (formant les moyens de soufflage de l'air 22) à la première extrémité 181 du tube située à la deuxième voie 202 du té de dérivation 20. La chaîne (non représentée) comprend, d'amont en aval, un compresseur, une unité réfrigérante, un ou plusieurs filtres, un sécheur et un réchauffeur d'air. L'objectif de cette suite d'appareils est d'obtenir une qualité d'air régulière, quelles que soient les conditions atmosphériques ou météorologiques extérieures. L'air ainsi fourni doit être propre, sec et hydrophile pour éviter toute condensation ou point de rosée à l'intérieur du circuit, et à une température comprise entre 20 et 40 C. La pression de soufflage est comprise entre trois et six bars. Etape 7 : Raccordements des unités de la chaîne d'aspiration (formant les moyens d'aspiration de l'air 24) à la dernière et troisième voie 203 du té de dérivation 20. Cette chaîne d'aspiration (non représentée) comprend, d'amont en aval, un réservoir benne étanche et un filtre destinés à arrêter et à recueillir les particules et les poussières abrasives, ainsi que les résidus de corrosion de la canalisation traitée, pour protéger le groupe d'aspiration placé en bout de chaîne. De cette façon, on comprend que la circulation du flux d'air va s'effectuer depuis les moyens de soufflage de l'air 22 (flèche A), à l'intérieur du tube 18 délimitant un premier chemin 26 (flèche B), intérieur, puis dans une zone de bifurcation 27 située à l'intérieur de la canalisation, entre le tampon et la deuxième extrémité 182 du tube (flèche C), avant de pénétrer dans l'espace annulaire formé autour du tube 18, entre le tube 18 et la canalisation et délimitant un deuxième chemin 28 (flèche D), extérieur, puis l'air va sortir du té de dérivation 20 (flèche E) et pénétrer dans la chaîne d'aspiration 24. Ainsi, le tampon 16 sert à protéger la vanne 12 des traitements (en particulier lors des étapes d'abrasion et d'enduction), éventuellement de bouchon, et en outre sa forme conique contribue, côté canalisation 10, à servir de déflecteur pour la déviation du flux d'air entre le premier chemin 26 et le deuxième chemin 28 parallèles (un capuchon 161 plus rigide recouvre avantageusement toute la face du tampon tournée vers la canalisation 10). A ce stade, il faut comprendre que les branchements des étapes 6 et 7 peuvent également respectivement être réalisés sur la troisième voie 203 et la deuxième voie 202 du té de dérivation 20 de sorte que dans ce cas, visible sur la figure 2, la circulation du flux d'air s'effectue dans l'autre sens, en sortant des moyens de soufflage 22 (flèche A), puis en passant d'abord par le deuxième chemin 28 (flèche B), avant d'atteindre la zone de bifurcation 27 (flèche C) puis le deuxième chemin 26 (flèche D), et enfin la sortie vers les moyens d'aspiration 24 (flèche E). Cette alternative est donc à considérer ci-après dans la suite de l'exposé de la mise en oeuvre du procédé de rénovation. Etape 7 : après mise en route des appareils , notamment de soufflage et d'aspiration, le flux d'air circule sans arrêt jusqu'à la fin des opérations. La première étape du traitement consiste à sécher parfaitement la canalisation 10 à rénover afin d'éliminer toute trace d'humidité et éviter ainsi tout risque d'occlusion ou d'obstruction par agglomération des granulats lors de l'opération suivante, à savoir le nettoyage par abrasion, en particulier par sablage. Etape 8 : Dans la seconde étape du traitement, des particules abrasives sont introduites dans le flux d'air au niveau de son entrée dans la canalisation 10 (première extrémité 181 du tube 18 sur la figure 1), afin de nettoyer la face interne de la paroi de la canalisation 10, d'éliminer toute trace de corrosion et de créer un état de surface favorisant l'accroche et l'adhérence parfaite du revêtement à venir. Ainsi, les particules abrasives parcourent en premier lieu le premier chemin 27 et atteigne la zone de bifurcation 27 où elles commencent à entamer les dépôts de la paroi de la canalisation 10, avant de poursuivre ce parcours et ce nettoyage tout le long du deuxième chemin 28. Ces particules abrasives sont récupérées dans le réservoir de la chaîne d'aspiration 24, placé en amont de l'aspirateur, pour pouvoir être recyclées dans une filière appropriée de traitement des déchets. La propreté et l'état intérieur de la canalisation 10 sont éventuellement vérifiés à nouveau par une nouvelle endoscopie. Etape 9 : La troisième étape du traitement est l'enduction proprement dite. De préférence, un émail organique issu du mélange de plusieurs composants est fabriqué sur place et introduit dans le flux d'air au niveau du point de soufflage, à son entrée dans la canalisation 10 (première extrémité 181 du tube 18 sur la figure 1). La quantité injectée est légèrement supérieure à la quantité réellement nécessaire au revêtement. Le surplus est récupéré dans un flexible translucide servant à visualiser l'arrivée de l'émail après son parcours, et relié au réservoir benne de la chaîne d'aspiration 24. A l'issue de cette étape, la face interne de la paroi de la canalisation 10 est entièrement revêtue par un revêtement formant une couche continue. Etape 10 : Dans la quatrième étape du traitement, le flux d'air continue à circuler jusqu'au début du durcissement de l'émail afin que celui-ci ne coule plus à l'arrêt des machines. C'est à ce moment là que les différents éléments introduits dans la canalisation sont retirés. Le tampon souple 16 et le tube interne 18 sont extraits en même temps par tirage du fil 17. Selon une première variante, lors de ce retrait, il n'a pas ou peu de contact entre le tampon 16 et la paroi de la canalisation 10 de sorte que le profil de surface de la couche formant le revêtement n'est pas altéré depuis l'étape d'enduction. Selon une deuxième variante, le tampon souple 16 est plus large et il est maintenu au contact de la face interne de la paroi de la canalisation 10 pendant son retrait grâce au fil d'acier 17. dans ce cas , le tampon 16 sert également à effacer les éventuelles irrégularités de surface que le tube pourrait créer dans la couche formant le revêtement (émail organique déposé) pendant son retrait. Etape 11 : Dans la dernière étape du traitement, le séchage de 10 la couche formant le revêtement se termine à l'air libre jusqu'à la polymérisation complète. En fin de traitement, on peut prévoir de vérifier l'état intérieur de la canalisation 10, et son parfait revêtement par une dernière endoscopie. 15 Pour l'étape d'abrasion (étape 8), on peut utiliser à titres de particules abrasives visant à éliminer les dépôts intérieurs, tous types de particules pourvu qu'elles présentent une plus grande dureté que les dépôts intérieurs et une moins grande dureté que le matériau constituant la canalisation 10. On peut notamment employer du corindon, du sable, 20 des particules de quartz ou de silex, ou encore des particules métalliques, notamment des particules ferromagnétiques, en particulier pour des canalisations 10 réalisées en acier. Pour des canalisations réalisées en matières plastiques, notamment en polyéthylène, et en plomb ou en cuivre, on peut employer des particules abrasives en matériau plustendre, 25 comme le PVC (polychlorure de vinyle) ou des billes de verre. Egalement, des particules présentant une granulométrie comprise entre 0,3 et 6 mm donnent des résultats tout à fait satisfaisants. Pour l'étape de revêtement (étape 9), on utilise donc de préférence une matière plastique, une résine ou une résine synthétique, et 30 avantageusement un émail organique, notamment de type époxyde ou aramide. Dans le cas de canalisations d'eau potable, cette matière de revêtement répond à tous les critères sanitaires en vigueur. On peut adjoindre à cette résine des fibres, notamment des fibres de courtes, par exemple des fibres de verre, qui pourront contribuer 35 à boucher les éventuelles anfractuosités ou fentes de la paroi de la canalisation 10, et à donner un état de surface non lisse du revêtement. Cette matière de revêtement est dosée en proportion de chacun de ses composants et en quantité totale pour que ses propriétés rhéologiques (notamment la viscosité) et de thixotropie, conduisent, sous la différence de pression engendrée entre d'un côté le soufflage de l'air porteur et de l'autre côté l'aspiration, à former par enduction régulière un revêtement sur toute la surface de la paroi de la canalisation 10. On comprend que du fait de l'installation mise en oeuvre, le tube 18 subit lui aussi les étapes de traitement et en particulier les étapes d'abrasion et de revêtement. Cependant, le tube 18 n'est destiné qu'à une utilisation limitée dans le temps, voire il est à usage unique. Lors du parcours du flux d'air les long des premier et deuxième chemins 26, 28, il se forme naturellement, grâce à la dépression, un écart ou espace entre la paroi du tube 18 et la paroi de la canalisation 10, de sorte qu'il n'y pas de contact entre ces deux parois et que toute la surface de la face interne de la paroi de la canalisation 10 est traitée. Cependant, on peut prévoir d'ajouter, à l'intérieur de la canalisation 10 et autour du tube 18, un ou plusieurs éléments centreur ou écarteur pour le tube 18, ayant une section ouverte par exemple en forme d'étoile. Par ce procédé, on obtient un revêtement présentant une épaisseur variant généralement entre 0,3 et 0,6 mm, voire jusqu'à 0,9 mm à l'issue d'une seule étape d'enduction ou de revêtement et du séchage subséquent. Comme on l'a vu précédemment, sauf éventuellement dans le cas où le tampon 16 présent une taille entraînant, lors de son retrait un lissage de la surface du revêtement, ce dernier présente à sa surface des stries. Ces surépaisseurs sont réparties régulièrement à la surface de la couche constituant le revêtement et elles présentent la forme d'anneaux circulaires distincts espacés régulièrement ou de spirales (hélice). II a été constaté que ces stries, qui forment un marqueur de la mise en oeuvre du procédé conforme à la présente invention, présentent un avantage: en effet, après la réalisation du traitement de rénovation, et donc la formation du revêtement, le fluide circulant dans la canalisation présente un comportement hydraulique modifié. Plus précisément, les stries créent des perturbations hydrauliques entraînant des turbulences ou des effets Venturi. Ces perturbations hydrauliques constituent un frein à la formation de films, notamment d'un film de matières organiques, ou plus généralement à l'accrochage d'éléments présents dans le fluide, sur la face interne de la canalisation 10. Ceci contribue grandement au maintien, sur une longue durée, d'un état de surface et en particulier d'un état sanitaire satisfaisant de la canalisation 10 rénovée. Selon un deuxième mode de réalisation du procédé conforme à l'invention, représenté sur la figure 2, on se trouve dans le cas où on est en présence d'un deuxième type de canalisation 10 qui ne possède pas de vanne de fermeture 12 ou d'autre moyen de fermeture étanche permettant de l'isoler de la conduite principale 14 à laquelle elle est raccordée. Dans cette situation, on met en place par la première extrémité 101 de la canalisation, avant le tampon 16 et le tube 18, un ballonnet gonflable obturateur 30. Dans ce cas, on prévoit de retirer de préférence ce ballonnet 30 après durcissement complet du revêtement (à la fin de l'étape 11)
L'invention concerne un procédé de rénovation de canalisations (10) comprenant une série d'étapes de traitement de la canalisation (10) avec au moins une étape d'abrasion et une étape de revêtement par injection dans le flux d'air d'un matériau de revêtement visqueux durcissant.De façon caractéristique, ladite canalisation (10) présente une première extrémité (101) ouverte accessible et au moins une deuxième extrémité (102) non accessible pouvant être fermée de façon étanche et, et, préalablement à la mise en oeuvre de la série d'étapes, on ferme de façon étanche ladite deuxième extrémité (102) et on introduit à l'intérieur de la canalisation (10) un tube (18) qui s'étend jusqu'à une courte distance de la deuxième extrémité (102), ce qui sépare l'espace intérieur de la canalisation (10), entre un premier chemin (26) intérieur et un deuxième chemin (28) extérieur, servant à l'alimentation en air et à l'évacuation du flux d'air.
1. Procédé de rénovation de canalisations (10) comprenant une série d'étapes de traitement de la face interne de la paroi de la canalisation (10) avec au moins une étape de séchage par un flux d'air, une étape d'abrasion des dépôts intérieurs par des particules abrasives transportées par le flux d'air et une étape de revêtement par injection dans le flux d'air d'un matériau de revêtement visqueux durcissant, caractérisé en ce que ladite canalisation (10) présente une première extrémité (101) ouverte accessible et au moins une deuxième extrémité (102) non accessible pouvant être fermée de façon étanche et, en ce que, préalablement à la mise en oeuvre de la série d'étapes, on ferme de façon étanche ladite deuxième extrémité (102) et on introduit à l'intérieur de la canalisation (10) un tube (18) qui s'étend jusqu'à une courte distance de la deuxième extrémité (102), ce qui sépare l'espace intérieur de la canalisation (10) , le long du tube (18), entre un premier chemin (26) intérieur situé à l'intérieur du tube (18) et un deuxième chemin (28) extérieur délimité entre la paroi du tube (18) et la paroi de la canalisation (10), le premier chemin (26) et le deuxième chemin (28) communiquant l'un avec l'autre à proximité de l'extrémité fermée, ce qui permet d'utiliser l'un des chemins parmi le premier chemin (26) et le deuxième chemin (28) pour l'alimentation en air et l'autre chemin pour l'évacuation du flux d'air. 2. Procédé selon la précédente, caractérisé en ce que ledit tube (18) présente un diamètre au plus égal au 2/3 du diamètre de la canalisation (10). 3. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'on utilise en outre un té de dérivation (20) à trois voies, une première voie (201) étant montée sur la première extrémité (101) de la canalisation (10), une deuxième voie entourant l'extrémité libre du tube (18) introduit dans ladite canalisation (10) et une troisième voie (203) étant reliée à des moyens d'aspiration ou de soufflage de l'air (22, 24). 4. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la deuxième extrémité (102) de la canalisation (10) est munie d'une vanne (12) et en ce qu'on ferme lavanne (12) pour former la deuxième extrémité (102) fermée de façon étanche. 5. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce qu'on utilise en outre un ballonnet (30) gonflable apte à venir refermer de façon étanche la deuxième extrémité (102) après son introduction et son gonflage depuis la première extrémité (101) de la canalisation (10), ledit ballonnet (30) étant disposé préalablement à l'introduction du tube (18). 6. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'en outre, préalablement à l'introduction du tube (18) et après avoir fermé de façon étanche la deuxième extrémité (102), on place un élément de protection (16) à l'intérieur de ladite canalisation (10), de façon à recouvrir ladite deuxième extrémité fermée, ledit élément de protection (16) étant relié à un fil (17) de longueur supérieur à la longueur dudit tube (18). 7. Procédé selon la 6, caractérisé en ce qu'après la série d'étapes de traitement, on retire le tube (18) et l'élément de protection (16) avant de réaliser une étape finale de durcissement du matériau par séchage grâce au flux d'air. 8. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le flux d'air résulte simultanément d'une alimentation par soufflage et d'une évacuation par aspiration, ce par quoi lors de l'étape de revêtement, le matériau visqueux durcissant se dépose en formant des stries à la surface. 9. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le flux d'air résulte d'un gradient de pression le long du trajet du flux d'air, et en ce qu'au moins pour l'étape d'abrasion, on engendre ledit gradient de pression dans un sens puis dans l'autre de façon alternée. 10. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le matériau de revêtement contient un agent présentant des propriétés antimicrobiennes, en particulier un biocide. 11. Installation pour la rénovation d'une canalisation (10) depuis uniquement une première extrémité (101) ouverte, la deuxième extrémité (102) de la canalisation (10) pouvant se fermer de façon étanche, comprenant ladite canalisation (10) et un tube (18) de longueur au moins égale à la longueur de la canalisation (10) et de diamètre au plus égal au 2/3 du diamètre de la canalisation (10) et qui est placé à l'intérieur de la canalisation (10) depuis la première extrémité (101) jusqu'à une courte distance de la deuxième extrémité (102), ce qui sépare l'espace intérieur de la canalisation (10), le long du tube (18), entre un premier chemin (26) intérieur situé à l'intérieur du tube (18) et un deuxième chemin (28) extérieur délimité entre la paroi du tube (18) et la paroi de la canalisation (10), le premier chemin (26) et le deuxième chemin (28) communiquant l'un avec l'autre chemin à proximité de l'extrémité fermée, ce qui permet d'utiliser l'un des chemins parmi le premier chemin (26) et le deuxième chemin (28) pour l'alimentation en air et l'autre pour l'évacuation du flux d'air, ladite installation comprenant en outre des moyens d'alimentation en air et des moyens d'évacuation de l'air permettant la mise en oeuvre de la rénovation par séchage, abrasion, puis enduction de la canalisation (10). 12. Installation selon la 11, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre un té de dérivation (20) à trois voies, une première voie (201) étant montée sur l'extrémité libre du tube (18) introduit dans ladite canalisation (10), une deuxième voie (202) étant montée sur la première extrémité (101) de la canalisation (10) et une troisième voie (203) étant reliée auxdits moyens d'évacuation (24) ou d'alimentation en air. 13. Installation selon la 11 ou 12, caractérisée en ce qu'elle comporte en outre un élément de protection (16) de ladite extrémité fermée, destiné à venir se placer de façon amovible à l'intérieur de ladite canalisation (10) en recouvrant ladite extrémité fermée, ledit élément de protection (16) étant relié à un fil (17) de longueur supérieure à la longueur dudit tube (18). 14. Installation selon la 13, caractérisée en ce que ledit élément de protection (16) est un tampon souple conique. 15. Installation selon l'une quelconque des 11 à 14, caractérisée en ce qu'elle comporte en outre un ballonnet (30) gonflable apte à venir refermer de façon étanche la deuxième extrémité (102) par introduction et gonflage depuis la première extrémité (101). 16. Installation selon la 12, caractérisée en ce que lesdits moyens d'alimentation en air comportent un compresseur, une unité réfrigérante, des moyens de filtration de l'air, des moyens de séchage de l'air et des moyens de réchauffement de l'air, afin de souffler l'air pour former un flux d'air d'entraînement. 17. Installation selon la 12 ou 16, caractérisée en ce que lesdits moyens d'évacuation (24) en air comportent un groupe d'aspiration précédé de moyens de filtration de l'air et d'un réservoir de collecte des matières.
F
F16
F16L
F16L 58,F16L 55
F16L 58/02,F16L 55/10
FR2902597
A1
DISPOSITIF DE COMMUNICATION A EMISSION DE RAPPORT DE PANNE POUR CHAUDIERE INDIVIDUELLE OU COLLECTIVE
20,071,221
La présente invention concerne de manière générale un dispositif de communication pour chaudière individuelle ou collective comportant un tableau électrique avec une connectique pour permettre la lecture instantanée des paramètres de fonctionnement de ladite chaudière pour une communication vers le fournisseur et réciproquement. Dans le cadre de l'industrie chauffagiste, plus particulièrement des chaudières, notamment à gaz, il est souvent fréquent, voire nécessaire, de pouvoir consulter les paramètres de fonctionnement de la chaudière, dans un premier temps pour s'assurer du bon fonctionnement de la chaudière et des effets de l'usure et dans un deuxième temps pour établir un diagnostic de la chaudière en cas de disfonctionnement et de panne. Cette opération peut s'effectuer de plusieurs manières. La première consiste en l'envoi d'un technicien chauffagiste sur place qui branche directement sur le tableau électrique de la chaudière un dispositif de lecture de manière à avoir accès aux paramètres de fonctionnement. Cette opération s'avère extrêmement lourde car elle nécessite de déranger l'usager chez lui et de monopoliser un technicien pour chaque chaudière à étudier. Il est alors évident que cette opération ne peut être mise en oeuvre dans le cadre d'un suivi du fonctionnement de la chaudière sur sa durée de vie. De plus, dans le cas d'une panne de la chaudière, l'utilisateur doit informer le fabriquant et celui-ci doit dépêcher sur place un technicien de maintenance qui n'a aucune information préalable sur les causes de la panne ou du dysfonctionnement et doit donc se déplacer avec tout le matériel nécessaire pour l'ensemble des pannes possibles. De manière à minimiser ces inconvénients, en particulier pour avoir une idée de la panne avant tout déplacement, des solutions ont été proposées pour implanter des dispositifs permettant de rendre les chaudières communicantes vers le fournisseur ou fabricant voire parfois dans les deux sens. En général, ces dispositifs ne fournissent au fabriquant que le seul code d'erreur de la chaudière. Au mieux, ils ne peuvent fournir des informations que sur l'état de la chaudière au moment même de la panne, l'apparition d'un code erreur déclenchant la lecture des paramètres de fonctionnement de la chaudière. Toutefois, la chaudière étant en panne, les paramètres ne représente que l'état actuel de la chaudière. Tout au plus, l'information contenu par le code d'erreur transmis permet de limiter les options quant à la cause de la panne et donc limiter le matériel à emporter pour le dépannage ou parfois donner à l'utilisateur les possibilités de dépanner lui-même sa chaudière. Il reste néanmoins que les causes de la panne demeurent floues du fait de l'information limitée communiquée au fabricant et au service de maintenance. Les inventeurs ont donc mis au point ce qui fait l'objet de l'invention un dispositif de communication pour chaudière individuelle ou collective comportant un tableau électrique avec une connectique pour permettre la lecture instantanée des paramètres de fonctionnement de ladite chaudière pour une communication vers le fournisseur et réciproquement qui permet de palier l'ensemble de ces inconvénients, notamment d'avoir une vue d'ensemble des conditions et des causes des disfonctionnements et ainsi proposer des solutions de dépannage optimisées et plus efficaces. Le dispositif selon l'invention se caractérise en ce qu'il comprend un nanoserveur programmé et dédié à la lecture desdits paramètres de fonctionnement de ladite chaudière selon un incrément déterminé, une mémoire tampon tournante, ou buffer, pour le stockage des valeurs desdits paramètres de fonctionnement pendant une durée déterminée de plusieurs incréments, la lecture et le stockage des valeurs du dernier incrément entraînant l'effacement ou l'écrasement des premières valeurs stockées lorsque ladite mémoire est pleine, et des moyens de communication pour permettre l'envoi, en cas de détection d'une panne de la chaudière, d'un rapport de panne comportant tout ou partie du contenu de la mémoire tampon Ainsi, lors de l'apparition d'un code d'erreur lu et détecté par le nanoserveur, les informations et notamment le code d'erreur et les paramètres de fonctionnement de la chaudière stockés au cours de la durée déterminée sont transmises au fournisseur. L'analyse de ces informations et en particulier l'évolution des paramètres de fonctionnement au cours de la durée déterminée au vu du code d'erreur transmis permet alors un diagnostic précis de la panne et de sa cause. De préférence, ledit incrément a une valeur comprise entre 200 millisecondes et 2 secondes, bornes incluses. Dans les cas d'exploitation courante, on choisira par exemple un incrément de 250 millisecondes ou encore un incrément d'une seconde, selon le modèle de chaudière utilisée. Préférentiellement, ladite durée de stockage a une valeur comprise entre 10 secondes et 30 secondes, bornes incluses. Là encore, dans les cas d'exploitation courante, on choisira par exemple une durée de stockage de 10 secondes, 20 secondes ou encore 30 secondes. Plus préférentiellement encore, les paramètres de fonctionnement sont choisis parmi le temps sous tension, le temps de fonctionnement du brûleur, le nombre de tentatives d'allumage, la température et l'évolution du courant d'ionisation... De manière préférentielle, selon certains types de chaudières, ladite connectique permettant la lecture desdits paramètres est un bus 12C disposé sur le tableau électrique de la chaudière, ou encore une liaison série RS232, ou même un bus EMS. Avantageusement, l'alimentation générale desdits dispositifs est réalisé sur l'alimentation basse tension de la chaudière. Selon les marques de chaudière, la valeur de ladite tension pourra être comprise entre 5 volts et 24 volts, bornes incluses. En effet certains types de chaudières comportent, par exemple, une alimentation 24 volts sur laquelle il est possible de se raccorder et ainsi éviter tout raccordement supplémentaire ou toute mise en place de batterie qui serait une contrainte d'encombrement supplémentaire. Toutefois, si la chaudière est équipée d'une alimentation avec un autre type de tension, il sera possible d'adapter le dispositif selon l'invention à la source d'électricité disponible. Avantageusement le dispositif selon l'invention pourra comprendre de plus une mémoire supplémentaire pour stocker pendant un laps de temps déterminé des statistiques, moyennes, sommes et/ou pourcentages des paramètres de fonctionnement de la chaudière, générés et recalculés par ledit nano-serveur à chaque incrément en vue de générer des rapports de fonctionnement envoyés à la fin dudit laps de temps déterminé 4 En effet, il est tout à fait possible de prévoir et programmer le nano-serveur pour qu'il puisse réaliser des statistiques, moyennes, sommes et/ou pourcentages des valeurs ponctuelles des paramètres de fonctionnement qu'il lit et stocke dans sa mémoire tampon et qu'il puisse stocker les valeurs actualisées des statistiques dans une autre mémoire. Cette caractéristique sera particulièrement utile dans un cadre préventif et permettra en outre d'établir des statistiques absolues de fonctionnement de la chaudière et donc de pouvoir prévoir les pannes à venir notamment lorsqu'un paramètre de fonctionnement montre que la chaudière présentent manifestement des signes de vieillesse. II sera alors possible d'intervenir avant que la chaudière ne cesse de fonctionner et ainsi éviter un désagrément pour l'utilisateur ou dans les cas extrêmes un risque de danger évitable. De manière efficace, le laps de temps déterminé a une valeur d'une semaine. En particulier, lesdits moyens de communication du dispositif selon l'invention pourront être prévus pour recevoir des commandes à distances analysées et interprétées par le nano-serveur pour être envoyées à ladite chaudière. Plus particulièrement dans ce cadre les commandes à distances peuvent être une demande de transmission du rapport de fonctionnement, une demande de transmission d'état ponctuel et/ou des commandes de dépannage. En effet, on prévoit que le dispositif selon l'invention sera apte à communiquer dans les deux sens depuis la chaudière vers le fournisseur et réciproquement. II sera alors possible d'envoyer des commandes à distance par les moyens de communication du dispositif vers le nano-serveur de manière à lui donner des ordres de l'extérieur. De préférence, lesdits moyens de communication sont un modem. Cette caractéristique particulière permettra en outre d'utiliser le réseau téléphonique pour la communication et l'envoi des rapports et/ou des états ponctuels générés par le dispositif selon l'invention. De manière optimale, ledit modem qui équipe les dispositifs selon l'invention est un modem GSM. Dans ce cadre, on fera appel à la technologie de téléphonie mobile pour la communication et l'envoi des rapports et/ou des états ponctuels. Dans ce cadre, le dispositif selon l'invention pourra également comporter une antenne GSM intégrée ou encore déportée dans le cas où la chaudière qu'il équipe est situé à un endroit où le réseau GSM est faible voire inexistant. Toujours dans ce cadre, ledit modem est prévu pour envoyer les rapports 5 de fonctionnement, de panne et/ou les états ponctuels de la chaudière et/ou recevoir les commandes à distances par SMS. De manière préférentielle dans ce cadre, le dispositif selon l'invention pourra comprendre de plus une carte SIM dédiée à l'envoi de SMS et associée à un numéro de téléphonie mobile et un réseau de téléphonie mobile. Toujours dans ce cadre les rapports de panne sont codés sur 3 SMS. De plus, les états ponctuels sont codés sur 1 SMS. Enfin, lesdits rapport de fonctionnement comportant lesdits statistiques, moyennes, sommes et/ou pourcentages hebdomadaires sont envoyés sous forme de rapports hebdomadaires codés sur 2 SMS. Une fois les SMS envoyés, un opérateur de téléphonie les réceptionne et les concatène sous formes de fichiers texte. Les fichiers texte peuvent alors, notamment pour les rapports de panne et les états ponctuels de la chaudière être envoyés au fournisseur ou au fabriquant par mail via le réseau Internet et décodés à l'aide d'un logiciel de décryptage approprié de manière à générer un rapport de panne ou un état ponctuel affichable sur un écran d'ordinateur. Par ailleurs, et notamment pour les rapports de fonctionnement hebdomadaires, les fichiers texte peuvent être envoyés par l'opérateur de téléphonie au fournisseur ou au fabriquant par serveur FTP. Ces dits fichiers alimenteront une base de données des statistiques. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description détaillée faite ci-après en référence au dessin sur lequel : - la figure 1 représente un dispositif selon l'invention pour une chaudière et comportant un modem GSM. Sur le dessin, est représentée une chaudière), par exemple individuelle, avec son tableau électrique 2. Ce tableau électrique comporte 2 comporte une connectique 3, comme par exemple un bus I2C, par lequel sont accessibles est en lecture instantanée les paramètres de fonctionnement de ladite chaudière 1. 6 Par l'intermédiaire de ce bus I2C et par l'intermédiaire de l'alimentation électrique 24 volts 4 disponible sur le tableau électrique, un nano-serveur 5 est relié au tableau électrique 2. Ce nano-serveur 5 est programmé et dédié à la lecture desdits paramètres de fonctionnement de la chaudière 1 selon un incrément déterminé. Ces paramètres sont en général accessibles en lecture instantanée, par exemple selon le modèle de chaudière équipée du dispositif selon l'invention, par l'intermédiaire du bus I2C du tableau électrique. On choisit en général de programmer le nano-serveur de telle sorte qu'une 10 lecture soit effectuée selon un incrément de 250 millisecondes. Les valeurs des paramètres lus sont alors stockées dans une mémoire tampon tournante 6, ou buffer. Cette mémoire tampon est gérée par le nano-serveur et est définie pour stocker, par exemple, les résultats des lectures pendant une durée déterminée. 15 On choisira de manière efficace de conserver les valeurs des 10 dernières secondes. Une fois la mémoire 6 remplie, la lecture suivante à l'incrément suivant est stockée dans la mémoire tampon après avoir effacée les valeurs de la première lecture ou encore en les écrasant. 20 On dispose également dans le dispositif d'une mémoire supplémentaire 7 qui sera, elle, destinée à stocker les statistiques, moyennes, sommes et/ou pourcentages des valeurs des paramètres de fonctionnement lus de la chaudière. A chaque lecture, les statistiques (prises ici dans leur sens mathématique le plus large) sont recalculées et sont stockées dans cette 25 mémoire 7. Le dispositif comprend enfin un modem GSM 9 destiné à la communication par le réseau de téléphonie mobile. Ce modem est équipé d'une carte SIM dédiée à l'envoi de SMS et associée à un numéro de téléphonie mobile, unique pour chaque chaudière concernée, et un réseau de téléphonie mobile. 30 Le modem est raccordé au nano-serveur par l'intermédiaire d'une connexion 8 et on prévoit de lui adjoindre une antenne GSM 10 intégrée et qui pourra être déportée le cas échéant. Lorsque le nano-serveur 5 lit les paramètres de fonctionnement de la chaudière 1, il peut, en cas de panne, rencontrer un code erreur. Dans ce cas, le 7 nano-serveur envoie le contenu de sa mémoire tampon en intégralité ou en partie selon des temps prédéterminés, par exemple les valeurs des paramètres de fonctionnement à 10, 8, 6, 4, 3, 2 et 1 secondes. Ces valeurs sont en général codées en binaire ou en hexadécimal. Un ou plusieurs SMS, 3 dans le cas d'un rapport de panne, comportant les paramètres et les valeurs lues, sont alors générés par le nano-serveur et sont envoyés via le modem au service maintenance du fournisseur. Les SMS sont concaténés pour former un unique fichier texte qui est relayé sur une boite mail du service maintenance. Ce fichier texte comportera à la suite toute les valeurs des la mémoire tampon du nano-serveur. Un logiciel de décryptage spécialement conçu permettra alors à parti du fichier texte de reproduire toutes les grandeurs envoyées et de générer un rapport de panne affichable sur un écran d'ordinateur et directement utilisable par le technicien de maintenance pour diagnostiquer la panne. Dans le cadre des états ponctuels, un autre logiciel de lecture de base de données des statistiques est mis au point pour générer des rapports, des graphiques et/ou des visualisations de ces statistiques. Comme le dispositif selon l'invention permet une communication dans les deux sens, c'est-à-dire depuis la chaudière vers le fournisseur ou le fabriquant et réciproquement, celui-ci offre la possibilité de recevoir des demandes à distance (par SMS en particulier) de transmission de la mémoire tampon à un instant t. C'est ce que l'on appelle l'état ponctuel de la chaudière. Cet état reprend les paramètres identiques à ceux des rapports de panne, mais au lieu d'être sur 10 secondes, elles sont représentées au moment t. Le dispositif ainsi conçu offre en outre la possibilité de modifier à distance les réglages de la chaudière par un super technicien du service de maintenance du fournisseur ou du fabriquant. Une interface pourra être conçue par l'opérateur de téléphonie en charge de la communication de la chaudière pour saisir des commandes qui seront alors transformées par l'opérateur de téléphonie en un SMS. Ce SMS est alors reçu et analysé par le nano-serveur, qui envoie la commande à la chaudière via le bus I2C, la liaison série RS232 ou le bus EMS de la chaudière selon le modèle. Par exemple, cette commande pourra être la modification de la température de consigne de chauffage. 8 Le dispositif selon l'invention offre enfin la possibilité de modifier à distance les réglages de la chaudière directement par le client final, par envoi d'un SMS au nano-serveur. II faudra bien entendu dans ce cadre limiter les interventions possibles du client pour éviter les erreurs de transmission ou les commandes erronées ou inopportunes susceptibles de mettre la chaudière en panne ou de mettre le client en danger
La présente invention concerne un dispositif de communication pour chaudière (1) individuelle ou collective comportant un tableau électrique (2) avec une connectique (3) pour permettre la lecture instantanée des paramètres de fonctionnement de ladite chaudière (1) pour une communication vers le fournisseur et réciproquement caractérisé en ce qu'il comprend un nano-serveur (5) programmé et dédié à la lecture desdits paramètres de fonctionnement de ladite chaudière (1) selon un incrément déterminé, une mémoire tampon tournante (6), ou buffer, pour le stockage des valeurs desdits paramètres de fonctionnement pendant une durée déterminée de plusieurs incréments, la lecture et le stockage des valeurs du dernier incrément entraînant l'effacement ou l'écrasement des premières valeurs stockées lorsque ladite mémoire (6) est pleine, et des moyens de communication (9) pour permettre l'envoi, en cas de détection d'une panne de la chaudière (1), d'un rapport de panne comportant tout ou partie du contenu de la mémoire tampon (6).
1. Dispositif de communication pour chaudière (1) individuelle ou collective comportant un tableau électrique (2) avec une connectique (3) pour permettre la lecture instantanée des paramètres de fonctionnement de ladite chaudière (1) pour une communication vers le fournisseur et réciproquement caractérisé en ce qu'il comprend un nano-serveur (5) programmé et dédié à la lecture desdits paramètres de fonctionnement de ladite chaudière (1) selon un incrément déterminé, une mémoire tampon tournante (6), ou buffer, pour le stockage des valeurs desdits paramètres de fonctionnement pendant une durée déterminée de plusieurs incréments, la lecture et le stockage des valeurs du dernier incrément entraînant l'effacement ou l'écrasement des premières valeurs stockées lorsque ladite mémoire (6) est pleine, et des moyens de communication (9) pour permettre l'envoi, en cas de détection d'une panne de la chaudière (1), d'un rapport de panne comportant tout ou partie du contenu de la mémoire tampon (6). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que ledit incrément a une valeur comprise entre 200 millisecondes et 2 secondes, bornes 20 incluses. 3. Dispositif selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que ladite durée de stockage a une valeur comprise entre 10 secondes et 30 secondes, bornes incluses. 4. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que les paramètres de fonctionnement sont choisis parmi le temps sous tension, le temps de fonctionnement du brûleur, le nombre de tentatives d'allumage, la température et l'évolution du courant d'ionisation... 30 5. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que en ce que ladite connectique (3) permettant la lecture desdits paramètres est un bus I2C disposé sur la tableau électrique de la chaudière, une liaison série RS232 ou un bus EMS. 25 10 6. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'alimentation générale desdits dispositifs est réalisé sur l'alimentation basse tension de la chaudière. 7. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend de plus une mémoire (7) supplémentaire pour stocker pendant un laps de temps déterminé des statistiques, moyennes, sommes et/ou pourcentages des paramètres de fonctionnement de la chaudière, générés et recalculés par ledit nano-serveur à chaque incrément en vue de générer des rapports de fonctionnement envoyés à la fin dudit laps de temps déterminé. 8. Dispositif selon la 7, caractérisé en ce que le laps de temps déterminé a une valeur d'une semaine. 9. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que lesdits moyens de communication sont prévus pour recevoir des commandes à distances analysées et interprétées par le nanoserveur pour être envoyées à ladite chaudière. 20 10. Dispositif selon la 9 caractérisé en ce que les commandes à distances sont une demande de transmission du rapport de fonctionnement, une demande de transmission d'état ponctuel et/ou des commandes de dépannage. 11. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que lesdits moyens de communication (9) sont un modem. 12. Dispositif selon la 11, caractérisé en ce que ledit 30 modem est un modem GSM. 13. Dispositif selon la 12, caractérisé en ce qu'il comprend de plus une antenne GSM (10). 25 14. Dispositif selon l'une des 12 ou 13, caractérisé en ce que ledit modem est prévu pour envoyer les rapports de fonctionnement, de panne et/ou les états ponctuels de la chaudière et/ou recevoir les commandes à distances par SMS. 15. Dispositif selon la 14 caractérisé en ce qu'il comprend de plus une carte SIM dédiée à l'envoi de SMS et associée à un numéro de téléphonie mobile et un réseau de téléphonie mobile. 10 16. Dispositif selon l'une des 14 ou 15, caractérisé en ce que les rapports de panne sont codés sur 3 SMS. 17. Dispositif selon l'une des 14 ou 15, caractérisé en ce que les états ponctuels sont codés sur 1 SMS. 18. Dispositif selon l'une des 14 ou 15, caractérisé en ce que les rapports de fonctionnement sont codés sur 2 SMS. 15
H,F,G
H04,F24,G05,G06
H04Q,F24H,G05B,G06F
H04Q 9,F24H 1,F24H 9,G05B 19,G06F 11,G06F 17,H04Q 7
H04Q 9/00,F24H 1/00,F24H 9/00,G05B 19/02,G06F 11/30,G06F 17/18,H04Q 7/32,H04Q 7/34
FR2890598
A1
PROCEDE DE TRAVAIL PERMETTANT LA REALISATION D'OEUVRES ARTISTIQUES (ILLUSTRATIONS, DESSINS, DECORS OU REPRODUCTIONS) TRANSLUCIDES.
20,070,316
La présente invention concerne un procédé de travail (comportant plusieurs étapes) permettant la réalisation d'oeuvres artistiques (décors, illustrations, dessins) translucides, principalement destinées au domaine de la décoration lumineuse, notamment sur des supports tels que abat-jour, appliques, paravents, sculptures lumineuses etc. Si l'on veut utiliser un tableau peint comme décoration d'une lampe, dans la plupart des cas, la lumière ne pourra traverser la matière. Cette manoeuvre ne comporte alors aucun intérêt. Le procédé selon l'invention permet de réaliser n'importe quels décors ou reproduction tout en mettant en évidence une transparence dés que l'on dépose une source lumineuse derrière celui-ci. 1 o Ce procédé comporte 5 étapes principales: Etape 1 Dans un premier temps, il s'agit, de la même façon que l'on utilise de la peinture pour faire un tableau, d'utiliser différents papiers très fins, par exemple du papier de soie (celui ci existe dans de nombreuses couleurs). Ces différents papiers sont tout d'abord sélectionnés selon le choix du thème de l'illustration à créer ou reproduire. Etape 2 Ensuite, il s'agit de découper les différents papiers choisis, soit selon des formes déterminées 20 par l'illustration choisie ou tout simplement en bandes plus ou moins étroites. Etape 2 bis Cette étape est facultative. En effet, il pourra être rajouter selon un ordonnancement choisi, des touches de peinture (plus ou moins épaisses) sur les papiers sélectionnés afin d'obtenir des zones non translucides, ce qui permettra par la suite un jeu plus complexe entre parties opaques et translucides lors de la mise en lumière du travail fini. Etape 3 Il s'agit de poser un fond de papier fin sur un chevalet à la dimension de l'illustration choisie. 30 Ce fond servira de support de base à l'illustration finale. Dans un premier temps, le fond est badigeonner d'une colle à base d'amidon. cette couche de colle déterminera alors une nouvelle transparence au papier et un très léger plissage par endroit qui crée un effet de nervures. Ensuite, les différents papiers de formes prédéfinies préparés étape 2 sont disposés à l'aide d'un pinceau selon l'ordonnancement de l'illustration choisie sur le fond posé sur le chevalet. Les bandes, elles, sont enduites de colles. Sous l'effet de la colle, le papier en bande se rétracte, se plisse par endroit et se présente alors comme un filet de couleur. Celui-ci est très fragile mais très malléable. A l'aide d'un pinceau, ces bandes de papier sont posées sur le fond de la même façon que l'on pose de la peinture sur une toile. Ces opérations délicates seront répétées jusqu'à obtention du décors complet. Bien évidemment les papiers peuvent être superposés, ce qui augmentera le jeu de couleur lors de la mise en lumière du travail fini. Toutefois il ne pourra être effectué trop de superposition, nous perdrions alors une partie de la translucidité. Etape 3 bis Etape facultative. Lors de la pose des différents papiers, les superpositions par endroit de ceux-ci peuvent permettre l'insertion de toutes sortes de matériaux fins et souples tels que fil 15 de coton, fibres végétales, fil de fer, sables etc... Etape 4 Lorsque l'illustration est terminée une pré-séchage est nécessaire afin de pouvoir manipuler le travail très fragile à ce stade, 20 à 30 minutes seront suffisantes. Etape 5 Maintenant il s'agit de retirer délicatement le travail du chevalet afin de pouvoir procéder à la cuisson de celui-ci. En effet la colle d'amidon va servir de liant entre les différentes couches pour obtenir une sorte de papyrus translucide. Le travail est posé la face sur un tissus de coton très serré, le tout sur une surface plane. Le travail de cuisson peut se faire à l'aide d'un simple fer à repasser (chaleur maximum, sans vapeur) ou encore par toute autre technique (industrielle) mettant en relation une plaque chauffante suffisamment lourde pour pouvoir exercer une pression sur le travail. En effet on pourrait imaginer une presse chauffante. Le travail est donc cuit tout d'abord par pression légère puis de plus en plus forte. Le surplus de colle crée ça et là par micros glissements des petits reliefs et nervures qui donneront au travail final un aspect reliéfé, un effet de matières. Les différents papiers, grâce à cette cuisson, se sont imbriqués les uns dans les autres. On voit alors apparaître de nouvelles couleurs déterminées par les choix de superpositions des différents papiers au cours de l'étape 3. Dès lors, nous avons obtenu, grâce au procédé décrit au cours des différentes étapes, une sorte de tableau qui a gardé toutes les caractéristiques de translucidité recherchées. Le résultat obtenu est souple et solide, il peut facilement être manipulé, par exemple roulé. Il peut être intéressant alors de l'utiliser dans la création de décors lumineux tel que les abat-jour. Etape 5 bis Cette étape est facultative. Lorsque le travail selon le procédé décrit au cours des étapes 1, 2, 3, 4, 5 est mis en forme sur un support, par exemple un abat-jour, on pourra procéder à to l'application d'un vernis spécial qui, d'une part, protégera le travail et d'autre part, donnera un aspect plus brillant, mettant en valeur les micros reliefs décrits étape 5 ainsi que les couleurs
Procédé de travail permettant la réalisation d'oeuvres artistiques (illustrations, dessins, décors) translucides.L'invention concerne un procédé de travail permettant la réalisation de supports artistiques révélant une transparence à la lumière.Ce procédé comporte 5 étapes principales :- sélection de papier très fin selon le choix du thème de l'illustration à créer ou reproduire.- découpage de formes pré-définies ou de bandes + ou - étroites.- Enduit des différents papiers avec de la colle amidon et disposition et/ou superpositions des papiers enduits selon l'ordonnancement de l'illustration choisie.- Pré-séchage du travail obtenu 20 à 30 minutes- Cuisson du travail par presse chauffante.Le procédé selon l'invention est particulièrement destiné à la fabrication de décors lumineux, tels que abat-jour, paravents, appliques, sculptures lumineuses.
1) procédé pour réaliser des oeuvres artistiques (illustrations, dessins, décors) translucides caractérisé en ce qu'on cuit et comprime différents papiers très fins, lesquels ont été auparavant, sélectionnés selon des qualités et des couleurs, découpés en filets ou selon des formes prédéfinis, enduits de colle amidon, disposés, et/ou superposés, et/ou plissés, au pinceau, tel la peinture sur un tableau selon un ordonnancement créé ou reproduit. 2) procédé selon la 1 caractérisé en ce que la cuisson est effectué par to pression d'une plaque chauffante laquelle provient d'une technique industrielle ou d'un simple fer à repasser. 3) procédé selon la 1 caractérisé en ce qu'un surplus de colle amidon est appliqué en certains endroits lors de l'enduction. 4) procédé selon la 1 caractérisé en ce que, lors de la superposition des différents papiers, on insert entre eux un matériaux fin et souple tel que fil de fer, fibres végétales, sable. 5) procédé selon la 1 caractérisé en ce que l'étape de sélection des différents papiers est effectuée en fonction des nouvelles nuances de couleurs désirées après superposition et cuisson de ceux-ci. 6) procédé selon la 1 caractérisé en ce qu'on peint le papier fin par 25 endroit pour définir volontairement des zones opaques. 7) Utilisation du produit obtenu à l'aide du procédé selon l'une quelconque des précédentes pour réaliser des décors lumineux du type abat-jour, paravent, tableau ou sculpture lumineuse.
B,F
B44,F21
B44C,F21V
B44C 3,F21V 1
B44C 3/02,F21V 1/26
FR2890486
A1
CONDENSATEUR DE PUISSANCE
20,070,309
La présente invention concerne un condensateur de puissance comprenant au moins un élément à enroulement bobiné, le ou chaque élément étant logé dans une enveloppe étanche, chaque élément étant associé à un dispositif de protection logé dans un boîtier fixé de manière étanche à la partie supérieure de l'enveloppe et comportant une membrane déformable fixée de manière amovible audit boîtier et susceptible de se déformer lors d'une surpression due à un défaut interne de l'enroulement de façon à actionner un moyen de déconnexion de l'élément précité. Les condensateurs de puissance sont utilisés pour réaliser la compensation d'énergie réactive dans les réseaux électriques ou pour réaliser des systèmes de filtrage d'harmoniques. Les condensateurs de puissance à basse tension sont réalisés par l'assemblage de plusieurs éléments unitaires selon un arrangement série parallèle. Un élément unitaire de condensateur est réalisé par un enroulement de films plastiques métallisés et est équipé d'un système de protection. Les enroulements sont généralement entourés d'un matériau tel que de la résine, de l'huile, du gel ou du gaz. Un condensateur de puissance auto-cicatrisant est constitué comme indiqué précédemment par au moins un enroulement bobiné réalisé à partir de deux couches de film isolant sur lequel une couche métallique conductrice a été déposée. Le condensateur est dit autocicatrisant car la présence de défaut dans le film diélectrique entraîne un claquage localisé qui conduit à l'évaporation des électrodes au voisinage du défaut. Lors de sollicitations anormales ou en fin de vie, les propriétés d'autocicatrisation sont détériorées. L'augmentation du courant provoque une élévation de la température au voisinage du défaut et une production de gaz de décomposition du film plastique. Sous l'effet de la pression, le boîtier peut se rompre. Les brevets FR8606369, WO 98/14967 et FR2598024 décrivent des dispositifs de protection à surpression, lesquels après réalisation d'un courtcircuit franc, entraînent la fusion d'un fusible situé en amont. On rencontre plus fréquemment des dispositifs de protection à surpression qui appliquent un effort mécanique sur un des conducteurs d'alimentation de l'enroulement conduisant soit à la rupture mécanique du conducteur soit à la rupture d'une des soudures reliant les extrémités du conducteur à une borne de sortie. Les brevets FR 2604558, US 4748536, FR 2589618, FR 2616007 décrivent des condensateurs utilisant ce type de dispositif de protection. L'inconvénient de ces réalisations est que le système de protection est situé à une extrémité de l'enveloppe qui contient l'enroulement du condensateur. La pression des gaz générés par la dégradation du film assure le fonctionnement du système de protection mais peut conduire à une rupture de la liaison mécanique entre l'enveloppe et le système de protection. Le renforcement de cette liaison entraîne un coût supplémentaire. Dans le brevet FR2598024, le boîtier du condensateur est fixé autour de la partie supérieure de l'enveloppe au moyen d'un système d'encliquetage complété par de la résine. L'un des inconvénients de ce dispositif tient en ce que lorsque la pression augmente, les deux pièces ont tendance à se désolidariser. Ce dispositif présente donc une tenue mécanique faible. D'autre part, dans ce dispositif, les pièces doivent respecter des tolérances très précises, ce qui peut occasionner des risques de fuites si celles-ci ne sont pas respectées. Le brevet WO 98/14967 décrit un condensateur avec un système de protection faisant partie d'un boîtier situé à l'intérieur de l'enveloppe dans un matériau d'enrobage. Cette disposition permet une liaison mécanique solide entre le boîtier contenant le dispositif de protection et l'enveloppe mais elle ne permet pas de garantir que tous les gaz générés par un défaut dans l'enroulement vont atteindre la membrane déformable du système de protection. Ceci peut entraîner une rupture de l'enveloppe. Ce type de montage présente aussi un risque de coulée du matériau d'enrobage dans le volume entre l'enroulement et la membrane. La présente invention résout ces problèmes et propose un condensateur de puissance de conception simple présentant une tenue mécanique améliorée. A cet effet, la présente invention a pour objet un condensateur de puissance du genre précédemment mentionné, ce condensateur étant caractérisé en ce que le ou chaque boîtier est logé à l'intérieur de la partie supérieure de l'enveloppe qui lui est associée et est fixé sur la paroi intérieure de cette partie supérieure au moyen d'un matériau polymérisable, par exemple une résine polymère, interposée entre le boîtier et l'enveloppe, ledit matériau assurant à la fois l'étanchéité et l'adhésion entre les deux pièces. Selon une réalisation particulière, le ou chaque boîtier est fixé sur toute sa hauteur à l'intérieur de la partie supérieure de l'enveloppe qui lui est associé. Selon une caractéristique particulière, le boîtier est en appui plan sur une partie de l'enveloppe s'étendant dans un plan sensiblement perpendiculaire à la direction longitudinale de ladite enveloppe. Selon une autre caractéristique, le diamètre de la membrane est inférieur au diamètre extérieur du boîtier et le boîtier comporte des conduits de passage des fils situés entre la paroi extérieure du boîtier et la membrane. Selon une autre caractéristique, les moyens pour réaliser l'étanchéité entre le volume situé 20 au-dessous de la membrane et le volume situé audessus de la membrane comprennent une résine polymère coulée au-dessus du capot. Selon une autre caractéristique, le condensateur est du type triphasé et comporte, pour chaque phase, une enveloppe, lesdites enveloppes étant solidarisées au niveau de leur partie 25 supérieure située du côté du dispositif de protection. Mais d'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront mieux dans la description détaillée qui suit et se réfère aux dessins annexés donnés uniquement à titre d'exemple et dans lesquels: -La figure 1 est une vue en perspective d'un condensateur de puissance triphasé complet selon l'invention, - La figure 2 est une vue de face de la figure précédente, - La figure 3 est une vue de côté de la figure 1, -La figure 4 est une vue en perspective du condensateur selon la figure 1 sans le couvercle, - La figure 5 est une vue en perspective d'un condensateur selon la figure 1 sans le plateau, -La figure 6 est une vue en coupe suivant un plan P de la figure 1, - La figure 7 est une vue en perspective comportant un arraché illustrant la partie intérieure d'un élément unitaire d'un condensateur triphasé selon l'invention, et - La figure 8 est une vue en perspective du boîtier seul. Sur les figures 1 à 6, un condensateur de puissance triphasé C comporte trois condensateurs unitaires 1,2,3 logés chacun dans une enveloppe cylindrique 4,5,6, notamment en matière plastique dont l'un des fonds est ouvert, les trois enveloppes étant réalisées d'une seule pièce. A l'intérieur de chaque enveloppe 4,5,6 est logée une bobine 23 formée par un enroulement de films plastiques métallisés. Chaque bobine 23 est enrobée dans une résine de la manière usuelle et présente deux fils de connexion 10,11 sur la face située du côté du fond ouvert de l'enveloppe 4. Chaque condensateur 1,2,3 comporte également un boîtier 20 destiné à être fixé sur ladite enveloppe 4 de manière à fermer l'ouverture précitée de l'enveloppe 4 et logeant une membrane, ladite membrane 14 étant déformable sous l'effet de la pression produite par les gaz générés par un défaut électrique, ladite membrane 14 étant mobile à l'intérieur d'un volume libre situé à l'intérieur du boîtier 20. Au-dessus de la membrane se trouve un dispositif de protection électrique comportant un fusible. Le basculement de la membrane entraîne un contact qui met en courtcircuit la bobine, ce qui provoque la fusion du fusible disposé en ligne avec chaque élément monophasé, qui est ainsi isolé du réseau. De la bobine sont issus deux fils. Le premier 10 traverse le boîtier et ressort tel qu'illustré sur la figure 5. Le second fil issu de la bobine traverse également le boîtier et est raccordé à une extrémité du fusible. Un autre fil l la est raccordé à l'autre extrémité du fusible. En se reportant plus particulièrement aux figures 5 à 7, on voit que conformément à l'invention, chaque boîtier 20 est logé dans la partie supérieure 12 de l'enveloppe 4 associée, et une matière polymérisable 8 est placée entre chaque boîtier 20 et cette partie supérieure 12 de l'enveloppe 4, cette matière assurant à la fois l'étanchéité et l'adhésion entre les deux pièces. Ce boîtier 20 est fixé sur toute sa hauteur à l'intérieur de la partie 2890486 5 supérieure 12 de l'enveloppe 4. Ce boîtier 20 est positionné verticalement dans l'enveloppe et est en appui plan A sur cette enveloppe par l'intermédiaire d'une partie extérieure cylindrique 17 du boîtier 20 comportant une extrémité libre 24 destinée à être logée dans une rainure 13 formée par un dégagement de matière 22 prévu à la partie supérieure 12 de l'enveloppe 4. En se reportant aux figures 6 à 7, on observe que chaque boîtier 20 comporte une portion cylindrique annulaire intérieure 16 délimitant une ouverture 19, cette ouverture 19 étant fermée au moyen de la membrane précitée 14. Cette portion cylindrique intérieure 16 comporte une rainure cylindrique 18 apte à recevoir et à retenir une portion cylindrique 15 appartenant à la membrane 14 dont l'épaisseur correspond sensiblement à l'épaisseur de la rainure 18. Le diamètre extérieur de cette portion annulaire intérieure 16 est inférieur au diamètre intérieur de la portion annulaire extérieur 17 du boîtier 20 de manière à former un espace annulaire 25 entre ces deux portions destiné au passage des fils 10,11 en provenance de la bobine 23. A cet effet, le boîtier 20 comporte des conduits 21 situés en regard de cet espace 16. Le montage du condensateur C selon l'invention est le suivant: Après mise en place de la bobine 23 et de son enrobage en résine, la membrane 14 est fixée au boîtier 20 par introduction de la partie annulaire précitée 15 de la membrane 14 dans la rainure 18 précédemment mentionnée du boîtier 20. Puis, les fils 10,11 en provenance de la bobine 23 sont introduits dans les conduits 21 situés dans l'espace annulaire 25 prévu à cet effet dans le boîtier 20 de manière à traverser ledit boîtier 20 et à ressortir sur la partie supérieure 12 du boîtier 20. Puis, l'ensemble est introduit dans la partie supérieure 12 de l'enveloppe 4 jusqu'à ce que le boîtier 20 soit en appui plan sur le fond A de la rainure 13 prévue dans la partie supérieure 12 de l'enveloppe 4. Puis, les fils 10,11 sont raccordés électriquement au dispositif de coupure contenu dans la boîtier. Puis, une matière polymérisable 8 est coulée au-dessus du boîtier 20, laquelle matière s'introduit entre le boîtier 20 et la partie supérieure 12 de l'enveloppe 4 de manière à assurer l'étanchéité et l'adhésion entre les deux pièces. Puis, un plateau 9 supportant les bornes B et les éléments de connexion électriques est placé sur le boîtier 20 et les fils électriques issus des bobines 23 et des fusibles sont raccordés électriquement aux composants électriques du plateau 9. Un couvercle 7 est ensuite placé au dessus du plateau 9. On a donc réalisé selon l'invention un condensateur de puissance présentant une tenue mécanique améliorée par le fait que le boîtier est placé à l'intérieur de l'enveloppe. Il en résulte en effet que lorsque la pression augmente, les risques de désolidarisation des deux pièces sont considérablement réduits, cette amélioration de la tenue mécanique étant également due au fait que la surface de collage est importante. Ce mode d'assemblage présente également l'avantage que les tolérances à respecter entre les deux pièces ne nécessitent pas d'être aussi contraignantes. La présence d'une grande quantité de résine permet également de diminuer les risques de dispersion entre les pièces. Le passage des fils entre la membrane et la partie extérieure du boîtier permet un montage de l'ensemble plus aisé. En effet, selon les dispositifs de l'art antérieur, les fils nécessitaient d'être montés dans la membrane préalablement au montage du boîtier dans l'enveloppe. L'invention permet maintenant de placer la membrane sur le boîtier et de faire passer les fils à travers le boîtier ensuite. On obtient une meilleur tenue mécanique de l'ensemble par le fait également que les trois boîtiers des trois phases sont solidarisés. Un autre avantage qui est du au fait que le boîtier est situé dans la partie supérieure de l'enveloppe tient au fait que le plastique dont est constitué le boîtier peut être réalisé en un matériau moins résistant au feu. En outre, ce mode d'assemblage offre plus de latitude pour modifier le système de protection qui peut être d'une autre nature par exemple un dispositif provoquant la rupture de conducteur ou l'ouverture d'un contact. En outre, par le fait que les fils passent entre la membrane et la partie extérieure du boîtier, il n'est plus nécessaire de positionner en rotation la membrane et le boîtier l'un par rapport à l'autre. Une indexation en rotation n'est donc plus nécessaire. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et illustrés qui n'ont été donnés qu'à titre d'exemple. Au contraire, l'invention comprend tous les équivalents techniques des moyens décrits ainsi que leurs combinaisons si celles-ci sont effectuées suivant son esprit. 2890486 8
La présente invention concerne un condensateur de puissance comprenant au moins un élément à enroulement bobiné (23), le ou chaque élément étant logé dans une enveloppe étanche (4), chaque élément étant associé à un dispositif de protection logé dans un boîtier (20) fixé de manière étanche à la partie supérieure (12) de l'enveloppe (4) et comportant une membrane déformable (14) fixée de manière amovible audit boîtier (20) et susceptible de se déformer lors d'une surpression due à un défaut interne de l'enroulement de façon à actionner un moyen de déconnexion de l'élément précité. Ce condensateur est caractérisé en ce que le ou chaque boîtier (20) est logé à l'intérieur de la partie supérieure (12) de l'enveloppe (4) qui lui est associée et est fixé sur la paroi intérieure de cette partie supérieure (12) au moyen d'un matériau polymérisable (8) interposé entre le boîtier (20) et l'enveloppe (4), ledit matériau (8) assurant à la fois l'étanchéité et l'adhésion entre les deux pièces précitées.
1. Condensateur de puissance comprenant au moins un élément à enroulement bobiné, le ou chaque élément étant logé dans une enveloppe étanche, chaque élément étant associé à un dispositif de protection logé dans un boîtier fixé de manière étanche à la partie supérieure de l'enveloppe et comportant une membrane déformable fixée de manière amovible audit boîtier et susceptible de se déformer lors d'une surpression due à un défaut interne de l'enroulement de façon à actionner un moyen de déconnexion de l'élément précité, caractérisé en ce que le ou chaque boîtier (20) est logé à l'intérieur de la partie supérieure (12) de l'enveloppe (4) qui lui est associée et est fixé sur la paroi intérieure de cette partie supérieure (20) au moyen d'un matériau polymérisable (8) interposé entre le boîtier (20) et l'enveloppe (4), ledit matériau (8) assurant à la fois l'étanchéité et l'adhésion entre les deux pièces. 2. Condensateur selon la 1, caractérisé en ce que le matériau polymérisable précité est une résine polymère. 3. Condensateur selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le ou chaque boîtier (20) est fixé sur toute sa hauteur à l'intérieur de la partie supérieure (12) de l'enveloppe (4) qui lui est associé. 4. Condensateur selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que le boîtier (20) est en appui plan sur une partie (A) de l'enveloppe (4) s'étendant dans un plan sensiblement perpendiculaire à la direction longitudinale de ladite enveloppe (4). 5. Condensateur selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que le diamètre de la membrane (14) est inférieur au diamètre extérieur du boîtier (20) et en ce que le boîtier (20) comporte des conduits (21) de passage des fils (10,11) situés entre la paroi extérieure du boîtier (20) et la membrane (14). 6. Condensateur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les moyens pour réaliser l'étanchéité entre le volume situé au-dessus de la membrane (14) et le volume situé au-dessous de la membrane (14) comprennent une résine polymère (8) coulée au-dessus du capot. 7. Condensateur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il est du type triphasé et en ce qu'il comporte, pour chaque phase, une enveloppe (4), lesdites enveloppes étant solidarisées au niveau de leur partie supérieure située du côté du dispositif de protection.
H
H01
H01G
H01G 2
H01G 2/14
FR2901101
A1
STRUCTURE D'UN SIEGE DE CROCHET POUR FIXATION DE BACHE DE BATEAU
20,071,123
(a) Champ de l'invention La présente invention concerne une structure de siège de crochet pour le serrage de bâche de bateau, et plus en particulier à une structure améliorée pour serrer correctement une corde pour que la bâche d'un bateau ne s'envole pas en cas de vent fort une fois que la structure est reliée à la bâche d'un bateau. La structure est équipée de rouleaux pour permettre le glissement sans heurt de la corde, et est équipée de fonction de blocage. La présente invention peut être aussi appliquée à la structure de serrage de l'ouverture d'un sac ou des objets du même genre, et est spécialement employée pour bâche d'automobile, de bateau, ou d'aquabike. (b) Description de l'art antérieur Quand un véhicule commun tel qu'une moto, une automobile, un bateau, ou un aquabike doit être parqué pour une longue période, un drap ou une bâche anti poussière est habituellement employé pour les couvrir. Ce genre de bâche peut être employé pour empêcher le véhicule d'être recouvert par la poussière ou le sable, et peut empêcher la carrosserie du véhicule d'être attaquée par exposition au soleil. En ce qui concerne un véhicule de transport, le plus généralement les bâches utilisées incluent un anti-poussière pour une automobile, et une bâche de bateau pour un bateau, qui peut empêcher le véhicule d'être envahi par la poussière ou le sable, ou l'entrée des petit animaux tel que chatons ou chiots, afin de garder le véhicule propre. D'autre part, une bâche d'une forme spécifique est également utilisée pour recouvrir une moto ou un aquabike lorsque ceux-ci ne seront pas utilisés. Cependant, comme l'anti-poussière qui recouvre la moto, l'automobile, ou le bateau est en générale placé à l'extérieure ; Il peut arriver facilement qu'un vent fort le déplace ou face tomber le véhicule accidentellement. En conséquence, le besoin d'être fixé étroitement est impératif. En outre, la bâche conventionnelle n'est pas équipée de fonction de protection avec serrure; ce qui peut résulter par une intrusion illégale facile du véhicule, ce qui est l'imperfection essentielle. Suivant les indications du brevet Américain 5.368.281, le dispositif de serrage pour une corde inclut un cliquet à sens unique et une poulie situés entre un logement supérieur et inférieur. Après qu'une corde soit passée dans la poulie, un dispositif de serrage à sens unique est constitué en engageant une projection par pignon. D'autre part, quand le mécanisme du cliquet est pivoté, la poulie est autorisée à tourner dans le sens contraire des aiguilles d'une montre, permettant de ce fait de desserrer la corde. Cependant, ce dispositif de serrage révélé n'est pas équipé de fonction anti vol avec une serrure, donc difficile d'empêcher un vol. En conséquence, une structure améliorée d'un dispositif de serrage est inventée pour fournir le serrage d'une corde sans glissement, tels que la bâche d'automobile ou la bâche de bateau ne s'envolera pas en cas de vent fort, et pour fournir une fonction de verrouillage afin d'empêcher toute intrusion illégale. 1 SOMMAIRE DE L'INVENTION L'objet primaire de la présente invention est de fournir une structure de siège de crochet pour le serrage de bâche de bateau, pouvant réellement serrer une corde et empêcher la corde de glisser et se relâcher, afin de réaliser une fonction de serrage quand elle est reliée à une bâche d'automobile ou de bateau, empêchant de ce fait la bâche de s'envoler par vent fort. Un autre objet de la présente invention est de fournir une structure de siège de crochet pour le serrage de bâche de bateau, pouvant être facilement verrouillée. Encore un autre objet de la présente invention est de fournir une structure de siège de crochet pour le serrage de bâche de bateau, dont une partie du bas de la structure est équipé de tenons (partie male) ou de fente de verrouillage (partie femelle), afin d'être rapidement verrouillé avec la partie adaptée. En conséquence, la présente invention inclut principalement un corps constitué par un siège et un logement, où deux rouleaux, un plateau tournant, une roue, un pêne de verrouillage, et une pièce de serrure y sont localisés. Une pièce de libération et un tenon sont placés des deux côtés du pêne de verrouillage qui peut être tourné et reconstitué par flexibilité du tenon lié à un ressort. La pièce de libération est serrée contre le cliquet à sens unique du plateau tournant, et le boulon de verrouillage est relié à un bouton hors du logement pour commander la rotation. La serrure est équipée d'une clef, telle que le dispositif de serrage lui-même est équipé du serrage de corde à sens unique sans glissement, et peut être verrouillé et déverrouillé avec la clef. Le corps peut être installé avec le tenon ou fente de d'attache, qui peut être verrouillée rapidement avec la partie qui s' y ajuste. Pour permettre une meilleur compréhension desdits objectifs et méthodes technologiques de l'invention ci-dessus, la courte description des schémas ci-dessous est suivie de la description détaillée des modes de réalisation préférés. COURTE DESCRIPTION DES SCHÉMAS La figure 1 montre une vue en perspective de la présente invention. La figure 2 montre une vue éclatée de la présente invention. La figure 3 montre une vue de côté de la présente invention. La figure 4 expose une vue inférieure d'un logement de la présente invention. La figure 5 montre une vue schématique du de l'enroulement d'une corde de la présente invention. La figure 6 montre une vue schématique du blocage de l'enroulement d'une corde de la présente invention. La figure 7 montre une vue schématique du passage d'une corde d'une réalisation de la présente invention. La figure 8 expose une vue de côté d'un exemple de l'application de la présente invention. 2 La figure 9 montre une vue supérieure d'un exemple de l'application de la présente invention. La figure 10 expose une vue schématique d'un autre exemple de l'application de la présente invention. La figure 1l montre une vue de perspective d'une deuxième exécution de la présente invention. La figure 12 montre une vue schématique de passage une corde d'un deuxième application de la présente invention. La figure 13 expose une vue schématique de l'a serrure verrouillée d'une deuxième application de la présente invention. La figure 14 montre une vue schématique d'encore un autre exemple de d'application de la présente invention. La figure 15 montre une vue schématique d'un exemple d'application sur une bâche de bateau dans l'application en figure. 14 de la présente invention. DESCRIPTION DÉTAILLÉE DES MODES DE RÉALISATION PRÉFÉRÉS En référence aux figures 1 à 3, un dispositif de serrage 1 de la présente invention comporte principalement un siège 10, un logement 20, un plateau tournant 30, une roue 35, un pêne de verrouillage 40, et une pièce de serrure 50. Une partie avant du dispositif de serrage 1 est équipé de tenon 23 pouvant être inséré dans une pièce d'attache, sa ceinture d'attache 61(figure 8) étant équipée de fente d'attache 24 (figure 8), où un accès de corde 11 est situé à la partie arrière du siège 10, et deux trous 18 sont situés des deux côtés de l'accès 11. Les trous 18 reçoivent les vis 19 jusqu'au fond de la partie de dessus, et deux rouleaux 13 sont situés dans le siège 10 pour entourer les vis 19 a vider dans les trous 28 (montré en figure 4) du logement opposé 20, afin de fixer les rouleaux 13 aux côtés droit et gauche de l'entrée de corde avant 11, empêchant de ce fait la corde 60 (suivant indications figure 7) d'être détériorée par frottement répétés lors du passage dans le siège. Une découpe 12 est localisée à une partie centrale à l'intérieur du siège 10, et un trou 16 est percé à un centre de la découpe 12 pour tenir la colonne centrale 17. Une partie avancée 15 est placée à une entrée du siège 10, et deux trous 14 y sont percés des deux côtés de la base de la partie avancée 15. En référence aux figures 2 et 4, le logement 20 peut être couverts du siège 10 en assortissant leurs découpes. Un trou 21 est percé sur le logement 20, et un accès 22 est également situé à l'avant du logement 20, tandis qu'un tenon 23 est placé à la partie arrière du logement 20, et deux trous 25 sont percés des deux côtés de la partie arrière du tenon 23, afin que lorsque le siège 10 est recouvert par le logement 20, ils peuvent être fixés aux trous 25 par les vis 19 dans les trous 14 du fond jusqu'au dessus. Un rivet 24 peut être inséré dans un trou 25 sur la partie avancée 23 du logement 20, et est riveté à un trou sur le morceau avancée 15 du siège 10. Un trou 26 de verrouillage et une colonne de positionnement 27 (suivant les indications figure 4) sont situés aux positions spécifiques du logement 20. Une section de tube du trou 21 dépasse de la surface supérieure du logement 20, avec un bouton 55 et une vis 56 placée au-dessus du trou 21, afin de permettre à la vis 56 de passer par le bouton 55 et être fixée sur le pêne de verrouillage 40. Une découpe est également localisée sur un fond du logement 20, avec une extrémité inférieure du trou 21, du trou de serrure 26, de la colonne de positionnement 27, et d'un trou 29 étant situé dans la découpe. Une section de tube dépasse hors du trou de serrure 26, un anneau à cannelure 57 est situé à un bord près d'une extrémité de la section de tube, et une entaille 58 est située à la section de tube du trou de serrure 26. En référence à la figure 2, un trou 32 est situés à un centre du plateau tournant 30, et un trou de positionnement 31 est percé sur un côté du trou 32. Les arêtes 33 qui sont radialement prolongées sont situées à une périphérie du -trou 32. Une partie creuse 36 est placée sur une surface supérieure de la roue 35, avec les cliquet à sens unique 37 situés à un bord de la partie creuse 36. D'autre part, une colonne centrale 39 ayant un trou et des arêtes 34 (suivant indications en figure 3) qui sont radialement prolongés sont situées sur un fond de la roue 35. Une tête de colonne 38 est placée sur un côté de la colonne centrale 39. Une pièce de libération 41 et un tenon 42 sont placés des deux côtés du pêne de verrouillage 40. Le tenon 42 est percé d' un trou servant à tenir une extrémité du ressort 43, des encoches 44 sont situées sur la paroi extérieur à l'extrémité supérieure du pêne de verrouillage 40, et un trou 45 est situé à une extrémité supérieure du pêne de verrouillage 40. La pièce de serrure 50 est équipée d'un trou intérieur hexagonal 53, et un tenon 51 est placé sur un côté de la pièce de serrure 50. D'autre part, une bride 54 est placée sur un côté extérieur d'une extrémité inférieure de la pièce de serrure 50. En conséquence, lors de l'assemblage, les deux rouleaux 13 sont fixés sur les trous 18 des deux côtés de l'accès 11 du siège 10 avec les vis 19, la colonne centrale 17 est alors ajustée dans le trou 16, traversés par la plateau tournant 30 et la roue 35, et fixés dans le trou 29 sur le fond du logement 20. La colonne centrale 39 de la roue 35 est également ajustée dans le trou 32 au centre de la roue 30, et la tête de colonne 38 de la roue 35 est verrouillée dans le trou de positionnement 31. D'autre part, l'extrémité supérieure du pêne de verrouillage 40 est passée par le trou 21 du logement 20, avec le trou 21 étant engainé par le bouton 55 fixé dans le trou 45 sur le pêne de verrouillage 40 par la vis 56, formant de ce fait un corps intégral. Les encoches plates de gâche 44 sur l'extrémité supérieure du pêne de verrouillage 40 peuvent être ajustées dans un trou non-circulaire correspondant (non montré dans les schémas) sur le fond du bouton 55, afin que le pêne de verrouillage 40 puisse tourner ensemble avec le bouton 55. Egalement, une autre extrémité du ressort 43 sur le tenon 42 du pêne de verrouillage 40 est reliée à la colonne de positionnement 27 (suivant indications figure 4) sur le fond du logement 20, et la pièce de serrure 50 est ajustée sur le trou de serrure 26 du logement 20 par le trou intérieur hexagonal 53, afin de verrouiller la bride 54 à l'extrémité inférieure de la pièce de serrure 50 dans l'anneau de la cannelure 57 (suivant indications figure 4) à l'extrémité du trou de serrure 26. Finalement, le logement 20 est couvert sur le siège 10, et ces deux boîtiers sont fixés aux trous 25 de fente par les vis 19 dans les trous 14 (suivant indications figure 4) pour former un corps intégral, accomplissant de ce fait l'assemblage du dispositif de serrage 1. En référence aux figures 5 à 7, la corde 60 entre par l'entrée d'accès 11, 12 du dispositif de serrage 1, passée dans le sens contraire des aiguilles d'une montre sur les arêtes 33 du plateau tournant 30 et les arêtes 34 de la roue 35, et passe hors des accès 11, 12, suivant indications figure 7. Quand le bouton 55 n'est pas tourné (suivant indications figure 5), la pièce de relâche 41 du pêne de verrouillage 40 rebondit sur les cliquet à sens unique 37 de la roue 35 ; donc, la roue 35 peut seulement tourner dans une direction (dans le sens contraire des aiguilles d'une montre), et la pièce de relâche 41 sautera sur chacun des cliquet à sens unique 37. En conséquence, la corde 60 peut être seulement retirée d'un côté A (suivant indications figure 5), et si la corde 60 est tirée sur un autre côté B, elle ne peut pas être tirée dans le sens des aiguilles d'une montre du fait que pièce de relâche 41 a été serrée contre les cliquet à sens unique 37, formant de ce fait un effet de blocage de corde. D'une part, quand le bouton 55 est manuellement tourné en dehors du logement 20, la pièce de relâche 41 sera déplacé vers le haut et libère les cliquet à sens unique 37 ; donc, la corde 60 peut être alors tirée du côté B (suivant indications figure 6). En référence aux figures 8 et 9, quand le dispositif de serrage 1 est appliqué à une bâche 70 de bateau pour couvrir un corps 71 de bateau, le pourtour des bords de la bâche est cousus avec une pluralité de sangles de fixation 61, une extrémité du bout est prolongée avec une attache de fixation 24 ; donc quand le corps 71 de bateau est porté sur un chariot de transport 72, les cordes 60 peuvent être attachées sur une tige transversale 73 à la périphérie du chariot de transport 72 et passées dans le dispositif de serrage 1, tel que le tenon 23 sur le dispositif de serrage 1 peut être rapidement inséré dans l'attache de fixation 24, et puis être tirée par une extrémité X de corde à une sortie pour rapidement et étroitement serrer le dispositif de serrage 1, permettant de ce fait aux ceintures de fermeture 61 de prolonger fermement la bâche 70 de bateau pour empêcher la bâche de bateau de s'envoler par vent fort quand le corps de bateau 71 est entraîné à une grande vitesse. En référence à la figure 10, dans un autre mode de réalisation de la présente invention, un autre ajustage de précision est conçus par une attache de fixation 24 qui est montée au bout de la partie avant du dispositif de serrage 1, tel qu'un tenon 23 et l'attache de fixation 24 assemblés aux embouts avant de deux dispositifs de serrage différents 1 peuvent être rapidement verrouillés ensemble. En référence aux figures 11 à 13, un autre mode de réalisation préféré de la présente invention est un changement de l'aspects du siège 10 et du logement 20, où une partie avancée 15 est pourvue d'un rivet 62 sur lequel un crochet en métal 63 peut être fixés, tels que le crochet 63 en métal puisse être accroché à l'extrémité de n'importe quel objet 64. En outre, le dispositif de serrage 1 est équipé d'une clef 52, et quand la clef 52 est insérée dans le trou de serrure 26, la tige de la clef, qui est pourvue a son extrémité d'une partie hexagonale 59 sera insérée dans le trou intérieur hexagonal 53, tels que la pièce de serrure 50 peut être pivotée par rotation de la clef 52, qui déplace le tenon 51 et lui permet d'être abouté sur la pièce de libération 41 du pêne de verrouillage 40. Dans cette position, la clef 52 ne peut pas être retirée dû à l'arrêt de la pièce de libération 41 par le tenon 51,de façon que le bouton 55 ne puisse pas être tourné, constituant de ce fait une fonction de verrouillage. A ce moment, les deux côtés de la corde 60 ne peuvent pas être tirés. Se rapportant aux figures 14 et 15, un trou 14 est situés sur la pièce avancée 15 au bout de l'entrée du siège 10, et deux trous 25 sont percés sur la partie avancée au bout de l'entrée du logement 20. Deux rivets 62 sont utilisés pour riveter le siège 10 et le logement 20, et un espace intérieur 65 est équipé d'une partie 67 qui est fixée à une extrémité du bout de la corde 66, à l'extrémité de traction, de manière que l'extrémité que la corde de traction 66 puisse être fixée dans le dispositif de serrage 1. Quand le dispositif de serrage 1 de la présente invention est appliqué à une bâche cache poussière 74 de voiture, les bords de jupe du cache poussière peuvent être cousu avec la doublure pour cacher la corde. En application, l'extrémité de la corde 60a est passée par un trou 75 du cache poussière 74 d'automobile, enroulé sur le plateau tournant 30 et une roue 35 d'un élément interne, et prolongée en dehors de la bâche 74. Après qu'une autre extrémité de la corde 60b passe hors d'un trou 76, son extrémité est verrouillée dans un espace interne 65 d'un morceau avancée du dispositif de serrage 1 avec une pièce d'extrémité 67, et la bâche 74 peut être étroitement serrée après traction de l'extrémité 60a de corde avec force. Il doit naturellement être compris que les incorporations décrites ci-dessus soit simplement d'illustration des principes de l'invention et qu'une grande variété de modifications peut y être effectuée par des personnes habiles dans l'art sans s'écarter de l'esprit et de la portée de l'invention comme déterminé dans les réclamations suivantes
Une structure de siège de crochet pour le serrage de bâche de bateau comporte un corps constitué par un siège (10) et un logement (20), où deux rouleaux (13), un plateau tournant (30), une roue (35), un pêne de verrouillage (40), et une pièce de serrure (50) sont placés à l'intérieur. Une pièce de libération (41) et un tenon (42) sont placés des deux côtés du pêne de verrouillage. Le pêne de verrouillage peut être pivoté et ramené en position grâce à la flexibilité du tenon, qui est relié à un ressort (43). La pièce de libération est serrée contre des cliquets anti-retour (37) sur le plateau tournant, et le pêne de verrouillage peut être pivoté grâce à une clef. Une corde est introduite et est enroulée sur le plateau tournant et la roue, pour constituer un dispositif de serrage permettant le passage de la corde à sens unique. En conséquence, quand la pièce de serrure est fermée à clef en tournant la clef, le tenon sur la pièce de serrure peut être verrouillée sur la pièce de libération du pêne de verrouillage, réalisant de ce fait une fonction de verrouillage.
1. Structure de siège de crochet pour le serrage de bâche de bateau comprenant principalement un siège (10) et un logement (20) dans lequel sont aménagés deux rouleaux (13), un plateau tournant (30), une roue (35), un pêne de verrouillage (40), et une pièce de serrure (50), où un accès est situé à l'extrémité arrière du siège dont les deux côtés de l'accès sont équipés de trou de vis (28), les rouleaux (13) étant fixés des deux côtés de l'accès, une découpe (12) étant localisée à une partie centrale à l'intérieur du siège (10) avec un trou (16) au centre de la découpe, une colonne centrale (17) étant placée dans le trou pour le positionnement, et une partie avancée (15) étant ajustée à l'entrée du siège avec deux trous percés des deux côtés de la base de la partie avancée (15), un accès étant situé à l'avant du logement (20) avec un trou de vis situé à la périphérie de l'accès, une découpe située en une position centrale à l'intérieur du logement (20) avec un trou (21) situé au centre, un trou (29) et un trou de serrure (26) étant percés sur le logement, une section de tube et une colonne de positionnement de la serrure dépassant du fond de la surface du logement, une entaille située sur la section de tube du trou de serrure, une pièce de verrouillage étant reliée à la section de tube du trou de serrure (26), la pièce de serrure (50) étant équipée d'un trou intérieur hexagonal (53), un tenon (51), qui peut être pivoté et déplacé dans l'entaille de la section de tube, située d'un côté de la pièce de serrure (50), et un trou situé à l'entrée du logement ; un trou situé au centre du plateau tournant, un trou de positionnement situé à un côté du trou, et des arêtes, qui sont radialement prolongées, sont placées à la périphérie du trou ; une partie creuse est située à la surface supérieure du plateau tournant, un cliquet à sens unique (37) situé à une périphérie de la partie creuse, une colonne centrale (39) ayant un trou et des arêtes (34) radialement prolongées sur la surface du fond de la roue (35) et une tête de colonne (38) placée sur un côté de la colonne centrale, une pièce de libération (41) et un tenon (42) sont situés des deux côtés du pêne de verrouillage respectivement, un alésage situé à une extrémité supérieure du pêne de verrouillage, un trou est percé sur le tenon et une extrémité d'un ressort (43) est insérée dans le trou, et l'autre extrémité du ressort accroché sur la colonne de positionnement (39) du logement, la pièce de libération serrée contre le cliquet anti-retour (37), des encoches (44) sont situées sur la paroi extérieure de l'extrémité supérieure du pêne de verrouillage, le pêne de verrouillage étant pivoté par un raccordement et la commande d'un bouton (55), et la pièce de serrure est équipée d'une clef (52), le logement (20) étant recouvert sur le siège (10), des vis (19) sont employées pour assembler les deux boîtiers du dessous et dessus, afin de former un corps intégral, une corde (60) entrant d'un côté de l'accès au fond du dispositif de serrage étant enroulée sur le plateau tournant (30) et la roue (35), puis fait saillir d'un autre côté de l'accès. 2. Structure de siège de crochet pour le serrage de bâche de bateau selon la 1, où le pêne de verrouillage (40) dépasse hors du trou du logement, et une vis est utilisée pour passer par le bouton (55) pour se relier au pêne de verrouillage et au bouton, et le verrou est située sur une paroi extérieure à une extrémité supérieure du pêne de verrouillage pour fixer le bouton (55). 2901101 8' 3. Structure de siège de crochet pour le serrage de bâche de bateau selon la 1, où la pièce de serrure (50) est reliée à la section de tube du trou de serrure, un anneau de cannelure (57) étant placé à un bord près d'une extrémité de la section de tube, et à une bride (54) située à une extrémité 5 inférieure de la pièce de serrure (50) pour être fixée dans l'anneau de la cannelure, afin d'équiper la pièce de serrure du trou de serrure. 4. Structure de siège de crochet pour le serrage de bâche de bateau selon la 1, où une tige hexagonale (59), qui peut être insérée dans le 10 trou intérieur hexagonal (53) de la pièce de serrure (50), est placée au bout de la clef, et la pièce de serrure peut être pivotée en tournant la clef. 5. Structure de siège de crochet pour le serrage de bâche de bateau selon la 15 1, où l'entrée du logement est équipée de tenon (42). 6. Structure de siège de crochet pour le serrage de bâche de bateau selon la 1, où l'entrée du logement est équipée de trous de fixation (21, 25). 7. Structure de siège de crochet pour le serrage de bâche de bateau selon la 1, où la partie avancée sur le siège et le logement est équipée d'un rivet (62) sur lequel peut être fixé un crochet en métal (63). 25 8. Structure de siège de crochet pour le serrage de bâche de bateau selon la 1, où la partie avancée à l'entrée du logement (10) est équipée de deux trous (25), deux rivets (62) étant employés pour riveter le siège et le logement, et un espace intérieur (65) étant équipé d'une pièce d'extrémité (67) 30 qui est fixée au bout de corps de corde à une extrémité de traction (60a). 20
A,B
A44,B63
A44B,B63B
A44B 11,B63B 17
A44B 11/12,B63B 17/02
FR2896252
A1
HUILE UTILISABLE AUSSI BIEN POUR LA FRITURE QUE POUR L'ASSAISONNEMENT DES ALIMENTS.
20,070,720
La présente invention concerne une nouvelle . Il existe actuellement sur le marché un certain nombre d'huiles résultant de mélanges d'huiles naturelles et qui visent à apporter à l'organisme des quantités optimalisées d'acides gras essentiels et, plus particulièrement d'acide alpha-linolénique et d'acide linoléique, précurseurs respectivement des acides oméga 3 et oméga 6. On pourra ainsi citer, à titre d'exemples, l'huile commercialisée par la société LESIEUR sous la marque Isio Protect ainsi que l'huile commercialisée par la société CEMA sous la marque Primevère. Ces deux types d'huiles présentent d'excellentes qualités nutritionnelles. Toutefois, elles sont exclusivement réservées à l'assaisonnement. A l'heure actuelle, même si on connaît un certain nombre d'huiles telles que celles citées ci-dessus qui ont nettement amélioré les teneurs en oméga 3 et oméga 6 grâce au mélange de différentes huiles naturelles, il n'a été proposé aucune huile présentant des avantages analogues et utilisables en outre pour la friture. Ainsi, à ce jour, il n'existe aucune huile qui satisfasse totalement 20 aux recommandations sur les apports nutritionnels tout en satisfaisant à la législation concernant les huiles utilisables pour la friture. C'est pourquoi la demanderesse s'est fixé, dans une étude systématique de mélanges d'huiles naturelles, d'essayer de satisfair- tout à la - aux recommandations concernant les apports nutritionnels de 25 l'Agence Française de la Sécurité Sanitaire des Aliments (AFSSA) telles qu'elles apparaissent dans "apport nutritionnel conseillé pour la population française, 3e'e édition, AFSSA/CNERNA/CNRS, Ambroise Martin t'swdonnate. 'dition TF(' . DOC ainsi que daù mpte-rendu en Mile oméga 3 et système cardiovasculaire : intérêt nutritionnel et allégations", tout en satisfaisant à la législation française en vigueur concernant les huiles pour fritures et assaisonnements, qui impose une teneur en acide linolénique inférieure ou égale à 2 % pour que l'huile puisse être utilisée en friture (cf. LAMY DEHOVE 440-136). Plus précisément, la demanderesse s'est aperçu qu'il était possible de réaliser des mélanges remplissant toutes ces conditions, à condition d'introduire dans un mélange d'huiles végétales bien choisies et dans des proportions bien choisies une quantité très faible d'huile d'organismes marins, en particulier d'huile de poissons, à condition de choisir cette dernière huile parmi les huiles de poissons particulièrement riches en acides oméga 3 à longues chaînes et à haut potentiel biologique tels que l'acide eicosapentaénoïque (EPA) C20 : 5 n-3 et l'acide docosahexaénoïque (DHA) C22 : 6 n-3, cette faible quantité d'huile de poisson permettant d'ajuster efficacement le rapport des acides gras oméga 6 et oméga 3 souhaités par les nutritionnistes sans qu'il y ait de préjudices sur le plan organoleptique. La demanderesse a ainsi pu obtenir une huile qui remplit au moins partiellement les conditions fixées par l'AFSSA en ce qui concerne les apports nutritionnels, du fait que cette huile apporte, conformément aux recommandations de l'AFFSA, un apport de l'ordre de 25 % en acides gras saturés, 60 % en acide gras monoinsaturés et 15 % en acides gras polyinsaturés, par rapport à ort lipidique total. Il s'e que cette hL tait une huile naturellement riche en vitamine E Il s'est avéré également que cette huile présentait un pourcentage d'acide linolénique par rapport à l'ensemble des acides gras nettempn irlfrIni m ) OZ, ui permet ''tilisation aussi bien pou Il s'est avéré également que cette huile remplissait les différentes allégations retenues par l'AFFSA en ce qui concerne les apports en acides gras oméga 3 puisque son apport en acide alpha-linolénique (ALA), précurseur de la famille oméga 3, est supérieur à 0,6 g pour 100 g et que, de plus, sa teneur en acide linoléique (LA) est telle que le rapport LA/équivalent ALA est inférieur ou égal à 5, en tenant compte de ce que les acides EPA et DHA sont affectés d'un facteur de bio-équivalence de 10 vis-à-vis du précurseur ALA, pour tenir compte du faible rendement des voies de biosynthèse endogène. Dans ces conditions, l'huile de l'invention remplit également l'allégation de niveau 2 prévue dans le rapport de l'AFFSA en ce qui concerne les apports en acide gras oméga 3. L'huile de l'invention remplit également l'allégation de niveau 3 selon laquelle les acides gras oméga 3 participent ou contribuent au bon fonctionnement du système cardiovasculaire puisque la condition nécessaire se trouve également remplie dans la mesure où la teneur en cholestérol de cette huile est très inférieure au seuil prévu de 150 mg pour 100 g. Ainsi, l'invention concerne une huile qui, selon sa caractéristique essentielle, remplit simultanément les conditions suivantes : a. les acides gras contenus dans ladite huile sont dans les proportions relatives en poids suivantes : -acides gras sature : 24 à 26 %, s gras monoinsaturés : 58,3 à 61,7%, -acides gras polyinsaturés : 14,2 à 15,8%, b. elle contient moins de 2% en poids d'acide linolénique par rapport aux acides gras totaux. -apport acide linoléique /équivalent d'acide alpha- d. son apport en acide alpha-linolénique est supérieur à 0,6 g pour 100 g. e. sa teneur en cholestérol est inférieure à 150 mg pour 100 g. L'invention concerne également selon d'autres caractéristiques essentielles des utilisations de cette huile, en particulier pour l'assaisonnement des aliments à froid ainsi que pour la cuisson ou la friture des aliments. Dans l'ensemble du présent document, par mesure de simplification, on utilisera les abréviations couramment utilisées dans le domaine et plus précisément, on désignera : par : - LA : l'acide linoléique, - ALA : l'acide alpha-linolénique, - EPA : l'acide éicosapentaénoïque, - DHA : l'acide docosahexaénoïque, - AGS : acides gras saturés - AGMI : acides gras monoinsaturés, - AGPI : acides gras polyinsaturés. Par acides gras, on entend comme classiquement dans le domaine des acides comprenant plus de 8 atomes de carbone. Comme exposé précédemment, I'EPA et l'AHA étant affecté d'un factr de bio-équiù31ence de 10. On entend par conséquent au sens de l'inv :ion par équivalent ALA, la somme ALA + 10 (EPA + DHA). Comme cela ressort de la description et des exemples qui suivent, la composition de l'invention remplit simultanément les cinq caractéristiques notées a à e ci-dessus et peut-être obtenue par un :édé particulièreme -impie consistant mélanger dans des huiles du monde végétal ainsi qu'une faible quantité d'au moins une huile d'origine animale. Selon une variante particulièrement avantageuse de l'invention, la composition de l'invention est telle que les teneurs respectives en acides gras saturés, acides gras monoinsaturés et acides gras polyinsaturés sont respectivement de 25, 60 et 15 % en poids. C'est précisément cette teneur relative de ces différents apports lipidiques par rapport à l'apport lipidique total qui est préconisée dans les recommandations concernant les apports nutritionnels établies par l'AFSSA. Selon une autre variante avantageuse, l'huile de l'invention est naturellement riche en vitamine E et notamment en alpha et gamma-tocophérol. La composition bénéficie de ce fait à la fois du pouvoir oxydant biologique de l'alpha tocophérol (activité vitaminique stricto sensu) et du pouvoir antioxydant technologique reconnu du gamma tocophérol. Cette huile contient avantageusement naturellement au moins 20 mg d'équivalent alpha- tocophérol pour 100 g et, de préférence environ 30 mg d'équivalent alpha-tocophérol pour 100 g. Par équivalent alpha- tocophérol au sens de l'invention, on entend l'ensemble des tocophérols apportant l'activité vitaminique E, soit la somme des tocophérols, chacun de ces tocophérols étant affecté d'un coefficient d'activité vitaminique donné par la litt&1ture scientifique. La présence de ces tocophérols apportés natu lent, comme cela ressort de la description et des exemples qui suivent, par lec huiles constitutives du mélange de l'invention permet, outre d'intéressantes propriétés anti-vieillissement, une protection efficace contre les agressions oxydatives du produit lui-même, cette protection étant amplifiée par la naturellement présents dans les huiles mélangées, à savoir les polyphénols. Comme cela ressort de la description qui suit et des exemples, l'huile de l'invention est avantageusement constituée de plus de 99 % d'huiles végétales et de moins de 1 % d'huile d'organismes marins, de préférence une huile de poisson, riche en acide éicosapentaénoïque (EPA) et en acide docohexaénoïque (DHA). Cette huile d'organismes marins, de préférence une huile de poisson est avantageusement une huile contenant au moins 10 % en poids de DHA et au moins 16 % en poids d'EPA par rapport à ses acides gras totaux. On choisira de préférence pour cette dernière huile une huile d'organismes marins, de préférence une huile de poisson dont la teneur en EPA est comprise entre 16 et 20 % en poids par rapport aux acides gras totaux et la teneur en DHA comprise entre 10 et 14 % en poids par rapport aux acides gras totaux. Comme cela ressort des exemples, les mélanges de l'invention comprennent avantageusement, à titre d'huiles végétales, de l'huile de colza, de l'huile de tournesol, de l'huile d'olive, de l'oléine de palme et de l'huile de tournesol oléique. Le choix des proportions de ces différentes huiles permet d'obtenir les valeurs nutritionnelles recherchées et qui font l'objet des caractéristiques a à e de la présente invention. "homme du métier -ait que la composition d'une huile peut varier sensiblement d'un, à l'au Toutefois, d'une façon générale, on choisira des proportions en poids de ces différentes huiles comme suit : 5,7 à 11% d'huile de colza, 4,2% d'hui :ourneso - 0,5 à 0,7% d'huile de poisson, - 43,5 à 58,3% d'oléine de palme, - 9,8 à 21% d'huile de tournesol oléique. Chacune des huiles entrant dans le mélange de l'invention a son intérêt en combinaison avec les autres pour apporter sa participation propre aux valeurs nutritionnelles recherchées. Un des avantages d'une telle composition est qu'elle garantit l'absence d'huiles à potentiel allergène et d'organismes génétiquement modifiés (OGM). Un composant important du mélange est la présence d'huile d'olive qui est avantageusement présente à une concentration de l'ordre de 20 % dans le mélange et avantageusement sous forme d'huile d'olive vierge extra. Cette teneur, même si elle peut présenter des variations, est particulièrement importante puisqu'elle permet d'obtenir un dosage idéal pour obtenir une saveur fruitée, sans toutefois risquer le dégagement d'odeurs, jugées par certains désagréables, lors de la cuisson. L'homme du métier comprendra aisément que, du fait de leur compositions relativement voisines, l'huile de tournesol pourra être remplacée dans les compositions de l'invention, partiellement ou totalement par de l'huile de pépins de raisin et/ou de l'huile de maïs. Par ailleurs, du fait également de leur profil d'acides gras e tivement t'eisir notamment en acide oléique C18 : 1, dont la rortior gér ment supérieure à 60 %, on pourra remplacer partiellement ou totalement le tournesol oléique par des nouvelles variétés oléiques telles que le colza et/ou le soja oléique. Enfin, on notera que, selon une variante particulièrement vantageuse qui correspond à l'ensemble des c--nples donnés ci-après, nettement inférieure à celle figurant dans la condition e puisqu'elle est avantageusement inférieure à 10 mg pour 100 g et, typiquement, de l'ordre de 3 mg pour 100 g. Enfin, les compositions de l'invention sont avantageusement enrichies en dérivés de vitamine D, notamment en vitamine Dl La teneur en vitamine D3 respectera les conditions fixées par l'arrêté du 8 octobre 2004 relatif à l'emploi de vitamine D3 dans les huiles végétales et ne dépassera pas 5 pg pour 100 g. La concentration en vitamine D3 est avantageusement 10 inférieure ou égale à 5 pg pour 100 g, de préférence comprise entre 3 et 5 pg pour 100 g. Du fait de leur très faible concentration en acide linolénique, concentration qui est inférieure à 2 %, les huiles de l'invention peuvent être utilisées aussi bien pour l'assaisonnement des aliments que pour la 15 cuisson ou la friture des aliments. Enfin, comme cela ressort des exemples qui suivent, les compositions de l'invention présentent de remarquables avantages de conservation et résistent particulièrement bien au vieillissement. Elles pourront toutefois avantageusement être conditionnées 20 sous atmosphère inerte, en particulier sous azote, et conservées dans un emballage opaque de façon à améliorer leur protection contre les rayons UV. D'autres caractérist les et avantsges des compositions de l'invention ressortent des exerr donnés ci ssous. 25 Dans l'ensemble des exemples ci-dessous, les pourcentages sont des pourcentages en poids. Par ailleurs, toutes les compositions décrites dans les différents exemples contiennent en outre de 'itamine D3, à raison de 5 our 15 25 la quantité suffisante d'une solution contenant un million d'unités internationales (UI) de vitamine D3. Les différentes huiles de l'invention ont été analysées par chromatographie en phase gazeuse conformément à la norme NF EN ISO 5 5509 et NF EN ISO 5508. La détermination des tocophérols et tocotriénols est faite conformément à la norme NF ISO 99 36 concernant la détermination des tocophérols et tocotriénols dans les huiles végétales et les graisses par chromatographie liquide haute performance. 10 La détermination de la teneur en cholestérol dans les compositions exemplifiées est faite conformément à la norme NF ISO 67 99 sur la détermination de la composition de la fraction stérolique. EXEMPLE 1 1) COMPOSITION DES MELANGES On prépare un mélange d'huiles contenant : -9,8 0/0 d'huile de colza, - 50,2 % d'oléine de palme, - 3,8 % de tournesol, - 15,63 % d'huile de tournesol oléique, - 0,57 % d'huile de poisson contenant 17,3 % d'EPA et 12,5 % de DHA et - 20 % d'huile d'olive. 2) PROFIL DE LA REPARTITION DES ACIDES GRAS Les résultats sont donnés dans les tableaux 1 et 2 ci-dessous qui donnent respectivement la répartition des différents acides gras dans le mélange (tableau 1) et les pourcentages en acides gras saturés, 5 monoinsaturés et polyinsaturés dans le même mélange (tableau 2). TABLEAU 1 ACIDES GRAS Appellation % commune 8 : 0 acide caprylique < 0,1 10 : 0 acide caprique < 0,1 12 : 0 acide laurique 0,2 14 : 0 acide myristique 0,6 15:0 <0,1 16 : 0 acide palmitique 20,2 16 : 1 acide palmitoléique 0,4 17 : 0 acide margarique 0, 1 17:1 0,1 18 : 0 acide stéarique 3,3 18 : 1 trans 0,1 18 : 1 cis acide oléique 58,0 18 : 2 trans 0,5 18 : 2 cis (n-6) acide linoléique 13,4 18 : 3 trans 0,2 18:3 cis (n-3) acide linolénique 1,2 20 : 0 acide arachidique 0,4 20 : 1 acide gondoïque 0,4 7o 5 (n-3) 0,1.3 _0 acl,e el icide éruciqI ide lignocérique : 1 ide nervonique identifié TABLEAU 2 A.G. saturés 25,2 A.G. monoinsaturés cis 58,9 A.G. polyinsaturés cis 14,8 dont (n-6) 13,4 dont (n-3) 1,4 A.G. trans totaux 0,8 3) TENEUR EN VITAMINE E La teneur en tocophérol exprimée en mg/kg est donnée dans le tableau 3 ci-dessous. TABLEAU 3 TENEUR EN TOCOPHEROLS EN mg/kg (moyenne de deux déterminations) E3 <2 Tocotriénols Tocophérols ô 310 9 47 3 65 TOTAL 4) TAUX DE CHOLESTEROL fpnel.., c e 3,3 mg pour 100 5) TEST DE FRITURE Par ailleurs, f'huile est soumise à un test de friture dans les conditions ci-dessous. teuse ménager e u Température de travail : 180 C Produit à frire Pommes de terre fraîches Quantité de frites/friture 500 g Temps de cuisson 6 min Réalisation de 10 fritures notées Fl à F10, avec refroidissement du bain entre chaque friture (2 à 3 fritures maximum par jour de test) Les résultats de ce test sont donnés dans le tableau 4 ci-dessous qui donne le résultat du suivi des composés polaires en début et fin de test. TABLEAU 4 Suivi des composés polaires en début et fin de test Teneur en composés polaires en g/100 g Moyenne de deux déterminations à FO ("huile neuve") 5,2 1,5 à F10 (fin du test de friture) 11,6 1,5 Ce test de laboratoire démontre qu'au bout de dix fritures, la teneur en composés polaires n'est que de 12% alors que la législation française admet 25% avant de déclarer le bain d'huile impropre à la consommation humaine. 6 TEST DE VIEILLISSEMENT Un test de vieillissement sur un an a été réalisé et es résultats sont )nsignés dans le tableau 5 ci-dessous qui montre les excellentes - ,, 5 TABLEAU 5 jours 0 31 61 92 123 153 184 214 245 273 304 334 365 composés primaires d'oxydation indice de peroxyde 5,3 2,9 3 5,5 5,8 6,5 4,8 5,4 5,2 6,1 5 7,7 8,7 E232 2,43 2,53 2,43 2,7 2,53 2,65 2,65 2,63 2,71 2,67 2,66 2,67 2,55 composés secondaires d'oxydation indice d'anisidine 4,7 4,4 4,4 4,4 4,5 4,4 4,4 4,4 4,7 4,7 E270 0,56 0,59 0,58 0,66 0,58 0,63 0,6 0,63 0,65 0,63 0,63 0,59 0,59 w6/w3 équivalent 4, 7 4,5 4,8 4,5 4,1 4,7 4,1 4,45 4,7 4 3,8 4,4 4,6 w3 totaux 1,29 1,3 1,32 1,31 1,34 1,3 1,35 1,32 1,308 1,365 1,376 1,3 1,3 w6 LA cis) 13,49 13,47 13,61 13,4 13,5 13,6 13,6 13,5 13,4 13,4 13,6 13,3 13,2 alpha tocophérol mg/Kg 310 265 261 activité vitaminique alpha 33,9 29,1 28,7 TE/100g EXEMPLES 2 A 11 On donne ci-après, sous forme de tableaux, pour chacun des mélanges ci-dessous, leur composition, leur profil en acides gras et leurs valeurs nutritionnelles.5 EXEMPLE 2 TABLEAU 6 POURCENTAGES DES HUILES DANS LE MELANGE huiles colza tournesol olive poisson oléine Tournesol total de oléique palme % 5,70% 2,00% 20,00% 0,70% 57,60% 14,00% 100,00% TABLEAU 7 PROFIL EN ACIDES GRAS DES HUILES % colza tournesol olive poisson oléine tournesol RESULTATS de palme oléique C12:0 0 0 0 0,141 0,2 0 0,116 014:0 0,1000 0,1 0 6,866 0,8 0 0,517 C15:0 0 0 0 0,462 0 0 0,003 - C15:1 0 0 0 0 0 0 0,000 016:0 4,4 5,8 9,886 15,576 29,7 3,2 20,008 C16:1 0,2 0,1 0,723 7,832 0,3 0,1 0,400 C17:0 0 0 0,107 0,534 0,1 0 0,083 C17:1 0,2 0 0,149 1,67 0 0 0,053 C18:0 1,7 4,4 3,394 2,958 3,5 2,9 3,306 C18:1 55,7000 21,9 77,501 8,978 48,1 83,9 58,628 Î C18: 23 5 65,9 1,441 14,4 [ 13,12' C18:3ua~w f I 0,UÜ~ n c n { C18:3w,^ 0,782 C20:0 0,469 020:1 0,311 3,41 C20:5w3 0 0 EPA C22:0 0,1 0,9 x 10 TABLEAU 8 VALEURS NUTRITIONNELLES Valeurs fourchette Valeurs cibles % obtenues % AGS 25 24 - 26 24,87 % AGMI 60 58,3 - 61,7 59,6 0lo AGPI 15 14,2 - 15,8 14,5 %oméga 6(IA) 13 12,2 -13,8 13,1 % oméga 3 équivalent ALA+EPA+DHA 3,2 %w6/w3 TABLEAU 9, POURCENTAGES DES HUILES DANS LE MELANGE huiles colza tournesol clive +isson ; ` - e de tournesol total palme oléique 8,2007e 2,00% 20,00% 0,7007e 56,70% 12,40% 100,00% C22:1 0 0 C22:6w3 12,504 0,063 0,088 0,746 0,1 0 0 0 DHA 0,1 C24:0 0,133 0 0 0,2 0,054 0 C24:1 0 0,348 0,002 0 1,822 0,1 0,3 0 0 0 TABLEAU 10 PROFIL EN ACIDES GRAS DES HUILES k colza tourneso olive poisson oléine tournesol I RE U A de palme oléique C12:0 o I o 0,141 0,2 0,114 C14:0 0,1000 0,1 0 6,866 J 0,8 0 0,512 C15:0 0 0 0 0,462 0 J 0 0,003 C15:1 j 0 o o o o 0,000 C16:0 5,8 6,5 9,886 15,576 29,7 ,8 20,003 C16:1 0,2 0, 0,723 7,832 J 0,3 J 0,1 0,400 C17:i 0, 0 0, 107 0,534 0,1 0 J 0,090 C17:1 0,2 J 0 0,149 1,67 I 0 0,058 C18:0 1,7 3,6 1 33,394 2,958 3,5 3,305 C18:1 60,5000 j 21,7 77,501 8,978 48,1 83,2 J 58,548 C18:2 cis 20,2 66,1 5,402 1,441 14,4 J 7,4 13,151 C18:3trans 0,3 0 0,064 0,036 I 0,1 0 0,094 C18:3w3 9,2 0,6 0,782 0,805 0,5 0,1 1,224 C200 0,6 0,2 04 0,40 0, 0, 0,471 C20:1 J 1,3 0 0,311 1,292 0,4 0,3 0,442 C20:5w3 0 0 0 17,317 0 0 0,121 EPA C22:0 0,7 0,7 0,144 0,127 0,1 0,282 C22:1 0 0 0 0,746 0,1 0,062 C22:6w 0 o o 12,504 0 o 0,088 DHA CI 4: 0 0,2 0,054 1,822 0,1 0,3 0 0 ` ' 10 TABLEAU 11 VALEURS NUTRITIONNELLES Valeurs fourchette Valeurs cibles obtenues % AGS 25 24 - 26 24,90 % AGMI 60 58,3 -59,5 61,7 % AGPI 15 14,2 - 14,7 15.8 %oméga 6(LA) 13 12,2- 13,2, 13,8 % oméga 3 ALA+EPA+DHA, 3.3 équivalent %w6/w3
L'invention concerne une huile remplissant simultanément les conditions :a. les acides gras contenus dans ladite huile sont dans les proportions relatives en poids suivantes :- acides gras saturés : 24 à 26 %,- acides gras monoinsaturés : 58,3 à 61,7%,- acides gras polyinsaturés : 14,2 à 15,8%,b. elle contient moins de 2% en poids d'acide linolénique, par rapport aux acides gras totaux.c. le rapport acide linoléique/équivalent d'acide alpha-linolénique est inférieur ou égal à 5.d. son apport en acide alpha-linolénique est supérieur à 0,6 g pour 100 g.e. sa teneur en cholestérol est inférieure à 150 mg pour 100 g.Cette huile est avantageusement constituée d'un mélange d'huile de colza, d'huile de tournesol, d'huile d'olive, d'huile de poisson, de palme et de tournesol oléique.L'invention concerne également l'utilisation de cette huile pour l'assaisonnement ou la cuisson ou la friture des aliments.
1. Huile utilisable aussi bien pour la friture que pour l'assaisonnement des aliments, caractérisée en ce qu'elle remplit 5 simultanément les conditions suivantes : a. les acides gras contenus dans ladite huile sont dans les proportions relatives en poids suivantes : - acides gras saturés : 24 à 26 %, - acides gras monoinsaturés : 58,3 à 61,7%, 10 - acides gras polyinsaturés : 14,2 à 15,8%, b. elle contient moins de 2% en poids d'acide linolénique, par rapport aux acides gras totaux. c. le rapport acide linoléique/équivalent d'acide alphalinolénique est inférieur ou égal à 5. 15 d. son apport en acide alpha-linolénique est supérieur à 0,6 g pour 100 g. plue -~ e. sa teneur en cholestérol est inférieure à 150 mg pour 100 g. 2. Huile selon la 1, caractérisée en ce que 20 les teneurs respectives en acides gras saturés, acides gras monoinsaturés et acides gras polyinsaturés sont respectivement de 25, 60 et 15 % en poids. Huile selon l'une des 1 ou 2, caractérisée en ce - ?. contient naturellement au moins 20 mg 25 d'équivalent d'alpha-tocophérol pour 100 g, de préférence environ 30 m d'équivalent d'alpha-tocophérol pour 100 g. 4, Huile selon l'une des 1 à 3, caractérisée en ce qu'elle comprend t'Inn/ 3iles végétales etpoisson, riche en acide eicosopentaénoique (EPA) et en acide docohexaénoique (DHA), de préférence une huile contenant au moins 10 % de DHA et au moins 16 % d'EPA, en poids par rapport au poids total d'acides gras de ladite huile de poisson. 5. Huile selon la 4, caractérisée en ce que ladite huile d'organismes marins est une huile de poisson contenant de 10 à 14 Io en poids de DHA et de 16 à 20 % en poids d'EPA, par rapport aux acides gras totaux. 6. Huile selon l'une des 1 à 5, caractérisée en ce qu'elle est constituée d'un mélange d'huile de colza, d'huile de tournesol, d'huile d'olive, d'huile de poisson, d'oléine de palme et d'huile de tournesol oléique. 7. Huile selon l'une des 1 à 6, caractérisée en ce qu'elle contient de 18 à 22% en poids d'huile d'olive, de préférence d'huile d'olive vierge extra. 8. Huile selon l'une des 1 à 7, caractérisée en ce qu'elle est constituée de : -5,7 à 11% d'huile de colza, - 0,9 à 4,2% d'huile de tournesol, - 18 à 22% d'huile d'olive, - 0,5 à 0,7% d'huile de poisson, - 43,5 à 58,3% d'oléine de palme, - 9,8 à 21% d'huile de toi "rnesol oléique, Les dif :s pou tant indiqués en poids. 9. Huile selon l'une des 6 à 8, caractérisée en ce que l'huile de tournesol est remplacée partiellement ou totalement par de l'huile de pépins de raisin et/ou par de l'huile de maïs et/ou l'huile de tournesol oléique est remplacée partiellement outotalement par de l'huile de colza oléique et/ou par de l'huile de soja oléique. 10, Huile selon l'une des 1 à 9, caractérisée en ce qu'elle contient moins de 10 mg, de préférence environ 5 3 mg, pour 100 g de cholestérol. 11. Huile selon l'une des 1 à 10, caractérisée en ce qu'elle est enrichie en dérivé de vitamine D, notamment en vitamine D3. 12. Utilisation d'une huile selon l'une des 10 1 à 11, en tant que huile destinée à l'assaisonnement des aliments à froid. 13. Utilisation d'une huile selon l'une des 1 à 12, pour la cuisson ou la friture des aliments.
C
C11
C11B
C11B 1
C11B 1/00
FR2897618
A1
DISPOSITIF PERMETTANT LE DEMONTAGE DE TOUS LES ELEMENTS FONCTIONNELS D'UNE BRASSERIE CONVENTIONNELLE A TRANSFERT PAR GRAVITE.
20,070,824
-1- La présente invention concerne une unité de production de bière artisanale, c'est-à-dire une brasserie, démontable. Généralement les brasseries équipées de tous les éléments nécessaires à la production de bière sont difficilement transportables, et la vidange des cuves matière et d'ébullition par basculement nécessite sous celles-ci Iule place importante. Le dispositif selon l'invention permet de remédier à ces inconvénients. Il comporte en effet selon une première caractéristique la possibilité d'un transport aisé du fait de son démontage. En effet, le mât central autour duquel sont fixées les trois cuves se sépare en parties distinctes manchonnées l'une à l'autre. Le tout reposant sur quatre pieds horizontaux, perpendiculaires entre eux, manchonnés et boulonnés à la base du mât central. Ces quatre pieds de longueur supérieure au centre de gravité de chaque cuve permet à l'ensemble un maintien sûr et un équilibre parfait. Le dispositif selon une seconde caractéristique, permet un gain de place, sous les deux cuves basculantes, et est réalisé grâce au montage sur axes amovibles de leurs deux brûleurs à gaz respectifs. Le maintien en position brassage ou nettoyage de ces deux cuves est assuré par doigt d'indexage à ressort. Les liaisons gaz et eau, au niveau de la séparation des mâts sont réalisés 20 par flexibles normalisés. Il en est de même pour l'alimentation en gaz des deux brûleurs de cuves basculantes Les dessins annexés illustrent l'invention La figure 1 représente la brasserie, vue de face; La figure 2 représente la brasserie,vue de côté; 25 La figure 3 représente la brasserie démontée, vue arrière; La figure 4 représente la brasserie, vue de face, avec la cuve matière et la cuve d'ébullition basculées en position vidange,de même que leurs axes de support de brûleurs à gaz amovibles en position vidange/nettoyage; La figure 5 représente l'ensemble charnière / axe de support de brûleur de la cuve 30 matière. En référence à ces dessins, le dispositif comporte un mât en deux parties (5)+(6), coupé dans sa section entre le bras de support de la cuve matière (2) et l'axe de rotation (31) du support (25) de cuve d'ébullition (3). La partie haute (5) et basse (6) du mât sont manchonnées (46) l'une à l'autre. De même manière,les 35 quatre pieds (12) sont manchonnés (47) à la base du mât (6). 2897618 -2- L'assemblage mât (6) / cuve d'ébullition (3) est réalisé en deux parties. La cuve (3) est reliée à son bras de support (25) et maintenue à celui-ci grâce à ces deux doigts d'indexages (7o) fixé sur ses supports de cuves. Ces deux pièces (3)+(25) devant basculer de côté pour la vidange (fig 4), l'ensemble support (25)/cuve (3) est 5 donc relié au mât (6) par l'intermédiaire d'un axe tubulaire de rotation (31).La partie fixe (31.1) de cet axe est solidaire au mât (6) et représente la partie femelle de l'articulation (31), tandis que la partie mobile (31.2) est la partie mâle et est solidaire du bras de support (25). Une gorge usinée sur la pièce (31.1) sert de guide à la butée de la pièce (31.2) quand la cuve (3) passe de la position brassage (fig.1) à celle de 10 nettoyage (fig 4). Le doigt d'indexage à ressort (70) de la pièce (31.1) maintient la cuve (3) dans une des deux positions, grâce à son axe (70.3) pénétrant dans le trou prévu à cet effet de la pièce (31.3). Selon le mode de réalisation, la cuve matière (2), placée entre la réserve d'eau chaude (1) et la cuve d'ébullition (3), est assemblée à son bras de support (9) 15 et au mât (5) par un axe tubulaire de rotation (75). Pour maintenir celle-ci basculée en position vidange (fig 4), l'axe (70,3) du doigt d'indexage à ressort (70), pénètre dans l'axe de rotation (72) de la cuve (2). Un gain de place notable est réalisé une fois les cuves (2)+(3) basculées. Celui-ci est obtenu par le montage des axes de supports (76)+(77) de brûleurs à gaz des cuves (2)+(3) sur charnières (78)+(79) à butées de positions, leurs permettant de pivoter (fig 4). Le mode démontable de la brasserie nécessite que la jonction entre chaque parties amovibles soit réalisées par flexibles à gaz normalisés. Tout le restant de l'alimentation en gaz de l'ensemble de la brasserie est réalisé en tuyauterie fixe (31)+(34) et est soudé à la brasure argent . Les parties réalisées en flexible gaz sont: - l'alimentation en gaz (36) entre la tuyauterie fixe et le détendeur (37) de bouteille propane; l'alimentation (35.3) du brûleur (20.3) amovible de la cuve d'ébullition (3); - la jonction (33) entre le mât (5) et le mât (6); - l'alimentation (35.2) du brûleur (20.2) de la cuve matière (2); - l'alimentation (35.1) du brûleur (20.1) de la réserve d'eau (1). Le même mode de réalisation est effectué pour l'alimentation en eau de la 35 brasserie. C'est-à-dire qu'un flexible (21) d'eau est utilisé pour l'alimentation en eau 2897618 -3- de la réserve d'eau (1) ainsi que pour la liaison (23) entre le mât (5) et (6) l'alimentation générale (24) de la brasserie. Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné: - Aux industries fabricantes de matériels de brasserie désireuses d'élargir leur 5 gamme de produits donc d'élargir également leur clientèle; - Aux quelques 250 artisans brasseurs qui préfèrent tester de nouvelles recettes sur quelque dizaines de litres sur une brasserie pilote tel que celle-ci ; - Aux cafetiers voulants sensibiliser leurs clientèles à la dégustation et fabrication d'une bière de fabrication artisanale en bouteille ou à la pression ; 10 - A la centaine d'associations de brasseurs amateurs effectuants leur propre activité d'initiation de brassage, de dégustation et de démonstration publique sur des foires, marchés, salons ou manifestations de brasseurs; -Aux associations d'amateurs de bières; - Aux particuliers interessés de fabriquer leurs propres bières, et par la facilité de 15 déplacement de la brasserie permettant ainsi divers moments d'échange et de rencontre. La pico-brasserie est constituée de : - un mât en deux parties: la partie haute (5) et la partie basse (6) - quatre pieds (12); 20 - une réserve d'eau (1); - une cuve matière (2) à fond filtrant; - une cuve d'ébullition (3); - trois brûleurs à gaz (20,1)+(20,2)+(20,3); - des flexibles décrits ci-dessus; 25 - deux tuyauteries fixes de gaz (31) + (34); - deux tuyauteries fixes d'eau (22) + (23). Fonctionnement: - Brancher un tuyau d'alimentation d'eau au raccord automatique (24); - Brancher la bouteille de gaz propane au détendeur (37) et l'ouvrir; 30 - Ouvrir la vanne (55), la réserve d'eau (1) se remplie automatiquement; - Allumer le brûleur (20,1) en respectant l'ordre d'allumage, faire chauffer l'eau à la température désirée; - fermer la vanne (55) pour le temps de remplissage de la cuve matière (2); - Après avoir aplati le malt, mettre un fond d'eau chaude en cuve (2). Délayer le 35 malt, terminer le remplissage; 2897618 -4- - Laisser infuser (méthode anglaise) avec le fond filtrant, ou effectuer des paliers de températures (méthode belge) sans le fond filtrant; - Quand l'empâtage est terminé, commencer le transfert de la cuve (2) en cuve(3) (méthode anglaise) ou: 5 -Vidanger le contenu de la cuve (2) en la basculant, de manière à instaler le fond filtrant (méthode belge); -Procéder à la filtration et au transfert. - Rouvrir la vanne (55); - Faire chauffer l'eau pour le rinçage des drèches dans la réserve d'eau chaude (1) 10 - Pendant le transfert de (2) à (3), commencer à chauffer le moût en (3) et procède à l'ébullition /stérilisation, et au houblonnage durant une heure minimum. En fin d'ébullition créer un tourbillon à l'aide du fourquet de façon à précipiter les matières organiques au fond et au milieu de la cuve (3) ; - Plonger le serpentin dans la cuve (3), le brancher aux raccords rapides des vannes 15 (56) et (53), fermer la vanne (55) et ouvrir (56) et (53). Le serpentin est alimenté en eau froide par la canalisation d'eau (22) et retourne en cuve (1) en eau chaude. Quand la cuve (1) est remplie, fermer (56) et (53) -Procéder au transfert en fermenteur ; - Installer la goulotte de vidange (5o) sur le bras de support de la cuve matière (2) ; 20 - Débloquer son doigt d'indexage à ressort (7o) ; - Enlever le couvercle des cuves (2)+(3) ; - Basculer la cuve (2) en arrière jusqu'au blocage du doigt: d'indexage (70) en position vidange/nettoyage; - Basculer la cuve (3) de côté en débloquant son doigt d'indexage (70) de l'axe (31); 25 - Procéder à leurs nettoyage en branchant un jet d'eau sur le raccord automatique de la vanne (56) ; - Après utilisation de la pico-brasserie fermer impérativement la bouteille de gaz
Dispositif permettant le démontage des éléments fonctionnels et bien connus d'une brasserie conventionnelle, avec transfert par gravité du contenu d'une cuve à l'autre, et ayant comme méthode de vidange des matières organiques, le basculement des cuves.L'invention concerne le démontage d'une brasserie et l'amovibilité de deux brûleurs à gaz des deux cuves basculantes.Elle est constituée d'un mât en deux parties, la haute (5) et la basse (6) manchonnées (46) l'une à l'autre, et quatre pieds (12) supportant l'ensemble de la brasserie manchonnés (47) eux aussi à la partie basse du mât (6). Après brassage, l'utilisateur place les deux supports (76)+(77) des brûleurs à gaz (20,2)+(20,3) en butée vers l'extérieur des deux cuves (2)+(3) et procède au basculement des cuve matière (2) et d'ébullition (3) de façon à les vidanger (fig:4).Cette brasserie selon l'invention est particulièrement destinée aux artisans brasseurs, aux associations de brasseurs amateurs, ainsi qu'aux particuliers.
1) Dispositif comportant tous les éléments fonctionnels et bien connus d'une brasserie conventionnelle, disposés selon une manière connue avec transfert par gravité du contenu d'une cuve à l'autre, et ayant comme méthode de vidange des matières organiques, le basculement des cuves (2)+(3) caractérisé en ce que le mât (5)+(6) autour duquel sont installées les cuves (1)+(2)+(3) est rendu démontable par démanchonnement (46). 2) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que les quatre pieds (12) se séparent de la partie basse (6) du mât central par démanchonnement 10 (47). 3) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que l'axe (76) du brûleur à gaz (20,2) de la cuve matière (2), ainsi que l'axe (77) du brûleur à gaz (20,3) de la cuve d'ébullition (3) sont rendus amovibles grâce à deux charnières (78)+(79).
C
C12
C12C
C12C 13
C12C 13/00
FR2896400
A1
DISPOSITIF DE DETECTION MAGNETIQUE POUR LA MESURE DE LA POSITION ET DE L'ORIENTATION DES TROUS DE FIXATION DISTALE D'UN APPAREILLAGE CHIRURGICAL ORTHOPEDIQUE CENTROMEDULLAIRE CANULE VERROUILLABLE.
20,070,727
1 - La présente invention concerne un dispositif de détection magnétique pour la mesure du changement éventuel d'orientation des trous de fixation distale d'un appareillage chirurgical orthopédique canulé verrouillable (exemple: clou orthopédique centromédullaire), du à une torsion potentiellement subie lors de son impaction. Cette invention permet de pointer en regard des trous de fixation distale d'un dispositif chirurgical orthopédique, une mèche puis des vis de verrouillage, dans les bonnes directions et orientations. La mesure directe de l'orientation des trous de fixation distale d'un appareillage chirurgical orthopédique est traditionnellement effectuée par radiographie per opératoire. Cette méthode présente un risque non négligeable pour le chirurgien qui est amené à répéter le geste plusieurs fois par intervention. Il expose ainsi ses mains à un taux de radiation important tandis que le membre opéré du patient et le personnel soignant sont soumis à des radiations inutiles. D'autres méthodes mécaniques ou de navigation guidée par ordinateur existent mais sont compliquées à mettre en oeuvre et contraignantes pour le chirurgien. Le dispositif suivant l'invention permet de remédier au risque lié à la mesure par radiographie et assure au chirurgien une grande souplesse d'utilisation. En effet, le dispositif suivant l'invention mesure directement par détection magnétique externe, l'orientation des trous de fixation distale permettant le passage des vis de verrouillage. Cette mesure est réalisée grâce aux caractéristiques magnétiques des métaux et à la propagation des ondes électromagnétiques dans les tissus (peau, muscles, os). La mesure est effectuée par la détection d'un - 2 - maximum de flux magnétique entre un métal à forte susceptibilité magnétique placé à l'intérieur d'un appareillage chirurgical orthopédique verrouillable canulé suivant son axe principal et un détecteur de métaux calibré, placé à l'extérieur du membre opéré. Le maximum de flux se trouve dans l'axe des trous de fixation distale pour le passage des vis de verrouillage. Ce dispositif simple de mise en oeuvre permet de déterminer avec une précision suffisante la flèche (flexion longitudinale) et la torsion (vrille autour de l'axe principal) potentiellement subies par le dispositif chirurgical orthopédique lors de son impaction. L'installation des vis de verrouillage distales peut ainsi être optimale, sans nécessiter l'installation de systèmes de guidage externes complexes ou recourir à la radiographie. L'utilisation du dispositif suivant l'invention est simple et rapide. Une fois l'appareillage chirurgical orthopédique mis en place, le guide boutonné ayant servi à son impaction peut être retiré. Ceci permet d'introduire, suivant son axe principal, deux pastilles magnétiques, dont les propriétés ferromagnétiques sont éloignées de celles des métaux utilisés pour la fabrication des appareillages chirurgicaux orthopédiques et qui sont disposées afin de se trouver chacune en face des trous à mesurer, à l'extrémité distale. Ces pastilles magnétiques sont portées par une tige support, neutre d'un point de vue magnétique. La profondeur d'enfoncement des pastilles est déterminée au préalable en dehors du patient (repérage d'enfoncement de la tige support en fonction de la longueur de l'appareillage chirurgical utilisé). Un boîtier de mesure léger et compact, placé à l'extérieur et manipulé sans contrainte par le chirurgien, permet de marquer les deux trous à mesurer de manière simultanée. Cette mesure simultanée - 3 - assure une plus grande précision sur le marquage des trous. Le boîtier de mesure présente l'avantage d'être muni de deux unités de détection, d'écartement réglable en fonction des trous à mesurer. Des orifices au centre des unités de détection permettent le passage de marqueurs pour le repérage des positions mesurées sur la peau ou la pose d'un guide mèche. Afin d'assurer une plus grande efficacité d'utilisation, les positions des trous de fixation distale doivent être préalablement repérées de manière approximative à l'aide des caractéristiques connues de l'appareillage chirurgical utilisé (longueur, mise en place, espacement des trous de fixation distale). Chacune des unités de détection doit ensuite être calibrée sur une partie neutre du dispositif chirurgical : loin des positions théoriques des trous à mesurer. Le premier trou de l'extrémité distale est marqué par la détection d'un maximum de flux reçu de la pastille magnétique fixé sur la tige support. Ensuite, le second trou est marqué et son orientation déterminée. Ces données sont marquées grâce à une mèche ou une broche guide introduite au travers de la seconde unité de détection. Enfin, l'orientation du premier trou est vérifiée puis marquée à l'aide d'une seconde mèche ou broche guide. Le boîtier de mesure est retiré, ainsi que la tige support des pastilles magnétiques. Seules restent, les deux guides mèche qui repèrent les trous de fixation distale du dispositif chirurgical, en position et en orientation. Les guides mèche servent à la préparation des trous de passage des vis de verrouillage distales de l'appareillage chirurgical. La tige support, ainsi que le boîtier de mesure sont compatibles avec une utilisation en milieu stérile. Afin d'illustrer l'utilisation du dispositif suivant l'invention, les figures annexées et la description - 4 - associée utilisent l'exemple du repérage des trous de verrouillage distale d'un clou orthopédique centromédullaire canulé. Un clou orthopédique centromédullaire canulé (0) est constitué d'un tube de métal d'une quarantaine de centimètres de longueur environ et d'un diamètre extérieur de l'ordre d'un centimètre. Le diamètre intérieur du tube permet le passage du guide boutonné utilisé pour son impaction et de tout autre instrument d'un diamètre extérieur de l'ordre de quelques millimètres. Des vis de verrouillage sont utilisées pour fixer le clou à l'os. Des trous de fixations sont prévus aux extrémités proximales et distales du clou. De manière générique, quatre trous sont pratiqués dans la partie distale du clou. Ils sont perpendiculaires à l'axe principal du clou (axe du tube) et perpendiculaires deux à deux entre eux. Les dessins annexés (Figures de I à IX) illustrent une réalisation possible du dispositif suivant l'invention. Sur les dessins annexés, les éléments de clou centro-médullaire (0) sont présentés à titre d'exemples et ne sont pas représentatifs d'un modèle en particulier. - La Figure I présente une vue générale du dispositif suivant l'invention, en coupe dans le plan YZ. Un clou typique (0) est représenté en coupe dans le plan YZ après impaction. Afin d'alléger le dessin, ni l'os ni les tissus ne sont représentés. De même, la longueur du clou (0) est fictive et tronquée afin de concentrer la description sur les parties proximales et surtout distales. La position de la tige support (20) à l'intérieur du clou (0) est présentée de telle sorte que les pastilles magnétiques (21) soient positionnées en regard des trous à mesurer. Le boîtier de mesure (10) est représenté dans sa position - 5 - opérationnelle, à l'extérieur du membre opéré, les deux unités de détection placées en face des positions théoriques des trous de fixation distale des vis de verrouillage du clou. Les flèches évidées présentent les mouvements possibles du boîtier de mesure (10) autour des positions théoriques des trous à mesurer. - La Figure II présente une vue de l'extérieur du boîtier de mesure (10) suivant trois orientations : face principale (a), côtés (b) et fond (c). Les interrupteurs (13) de mise en fonction pour chacune des deux unités de détection sont placés sur chaque côté (b), ainsi que les boutons poussoirs (12) de calibrage. Sur la face principale (a), les barrettes lumineuses (15) permettent de visualiser de manière non ambiguë le résultat de la mesure magnétique. La face (c) présente les orifices (11) suivant l'axe principal des unités de détection. La partie coulissante (14) permet de régler si besoin est l'écartement des deux unités de détection. Enfin, sur chacune des orientations, une flèche matérialise l'axe principal des orifices (11) du centre des unités de détection. - La Figure III présente une vue en coupe du boîtier de mesure (10) suivant les plans (a) et (c). La coupe suivant le plan (a) permet de visualiser un montage potentiel du détecteur magnétique (16) et de la carte électronique d'acquisition et de traitement (17) associée, afin de permettre une présentation des résultats sur les barrettes lumineuses (15). Une alimentation électrique (18) peut être partagée entre les deux unités de détection. La coupe suivant le plan (c) permet de réaliser l'intérêt du montage proposé pour le détecteur magnétique (16) afin de préserver un orifice (11) au travers de tout le boîtier de mesure (10) suivant l'axe de chaque unité de détection. - 6 - La Figure IV présente une vue en coupe du boîtier de mesure (10) suivant le plan (b). Cette coupe permet de réaliser l'importance des dispositions de l'alimentation électrique (18) et de chacune des unités d'électronique d'acquisition et de traitement (17) afin de permettre le réglage éventuel de la distance entre les unités de détection. - La Figure V présente une vue globale (partie gauche) et les détails (partie droite, à une échelle plus petite) de la tige support (20) et des pastilles magnétiques (21) dans le plan YZ. Les pastilles magnétiques (21) sont incluses dans le diamètre de la tige support (20). Les encoches repère (22) sont pratiquées sur l'extrémité de la tige support (20). - Les Figures VI et VII présentent une situation d'utilisation du dispositif suivant l'invention respectivement dans les plans YZ et XY. Dans la situation présentée, le boîtier de mesure (10) est placé loin de l'orientation effective des trous à mesurer. Sur la Figure VI, la position longitudinale est correcte. Mais la position radiale est fausse, telle que présentée sur la Figure VII. Le résultat de la mesure indiqué sur les barrettes lumineuses (15) confirme cette erreur d'alignement. Une nouvelle position doit être testée. - Les Figures VIII et IX présentent une situation d'utilisation du dispositif suivant l'invention dans les plans YZ et XY. Dans la situation présentée, le boîtier de mesure (10) est placé suivant l'orientation effective des trous à mesurer. Sur la Figure VIII, la position longitudinale est correcte, ainsi que la position radiale - 7 - sur la Figure IX. Le résultat de la mesure indiqué sur les barrettes lumineuses (15) confirme cet alignement. L'orientation et la position des trous de passage des vis de verrouillage distale du clou sont ainsi mesurées. L'orientation des trous est représentée par l'angle a de rotation autour de l'axe Z (axe principal du clou). En référence à ces dessins, le dispositif suivant l'invention est constitué de deux parties : un boîtier de 10 mesure (10) et une tige support (20). Le boîtier de mesure (10) est constitué de deux unités de détection magnétique dont les résultats de mesure sont indiqués de manière non ambiguë au chirurgien par des 15 barrettes lumineuse (15). Effectivement, si une seule barrette est illuminée, l'unité de détection est en fonction et calibrée, mais ne détecte rien : pas d'alignement. Si par contre toutes les barrettes sont illuminées, cela indique un maximum de détection 20 magnétique, donc un alignement. Dans une variante du dispositif suivant l'invention, un code sonore pourrait également indiquer le résultat de la mesure; sons graves : mesure faible donc pas d'alignement; son aigu : mesure maximale, donc alignement. 25 L'écartement entre les unités de détection du boîtier de mesure (10) peut être réglé à l'aide d'une partie coulissante (14). L'écartement peut être ajusté en fonction de l'écartement des trous à mesurer. L'écartement typique 30 entre deux trous est de l'ordre de deux à trois centimètres. Chaque unité de détection du boîtier de mesure (10) est constituée d'un détecteur magnétique (16) qui est alimenté - 8 - en énergie électrique (18) et dont l'acquisition et le traitement du signal sont assurés par une carte électronique (17). La forme du détecteur magnétique (16) est définie autour d'un axe central creux (orifice 11) qui permet le passage de marqueurs ou de guides mèches au travers de tout le boîtier de mesure (10). Le diamètre intérieur de l'orifice (11) est d'environ un centimètre. Le détecteur magnétique (16) lui-même est constitué de quatre cylindres de fer doux chacun entouré d'une bobine et tous reliés entre eux. Le maximum de détection magnétique est ainsi réalisé au centre de l'orifice (11). Une tension d'environ dix volts, délivrée par l'alimentation électrique (18) est suffisante au bon fonctionnement des détecteurs magnétiques (16). Le boîtier de mesure (10) est constitué d'une coque rigide percée de deux orifices (11) et munie des divers instruments (12, 13, 14 et 15). Les dimensions typiques du boîtier de mesure (10) sont : longueur environ douze centimètres, largeur environ huit centimètres et épaisseur environ trois centimètres. Le boîtier de mesure (10) peut être placé dans une enveloppe stérile à usage unique, adaptée à ses dimensions. Une canule stérile à usage unique peut être placée dans chacun des orifices 11, afin de compléter l'isolation stérile du boîtier de mesure (10). Ces caractéristiques permettent d'assurer une utilisation optimale du boîtier de mesure (10) dans le contexte d'une salle d'opération, tout en préservant une grande souplesse de manipulation pour le chirurgien. La tige support (20) permet d'introduire et de positionner des pastilles magnétiques (21) à l'intérieur du clou après son impaction. La tige support est constituée d'un matériel neutre d'un point de vue magnétique et compatible avec une - 9 - utilisation en milieu stérile : le polyéthylène par exemple. Son diamètre extérieur est compatible avec son introduction à l'intérieur du clou depuis sa partie proximale. Les pastilles magnétiques (21) sont constituées de petits cylindres de métal ferromagnétique dont le diamètre est légèrement inférieur à celui de la tige support (20) afin d'y être insérés. La longueur des pastilles magnétiques (21) est de l'ordre de cinq millimètres. Le positionnement des pastilles magnétiques (21) est effectué à l'aide de repères (22) placés sur la tige support (20) de telle sorte qu'ils soient au niveau de l'extrémité proximale du clou quand les pastilles magnétiques (21) se trouvent en regard des trous à mesurer. Différents repères (22) peuvent être pratiqués afin de permettre l'utilisation d'une même tige support pour des clous de dimensions différentes qui présenteraient des trous de même écartement. Dans une variante du dispositif suivant l'invention, la tige support (20) peut être elle-même magnétique sur toute sa longueur. L'utilisation de telles tiges magnétiques peut être envisagée afin de réduire le nombre de manipulation en utilisant directement le guide boutonné comme source magnétique potentielle. Le dispositif suivant l'invention est particulièrement destiné au repérage de la position et de l'orientation des trous de fixation distale d'un appareillage chirurgical orthopédiques centromédullaire canulé verrouillable dans les cas d'opérations de tibias, d'humérus ou de fémurs
Dispositif de détection magnétique pour la mesure de la position et de l'orientation des trous de fixation distale d'un appareillage chirurgical orthopédique centromédullaire canulé verrouillable.Le dispositif suivant l'invention mesure directement par détection magnétique externe, l'orientation des trous de fixation distale permettant le passage des vis de verrouillage.La mesure est effectuée par la détection d'un maximum de flux magnétique entre un métal à forte susceptibilité magnétique (21) placé à l'intérieur d'un appareillage chirurgical orthopédique verrouillable canulé (0) suivant son axe principal et un détecteur de métaux calibré (10), placé à l'extérieur du membre opéré. Le maximum de flux se trouve dans l'axe des trous de fixation distale pour le passage des vis de verrouillage.Le dispositif suivant l'invention est particulièrement destiné au repérage de la position et de l'orientation des trous de fixation distale d'un appareillage chirurgical orthopédiques dans les cas d'opérations de tibias, d'humérus ou de fémurs.
1- Dispositif pour la détection magnétique et la mesure de la position et de l'orientation des trous de passage des vis de verrouillage distales d'un appareillage chirurgical orthopédique verrouillable canulé, caractérisé en ce qu'il comporte un boîtier de mesure (10) équipé d'unités de détection magnétique (16) et une tige support (20) équipée de pastilles magnétiques (21) destinée à être mise en place dans l'appareil chirurgical orthopédique canulé. 2- Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le boîtier de mesure (10) est autonome (fonctionnement sur piles ou sur batteries -18), manipulable avec une seule main et que son fonctionnement est compatible avec une utilisation dans un milieu stérile. 3- Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le boîtier de mesure (10) peut être équipé de deux unités de détection magnétique (16) dont l'écartement (14) peut être adapté en fonction de la distance entre les trous à mesurer. 4- Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les deux unités de détection magnétique (16) entre elles et le boîtier de mesure (10) définissent un tube central creux (11) qui permet le passage de canules stériles afin de compléter la mise en oeuvre d'une enveloppe stérile adaptée aux dimensions du boîtier. 5- Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'à chaque unité de- 11 - détection magnétique (16) du boîtier de mesure (10) est associé un bouton poussoir (12) de calibrage afin de permettre la mesure sur tous les types d'appareillage chirurgical orthopédique verrouillable canulé existants, quelle que soit la nature du métal les constituant. 6- Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que chaque unité de détection magnétique (16) est conçue autour d'un tube central creux (11) qui permet la détection du maximum de flux magnétique en son centre et le passage d'un marqueur ou d'un guide mèche, et en ce que le boîtier de mesure (10) présente lui-même des orifices (11) suivant l'axe du tube central (11) des unités de détection magnétique (16). 7- Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que chaque unité de détection est équipée de barrettes lumineuses (15) et/ou d'un système à codes sonores qui présente(nt) au chirurgien de manière simple et non ambiguë le résultat de la mesure de flux magnétique en mode visuel (15) et/ou auditif, et de manière clairement indépendante pour chaque unité de détection (16) du boîtier de mesure (10). 8- Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le boîtier de mesure (10) est équipé d'interrupteurs de mise en fonction pour chacune des deux unités de détection (16) qui donne accès de manière simple à une fonction de mise en marche {13) pour chacune des unités de détection {16). 9- Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que la tige support (20) est constituée d'un matériel neutre d'un point de vue magnétique et en ce qu'elle sert- 12 - de support à des pastilles magnétiques (21) disposées de telle sorte qu'elles se trouvent en regard des trous à mesurer sur l'extrémité distale de l'appareillage chirurgical orthopédique verrouillable canulé. 10- Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la tige support (20) est équipée de deux pastilles magnétiques (21) dont l'écartement correspond à la distance entre les deux trous à mesurer en fonction du type de l'appareillage chirurgical orthopédique verrouillable canulé utilisé. 11- Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la tige support (20) est équipée de repères (22) qui permettent au chirurgien de positionner les pastilles magnétiques (21) en regard des trous, à l'extrémité distale du l'appareillage chirurgical orthopédique verrouillable canulé, depuis la partie proximale et ce en fonction de chaque type existant. 12- Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la tige support (20) équipée de pastilles magnétiques (21) est en un matériaux compatible avec une utilisation en milieu stérile. 13- Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que la tige support (20) est remplacée par une tige magnétique sur toute sa longueur présentant les mêmes propriétés que les pastilles (21). 30
A
A61
A61B
A61B 5,A61B 17
A61B 5/06,A61B 17/17,A61B 17/72,A61B 17/90
FR2895155
A1
CONTENEUR D'EAU DOMESTIQUE ET SON PROCEDE DE FABRICATION
20,070,622
La presente invention a trait a un conteneur d'eau domestique. Au sens be 1'invention, on entend par conteneur d'eau domestique un conteneur de reception d'eau pour la toilette ou la baignade d'une ou plusieurs personnes. A cet egard, it peut s'agir notamment d'une baignoire, d'un bac a douche, d'un lavabo ou d'une piscine. La reglementation impose la mise en place de liaisons equipotentielles locales clans les salles d'eau, qui relient entre eux tous les elements conducteurs de la salle d'eau et les raccordent a la terre. Dans ce contexte, it est connu de relier electriquement la surface externe du conteneur d'eau precite a un fil de connexion a la terre. Une telle installation ne permet cependant pas de garantir la securite d'une personne en contact avec 1'eau ou la surface interne du conteneur, face a un risque d'electrisation ou d'electrocution survenant notamment en cas de chute accidentelle d'un appareil electrique branche clans 1'eau du conteneur. C'est a cet inconvenient qu'entend plus particulierement remedier 1'invention en proposant un conteneur d'eau domestique destine a la toilette ou a la baignade d'un ou plusieurs utilisateurs et apte a proteger ces utilisateurs contre tout risque d'electrisation ou d'electrocution en cas de chute d'un appareil electrique branche clans 1'eau du conteneur. A cet effet, 1'invention a pour objet un conteneur d'eau domestique, notamment une baignoire, un bac a douche, un lavabo ou une piscine, comprenant un corps definissant un volume interieur propre a la reception d'un volume d'eau pour la toilette ou la baignade d'au moins une personne, la surface interne du corps etant formee ou recouverte d'un materiau isolant, caracterise en ce qu'il comprend en outre un organe conducteur supporte par ce corps et en contact avec au moins la surface interne du corps, 1'organe 2 conducteur etant relie electriquement a un organe de connexion a la terre. Selon d'autres caracteristiques avantageuses de 1'invention . - le conteneur d'eau domestique comprend un logement menage clans une paroi du corps, 1'organe conducteur comportant une premiere et une deuxieme parties, la premiere partie s'appuyant sur la surface interne du corps de fagon a coiffer le logement, alors que la deuxieme partie s'etend vers 1'exterieur du corps a travers le logement ; - le logement est pourvu d'un joint assurant 1'etancheite du corps du conteneur ; - la deuxieme partie est une tige et 1'organe de 15 connexion a la terre comprend un conducteur muni a une extremite d'une cosse sertie autour de la tige ; - la tige est filetee et les moyens de fixation de 1'organe conducteur au corps du conteneur comprennent au moms un ecrou visse sur la tige de maniere a plaquer la 20 premiere partie contre la surface interne du corps ; - la premiere partie forme une poignee en saillie par rapport a la surface interne du corps ; -1'organe de connexion a la terre est relie a une liaison equipotentielle d'une salle d'eau ; - 1'organe conducteur est constitue de cuivre, de laiton, de fonte ou de bronze. L'invention concerne egalement un procede de fabrication d'un conteneur d'eau domestique tel que precedemment decrit, comprenant les etapes suivantes : - fixer 1'organe conducteur sur la surface interne du corps du conteneur ; relier electriquement 1'organe conducteur a 1'organe de connexion a la terre. 25 30 Plus precisement, un tel procede peut comprendre les stapes supplementaires suivantes : percer le logement clans une paroi du corps et positionner le joint d'etancheite ; - inserer la tige de 1'organe conducteur clans le logement de maniere a amener la premiere partie en appui contre la surface interne du corps ; - fixer 1'organe conducteur en vissant 1'scrou sur la tige ; et sertir la cosse, fixee au conducteur de 1'organe de connexion a la terre, autour de la tige. Les caracteristiques et avantages de 1'invention apparaltront clans la description qui va suivre d'un mode de realisation d'un conteneur d'eau domestique selon 15 1'invention, donnee uniquement a titre d'exemple et faite en se referant aux dessins annexes clans lesquels : - la figure 1 est une coupe partielle d'un conteneur d'eau domestique conforme a 1'invention ; - la figure 2 est une vue en perspective et a 20 plus petite echelle du conteneur d'eau domestique de la figure 1, les elements de raise a la terre etant representes en eclate. Le conteneur d'eau domestique 1, represents en coupe a la figure 1, comporte un corps 2 apte a contenir de 1' eau. 25 Le conteneur 1 peut en particulier etre un bassin destine a la toilette ou a la baignade, tel qu'une baignoire, un bac de douche, un lavabo ou une piscine. Tel que represents sur les figures, le fond 21 du corps 2 comporte un logement 23 destine au passage d'un organe conducteur 3. Selon une 30 variante non representee de 1'invention, le logement 23 peut etre situe sur une paroi laterale 25 du corps 2, de maniere a etre en contact avec 1'eau du conteneur apres remplissage. 10 4 L'organe conducteur 3 est realise clans un materiau conducteur, par exemple en cuivre, en laiton, en fonte ou en bronze. Il comprend une tige 33 cylindrique munie, au niveau de 1'une de ses extremites 33A, d'une tete 31 radiale par rapport a 1' axe longitudinal de la tige 33. La section circulaire de la tige 33 est sensiblement complementaire de la forme du logement 23, de telle sorte que la tige 33 peut etre introduite avec un leger jeu dans le logement 23. La tete 31 est de faible epaisseur et de section globalement circulaire. La face 31B he la tete 31 orientee vers la tige 33 est sensiblement plane et destinee a s'appuyer sur la surface interne 21A du fond 21, la tige 33 etant introduite dans le logement 23. La tete 31 comporte sur sa face 31B une rainure 311 apte a recevoir un joint 7 d'etancheite. Les moyens de fixation 8 de 1' organe conducteur 3 sur le corps 2 du conteneur 1 comprennent une rondelle plate 81 engagee sur la tige 33 et maintenue appuyee contre la surface externe 21B du fond 21 par un ecrou 83 et un contre-ecrou 85, visses sur le filet de la tige 33. Un organe de connexion a la terre 5, de type connu en soi, comprenant un fil souple conducteur 51 et une cosse a ceillet 53 fixee a une premiere extremite 51A du fil 51, est relie electriquement a 1'organe conducteur 3 par sertissage de la cosse 53 autour de la tige 33. Le fil 51, de couleur vert et jaune, peut avoir une section de 2,5 mmz s'il est protege contre les chocs ou de 4 mm2 s'il n'a pas de protection mecanique. La longueur du fil 51 est adaptee de maniere a ce que sa deuxieme extrernite 51B puisse etre raccordee a une liaison equipotentielle reliee a la terre, non representee sur les figures. Notamment, dans le cas ou le conteneur 1 est un element d'une salle d'eau, tel qu'une baignoire, un bac a douche ou un lavabo, la liaison equipotentielle de raccordement est la liaison equipotentielle locale de la salle d'eau. La cosse 53 est sertie sur la tige 33 et fixee clans une zone intermediaire 33C de la tige, grace a des moyens de fixation 9 comprenant un ecrou 93 et un contre-ecrou 95, visses respectivement sur le filet de la tige 33, et entre lesquels sont intercalees la cosse 53 et une rondelle eventail 91. En variante et selon la longueur disponible de la tige 33, la cosse 53 peut etre fixee au voisinage des extremites 33A ou 33B de la tige 33, en fonction de l'environnement d'implantation et de 1'accessibilite de la tige 33. La fabrication du conteneur 1 a lieu de la fagon suivante . Tout d'abord, on perce le logement 23 Bans le fond 21 du corps 2. Le joint d'etancheite 7 est ensuite positionne clans la rainure 311 de la tete 31 de 1'organe conducteur 3. La tige 33 de 1'organe conducteur 3 est alors inseree clans le logement 23, de maniere a amener la face 31B de la tete 31 en appui contre la surface interne 21A du fond 21. L'organe conducteur 3 est ensuite fixe clans cette position grace aux moyens de fixation 8. La rondelle plate 81 est engagee sur la tige 33 depuis 1'extremite 33B dirigee vers 1'exterieur du corps 2 et positionnee en appui contre la surface externe 21B du fond 21 par vissage successif de 1'ecrou 83 et du contre-ecrou 85 sur le filet de la tige 33. En vue d'assurer le positionnement de la cosse 53 de 1'organe de connexion a la terre 5 par rapport a la tige 33 de 1'organe conducteur 3, 1'ecrou 93 est visse sur le filet de la tige 33. La cosse 53 est ensuite sertie sur la tige 33, puis comprimee entre 1'ecrou 93 et la rondelle 6v-entail 91 par vissage du contre-ecrou 95 sur le filet de la tige 33. 6 I1 est du merite du Demandeur d'avoir constate que la connexion a la terre du conteneur d'eau domestique de 1'etat de la technique n'assure pas la mise a la terre de 1'interieur du conteneur. En effet, si le conteneur est realise dans un materiau isolant, tel qu'un materiau plastique ou acrylique, ou si sa surface interne est recouverte d'un revetement isolant tel que de la peinture emaillee, ce qui est souvent le cas dans les installations recentes, 1'interieur du conteneur est alors isole du conducteur de mise a la terre. Dans ces conditions, en cas d'immersion accidentelle d'un appareil electrique branche ou d'un fil conducteur alimente en courant clans 1'eau du conteneur, le risque d'electrisation ou d'electrocution d'une personne en contact avec 1'eau ou la surface interne du conteneur est important. En effet, la surface interne du conteneur etant isolee du conducteur de raise a la terre et 1'eau n'etant pas un bon conducteur, it existe un risque qu'un disjoncteur differentiel installe sur la ligne ne detecte pas instantanement he courant he fuite. Le conteneur 1 conforme a 1'invention assure en revanche une connexion a la terre fiable et efficace he 1'interieur du conteneur. En effet, le montage he 1'element conducteur 3 en contact avec la surface interne 21A du corps 2, ainsi que sa connexion, a 1'exterieur du corps 2, a un conducteur he mise a la terre, garantissent le passage d'un courant he fuite important vers la terre, en cas d'immersion accidentelle d'un appareil electrique branche ou d'un fil conducteur alimente clans 1'eau du conteneur. Ainsi, la ligne etant equipee d'un disjoncteur differentiel, notamment du type 30 mA, celui-ci detecte instantanement le courant he fuite et agit pour couper le courant clans 1'installation, supprimant tout risque d'electrisation ou d'electrocution d'une personne en 7 contact avec 1'eau ou la surface interne du conteneur 1. L'etancheite du conteneur 1 est assuree grace au joint d'etancheite 7 et aux moyens de fixation 8 de 1'organe conducteur 3 sur le corps 2. Le sertissage de la cosse 53 et sa compression entre les moyens de fixation 9 garantissent une liaison electrique fiable entre 1'organe conducteur 3 et 1'organe de connexion a la terre 5. Selon une variante non representee de 1'invention, la partie 31A de la tete 31 de 1'organe conducteur 3 opposee a la tige 33 peut avoir la forme dune poignee faisant saillie par rapport a la surface interne du corps 2 ou toute autre forme adaptee. Notamment, clans le cas d'une baignoire, 1'organe conducteur 3 peut titre dispose au niveau d'une paroi laterale 25 de la baignoire et former une poignee ou une barre be maintien pour un utilisateur. Dans le cas d'une piscine, 1'organe conducteur 5 peut egalement titre fixe au niveau d'une paroi laterale 25 de la piscine, la partie 31 se prolongeant par exemple par un montant d'une echelle be piscine
Ce conteneur d'eau domestique (1), qui est notamment une baignoire, un bac à douche, un lavabo ou une piscine, comprend un corps (2) définissant un volume intérieur propre à la réception d'un volume d'eau pour la toilette ou la baignade d'au moins une personne, la surface interne (21A) du corps étant formée ou recouverte d'un matériau isolant. Il comprend en outre un organe conducteur (3) supporté par le corps (2) et en contact avec au moins la surface interne (21A) du corps, l'organe conducteur (3) étant relié électriquement à un organe de connexion à la terre (5).
1. Conteneur d'eau domestique (1), notamment une baignoire, un bac a douche, un lavabo ou une piscine, comprenant un corps (2) definissant un volume interieur propre a la reception d'un volume d'eau pour la toilette ou la baignade d'au moires une personne, la surface interne (21A) du corps etant formee ou recouverte d'un materiau isolant, caracterise en ce qu'il comprend en outre un organe conducteur (3) supporte par ledit corps et en contact avec au moires ladite surface interne (21A) du corps, 1'organe conducteur etant relie electriquement a un organe de connexion a la terre (5). 2. Conteneur selon la 1, caracterise en ce qu'il comprend un logement (23) menage clans une paroi (21, 25) du corps (2), 1'organe conducteur (3) comportant une premiere (31) et une deuxieme (33) parties, ladite premiere partie (31) s'appuyant sur la surface interne (21A) du corps de fagon a coiffer le logement, alors que ladite deuxieme partie (33) s'etend vers 1'exterieur du corps a travers le logement. 3. Conteneur selon la 2, caracterise en ce que le logement (23) est pourvu d'un joint (7) assurant 1'etancheite du corps (2) du conteneur. 4. Conteneur selon 1'une quelconque des 2 ou 3, caracterise en ce que ladite deuxieme partie (33) est une tige, et en ce que 1'organe de connexion a la terre (5) comprend un conducteur (51) muni a une extremite (51A) d'une cosse sertie autour de la tige (33). 5. Conteneur selon la 4, caracterise en ce que la tige (33) est filetee et en ce que les moyens de fixation (8) de 1'organe conducteur (3) au corps (2) du conteneur comprennent au moires un ecrou (83, 85) visse sur 9 la tige de maniere a plaquer ladite premiere partie (31) contre la surface interne (21A) du corps. 6. Conteneur selon 1'une quelconque des 2 a 5, caracterise en ce que ladite premiere partie (31) forme une poignee en saillie par rapport a la surface interne (21A) du corps (2). 7. Conteneur selon 1'une quelconque des precedentes, caracterise en ce que 1'organe de connexion a la terre (5) est relie a une liaison. equipotentielle d'une salle d'eau. 8. Conteneur selon 1'une quelconque des precedentes, caracterise en ce que 1'organe conducteur (3) est constitue de cuivre, de laiton, de fonte ou de bronze. 9. Procede de fabrication d'un conteneur (1) selon 1'une quelconque des precedentes, caracterise en ce qu'il comprend les etapes suivantes : - fixer 1'organe conducteur (3) sur la surface interne (21A) du corps (2) du conteneur ; - relier electriquement 1'organe conducteur (3) a 20 1'organe de connexion a la terre (5). 10. Procede de fabrication selon la 9 d'un conteneur (1) selon 1'une quelconque des 5 a 8, caracterise en ce qu'il comprend les etapes suivantes . - percer le logement (23) Bans une paroi (21) du corps (2) et positionner le joint d'etancheite (7) ; - inserer la tige (33) de 1'organe conducteur (3) dans le logement de maniere a amener ladite premiere partie (31) en appui contre la surface interne (21A) du corps ; - fixer 1'organe conducteur en vissant 1'ecrou (83, 85) sur la tige ; - sertir la cosse (53), fixee au conducteur (51) de 1'organe de connexion a la terre (5), autour de la tige. 25 30
H,A,E
H01,A47,E04
H01R,A47K,E04H
H01R 4,A47K 3,E04H 4
H01R 4/64,A47K 3/00,E04H 4/00,H01R 4/66
FR2897789
A1
MANDRIN PORTE-OUTIL POUR L'EQUIPEMENT D'UNE MACHINE TOURNANTES MUNI DE MOYENS DE VERROUILLAGE RADIAL ET AXIAL SEQUENCES
20,070,831
La présente invention concerne un mandrin porte-outil pour l'équipement d'une machine tournante, notamment une perceuse. De façon classique, un mandrin comporte un corps présentant un axe et comportant une partie arrière destinée à être fixée sur un arbre moteur de la machine et une partie avant dans laquelle sont ménagés des logements convergeant vers l'avant, des mors montés coulissants chacun dans un logement du corps et présentant un filetage extérieur, un écrou monté rotatif sur le corps et possédant un filetage intérieur en prise avec le filetage extérieur des mors, et une chemise possédant une paroi intérieure qui coopère avec l'écrou pour l'entraîner en rotation par rapport au corps et ainsi déplacer les mors entre une position de serrage de l'outil et une position desserrée. Les mandrins de ce type ont pour avantage de permettre le serrage d'un outil sans nécessiter la mise en oeuvre d'une clé, tout en évitant l'ouverture intempestive du mandrin durant des travaux de percussion notamment. Il est connu de prévoir sur de tels mandrins des moyens de verrouillage radial et/ou axial. Les moyens de verrouillage radial permettent d'empêcher la rotation de l'écrou par rapport au corps lorsque les mors sont en position de serrage. Ils peuvent être actionnés de façon automatique et transparente pour l'opérateur au cours des phases de serrage et de desserrage du mandrin, par exemple en utilisant le même mouvement de rotation de la chemise autour du corps qui permet le serrage et le desserrage du mandrin. Les moyens de verrouillage axial visent quant à eux, lorsqu'ils sont en position verrouillée, à empêcher que les moyens de verrouillage radial ne se déverrouillent. Après avoir verrouillé radialement le mandrin, l'opérateur doit déplacer la chemise dans le sens axial en général de l'avant vers l'arrière du mandrin, pour obtenir le verrouillage. De la même façon, à l'ouverture du mandrin, l'opérateur doit d'abord déplacer la chemise dans le sens axial en général de l'arrière vers l'avant du mandrin, pour déverrouiller ce dernier avant de pouvoir desserrer radialement le mandrin. Afin d'offrir un verrouillage total, des mandrins peuvent être équipés de deux systèmes de verrouillage combinés, radial et axial. Or, il apparaît clairement que ces deux systèmes de verrouillage doivent être mis en oeuvre dans un ordre déterminé, afin que chacun d'entre eux puisse jouer parfaitement son rôle. Le principe même de ces systèmes impose que le système de verrouillage radial soit d'abord enclenché et que le système de verrouillage axial soit enclenché dans un deuxième temps. En effet, si le système de verrouillage axial est enclenché le premier, le système de verrouillage radial ne pourra pas être enclenché puisque la chemise sera alors bloquée en rotation par rapport au corps. De plus, si le système de verrouillage axial est enclenché le premier, cela peut entraîner une détérioration du système de verrouillage axial puisque l'opérateur cherchera à faire tourner la chemise pour enclencher le verrouillage radial alors que celle-ci sera déjà immobilisée en rotation. Un actionnement en premier du système de verrouillage axial peut également s'avérer dangereux pour l'opérateur. En effet, lorsque l'opérateur manoeuvre le mandrin à l'aide de la perceuse, sur les perceuses sans fil en particulier, si le système de verrouillage axial s'enclenche le premier, la chemise sera automatiquement, et de façon brusque, bloquée en rotation par rapport au corps du mandrin. Ainsi, l'opérateur risque de s'endommager la main. La présente invention vise à remédier aux inconvénients mentionnés ci-dessus, en fournissant un mandrin muni de moyens de verrouillage axial et radial améliorant l'efficacité du verrouillage et assurant la sécurité de l'opérateur. A cet effet, l'invention concerne un mandrin du type précité, comprenant également : -des moyens de verrouillage radial actionnables par une rotation de la chemise pour provoquer, lorsqu'ils sont en position verrouillée, le blocage en rotation de l'écrou par rapport au corps quand les mors sont en position de serrage ; - et des moyens de verrouillage axial actionnables par un déplacement axial de la chemise et destinés, lorsqu'ils sont en position verrouillée, à empêcher l'actionnement des moyens de verrouillage radial. Selon une définition générale de l'invention, le mandrin comporte en outre des moyens de séquencement agencés pour empêcher le passage des moyens de verrouillage axial en position verrouillée tant que les moyens de verrouillage radial ne sont pas en position verrouillée. Ainsi, le système de verrouillage axial ne pourra être enclenché 35 que si le système de verrouillage radial est déjà enclenché, et les inconvénients de l'art antérieur sont évités. Selon une réalisation possible, la chemise possède un mouvement relatif angulaire par rapport à l'écrou entre une position déverrouillée dans laquelle la chemise peut entraîner l'écrou en rotation et une position verrouillée dans laquelle les mors sont en position de serrage et l'écrou est bloqué en rotation par rapport au corps, et les moyens de séquencement comprennent au moins un organe de butée solidaire de l'écrou qui, lorsque la chemise est en position déverrouillée, est disposé de sorte à empêcher le déplacement axial de la chemise et qui, lorsque la chemise est en position verrouillée, est disposé de sorte à autoriser le déplacement axial de la chemise. L'opérateur est ainsi obligé de faire tourner la chemise vers sa position verrouillée, réalisant donc dans un premier temps le verrouillage radial, avant de pouvoir déplacer la chemise axialement pour réaliser le verrouillage axial du mandrin. Par exemple, les moyens de verrouillage radial comprennent au moins une lame ressort montée fixe angulairement sur l'écrou et possédant une extrémité libre qui fait saillie au travers d'un évidement ménagé dans l'écrou et qui, en position verrouillée des moyens de verrouillage radial, coopère avec une zone cannelée périphérique ménagée sur le corps. La lame ressort peut être solidaire d'un anneau monté fixe sur l'écrou, ledit anneau comportant au moins deux pattes engagées dans des crans périphériques ménagés dans l'écrou qui permettent d'immobiliser l'anneau en rotation par rapport à l'écrou. Avantageusement, l'organe de butée peut être constitué par l'extrémité libre d'au moins une patte, faisant saillie de l'écrou sensiblement 25 radialement vers l'extérieur. Selon une réalisation possible, les moyens de verrouillage axial comprennent une denture ménagée sur la face intérieure de la chemise et une denture ménagée sur la face extérieure du corps, les dentures étant disjointes dans une première position axiale de la chemise et en prise dans une 30 deuxième position axiale de la chemise. Le mandrin peut en outre comprendre : - un insert monté fixe à l'intérieur de la chemise et comportant au moins une dent axiale ; - un entraîneur possédant au moins une encoche recevant la dent 35 axiale de l'insert, de sorte que l'entraîneur puisse être entraîné en rotation par l'insert et présenter un degré de liberté en translation axiale par rapport à l'insert, l'entraîneur possédant un mouvement relatif angulaire par rapport à l'écrou entre une position déverrouillée dans laquelle l'entraîneur peut entraîner l'écrou en rotation et une position verrouillée dans laquelle les mors sont en position de serrage et l'écrou est bloqué en rotation par rapport au corps. Par exemple, l'entraîneur comporte une lumière ouverte axialement et radialement, ménagée au fond de son encoche, dans laquelle est logée l'organe de butée et dans laquelle peut être inséré un tenon prolongeant axialement la dent de l'insert lorsque la chemise est en position verrouillée. Dans une réalisation possible, la denture intérieure est ménagée sur la face intérieure de l'insert. Le mandrin peut en outre comporter un crabot monté fixe sur le corps, et sur lequel est ménagée la denture extérieure. On décrit à présent, à titre d'exemple non limitatif, un mode de réalisation possible de l'invention, en référence aux figures annexées : La figure 1 est une vue en perspective éclatée d'un mandrin selon l'invention ; Les figures 2, 3 et 4 sont des vues en perspective respectivement du corps, du crabot et du moyen de verrouillage axial du mandrin de la figure 1; La figure 5 est une vue en coupe longitudinale du mandrin en position déverrouillée ; La figure 6 est une vue latérale du mandrin en position déverrouillée ; La figure 7 est une vue en coupe du mandrin selon la ligne AA de 25 la figure 6 ; La figure 8 est une vue en perspective agrandie d'un détail de la figure 6, montrant l'organe de butée empêchant le déplacement axial de la chemise ; La figure 9 est une vue en coupe longitudinale du mandrin en 30 position verrouillée ; La figure 10 est une vue latérale du mandrin en position verrouillée ; et La figure 11 est une vue en coupe du mandrin selon la ligne BB de la figure 10. 35 On se rapporte tout d'abord aux figures 1 à 4. Le mandrin 1 comprend un corps 2, de forme générale cylindrique et d'axe 3. La partie arrière 4 du corps 2 comprend un orifice destiné à permettre l'introduction d'une broche d'une machine tournante telle qu'une perceuse. La partie avant du corps 2 comprend un alésage 5 longitudinal dans lequel est destiné à être introduit un outil tel qu'un foret, ainsi que trois logements 6 convergeant vers l'avant, recevant chacun un mors 7 et permettant son guidage en translation. Les mors 7 présentent un filetage extérieur 8. Le mandrin 1 comprend également une bague arrière 9, sensiblement cylindrique, engagée autour de la partie arrière 4 du corps 2 de façon sensiblement coaxiale, et rendue solidaire de celle-ci par tout moyen approprié. Un écrou 10 est engagé autour des mors 7, sensiblement coaxialement au corps 2. L'écrou 10 présente un filetage intérieur coopérant avec le filetage extérieur 8 des mors 7, pour permettre le déplacement des mors 7 vers la position de serrage ou desserrée suivant le sens d'entraînement en rotation de l'écrou 10. L'écrou 10 est formé d'un tronçon cylindrique avant et d'un tronçon cylindrique arrière qui sont tous les deux de même diamètre intérieur, le diamètre extérieur du tronçon arrière étant supérieur au diamètre extérieur du tronçon avant. La jonction entre les tronçons avant et arrière définit une surface transversale 11 orthogonale à l'axe 3 du corps 2. Le tronçon avant de l'écrou 10 comprend trois crans 12 sensiblement radiaux et équirépartis à sa périphérie. L'écrou 10 est monté en butée arrière contre une paroi transversale du corps 2 (voir figure 5), avec interposition d'une rondelle en acier 13 et d'une cage à billes 14 afin de faciliter la rotation de l'écrou 10 par rapport au corps 2. En outre, un circlips 15 bloque l'écrou 10 en translation vers l'avant. Le mandrin 1 comprend également une chemise 16 globalement cylindrique et s'étendant sensiblement sur toute la longueur du corps 2. La chemise 16 est montée sur le corps 2 de façon rotative autour de l'axe 3, avec une possibilité de translation d'amplitude limitée le long de l'axe 3. Ce mouvement est limité vers l'avant par un jonc 17, et vers l'arrière par différents moyens qui seront décrits plus loin. La paroi intérieure de la chemise 16, ainsi que les différentes pièces qui lui sont associées, coopèrent avec l'écrou 10 pour permettre l'entraînement en rotation dudit écrou 10 et donc le déplacement vers l'avant ou vers l'arrière des mors 7 en vue du serrage ou du desserrage de l'outil. Un insert 18 est disposé en partie avant à l'intérieur de la chemise 16, de façon fixe par rapport à celle-ci. Dans le cas d'un mandrin 1 à habillage métallique, l'insert 18 est monté de façon fixe dans la chemise 16. Dans le cas d'un mandrin 1 à habillage plastique, l'insert 18 fait partie intégrante de la chemise 16. En même temps que la chemise 16, l'insert 18 peut donc tourner par rapport au corps 2 autour de l'axe 3, et se déplacer en translation de long de l'axe 3 avec une amplitude limitée. L'insert 18 présente une partie avant globalement tronconique dont l'extrémité avant est engagée dans un repli de la chemise 16 et dont la face intérieure comprend une denture intérieure 19 sensiblement circulaire. L'insert 18 comporte également en prolongement de la partie avant trois dents 20 s'étendant axialement vers l'arrière, équiréparties à la périphérie de l'insert 18. Chaque dent 20 présente une forme sensiblement rectangulaire en vue latérale et est prolongée par un tenon 21 d'épaisseur radiale plus faible que la dent 20 elle-même. Les tenons 21 présentent sensiblement le même diamètre intérieur que les dents 20. Un entraîneur 22 est monté sur le corps 2, à l'intérieur de la chemise 16, globalement entre l'écrou 10 et l'insert 18, en étant bloqué en translation par rapport au corps 2 vers l'avant par le circlips 15 et vers l'arrière par l'écrou 10 en butée contre la paroi transversale du corps 2. L'insert 18 est donc mobile en translation le long de l'axe 3 par rapport à l'entraîneur 22. L'entraîneur 22 présente la forme générale d'un cylindre. Sur la face intérieure du cylindre sont prévus trois doigts 23 engagés chacun dans un cran 12 de l'écrou 10 (voir figure 7). En outre, à la périphérie du cylindre sont ménagées trois encoches 24 sensiblement équiréparties, qui débouchent à l'avant et radialement vers l'extérieur. Chaque encoche 24 est destinée à recevoir une dent 20 de l'insert 18, de sorte que la rotation de l'insert 18 autour de l'axe 3, provoquée par un opérateur actionnant le chemise 16, entraîne la rotation de l'entraîneur 22. Chaque encoche 24 est limitée par une face cylindrique 25, deux faces latérales 26, 27 orientées axialement, et un fond 28 transversal à l'axe 3. II est à noter que la distance entre les faces latérales 26, 27 d'une encoche 24 est supérieure à la largeur d'une dent 20. Ainsi, lorsqu'une dent 20 est en contact avec l'une 26 des faces latérales de l'entraîneur 22, il existe un espace entre cette dent 20 et l'autre 27 des faces latérales (voir figure 6). Sensiblement à la jonction entre la face cylindrique 25 et le fond 28 d'une encoche 24 est ménagée une lumière 29, ouverte axialement et radialement, dont la dimension radiale est sensiblement identique à l'épaisseur radiale du tenon 21 prolongeant chaque dent 20 de l'insert 18. Chaque lumière 29 est ainsi destinée à recevoir un tenon 21, comme on le verra plus loin. Des moyens de verrouillage radial 30 sont montés sur l'écrou 10, en étant interposés entre l'écrou 10 et l'entraîneur 22. Comme illustré sur la figure 4, les moyens de verrouillage radial 30 comprennent un anneau 31 monté solidaire en rotation sur l'écrou 10, par exemple contre la surface transversale 11 de celui-ci. L'anneau 31 comprend trois pattes 32 s'étendant radialement vers l'intérieur de l'anneau 31 et à l'avant de celui-ci. Les pattes 32 sont engagées chacune dans un cran 12 de l'écrou 10, afin de permettre l'immobilisation en rotation de l'anneau 31 par rapport à l'écrou 10, les pattes 32 présentant une forme épousant la forme des crans 12 de l'écrou 10. Ainsi, chaque patte 32 possède une base 33 en portion de cylindre qui s'étend sensiblement transversalement par rapport au plan de l'anneau 31 ainsi que deux replis 34, 35 s'étendant depuis la base 33 en direction de l'extérieur de l'anneau 31. Les replis 34, 35 coopèrent avec les faces latérales des crans 32 et dépassent au-delà de la surface extérieure cylindrique de l'écrou 10 (figure 7). En position montée, l'un au moins des replis 34 de chaque patte 32 fait saillie radialement au travers d'une lumière 29 ménagée dans l'encoche 24 de l'entraîneur 22. Les doigts 23 de l'entraîneur 22 sont donc engagés dans les crans 12 de l'écrou 10 au fond desquels sont disposées les pattes 32 des moyens de verrouillage radial 30. L'anneau 31 comprend également une première et une deuxième lames ressort 36, 37 en forme d'arc de cercle centré sur l'axe 3. Les deux lames ressort 36, 37 s'étendent à l'opposé l'une de l'autre, vers l'arrière de l'anneau 31, au-dessus du tronçon arrière de l'écrou 10. L'extrémité libre 38 de chaque lame ressort 36, 37 est recourbée en direction de l'axe 3 en faisant saillie au travers d'un évidement 39 traversant ménagé dans l'écrou 10 pour atteindre, en position serrée du mandrin 1, une zone cannelée 40 prévue sur le corps 2. La première lame ressort 36 comporte en outre un relief 41 tourné vers l'extérieur du mandrin 1 pour coopérer respectivement dans les positions verrouillées et déverrouillées de la chemise 16 avec une première et une deuxième dépressions ménagées dans la paroi intérieure de l'entraîneur 22. Par ailleurs, l'entraîneur 22 comporte, dans sa paroi intérieure, deux parties évidées se terminant par une rampe et dans laquelle l'extrémité libre 38 d'une lame ressort est logée, dans la position déverrouillée de la chemise 16. Enfin, le mandrin 1 comporte un crabot 42 monté fixe sur le corps 2, à l'avant de celui-ci. Comme illustré sur la figure 3, le crabot 42 présente sensiblement la forme d'un cylindre pourvu d'une fente axiale 43 s'étendant sur toute sa longueur, lui permettant d'être déformé radialement de façon élastique pour son montage sur le corps 2. Le crabot 42 présente en outre au moins un ergot 44 destiné à être engagé dans un trou 45 correspondant ménagé sur le corps 2. L'ergot est ici cylindrique, radial et dirigé vers l'axe 3 et permet notamment le blocage en rotation du crabot 42 sur le corps 2. Avantageusement, le trou 45 est percé radialement dans une gorge périphérique 46 du corps, cette gorge 46 permettant un très bon maintien en position axiale du crabot 42 par rapport au corps 2. Le maintien en position du crabot 42 sur le corps 2 est assuré par la chemise 16 qui coiffe le crabot 42 et qui empêche la déformation radiale de ce dernier. Ainsi, le crabot 42 est totalement immobilisé sur le corps 2. Le crabot 42 comporte en outre une denture extérieure 47 qui est située, lorsque la chemise 16 est en butée sur le jonc avant 17, en arrière de la denture intérieure 19 de l'insert 18 (figure 3), et au droit de la denture intérieure 19 lorsque la chemise 16 est en butée arrière. Les dentures 19, 47 appartiennent aux moyens de verrouillage axial du mandrin 1. Le fonctionnement du mandrin 1 est le suivant. Initialement, lorsque les mors 7 sont en position desserrée, la chemise 16 est en position avancée (en butée contre le jonc avant 17). La denture intérieure 19 de l'insert 18 est donc disjointe de la denture extérieure 47 du crabot 42, à l'avant de celle-ci. Les dents 20 de l'insert 18 sont engagées dans les encoches 24 de l'entraîneur, mais les tenons 21 ne sont pas insérés dans les lumières 29. Un bourrelet annulaire 48 ménagé sur le crabot 42 juste en avant de la denture extérieure 47 coopère avec la face arrière inclinée de la denture intérieure 19 de l'insert 18. De ce fait, la chemise 16 est maintenue en position avant. Pour le serrage du mandrin 1, un opérateur tourne la chemise 16 par rapport au corps 2 et, donc également l'insert 18 solidaire de la chemise 16. Par coopération entre les dents 20 de l'insert 18 et les encoches 24 de l'entraîneur 22, l'entraîneur 22 est également mis en rotation. De ce fait, puisque le relief 41 de la première lame ressort 36 est engagé dans la première dépression ménagée dans la paroi intérieure de l'entraîneur 22, les moyens de verrouillage radial 30, et donc l'écrou 10 auquel ils sont fixés, sont mis en rotation. Les mors 7 sont donc déplacés vers l'avant et rapprochés de l'axe 3. Lors de ce mouvement, les doigts 23 de la face intérieure de l'entraîneur 22 sont au contact d'une première paroi latérale du cran 12 de l'écrou 10 (figure 7). De plus, le positionnement relatif des différentes pièces est prévu pour que l'un des replis 34 de chaque patte 32 des moyens de verrouillage radial 30 passe à travers la lumière 29 correspondante. La position des différentes pièces constitutives du mandrin 1 une 15 fois que les mors 7 sont en position de serrage de l'outil est illustrée sur les figures 5 à 8. Les moyens de verrouillage axial et radial sont en position déverrouillée puisque : - le repli 34 de la patte 32 des moyens de verrouillage radial 30 20 empêche le déplacement vers l'arrière de l'insert 18 par rapport à l'entraîneur 22, et donc la coopération entre les dentures intérieure 19 et extérieure 47 ; - les lames ressort 36, 37 ne sont pas sollicitées vers la zone cannelée 40 du corps 2 car elles sont logées dans les parties évidées ménagées dans la paroi intérieure de l'entraîneur 22. 25 A partir de cette position, la poursuite du mouvement de rotation de la chemise 16 provoque la rotation relative de l'entraîneur 22 par rapport à l'écrou 10, les doigts 23 de la face intérieure de l'entraîneur 22 se déplaçant pour venir au contact de la deuxième paroi latérale du cran 12 de l'écrou 10 (figure 11). 30 La chemise 16 et l'entraîneur 22 sont alors en position de verrouillage. Le relief 41 de la première lame ressort 36 coopère avec la deuxième dépression ménagée dans la paroi intérieure de l'entraîneur 22, et les lames ressort 36, 37, n'étant plus logées dans les parties évidées ménagées dans la paroi intérieure de l'entraîneur 22, sont sollicitées vers l'axe 35 3. De ce fait, elles coopèrent avec la zone cannelée 40 du corps 2, et assurent donc le blocage en rotation de l'écrou 10 par rapport au corps 2. L'entraîneur 22 a donc permis d'enclencher les moyens de verrouillage axial. En outre, du fait du déplacement en rotation de l'entraîneur 22 par rapport à l'écrou 10, le repli 34 de chaque patte 32 des moyens de verrouillage radial 30 s'est déplacé par rapport à la lumière 29, pour venir se loger à proximité de la face latérale 27 de l'encoche 24, libérant ainsi le passage axial de la lumière 29 correspondante. L'opérateur peut donc déplacer l'ensemble chemise 16 et insert 18 le long de l'axe 3, par rapport au corps 2 et vers l'arrière, en forçant légèrement pour que la denture 19 de l'insert 18 puisse dépasser le bourrelet annulaire 48. Les tenons 21 prolongeant les dents 20 de l'insert 18 s'engagent alors dans les lumières 29, et la denture intérieure 19 de l'insert 18 vient en prise avec la denture extérieure 47 du crabot 42 (figures 9 à 11). Les moyens de verrouillage axial sont alors en position verrouillée : dans cette position, ils empêchent la rotation de la chemise 16 par rapport au corps 2, donc le déverrouillage du mandrin 1. La limitation vers l'arrière du mouvement de translation de la chemise 16 est assurée par la venue en butée de la face transversale formée entre le doigt 20 et le tenon 21 de l'insert 18 contre le fond 28 de l'encoche 24 de l'entraîneur 22. Le blocage de la chemise 16 en position arrière peut être obtenu par l'encliquetage d'un élément de la chemise 16 ou de l'insert 18 dans une gorge solidaire du corps 2, ce qui produit en outre un bruit caractéristique repérable par l'opérateur. Par exemple, l'insert 18 comporte une gorge 49 de forme adaptée à celle du bourrelet annulaire 48 ménagé sur le crabot 42, ici de forme sensiblement trapézoïdale, dans laquelle vient se loger ledit bourrelet annulaire 48 (voir figure 9). Pour desserrer les mors 7, l'opérateur doit tout d'abord déverrouiller les moyens de verrouillage axial, en déplaçant la chemise 16 vers l'avant. L'opérateur peut alors faire tourner la chemise 16 dans le sens inverse autour de l'axe 3 pour placer les moyens de verrouillage radial en position déverrouillée, puis procéder au desserrage des mors 7. Ainsi, l'invention apporte une amélioration déterminante à la technique antérieure, en fournissant un mandrin qui possède des moyens agissant comme un détrompeur, pour empêcher l'opérateur d'actionner en premier les moyens de verrouillage axial. Le verrouillage et la sécurité du mandrin s'en trouvent ainsi améliorés. Il va de soi que l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit ci-dessus à titre d'exemple mais qu'elle en embrasse au contraire toutes les variantes de réalisation
Dans le corps (2) du mandrin (1) coulissent des mors (7) dont le filetage extérieur est en prise avec le filetage intérieur d'un écrou monté rotatif sur le corps. L'écrou est entraîné en rotation par une chemise permettant le déplacement des mors.Le mandrin comprend également des moyens de verrouillage radial (36) actionnables par une rotation de la chemise pour provoquer le blocage en rotation de l'écrou par rapport au corps, et des moyens de verrouillage axial (47) actionnables par un déplacement axial de la chemise et permettant d'empêcher l'actionnement des moyens de verrouillage radial.Des moyens de séquencement (21, 34) sont agencés pour empêcher le passage des moyens de verrouillage axial en position verrouillée tant que les moyens de verrouillage radial ne sont pas en position verrouillée.
1. Mandrin porte-outil pour l'équipement d'une machine tournante, comprenant : - un corps (2) présentant un axe (3) et comportant une partie arrière (4) destinée à être fixée sur un arbre moteur de la machine et une partie avant dans laquelle sont ménagés des logements (6) convergeant vers l'avant ; -- des mors (7) montés coulissants chacun dans un logement (6) du corps (2), et présentant un filetage extérieur (8) ; -- un écrou (10) monté rotatif sur le corps (2) et possédant un filetage intérieur en prise avec le filetage extérieur (8) des mors (7) ; -- une chemise (16) possédant une paroi intérieure qui coopère avec l'écrou (10) pour l'entraîner en rotation par rapport au corps (2) et ainsi déplacer les mors (7) entre une position de serrage de l'outil et une position desserrée ; -. des moyens de verrouillage radial (30, 38, 40) actionnables par une rotation de la chemise (16) pour provoquer, lorsqu'ils sont en position verrouillée, le blocage en rotation de l'écrou (10) par rapport au corps (2) quand les mors (7) sont en position de serrage ; -. des moyens de verrouillage axial (19, 47) actionnables par un déplacement axial de la chemise (16) et destinés, lorsqu'ils sont en position verrouillée, à empêcher l'actionnement des moyens de verrouillage radial ; caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens de séquencement (29, 34) agencés pour empêcher le passage des moyens de verrouillage axial en position verrouillée tant que les moyens de verrouillage radial ne sont pas en position verrouillée. 2. Mandrin selon la 1, caractérisé en ce que la chemise (16) possède un mouvement relatif angulaire par rapport à l'écrou (10) entre une position déverrouillée dans laquelle la chemise (16) peut entraîner l'écrou (10) en rotation et une position verrouillée dans laquelle les mors (7) sont en position de serrage et l'écrou (10) est bloqué en rotation par rapport au corps (2), et en ce que les moyens de séquencement comprennent au moins un organe de butée (34) solidaire de l'écrou (10) qui, lorsque la chemise (16) est en position déverrouillée, est disposé de sorte à empêcher le déplacement axial de la chemise (16) et qui, lorsque la chemise (16) est en positionverrouillée, est disposé de sorte à autoriser le déplacement axial de la chemise (16). 3. Mandrin selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les moyens de verrouillage radial comprennent au moins une lame ressort (36, 37) montée fixe angulairement sur l'écrou (10) et possédant une extrémité libre (38) qui fait saillie au travers d'un évidement (39) ménagé dans l'écrou (10) et qui, en position verrouillée des moyens de verrouillage radial, coopère avec une zone cannelée (40) périphérique ménagée sur le corps (2). 4. Mandrin selon la 3, caractérisé en ce que la lame ressort (36, 37) est solidaire d'un anneau (31) monté fixe sur l'écrou (10), ledit anneau (31) comportant au moins deux pattes (32) engagées dans des crans (12) périphériques ménagés dans l'écrou (10) qui permettent d'immobiliser l'anneau (31) en rotation par rapport à l'écrou (10). 5. Mandrin selon les 2 et 4, caractérisé en ce que l'organe de butée est constitué par l'extrémité libre (34) d'au moins une patte (32), faisant saillie de l'écrou (10) sensiblement radialement vers l'extérieur. 6. Mandrin selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que les moyens de verrouillage axial comprennent une denture (19) ménagée sur la face intérieure de la chemise (16) et une denture (47) ménagée sur la face extérieure du corps (2), les dentures étant disjointes dans une première position axiale de la chemise (16) et en prise dans une deuxième position axiale de la chemise (16). 7. Mandrin selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comprend : - un insert (18) monté fixe à l'intérieur de la chemise (16) et comportant au moins une dent axiale (20) ; - un entraîneur (22) possédant au moins une encoche (24) recevant la dent axiale (20) de l'insert (18), de sorte que l'entraîneur puisse être entraîné en rotation par l'insert (18) et présenter un degré de liberté en translation axiale par rapport à l'insert (18), l'entraîneur (22) possédant un mouvement relatif angulaire par rapport à l'écrou (10) entre une positiondéverrouillée dans laquelle l'entraîneur peut entraîner l'écrou (10) en rotation et une position verrouillée dans laquelle les mors (7) sont en position de serrage et l'écrou (10) est bloqué en rotation par rapport au corps (2). 8. Mandrin selon la 7, lorsqu'elle dépend de la 2, caractérisé en ce que l'entraîneur (22) comporte une lumière (29) ouverte axialement et radialement, ménagée au fond de son encoche (24), dans laquelle est logée l'organe de butée (34) et dans laquelle peut être inséré un tenon (21) prolongeant axialement la dent (20) de l'insert (18) lorsque la chemise (16) est en position verrouillée. 9. Mandrin selon la 6 et la 7 ou 8, caractérisé en ce que la denture intérieure (19) est ménagée sur la face intérieure de l'insert (18). 10. Mandrin selon l'une des 6 à 9, caractérisé en ce qu'il comprend un crabot (42) monté fixe sur le corps (2), et sur lequel est ménagée la denture extérieure (47). 20 11. Mandrin selon la 10, caractérisé en ce que le crabot (42) présente sensiblement la forme d'un cylindre pourvu d'une fente axiale (43) s'étendant sur toute sa longueur lui permettant d'être déformé radialement de façon élastique pour son montage sur le corps (2), le crabot présentant en outre au moins un ergot (44) destiné à être engagé dans un trou 25 (45) correspondant ménagé sur le corps (2).15
B
B23
B23B
B23B 31
B23B 31/167
FR2890963
A1
PROCEDE DE FABRICATION D'ESTERS ETHYLIQUES D'ACIDES GRAS A PARTIR DE TRIGLYCERIDES ET D'ALCOOLS
20,070,323
La présente invention est relative à la fabrication d'esters éthyliques d'acides monocarboxyliques à partir d'huiles végétales ou animales. Elle concerne plus particulièrement un nouveau procédé de fabrication d'esters éthyliques d'acides monocarboxyliques linéaires de 6 à 26 atomes de 5 carbone, par une suite de deux étapes. Les esters de corps gras sont actuellement utilisés dans de nombreuses applications comme carburants diesel, fuels domestiques, solvants écologiques, composés de base pour la fabrication de sulfonates d'alcools gras, d'amides, de dimères d'esters, etc. Dans le cas du carburant Diesel, qui constitue aujourd'hui une application majeure des esters de corps gras, un certain nombre de spécifications ont été établies dont la liste, les limites et les méthodes font partie de la norme EN 14214 (2003) applicable actuellement en Europe. L'ester doit contenir au moins 96,5 % en masse d'esters, au plus 0,8 % en masse de monoglycérides, au plus 0,2 % en masse de diglycérides et au plus 0,2 % en masse de triglycérides, peu d'acides gras libres, qui peuvent être corrosifs, moins de 0,25 % en masse de glycérine liée et libre et pas du tout d'acides forts ou de traces de métaux. Ceci implique un protocole précis pour obtenir la pureté désirée. Dans le cas du fuel domestique, il est évident que toutes ces spécifications ne sont pas toujours utiles et sont même parfois préjudiciables mais le marché du fuel domestique et celui du gazole étant souvent confondus, les spécifications du fuel domestique ressemblent à celle du gazole, car en France on peut utiliser le fuel domestique dans les tracteurs agricoles et des engins de chantiers. Lorsqu'on fabrique un ester à partir d'huile ou de graisse et de monoalcool, il se forme automatiquement, selon la nature de l'huile engagée au départ, de 10 à 15 % en masse d'un produit secondaire, qui est la glycérine. Cette glycérine est vendue à un prix élevé pour des utilisations variées, mais seulement lorsqu'elle possède une grande pureté. Celle-ci est obtenue après des purifications poussées dans des unités spécialisées dans la distillation sous vide. En résumé, la plupart des procédés commerciaux de fabrication d'esters aboutissent assez facilement à des produits bruts (esters et glycérine), qu'il faut cependant purifier de façon approfondie par divers traitements qui grèvent finalement le prix de la transformation. 2890963 2 Aussi, dans la fabrication d'esters méthyliques de corps gras à partir d'huiles raffinées et d'alcool sec, alors qu'on utilise couramment comme catalyseurs des dérivés alcalins simples, comme les alcoolates de sodium, la soude ou la potasse, dans des conditions assez douces (température de 50 à 80 C et pression atmosphérique), ainsi qu'on peut le lire dans de nombreux brevets ou publications, par exemple dans le JAOCS 61, 343-348 (1984), on n'arrive cependant à un produit pur utilisable comme carburant et une glycérine aux normes qu'après de très nombreuses étapes. Si l'on prend par exemple les catalyseurs alcalins les plus utilisés, on retrouve, aussi bien dans la glycérine que dans l'ester, des traces de composés alcalins, qu'il faut éliminer par lavage de la fraction ester et séchage de celle-ci. Dans la phase glycérine, il faut neutraliser les savons et les alcoolates présents, filtrer les sels formés, évaporer la glycérine après avoir éliminé l'eau, à moins que l'on passe la glycérine diluée sur des résines échangeuses d'ions, avant de concentrer la glycérine exempte de sels. Enfin, il faut toujours évaporer l'alcool en excès et souvent le distiller, en évitant que cette évaporation, surtout lorsqu'elle est réalisée dans la phase ester, ne conduise à faire réagir l'ester présent avec la glycérine dissoute partiellement, ce qui conduirait à la formation de monoglycérides. En résumé, pour obtenir les spécifications recherchées pour la glycérine et l'ester, il est nécessaire de recourir à de si nombreuses étapes que seules de grandes unités sont capables, dans ces conditions, d'être économiquement rentables. Par ailleurs, si les esters d'huiles végétales ou animales à usage carburant diesel sont le plus souvent des esters méthyliques, on peut tout aussi bien utiliser des esters éthyliques d'huiles végétales ou animales. La fabrication de ces derniers se fait à partir de l'éthanol au lieu du méthanol, ce qui conduit lorsque l'éthanol est d'origine renouvelable à un carburant biodiesel dont l'origine est 100 % renouvelable, ce qui n'est pas le cas des esters méthyliques d'acides gras, le méthanol étant généralement obtenu à partir de matière fossile. La fabrication d'esters éthyliques d'acides gras peut être aussi préférée dans les zones géographiques où l'éthanol est plus abondant ou plus disponible que le méthanol. On a maintenant découvert de façon surprenante que l'on pouvait obtenir à partir d'huiles végétales ou animales d'une façon économique un mélange d'esters 2890963 3 d'acides gras riches en esters éthyliques d'acides gras et une glycérine de grande pureté en opérant en deux étapes en utilisant du méthanol lors de la première étape et de l'éthanol lors de la seconde. Ainsi, l'invention propose un procédé de fabrication d'esters éthyliques d'acides monocarboxyliques linéaires de 6 à 26 atomes de carbone, par réaction d'huiles végétales ou animales, neutres ou acides, vierges ou recyclées, en présence d'un catalyseur hétérogène comprenant une combinaison formée entre au moins un oxyde métallique et de l'alumine ou une combinaison formée entre au moins deux oxydes métalliques et éventuellement avec de l'alumine, ledit procédé étant caractérisé en ce qu'il associe deux étapes de transestérification successives, la première utilisant du méthanol et la seconde de l'éthanol. Les deux étapes du procédé de l'invention sont décrites plus particulièrement ci-après: Étape 1 Elle comprend la réaction d'au moins une huile végétale ou animale, neutre ou acide, vierge ou recyclée, avec du méthanol, en présence d'un catalyseur hétérogène comprenant une combinaison formée entre au moins un oxyde métallique et de l'alumine ou une combinaison formée entre au moins deux oxydes métalliques et éventuellement avec de l'alumine. La réaction qui est visée de façon principale dans cette étape est une trans-estérification réalisée selon le Schéma I ci-dessous, illustrée ici avec des chaînes grasses oléiques. Schéma I CH3 (CH2)7 Cl* CH (CH2)7 COO CH2 ai3 (aî2)7 Cl* cH (CH2)7 C00--l+ + CH3 (a-2)7 clÉk cH (C2)7 coo ci -12 triglycérides d'acides gras CH3 (CH2)7 a-k CH (CH2)7 coo ci i3 + ais (CH2)7 a-k CH (a 7 coo ester méthylique CH3 (x-12)7 Cl* CH (CH2)7 coo ai ou d'acides gras HOCi3 (Ci2)7 CI-k CH (CH2)7 COO HO IGi Ci3 (CFi2}7 CFk CH (CH2)7 COO aHp diglycérides d'acides gras CH30H CH3 (CFilh 0-k CH (CH2)7 COO CH3 + CH3 (CH2)7 CI* CH (CH2)7 COO ester méthylique HO i H ou d'acides gras HO CH2HO CI-13 (CI-12h CI* CH (CH2)7 COO-- CH HO C-12 monoglycérides d'acides gars i CH3OH CH3 (si2)7 N-k CH (CH2)7 C00 CH3 + ester méthylique d'acides gras Le produit obtenu contient majoritairement des esters méthyliques d'acides gras, mais contient également des monoglycérides et des diglycérides d'acides gras, qui sont des produits intermédiaires de la transformation, ainsi que des triglycérides d'acides gras résiduels. Étape 2 Elle comprend la réaction du produit issu de l'étape 1 avec de l'éthanol en présence d'un catalyseur hétérogène défini de la même manière que le catalyseur hétérogène utilisé dans l'étape 1. OH CFF OH CH2 OH glycérol 2890963 5 La transformation réalisée lors de cette étape conduit à des compositions d'esters éthyliques et d'esters méthyliques d'acides gras, riches en esters éthyliques et dont les concentrations en monoglycérides, en diglycérides d'acides gras et en triglycérides d'acides gras résiduels sont compatibles avec les spécifications requises pour que les produits soient utilisables comme carburants ou co-carburants pour moteur diesel. Les réactions qui sont visées de façon principale dans l'étape 2 sont des transestérifications, réalisées selon le Schéma II ci-dessous, illustrées ici avec des chaînes grasses oléiques. Schéma Il CH3 (CH2)7 CFk CH (CH2)7 COO CH3 + CH3CH2OH -- CH3 (CH2)7 CH= CH (CH2)7 COO CH2CH3 + CHgOH ester méthylique d'acides gras éthanol esters éthyliques d'acides gras méthanol mais aussi selon le schéma: CH3 (CH)7 CFk CH (CH2)7 COO CH,,2 CH3 (CH2)7 O.1 CH (CH2)7 ' + 3 CI CHZOH cHa (CH2)7 Cl* CH (CH2)7 COO CH2 éthanol triglycérides d'acides gras C1- 13 (CHZ)7 CFk CH (CH2)7 COO CH2CH3 ester éthylique d'acides gras CH2-OH + i H-OH CH2-OH glycérol et cH3 (CI-12}7 N* CH (CH2)7 000 2 CH3 (CH2)7 Cl* CH (CH2)7 COO-- ICH ou HO-- 1H2 CH3 (CH2)7 Cl* CH (aH2)7 000 1a+2 HO- CH CH3 (CH)7 a* ai (CH2)7 COO CH2 diglycérides d'acides gras 1CH2CH30H C1-13 (CH2)7 CH (CH2)7 COO CH2CH3 + CH3 (CH2)7 O.1 CH (CH2)7 COO-- dit ester éthylique HO CH ou d'acides gras HO_ monoglycérides d'acides gars CH2CH30H HO CH2 C1-13 (a-12)7 Cl* CH (CH2)7 COO ICH HO- CH2 CH3 (CH2)7 a ai (CH2)7 COO- CH2CH3 ester éthylique d'acides gras + CH2-OH OH CH2-OH glycérol Dans les deux étapes de transestérification du procédé de l'invention, par catalyseur hétérogène, on entend tout catalyseur solide permettant de transestérifier un mélange de triglycérides tel qu'un corps gras (huile ou graisse) naturel en un mélange d'esters alkyliques. Le catalyseur hétérogène peut être choisi plus particulièrement parmi les oxydes métalliques et les mélanges d'oxydes susceptibles de former entre eux, et éventuellement avec de l'alumine, des combinaisons d'oxydes. 2890963 7 L'utilisation de catalyseurs hétérogènes n'est pas nouvelle. Toutefois, dans aucun procédé industriel, il ne semble que l'on puisse obtenir de façon économique à la fois un ester et une glycérine de grande pureté. Produire économiquement signifie obtenir un ester aux normes et une glycérine pure, à une bonne vitesse spatiale ou dans des temps corrects et sans épuration fastidieuse. Parmi les documents antérieurs qui traitent de catalyseurs hétérogènes, on peut citer le brevet européen EP B O 198 243. Le catalyseur de transestérification, qui transforme huile et méthanol en ester méthylique, est une alumine ou un mélange d'alumine et d'oxyde ferreux. Dans les exemples, la colonne utilisée pour le lit fixe à un volume de 10 litres et l'on injecte généralement de l'huile à un débit inférieur à 1 litre/heure, ce qui donne une VVH (VVH = volume d'huile injecté/volume de catalyseur/heure) inférieure à 0,1. Pour une usine de 100 000 Van, cela correspondrait à des réacteurs d'au moins 150 m3. Un autre problème qui semble se poser est celui de la quantité de glycérine recueillie, très inférieure à la théorie. Dans aucun exemple où l'on est censé recueillir 10 % en masse de glycérine, on n'obtient, même de manière approchée, cette valeur. Enfin, la pureté des esters est assez faible, de 93,5 à 98 %. Ce que devient la glycérine qui n'est pas récupérée n'est pas indiqué. Dans certains cas, il se forme des éthers de glycérine, comme cela est signalé dans ce brevet; dans d'autres cas, peut-être se décompose-t-elle, à moins qu'elle ne soit éliminée dans une première étape. Le niveau de performance est donc assez bas. On peut signaler qu'aux VVH indiquées et pour des temps de contact de plus de 6 heures, on peut obtenir même sans catalyseur des conversions de 80 % et plus. Ce brevet ne semble donc pas présenter une solution raisonnable du point de 25 vue économique. La demande de brevet britannique GB A 795 573 décrit l'utilisation comme catalyseur d'un silicate de zinc à des températures comprises entre 250 et 280 C et sous une pression d'au moins 100 bar (10 MPa), avec le méthanol. Il semble qu'il y ait dans une première étape 85 % de conversion et 100 % si l'on décante la glycérine de façon intermédiaire et que l'on continue la réaction. Selon le brevet EP-B-O 198 243, qui cite GB-A 795 573, il se formerait avec les composés au zinc des savons de zinc, qui sont naturellement à proscrire dans des fuels. Ceci est surtout dû, semble-t-il, aux températures élevées qu'il est nécessaire de mettre en oeuvre dans cette réaction avec ce catalyseur. 2890963 8 Depuis, une nouvelle génération de catalyseurs hétérogènes permettent d'obtenir à partir d'huiles végétales ou animales et de monoalcools, des esters d'une grande pureté et répondants aux spécifications de la norme EN 14214 et une glycérine incolore et parfois inodore selon le post traitement utilisé, décoloration sur charbon, terre activée, autres adsorbants, etc.). Les procédés utilisés avec ces catalyseurs hétérogènes fonctionnent, soit en continu, par exemple en lit fixe, soit en discontinu. Les catalyseurs sont constitués d'un système catalytique à base d'oxydes métalliques seuls ou associés, déposés ou non sur une alumine. On peut citer les brevets de la demanderesse qui mettent en oeuvre des catalyseurs à base d'oxydes métalliques et d'alumine: notamment le brevet FR-B-2 752 242, qui décrit l'utilisation de catalyseurs solides et non solubles formés à partir d'oxyde de zinc et d'alumine ou d'aluminate de zinc, le brevet français FR-B-2 838 433, les demandes de brevets français publiées FR-A-2 855 517, 2 855 518 et 2 855 519 et les demandes de brevets français non publiées déposées le 3 mai 2004 sous les numéros d'enregistrement EN 04/04 730 ("Procédé de transestérification d'huiles végétales ou animales au moyen de catalyseurs hétérogènes à base de zinc, de titane et d'aluminium") et 04/04 731 ("Procédé de trans-estérification d'huiles végétales ou animales au moyen de catalyseurs hétérogènes à base de bismuth, de titane et d'aluminium"). Tous ces catalyseurs sont sous forme de poudres, de billes, d'extrudés ou de pastilles. Toutefois, l'association d'alumine dans les systèmes catalytiques a deux effets favorables. Le premier est d'augmenter souvent la surface, le second est de créer un composé beaucoup plus stable, surtout vis-à-vis de conditions dans lesquelles le métal composant l'oxyde aurait tendance à former des savons métalliques. Un autre intérêt des catalyseurs à base d'oxydes est leur capacité à catalyser la transestérification de l'huile avec des alcools plus lourds que le méthanol. Ainsi, on peut former des esters éthyliques, isopropyliques ou butyliques, qui ont un intérêt dans le domaine des carburants, car souvent les points d'écoulement des esters formés avec ces alcools sont plus bas que ceux des esters méthyliques, le gain étant parfois de 10 C, ce qui permet d'utiliser au départ des huiles plus saturées. Parmi les oxydes métalliques utilisables dans les combinaisons d'oxydes, on trouve, outre l'alumine, les oxydes des métaux du groupe IIA comme le magnésium, le calcium, le strontium et le baryum, du groupe IIB comme le zinc et le cadmium, du groupe IIIA comme le gallium et l'indium, du groupe IIIB comme le scandium, l'yttrium, le lanthane, l'actinium, le cérium et le thorium, du groupe IVB comme le titane, le zirconium et l'hafnium, du groupe IIIA comme le gallium, l'indium et le thallium, du groupe IVA comme le germanium, l'étain et le plomb, et le groupe VA comme l'arsenic, l'antimoine et le bismuth. Leur formules générales, pour une association d'un seul oxyde avec de l'alumine, est la suivante: (M1OX) y (AI203) (1-y), (x ayant une valeur de 1,2 à 2,6 et y représentant le rapport massique des deux oxydes ayant une valeur de 0,005 à 2). Pour une association de deux oxydes de métaux M1 et M2 entre eux, éventuellement en présence d'alumine, on a la formule générale [M1aM2b Ocly [(Al203)](1-y) (où a a une valeur de 0,5 à 5, b une valeur de 0,5 à 5, c est le nombre d'atomes d'oxygène qui satisfait la valence des métaux M1 et M2 et y a une valeur de 0,005 à 1). Les deux étapes du procédé de l'invention sont réalisées dans des conditions opératoires classiques, par exemple à une température de 165 à 240 C, avec un temps de contact de 15 minutes à 3 heures et un rapport massique alcool/charge de 20/80 à 80/20. On a constaté que l'enchaînement de ces deux étapes, la première avec du méthanol et la seconde avec de l'éthanol, selon le procédé de l'invention, présente certains avantages par rapport à un procédé hétérogène classique (tel que décrit par exemple dans le brevet US-A-5 908 946 de la demanderesse, cité plus haut), dans lequel, pour obtenir des esters éthyliques d'acides gras, les deux étapes seraient effectuées avec de l'éthanol. Parmi les huiles utilisables dans le procédé de l'invention, on peut citer toutes les huiles courantes, comme les huiles de palme (concrètes ou oléines), de soja, de palmiste, de coprah, de babassu, de colza (ancien ou nouveau), de tournesol (classique ou oléique), de maïs, de coton, le suif et le saindoux, les huiles d'arachide, de pourghère (Jatropha curcas), de ricin, de lin et de crambe et toutes les huiles issues par exemple du tournesol ou du colza par modification génétique ou hybridation. On peut même utiliser des huiles de friture, d'équarrissage, des huiles animales variées, comme les huiles de poissons, de phoques, et même des graisses de volailles, car les esters fabriqués à partir de certains alcools, permettent de gagner plus de 10 C en point d'écoulement. Parmi les huiles utilisées, on peut encore indiquer des huiles partiellement modifiées par exemple par polymérisation ou oligomérisation. La présence d'acide gras dans les huiles n'est pas a priori préjudiciable car les systèmes catalytiques à base d'oxydes sont également actifs pour l'estérification et transforment également les acides gras en esters. La valeur limite en acides gras libres contenue dans les huiles se situent à un indice d'acide voisin de 10. L'opérabilité du procédé dans ces conditions est proche de celle définie avec une huile à faible indice d'acide. Dans le cas d'huiles à très fort indice d'acide une possibilité est de faire précéder la réaction de transestérification d'une réaction d'estérification des acides gras libres présents, soit en utilisant le même alcool que celui utilisé dans le procédé de transestérification en présence d'un acide fort comme l'acide sulfurique ou des acides sulfoniques solubles ou supportés (de type résines Amberlyst 15 ), soit en utilisant de préférence de la glycérine, pour former un ester de glycérol total ou partiel, en utilisant le même type de catalyseur à base d'oxydes métalliques, à pression atmosphérique et de préférence sous un vide partiel et à des températures comprises entre 180 et 240 C. Avec les huiles de friture, qui sont une matière première très bon marché pour produire un biodiesel, ce sont les polymères d'acides gras qui devront être éliminés du mélange réactionnel afin que le mélange d'esters réponde aux spécifications de la norme EN 14214. EXEMPLES Les exemples suivants illustrent l'invention, les Exemples 1 et 3 étant donnés à titre de comparaison.. L'huile utilisée dans ces exemples est de l'huile de colza dont la composition en acides gras est la suivante: Glycéride d'acides gras Nature de la chaîne grasse % en masse Palmitique C16:0 5 Palmitoléique C16:1 < 0,5 Stéarique C18:0 2 Oléique C18:1 59 Linoléique C18:2 21 Linoléique C18:3 9 Arachidique C20:0 < 0,5 Gadoléique C20:1 1 Béhénique C22:0 < 0,5 Erucique C22:1 < 1 Cependant, toute autre huile d'origine végétale ou animale pourrait donner des résultats analogues. Exemple 1 (comparatif L'Exemple 1 détaille les conditions opératoires d'un procédé hétérogène utilisant deux étapes de transestérification dans lequel l'alcool mis en jeu est l'éthanol. Ces deux étapes sont nécessaires pour atteindre le degré de pureté demandé à un mélange d'esters à usage carburant, selon la norme EN 14214. Le schéma de principe est donné à la Figure 1. Description du dispositif expérimental On réalise l'expérience dans un appareil comportant un réacteur à lit fixe, c'est-à-dire une colonne remplie, de diamètre égal à 1,9 cm et de longueur égale à 120 cm, chauffée par trois coquilles qui entourent la colonne. Le préchauffage de l'huile et de l'alcool se fait dans la colonne sur 10 cm3 de billes de verre et la réaction sur 110 cm3 de volume d'un catalyseur solide constitué majoritairement d'aluminate de zinc sous la forme d'extrudés d'environ 2 mm de diamètre, répondant à la formule: ZnAI2O4, x ZnO, y AI2O3 (x et y étant compris chacun entre 0 et 2) et préparé selon un protocole décrit dans le brevet FR-B-2 752 242. À la sortie de la colonne, on a rajouté 20 cm3 de carbure de tungstène et 5 cm3 de billes de verre. Le dispositif, en U renversé, est constitué d'un réacteur tubulaire, d'un refroidissement sur la partie horizontale et d'un décanteur, qui constitue la deuxième branche. Sur la partie supérieure du décanteur, un système de purge gazeuse permet de réguler la pression, c'est-à-dire de maintenir celle-ci au départ avec de l'azote à la pression désirée de 15 à 60 bar (1-6 MPa). Le décanteur possède à sa sortie inférieure une purge liquide. Lorsque le décanteur est à moitié plein, une vanne automatique s'ouvre pour vider partiellement le produit obtenu. Deux pompes injectent aux débits choisis et à pression constante l'alcool et l'huile dans la colonne et de bas en haut. Après avoir soutiré le produit constitué d'alcool, de glycérol et d'ester, généralement présents en une seule phase, on évapore l'alcool, puis on sépare l'ester et le glycérol par décantation. L'analyse de la phase ester se fait par chromatographie d'exclusion stérique. La composition du mélange est exprimée en 0/0 poids. La VVH est le volume d'huile injecté par volume de catalyseur et par heure. Le temps de séjour tient compte de la présence d'alcool; il est déterminé par la relation: cm3 de catalyseur x 60(*) volume d'huile en cm3 + volume d'alcool en cm3 (injectés en 1 heure) (*) le temps est exprimé en minutes. Expérimentation Dans un réacteur à lit fixe contenant 110 ml d'un catalyseur constitué d'un oxyde mixte aluminate de zinc, on introduit à 200 C 100 g d'huile de colza et 100 g d'éthanol, à une VVH de 0,25 h-1 (volume d'huile par volume de catalyseur et par heure). A l'issue d'un temps de séjour d'environ 110 minutes, on obtient un mélange constitué d'environ 93,2 % en masse d'esters éthyliques, de 3,7 % en masse de monoglycérides, le complément à 100 % étant constitué de triglycérides, de diglycérides, de stérols et d'esters de stérols. Cette composition n'est pas compatible avec les spécifications requises par la norme EN 14214 pour utiliser ce produit comme biocarburant, au moins en ce qui concerne les proportions d'esters et de monoglycérides. Aussi convient-il de poursuivre la réaction afin d'améliorer la conversion. Pour réaliser une deuxième étape de catalyse, il est nécessaire d'éliminer tout ou partie de la glycérine formée au cours de la première étape afin de déplacer l'équilibre de la réaction. Un flash de l'excès d'éthanol est facilement obtenu par détente en passant de 200 C à 90 C, où au moins 75 % de l'éthanol présent est éliminé. Dans ces conditions, une grande partie de la glycérine est éliminée par décantation. La phase ester est alors introduite avec un complément d'éthanol dans un second réacteur identique au premier, pour y subir un complément de conversion. Durant cette deuxième étape, la température, le temps de séjour et la quantité d'éthanol sont ajustés pour satisfaire les spécifications requises pour que le produit soit utilisable comme biodiesel selon la norme EN 14214: au moins 96,5 % en masse d'esters, au plus 0,8 % en masse de monoglycérides, au plus 0,2 % en masse de diglycérides et au plus 0,2 % en masse de triglycérides. Pour un rapport massique éthanol/phase ester de 1/1, à 200 C, le temps de réaction nécessaire pour atteindre la conversion permettant de satisfaire les spécifications exigée pour le biodiesel est de 110 minutes. A ce stade, l'excès d'éthanol contenu dans le mélange d'ester ainsi obtenu doit être de nouveau éliminé par évaporation. Une seconde fraction de glycérine, qui représente environ 10 à 12 % de la glycérine totale formée au cours de la réaction de transestérification, peut être alors éliminée par décantation. L'éthanol résiduel est alors totalement éliminé par distillation, ce qui constitue l'ultime étape de purification de la fraction d'esters. Le rendement en biodiesel est proche du maximum théorique, car dans ce cas, les composés insaponifiables naturellement présents dans l'huile sont contenus dans le biodiesel. Exemple 2 (selon l'invention) Cet exemple décrit les conditions opératoires du procédé mettant en ceuvre une première étape de transestérification dans laquelle l'alcool mis en jeu est le méthanol et une deuxième étape dans laquelle l'alcool mis en jeu est l'éthanol. Le schéma de principe est donné à la Figure 2. Comme dans l'Exemple 1, dans un réacteur à lit fixe contenant 110 ml du même catalyseur, on introduit à 200 C 100 g d'huile de colza et cette fois 100 g de méthanol, à une VVH de 0,5 h"1 (volume d'huile par volume de catalyseur et par heure), soit un temps de réaction de 55 minutes. La composition du mélange réactionnel à l'issue de ce temps de réaction est de l'ordre de 93,9 % en masse d'esters méthyliques, de 3,4 % en masse de monoglycérides et le complément à 100 % étant constitué de triglycérides résiduels, de diglycérides, de stérols et d'esters de stérols. L'étape suivante consiste à éliminer la totalité de l'excès de méthanol, à décanter la glycérine formée, puis à poursuivre l'opération par une deuxième étape de réaction au cours de laquelle la phase ester est introduite avec de l'éthanol dans un second réacteur identique au premier pour être soumise à une transformation en esters éthyliques d'acides gras. Durant cette deuxième étape de réaction, la température, le temps de séjour, et la quantité d'éthanol sont ajustés pour satisfaire les spécifications requises pour que le produit soit utilisable comme biodiesel: au moins 96,5 % en masse d'esters, au plus 0,8 % en masse de monoglycérides, au plus 0,2 % en masse de diglycérides et au plus 0,2 % en masse de triglycérides. Pour un rapport massique éthanol/phase ester de 1/1, à 200 C le temps de réaction nécessaire pour atteindre la conversion permettant de satisfaire les spécifications exigée pour le biodiesel est de 55 minutes. L'alcool résiduel contenu dans le mélange d'ester ainsi obtenu doit être de nouveau éliminé par évaporation. Il s'agit d'un mélange d'éthanol et de méthanol, riche en éthanol. Les deux alcools seront séparés par distillation selon des procédures bien connues à la disposition de l'homme de l'art, puis recyclés dans le procédé. Une seconde fraction de glycérine qui représente environ 10 à 12 % de la glycérine totale formée au cours de la réaction de transestérification, peut être alors éliminée par décantation. Le rendement en biodiesel est proche du maximum théorique, car dans ce cas, les composés insaponifiables naturellement présents dans l'huile sont contenus dans le biodiesel. Le biodiesel obtenu est constitué de 97,5 % d'un mélange d'ester éthylique d'acides gras et d'esters méthyliques d'acides gras dont la proportion massique esters éthyliques/esters méthyliques est 72/28. Ainsi, en opérant de la sorte, on a pu préparer un biocarburant composé d'esters éthyliques d'acides gras et d'esters méthyliques d'acides gras,riche en esters éthylique d'acides gras, et ce avec des temps de réactions dans chacune des deux étapes de 55 minutes contre 110 minutes lorsque les deux étapes sont réalisée chacune en présence d'éthanol, comme décrit dans l'Exemple 1. Exemple 3 (comparatif) Dans un réacteur autoclave de 100 ml équipé d'un système d'agitation et d'un contrôle de température et de pression, on introduit 25 g d'huile de colza, 25 g d'éthanol et 1 g du catalyseur décrit dans l'Exemple 1. Le milieu est porté à 200 C sous agitation. La pression atteint 32 bar (3,2 MPa). Un échantillon est prélevé dans la phase liquide après 7 heures de réaction. Après filtration et évaporation de l'éthanol, le milieu est laissé à décanter. Aucune séparation de phase n'est observée, ce qui indique que la formation de glycérol libre est négligeable. La concentration en esters éthyliques est déterminée par chromato- graphie d'exclusion stérique. Elle est de 23,8 %. A ce stade, dans un réacteur autoclave de 100 ml équipé d'un système d'agitation et d'un contrôle de température et de pression, on introduit 20 g du produit obtenu précédemment, 20 g d'éthanol et 1 g de catalyseur décrit dans l'Exemple 1. Le milieu est porté à 200 C sous agitation. La pression atteint 32 bar (3,2 MPa). Un échantillon est prélevé dans la phase liquide après 7 heures de réaction. Après filtration et évaporation de l'éthanol en excès puis élimination du glycérol formé par décantation, la concentration en esters éthyliques est déterminée par chromatographie d'exclusion stérique. Elle est de 41,2 %. Cette conversion exclut l'utilisation du produit obtenu comme biodiesel. Exemple 4 (selon l'invention) Dans un réacteur autoclave de 100 ml équipé d'un système d'agitation et d'un contrôle de température et de pression, on introduit 25 g d'huile de colza, 25 g de méthanol 1 g du catalyseur décrit dans l'Exemple 1. Le milieu est porté à 200 C sous agitation. La pression atteint 32 bar (3,2 MPa). Un échantillon est prélevé dans la phase liquide après 7 heures de réaction. Après filtration et évaporation du méthanol en excès puis élimination du glycérol formé par décantation, la concentration en esters, déterminée par chromatographie d'exclusion stérique est de 94,9 % en esters, 3,4 %. Le complément à 100 % étant constitué de diglycérides, de triglycérides résiduels, de stérols et d'esters de stérols. A ce stade, dans un réacteur autoclave de 100 ml équipé d'un système d'agitation et d'un contrôle de température et de pression, on introduit 20 g du produit précédemment, 20 g d'éthanol et 1 g de catalyseur décrit dans l'Exemple 1. Le milieu est porté à 200 C sous agitation. La pression atteint 32 bar (3,2 MPa). Un échantillon est prélevé dans la phase liquide après 7 heures de réaction. Après filtration et évaporation des alcools en excès puis élimination du glycérol formé par décantation, la concentration en esters, déterminée par chromatographie d'exclusion stérique est de 96,9% en masse d'esters, 0,7 % en masse de monoglycérides, 0,15 % en masse de diglycérides et 0,1 % en masse de triglycérides. Le complément à 100 % étant constitué de stérols et d'esters de stérols. La proportion massique d'esters éthyliques/esters méthyliques est ici 64/36. Cette composition est compatible avec l'utilisation comme biocarburant dans le moteur diesel. Ainsi, en opérant de la sorte, on a pu préparer un biocarburant composé d'esters éthylique d'acides gras et d'esters méthyliques d'acides gras, riche en esters éthyliques d'acides gras, contrairement à ce qui est obtenu dans l'Exemple 3 lorsque les deux étapes sont réalisée chacune en présence d'éthanol
Un procédé de fabrication d'une composition d'esters comprenant des esters éthyliques d'acides monocarboxyliques linéaires de 6 à 26 atomes de carbone à partir d'une huiles végétale ou animale, neutre ou acide, vierge ou recyclée, ledit procédé étant caractérisé en ce qu'il comprend :- une étape 1 de réaction de ladite huile végétale ou animale, avec du méthanol, en présence d'un catalyseur hétérogène comprenant une combinaison formée entre au moins un oxyde métallique et de l'alumine ou une combinaison formée entre au moins deux oxydes métalliques et éventuellement avec de l'alumine ; et- une étape 2 de réaction du produit issu de l'étape 1, avec de l'éthanol en présence d'un catalyseur hétérogène défini de la même manière que le catalyseur hétérogène utilisé dans l'étape 1.permet d'obtenir à partir d'huiles végétales ou animales d'une façon économique un mélange d'esters d'acides gras riches en esters éthyliques d'acides gras et une glycérine de grande pureté.
1. Procédé de fabrication d'une composition d'esters comprenant des esters éthyliques d'acides monocarboxyliques linéaires de 6 à 26 atomes de carbone à partir d'une huiles végétale ou animale, neutre ou acide, vierge ou recyclée, ledit procédé étant caractérisé en ce qu'il comprend: une étape 1 de réaction de ladite huiles végétale ou animale, avec du méthanol, en présence d'un catalyseur hétérogène comprenant une combinaison formée entre au moins un oxyde métallique et de l'alumine ou une combinaison formée entre au moins deux oxydes métalliques et éventuellement avec de l'alumine; et une étape 2 de réaction du produit issu de l'étape 1, avec de l'éthanol en présence d'un catalyseur hétérogène défini de la même manière que le catalyseur hétérogène utilisé dans l'étape 1. 2. Procédé selon la 1 caractérisé en ce que chacune des étapes 1 et 2 est réalisée à une température de 165 à 240 C, avec un temps de contact de 15 minutes à 3 heures et un rapport massique alcool/charge de 20/80 à 80/20. 3. Procédé selon la 1 ou 2 caractérisé en ce que l'huile de départ est choisie parmi les huiles de palme (concrètes ou oléines), de soja, de palmiste, de coprah, de babassu, de colza ancien ou nouveau, de tournesol classique ou oléique, de maïs, de coton, le suif et le saindoux, les huiles d'arachide, de pourghère, de ricin, de lin et de crambe et les huiles du tournesol ou du colza obtenus par modification génétique ou par hybridation. 4. Procédé selon la 1 ou 2 caractérisé en ce que l'huile de départ est choisie parmi les huiles de friture, d'équarrissage, les huiles de poissons, de phoques, les graisses de volailles. 5. Procédé selon la 1 ou 2 caractérisé en ce que l'huile de départ est choisie parmi les huiles partiellement modifiées par polymérisation ou oligomérisation. 6. Procédé selon la 1 ou 2 caractérisé en ce que l'huile de départ a un indice d'acide voisin de 10. 7. Procédé selon la 1 ou 2 caractérisé en ce que, l'huile de départ ayant un indice d'acide supérieur à 10, l'on fait précéder la réaction de transestérification d'une réaction d'estérification des acides gras libres présents au moyen du même alcool que celui utilisé dans le procédé de transestérification en présence d'un acide fort choisi parmi l'acide sulfurique, les acides sulfoniques solubles ou supportés. 8. Procédé selon la 1 ou 2 caractérisé en ce que, l'huile de départ ayant un indice d'acide supérieur à 10, l'on fait précéder la réaction de transestérification d'une réaction d'estérification des acides gras libres présents au moyen de glycérine pour former un ester de glycérol total ou partiel, en utilisant un catalyseur hétérogène, à pression atmosphérique ou sous un vide partiel et à une température comprise entre 165 et 240 C. 9. Procédé selon l'une des 1 à 8 caractérisé en ce que ledit catalyseur hétérogène mis en jeu dans l'étape 1 ou ledit catalyseur hétérogène mis en jeu dans l'étape 2 comprend: une combinaison d'au moins un oxyde d'au moins un métal M' choisi les métaux du groupe IIA, du groupe IIB, du groupe IIIA, du groupe IIIB, du groupe IVB, du groupe IIIA, du groupe IVA et du groupe VA avec de l'alumine; ou une combinaison d'au moins deux oxydes d'au moins un métal M' et d'au moins un métal M2 choisis parmi les métaux du groupe IIA, du groupe IIB, du groupe IIIA, du groupe IIIB, du groupe IVB, du groupe IIIA, du groupe IVA et du groupe VA éventuellement en présence d'alumine. 10. Procédé selon la 9 caractérisé en ce que ledit catalyseur hétérogène comprend une combinaison d'oxydes répondant à la formule générale: (M'OX)y (AI2O3)(1-y), où x a une valeur de 1,2 à 2,6 et y, représentant le rapport massique des deux oxydes, a une valeur de 0, 005 à 2. 11. Procédé selon la 9 caractérisé en ce que ledit catalyseur hétérogène comprend une combinaison d'oxydes répondant à la formule générale: [M1aM2b oc]y [(AI203)](1-y) 2890963 19 où a a une valeur de 0,5 à 5, b une valeur de 0,5 à 5, ç est le nombre d'atomes d'oxygène qui satisfait la valence des métaux M' et M2 et y a une valeur de 0,005 à 1.
C
C07
C07C
C07C 67,C07C 69
C07C 67/02,C07C 69/533
FR2897422
A1
DISPOSITIF D'ETANCHEITE POUR UNE ENTREE DE GAZ D'UN FOUR OU ANALOGUE
20,070,817
La présente invention concerne de la façon la plus générale les fours, les fourneaux, les chambres de traitement et analogue, dans lesquels un gaz réactif est introduit en tant que partie d'une étape de traitement. Un exemple particulier de l'invention concerne des fours pour infiltration chimique en phase vapeur/dépôt chimique en phase vapeur (CVI/CVD) dans lesquels un gaz réactif est introduit en tant que partie d'un procédé de densification d'éléments poreux, tels que des préformes poreuses pour des pièces de friction. On connaît globalement l'utilisation de fours, fourneaux, chambres de traitement, et analogues, dans lesquels un gaz réactif est introduit en tant que partie d'une étape de traitement (ci-après, la mention de "four" dans la description devra être comprise comme étant également d'une manière générale applicable aux fourneaux et autres chambres de traitement de cette nature). Un exemple est le procédé d'infiltration chimique en phase vapeur, dans lequel un gaz réactif précurseur est introduit dans un four dans lequel sont placés des éléments poreux (tels que, par exemple et sans limitation, des préformes poreuses de disques de freins). En général, un four conventionnel comprend une enveloppe de four extérieure renfermant un espace utile, ou chambre de réaction, dans lequel sont placés des objets ou éléments devant être traités, un système pour faire circuler le gaz réactif vers l'intérieur et hors du four, et un système de chauffage pour chauffer au moins une partie intérieure de la chambre de réaction. D'une manière connue, on force le gaz réactif à infiltrer la structure poreuse des éléments poreux. Le gaz réactif peut comprendre un gaz hydrocarbure tel que le propane. Dans un exemple connu, un gaz réactif est introduit dans un volume intérieur défini par un empilement de préformes de disques de freins annulaires sensiblement alignées dans une chambre de réaction d'un four. Généralement, on force le gaz à se déplacer depuis le volume intérieur de l'empilement vers l'extérieur de l'empilement en diffusant à travers la structure poreuse (par exemple fibreuse) des préformes et/ou en circulant à travers des espaces entre des préformes empilées adjacentes, définis par des cales ou analogues. Au moins l'intérieur de la chambre de réaction est chauffé par le système de chauffage. Ainsi, en raison de la température relativement élevée des préformes de disques de freins, le gaz réactif subit une pyrolyse et laisse un produit de décomposition qui se dépose sur les surfaces intérieures de la structure poreuse. Dans le cas d'un gaz hydrocarbure, par exemple, le produit de décomposition est du carbone pyrolytique, si bien que l'on obtient un matériau composite carboné (tel que du carbone-carbone). En général, les fours de ce type sont constitués d'une pluralité de composants qui sont assemblés par soudage, boulonnage, ou analogue, de façon à définir les divers ensembles de la structure assemblée. Toutefois, divers défauts ou anomalies structurels dans la structure de four sont courants. Par exemple, des pièces constitutives peuvent se trouver mal alignées lors de la construction du four. Dans d'autres cas, des défauts intermittents peuvent apparaître, tels qu'un mauvais alignement entre des pièces dû à des différences de dilatation thermique durant l'utilisation du four. Il en est ainsi par exemple quand on utilise, dans un même assemblage, différents matériaux ayant différents coefficients de dilatation thermique. En général, ces types de défauts structurels engendrent des jeux, des espaces, ou analogues, entre les pièces, par lesquels l'air extérieur (qui peut par exemple contenir des contaminants) peut entrer dans le four, et par lesquels le gaz réactif (qui est, entre autres choses, habituellement inflammable) peut s'échapper. Le ou les emplacements par lesquels le gaz est introduit dans le four posent un problème particulier, au moins en ce qui concerne le gaz réactif qui peut fuir hors du trajet d'écoulement de gaz au lieu d'être utilement amené dans la zone du four où sont disposés les préformes de disques de freins ou analogues. Au vu de ce qui précède, il est souhaitable de réduire les fuites de gaz réactif à l'endroit où le gaz est introduit dans le four et dans la chambre de réaction se trouvant dans celui-ci. En même temps, il est utile que la structure de four conserve son aptitude structurale à tolérer des erreurs et imperfections de fabrication et analogues. D'une façon générale, conformément à la présente invention, un dispositif d'étanchéité tubulaire flexible est disposé autour d'une extrémité d'une conduite d'entrée de gaz en un emplacement où la conduite d'entrée de gaz entre dans le corps de four et se termine au voisinage d'une ouverture d'entrée de gaz formée dans la chambre de réaction. De préférence, au moins une partie du dispositif d'étanchéité tubulaire est flexible transversalement (par rapport à un axe le long duquel le dispositif d'étanchéité tubulaire s'étend entre la paroi du four et l'ouverture d'entrée de gaz de la chambre de réaction) et/ou axialement. Cette partie flexible par exemple avoir une structure de soufflet. La partie restante du dispositif d'étanchéité tubulaire peut être comparativement rigide. Dans un exemple de l'invention, la partie flexible du dispositif d'étanchéité tubulaire est faite en acier inoxydable et a une épaisseur qui autorise le degré requis de flexibilité, et la partie restante du dispositif d'étanchéité tubulaire est faite en un alliage Inconel ou analogue. Au moins l'extrémité axiale du dispositif d'étanchéité tubulaire adjacente à l'entrée de la conduite d'entrée de gaz dans l'enveloppe du four est soudée en place afin que l'intégrité du dispositif d'étanchéité aux gaz soit encore améliorée. Par conséquent, le dispositif d'étanchéité tubulaire, tel que décrit et revendiqué ici, apporte de la façon souhaitable une étanchéité autour d'une extrémité de la conduite d'entrée de gaz là où elle pénètre dans le corps de four et là où elle se termine au voisinage d'une ouverture d'entrée de gaz formée dans la chambre de réaction. De plus, la fonction d'étanchéité est maintenue, nonobstant tout mauvais alignement entre la conduite d'entrée de gaz et l'ouverture d'entrée de gaz (par exemple en raison de défauts de construction ou d'installation). Finalement, la fonction d'étanchéité est également maintenue même si le jeu entre la conduite d'entrée de gaz et l'ouverture d'entrée de gaz varie pendant le fonctionnement parce que des pièces différentes du four se dilatent à des taux différents en raison de coefficients de dilatation thermique différents. La présente invention peut être encore mieux comprise par référence aux figures annexées, dans lesquelles : La Figure 1 est une vue schématique en coupe transversale d'un four selon la présente invention, à l'endroit où une conduite d'entrée de gaz réactif entre dans le corps de four et se termine au voisinage d'une ouverture d'entrée de gaz formée dans une chambre de réaction disposée dans le corps de four ; La Figure 2 est une vue en perspective éclatée du dispositif d'étanchéité tubulaire selon la présente invention ; et La Figure 3 est une vue partielle agrandie d'une connexion entre des première et deuxième parties axiales du dispositif d'étanchéité tubulaire de la présente invention. En général, un four utilisé pour un procédé CVI/CVD comprend une paroi ou enveloppe séparant l'intérieur du four de l'extérieur et définissant un volume dans celui-ci. A l'intérieur du volume du four se trouve une structure de chambre de réaction. La chambre de réaction dans le four de CVI/CVD peut elle-même définir un autre volume à l'intérieur du volume du four. Les objets devant être traités ou modifiés, tels que des préformes de disques de freins poreux, sont placés dans la chambre de réaction. En général, un système de circulation de gaz réactif est prévu pour introduire le gaz réactif dans le four et l'en retirer. En particulier, le gaz réactif est introduit dans la chambre de réaction à l'intérieur du four. L'extraction de gaz hors du four est produite par n'importe quel mécanisme approprié connu dans la technique et/ou dans l'industrie, y compris, sans limitation, par l'effet de la pression interne du gaz en comparaison avec l'extérieur du four, ou par divers mécanismes d'aspiration ou de vide qui sont connus dans la technique. Un système de chauffage est disposé pour chauffer au moins l'intérieur de la chambre de réaction. Le chauffage d'un four de ce type est généralement connu dans la technique. Deux exemples particuliers connus de systèmes de chauffage comprennent le chauffage inductif et le chauffage résistif. Afin de simplifier ici la description de structures, les divers passages, conduites et analogues auxquels on se réfère sont décrits en supposant qu'ils présentent une section transversale pratiquement circulaire, mais ceci n'est pas toujours forcément le cas. La Figure 1 est une vue en coupe transversale partielle de la zone où une conduite d'amenée de gaz réactif 12 traverse la paroi de four 10 afin de délivrer un flux de gaz réactif dans l'intérieur du four (comme indiqué par la flèche A sur la Figure 1). Dans un exemple possible, le diamètre du passage d'entrée de gaz 14 formé dans la chambre de réaction 16 peut être défini ou ajusté par un insert. L'insert comprend un tube 18 monté en place en étant fixé ou autrement assujetti à une plaque de montage annulaire 20 ayant une ouverture centrale 20a globalement alignée avec le tube 18. La plaque de montage 20 est à son tour fixée à une surface de la chambre de réaction 16, par exemple au moyen de boulons 22, comme le montre la Figure 1. Un matériau isolant conventionnel 26 peut être disposé autour d'une périphérie du tube 18, et plus particulièrement peut être présent sous la forme de plusieurs couches annulaires (non représentées) qui sont fixées ensemble par exemple par des boulons 24 ou analogues. Finalement, une partie extérieure de la chambre de réaction 16 peut éventuellement être recouverte d'un matériau isolant thermique conventionnel représenté globalement sous la forme d'une couche 28. La conduite d'amenée de gaz réactif 12 se termine en un emplacement au moins adjacent à un passage d'entrée de gaz 14 formé dans la chambre de réaction 16. Dans certains cas, la conduite d'amenée de gaz réactif 12 peut venir en contact avec la structure définissant le passage d'entrée de gaz 14, ou venir en butée contre celle-ci d'une autre façon. Pour des raisons qui seront expliquées ci-dessous, il peut être souhaitable de maintenir la conduite d'amenée de gaz réactif 12 indépendante du passage d'entrée de gaz 14 (c'est-à-dire de façon qu'ils ne soient pas fixés ensemble), et même de maintenir un espace entre la conduite d'amenée de gaz réactif 12 et le passage d'entrée de gaz 14. Conformément à la présente invention, un dispositif d'étanchéité tubulaire (globalement indiqué en 32) est proposé. Le dispositif d'étanchéité tubulaire 32, d'une façon générale, entoure de manière circonférentielle et rend pratiquement étanche la transition entre la conduite d'amenée de gaz 12 et le passage d'entrée de gaz 14. Afin de supporter les conditions opérationnelles à l'intérieur du four (en particulier en ce qui concerne la température), le dispositif d'étanchéité tubulaire 32 est de préférence métallique. Au moins une partie du dispositif d'étanchéité tubulaire 32 est flexible, et, plus particulièrement, flexible transversalement et/ou axialement par rapport à un axe le long duquel s'étend le dispositif d'étanchéité tubulaire 32. Cette flexibilité compense les défauts d'alignement ou les décalages entre la conduite d'amenée de gaz 12 et le passage d'entrée de gaz 14, provoqués par exemple par des défauts de construction ou des contraintes thermiques asymétriques, comme discuté ci-dessus. Ainsi, par exemple, la distance entre l'extrémité terminale de la conduite d'amenée de gaz 12 et la chambre de réaction 16 (contenant le passage d'entrée de gaz 14 formé dans celle-ci) peut varier durant le fonctionnement en raison de coefficients différents de dilatation thermique quand l'intérieur du four est chauffé. Par conséquent, même si un intervalle de taille croissante ou décroissante peut exister entre la conduite d'amenée de gaz 12 et le passage d'entrée de gaz 14, ou si les deux deviennent désalignés latéralement, l'assemblage global reste pratiquement isolé de façon étanche d'une manière pouvant tolérer divers défauts d'alignement et analogues. Le dispositif d'étanchéité tubulaire 32 comprend de préférence au moins deux segments axiaux : une première partie axiale 32a flexible et une deuxième partie axiale 32b comparativement rigide (par rapport à la première partie axiale). La première partie axiale 32a a de préférence une forme et une structure offrant la flexibilité requise dans les directions transversale et/ou axiale. Par exemple, comme le montrent les figures, la première partie axiale 32a a une forme de type soufflet. Dans un exemple de la présente invention, la première partie axiale 32a est faite en acide inoxydable (tel que ASME 321) ou en alliage Inconel, choisi de façon à pouvoir résister à des températures atteignant environ 500 C. On comprendra qu'il faut aussi prendre en compte l'épaisseur du matériau pour que la flexibilité requise soit obtenue. La deuxième partie axiale 32b peut simplement être tubulaire, en ayant une forme en coupe transversale correspondant à celle de la première partie axiale 32a de façon à conférer une continuité. Dans un exemple de la présente invention, la deuxième partie axiale 32b peut être faite en Inconel. Par comparaison avec la première partie axiale 32a, la deuxième partie axiale 32b est plus rigide. Comme mentionné ci-dessus, le dispositif d'étanchéité tubulaire 32 se présente généralement sous forme d'une gaine tubulaire flexible axialement et latéralement autour de la transition entre la conduite d'amenée de gaz 12 et le passage d'entrée de gaz 14 afin de limiter les fuites de gaz réactif. Le dispositif d'étanchéité tubulaire s'étend globalement axialement entre un emplacement 34 du côté intérieur de la paroi de four 10 et un emplacement 36 au moins adjacent à la chambre de réaction 16, sinon contigu à celle-ci. Dans l'exemple de construction illustré sur les figures, la première partie axiale 32a est fixée à une plaque annulaire 38 par n'importe quel moyen convenable assurant une étanchéité pratiquement totale vis-à-vis du passage de gaz entre la première partie axiale 32a et la plaque annulaire 38, tel qu'un soudage. La plaque annulaire 38 est quant à elle montée de façon fixe sur l'intérieur de la paroi de four 10. On peut utiliser n'importe quel procédé de fixation procurant une bonne étanchéité aux gaz entre la plaque annulaire 38 et la paroi de four 10, notamment l'utilisation de boulons ou analogues 42, comme le montrent les figures. L'étanchéité entre la plaque annulaire 38 et la paroi de four 10 peut être encore améliorée, d'une manière connue, par l'utilisation de bagues d'étanchéité ou analogues placées entre elles, et/ou par l'utilisation d'un soudage, comme indiqué globalement en 39. A l'extrémité axiale opposée du dispositif d'étanchéité tubulaire 32, la deuxième partie axiale 32b peut, par exemple, se terminer simplement au niveau d'une bague annulaire 44 qui peut être bloquée en place, sans être réellement attachée ou fixée, entre une surface de la chambre de réaction 16 (et/ou du matériau isolant 28) et une surface extérieure de la deuxième partie axiale 32b. La bague annulaire 44 peut par exemple présenter une surface venant en butée contre une face opposée de la plaque de montage 20. Dans certains cas, il peut être avantageux d'interposer une ou plusieurs bagues d'étanchéité 45 entre la bague annulaire 44 et la plaque de montage 20. Ces bagues d'étanchéité 45 pourraient être par exemple en graphite. Sur la Figure 1, seules deux de ces bagues d'étanchéité 45 sont représentées, à des fins d'illustration. Dans certains cas, une ou plusieurs bagues d'étanchéité 49 additionnelles pourraient aussi avoir un diamètre extérieur s'étendant radialement vers l'extérieur de façon à être disposées entre la plaque de montage 20 et la surface de la chambre de réaction 16. Dans un exemple de la présente invention, les première et deuxième parties axiales 32a, 32b, qui constituent le dispositif d'étanchéité tubulaire 32, sont des parties séparées qui sont reliées de manière étanche aux gaz à des extrémités axiales adjacentes de celles-ci par n'importe quel procédé conventionnel offrant un degré convenable d'étanchéité entre les première et deuxième parties axiales 32a, 32b. Dans un exemple particulier, comme le montrent les figures, la première partie axiale 32a (qui, comme décrit ci- dessus, peut être faite à partir d'une bande métallique relativement mince, par exemple en acier inoxydable) peut avoir une partie formant bride 50 orientée transversalement (par rapport à un axe de la première partie axiale 32a) à son extrémité adjacente à la deuxième partie axiale 32b (voir en particulier les Figures 2 et 3). De façon correspondante, la deuxième partie axiale 32b a une bride ou bague 48 s'étendant transversalement fixée à celle-ci d'une manière conventionnelle, par exemple par soudage (qui, en particulier, assure entre elles une étanchéité aux gaz efficace). Comme le montrent les figures, et en particulier la Figure 3, la partie formant bride 50 et la bride 48 sont placées en regard. Une bague d'étanchéité 52 (faite par exemple en graphite) peut être interposée entre les brides respectives afin d'augmenter la sécurité de l'étanchéité aux gaz entre elles. Finalement, la bride 48, la bride 50 et la bague d'étanchéité 52 entre elles sont fixées ensemble par un procédé de fixation conventionnel, par exemple avec des écrous et des boulons 54, 56. Mise à part la structure du dispositif d'étanchéité tubulaire décrit ci-dessus, on considère que les matériaux et/ou la construction par exemple de la paroi de four 10, de la conduite d'amenée de gaz 12, de la chambre de réaction 16, de l'isolation thermique 28, etc, sont connus dans la technique. D'une façon générale, tous les composants décrits ci-dessus doivent être capables de supporter adéquatement les températures opérationnelles habituelles dans le four durant un procédé CVI/CVD. En particulier, la première partie axiale flexible 32a doit conserver sa flexibilité pendant une durée de vie utile raisonnable, si l'on prend en considération les températures opérationnelles rencontrées durant l'utilisation. Finalement, certains composants devraient être réalisés en des matériaux sensiblement non-réactifs (en particulier aux températures élevées susmentionnées) de façon à ne pas altérer la chimie du procédé de densification qui est mis en oeuvre dans le four. Le dispositif d'étanchéité tubulaire tel que décrit et revendiqué ici est, de façon souhaitable, facile à installer dans le four et à retirer de celui-ci durant la maintenance du four. Bien que la présente invention ait été décrite ci-dessus par référence à certains exemples particuliers dans le but d'illustrer et d'expliquer l'invention, on doit comprendre que l'invention n'est pas limitée uniquement par la référence aux détails spécifiques de ces exemples. Plus particulièrement, l'homme du métier comprendra facilement que des modifications et développements peuvent être effectués dans les modes de réalisation préférés sans que l'on s'écarte du cadre de l'invention tel que défini dans les revendications jointes
Une conduite (12) pour amener un gaz dans un four, un fourneau, ou analogue (tel qu'un four de CVI/CVD) et, en particulier, dans une structure de chambre de réaction (16) à l'intérieur du four, est pourvue d'un dispositif tubulaire (32) d'étanchéité aux gaz s'étendant radialement à l'extérieur de celle-ci et définissant un trajet pratiquement étanche aux gaz, le long duquel s'étend la conduite d'amenée de gaz. Le dispositif tubulaire d'étanchéité aux gaz est de préférence au moins partiellement flexible dans la direction transversale et/ou axiale de façon à autoriser des défauts de position entre un emplacement situé au niveau de la chambre de réaction et un emplacement où la conduite d'amenée de gaz pénètre dans le four (défauts qui peuvent être dûs, par exemple, à une dilatation/contraction thermique asymétrique).
1. Dispositif d'entrée de gaz pour faire passer un gaz dans un four depuis une partie extérieure du four vers un passage d'entrée de gaz (14) formé dans une chambre de réaction (16) située à l'intérieur du four, comprenant : une conduite de gaz (12) pour transporter un gaz dans le four, la conduite de gaz s'étendant entre une partie extérieure du four et une partie intérieure du four, et ayant une extrémité se terminant au moins au voisinage du passage d'entrée de gaz formé dans la chambre de réaction ; et un dispositif d'étanchéité tubulaire (32) situé radialement vers l'extérieur par rapport à la conduite de gaz, le dispositif d'étanchéité tubulaire étant fixé de manière étanche aux gaz, à une première extrémité de celui-ci, à un emplacement de la surface intérieure du four adjacent à un emplacement au niveau duquel la conduite de gaz pénètre dans le four, et s'étend vers un emplacement adjacent au passage d'entrée de gaz en y étant fixé de manière étanche ; caractérisé en ce que le dispositif d'étanchéité tubulaire comprend une première partie axiale (32a) flexible et une deuxième partie axiale (32b) relativement rigide. 2. Dispositif d'entrée de gaz selon la 1, 25 caractérisé en ce que la première partie axiale a une structure de soufflet. 3. Dispositif d'entrée de gaz selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la première partie axiale est 30 métallique. 4. Dispositif d'entrée de gaz selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que la première partie axiale est faite en acier inoxydable. 5. Dispositif d'entrée de gaz selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que la deuxième partie axiale de la partie de scellement tubulaire est métallique. 6. Dispositif d'entrée de gaz selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que la deuxième partie axiale est faite en Inconel. 7. Procédé pour amener un gaz à un passage d'entrée de gaz d'un suscepteur dans un four de réaction, consistant à : disposer une conduite de transport de gaz qui fait communiquer une partie extérieure du four avec une partie intérieure de celui-ci, la conduite se terminant au moins au voisinage du passage d'entrée de gaz ; isoler sensiblement la conduite de transport de gaz en entourant la conduite de transport de gaz par un dispositif tubulaire d'étanchéité aux gaz, pratiquement étanche aux gaz, qui s'étend depuis une paroi intérieure du four à l'endroit où la conduite pénètre dans le four jusqu'à un endroit adjacent au passage d'entrée de gaz de la chambre de réaction ; caractérisé en ce que le dispositif tubulaire d'étanchéité aux gaz est fixé en place de manière à former un trajet pratiquement étanche aux gaz au travers duquel s'étend la conduite, et en ce qu'au moins une partie du dispositif tubulaire d'étanchéité aux gaz est flexible transversalement pour autoriser des différences de position entre les extrémités respectives du dispositif tubulaire d'étanchéité aux gaz aux endroits où l'assemblage d'étanchéité aux gaz estfixé à la paroi du four et est adjacent au passage d'entrée de gaz.
F
F27,F16
F27D,F16J
F27D 7,F16J 15
F27D 7/02,F16J 15/52
FR2900042
A1
DISPOSITIF DE MOBILITE POUR ASPIRATEUR TRAINEAU
20,071,026
L'invention concerne un . Les aspirateurs de cette catégorie sont déplacés d'un endroit à un autre de la pièce dans laquelle ils sont utilisés par traction sur le flexible d'aspiration, leur appellation provient de cette manière de déplacer l'appareil. De manière à déplacer sans èffort exagéré l'aspirateur dans toutes les directions il a été imaginé différents dispositifs de mobilité placés dans la partie inférieure de l'appareil, l'aspirateur comporte en outre parfois un bouclier latéral faisant office de pare-choc. Les dispositifs de mobilité les plus couramment rencontrés sont des systèmes avec des roulettes, généralement au nombre de trois et placées deux sur l'arrière de l'aspirateur et une sur l'avant de manière à faciliter l'orientation de l'appareil lors des déplacements. Si les roulettes sont portées par un axe relié de manière rigide à la carcasse de l'aspirateur la mobilité de l'appareil est très réduite, les déplacements latéraux étant très difficiles à réaliser, de fait le dispositif de mobilité commun a été amélioré en plaçant les roulettes sur une double articulation. La roulette est sur un axe horizontal et l'ensemble est fixe sur un axe vertical qui tourne à 360 . Ce système nécessite d'être orienté à chaque changement de direction et provoque un frein ou blocage temporaire durant ce changement. Cette amélioration du dispositif de mobilité entraîne de fait l'installation d'au moins trois ensembles de pièces articulées complexes, un pour chaque roulette, et donc un coût de montage élevé. Cet ensemble de pièces pouvant se déplacer en rotation est susceptible de s'encrasser aisément et donc d'entraîner une perte de mobilité de l'aspirateur et la nécessité d'opérations de maintenance. Les dispositifs de mobilité connus, basés sur l'emploi de roulettes, constituent donc des systèmes coûteux ayant une fonctionnalité limitée. Lors de son utilisation l'aspirateur se trouve fréquemment bloqué dans son déplacement par un obstacle, les pieds d'une chaise, un meuble, etc... l'utilisateur dégage l'appareil, par traction sur le flexible dans la direction opposée de celle de l'élément bloquant. Cette manoeuvre est généralement délicate car les roulettes du système de mobilité doivent être réorientées et un effort conséquent doit être produit pour cela entraînant la possibilité de renversement. II n'existe pas sur les aspirateurs actuels de moyen permettant de contourner les obstacles qui soit déconnecté du système de roulement et de déplacement de l'appareil, et pouvant être employé par l'utilisateur avec un effort minimum, c'est-à-dire l'effort de traction usuel pour déplacer l'appareil. L'invention a donc pour objectif de résoudre ces principales difficultés par l'emploi d'un système de mobilité associant sur un aspirateur des moyens de roulement et des moyens de contournement d'obstacle d'un nouveau type. La présente invention concerne un dispositif de mobilité pour aspirateur traîneau caractérisé par le fait qu'il présente au moins un moyen de contournement d'obstacle positionné sur au moins une portion de la périphérie de l'aspirateur et faisant de plus fonction de pare-choc, ledit moyen de contournement d'obstacle comportant au moins une partie mobile en rotation dans un plan parallèle au plan de déplacement dudit aspirateur. Le dispositif de mobilité pour aspirateur traîneau comporte au moins un moyen de roulement comprenant une boule, lequel moyen de roulement étant placé dans la partie inférieure de la carcasse de l'aspirateur. Le dispositif de mobilité pour aspirateur traîneau selon l'invention présente de multiples avantages : • La boule utilisée dans le moyen de roulement peut se mouvoir dans toutes les directions sans aucune difficulté, contrairement aux roulettes portées par les aspirateurs actuels qui changent plus 3 difficilement d'orientation, la mobilité de l'aspirateur est donc significativement améliorée. • La présence d'un moyen de contournement disposé en lieu et place du pare-choc usuel permet d'améliorer la manoeuvrabilité de l'aspirateur de façon importante. • Un tel dispositif de mobilité permet d'envisager l'emploi d'un aspirateur entièrement automatisé fonctionnant de manière autonome sans risque pour le mobilier et sans le handicap que l'appareil soit en permanence immobilisé par des obstacles présents dans une pièce à nettoyer. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention se dégageront de la description qui va suivre en regard des dessins annexés qui ne sont donnés qu'à titre d'exemples non limitatifs. La figure 1 est une vue en coupe partielle d'un aspirateur comportant un dispositif de mobilité selon une variante de l'invention. La figure 2 est une vue éclatée d'un moyen de roulement comportant une boule et son logement. La figure 3 illustre le positionnement d'un moyen de contournement d'obstacle comportant un bandeau mobile selon une variante avec des billes 20 enchâssées sur une monture fixe. La figure 4 présente un aspirateur comportant une première variante de l'invention, en vue de face. La figure 5 montre une vue en coupe partielle d'un dispositif de mobilité selon une deuxième variante de l'invention. 25 La figure 6 présente un agrandissement d'un détail de la figure 5 montrant un bandeau et un galet de roulement. 4 La figure 7 montre un aspirateur disposant de l'invention, en vue de côté. La figure 8 'présente un aspirateur comportant une troisième variante de l'invention, en vue de côté. La figure 9 montre l'intérieur de l'aspirateur illustré sur la figure 8. La figure 10 illustre une troisième variante de l'invention et le corps d'un aspirateur disposant de l'invention arrivant au contact d'obstacles. La figure 11 est une coupe partielle d'un aspirateur selon la troisième variante de l'invention illustrée sur les figures 8, 9 et 10. Le dispositif de mobilité pour aspirateur traîneau présente avantageusement : - au moins un moyen de roulement comportant une boule, lequel moyen de roulement étant placé dans la partie inférieure de la carcasse de l'aspirateur, - au moins un moyen de contournement d'obstacle positionné sur au moins une portion du pourtour de l'aspirateur. Le procédé de contournement d'obstacle repose sur la présence d'au moins un bandeau faisant office de pare-choc, disposé sur au moins une partie du pourtour de l'aspirateur, en débordement par rapport au corps de l'appareil, et monté libre en rotation. Par bandeau il doit être compris une ou plusieurs pièces superposées agencées autour des moyens de roulement positionnés sur la périphérie ou à l'intérieur de l'aspirateur, ledit bandeau pouvant par exemple être un ruban périphérique monté sur un anneau ou un simple anneau. II existe plusieurs variantes possibles du dispositif de contournement d'obstacle selon les moyens assurant la libre rotation de cette pièce, il sera principalement décrit ci-après trois variantes caractéristiques de l'invention : • Selon une première variante le moyen de contournement d'obstacle est formé par un bandeau périphérique rendu libre en rotation autour d'une rnonture fixée sur le châssis de l'aspirateur, la libre rotation étant assurée au moyen de billes enchâssées dans ladite monture. Cette première variante est illustrée sur les figures 1 et 3. • Selon aune deuxième variante le moyen de contournement d'obstacle 5 est formé par un bandeau périphérique rendu libre en rotation autour d'une rnonture fixée sur le châssis de l'aspirateur, la libre rotation étant assurée au moyen de galets disposés à intervalles réguliers sur la périphérie de ladite monture. Cette deuxième variante est illustrée sur les figures 5 et 6. • Selon une troisième variante il est envisagé deux disques porteurs des bandeaux, libres en rotation sur un plan horizontal au plan de déplacement de l'aspirateur, lesdits disques pouvant tourner autour d'un roulement placé à l'intérieur de l'aspirateur. Lequel roulement comportant des moyens aptes à assurer une rotation avec des frottements réduits de l'élément tournant. Selon un exemple de cette variante illustré sur les figures 8 à 11 les deux disques sont décalés l'un par rapport à l'autre et situés dans des plans parallèles. Ce décalage peut être fortement prononcé au point que les deux disques se positionnent bord à bord, sur le même plan horizontal. Comme le montre la figure 1 illustrant la première variante de l'invention l'aspirateur traîneau 1 comporte au moins un moyen de roulement 2 composé d'une boule 3 et de son logement 4. Le moyen de roulement illustré en détail sur la figure 2 comporte une boule 3 contenue dans un logement 4 de forme globalement sphérique aménagé dans la partie inférieure de la carcasse de l'aspirateur, ledit logement disposant d'une ouverture dans sa partie basse de manière à laisser passer une partie de la boule. Le diamètre de l'ouverture du logement 4 étant inférieur au diamètre de la boule 3 de manière à ce que celle-ci reste positionnée dans son logement lorsque l'aspirateur est soulevé. 6 Avantageusement le dispositif de mobilité pour aspirateur traîneau selon l'invention comporte au moins trois moyens de roulement et de préférence quatre placés dans la partie inférieure de l'aspirateur et régulièrement répartis sur la surface de manière à ce que l'appareil soit stable au repos et lors de ses déplacements. La boule du moyen de roulement est de préférence prévue avec un diamètre suffisamment grand de manière à pouvoir rouler aisément sur tous les types de sols, moquettes, carrelages, parquets, etc... sans difficulté et sans causer de rayures ou de marques. Le matériau constitutif de la boule sera choisi en fonction des contraintes précédemment évoquées et d'une nécessaire solidité à l'usure. Il pourra ainsi être envisagé une boule, en matière plastique rigide ou en un élastomère souple sans sortir du cadre de l'invention. Les figures 1 et 3 illustrent une première variante du moyen de contournement d'obstacle comportant un bandeau 5 libre en rotation dans un plan parallèle au plan de déplacement de l'aspirateur. Le bandeau 5 est placé en débordement par rapport au corps de l'aspirateur et fait également fonction de pare-choc, sur au moins une partie de la périphérie dudit aspirateur. Selon l'invention le bandeau 5 peut être placé sur la totalité du pourtour de l'aspirateur si celui-ci est prévu de forme globalement cylindrique ou seulement suer une partie, tel que cela est illustré sur les figures 7, 8 et 9 L'aspirateur traîneau étant usuellement tracté au moyen du flexible d'aspiration il n'est pas nécessaire de disposer le moyen de contournement d'obstacle dans la partie arrière de l'aspirateur, laquelle partie arrière est référencée B sur la figure 1,_pouvant être légèrement fuyante afin de faciliter le dégagement de l'appareil, le positionnement du moyen de contournement d'obstacle étant au minimum placé sur la partie avant A de l'appareil. Selon la première variante illustrée sur les figures 1 et 3 le dispositif permettant la liberté en rotation du bandeau 5 est constitué par un ensemble 7 de billes 6 enchâssées sur une monture 7 fixe, et régulièrement réparties le long de ladite monture 7 située à l'intérieur de l'aspirateur, ou enchâssées directement sur la coque proprement dite. Lesdites billes 6 servent d'interface de roulement entre la monture 7 fixe et le bandeau 5, de manière à faciliter la rotation dudit bandeau lorsque l'aspirateur percute un obstacle. La figure 3 montre un positionnement possible d'une bille 6 par rapport au bandeau 5 et à la monture. Les billes peuvent librement tourner dans des cavités 8 aménagées sur la périphérie de la monture, ou sur la coque directement, selon une conception de fonctionnement identique à celle de la boule 3 employée dans le moyen de roulement de l'aspirateur et précédemment décrite. Ainsi agencé sur des billes le bandeau 5 est libre de se déplacer en rotation autour de la monture 7. La présence d'un obstacle arrivant au contact du bandeau 5, lorsque l'aspirateur est déplacé, entraîne le mouvement du pare-choc en rotation, en provoquant un déplacement latéral de l'aspirateur, avec une réorientation des roulettes, et le contournement de l'obstacle. Selon une deuxième variante de J'invention illustrée sur les figures 5, 6 et 7 le moyen de contournement comporte un bandeau 5 similaire à celui de la variante précédente placé sur un ensemble de galets 9 et non plus sur des billes, lesquels galets étant portés par la monture 7 fixée sur la carcasse de l'aspirateur. Selon cette deuxième variante les galets 9 sont régulièrement répartis sur la périphérie de la monture de manière à assurer une rotation aisée du bandeau 5. Selon une troisième variante illustrée sur les figures 8 à 11 le moyen de contournement d'obstacle comporte au moins un bandeau 17 ou 18 porté par un disque 10 ou 19, une couronne ou une roue, libre en rotation dans un plan parallèle au plan de déplacement de l'aspirateur, ledit disque ou ladite roue pouvant tourner autour d'un roulement 11 placé à l'intérieur de l'aspirateur. Lequel roulement comportant des moyens aptes à assurer une rotation avec peu de frotternents de l'élément tournant. Avantageusement dans cet exemple, et tel que cela est représenté sur les figures 8 à 11, il est prévu deux moyens de contournement superposés constitués de deux roues ou disques 10 ou 19 montés sur deux roulements 11 dont les axes de rotation 13, 14 sont parallèles et décalés, les deux roues ou disques étant décalés et positionnés dans des plans parallèles, eux-mêmes parallèles au plan de déplacement de l'aspirateur. Les roulements 11 sont libres en rotation autour d'un pivot 12. Lequel pivot 12 est une pièce unique formée par l'agencement de deux cylindres superposés dans lequel le cylindre supérieur de plus petit diamètre comporte un axe décentré par rapport au plus gros cylindre inférieur, tel que cela est illustré sur la figure 11..Les roulements 11 peuvent être avantageusement de tailles différentes. Ainsi composé de deux moyens de contournement l'aspirateur peut contourner quasi simultanément deux obstacles 15 et 16 placés de chaque côté de l'appareil, chaque bandeau 17, 18 étant libre en rotation. Dans la représentation de la figure 10 l'aspirateur arrive au contact de l'obstacle 16, le bandeau 18 se met en rotation et permet à l'aspirateur de contourner l'obstacle, au cours de cette manoeuvre le bandeau 17 débordant du côté opposé à l'obstacle 16 vient percuter le deuxième obstacle 15, ce bandeau se met également en rotation, mais en sens inverse du bandeau 18. L'aspirateur, dont les deux bandeaux décalés dans des plans horizontaux parallèles tournent en accompagnant les déplacements de l'aspirateur autour des obstacles, peut slalomer et passer là où les autres appareils munis de pare-chocs fixes seraient restés bloqués. II est envisageable, selon l'invention, de combiner les variantes précédentes, par exemple ,en proposant deux bandeaux décalés, tels que décrits dans la troisième variante, articulés en rotation sur des dispositifs à billes ou à galets tels que décrits dans la première et la deuxième variante de réalisation. Avantageusement selon les variantes possibles de l'invention présentées précédemment le bandeau employé dans le système de contournement 5 d'obstacle peut être formé en une ou en deux pièces. Il peut être envisagé plusieurs autres variantes avec différents moyens de contournement d'obstacle et plusieurs bandeaux périphériques aptes à tourner librement, lesquelles variantes pouvant éventuellement faire intervenir des combinaisons des moyens présentés précédemment. 10 Plusieurs variantes sont également envisageables quant à la dimension du bandeau faisant office de pare-choc et à son positionnement en hauteur sur l'aspirateur, quant à la taille et aux constituants des différents éléments essentiels tels que les boules employées dans les moyens de roulement, les billes ou galets utilisés dans les moyens de contournement, sans sortir du 15 cadre de l'invention. Le bandeau faisant fonction de pare-choc peut être plat ou rond, déborder plus ou moins par rapport au corps de l'aspirateur et être éventuellement équipé par ,des protections complémentaires, sans sortir du cadre de l'invention. 20 Le bandeau rotatif peut également être disposé autour d'un plateau pourvu de roulettes 3 permettant à l'ensemble ainsi réalisé de recevoir directement une coque d'aspirateur, par clipsage ou emboîtement fixe, non rotatif. La répartition et le nombre des moyens de roulement, comme le nombre et la disposition des billes ou galets dans les moyens de contournement, peuvent 25 être choisis de nombreuses manières sans sortir du cadre de l'invention. L'invention n'exclue pas Iq possibilité d'employer une roulette multidirectionnelle à la place de la roulette à boule décrite précédemment, un dispositif de contournement comportant de telles roulettes est compris dans l'invention. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et représentés à titre d'exemples, mais elle comprend aussi tous les équivalents 5 techniques ainsi que leurs combinaisons
La présente invention concerne un dispositif de mobilité pour aspirateur traîneau caractérisé par le fait qu'il présente au moins un moyen de contournement d'obstacle positionné sur au moins une portion de la périphérie de l'aspirateur (1) et faisant de plus fonction de pare-choc, ledit moyen de contournement d'obstacle comportant au moins une partie mobile en rotation dans un plan parallèle au plan de déplacement dudit aspirateur (1). Le dispositif de mobilité pour aspirateur traîneau comporte au moins un moyen de roulement comprenant une boule (3), lequel moyen de roulement étant placé dans la partie inférieure de la carcasse de l'aspirateur (1).
1- Dispositif de mobilité pour aspirateur traîneau caractérisé par le fait qu'il présente au moins un moyen de contournement d'obstacle positionné sur au moins une portion de la périphérie de l'aspirateur (1) et faisant de plus fonction de pare-choc, ledit moyen de contournement d'obstacle comportant au moins une partie mobile en rotation dans un plan parallèle au plan de déplacement dudit aspirateur (1). 2- Dispositif de mobilité pour aspirateur traîneau selon la 1 disposant d'au moins un moyen de roulement comportant une boule (3), lequel moyen de roulement étant placé dans la partie inférieure de la carcasse de l'aspirateur (1). 3- Dispositif de mobilité pour aspirateur traîneau selon la 2 dans lequel au moins une boule (3) utile pour le roulement est contenue dans un logement (4) de forme globalement sphérique aménagé dans la partie inférieure de la carcasse de l'aspirateur (1), ledit logement (4) disposant d'une ouverture dans sa partie basse de manière à laisser passer une partie de la boule (3), le diamètre de l'ouverture du logement (4) étant inférieur au diamètre de la boule (3). 4- Dispositif de mobilité pour aspirateur traîneau selon la 2 comportant au moins trois moyens de roulement dans la partie inférieure de l'aspirateur (1) régulièrement répartis sur la face inférieure de l'appareil. 5- Dispositif de mobilité pour aspirateur traîneau selon les 1 ou 4 dans lequel la partie mobile est un bandeau (5) libre en rotation dans un plan parallèle au plan de déplacement de l'aspirateur (1) et placé en débordement par rapport au corps de l'appareil. 6- Dispositif de mobilité pour aspirateur traîneau selon la 5 dans lequel le dispositif permettant la liberté en rotation du bandeau (5) est constitué par un ensemble de billes (6) enchâssées et régulièrement réparties sur une monture (7) fixe située à l'intérieur de l'aspirateur (1), lesdites billes (6) servant d'interface de roulement entre la monture (7) fixe et le bandeau (5). 7- Dispositif de mobilité pour aspirateur traîneau selon la 5 dans lequel le dispositif permettant la liberté en rotation du bandeau (5) est constitué par -des galets (9) régulièrement répartis sur le pourtour de la monture (7) fixe située à l'intérieur de l'aspirateur (1), lesdits galets (9) servant d'interface de roulement entre la monture (7) fixe et le bandeau (5). 8- Dispositif de mobilité pour aspirateur traîneau selon l'une quelconque des 5 à 7 dans lequel le bandeau (5) employé dans le système de contournement d'obstacle est formé en une ou en deux pièces. 9- Dispositif de mobilité pour aspirateur traîneau selon la 5 comportant au moins un bandeau (17, 18) porté par un disque (10, 19) ou une roue libre en rotation dans un plan parallèle au plan de déplacement de l'aspirateur, ledit disque (10, 19) ou ladite roue pouvant tourner autour d'un roulement (11) placé à l'intérieur de l'aspirateur (1). Lequel roulement (11) comportant des moyens aptes à assurer une rotation avec un minimum de frottements de l'élément tournant. 10- Dispositif de mobilité pour aspirateur traîneau selon la 9 comportant deux moyens de contournement superposés constitués de deux roues ou disques (10, 19) montés sur deux roulements (11) dont les axes de rotation (13, 14) sont parallèles, les deux roues ou disques (10, 19) étant décalés et positionnés dans des plans parallèles, eux-mêmes parallèles au sens de déplacement de l'aspirateur. Les deux roues ou disques (10, 19) étant articulés en rotation autour d'un pivot (12) formé d'une pièce unique comportant deux cylindres superposés de diamètres différents dont l'un est excentré par rapport à l'autre.
A
A47
A47L
A47L 9
A47L 9/00
FR2902088
A1
DISPOSITIF DE DISTRIBUTION
20,071,214
La présente invention concerne les dispositifs de distribution, notamment de produits cosmétiques, par exemple de parfums. Il existe un besoin pour bénéficier d'un permettant à un utilisateur de sélectionner un produit à distribuer parmi plusieurs, notamment lorsque les produits sont contenus dans des récipients équipés de pompes ou de valves de distribution. Il peut s'agir par exemple de plusieurs parfums. Il existe également un besoin pour améliorer, le cas échéant, la précision de la distribution d'un produit contenu dans un récipient équipé d'un bouton-poussoir et d'une buse de pulvérisation située sur le bouton-poussoir et mobile avec celui-ci. Il existe encore un besoin pour bénéficier d'un dispositif de distribution de fonctionnement fiable et de construction simple et économique. L'invention vise à répondre à tout ou partie de ces besoins et a pour objet, selon l'un de ses aspects, un dispositif de distribution d'au moins un produit sélectionné parmi plusieurs, notamment des produits cosmétiques, comportant : - un boîtier pourvu d'une ouverture d'actionnement ou d'un système d'actionnement, - un support mobile relativement au boîtier, - une pluralité de récipients mobiles avec le support dans le boîtier, équipés chacun d'un système de distribution, le dispositif permettant à l'utilisateur de positionner manuellement un récipient sélectionné parmi la pluralité de récipients dans une position de distribution dans laquelle l'utilisateur peut agir sur le système de distribution du récipient sélectionné au travers de l'ouverture d'actionnement ou en utilisant le système d'actionnement. Chaque récipient peut être allongé selon un axe longitudinal et le support peut 25 être mobile selon un plan généralement perpendiculaire à l'axe longitudinal. Le support peut notamment être mobile en translation ou en rotation. Tous les récipients peuvent par exemple contenir des produits différents, par exemple des parfums différents. Il peut s'agir d'échantillons. De manière avantageuse, les récipients peuvent être disposés dans le boîtier en 30 une seule rangée, de sorte que celui-ci peut être relativement plat. En variante, les récipients peuvent être disposés autour d'un axe de rotation lorsque le support est rotatif à l'intérieur du boîtier. Le boîtier peut comporter une fenêtre de distribution devant laquelle peut venir se placer un orifice de distribution du produit du récipient sélectionné. La fenêtre de distribution peut être unique, quelque soit le nombre de récipients contenus dans le réceptacle, et éventuellement de forme circulaire. Le système de distribution des récipients peut comporter une pompe ou une valve. Chaque récipient peut être entièrement contenu dans le boîtier. Le dispositif selon l'invention peut comporter un organe de sélection pouvant être déplacé par l'utilisateur afin de déplacer le support. L'organe de sélection et le support sont configurés dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention de manière à permettre la transformation d'un mouvement de rotation de l'organe de sélection en un mouvement de translation du support. Le choix d'un récipient peut alors s'effectuer par un mouvement de rotation de l'organe de sélection. La transformation du mouvement de l'organe de sélection en un déplacement du support peut s'effectuer de multiples manières. L'un de l'organe de sélection et du support peut par exemple comporter une fente et l'autre du support et de l'organe de sélection un ergot engagé dans la fente et pouvant se déplacer dans celle-ci. L'organe de sélection peut comporter un bouton mobile en rotation sur le 20 boîtier, notamment sur sa face frontale. Dans un autre exemple de mise en oeuvre de l'invention, le déplacement du récipient sélectionné vers la position de distribution est effectué par une action directe de l'utilisateur sur le support, par exemple au travers d'une ouverture du boîtier ou en entraînant une extension du support traversant le boîtier et constituant l'organe de 25 sélection. Le système d'actionnement précité peut être monté sur le boîtier pour agir sur le système de distribution du récipient sélectionné, lequel comporte par exemple un bouton-poussoir. Le système d'actionnement peut être configuré pour agir directement sur le 30 bouton-poussoir, étant mobile relativement au boîtier pour appuyer sur le bouton-poussoir du récipient. En variante, le système d'actionnement peut être configuré pour soulever le récipient alors que le bouton-poussoir du récipient est en butée contre le boîtier. Cela permet à l'orifice de sortie du produit d'être fixe lors de la distribution, ce qui autorise une fenêtre de distribution de dimensions réduites, ce qui peut être avantageux sur le plan esthétique. La fenêtre de distribution peut notamment être, dans ce cas, de forme circulaire. En variante, le boîtier peut comporter une ouverture d'actionnement permettant à l'utilisateur d'agir directement avec un doigt sur le système de distribution du récipient placé devant cette ouverture. Dans un exemple de réalisation, les récipients présentent, sur au moins une 10 portion de leur longueur, une section non circulaire, afin de conserver une même orientation initiale relativement au support et/ou au boîtier. Chaque récipient peut comporter par exemple un bouton-poussoir ayant une section carrée, afin d'avoir l'orifice de distribution du produit toujours orienté vers une même paroi du boîtier dans laquelle peut être réalisée la fenêtre de distribution précitée. 15 L'invention a encore pour objet, indépendamment ou en combinaison avec ce qui précède, un dispositif de distribution d'au moins un produit, notamment cosmétique, comportant : - un boîtier pourvu d'une ouverture d'actionnement ou d'un système d'actionnement, 20 - un support mobile relativement au boîtier, -au moins un récipient contenant le produit, allongé selon un axe longitudinal et mobile avec le support dans le boîtier selon un plan généralement perpendiculaire à l'axe longitudinal du récipient. Le dispositif peut permettre de positionner manuellement le récipient dans une 25 position de distribution permettant à l'utilisateur d'agir sur un système de distribution du récipient au travers de l'ouverture d'actionnement ou en utilisant le système d'actionnement. Dans un exemple de réalisation, le dispositif ne comporte qu'un seul récipient. Ce dernier peut avantageusement être déplacé entre la position de distribution et une 30 position de stockage où le produit ne peut être distribué, assurant ainsi la sécurité du stockage. L'invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre, d'exemples de mise en oeuvre non limitatifs de celle-ci, et à l'examen du dessin annexé, sur lequel : - la figure 1 est une vue de face, schématique et partielle, d'un dispositif de 5 distribution conforme à l'invention, - la figure 2 est une vue de côté, schématique et partielle, du dispositif de la figure 1, - les figures 3 et 4 sont des vues analogues à la figure 1 selon différentes positions de l'organe de sélection, - la figure 5 est une vue schématique et partielle de dessus d'une variante de réalisation, - la figure 6 est une vue schématique et partielle, de face, d'une variante, - les figures 7 et 8 sont des vues analogues à la figure 2 illustrant une autre variante de réalisation de l'invention, et - la vue 9 est une vue en perspective, schématique et partielle, d'une autre variante. On a représenté aux figures 1 à 4 un dispositif de distribution 1 comportant un boîtier 2, par exemple de forme générale aplatie, présentant une paroi frontale traversée en partie supérieure dans une région centrale par une fenêtre de distribution 3. 20 Dans l'exemple considéré, le boîtier 2 loge au moins trois récipients 5 contenant des produits respectifs différents. Chaque récipient 5 s'étend selon un axe longitudinal X parallèle à l'axe longitudinal du boîtier 2. Chaque récipient 5 peut contenir par exemple un parfum, le dispositif permettant de sélectionner un récipient au choix de l'utilisateur afin de distribuer son contenu. 25 Le dispositif 1 comporte un mécanisme d'entraînement 10 des récipients 5 par rapport au boîtier 2 dans un plan perpendiculaire à leur axe longitudinal X, pour permettre le déplacement d'un récipient sélectionné vers une position de distribution dans laquelle le produit contenu dans ce récipient peut être distribué au travers de la fenêtre de distribution 3. 30 Le mécanisme d'entraînement 10 comporte un support 11 coulissant sur le boîtier 2, sur lequel reposent les récipients 5 ainsi qu'un organe de sélection 12 pouvant être actionné par l'utilisateur afin de déplacer le support 11. 10 15 Dans l'exemple considéré, le support 11 comporte inférieurement un socle horizontal 1 la sur lequel se raccordent des cloisons verticales llb s'étendant entre les récipients 5. L'organe de sélection 12 comporte un bouton rotatif disposé sur la paroi frontale du boîtier 2 et présentant sur sa face en regard du boîtier une fente radiale 14 dans laquelle est engagé un ergot 15 solidaire du support 11 et traversant une lumière de la paroi frontale du boîtier. Le support 11 et l'organe de sélection 12 sont configurés de manière à ce qu'un mouvement de rotation de l'organe de sélection 12 soit transformé en un mouvement de translation du support 11 dans le boîtier, l'ergot 15 coulissant dans la fente 14. Bien entendu, le support 11 et l'organe de sélection 12 peuvent présenter des formes différentes et coopérer autrement, l'organe de sélection 12 comportant par exemple un ergot engagé dans une fente du support ou les deux coopérant grâce à une crémaillère ou autrement encore. Dans l'exemple qui vient d'être décrit en référence aux figures 1 à 4, les récipients se déplacent par rapport au boîtier en translation uniquement, mais le mouvement des récipients relativement au boîtier pourrait être différent. A titre d'exemple, on a représenté à la figure 5 un dispositif comportant une pluralité de récipients 6 disposés sur un support rotatif tournant dans un boîtier de forme générale cylindrique et entraîné en rotation par un organe de sélection 12 s'étendant au moins partiellement hors du boîtier. Le déplacement des récipients peut encore résulter d'un mouvement de translation de l'organe de sélection, voire d'un mouvement plus complexe. A titre d'exemple, on a illustré à la figure 6 un exemple de réalisation qui diffère de celui des figures 1 à 4 par le fait que l'organe de sélection 12 comporte un ergot 12 solidaire du support 11 et se déplaçant dans une fente horizontale 14 du boîtier 2. Afin de sélectionner un récipient, l'utilisateur déplace de façon correspondante l'ergot 12 dans la fente 14. Dans tous les exemples qui viennent d'être décrits, en fonction par exemple du nombre de récipients et de la nature des produits contenus dans ces derniers, le boîtier et l'organe de sélection peuvent comporter des repères signalant à l'utilisateur la position du support par rapport au boîtier. Les repères peuvent par exemple indiquer à l'utilisateur la désignation du parfum contenu dans le récipient sélectionné. Les récipients peuvent être équipés de systèmes de distribution variés et par exemple comporter chacun une pompe pour distribuer le produit, ainsi qu'un bouton-5 poussoir 23 permettant d'actionner la pompe. Le dispositif peut comporter un système d'actionnement 25 configuré pour agir sur le bouton-poussoir 23 du récipient 5 qui est placé devant la fenêtre de distribution. Dans la variante illustrée aux figures 7 et 8, le système d'actionnement 25 permet de soulever le récipient 5 sélectionné alors que son bouton-poussoir 23 est en butée 10 contre le boîtier 2, ce qui immobilise verticalement l'orifice de sortie du récipient 5 relativement au boîtier 2. Le système d'actionnement 25 peut comporter, outre un bouton-poussoir 25e sur lequel appuie l'utilisateur, un élément de transmission 25a qui vient appuyer sur une première extrémité 25c d'un levier 25b articulé sur le boitier 3, le levier 25b ayant une 15 deuxième extrémité disposée pour soulever le récipient 5 présent dans la position de distribution. Dans la variante de réalisation illustrée à la figure 9, le boîtier 2 comporte une ouverture 30 en partie supérieure, permettant à l'utilisateur d'actionner directement le bouton-poussoir 23 du récipient 5 placé dans la position de distribution. 20 Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation qui viennent d'être décrits. On peut par exemple combiner entre elles les caractéristiques des différents exemples décrits. L'expression comportant un doit être comprise comme étant synonyme de comportant au moins un , sauf si le contraire est spécifié
La présente invention concerne un dispositif de distribution d'au moins un produit sélectionné parmi plusieurs, notamment des produits cosmétiques, comportant :- un boîtier (2) pourvu d'une ouverture d'actionnement ou d'un système d'actionnement (25),- un support (11) mobile relativement au boîtier,- une pluralité de récipients (5) mobiles avec le support dans le boîtier, équipés chacun d'un système de distribution (23),le dispositif permettant à l'utilisateur de positionner manuellement un récipient sélectionné parmi la pluralité de récipients dans une position de distribution dans laquelle l'utilisateur peut agir sur le système de distribution (23) du récipient sélectionné au travers de l'ouverture d'actionnement ou en utilisant le système d'actionnement (25).
1. Dispositif de distribution d'au moins un produit sélectionné parmi plusieurs, notamment des produits cosmétiques, comportant : - un boîtier (2) pourvu d'une ouverture d'actionnement (30) ou d'un système d'actionnement (25), - un support (11) mobile relativement au boîtier, -une pluralité de récipients (5) mobiles avec le support dans le boîtier, équipés chacun d'un système de distribution (23), le dispositif permettant à l'utilisateur de positionner manuellement un récipient sélectionné parmi la pluralité de récipients dans une position de distribution dans laquelle l'utilisateur peut agir sur le système de distribution (23) du récipient sélectionné au travers de l'ouverture d'actionnement (30) ou en utilisant le système d'actionnement (25). 2. Dispositif selon la précédente, dans lequel les récipients contiennent des produits différents. 3. Dispositif selon la 2, dans lequel les produits sont des parfums. 4. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le système de distribution (23) comporte une pompe ou une valve. 5. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans 20 lequel chaque récipient (5) est entièrement contenu dans le boîtier (2). 6. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le boîtier (2) comporte une fenêtre de distribution (3) devant laquelle peut venir se placer un orifice de distribution du produit du récipient sélectionné. 7. Dispositif selon la 6, la fenêtre de distribution (3) étant 25 circulaire. 8. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le support (11) est mobile en translation. 9. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 7, dans lequel le support (11) est rotatif à l'intérieur du boîtier (2). 30 10. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, comportant un organe de sélection (12) pouvant être déplacé par l'utilisateur afin de déplacer le support (11). 11. Dispositif selon les 8 et 10, dans lequel l'organe de sélection (12) et le support (11) sont configurés de manière à permettre la transformation d'un mouvement de rotation de l'organe de sélection en un mouvement de translation du support. 12. Dispositif selon la précédente, dans lequel l'un de l'organe de sélection et du support comporte une fente (14) et l'autre du support et de l'organe de sélection comporte un ergot (15) engagé dans la fente et pouvant se déplacer dans celle-ci. 13. Dispositif selon l'une des deux précédentes, dans lequel l'organe de sélection (12) comporte un bouton mobile en rotation sur le boîtier. 14. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, comportant un système d'actionnement (25) monté sur le boîtier pour agir sur le système de distribution (23) du récipient sélectionné. 15. Dispositif selon la précédente, dans lequel le système d'actionnement (25) est configuré pour agir directement sur le système de distribution (23) du récipient (5) sélectionné. 16. Dispositif selon la 14, dans lequel le système d'actionnement (25) est configuré pour soulever le récipient (5) sélectionné alors qu'un bouton-poussoir (23) du récipient est en butée contre le boîtier (2). 17. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 13, dans lequel le boîtier (2) comporte une ouverture d'actionnement (30) permettant à l'utilisateur d'agir directement avec un doigt sur le système de distribution (23) du récipient (5) placé devant l'ouverture (30).
B,A
B65,A45
B65D,A45D
B65D 83,A45D 34,B65D 47
B65D 83/76,A45D 34/02,B65D 47/24,B65D 47/34
FR2902531
A1
SYSTEME OPTRONIQUE PASSIF TRICHAMP
20,071,221
Le domaine de l'invention est celui des systèmes d'imagerie passive bichamp, notamment des systèmes infra-rouge (IR) en bande 3-5 pm ou en bande 8-12 pm utilisés pour l'observation GC (Grand Champ) à des fins de détection d'une cible et PC (Petit Champ) à des fins de reconnaissance et d'identification de la cible. Un grand champ est typiquement compris entre 8 à 10 , un petit champ entre 2 à 4 . Un système 100 d'imagerie passive IR bi-champ PC et GC, décrit en relation avec les figures la à 1c comprend typiquement sur un même axe optique : des moyens de détection comportant un détecteur matriciel IR 10 à deux dimensions placé dans un cryostat pour être refroidi, - un diaphragme d'ouverture 40 situé à l'extérieur du cryostat (comprenant notamment un diaphragme froid 11 et fermé par un hublot 12), mais proche de celui-ci, aussi désigné pupille d'imagerie, bordé a priori par un miroir 41 de réduction du rayonnement thermique parasite de structure, afin d'optimiser le comportement photométrique de l'ensemble, comme illustré figure 1c, des moyens de formation de l'image désignés ré- imageur 20, comprenant un ensemble de lentilles aptes à réaliser une conjugaison scène - détecteur tout en garantissant une pupille d'entrée et une pupille de sortie réelles ; cette fonctionnalité de transport de pupille impose la présence d'un plan focal intermédiaire dans la combinaison optique, un afocal 30 amovible de grossissement 3 typiquement, utilisé en mode PC ; le fait que la pupille d'entrée du ré-imageur soit réelle permet de limiter les diamètres des composants de l'afocal 30. On entend par élément amovible, un élément apte à être retiré 35 puis replacé en tant que de besoin. 20 25 30 En mode GC dont un exemple de configuration est illustré figure la, le système ne comprend pas l'afocal 30 alors qu'en mode PC un afocal 30 grossissant est placé sur l'axe optique en amont du ré-imageur 20 comme illustré dans l'exemple de la figure 1 b. On considère que le sens amont-aval correspond au sens de propagation de la lumière arrivant de l'extérieur pour être focalisée sur le détecteur, c'est-à-dire de droite à gauche sur l'ensemble des figures. On souhaite assurer en outre une fonction de veille IR passive panoramique, c'est-à-dire très grand champ (TGC), avec typiquement 90 de champ horizontal (en gisement) et 30 de champ vertical (en site). Les systèmes optroniques de veille passive sont des systèmes ne nécessitant pas d'émission de rayonnement, et sont par conséquent discrets. On souhaite assurer cette fonction de veille en utilisant le même détecteur, notamment pour limiter le coût. Le dispositif optique du système bi-champ présente un champ instantané utile limité à 10 horizontalement et verticalement alors que l'on souhaite pouvoir faire une observation dans un champ panoramique. Une première solution illustrée figure 2 consiste à associer un système bi-champ existant à des miroirs de balayage 70 et de contre-balayage 80 animés de mouvements de rotation : les miroirs balaient la scène et la renvoient vers le système bi-champ fixe 20 de façon à pouvoir observer la scène dans le TGC d'observation, les figures de balayage étant optimisées en fonction notamment du champ d'observation et de la vitesse de balayage. Un tel dispositif de balayage est par exemple décrit dans le brevet FR 2 830 339. La rotation s'effectue à une vitesse angulaire déterminée ; celle-ci est limitée en particulier par le temps d'intégration du détecteur typiquement de 3 msec (2 msec de temps d'intégration et 1 msec de temps de lecture). Cette vitesse angulaire est comprise par exemple entre 250 et 350 /seconde dans un sens pendant 14ms pour acquérir l'image puis dans l'autre sens pendant 6ms pour reprendre la position initiale. Il n'est alors pas possible d'assurer une cadence de balayage d'au moins 0,5 Hz nécessaire pour pouvoir mettre en oeuvre des algorithmes de détection automatique sur des cibles opérationnelles (chars, missiles...). Une autre solution consiste à augmenter le champ du système pour couvrir le très grand champ, en diminuant la focale F du système. De façon classique, cette diminution de F est réalisée pour un nombre d'ouverture F/D du système constant. Elle conduit donc à une réduction du diamètre D de la pupille d'entrée 60 (figures 3). Cela se traduit par une forte dégradation de la sensibilité du système. Le but de l'invention est d'obtenir un système optronique permettant d'assurer des fonctions de reconnaissance et identification, de détection et de veille passive avec un même détecteur IR sans les inconvénients susmentionnés. Selon l'invention un dispositif optique bi-champ apte à couvrir un petit et un grand champ, est couplé avec un dispositif de changement de champ à l'intérieur du ré-imageur permettant d'obtenir un grand champ plus important, de l'ordre de 30 X 30 et l'ensemble est installé sur une plate-forme à balayage permettant de couvrir finalement un très grand champ horizontal de 90 . Le dispositif optique comprend en outre un dispositif de contre-balayage permettant de stabiliser l'image pendant la prise de vue. Plus précisément, l'invention a pour objet un système d'imagerie passive comprenant : - un détecteur matriciel IR, un dispositif optique bi-champ, apte à former une image sur le détecteur et comportant sur un axe optique des moyens de formation de l'image, un afocal amovible de grossissement G déterminé placé en amont des moyens de formation de l'image, un diaphragme d'ouverture disposé entre le détecteur et les moyens de formation de l'image. II est principalement caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de balayage en gisement de l'ensemble détecteur et dispositif optique bichamp, en ce que le diaphragme d'ouverture est amovible et en ce que le dispositif optique comprend en outre, un miroir de contre-balayage apte à être bloqué, disposé en amont des moyens de formation de l'image, et en ce que les moyens de formation de l'image comprennent des moyens pour obtenir un troisième champ, le miroir de contre-balayage et les moyens pour obtenir un troisième champ étant disposés sur ledit axe optique et aptes à former une image sur ledit détecteur en vue d'obtenir un système d'imagerie tri-champ. On obtient ainsi un système IR tri-champ utilisant un seul détecteur et un seul axe optique. Une fois le diaphragme d'ouverture escamoté, la pupille du système est formée par le diaphragme froid du cryostat ; ceci permet de réduire le nombre d'ouverture F/D en configuration TGC et donc de conserver une taille de pupille d'entrée du ré-imageur quasiment constante 1 o tout en augmentant le champ. Le champ résultant est de l'ordre de 30 . II est suffisamment grand pour qu'une cadence classique del Hz soit suffisante pour un balayage de la zone de 90 x 30 . De plus le système obtenu est compact. II permet ainsi d'utiliser 15 en entrée un hublot de dimension acceptable : 130 mm X 75 mm au lieu de 75 mm X 75 mm pour un système bi-champ. Alors que la solution de l'art antérieur selon laquelle le détecteur est fixe par rapport au dispositif de balayage nécessite un hublot de très grande taille, de l'ordre de 60 cm pour couvrir le débattement angulaire du très grand champ. 20 Les moyens pour obtenir un autre champ comportent des composants optiques amovibles aptes à être insérés sur l'axe optique entre le dispositif de contre-balayage et le détecteur, ou des éléments optiques mobiles en translation selon l'axe optique ; ces éléments optiques de changement de champ sont disposés de façon à maintenir quasiment fixe la 25 position de la pupille d'entrée du ré-imageur. Selon une caractéristique de l'invention, le miroir de contre-balayage est placé entre les moyens de formation de l'image et l'afocal. Selon une autre caractéristique de l'invention, les moyens de formation de l'image présentant une ouverture déterminée, les moyens pour 30 obtenir un autre champ modifient cette ouverture. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit, faite à titre d'exemple non limitatif et en référence aux dessins annexés dans lesquels : les figures 1 déjà décrites représentent schématiquement un système bi-champ, en configuration GC (figure la) et PC (figure 1 b), et un zoom sur le cryostat et le diaphragme d'ouverture (figure 1c), la figure 2 déjà décrite représente schématiquement un système 5 tri-champ connu, les figures 3 déjà décrites illustrent schématiquement l'effet du changement de focale sur le diamètre de la pupille d'entrée d'un système optique fonctionnant à nombre d'ouverture constant, les figures 4 représentent schématiquement un système tri-champ 10 selon l'invention, en configuration PC (figure 4a), GC (figure 4b) et TGC (figure 4c), la figure 5 représente schématiquement la plate-forme de balayage et le dispositif de contre-balayage contrôlés par l'unité de traitement. 15 D'une figure à l'autre, les mêmes éléments sont repérés par les mêmes références. En référence aux figures 4, le système d'imagerie passive 200 selon l'invention comprend les éléments suivants dont certains seulement 20 sont utilisés en fonction du mode choisi : des moyens de détection comportant un détecteur matriciel 10 IR à deux dimensions placé de manière classique dans un dispositif de refroidissement tel qu'un cryostat, utilisés pour les trois modes PC, GC et TGC, 25 un ré-imageur 20' adaptable pour passer d'une configuration commune aux modes PC ou GC à une configuration pour le mode TGC, un afocal 30 amovible de grossissement G (G=3 par exemple), utilisé seulement en mode PC, 30 un diaphragme d'ouverture 40 amovible utilisé seulement en mode PC ou GC, un dispositif de contre-balayage utilisé en mode TGC, comprenant un miroir de contre-balayage apte à être bloqué dans une position fixe pour les modes PC et GC. Ces éléments qui sont sur un même axe optique, sont montés sur une plate-forme 70' équipée de moyens de rotation en gisement pour obtenir le balayage horizontal de 90 du mode TGC ; cette plate-forme est bloquée dans une position fixe pour les modes PC et GC. La plate-forme de balayage 70' et le dispositif de contre-balayage 80' sont contrôlés par une unité de traitement 75 et sont représentés figure 5. Le détecteur matriciel 10 comprend par exemple 240 x 320 pixels. Ce détecteur sensible par exemple dans la bande 3-5 pm peut être composé d'un matériau de Mercure, Cadmium et Tellure (HgCdTe). D'autres matériaux peuvent être utilisés comme des matériaux multi-puits quantiques dans les composés Arséniure de Gallium/Arséniure de gallium et d'Aluminium (AsGa/AsGaAI) ; le composé Antimonure d'Indium (InSB) peut également être utilisé. Le ré-imageur 20' tel qu'utilisé en modes PC et GC comprend un groupe de N lentilles divergentes, convergentes disposées par exemple de la façon suivante : un groupe de lentilles permettant le transport d'image, comme par exemple les trois lentilles 21, 22, 23 les plus en aval sur les figures 4, et un groupe de lentilles formant un oculaire, tel que les deux lentilles 24, 25 en aval du miroir de contre-balayage ; il comprend en outre des moyens pour faire varier le champ. Selon un premier mode de réalisation, le ré-imageur 20' est de type zoom. Les moyens pour faire varier le champ comprennent les lentilles convergentes 22 et 23 désignées respectivement compensateur 22 et variateur 23 et des moyens de translation de ces lentilles sur l'axe optique en une position variable selon le mode choisi. Le variateur permet principalement d'obtenir une variation de la focale du système optique et le compensateur est un élément permettant principalement de maintenir le plan de focalisation quasiment fixe. En mode TGC (figure 4c), le variateur 23 est dans sa position maximale en aval et le compensateur 22 dans sa position maximale en amont, ils permettent ainsi d'obtenir un champ de 30 . Pour les modes PC (figure 4a) ou GC (figure 4b), le variateur 23 est dans sa position maximale en amont et le compensateur 22 dans sa position maximale en aval. En outre, la combinaison optique du variateur 22 et du compensateur 23 est calculée de façon à minimiser la taille nécessaire du miroir de contre-balayage 81 en maintenant l'image de la pupille au voisinage de celui-ci. Selon un deuxième mode de réalisation, les moyens pour faire varier le champ comprennent des éléments optiques amovibles ; il s'agit par exemple d'un groupe de lentilles qui est inséré sur l'axe optique entre l'oculaire et le transport constituant le ré-imageur 20' pour obtenir un champ de 30 et retiré pour passer en modes PC ou GC. Il est par exemple monté sur une structure mobile en rotation de façon à pouvoir être placé sur l'axe optique ou escamoté selon le mode choisi. L'afocal 30 comporte typiquement une lentille divergente et une lentille convergente. On rappelle qu'un afocal est un élément optique tel qu'un faisceau collimaté d'un côté est encore collimaté de l'autre côté après avoir traversé l'afocal. II est inséré sur l'axe optique en amont du ré-imageur en mode PC et retiré pour les modes GC et TGC. Le diaphragme d'ouverture 40 est utilisé seulement en mode PC ou GC avec une ouverture d'environ F/3 ; il est retiré en mode TGC pour lequel l'ouverture 11 du cryostat joue le rôle de pupille. L'escamotage du diaphragme d'ouverture 40 permet par conséquent de réduire le nombre d'ouverture F/D du système à environ F/1.2 en position TGC, et donc de conserver une taille de pupille d'entrée du ré-imageur quasiment constante tout en augmentant le champ. Le dispositif de contre-balayage 80' permet de compenser les mouvements de l'image dus au balayage de la scène par la plate-forme 70' ; il permet de stabiliser l'image pendant l'acquisition des images. Il comprend par exemple un miroir 81 orienté au repos à 45 sur l'axe optique, associé à des moyens de rotation dudit miroir. La rotation a une amplitude de 15 pour couvrir un champ de 30 . Ce miroir 81 qui a aussi pour effet de couder le trajet du faisceau permet aussi de réduire l'encombrement du dispositif optique. L'unité de traitement 75 synchronise l'acquisition des images par les moyens de détection avec les mouvements de contre-balayage. Plus précisément, le temps d'acquisition d'une image étant composé d'une part d'un temps d'intégration Tint par le détecteur 10 et d'autre part d'un temps Tlect nécessaire à la lecture de l'information fournie par le détecteur, les moyens 80' de contre-balayage assurent un mouvement de rotation contraire à celui de la plate-forme 70' de balayage pendant le temps Tint et permettent de garder la zone observée fixe sur le détecteur pendant le temps nécessaire à l'intégration du signal et d'éviter ainsi un effet de flou sur l'image. Ils reviennent à leur position initiale pendant le temps Tient. Les éléments précédemment décrits sont installés dans un boîtier 90 fixé à la plate-forme de balayage 70'. Le boîtier comprend éventuellement d'autres éléments. II est muni d'au moins une fenêtre transparente ou hublot 95 de préférence inclinée sur l'axe optique afin d'éviter l'effet Narcisse ; il est par exemple incliné à 18 environ. La dimension verticale du hublot, conditionnée par les faisceaux PC est de l'ordre de 75 mm. Sa dimension horizontale est de l'ordre de 130 mm pour permettre aux faisceaux TGC de passer sans vignettage, ce qui représente un surdimensionnement acceptable par rapport au dimensionnement d'origine de 75 mm. On obtient finalement un hublot de forme oblongue de 130 mm X 75 mm. Le hublot est typiquement à une distance de 100 mm du miroir de contre-balayage. La plate-forme de balayage 70' dont un exemple est représenté figure 5, est équipée de moyens de rotation assurés par exemple par des axes cardans ayant chacun un degré de liberté. La plate-forme 70' est constituée d'un support 71 sur lequel est monté l'ensemble détecteur-dispositif optique placé dans le boîtier 90, d'un joint tournant 72 et d'un moteur 73 permettant la rotation du support selon un axe vertical 50. Le détecteur et les lentilles du ré-imageur qui sont situés sur un axe perpendiculaire au plan de la figure derrière le miroir 81, ne sont pas représentés pour ne pas surcharger la figure. Un second moteur 82 permet d'entraîner le miroir de contre-balayage 81 sur le même axe de rotation 50 que celui du support global. Les deux moteurs sont commandés par une unité de traitement 75 qui permet de gérer le contre-balayage. On va à présent décrire le système 200 selon l'invention pour chaque mode. En mode PC, le système décrit en relation avec la figure 4a comprend : les moyens de détection comportant le détecteur matriciel 10 IR à deux dimensions placé de manière classique dans le dispositif de refroidissement, le diaphragme d'ouverture 40 bordé du miroir de réduction de flux, le ré-imageur 20' en configuration commune PC/GC s'il s'agit d'un ré-imageur de type zoom, sans les éléments spécifiques au TGC si le ré-imageur est équipé d'un dispositif de changement de champ par insertion d'éléments optiques dans la combinaison, l'afocal 30 de grossissement G (G=3 par exemple), le dispositif de contre-balayage 80' bloqué dans une position fixe commune PC/GC. Ces éléments sont montés sur la plate-forme 70' bloquée dans une position fixe commune PC/GC. En mode GC, le système décrit en relation avec la figure 4b comprend : 15 les moyens de détection comportant le détecteur matriciel 10 IR à deux dimensions placé de manière classique dans le dispositif de refroidissement, le diaphragme d'ouverture 40 bordé du miroir de réduction de flux de structure, 20 le ré-imageur 20' en configuration commune PC/GC s'il s'agit d'un imageur de type zoom, sans les éléments spécifiques au TGC si le ré-imageur est équipé d'un dispositif de changement de champ par insertion d'éléments optiques dans la combinaison, 25 le dispositif de contre-balayage 80' bloqué dans une position fixe commune PC/GC. Ces éléments sont montés sur la plate-forme 70' bloquée dans une position fixe commune PC/GC. En mode TGC, le système 200 décrit en relation avec la figure 4c 30 comprend : les moyens de détection comportant un détecteur matriciel 10 IR à deux dimensions placé de manière classique dans un dispositif de refroidissement tel qu'un cryostat ; en mode TGC c'est le diaphragme froid 11 du cryostat qui joue le rôle de 35 pupille, 10 le ré-imageur 20' en configuration TGC s'il s'agit d'un imageur de type zoom, ou alors incluant les éléments optiques supplémentaires spécifiques à la configuration TGC, si le réimageur est équipé d'un dispositif de changement de champ par insertion d'éléments optiques dans la combinaison, le dispositif de contre-balayage 80'. Ces éléments sont montés sur la plate-forme 70' équipée de moyens de rotation en gisement pour obtenir le balayage de 90 du mode TGC. ~o Selon un autre mode de réalisation la plate-forme a deux degrés de liberté, en site et en gisement. La plate-forme de balayage 70' et le dispositif de contre-balayage 80' sont contrôlés par l'unité de traitement 75
L'invention concerne un système (200) d'imagerie passive IR comprenant :- un détecteur matriciel (10) IR,- un dispositif optique bi-champ, apte à former une image sur le détecteur et comportant sur un axe optiquedes moyens de formation de l'image (20'),un afocal (30) amovible de grossissement G déterminé placé en amont des moyens de formation de l'image,un diaphragme d'ouverture (40) disposé entre le détecteur et les moyens de formation de l'image.Il comprend des moyens de balayage (70') en gisement de l'ensemble détecteur et dispositif optique bi-champ, en ce que le diaphragme d'ouverture (40) est amovible et en ce que le dispositif optique comprend en outre, un miroir de contre-balayage (81) apte à être bloqué, disposé en amont des moyens de formation de l'image, et en ce que les moyens de formation de l'image comprennent des moyens pour obtenir un troisième champ, le miroir de contre-balayage (81) et les moyens pour obtenir un troisième champ étant disposés sur ledit axe optique et aptes à former une image sur ledit détecteur (10) en vue d'obtenir un système d'imagerie tri-champ.
1.Système (200) d'imagerie passive IR comprenant : un détecteur matriciel (10) IR, un dispositif optique bi-champ, apte à former une image sur le détecteur et comportant sur un axe optique des moyens de formation de l'image (20'), un afocal (30) amovible de grossissement G déterminé placé en amont des moyens de formation de l'image, un diaphragme d'ouverture (40) disposé entre le détecteur et les moyens de formation de l'image, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de balayage (70') en gisement de l'ensemble détecteur et dispositif optique bi-champ, en ce que le diaphragme d'ouverture (40) est amovible et en ce que le dispositif optique comprend en outre, un miroir de contre-balayage (81) apte à être bloqué, disposé en amont des moyens de formation de l'image, et en ce que les moyens de formation de l'image comprennent des moyens pour obtenir un troisième champ, le miroir de contre-balayage (81) et les moyens pour obtenir un troisième champ étant disposés sur ledit axe optique et aptes à former une image sur ledit détecteur (10) en vue d'obtenir un système d'imagerie tri-champ. 2. Système d'imagerie selon la précédente, caractérisée en ce que les moyens pour obtenir un autre champ comportent des composants optiques amovibles aptes à être insérés sur l'axe optique entre le dispositif de contre-balayage et le détecteur. 3. Système d'imagerie selon la 1, caractérisée en ce que les moyens pour obtenir un autre champ sont de type zoom, c'est-à- dire comprennent des éléments optiques (22, 23) mobiles en translation selon l'axe optique. 35 4. Système d'imagerie selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le miroir de contre-balayage (81) est placé entre les moyens de formation de l'image et l'afocal. 5. Système d'imagerie selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les moyens de formation de l'image présentant une ouverture déterminée, les moyens pour obtenir un autre champ modifient cette ouverture. 6. Système d'imagerie selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'autre champ est un très grand champ. 7. Système d'imagerie selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le miroir (81) de contre-balayage est disposé à 45 sur l'axe optique. 8. Système d'imagerie selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le miroir de contre-balayage (81) est inclus dans un dispositif de contre-balayage (80') et en ce que la plate-forme de balayage (70') et le dispositif de contre-balayage (80') sont reliés à une unité de traitement (75) apte à les contrôler. 9. Système d'imagerie selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le détecteur est placé dans un cryostat comportant un diaphragme froid (11).30
G
G02
G02B
G02B 26,G02B 13
G02B 26/10,G02B 13/14
FR2896530
A1
DISPOSITIF DE SUPPORT POUR VOLET ROULANT ET ENSEMBLE DE VOLET ROULANT A MONTER AVEC UN TEL DISPOSITIF
20,070,727
DISPOSITIF. L'invention est relative à un dispositif de support pour un volet roulant qui comporte un tablier enroulé sur un arbre, comprenant un flasque à chaque extrémité de l'arbre, le tablier pouvant être déroulé, après installation dans un coffre ou une réservation en tête d'une ouverture munie sur ses ,ôtés de coulisses pour guider le tablier. Les volets traditionnels sont habituellement livrés sur chantier en éléments séparés ou en pièces détachées, et ensuite assemblés et montés par un professionnel sur ce chantier. Aujourd'hui, la tendance est de préparer de plus en plus les volets en atelier afin de réduire au minimum la main d'oeuvre sur chantier car, d'une part, le personnel de chantier est de moins en moins formé et spécialisé pour le bon montage et réglage du volet et, d'autr3 part, le taux horaire y est plus important. La mise en oeuvre et le réglage de tels volets doivent donc être repensés pour devenir plus aisés. En particulier, le nombre de pièces à monter sur le chantier doit être aussi réduit que possible. L'invention a pour but, surtout, de proposer un dispositif dei support de volet roulant permettant une mise en place simple et rapide de l'Ensemble du tablier et de l'arbre d'enroulement, avec un nombre d'opérations de montage et de réglage réduit sur le chantier. Pour atteindre cet objectif, selon l'invention, un dispositif de support de volet roulant du genre défini précédemment est caractérisé en De qu'un moyen d'assemblage est prévu sur chaque flasque pour coopérer avec un moyen d'assemblage complémentaire prévu sur une patte propre à être engagée en tête de coulisse afin de faire supporter l'arbre par les flasques, de sorte qu'un ensemble préalablement monté en atelier constitué au moins par le tablier enroulé sur l'arbre monté entre les flasques, peut être install à sur un chantier par le seul assemblage des flasques sur les pattes. Par ailleurs, notamment dans le cas d'une réservation dans le gros oeuvre qui respecte toujours un minimum d'espace au niveau diamètre d'enroulement, la position des coulisses par rapport l'axe d'enroulement reste variable. La coulisse passe généralement devant la traverse hau re de la menuiserie et vient déboucher dans la réservation ou dans un caisson. En fonction de l'épaisseur d'isolation disposée côté intérieur du mur, la cote de déport horizontal entre l'axe d'enroulement et la coulisse sera variable. II y a donc avantage à prévoir un réglage, qui sera effectué par le personnel :sur site. L'invention a également pour but de proposer un dispositif de support de volet roulant qui soit aisément réglable en profondeur par l'installateur en fonction des différentes configurations rencontrées. A cet effet, le moyen d'assemblage du flasque et le moyen d'assemblage complémentaire de la patte sont prévus pour permettre un réglage en profondeur de la position de l'arbre par rapport aux coulisses. Avantageusement le moyen d'assemblage d'un flasque comprend au moins un ergot solidaire du flasque, tandis que le moyen d'assemblage complémentaire de la patte comprend au moins une encoche propre à - ecevoir l'ergot. Avantageusement, chaque ergot comporte un moyen de butÉe à son extrémité libre. Ce moyen de butée peut être formé par une collerette. De préférence, la patte comporte au moins deux séries d'encoches, chaque série présentant un décalage différent par rapport à l'axe de la patte. Généralement chaque série comporte au moins deux encoches, tandis; que le flasque comporte au moins deux ergots parallèles propres à être reçus dans l'une des séries d'encoches. La patte qui comporte plusieurs séries d'encoches permet p usieurs positions du flasque décalées en profondeur par rapport à la patte et à la coulisse. La patte peut être réalisée par découpage d'une tôle, les encoches étant réalisées dans la tranche de la tôle. Deux séries d'encoches peuvent être réalisées latéralement de chaque coté d'une patte. Une première série peut être à l'aplomb de l'axe vertical de la patte et une autre série est décalée par rapport à cet axe vertical. Plusieurs séries d'encoches avec décalages différents peuvent être prévues pour augmenter les possibilités de réglage en profondeur de l'arbre du volet roulant. Le flasque peut comporter au moins une languette propre à être déformée, après montage sur la patte, pour s'opposer au démontage de la patte. L'invention est également relative à un ensemble de volet roulant comprenant un arbre, un tablier à enrouler sur cet arbre et un flasque à chaque extrémité de l'arbre, caractérisé en ce que le tablier est enroulé sur l'arbre entre les flasques pour livraison sur un chantier, et en ce que chaque flasque comporte un moyen d'assemblage pour coopérer avec un moyen d'assemblage complémentaire prévu sur une patte propre à être engagée en tête d'une coulisse. L'ensemble de volet roulant peut ainsi être préparé en atelier, transporté en bloc, puis monté dans un coffre ou une réservation par fixation des flasques sur les pattes, elles-mêmes montées sur des coulisses. Avantageusement une plaquette est prévue contre la face extérieure du flasque côté opposé à la manoeuvre pour coopérer avec une extrémité en saillie de l'arbre et éviter à l'arbre d'échapper à un palier du flasque, tant au moment du transport que pendant le fonctionnement. Cette plaque te peut comporter une échancrure propre à venir se clipper dans une gorge de l'extrémité en saillie de l'arbre. De préférence, le dispositif d'entraînement est monté en atelier contre la face extérieure du flasque côté manoeuvre pour livraison sur un chantier. Dans le cas d'un dispositif d'entraînement à commande manuelle, une plaquette permettant de bloquer la rotation de l'arbre pendant le transport peut être prévue contre la face extérieure du flasque côté manoeuvre, cette plaquette étant fixée de manière démontable contre la face extérieure du flasque et comportant une échancrure propre à retenir en rotation un axe carré d'entraînement de l'arbre. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront 20 dans la description qui suit d'un exemple de réalisation avec référence aux dessins annexés mais qui n'a aucun caractère limitatif. Sur ces dessins : Fig. 1 est une vue en perspective éclatée d'un volet roulant selon l'invention. 25 Fig. 2 est une vue schématique en coupe verticale d'un voles roulant mis en place dans une ouverture, selon un enroulement intérieur. Fig. 3 est une vue en coupe verticale, à plus grande échelle, d'un volet roulant mis en place selon un enroulement extérieur el point d'interrogation . 30 Fig. 4 est une vue partielle en perspective éclatée à plus grande échelle de la zone d'assemblage de la patte et du flasque. Fig. 5 est une vue en élévation latérale partielle du montage, selon l'invention, d'un flasque sur une patte selon une première position relative, et Fig. 6 est une vue en élévation latérale partielle du montage, selon 35 l'invention, d'un flasque sur une patte selon une deuxième position relative. En se référant à Fig. 1 à 3, on peut voir un ensemble M de volet roulant destiné à être mis en place dans un logement L prévu au-dessL s d'une ouverture 0 à obturer. Le logement L peut se situer dans un caisson C (Fig.2) ou dans une réservation R (Fig.3) de la maçonnerie. L'ensemble M comprend un arbre d'enroulement 1 situé en-se deux flasques 2 parallèles. Le terme flasque utilisé dans la description et I,es revendications désigne une plaque dont le périmètre entoure complètement celui du tablier lorsqu'il est totalement enroulé sur l'arbre. Aucune zone du tablier enroulé ne se trouve radialement à l'extérieur du périmètre du flasque , lequel assure le maintien du tablier enroulé et son guidage lors du déroulement. Un tablier B, enroulé sur l'arbre 1, peut être déroulé, après installation de l'ensemble M dans l'ouverture O. Des coulisses verticales 5 sont prévues sur les côtés de l'ouverture pour le guidage du tablier. Un c ispositif d'entraînement 3 est installé à l'une des extrémités de l'arbre 1, du côté d'un flasque opposé au tablier B, de manière à permettre l'entraînement en rotation de l'arbre. Le dispositif d'entraînement 3 peut être à actionnement manuel et constitué par un treuil schématiquement représenté sur Fig.1, actionné à l'aide d'une tringle non représentée, ou par une poulie (non représentée) actionnée à l'aide d'une sangle. Le dispositif d'entraînement 3 peut aussi être constitué par un moteur, généralement un moteur électrique. L'arbre 1, le tablier B enroulé sur l'arbre 1, les flasques 2 dans lesquels sont montées les extrémités de l'arbre 1, et de préférence le dispositif d'entraînement 3, forment un ensemble préparé en atelier, transporté erg bloc et prêt à être monté tel que. Le flasque 2 situé du côté opposé à l'entraînement, c'est-à-dire à gauche selon Fig.1, comporte dans sa zone centrale un palier 2c pour un montage rotatif d'une extrémité en saillie la de l'arbre 1. L'extrémité la comporte une gorge circulaire 1 b qui se trouve du côté extérieur du flasque 2 lorsque l'extrémité 1 a traverse le palier 2c. Une plaquette G, notamment en matière plastique, est prévue pour le blocage en translation de l'arbre 1 relativement au flasque 2. La plaquetl:e G est disposée contre la face extérieure du flasque 2, côté opposé à la manoeuvre. La plaquette G coopère avec l'extrémité en saillie de l'arbre et évite l'arbre d'échapper au palier, tant au moment du transport que pendant le fonctionnement. Cette plaquette G comporte, à une extrémité, une échancrure circulaire Ga limitée par des branches relativement souples propres à venir se clipper dans la gorge lb de l'extrémité la qui fait saillie sur le flasque après assemblage. Une seconde extrémité élargie Gb de la plaquette G comporte une fenêtre facilitant la mise en place et l'extraction. Cette plaquette G est prévue que la manoeuvre soit assurée par treuil, poulie avec sangle, ou moteur. Dans le cas où le volet est prévu avec une commande manuelle, le dispositif d'entraînement 3 étant formé par un treuil ou une poulie avec sangle, le flasque 2 côté manoeuvre comporte un palier 2d pour supporter de manière rotative l'arbre 1. Le dispositif d'entraînement 3 est monté contre la face extérieure du flasque 2 et comporte en son centre une ouverture d'entraînement en rotation carrée, traversée par un axe S carré de liaison en rotation entre un embout lié à l'arbre tubulaire 1 et le dispositif d'entraînement 3. On peut alors prévoir contre la face extérieure du flasque 2 côté manoeuvre une autre plaquette G2 (Fig.1) permettant de bloquer la rotation de l'arbre pendant le transport. Cette plaquette est fixée de manière démontable contre la face extérieure du flasque et comporte une échancrure rectangulaire G2a propre à coiffer et retenir en rotation l'axe carré S d'entraînement de l'arbre 1. La plaquette G2 peut comporter un pion G2b propre à s'engager dans un trou F du flasque pour l'arrêt en rotation. La plaquette G2 est retirée lors de la mise en service du volet roulant. Dans le cas où le volet est commandé par un moteur électrique, le problème de l'arrêt en rotation de l'arbre 1 pendant le transport ne se pose pas car la tête moteur est bloquée en rotation directement sur le flasque. L'arbre du moteur traverse le flasque et est relié à l'arbre 1. Les flasques 2 sont de préférence d'épaisseur constante et réalisés à partir d'éléments découpés dans des plaques de tôle, puis éventuellement mis en forme par pliage. Les flasques 2 peuvent comporter des oreilles 4 pour liaison avec des accessoires. Chaque flasque 2 comporte sur la partie inférieure de sa face extérieure, opposée à l'arbre 1, un moyen d'assemblage Al avantageusement formé par des ergots 2a. Les ergots 2a sont alignés verticalement lorsque le flasque 2 est en place. Ces ergots 2a peuvent être constitués par des pièces cylindriques réalisées en décolletage et rivées sur le flasque. Les ergots 2a comportent à leur extrémité libre une collerette 2b formant arrêt longitudinal. En variante, notamment pour une réalisation économique, leE. ergots peuvent être poinçonnés et emboutis directement dans le flasque de tôle, par exemple sous forme de pattes relevées. Le moyen d'assemblage Al du flasque est prévu pour coopérer avec un moyen d'assemblage complémentaire A2 prévu sur une patte 6 propre à être engagée en tête de coulisse 5 afin de faire supporter l'arbre 1 par les flasques. Les coulisses 5 sont fixées verticalement, par exemple sur une menuiserie 7 de l'ouverture 0 à équiper, et sont prévues avec une cage arrière formant logement 5a (Fig.1) pour recevoir une patte 6. Un embout évasé de guidage pour le volet, ou tulipe T, est de préférence monté à l'extrémité supérieure de chaque coulisse 5. Chaque patte 6, plus particulièrement visible sur Fig. 4, peut être réalisée par découpe d'une plaque de tôle. La patte 6 comporte une partie inférieure 6a destinée à coopérer avec la partie supérieure d'une coulisse 5. La partie inférieure 6a présente une extrémité effilée facilitant son insertion dans la cage 5a de la coulisse 5. La partie supérieure 6b de chaque patte 6 est décalée transversalement par rapport à l'axe vertical de la partie inférieure 6a. Les parties 6a,6b sont généralement dans un même plan. Des doigts 6c1 et 6c2 s'étendent orthogonalement de part e: d'autre de la partie supérieure 6b, dont ils sont solidaires. Les espaces entre les doigts 6c1, 6c2, ou au-dessus de ces doigts, constituent des encoches 6e1, 6e2. Au moins certaines de ces encoches sont limitées, à leur extrémité éloignée de l'axe vertical de la partie 6b, par des dents 6d en saillie vers le haut. Le bord supérieur 6r d'une dent 6d forme de préférence une rampe inclinée montant de l'extérieur vers l'encoche. La zone située à mi-longueur des doigts 6c1 est à l'aplomb de la ligne centrale verticale de la patte 6. Une première série ou colonne d'encoches 6e1 est ainsi définie, qui se trouve dans l'axe vertical de la partie inférieure 6a de la patte. La zone située à mi-longueur des doigts 6c2 est déportée suivant une direction orthogonale à la patte 6, dans le plan de cette pat:e. Une deuxième série ou colonne d'encoches 6e2 est ainsi définie, qui est déportée d'une distance X (Fig. 5 et 6) par rapport à l'axe vertical de la partie inférieure 6a de la patte. Dans l'exemple représenté sur Fig.4, trois doigts 6c1, 6c2 espacés verticalement sont représentés, le doigt inférieur et le doigt supérieur comportant une dent 6d en extrémité avec rampe inclinée 6r. Le noribre de doigts pourrait être différent, notamment supérieur à trois. La distance entre les encoches inférieure et supérieure 6e1, ou 6e2, est égale à la distance entre les ergots 2a. Un flasque 2 peut être assemblé à une patte 6 en emboîtant les ergots 2a soit dans les encoches extrêmes (inférieure et supérieure) 6e1, soit dans les encoches extrêmes 6e2. Les doigts 6c2 ont été représentés avec une longueur Iirr itée en déport horizontal, de sorte qu'une seule encoche 6e2 est formée sur chaque doigt. Bien entendu, les doigts 6c2 pourraient avoir une longueur plus importante et comporter plusieurs encoches ou crans décalés sur chaque doigt suivant une direction orthogonale à l'axe vertical de la patte 6, dans san plan. Une telle disposition permettrait de définir des déports différents par rapport à l'axe vertical de la patte 6, et d'augmenter les possibilités de réglage en profondeur. Les pattes 6 comportent, à un niveau inférieur à celui des doigts 6cl, 6c2, des ouvertures 6f, poinçonnées dans la partie centrale des pattes, ,utilisées pour bloquer verticalement la patte dans la coulisse. Des languettes 2e sont prédécoupées dans chaque flasq Je 2 et restent attenantes au flasque suivant un côté. Les languettes 2e sont prévues pour se trouver de part et d'autre de la partie 6b de la patte 6ä et en face d'une encoche 6e1 ou 6e2, lorsque la patte 6 est assemblée à un flasque 2. Le montage d'un ensemble de volet roulant avec le dispositif de support de l'invention peut s'effectuer comme suit. En atelier, l'ensemble de volet roulant est préparé avec le tablier B enroulé, entre les flasques 2, sur l'arbre 1 qui est engagé à son extrémité la dans le palier 2c du flasque 2. Le dispositif d'entraînement 3 est monté contre la face extérieure du flasque 2 côté manoeuvre. Dans le cas d'une commande manuelle, treuil ou poulie avec sangle, l'arbre 1 est supporté de manière rotative par le palier 2d. Une plaquette G2 peut être mise en place contre la face extérieure du flasque côté manoeuvre pour bloquer en rotation l'arbre 1 relativement aux flasques pendant le transport. Dans le cas d'une motorisation, la tête moteur est bloquée en rotation directement sur la face extérieure du flasque 2 côté manoeuvre. L'arbre du moteur traverse le flasque et est relié à l'arbre 1. L'ensemble préparé en atelier est livré avec des pattes 6 correspondant aux flasques 2, et des coulisses 5. Sur le chantier, l'installateur commence par poser les coulisses 5 dans l'ouverture à équiper, par exemple sur les montants ou tapées d'une menuiserie 7. Les pattes 6 sont installées en tête des coulisses 5, en faisant dépasser la patte 6 et la tulipe T à l'intérieur du caisson C ou de la réservation R. A cet effet, les parties inférieures 6a des pattes 6 sont enfoncées cans les logements 5a des coulisses 5. L'installateur peut être amené lors de cette opération à couper les coulisses 5 en longueur, par exemple à l'extrémité opposée à celle munie de la patte, ce qui donne un pararnètre de réglage vertical. Du fait que les pattes 6 comportent au moins deux séries d'emplacements distincts 6e1 ou 6e2 pour les ergots 2a, l'installateur pourra choisir la série d'emplacements la mieux adaptée à la situation. II dispose donc d'un deuxième paramètre de réglage dans le sens de la profondeur par un simple retournement de la patte 6. Le dispositif permet également une adaptation à des enroulements 5 intérieurs ou extérieurs suivant le sens d'introduction des flasques dans le caisson ou la réservation. Dans le cas d'un montage avec un caisson C (Fig.2 et 6) pouvant recevoir le tablier en enroulement intérieur, la patte 6 sera montée dans la coulisse en position alignée à la verticale du diamètre maximum d'enroulement 10 du tablier. Les ergots 2a seront emboîtés dans les encoches 6e1. Dans le cas d'un montage utilisant un enroulement extérieur dit en point d'interrogation (Fig. 3 et 5), la patte 6 sera retournée par rapport à Fig.6 et montée dans la coulisse 5 de manière que la partie supérieure 6b de la patte 6 soit déportée vers l'intérieur (Fig. 5). Les ergots 2a seront emboîtés clans les 15 encoches 6e2. Cette opération est facilitée par la structure des pattes 6. Le simple fait de retourner les pattes 6 permet de passer d'un réglage à l'autre. L'installateur prend ensuite l'ensemble de volet roulant formé de l'arbre 1, du tablier enroulé B, des flasques 2 et du dispositif d'entraînement 3, 20 et vient emboîter les ergots de fixation 2a dans les encoches 6e1 ou {e2. Les rampes 6r des dents 6d facilitent cette opération puisqu'il est possible de poser les ergots 2a sur les rampes 6r et de pousser l'ensemble de volet roulant jusqu'à ce que les ergots 2a tombent dans les encoches 6e1 ou 6e2. Pour verrouiller le système une fois assemblé, l'installateur déforme 25 à l'aide d'une lame de tournevis, ou équivalent, au moins une languette 2e de matière du flasque pour qu'elle vienne se mettre en opposition au gens de démontage de la patte 6. En variante, la languette pourrait former un cliquet élastique qui s'efface lors de la descente des doigts et se remet en position de verrouillage après franchissement. 30 Lorsque la mise en place est terminée, l'installateur déforme alors une portion de coulisse en regard d'une ouverture 6f de manière à retenir la patte 6 à l'encontre d'une sortie de la coulisse 5. Dans le cas d'un dispositif d'entraînement 3 à commande manuelle, l'installateur termine la mise en place en retirant la plaquette X32 éventuelle, et 35 en mettant en place une tringle de commande pour un treuil, ou une sangle pour une poulie . Dans le cas d'une motorisation, l'installateur termine la mise en place par le branchement électrique du moteur. Les flasques 2 ont pour fonction de conserver le tablier B bien aligné pendant le transport de l'atelier jusqu'au chantier ; ils permettent, après l'installation du volet, de soutenir l'arbre d'enroulement 1 dans le coffre ou la réservation et d'assurer la continuité du guidage du tablier quand il descend et remonte dans les coulisses. Cet ensemble permet un montage rapide, et diminue les risques d'erreur sur chantier et les risques de malfaçon. L'invention permet de faire livrer sur chantier un volet qui 'pst déjà préfabriqué en usine
Dispositif de support pour un volet roulant qui comporte un tablier (B) enroulé sur un arbre (1), comprenant un flasque (2) à chaque extrémité de l'arbre, le tablier pouvant être déroulé, après installation dans un coffre ou une réservation en tête d'une ouverture munie sur ses côtés de coulisses (5) pour guider le tablier. Un moyen d'assemblage (A1) est prévu sur chaque flasque pour coopérer avec un moyen d'assemblage complémentaire (A2) prévu sur une patte (6) propre à être engagée en tête de coulisse (5) afin de faire supporter l'arbre (1) par les flasques, de sorte qu'un ensemble préalablement monté en atelier constitué au moins par le tablier (B) enroulé sur l'arbre (1) mon:é entre les flasques (2), peut être installé sur un chantier par assemblage des f asques (2) et des pattes (6).
1. Dispositif de support pour un volet roulant qui comporte un tablier (B) enroulé sur un arbre (1), comprenant un flasque (2) à chaque extrémité de l'arbre, le tablier pouvant être déroulé, après installation dans un coffre ou une réservation en tête d'une ouverture munie sur ses côtés de coulisses (5) pour guider le tablier, caractérisé en ce qu'un moyen d'assemblage (Al) est prévu sur chaque flasque pour coopérer avec un moyen d'assemblage complémentaire (A2) prévu sur une patte (6) propre à être engagée en tête de coulisse (5) afin de faire supporter l'arbre (1) par les flasques, de sorte qu'un ensemble préalablement monté en atelier constitué au moins par le tablier (B) enroulé sur l'arbre (1) monté entre les flasques (2), peut être installé sur un chantier par assemblage des flasques (2) et des pattes (6). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le moyen d'assemblage (Al) d'un flasque et le moyen d'assemblage complérientaire (A2) d'une patte sont prévus pour permettre un réglage en profondeur de la position de l'arbre (1) par rapport aux coulisses (5). 3. Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le moyen d'assemblage (Al) d'un flasque comprend au moins un ergot (2a) solidaire du flasque, tandis que le moyen d'assemblage complémentaire (A2) de la patte comprend au moins une encoche (6e1, 6e2) propre à recevoir l'ergot. 4. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que chaque ergot (2a) 25 comporte un moyen de butée formé par une collerette (2b) à son extrémité libre. 5. Dispositif selon la 2 ou 3, caractérisé en ce que la patte (6) comporte au moins deux séries (6e1, 6e2) d'encoches, chaque série 30 présentant un décalage différent par rapport à l'axe de la patte. 6. Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que chaque sére (6e1, 6e2) d'encoches comporte au moins deux encoches, tandis que le flasque (2) comporte au moins deux ergots (2a) parallèles propres à être reçus dans l'une 35 des séries d'encoches. 7. Dispositif selon la 5 ou 6, caractérisé en ce que les séries d'encoches (6e1, 6e2) sont réalisées latéralement de chaque côté d'une patte, une première série (6e1) étant à l'aplomb de l'axe vertical de la patte (6) et au moins une autre série (6e2) étant décalée (X) par rapport à cet axe vertical. 8. Dispositif selon l'une des 5 à 7, caractérisé en ce que plusieurs séries d'encoches avec décalages différents sont prévues sur la patte. 9. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, 10 caractérisé en ce que chaque flasque (2) comporte au moins une languette (2e) propre à être déformée, après montage sur la patte (6), pour s'opposer au démontage de la patte. 10. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, 15 caractérisé en ce que la patte (6) est réalisée par découpage d'une tôle, les encoches étant réalisés dans la tranche de la tôle. 11. Ensemble de volet roulant comprenant un arbre (1), un tablier (B) à enrouler sur cet arbre et un flasque(2) à chaque extrémité de l'arbre, à monter avec un 20 dispositif de support selon l'une quelconque des précédentes , caractérisé en ce que le tablier (B) est enroulé sur l'arbre entre les Basques pour livraison sur un chantier, et en ce que chaque flasque (2) comporte un moyen d'assemblage (Al) pour coopérer avec un moyen d'assemblage complémentaire prévu sur une patte propre à être engagée en têts d'une 25 coulisse. 12. Ensemble de volet roulant selon la 11, caractérise en ce qu'une plaquette (G) est prévue contre la face extérieure du flasq ae côté opposé à la manoeuvre pour coopérer avec une extrémité (la) en saillie de 30 l'arbre et éviter à l'arbre d'échapper à un palier (2c) du flasque, tant au moment du transport que pendant le fonctionnement. 13. Ensemble de volet roulant selon la 12, caractérisé en ce que la plaquette (G) comporte une échancrure (Ga) propre à venir se clipper dans 35 une gorge (1 b) de l'extrémité en saillie de l'arbre.5 14. Ensemble de volet roulant selon l'une des 1'1 à 13, caractérisé en ce que le dispositif d'entraînement (3) est monté en atelier contre la face extérieure du flasque (2) côté manoeuvre pour livraison sur un chantier. 15. Ensemble de volet roulant selon la 14 prévu avec un dispositif d'entraînement à commande manuelle, caractérisé en ce qu'une plaquette (G2) permettant de bloquer la rotation de l'arbre (1) pendant le transport est prévue contre la face extérieure du flasque (2) côté manoeuvre, celle plaquette (G2) étant fixée de manière démontable contre la face extérieure du flasque et comportant une échancrure (G2a) propre à retenir en rotation un axe carré (S) d'entraînement de l'arbre.
E
E06
E06B
E06B 9
E06B 9/174
FR2890580
A1
JANTE POUR ROUE A RAYONS ET LEUR PROCEDE DE FABRICATION
20,070,316
L'invention concerne un procédé de fabrication d'une jante pour une roue à rayons. L'invention concerne également une jante et une roue réalisées en mettant en oeuvre le procédé. De façon usuelle une roue à rayons comprend un moyeu central, une jante périphérique avec un canal de réception pour le pneumatique, et des rayons de liaison entre la jante et le moyeu. La jante elle-même présente une structure en caisson avec un pont inférieur, un pont supérieur reliés par deux parois latérales qui se prolongent vers l'extérieur pour former le canal de réception du pneu avec le pont supérieur. En règle générale les jantes sont en alliage métallique, alliage d'aluminium ou de titane notamment. Les alliages d'aluminium utilisés sont généralement des alliages à durcissement structural, c'est-à-dire qu'ils sont aptes à subir un ou des traitements thermiques. Par exemple on peut utiliser un alliage d'aluminium de la famille 2000, 6000 ou 7000. Dans un premier temps on réalise des barres profilées qui ont sensiblement la même section que celle de la jante finale. Ces barres sont réalisées par extrusion au travers d'une filière. Elles subissent des phases successives de traitement thermique. Une première phase consiste en une trempe en sortie de filière qui les ramène à température ambiante. A partir de cet état dit de trempe fraîche les barres entrent dans une phase de maturation au cours de laquelle leurs propriétés mécaniques évoluent. Les propriétés mécaniques peuvent encore évoluer ultérieurement avec un ou plusieurs traitements de revenu. Après traitement thermique les barres de profilé subissent des traitements mécaniques de mise en forme. Elles sont cintrées, découpées en anneaux ouverts dont les extrémités sont ensuite assemblées par tout moyen approprié, par soudure, manchon ou aiguilles notamment. L'anneau de la jante est alors percé de trous pour l'accrochage des rayons. Selon que la jante est prévue pour un montage avec ou sans chambre à air on perce les deux ponts ou seulement le pont inférieur. Ensuite les anneaux peuvent subir un ou plusieurs traitements de finition qui consistent notamment en une anodisation, un usinage des parois latérales pour former des surfaces de freinage, une décoration, etc Cette technique de fabrication donne des résultats satisfaisants, mais on rencontre certaines contraintes que l'on a tenté de contourner dans le passé. En premier lieu l'extrusion du profilé impose de respecter une épaisseur minimale de paroi. Par exemple on ne saurait pas réaliser par filage une jante ayant une paroi de 0,5 millimètre d'épaisseur à un prix de revient acceptable économiquement avec un alliage suffisamment résistant. L'épaisseur minimale est d'environ 0,9 millimètre. Ensuite une filière produit un profil de section constante. On ne sait pas faire varier la section au cours de l'opération de filage dans des conditions économiquement viables. Et même si on arrivait à le faire il faudrait ensuite synchroniser la variation du profil avec la découpe ultérieure, et le perçage des trous de rayons. Des développements ont été entrepris pour améliorer les propriétés de la jante, notamment pour améliorer l'accrochage des rayons ou pour alléger la jante, et ces développements ont conduit à réaliser des jantes ayant un profil variable le long de sa circonférence. Ainsi la demande de brevet WO 9309963 propose d'épaissir localement le pont inférieur de la jante par une déformation à froid à l'aide d'un outil conique pour disposer d'une épaisseur de paroi suffisante afin de pouvoir réaliser un taraudage dans lequel sera vissé un écrou d'accrochage de rayon. La demande de brevet FR 2 727 355 propose de diminuer l'épaisseur de la paroi par une attaque chimique. Dans le mode de réalisation des figures 7 et 8, il est prévu de protéger localement les zones d'accrochage de rayon par un masque, pour ne pas les exposer à l'attaque chimique. La demande de brevet FR 2 798 622 décrit un usinage local du pont inférieur ou des parois latérales entre les zones d'accrochage des rayons pour diminuer l'épaisseur de paroi dans ces zones. Ces trois demandes de brevet conduisent à des profilés dont la section varie au niveau des zones d'accrochage de rayon. Ces variations de section sont relativement limitées. Elles ne dépassent pas l'épaisseur initiale de la paroi. Compte tenu de cet art antérieur il existe un besoin pour un procédé de fabrication d'une jante qui donne plus de possibilités pour faire varier la section du profilé, que ce soit au niveau du contour de la section ou de son épaisseur de paroi. Ainsi le procédé de fabrication selon l'invention s'applique à une jante pour une roue à rayons, la jante ayant une structure à caisson creux délimité par une base, des parois latérales et un pont supérieur formant la paroi du caisson. Le procédé comprend les étapes de cintrage d'une barre profilée pour former un anneau. Il est caractérisé par le fait qu'il comprend une phase de déformation de la paroi du caisson par injection dans le caisson d'un fluide sous pression. La jante selon l'invention est caractérisée par le fait que le caisson présente en section une forme variable évolutive résultant d'une déformation locale de la paroi de l'intérieur du caisson vers l'extérieur ou de l'extérieur vers l'intérieur. Ainsi la jante est mise en forme à l'aide d'un fluide sous haute pression. Cette technique de mise en forme est connue sous le nom d'hydroformage dans le domaine des tubes creux, notamment dans le domaine du vélo, et en particulier des cadres de vélo, ou encore des guidons ou tige de selle. Ainsi on connaît la demande de brevet US 2004130122 qui décrit la fabrication d'un cadre. Toutefois il s'agit dans ces cas de tubes ouverts aux extrémités qui ont en section une forme concave fermée, sans proéminence externe. 2890580 3 L'invention a consisté à appliquer cette technique d'hydroformage à une jante dont le caisson forme un volume fermé sur luimême et dont la section peut présenter des portions convexes, notamment la paroi qui forme le pont supérieur, ou encore des portions proéminentes externes au caisson, notamment les ailes du canal de réception du pneumatique. De plus, l'invention s'est attachée à rechercher la meilleure succession de phases de fabrication de la jante notamment en ce qui concerne les phases de traitement thermique et les phases de traitement mécanique du profilé ou de l'anneau. L'invention sera mieux comprise en se référant à la description qui va suivre et aux dessins qui lui sont rattachés. La figure 1 est une vue générale d'une roue à rayons. La figure 2 montre en section le profil de la jante de la figure 1. La figure 3 illustre une première étape de réalisation d'un cerceau de jante. La figure 4 montre l'étape d'assemblage des extrémités. La figure 5 illustre l'étape de perçage du caisson. La figure 6 est une vue éclatée du cerceau de jante et de son moule de mise en forme. La figure 7 est une vue en section du cerceau et du moule au niveau de la buse d'injection. La figure 7a est une vue similaire à la figure 7 d'une variante de la buse d'injection. La figure 8 montre en section le cerceau et le moule au niveau d'une zone de mise en 20 forme. La figure 9 est une vue semblable à la figure 8 après déformation du cerceau. La figure 10 est une vue de côté du cerceau de la jante après déformation. La figure 11 est une vue semblable à la figure 8 et illustre une variante de mise en oeuvre du procédé. La figure 12 montre le cerceau de la figure 11 après déformation. La figure 13 illustre une variante de mise en oeuvre de l'invention. La figure 14 montre le cerceau de la figure 13 après déformation. La figure 15 représente une portion de cerceau obtenue par la mise en oeuvre conjuguée des deux variantes de mise en oeuvre précédentes. La figure 16 illustre un autre mode de mise en oeuvre de l'invention. La figure 17 est une vue semblable à la figure 16 après déformation. La figure 18 montre en section le cerceau obtenu par déformation. Les figures 19 à 21 sont des vues similaires aux figures 16 à 18 et illustrent de la même façon une variante de mise en oeuvre. Les figures 22 à 24 sont relatives à un autre mode de mise en oeuvre de l'invention. La figure 25 est relative à la réalisation d'un cerceau de jante selon un mode particulier de mise en oeuvre de l'invention. La figure 26 illustre la déformation du cerceau représenté en figure 25. La figure 1 montre une roue à rayons 1. De façon classique une telle roue comprend un moyeu central 2, une jante périphérique 3, et des rayons 4 de liaison. La figure 1 ne représente que deux de ces rayons. Les rayons 4 sont accrochés au moyeu et à la jante par chacune de leur extrémité, et leur tension est réglable par tout moyen approprié, notamment une vis creuse telle qu'elle est décrite dans la demande de brevet WO 9309963 précitée. Le nombre des rayons et le mode de montage des rayons, qui est ici un montage radial, ne sont pas limitatifs. Le profil de la jante 3 est montré en figure 2. Il s'agit d'un profil dit "en caisson" dont les parois sont formées par une base ou pont inférieur 5, un pont supérieur 6 et deux parois latérales 7 et 8 qui réunissent les deux ponts. Les parois latérales se prolongent vers le haut par deux ailes 9 et 10 qui se terminent par des crochets 9a et 10a et qui forment avec le pont supérieur 6 un canal annulaire de réception du pneu et le cas échéant d'une chambre à air. Accessoirement les deux ailes fournissent des surfaces de freinage dans le cas d'une roue prévue pour un frein à patins. Les ponts 5, 6 et les parois 7, 8 définissent un caisson 11. La structure de la jante n'est pas limitative et l'invention s'applique à d'autres formes de profil, notamment une forme effilée où la base présente une largeur très réduite, ou encore un profil sans ailes latérales qui serait prévu pour un boyau. L'important est que le profil de la jante ait une structure à caisson fermé dans le plan de section de la figure 2 et dans le plan de la figure 1 à un moment de sa fabrication. Les figures 3 et 4 illustrent de façon schématique les premières étapes de fabrication de la jante 2. Initialement on réalise une barre profilée 12 qui a la même section que celle représentée en figure 2. La barre profilée est réalisée en un alliage d'aluminium à durcissement structural, c'est- à-dire apte à subir un traitement thermique en vue de faire varier ses propriétés mécaniques, comme par exemple un alliage de la famille 2000, 6000 ou 7000 et elle est obtenue par extrusion au travers d'une filière qui lui dorme en section le profil souhaité. Pour la suite du procédé on s'arrange pour faire subir à la barre profilée ou à l'anneau les traitements mécaniques de mise en forme avant que l'aluminium ait atteint ses caractéristiques mécaniques maximales. De façon normale, la barre issue de la filière se refroidit. La matière est encore relativement malléable. Une fois refroidie, la barre se trouve dans un état qui est appelé état de trempe fraîche. Sans intervention extérieure il se produit alors un phénomène de maturation au cours de laquelle les propriétés mécaniques de la matière augmentent progressivement. Globalement à une température de 20 C la maturation commence au bout d'une demie heure et atteint une phase terminale au bout de 10 à 20 heures. Une première solution consiste donc à opérer la déformation de la barre et/ou du cerceau avant que la maturation produise son effet. En variante, on soumet la barre ou le cerceau à un premier revenu de stabilisation qui empêche l'évolution de ses propriétés mécaniques et qui est suivi après déformation par un second revenu. Selon une autre variante on ramène la matière dans un état de trempe fraîche par une mise en solution suivie d'une trempe. Selon encore une autre variante on opère la phase de déformation en portant la matière à une température supérieure à la température ambiante. Ainsi, selon un premier mode de mise en oeuvre de l'invention on laisse refroidir la barre en sortie de filière, ou même on provoque son refroidissement avec une projection d'air ou un brouillard d'eau. On réalise les opérations suivantes de mise en forme et de déformation avant que la maturation produise son effet sur les caractéristiques mécaniques de la matière, c'est-à-dire pendant l'état de trempe fraîche. La première solution consiste donc à faire les opérations de mise en forme dès que possible, c'est-à-dire dans l'heure ou les quelques heures qui suivent l'étirage de la barre. La seconde solution consiste à conserver les barres profilées à basse température, inférieure à -10 degrés et de préférence voisine de -20 C, pour bloquer le phénomène de maturation et conserver l'alliage à l'état de trempe fraîche. Les barres sont ainsi conservées jusqu'au moment où elles seront mises en forme mécaniquement. En variante de cette seconde solution on pourrait réaliser la mise en forme de la barre immédiatement en sortie de filière d'extrusion et conserver à basse température le ou les anneaux ainsi formés. La première opération de mise en forme est illustrée de façon schématique en figure 3. La barre profilée 12 est engagée dans une machine à cintrer 13 qui la forme en hélice de un ou plusieurs anneaux. Ensuite la barre cintrée en hélice est découpée en anneaux élémentaires dont la longueur développée est déterminée en fonction du diamètre souhaité pour la jante. Chaque anneau, tel que l'anneau 14 représenté en figure 4 a ensuite ses deux extrémités 14a, 14b assemblées par tout moyen approprié, notamment par soudure. De préférence la technique d'assemblage utilisée assure l'étanchéité du caisson à la jonction des deux extrémités. La technique de soudure est connue en elle-même et ne sera pas décrite en détails. En variante on pourrait utiliser un assemblage au moyen d'un manchon engagé dans chacune des extrémités et assemblé par collage. Dans l'étape suivante on réalise un perçage qui traverse l'une des parois du caisson et donne accès à son volume interne. Par exemple comme cela est représenté en figure 5 on perce le pont inférieur 16 à l'aide d'un forêt 15 qui se déplace radialement pour former un perçage 18 qui donne accès au volume interne du caisson. Ce perçage pourra être utilisé ensuite comme trou de passage pour la valve de gonflage avec un autre perçage réalisé ultérieurement au niveau de l'autre pont. Pour une jante soudée, de préférence les perçages sont réalisés à l'opposé du joint de soudure. Ceci n'est pas limitatif et on pourrait réaliser un premier perçage dans le pont supérieur, ou deux perçages dans un même pont ou des ponts distincts. Il est important que le nombre de perçages soit le plus faible possible afin qu'ils posent un minimum de problèmes d'étanchéité dans les phases suivantes du procédé. Un ou deux perçages sont les nombres préférés par l'invention. Si l'anneau n'a qu'un seul perçage l'injection du fluide et la purge d'air dans le caisson s'effectuera au travers de ce perçage par l'intermédiaire de deux conduits. Si la jante a deux perçages l'injection et la purge pourront être réalisées chacun au niveau d'un perçage. Au lieu d'un perçage avec coupe on pourrait aussi mettre en oeuvre une technique de perçage par refoulement telle qu'elle est décrite par exemple dans la demande de brevet EP 818 328 pour créer une sorte de cheminée qui pourra être utilisée pour recevoir la buse d'injection. L'anneau ainsi réalisé est ensuite préparé pour être mis dans un moule de mise en forme. Le déroulement des étapes de traitement thermique et de mise en forme qui viennent d'être décrites n'est pas limitatif et des variantes sont possibles. L'important est que l'anneau soit prêt pour la phase suivante de déformation avant que sa matière entre en phase de maturation. Le moule de mise en forme forme une enceinte fermée autour de l'anneau. Avec l'injection de fluide sous pression dans le volume du caisson 11 on pourra déformer localement la paroi du profilé pour que l'anneau épouse la forme intérieure du moule de mise en forme. Pour illustrer cela les figures 6 et 7 représentent l'anneau 14 et les différents éléments d'un moule de mise en forme 20. Selon le mode de réalisation illustré, le moule 20 comprend un cerceau externe 21 divisé en six secteurs 21a à 21f mis bout à bout, le nombre de secteurs n'étant pas limitatif. Le cerceau avec ses différents secteurs est prévu pour s'engager dans le canal de réception du pneu comme le montre la figure 7. Chaque secteur présente sur l'intérieur une forme 21i qui épouse la forme du pont supérieur 6 du caisson pour soutenir ce pont lors de l'injection du fluide sous pression dans le caisson. On peut noter que du fait des crochets 9a et 10a, la partie 21g du cerceau, qui est engagée entre les ailes 9, 10 a une largeur inférieure à la largeur hors tout du pont supérieur 6, cette largeur étant égale à la distance libre entre les crochets. De ce fait les bords latéraux du pont supérieur ne sont pas soutenus par le cerceau. Mais cette distance est petite. Eventuellement on peut renforcer la section du profilé dans ces zones pour que ces zones supportent la pression à l'intérieur du caisson sans risque significatif de déformation. La longueur des secteurs 21a à 21f est déterminée pour que les secteurs soient parfaitement joints lorsqu'ils sont mis en place dans le canal du pneu. Le moule 20 comporte également une embase 20 et un couvercle 23. L'embase 22 du moule 20 est creusée d'un berceau annulaire dont la forme épouse de façon générale la forme de l'anneau 14 sur la moitié de sa section et celle du cerceau 21, sauf dans certaines zones 22d du berceau ainsi qu'on le verra plus loin. Ainsi l'anneau et le cerceau peuvent être introduits et logés dans l'embase 22. L'embase est refermée par un couvercle 23, qui est creusé d'un berceau dont la forme épouse de façon générale celle de l'anneau de jante sur la partie restante de sa section 23d, et qui porte également contre le cerceau 21. De façon avantageuse le couvercle 23 s'emboîte dans l'embase dans un logement défini par un rebord en saillie 22a. Une fois emboîtés les uns dans les autres les différents éléments du moule sont assemblés par tout moyen approprié et par exemple par des boulons traversants. Seuls les logements de ces boulons sont visibles dans la figure 6. D'autres moyens pourraient aussi convenir et notamment une presse actionnée par des vérins. D'autres modes de montage du moule pourraient également convenir. Les deux berceaux de l'embase et du couvercle définissent la forme intérieure du moule de mise en forme. De préférence, les différents éléments du moule sont ajustés entre eux avec précision pour que les parois du caisson 11 y trouvent leur soutien. On peut remarquer cependant qu'il n'est pas nécessaire de réaliser une étanchéité totale entre les différents éléments du moule. Les figures 6 et 7 montrent également la buse d'injection 25 par laquelle sera réalisée plus tard l'injection de fluide sous pression. Cette buse est de tout type approprié, par exemple elle se présente comme une valve de gonflage avec dans le cas présent deux conduits 25a, 25b qui seront utilisés l'un pour l'injection de fluide dans le caisson et l'autre pour la purge d'air. La buse d'injection 25 est de préférence amovible et un logement 24 est prévu pour son passage dans l'embase et le couvercle. Par exemple on peut prévoir un filetage réalisé au niveau de ce logement 24 en deux parties pour permettre le vissage de la buse d'injection. L'étanchéité entre la buse, le moule et l'anneau est réalisée par tout moyen approprié et notamment des joints d'étanchéité. Pour réaliser l'étanchéité souhaitée, on peut aussi utiliser comme montré à la figure 7a une buse 25 avec un embout 25c tronconique qui est forcé en appui dans le perçage du caisson. D'autres modes de construction pourraient aussi convenir. Dans le cas où l'anneau est percé de deux logements comme cela a été évoqué plus haut, on peut prévoir deux buses distinctes 25, l'une pour l'injection l'autre pour la purge, chaque buse 25 ayant alors un conduit respectivement 25a, 25b unique. Pour pouvoir procéder à l'assemblage des différents éléments du moule, il est nécessaire que la section du volume interne défini par les éléments du moule ait en section des dimensions égales ou supérieures aux dimensions externes de l'anneau. On peut toutefois prévoir de déformer l'anneau localement par compression à la fermeture du moule. A l'injection du fluide, sous l'effet de la pression à l'intérieur du caisson 11 de l'anneau, la ou les parois du caisson 11 va se déformer pour épouser la forme du moule. Ainsi on aura des déformations locales du caisson dans toutes les zones où l'une de ses parois n'épouse pas initialement la forme du moule. Pour illustrer cela on a représenté sur les figures 8 et 9 dans l'embase 22 et le couvercle 23 du moule des petites cavités respectivement 22d et 23d. On peut voir dans la figure 8 qu'au niveau de ces cavités il existe au départ un espace entre les parois du caisson 11 de l'anneau et la paroi du moule. Dans la suite on relie la buse d'injection à un générateur de fluide sous pression. Ce fluide peut être de l'eau, de l'huile, de la vapeur ou tout autre fluide approprié sous une pression comprise entre 50 bars et 1200 bars. Le fluide est injecté dans le volume du caisson 11 par un des conduits, par exemple 25a, on purge l'air par l'autre conduit, par exemple 25b. Lorsque tout l'air est purgé on referme le conduit de purge et on monte la pression du fluide. Sous l'effet de la pression la ou les parois du caisson se déforment pour épouser la forme du moule. Ainsi on peut voir dans la figure 9 que les parois latérales 7, 8 du caisson se sont déformées suivant des petites bosses 14d qui épousent la forme des cavités 22d et 23d. Une fois que la déformation est réalisée, on vidange l'anneau de son fluide d'hydroformage puis on extrait l'anneau 14 du moule. La figure 10 représente l'anneau 14 dans cette situation, avec ses petites bosses 14d. On peut naturellement réaliser d'autres formes que des bosses, et augmenter ou diminuer leur nombre. D'autres formes de relief obtenues par une telle déformation seront décrites ultérieurement. On peut également déformer la paroi du caisson dans son ensemble et / ou de façon asymétrique. Après cette opération de déformation par hydroformage, compte tenu de l'état de trempe fraîche dans lequel les déformations mécaniques ont été réalisées, on fait subir à l'anneau un simple revenu, par exemple pendant 16 heures à une température de 165 C ce qui permet à la matière de durcir jusqu'à l'obtention de ses caractéristiques mécaniques maximales sans déformation additionnelle. Ensuite l'anneau de jante subit les opérations traditionnelles de fabrication et de finition. Ces opérations consistent notamment en le perçage des trous pour l'accrochage des rayons, le cas échéant d'usinage dans le but d'alléger la jante et/ou l'usinage des surfaces de freinage, puis anodisation, puis décoration. Ces opérations sont connues et ne seront pas décrites en détails, de même que l'opération d'assemblage de la roue avec le moyeu et les rayons. Relativement au traitement thermique de la barre profilée avant hydroformage, une troisième solution consiste à stabiliser l'état de trempe fraîche dans laquelle la matière se trouve après extrusion par un revenu par exemple de trois heures à une température de 120 C. La matière se trouve alors dans un état qui est couramment appelé état de sousrevenu T51. Dans cet état la matière possède un allongement important et une limite élastique assez basse qui permet de réaliser son cintrage en anneau puis la déformation par hydroformage dans de bonnes conditions. Le cintrage pourrait être réalisé aussi immédiatement en sortie de filière, avant le revenu. Après hydroformage on complète le premier revenu par un revenu par exemple de quinze heures à une température de 165 C pour que la matière atteigne ses propriétés mécaniques maximales. Selon une autre solution on réalise la trempe sur la presse d'extrusion puis les barres sont passées dans le four de revenu, par exemple un revenu de 16 heures à 165 C. La matière a alors atteint ses propriétés mécaniques maximales. La déformation par hydroformage peut être réalisée dans ces conditions mais à une pression très élevée, de l'ordre de 1200 bars. Toutefois l'allongement est faible car l'aptitude à la déformation de la matière est faible compte tenu de son état. Selon une autre solution, on laisse la matière de la barre ou du cerceau subir la phase de maturation. Ultérieurement on soumet la matière à une mise en solution par exemple à 500 C, puis à une trempe pour ramener la matière à un état comparable à son état de trempe fraîche en sortie de filière. Selon une variante de mise en oeuvre qui peut être appliquée aux différentes solutions précédentes, la déformation par hydroformage est réalisée en portant la matière de l'anneau à une température supérieure à la température ambiante. On sait en effet que l'allongement augmente et que la limite élastique s'abaisse avec une augmentation de température. A 190 C l'allongement est à peu près doublé et la limite élastique est divisée par 2,5. Dans ces conditions on peut réaliser la déformation par hydroformage avec une pression de fluide plus faible comprise entre 25 et 600 bars. En dessous de 190 C le matériau retrouve toutes ses propriétés mécaniques en revenant à la température ambiante. Si on dépasse 200 C, l'allongement continue à augmenter et la limite élastique à diminuer mais la matière subit un recuit irréversible qui dégrade ses propriétés mécaniques. Pour retrouver de meilleures propriétés mécaniques après déformation par hydroformage, il faut soumettre la matière à une mise en solution à 500 C suivie d'une trempe et d'un revenu. On peut cependant opérer la déformation par hydroformage à une température de 500 C. A cette température une faible pression de fluide est suffisante, quelques bars, et l'allongement de la matière est environ dix fois supérieur à l'allongement à température ambiante. Après déformation, l'anneau est soumis à une trempe puis un revenu. La trempe peut être réalisée dans le moule par injection d'un fluide à basse température. L'élévation en température de la matière peut être réalisée ou bien par un échauffement du moule ou bien en utilisant un fluide de déformation déjà chauffé, ou encore par les deux solutions. L'hydroformage à chaud permet de diminuer l'épaisseur de paroi par un allongement de matière important. On peut donc partir d'un profil de petite section et augmenter localement la section en dimensions en diminuant en contrepartie l'épaisseur de paroi. La technique de déformation par hydroformage qui vient d'être décrite permet de réaliser des déformations de différente nature au niveau du caisson de la jante. Elle est réalisée sur la jante déjà constituée et donc fermée. Dans le premier mode de mise en oeuvre qui a été décrit on a réalisé des bosses dont la base est circulaire. En variante on aurait pu réaliser desbosses dont la base présente une autre forme, oblongue, elliptique, en forme de chevrons ou toute autre forme. De telles déformations à la surface externe de la jante ne perturbent pas ses propriétés mécaniques de façon significative. Par ailleurs dans certaines conditions elles perturbent l'écoulement de l'air à la surface de la jante et peuvent ainsi en augmentant le nombre de Reynolds, diminuer la traîne de la roue en rotation à la manière du relief d'une balle de golf. En modifiant localement la section du profil on peut aussi augmenter localement son inertie en torsion et en flexion par exemple entre deux zones d'accrochage de rayon. Les figures 11 à 15 illustrent un autre mode de mise en oeuvre de l'invention. Le but recherché est de faire varier la forme de la section de la jante sur des portions relativement importantes et dans des proportions importantes. L'idée générale est de partir d'une barre profilée ayant une section qui forme un ou des plis, à la manière d'un soufflet. Parallèlement la forme du moule est déterminée pour qu'elle présente en section une forme variable de façon évolutive qui a sensiblement la même longueur développée que la section de la barre. Sous l'effet de la pression à l'intérieur du caisson la paroi du caisson se déforme pour épouser la forme du moule, sans qu'il y ait un allongement ou réduction trop important de sa longueur développée qui aboutirait à un déchirement de la matière. Un premier exemple de mise en oeuvre est représenté dans les figures 11 et 12. La paroi de l'anneau 28 forme des plis 28b, 28c au niveau des parois latérales du caisson. En regard des plis le moule de mise en forme 30 a localement une forme évasée avec deux joues 30b, 30c qui s'écartent de la paroi de l'anneau. En section l'anneau et le volume interne du moule ont la même longueur développée. La figure 12 montre l'anneau après l'opération d'hydroformage. La section de l'anneau s'est déployée, les plis 28b et 28c se sont déformés pour épouser la forme des joues 30b et 30c du moule. Il résulte de la déformation que l'anneau 28 a localement une largeur maximale 25 supérieure à sa largeur initiale et supérieure à la largeur des zones qui n'ont pas été déformées de cette façon. On peut donner aux pans des plis une orientation particulière pour faciliter sa mise en place par déroulement le long de la paroi du moule. On pourrait aussi avoir un pli seulement sur un côté du caisson. Les figures 13 et 14 illustrent une variante de mise en oeuvre. L'anneau 32 présente la même forme en section que l'anneau 28, avec deux plis 32b, 32c et une base 32a. Le moule de mise en forme 33 a une forme triangulaire qui est allongée vers la partie inférieure du profil, avec une gouttière médiane 33a vers la partie inférieure de la section de l'anneau. En section l'anneau 32 et le volume interne du moule ont la même longueur développée. La figure 14 représente l'anneau 32 après l'opération d'hydroformage. La section de l'anneau s'est déployée, les plis 32b et 32c se sont redressés pour se coller contre la paroi du moule. Parallèlement la section s'est allongée en hauteur et la base 32a s'est déformée pour épouser la forme de la gouttière médiane. Il résulte de cette déformation que l'anneau 32 a en section une hauteur supérieure à la hauteur initiale du profil, et à la hauteur des zones qui n'ont pas été déformées de cette façon. Dans les deux cas la paroi du caisson s'est déformée par pliage ou dépliage, mais elle ne s'est pas déformée de façon significative par étirement ou compression. La figure 15 montre une portion d'anneau de jante 38 dont la mise en forme a été réalisée en combinant les deux modes de mise en oeuvre qui ont été décrits. Initialement l'anneau avait la même forme en section que l'un ou l'autre des anneaux 28 ou 32. D'un autre côté le moule de mise en forme comprenait une succession de portions qui avaient en alternance la forme représentée dans les figures 11 et 13. En final l'anneau de jante 38 a différentes portions qui ont en alternance la forme représentée dans les figures 12 et 14, notamment des portions 38a et 38c ayant en section la forme de l'anneau 28 représentée en figure 12 et une portion 38b ayant en section la forme de l'anneau 32 représenté en figure 14. Une telle mise en oeuvre de l'invention pourrait être utilisée notamment pour réaliser une jante ayant un profil général effilé comme celui de la figure 14, et dans les zones d'accrochage de rayon un profil avec une base élargie pour l'accrochage des rayons. Cette base élargie peut par exemple être percée par une technique de perçage par refoulement pour former des cheminées orientées vers l'intérieur du caisson. Après taraudage ces cheminées peuvent recevoir des vis creuses d'accrochage de rayon ainsi que cela est décrit dans la demande de brevet EP818328. Une telle cheminée est représentée en 40 dans la figure 15. Ce serait beaucoup plus difficile de réaliser cette cheminée dans une zone qui aurait une forme effilée. En plus la variation de la forme de la section fait que les zones d'accrochage 38a, 38c de rayon sont encastrées, de ce fait les éléments d'accrochage des rayons qui sont apparents au niveau de la jante offrent moins de prise à l'air que si la jante avait une section constante. D'autres mises en oeuvre de l'invention basées sur ce principe pourraient aussi être adoptées, notamment pour réaliser d'autres jantes à section variable. Les figures 16 à 21 sont relatives à un autre mode de mise en oeuvre de l'invention. L'idée générale est ici de combiner lhydroformage avec un emboutissage local de la paroi du caisson. L'emboutissage est rendu possible du fait que la paroi du caisson est soutenue depuis l'intérieur par le fluide d'hydroformage sous pression. Ainsi la figure 16 montre un anneau de jante 44 qui est logé dans un moule de mise en forme 45. Le caisson est rempli de fluide d'hydroformage sous pression. Un poinçon 46 est guidé au coulissement dans le moule. Il s'agit ici d'un poinçon pointu qui est destiné à réaliser un logement borgne dans le pont inférieur. La figure 17 montre le poinçon 46 à la fin de l'opération d'emboutissage. L'embouti est un logement borgne 48 qui s'est formé au niveau du pont inférieur de l'anneau. Ce logement pourra être utilisé ultérieurement par exemple pour l'accrochage de rayon. De préférence on s'arrange pour que l'emboutissage de la paroi soit réalisé sans perforation, pour ne pas avoir à gérer l'étanchéité entre l'anneau de jante, le moule et le poinçon. La figure 18 représente en section l'anneau de jante après la mise en forme qui vient d'être décrite. Selon le mode de réalisation de la figure 19 on utilise un poinçon latéral 52 pour créer dans la paroi de l'anneau 50 un embouti qui forme une cavité utilisable par exemple pour loger une étiquette ou un marquage. Comme dans le cas précédent, l'anneau 50 est placé dans le moule de mise en forme 51, le caisson est rempli de fluide sous pression, et on réalise un embouti 50a à l'aide du poinçon 52 qui est guidé dans le moule. La figure 21 représente l'anneau 50 en section au niveau de l'embouti 50a. Dans les deux cas qui ont été décrits, la pression du fluide d'hydroformage est utilisée pour soutenir la paroi. Sans cette pression le poinçon enfoncerait la paroi sans créer une forme précise. Naturellement ces mises en oeuvres de l'invention peuvent être combinées avec les mises en oeuvres qui ont été décrites précédemment. Selon le mode de mise en oeuvre qui est représenté dans les figures 22 à 24, on usine préalablement l'anneau de la jante de façon locale pour induire une déformation préférentielle dans les zones usinées en réduisant la pression du fluide. Ainsi la figure 22 montre une partie d'anneau 54 dont le pont inférieur 55 est usiné localement selon une diminution d'épaisseur du pont dans des portions 56 intermédiaires entre des portions 57 non usinées qui sont par exemple destinées à devenir des zones d'accrochage de rayon. Un tel mode d'usinage est décrit dans la demande de brevet EP1084868. D'autres modes d'usinage pourraient aussi convenir. Dans les zones intermédiaires le pont inférieur est plus apte à se déformer que dans les zones 57 non usinées. La figure 23 montre l'anneau 54 dans un moule de mise en forme 60. La section qui est représentée se situe au niveau d'une zone 56 d'épaisseur réduite. Par exemple en correspondance avec ces zones le moule présente des portions de gouttière médiane 60a. La figure 24 montre l'anneau en section après l'opération d'hydroformage. Dans les portions 56 le pont inférieur de la jante a été déformé pour épouser la forme de la gouttière médiane 60a. Ce mode de mise en oeuvre permet de déformer en relief des zones usinées. D'autres variantes de mise en oeuvre de l'invention pourraient encore être adoptées. Par exemple les figures 25 et 26 illustrent le fait qu'on pourrait réaliser un anneau de jante 64 à partir de deux demis anneaux 65 et 66 assemblés bout à bout par tout moyen approprié, notamment par soudure ou manchonnage. Chaque demi anneau peut être recoupé et rectifié avant son assemblage. Cette technique permet de réaliser une jante manchonnée déformée par hydroformage. Chaque demi anneau est déformé par hydroformage dans un moule 67 relié à une station d'hydroformage 68. La construction du moule et sa connexion avec la station d'hydroformage sont simplifiées du fait qu'on travaille des demis anneaux. On peut en effet faire circuler le fluide d'hydroformage en l'introduisant par une extrémité et en purgeant le demi anneau par l'autre extrémité. En variante on pourrait travailler de la même façon avec un anneau ouvert, c'est-à-dire avant l'assemblage des extrémités, ou même traiter plusieurs spires d'anneau avec un moule de mise en forme qui aurait une structure hélicoïdale. Ainsi, l'invention permet de réaliser des jantes dont la section varie de façon évolutive. Elle permet également de diminuer l'épaisseur de paroi du caisson, en particulier de diminuer l'épaisseur en dessous de la valeur minimale à laquelle on peut réaliser normalement l'extrusion de la barre profilée. Naturellement la présente description n'est donnée qu'à titre indicatif et l'on pourrait adopter d'autres mises en oeuvre de l'invention sans pour autant sortir du cadre de celle-ci. En particulier on pourrait utiliser la technique d'hydroformage pour calibrer ou recalibrer l'anneau de jante. Ce calibrage ou recalibrage peut être réalisé en rapport avec le diamètre de l'anneau pour amener la jante à son diamètre nominal souhaité ou pour corriger son voile ou un éventuel défaut de circularité
L'invention concerne un procédé de fabrication d'une jante pour une roue à rayons, la jante ayant une structure à caisson creux (11), et comprenant les étapes de cintrage d'une barre profilée (12) selon un anneau ouvert (14), d'assemblage des deux extrémités de l'anneau pour former un anneau étanche, caractérisé par le fait qu'il comprend une phase de déformation de la paroi du caisson (11) par injection dans le caisson d'un fluide sous pression.L'invention concerne également une jante et une roue à rayons dont la jante est obtenue par la mise en oeuvre du procédé.
1- Procédé de fabrication d'une jante pour une roue à rayons, la jante ayant une structure à caisson creux (11) délimité par une base (5), des parois latérales (7, 8) et un pont supérieur (6), et comprenant les étapes de cintrage d'une barre profilée (12) selon un anneau (14), caractérisé par le fait qu'il comprend une phase de déformation de la paroi du caisson (11) par injection dans le caisson d'un fluide sous pression. 2- Procédé selon la 1, caractérisé par le fait qu'on réalise l'injection de fluide sous pression dans le caisson après avoir placé l'anneau de jante (14) dans un moule de mise en forme (22, 23) fermé, le moule ayant une forme interne contre laquelle le fluide sous pression applique la paroi du caisson. 3- Procédé selon la 1 où la barre profilée est réalisée en alliage d'aluminium à durcissement structural, caractérisé par le fait qu'on réalise la déformation de la paroi du caisson dans un état de trempe fraîche avant que l'alliage entre en phase de maturation. 4- Procédé selon la 1, où la barre profilée est réalisée en alliage d'aluminium à durcissement structural, caractérisé par le fait qu'on soumet la matière dans son état de trempe fraîche à un traitement thermique de revenu de stabilisation, qu'on réalise la déformation de la paroi du caisson et qu'on soumet ensuite la matière à un traitement thermique de revenu. 5- Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait qu'on déforme le caisson par injection dans le caisson d'un fluide sous une température supérieure à la température ambiante. 6- Procédé selon la 1, caractérisé par le fait qu'on réalise un embouti (48, 50a) dans la paroi du caisson de l'anneau alors que le caisson est rempli de fluide sous pression. 7- Procédé selon la 1, caractérisé par le fait qu'on extrude une barre profilée dont la section forme au moins un pli (28b, 28c, 32b, 32c) et que l'on déforme la paroi du caisson avec un fluide à haute pression dans un moule (30, 33) qui présente en section une longueur en développé sensiblement égale à celle de la barre profilée. 8- Procédé selon la 1, caractérisé par le fait que l'on usine la paroi du caisson pour en diminuer localement l'épaisseur avant de réaliser la déformation à l'aide fun fluide à haute pression injecté dans le caisson. 9- Procédé selon la 1, caractérisé par le fait qu'on déforme deux demis anneaux de jante (65, 66) et qu'on assemble ensuite lesdits demis anneaux par leurs extrémités. 10- Procédé selon la 1, caractérisé par le fait qu'on déforme un anneau ouvert dont on assemble ensuite les extrémités. 11- Jante pour une roue à rayons comprenant une structure à caisson fermé délimité par une base (5), deux parois latérales (7, 8) et un pont supérieur (6) formant la paroi du caisson, caractérisée par le fait que le caisson présente en section une forme variable évolutive résultant d'une déformation locale de la paroi de l'intérieur du caisson vers l'extérieur ou de l'extérieur vers l'intérieur. 12- Jante selon la 11, caractérisée par le fait que la paroi du caisson présente une pluralité de bosses (14d). 13- Jante selon la 11, caractérisée par le fait que la largeur maximale du caisson en section est variable sur sa circonférence (figures 11, 12). 14- Jante selon la 11, caractérisée par le fait que la hauteur du caisson en section est variable sur sa circonférence d'une valeur supérieure à l'épaisseur de paroi du caisson à la base du profilé (figures 13, 14). 15- Jante selon la 11, caractérisée par le fait qu'elle présente localement un embouti borgne (48, 50a). 16- Roue à rayons comprenant une jante, un moyeu relié par une pluralité de rayons, caractérisée par le fait qu'elle présente une jante réalisée selon l'une quelconque des 11 à 15 précédentes.
B
B21,B60
B21D,B60B
B21D 26,B60B 1
B21D 26/047,B60B 1/00
FR2900430
A1
DISPOSITIF DE VERROUILLAGE A BOUTON ROTATIF POUR PANNEAU COULISSANT, DISPOSITIF D'OBTURATION ET VEHICULE AUTOMOBILE
20,071,102
correspondants. Le domaine de l'invention est celui des baies de véhicules automobiles. Plus précisément, l'invention concerne les dispositifs d'obturation d'une baie ménagée dans la carrosserie d'un véhicule, ou dans une portière du véhicule, et comprenant une partie mobile coulissante, susceptible de libérer ou de fermer une ouverture ménagée dans ces dispositifs. Classiquement, pour obturer la baie d'un véhicule, qu'il s'agisse d'une automobile, d'un véhicule utilitaire, d'un camion, d'un autobus ou d'un wagon de chemin de fer, on rapporte une vitre, maintenue par un cadre de liaison. Ce dernier présente une partie interne et une partie externe, qui viennent pincer simultanément les bords de la glace et de l'ouverture ménagée dans la carrosserie, avec une garniture d'étanchéité. La technique la plus couramment répandue pour l'ouverture et la fermeture des vitres de portière est de rendre celle-ci mobile verticalement dans son propre plan, en la faisant pénétrer ou sortir du caisson ou de la garniture de la portière. On connaît également des panneaux coulissants horizontalement, le long de rails formés dans un cadre. Une autre technique a été proposée par le titulaire de la présente demande de brevet. Cette technique est notamment décrite dans les documents de brevet EP û 0 778 168 et EP û 0 857 844. Le dispositif d'obturation (appelé par la suite baie flush ) présenté dans ces documents comprend un ensemble fixe et une partie mobile par rapport à cet ensemble fixe. La partie mobile est reliée à l'ensemble fixe par des éléments fonctionnels qui assurent la mobilité requise et qui sont rapportés sur la face de la partie fixe tournée vers l'intérieur du véhicule. Une telle baie flush peut être montée intégralement indépendamment du véhicule, et rapportée, depuis l'extérieur, dans le logement défini à cet effet sur la carrosserie du véhicule. Elle peut également être solidarisée, en particulier par collage à la partie inférieure d'une portière, selon la technique décrite dans le document de brevet EP û 1 022 172. Sur le plan esthétique, la baie flush présente, vue de l'extérieur, un aspect lisse, affleurant avec la carrosserie, du fait qu'aucun cadre n'est nécessaire. Pour assurer un coulissement de la partie mobile, constituée généralement par un panneau transparent, on prévoit par exemple un dispositif de guidage comportant un premier et un second rails de guidage montés fixes sur l'ensemble fixe de la baie (ou structure fixe), de part et d'autre de l'ouverture fermée par le panneau mobile. Celui-ci est monté sur les rails, pour coulisser par exemple selon une direction longitudinale, dans un plan de coulissement entre une (ou plusieurs) position d'ouverture et une position intermédiaire de dégagement dans laquelle il est en regard de la baie et dégagé de celle-ci. L'invention se rapporte plus particulièrement à ce type de dispositif d'obturation appelé baie flush , à ses variantes et ses perfectionnements. Toutefois, l'invention peut de façon plus large s'appliquer à tous les dispositifs d'obturation dont la cinématique d'ouverture et/ou de fermeture inclut un déplacement (en y) entre une position d'ouverture et une position intermédiaire de dégagement, dans un plan parallèle au plan de l'ensemble fixe, et un déplacement (en x) dans ce plan parallèle. Plusieurs solutions ont été proposées pour le verrouillage du panneau mobile dans la position fermée, et le cas échéant dans des positions d'ouverture choisies. Elles sont souvent peu ergonomiques et/ou pratiques, et nécessitent notamment de procéder à un effort, par exemple de serrage, pour obtenir le verrouillage. Parmi celles-ci, on connaît une technique présentée dans le document EPû1 659 247, selon laquelle on prévoit au moins un pêne coopérant avec une gâche formée dans un des éléments de support et/ou de guidage, la gâche présentant au moins une rampe, de façon que le passage d'une position verrouillée à une position déverrouillée des moyens de verrouillage entraîne le passage du panneau mobile d'un premier plan vers un second plan, et inversement. Deux pênes peuvent être prévus, pour verrouiller efficacement le panneau mobile en parties haute et basse. Cette approche est efficace, sur le plan fonctionnel. Cependant, elle reste peu ergonomique, du fait que le déplacement du pêne est perpendiculaire à l'axe de coulissement, ce qui suppose des manipulations peu aisées. Ceci est encore plus vrai dans le cas où deux pênes sont prévus. L'invention a notamment pour objectif de pallier ces inconvénients de l'art. Plus précisément, l'invention a pour objectif de proposer un dispositif de verrouillage d'un panneau coulissant d'une baie, simplifiant les opérations d'ouverture et de fermeture de ce panneau, et le verrouillage de celui-ci en position fermée, et le cas échéant en position ouverte. L'invention a également pour objectif de fournir un tel dispositif d'obturation d'une baie qui permette un verrouillage, un déverrouillage et un coulissement fiable et sans effort. Ainsi, un objectif particulier de l'invention est de fournir un tel dispositif, qui permette de commander facilement le coulissement du panneau mobile, quel que soit le sens de déplacement (ouverture ou fermeture). L'invention a encore pour objectif de fournir un tel dispositif d'obturation d'une baie qui reste simple à réaliser, à monter sur une portière ou sur un 20 véhicule. Un autre objectif de l'invention est de fournir un tel dispositif d'obturation d'une baie qui conserve l'ensemble des avantages des baies flush déjà développées par le titulaire de la présente demande, et notamment : - aspect esthétique affleurant ; 25 - aspects aérodynamiques ; - facilité et coût réduit de fabrication ; - facilité et coût réduit de montage. Ces objectifs, ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints à l'aide d'un dispositif de verrouillage d'un panneau coulissant d'un véhicule 30 automobile, mobile par rapport à une structure fixe, ledit dispositif comprenant au moins un pêne coopérant avec au moins un élément de verrouillage complémentaire prévu à cet effet sur ladite structure fixe. Selon l'invention, un tel dispositif comprend un bouton d'actionnement du ou desdits pênes, mobile en rotation par rapport audit panneau coulissant, selon un axe sensiblement perpendiculaire au plan défini par ledit panneau coulissant, et pouvant prendre au moins deux positions : - une position de repos, dans laquelle le ou lesdits pênes sont dans un état verrouillé avec un desdits éléments de verrouillage complémentaires ; et - deux positions de déverrouillage, dites gauche et droite, correspondant à une rotation d'un angle prédéterminé par rapport à ladite position de repos, respectivement dans l'un ou l'autre des sens de rotation, lesdites positions de déverrouillage correspondant à des actions similaires sur le ou lesdits pênes. Ainsi, on obtient un système simple et efficace, permettant de déverrouiller le panneau puis de le faire coulisser, dans une même manoeuvre du bouton d'actionnement. Il est possible de déverrouiller le système dans deux directions opposées, et donc de faire coulisser le panneau aussi bien à gauche qu'à droite. Bien sûr, cette terminologie gauche / droite doit ici être interprétée comme signifiant dans les deux sens , le coulissement pouvant également s'effectuer verticalement, et plus généralement selon toute direction et tout plan. Selon un mode de réalisation avantageux, ledit bouton d'actionnement coopère avec des moyens de transmission agissant sur le ou lesdits pênes et comprenant deux éléments de liaison pour chacun desdits pênes, un premier desdits éléments de liaison étant actif dans ladite position de déverrouillage gauche et un second desdits éléments de liaison étant actif dans ladite position de déverrouillage droite. Ces deux éléments de liaison permettent ainsi d'assurer un fonctionnement parfaitement symétrique. De façon avantageuse, lesdits moyens d'actionnement comprennent au moins une came actionnée par ledit bouton d'actionnement et agissant sur lesdits éléments de liaison, par l'intermédiaire d'au moins une lumière guidant au moins un ergot solidaire d'un desdits éléments de liaison. La ou lesdites lumières peuvent notamment définir un arc de cercle. On peut prévoir un seul arc de cercle, ou deux arcs de cercle (un pour chaque élément de liaison). Préférentiellement, au moins une desdites cames portent au voisinage de sa périphérie un doigt circulant dans une lumière définie dans ledit bouton d'actionnement. Lesdits moyens de transmission peuvent par exemple appartenir au groupe comprenant les câbles et les tringles. Selon un mode de réalisation avantageux, lesdits moyens de transmission sont connectés audit pêne par l'intermédiaire de moyens de rattrapage de jeu. De façon avantageuse, chacun desdits pênes coopère avec des moyens de rappel, tendant à le ramener dans ledit état verrouillé. Dans un mode de réalisation préférentiel de l'invention, le dispositif comprend deux pênes, répartis de part et d'autre dudit bouton d'actionnement, et deux cames associées respectivement à l'un et l'autre desdits pênes, de façon que ledit bouton d'actionnement agisse simultanément et symétriquement sur lesdits pênes. Dans ce cas, lesdites cames sont avantageusement montées sur un même axe. L'invention concerne également un dispositif d'obturation d'une baie d'un véhicule automobile, comprenant au moins un panneau mobile en coulissement, mobile par rapport à une structure fixe mettant en oeuvre un dispositif de verrouillage tel que décrit ci-dessus. L'invention concerne encore un véhicule automobile comprenant au moins un tel dispositif d'obturation d'une baie. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation préférentiel de l'invention, donnée à titre d'exemple illustratif et non limitatif, et des dessins parmi lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective d'un dispositif d'obturation selon l'invention ; la figure 2 est une vue agrandie de la poignée du panneau de la figure 1 ; - la figure 3 présente le dispositif de verrouillage selon l'invention, équipant le dispositif d'obturation de la figure 2 ; - les figures 4A à 4C illustrent le dispositif de la figure 4 dans trois positions : - figure 4A : dispositif verrouillé ; - figure 4B : dispositif partiellement déverrouillé ; - figure 4C : dispositif déverrouillé ; - les figures 5A à 5C sont des vues agrandies de la came et d'une partie de la poignée des figures 6A à 6B respectivement ; - les figures 6A et 6B illustrent schématiquement le principe de fonctionnement du dispositif de l'invention, respectivement : - figure 6A : état verrouillé ; - figure 6B : état déverrouillé. Comme déjà indiqué, le principe général de l'invention repose notamment sur la mise en oeuvre d'une poignée rotative, actionnable indifféremment dans deux sens pour déverrouiller puis déplacer dans un sens ou dans l'autre le panneau mobile. La figure 1 illustre un dispositif d'obturation d'une baie ménagée dans la carrosserie d'un véhicule, mettant en oeuvre un dispositif de verrouillage selon l'invention. Il comprend un ensemble fixe 11 sur lequel est monté un panneau mobile 12, susceptible de coulisser le long de rails 13 et 14 montés en parties supérieure et en partie inférieure de l'ensemble fixe 11. Ces rails sont rapportés sur la face tournée vers l'intérieur du véhicule de l'ensemble fixe. Le panneau mobile 12, en l'occurrence une vitre, porte deux pênes coopérant respectivement avec les rails supérieur 13 et inférieur 14. Une poignée 15 permet de commander simultanément les deux pênes, comme détaillé par la suite. Bien sûr, il est également possible de mettre en oeuvre l'invention avec un seul pêne, en partie supérieure ou en partie inférieure. Le dispositif est monté de sorte que le mouvement de verrouillage/déverrouillage de chaque pêne s'inscrive dans un plan parallèle à celui du panneau mobile, et dans une direction perpendiculaire à la direction de coulissement. Dans le mode de réalisation illustré, le panneau est mobile horizontalement et le mouvement de verrouillage/déverrouillage est vertical. La figure 2 présente de façon plus précise le mécanisme de l'invention, dans un mode de réalisation particulier. Un bouton d'actionnement (ou poignée) 15 est monté mobile en rotation autour d'un axe de rotation 21, et peut donc être basculé à gauche (22) et à droite (23). Avantageusement, un logement 24 est défini dans le cadre 25 du panneau mobile 12, pour que la poignée soit sensiblement affleurante avec le reste de ce cadre. De nombreux designs peuvent être envisagés pour cette poignée, en fonction des besoins. On peut notamment prévoir des zones 26 et 27 facilitant la préhension. De l'autre côté du cadre, le bouton agit sur deux pênes, selon le montage illustré par la figure 3. Les deux pênes 31 et 32 sont logés dans le cadre 25, et montés de façon à coopérer avec les rails 13 et 14 respectivement. On peut prévoir que le rail soit adapté pour coopérer avec le pêne correspondant en toute position, ou présenter des gâches prévues à cet effet en plusieurs emplacements intermédiaires, ou au moins dans la position fermée du panneau mobile. Plus précisément, le bouton 15 agit sur une bielle, dite bielle de poignée, 33, qui reproduit le mouvement de rotation et agit sur deux cames 34 et 35 superposées (c'est-à-dire partageant le même axe). La came 34 est reliée au pêne 31 par l'intermédiaire de deux tringles 36 et 30 37, montées de façon à piloter l'actionnement du pêne selon que la poignée est déplacée dans un sens ou dans l'autre. Symétriquement, le pêne 32 est relié à la came 35 par deux tringles 38 et 39. Dans un autre mode de réalisation, ces tringles peuvent être remplacées par d'autres moyens de liaison, tels que des câbles. Comme on le voit sur les figures 4A à 4C, chaque came 34 comprend une lumière en arc de cercle 41, dans laquelle circule deux ergots 42 et 43 reliés respectivement aux deux tringles 36 et 37. Au repos, c'est-à-dire dans la position verrouillée (figure 4A), les deux ergots 42 et 43 se trouvent chacun en butée à l'une des extrémités de la lumière 41. La came 34 présente par ailleurs, à sa périphérie, un doigt 44, prévu pour coulisser dans une lumière oblongue 45, formée dans la bielle de poignée 33. Comme on le voit dans les figures 4B et 4C, lorsque l'on déplace la bielle de poignée 33 par rotation autour de son axe 46, la lumière 45 déplace le doigt 44 et entraîne en rotation la came 34. L'ergot 43 est alors tiré par la lumière 41. En conséquence, la tringle 37 tire sur le pêne 31. En butée (figure 4C) le pêne 31 est déverrouillé, c'est-à-dire sorti de la gâche et/ou du rail. On note que le second ergot 42 se déplace dans la lumière 41, mais reste inactif. Bien sûr, lorsque la poignée est déplacée dans l'autre sens, c'est cet ergot 42 qui agit de façon identique, par l'intermédiaire de la tringle 36. Les figures 5A à 5C illustrent le déverrouillage progressif des pênes 31 et 32 au fur et à mesure que l'on déplace la bielle de poignée 33 (flèche 51). Les figures 6A et 6B illustrent plus schématiquement ce principe de fonctionnement. Sur ces figures, on a illustré l'actionnement d'un seul pêne 31. En effet, comme déjà indiqué, le mécanisme de l'invention peut être mis en oeuvre pour commander le fonctionnement d'un seul pêne ou de deux pênes répartis de part et d'autre de la poignée, par exemple en parties supérieure et inférieure du panneau. Le pêne 31 est donc relié aux tringles 36 et 37, par intermédiaire d'une pièce 61 qui porte d'une part des moyens de rattrapage de jeu 62 et d'autre part un ressort de rappel 63, venant en appui d'une part contre le pêne 31 et d'autre part contre un élément fixe de butée 64 prévu à cet effet sur le cadre de la baie. Ce ressort 63 se comprime lorsque le pêne est en position déverrouillée (figure 6B), et tend donc à ramener le pêne dans la position verrouillée (figure 6a) lorsqu'aucune action n'est appliquée sur la bielle de poignée 33. Lorsque cette bielle 33 est déplacée par l'utilisateur (flèche 65), l'ergot 43 est entraîné par la lumière 41, la came se déplaçant dans le sens de la flèche 66. Le déplacement 67 de l'ergot 43 se conserve à l'autre extrémité de la tringle 37 (flèche 68) et par conséquent au niveau du pêne (flèche 69), ce qui assure le déverrouillage. Il apparaît clairement sur ces figures que le mouvement est symétrique, et que le même effet est obtenu en déplaçant la poignée dans l'autre sens. Dès que l'utilisateur lâche la poignée, le ressort de rappel 63 tend à ramener le pêne 31 dans la position verrouillée (figure 6A). Les moyens de rattrapage de jeu 63 agissent sur les deux tringles 36 et 37 pour les ramener dans leurs positions initiales, ce qui entraîne le retour de la poignée dans sa position d'origine (verticale dans l'exemple décrit)
L'invention concerne un dispositif de verrouillage d'un panneau coulissant (12) d'un véhicule automobile, mobile par rapport à une structure fixe (11), le dispositif comprenant au moins un pêne (31, 32) coopérant avec au moins un élément de verrouillage complémentaire prévu à cet effet sur la structure fixe.Selon l'invention, le dispositif de verrouillage comprend un bouton d'actionnement (15) du ou des pênes (31, 32), mobile en rotation par rapport au panneau coulissant (12), selon un axe sensiblement perpendiculaire au plan défini par le panneau coulissant (12), et pouvant prendre au moins deux positions :- une position de repos, dans laquelle le ou les pênes (31, 32) sont dans un état verrouillé avec un des éléments de verrouillage complémentaires ; et- deux positions de déverrouillage, dites gauche et droite, correspondant à une rotation d'un angle prédéterminé par rapport à ladite position de repos, respectivement dans l'un ou l'autre des sens de rotation,les positions de déverrouillage correspondant à des actions similaires sur le ou les pênes (31, 32).
1. Dispositif de verrouillage d'un panneau coulissant (12) d'un véhicule automobile, mobile par rapport à une structure fixe (11), ledit dispositif comprenant au moins un pêne (31, 32) coopérant avec au moins un élément de verrouillage complémentaire prévu à cet effet sur ladite structure fixe, caractérisé en ce qu'il comprend un bouton d'actionnement (15) du ou desdits pênes (31, 32), mobile en rotation par rapport audit panneau coulissant (12), selon un axe sensiblement perpendiculaire au plan défini par ledit panneau coulissant (12), et pouvant prendre au moins deux positions : - une position de repos, dans laquelle le ou lesdits pênes (31, 32) sont dans un état verrouillé avec un desdits éléments de verrouillage complémentaires ; et deux positions de déverrouillage, dites gauche et droite, correspondant à une rotation d'un angle prédéterminé par rapport à ladite position de repos, respectivement dans l'un ou l'autre des sens de rotation, lesdites positions de déverrouillage correspondant à des actions similaires sur le ou lesdits pênes (31, 32). 2. Dispositif de verrouillage selon la 1, caractérisé en ce que ledit bouton d'actionnement (15) coopère avec des moyens de transmission agissant sur le ou lesdits pênes (31, 32) et comprenant deux éléments de liaison pour chacun desdits pênes (31, 32), un premier desdits éléments de liaison étant actif dans ladite position de déverrouillage gauche et un second desdits éléments de liaison étant actif dans ladite position de déverrouillage droite. 3. Dispositif de verrouillage selon la 2, caractérisé en ce que lesdits moyens d'actionnement comprennent au moins une came (34, 35) actionnée par ledit bouton d'actionnement (15) et agissant sur lesdits éléments de liaison, par l'intermédiaire d'au moins une lumière (45) guidant au moins un ergot (44) solidaire d'un desdits éléments de liaison. 4. Dispositif de verrouillage selon la 3, caractérisé en ce quela ou lesdites lumières (45) définissent un arc de cercle. 5. Dispositif de verrouillage selon l'une quelconque des 3 et 4, caractérisé en ce qu'au moins une desdites cames (34, 35) portent au voisinage de sa périphérie un doigt (44) circulant dans une lumière (45) définie dans ledit bouton d'actionnement. 6. Dispositif de verrouillage selon l'une quelconque des 2 à 5, caractérisé en ce que lesdits moyens de transmission appartiennent au groupe comprenant les câbles et les tringles. 7. Dispositif de verrouillage selon l'une quelconque des 2 à 6, caractérisé en ce que lesdits moyens de transmission sont connectés audit pêne (31, 32) par l'intermédiaire de moyens de rattrapage de jeu (62). 8. Dispositif de verrouillage selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que chacun desdits pênes (31, 32) coopère avec des moyens de rappel (63), tendant à le ramener dans ledit état verrouillé. 9. Dispositif de verrouillage selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce qu'il comprend deux pênes (31, 32), répartis de part et d'autre dudit bouton d'actionnement (15), et deux cames (34, 35) associées respectivement à l'un et l'autre desdits pênes (31, 32), de façon que ledit bouton d'actionnement (15) agisse simultanément et symétriquement sur lesdits pênes (31, 32). 10. Dispositif de verrouillage selon la 9, caractérisé en ce que lesdites cames sont montées sur un même axe. 11. Dispositif d'obturation d'une baie d'un véhicule automobile, comprenant au moins un panneau mobile en coulissement, mobile par rapport à une structure fixe, caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif de verrouillage selon l'une quelconque des 1 à 10, comprenant au moins un pêne coopérant avec au moins un élément de verrouillage complémentaire prévu à cet effet sur ladite structure fixe, et en ce que ledit dispositif de verrouillage comprend un bouton d'actionnement 30 du ou desdits pênes, mobile en rotation par rapport audit panneau coulissant,selon un axe sensiblement perpendiculaire au plan défini par ledit panneau coulissant, et pouvant prendre au moins deux positions : -une position de repos, dans laquelle le ou lesdits pênes sont dans un état verrouillé avec un desdits éléments de verrouillage complémentaires ; et -deux positions de déverrouillage, dites gauche et droite, correspondant à une rotation d'un angle prédéterminé par rapport à ladite position de repos, respectivement dans l'un ou l'autre des sens de rotation, lesdites positions de déverrouillage correspondant à des actions similaires sur le ou lesdits pênes. 12. Véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un dispositif d'obturation d'une baie d'un véhicule automobile comprenant au moins un panneau mobile en coulissement, mobile par rapport à une structure 15 fixe, ledit panneau mobile portant un dispositif de verrouillage selon l'une quelconque des 1 à 10, comprenant au moins un pêne coopérant avec au moins un élément de verrouillage complémentaire prévu à cet effet sur ladite structure fixe, et en ce que ledit dispositif de verrouillage comprend un bouton d'actionnement 20 du ou desdits pênes, mobile en rotation par rapport audit panneau coulissant, selon un axe sensiblement perpendiculaire au plan défini par ledit panneau coulissant, et pouvant prendre au moins deux positions : - une position de repos, dans laquelle le ou lesdits pênes sont dans un état verrouillé avec un desdits éléments de verrouillage complémentaires ; et - deux positions de déverrouillage, dites gauche et droite, correspondant à une rotation d'un angle prédéterminé par rapport à ladite position de repos, respectivement dans l'un ou l'autre des sens de rotation, lesdites positions de déverrouillage correspondant à des actions 10 25 30similaires sur le ou lesdits pênes.
E,B
E05,B60
E05B,B60J,E05C
E05B 65,B60J 1,E05C 9,E05C 17
E05B 65/08,B60J 1/16,E05C 9/10,E05C 17/60
FR2900297
A1
DISPOSITIF DE GESTION DE FOURNITURE D'INFORMATIONS DE CONFIGURATION D'EQUIPEMENTS D'UTILISATIONS PUR LA SURVEILLANCE DE SERVICE(S) DE DIFFUSION D'UN RESEAU MOBILE
20,071,026
n 2900297 DISPOSITIF DE GESTION DE FOURNITURE D'INFORMATIONS DE CONFIGURATION D'ÉQUIPEMENTS D'UTILISATEURS POUR LA SURVEILLANCE DE SERVICE(S) DE DIFFUSION D'UN RÉSEAU MOBILE L'invention concerne le domaine des réseaux de (télé)communication mobile (ou cellulaire), et plus précisément la fourniture à des équipements d'utilisateurs d'informations destinées à leur permettre d'accéder à des services de diffusion de contenus multimédia. io On entend ici par service de diffusion tout service de diffusion unidirectionnelle de type point-à-multipoints, et notamment le service de diffusion de type MBMS ( Multimedia Broadcast / Multimedia Service ), le service de diffusion de type SDMB ( Satellite Digital Multimedia Broadcast ), le service de diffusion de type DVB-H ( Digital Video Broadcast-Handset ), y 15 compris sa variante adaptée aux réseaux satellitaires, et les services de diffusion proposés dans l'évolution de l'UMTS appelée LTE ( Long Term evolution ) et dans les réseaux GSMIGPRS (MBMS/GPRS). Il est rappelé que le service de diffusion MBMS est défini dans la sixième version des spécifications 3GPP (3rd Generation Partnership 20 Project), qui régit la transmission de données multimédia dans les réseaux mobiles (ou cellulaires), comme par exemple les réseaux UMTS ou EDGE, et en particulier dans les spécifications techniques 3GPP TS 25.346 et TS 23.246 (notamment accessibles sur le site Internet du 3GPP à l'adresse www.3gpp.org ). 25 Par ailleurs, on entend ici par contenu multimédia des fichiers de données (ou data en anglais), de la voix, des fichiers audio, ou des vidéos. Comme le sait l'homme de l'art, pour que des équipements d'utilisateurs, comme par exemple les téléphones mobiles qui en sont à leur 30 version n 99 (R99), puissent surveiller un service de diffusion de contenu mis à leur disposition par le réseau mobile auquel ils sont connectés, ils doivent être préalablement configurés à cet effet. Cette configuration se fait grâce à 2 2900297 des informations qui sont transmises à l'équipement d'utilisateur par le réseau d'accès radio du réseau mobile via un canal de diffusion propre à la cellule (dite de service) dans laquelle il est situé à un instant donné. Ce canal de diffusion est habituellement le canal BCH (pour Broadcast CHannel ). s Dans les réseaux mobiles actuels, par exemple de type UMTS, cette configuration ne permet à un équipement d'utilisateur que de surveiller un unique service de diffusion (de contenu) au sein de sa cellule de service. Par conséquent, un équipement mobile ne peut pas surveiller un autre service de diffusion au sein de sa propre cellule de service ou d'une cellule voisine de lo celle-ci. II n'est donc actuellement pas possible, lorsque des équipements d'utilisateurs (intéressés par un service de diffusion donné) sont situés dans une cellule de service qui ne permet pas d'accéder à ce service de diffusion donné, de les re-diriger vers une autre cellule qui permet un tel accès. L'équipement d'utilisateur est donc contraint, lorsque cela s'avère possible (ce 15 qui n'est pas toujours le cas), d'engager une procédure de re-sélection de cellule qui lui fait perdre du temps et peut parfois échouer. Il a certes été proposé dans les spécifications techniques 3GPP TS 25.346, d'une part, un mécanisme de signalisation MBMS destiné à aider les équipements d'utilisateurs à re-sélectionner une cellule voisine de leur cellule 20 de service pour accéder à un service MBMS, et d'autre part, des procédures dites de convergence fréquentielle de couche protocolaire ( frequency layer convergence procedures ) destinées à spécialiser une fréquence pour un service MBMS donné. Mais, la mise en oeuvre de ce mécanisme et de ces procédures au sein des réseaux actuels est complexe du fait qu'elle nécessite 25 notamment de nouveaux canaux MBMS. De plus, les équipements d'utilisateurs (R99) existants ne supportent pas ce mécanisme et ces procédures. L'invention a donc pour but d'améliorer la situation. Elle propose à cet effet un dispositif dédié à la gestion de la fourniture 30 à des équipements d'utilisateurs d'informations relatives à un réseau de (télé)communication mobile disposant d'un réseau d'accès radio, et comprenant des moyens de gestion chargés de générer à destination d'équipements d'utilisateurs des messages de signalisation de réseau d'accès 3 2900297 radio contenant une partie au moins des informations destinées à permettre à ces équipements d'utilisateurs de se configurer afin de surveiller au moins un service de diffusion de contenus multimédia dans des cellules du réseau d'accès radio, et d'ordonner à un contrôleur de réseau radio (du réseau 5 d'accès radio) de transmettre ces messages aux équipements d'utilisateurs dans la bande ( in-band ) sur au moins un canal de trafic commun de type CTCH ou dans un canal de signalisation de type BCH. Le dispositif selon l'invention peut comporter d'autres caractéristiques qui peuvent être prises séparément ou en combinaison, et notamment : lo - ses moyens de gestion peuvent être chargés de générer les messages de signalisation de réseau d'accès radio sous la forme de messages dédiés de type BMC (pour Boadcast and Multicast Control ) ; en variante, ses moyens de gestion peuvent être chargés de contrôler l'encapsulation des messages de signalisation de réseau d'accès radio is dans des messages de type BMC, et d'ordonner l'intégration dans l'entête de ces messages de type BMC de données signalant qu'ils comprennent un message de signalisation de réseau d'accès radio ; ses moyens de gestion peuvent être chargés d'intégrer dans les messages de signalisation de réseau d'accès radio des informations choisies parmi i) 20 des informations de réseau relatives à des services de diffusion, ii) des informations de réseau destinées à permettre aux équipements d'utilisateurs d'effectuer des procédures supportées par un protocole de contrôle et de configuration de ressources radio et ne nécessitant pas de génération d'accusé de réception, iii) des informations de réseau relatives à 25 au moins une technologie de diffusion présente dans au moins une cellule du réseau d'accès radio ou dans le voisinage d'une cellule de ce dernier, des informations de réseau relatives à au moins une technologie d'accès radio présente dans au moins une cellule du réseau d'accès radio ou dans le voisinage d'une cellule de ce dernier, et v) des informations de réseau 30 relatives à au moins une technologie d'accès radio préférentielle, présente dans au moins une cellule du réseau d'accès radio ou dans le voisinage d'une cellule de ce dernier, et devant être choisie en priorité ; > les services de diffusion sont par exemple choisis parmi MBMS, SDMB, 4 2900297 DVB-H et ceux offerts par l'évolution de l'UMTS appelée LTE et par les réseaux GPRS ; • les informations de réseau relatives à des services de diffusion de type MBMS sont par exemple choisies parmi i) des informations de s configuration de canaux de trafic communs de type CTCH accessibles dans une cellule de service et dans des cellules voisines de la cellule de service, ii) des informations relatives aux cellules voisines d'une cellule de service et qui supportent un canal de trafic commun de type CTCH transportant les données d'au moins un io programme diffusé, iii) des informations relatives à au moins une cellule dans laquelle est diffusé au moins un programme donné, iv) des informations sur la préférence donnée à une technologie ou à une liste de cellules pour l'écoute d'un service de diffusion (par exemple MBMS) plutôt qu'un autre, v) des informations sur la 15 programmation temporelle des services de diffusion, et vi) des informations sur les modalités d'inscription à un service de diffusion (par exemple l'adresse http d'un serveur de diffusion de contenus) ; > les procédures sont par exemple choisies parmi i) l'établissement, la suppression ou la reconfiguration d'un lien entre un contrôleur de réseau 20 radio et un équipement d'utilisateur (ou Radio Bearer ) sur un canal de transport de type FACH, ii) un contrôle de mesures, iii) la sélection de la cellule ou de la technologie la plus appropriée pour écouter un canal de diffusion, et iv) les modifications de(s) paramètres ou de l'état d'un canal de diffusion en fonction de la date. 25 L'invention propose également un contrôleur de réseau radio, pour un réseau d'accès radio d'un réseau de (télé)communication mobile, équipé d'un dispositif de gestion du type de celui présenté ci-avant. Un tel contrôleur de réseau radio peut par exemple comprendre une entité d'adaptation de services de diffusion de type BMC (ou BMC entity ) 30 chargée de transmettre les messages de signalisation générés par le dispositif de gestion, permettant ainsi d'inclure les informations réseau dont dispose le contrôleur de réseau radio dans les messages de type BMC. L'invention propose également un équipement d'utilisateur, capable 5 2900297 de se connecter à un réseau d'accès radio d'un réseau de (télé)communication mobile, et comprenant des moyens de traitement chargés, en cas de réception, en provenance d'un contrôleur de réseau radio du type de celui présenté ci-avant, d'un message de type BMC dans lequel se 5 trouve encapsulé un message de signalisation de réseau d'accès radio, d'extraire ce message encapsulé afin de le transmettre à une application interne capable d'utiliser les informations qu'il contient et qui définissent comment se configurer pour surveiller au moins un service de diffusion de contenus multimédia dans des cellules du réseau d'accès radio. io L'invention est particulièrement bien adaptée, bien que de façon non exclusive, aux réseaux de (télé)communication mobile de type GPRS, UMTS ou CDMA, et toutes leurs variantes (comme par exemple CDMA2000). D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'examen de la description détaillée ci-après, et des dessins annexés, sur 15 lesquels : - la figure 1 illustre de façon très schématique et fonctionnelle l'architecture générale d'un réseau de (télé)communication mobile, comprenant un réseau d'accès radio muni d'un contrôleur de réseau radio, équipé d'un exemple de dispositif de gestion selon l'invention, et auquel sont connectés 20 des exemples d'équipements d'utilisateurs selon l'invention, et - la figure 2 illustre de façon schématique les piles de protocoles permettant la mise en oeuvre de l'invention dans un réseau mobile du type de celui illustré sur la figure 1. Les dessins annexés pourront non seulement servir à compléter 25 l'invention, mais aussi contribuer à sa définition, le cas échéant. L'invention est destinée à permettre la fourniture à des équipements d'utilisateurs d'informations leur permettant de se configurer de manière à pouvoir surveiller des services de diffusion de contenus multimédia accessibles dans les cellules de service (ou serving cells ) dans lesquelles 30 ils sont situés et/ou dans des cellules voisines de ces dernières, ou encore dans le voisinage de ces cellules. Dans ce qui suit, on considère à titre d'exemple non limitatif que les cellules font partie d'un réseau d'accès radio (ou UTRAN) d'un réseau de 6 2900297 (télé)communication de type UMTS (pour Universal Mobile Telecommunication System ) offrant des services de diffusion de contenus multimédia de type MBMS (ci-après appelés services MBMS). Il est important de noter que ces services MBMS peuvent varier d'une 5 cellule à l'autre ou d'un groupe de cellules à l'autre. Mais, l'invention n'est pas limitée à ce type de réseau mobile. Elle concerne en effet tout réseau mobile (ou cellulaire) capable de mettre à la disposition d'équipements d'utilisateurs clients, éventuellement mobiles, des services de diffusion de contenus multimédia, par exemple ceux de type lo MBMS, ou ceux de type SDMB, ou ceux de type DVB-H (y compris ceux adaptés aux liaisons satellitaires), ou encore ceux proposés dans l'évolution de l'UMTS appelée LTE et dans les réseaux GSM/GPRS (SDMB/GPRS). On se réfère tout d'abord à la figure 1 pour décrire, de façon très schématique, mais néanmoins suffisante à la compréhension de l'invention, 15 un exemple de réseau (de (télé)communication) mobile dans lequel peut être mise en oeuvre l'invention. Le réseau mobile comprend un réseau d'accès radio 4, appelé UTRAN (pour UMTS Terrestrial Radio Access Network ) dans le cas de ('UMTS, connecté à un coeur de réseau (ou core network ) 5. L'UTRAN 20 comprend des stations de base 1-i, appelées Node B dans le cas de l'UMTS, et des contrôleurs de réseau radio 2, appelés RNC (pour Radio Network Controller ) dans le cas de l'UMTS. Dans l'exemple non limitatif illustré sur la figure 1, seules deux stations de base 1-1 et 1-2 (i = 1 ou 2) et un contrôleur 2 ont été représentés. 25 Mais, l'indice i peut prendre n'importe quelle valeur supérieure ou égale à un (1), et le nombre de contrôleurs 2 peut être supérieur à un (1). Les stations de base 1 sont principalement des émetteurs/récepteurs associés chacun à au moins une zone de couverture (ou cellule) Ci dans laquelle des communications radio peuvent être établies avec des 30 équipements d'utilisateurs 3-j qui s'y trouvent situés. Les contrôleurs 2 sont en charge du contrôle du réseau radio et des actions effectuées par les différents équipements d'utilisateurs 3-j. Les équipements d'utilisateurs 3-j (ou UE dans le cas de l'UMTS) sont 7 2900297 de préférence mobiles. Dans l'exemple non limitatif illustré sur la figure 1, seuls deux équipements d'utilisateurs 3-1 et 3-2 (j = 1 ou 2) ont été représentés. Mais, l'indice j peut prendre n'importe quelle valeur supérieure ou égale à un (1). s Les équipements d'utilisateurs 3-j sont des terminaux de communication capables d'échanger par voie d'ondes des données, notamment de service et de contrôle, avec le réseau mobile (ou cellulaire). Il s'agit, par exemple, de terminaux mobiles tels que des téléphones mobiles. Mais, il pourrait s'agir de terminaux de communication d'autres types, comme io par exemple des ordinateurs portables ou des assistants numériques personnels (ou PDAs) équipés d'un module de communication radio. Dans ce qui suit, on considère, à titre d'exemple illustratif et non limitatif, que les équipements d'utilisateurs 3-j sont des téléphones mobiles. L'invention propose d'implanter dans (ou de coupler à) certains au is moins des contrôleurs de réseau radio 2 du réseau d'accès radio 4, et de préférence dans tous, un dispositif de gestion D comprenant un module de gestion MG chargé tout d'abord de générer pour les téléphones mobiles 3-j des messages de signalisation de réseau d'accès radio contenant une partie au moins des informations destinées à leur permettre de se configurer afin 20 d'être capable de surveiller au moins un service de diffusion de contenus multimédia dans des cellules Ci du réseau d'accès radio 4. Chaque module de gestion MG est par ailleurs chargé d'ordonner au contrôleur de réseau radio 2, dans lequel son dispositif D est implanté (ou auquel son dispositif D est couplé), de transmettre chaque message qu'il 25 génère aux téléphones mobiles 3-j. Selon l'invention, cette transmission se fait dans la bande (ou in-band ) sur au moins un canal de trafic commun de type CTCH (pour Common Traffic CHannel ) ou bien en partie ou en totalité sur un canal de signalisation de type BCH (pour Broadcast CHannel ), notamment lorsque les informations sont relatives à une 30 technologie préférentielle, comme on le verra plus loin. On entend ici par transmission dans la bande le fait de transmettre les messages de l'invention multiplexés temporellement avec d'autres données ou messages, comme par exemple des données de service 8 2900297 de type CBS (pour Cell Broadcast Service ). On reviendra plus loin sur ces données de service de type CBS. L'invention propose donc un plan de signalisation additionnel pour le transfert d'informations de configuration du réseau d'accès radio 4 (et plus 5 précisément de ses contrôleurs 2) vers les téléphones mobiles 3-j. Ces informations de configuration sont initialement issues d'au moins un serveur de contenus multimédia SC, qui est par exemple connecté au réseau de coeur CN (comme illustré sur la figure 1), ou bien à un ou plusieurs contrôleurs de réseau radio 2, ou encore à un centre de gestion et de io maintenance de type OMC (pour Operation and Maintenance Centre ), faisant partie d'un système de gestion de réseau ou NMS (pour Network Management System ) du réseau mobile. On notera qu'en présence de services de diffusion de types différents, accessibles dans les cellules Ci du réseau mobile, les informations 15 de configuration peuvent provenir de plusieurs serveurs de contenus multimédia SC, dédiés chacun à un ou plusieurs types de contenus multimédia. Par exemple, chaque serveur de contenus multimédia SC comprend une application chargée de générer des informations à destination des 20 dispositifs de gestion D selon l'invention. Le module de gestion MG du dispositif de gestion D peut recevoir des informations soit qu'il n'a plus qu'à intégrer directement dans les messages, soit parmi lesquelles il doit effectuer des sélections avant de les intégrer dans les messages. II est rappelé qu'un contrôleur de réseau radio 2 peut être couplé via une interface lu-B à 25 plusieurs stations de base (Node Bs) 1-i, et que ces dernières peuvent éventuellement diffuser des contenus multimédia différents. Par conséquent, le module de gestion MG peut être amené à définir des ensembles d'informations de configuration différents pour les téléphones mobiles 3-j qui sont situés dans différentes cellules Ci associées aux stations de base 1-i qu'il 30 contrôle. Le module de gestion MG peut par exemple générer les messages de signalisation de réseau d'accès radio sous la forme de messages spécifiques de type BMC (pour Boadcast and Multicast Control ) destinés à être 9 2900297 transmis dans un canal de trafic commun de type CTCH. Il est rappelé que les messages de type BMC sont définis dans les spécifications techniques TS 25.324 du 3GPP. En variante, il peut générer les messages de signalisation de réseau d'accès radio sous la forme de messages de signalisation destinés 5 à être transmis dans un canal de signalisation commun de type BCH. Dans le premier cas (messages BMC), on utilise préférentiellement de nouveaux messages spécifiques, dédiés à la transmission des informations de configuration utiles aux téléphones mobiles 3-j, afin de permettre de les distinguer par rapport aux messages BMC existants, qui lo comportent d'autres types d'information, comme par exemple des données de service CBS (définies dans les spécifications techniques TS 23.041 du 3GPP), représentatives de messages applicatifs, par exemple d'alerte ou de messages de publicité. La définition de tels nouveaux messages BMC est actuellement 15 possible étant donné que seuls trois types de messages BMC sont actuellement utilisés sur les 255 possibles. Dans ce mode de réalisation, le dispositif de gestion D peut constituer une entité d'adaptation de services de diffusion de type BMC (ou BMC entity ) qui définit la couche protocolaire BMC chargée de transmettre tous 20 les messages de type BMC. Dans une variante, le module de gestion MG peut par exemple contrôler l'encapsulation des messages de signalisation de réseau d'accès radio (qui contiennent les informations de configuration) dans des messages de type BMC existants. Dans ce cas, une fois que le module de gestion MG a 25 encapsulé un message de signalisation de réseau d'accès radio dans un message de type BMC, il ordonne l'intégration dans l'entête de ce message de type BMC de données signalant qu'ils comprennent un message de signalisation de réseau d'accès radio. Cet entête comprend donc un champ par exemple appelé S/D (pour Signalisation/Données ) qui prend soit 30 une première valeur binaire lorsque le message encapsulé est un message de signalisation de réseau d'accès radio, soit une seconde valeur binaire lorsque le message encapsulé est un message CBS. Cette solution, qui est illustrée sur la figure 2, nécessite l'insertion io 2900297 d'une nouvelle couche protocolaire (par exemple appelée RIBSP pour RAN In-Band Signaling Protocol ), non seulement dans la pile de protocoles du contrôleur de réseau radio 2, mais également dans la pile de protocoles des téléphones mobiles 3-j. Cette nouvelle couche protocolaire RIBSP assure une s fonction de multiplexage entre la couche protocolaire BMC et la couche d'application. Dans le cas d'un contrôleur de réseau radio 2 la fonction de multiplexage permet de contrôler l'encapsulation dans les messages BMC des messages de signalisation de réseau d'accès radio et des messages io CBS qui proviennent de l'interface lu-BC ou lu ou encore d'une interface propriétaire. Cette fonction est mise en oeuvre par le dispositif de gestion D, lequel peut alors être assimilé à la nouvelle couche protocolaire RIBSP. Au sein du contrôleur de réseau radio 2 la couche protocolaire BMC est par exemple une entité d'adaptation de services de diffusion de type BMC 15 (ou BMC entity ) EB chargée de transmettre les messages de type BMC générés par le dispositif de gestion D. Dans le cas d'un téléphone mobile 3-j la fonction de multiplexage permet d'extraire (démultiplexer) de chaque message de type BMC reçu le message de signalisation de réseau d'accès radio ou le message CBS qu'il 20 encapsule, afin de le router vers une application interne Al. Cette fonction est mise en oeuvre par un module de traitement MT implanté dans le téléphone mobile 3-j, lequel module peut alors être assimilé à la nouvelle couche protocolaire RIBSP. On notera que lorsque les messages de signalisation de réseau 25 d'accès radio sont transmis dans un canal de signalisation commun de type BCH, le téléphone mobile 3-j n'a pas besoin de disposer d'un module de traitement MT. Il lui suffit en effet de transmettre ce type de message (BCH) à l'application interne Al concernée. Lorsque l'application interne Al du téléphone mobile 3-j reçoit un 30 message de signalisation de réseau d'accès radio, par exemple extraite par le module de traitement MT, elle utilise les informations qu'il contient pour se configurer de manière à permettre audit téléphone mobile 3-j de surveiller au moins un service de diffusion de contenus multimédia dans sa cellule de Il 2900297 service Ci et/ou dans au moins une cellule voisine de cette dernière, ou bien dans une zone couverte par une autre technologie d'accès radio que celle utilisée par le réseau mobile auquel il est connecté. Les messages de signalisation de réseau d'accès radio, qui sont s générés par un dispositif de gestion D selon l'invention, peuvent comporter de nombreux types d'information de configuration de téléphone mobile 3-j. Ainsi, ils peuvent comporter des informations de réseau relatives à des services de diffusion d'un ou plusieurs types différents. Ces types de services de diffusion sont par exemple MBMS, SDMB, DVB-H ou ceux offerts lo par l'évolution de l'UMTS appelée LTE ou par les réseaux GSM/GPRS (MBMS/GPRS). Les informations de réseau relatives aux services de diffusion MBMS peuvent être par exemple dédiées à la configuration de canaux de trafic communs de type CTCH qui sont accessibles dans des cellules Ci voisines is les unes des autres. Par exemple, chaque cellule dispose de son propre canal CTCH, et chaque canal CTCH est dédié à un même service de diffusion (ou ensemble de services de diffusion) ou bien à son propre service de diffusion (ou ensemble de services de diffusion). Avec de telles informations, le téléphone mobile 3-j peut se configurer 20 de manière à pouvoir surveiller non seulement le service de diffusion (ou l'ensemble de services de diffusion) qui est diffusé dans sa cellule de service, mais également le service de diffusion (ou l'ensemble de services de diffusion), éventuellement le même, qui est diffusé dans une ou plusieurs cellules voisines. 25 Les informations de réseau relatives aux services de diffusion MBMS peuvent être également relatives aux cellules qui sont voisines d'une cellule de service (considéré du point de vue du téléphone mobile 3-j). Plus précisément, elles peuvent signaler aux téléphones mobiles 3-j qui sont situés dans une cellule (qui constitue alors leur cellule de service) quelle cellule 30 voisine supporte un canal de trafic commun de type CTCH transportant les données d'au moins un programme diffusé. Bien entendu cette signalisation de cellule définit également la configuration du canal de trafic commun de type CTCH associé. 12 2900297 Les informations de réseau relatives aux services de diffusion MBMS peuvent être également relatives à au moins une cellule dans laquelle est diffusé au moins un programme donné. Bien entendu cette signalisation de cellule définit également la configuration du canal de trafic commun de type s CTCH associé. Les informations de réseau relatives aux services de diffusion MBMS peuvent également porter sur une préférence donnée à une technologie d'accès radio ou bien à une liste de cellules pour l'écoute d'un service de diffusion MBMS. Les informations de réseau relatives aux services de diffusion MBMS peuvent également porter sur la programmation dans le temps de(s) services de diffusion MBMS. Les informations de réseau relatives aux services de diffusion MBMS peuvent également porter sur des modalités d'inscription à un service de diffusion. II pourra par exemple s'agir de l'adresse http d'un serveur de diffusion de contenus. Les messages de signalisation de réseau d'accès radio peuvent également comporter des informations de réseau destinées à permettre aux téléphones mobiles 3-j d'effectuer des procédures qui sont supportées par un protocole de contrôle et de configuration de ressources radio, comme par exemple le protocole RRC ( Radio Resource Control - sous-niveau du niveau 3 de l'interface radio UMTS), et qui ne nécessitent pas de génération d'accusé de réception (ou acknowledgement receipt ). Parmi ces procédures, on peut notamment citer le contrôle de mesures et l'établissement, la suppression ou la reconfiguration d'un lien entre un contrôleur de réseau radio 2 et un téléphone mobile 3-j sur un canal de transport de type FACH (pour Forward Access Channel - canal de transport UMTS qui constitue la partie descendante (ou downlink ) d'une paire de canaux de transport de type RACH ( Random Access Channel )), c'est-à-dire ce que l'on appelle en anglais un Radio Bearer . On peut également citer la procédure de sélection de la cellule ou de la technologie d'accès radio qui est la plus appropriée pour écouter un canal de diffusion, ainsi que la procédure de modification de(s) paramètres ou de l'état d'un 13 2900297 canal de diffusion en fonction de la date. Les messages de signalisation de réseau d'accès radio peuvent également comporter des informations de réseau relatives à au moins une technologie de diffusion présente dans au moins une cellule Ci du réseau 5 d'accès radio 4, ou dans le voisinage d'une cellule de ce dernier, comme par exemple la technologie MBMS, SDMB ou DVB-H. Les messages de signalisation de réseau d'accès radio peuvent également comporter des informations de réseau relatives à au moins une technologie d'accès radio présente dans au moins une cellule Ci du réseau io d'accès radio 4, ou dans le voisinage d'une cellule de ce dernier, comme par exemple la technologie GSM/GPRS. Les messages de signalisation de réseau d'accès radio peuvent également comporter des informations de réseau relatives à au moins une technologie d'accès radio préférentielle, c'est à dire que l'utilisateur d'un 15 téléphone mobile 3-j devrait sélectionner en priorité pour l'écoute des services diffusés. Par exemple,un téléphone mobile 3-j peut être situé dans une cellule Ci ou au voisinage d'une cellule Ci d'un réseau UMTS qui diffuse un service de diffusion (par exemple MBMS), mais il peut être préférable d'accéder à ce service de diffusion au moyen d'une autre technologie d'accès 20 radio (par exemple GPRS, LTE ou DVB-H) disponible dans des cellules ou des zones de couverture voisines de celles du réseau d'accès radio 4 du réseau UMTS. Un message de signalisation peut alors avertir les téléphones mobiles 3-j de la ou des technologie(s) d'accès radio qu'il faut utiliser en priorité. II en va de même pour une technologie de diffusion qu'il peut être 25 préférable d'utiliser pour accéder à un service de diffusion plutôt qu'à un autre pour obtenir un même contenu. Grâce à l'invention, il est désormais possible de transmettre à un téléphone mobile 3-j, situé dans une cellule de service, des informations sur des cellules voisines de cette dernière, mais également des informations 30 relatives aux radio bearers. Par conséquent, I'UTRAN 4 peut appliquer un ou plusieurs flux de données MBMS (ou autre) sur des canaux de type R99, soit dans une cellule de service, soit dans des cellules voisines de cette dernière. Un téléphone mobile 3-j peut alors acquérir les configurations des cellules et 14 2900297 des radio bearers afin de contrôler les flux de données MBMS (ou autre) que transportent ces derniers. Il peut alors recevoir des canaux PCH ( Paging CHannels ) et transmettre des requêtes d'accès sur des canaux de transport de type RACH. 5 Le dispositif de gestion D selon l'invention, et notamment son module de gestion MG, l'entité MBMS EB et le module de traitement MT peuvent être réalisés sous la forme de modules logiciels (ou informatiques), de circuits électroniques, ou d'une combinaison de circuits et de logiciels. Les informations de configuration étant transportées (en totalité ou en lo partie) par un canal de trafic commun de type CTCH ou par un canal de signalisation commun de type BCH, elles sont donc notamment accessibles aux équipements d'utilisateurs actuels, c'est-à-dire ceux conformes à la version n 99 (R99). Elles sont aussi notamment accessibles aux équipements d'utilisateurs des futures générations capables de recevoir les canaux CTCH 15 et BCH. Par ailleurs, grâce à l'invention chaque serveur de contenus multimédia peut être découplé totalement des problèmes radio, étant donné que c'est désormais le dispositif de gestion D qui se charge, au sein d'un contrôleur de réseau radio, de l'intégration des informations de configuration 20 (relatives aux contenus à diffuser) qu'il reçoit de ce serveur de contenus multimédia. L'invention ne se limite pas aux modes de réalisation de dispositif de gestion, de contrôleur de réseau radio et d'équipement d'utilisateur (ou terminal de communication) décrits ci-avant, seulement à titre d'exemple, 25 mais elle englobe toutes les variantes que pourra envisager l'homme de l'art dans le cadre des revendications ci-après. 15
Un dispositif (D) est dédié à la gestion de la fourniture à des équipements d'utilisateurs (3-j) d'informations relatives à un réseau de (télé)communication mobile disposant d'un réseau d'accès radio (4). Ce dispositif comprend des moyens de gestion (MG) chargés de générer à destination d'équipements d'utilisateurs (3-j) des messages de signalisation de réseau d'accès radio contenant une partie au moins des informations destinées à permettre à ces équipements d'utilisateurs (3-j) de se configurer afin de surveiller au moins un service de diffusion de contenus multimédia dans des cellules (Ci) du réseau d'accès radio (4), et d'ordonner à un contrôleur de réseau radio (2) du réseau d'accès radio (4) de transmettre ces messages aux équipements d'utilisateurs (3-j) dans la bande sur au moins un canal de trafic commun de type CTCH ou dans un canal de signalisation de type BCH.
1. Dispositif (D) de gestion de fourniture à des équipements d'utilisateurs (3-j) d'informations relatives à un réseau de (télé)communication s mobile disposant d'un réseau d'accès radio (4), caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de gestion (MG) agencés pour générer à destination d'équipements d'utilisateurs (3-j) des messages de signalisation de réseau d'accès radio contenant une partie au moins des informations destinées à permettre auxdits équipements d'utilisateurs (3-j) de se configurer de manière lo à surveiller au moins un service de diffusion de contenus multimédia dans des cellules (Ci) dudit réseau d'accès radio (4), et pour ordonner à un contrôleur de réseau radio (2) dudit réseau d'accès radio (4) de transmettre lesdits messages auxdits équipements d'utilisateurs (3-j) dans la bande sur au moins un canal de trafic commun de type CTCH ou dans un canal de signalisation 15 de type BCH. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que lesdits moyens de gestion (MG) sont agencés pour générer des messages de signalisation de réseau d'accès radio sous la forme de messages spécifiques de type BMC. 20 3. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que lesdits moyens de gestion (MG) sont agencés pour contrôler l'encapsulation desdits messages de signalisation de réseau d'accès radio dans des messages de type BMC, et pour ordonner l'intégration dans l'entête desdits messages de type BMC de données signalant qu'ils comprennent un message de 25 signalisation de réseau d'accès radio. 4. Dispositif selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que lesdits moyens de gestion (MG) sont agencés pour intégrer dans lesdits messages de signalisation de réseau d'accès radio des informations choisies dans un groupe comprenant au moins des informations de réseau relatives à 30 des services de diffusion, des informations de réseau destinées à permettre auxdits équipements d'utilisateurs (3-j) d'effectuer des procédures supportées par un protocole de contrôle et de configuration de ressources radio et ne nécessitant pas de génération d'accusé de réception, des informations de 16 2900297 réseau relatives à au moins une technologie d'accès radio présente dans au moins une cellule (Ci) dudit réseau d'accès radio (4) ou dans le voisinage d'une cellule de ce dernier, des informations de réseau relatives à au moins une technologie de diffusion présente dans au moins une cellule (Ci) dudit s réseau d'accès radio (4) ou dans le voisinage d'une cellule de ce dernier, et des informations de réseau relatives à au moins une technologie d'accès radio préférentielle présente dans au moins une cellule dudit réseau d'accès radio (4) ou dans le voisinage d'une cellule de ce dernier (4). 5. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que lesdits lo services de diffusion sont choisis dans un groupe comprenant au moins MBMS, SDMB, DVB-H, ceux offerts par un réseau de type LTE et ceux offerts par un réseau GSM/GPRS. 6. Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que lesdites informations de réseau relatives à des services de diffusion de type MBMS 15 sont choisies dans un groupe comprenant au moins des informations de configuration de canaux de trafic communs de type CTCH accessibles dans une cellule de service et dans des cellules voisines de ladite cellule de service, des informations relatives aux cellules voisines d'une cellule de service et qui supportent un canal de trafic commun de type CTCH 20 transportant les données d'au moins un programme diffusé, et des informations relatives à au moins une cellule dans laquelle est diffusé au moins un programme donné. 7. Dispositif selon l'une des 4 à 6, caractérisé en ce que lesdites procédures sont choisies dans un groupe comprenant au moins 25 l'établissement, la suppression ou la reconfiguration d'un lien entre un contrôleur de réseau radio (2) et un équipement d'utilisateur (3-j) sur un canal de transport de type FACH, un contrôle de mesures, une sélection de la cellule ou de la technologie la plus appropriée pour écouter un canal de diffusion, et des modifications de paramètres ou d'état d'un canal de diffusion 30 en fonction de la date. 8. Contrôleur de réseau radio (2) pour un réseau d'accès radio (4) d'un réseau de (télé)communication mobile, caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif de gestion (D) selon l'une des précédentes. 17 2900297 9. Contrôleur de réseau radio selon la 8, caractérisé en ce qu'il comprend une entité d'adaptation de services de diffusion de type BMC (EB) agencée pour transmettre lesdits messages de signalisation générés par ledit dispositif de gestion (D). 10. Equipement d'utilisateur (3-j), propre à se connecter à un réseau d'accès radio (4) d'un réseau de (télé)communication mobile, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de traitement (MT) agencés, en cas de réception, en provenance d'un contrôleur de réseau radio (2) selon l'une des 8 et 9, d'un message de type BMC dans lequel se trouve io encapsulé un message de signalisation de réseau d'accès radio, pour extraire ledit message encapsulé afin de le transmettre à une application interne (Al) propre à utiliser les informations qu'il contient et qui définissent comment se configurer pour surveiller au moins un service de diffusion de contenus multimédia dans des cellules (Ci) dudit réseau d'accès radio (4). 15 11. Utilisation du dispositif de gestion (D), du contrôleur de réseau radio (2) et de l'équipement d'utilisateur (3-j) selon l'une des précédentes dans un réseau de (télé)communication mobile de type choisi dans un groupe comprenant au moins GPRS, UMTS et CDMA.
H
H04
H04L,H04W
H04L 12,H04W 4,H04W 88
H04L 12/18,H04L 12/24,H04W 4/06,H04W 88/14
FR2902388
A1
COUVERCLE DE COUSSIN A GAZ POUR SYSTEME DE RETENUE DE PASSAGER DE VEHICULE.
20,071,221
L'invention concerne un couvercle de coussin à gaz pour un système de retenue de passager de véhicule, comportant une face extérieure visible à l'état monté et une face intérieure opposée, une calotte de matière plastique et un insert de renforcement qui est noyé par tronçons dans la calotte de matière plastique lorsque celle-ci est moulée par expansion ou par injection et qui, sur la face extérieure et sur la face intérieure, est adjacent à la matière plastique. De tels couvercles de coussin à gaz sont connus. L'insert de renforcement sert à stabiliser le couvercle et porte, conjointement avec la matière plastique, un emblème ou autre pièce décorative. L'invention a pour objectif de créer un couvercle de 15 coussin à gaz qui se distingue par une fabrication simple et par conséquent peu coûteuse. Selon l'invention, ceci est atteint, pour un couvercle de coussin à gaz du type cité en introduction, par le fait que l'insert de renforcement fait saillie par tronçons vers 20 l'extérieur sur la face extérieure en traversant la calotte de matière plastique. Ce tronçon faisant saillie vers l'extérieur ou les tronçons faisant saillie vers l'extérieur servent de pièce décorative qui peut, le cas échéant, constituer un contraste de couleur par un laquage 25 ou un revêtement ultérieur. Les avantages de la solution selon l'invention résident dans le mode de fabrication simple du couvercle ainsi que dans l'ancrage sûr de la pièce décorative formée par l'insert de renforcement dans la calotte de matière plastique. 30 Selon un mode de réalisation préféré, le tronçon faisant saillie vers l'extérieur forme une bague enjoliveuse. Après le moulage par expansion ou par injection de la calotte de matière plastique, cette bague enjoliveuse peut être laquée ou pourvue d'un design 35 métallique, par exemple par un revêtement par des feuilles thermosoudées. Par rapport à une bague enjoliveuse fixée ultérieurement sur la calotte de matière plastique, la configuration selon l'invention se distingue par une optique améliorée puisque les points de fixation ne se dessinent pas sur la face extérieure. La bague enjoliveuse a une périphérie de préférence fermée et ne doit pas former un anneau de cercle. Il est prévu de préférence au centre de la calotte une partie d'emblème qui est reliée par coopération de formes avec l'insert de renforcement. L'insert de renforcement sert donc simultanément de possibilité de fixation pour la partie d'emblème. En particulier, la partie d'emblème repose directement sur l'insert de renforcement, c'est-à-dire que dans la région de la partie d'emblème, au moins sur la face extérieure, on peut renoncer à la matière plastique recouvrant l'insert de renforcement. L'insert de renforcement peut être une pièce préfabriquée de grande surface comportant des percées à travers lesquels s'étend la calotte de matière plastique. Les percées servent à l'ancrage de l'insert de renforcement à l'intérieur de la calotte de matière plastique fabriquée par moulage par expansion ou par injection. Avantageusement, le matériau de l'insert de renforcement a une plus grande dureté et/ou une plus grande résistance à la traction que le matériau de la calotte de matière plastique. L'insert de renforcement forme ainsi une armature qui, en cas de déclenchement du coussin à gaz, empêche un cintrage des régions médianes du couvercle. Le couvercle a de préférence une ligne de déchirement, et l'insert de renforcement s'étend des deux côtés de la ligne de déchirement. Dans la région de la ligne de déchirement, l'insert de renforcement est séparé ou au moins affaibli pour ne pas entraver l'ouverture du couvercle. La ligne de déchirement peut en particulier être pourvue d'un point initial qui se déchire en premier lors du déploiement du coussin à gaz. De préférence, la ligne de déchirement, qui s'étend vers l'extérieur passe travers le tronçon de l'insert de renforcement, qui fait saillie vers l'extérieur, et garantit ainsi un déploiement sûr du coussin à gaz en cas de déclenchement. En particulier, le couvercle possède une région centrale réalisée sensiblement concave. Cette configuration défavorable en soi, qui en général, dans le cas d'un déclenchement, peut voir l'apparition de forts cintrages de la région centrale qui ont pour conséquence des extensions excessives des zones de segments qui se forment à l'ouverture, jusqu'à pouvoir produire leur déchirement, n'est pas problématique dans le couvercle de coussin à gaz selon l'invention puisque l'insert de renforcement empêche un cintrage excessif des régions médianes. On obtient un design particulièrement avenant du point de vue optique si un emblème est agencé au centre de la région réalisée concave. La région réalisée concave est agencée de préférence à 20 l'intérieur de la bague enjoliveuse et est limitée par celle-ci. Selon un perfectionnement de l'invention, un tronçon de l'insert de renforcement, situé à l'intérieur de la bague enjoliveuse, fait saillie vers l'extérieur sur la 25 face extérieure. Si le matériau de l'insert de renforcement est coloré de façon correspondante, ce tronçon ne doit pas être laqué en supplément. Il est ainsi aisément possible de donner au tronçon situé à l'intérieur de la bague enjoliveuse une autre couleur que la calotte de matière 30 plastique sans qu'il soit nécessaire d'effectuer un processus de fabrication complexe avec masquage multiple des régions respectives à laquer. En alternative, il est naturellement aussi possible que seulement un bourrelet de l'insert de renforcement, 35 formant la bague enjoliveuse, fasse saillie vers l'extérieur tandis que la partie principale de l'insert de renforcement est noyée dans la calotte de matière plastique. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortent de la description qui suit de deux modes de réalisation préférés, à l'aide des dessins annexés. Ceux-ci coussin à gaz selon un deuxième mode de réalisation de l'invention ; - figure 2a, une coupe à travers le couvercle de coussin à gaz de la figure a, suivant la ligne II-II ; et figure 2b une coupe à travers le couvercle de coussin à gaz de la figure lb suivant la ligne II-II. Les figures la et 2a montrent un couvercle de coussin à gaz 10 pour un système de retenue de passager de véhicule, qui possède une face extérieure 12 visible à l'état monté et une face intérieure 14 opposée à la face extérieure 12. Le couvercle de coussin à gaz présente une calotte de matière plastique 16 ainsi qu'un insert de renforcement 18 qui est en une matière plastique de plus grande dureté ou de plus grande résistance à la traction que la calotte de matière plastique 16. Comme on le voit à la figure la, l'insert de renforcement 18 est une pièce de matière plastique préfabriquée de grande surface avec plusieurs percées 19 à travers lesquelles s'étend la calotte de matière plastique 16. Les percées 19 servent à l'ancrage de l'insert de renforcement 18 dans la calotte de matière plastique 16. Lors de la réalisation du couvercle de coussin à gaz 10, l'insert de renforcement 18 est inséré dans un moule et moulé par expansion ou par injection avec le matériau qui forme la calotte de matière plastique 16. On utilise pour la calotte de matière plastique 16 une matière usuelle montrent : figure la, une vue partielle d'un couvercle de coussin à gaz selon un premier mode de réalisation de lb, une vue partielle d'un couvercle de l'invention ; figure telle que TPE, TEEE ou TPO, tandis que pour l'insert de renforcement 18, on met en œuvre par exemple du TPEE, PC ou PC/ABS. Dans le couvercle 10 fini, l'insert de renforcement 18 est noyé au moins par tronçons dans la calotte de matière plastique 16 et, côté extérieur et côté intérieur, il est adjacent à la matière plastique de la calotte. Comme on le voit en particulier à la figure 2a, un tronçon central 20 de l'insert de renforcement 18 fait saillie sur la face extérieure 12 à travers la calotte de matière plastique 16 vers l'extérieur, une partie extérieure en forme de bourrelet, du tronçon 20, formant une bague enjoliveuse 22 qui, après le moulage par expansion ou par injection de la calotte de matière plastique 16, est pourvue d'un design métallique obtenu par exemple par des feuilles thermosoudées. Une région centrale 24 du couvercle 10 à l'intérieur de la bague enjoliveuse 22 est réalisée sensiblement concave. Au centre de la région concave 24 (et par conséquent au centre de la calotte} est prévue une partie d'emblème 26 qui repose directement sur l'insert de renforcement 18 et qui est reliée par coopération de formes avec celui-ci via plusieurs boulons 28. Le tronçon 20 de l'insert de renforcement 18, situé à l'intérieur de la bague enjoliveuse 22 et par conséquent dans la région centrale concave 24 et visible depuis l'extérieur, présente une autre couleur que la calotte de matière plastique 16, ce qui est obtenu de manière particulièrement simple par coloration correspondante du matériau de l'insert de renforcement. Ainsi, la région centrale 24 ne doit pas être laquée ultérieurement. Par ailleurs, le couvercle 10 possède une ligne de déchirement 30 (voir figure la} qui, dans la région centrale du couvercle 10, passe autour de la partie d'emblème 26 et présente deux tronçons 31 s'étendant latéralement vers l'extérieur, qui passent à travers le tronçon 20 de l'insert de renforcement 18 qui fait saillie vers l'extérieur, ou à travers la bague enjoliveuse 22. Dans la région de la partie d'emblème 26, la ligne de déchirement 30 est pourvue d'un point initial 32 qui a une épaisseur d'environ 0,3 à 0,6 mm et qui se déchire en premier lors du déploiement du coussin à gaz. L'insert de renforcement 18 s'étend des deux côtés de la ligne de déchirement 30 et empêche, en cas de déclenchement et en raison de sa plus grande dureté ou de sa plus grande résistance à la traction, un cintrage excessif de la région centrale 24 concave qui est subdivisée en plusieurs segments le long de la ligne de déchirement 30. Les figures lb et 2b montrent un couvercle de coussin à gaz 10 selon un deuxième mode de réalisation dans lequel les composants similaires ou de fonctionnement similaire portent les mêmes numéros de référence et où l'on n'entre dans le détail que sur les différences par rapport au mode de réalisation déjà décrit. Dans le couvercle de coussin à gaz 10 selon les figures lb et 2b, l'insert de renforcement 18 est aussi noyé dans la calotte de matière plastique 16, dans la région centrale 24 réalisée concave (à part le tronçon situé au-dessous de la partie d'emblème 26), elle ne fait donc pas saillie vers l'extérieur. Seulement le tronçon en forme de bourrelet de l'insert de renforcement 18, qui forme la bague enjoliveuse 22, est visible sur la face extérieure 12. Cette réalisation se présente surtout pour des couvercles de coussin à gaz de couleur unie
Un couvercle de coussin à gaz (10) pour un système de retenue de passager de véhicule comporte une face extérieure (12) visible à l'état monté et une face intérieure (14) opposée, une calotte de matière plastique (16) et un insert de renforcement (18) qui est noyé par tronçons dans la calotte de matière plastique (16) lorsque celle-ci est moulée par expansion ou par injection et qui, sur la face extérieure et sur la face intérieure, est adjacent la matière plastique. L'insert de renforcement (18) fait saillie par tronçons vers l'extérieur sur la face extérieure en traversant la calotte de matière plastique (16) .
1. Couvercle de coussin à gaz pour un système de retenue de passager de véhicule, comportant une face extérieure {12) visible à l'état monté et une 5 face intérieure {14) opposée, une calotte de matière plastique (16) et un insert de renforcement (18) qui est noyé par tronçons dans la calotte de matière plastique (16) lorsque celle-ci est moulée par expansion ou par injection et qui, 10 sur la face extérieure et sur la face intérieure, est adjacent à la matière plastique, caractérisé en ce que l'insert de renforcement {18) fait saillie par tronçons vers l'extérieur sur la face extérieure en traversant la calotte de matière plastique 15 (16). 2. Couvercle de coussin à gaz selon la 1, caractérisé en ce que le tronçon faisant saillie vers l'extérieur forme une bague enjoliveuse (22). 3. Couvercle de coussin à gaz selon la 1 20 ou 2, caractérisé en ce qu'il est prévu au centre de la calotte une partie d'emblème (26) qui est reliée par coopération de formes avec l'insert de renforcement (18). 4. Couvercle de coussin à gaz selon la 3, caractérisé en ce que la partie d'emblème (26) repose 25 directement sur l'insert de renforcement (18). 5. Couvercle de coussin à gaz selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'insert de renforcement (18) est une pièce préfabriquée de grande surface comportant des percées (19) à travers lesquels 30 s'étend la calotte de matière plastique (16). 6. Couvercle de coussin à gaz selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le matériau de l'insert de renforcement a une plus grande dureté et/ou une plus grande résistance à la traction que 35 le matériau de la calotte de matière plastique (16). 7. Couvercle de coussin à gaz selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le couvercle {10) a une ligne de déchirement (30), et l'insert de renforcement {18) s'étend des deux côtés de la ligne de déchirement {30). 8. Couvercle de coussin à gaz selon la 7, caractérisé en ce que la ligne de déchirement (30) qui s'étend vers l'extérieur passe à travers le tronçon (20) de l'insert de renforcement {18), qui fait saillie vers l'extérieur. 9. Couvercle de coussin à gaz selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le couvercle (10) possède une région centrale (24) réalisée sensiblement concave. 10. Couvercle de coussin à gaz selon les 2 et 9, caractérisé en ce que la région {24) réalisée concave est agencée à l'intérieur de la bague enjoliveuse (22). 11. Couvercle de coussin à gaz selon la 2 ou l'une des 3 à 10 dans la mesure où elles se référent à la 2, caractérisé en ce qu'un tronçon (20) de l'insert de renforcement (18), situé l'intérieur de la bague enjoliveuse (22), fait saillie vers l'extérieur sur la face extérieure {12).
B
B29,B60
B29C,B60R
B29C 44,B29C 45,B60R 21
B29C 44/12,B29C 45/14,B60R 21/203,B60R 21/215,B60R 21/2165
FR2896153
A1
COMPOSITION PHOTOPROTECTRICE FLUIDE AQUEUSE A BASE D'UN POLYMERE POLY(ESTER-AMIDE) A TERMINAISON ESTER
20,070,720
La présente invention concerne une composition fluide, destinée à la protection de la peau et/ou des cheveux contre le rayonnement ultraviolet, caractérisée par le fait qu'elle comprend, dans un support aqueux cosmétiquement acceptable au moins : (a) un système photoprotecteur capable de filtrer le rayonnement UV ; (b) un polymère poly(ester-amide) à terminaison ester (ETPEA). i0 La présente invention concerne plus particulièrement des compositions fluides vaporisables aqueuses notamment sous forme de sprays comprenant l'association de : (a) au moins un système photoprotecteur capable de filtrer le rayonnement UV ; 15 (b) au moins un polymère poly(ester-amide) à terminaison ester (ETPEA). Elle concerne également un dispositif comprenant au moins (A) un réservoir contenant au moins une composition aqueuse fluide vaporisable telle que définie ci-dessus et (B) des moyens permettant de mettre sous pression ladite 20 composition en particulier du type pompe non-aérosol (atomiseur), ou du type aérosol ou pompe aérosol. On sait que les radiations lumineuses de longueurs d'onde comprises entre 280 nm et 400 nm permettent le brunissement de l'épiderme humain et que les rayons 25 de longueurs d'onde comprises entre 280 et 320 nm, connus sous la dénomination d'UV-B, provoquent des érythèmes et des brûlures cutanées qui peuvent nuire au développement du bronzage naturel; ce rayonnement UV-B doit donc être filtré. On sait également que les rayons UV-A, de longueurs d'onde comprises entre 320 30 et 400 nm, qui provoquent le brunissement de la peau, sont susceptibles d'induire une altération de celle-ci, notamment dans le cas d'une peau sensible ou d'une peau continuellement exposée au rayonnement solaire. Les rayons UV-A provoquent en particulier une perte d'élasticité de la peau et l'apparition de rides conduisant à un vieillissement prématuré. Ils favorisent le déclenchement de la 35 réaction érythémateuse ou amplifient cette réaction chez certains sujets et peuvent même être à l'origine de réactions phototoxiques ou photo-allergiques. Il est donc souhaitable de filtrer aussi le rayonnement UV-A. De nombreuses compositions cosmétiques destinées à la photoprotection (UV-A 40 et/ou UV-B) de la peau ont été proposées à ce jour. On recherche tout particulièrement des formulations fluides qui assurent pour les utilisateurs une application facile sur la peau. Ces compositions fluides anti-solaires se présentent assez souvent sous la forme 45 d'une émulsion de type huile-dans-eau (c'est à dire un support cosmétiquement acceptable constitué d'une phase continue dispersante aqueuse et d'une phase discontinue dispersée huileuse) qui contient, à des concentrations diverses, un ou plusieurs filtres organiques classiques, lipophiles et/ou hydrophiles, capables d'absorber sélectivement les rayonnements UV nocifs, ces filtres (et leurs 5o quantités) étant sélectionnés en fonction du facteur de protection solaire recherché, le facteur de protection solaire (FPS) s'exprimant mathématiquement par le rapport de la dose de rayonnement UV nécessaire pour atteindre le seuil érythématogène avec le filtre UV sur la dose de rayonnement UV nécessaire pour atteindre le seuil érythématogène sans filtre UV. Aussi, il existe un besoin croissant de produits solaires fluides ayant un indice de protection élevé. Les indices de protection élevés peuvent être atteints en incorporant plus de filtres à des concentrations élevées. Ceci n'est pas toujours réalisable malgré l'addition de quantités importantes de filtres De plus de telles io quantités peuvent entraîner des désagréments au niveau du confort (effet collant, rèche et/ou effet gras). Les produits solaires présentés sous forme de spray sont de plus en plus recherchés par les consommateurs, à cause de leur facilité d'utilisation et de leur 15 agrément cosmétique. Pour répondre à cet objectif, on a déjà préconisé, dans la demande EP1421931, d'utiliser des microparticules sphériques de silice poreuse. Cependant, les sprays ainsi obtenus ont tendance dans certains cas à produire sur la peau après 20 application un peluchage. On connaît dans la demande de brevet US2003/0236387 des compositions cosmétiques notamment des formulations de maquillage sous forme de gel ou de composition solide comprenant au moins un polymère poly(ester-amide) à 25 terminaison ester (ETPEA) dans lesquelles ledit polymère est présent comme agent gélifiant ou structurant. Or, à la suite d'importantes recherches menées dans le domaine de la photoprotection évoqué ci-dessus, la Demanderesse a découvert de manière 3o surprenante que l'utilisation d'un polymère poly(ester-amide) à terminaison ester (ETPEA) dans une composition aqueuse fluide contenant au moins un système filtrant les radiations UV, permettait d'obtenir une composition antisolaire fluide ayant des indices de protection supérieurs à ceux qui peuvent être obtenus avec le même système photoprotecteur seul et en particulier des sprays à indice élevé 35 sans les inconvénients énoncés ci-dessus. Cette découverte est à la base de la présente invention. Ainsi, conformément à un premier objet de la présente invention, il est proposé de 40 nouvelles compositions fluides destinées à la protection de la peau et/ou des cheveux contre le rayonnement ultraviolet, caractérisées par le fait qu'elles comprennent, dans un support aqueux cosmétiquement acceptable au moins : (a) un système photoprotecteur capable de filtrer le rayonnement UV ; (b) un polymère poly(ester-amide) à terminaison ester (ETPEA). 45 Selon l'invention, on entend désigner de manière générale par système photoprotecteur capable de filtrer le rayonnement UV , tout composé ou toute association de composés qui, par des mécanismes connus en soi d'absorption et/ou de réflexion et/ou diffusion du rayonnement UV-A et/ou UV-B, permet 5o d'empêcher, ou du moins limiter, la mise en contact dudit rayonnement avec une surface (peau, cheveux,) sur laquelle ce ou ces composés ont été appliqués. En d'autres termes, ces composés peuvent être des filtres organiques photoprotecteurs absorbeurs d'UV ou des (nano)pigments minéraux diffuseurs et/ou réflecteurs d'UV, ainsi que leurs mélanges. Par cosmétiquement acceptable , on entend compatible avec la peau et/ou ses phanères, qui présente une couleur, une odeur et un toucher agréables et qui ne génère pas d'inconforts inacceptables (picotements, tiraillements, rougeurs), susceptibles de détourner la consommatrice d'utiliser cette composition. Par composition fluide , on entend une composition ne se présentant pas sous une forme solide. Sa viscosité est mesurable à l'aide d'un viscosimètre Rhéomat 180 à 25 C à la vitesse de rotation de 200 RPM après 30 secondes de rotation. et est de préférence inférieure à 20 Pa.s. 15 Un autre objet encore de la présente invention réside dans l'utilisation d'au moins polymère poly(ester-amide) à terminaison ester (ETPEA) dans une composition fluide comprenant dans un support aqueux cosmétiquement acceptable au moins un système photoprotecteur capable de filtrer le rayonnement UV, dans le but 20 d'augmenter le facteur de protection solaire (SPF). Un autre objet encore de la présente invention réside dans l'utilisation d'au moins polymère poly(ester-amide) à terminaison ester (ETPEA) dans une composition fluide comprenant dans un support aqueux cosmétiquement acceptable au moins 25 un système photoprotecteur capable de filtrer le rayonnement UV, dans le but de diminuer voire supprimer l'effet de peluchage. D'autres caractéristiques, aspects et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui va suivre. 30 Les polymères poly(ester-amide) à terminaison ester (ETPEA) conformes à l'invention se présentent de préférence sous la forme d'une résine préparée en faisant réagir un diacide, une diamine, un polyol et un monoalcool dans laquelle : (i) au moins 50 équivalent % dudit diacide comprend un acide gras 35 polymérisé et (ii) au moins 50 équivalent % de ladite diamine comprend de l'éthylènediamine. Plus préférentiellement, la composition de résine est telle que 40 (iii) 10 à 60 équivalent % par rapport à la totalité des équivalents en hydroxyle et en amine provenant de la diamine, du polyol et du monoalcool proviennent du monoalcool (iv) au plus 50 équivalent % par rapport à la totalité des équivalents en hydroxyle et en amine provenant de la diamine, du polyol et du 45 monoalcool proviennent du polyol Les polymères de poly(ester-amide) à terminaison ester (ETPEA) conformes à l'invention peuvent être préparés selon le procédé décrit dans le brevet US 6552160. 10 50 Le diacide est en général une molécule organique contenant deux groupes acides carboxyliques ou des groupes réactifs équivalents. De manière préférentielle, le diacide est un acide gras polymérisé. L'acide gras polymérisé est typiquement un mélange comprenant un dimère acide et un trimère acide où chaque dimère peut être saturé, insaturé, cyclique ou acyclique, etc.... L'acide gras polymérisé utilisé pour la synthèse du polymère poly(ester-amide) à terminaison ester (ETPEA) est de préférence un dimère acide io L'acide gras polymérisé est en général formé par chauffage d'acides gras insaturés à longue chaîne par exemple des monoacides carboxyliques en C18 à des températures de l'ordre de 200-250 C en présence d'une argile catalyseur pour polymériser les acides gras. Le produit obtenu comprend en général un dimère acide en particulier un diacide carboxylique en C36 formé par dimérisation. 15 de l'acide gras et un trimère acide en particulier un triacide carboxylique en C54 obtenu par trimérisation de l'acide carboxylique. De plus amples détails sur la polymérisation des acides gras sont indiqués en particulier dans le brevet US 3,157,681 et l'ouvrage "Naval Stores--Production, Chemistry and Utilization, D. F. Zinkel and J. Russell (eds.), Pulp. Chem. Assoc. Inc., 1989, Chapître 23 . 20 De manière préférentielle, l'acide gras polymérisé contient moins de 20% en poids de trimère acide et au moins 80% en poids de dimère acide par rapport au poids total de l'acide gras polymérisé. Plus particulièrement, le dimère acide constitue essentiellement la totalité de l'acide gras polymérisé. 25 Parmi les acides gras insaturés utilisés pour former l'acide gras polymérisé, on peut citer l'acide oléique, l'acide linoléique, l'acide linolénique. On utilise de préférence, des huiles d'acide gras de longue chaîne qui sont des mélanges d'acides insaturés de longue chaîne obtenus par un procédé de réduction en 30 pulpe du bois. On peut également utiliser d'autres sources comme les graines de soja ou le canola. L'acide gras polymérisé utilisable selon l'invention a un indice d'acide de l'ordre de 180 à 200. L'acide gras polymérisé peut être hydrogéné avant d'être utilisé dans la réaction 35 de formation de la résine. L'hydrogénation permet d'obtenir un point de fusion de la résine légèrement plus élevé ainsi qu'une plus grande stabilité à l'oxydation et de la couleur dans le cas d'une résine légèrement colorée. Parmi les acides gras polymérisés et notamment les formes hydrogénées 40 disponibles dans le commerce, on peut citer le produit vendu sous la marque UNIDYME par la société ARIZONA CHEMICAL, le produit vendu sous la marque PRIPOL 1015 par la société UNIQEMA, le produit vendu sous la marque EMPOL 1008 par la société COGNIS. 45 On utilisera plus particulièrement comme acide gras polymérisé un dimère de l'acide linoléique hydrogéné en C36. En plus de l'acide gras polymérisé ou des équivalents réactifs, le diacide peut comprendre un co-diacide de formule : HOOC-RIùCOOH où R1 est un composé 5o hydrocarboné en C4-C19, de préférence C4-C12 et plus préférentiellement C4-C8 Les atomes de carbone peuvent s'arranger sous forme linéaire, ramifiée ou cyclique et une insaturation peut être présente entre deux atomes adjacentes. R1 peut être aliphatique or aromatique. Le réactif diamine possède deux groupes amines qui sont de préférence des amines primaires et représentés par la formule : HN(R2a)--R2--N(R2a)H dans laquelle R2a désigne hydrogène, un groupe alkyle ou bien forme avec R2 ou un autre radical R2a un hétérocycle. io On utilisera plus particulièrement comme diamine l'éthylène diamine ie : R2a est hydrogène et R2 est --CH2--CH2--. Les diamines autres que l'éthylènediamine seront désignés dans le texte comme co-diamines. Lorsqu'elles sont présentes, les co-diamines sont utilisées à de 15 faibles quantités par rapport à l'éthylènediamine Le monoalcool peut être représenté par la formule R3ùOH où R3 est de préférence un groupe hydrocarboné ayant au moins 10 atomes de carbone. Ainsi le mono-alcool peut être décrit comme un alcool monohydrique. 20 Selon une forme particulière R3 est un groupe hydrocarboné en C10-C30, préférentiellement un groupe hydrocarboné en C12-C24 et encore plus particulièrement un radical hydrocarboné en C18. On entend, au sens de l'invention par groupe hydrocarboné en C10-C30, tout groupe ayant au moins 10 25 atomes de carbone mais au plus 30 atomes de carbone. Les atomes de carbone peuvent être arrangés de manière linéaire, ramifié ou cyclique et le radical hydrocarboné peut être saturé ou insaturé. Selon une forme particulièrement préférée, R3 est linéaire et le groupe hydroxyle 30 est situé sur un carboné terminal : ie le mono-alcool est primaire. Parmi les monoalcools pouvant être utilisés pour préparer la résine ETPEA, on peut citer dodécanol-1, tétradecanol-1, 1 hexadecanol-1 (alcool cétylique) octadécanol-1 (alcool stéarylique), eicosanol-1 (alcool arachidylique) et docosanol-1 (alcool béhénylique. 35 Le monoalcool réactif peut contenir un groupe alkylène, i.e., un groupe alkyle une insaturation entre deux atomes de carbone adjacents. Un autre monoalcool réactif utilisable selon l'invention peut être un alcool de 40 Guerbet alcool de formule : H--C(Ra)(Rb)--CH2--OH où Ra and Rb , identiques ou différents désignent, de préférence, un groupe hydrocarboné en C6-C12. Les alcools de Guerbet sont notamment décrits dans l'ouvrage "Dictionary For Auxiliaries For Pharmacy, Cosmetics And Related Fields," H. P. Fiedler, 3rd Ed., 1989, Cantor Aulendorf. On utilsera plus particulièrement le 45 Hexadecyloctadecanol-2 ayant 24 atomes de carbone. Un autre type de monoalcool réactif utilisable selon l'invention est une cire alcoolique linéaire. Parmi les cires linéaires alcooliques disponibles sur le marchén on peut citer les produits vendus sous la marque UNILIN par la société Petrolite 5o Corporation (Tulsa, Okla.). Ces cires alcooliques linéaires sont en général un mélange d'alcools linéaire ayant au moins 20 atomes de carbone et plus particulièrement au moins 24 atomes de carbone La technique de l'Osmométrie à Pression de Vapeur (OPV), peut être utilisée pour caractériser le poids moléculaire moyen en nombre d'un mélange d'alcools. Selon une forme particulière, le mélange de cires linéaires monoalcooliques présente poids moléculaire moyen en nombre mesuré en OPV d'environ 200 à environ 800, de préférence d'environ 300 à environ 600. Un alcool linéaire monohydrique en C22 pur a un poids moléculaire mesuré en OPV de 326. i0 Conformément à la présente invention, on utilisera de préférence un mono-alcool pur ou un mélange de mono-alcools linéaires tels que par exemple : : Eicosanol-1 (C20), docosanol-1 (C22, alcool béhénylique), dotriacontanol (C32), tétratriacontanol (C34), pentatriacontanol (C35), tétracontanol (C40), tétraacontanol (C44), 15 dopentaacontanol (C54), tétrahexaacontanol (C64), dohéxaacontanol (C72). On utilisera plus particulièrement l'octadécanol-1 appelé plus communément alcool stéarylique. 20 Un dernier ingrédient nécessaire à la préparation de la résine d' ETPEA est un polyol ou alcool polyhydrique. Le polyol a comme structure : R4 (OH)n où R4 désigne un groupe organique n-valent. Par exemple R4 peut être un groupe organique en C2-C20 sans substitution hydroxyle. Comme autre exemple, R4 peut être un group hydrocarboné. n vaut en général 2, 3, 4, 5 ou 6. 25 Parmi les polyols utilisables selon l'invention, on peut citer éthylène glycol, propylène glycol, butylène glycol, glycérol, triméthylolpropane, pentaerythritol, néopentylglycol, tris(hydroxylméthyl)methanol, di-pentaerythritol, et tripentaerthyritol. On utilisera plus particulièrement le néopentylglycol. Des réactifs équivalents des diacides et/ou des réactifs équivalents aux diamines peuvent être également utilisés pour la préparation de la résine d'ETPEA.Par 35 exemple, des diesters peuvent être utilisés à la place de certains ou de tous les diacides dans la réaction formant la résine d'ETPEA. On entend par "diester" tout produit d'estérification d'un diacide avec des molécules à fonction hydroxyle. De tels diesters sont de préférence obtenus à partir de molécules relativement volatiles contenant des fonctions hydroxyle afin que lesdites molécules puissent 40 être facilement éliminées du récipient de réaction après la réaction du mono-alcool et/ou de la diamine avec le diester. Un diester inférieur en particulier un produit d'estérification ou diestérification d'un diacide tel que défini précédemment avec un mono-alcool en C1-C4 (ie : méthanol, éthanol, propanol and butanol), peut être utilisé à la place de certains ou tous les diacides dans la réaction formant la résine 45 d'ETPEA. Les halogénures d'acide peuvent être également utilisés à la place de certains ou de tous les diacides dans la réaction formant la résine d'ETPEA. De même que le mono-alcool peut être estérifié par un diacide volatile par exemple : l'acide acétique, avant d'être utilisé dans la réaction formant la résine d'ETPEA. De tels réactifs équivalents ne sont cependant préférentiels dans la mesure où ils 5o introduisent des groupes réactifs dans le récipient de réaction. 30 De manière préférentielle, les équivalents en acide carboxylique doivent être substantiellement égaux aux équivalents combinés en hydroxyle apportés par le monoalcool et le polyol et en amine apportés par la diamine. Autrement dit, chacun des indices d'acide et d'amine de la résine conforme à l'invention doit être de préférence inférieur à 25, plus préférentiellement inférieur à 15 et plus particulièrement inférieur à 10 plus particulièrement inférieur à 5. Lorsqu'on utilise un co-diacide pour préparer la résine d'ETPEA, le co-diacide ne io doit pas représenter plus de 50% des équivalents en acide carboxylique dans le mélange réactionnel. Autrement dit, le co-diacide représente de 0 à 50 0/0 équivalents, plus préférentiellement de 0 à 25% et encore plus préférentiellement de 0 à 10% des équivalents en acide dans le mélange réactionnel. 15 Lorsqu'on utilise une co-diamine pour préparer la résine d'ETPEA le co-diacide ne doit pas représenter plus de 50% des équivalents en acide carboxylique dans le mélange réactionnel. Autrement dit, la co-diamine représente de 0 à 50 0/0 équivalents, plus préférentiellement de 0 à 25% et encore plus préférentiellement de 0 à 10% des équivalents en acide dans le mélange réactionnel. 20 Les équivalents en hydroxyle provenant du polyol sont de préférence inférieurs ou égaux à 50% par rapport à la totalité des équivalents en hydroxyle et en amine apportés par les réactifs polyol, monoalcool et diamine. Selon un mode particulier de l'invention, les équivalents en hydroxyle provenant du polyol peuvent être 25 inférieurs ou égaux à 40%, ou inférieurs ou égaux à 30% ou encore inférieurs ou égaux à 20% par rapport à la totalité des équivalents en hydroxyle et en amine apportés par les réactifs polyol, monoalcool et diamine. Les équivalents en amine de préférence varient de 0,3 à 0,75 par rapport à la 30 totalité des équivalents en hydroxyle et en amine apportés par les réactifs polyol, monoalcool et diamine. Selon un mode particulier de l'invention, les équivalents en hydroxyle provenant du polyol varient de 0,05 à 0.45 par rapport à la totalité des équivalents en hydroxyle et en amine apportés par les réactifs polyol, monoalcool et diamine. Selon un mode particulier de l'invention, les équivalents en hydroxyle 35 provenant du monoalcool varient de 0,20 à 0,45 par rapport à la totalité des équivalents en hydroxyle et en amine apportés par les réactifs polyol, monoalcool et diamine. On utilisera plus particulièrement le polymère poly(ester-amide) à terminaison 40 ester Bis-Stearyl Ethylenediamine/Neopentyl Glycol/Stearyl Hydrogenated Dimer Dilinoleate Copolymer (nom INCI) qui est un copolymère de diacide linoléique hydrogéné, d'éthylènediamine, de néopentylglycol et d'alcool stéarylique. Ce copolymère est notamment vendu sous le nom commercial SYLVACLEAR C75 V par la société ARIZONA CHEMICAL. 45 Le polymère poly(ester-amide) à terminaison ester conforme à l'invention est présent dans la composition de préférence dans une quantité maximale de 10% en poids, plus préférentiellement de 0.1 à 10% en poids et encore plus préférentiellement de 0,5 à 5% et encore plus particulièrement de 1 à 3% par 5o rapport au poids total de la composition. Selon l'invention, le système photoprotecteur peut être constitué par un ou plusieurs filtres organiques hydrophiles, lipophiles ou insolubles et/ou un ou plusieurs (nano)pigments minéraux. De manière préférentiel, il sera constitué d'au moins un filtre UV organique hydrophile, lipophile ou insoluble. Les filtres UV organiques hydrophiles, lipophiles ou insolubles sont notamment choisis parmi les anthranilates ; les dérivés de dibenzoylméthane ; les dérivés cinnamiques ; les dérivés salicyliques, les dérivés du camphre ; les dérivés de la io benzophénone ; les dérivés de 33,33-diphénylacrylate ; les dérivés de triazine ; les dérivés de benzotriazole ; les dérivés de benzalmalonate notamment ceux cités dans le brevet US5624663 ; les dérivés de benzimidazole ; les imidazolines ; les dérivés bis-benzoazolyle tels que décrits dans les brevets EP669323 et US 2,463,264; les dérivés de l'acide p-aminobenzoïque (PABA) ; les dérivés de 15 méthylène bis-(hydroxyphényl benzotriazole) tels que décrits dans les demandes US5,237,071, US 5,166,355, GB2303549, DE 197 26 184 et EP893119 ; les dérivés de benzoxazole tels que décrits dans les demandes de brevet EP0832642, EP1027883, EP1300137 et DE10162844 ; les polymères filtres et silicones filtres tels que ceux décrits notamment dans la demande WO-93/04665 ; 20 les dimères dérivés d'a-alkylstyrène tels que ceux décrits dans la demande de brevet DE19855649 ; les 4,4-diarylbutadiènes tels que décrits dans les demandes EP0967200, DE19746654, DE19755649, EP-A-1008586, EP1133980 et EP133981 et leurs mélanges. 25 Comme exemples d'agents photoprotecteurs organiques, on peut citer ceux désignés ci-dessous sous leur nom INCI : Dérivés de l'acide para-aminobenzoique PABA, 30 Ethyl PABA, Ethyl Dihydroxypropyl PABA, Ethylhexyl Diméthyl PABA vendu notamment sous le nom ESCALOL 507 par ISP, Glyceryl PABA, 35 PEG-25 PABA vendu sous le nom UVINUL P25 par BASF, Dérivés du dibenzoylméthane : Butyl Methoxydibenzoylmethane vendu notamment sous le nom commercial PARSOL 1789 par HOFFMANN LAROCHE, 4o Isopropyl Dibenzoylmethane, Dérivés salicyliques : Homosalate vendu sous le nom Eusolex HMS par Rona/EM Industries, Ethylhexyl Salicylate vendu sous le nom NEO HELIOPAN OS par Haarmann 45 et REIMER, Dipropyleneglycol Salicylate vendu sous le nom DIPSAL par SCHER, TEA Salicylate, vendu sous le nom NEO HELIOPAN TS par Haarmann et REIMER, Dérivés cinnamiques : Ethylhexyl Methoxycinnamate vendu notamment sous le nom commercial PARSOL MCX par HOFFMANN LA ROCHE, Isopropyl Methoxy cinnamate, Isoamyl Methoxy cinnamate vendu sous le nom commercial NEO HELIOPAN E 1000 par HAARMANN et REIMER, Cinoxate, DEA Methoxycinnamate, - Diisopropyl Methylcinnamate, io Glyceryl Ethylhexanoate Dimethoxycinnamate Dérivés de 3,33-diphénylacrylate : Octocrylene vendu notamment sous le nom commercial UVINUL N539 par BASF, 15 Etocrylene, vendu notamment sous le nom commercial UVINUL N35 par BASF, Dérivés de la benzophénone : Benzophenone-1 vendu sous le nom commercial UVINUL 400 par BASF, 20 Benzophenone-2 vendu sous le nom commercial UVINUL D50 par BASF Benzophenone-3 ou Oxybenzone, vendu sous le nom commercial UVINUL M40 par BASF, Benzophenone-4 vendu sous le nom commercial UVINUL MS40 par BASF, Benzophenone-5 25 Benzophenone-6 vendu sous le nom commercial Helisorb 11 par Norquay Benzophenone-8 vendu sous le nom commercial Spectra-Sorb UV-24 par American Cyanamid Benzophenone-9 vendu sous le nom commercial UVINUL DS-49 par BASF, Benzophenone-12 30 2-(4-diethylamino-2-hydroxybenzoyl)-benzoate de n-hexyle. Dérivés du benzylidène camphre : 3-Benzylidene camphor fabriqué sous le nom MEXORYL SD par CHIMEX, 4-Methylbenzylidene camphor vendu sous le nom EUSOLEX 6300 par 35 MERCK , Benzylidene Camphor Sulfonic Acid fabriqué sous le nom MEXORYL SL par CHIMEX, Camphor Benzalkonium Methosulfate fabriqué sous le nom MEXORYL SO par CHIMEX, 40 Terephthalylidene Dicamphor Sulfonic Acid fabriqué sous le nom MEXORYL SX par CHIMEX, Polyacrylamidomethyl Benzylidene Camphor fabriqué sous le nom MEXORYL SW par CHIMEX, 45 Dérivés du phenyl benzimidazole : Phenylbenzimidazole Sulfonic Acid vendu notamment sous le nom commercial EUSOLEX 232 par MERCK, Disodium Phenyl Dibenzimidazole Tetra-sulfonate vendu sous le nom commercial commercial NEO HELIOPAN AP par Haarmann et REIMER, 50 Dérivés du phenyl benzotriazole : Drometrizole Trisiloxane vendu sous le nom Silatrizole par RHODIA CHIMIE , Methylène bis-Benzotriazolyl Tetramethylbutylphénol, vendu sous forme solide sous le nom commercial MIXXIM BB/100 par FAIRMOUNT CHEMICAL ou sous forme micronisé en dispersion aqueuse sous le nom commercial TINOSORB M par CIBA SPECIALTY CHEMICALS, Dérivés de triazine : io Bis-Ethylhexyloxyphenol Methoxyphenyl Triazine vendu sous le nom commercial TINOSORB S par CIBA GEIGY, Ethylhexyl triazone vendu notamment sous le nom commercial UVINUL T150 par BAS F, Diethylhexyl Butamido Triazone vendu sous le nom commercial UVASORB 15 HEB par SIGMA 3V, 2,4,6-tris(4'-amino benzalmalonate de dinéopentyle)-s-triazine la 2,4,6-tris-(4'-amino benzalmalonate de diisobutyle)-s- triazine. Dérivés anthraniliques : 20 Menthyl anthranilate vendu sous le nom commercial NEO HELIOPAN MA par Haarmann et REIMER, Dérivés d'imidazolines : Ethylhexyl Dimethoxybenzylidene Dioxoimidazoline Propionate, 25 Dérivés du benzalmalonate : Di-néopentyl 4'-méthoxybenzalmalonate Polyorganosiloxane à fonctions benzalmalonate comme le Polysilicone-15 vendu sous la dénomination commerciale PARSOL SLX par HOFFMANN LA 30 ROCHE Dérivés de 4,4-diarylbutadiène : -1,1-dicarboxy (2,2'-diméthyl-propyl)-4,4-diphénylbutadiène 35 Dérivés de benzoxazole : 2,4-bis-[5-1(diméthylpropyl)benzoxazol-2-yl-(4-phenyl)-imino]-6(2-ethylhexyl)-imino-1,3,5-triazine vendu sous le nom d'Uvasorb K2A par Sigma 3V et leurs mélanges. 40 Les agents filtrant les radiations UV organiques préférentiels sont choisis parmi Ethylhexyl Methoxycinnamate Homosalate Ethylhexyl Salicylate, Butyl Methoxydibenzoylmethane 45 Octocrylene, Phenylbenzimidazole Sulfonic Acid, Benzophenone-3, Benzophenone-4, Benzophenone-5, 50 2-(4-diethylamino-2-hydroxybenzoyl)-benzoate den-hexyle. 4-Methylbenzylidene camphor, Terephthalylidene Dicamphor Sulfonic Acid, Disodium Phenyl Dibenzimidazole Tetra-sulfonate, Ethylhexyl triazone, Bis-Ethylhexyloxyphenol Methoxyphenyl Triazine Diethylhexyl Butamido Triazone, 2,4,6-tris(4'-amino benzalmalonate de dinéopentyle)-s-triazine la 2,4,6-tris-(4'-amino benzalmalonate de diisobutyle)-s- triazine. Methylène bis-Benzotriazolyl Tetramethylbutylphénol, io Drometrizole Trisiloxane Polysilicone-15 Di-néopentyl 4'-méthoxybenzalmalonate 1,1-dicarboxy (2,2'-diméthyl-propyl)-4,4-diphénylbutadiène 2,4-bis-[5-1(diméthylpropyl)benzoxazol-2-yl-(4-phenyl)-imino]-6(2-ethylhexyl)- 15 imino-1,3,5-triazine et leurs mélanges. Les filtres inorganiques sont choisis parmi des pigments ou bien encore des nanopigments (taille moyenne des particules primaires: généralement entre 5 nm 20 et 100 nm, de préférence entre 10 nm et 50 nm) d'oxydes métalliques enrobés ou non comme par exemple des nanopigments d'oxyde de titane (amorphe ou cristallisé sous forme rutile et/ou anatase), de fer, de zinc, de zirconium ou de cérium qui sont tous des agents photoprotecteurs UV bien connus en soi. 25 Les pigments peuvent être enrobés ou non enrobés. Les pigments enrobés sont des pigments qui ont subi un ou plusieurs traitements de surface de nature chimique, électronique, mécanochimique et/ou mécanique avec des composés tels que décrits par exemple dans Cosmetics & Toiletries, 30 Février 1990, Vol. 105, p. 53-64, tels que des aminoacides, de la cire d'abeille, des acides gras, des alcools gras, des tensio-actifs anioniques, des lécithines, des sels de sodium, potassium, zinc, fer ou aluminium d'acides gras, des alcoxydes métalliques (de titane ou d'aluminium), du polyéthylène, des silicones, des protéines (collagène, élastine), des alcanolamines, des oxydes de silicium, des 35 oxydes métalliques ou de l'hexamétaphosphate de sodium. De façon connue, les silicones sont des polymères ou oligomères organo-siliciés à structure linéaire ou cyclique, ramifiée ou réticulée, de poids moléculaire variable, obtenus par polymérisation et/ou polycondensation de silanes convenablement 40 fonctionnalisés, et constitués pour l'essentiel par une répétition de motifs principaux dans lesquels les atomes de silicium sont reliés entre eux par des atomes d'oxygène (liaison siloxane), des radicaux hydrocarbonés éventuellement substitués étant directement liés par l'intermédiaire d'un atome de carbone sur lesdits atomes de silicium. 45 Le terme "silicones" englobe également les silanes nécessaires à leur préparation, en particulier, les alkyl silanes. Les silicones utilisées pour l'enrobage des nanopigments convenant à la présente invention sont de préférence choisies dans le groupe contenant les alkyl silanes, 5o les polydialkylsiloxanes, et les polyalkylhydrogénosiloxanes. Plus préférentiellement encore, les silicones sont choisies dans le groupe contenant l'octyl triméthyl silane, les polydiméthylsiloxanes et les polyméthylhydrogénosiloxanes. Bien entendu, les pigments d'oxydes métalliques avant leur traitement par des silicones, peuvent avoir été traités par d'autres agents de surface, en particulier par de l'oxyde de cérium, de l'alumine, de la silice, des composés de l'aluminium, des composés du silicium, ou leurs mélanges. io Les pigments enrobés sont plus particulièrement des oxydes de titane enrobés : - de silice tels que le produit "SUNVEIL" de la société IKEDA et le produit " Eusolex T-AVO" de la société MERCK - de silice et d'oxyde de fer tels que le produit "SUNVEIL F" de la société IKEDA, - de silice et d'alumine tels que les produits "MICROTITANIUM DIOXIDE MT 500 15 SA" et,_,"MICROTITANIUM DIOXIDE MT 100 SA" de la société TAYCA, "TIOVEIL" de la société TIOXIDE, et Mirasun TiW 60 de la société Rhodia, -d'alumine tels que les produits "TIPAQUE TTO-55 (B)" et "TIPAQUE TTO-55 (A)" de la société ISHIHARA, et "UVT 14/4" de la société KEMIRA, -d'alumine et de stéarate d'aluminium tels que le produit "MICROTITANIUM 20 DIOXIDE MT 100 TV, MT 100 TX, MT 100 Z, MT-01 de la société TAYCA, les produits "Solaveil CT-10 W", "Solaveil CT 100" et "Solaveil CT 200" de la société UNIQEMA, de silice, d'alumine et d'acide alginique tel que le produit " MT-100 AQ" de la société TAYCA, 25 - d'alumine et de laurate d'aluminium tel que le produit "MICROTITANIUM DIOXIDE MT 100 S" de la société TAYCA, - d'oxyde de fer et de stéarate de fer tels que le produit "MICROTITANIUM DIOXIDE MT 100 F" de la société TAYCA, - d'oxyde de zinc et de stéarate de zinc tels que le produit "BR351" de la société 30 TAYCA, -de silice et d'alumine et traités par une silicone tels que les produits "MICROTITANIUM DIOXIDE MT 600 SAS", "MICROTITANIUM DIOXIDE MT 500 SAS" ou "MICROTITANIUM DIOXIDE MT 100 SAS"de la société TAYCA, - de silice, d'alumine, de stéarate d'aluminium et traités par une silicone tels que le 35 produit "STT-30-DS" de la société TITAN KOGYO, - de silice et traité par une silicone tel que le produit "UV-TITAN X 195" de la société KEMIRA, ou le produit SMT-100 WRS de la société TAYCA. - d'alumine et traités par une silicone tels que les produits "TIPAQUE TTO-55 (S)" de la société ISHIHARA, ou "UV TITAN M 262" de la société KEMIRA, 40 de triéthanolamine tels que le produit "STT-65-S" de la société TITAN KOGYO, - d'acide stéarique tels que le produit "TIPAQUE TTO-55 (C)" de la société ISHIHARA, - d'hexamétaphosphate de sodium tels que le produit "MICROTITANIUM DIOXIDE MT 150 W" de la société TAYCA. 45 D'autres pigments d'oxyde de titane traités avec une silicone sont de préférence le TiO2 traité par l'octyl triméthyl silane et dont la taille moyenne des particules élémentaires est comprise entre 25 et 40 nm tel que celui vendu sous la dénomination commerciale 50 "T 805" par la société DEGUSSA SILICES, le TiO2 traité par un polydiméthylsiloxane et dont la taille moyenne des particules élémentaires est de 21 nm tel que celui vendu sous la dénomination commerciale "70250 CARDRE UF TiO2SI3" par la société CARDRE, le TiO2 anatase/rutile traité par un polydiméthylhydrogénosiloxane et dont la taille moyenne des particules élémentaires est de 25 nm tel que celui vendu sous la dénomination commerciale "MICRO TITANIUM DIOXYDE USP GRADE HYDROPHOBIC" par la société COLOR TECHNIQUES. Les pigments d'oxyde de titane non enrobés sont par exemple vendus par la io société TAYCA sous les dénominations commerciales "MICROTITANIUM DIOXIDE MT 500 B" ou "MICROTITANIUM DIOXIDE MT600 B", par la société DEGUSSA sous la dénomination "P 25", par la société WACKHER sous la dénomination "Oxyde de titane transparent PW", par la société MIYOSHI KASEI sous la dénomination "UFTR", par la société TOMEN sous la 15 dénomination "ITS" et par la société TIOXIDE sous la dénomination "TIOVEIL AQ" Les pigments d'oxyde de zinc non enrobés, sont par exemple - ceux commercialisés sous la dénomination "Z-COTE" par la société 20 SUNSMART ; - ceux commercialisés sous la dénomination "NANOX" par la société ELEMENTIS ; - ceux commercialisés sous la dénomination "NANOGARD WCD 2025" par la société NANOPHASE TECHNOLOGIES ; 25 Les pigments d'oxyde de zinc enrobés sont par exemple - ceux commercialisés sous la dénomination Z-COTE HP1 par la société SUNSMART (ZnO enrobé dimethicone) ; - ceux commercialisés sous la dénomination "OXIDE ZINC CS-5" par la société 30 Toshibi (ZnO enrobé par polymethylhydrogenesiloxane) ; - ceux commercialisés sous la dénomination "NANOGARD ZINC OXIDE FN" par la société NANOPHASE TECHNOLOGIES (en dispersion à 40% dans le Finsolv TN, benzoate d'alcools en C12-C15) ; - ceux commercialisés sous la dénomination "DAITOPERSION ZN-30" et 35 "DAITOPERSION ZN-50" par la société Daito (dispersions dans cyclopolyméthylsiloxane /polydiméthylsiloxane oxyéthyléné, contenant 30% ou 50% de nano-oxydes de zinc enrobés par la silice et le polyméthylhydrogènesiloxane) ; - ceux commercialisés sous la dénomination "NFD ULTRAFINE ZNO" par la 40 société Daikin (ZnO enrobé par phosphate de perfluoroalkyle et copolymère à base de perfluoroalkyléthyle en dispersion dans du cyclopentasiloxane) ; - ceux commercialisés sous la dénomination "SPD-Zl" par la société Shin-Etsu (ZnO enrobé par polymère acrylique greffé silicone, dispersé dans cyclodiméthylsiloxane) ; 45 - ceux commercialisés sous la dénomination "ESCALOL Z100" par la société ISP (ZnO traité alumine et dispersé dans le mélange methoxycinnamate d'ethylhexyle / copolymère PVP-hexadecene / methicone) ; - ceux commercialisés sous la dénomination "FUJI ZNO-SMS-10" par la société Fuji Pigment (ZnO enrobé silice et polymethylsilsesquioxane) ; - ceux commercialisés sous la dénomination "NANOX GEL TN" par la société Elementis (ZnO dispersé à 55% dans du benzoate d'alcools en C12-C15 avec polycondensat d'acide hydroxystéarique). Les pigments d'oxyde de cérium non enrobé sont vendus par exemple sous la dénomination "COLLOIDAL CERIUM OXIDE" par la société RHONE POULENC. Les nanopigments d'oxyde de fer non enrobés sont par exemple vendus par la société ARNAUD sous les dénominations "NANOGARD WCD 2002 (FE 45B)", "NANOGARD IRON FE 45 BL AQ", "NANOGARD FE 45R AQ, "NANOGARD io WCD 2006 (FE 45R)", ou par la société MITSUBISHI sous la dénomination "TY- 220" Les pigments d'oxyde de fer enrobés sont par exemple vendus par la société ARNAUD sous les dénominations "NANOGARD WCD 2008 (FE 45B FN)", "NANOGARD WCD 2009 (FE 45B 556)", "NANOGARD FE 45 BL 345", 15 "NANOGARD FE 45 BL", ou par la société BASF sous la dénomination "OXYDE DE FER TRANSPARENT". On peut également citer les mélanges d'oxydes métalliques, notamment de dioxyde de titane et de dioxyde de cérium, dont le mélange équipondéral de 20 dioxyde de titane et de dioxyde de cérium enrobés de silice, vendu par la société IKEDA sous la dénomination "SUNVEIL A", ainsi que le mélange de dioxyde de titane et de dioxyde de zinc enrobé d'alumine, de silice et de silicone tel que le produit "M 261" vendu par la société KEMIRA ou enrobé d'alumine, de silice et de glycérine tel que le produit "M 211" vendu par la société KEMIRA. 25 Le système photoprotecteur selon l'invention est de préférence présent dans les compositions selon l'invention à une teneur allant de 0,1 % à 40 % en poids et en particulier de 5 à 25 % , en poids, par rapport au poids total de la composition. 30 Les compositions selon l'invention peuvent également contenir des agents de bronzage et/ou de brunissage artificiels de la peau (agents autobronzants), et plus particulièrement la dihydroxyacétone (DHA). Ils sont présents de préférence dans des quantité allant 0,1 à 10% en poids par rapport au poids total de la composition. 35 Les compositions aqueuses conformes à la présente invention peuvent comprendre en outre des adjuvants cosmétiques classiques notamment choisis parmi les corps gras, les solvants organiques, les épaississants ioniques ou non ioniques, hydrophiles ou lipophiles, les adoucissants, les humectants, les 40 opacifiants, les stabilisants, les émollients, les silicones, les agents anti-mousse, les parfums, les conservateurs, les tensioactifs anioniques, cationiques, non-ioniques, zwitterioniques ou amphotères, des actifs, les charges, les polymères, les propulseurs, les agents alcalinisants ou acidifiants ou tout autre ingrédient habituellement utilisé dans le domaine cosmétique et/ou dermatologique. 45 Les corps gras peuvent être constitués par une huile ou une cire autre que les cires apolaires telles que définies précédemment ou leurs mélanges. Par huile, on entend un composé liquide à température ambiante. Par cire, on entend un composé solide ou substantiellement solide à température ambiante, et dont le 5o point de fusion est généralement supérieur à 35 C. Comme huiles, on peut citer les huiles minérales (paraffine); végétales (huile d'amande douce, de macadamia, de pépin de cassis, de jojoba) ; synthétiques comme le perhydrosqualène, les alcools, les amides grasses (comme l'isopropyl lauroyl sarcosinate vendu sous la dénomination d < ELDEW SL-205 par la société AJINOMOTO), les acides ou les esters gras (comme le benzoate d'alcools en C12-C15 vendu sous la dénomination commerciale FINSOLV TN ou WITCONOL TN par la société WITCO, le palmitate d'octyle, le lanolate d'isopropyle, les triglycérides dont ceux des acides caprique/caprylique, le io dicaprylyl carbonate vendu sous la dénomination CETIOL CC par la société COGNIS), les esters et éthers gras oxyéthylénés ou oxypropylénés; les huiles siliconées (cyclométhicone, polydiméthysiloxanes ou PDMS) ou fluorées, les polyalkylènes. 15 Comme composés cireux, on peut citer la cire de carnauba, la cire d'abeille, l'huile de ricin hydrogénée, les cires de polyéthylène et les cires de polyméthylène comme celle vendue sous la dénomination CIREBELLE 303 par la société SASOL. 20 Parmi les solvants organiques, on peut citer les alcools et polyols inférieurs. Ces derniers peuvent être choisis parmi les glycols et les éthers de glycol comme l'éthylène glycol, le propylène glycol, le butylène glycol, le dipropylène glycol ou le diéthylène glycol. 25 Comme épaississants hydrophiles, on peut citer les polymères carboxyvinyliques tels que les Carbopols (Carbomers) et les Pemulen (Copolymère acrylate/C10-C30-alkylacrylate) ; les polyacrylamides comme par exemple les copolymères réticulés vendus sous les noms SEPIGEI 305 (nom C.T.F.A. : polyacrylamide/C13-14 isoparaffin/Laureth 7) ou SIMULGEL 600 (nom C.T.F.A. : acrylamide / sodium 30 acryloyldimethyltaurate copolymer / isohexadecane / polysorbate 80) par la société Seppic ; les polymères et copolymères d'acide 2-acrylamido 2-méthylpropane sulfonique, éventuellement réticulés et/ou neutralisés, comme le poly(acide 2-acrylamido 2-méthylpropane sulfonique) commercialisé par la société Hoechst sous la dénomination commerciale HOSTACERIN AMPS (nom 35 CTFA : ammonium polyacryloyldimethyl taurate ou le SIMULGEL 800 commercialisé par la société SEPPIC (nom CTFA : sodium polyacryolyldimethyl taurate / polysorbate 80 / sorbitan oleate) ; les copolymères d'acide 2-acrylamido 2-méthylpropane sulfonique et d'hydroxyethyl acrylate comme le SIMULGEL NS et le SEPINOV EMT 10 commercialisés par la société SEPPIC ; les dérivés 40 cellulosiques tels que l'hydroxyéthylcellulose ; les polysaccharides et notamment les gommes telles que la gomme de Xanthane ; et leurs mélanges. Comme épaississants lipophiles, on peut citer les polymères synthétiques tels que les poly C10-C30 alkyl acrylates vendu sous la dénomination INTELIMER IPA 13- 45 1 et INTELIMER IPA 13-6 par la société Landec ou encore les argiles modifiées telles que l'hectorite et ses dérivés, comme les produits commercialisés sous les noms de Bentone. Parmi les actifs, on peut citer : - les vitamines (A, C, E, K, PP...) et leurs dérivés ou précurseurs, seuls ou en mélanges, - les agents anti-pollution et/ou agent anti-radicalaire ; - les agents dépigmentants et/ou des agents pro-pigmentants ; - les agents anti-glycation ; - les agents apaisants, - les inhibiteurs de NO-synthase ; - les agents stimulant la synthèse de macromolécules dermiques ou épidermiques et/ou empêchant leur dégradation ; io - les agents stimulant la prolifération des fibroblastes ; - les agents stimulant la prolifération des kératinocytes ; - les agents myorelaxants; - les agents tenseurs, - les agents matifiants, 15 - les agents kératolytiques, - les agents desquamants ; - les agents hydratants ; - les agents anti-inflammatoires ; - les agents agissant sur le métabolisme énergétique des cellules, 20 les agents répulsifs contre les insectes - les antagonistes de substances P ou de CRGP. - les agents anti-chute et/ou repousse des cheveux - les agents anti-rides. 25 Bien entendu, l'homme de l'art veillera à choisir le ou les éventuels composés complémentaires cités ci-dessus et/ou leurs quantités de manière telle que les propriétés avantageuses attachées intrinsèquement aux compositions conformes à l'invention ne soient pas, ou substantiellement pas, altérées par la ou les adjonctions envisagées. 30 Les compositions selon l'invention peuvent être préparées selon les techniques bien connues de l'homme de l'art. Elles peuvent se présenter en particulier sous forme d'émulsion, simple ou complexe (H/E, E/H, H/E/H ou E/H/E) telle qu'une crème, un lait ou d'un gel crème ; sous la forme d'un gel aqueux ; sous la forme 35 d'une lotion. Elles peuvent éventuellement être conditionnées en aérosol et se présenter sous forme de mousse ou de spray. De préférence, les compositions selon l'invention se présentent sous la forme d'une émulsion huile-dans-eau ou eau-dans huile. 40 Les émulsions contiennent généralement au moins un émulsionnant choisi parmi les émulsionnants amphotères, anioniques, cationiques ou non ioniques, utilisés seuls ou en mélange. Les émulsionnants sont choisis de manière appropriée suivant l'émulsion à obtenir (E/H ou H/E). Les émulsions peuvent contenir 45 également d'autres types de stabilisants comme par exemple des charges, des polymères gélifiants ou épaississants. Comme tensioactifs émulsionnants utilisables pour la préparation des émulsions E/H, on peut citer par exemple les alkyl esters ou éthers de sorbitane, de glycérol 50 ou de sucres ; les tensioactifs siliconés comme les diméthicone copolyols tels que le mélange de cyclométhicone et de diméthicone copolyol, vendu sous la dénomination DC 5225 C par la société DOW CORNING, et les alkyldimethicone copolyols tels que le Laurylmethicone copolyol vendu sous la dénomination "DOW CORNING 5200 FORMULATION AID" par la société DOW CORNING ; le Cetyl dimethicone copolyol tel que le produit vendu sous la dénomination Abil EM 90R par la société GOLDSCHMIDT et le mélange de cétyl diméthicone copolyol, d'isostéarate de polyglycérole (4 moles) et de laurate d'hexyle vendu sous la dénomination ABIL WE 09 par la société GOLDSCHMIDT. On peut y ajouter aussi un ou plusieurs co-émulsionnants, qui, de manière io avantageuse, peuvent être choisis dans le groupe comprenant les esters alkylés de polyol. Comme esters alkylés de polyol, on peut citer notamment les esters de polyéthylèneglycol comme le PEG-30 Dipolyhydroxystearate tel que le produit 15 commercialisé sous le nom ARLACEL P135 par la socité ICI ; Comme esters de glycérol et/ou de sorbitan, on peut citer par exemple l'isostéarate de polyglycérol, tel que le produit commercialisé sous la dénomination Isolan GI 34 par la société Goldschmidt ; l'isostéarate de sorbitan, 20 tel que le produit commercialisé sous la dénomination ARLACEL 987 par la société ICI ; l'isostéarate de sorbitan et le glycérol, tel que le produit commercialisé sous la dénomination ARLACEL 986 par la société ICI, et leurs mélanges. 25 Pour les émulsions H/E, on peut citer par exemple comme émulsionnants, les émulsionnants non ioniques tels que les esters d'acides gras et de glycérol oxyalkylénés (plus particulièrement polyoxyéthylénés) ; les esters d'acides gras et de sorbitan oxyalkylénés ; les esters d'acides gras oxyalkylénés (oxyéthylénés et/ou oxypropylénés) comme le mélange PEG-100 Stearate/ Glyceryl Stearate 30 commercialisé par exemple par la société ICI sous la dénomination ARLACEL 165 ; les éthers d'alcools gras oxyalkylénés (oxyéthylénés et/ou oxypropylénés) ; les esters de sucres comme le stéarate de sucrose ; les éthers d'alcool gras et de sucre, notamment les alkylpolyglucosides (APG) tels que le décylglucoside et le laurylglucoside commercialisés par exemple par la société Henkel sous les 35 dénominations respectives PLANTAREN 2000 et PLANTAREN 1200, le cétostéarylglucoside éventuellement en mélange avec l'alcool cétostéarylique, commercialisé par exemple sous la dénomination MONTANOV 68 par la société SEPPIC, sous la dénomination TEGOCARE CG90 par la société Goldschmidt et sous la dénomination EMULGADE KE3302 par la société Henkel, ainsi que 40 l'arachidyl glucoside, par exemple sous la forme du mélange d'alcools arachidique et béhénique et d'arachidylglucoside commercialisé sous la dénomination MONTANOV 202 par la société SEPPIC. Selon un mode particulier de réalisation de l'invention, le mélange de l'alkylpolyglucoside tel que défini ci-dessus avec l'alcool gras correspondant peut être sous forme d'une composition autoémulsionnante, comme décrit par exemple dans le document WO-A-92/06778. Parmi les autres stabilisants d'émulsion, on utilisera plus particulièrement les polymères d'acide isophtalique ou d'acide sulfoisophtalique, et en particulier les copolymères de phtalate / sulfoisophtalate / glycol par exemple le copolymère de 5o Diéthylèneglycol / Phtalate / Isophtalate / 1,4-cyclohexane-diméthanol (nom INCI : Polyester-5) vendu sous les dénominations "EASTMAN AQ POLYMER" (AQ35S, AQ38S, AQ55S, AQ48 Ultra) par la société Eastman Chemical. Lorsqu'il s'agit d'une émulsion, la phase aqueuse de celle-ci peut comprendre une dispersion vésiculaire non ionique préparée selon des procédés connus (Bangham, Standish and Watkins. J. Mol. Biol. 13, 238 (1965), FR 2 315 991 et FR 2 416 008). Les compositions selon l'invention trouvent leur application dans un grand nombre io de traitements, notamment cosmétiques, de la peau, des lèvres et des cheveux, y compris le cuir chevelu, notamment pour la protection et/ou le soin de la peau, des lèvres et/ou des cheveux, et/ou pour le maquillage de la peau et/ou des lèvres. Un autre objet de la présente invention est constitué par l'utilisation des 15 compositions selon l'invention telles que ci-dessus définies pour la fabrication de produits pour le traitement cosmétique de la peau, des lèvres, des ongles, des cheveux, des cils, sourcils et/ou du cuir chevelu, notamment des produits de soin, des produits de protection solaire et des produits de maquillage. 20 Les compositions cosmétiques selon l'invention peuvent par exemple être utilisées comme produit de maquillage. Selon une forme préférée, la viscosité des compositions mesurée à l'aide d'un viscosimètre Rhéomat 180 à 25 C à la vitesse de rotation de 200 RPM après 30 25 secondes de rotation est inférieure à 5 Pa.s , plus préférentiellement inférieure ou égale à 2 Pa.s, et encore plus préférentiellement inférieure ou égale à 0,5 Pa.s. Selon une forme particulièrement préférée, les compositions selon l'invention se présentent sous forme fluide vaporisable appliquée sur la peau ou les cheveux 30 sous forme de fines particules au moyen de dispositifs de pressurisation. Selon l'invention, on entend désigner de manière générale par "composition vaporisable", toute composition susceptible de produire sous pression dans un dispositif approprié de fines particules. 35 La présente invention concerne également un dispositif de pressurisation comprenant au moins (A) un réservoir contenant au moins une composition fluide vaporisable comprenant, dans un support aqueux cosmétiquement acceptable au moins : 40 (a) un système photoprotecteur capable de filtrer le rayonnement UV tel que défini précédemment ; (b) un polymère poly(ester-amide) à terminaison ester (ETPEA) tel que défini précédemment ; et (B) des moyens permettant de mettre sous pression ladite composition. 45 Les dispositifs conformes à l'invention sont bien connus de l'homme de l'art et comprennent les pompes non-aérosols ou "atomiseurs", les récipients aérosols mono ou bi-compartimentés comprenant un propulseur ainsi que les pompes aérosols utilisant l'air comprimé comme propulseur. Ces derniers sont décrits dans les brevets US 4,077,441 et US 4,850,517 (faisant partie intégrante du contenu de la description). Les compositions conditionnées en aérosol mono-compartimentés conformes à l'invention contiennent en général des agents propulseurs conventionnels tels que par exemple les composés hydrofluorés le dichlorodifluorométhane, le difluoroéthane, le diméthyléther, l'isobutane, le n-butane, le propane, le trichlorofluorométhane. Ils sont présents de préférence dans des quantités allant de 15 à 50% en poids par rapport au poids total de la composition. i0 Les aérosols bi-compartimentés sont pourvus d'une poche dans laquelle se trouve la composition conforme à l'invention. L'agent propulseur se trouve dans le bidon et à l'extérieur de la poche. Il reste à l'intérieur du dispositif durant l'utilisation et exerce une pression sur la poche. Cet agent propulseur peut être un gaz liquéfié 15 tel les agents propulseurs utilisés dans les aérosols mono-compartimentés mais également un gaz comprimé comme l'air ou l'azote. Les exemples concrets, mais nullement limitatifs, illustrant l'invention, vont maintenant être donnés. L'invention va maintenant être décrite en référence aux 20 exemples suivants donnés à titre illustratif et non limitatif. Dans ces exemples, sauf indication contraire, les quantités sont exprimées en pourcentages pondéraux. 25 On a réalisé les formulations solaires suivantes ; les quantités sont indiquées en pourcentages en poids : 5 EXEMPLES A et B : On a préparé des formulations antisolaires fluides vaporisables contenant les ingrédients suivants. Ingrédients Ex1 Ex2 Ethylhexyl Salicylate (NEO HELIOPAN OS) 5,0 5,0 Butyl Methoxy Dibenzoylméthane (PARSOL 1789 4,0 4,0 -DSM) Octocrylene (UVINUL N539 - BASF) 3,5 3,5 Bis-Ethylhexyloxyphenol Methoxyphenyl Triazine 3,0 3,0 (TINOSORB S-CIBA) Ethylhexyl Triazone (UVINUL T150- BASF) 2,5 2,5 Terephthalylidene Dicamphor Sulfonic Acid 1,0 3,0 (MEXORYL SX-CHIMEX) Drometrizole Trisiloxane (MEXORYL X-CHIMEX) 1,5 1,5 Dioxyde de Titane (MICRO TITANIUM DIOXIDE 3,5 3,5 MT100 AQ - TAYCA) Alcool éthylique dénaturé 4,3 4,3 Benzoate d'alkyle en C12-C15 12,5 12,5 Glycérine 6 6 Tocopherol (and) Glycin Soja 0,2 0,2 Sel pentasodique de l'acide éthylènediamine 0,3 0,3 tétraméthylène phosphonique dans l'eau à 33% (DEQUEST 2046 - SOLUTIA) Propylène glycol 6,0 6,0 Ethylhexyl Glycerin (SENSITIVA SC 50 - 0,5 0,5 SCHULKE & MAYR) Polyester-5 (EASTMAN AQ 38S -EASTMAN 2,0 2,0 CHEMICAL) Bis-Stearyl Ethylenediamine/Neopentyl 1,5 1,5 Glycol/Stearyl Hydrogenated Dimer Dilinoleate Copolymer (SYLVACLEAR C75 V-ARIZONA CHEMICAL) Polyacrylate-3 en émulsion dans l'eau à 25% 0,7 0,7 (VISCOPHOBE DB 1000- AMERCHOL) Triéthanolamine 0,7 0,66 Eau déminéralisée qsp 100 qsp 100 La composition ne peluche pas à l'application sur la peau. On a ensuite préparé une formulation antisolaire B comparative de même lo composition que la formulation A mais ne contenant pas de polymère ETPEA. Les viscosités des compositions A et B mesurées à l'aide d'un viscosimètre Rhéomat 180 à 25 C à la vitesse de rotation de 200 RPM au bout de 30 secondes sont respectivement 0,32 Pa.s et 0,27 Pa.s 20 15 Pour chacune des compositions A et B, on a ensuite déterminé le facteur de protection solaire (SPF) qui lui était attaché. Celui-ci a été déterminé en utilisant la méthode in vitro décrite par B. L. DIFFEY et al. Dans J. Soc. Cosmet. Chem. 40 127-133 (1989) ; cette méthode consiste à déterminer les facteurs de protection monochromatiques dans une gamme de longueurs d'onde de 290 à 400 nm et à calculer à partir de ceux-ci le facteur de protection solaire selon une équation mathématique donnée. La mesure a été réalisée avec un pas de 1 nm sur un appareil UV-1000S de la société Labsphere, 0,6 mg/cm2 de produit étant étalé sur une plaque de PMMA dépolie. Les résultats (valeur moyenne correspondant 5 plaques par produit, 8 points par plaque) sont regroupés dans le tableau (I) ci-dessous : Tableau (I Composition A (invention) avec B (hors invention) sans polymère ETPEA polymère ETPEA SPF moyen (écart type) 101,9 (16,2) 64,4 (9,7)15
La présente invention concerne une composition fluide, destinée à la protection de la peau et/ou des cheveux contre le rayonnement ultraviolet, caractérisée par le fait qu'elle comprend, dans un support aqueux cosmétiquement acceptable au moins :(a) un système photoprotecteur capable de filtrer le rayonnement UV ;(b) un polymère poly(ester-amide) à terminaison ester (ETPEA).La présente invention concerne plus particulièrement des compositions vaporisables aqueuses notamment sous forme de sprays comprenant l'association de :(a) au moins un système photoprotecteur capable de filtrer le rayonnement UV ;(b) au moins un polymère poly(ester-amide) à terminaison ester (ETPEA) ainsi que les dispositifs de pressurisation les contenant.Un autre objet encore de la présente invention réside dans l'utilisation d'au moins polymère poly(ester-amide) à terminaison ester (ETPEA) dans une composition fluide comprenant dans un support aqueux cosmétiquement acceptable au moins un système photoprotecteur capable de filtrer le rayonnement UV, dans le but d'augmenter le facteur de protection solaire (SPF) et/ou bien de diminuer voire supprimer l'effet de peluchage.
1. Composition fluide destinée à la protection de la peau et/ou des cheveux contre le rayonnement ultraviolet, caractérisée par le fait qu'elle comprend, dans un support aqueux cosmétiquement acceptable au moins : (a) un système photoprotecteur capable de filtrer le rayonnement UV ; (b) un polymère poly(ester-amide) à terminaison ester (ETPEA). 2. Composition selon la 1, où le polymère poly(ester-amide) à terminaison ester (ETPEA) se présente sous la forme d'une résine préparée en faisant réagir un diacide, une diamine, un polyol et un monoalcool dans laquelle : (i) au moins 50 équivalent % dudit diacide comprend un acide gras polymérisé et (ii) au moins 50 équivalent % de ladite diamine comprend de l'éthylènediamine. 3. Composition selon la 2, où la résine est telle que : (iii) 10 à 60 équivalent % par rapport à la totalité des équivalents en hydroxyle et en amine provenant de la diamine, du polyol et du monoalcool proviennent du monoalcool (iv) au plus 50 équivalent % par rapport à la totalité des équivalents en hydroxyle et en amine provenant de la diamine, du polyol et du monoalcool proviennent du polyol 4. Composition selon l'une quelconque des 2 et 3, où le diacide est un dimère de l'acide linoléique hydrogéné en C36. 5. Composition selon l'une quelconque des 2 à 4, où la diamine est l'éthylènediamine. 6. Composition selon l'une quelconque des 2 à 5, où le monoalcool est l'alcool stéarylique. 7. Composition selon l'une quelconque des 2 à 6, où le monoalcool est le néopentylglycol. 8. Composition selon l'une quelconque des 2 à 6, où le polymère poly(ester-amide) à terminaison ester est le Bis-Stearyl Ethylenediamine/Neopentyl Glycol/Stearyl Hydrogenated Dimer Dilinoleate Copolymer. 9. Composition selon l'une quelconque des 2 à 8, où le polymère poly(ester-amide) à terminaison ester est présent dans la composition dans une quantité maximale de 10% en poids par rapport au poids total de la composition. 45 10. Composition selon la 9, où le polymère poly(ester-amide) à terminaison ester est présent dans la composition dans des quantités allant de préférence de 0,1 à 10 % en poids et plus préférentiellement de 0,5 à 5% et encore plus particulièrement de 1 à 3% par rapport au poids total de la composition. 40 50 11. Composition selon l'une quelconque des 1 à 10, où le système photoprotecteur est constitué par un ou plusieurs filtres organiques hydrophiles, lipophiles ou insolubles et/ou un ou plusieurs (nano)pigments minéraux. s 12. Composition selon la 11, où le système photoprotecteur est constitué par au moins un filtre organique hydrophile, lipophile ou insoluble. 13. Composition selon la 11 ou 12, où les filtres organiques sont choisis parmi les anthranilates ; les dérivés cinnamiques ; les dérivés de io dibenzoylméthane ; les dérivés salicyliques, les dérivés du camphre ; les dérivés de triazine; les dérivés de la benzophénone ; les dérivés de,13-diphénylacrylate ; les dérivés de benzotriazole ; les dérivés de benzalmalonate ; les dérivés de benzimidazole ; les imidazolines ; les dérivés bis-benzoazolyle ; les dérivés de l'acide p-aminobenzoïque (PABA) ; les dérivés de méthylène bis-(hydroxyphényl 15 benzotriazole) ; les polymères filtres et silicones filtres ; les dimères dérivés d'aalkylstyrène ; les 4,4-diarylbutadiènes et leurs mélanges. 14. Composition selon la 13, où les filtres organiques sont choisis parmi Ethylhexyl Methoxycinnamate 20 Homosalate Ethylhexyl Salicylate, Butyl Methoxydibenzoylmethane Octocrylene, Phenylbenzimidazole Sulfonic Acid, 25 Benzophenone-3, Benzophenone-4, Benzophenone-5, 2-(4-diethylamino-2-hydroxybenzoyl)-benzoate de n-hexyle. 4-Methylbenzylidene camphor, 30 Terephthalylidene Dicamphor Sulfonic Acid, Disodium Phenyl Dibenzimidazole Tetra-sulfonate, Ethylhexyl triazone, Bis-Ethylhexyloxyphenol Methoxyphenyl Triazine Diethylhexyl Butamido Triazone, 35 2,4,6-tris(4'-amino benzalmalonate de dinéopentyle)-s-triazine la 2,4,6-tris-(4'-amino benzalmalonate de diisobutyle)-s- triazine. Methylène bis-Benzotriazolyl Tetramethylbutylphénol, Drometrizole Trisiloxane Polysilicone-15 40 Di-néopentyl 4'-méthoxybenzalmalonate 1,1-dicarboxy (2,2'-diméthyl-propyl)-4,4-diphénylbutadiène 2,4-bis-[5-1(diméthylpropyl)benzoxazol-2-yl-(4-phenyl)-imino]-6(2-ethylhexyl)-imino-1,3,5-triazine et leurs mélanges. 45 15. Composition selon la 11, où les pigments ou les nanopigments sont choisis parmi les oxydes métalliques enrobés ou non. 16. Composition selon la 15, où le ou les agents filtrant les radiations UV minéraux sont choisis parmi les nanopigments d'oxyde de titane, de fer, de zinc, de zirconium ou de cérium, enrobés ou non. s 17. Composition selon l'une quelconque des 1 à 16, où le système photoprotecteur est présent à une teneur allant de 0,1 % à 40 % en poids et de préférence de 5 à 25 %, en poids, par rapport au poids total de la composition. 18. Composition selon l'une quelconque des 1 à 17, caractérisée io par le fait que la composition contient en plus au moins un agent autobronzant. 19. Composition selon l'une quelconque des 1 à 18, où la composition contient en outre au moins un adjuvant cosmétique choisi parmi les corps gras, les solvants organiques, les épaississants ioniques ou non ioniques, 15 hydrophiles ou lipophiles, les adoucissants, les humectants, les opacifiants, les stabilisants, les émollients, les silicones, les agents anti-mousse, les parfums, les conservateurs, les tensioactifs anioniques, cationiques, non-ioniques, zwitterioniques ou amphotères, des actifs, les charges, les polymères, les propulseurs, les agents alcalinisants ou acidifiants ou tout autre ingrédient 20 habituellement utilisé dans le domaine cosmétique et/ou dermatologique. 20. Composition selon l'une quelconque des 1 à 18, caractérisée par le fait qu'elle se présente en particulier sous forme d'émulsion, simple ou complexe, d'un gel crème ; d'un gel aqueux ; d'une lotion ou bien conditionnée en 25 aérosol sous forme de mousse ou de spray ou bien conditionnée en atomiseur. 21. Composition selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisée par le fait qu'elle se présente sous la forme d'une émulsion huile-dans-eau ou eau-dans huile. 22. Composition selon la 21, contenant au moins un polymère d'acide isophtalique ou d'acide sulfoisophtalique. 23. Composition selon la 22, où ledit polymère d'acide isophtalique 35 ou d'acide sulfoisophtalique est le Polyester-5. 24. Composition selon l'une quelconque des 1 à 23, où la viscosité est inférieure ou égale à 5 Pa.s, préférentiellement inférieure ou égale à 2 Pa.s, encore plus préférentiellement inférieure ou égale à 0,5 Pa.s . 25. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait qu'elle se présente sous forme vaporisable. 26. Dispositif de pressurisation comprenant au moins (A) un réservoir contenant 45 au moins une composition fluide vaporisable telle que définie dans la 25. et (B) des moyens permettant de mettre sous pression ladite composition. 27. Dispositif selon la 26, caractérisé par le fait qu'il s'agit d'une 5o pompe non-aérosol. 30 40 28. Dispositif selon l'une quelconque des 26 et 27, caractérisé par le fait qu'il s'agit d'un récipient aérosol ou d'une pompe aérosol. 29. Dispositif selon l'une quelconque des 26 à 28, caractérisé par le fait qu'il s'agit d'un récipient aérosol ou d'une pompe aérosol bi-compartimenté. 30. Utilisation d'un polymère poly(ester-amide) à terminaison ester tel que défini dans les précédentes dans une composition comprenant dans un io support aqueux cosmétiquement acceptable au moins un système photoprotecteur capable de filtrer le rayonnement UV tel que défini dans l'une des précédentes, dans le but d'augmenter le facteur de protection solaire (SPF). is 31. Utilisation d'un polymère poly(ester-amide) à terminaison ester tel que défini dans les précédentes dans une composition comprenant dans un support aqueux cosmétiquement acceptable au moins un système photoprotecteur capable de filtrer le rayonnement UV tel que défini dans l'une des précédentes, dans le but de diminuer voire supprimer l'effet de 20 peluchage.
A,B
A61,B67
A61K,A61Q,B67D
A61K 8,A61Q 17,B67D 7
A61K 8/88,A61Q 17/00,B67D 7/58
FR2895424
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF POUR LA DETECTION DE TRAVERSES DEFECTUEUSES
20,070,629
L'invention est relative à un procédé de détection de traverses de chemin de fer endommagées et à un dispositif pour la mise en oeuvre d'un tel procédé. L'invention concerne plus spécialement les traverses de chemin de fer communément appelées bi-bloc parce qu'elles sont constituées de deux blochets en béton reliés par une entretoise métallique. Elles sont remplacées périodiquement à l'aide d'un train mécanisé dit de substitution permettant le remplacement en continu des traverses usagées par des traverses neuves, et l'évacuation des traverses usagées ainsi que l'alimentation des traverses neuves au cours de l'avancement du train de substitution. Ce mode de substitution permet de renouveler annuellement plusieurs centaines de kilomètres de voies, de manière mécanisée, fiable et sécurisée. Cependant, l'avancement du train de substitution peut être gravement affecté, voire même rendu impossible, par la rencontre de tronçons de voie dans lesquels les entretoises métalliques des traverses sont brisées ou tellement dégradées qu'elles se brisent lors de leur enlèvement par le train de substitution. Pour remédier à cette situation, les demandeurs ont déjà proposé un procédé de consolidation en voie de traverses usagées qui fait l'objet de leur demande de brevet français n 04-06 229 du 9 juin 2004. Ce procédé de consolidation impose un repérage préalable afin d'identifier toutes les traverses à consolider sur une tranche de travaux donnée, avant la mise en oeuvre du train de substitution. A ce jour, ce repérage s'effectue empiriquement, par simple examen visuel réalisé par des personnels chargés de l'inspection de la tranche de travaux concernée. Un tel examen visuel, qui ne peut être effectué qu'après le dégarnissage de la voie, est source d'aléas qui provoquent l'oubli ou le non repérage de traverses à consolider, et, par voie de conséquence, l'arrêt intempestif du train de substitution. En outre, dans le cas où le train de substitution intervient en remplacement de traverses seules sans dégarnissage préalable de la tranche de travaux, il est impossible de procéder à ce repérage visuel des traverses défaillantes. Le but de la présente invention est de procurer un procédé objectif de repérage en voie des traverses dont l'entretoise est cassée ou dégradée au point d'être susceptible de se rompre lors de la substitution, et ce indépendamment de toute opération de dégarnissage préalable, de telle sorte que lesdites traverses puissent toutes être consolidées avant de la mise en oeuvre du train de substitution, sur une tranche de travaux de renouvellement. Un autre but de l'invention est de fournir des moyens pour assurer une mise en oeuvre mécanisée de ce procédé de détection. Selon l'invention, on met en évidence une discontinuité de structure des entretoises par une mesure de la réponse de la traverse à une excitation impulsionnelle. Par discontinuité de structure au sens de la présente invention, on entend soit la casse de l'entretoise, soit son affaiblissement sous l'effet de fissures provoquées par la corrosion et/ou la fatigue du métal. L'excitation impulsionnelle, dont la mesure de réponse sert d'indicateur de discontinuité, peut être générée par tout moyen apte à appliquer sur un blochet de traverse bi-bloc un phénomène vibratoire dont on mesure la force, par exemple une frappe, une génération d'ultrasons, ou autres. Selon un mode de réalisation avantageux, le procédé selon l'invention consiste à générer sur l'un des blochets d'une traverse bi-bloc une excitation impulsionnelle dont on mesure et enregistre la force, à mesurer l'excitation impulsionnelle reçue sur le blochet opposé de ladite traverse et à l'enregistrer, puis à comparer l'écart observé entre ces deux mesures avec une valeur, ou avec une fourchette de valeurs de consigne prédéterminées. Le procédé selon l'invention est encore remarquable en ce que : -l'excitation impulsionnelle est générée sur une quelconque partie de l'ensemble constitué par la traverse et les rails qui y sont fixés ; -l'excitation impulsionnelle est générée sur le rail au droit de sa fixation sur la traverse concernée ; - la force de l'excitation est mesurée sur l'outil impulsionnel pour servir de référence de seuil, la force de l'excitation est ensuite mesurée sur le blochet qui reçoit l'excitation le premier (blochet émetteur) pour déterminer une valeur d'émission, puis sur le blochet qui reçoit l'excitation le second (blochet récepteur) pour déterminer une valeur de réception, et la comparaison de la valeur d'émission avec la valeur de réception produit un écart qui est comparé avec une valeur témoin, représentative de l'écart mesuré sur une entretoise qui ne présente aucun signe de dégradation au prorata du seuil de référence impulsionnel ; - lorsque l'écart dépasse la valeur de consigne, il est émis un signal sonore et/ou visuel ; - lorsque l'écart dépasse la valeur de consigne, il est appliqué un marquage sur la traverse concernée. L'invention concerne également un dispositif pour la mise en oeuvre du procédé ci-dessus caractérisé en ce qu'il comporte des moyens pour appliquer en un point d'une traverse ou sur l'un des rails qui y sont fixés, une excitation impulsionnelle, des moyens pour enregistrer la mesure de cette excitation ainsi que l'excitation transmise sur les deux blochets de la traverse, des moyens pour enregistrer ces mesures et calculer leur écart, et des moyens pour comparer ledit écart avec un écart de consigne prédéfini. Avantageusement, le dispositif selon l'invention comporte en outre des moyens pour générer un signal visuel et/ou auditif lorsque le résultat de la comparaison dépasse la valeur dudit écart de consigne. Le dispositif selon l'invention peut de plus être muni de moyens pour générer un marquage de la traverse lorsque le résultat de la comparaison dépasse la valeur de l'écart de consigne. Selon un mode de réalisation avantageux, ces moyens sont embarqués sur un lorry de type connu et utilisé pour déplacer du matériel sur une voie de chantier ferroviaire. Les lorries de ce type connu peuvent être équipés de freins automatiques ou de freins de parc, et d'un garde-corps. Pour la mise en oeuvre du procédé selon l'invention, des dispositifs spécifiques y sont intégrés, notamment en vue d'éviter toute cause de perturbation des mesures. L'invention sera mieux comprise grâce à la description qui va suivre donnée à titre d'exemple non limitatif en référence aux dessins annexés dans lesquels : La Figure 1 représente schématiquement une vue en perspective d'un dispositif selon l'invention. La Figure 2 représente schématiquement une vue en élévation transversale du dispositif représenté sur la Figure 1, et La Figure 3 représente schématiquement une traverse bi-bloc dégradée, vue 10 en élévation transversale avec les rails qu'elle porte, ainsi que les organes émetteurs et récepteurs du dispositif de détection selon l'invention. Une traverse bi-bloc 1 (Figure 3) se compose de deux blochets 2a, 2b en béton reliés par une entretoise métallique 3, en général un fer en T. La table de chaque blochet reçoit un rail 5a, 5b qui y est fixé par des attaches (non représentées). 15 On voit sur la figure 3 que l'entretoise 3 de la traverse 1 présente une fissure 4 provoquant une amorce de rupture. En voie, les traverses sont immergées dans le ballast 6 (Figure 2), l'entretoise n'est alors pas visible de sorte que la constatation visuelle de ce défaut de la traverse est impossible. 20 Sur les Figures 1 et 2 est représenté un lorry ferroviaire classique 7 avec ses roues 8, sa plate-forme 9 et son garde-corps 10. Ce lorry est poussé le long de la voie en chantier avec les équipements qu'il porte. Pour le rendre apte à être utilisé aux fins de la mise en oeuvre du procédé selon l'invention, le lorry 7 est équipé de roues caoutchoutées, dont le sommier est isolé du châssis au moyen de blocs 25 antivibratoires métal-caoutchouc afin d'éviter que la structure du lorry puisse intervenir dans la transmission des vibrations et perturber ou fausser les mesures. Le lorry 7 embarque sur sa plate-forme 9 un générateur d'excitation impulsionnelle 12, une unité d'enregistrement et de calcul 14, deux accéléromètres 13a, 13b connectés à l'unité d'enregistrement et de calcul 14, et qui sont posés par l'opérateur sur les 30 blochets de chaque traverse au moment de l'enregistrement. Enfin le châssis du lorry 7 porte un dispositif de marquage 15, par exemple une bombe aérosol de peinture. Selon un mode de réalisation préféré, les accéléromètres 13a et 13b sont montés sur des vérins 11 à pression constante, par exemple des vérins à gaz, afin d'assurer que la pression d `appui des accéléromètres soit homogène et constante de part et d'autre de la traverse testée. Ces vérins 11 sont également montés sur le châssis du lorry à l'aide de dispositifs antivibratoires, dans le but d'éviter que la structure du lorry puisse intervenir dans la transmission des vibrations et perturber ou fausser les mesures. On voit sur la Figure 1 que la longueur du lorry 7, par rapport à son axe de déplacement le long de la voie, est telle qu'il recouvre sensiblement trois traverses successives. Avantageusement, le lorry 7 pourra être équipé de deux jeux de vérins 11 associés à deux jeux d'accéléromètres et disposés symétriquement de part et d'autre de la plate-forme 9. Ainsi, deux traverses pourront être testées à chaque déplacement du lorry. Le châssis du lorry 7 porte également un générateur d'excitation impulsionnelle 12 tel qu'un marteau de choc ou une source à ultrasons, disposé à proximité d'un des vérins I l de manière à pouvoir être appliqué sur l'un des blochets 2b d'une traverse, ou, en variante sur le champignon du rail 5b au droit de sa fixation sur le blochet 2b, comme schématiquement représenté sur les dessins. A l'opposé du marteau de choc 12, le châssis du lorry 7 porte un dispositif de marquage 15. Le groupe d'enregistrement et de calcul 14 embarqué sur la plate-forme 9 du lorry 7 est conditionné dans un carter muni des dispositifs de commande et d'affichage idoines. Avantageusement il incorporera une source d'énergie électrique plutôt qu'un moteur thermique afin d'éviter la production de vibrations parasites. Lors de l'arrivée au point de mesure, l'opérateur immobilise le lorry 7, il met en appui à 1 `aide des vérins 11 un accéléromètre 13a, 13b sur chacun de blochets 2a, 2b de la traverse 1 testée. Au moyen du générateur 12, il est émis sur le blochet 2b ou sur le rail une excitation impulsionnelle, générant une force (par exemple des vibrations ou des ultrasons). Dans le cas d'une frappe avec un marteau de choc 12, muni d'un capteur de force, tel que celui représenté schématiquement sur les figures, la frappe peut être effectuée verticalement ou horizontalement sur la table du blochet 2b, ou sur le champignon du rail 5b. Il est avantageux de réaliser la frappe sur le champignon du rail, plutôt que sur le blochet de la traverse, car cela évite les erreurs qui pourraient être provoquées par la présence de ballast sur le blochet. La force de la vibration enregistrée par l'accéléromètre 13b sur le blochet 2b, est comparée par le groupe d'enregistrement et de calcul 14 à celle enregistrée par l'accéléromètre 13a sur l'autre blochet 2a. L'écart résultant de ce premier calcul est lui-même comparé à une valeur de consigne prédéterminée, représentative soit à d'une valeur statistique d'écart pour une traverse dont l'entretoise est saine, soit d'une valeur statistique d'écart pour une traverse dont l'entretoise est défectueuse. De préférence au lieu d'une seule valeur statistique d'écart on effectuera la comparaison avec une fourchette de valeurs statistiques d'écart pré-enregistrée dans le groupe d'enregistrement et de calcul 14. Lorsque la valeur de l'écart atteint ou dépasse un seuil prédéfini, le groupe d'enregistrement et de calcul 14 produit un signal de commande qui actionne un dispositif de marquage 15 porté par le lorry 7, tel par exemple qu'une bombe aérosol de peinture fluorescente placée au dessus du blochet 2a. Le groupe d'enregistrement et de calcul 14 peut également être équipé de moyens pour émettre un signal sonore et/ou lumineux. Il comprendra avantageusement des moyens pour enregistrer les actions effectuées et produire un journal de celles-ci. Pour éviter les erreurs qui pourraient provenir d'une variation de la force de l'excitation impulsionnelle délivrée par le générateur 12, on intègre cette variable dans le calcul de l'écart qui est comparé à l'écart de consigne enregistré dans la mémoire du groupe d'enregistrement et de calcul. Dans ce cas, l'excitation est mesurée sur l'outil impulsionnel pour servir de référence de seuil, la réponse est mesurée sur le blochet qui reçoit l'excitation le premier (blochet émetteur) pour déterminer une valeur d'émission, la réponse est ensuite mesurée sur le blochet qui reçoit l'excitation le second (blochet récepteur) pour déterminer une valeur de réception, la comparaison de la valeur d'émission avec la valeur de réception produit un écart qui est comparé avec une valeur témoin, représentative de l'écart mesuré sur une entretoise qui ne présente aucun signe de dégradation au prorata du seuil de référence impulsionnel déterminé par la mesure effectuée sur l'outil impulsionnel. Toutes ses opérations peuvent être commandées automatiquement par le groupe d'enregistrement et de calcul
Procédé de détection de traverses défectueuses, du type comportant deux blochets de béton reliées par une entretoise métallique, caractérisé en ce que l'on met en évidence une discontinuité de structure des entretoises des traverses par une mesure de la réponse de la traverse à une excitation impulsionnelle.
1. Procédé de détection de traverses défectueuses, du type comportant deux blochets de béton reliés par une entretoise métallique, caractérisé en ce que 1' on met en évidence une discontinuité de structure des entretoises des traverses par une mesure de la réponse de la traverse à une excitation impulsionnelle. 2. Procédé de détection selon la 1 caractérisé en ce que l'excitation impulsionnelle est générée par tout moyen apte à appliquer, sur un blochet de traverse, un phénomène vibratoire dont on mesure la force, par exemple une frappe, une génération d'ultrasons, ou autres. 3. Procédé de détection selon la 2 caractérisé en ce que l'excitation impulsionnelle est générée sur une quelconque partie de l'ensemble constitué par la traverse et les rails qui y sont fixés. 4. Procédé de détection selon l'une quelconque des 1 à 3 caractérisé en ce que l'excitation impulsionnelle est générée sur le rail au droit de sa fixation sur la traverse concernée. 5. Procédé de détection selon l'une quelconque des 1 à 4 caractérisé en ce qu'il consiste à générer sur l'un des blochets d'une traverse une excitation impulsionnelle dont on mesure et enregistre la force, à mesurer la force de l'excitation impulsionnelle reçue sur le blochet opposé de ladite traverse et à l'enregistrer, puis à comparer l'écart observé entre ces deux mesures avec une valeur de consigne, ou avec une fourchette de valeurs de consigne prédéterminées. 6. Procédé de détection selon l'une quelconque des 1 à 5 caractérisé en ce que la force de l'excitation émise est mesurée sur l'outil impulsionnel pour servir de référence de seuil, en ce que la force de l'excitation est ensuite mesurée sur le blochet qui reçoit l'excitation le premier (blochet émetteur) pour déterminer une valeur d'émission, puis sur le blochet qui reçoit l'excitation le second (blochet récepteur) pour déterminer une valeur de réception, en ce que la comparaison de la valeur d'émission avec la valeur de réception produit un écart qui est comparé avec une valeur témoin, représentative de l'écart mesuré sur une 8entretoise qui ne présente aucun signe de dégradation au prorata du seuil de référence impulsionnel. 7. Procédé de détection selon l'une quelconque des 1 à 6 caractérisé en ce que lorsque l'écart entre la réponse mesurée et la réponse témoin 5 dépasse un seuil prédéterminé, il est appliqué un marquage sur la traverse concernée. 8. Procédé de détection selon l'une quelconque des 1 à 7 caractérisé en ce lorsque l'écart entre la réponse mesurée et la réponse témoin dépasse un seuil prédéterminé, il est émis un signal sonore et/ou visuel ; 9. Dispositif pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des 10 1 à 8 caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (12) pour appliquer en un point d'une traverse (1) une excitation impulsionnelle, des moyens (13a, 13b) pour enregistrer la mesure de cette excitation ainsi que l'excitation transmise en un autre point de la traverse, des moyens pour enregistrer ces mesures et calculer leur écart, des moyens pour comparer ledit écart avec un écart de consigne prédéfini, et 15 des moyens pour générer un signal visuel et/ou auditif lorsque le résultat de la comparaison dépasse la valeur dudit écart de consigne. 10. Dispositif selon la 9 caractérisé en ce qu'il comporte en outre des moyens pour générer un marquage de la traverse (1). 11. Dispositif selon les 9 ou 10 caractérisé en ce qu'il est 20 constitué par un lorry (7) dont le châssis porte un générateur d'excitation impulsionelle (12) et dont la plate-forme (9) embarque un groupe d'enregistrement et de calcul (14) ainsi que deux accéléromètres (13a, 13b). 12. Dispositif selon la 11 caractérisé en ce que les accéléromètres sont déployés au moyen de vérins à poussée constante montés sur le 25 châssis du lorry (7). 13. Dispositif selon la 12 caractérisé en ce que les vérins (11) sont montés sur le châssis avec interposition de moyen antivibratoires. 14. Dispositif selon l'une quelconque des 9 à 13 caractérisé en ce que les roues du lorry sont des roues caoutchoutées dont les sommiers sont montés 30 sur le châssis du lorry avec interposition de moyen antivibratoires.
E,B
E01,B61
E01B,B61K
E01B 35,B61K 9
E01B 35/00,B61K 9/08
FR2902768
A1
PROCEDE ET CHAINE DE CONDITIONNEMENT SECURISES ET CONTENANT ADAPTE
20,071,228
ADAPTE. L'invention concerne, de façon générale, le domaine du conditionnement automatique. Plus précisément, l'invention concerne, selon un premier aspect, un procédé de conditionnement pour conditionner dans des contenants au moins un produit, notamment un produit consommable, ce procédé comprenant une phase préalable de réalisation des contenants et une phase finale de remplissage et d'obturation, la phase préalable comprenant une opération de fabrication consistant à former les contenants en les dotant d'une paroi latérale présentant un axe de symétrie de révolution et une opération d'impression consistant à apposer sur les contenants fabriqués des impressions qui les catégorisent en plusieurs types, et la phase finale étant mise en oeuvre sur une chaîne de conditionnement automatique par campagnes successives et comprenant au moins, pour chaque campagne, une opération d'approvisionnement consistant à approvisionner la chaîne en contenants vides du type approprié à cette campagne, une opération de remplissage consistant à placer dans chaque contenant une quantité déterminée du produit déterminé, et une opération de bouchage consistant à obturer chaque contenant. L'automatisation du conditionnement, y compris des denrées alimentaires, est aujourd'hui devenue une nécessité absolue, la réduction corrélative de l'intervention humaine permettant, à qualité constante, de rendre les produits disponibles à un coût plus bas. Néanmoins, dans un processus complexe du type précédemment défini, qui comprend une phase préalable de réalisation des contenants de conditionnement et une phase ultérieure de remplissage de ces contenants, l'intervention humaine est le plus souvent toujours nécessaire, ne serait-ce que pour transporter les contenants du lieu où ils sont fabriqués jusqu'au lieu où ils sont remplis, et pour manipuler ces contenants à l'entrée de la chaîne de conditionnement. L'invention repose sur la découverte du fait que l'intervention humaine résiduelle pouvait être source d'erreurs dont les conséquences seraient fortement indésirables. En effet, l'éventualité, même statistiquement très faible, qu'un produit se trouve conditionné dans un contenant non approprié ne fait pas seulement courir un risque de dégradation de l'image du fournisseur de ce produit, mais peut même engendrer un risque de santé publique dans le cas où des consommateurs d'un produit, allergiques à certains ingrédients, pourraient ne pas être alertés de la présence de ces ingrédients dans le produit qu'il consomment, par suite d'une erreur sur le type de contenants utilisés et donc sur les indications portées sur ces contenants. L'invention a précisément pour but d'éviter qu'une éventuelle erreur humaine commise dans ce contexte puisse passer inaperçue et développer quelque conséquence gênante que ce soit. A cette fin, le procédé de conditionnement de l'invention, par ailleurs conforme à la définition générique qu'en donne le préambule ci-dessus, est essentiellement caractérisé en ce que l'opération d'impression comprend une étape consistant à imprimer sur la face externe de la paroi latérale de chaque contenant, en au moins trois emplacements espacés autour de l'axe de symétrie de ce contenant, un motif d'identification spécifiquement associé au type de ce contenant, et en ce que l'opération d'approvisionnement comprend une étape de vérification consistant à lire automatiquement le motif d'identification de chaque contenant approvisionné sur la chaîne et à comparer ce motif d'identification à un motif de référence associé au type de contenant approprié à la campagne en cours, et une étape de discrimination consistant au moins à repérer automatiquement tout éventuel contenant dont le motif d'identification ne correspond pas au motif de référence. Pour augmenter la cadence de conditionnement, l'étape de 15 discrimination peut être mise en oeuvre en parallèle sur plusieurs contenants à la fois. Dans le cas assez typiques où les contenants sont approvisionnés en piles, l'étape de discrimination est 20 avantageusement mise en oeuvre lors d'un dépilage des contenants, de préférence sur des contenants non encore dépilés. L'étape de discrimination peut en outre être suivie d'une 25 étape d'éjection au cours de laquelle tout éventuel contenant dont le motif d'identification ne correspond pas au motif de référence est éjecté automatiquement hors de la chaîne. 30 L'invention concerne encore une chaîne de conditionnement automatique pour la mise en oeuvre du procédé tel que précédemment défini, cette chaîne comprenant au moins un poste d'approvisionnement en contenants vides et étant essentiellement caractérisée en ce qu'elle comprend en 35 outre au moins une caméra propre à former une image d'une partie visible de la paroi latérale de chacun des 4 contenants d'un ensemble de contenants approvisionnés successivement sur la chaîne, et des moyens de vérification propres à comparer à une image de référence préalablement mémorisée l'image formée pour chaque contenant, ces moyens de vérification étant propres à fournir un signal de sortie indicateur d'anomalie en cas de défaut de correspondance entre deux images comparées par les moyens de vérification. IO La caméra, ou chaque caméra, est alors de préférence équipée d'un filtre optique par exemple transparent pour un rayonnement lumineux monochromatique. L'invention concerne encore un contenant pour produit 15 consommable, comprenant au moins une paroi latérale fermée par un fond et se développant autour d'un axe de symétrie de révolution, ce contenant étant caractérisé en ce qu'il porte, sur la face externe de sa paroi latérale, un motif d'identification apposé en au moins trois 20 emplacements régulièrement répartis autour de l'axe. En fait, le motif d'identification est de préférence apposé en au moins cinq emplacements régulièrement répartis autour de l'axe, disposés dans un même plan 25 perpendiculaire à l'axe, et avantageusement imprimé avec une encre invisible pour l'oeil humain. L'invention s'applique plus particulièrement au cas où le contenant comporte un couvercle et est destiné à contenir 30 un produit alimentaire. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront clairement de la description qui en est faite ci-après, à titre indicatif et nullement limitatif, 35 en référence aux dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 est une vue schématique d'une chaîne de conditionnement conforme à l'invention; et - la figure 2 est une vue latérale schématique en 5 élévation d'un contenant conforme à l'invention. Comme annoncé précédemment, l'invention concerne un procédé de conditionnement d'un produit dans des contenants 1, notamment d'un produit consommable, et plus 10 particulièrement encore d'un produit alimentaire tel qu'un produit laitier. Ce procédé de conditionnement comprend typiquement deux phases essentielles, à savoir d'une part une phase 15 préalable au cours de laquelle les contenants 1 sont réalisés, et une phase finale au cours de laquelle les contenants 1 sont remplis puis obturés par un couvercle 12. 20 La phase préalable comprend d'une part la fabrication des contenants 1 et d'autre part le marquage de ces contenants. L'invention concerne plus particulièrement les contenants 25 formés d'une paroi latérale 10 qui présente un axe de symétrie de révolution Z et qui est fermée d'une part par un fond 11 solidaire de la paroi 10 et par un couvercle amovible 12. 30 Bien qu'ils soient le plus souvent réalisés dans un matériau thermoplastique par injection ou soufflage, les contenants peuvent être réalisés en tout matériau. Les contenants de cette forme ont pour particularité 35 qu'ils ne peuvent être indexés en rotation, c'est-à-dire placés dans une position de rotation prédéterminée autour de l'axe de symétrie, sans requérir la mise en oeuvre de moyens de reconnaissance complexes que l'invention vise précisément à éviter. L'opération d'impression consiste à apposer sur ces contenants 1, en général une fois fabriqués, des impressions qui les catégorisent en plusieurs types. Les informations imprimées comprennent notamment des informations destinées au consommateur final, telles que la marque commerciale du produit dans ce contenant ou sa composition, et éventuellement des informations relatives à la distribution et / ou à la commercialisation de ce produit, telles qu'un code-barre de référence produit. Selon l'invention (figure 2), un tel contenant 1 porte, sur la face externe de sa paroi latérale 10, un motif d'identification MI apposé en au moins trois emplacements régulièrement répartis autour de l'axe Z, et spécifiquement attribué au type auquel appartient ce contenant, par exemple en raison de la nature du produit que ce contenant est destiné à contenir, de l'origine de ce produit et / ou de la destination du produit conditionné. De préférence, le motif d'identification MI est apposé en au moins cinq emplacements régulièrement répartis autour de l'axe Z et disposés dans un même plan moyen, perpendiculaire à l'axe de révolution Z. Pour éviter d'interférer avec le marquage traditionnel du produit, le motif d'identification MI est avantageusement imprimé avec une encre invisible pour l'oeil humain. 35 Il est notamment possible d'utiliser à cette fin une encre fluorescente révélée seulement sous un éclairage30 ultra-violet par réémission d'une lumière monochromatique, par exemple d'une lumière jaune ou verte. La figure 1 illustre très schématiquement une chaîne de conditionnement automatique sur laquelle est mise en oeuvre la phase finale du procédé de l'invention. Cette phase finale est cadencée par campagnes successives et comprend au moins, pour chaque campagne, une opération d'approvisionnement mise en oeuvre sur des postes d'approvisionnement tels que Al, A2 et A3, une opération de remplissage mise en oeuvre sur des postes de remplissage tels que B1, B2 et B3, et une opération de bouchage mise en oeuvre sur des postes de bouchage tels que Cl, C2 et C3. La chaîne comporte un transporteur ou un groupe de transporteurs symbolisé ici par une bande sans fin 4 mue par un moteur 5, et présentant une entrée 41 et une sortie 42. L'opération d'approvisionnement consiste à approvisionner la chaîne de conditionnement en contenants vides 1 du type approprié à cette campagne, à l'entrée 41 de ce transporteur. L'opération de remplissage consiste à placer dans chaque contenant 1, au moyen de buses de remplissage BR, une quantité déterminée du produit déterminé, et une opération de bouchage consistant à refermer chaque contenant 1 par application du couvercle 12. En pratique,. chacun des différents postes de la chaîne de 35 conditionnement 2 fonctionne en parallèle avec d'autres postes du même type pour augmenter la cadence de conditionnement. Par exemple, la figure 1 représente trois postes d'approvisionnement Al, A2, et A3 fonctionnant en parallèle, recevant les contenants 1 sous forme de piles 111, et au niveau de chacun desquels ces contenants sont dépilés. Selon le procédé de l'invention, l'opération d'approvisionnement comprend au moins une étape de vérification et une étape de discrimination. L'étape de vérification consiste à lire automatiquement le motif d'identification MI de chaque contenant 1 approvisionné sur la chaîne, et à comparer ce motif d'identification à un motif de référence MR associé au type de contenant approprié à la campagne en cours. Pour ce faire, la chaîne de conditionnement automatique de l'invention comprend une ou plusieurs caméras 2 et des moyens de vérification 3 incluant eux-mêmes une mémoire 31, un comparateur 32 et éventuellement une alarme 33. Chaque caméra 2 est affectée à une ligne de conditionnement et conçue pour former l'image de chacun des contenants 1 qui sont approvisionnés sur la chaîne, et plus précisément de la partie visible de la paroi latérale 10 de ce contenant dans laquelle a été imprimé le motif d'identification MI. De préférence, chaque caméra est équipée d'un filtre optique passe-bande 20, ne laissant passer que les rayons lumineux dont la longueur d'onde se situe dans le spectre étroit de la lumière réémise par le motif MI. Le comparateur 32 est conçu pour opérer une comparaison entre d'une part l'image formée par chaque caméra 2 du motif MI porté par un contenant 1 entrant sur la chaîne de conditionnement ou, plus avantageusement, sur le point d'y entrer, et d'autre part une image préalablement mémorisée dans la mémoire 31 et représentant le motif de référence MR associé au type de contenant approprié à la campagne en cours. Par ailleurs, ce comparateur est propre à fournir, en cas de défaut de correspondance entre deux des images qu'il a comparées, un signal de sortie S(i, t) indiquant l'apparition d'une anomalie et éventuellement utilisable au moins pour déclencher une alarme 33. La chaîne de conditionnement de l'invention comprend par ailleurs des organes de discrimination et de commande, permettant de localiser, lors d'une étape de discrimination, le contenant à l'origine d'une anomalie en vue d'empêcher son utilisation. Cette étape de discrimination est par exemple mise en oeuvre lors d'un dépilage des contenants 1, de préférence avant que ces derniers ne soient admis sur la chaîne. Bien que dans l'exemple illustré, la chaîne comprenne des organes de discrimination et de commande constitués par un capteur 6 et une unité de commande 7, le capteur 6 est optionnel si la discrimination est réalisée sur les contenants à dépiler, avant leur admission sur la chaîne. Dans tous les cas, le signal de sortie S(i, t) du comparateur 32, qui est déclenché à l'instant "t", peut par exemple être structuré de manière à indiquer le numéro "i" de la ligne sur laquelle l'anomalie a été détectée. Si le contenant à l'origine de l'anomalie n'est pas encore dépilé, le signal S(i, t) peut être utilisé par _'unité de commande 7 pour arrêter la chaîne, et par l'alarme 33 pour afficher le numéro "i" de la ligne sur laquelle l'anomalie s'est produite. Si en revanche la discrimination est réalisée sur les contenants déjà admis sur la chaîne, le signal S(i, t) est utilisé à la fois pour indiquer l'instant "t" de détection de l'anomalie, et pour désigner la ligne "i" dont provient l'image anormale. Le capteur 6 est alors prévu pour délivrer à l'unité 7 un signal Pos(t) indiquant à cette unité la position occupée par le transporteur à l'instant "t" d'observation de l'anomalie, et qui complète l'indication fournie par le signal S(i, t) du numéro de la ligne "i" dont provient l'image anormale. Une fois ce repérage effectué, l'unité de commande 7 peut alors agir sur l'un quelconque des postes tels que Al à A3, B1 à B3 ou Cl à c3 pour déclencher ou inhiber une ou plusieurs opérations, par exemple arrêter la chaîne, éjecter tout contenant 1 dont le motif d'identification MI ne correspond pas au motif de référence MR, ou encore éviter de remplir et de boucher tout contenant inapproprié.30
L'invention concerne notamment un contenant pour produit consommable, comprenant au moins une paroi latérale fermée par un fond (11) et se développant autour d'un axe de symétrie de révolution (Z).Selon l'invention, ce contenant porte, sur la face externe de sa paroi latérale (10), un motif d'identification (MI) apposé en au moins trois emplacements régulièrement répartis autour de son axe (Z).
1. Procédé de conditionnement pour conditionner dans des contenants (1) au moins un produit, notamment un produit consommable, ce procédé comprenant une phase préalable de réalisation des contenants (1) et une phase finale de remplissage et d'obturation, la phase préalable comprenant une opération de fabrication consistant à former les contenants (1) en les dotant d'une paroi latérale (10) présentant un axe de symétrie de révolution (Z) et une opération d'impression consistant à apposer sur les contenants (1) fabriqués des impressions qui les catégorisent en plusieurs types, et la phase finale étant mise en oeuvre sur une chaîne de conditionnement automatique par campagnes successives et comprenant au moins, pour chaque campagne, une opération d'approvisionnement consistant à approvisionner la chaîne en contenants vides (1) du type approprié à cette campagne, une opération de remplissage consistant à placer dans chaque contenant (1) une quantité déterminée du produit déterminé, et une opération de bouchage consistant à obturer chaque contenant (1), caractérisé en ce que l'opération d'impression comprend une étape consistant à imprimer sur la face externe de la paroi latérale (10) de chaque contenant (1), en au moins trois emplacements espacés autour de l'axe de symétrie (Z) de ce contenant, un motif d'identification (MI) spécifiquement associé au type de ce contenant, et en ce que l'opération d'approvisionnement comprend une étape de vérification consistant à lire automatiquement le motif d'identification (MI) de chaque contenant (1) approvisionné sur la chaîne et à comparer ce motif d'identification à un motif de référence (MR) associé au type de contenant approprié à la campagne en cours, et une étape de discrimination consistant au moins à repérer automatiquement tout éventuel contenant dont le motif d'identification (MI) ne correspond pas au motif de référence. 2. Procédé de conditionnement suivant la 1, caractérisé en ce que l'étape de discrimination est mise en oeuvre en parallèle sur plusieurs contenants (1) à la fois. 3. Procédé de conditionnement suivant la 1 ou 2, caractérisé en ce que les contenants (1) sont approvisionnés en piles (111) et en ce que l'étape de discrimination est mise en oeuvre lors d'un dépilage des contenants, sur des contenants à dépiler. 4. Procédé de conditionnement suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'étape de discrimination est suivie d'une étape d'éjection au cours de laquelle tout éventuel contenant (1) dont le motif d'identification (MI) ne correspond pas au motif de référence (MR) est éjecté automatiquement hors de la chaîne. 5. Chaîne de conditionnement automatique pour la mise en oeuvre d'un procédé suivant l'une quelconque des précédentes, comprenant au moins un poste (A1-A3) d'approvisionnement en contenants vides (1), caractérisée en ce qu'elle comprend en outre au moins une caméra (2) propre à former une image d'une partie visible de la paroi latérale (10) de chacun des contenants (1) d'un ensemble de contenants approvisionnés successivement sur la chaîne, et des moyens de vérification (3) propres à comparer à une image de référence (MR) préalablement mémorisée l'image formée pour chaque contenant (1), ces moyens de vérification (3) étant propres à fournir un signal de sortie (S(i, t)) indicateur d'anomalie en cas 25de défaut de correspondance entre deux images comparées par les moyens de vérification (3). 6. Chaîne de conditionnement automatique suivant la 5 5, caractérisée en ce que la caméra (2) est équipée d'un filtre optique (20). 7. Contenant pour produit consommable, comprenant au moins une paroi latérale fermée par un fond (11) et se 10 développant autour d'un axe de symétrie de révolution (Z), caractérisé en ce qu'il porte, sur la face externe de sa paroi latérale (10), un motif d'identification (MI) apposé en au moins trois emplacements régulièrement répartis autour de l'axe (Z). 15 8. Contenant suivant la 7, caractérisé en ce que le motif d'identification (MI) est apposé en au moins cinq emplacements régulièrement répartis autour de l'axe (Z) et disposés dans un même plan perpendiculaire à 20 l'axe (Z). 9. Contenant suivant la 7 ou 8, caractérisé en ce que le motif d'identification (MI) est imprimé avec une encre invisible pour l'oeil humain. 10. Contenant suivant l'une quelconque des 7 à 9, caractérisé en ce qu'il comporte un couvercle (12). 30
B
B65
B65B,B65D
B65B 57,B65B 1,B65B 3,B65D 77
B65B 57/02,B65B 1/02,B65B 3/02,B65B 57/00,B65D 77/22,B65D 77/24
FR2891123
A1
DISPOSITIF DE SOCLE ROTATIF POUR CHAISE LONGUE
20,070,330
La présente invention concerne un dispositif permettant la rotation à 360 d'une chaise longue, sur un axe horizontal, alors que son utilisateur y reste assis ou allongé, sans que ce dernier n'ait à prendre appui sur le sol. Les chaises longues sont des supports de repos généralement composés d'une assise, elle-même composée d'un support pour la partie supérieure du corps et d'un support pour la partie inférieure du corps, sur laquelle sont fixés un ou plusieurs pieds en appui sur le sol. Habituellement, l'utilisateur d'une chaise longue n'appose pas ses pieds sur le sol. Par conséquent, l'utilisateur d'une chaise longue qui souhaite suivre la rotation du soleil au cours d'un certain laps de temps doit régulièrement se lever et déplacer sa chaise longue manuellement, ce qui requiert un certain effort physique. Certaines chaises longues peuvent permettre à l'utilisateur de leur faire effectuer une rotation sur le plan horizontal sans avoir à se lever, sous réserve que ce dernier utilise la force de ses jambes, lesquelles doivent prendre appui sur le sol pour exercer une poussée latérale, ce qui ne réduit que partiellement l'effort à effectuer pour obtenir la rotation désirée. Le dispositif selon l'invention permet de remédier à cet inconvénient. Il comporte, selon une première revendication, un socle rotatif pour assise de chaise longue lui-même composé de deux supports: un support fixe monobloc en appui sur le sol comportant en son axe central un usinage cylindrique proéminent de type boîte à camembert surmonté d'un pignon fixe et sur lequel sont fixés en étoile - autours dudit pignon -des rouleaux, ainsi qu'un support rotatif composé de deux blocs assemblés autours de l'usinage cylindrique de type boîte à camembert , sur lequel est fixé une assise de chaise longue, et comprenant sur sa partie extérieure un volant rotatif surmonté d'un pignon d'entraînement sur lequel est positionnée une courroie d'entraînement crantée traversant latéralement l'un des blocs du support rotatif et positionnée en son autre extrémité sur le pignon fixe du support fixe. La rotation manuelle du volant entraîne ainsi la rotation du pignon d'entraînement, lequel entraîne la courroie d'entraînement et permet ainsi de réaliser la rotation du Support de l'assise, et donc de l'assise elle-même. Selon des modes particuliers de réalisation: Les rouleaux peuvent être remplacés par des roulements à bille; - La courroie d'entraînement crantée peut être remplacée par une chaîne d'entraînement; - Le support fixe peut comporter un orifice permettant de le remplir d'eau pou de sable aux fins d'augmenter la portance et la stabilité dudit support. Les dessins annexés illustrent l'invention: La figure 1 représente le dispositif de l'invention, vu de face (face avant) ; La figure 2 représente le dispositif de l'invention, vu de dessus; La figure 3 représente en coupe latérale, le dispositif de l'invention, de côté ; 5 La figure 4 représente la face arrière du dispositif de I'invention; La figure 5 représente le socle fixe, partie du dispositif de l'invention, de face; La figure 6 représente le socle fixe, partie du dispositif de l'invention, vu de dessus. En référence à ces figures, le dispositif comporte un socle composé d'un support fixe et d'un support rotatif et plus précisément: IO - Un support fixe monobloc (1) apposé au sol, comportant en son axe central un usinage cylindrique proéminent de type boîte à camembert (13), distingué de la partie inférieure dudit socle par une saillie circulaire (14) et surmonté d'un pignon fixe monobloc (11). Huit rouleaux rotatifs (5) sont fixés en étoile autours du pignon fixe monobloc (II) sur l'usinage cylindrique proéminent de type boîte à camembert (13),. chacun au moyen d'une tige de maintien et de rotation (6). Le support fixe (1) peut être plein ou creux, auquel cas il peut comporter un orifice (12) sur sa partie supérieure, permettant de le remplir d'eau ou de sable aux fins d'assurer sa stabilité. - Un support rotatif (2) sur lequel est fixée l'assise de chaise longue (15) au moyen de quatre vis (4a à 4d). Le support rotatif est composé de deux blocs assemblés au moyen de vis (3a à 3h) autour de l'usinage cylindrique de type boîte à camembert (13) et des rouleaux qu'il comporte (5), la base des dits blocs s'encastrant dans la saillie circulaire (14) du support fixe (1). Le support rotatif (2) encastre ainsi le support fixe (1), tout en conservant sa mobilité en rotation, et l'assise de chaise longue (15) reste maintenue sur le plan horizontal. Sur l'un des côtés du support rotatif est fixé un volant (7) surmonté d'un pignon d'entraînement (8) maintenu par clavette(s), permettant d'entraîner une courroie d'entraînement (10) traversant horizontalement le bloc du support rotatif (2) sur lequel le volant (7) est fixé, ledit bloc comportant une cavité (16) usinée à cet effet. La courroie d'entraînement (10) est positionnée à son autre extrémité sur le pignon fixe (11) solidaire du support fixe (1) . La rotation manuelle du volant (7) entraîne ainsi la rotation du support rotatif (2) et donc de l'assise de chaise longue (I5) - sur le support fixe (1), dans le sens opposé de la rotation du volant (7). 2891123 3 Selon des variantes non illustrées: - Le support fixe (1) peut comporter un nombre supérieur ou inférieur de rouleaux, dans la limite d'un minimum de quatre rouleaux; - Le support fixe (1) peut comporter des roulements à billes au lieu des rouleaux; - La courroie d'entraînement (10) peut être remplacée par une chaîne d'entraînement; -Le nombre de vis (3a à 3h et 4a à 4d) peut varier, et les vis peuvent être remplacées par tout autre dispositif de fixation tels que des clavettes ou des systèmes de clipsage. A titre d'exemple non limitatif, le support fixe (1) aura une hauteur de 30 cm et le support rotatif (2) aura une hauteur de 50 cm. A titre d'exemple non limitatif, le Socle (1) et le Support (6) pourront être composés de plastique ou encore de bois. Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné à la fabrication de chaises longues rotatives
L'invention concerne un procédé de rotation pour assise de chaises longues, constitué d'un socle composé de deux supports : un support fixe (1) apposé au sol et un support rotatif (2) composé de deux blocs assemblés autours de la partie supérieure du support fixe (1), laquelle comporte des rouleaux (5) facilitant la rotation du support rotatif (2), ainsi qu'un pignon fixe (11) autours duquel est apposée une courroie d'entraînement (10), entraînée à son autre extrémité par un pignon (8) fixé à un volant rotatif (7) assemblé au support rotatif (2), sur lequel est fixée une assise de chaise longue (15). Le procédé selon l'invention permet la rotation manuelle d'une assise de chaise longue (15) en opérant le volant rotatif (7) accessible sur le socle de la dite assise sans que son utilisateur n'ait à se lever ou à exercer de poussée sur le sol à l'aide de ses jambes.
1) Dispositif pour assise de chaise longue rotative caractérisé en ce qu'il comporte un socle en plastique, lui-même composé d'une part d'un support fixe (1) - apposé sur le sol, dont la partie supérieure séparée de la partie inférieure par une saillie latérale (14) prend la forme d'un usinage cylindrique proéminent de type boîte à camembert (13) surmonté d'un pignon fixe monobloc (11) et sur lequel sont fixés en étoile au moins quatre rouleaux (5) au moyen de tiges de maintien et de rotation (6), et d'autre part d'un support rotatif (2) en appui sur lesdits aux moins quatre rouleaux (5), composé de deux blocs assemblés par vis (3a à 3h) autour de l'usinage cylindrique de type boîte à camembert (13) et du pignon fixe monobloc (11), pour les encastrer, sur lesquels est fixée par vis (4a à 4d) une assise de chaise longue (15), l'un des blocs comportant un volant rotatif (7) au dessus duquel est assemblé un pignon d'entraînement (8) retenu par clavette(s), autours duquel est apposée une courroie d'entraînement crantée (10) traversant latéralement ledit bloc via une cavité (16) usinée à cet effet et assemblée à son autre extrémité au pignon fixe monobloc (11) ; la rotation du volant (7) entraînant la rotation du pignon d'entraînement (8), la courroie d'entraînement crantée (10), et donc la rotation du support rotatif (2) sur le support fixe (1) 2) Dispositif selon lâ. 1 caractérisé en ce que le matériau plastique du socle est remplacé par du bois. 3) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que le support fixe (1) est 20 creux et comporte sur sa partie supérieure un trou (12) permettant de le remplir d'eau ou de sable, aux fins d'assurer sa stabilité. 4) Dispositif selon les 1 à 3 caractérisé en ce que le nombre de rouleaux (5) est de huit. 5) Dispositif selon les 1 à 4 caractérisé en ce que les rouleaux (5) 25 sont remplacés par des roulements à billes. 6) Dispositif selon les 1 à 5, caractérisé en ce que la courroie d'entraînement crantée (10) est remplacée par une chaîne d'entraînement. 7) Dispositif selon les 1 à 5, caractérisé en ce que les vis (3a à 3h et 4a à 4d) sont remplacées par d'autres systèmes de fixation tels que des clavettes ou des 5 systèmes de clipsage.
A
A47
A47C
A47C 3,A47C 1
A47C 3/18,A47C 1/14
FR2897209
A1
DISPOSITIF ET PROCEDE DE DISTRIBUTION D'ENERGIE ELECTRIQUE, ET INSTALLATION ELECTRIQUE COMPORTANT UN TEL DISPOSITIF
20,070,810
[0001] L'invention concerne un dispositif de distribution d'énergie électrique destiné à alimenter au moins un appareil secondaire d'un équipement électrique, ledit dispositif comportant une pluralité de modules électriques ou électroniques, ladite pluralité de modules incluant au moins une sortie destinée à être connectée à au moins le au moins un appareil secondaire dudit équipement. [0002] L'invention concerne également une installation électrique comportant un dispositif de distribution d'énergie et un équipement électrique au moins partiellement alimenté électriquement par ledit dispositif, ledit équipement comportant au moins un appareil principal et au moins un appareil secondaire, ledit dispositif de distribution d'énergie électrique comportant une pluralité de modules électriques ou électroniques, ladite pluralité de modules incluant au moins une sortie destinée à être connectée à au moins le au moins un appareil secondaire dudit équipement. [0003] L'invention concerne également un procédé de distribution d'énergie électrique pour alimenter au moins un appareil secondaire d'un équipement électrique, à l'aide d'une pluralité de modules électriques ou électroniques, procédé comportant la distribution d'énergie électrique à au moins le au moins un appareil secondaire dudit équipement. ETAT DE LA TECHNIQUE [0004] Un certain nombre d'appareils électriques, tel que des ordinateurs ou des appareils multimédias, sont dotés de systèmes de mise en veille permettant de réduire, dans certaines circonstances, leur consommation électrique, par exemple lorsque ces appareils ne sont pas utilisés pendant un certain temps ou en réponse à une commande de l'utilisateur. [0005] Ces systèmes de mise en veille peuvent agir sur des moyens électriques ou électroniques, ou bien sur des périphériques intégrés de l'appareil électrique doté d'un tel système. 100061 Ces systèmes de mise en veille peuvent également permettre de mettre en veille ou de réveiller d'autres appareils électriques, qualifiés ci-après d'appareils secondaires, par exemple des périphériques, ces appareils secondaires étant généralement rattachés fonctionnellement à l'appareil doté d'un tel système, qualifié ci-après d'appareil principal. Beaucoup d'équipements informatiques comportant un ordinateur et des périphériques fonctionnent actuellement sur ce principe. [0007] De tels équipements électriques, comportant au moins un appareil principal et au moins un appareil secondaire rattaché fonctionnellement à l'appareil principal, comprennent généralement des moyens de communication adaptés à la transmission de commandes de mise en veille ou de réveil des appareils secondaires, ainsi que des moyens électriques ou électroniques spécifiquement dédiés à la mise en oeuvre de ces fonctions de mise en veille ou de réveil. [0008] Les fonctions de mise en veille ou de réveil agissant sur un appareil secondaire d'un équipement électrique, en fonction de l'état de consommation d'un appareil principal auquel il est fonctionnellement rattaché, sont donc généralement mis en oeuvre par des moyens dédiés intégrés dans lesdits appareils dudit équipement. [0009] Par ailleurs, iil est connu d'alimenter un équipement électrique comportant au moins un appareil secondaire rattaché fonctionnellement à au moins un appareil principal à l'aide d'un dispositif de distribution d'énergie, par exemple un onduleur ou un boîtier de prises. [0010] Les dispositifs de distribution d'énergie de l'art antérieur ne sont pas optimisés pour réduire la consommation électrique des appareils qu'ils alimentent, même dans le cas où, par exemple, l'un de ces appareils est dans un état de veille. EXPOSE DE L'INVENTION [0011] L'invention vise à remédier aux inconvénients des dispositifs de distribution d'énergie de l'art antérieur. [0012] L'invention concerne un dispositif de distribution d'énergie électrique destiné à alimenter au moins un appareil secondaire d'un équipement électrique, ledit dispositif comportant une pluralité de modules électriques ou électroniques, ladite pluralité de modules incluant au moins une sortie destinée à être connectée audit au moins un appareil secondaire dudit équipement. [0013] Le dispositif de distribution d'énergie électrique de la présente invention comporte : - des moyens de transmission pour recevoir une information relative à la consommation électrique et/ou à l'activité d'au moins un appareil principal dudit équipement, et - des moyens d'activation d'au moins ladite sortie, en fonction de ladite information relative à la consommation électrique et/ou à l'activité du au moins un appareil principal. [0014] De préférence, le dispositif de distribution d'énergie comporte des moyens de mise en veille d'au moins un module électrique ou électronique, en fonction de ladite information relative à la consommation électrique et/ou à l'activité du au moins un appareil principal dudit équipement. [0015] Avantageusement, le dispositif de l'invention comporte des moyens de traitement permettant l'activation et/ou la mise en veille d'au moins un module électrique ou électronique, en fonction de règles préétablies. [0016] Selon un mode de réalisation du dispositif de distribution d'énergie l'invention, au moins une sortie est destinée à être connectée à au moins un appareil électrique principal. Alternativement ou en complément par rapport à ce mode de réalisation, au moins une sortie est destinée à être connectée à au moins un appareil électrique secondaire dudit équipement, ledit appareil électrique secondaire étant rattaché fonctionnellement audit appareil électrique principal. [0017] De préférence, la pluralité de modules électriques ou électroniques du dispositif de l'invention inclut : - un ensemble de traitement, et/ou 25 - des moyens de communication. 10018] Avantageusement, la pluralité de modules électriques ou électroniques du dispositif de l'invention inclut : - des moyens de détection de l'état du réseau, et/ou - des moyens d'interface avec l'utilisateur. [0019] Avantageusement, la pluralité de modules électriques ou électroniques du dispositif de l'invention inclut des moyens de commutation entre le réseau et une batterie. [0020] L'invention a également trait à une installation électrique comportant un dispositif de distribution d'énergie et un équipement électrique au moins partiellement alimenté électriquement par ledit dispositif, ledit équipement comportant au moins un appareil principal et au moins un appareil secondaire, ledit dispositif de distribution d'énergie électrique comportant une pluralité de modules électriques ou électroniques, ladite pluralité de modules incluant au moins une sortie destinée à être connectée audit au moins un appareil secondaire dudit équipement, installation dans laquelle le dispositif de distribution d'énergie est un dispositif tel que décrit précédemment, permettant de recevoir une information relative à la consommation électrique et/ou à l'activité du au moins un appareil principal et d'activer au moins une sortie en fonction de ladite information. [0021] L'invention concerne également un procédé de distribution d'énergie électrique pour alimenter au moins un appareil secondaire d'un équipement électrique, à l'aide d'une pluralité de modules électriques ou électroniques, procédé comportant la distribution d'énergie électrique audit au moins un appareil secondaire dudit équipement, procédé comportant, en outre : - la réception d'au moins une information relative à la consommation électrique et/ou à l'activité d'au moins un appareil principal dudit équipement, et - l'activation d'au moins ladite sortie, en fonction de ladite information relative à la consommation électrique et/ou à l'activité du au moins un appareil principal. [0022] De préférence, le procédé comporte la mise en veille d'au moins un module électrique ou électronique, en fonction de ladite information relative à la consommation électrique et/ou à l'activité du au moins un appareil principal dudit équipement. [0023] Avantageusement, l'activation et/ou la mise en veille est réalisée en fonction de règles préétablies. [0024] De préférence, le procédé comporte l'envoi, vers le au moins un appareil principal dudit l'équipement, d'une confirmation relative à un état d'activation de la au moins une sortie ou relative à un état de veille du au moins un module. 10025] Selon un mode de réalisation, moins une partie de l'énergie électrique est distribuée audit appareil électrique principal dudit équipement. Alternativement ou en complément à ce mode de réalisation, au moins une partie de l'énergie électrique est distribuée à au moins un appareil électrique secondaire dudit équipement, ledit appareil secondaire étant rattaché fonctionnellement à le au moins un appareil électrique principal. [0026] Selon un mode de réalisation, l'information relative à la consommation électrique et/ou à l'activité correspond à une consommation électrique réduite du au moins un appareil électrique principal et en ce que la au moins une sortie destinée à être connectée à un appareil électrique secondaire est désactivée. Avantageusement, au moins un module électrique ou électronique est mis en veille. Avantageusement, au moins un module électrique ou électronique est soumis à une séquence de mise en veille et de réveil. [0027] Selon un autre mode de réalisation, l'information relative à la consommation électrique et/ou à l'activité correspond à une consommation normale du au moins un appareil électrique principal et en ce que la au moins une sortie destinée à être connectée à un appareil électrique secondaire est activée. Avantageusement, au moins un module électrique ou électronique est réveillé. [0028] Selon encore un autre mode de réalisation, l'information relative à la consommation électrique et/ou à l'activité correspond à une activité donnée du au moins un appareil électrique principal et en ce qu'au moins un module électrique ou électronique est activé, désactivé, mis en veille ou réveillé en fonction de ladite activité donnée. BREVE DESCRIPTION DES FIGURES 10029] D'autres avantages et caractéristiques ressortiront plus clairement de la description qui suit de modes particuliers de réalisation de l'invention, donnés à titre d'exemples non limitatifs, et représentés dans les figures annexées. [00301 La figure 1 représente un dispositif de distribution d'énergie selon l'invention comportant un onduleur, ainsi qu'un équipement électrique alimenté par ce dispositif. [00311 La figure 2 représente un mode de réalisation d'un dispositif de distribution d'énergie selon l'invention comportant un onduleur, montrant la plupart des modules électriques et électroniques qui le compose. [0032] La figure 3 représente un mode de réalisation d'un dispositif de distribution d'énergie selon l'invention de type boîtier de prises, montrant la plupart des modules électriques et électroniques qui le compose. [00331 La figure 4 représente un organigramme de la mise en oeuvre d'un mode de réalisation particulier du procédé, en réponse à une consommation réduite de l'appareil principal, par exemple suite à une mise en veille de ce dernier [00341 La figure 5 représente un organigramme de la mise en oeuvre d'un mode de réalisation particulier du procédé, en réponse à une consommation normale de l'appareil principal, par exemple suite au réveil ou une mise sous tension de ce dernier. [00351 La figure 6 représente un organigramme de la mise en oeuvre d'un mode de réalisation particulier du procédé, en réponse à une activité donnée d'un ordinateur, en l'occurrence une commande d'impression, pour activer une sortie du dispositif de distribution sur laquelle est connectée une imprimante. DESCRIPTION DETAILLEE [0036] Le dispositif de distribution d'énergie électrique de la figure 1 comporte un onduleur 1 et est destiné à alimenter un appareil principal 101 et un appareil secondaire 102 rattaché fonctionnellement à l'appareil principal. Ce dispositif comporte deux sorties 15 et 16 connectées à respectivement l'appareil secondaire 102 et l'appareil principal 101. Chacune de ces sorties 15 et 16 est dotée d'un interrupteur 2 et d'une prise 3. Dans le dispositif de distribution d'énergie représenté, les sorties sont reliées d'une part, au réseau 4, et d'autre part, à l'onduleur 1. Ce dernier comporte une batterie 5 et un convertisseur 6 permettant de transformer l'énergie continue de la batterie en énergie alternative. Un ensemble de traitement 19 permet, entre autres, d'alimenter électriquement les sorties 15 et 16 à l'aide du onduleur, quand, par exemple, une défaillance a été détectée sur le réseau. [0037] Le dispositif de distribution d'énergie représenté à la figure 1 est doté de moyens de transmission 91 permettant de recevoir au moins une information relative à la consommation électrique de l'appareil principal. L'ensemble de traitement 19 permet, en outre, d'activer les sorties 15 et/ou 16, en fonction de l'information relative à la consommation électrique de l'appareil principal. Par exemple, une information relative à une consommation réduite de l'appareil principal, du fait d'une mise en veille de ce dernier, permet d'activer l'ouverture de l'interrupteur 2 de la sortie 15, afin d'arrêter l'alimentation électrique de l'appareil secondaire rattaché fonctionnellement à l'appareil principal en état de veille. [0038] Le dispositif de distribution d'énergie électrique 11 de la figure 2 correspond à un mode de réalisation de l'invention comportant un onduleur (14, 20), le dispositif étant destiné à alimenter un appareil principal 101 et un appareil secondaire 102 rattaché fonctionnellement à l'appareil principal. [0039] Le dispositif de distribution d'énergie électrique 51 de la figure 3 correspond à un mode de réalisation de type boîtier de prises, le dispositif étant destiné à alimenter seulement un appareil secondaire 102 d'un équipement électrique 103, ledit appareil secondaire étant rattaché fonctionnellement à un appareil principal 101. [0040] Les modes de réalisation des figures 2 et 3 comportent une pluralité de modules électriques et électroniques qui sont, pour la plupart d'entre eux, communs aux deux modes de réalisation. Ainsi, dans ce qui suit, la description s'applique, dans la plupart des cas, à ces deux modes de réalisation. [0041] Par appareil rattaché fonctionnellement à un autre appareil, on entend qu'il existe une interaction dans le mode d'utilisation de ces appareils, sans qu'il y ait obligatoirement une interaction physique entre eux. Par exemple une imprimante est rattachée fonctionnellement à un ordinateur, et dans ce cas il existe souvent une interaction physique entre ces deux appareils, par exemple, par l'intermédiaire d'un câble de communication ou des moyens de transmission sans support matériel. La lampe du poste de travail équipé d'un ordinateur peut également être rattachée fonctionnellement à ce dernier. Dans ce cas le rattachement fonctionnel peut correspondre à des règles d'utilisation de ces deux appareils, par exemple la lampe peut être éteinte quand l'ordinateur est mis en veille. 10042] L'équipement électrique 103 alimenté par le dispositif de distribution d'énergie des figures 2 et 3 comporte l'appareil principal 101, l'appareil secondaire 102 et des moyens de détection 104 d'au moins une information relative à la consommation électrique et/ou à l'activité de l'appareil principal dudit équipement. Dans les modes de réalisation représentés aux figures 2 et 3, les moyens de détection 104 sont intégrés dans l'appareil principal 101. 10043] De manière générale, les moyens de détection d'une information relative à la consommation électrique et%ou à l'activité d'un appareil principal peuvent être tout moyen permettant de transmettre une telle information. A titre d'exemple, ces moyens de détection peuvent être compris dans les moyens de gestion d'énergie d'un système d'exploitation d'un ordinateur, ces moyens étant généralement conçus pour mettre en veille ou réveiller des parties internes de l'ordinateur, voire des périphériques via des moyens de communication existant entre les périphériques et l'ordinateur. 10044] L'information relative à la consommation électrique et/ou à l'activité du au moins un appareil principal peut indiquer si l'appareil principal est allumé ou éteint. Lorsque l'appareil principal est éteint, l'information relative à la consommation électrique de l'appareil principal peut correspondre à une consommation nulle dudit appareil. Lorsque l'appareil principal est allumé, l'information relative à la consommation électrique peut correspondre à une consommation normale dudit appareil. 10045] L'information relative à la consommation électrique et/ou à l'activité du au moins un appareil principal peut également indiquer un état de veille de l'appareil principal. Ainsi les moyens de détection de l'équipement électrique peuvent être compris ou essentiellement constitués par un système de mise en veille de l'appareil principal, par exemple les moyens de gestion de l'énergie du système d'exploitation d'un ordinateur. En effet, un tel système permet de détecter la faible consommation de l'appareil principal, par exemple à cause de la non-utilisation de cet appareil pendant un laps de temps donné ou suite à une commande de l'utilisateur déclenchant sa mise en veille. Lorsque l'appareil principal est mis en veille, l'information relative à la consommation électrique de l'appareil principal peut correspondre à une consommation réduite dudit appareil. Lorsque l'appareil principal est réveillé, l'information relative à la consommation électrique de l'appareil principal peut correspondre à une consommation normale dudit appareil. L'information relative à la consommation électrique de l'appareil principal peut également correspondre à différents niveaux intermédiaires de consommation permettant de distinguer différents niveaux de veilles, par exemple, une veille prolongée d'une veille normale de l'appareil principal. [0046] L'information relative à la consommation ou à l'activité du au moins un appareil principal peut également indiquer une activité donnée de l'appareil principal. Cette information peut correspondre à l'identification d'au moins un appareil secondaire, rattaché fonctionnellement à l'appareil principal, pour lequel l'activité donnée de l'appareil principal peut permettre une désactivation ou une activation dudit appareil secondaire. [0047] Comme cela est expliqué ultérieurement, c'est en fonction de cette au moins une information relative à la consommation électrique et/ou à l'activité de l'appareil principal d'un équipement électrique, qu'au moins un module électrique ou électronique du dispositif de distribution d'énergie alimentant au moins une partie de cet équipement électrique, peut être activée, désactivée, mis en veille ou réveillé. [0048] Dans le mode de réalisation représenté à la figure 2, le dispositif de distribution d'énergie 11 comporte une pluralité de modules électriques ou électroniques, en l'occurrence : une entrée réseau 12 destinée à être connectée au réseau, - des moyens de détection de l'état du réseau 13, - des moyens de commutation 14 permettant la commutation entre un mode de fonctionnement sur batteries et un mode de fonctionnement sur réseau, dans un sens ou dans l'autre, en fonction de l'état du réseau, - une sortie 15 destinée à être connectée à un appareil secondaire de l'équipement, - une sortie 16 destinée à être connectée à un appareil principal de l'équipement, - des moyens de communication 17 destinés à être connectés avec l'appareil principal, - des moyens d'interface avec l'utilisateur 18, - un ensemble de traitement 19, - une batterie 20, et -un ensemble d'autres modules 21. 10049] Ainsi, dans le mode de réalisation de la figure 2, les moyens de commutation 14 et la batterie 20 remplissent la fonction d'un onduleur. [0050] Dans le mode de réalisation représenté à la figure 3, le dispositif de distribution d'énergie 51 de type boîtier de prises comporte les modules électriques ou électroniques de celui de la figure 2, à l'exception des modules suivants : - les moyens de commutation 14 permettant la commutation entre un mode de fonctionnement sur batteries et un mode de fonctionnement sur réseau, la sortie 16 destinée à être connectée à un appareil principal de l'équipement, et - la batterie 20. [0051] Les sorties 1.5 et 16 des figures 1 et 2 ont été différenciées pour établir le type d'appareil électrique destiné à être connecté sur ces sorties. En fait, ces sorties 15 et 16 peuvent être totalement similaires. De manière générale, le dispositif de distribution d'énergie comporte une pluralité de sorties. Ces sorties peuvent comprendre des sorties de tension alternative et/ou des sorties de tension continue. [0052] Selon un aspect de l'invention, le dispositif de distribution d'énergie 11 et 51 comporte des moyens de transmission 91 de la au moins une information relative à la consommation électrique et/ou à l'activité du au moins un appareil principal. 10053] Les moyens de transmission peuvent être essentiellement constitués par des moyens de communication existant entre l'appareil principal et le dispositif de distribution d'énergie, ces moyens permettant par exemple de gérer l'alimentation électrique de l'appareil. Dans ce cas, le protocole de communication de ces moyens de communication existants permettent, en outre, la transmission de l'information relative à la consommation électrique et/ou à l'activité de l'appareil principale. [0054] Alternativement, les moyens de transmission peuvent être des moyens de communication dédiés à la transmission de l'information relative à la consommation électrique et/ou à l'activité de l'appareil principale. 100551 Les moyens de transmission peuvent être tout moyen permettant la transmission d'informations sur un support matériel ou dans l'air. Les moyens de transmission peuvent, par exemple, inclure des câbles électriques, des fibres optiques, des moyens radio-fréquences, ou éventuellement utiliser des moyens de communication utilisant le réseau d'alimentation électrique, par exemple par courant porteur. [0056] A titre d'exemple, les moyens de transmission peuvent être un support d'informations simple de type tout ou rien, une liaison par bus de données utilisant des protocoles de communication tels que RS232 ou USB ou une liaison de type Ethernet. [0057] Les moyens de transmission 92 représentés aux figures 2 et 3 sont connectés entre les moyens de communication 17 du dispositif de distribution d'énergie 11 ou 51, et l'appareil principal 101 de l'équipement électrique 103. [0058] Les moyens de transmission sont généralement connectés avec une interface communication de l'appareil principal afin d'accéder, éventuellement via un processeur de l'appareil principal, à l'information relative à la consommation électrique et/ou à l'activité dudit appareil principal. [0059] Selon un autre aspect de l'invention, le dispositif de distribution d'énergie 11 ou 51 comporte des moyens d'activation 92 agissant indépendamment sur les sorties 15, et le cas échéant 16, ces sorties 15 et 16 étant destinées à être connectées respectivement à l'appareil secondaire 102 et à l'appareil principal 101 de l'équipement électrique 103. Les moyens d'activation 92 agissent sur les sorties 15, et le cas échéant 16, en fonction de la au moins une information relative à la consommation électrique et/ou à l'activité de l'appareil principal 101 de l'équipement 103. Les moyens d'activation 92 reçoivent de l'ensemble de traitement 19, du dispositif de distribution d'énergie I l ou 51, des commandes d'activation ou de désactivation des sorties 15, et le cas échéant 16. [0060] Dans d'autres cas non représentés, la partie commande dédiée à la commutation des moyens d'activation peut être comprise dans l'ensemble de traitement de l'appareil principal et constituer ainsi des moyens de détection d'une information relative à l'activité de cet appareil principal permettant d'identifier les appareils secondaires pour lesquels les sorties du dispositif de distribution peuvent être ou non désactivés. [0061] Le dispositif de distribution d'énergie 11 ou 51, représenté à la figure 1 ou 2, comporte des moyens de mise en veille 93 d'au moins un module électrique ou électronique 12 à 21, en fonction de la au moins une information relative à la consommation électrique et/ou à l'activité du au moins un appareil principal dudit équipement. Les moyens de mise en veille 93 sont représentés à l'intérieur de l'ensemble de traitement 19 du dispositif de distribution d'énergie 11 ou 51, ce qui lui permet de mettre en veille un ensemble de modules électriques ou électroniques connectés à cet ensemble de traitement. [0062] Le dispositif de distribution d'énergie 11 ou 51, représenté à la figure 1 ou 2, comporte également des moyens de traitement 94 permettant l'activation et/ou la mise en veille d'au moins un module électrique ou électronique, en fonction de règles préétablies. Dans les cas représentés aux figures 1 et 2, l'ensemble de ces règles préétablies est stocké sous forme logiciel dans l'ensemble de traitement 19 de l'onduleur. [0063] Dans d'autres modes de réalisation non représentés, les moyens de traitement permettant l'activation et/ou la mise en veille d'au moins un module électrique ou électronique, en fonction de règles préétablies, peuvent faire partie d'un ensemble de traitement de l'appareil principal. Dans ce cas, l'appareil principal peut transmettre une information relative à une activité donnée dudit appareil principal correspondant à l'identification d'au moins un appareil secondaire, rattaché fonctionnellement à l'appareil principal, pour lequel une désactivation de la sortie correspondante du dispositif de distribution d'énergie est souhaitée. [00641 Dans encore d'autres modes de réalisation non représentés, les moyens de traitement permettant l'activation et/ou la mise en veille d'au moins un module électrique ou électronique, en fonction de règles préétablies, peuvent faire partie d'un serveur relié à l'ensemble de traitement de l'appareil principal ou du dispositif de distribution d'énergie. Dans ce cas, les règles préétablies peuvent être directement paramétrées via une liaison Ethernet. [00651 Les organigrammes des figures 4 et 5 représentent la mise en oeuvre des étapes de différents modes de réalisation du procédé de distribution d'énergie électrique, correspondant à différents états de consommation électriques d'un appareil principal. Dans chaque cas représenté, le procédé comporte au moins : - la distribution d'énergie électrique à un appareil secondaire de l'équipement électrique, - la réception de la au moins une information relative à la consommation électrique et/ou à l'activité d'un appareil principal, -l'activation d'une sortie destinée à être connectée à l'appareil secondaire, en fonction de la au moins une information relative à la consommation électrique et/ou à l'activité du au moins un appareil principal, c'est à dire, selon le cas, une activation ou une désactivation de ladite sortie, et - la mise en veille d'au moins un module électrique ou électronique, en fonction de la au moins une information relative à la consommation électrique et/ou à l'activité du au moins un appareil principal dudit équipement, c'est à dire, selon le cas, une mise en veille ou un réveil. [00661 Dans chaque organigramme des figures 4, 5 et 6, les étapes d'activation et de mise en veille sont réalisées en fonction derègles préétablies correspondant respectivement à une consommation électrique réduite, une consommation normale et une activité donnée de l'appareil principal. [00671 La mise en oeuvre du procédé représentée dans l'organigramme de la figure 4 correspond au cas d'une consommation réduite de l'appareil principal, par exemple suite à une mise en veille de ce dernier. Dans ce cas, les étapes du procédé de distribution d'énergie sont les suivantes : - la distribution d'énergie électrique 301 à un appareil secondaire de l'équipement électrique, - la réception 302 d'une information relative à la consommation électrique réduite de l'appareil principal 101, - la désactivation 303 de la sortie 15 destinée à alimenter l'appareil secondaire 102, générée par l'infirmation relative à la consommation électrique réduite de l'appareil principal 101, - la mise en veille 304 des moyens d'interface avec l'utilisateur 18, générée par l'information relative à la consommation électrique réduite de l'appareil principal 101, - l'envoi 305, vers l'appareil principal, d'une confirmation relative à l'état de désactivation de la sortie 15 et à l'état de mise en veille des moyens d'interface avec l'utilisateur 18, et - une séquence 306 de mise en veille et de réveil d'un ensemble de traitement 19, générée par l'information relative à la consommation électrique réduite de l'appareil principal 101. 100681 La mise en oeuvre du procédé représentée dans l'organigramme de la figure 5 correspond au cas d'une consommation normale de l'appareil principal, par exemple suite au réveil ou à la mise sous tension de ce dernier. Dans ce cas, les étapes du procédé de distribution d'énergie sont les suivantes : - la distribution d'énergie électrique 401 à un appareil secondaire de l'équipement électrique, - la réception 402 d'une information relative à la consommation électrique normale de l'appareil principal 101, -l'activation 403 de la sortie 15 destinée à alimenter un appareil secondaire 102, générée par l'information relative à la consommation électrique normale de l'appareil principal 101, et - le réveil 404 des moyens d'interface avec l'utilisateur 18, généré par l'information relative à la consommation électrique normale de l'appareil principal 101, et - l'envoi 405, vers l'appareil principal, d'une confirmation relative à l'état de d'activation de la sortie 15 et à l'état de réveil des moyens d'interface avec l'utilisateur 18. [0069] L'organigramme de la figure 6 représente la mise en oeuvre des étapes d'un mode de réalisation du procédé de distribution d'énergie électrique, correspondant à une activité donnée de l'appareil principal. La mise en oeuvre du procédé de l'invention représentée dans l'organigramme de la figure 6 correspond au cas d'une activité donnée de l'appareil principale pour laquelle il convient d'activer une sortie destinée à être connecté à un appareil secondaire. En particulier, il s'agit d'une imprimante rattachée fonctionnellement à un ordinateur, pour laquelle la sortie du dispositif de distribution d'énergie à laquelle elle est connectée est activée, en réponse à une information relative à une activité d'impression correspondant à une commande d'impression de l'ordinateur. Dans ce cas, les étapes du procédé de distribution d'énergie sont les suivantes : - la distribution d'énergie électrique 501 à l'imprimante, - la réception 502 d'une information relative à une activité donnée de l'ordinateur, en l'occurrence à une commande d'impression, l'activation 503 de la sortie destinée à alimenter l'imprimante, générée par l'information relative à la commande d'impression, et - l'envoi 505, vers l'ordinateur, d'une confirmation relative à l'état de d'activation de la sortie destinée à alimenter l'imprimante. [0070] Le dispositif de distribution d'énergie de l'invention permet de réduire considérablement l'énergie consommée par une installation électrique en n'agissant que sur des modules électriques ou électroniques dudit dispositif. L'invention propose un dispositif de distribution d'énergie électrique destiné à alimenter au moins un appareil secondaire d'un équipement électrique. permettant d'agir sur l'alimentation électrique de l'appareil secondaire en fonction d'une information relative à la consommation électrique et/ou à l'activité d'un appareil principal dudit équipement électrique, et ceci sans modifier les appareils de l'équipement électrique et sans agir sur d'éventuels moyens de communication entre les appareils de l'équipement électrique. 10071] L'invention n'exclut pas la mise en oeuvre de moyens de communication existants entre un appareil principal et au moins un appareil secondaire d'un même équipement, à l'extérieur du dispositif de distribution d'énergie alimentant au moins une partie dudit équipement, et permettant de mettre en veille ou de réveiller le au moins un appareil secondaire. Dans ce cas de figure, le dispositif de distribution de l'invention permet d'obtenir, en plus de la mise en veille, l'arrêt complet de l'appareil secondaire par désactivation de la sortie du dispositif de distribution sur laquelle l'appareil secondaire est connecté. 10072] L'invention est particulièrement adaptée pour les équipements informatiques pour lesquels certains périphériques peuvent être, en fonction de règles préétablies, non seulement mis en veille par des moyens de communication existants, mais également être éteint par le dispositif de l'invention. 10073] L'invention est également adaptée pour tout équipement comportant différents types d'appareils qui., à priori, n'interagissent pas entre eux, mais pour lesquelles il est intéressant d'établir un rattachement fonctionnel du fait de leur mode d'utilisation
Un dispositif de distribution d'énergie électrique (11, 31) comportant au moins une sortie (15) destinée à être connectée à au moins un appareil secondaire d'un équipement, des moyens de transmission (91) d'au moins une information relative à la consommation électrique et/ou à l'activité d'un appareil principal (101) dudit équipement, et des moyens d'activation (92) d'au moins une sortie (15, 16), en fonction de la au moins une information.Une installation électrique comportant un tel dispositif de distribution d'énergie.Un procédé de distribution d'énergie électrique comportant la distribution d'énergie électrique (301, 401, 501) à au moins un appareil secondaire d'un équipement, la réception (302, 402, 502) d'une information relative à la consommation électrique et/ou à l'activité d'un appareil principal dudit équipement, et l'activation (303, 403, 503) d'une sortie, en fonction de la au moins une information.
1. Dispositif de distribution d'énergie électrique (11, 31) destiné à alimenter au moins un appareil secondaire (102) d'un équipement électrique (103), ledit dispositif comportant une pluralité de modules électriques ou électroniques (12 à 21), ladite pluralité de modules incluant au moins une sortie (15) destinée à être connectée audit au moins un appareil secondaire dudit équipement, caractérisé en ce que ledit dispositif de distribution d'énergie électrique comporte : des moyens de transmission (91) pour recevoir au moins une information relative à la consommation électrique et/ou à l'activité d'au moins un appareil principal (101) dudit équipement , et des moyens d'activation (92) d'au moins ladite sortie (15), en fonction de ladite information relative à la consommation électrique et/ou à l'activité du au moins un appareil principal. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de mise en veille (93) d'au moins un module électrique ou électronique, en fonction de ladite information relative à la consommation électrique et/ou à l'activité du au moins un appareil principal dudit équipement. 3. Dispositif selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de traitement (94) permettant l'activation et/ou la mise en veille d'au moins un module électrique ou électronique, en fonction de règles préétablies. 4. Dispositif selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce qu'au moins une sortie (16) est destinée à être connectée à au moins un appareil électrique principal (101). 5. Dispositif selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce qu'au moins une sortie (15) est destinée à être connectée à au moins un appareil électrique secondaire (102) dudit équipement, ledit appareil électrique secondaire étant rattaché fonctionnellement audit appareil électrique principal (101). 17 6. Dispositif selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que la pluralité de modules électriques ou électroniques inclut : un ensemble de traitement (19), et/ou des moyens de communication (17). 7. Dispositif selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que la pluralité de modules électriques et électroniques inclut : ù des moyens de détection de l'état du réseau (13), et/ou - des moyens d'interface avec l'utilisateur (18). 10. Dispositif selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comporte un onduleur. 11. Installation électrique comportant un dispositif de distribution d'énergie et un 15 équipement électrique (103) au moins partiellement alimenté électriquement par ledit dispositif, ledit équipement (103) comportant au moins un appareil principal (101) et au moins un appareil secondaire (102), ledit dispositif de distribution d'énergie électrique comportant une pluralité de modules électriques ou électroniques (12 à 21), ladite pluralité de modules incluant au moins une sortie (15) destinée à être connectée audit 20 au moins un appareil secondaire dudit équipement, caractérisé en ce que ledit dispositif de distribution d'énergie est un dispositif selon l'une des l à 8 permettant de recevoir une information relative à la consommation électrique et/ou à l'activité du au moins un appareil principal et d'activer au moins une sortie en fonction de ladite information. 25 12. Procédé de distribution d'énergie électrique pour alimenter au moins un appareil secondaire d'un équipement électrique, à l'aide d'une pluralité de modules électriques ou électroniques, procédé comportant la distribution d'énergie électrique (301, 401, 501) audit au moins un appareil secondaire dudit équipement, caractérisé en ce qu'il 30 comporte, en outre : ù la réception (302, 402, 502) d'au moins une information relative à la consommation électrique et/ou à l'activité d'au moins un appareil principal dudit équipement, et 10l'activation (303, 403, 503) d'au moins ladite sortie, en fonction de ladite information relative à la consommation électrique et/ou à l'activité du au moins un appareil principal. 11. Procédé selon la 10, caractérisé en ce qu'il comporte la mise en veille (304) d'au moins un module électrique ou électronique, en fonction de ladite information relative à la consommation électrique et/ou à l'activité du au moins un appareil principal dudit équipement. 12. Procédé selon l'une des 10 ou 11, caractérisé en ce que l'activation (403, 503) et/ou la mise en veille (304) est réalisée en fonction de règles préétablies. 13. Procédé selon l'une des 10 à 12, caractérisé en ce qu'il comporte l'envoi (305, 405, 505), vers le au moins un appareil principal dudit l'équipement, d'une confirmation relative à un état d'activation de la au moins une sortie ou relative à un état de veille du au moins un module. 14. Procédé selon l'une des 10 à 13, caractérisé en ce qu'au moins une partie de l'énergie électrique est distribuée audit appareil électrique principal dudit équipement. 15. Procédé selon l'une des 10 à 14, caractérisé en ce qu'au moins une partie de l'énergie électrique est distribuée à au moins un appareil électrique secondaire dudit équipement, ledit appareil secondaire étant rattaché fonctionnellement à le au moins un appareil électrique principal. 16. Procédé selon l'une des 14 ou 15, caractérisé en ce que l'information relative à la consommation électrique et/ou à l'activité correspond à une consommation électrique réduite du au moins un appareil électrique principal et en ce que la au moins une sortie destinée à être connectée à un appareil électrique secondaire est désactivée.17. Procédé selon la 16, caractérisée en ce qu'au moins un module électrique ou électronique est mis en veille. 18. Procédé selon l'une des 16 ou 17, caractérisé en ce qu'au moins un module électrique ou électronique est soumis à une séquence (306) de mise en veille et de réveil. 19. Procédé selon l'une des 14 ou 15, caractérisé en ce que l'information relative à la consommation électrique et/ou à l'activité correspond à une consommation normale du au moins un appareil électrique principal et en ce que la au moins une sortie destinée à être connectée à un appareil électrique secondaire est activée. 20. Procédé selon la 19, caractérisée en ce qu'au moins un module électrique ou électronique est réveillé. 21. Procédé selon l'une des 14 ou 15, caractérisé en ce que l'information relative à la consommation électrique et/ou à l'activité correspond à une activité donnée du au moins un appareil électrique principal et en ce qu'au moins un module électrique ou électronique est activé, désactivé, mis en veille ou réveillé en fonction de ladite activité donnée.
H
H02
H02J
H02J 3,H02J 13
H02J 3/14,H02J 13/00
FR2896304
A1
PAROI ANNULAIRE TRANSVERSALE DE CHAMBRE DE COMBUSTION DE TURBOMACHINE
20,070,720
Arrière-plan de l'invention La présente invention se rapporte au domaine général des chambres de combustion de turbomachine. Elle vise plus particulièrement la paroi d'une chambre de combustion annulaire qui est destinée à relier transversalement les parois longitudinales de cette même chambre. Typiquement, une chambre de combustion annulaire de turbomachine est formée de deux parois annulaires longitudinales (une paroi interne et une paroi externe) qui sont reliées en amont par une paroi transversale également annulaire formant fond de chambre. Cette dernière est munie d'une pluralité d'ouvertures permettant le passage de systèmes d'injection de carburant. La présente invention s'applique plus particulièrement aux chambres de combustion ayant une paroi transversale (ou fond de chambre) de forme sensiblement plane et réalisée en matériau métallique. La paroi transversale d'une chambre de combustion assure la liaison entre les parois interne et externe et permet le maintien des systèmes d'injection de carburant. Aussi, il est primordial que la paroi transversale présente une raideur suffisante pour assurer une bonne stabilité axiale des systèmes d'injection de carburant et une tenue dynamique optimale pour la chambre de combustion. Une raideur adaptée de la paroi transversale permet d'allonger la durée de vie de la chambre de combustion. Or, en pratique, il a été constaté que des criques particulièrement préjudiciables à la durée de vie de la chambre de combustion se forment au niveau de la paroi transversale de celle-ci. De telles criques proviennent du fait que la paroi transversale ne présente généralement pas une raideur suffisante pour résister aux vibrations auxquelles elle est soumise. Les vibrations qui s'appliquent au fond de chambre sont dues à la combustion du mélange air/carburant dans la chambre de combustion. Objet et résumé de l'invention La présente invention a donc pour but principal de pallier de tels inconvénients en proposant une paroi transversale ayant une raideur suffisante pour supporter sans dommages les vibrations résultant de la combustion à l'intérieur de la chambre. A cet effet, il est prévu une paroi annulaire destinée à relier transversalement des parois longitudinales d'une chambre de combustion annulaire de turbomachine, ladite paroi étant sensiblement plane et comportant une pluralité d'ouvertures pour le passage d'injecteurs de carburant, caractérisée en ce qu'elle comporte en outre une pluralité de déformations réparties sur sa circonférence de façon à amener la fréquence propre de résonance de la paroi au-dessus des fréquences de combustion. Amener la fréquence propre de résonance de la paroi transversale au-delà des fréquences de combustion est obtenu en augmentant la raideur de la paroi transversale et permet d'éviter tout risque de formation de criques. La durée de vie de la chambre de combustion s'en trouve allongée. Par rapport à des raidisseurs à ajout de matière, l'utilisation de déformations jouant le rôle de raidisseurs permet par ailleurs d'éviter d'augmenter la masse de la paroi transversale et d'empêcher l'obstruction d'éventuels trous de multiperforation formés au travers de cette même paroi. Les déformations peuvent se présenter sous la forme de gorges s'étendant sensiblement radialement et/ou sensiblement tangentiellement. Dans ce cas, la largeur des gorges est comprise entre deux et dix fois l'épaisseur de la paroi et la profondeur des gorges est comprise entre deux et six fois l'épaisseur de la paroi. Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, les déformations sont obtenues par emboutissage de la paroi. La présente invention a également pour objet une chambre de combustion et une turbomachine ayant une chambre de combustion comportant une paroi annulaire telle que définie précédemment. Brève description des dessins D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description faite ci-dessous, en référence aux dessins annexés qui en illustrent un exemple de réalisation dépourvu de tout caractère limitatif. Sur les figures : - la figure 1 est une vue en coupe longitudinale d'une chambre de combustion de turbomachine dans son environnement ; - la figure 2 est une vue en perspective d'une paroi transversale de chambre de combustion selon un mode de réalisation de l'invention ; - la figure 3 est une loupe de la figure 2 ; - la figure 4 est une vue partielle de la paroi de la figure 2 selon une autre perspective ; et - la figure 5 est une vue partielle d'une paroi transversale selon un autre mode de réalisation de l'invention. Description détaillée de modes de réalisation La figure 1 illustre une chambre de combustion pour turbomachine. Une telle turbomachine comporte notamment une section de compression (non représentée) dans laquelle de l'air est comprimé avant d'être injecté dans un carter de chambre 2, puis dans une chambre de combustion 4 montée à l'intérieur de celui-ci. L'air comprimé est introduit dans la chambre de combustion et mélangé à du carburant avant d'y être brûlé. Les gaz issus de cette combustion sont alors dirigés vers une turbine haute-pression 5 disposée en sortie de la chambre de combustion 4. La chambre de combustion 4 est de type annulaire. Elle est formée d'une paroi annulaire interne 6 et d'une paroi annulaire externe 8 qui sont réunies en amont (par rapport au sens d'écoulement des gaz de combustion dans la chambre de combustion) par une paroi transversale 10 formant fond de chambre. Les parois interne 6 et externe 8 s'étendent selon un axe longitudinal X-X légèrement incliné par rapport à l'axe longitudinal Y-Y de la turbomachine. La paroi transversale 10 de la chambre de combustion est généralement obtenue par emboutissage d'une tôle métallique. Son épaisseur est typiquement de l'ordre de 1,5 mm environ. Quant aux parois longitudinales 6, 8 de la chambre de combustion, elles peuvent être également métalliques ou bien réalisées dans un matériau céramique. Comme illustré par les figures 2 et 3, la paroi transversale 10 se présente sous la forme d'un anneau centré sur l'axe longitudinal Y-Y de la turbomachine. Elle se compose d'une partie principale 10a sensiblement plane qui se prolonge à ses deux extrémités libres par des parties 10b repliées vers l'amont. La partie principale 10a peut être inclinée par rapport à l'axe longitudinal Y-Y de la turbomachine. Dans ce cas, l'anneau présente une forme sensiblement tronconique comme représenté sur la figure 2. Alternativement, la partie principale 10a pourrait être sensiblement perpendiculaire à l'axe longitudinal Y-Y de la turbomachine. Les parties repliées 10b de la paroi transversale 10 sont destinées à permettre la fixation des parois longitudinales interne 6 et externe 8 de la chambre de combustion, par exemple au moyen de boulonnages 11. La partie principale 10a de la paroi transversale 10 est pourvue d'une pluralité d'ouvertures 12 dans lesquelles sont montés des injecteurs de carburant 14. Ces ouvertures 12, par exemple au nombre de dix-huit, peuvent être sensiblement circulaires et régulièrement espacées sur toute la circonférence de la paroi transversale 10. Comme représenté sur la figure 3, la partie principale 10a est également munie d'une pluralité de trous de multiperforation 16 qui sont destinés à permettre un refroidissement par impact d'air des déflecteurs (non représentés) montés dans la chambre de combustion autour de chaque injecteur de carburant 14. Pour des raisons de clarté, de tels trous de multiperforation ne sont pas représentés sur la figure 2. Selon l'invention, la paroi transversale 10 de la chambre de combustion comporte en outre une pluralité de déformations réparties sur sa circonférence de façon à amener la fréquence propre de résonance de la paroi au-dessus des fréquences de combustion à l'intérieur de la chambre. La raideur de la paroi transversale se trouve augmentée par la présence de telles déformations. Ainsi, tout risque que la paroi transversale de la chambre de combustion se trouve en résonance avec les fréquences de combustion de la chambre est écarté. La fréquence propre de résonance de la paroi transversale de la chambre de combustion et les fréquences de combustion sont 35 déterminées par des calculs éléments finis ou des formules analytiques. A partir de ces données, il est possible d'estimer la forme, le nombre et les dimensions des déformations à apporter à la paroi transversale de la chambre de combustion afin d'amener sa fréquence propre de résonance au-dessus des fréquences de combustion de la chambre de combustion. Grâce au raidissement de la paroi transversale, il est notamment possible de positionner les fréquences propres de la chambre au-delà des plages de fréquences de combustion qui sont interdites du fait des critères de conception de la chambre. Selon un mode de réalisation de l'invention illustré par les figures 2 à 4, les déformations se présentent sous la forme de gorges 18 s'étendant selon une direction sensiblement radiale (par rapport à l'axe longitudinal Y-Y de la turbomachine). Sur cet exemple de réalisation, le nombre de gorges s'élève à dix-huit. Ce nombre peut toutefois être différent. Plus précisément, ces déformations se présentent sous la forme de gorges 18 du côté aval de la partie principale 10a de la paroi transversale 10 (comme illustré sur les figures 2 et 3) et sous la forme de bossages (ou bosses) du côté amont de celle-ci (comme représenté sur la figure 4). De telles gorges 18 s'étendent radialement entre les deux parties repliées 10b de la paroi transversale. Elles sont par exemple disposées entre deux ouvertures 12 adjacentes. Selon une variante de réalisation de l'invention représentée schématiquement par la figure 5, les déformations peuvent se présenter sous la forme de gorges 18' s'étendant selon une direction sensiblement tangentielle (ou circonférentielle). Sur cette figure 5, ces déformations se présentent sous la forme de gorges 18' du côté aval de la partie principale 10a de la paroi transversale 10 et sous la forme de bossages du côté amont de celle-ci. De telles gorges 18' s'étendent tangentiellement, par exemple entre deux ouvertures 12 adjacentes. Quelque soit le mode de réalisation choisi, les dimensions (largeur et profondeur) et le nombre des gorges 18, 18' sont déterminés en fonction de la fréquence propre de résonance de la paroi transversale 10 et des fréquences de combustion. Ainsi, la largeur I (figure 3) de chaque gorge 18, 18' peut être comprise entre deux et dix fois l'épaisseur de la paroi transversale 10 et leur profondeur p (figure 4) peut être comprise entre deux et six fois l'épaisseur de la paroi. Par ailleurs, la largeur I et la profondeur p des gorges 18, 18' peuvent être variables sur toute leur longueur. A titre d'exemple, lorsque la paroi transversale 10 de la chambre de combustion présente une épaisseur de 1,5 mm environ et comporte dix-huit ouvertures 12 pour le passage d'injecteurs de carburant 14, le nombre de gorges radiales 18 peut être également de dix-huit, avec une largeur de l'ordre de 5 mm et une profondeur de 3 mm environ. On notera que les déformations de la paroi transversale peuvent se présenter sous d'autres formes, par exemple sous la forme des gorges s'étendant à la fois radialement et tangentiellement. On notera également que les déformations (qu'elles se présentent sous la forme de gorges radiales ou tangentielles) sont de préférence réalisées par emboutissage de la partie principale 10a de la paroi transversale 10. Ce procédé d'obtention des déformations est simple et peu coûteux. On notera enfin que les déformations (qu'elles se présentent sous la forme de gorges radiales ou tangentielles) sont de préférence réalisées dans des zones de la partie principale 10a de la paroi transversale 10 qui sont dépourvues de trous de multiperforation 16 (par exemple entre deux ouvertures 12 adjacentes)
L'invention concerne une paroi annulaire destinée à relier transversalement des parois longitudinales d'une chambre de combustion annulaire de turbomachine. La paroi (10) est sensiblement plane et comporte une pluralité d'ouvertures (12) pour le passage d'injecteurs de carburant et une pluralité de déformations (18) réparties sur sa circonférence de façon à amener la fréquence propre de résonance de la paroi au-dessus des fréquences de combustion.
1. Paroi annulaire (10) destinée à relier transversalement des parois longitudinales (6, 8) d'une chambre de combustion annulaire (4) de turbomachine, ladite paroi (10) étant sensiblement plane et comportant une pluralité d'ouvertures (12) pour le passage d'injecteurs de carburant (14), caractérisée en ce qu'elle comporte en outre une pluralité de déformations (18, 18') réparties sur sa circonférence de façon à amener la fréquence propre de résonance de la paroi au-dessus des fréquences de combustion. 2. Paroi selon la 1, dans laquelle les déformations (18) se présentent sous la forme de gorges s'étendant sensiblement radialement. 3. Paroi selon la 1, dans laquelle les déformations (18') se présentent sous la forme de gorges s'étendant sensiblement tangentiellement. 20 4. Paroi selon l'une des 2 et 3, dans laquelle la largeur (I) des gorges (18, 18') est comprise entre deux et dix fois l'épaisseur de la paroi et la profondeur (p) des gorges est comprise entre deux et six fois l'épaisseur de la paroi. 25 5. Paroi selon l'une quelconque des 1 à 4, dans laquelle les déformations (18, 18') sont obtenues par emboutissage. 6. Chambre de combustion (4) de turbomachine comportant une paroi annulaire (10) selon l'une quelconque des 1 à 5. 7. Turbomachine comportant une chambre de combustion (4) ayant une paroi annulaire (10) selon l'une quelconque des 1 à 5. 30
F
F23
F23R
F23R 3
F23R 3/50,F23R 3/60
FR2898606
A1
FILM MONOCRISTALLIN SEMI-CONDUCTEUR A BASE DE NITRURE
20,070,921
La présente invention concerne un cristal monocristallin semi-conducteur à base de nitrure comprenant du nitrure de gallium (GaN) et/ou du nitrure d'aluminium (A1N) qui est utilisé de manière appropriée pour une diode électroluminescente, une diode laser, une diode électronique pouvant fonctionner à température élevée et être manipulées à une puissance élevée et à des fréquences élevées. Un semi-conducteur à base de nitrure représenté par GaN et AIN possède une bande interdite large et on s'attend à ce que ce matériau puisse trouver des applications en tant que diode électroluminescente, diode laser, diode électronique pouvant fonctionner à vitesse élevée et à température élevée, comme semi- conducteur à bande interdite large ayant des caractéristiques exceptionnelles, telles qu'un champ de claquage électrique plus élevé et une vitesse de dérive saturée des électrons plus grande. Puisque le semi-conducteur à base de nitrure mentionné ci-dessus possède un point de fusion élevé et que la pression de vapeur à l'équilibre de l'azote est très élevée, la croissance d'un gros cristal à partir de la matière fondue est difficile. Pour cette raison, un monocristal est produit par croissance hétéroépitaxiale sur divers substrats monocristallins. Par exemple, la croissance d'un film monocristallin de GaN (0001) ou de A1N (0001) est réalisée sur plusieurs substrats, comme le saphir (0001), le 6H-SIC (0001), le Si (111) et ainsi de suite par l'intermédiaire de diverses couches tampons. Parmi les substrats utilisés traditionnellement, en comparaison avec les substrats de Si, un saphir (0001) et un 6H-SiC (0001) de gros diamètre sont difficiles à fabriquer et leur coût est élevé. Pour ces raisons, comme substrat pour réaliser la croissance d'un film de monocristallin semi-conducteur à base de nitrure, il est préférable d'utiliser le substrat de Si du point de vue du faible coût de fabrication. En outre, puisqu'il est possible d'utiliser les actuelles technologies associées au silicium pour réaliser la croissance du film semi-conducteur à base de nitrure sur le substrat de Si, l'utilisation de cette technique est très prometteuse. Cependant, dans le cas où la croissance des films de nitrure est réalisée sur le substrat de Si, puisque des craquelures sont formées dans les films de nitrure du fait d'une différence de coefficient de dilatation thermique entre le Si et les films de nitrure et que de nombreux défauts cristallins sont produits à cause d'une différence de constante de réseau entre le Si et les films de nitrure, il a été difficile de former un film monocristallin ayant une épaisseur de 1 pm ou plus. Pour cette raison, il est nécessaire d'utiliser une couche tampon appropriée pour réaliser la croissance des films à base de nitrure. Comme exemple de couche tampon, il est proposé d'employer une couche à base de 3C-SiC (111). Traditionnellement, afin de correspondre à un cristal hexagonal de GaN ou de A1N (cristaux de wurtzite), un substrat de Si (111) est utilisé pour réaliser la croissance d'une couche de 3C-SiC (111) en tant que couche tampon. Cependant, des craquelures sont souvent produites sur le substrat de Si (111) quand la couche de 3C-SiC (111) est formée sous la forme d'un film possédant une épaisseur de 1 pm ou plus. Afin de résoudre ce problème, la croissance du 3C-SiC (111) est réalisée sur un substrat de Si (110) 35 car l'inégalité des paramètres de mailles entre le Si et le 3C-SiC est davantage réduite qu'en utilisant un substrat de Si (111), ce qui améliore la cristallinité du 3C-SiC (111) (par exemple, voir la publication de brevet japonais (Kokai) No. 2005.223206). De plus, dans un dispositif à haute fréquence, si sa fréquence de fonctionnement est élevée, un courant de Foucault est généré dans le substrat et l'effet joule perturbe le fonctionnement du dispositif, de sorte qu'un substrat isolant est nécessaire. Par ailleurs, puisque le 3C-SiC utilisé comme couche tampon possède une conductivité électrique, un substrat avec une couche de 3C-SiC n'est pas approprié en tant que dispositif à haute fréquence. Par conséquent, dans le but de réaliser la croissance de films monocristallins à base de nitrure sur un substrat de Si sans la couche de 3C-SiC, les présents inventeurs ont réalisé diverses études et ont trouvé que la croissance d'un film monocristallin de GaN (0001) et de A1N (0001) possédant une épaisseur de 1 pm ou plus peut être réalisée en utilisant le substrat de Si (110). La présente invention a pour objectif de fournir un cristal monocristallin semi-conducteur à base de nitrure comprenant du A1N ou du GaN dont la croissance a été réalisée sur un substrat de Si sans couche de 3C-SiC, et qui peut être également utilisé de manière appropriée pour un dispositif à haute fréquence. Le cristal monocristallin semi-conducteur à base de nitrure selon la présente invention est caractérisé par le fait que sa croissance est réalisée par l'intermédiaire d'une couche tampon de 2H-A1N sur un substrat de Si (110) et qu'il contient du GaN (0001) et du A1N (0001). D'après la structure mentionnée ci-dessus, la 35 croissance d'un cristal monocristallin semi-conducteur à base de nitrure ayant une bonne cristallinité peut être réalisée sans la couche de 3C-SiC sur le substrat de Si. En outre, le cristal monocristallin semi- conducteur à base de nitrure d'un autre mode de réalisation préféré selon la présente invention est caractérisé par le fait que sa croissance est réalisée par l'intermédiaire d'une couche tampon de 2H-A1N sur le substrat de Si (110) et qu'il possède une structure en super réseau à base de GaN (0001) et de A1N (0001). Par conséquent, la cristallinité d'un cristal monocristallin semi-conducteur à base nitrure peut être davantage améliorée en formant une structure en super réseau à base de GaN et de A1N. Comme décrit ci-dessus, selon la présente invention, le film monocristallin de GaN et de AIN possédant une borine cristallinité peut être obtenu avec une épaisseur de 1 }gym ou plus sans la couche de 3C-SiC sur le substrat de Si. En outre, la cristallinité du cristal monocristallin semi-conducteur à base nitrure peut être davantage améliorée en formant la structure en super réseau à base de GaN et de A1N. Par conséquent, le cristal monocristallin semi- conducteur à base nitrure selon la présente invention peut être utilisé de manière appropriée pour une diode électroluminescente, une diode laser et une diode électronique pouvant fonctionner à température élevée, ainsi que pour un dispositif à haute fréquence, et améliore les fonctions leurs éléments. La figure 1 représente un spectre de diffraction X avec un balayage G-20 d'une couche tampon de 2H-A1N dont la croissance a été réalisée sur un substrat de Si (110). La figure 2 représente un spectre de diffraction X avec un balayage cl) de la couche tampon de 2H-A1N dont la croissance a été réalisée sur un substrat de Si (110). La figure 3 représente un spectre de diffraction X avec un balayage c de la couche tampon de 2H-A1N dont la croissance a été réalisée sur un substrat de Si (110) et un substrat de Si (111). La figure 4 représente un spectre de diffraction X avec un balayage e-2e d'une couche monocristalline de GaN (exemple 1) dont la croissance a été réalisée par l'intermédiaire de la couche tampon de 2H-A1N sur le substrat de Si (110). Ci-après, la présente invention sera décrite en détail. Un cristal monocristallin semi-conducteur à base de nitrure selon la présente invention est un cristal monocristallin. de GaN ou un cristal monocristallin de A1N dont la croissance a été réalisée par l'intermédiaire d'une couche tampon de 2H-A1N sur un substrat monocristallin de Si. La croissance de ce cristal monocristallin semi-conducteur à base nitrure est réalisée sur le substrat de Si sans couche de 3C-SiC, et sa cristallinité peut également être améliorée par rapport à celle des cristaux traditionnels. En outre, puisque sa croissance est réalisée sur un substrat de Si, un avantage supplémentaire est que les appareils et les technologies utilisés dans un procédé traditionnel de fabrication de semi-conducteurs peuvent être utilisés, et des substrats de Si de grand diamètre peuvent être obtenus à faible coût. En ce qui concerne le substrat monocristallin de Si utilisé dans la présente invention, son procédé de fabrication n'est pas particulièrement limité. Il peut être fabriqué selon le procédé de Czochralski (CZ) ou selon le procédé de la zone flottante (FZ). En outre, la croissance de la couche monocristalline de Si peut être réalisée de manière épitaxiale sur ces substrats monocristallins de Si par croissance en phase vapeur (substrat épitaxial de Si). En outre, afin de réduire l'inégalité des paramètres de maille pour la couche tampon et un film monocristallin semi-conducteur à base nitrure dont la croissance est réalisée sur le substrat monocristallin de Si mentionné ci-dessus, un substrat de Si (110) est utilisé à la place d'un substrat de Si (111) traditionnellement utilisé. Sur le substrat monocristallin de Si mentionné ci-15 dessus, une couche de 2H-A1N est formée en tant que couche tampon. A la place de la couche traditionnelle de 3C-SiC, la couche de 2H-A1N rend possible une isolation électrique du substrat. Par conséquent, le cristal 20 monocristallin semi-conducteur à base de nitrure dont la croissance est réalisée sur la couche mentionnée ci-dessus est approprié pour un dispositif à haute fréquence. En outre, la couche tampon mentionnée ci-dessus 25 recouvre la surface du substrat monocristallin de Si et protège donc également la surface de Si contre un décapage ou une nitruration quand le substrat est chauffé à température élevée pour réaliser la croissance du cristal monocristallin semi-conducteur à 30 base de nitrure. En termes de coût de fabrication, bien qu'il soit préférable que l'épaisseur de la couche de A1N soit aussi mince que possible, la couche de A1N est formée avec une épaisseur qui rend possible la réduction de 35 l'inégalité des paramètres de maille entre le substrat de Si (110) et le GaN (0001) ou le A1N (0001). En particulier, il est préférable que l'épaisseur soit approximativement de 10 à 500 nm. La croissance de la couche de A1N mentionnée ci-5 dessus peut être réalisée de manière épitaxiale sur le substrat de Si (110) mentionné ci-dessus, par exemple par croissance en phase vapeur. Ces cristaux monocristallins semi-conducteurs à base de nitrure peuvent être formés avec une épaisseur 10 de 1 pm ou plus par croissance épitaxiale du GaN (0001) ou du A1N (0001) sur la couche de A1N mentionnée ci-dessus. De plus, le GaN (0001) et la A1N (0001) sont alternativement empilés sous la forme d'un film mince 15 sur la couche de A1N mentionnée ci-dessus pour former une structure en super-réseau, moyennant quoi la cristallinité de ces cristaux monocristallins semi-conducteurs à base de nitrure peut être davantage améliorée. 20 Exemples Ci-après, la présente invention sera plus particulièrement décrite en se référant à des exemples. Cependant, la présente invention n'est pas limitée aux 25 exemples suivants. Exemple 1 Un substrat de Si (110) a été placé sur une surface de croissance dans une chambre réactionnelle, 30 puis le substrat de Si (110) a été chauffé jusqu'à 1100 C tout en introduisant de l'hydrogène, en tant que gaz porteur, pour nettoyer le substrat. Ensuite, en maintenant la température du substrat, du triméthyl aluminium (TMA) et de l'ammoniac ont été 35 introduits, respectivement, en tant que sources d'aluminium et d'azote, et une couche tampon de 2H-AlN ayant une épaisseur de 10 à 500 nm a été formée sur le substrat de Si (110) mentionné ci-dessus. La couche tampon de 2H-A1N formée sur ce substrat de Si (110) a été examinée par diffraction X avec un balayage e-2e et un balayage (1), et les orientations du film dans une direction de croissance (direction de l'épaisseur) et dans son plan ont été évaluées. Ces spectres mesurés sont représentés sur les figures 1 et 2, respectivement. Comme on peut le voir sur la figure 1, il a été confirmé que la direction de croissance <0001> du film de A1N utilisé en tant que couche tampon était orientée par rapport à la direction normale du substrat de Si 15 (110). En outre, comme on peut le voir sur la figure 2, sur la diffraction par rayons X avec un balayage d?, des pics symétriques ont été confirmés six fois par rapport à 2H-A1N, de sorte qu'il a été confirmé qu'il n'y avait 20 pas de rotation du 2H-A1N dans le plan et qu'un film monocristallin était formé en tant que couche tampon. En outre, une diffraction par rayons X avec un balayage o a été réalisée pour étudier la cristallinité de 2H-A1N. Le spectre mesuré est représenté sur la 25 figure 3. Ensuite, la température du substrat a été abaissée jusqu'à approximativement 1000 C, du triméthyl gallium (TMG) et de l'ammoniac ont été introduits, respectivement, en tant que sources de gallium et 30 d'azote, et une couche monocristalline de GaN a été formée sur la couche tampon de 2H-A1N mentionnée ci-dessus. Quand la couche monocristalline de GaN mentionnée ci-dessus a été formée avec une épaisseur de 1 pm ou 35 plus, aucune craquelure n'a été observée. En outre, une diffraction par rayons X avec un balayage 0-2e a été réalisée par rapport à la couche monocristalline de GaN mentionnée ci-dessus, et l'orientation du cristal dans la direction de la croissance cristalline (direction de l'épaisseur) a été étudiée. Le spectre mesuré est représenté sur la figure 4. Comme on peut le voir sur la figure 4, il a été confirmé que la couche monocristalline de GaN (0001) s'était formée sur la couche tampon de 2H-A1N (0001). Exemple 2 Comme dans l'exemple 1, une couche tampon de 2H-A1N a été formée sur un substrat de Si (110). Ensuite, la température du substrat a été portée à 1200 C ou plus, du TMA et de l'ammoniac ont été introduits en tant que source de matière, et une couche monocristalline de A1N (0001) a été formée. Quand la couche monocristalline de A1N (0001) 20 mentionnée ci--dessus a été formée avec une épaisseur de 1 pm ou plus, aucune craquelure n'a été observée. Exemples comparatifs 1 et 2 Un substrat de Si (1:L1) a été utilisé à la place 25 du substrat de Si (110) et les autres procédures étaient identiques à celles des exemples 1 et 2. Un cristal monocristallin de GaN (0001) (exemple comparatif 1) et un cristal monocristallin de A1N (0001) (exemple comparatif 2) ont été formés, et des 30 craquelures sont apparues dans les films. De plus, une diffraction par rayons X avec un balayage w a été réalisée par rapport à la couche tampon de 2H-A1N formée sur le substrat de Si (111), afin d'étudier la cristallinité de A1N. Le spectre 35 mesuré est représenté sur la figure 3 conjointement avec le spectre où le substrat de Si (110) mentionné ci-dessus (exemple 1) est utilisé. Comme on peut le vcir sur la figure 3, sur la diffraction par rayons X avec un balayage w, la comparaison des valeurs de la largeur à mi-hauteur de A1N sur Si (110) et Si (111) montre que celles sur Si (110) sont plus petites et possèdent une cristallinité plus élevée. Par conséquent, proportionnellement à la cristallinité d'une telle couche tampon de 2H-A1N, la cristallinité du cristal monocristallin de GaN ou d'une couche monocristalline de A1N formée sur la couche tampon est également améliorée, et on peut dire que les exemples 1 et 2 fournissent une cristallinité plus élevée que les exemples comparatifs 1 et 2. Exemple 3 Comme dans l'exemple 1, une couche tampon de 2H-A1N a été formée sur un substrat de Si (110). Ensuite, la température du substrat a été fixée à 10000C, du TMG ou du TMA en tant que source du groupe III et de l'ammoniac en tant que source d'azote ont été introduits pour former 80 paires de films où une paire de films comprenait la couche monocristalline (0001) de GaN d'une épaisseur de 25 nm et la couche monocristalline de A1N (0001) d'une épaisseur de 5 nm. Une couche de GaN (0001) a été formée dessus, et il a été confirmé qu'un film pouvait être formé avec une épaisseur de 2 pm ou plus sans la formation de craquelures. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation ci-dessus décrits et représentés, à partir desquels on pourra prévoir d'autres modes et d'autres formes de réalisation, sans pour autant sortir du cadre de l'invention.20
La présente invention fournit un cristal monocristallin semi-conducteur à base de nitrure comprenant du nitrure de gallium (GaN) ou du nitrure d'aluminium (AlN) que l'on met sous la forme d'un film pour avoir une bonne cristallinité sans former une couche de 3C-SiC sur un substrat en Si, et qui peut être utilisé de manière appropriée pour une diode électroluminescente, un élément émettant une lumière laser, un élément électronique pouvant fonctionner à vitesse élevée et à température élevée, etc., ainsi qu'un dispositif à haute fréquence.Un film monocristallin à base de GaN (0001) ou de AlN (0001), ou une structure en super réseau à base de GaN (0001) et de AlN (0001) est formé sur un substrat de Si (110) via une couche tampon à base de 2H-AlN.
1. Cristal monocristallin semi-conducteur à base de nitrure dont la croissance est réalisée sur un substrat de Si (110) avec une couche tampon à base de 2H-A1N et comprenant du GaN (0001) ou du A1N (0001). 2. Cristal monocristallin semi-conducteur à base de nitrure dont la croissance est réalisée sur un substrat de Si (110) avec une couche tampon à base de 2H-A1N et une structure en super-réseau à base de GaN (0001) et de A1N (0001).
C,H
C30,H01
C30B,H01L
C30B 29,H01L 29,H01L 33
C30B 29/38,H01L 29/20,H01L 33/04,H01L 33/12,H01L 33/32,H01L 33/34
FR2892158
A1
POMPE DE DISTRIBUTION DE PRODUIT FLUIDE
20,070,420
La présente invention concerne une et un dispositif de distribution de produit fluide comportant une telle pompe. Les pompes de distribution de produit fluide sont bien connues dans l'état de la technique, notamment pour distribuer des produits dans les domaines de la cosmétique, de la parfumerie ou de la pharmacie. Elles comportent généralement un piston coulissant dans un corps de pompe, plus particulièrement dans une chambre de pompe prévue dans ce corps de pompe, et adapté à distribuer une dose de produit fluide à chaque actionnement de la pompe. La chambre de pompe comporte généralement un clapet d'entrée pour permettre de définir la dose de produit expulsée à chaque actionnement. Par ailleurs, notamment avec les produits pharmaceutiques, certaines pompes incorporent parfois des obturateurs au niveau de l'orifice de distribution, pour éviter toute contamination du produit entre deux actionnements. Un problème qui se pose avec ce type de pompe concerne l'amorçage. En effet, avant le premier actionnement de la pompe, la chambre de pompe est remplie d'air, et il est donc nécessaire d'expulser cet air en totalité pour permettre un remplissage de ladite chambre de pompe avec du produit fluide et permettre un dosage précis et reproductible à chaque actionnement de la pompe. L'amorçage est rendu d'autant plus compliqué que la pompe ou le dispositif de distribution comporte un obturateur. Il est difficile d'expulser l'air contenu dans la chambre de pompe hors de celle-ci, notamment en raison de la présence dudit obturateur. Dans ce type de dispositifs et notamment dans les dispositifs appelés PFS ( Preservative Free Systems ), c'est-à-dire les dispositifs exempts de conservateurs pour éviter la contamination du produit fluide, la présence de l'obturateur au niveau de l'orifice de distribution empêche d'expulser l'air d'amorçage hors de la chambre de pompe à travers cet orifice de distribution. L'air d'amorçage doit alors être expulsé vers l'intérieur du réservoir, ce qui dans une pompe classique est réalisé en utilisant le tube plongeur dont la fonction principale est d'amener du produit fluide du réservoir vers la chambre de pompe. Particulièrement avec des produits relativement visqueux, cet amorçage est compliqué voire impossible, notamment lorsque cet amorçage doit se faire par renvoi de l'air d'amorçage dans le réservoir à travers le tube plongeur. La présente invention a pour but de fournir une pompe de distribution de produit fluide qui ne reproduit pas les inconvénients susmentionnés. Plus particulièrement, la présente invention a pour but de fournir une pompe de distribution de produit fluide qui permet de réaliser un amorçage sûr et fiable de manière simple et peu coûteuse, même avec des produits visqueux. La présente invention a également pour but de fournir une pompe de io distribution de produit fluide qui garantit un spray de pulvérisation à chaque actionnement de la pompe, indépendamment de la force que l'utilisateur exerce sur celle-ci lors de son actionnement. La présente invention a aussi pour objet de fournir une pompe de distribution de produit fluide qui soit simple et peu coûteuse à fabriquer et à 15 assembler. La présente invention a donc pour objet une pompe de distribution de produit fluide destinée à être associée à un réservoir de produit fluide, ladite pompe comportant un corps de pompe, une chambre de pompe, et au moins un premier piston coulissant dans ladite chambre de pompe pour distribuer le 20 produit fluide à travers un orifice de distribution, ladite pompe comportant un canal d'air d'amorçage reliant ladite chambre de pompe audit réservoir lors de l'amorçage de la pompe. Avantageusement, ladite pompe comporte un tube plongeur creux définissant à l'intérieur un canal de produit reliant la chambre de pompe au 25 réservoir pour alimenter du produit fluide dans ladite chambre de pompe, ledit canal d'air d'amorçage étant séparé dudit canal de produit. Avantageusement, ledit canal d'air d'amorçage est formé à l'extérieur dudit tube plongeur. Avantageusement, ledit tube plongeur est inséré dans un canal central 30 dudit premier piston, ledit canal d'air d'amorçage étant formé entre ledit tube plongeur et ledit canal central du premier piston. Avantageusement, ledit canal central dudit premier piston comporte une partie de serrage, dans laquelle ledit tube plongeur est emmanché, et une partie de plus grand diamètre, définissant avec ledit tube plongeur ledit canal d'air d'amorçage, au moins un orifice de passage étant réalisé à travers la paroi dudit canal central dudit premier piston, dans ladite partie de plus grand diamètre, pour relier ledit canal d'air d'amorçage à ladite chambre de pompe lors de l'amorçage. Avantageusement, ladite chambre de pompe comporte un clapet d'entrée séparant la chambre de pompe du tube plongeur, ledit clapet d'entrée io comportant un siège de clapet solidaire du premier piston et un élément de clapet. Avantageusement, ledit premier piston coulisse de manière étanche dans ledit corps de pompe, ledit corps de pompe comportant une ouverture coopérant avec le premier piston lors de l'amorçage pour ouvrir ledit canal d'air 15 d'amorçage et permettre le refoulement de l'air contenu dans la chambre de pompe avant le premier actionnement à travers le canal d'air d'amorçage dans le réservoir. Avantageusement, ledit premier piston et ledit siège de clapet sont réalisés de manière monobloc avec un élément de fixation, tel qu'une bague 20 encliquetable, sertissable ou vissable, adapté à fixer ladite pompe sur le réservoir de produit fluide. Avantageusement, ladite pompe comporte un obturateur déplaçable et/ou déformable une position d'obturation de l'orifice de distribution et une position d'ouverture de l'orifice de distribution. 25 Avantageusement, le corps de pompe est réalisé d'une pièce monobloc avec ledit obturateur. Avantageusement, ledit obturateur est sollicité élastiquement, notamment par un ressort, vers sa position d'obturation et est déplacé et/ou déformé vers sa position d'ouverture par la pression du produit contenu dans la chambre de 30 pompe. Avantageusement, ladite pompe comporte une tête de distribution incorporant ledit orifice de distribution, ledit obturateur comportant au moins un piston coulissant, de préférence axialement, dans ladite tête. Avantageusement, un seul ressort sollicite ledit premier piston vers sa position de repos et ledit obturateur vers sa position d'obturation. Avantageusement, ledit ressort est hors de tout contact avec le produit fluide. La présente invention a aussi pour objet un dispositif de distribution de produit fluide comportant un réservoir de produit fluide et une pompe telle que décrite ci-dessus. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront plus clairement au cours de la description détaillée suivante de celle-ci, faite en référence aux dessins joints, donnés à titre d'exemples non limitatifs, et sur lesquels : la figure 1 est une vue schématique en section transversale d'un dispositif de distribution de produit fluide comportant une pompe selon un mode de réalisation avantageux de la présente invention, en position de repos ; la figure 2 est une vue similaire à celle de la figure 1, en position d'amorçage ; et la figure 3 représente une vue similaire à celle de la figure 2, dans une position en cours d'actionnement. En référence aux figures, la pompe de distribution selon la présente invention comporte un corps de pompe 10 dans lequel coulisse au moins un premier piston 72. Ce premier piston 72 définit en partie une chambre de pompe 20 et l'actionnement de la pompe provoque la distribution d'une dose de produit contenue dans la chambre de pompe 20 à travers un orifice de distribution 45, de préférence formé dans une tête de distribution 40. La pompe comporte avantageusement un obturateur 38, disposé directement en amont de l'orifice de distribution 45, et coopérant avec celui-ci en étant déplaçable et/ou déformable entre une position d'obturation de l'orifice de distribution 45 et une position d'ouverture de celui-ci. La présente invention s'applique donc en particulier aux dispositifs PFS pourvus d'un tel obturateur. La chambre de pompe peut comporter un clapet d'entrée 70, qui peut être réalisé sous la forme d'une bille 75 formant un élément de clapet et coopérant avec un siège de clapet 71. Le corps s de pompe 10 est de préférence formé d'une pièce monobloc avec l'obturateur 38, à l'intérieur de celui-ci, le premier piston 72 coulissant à l'intérieur de ce corps de pompe 10. Avantageusement, le piston 72 et le siège de clapet 71 sont solidaire d'une pièce monobloc, qui peut aussi incorporer une bague de fixation 15 adaptée à fixer la pompe sur un réservoir 60 contenant le produit fluide, 10 avantageusement avec interposition d'un joint d'étanchéité 65. Un tube plongeur 18, destiné à s'étendre jusqu'au fond du réservoir 60 pour distribuer la totalité du produit qu'il contient, peut également être réalisé de manière monobloc avec ladite pièce formant bague de fixation 15, piston 72 et siège de clapet 71. L'élément de clapet 75 est représenté sous la forme d'une bille, mais il pourrait 15 être réalisé de manière différente. Selon l'invention, la pompe comporte un canal d'air d'amorçage 100 adapté à relier la chambre de pompe 20 au réservoir, de préférence uniquement lors de l'amorçage de la pompe. Le canal 100 est de préférence séparé du tube plongeur 18, de sorte que l'air d'amorçage n'est plus alimenté au fond du 20 réservoir par le tube plongeur, ce qui évite la création de bouillons ou de bulles d'air dans le produit, susceptibles d'être réaspiré ultérieurement. L'amorçage en est amélioré et la régularité de dose est meilleure. De plus, lorsque le produit est relativement visqueux, une expulsion de l'air d'amorçage à travers le tube plongeur peut s'avérer difficile, voire impossible, l'air n'ayant pas 25 suffisamment d'énergie pour atteindre l'embouchure du tube plongeur, au fond du réservoir. La présente invention, qui sépare physiquement les chemins pris par l'air d'amorçage et le produit, permet de surmonter ces inconvénients, en particulier dans des dispositifs PFS. La séparation des chemins de liquide et d'air permet également d'optimiser la dimension du tube plongeur en fonction du 30 produit fluide à utiliser. Avantageusement, le canal d'air 100 est formé à l'extérieur du tube plongeur 18, notamment autour de celui-ci. L'intérieur creux du tube plongeur 18 forme ainsi un canal de produit 118, et le canal d'air est formé autour de ce canal de produit. Dans l'exemple de réalisation des figures, le tube plongeur 18 est inséré, notamment emmanché à force, dans un canal central creux 172 du premier piston 72. Le canal d'air 100 est alors formé entre l'extérieur du tube plongeur 18 et l'intérieur dudit canal central 172. De préférence, ledit canal central 172 comporte une partie de serrage, dans laquelle le tube plongeur 18 est emmanché à force, par exemple au niveau de sa partie supérieure en se référant aux figures, et une partie de plus grand diamètre, définissant avec ledit tube plongeur 18 ledit canal d'air 100. Au moins un orifice de passage 74 est réalisé à travers la paroi de ladite partie de plus grand diamètre du canal central 172, pour relier ledit canal d'air 100 à ladite chambre de pompe 20 lors de l'amorçage de la pompe. Sur les dessins, il y a deux orifices de passage, mais leur nombre peut être quelconque. En particulier, chaque orifice de passage 74 peut être réalisé sous la forme d'un alésage latéral réalisé dans le siège de clapet 71 en amont de l'élément de clapet 75. Le siège de clapet 71 est alors avantageusement disposé en amont du premier piston 72, qui coulisse de manière étanche dans ledit corps de pompe. Celui-ci comporte de préférence une ouverture 32 adaptée à coopérer avec ledit premier piston 72 lors de l'amorçage. Cette position d'amorçage est notamment représentée sur la figure 2. On constate que lorsque l'utilisateur actionne pour la première fois la pompe et que celle-ci contient de l'air dans la chambre de pompe 20, l'air est comprimé, ce qui ferme le clapet d'entrée 70 en pressant la bille 75 contre le siège de clapet 71. L'air étant compressible, le premier piston 72 peut coulisser dans le corps de pompe 10 sans que l'obturateur 38 ne se déplace par rapport à la tête de distribution 40. Lorsque le premier piston 72 arrive au niveau de l'ouverture 32 du corps de pompe 10, un passage est créé entre la chambre de pompe 20 et le canal d'air d'amorçage 100, via l'extérieur du piston 72 et l'orifice de passage 74, ce qui permet d'expulser l'air contenu dans la chambre de pompe 20 dans le réservoir 60, au-dessus du niveau de produit fluide. Après amorçage, lorsque la pompe est ramenée vers sa position de repos par le ressort de rappel 50, du produit fluide est aspiré à l'intérieur de la chambre de pompe 20. Par la suite, le premier piston 72 ne pourra plus atteindre ladite ouverture 32 corps de pompe 30 pendant le fonctionnement normal de la pompe, c'est-à-dire pendant la distribution du produit, mais éventuellement seulement à la fin de l'actionnement, de sorte qu'il n'y a pas de risque d'expulsion de produit fluide dans le canal d'air 100. Ledit clapet d'entrée 70 fonctionne alors de manière classique pour se fermer lors de l'actionnement et s'ouvrir lorsque la pompe est ramenée vers sa position de repos. io Avantageusement, la pompe ne comporte qu'un seul ressort 50 adapté à ramener le premier piston 72 vers sa position de repos et l'obturateur 38 vers sa position d'obturation après chaque actionnement. Ce ressort 50 est avantageusement hors de tout contact avec le produit fluide, ce qui élimine tout risque d'altération du produit fluide en question. Avantageusement, l'obturateur 15 38 coulisse axialement entre ses positions d'ouverture et de fermeture dans un manchon 150 prévu dans le fond de la tête d'actionnement 40. Un profil de pulvérisation (non représenté) est de préférence réalisé dans ledit manchon pour permettre un tourbillonnement du produit au moment de son expulsion, pour former un spray. 20 L'obturateur 38 peut comporter des second et troisième pistons 34, 35, de préférence réalisés de manière monobloc avec ledit obturateur 38. Lesdits second et troisième pistons 34 et 35 peuvent coulisser de manière étanche dans la tête 40, entre une position de fermeture étanche et une position d'ouverture, par exemple dans des parties de la tête 40 qui peuvent comporter des diamètres 25 différents. L'invention a été décrite en référence à un mode de réalisation particulier de celle-ci, mais il est entendu que diverses modifications pourraient y être apportées. En particulier, le tube plongeur 18 n'est pas nécessairement solidaire ou réalisé de manière monobloc avec l'élément de fixation 15 qui fixe la pompe 30 sur le réservoir 60. De même, les formes de l'obturateur 38, du canal d'air d'amorçage 100, du tube plongeur 18, du corps de pompe 10, du piston 72, du clapet d'entrée 70, de la chambre de pompe 20 ou des autres éléments pourraient être réalisées de manière différente si nécessaire. De plus, la manière dont ces éléments coopèrent, et notamment la manière dont ils sont fixés les uns aux autres, pourrait être modifiée. D'autres modifications sont également envisageables pour l'homme du métier sans sortir du cadre de la présente invention tel que défini par les revendications annexées
Pompe de distribution de produit fluide destinée à être associée à un réservoir de produit fluide (60), ladite pompe comportant un corps de pompe (10), une chambre de pompe (20), et au moins un premier piston (72) coulissant dans ladite chambre de pompe (20) pour distribuer le produit fluide à travers un orifice de distribution (45), ladite pompe comportant un canal d'air d'amorçage (100) reliant ladite chambre de pompe (20) audit réservoir (60) lors de l'amorçage de la pompe.
Revendications 1.- Pompe de distribution de produit fluide destinée à être associée à un réservoir de produit fluide (60), ladite pompe comportant un corps de pompe (10), une chambre de pompe (20), et au moins un premier piston (72) coulissant dans ladite chambre de pompe (20) pour distribuer le produit fluide à travers un orifice de distribution (45), caractérisée en ce que ladite pompe comporte un canal d'air d'amorçage (100) reliant ladite chambre de pompe (20) audit réservoir (60) lors de l'amorçage de la pompe. 2.- Pompe selon la 1, dans laquelle ladite pompe comporte un tube plongeur creux (18) définissant à l'intérieur un canal de produit (118) reliant la chambre de pompe (20) au réservoir (60) pour alimenter du produit fluide dans ladite chambre de pompe (20), ledit canal d'air d'amorçage (100) étant séparé dudit canal de produit (118). 3.- Pompe selon la 2, dans laquelle ledit canal d'air d'amorçage (100) est formé à l'extérieur dudit tube plongeur (18). 4.- Pompe selon les 2 ou 3, dans laquelle ledit tube plongeur (18) est inséré dans un canal central (172) dudit premier piston (72), ledit canal d'air d'amorçage (100) étant formé entre ledit tube plongeur (18) et ledit canal central (172) du premier piston (72). 5.- Pompe selon la 4, dans laquelle ledit canal central (172) dudit premier piston (72) comporte une partie de serrage, dans laquelle ledit tube plongeur (18) est emmanché, et une partie de plus grand diamètre, définissant avec ledit tube plongeur (18) ledit canal d'air d'amorçage (100), au moins un orifice de passage (74) étant réalisé à travers la paroi dudit canal central (172) dudit premier piston (72), dans 9i0 ladite partie de plus grand diamètre, pour relier ledit canal d'air d'amorçage (100) à ladite chambre de pompe (20) lors de l'amorçage. 6.- Pompe selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle ladite chambre de pompe (20) comporte un clapet d'entrée (70) séparant la chambre de pompe (20) du tube plongeur (18), ledit clapet d'entrée (70) comportant un siège de clapet (71) solidaire du premier piston (72) et un élément de clapet (75). 7.- Pompe selon la 6, dans laquelle ledit premier piston (72) et ledit siège de clapet (71) sont réalisés de manière monobloc avec un élément de fixation (15), tel qu'une bague encliquetable, sertissable ou vissable, adapté à fixer ladite pompe sur le réservoir (60) de produit fluide. 8.- Pompe selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle ledit premier piston (72) coulisse de manière étanche dans ledit corps de pompe (10), ledit corps de pompe (10) comportant une ouverture (32) coopérant avec le premier piston (72) lors de l'amorçage pour ouvrir ledit canal d'air d'amorçage (100) et permettre le refoulement de l'air contenu dans la chambre de pompe (20) avant le premier actionnement à travers le canal d'air d'amorçage (100) dans le réservoir (60). 9.- Pompe selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle ladite pompe comporte un obturateur (38) déplaçable et/ou déformable une position d'obturation de l'orifice de distribution (45) et une position d'ouverture de l'orifice de distribution (45). 10.- Pompe selon la 9, dans laquelle le corps de pompe (10) est réalisé d'une pièce monobloc avec ledit obturateur (38).Il 11.- Pompe selon la 9 ou 10, dans laquelle ledit obturateur (38) est sollicité élastiquement, notamment par un ressort (50), vers sa position d'obturation et est déplacé et/ou déformé vers sa position d'ouverture par la pression du produit contenu dans la chambre de pompe (20). 12.- Pompe selon l'une quelconque des 9 à 11, dans laquelle ladite pompe comporte une tête de distribution (40) incorporant ledit orifice de distribution (45), ledit obturateur (38) comportant au moins un piston (34 , 35) coulissant, de préférence axialement, dans ladite tête (40). 13.- Pompe selon l'une quelconque des 9 à 12, dans laquelle un seul ressort (50) sollicite ledit premier piston (72) vers sa position de repos et ledit obturateur (38) vers sa position d'obturation. 14.- Pompe selon la 13, dans laquelle ledit ressort (50) est hors de tout contact avec le produit fluide. 15.- Dispositif de distribution de produit fluide, comportant un réservoir (60) de produit fluide, caractérisé en ce qu'il comporte une pompe selon l'une quelconque des précédentes.
F,B
F04,B05
F04B,B05B
F04B 13,B05B 11,F04B 9
F04B 13/00,B05B 11/02,F04B 9/14
FR2901642
A1
APPAREIL POUR RECHARGER ET REMPLIR DES BATTERIES
20,071,130
entre les entretiens d'une batterie. Un tel récipient peut être onéreux et peut être enclin à une fuite dangereuse d'eau sur une batterie. L'appareil de la présente invention est destiné à surmonter un ou plusieurs des problèmes ou limitations susmentionnés avec l'art antérieur. Un appareil pour l'utilisateur domestique ou de l'industrie légère pour recharger et remplir des batteries, l'appareil comprenant : (i) un système de remplissage et de recharge comprenant un récipient pour contenir du liquide pour remplir les batteries, un chargeur de batterie et une pompe pour pomper le liquide depuis le récipient vers une batterie à remplir, et (ii) un support dans lequel le système de remplissage et de recharge est supporté sur le support. L'appareil est adapté pour recharger et remplir un petit nombre de batteries (et de préférence uniquement une batterie) à la fois. L'appareil est donc adapté pour l'utilisateur domestique ou de l'industrie légère. L'appareil est donc différencié de ceux utilisés dans les salles de charge qui peuvent recharger et remplir de nombreuses batteries à la fois. Le terme recharger est utilisé pour indiquer une charge électrique d'une batterie et le terme remplissage est utilisé pour indiquer l'ajout d'eau (ou autre liquide adapté) à une batterie. Le système de remplissage et de recharge peut comprendre un contrôleur destiné à commander le fonctionnement de la pompe et en option du chargeur de batterie. Le support peut être facilement mobile. Le support peut être muni de roues, de roulettes, de glissières, de rouleaux ou équivalent pour aider le mouvement de l'appareil. Le support peut être fourni par un chariot ou équivalent. Un bon exemple d'un tel chariot est un diable ou un chariot de porteur. Le support peut être muni d'une ou plusieurs plates-formes pour supporter un ou plusieurs des éléments parmi le récipient, le contrôleur et le chargeur de batterie. Le support peut être fourni par une armoire. On préfère que le chargeur de batterie soit positionné au-dessus du récipient d'eau pendant l'utilisation normale de l'appareil. Cela réduit le risque que l'eau vienne en contact avec une quelconque partie du chargeur de batterie. La batterie peut être munie d'une soupape à flotteur pour empêcher le sur- remplissage de la batterie pendant le processus de remplissage. La soupape à flotteur peut être fournie en tant que partie d'un bouchon amovible. Le récipient est de préférence adapté pour contenir de l'eau distillée. Le récipient est de préférence dimensionné pour fournir suffisamment d'eau pour remplir une batterie subissant une utilisation normale pendant une période qui n'est pas plus courte que la période entre les entretiens de la batterie. La période entre les entretiens de la batterie est typiquement de six mois environ. Le récipient peut avoir la capacité de contenir suffisamment d'eau pour au moins 120 cycles de remplissage. C'est pourquoi on préfère que le récipient ait une capacité de 10 à 70 litres, de préférence de 20 à 40 litres ou de 50 à 70 litres, de manière préférée de 25 à 35 litres ou de 55 à 65 litres et de manière préférée entre toutes aux environs de 30 litres ou aux environs de 60 litres. L'appareil peut être muni d'un connecteur destiné à connecter un seul ou les deux éléments parmi le chargeur de batterie et le récipient d'eau à une batterie. On préfère que le connecteur soit capable de connecter les deux éléments parmi la batterie et le récipient d'eau à une batterie. Un tel connecteur est décrit dans le document US 5538809. Le contrôleur peut comprendre un microprocesseur ou équivalent qui peut être programmé pour commander le fonctionnement de la pompe et en option le chargeur de batterie. Le contrôleur peut être muni d'un clavier ou autre interface utilisateur-entrée qui facilite la programmation du contrôleur par un utilisateur. Le contrôleur peut être muni d'un port ou d'une interface de données pour faciliter la réception des informations de programmation provenant d'un microprocesseur ou d'un module de commande distant. L'homme du métier réalisera que le microprocesseur ou module de commande distant ne fait pas partie de l'appareil de la présente invention. Le chargeur de batterie est de préférence capable de charger des batteries au plomb. 4 Le contrôleur peut être muni d'un écran pour afficher les informations à l'utilisateur. Conformément à un second aspect de la présente invention, il est fourni un kit de montage dans un appareil selon la présente invention, le kit comprenant un récipient destiné à contenir un liquide pour remplir les batteries, un chargeur de batterie et une pompe destinée à pomper le liquide depuis le récipient vers une batterie et un ensemble de pièces de montage dans un support destiné à supporter le récipient, la batterie et le contrôleur. Le kit peut comprendre un contrôleur destiné à commander le fonctionnement 10 de la pompe et en option du chargeur de batterie. Le kit peut en outre comprendre des moyens destinés à fixer un ou plusieurs des éléments parmi le récipient, la batterie et le contrôleur au support. Les caractéristiques des composants du kit conformément au second aspect de l'invention peuvent correspondre à celles décrites ci-dessus en faisant référence à 15 l'appareil du premier aspect de la présente invention. La présente invention est maintenant décrite à titre d'exemple uniquement en faisant référence à la figure suivante, la figure 1, qui illustre une vue en perspective d'un premier mode de réalisation d'un appareil conformément au premier aspect de la présente invention. 20 La figure 1 illustre un appareil conformément au premier aspect de la présente invention, l'appareil (illustré généralement par le numéro de référence 1) comprenant un système de remplissage et de recharge illustré généralement par le numéro de référence 10. Le système de remplissage et de recharge 10 comprend un récipient 2 pour contenir du liquide pour remplir à nouveau les batteries, un chargeur 25 de batterie 3 et une pompe 4 destinée à pomper le liquide depuis le récipient vers une batterie devant être remplie. L'appareil 1 est en outre muni d'un support 6 sur lequel le système de remplissage et de recharge 10 est supporté. Le récipient 2 est un fût d'eau en plastique de 30 litres et est rempli d'eau distillée. On a trouvé qu'un tel volume d'eau est suffisant pour re-remplir ou remplir 30 une batterie de 24 V subissant une utilisation normale pendant une période de plus de six mois (c'est-à-dire la période entre les entretiens de la batterie). Un tel récipient a la capacité de contenir suffisamment d'eau pour réaliser 150 cycles ou plus de remplissage. Un fût en plastique de 60 litres peut être utilisé pour fournir suffisamment d'eau pour re-remplir ou remplir une batterie de 48 V subissant une utilisation 5 normale pendant une période de plus de six mois (c'est-à-dire la période entre les entretiens de la batterie). Un tel récipient a la capacité de contenir suffisamment d'eau pour réaliser 150 cycles ou plus de remplissage. La pompe 4 est située à proximité du fond du récipient 2 afin que, dans le temps, sensiblement toute l'eau puisse être retirée du récipient. Une conduite 21 s'étend depuis la pompe 4, à travers le couvercle 22 du récipient 2. L'extrémité de la conduite 21 éloignée de la pompe 4 est munie d'une fiche de branchement d'eau ou emboîtement 23 qui peut être reliée à un embout ou fiche de branchement d'eau correspondant 24 d'un connecteur 25, le connecteur pouvant être monté sur une batterie. Le connecteur est similaire à celui décrit dans le document US 5538809 qui est disposé afin de permettre à un chargeur de batterie et un récipient d'eau d'être reliés à une batterie à l'aide d'un connecteur. Le chargeur de batterie est muni d'un fil de charge 26 muni d'une prise DIN mâle 27 pouvant être reliée à une prise DIN femelle correspondante 28 du connecteur. La pompe 4 est une pompe à eau Reich de 12 V. Le chargeur de batterie 3 est adapté pour charger des batteries d'accumulateurs au plomb. Un exemple d'un tel chargeur est un chargeur de batterie fourni en tant que partie des systèmes de chargeurs de batterie Hawker Premier ou Hawker Freedom. D'autres exemples sont la série de chargeurs Hawker TC1 PWT 24 V (SA Enersys NV, 1 140 Bruxelles, Belgique). Le support 6 revêt la forme d'un élément de rayonnage comprenant une plate-forme inférieure 18 et une plate-forme supérieure 19 et est disposé de manière à être immobile pendant l'utilisation. Le récipient 2 est supporté sur une plate-forme inférieure 18, alors que le chargeur de batterie 3 est supporté sur une plate-forme supérieure 19. En tant qu'alternative à l'élément de rayonnage, un support peut être fourni qui est facilement mobile. Par exemple, le support peut comprendre un chariot de porteur, qui est muni d'une paire de roues qui permettent à l'appareil d'être 6 facilement déplacé d'un endroit à un autre. Cela peut être avantageux pour un utilisateur domestique ou de l'industrie légère pour qui il sera souvent souhaitable de déplacer l'appareil dans et hors de la position pour recharger et remplir les batteries. Le fonctionnement de l'appareil est maintenant brièvement décrit en faisant référence à la figure 1. Le connecteur 25 est placé sur une batterie (non illustrée) et la prise DIN 27 et l'embout de branchement d'eau 23 sont reliés au connecteur 25 afin que la batterie puisse être remplie et rechargée. La batterie est alors rechargée par le chargeur de batterie 3 jusqu'à ce que la batterie soit correctement chargée. Le chargeur de batterie est muni d'un indicateur (non illustré) destiné à indiquer quand la batterie a été correctement chargée. De l'eau est alors pompée dans la batterie par la pompe 4 pendant 30 secondes ; la batterie est munie d'une soupape à flotteur (non illustrée) qui empêche le sur-remplissage de la batterie. Le chargeur de batterie 3 fournit de l'énergie à la pompe 4 pour permettre le pompage de l'eau vers la batterie. Une fois que la charge et le remplissage de la batterie sont réalisés, alors le connecteur 25 peut être déconnecté de la batterie afin que la batterie puisse être utilisée. Le récipient 2, une fois vide, peut être remplacé par un récipient plein. Etant donné que le récipient contient suffisamment d'eau pour 150 cycles de remplissage, le vide d'un récipient fournit un rappel à l'utilisateur qu'une batterie devrait être entretenue ou vérifiée par un personnel approprié. L'appareil peut être muni d'un contrôleur destiné à commander le fonctionnement du chargeur de batterie et de la pompe. Le contrôleur peut être un contrôleur électronique easyplus Hawker (SA Energys NV, 1 140 Bruxelles, Belgique) qui commande le fonctionnement de la pompe 4 et du chargeur 3. D'autres contrôleurs automatiques peuvent être utilisés, par exemple, un contrôleur logique Crouzet Millenium II+ ou un chronomètre Crouzet (Crouzet Coppel, Texas 75019 Etats-Unis)
Un appareil (1) pour l'utilisateur domestique ou de l'industrie légère destiné à recharger et remplir des batteries, comprend(i) un système de remplissage et de recharge (10) comprenant un récipient (2) pour contenir du liquide pour remplir les batteries, un chargeur de batterie (3) et une pompe (4) pour pomper le liquide depuis le récipient vers une batterie à remplir, et(ii) un support (6).Le système de remplissage et de recharge (10) est supporté sur le support (6).
1. Appareil (1) pour l'utilisateur domestique ou de l'industrie légère destiné à recharger et: remplir des batteries, l'appareil comprenant : (i) un système de remplissage et de recharge (10) comprenant un récipient (2) pour contenir du liquide pour remplir les batteries, un chargeur de batterie (3) et une pompe (4) pour pomper le liquide depuis le récipient vers une batterie à remplir, et (ii) un support (6) dans lequel le système de remplissage et de recharge (10) est supporté sur le support (6). 2. Appareil (1) selon la 1, dans lequel le système de remplissage et de recharge (10) comprend un contrôleur destiné à commander le fonctionnement de la pompe (4). 3. Appareil (1) selon la 2, dans lequel le contrôleur est actionnable pour commander le fonctionnement du chargeur de batterie (3). 4. Appareil (1) selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la batterie est munie d'une soupape à flotteur destinée à empêcher le sur-remplissage de la batterie pendant le remplissage. 5. Appareil (1) selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le support (6) est muni de roues, de roulettes, de glissières, de rouleaux ou équivalent pour aider au mouvement de l'appareil. 25 6. Appareil (1) selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le chargeur de batterie (3) est positionné au-dessus du récipient d'eau (2) pendant l'utilisation normale.20 8 7. Appareil (1) selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le récipient (2) a la capacité de contenir suffisamment d'eau pour au moins 120 cycles de remplissage. 8. Appareil (1) selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le récipient (2) a une capacité comprise entre 20 et 40 litres ou entre 50 et 70 litres. 9. Appareil (1) selon l'une quelconque des précédentes, muni en outre d'un connecteur (25) destiné à relier à la fois le chargeur de batterie (3) et le récipient d'eau (2) à une batterie. 10. Kit de montage dans un appareil (1) selon les 1 à 9, le kit comprenant un récipient (2) destiné à contenir un liquide pour remplir des batteries, un chargeur de batterie (3), une pompe (4) destinée à pomper le liquide depuis le récipient (2) vers une batterie et un ensemble de pièces de montage dans un support (6) destiné à supporter le récipient (2), la batterie et le contrôleur. 11. Kit selon la 10, comprenant un contrôleur destiné à commander le fonctionnement du chargeur de batterie (3) et de la pompe (4). 12. Kit selon la 10 ou 11, comprenant en outre des moyens pour fixer un ou plusieurs des éléments parmi le récipient (2), la batterie et le contrôleur (si présent) au support (6).20
H
H01,H02
H01M,H02J
H01M 10,H02J 7
H01M 10/42,H02J 7/00
FR2893410
A1
CAPTEUR DE POSITION ANGULAIRE MAGNETIQUE POUR UNE COURSE ALLANT JUSQU'A 360
20,070,518
3600 La présente invention concerne le domaine des capteurs de position rotatifs magnétiques pour des angles pouvant aller jusqu'à 360 , et plus particulièrement les capteurs de position destinés à la mesure de la position angulaire d'une colonne de direction pour automobile, sans que cette application ne soit exclusive. Les capteurs qui détectent l'angle à partir d'un champ 10 magnétique ont de nombreux avantages : • pas de contact mécanique avec le partie mobile, et donc pas d'usure, • insensibilité à la saleté, • coût de production réduit, 15 • longue durée de vie. On connaît dans l'état de la technique le brevet EP1083406 décrivant un capteur rotatif, présentant un aimant bague et deux éléments magnétosensibles, qui mesurent la composante radiale du champ généré par l'aimant et qui 20 conduit à deux signaux sinusoïdaux en quadrature qui servent après décodage à détecter la position sur 360 degrés. L'inconvénient de cette solution est la présence de deux sondes, ce qui peut induire une erreur de mesure due au mauvais placement d'une sonde par rapport à l'autre. 25 Egalement, la présence de deux circuits intégrés décalés spatialement de 90 augmente le coût final du capteur car la surface de circuit imprimé peut être importante et le nombre de connexion est augmenté. On connaît par ailleurs dans l'état de la technique 30 des sondes permettant de mesurer les deux composantes du champ magnétique dans un plan (sonde à effet Hall, par exemple MLX90316 de Melexis, ou sondes magnétorésistives). On connaît ainsi également dans l'état de la technique le brevet US06316935 qui décrit un capteur de position rotative sur 360 et qui utilise une sonde magnétorésistive afin de déterminer la position angulaire d'un aimant disque aimanté sensiblement diamétralement (voir figure 1). Dans ce brevet la sonde magnétorésistive sensible à la direction du champ magnétique généré par l'aimant est placée sous l'aimant et sensiblement sur son axe de rotation. La sonde mesure les composantes Bx et By du champ magnétique sur l'axe de rotation de l'aimant (voir figure 2). Une telle disposition de l'aimant et de la sonde limite l'utilisation d'un tel capteur. En effet, dans le cas de l'application particulière d'un capteur rotatif pour mesurer la position angulaire d'un système à arbre traversant comme par exemple une colonne de direction, une telle disposition de l'aimant et de la sonde n'est pas possible de part le fait que l'encombrement de la colonne de direction interdit de positionner l'élément magnétosensible sur son axe de rotation. La présente invention se propose de résoudre les problèmes mentionnés ci-dessus en permettant d'utiliser deux composantes du champ magnétique (radiale et tangentielle ou axiale et tangentielle) mesurées sensiblement en un seul point (physiquement, nous considérons que les mesures sont faites en un point, si la distance entre les points de mesure des deux composantes du champ magnétique est inférieure à 5 mm) hors de l'axe de rotation d'un aimant bague ou disque aimanté diamétralement, de manière à connaître sa position angulaire même si cet angle ne correspond pas à l'angle du champ magnétique (Rappel : la direction du champ magnétique n'est alignée avec la position angulaire de l'aimant que si la mesure est effectuée sur l'axe de ce même aimant). La solution ciaprès décrite permet ainsi de diminuer le coût du capteur et d'augmenter la fiabilité des mesures tout en l'adaptant avantageusement à différentes configurations géométriques, notamment dans le cas d'un dispositif à axe traversant. Si nous considérons n'importe quel point de l'espace autour d'un aimant bague ou disque aimanté diamétralement, la composante radiale et la composante axiale du champ magnétique, généré par cet aimant, sont deux sinusoïdes qui sont en phase alors que la composante tangentielle est une sinusoïde déphasée de 90 degrés par rapport aux deux autres composantes du champ magnétique (voir figure 3). Il est donc possible d'utiliser un couple de composantes du champ magnétique déphasées de 90 degrés (tangentielle et radiale ou tangentielle et axiale) pour décoder l'angle de l'aimant, en utilisant la formule suivante : a (t) = arctan( Vlmax V2 (t) ) V2max V1 (t) où : a, - angle de rotation V1 - composante radiale ou axiale du champ magnétique Vi. - amplitude de V1 V2 composante tangentielle du champ magnétique V2 - amplitude de V2 Le décodage de la position angulaire de l'aimant à partir de ces deux composantes dont les amplitudes sont en général différentes nécessite de normaliser les deux composantes utilisées pour pouvoir faire le calcul de l'arctangente pour en déduire l'angle. Ces fonctions de décodage et de normalisation sont réalisées soit par un élément séparé (4) ou directement par une sonde (ex : MLX 90316) intégrant la mesure des deux composantes du champ, le décodage de l'angle et la normalisation des deux composantes du champ. L'avantage économique est alors d'utiliser un seul circuit intégré de type SMD (Surface Mount Device) avec une surface de circuit imprimé beaucoup plus faible que si on utilisait deux sondes positionnées à 90 autour de l'aimant. Dans un mode de réalisation préféré, les éléments magnétosensibles sont constitués par au moins une paire de capteurs magnétosensibles dont les axes de sensibilité sont parallèles, lesdits capteurs d'une paire étant couplés magnétiquement par une culasse ferromagnétique perpendiculaire auxdits axes de sensibilité, ladite culasse étant disposée dans un plan transversal (perpendiculaire à l'axe de rotation) ledit plan transversal passant par l'aimant permanent. A titre d'exemple, les éléments magnétosensibles sont constitués par une sonde à concentrateur de flux intégré MLX90316 produite par Melexis, qui comprend quatre capteurs coplanaires (dont les axes de sensibilité sont de ce fait parallèles). Ces quatre éléments de Hall sont placés sous les bords d'un disque ferromagnétique constituant une culasse. Ils sont espacés de 90 . Le champ magnétique se courbe à proximité du disque ferromagnétique (qui a une perméabilité relative importante). Les lignes de champ magnétique sont perpendiculaires à la surface du concentrateur de flux magnétique et elles passent par les éléments de Hall, permettant ainsi de mesurer les deux composantes de champ magnétique dans le plan de la sonde. En plus, le champ magnétique mesuré par les éléments de Hall est amplifié, parce que les lignes de champ sont concentrées à proximité du disque ferromagnétique. Les éléments de Hall sur chaque axe (X et Y) sont reliés à un circuit de traitement de signal qui délivre la différence de tensions des deux éléments de Hall (ce qui élimine la composante axiale du champ magnétique), qui est amplifiée et échantillonnée par un convertisseur analogique/numérique. Le circuit de traitement de signal numérique multiplie chaque composante par un gain programmable (ce qui permet d'obtenir de sinusoïdes dont l'amplitude est sensiblement la même) et effectue les différentes compensations (d'offset, d'orthogonalité, de variation des paramètres de la sonde en température) avant de faire la division et le calcul d'arctangente. L'angle obtenu est disponible à la sortie du circuit intégré, par exemple sous la forme d'une tension proportionnelle à cet angle. Cette invention utilisera avantageusement des aimants bagues en plastoferrite à anisotropie diamétrale permettant d'obtenir de très bonnes performances pour le coût le plus faible. De plus l'utilisation d'un aimant présentant une anisotropie facilite le processus d'aimantation. En effet, de l'obtention d'une bonne aimantation diamétrale dépend directement les performances (linéarité du signal de sortie) du capteur. L'utilisation d'aimants isotropes est également possible mais le processus d'aimantation pour obtenir une bonne aimantation diamétrale de l'aimant est plus complexe. En effet, le champ d'aimantation nécessaire pour aimanter diamétralement un aimant bague est aisément obtenu avec une simple bobine parcourue par un courant mais de par la différence de perméabilité magnétique entre l'air et le matériau à aimanter il se produit une courbure des lignes de champ, courbure qui suit la relation de réfraction à la frontière entre deux milieux suivante : tan(a1) _ r1 tan(a2) r2 Cette courbure se traduit par une aimantation du matériau qui n'est pas diamétrale et donc par une distorsion des deux composantes mesurées, telle qu'elles sont représentées en figure 10. Ces deux signaux ne sont pas deux sinusoïdes déphasées de 90 ce qui se traduit lors du décodage par une très forte non linéarité comme nous pouvons le constater sur cette même figure 10 qui montre le signal décodé à partir des deux composantes du champ magnétique. Dans le cas d'un matériau isotrope, pour corriger et compenser cette courbure des lignes de champ à l'intérieur de l'aimant qui conduit à une mauvaise aimantation diamétrale la forme extérieure de l'aimant au lieu d'être circulaire sera avantageusement choisie sous une forme sensiblement elliptique (voir figure 11). Il est également possible dans le cas de l'utilisation de la sonde MLX 90316 de programmer cette sonde de telle façon à compenser en partie l'erreur de non linéarité. La compensation se fait par l'intermédiaire d'une programmation de gains différents sur toute la course du capteur. Dans le cas d'une telle programmation, nous donnons sur la figure 12 : • le signal décodé par une fonction de transfert non linéaire • la non linéarité du signal décodé Dans le cas d'un aimant isotrope ou ayant une anisotropie radiale, il est également possible d'aimanter l'aimant de manière graduelle avec une aimantation radiale qui suit une loi sinusoïdale sur la périphérie de l'aimant. Cette façon d'aimanter nous permet de s'affranchir de l'erreur sur la direction d'aimantation due à la réfraction des lignes de champ magnétique, qui intervient dans le cas d'une aimantation diamétrale. Dans le cas où l'application requiert une redondance des signaux de sortie, on peut bien évidemment envisager de doubler le système, en utilisant un second point de mesure décalé angulairement du premier par rapport à l'axe de rotation. De manière préférentielle, on pourra donc avoir deux boîtiers similaires intégrant chacun la mesure et le décodage de deux signaux, l'un tangentiel, l'autre issu de la combinaison de composantes radiale et axiale, avec un ajustement de gain spécifique, de manière à délivrer deux signaux de position angulaire indépendants. Dans le cas d'une application telle que la mesure de position d'une colonne de direction associée à un volant effectuant une rotation sur plusieurs tours, il peut s'avérer nécessaire de mesurer une course supérieure à 360 . Il est alors possible d'utiliser le capteur selon l'invention en l'associant à une réduction du mouvement afin de ramener la rotation sur plusieurs tours à une rotation inférieure ou égale à un tour au niveau du capteur. L'invention sera mieux comprise à la vue des différentes figures annexées où : • la figure 1 montre les lignes de champ générées par un aimant disque aimanté diamétralement ; • la figure 2 représente les 3 composantes de l'induction magnétique en un point situé sur l'axe de rotation de l'aimant - point 0 représenté sur la figure 1 ; • la figure 3 représente les 3 composantes de l'induction magnétique en un point situé hors de l'axe de rotation de l'aimant ; • la figure 4 est une vue générale de la présente invention ; • la figure 5 représente une vue d'un capteur rotatif utilisant les composantes radiale et tangentielle de l'induction ; • la figure 6 représente les 3 composantes de l'induction magnétique en un point quelconque de l'espace pour la configuration décrite à la figure 5 (point de mesure sur le plan moyen de l'aimant) ; • la figure 7, représente une vue d'un capteur rotatif utilisant les composantes axiale et tangentielle de l'induction ; • la figure 8 montre les lignes de champ à l'intérieur de l'aimant lors de l'aimantation pour un matériau avec une perméabilité relative (pr) égale à 1 ; • la figure 9 montre les lignes de champ à l'intérieur de l'aimant lors de l'aimantation pour un matériau avec une perméabilité relative (pr) égale à 1.2 ; • la figure 10 montre les composantes radiale et tangentielle de l'induction magnétique ainsi que la non linéarité du signal mesurées sur un aimant bague circulaire isotrope aimanté diamétralement ; • la figure 11 montre les composantes radiale et tangentielle de l'induction magnétique ainsi que la non linéarité du signal mesurées sur un aimant isotrope ayant une forme extérieure sensiblement elliptique aimanté diamétralement ; • la figure 12 donne le signal obtenu sur un aimant isotrope et décodé avec une fonction de transfert non 30 linéaire ; • La figure 13 montre un aimant avec une aimantation radiale graduelle ; • la figure 14 montre les 3 composantes de l'induction magnétique en un point quelconque de l'espace autour de l'aimant ; • la figure 15 montre l'intégration du capteur selon 5 la présente invention intégrée à un réducteur pour être utilisé sur une application multi tour ; • la figure 16 représente les quatre éléments de Hall placés sur le bord d'un concentrateur de flux magnétique ; 10 • la figure 17 représente les lignes de champ magnétique en présence du concentrateur de flux ; • la figure 18 représente le schéma bloc du traitement de signal d'une sonde utilisant quatre éléments de Hall et un concentrateur de flux magnétique. 15 Sur la figure 1 sont montrées les lignes de champ typiques obtenues avec un aimant disque aimanté diamétralement. Les lignes de champ sont représentées sur un plan passant par le centre de l'aimant et colinéaire avec la 20 direction d'aimantation de l'aimant. Sur les figure 2 et 3, les composantes radiale (Bx), tangentielle (By) et axiale (Baxial) de l'induction magnétique sont tracées respectivement pour un point de mesure situé sur l'axe de rotation de l'aimant et en un point situé sur un rayon 25 supérieur au rayon extérieur de l'aimant. La figure 2 montre que les composantes X et Y de l'induction magnétique sur un point de l'axe en fonction de la rotation de l'aimant sont de même amplitude et que la composante axiale est nulle cela quelle que soit la position au-dessus de l'aimant. En ce qui 30 concerne la figure 3, on remarque que les 3 composantes de l'induction magnétique sont différentes de 0 et que les composantes radiale et axiale sont en phase alors que la composante tangentielle est déphasée de 90 par rapport aux deux autres. La figure 4 représente le capteur selon la présente invention sur laquelle nous avons un aimant permanent bague aimanté sensiblement radialement (1), cet aimant génère en m'importe quel point de l'espace un champ magnétique dont les composantes radiales ou axiales (3) et tangentielle (2) sont mesurées par deux éléments magnétosensibles dont les signaux sont ensuite traités par un élément de traitement (4) qui réalise le décodage ainsi que la normalisation des deux composantes afin de sortir un signal électrique proportionnel à la position angulaire de l'aimant. La figure 5 représente la configuration du capteur, pour une application de capteur de colonne de direction, utilisant les composantes radiale et tangentielle du champ magnétique généré par l'aimant (1). Cette configuration utilise un aimant bague aimanté diamétralement monté directement sur l'axe de la colonne de direction ou de l'axe d'entraînement (5). Le plan de la sonde sera avantageusement placé de façon coplanaire avec le plan de symétrie de l'aimant afin de limiter l'influence de la composante axiale du champ magnétique dans le cas d'une erreur de positionnement de la sonde (6). En effet, pour cette configuration particulière la composante axiale du champ magnétique est nulle et donc même si la sonde n'est pas parfaitement positionnée la projection de la composante axiale sur la composante tangentielle mesurée par la sonde sera nulle. Dans cette configuration particulière, nous utilisons une sonde intégrant la mesure des deux composantes du champ, la normalisation des deux composantes et le décodage de l'angle à partir des deux signaux déphasés de 90 . Selon une variante préférentielle l'aimant sera directement collé sur la colonne. La figure 7 représente une configuration de capteur, pour une application de capteur de colonne de direction, utilisant les composantes axiale et tangentielle de l'induction magnétique générée par l'aimant (1). Pour cette configuration, il n'existe pas de position de la sonde qui conduise à annuler de façon évidente la composante radiale qui dans le cas d'un mauvais positionnement de la sonde (4) induit une contribution sur la composante tangentielle pouvant provoquer une distorsion du signal de sortie. Pour une telle configuration, la position de la sonde sera donc avantageusement choisie afin de réduire au minimum la composante radiale tout en gardant une amplitude optimale sur les deux autres composantes. Dans cette configuration particulière, nous utilisons une sonde intégrant la mesure des deux composantes du champ, la normalisation des deux composantes et le décodage de l'angle à partir des deux signaux déphasés de 90 . La figure 8 montre les lignes de champ, lors de l'aimantation en vue d'obtenir une aimantation diamétrale, à l'intérieur et à l'extérieur d'un aimant bague avec une perméabilité relative égale à 1 (pr = 1 comme celui de l'air). Les lignes de champ traversent l'aimant sans subir aucune déformation ce qui permet une aimantation diamétrale parfaite. La figure 9 montre les lignes de champ, lors de l'aimantation, à l'intérieur et à l'extérieur d'un aimant bague avec une perméabilité relative égale à 1.2. Les lignes de champ subissent une déformation lors de la traversée de l'aimant, déformation due à la différence de perméabilité relative entre l'air (pr = 1) et l'aimant (pr = 1.2 dans le cas présent). Cette déviation des lignes de champ se traduit donc par une mauvaise aimantation diamétrale de l'aimant. Pour résoudre ce problème il est bien sûr possible d'utiliser un aimant anisotrope ayant une direction d'aimantation préférentielle. Dans le cas d'un aimant isotrope, il sera difficile d'obtenir une bonne aimantation diamétrale, qui conduira aux résultats donnés en figure 10. Pour corriger et compenser cette erreur d'aimantation, un aimant de forme extérieure sensiblement elliptique peut être utilisé. Les composantes de l'induction mesurées sur un tel aimant sont données en figure 11. Nous constatons une très nette amélioration de la non linéarité due à la différence de réfraction des lignes de champ ainsi que la variation d'entrefer de mesure. Dans le cas d'un aimant bague isotrope aimanté avec une mauvaise aimantation diamétrale due à la réfraction des lignes de champ à la surface de l'aimant lors du processus d'aimantation, il est possible dans le cas de l'utilisation de sonde programmable de programmer une fonction de transfert non linéaire permettant de compenser en partie la non linéarité du signal (voir figure 12). Dans le cas d'un aimant isotrope ou ayant une anisotropie radiale, sur la figure 13 nous avons représenté un aimant bague avec une variation sinusoïdale de l'aimantation rémanente sur 1 tour. Une telle configuration conduit aux signaux de la figure 14. La figure 15 représente le capteur suivant la présente invention intégré avec un aimant bague intégré à la sortie d'un réducteur de manière à mesurer une course supérieure à 360 d'un élément situé en entrée du réducteur. Ceci peut par exemple être mis en oeuvre dans le cas d'une colonne de direction qui nécessite la détection de la position angulaire du volant sur plusieurs tours. L'exemple de la figure 15 montre le capteur associé à un réducteur planétaire, mais tout autre de système de réduction est utilisable tant que l'intégration est compatible avec l'application. La figure 16 représente le concentrateur de flux (19) et les quatre éléments de Hall (15, 16, 17 et 18) placés sous le bord de l'élément 19 et espacés de 90 . Chacun de des éléments de Hall (15, 16, 17 et 18) présente un axe de détection orienté selon l'axe Z perpendiculaire au plan X0Y du concentrateur de flux (19). Les éléments 15 et 16 mesurent l'induction magnétique suivant l'axe X et les éléments 17 et 18 mesurent l'induction magnétique suivant l'axe Y. Les quatre éléments (15, 16, 17 et 18) et la culasse (19) de concentration de flux (19) sont montés dans un boîtier assurant une encapsulation de l'ensemble pour former un composant unique. La figure 17 montre les lignes de champ magnétique en présence d'un concentrateur de flux magnétique (19), dans une coupe verticale suivant l'un des axes X et Y. Les lignes de champ se courbent et deviennent perpendiculaires à la surface du concentrateur de flux, passant par les éléments de Hall (17) et (18). La figure 18 représente un schéma bloc du traitement de signal. Les signaux VX et Vy sont obtenus à partir des éléments de Hall 15 (qui délivre le signal Vz1), 16 (qui délivre le signal Vz2) et 17 (qui délivre le signal VZ3) , 18 (qui délivre le signal V,4). Les différences sont amplifiées par le gain (21) (y compris le gain électronique et le gain dû au concentrateur ferromagnétique 19), ils passent par le convertisseur analogique/numérique (22) et ils arrivent au bloc de traitement de signal numérique (23): la correction des amplitudes mesurées est effectuée par ce bloc qui délivre le signal de sortie (Vaut)
La présente invention concerne un capteur de position angulaire comportant un élément mobile constitué d'au moins un aimant permanent sensiblement cylindrique (1) tournant autour de son axe, au moins deux éléments magnétosensibles (2, 3) et au moins un circuit de traitement (4) délivrant un signal fonction de la position absolue de l'élément mobile, caractérisé en ce que les éléments magnétosensibles (2,3) sont localisés sensiblement au même point et en ce qu'ils mesurent la composante tangentielle du champ magnétique et la composante radiale et/ou axiale du champ magnétique pour fournir 2 signaux sinusoïdaux sensiblement déphasés de 90°.
1. Capteur de position angulaire comportant un élément mobile constitué d'au moins un aimant permanent sensiblement cylindrique (1) tournant autour de son axe, au moins deux éléments magnétosensibles (2, 3) et au moins un circuit de traitement (4) délivrant un signal fonction de la position absolue de l'élément mobile, caractérisé en ce que les éléments magnétosensibles (2,3) sont localisés sensiblement au même point et en ce qu'ils mesurent la composante tangentielle du champ magnétique et la composante radiale et/ou axiale du champ magnétique pour fournir 2 signaux sinusoïdaux sensiblement déphasés de 90 . 2. Capteur de position magnétique selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un élément de concentration de flux magnétique et deux paires d'éléments magnétosensibles dont les axes de sensibilité sont parallèles, lesdits éléments étant placés au voisinage de la périphérie d'une culasse perpendiculaire aux dits axes de sensibilité parallèles, deux desdits éléments mesurant la composante radiale et/ou axiale du champ magnétique et deux autres desdits éléments mesurant la composante tangentielle du champ magnétique. 3. Capteur de position magnétique selon la 2, caractérisé en ce que les signaux délivrés par les éléments magnétosensibles sont combinés deux à deux, pour fournir deux signaux déphasés de 90 . 4. Capteur de position magnétique selon les précédentes, caractérisé en ce que le circuit30de traitement du signal (4) réalise un calcul d'arctangente en utilisant deux signaux électriques déphasés de 90 provenant d'au moins deux des éléments magnétosensibles. 5. Capteur de position magnétique selon les précédentes, caractérisé en ce que le circuit de traitement du signal (4) permette un ajustement des gains des deux signaux utiles au décodage de l'angle. 6. Capteur de position magnétique selon la 1, caractérisé en ce que la mesure du champ, l'ajustement des gains et le calcul du décodage de l'arctangente soient intégrés dans un seul et même boîtier. 7. Capteur de position magnétique selon les précédentes, caractérisé en ce que l'aimant permanent (1) est un cylindre creux. 8. Capteur de position magnétique selon les précédentes, caractérisé en ce que les éléments magnétosensibles sont localisés sensiblement dans le plan médian de l'aimant. 9. Capteur de position magnétique selon les précédentes, caractérisé en ce que l'aimant permanent (1) est collé sur un arbre tournant dont la position est à mesurer. 10. Capteur de position magnétique selon les précédentes, caractérisé en ce que l'aimant permanent (1) est collé sur une culasse ferromagnétique. 11. Capteur de position magnétique selon les précédentes, caractérisé en ce que l'aimant permanent est aimanté sensiblement diamétralement. 12. Capteur de position magnétique selon les 1 à 10, caractérisé en ce que l'aimant permanent (1) est une tuile d'aimant aimantée sensiblement diamétralement. 13. Capteur de position angulaire selon les 15 1 à 10, caractérisé en ce que l'aimant présente une aimantation graduelle sinusoïdale sur un tour. 14. Capteur de position magnétique selon les précédentes, caractérisé en ce que le circuit 20 de traitement du signal (4) permette une programmation non linéaire de la fonction de transfert. 15. Capteur de position angulaire selon les précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte 25 une sonde mesurant les composantes radiale et tangentielle de l'induction magnétique générée par l'aimant. 16. Capteur de position angulaire selon les précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte 30 une sonde mesurant les composantes axiale et tangentielle de l'induction magnétique générée par l'aimant. 17. Capteur de position angulaire selon les précédentes, caractérisé en ce que l'aimant est réalisé dans un matériau anisotrope et présentant une forme extérieure sensiblement circulaire. 18. Capteur de position angulaire selon les précédentes, caractérisé en ce que l'aimant est réalisé dans un matériau isotrope et présentant une forme extérieure sensiblement elliptique. 19. Capteur de position angulaire selon les précédentes, caractérisé en ce que la course est inférieure ou égale à 360 . 20. Capteur de position angulaire selon les précédentes, associé à un réducteur de mouvement et caractérisé en ce que l'aimant est solidaire de la sortie du réducteur.15
G
G01
G01D
G01D 5
G01D 5/14
FR2893455
A1
BOUGIE D'ALLUMAGE POUR MOTEUR A COMBUSTION INTERNE
20,070,518
L'invention concerne une bougie de génération de plasma, 5 utilisée notamment pour l'allumage de moteurs à combustion interne par étincelles électriques. La bougie d'allumage pour le moteur à combustion interne d'un véhicule automobile, de forme générale sensiblement cylindrique, comportant : 10 - une partie inférieure essentiellement capacitive comportant : • deux électrodes coaxiales : une électrode interne d'axe appelée électrode centrale (3) et une électrode externe appelée culot entourant 15 l'électrode centrale • un bloc isolant électriquement, appelé isolant interposé entre l'électrode centrale et le culot, une partie supérieure essentiellement inductive comportant : 20 • un mandrin central entouré d'un bobinage, dont une partie d'extrémité basse entoure une partie d'extrémité haute de l'électrode centrale • une enveloppe externe, • un isolant interposé radialement entre l'enveloppe et 25 le bobinage. Les publications, FR2859830, FR2859569, FR2859831 concernent une telle bougie multi-étincelles intégrant un résonateur série. L'unique enroulement de spires du bobinage permet de garantir un coefficient de qualité élevé qui est le rapport entre 30 l'énergie emmagasinée dans la structure et les pertes ohmiques et diélectriques. Toute l'énergie est donc stockée sous forme magnétique et transférée vers la partie essentiellement capacitive. Par ailleurs, la partie d'extrémité basse du bobinage entoure la partie d'extrémité haute de l'électrode centrale. Cette -2 zone de recouvrement électromagnétique induit des courants de Foucault dans l'électrode centrale qui ont pour effet de créer une résistance supplémentaire et donc de réduire le coefficient de surtension de l'ensemble bobinage - bougie. Afin de pallier ces inconvénients, l'invention vise à diminuer la dissipation d'énergie électromagnétique induite par les courants de Foucault dans l'électrode centrale de façon à optimiser les propriétés de la bougie en particulier un coefficient de surtension élevé. ~o A cet effet, l'invention propose une bougie du type cité ci-dessus, caractérisé en ce que la partie d'extrémité haute de l'électrode centrale comporte un revêtement de matériau qui présente une conductivité électrique supérieure à celle du matériau de l'électrode centrale et qui ne présente pas de propriétés 15 ferromagnétiques. Selon d'autres caractéristiques de l'invention, l'épaisseur du revêtement est au moins égale à l'épaisseur de peau initiale de l'électrode centrale. Selon d'autres caractéristiques de l'invention, la 20 hauteur axiale du revêtement est au moins égale à la hauteur de la partie d'extrémité haute de l'électrode centrale. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description d'exemples de réalisation 25 en référence aux figures annexées. La figure 1 représente une vue schématique en coupe selon l'axe Z d'une bougie à plasma radiofréquence selon l'état de la technique. La figure 2 représente une vue schématique en coupe selon, 30 l'axe Z d'une partie d'une bougie à plasma radiofréquence comportant une partie d'extrémité basse du bobinage et une partie d'extrémité haute de l'électrode centrale selon l'état de la technique. La figure 3 représente une vue en coupe d'une électrode centrale selon l'invention. -3 Des éléments identiques ou analogues sont désignés par les mêmes chiffres de référence. Telle que représentée à la figure 1, une bougie à plasma radiofréquence 1 de forme générale sensiblement cylindrique d'axe Z comporte principalement une partie inférieure essentiellement capacitive C et une partie supérieure essentiellement inductive I, les parties C et I étant de forme sensiblement allongée, connectées en série. La partie essentiellement capacitive C comporte, notamment, ~o un culot 2 destiné à être relié à la masse et entourant une électrode centrale 3, sensiblement cylindrique, d'axe Z, jouant le rôle d'électrode haute tension. Un bloc électriquement isolant, appelé isolant 4 est placé entre le culot 2 et l'électrode centrale 3. D'une manière bien connue dans l'état de la technique, le culot 2 présente, 15 sur la face extérieure de sa partie inférieure la plus proche de la culasse du moteur à combustion interne équipé de la bougie 1, une forme appropriée à la mise en place, au maintien et au serrage de la bougie 1 sur la culasse (par exemple et de manière non limitative, ainsi que représenté sur la figure 1 : un filetage). 20 La partie essentiellement inductive I de la bougie 1 comporte de l'intérieur vers l'extérieur : un mandrin 8 central, un bobinage 5, un isolant 7, une enveloppe externe 6. Le mandrin 8 central est de forme générale cylindrique à section circulaire dont l'axe est sensiblement confondu avec l'axe Z 25 de la bougie 1. Il est réalisé en matériau isolant et amagnétique. Le bobinage 5 est de forme générale cylindrique à section circulaire. Il est composé d'un fil de diamètre D enroulé et formant des spires 51 jointives entourant le mandrin 8 central depuis une première spire 51a jusqu'à une dernière spire 51b, qui constituent les 30 deux spires d'extrémité 51a, 51b du bobinage 5. La première spire 51a est reliée au connecteur 12 et la dernière spire 51b est reliée par des moyens appropriés 14 à une extrémité interne de l'électrode centrale 3. -4- Telle que représentée à la figure 2, une partie d'extrémité basse 57 du bobinage 5 entoure une partie d'extrémité haute 31 de l'électrode centrale 3 qui est insérée dans le mandrin 8. Tel que représenté à la figure 1, l'isolant 7 qui entoure le bobinage 5 est de forme générale cylindrique. II peut être choisi dans différents matériaux tel que le silicone. L'enveloppe externe 6 est de forme générale cylindrique. Elle est connectée à une masse et entoure le bobinage 5. L'enveloppe 6 ~o a une fonction de blindage électromagnétique. L'enveloppe 6 peut être choisie dans un matériau non ferreux à conductivité élevée tel que le cuivre. Tel que représenté à la figure 3, selon un mode de réalisation de l'invention, l'électrode centrale 3 comporte un 15 revêtement 9. Le revêtement 9 est localisé axialement sur la partie d'extrémité haute 31 de l'électrode centrale 3. Ce revêtement 9 peut être déposé par exemple par électrolyse. Le revêtement se caractérise par une conductivité électrique supérieure à celle du matériau de l'électrode centrale 3 et ne 20 présente pas de propriétés ferromagnétiques. Par exemple, l'électrode centrale 3 peut être choisie en nickel dont la conductivité est 14,3 * 106 S/m (Siemens/mètre) et le revêtement 9 peut être choisi en argent dont la conductivité électrique est de 63 * 106 S/m. Concernant les dimensions du revêtement 9, il se caractérise 25 par : -une épaisseur E et - une hauteur H. L'épaisseur radiale E est au moins égale à l'épaisseur de peau d'une électrode centrale sans revêtement 9. Rappelons que l'épaisseur de peau est définie comme l'épaisseur dans le matériau 30 considéré, au bout de laquelle les courants induits sont réduits d'un facteur " e " (avec ln(e)=1). L'épaisseur de peau peut être calculée avec l'équation ci-dessous : 0- f 1 - 5 où : • p : perméabilité • p = po.pr pr : perméabilité relative du matériau, po : perméabilité dans le vide a (S/m) : conductivité électrique • f (Hz) : fréquence en Hz La hauteur H est au moins égale à la hauteur de la partie d'extrémité haute 31 de l'électrode centrale 3. La partie d'extrémité basse 57 du bobinage 5 ~o entourant la partie d'extrémité haute 31 de l'électrode centrale 3 est appelée zone de recouvrement électromagnétique A. Cette dernière A induit des courants de Foucault dans l'électrode centrale 3. Les pertes par courant de Foucault sont proportionnelles au carré de la fréquence. 15 L'épaisseur de peau diminue proportionnellement à la racine carrée de la perméabilité, de la fréquence, de la conductivité électrique et de la dimension de la pièce concernée. Plus la pièce est épaisse dans le plan perpendiculaire au champ magnétique par rapport à l'épaisseur de peau, plus les courants induits seront élevés. 20 Les courants de Foucault étant localisés dans l'épaisseur de peau du matériau de l'électrode centrale 3, un mode de réalisation de l'invention propose un revêtement 9 qui remplace cette épaisseur de peau. Ce revêtement 9 permet de réduire les courants de Foucault et l'épaisseur de peau. De cette 25 façon, la résistance de l'électrode centrale 3 est diminuée. Le coefficient de surtension est donc augmenté et par conséquent les performances de la bougie sont améliorées. Cette invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit et illustré qui a été donné à titre d'exemple
Bougie d'allumage (1 ) pour le moteur à combustion interne d'un véhicule automobile, de forme générale sensiblement cylindrique, comportant :- une partie inférieure essentiellement capacitive (C) comportant :● deux électrodes coaxiales : une électrode interne d'axe (D) appelée électrode centrale (3) et une électrode externe appelée culot (2) entourant l'électrode centrale (3)● un bloc isolant électriquement, appelé isolant (4) interposé entre l'électrode centrale (3) et le culot (2),- une partie supérieure essentiellement inductive (1) comportant :● un mandrin (8) central entouré d'un bobinage (5), dont une partie d'extrémité basse (57) entoure une partie d'extrémité haute (31) de l'électrode centrale (3)● une enveloppe externe (6),● un isolant (7) interposé radialement entre l'enveloppe(6) et le bobinage (5) caractérisée en ce que la partie d'extrémité haute (31) de l'électrode centrale (3) comporte un revêtement (9) de matériau qui:- présente une conductivité électrique supérieure à celle du matériau de l'électrode centrale (3),- ne présente pas de propriétés ferromagnétiques.
1. Bougie d'allumage (1) pour le moteur à combustion interne d'un véhicule automobile, de forme générale 5 sensiblement cylindrique, comportant : -une partie inférieure essentiellement capacitive (C) comportant : deux électrodes coaxiales : une électrode interne d'axe (D) appelée électrode centrale (3) et une électrode ~o externe appelée culot (2) entourant l'électrode centrale (3) un bloc isolant électriquement, appelé isolant (4) interposé entre l'électrode centrale (3) et le culot (2), - une partie supérieure essentiellement inductive (I) comportant : 15 un mandrin (8) central entouré d'un bobinage (5), dont une partie d'extrémité basse (57) entoure une partie d'extrémité haute (31) de l'électrode centrale ) ( 3 une enveloppe externe (6), 20 un isolant (7) interposé radialement entre l'enveloppe (6) et le bobinage (5) caractérisée en ce que la partie d'extrémité haute (31) de l'électrode centrale (3) comporte un revêtement (9) de matériau qui: - présente une conductivité électrique supérieure à celle du matériau 25 de l'électrode centrale (3), - ne présente pas de propriétés ferromagnétiques. 2. Bougie d'allumage (1) selon la 1, caractérisée en ce que l'épaisseur radiale (E) du revêtement (9) est au moins égale à 30 l'épaisseur de peau initiale de l'électrode centrale (3). 3. Bougie d'allumage (1) selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que la hauteur axiale (H)-7- du revêtement (9) est au moins égale à la hauteur de la partie d'extrémité haute (31) de l'électrode centrale (3). i0 '5 20 25 30
H
H01
H01T
H01T 13
H01T 13/44
FR2890575
A1
PROCEDE D'ADSORPTION POUR LA PRODUCTION DE CO2 ET INSTALLATION POUR LA MISE EN OEUVRE DU PROCEDE
20,070,316
La présente invention est relative à un procédé d'adsorption pour la production de CO2 et à une installation pour la mise en ceuvre du procédé. En particulier elle concerne l'intégration énergétique de différentes machines (turbines et compresseurs) permettant à une installation de séparer le CO2 d'une source contenant ce gaz. La capture ou récupération du CO2 gazeux se développe de plus en plus dans l'industrie pour différentes raisons, par exemple dans un souci de limiter les émissions de gaz à effet de serre à l'atmosphère, ou encore afin de pouvoir recycler des flux après décarbonatation, ces recyclages permettant d'optimiser des procédés (comme les procédés du type COREX/MIDREX ou HYL proposé par la société HYLSAMEX en sidérurgie), ou encore dans le but de produire du CO2 liquide, gazeux ou supercritique, à différentes puretés, utilisable par exemple pour le marché alimentaire, ou bien dans des réactions de carbonatation, ou bien encore pour récupérer un fluide secondaire comme du gaz naturel ou du pétrole. Une technologie connue pour séparer le CO2 est l'adsorption modulée en pression. Une autre technologie connue pour séparer ou purifier le CO2 est la séparation cryogénique. Chacune de ces technologies ainsi que la combinaison de ces technologies constituent le domaine d'application de la présente invention. Ces deux technologies sont décrites plus en détails dans ce qui suit. Tous les pourcentages mentionnés sont des pourcentages molaires. Les procédés de séparation par adsorption modulée en pression reposent sur le phénomène d'adsorption physique et permettent de séparer ou de purifier des gaz par cyclage en pression du gaz à traiter à travers un lit d'adsorbant (zéolite, charbon actif, alumine activée, gel de silice, tamis moléculaire...). Dans ce qui suit, on désignera par l'acronyme PSA tout procédé de séparation de gaz par adsorption modulée en pression, mettant en ceuvre une variation cyclique de la pression entre une pression haute, dite pression d'adsorption, et une pression basse, dite pression de régénération. Par conséquent, dans ce qui suit, l'appellation générique PSA sera employée pour désigner tout cycle parmi les cycles suivants: É VSA ( Vacuum Swing Adsorption ou adsorption à variations de vide ): procédé dans lequel l'adsorption s'effectue sensiblement à la pression atmosphérique (entre 1 bar abs et 1, 6 bar abs, préférentiellement entre 1,1 bar abs et 1,5 bar abs) et la pression basse est inférieure à la pression 2 2890575 atmosphérique (entre 30 mbar abs et 800 mbar abs, de préférence entre 200 mbar abs et 600 mbar abs). É VPSA ( Vacuum Pressure Swing Adsorption ou adsorption à variations de vide et de pression ), ou MPSA ( Mixed Pressure Swing Adsorption ou adsorption à variations de pressions mixtes ): procédé dans lequel l'adsorption s'effectue à une pression sensiblement supérieure à la pression atmosphérique (entre 1,6 bar abs et 8 bar abs, préférentiellement entre 2 bar abs et 6 bar abs) et la pression basse est inférieure à la pression atmosphérique (entre 30 mbar abs et 800 mbar abs, de préférence entre 200 mbar abs et 600 mbar abs). É PSA ( Pressure Swing Adsorption ou adsorption à variations de pression ) : procédé dans lequel l'adsorption s'effectue à une pression nettement supérieure à la pression atmosphérique (entre 1,6 bar abs et 50 bar abs, préférentiellement entre 2 bar abs et 35 bar abs) et la pression basse est supérieure ou sensiblement égale à la pression atmosphérique (entre 1 bar abs et 9 bar abs, de préférence entre 1,2 bar abs et 2,5 bar abs). Une unité PSA fonctionne de manière cyclique. Au moins une des étapes d'un cycle de PSA 002 consiste à alimenter au moins un adsorbeur avec le gaz d'alimentation 1, et à soutirer un gaz appauvri en 002 5 en sortie dudit au moins un adsorbeur. Cette étape est appelée étape d'adsorption. Au moins une autre étape du cycle consiste à dépressuriser au moins un adsorbeur, et à récupérer lors de cette dépressurisation, un gaz enrichi en 002 7. Au moins une autre étape encore du cycle consiste à repressuriser au moins un adsorbeur de manière à ramener la pression à la pression d'adsorption. Cette étape est appelée étape de repressurisation. Une autre étape possible est de recycler une partie du gaz de dépressurisation, riche en 002, dans le PSA (par exemple en entrée des adsorbeurs). Cette étape de recyclage a pour effet d'augmenter la teneur en 002 du gaz riche en 002 produit. Une unité PSA 002 comprend entre autres: - des adsorbeurs - un système de vannes ainsi qu'éventuellement - des pompes à vide (s'il s'agit d'un VPSA, d'un MPSA ou d'un VSA) 3 2890575 - un ou plusieurs compresseurs permettant de comprimer le gaz d'alimentation en entrée des adsorbeurs - un ou plusieurs compresseurs de recycle permettant de recycler une partie du gaz de dépressurisation vers le PSA - un moyen de stockage de gaz enrichi en CO2 - un moyen de stockage de gaz appauvri en CO2 Une unité cryogénique est une unité de séparation ou de purification de gaz dans laquelle au moins un fluide du procédé descend à une température inférieure à -10 C et subit au moins une étape de condensation partielle. Appliquée à un gaz contenant du CO2, cette unité peut produire du CO2 sous forme gazeuse, liquide ou supercritique. Une unité cryogénique produisant du liquide comme produit est désignée liquéfacteur. Un exemple d'unité cryogénique est donné dans la demande de brevet français du 8 avril 2005 No. 0550906. Une unité cryogénique du CO2 peut comprendre entre autres: -un compresseur de gaz d'alimentation qui comprime le gaz jusqu'à au moins 6 bar abs, préférablement jusqu'au moins 20 bar abs - des purificateurs (typiquement contenant de l'alumine ou un tamis moléculaire) et leur réchauffeur de régénération - un échangeur froid ainsi qu'éventuellement -un ou plusieurs condenseur/rebouilleur - une ou plusieurs colonnes à distiller - un compresseur de recycle - un dispositif (catalytique ou non) d'élimination de gaz plus volatiles que le CO2, comme par exemple le CO et l'hydrogène un groupe frigorifique (mécanique ou par absorption) utilisant par exemple un compresseur de cycle - un compresseur de fluide riche en CO2, par exemple amenant le CO2 à l'état supercritique (on parle alors de compresseur supercritique) - un dispositif de pré refroidissement avant les sécheurs Chacun de ces deux types de procédés, procédé PSA et procédé cryogénique, met en ceuvre différentes pressions, supérieures ou inférieures à la pression atmosphérique, à l'aide de différentes machines. Par exemple, pour le PSA: 4 2890575 É compresseur d'alimentation É compresseur de recycle É pompe à vide et pour l'unité cryogénique: É compresseur d'alimentation É compresseur supercritique É compresseur du cycle frigorigène Dans le même temps, certains fluides, au cours du procédé de séparation par PSA ou par cryogénie, se trouvent fatalement à des pressions hautes sans que cette pression haute ne puisse être valorisée dans le procédé de séparation. Par exemple: É le gaz décarbonaté issu du PSA É le gaz appauvri en CO2 issu de l'unité cryogénique Selon un objet de l'invention, il est prévu une installation comprenant une unité d'adsorption PSA utilisant des adsorbeurs, alimentée par un mélange gazeux et produisant au moins un gaz enrichi en dioxyde de carbone et au moins un gaz appauvri en dioxyde de carbone, la pression du gaz appauvri en dioxyde de carbone étant éventuellement supérieure à 1.5 bar abs. en sortie des adsorbeurs, et comprenant également une première turbine, un compresseur, des moyens pour envoyer au moins une partie du gaz appauvri en dioxyde de carbone et/ou au moins une partie du mélange gazeux à la première turbine, éventuellement des moyens pour réchauffer ou refroidir le gaz appauvri en dioxyde de carbone et des moyens pour envoyer un gaz au compresseur et dans laquelle le compresseur est entraîné par la première turbine Selon d'autres aspects facultatifs, le gaz envoyé au compresseur est un gaz i) alimentant l'unité d'adsorption ou ii) provenant de l'unité d'adsorption iii) dérivé d'un gaz provenant de l'unité d'adsorption iv) utilisé dans une unité qui produit le mélange gazeux v) utilisé dans une unité qui traite un gaz provenant de l'unité d'adsorption. 2890575 L'installation peut comprendre des moyens pour envoyer le gaz appauvri en CO2 à une pression supérieure à 1.5 bara au compresseur, puis pour refroidir ce gaz comprimé, et ensuite l'envoyer à la turbine (Figure 2). Dans ce cas, le gaz quittant la turbine peut être utilisé comme fluide réfrigérant dans une unité cryogénique. L'installation peut comprendre: - des moyens pour envoyer le gaz enrichi en dioxyde de carbone de l'unité d'adsorption au compresseur et le gaz appauvri en dioxyde de carbone de l'unité d'adsorption à la turbine; -des moyens pour produire un gaz encore plus riche en dioxyde de carbone à partir du gaz enrichi en ce dioxyde de carbone provenant de l'unité d'adsorption et des moyens pour envoyer le gaz encore plus riche en dioxyde de carbone au compresseur, les moyens pour produire un gaz encore plus riche en dioxyde de carbone étant éventuellement constitués par une unité cryogénique, dans laquelle on envoie le gaz appauvri en dioxyde de carbone de l'unité d'adsorption à la turbine et dans laquelle au moins une partie de l'énergie mécanique récupérée sur la turbine sert à au moins une partie de la compression d'un fluide réfrigérant utilisé dans l'unité cryogénique ou les moyens pour produire un gaz riche en dioxyde de carbone étant éventuellement constitués par une unité cryogénique, dans laquelle on envoie le gaz appauvri en dioxyde de carbone de l'unité d'adsorption à la turbine et dans laquelle le gaz quittant la turbine est utilisé comme fluide réfrigérant dans l'unité cryogénique; - des moyens pour envoyer un gaz contenant du dioxyde de carbone de l'unité d'adsorption à l'unité cryogénique et des moyens pour envoyer un gaz provenant de l'unité cryogénique à une deuxième turbine sur le même arbre que la première turbine. Dans ce cas, au moins une partie de l'énergie mécanique récupérée sur la deuxième turbine peut servir à au moins une partie de la compression i) d'au moins une partie du gaz alimentant l'unité d'adsorption et/ou ii) d'au moins une partie du gaz enrichi ou appauvri en dioxyde de carbone et/ou iii) d'au moins une partie du gaz riche en dioxyde de carbone provenant de l'unité cryogénique et/ou iv) d'un fluide réfrigérant del' unité cryogénique. 6 2890575 Selon un autre objet de l'invention, il est prévu un procédé d'adsorption pour la production de CO2 dans lequel on alimente une unité d'adsorption utilisant des adsorbeurs par un mélange gazeux, on produit au moins un gaz enrichi en dioxyde de carbone et au moins un gaz appauvri en dioxyde de carbone, on utilise le gaz enrichi en dioxyde de carbone pour former le produit, on produit un gaz enrichi en dioxyde de carbone et un gaz appauvri en dioxyde de carbone, la pression du gaz appauvri en dioxyde de carbone étant à une pression éventuellement supérieure à 1.5 bar abs. à la sortie des adsorbeurs, on envoie le gaz appauvri en dioxyde de carbone produit à une pression supérieure à 1,5 bara et/ou au moins une partie du mélange gazeux à la première turbine pour le détendre et on utilise au moins une partie de l'énergie générée pour entraîner un compresseur. Le gaz envoyé au compresseur est éventuellement un gaz i) alimentant l'unité d'adsorption ou ii) provenant de l'unité d'adsorption iii) dérivé d'un gaz provenant de l'unité d'adsorption iv)utilisé dans une unité qui produit le mélange gazeux v) utilisé dans une unité qui traite un gaz provenant de l'unité d'adsorption. Selon d'autres aspects facultatifs: - on envoie le gaz produit à une pression supérieure à 1.5 bara au compresseur et ensuite à la turbine couplée au compresseur (Figure 2) ; - on envoie le gaz enrichi en dioxyde de carbone de l'unité d'adsorption au compresseur et le gaz appauvri en dioxyde de carbone de l'unité d'adsorption à la turbine; - on produit un gaz riche en dioxyde de carbone à partir du gaz enrichi en ce dioxyde de carbone provenant de l'unité d'adsorption et des moyens pour envoyer le gaz riche en dioxyde de carbone au compresseur; - on produit le gaz riche en dioxyde de carbone au moyen d'une unité cryogénique, dans lequel on envoie le gaz appauvri en dioxyde de carbone de l'unité d'adsorption à la turbine et dans lequel au moins une partie de l'énergie mécanique récupérée sur la turbine sert à au moins une partie de la compression d'un fluide réfrigérant utilisé dans l'unité cryogénique; 7 2890575 - on envoie un gaz contenant du dioxyde de carbone d'une unité d'adsorption à l'unité cryogénique et on envoie un gaz provenant de l'unité cryogénique à une deuxième turbine sur le même arbre que la première turbine; - au moins une partie de l'énergie mécanique récupérée sur la deuxième turbine sert à au moins une partie de la compression i) d'au moins une partie du gaz alimentant l'unité d'adsorption et/ou ii) d'au moins une partie du gaz enrichi ou appauvri en dioxyde de carbone et/ou iii) d'au moins une partie du gaz riche en dioxyde de carbone provenant de l' unité cryogénique et/ou iv) d'un fluide réfrigérant l'unité cryogénique. Les schémas proposés dans le cadre de l'invention permettent d'améliorer cette intégration énergétique. L'invention sera décrite en plus de détail en se référant aux Figures 1 à 7 qui illustrent schématiquement des installations selon l'invention et à la Figure 8 qui montre une unité PSA susceptible d'être utilisée dans une installation selon l'invention. La Figure 1 montre une unité PSA 3 alimentée par un gaz à traiter 1. Le gaz à traiter 1 contient entre 10 et 60 % de 002, mélangé avec au moins un autre gaz pouvant être l'azote, le monoxyde de carbone, l'hydrogène, l'oxygène, le méthane, l'argon, la vapeur d'eau... Le gaz à traiter par le PSA 3 est amené à une pression comprise entre 1 et 10 bar abs en comprimant le gaz dans un compresseur 2. L'unité PSA 3 comprend entre autres: - des adsorbeurs - un système de vannes ainsi qu'éventuellement des pompes à vide (s'il s'agit d'un VPSA ou d'un VSA) - un compresseur de recycle - une capacité de gaz enrichi en 002 - une capacité de gaz appauvri en 002 Le PSA 3 produit un gaz appauvri en 002 5 et un gaz enrichi en 002 7. Le gaz 7 enrichi en 002 contient en moyenne entre 50 et 95 % de 002, mais cette teneur en 002 dans le gaz de purge varie de manière cyclique. Le gaz appauvri en 002 5 est éventuellement chauffé dans un échangeur de chaleur 11 puis détendu dans une turbine 9 couplée au compresseur 2 et éventuellement entraîné par un moteur. 8 2890575 La Figure 2 montre une unité PSA 3 intégrée avec une unité cryogénique 21. Cette unité cryogénique peut par exemple être du type décrit dans la demande de brevet français du 8 avril 2005 no. 0550906. L'unité PSA 3 est alimentée par un gaz à traiter 1. Le gaz à traiter contient entre 10 et 60 % de CO2, mélangé avec au moins un autre gaz pouvant être l'azote, le monoxyde de carbone, l'hydrogène, l'oxygène, le méthane, l'argon, la vapeur d'eau. L'unité PSA 3 produit un gaz appauvri en CO2 5 et un gaz enrichi en CO2 7. Le gaz 7 enrichi en CO2 contient en moyenne entre 50 et 95 % de CO2, mais cette teneur en CO2 dans le gaz de purge varie de manière cyclique. Afin d'homogénéiser la teneur en CO2 de ce gaz, il est envoyé dans une capacité de mélange (non-illustrée). Le mélange homogénéisé est ensuite envoyé vers une unité cryogénique 21 où il se condense au moins partiellement au moins une fois. Avant d'être partiellement condensé, le débit enrichi en CO2 est comprimé à une pression supérieure à 6 bara, de préférence supérieure à 20 bara. L'unité cryogénique produit un gaz pauvre en CO2 24 et un gaz riche en CO2 25 contenant au moins 80% de CO2 et de préférence plus de 99% de CO2. Le CO2 peut ensuite être épuré pour produire un débit encore plus pur, par exemple dans une colonne d'épuisement. Dans l'exemple ci dessus, l'unité cryogénique 21 peut comprendre entre autres: - un compresseur de gaz d'alimentation qui comprime le gaz jusqu'au moins 6 bar abs, préférablement jusqu'au moins 20 bar abs - des purificateurs (typiquement contenant de l'alumine ou un tamis moléculaire) et leur réchauffeur de régénération - un échangeur froid ainsi qu'éventuellement - un ou plusieurs condenseur/rebouilleur - une ou plusieurs colonnes à distiller un compresseur de recycle - un dispositif (catalytique ou non) d'élimination de gaz plus volatiles que le CO2, comme par exemple le CO et l'hydrogène - un groupe frigorifique (mécanique ou par absorption) utilisant par exemple un compresseur de cycle - un compresseur de fluide riche en CO2, par exemple un compresseur amenant le CO2 à l'état supercritique 9 2890575 Le gaz appauvri en 002 5 sortant du PSA 3 est éventuellement refroidi en 11, comprimé à une pression de l'ordre du carré de la pression d'aspiration dans un compresseur 13, de nouveau refroidi par un échangeur 15 et détendu dans une turbine 17 couplée au compresseur 13. Le gaz détendu est ensuite envoyé à l'unité cryogénique 21 pour servir de réfrigérant. Dans le cas de la Figure 3, comme dans la Figure 1, le gaz appauvri en 002 5 provenant de l'unité d'adsorption est chauffé par un échangeur 11 et détendu dans une turbine 9. Le gaz enrichi en 002 7 est comprimé dans un compresseur 33 qui est couplé à la turbine 9. Le gaz 7 comprimé peut ensuite par exemple être envoyé vers une unité cryogénique pour une purification finale. Dans la Figure 4, le gaz appauvri en 002 5 provenant du PSA est chauffé par un échangeur 11 et détendu dans une turbine 9. Le gaz enrichi en 002 7 est envoyé vers une unité cryogénique 21 où il se sépare pour former un gaz pauvre en 002 24 et un gaz riche en 002 25 contenant au moins 80% de 002 et de préférence plus de 99% de 002. Le gaz riche en 002 25 est comprimé dans un compresseur 43 couplé à la turbine 9. Le compresseur 43 peut par exemple être un compresseur supercritique c'est-à-dire amenant le 002 à l'état supercritique. Dans la Figure 5, le gaz appauvri en 002 5 provenant du PSA est chauffé par un échangeur 11 et détendu dans une turbine 9. Le gaz enrichi en 002 7 est envoyé vers une unité cryogénique 21. Un compresseur de cycle 13 comprime un gaz réfrigérant 23 de l'unité cryogénique 21. Ce compresseur 13 est couplé à la turbine 9. Dans la Figure 6 le gaz appauvri en 002 5 provenant du PSA est chauffé par un échangeur 11 et détendu dans une turbine 9. Le gaz enrichi en 002 7 est envoyé vers une unité cryogénique 21 où il est séparé en un gaz enrichi en 002 25 et un gaz appauvri en 002 24. Ce gaz appauvri en 002 est à la pression haute du cycle de liquéfaction. Il est détendu dans une turbine 14. La turbine 14 et la turbine 9 sont montées sur le même arbre qui peut entraîner un compresseur 33. Ces deux turbines peuvent entraîner un compresseur 33 pouvant être un compresseur de gaz provenant de l'unité cryogénique (tel qu'un compresseur de réfrigérant de cycle, un compresseur d'alimentation ou un compresseur de 002 supercritique) ou un compresseur de gaz provenant de 2890575 l'unité d'adsorption, enrichi ou non en 002 (tel qu'un compresseur d'alimentation ou un compresseur de recycle interne au PSA), ou encore une pompe à vide de l'unité PSA. Il sera aisément compris que l'une ou l'autre des turbine 9,14 peut entraîner le compresseur 33 et que la présence de deux turbines n'est pas essentielle. La Figure 7 montre le cas dans lequel le gaz 1 d'alimentation de l'unité d'adsorption 3 est détendu dans une turbine 14 en amont de l'unité PSA 3. Un gaz appauvri en 002 5 et un gaz enrichi en 002 7 sont produits par l'unité PSA 3. L'unité produit également. Cette turbine 14 entraîne un compresseur 33 pouvant être un compresseur de gaz provenant de l'unité cryogénique (tel qu'un compresseur de réfrigérant de cycle, un compresseur d'alimentation ou un compresseur de 002 supercritique) ou un compresseur de gaz provenant de l'unité d'adsorption, enrichi ou non en 002 (tel qu'un compresseur d'alimentation ou un compresseur de recycle interne au PSA), ou encore une pompe à vide de l'unité PSA. Il sera aisément compris qu'une autre peut également entraîner le compresseur 33. La Figure 8 montre une unité d'adsorption à six adsorbeurs. 11 2890575
Dans une installation comprenant une unité d'adsorption (3) alimentée par un mélange gazeux (1) et produisant au moins un gaz enrichi en dioxyde de carbone (7) et au moins un gaz appauvri en dioxyde de carbone (5), un gaz appauvri étant éventuellement produit à une pression supérieure à 1.5 bar abs., et comprenant également une première turbine (9), un compresseur (2), des moyens pour envoyer le gaz produit à une pression supérieure à 1,5 bara et/ou au moins une partie du mélange gazeux à la première turbine et des moyens pour envoyer un gaz au compresseur et le compresseur étant entraîné par la première turbine.
1. Installation comprenant une unité d'adsorption PSA (3) utilisant des adsorbeurs, alimentée par un mélange gazeux (1) et produisant au moins un gaz enrichi en dioxyde de carbone (7) et au moins un gaz appauvri en dioxyde de carbone (5), la pression du gaz appauvri en dioxyde de carbone étant éventuellement supérieure à 1.5 bar abs. en sortie des adsorbeurs, et comprenant également une première turbine (9, 14), un compresseur (13, 33, 43), des moyens pour envoyer au moins une partie du gaz appauvri en CO2 et/ou au moins une partie du mélange gazeux à la première turbine, éventuellement des moyens pour réchauffer ou refroidir le gaz appauvri en dioxyde de carbone et des moyens pour envoyer un gaz au compresseur et dans laquelle le compresseur est entraîné par la première turbine. 2. Installation selon la 1 dans laquelle le gaz envoyé au compresseur (13, 33) est un gaz i) alimentant l'unité d'adsorption (3) ou ii) provenant de l'unité d'adsorption (3) iii) dérivé d'un gaz provenant de l'unité d'adsorption (3) iv) utilisé dans une unité qui produit le mélange gazeux v) utilisé dans une unité (21) qui traite un gaz provenant de l'unité d'adsorption. 3. Installation selon la 1 ou 2 comprenant des moyens pour envoyer le gaz appauvri en CO2 à une pression supérieure à 1.5 bara au compresseur, puis pour refroidir ce gaz comprimé, et ensuite l'envoyer à la turbine (Figure 2). 4. Installation selon la 3 dans laquelle le gaz quittant la turbine est utilisé comme fluide réfrigérant dans une unité cryogénique. 5. Installation selon la 1 ou 2 comprenant des moyens pour envoyer le gaz enrichi en dioxyde de carbone de l'unité d'adsorption au 12 2890575 compresseur (33) et le gaz appauvri en dioxyde de carbone de l'unité d'adsorption à la turbine (9). 6. Installation selon l'une des précédentes comprenant des moyens (21) pour produire un gaz (25) encore plus riche en dioxyde de carbone à partir du gaz enrichi en ce dioxyde de carbone provenant de l'unité d'adsorption (3) et des moyens pour envoyer le gaz encore plus riche en dioxyde de carbone au compresseur (43). 7. Installation selon la 6 dans laquelle les moyens pour produire un gaz encore plus riche en dioxyde de carbone sont constitués par une unité cryogénique (21), dans laquelle on envoie le gaz appauvri en dioxyde de carbone de l'unité d'adsorption à la turbine (9) et dans laquelle au moins une partie de l'énergie mécanique récupérée sur la turbine sert à au moins une partie de la compression d'un fluide réfrigérant (23) utilisé dans l'unité cryogénique. 8. Installation selon la 6 dans laquelle les moyens pour produire un gaz riche en dioxyde de carbone sont constitués par une unité cryogénique (21), dans laquelle on envoie le gaz appauvri en dioxyde de carbone de l'unité d'adsorption à la turbine (9) et dans laquelle le gaz quittant la turbine est utilisé comme fluide réfrigérant dans l'unité cryogénique. 9. Installation suivant une des précédentes comprenant des moyens pour envoyer un gaz contenant du dioxyde de carbone de l'unité d'adsorption (3) à l'unité cryogénique (21) et des moyens pour envoyer un gaz provenant de l'unité cryogénique à une deuxième turbine (14) sur le même arbre que la première turbine (9). 10. Installation selon la 9 dans laquelle au moins une partie de l'énergie mécanique récupérée sur la deuxième turbine (14) sert à au moins une partie de la compression i) d'au moins une partie du gaz alimentant l'unité d'adsorption et/ou ii) d'au moins une partie du gaz enrichi ou 13 2890575 appauvri en dioxyde de carbone et/ou iii) d'au moins une partie du gaz riche en dioxyde de carbone provenant de l'unité cryogénique et/ou iv) d'un fluide réfrigérant del' unité cryogénique. 11. Procédé d'adsorption pour la production de CO2 dans lequel on alimente une unité d'adsorption (3) utilisant des adsorbeurs par un mélange gazeux (1), on produit au moins un gaz enrichi en dioxyde de carbone et au moins un gaz appauvri en dioxyde de carbone, on utilise le gaz enrichi en dioxyde de carbone pour former le produit, la pression du gaz appauvri en dioxyde de carbone étant éventuellement supérieure à 1.5 bar abs. à la sortie des adsorbeurs, on envoie le gaz appauvri en dioxyde de carbone produit à une pression supérieure à 1,5 bara et/ou au moins une partie du mélange gazeux à la première turbine (9, 14) pour le détendre et on utilise au moins une partie de l'énergie générée pour entraîner un compresseur (13, 33, 43). 12. Procédé selon la 11 dans lequel le gaz envoyé au compresseur est un gaz i) alimentant l'unité d'adsorption ou ii) provenant de l'unité d'adsorption iii) dérivé d'un gaz provenant de l'unité d'adsorption iv) utilisé dans une unité qui produit le mélange gazeux v) utilisé dans une unité qui traite un gaz provenant de l'unité d'adsorption. 13. Procédé selon la 11 ou 12 dans lequel on envoie le gaz produit à une pression supérieure à 1.5 bara au compresseur et ensuite à la turbine couplée au compresseur (Figure 2). 14. Procédé selon la 11 ou 12 dans lequel on envoie le gaz enrichi en dioxyde de carbone de l'unité d'adsorption au compresseur et le gaz appauvri en dioxyde de carbone de l'unité d'adsorption à la turbine. 15. Procédé selon la 11 ou 12 dans lequel on produit un gaz riche en dioxyde de carbone à partir du gaz enrichi en ce dioxyde de 14 2890575 carbone provenant de l'unité d'adsorption et on envoie le gaz riche en dioxyde de carbone au compresseur (33). 16. Procédé selon l'une des 11 à 15 dans lequel on produit le gaz riche en dioxyde de carbone au moyen d'une unité cryogénique (21), dans lequel on envoie le gaz appauvri en dioxyde de carbone de l'unité d'adsorption à la turbine (9) et dans lequel au moins une partie de l'énergie mécanique récupérée sur la turbine sert à au moins une partie de la compression d'un fluide réfrigérant (23) utilisé dans l'unité cryogénique. 17. Procédé suivant une des 11 à 16 dans lequel on envoie un gaz contenant du dioxyde de carbone d'une unité d'adsorption (3) à l'unité cryogénique (21) et on envoie un gaz provenant de l'unité cryogénique à une deuxième turbine (14) sur le même arbre que la première turbine (9). 18. Procédé selon la 17 dans lequel au moins une partie de l'énergie mécanique récupérée sur la deuxième turbine sert à au moins une partie de la compression i) d'au moins une partie du gaz alimentant l'unité d'adsorption et/ou ii) d'au moins une partie du gaz enrichi ou appauvri en dioxyde de carbone et/ou iii) d'au moins une partie du gaz riche en dioxyde de carbone provenant del' unité cryogénique et/ou iv) d'un fluide réfrigérant l'unité cryogénique.
B,C
B01,C01
B01D,C01B
B01D 53,C01B 32
B01D 53/047,C01B 32/50
FR2888058
A1
INSTALLATION ELECTRIQUE DE BORD POUR VEHICULE AUTOMOBILE
20,070,105
La présente invention concerne une . Plus particulièrement l'invention se rapporte à une telle installation qui est destinée à l'alimentation d'organes électriques de forte puissance en transitoire, embarqués à bord des véhicules. On sait qu'il existe déjà dans l'état de la technique, des installations électriques de ce type qui comportent des moyens de génération d'énergie électrique entraînés par des moyens de motorisation du véhicule, des moyens de stockage d'énergie électrique, des moyens formant convertisseur réversible de tension et des moyens formant super-capacité, c'est-à-dire des sources de stockage à dynamique rapide. Ces installations sont destinées à permettre l'intégration d'organes électriques de forte puissance sans dégrader la qualité du réseau électrique de bord du véhicule et, en particulier, sans chute de tension transitoire et sans ondulation de tension importante et sans dégrader les performances de consommation en carburant. En effet, si de tels dispositifs ne sont pas utilisés, les perturbations qu'engendrent les consommateurs de forte puissance transitoire, entraînent des dysfonctionnements notables pour tous les équipements sensibles tels que par exemple les calculateurs, les moyens d'éclairage, etc. embarqués à bord du véhicule. Mais les dispositifs proposés jusqu'à présent n'ont pas permis d'apporter entière satisfaction. Le but de l'invention est donc de résoudre ces problèmes. A cet effet l'invention a pour objet une installation électrique de bord pour véhicule automobile, du type comportant des moyens de génération d'énergie électrique entraînés par des moyens de motorisation du véhicule, des moyens de stockage d'énergie électrique, des moyens formant convertisseur réversible de tension et des moyens formant super-capacité, caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens de régulation de la puissance de sortie des moyens formant convertisseur de tension en fonction de la vitesse de rotation des moyens de génération d'énergie électrique. Suivant des modes particuliers de réalisation, l'installation électrique comporte une ou plusieurs des caractéristiques suivantes: - les moyens de régulation de puissance comportent des moyens de comparaison de la vitesse de rotation des moyens formant générateur à une valeur de seuil prédéterminée de vitesse pour réguler la puissance de sortie des moyens formant convertisseur à une valeur de puissance réduite si la vitesse de rotation des moyens formant générateur est inférieure à la valeur de seuil et à une valeur de puissance nominale de ces moyens formant convertisseur si la vitesse de rotation est supérieure à la valeur de seuil; - la valeur de puissance réduite est égale à environ 50% de la valeur de puissance nominale; - la valeur de seuil de vitesse nominale est égale à environ 150% de la vitesse de ralenti des moyens formant générateur; - les moyens de régulation de puissance comportent des moyens d'enclenchement d'une phase de récupération d'énergie électrique à travers les moyens formant convertisseur; - les moyens de régulation de puissance sont adaptés pour piloter les moyens formant convertisseur à une puissance de récupération supérieure à la puissance nominale; - la puissance de récupération est égale à environ 130% de la puissance nominale; et - les moyens de régulation de puissance sont adaptés pour établir la tension des moyens formant convertisseur à une première valeur lorsque ceux-ci sont destinés à alimenter des charges embarquées à bord du véhicule et à une seconde valeur lorsque ceux-ci sont en phase de récupération d'énergie. L'invention sera mieux comprise à l'aide de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés, sur lesquels: - la Fig. 1 représente un schéma synoptique illustrant la structure générale d'une installation électrique selon l'invention; - la Fig. 2 représente un organigramme illustrant le fonctionnement de celle-ci; - la Fig. 3 illustre différents signaux montrant le fonctionnement de celle-ci; et - la Fig. 4 représente une courbe illustrant le courant débité par un générateur en fonction de son régime, intégré dans une installation selon l'invention. On a en effet illustré sur la Figure 1, un schéma synoptique d'une installation électrique de bord pour véhicule automobile qui comporte des moyens de génération d'énergie électrique constitués par exemple par un alternateur ou autre désigné par la référence générale 1 et qui est entraîné par des moyens de motorisation du véhicule, formés par exemple par un moteur thermique. Cette installation comporte également des moyens de stockage d'énergie électrique tels que par exemple une batterie, désignés par la référence générale 2, des moyens formant convertisseur réversible de tension, désignés par la référence générale 3, pilotés par un superviseur désigné par la référence générale 4 et des moyens formant super-capacité ou tous autres moyens de stockage à dynamique rapide désignés par la référence générale 5, destinés par exemple à alimenter des consommateurs du véhicule désignés par la référence générale 6. Cette installation permet de remplir plusieurs fonctions simultanément. Elle est en effet capable d'assurer à la fois l'alimentation de plusieurs charges de forte puissance, même de façon simultanée, et de réaliser du stockage d'énergie électrique dans certaines phases de vie, c'est-à-dire par exemple en phase de décélération du véhicule, en enclenchant une phase de récupération d'énergie. II s'agit alors d'une installation capable de fournir de l'énergie lors d'appels de puissance de quelques équipements sans perturber le réseau électrique de bord du véhicule. Par ailleurs, lorsque la situation le permet, c'est-à-dire lorsqu'aucune charge n'est activée et que le véhicule est par exemple dans une phase de décélération, un stockage d'énergie récupératif peut être assuré. Ceci est assuré grâce à un pilotage notamment du convertisseur de tension par le superviseur 4 qui permet d'allier les deux fonctions et qui se traduit en fait par un potentiel de réduction significative de consommation en carburant du véhicule. Son avantage est donc double car cette installation permet d'une part, d'introduire des fonctions innovantes de forte puissance dans le véhicule sans dégrader l'ensemble des prestations déjà en place et d'autre part, de réaliser une optimisation de l'énergie électrique contribuant à la réduction de la consommation de carburant du véhicule. L'installation selon l'invention comporte alors principalement un convertisseur de tension réversible 3, par exemple de type 14/42 Volts, d'une super-capacité 5 et d'un superviseur 4 intégrant la stratégie de pilotage notamment de ce convertisseur. L'utilisation du couple convertisseur continu / continu élévateur et super-capacité permet de découpler les perturbations engendrées par les équipements en aval de ce couple vues par le réseau de bord classique du véhicule, par exemple à 14 Volts. Le sous-réseau de puissance ainsi créé utilise alors une tension autour de 40 Volts et typiquement de 42 Volts, permettant d'optimiser le dimensionnement des deux organes principaux, à savoir du convertisseur continu / continu élévateur et de la super-capacité. Cependant, la puissance délivrée par exemple par l'alternateur dépend de son régime de rotation. Il se trouve rapidement en puissance réduite pour les basses vitesses de rotation des moyens de motorisation du véhicule automobile, c'est-à-dire par exemple à 65% de la puissance maximale seulement lorsque le moteur est au ralenti. La stratégie de commande utilisée prend en compte cette particularité pour limiter l'accroissement de la puissance du convertisseur en fonction du régime de rotation de l'alternateur. Le principe consiste alors à faire varier la puissance de sortie du convertisseur en fonction de ce que peut délivrer l'alternateur et donc en fonction de sa vitesse de rotation, afin d'éviter qu'il ne soit en fonctionnement saturé à bas régime et que la tension du réseau de bord ne chute alors trop rapidement. A cet effet, l'installation selon l'invention comporte des moyens de régulation de la puissance de sortie des moyens formant convertisseur de tension 3 en fonction de la vitesse de rotation des moyens 1 de génération d'énergie électrique, intégrés dans le superviseur 4. Dans la suite de la description, on va utiliser les abréviations suivantes: - Nnom représente le seuil de vitesse de rotation de l'alternateur pour un changement de puissance du convertisseur de Pral à Pnom; - Pral est la puissance minimale du convertisseur lors des phases de ralenti du moteur du véhicule (NNnom) ; - Precup représente la puissance du convertisseur lors de la récupération d'énergie; - Nrecup est la vitesse de rotation minimale pour un fonctionnement du convertisseur à Precup; - Vnom est la tension nominale du convertisseur hors récupération d'énergie; et - Vrecup est la tension de régulation du convertisseur pendant la récupération d'énergie. En fait, et afin d'optimiser le fonctionnement de l'installation, on utilise trois niveaux de puissance pour le convertisseur continu / continu, à savoir: - un premier niveau de puissance Pral qui correspond à un fonctionnement à une vitesse de rotation proche du ralenti inférieure à Nnom. Le niveau de puissance du convertisseur, notamment pour recharger la super-capacité, est alors faible afin de ne pas saturer l'alternateur trop rapidement à bas régime; - un second niveau de puissance qui correspond à la puissance nominale du convertisseur Pnom. Ce niveau de puissance est celui utilisé pendant la phase de roulage du véhicule et pour une vitesse de rotation de l'alternateur supérieure au seuil Nnom; - un troisième niveau qui est utilisé seulement pendant les phases de décélération du véhicule et lorsque la vitesse de rotation de l'alternateur est supérieure à une valeur de seuil Nrecup. L'intérêt est alors de faire de la récupération d'énergie rapidement avec des niveaux de puissance acceptables (Precup). Ces trois niveaux de puissance correspondent alors aux trois phases de fonctionnement de l'installation. A titre d'exemple, on peut par exemple citer un niveau de puissance Pral = 50% de la puissance nominale Pnom et Precup = 130% de cette puissance nominale. Les variations de consigne de puissance ou de tension sont limitées dans des gabarits définis, à titre d'exemple, le courant et la tension d'entrée du convertisseur ne doivent pas dépasser respectivement une dynamique de 300 ampères par seconde et 1 volt par seconde. La valeur de seuil de vitesse de rotation de l'alternateur Nnom qui définit le passage entre la valeur de puissance réduite et la valeur de puissance nominale du convertisseur peut par exemple être fixée à environ 150% de la vitesse de rotation de ralenti de l'alternateur. Le superviseur intègre un algorithme qui est par exemple illustré sur la figure 2, dont on reconnaît les grandes phases de test logique dont l'une permet par exemple au superviseur 4, qui comporte des moyens de comparaison de la vitesse de rotation des moyens formant générateur à la valeur de seuil prédéterminée de vitesse, de réguler la puissance de sortie des moyens formant convertisseur à une valeur de puissance réduite si la vitesse de rotation des moyens formant générateur est inférieure à la valeur de seuil et à une valeur de puissance nominale du convertisseur si la vitesse de rotation est supérieure à cette valeur de seuil. Ce test est par exemple désigné par la référence générale A sur cette figure 2. Un autre test désigné par B permet de tester si la vitesse de rotation est supérieure à la vitesse de rotation minimale pour un fonctionnement du convertisseur à Precup (phase de récupération d'énergie). Comme cela est indiqué précédemment, la valeur de puissance réduite peut être égale à environ 50% de la valeur de la puissance nominale du convertisseur et la valeur de seuil de vitesse peut également être égale à environ 50% au-dessus de la vitesse nominale de rotation des moyens formant générateur. Le superviseur 4 comporte également des moyens d'enclenchement d'une phase de récupération d'énergie électrique à travers les moyens formant convertisseur, notamment à une puissance de récupération supérieure à la puissance nominale et égale par exemple à environ 130% de celle-ci. De même, la tension des moyens formant convertisseur peut être établie à une première valeur lorsque ceux-ci sont destinés à alimenter des charges embarquées à bord du véhicule ou à une seconde valeur lorsque ceux-ci seront en phase de récupération d'énergie. Ces différentes grandeurs de tension et de courant débité sont par exemple illustrées sur la figure 3, sur laquelle le premier tracé illustre la tension, le deuxième tracé le courant débité, le troisième tracé la vitesse du véhicule, le quatrième tracé la puissance des moyens formant convertisseur et le cinquième tracé l'enclenchement ou non d'une phase de récupération d'énergie. Comme cela est indiqué précédemment également, en plus du changement de puissance du convertisseur, la tension de sortie de ce convertisseur peut également être changée en fonction du mode de fonctionnement souhaité, à savoir, en récupération ou non. Hors récupération d'énergie, la tension du convertisseur peut par exemple être fixée à 40 Volts, quelle que soit la puissance de ce convertisseur tandis qu'en récupération d'énergie cette tension peut être montée à 48 Volts, quelle que soit la puissance du convertisseur. L'intérêt d'augmenter la tension de régulation est de pouvoir recharger la super-capacité à un niveau de tension supérieur au niveau de fonctionnement normal afin de récupérer encore plus d'énergie dans un temps imparti. Ainsi par exemple, sur un cycle de roulage de 20 minutes, des tests ont montré qu'une phase de récupération permettait de stocker 16 470 Joules supplémentaires par rapport au fonctionnement normal (soit 4,6Wh). L'intérêt de faire de la récupération d'énergie à une tension supérieure à la tension nominale de fonctionnement permet ensuite de délester l'alternateur pendant certaines phases du cycle de charge où la tension de la super-capacité après sollicitation est toujours supérieure à 40 Volts (il n'y a pas de recharge de la super-capacité sauf durant un ralentissement du véhicule). De même, pour garantir un fonctionnement rapide et complet des moyens formant convertisseur, il peut être souhaitable de les piloter à travers un bus de communication. Celui-ci transmet alors les différentes commandes de mise en fonctionnement, de niveau de puissance et de tension mais également d'état/diagnostic, à savoir, marche-arrêt, saturé et types de défaut. Sur la figure 4, on a illustré la courbe courant débité en fonction du régime de rotation de l'alternateur montrant que le courant débité possible au ralenti est inférieur à celui possible en régime nominal. Une telle installation présente un certain nombre d'avantages dans la mesure où elle ne nécessite que très peu d'éléments et a peu d'impact sur l'architecture électrique des véhicules. Elle permet également de réduire la consommation en carburant par une récupération d'énergie électrique lors des décélérations du véhicule et peut être partagée par plusieurs fonctions innovantes avec un surcoût bien moindre comparé à un réseau bitension de type classique. A titre d'exemple, cette installation peut être rapidement mise en oeuvre avec des fonctions de type direction assistée électrique, commande par fils (X-by-wire), etc... mais également récupération d'énergie électrique à la décélération, aide au démarrage, etc. Bien entendu, d'autres modes de réalisation encore peuvent être envisagés, par exemple avec un convertisseur soit élévateur, soit abaisseur
Cette installation électrique de bord pour véhicule automobile, du type comportant des moyens (1) de génération d'énergie électrique entraînés par des moyens de motorisation du véhicule, des moyens (2) de stockage d'énergie électrique, des moyens (3) formant convertisseur réversible de tension et des moyens (5) formant super-capacité, est caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens (4) de régulation de la puissance de sortie des moyens (3) formant convertisseur de tension en fonction de la vitesse de rotation des moyens (1) de génération d'énergie électrique.
1. Installation électrique de bord pour véhicule automobile, du type comportant des moyens (1) de génération d'énergie électrique entraînés par des moyens de motorisation du véhicule, des moyens (2) de stockage d'énergie électrique, des moyens (3) formant convertisseur réversible de tension et des moyens (5) formant super-capacité, caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens (4) de régulation de la puissance de sortie des moyens (3) formant convertisseur de tension en fonction de la vitesse de rotation des moyens (1) de génération d'énergie électrique. 2. Installation électrique selon la 1, caractérisée en ce que les moyens (4) de régulation de puissance comportent des moyens de comparaison de la vitesse de rotation des moyens (1) formant générateur à une valeur de seuil prédéterminée de vitesse pour réguler la puissance de sortie des moyens (3) formant convertisseur à une valeur de puissance réduite si la vitesse de rotation des moyens (1) formant générateur est inférieure à la valeur de seuil et à une valeur de puissance nominale de ces moyens formant convertisseur si la vitesse de rotation est supérieure à la valeur de seuil. 3. Installation électrique selon la 2, caractérisée en ce que la valeur de puissance réduite est égale à environ 50 % de la valeur de puissance nominale. 4. Installation électrique selon l'une quelconque des 2 ou 3, caractérisée en ce que la valeur de seuil de vitesse nominale est égale à environ 150 % de la vitesse de ralenti des moyens (1) formant générateur. 5. Installation électrique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que les moyens (4) de régulation de puissance comportent des moyens d'enclenchement d'une phase de récupération d'énergie électrique à travers les moyens (3) formant convertisseur. 6. Installation électrique selon la 5, caractérisée en ce que les moyens (4) de régulation de puissance sont adaptés pour piloter les moyens (3) formant convertisseur à une puissance de récupération supérieure à la puissance nominale. 7. Installation électrique selon la 6, caractérisée en ce que la puissance de récupération est égale à environ 130% de la puissance nominale. 8. Installation électrique selon la 6 ou 7, caractérisée en ce que les moyens (4) de régulation de puissance sont adaptés pour établir la tension des moyens (3) formant convertisseur à une première valeur lorsque ceux-ci sont destinés à alimenter des charges embarquées à bord du véhicule et à une seconde valeur lorsque ceux-ci sont en phase de récupération d'énergie.
H,B
H02,B60
H02J,B60R
H02J 4,B60R 16,H02J 7
H02J 4/00,B60R 16/02,H02J 7/16
FR2892224
A1
MANCHON DE PROTECTION POUR GAINE DE COMBUSTIBLE, PROCEDE DE FABRICATION DE CRAYONS DE COMBUSTIBLE ET DISPOSITIF POUR LA MISE EN OEUVRE DUDIT PROCEDE
20,070,420
L'invention concerne un manchon de protection pour gaine de combustible, un procédé de fabrication de crayons de combustible et un dispositif pour la mise en oeuvre dudit procédé. La principale application de cette invention concerne le domaine nucléaire et les combustibles radioactifs. Plus précisément, l'invention concerne un manchon pour le gainage de pastilles de combustible dans une gaine, de préférence tubulaire et métallique. Cette opération se déroule au niveau d'un 15 nez d'engainage traversé d'un passage et dont l'un des côtés reçoit de manière étanche une extrémité de la gaine et dont l'autre côté reçoit les pastilles de combustible qui arrivent en file afin de remplir la gaine, laquelle est ultérieurement refermée. Il est important de protéger l'espace dans lequel se trouve la gaine de la pollution et/ou contamination qui peuvent être générées par les pastilles. Il existe également un risque de contamination de l'extrémité de la gaine par laquelle 25 le remplissage est effectué. Pour ne pas risquer de transmettre cette pollution et/ou contamination de la gaine, on prévoit 20 dans une première étape de nettoyer l'extrémité du crayon. Cette opération de nettoyage s'effectue à sec, par frottement de la surface concernée par un chiffon. Ce nettoyage est habituellement réalisé après l'opération d'engainage (c'est-à-dire après séparation du crayon ainsi formé du nez d'engainage). Puis, dans une deuxième étape, on nettoie la surface latérale extérieure de la gaine. Ces nettoyages sont réalisés de manière automatique et télécommandée. C'est une opération qui est délicate et minutieuse à réaliser, la qualité du nettoyage dépendant en particulier du temps qui y est consacré. Après son remplissage, le crayon est refermé lors d'une opération de bouchonnage à l'issue de laquelle on détecte le taux de contamination de la gaine : si ce taux est au dessus d'une valeur seuil prédéterminée, on réalise une étape supplémentaire de nettoyage, généralement de manière manuelle, au contact du crayon qui est irradiant et contaminant. C'est par conséquent un but de la présente invention d'offrir un procédé de fabrication de crayon de combustible nucléaire permettant de réduire les étapes de nettoyage. C'est également un but de la présente invention d'offrir un dispositif de fabrication de crayon de combustible nucléaire permettant de protéger le crayon des contaminations. EXPOSÉ DE L'INVENTION Les buts précédemment énoncés sont atteints par un procédé de fabrication prévoyant la mise en place d'un manchon de protection de l'extrémité ouverte de la gaine et de retrait de ce manchon avant la mise en place d'un bouchon. La présente invention a alors principalement pour objet un procédé de fabrication de crayons de combustible caractérisé en ce qu'il comporte les étapes : a) de mise en place d'un manchon sur une extrémité ouverte d'une gaine, ledit manchon comportant un passage muni d'un épaulement intérieur destiné à protéger une face de l'extrémité ouverte de la gaine, b) d'insertion de l'extrémité de la gaine munie du manchon dans le nez d'engainage, c) d'isolation d'un espace recevant des pastilles et d'un espace extérieur, d) de remplissage de la gaine en pastilles, e) d'interruption dudit remplissage lorsque la gaine contient un nombre déterminé de pastilles, f) de retrait de l'extrémité de la gaine du nez d'engainage, g) d'ablation du manchon. Le procédé selon la présente invention peut comporter également l'étape de mise en place d'un bouchon sur l'extrémité ouverte de la gaine. Lors de l'étape b), on peut activer des moyens d'entraînement afin d'amener ladite gaine vers ledit nez d'engainage jusqu'à ce que l'extrémité ouverte de ladite gaine accoste ledit nez d'engainage. 3 Lors de l'étape c), on active des moyens de délimitation pour qu'ils coopèrent de manière étanche avec toute la périphérie d'un tronçon de démarcation du manchon pour isoler ladite zone recevant les pastilles de ladite zone extérieure. Lors de l'étape d), on active des moyens d'alimentation pour amener lesdites pastilles de combustible dans ladite zone amont, et on active des moyens pour l'introduction desdites pastilles de combustible dans le passage dudit nez d'engainage jusqu'à ce que la quantité désirée de pastilles de combustible soit contenue dans ladite gaine. Lors de l'étape e), on désactive lesdits moyens d'alimentation et lesdits moyens pour l'introduction de pastilles de combustible. En outre, lors de l'étape e), on active lesdits moyens d'entraînement afin de séparer ladite gaine dudit nez d'engainage jusqu'à ce que ladite gaine soit située dans ladite zone aval. On prévoit également lors de l'étape g), d'activer des moyens de retrait, afin de séparer ledit manchon de ladite gaine, et on évacue ledit manchon. La présente invention a également pour objet un dispositif de fabrication de crayons de combustible d'axe longitudinal à l'aide d'une gaine et d'un manchon de protection tubulaire comportant un passage muni d'un épaulement intérieur destiné à protéger une face de l'extrémité ouverte de la gaine, et de pastilles de combustible comprenant : un nez d'engainage traversé d'un passage s'étendant entre un côté amont pour l'arrivée desdites30 pastilles de combustible et un côté aval, apte à recevoir l'extrémité de la gaine munie du manchon, - des moyens de délimitation aptes à coopérer avec le manchon pour séparer de manière étanche la zone aval de la zone amont, - des moyens d'alimentation aptes à amener lesdites pastilles de combustible dans ladite zone amont, - des moyens pour l'introduction desdites 10 pastilles de combustible dans ledit côté amont du passage du nez d'engainage et dans la gaine, - des moyens d'entraînement escamotables aptes à coopérer avec ladite gaine pour permettre le mouvement de ladite gaine dans ladite zone aval en 15 direction et/ou depuis ledit nez d'engainage entre une position écartée dans laquelle la gaine est en dehors dudit passage et ladite position accostée, - des moyens de retrait dudit manchon de ladite gaine. 20 En particulier, le côté aval est conformé pour coopérer de manière à entourer une première extrémité de ladite gaine, ladite première extrémité de la gaine étant entourée par ledit manchon, ledit côté aval du passage étant apte à venir en contact étanche 25 avec la face externe de la première extrémité dudit manchon dans une position accostée. Avantageusement, le nez d'engainage et les moyens de délimitation sont de symétrie de révolution autour de l'axe longitudinal. 30 En outre, le dispositif peut comporter des moyens de mise en place dudit manchon autour de ladite gaine sur un tronçon d'extrémité de ladite gaine comprenant ladite première extrémité. De manière avantageuse, l'extrémité du passage du nez d'engainage située du côté aval dudit passage présente une face interne en forme de tronc de cône allant en se rétrécissant en direction du côté amont dudit passage. Le dispositif, peut en outre comporter des moyens de guidage, situés en aval desdits moyens de délimitation et permettant d'orienter les mouvements de ladite gaine par rapport audit côté aval du nez d'engainage. Dans un troisième exemple de réalisation, lesdits moyens de délimitation comprennent un joint annulaire gonflable apte à entourer ledit tronçon de démarcation dudit manchon et apte à venir en contact contre la face externe dudit tronçon de démarcation dans une position active. Dans une réalisation, les moyens de retrait peuvent comporter une pince de préhension munie d'au moins deux parties aptes à enserrer ladite première extrémité du manchon selon la présente invention, et équipée d'au moins une saillie radiale destinée à coopérer avec ladite gorge pour retenir ledit manchon et le séparer de ladite gaine par traction. Dans une autre réalisation lesdits moyens de retrait comprennent au moins un élément formant poussoir, susceptible de venir entourer ladite gaine sur au moins une partie de son contour derrière la deuxième extrémité dudit manchon, et apte à entraîner ledit manchon par poussée en le séparant de ladite gaine par glissement. Dans un deuxième exemple de réalisation, lesdits moyens de délimitation comportent un joint annulaire logé dans une rainure annulaire située sur la face externe de la première extrémité du manchon. Dans un troisième exemple de réalisation, lesdits moyens de délimitation comprennent un joint à lèvre, ladite lèvre étant apte à entourer ledit tronçon de démarcation dudit manchon et apte à venir en contact étanche contre la face externe dudit tronçon de démarcation dans une position serrée. De cette manière, on comprend que le manchon protège la gaine pendant toute l'opération d'engainage et qu'il est ensuite retiré et évacué dans un réceptacle à déchets, pour traitement ultérieur. Ainsi, on assure la non pollution et/ou non contamination de la face extérieure de la gaine du crayon de combustible d'une manière simple et efficace, pouvant être automatisée, en engendrant une quantité minime de déchets. De cette manière, on s'affranchit des nettoyages mentionnés précédemment et on minimise les opérations de nettoyage qui doivent être réalisées manuellement, celles-ci requérant la présence d'opérateurs à proximité et/ou au contact des gaines et/ou des crayons de combustible. En outre, la suppression ou pour le moins la minimisation de ces opérations de nettoyage entraîne un gain de temps important dans les productions de ces crayons de combustible. La présente invention a également pour objet un manchon de protection pour gaine de combustible nucléaire comportant un corps d'axe longitudinal muni d'un passage, au moins une partie dudit passage étant apte à coopérer de manière étanche avec une paroi périphérique d'une gaine, le passage comportant une première partie de plus petit diamètre et une deuxième partie de plus grand diamètre, au moins une partie de ladite deuxième partie étant apte à coopérer de manière étanche avec la paroi périphérique de la gaine, lesdites première et deuxième parties se raccordant par un épaulement, ledit épaulement étant apte à venir protéger une face d'extrémité ouverte de la gaine. Dans un exemple de réalisation, le manchon comporte également des moyens de préhension formés sur une paroi extérieure du manchon. Ces moyens sont, par exemple formés par une gorge. Dans un autre exemple de réalisation, le manchon comporte à une extrémité du côté de la partie de plus petit diamètre, un décrochement muni d'un joint. Avantageusement, le manchon comporte des bourrelets d'étanchéité en saillie d'une paroi interne de la deuxième partie de plus grand diamètre et aptes à venir en contact étanche avec une paroi extérieure de la gaine. La description qui va suivre et les dessins qui l'illustrent ne sont donnés qu'à titre indicatif et 30 non limitatif. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS Il sera fait référence aux dessins annexés dans lesquels : - les figures 1 à 3 sont des vues en élévation schématique d'un premier mode de réalisation d'un dispositif pour la fabrication selon l'invention depuis le côté et pendant différentes étapes du procédé de fabrication d'un crayon de combustible, la figure 4 est une vue détaillée de la 10 zone IV de la figure 1, les figures 5 à 10 sont des vues en élévation schématique d'un deuxième mode de réalisation d'un dispositif pour la fabrication selon l'invention depuis le côté et pendant différentes étapes du procédé 15 de fabrication d'un crayon de combustible, - les figures 11 et 12 sont des vues détaillées similaires à celle de la figure 4, représentant différentes positions relatives entre la gaine et le nez d'engainage, ces deux figures 20 correspondant respectivement aux positions initiale et finale de l'étape représentée à la figure 6, la figure 13 est une vue similaire à celle de la figure 6 pour un troisième mode de réalisation d'un ensemble de gainage selon l'invention, - la figure 14a est une vue en perspective d'un manchon selon la présente invention, - la figure 14b est une vue en coupe longitudinale de la figure 14a. 25 EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS Si l'on se réfère à la figure 1, un dispositif de fabrication 100 est illustré dans une situation préalable à la formation d'un crayon. En effet, des pastilles 20 de combustible sont disposées dans l'alignement d'un axe longitudinal (X, X') autour duquel est également placée une gaine 30 creuse destinée à contenir une pile de pastilles 20 afin de former un crayon. La gaine 30 s'étend entre une première extrémité 30a située à droite de la figure 1 et une deuxième extrémité 30b située à gauche de la figure 1. Un manchon 40 recouvre une zone d'extrémité de la gaine 30 qui contient la première extrémité 30a. La gaine 30 et le manchon 40 sont de symétrie de révolution autour de l'axe (X, X'). La gaine 30 est de préférence formée d'un tube métallique, par exemple, un alliage de zirconium (Zircaloy). 20 Le manchon 40 constitue un élément de protection à usage unique de la gaine 30, celui-ci est par exemple en élastomère relativement rigide. Afin de minimiser la quantité de déchets, on cherchera à utiliser un manchon 40 présentant une 25 longueur restreinte et une épaisseur minimale. Le manchon 40 est monté sur la zone d'extrémité de la gaine 30, en dehors de l'ensemble de gainage 100 illustré à la figure 1. Cette opération peut être réalisée de manière manuelle en dehors d'une 30 enceinte, telle qu'une boîte à gants dans laquelle les 10 15 pastilles de combustible et les crayons formés ultérieurement seront maintenus. Le montage du manchon 40 sur la gaine 30 peut tout autant être réalisé de manière automatique à l'intérieur ou à l'extérieur de la boîte à gants. Le manchon 40 de protection représenté sur les figures 14a et 14b comporte un corps 401 en forme de cylindre régulier, d'axe A-A', et un passage central 403 également d'axe A-A'. Le passage comporte une première partie de plus petit diamètre 405 et une deuxième partie de plus grand diamètre 407, se raccordant par un épaulement 409. L'épaulement 409 est destiné à venir en appui contre l'extrémité 30a de la gaine 30, de manière à isoler celle-ci des débris provenant des pastilles lors de leur chargement dans la gaine. Dans l'exemple représenté et de manière avantageuse, la deuxième partie de plus grand diamètre 407 a un diamètre supérieur au diamètre extérieur de la gaine et comporte des bourrelets 411 annulaires en saillie de la paroi intérieure de ladite deuxième partie. Le bourrelet 411b est apte à venir en contact étanche avec la gaine, pour former une barrière contre la contamination issue du passage des pastilles, et assure le maintien par expansion élastique du manchon sur la gaine. Le bourrelet 411b guide le manchon sur la gaine. Le manchon peut comporter plusieurs bourrelets 411. Dans l'exemple représenté, le manchon comporte deux bourrelets mais un manchon muni d'un ou30 de plus de deux bourrelets ne sort pas du cadre de la présente invention. Dans l'exemple représenté, les bourrelets ont une section sensiblement rectangulaire, une section en sapin ou toute autre forme peut également convenir. En outre, le manchon peut comporter une seconde partie de diamètre intérieur sensiblement inférieure au diamètre de la gaine. De plus, la première extrémité 40a du manchon comporte avantageusement sur son diamètre extérieur un chanfrein 413 de manière à faciliter son insertion dans un nez d'engainage. L'extrémité libre de la partie de plus grand diamètre 407 comporte avantageusement un chanfrein 415 sur son diamètre intérieur pour faciliter l'insertion de la gaine 30 dans le manchon 40. En référence à la figure 1, le dispositif d'engainage 100 comporte un nez d'engainage 102 s'étendant de manière longitudinale le long et autour de l'axe (X, X') entre une première extrémité 102a et une deuxième extrémité 102b. Le nez d'engainage 102 est traversé par un passage 104 s'étendant depuis la première extrémité 102a jusqu'à la deuxième extrémité 102b. Le diamètre de ce passage 104 est prévu pour permettre l'avancée des pastilles 20 arrivant en lots depuis la première extrémité 102a, ces pastilles 20 étant poussées au moyen d'un fleuret (non représenté) en direction de la deuxième extrémité 102b. Sur la figure 1, un lot de pastilles 20 est logé à l'intérieur du passage 104 du côté amont 104a situé à droite de la figure 1. Du côté amont 104a, le passage 104 est cylindrique de section circulaire et du côté aval 104b, le passage 104 présente une forme de tronc de cône légèrement évasé qui présente un diamètre de plus en plus grand en direction de la deuxième extrémité 102b du nez d'engainage. Cette forme évasée va faciliter l'entrée, le positionnement et le centrage de la première extrémité 30a de la gaine 30 à l'intérieur du côté aval 104b du passage 104. Au niveau du côté aval 104b du passage 104, le nez d'engainage 102 comporte une pièce interne 102' illustrée de manière agrandie sur la figure 4. Si l'on se reporte à la figure 4, cette pièce interne 102' entoure le côté aval 104b du passage 104 depuis une première extrémité 104b1, présentant une section circulaire de diamètre identique et aligné avec le diamètre du passage 104 au niveau du côté amont 104a jusqu'à la deuxième extrémité 104b6 du côté aval 1O4b. Cette deuxième extrémité 104b6 est de section circulaire et présente un diamètre plus grand que le diamètre du côté amont 104a du passage 104, et est coaxiale à celui-ci. Entre la première extrémité 104b1 et la deuxième extrémité 104b6 du côté aval 104b, le passage 104 comporte successivement un épaulement rentrant 104b2 selon une direction perpendiculaire à l'axe (X,X'), une gorge annulaire 104b3 ouverte sur l'épaulement rentrant 104b2, un tronçon circulaire 104b4 présentant un diamètre plus important que la première extrémité 104b1, et, sur une majeure partie de la longueur de la pièce interne 102, un tronçon tronconique 104b5 allant en s'évasant depuis le diamètre du tronçon circulaire 104b4 jusqu'à la deuxième extrémité 104b6. Comme on peut le voir également sur la figure 4, la gaine 30 tubulaire recouverte du manchon 40, présente un diamètre externe sensiblement égal au diamètre du tronçon circulaire 104b4. En outre, comme il apparaît sur la figure 4, la première extrémité 40a du manchon 40 dépasse au delà de la première extrémité 30a de la gaine 30. Plus exactement, la première extrémité 40a du manchon 40 présente une épaisseur plus importante correspondant à la somme des épaisseurs de la gaine 30 et de la deuxième extrémité 40b du manchon 40. Cette première extrémité 40a du manchon 40 s'étend sensiblement le long du tronçon circulaire 104b4 et de la gorge annulaire 1O4b3. La face 40a' de la première extrémité 40a du manchon 40 tournée en direction du côté amont 104a du passage 104 vient en butée contre l'épaulement rentrant 104b2 : dans cette position, comme il apparaît sur la figure 4, la paroi circulaire de la première extrémité du côté aval 104b, le diamètre interne de la première extrémité 40a du manchon 40 et le diamètre interne de la première extrémité 30a de la gaine 30 sont sensiblement alignés de manière à réduire les risques d'accrochage des pastilles lors des opérations de transfert de pastilles. Dans la position précitée telle que représentée sur la figure 4, la gaine 30 recouverte du manchon 40 est accostée dans le passage 104 du nez d'engainage 102. Si l'on se réfère à nouveau à la figure 1, la gaine 30 revêtue du manchon a été amenée jusqu'à la position accostée illustrée à la figure 4 au moyen d'un galet 106 qui est escamotable. Entre la deuxième extrémité 102b du nez d'engainage 102 et la deuxième extrémité 40b du manchon 40, est disposé un joint gonflable 108 annulaire entourant, avec contact serré et étanche, un tronçon de démarcation 40c du manchon 40. 10 Plus précisément, le joint 108 comporte un tronçon central 108a et deux tronçons d'extrémité 108b et 108c. Le tronçon central 108a délimite un passage cylindrique de section circulaire qui vient en contact étanche contre le tronçon de démarcation 40c qui est 15 sensiblement de même longueur. Les deux tronçons d'extrémité 108b et 108c délimitent un passage de forme tronconique allant en s'évasant depuis le tronçon central 108a. Un système d'arrivée d'air sous pression (non représenté) permet 20 le gonflage du joint 108 de sorte que lorsque le joint 108 est sous pression, c'est-à-dire dans une position active, le tronçon central 108a est en contact étanche avec la face externe du tronçon de démarcation 40c. Cette position active est mise en oeuvre 25 avant l'arrivée des pastilles 20 dans le nez d'engainage et on désactive le joint 108 par évacuation de l'air sous pression à la fin du remplissage de la gaine 30 (cette position est représentée en traits mixtes sur la figure 2). Ce joint gonflable 108 est précédé, du côté par lequel la gaine 30 arrive (à gauche sur la figure 30 1), d'un guide annulaire 110 présentant une première extrémité 110a, munie d'un passage circulaire et présentant une faible épaisseur de manière à pouvoir s'insérer dans le passage du joint gonflable. La deuxième extrémité 110b du guide annulaire 110 présente un passage en forme de tronc de cône allant en s'agrandissant en direction opposée au nez de façon à former un guide d'entrée pour la gaine 30 revêtue du manchon 40. Le guide 110 et le joint gonflable 108 séparent une zone 112 susceptible d'être contaminée recevant les pastilles 20 de combustible (à droite sur la figure 1) d'une zone 114 non contaminée par les pastilles 20. Le manchon 40 présente une longueur telle qu'il s'étend depuis l'épaulement rentrant 104b2 (voir figure 4) au moins jusqu'à la deuxième extrémité 110b du guide annulaire 110. Dans le cas illustré, la deuxième extrémité 40b du manchon dépasse de cette deuxième extrémité 110b du guide annulaire 110. La zone susceptible d'être contaminée 112, sera dénommée zone amont , tandis que la zone non contaminée 114 sera dénommée zone aval , ces zones 112 et 114 étant séparées l'une de l'autre, en direction longitudinale selon l'axe (X, X') par le tronçon central 108a du joint gonflable. Le dispositif pour la fabrication de crayons comprend également des moyens d'alimentation (non illustrés) aptes à amener les colonnes de pastilles de combustible 20 dans cette zone amont 112. A partir de la situation représentée à la figure 1, les pastilles 20 sont introduites dans le30 côté amont 104a du passage 104 du nez d'engainage, puis les pastilles 20 sont poussées (voir la flèche 115 de la figure 1) à l'intérieur de la gaine 30. De cette façon, plusieurs colonnes de pastilles 20 sont mises bout à bout à l'intérieur de la gaine 30 de façon à former un crayon. Le bouchonnage ou fermeture étanche de ce crayon est non décrit. La position de la figure 1 est illustrée, en pointillés sur la figure 2. Dans la représentation de la figure 2, le galet 106 est escamoté, c'est-à-dire qu'il est écarté afin d'éviter sa contamination éventuelle. La deuxième extrémité 30b de la gaine 30 est saisie par une pince de manutention (non représentée). Ensuite, la gaine 30 est écartée du nez d'engainage 102, du joint 108 et du guide 110 (voir la flèche 117 sur la figure 2) jusqu'à aboutir à la position écartée de la gaine 30 qui est illustrée en traits pleins sur la figure 2. Dans cette position écartée, une pince 116 est ouverte et placée autour de la première extrémité 40a du manchon 40, cette pince 116 est ensuite refermée autour de cette première extrémité 40a. Le contour intérieur de la pince 116 présente une complémentarité de forme avec le contour extérieur de la première extrémité 40a du manchon 40 (voir figures 14a et 14b). En particulier, la pince 116 comporte une nervure 118 pouvant venir se loger dans une rainure correspondante 40a", ou gorge avantageusement annulaire de la face externe de la première extrémité 40a du manchon 40. La nervure 118 est annulaire ou non. D'une manière plus générale, la pince 116 est munie d'au moins une saillie radiale destinée à coopérer avec la rainure 40a" pour retenir le manchon 40 et le séparer par traction de la gaine 30, elle-même retenue par la pince de manutention précitée. De cette position illustrée sur la figure 2, dans laquelle la pince 116 est serrée autour de la première extrémité 40a du manchon 40 (situation en 10 pointillés sur la figure 3), on fait avancer la pince 116 en direction du nez d'engainage 102 (voir flèche 119) : le manchon 40 ayant servi pendant le remplissage de la gaine 30 par les pastilles 20, est maintenant séparé de la gaine 30. Après cette opération de séparation, on ouvre la pince de préhension 116, de sorte que le manchon 40 tombe (voir flèche 120) de manière gravitaire dans un réceptacle à déchets (non représenté) prévu à cet effet. La pince 116 ouverte retournera dans sa position initiale représentée à la figure 1 dans l'attente de l'arrivée d'une autre gaine 30. Ainsi, on comprend que toute la partie de la gaine 30 située dans la zone amont 112 a été 25 protégée de toute contamination par les pastilles 20 au moyen du manchon 40 qui est ensuite séparé de la gaine 30 puis évacué : on aboutit ainsi de manière simple et efficace à protéger de toute pollution et/ou de toute contamination la face extérieure de la gaine 30 du 30 crayon de combustible lors de l'opération d'engainage. 15 20 On se reportera maintenant aux figures 5 à 10 illustrant un deuxième mode de réalisation du dispositif portant la référence générale 200. Les éléments communs au premier mode de réalisation 100 et au deuxième mode de réalisation 200 de l'ensemble de gainage portent des références numériques inchangées par rapport à la description qui précède du premier mode de réalisation. Le dispositif 200 selon le deuxième mode de réalisation comporte un nez d'engainage 102 qui est entouré de différents éléments de montage désignés d'une manière générique par la référence 202. Des éléments de montage similaires peuvent être montés autour du nez d'engainage 102 dans le cas du premier mode de réalisation du dispositif pour la fabrication de crayon 100 même s'ils ne sont pas représentés sur les figures 1 à 3. Le dispositif 200 ne présente pas le joint 108, le guide 110 et la pince 116 du premier mode de réalisation. La gaine 30 revêtue du manchon 40 est avancée dans le nez d'engainage 102 au moyen du galet d'entraînement 106 et la position accostée est atteinte au moyen d'un élément poussoir 204 comme il sera décrit ci-après en relation avec les figures 5 et 6. L'élément formant poussoir 204 est formé de deux demi-coquilles susceptibles de venir enserrer au moins une partie du contour circulaire de la face externe de la gaine 30, une partie radialement interne 206 rigide en compression formant un contact étanche. Cette partie radialement interne 206 de l'élément formant poussoir 204 peut être réalisée dans un matériau tel qu'un élastomère, ce qui permet d'éviter avantageusement tout risque de rayure de la gaine. Lorsque le galet d'entraînement 106 a amené la première extrémité 30a de la gaine 30 à l'intérieur du passage 104, l'élément formant poussoir 204 qui est ouvert, passe d'une position arrière illustrée en pointillés sur la figure 5 à une position avant illustrée en traits pleins sur la figure 5 en se rapprochant du manchon 40 selon la direction de la flèche 209. L'élémentformant poussoir 204 est ensuite refermé de manière serrée autour de la face externe de la gaine 30 (étape illustrée en pointillés sur la figure 6). L'élément poussoir 204 est ensuite avancé (flèche 209 sur la figure 6) le long de la gaine 30 jusqu'à venir buter contre la deuxième extrémité 40b du manchon 40. L'élément formant poussoir 204 continuant à avancer selon la direction de la flèche 209 en étant serré autour de la gaine 30, on aboutit à la disposition de la figure 4 dans laquelle la gaine 30 est accostée au fond du nez d'engainage 102. C'est dans cette position accostée illustrée à la figure 6 et correspondant à la position de la figure 1 du premier mode de réalisation, qu'est effectué le remplissage de la gaine 30 par les pastilles de combustible 20 pour la formation d'un crayon. Après que cette opération d'engainage des pastilles ait été réalisée, comme il est représenté sur la figure 7 en pointillés, l'élément formant poussoir 204 est ouvert en s'écartant radialement de la gaine 30 puis il est écarté du nez 102 en direction longitudinale dans le sens de la flèche 210. Depuis la position de la gaine de la figure 7 ou celle représentée en pointillés sur la figure 8, la séparation entre la gaine 30 et le nez d'engainage 102 se déroule de la manière similaire à celle décrite en relation avec la figure 2 au moyen d'une pince de manutention du poste de bouchonnage pour aboutir à la position illustrée en traits pleins sur la figure 8. Ensuite, on referme de manière serrée l'élément formant poussoir 204 autour de la gaine 30, l'élément formant poussoir 204 est avancé en direction du nez d'engainage 102 (voir flèche 213 sur la figure 9) en retirant ainsi le manchon 40 de la gaine 30 qui reste en position écartée. Le déplacement du manchon 40 conduit à sa séparation totale (position illustrée en pointillés sur la figure 9) de la gaine 30 pour finir par une chute par gravité (flèche 217) du manchon 40 en direction d'un réceptacle à déchets déjà mentionné. L'élément formant poussoir 204 est ensuite ouvert radialement (voir figure 10) et la gaine 30 remplie de pastilles de combustible 20, est séparée du dispositif 200 (voir flèche 215) en direction du poste de bouchonnage. Sur les figures 11 et 12 sont représentées, d'une manière agrandie, certaines positions relatives entre la gaine 30 revêtue du manchon 40 et la pièce interne 102' du nez d'engainage 102. Plus précisément, la figure 11 correspond à la position avant de la figure 5 et la figure 12 correspond à la position accostée illustrée à la figure 6 et qui a été illustrée à la figure 4 en relation avec le premier mode de réalisation. Seule la première extrémité 40a du manchon 40 a été modifiée par rapport au cas de figure du premier mode de réalisation : la rainure 40a" s'étend jusqu'à la face 40a' et elle est équipée d'un joint en élastomère annulaire 216 destiné à limiter les risques de contamination du passage 104 au niveau de la pièce interne 102 du nez d'engainage 102, lorsque les pastilles de combustible 20 sont disposées à l'intérieur de la gaine 30. Dans le deuxième mode de réalisation, le joint 216 délimite (voir figure 6) la zone amont 212 susceptible d'être contaminée de la zone aval 214 et l'élément pousseur 204 remplit la même fonction de manutention que la pince 116 du premier mode de réalisation. Le troisième mode de réalisation du dispositif de fabrication illustré en relation avec la figure 13 et portant la référence numérique 300 se distingue du deuxième mode de réalisation en ce que l'élément poussoir 204 est remplacé par un élément formant poussoir 304 et un joint à lèvres 306. Dans ce cas, l'élément formant poussoir 304 30 ne comporte pas la partie radialement interne 206 en contact avec la face externe de la gaine 30 mais il est réalisé en une seule pièce. Cet élément formant poussoir 304 est manoeuvré de manière tout à fait identique à l'élément poussoir 204 en conformité avec les figures 5 à 10. Le joint à lèvre 306 est disposé de manière adjacente à la deuxième extrémité 102b du nez d'engainage avec une lèvre susceptible de venir en contact étanche et serré contre la face externe du manchon 40 à l'emplacement du tronçon de démarcation. De préférence, comme il est illustré sur la figure 13, la lèvre 306a est disposée longitudinalement au plus près de la deuxième extrémité 102b du nez d'engainage au niveau d'une première extrémité du joint à lèvres 306. Dans le cas du troisième mode de réalisation, c'est la lèvre 306a du joint à lèvre 306 qui sépare la zone amont 312 de la zone aval 314. La deuxième extrémité 306b du joint à lèvres 306 présente une ouverture tronconique allant en s'évasant depuis la première extrémité 306a, afin de faciliter l'entrée de la gaine 30 en direction du nez d'engainage 102. Pour ce qui concerne l'agencement relatif entre la première extrémité 40a du manchon et le côté aval 104b du passage, les figures 11 et 12 restent valables dans le cadre du troisième mode de réalisation sauf pour le joint 216 qui est alors facultatif. Comme il ressort des trois modes de réalisation illustrés et décrits précédemment le manchon 40 dépasse sensiblement à droite, c'est-à-dire de la première extrémité 30a de la gaine 30.5
La présente invention a principalement pour objet un procédé de fabrication de crayons de combustible caractérisé en ce qu'il comporte les étapes :a) de mise en place d'un manchon sur une extrémité ouverte (30a) d'une gaine (30), ledit manchon comportant un passage muni d'un épaulement destiné à protéger une face de l'extrémité ouverte (30a) de la gaine (30),b) d'insertion de l'extrémité de la gaine (30a) munie du manchon dans le nez d'engainage,c) d'isolation d'un espace recevant des pastilles et d'un espace extérieur,d) de remplissage de la gaine en pastilles,e) d'interruption dudit remplissage lorsque la gaine contient un nombre déterminé de pastilles,f) de retrait de l'extrémité (30a) de la gaine du nez d'engainage,g) d'ablation du manchon.La présente invention a également pour objet un dispositif de mise en oeuvre du procédé selon l'invention et un manchon de protection pour gaine de combustible nucléaire.
1. Procédé de fabrication de crayons de combustible caractérisé en ce qu'il comporte les étapes . a) de mise en place d'un manchon sur une extrémité ouverte (30a) d'une gaine (30), ledit manchon comportant un passage muni d'un épaulement intérieur destiné à protéger une face de l'extrémité ouverte (30a) de la gaine (30), b) d'insertion de l'extrémité de la gaine (30a) munie du manchon dans le nez d'engainage, c) d'isolation d'un espace recevant des pastilles et d'un espace extérieur, d) de remplissage de la gaine en pastilles, e) d'interruption dudit remplissage lorsque la gaine contient un nombre déterminé de pastilles ; f) de retrait de l'extrémité (30a) de la gaine du nez d'engainage, g) d'ablation du manchon. 2. Procédé selon la précédente, comportant également l'étape de mise en place d'un bouchon sur l'extrémité (30a) de la gaine. 25 3. Procédé de fabrication de crayon de combustible selon la 1 ou 2, dans lequel, lors de l'étape b), on active des moyens d'entraînement (106) afin d'amener ladite gaine (30) vers ledit nez 30 d'engainage (102) jusqu'à ce que la première extrémité 20(30a) de ladite gaine (30) accoste ledit nez d'engainage (102). 4. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, dans lequel lors de l'étape c), on active des moyens de délimitation (108, 216, 306a) pour qu'ils coopèrent de manière étanche avec toute la périphérie d'un tronçon de démarcation (40c) du manchon (40) pour séparer ladite zone amont (112, 212, 312) de ladite zone aval (114, 214, 314). 5. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 4, dans lequel lors de l'étape d), on active des moyens d'alimentation pour amener lesdites pastilles (20) de combustible dans ladite zone amont (112, 212, 312), et on active des moyens pour l'introduction desdites pastilles (20) de combustible dans le passage (104) dudit nez d'engainage (102) jusqu'à ce que la quantité désirée de pastilles (20) de combustible soit contenue dans ladite gaine (30). 6. Procédé selon la 5, dans lequel lors de l'étape e), on désactive lesdits moyens d'alimentation et lesdits moyens pour l'introduction de pastille (20) de combustible. 7. Procédé selon la 3, dans lequel lors de l'étape e), on active lesdits moyens d'entraînement (106) afin de séparer ladite gaine (30) dudit nez d'engainage (102) jusqu'à ce que ladite gaine (30) soit située dans ladite zone aval (114, 214, 314). 8. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 7, dans lequel lors de l'étape g), on active des moyens de retrait (116, 214, 314) afin de séparer ledit manchon (40) de ladite gaine (30), et on évacue ledit manchon (40). 9. Dispositif (100, 200, 300) de fabrication de crayons de combustible d'axe longitudinal (X, X'), à l'aide d'une gaine (30) et d'un manchon (40) de protection tubulaire comportant un passage muni d'un épaulement intérieur destiné à protéger une face de l'extrémité ouverte (30a) de la gaine, et de pastilles (20) de combustible comprenant : - un nez d'engainage (102) traversé d'un passage (104) s'étendant entre un côté amont (104a) pour l'arrivée desdites pastilles (20) de combustible et un côté aval (104b), apte à recevoir l'extrémité de la gaine munie du manchon, - des moyens de délimitation (108, 216, 306a) aptes coopérer avec le manchon pour séparer de manière étanche la zone aval (114, 214, 314) de la zone amont (112), - des moyens d'alimentation aptes à amener lesdites pastilles (20) de combustible dans ladite zone amont (112, 212, 312), des moyens pour l'introduction desdites pastilles (20) de combustible dans ledit côté amont (104a) du passage (104) du nez d'engainage (102) et dans la gaine (30), - des moyens d'entraînement (106) escamotables aptes à coopérer avec ladite gaine (30)pour permettre le mouvement de ladite gaine (30) dans ladite zone aval (114, 214, 314) en direction et/ou depuis ledit nez d'engainage (102) entre une position écartée dans laquelle la gaine (30) est en dehors dudit passage (104) et ladite position accostée, - des moyens de retrait (116, 204, 304) dudit manchon (40) de ladite gaine (30). 10. Dispositif selon la précédente, dans lequel, le côté aval (104b) du passage (104) du manchon (40) est conformé pour coopérer de manière à entourer une première extrémité 30a de ladite gaine (30), ladite première extrémité (3Oa) de la gaine (30) étant entourée par ledit manchon (40), ledit côté aval (104b) du passage (104) étant apte à venir en appui contre la face externe de la première extrémité (40a) dudit manchon (40) dans une position accostée. 11. Dispositif (100, 200, 300) selon la 9 ou 10, dans lequel ledit nez d'engainage (102), et lesdits moyens de délimitation (108, 216, 306a) sont de symétrie de révolution autour de l'axe longitudinal (X, X'). 12. Dispositif (100, 200, 300) selon l'une quelconque des 9 à 11, comportant, en outre, des moyens de mise en place dudit manchon (40) autour de ladite gaine (30) sur un tronçon d'extrémité de ladite gaine (30) comprenant ladite première extrémité (30a). 13. Dispositif (100, 200, 300) selon l'une quelconque des 9 à 12, dans lequel l'extrémité du passage (104) du nez d'engainage (102) située du côté aval (104b) dudit passage (104) présente une face interne en forme de tronc de cône allant en se rétrécissant en direction du côté amont (104a) dudit passage. 14. Dispositif (100, 300) selon l'une quelconque des 9 à 13, comportant, en outre, des moyens de guidage (110, 306) situés en aval desdits moyens de délimitation (108, 216, 306a) et permettant d'orienter les mouvements de ladite gaine (30) par rapport audit côté aval (104b) du nez d'engainage. 15. Dispositif (100) selon l'une quelconque des 9 à 14, dans lequel lesdits moyens de délimitation comprennent un joint annulaire gonflable (108) apte à entourer ledit tronçon de démarcation (40c) dudit manchon (40) et apte à venir en contact contre la face externe dudit tronçon de démarcation (40c) dans une position active. 16. Dispositif (100) selon l'une quelconque des 9 à 15, dans lequel lesdits moyens de retrait comportent une pince de préhension (116) munie d'au moins deux parties aptes à enserrer ladite première extrémité (40a) du manchon (40) muni d'une gorge pratiquée dans sa paroi extérieure, et équipée d'au moins une saillie radiale (118) destinée àcoopérer avec ladite gorge pour retenir ledit manchon (40) et le séparer de ladite gaine (30) par traction. 17. Dispositif (200, 300) selon l'une quelconque des 9 à 15 caractérisé en ce que lesdits moyens de retrait comprennent au moins un élément formant poussoir (204, 304) susceptibles de venir entourer ladite gaine (30) sur au moins une partie de son contour derrière la deuxième extrémité (40b) dudit manchon (40), et apte à entraîner ledit manchon (40) par poussée en le séparant de ladite gaine (30) par glissement. 18. Dispositif (200) selon la 9 à 14, dans lequel lesdits moyens de délimitation (216) comportent un joint annulaire logé dans une rainure annulaire (40a") située sur la face externe de la première extrémité (40a) du manchon (40). 19. Dispositif (300) selon l'une quelconque des 9 à 14, dans lequel lesdits moyens de délimitation comprennent un joint à lèvre (306), ladite lèvre (306b) étant apte à entourer ledit tronçon de démarcation (40c) dudit manchon (40) et apte à venir en contact étanche contre la face externe dudit tronçon de démarcation (40c) dans une position serrée. 20. Manchon de protection (40) pour gaine de combustible nucléaire comportant un corps (401) d'axe longitudinal (AA') muni d'un passage (403), au moins une partie dudit passage (403) étant apte àcoopérer de manière étanche avec une paroi périphérique d'une gaine, le passage comportant une première partie (405) de plus petit diamètre et une deuxième partie de plus grand diamètre (407), au moins une partie de ladite deuxième partie (407) étant apte à coopérer de manière étanche avec la paroi périphérique de la gaine, lesdites première et deuxième parties se raccordant par un épaulement (409) destiné à protéger une face (30a) d'une extrémité (30) ouverte d'une gaine. 21. Manchon selon la 20, comportant également des moyens de préhension formés sur une paroi extérieure du manchon. 22. Manchon selon la précédente dans lequel les moyens de préhension sont formés par une gorge (40a " ). 23. Manchon selon l'une des 20 20 à 22, comportant à une extrémité du côté de la partie de plus petit diamètre, un décrochement muni d'un joint. 24. Manchon selon l'une quelconque des 25 20 à 23, comportant des bourrelets (411) d'étanchéité en saillie d'une paroi interne de la deuxième partie de plus grand diamètre (407) et aptes à venir en contact étanche avec une paroi extérieure de la gaine (30).15
G
G21
G21C
G21C 21,G21C 3
G21C 21/02,G21C 3/28
FR2901614
A1
PROCEDE DE FABRICATION DE LENTILLES, NOTAMMENT POUR IMAGEUR CMOS
20,071,130
de la photodiode. Les pixels sont agencés de façon matricielle et une mosaïque de filtres rouges, verts, bleus est répartie au-dessus de la matrice de pixels, généralement selon l'architecture de Bayer (les cellules d'une ligne étant alternativement rouges et vertes ou alternativement vertes et bleues). Chaque pixel est ainsi recouvert par un filtre de couleur primaire déterminée, rouge, verte ou bleue, et fournit une information de luminance relative à la couleur primaire qui lui est attribuée, formant une information de pixel. La figure 2 est une vue en coupe schématique de l'imageur CMOS 10 dans une région correspondant à trois pixels PIXl, PIX2, PIX3. En allant du bas vers le haut, on distingue des couches 11, 12, 13, 14ä 15 et des microlentilles LO (L0-1, LO-2, LO-3). La couche 11 est le substrat semi-conducteur sur lequel l'imageur est implanté. Cette couche 11 représente ainsi la partie active de l'imageur et comprend des photodiodes et leurs circuits de contrôle et d'interconnexion associés (non détaillés). La couche 12 est formée par un matériau diélectrique qui recouvre entièrement le substrat 11. La couche 13 est une couche de passivation déposée sur l'imageur en fin de processus de fabrication CMOS. La couche 14 est formée par des résines colorées et comprend des secteurs 14-1, 14-2, 14-3 de couleur rouge, verte ou bleue formant les filtres de couleur primaire susmentionnés, à raison d'un filtre de couleur par pixel. La couche 15 est une couche de résine intermédiaire formant un support pour les microlentilles LO et offrant une bonne planéité. Les microlentilles LO sont agencées en une matrice dite "MLA" ("Microlens Array") à raison d'une microlentille par pixel. La lentille 4 du bloc optique est généralement formée dans un moule au moyen d'une résine polymère qui est retirée du moule après une étape de cuisson. Une autre technique connue de fabrication de la lentille 4 consiste en une impression de résine polymère sur un support puis fluage de la résine pour obtenir une face convexe (bombée). Les microlentilles LO sont également réalisées au moyen d'une résine polymère et leur procédé de fabrication comprend par exemple des étapes de dépôt d'une couche de résine polymère photosensible (photorésine) sur une plaquette d'imageur, une étape de cuisson douce ("soft bake"), une étape d'exposition de la couche de résine à une lumière ultraviolette à travers un masque d'insolation et une étape de retrait des parties insolées avec un solvant organique pour obtenir une matrice de pastilles plates. Les lentilles plates sont ensuite soumises à une température déterminée pour subir un fluage thermique qui rend convexe leur face supérieure. Une opération finale de recuit permet d'assurer leur durcissement. Ces procédés de fabrication et notamment le procédé de fabrication de la lentille du bloc optique utilisant un moule, présentent l'inconvénient d'être complexes, longs à mettre en oeuvre et sont par conséquent coûteux. Un objectif de la présente invention est de prévoir un procédé de fabrication de lentille ou de microlentilles qui constitue une alternative avantageuse aux procédés connus. Cet objectif est atteint par la prévision d'un procédé de fabrication d'au moins une lentille optique à partir d'une matière liquide ou gélatineuse durcissable, comprenant une étape de dépôt d'un volume calibré de la matière sur un support de formation de lentille, au moyen d'une aiguille creuse de faible diamètre, de manière que le volume de matière déposée présente au moins une partie convexe sous l'effet d'énergies d'interface, et une étape de durcissement de tout ou partie du volume de matière déposé. Selon un mode de réalisation, le volume de matière durci est utilisé comme lentille en le laissant sur son support de formation initial, prévu à cet effet transparent et utilisé comme support de lentille. Selon un mode de réalisation, le durcissement du volume de matière est partiel et la lentille contient, après durcissement, au moins une partie encore liquide ou gélatineuse. Selon un mode de réalisation, le volume de matière est déposé sur une partie plate du support de formation et la lentille présente avant durcissement une forme générale convexe sous l'effet des énergies d'interface. Selon un mode de réalisation, le volume de matière est déposée dans une cavité prévue dans le support de formation, et la lentille présente avant durcissement une face supérieure de forme convexe sous l'effet des énergies d'interface. Selon un mode de réalisation, le volume de matière est déposé sur le support de formation sans que l'extrémité de l'aiguille pénètre dans le volume de matière déposé. Selon un mode de réalisation, le volume de matière est déposé sur le support de formation avec une distance entre le support de formation et l'extrémité de l'aiguille qui est telle que l'extrémité de l'aiguille se trouve à l'intérieur du volume de matière après que celui-ci est déposé. Selon un mode de réalisation, le procédé comprend une étape consistant à injecter au moins un gaz à l'intérieur du volume de matière, pour obtenir une lentille renfermant une poche de gaz. Selon un mode de réalisation, le procédé comprend au moins une étape consistant à injecter une autre matière liquide ou gélatineuse à l'intérieur du volume de matière déposé, pour obtenir une lentille composite comprenant au moins deux couches sensiblement concentriques ayant des indices optiques différents. Selon un mode de réalisation, le procédé comprend le dépôt simultané d'une pluralité de volumes de matière sur le support de formation, au moyen d'une pluralité d'aiguilles de faible diamètre, pour obtenir une matrice de lentilles. Selon un mode de réalisation, le procédé comprend plusieurs étapes simultanées ou successives de dépôt simultané d'une pluralité de volume de matière sur le support de formation, au moyen d'une pluralité d'aiguilles de faible diamètre, en utilisant des matières différentes, pour obtenir une matrice composite de lentilles comprenant des groupes de lentilles ayant des propriétés optiques différentes. L'invention concerne également un procédé de fabrication d'un capteur d'image numérique, notamment un capteur CMOS, comprenant une étape de fabrication d'une lentille conduite conformément au procédé selon l'invention. L'invention concerne également un procédé de fabrication d'un appareil photographique, comprenant une étape de fabrication d'un capteur d'image selon l'invention. L'invention concerne également un procédé de fabrication d'un bloc optique pour capteur d'image numérique, notamment un capteur CMOS, comprenant une étape de fabrication d'une lentille conduite conformément au procédé selon l'invention. Ces objets, caractéristiques et avantages ainsi que d'autres de la présente invention seront exposés plus en détail dans la description suivante du procédé selon l'invention et de diverses variantes d'exécution de ce procédé, faite à titre non limitatif en relation avec les figures jointes parmi lesquelles : - la figure 1 précédemment décrite représente un bloc 35 d'imageur CMOS, - la figure 2 précédemment décrite est une vue en coupe d'une microplaquette d'imageur CMOS, - les figures 3A à 3C illustrent des étapes du procédé de fabrication de lentille selon l'invention, - les figures 4A, 4B représentent deux formes de lentilles différentes pouvant être obtenues grâce au procédé de l'invention, - la figure 5 représente un dispositif permettant de fabriquer collectivement des lentilles conformément au 10 procédé de l'invention, - les figures 6, 7, 8, 9A et 9B représentent différentes matrices de lentilles réalisées au moyen du procédé de l'invention, - les figures 10A, 10B et 11A, 11B illustrent un mode de 15 réalisation du procédé de l'invention permettant de réaliser une lentille à charge gazeuse, - les figures 12A à 12C et 13A, 13B illustrent un mode de réalisation du procédé de l'invention permettant de réaliser une lentille composite ou à charge gazeuse, 20 - les figures 14A à 14C illustrent un mode de réalisation du procédé de l'invention permettant de réaliser une lentille composite à variation d'indice, - la figure 15 représente un autre exemple de réalisation d'un dispositif permettant de fabriquer collectivement 25 des lentilles conformément au procédé de l'invention, et - la figure 16 représente une variante d'une étape de durcissement représentée en figure 3C. La présente invention se fonde sur un concept simple mais non moins inventif, qui est de former des 30 lentilles à partir d'une matière fluide ou gélatineuse durcissable en utilisant les énergies d'interface qui agissent sur un volume de matière déposé sur une surface pour obtenir une forme de lentille convergente. Après durcissement de la matière, une telle forme est utilisée 35 dans des applications optiques comme la réalisation du bloc lentille d'un imageur numérique tel un imageur CMOS ou la réalisation des microlentilles d'une microplaquette d'imageur CMOS Sur les figures 3A, 3B, un dispositif de dispensation 30 contenant une matière à dispenser 50 est agencé au-dessus d'un support 40 de formation de lentille agencé horizontalement. La matière 50 est liquide ou gélatineuse et présente une viscosité déterminée. La matière 50 est durcissable par séchage ou polymérisation (le séchage étant entendu ici comme incluant la polymérisation, pour une matière polymérisable à température ambiante et sans apport d'énergie). Le dispositif de dispensation 30 est par exemple une seringue équipée d'une aiguille creuse 33. La seringue 30 comprend un tube 31 et un piston 32, le tube se terminant par une ouverture sur laquelle est fixée l'aiguille 33. Un pousse-seringue 20 (représenté schématiquement par une flèche) applique au piston 32 un mouvement de translation d'amplitude contrôlée, pour dispenser un volume de matière 50 déterminée. Le pousse- seringue est de préférence motorisé, pour un contrôle précis du mouvement de translation. Un volume déterminé de matière 50 est déposé sur le support 40, comme illustré sur la figure 3B. Ce "volume de matière" a la forme d'une 25 support imperméable. Selon matière 50 est ensuite goutte d'eau déposée sur un l'invention, le volume de durci par séchage ou polymérisation pour obtenir une lentille L1, comme représenté en figure 3C. La lentille peut être détachée du support 40 pour être montée par collage ou sertissage 30 sur un support d'accueil qui est par exemple agencé dans le bloc optique d'un capteur CMOS. Dans un mode d'exécution de l'invention, la lentille L1 n'est pas séparée du support 40 et celui-ci est utilisé en tant que support de lentille. Le support 40 est dans ce cas 35 transparent. Il peut s'agir d'une plaquette de verre, pouvant être colorée ou non. Dans une application, le support 40 est une couche de résine "planar" (couche de résine servant à aplanir des surfaces de semi-conducteur ou d'oxyde en microélectronique après formation de composants sur le semi-conducteur) et la lentille est directement formée sur une plaquette d'imageur. La présente invention se fonde ainsi sur les lois de la physique pour réaliser une forme utilisable comme lentille. Une tension superficielle, appelée également énergie d'interface ou énergie de surface, existe à l'interface entre deux milieux. Le volume de matière 50 étant posé sur le support 40, il faut considérer ici trois milieux, à savoir l'air pour le milieu ambiant (ou un gaz dans le cas d'une mise en oeuvre du procédé en atmosphère gazeuse contrôlée), le liquide (ou gel) formant le volume de matière 50, et un milieu solide formé par le support 40. La forme du volume de matière 50 est donc déterminée par trois interfaces : gaz/liquide (ou gaz/gel), gaz/solide et liquide/solide. La forme du volume de matière 50 résulte de l'équilibre entre la pression du gaz, l'attraction moléculaire à l'intérieur de la matière 50, le poids de la matière 50, et l'attraction à l'interface liquide/solide. L'énergie interfaciale à l'équilibre dépend des aires de ces trois interfaces (énergie par unité de surface ou densité surfacique d'énergie). La forme que prend le volume de matière 50 est celle qui minimise la somme des énergies d'interface entre les trois milieux (le site web http://www.kruss.info donne diverses informations concernant la tension interfaciale et l'angle de contact d'une goutte de liquide posée sur une surface). La forme de la goutte obtenue se situe ainsi entre deux extrêmes représentés sur les figures 4A et 4B : 1) une forme d'ellipsoïde Lla coupée en dessous de l'équateur (figure 4A) quand la densité d'énergie de l'interface solide/liquide est grande. Le volume de matière 50 est repoussé par le solide 40 et l'aire de l'interface entre la matière 50 et le support 40 est petite, tandis que l'aire de l'interface entre la matière 50 et l'air est grande (le cas extrême étant une forme de bille). L'angle de contact 0 est maximal. 2) une forme d'ellipsoïde Llb tronquée au-dessus de l'équateur (figure 4B) si l'étalement du volume de matière 50 nécessite peu d'énergie (la densité d'énergie de l'interface solide/liquide est faible). Dans ce cas l'aire de l'interface entre la matière 50 et le support 40 est grande, tandis que celle de l'interface entre la matière 50 et l'air est petite (le cas le plus extrême étant une forme de flaque). Le procédé de l'invention comprend ainsi un choix judicieux entre les paramètres de viscosité et de densité de la matière 50, l'état de surface du support 40, pour obtenir la forme de lentille souhaitée. Également, des paramètres comme la nature du gaz ambiant et la pression ambiante peuvent; être contrôlés pour moduler la forme de lentille obtenue. Une étape de traitement de surface (par exemple un polissage ou un traitement par plasma) peut également être appliquée au support 40 pour moduler la forme de lentille obtenue. La matière 50 utilisée pour mettre en œuvre l'invention est de préférence un polymère ou une combinaison de polymères, ou un composé contenant un polymère ou une combinaison de polymères additionnés à un liant. Des matériaux différents peuvent y être ajoutés, par exemple des paillettes magnétiques. La matière est par exemple de l'époxy, une matière de passivation appelée "glass" utilisée en microélectronique, une colle... Des prototypes de lentilles selon l'invention ont notamment été réalisés avec une colle référencée "OGR150THTG" commercialisée par la société Ablestick (produit professionnel destiné à la microélectronique). De façon générale et sous réserve d'essais à la portée de l'homme de l'art, toute matière durcissable liquide ou sous forme de gel est utilisable pour mettre en oeuvre l'invention, si tant est qu'elle ne devient pas opaque au durcissement. La matière 50 peut être transparente ou colorée. Elle peut être électriquement isolante ou conductrice. Le durcissement de la lentille Ll peut être obtenu par voie thermique (selon les conditions de polymérisation des produits utilisés), en utilisant une source de lumière UV (selon les conditions de polymérisation des produits utilisés) et de façon générale tout procédé de durcissement connu applicable à la matière liquide ou gélatineuse utilisée. Le durcissement peut également n'être que partiel. Dans ce cas, il subsiste dans le coeur de la lentille une partie encore liquide ou visqueuse. L'invention est de façon générale applicable à la réalisation de toute pièce ayant une fonction optique. Pour l'obtention de cadences de fabrication satisfaisantes, plusieurs lentilles Lii sont de préférence réalisées simultanément en utilisant une pluralité de seringues 30i, comme illustré en figure 5. La quantité de matière 50 dispensée par chaque seringue est contrôlée ici en disposant entre le pousse-seringue 20 et les seringues une plaque 21 qui pousse simultanément les pistons de toutes les seringues. D'autres exemples de dispositifs permettant de réaliser collectivement des lentilles selon l'invention seront décrits plus loin en relation avec les figures 16 et 17. Divers modes de réalisation de matrices de lentilles selon l'invention sont représentés sur les figures 6 à 9B. Sur la figure 6, une seule rangée d'aiguilles de dispensation 33 est utilisée pour réaliser une première rangée de lentilles Ll, puis la surface support est déplacée en X et/ou en Y et l'opération est répétée plusieurs fois pour obtenir la matrice de lentilles. Sur la figure 7, une seule rangée d'aiguilles de dispensation 33 est également utilisée, pour réaliser ici des premières rangées de lentilles Li avec une première matière durcissable, puis la surface support est déplacée en X et/ou en Y et l'opération est répétée plusieurs fois en utilisant une seconde matière durcissable puis une troisième matière durcissable, pour obtenir une matrice composite de lentilles de type Ll, Ll', L1", chaque type de lentille étant constitué d'une matière différente et ayant des propriétés optiques différentes. Comme représenté, les rangées de lentilles L1, L1' et L" peuvent être entrelacées en utilisant des aiguilles 33 dont l'espacement est supérieur à l'espacement entre deux lentilles de la matrice. Sur la figure 8, une matrice d'aiguilles de dispensation 33 est utilisée pour réaliser en une seule étape une matrice de lentilles L1. Le matriçage des lentilles peut être réalisé de manière que des lentilles se chevauchent. Comme représenté par une vue de dessus en figure 9A et en coupe en figure 9B, on réalise par exemple une matrice composite comprenant des lentilles de type Li et des lentilles de type Li' et dans laquelle les lentilles de type Li' chevauchent les lentilles de type L1. A cet effet, la matrice comprenant des lentilles de type Li est tout d'abord formée et polymérisée avant de réaliser la matrice comprenant des lentilles de type Li', qui est ensuite elle-même polymérisée. Les conditions de polymérisation de chaque matrice de lentilles ne sont pas nécessairement identiques et dépendent du matériau utilisé pour réaliser chaque matrice. Un grand nombre de variantes de réalisation peuvent bien entendu être conçus par l'homme de l'art à partir des exemples décrits. De plus, la matrice de lentilles ne présente pas nécessairement un pas régulier. La réalisation d'une matrice de lentilles sur un support de formation commun implique que les lentilles soient ensuite détachées du support ou que le support, en verre ou en résine, soit découpée en microplaquettes comprenant chacune une lentille. Ce dernier mode de réalisation est particulièrement adapté à la réalisation d'une matrice de lentilles sur wafer de semi-conducteur, après dépôt d'une couche support de lentilles sur une matrice d'imageur intégrée sur le wafer. Dans ce cas c'est un capteur d'image "complet" (imageur intégré sur semi-conducteur et son bloc optique associé) qui est avantageusement réalisé collectivement. Les figures 10A, 10B illustrent un mode de réalisation du procédé de l'invention permettant de réaliser une lentille L2 comprenant une poche de gaz qui modifie ses propriétés optiques. En figure 10A, une lentille L1 (non durcie) est formée de la manière précédemment décrite. A l'étape illustrée par la figure 10B, l'extrémité de l'aiguille est enfoncée dans la lentille L1 et une quantité de gaz est injectée dans la lentille, pour obtenir la lentille L2 avant l'étape de durcissement. Dans une variante illustrée en figure 11A, 11B, l'aiguille 33 est rapprochée suffisamment du support 40 de manière que son extrémité distale se trouve à l'intérieur de la lentille L1 après que cette dernière est formée. L'étape suivante, illustrée en figure 11B, est identique à celle illustrée en figure 10B mais ne nécessite pas que l'aiguille soit introduite a posteriori dans la lentille L1 pour injecter le gaz. Les figures 12A à 12C, 13A, 13B illustrent un mode de réalisation du procédé selon l'invention dans lequel la surface support 40 comporte une cavité 41 (ou plusieurs cavités) pour recevoir la lentille à réaliser (ou les lentilles à réaliser collectivement). Une telle cavité est aisée à réaliser sur un support 40 en semi-conducteur. Une couche intermédiaire, par exemple une couche d'oxyde 40', est réalisée sur le semi-conducteur 40. La couche d'oxyde 40' est ensuite gravée pour former la cavité 40' puis est recouverte par une résine 40". Ce mode de réalisation permet par exemple de fabriquer une lentille ayant une base de forme différente de la forme habituellement ronde d'une lentille, par exemple une lentille à base carrée. Une telle forme est avantageusement plus adaptée à la forme carrée de la matrice de pixels d'un imageur. De plus, des lentilles incluant un gaz ou des matières d'indices optiques différents peuvent être réalisés. Ainsi, les figures 12A à 12C illustrent la fabrication d'une lentille composite L3. A l'étape de la figure 12A, l'aiguille 33 est amenée en regard de la cavité 41 de manière que son extrémité distale pénètre sensiblement dans la cavité. A l'étape illustrée en figure 12B, la matière 50 est déposée dans la cavité. L'extrémité distale de l'aguille 33 se trouve alors à l'intérieur du volume de matière 50. A l'étape illustrée en figure 12C, une seconde matière 51, liquide ou gélatineuse, est injectée au sein de la matière 50, créant ainsi un coeur de lentille d'indice optique différent du reste de la lentille L3. D'autres matières peuvent être injectées dans la lentille, par exemple pour obtenir un gradient d'indice optique. Les matières les plus proches du coeur de la lentille ne sont pas nécessairement durcies. Elles peuvent même être d'un type non durcissable. Sur les figures 13A et 13B, des étapes similaires sont mises en oeuvre pour injecter une poche de gaz dans la lentille au lieu d'injecter la seconde matière 51. On obtient une lentille L4 qui contient une poche de gaz, comme la lentille L2 en figure 10B ou 11B. L'homme de l'art notera que dans les divers modes de réalisation utilisant une cavité, la forme de tout ou partie des bords latéraux de la lentille est imposée par les parois de la cavité. Seule la face supérieure de la lentille soumise aux forces interfaciales sans compensation mécanique présente une forme bombée. Une lentille composite L5 à plusieurs indices optiques est également réalisable de la manière représentée sur les figures 14A à 14C. En figure 14A une première quantité de matière 50 est déposée au moyen de l'aiguille 33 sur une surface support 40 parfaitement plate. Comme précédemment décrit, l'extrémité distale de l'aiguille est agencée ici de manière à se trouver au coeur de la quantité de matière 50 lorsque celle-ci est déposée sur le support 40. En figure 14B, une quantité de matière 51 est injectée au coeur de la matière 50 et en figure 14C une autre quantité de matière 52 est injectée au coeur de la matière 51. En allant de l'extérieur vers le coeur de la lentille L5, on trouve ainsi des couches concentriques de matière 50, puis de matière 51, et enfin de matière 52. La figure 15 représente un dispositif de dispensation comprenant une pluralité de buses de dispensation 60 maintenues par une plaque 61 et reliées chacune à une canalisation 62 qui est alimentée en matière liquide ou gélatineuse 50 par une micro-pompe fluidique (non représentée). Chaque buse 60 comporte une extrémité 63 de faible diamètre ayant la même fonction qu'une aiguille de dispensation et s'étendant vers le bas en direction du support 40. Dans la présente demande et les revendications, on entend ainsi par "aiguille" tout moyen de dispensation de la matière liquide ou gélatineuse, notamment les buses 63 qui viennent d'être décrites. Il apparaîtra clairement à l'homme de l'art que le procédé selon l'invention est susceptible de diverses applications et autres variantes de réalisation, notamment en combinant les exemples de réalisation qui viennent d'être décrits. L'invention est applicable notamment à la réalisation de capteurs d'image numériques ou à la réalisation de blocs optiques pour capteurs d'image, par exemple des capteurs CMOS, notamment dans le cadre de la fabrication d'appareil photographiques ou de modules photographiques intégrés dans des téléphones portables. En ce qui concerne le choix de matériaux, l'homme de l'art notera que l'utilisation de matériaux non miscibles permet d'obtenir des lentilles d'indice variables tandis que l'utilisation de matériaux miscibles permet d'obtenir des lentilles présentant un gradient d'indice, une étape de polymérisation adéquate étant conduite après réalisation des lentilles. Peuvent également être utilisés des matériaux en soi connus présentant la propriété de se contracter ("shrinkage") pendant leur polymérisation, par exemple des colles. De tels matériaux permettent de diminuer la taille de la lentille déposée, sans destruction de la forme initiale de la lentille, dictée par les énergies d'interface. Pour fixer les idées, la figure 16 représente une variante de l'étape de durcissement de la lentille L1 représentée en figure 3C. Cette figure illustre la diminution de la taille de lentille pendant une étape de polymérisation thermique lorsqu'une matière à fort taux de contraction est utilisée pour réaliser la lentille
L'invention concerne un procédé de fabrication d'au moins une lentille optique à partir d'une matière (50) liquide ou gélatineuse durcissable, comprenant une étape de dépôt d'un volume calibré de la matière (50) sur un support (40) de formation de lentille, au moyen d'une aiguille creuse (33) de faible diamètre, de manière que le volume de matière déposée présente au moins une partie convexe sous l'effet d'énergies d'interface, et une étape de durcissement de tout ou partie du volume de matière déposé. Application notamment à la réalisation de lentilles pour imageurs CMOS.
1. Procédé de fabrication d'au moins une lentille optique à partir d'une matière (50) liquide ou gélatineuse durcissable, caractérisé en ce qu'il comprend : - une étape de dépôt d'un volume calibré de la matière (50) sur un support (40) de formation de lentille, au moyen d'une aiguille creuse (33, 63) de faible diamètre, de manière que le volume de matière déposée présente au moins une partie convexe sous l'effet d'énergies d'interface, et - une étape de durcissement de tout ou partie du volume de matière déposé. 2. Procédé selon la 1, dans lequel le volume de matière durci est utilisé comme lentille en le laissant sur son support de formation initial, prévu à cet effet transparent et utilisé comme support de lentille. 3. Procédé selon l'une des 1 à 2, dans lequel le durcissement du volume de matière est partiel et la lentille contient, après durcissement, au moins une partie encore liquide ou gélatineuse. 4. Procédé selon l'une des 1 à 3, dans lequel le volume de matière est déposé sur une partie plate du support de formation (40) et la lentille (L1, L2, L5) présente avant durcissement une forme générale convexe sous l'effet des énergies d'interface. 5. Procédé selon l'une des 1 à 3, dans lequel le volume de matière est déposée dans une cavité (41) prévue dans le support de formation (40), et 16 la lentille (L3, L4) présente avant durcissement une face supérieure de forme convexe sous l'effet des énergies d'interface. 6. Procédé selon l'une des 1 à 5, dans lequel le volume de matière est déposé sur le support de formation (40) sans que l'extrémité de l'aiguille (33) pénètre dans le volume de matière déposé (fig. 10A). 7. Procédé selon l'une des 1 à 5, dans lequel le volume de matière est déposé sur le support de formation avec une distance entre le support de formation (40) et l'extrémité de l'aiguille (33) qui est telle que l'extrémité de l'aiguille se trouve à l'intérieur du volume de matière après que celui-ci est déposé. 8. Procédé selon l'une des 1 à 7, comprenant une étape consistant à injecter au moins un gaz à l'intérieur du volume de matière, pour obtenir une lentille (L2, L4) renfermant une poche de gaz. 9. Procédé selon l'une des 1 à 8, comprenant au moins une étape consistant à injecter une autre matière liquide ou gélatineuse (51, 52) à l'intérieur du volume de matière déposé, pour obtenir une lentille composite (L3, L5) comprenant au moins deux couches sensiblement concentriques ayant des indices optiques différents. 10. Procédé selon l'une des 1 à 9, comprenant le dépôt simultané d'une pluralité de volumes de matière sur le support de formation (40,), au moyen d'une pluralité d'aiguilles (33, 63) de faible diamètre, pour obtenir une matrice de lentilles. 11. Procédé selon l'une des 1 à 10, comprenant plusieurs étapes simultanées ou successives de dépôt simultané d'une pluralité de volume de matière sur le support de formation (40), au moyen d'une pluralité d'aiguilles de faible diamètre, en utilisant des matières différentes, pour obtenir une matrice composite de lentilles (L1, Ll', Ll") comprenant des groupes de lentilles ayant des propriétés optiques différentes. 12. Procédé de fabrication d'un capteur d'image numérique, notamment un capteur CMOS, comprenant une étape de fabrication d'une lentille conduite conformément au procédé selon l'une des 1 à 11. 13. Procédé de fabrication d'un appareil photographique, comprenant une étape de fabrication d'un 20 capteur d'image selon la 12. 14. Procédé de fabrication d'un bloc optique pour capteur d'image numérique, notamment un capteur CMOS, comprenant une étape de fabrication d'une lentille 25 conduite conformément au procédé selon l'une des 1 à 11.
G,H
G02,H01
G02B,H01L
G02B 3,H01L 27,H01L 31
G02B 3/00,H01L 27/146,H01L 31/0232
FR2899513
A1
PROCEDE DE FABRICATION D'UN COMPLEXE INCLUANT UNE COUCHE DE SUPPORT PRESENTANT UNE TEXTURE SPECIFIQUE
20,071,012
Domaine Technique La présente invention concerne un procédé de fabrication de complexe multicouche, utilisable comme matériau de revêtement, dans divers secteurs. Parmi les domaines d'application, on peut notamment citer l'ameublement, l'automobile en ce qui concerne l'habillage des parois internes tels que tableaux de bord, portes et autres, ainsi que le secteur de la bagagerie. L'invention vise plus particulièrement un procédé permettant de conférer au complexe un état de surface ou une texture de grande qualité, qu'il s'agisse d'un grainage ou d'un glaçage. Techniques antérieures De façon générale, les matériaux utilisés pour les applications de revêtement, par exemple dans le domaine de l'automobile ou de la bagagerie, comportent une couche support qui assure en particulier la tenue mécanique de l'ensemble. Cette couche support est recouverte d'une couche de surface, réalisée à base d'un matériau polymérique, et qui présente l'état de surface souhaité, c'est-à-dire glacé ou plus ou moins grainé. Les matériaux utilisables pour former la couche support peuvent être très variés selon la ou les fonction(s) que remplit de manière complémentaire le matériau de revêtement. Ainsi, dans le domaine de la bagagerie, pour assurer une tenue mécanique et une résistance à la déchirure, la couche support peut être à base d'un textile, tissé ou tricoté. Dans le domaine de l'habillage des parois internes de véhicules, la couche support peut inclure une mousse destinée à assurer une qualité de confort par une certaine compressibilité, ainsi qu'une isolation phonique. Lorsque le revêtement est employé en tant que tapis de sol ou assimilé, la couche support peut alors être constituée d'une masse lourde à base d'une composition d'un ou plusieurs matériaux polymériques, du type polyéthylène, incluant une fraction de charges minérales par exemple. Parmi les techniques utilisées pour assembler la couche de support et la couche de surface, la plus répandue consiste à opérer par calandrage à chaud, par passage des deux couches superposées entre deux cylindres, dont l'un au moins est chauffant. De telles techniques sont notamment décrites dans le document EP-0 208 627, EP-0 986 463 ou EP-1 448 383, dans différentes configurations de composition du complexe. De manière avantageuse, d'un point de vue industriel, la couche de support à base de matériau polymérique peut être extrudée au moment du calandrage, juste de manière à être superposée à la couche de support en amont des rouleaux de calandrage. En fonction des applications souhaitées, l'état de surface de la couche de support peut être très varié. Ainsi, il peut être souhaitable dans certaines applications d'obtenir un état de surface parfaitement lisse, soit avec un effet glacé, de manière à générer des reflets, soit encore avec une texture mate. Pour d'autres applications, il peut être souhaitable que la couche de surface présente un aspect grainé, avec des motifs dont les formes et dimensions peuvent être déclinées de manière très large. De tels aspects grainés peuvent notamment être employés dans le domaine de la bagagerie ou de l'habillage de sièges de véhicules pour donner un aspect similaire à celui du cuir, avec les multiples formes de grain que le cuir peut adopter. Cet effet de surface de la couche extérieure est conféré par la texture du rouleau de calandrage qui vient presser la couche extérieure. Ainsi, le rouleau presseur, généralement métallique présente une texture ou un état de surface complémentaire à l'effet recherché pour le complexe à obtenir. On conçoit que la réalisation par gravure de rouleaux presseurs comportant ce type de motif est relativement coûteuse. Un tel inconvénient limite donc également la possibilité de faire varier les effets d'une production à l'autre, puisqu'il serait alors nécessaire de disposer d'une batterie de rouleaux comportant chacun les motifs souhaités. Un autre inconvénient de la technique employant des rouleaux gravés provient du fait que les motifs doivent, sur le complexe obtenu, se répéter avec un pas égal à la circonférence du rouleau presseur. Il y a donc là une limitation à la réalisation de motifs totalement aléatoire. En outre, les empreintes des motifs sur le rouleau doivent également présenter une continuité sur la circonférence de ces mêmes rouleaux. Un autre inconvénient majeur rencontré avec l'emploi de rouleaux gravés provient du fait que la définition et la finesse des motifs est limitée à la finesse de gravure du rouleau. Ainsi, il n'est pas possible de réaliser des motifs extrêmement petits, car leur réalisation technique est soit quasiment impossible, soit particulièrement coûteuse. En outre, avec les procédés de calandrage traditionnels, il est nécessaire de déposer une couche de vernis après grainage, qui modifie l'état de surface obtenu par les rouleaux grainés. Un objectif de l'invention est de fournir un procédé qui permette d'obtenir une finesse de grain et plus généralement une qualité d'état de surface largement supérieure à ce qui peut être obtenu avec des calandres à rouleaux gravés. Un autre objectif est d'obtenir des produits très souples, avec de bonnes qualités de résistances chimique et mécanique. Un autre objectif de l'invention est de permettre une grande diversité de motifs réalisables, en éliminant l'inconvénient résultant de l'emploi de rouleaux 25 gravés. Exposé de l'invention L'invention concerne donc un procédé de fabrication d'un complexe incluant une couche support associée à une couche de surface. La couche support peut être 30 à base d'un textile, d'une mousse ou encore d'une masse lourde, tandis que la couche de surface est à base d'un matériau polymérique, et présente un état de surface prédéterminé, du type glacé, grainé, mat ou brillant. Conformément à l'invention, ce procédé se caractérise en ce qu'il consiste : ^ à déposer une couche d'enduction du matériau polymérique de la couche de surface, sur une feuille de papier possédant un état de surface particulier, Cet état de surface est complémentaire de l'état de surface souhaité pour le complexe à obtenir ; ^ à calandrer la couche de support avec une couche intermédiaire à base d'un autre matériau polymérique, et l'ensemble formé par la feuille de papier et la couche d'enduction ; ^ à retirer la feuille de papier, de manière à laisser apparaître sur la couche de surface la texture imprimée dans la matière de la couche de surface par la texture de la feuille de papier. Autrement dit, l'invention consiste à utiliser un papier présentant une texture déterminée, avec une variété et une finesse très importantes, de manière à générer des motifs complémentaires sur la couche d'enduction lors de l'opération de calandrage. Le pelage de la feuille caractéristique permet ensuite de révéler l'état de surface sur la couche extérieure. Bien que la profondeur des motifs ainsi obtenus soit légèrement inférieure à celle que l'on peut obtenir avec des rouleaux gravés, le procédé se révèle particulièrement intéressant dans la mesure où la finesse des motifs obtenus est en revanche nettement supérieure à ce que l'on peut obtenir avec des rouleaux gravés. En effet, la réalisation des motifs en négatif sur la feuille de papier caractéristique se fait par des procédés spécifiques de gravure qui permettent d'atteindre des niveaux de finesse extrêmement intéressants. Un autre avantage de l'invention réside dans l'emploi d'un système de calandre traditionnel, dans lequel les rouleaux employés sont totalement lisses, puisque l'effet de surface est engendré par la texture de la couche de papier caractéristique. En pratique, la couche de surface est associée à la couche support par l'emploi d'une couche intermédiaire, à base d'un autre matériau polymérique. Ainsi, la couche support reçoit cette couche intermédiaire qui, elle-même, vient alors au contact du liant chimique déposé sous la couche d'enduction qui formera la future couche de surface. L'emploi de cette couche intermédiaire permet de lier la couche support à la couche de surface, et de donner du volume au complexe ainsi obtenu. Cette couche intermédiaire peut être obtenue soit par extrusion, juste avant d'être complexée entre la couche support et le papier revêtu de la couche d'enduction. Dans ce cas, dans la mesure où elle se trouve à une température élevée, correspondant à celle en sortie d'extrudeuse, l'apport de chaleur qu'elle réalise facilite le complexage entre les différentes couches. Il est alors possible d'utiliser une calandre à une température de quelques dizaines de degrés ( C), nettement inférieure à la température des calandres utilisées pour des procédés de colaminage. Il est également possible d'utiliser une couche intermédiaire préexistante, qui est introduite dans la calandre, entre la couche support et le papier revêtu de la couche d'enduction caractéristique. Dans ce cas, la calandre chauffante provoque l'élévation de température de cette couche intermédiaire, qui ainsi associe par colaminage la couche support à la couche d'enduction. Cette couche intermédiaire peut être multicouche. Elle peut par exemple être constituée de plusieurs couches élémentaires co-extrudées en amont de la calandre. Elle peut également résulter de l'assemblage de plusieurs films préexistants acheminés simultanément au niveau de la calandre pour y être associés lors du complexage. Comme déjà évoqué, l'emploi du papier caractéristique permet d'obtenir de multiples états de surface, selon que la feuille de papier est lisse ou grainée. 30 En pratique, dans le cas où la couche d'enduction et la couche intermédiaire sont de natures chimiques incompatibles, il peut être utile de déposer un liant chimique sur face de la couche d'enduction destinée à venir au contact de la couche intermédiaire. Ce liant chimique peut être déposé sur la couche d'enduction par un procédé d'héliogravure, permettant de déterminer précisément la quantité de liant nécessaire au collage de la couche d'enduction sur la couche support, ou la couche intermédiaire le cas échéant. En pratique, différentes matières peuvent être employées pour former la couche d'enduction extérieure, en fonction des matériaux de la couche intermédiaire. Ainsi, dans le cas où la couche intermédiaire est à base d'une résine thermoplastique, incluant par exemple des polyoléfines, la couche d'enduction formant la couche de surface peut être à base de polyuréthanne. Il est également possible d'utiliser des couches intermédiaires à base de matériaux plastifiés, du type polychlorure de vinyle. Dans ce cas, les enductions utilisables peuvent être de type acrylique ou polyuréthanne, voire des résines à base de composants fluorés ou de silicone ou autre en fonction des applications. Description sommaire des figures La manière de réaliser l'invention, ainsi que les avantages qui en découlent, ressortiront bien de la description du mode de réalisation qui suit, donné à titre d'exemple, à l'appui de l'unique figure, qui représente schématiquement une installation mettant en oeuvre le procédé de l'invention. Manière de réaliser l'invention Comme illustré à la figure 1, le procédé conforme à l'invention permet de réaliser un complexe (1) associant une couche support (2), en combinaison avec une couche intermédiaire (4), et ce, en utilisant une feuille de papier (5) présentant un état de surface déterminé. Plus précisément, le procédé consiste dans un premier temps à enduire la feuille de papier (5) dévidée à partir du rouleau (6) au niveau du poste (10) d'enduction. Plus précisément, la face supérieure, qui sera recouverte de la couche d'enduction, présente un état de surface spécifique, qui peut être lisse, mat, ou grainé comme illustré de manière schématique à la figure 1. Le poste (10) permet donc le dépôt d'une couche d'enduction (11), typiquement à base d'un matériau de type acrylique ou polyuréthanne. La couche d'enduction peut être déposée en plusieurs couches élémentaires successives. Dans une forme d'exécution particulière, le dépôt d'une première couche élémentaire a pour but de combler partiellement les espaces entre les reliefs du grain du papier. Cette première couche élémentaire est réalisée avec une matière d'une première couleur. Le dépôt d'une seconde couche élémentaire d'enduction, avec matière d'une autre couleur, permet de réaliser des effets "deux tons" sur le complexe. Dans le cas où elle est incompatible avec la couche intermédiaire, cette couche d'enduction, d'une épaisseur typiquement comprise entre 10 et 50 m. reçoit au niveau du poste (12) le dépôt d'un liant chimique (13). Ce liant a pour fonction de permettre le collage de la couche d'enduction (11) avec la couche intermédiaire. Ce liant chimique est déposé par une technique d'héliogravure type 1000 points, ou le plus généralement par toute technique permettant d'obtenir une bonne répartition de ce liant chimique sur la face apparente de la couche d'enduction (11). La couche d'enduction doit être aussi plane que possible, et ne plus laisser apparaître les reliefs des grains du papier, pour que le dépôt du liant soit optimal. Typiquement, le liant chimique est avantageusement être à base de molécules incluant des sites polaires, tels que les fonctions acides, esters, ou des sites chlorés. Ainsi, l'ensemble (15) formé par la feuille de papier (5), la couche d'enduction (11) recouverte du liant (13), parvient au niveau du poste de calandrage (20). La couche support (2) qui, comme évoquée ci-avant, peut être de nature très variée, et notamment inclure des textiles, des mousses ou des masses lourdes, est également acheminée au niveau du poste de calandrage (20). Dans l'exemple illustré, une couche intermédiaire (4) à base de matériau thermoplastique du type PVC, polyoléfines ou autres, est également acheminée au niveau du poste de calandrage (20). Cette couche intermédiaire peut être obtenue par extrusion directement en amont de la calandre. Dans ce cas, les calories nécessaires au complexage sont en partie apportées par cette couche intermédiaire en cours de refroidissement, puisque la couche intermédiaire sort de l'extrudeuse à une température élevée, de l'ordre de 170 C pour le PVC, et 230 C pour des bases polyoléfines. Dans le cas où la couche intermédiaire est réalisée préalablement, la température des rouleaux de la calandre suffit à assurer le ramollissement de la couche intermédiaire, qui ainsi lie la couche support à la couche d'enduction. Cette couche intermédiaire peut être multicouche, et par exemple résulter de plusieurs films différents qui sont acheminés au niveau de la calandre pour y être assemblés lors du complexage Le poste de calandrage (20) présente différents rouleaux presseurs, dont l'écartement est déterminé en fonction de l'épaisseur souhaitée pour le futur complexe. Les rouleaux (21,22) présentent des duretés différentes pour absorber des variations d'épaisseur du complexe en cours de formation. En particulier, un rouleau peut être métallique, et l'autre posséder un revêtement caoutchouté. Ces rouleaux présentent une surface extérieure lisse, et plus généralement dont l'état de surface n'est pas réellement optimisé, dans la mesure où il n'aura pas d'effet direct sur l'effet de surface du complexe final. L'un et/ou l'autre des ces rouleaux peuvent être régulés en température, pour maintenir le complexe à température optimale.. A la sortie du poste de calandrage (20), l'ensemble (26) incluant donc la couche support (2) calandrée avec la couche intermédiaire (3) et l'ensemble (15), arrive à un poste de pelage (27), au niveau duquel la feuille de papier (5) est retirée. Le complexe (1) ainsi obtenu peut être renvidé, et la couche de surface (3) présente alors un aspect de surface (28) complémentaire de celui de la feuille de papier (5). Le papier est ainsi réutilisable ultérieurement. A titre d'exemple, on peut réaliser des complexes ayant une très grande finesse de grains du type connue sous l'appellation "effet Lotus". Les exemples de réalisation ci-dessous sont donnés à titre d'illustration, et ne limitent en aucun cas la portée de l'invention. Exemple 1 On choisit comme : - couche support, un textile jersey de 180g/m2; - couche intermédiaire, un TPO de masse 300g/m2; - liant, une polyoléfine modifiée de masse 5 g/m2; - couche d'enduction, un polyuréthane 20g/m2 La température d'arrivée de la matière au niveau de la calandre est voisine de 15 210 C, pour une vitesse de passage de quelques mètres par minute. Le papier présente un grainage de type "cuir". Le complexe obtenu peut être utilisé dans le domaine de l'ameublement, ou de l'automobile, par exemple pour réaliser des soufflets de levier de vitesse. 20 Exemple 2 On choisit comme: - couche support, une mousse polyoléfine réticulée, d'épaisseur 2,5mm, et de densité 67 kg/m3 25 - couche intermédiaire, un TPO de masse 400g/m2, colorée - liant: une polyoléfine modifiée, de masse 5 g/m2 - couche d'enduction, un polyuréthane, de masse 20g/m2 La température d'arrivée de la matière au niveau de la calandre est voisine de 220 C, pour une vitesse de passage de quelques mètres par minute. Le papier 30 présente un grain "technique", c'est-à-dire à motifs géométriques. Le complexe obtenu peut être utilisé pour réaliser des habillages de planche de bord de véhicules. Il ressort de ce qui précède que le procédé conforme à l'invention présente l'avantage notable de permettre la réalisation de l'effet de surface d'une finesse largement supérieure à ce qui est généralement obtenu avec des cylindres à rouleaux gravés ou polis. Le procédé présente également l'avantage important de pouvoir être mis en oeuvre sur une machine à calandrer dont les rouleaux sont lisses, et permettent donc d'obtenir les différents effets de surface sans changement du rouleau venant au contact de la couche de surface
Procédé de fabrication d'un complexe (1) incluant une couche support (2), à base d'un textile, d'une mousse ou d'une masse lourde, associée à une couche de surface (3) à base d'un matériau polymérique présentant un état de surface prédéterminé.Il se caractérise en ce qu'il consiste :▪ à déposer une couche d'enduction (11) dudit matériau polymérique de la couche de surface sur une feuille de papier (5) possédant un état de surface complémentaire à l'état de surface prédéterminé du complexe à obtenir ;▪ à calandrer la couche support avec une couche intermédiaire (4) à base d'un second matériau polymérique, et l'ensemble (15) formé de la feuille de papier (5) et de la couche d'enduction (11) ;▪ à retirer la feuille de papier (5).
1/ Procédé de fabrication d'un complexe (1) incluant une couche support (2), à base d'un textile, d'une mousse ou d'une masse lourde, associée à une couche de surface (3) à base d'un matériau polymérique présentant un état de surface prédéterminé, caractérisé en ce qu'il consiste : ^ à déposer une couche d'enduction (11) dudit matériau polymérique de la couche de surface sur une feuille de papier (5) possédant un état de surface complémentaire à l'état de surface prédéterminé du complexe à obtenir ; ^ à calandrer la couche support avec une couche intermédiaire (4) à base d'un second matériau polymérique, et l'ensemble (15) formé de la feuille de papier (5) et de la couche d'enduction (11) ; ^ à retirer la feuille de papier (5). 2/ Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la couche intermédiaire (4) est obtenu par extrusion en amont de la calandre. 3/ Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la couche intermédiaire 20 (4) est multicouche. 4/ Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'état de surface de la feuille de papier (5) est lisse. 25 5/ Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'état de surface de la feuille de papier (5) est grainé. 6/ Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la couche intermédiaire (4) est à base d'une résine thermoplastique, incluant des polyoléfines. 7/ Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la couche intermédiaire (4) est à base d'un matériau plastifié, du type polychlorure de vinyle. 308/ Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la couche d'enduction (3) est à base d'un matériau choisi dans le groupe comprenant les acrylique et les polyuréthannes. 9/ Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte une étape de dépôt d'un liant chimique (13) sur face de la couche d'enduction (11) destinée à venir au contact de la couche intermédiaire. 10 10/ Procédé selon la 9, caractérisé en ce que le liant chimique (13) est déposé par héliogravure.5
B
B32
B32B
B32B 37,B32B 33
B32B 37/26,B32B 33/00
FR2890188
A1
SYSTEME DE VISION NOCTURNE, DANS LEQUEL L'ENVIRONNEMENT EST ENREGISTRE AU MOYEN D'UN DISPOSITIF D'ENREGISTREMENT ET AU MOINS REPRESENTE PARTIELLEMENT AU MOYEN D'UN AFFICHAGE.
20,070,302
L'invention concerne un . On connaît par la technique antérieure des systèmes dans lesquels l'environnement du véhicule est enregistré et représenté au moyen d'une caméra à infrarouges. A cet effet, sur un système avec une portée inférieure à 80 m, des obstacles sont mis en évidence. Un autre système se retreint à illuminer l'environnement au moyen d'un phare infrarouge et à enregistrer cet environnement illuminé au moyen d'une caméra infrarouge et à reproduire l'image enregistrée sur un affichage. Une distance de surveillance d'environ 80 m est trop faible par exemple pour un trajet interurbain, pour avertir judicieusement le conducteur de l'apparition d'obstacles par une détection d'objets. En conduisant à 100 km/h, on parcourt 27,8 m par seconde et la distance d'arrêt sur des routes présentant de bonnes conditions est de presque 90 m (1 seconde de temps de réaction et 6,5 m/s2 de décélération de freinage). Avec une distance de détection de 150 m, on ne dispose que d'une période maximale de 2 secondes pour attirer l'attention d'un conducteur distrait sur un obstacle au moyen d'un système d'assistance. Si les conditions de circulation se détériorent, la période baisse à moins de 1 seconde. C'est pourquoi, un but de l'invention consiste à réaliser une meilleure portée pour le système de vision nocturne et à apporter une meilleure assistance au conducteur. On atteint ce but de l'invention au moyen d'un système de vision nocturne dans lequel l'environnement d'un véhicule automobile est enregistré au moyen d'un dispositif d'enregistrement et des informations concernant des objets enregistrés sont reproduites sur un affichage remarquable en ce que le dispositif d'enregistrement comporte une source de lumière laser et un dispositif de détection au laser, la source de lumière laser émettant des impulsions laser qui scannent la zone devant le véhicule, et le dispositif de détection au laser détectant, à partir d'impulsions laser réfléchies par les objets, la position et/ou le sens de déplacement des objets, et en ce que la position des objets dont la position et/ou le sens de déplacement sont déterminants pour le véhicule automobile sont mis en évidence sur l'affichage. Ceci permet ainsi d'avertir le conducteur qu'un objet déterminant se trouve dans une zone précise. Un dispositif d'enregistrement supplémentaire n'est pas forcément nécessaire si l'affichage est conçu sous la forme d'un affichage tête haute (de l'anglais Head Up Display ) . Si le dispositif d'enregistrement comporte une caméra, la caméra étant sensible dans le spectre visible et enregistrant une image vidéo et si l'image vidéo enregistrée par la caméra est représentée sur l'affichage et si les zones à reproduire du dispositif de détection au laser et de la caméra sont amenées en concordance, le conducteur automobile pourra procéder à une meilleure attribution de la position effective des objets dans l'environnement du véhicule. De préférence, le système de vision nocturne selon l'invention comporte une ou plusieurs des caractéristiques 25 suivantes, prises seules ou en combinaison: - le dispositif d'enregistrement comporte une caméra, la caméra étant sensible dans le spectre visible et enregistrant une image vidéo, et l'image vidéo enregistrée par la caméra est représentée sur l'affichage, les zones à reproduire du dispositif de détection au laser et de la caméra étant amenées en concordance; - le dispositif d'enregistrement comporte une source de lumière infrarouge, et la caméra est également 35 sensible dans le spectre infrarouge proche; - l'image vidéo est analysée dans les zones avec des objets déterminants et les objets sont classifiés; - les objets sont mis en évidence en fonction de leur classification; - une source de lumière infrarouge illumine de façon ciblée là où les zones déterminantes; - la dimension des zones qui sont illuminées de façon ciblée est asservie à la vitesse et au sens de déplacement du véhicule automobile; - le traitement d'images se limite au cours de la chaussée située devant le véhicule automobile; - le cours de la chaussée est déterminé par une détection optique de la voie de circulation, par un système de navigation ou par une combinaison de la vitesse, de l'angle de direction et de l'accélération transversale du véhicule automobile; - l'affichage est conçu sous la forme d'un affichage tête haute; - en remplacement de la source de lumière laser et du dispositif de détection au laser on a prévu un système de radar dont les données sont traitées; - en supplément, on dispose d'un système de radar, dont les données sont traitées en supplément pour augmenter la qualité de détection; Par ailleurs, si le dispositif d'enregistrement comporte une source de lumière infrarouge et si la caméra est également sensible dans le spectre infrarouge proche, on peut reproduire une meilleure image sur l'affichage, même en l'absence de lumière extérieure et/ou en cas de mauvaise visibilité, et permettre donc encore une meilleure attribution de la position de l'objet par le conducteur automobile. Si l'image vidéo est analysée dans les zones comportant des objets déterminants et si ces objets sont classifiés, ce processus permet d'une part un traitement plus efficace et plus rapide des données d'images et nécessite moins de ressources que s'il fallait analyser l'ensemble de l'image vidéo. 2890188 4 Si les objets sont mis en évidence en fonction de leur classification, les objets sont encore mieux perceptibles par le conducteur automobile que plusieurs structures dangereuses différentes. De cette façon, des personnes se trouvant sur la voie de circulation peuvent être mises en évidence par exemple. Il est également possible de prévoir une distinction spéciale dans le cas de personnes qui se trouvent à côté du bord de la chaussée pour les adultes et pour les enfants, pour avertir tout particulièrement le conducteur automobile de la présence d'enfants sur le bord de la chaussée. Si les zones déterminantes sont illuminées de façon ciblée avec une source de lumière infrarouge, on peut obtenir d'une part encore une meilleure reproduction de l'objet sur l'affichage et faciliter une classification envisageable. L'illumination ciblée peut encore être améliorée si elle est adaptée à la vitesse et/ou au sens de déplacement du véhicule automobile. Si le traitement d'images se limite au cours de la chaussée à l'avant du véhicule automobile, le traitement peut également être plus rapide. Mais il est également possible d'analyser des objets précis, comme par exemple des enfants également à côté du cours de la chaussée. Ce cours de la chaussée peut-être déterminé par exemple par une détection optique de la voie de circulation à partir d'un système de navigation ou par une combinaison de la vitesse actuelle, de l'angle de direction et de l'accélération transversale du véhicule automobile. Si l'affichage est conçu sous la forme d'un affichage tête haute, en jetant un coup d'oeil sur l'affichage tête haute, le conducteur ne sera pas distrait de sa vue sur la chaussée et il pourra percevoir simultanément la chaussée et l'affichage. En remplacement de la source de lumière laser et du dispositif de détection au laser, on peut également utiliser un système de radar, ce qui sous certaines conditions permet de réaliser une surveillance à portée encore plus longue. Si on dispose d'un système de radar en supplément, dont les données sont traitées en supplément pour augmenter la qualité de détection, il est possible d'augmenter encore la portée du système de vision nocturne. L'invention est décrite ci-dessous à l'aide des figures. Les figures représentent: Figure 1: les conditions de reproduction d'une caméra et du dispositif de détection au laser sur une route, Figure 2: un exemple de réalisation d'un système de vision nocturne particulièrement préféré, Figure 3: l'image d'un affichage reproduisant l'environnement du véhicule automobile représenté en figure 2. La figure 1 représente les conditions de reproduction réciproques d'un système de caméra et d'un dispositif de détection au laser ou d'un système de radar. Il faut noter à cet effet que l'échelle le long et à la transversale de la rue reproduite est différente. L'angle d'ouverture d'un système de caméra devrait être conçu de façon à permettre au conducteur de bien mettre en corrélation la scène représentée avec la vision réelle à travers le pare-brise, c'est-à-dire que l'angle d'ouverture de l'optique de la caméra ne devrait pas correspondre à un grand angle extrême ou à un téléobjectif. L'angle d'ouverture étroit de 1, 5 du dispositif de détection au laser ou du système de radar correspond à celui d'un téléobjectif. Ceci permet déjà de détecter un objet largement hors de la limite de 150 m et de mettre sa position possible relevée par la détection d'objet à la disposition du traitement d'images. Sur la figure 2, on identifie à côté de la caméra 1 et à côté du dispositif de détection au laser 2 une source de lumière laser 3, une source de lumière infrarouge 4, un véhicule automobile 5, un pare-brise 6 du véhicule automobile 5, un dispositif de projection 7, un dispositif de traitement 8, une personne P et un oeil E d'un conducteur qui se trouve dans le véhicule automobile 5. La source de lumière laser 3 scanne la zone à l'avant du 2890188 6 véhicule automobile 5 et le dispositif de détection au laser 2 détecte qu'un objet (dans ce cas, la personne P) se trouve sur la chaussée à l'avant du véhicule automobile 5. Le dispositif de traitement 8 réceptionne les données concernant la position de l'objet (personne P) et dirige la source de lumière infrarouge 4 sur la personne P. Ce qui permet à la caméra 1 de bien enregistrer la personne P et l'image enregistrée peut être traitée et classifiée dans le dispositif de traitement 8. Le dispositif de traitement 8 envoie l'information concernant l'image et l'information concernant la classification au dispositif de projection 7, qui peut alors projeter une image correspondante sur le pare-brise 6, pour que l'oeil E d'un conducteur de véhicule automobile puisse percevoir une image qui est représentée à la figure 3: on identifie le bord de la chaussée S et la personne P. La personne P est mise en évidence comme cela est représenté par la bordure des contours de la silhouette P. La mise en évidence peut également être assurée par un changement de couleur, par une variation de la couleur ou par une représentation clignotante de la personne P ou de la bordure de la personne P. 2890188 7
Sur un système de vision nocturne dans lequel l'environnement d'un véhicule automobile (5) est enregistré au moyen d'un dispositif d'enregistrement et des informations concernant l'objet enregistré sont reproduites sur un affichage (6, 7), on a prévu que le dispositif d'enregistrement comporte une source de lumière laser (3) et un dispositif de détection au laser (2), la source de lumière laser (3) émettant des impulsions laser qui scannent la zone à l'avant du véhicule (5), et le dispositif de détection au laser (2) détectant à partir d'impulsions laser réfléchies par les objets (P) la position et/ou le sens de déplacement des objets (P), et que la position des objets (P) dont la position et/ou le sens de déplacement sont déterminants pour le véhicule automobile (5) soient mis en évidence sur l'affichage.
1. Système de vision nocturne dans lequel l'environnement d'un véhicule automobile (5) est enregistré au moyen d'un dispositif d'enregistrement et des informations concernant des objets enregistrés sont reproduites sur un affichage (6, 7), caractérisé en ce que le dispositif d'enregistrement comporte une source de lumière laser (3) et un dispositif de détection au laser (2), la source de lumière laser (3) émettant des impulsions laser qui scannent la zone devant le véhicule (5), et le dispositif de détection au laser (2) détectant, à partir d'impulsions laser réfléchies par les objets (P), la position et/ou le sens de déplacement des objets (P), et en ce que la position des objets (P) dont la position et/ou le sens de déplacement sont déterminants pour le véhicule automobile (5) sont mis en évidence sur l'affichage. 2. Système de vision nocturne selon la 1, caractérisé en ce que le dispositif d'enregistrement comporte une caméra (1), la caméra étant sensible dans le spectre visible et enregistrant une image vidéo, en ce que l'image vidéo enregistrée par la caméra (1) est représentée sur l'affichage, les zones à reproduire du dispositif de détection au laser (2) et de la caméra (1) étant amenées en concordance. 3. Système de vision nocturne selon la 2, caractérisé en ce que le dispositif d'enregistrement comporte une source de lumière infrarouge (4), et en ce que la caméra (1) est également sensible dans le spectre infrarouge proche. 4. Système de vision nocturne selon la 3, caractérisé en ce que l'image vidéo est analysée dans les zones avec des objets déterminants (P) et en ce que les objets sont classifiés. 2890188 8 5. Système de vision nocturne selon la 4, caractérisé en ce que les objets sont mis en évidence en fonction de leur classification. 6. Système de vision nocturne selon l'une quelconque des 3 à 5, caractérisé en ce qu'une source de lumière infrarouge (4) illumine de façon ciblée là où les zones déterminantes. 7. Système de vision nocturne selon la 6, caractérisé en ce que la dimension des zones qui sont illuminées de façon ciblée est asservie à la vitesse et au sens de déplacement du véhicule automobile (5) . 8. Système de vision nocturne selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le traitement d'images se limite à le cours de la chaussée située devant le véhicule automobile (5) 9. Système de vision nocturne selon la 8, caractérisé en ce que le cours de la chaussée est déterminé par une détection optique de la voie de circulation, par un système de navigation ou par une combinaison de la vitesse, de l'angle de direction et de l'accélération transversale du véhicule automobile (5). 10. Système de vision nocturne selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'affichage (6, 7) est conçu sous la forme d'un affichage tête haute (6, 7). 11. Système de vision nocturne selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'en remplacement de la source de lumière laser (3) et du dispositif de détection au laser (2) on a prévu un système de radar dont les données sont traitées. 12. Système de vision nocturne selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce qu'en supplément, on dispose d'un système de radar, dont les données sont traitées en supplément pour augmenter la qualité de détection.
G,B,H
G02,B60,H04
G02B,B60R,H04N
G02B 27,B60R 1,G02B 26,H04N 7
G02B 27/01,B60R 1/00,G02B 26/10,H04N 7/18
FR2893780
A1
DISPOSITIF AUTONOME DE GENERATION D'ENERGIE ELECTRIQUE
20,070,525
La présente invention se rapporte à un dispositif autonome de génération d'énergie électrique. Le dispositif selon l'invention utilise la variation du flux magnétique à travers une bobine à induction pour créer un courant électrique. La présente invention concerne également un dispositif de télécommande alimenté par le dispositif autonome de génération d'énergie électrique. Dans la suite de la description, on entend par dispositif autonome de génération d'énergie électrique, un dispositif permettant de créer un courant électrique sans source de courant et sans raccordement à un réseau électrique, c'est-à-dire sans fil. Il est connu par la demande de brevet WO 2004/093299 un convertisseur d'énergie mécanique en énergie électrique. Ce convertisseur comporte un aimant permanent et un élément magnétique doux formant tous deux un circuit magnétique et une bobine électrique entourant une partie du circuit magnétique. L'élément magnétique doux et l'aimant permanent sont montés rotatifs l'un par rapport à l'autre, ce qui permet lors d'un mouvement de créer une variation de flux dans le circuit magnétique traversant la bobine, entraînant la génération d'un courant électrique dans la bobine. Le document WO 2004/093299 prévoit d'utiliser le convertisseur dans un commutateur d'énergie autonome, c'est-à-dire sans source d'énergie et sans fil. Lors de l'activation mécanique du commutateur, le courant électrique généré par la variation du flux magnétique traversant la bobine permet d'alimenter un émetteur de signal radio. Le signal radio est envoyé vers un récepteur distant qui se charge alors de mettre en marche un appareil électrique. Lorsque le commutateur est très éloigné du récepteur ou est séparé de celui-ci par de nombreux obstacles, le signal radio généré n'est pas toujours suffisant pour atteindre systématiquement le récepteur. Pour améliorer les performances du convertisseur, il faut augmenter le nombre de spires de la bobine ce qui augmente la taille du commutateur et ce qui, compte tenu du coût du fil de cuivre utilisé pour le bobinage, le rend beaucoup plus onéreux. Le but de l'invention est de proposer un dispositif de génération d'énergie électrique du type de celui décrit ci-dessus présentant des performances améliorées tout en conservant un encombrement réduit et un coût modeste. Ce but est atteint par un dispositif autonome de génération d'énergie électrique comprenant : une bobine d'excitation dotée d'une ouverture centrale, un circuit magnétique traversant l'ouverture centrale de la bobine et formé d'une partie fixe et d'une partie mobile pouvant se déplacer par rapport à la partie fixe pour faire varier le flux magnétique à travers la bobine d'excitation et créer un courant électrique dans la bobine d'excitation, caractérisé en ce que, le circuit magnétique traverse plusieurs fois l'ouverture centrale de la bobine d'excitation en formant au moins une boucle. Selon une particularité de l'invention, le circuit magnétique traverse deux fois l'ouverture centrale de la bobine d'excitation. Ainsi dans un dispositif de génération d'énergie électrique qui comporte un circuit magnétique traversant deux fois la bobine d'excitation en formant une boucle, on augmente l'inductance et donc la quantité d'énergie stockée dans la bobine selon la relation E=1/2.L.12, dans laquelle E est l'énergie stockée dans la bobine, L est l'inductance de la bobine, et 1 l'intensité du courant créé par la variation du flux magnétique à travers la bobine. De ce fait, pour une vitesse d'actionnement de la partie mobile donnée et pour un même nombre de spires de la bobine, le courant généré par la variation de flux magnétique à travers la bobine dans le dispositif selon l'invention est multiplié par un facteur deux par rapport à celui généré dans un dispositif de l'art antérieur dans lequel le circuit magnétique ne traverse qu'une seule fois la bobine. Selon la relation définie ci-dessus, l'énergie E stockée dans la bobine est donc également multipliée par deux dans le dispositif selon l'invention, par rapport à celle générée dans un dispositif de l'art antérieur. En outre, le matériau ferromagnétique servant à réaliser le circuit magnétique, tel que par exemple du fer, est largement moins onéreux que le cuivre employé pour former les spires de la bobine. Il serait donc parfaitement avantageux et économique de minimiser la quantité de cuivre nécessaire pour améliorer les performances du dispositif en la compensant par une augmentation de la quantité de fer utilisé. L'augmentation de la longueur du circuit magnétique tend naturellement de par son principe à augmenter l'inductance (longueur de fer plus importante à flux identique) ce qui permet donc d'augmenter l'énergie stockée dans la bobine selon la relation E=1/2.L.12 déjà définie ci-dessus. Selon l'invention, la bobine va permettre de récupérer l'énergie liée à une variation de flux et à la rapidité de cette variation. L'augmentation des performances de génération d'énergie est également réalisée en ajustant le pic de tension qui est liée à la vitesse de variation du flux magnétique à travers la bobine. La vitesse de variation du flux magnétique correspond à la vitesse du mouvement de la partie mobile du circuit magnétique par rapport à sa partie fixe. Ainsi, le dispositif selon l'invention permet d'obtenir des performances améliorées par rapport à celles d'un dispositif de l'art antérieur sans augmenter sa taille et son encombrement ou d'obtenir des performances équivalentes à celles d'un dispositif de l'art antérieur avec une taille et un encombrement plus réduits. Selon une autre particularité, la partie fixe comporte une embase reliée à deux bras non jointifs, un premier bras et un deuxième bras, traversant chacun l'ouverture centrale de la bobine d'excitation. Selon l'invention, la partie fixe du circuit magnétique est donc réalisée en trois parties distinctes, l'embase et les deux bras. En fabrication, les deux bras sont passés à travers l'ouverture centrale de la bobine et chaque jambe de l'embase est ensuite reliée à une extrémité d'un bras ce qui permet de créer un sous-ensemble complet parfaitement rigide. Les bras peuvent être noyées dans le matériau composant l'armature de la bobine. Selon l'invention, un champ magnétique circulant dans le circuit magnétique parcourt un chemin passant par la partie mobile, le premier bras, l'embase, le deuxième bras, avant de revenir à la partie mobile, le passage du champ magnétique se faisant dans un même sens dans les deux bras. Selon une autre particularité, chaque bras présente une extrémité libre formant une butée pour la partie mobile. Selon une autre particularité, l'embase présente une forme en U comportant deux jambes parallèles enjambant la bobine d'excitation. Les jambes parallèles de l'embase comportent par exemple chacune une fente pour recevoir une extrémité d'un bras. Selon une autre particularité, la partie mobile comporte un aimant permanent mobile apte à effectuer un mouvement de rotation. Le mouvement de rotation de l'aimant permanent est par exemple un mouvement de balancier effectué entre deux positions extrêmes limitées par des butées. Les butées sont par exemple formées par l'extrémité libre des bras traversant la bobine. Avantageusement, la partie mobile est montée sur des moyens élastiques sollicitant la partie mobile vers l'une des positions extrêmes. Selon une particularité, la partie mobile présente une forme en H et est composée de l'aimant permanent pris entre deux couches ferromagnétiques parallèles. Selon une autre particularité, l'aimant permanent présente une direction d'aimantation perpendiculaire aux plans définis par les deux couches ferromagnétiques. Selon une autre particularité, la partie mobile est actionnée manuellement. Le dispositif est alors actionné par un interrupteur de type à bascule ou poussoir. La partie mobile peut également être mise en mouvement par un organe mécanique dans un détecteur de position. Selon l'invention, le dispositif peut être fabriqué en technologie MEMS. L'invention concerne également un dispositif de télécommande comportant un émetteur couplé à un récepteur distant, et un dispositif autonome de génération d'énergie électrique tel que décrit précédemment, pour générer un courant électrique destiné à alimenter l'émetteur. D'autres caractéristiques et avantages vont apparaître dans la description détaillée qui suit en se référant à un mode de réalisation donné à titre d'exemple et représenté par les dessins annexés sur lesquels : la figure 1 représente un sous-ensemble d'un dispositif de télécommande alimenté par un dispositif autonome de génération d'énergie électrique selon l'invention, la figure 2 représente, en vue éclatée, la partie fixe du circuit magnétique utilisé dans le dispositif selon l'invention, la figure 3 représente en vue de trois quart, le dispositif autonome de génération d'énergie électrique selon l'invention, configuré pour être mis en oeuvre dans un dispositif de télécommande, la figure 4 représente en vue de dessus, le dispositif autonome de génération d'énergie électrique selon l'invention, configuré pour être mis en oeuvre dans un dispositif de télécommande, la figure 5 représente en vue éclatée le dispositif selon l'invention, Les figures 6A et 6B représentent, en vue de face et schématiquement, la partie mobile respectivement dans une première position extrême et dans une deuxième position extrême, La figure 7 représente schématiquement une variante de réalisation du dispositif selon l'invention. Dans la suite de la description, les termes "supérieur" et "inférieur" ainsi que 20 les autres expressions équivalentes employées doivent être compris en prenant comme référence sur les dessins annexés, un axe de direction verticale. Le dispositif 1 autonome de génération d'énergie électrique selon l'invention permet de générer un courant électrique dans une bobine d'excitation 2 en faisant 25 varier le flux magnétique traversant la bobine 2 par une action mécanique externe, par exemple manuelle. Un tel dispositif 1 peut être utilisé dans un dispositif de télécommande sans fil et sans source interne de courant. Ce dispositif de télécommande est par exemple actionné manuellement par un interrupteur de type à bascule ou poussoir apte à 30 commander une lumière et peut être positionné sans contrainte à différents emplacements dans une pièce. Le dispositif de télécommande comporte notamment un sous-ensemble mécanique représenté en figure 1. Ce sous-ensemble mécanique 15 est destiné à recevoir le dispositif 1 autonome de génération d'énergie selon l'invention et comprend également des moyens d'actionnement 6, 7 pour transmettre une énergie mécanique au dispositif 1 de génération d'énergie électrique. Le dispositif de télécommande comporte également un émetteur (non représenté) alimenté par le courant produit par le dispositif 1 pour envoyer des signaux radio vers un récepteur distant et des circuits électroniques (non représentés) comportant notamment des moyens de stockage de l'énergie électrique générée par le dispositif 1 selon l'invention, tels que des capacités, pour lisser la quantité de courant à délivrer en aval à l'émetteur. Le dispositif 1 autonome de génération d'énergie électrique selon l'invention peut également être mis en oeuvre pour d'autres applications tels que par exemple un détecteur de position ou un capteur de pression mécanique dans lequel la quantité de courant générée mesurée permet de déterminer si une force mécanique a été exercée. L'action mécanique permet de créer un courant électrique qui est utilisé pour déclencher par exemple une alarme ou un organe de signalisation ou pour alimenter un émetteur radio comme décrit précédemment. En référence aux figures 2 à 6B, le dispositif 1 selon l'invention comporte notamment un circuit magnétique formé d'une partie fixe 3 et d'une partie mobile 5 et une bobine d'excitation 2. Il peut être fabriqué en technologie MEMS ("Micro Electro-Mechanical System"). Le flux magnétique dans le circuit magnétique est défini par la position angulaire instantanée de la partie mobile 5 par rapport à la partie fixe 3 de sorte que le mouvement de la partie mobile 5 par rapport à la partie fixe 3 crée une variation du flux magnétique à travers la bobine 2 ce qui entraîne la création d'un courant électrique dans la bobine 2. La tension créée aux bornes de la bobine 2 par la variation du flux magnétique dépend du temps et donc de la vitesse de déplacement de la partie mobile 5 par rapport à la partie fixe 3. La bobine d'excitation 2 comporte une armature 20 réalisée dans un matériau amagnétique, sur laquelle est enroulé un bobinage 21 de N spires d'un fil conducteur (figures 3 et 4). L'armature 20 présente une ouverture centrale formée suivant un axe longitudinal (A) et dont les dimensions sont adaptées pour pouvoir être traversée plusieurs fois par le circuit magnétique. Sur les figures, la partie fixe 3 du circuit magnétique traverse deux fois l'ouverture centrale de la bobine 2 en formant une boucle. L'armature 20 de la bobine d'excitation comporte des fûts 22a, 22b destinés à recevoir les deux extrémités du fil conducteur de la bobine 2 pour les connecter à une carte électronique (non représentée) positionnée au-dessus de l'armature 20. La partie mobile 5 du circuit magnétique présente par exemple une forme symétrique en H comportant par exemple un aimant permanent 50 pris entre deux couches 51a, 51b parallèles en matériau ferromagnétique, une couche supérieure 51a et une couche inférieure 51b. L'aimant permanent 50 est fixé sur les faces internes 510a, 510b de la couche inférieure 51a et de la couche supérieure 51b. Cette partie mobile 5 est montée rotative sur un axe de rotation (R) horizontale perpendiculaire à l'axe longitudinal (A) de l'ouverture centrale de l'armature 20. L'axe de rotation (R) est matérialisé sur les figures 3 et 4 par une pièce cylindrique 52 solidaire d'une pièce support 53 montée sur la partie mobile 5 et solidaire en rotation de la partie mobile (5). L'aimant permanent est polarisé Sud-Nord, suivant une direction verticale perpendiculaire à l'axe de rotation (R) de la partie mobile 5, par exemple du bas vers le haut (figures 6A et 6B). La partie fixe 3 du circuit magnétique est réalisée dans un matériau de forte perméabilité magnétique tel qu'un matériau ferromagnétique. En référence à la figure 2, la partie fixe 3 comporte une embase 30 en forme de U enjambant la bobine d'excitation 2 (figure 4). L'embase 30 présente ainsi une première jambe 301a et une deuxième jambe 301b parallèles entre elles et séparées par une âme centrale 300. Les deux jambes 301a, 301b s'étendent de part et d'autre de la bobine d'excitation 2 sans traverser l'ouverture centrale de l'armature 20, suivant une direction parallèle à l'axe (R) de rotation de la partie mobile 5. L'extrémité libre de chaque jambe 301a, 301 b présente une fente 302a, 302b. En référence à la figure 2, la partie fixe 3 du circuit magnétique comporte également un premier bras 31 et un second bras 32 distincts, non jointifs et non identiques, l'un des bras étant le reflet de l'autre dans un miroir. Ces bras 31, 32 sont en forme de L et présentent chacun, à partir d'une première extrémité, une branche longue 310, 320 puis une branche plus courte 311, 321 terminée par une deuxième extrémité libre. Ils sont dotés en outre à la jonction de leurs deux branches d'une portion 312, 322 faiblement inclinée. Les branches longues 310, 320 de ces deux bras 31, 32 traversent distinctement l'ouverture centrale de l'armature 20 suivant deux plans parallèles à l'axe longitudinal (A) de l'ouverture centrale de la bobine 2. Le premier bras 31 est relié par sa première extrémité à la première jambe 301a de l'embase 30 et le second bras 32 est raccordé par sa première extrémité à la seconde jambe 301b de l'embase 30. Un décrochement 325 réalisé sur la première extrémité de chaque bras 31, 32 permet d'enclencher le bras 31, 32 dans la fente 302a, 302b de la jambe 301a, 301b à laquelle il est relié. A l'extérieur de l'ouverture centrale, les portions inclinées 312, 322 de chacun des bras 31, 32 ramènent les branches courtes 311, 321 dans un même plan horizontal, dans lequel est également situé l'axe (R) de rotation de la partie mobile 5. Les deuxièmes extrémités de chacun des bras 31, 32 sont positionnées de part et d'autre de l'aimant permanent 50 de la partie mobile 5 et entre les deux couches ferromagnétiques 51a, 51b de la partie mobile 5. La branche courte 311, 321 de chaque bras 31, 32 forme une butée pour la partie mobile 5 et définit deux plages d'appui opposées, une plage d'appui supérieure 313, 323 et une plage d'appui inférieure 314, 324. La partie mobile 5 présente un degré de liberté en rotation entre les butées formées par chacun des bras 31, 32. Selon l'invention, des moyens de guidage appropriés, par exemple en matière plastique, sont aménagés à l'intérieur de l'ouverture centrale de l'armature 20 de manière à guider et à maintenir chaque bras 31, 32 à une distance suffisante l'un de l'autre, pour ne pas perturber la circulation du champ magnétique et pour éviter les fuites entre les bras 31, 32. Comme l'embase 30 est agencée pour que ses deux jambes 301a, 301b soient positionnés de part et d'autre de la bobine 2, le champ magnétique circulant dans les bras 31, 32 traverse toujours l'ouverture centrale de la bobine 2 dans le même sens. En conséquence, le champ magnétique traverse l'ouverture centrale de la bobine d'excitation 2 deux fois dans le même sens. Selon l'invention, la partie fixe 3 du circuit magnétique est donc réalisée en trois parties distinctes, l'embase 30 et les deux bras 31, 32. En fabrication, les deux bras 31, 32 sont passés à travers l'ouverture centrale de la bobine 2 et chaque jambe 301a, 301b de l'embase 30 est ensuite reliée à la première extrémité d'un bras 31, 32 ce qui permet de créer un sous-ensemble compact parfaitement rigide. Selon l'invention, les deux bras 31, 32 peuvent également être noyés dans le matériau formant l'armature 20 de la bobine d'excitation 2 pour former une pièce parfaitement rigide composée de la bobine 2 et des bras 31, 32. Selon l'invention, les sections des différents éléments en matériau magnétique, sont déterminées pour que le circuit magnétique présente un minimum de saturation dans les plages d'utilisation du dispositif 1 autonome de génération d'énergie. La partie mobile 5 effectue un mouvement de balancier autour de son axe (R) et prend deux positions extrêmes distinctes définies par les butées, dans chacune desquelles la partie mobile 5 est retenue par des forces magnétiques. Lorsque la partie mobile est décollée de l'une de ses positions extrêmes, au-delà d'une position d'équilibre centrale, elle est instantanément attirée par effet magnétique vers l'autre position extrême. Ce phénomène est notamment décrit dans la demande de brevet GB 1 312 927. Dans la première position extrême (figure 6A), la face interne 510b de la couche inférieure 51 b de la partie mobile 5 est collée par force magnétique contre la plage d'appui inférieure 314 de la branche courte 311 du premier bras 31 tandis que la face interne 510a de la couche supérieure 51a de la partie mobile 5 est collée par force magnétique contre la plage d'appui supérieure 323 de la branche courte 321 du deuxième bras 32. Dans la première position extrême, le champ magnétique circulant à l'intérieur du circuit magnétique parcourt le chemin suivant : aimant permanent 50, couche supérieure 51a de la partie mobile 5, deuxième bras 32, deuxième jambe 301 b de l'embase 30, âme centrale 300 de l'embase 30, première jambe 301a de l'embase 30, premier bras 31, couche inférieure 51b de la partie mobile 5, aimant permanent 50. Dans la seconde position extrême (figure 6B), la face interne 510a de la 30 couche supérieure 51a de la partie mobile 5 est collée par force magnétique contre la 25 plage d'appui supérieure 313 de la branche courte 311 du premier bras 31 tandis que la face interne 510b de la couche inférieure 51b de la partie mobile 5 est collée par force magnétique contre la plage d'appui inférieure 324 de la branche courte 321 du deuxième bras 32. Dans la seconde position extrême, le champ magnétique circulant à l'intérieur du circuit magnétique parcourt le chemin inverse suivant : aimant permanent 50, couche supérieure 51a de la partie mobile 5, premier bras 31, première jambe 301a de l'embase 30, âme centrale 300 de l'embase 30, deuxième jambe 301 b de l'embase 30, deuxième bras 32, couche inférieure 51b de la partie mobile 5, - aimant permanent 50. Dans une application de type interrupteur mécanique, une lame ressort 54 (figures 3 et 4) est montée solidaire d'une part des moyens d'actionnement 6, 7 du dispositif (figure 1) et d'autre part de la partie mobile 5 par l'intermédiaire d'une pièce 55 à section triangulaire reliée à la pièce support 53, elle-même montée sur la partie mobile 5. La lame ressort 54 est dimensionnée pour se déformer brusquement lorsqu'une certaine quantité d'énergie mécanique est fournie pour actionner la partie mobile 5 en rotation. Lors d'un actionnement, la lame ressort 54 permet donc de stocker de l'énergie mécanique jusqu'à un certain seuil avant de provoquer le basculement de la partie mobile 5. La lame ressort 54 permet ainsi de conférer au dispositif 1 selon l'invention une dynamique de fonctionnement constante indépendante de la pression mécanique exercée par l'utilisateur. Dans une application de type interrupteur, l'une des positions extrêmes de la partie mobile 5, par exemple la première position extrême (figure 6A), est une position de repos stable tandis que l'autre position extrême, c'est-à-dire la deuxième position extrême (figure 6B) est instable. La lame ressort 54 est en effet montée sur des moyens élastiques, tels que par exemple un ressort (non représenté), permettant de réarmer le dispositif 1 selon l'invention et ainsi de ramener systématiquement la partie mobile 5 dans la position extrême de repos stable après un actionnement. L'énergie mécanique générée par la déformation de la lame ressort 54 doit donc être suffisante pour décoller la partie mobile 5 de ses plages d'appui 314, 323 (figure 6A) lorsqu'elle est dans sa première position extrême stable. Dans un interrupteur, un actionnement provoque donc systématiquement un aller et un retour de la partie mobile 5 entre sa première position extrême et sa deuxième position extrême. Lors de l'aller, il se produit une première variation du flux magnétique traversant la bobine 2 et donc la création d'un premier courant et lors du retour, il se produit une seconde variation du flux magnétique à travers la bobine 2 et donc la création d'un second courant électrique. Un unique actionnement permet donc de doubler la quantité de courant électrique produite. Selon une variante de réalisation du dispositif selon l'invention représentée en figure 7, le circuit magnétique comporte une partie fixe 3' et une partie mobile 5'. Comme dans le dispositif décrit ci-dessus, la partie fixe 3' comporte deux portions 31', 32' traversant deux fois l'ouverture centrale de l'armature de la bobine 2. En outre la partie fixe 3' comporte à l'extérieur de la bobine 2 deux portions non jointives entre lesquelles est positionnée la partie mobile 5'. La partie mobile 5' comporte par exemple un cylindre en matériau ferromagnétique présentant à sa périphérie une portion constituée d'un aimant permanent 50'. Cette partie mobile 5' est actionnée en rotation autour de son axe de révolution (R'), entre les deux portions non jointives de la partie fixe 3' du circuit magnétique. Selon cette variante, l'axe de rotation (R') de la partie mobile 5' est vertical et perpendiculaire à l'axe longitudinal (A) de l'ouverture centrale de l'armature de la bobine 2. Le fonctionnement global de cette variante est identique à celui décrit précédemment, c'est-à-dire que le mouvement de rotation de la partie mobile 5' autour de son axe (R') crée une variation du flux magnétique traversant la bobine 2 entraînant la création d'un courant électrique. Il est bien entendu que l'on peut, sans sortir du cadre de l'invention, imaginer d'autres variantes et perfectionnements de détail et de même envisager l'emploi de moyens équivalents
La présente invention concerne un dispositif autonome de génération d'énergie électrique comprenant :- une bobine d'excitation (2) dotée d'une ouverture centrale,- un circuit magnétique traversant l'ouverture centrale de la bobine et formé d'une partie fixe (3) et d'une partie mobile (5) pouvant se déplacer par rapport à la partie fixe (3) pour faire varier le flux magnétique à travers la bobine d'excitation (2),caractérisé en ce que,- le circuit magnétique traverse plusieurs fois l'ouverture centrale de la bobine d'excitation (2) en formant au moins une boucle.L'invention concerne également un dispositif de télécommande comportant un émetteur couplé à un récepteur distant et un dispositif (1) autonome de génération d'énergie électrique pour générer un courant électrique destiné à alimenter son émetteur.
1. Dispositif autonome de génération d'énergie électrique comprenant : une bobine d'excitation (2) dotée d'une ouverture centrale, un circuit magnétique traversant l'ouverture centrale de la bobine et formé d'une partie fixe (3) et d'une partie mobile (5) pouvant se déplacer par rapport à la partie fixe (3) pour faire varier le flux magnétique à travers la bobine d'excitation (2) et créer un courant électrique dans la bobine d'excitation (2), caractérisé en ce que, le circuit magnétique traverse plusieurs fois l'ouverture centrale de la bobine d'excitation (2) en formant au moins une boucle. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le circuit magnétique traverse deux fois l'ouverture centrale de la bobine d'excitation (2). 3. Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la partie fixe (3) comporte une embase (30) reliée à deux bras (31, 32) non jointifs, un premier bras (31) et un deuxième bras (32), traversant chacun l'ouverture centrale de la bobine d'excitation (2). 4. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce qu'un champ magnétique circulant dans le circuit magnétique parcourt un chemin passant par la partie mobile (5), le premier bras (31), l'embase (30), le deuxième bras (32), avant de revenir à la partie mobile (5), le passage du champ magnétique se faisant dans un même sens dans les deux bras (31, 32). 5. Dispositif selon la 3 ou 4, caractérisé en ce que chaque bras (31, 32) présente une extrémité libre formant une butée pour la partie mobile (5). 6. Dispositif selon l'une des 3 à 5, caractérisé en ce que l'embase (30) présente une forme en U comportant deux jambes (301a, 301b) parallèles enjambant la bobine d'excitation (2). 7. Dispositif selon la 6, caractérisé en ce que les jambes (301a, 301b) parallèles de l'embase (30) comportent chacune une fente (302a, 302b) pour recevoir une extrémité d'un bras (31, 32). 8. Dispositif selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que la partie mobile (5) comporte un aimant permanent (50) mobile apte à effectuer un mouvement de rotation. 9. Dispositif selon la 8, caractérisé en ce que le mouvement de rotation de l'aimant permanent (50) est un mouvement de balancier effectué entre deux positions extrêmes limitées par des butées. 10. Dispositif selon la 9, caractérisé en ce que la partie mobile (5) est montée sur des moyens élastiques sollicitant la partie mobile (5) vers l'une des positions extrêmes. 11. Dispositif selon l'une des 8 à 10, caractérisé en ce que la partie mobile (5) présente une forme en H et est composée de l'aimant permanent (50) pris entre deux couches (51a, 51b) ferromagnétiques parallèles. 12. Dispositif selon la 11, caractérisé en ce que l'aimant permanent (50) présente une direction d'aimantation perpendiculaire aux plans définis par les deux couches (51a, 51b) ferromagnétiques. 13. Dispositif selon l'une des 1 à 12, caractérisé en ce que la partie mobile (5) est actionnée manuellement. 14. Dispositif selon l'une des 1 à 13, caractérisé en ce qu'il est fabriqué en technologie MEMS. 15. Dispositif de télécommande comportant un émetteur couplé à un récepteur distant, caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif (1) autonome de génération d'énergie électrique selon l'une des 1 à 14, pour générer un courant électrique destiné à alimenter l'émetteur.
H,G
H02,G08
H02K,G08C
H02K 35,G08C 17
H02K 35/00,G08C 17/00
FR2892608
A1
DISTRIBUTEUR APPLICATEUR D'UN PRODUIT PATEUX
20,070,504
5 DOMAINE DE L'INVENTION L'invention concerne le domaine des distributeurs de produits cosmétiques et typiquement de produits cosmétiques à consistance pâteuse ou visqueuse, par exemple des crèmes ou des gels. 10 L'invention concerne plus spécialement le cas de produits cosmétiques aptes à s'écouler par gravité, tels que, par exemple, des crèmes. ETAT DE LA TECHNIQUE 15 Ces produits cosmétiques sont généralement distribués dans des pots. On connaît les pots classiques qui comprennent un corps formant une cavité destinée à contenir ledit produit cosmétique avec une ouverture supérieure apte à être fermée par un moyen d'obturation. Généralement, le moyen d'obturation est un couvercle ou un 20 capuchon apte à être vissé audit corps. Par ailleurs, on connaît aussi les flacons dotés d'une pompe distributrice aptes à distribuer des produits à consistance pâteuse ou fluide. On connaît encore des tubes aptes à conditionner des produits à consistance pâteuse ou fluide. 25 PROBLEMES POSES D'une part, les pots traditionnels de produits cosmétiques nécessitent d'utiliser les doigts 30 comme moyen d'application, ce qui n'a jamais été considéré comme une méthode particulièrement avantageuse sur le plan de l'hygiène. 2 D'autre part, pour des raisons d'hygiène également, il est souvent nécessaire de limiter le contact entre l'air atmosphérique de plus en plus chargé de poussières et le produit conditionné. De plus, il est avantageux d'avoir un distributeur de produit comprenant de manière 5 intégrée un moyen d'application dudit produit sur la peau, de sorte que ledit distributeur forme aussi un applicateur dudit produit cosmétique. Par ailleurs, les formulations des produits cosmétiques évoluent en permanence et comme certaines compositions cosmétiques comprenant au moins un constituant volatil voient le jour, il importe d'avoir un distributeur adapté à ces nouvelles formulations. 1 o En outre, dans le cas de produits cosmétiques aptes à s'écouler par gravité, il est important d'avoir un conditionnement qui permette la pérennité des propriétés rhéologiques dudit produit durant toute sa durée de vie. Enfin, il est toujours nécessaire de renouveler les conditionnements de produits cosmétiques, notamment lorsque les produits eux-mêmes sont renouvelés, afin de 15 solliciter l'attention des personnes utilisatrices desdits produits cosmétiques et ainsi favoriser l'acte d'achat, et cela, sans sacrifier, pour des raisons économiques évidentes, à la nécessité d'avoir des distributeurs faciles à assembler ou comprenant un nombre limité de pièces distinctes. 20 DESCRIPTION DE L'INVENTION Selon l'invention, le distributeur applicateur d'un produit pâteux ou visqueux, typiquement d'un produit cosmétique ou d'hygiène, apte à s'écouler par gravité et destiné 25 à être étalé, lors d'une application dudit produit, sur une partie du corps humain, typiquement sur la peau, comprend un corps comprenant un réservoir dit principal pour ledit produit doté d'une ouverture dite principale, une tête de distribution dudit produit, solidaire dudit réservoir principal, comprenant au moins un orifice de distribution dudit produit, et un capuchon amovible coopérant avec ledit corps. 30 Il est caractérisé en ce que ladite tête de distribution comprend : 1) un élément périphérique formant un moyen de solidarisation audit réservoir, de manière à ce que ladite tête de distribution coiffe ladite ouverture principale, 2) un élément central comprenant une voûte centrale obstruant ladite ouverture principale et comprenant une partie formant une surface d'application dudit produit, 3) au moins un élément dit flexible apte à être déformé sous une contrainte axiale, ledit élément flexible coopérant avec ladite voûte centrale en formant un réservoir dit secondaire apte à loger une dose dudit produit, ledit réservoir secondaire étant apte à se remplir quand ledit distributeur applicateur est orienté tête en bas, ledit produit s'écoulant alors par gravité à partir dudit réservoir principal situé au-dessus dudit 1 0 réservoir secondaire par un moyen de communication dit amont, de manière à ce que, lorsque ladite contrainte axiale est exercée sur ledit élément flexible, ledit orifice amont soit obstrué, la capacité dudit réservoir secondaire soit diminuée, ladite capacité passant d'une capacité maximale CM à une capacité minimale Cm, et qu'ainsi ladite dose dudit produit soit expulsée vers ladite surface d'application par un moyen de communication 15 dit aval. Le distributeur applicateur selon l'invention résout les problèmes posés. En effet : - il évite d'avoir à utiliser les doigts comme moyen d'application, de sorte qu'il est 20 avantageux sur le plan de l'hygiène, - il permet aussi de limiter le contact entre le produit conditionné et l'air atmosphérique de plus en plus chargé de poussières, - il intègre un moyen d'application dudit produit sur la peau, de sorte que ledit distributeur forme aussi un applicateur dudit produit cosmétique, 25 - il offre des possibilités d'adaptation aux nouvelles compositions cosmétiques qui comprennent au moins un constituant volatil, - en réduisant considérablement les risques d'évaporation, il assure la pérennité des propriétés rhéologiques dudit produit durant toute sa durée de vie, ce qui est important dans le cas de produits cosmétiques aptes à s'écouler par gravité, 30 - il permet de renouveler le conditionnement de produits cosmétiques, ce qui est important sur le plan du marketing. DESCRIPTION DES FIGURES Toutes les figures sont relatives à l'invention. La figure la est une coupe axiale selon la direction axiale (12) d'un distributeur applicateur (1, 1') fermé représenté "tête en haut", le capuchon (5) coopérant avec le corps (2) par des moyens de coopération (17), tels qu'un vissage ou un encliquetage axial. Le corps (2) comprend un réservoir (3) pour le produit (6), représenté non hachuré, coopérant avec une tête de distribution (4) grâce à des moyens de coopération (20), tels qu'un vissage ou un encliquetage axial. Les figures lb et le sont des coupes axiales partielles illustrant des variantes de la partie entourée d'un rectangle en pointillés sur la figure la après séparation du capuchon (5). Dans ces variantes, l'élément flexible (4) forme une languette flexible résiliente (43') apte à être comprimée contre la voûte centrale (420) de l'élément central (42) sous l'action d'une contrainte axiale (10) représentée par une flèche axiale sur les figures lb et lc, et apte à reprendre sa position initiale au repos, comme représenté sur les figures lb et 1c, dès que cesse ladite contrainte axiale (10). Dans la variante de la figure lb, la partie périphérique (431) de l'élément flexible (43) forme une lèvre libre (431"). Dans la variante de la figure 1 c, la partie périphérique (431) de l'élément flexible (43) forme une lèvre de contact (431') dont l'extrémité (432) est au contact de ladite voûte centrale (420), même en l'absence de ladite contrainte axiale (10). La figure 2a représente le distributeur (1) fermé et orienté "tête en bas" de manière à permettre un écoulement dudit produit (6) par gravité vers la tête de distribution (4). La figure 2b représente le corps (2) du distributeur (1) de la figure 2a, orienté "tête en haut" prêt à être utilisé, le distributeur étant ouvert après séparation du capuchon (5). Dans la tête de distribution (4) se trouve ainsi une dose de produit (60) prête à être appliquée. 430 La figure 3a est analogue à la figure le et illustre le blocage axial de l'élément flexible (43, 43', 43") par une projection axiale (52) du capuchon (5) quand le capuchon (5) coopère avec le corps (2), le distributeur applicateur (1, 1') étant fermé. Les figures 3b à 3e illustrent le cas où l'élément flexible (43) de la tête de distribution 5 (4) forme une pièce distincte (48), typiquement une pièce moulée en élastomère, comprenant un pied (481) encliquetable dans l'élément central (42), et une voûte (480) formant ladite languette flexible résiliente (43'). La figure 3b est une vue en coupe selon la direction axiale (12) de la tête de distribution (4) coopérant avec le goulot (33) du réservoir (3). Les figures 3c à 3e sont relatives à ladite pièce distincte (48). La figure 3c est une coupe selon la direction axiale (12). La figure 3d est une vue de dessous. La figure 3e est une vue de dessus. Les figures 4a à 4c sont relatives à une tête de distribution (4) comprenant 4 éléments flexibles (43) et 4 réservoirs secondaires (44) orientés à 90 l'un de l'autre par rapport à ladite direction axiale (12). La figure 4a est une vue de côté de la tête de distribution (4). Sur cette figure, on a représenté en traits pointillés le capuchon (5) et le réservoir (3). La figure 4b est une vue de dessus. La figure 4c est une coupe partielle dans le plan axial A-A de la figure 4b. Les figures 5a et 5b sont des vues en coupe axiale qui illustrent le remplissage du distributeur applicateur (1, 1') de la figure la. La figure 5a représente le capuchon (5) coopérant avec la tête de distribution (4) grâce aux moyens de coopération (17), cet ensemble étant représenté en regard du réservoir (3) de la figure 5b, prêt à être rempli. La figure 5c est analogue à la figure 5a et illustre une variante dans laquelle la projection (52), au lieu d'obturer l'orifice aval (460) comme sur la figure 5a, exerce une contrainte 30 axiale sur l'extrémité (432) de l'élément flexible (43) et plaque cette extrémité contre la 6 voûte centrale (420), de manière à obturer ledit moyen de communication aval (46) et ledit orifice aval (460). Les figures 6a et 6b sont des vues en coupe axiale qui illustrent une autre modalité de distributeur applicateur (1, 1'). Dans cette modalité, le réservoir (3) est un réservoir (3') dont le fond (31) selon la figure 6a, peut être encliqueté à la jupe (34) du réservoir (3), après remplissage dudit réservoir (3') par le fond, grâce à son ouverture (310). La figure 6b, analogue à la figure 2a, représente le réservoir (3) formant avec la tête de distribution (4) une pièce moulée monobloc dite quatrième pièce moulée monobloc to (16), formant avec le capuchon (5) un ensemble "tête en bas" prêt à remplir par le fond. La figure 7a, analogue à la figure 2a, s'en distingue en ce que ledit capuchon (5) est un capuchon (5") qui présente, sur tout ou partie de sa hauteur axiale, une section supérieure à celle dudit corps (2), typiquement de diamètre D2 > Dl, de manière 15 notamment à augmenter la stabilité de ladite station verticale du distributeur applicateur (1') dit "tête en bas", de manière à ce que ledit produit (6) soit en charge sur ledit réservoir secondaire (44). La figure 7b est une vue partielle en coupe axiale (12) d'une autre modalité de distributeur applicateur (1) représenté fermé et "tête en haut". Dans cette modalité, ledit 20 élément central (42) et ledit élément flexible (43) forment une pièce moulée monobloc, dite première pièce moulée monobloc (13), typiquement en élastomère, solidarisée au goulot (33) dudit réservoir (3) par ledit élément périphérique (41) formant une bague de liaison. 25 Les figures 8a à 8d sont des vues partielles analogues à la figure lb, qui illustrent schématiquement le fonctionnement du distributeur applicateur (1, 1'). La figure 8a représente le distributeur applicateur (1, 1') "tête en haut", fermé par le capuchon (5) et prêt à être utilisé, le réservoir secondaire (44) de la tête de distribution (4), d'une capacité maximale CM, étant rempli d'une dose (60) dudit produit (6). 30 Sur la figure 8b, le capuchon (5) a été enlevé et la contrainte axiale (10) est sur le point d'être appliquée sur l'élément flexible (43). 7 Sur la figure 8c, la contrainte axiale (10) a été appliquée sur l'élément flexible (43), ce qui a conduit à une expulsion de la dose (60) dudit produit vers la surface d'application (421), ledit réservoir secondaire (44) présentant alors la capacité minimale Cm CM. La figure 8d représente le retour élastique de l'élément flexible (43) à sa position initiale, ladite contrainte axiale (10) ayant cessé de s'appliquer sur ledit élément flexible (43), ledit réservoir secondaire vide étant prêt à se remplir de nouveau, dès que ledit distributeur applicateur, typiquement doté de son capuchon (5), sera remis en position tête en bas. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION Selon l'invention, ledit élément flexible (43) peut former une languette flexible résiliente (43'), de manière à ce que, en l'absence de ladite contrainte axiale (10), ledit réservoir secondaire (44) présente ladite capacité maximale CM pouvant aller typiquement de 0,01 cm3 à 1 cm3. La capacité minimale Cm est typiquement inférieure à 0,2.CM et généralement inférieure à 0,1. CM. Ladite languette flexible (43') peut être une languette transversale (43") située dans un plan sensiblement transversal (11) perpendiculaire à une direction axiale (12) dudit distributeur applicateur (1), de manière à former un réservoir secondaire transversal (44') d'épaisseur axiale e allant de 0,2 mm à 3 mm quand ladite languette transversale (43") étant écartée dudit élément central, ledit réservoir secondaire présente sa capacité maximale CM. Selon une première modalité de l'invention, et comme illustré sur la figure 7b, ledit élément flexible (43, 43', 43") peut former avec ledit élément central (42) une dite première pièce moulée monobloc (13) en matière plastique, ladite première pièce moulée (13) coopérant avec ledit élément périphérique (41) typiquement par encliquetage axial ou par vissage.30 8 Selon une seconde modalité de l'invention, et comme illustré sur les figures 3b à 3e, ledit élément flexible (43) peut former une pièce moulée (48), typiquement en élastomère, coopérant avec ledit élément central (42) ou ledit élément périphérique (41) de ladite tête de distribution (4). Dans cette modalité, ledit élément périphérique (41) et ledit élément central (42) peuvent former une dite seconde pièce moulée monobloc (14) en matière plastique, ladite seconde pièce moulée (14) coopérant avec ledit élément flexible (43, 43', 43"), typiquement par encliquetage, par collage ou par soudage. Selon une troisième modalité de l'invention, et comme illustré sur les figures 1 a, 4a, 5a, 5b et 7a, ledit élément périphérique (41), ledit élément central (42) et ledit élément flexible (43, 43', 43") peuvent former une dite troisième pièce moulée en matière plastique (15). Selon une quatrième modalité de l'invention, et comme illustré sur les figures 6a et 6b, ledit réservoir (3) et ladite troisième pièce moulée (15) peuvent former une dite quatrième pièce moulée monobloc (16), ledit réservoir (3) étant un réservoir (3') comprenant un fond (31) doté d'une ouverture (310) de remplissage par le fond et d'un moyen d'obturation (32) de ladite ouverture de remplissage (310). Comme illustré par exemple sur la figure 1 a, ledit élément périphérique (41) et ledit réservoir principal (3) peuvent coopérer par vissage ou par encliquetage axial, typiquement grâce à des moyens de coopération (20). Comme illustré sur les figures lb, 1c et 8a, ladite languette flexible (43', 43") peut comprendre une partie centrale (430) écartée de ladite épaisseur axiale e dudit élément central (42), typiquement de ladite voûte centrale (420), et une partie périphérique formant une lèvre (431) permettant ladite expulsion de ladite dose (60) dudit produit (6), de manière à former ledit moyen de communication aval (46) lorsque s'exerce ladite contrainte axiale (10) sur ladite languette flexible (43', 43"). 9 Comme illustré sur la figure 1c, ladite lèvre (431) peut être une lèvre de contact (431') comprenant une extrémité (432) coopérant avec ledit élément central (42), de manière à obturer ledit réservoir secondaire (44) à sa partie aval, ladite extrémité (432) s'écartant dudit élément central (42) pour laisser s'écouler ladite dose (60) de produit (6) lorsque s'exerce ladite contrainte axiale (10), de manière à former ledit moyen de communication aval (46). Comme illustré sur la figure lb, ladite lèvre (431) peut être une lèvre libre (431") comprenant une extrémité (432') distante dudit élément centrale (42), typiquement distante de ladite épaisseur axiale e, en l'absence de ladite contrainte axiale (10), de manière à former un orifice aval (460) débouchant sur ladite surface d'application (421). Quelle que soit la modalité de l'invention, ledit capuchon (5') peut comprendre une paroi supérieure (50) et une jupe (51) coopérant, de manière amovible, avec ledit corps (2) quand ledit distributeur applicateur (1) est dit fermé, typiquement par vissage ou par encliquetage axial, grâce à un moyen de coopération (17) comme représenté sur la figure la. Comme illustré sur les figures la, 3a, 5a, 5c, 6b, 7a, ladite paroi supérieure (50) peut comprendre une projection axiale (52) coopérant avec ledit élément flexible (43, 43', 43") quand ledit distributeur applicateur (1) est dit fermé, de manière à empêcher tout risque d'expulsion de ladite dose (60) dudit produit (6) contenue dans ledit réservoir secondaire (44) vers ladite surface d'application (421). Cette projection (52) peut être une projection massive (52') comme illustré sur la figure 7b. Selon l'invention, ledit capuchon (5'), et typiquement ladite projection axiale (52), peut coopérer avec ledit corps (2), et typiquement avec ledit élément flexible(43, 43', 43"), de manière à assurer une fermeture étanche dudit corps (2) quand ledit distributeur applicateur est fermé. Ainsi, tout écoulement dudit produit hors à l'extérieur dudit réservoir secondaire (44, 30 44') est rendu impossible lorsque ledit distributeur est en position tête en bas, afin d'assurer le remplissage automatique dudit réservoir secondaire (44, 44'). 10 Typiquement, ledit élément flexible (43, 43', 43") peut être formé en élastomère. Toutefois, il suffit d'avoir pour ledit élément flexible (43) une épaisseur assez faible pour pouvoir utiliser une autre matière plastique, et par exemple une polyoléfine, de manière à avoir une languette à la fois flexible sous une contrainte axiale (10) relativement faible, pouvant aller typiquement de 0,5.N à 5.N, et résiliente. Comme illustré sur les figures 4a à 4c, ladite tête de distribution (4) peut comprendre une pluralité de N éléments flexibles (43, 43', 43"), typiquement espacés angulairement autour de ladite direction axiale d'un angle égal à 360 /N, avec N allant de 2 à 5. Les figures 4a à 4c illustrent le cas d'une tête de distribution (4) comprenant 4 éléments flexibles. Avantageusement, à chacun des N éléments flexibles peut correspondre une capacité maximale CM; différente, avec i allant de 1 à N, de manière à avoir le choix entre N 15 doses (60) différentes pour une application dudit produit. Comme illustré sur ces figures, ledit élément flexible (43, 43', 43") et ledit élément central (42) peuvent présenter dans un plan axial contenant ladite direction axiale (12), chacun un profil extérieur dans le prolongement l'un de l'autre, ledit profil extérieur 20 formant typiquement une surface convexe, de manière à faciliter l'application dudit produit (6). Selon l'invention, ledit capuchon (5) peut être un capuchon (5') formant un moyen de station verticale dudit distributeur applicateur (1), ledit distributeur applicateur (1) étant 25 un distributeur applicateur (1') dit tête en bas, de manière à ce que, quand ledit distributeur applicateur (1') est fermé et repose sur un support quelconque, ledit capuchon (5') coopérant avec ledit corps (2), ladite ouverture principale (30) soit alors située à la partie inférieure dudit réservoir principal (3) de sorte que ledit produit (6) puisse s'écouler par gravité jusqu'à ladite tête (4) et jusqu'audit réservoir secondaire (44). 30 En effet, ledit réservoir secondaire (44) peut, dans le cas d'un distributeur applicateur (1) reposant tête en haut sur un support, être rechargé d'un geste en basculant ledit distributeur applicateur d'une position "tête en haut" à une position "tête en bas", avant toute utilisation, alors que ledit réservoir secondaire (44) sera en permanence chargé en produit dans le cas d'un distributeur applicateur (1') dit tête en bas. Dans ce cas, et comme illustré sur la figure 2a, ladite paroi supérieure (50) dudit capuchon (6) peut présenter une surface extérieure (500) plane typiquement perpendiculaire à ladite direction axiale (12), de manière à former ledit moyen de station verticale dudit distributeur applicateur (1). Comme illustré sur la figure 7a, ledit capuchon (5') peut être un capuchon (5") qui présente, sur tout ou partie de sa hauteur axiale, une section supérieure à celle dudit 1 o corps (2), de manière notamment à augmenter la stabilité de ladite station verticale dudit distributeur applicateur (1). On peut avoir ainsi un capuchon (5") présentant un diamètre D2 supérieur au diamètre Dl du corps (2), avec D2/D1 au moins égal à 1,1. 15 EXEMPLES DE REALISATION On a fabriqué par moule de matière thermoplastique et/ou d'élastomères, les distributeurs applicateurs (1, 1') ou parties de ces distributeurs applicateurs (1, 1') représentés sur les figures la à 7b. Ces distributeurs applicateurs (1, 1') peuvent, compte 20 tenu de la planéité de la surface extérieure (500) de la paroi supérieure (50) du capuchon (5), être placés soit tête en haut, soit tête en bas sur un support quelconque. On a fabriqué un premier distributeur applicateur (1, 1') selon les figures 1 a, lb, 2a, 2b, par moulage de ses pièces constitutives et assemblage par encliquetage. On a fabriqué aussi une variante de ce premier distributeur applicateur (1, 1') dans 25 lequel les moyens de la figure 1c ont été substitués aux moyens de la figure lb. On a fabriqué aussi un corps (2) de distributeur applicateur (1, 1') selon les figures 3b à 3e. On a fabriqué aussi une tête de distribution (4) selon les figures 4a à 4c. On a fabriqué aussi, selon la figure 5c, une variante de distributeur applicateur (1, 1') 30 selon la figure 1 a. On a fabriqué aussi un distributeur applicateur (1, 1') selon les figures 6a et 6b, à remplissage par le fond. On a fabriqué aussi un distributeur applicateur (1, 1') selon la figure 7a, doté d'un capuchon (5") de grande section relative. On a fabriqué aussi un distributeur applicateur (1, 1') selon la figure 7b. AVANTAGES DE L'INVENTION L'invention présente de grands avantages. Outre qu'elle permet de résoudre l'ensemble des problèmes posés, elle permet aussi de former un moyen d'obtenir des quantités dosées et prédéterminées, et cela d'une manière économique, sans avoir à faire appel à une pompe doseuse. L'invention permet aussi d'avoir simultanément N dosages possibles, ce qui peut être très avantageux dans la pratique. LISTE DES REPERES Distributeur applicateur 1 Distributeur applicateur tête en bas 1' Contrainte axiale 10 Plan transversal 11 Direction axiale 12 Première pièce moulée monobloc 13 Seconde pièce moulée monobloc 14 Troisième pièce moulée monobloc 15 Quatrième pièce moulée monobloc 16 Moyens de coopération entre 5 et 2 ou 4 17 Corps 2 Moyens de coopération entre 3 et 4 20 Réservoir principal 3 Ouverture principale 30 Fond 31 Ouverture de remplissage de 3 310 Moyen d'obturation de 310 32 Goulot 33 Jupe 34 Moyens d'encliquetage de 31 et 34 35 Tête de distribution 4 Orifice de distribution 40 Elément périphérique 41 Elément central 42 Voûte centrale 420 Surface d'application 421 lo Elément flexible 43 Languette flexible résiliente 43' Languette transversale 43" Partie centrale 430 Partie périphérique - lèvre 431 15 Lèvre de contact 431' Lèvre libre 431" Extrémité coopérant avec 42 432, 432' Réservoir secondaire 44 Réservoir secondaire transversal 44' 20 Moyen de communication amont 45 Moyen de communication aval 46 Orifice aval 460 Projection anti-retour 47 Pièce distincte formée par 43 48 25 Capuchon 5,5', 5" Paroi supérieure 50 Surface extérieure 500 Jupe 51 Projection axiale de 50 52 30 Produit 6 Dose de produit 60
Le distributeur applicateur (1) d'un produit pâteux à s'écouler par gravité, comprend un corps (2) comprenant un réservoir dit principal (3) pour ledit produit (6), une tête (4) de distribution comprenant au moins un orifice (40), et un capuchon amovible (5). Il est caractérisé en ce que :a) ledit capuchon (5) est un capuchon (5') formant un moyen de station verticale dudit distributeur applicateur (1), ledit distributeur applicateur (1) étant un distributeur applicateur (1') dit tête en bas, de manière à ce que le produit (6) puisse s'écouler par gravité jusqu'à ladite tête (4),b) ladite tête (4) comprend :b1) un élément périphérique (41) formant un moyen de solidarisation audit réservoir (3),b2) un élément central (42) comprenant une voûte centrale (420) obstruant ladite ouverture principale (30) et comprenant une partie formant une surface d'application (421) dudit produit (6),b3) au moins un élément dit flexible (43) apte à être déformé sous une contrainte axiale (10), et formant un réservoir dit secondaire (44) apte à loger une dose (60) dudit produit (6), et à se remplir quand ledit distributeur applicateur (1') est tête en bas. Avantages : ce distributeur applicateur permet, d'une manière simple, de distribuer et d'appliquer des quantités prédéterminées de produit dans des conditions hygiéniques.
1. Distributeur applicateur (1) d'un produit pâteux ou visqueux (6), typiquement d'un produit cosmétique ou d'hygiène, apte à s'écouler par gravité et destiné à être étalé, lors d'une application dudit produit, sur une partie du corps humain, typiquement sur la peau, comprenant un corps (2) comprenant un réservoir dit principal (3) pour ledit produit (6) doté d'une ouverture dite principale (30), une tête (4) de distribution dudit produit (6), solidaire dudit réservoir principal (3), comprenant au moins un orifice (40) de distribution dudit produit (6), et un capuchon amovible (5) coopérant avec ledit corps (2), caractérisé en ce que ladite tête (4) comprend : 1) un élément périphérique (41) formant un moyen de solidarisation audit réservoir (3), de manière à ce que ladite tête de distribution (4) coiffe ladite ouverture principale (30), 2) un élément central (42) comprenant une voûte centrale (420) obstruant ladite ouverture principale (30) et comprenant une partie formant une surface d'application (421) dudit produit (6), 3) au moins un élément dit flexible (43) apte à être déformé sous une contrainte axiale (10), ledit élément flexible (43) coopérant avec ladite voûte centrale (420) en formant un réservoir dit secondaire (44) apte à loger une dose (60) dudit produit (6), ledit réservoir secondaire (44) étant apte à se remplir quand ledit distributeur applicateur (1) est orienté tête en bas, ledit produit s'écoulant alors par gravité à partir dudit réservoir principal (3) situé au-dessus dudit réservoir secondaire (44) par un moyen de communication dit amont (45), de manière à ce que, lorsque ladite contrainte axiale (10) est exercée sur ledit élément flexible, ledit orifice amont soit obstrué, la capacité dudit réservoir secondaire soit diminuée, ladite capacité passant d'une capacité maximale CM à une capacité minimale Cm, et qu'ainsi ladite dose dudit produit soit expulsée vers ladite surface d'application par un moyen de communication dit aval (46). 2. Distributeur applicateur selon la 1 dans lequel ledit élément flexible (43) forme une languette flexible résiliente (43'), de manière à ce que, en l'absence de ladite contrainte axiale (10), ledit réservoir secondaire (44) présente ladite capacité maximale CM. 15 3. Distributeur applicateur selon la 2 dans lequel ladite languette flexible (43') est une languette transversale (43") située dans un plan sensiblement transversal (11) perpendiculaire à une direction axiale (12) dudit distributeur applicateur (1), de manière à former un réservoir secondaire transversal (44') d'épaisseur axiale e allant de 0,2 mm à 3 mm quand ladite languette transversale (43") étant écartée dudit élément central, ledit réservoir secondaire présente sa capacité maximale CM. 4. Distributeur applicateur selon une quelconque des 1 à 3 dans lequel ledit élément flexible (43, 43', 43") forme avec ledit élément central (42) une dite première pièce moulée monobloc (13) en matière plastique, ladite première pièce moulée (13) coopérant avec ledit élément périphérique (41) typiquement par encliquetage axial ou par vissage. 5. Distributeur applicateur selon une quelconque des 1 à 3 dans lequel ledit élément flexible (43) forme une pièce moulée (48), typiquement en élastomère, coopérant avec ledit élément central (42) ou ledit élément périphérique (41) de ladite tête de distribution (4). 6. Distributeur applicateur selon la 5 dans lequel ledit élément périphérique (41) et ledit élément central (42) forment une dite seconde pièce moulée monobloc (14) en matière plastique, ladite seconde pièce moulée (14) coopérant avec ledit élément flexible (43, 43', 43"), typiquement par encliquetage, par collage ou par soudage. 7. Distributeur applicateur selon une quelconque des 1 à 3 dans lequel ledit élément périphérique (41), ledit élément central (42) et ledit élément flexible (43, 43', 43") forment une dite troisième pièce moulée en matière plastique (15). 8. Distributeur applicateur selon la 7 dans lequel ledit réservoir (3) et ladite troisième pièce moulée (15) forment une dite quatrième pièce moulée monobloc 16 (16), ledit réservoir (3) étant un réservoir (3') comprenant un fond (31) doté d'une ouverture (310) de remplissage par le fond et d'un moyen d'obturation (32) de ladite ouverture de remplissage (310). 9. Distributeur applicateur selon une quelconque des 1 à 7 dans lequel ledit élément périphérique (41) et ledit réservoir principal (3) coopèrent par vissage ou par encliquetage axial. 10. Distributeur applicateur selon une quelconque des 2 à 9 dans lequel ladite languette flexible (43', 43") comprend une partie centrale (430) écartée de ladite épaisseur axiale e dudit élément central (42), typiquement de ladite voûte centrale (420), et une partie périphérique formant une lèvre (431) permettant ladite expulsion de ladite dose (60) dudit produit (6), de manière à former ledit moyen de communication aval (46) lorsque s'exerce ladite contrainte axiale (10) sur ladite languette flexible (43', 43"). 11. Distributeur applicateur selon la 10 dans lequel ladite lèvre (431) est une lèvre de contact (431') comprenant une extrémité (432) coopérant avec ledit élément central (42), de manière à obturer ledit réservoir secondaire (44) à sa partie aval, ladite extrémité (432) s'écartant dudit élément central (42) pour laisser s'écouler ladite dose (60) de produit (6) lorsque s'exerce ladite contrainte axiale (10), de manière à former ledit moyen de communication aval (46). 12. Distributeur applicateur selon la 10 dans lequel ladite lèvre (431) est une lèvre libre (431") comprenant une extrémité (432') distante dudit élément centrale (42), typiquement distante de ladite épaisseur axiale e, en l'absence de ladite contrainte axiale (10), de manière à former un orifice aval (460) débouchant sur ladite surface d'application (421). 13. Distributeur applicateur selon une quelconque des 1 à 12 dans lequel ledit capuchon (5') comprend une paroi supérieure (50) et une jupe (51) coopérant, de 17 manière amovible, avec ledit corps (2) quand ledit distributeur applicateur (1) est dit fermé, typiquement par vissage ou par encliquetage axial. 14. Distributeur applicateur selon la 13 dans lequel ladite paroi supérieure (50) comprend une projection axiale (52) coopérant avec ledit élément flexible (43, 43', 43") quand ledit distributeur applicateur (1) est dit fermé, de manière à empêcher tout risque d'expulsion de ladite dose (60) dudit produit (6) contenue dans ledit réservoir secondaire (44) vers ladite surface d'application (421). 15. Distributeur applicateur selon une quelconque des 1 à 14 dans lequel ledit capuchon (5'), et typiquement ladite projection axiale (52), coopère avec ledit corps (2), et typiquement avec ledit élément flexible(43, 43', 43"), de manière à assurer une fermeture étanche dudit corps (2) quand ledit distributeur applicateur est fermé. 16. Distributeur applicateur selon une quelconque des 1 à 15 dans lequel ledit élément flexible (43, 43', 43") est formé en élastomère. 17. Distributeur applicateur selon une quelconque des 1 à 16 dans lequel ladite tête de distribution (4) comprend une pluralité de N éléments flexibles (43, 43', 43"), typiquement espacés angulairement autour de ladite direction axiale d'un angle égal à 360 /N, avec N allant de 2 à 5. 18. Distributeur selon la 17 dans lequel à chacun des N éléments flexibles correspond une capacité maximale CM; différente, avec i allant de 1 à N, de manière à 25 avoir le choix entre N doses (60) différentes. 19. Distributeur applicateur selon une quelconque des 1 à 18 dans lequel ledit élément flexible (43, 43', 43") et ledit élément central (42) présentent dans un plan axial contenant ladite direction axiale (12), chacun un profil extérieur dans le 30 prolongement l'un de l'autre, ledit profil extérieur formant typiquement une surface convexe, de manière à faciliter l'application dudit produit (6). 15 20. Distributeur applicateur selon une quelconque des 1 à 19 dans lequel ledit capuchon (5) est un capuchon (5') formant un moyen de station verticale dudit distributeur applicateur (1), ledit distributeur applicateur (1) étant un distributeur applicateur (1') dit tête en bas, de manière à ce que, quand ledit distributeur applicateur (1') est fermé et repose sur un support quelconque, ledit capuchon (5') coopérant avec ledit corps (2), ladite ouverture principale (30) soit alors située à la partie inférieure dudit réservoir principal (3) de sorte que ledit produit (6) puisse s'écouler par gravité jusqu'à ladite tête (4). 21. Distributeur applicateur selon une quelconque des 13 à 20 dans lequel ladite paroi supérieure (50) dudit capuchon (6) présente une surface extérieure (500) plane typiquement perpendiculaire à ladite direction axiale (12), de manière à former ledit moyen de station verticale dudit distributeur applicateur (1'). 22. Distributeur applicateur selon la 21 dans lequel ledit capuchon (5') est un capuchon (5") qui présente, sur tout ou partie de sa hauteur axiale, une section supérieure à celle dudit corps (2), de manière notamment à augmenter la stabilité de ladite station verticale dudit distributeur applicateur (1). 20
A
A45
A45D
A45D 40
A45D 40/26
FR2890640
A1
SUPPORT D'ESSIEU.
20,070,316
L'invention concerne un , également qualifié de fauxchâssis, en particulier pour des véhicules automobiles à essieu arrière non moteur. De tels supports d'essieu se composent généralement de deux bras oscillants longitudinaux et de deux bras de suspension, de profilés creux raccordés entre eux, notamment par soudage. Les supports d'essieu présentent des points de fixation, des supports, des points d'articulation ou similaires pour la fixation d'éléments d'essieu ou d'autres éléments ainsi que pour la fixation des supports d'essieu eux- mêmes sur des parties de la carrosserie en tant qu'unité préfabriquée avec les éléments d'essieu ou les autres éléments. Ces points de fixation doivent être pré-usinés et fixés sur le support d'essieu en tant que tels, ce qui est généralement réalisé par soudage. De tels supports d'essieu sont donc complexes et coûteux, et leur utilisation est restreinte au type de véhicule pour lequel ils sont construits. La présente invention vise à réaliser des supports d'essieu plus économiques et à étendre le champ d'utilisation au moins de leurs composants individuels à plusieurs applications, si bien qu'il suffira simplement de modifier les autres composants pour équiper différents types de véhicules avec les mêmes composants individuels, ce qui permettra de réaliser une nouvelle économie par production d'un nombre d'unités élevé. Ce problème est résolu par l'invention en ce 35 que le support d'essieu est réalisé comme composant assemblable à partir de deux consoles longitudinales en fonte de métal léger, raccordables entre elles par des éléments de raccord inférieur et supérieur. Il est en l'occurrence fonctionnel que les consoles longitudinales soient en alliage de métal léger, et qu'au moins un des éléments de raccord soit une pièce moulée en tôle. De telles pièces moulées en tôle pourront être des pièces plates, pouvant aussi être discontinues et raidies, ou être formées de différentes traverses ou barres de renfort profilées. De manière particulièrement simple et économique, les consoles longitudinales pourront être fixées avec les éléments de raccord transversaux, en l'occurrence les pièces moulées en tôle, traverses profilées ou barres de renfort par des éléments de raccord, tels que vis ou rivets, des points de fixation tels que des alésages ou des filets étant à prévoir de manière particulièrement simple et économique dans la fonte de métal léger, p. ex. dans des reliefs à prévoir spécifiquement dans la fonte, noeuds, mils, languettes ou similaires. Les consoles pourront fonctionnellement présenter p. ex. des points d'articulation pour leur fixation ou celle de l'ensemble du support d'essieu, le cas échéant avec des éléments d'essieu ou d'autres éléments montés, sur des parties de carrosserie. Il est en outre avantageux qu'au moins une des consoles présente des points d'articulation ou de fixation pour au moins trois des éléments d'essieu mentionnés ci-dessous. - pour les bras de suspension supérieurs 35 avant gauche et/ou droit pour les bras de suspension inférieurs avant gauche et/ou droit -pour les bras de suspension supérieurs arrière gauche et/ou droit - pour les bras de suspension inférieurs arrière gauche et/ou droit - pour la (les) barre(s) d'accouplement - pour les amortisseurs - pour la suspension à barres de torsion 10 - pour le stabilisateur. De tels points d'articulation pourront être fabriqués de manière particulièrement avantageuse par technique de fonte. Il est en outre avantageux qu'au moins certains des points d'articulation ou de fixation soient réalisés par des supports pourvus d'alésages traversants, et faisant saillie du corps de console en étant formés d'une seule pièce avec celui-ci. Au moins certains des supports peuvent en outre être avantageusement renforcés en forme d'oeil autour des alésages. Au moins certains des supports peuvent en l'occurrence être réalisés en forme de languettes. Des rainures de renforcement pourront être également formées par technique de fonte simple et économique, lesquelles raccorderont au moins certains des points de fixation ou des supports. Au moins certains des points de fixation supérieurs et inférieurs ou des supports seront fonctionnellement raccordés entre eux par de telles rainures de renforcement. Il peut aussi être fonctionnel de réaliser au moins certains des points de fixation, p. ex. ceux pour les barres de suspension ou la (les) barre(s) d'accouplement, 2890640 4 par deux supports entre lesquels est logé l'élément à fixer. Il est manifeste qu'aussi bien les consoles en tant que telles, que les supports, les points d'articulation ou de fixation pour la fixation des éléments d'essieu et des autres éléments, ainsi que les points de fixation pour l'articulation sur des parties de carrosserie, sont réalisables très avantageusement par technique de fonte. De plus, l'invention ouvre la possibilité d'une utilisation des bras oscillants longitudinaux pour des écartements de roues différenciés, donc pour différents types de véhicules. L'invention sera expliquée en détail en référence à l'exemple d'exécution représenté par la figure: Le support d'essieu I se compose de deux consoles longitudinales A, B en alliage pour coulée de métal léger et de pièces moulées en tôle inférieure et supérieure C, D raccordant les deux consoles. Pour la fixation des consoles A et B et des pièces moulées en tôle C et D, plusieurs points de fixation 1, 2 sont moulés sur les consoles, dans lesquels sont prévues des vis de fixation serrées dans des alésages filetés. Dans le présent exemple d'exécution, les consoles A, B sont réalisées de manière symétrique. Pour une meilleure lisibilité de la figure, différentes zones ou points de fixation ne sont alternativement représentés que sur une seule des deux consoles. Sur les consoles A, B sont également prévus 35 des points d'articulation ou de fixation 4 pour 2890640 5 les bras de suspension supérieurs avant gauche et droit, des points de fixation 5 pour les bras de suspension inférieurs avant gauche et droit, des points de fixation 6 pour les bras de suspension supérieurs arrière gauche et droit, des points de fixation 7 pour les bras de suspension inférieurs arrière gauche et droit, des points de fixation 8 pour les stabilisateurs transversaux ainsi que des points de fixation 9 pour les amortisseurs gauche et droit. D'autres points de fixation 10 sont prévus pour les barres d'accouplement gauche et droite. Les points de fixation 4 à 10 se composent chacun de deux supports 4a, 4b jusqu'à 10a, 10b, présentant des alésages, dont seuls les alésages 4a' et 4b' sont identifiés par des caractères de référence, pour une meilleure lisibilité de la figure. Les points de fixation 4a, 4b, 5a, 5b, 6a, 6b, 7a, 7b, 8a, 8b, 9a, 9b et 10a, 10b sont réalisés comme languettes formées d'une seule pièce avec les consoles longitudinales A, B, les languettes 4a, 5a; 6a, 7a étant raccordées entre elles par des nervures de renforcement 11 ou des rainures de renforcement 12. Les supports 4a, 5a sont renforcés en forme d'oeils autour de leurs alésages. Les supports des points de fixation 4, 5, 6, 7 et 10 sont réalisés de manière que le composant à fixer, soit la barre de suspension et la barre d'accouplement, puisse être logé entre eux. 2890640 6 RÉFÉRENCES D'IDENTIFICATION A Console B Console C Pièce moulée en tôle D Pièce moulée en tôle 1 Points de fixation pour vis 2 Points de fixation pour vis 3 Vis 4 Point de fixation pour bras de suspension supérieurs avant gauche et droit 4a Support 4a' Alésage 4b Support 4b' Alésage Point de fixation pour bras de suspension inférieurs avant gauche et droit 5a Support 5b Support 6 Point de fixation pour bras de suspension supérieurs arrière gauche et droit 6a Support 6b Support 7 Point de fixation pour bras de suspension inférieurs arrière gauche et droit 7a Support 7b Support 8 Point de fixation pour stabilisateur transversal 8a Support 8b Support 9 Point de fixation pour amortisseur 9a Support 9b Support Point de fixation pour barre d'accouplement l0a Support l0b Support 11 Nervure de renforcement 12 Rainure de renforcement
Plus précisément, l'invention concerne un support d'essieu, en particulier support d'essieu arrière pour des véhicules automobiles à essieu arrière non moteur, en tant que composant assemblable à partir de deux consoles longitudinales (A, B) en fonte de métal léger, raccordables entre elles par des éléments de raccord inférieur et supérieur (C, D).
R E V E N D I C A T I O N S 1. Support d'essieu, en particulier support d'essieu arrière pour des véhicules automobiles à essieu arrière non moteur, en tant que composant assemblable à partir de deux consoles longitudinales (A, B) en fonte de métal léger, raccordables entre elles par des éléments de raccord inférieur et supérieur (C, D). 2. Support d'essieu selon la 1, caractérisé en ce que les consoles longitudinales (A, B) sont en alliage de métal léger. 3. Support d'essieu selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'au moins un des éléments de raccord (C, D) est une pièce moulée en tôle. 4. Support d'essieu selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce qu'au moins un des éléments de raccord (C, D) est réalisé comme traverse. 5. Support d'essieu selon l'une des reven- dications 1 à 4, caractérisé en ce que les consoles (A, B) et/ou les éléments de raccord (C, D) sont raccordables entre eux par des éléments de fixation (3). 6. Support d'essieu selon l'une des reven- dications 1 à 5, caractérisé en ce que les consoles (A, B) présentent des points d'articulation ou de fixation pour leur raccordement ou celui de l'ensemble du support d'essieu à des pièces ou des parties de carrosserie. 7. Support d'essieu selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce qu'au moins une des consoles (A, B) présente des points d'articulation ou de fixation pour au moins 2890640 9 trois des éléments d'essieu mentionnés ci-dessous. - pour les bras de suspension supérieurs avant gauche et/ou droit - pour les bras de suspension inférieurs avant gauche et/ou droit - pour les bras de suspension supérieurs arrière gauche et/ou droit - pour les bras de suspension inférieurs 10 arrière gauche et/ou droit - pour la (les) barre(s) d'accouplement - pour les amortisseurs - pour la suspension à barres de torsion - pour les stabilisateurs. 8. Support d'essieu selon la 7, caractérisé en ce qu'au moins certains des points d'articulation ou de fixation sont réalisés par des supports pourvus d'alésages traversants, et faisant saillie du corps de console en étant formés d'une seule pièce avec celui-ci. 9. Support d'essieu selon la 8, caractérisé en ce qu'au moins certains des supports sont réalisés en forme de languettes. 10. Support d'essieu selon l'une des 7 à 9, caractérisé en ce qu'au moins certains des points de fixation sont réalisés par deux supports entre lesquels est logé l'élément d'essieu à fixer. 11. Support d'essieu selon l'une des 8 à 10, caractérisé en ce qu'au moins certains des supports (4a, 5a) sont renforcés en forme d'oeil autour des alésages (4a', 5a'). 12. Support d'essieu selon l'une des 7 à 11, caractérisé en ce qu'au moins certains des points de fixation ou des supports ou des languettes sont raccordés entre eux par des rainures de renforcement ou des nervures de renforcement (12, 11). 13. Support d'essieu selon l'une des 7 à 12, caractérisé en ce qu'au moins certains des points de fixation supérieurs et inférieurs ou des supports ou languettes sont raccordés entre eux par des rainures de renforcement ou des nervures de renforcement (12, 11).
B
B62
B62D
B62D 65
B62D 65/12
FR2887791
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF DE TRI SELECTIF DE PARTICULES METTANT EN OEUVRE AU MOINS UNE FORCE DE THERMOPHORESE
20,070,105
La présente invention concerne le domaine du tri de particules, en particulier de particules nanométriques présentes dans un gaz ou un liquide. L'invention prévoit un procédé de tri de particules en fonction de leur taille et/ou de leur masse, au moyen d'au moins une force de thermophorèse créée par un gradient thermique dans un fluide en mouvement, porteur des particules. L'invention prévoit également un dispositif permettant de mettre en oeuvre un tel procédé de tri, et trouve des applications notamment dans des systèmes de traitement de l'air ou des procédés de purification par exemple lors de l'élaboration de nano-particules, ou dans des procédés de filtration ou de piégeage de particules. ART ANTÉRIEUR Les documents suivants: Recensement des nouvelles techniques de dépoussiérage rapport CETIAT n NTV 2003/038, juillet 2003 et Dépoussiérage et dévésiculage , Technique de l'Ingénieur (J 3 580) recensent différents types de dispositifs de séparation de particules. Ces dispositifs exploitent certaines forces mises en jeu lors du mouvement de particules en suspension dans un fluide. Parmi ces forces figurent notamment: la force de flottabilité, la force de traînée générée par la résistance du fluide au passage de la particule, la force Brownienne ou l'agitation moléculaire du fluide, la force de masse ajoutée, la force de Basset, les forces de gradient de pression, les forces dites de lift . Parmi les dispositifs existants de séparation de particules dans un fluide, on distingue notamment. - des dispositifs de séparation dits à effet mécanique , utilisant les lois de la mécanique des aérosols pour provoquer une séparation de particules dans un flux gazeux; les séparateurs dits à effet électrique , dans lesquels, des particules à collecter dans un fluide sont chargées électriquement par l'intermédiaire d'un gaz ionisé par des électrodes les séparateurs à média filtrant, dans lesquels un fluide chargé en particules traverse un milieu poreux, la dimension des pores déterminant la dimension de coupure du système de filtration ou la taille limite en dessous de laquelle les particules ne sont plus retenues par le système de filtration; les séparateurs humides ou laveurs, mettant en oeuvre un piégeage de particules en milieu humide; - les filtres hybrides, dans lesquels des séparateurs de natures différentes sont combinés de manière à augmenter l'efficacité globale de filtrage, ainsi que la sélectivité en taille, des particules filtrées. Ces dispositifs de séparation peuvent être amenés à effectuer des opérations d'élimination de particules dans un fluide et s'appliquent à la collecte de particules de taille de l'ordre du micromètre, par exemple comprises entre 0,1}gym et 250}gym de diamètre. Certains de ces dispositifs de séparation peuvent être utilisés en vue d'une classification ou d'un tri sélectif de particules, dont la finalité est la séparation d'un groupe de particules en au moins deux fractions de particules associées respectivement à une taille ou une gamme de tailles donnée. En général, les dispositifs de séparation utilisés pour effectuer un tri de particules dans un fluide appartiennent à la catégorie des séparateurs à effet mécanique , parmi lesquels on compte notamment: les chambres de sélection statiques, les cyclones statiques, les sélecteurs mécaniques à spirale, les sélecteurs mécaniques à rotors horizontaux, les sélecteurs mécaniques à axe vertical, etc. Cependant, les dispositifs de séparations habituellement utilisées pour remplir une fonction de tri de particules dans un fluide ont une efficacité limitée notamment lorsque la taille des particules est inférieure à 500 nm. Il se pose le problème de trouver un nouveau procédé pour collecter et/ou trier des particules, en particulier adapté à des particules de tailles submicroniques ou nanométriques, ainsi qu'un dispositif permettant de mettre en oeuvre un tel procédé. EXPOSÉ DE L'INVENTION L'invention concerne des systèmes pour collecter et/ou trier des particules de faible(s) taille(s), en particulier submicronique(s) ou nanométrique(s). L'invention concerne tout d'abord un procédé de tri de particules, comprenant: l'injection d'un fluide comportant des particules, dans une zone dite zone de tri entre au moins un premier élément et au moins deuxième élément en regard l'un de l'autre et produisant au moins un gradient de température dans la zone de tri, permettant le déplacement des particules vers le deuxième élément et la séparation des particules. Les particules triées à l'aide d'un tel procédé peuvent être de tailles différentes et/ou de masses différentes. Le premier élément peut être à au moins une première température ou dégager au moins une première énergie thermique, tandis que le deuxième élément peut être à au moins une deuxième température, inférieure à la première température ou peut dégager au moins une deuxième énergie thermique inférieure à la première énergie thermique. Selon une possibilité de mise en oeuvre du procédé, le premier élément et le deuxième élément peuvent être parallèles. Le fluide peut éventuellement s'écouler à travers la zone de tri selon une direction principale d'écoulement donnée, réalisant un angle non nul, par exemple orthogonal avec la direction principale du gradient thermique formé par le premier élément et le deuxième élément. Selon une variante, le premier élément et le deuxième élément peuvent être sous forme respectivement d'une première plaque et d'une deuxième plaque, à des températures différentes. Selon une autre variante, le premier élément et le deuxième élément peuvent être sous forme respectivement d'un premier cylindre et d'un deuxième cylindre, à des températures différentes. Le premier cylindre et le deuxième cylindre peuvent être agencés de sorte que l'un est situé à l'intérieur de l'autre. Selon une variante, le premier cylindre et le deuxième cylindre peuvent être concentriques. La répartition des moyens de collecte par rapport au deuxième élément et à l'entrée de la zone de tri, peut dépendre ou être fonction de la taille respective de particules ou de la gamme respective de tailles de particules que ces moyens de collecte sont destinés à collecter. Selon une mise en oeuvre du procédé dans laquelle les particules sont injectées en entrée de la zone de tri, la séparation des particules peut comprendre: la collecte, par des premiers moyens de collecte et par des deuxièmes moyens de collecte respectivement, d'au moins un premier ensemble de particules de taille(s) appartenant à une première gamme de taille(s) de particules, et d'au moins un deuxième ensemble de particules de taille(s) appartenant à une deuxième gamme de taille(s) différentes des tailles de la première gamme, les premiers moyens de collecte et les deuxième moyens de collecte étant disposés au niveau du deuxième élément à des distances respectives différentes de l'entrée de la zone de tri. Selon une variante pour laquelle, les tailles de la première gamme sont plus faibles que les tailles de la deuxième gamme, les premiers moyens de collecte et les deuxièmes moyens de collecte peuvent être disposés le long du deuxième élément, respectivement à une première distance de l'entrée de la zone de tri et à une deuxième distance de l'entrée de la zone de tri plus grande que la première distance. Les premiers moyens de collecte peuvent éventuellement comporter une ou plusieurs premières ouvertures et au moins un premier conduit dans le prolongement des premières ouvertures, tandis que les deuxièmes moyens de collecte peuvent éventuellement comporter une ou plusieurs deuxièmes ouvertures et au moins un deuxième conduit dans le prolongement des deuxième ouvertures, le deuxième conduit étant disjoint ou distinct du premier conduit. Les particules triées peuvent avoir une taille inférieure à 500 nanomètres ou d'au plus 100 nanomètres ou d'au plus 200 nanomètres, ou comprise entre 1 nanomètre et 100 nanomètres, ou comprise entre 1 nanomètre et 150 nanomètres, ou comprise entre 1 nanomètre et 300 nanomètres. Selon une possibilité, le procédé de tri selon l'invention peut comprendre en outre, préalablement à l'étape d'injection des particules dans la zone de tri: une étape de désagrégation d'amas de particules. Une telle étape peut permettre d'améliorer la sélectivité du tri et peut être mise en oeuvre par exemple à l'aide de moyens pour solvater les particules et/ou d'un système d'injection comportant une ou plusieurs chicanes, et/ou d'un système pour imposer des ultrasons aux particules. Selon une variante, le premier élément et le deuxième élément, sont aptes à produire plusieurs gradients thermiques d'intensités respectives différentes le long de la zone de tri. Le premier élément et le deuxième élément, peuvent être aptes à produire au moins un premier gradient thermique dans un secteur de la zone de tri situé en regard des premiers moyens de collecte et au moins un deuxième gradient thermique, d'intensité différente de celle du premier gradient, dans un autre secteur de la zone de tri situé en regard des deuxièmes moyens de collecte. L'intensité du deuxième gradient thermique peut être supérieure à celle du premier gradient thermique. L'invention concerne également un dispositif de tri de particules, comprenant: - des moyens pour injecter un fluide comportant des particules à trier dans une zone du dispositif, dite zone de tri , au moins un premier élément et au moins deuxième élément, situés en regard l'un de l'autre, et aptes à produire au moins un gradient de température dans la zone de tri, - des moyens de collecte de particules répartis dans la zone de tri au niveau du deuxième élément, associés au deuxième élément, et à des moyens de stockage et/ou de récupération de particules respectifs distincts. La répartition des moyens de collecte par rapport au deuxième élément et à l'entrée de la zone de tri, peut dépendre ou être fonction de la taille respective de particules ou de la gamme respective de tailles de particules que ces moyens de collecte sont destinés à collecter. Les moyens de collecte sont répartis de préférence au niveau de l'élément le plus froid du système de génération du gradient thermique. Le premier élément et le deuxième élément peuvent être éventuellement parallèles. Selon une possibilité de mise en oeuvre du premier élément et du deuxième élément, ces derniers peuvent comporter respectivement au moins une première plaque, et au moins une deuxième plaque ajourée, la première plaque et la deuxième plaque étant à des températures différentes. Selon une variante de mise en oeuvre du premier et du deuxième élément, ces derniers peuvent comporter respectivement au moins un premier cylindre et au moins un deuxième cylindre ajouré, le premier cylindre et le deuxième cylindre étant à des températures différentes. L'agencement du premier cylindre et du deuxième cylindre peut être tel que l'un du premier cylindre et du deuxième cylindre est situé à l'intérieur de l'autre du premier cylindre et du deuxième cylindre. Selon une variante, le premier cylindre et le deuxième cylindre peuvent être concentriques. Selon une possibilité de mise en oeuvre du dispositif de tri de particules dans laquelle la zone de tri comporte une entrée par laquelle le fluide est destiné à être injecté, les moyens de collecte disposés au niveau du deuxième élément peuvent comprendre: des premiers moyens de collecte aptes à collecter au moins un premier ensemble de particules de taille(s) appartenant à une première gamme de taille(s), et des deuxièmes moyens de collecte aptes à collecter au moins un deuxième ensemble de particules de taille(s) appartenant à une deuxième gamme de taille(s) différentes des tailles de la première gamme, les premiers moyens de collecte et les deuxième moyens de collecte étant disposés au niveau du deuxième élément à des distances respectives différentes de l'entrée de la zone de tri. Selon une variante, dans laquelle les tailles de la première gamme sont plus faibles que les tailles de la deuxième gamme, les premiers moyens de collecte et les deuxièmes moyens de collecte étant disposés le long du deuxième élément, respectivement à une première distance de l'entrée de la zone de tri et à une deuxième distance de l'entrée de la zone de tri, la deuxième distance peut être plus élevée que la première distance. Selon une possibilité, le premier élément et le deuxième élément peuvent être prévus pour produire plusieurs gradients de température d'intensités différentes le long de la zone de tri. Le premier élément et le deuxième élément peuvent être prévus par exemple pour produire au moins un premier gradient d'une première intensité dans un secteur de la zone de tri situé en regard des premiers moyens de collecte, et au moins un deuxième gradient d'une deuxième intensité différente de la première intensité dans un autre secteur de la zone de tri situé en regard des deuxième moyens de collecte. Selon une possibilité de mise en oeuvre des moyens de collecte, les premiers moyens de collecte peuvent comporter une ou plusieurs premières ouvertures et au moins un premier conduit dans le prolongement des premières ouvertures, tandis que les deuxièmes moyens de collecte peuvent comporter une ou plusieurs deuxièmes ouvertures et au moins un deuxième conduit dans le prolongement des deuxième ouvertures, disjoint ou distinct du premier conduit. Selon une possibilité, le dispositif de tri peut comprendre en outre: des moyens pour désagréger des amas de particules, préalablement à leur injection des particules dans la zone de tri. De tels moyens de désagrégation peuvent être éventuellement couplés aux moyens d'injection et peuvent permettre d'améliorer l'efficacité du tri. Selon une variante de mise en oeuvre du de tri dans laquelle les moyens de collecte une pluralité d'ouvertures, le dispositif de comprendre en outre: des moyens de ou pour empêcher un colmatage des dispositif comportent tri peut décolmatage ouvertures, par exemple à l'aide d'un système pour mettre les moyens de collecte en oscillation ou pour appliquer des vibrations sur les moyens de collecte. Selon une variante, le premier élément et le deuxième élément, comprennent des moyens pour produire plusieurs gradients thermiques d'intensités respectives différentes le long de la zone de tri. Le premier élément et le deuxième élément, peuvent comprendre des moyens pour produire au moins un premier gradient thermique dans un secteur de la zone de tri situé en regard des premiers moyens de collecte et au moins un deuxième gradient thermique, d'intensité différente de celle du premier gradient, dans un autre secteur de la zone de tri situé en regard des deuxièmes moyens de collecte. Le deuxième gradient thermique peut être supérieur au premier gradient thermique. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description d'exemples de réalisation donnés, à titre purement indicatif et nullement limitatif, en faisant référence aux dessins annexés sur lesquels: - les figures 1A-1C illustrent différentes étapes d'un procédé de tri de particules selon l'invention, ainsi qu'un dispositif permettant de mettre en oeuvre un tel procédé ; - les figures 2A, 2B, 2C, représentent des fractions de particules séparées et triées selon un critère de taille à l'aide d'un procédé de tri selon l'invention; - les figures 3A et 3B illustrent des exemples de moyens pour former un gradient thermique au sein d'un dispositif de tri suivant l'invention; - La figure 4 illustre une variante de dispositif de tri de particules selon l'invention; Des parties identiques, similaires ou équivalentes des différentes figures portent les mêmes références numériques de façon à faciliter le passage d'une figure à l'autre. Les différentes parties représentées sur les figures ne le sont pas nécessairement selon une échelle uniforme, pour rendre les figures plus lisibles. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS Un procédé suivant l'invention met en oeuvre un tri sélectif d'un groupe de particules en fonction de leurs propriétés physiques, au moyen d'au moins une force de thermophorèse. Par particules, on entend en particulier des éléments, par exemple inorganiques ou biologiques, ayant une taille pouvant aller de 0,1 nanomètre à plusieurs micromètres ou de taille inférieure à 1 micromètre ou de taille inférieure à 500 nanomètres, et de préférence pas plus élevée que 100 nanomètres pour assurer une plus grande efficacité de collecte et/ou de tri. Par propriétés physiques on entend en particulier des propriétés telles que la taille ou/et la masse de particules. Par taille des particules, on entend leur diamètre, par exemple lorsque ces dernières ont une forme sphérique ou sensiblement sphérique, ou pour d'autres formes, la plus grande dimension caractéristique de ces particules. Des particules de compositions identiques, mais de tailles ou/et de masses respectives différentes pourront être également triées. Un exemple de procédé de tri de particules selon la présente invention, suivant un critère de taille ou de granulométrie, va à présent être décrit en liaison avec les figures 1A-1C. Dans cet exemple, les particules 100 destinées à être triées ont des tailles différentes, et peuvent avoir des compositions identiques ou proches ou être à base d'un même matériau, par exemple du TiO2, obtenu par dégradation thermique d'un précurseur de Titane. Les particules 100 peuvent être disposées tout d'abord dans un fluide (non référencé sur la figure 1A) dit fluide porteur , par exemple un liquide tel que de l'eau ou par exemple un gaz tel que de l'azote ou de l'air. On peut donc choisir le fluide porteur suivant la nature, mais aussi suivant la taille et/ou la masse des particules à trier. Le fluide porteur comprenant les particules 100 à trier, est émis par des moyens d'injection (non représentés) en entrée 102a d'une zone 102, que l'on nommera zone de tri , et que le fluide porteur est destiné à traverser, depuis son entrée 102a vers une sortie notée 102b. Les moyens d'injection peuvent être par exemple sous forme d'une couronne percée dans laquelle circule le fluide porteur, couplée à un injecteur haute pression, apte à générer un brouillard de particules au centre de la couronne. Une étape de désagrégation d'amas ou d'agglomérats de particules, préalablement à une émission de ces dernières en entrée 102a de la zone de tri, peut être prévue. Une telle désagrégation peut être mise en oeuvre au moyen d'un système apte à mettre en suspension les particules dans un liquide, les pulvériser et éventuellement les sécher. La désagrégation peut être également réalisée à l'aide d'un système d'injection à haute pression ou très haute pression, doté d'au moins un conduit comportant une ou plusieurs chicanes. Un système dans lequel les particules sont placées dans un liquide, par exemple tel que de l'eau, puis mises en circulation dans un conduit ou une buse dans lequel ou dans laquelle on impose des ultrasons, puis sont éventuellement pulvérisées en sortie d'un injecteur et éventuellement séchées avant d'être émises dans la zone de tri, peut être également prévu pour mettre en oeuvre une telle désagrégation. L'entrée 102a et la sortie 102b de la zone de tri, peuvent être situées à la même altitude. La zone de tri est définie par un volume entre un premier élément 110 et un deuxième élément 120, situés en regard l'un de l'autre, et à des températures différentes. La zone de tri peut avoir une longueur L (définie sur la figure 1A, dans une direction parallèle à l'axe i d'un repère orthogonal [0; i; j; k]) par exemple comprise entre plusieurs centimètres et plusieurs mètres, ou par exemple de l'ordre de 500 mm. Le premier élément 110 et le deuxième élément 120 peuvent être également espacés d'une distance e (définie sur la figure 1A, dans une direction parallèle à l'axe j d'un repère orthogonal [0; i; j; kl) qui peut être de l'ordre de plusieurs millimètres, par exemple de l'ordre de 2 millimètres, ou par exemple comprise entre 1 micromètre et 1 centimètre. Le débit du fluide porteur dans la zone 102 peut être par exemple compris entre 0,1 litres par minute et 50 litres par minute, par exemple de l'ordre de 2 litres par minute. Le premier élément 110 et le deuxième élément 120 sont prévus pour être à des températures respectives différentes. Le premier élément 110, que l'on appellera également source chaude , peut être prévu pour être à au moins une température supérieure à une température à laquelle se trouve le deuxième élément 120, ce dernier étant appelé source froide . Le premier élément 110 peut être prévu pour être à une température moyenne supérieure à la température moyenne du deuxième élément 120. Par source chaude et source froide on entend des sources à des températures respectives différentes, de sorte que la température moyenne de la source dite chaude est supérieure à la température moyenne de la source dite froide . Selon une possibilité de mise en oeuvre, la température à laquelle se trouve le premier élément peut être produite au moyen d'un premier fluide 112, par exemple un premier liquide, mis en circulation dans le premier élément 110, et à une première température, par exemple de l'ordre de 160 C. Le premier liquide 112 peut être par exemple de l'eau ou de l'huile, chauffée par exemple par une chaudière. La température à laquelle se trouve le deuxième élément 120 peut être, quant à elle, produite au moyen, par exemple, d'un deuxième fluide 122, par exemple un deuxième liquide en circulation dans le deuxième élément 120, et à une deuxième température, par exemple de l'ordre de 10 C. Le deuxième liquide peut être par exemple de l'eau industrielle refroidie. Selon une variante, le premier fluide 112 et le deuxième fluide 122 peuvent être des fluides refroidis ou des fluides chauffés à des températures respectives différentes. Selon une autre possibilité de mise en oeuvre, les températures respectives du premier élément 110 et du deuxième élément 120 peuvent être produites au moyen de résistances électriques ou d'élément rayonnants, par exemples chauffés par un brûleur au gaz. Les températures respectives auxquelles le premier élément 110 et le deuxième élément 120 sont portés peuvent être modulées. Le premier élément 110 et le deuxième élément peuvent être associés respectivement à un premier circuit de chauffage, et un à un deuxième circuit de chauffage. Le premier circuit de chauffage peut comprendre des moyens pour moduler la température du premier élément comportant par exemple au moins une première résistance électrique modulable. Le deuxième circuit de chauffage peut également comprendre des moyens pour moduler la température du deuxième élément comportant par exemple au moins une deuxième résistance électrique modulable. Les températures respectives auxquelles le premier élément 110 et le deuxième élément 120 sont portés, ou les énergies thermiques respectives que le premier élément 110 et le deuxième élément 120 dégagent respectivement, ne sont pas nécessairement uniformes sur toute la zone 102 de tri. Le premier élément 110 et le deuxième élément 120 sont prévus pour former au moins un gradient thermique dans le fluide porteur comportant les particules 100 à trier, lorsque ce fluide est en déplacement dans la zone 102 de tri. Ce gradient thermique crée une force de thermophorèse, laquelle force peut se traduire par une déviation des particules 100 vers l'élément 120 se trouvant à la température la plus basse entre les deux éléments 110 ou 120. Ledit gradient peut être ajusté ou modulé, en intensité et/ou en direction, de manière globale, c'est à dire sur l'ensemble de la zone 102 de tri, ou de manière localisée sur des régions données de la zone 102 de tri. Le gradient thermique peut être réglé à une valeur fixe, sur l'ensemble de la zone 102 de tri, ou éventuellement varier en intensité, le long de cette zone 102. La direction du gradient peut être telle qu'elle réalise un angle non nul, par exemple de l'ordre de 90 , avec la direction principale du champ des vitesses du fluide porteur (définie sur la figure 1A, dans une direction parallèle à l'axe i d'un repère orthogonal [0;i;j;k]), cet angle pouvant être modulé. La direction du gradient peut être modulée, afin de modifier ou d'ajuster la sélectivité du tri. L'intensité du gradient peut être également ajustée ou modulée, par exemple à l'aide de moyens pour moduler la distance e entre le premier élément 110 et le deuxième élément 120, ou/et de moyens pour moduler la température respective des deux éléments 110 et 120. Les moyens pour moduler la distance e peuvent être par exemple formés d'un système doté d'une ou plusieurs vis, par exemple micrométriques. L'ampleur de la déviation d'une particule donnée parmi les particules 100, est fonction ou dépend de la taille et/ou de la masse de cette particule donnée. Des particules de tailles différentes parmi les particules 100, auront des comportements différents sous l'influence de la force de thermophorèse, et pourront être triées. L'impact de la force de thermophorèse respectivement sur les particules 100, ou l'importance de la force de thermophorèse dans le bilan des forces, exercé respectivement sur les particules 100, dépend de la taille et/ou de la masse respective de ces dernières. Dès lors qu'elles parviennent en entrée 102a de la zone 102 de tri, les particules 100 sont déviées vers la source froide 120. La déviation que subit une particule donnée parmi les particules 100 vers la source froide, est d'autant plus importante que la taille et/ou la masse de cette particule donnée est faible. Après avoir été injectées en entrée 102a de la zone 102 de tri, les particules 100 se déplacent dans cette zone 102 sur des longueurs différentes les unes par rapport aux autres, en fonction de leurs tailles et/ou masses respectives, et se dirigent vers des moyens de collecte de particules associés à l'élément 120, d'autant plus rapidement que leur taille et/ou leur masse est faible. Des moyens de collecte de particules sont formés au niveau de l'élément 120, le plus froid ou se trouvant à la température la plus basse des deux éléments 110 et 120, et peuvent comprendre des zones de collecte 124, 126, 128, formées ou disposées le long de cet élément 120. Les zones de collecte 124, 126, 128, peuvent être par exemple sous forme de grilles et sont destinés à collecter des ensembles ou des populations ou des fractions différentes de particules. Le dispositif de tri peut par exemple comprendre une première zone de collecte 124, une deuxième zone de collecte 126, une troisième zone de collecte 128, destinées respectivement à collecter, une première fraction de particules associées à au moins une première taille ou à une première gamme de taille(s) de particules, une deuxième fraction de particules, associées à une deuxième taille plusélevée que la première taille ou à une deuxième gamme de taille(s) plus élevées que la ou les taille(s) de la première gamme, et une troisième fraction de particules associées à une troisième taille plus élevée que la deuxième taille ou à une troisième gamme de taille(s) plus élevées que la ou les taille(s) de la deuxième gamme. Pour une configuration donnée par exemple un gradient de température et une distance entre source chaude et froide données, le tri des différentes tailles de particules peut se faire en fonction de la position respective des moyens de collecte ou des zones de collecte, de sorte que plus une zone de collecte est proche de l'entrée 102a, plus les particules collectées par cette zone sont fines. La disposition respective des zones de collecte 124, 126, 128, juxtaposées le long de la zone de tri au niveau du deuxième élément 120 par rapport à l'entrée 102a de la zone 102 de tri, peut être prévue en fonction de la taille ou de la gamme de tailles de particules que ces zones 124, 126, 128, sont destinées respectivement à collecter. La première zone de collecte 124 peut être plus proche de l'entrée 102a de la zone de tri par laquelle le fluide porteur est injecté que la deuxième zone de collecte 126, la deuxième zone de collecte 126 étant quant à elle plus proche de l'entrée 102a que ne l'est la troisième zone de collecte 126. La figure 1B, montre qu'au bout d'une certaine distance de l'entrée 102a de la zone de tri 102, un premier ensemble ou une première fraction 104 de particules de taille(s) appartenant à une première gamme de taille(s) de particules, s'est déplacé vers, et se trouve à proximité de la première zone de collecte 124. Un deuxième ensemble ou une deuxième 30 fraction 106 de particules de taille(s) appartenant à une deuxième gamme de tailles plus élevée(s) que la taille ou les tailles de la première gamme, s'est déplacée vers, et se trouve à proximité de, la deuxième zone 126 de collecte. Un troisième ensemble ou une troisième fraction 108 de particules, de taille(s) appartenant à une troisième gamme de tailles plus élevée(s) que la taille ou les tailles de la deuxième gamme, ou appartenant à une troisième gamme de tailles, s'est déplacée vers, et se trouve à proximité de, la troisième zone de collecte 128. Les zones de collecte 124, 126, 128, de particules peuvent comporter chacune une ou plusieurs lumières ou ouvertures, respectivement notées 134, 136, 138, formées le long de la source froide 120, et à travers lesquelles les particules sont destinées à passer. La taille de particules collectées ou la granulométrie de particules collectées par les moyens collecteurs le long du deuxième élément peut éventuellement varier uniformément le long du deuxième élément. Les ouvertures 134, 136, 138, peuvent être prévues pour avoir un diamètre par exemple d'au moins dix fois ou d'au moins cent fois la taille des particules à trier, par exemple compris entre 1 m et m. Ensuite, les ensembles 104, 106, 108, de particules passent respectivement à travers les ouvertures 134, 136, 138. Des moyens pour dé-colmater (non représentés) ou pour empêcher un colmatage des moyens de collecte 124, 126, 128 et en particulier des ouvertures 134, 136, 138, peuvent être également prévus. Ces moyens de décolmatage peuvent comprendre par exemple un système doté d'un marteau et/ou un système destiné à appliquer des vibrations sur les zones ou grilles de collecte 124, 126, 128 et/ou un système pour mettre en oscillation les zones ou grilles de collecte 124, 126, 128. Dans le prolongement respectif de ces ouvertures 134, 136, 138, un conduit ou une canalisation 144, 146, 148, par exemple à embouchure évasée, peut être prévue pour récupérer des fractions séparées de particules triées. Les conduits 144, 146, 148, ne communiquent pas entre eux ou sont distincts ou indépendants, et peuvent déboucher respectivement sur des moyens de stockage ou un récipient 164, 166, 168, de récupération des particules. Les récipients 164, 166, 168, peuvent être par exemple des pots prévus pour conditionner les particules en phase sèche ou bien des laveurs. Les conduits 144, 146, 148, peuvent être éventuellement couplés respectivement à des systèmes à bipasse débouchant sur plusieurs récipients. Des moyens d'évacuation du fluide porteur en sortie 102b de la zone 102 de tri peuvent être également prévus par exemple sous forme d'un cyclone (non représenté). Le cyclone peut être refroidi par rapport au fluide porteur. La figure 1C illustre les particules 100 une fois séparées et triées sélectivement, et en particulier la première fraction 104 de particules, la deuxième fraction 106 de particules, et la troisième fraction 108 de particules, séparées. Ces fractions 2887791 23 104, 106, et 108 se trouvent respectivement dans le récipient 164, le récipient 166, et le récipient 168. Selon une variante de mise en oeuvre du procédé et du dispositif de tri décrits précédemment en liaison avec les figures 1A à 1C, les températures respectives auxquelles le premier élément 110 et/ou le deuxième élément 120 sont portés, ne sont pas uniformes le long de la zone 102 de tri. Selon cette variante, des gradients thermiques d'intensités respectives différentes, peuvent être produits le long de la zone 102 de tri. La figure 4 illustre un mode de réalisation d'une telle variante, pour lequel des régions 151, 152, 153, du premier élément 110 sont mises à des températures respectives différentes. Dans ce mode de réalisation, le deuxième élément 120 peut être associé à un circuit de refroidissement comprenant un fluide 122, par exemple un liquide en circulation dans le deuxième élément 120, et à une deuxième température, par exemple de l'ordre de 10 C. Le premier élément 110 peut être quant à lui, sous forme d'une plaque 160 ou d'un conduit 160 associé à plusieurs circuits de chauffages distincts 171, 172, 173, répartis le long de la zone de tri. Un premier circuit de chauffage 171 comportant par exemple un fluide 181 en circulation à une température donnée T1 par exemple de l'ordre de 100 C, peut être en contact avec la plaque 160 ou le conduit 160 et permet de placer une première région 151 de la plaque 160 ou du conduit 160 à une première température. La première région 151 peut être située en regard des premiers moyens de collecte 124. Dans un premier secteur de la zone 102 de tri, situé entre la première région 151 et les premiers moyens 124 de collecte, au moins un premier gradient thermique d'une première intensité peut être formé. Un deuxième circuit de chauffage 172 comportant par exemple un fluide 182 en circulation et à une température T2, par exemple de l'ordre de 200 C, différente de T1, peut être en contact avec la plaque 160 ou le conduit 160 et permet de placer une deuxième région 152 de la plaque 160 ou du conduit 160 à une deuxième température, différente de la première température. Cette deuxième région 152 peut être située en regard des deuxièmes moyens de collecte 126 de la zone 102 de tri. Dans un deuxième secteur de la zone 102 de tri, situé entre la deuxième région 152 et les deuxième moyens 126 de collecte, au moins un deuxième gradient thermique d'une intensité différente de celle du premier gradient peut être formé. L'intensité du deuxième gradient peut être réglée de manière à être supérieure à celle du premier gradient. Un troisième circuit de chauffage 173 comportant par exemple un fluide 183 en circulation à une température T3, par exemple de l'ordre de 300 C, différente de T1 et de T2, peut être en contact avec la plaque 160 ou le conduit 160, et permet de placer une troisième région 153 de la plaque 160 ou du conduit 160 à une troisième température, différente de la première température et de la deuxième température. Cette troisième région 153 peut être située en regard des troisièmes moyens de collecte 128. Dans un troisième secteur de la zone de tri 102, situé entre la troisième région 153 de la plaque 160 ou du conduit 160 et les troisièmes moyens 128 de collecte, au moins un troisième gradient thermique d'une troisième intensité, différente de la première intensité et de la deuxième intensité, peut être formé. Les intensités respectives du premier gradient dans le premier secteur, du deuxième gradient dans le deuxième secteur et du troisième gradient dans le troisième secteur, peuvent être prévues en fonction des tailles ou des gammes de tailles respectives que les premiers moyens de collecte, les deuxièmes moyens de collecte et les troisièmes moyens de collecte sont destinés à collecter. L'intensité du troisième gradient thermique peut être réglée de manière à être plus élevée que celle du deuxième gradient thermique, l'intensité du deuxième gradient thermique pouvant être réglée de manière à être plus élevée que celle du premier gradient thermique. Selon une variante de mise en oeuvre illustrée sur la figure 3A, le premier élément 110 et le deuxième élément 120 peuvent être sous forme, respectivement, d'une première plaque 210 et d'une deuxième plaque 220, par exemple rectangulaires et de longueur L par exemple de l'ordre de 500 mm définissant la longueur de la zone de tri 102, et de largeur 1 par exemple de l'ordre de 150 mm. La première plaque 210 et la deuxième plaque 220 peuvent être parallèles entre elles, et situées à une distance e par exemple de l'ordre de 2 mm l'une de l'autre, et mises à des températures différentes l'une par rapport à l'autre. La deuxième plaque 220 peut également comporter des moyens de collecte de particules sous forme d'ouvertures 244, 246, 248 ou des lumières associées respectivement à des conduits de récupération ou à des moyens de stockages de particules (non représentés) séparés ou distincts. Selon une autre variante de mise en oeuvre illustrée sur la figure 3B, le premier élément 110 et le deuxième élément 120 peuvent être sous forme respectivement d'un premier cylindre 310 et d'un deuxième cylindre 320, situés à une distance e l'un de l'autre, le premier cylindre et le deuxième cylindre étant à des températures différentes l'un par rapport à l'autre. Le deuxième cylindre 320 peut également comporter des moyens de collecte de particules sous forme d'ouvertures 344, 346, 348 ou des lumières associées respectivement à des conduits de récupération ou à des moyens de stockages de particules (non représentés) séparés ou distincts. Le premier cylindre 310 peut être situé à l'intérieur du deuxième cylindre 320. Le premier cylindre 310 et le deuxième cylindre 320 peuvent être concentriques. Selon une variante (non représentée), le deuxième cylindre 320 peut être situé à l'intérieur du premier cylindre. Un tel agencement avec des éléments 110 et 120 sous forme de cylindres 310 et 320, permet d'obtenir une stabilité améliorée du ou des gradient(s) thermique(s). Cet agencement confère une bonne homogénéité dans la circulation du fluide porteur entre les éléments 110 et 120 et/ou des fluides en circulation dans l'élément 110 et/ou 120. Les figures 2A, 2B, 2C, illustrent un exemple de résultat de tri de particules, mis en oeuvre à l'aide d'un procédé suivant l'invention, en particulier en trois fractions 204, 206, 208, séparées de particules triées selon un critère de taille. Une première fraction 204 comporte des particules de taille(s) appartenant à une première gamme de taille de particules (figure 2A). Une deuxième fraction 206 comporte des particules de taille(s) appartenant à une deuxième gamme de tailles différentes de celles de la première gamme (figure 2B). Une troisième fraction 208 comporte des particules de taille(s) appartenant à une troisième gamme de tailles de particules différentes des tailles de la première et de la deuxième gamme (figure 2C). Le tableau suivant résume des données statistiques relatives aux tailles des particules dans la première fraction 204, dans la deuxième fraction 206, et dans la troisième fraction 208. Fraction n Taille moyenne 204 30 nm 206 70 nm 208 130 nm L'invention n'est pas limitée à un tri de 25 particules de compositions identiques. Des particules de compositions différentes ayant des tailles et/ou des masses différentes pourront être triées, en injectant un fluide comportant les particules les particules de compositions différentes dans une zone dite zone de tri entre au moins le premier élément 110 et le deuxième élément 120 appartenant au dispositif de tri tel que décrit plus haut. L'invention trouve des applications dans le domaine de la purification ou du filtrage de particules submicroniques ou nanométriques, par exemple pour le traitement de l'air. Un système de traitement de l'air doté d'un dispositif de tri de particules suivant l'invention, pour piéger des nanopoudres et éviter une par exemple une contamination, peut être mis en oeuvre. L'invention trouve également des applications dans des procédés de production de nanoparticules ou de poudres, dans lesquels on a à effectuer un tri sélectif de particules suivant un critère de taille
L'invention concerne un procédé de tri de particules, comprenant: l'injection d'un fluide comportant des particules (100), dans une zone dite " zone de tri " entre au moins un premier élément (110) et au moins deuxième élément (120) en regard l'un de l'autre et produisant au moins un gradient de température dans la zone de tri, permettant le déplacement des particules vers le deuxième élément et la séparation des particules. L'invention concerne également un dispositif permettant de mettre en oeuvre un tel procédé.
1. Procédé de tri de particules, comprenant: l'injection d'un fluide comportant des particules (100), dans une zone dite zone de tri entre au moins un premier élément (110) et au moins deuxième élément (120) en regard l'un de l'autre et produisant au moins un gradient de température dans la zone de tri, permettant le déplacement des particules vers le deuxième élément et la séparation des particules. 2. Procédé selon la 1, les particules triées étant de tailles différentes et/ou de masses différentes. 3. Procédé de tri de particules selon la 1 ou 2, dans lequel les particules sont injectées en entrée de la zone de tri, la séparation des particules comprenant: la collecte, par des premiers moyens de collecte et par des deuxièmes moyens de collecte respectivement, d'au moins un premier ensemble de particules de taille(s) appartenant à une première gamme de taille(s) de particules, et d'au moins un deuxième ensemble de particules de taille(s) appartenant à une deuxième gamme de taille(s) différentes des tailles de la première gamme, les premiers moyens de collecte et les deuxième moyens de collecte étant disposés au niveau du deuxième élément à des distances respectives différentes de l'entrée de la zone de tri. 4. Procédé de tri de particules selon la 3, dans lequel les tailles de la première gamme sont plus faibles que les tailles de la deuxième gamme, les premiers moyens de collecte et les deuxièmes moyens de collecte étant disposés le long du deuxième élément, respectivement à une première distance de l'entrée de la zone de tri et à une deuxième distance de l'entrée de la zone de tri, la deuxième distance étant plus grande que la première distance. 5. Procédé de tri de particules selon la 3 ou 4, dans lequel les premiers moyens de collecte comportent une ou plusieurs premières ouvertures et au moins un premier conduit dans le prolongement des premières ouvertures, les deuxièmes moyens de collecte comportant une ou plusieurs deuxièmes ouvertures et au moins un deuxième conduit dans le prolongement des deuxième ouvertures, le deuxième conduit étant disjoint ou distinct du premier conduit. 6. Procédé de tri selon l'une des 1 à 5, les particules ayant une taille inférieure à 500 nanomètres. 7. Procédé de tri selon l'une des 1 à 6, comprenant en outre, préalablement à l'étape d'injection des particules (100) dans la zone (102) de tri: une étape de désagrégation d'amas de particules (100). 8. Procédé de tri selon l'une des 1 à 7, dans lequel le premier élément (110) et le deuxième élément (120) sont aptes à produire plusieurs gradients de températures d'intensités respectives différentes le long de la zone de tri. 9. Dispositif de tri de particules, comprenant: - des moyens pour injecter un fluide comportant des particules (100) à trier dans une zone (102) du dispositif, dite zone de tri , - au moins un premier élément (110) et au moins deuxième élément (120), situés en regard l'un de l'autre, et aptes à produire au moins un gradient de température dans la zone (102) de tri, des moyens de collecte de particules répartis dans la zone de tri au niveau du deuxième élément, associés au deuxième élément (120), et à des moyens de stockage et/ou de récupération particules respectifs distincts. 10. Dispositif de tri de particules selon la 9, dans lequel la zone de tri comporte une entrée par laquelle le fluide est apte à être injecté, les moyens de collecte disposés au niveau du deuxième élément, comprenant: au moins des premiers moyens de collecte et au moins des deuxièmes moyens de collecte aptes à collecter respectivement, au moins un premier ensemble de particules de taille(s) appartenant à une première gamme de taille(s), et au moins un deuxième ensemble de particules de taille(s) appartenant à une deuxième gamme de taille(s) différentes des tailles de la première gamme, les premiers moyens de collecte et les deuxième moyens de collecte étant disposés au niveau du deuxième élément à des distances respectives différentes de l'entrée de la zone de tri. 11. Dispositif de tri de particules selon la 10, dans lequel les tailles de la première gamme sont plus faibles que les tailles de la deuxième gamme, les premiers moyens de collecte et les deuxièmes moyens de collecte étant disposés le long du deuxième élément, respectivement à une première distance de l'entrée de la zone de tri et à une deuxième distance de l'entrée de la zone de tri, la deuxième distance étant plus élevée que la première distance. 12. Dispositif de tri de particules selon la 10 ou 11, dans lequel les premiers moyens de collecte comportent une ou plusieurs premières ouvertures et au moins un premier conduit dans le prolongement des premières ouvertures, les deuxièmes moyens de collecte comportant une ou plusieurs deuxièmes ouvertures et au moins un deuxième conduit dans le prolongement des deuxième ouvertures, disjoint ou distinct du premier conduit. 13. Dispositif de tri de particules, selon l'une des 9 à 12, dans lequel le premier élément et le deuxième sont à une distance e l'un de l'autre, comprenant en outre: des moyens pour moduler la distance e entre le premier élément et le deuxième élément. 14. Dispositif de tri de particules, selon la 9 à 13, dans lequel le premier élément et le deuxième élément sont respectivement à au moins une première température et au moins une deuxième température, la première température et la deuxième température étant différentes, comprenant en outre: des moyens pour moduler la température du premier élément et/ou pour moduler la température du deuxième élément. 15. Dispositif de tri de particules selon l'une des 9 à 14, le premier élément et le deuxième élément comportant respectivement au moins une première plaque et au moins une deuxième plaque ajourée, la première plaque et la deuxième plaque étant parallèles et à des températures différentes. 16. Dispositif de tri de particules selon l'une des 9 à 15, le premier élément et le deuxième élément étant sous forme respectivement d'au moins une premier cylindre et d'au moins une deuxième cylindre ajouré, le premier cylindre et le deuxième cylindre étant circonscrits et à des températures différentes. 17. Dispositif de tri de particules selon l'une des 9 à 16, comprenant en outre: des moyens pour désagréger des amas de particules (100), préalablement à leur injection dans la zone (102) de tri. 18. Dispositif de tri de particules selon l'une des 9 à 17, dans lequel les moyens de collecte comportent une pluralité d'ouvertures (134, 136, 138), comprenant en outre: des moyens de décolmatage des ouvertures. 19. Dispositif de tri de particules selon l'une des 9 à 18, le premier élément et le deuxième élément étant aptes à produire plusieurs gradients de températures d'intensités différentes le long de la zone (102) de tri.
B
B07,B01,B82
B07B,B01D,B82B
B07B 7,B01D 43,B01D 45,B82B 3
B07B 7/00,B01D 43/00,B01D 45/00,B82B 3/00
FR2890790
A1
ANTENNE RADAR MULTIFAISCEAU A PLUSIEURS LIGNES DE PROPAGATION RAYONNANT DIRECTEMENT A PARTIR D'UN GUIDE OUVERT
20,070,316
OUVERT. La présente invention concerne les antennes radar pour l'émission ou la réception d'énergie en hyperfréquences, et plus particulièrement les antennes dites "multifaisceau", c'est-à-dire capables d'émettre ou recevoir de l'énergie dans l'espace selon plusieurs diagrammes de rayonnement différents. On utilise de telles antennes multifaisceau par exemple pour établir simultanément des diagrammes de rayonnement orthogonaux entre eux tels qu'un diagramme dit "diagramme somme" présentant un lobe principal très étroit dans une direction donnée et un diagramme dit "diagramme différence" avec un affaiblissement très important dans la direction du lobe principal du diagramme somme et avec deux lobes principaux étroits de part et d'autre de cette direction. Ces différents diagrammes de rayonnement sont très 15 utilisés mais ne sont donnés qu'à titre d'exemple de ce qu'on peut réaliser avec une antenne multifaisceau. Une solution habituellement utilisée pour réaliser de telles antennes consiste à prévoir un réseau d'éléments rayonnants alimentés par ce qu'on appelle une matrice de Blass; une telle matrice comporte plusieurs lignes principales d'amenée d'énergie et plusieurs lignes secondaires qui croisent les premières. Des coupleurs directifs sont placés à chaque croisement pour qu'une fraction de l'énergie incidente sur une ligne principale soit dirigée sur une ligne secondaire dans un sens bien déterminé vers un élément rayonnant a une extrémité de cette ligne secondaire. L'autre extrémité de la ligne secondaire est pourvue d'une charge absorbante. Entre deux croisements d'une ligne secondaire avec les différentes lignes principales, c'est-à-dire entre les coupleurs directifs correspondant a ces croisements, on,insère dans la ligne secondaire des déphaseurs (qui peuvent être des morceaux de ligne). Les coefficients de couplage des différents coupleurs et les valeurs de déphasage des différents déphaseurs sont calculés (qu'ils soient constants ou variables) de manière a établir des diagrammes de rayonnement désirés qui sont différents selon que l'énergie arrive par l'une ou l'autre des lignes principales. Dans toute la description, on ne parlera, pour simplifier, que d'antennes fonctionnant en émission, étant entendu qu'elles peuvent aussi fonctionner en réception. Cette disposition (matrice de Blass), dans laquelle les extrémités rayonnantes de toutes les lignes secondaires forment une antenne capable d'émettre selon autant de diagrammes différents que de lignes principales différentes, est très utilisée mais elle est de réalisation coûteuse, à cause notamment des coupleurs directifs qu'il faut prévoir à chaque croisement. La présente invention vise à réaliser une antenne en réseau linéaire multifaisceau beaucoup plus simple de conception et ne comportant pas de lignes secondaires, de coupleurs directifs et d'éléments déphaseurs, mais établissant directement à partir de plusieurs lignes de propagation d'énergie un rayonnement dans l'espace se propageant directivement d'un seul côté des lignes avec un degré de couplage variant le long de chacune des lignes, un déphasage variant également le long des lignes, les courbes de variation du couplage et du déphasage étant différentes pour les différentes lignes de manière à établir des diagrammes de rayonnement différents pour les différentes lignes, par exemple un diagramme somme et un diagramme différence à une même fréquence, ou encore deux diagrammes somme correspondant à deux fréquences différentes. Ainsi, l'invention consiste d'abord dans la réalisation d'une pseudo matrice de Blass dans laquelle on aurait supprimé les liaisons physiques avec des lignes secondaires, l'équivalent de ces lignes secondaires et des éléments rayonnants qui les ter-minent étant maintenant obtenu par un rayonnement direct dans l'espace à partir des lignes principales; ce rayonnement est directif et ne s'effectue pratiquement que;d'un seul côté des lignes. Il en résulte des possibilités de réalisation particulièrement simples de l'antenne. Plus précisément, l'antenne selon l'invention comporte un guide ouvert allongé pourvu de parois latérales parallèles constituant une cavité allongée ouverte d'un côté sur essentiellement toute sa longueur; l'ouverture est de préférence conformée en cornet d'émission constituant une source d'émission linéaire; une charge absorbante est placée tout le long du guide entre les parois latérales, parallèlement à la longueur du guide et écartée de l'ouverture; au moins deux lames conductrices min ces allongées sont placées entre la charge et le côté ouvert du guide, toutes deux dans un plan médian entre les parois latérales sur essentiellement toute la longueur du guide, ces lames servant de lignes de propagation d'énergie en mode transverse électrique; des obstacles dissymétriques sont répartis dans la cavité le long du guide, entre chaque lame et une paroi latérale, ces obstacles engendrant, à partir de l'énergie incidente en mode transverse électrique sur chacune des lames, un rayonnement en mode trans verse électromagnétique d'une fraction de cette énergie, les obstacles étant de plus conformés de telle manière que ce rayonnement se propage directivement vers l'ouverture de la cavité. En pratique, les obstacles dissymétriques sont répartis le long de chaque lame par paires, chaque paire comportant deux obstacles similaires dont l'un est proche d'un premier bord longitudinal de la lame et l'autre est proche de l'autre bord longitudinal de la lame. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit et qui est faite en référence aux dessins annexés dans lesquels: la figure 1 est une vue en coupe transversale de l'antenne selon l'invention, la figure 2 est une coupe en perspective montrant bien 30 la forme des lames conductrices et des obstacles dissymétriques engendrant le rayonnement. L'antenne décrite est une antenne d'émission à deux faisceaux comportant une voie somme et une voie différence. L'émission se fait à partir d'une cavité allongée ouverte d'un côté essentiellement sur toute sa longueur. Cette cavité, vue en coupe transversale à la figure 1, est constituée par un guide ouvert comportant un fond horizontal 10 et des parois latérales parallèles verticales 12 et 14. Les termes "horizontal" et "vertical" sont pris arbitrairement en référence a la position du guide a la figure 1 sans préjuger de l'orientation effective de l'antenne dans l'espace. Le côté ouvert du guide en auge est conformé en cornet d'émission linéaire grâce a un évasement des parois latérales 12 et 14. Une charge 16 absorbant les ondes aux fréquences de travail s'étend au fond du guide essentiellement sur toute la longueur de celui-ci. L'énergie hyperfréquence est propagée le long du guide en mode transverse électrique grâce a deux lignes d'alimentation placées a l'intérieur du guide dans le plan médian entre les parois parallèles 12 et 14. Ces lignes sont des lames conductrices minces 18 et 20 s'étendant essentiellement sur toute la longueur du guide, raccordées a une extrémité â une source d'énergie (par exemple par une transition câble coaxial-guide en auge reliant l'âme de câbles coaxiaux a chacune des lames), et noyées à l'autre extrémité dans une charge absorbante prévue pour dissiper le résidu d'énergie transmise le long de la ligne et non rayonnée. Les extrémités des lignes ne sont pas représentées. Les deux lames 18 et 20 sont supportées dans le plan médian par exemple grâce a des inserts 22 disposés de place en place le long du guide. Ces inserts sont en une matière diélectrique à faibles pertes (tétrafluorure de polyéthylène par exemple). Leur forme est adaptée à la largeur de la cavité pour s'y ajuster étroitement et servir en même temps d'entretoises de maintien du parallélisme des parois latérales 12 et 14. Les inserts 22 peuvent être fendus en leur milieu et présenter des découpes appropriées pour la réception des lames 18 et 20. L'épaisseur des lames 18 et 20 est très faible devant la largeur de la cavité ; leur largeur est de préférence de l'ordre du quart de la longueur d'onde des fréquences utilisées. La largeur de la cavité entre les parois 12 et 14 est elle-même de préférence de ce même ordre de grandeur ou même moins. Les lames reçoivent de l'énergie hyperfréquence propagée en mode transverse électrique. Des obstacles dissymétriques conducteurs placés transversalement dans la cavité entre une lame et une paroi latérale excitent un mode de propagation transverse électromagnétique rayonnant. Ces obstacles sont répartis tout le long du guide et ils sont choisis ici de manière à engendrer une propagation d'un seul côté de chaque lame, à savoir vers l'ouverture en cornet et non vers le fond du guide (pour les deux lames). Les dimensions et la position de chaque obstacle 10 dissymétrique transversal déterminent le rapport entre l'énergie rayonnée et l'énergie incidente. Les obstacles sont ici des languettes 24, 26, 28, 30 découpées dans les lames elles mêmes et repliées transversalement vers une paroi latérale du guide. La figure 2 montre mieux en perspective la forme et la disposition de ces languettes. Les languettes sont réparties sur chaque lame par paires de manière à obtenir la directivité de rayonnement souhaitée: une paire de languettes 24, 26 comprend deux languettes repliées du même côté de la lame 18, par exemple du côté de la paroi 12. La paire adjacente (en suivant la longueur du guide) comprendra deux languettes repliées de l'autre côté. Dans une paire donnée, une languette 24 est repliée à partir d'un premier bord longitudinal 32 de la lame 18 (le bord situé du côté de l'ouverture en cornet) ; l'autre languette 26 est repliée à partir de l'autre bord longitudinal 34 (bord situé du côté du fond du guide). Les deux languettes 24 et 26 d'une paire sont espacées, dans le sens de la longueur du guide, d'une distance égale au quart de la longueur d'onde de travail. Deux paires adjacentes sont disposées à sensiblement une demi longueur d'onde d'écart, et le pas entre deux paires de languettes repliées d'un même côté de la lame est sensiblement égal à la longueur d'onde de travail. La description qui précède est exactement valable pour des paires de languettes 28 et 30 de l'autre lame 20. Cette disposition par paires de languettes, écartées du quart de la longueur d'onde et se faisant face à partir des deux bords d'une lame, est particulièrement apte à engendrer un rayonnement à forte directivité vers l'ouverture du guide. Cette directivité est suffisamment forte pour assurer un découplage très efficace entre les deux lames qui ne recueillent pas chacune l'énergie rayonnée par l'autre. Les languettes constituent pour l'énergie propagée des obstacles dissymétriques de type inductif et, pour éviter des réflexions d'énergie indésirables le long des lames 18 et 20, on adapte l'impédance de ces obstacles par exemple par des encoches 36 découpées dans les lames 18 et 20 de part et d'autre de chaque languette repliée. La lame est de préférence en cuivre et elle est découpée par photogravure pour former les languettes et les encoches. Les dimensions des languettes varient le long de la lame et cette variation est différente pour les deux lames pour établir les diagrammes de rayonnement différents désirés: la fraction d'énergie rayonnée est d'autant plus grande que les languettes sont plus longues. Les positions des languettes le long de la lame agissent aussi sur la forme de ces diagrammes, car ces positions influent directement sur les déphasages qui peuvent exister par exemple entre une fraction d'énergie rayonnée pour une paire de languettes 24, 26 de la première lame 18 et une paire de languettes 28, 30 de la deuxième lame: la paire de languettes 28, 30 peut être décalée longitudinalement le long de la lame par rapport à la paire de languettes 24, 26. L'antenne ainsi réalisée est dispersive, ce qui signifie qu'on peut alimenter les lames 18 et 20 avec une fréquence variable pour obtenir une direction variable de pointage. Si la même fréquence est utilisée pour les deux lignes, on réalisera des diagrammes somme et différence. Si deux fréquences différentes sont utilisées simultanément pour les deux lames respectivement, on aura deux directions de pointage simultanées. On peut aussi s'arranger pour que les languettes soient 35 positionnées et dimensionnées de manière à avoir deux directions de pointage différentes pour la même fréquence. Ce qui vient d'être décrit est tout a fait valable pour une antenne présentant plus de deux faisceaux: d'autres lames conductrices d'amenée d'énergie en mode transverse électrique, de constitution similaire aux lames 18 et 20, peuvent être prévues dans le plan médian entre les parois latérales 12 et 14 du guide
L'invention concerne les antennes multifaisceau.Pour réaliser facilement une antenne multifaisceau à la manière d'une matrice de Blass mais en évitant d'avoir des lignes secondaires de propagation d'énergie vers des éléments rayonnants, et en évitant d'avoir des coupleurs directifs entre des lignes principales d'alimentation et les lignes secondaires, on utilise un guide en auge à deux lames centrales (18, 20) d'amenée d'énergie et on fait rayonner directivement ces deux lames dans l'espace avec des diagrammes de rayonnement différents pour chacune, grâce à des obstacles d'excitation (24, 26, 28, 30) agencés par paires pour obtenir la directivité souhaitée.On peut réaliser simultanément des diagrammes "somme" et "différence" ou encore des directions de pointage différentes.
1. Antenne radar multifaisceau, caractérisée par le fait qu'elle comporte: un guide ouvert allongé pourvu de parois latérales parallèles (12, 14) constituant une cavité allongée ouverte d'un 5 côté sur essentiellement toute sa longueur, une charge absorbante (16) placée tout le long du guide entre les parois latérales, au moins deux lames conductrices minces allongées (18, 20) situées toutes deux entre la charge (16) et le côté ouvert du guide et toutes deux dans un plan médian entre les parois latérales sur essentiellement toute la longueur du guide, ces lames servant de lignes de propagation d'énergie en mode trans verse électrique, des obstacles dissymétriques (24, 26, 28, 30) répartis dans la cavité le long du guide, entre chaque lame et une paroi latérale, ces obstacles engendrant, à partir de l'énergie incidente en mode transverse électrique sur chacune des lames, un rayonnement en mode transverse électromagnétique d'une fraction de cette énergie, les obstacles étant de plus conformés de sorte que ce rayonnement se propage directivement vers l'ouverture de la cavité. 2. Antenne selon la 1, caractérisée par le fait que les obstacles dissymétriques sont répartis le long de chaque lame par paires, chaque paire (24, 26) comportant deux obstacles similaires dont l'un (24) est proche d'un premier bord longitudinal de la lame et l'autre (26) est proche de l'autre bord longitudinal de la lame. 3. Antenne selon la 2, caractérisee'par le fait que les deux obstacles similaires d'une, paire sont séparés, dans la direction longitudinale de la lame, d'une distance sensiblement égale au quart de la longueur d'onde de l'énergie propagée par la lame. 4. Antenne selon la 3, caractérisée par le fait que deux paires d'obstacles, disposées successivement le long d'une lame, comprennent respectivement des obstacles conducteurs placés entre la lame et une paroi latérale (12) et des obstacles conducteurs placés entre la lame et l'autre paroi latérale (14). 5. Antenne selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée par le fait que les obstacles dissymétriques d'une lame sont constitués par des languettes découpées dans la lame et repliées transversalement à celle-ci. 6. Antenne selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisée par le fait que la largeur de chacune des lames est sensiblement égale au quart de la longueur d'onde de l'énergie qu'elle propage. 7. Antenne selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisée par le fait que les lames sont supportées par des inserts en matériau diélectrique à faibles pertes s'ajustant étroitement dans la largeur de la cavité. 8. Antenne selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisée par le fait que le côté ouvert de la cavité du guide est conformé en cornet d'émission linéaire prolongeant les parois latérales du guide. 9. Antenne selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisée par le fait que les obstacles dissymétriques relatifs à chacune des lames sont positionnés et dimensionnés de manière variable le long de chacune des lames et de manière différente pour les différentes lames, afin d'établir des diagram-mes de rayonnement différents pour les différentes lames. 10. Antenne radar multifaisceau, caractérisée par le fait qu'elle comporte un guide ouvert allongé présentant des parois latérales parallèles (12, 14) constituant une cavité allongée ouverte d'un côté essentiellement sur toute la longueur du guide, une charge absorbante (16) dans la cavité, répartie essentiellement sur toute la longueur du guide, parallèlement à l'ouverture de la cavité, et plusieurs lames centrales allongées parallèles (18, 20) placées dans le plan médian entre les parois latérales, entre la charge et l'ouverture, ces lames constituant des lignes de propagation d'énergie capables de rayonner directivement vers l'ouverture de la cavité avec des diagrammes de rayonnement différents pour les différentes lignes.
H
H01
H01Q
H01Q 15,H01Q 13,H01Q 19,H01Q 25
H01Q 15/00,H01Q 13/02,H01Q 19/10,H01Q 25/00
FR2896179
A1
UTILISATION D'UN SYSTEME TRIDIMENSIONNEL A STRUCTURE SOUPLE.
20,070,720
La présente invention concerne l'utilisation d'un système tridimensionnel de type tricot épais, à structure souple pour la réalisation de dispositifs d'abrasion, de polissage ou de lustrage. Notamment l'invention concerne l'utilisation d'un système tridimensionnel de type tricot épais, à structure souple pour la réalisation des disques d'abrasion, de polissage ou de lustrage, destinés à la retouche et à la finition de surfaces peintes, vernies et/ou traitées par d'autres procédés. Egalement la présente invention se rapporte à des dispositifs permettant le lustrage, le polissage et/ou l'abrasion. Dans la demande française FR 2 806 424 a été décrit un tricot épais double face à structure souple qui présente des qualités de souplesse et d'élasticité et possède une épaisseur minimale de 3 mm. Ce tricot épais, qui possède en outre des qualités de stabilité, de résistance à l'affaissement et une aptitude à reprendre son épaisseur initiale est utilisé en particulier dans les revêtements de sièges de voitures. Dans la demande française FR 2 857 611 ont été décrits des systèmes permettant le lustrage, pouvant procurer un résultat de qualité uniforme, constante et reproductible, malgré les imperfections de la surface traitée, du fait de leur souplesse et de leur aptitude à la compression, lors du contact avec ladite surface. Les systèmes décrits, permettent le lustrage "tridimensionnel" et comprennent une surface externe de fibres ou filaments aiguilletés disposés sur un support, munis d'une couche support arrière surmontant un élément formant interface comprenant une base de mousse polymère. Ladite base de mousse polymère est constituée de mousses suffisamment flexibles et souples pour conférer au système une adaptabilité aux imperfections de la surface à traiter, et suffisamment rigides pour avoir des qualités de résistance à la compression et résistance à l'échauffement nécessaires dans un appareillage industriel. Dans la demande européenne EP 988 933 ont été décrits des disques de polissage constitués d'une surface externe de fibres isolées ou réparties en faisceaux, fixées sur une surface d'appui apportant la rigidité au système. Cette surface est contrecollée sur une surface arrière au moyen d'une colle. Les disques ainsi décrits sont utilisés sur un appareil à polir. Egalement, l'utilisation pour le lustrage, de disques en peau de mouton, est largement connue. Cependant, les dispositifs existants jusqu'à présent, ne permettaient pas 35 d'assurer une finition parfaitement uniforme lorsque les surfaces traitées présentaient R:ABrevets\24700'24751.doc des imperfections et risquaient de provoquer pendant le traitement des phénomènes d'échauffement importants et non compatibles tant avec la surface à traiter qu'avec le dispositif utilisé pour la traiter. De plus les dispositifs employés n'étaient pas non plus adaptés à l'usage sur un appareillage industriel dans lequel la durée de vie des dispositifs d'abrasion, de polissage ou de lustrage doit être aussi longue que possible. Il a été maintenant trouvé que l'utilisation d'un système tridimensionnel de type tricot épais, à structure souple, permettait de réaliser un dispositif capable de limiter et en partie éliminer l'énergie et les calories dues à l'échauffement. Notamment ce dispositif peut être destiné à l'abrasion, au polissage ou au lustrage, mais il peut aussi être destiné à d'autres utilisations par exemple dans des circonstances ou une surface doit subir ou risque de subir un traitement entraînant un échauffement. Il est bien connu de l'homme de métier que la peinture ou le vernis, par exemple sur les carrosseries de voiture ou sur les surfaces peintes ou vernies nécessitant une retouche de finition, présente des problèmes d'étalement régulier liés au gradient d'épaisseur. Il est donc souvent nécessaire de procéder à des opérations d'abrasion, de polissage et/ou de lustrage par des moyens mécaniques qui peuvent provoquer un échauffement aussi bien du disque que du support, échauffement qui conduit à une altération plus rapide du disque et aussi qui peut conduire à une altération du support (notamment formation d'hologrammes et/ou d'auréoles) . L'utilisation, selon l'invention d'un système tridimensionnel de type tricot épais, à structure souple, permet de réaliser un dispositif destiné à l'abrasion, au polissage ou au lustrage, dans lequel l'énergie et les calories dues à l'échauffement sont limitées et également dont la durée de vie est accrue et entraîne par conséquent une utilisation d'un moindre coût et aussi permet de réaliser des dispositifs qui présentent moins de risques de dégradation des peintures, des vernis ou des surfaces fragiles au cours de leur traitement. De plus, du fait du moindre échauffement, le dispositif permet de pratiquer l'abrasion, le polissage ou le lustrage avec un disque de même nature. Selon l'invention le système tridimensionnel de type tricot épais, à structure souple est placé entre le revêtement arrière du dispositif ( jersey d'accrochage ) et la surface d'abrasion, de polissage et/ou de lustrage du dispositif. Le système tridimensionnel de type tricot épais, à structure souple utilisé selon l'invention, notamment pour réaliser un dispositif destiné à l'abrasion, au polissage ou au lustrage, peut être avantageusement un système de type tricot comme par exemple un tricot très épais à structure souple présentant une bonne élasticité et R:ABrevets\24700'.24751.doc capable de reprendre son épaisseur initiale après des écrasements prolongés et/ou répétés tel que décrit par exemple dans la demande française FR 2 806 424, incorporée ici à titre de référence. Le tricot épais est un tricot double face, d'une épaisseur au moins double de celle des tricots standards et dont l'épaisseur minimale est de 3 mm, ce tricot présentant une face avant et une face arrière, les 2 faces étant reliées entre elles par une couche intermédiaire de mono filaments de liaison. Selon une utilisation objet de l'invention, les mono filaments de liaison du système tridimensionnel de type tricot épais, à structure souple, lient entre eux un rang de mailles d'une face et un rang de mailles de l'autre face, les 2 rangs étant en décalage dans le sens du tricotage l'un par rapport à l'autre, et 2 fils de liaison de 2 rangs différents sont toujours liés avec des mailles différentes d'un même rang ou à des rangs différents. Ainsi, le système de type tricot très épais à structure souple confère au dispositif destiné à l'abrasion, au polissage ou au lustrage des qualités de stabilité, d'élasticité et de résistance à l'affaissement et au glissement latéral. Avantageusement les fils qui constituent les mailles des 2 faces et les fils qui constituent les mono filaments de liaison sont des fils de polyamide. De préférence l'épaisseur du système tridimensionnel à structure souple est supérieure à 3 mm et sa masse par unité de surface représente 100 à 600 g/m2. Le dispositif, tel que défini précédemment, par son aptitude à dissiper les calories est un système capable d'éviter des phénomènes d'échauffement à des températures trop élevées. Plus particulièrement, il est capable d'éviter des phénomènes d'échauffement par frottements et permet un travail "tridimensionnel", pouvant procurer un résultat d'abrasion, de polissage ou de lustrage de qualité uniforme, constante et reproductible malgré les imperfections de la surface traitée, notamment du fait de sa souplesse et de son aptitude à la compression, lors du contact avec ladite surface. Ce dispositif capable de limiter et en partie d'éliminer l'énergie et les calories dues à l'échauffement entre aussi dans le cadre de la présente invention. Selon l'invention, le dispositif destiné à l'abrasion, au polissage ou au lustrage, réalisé par utilisation d'un système tridimensionnel à structure souple, est réalisé par utilisation d'un système de type tricot très épais double face, d'une épaisseur minimale de 3 mm, ce tricot présentant une face avant et une face arrière, les 2 faces étant reliées entre elles par une couche intermédiaire de mono filaments de liaison. Selon l'invention, le dispositif est notamment un disque, choisi parmi des 35 disques abrasifs, disques de polissage ou de lustrage, destinés à la retouche et à la R:ABrevets\24700\24751.doc finition de surfaces peintes, vernies et/ou traitées par d'autres procédés. Il peut cependant avoir une toute autre forme. Lorsque le dispositif est destiné à l'abrasion, au polissage ou au lustrage, le dispositif, utilisé selon la présente invention, possède une structure, analogue à celle des dispositifs décrits dans la demande française FR 2 857 611 mais dans laquelle la mousse polymère a été remplacée par un système tridimensionnel à structure souple de type tricot très épais, et procure ainsi l'avantage inattendu de la dissipation de l'énergie et des calories dues à l'échauffement par frottements. Le dispositif, utilisé selon une forme de réalisation de la présente invention, qui permet l'abrasion, le polissage et/ou le lustrage "tridimensionnel" comprend une première surface externe abrasive, lustrante ou de polissage, le cas échéant disposées sur un support, contrecollée au moyen d'une colle, sur un élément formant interface constitué d'un système tridimensionnel de type tricot épais, à structure souple, notamment d'un élément formant interface constitué d'un système de tricot très épais d'une épaisseur au moins double de celle des tricots standards, présentant une face avant et une face arrière, les 2 faces étant reliées entre elles par une couche intermédiaire de mono filaments de liaison. La deuxième surface, tridimensionnelle de type tricot épais, à structure souple, étant elle-même contrecollée sur un revêtement arrière pouvant permettre de servir d'accroche aux plateaux de la machine. Selon une forme de réalisation particulière de la présente invention, le dispositif d'abrasion, de polissage et/ou de lustrage "tridimensionnel" comporte une première surface externe abrasive, lustrante ou de polissage munie d'un support arrière, disposée sur une seconde surface tridimensionnelle de type tricot épais, à structure souple, ladite surface abrasive, lustrante ou de polissage étant fixée sur le système tridimensionnel de type tricot épais, à structure souple, par l'intermédiaire d'un système de type Velcro s'attachant au support arrière de la surface abrasive, lustrante ou de polissage. Le système de type Velcro permet d'assurer une plus grande facilité d'utilisation comme par exemple le choix de la nature de la surface abrasive, de polissage ou lustrante adapté à la pièce à traiter ou l'échange des différentes parties du dispositif, en fonction de l'usure. La gamme de dispositifs d'abrasion, de polissage ou de lustrage selon l'invention est plus particulièrement utilisée dans l'industrie automobile (peinture), mais peut être également employée dans tout autre type d'industrie, pour la finition, la rénovation, le polissage, le nettoyage, les retouches, les reprises de grains en zone de retouche avec notamment l'avantage d'éviter les risques de formation d'auréoles. R:ABrevets\24700\24751.doc D'une manière générale et non limitative, cette gamme de produits d'abrasion, de polissage ou de lustrage est avantageusement utilisée dans l'industrie automobile, ou par exemple dans la restauration d'objets. La gamme de dispositifs d'abrasion, de polissage ou de lustrage est particulièrement adaptée à la retouche et à la finition des surfaces peintes, vernies ou traitées par d'autres procédés. La présence d'un support de tricot très épais tel que défini précédemment, qui permet d'assurer une compression adaptée aux imperfections de surface de l'objet traité, à toute étape et à tout moment de l'opération d'abrasion, de polissage ou de lustrage, rend le dispositif particulièrement performant. Le dispositif destiné à l'abrasion, au polissage ou au lustrage comprend un revêtement arrière sous forme d'un jersey d'accrochage. D'une manière générale : le revêtement arrière du dispositif, sous forme d'une surface de type Jersey (comme par exemple de maille grattée Jersey), est de préférence contrecollé sur le système tridimensionnel de type tricot épais, à structure souple. La partie supérieure du système tridimensionnel de type tricot épais, à structure souple peut être collée sur la surface arrière de l'élément destiné à l'abrasion, au polissage ou au lustrage, ou peut être éventuellement revêtue d'un système de type Velcro permettant de fixer l'ensemble sous la surface destinée à l'abrasion, au polissage ou au lustrage, par adhésion sur le support arrière de cette surface par l'intermédiaire d'une surface de type jersey maille grattée collée sur la surface arrière cet l'élément destiné à l'abrasion, au polissage ou au lustrage,. Selon encore d'autres formes de réalisation du dispositif utilisé selon l'invention, le dispositif comprend une surface abrasive, lustrante ou de polissage, ayant une première surface soit abrasive de type toile abrasive , soit aiguilletée, le cas échéant disposée sur un support, cette surface aiguilletée pouvant être constituée d'une surface de fibres, poils ou filaments de laine naturelle ou synthétique, de viscose, de polyester ou de mélanges de ces matières, répartis en faisceaux ou disposés individuellement de manière uniforme, ou pouvant être constituée d'une surface de feutre par exemple de type non tissé formée de poils de viscose et/ou de polyester et/ou de laine agglutinés et foulés soit d'une nappe tissée ou tricotée en fibre microfibre ou de toute autre surface textile pouvant être douée de caractère lustrant, disposées sur ledit support. Lorsque la surface est constituée de laine naturelle, la laine est avantageusement calibrée à 26 m. I1 est entendu que selon certains aspects particuliers de l'invention, lorsque la première surface est une surface de feutre ou de tout autre textile à caractère lustrant, la fixation sur un support intermédiaire peut, dans certains cas, en fonction de sa rigidité, s'avérer non indispensable. R:\Brevets\24700\2475 I .doc Lorsque le dispositif comprend une surface de fibres, de poils ou de filaments de laine (ou un mélange comprenant de la laine), la longueur des fibres peut être comprise entre 2 et 25 nml, de préférence entre 3 et 15 mm, de manière à assurer une efficacité optimum en fonction de la surface à traiter. Les autres types de surfaces textiles lustrantes peuvent également avoir une épaisseur comprise entre 2 et 12 mm, de préférence entre 2 et 8 mm. Selon encore une forme de réalisation du dispositif utilisé selon l'invention, le support est constitué de toute matière susceptible de conférer une rigidité ou raideur à la surface de fibres ou filaments, en la renforçant, tout en maintenant une flexibilité suffisante, d'une part pour son adaptabilité aux imperfections de surface du matériau à polir, et d'autre part pour assurer un retour de l'ensemble à son état initial après flexion sur les imperfections de la surface traitée. Le support peut être notamment un support de toile, par exemple (et à titre non limitatif) un support de toile de polyester tissé. Lorsque la surface externe du dispositif est une toile abrasive , avantageusement des grains abrasifs sont fixés sur un support de toile assurant la rigidité. La surface externe du dispositif destiné à l'abrasion, au polissage ou au lustrage (première surface), peut être constituée notamment d'une surface de fibres ou filaments aiguilletée de type poils de laine disposée sur un support. D'une manière générale, la matière constituant le support arrière est choisie de telle manière qu'elle puisse adhérer avec une efficacité satisfaisante sur le tissu constituant la partie supérieure du système tridimensionnel de type tricot épais, à structure souple (seconde surface). Avantageusement, cette surface aiguilletée est fixée sur une toile de polyester, permettant d'en assurer la rigidité. Lorsque la surface externe est une surface abrasive, lustrante ou polissante de type feutre, il s'agit d'une étoffe épaisse de tissu non-tissé, pouvant être composée par exemple de fibres de polyester et/ou de fibres de polyamide ou de mélange de fibres, elle peut être formée de poils de viscose et/ou de polyester et/ou de laine agglutinés et foulés. Compte tenu de la rigidité de ce type de produit, la fixation sur une toile support peut s'avérer non indispensable, le feutre pouvant être collé directement sur la seconde surface. Lorsque la surface externe est une surface abrasive lustrante polissante de type feutre sous forme d'une étoffe épaisse, cette dernière a en général une épaisseur entre 2 et 10 mm. Lorsque la surface externe est une surface abrasive, lustrante ou polissante 35 constituée d'une nappe tissée ou tricotée en fibre microfibre. Cette nappe sera alors directement contre collé sur l'autre surface R:\Brevets\24700\24751.doc Des modes particuliers des éléments constituant la surface lustrante sont également décrits dans la demande européenne EP 988 933. Selon enfin une autre forme encore de réalisation de l'invention, la surface lustrante ou de polissage, constituée de la surface externe de fibres ou filaments 5 aiguilletée, disposée sur un support, contrecollé sur une surface servant de support arrière, peut avoir une épaisseur variant entre 3 et 30 mm et de préférence entre 5 et 15 mm. Les contre-collages des couches entre-elles peuvent être assurés par une couche de colle. Ladite colle peut être choisie parmi toutes les types de colles ou de résines 10 habituellement utilisables pour la nature des tissus employés, et plus particulièrement parmi les colles acryliques ou polyuréthane ou toute autre colle compatible avec les surfaces et assurant une adhérence et une résistance suffisante. II est entendu que l'utilisation de tous les dispositifs destinés à l'abrasion, au polissage ou au lustrage, décrits ci-avant et qui comprennent un système 15 tridimensionnel de type tricot épais, à structure souple, entre dans le cadre de la présente invention. L'ensemble destiné à l'abrasion, au polissage ou au lustrage se présente avantageusement et préférentiellement sous forme de disque (destiné à être utilisé, par exemple, dans un appareil rotatif). Il est également possible de l'adapter à 20 d'autres formes en fonction du type d'appareil utilisé (appareil produisant des vibrations, appareil rotatif à bandes, par exemple). Avantageusement, les appareils utilisés peuvent être des appareils à vitesse réglable. Egalement, et bien qu'il soit plus avantageux d'utiliser le dispositif de lustrage selon l'invention à titre d'élément de lustrage d'un outil ou d'un appareil de lustrage, on pourrait utiliser aussi ce 25 dispositif tel quel, à la main comme on le fait d'une brosse. Selon l'invention il est notamment possible de réaliser le lustrage d'une peinture avec un échauffement limité abaissant la température du processus d'abrasion, de polissage, de lustrage de 10 à 30 C par rapport aux mêmes processus réalisés avec des dispositifs antérieurement connus, ce qui présente un avantage 30 particulièrement intéressant du point de vue de la longévité du disque, du point de vue de la diminution des risques de dégradation de la qualité de la peinture et aussi, par voie de conséquence du point de vue du coût plus limité d'utilisation de ces nouveaux dispositifs. De plus le dispositif selon l'invention permet un usage non seulement pour le polissage ou le lustrage, mais aussi simultanément pour l'abrasion, 35 avec un seul et même système. R:ABrevets\24700`,24751.doc 20 25 30 D'autres buts et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la présente description et des exemples de mode de réalisation, non limitatifs, représenté sur les figures jointes, étant entendu que, à titre d'illustration : La figure 1 représente une vue en perspective schématique d'un dispositif de 5 lustrage illustrant une réalisation particulière de la présente invention. La figure 2 représente une coupe plus détaillée des différentes couches dont est formé le dispositif de lustrage représenté sur la figure 1 Lorsque l'ensemble servant au lustrage se présente sous forme de disques, ces derniers peuvent avoir des diamètres compris entre 20 et 210 mm. Plus 10 préférentiellement, des diamètres de 50, 76, 130, 150, 180 ou 200 mm sont spécialement adaptés. Plus préférentiellement lorsque le dispositif de lustrage se présente sous forme de disque de lustrage, il peut être représenté par la figure 1, ou selon certains aspects particuliers, il peut être représenté en coupe par la figure 2. 15 La figure 1 représente une vue en perspective d'un dispositif de lustrage, d'abrasion ou de polissage (surface fixée sur le système tridimensionnel de type tricot épais, à structure souple), constitué des différentes couches 1 à 9, à savoir: la couche 1 : surface externe de fibres ou filaments aiguilletés disposés de manière uniforme, ou de feutre, ou de type toile abrasive ; la couche 2 : éventuellement support sur lequel sont fixées les fibres, ou les grains abrasifs assurant la rigidité du système; la couche 3 : couche de colle ; la couche 4 : éventuellement jersey d'accrochage d'une surface de type Velcro ; la couche 5 : éventuellement surface de type Velcro ; la couche 6 : éventuellement couche de colle destinée à fixer la surface de type Velcro sur le système tridimensionnel; la couche 7 : système tridimensionnel de type tricot épais, à structure souple la couche 8 : couche de colle ; la couche 9 : revêtement arrière. La figure 2 représente, selon un mode particulier de l'invention, les éléments d'une surface lustrante vus en coupe, dans laquelle: R:\Brevets\24700\24751.doc la couche 1: est une surface de faisceaux de filaments disposés de manière uniforme; la couche 2: forme le support sur lequel les faisceaux de fibres sont disposés; la couche 3: représente la surface de colle; la couche 4: représente éventuellement un jersey d'accrochage d'une surface de type Velcro ; la couche 5: est éventuellement une surface de type Velcro permettant l'adhésion à la surface 4; la couche 6: est éventuellement une couche de colle destinée à fixer la surface de type Velcro la couche 7: est le système tridimensionnel de type tricot épais, à structure souple; la couche 8 : est une couche de colle ; la couche 9 : est le revêtement arrière. Les dispositifs de lustrage utilisés selon l'invention, peuvent être réalisés par préparation de la "surface lustrante" d'une part et du système tridimensionnel de type tricot épais, à structure souple, d'autre part, suivie de la mise en contact du support arrière de la surface lustrante avec le système tridimensionnel de type tricot épais, à structure souple, ou éventuellement avec la surface de type Velcro du système tridimensionnel de type tricot épais, à structure souple. Il est entendu que, lorsqu'une surface de type Velcro est utilisée, la mise en contact de ces 2 surfaces peut être réalisée, éventuellement à la main, au moment de l'emploi. Le système tridimensionnel de type tricot épais, à structure souple peut être réalisé comme décrit dans la demande de brevet français FR 2 806 424 au moyen de machines à tricoter, circulaires spécialement aménagées pour la réalisation de la maille à structure de liaison ayant une allure pyramidale, ou au moyen de machines de tricotage linéaire permettant de réaliser le même système. Eventuellement si l'on souhaite introduire une surface de type Velcrô un encollage de la surface supérieure tridimensionnelle de type tricot épais, à structure souple, est réalisé. La "surface abasive, polissante, lustrante" peut être réalisée par formation d'une surface de grains abrasifs, de fibres aiguilletées ou tissées ou tricotées fixées ou non sur un support, suivie de l'encollage sur le support arrière, au moyen d'une colle adaptée ou d'une résine. La fixation de la surface sur le support s'effectue selon les méthodes habituelles. R:ABrevets\24700\24751.doc Il est entendu que l'utilisation des disques selon l'invention peut s'effectuer avec ou sans additif de lustrage. Lorsque des additifs de lustrage sont utilisés, ces derniers peuvent être choisis parmi des liquides, des crèmes, des mousses, des cires ou toutes autres compositions connues de l'homme de l'art et destinées à améliorer le lustrage des surfaces. Il est entendu que la consommation de ces additifs est réduite par rapport à leur consommation dans le cas des dispositifs de lustrage classiques. Les dispositifs de lustrage selon la présente invention, qui dissipent l'énergie et les calories dues à l'échauffement, permettent le lustrage "tridimensionnel" et présentent le grand avantage de s'adapter de façon particulièrement efficace aux défauts de surface de l'objet à lustrer et de procurer ainsi une finition uniforme et homogène des surfaces traitées, par une amélioration de la finition habituelle et de l'homogénéité de l'effet de brillant alliée à une réduction du temps et de l'effort de polissage et surtout sans altération de la surface traitée, par des températures d'échauffement trop élevées. Cela rend possible, par conséquent, l'utilisation des dispositifs selon l'invention, non seulement pour le polissage, le lustrage, mais aussi simultanément pour l'abrasion, avec un seul et même système, ce qui n'était pas possible jusqu'à présent avec les dispositifs connus. Il est entendu que des disques destinés à l'abrasion ou au polissage peuvent être réalisés de façon similaire. L'exemple suivant illustre la présente invention. Exemple On réalise un disque de lustrage ayant les caractéristiques suivantes: - diamètre: 76 mm; épaisseur totale d'environ 14 mm. * surface lustrante: diamètre 76 mm et épaisseur 5 mm, faisceaux de "poils": 83% laine û 17% polyester répartis uniformément sur un support de toile 100% polyester tissé de grammage 200 g/m2 (chaîne 19,3 f/cm, trame 15 d/cm), encollé sur une surface de jersey "maille grattée" de grammage 110 g/m2 et d'épaisseur inférieure à 0,5 mm. * Support tridimensionnel épais, à structure souple de type tricot épais: diamètre 76mm , épaisseur environ 5 mm, grammage 400 g/m2, contre-collé sur une face d'une surface Velcro d'épaisseur l mm et sur l'autre face d'un revêtement arrière de jersey "maille grattée" de grammage 110 g/m2 et d'épaisseur inférieure à 0,5 mm. R:ABrevets\24700\24751.doc 2896179 il Bien entendu, la présente invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit et représenté ; elle est susceptible de nombreuses variantes, accessibles à l'homme de l'art, sans que l'on ne s'écarte de l'esprit de l'invention. Ainsi, notamment, les épaisseurs des couches ont été représentées toutes égales sur la figure 1, ce qui ne 5 correspond absolument pas à un mode de réalisation, et n'a pour but que de faciliter la compréhension de l'invention. Il est, bien entendu, évident, par exemple, que la couche 3 de colle ne peut présenter une épaisseur égale. R:AF3revets\24700\24751.doc
Utilisation d'un système tridimensionnel de type tricot épais, à structure souple pour la réalisation d'un dispositif capable de limiter et en partie éliminer l'énergie et les calories dues à l'échauffement, ainsi que pour la réalisation d'un dispositif destiné à l'abrasion, au polissage ou au lustrage et pour la réalisation d'une surface devant subir ou risquant de subir un traitement entraînant un échauffement et dispositifs capables de limiter et en partie d'éliminer l'énergie et les calories dues à l'échauffement.Le dispositif peut être notamment constitué des couches suivantes:la couche 1 : surface externe de fibres ou filaments aiguilletés disposés de manière uniforme, ou de feutre, ou de type toile abrasive ;la couche 2 : éventuellement support sur lequel sont fixées les fibres, ou les grains abrasifs assurant la rigidité du système;la couche 3 : couche de colle ;la couche 4 : éventuellement jersey d'accrochage d'une surface de type Velcro(R);la couche 5 : éventuellement surface de type Velcro(R);la couche 6 : éventuellement couche de colle destinée à fixer la surface de type Velcro(R) sur le système tridimensionnel;la couche 7 : système tridimensionnel de type tricot épais, à structure souplela couche 8 : couche de colle ;la couche 9 : revêtement arrière.
1 - Utilisation d'un système tridimensionnel de type tricot épais, à structure souple, pour la réalisation d'un dispositif capable de limiter et en partie éliminer l'énergie et les calories dues à l'échauffement. 2 - Utilisation selon la 1, dans laquelle le système tridimensionnel de type tricot épais, à structure souple est un tricot épais double face, présentant une face avant et une face arrière, les 2 faces étant reliées entre elles par une couche intermédiaire de mono filaments de liaison. 3 - Utilisation selon l'une des 1 ou 2, d'un système tridimensionnel de type tricot épais, à structure souple, pour la réalisation d'un dispositif destiné à l'abrasion, au polissage ou au lustrage. 4 - Utilisation selon l'une des 1 ou 2, d'un système tridimensionnel de type tricot épais, à structure souple, pour la réalisation d'une surface devant subir ou risquant de subir un traitement entraînant un échauffement. 5 - Utilisation selon l'une des 1 à 3, dans laquelle le système tridimensionnel de type tricot épais, à structure souple est placé entre le revêtement arrière du dispositif et la surface d'abrasion, de polissage et/ou de lustrage du dispositif destiné à l'abrasion, au polissage ou au lustrage. 6 - Utilisation selon l'une des 1 à 5, dans laquelle le système tridimensionnel de type tricot épais à structure souple, a une masse par unité de surface de 100 à 600 g/m2. 7 - Un dispositif capable de limiter et en partie d'éliminer l'énergie et les calories dues à l'échauffement. 8 - Un dispositif selon la 7, destiné à l'abrasion, au polissage ou au lustrage, caractérisé en ce qu'il est réalisé par utilisation d'un système tridimensionnel de type tricot épais, à structure souple. 9 - Un dispositif destiné à l'abrasion, au polissage ou au lustrage, selon la 8, caractérisé en ce qu'il est réalisé par utilisation d'un système de type tricot très épais double face présentant une face avant et une face arrière, les 2 faces étant reliées entre elles par une couche intermédiaire de mono filaments de liaison. 10 - Un dispositif destiné à l'abrasion, au polissage ou au lustrage, selon la 9, caractérisé en ce qu'il est réalisé par utilisation d'un système de type tricot très épais d'une épaisseur minimale de 3 mm. R:ABrevets\24700\24751.doc 13 11 - Un dispositif destiné à l'abrasion, au polissage ou au lustrage, selon l'une des 8 à 10, caractérisé en ce qu'il s'agit de disques abrasifs, disques de polissage ou disques de lustrage. 12 - Un dispositif destiné à l'abrasion, au polissage ou au lustrage, selon l'une des 8 à 11, caractérisé en ce qu'il comprend une surface externe abrasive, lustrante ou de polissage (1), de fibres ou filaments aiguilletés disposés de manière uniforme, ou de feutre, ou de type toile abrasive, éventuellement fixée sur un support (2), cette surface surmontant un élément formant interface constitué d'un système tridimensionnel de type tricot épais à structure souple (7), collé sur un revêtement arrière (9). 13 - Un dispositif destiné à l'abrasion, au polissage ou au lustrage, selon l'une des 8 à 12, caractérisé en ce que la surface abrasive ou la surface lustrante ou de polissage peut être fixée sur le système tridimensionnel de type tricot épais, à structure souple, par l'intermédiaire d'un système de type Velcro (5) collé sur la partie supérieure du système tridimensionnel de type tricot épais, à structure souple (7) et s'attachant au support de ladite surface abrasive ou de la surface lustrante ou de polissage par un jersey d'accrochage (4). R:ABrevets\24700\24751.doc
B
B24
B24B
B24B 3,B24B 11
B24B 3/34,B24B 11/02
FR2892528
A1
PAIRE DE LUNETTES A VERRES INTERCHANGEABLES
20,070,427
La présente invention concerne une . II existe de nombreux systèmes permettant d'interchanger les verres d'une paire de lunettes, par exemple pour remplacer des verres correcteurs par des verres solaires, ou des verres solaires par des verres antibrouillards. Cependant, les systèmes existants ne donnent pas parfaitement satisfaction, étant peu pratiques à utiliser, peu fiables dans leur fonctionnement, peu esthétiques, et/ou onéreux à réaliser. La présente invention vise à remédier à cet inconvénient, en fournissant une paire de lunettes à verres interchangeables permettant à la fois un interchangement facile et rapide des verres et un maintien fiable des verres sur la monture, c'est-à-dire sans risque de libération intempestive des verres, tout en ayant un aspect visuel favorable et en étant relativement peu onéreuse à réaliser. À cet effet, dans la paire de lunettes qu'elle concerne, - chaque lunette comprend une fente au niveau de la zone de montage de la branche correspondante, cette fente s'étendant depuis l'intérieur jusqu'à l'extérieur de la lunette et délimitant ainsi deux portions de lunette indépendantes, ces deux portions pouvant être écartées l'une de l'autre pour élargir la lunette et permettre l'insertion ou le retrait d'un verre ; et - chaque branche est reliée à la lunette correspondante au moyen d'un tenon, ce tenon comprenant une première partie reliée à la branche, permettant une liaison en rotation du tenon à la branche selon l'axe longitudinal général de la branche, et une deuxième partie engagée entre lesdites portions de lunette avec possibilité de pivotement, cette deuxième partie présentant deux dimensions dans des directions perpendiculaires à son axe de pivotement, à savoir une première dimension qui, dans une première position angulaire du tenon, ne réalise pas un écartement desdites portions de lunette, et une deuxième dimension qui, dans une deuxième position angulaire du tenon, réalise un écartement des deux portions de lunette suffisant pour permettre l'élargissement de la lunette en vue de l'interchangement du verre. Lorsque la paire de lunettes est portée, chaque tenon se trouve dans ladite première position et la lunette assure un maintien fiable du verre ; l'utilisateur, lorsqu'il désire interchanger un verre, pivote la branche correspondante selon l'axe longitudinal général de cette branche, ce qui réalise le pivotement du tenon entre ladite première position et ladite deuxième position ; dans cette deuxième position, lesdites portions de lunette sont écartées, ce qui permet l'interchangement du verre ; une fois cet interchangement accompli, le tenon est ramené au moyen de la branche dans sa position normale, amenant à nouveau la lunette à enserrer le verre et à maintenir ce dernier fermement. Avantageusement, ladite deuxième partie du tenon est reçue dans un logement de forme qui lui correspond, délimité conjointement par lesdites portions de lunette, ce logement étant tel que les faces adjacentes des deux portions de lunette se trouvent à proximité immédiate l'une de l'autre lorsque ladite deuxième partie est dans ladite première position. La fente délimitant les deux portions de lunette est ainsi très peu visible, de sorte que la paire de lunettes présente un aspect visuel favorable. 15 De préférence, - le tenon comprend au moins une portion saillante, par exemple sous forme d'une collerette, présentant, dans la même direction que celle de ladite deuxième dimension de ladite deuxième partie, une dimension supérieure à cette deuxième dimension, et 20 - lesdites portions de la lunette comprennent un logement de réception et de rétention de cette portion saillante. L'assemblage de la branche à la lunette est réalisé en écartant lesdites portions de lunette de manière à permettre l'insertion de ladite portion saillante dans ledit logement, et en engageant cette portion saillante dans ce logement. 25 Compte tenu des dimensions respectives précitées de cette portion saillante et de ladite deuxième partie dans ladite deuxième dimension, le pivotement du tenon dans ladite deuxième position n'écarte pas suffisamment les deux portions de lunette pour rendre possible une extraction de ladite portion saillante hors dudit logement. 30 L'assemblage de la branche à la lunette est ainsi réalisé de manière particulièrement simple et rapide. De préférence, le tenon et lesdites portions de lunette comprennent des moyens de maintien du tenon dans ladite première position et/ou dans ladite deuxième position. Avantageusement, le tenon et lesdites portions de lunette comprennent des moyens de limitation du pivotement du tenon entre lesdites première et deuxième positions. Ces positions peuvent ainsi être trouvées facilement par l'utilisateur. Selon une forme de réalisation préférée de l'invention pour constituer lesdits moyen de maintien et/ou lesdits moyens de limitation, - le tenon comprend un ergot radial, et - l'une des portions de lunette comprend deux cavités décalées angulairement l'une par rapport à l'autre, propres à recevoir cet ergot, et une portion de gorge s'étendant entre ces cavités, dans laquelle l'ergot peut circuler lors du pivotement du tenon. Les parois de la portion de lunettes délimitant les cavités forment des butées coopérant avec l'ergot pour limiter le pivotement du tenon entre lesdites première et deuxième positions. L'invention sera bien comprise, et d'autres caractéristiques et avantages de celle-ci apparaîtront, en référence au dessin schématique annexé, représentant, à titre d'exemple non limitatif, une forme de réalisation préférée de la paire de lunettes qu'elle concerne. La figure 1 en est une vue en perspective éclatée ; la figure 2 en est une vue en perspective montée ; la figure 3 en est une vue partielle, similaire à la figure 1, à échelle agrandie ; la figure 4 en est une vue en coupe passant par les axes de deux tenons qu'elle comprend, et les figures 5 à 8 en sont des vues en coupe, à échelle agrandie, selon respectivement les lignes B-B, C-C et D-D de la figure 4. Les figures 1 et 2 représentent une paire de lunettes 1 comprenant classiquement une monture 2 et deux branches pivotantes 3. Comme le montre ces figures, chaque lunette 4 comprend une fente 5 au niveau de la zone de montage de la branche 3 correspondante, cette fente 5 s'étendant depuis l'intérieur jusqu'à l'extérieur de la lunette 4 et délimitant ainsi deux portions de lunette indépendantes. Le matériau constituant la monture 2 est légèrement déformable élastiquement, de sorte que ces deux portions pouvant être écartées l'une de l'autre pour élargir la lunette 4 et permettre l'insertion ou le retrait d'un verre 6. La paire de lunettes 1 comprend également deux tenons 10 permettant d'assembler les branches 3 à la monture 2. Chaque tenon 10 comprend une première partie 11, une deuxième partie 12, une collerette 13 et un ergot radial 14. La partie 11 présente une forme générale cylindrique et se termine par une portion d'assemblage à la branche 3, percée d'un trou au travers duquel peut être chassé un axe de pivotement de la branche 3 entre ses positions de dépliage et de repliage. La branche 3 comprend une cavité 15 de réception de cette portion d'assemblage avec liaison en rotation du tenon 10 à la branche 3 selon l'axe longitudinal général de cette branche 3. Dans l'exemple représenté, cette liaison en rotation est réalisée au moyen de faces supérieure et inférieure planes que comprend ladite portion d'assemblage et de faces supérieure et inférieure planes délimitant ladite cavité 15, ces faces planes respectives venant à proximité immédiate les unes des autres lorsque la portion d'assemblage est engagée dans la cavité 15. La partie 12 se trouve dans le prolongement longitudinal de la partie 11 20 et présente une forme ovale en section transversale. La collerette 13 est située entre les parties 11 et 12. Elle présente un diamètre supérieur à la largeur de la partie 12 et comporte l'ergot 14. Comme le montrent les figures 4 et 6, les deux portions de lunette 4 délimitent entre elles un logement ajusté au tenon 10. Ce logement est 25 cependant tel que le tenon 10 peut pivoter à l'intérieur de lui. La figure 5 montre qu'au niveau de la collerette 13, la portion supérieure de lunette 4 comprend deux cavités 20 décalées angulairement l'une par rapport à l'autre, propres à recevoir l'ergot 14, et une portion de gorge 21 s'étendant entre ces cavités 20, dans laquelle l'ergot 14 peut circuler lors du 30 pivotement du tenon 10. Comme le montre la figure 5, les cavités 20 sont légèrement plus profondes, dans le sens radial, que la gorge 21 ; le passage de l'ergot 14 d'une cavité 20 à la gorge 21 nécessite par conséquent un léger écartement des deux portions de lunette 4, de sorte qu'il existe ainsi un "point dur" devant être franchi pour que l'ergot 14 passe une cavité 20 à la gorge 21. Chaque lunette 4 forme en outre, au niveau de son interface d'assemblage à la branche 3 correspondante, des plots 25 d'insertion d'un anneau enjoliveur 26. L'assemblage d'une branche 3 à la monture 2 est réalisé en écartant lesdites portions de lunette 4 de manière à permettre l'insertion du tenon 10 dans le logement correspondant, en particulier l'insertion de la collerette 13 dans le logement destiné à recevoir cette collerette. L'écartement des portions de lunette 4 est alors relâché de sorte que, par rappel élastique, ces portions emprisonnent le tenon 10 entre elles. En cours d'utilisation normale, la paire de lunettes 1 est telle que montrée sur la figure 2. Chaque tenon 10 se trouve alors dans la position montrée sur les figures 4 et 7, dans laquelle la lunette 4 assure un maintien fiable du verre 6 et dans laquelle les portions de lunette 4 sont à proximité immédiate l'une de l'autre au niveau des fentes 5, de sorte que ces fentes 5 sont à peine visibles. L'utilisateur, lorsqu'il désire interchanger un verre 6, pivote la branche 3 correspondante selon l'axe longitudinal général de cette branche, ce qui réalise le pivotement du tenon 3 entre la position montrée sur les figures 4 et 7 et la position montrée sur la figure 8 ; dans cette deuxième position, lesdites portions de lunette 4 sont écartées, ce qui permet l'interchangement du verre 6. Cette position peut être facilement trouvée par la venue de l'ergot 14 dans l'une des cavités 20. Compte tenu du diamètre de la collerette 13 supérieur à la largeur de la partie 12, le pivotement du tenon 10 dans la position montrée sur la figure 8 n'écarte pas suffisamment les deux portions de lunette 4 pour rendre possible une extraction de la collerette 13 hors du logement qui la reçoit. Une fois l'interchangement du verre 6 accompli, le tenon 10 est ramené dans sa position normale au moyen de la branche 3, amenant à nouveau la lunette 4 à enserrer le verre 6 et à maintenir ce dernier fermement. Les "points durs" précités, résultant de la profondeur supérieure des cavités 20 par rapport à la gorge 21, permettent de stabiliser la branche 3 dans l'une et l'autre des deux positions que cette branche peut occuper. Comme cela apparaît de ce qui précède, l'invention fournit une paire de lunettes à verres interchangeables présentant les avantages déterminants de permettre à la fois un interchangement facile et rapide des verres 6 et un maintien fiable des verres 6 sur la monture 2, c'est-à-dire sans risque de libération intempestive des verres, tout en ayant un aspect visuel favorable et en étant relativement peu onéreuse à réaliser. II va de soi que l'invention n'est pas limitée à la forme de réalisation décrite ci-dessus à titre d'exemple mais qu'elle s'étend à toutes les formes de réalisation couvertes par les revendications ci-annexées
Selon l'invention, - chaque lunette (4) comprend une fente (5) au niveau de la zone de montage de la branche (3) correspondante, cette fente (5) délimitant deux portions de lunette indépendantes pouvant être écartées pour élargir la lunette (4) et permettre l'insertion ou le retrait d'un verre (6) ; et- chaque branche (3) est reliée à la lunette (4) correspondante au moyen d'un tenon (10), ce tenon (10) comprenant une première partie (11) reliée à la branche (3), permettant une liaison en rotation du tenon (10) à la branche (3) selon l'axe longitudinal général de la branche (3), et une deuxième partie (12) engagée entre lesdites portions de lunette (4) avec possibilité de pivotement. Cette deuxième partie (12), dans une première position angulaire du tenon (10), ne réalise pas un écartement desdites portions de lunette (4), dans une deuxième position angulaire du tenon (10), réalise un écartement des deux portions de lunette (4) suffisant pour permettre l'élargissement de la lunette (4) en vue de l'interchangement du verre (6).
1 û Paire de lunettes (1) à verres (6) interchangeables, caractérisée en ce que: - chaque lunette (4) comprend une fente (5) au niveau de la zone de montage de la branche (3) correspondante, cette fente (5) s'étendant depuis l'intérieur jusqu'à l'extérieur de la lunette (4) et délimitant ainsi deux portions de lunette indépendantes, ces deux portions pouvant être écartées l'une de l'autre pour élargir la lunette (4) et permettre l'insertion ou le retrait d'un verre (6) ; et - chaque branche (3) est reliée à la lunette (4) correspondante au moyen d'un tenon (10), ce tenon (10) comprenant une première partie (11) reliée à la branche (3), permettant une liaison en rotation du tenon (10) à la branche (3) selon l'axe longitudinal général de la branche (3), et une deuxième partie (12) engagée entre lesdites portions de lunette (4) avec possibilité de pivotement, cette deuxième partie (12) présentant deux dimensions dans des directions perpendiculaires à son axe de pivotement, à savoir une première dimension qui, dans une première position angulaire du tenon (10), ne réalise pas un écartement desdites portions de lunette (4), et une deuxième dimension qui, dans une deuxième position angulaire du tenon (10), réalise un écartement des deux portions de lunette (4) suffisant pour permettre l'élargissement de la lunette (4) en vue de l'interchangement du verre (6). 2 û Paire de lunettes (1) selon la 1, caractérisée en ce que ladite deuxième partie (12) du tenon (10) est reçue dans un logement de forme qui lui correspond, délimité conjointement par lesdites portions de lunette (4), ce logement étant tel que les faces adjacentes des deux portions de lunette (4) se trouvent à proximité immédiate l'une de l'autre lorsque ladite deuxième partie (12) est dans ladite première position. 3 û Paire de lunettes (1) selon la 1 ou la 2, caractérisée en ce que : -le tenon (10) comprend au moins une portion saillante (13), par exemple sous forme d'une collerette, présentant, dans la même direction que celle de ladite deuxième dimension de ladite deuxième partie (12), une dimension supérieure à cette deuxième dimension, et- lesdites portions de la lunette (4) comprennent un logement de réception et de rétention de cette portion saillante (13). 4 û Paire de lunettes (1) selon l'une des 1 à 3, caractérisée en ce que le tenon (10) et lesdites portions de lunette (4) comprennent des moyens (14, 20, 21) de maintien du tenon (10) dans ladite première position et/ou dans ladite deuxième position. 5 û Paire de lunettes (1) selon l'une des 1 à 4, caractérisée en ce que le tenon (10) et lesdites portions de lunette (4) comprennent des moyens (14, 20, 21) de limitation du pivotement du tenon (10) entre lesdites première et deuxième positions. 6 û Paire de lunettes (1) selon la 4 ou la 5, caractérisée en ce que : - le tenon (10) comprend un ergot radial (14), et - l'une des portions de lunette (4) comprend deux cavités (20) décalées angulairement l'une par rapport à l'autre, propres à recevoir cet ergot (14), et une portion de gorge (21) s'étendant entre ces cavités (20), dans laquelle l'ergot (14) peut circuler lors du pivotement du tenon (10).
G
G02
G02C
G02C 1,G02C 13
G02C 1/04,G02C 13/00
FR2888553
A1
DIRECTION ELECTRIQUE POUR VEHICULE
20,070,119
La présente invention concerne la direction des véhicules automobiles routiers. Plus particulièrement, elle se rapporte à un système de direction électrique sans liaison mécanique entre les roues directrices et le volant, appelé plus simplement direction électrique . Ce type de direction est également très communément désigné par steer by wire . A la commande mécanique traditionnelle, assistée ou non, existant entre le volant et les roues directrices, on substitue dans une direction électrique la chaîne suivante. Au niveau des roues, il existe un actionneur électrique, de préférence individuel roue par roue, dont le rôle est d'imposer à la roue ou aux roues considérées l'angle de braquage convenable. La commande de direction à la disposition du conducteur du véhicule peut être un volant traditionnel ou une manette du genre manche à balai (joystick) ou tout autre dispositif convenable. Les ordres imprimés par le conducteur du véhicule sur son dispositif de commande sont envoyés aux actionneurs par une liaison électrique, l'ensemble étant placé sous le contrôle d'un calculateur chargé de programmes adéquats afin de pouvoir piloter le ou les actionneurs de façon appropriée. Un des avantages de cette technologie est qu'elle se marie de façon idéale avec l'électronique, dont les progrès permettent des asservissements de plus en plus sophistiqués, ce qui fait qu'il est possible de placer le braquage des roues non seulement sous le contrôle de la commande manuelle mais aussi sous le contrôle d'un système de sécurité. Ainsi par exemple, on peut imprimer aux roues directrices un angle de braquage qui tient non seulement compte de la commande du conducteur du véhicule, mais qui tient également compte des paramètres dynamiques observés sur le véhicule. Le principe d'un tel système de direction électrique est décrit dans la demande EP 1 428 740. La présente invention concerne en particulier l'implantation mécanique de la direction électrique au sein de la liaison au sol des véhicules. L'invention propose une liaison au sol pour véhicule automobile, ladite liaison au sol comprenant une roue directrice et un dispositif de suspension de ladite roue au sein duquel des éléments non-suspendus sont solidaires de l'axe de la roue et des éléments suspendus sont destinés à être solidaires de la caisse du véhicule, dans laquelle le braquage de la roue est directement contrôlé par un vérin électrique, ledit vérin agissant entre des éléments suspendus. De préférence, le vérin électrique est un vérin télescopique. De préférence encore, la suspension verticale du véhicule est assurée par une coulisse située dans le volume de la roue, ladite coulisse comprenant un barreau sensiblement vertical et solidaire du porte-roue et un coulisseau coulissant sur le barreau, ledit coulisseau étant lui-même monté rotatif par rapport à un bras de support lié à la caisse du véhicule, la rotation du coulisseau par rapport au bras de support autorisant le mouvement de braquage du porte-roue autour d'un axe sensiblement vertical. De préférence, le vérin électrique agit entre le bras de support et un levier solidaire du coulisseau. De préférence, le vérin comprend une vis mue axialement par la rotation d'un écrou, l'écrou étant solidaire d'un arbre d'un moteur électrique rotatif. De préférence, le vérin comprend deux moteurs électriquement indépendants, l'arbre étant solidaire de chacun des deux rotors des deux moteurs. L'invention propose également un vérin électrique télescopique à vis pour la direction d'une telle liaison au sol, ledit vérin comprenant un corps, une tige, au moins un moteur électrique rotatif, la tige étant mue par le moteur par l'intermédiaire d'un système vis-écrou, l'écrou étant entraîné en rotation par l'arbre dudit au moins un moteur électrique, une extrémité de la vis étant guidée en translation à l'intérieur d'un tube solidaire du corps, ledit tube étant disposé à l'intérieur de l'arbre. De préférence, le vérin comprend au moins deux ensembles rotor/stator indépendants, les stators étant solidaires du corps du vérin, les rotors étant solidaires de l'écrou par l'intermédiaire de l'arbre, la tige étant solidaire de la vis. De préférence, l'arbre est guidé en rotation par rapport au corps par des roulements. De préférence, le tube prend en outre radialement appui à l'intérieur de l'arbre. De préférence, le vérin comprend en outre des butées mécaniques de course de la tige. L'invention est illustrée au moyen des figures jointes, sur lesquelles: ^ Les figures 1 et 2 sont des vues en perspective d'un mode de réalisation préféré de la liaison au sol selon l'invention. ^ Les figures 3 et 4 sont des vues en coupe d'un mode de réalisation préféré du vérin électrique télescopique pour la liaison au sol selon l'invention. Aux figures 1 et 2, on a représenté une liaison au sol 1 selon l'invention. Cette liaison au sol comprend une roue directrice 2 reliée par un dispositif de suspension 3 à la caisse d'un véhicule (non représentée). La suspension comprend ici une coulisse 4 composée d'un barreau 5 solidaire du porte-roue 6 et d'un coulisseau 7 dans lequel se déplace le barreau 5 pour permettre des mouvements de suspension sensiblement verticaux de la roue par rapport à la caisse du véhicule. Le coulisseau est monté rotatif par rapport au bras de support 8 afin d'autoriser les mouvements de braquage de la roue. Le bras de support 8 est destiné à être solidaire du véhicule (non représenté). Le braquage de la roue est contrôlé par un vérin électrique 9 agissant entre le bras de support 8 et un levier de direction 10 solidaire du coulisseau 7. On comprend que (selon une terminologie admise dans le domaine automobile) le coulisseau 7, le levier de direction 10 et le bras de support 8 sont des éléments suspendus car solidaires du véhicule vis-à-vis du mouvement de suspension alors que la roue 2, le barreau 5 et le porte-roue 6 sont des éléments non-suspendus car solidaires de l'axe de la roue vis-à-vis du mouvement de suspension. Le braquage de la roue est donc directement contrôlé par le vérin électrique, celui-ci agissant entre des éléments suspendus de la liaison au sol. Aucun renvoi ou biellette n'est en effet nécessaire pour transmettre le mouvement du vérin à la roue. La liaison au sol peut en outre comprendre un moteur électrique de traction 11 et une machine électrique 12 contrôle les mouvements de suspension comme décrits dans les demandes EP 0 878 378 ou FR 04/09986. De plus, un ressort de suspension 13 peut agir entre les éléments suspendus et non-suspendus de la suspension. La machine électrique 12 est omise sur la figure 1 afin de favoriser la compréhension du dessin. Le ressort 13 agit de préférence entre le porte-roue 6 et le coulisseau 7 respectivement par l'intermédiaire d'un appui de ressort inférieur 14 et d'un appui de ressort supérieur 15. De préférence, le levier de direction 10 est solidaire du coulisseau 7 par l'intermédiaire de l'appui supérieur 15. A la figure 3, on a représenté en coupe axiale un mode de réalisation préféré du vérin de direction selon l'invention. Le vérin 9 est ici représenté dans sa position totalement rétractée. La figure 4 est une section dans le plan A-A de la figure 3 montrant, à une échelle augmentée, le guidage de l'extrémité arrière de la tige dans le tube 32. Sur les figures 3 et 4, on voit que le vérin électrique télescopique 9 comprend principalement un corps 16 et une tige 17, la tige étant animée d'un mouvement de translation par rapport au corps. La tige 17 est solidaire d'une vis 18 coopérant avec un écrou 19 solidaire d'un arbre moteur 20. Un premier rotor 21 et un deuxième rotor 22 sont solidaires de l'arbre 20 et coopèrent respectivement avec un premier stator 23 et un deuxième stator 24. De ce fait, deux moteurs électriquement indépendants agissent sur un arbre commun. De préférence, les moteurs sont des moteurs synchrones sans balais ( brushless ). L'ensemble arbre + écrou est guidé en rotation par rapport au corps 16 par l'intermédiaire de roulements arrière 25 et avant 26. La tige 17 est guidée en translation par rapport à la partie avant 36 du corps 16 par l'intermédiaire d'un palier avant 27. L'extrémité arrière de la tige est guidée par rapport au corps par l'intermédiaire de galets 28 et 29 roulant dans des rainures 30 et 31 situées à l'intérieur d'un tube 32. Le tube 32 est disposé à l'intérieur de l'arbre moteur 20. L'extrémité arrière du tube 32 est solidaire du corps 16. Afin d'augmenter la rigidité du guidage, l'extrémité avant du tube peut s'appuyer radialement à l'intérieur de l'arbre par l'intermédiaire d'un palier lisse ou d'un roulement 40 par exemple à aiguilles. Le contrôle de la position de la tige se fait de préférence par l'intermédiaire de la commande des moteurs à l'exclusion de tout capteur spécifique. De préférence, des butées limitent la course de la tige, en extension comme en contraction. Dans le sens de l'extension du vérin, les galets 28 et 29 viennent prendre appui sur des arrêts 33 et 34 du tube 32. Dans le sens de la contraction du vérin (c'est-à-dire dans la position de tige représentée sur la figure 3), l'extrémité arrière de la tige vient prendre appui contre le fond 35 du corps 16. L'accostage de ces butées peut être détecté par le contrôle électrique des moteurs et peut permettre au système de direction électrique d'initialiser ou de réinitialiser son calcul de position. La partie avant 36 du corps 16 comporte des moyens de liaison (chapes 37, 38) aux éléments suspendus de la liaison au sol. De même l'extrémité distale 39 de la tige 17 comporte des moyens de liaison auxdits éléments de suspension. Ces liaisons (mieux visibles sur la figure 1) doivent permettre une oscillation suffisante pour le mouvement de braquage envisagé. Pour un véhicule automobile compact, il est généralement souhaité qu'une roue avant directrice puisse braquer d'au moins 35 vers l'extérieur (ouverture) et 25 vers l'intérieur (pince). Le vérin selon l'invention est ainsi extrêmement compact eu égard à sa course. De plus, le fait qu'il comporte deux moteurs électriquement indépendants peut permettre une redondance des informations concernant le braquage de la roue et un fonctionnement en mode dégradé à puissance réduite avec un seul moteur. La liaison au sol et le vérin selon l'invention peuvent être mis en oeuvre au sein de véhicules à 2, 3 ou 4 roues ou plus, les roues directrices étant situées à l'avant et/ou à l'arrière desdits véhicules. Un avantage de la liaison au sol selon l'invention est de grouper toutes les fonctions dans la roue ou à proximité immédiate de la roue bien que les moyens de contrôle du braquage demeurent suspendus. Lorsque le véhicule comporte en outre des moyens de commande de hauteur tels que ceux décrits dans la demande de brevet française déposée sous le numéro FR 04/07897, c'est à dire que la position du bras de support par rapport à la caisse du véhicule peut être modifiée pour faire varier la hauteur du véhicule, on peut selon la présente invention choisir de placer le vérin télescopique de direction par exemple entre l'appui supérieur de ressort et le support de suspension 4 ou entre le levier de direction 13 et le levier de reprise 12 (chape 14) ou entre le support de suspension 4 et le levier de direction 13 (les numéros de références sont ici ceux de la demande FR 04/07897, voir en particulier les figures 1 et 3). Le bras de support (référence 8 dans la présente description) a une fonction identique à celle du support de suspension qui porte la référence 4 dans la demande FR 04/07897. La demande de brevet française déposée sous le numéro FR 04/09986 décrit en détails un 20 mode de réalisation préféré des moyens de suspension, de traction et de freinage de la liaison au sol selon l'invention
L'invention concerne en particulier une liaison au sol (1) pour véhicule automobile, ladite liaison au sol comprenant une roue directrice (2) et un dispositif de suspension (3) de ladite roue au sein duquel des éléments non-suspendus sont solidaires de l'axe de la roue et des éléments suspendus sont destinés à être solidaires de la caisse du véhicule, dans laquelle le braquage de la roue est directement contrôlé par un vérin électrique (9), ledit vérin agissant entre des éléments suspendus (8, 10).
1. Liaison au sol (1) pour véhicule automobile, ladite liaison au sol comprenant une roue directrice (2) et un dispositif de suspension (3) de ladite roue au sein duquel des éléments non-suspendus sont solidaires de l'axe de la roue et des éléments suspendus sont destinés à être solidaires de la caisse du véhicule, dans laquelle le braquage de la roue est directement contrôlé par un vérin électrique (9), ledit vérin agissant entre des éléments suspendus (8, 10). 2. Liaison au sol selon la 1 dans laquelle le vérin électrique est un vérin télescopique. 3. Liaison au sol selon l'une des précédentes dans laquelle la suspension verticale du véhicule est assurée par une coulisse (4) située dans le volume de la roue, ladite coulisse comprenant un barreau (5) sensiblement vertical et solidaire du porte-roue (6) et un coulisseau (7) coulissant sur le barreau, ledit coulisseau étant lui-même monté rotatif par rapport à un bras de support (8) lié à la caisse du véhicule, la rotation du coulisseau par rapport au bras de support autorisant le mouvement de braquage du porte-roue autour d'un axe sensiblement vertical. 4. Liaison au sol selon les 2 et 3 dans laquelle le vérin électrique (9) agit entre le bras de support (8) et un levier (10) solidaire du coulisseau. 5. Liaison au sol selon l'une des précédentes 2 à 4 dans laquelle le vérin comprend une vis (18) mue axialement par la rotation d'un écrou (19), l'écrou étant solidaire d'un arbre (20) d'un moteur électrique rotatif (21, 23). 6. Liaison au sol selon la 5 dans laquelle le vérin comprend deux moteurs électriquement indépendants, l'arbre (20) étant solidaire de chacun des deux rotors (21, 22) des deux moteurs. 7. Vérin électrique télescopique à vis pour la direction d'une liaison au sol selon l'une des précédentes, ledit vérin comprenant un corps (16), une tige (17), au moins un moteur électrique rotatif, la tige étant mue par le moteur par l'intermédiaire d'un système vis-écrou (18-19) , l'écrou étant entraîné en rotation par un arbre (20) dudit au moins un moteur électrique, une extrémité de la vis étant guidée en translation à l'intérieur d'un tube (32) solidaire du corps, ledit tube étant disposé à l'intérieur de l'arbre. 8. Vérin selon la 7, comprenant au moins deux ensembles rotor/stator indépendants (21, 23, 22, 24), les stators (23, 24) étant solidaires du corps du vérin, les rotors (21, 22) étant solidaires de l'écrou (19) par l'intermédiaire de l'arbre, la tige (17) étant solidaire de la vis (18). 9. Vérin selon l'une des 7 ou 8 dans lequel l'arbre est guidé en rotation par rapport au corps par des roulements (25, 26). 10. Vérin selon l'une des 7 à 9 dans lequel le tube prend en outre radialement appui à l'intérieur de l'arbre. 11. Vérin selon l'une des 7 à 10 comprenant en outre des butées mécaniques de course (33, 34, 35) de la tige.
B
B62
B62D
B62D 5,B62D 7
B62D 5/02,B62D 7/08
FR2888539
A1
SIEGE DE VEHICULE COULISSANT ET GLISSIERE POUR UN TEL SIEGE
20,070,119
La présente invention est relative aux sièges de véhicules montés coulissants et aux glissières pour de tels sièges. Plus particulièrement, l'invention concerne un siège de véhicule comprenant une assise sensiblement horizontale montée coulissante sur au moins une glissière dans une direction longitudinale entre des positions avant et arrière, ladite glissière comportant au moins un verrou mobile entre une position verrouillée où ledit verrou bloque ladite glissière et une position déverrouillée où ledit verrou permet à ladite glissière de coulisser librement, ce siège comportant des moyens pour maintenir ledit verrou en position déverrouillée après une action de déverrouillage d'un utilisateur (par exemple le rabattement vers l'avant du dossier du siège). Le document EP-A-O 945 301 décrit un exemple de siège de ce type. Les sièges de ce type donnent généralement satisfaction, et sont utiles en particulier pour permettre d'accéder aux places arrière d'un véhicule à 3 portes, ou plus généralement pour faciliter l'accès à l'espace situé à l'arrière du siège notamment lorsque cet espace n'est pas desservi par une portière. L'utilisateur peut en effet avancer l'assise du siège en position avant pour accéder à l'espace situé derrière le siège. Ces sièges connus présentent toutefois l'inconvénient d'avoir parfois tendance à coulisser d'eux- mêmes vers l'arrière lorsque le verrou de la glissière est déverrouillé (par exemple parce que le véhicule est garé en côte et/ou parce que les glissières du siège sont inclinées vers le bas et vers l'arrière) : dans ce cas, lorsque l'utilisateur a avancé l'assise du siège en position avant pour accéder à l'espace situé derrière le siège, le siège risque de reculer et réduire l'espace disponible à l'arrière du siège. La présente invention a notamment pour but de pallier cet inconvénient. A cet effet, selon l'invention, un siège du genre en question est caractérisé en ce qu'il comporte des moyens pour retenir l'assise du siège lorsque ladite assise est en position avant, tant que cette assise ne subit pas une force vers l'arrière supérieure à une valeur prédéterminée, lesdits moyens pour retenir l'assise coopérant par contact mutuel dans une direction d'appui A sensiblement horizontale et sensiblement perpendiculaire à la direction longitudinale L. Grâce à ces dispositions, l'assise peut être retenue en position avant lorsque l'utilisateur accède à l'espace situé derrière le siège, de sorte que ledit utilisateur ne risque pas d'être gêné par un retour intempestif de l'assise. De plus, la direction d'appui A dans laquelle coopèrent les moyens pour retenir l'assise permet d'utiliser des moyens compacts et à proximité immédiate de ladite assise. Dans divers modes de réalisation de l'invention, on peut éventuellement avoir recours en outre à l'une et/ou à l'autre des dispositions suivantes: - ladite force prédéterminée est comprise entre 3 et 60 N (Newton) ; - la glissière comporte au moins une partie fixe et les moyens pour retenir l'assise comportent des premier et deuxième éléments de rétention qui interfèrent mutuellement en retenant l'assise lorsque ladite assise est en position avant, les premier et deuxième éléments de rétention étant liés l'un à l'assise (cet élément de rétention peut être soit directement fixé à l'assise, soit fixé à un support tel qu'un profilé mobile appartenant à la glissière lui- même lié à l'assise) et l'autre à la partie fixe de la glissière (cet élément de rétention peut être soit directement fixé à la partie fixe de la glissière, soit fixé à un support tel que la plancher du véhicule lui-même lié à la partie fixe de la glissière); - le premier élément de rétention comprend une lame ressort et le deuxième élément de rétention comprend un bossage, la lame ressort et le bossage étant disposés pour que ladite lame ressort prenne appui contre le bossage dans la direction longitudinale pour retenir l'assise lorsque ladite assise est en position avant, et ladite lame ressort étant adaptée pour interférer avec le bossage en fléchissant et/ou se déformant sensiblement dans ladite direction d'appui A, lorsque l'assise arrive en position avant ou quitte ladite position avant; - la lame ressort comporte un ressaut qui est adapté pour prendre appui contre le bossage en faisant fléchir et/ou déformer la lame ressort sensiblement dans ladite direction d'appui A lorsque ladite assise arrive en position avant ou quitte ladite position avant, jusqu'à ce que ledit ressaut atteigne une position permettant audit ressaut de dépasser ledit bossage; - le bossage présente une première et une seconde surfaces inclinées d'un angle aigu par rapport à un plan perpendiculaire à la direction d'appui A, lesdites première et deuxième surfaces inclinées se rejoignant à l'une de leurs extrémités pour former au sommet un chapeau formant ledit bossage, et s'étendant à leur extrémité opposée vers la partie fixe de la glissière en s'écartant l'une de l'autre, ladite première surface s'étendant vers l'avant et étant adaptée pour interférer avec le ressaut de la lame ressort lorsque l'assise quitte la position avant, et ladite seconde surface s'étendant vers l'arrière et étant adaptée pour interférer avec le ressaut de la lame ressort lorsque l'assise arrive en position avant; - le ressaut de la lame ressort comporte une première et une deuxième rampes inclinées d'un angle aigu par rapport à un plan perpendiculaire à la direction d'appui A, lesdites première et deuxième rampes se rejoignant à l'une de leurs extrémités pour former ledit ressaut, et s'étendant à leur extrémité opposée vers l'assise en s'écartant l'une de l'autre, ladite première rampe inclinée s'étendant vers l'avant et étant adaptée pour interférer avec le bossage en faisant progressivement fléchir et/ou déformer la lame ressort sensiblement dans la direction d'appui A lorsque l'assise arrive vers la position avant, ladite deuxième rampe inclinée s'étendant vers l'arrière et étant adaptée pour interférer avec le bossage en faisant progressivement fléchir et/ou déformer ladite lame ressort sensiblement dans la dite direction d'appui A lorsque ladite assise quitte la position avant; - la lame ressort comprend une partie élastique portant le ressaut, ladite partie élastique s'étendant dans la direction longitudinale L jusqu'à une extrémité libre, ladite extrémité libre étant orientée dans la direction de déplacement de ladite lame ressort lorsque l'assise est déplacée vers l'avant; - la glissière comporte un profilé femelle et un profilé mâle coulissant dans le profilé femelle, ledit profilé femelle comportant un fond et des première et deuxième ailes latérales, et le bossage étant lié à la première aile latérale du profilé femelle; - le bossage est porté par un patin fixé sur le profilé femelle; - la première aile latérale du profilé femelle comporte une partie inférieure proche du fond, une partie supérieure éloignée du fond et un flanc joignant les parties inférieure et supérieure, le patin présentant une section sensiblement en forme de C comportant une première branche qui englobe la partie supérieure de la première aile latérale, une âme qui longe le flanc de la première aile latérale, et une deuxième branche englobant la partie inférieure de ladite première aile latérale; - la deuxième branche se prolonge sous le fond du profilé femelle et comporte au moins un pion emboîté dans un trou ménagé dans le fond du profilé femelle; ou, - la lame ressort est fixée au profilé mâle. Par ailleurs, l'invention a également pour objet une glissière pour un siège tel que défini ci-dessus, cette glissière comprenant des premier et deuxième profilés montés coulissants l'un par rapport à l'autre dans une direction longitudinale entre des première et deuxième positions de butée, le premier profilé portant un bossage et le deuxième profilé portant une lame ressort, la lame ressort et le bossage étant disposés pour que ladite lame ressort prenne appui contre le bossage dans la direction longitudinale pour retenir les premier et deuxième profilés en position lorsque la glissière est dans la première position de butée, et ladite lame ressort étant adaptée pour coopérer avec ledit bossage en fléchissant et/ou se déformant sensiblement dans ladite direction d'appui A lorsque la glissière arrive dans la première position de butée ou quitte ladite première position de butée. La lame ressort s'étend par ailleurs dans un plan sensiblement perpendiculaire à la direction d'appui A. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description suivante d'un de ses modes de réalisation, donné à titre d'exemple non limitatif, en regard du dessin joint. Sur les dessins: - la figure 1 est une vue schématique d'un siège auquel peut s'appliquer l'invention, - la figure 2 est une vue partielle en perspective d'une glissière du siège de la figure 1, dans une première forme de réalisation de l'invention, - 1a figure 3 est une vue de dessus de la glissière de la figure 2, - la figure 4 est une vue de détail en perspective montrant une lame ressort appartenant à la glissière des figures 2 et 3, - la figure 5 est une vue de détail en perspective montrant un patin de butée appartenant à la glissière des figures 2 et 3, - la figure 6 illustre le montage du patin de butée de la figure 5 sur le profilé femelle de la glissière, - la figure 7 est une vue partielle en perspective d'une glissière et du carter d'un siège. Sur les différentes figures, les mêmes références désignent des éléments identiques ou similaires. La figure 1 représente un siège de véhicule 1, par exemple un siège avant de véhicule à trois portes. Ce siège comprend un dossier 2, une assise 3 sensiblement horizontale et au moins une glissière 4 (généralement deux glissières 4) reliant l'assise 3 au plancher P du véhicule de façon à permettre un coulissement de l'assise 3 dans une direction longitudinale L, entre une position de butée avant et une position de butée arrière. Chaque glissière 4 comporte des premier et deuxième profilés 5, 6 montés coulissants l'un par rapport à l'autre dans la direction longitudinale L, l'un de ces profilés étant solidaire de l'assise 3 et l'autre du plancher P. La glissière comporte en outre un verrou 7, connu en soi, qui est mobile entre d'une part, une position verrouillée où ledit verrou immobilise les deux profilés l'un par rapport à l'autre, et d'autre part, une position déverrouillée où le verrou permet un coulissement relatif entre les deux profilés. Le siège comporte des moyens de déverrouillage temporaire du verrou 7, par exemple un palonnier 8 actionnable par un utilisateur pour régler la position longitudinale de l'assise, et des moyens de déverrouillage durable, pour maintenir le verrou en position déverrouillée après une action de déverrouillage particulière d'un utilisateur, consistant par exemple en un rabattement complet vers l'avant du dossier du siège autour d'un axe 10, ce rabattement étant provoqué par exemple par l'actionnement d'une poignée 9: l'assise du siège peut ainsi facilement être amenée en position avant, notamment pour accéder à l'espace situé derrière le siège 1. Ces moyens de déverrouillage durable peuvent comprendre, dans leur forme la plus simple, un câble 11 ou similaire sur lequel tire le dossier 2 lorsqu'il est rabattu vers l'avant, ce câble 11 maintenant le verrou 7 en position déverrouillée tant que le dossier est rabattu. Dans des versions plus élaborées, ces moyens de déverrouillage durable peuvent comprendre un mécanisme 12 (figure 2) qui maintient le verrou 7 (non visible sur la figure 2) en position déverrouillée même après relèvement du dossier 2, tant que l'assise n'a pas été ramenée vers l'arrière jusqu'à une position prédéterminée ou jusqu'à sa dernière position réglée. Le document EP-A-O 945 301 décrit un exemple de siège comportant un mécanisme de ce type. On pourra se reporter à ce document pour plus de détails sur le verrou 7 et le mécanisme 12 de maintien en position déverrouillée. Comme représenté sur la figure 1, les glissières 4 du siège peuvent être installées sur le plancher P du véhicule en étant légèrement inclinées vers l'arrière, de façon à faciliter le retour de l'assise 3 vers sa position d'utilisation après que ladite assise a été repoussée au maximum vers sa position avant avec le dossier rabattu pour accéder à l'espace situé derrière le siège 1. Par ailleurs, le véhicule dans lequel est installé le siège 1 peut le cas échéant être garé en côte, auquel cas l'assise 3 a naturellement tendance à revenir vers l'arrière lorsqu'elle a été déplacée dans sa position avant avec le dossier 2 rabattu, que les glissières 4 soient inclinées ou non par rapport au plancher P. Dans les deux cas, il est souhaitable d'éviter un retour intempestif de l'assise 3 vers l'arrière pour éviter de gêner l'utilisateur pendant qu'il est en train d'accéder à l'espace situé derrière le siège 1. A cet effet, selon l'invention, on prévoit des moyens pour retenir l'assise en position avant, tant que cette assise ne subit pas une force vers l'arrière supérieure à une valeur prédéterminée. La valeur prédéterminée en question peut être comprise par exemple entre 3 et 60 Newtons, de façon que l'utilisateur puisse vaincre sans difficulté, par une simple action manuelle, la résistance des moyens qui retiennent l'assise en position avant. Dans la suite de l'exposé, pour plus de clarté, le profilé 6 de chaque glissière 4 est le profilé fixe solidaire du plancher et fixé à ce plancher P, alors que le profilé 5 est le profilé mobile et est lié à l'assise. Avantageusement, les moyens pour retenir l'assise en position avant comprennent des premier et deuxième éléments de rétention qui interfèrent mutuellement pour retenir l'assise en position avant, ces premier et deuxième éléments de rétention étant liés (directement ou indirectement) l'un au profilé fixe 6 d'au moins une des glissières et l'autre à l'assise 3 (directement à l'assise 3 ou sur le profilé mobile 5 de la glissière). Ces moyens de rétenticn coopèrent avantageusement par contact mutuel dans une direction d'appui A sensiblement horizontale et sensiblement perpendiculaire à la direction longitudinale L. Ces moyens de rétention peuvent être respectivement une lame et un bossage, comme dans les deux formes de réalisation de l'invention qui sont représentées sur les dessins. Dans une forme de réalisation de l'invention, représentée sur les figures 2 à 6, le profilé fixe 6 de chaque glissière est un profilé femelle qui présente une section sensiblement en forme de U, avec un fond 13 fixé au plancher P du véhicule et deux ailes latérales 14 parallèles (voir figures 2, 3 et 6). Chacune des ailes 14 comprend un flanc 14a qui s'étend entre une partie inférieure 15, reliée au fond 13 par exemple par un ressaut 16, et une partie supérieure 17 qui peut par exemple se prolonger par un bord 18 rabattu sensiblement à 180 vers le bas. Le profilé mobile 5, quant à lui peut présenter également sensiblement une forme de U, avec une âme 19 parallèle au fond 13 du profilé femelle et deux ailes latérales 20 qui s'étendent vers ledit fond 13 et se prolongent vers le haut par des bords rabattus 21 pénétrant sous les bords rabattus 18 du profilé femelle (voir figure 2). Le profilé mobile est une profilé mâle alors que le profilé fixe 6 est un profilé femelle. L'Homme du métier peut aisément permuter les profilés mâles et femelles. Dans la suite de l'exposé, on entend par vers l'assise , vers le profilé mobile , ou vers l'aile latérale une direction parallèle à la direction d'appui A et orientée en direction de l'assise et du profilé mobile, alors que l'on entend par vers le profilé fixe une direction opposée et orientée vers le profilé fixe. Dans la forme de réalisation des figures 2 à 6, le premier élément de rétention, qui est prévu sur au moins une des glissières 4, est une lame ressort 22 (voir figures 2 à 4) comprenant deux branches: - une première branche appelée ci-après partie élastique 220 et qui s'étend longitudinalement dans la direction longitudinale L. La partie élastique s'étend par ailleurs transversalement dans un plan sensiblement perpendiculaire à la direction d'appui A dans l'espace 300 entre le bord 18 rabattu du profilé fixe 6 et l'aile latéral 20 du profilé mobile 5 en regard (et vers le fond 13 du profilé fixe 6), une deuxième branche, appelée ci-après patte horizontale 23, et liée à l'extrémité arrière de la partie élastique sur un bord latéral, et qui s'étend perpendiculairement à la direction L. La patte horizontale 23 est fixée à l'assise 3, par exemple par vissage ou autre (cette lame ressort pourrait éventuellement être fixée directement à l'âme 9 du profilé mâle 5, dans toutes les formes de réalisation de l'invention). La patte horizontale 23 et la partie élastique 220 s'étendent ainsi dans des plans formant un angle droit l'un par rapport à l'autre. La lame ressort peut avantageusement être formée d'une seule pièce en forme de L, chaque branche du L correspondant à chacune des branches de la lame ressort. Afin d'obtenir la lame ressort 22 représentée à la figure 4, la partie élastique 220 est pliée d'un angle droit au niveau de la liaison avec la patte 23. La partie élastique 220 de la lame ressort 22 s'étend par ailleurs vers l'avant à partir de la patte 23 jusqu'à une extrémité libre 251. Ainsi, la partie élastique 220 peut se déformer dans la direction d'appui A, c'est-à-dire latéralement dans l'espace 300 (dans un plan de débattement horizontal) entre le bord rabattu 18 et l'aile latérale 20. La partie élastique 220 présente un ressaut 24 faisant sailli (en forme de V) dans l'espace 300 dans une direction perpendiculaire à la direction L, et en direction du profilé femelle 6, c'est-à-dire dans une direction opposée à la direction de la patte horizontale 23. Ce ressaut 24 présente avantageusement: - deux rampes inclinées 25 et 26 d'un angle aigu par rapport à un plan perpendiculaire à la direction d'appui A, les deux rampes se rejoignant à l'une de leurs extrémités pour former le sommet du ressaut 24, et s'étendant à leur extrémité opposée vers le profilé mobile 5 (ou vers l'assise 3) en s'écartant l'une de l'autre. La rampe inclinée 25 s'étend vers l'avant et vers l'aile latérale 20 dans l'espace 300 alors que la rampe inclinée 26 s'étend vers l'arrière et vers l'aile latérale 20 dans ce même espace. Le sommet du V présente un profil contenu dans un plan sensiblement perpendiculaire à la direction d'appui A. Ainsi, les deux rampes inclinées s'étendent transversalement dans l'espace 300 vers le fond 13 du profilé fixe 6. La seconde rampe inclinée 26 est prolongée avantageusement vers l'arrière par une partie droite 261 sensiblement parallèle à l'aile latérale 20 avant de rejoindre la patte horizontale 23. Dans ce mode de réalisation préféré, l'extrémité libre 251 de la partie élastique 220 présente une partie d'appui 252 s'étendant dans une direction sensiblement parallèle à l'aile latérale 20 en regard. Par ailleurs, le deuxième élément de rétention, bien visible sur les figures 2, 3, 5 et 6, est un bossage 27 en forme de chapeau (ou en forme de V), le sommet du chapeau s'étendant dans l'espace libre 300. Ce bossage 27 présent. - deux surfaces inclinées 28 et 29 d'un angle aigu par rapport à un plan perpendiculaire à la direction d'appui A, les deux surfaces inclinées se rejoignant à l'une de leurs extrémités pour former au sommet du chapeau formant bossage, et s'étendant à leur extrémité opposée vers le profilé fixe 6 en s'écartant l'une de l'autre. La surface 28 s'étend vers l'avant dans l'espace 300 alors que la surface 29 s'étend vers l'arrière dans ce même espace. Les deux surfaces inclinées 28 et 29 s'étendent vers le fond 13 du profilé fixe 6, et le sommet du chapeau est contenu dans un plan sensiblement perpendiculaire à la direction d'appui A tout comme le sommet du ressaut 24. Le bossage 27 est formé d'une seule pièce avec un patin 30 qui peut être réalisé par exemple en matière plastique et qui est fixé sur le profilé femelle 6. Avantageusement, le patin 30 présente une section sensiblement en forme de C, comportant: - une première branche 31 qui englobe la partie supérieure:17 de l'une des ailes latérales, cette première branche présentant avantageusement un rabat 32 qui vient en appui sur le bord rabattu 18 de l'aile latérale 14 du profilé femelle, le bossage 27 peut être solidaire du rabat 32 et/ou de la première branche 31, - une âme 33 qui longe le flanc 14a de l'aile latérale correspondante et vient en appui contre la face 15 externe de ce flanc, - et une deuxième branche 34 englobant la partie inférieure 15 de l'aile latérale correspondante, cette deuxième branche peut présenter avantageusement un ressaut (non représenté à la figure 4) en correspondance avec le ressaut 16 du profilé femelle, et ladite deuxième branche 34 se prolongeant avantageusement sous le fond 13 du profilé femelle en formant un pion 36 qui fait saillie vers le haut. Comme représenté sur la figure 6, le patin 30 peut ainsi être emboîté par clipsage sur l'aile latérale 14 correspondante du profilé femelle, ledit patin 30 étant empêché de coulisser le long du profilé femelle par emboîtement du pion 36 dans un trou 37 ménagé dans le fond 13 dudit profilé femelle. Le bossage 27, ainsi que le ressaut 24 sont agencés pour qu'ils coopèrent par contact lors du déplacement de l'assise 3. Ceci est assuré grâce à un bossage et un ressaut s'étendant suffisamment dans l'espace libre 300 entre l'aile latérale 20 du profilé mâle 5 et le bord rabattu 18 du profilé femelle 6. Grâce à ces dispositions, lorsqu'un utilisateur rabat le dossier 2 du siège en déverrouillant ainsi de façon durable les glissières, puis repousse l'assise 3 jusqu'à sa position avant, la rampe 25 (orientée vers l'avant) de la lame ressort rencontre le bossage 27 en premier et glisse sur la surface 29 (orientée vers l'arrière) du bossage, de sorte que le ressaut 24 de la lame ressort est repoussé sensiblement dans la direction d'appui A contre l'aile latérale 20 (c'est-à-dire vers le profilé mobile 5 et/ou l'assise 3) avec fléchissement et/ou déformation élastique de la lame ressort 22, jusqu'à ce que le ressaut 24 atteigne une position permettant audit ressaut de dépasser le bossage 27. Le passage du bossage 27 par le ressaut peut être assuré par un simple fléchissement de la lame ressort 22 par effet de came dans l'espace 300 et dans la direction d'appui A. La rigidité de la lame peut néanmoins rendre difficile le contrôle de la force prédéterminée pour retenir l'assise. Dans un mode de réalisation avantageux, l'extrémité libre 251 de la partie élastique 220 est agencée à proximité, ou s'appuie, contre l'aile latérale 20 du profilé mobile 5. Ainsi, le ressaut 24, une fois que l'extrémité libre 251 est en contact avec le bord latéral, se déforme en compression dans la direction d'appui A lors du contact avec la surface 29 avec une rigidité d'ensemble accrue. La partie d'appui 252 peut avantageusement augmenter la surface de contact entre l'aile latérale 20 et la partie élastique 220 au niveau de l'extrémité libre 251. Dans un mode de réalisation avantageux, la partie droite 261 de la seconde rampe inclinée 26 est agencée à proximité de, ou en contact contre, l'aile latérale 20 du profilé mobile 5. Ainsi, comme dans le cas de l'extrémité libre 251, la partie droite 261 contribue à accroître la rigidité du ressaut 24, et ainsi de la partie élastique 220 de la lame ressort 22, lorsque cette dernière est sollicitée en compression dans la direction d'appui par le bossage 27, et que la partie droite 261 s'appuie sur l'aile latérale 20. La lame ressort 22 constitue ainsi un élément déformable lors du contact avec le bossage 27, qui permet au ressaut de dépasser le bossage quand l'assise subit une force vers l'avant supérieure à une valeur prédéterminée. Le plan transversal sensiblement perpendiculaire à la direction d'appui de la partie élastique 220 de la lame ressort 22 permet à cette dernière de déformer contre l'aile latérale 20. Lorsque le ressaut 24 a dépassé le bossage 27, la lame ressort 22 revient élastiquement à sa position de repos, comme représenté sur les figures 2 et 3. Dans cette position, la rampe 26 de la lame ressort est disposée en regard de la surface 28 du bossage 27 qui joue alors le rôle d'une butée, la rampe 26 et la surface 28 coopérant par contact mutuel dans la direction d'appui A pour maintenir l'assise du siège en position avant, comme dans la cas des figures 2 et 3. Lorsque l'utilisateur ramène manuellement l'assise 3 vers l'arrière, la rampe 26 de la lame ressort interfère avec la surface 28 du ressaut pour faire à nouveau déformer le ressaut 24 contre l'aile latérale 20, pour permettre audit ressaut 24 de passer au dessus dudit bossage 27. L'effort nécessaire pour permettre au ressaut 24 de passer au dessus du bossage 27 en quittant la position avant peut toutefois être supérieure à l'effort à appliquer à l'assise 3 pour atteindre cette même position avant, en fonction des inclinaisons respectives choisies d'une part pour les rampes inclinées 25 et 26 et d'autre part les surfaces 28 et 29
Siège de véhicule comprenant une assise montée coulissante sur une glissière (4) dans une direction longitudinale entre des positions avant et arrière, ce siège comportant des moyens (12) pour maintenir la glissière déverrouillée après une action de déverrouillage d'un utilisateur, et des moyens (22, 27) pour retenir l'assise du siège lorsque ladite assise est en position avant, tant que cette assise ne subit pas une force vers l'arrière supérieure à une valeur prédéterminée.
1. Siège de véhicule comprenant une assise (3) sensiblement horizontale montée coulissante sur au moins une glissière (4) dans une direction longitudinale (L) entre des positions avant et arrière, ladite glissière comportant au moins un verrou (7) mobile entre une position verrouillée où ledit verrou bloque ladite glissière et une position déverrouillée où ledit verrou permet à ladite glissière de coulisser librement, ce siège comportant des moyens (11, 12) pour maintenir ledit verrou en position déverrouillée après une action de déverrouillage d'un utilisateur, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (22, 27) pour retenir l'assise (3) du siège lorsque ladite assise est en position avant, tant que cette assise ne subit pas une force vers:L'arrière supérieure à une valeur prédéterminée, lesdits moyens pour retenir l'assise (3) coopérant par contact mutuel dans une direction d'appui (A) sensiblement horizontale et sensiblement perpendiculaire à la direction horizontale (L) . 2. Siège selon la 1, dans lequel ladite force prédéterminée est comprise entre 3 et 60 N. 25 3. Siège selon la 1 ou la 2, dans lequel la glissière (4) comporte au moins une partie fixe (6) et les moyens pour retenir l'assise comportent des premier et deuxième éléments de rétention (22, 27) qui interfèrent mutuellement en retenant l'assise lorsque ladite assise est en position avant, les premier et deuxième éléments de rétention étant liés l'un à l'assise (3) et l'autre à la partie fixe (6) de la glissière. 4. Siège selon la 3, dans lequel le premier élément de rétention comprend une lame ressort (22) et le deuxième élément de rétention comprend un bossage (27; 38), la lame ressort et le bossage étant disposés pour que ladite lame ressort prenne appui contre le bossage dans la direction longitudinale (L) pour retenir l'assise lorsque ladite assise est en position avant, et ladite lame ressort (22) étant adaptée pour interférer avec le bossage (27) en fléchissant et/ou se déformant sensiblement dans ladite direction d'appui (A) lorsque l'assise arrive en position avant ou quitte ladite position avant. 5. Siège selon la 4, dans lequel la lame ressort (22) comporte un ressaut (24) qui est adapté pour prendre appui contre le bossage (27) en faisant fléchir et/ou déformer la lame ressort sensiblement dans la direction d'appui (A) lorsque ladite assise (3) arrive en position avant ou quitte ladite position avant, jusqu'à ce que ledit ressaut (24) atteigne une position permettant audit ressaut de dépasser ledit bossage (27). 6. Siège selon la 5, dans lequel le bossage (27) présente: une première et une seconde surfaces inclinées (28; 29) d'un angle aigu par rapport à un plan perpendiculaire à la direction d'appui (A), lesdites première et deuxième surfaces inclinées se rejoignant à l'une de leurs extrémités pour former au sommet un chapeau formant ledit bossage, et s'étendant à leur extrémité opposée vers la partie fixe de la glissière (6) en s'écartant l'une de l'autre, ladite première surface (28) s'étendant vers l'avant et étant adaptée pour interférer avec le ressaut (24) de la lame ressort lorsque l'assise quitte la position avant, et ladite seconde surface (29) s'étendant vers l'arrière et étant adaptée pour interférer avec le ressaut (24) de la lame ressort lorsque l'assise arrive en position avant. 7. Siège selon la 5 ou la 6, dans lequel le ressaut (24) de la lame ressort comporte: - une première et une deuxième rampes inclinées (25; 26) d'un angle aigu par rapport à un plan perpendiculaire à la direction d'appui (A), lesdites première et deuxième rampes se rejoignant à l'une de leurs extrémités pour former ledit ressaut (24), et s'étendant à leur extrémité opposée vers l'assise (3) en s'écartant l'une de l'autre, ladite première rampe inclinée (25) s'étendant vers l'avant et étant adaptée pour interférer avec le bossage (27) en faisant progressivement fléchir et/ou déformer la lame ressort sensiblement dans ladite direction d'appui (A) lorsque l'assise (3) arrive vers la position avant, ladite deuxième rampe inclinée (26) s'étendant vers l'arrière et étant adaptée pour interférer avec le bossage (27) en faisant progressivement fléchir et/ou déformer ladite lame ressort sensiblement dans ladite direction d'appui (A) lorsque ladite assise quitte la position avant. 8. Siège selon l'une quelconque des à 7, dans lequel la lame ressort (22) comprend une partie élastique (220) portant le ressaut (24), ladite partie élastique s'étendant dans la direction longitudinale (L) jusqu'à une extrémité libre (251), ladite extrémité libre étant orientée dans la direction de déplacement de ladite lame ressort (22) lorsque l'assise (3) est déplacée vers l'avant. 9. Siège selon la précédente, dans 35 lequel la partie élastique (220) comprend une partie plate (252) prolongeant l'extrémité libre (251) et une partie droite (261) prolongeant la deuxième rampe inclinée (26), lesdites parties plate et droite étant parallèles à l'aile latérale (20). 10. Siège selon l'une quelconque des 5 à 9, dans lequel la glissière (4) comporte un profilé femelle (6) et un profilé mâle (5) coulissant dans le profilé femelle, ledit profilé femelle comportant un fond (13) et des première et deuxième ailes latérales (14), et le bossage (27) étant lié à la première aile latérale (14) du profilé femelle. 11. Siège selon la 10, dans lequel le 15 bossage (27) est porté par un patin (30) fixé sur le profilé femelle (6). 12. Siège selon la 11, dans lequel la première aile latérale (14) du profilé femelle comporte une partie inférieure (15) proche du fond (13), une partie supérieure (17) éloignée du fond et un flanc (14a) joignant les parties inférieure et supérieure, le patin (30) présentant une section sensiblement en forme de C comportant une première branche (31) qui englobe la partie supérieure (17) de la première aile latérale, une âme (33) qui longe le flanc (14a) de la première aile latérale, et une deuxième branche (34) englobant la partie inférieure (15) de ladite première aile latérale. 13. Siège selon la 12, dans lequel la deuxième branche (34) se prolonge sous le fond (13) du profilé femelle et comporte au moins un pion (36) emboîté dans un trou (37) ménagé dans le fond (13) du profilé femelle. 14. Siège selon l'une quelconque des 10 à 13, clans lequel la lame ressort (22) est fixée au profilé mâle. 15. Glissière pour un siège selon l'une quelconque des précédentes, cette glissière comprenant des premier et deuxième profilés (5, 6) montés coulissants l'un par rapport à l'autre dans une direction longitudinale (L) entre des première et deuxième positions de butée, le premier profilé (6) portant un bossage (27) et le deuxième profilé (5) portant une lame ressort (22), la lame ressort et le bossage étant disposés pour que ladite lame ressort (22) prenne appui contre le bossage (27) dans la direction longitudinale (L) pour retenir les premier et deuxième profilés en position lorsque la glissière est dans la première position de butée, et ladite lame ressort étant adaptée pour coopérer avec le bossage en fléchissant et/ou se déformant sensiblement dans ladite direction d'appui (A) lorsque la glissière arrive dans la première position de butée ou quitte ladite première position de butée.
B
B60
B60N
B60N 2
B60N 2/12
FR2892930
A1
COMPOSITION COSMETIQUE COMPRENANT UN POLYMERE SILICONE STRUCTURANT DE PHASE GRASSE CARACTERISEE PAR UNE VISCOSITE
20,070,511
La présente invention a pour objet une composition cosmétique, en particulier de revêtement des fibres kératiniques telles que cils, les sourcils, les cheveux. La composition selon l'invention peut être une composition de maquillage ou de soin des matières kératiniques, en particulier de la peau et des fibres kératiniques, notamment des cils, et de préférence une composition de maquillage. Elle peut être une poudre libre ou compactée, un fond de teint, un fard à joues ou à paupières, un produit anti-cerne, un blush, un crayon à yeux, un mascara, un eye-liner ou encore un produit de maquillage du corps ou de coloration de la peau. Elle se présente en particulier sous la forme d'un mascara, d'un produit pour les sourcils. Plus spécialement, l'invention porte sur un mascara. Par mascara, on entend une composition destinée à être appliquée sur les fibres kératiniques : il peut s'agir d'une composition de maquillage des fibres kératiniques, une base de maquillage des fibres kératiniques, une composition à appliquer sur un mascara, dite encore top-coat, ou bien encore une composition de traitement cosmétique des fibres kératiniques. Le mascara est plus particulièrement destiné aux fibres kératiniques d'êtres humains, mais également aux faux-cils. D'une manière générale, les compositions de maquillage des fibres kératiniques sont constituées d'au moins une cire ou d'un mélange de cires dispersé dans une phase solvant liquide. Il est connu en particulier des mascaras anhydres ou à faible teneur en eau et/ou solvants hydrosolubles, dits mascaras waterproof , formulés à l'état de dispersion de cires dans des solvants non aqueux et qui présentent une bonne résistance à l'eau et/ou au sébum. C'est en particulier à travers la quantité de cire, qui permet de structurer la composition, que sont ajustées les spécificités d'application recherchées pour les compositions, comme par exemple leur fluidité ou consistance, leur pouvoir couvrant et/ou leur pouvoir recourbant, ainsi que leur pouvoir épaississant (encore appelé pouvoir chargeant ou maquillant). Il est connu de l'art antérieur que plus la teneur en solides, apportée en partie par une ou plusieurs cires dans une composition va augmenter, plus le dépôt de matière sur le cil va être important et donc plus le résultat obtenu sera volumateur. En particulier, des cires molles du type cire d'abeille, de paraffine, sont couramment utilisées par l'homme de l'art en association avec des cires plus dures , afin d'obtenir un mascara chargeant et d'ajuster de manière satisfaisante les caractéristiques rhéologiques du mascara. Néanmoins, l'augmentation de la teneur en solides dans une composition, telle qu'une émulsion ou dispersion entraîne une augmentation de la consistance du produit obtenu et donc une application sur les fibres kératiniques délicate et difficile car le produit est épais, visqueux, il se dépose difficilement, de façon hétérogène et par paquets. De plus, l'utilisation de ces cires dites molles a tendance à conférer au film déposé sur les fibres kératiniques un caractère collant rédhibitoire. En effet, un simple frottement du doigt sur les fibres kératiniques maquillées entraîne une agglomération de plusieurs fibres kératiniques entre eux, c'est-à-dire à une non individualisation des fibres kératiniques. Il est donc difficile d'obtenir une composition de maquillage des fibres kératiniques comprenant une forte teneur en solides et donc un effet volumateur satisfaisant tout en présentant une application facile et homogène et une bonne séparation des fibres kératiniques. Le demandeur a découvert de manière surprenante qu'une composition comprenant une phase aqueuse et une phase grasse structurée par au moins un polymère siliconé particulier permet d'obtenir une composition qui est à la fois chargeante, volumatrice, et qui présente des propriétés satisfaisantes notamment une texture fluide permettant le dépôt d'un film homogène et lisse sur les fibres kératiniques. Cependant, ces polymères présentent une température élevée de transition de l'état solide à l'état liquide (en général supérieure ou égale à 100 C), ce qui rend difficile leur émulsification par voie de préparation conventionnelle qui impliquerait un chauffage à température élevée des autres ingrédients. C'est pourquoi ladite composition selon l'invention est obtenue par un procédé particulier dans lequel les différents ingrédients de la composition peuvent être incorporés à des températures différentes, de préférence en continu, à une température compatible avec leur stabilité. Ce procédé permet de maîtriser le profil thermique et les conditions de cisaillement appliquées à la composition à chacune des différentes étapes de préparation de ladite composition. L'utilisation d'un procédé préférentiellement en continu permet de garantir un profil thermique et des conditions de cisaillement reproductibles, indépendamment de la quantité de composition produite. Dans la suite de la description, la température de transition de l'état solide à l'état liquide sera désignée par le terme température de transition solide-liquide . La composition obtenue par un tel procédé se distingue donc par une évolution particulière de sa viscosité lorsqu'elle est soumise à un nouveau cycle thermique comprenant une étape de chauffage d'une température de 25 C à une température de 90 C puis de refroidissement de 90 C à 25 C. En effet, si l'on a une bonne émulsification de la phase grasse dans la composition, celle-ci est dispersée de manière fine et homogène, et la viscosité de la composition évolue peu après un cycle de chauffe tel que défini ci-dessus. En revanche, si la dispersion de la phase grasse dans la composition est grossière, les particules dispersées vont se coller et former des agrégats de taille plus ou moins grosse, et la viscosité de la composition va diminuer de manière significative (c'est-à-dire en un ratio, tel que défini plus loin, viscosité finale après chauffage (lof) sur viscosité initiale à 25 C M;) avant chauffage, inférieur à 0,5). C'est pourquoi, selon un premier aspect, l'invention a pour objet une composition cosmétique comprenant une phase aqueuse et une phase grasse comprenant au moins un polymère siliconé comportant au moins un motif comprenant : 1) des polyorganosiloxanes comportant au moins deux groupes capables d'établir des interactions hydrogène, ces deux groupes étant situés dans la chaîne du 20 polymère, et/ou 2) des polyorganosiloxanes comportant au moins deux groupes capables d'établir des interactions hydrogène, ces deux groupes étant situés sur des greffons ou ramifications, ladite composition étant telle qu'après avoir été soumise à un chauffage en continu de 25 C 25 jusqu'à 90 C à une vitesse de 5 C par minute, maintenue 2 min à 90 C, puis refroidie en continu de 90 C à 25 C à une vitesse de 5 C par minute, le ratio entre la viscosité finale de la composition à 25 C après chauffage (lof) et la viscosité initiale à 25 C (li) avant chauffage est supérieur à 0,5. 30 La viscosité est mesurée selon le protocole suivant : La composition est placée dans un rhéomètre Gemini 200 de Bohlin instruments, société Malvern, en géométrie plan/plan striés de diamètre 25 mm. L'appareil est équipé d'un module de régulation à effet Peltier et d'un système anti-évaporation. L'entrefer est de 600 pm. L'appareil est piloté en mode gradient de vitesse . La viscosité est mesurée à 35 gradient de vitesse constant fixé à 0.1 s-' avec un balayage en température de façon continue et à raison d'une mesure toute les 15 secondes ; la température initiale est constante et fixée à 25 C (temps d'attente 30 s) puis est variée continûment de 25 C à 90 C à une vitesse de 5 C par minute, est maintenue à 90 C pendant 2 minutes et à nouveau variée de 90 C à 25 C à une vitesse de 5 C par minute. La valeur de la viscosité initiale de la composition à 25 C est comparée à la valeur de la viscosité à 25 C obtenue en fin de test. Une observation au microscope optique permet de s'assurer que l'émulsion n'a pas été détruite durant le test, c'est-à-dire que la composition se présente toujours sous forme d'une dispersion de particules de phase grasse dans la phase aqueuse. Le ratio entre la viscosité finale de la composition à 25 C après chauffage (lof) et la viscosité initiale à 25 C (li) supérieur à 0,5 est caractéristique du procédé de préparation de la composition qui comprend : - au moins une étape d'émulsification de la phase grasse dans la phase aqueuse de la composition, à une température supérieure ou égale à la température de transition solide û liquide du polymère siliconé, et - au moins une étape de refroidissement contrôlé de l'émulsion obtenue, ledit refroidissement étant effectué sous cisaillement mécanique contrôlé. La composition selon l'invention comprend bien entendu un milieu cosmétiquement acceptable, c'est-à-dire un milieu non toxique et susceptible d'être appliqué sur les matières kératiniques d'êtres humains et d'aspect, d'odeur et de toucher agréables. La présente invention vise également un procédé de soin ou de maquillage des fibres kératiniques, caractérisé par le fait que l'on applique sur lesdites fibres une composition conforme à l'invention. Elle se rapporte en outre à l'utilisation d'une composition conforme à l'invention pour obtenir un maquillage chargeant des fibres kératiniques et/ou un dépôt lisse et homogène sur les fibres kératiniques. 30 Au sens de la présente invention, on entend qualifier par le terme chargeant la notion d'un maquillage épais et volumateur des fibres kératiniques, en particulier des fibres kératiniques. De préférence, la composition selon l'invention est une composition non rincée. Polymères siliconés 35 Les polymères siliconés de la composition sont de préférence solides à la température ambiante (25 C) et pression atmosphérique (760 mm de Hg) . Par polymère, on entend au sens de l'invention un composé ayant au moins 2 motifs de répétition, de préférence au moins 3 motifs de répétition et mieux encore 10 motifs de répétition. Les polymères siliconés utilisés comme agents structurants dans la composition de l'invention sont des polymères du type polyorganosiloxane comme par exemple ceux décrits dans les documents US-A-5 874 069, US-A-5,919,441, US-A-6,051,216 et US-A-5,981,680. Selon l'invention, les polymères utilisés comme agent structurant peuvent appartenir aux deux familles suivantes : 1) des polyorganosiloxanes comportant au moins deux groupes capables d'établir des interactions hydrogène, ces deux groupes étant situés dans la chaîne du polymère, et/ou 2) des polyorganosiloxanes comportant au moins deux groupes capables d'établir des interactions hydrogène, ces deux groupes étant situés sur des greffons ou ramifications. Les groupes capables d'établir des interactions hydrogène peuvent être choisis parmi les groupes ester, amide, sulfonamide, carbamate, thiocarbamate, urée, uréthane, thiourée, oxamido, guanidino, biguanidino et leurs combinaisons. a) Selon une première variante, les polymères siliconés sont des polyorganosiloxane tels que définis ci-dessus et dont les motifs capables d'établir des interactions hydrogènes sont disposés dans la chaîne du polymère. 30 Les polymères siliconés peuvent plus particulièrement être des polymères comprenant au moins un motif répondant à la formule générale 1 :25 R5 SiûX G Y G X R' m n (1) dans laquelle : 1) R4, R5, R6 et R7, identiques ou différents, représentent un groupe choisi parmi: - les groupes hydrocarbonés, linéaires, ramifiés ou cycliques, en C, à C4o, saturés ou insaturés, pouvant contenir dans leur chaîne un ou plusieurs atomes d'oxygène, de soufre et/ou d'azote, et pouvant être substitués en partie ou totalement par des atomes de fluor, - les groupes aryles en C6 à C,o, éventuellement substitués par un ou plusieurs groupes alkyle en C, à C4, - les chaînes polyorganosiloxanes contenant ou non un ou plusieurs atomes d'oxygène, de soufre et/ou d'azote, 2) les X, identiques ou différents, représentent un groupe alkylène di-yle, linéaire ou ramifié en C, à Cao, pouvant contenir dans sa chaîne un ou plusieurs atomes d'oxygène et/ou d'azote, 3) Y est un groupe divalent alkylène linéaire ou ramifié, arylène, cycloalkylène, alkylarylène ou arylalkylène, saturé ou insaturé, en C, à C50, pouvant comporter un ou plusieurs atomes d'oxygène, de soufre et/ou d'azote, et/ou porter comme substituant l'un des atomes ou groupes d'atomes suivants : fluor, hydroxy, cycloalkyle en C3 à C8, alkyle en C, à C40, aryle en C5 à C,o, phényle éventuellement substitué par 1 à 3 groupes alkyle en C, à C3, hydroxyalkyle en C, à C3 et amino alkyle en C, à C6, ou 4) Y représente un groupe répondant à la formule : dans laquelle - T représente un groupe hydrocarboné trivalent ou tétravalent, linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, en C3 à C24 éventuellement substitué par une chaîne polyorganosiloxane, et pouvant contenir un ou plusieurs atomes choisis parmi O, N et S, ou T représente un atome trivalent choisi parmi N, P et Al, et R6 R4 Si O - R8 représente un groupe alkyle en C, à C50, linéaire ou ramifié, ou une chaîne polyorganosiloxane, pouvant comporter un ou plusieurs groupes ester, amide, uréthane, thiocarbamate, urée, thiourée et/ou sulfonamide qui peut être lié ou non à une autre chaîne du polymère, 5) les G, identiques ou différents, représentent les groupes divalents choisis parmi: - C OOC N(R9)C. O O O - C N(R9) ; N(R9) S02 SO2 N(R9) O - N(R9) C O C N(R9) N(R9) CO. O O S - 0 C N(R9) ; N(R9) C N(R9) S O - N(R9) C N(R9) S N(R9CCN(R9).NHCNH. et li O NH CNHC NH NH NH où R9 représente un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle, linéaire ou ramifié, en C, à C20, à condition qu'au moins 50 % des R9 du polymère représente un atome d'hydrogène et qu'au moins deux des groupes G du polymère soient un autre groupe que : O C et C O li 6) n est un nombre entier allant de 2 à 500, de préférence de 2 à 200, et m est un nombre entier allant de 1 à 1000, de préférence de 1 à 700 et mieux encore de 6 à 200. Selon l'invention, 80 % des R4, R5, R6 et R7, du polymère sont choisis de préférence parmi les groupes méthyle, éthyle, phényle et 3,3,3-trifluoropropyle. Selon l'invention, Y peut représenter divers groupes divalents, comportant éventuellement de plus une ou deux valences libres pour établir des liaisons avec d'autres motifs du polymère ou copolymère. De préférence, Y représente un groupe choisi parmi : a) les groupes alkylène linéaires en C, à C20, de préférence en C, à C,o, b) les groupes alkylène ramifiés pouvant comporter des cycles et des insaturations non conjuguées, en C30à C56, c) les groupes cycloalkylène en C5-C6, d) les groupes phénylène éventuellement substitués par un ou plusieurs groupes alkyle en C, à Cao, e) les groupes alkylène en C, à C20, comportant de 1 à 5 groupes amides, f) les groupes alkylène en C, à C20, comportant un ou plusieurs substituants, choisis parmi les groupes hydroxyle, cycloalcane en C3 à C8, hydroxyalkyle en C, à C3 et alkylamines en C, à C6, g) les chaînes polyorganosiloxane de formule : R5 ù R4 R4 Si O Si O R' R6 dans laquelle R4, R5, R6, R7, T et m sont tels que définis ci-dessus, et h) les chaînes polyorganosiloxanes de formule : m b) Selon la seconde variante, les polyorganosiloxanes peuvent être des polymères comprenant au moins un motif répondant à la formule (Il) : R4 Si O R6 miRùn Si O R' m2 dans laquelle - R4 et R6, identiques ou différents, sont tels que définis ci-dessus pour la formule (I), - R10 représente un groupe tel que défini ci-dessus pour R4 et R6, ou représente le groupe de formule -X-G-R12 dans laquelle X et G sont tels que définis ci-dessus pour la formule (I) et R12 représente un atome d'hydrogène ou un groupe hydrocarboné, linéaire, ramifié ou cyclique, saturé ou insaturé, en C1 à C5o comportant éventuellement dans sa chaîne un ou plusieurs atomes choisis parmi O, S et N, éventuellement substitué par un ou plusieurs atomes de fluor et/ou un ou plusieurs groupes hydroxyle, ou un groupe phényle éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes alkyle en C1 à C4, - R11 représente le groupe de formule -X-G-R12 dans laquelle X, G et R12 sont tels que définis ci-dessus, - m1 est un nombre entier allant de 1 à 998, et - m2 est un nombre entier allant de 2 à 500. Selon l'invention, le polymère utilisé comme agent structurant, peut être un homopolymère, c'est-à-dire un polymère comportant plusieurs motifs identiques, en particulier des motifs de formule (I) ou de formule (Il). Selon l'invention, on peut aussi utiliser un polymère constitué par un copolymère comportant plusieurs motifs de formule (I) différents, c'est-à-dire un polymère dans lequel l'un au moins des R4, R5, R6, R7, X, G, Y, m et n est différent dans l'un des motifs. Le copolymère peut être aussi formé de plusieurs motifs de formule (Il), dans lequel l'un au moins des R4, R6, R1 , R11, ml et m2 est différent dans l'un au moins des motifs. On peut encore utiliser un polymère comportant au moins un motif de formule (I) et au moins un motif de formule (Il), les motifs de formule (I) et les motifs de formule (Il) pouvant être identiques ou différents les uns des autres.30 Selon une variante de l'invention, on peut encore utiliser un polymère comprenant de plus au moins un motif hydrocarboné comportant deux groupes capables d'établir des interactions hydrogènes choisis parmi les groupes ester, amide, sulfonamide, carbamate, thiocarbamate, urée, uréthane, thiourée, oxamido, guanidino, biguanidino et leurs combinaisons. Ces copolymères peuvent être des polymères blocs, des polymères séquencés ou des polymères greffés. Selon un mode de réalisation avantageux de l'invention, les groupes capables d'établir des interactions hydrogènes sont des groupes amides de formule ùC(0)NH- et ùHN-C(0)-. Dans ce cas, l'agent structurant peut être un polymère comprenant au moins un motif de formule (III) ou (IV) : Rù4 R5 C X SiO Si X C NH Y NH O R6 R' O m n ou R4 R5 Si X NH C y C R' NH X R6 m SiO n (IV) dans lesquelles R4, R5, R6, R7, X, Y, m et n sont tels que définis ci-dessus. Un tel motif peut être obtenu : - soit par une réaction de condensation entre un silicone à extrémités a, co-acides carboxyliques et une ou plusieurs diamines, selon le schéma réactionnel suivant : 5 R- 4 - R5 HOOC X SiO Si X COOH + H2N Y NH2 R6 R7 - Rm _ -R4 - R5 - C X SiO Si X CO NH Y NH _0 _R6 m R7 _n - soit par réaction de deux molécules d'acide carboxylique a-insaturé avec une diamine selon le schéma réactionnel suivant : CH2=CH-X I-COOH+HzN-Y-NHz CH2=CH-XI-CO-NH-Y-NH-CO-XI-CH=CH2 suivie de l'addition d'un siloxane sur les insaturations éthyléniques, selon le schéma suivant : CH2=CH-X I-CO-NH-Y-NH-CO-X I-CH=CH2 - R5 - R4 -R5 Co x SiO Si X CO NH Y NH _n R6 R7 m 10 dans lesquels X'-(CH2)2-correspond au X défini ci-dessus et Y, R4, R5, R6, R7 et m sont tels que définis ci-dessus, - soit par réaction d'un silicone à extrémités a, o-NH2 et d'un diacide de formule HOOC-Y-COOH selon le schéma réactionnel suivant : - R4 _ R5 I I H2N X SiO Si X NH2+HOOC-Y-COOH _R6 mR7 - R4 R5 - I I SiO Si X NH C Y C I I Il Il_ n R6 7 m Dans ces polyamides de formule (III) ou (IV), m va de 1 à 700, en particulier de 15 à 500 et notamment de 50 à 200 et n va particulier de 1 à 500, de préférence de 1 à 100 et mieux encore de 4 à 25, - X est de préférence une chaîne alkylène linéaire ou ramifiée ayant de 1 à 30 atomes de carbone, en particulier 1 à 20 atomes de carbone, notamment de 5 à 15 atomes de carbone et plus particulièrement de 10 atomes de carbone, et - Y est de préférence une chaîne alkylène linéaire ou ramifiée ou pouvant comporter des cycles et/ou des insaturations, ayant de 1 à 40 atomes de carbone, en particulier de 1 à 20 atomes de carbone, et mieux encore de 2 à 6 atomes de carbone, en particulier de 6 atomes de carbone. Dans les formules (III) et (IV), le groupe alkylène représentant X ou Y peut éventuellement contenir dans sa partie alkylène au moins l'un des éléments suivants : 1) 1 à 5 groupes amides, urée, uréthane, ou carbamate, 2) un groupe cycloalkyle en C5 ou C6, et 3) un groupe phénylène éventuellement substitué par 1 à 3 groupes alkyles identiques ou différents en C, à C3. Dans les formules (III) et (IV), les groupes alkylènes peuvent aussi être substitués par au moins un élément choisi dans le groupe constitué de : -un groupe hydroxy, - un groupe cycloalkyle en C3 à C8, - un à trois groupes alkyles en C, à C40, - un groupe phényle éventuellement substitué par un à trois groupes alkyles en C, à C3, - un groupe hydroxyalkyle en C, à C3, et - un groupe aminoalkyle en C, à C6. HN X 5 Dans ces formules (III) et (IV), Y peut aussi représenter : R8 T où R8 représente une chaîne polyorganosiloxane, et T représente un groupe de formule : Ria (CH2)a C (CH2)bOU (CH2)a N (CH2)b ù (CH2), (CH2), dans lesquelles a, b et c sont indépendamment des nombres entiers allant de 1 à 10, et R13 est un atome d'hydrogène ou un groupe tel que ceux définis pour R4, R5, R6 et R7. Dans les formules (III) et (IV), R4, R5, R6 et R7 représentent de préférence, 10 indépendamment, un groupe alkyle en C1 à C40, linéaire ou ramifié, de préférence un groupe CH3, C2H5, n-C3H7 ou isopropyle, une chaîne polyorganosiloxane ou un groupe phényle éventuellement substitué par un à trois groupes méthyle ou éthyle. Comme on l'a vu précédemment, le polymère peut comprendre des motifs de formule (III) ou (IV) identiques ou différents. 15 Ainsi, le polymère peut être un polyamide contenant plusieurs motifs de formule (III) ou (IV) de longueurs différentes, soit un polyamide répondant à la formule (V) : R4 R5 SiO Si X C(0) NH Y NH R6 1h1R7 R4 - R5 SiO Si X C(0) NH Y NH R6 m2R7 C(0) ùX P C(0)-X n (V) dans laquelle X, Y, n, R4 à R7 ont les significations données ci-dessus, m1 et m2 qui sont 20 différents, sont choisis dans la gamme allant de 1 à 1000, et p est un nombre entier allant de 2 à 300. Dans cette formule, les motifs peuvent être structurés pour former soit un copolymère bloc, soit un copolymère aléatoire, soit un copolymère alterné. Dans ce copolymère, les motifs peuvent être non seulement de longueurs différentes mais aussi de structures chimiques différentes, par exemple ayant des Y différents. Dans ce cas, le polymère peut répondre à la formule VI: 10 dans laquelle R4 à R', x, Y, m1, m2, n et p ont les significations données ci-dessus et Y1 est différent de Y mais choisi parmi les groupes définis pour Y. Comme précédemment, les différents motifs peuvent être structurés pour former soit un copolymère bloc, soit un copolymère aléatoire, soit un copolymère alterné. Dans ce premier mode de réalisation de l'invention, l'agent structurant peut être aussi constitué par un copolymère greffé. Ainsi, le polyamide à unités silicone peut être greffé et éventuellement réticulé par des chaînes silicones à groupes amides. De tels polymères peuvent être synthétisés avec des amines trifonctionnelles. Dans ce cas, le polymère peut comprendre au moins un motif de formule (VII) : R'4 R'5 CO X' SiO Si X' CO NH T NH R'6 m1 R" R4 R5 SiO Si x C(0) NH Y NH R6 m'R7 R4 - R5 SiO Si X C(0) NH Y' NH R6 m R7 (0) X P C(0) X n n R'9 R 18 NH Y NH CO X2 SiO Si X2 CO NH R ZOR21 m2 p 15 (VII) dans laquelle X1 et X2 qui sont identiques ou différents, ont la signification donnée pour X dans la formule (I), n est tel que défini dans la formule (I), Y et T sont tels que définis dans la formule (I), R14 à R21 sont des groupes choisis dans le même groupe que les R4 à R', m1 et m2 sont des nombres situés dans la gamme allant de 1 à 1 000, et p est un nombre entier allant de 2 à 500. Dans la formule (VII), on préfère que : - p soit va de 1 à 25, mieux encore de 1 à 7, R14 à R21 soient des groupes méthyle, - T réponde à l'une des formules suivantes : R22 R23 C R24 R23 N R24 R23 P R24 R25 R25 R25 R23 Al R24 R25 dans lesquelles R22 est un atome d'hydrogène ou un groupe choisi parmi les groupes définis pour R4 à R7, et R23, R24 et R25 sont indépendamment des groupes alkylène, linéaires ou ramifiés, de préférence encore, à la formule : en particulier avec R23, R24 et R25 représentant -CH2-CH2-, - m1 et m2 vont de 15 à 500, et mieux encore de 15 à 45, - X1 et X2 représentent -(CH2)10-, et - Y représente -CH2-. Ces polyamides à motif silicone greffé de formule (VII) peuvent être copolymérisés avec des polyamides-silicones de formule (Il) pour former des copolymères blocs, des copolymères alternés ou des copolymères aléatoires. Le pourcentage en poids de motifs silicone greffé (VII) dans le copolymère peut aller de 0,5 à 30 % en poids. Selon l'invention, comme on l'a vu précédemment, les unités siloxanes peuvent être dans la chaîne principale ou squelette du polymère, mais elles peuvent également être présentes dans des chaînes greffées ou pendantes. Dans la chaîne principale, les unités siloxanes peuvent être sous forme de segments comme décrits ci-dessus. Dans les chaînes pendantes ou greffées, les unités siloxanes peuvent apparaître individuellement ou en segments. Selon une variante de réalisation de l'invention, on peut utiliser un copolymère de polyamide silicone et de polyamide hydrocarboné, soit un copolymère comportant des motifs de formule (III) ou (IV) et des motifs polyamide hydrocarboné. Dans ce cas, les motifs polyamide-silicone peuvent être disposés aux extrémités du polyamide hydrocarboné. Avantageusement, la composition selon l'invention comprend au moins un polymère bloc polydiméthylsiloxane de formule générale (I) possédant un indice m de valeur environ 15. De préférence encore, la composition selon l'invention comprend au moins un polymère comprenant au moins un motif de formule (III) où m va de 5 à 100, en particulier de 10 à 75 et plus particulièrement est de l'ordre de 15 ; de préférence encore R4, R5, R6 et R7 représentent indépendamment, un groupe alkyle en C, à C4o, linéaire ou ramifié, de préférence un groupe CH3, C2H5, n-C3H7 ou isopropyle dans la formule (III). A titre d'exemples de polymère siliconé utilisable, on peut citer un des polyamides siliconés, obtenus conformément aux exemples 1 à 3 du document US-A-5 981 680. Selon une variante de réalisation de l'invention, le polymère est constitué par un homopolymère ou copolymère comportant des groupes uréthane ou urée. Ces polymères sont décrits en détail dans la demande WO 2003/106614 publiée le 24/12/2003 dont le contenu est incorporé dans la présente demande par référence Comme précédemment, un tel polymère peut comporter des motifs polyorganosiloxanes contenant deux ou plusieurs groupes uréthanes et/ou urées, soit dans le squelette du polymère, soit sur des chaînes latérales ou comme groupes pendants. Les polymères comportant au moins deux groupes uréthanes et/ou urées dans le squelette peuvent être des polymères comprenant au moins un motif répondant à la formule suivante (VIII) : R5 iùXùUùCùNHùYùNHùCII ùUùXn m R7 O O (VIII) dans laquelle les R4, R5, R6, R7, X, Y, m et n ont les significations données ci-dessus pour la formule (I), et U représente -O- ou ùNH-, afin que : U C NH O corresponde à un groupe uréthane ou urée. Dans cette formule (VIII), Y peut être un groupe alkylène, en C1 à C40, linéaire ou ramifié, substitué éventuellement par un groupe alkyle en C1 à C15 ou un groupe aryle en C5 à C10. De 10 préférence, on utilise un groupe -(CH2)6-. Y peut aussi représenter un groupe cycloaliphatique ou aromatique en C5 à C12 pouvant être substitué par un groupe alkyle en C1 à C15 ou un groupe aryle en C5 à C10, par exemple un radical choisi parmi le radical méthylène-4-4-biscyclohexyle, le radical dérivé de l'isophorone diisocyanate, les 2,4 et 2,6-tolylènes, le 1,5-naphtylène, le p-phénylène et le 15 4,4'-biphénylène méthane. Généralement, on préfère que Y représente un radical alkylène en C1 à C40, linéaire ou ramifié, ou un radical cycloalkylène en C4 à C12. Y peut aussi représenter une séquence polyuréthane ou polyurée correspondant à la condensation de plusieurs molécules de diisocyanate avec une ou plusieurs molécules de coupleurs du type diol ou diamine. Dans ce cas, Y comprend plusieurs groupes uréthane 20 ou urée dans la chaîne alkylène. Il peut répondre à la formule (IX) : B' NH C U B Z U C NH B' O O d (IX) dans laquelle B1 est un groupe choisi parmi les groupes donnés ci-dessus pour Y, U est -O- ou -NH-, et B2 est choisi parmi : R65 • les groupes alkylène en C, à C40, linéaires ou ramifiés, • les groupes cycloalkylène en C5 à C12, éventuellement porteurs de substituants alkyle, par exemple un à trois groupes méthyle ou éthyle, ou alkylène, par exemple le radical du diol : cyclohexane diméthanol, • les groupes phénylène pouvant éventuellement être porteurs de substituants alkyles en C, à C3, et • les groupes de formule : R8 T dans laquelle T est un radical trivalent hydrocarboné pouvant contenir un ou plusieurs hétéroatomes tels que l'oxygène, le soufre et l'azote et R8 est une chaîne polyorganosiloxane ou une chaîne alkyle en C, à C50, linéaire ou ramifiée. T peut représenter par exemple : (CH2), CH CH2 ou (CH2), o CH CH2 avec w étant un nombre entier allant de 1 à 10 et R8 étant une chaîne polyorganosiloxane. Lorsque Y est un groupe alkylène, en C, en C40 linéaire ou ramifié, on préfère les groupes -(CH2)2- et -(CH2)6-. Dans la formule donnée ci-dessus pour Y, d peut être un entier allant de 0 à 5, de préférence de 0 à 3, de préférence encore égal à 1 ou 2. De préférence B2 est un groupe alkylène en C, à C40, linéaire ou ramifié, en particulier ù (CH2)2- ou ù(CH2)6-, ou le groupe : T R8 avec R8 étant une chaîne polyorganosiloxane. / Comme précédemment, le polymère constituant le copolymère texturant peut être formé de motifs silicone uréthane et/ou silicone-urée de longueur et/ou de constitution différentes, et se présenter sous la forme de copolymères blocs, séquencés ou statistiques (aléatoires). Les polymères de formule (VIII) comportant des groupes urées ou uréthanes dans la chaîne du polymère siliconé peuvent être obtenus par réaction entre un silicone à groupes terminaux a,co-NH2 ou ûOH, de formule : H2N X R4 R6 m NH2 dans laquelle m, R4, R5, R6, R7 et X sont tels que définis pour la formule (I), et un diisocyanate OCN-Y-NCO où Y a la signification donnée dans la formule (I) ; et éventuellement un coupleur diol ou diamine de formule H2N-B2-NH2 ou HO-B2-OH, où B2 est tel que défini dans la formule (IX). Suivant les proportions stoechiométriques entre les deux réactifs, diisocyanate et coupleur, 15 on pourra avoir pour Y la formule (IX) avec d égale 0 où d égale 1 à 5. Comme dans le cas des polyamides silicones de formule (IV), (Il) ou (III), on peut utiliser dans l'invention des polyuréthanes ou des polyurées silicones ayant des motifs de longueur et de structure différentes, en particulier des motifs de longueurs différentes par le nombre d'unités silicones. Dans ce cas, le copolymère peut répondre par exemple à la formule : 20 O (XII) dans laquelle R4, R5, R6, R7, X, Y et U sont tels que définis pour la formule (VIII) et m,, m2, n et p sont tels que définis pour la formule (V). O -ux R4 Si-O R6 R5 Si-X-U-C-NH-Y NH mR7 O n C u-x R4 Si-O R6 R5 Si-X-U-C-NH-Y-NH m21 R' O P 25 Selon l'invention, le silicone peut aussi comporter les groupes uréthane et/ou urée non plus dans le squelette mais en ramifications latérales. Dans ce cas, le polymère peut comprendre au moins un motif de formule : R 4 R Si O R6 Si O R26 mi (X) m2 CH 2 U O C NH R27 dans laquelle R4, R6, R5, m, et m2 ont les significations données ci-dessus pour la formule (Il), et R5 pour la formule (I), - U représente O ou NH, 5 - R26 représente un groupe alkylène en C, à C40, comportant éventuellement un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi O et N, ou un groupe phénylène, et - R27 est choisi parmi les groupes alkyle en C, à C50, linéaires, ramifiés ou cycliques, saturés ou insaturés, et les groupes phényle éventuellement substitués par un à trois groupes alkyles en C, à C3. Les polymères comportant au moins un motif de formule (X) contiennent des unités siloxanes et des groupes urées ou uréthanes, et ils peuvent être utilisés comme copolymère texturant dans les compositions de l'invention. Les polymères siloxanes peuvent avoir un seul groupe urée ou uréthane par ramification ou peuvent avoir des ramifications à deux groupes urée ou uréthane, ou encore contenir un mélange de ramifications à un groupe urée ou uréthane et de ramifications à deux groupes urée ou uréthane. Ils peuvent être obtenus à partir de polysiloxanes ramifiés, comportant un ou deux groupes amino par ramification, en faisant réagir ces polysiloxanes avec des monoisocyanates. A titre d'exemples de polymères de départ de ce type ayant des ramifications amino et diamino, on peut citer les polymères répondant aux formules suivantes : CH3 CH3 CH3 Si OJ /[Si O] CH3 Y x CH3 CH2(CH2)2NH2 y=57;x=3 CH3 CH3 CH3 _[ Si OJ /-[Si 01_ CH3 Y x CH3 R NH y=56;x=4 Dans ces formules, le symbole "/" indique que les segments peuvent être de longueurs différentes et dans un ordre aléatoire, et R représente un groupe aliphatique linéaire ayant de préférence 1 à 6 atomes de carbone et mieux encore 1 à 3 atomes de carbone. De tels polymères à ramification peuvent être formés en faisant réagir un polymère siloxane, ayant au moins trois groupes amino par molécule de polymère, avec un composé ayant un seul groupe monofonctionnel (par exemple un acide, un isocyanate ou isothiocyanate) pour faire réagir ce groupe monofonctionnel avec l'un des groupes amino et former les groupes capables d'établir des interactions hydrogène. Les groupes amino peuvent être sur des chaînes latérales s'étendant de la chaîne principale du polymère siloxane de sorte que les groupes capables d'établir des interactions hydrogène sont formés sur ces chaînes latérales, ou bien les groupes amino peuvent être aux extrémités de la chaîne principale de sorte que les groupes capables d'interaction hydrogène seront des groupes terminaux du polymère. Comme mode opératoire pour former un polymère contenant des unités siloxanes et des groupes capables d'établir des interactions hydrogène, on peut citer la réaction d'une siloxane diamine et d'un diisocyanate dans un solvant siliconé de façon à fournir directement un gel. La réaction peut être exécutée dans un fluide siliconé, le produit résultant étant dissous dans le fluide siliconé, à température élevée, la température du système étant ensuite diminuée pour former le gel. Les polymères préférés pour l'incorporation dans les compositions selon la présente invention, sont des copolymères siloxanes-urées qui sont linéaires et qui contiennent des groupes urées comme groupes capables d'établir des interactions hydrogène dans le squelette du polymère. (CH2)2NH2 A titre d'illustration d'un polysiloxane terminé par quatre groupes urées, on peut citer le polymère de formule : (Ph = Phényle) CH 3 CH 3 CH3 H3C Si O Si O Si CH n 3 C3H6 CH3 HN(Ph) C(0) HN C2H4 N C(0)N(Ph)H où Ph est un groupe phényle et n est un nombre de 0 à 300, en particulier de 0 à 100, par 5 exemple de 50. Ce polymère est obtenu par réaction du polysiloxane à groupes amino suivant : C3H6 N C2H4 NHC(0)N(Ph)H / C(0)N(Ph)H CH3 C C H3C Si O ù[ Si o C C ÎH3 CH3 Si CH3 3H6 CH3 C3H6 H2N C2H4 NH NIL H4 NH3 (n-50) avec l'isocyanate de phényle. On peut obtenir également des polyuréthanes ou polyurées silicones ramifiés en 10 utilisant à la place du diisocyanate OCN-Y-NCO, un triisocyanate de formule : o OCNY \N/c\ N /Y NCO /\N/\ O O YNCO On obtient ainsi une polyuréthane ou polyurée silicone ayant des ramifications comportant une chaîne organosiloxane avec des groupes capables d'établir des interactions hydrogène. Un tel polymère comprend par exemple un motif répondant à la formule : ùR14 ù Ris CO U X 1 ho SiùX 1 UùCOùNHùTùNH 16 R17 R - m1 ùR1s ù NHùYùNHùCOùU X2 SiO R 20R 19 SiùX~ UùCO NH P (XIII) dans laquelle X1 et X2 qui sont identiques ou différents, ont la signification donnée pour X dans la formule (I), n est tel que défini dans la formule (I), Y et T sont tels que définis dans la formule (I), R14 à R21 sont des groupes choisis dans le même groupe que les R4 à R7, m1 et m2 sont des nombres situés dans la gamme allant de 1 à 1 000, et p est un nombre entier allant de 2 à 500. Comme dans le cas des polyamides, on peut utiliser dans l'invention des copolymères de polyuréthane -ou de polyurée- silicone et de polyuréthane ou polyurée hydrocarboné en réalisant la réaction de synthèse du polymère en présence d'une séquence a, w-difonctionnelle de nature non silicone, par exemple un polyester, un polyéther ou une polyoléfine. Comme on l'a vu précédemment, les copolymères de l'invention peuvent avoir des motifs siloxanes dans la chaîne principale du polymère et des groupes capables d'établir des interactions hydrogène, soit dans la chaîne principale du polymère ou aux extrémités de celle-ci, soit sur des chaînes latérales ou ramifications de la chaîne principale. Ceci peut correspondre aux cinq dispositions suivantes : 24 (1) i (2) (3) (4) (5) dans lesquelles, la ligne continue est la chaîne principale du polymère siloxane et les carrés représentent les groupes capables d'établir des interactions hydrogène. Dans le cas (1), les groupes capables d'établir des interactions hydrogène sont disposés aux extrémités de la chaîne principale. Dans le cas (2), deux groupes capables d'établir des interactions hydrogène, sont disposés à chacune des extrémités de la chaîne principale. Dans le cas (3), les groupes capables d'établir des interactions hydrogène sont disposés à l'intérieur de la chaîne principale dans des motifs répétitifs. Dans les cas (4) et (5), il s'agit de copolymères dans lesquels les groupes capables d'établir des interactions hydrogène sont disposés sur des ramifications de la chaîne principale d'une première série de motifs qui sont copolymérisés avec des motifs ne comportant pas de groupes capables d'établir des interactions hydrogène. Les polymères et copolymères utilisés dans la composition de l'invention ont avantageusement une température de transition solide-liquide de 45 C à 190 C. De préférence, ils présentent une température de transition solide-liquide allant de 70 à 130 C et mieux de 80 C à 105 C. Le ou les polymères siliconés peuvent être présents dans la composition selon l'invention en un teneur totale allant de 0,5% à 70% en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 5% à 50% en poids, et mieux allant de 10% à 45% en poids. 10 Phase aqueuse La composition selon l'invention comprend un milieu aqueux, constituant une phase aqueuse, qui peut former la phase continue de la composition. 15 La phase aqueuse de la composition selon l'invention est avantageusement une phase aqueuse continue. Par composition à phase aqueuse continue , on entend que la composition présente une conductivité, mesurée à 25 C, supérieure à 23 S/cm (microSiemens/cm), la conductivité étant mesurée par exemple à l'aide d'un conductimètre MPC227 de Mettler Toledo et d'une 20 cellule de mesure de conductivité Inlab730. La cellule de mesure est immergée dans la composition, de façon à éliminer les bulles d'air susceptibles de se former entre les 2 électrodes de la cellule. La lecture de la conductivité est faite dès que la valeur du conductimètre est stabilisée. Une moyenne est réalisée sur au moins 3 mesures successives. 25 La phase aqueuse peut être constituée essentiellement d'eau ; elle peut également comprendre un mélange d'eau et de solvant miscible à l'eau (miscibilité dans l'eau supérieure à 50 % en poids à 25 C) comme les monoalcools inférieurs ayant de 1 à 5 atomes de carbone tels que l'éthanol, l'isopropanol, les glycols ayant de 2 à 8 atomes de carbone tels que le propylène glycol, l'éthylène glycol, le 1,3-butylène glycol, le dipropylène 30 glycol, les cétones en C3-C4, les aldéhydes en C2-C4 et leur mélanges. La phase aqueuse (eau et éventuellement le solvant miscible à l'eau) peut être présente, en une teneur allant de 1 % à 95 % en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 3 % à 80 % en poids, et préférentiellement allant de 5 % à 60 % en poids. 35 Système émulsionnant5 Les compositions selon l'invention peuvent contenir des agents tensioactifs émulsionnants présents notamment en une proportion allant de 0,1 à 20 %, et mieux de 0,3 % à 15 % en poids par rapport au poids total de la composition. Selon l'invention, on utilise généralement un émulsionnant choisi de manière appropriée pour l'obtention d'une émulsion huile-dans-eau. En particulier, on peut utiliser un émulsionnant possédant à 25 C une balance HLB (hydrophile-lipophile balance) au sens de GRIFFIN, supérieure ou égale à 8. La valeur HLB selon GRIFFIN est définie dans J. Soc. Cosm. Chem. 1954 (volume 5), pages 249-256. Ces agents tensioactifs peuvent être choisis parmi des agents tensioactifs non ioniques, anioniques, cationiques, amphotériques ou encore des émulsionnants tensioactifs. On peut se reporter au document Encyclopedia of Chemical Technology, KIRK-OTHMER , volume 22, p. 333-432, Sème édition, 1979, WILEY, pour la définition des propriétés et des fonctions (émulsionnant) des tensioactifs, en particulier p. 347-377 de cette référence, pour les tensioactifs anioniques, amphotériques et non ioniques. Les tensioactifs utilisés préférentiellement dans la composition selon l'invention sont choisis parmi: a) les agents tensioactifs non ioniques de HLB supérieur ou égal à 8 à 25 C, utilisés seuls ou en mélange; on peut citer notamment : les éthers oxyéthylénés et/ou oxypropylénés (pouvant comporter de 1 à 150 groupes oxyéthylénés et/ou oxypropylénés) de glycérol ; les éthers oxyéthylénés et/ou oxypropylénés (pouvant comporter de 1 à 150 groupes oxyéthylénés et/ou oxypropylénés) d'alcools gras (notamment d'alcool en C8-C24, et de préférence en C12-C18) tels que l'éther oxyéthyléné de l'alcool stéarylique à 20 groupes oxyéthylénés (nom CTFA "Steareth-20 ") tel que le BRIJ 78 commercialisé par la société UNIQUEMA, l'éther oxyéthyléné de l'alcool cétéarylique à 30 groupes oxyéthylénés (nom CTFA "Ceteareth-30 ") et l'éther oxyéthyléné du mélange d'alcools gras en C12-C15 comportant 7 groupes oxyéthylénés (nom CTFA "C12-15 Pareth-7" commercialisé sous la dénomination NEODOL 25-7 par SHELL CHEMICALS, les esters d'acide gras (notamment d'acide en C8-C24, et de préférence en C16-C22) et de polyéthylène glycol (pouvant comprendre de 1 à 150 motifs d'éthylèneglycol) tels que le stéarate de PEG-50 et le monostéarate de PEG-40 commercialisé sous le nom MYRJ 52P par la société ICI UNIQUEMA, les esters d'acide gras (notamment d'acide en C8-C24, et de préférence en C16-C22) et des éthers de glycérol oxyéthylénés et/ou oxypropylénés (pouvant comporter de 1 à 150 groupes oxyéthylénés et/ou oxypropylénés), comme le monostéarate de PEG-200 glycéryle vendu sous la dénomination Simulsol 220 TM par la société SEPPIC ; le stéarate de glycéryle polyéthoxylé à 30 groupes d'oxyde d'éthylène comme le produit TAGAT S vendu par la société GOLDSCHMIDT, l'oléate de glycéryle polyéthoxylé à 30 groupes d'oxyde d'éthylène comme le produit TAGAT O vendu par la société GOLDSCHMIDT, le cocoate de glycéryle polyéthoxylé à 30 groupes d'oxyde d'éthylène comme le produit VARIONIC LI 13 vendu par la société SHEREX, l'isostéarate de glycéryle polyéthoxylé à 30 groupes d'oxyde d'éthylène comme le produit TAGAT L vendu par la société GOLDSCHMIDT et le laurate de glycéryle polyéthoxylé à 30 groupes d'oxyde d'éthylène comme le produit TAGAT 1 de la société GOLDSCHMIDT, les esters d'acide gras (notamment d'acide en C8-C24, et de préférence en C16-C22) et des éthers de sorbitol oxyéthylénés et/ou oxypropylénés (pouvant comporter de 1 à 150 groupes oxyéthylénés et/ou oxypropylénés), comme le polysorbate 60 vendu sous la dénomination Tween 60 par la société UNIQUEMA, la diméthicone copolyol, telle que celle vendue sous la dénomination Q2-5220 par la société DOW CORNING, la diméthicone copolyol benzoate (FINSOLV SLB 101 et 201 de la société FINTEX), les copolymères d'oxyde propylène et d'oxyde d'éthylène, également appelés polycondensats OE/OP, et leurs mélanges. Les polycondensats OE/OP sont plus particulièrement des copolymères consistant en des blocs polyéthylène glycol et polypropylène glycol, comme par exemple les polycondensats tribloc polyéthylène glycol/polypropylène glycol/polyéthylène glycol. Ces polycondensats tribloc ont par exemple la structure chimique suivante : H-(O-CH2-CH2) (O-CH(CH3)-CH2)b-(O-CH2-CH2)a-OH, formule dans laquelle a va de 2 à 120, et b va de 1 à 100. Le polycondensat OE/OP a de préférence un poids moléculaire moyen en poids allant de 1000 à 15000, et de mieux allant de 2000 à 13000. Avantageusement, ledit polycondensat OE/OP a une température de trouble, à 10 g/I en eau distillée, supérieure ou égale à 20 C, de préférence supérieure ou égale à 60 C. La température de trouble est mesurée selon la norme ISO 1065. Comme polycondensat OE/OP utilisable selon l'invention, on peut citer les polycondensats tribloc polyéthylène glycol / polypropylène glycol / polyéthylène glycol vendus sous les dénominations SYNPERONIC comme les SYNPERONIC PE/ L44 et SYNPERONIC PE/F127 par la société ICI. b) les agents tensioactif non ioniques de HLB inférieur à 8 à 25 C, éventuellement associés à un ou plusieurs agents tensioactif non ioniques de HLB supérieur à 8 à 25 C, tels que cités ci-dessus tels que : les esters et éthers d'oses tels que les stéarate de sucrose, cocoate de sucrose, stéarate de sorbitan et leurs mélanges comme l'Arlatone 2121 commercialisé par la société ICI ou le SPAN 65V de la société UNIQUEMA ; les esters d'acides gras (notamment d'acide en C8-C24, et de préférence en C16-C22) et de polyol, notamment de glycérol ou de sorbitol, tels que stéarate de glycéryle, stéarate de glycéryle tel que le produit vendu sous la dénomination TEGIN M par la société GOLDSCHMIDT, laurate de glycéryle tel que le produit vendu sous la dénomination IMWITOR 312 par la société HULS, stéarate de polyglycéryl-2, tristéarate de sorbitan, ricinoléate de glycéryle ; les éthers oxyéthylénés et/ou oxypropylénés tels que l'éther oxyéthyléné de l'alcool stéarylique à 2 groupes oxyéthylénés (nom CTFA "Steareth-2 ") tel que le BRIJ 72 commercialisé par la société UNIQUEMA ; le mélange de cyclométhicone/diméthicone copolyol vendu sous la dénomination 15 Q2-3225C par la société DOW CORNING, c) Les tensioactifs anioniques tels que : les sels d'acides gras polyoxyéthylénés notamment ceux dérivant des amines ou les sels alcalins, et leurs mélanges ; les esters phosphoriques et leurs sels tels que le "DEA oleth-10 phosphate" 20 (Crodafos N 10N de la société CRODA) ou le phosphate de monocétyle monopotassique (Amphisol K de Givaudan ou ARLATONE MAP 160K de la société UNIQUEMA) ; les sulfosuccinates tels que le "Disodium PEG-5 citrate lauryl sulfosuccinate" et le "Disodium ricinoleamido MEA sulfosuccinate" ; les alkyléthersulfates tels que le lauryl éther sulfate de sodium ; 25 les iséthionates ; les acylglutamates tels que le "Disodium hydrogenated tallow glutamate" (AMISOFT HS-21 R commercialisé par la société AJINOMOTO) et leurs mélanges. A titre représentatif des tensioactifs cationiques, on peut notamment citer : 30 - les alkyl-imidazolidinium tels que l'étho-sulfate d'isostéaryl-éthylimidonium, - les sels d'ammonium tels que le chlorure de N,N,N-triméthyl-1-docosanaminium (chlorure de Behentrimonium). Les compositions selon l'invention peuvent également contenir un ou plusieurs tensioactifs 35 amphotériques comme les N-acyl-aminoacides tels que les N-alkyl-aminoacétates et le cocoamphodiacetate disodique et les oxydes d'amines tels que l'oxyde de stéaramine ou encore des tensioactifs siliconés comme les diméthicone copolyols phosphates tels que celui vendu sous la dénomination PECOSIL PS 100 par la société PHOENIX CHEMICAL. Gélifiant hydrosoluble La composition selon l'invention peut comprendre un gélifiant hydrosoluble. Les gélifiants hydrosolubles utilisables dans les compositions selon l'invention peuvent être choisi parmi : les homo- ou copolymères d'acides acrylique ou méthacrylique ou leurs sels et leurs esters et en particulier les produits vendus sous les dénominations VERSICOL F ou VERSICOL K par la société ALLIED COLLOID, UTRAHOLD 8 par la société CIBA-GEIGY, les acides polyacryliques de type SYNTHALEN K, les copolymères d'acide acrylique et d'acrylamide vendus sous la forme de leur sel de sodium sous les dénominations RETEN par la société HERCULES, le polyméthacrylate de sodium vendu sous la dénomination DARVAN N 7 par la société VANDERBILT, les sels de sodium d'acides polyhydroxycarboxyliques vendus sous la dénomination HYDAGEN F par la société HENKEL, les copolymères acide polyacryliques/acrylates d'alkyle de type PEMULEN, l'AMPS (Acide polyacrylamidométhyl propane sulfonique neutralisé partiellement à l'ammoniaque et hautement réticulé) commercialisé par la société CLARIANT, les copolymères AMPS/acrylamide de type SEPIGEL ou SIMULGEL commercialisés par la société SEPPIC, et les copolymères AMPS/méthacrylates d'alkyle polyoxyéthylénés (réticulés ou non), les protéines comme les protéines d'origine végétale telles que les protéines de blé, de soja ; les protéines d'origine animale tels que les kératines, par exemples les hydrolysats de kératine et les kératines sulfoniques ; les polymères de cellulose tels que l'hydroxyéthylcellulose, l'hydroxypropylcellulose, la méthylcellulose, l'éthylhydroxyéthylcellulose, la carboxyméthylcellulose, ainsi que les dérivés quaternisés de la cellulose ; les polymères ou copolymères acryliques, tels que les polyacrylates ou les polyméthacrylates ; les polymères vinyliques, comme les polyvinylpyrrolidones, les copolymères de l'éther méthylvinylique et de l'anhydride malique, le copolymère de l'acétate de vinyle et de l'acide crotonique, les copolymères de vinylpyrrolidone et d'acétate de vinyle ; les copolymères de vinylpyrrolidone et de caprolactame ; l'alcool polyvinylique ; les polymères d'origine naturelle, éventuellement modifiés, tels que : les gommes arabiques, la gomme de guar, les dérivés du xanthane, la gomme de karaya ; les alginates et les carraghénanes ; les glycoaminoglycanes, l'acide hyaluronique et ses dérivés ; la résine shellac, la gomme de sandaraque, les dammars, les élémis, les copals ; l'acide désoxyribonucléïque ; les muccopolysaccharides tels les chondroïtines sulfate, et leurs mélanges. Certains de ces gélifiants hydrosolubles peuvent également jouer le rôle de polymères filmogènes. Le polymère gélifiant hydrosoluble peut être présent dans la composition selon l'invention en une teneur en matières sèches allant de 0,01 % à 60 % en poids, de préférence de 0,5 % à 40 % en poids, mieux de 1 % à 30 % en poids, voire de 5 à 20 % en poids par rapport au poids total de la composition. Phase grasse Par "phase grasse", on entend, au sens de l'invention, une phase composée d'un ou plusieurs composés non aqueux liquides ou solides à température ambiante (25 C), généralement compatibles entre eux, tels que les huiles, les agents structurants autres que le polymère siliconé comme les cires, les corps gras pâteux, les polymères semi cristallins, les gélifiant lipophiles et leurs mélanges. Les tensioactifs tels que décrit ci-après ne font pas partie de la phase grasse. Huiles Par huile, on entend un corps gras non aqueux liquide à température ambiante (25 C) et pression atmosphérique (760 mm de Hg). L'huile peut être choisie parmi les huiles volatiles et/ou les huiles non volatiles, et leurs mélanges. La ou les huiles peuvent être présentes dans la composition selon l'invention en une teneur 35 allant de 0,1 % à 30 % en poids, de préférence de 1% à 20 % en poids par rapport au poids total de la composition.30 Par " huile volatile", on entend au sens de l'invention une huile susceptible de s'évaporer au contact de la peau ou de la fibre kératinique en moins d'une heure, à température ambiante et pression atmosphérique. Le ou les solvants organiques volatils et les huiles volatiles de l'invention sont des solvants organiques et des huiles cosmétiques volatiles, liquides à température ambiante, ayant une pression de vapeur non nulle, à température ambiante et pression atmosphérique, allant en particulier de 0,13 Pa à 40 000 Pa (10-3 à 300 mm de Hg), en particulier allant de 1,3 Pa à 13 000 Pa (0,01 à 100 mm de Hg), et plus particulièrement allant de de 1 ,3 Pa à 1300 Pa (0,01 à 10 mm de Hg). Par "huile non volatile", on entend une huile restant sur la peau ou la fibre kératinique à température ambiante et pression atmosphérique au moins plusieurs heures et ayant notamment une pression de vapeur inférieure à 10-3 mm de Hg (0,13 Pa). Ces huiles peuvent être des huiles hydrocarbonées, des huiles siliconées, des huiles fluorées, ou leurs mélanges. On entend par "huile hydrocarbonée", une huile contenant principalement des atomes d'hydrogène et de carbone et éventuellement des atomes d'oxygène, d'azote, de soufre, de phosphore. Les huiles hydrocarbonées volatiles peuvent être choisies parmi les huiles hydrocarbonées ayant de 8 à 16 atomes de carbones, et notamment les alcanes ramifiés en C8-C16 comme les isoalcanes en C8-C16 d'origine pétrolière (appelées aussi isoparaffines) comme l'isododécane (encore appelé 2,2,4,4,6-pentaméthylheptane), l'isodécane, l'isohexadécane, et par exemple les huiles vendues sous les noms commerciaux d'Isopars' ou de Permetyls, les esters ramifiés en C8-C16 le néopentanoate d'iso-hexyle, et leurs mélanges. D'autres huiles hydrocarbonées volatiles comme les distillats de pétrole, notamment ceux vendus sous la dénomination ShelI Soit par la société SHELL, peuvent aussi être utilisées. De préférence, le solvant volatil est choisi parmi les huiles volatiles hydrocarbonées ayant de 8 à 16 atomes de carbone et leurs mélanges. Comme huiles volatiles, on peut aussi utiliser les silicones volatiles, comme par exemple les huiles de silicones linéaires ou cycliques volatiles, notamment celles ayant une viscosité 8 centistokes (8 10-6 m2/s), et ayant notamment de 2 à 7 atomes de silicium, ces silicones comportant éventuellement des groupes alkyle ou alkoxy ayant de 1 à 10 atomes de carbone. Comme huile de silicone volatile utilisable dans l'invention, on peut citer notamment l'octaméthyl cyclotétrasiloxane, le décaméthyl cyclopentasiloxane, le dodécaméthyl cyclohexasiloxane, l'heptaméthyl hexyltrisiloxane, l'heptaméthyloctyl trisiloxane, l'hexaméthyl disiloxane, l'octaméthyl trisiloxane, le décaméthyl tétrasiloxane, le dodécaméthyl pentasiloxane et leurs mélanges. On peut également citer les huiles linéaires alkyltrisiloxanes volatilesde formule générale (I) CH 3 / CH /3/ SiO Si O Si CH 3/3 R où R représente un groupe alkyle comprenant de 2 à 4 atomes de carbone et dont un ou plusieurs atomes d'hydrogène peuvent être substitués par un atome de fluor ou de chlore. Parmi les huiles de formule générale (I), on peut citer : le 3-butyl 1,1,1,3,5,5,5-heptaméthyl trisiloxane, le 3-propyl 1,1,1,3,5,5,5-heptaméthyl trisiloxane, et le 3-éthyl 1,1,1,3,5,5,5-heptaméthyl trisiloxane, correspondant aux huiles de formule (I) pour lesquelles R est respectivement un groupe butyle, un groupe propyle ou un groupe éthyle. On peut également utiliser des solvants volatils fluorés tels que le nonafluorométhoxybutane ou le perfluorométhylcyclopentane. La composition peut également comprendre au moins une huile non volatile, et notamment choisie parmi les huiles hydrocarbonées et/ou siliconées et/ou fluorées non volatiles. Comme huile hydrocarbonée non volatile, on peut notamment citer : - les huiles hydrocarbonées d'origine végétale telles que les triesters d'acides gras et de glycérol dont les acides gras peuvent avoir des longueurs de chaînes variées de C4 à C24, ces dernières pouvant être linéaires ou ramifiées, saturées ou insaturées ; ces huiles sont notamment les huiles de germe de blé, de tournesol, de pépins de raisin, de sésame, de maïs, d'abricot, de ricin, de karité, d'avocat, d'olive, de soja, l'huile d'amande douce, de palme, de colza, de coton, de noisette, de macadamia, de jojoba, de luzerne, de pavot, de potimarron, de sésame, de courge, de colza, de cassis, d'onagre, de millet, d'orge, de quinoa, de seigle, de carthame, de bancoulier, de passiflore, de rosier muscat ; ou encore les triglycérides des acides caprylique/caprique comme ceux vendus par la société Stéarineries Dubois ou ceux vendus sous les dénominations Miglyol 810, 812 et 818 par la société Dynamit Nobel, - les éthers de synthèse ayant de 10 à 40 atomes de carbone ; - les hydrocarbures linéaires ou ramifiés, d'origine minérale ou synthétique tels que la vaseline, les polydécènes, le polyisobutène hydrogéné tel que le parléam, le squalane, et leurs mélanges; - les esters de synthèse comme les huiles de formule R1COOR2 dans laquelle R1 représente le reste d'un acide gras linéaire ou ramifié comportant de 1 à 40 atomes de carbone et R2 représente une chaîne hydrocarbonée notamment ramifiée contenant de 1 à 40 atomes de carbone à condition que R1 + R2 soit 10, comme par exemple l'huile de Purcellin (octanoate de cétostéaryle), le myristate d'isopropyle, le palmitate d'isopropyle, le benzoate d'alcool en C12 à C15, le laurate d'hexyle, l'adipate de diisopropyle, l'isononanoate d'isononyle, le palmitate de 2-éthyl-hexyle, l'isostéarate d'isostéarate, des octanoates, décanoates ou ricinoléates d'alcools ou de polyalcools comme le dioctanoate de propylène glycol ; les esters hydroxylés comme le lactate d'isostéaryle, le malate de diisostéaryle ; et les esters du pentaérythritol ; les alcools gras liquides à température ambiante à chaîne carbonée ramifiée et/ou insaturée ayant de 12 à 26 atomes de carbone comme l'octyl dodécanol, l'alcool isostéarylique, l'alcool oléique, le 2-hexyldécanol, le 2-butyloctanol, le 2- undécylpentadécanol ; les acides gras supérieurs tels que l'acide oléique, l'acide linoléique, l'acide linolénique ; les carbonates, - les acétales, les citrates, et leurs mélanges. Les huiles de silicone non volatiles utilisables dans la composition selon l'invention peuvent être les polydiméthylsiloxanes (PDMS) non volatiles, les polydiméthylsiloxanes comportant des groupements alkyle ou alcoxy, pendant et/ou en bout de chaîne siliconée, groupements ayant chacun de 2 à 24 atomes de carbone, les silicones phénylées comme les phényl triméthicones, les phényl diméthicones, les phényl triméthylsiloxy diphénylsiloxanes, les diphényl diméthicones, les diphényl méthyldiphényl trisiloxanes, les 2-phényléthyl triméthylsiloxysilicates ; Les huiles fluorées utilisables dans l'invention sont notamment des huiles fluorosiliconées, des polyéthers fluorés, des silicones fluorées telles que décrit dans le document EP-A-847752. Selon un mode de réalisation, la phase grasse contient avantageusement une huile ester. Cette huile ester peut être choisie parmi les esters des acides monocarboxyliques avec les monoalcools et polyalcools. Avantageusement, ledit ester répond à la formule (I) suivante : 35 R1-CO-O-R2 (1) où R, représente un radical alkyle linéaire ou ramifié de 1 à 40 atomes de carbone, de préférence de 7 à 19 atomes de carbone, comprenant éventuellement une ou plusieurs double liaisons éthyléniques, et éventuellement substitué. R2 représente un radical alkyle linéaire ou ramifié de 1 à 40 atomes de carbone, de préférence de 3 à 30 atomes de carbone et mieux de 3 à 20 atomes de carbone, comprenant éventuellement une ou plusieurs double liaisons éthyléniques, et éventuellement substitué. Par éventuellement substitué , on entend que R, et ou R2 peuvent porter un ou plusieurs substituants choisis, par exemple, parmi les groupements comprenant un ou plusieurs hétéroatomes choisi parmi O, N et S, tels que amino, amine, alcoxy, hydroxyle. De préférence, le nombre total d'atomes de carbone de R, + R2 est > 9. R, peut représenter le reste d'un acide gras, de préférence supérieur, linéaire ou, de préférence ramifié comprenant de 1 à 40 et mieux de 7 à 19 atomes de carbone et R2 peut représenter une chaîne hydrocarbonée linéaire ou de préférence ramifiée contenant de 1 à 40, de préférence de 3 à 30 et mieux de 3 à 20 atomes de carbone. De nouveau, de préférence, le nombre d'atomes de carbone de R, + R2 > 9. Des exemples des groupes R, sont ceux dérivés des acides gras choisis dans le groupe constitué des acides acétique, propionique, butyrique, caproïque, caprylique, caprique, undécanoïque, laurique, myristique, palmitique, stéarique, isostéarique, arachidique, béhénique, oléique, linolénique, linoléïque, arachidonique, érucique, et de leurs mélanges. Des exemples d'esters sont, par exemple, l'huile de purcellin (octanoate de cétostéaryle), l'isononanoate d'isononyle, le myristate d'isopropyle, le palmitate d'éthyl-2-hexyle, le stéarate d'octyl 2-dodécyle, l'érucate d'octyl 2-dodécyle, l'isostéarate d'isostéaryle, et les heptanoates, octanoates, décanoates ou ricinoléates d'alcools ou de polyalcools, par exemple d'alcools gras. Avantageusement, les esters sont choisis parmi les composés de la formule (I) ci-dessus, dans laquelle R, représente un groupe alkyle linéaire ou ramifié non substitué, comprenant éventuellement une ou plusieurs double liaisons éthyléniques, de 1 à 40 atomes de carbone, de préférence de 7 à 19 atomes de carbone, et R2 représente un groupe alkyle linéaire ou ramifié non substitué, comprenant éventuellement une ou plusieurs double liaisons éthyléniques, de 1 à 40 atomes de carbone, de préférence de 3 à 30 atomes de carbone, et mieux de 3 à 20 atomes de carbone. De préférence, R, est un groupe alkyle ramifié non substitué de 4 à 14 atomes de carbone, de préférence de 8 à 10 atomes de carbone et R2 est un groupe alkyle ramifié non substitué de 5 à 15 atomes de carbone, de préférence de 9 à 11 atomes de carbone. De préférence dans la formule (I), R,-CO- et R2 ont le même nombre d'atomes de carbone et dérivent du même radical, de préférence alkyle ramifié non substitué, par exemple isononyle, c'est-à-dire que avantageusement la molécule d'huile ester est symétrique. L'huile ester sera choisie, de préférence, parmi les composés suivants : - l'isononanoate d'isononyle, -l'octanoate de cétostéaryle, - le myristate d'isopropyle, - le palmitate d'éthyl-2-hexyle, - le stéarate d'octyl 2-dodécyle, - l'érucate d'octyl 2-dodécyle, - l'isostéarate d'isostéaryle. Aqent structurant La composition selon l'invention peut comprendre, outre le ou les polymère(s) siliconé(s) 15 décrits plus haut, un agent structurant de(s) l'huile(s) choisi parmi les cires, les corps gras pâteux, les polymères semi-cristallin, les gélifiants lipophiles et leur mélanges. L'agent structurant peut représenter de 0,1 à 30 % en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence de 0,5 à 15 % et de façon encore plus préférée de 1 à 10 % en 20 poids. La quantité en structurant huileux peut être ajustée par l'homme du métier en fonction du propriétés de structuration desdits agents. Cire (s) 25 La cire considérée dans le cadre de la présente invention est d'une manière générale un composé lipophile, solide à température ambiante (25 C), déformable ou non, à changement d'état solide/liquide réversible, ayant un point de fusion supérieur ou égal à 30 C pouvant aller jusqu'à 100 C et notamment jusqu'à 90 C. En portant la cire à l'état liquide (fusion), il est possible de la rendre miscible aux huiles et de 30 former un mélange homogène microscopiquement, mais en ramenant la température du mélange à la température ambiante, on obtient une recristallisation de la cire dans les huiles du mélange. En particulier, les cires convenant à l'invention peuvent présenter un point de fusion supérieur ou égal à 45 C, et en particulier supérieur ou égal à 55 C. 35 Au sens de l'invention, la température de fusion correspond à la température du pic le plus endothermique observé en analyse thermique (DSC) telle que décrite dans la norme ISO 11357-3 ; 1999. Le point de fusion de la cire peut être mesuré à l'aide d'un calorimètre à 10 balayage différentiel (DSC), par exemple le calorimètre vendu sous la dénomination MDSC 2920 par la société TA Instruments. Le protocole de mesure est le suivant : Un échantillon de 5 mg de cire disposé dans un creuset est soumis à une première montée en température allant de -20 C à 100 C, à la vitesse de chauffe de 10 C/minute, puis est refroidi de 100 C à -20 C à une vitesse de refroidissement de 10 C/minute et enfin soumis à une deuxième montée en température allant de -20 C à 100 C à une vitesse de chauffe de 5 C/minute. Pendant la deuxième montée en température, on mesure la variation de la différence de puissance absorbée par le creuset vide et par le creuset contenant l'échantillon de cire en fonction de la température. Le point de fusion du composé est la valeur de la température correspondant au sommet du pic de la courbe représentant la variation de la différence de puissance absorbée en fonction de la température. Les cires susceptibles d'être utilisées dans les compositions selon l'invention sont choisies parmi les cires, solides, à température ambiante d'origine animale, végétale, minérale ou de synthèse et leurs mélanges. Les cires pouvant être utilisées dans les compositions selon l'invention présentent généralement une dureté allant de 0,01 MPa à 15 MPa, notamment supérieure à 0,05 MPa et en particulier supérieure à 0,1 MPa. La dureté est déterminée par la mesure de la force en compression mesurée à 20 C à l'aide du texturomètre vendu sous la dénomination TA- XT2 par la société RHEO, équipé d'un cylindre en inox d'un diamètre de 2 mm se déplaçant à la vitesse de mesure de 0,1 mm/s, et pénétrant dans la cire à une profondeur de pénétration de 0,3 mm. Le protocole de mesure est le suivant : La cire est fondue à une température égale au point de fusion de la cire + 10 C. La cire fondue est coulée dans un récipient de 25 mm de diamètre et de 20 mm de profondeur. La cire est recristallisée à température ambiante (25 C) pendant 24 heures de telle sorte que la surface de la cire soit plane et lisse, puis la cire est conservée pendant au moins 1 heure à 20 C avant d'effectuer la mesure de la dureté ou du collant. Le mobile du texturomètre est déplacé à la vitesse de 0,1 mm/s, puis pénètre dans la cire jusqu'à une profondeur de pénétration de 0,3 mm. Lorsque le mobile a pénétré dans la cire à la profondeur de 0,3 mm, le mobile est maintenu fixe pendant 1 seconde (correspondant au temps de relaxation) puis est retiré à la vitesse de 0,5 mm/s. La valeur de la dureté est la force de compression maximale mesurée divisée par la surface du cylindre du texturomètre en contact avec la cire. A titre illustratif des cires convenant à l'invention, on peut notamment citer les cires hydrocarbonées comme la cire d'abeille, la cire de lanoline, et les cires d'insectes de Chine; la cire de son de riz, la cire de Carnauba, la cire de Candellila, la cire d'Ouricury, la cire d'Alfa, la cire de berry, la cire de shellac, la cire du Japon et la cire de sumac; la cire de montan, les cires d'orange et de citron, les cires microcristallines, les paraffines et l'ozokérite; les cires de polyéthylène, les cires obtenues par la synthèse de Fisher-Tropsch et les copolymères cireux ainsi que leurs esters. On peut aussi citer des cires obtenues par hydrogénation catalytique d'huiles animales ou végétales ayant des chaînes grasses, linéaires ou ramifiées, en C8-C32. Parmi celles-ci, on peut notamment citer l'huile de jojoba isomérisée telle que l'huile de jojoba partiellement hydrogénée isomérisée trans fabriquée ou commercialisée par la société DESERT WHALE sous la référence commerciale Iso-Jojoba-50 , l'huile de tournesol hydrogénée, l'huile de ricin hydrogénée, l'huile de coprah hydrogénée, l'huile de lanoline hydrogénée, et le tétrastéarate de di-(triméthylol-1,1,1 propane) vendu sous la dénomination de Hest 2T-4S par la société HETERENE. On peut encore citer les cires de silicone, les cires fluorées. On peut également utiliser les cires obtenues par hydrogénation d'huile de ricin estérifiée avec l'alcool cétylique vendues sous les dénominations de Phytowax ricin 16L64 et 22L73 par la société SOPHIM. De telles cires sont décrites dans la demande FR-A- 2792190. Selon un mode de réalisation particulier, les compositions selon l'invention peuvent comprendre au moins une cire dite cire collante c'est-à-dire possédant un collant supérieur ou égal à 0,1 N.s et une dureté inférieure ou égale à 3,5 MPa. La cire collante utilisée peut posséder notamment un collant allant de 0,1 N.s à 10 N.s, en, particulier allant de 0,1 N.s à 5 N.s, de préférence allant de 0,2 à 5 N.s et mieux allant de 0,3 à 2 N.s. Le collant de la cire est déterminé par la mesure de l'évolution de la force (force de compression) en fonction du temps, à 20 C selon le protocole indiqué précedemment pour la dureté. Pendant le temps de relaxation de 1 s, la force (force de compression) décroît fortement jusqu'à devenir nulle puis, lors du retrait du mobile, la force (force d'étirement) devient négative pour ensuite croître à nouveau vers la valeur 0. Le collant correspond à l'intégrale de la courbe de la force en fonction du temps pour la partie de la courbe correspondant aux valeurs négatives de la force. La valeur du collant est exprimée en N.s. 38 La cire collante pouvant être utilisée a généralement une dureté inférieure ou égale à 3,5 MPa, en particulier allant de 0,01 MPa à 3,5 MPa, notamment allant de 0, 05 MPa à 3 MPa. Comme cire collante, on peut utiliser un (hydroxystéaryloxy)stéarate d'alkyle en C20-C40 (le groupe alkyle comprenant de 20 à 40 atomes de carbone), seul ou en mélange. Une telle cire est notamment vendue sous les dénominations Kester Wax K 82 P , Hydroxypolyester K 82 P et Kester Wax K 80 P par la société KOSTER KEUNEN. Dans la présente invention, on peut également utiliser des cires fournies sous forme de petites particules ayant une dimension exprimée en diamètre effectif moyen en volume D[4,3] de l'ordre de 0, 5 à 30 micromètres, en particulier de 1 à 20 micromètres, et plus particulièrement de 5 à 10 micromètres, désignées par la suite par l'expression micro cires . Les tailles de particules peuvent être mesurées par différentes techniques, on peut citer en particulier les techniques de diffusion de la lumière (dynamiques et statiques), les méthodes par compteur Coulter, les mesures par vitesse de sédimentation (reliée à la taille via la loi de Stokes) et la microscopie. Ces techniques permettent de mesurer un diamètre de particules et pour certaines d'entre elles une distribution granulométrique. De préférence, les tailles et les distributions de tailles des particules des compositions selon l'invention, sont mesurées par diffusion statique de la lumière au moyen d'un granulomètre commercial de type MasterSizer 2000 de chez Malvern. Les données sont traitées sur la base de la théorie de diffusion de Mie. Cette théorie, exacte pour des particules isotropes, permet de déterminer dans le cas de particules non sphériques, un diamètre effectif de particules. Cette théorie est notamment décrite dans l'ouvrage de Van de Hulst, H.C., "Light Scattering by Small Particles," Chapitres 9 et 10, Wiley, New York, 1957. La composition est caractérisée par son diamètre "effectif" moyen en volume D[4,3], défini de la manière suivante : V .di D[4,3] = Z IV où V; représente le volume des particules de diamètre effectif d;. Ce paramètre est notamment décrit dans la documentation technique du granulomètre. Les mesures sont réalisées à 25 C, sur une dispersion de particules diluée, obtenue à partir de la composition de la manière suivante : 1) dilution d'un facteur 100 avec de l'eau, 2) homogénéisation de la solution, 3) repos de la solution durant 18 heures, 4) récupération du surnageant homogène blanchâtre. Le diamètre effectif est obtenu en prenant un indice de réfraction de 1,33 pour l'eau et un indice de réfraction moyen de 1,42 pour les particules. Comme micro cires pouvant être utilisées dans les compositions selon l'invention, on peut citer notamment les micro cires de carnauba telles que celle commercialisée sous la dénomination de MicroCare 350 par la société MICRO POWDERS, les micro cires de cire synthétique telles que celle commercialisée sous la dénomination de MicroEase 114S par la société MICRO POWDERS, les micro cires constituées d'un mélange de cire de carnauba et de cire de polyéthylène telles que celles commercialisées sous les dénominations de Micro Care 300 et 310 par la société MICRO POWDERS, les micro cires constituées d'un mélange de cire de carnauba et de cire synthétique telles que celle commercialisée sous la dénomination Micro Care 325 par la société MICRO POWDERS, les micro cires de polyéthylène telles que celles commercialisées sous les dénominations de Micropoly 200 , 220 , 220L et 250S par la société MICRO POWDERS et les micro cires de polytétrafluoroéthylène telles que celles commercialisées sous les dénominations de Microslip 519 et 519 L par la société MICRO POWDERS. La composition selon l'invention peut comprendre une teneur en cires allant de 0,1 à 30 % en poids par rapport au poids total de la composition, en particulier elle peut en contenir de 0,5 à 15 %, plus particulièrement de 1 à 10%. Selon un mode de réalisation, la composition comprend moins de 10% en poids, de préférence moins de 7%, mieux moins de 5%, et encore mieux moins de 3% en poids de cire par rapport au poids total de la composition. De préférence encore, la composition est totalement exempte de cire. Polymères semi-cristallins On entend par polymère des composés comportant au moins deux motifs, de préférence au moins 3 motifs et plus spécialement au moins 10 motifs de répétition. Par "polymère semi- cristallin", on entend des polymères comportant une partie cristallisable, une chaîne pendante cristallisable ou une séquence cristallisable dans le squelette, et une partie amorphe dans le squelette et présentant une température de changement de phase réversible du premier ordre, en particulier de fusion (transition solide-liquide). Lorsque la partie cristallisable est sous forme d'une séquence cristallisable du squelette polymérique, la partie amorphe du polymère est sous forme de séquence amorphe ; le polymère semicristallin est dans ce cas un copolymère séquencé par exemple du type dibloc, tribloc ou multibloc, comportant au moins une séquence cristallisable et au moins une séquence amorphe. Par "séquence", on entend généralement au moins 5 motifs de répétition identiques. La ou les séquences cristallisables sont alors de nature chimique différente de la ou des séquences amorphes. Le polymère semi-cristallin a une température de fusion supérieure ou égale à 30 C (notamment allant de 30 C à 80 C), de préférence allant de 30 C à 60 C. Cette température de fusion est une température de changement d'état du premier ordre. Cette température de fusion peut être mesurée par toute méthode connue et en particulier à l'aide d'un calorimètre à balayage différentiel (D.S.C). De façon avantageuse, le ou les polymères semi-cristallins auxquels s'applique l'invention présentent une masse moléculaire moyenne en nombre supérieure ou égale à 1 000. De façon avantageuse, le ou les polymères semi-cristallins de la composition de l'invention ont une masse moléculaire moyenne en nombre Mn allant de 2 000 à 800 000, de préférence de 3 000 à 500 000, mieux de 4 000 à 150 000, notamment inférieure à 100 000, et mieux de 4 000 à 99 000. De préférence, ils présentent une masse moléculaire moyenne en nombre supérieure à 5 600, allant par exemple de 5 700 à 99 000.Par "chaîne ou séquence cristallisable", on entend au sens de l'invention une chaîne ou séquence qui si elle était seule passerait de l'état amorphe à l'état cristallin, de façon réversible, selon qu'on est au-dessus ou en dessous de la température de fusion. Une chaîne au sens de l'invention est un groupement d'atomes, pendant ou latéral par rapport au squelette du polymère. Une séquence est un groupement d'atomes appartenant au squelette, groupement constituant un des motifs répétitif du polymère. Avantageusement, la "chaîne pendante cristallisable" peut être chaîne comportant au moins 6 atomes de carbone. Le polymère semi-cristallin peut être choisi parmi les copolymères séquencés comportant au moins une séquence cristallisable et au moins une séquence amorphe, les homopolymères et les copolymères portant au moins une chaîne latérale cristallisable par motif de répétition, leurs mélanges. De tels polymères sont décrits par exemple dans le document EP 1396259. Selon un mode plus particulier de réalisation de l'invention, le polymère est issu d'un monomère à chaîne cristallisable choisi parmi les (méth)acrylates d'alkyle saturés en C14 à C22. A titre d'exemple particulier de polymère semi-cristallin structurant utilisable dans la composition selon l'invention, on peut citer les produits Intelimer de la société Landec décrits dans la brochure "Intelimer polymers", Landec IP22 (Rev. 4-97). Ces polymères sont sous forme solide à température ambiante (25 C). Ils sont porteurs de chaînes latérales cristallisables et présentent la formule X précédente. Gélifiants lipophiles Les gélifiants utilisables dans les compositions selon l'invention peuvent être des gélifiants lipophiles organiques ou minéraux, polymériques ou moléculaires. Comme gélifiant lipophile minéral, on peut citer les argiles éventuellement modifiées comme les hectorites modifiées par un chlorure d'ammonium d'acide gras en C,o à C22, comme l'hectorite modifiée par du chlorure de di-stéaryl di-méthyl ammonium telle que, par exemple, celle commercialisée sous la dénomination de Bentone 38V par la société ELEMENTIS. On peut également citer la silice pyrogénée éventuellement traitée hydrophobe en surface dont la taille des particules est inférieure à 1 pm. Il est en effet possible de modifier chimiquement la surface de la silice, par réaction chimique générant une diminution du nombre de groupes silanol présents à la surface de la silice. On peut notamment substituer des groupes silanol par des groupements hydrophobes : on obtient alors une silice hydrophobe. Les groupements hydrophobes peuvent être : - des groupements triméthylsiloxyle, qui sont notamment obtenus par traitement de silice pyrogénée en présence de l'hexaméthyldisilazane. Des silices ainsi traitées sont dénommées Silica silylate selon le CTFA (hème édition, 1995). Elles sont par exemple commercialisées sous les références Aerosil R812 par la société DEGUSSA, CAB-O-SIL TS-530 par la société CABOT, des groupements diméthylsilyloxyle ou polydiméthylsiloxane, qui sont notamment obtenus par traitement de silice pyrogénée en présence de polydiméthylsiloxane ou du diméthyldichlorosilane. Des silices ainsi traitées sont dénommées "Silica diméthyl silylate" selon le CTFA (hème édition, 1995). Elles sont par exemple commercialisées sous les références Aerosil R972 , et Aerosil R974 par la société DEGUSSA, CAB-O-SIL TS-610 et CAB-O-SIL TS-720 par la société CABOT. La silice pyrogénée hydrophobe présente en particulier une taille de particules pouvant être nanométrique à micrométrique, par exemple allant d'environ de 5 à 200 nm. Les gélifiants lipophiles organiques polymériques sont par exemple les organopolysiloxanes élastomériques partiellement ou totalement réticulés, de structure tridimensionnelle, comme ceux commercialisés sous les dénominations de KSG6 , KSG16 et de KSG18 par la société SHIN-ETSU, de Trefil E-505C et Trefil E-506C par la société DOW-CORNING, de Gransil SR-CYC , SR DMF10 , SR-DC556 , SR 5CYC gel , SR DMF 10 gel et de SR DC 556 gel par la société GRANT INDUSTRIES, de SF 1204 et de JK 113 par la société GENERAL ELECTRIC ; l'éthylcellulose comme celle vendue sous la dénomination Ethocel par la société DOW CHEMICAL ; les polycondensats de type polyamide résultant de la condensation entre (a) au moins un acide choisi parmi les acides dicarboxyliques comprenant au moins 32 atomes de carbone tels que les acides gras dimères et ([3) un alkylène diamine et en particulier l'éthylène diamine, dans lequel le polymère polyamide comprend au moins un groupe acide carboxylique terminal estérifié ou amidifié avec au moins un mono alcool ou une mono amine comprenant de 12 à 30 atomes de carbone linéaires et saturés, et en particulier, les copolymères d'éthylène diamine/dilinoléate de stéaryle tel que celui commercialisé sous la dénomination Uniclear 100 VG par la société ARIZONA CHEMICAL ; les galactommananes comportant de un à six, et en particulier de deux à quatre, groupes hydroxyle par ose, substitués par une chaîne alkyle saturée ou non, comme la gomme de guar alkylée par des chaînes alkyle en C, à C6, et en particulier en C, à C3 et leurs mélanges. Les copolymères séquencés de type "dibloc", "tribloc" ou "radial" du type polystyrène/polyisoprène, polystyrène/polybutadiène tels que ceux commercialisés sous la dénomination Luvitol HSB par la société BASF, du type polystyrène/copoly(éthylènepropylène) tels que ceux commercialisés sous la dénomination de Kraton par la société SHELL CHEMICAL CO ou encore du type polystyrène/copoly(éthylène-butylène), les mélanges de copolymères tribloc et radial (en étoile) dans l'isododécane tels que ceux commercialisé par la société PENRECO sous la dénomination Versagel comme par exemple le mélange de copolymère tribloc butylène/éthylène/styrène et de copolymère étoile éthylène/propylène/styrène dans l'isododécane (Versagel M 5960). Parmi les gélifiants lipophiles pouvant être utilisés dans les compositions selon l'invention, on peut encore citer les esters de dextrine et d'acide gras, tels que les palmitates de dextrine, notamment tels que ceux commercialisés sous les dénominations Rheopearl TL ou Rheopearl KL par la société CHIBA FLOUR. Les compositions revendiquées peuvent également contenir des ingrédients couramment utilisés dans le domaine du maquillage des fibres kératiniques. Polymère filmogène La composition selon l'invention peut comprendre selon un mode de réalisation particulier au moins un polymère filmogène. Le polymère filmogène peut être présent dans la composition selon l'invention en une teneur en matières sèches (ou matières actives) allant de 0,1 % à 30 % en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence de 0,5 % à 20 % en poids, et mieux de 1 % à 15 % en poids. Dans la présente invention, on entend par polymère filmogène , un polymère apte à former à lui seul ou en présence d'un agent auxiliaire de filmification, un film macroscopiquement continu et adhérent sur les fibres kératiniques, et de préférence un film cohésif, et mieux encore un film dont la cohésion et les propriétés mécaniques sont telles que ledit film peut être isolable et manipulable isolément, par exemple lorsque ledit film est réalisé par coulage sur une surface antiadhérente comme une surface téflonnée ou siliconnée. Parmi les polymères filmogènes utilisables dans la composition de la présente invention, on peut citer les polymères synthétiques, de type radicalaire ou de type polycondensat, les polymères d'origine naturelle, et leurs mélanges. Par polymère filmogène radicalaire, on entend un polymère obtenu par polymérisation de monomères à insaturation notamment éthylénique, chaque monomère étant susceptible de s'homopolymériser (à l'inverse des polycondensats). Les polymères filmogènes de type radicalaire peuvent être notamment des polymères, ou des copolymères, vinyliques, notamment des polymères acryliques. Les polymères filmogènes vinyliques peuvent résulter de la polymérisation de monomères à insaturation éthylénique ayant au moins un groupement acide et/ou des esters de ces monomères acides et/ou des amides de ces monomères acides. Comme monomère porteur de groupement acide, on peut utiliser des acides carboxyliques insaturés a , 13 -éthyléniques tels que l'acide acrylique, l'acide méthacrylique, l'acide crotonique, l'acide maléique, l'acide itaconique. On utilise de préférence l'acide (méth)acrylique et l'acide crotonique, et plus préférentiellement l'acide (méth)acrylique. Les esters de monomères acides sont avantageusement choisis parmi les esters de l'acide (méth)acrylique (encore appelé les (méth)acrylates), notamment des (méth)acrylates d'alkyle, en particulier d'alkyle en C1-C30, de préférence en C1-C20, des (méth)acrylates d'aryle, en particulier d'aryle en C6-C10, des (méth)acrylates d'hydroxyalkyle, en particulier d'hydroxyalkyle en C2-C6 . Parmi les (méth)acrylates d'alkyle, on peut citer le méthacrylate de méthyle, le méthacrylate d'éthyle, le méthacrylate de butyle, le méthacrylate d'isobutyle, le méthacrylate d'éthyl-2 hexyle, le méthacrylate de lauryle, le méthacrylate de cyclohexyle. Parmi les (méth)acrylates d'hydroxyalkyle, on peut citer l'acrylate d'hydroxyéthyle, l'acrylate de 2-hydroxypropyle, le méthacrylate d'hydroxyéthyle, le méthacrylate de 2-hydroxypropyle. Parmi les (méth)acrylates d'aryle, on peut citer l'acrylate de benzyle et l'acrylate de phényle. Les esters de l'acide (méth)acrylique particulièrement préférés sont les (méth)acrylates d'alkyle. Selon la présente invention, le groupement alkyle des esters peut être soit fluoré, soit perfluoré, c'est-à-dire qu'une partie ou la totalité des atomes d'hydrogène du groupement alkyle sont substitués par des atomes de fluor. Comme amides des monomères acides, on peut par exemple citer les (méth)acrylamides, et notamment les N-alkyl (méth)acrylamides, en particulier d'alkyl en C2-C12. Parmi les N-alkyl (méth)acrylamides, on peut citer le N-éthyl acrylamide, le N-t-butyl acrylamide, le N-t-octyl acrylamide et le N-undécylacrylamide. Les polymères filmogènes vinyliques peuvent également résulter de l'homopolymérisation ou de la copolymérisation de monomères choisis parmi les esters vinyliques et les monomères styrèniques. En particulier, ces monomères peuvent être polymérisés avec des monomères acides et/ou leurs esters et/ou leurs amides, tels que ceux mentionnés précédemment. Comme exemple d'esters vinyliques, on peut citer l'acétate de vinyle, le néodécanoate de vinyle, le pivalate de vinyle, le benzoate de vinyle et le t-butyl benzoate de vinyle. Comme monomères styrèniques, on peut citer le styrène et l'alpha-méthyl styrène. Parmi les polycondensats filmogènes, on peut citer les polyuréthanes, les polyesters, les polyesters amides, les polyamides, et les résines époxyesters, les polyurées. Les polyuréthanes peuvent être choisis parmi les polyuréthanes anioniques, cationiques, non-ioniques ou amphotères, les polyuréthanes-acryliques, les poly-uréthanespolyvi nylpirrolidones, les polyester-polyuréthanes, les polyéther-polyuréthanes, les polyurées, les polyurée-polyuréthanes, et leurs mélanges. Les polyesters peuvent être obtenus, de façon connue, par polycondensation d'acides dicarboxyliques avec des polyols, notamment des diols. L'acide dicarboxylique peut être aliphatique, alicyclique ou aromatique. On peut citer comme exemple de tels acides : l'acide oxalique, l'acide malonique, l'acide diméthylmalonique, l'acide succinique, l'acide glutarique, l'acide adipique, l'acide pimélique, l'acide 2,2-diméthylglutarique, l'acide azélaïque, l'acide subérique, l'acide sébacique, l'acide fumarique, l'acide maléique, l'acide itaconique, l'acide phtalique, l'acide dodécanedioïque, l'acide 1,3-cyclohexanedicarboxylique, l'acide 1,4-cyclohexanedicarboxylique, l'acide isophtalique, l'acide téréphtalique, l'acide 2,5-norbornane dicarboxylique, l'acide diglycolique, l'acide thiodipropionique, l'acide 2,5-naphtalènedicarboxylique, l'acide 2,6- naphtalènedicarboxylique. Ces monomères acide dicarboxylique peuvent être utilisés seuls ou en combinaison d'au moins deux monomères acide dicarboxylique. Parmi ces monomères, on choisit préférentiellement l'acide phtalique, l'acide isophtalique, l'acide téréphtalique. Le diol peut être choisi parmi les diols aliphatiques, alicycliques, aromatiques. On utilise de préférence un diol choisi parmi : l'éthylène glycol, le diéthylène glycol, le triéthylène glycol, le 1,3-propanediol, le cyclohexane diméthanol, le 4-butanediol. Comme autres polyols, on peut utiliser le glycérol, le pentaérythritol, le sorbitol, le triméthylol propane. Les polyesters amides peuvent être obtenus de manière analogue aux polyesters, par polycondensation de diacides avec des diamines ou des amino alcools. Comme diamine, on peut utiliser l'éthylènediamine, l'hexaméthylènediamine, la méta- ou para-phénylènediamine. Comme aminoalcool, on peut utiliser la monoéthanolamine. Le polyester peut en outre comprendre au moins un monomère portant au moins un groupement -SO3M, avec M représentant un atome d'hydrogène, un ion ammonium NH4+ou un ion métallique, comme par exemple un ion Na+, Li+ K+ Mg2+, Ça2+, Cu2+, Fe2+ Fe3+ . On peut utiliser notamment un monomère aromatique bifonctionnel comportant un tel groupement -SO3M. Le noyau aromatique du monomère aromatique bifonctionnel portant en outre un groupement -SO3M tel que décrit ci-dessus peut être choisi par exemple parmi les noyaux benzène, naphtalène, anthracène, diphényl, oxydiphényl, sulfonyldiphényl, méthylènediphényl. On peut citer comme exemple de monomère aromatique bifonctionnel portant en outre un groupement -SO3M : l'acide sulfoisophtalique, l'acide sulfotéréphtalique, l'acide sulfophtalique, l'acide 4-sulfonaphtalène-2,7-dicarboxylique. On préfère utiliser des copolymères à base d'isophtalate/sulfoisophtalate, et plus particulièrement des copolymères obtenus par condensation de di-éthylèneglycol, cyclohexane di-méthanol, acide isophtalique, acide sulfoisophtalique. Les polymères d'origine naturelle, éventuellement modifiés, peuvent être choisis parmi la résine shellac, la gomme de sandaraque, les dammars, les élémis, les copals, les polymères cellulosiques, et leurs mélanges. Selon un premier mode de réalisation de la composition selon l'invention, le polymère filmogène peut être un polymère hydrosoluble et peut être présent dans une phase aqueuse de la composition ; le polymère est donc solubilisé dans la phase aqueuse de la composition. Selon une autre variante de réalisation de la composition selon l'invention, le polymère filmogène peut être un polymère solubilisé dans une phase grasse liquide comprenant des huiles ou solvants organiques tels que ceux décrits précédemment (on dit alors que le polymère filmogène est un polymère liposoluble). De préférence, la phase grasse liquide comprend une huile volatile, éventuellement en mélange avec une huile non volatile, les huiles pouvant être choisies parmi les huiles citées précédemment. A titre d'exemple de polymère liposoluble, on peut citer les copolymères d'ester vinylique (le groupe vinylique étant directement relié à l'atome d'oxygène du groupe ester et l'ester vinylique ayant un radical hydrocarboné saturé, linéaire ou ramifié, de 1 à 19 atomes de carbone, lié au carbonyle du groupe ester) et d'au moins un autre monomère qui peut être un ester vinylique (différent de l'ester vinylique déjà présent), une a-oléfine (ayant de 8 à 28 atomes de carbone), un alkylvinyléther (dont le groupe alkyl comporte de 2 à 18 atomes de carbone), ou un ester allylique ou méthallylique (ayant un radical hydrocarboné saturé, linéaire ou ramifié, de 1 à 19 atomes de carbone, lié au carbonyle du groupe ester). Ces copolymères peuvent être réticulés à l'aide de réticulants qui peuvent être soit du type vinylique, soit du type allylique ou méthallylique, tels que le tétraallyloxyéthane, le divinylbenzène, l'octanedioate de divinyle, le dodécanedioate de divinyle, et l'octadécanedioate de divinyle. Comme exemples de ces copolymères, on peut citer les copolymères : acétate de vinyle/stéarate d'allyle, l'acétate de vinyle/laurate de vinyle, acétate de vinyle/stéarate de vinyle, acétate de vinyle/octadécène, acétate de vinyle/octadécylvinyléther, propionate de vinyle/laurate d'allyle, propionate de vinyle/laurate de vinyle, stéarate de vinyle/octadécène-1, acétate de vinyle/dodécène-1, stéarate de vinyle/éthylvinyléther, propionate de vinyle/cétyl vinyle éther, stéarate de vinyle/acétate d'allyle, diméthyl-2, 2 octanoate de vinyle/laurate de vinyle, diméthyl-2, 2 pentanoate d'allyle/laurate de vinyle, diméthyl propionate de vinyle/stéarate de vinyle, diméthyl propionate d'allyle/stéarate de vinyle, propionate de vinyle/stéarate de vinyle, réticulé avec 0,2 % de divinyl benzène, diméthyl propionate de vinyle/laurate de vinyle, réticulé avec 0,2 % de divinyl benzène, acétate de vinyle/octadécyl vinyl éther, réticulé avec 0,2 % de tétraallyloxyéthane, acétate de vinyle/stéarate d'allyle, réticulé avec 0,2 % de divinyl benzène, acétate de vinyle/octadécène-1 réticulé avec 0, 2 % de divinyl benzène et propionate d'allyle/stéarate d'allyle réticulé avec 0,2 % de divinyl benzène. Comme polymères filmogènes liposolubles, on peut également citer les copolymères liposolubles, et en particulier ceux résultant de copolymérisation d'esters vinyliques ayant de 9 à 22 atomes de carbone ou d'acrylates ou de méthacrylates d'alkyle, les radicaux alkyles ayant de 10 à 20 atomes de carbone. De tels copolymères liposolubles peuvent être choisis parmi les copolymères de polystéarate de vinyle, de polystéarate de vinyle réticulé à l'aide de divinylbenzène, de diallyléther ou de phtalate de diallyle, les copolymères de poly(méth)acrylate de stéaryle, de polylaurate de vinyle, de poly(méth)acrylate de lauryle, ces poly(méth)acrylates pouvant être réticulés à l'aide de diméthacrylate de l'éthylène glycol ou de tétraéthylène glycol. Les copolymères liposolubles définis précédemment sont connus et notamment décrits dans la demande FR-A-2232303 ; ils peuvent avoir un poids moléculaire moyen en poids allant de 2.000 à 500.000 et de préférence de 4.000 à 200.000. Comme polymères filmogènes liposolubles utilisables dans l'invention, on peut également citer les polyalkylènes et notamment les copolymères d'alcènes en C2-C20, comme le polybutène, les alkylcelluloses avec un radical alkyle linéaire ou ramifié, saturé ou non en Cl à C8 comme l'éthylcellulose et la propylcellulose, les copolymères de la vinylpyrolidone (VP) et notamment les copolymères de la vinylpyrrolidone et d'alcène en C2 à C40 et mieux en C3 à C20. A titre d'exemple de copolymère de VP utilisable dans l'invention, on peut citer le copolymère de VP/acétate vinyle, VP/méthacrylate d'éthyle, la polyvinylpyrolidone (PVP) butylée, VP/méthacrylate d'éthyle/acide méthacrylique, VP/eicosène, VP/hexadécène, VP/triacontène, VP/styrène, VP/acide acrylique/méthacrylate de lauryle. On peut également citer les résines de silicone, généralement solubles ou gonflables dans les huiles de silicone, qui sont des polymères de polyorganosiloxanes réticulés. La nomenclature des résines de silicone est connue sous le nom de "MDTQ", la résine étant décrite en fonction des différentes unités monomèriques siloxane qu'elle comprend, chacune des lettres "MDTQ" caractérisant un type d'unité. A titre d'exemples de résines polymethylsilsesquioxanes commercialement disponibles, on peut citer celles qui sont commercialisés : par la société Wacker sous la référence Resin MK tels que la Belsil PMS MK : par la société SHIN-ETSU sous les références KR-220L. Comme résines siloxysilicates, on peut citer les résines trimethylsiloxysilicate (TMS) telles que celle commercialisées sous la référence SR1000 par la société General Electric ou sous la référence TMS 803 par la société Wacker. On peut encore citer les résines timéthylsiloxysilicate commercialisées dans un solvant tel que la cyclomethicone, vendues sous la dénomination "KF-7312J" par la société Shin-Etsu, "DC 749", "DC 593" par la société Dow Corning. On peut aussi citer des copolymères de résines de silicone telles que celles citées ci-dessus avec des polydiméthylsiloxanes, comme les copolymères adhésifs sensibles à la pression commercialisés par la société Dow Corning sous la référence BIO-PSA et décrits dans le document US 5 162 410 ou encore les copolymères siliconés issus de la réaction d'un résine de silicone, telle que celles décrite plus haut, et d'un diorganosiloxane tels que décrits dans le document WO 2004/073626. Selon un mode de réalisation de l'invention, le polymère filmogène est un polymère éthylénique séquencé linéaire filmogène, qui comprend de préférence au moins une première séquence et au moins une deuxième séquence ayant des températures de transition vitreuse (Tg) différentes, lesdites première et deuxième séquences étant reliées entre elles par une séquence intermédiaire comprenant au moins un monomère constitutif de la première séquence et au moins un monomère constitutif de la deuxième séquence. Avantageusement, les première et deuxième séquences et du polymère séquencé sont incompatibles l'une avec l'autre. De tels polymères sont décrits par exemple dans les documents EP 1411069 ou W004/028488. Le polymère filmogène peut être également présent dans la composition sous la forme de particules en dispersion dans une phase aqueuse ou dans une phase solvant non aqueuse, connue généralement sous le nom de latex ou pseudolatex. Les techniques de préparation de ces dispersions sont bien connues de l'homme du métier. Comme dispersion aqueuse de polymère filmogène, on peut utiliser les dispersions acryliques vendues sous les dénominations Neocryl XK-90 , Neocryl A-1070 , Neocryl A-1090 , Neocryl BT-62 , Neocryl A-1079 et Neocryl A-523 par la société AVECIANEORESINS, Dow Latex 432 par la société DOW CHEMICAL, Daitosol 5000 AD ou Daitosol 5000 SJ par la société DAITO KASEY KOGYO; Syntran 5760 par la société Interpolymer, Allianz OPT par la société ROHM & HAAS, les dispersions aqueuses de polymères acryliques ou styrène/acrylique vendues sous le nom de marque JONCRYL par la société JOHNSON POLYMER ou encore les dispersions aqueuses de polyuréthane vendues sous les dénominations Neorez R-981 et Neorez R-974 par la société AVECIANEORESINS, les Avalure UR-405 , Avalure UR-410 , Avalure UR-425 , Avalure UR-450 , Sancure 875 , Sancure 861 , Sancure 878 et Sancure 2060 par la société GOODRICH, Impranil 85 par la société BAYER, Aquamere H-1511 par la société HYDROMER ; les sulfopolyesters vendus sous le nom de marque Eastman AQ par la société Eastman Chemical Products, les dispersions vinyliques comme le Mexomère PAM de la société CHIMEX et leurs mélanges. Comme exemples de dispersions non aqueuses de polymère filmogène, on peut citer les dispersions acryliques dans l'isododécane comme le Mexomère PAP de la société CHIMEX, les dispersions de particules d'un polymère éthylénique greffé, de préférence acrylique, dans une phase grasse liquide, le polymère éthylénique étant avantageusement dispersé en l'absence de stabilisant additionnel en surface des particules telles que décrite notamment dans le document WO 04/055081. La composition selon l'invention peut comprendre un agent plastifiant favorisant la formation d'un film avec le polymère filmogène. Un tel agent plastifiant peut être choisi parmi tous les composés connus de l'homme du métier comme étant susceptibles de remplir la fonction recherchée. Matière colorante La composition selon l'invention peut également comprendre au moins une matière colorante comme les matières pulvérulentes, les colorants liposolubles, les colorants hydrosolubles. Les matières colorantes pulvérulentes peuvent être choisies parmi les pigments et les nacres. Les pigments peuvent être blancs ou colorés, minéraux et/ou organiques, enrobés ou non. On peut citer, parmi les pigments minéraux, le dioxyde de titane, éventuellement traité en surface, les oxydes de zirconium, de zinc ou de cérium, ainsi que les oxydes de fer ou de chrome, le violet de manganèse, le bleu outremer, l'hydrate de chrome et le bleu ferrique. Parmi les pigments organiques, on peut citer le noir de carbone, les pigments de type D & C, et les laques à base de carmin de cochenille, de baryum, strontium, calcium, aluminium. Les nacres peuvent être choisies parmi les pigments nacrés blancs tels que le mica recouvert de titane ou d'oxychlorure de bismuth, les pigments nacrés colorés tels que le mica titane avec des oxydes de fer, le mica titane avec notamment du bleu ferrique ou de l'oxyde de chrome, le mica titane avec un pigment organique du type précité ainsi que les pigments nacrés à base d'oxychlorure de bismuth. Les colorants liposolubles sont par exemple le rouge Soudan, le D&C Red 17, le D&C Green 6, le [3-carotène, l'huile de soja, le brun Soudan, le D&C Yellow 11, le D&C Violet 2, le D&C Orange 5, le jaune quinoléine, le rocou. Ces matières colorantes peuvent être présentes en une teneur allant de 0,01 à 30 % en poids par rapport au poids total de la composition. Charges La composition selon l'invention peut en outre comprendre au moins une charge. Les charges peuvent être choisies parmi celles bien connues de l'homme du métier et couramment utilisées dans les compositions cosmétiques. Les charges peuvent être minérales ou organiques, lamellaires ou sphériques. On peut citer le talc, le mica, la silice, le kaolin, les poudres de polyamide comme le Nylon commercialisé sous la dénomination Orgasol par la société Atochem, de poly-13-alanine et de polyéthylène, les poudres de polymères de tétrafluoroéthylène comme le Téflon , la lauroyl-lysine, l'amidon, le nitrure de bore, les micro sphères creuses polymériques expansées telles que celles de chlorure de polyvinylidène/acrylonitrile comme celles commercialisées sous la dénomination d'Expancel par la société Nobel Industrie, les poudres acryliques telles que celles commercialisées sous la dénomination Polytrap par la société Dow Corning, les particules de polyméthacrylate de méthyle et les microbilles de résine de silicone (Tospearls de Toshiba, par exemple), le carbonate de calcium précipité, le carbonate et l'hydro-carbonate de magnésium, l'hydroxyapatite, les microsphères de silice creuses (Silica Beads de MAPRECOS), les microcapsules de verre ou de céramique, les savons métalliques dérivés d'acides organiques carboxyliques ayant de 8 à 22 atomes de carbone, et en particulier de 12 à 18 atomes de carbone, par exemple le stéarate de zinc, de magnésium ou de lithium, le laurate de zinc, le myristate de magnésium. On peut également utiliser un composé susceptibles de gonfler à la chaleur et notamment des particules thermoexpansibles telles que les microsphères non expansées de copolymère de chlorure de vinylidène/d'acrylonitrile/méthacrylate de méthyle ou de copolymère d'homopolymère d'acrylonitrile comme par exemple celles commercialisées respectivement sous les références Expancel 820 DU 40 et Expancel 007WU par la Société AKZO NOBEL. Les charges peuvent représenter de 0,1 à 25 %, en particulier de 1 à 20 % en poids par rapport au poids total de la composition. La composition de l'invention peut comprendre, en outre, tout additif usuellement utilisé en cosmétique tels que les antioxydants, les conservateurs, les fibres, les parfums, les neutralisants, les gélifiants, les épaississants, les vitamines, les agents de coalescence, les plastifiants, et leurs mélanges. Fibres La composition selon l'invention peut en outre comprendre des fibres qui permettent une amélioration de l'effet allongeant. Par fibre , il faut comprendre un objet de longueur L et de diamètre D tel que L soit très supérieur à D, D étant le diamètre du cercle dans lequel s'inscrit la section de la fibre. En particulier, le rapport L/D (ou facteur de forme) est choisi dans la gamme allant de 3,5 à 2500, en particulier de 5 à 500, et plus particulièrement de 5 à 150. Les fibres utilisables dans la composition de l'invention peuvent être des fibres d'origine synthétique ou naturelle, minérale ou organique. Elles peuvent être courtes ou longues, unitaires ou organisées par exemple tressées, creuses ou pleines. Leur forme peut être quelconque et notamment de section circulaire ou polygonale (carrée, hexagonale ou octogonale) selon l'application spécifique envisagée. En particulier, leurs extrémités sont épointées et/ou polies pour éviter de se blesser. En particulier, les fibres ont une longueur allant de 1 pm à 10 mm, en particulier de 0,1 mm à 5 mm et plus particulièrement de 0,3 mm à 3,5 mm. Leur section peut être comprise dans un cercle de diamètre allant de 2 nm à 500 pm, en particulier allant de 100 nm à 100 pm et plus particulièrement de 1 pm à 50 pm. Le poids ou titre des fibres est souvent donné en denier ou décitex et représente le poids en gramme pour 9 km de fil. Les fibres selon l'invention peuvent en particulier avoir un titre choisi dans la gamme allant de 0,15 à 30 deniers et notamment de 0,18 à 18 deniers. Les fibres utilisables dans la composition de l'invention peuvent être choisies parmi les fibres rigides ou non rigides, elles peuvent être d'origine synthétique ou naturelle, minérales ou organiques. Par ailleurs, les fibres peuvent être traitées ou non en surface, enrobées ou non, colorées ou non colorées. A titre de fibres utilisables dans la composition selon l'invention, on peut citer les fibres non rigides telles que les fibres de polyamide (Nylon ) ou les fibres rigides telles que les fibres de polyimide-amide comme celles vendues sous les dénomination KERMEL , KERMEL TECH par la société RHODIA ou de poly-(p-phénylène-téréphtalamide) (ou d'aramide) notamment vendues sous la dénomination Kevlar par la société DUPONT DE NEMOURS. Les fibres peuvent êtres présentes dans la composition selon l'invention en une teneur allant de 0,01 % à 10 % en poids, par rapport au poids total de la composition, en particulier de 0,1 % à 5 % en poids, et plus particulièrement de 0,3 % à 3 % en poids. Actifs cosmétiques Comme actifs cosmétiques pouvant être utilisés dans les compositions selon l'invention, on peut citer notamment des antioxydants, les conservateurs, les parfums, les neutralisants, émollients, des hydratants, des vitamines et des filtres en particulier solaires. Bien entendu, l'homme du métier veillera à choisir les éventuels additifs complémentaires et/ou leur quantité de telle manière que les propriétés avantageuses de la composition selon l'invention ne soient pas, ou substantiellement pas, altérées par l'adjonction envisagée. La composition selon l'invention peut être conditionnée dans un récipient délimitant au moins un compartiment qui comprend ladite composition, ledit récipient étant fermé par un élément de fermeture. Le récipient est de préférence associé à un applicateur, notamment sous forme d'une brosse comportant un arrangement de poils maintenus par un fil torsadé. Une telle brosse torsadée est décrite notamment dans le brevet US 4 887 622. Il peut être également sous forme d'un peigne comportant une pluralité d'éléments d'application, obtenus notamment de moulage. De tels peignes sont décrits par exemple dans le brevet FR 2 796 529. L'applicateur peut être solidaire du récipient, tel que décrit par exemple le brevet FR 2 761 959. Avantageusement, l'applicateur est solidaire d'une tige qui, elle même, est solidaire de l'élément de fermeture. L'élément de fermeture peut être couplé au récipient par vissage. Alternativement, le couplage entre l'élément de fermeture et le récipient se fait autrement que par vissage, notamment via un mécanisme à baïonnette, par encliquetage, ou par serrage. Par "encliquetage" on entend en particulier tout système impliquant le franchissement d'un bourrelet ou d'un cordon de matière par déformation élastique d'une portion, notamment de l'élément de fermeture, puis par retour en position non contrainte élastiquement de ladite portion après le franchissement du bourrelet ou du cordon. Le récipient peut être au moins pour partie réalisé en matériau thermoplastique. A titre d'exemples de matériaux thermoplastiques, on peut citer le polypropylène ou le polyéthylène. Alternativement, le récipient est réalisé en matériau non thermoplastique, notamment en verre ou en métal (ou alliage). Le récipient est de préférence équipé d'un essoreur disposé au voisinage de l'ouverture du récipient. Un tel essoreur permet d'essuyer l'applicateur et éventuellement, la tige dont il peut être solidaire. Un tel essoreur est décrit par exemple dans le brevet FR 2 792 618. Le contenu des brevets ou demandes de brevets cités précédemment sont incorporés par référence dans la présente demande. Procédé de préparation Pour obtenir les propriétés particulières des compositions objet de la présente demande, celles-ci doivent être préparées selon un procédé comprenant : - au moins une étape d'émulsification de la phase grasse dans la phase aqueuse de la composition, à une température supérieure ou égale à la température de transition solide û liquide du polymère siliconé, et -au moins une étape de refroidissement contrôlé de l'émulsion obtenue, ledit refroidissement étant effectué sous cisaillement mécanique contrôlé. Ainsi, la présente demande concerne encore un procédé de préparation d'une composition selon la présente invention comprenant : - au moins une étape d'émulsification de la phase grasse dans la phase aqueuse de la composition, à une température supérieure ou égale à la température de transition solide û liquide du polymère siliconé, et - au moins une étape de refroidissement contrôlé de l'émulsion obtenue, ledit refroidissement étant effectué sous cisaillement mécanique contrôlé. Tout équipement ou combinaison d'équipements permettant de maîtriser à la fois les conditions de refroidissement et une action mécanique qui va malaxer le produit au fur et à mesure de ce refroidissement tels que les procédés fonctionnant en continu de type échangeur à surface raclée, ou encore de façon préférée de type malaxeur /extrudeur bi-vis (appelé extrudeur par simplification dans la suite de ce document) conviennent à la mise en oeuvre du procédé selon l'invention. De préférence on utilise des extrudeurs de type malaxeur-extrudeur bi-vis, ces extrudeurs se composant des éléments suivants : - au moins deux fourreaux régulés thermiquement de façon indépendante à une température allant de 10 C à 300 C, - deux axes co-rotatifs composés d'éléments de vis, chaque élément ayant une forme apportant la fonction de mélange recherchée dans la zone de température correspondante, - des dispositifs de dosage et d'introduction des différentes phases, - un moteur à vitesse variable, permettant de moduler l'intensité du cisaillement en fonction de la vitesse de rotation des vis. Ce procédé permet notamment une bonne mise en oeuvre du composé siliconé qui présente une température de transition solide-liquide élevée (supérieure à 100 C). Une telle température rend difficile l'émulsification de la phase grasse comprenant ledit polymère dans la phase aqueuse par une voie de préparation conventionnelle en cuve, qui impliquerait un chauffage à température élevée des autres ingrédients. Lorsque le procédé selon l'invention est mis en oeuvre au travers d'un malaxeur-extrudeur, les différents ingrédients peuvent être incorporés à des températures différentes au cours du malaxage pendant le refroidissement, à une température compatible avec leur stabilité. Par exemple, lorsque la composition comprend un polymère en dispersion dans une phase aqueuse (ou latex), celui-ci est généralement introduit pendant le refroidissement de manière à ne pas déstabiliser le latex. On peut citer notamment comme équipements permettant la réalisation de l'invention, sans restriction de l'invention à ces matériels, les modèles BC-21 et BC-45 de la société Clextral, ou le modèle Prism Eurolab de la société ThermoRhéo. Selon un mode préféré de préparation, l'extrudeur est constitué de 6 fourreaux indépendants permettant chacun d'introduire de nouvelles phases et de fixer la température. Ils sont numérotés de 1 à 6 depuis l'entrée vers la sortie du produit. La vitesse de rotation est de 600 trs/min. La phase dite aqueuse comprenant l'eau, les tensioactifs, les polymères ou gélifiants hydrophiles est introduite à froid dans le premier fourreau, dans lequel elle est chauffée à 90 C. Cette phase peut aussi être avantageusement chauffée avant son injection dans l'extrudeur. La phase grasse, préalablement chauffée à 110 C dans un poêlon, est introduite dans le second fourreau, dans lequel les deux phases sont combinées à 130 C. Les pigments sont introduits indifféremment avec la phase aqueuse ou avec la phase grasse. Les exemples qui suivent sont présentés à titre illustratif et non limitatif de l'invention. Sauf indication contraire, les quantités sont données en gramme. Exemples 1 à 4 On prépare les mascaras de composition suivante : Exemple 1 Exemple 2 Exemple 3 Exemple 4 Phase A Hydroxyéthylcellulose 0, 88 0,88 0,88 0,88 Gomme arabique 3,38 3,38 3,38 3,38 Antimousse (siméthicone) 0,19 0,19 0,21 0,19 Phenoxyethanol - - - 0,84 Pigments (oxydes de fer) 7,14 7,14 7,14 7,14 Conservateurs qs qs qs qs eau Qsp100 QsplOO QsplOO QsplOO Phase B Polyamide/polydiméthysiloxane de 22,5 19,26 11,3 l'exemple 3 du brevet US 5891680 Polyamide/polydiméthysiloxane (DC - - 30 11,3 2-8179 de Dow Corning) Isononanoate d'isononyle 12,22 10,46 10,3 11,1 Stéarate de polyethylene glycol (40 2,25 2,25 3 2,25 0E) (Myrj 52 P d'Uniquema) Tristéarate de sorbitan (Span 65V 0,96 0,96 1,3 0,96 d'Uniquema) Potassium cetyl phosphate 3,21 3,21 4,3 3,21 (Amphisol K) C18-38 Alkylhydroxystéaroylstéarate - 5 - - (K82 P de Koster Keunen) Phase C Copolymère 5 5 5 5 Styrène/Acrylates/ammonium methacrylate, butylene glycol, sodium laureth-12 sulfate (Syntran 5760 (40% m.a)) Les compositions des exemples 1 à 4 sont préparées dans un mélangeur extrudeur à deux 10 vis (type "BC 21" de la société "CLEXTRAL") comprenant 6 fourreaux, tel que mentionné plus haut, selon le mode opératoire suivant : Les ingrédients de la phase A sont introduits à froid dans le premier fourreau, dans lequel ils sont chauffés à 90 C. 15 Les ingrédients de la phase B sont chauffés à 110 C dans un poêlon puis introduits dans le second fourreau, dans lequel les deux phases sont chauffées et émulsionnées à 130 C. Le latex (phase C) est introduit à 40 C dans le cinquième fourreau. 54 Pour chacune des compositions, on a mesuré les viscosités initiale et finale à 25 C selon le protocole décrit plus haut et on a calculé le ratio rlfinale /llinitial. Les résultats sont présentés dans le tableau suivant : 11 initiale Il finale Il finale Iii initiale Pa.s Pa.s Exemple 1 86 71 0,82 Exemple 2 54 75 1,4 Exemple 3 278 166 0,59 Exemple 4 29 59 2 Exemples 5 et 5' On prépare deux mascaras de composition suivante : Exemples 5 et 5' Phase A Gomme arabique 3,38 Hydroxyéthylcellulose 0,88 Antimousse (siméthicone) 0,19 Pigments (oxyde de fer) 7,14 Conservateurs qs eau QsplOO Phase B Polyamide/polydiméthysiloxane de l'exemple 3 du 22,5 brevet US 5891680 Isononanoate d'isononyle 17,4 Alcool stéarylique 5 Stéarate de polyethylene glycol (40 0E) 2,25 (Myrj 52 P d'Uniquema) Tristéarate de sorbitan (Span 65V d'Uniquema) 0,96 Potassium cetyl phosphate (Amphisol K) 3,21 a) Le mascara de l'exemple 5 (invention) est préparé selon le procédé de l'invention dans un 15 mélangeur extrudeur à deux vis (type "BC 21" de la société "CLEXTRAL") décrit ci-dessus selon le mode opératoire suivant : Les ingrédients de la phase A sont introduits à froid dans le premier fourreau, dans lequel ils sont chauffés à 90 C. 20 Les ingrédients de la phase B sont chauffés à 110 C dans un poêlon puis introduits dans le second fourreau, dans lequel les deux phases sont chauffées et émulsionnées à 130 C. 10 b) Le mascara de l'exemple 5' (hors invention) est préparé de manière conventionnelle par chauffage des composés de la phase B jusqu'à fusion puis le mélange est homogénéisé. Parallèlement, on prépare un gel en mélangeant les composés de la phase A, puis on ajoute ce mélange au mélange B sous agitation au Moritz. c) Pour chacune des compositions, on a mesuré les viscosité initiale et finale à 25 C selon le protocole décrit plus haut et on a calculé le ratio Tlfinale /~linitial. 10 Les résultats sont présentés dans le tableau suivant : 11initiale finale finale Iii initiale Pa.s Pa.s Exemple 5 460 330 0,71 Exemple 5' 990 54 0,24 L'exemple 5' (hors invention) présente après un cycle de chauffe défini, une évolution de viscosité significative (ratio 1lfinale /llinitiale inférieur à 0,5 ), représentative d'une dispersion grossière des particules de phase grasse dans la phase aqueuse. 15
L'invention a pour objet une composition cosmétique comprenant un milieu liquide cosmétiquement acceptable comprenant une phase aqueuse et une phase grasse comprenant au moins un polymère siliconé comportant au moins un motif comprenant :1 ) des polyorganosiloxanes comportant au moins deux groupes capables d'établir des interactions hydrogène, ces deux groupes étant situés dans la chaîne du polymère, et/ou2) des polyorganosiloxanes comportant au moins deux groupes capables d'établir des interactions hydrogène, ces deux groupes étant situés sur des greffons ou ramifications,- ladite composition étant telle qu'après avoir été soumise à un chauffage en continu de 25 degree C jusqu'à 90 degree C à une vitesse de 5 degree C par minute, maintenue 2 min à 90 degree C, puis refroidie en continu de 90 degree C à 25 degree C à une vitesse de 5 degree C par minute, le ratio entre la viscosité finale de la composition à 25 degree C après chauffage (etaf) et la viscosité initiale à 25 degree C (etai) avant chauffage est supérieur à 0,5.L'invention a également pour l'objet l'utilisation d'une telle composition pour obtenir un maquillage chargeant des matières kératiniques et un dépôt lisse et homogène.
1. Composition de revêtement des fibres kératiniques comprenant une phase aqueuse et une phase grasse comprenant au moins un polymère siliconé comportant au moins un motif comprenant : 1) des polyorganosiloxanes comportant au moins deux groupes capables d'établir des interactions hydrogène, ces deux groupes étant situés dans la chaîne du polymère, et/ou 2) des polyorganosiloxanes comportant au moins deux groupes capables d'établir des interactions hydrogène, ces deux groupes étant situés sur des greffons ou ramifications, ladite composition étant telle qu'après avoir été soumise à un chauffage en continu de 25 C jusqu'à 90 C à une vitesse de 5 C par minute, maintenue 2 min à 90 C, puis refroidie en continu de 90 C à 25 C à une vitesse de 5 C par minute, le ratio entre la viscosité finale de la composition à 25 C après chauffage (lof) et la viscosité initiale à 25 C (rb) avant chauffage est supérieur à 0,5. 2. Composition selon la 1, caractérisée en ce que la teneur totale en polymères siliconés représente de 0,5 à 70%, de préférence de 5 à 50% et mieux encore de 10 à 45% du poids total de la composition. 3. Composition selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que lesdits motifs capables d'établir des interactions hydrogène sont choisis parmi les groupes ester, amide, sulfonamide, carbamate, thiocarbamate, urée, uréthane, thiourée, oxamido, guanidino, biguanidino et leurs combinaisons. 4. Composition selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle le polymère siliconé comprend au moins un motif répondant à la formule : m (1) R5 SiùX G Y G X R' n R6 R4 Si O dans laquelle : 1) R4, R5, R6 et R7, identiques ou différents, représentent un groupe choisi parmi : - les groupes hydrocarbonés, linéaires, ramifiés ou cycliques, en C, à C4o, saturés ou insaturés, pouvant contenir dans leur chaîne un ou plusieurs atomes d'oxygène, de soufre et/ou d'azote, et pouvant être substitués en partie ou totalement par des atomes de fluor, - les groupes aryles en C6 à C,o, éventuellement substitués par un ou plusieurs groupes alkyle en C, à C4, - les chaînes polyorganosiloxanes contenant ou non un ou plusieurs atomes d'oxygène, de soufre et/ou d'azote, 2) les X, identiques ou différents, représentent un groupe alkylène di-yle, linéaire ou ramifié en C, à C30, pouvant contenir dans sa chaîne un ou plusieurs atomes d'oxygène et/ou d'azote, 3) Y est un groupe divalent alkylène linéaire ou ramifié, arylène, cycloalkylène, alkylarylène ou arylalkylène, saturé ou insaturé, en C, à C5o, pouvant comporter un ou plusieurs atomes d'oxygène, de soufre et/ou d'azote, et/ou porter comme substituant l'un des atomes ou groupes d'atomes suivants : fluor, hydroxy, cycloalkyle en C3 à C8, alkyle en C, à C4o, aryle en C5 à C,o, phényle éventuellement substitué par 1 à 3 groupes alkyle en C, à C3, hydroxyalkyle en C, à C3 et amino alkyle en C, à C6, ou 4) Y représente un groupe répondant à la formule : dans laquelle - T représente un groupe hydrocarboné trivalent ou tétravalent, linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, en C3 à C24 éventuellement substitué par une chaîne polyorganosiloxane, et pouvant contenir un ou plusieurs atomes choisis parmi O, N et S, ou T représente un atome trivalent choisi parmi N, P et Al, et - R8 représente un groupe alkyle en C, à C5o, linéaire ou ramifié, ou une chaîne polyorganosiloxane, pouvant comporter un ou plusieurs groupes ester, amide, uréthane, thiocarbamate, urée, thiourée et/ou sulfonamide qui peut être lié ou non à une autre chaîne du polymère, 5) les G, identiques ou différents, représentent les groupes 35 divalents choisis parmi : - C p0C N(R9)C. O O O - C N(R9) N(R9) S02 SO2 N(R9) o -N(R9) C O O C N(R9) N(R9) C O . O O S - O C N(R9) N(R9)_ C N(R9) S O N(R9) C N(R9) S N(R9CCN(R9).NHCNH. et li p NH NH CNHC NH NH NH où R9 représente un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle, linéaire ou ramifié, en C, à C2o, à condition qu'au moins 50 % des R9 du polymère représente un atome d'hydrogène et qu'au moins deux des groupes G du polymère soient un autre groupe que : O C et C O O O 6) n est un nombre entier allant de 2 à 500, de préférence de 2 à 200, et m est un nombre entier allant de 1 à 1000, de préférence de 1 à 700 et mieux encore de 6 à 200. 15 5. Composition selon la 4, dans laquelle Y représente un groupe choisi parmi: a) les groupes alkylène linéaires en C, à C2o, de préférence en C, à C,o, 5 1015b) les groupes alkylène ramifiés pouvant comporter des cycles et des insaturations non conjuguées, en C30 à C56, c) les groupes cycloalkylène en C5-C6, d) les groupes phénylène éventuellement substitués par un ou plusieurs groupes alkyle en C, à Cao, e) les groupes alkylène en C, à C20, comportant de 1 à 5 groupes amides, f) les groupes alkylène en C, à C2o, comportant un ou plusieurs substituants, choisis parmi les groupes hydroxyle, cycloalcane en C3 à C8, hydroxyalkyle en C, à C3 et alkylamines en C, à C6, et g) les chaînes polyorganosiloxane de formule : R5 ù R4 R4 Si O Si O R7 R6 dans laquelle R4, R5, R6, R7, T et m sont tels que définis dans la 5. h) les chaînes polyorganosiloxanes de formule : m 6. Composition selon l'une quelconque des 1 à 5, dans laquelle le polymère comprend au moins un motif de formule (III) ou (IV) : 20Rù4 C X SiO Si X C NH Y NH O R6 R' O m n (n) R4 R5 61 R5 NH X SiO Si X NH C y C R' R6 m n (IV) dans lesquelles R4, R5, R6, R7, X, Y, m et n sont tels que définis dans la 5. 7. Composition selon la 6, dans laquelle X et/ou Y représentent un groupe alkylène contenant dans sa partie alkylène au moins l'un des éléments suivants : 1) 1 à 5 groupes amides, urée, uréthane, ou carbamate, 2) un groupe cycloalkyle en C5 ou C6, et 3) un groupe phénylène éventuellement substitué par 1 à 3 groupes alkyles identiques ou différents en C, à C3, et/ou substitué par au moins un élément choisi dans le groupe constitué de : - un groupe hydroxy, - un groupe cycloalkyle en C3 à C8, - un à trois groupes alkyles en C, à C4o, - un groupe phényle éventuellement substitué par un à trois groupes alkyles en C, à C3, - un groupe hydroxyalkyle en C, à C3, et 20 - un groupe aminoalkyle en C, à C6. 8. Composition selon l'une quelconque des 6 ou 7, dans laquelle Y représente : 15 ou 62 R8 où R8 représente une chaîne polyorganosiloxane, et T représente un groupe de formule : (CH2), (CH2)22892930 5 Ria (CH2)a C (CH2)bou (CH2)a N (CH2)b ù dans lesquelles a, b et c sont indépendamment des nombres entiers allant de 1 à 10, et R13 est un atome d'hydrogène ou un groupe tel que ceux définis pour R4, R5, R6 et 10 R7, dans la 5. 9. Composition selon l'une quelconque des 6 à 8, dans laquelle R4, R5, R6 et R7 représentent, indépendamment, un groupe alkyle en C1 à C40, linéaire ou ramifié, de préférence un groupe CH3, C2H5, n-C3H7 ou isopropyle, une chaîne polyorganosiloxane ou un groupe phényle éventuellement substitué par un à trois groupes méthyle ou éthyle. 10. Composition selon l'une quelconque des 1 à 9, dans laquelle le polymère comprend au moins un motif de formule (VII) : 63R'4 R'5 CO X' SiO Si X' CO NH T NH R'6 m1 R '7 R '8 R'9 NH Y NH CO X2 SiO Si X2 CO NH n R ZoR2' m2 p (VII) dans laquelle X1 et X2 qui sont identiques ou différents, ont la signification donnée pour X dans la 7, n, Y et T sont tels que définis dans la 7, R14 à R21 sont des groupes choisis dans le même groupe que les R4 à R7 de la 5 m1 et m2 sont des nombres situés dans la gamme allant de 1 à 1 000, et p est un nombre entier allant de 2 à 500. 11. Composition selon la 10 dans laquelle : - pvade1 à 25, mieux encore de1 à7, - R14 à R21 sont des groupes méthyle, - T répond à l'une des formules suivantes : R 24 R23 N R24 R23 P R24 R25 R25 R23 Al R24 R23 R25 5 10dans lesquelles R22 est un atome d'hydrogène ou un groupe choisi parmi les groupes définis pour R4 à R7, et R23, R24 et R25 sont indépendamment des groupes alkylène, linéaires ou ramifiés, de préférence encore, à la formule : R23 N R24 R25 en particulier avec R23, R24 et R25 représentant -CH2-CH2-, - m, et m2 vont de 15 à 500, et mieux encore de 15 à 45, - X, et X2 représentent -(CH2)w-, et - Y représente -CH2-. 12. Composition selon l'une quelconque des 1 à 11 dans laquelle le polymère siliconé comprend au moins un motif répondant à la formule suivante (VIII) : NH Y NH C U X i X U mR O O n R5 (VIII) dans laquelle les R4, R5, R6, R7, X, Y, m et n ont les significations données ci-dessus 15 pour la formule (I) dans la 7 et U représente -O- ou -NH-, afin que : U C NH corresponde à un groupe uréthane ou urée, ou 20 Y représente un groupe cycloaliphatique ou aromatique en C5 à C12 pouvant être substitué par un groupe alkyle en C, à C15 ou un groupe aryle en C5 à C10, par exemple un radical choisi parmi le radical méthylène-4-4-biscyclohexyle, le radical dérivé de l'isophorone diisocyanate, les 2,4 et 2,6-tolylènes, le 1,5-naphtylène, le p-phénylène et le 4,4'-biphénylène méthane, ou Y représente un radical alkylène 25 en C, à C40, linéaire ou ramifié, ou un radical cycloalkylène en C4 à C12, ou Y représente une séquence polyuréthane ou polyurée correspondant à la condensation de plusieurs molécules de diisocyanate avec une ou plusieurs molécules de coupleurs du type diol ou diamine, répondant à la formule (IX) : Bi NH C U BZ U C NH Bi d (IX) dans laquelle B' est un groupe choisi parmi les groupes donnés ci-dessus pour Y, U est -O- ou -NH-, et B2 est choisi parmi : • les groupes alkylène en C, à C4o, linéaires ou ramifiés, o les groupes cycloalkylène en C5 à C12, éventuellement porteurs de substituants alkyle, par exemple un à trois groupes méthyle ou éthyle, ou alkylène, par exemple le radical du diol : cyclohexane diméthanol, o les groupes phénylène pouvant éventuellement être porteurs de substituants alkyles en C, à C3, et • les groupes de formule : R8 T dans laquelle T est un radical trivalent hydrocarboné pouvant contenir un ou plusieurs hétéroatomes tels que l'oxygène, le soufre et l'azote et R8 est une chaîne polyorganosiloxane ou une chaîne alkyle en C, à C50, linéaire ou ramifiée. 20 13. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le polymère siliconé est choisi parmi les polymères comprenant au moins un motif répondant à la formule (Il) : 15 R4 Si O R6 miRùn Si O R' m2 dans laquelle R4 et R6, identiques ou différents, sont tels que définis ci-dessus pour la formule (I) en 5, R10 représente un groupe tel que défini ci-dessus pour R4 et R6, ou représente le groupe de formule -X-G-R12 dans laquelle X et G sont tels que définis ci-dessus pour la formule (I) et R12 représente un atome d'hydrogène ou un groupe hydrocarboné, linéaire, ramifié ou cyclique, saturé ou insaturé, en C1 à C5 comportant éventuellement dans sa chaîne un ou plusieurs atomes choisis parmi O, S et N, éventuellement substitué par un ou plusieurs atomes de fluor et/ou un ou plusieurs groupes hydroxyle, ou un groupe phényle éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes alkyle en C1 à C4, R11 représente le groupe de formule -X-G-R12ans laquelle X, G et R12 sont tels que définis ci-dessus, m1 est un nombre entier allant de 1 à 998, et m2 est un nombre entier allant de 2 à 500. 14. Composition selon l'une quelconque des caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un polymère bloc polydiméthylsiloxane de formule générale (I) possédant un indice m de valeur de l'ordre de 15. 15. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la phase grasse comprend au moins un composé choisi parmi les huiles, les agents structurants de phase grasse et leurs mélanges. 25 16. Composition selon la précédente, caractérisée en ce que la ou les huiles sont présentes en une teneur allant de 0,1 % à 30 % en poids, de préférence de 1% à 20 % en poids par rapport au poids total de la composition. 17. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée 30 en ce qu'elle comprend au moins un agent structurant de la phase grasse choisi parmi les cires, les polymères semi-cristallins, les corps gras pâteux, les gélifiants lipophiles et leurs mélanges. 18. Composition selon la 17, caractérisée en ce que l'agent structurant 35 est présent en une teneur variant de 0,1 à 30 % en poids par rapport au poids total de la composition, en particulier de 0,5 à 15 à 50 %, plus particulièrement de 1 à 10% en poids.20 19. Composition selon l'une des 1 à 16 caractérisée en ce qu'elle comprend moins de 10% en poids, de préférence moins de 7%, mieux moins de 5%, et encore mieux moins de 3% en poids de cire par rapport au poids total de la composition. 20. Composition selon l'une des 1 à 16 caractérisée en ce qu'elle est exempte de cire. 21. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la phase aqueuse est présente en une teneur allant de 1 % à 95 % en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 3 % à 80 % en poids, et préférentiellement allant de 5 % à 60 % en poids. 22. Composition selon la 20 ou 21, caractérisée en ce qu'elle comprend un système émulsionnant. 23. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend un polymère filmogène. 24. Composition selon la 23, caractérisée en ce que le polymère filmogène est présent en une teneur en matières sèches allant de 0,1 % à 60 % en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence de 0,5 % à 40 % en poids, et mieux de 1 % à 30 % en poids. 25. Composition selon l'une des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend une matière colorante. 26. Composition selon la 27, caractérisée en ce que la matière colorante 30 représente de 0,01 à 30 % en poids par rapport au poids total de la composition. 27. Composition selon l'une des précédentes, caractérisée en ce qu'elle est un mascara. 35 28. Procédé de maquillage des matières kératiniques, en particulier des fibres kératiniques, caractérisé en ce que l'on applique sur les matières kératiniques, une composition telle que définie selon l'une quelconque des 1 à 27. 25 29. Procédé de préparation d'une composition comprenant une phase aqueuse et une phase grasse comprenant au moins un polymère siliconé comportant au moins un motif comprenant : 1) des polyorganosiloxanes comportant au moins deux groupes capables d'établir des interactions hydrogène, ces deux groupes étant situés dans la chaîne du polymère, et/ou 2) des polyorganosiloxanes comportant au moins deux groupes capables d'établir des interactions hydrogène, ces deux groupes étant situés sur des greffons ou ramifications, ledit procédé comprenant : - au moins une étape d'émulsification de la phase grasse dans la phase aqueuse de la composition, à une température supérieure ou égale à la température de transition solide ù liquide du polymère siliconé, et - au moins une étape de refroidissement contrôlé de l'émulsion obtenue, ledit refroidissement étant effectué sous cisaillement mécanique contrôlé. 30. Utilisation d'une composition selon l'une quelconque des 1 à 27 pour obtenir un maquillage chargeant des matières kératiniques, en particulier des fibres kératiniques, et/ou un dépôt lisse et homogène sur les matières kératiniques. 31. Utilisation, dans une composition comprenant une phase aqueuse et une phase grasse, d'au moins un polymère comportant au moins un motif comprenant : 1) des polyorganosiloxanes comportant au moins deux groupes capables d'établir des interactions hydrogène, ces deux groupes étant situés dans la chaîne du polymère, et/ou 2) des polyorganosiloxanes comportant au moins deux groupes capables d'établir des interactions hydrogène, ces deux groupes étant situés sur des greffons ou ramifications, pour obtenir une composition apte à former un maquillage chargeant des matières kératiniques, en particulier des fibres kératiniques et/ou un dépôt lisse et homogène sur les matières kératiniques.
A
A61
A61K,A61Q
A61K 8,A61Q 1
A61K 8/89,A61Q 1/10
FR2901856
A1
DISPOSITIF D'ENTRAINEMENT EN TRANSLATION D'UN OBJET
20,071,207
La présente invention a pour objet un . Un tel dispositif trouvera son application particulièrement, mais non exclusivement, dans le domaine des systèmes pour l'ouverture et la fermeture d'ouvrant pour portes, portails, volet, fenêtre ou analogues. On connaît de nombreux dispositifs permettant de déplacer un objet. Les plus fréquents sont ceux qui utilisent l'enroulement et le déroulement de câbles ou chaînes, ou bien ceux comprenant un moyen moteur apte à entraîner en rotation une roue ou analogue montée en friction avec un chemin de guidage, qui consiste généralement en une crémaillère tandis que ladite roue consiste en un pignon qui engrène sur ladite crémaillère. De telles constructions ne sont pas adaptées à toutes les applications, que ce soit pour des raisons de fiabilité, ou bien d'esthétisme par manque de compacité. La présente invention a pour but de proposer un dispositif d'entraînement en translation d'un objet, qui est d'une conception simple, ainsi que d'une grande compacité. Le dispositif d'entraînement en translation d'un objet selon l'invention, se caractérise essentiellement en ce qu'il comprend des peignes ou analogues comportant chacun au moins un bord rectiligne muni d'une succession régulière de crans, et un moyen moteur apte à entraîner chacun desdits peignes ou analogues d'une part dans un même mouvement de translation circulaire, et d'autre part en sorte que le mouvement de chacun desdits peignes soit déphasé par rapport à celui du ou des autres peignes, de manière que chacun desdits peignes, alternativement avec le ou les autres peignes, soit apte à venir engrener et désengrener, au travers de son bord muni de crans, au moins un élément, en sorte d'obtenir un mouvement relatif dudit élément par rapport audit moyen moteur. L'objet à déplacer peut être solidaire de l'élément, ou bien porter le moyen moteur tandis que l'élément est fixe. Le mouvement de translation circulaire comprend deux composantes, l'une parallèle au sens de déplacement de l'objet, l'autre perpendiculaire, cette dernière permet l'engrènement et le désengrènement, tandis que la première permet l'entraînement de l'objet lorsqu'il est engrené. Selon une caractéristique additionnelle du dispositif d'entraînement selon l'invention, les peignes sont au moins au nombre de trois, et le déphasage de mouvement le plus important entre deux peignes est inférieur à 180 , de préférence les peignes sont au nombre de tris et le déphasage égal à 120 . Une telle configuration autorise de toujours maintenir l'objet en prise. Selon une autre caractéristique additionnelle du dispositif d'entraînement selon l'invention, le moyen moteur apte à entraîner chacun des peignes dans un mouvement de translation circulaire, se présente sous la forme de deux excentriques calés et entraînés simultanément en rotation dans le même sens. Selon un mode de réalisation particulier du dispositif d'entraînement selon l'invention, le moyen moteur comprend au moins deux moyeux entraînés en rotation et portant chacun des excentriques, autant que de peignes, montés excentrés par rapport à l'axe de rotation du moyeu qui les porte, s'étendant dans des plans parallèles différents, et aptes à chacun tourillonner dans une lumière pratiquée dans le peigne correspondant. Selon une autre caractéristique additionnelle du dispositif 25 d'entraînement selon l'invention, chacun des excentriques se présente sous la forme d'un disque. Chacun des disques constitue ainsi, outre le moyen d'entraînement d'un disque, un plan de guidage et de glissement au (x) peignes (s) voisin(s). 30 Selon une variante du dispositif d'entraînement selon l'invention, chacun des excentriques se présente sous la forme d'un bras radial portant en extrémité un pivot tourillonnant dans un peigne. De manière préférentielle, mais non limitativement, le 35 dispositif d'entraînement selon l'invention comprend, au moins en regard de la zone d'engrènement, des moyens de guidage en coulissement de l'objet à déplacer. Selon une autre caractéristique additionnelle du dispositif d'entraînement selon l'invention, l'objet à déplacer comprend au moins deux éléments destinés à être engrenés par les peignes, espacés d'une distance correspondant à la distance séparant deux crans quelconques d'un peigne. Une telle construction permet de déplacer l'objet sur une distance supérieure à la longueur d'un peigne. La distance maximale de séparation de deux éléments étant bien entendu celle séparant les deux crans extrêmes d'un peigne. Les avantages et les caractéristiques du dispositif d'entraînement en translation d'un objet selon l'invention, ressortiront plus clairement de la description qui suit et qui se rapporte au dessin annexé, lequel en représente un mode de réalisation non limitatif. Dans le dessin annexé : - la figure 1 représente une vue schématique en perspective d'un dispositif d'entraînement en translation d'un objet selon 20 l'invention. - la figure 2 représente une vue schématique en perspective et en éclaté d'une partie du même dispositif. les figures 3a, 3b, 3c, 3d, 3e, 3f et 3g, représentent des vues en plan du même dispositif dans des phases successives 25 de fonctionnement. En référence à la figure 1, on peut voir que selon un mode de réalisation particulier, le dispositif d'entraînement en translation d'un objet selon l'invention comprend un bâti 1 présentant une gorge 10 constituant une glissière pour un 30 coulisseau 2 qui peut consister en un objet à déplacer ou bien en une partie d'un objet à déplacer. En référence également à la figure 2, on peut voir que le bâti 1 comporte de plus deux arbres 11, perpendiculaires au plan de coulissement du coulisseau 2, alignés parallèlement à la 35 gorge 10 et susceptibles d'être simultanément entraînés en rotation dans un même sens, et sur chacun desquels est destiné à être calé un moyeu 3. Les moyeux 3 sont identiques, ils sont constitués chacun de trois disques excentriques 30, 31 et 32, de mêmes dimensions, rendus solidaires les un des autres, et décalés angulairement de 120 . Le dispositif de transmission selon l'invention comprend également trois peignes identiques 4, 5 et 6, qui se présentent chacun sous la forme d'une plaque rectangulaire comprenant d'une part sur un bord, respectivement 40, 50 et 60, une succession régulière de crans, respectivement 41, 51 et 61 ; et d'autre part deux lumières rondes, respectivement 42, 52 et 62, de dimensions analogues à celles des disques excentriques 30, 31 et 32, alignées parallèlement au bord cranté 40, 50 et 60, et d'entraxe correspondant à celui des arbres 11. On notera que les dimensions des disques excentriques 30, 31 et 32 et des lumières rondes 41, 51 et 61 sont déterminées en sorte de permettre aux premiers de tourillonner dans les secondes. Le dispositif de transmission selon l'invention est constitué de l'assemblage des peignes 4, 5 et 6, sur les moyeux 3 eux-mêmes calés sur les arbres 11 de manière identique. L'assemblage est réalisé de la manière suivante, les disques 30 sont logés dans les lumières 42 du peigne 4, les disques 31 sont logés dans les lumières 52 du peigne 5, et les disques 32 sont logés dans les lumières 62 du peigne 6. On comprendra que la rotation des moyeux 3 entraîne chacun des peignes 4, 5 et 6 dans un mouvement de translation circulaire, le mouvement de chacun des peignes étant, du fait du décalage angulaire des disques 30, 31 et 32, déphasés par rapport au mouvement de chacun des deux autres. On notera que le dispositif selon l'invention pourrait se présenter sous une autre forme, chacun des disques pouvant par exemple être remplacé par un bras radial à l'arbre 11, et portant en extrémité un pivot tourillonnant dans un peigne, avec toutefois l'inconvénient d'une moindre compacité. Les dimensions des peignes 4, 5 et 6, et celles du bâti 1 et l'implantation des arbres 11, sont choisies en sorte que dans le mouvement de translation circulaire des peignes 4, 5 et 6, le bord cranté 40, 50 et 60, de ceux-ci vienne momentanément se positionner au-dessus de la gorge 10. Le coulisseau 2 est par ailleurs muni supérieurement d'un doigt 20 qui s'étend perpendiculairement au plan de glissement du coulisseau 2, qui traverse les plans des trois peignes 4, 5 et 6, et qui présente des dimensions transversales complémentaires de celles des crans 41, 51 et 61, en sorte de pouvoir s'y engrener, de préférence étroitement. En référence maintenant aux figures 3a, 3b, 3c, 3d, 3e, 3f et 3g on peut voir des phases successives d'entraînement en translation du coulisseau 2 dans la glissière 10. La translation circulaire déphasée des peignes 4, 5 et 6 permet à ceux-ci de venir alternativement engrener le doigt 20 et entraîner en coulissement le coulisseau 2. Le décalage de 120 permet l'engrènement d'un peigne se fasse avant le désengrènement du peigne engrené précédemment. Ainsi, sur la figure 3a, le coulisseau 2 est à une extrémité de la glissière 10, et le doigt 20 est engrené sur un cran 51 du peigne 5, en l'occurrence le deuxième cran 51 à partir de l'extrémité du peigne 5 du côté de la position initiale du coulisseau 2. Sur la figure 3b, après une rotation R du moyeu 3, en l'occurrence d'une valeur de 45 , chacun des crans 51 du peigne 5 décrit un arc de cercle, et celui avec lequel est engrené le doigt 20, entraîne ce dernier et donc le coulisseau 2. Sur la figure 3c, le prolongement de la rotation R, également d'une valeur de 45 , entraîne le début du désengrènement du doigt 20 et du peigne 5, et de son engrènement avec le peigne 4. On notera que le doigt 20 se désengage du deuxième cran 51 du peigne 5, tandis qu'il s'engage dans le troisième cran 41 du peigne 4. Sur les figures 3d et 3e, le doigt 20 et le peigne 5 sont entièrement désengrenés, tandis que le peigne 4 entraîne le coulisseau 2 en déplacement. Sur la figure 3f le doigt 20 et le peigne 4 sont désengrenés, tandis que le peigne 6 entraîne le coulisseau 2. Le doigt 20 s'est désengagé du troisième cran 41 du peigne 4, pour s'engager dans le quatrième cran 61 du peigne 6. Enfin sur la figure 3g, le peigne 6 commence à ce désengrener du doigt 20, alors que le peigne 5 commence à 10 s'engrener sur le doigt 20 par son cinquième cran 51. La rotation continue R des moyeux 3 permet ainsi de déplacer le coulisseau 2 de proche en proche, en utilisant successivement les peignes 4, 5 et 6. Le coulisseau 2 peut ainsi décrire toute la longueur de la 15 glissière 10, dans un sens ou dans l'autre, selon le sens de rotation des moyeux 3. On peut envisager de déplacer un objet sur une distance bien plus grande que la longueur de chacun des peignes, par exemple en allongeant la glissière 10 et en munissant l'objet de 20 doigts 20 espacés deux à deux au maximum de la distance séparant les deux crans extrêmes, en sorte que les peignes puissent les engrener successivement. D'autre part, dans le mode de réalisation représenté l'objet à déplacer, en l'occurrence le coulisseau 2, est guidé 25 en coulissement rectiligne ce qui assure son engrènement avec les peignes, mais il est possible d'envisager que l'objet à déplacer ne soit pas guidé, et également qu'il ne se déplace pas uniquement de manière rectiligne. Il est par exemple possible que l'objet à déplacer s'engrène par gravité dans les peignes 30 qui alors s'étendent dans des plans verticaux, bords crantés dirigés vers le haut. La présente invention peut trouver de nombreuses applications, notamment dans le domaine de l'ouverture et de la fermeture d'ouvrant coulissant pour portes, portails, fenêtre ou 35 analogues. Il peut également être utilisé pour l'ouverture et la fermeture du tablier d'un volet roulant guidé latéralement par des coulisses
Dispositif d'entraînement en translation d'un objet comprenant des peignes (4, 5, 6) ou analogues comportant chacun au moins un bord rectiligne (50, 60) muni d'une succession régulière de crans (51, 61), et un moyen moteur (11, 3) apte à entraîner chacun des peignes (4, 5, 6) ou analogues d'une part dans un même mouvement de translation circulaire, et d'autre part en sorte que le mouvement de chacun des peignes (4, 5, 6) soit déphasé par rapport à celui du ou des autres peignes (4, 5, 6), de manière que chacun des peignes (4, 5, 6), alternativement avec le ou les autres peignes (4, 5, 6), soit apte à venir engrener et désengrener, au travers de son bord (50, 60) muni de crans (51, 61), au moins un élément (20), en sorte d'obtenir un mouvement relatif de l'élément (20) par rapport au moyen moteur (11, 3).
1) Dispositif d'entraînement en translation d'un objet caractérisé en ce qu'il comprend des peignes (4, 5, 6) ou analogues comportant chacun au moins un bord rectiligne (40, 50, 60) muni d'une succession régulière de crans (41, 51, 61), et un moyen moteur (11, 3) apte à entraîner chacun desdits peignes (4, 5, 6) ou analogues d'une part dans un même mouvement de translation circulaire, et d'autre part en sorte que le mouvement de chacun desdits peignes (4, 5, 6) soit déphasé par rapport à celui du ou des autres peignes (4, 5, 6), de manière que chacun desdits peignes (4, 5, 6), alternativement avec le ou les autres peignes (4, 5, 6), soit apte à venir engrener et désengrener, au travers de son bord (40, 50, 60) muni de crans (41, 51, 61), au moins un élément (20), en sorte d'obtenir un mouvement relatif dudit élément (20) par rapport audit moyen moteur (11, 3). 2) Dispositif d'entraînement selon la 1, caractérisé en ce que les peignes (4, 5, 6) sont au moins au nombre de trois, et le déphasage de mouvement le plus important entre deux peignes (4, 5, 6) est inférieur à 180 . 3) Dispositif d'entraînement selon la 1 ou la 2, caractérisé en ce que les peignes (4, 5, 6) sont au nombre de trois, et le déphasage de mouvement entre deux peignes (4, 5, 6) est de 120 . 4) Dispositif d'entraînement selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le moyen moteur (11, 3) apte à entraîner chacun des peignes (4, 5, 6) dans un mouvement de translation circulaire, se présente sous la forme de deux excentriques (30, 31, 32) calés et entraînés simultanément en rotation dans le même sens (R). 5) Dispositif d'entraînement selon la 4, caractérisé en ce que le moyen moteur comprend au moins deux moyeux (3) entraînés en rotation et portant chacun desexcentriques (30, 31, 32), autant que de peignes (4, 5, 6), montés excentrés par rapport à l'axe de rotation du moyeu (3) qui les porte, s'étendant dans des plans parallèles différents, et aptes à chacun tourillonner dans une lumière (42, 52, 62) pratiquée dans le peigne (4, 5, 6) correspondant. 6) Dispositif d'entraînement selon la 4 ou la 5, caractérisé en ce que chacun des excentriques se présente sous la forme d'un disque (30, 31, 32). 7) Dispositif d'entraînement selon la 4 ou la 5, caractérisé en ce que chacun des excentriques se présente sous la forme d'un bras radial portant en extrémité un pivot tourillonnant dans un peigne (4, 5, 6). 8) Dispositif d'entraînement selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend, au moins en regard de la zone d'engrènement, des moyens (10) de guidage en coulissement de l'objet à déplacer (2). 9) Dispositif d'entraînement selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'objet à déplacer (2) comprend au moins deux éléments (20) destinés à être engrenés par les peignes (4, 5, 6), espacés d'une distance correspondant à la distance séparant deux crans (41, 51, 61) quelconques d'un peigne (4, 5, 6).
F,E
F16,E05
F16H,E05F
F16H 21,E05F 15
F16H 21/18,E05F 15/00
FR2897319
A1
COMPOSANTS DE STRUCTURE DE CAISSE AUTOMOBILE POUR ABSORPTION D'ENERGIE DE CHOC EN ALLIAGE D'ALUMINIUM DE LA FAMILLE 3000
20,070,817
Domaine de l'invention L'invention concerne des composants de structure de caisse de véhicule automobile destinés à absorber de l'énergie de façon irréversible lors d'une collision contre un obstacle ou choc. On citera par exemple le cas de l'absorbeur de choc utilisé, en association avec une poutre, pour constituer l'ensemble pare-chocs dudit véhicule. La poutre est disposée transversalement par rapport à la direction de déplacement du véhicule, et le ou les absorbeurs sont généralement disposés soit transversalement, soit longitudinalement par rapport à cette direction. Un absorbeur de chocs est désigné parfois sous le terme élément de déformation ou crash box . Etat de la technique Jusqu'au milieu des années 90, les composants destinés à absorber de l'énergie de façon irréversible lors d'une collision contre un obstacle, ou choc, notamment les poutres de pare-chocs, étaient constitués d'une tôle mise en forme, en général en acier. Les exigences plus sévères des constructeurs d'automobiles, notamment avec l'apparition des tests de réparabilité, ont conduit à faire évoluer cette fonction et amené deux types d'évolution. D'une part, la géométrie et les matériaux constituant les composants de structure ou poutres ont évolué, conduisant à l'utilisation de poutres tubulaires, multicellulaires ou non, en alliage d'aluminium ou en acier. D'autre part, dans le cas notamment des poutres de pare-chocs, une interface absorbante entre les poutres et les supports longitudinaux des véhicules a été introduite: les absorbeurs de chocs, encore appelés éléments de déformation ou "crash boxes". Cette double évolution a répondu à la nécessité, en Europe notamment, de disposer d'un système poutre/absorbeur ou poutre/support ou encore composant de structure/support, non plus seulement résistant, c'est-à-dire qui se déforme sans plastifier, mais absorbant c'est-à-dire qui se déforme en absorbant de l'énergie de manière maîtrisée. Le composant de structure de caisse automobile a donc un double rôle : d'une part se déformer de façon élastique lors de faibles chocs ou collisions contre un obstacle, d'autre part absorber l'énergie et transmettre l'effort de façon maîtrisée, en particulier sans s'effondrer de façon brutale en cours de déformation, aux absorbeurs ou aux supports. Pour ce faire, une première voie a consisté dans l'optimisation de la matière et de la 10 géométrie des poutres en question. L'utilisation de poutres tubulaires multicellulaires en particulier participe de cette évolution. Extrudées en aluminium ou reconstituées à partir de tôles en acier ou en aluminium, leur intérêt principal réside dans le maintien d'une inertie importante au cours du choc, inertie qui permet, notamment dans le cas du pare-chocs, d'assurer le plus 15 longtemps possible son rôle structural, en particulier à l'avant du véhicule. Par exemple, le brevet US 5340178, de Chrysler, revendique l'utilisation d'une poutre de ce type en lieu et place des poutres classiques ouvertes, généralement en acier à haute limite élastique. 20 Les absorbeurs, quant à eux, peuvent être réalisés à partir de profilés en aluminium à section multi-cellulaire disposés longitudinalement ou transversalement par rapport à la direction de déplacement du véhicule. Ainsi, le brevet FR 2760708 (Alusuisse) décrit un pare-chocs réalisé à partir d'une poutre et d'absorbeurs constitués d'un profilé positionné longitudinalement et subdivisé par au moins une barrette intérieure longitudinale. 25 La demande de brevet DE 10041371 (Honda) propose une géométrie polygonale, subdivisée en plusieurs cellules. D'autres véhicules sont équipés d'absorbeurs multicellulaires disposés transversalement, comme par exemple l'Audi A2. Ce type de disposition est également décrit dans la demande de brevet EP 1125798 (Kobe Steel). 30 La même évolution peut être observée pour les autres composants de structure de caisse tels que, de façon non exclusive, les renforts latéraux de portières, pieds milieu, avant ou arrière, encore appelés montants A, B et C, longerons de seuils de portières, rails antiintrusion.... Parallèlement à cette voie consistant dans l'optimisation des formes extérieures du composant et de ses nervures ou cloisons internes éventuelles, une autre réside dans l'addition de matière à l'intérieur dudit composant ou de tout ou partie des cellules le constituant. Ainsi, la demande de brevet JP 2001182769, de Showa Aluminum Corporation, décrit des absorbeurs du type crash box réalisés en profilés d'aluminium ou structures tubulaires creuses, mono ou multicellulaires, emplis en totalité de matériau pouvant être du bois de balsa. Le brevet US 6062632, de Solectria Corporation, revendique un ensemble d'absorption d'énergie toujours du type crash box , constitué de plusieurs cellules alignées selon l'axe du véhicule et ouvertes à leurs extrémités, assemblées entre elles côte à côte, emplies chacune d'un matériau léger pouvant être notamment du bois de balsa ou une mousse synthétique dimensionellement stable. Le brevet US 4671550, de Arpi Co., décrit quant à lui un pare-chocs en matériau composite dont les diverses parois répondent à une architecture bien particulière, chaque cellule formée par lesdites parois étant emplie de mousse de polyuréthane rigide ou de bois de balsa dans une matrice de résine. Enfin de nombreux brevets dont EH 103428, de Benteler, décrivent des ensembles pare-chocs comportant, entre la poutre ou traverse déformable et le bouclier avant en polymère, des mousses synthétiques ou naturelles, mais il s'agit là d'un autre domaine, ces derniers aménagements étant destinés à améliorer le comportement élastique lors de chocs de faible importance. Dans tous les cas pré-cités toutefois, lorsque des alliages d'aluminium, notamment sous forme de profilés extrudés, sont utilisés, il s'agit d'alliages à durcissement structural, de la série 6xxx ou de la série 7xxx, selon la nomenclature de 1 < Aluminum Association .30 Dans le cas des ensembles pare-chocs, constitués d'une poutre et d'absorbeurs ou crash boxes , les assemblages utilisés sont généralement des assemblages mécaniques (rivetage, vissage). Ainsi, le brevet FR 2760708 précise que l'assemblage entre l'absorbeur et la poutre est vissé ou riveté. Ce choix peut être rendu nécessaire par la présence de matériaux différents, par exemple l'acier et l'aluminium, comme dans le cas de la Mercedes Classe C. Dans le cas où on utilise le même matériau, il est possible d'assembler la poutre et les absorbeurs par soudage, comme c'est le cas par exemple pour les pare-chocs avant de la Citroën C4 et de la Peugeot 307, et arrière de la Mini Cooper. Problème posé La capacité d'absorption d'énergie d'un ensemble pare-chocs de véhicule, et en particulier l'absorbeur ou crash box , tout comme plusieurs autres composants de structure de caisse, peut être formalisée de la manière suivante: Lorsqu'on enregistre la courbe force- déplacement au niveau de l'impacteur au cours du choc, le niveau d'effort ne doit pas dépasser une valeur Finax spécifiée, tout en maximisant l'aire sous la courbe, représentative de l'énergie absorbée, comme illustré sur les figures 1 et 2. L'ensemble pare-chocs ou le composant sera optimal lorsque sa réponse sera la plus "plate" possible et proche du niveau Fmax. Il est donc nécessaire, dans le domaine des ensembles pare-chocs et notamment de l'absorbeur ou crash box , mais aussi plus généralement des autres composants de structure de caisse sollicités lors d'une collision avec un obstacle, ou choc, tels que les renforts latéraux de portières, pieds milieu, arrière ou avant, longerons de seuil de portière, rails anti-intrusion, etc..., de connaître et de maîtriser les phénomènes qui régissent l'effort F au cours de la déformation d. Il convient également de retarder le plus possible l'effondrement local du composant qui dégrade considérablement la transmission d'énergie au reste de la structure. Par ailleurs, les composants de structure de caisse, et en particulier ceux dont le rôle est essentiel en cas de choc, dont les absorbeurs ou crash boxes , doivent présenter une stabilité de leurs caractéristiques et donc de leur comportement dans le temps ; ceci est d'autant plus important lorsque le composant en question est soumis au traitement de cataphorèse et/ou cuisson de la peinture avec l'ensemble de la structure de caisse, mais aussi lors de l'exposition à des températures relativement élevées en service. Cette absence de stabilité ou robustesse dans le temps est souvent un point particulièrement bloquant pour ce type d'application. Le but de l'invention est donc de fournir un composant de structure de caisse de véhicule, notamment un absorbeur ou crash box , permettant une bonne absorption de l'énergie avec une transmission maîtrisée de l'effort en cas de chocs, et ce dans des conditions de reproductibilité et de robustesse du comportement ainsi que de stabilité dans le temps améliorées, tout en demeurant aussi léger et compact que possible, et dans des conditions de coût plus favorables, par rapport aux solutions connues jusqu'ici. Objet de l'invention L'invention a pour objet un composant de structure de caisse de véhicule automobile, destiné à absorber l'énergie de façon irréversible lors de collisions entre le véhicule et un obstacle, caractérisé en ce qu'il est réalisé à partir d'un profilé extrudé en alliage d'aluminium de la série 3xxx selon la nomenclature de I ( Aluminum Association correspondant à la norme NF A 02-104. Selon un mode de réalisation préférée, ledit alliage d'aluminium est choisi parmi les alliages du type 3003, 3004, 3005 ou 3103 selon la nomenclature de 1 < Aluminum Association . Selon un autre mode de réalisation avantageuse, l'alliage d'aluminium est obtenu à partir d'un alliage de la série 3xxx selon la nomenclature de 1 < Aluminum Association , dans lequel on a procédé à une addition complémentaire de magnésium. De manière préférentielle, ladite addition de magnésium est réalisée de manière à porter sa teneur dans la fourchette de 0,5 à 1 %. Selon une autre variante de réalisation, le profilé extrudé en alliage d'aluminium de la série 3xxx est soumis à un écrouissage avec un taux de déformation permanente jusqu'à 5 %, typiquement par traction. Un tel composant de structure de caisse automobile est de préférence utilisé pour constituer notamment un longeron de seuil de portière, un pied milieu, avant ou arrière, un renfort latéral de portière, un rail anti-intrusion ou un composant d'un ensemble pare-chocs. Plus particulièrement, le dit composant d'ensemble pare-chocs peut être un absorbeur de chocs, encore appelé élément de déformation ou crash box , destiné à réaliser l'interface entre la poutre de pare-chocs et le reste de la structure de caisse ou support longitudinal du véhicule. Enfin, un composant de structure ainsi réalisé est encore plus particulièrement avantageux lorsqu'il est assemblé au reste de la structure de caisse par soudage. Description des figures La figure 1 représente schématiquement les conditions d'un crash test ou simulation de choc frontal, c'est à dire une collision avec un obstacle sur l'avant du véhicule. La figure 2 représente un exemple de courbe force-déplacement montrant l'absorption d'énergie par un ensemble pare-chocs au cours d'un tel choc frontal. La figure 3 représente la section d'un des profilés dénommé crash box 1 utilisé lors des essais de comportement au choc ou crash . La figure 4 représente la section d'un autre des profilés dénommé crash box 2 utilisé lors de ces mêmes essais. La figure 5 représente la section du troisième des profilés dénommé crash box 3 utilisé lors de ces mêmes essais. Description de l'invention L'invention repose sur la constatation inattendue faite par la demanderesse que les alliages de la série 3xxx, selon la nomenclature de I < Aluminium Association , répondent nettement mieux aux conditions requises pour de telles applications à des composants de structure de caisse de véhicule automobile soumis au crash que les alliages utilisés jusqu'ici à cet effet, à savoir ceux de la série 6xxx et en particulier du type 6060 ou de la série 7xxx. Parmi les caractéristiques particulièrement avantageuses pour ce type d'application, et plus spécifiquement les absorbeurs de chocs, encore appelés éléments de déformation ou crash boxes , et qui constituent l'interface entre la poutre de pare-chocs et le reste de la structure de caisse ou support longitudinal du véhicule, on peut notamment citer : Des caractéristiques mécaniques favorables à la fois à l'absorption d'énergie en cas de choc lié à la collision entre le véhicule et un obstacle, ou crash , et au rôle de fusible que constituent ces absorbeurs vis à vis du reste de la structure de caisse. Typiquement, on peut retenir une limite d'élasticité Rpo,2 de 50 à 100 MPa et une charge de rupture Rm de 100 à 200 MPa, Une faible dispersion pour une bonne maîtrise de ces caractéristiques mécaniques, préoccupation constante dans des applications de grande série telles que celles de l'industrie automobile, et tout particulièrement lorsqu'il s'agit de pièces liées à la sécurité, en cas de crash en l'occurrence ; en effet, toute fluctuation des caractéristiques mécaniques se traduit par une variation importante de l'énergie absorbée et de l'effort transmis en situation de crash, Une bonne stabilité, dans le temps également, de ces caractéristiques, c'est à dire en particulier leur très faible évolution lors de maintiens prolongés à des températures relativement élevées, typiquement de 1000 h à des températures de 100 à 150 C, ce qui correspond aux conditions d'utilisation de ces composants au cours de la vie du véhicule, pour assurer la constance de leur efficacité, Un bon comportement au crash, résultant notamment de ces caractéristiques, et en particulier les conditions d'absorption d'énergie lors dudit crash pour un composant donné, et ce indépendamment des conditions de filage du profilé utilisé pour sa fabrication, dans un souci analogue de reproductibilité, Une bonne filabilité : toujours du fait des exigences des productions de grande série, toute amélioration de l'aptitude au filage du fait de l'alliage utilisé, encore connue par la profession sous le nom de filabilité, et se traduisant par un accroissement de la vitesse possible de filage donc par des gains en productivité et des réductions de coût, est bien évidemment appréciable, Comme déjà signalé plus haut, il est possible d'assembler la poutre et les absorbeurs par soudage, mais surtout, il arrive fréquemment de souder les absorbeurs sur une platine intermédiaire de fixation, soit avec la poutre, soit avec le reste de la structure ; quant aux autres composants de structure de caisse, ils sont majoritairement assemblés entre eux par soudage. De ce fait une bonne soudabilité est également requise et une faible incidence de la zone affectée thermiquement lors du soudage ou ZAT est un atout majeur, avec l'objectif constant de faible dispersion des caractéristiques mécaniques à la fois en différentes zones d'une même pièce et d'une pièce à l'autre. Enfin, comme pour la plupart des éléments de structure de caisse automobile, et en particulier ceux qui sont plus ou moins directement exposés aux conditions extérieures comme notamment les composants d'ensembles pare-chocs, un bon comportement en corrosion est particulièrement favorable. Le tableau l ci-dessous récapitule des valeurs chiffrées représentatives de la plupart de ces caractéristiques mesurées sur une grande quantité d'échantillons de profilés dans les conditions détaillées au paragraphe Exemples . Tableau 1 Solution testée A B C D Alliage 6060 3003 3103 + Mg 3003 + traction 2% Vitesse de filage (m/min) 30 60 30 60 Trempe oui non non non Traitement thermique de stabilisation oui non non non Moyenne Rp0,2 85 50 98 75 Ecart type Rp0,2 3,4 2,2 2,0 2,5 Moyenne Rm 154 103 146 110 Ecart type Rm 4,7 2,2 2,0 2,5 Moyenne A% 17,3 31,3 25,5 25,0 Ecart type A% 3,2 3,0 3,0 3,0 Bottelage en crash axial sans fissures sans fissures sans fissures sans fissures Stabilité thermique 1000h à 50 C oui oui oui oui Stabilité thermique 1000h à 100 C non oui oui oui Stabilité thermique 1000h à 150 C non oui oui oui Stabilité thermique 2h à 200 C non oui oui oui Stabilité des C.M. dans la ZAT non oui oui oui Les alliages de la série 6xxx et en particulier l'alliage 6060, classiquement utilisés notamment pour les absorbeurs de chocs, permettent de satisfaire à la première des conditions pré-listées, relative aux caractéristiques mécaniques, mais moyennant un traitement thermique de mise en solution, trempe sur presse de filage, maturation à température ambiante et stabilisation, avec une incidence non seulement sur le coût mais aussi sur la dispersion de ces valeurs. Cette dernière considération est confirmée par la valeur des écarts types obtenus, sur la limite d'élasticité et sur la charge de rupture en particulier, et n'est, de ce fait, pas parfaitement satisfaisante quant au respect de la deuxième condition. En ce qui concerne la troisième condition relative à la stabilité dans le temps de ces caractéristiques liée notamment à leur faible évolution avec la température d'utilisation, les alliages à durcissement structural, comme ceux de la série 6xxx mais aussi de la série 7xxx, révèlent en la matière une faiblesse qui limite leur utilisation plus étendue pour des absorbeurs ou crash boxes en particulier. En effet, un maintien de 1000 h à 100 C, représentatif de conditions réalistes d'utilisation sur véhicule, se traduit par un durcissement conséquent avec en particulier un passage de la fourchette des valeurs de la limite d'élasticité typiquement de 80 û 100 MPa à 150 û 190 MPa et donc une évolution peu satisfaisante des conditions d'absorption d'énergie du composant au cours de la vie du véhicule. Une solution à ce problème pourrait consister dans l'application d'un traitement thermique de sur-revenu très poussé de l'ordre de 24 h à 260 C qui assure une limite d'élasticité stable dans la fourchette 50 û 80 MPa. Les inconvénients d'un tel traitement sont toutefois multiples : accroissement sensible du coût, de la durée de traitement d'où une réduction de la productivité, températures très élevées et mal adaptées à des fours de revenu classiques Pour ce qui concerne la quatrième condition de comportement au crash, elle peut-être appréciée notamment par des essais dits de bottelage en crash axial consistant à soumettre le profilé à un écrasement selon son axe et à analyser à la fois les plis obtenus sur la pièce (absence ou présence de fissures) et l'allure de la courbe effort déplacement io obtenue telle qu'en figure 2 ; on recherchera en particulier une valeur limitée de l'effort maximal Fmax et relativement proche de l'effort après stabilisation Fmoy, avec une réponse la plus plate possible (limitation des fluctuations autour de Fmoy). Ce comportement, dans le cas des alliages 6xxx, est satisfaisant mais sa reproductibilité est limitée du fait de la dispersion déjà citée des caractéristiques mécaniques. Par ailleurs, en corrélation avec cette dispersion et en particulier l'instabilité thermique, ce comportement est sensible aux fluctuations des conditions de filage et de traitement thermique. En ce qui concerne la cinquième condition, relative à la filabilité, elle est moyenne dans le cas des alliages 6xxx et en particulier la vitesse de filage maximum sans défauts atteinte pour un profilé en 6060, de section selon la figure 3, s'établit à 30 m/min. Pour ce qui est de la soudabilité, les profilés en alliage de la famille 6xxx se caractérisent après soudage par des caractéristiques mécaniques, non seulement inférieures dans la zone affectée thermiquement , mais aussi non uniformes en tous points de ladite zone ; cette hétérogénéité se révèle néfaste au comportement du composant en lui-même mais aussi de l'assemblage soudé. Enfin, le comportement en corrosion est, de manière connue, correct pour cette famille d'alliages bien que sensiblement inférieur à celui des alliages de la famille 3xxx. Pour en venir précisément à cette dernière famille d'alliages, elle n'a pas été jusqu'ici utilisée dans le cas de composants de structure de caisse automobile soumis au crash, et en particulier les absorbeurs ou crash boxes encore appelés éléments de déformation. C'est précisément l'objet de la présente invention que de l'utiliser à cette fin pour laquelle elle présente des avantages considérables. Tout d'abord, le tableau 1, notamment mais pas exclusivement dans le cas de l'alliage 3003, révèle des valeurs de limite d'élasticité et de charge de rupture tout à fait satisfaisantes, avec par ailleurs des allongements nettement supérieurs à ceux de la précédente famille, et en outre sans aucun traitement thermique, source de coût et de dispersions. Le même tableau établit d'ailleurs que la dispersion de ces valeurs est réduite de plus que de moitié par rapport à l'alliage 6060, et ce quel que soit l'alliage 3xxx considéré. >> Il en résulte un gain de coût notable par l'absence de traitement thermique et un comportement nettement plus fiable par la réduction sensible des dispersions pré-citées. Cette fiabilité se trouve renforcée par la parfaite stabilité thermique de ces caractéristiques et de ce comportement, même après des expositions testées jusqu'à 200 C, à l'inverse des alliages de la série 6xxx, ce qui répond parfaitement à la troisième condition, mais aussi à une exigence majeure des constructeurs d'automobiles. Mais surtout, de manière inattendue, le comportement au crash des alliages de la famille 3xxx, et notamment des alliages 3003, 3103, 3004 et 3005, est très satisfaisant, et, comme déjà évoqué, d'une très grande reproductibilité et homogénéité, avec en particulier, lors des tests de bottelage, une absence totale de fissures et une valeur de Fmax réduite, proche de celle de Fmoy, réduisant donc l'ampleur des fluctuations, comportement requis par les cahiers des charges de tous les constructeurs d'automobiles. Parmi les autres avantages considérables et inattendus de cette solution, une fiabilité nettement améliorée, y compris pour des sections relativement complexes, avec pour les alliages pré-cités et un même profilé tel qu'en figure 3, une vitesse sans défauts de 60 m/min au lieu de 30 m/min dans le cas de l'alliage 6060. Ceci implique des gains en productivité et, à nouveau, en coût conséquents. En ce qui concerne la soudabilité, et comme avantage supplémentaire, les caractéristiques mécaniques, tout comme elles sont insensibles à une exposition à des températures relativement élevées, ne sont pas affectées par le soudage ; l'atout majeur évoqué dans la sixième condition est donc acquis. Enfin le comportement en corrosion des alliages 3xxx est sensiblement meilleur que celui des alliages 6xxx. Enfin, dans les cas où une limite d'élasticité supérieure, de l'ordre de 80 à 100 MPa par exemple, serait impérative, sans pour autant nuire aux autres caractéristiques avantageuses, il est possible de procéder à une addition de magnésium dans un alliage 3xxx pour amener sa teneur dans la fourchette de 0,5 à 1 % selon les besoins ; c'est à ce cas que correspond la solution C du tableau 1, à partir d'un alliage du type 3103 dont la teneur en magnésium a été portée à 0,65 %. Enfin, il est également possible dans ce même but, avec un résultat moindre, mais significatif néanmoins et surtout sans incidence sur le procédé de filage lui-même, de procéder à un écrouissage avec un taux de déformation permanente pouvant atteindre 5 %, par traction après ledit filage, sur presse, en même temps que l'opération classique de redressage du profilé sur banc de traction. C'est ce qu'illustre la solution D du tableau 1, avec une déformation permanente de l'ordre 5 de2%. Exemples Des profilés de section telle que représentée aux figures 3, 4 et 5 ont été filés de façon 10 classique à partir de billettes de 8 m de longueur découpées en dix blocs. La température des blocs en entrée de filière était voisine de 440 C. Plusieurs vitesses de filage ont été testées de 16 m/min à 60 m/min, le critère d'arrêt étant l'apparition de défauts sur le profilé ou une pression de filage trop élevée pour la presse utilisée. 15 Les trois géométries de profilés des figures 3,4 et 5 ( crash box 1, 2 et 3)ont été testées en alliage 3003 de composition telle qu'au tableau 2 ci-dessous : Tableau 2 Si Fe Cu Mn Mg Cr Ni Zn Ti Pb Na mini 0,15 0,50 0,05 1,05 visé 0,20 0,55 0,08 1,12 maxi 0,25 0,60 0,10 1,20 0,02 0,04 0,03 0,04 0, 03 0,03 0,001 L'alliage 6060 en référence a été utilisé avec la géométrie de la figure 3 (crash box 1). Les vitesses de filage optimales obtenues sont de 30 m/min pour l'alliage 6060 et de 60 25 m/min pour l'alliage 3003. Toutefois, dans ce dernier cas, des vitesses supérieures n'ont pas été testées. Les caractéristiques mécaniques ont été mesurées sur 46 échantillons prélevés sur l'ensemble des trois géométries et balayant l'intégralité des vitesses testées pour chaque produit en alliage 3003 ainsi que les différentes épaisseurs de paroi des profilés; il a été 30 procédé de même pour l'alliage 6060 selon la géométrie de la figure 3, avec 12 échantillons prélevés. 20 Dans le cas de ce dernier alliage, le profilé a subi un traitement thermique de mise en solution et trempe sur presse, maturation à l'ambiante d'un jour et stabilisation à 140 C pendant 8 h. Les résultats de ces caractérisations sont récapitulés au tableau 3 ci-dessous : Tableau 3 Rm Rpo,2 A MPa MPa % Global - 3003 Moyenne 103 50 31,3 Ecart-type 2,2 2,2 3,0 1 - 3003 Moyenne 102 52 28,5 Ecart-type 1,9 1,2 3,4 2 - 3003 Moyenne 106 48 35,5 Ecart-type 1,0 1,6 0,9 3 - 3003 Moyenne 104 48 33,3 Ecart-type 1,5 2,1 1,4 _ Moyenne 154 85 17,3 1 - 6060 Ecart-type 4,7 3,4 3,2 Y figurent les charges de rupture, limites d'élasticité et allongements à rupture, pour 20 les alliages 3003 associés aux géométries de crash box 1, 2 et 3 selon les figures 3, 4 et 5, et crash box 1 pour l'alliage 6060. Les valeurs d'écart type montrent clairement la faiblesse de dispersion de ces valeurs pour l'alliage 3003 par rapport à l'alliage 6060, comme détaillé au paragraphe précédent. 25 Y apparaissent également les plus faibles valeurs de la limite d'élasticité et les valeurs nettement plus élevées de l'allongement dans le cas de l'alliage 3003, par rapport au cas de l'alliage 6060, caractéristiques généralement favorables au comportement au choc. Des essais de bottelage en crash axial ont également été effectués sur des profilés de 30 sections conformes aux figures 3 et 4 (crash box 1 et 2). Ils consistent dans la réalisation de tranches desdits profilés de 200 mm, à les positionner verticalement selon leur axe, et à appliquer en partie supérieure un effort sur toute la surface destiné à 10 15 20 amener la longueur du profilé de 200 à environ 70 mm ; la courbe effort-déplacement du type de celle de la figure 2 est enregistrée et analysée, notamment en ce qui concerne la valeur de Fmax et la valeur moyenne de l'effort après stabilisation Fmoy, ainsi que la fluctuation autour de cette valeur qui doit être la plus faible possible. L'analyse des plis réalisés du fait du bottelage sur la tranche de profilé, assimilable à une crash box , est également effectuée demanière à détecter toute fissure non souhaitable. Cette analyse peut être affinée avec attribution d'une note de 0 (fissures extrêmement prononcées et profondes) à 20 (absence totale de fissures et d'amorces) ; cette note est appelée indice de crash 1C. L'analyse peut être plus sommaire avec une réponse binaire oui/non selon la présence ou l'absence de fissures. Ces essais ont été menés sur profilés en 3003, ainsi qu'en 6060, les profilés dans ce dernier cas ayant subi un traitement thermique de mise en solution et trempe sur presse, maturation à l'ambiante d'un jour et stabilisation à 140 C pendant 8 h. Les résultats sont récapitulés au tableau 4 ci-dessous pour les sections de profilés dénommés crash box 1 et 2 en figures 3 et 4: Tableau 4 Essais de bottelage Section - Alliage IC Fmax (kN) Fmoy (kN) 1 - 3003 Moyenne 20 40 _ 30 Ecart type 2,1 1,1 2 3003 Moyenne 20 54 40 Ecart type 3,1 1,9 2 - 6060 Moyenne 20 87 64 Ecart type 5,9 3,1 La bonne valeur de l'indice de crash traduit dans tous les cas une absence totale de fissures ; mais dans le cas de l'alliage 3003 la valeur de Fmax est réduite, proche de celle de Fmoy, avec une réduction corrélative de l'ampleur des fluctuations pré-citées, et surtout ces valeurs sont très peu dispersées. - Enfin, ces caractérisations ont également été réalisées sur un alliage du type 3103 avec addition de magnésium pour porter sa teneur à 0,65 %, ainsi que sur un alliage 3003 dont le profilé a été soumis après filage, sur banc de traction sur presse, à un écrouissage correspondant à une déformation permanente en traction de 2 %. L'ensemble de ces résultats est résumé au tableau 5 ci-dessous, identique au tableau 1. Tableau 5 Solution testée A B C D Alliage 6060 3003 3103 + Mg 3003 + traction 2% _ Vitesse de filage (m/min) 30 60 30 60 Trempe oui non non non Traitement thermique de stabilisation oui _ non non non Moyenne Rp0,2 85 50 98 75 Ecart type Rp0,2 3,4 _ 2,2 2,0 2,5 Moyenne Rm 154 _ 103 146 110 Ecart type Rm 4,7 2,2 2,0 2,5 Moyenne A% 17,3 _ 31,3 25,5 25,0 Ecart type A% 3,2 _ 3,0 3,0 3,0 Bottelage en crash axial sans fissures sans fissures sans fissures sans fissures Stabilité thermique 1000h à 50 C oui oui oui oui Stabilité thermique 1000h à 100 C non _ oui oui oui Stabilité thermique 1000h à 150 C non oui oui oui Stabilité thermique 2h à 200 C non oui oui _ oui Stabilité des C.M. dans la ZAT non oui oui oui Les divers avantages pre-cités y apparaissent de façon synthétique avec notamment : Un très bon comportement au choc, ou crash, des alliages de la famille 3xxx, Une très faible dispersion des caractéristiques mécaniques et donc une très grande reproductibilité de ce comportement indépendamment des conditions de filage, et sans traitement thermique, Une sensibilité très réduite aux opérations de cataphorèse et cuisson des peintures et une très grande stabilité thermique de ce comportement dans les conditions réelles d'utilisation sur véhicule automobile, Une sensibilité très réduite également de ces mêmes paramètres vis à vis du soudage et leur très faible variabilité en particulier dans la zone affectée thermiquement, Une très bonne filabilité, y compris pour des sections de profilé relativement complexes, avec des vitesses de filage doubles de celles des alliages de la famille 6xxx, et notamment les alliages du type 6060, dans les mêmes conditions. 10 15 20 25 30 35 40
L'invention a pour objet un composant de structure de caisse de véhicule automobile, destiné à absorber l'énergie de façon irréversible lors de collisions entre le véhicule et un obstacle, ou crash, caractérisé en ce qu'il est réalisé à partir d'un profilé extrudé en alliage d'aluminium de la série 3xxx selon la nomenclature de 1' « Aluminum Association ».Le composant peut être un absorbeur de chocs, encore appelé élément de déformation ou « crash box », mais aussi, non limitativement, un longeron de seuil de portière, un pied milieu, avant ou arrière, un renfort latéral de portière, un rail anti-intrusion ou un composant d'un ensemble pare-chocs.
Revendications 1. Composant de structure de caisse de véhicule automobile, destiné à absorber l'énergie de façon irréversible lors de collisions entre le véhicule et un obstacle, caractérisé en ce qu'il est réalisé à partir d'un profilé extrudé en alliage d'aluminium de la série 3xxx selon la nomenclature de 1 < Aluminium Association correspondant à la norme NF A 02-104. 2. Composant de structure selon la 1, caractérisé en ce que ledit alliage d'aluminium est choisi parmi les alliages du type 3003, 3004, 3005 ou 3103 selon la nomenclature de 1 < Aluminium Association . 3. Composant de structure selon la 1, caractérisé en ce que ledit alliage d'aluminium est obtenu à partir d'un alliage de la série 3xxx selon la nomenclature de I < Aluminium Association , dans lequel on a procédé à une addition complémentaire de magnésium. 4. Composant de structure selon la 3, caractérisé en ce que ladite addition de magnésium est réalisée de manière à porter sa teneur dans la fourchette de 0,5 à 1 %. 5. Composant de structure selon la 1, caractérisé en ce que le profilé extrudé en alliage d'aluminium de la série 3xxx est soumis à un écrouissage avec un taux de déformation permanente jusqu'à 5 %, typiquement par traction dudit profilé. 25 6. Composant de structure selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce qu'il est choisi parmi les longerons de seuil de portière, pieds milieu, avant ou arrière, renforts latéraux de portière, rails anti-intrusion ou composants d'un ensemble pare-chocs. 7. Composant de structure selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce qu'il est 30 choisi parmi les absorbeurs de chocs, encore appelé éléments de déformation ou crash20boxes , destinés à réaliser l'interface entre la poutre de pare-chocs et le reste de la structure de caisse ou support longitudinal du véhicule. 8. Composant de structure selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce qu'il est 5 assemblé au reste de la structure de caisse par soudage. 10 15 20 25 30
B
B60
B60R
B60R 19
B60R 19/03,B60R 19/34
FR2893595
A1
SCELLE DE HAUTE SECURITE INVIOLABLE ET REUTILISABLE
20,070,525
L'invention vise à proposer un scellé de très haute sécurité réutilisable sans limite sans aucune altération ou destruction de son mécanisme et permettant de prouver son ouverture. Ce type de scellé peut être utilisé : soit pour contrôler et prouver la non intrusion dans un lien ou un système ou la non atteinte à l'intégrité d'un objet ou de son contenu par une personne non autorisée, soit au contraire pour être ouvert par un agent afin de contrôler et prouver son passage. ETAT DE L'ART : Un très grand nombre de procédés existent pour vérifier l'intrusion ou la tentative d'intrusion dans un système ou un lieu à protéger par des personnes non autorisées et pour identifier et authentifier des objets comme étant des originaux. Les moyens modernes les plus communs sont : -des alarmes électroniques, ces systèmes déclenchent une alarme quand il y a intrusion 15 par quiconque qui ne stoppe pas préalablement l'alarme à l'aide d'un code secret par exemple ou d'une empreinte biométrique autorisée. - les systèmes de vidéosurveillance permettent d'enregistrer ou de contrôler en temps réel les lieux de passage ou d'accès, - Les cartes (à puce, magnétique, ...), les codes secrets ou la biométrie, permettent de 20 contrôler l'accès au lieu ou au système protégé. Tous ces moyens sont adaptés aux contrôles d'accès et aux allers et venus d'êtres humains dans des lieux privés ou publics. En ce qui concerne la sécurisation des accès à des systèmes ou même l'interdiction générale d'accès dans un lieu ou dans un système sauf par une autorité assermentée, il est généralement fait usage de scellés dit 25 de sécurité, permettant de condamner et d'interdire l'ouverture du système ou du lieu à protéger. Des scellés sont aussi utilisés pour garantir l'intégrité ou l'authenticité d'un objet. Ces scellés peuvent prendre différentes formes en fonction de l'application. La vérification de l'intégrité physique du scellé permet en principe d'assurer qu'il n'y a pas eu violation du système ou de l'objet. L'appellation système est prise au sens large, ce 30 peut être par exemple un ensemble d'éléments associés entre eux ou un emballage ou un conditionnement quelconque tel qu'une bouteille avec par exemple la nécessité de préserver l'intégrité du contenu, de même il peut s'agir d'un système d'informations traitant des données sensibles. La présente invention vise plus particulièrement ces domaines d'application comme cela sera vu ci-après. Le scellé le plus ancien est le cachet de cire, généralement marqué du sceau de l'Autorité. Il existe aussi des scellés métalliques ou en matière plastique intégrant un identificateur se présentant sous la forme de collier à serrage progressif. Ces scellés ne sont pas réutilisables car leur destruction est irrémédiable lorsqu'il y a violation du lieu ou du système à protéger. Il existe aussi les scellés métalliques sous forme de fil cannelé dit perlé et dont les deux extrémités sont serties dans un morceau de métal mou, généralement du plomb à l'aide d'une pince spéciale qui marque d'un sceau en relief ledit morceau de plomb, ceci est d'ailleurs généralement appelé un plombage. Ce dernier type de scellé est souvent utilisé sur des compteurs d'eau, de gaz, d'électricité, afin d'interdire l'accès au dispositif de comptage que celui-ci soit mécanique ou électronique. De même dans la grande famille des scellés nous pouvons ranger les plaques ou supports d'identification de toutes natures qui sont très souvent des plaques métalliques ou plastiques gravées ou frappées ou imprimées. Ces plaques ou supports identifient en général un objet, un système complexe ou une machine ou un individu au travers d'une carte d'identité, ce support étant marqué du sceau de l'Autorité qui l'a délivré et qui permet de l'authentifier. Les applications mettant en oeuvre des plaques ou supports d'identification sont nombreuses et variées, parmi les plus fréquentes on peut trouver : les véhicules automobiles qui possèdent à la fois la plaque d'identification du constructeur et les plaques d'immatriculation du ressort de l'administration ; les plaques d'identification et d'homologation de machines outils ; les plaques de matériels et de machines électriques et électroniques, etc....En général ces plaques d'identification sont répertoriées dans des fichiers ou des bases de données constructeur ou de l'administration. Tous ces types de scellés ou supports d'identification présentent deux inconvénients majeurs : le premier c'est qu'ils sont très facilement reproductibles à l'identique avec des moyens sommaires y compris l'élément authentifiant ou sceau, il est d'ailleurs possible de se les procurer en grande quantité sur le marché ; le deuxième, c'est la substitution d'un objet ou d'un système à protéger. Pour certains d'entre eux, la liaison entre le scellé ou le support et les parties dont il faut interdire la séparation ou l'ouverture est inefficace et peut être facilement détruite en conservant intact le scellé ou le support. Il s'agit par exemple d'une fixation par collage qui pourra être dissoute par un produit chimique ou solvant approprié et qui va permettre de récupérer le scellé, d'accéder à la zone interdite et de repositionner le scellé au même endroit que précédemment et ainsi d'avoir accédé ou modifié des données sans que quiconque ne s'en aperçoive. Il devient aussi possible de substituer un scellé d'un produit original à une copie et ainsi de faire passer une copie pour un original. Un autre problème majeur se situe au niveau du rapport coût/sécurité ou en général plus la sécurité est forte, plus le coût est élevé, ce qui pose un problème majeur pour les applications grandes consommatrices de scellés, mais où il faudrait simultanément un coût faible avec un niveau de sécurité élevé ce qui est en contradiction avec les solutions actuelles. De même, pour interdire l'accès physique à des systèmes électroniques contenant des données confidentielles, il devient fréquent d'utiliser des hologrammes très spécifiques et même pour certains hautement sécurisés. Or, le qualificatif de hautement sécurisé était certainement plus approprié dans le passé qu'il ne l'est à l'heure actuelle car des moyens existent pour les reproduire à l'identique très facilement avec un niveau de qualité comparable à l'original. De plus les hologrammes ne sont pas individualisés, c'est-à-dire qu'ils sont tous identiques entre eux pour une même série et de ce fait, il devient facile pour une personne non autorisée de se procurer ces hologrammes, d'ouvrir le boîtier à protéger en détruisant l'hologramme et de le remplacer par un nouveau en touts points identique. Dans le cas où il n'est pas possible de se procurer l'hologramme, le contrefacteur peut toujours le décoller du boîtier sans le détruire et le remettre en place de la même façon. Ainsi d'une façon ou d'une autre, il devient extrêmement facile pour une personne déterminée de violer un système et d'accéder physiquement à des données confidentielles, par exemple dans un boîtier électronique contenant des mémoires de stockage ou de substituer un objet à un autre. De façon générale et quelle que soit la méthode utilisée, le scellé de sécurité doit d'une part empêcher la compromission d'accès physique du contenant vers le contenu et d'autre part de révéler cette compromission lorsque malgré tout celle-ci s'est produite. Un scellé de sécurité n'a pas vocation à rendre impossible les attaques contre un système ou l'accès à un lieu ou container quelconque, par contre s'il est bien conçu et bien intégré sur le produit ou le lieu à protéger, il dissuadera l'attaquant désireux de ne pas laisser de trace. Il s'agit avant tout d'un moyen de défense, lequel moyen est capable de mettre en évidence une tentative d'atteinte à l'intégrité physique du système ou de l'objet sur lequel il est monté. Selon les applications, le scellé dit de sécurité peut prendre plusieurs formes. Un scellé est en fait un moyen physique de réaliser une union authentifiable entre lui- même et un ou plusieurs éléments par une Autorité qui marquera le scellé de son sceau (sceau d'Etat par exemple). Dans toutes ces applications, la problématique est précisément la possibilité de reproduire ces scellés à l'identique, avec pour conséquence la possibilité d'accéder frauduleusement au contenu physique du lieu ou du système à protéger 1 o Le brevet FR2848698 du même demandeur et inventeur, concerne un procédé d'identification et d'authentification sans lecteur spécifique d'un objet ou d'un être vivant. Dans ce document, il est préconisé de rattacher un identificateur difficile ou impossible à reproduire à l'objet ou à l'être vivant à identifier ou à authentifier. Comme on peut le constater, ce document ne fait pas référence à un système de vérification de 15 non intrusion dans un système ou un lieu à protéger ou de non atteinte à l'intégrité d'un objet ce qui est précisément l'objet de la présente invention. Le procédé décrit dans le document FR2848698 ne permet en aucun cas de garantir la non ouverture d'un système ou d'un lieu à protéger. En effet, le fait d'apposer un identificateur sur un objet n'empêche en rien d'avoir accès à l'objet, de le modifier, de l'analyser, et de replacer le 20 même identificateur sans que cela soit visible. Dans le pire des cas, il est même envisageable de prélever l'authentificateur sans le détruire d'un objet et de l'apposer sur un autre objet. Le document WO 01/11591 décrit un dispositif qui permet d'identifier des objets. Cet identificateur présente la particularité de comporter une matrice de 25 lentilles qui génère un effet d'optique en trois dimensions, ce qui ne veut pas dire qu'il n'est pas reproductible. Ce qui est divulgué dans ce document diffère totalement de la présente invention essentiellement en ce que : -à l'instar du brevet FR2848698, cet identificateur ne permet pas de garantir la mise en évidence de l'ouverture ou de l'intrusion de l'objet ou du lieu à protéger. 30 - l'identificateur décrit dans ce document est reproductible à l'infini puisqu'il repose sur un procédé de fabrication certes complexe mais tout à fait maîtrisé. Par conséquent l'unicité de cet identificateur n'est pas assurée. - l'identificateur n'est pas associé à une base de données. Le document EP1087334 décrit un système de scellé faisant appel à un transpondeur qui permet de contenir une identification électronique et interrogeable à distance. Ce type de transpondeur n'a rien d'unique puisqu'il est tout à fait possible pour une personne ou une organisation disposant de moyens de production d'en produire plusieurs ayant le même numéro. Par conséquent, il est tout à fait possible d'ouvrir le dispositif décrit d'accéder à son contenu et de reconstituer un ensemble de deux capsules identiques aux premières réponses avec un transpondeur donnant la même réponse que le premier. En fait, la faille de ce type de dispositif est dans toute la chaîne de fourniture des capsules et des transpondeurs, si une personne ou une organisation mal intentionnée peut détourner des pièces, elle sera en mesure de reconstituer le scellé identique au premier. De plus ce type de scellé n'est pas réutilisable en cas d'ouverture. Dans la présente invention comme cela sera vu ci-après, le procédé de non intrusion repose sur un authentificateur unique et non reproductible à l'identique et enregistré dans une base de données, par conséquent, même si une personne parvient à subtiliser des authentificateurs, ces derniers n'auront aucune utilité car ils ne seront pas enregistrés dans la base de données. DESCRIPTION DE L'INVENTION : L'invention vise à apporter une solution globale à l'ensemble des trois 20 problèmes qui se posent dans l'utilisation des scellés à savoir : 1) rendre les scellés non interchangeables entre eux 2) rendre physiquement solidaire le scellé du système ou du lieu ou de l'objet à protéger de façon à ce que s'il y a une intrusion ou simplement une tentative d'intrusion ou substitution, le scellé est lui-même marqué de façon visible, 25 3) rendre le scellé réutilisable après chaque utilisation afin d'en diminuer les coûts d'exploitation tout en conservant un très haut niveau de sécurité. 4) pouvoir contrôler sur place s'il y a eu ou non ouverture ou tentative d'ouverture. Selon une première caractéristique particulièrement innovante et inventive, le scellé de haute sécurité selon l'invention est réutilisable de façon indéfinie 30 dans le temps, tout en permettant de détecter et de prouver son ouverture et sa fermeture qui correspond à une nouvelle réutilisation. Sa particularité essentielle constituant le coeur de l'invention, réside dans le fait qu'il procure une nouvelle caractéristique authentifiante chaque fois qu'il est ouvert et par conséquent qu'il est refermé pour être de nouveau mis en service. Il se caractérise en ce qu'il intègre un dispositif permettant l'évolution non contrôlée de sa caractéristique authentifiante à chaque changement d'état c'est-à-dire lors du passage de la position fermée à ouverte annulant la caractéristique authentifiante précédente et de la position ouverte à fermée restituant une nouvelle caractéristique authentifiante grâce à l'autogénération chaotique de nouvelles caractéristiques authentifiantes provoquées par ledit changement d'état. Chaque caractéristique authentifiante est stockée dans une mémoire sécurisée de référence afin de prouver s'il y a eu ouverture ou tentative d'ouverture dudit scellé. Selon une autre caractéristique de l'invention, il est fait usage d'au moins deux authentificateurs présentant des caractéristiques toujours uniques et non reproductibles à l'identique afin d'éviter leurs duplications, les dits authentificateurs agissant séparément de façon instable pour au moins l'un d'entre eux lorsque le scellé est en position non bloquée ou ouverte et agissant conjointement de façon stable lorsque le scellé est en position fermée et bloquée. Selon une autre caractéristique de l'invention, l'action conjointe et stable des authentificateurs individuels non reproductibles permet de générer un nouvel authentifiant commun totalement aléatoire dépendant de la position relative des dits authentifiants individuels. Selon une autre caractéristique de l'invention, l'action séparée et instable des authentifiants est générée par au moins un mouvement relatif d'un authentifiant par rapport à (aux) l'autre(s). Selon encore une autre caractéristique de l'invention, le nouvel authentifiant commun généré par la nouvelle position des authentifiants individuels permet de créer un nouveau code ou signature dont la représentation est stockée dans une base de données locale et/ou distante. Selon une autre caractéristique, les caractéristiques authentifiantes uniques et non reproductibles des authentificateurs individuels sont issues d'un processus chaotique. Selon une autre caractéristique de l'invention, les caractéristiques authentifiantes sont des bulles visibles autogénérées dans la matière. A titre d'exemple ce processus chaotique peut être la formation de bulles lors du durcissement de la matière constituant ledit authentifiant. Ainsi, à l'inverse des dispositifs de l'art antérieur qui sont le résultat d'un processus de fabrication parfaitement maîtrisé par l'homme et donc reproductible par un autre homme disposant d'outils similaires, chaque authentificateur utilisé dans la présente invention est unique et impossible à reproduire par l'homme car il est le résultat d'un processus incontrôlé par ce dernier. Cette caractéristique permet de s'affranchir de façon définitive de l'impossibilité par quiconque de se procurer des authentificateurs ou des scellés identiques aux originaux. A la sécurité intrinsèque de chacun des authentificateurs, s'ajoute une deuxième sécurité qui est donnée par la somme ou plutôt la combinaison de l'action conjointe des authentificateurs. Selon une autre caractéristique, à titre d' authentificateur physique individuel unique et non reproductible à l'identique c'est-à-dire impossible ou extrêmement difficile à cloner, il peut être utilisé un matériau transparent présentant des hétérogénéités dispersées de façon aléatoire dans le volume. Ces hétérogénéités pouvant être distinguées visuellement sont capturées par exemple sous forme de photographie et une ou plusieurs représentations caractérisant cette forme d'identificateur sont stockées dans une mémoire ou une base de données soit sous forme d'image à deux dimensions, soit sous forme numérique calculée à partir d'éléments remarquables, de positionnement, de dimension, etc. des hétérogénéités noyées dans le volume, les deux formes de représentation image et numérique pouvant cohabiter. De même il est possible d'intégrer à cette forme d'identification des particules magnétiques permettant de codifier d'une autre façon. Selon une autre caractéristique et un mode préféré, il est utilisé des authentificateurs individuels transparents volumiques en verre, céramique, plastique ou polymère contenant des bulles visibles dont le nombre, la forme et la disposition sont issues d'une autogénération chaotique non contrôlable par l'homme. Ce type d'authentificateur est particulièrement intéressant car il est toujours unique et non clonable par l'homme. Le brevet EP01904039. 3 du même déposant et des mêmes inventeurs suggère ce type d'authentifiant à bulles avec un système de lecture approprié. Dans le cas de la présente invention il s'agit d'utiliser cet authentifiant à bulles dans un procédé particulier dont la finalité ou le but est de bloquer ou d'interdire des accès à des systèmes ou à des lieux ou de vérifier l'intégrité ou l'identité avec des renseignements associés d'un objet original. De la même façon que précédemment, une représentation sous forme d'image et/ou numérique est stockée dans une base de données de façon à pouvoir vérifier l'intégrité de la caractéristique authentifiante. Selon une autre caractéristique, la mémoire et/ou la base de données dans laquelle est stockée une représentation de la caractéristique authentifiante, est située physiquement dans le système ou/et le lieu à protéger ou/et sur le support lui-même mais dont le contenu peut être lu de l'extérieur par une personne autorisée. Cette représentation de l'authentificateur constitue une clef d'accès au système physique et/ou Io d'informations logiques. De façon pratique et pour de nombreuses utilisations, le lecteur des caractéristiques authentifiables mémorise la lecture effectuée lors du dernier passage et la compare de façon automatique avec la nouvelle. En cas de discordance, un signal sonore ou lumineux avertit le contrôleur ce qui signifie qu'il y a eu ouverture. Sans sortir du cadre de la présente invention, à chaque scellé peut être associé un identifiant 15 sous forme de code barre ou électronique (RFID) constituant ainsi une adresse dans la base de données de façon à effectuer plus facilement les comparaisons. Selon une autre caractéristique la représentation de l'authentifiant sous forme d'image et/ou représentation numérique est consultable par un réseau de télécommunication type Internet. 20 Selon une autre caractéristique, le contenu stocké sous forme numérique et/ou d'image peut être consulté par un contrôleur ou agent autorisé de plusieurs façons. Une première façon consiste à comparer visuellement la représentation sous forme d'image stockée dans la base de données locale et/ou distante avec l'authentifiant physique en analysant la similitude de positionnement des bulles ou des hétérogénéités. 25 Plusieurs méthodes existent pour visualiser l'image : soit directement sur un écran intégré au système ou lieu à protéger, soit sur un écran dissocié ou annexe (téléphone mobile avec accès Internet), soit imprimé sur papier à partir d'une imprimante intégrée ou bien à partir d'une imprimante dissociée du système ou du lieu à protéger. Dans le cas où la base de données n'est pas locale mais distante, un code d'appel constituant 30 l'identifiant de l'authentificateur dans la base de données distante est utilisé, le code d'appel peut être numérique, alphanumérique, code à barres, piste magnétique, puce électronique, etc. Il est évident que la base de données locale ou distante est sécurisée ou protégée contre toute tentative de modification ou de remplacement par une autre information. Selon une autre caractéristique le procédé de vérification de non intrusion dans un système ou un lieu à protéger ou de non atteinte à l'intégrité d'un objet selon l'invention est effectué par comparaison automatique de l'authentificateur, à l'aide d'un lecteur approprié, avec sa représentation numérique stockée dans une base de données locale ou distante. Dans le cas d'un scellé réutilisable, selon la présente invention, la 1 o représentation authentifiante stockée dans une base de données évoluera à chaque nouvelle utilisation du scellé, c'est d'ailleurs cette correspondance entre ce qui est stocké dans la base de données et ce qui est réellement relevé sur le scellé qui permet d'attester que le scellé n'a pas été ouvert. En figure 1, est représenté un dispositif selon un mode préféré de 15 réalisation de l'invention, ceci ne constituant qu'un exemple non limitatif. La fig lA montre le dispositif ouvert et libre. La figure 1B, montre le dispositif fermé et bloqué. La figure 1C est une vue de dessus du dispositif montrant la partie authentifiante. Un couvercle (4) comporte un authentifiant (2) transparent à bulles (8) générées chaotiquement. Cet authentifiant (2) est fixé sur le couvercle (4) comportant une fenêtre 20 de visualisation (7). Le corps (3) comporte un authentifiant (1) transparent mais dont le fond est réflectorisant, par exemple argenté. De la même façon que dans l'authentifiant (2), les bulles (8) ont été générées chaotiquement. Dans le corps (3) est aménagé un lamage (10) dans lequel peuvent circuler librement des billes (11). Sur les billes (11) est placé l'authentifiant (1) qui peut se déplacer librement sur les billes dans les limites de 25 son logement. L'attache (5) constitue le lien qui permet de lier le scellé de sécurité dans son ensemble à l'objet ou au container à protéger. Ce lien (5) est désolidarisable du scellé par l'intermédiaire du dispositif (12) placé de façon aveugle dans son logement (13). Pour enlever le lien (5) afin d'ouvrir le container ou d'atteindre le système protégé, il faut faire correspondre le passage (14) du couvercle (4) avec la partie correspondante 30 du corps (3). En figure 1A, le couvercle (4) est suffisamment dévissé du corps (3) pour que d'une part il soit possible d'enlever le lien (5) du corps (4) dans lequel il est prisonnier afin de faire correspondre l'ouverture (14) avec le logement (13) et d'autre part, de désolidariser les authentifiants (1) et (2). Lors de cette manoeuvre, l'authentifiant (1) totalement libre sur les billes (11) va se mouvoir et occuper une position aléatoire instable qui va changer en permanence à la moindre action exercée sur le système. Les authentifiants (1) et (2) sont inaccessibles de l'extérieur. En figure 1B, le couvercle (4) est en position fermée et bloquée. Dans cette position, le lien (5) est totalement prisonnier du corps (3) fermé par le couvercle (4). Cette position permet aussi de bloquer par pression les authentifiants (1) et (2) et ainsi stabiliser l'authentifiant (1) qui était mobile lors de la position ouverte. Ainsi à cette position bloquée correspond nécessairement une nouvelle position relative et stable des authentifiants (1) et (2) qui est différente de la position stable précédente, ce qui permet de prouver que pour accéder à une nouvelle position relative stable des authentifiants il est nécessaire d'avoir débloqué le couvercle (4). Chaque position stable étant enregistrée dans une base de données grâce à la lecture de la position associée des bulles des deux authentifiants transparents, il devient aisé et facile de comparer toute nouvelle position relative de bulles et ainsi de prouver l'ouverture conduisant à ce changement. En figure 2 est représentée une photographie réalisée en application de la présente invention montrant la position de départ de chacun des authentifiants (1) et (2) puis successivement associés en (15), (16) et (17) après trois déblocages et reblocages, montrant ainsi les différentes combinaisons fournissant des signatures différentes. En figure 3 est représenté la même chose qu'en figure 2 excepté le fait que l'éclairage est différent, ce qui fait ressortir d'une autre façon les bulles associées. Ce scellé de très haute sécurité et réutilisable selon l'invention va trouver sa place non seulement pour les applications exigeant un très haut niveau de sécurité, par exemple le transport de matières dangereuses, mais aussi pour les applications beaucoup plus banales où le niveau de sécurité demandé est certes moindre mais où l'investissement de départ pourra être amorti sur un très grand nombre d'utilisations, ce qui en fin de compte reviendra moins cher que les scellés jetables. Dans ce dernier cas et à titre d'exemple peuvent être cités les compteurs d'électricité, eau, gaz, etc. 2893595 >> De même ce type de scellé peut être utilisé pour effectuer du contrôle de passage par des agents dans des zones surveillées en renvoyant par exemple à l'aide d'un lecteur une nouvelle signature issue de l'ouverture du scellé à la base de données
Scellé de haute sécurité réutilisable un nombre de fois indéfini par le fait que la partie authentifiante évolue de façon chaotique chaque fois qu'il est ouvert puis remis en service. Ce scellé est composé d'au moins deux authentifiants (1) et (2) dont au moins l'un est mobile par rapport à l'autre dans la position ouverte. Ces deux authentifiants deviennent fixes et stables en position fermée. A chaque nouvelle position fixe, les deux authentifiants coopèrent pour générer une nouvelle caractéristique authentifiante qui est mémorisée dans une base de données afin d'être comparée lors d'un contrôle. Cette caractéristique sera annulée et remplacée par une autre lors de l'ouverture frauduleuse ou volontaire dudit scellé et ainsi la preuve sera apportée de son ouverture.
Revendications 1) Scellé de haute sécurité réutilisable de façon indéfinie permettant de détecter et de prouver son ouverture et sa réutilisation, caractérisé en ce qu'il intègre un dispositif permettent l'évolution non contrôlée de sa caractéristique authentifiante à chaque changement d'état c'est-à-dire lors du passage de la position fermée à ouverte annulant la caractéristique authentifiante précédente et de la position ouverte à fermée restituant une nouvelle caractéristique authentifiante grâce à l'autogénération chaotique de nouvelles caractéristiques authentifiantes provoquées par ledit changement d'état. Chaque caractéristique authentifiante est stockée dans une mémoire sécurisée de référence afin de prouver s'il y a eu ouverture ou tentative d'ouverture dudit scellé. 2) Scellé de haute sécurité réutilisable de façon indéfinie permettant de détecter et de prouver son ouverture et sa réutilisation, selon la 1, caractérisé en ce qu'il est fait usage d'au moins deux authentificateurs présentant des caractéristiques toujours uniques et non reproductibles à l'identique, lesdits authentificateurs agissant séparément de façon instable pour au moins l'un d'entre eux lorsque le scellé est en position non bloquée ou ouverte et agissant conjointement de façon stable lorsque le scellé est en position fermée et bloquée. 3) Scellé de haute sécurité réutilisable de façon indéfinie permettant de détecter et de prouver son ouverture et sa réutilisation, selon les 1 et 2, caractérisé en ce que l'action conjointe et stable des authentificateurs individuels non reproductibles permet de générer un nouvel authentifiant commun totalement aléatoire dépendant de la position relative des dits authentifiants individuels. 4) Scellé de haute sécurité réutilisable de façon indéfinie permettant de détecter et de prouver son ouverture et sa réutilisation, selon les 1 et 2, caractérisé en ce que l'action séparée et instable des authentificateurs est générée par au moins un mouvement relatif d'un authentificateur par rapport à (aux) l'autre(s). 5) Scellé de haute sécurité réutilisable de façon indéfinie permettant de détecter et de prouver son ouverture et sa réutilisation, selon la 3, caractérisé en ce que le nouvel authentificateur commun généré par la nouvelle position des authentificateurs individuels permet de créer un nouveau code ou signature dont la représentation est stockée dans une base de données locale ou distante. 5 6) Scellé de haute sécurité réutilisable de façon indéfinie permettant de détecter et de prouver son ouverture et sa réutilisation, selon les 1 à 5, caractérisé en ce que les caractéristiques authentifiantes uniques et non reproductibles des authentificateurs individuels sont issues d'un processus chaotiques. 7) Scellé de haute sécurité réutilisable de façon indéfinie permettant de détecter et de prouver son ouverture et sa réutilisation, selon les 1 à 6, caractérisé en ce que les caractéristiques authentifiantes sont des bulles visibles autogénérées dans la matière.
B
B65
B65D
B65D 55
B65D 55/06
FR2898256
A1
DISTRIBUTEUR APPLICATEUR DE PRODUIT COSMETIQUE ET SON PROCEDE DE FABRICATION
20,070,914
L'invention concerne le domaine des distributeurs applicateurs destinés à conditionner des produits fluides ou pâteux, typiquement des produits cosmétiques, par exemple des 10 mascaras ou des rouges à lèvres liquides. ETAT DE LA TECHNIQUE 15 On connaît déjà un grand nombre de documents qui divulguent des distributeurs applicateurs d'un produit cosmétique fluide ou pâteux tel qu'un mascara. Ces distributeurs applicateurs comprennent généralement : -un corps comprenant un réservoir pour ledit produit cosmétique et un goulot fileté extérieurement et doté d'un essoreur, 20 - un applicateur dudit produit cosmétique comprenant une tête formant un moyen de préhension dudit applicateur, ladite tête étant typiquement filetée intérieurement de manière à coopérer avec ledit goulot par vissage pour assurer une fermeture étanche dudit corps, une tige solidarisée par son extrémité supérieure à ladite tête et par son extrémité inférieure à un moyen d'application. 25 Ledit moyen d'application peut être constitué par une brosse dont on connaît déjà de très nombreuses modalités décrites par exemples dans les brevets français FR 2 505 633, FR 2 605 505, FR 2 607 372, FR 2 607 373, FR 2 627 068, FR 2 627 363, FR 2 637 471, FR 2 637 472, FR 2 650 162, FR 2 663 826, FR 2 668 905, FR 2 675 355, FR 2 685 30 859, FR 2 690 318, FR 2 701 198, FR 2 706 749, FR 2 715 038, FR 2 745 481, FR 25 2 748 913, FR 2 749 489, FR 2 749 490, FR 2 753 614, FR 2 755 693, FR 2 774 269, FR 2 796 531, FR 2 796 532, FR 2 800 586. On connaît également les brosses décrites dans les brevets américains US 4,733,425, US 4,861,179, US 5,357,987, US 5,595,198, US 6,241,411, US 6,427,700. On connaît aussi des applicateurs comprenant comme moyen d'application des embouts moulés en matière plastique, comme décrit dans le brevet FR 2 868 264. On connaît aussi des distributeurs applicateurs de mascara comprenant une tige articulée ou un moyen d'application orienté par rapport à ladite tige, comme décrit dans les brevets US 4,165,755, US 5,328,282, US 4,428,388, US 6,220,254, FR 2 851 139 et FR 2 874 160. On connaît aussi des distributeurs applicateurs de mascara comprenant des moyens d'application coopérant avec des essoreurs spécifiques comme décrit dans les brevets EP 1 334 673, EP 1 066 771, US 4,433,928, US 5,349,972, US 6,676,320 et FR 2 868 268. PROBLEMES POSES Les distributeurs applicateurs selon l'invention visent à résoudre simultanément une pluralité de problèmes : - d'une part, ils visent à optimiser l'ergonomie du maquillage, tant en ce qui concerne le maquillage des yeux quand le produit conditionné est un mascara que celui des lèvres quand le produit conditionné est par exemple un rouge à lèvres liquide, et cela sans qu'il soit nécessaire que l'applicateur soit articulé en comprenant ou formant une charnière, - d'autre part, ils visent assurer un mélange efficace du produit conditionné, lors de toute utilisation, ainsi qu'un taux d'utilisation élevé dudit produit, - en outre, ils visent, lorsque lesdits distributeurs applicateurs sont placés sur un support, par exemple dans une salle de bain, à assurer une grande stabilité desdits distributeurs applicateurs sur ledit support, - enfin, ils visent à offrir des alternatives, quant à leur forme extérieure, par rapport aux 30 distributeurs applicateurs de l'état de la technique, de manière à renouveler l'offre de 3 produits nouveaux, ce qui est une nécessité dans un domaine où la durée de vie des produits est relativement faible. DESCRIPTION DE L'INVENTION Selon l'invention, le distributeur applicateur d'un produit cosmétique typiquement fluide ou pâteux, par exemple un mascara, comprend : a) un corps comprenant un réservoir pour ledit produit cosmétique et un goulot présentant une direction axiale, fileté extérieurement, et doté d'un essoreur, b) un applicateur dudit produit cosmétique comprenant une tête formant un moyen de préhension dudit applicateur, ladite tête étant typiquement filetée intérieurement de manière à coopérer avec ledit goulot par vissage pour assurer une fermeture étanche dudit corps, une tige solidarisée par son extrémité supérieure à ladite tête et par son extrémité inférieure à un moyen d'application. Il est caractérisé en ce que : 1) ledit réservoir dudit corps présente, dans un plan transversal perpendiculaire à ladite direction axiale, une section transversale de plus grande dimension extérieure Dl, typiquement de diamètre extérieur Dl', tel que D1/D2 soit au moins égal à 3, D2 étant le diamètre extérieur dudit goulot, 2) ledit applicateur comprend une partie excentrée par rapport à ladite direction axiale et une partie non excentrée, ladite partie non excentrée comprenant une partie dite supérieure de ladite tige orientée selon ladite direction axiale, ladite partie supérieure présentant une section transversale de plus grande dimension D'2 typiquement inférieure à15mm, 3) ledit moyen d'application présente une extrémité excentrée par rapport à ladite direction axiale avec un facteur d'excentration FE au moins égal à 3, ledit facteur d'excentration FE étant pris égal au rapport Rl/R2, Rl étant le rayon d'action de ladite extrémité par rapport à ladite direction axiale, distance mesurée dans ledit plan transversal perpendiculaire à ladite direction axiale, et R2 étant égal à D'2/2, soit typiquement le rayon de ladite partie supérieure, 4 de manière à ce que chaque vissage et dévissage dudit applicateur par rapport audit corps entraîne une rotation dudit moyen d'application, ladite extrémité dudit moyen d'application se déplaçant selon une portion d'hélice de rayon R1, ladite rotation assurant un mélange et un cisaillement dudit produit cosmétique, un chargement dudit moyen d'application en produit cosmétique, et éventuellement un contact dudit moyen d'application avec au moins une portion de surface intérieure dudit réservoir. Cette combinaison de moyens 1) à 3) permet de résoudre les problèmes posés. En effet, l'applicateur présente un moyen d'application excentré par rapport à ladite tige, avec un facteur d'excentration FE élevé, ce qui permet d'optimiser l'ergonomie du maquillage, tant en ce qui concerne le maquillage des yeux que celui des lèvres. En outre, grâce à ce facteur d'excentration élevé, il se produit un mélange efficace du produit conditionné. En effet, lorsque la tête de l'applicateur est dévissée, l'extrémité excentrée dudit moyen d'application décrit une portion d'hélice de rayon R1 au sein dudit produit, ce qui occasionne un effet de brassage et d'homogénéisation au sein dudit produit. Compte tenu de la forme géométrique des distributeurs applicateurs qui résulte de la présence de ces moyens 1) à 3), et notamment du facteur d'excentration élevé, lesdits distributeurs applicateurs, lorsqu'ils sont placés sur un support, dans une salle de bain par exemple, présentent une grande stabilité. Du fait de leur forme géométrique particulière, les distributeurs applicateurs selon l'invention présentent une forme extérieure qui les distingue totalement de celle des distributeurs applicateurs de l'état de la technique. DESCRIPTION DES FIGURES Toutes les figures sont relatives à l'invention. La figure la est une vue en coupe axiale d'un distributeur applicateur (1) fermé de 40 30 cm3 de capacité, en position verticale, comme si ledit distributeur applicateur (1) était placé sur un plan horizontal servant de support. La figure lb, analogue à la figure la, représente un autre distributeur applicateur (1) fermé, de 15 cm3 de capacité. Les figures 1c à 1g sont des vues en perspective du distributeur applicateur (1) de la figure 1 a, à différents stades lors de son ouverture. 5 La figure 1c est une vue en perspective du distributeur applicateur (1) fermé de la figure la. La figure 1d représente le distributeur applicateur (1) de la figure 1c après dévissage de la tête (30) de l'applicateur (30). La figure 1 e représente le distributeur applicateur (1) de la figure 1d après début du retrait de l'applicateur (3), sa tête (30) étant inclinée à 45 par au plan horizontal servant de support, et la partie supérieure axiale (312) de la tige (31) étant sortie du goulot (21). La figure 1f représente le distributeur applicateur (1) de la figure 1 e après poursuite du retrait de l'applicateur (3), sa tête (30) étant inclinée parallèlement au plan horizontal servant de support, et la partie inférieure non axiale (313) de la tige (31) étant également sortie du goulot (21). La figure 1g représente le distributeur applicateur (1) de la figure 1f après déplacement axial vers le haut de l'applicateur (1), le moyen d'application (32) de l'applicatgeur (3) étant sorti du goulot (21). Les figures 2a à 3e sont relatives à différents types de moyens d'application (32) ou de tiges (31). Les figures 2a à 2c représentent schématiquement trois types d'embouts d'application (6) formant ledit moyen d'application (32), en coupe axiale selon la direction axiale (321) dudit moyen d'application, chaque embout (6) présentant une extrémité (64) destinée à être solidarisée à l'extrémité inférieure (311) de ladite tige (31). Sur la figure 2a, ledit embout (6) comprend un matériau d'application (62) solidarisé à un support (63). Sur la figure 2b, ledit embout (6) est une pièce moulée (6") en matière plastique. Sur la figure 2c, ledit embout (6) est une brosse (6') comprenant une pluralité de poils 30 (62') solidarisée à une torsade métallique (63'). 6 La figure 2d représente, comme moyen d'application (32), la brosse (6') de la figure 2c solidarisée à une portion de tige (31), ladite tige (31) comprenant une partie supérieure axiale (312) orientée selon ladite direction axiale (10) et une partie inférieure non axiale (313) orientée selon ladite direction axiale (321) dudit moyen d'application (32) et dotée à son extrémité inférieure (311) d'un trou borgne (314) coopérant avec l'extrémité (64) de l'embout (6, 6'), ladite direction axiale (10) de ladite partie supérieure axiale (312) faisant un angle y avec ledit moyen d'application (32), ledit angle y étant égal à l'angle yl formé entre ladite partie supérieure axiale (312) et ladite partie inférieure non axiale (313) de ladite tige (31), lesdits angles y et yl étant au plus égaux à 90 . Les figures 3a à 3e représentent d'autres modalités de moyens d'application (32) ou de tiges (31). La figure 3a représente un embout (6) analogue à celui de la figure 2a, mais dans lequel l'extrémité (64) comprend une première partie (640) selon ladite direction axiale (321) dudit moyen d'application (32), et une seconde partie (641) faisant un angle y2 avec ladite première partie (640), ledit angle y2 étant au plus égal à 90 . La figure 3b est analogue à la figure 3a, mais avec un embout (6) correspondant à la figure 2b. La figure 3c est analogue à la figure 3a, mais avec un embout (6) correspondant à celui de la figure 2c. La figure 3d est analogue à la figure 2d, ladite tige (31) étant une tige axiale (31'), et ledit embout (6) étant l'embout (6) selon de la figure 3c. La figure 3e est une variante de la figure 3d dans laquelle ladite tige (31) est la tige (31) de la figure 2d, de sorte que ledit angle y vaut la somme des angles y, et y2, soit environ 90 (45 +45 ). Les figures 4a à 4c illustrent schématiquement le déplacement hélicoïdal dudit moyen d'application (32) dans le réservoir (20) lors du dévissage de la tête (30) dudit applicateur (3), correspondant au passage d'un distributeur applicateur (1) fermé selon la figure 1c, au distributeur applicateur (1) selon la figure 1d. La figure 4a est analogue à la figure 3d. 7 La figure 4b schématise par un trait foncé le déplacement hélicoïdal de l'extrémité (320) dudit moyen d'application (32) d'épaisseur axiale AHA, ladite extrémité se trouvant au point "A" en début de dévissage, passant par le point "B" à 180 du point "A" et jusqu'au point "C" en fin de dévissage, correspondant à une rotation d'environ 300 . Après rotation de 180 , le moyen d'application (32) s'est déplacé axialement d'une hauteur AHG, correspondant sensiblement au déplacement axial de ladite tête (30) suite à son dévissage. La figure 4c schématise le volume tronconique balayé par ledit moyen d'application lors du passage de la position initiale "A" à la position intermédiaire "B". Les figures 5a à 7 sont des vues schématiques en coupe axiales de distributeurs applicateurs (1) fermés illustrant différentes formes extérieures de réservoir (20) autres que celles des figures 1 a et lb. Sur ces figures, la tige (31) et le moyen d'application (32) ont été représentés symboliquement par une surface polygonale hachurée. Sur les figures 5a et 5b, ledit distributeur applicateur (1) a été placé sur un support (5). Sur la figure 5a, le réservoir (20) comprend, comme sur la figure lb, une paroi inférieure (24) bombée en son centre, de manière à limiter le volume "mort" non accessible audit moyen d'application (32). Sur la figure 5b, le réservoir (20) est une variante du réservoir de la figure 1 a, les parois supérieure (23) et inférieure (24) se raccordant par une paroi latérale (25) arrondie. Sur la figure 6a, le réservoir (20) présente une forme ovoïde tronquée. Sur la figure 6b, le réservoir (20) présente une surface latérale (25) comprenant une surface de sustentation (250), de manière à ce que, lorsque ledit distributeur applicateur est fermé, l'extrémité (320) dudit moyen d'application soit orientée vers ladite surface de sustentation (250), et qu'ainsi au moins ladite extrémité (320) plonge dans ledit produit (4). Sur les figures 7a et 7b, ledit réservoir (20) présente une forme sphérique tronquée, la surface de sustentation (240) étant disposée perpendiculairement à ladite direction axiale (10) sur la figure 7a, et étant disposée latéralement par rapport à ladite direction axiale (10) sur la figure 7b. 8 Les figures 8a à 8d sont relatives à des distributeurs applicateurs (1) dont le réservoir (20) est un réservoir dit non circulaire (20"), par opposition aux réservoirs dits circulaires (20') représentés sur les figures la àl g et 5a à 7b qui permettent une rotation de 360 dudit applicateur (3) selon ladite direction axiale (10). Sur les figures 8a à 8c, le réservoir non circulaire (20") présente un secteur angulaire d'angle d'ouverture S égal à 180 , ledit goulot (21) étant placé au centre de ce secteur, de manière à assurer une rotation de ladite tête (30) typiquement sur 180 . La figure 8a est analogue à la figure 1c. La figure 8b est analogue à la figure 1 e. La figure 8c est une coupe du réservoir (20") dans un plan transversal perpendiculaire à ladite direction axiale (10), à mi-hauteur de sa paroi latérale (25). On a représenté, en pointillés, par un cercle l'emplacement du goulot (21) par une projection axiale du goulot parallèlement à ladite direction axiale (10), et l'emplacement dudit moyen d'application (32) de rayon d'action R1. La figure 8d est analogue à la figure 8c, avec un réservoir non circulaire (20") présentant un secteur angulaire d'angle d'ouverture S égal à 90 . La figure 8e est une vue en coupe axiale des deux pièces moulées (28) et (28') avant assemblage de leurs bordures d'assemblage (280, 280') placées en regard l'une de l'autre, en vue de former ledit réservoir (20). DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION Selon l'invention, et comme illustré sur les figures 5a et 5b, ledit réservoir (20) peut présenter une hauteur axiale H1 telle que Hl/Dl soit inférieur à 1, ladite hauteur axiale H1 étant définie par la distance séparant ledit goulot (21) et la partie (200) dudit réservoir (20) en regard dudit goulot (21), selon ladite direction axiale (10). Le rapport H 1/Dl peut être nettement inférieur à 1 et même inférieur à 0,5 comme illustré sur la figure 5b.30 9 Comme illustré sur la figure 2d, ladite partie excentrée (33) dudit applicateur (3) peut présenter une hauteur HE selon ladite direction axiale (10) telle que HE / 2.R1 soit inférieur à 1. Comme illustré sur les figures la, lb, 2d et 3e, ladite partie excentrée (33) dudit applicateur (3) peut comprendre une partie dite inférieure (313) de ladite tige (31) et ledit moyen d'application (32). Dans ce cas, ladite tige (31) comprend une partie supérieure axiale (312) et une partie inférieure non axiale (313) incluse dans ladite partie excentrée (33). 1 o formant une Toutefois, comme illustré sur la figure 3d, ladite tige (31) peut être une tige axiale (31') orientée selon ladite direction axiale (10), ladite partie excentrée (33) par rapport à ladite direction axiale (10) étant formée par ledit moyen d'application. 15 Comme illustré par exemple sur les figures la et lb, ledit réservoir (2) peut comprendre une paroi supérieure (23), une paroi inférieure (24), ladite paroi supérieure (23), et éventuellement une paroi latérale (25) formant une jonction périphérique entre lesdites parois supérieure (23) et inférieure (24), ladite paroi supérieure (23) étant disposée au-dessus de ladite partie excentrée (33) dudit applicateur (3) et ladite paroi inférieure (24) 20 étant disposée au-dessous de ladite partie excentrée (33), de manière à former une cavité dite transversale (26). Comme illustré sur les figures la, 5b, 8a, ledit réservoir (2) peut comprendre ladite latérale (25), lesdites parois supérieure (23) et inférieure (24) étant typiquement des parois (23', 24') parallèles entre elles et perpendiculaires à ladite direction axiale (10). 25 Comme illustré sur la figure 5b, lesdites parois (23', 24') peuvent être espacées d'une distance axiale AH allant typiquement de 0,5.141 à 0,9.141. Comme illustré sur la figure lb, ledit réservoir (2) peut ne pas comprendre de paroi latérale (25), lesdites parois supérieure (23) et inférieure (24) se joignant en formant une 30 bordure périphérique (27). 10 Comme illustré également sur la figure lb, ladite bordure périphérique (27) peut être une bordure périphérique (27') formant un angle a aigu, typiquement compris entre 30 et 120 . Comme illustré sur les figures la, lb, 5a et 5b, ledit réservoir (20) peut présenter une surface de sustentation (240) située dans un plan transversal (11) perpendiculaire à ladite direction axiale (10), ladite surface de sustentation (210) formant typiquement tout ou partie de ladite paroi inférieure (24), assurant le contact dudit distributeur applicateur (1) posé sur un support (5). Cependant, comme illustré sur les figures 6a, 6b et 7b, ledit réservoir (20) peut présenter une surface de sustentation (240') faisant un angle [3 avec ladite direction axiale (10), ledit angle 13 allant typiquement de 30 à 70 , ladite surface de sustentation (240') assurant le contact dudit distributeur applicateur (1) posé sur un support (5), selon un plan (12) incliné dudit angle [3 par rapport à ladite direction axiale (10). Cette surface de sustentation (240') peut être une surface de sustentation (250) formée sur ladite paroi latérale (25), comme illustré sur la figure 6b. Comme illustré sur les figures lb, 5a et 6b, la partie (200) dudit réservoir (20) en regard dudit goulot (21), selon ladite direction axiale (10), peut former une voûte concave (200'), de manière à réduire le volume compris entre ladite partie (200) et ladite partie excentrée (33) dudit applicateur (3). Comme illustré sur les figures 2a à 3e, ledit moyen d'application (32) peut être un embout d'application (6) comprenant une partie dite centrale (60) coopérant par son extrémité (600) avec ladite tige (31, 31') à son extrémité inférieure (311), typiquement par un encliquetage, et une partie dite périphérique (61) apte à prélever une fraction dudit produit (4) en vue de son application. Comme illustré sur la figure 2a, ledit embout d'application (6) peut comprendre un matériau d'application (62) solidarisé à un support (63), ledit support (63) coopérant par son extrémité (630) avec ladite tige (31, 31'). 11 Comme illustré sur la figure 2c, ledit embout d'application (6) peut être une brosse (6') comprenant une torsade métallique (63') comme support (63) et une pluralité de poils (62') comme matériau d'application (62). Ledit matériau d'application (62) peut être un matériau alvéolaire ou fibreux. Comme illustré sur la figure 2b, ledit embout d'application (6) peut former une pièce moulée (6") en matière plastique comprenant typiquement une pluralité de parties en relief ou projections, et/ou des parties en creux ou évidements, de manière à assurer un prélèvement dudit produit en vue de son application. Comme illustré sur la figure 2d, ledit moyen d'application (32) peut être un moyen 10 d'application longitudinal (32') de longueur L, selon ladite direction axiale (321), allant typiquement de 0,8.R1 à 1,3.R1. Comme illustré sur les figures 2d, 3d et 3e, ledit moyen d'application (32, 32') peut faire avec ladite direction axiale (10) un angle y allant typiquement de 30 à 90 . 15 Cet angle y fait environ 90 dans le cas de l'applicateur (3) des figures la, 3e et 8a. Cet angle y fait environ 45 dans le cas de l'applicateur (3) des figures 2d, 3d, 4a, 6b, 7a et 7b. Comme illustré sur la figure 2d, ledit angle y peut être constitué par un angle yl formé entre ladite partie supérieure axiale (312) et ladite partie inférieure non axiale (313) de 20 ladite tige (31), ledit moyen d'application étant disposé dans le prolongement de ladite partie inférieure non axiale (313). Comme illustré sur la figure 3d, ledit angle y peut être constitué par un angle y2 formé entre ladite partie dite centrale (60) et ladite partie dite périphérique (61) dudit embout d'application (6), ladite partie centrale (60) coopérant avec ladite tige axiale (31') à son 25 extrémité inférieure (311), typiquement par un encliquetage. Comme illustré sur la figure 3e, ledit angle y peut être constitué par une somme de deux angles yl et y2, ledit angle yl étant formé entre ladite partie supérieure axiale (312) et ladite partie inférieure non axiale (313) de ladite tige (31), et ledit angle y2 étant formé entre ladite partie dite centrale (60) et ladite partie dite périphérique (61) dudit embout 30 d'application (6). 12 Selon l'invention, et comme illustré sur la figure 1 a, ledit essoreur (4) peut comprendre une partie périphérique (40) solidarisant ledit essoreur (4) audit goulot (20), et une partie centrale rétreinte (41) destinée à essorer ledit moyen d'application (34, 34') lors de chaque remontée ou sortie dudit applicateur (3). Comme illustré sur la figure la, ladite tête (30) dudit applicateur (3) peut comprendre une coque extérieure (300) solidaire d'un insert intérieur (301) axialement et en rotation, ledit insert intérieur (301) étant solidaire de ladite tige (31, 31') à son extrémité supérieure (310), ledit insert intérieur (301) et ladite tige (31, 31') formant typiquement une pièce monobloc (35). Ladite coque extérieure (300) peut être une coque extérieure (300') comprenant un filetage intérieur destiné à coopérer par vissage / dévissage, avec ledit goulot fileté (21). Cependant, ledit insert intérieur (301) peut comprendre un filetage intérieur destiné à coopérer par vissage/ dévissage, avec ledit goulot fileté (21). Comme illustré sur les figures 5a et 5b, ladite tête (30), et typiquement ladite coque extérieure (300), peut présenter une hauteur axiale H2 allant de 30 mm à 100 mm, de manière à obtenir un applicateur distributeur (1) de hauteur Hl+H2. Ladite hauteur H2 peut être au moins égale à la hauteur H1, de manière à obtenir un distributeur applicateur de forme élancée. Dans un distributeur applicateur (1) selon l'invention : a) ladite plus grande dimension extérieure Dl du réservoir (20) peut aller de 20 mm à 100 mm, b) ledit diamètre extérieur D2 du goulot (21) peut aller de 5 mm à 25 mm, avec D 1/D2 25 au moins égal à 3, c) le rayon d'action Rl de l'applicateur (3) peut aller de 7 mm à 50 mm. d) la hauteur axiale H1 du réservoir (20) peut aller de 10 mm à 70 mm avec H1/Dl inférieur à 1. 30 Comme illustré par exemple sur les figures la, lb5a et 5b, ledit réservoir (20) dudit corps (2) peut être un réservoir dit circulaire (20') qui présente, dans ledit plan 13 transversal (11), une section transversale de diamètre extérieur Dl', comme plus grande dimension extérieure Dl. Avec un réservoir dit circulaire (20'), une rotation de 360 dudit applicateur est possible. Comme illustré sur les figures 8a à 8d, ledit réservoir (20) dudit corps (2) peut être un réservoir non circulaire (20") formant dans ledit plan transversal (11), un secteur angulaire d'angle d'ouverture S allant typiquement de 90 à 180 , ladite tête (30) dudit applicateur (3) étant apte à être vissée audit goulot (21) dudit réservoir (20) par une rotation allant typiquement de 0,5.6 à S. Toutefois, il peut être avantageux que ladite tige (31) puisse être débrayable en rotation par rapport à tout ou partie de ladite tête (30), de manière à pouvoir visser ladite tête (30) audit goulot (21) par une rotation d'amplitude supérieure audit angle S. Ainsi, une rotation de la tête (30) entraîne celle de ladite partie excentrée (33) jusqu'à ce que cette dernière vienne en butée contre un côté du réservoir (20"), la rotation de la tête pouvant être poursuivie notamment en vue du dévissage complet de la tête (30) par rapport au goulot, moyennant une légère augmentation du couple exercé manuellement sur ladite tête. Comme alternative, il existe par ailleurs la possibilité d'assurer un vissage / dévissage de type "quart de tour" avec une rotation minime de 90 . Un autre objet de l'invention est constitué par un procédé de fabrication d'un distributeur applicateur selon l'invention, dans lequel ledit réservoir (20) peut être formé par injection-soufflage ou extrusion-soufflage d'une pièce monobloc en matière thermoplastique. Selon une variante du procédé de fabrication, comme illustré sur la figure 8e, ledit réservoir (20) peut être formé par assemblage de deux pièces (28, 28') obtenues typiquement par injection de matière thermoplastique et présentant une bordure d'assemblage (280, 280'), une desdites deux pièces comprenant ledit goulot (21), lesdites pièces (28, 28') étant éventuellement formées avec une même matière thermoplastique. Lesdites deux pièces (28, 28') peuvent être assemblées par encliquetage ou par soudure desdites bordures d'assemblage (280, 280'). EXEMPLES DE REALISATION On a fabriqué des distributeurs applicateurs (1) selon les figures. Pour cela, on a fabriqué les corps (2) en assemblant un essoreur (22) au goulot fileté (21) d'un réservoir (20) selon l'invention obtenu par moulage de matière plastique, transparente ou non transparente. Pour fabriquer les applicateurs (3), on a fabriqué ou approvisionner des embouts d'application (6) ; on a fabriqué par moulage de matière plastique des pièces monoblocs comprenant ladite tige (31) et ledit insert intérieur (301) de ladite tête (30) ; on a fabriqué par moulage de matière plastique la coque extérieure (300) de ladite tête (30), puis on a assemblé ces trois pièces par encliquetage. Ces distributeurs applicateurs (1) se caractérisent par la combinaison d'une forme de réservoir (20) et d'une forme d'applicateur (3) comprenant une partie excentrée (33), comme cela a été illustré sur les figures la, lb, 5a à 8b. En ce qui concerne le moyen d'application (32) proprement dit, il comprend une direction axiale (321) mais n'est pas limité à un moyen quelconque, toute matière ou combinaison de matières apte à absorber ledit produit ouà le prélever pouvant être utilisée. Quelques exemples d'embouts applicateurs (6) ont été illustrés de manière non limitative sur les figures 2b à 3e. Ces embouts applicateurs (6) ont été naturellement choisis à la fois en fonction du type de maquillage en jeu (maquillage des yeux, maquillage des lèvres, maquillage des ongles, etc....), mais aussi en fonction des caractéristiques rhéologiques du produit cosmétique. Le mode d'ouverture des distributeurs applicateurs (1) selon l'invention a été détaillé sur les figures l c à 1g, le mode de fermeture étant inverse. 1430 15 Les essais réalisés par des personnes utilisatrices ont confirmé les avantages de l'invention, en ce qui concerne notamment : - l'ergonomie des applicateurs (3), - l'homogénéisation automatique du produit (4) avant application, - la possibilité d'avoir un taux élevé de restitution du produit (4), le réservoir (20) présentant peu de volume "mort" pouvant échapper au balayage exercé par le moyen d'application (32) lors du dévissage de la tête (30), - la stabilité des distributeurs applicateurs (1) placés sur un support (5). LISTE DES REPERES Distributeur applicateur 1 Direction axiale 10 Plan transversal perpendiculaire à 10 11 Plan incliné 12 Corps de 1 2 Réservoir 20 Réservoir "circulaire" 20' Réservoir non "circulaire" 20" Partie en regard de 21 200 Goulot fileté 21 Essoreur 22 Paroi supérieure de 20 23 Paroi inférieure de 20 24 Surface de sustentation de 1 240 Paroi latérale de 20 25 Surface de sustentation 250 Cavité transversale 26 Bordure périphérique 27 Pièces formant 20 28, 28' Applicateur 3 Tête 30 Coque extérieure de 30 300 Insert intérieur de 30 301 Tige 31 Tige axiale 31' Extrémité supérieure de 31 310 Extrémité inférieure de 31 311 Partie supérieure axiale de 31 312 Partie inférieure non axiale de 31 313 Trou borgne 314 Moyen d'application 32 Extrémité de 32 320 Direction axiale de 32 321 Partie excentrée de 31 et 32 33 Partie non excentrée de 31 et 32 34 Pièce monobloc (301+31, 31') 35 Produit cosmétique 4 Support 5 Embout d'application formant 32 6 Brosse 6' Pièce moulée 6" Partie dite centrale 60 Partie dite périphérique 61 Matériau d'application 62 Pluralité de poils 62' Support 63 Torsade métallique ' Extrémité de 6 coopérant avec 31 64 Première partie de 64 selon direction axiale 321... 640 Seconde partie de 64 faisant un angle y" avec 640... 641
Le distributeur applicateur (1) comprend :a) un corps (2) comprenant un réservoir (20) avec un goulot (21) présentant une direction axiale (10), et doté d'un essoreur (22),b) un applicateur (3) dudit produit cosmétique comprenant une tête (30) formant un moyen de préhension, une tige (31) solidarisée par son extrémité supérieure (310) à ladite tête (30) et par son extrémité inférieure (311) à un moyen d'application (32). Il est caractérisé en ce que :1) ledit réservoir (20) dudit corps (2) présente, une section transversale de plus grande dimension extérieure D1, tel que D1/D2 soit au moins égal à 3, D2 étant le diamètre extérieur dudit goulot (21),2) ledit applicateur (3) comprend une partie excentrée (33) par rapport à ladite direction axiale (10) et une partie non excentrée (34), ladite partie non excentrée (34) comprenant une partie dite supérieure (312) de ladite tige (31) orientée selon ladite direction axiale (10) et de section D'2 inférieure à 15 mm,3) ledit moyen d'application (32) présente une extrémité (320) excentrée par rapport à ladite direction axiale (10) avec un facteur d'excentration FE égal au rapport R1/R2 au moins égal à 3, R1 étant le rayon d'action de ladite extrémité (320) par rapport à ladite direction axiale (10), et R2 étant le rayon de ladite partie supérieure axiale (312). Avantages : tout dévissage dudit applicateur entraîne un mélange et un cisaillement dudit produit cosmétique.
1. Distributeur applicateur (1) d'un produit cosmétique (4) typiquement fluide ou pâteux, par exemple un mascara, comprenant : a) un corps (2) comprenant un réservoir (20) pour ledit produit cosmétique et un goulot (21) présentant une direction axiale (10), fileté extérieurement, et doté d'un essoreur (22), b) un applicateur (3) dudit produit cosmétique comprenant une tête (30) formant un moyen de préhension dudit applicateur (3), ladite tête (30) étant typiquement filetée intérieurement de manière à coopérer avec ledit goulot (21) par vissage pour assurer une fermeture étanche dudit corps (2), une tige (31) solidarisée par son extrémité supérieure (310) à ladite tête (30) et par son extrémité inférieure (311) à un moyen d'application (3 2), caractérisé en ce que : 1) ledit réservoir (20) dudit corps (2) présente, dans un plan transversal (11) perpendiculaire à ladite direction axiale (10), une section transversale de plus grande dimension extérieure D 1, typiquement de diamètre extérieur D l', tel que Dl/D2 soit au moins égal à 3, D2 étant le diamètre extérieur dudit goulot (21), 2) ledit applicateur (3) comprend une partie excentrée (33) par rapport à ladite direction axiale (10) et une partie non excentrée (34), ladite partie non excentrée (34) comprenant une partie dite supérieure (312) de ladite tige (31) orientée selon ladite direction axiale (10), ladite partie supérieure (312) présentant une section transversale de plus grande dimension D'2 typiquement inférieure à 15 mm, 3) ledit moyen d'application (32) présente une extrémité (320) excentrée par rapport à ladite direction axiale (10) avec un facteur d'excentration FE au moins égal à 3, ledit facteur d'excentration FE étant pris égal au rapport R1/R2, R1 étant le rayon d'action de ladite extrémité (320) par rapport à ladite direction axiale (10), distance mesurée dans ledit plan transversal (11) perpendiculaire à ladite direction axiale (10), et R2 étant égal à D'2/2, soit typiquement le rayon de ladite partie supérieure axiale (312), de manière à ce que chaque vissage et dévissage dudit applicateur par rapport audit corps entraîne une rotation dudit moyen d'application (32), ladite extrémité (320) dudit 18 moyen d'application (32) se déplaçant selon une portion d'hélice de rayon R1, ladite rotation assurant un mélange et un cisaillement dudit produit cosmétique, un chargement dudit moyen d'application en produit cosmétique, et éventuellement un contact dudit moyen d'application avec au moins une portion de surface intérieure dudit réservoir. 2. Distributeur applicateur selon la 1 dans lequel ledit réservoir (20) présente une hauteur axiale H1 telle que Hl/D1 soit inférieur à 1, ladite hauteur axiale Hl étant définie par la distance séparant ledit goulot (21) et la partie (200) dudit réservoir (20) en regard dudit goulot (21), selon ladite direction axiale (10). 3. Distributeur applicateur selon la 2 dans lequel ladite partie excentrée (33) dudit applicateur (3) présente une hauteur HE selon ladite direction axiale (10) telle que HE / 2.R1 soit inférieur à 1. 4. Distributeur applicateur selon une quelconque des 1 à 3 dans lequel ladite partie excentrée (33) dudit applicateur (3) comprend une partie dite inférieure (313) de ladite tige (31) et ledit moyen d'application (32). 20 5. Distributeur applicateur selon une quelconque des 1 à 3 dans lequel ladite tige (31) est une tige axiale (31') orientée selon ladite direction axiale (10), ladite partie excentrée (33) par rapport à ladite direction axiale (10) étant formée par ledit moyen d'application. 25 6. Distributeur applicateur selon une quelconque des 1 à 5 dans lequel ledit réservoir (2) comprend une paroi supérieure (23), une paroi inférieure (24), ladite paroi supérieure (23), et éventuellement une paroi latérale (25) formant une jonction périphérique entre lesdites parois supérieure (23) et inférieure (24), ladite paroi supérieure (23) étant disposée au-dessus de ladite partie excentrée (33) dudit applicateur 30 (3) et ladite paroi inférieure (24) étant disposée au-dessous de ladite partie excentrée (33), de manière à former une cavité dite transversale (26).15 19 7. Distributeur applicateur selon la 6 dans lequel ledit réservoir (2) comprend ladite latérale (25), lesdites parois supérieure (23) et inférieure (24) étant typiquement des parois (23', 24') parallèles entre elles et perpendiculaires à ladite direction axiale (10). 8. Distributeur applicateur selon la 7 dans lequel lesdites parois (23', 24') sont espacées d'une distance axiale AH allant typiquement de 0,5.H1 à 0,9.H1. 9. Distributeur applicateur selon la 7 dans lequel ledit réservoir (2) ne comprend pas de paroi latérale (25), lesdites parois supérieure (23) et inférieure (24) se joignant en formant une bordure périphérique (27). 10. Distributeur applicateur selon la 9 dans lequel ladite bordure périphérique (27) est une bordure périphérique (27') formant un angle a aigu, typiquement compris entre 30 et 120 . 11. Distributeur applicateur selon une quelconque des 6 à 10 dans lequel ledit réservoir (20) présente une surface de sustentation (240) située dans un plan transversal (11) perpendiculaire à ladite direction axiale (10), ladite surface de sustentation (210) formant typiquement tout ou partie de ladite paroi inférieure (24), assurant le contact dudit distributeur applicateur (1) posé sur un support (5). 12. Distributeur applicateur selon une quelconque des 7 à 10 dans lequel ledit réservoir (20) présente une surface de sustentation (240') faisant un angle 3 avec ladite direction axiale (10), ledit angle allant typiquement de 30 à 70 , ladite surface de sustentation (240') assurant le contact dudit distributeur applicateur (1) posé sur un support (5), selon un plan (12) incliné dudit angle [3 par rapport à ladite direction axiale (10). 15 13. Distributeur applicateur selon une quelconque des 6 à 12 dans lequel la partie (200) dudit réservoir (20) en regard dudit goulot (21), selon ladite direction axiale (10), forme une voûte concave (200'), de manière à réduire le volume compris entre ladite partie (200) et ladite partie excentrée (33) dudit applicateur (3). 14. Distributeur applicateur selon une quelconque des 1 à 13 dans lequel ledit moyen d'application (32) est un embout d'application (6) comprenant une partie dite centrale (60) coopérant par son extrémité (600) avec ladite tige (31, 31') à son extrémité inférieure (311), typiquement par un encliquetage, et une partie dite périphérique (61) apte à prélever une fraction dudit produit en vue de son application. 15. Distributeur applicateur selon la 14 dans lequel ledit embout d'application (6) comprend un matériau d'application (62) solidarisé à un support (63), ledit support (63) coopérant par son extrémité (630) avec ladite tige (31, 31'). 16. Distributeur applicateur selon la 15 dans lequel ledit embout d'application (6) est une brosse (6') comprenant une torsade métallique (63') comme support (63) et une pluralité de poils (62') comme matériau d'application (62). 20 17. Distributeur applicateur selon la 15 dans lequel ledit matériau d'application (62) est un matériau alvéolaire ou fibreux. 18. Distributeur applicateur selon la 14 dans lequel ledit embout d'application (6) forme une pièce moulée (6") en matière plastique comprenant 25 typiquement une pluralité de parties en relief ou projections, et/ou des parties en creux ou évidements, de manière à assurer un prélèvement dudit produit en vue de son application. 19. Distributeur applicateur selon une quelconque des 1 à 18 dans lequel 30 ledit moyen d'application (32) est un moyen d'application longitudinal (32') de longueur L, selon ladite direction axiale (321), allant typiquement de 0,8.R1 à 1,3.Rl. 5 20. Distributeur applicateur selon une quelconque des 1 à 19 dans lequel ledit moyen d'application (32, 32') fait avec ladite direction axiale (10) un angle y allant typiquement de 30 à 90 . 21. Distributeur applicateur selon la 20 dans lequel ledit angle y est constitué par un angle yl formé entre ladite partie supérieure axiale (312) et ladite partie inférieure non axiale (313) de ladite tige (31), ledit moyen d'application étant disposé dans le prolongement de ladite partie inférieure non axiale (313). 10 22. Distributeur applicateur selon la 20 dans lequel ledit angle 'y est constitué par un angle y2 formé entre ladite partie dite centrale (60) et ladite partie dite périphérique (61) dudit embout d'application (6), ladite partie centrale (60) coopérant avec ladite tige axiale (31') à son extrémité inférieure (311), typiquement par un 15 encliquetage. 23. Distributeur applicateur selon la 20 dans lequel ledit angle y est constitué par une somme de deux angles yl et y2, ledit angle yl étant formé entre ladite partie supérieure axiale (312) et ladite partie inférieure non axiale (313) de ladite tige 20 (31), et ledit angle 'y2 étant formé entre ladite partie dite centrale (60) et ladite partie dite périphérique (61) dudit embout d'application (6). 24. Distributeur applicateur selon une quelconque des 1 à 23 dans lequel ledit essoreur (4) comprend une partie périphérique (40) solidarisant ledit essoreur (4) 25 audit goulot (20), et une partie centrale rétreinte (41) destinée à essorer ledit moyen d'application (34, 34') lors de chaque remontée ou sortie dudit applicateur (3). 25. Distributeur applicateur selon une quelconque des 1 à 24 dans lequel ladite tête (30) dudit applicateur (3) comprend une coque extérieure (300) solidaire d'un 30 insert intérieur (301) axialement et en rotation, ledit insert intérieur (301) étant solidaire22 de ladite tige (31, 31') à son extrémité supérieure (310), ledit insert intérieur (301) et ladite tige (31, 31') formant typiquement une pièce monobloc (35). 26. Distributeur applicateur selon la 25 dans lequel ladite coque extérieure 5 (300) est une coque extérieure (300') comprenant un filetage intérieur destiné à coopérer par vissage / dévissage, avec ledit goulot fileté (21). 27. Distributeur applicateur selon la 25 dans lequel ledit insert intérieur (301) comprend un filetage intérieur destiné à coopérer par vissage/ dévissage, avec 10 ledit goulot fileté (21). 28. Distributeur applicateur selon une quelconque des 25 à 27 dans lequel ladite tête (30), et typiquement ladite coque extérieure (300), présente une hauteur axiale H2 allant de 30 mm à 100 mm, de manière à obtenir un applicateur 15 distributeur (1) de hauteur H1+H2. 29. Distributeur applicateur selon la 28 dans lequel ladite hauteur H2 est au moins égale à la hauteur H1, de manière à obtenir un distributeur applicateur de forme élancée. 20 30. Distributeur applicateur selon une quelconque des 1 à 29 dans lequel a) ladite plus grande dimension extérieure Dl du réservoir (20) va de 20 mm à 100 mm, b) ledit diamètre extérieur D2 du goulot (21) va de 5 mm à 25 mm, avec D1/D2 au moins égal à 3, 25 c) le rayon d'action R1 de l'applicateur (3) va de 7 mm à 50 mm. d) la hauteur axiale Hl du réservoir (20) va de 10 mm à 70 mm avec H1/Dl inférieur à 1. 31. Distributeur applicateur selon une quelconque des 1 à 30 dans lequel 30 ledit réservoir (20) dudit corps (2) est un réservoir dit circulaire (20') qui présente, dans 23 ledit plan transversal (11), une section transversale de diamètre extérieur Dl', comme plus grande dimension extérieure Dl . 32. Distributeur applicateur selon une quelconque des 1 à 30 dans lequel ledit réservoir (20) dudit corps (2) est un réservoir non circulaire (20") formant dans ledit plan transversal (11), un secteur angulaire d'angle d'ouverture S allant typiquement de 90 à 180 , ladite tête (30) dudit applicateur (3) étant apte à être vissée audit goulot (21) dudit réservoir (20) par une rotation allant typiquement de 0,5.6 à 8. 33. Distributeur applicateur selon la 32 dans lequel ladite tige (31) est débrayable en rotation par rapport à tout ou partie de ladite tête (30), de manière à pouvoir visser ladite tête (30) audit goulot (21) par une rotation d'amplitude supérieure audit angle ê. 34. Procédé de fabrication d'un distributeur applicateur selon une quelconque des 1 à 33 dans lequel ledit réservoir (20) est formé par injection-soufflage ou extrusion-soufflage d'une pièce monobloc en matière thermoplastique. 35. Procédé de fabrication d'un distributeur applicateur selon une quelconque des 1 à 33 dans lequel ledit réservoir (20) est formé par assemblage de deux pièces (28, 28') obtenues typiquement par injection de matière thermoplastique et présentant une bordure d'assemblage (280, 280'), une desdites deux pièces comprenant ledit goulot (21), lesdites pièces (28, 28') étant éventuellement formées avec une même matière thermoplastique. 36. Procédé selon la 35 dans lequel lesdites deux pièces (28, 28') sont assemblées par encliquetage ou par soudure desdites bordures d'assemblage (280, 280').
A
A45
A45D
A45D 40,A45D 34
A45D 40/26,A45D 34/04
FR2890163
A1
DISPOSITIF DE PROTECTION D'UNE CROSSE D'ARME D'EPAULE
20,070,302
La présente invention a trait au domaine des armes à feu dites armes d'épaule et notamment aux accessoires 5 permettant de protéger leurs parties constitutives dans les meilleures conditions. DESCRIPTION DE L'ART ANTÉRIEUR La protection d'une arme à feu que ce soit lors de son utilisation ou lors de son rangement est un souci constant pour son propriétaire ou pour son utilisateur. Le demandeur a constaté qu'une des parties les plus fragiles et les plus coûteuses d'une arme à feu dite d'épaule, à savoir sa crosse, ne faisait pas l'objet notamment lors de son utilisation, d'une protection 15 particulière. En effet, l'art antérieur propose des étuis intégraux pour les armes en position déployée ou repliée. Ainsi, l'arme doit être retirée de son étui pour être utilisée. Généralement et selon les législations, une fois arrivé sur le lieu de chasse, l'utilisateur retire l'arme de son étui qui est ensuite tenue à bout de bras, en bretelle sur l'épaule, en bandoulière, etc... sans aucune protection. Les étuis sont prévus pour le transport hors utilisation et pour le stockage de l'arme. Pourtant la pose fréquente de l'arme sur sa crosse ou le déplacement de son utilisateur avec la crosse en saillie et donc venant en contact avec l'environnement immédiat de l'utilisateur, font que la crosse est susceptible d'être abîmée, salie ou soumise à des chocs. La crosse étant souvent fabriquée dans du bois, tout contact est susceptible de l'endommager ou d'altérer son esthétique. La crosse étant parfois conçue sur mesure ou faisant l'objet d'une finition particulièrement coûteuse, il est 35 particulièrement important que sa protection puisse être mise en oeuvre. 25 - 2 Malgré l'existence de ce besoin, la crosse ne fait pas aujourd'hui, l'objet d'une protection spécifique. DESCRIPTION DE L'INVENTION Partant de cet état de fait, le demandeur a mené des recherches qui ont abouti à la conception d'un étui de protection amovible pour la crosse d'une arme d'épaule répondant aux besoins des utilisateurs. Selon l'invention, le dispositif de protection d'une crosse d'arme d'épaule est remarquable en ce qu'il est constitué par une enveloppe amovible réalisée dans un matériau souple préformé pour se positionner sur la crosse et comprenant des moyens d'attache pour la maintenir en position. Cette enveloppe protège la crosse de l'arme d'épaule même lorsque cette dernière est retirée de son étui intégral en restant fixée de manière amovible à la crosse. Cette enveloppe en épousant sensiblement les formes de la crosse et non les autres parties de l'arme n'empêche pas son utilisation. En outre, cette enveloppe n'empêche pas le rangement de l'arme dans un étui intégral de transport et de stockage. De même, du fait de sa taille réduite et de ses possibilités de pliage, cet étui pourra être retiré et rangé facilement. Conformément à l'invention, l'enveloppe est préformée de façon à venir se plier sur la crosse et à ce que la zone de liaison entre des extrémités des parties pliées se situe dans le plan de symétrie de la crosse au niveau de sa partie basse. L'enveloppe préformée vient également couvrir la plaque de couche, dont est équipée l'arme, qui est une des parties de la crosse les plus exposées aux chocs. Les extrémités des parties pliées viennent se rejoindre et éventuellement se chevaucher au niveau de la plaque de couche elle-même. L'étui ou fourreau de protection ainsi constitué épouse les formes de la crosse de sorte que l'arme puisse être utilisée sans retirer ledit étui. En outre, il est - 3 - ajouré de façon à autoriser la saillie d'éléments initialement en saillie sur la crosse comme par exemple, la fixation de la sangle de bandoulière dite grenadière. Selon une autre caractéristique de l'invention, l'enveloppe est en cuir et les moyens d'attache sont des bandes de tissu auto-agrippant telles celles connues sous le nom commercial "velcro". L'enveloppe peut présenter des dimensions lui permettant de s'adapter à tout type de crosse (dos de cochon, anglaise, revolver, à joue, etc...) ou être créé aux dimensions exactes de la crosse. En outre, selon une caractéristique particulièrement avantageuse de l'invention imaginée par le demandeur, le matériau de l'enveloppe est préformé de volumes en saillie ou en retrait afin que l'enveloppe propose des appuis différents à l'utilisateur de l'arme. Ainsi, l'enveloppe de l'invention permet non seulement de protéger la crosse de l'arme mais également de proposer des appuis, par ajout, enlèvement de matière ou préformation, différents de ceux proposés par la crosse initiale. L'enveloppe peut proposer des formes tels un dos de cochon et/ou une joue bavaroise, etc... sans modification de la crosse elle-même. Le dispositif de l'invention peut être doublé en totalité ou partiellement pour offrir une protection plus importante contre les chocs. Selon une autre caractéristique, la crosse de l'arme est préformée pour accueillir et maintenir en position ladite enveloppe c'est à dire ledit dispositif de protection de crosse. Ainsi, par exemple, la crosse peut être équipée de moyens femelles (pour éviter tout élément en saillie) autorisant la fixation du dispositif (par pressions par exemple). Les concepts fondamentaux de l'invention venant 35 d'être exposés cidessus dans leur forme la plus élémentaire, d'autres détails et caractéristiques - 4 ressortiront plus clairement à la lecture de la description qui suit et en regard des dessins annexés, donnant à titre d'exemple non limitatif, un mode de réalisation d'un dispositif conforme à l'invention. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS La figure 1 est un dessin schématique d'une vue d'un côté d'une carabine dont la crosse est équipée d'un mode de réalisation du dispositif de l'invention, la figure 2 est un dessin schématique d'une vue de 10 l'autre côté de la carabine de la figure 1, la figure 3 est un dessin schématique d'une vue de l'intérieur de l'enveloppe développée, la figure 4 est un dessin schématique d'une vue de l'extérieur de l'enveloppe développée. DESCRIPTION DES MODES DE RÉALISATION PRÉFÉRÉS Tel qu'illustré en traits interrompus sur le dessin des figures 1 et 2, le dispositif de protection référencé D dans son ensemble protège la crosse 100 d'une d'arme d'épaule référencée A. Ce dispositif est constitué par une enveloppe amovible 200 réalisée dans un matériau souple préformé pour se positionner sur la crosse et comprenant des moyens d'attache 300 pour le maintenir en position, moyens d'attache 300 qui apparaissent sur les dessins des figures 3 et 4. Comme illustré, le dispositif D, une fois mis en position reprend sensiblement la forme de la crosse 100 de sorte que l'ensemble formé par la crosse 100 associée au dispositif D protège au mieux ladite crosse tout en conservant sa fonctionnalité pour autoriser l'utilisation de l'arme. Un autre avantage à ce que l'enveloppe constituant le dispositif vienne épouser au plus près les formes de la crosse est qu'il évite l'introduction de corps étrangers entre ladite enveloppe 200 et la crosse 100. Un mode de réalisation de l'enveloppe 200 constituant le dispositif D est illustré sur les dessins des figures 3 et 4. Cette enveloppe 200 est essentiellement constituée d'une pièce de matériau souple dont le contour est prédécoupé de façon particulièrement judicieuse pour permettre son installation dans les meilleures conditions sur la crosse 100 et pour accueillir des moyens d'attache 300. Ainsi, conformément à l'invention, l'enveloppe 200 est préformée de façon à venir se plier sur la crosse 100 et à ce que la zone de liaison 230 entre les extrémités des deux parties 210 et 220 issues du pliage se situe dans le plan de symétrie de la crosse 100 au niveau de sa partie basse 110. Certaines lignes de pliure sont illustrées sous la référence P sur les dessins. Comme illustrée, l'enveloppe 200 adopte une géométrie sensiblement trapézoïdale qui se plie selon son axe de symétrie pour former un étui trapézoïdal s'adaptant aux formes d'une crosse. Cette correspondance de forme à deux plans inclinés convergents, assure une première garantie de maintien en position de l'étui 200 sur la crosse 100. Comme illustré, le pliage de l'enveloppe s'adapte à l'épaisseur de la crosse en proposant deux lignes de pliure P1 et P2 pour articuler les deux parties 210 et 220 formant entre elles, une face supplémentaire 240 qui vient s'appuyer sur la crosse 100 au niveau de son plan de symétrie. Cette zone de liaison 240 vient en appui sur la crosse 100 sur son arête supérieure 120 au niveau de son plan de symétrie. L'enveloppe 200 ne se contente pas de couvrir les deux joues de la crosse 100 mais est également préformée pour venir couvrir par pliage la plaque 130 de crosse. Pour ce faire, selon le mode de réalisation illustré, la grande base 250 du trapèze formé par l'enveloppe développée 200, est préformée en trois parties 251, 252, 253 rabattables pour accepter un pliage par l'intermédiaire des lignes de pliure P3, P4 et P5 de façon - 5 - 6 - à ce qu'une fois le premier pliage selon les plis P1 et P2 réalisé, le pliage selon les lignes P3, P4 et P5 amène cette extrémité de l'enveloppe 200 à recouvrir la plaque de crosse 130. Étant donné que l'arme repose très souvent sur la plaque de crosse en position verticale, il est particulièrement judicieux de protéger cette partie en addition de la protection des joues de la crosse et par plusieurs recouvrements de matière mis en oeuvre par le pliage. En outre, selon une autre caractéristique particulièrement avantageuse de l'invention, la partie de l'enveloppe venant recouvrir la plaque de couche est associée à un élément amortisseur optimisant l'amortissement et la protection de la plaque de couche. Cet élément amortisseur peut être mis en oeuvre par une 15 pièce en matériau élastomère. Selon une autre caractéristique de l'invention, l'enveloppe 200 est ajourée de façon à autoriser la saillie hors de l'enveloppe d'éléments en saillie sur la crosse comme par exemple la fixation de la sangle de bandoulière. Cette enveloppe 200 est ajourée au niveau de la partie recouvrant la partie basse 110 de la crosse 100 pour permettre la fixation de la sangle de bandoulière 400. Ainsi, il est classique que la crosse comporte un point de fixation dit grenadière pour l'extrémité de la sangle de bandoulière telle que schématisée sous la référence 400. Pour ce faire, l'enveloppe est ajourée au niveau des extrémités des parties 210 et 220 se repliant sur la crosse d'un évidement 211 et 221 qui laisse une partie de la crosse non protégée afin de permettre l'accès audit point de fixation comme illustré en figure 1. Dans le cas illustré où la crosse est du type revolver, l'enveloppe est également préformée d'un autre évidement 212 et 222 au niveau des extrémités des deux 35 parties 210 et 220 venant se replier l'une sur l'autre de façon à autoriser la saillie et en conséquence l'accès 10 25 7 pour la main de l'utilisateur de la poignée 140 de la crosse revolver comme illustré par les figures 1 et 2. Ici également, les deux évidements 212 et 222 se rejoignent en partie basse de crosse pour former un évidement plus important d'où saillit la poignée de crosse 140. Selon d'autres variantes non illustrées, l'enveloppe est percée d'orifices autorisant la saillie de tout élément initialement en saillie sur la crosse 100, afin que la présence du dispositif D ne retire aucune fonctionnalité à la crosse 100. Conformément à l'invention et selon un mode de réalisation préféré mais non limitatif, l'enveloppe est en cuir. Ce choix de matériau en dehors du fait qu'il correspond aux critères esthétiques connus dans ce domaine a pour avantage de conserver au bout d'un certain temps d'usage, la forme enveloppée et les plis réalisés ce qui facilite les opérations de montage et démontage. De plus, le cuir est à la fois solide et souple contribuant aussi bien à la protection de la crosse qu'à l'amortissement des chocs. Selon une autre caractéristique non illustrée de l'invention, l'enveloppe est doublée pour offrir une protection plus importante contre les chocs. Cette doublure peut aussi bien être intérieure qu'extérieure. Selon le mode de réalisation illustrée, une telle enveloppe 200 adopte sensiblement la forme de la crosse et peut s'adapter à d'autres formes de crosse sans modification. Conformément à l'invention et selon le mode préféré de réalisation illustré, lesdits moyens d'attache 300 sont des bandes de tissu autoagrippant de type "velcro". L'utilisation de cette technique de maintien en position a pour avantage de permettre d'obtenir une enveloppe d'une seule et même pièce sur la face intérieure ou extérieure de laquelle sont fixées les bandes de tissus auto agrippants 300. Ces bandes 300 se situent au niveau 15 20 du contour et des extrémités du trapèze formé par l'enveloppe développée. En ce qui concerne la mise en position et/ou le maintien en position du dispositif D sur la crosse 100, le demandeur a avantageusement imaginé que la fabrication ou la finition de l'arme A puisse tenir compte de la protection future de la crosse. Ainsi, selon une caractéristique particulièrement avantageuse de l'invention, la crosse 100 de l'arme A est préformée pour accueillir des moyens d'attache avec lesquels coopèrent des moyens d'attache associés à l'enveloppe 200 à des fins de maintien en position de cette dernière. Par exemple, dans le cas d'une fixation par bandes de tissu auto-agrippant une partie de ces bandes peut être fixée à la crosse. De même, selon une autre caractéristique, la crosse de l'arme est préformée pour accueillir et maintenir en position ladite enveloppe 200. Par exemple pour une fixation par boutons pressions, la crosse pourra être préformée d'évidements femelles permettant la fixation d'éléments mâles associés à l'enveloppe. On comprend que le dispositif D qui vient d'être ci-dessus décrit et représenté, l'a été en vue d'une divulgation plutôt que d'une limitation. Bien entendu, divers aménagements, modifications et améliorations pourront être apportés à l'exemple ci-dessus, sans pour autant sortir du cadre de l'invention. Ainsi par exemple, la surface extérieure de l'enveloppe peut comporter des signes distinctifs liés à l'arme, au propriétaire, etc... -9 -
L'invention concerne un dispositif de protection (D) d'une crosse (100) d'arme d'épaule (A), remarquable en ce qu'il est constitué par une enveloppe (200) amovible réalisée dans un matériau souple préformé pour se positionner sur la crosse (100) et comprenant des moyens d'attache (300) pour la maintenir en position offrant ainsi une protection amovible à l'élément le plus exposé d'une arme
1. Dispositif de protection (D) d'une crosse (100) d'arme d'épaule (A), CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QU'il est constitué par une enveloppe (200) amovible réalisée dans un matériau souple préformé pour se positionner sur la crosse (100) et comprenant des moyens d'attache (300) pour la maintenir en position. 2. Dispositif (D) selon la 1, CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QUE l'enveloppe (200) est préformée de façon à venir se plier sur la crosse (100) et à ce que la zone de liaison des extrémités des parties pliées (210 et 220) se situe dans le plan de symétrie de la crosse (100) au niveau de sa partie basse (110). 3. Dispositif (D) selon la 1, dans laquelle la crosse est équipée d'une plaque de couche, CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QUE l'enveloppe (200) est préformée pour venir couvrir la plaque de couche (130). 4. Dispositif (D) selon la 1, CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QUE cette enveloppe (200) est ajourée de façon à autoriser la saillie hors de l'enveloppe d'éléments en saillie sur la crosse (100). 5. Dispositif (D) selon la 4, CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QUE cette enveloppe (200) est ajourée au niveau de la partie recouvrant la partie basse (110) de la crosse (100) pour permettre la fixation de la sangle de bandoulière (400). 6. Dispositif (D) selon la 1, CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QUE l'enveloppe (200) est en cuir. 7. Dispositif (D) selon la 1, CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QUE les moyens d'attache (300) sont des bandes de tissu auto-agrippant. 8. Dispositif (D) selon la 1, CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QUE l'enveloppe (200) est doublée pour offrir une protection plus importante contre les chocs. 9. Dispositif (D) selon la 1, - 10 - CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QUE la crosse (100) de l'arme (A) est préformée pour accueillir et maintenir en position ladite enveloppe (200). 10. Dispositif (D) selon la 1, CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QUE la crosse (100) de l'arme (A) est préformée pour accueillir des moyens d'attache avec lesquels coopèrent des moyens d'attache associés à l'enveloppe (200) à des fins de maintien en position de cette dernière. 11. Dispositif (D) selon la 1, CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QUE le matériau de l'enveloppe (200) est préformé de volumes en saillie ou en retrait afin que l'enveloppe (200) propose des appuis différents à l'utilisateur de l'arme (A). 12. Dispositif (D) selon la 3, CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QUE la partie de l'enveloppe (200) venant recouvrir la plaque de couche (130) est associée à un élément amortisseur.
F
F41
F41C
F41C 27,F41C 7,F41C 33
F41C 27/00,F41C 7/00,F41C 33/00
FR2895558
A1
CENTRALE THERMONUCLEAIRE CHIMIQUE
20,070,629
Cette invention vise à résoudre le problème de la pénurie d'énergie dans le monde. Celle-ci concerne un processus thermonucléaire d'un nouveau type qui ne doit pas être confondu avec la fusion froide. Toutes les parties de ce processus sont connues mais c'est l'agencement et la formule de ce processus qui n'y est pas. Cette invention vise à obtenir une fusion du noyau de type E = M2C. Cette formule apparaît quand il y a une pénétration du neutron dans le proton ou vice versa au sein d'un noyau par suite de la violation du principe de Pauli. Il est possible d'obtenir d'autres formules donc d'autres types d'énergie... Actuellement les processus utilisés pour réussir une réaction thermonucléaire de type E = A MC2 (car la formule citée précédemment n'est pas connue), utilise le moyen de la fusion sous confinement inertiel ou la fusion sous confinement magnétique (miroir magnétique ou confinement toroïdale d'un plasma). Des lasers de très forte puissance sont envisagés pour induire la réaction, dans le confinement inertiel. Dans le confinement magnétique, l'augmentation de température provient du choc des particules entre elles et théoriquement de la captation d'un nucléon par un autre entraînant une fusion comme on peut en rencontrer à l'intérieur du soleil. Un autre procédé consiste à casser des noyaux d'uranium, thorium... afin de libérer de la chaleur. C'est ce qui se passe dans toutes les centrales nucléaires actuelles. Mais il a le désavantage de créer des déchets radioactifs... Cette innovation consiste à réaliser une fusion de type EM2C. Celle si n'a pas cet inconvénient. Cela provient principalement de la façon dont le noyau fusionne. De plus, elle permet de libérer une énorme quantité d'énergie sous forme photonique et non sous la forme de particules à grandes vitesses. C'est l'énergie des particules à grandes vitesses qui a des conséquences de destruction sur n'importe quelle architecture. Dans le processus cité, il n'y a pas ce problème. La libération d'une énorme quantité de photons (énergie) équivalent en énergie à des milliers de tonnes de TNT peut donc être envisagée. Cela se sont les avantages de la formule. Maintenant comment l'obtenir. Le but n'est plus de se servir du champ magnétique pour contenir des particules à haute vitesse comme dans les processus développés ou en cours de développement dans le monde dans le domaine de la fusion, mais de détruire le champ de force (magnétique) d'un matériau supraconducteur en vue d'obtenir une destruction du moment magnétique et d'une partie du spin des noyaux de ce matériau. La destruction d'un puissant champ magnétique peut produire une réaction thermonucléaire du type cité précédemment. Pour pouvoir avoir une destruction de champ de force, il est nécessaire d'envoyer un champ magnétique contre un autre, à grande vitesse. Quand un champ magnétique est en contact avec un autre, ils ont tendances tous les deux à se déformer. Cette innovation vise aussi à créer des champs les moins déformables possibles pour réaliser la fusion. Le dessin (fig3) en est le plus grand exemple... Il y a plusieurs façons de venir à bout de ce problème. Soit pour détruire le champ de force, on envoie un champ magnétique circulaire (câble en forme de fer à cheval) dans un champ de force rectiligne (solénoïde) (fig 4). Inutile de vous dire que pour réaliser une fusion nucléaire, une grande quantité de solénoïdes mise les uns dans les autres est nécessaire. Soit on réalise l'union de ces deux principes. On fait passer un câble doté d'un champ circulaire dans un solénoïde animé d'un champ rectiligne (fig 3). C'est deux champs représentent un champ magnétique total qui va être envoyé contre un champ homologue. Des variantes peuvent être envisager comme par exemple l'envoie d'un solénoïde droit dans un autre du même type (fig 5) ou encore un solénoïde de forme en fer à cheval dans un solénoïde droit (fig 7), et enfin on peut utiliser deux câbles rectilignes que l'on envoient l'un contre l'autre (fig 6). Inutile de vous dire qu'il faut que tout les procédés soient traversés par un courant. Certains procédés sont très difficilement réalisables et cités à titre d'exemples... J'ai appelé ces champs magnétiques qui vont être dégradés : balles de fusion L'invention est indissociable de la formule qui a été présentée et de la destruction de champs magnétiques. Toutes industries et surtout tout Etat peut se lancer dans la réalisation de ce genre de construction car les matériaux, les procédés existent déjà. Selon des modes particuliers de réalisation : On y distingue un dispositif d'accélération d'un ensemble de balles de fusion . Cela peut être une centrifugeuse ou l'utilisation de processus comme ceux utilisés avec les trains à sustentation magnétique ou encore l'utilisation d'une force mécanique pour projeter les balles de fusion. (1) Ce dispositif est mis dans des tunnels sous vide (10). des câbles électriques supraconducteurs à haute température : balles de fusion. (Fig 3,4,5,6,7) une enceinte de confinement (fig 8) un dispositif récoltant l'énergie produite (turbine, alternateur) figl dessin 2. un dispositif consommant de l'énergie pour que la fusion puisse se déclencher. (centrale électrique d'EDF par exemple) fig 1 dessin 4 les dessins annexes illustrent l'innovation : La figure 1 est une vue aérienne et globale de l'invention. La figure 2 est une vue de dessus de la partie 3 et 2 figl La figure 8 est une vue en coupe de la partie 3 fig 1. La figure 3, 4, 5, 6, 7 sont des dessins très schématiques des balles de fusion qui peuvent être employés. Je voudrais rappeler que les balles de fusion fig 3,4,5,6,7 ne peuvent pas être projetées comme telle à cause du frottement. Cette description concerne que la partie responsable de la fusion. La partie 3 représente le centre de la centrale thermonucléaire. La centrifugeuse (1) envoie les projectiles (balles de fusion) dans la partie la plus importante de la centrale thermonucléaire (3) par l'intermédiaire de tunnels sous vide (10). La partie la plus importante est représentée par une chambre de confinement et une chambre de fusion (fig 8 et 2). Pour que la centrifugeuse fonctionne et que les balles de fusion soit alimenté en énergie électrique il est nécessaire de recourir à une centrale électrique (4) figl, le transport d'électricité se faisant aux moyens de câbles (6) figl. Un lac et un barrage ou un fleuve ou encore la mer sont situés à proximité pour refroidir le coeur de la centrale (non représenté sur le dessin). L'eau à l'état de vapeur est dirigée dans une turbine qui est mêlée à un alternateur (2) qui transforme cette énergie mécanique en énergie électrique.. Les éléments les plus important de la centrale (fig 2) sont constitués de deux tubes sous vide de formes cylindriques (10) rejoignant la chambre de fusion (11). Deux rails électrifiés contiguës prennent le relais (12) dans le cas d'une accélération mécanique et traverse la chambre de fusion de part en part et s'emboîtent l'un dans l'autre, au centre de celle-ci (non représenté sur la fig 8). En effet, l'énergie électrique doit être acheminée jusqu'au point d'impact. La chambre de fusion est une sphère vide d'air (11) qui est submergée dans l'eau (fig 8) Des sortes de gigantesques pommes de douche (16) sont utilisées pour la refroidir (fig 8). Ces pommes de douches sont dans l'enceinte de confinement qui est de forme cylindrique (17) figé et fig2. Les pommes de douche peuvent permettre une répartition équitable sur toute la surface de la sphère de l'eau. Il doivent être spécialement conçu à cet effet. Cette enceinte de confinement est en béton armée. Comme ce procédé de refroidissement n'est certainement pas assez puissant, la chambre de fusion (11) est submergée dans l'eau. Le niveau d'eau est représenté par la flèche 18 fig 8. Des blocs de soutien (14) sont encastrés dans l'enceinte de confinement et scellés avec la chambre de fusion (voir fig 2,8) pour l'empêcher de se déplacer. En effet, l'effet d'Archimède joue à plein étant donné la forte pression... Des clapets qui ne s'ouvrent que dans un sens, sont utilisés pour rejeter la vapeur vers la turbine puis l'alternateur quand il y a trop de pression 19 fig 8
In a device for generating large amounts of energy by an acceleration process, including a fusion chamber, an electricity supply (4) and an alternator (2), particles are accelerated using a body such as a solenoid or cable of copper, iron or material which is superconductive (at room temperature or other temperatures).
1) Dispositif permettant de créer de grandes quantités d'énergie caractérisée par un processus d'accélération, une chambre de fusion (11), une source d'alimentation électrique (4), un alternateur (2). Caractérisé par l'accélération de corps comme un solénoïde ou un câble en cuivre, fer ou en matériau supraconducteur à température normal ou non et non quelques particules (fig 3,4,5,6,7). 2) Dispositif selon la 1 caractérisé par une partie centrale (fig 8) où se produit la fusion (la chambre de fusion vide d'air (11)), puis par une enceinte de confinement (17) entourée de béton armée, plus deux ou plusieurs tubes sous vide (10) rejoignant la chambre de fusion, enfin d'énormes pommes de douche (16) et d'une immersion dans l'eau de la chambre de fusion (18). 3) Dispositif selon la 2 caractérisé par une chambre de fusion scellée dans les blocs de soutien (14). 4) Dispositif selon la 1 2 ou 3 caractérisé par l'évacuation d'énormes quantité d'énergie thermique sous forme de vapeur accumulée dans la chambre de fusion par des clapets qui s' ouvrent que vers l'extérieur et donc que dans un seul sens (19). 5) Dispositif d'évacuation de la chaleur par une immersion dans l'eau de la chambre de fusion fig 8 (18) et d'arrosage permanent par d'énormes pommes de douche (16) fig 8. 6) Dispositif selon la 1 caractérisé par un solénoïde en matériau conducteur ou supraconducteur de l'électricité traversé par un courant électrique et un type de solénoïde identique au précédent et envoyé à forte vitesse contre lui (Fig 5). 7) Dispositif selon la 1 caractérisé par un câble en forme de fer à cheval supraconducteur ou en matériau conducteur de l'électricité traversé par un courant dans un solénoïde du même matériau traversé lui aussi par un courant électrique. (fig 4) envoyé contre lui à forte vitesse. 8) Dispositif selon la 1 caractérisé par deux câbles droits envoyés l'un contre l'autre à forte vitesse et en matériau conducteur ou supraconducteur de l'électricité.(fig 6) 9) Dispositif selon la 1 caractérisé par un solénoïde en forme de fer à cheval envoyé à forte vitesse à l'intérieur d'un solénoïde droit tous les deux soumis à un courant électrique qui passe en leurs seins. Tout les deux doivent être en matériaux supraconducteur de l'électricité ou conducteur (fig 7). 10) Dispositif selon la 1 caractérisé par l'envoie l'un contre l'autre d'un solénoïde traversé par un câble dans un solénoïde homologue au précédent. Les deux solénoïde doivent être traversé par un courant et être en matériaux supraconducteur ou en matériau conducteur de l'électricité (fig 3)
G
G21
G21B
G21B 1
G21B 1/00
FR2898542
A1
VEHICULE COMPORTANT AU MOINS UN ENSEMBLE MONTE ET UTILISATION D'UN SYSTEME DE MESURE.
20,070,921
La présente invention concerne un véhicule et plus spécifiquement un véhicule comportant au moins un ensemble monté, comprenant une roue et un pneumatique, et un élément constitué pour partie de masses polymériques. L'invention concerne encore l'utilisation d'un système de mesure d'un paramètre physique du pneumatique sans fil, par technologie à onde acoustique de surface ou onde acoustique de volume, du type SAW (Surface Acoustic Wave) ou BAW (Bulk Acoustic Wave), dans un ensemble monté d'un véhicule. L'invention se rapporte à tout type de véhicule, tel que automobile, motocyclette, poids-lourds, engin agricole ou de génie civil. Bien que non limitée à une telle application, l'invention sera plus particulièrement décrite en référence à la mesure de température locale dans un pneumatique. Les performances d'un pneumatique que sont notamment l'adhérence, l'endurance, la résistance à l'usure, le confort en roulage sont liées à différents éléments du pneumatique tels que le choix d'une architecture sommet, le choix et la nature des mélanges caoutchouteux constituant les différentes parties du pneumatique. Par exemple, la nature des mélanges caoutchouteux constituant la bande de roulement intervient sur les propriétés dudit pneumatique telles que les propriétés d'usure et d'adhérence. Par ailleurs, il est également connu de l'homme du métier que les propriétés physico-chimiques des mélanges caoutchouteux varient avec l'usage qui est fait du pneumatique et notamment en fonction de la température, qui a, par exemple, une influence sur les propriétés de la bande de roulement d'un pneumatique. Ainsi, lors de l'utilisation d'un véhicule, les mélanges caoutchouteux formant les différentes parties du pneumatique telles que les zones basses, les flanc, la bande de roulement sont soumis à des sollicitations qui conduisent à une élévation de température des mélanges et donc à des variations des propriétés physico-chimiques desdits mélanges. Il est par exemple connu que selon le type de pneumatique et son usage, certaines zones du pneumatique sont soumises à des contraintes telles que les températures atteintes peuvent conduire à des performances d'adhérence ou d'usure du pneumatique qui ne sont pas optimales. Il est ainsi souhaitable de pouvoir effectuer des mesures de température ou bien d'un autre paramètre physique du pneumatique et notamment des masses caoutchouteuses qui le constituent par exemple pour aider le conducteur ou pilote du véhicule à adapter sa conduite aux conditions et ainsi optimiser les performances du pneumatique. Par exemple, un sous-gonflage d'un pneumatique, c'est-à-dire une pression du pneumatique inférieure à la pression nominale, d'un véhicule de tourisme peut conduire en roulage à un échauffement des épaules de celui-ci, c'est-à-dire des extrémités axialement extérieures de la bande de roulement. Selon un autre exemple, un sur-gonflage d'un pneumatique, c'est-à-dire une pression l0 du pneumatique supérieure à la pression nominale, d'un véhicule de tourisme ou d'un poids lourd peut conduire en roulage à un échauffement du sommet de celui-ci, c'est-à-dire de la partie centrale de la bande de roulement. Par ailleurs, il est connu notamment du document EP 1 275 949 d'implanter un capteur sans fil dans les pneumatiques pour déterminer des forces ou contraintes s'exerçant 15 au sein du pneumatique. Le document EP 0 937 615 décrit quant à lui l'utilisation de capteurs sans fil à onde acoustique de surface intégrés dans un pneumatique notamment pour la mesure de l'adhérence d'un pneumatique. Un tel capteur présente l'avantage de pouvoir être interrogé à distance, par onde radiofréquence, sans-fil, sans qu'une source d'énergie proche soit 20 nécessaire. L'énergie de l'onde radio d'interrogation envoyée par un dispositif d'interrogation à distance est suffisante pour que le capteur envoie une onde radio modifiée en réponse. Il est ainsi notamment connu de mettre en place dans les ensembles montés de véhicules, des systèmes de mesure d'un paramètre physique pour déterminer des variations 25 dudit paramètre physique. Il est également connu d'utiliser des systèmes de mesure sans fil, par technologie à onde acoustique de surface ou onde acoustique de volume capable de communiquer avec un dispositif d'interrogation attaché au véhicule pour signaler une variation d'un paramètre physique du pneumatique susceptible de conduire à une modification des performances dudit pneumatique. L'utilisation de ce type de système ne nécessitant pas de source d'énergie impose toutefois une distance limitée entre le système de mesure et le dispositif d'interrogation, 5 notamment pour limiter l'atténuation du signal correspondant à la mesure. En outre, les conditions d'utilisation de ce type de système sont réglementées et sont notamment limitées en termes de puissance d'onde radio maximum. Ces mêmes niveaux maxima sont encore limités réglementairement en fonction du taux d'utilisation du dispositif d'interrogation. Le principe de mesure sur un ensemble monté impose une 10 fréquence élevée d'utilisation du dispositif d'interrogation lorsque celui-ci tourne à vitesse élevée, notamment parce que le temps de passage du système de mesure devant l'antenne du dispositif d'interrogation est très court et diminue les probabilités d'obtention d'une mesure à chacune des interrogations. Il ressort de ces considérations que la distance entre le système de mesure associé au 15 pneumatique et le dispositif d'interrogation fixé sur le véhicule et plus précisément l'antenne associée à ce dispositif d'interrogation doit être aussi réduite que possible. Des essais ont été réalisés par la demanderesse sur des véhicules en incorporant une antenne d'un dispositif dans le passage de roue du véhicule correspondant au pneumatique comportant le système de mesure. 20 Les essais ont montré qu'il était ainsi possible d'effectuer des mesures cohérentes et reproductibles. Toutefois, il s'est avéré que, dans certaines conditions d'utilisation, notamment liées aux conditions climatiques, ou bien en fonction de la sensibilité du dispositif d'interrogation, les mesures de températures effectuées n'étaient pas totalement exploitables, notamment soit par ce que les signaux captés sont trop faibles soit parce 25 qu'ils sont perturbés par d'autres signaux sur la même bande de fréquence. L'invention a ainsi pour but de fournir un véhicule comportant au moins un ensemble monté incorporant au moins un système de mesure, sans fil par technologie à onde acoustique de surface ou onde acoustique de volume, d'un paramètre physique d'un ensemble monté d'un véhicule et un dispositif d'interrogation capable d'exploiter les informations mesurées quelles que soient les conditions d'utilisation du véhicule. Ce but a été atteint selon l'invention par un véhicule comportant au moins un ensemble monté, comprenant une roue et un pneumatique, et un élément constitué pour partie de masses polymériques, ledit ensemble monté comportant au moins un système de mesure d'un paramètre physique du pneumatique sans fil par technologie à onde acoustique de surface ou onde acoustique de volume, au moins une zone dudit élément étant à une distance constante et de préférence inférieure à 10 cm de l'ensemble monté lors de l'utilisation du véhicule, et une antenne d'interrogation étant associée à ladite zone dudit élément. Les inventeurs ont su mettre en évidence qu'une réalisation selon l'invention, dans laquelle l'antenne d'interrogation est mise en place à une distance de l'ensemble monté qui reste constante et relativement faible lors de l'utilisation du véhicule, permet d'obtenir une transmission du signal correspondant à la mesure quelles que soient les conditions d'utilisation. Les essais ont notamment mis en évidence l'efficacité de la solution proposée en termes de cohérence et de reproductibilité pour des mesures effectuées sur des véhicules roulant à vitesse élevée. Les essais ont également montré que dans le cas de mesures effectuées conformément à l'invention, l'antenne d'interrogation et donc le dispositif d'interrogation sont moins sensibles à la présence de signaux extérieurs dans la même bande de fréquence pour une sensibilité donnée de l'antenne d'interrogation et du dispositif d'interrogation. Par distance constante entre l'ensemble monté et l'antenne d'interrogation, on entend au sens de l'invention une distance constante entre les trajectoires de ces éléments lorsque le véhicule est en mouvement. Cette distance ne doit pas être comprise comme la distance entre un point défini d'un ensemble monté et l'antenne d'interrogation, ladite distance variant du fait de la rotation de l'ensemble monté. Selon l'invention, l'antenne d'interrogation peut donc être associée à une zone d'un élément qui ne subit pas de mouvement de rotation. Conformément à l'invention, à chaque tour de roue et donc à chaque interrogation, la distance entre l'antenne d'interrogation et le système de mesure incorporé dans l'ensemble monté est la même. L'invention est particulièrement intéressante dans le cas d'un système de mesure de température incorporé dans un pneumatique, ledit système étant apte à communiquer avec un dispositif d'interrogation attaché au véhicule pour signaler une variation de température locale d'une partie d'une masse polymérique de l'élément du pneumatique susceptible de conduire à une modification pertinente des performances dudit élément et ainsi aider le conducteur ou pilote du véhicule à adapter sa conduite aux conditions et ainsi optimiser les performances du pneumatique. Les essais ont en effet mis en évidence que les systèmes de mesure de la température sans fil par technologie à onde acoustique de surface ou onde acoustique de volume du type SAW (Surface Acoustic Wave) ou BAW (Bulk Acoustic Wave) autorise une mesure précise de la température locale, c'est-à-dire une mesure de la température du mélange polymérique directement dans leur voisinage. Les capteurs de type SAW ou BAW présente également l'avantage comme évoqué précédemment de pouvoir être interrogé à distance par onde radio, sans qu'une source d'énergie proche leur soit nécessaire. Ces capteurs autorisent en outre des mesures fréquentes et à hautes vitesses, et assurent ainsi une information fréquente et rapide sur l'état des mélanges polymériques. Ils sont ainsi particulièrement bien adaptés à la mesure de température de mélanges caoutchouteux qui lorsqu'ils sont soumis à des sollicitations importantes ou de longue durée voient leur température variée. Un autre avantage de ces capteurs est notamment lié à leurs faibles dimensions qui autorisent leur mise en place dans le pneumatique sans perturber son fonctionnement. Le système de mesure est ainsi inséré dans une masse caoutchouteuse constitutive du pneumatique ; selon la destination de ce pneumatique ou plus exactement le véhicule auquel il est destiné, l'élément sera noyé dans une masse caoutchouteuse de la bande de roulement, d'un flanc ou bien d'une zone basse. Selon un premier mode de réalisation de l'invention, le système de mesure est ainsi noyé dans une partie de la bande de roulement du pneumatique de l'ensemble monté du véhicule. Selon le type de véhicule pour lequel est prévu le pneumatique, différentes zones de la bande de roulement peuvent être contrôlées. Par exemple dans le cas d'une motocyclette, il peut notamment être utile de faire une mesure de température au sommet du pneumatique, c'est-à-dire dans le plan équatorial du pneumatique. En effet, cette zone de la bande de roulement peut par exemple être fortement sollicitée dans le cas de vitesses importantes en ligne droite pendant des temps importants. Dans un autre exemple, qui est celui des poids lourds, le système de mesure peut par exemple être noyé dans une partie des extrémités axialement extérieures de la bande de roulement, cette zone étant aussi appelée épaule du pneumatique. Il est effectivement connu de l'homme du métier que les épaules du pneumatique sont soumises à des sollicitations pouvant conduire à un échauffement des masses caoutchouteuses. Selon un deuxième mode de réalisation de l'invention, le système de mesure est noyé dans une partie d'un flanc du pneumatique de l'ensemble monté du véhicule. La mesure de la température dans une zone du flanc peut notamment apporter une information importante dans le cas des véhicules de type génie civil qui présente de fortes flexions en roulage qui viennent solliciter certaines zones des flancs. Selon un troisième mode de réalisation de l'invention, le système de mesure est noyé dans une partie d'un bourrelet du pneumatique de l'ensemble monté du véhicule. Une telle application peut notamment être intéressante dans le cas des véhicules de type agricole du fait notamment des fortes flexions subies par ces pneumatiques. Les mesures de température sont transmises par onde radio à l'antenne d'interrogation puis au dispositif d'interrogation par exemple fixé sur le véhicule pour apporter des indications au conducteur du véhicule. Ces indications mises à disposition du conducteur peuvent, par exemple, lui permettre d'adapter la conduite du véhicule pour limiter l'échauffement constaté et ramener l'élément de la liaison au sol à des températures acceptables pour conserver ses performances. Selon un mode de réalisation de l'invention, l'antenne d'interrogation est fixée sur ladite zone de l'élément du véhicule constitué pour partie de masses polymériques. La fixation de l'antenne peut être obtenue par tout moyen connu de l'homme du métier ; elle est par exemple réalisée par collage. Selon un autre mode de réalisation de l'invention, l'antenne d'interrogation est noyée dans ladite zone de l'élément du véhicule constitué pour partie de masses polymériques. Selon ce mode de réalisation de l'invention, l'antenne est avantageusement associée à l'élément lors de la fabrication de celui-ci. L'antenne d'interrogation est ainsi rendue invisible et est protégée d'éventuelles dégradations en cours d'utilisation. Un système de connectique est également prévu pour relier l'antenne d'interrogation à un dispositif d'interrogation proprement dit. Selon une variante de réalisation préférée de l'invention, l'élément, constitué pour partie de masses polymériques, est solidaire de l'axe de la roue. Cette variante de réalisation de l'invention permet de garantir que la distance entre l'antenne d'interrogation et le système de mesure incorporé dans l'ensemble monté reste constante quelle que soit l'utilisation du véhicule. Il peut par exemple s'agir d'un garde-boue dans le cas d'une motocyclette ou bien d'un scooter. Cela peut encore être un élément spécifique ajouté à cet effet ; il peut par exemple être associé au système de freinage dans le cas d'une automobile. En effet, cette variante de réalisation de l'invention assure une distance constante y compris dans des utilisations du véhicule par exemple sur sol chaotique entraînant des déplacements sensiblement verticaux des ensembles montés par rapport au véhicule. Selon d'autres variantes de réalisation, l'antenne d'interrogation peut être associée à une partie du véhicule qui autorise la constance de la distance entre l'antenne d'interrogation et le système de mesure incorporé dans l'ensemble monté. Cette partie du véhicule est par exemple un dispositif de type bavette qui du fait de son positionnement proche du sol peut conserver une distance constante par rapport à un ensemble monté. Selon un premier mode de réalisation d'un véhicule selon l'invention il est prévu lorsqu'au moins deux systèmes de mesure d'un paramètre physique du pneumatique sans fil par technologie à onde acoustique de surface ou onde acoustique de volume, comportant des antennes polarisées linéairement, sont associés à l'ensemble monté, que les directions de polarisation des antennes des systèmes de mesure forment entre elles un angle compris entre 30 et 90 et que les directions de polarisation des antennes d'interrogation forment entre elles un angle compris entre 30 et 90 . Les essais réalisés ont pu mettre en évidence que la communication entre des dispositifs d'interrogation, par exemple associé au véhicule, et chacun des systèmes de mesure, dans le cas de capteurs du type SAW ou BAW, peut nécessiter une orientation correspondant à l'une ou l'autre des antennes des systèmes de mesure pour communiquer avec chacun notamment lorsque deux antennes d'interrogations sont utilisés à proximité l'une de l'autre. Une telle réalisation selon l'invention va ainsi permettre de recevoir les signaux réémis par chacun des systèmes de mesure, à l'aide soit de deux dispositifs d'interrogation soit d'un seul dispositif d'interrogation prévu pour recevoir des signaux réémis depuis des antennes dont les directions de polarisation sont différentes, en permettant ainsi de sélectionner le système de mesure. Une telle réalisation permet donc de connaître la température d'une zone définie dans le cas de deux systèmes de mesure placés dans des zones différentes. Il est en effet connu de l'homme du métier que dans le cas des capteurs SAW ou BAW de type résonateur, a contrario des capteurs SAW ou BAW de type ligne à retard, dès lors qu'au moins deux dispositifs de mesure de ce type, utilisant la même bande de fréquence, sont insérés dans un pneumatique, un dispositif d'interrogation associé n'est pas en mesure d'identifier la provenance des signaux qu'il reçoit et donc d'identifier le capteur avec lequel il communique. L'utilisation de plusieurs capteurs SAW ou BAW de type résonateur ne permet pas l'émission par chacun d'eux de signaux autorisant leur identification lorsqu'ils travaillent dans la même bande de fréquence. Selon un second mode de réalisation d'un véhicule selon l'invention il est prévu lorsqu'au moins deux systèmes de mesure d'un paramètre physique du pneumatique sans fil par technologie à onde acoustique de surface ou onde acoustique de volume, comportant des antennes polarisées linéairement, sont associés à l'ensemble monté, que les directions de polarisation des antennes des systèmes de mesure sont parallèles. Notamment lorsque les deux antennes du ou des dispositifs d'interrogation peuvent être suffisamment distantes l'une de l'autre, les essais ont montré que conformément à la réalisation d'un véhicule selon l'invention et notamment lorsque la distance entre la ou les zones du ou desdits éléments portant lesdites antennes d'interrogation étant à une distance inférieure à 10 cm de l'ensemble monté, chacune des antennes ne perçoit que le signal retourné par l'un des systèmes de mesure prédéfini. Une réalisation selon l'un ou l'autre de ces modes de réalisation d'un véhicule selon l'invention peut être particulièrement intéressante dans le cas d'un véhicule de type motocyclette équipé de pneumatiques réalisés avec un taux de courbure le plus souvent supérieur à 0,2 pour être utilisé en carrossage. Les sollicitation exercées par exemple dans le plan équatorial de la bande de roulement et dans les parties axialement extérieures de la bande de roulement ne sont donc pas les mêmes puisque provoquées dans des conditions différentes. En effet, selon l'utilisation de la moto, soit en ligne droite, soit en courbe, la partie de la bande de roulement au contact du sol n'est pas la même et n'est pas sollicitée de la même manière. La mise en place de systèmes de mesure de température dans les différentes zones correspondantes, selon cette variante de réalisation de l'invention selon laquelle les directions de polarisation des antennes forment entre elles un angle compris entre 30 et 90 , autorise une surveillance en continu de ces différentes zones. De façon à faciliter la mise en place du ou des systèmes de mesure de la température, le pneumatique selon l'invention est avantageusement réalisé selon une technique de fabrication du type sur noyau dur ou forme rigide telle qu'évoquée précédemment. Un tel pneumatique qui comme énoncé précédemment est avantageusement réalisé selon une technique du type sur noyau dur ou toroïdal autorise notamment la mise en place des systèmes de mesure de la température dans une position quasi-finale, une étape de conformation n'étant pas requise selon ce type de procédé, ladite position finale pouvant en outre être parfaitement identifiée. En effet, la fabrication du type sur noyau dur peut permettre d'insérer un système de mesure de la température selon une indexation prédéterminée. L'invention propose encore une utilisation d'un système de mesure d'un paramètre physique du pneumatique sans fil par technologie à onde acoustique de surface ou onde acoustique de volume dans un ensemble monté d'un véhicule, ledit système étant associé à une antenne d'interrogation solidaire du véhicule, ladite antenne d'interrogation étant associée à une zone d'un élément du véhicule constitué pour partie de masses polymériques - 10 et ladite zone étant à une distance constante et de préférence inférieure à 10 cm de l'ensemble monté lors de l'utilisation du véhicule. D'autres détails et caractéristiques avantageux de l'invention ressortiront ci-après de la description des exemples de réalisation de l'invention en référence aux figures 1 et 2 qui 5 représentent : - figure 1, un schéma d'une motocyclette, - figure 2, une vue méridienne d'un schéma d'un pneumatique selon un premier mode de réalisation de l'invention, figure 3, une vue méridienne d'un schéma d'un pneumatique selon un deuxième l0 mode de réalisation de l'invention, figure 4, une vue en plan et écorché de la bande de roulement d'un pneumatique. Les figures 1 à 4 ne sont pas représentées à l'échelle pour en simplifier la compréhension. La figure 1 représente un schéma d'une partie d'un véhicule 1 de type motocyclette 15 comprenant des ensembles montés 2 comprenant un pneumatique 3, et d'autres éléments 4 de la liaison au sol dudit véhicule 1. Sur la figure sont également représentés des éléments réalisés en matériaux polymériques dans lesquels peuvent être incorporés des antennes d'interrogation conformément à l'invention. Il s'agit des gardes boue avant 5 et arrière 6 ainsi que d'une 20 protection arrière 7. Les gardes boue 5, 6 sont des éléments solidaires d'un axe 8 des ensembles montés 2 par exemple par l'intermédiaire des éléments de liaison au sol 4. Conformément à une variante préférée de l'invention, des antennes d'interrogation peuvent être associées à une zone de ces gardes boue 5, 6 qui est à une distance constante d'un point d'un ensemble 25 monté 2, et notamment d'un point d'un pneumatique 3, à chaque tour de roue. La protection arrière 7 n'est pas solidaire d'un axe 8 des ensembles montés 2 mais du fait de son positionnement par rapport à l'ensemble monté peut conserver une distance constante par rapport audit ensemble monté. En cas de roulage sur un sol chaotique, il -11 apparaît un mouvement relatif sensiblement vertical entre ladite protection arrière 7 et l'ensemble monté 2. Il subsiste toutefois une distance constante entre une zone de ladite protection 7 et l'ensemble monté 2 en se référant à des points différents de l'ensemble monté 2. Une telle réalisation nécessite donc une adaptation de la mesure en fonction de l'utilisation du véhicule. En effet, si la distance peut rester constante entre une zone de l'élément considéré et l'ensemble monté, celle-ci ne sera pas constante précisément sur un tour de roue. La fréquence d'interrogation doit donc être adaptée en fonction de l'utilisation du véhicule et notamment en fonction du déplacement vertical de l'ensemble monté par rapport au véhicule pour effectuer des interrogations avec une distance qui reste constante entre l'antenne d'interrogation et le système de mesure à chaque interrogation. Une telle adaptation peut par exemple être pilotée par un dispositif électronique couplé au dispositif de suspension. Un dispositif interrogateur, non représenté sur les figures, est avantageusement prévu sur le véhicule pour communiquer avec le capteur. Ledit dispositif interrogateur peut alors analyser le signal et transmettre les informations au pilote ou bien éventuellement agir directement sur le véhicule. Ledit dispositif peut par exemple être prévu pour envoyer un signal d'alerte avant qu'une évolution de la température pouvant conduire à des dommages ne soit atteinte. Le dispositif interrogateur est relié à au moins une antenne d'interrogation mise en 20 place sur un garde-boue 5, 6 ou sur un élément tel que la protection arrière 7. La figure 2 représente un pneumatique 21 destiné à être utilisé sur un véhicule de type motocyclette comprenant une armature de carcasse constituée d'une couche 22 comprenant des éléments de renforcement disposés radialement. Le positionnement radial des éléments de renforcement est défini par l'angle de pose desdits éléments de 25 renforcement ; une disposition radiale correspond à un angle de pose desdits éléments par rapport à la direction longitudinale du pneumatique compris entre 65 et 90 . Le pneumatique 21 comporte encore une armature de sommet 24. Le pneumatique 21 présente une valeur de courbure supérieure à 0.15 et de préférence supérieure à 0.3. La valeur de courbure est définie par le rapport Ht/Wt, c'est-à- - 12 dire par le rapport de la hauteur de la bande de roulement sur la largeur maximale de la bande de roulement du pneumatique. La valeur de courbure sera avantageusement comprise entre 0.25 et 0.5 pour un pneumatique destiné à être monté à l'avant d'une motocyclette et elle sera avantageusement comprise entre 0.2 et 0.5 pour un pneumatique destiné à être monté à l'arrière. Conformément à l'invention, le pneumatique comporte un système 23 de mesure de la température interne de la masse caoutchouteuse de la bande de roulement 25. Ce système de mesure 23 est un capteur de température sans fil, de type résonateur SAW (Surface Acoustic Wave). Ce type de capteur présente l'avantage, comme expliqué précédemment, de ne pas nécessiter d'alimentation associée ; il renseigne sur la température de la masse caoutchouteuse qui l'entoure en modifiant une onde qu'il reçoit et retransmet. Dans le cas de la figure 1, le capteur est placé dans le plan équatorial du pneumatique et va permettre de renseigner sur la température locale de la masse caoutchouteuse. La mise en place du capteur dans cette zone permet au conducteur ou pilote de la moto de surveiller ou d'être informé sur la température d'une zone sollicitée notamment lors de roulage à grande vitesse en ligne droite. La figure 3 illustre une autre réalisation de l'invention plus particulièrement adaptée au cas d'un véhicule de type poids lourd. La figure 3 ne représente qu'une vue partielle d'un demi pneumatique 31 qui se prolonge de manière symétrique par rapport à l'axe XX' qui représente le plan médian circonférentiel, ou plan équatorial, d'un pneumatique. Les zones basses et bourrelets du pneumatique 31 ne sont notamment pas représentés sur cette figure. Sur cette figure 3, il a été choisi de noyer le capteur de type résonateur SAW 33 dans une zone de la masse caoutchouteuse de la bande de roulement 35 située au niveau axialement extérieure de la dite bande de roulement, usuellement appelée épaule du pneumatique. Il est en effet connu de l'homme du métier que ce type de pneumatique, notamment soumis à. des charges importantes est amené à subir des contraintes qui dans des conditions extrêrnes peuvent conduire à une élévation de température de cette zone de la bande de roulement. - 13 Les figures 2 et 3 ne représentent qu'un seul système de mesure de la température au sein d'un pneumatique. Selon d'autres variantes de réalisation de l'invention, il peut être prévu une répartition d'au moinsdeux systèmes de mesure de la température au sein de deux zones de masses caoutchouteuses constitutives du pneumatique. La figure 4 représente ainsi une vue en plan et en écorché de la bande de roulement 45 d'un pneumatique 41 de type motocyclette dans lequel au moins deux systèmes de mesure 47, 47' sont noyés dans des masses caoutchouteuses d'un pneumatique. Cette figure 4 peut par exemple être une représentation d'un pneumatique pour motocyclette. Un premier système de mesure 47 de mesure de la température, de type résonateur SAW, est mis en place dans la zone du plan équatorial YY' du pneumatique 41 et permet comme expliquer dans le cas de la figure 2 de donner des informations quant à la température interne de la partie de la bande de roulement 45 au contact du sol lorsque la moto suit une trajectoire rectiligne. Un deuxième système de mesure 47' de mesure de la température, de type résonateur SAW, est mis en place dans une partie axialement extérieure de la bande de roulement 45 du pneumatique 41 et permet de donner des informations quant à la température interne de ladite partie axialement extérieure de la bande de roulement 45 qui se trouve au contact du sol lorsque la moto suit une trajectoire en courbe, le pneumatique 41 étant alors utilisé en carrossage. Les informations relatives à la température mesurées au sein de la bande de roulement par chacun des capteurs de type résonateur SAW sont transmises à un système d'interrogation solidaire du véhicule. Comme il l'a déjà été dit précédemment les signaux émis par les systèmes de mesure de type résonateur SAW ou BAW ne permettent pas de sélectionner le système de mesure. Selon la représentation faite sur la figure 4, les directions de polarisation des antennes 48 et 48' associées à chacun des systèmes de mesure 47, 47' forment entres elles un angle sensiblement égal à 90 . Ces orientations différentes des antennes nécessitent de prévoir une répartition analogue des antennes d'interrogation sur le véhicule pour permettre une communication avec chacun des capteurs résonateur SAW 48, 48' implantés dans le pneumatique. En effet, la réception des - 14 signaux de chacun des systèmes de mesure ne peut être assurée que par un couplage électromagnétique satisfaisant pour chacun de ces signaux réémis par chaque système de mesure avec une antenne d'interrogation adaptée
L'invention concerne un véhicule comportant au moins un ensemble monté, comprenant une roue et un pneumatique, et un élément constitué pour partie de masses polymériques, ledit ensemble monté comportant au moins un système de mesure d'un paramètre physique du pneumatique sans fil par technologie à onde acoustique de surface ou onde acoustique de volume, au moins une zone dudit élément étant à une distance constante de l'ensemble monté lors de l'utilisation du véhicule.Selon l'invention, une antenne d'interrogation est associée à ladite zone dudit élément.L'invention propose également une utilisation d'un système de mesure dans un ensemble monté.
1 û Véhicule comportant au moins un ensemble monté, comprenant une roue et un pneumatique, et un élément constitué pour partie de masses polymériques, ledit ensemble monté comportant au moins un système de mesure d'un paramètre physique du pneumatique sans fil par technologie à onde acoustique de surface ou onde acoustique de volume, au moins une zone dudit élément étant à une distance constante de l'ensemble monté lors de l'utilisation du véhicule, caractérisé en ce qu'une antenne d'interrogation est associée à ladite zone dudit élément. ]0 2 - Véhicule selon la 1, caractérisé en ce que la zone dudit élément est à une distance inférieure à 10 cm de l'ensemble monté lors de l'utilisation du véhicule. 3 - Véhicule selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que l'antenne d'interrogation est fixée sur ladite zone. 4 û Véhicule selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que l'antenne d'interrogation 15 est noyée dans ladite zone. 5 - Véhicule selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que l'élément, constitué pour partie de masses polymériques, est solidaire de l'axe de la roue. 6 - Véhicule selon l'une des 1 à 5, au moins deux systèmes de mesure d'un paramètre physique du pneumatique sans fil par technologie à onde acoustique de surface 20 ou onde acoustique de volume, comportant des antennes polarisées linéairement, étant associés à l'ensemble monté, caractérisé en ce que les directions de polarisation des antennes des systèmes de mesure forment entre elles un angle compris entre 30 et 90 et en ce que les directions de polarisation des antennes d'interrogation forment entre elles un angle compris entre 30 et 90 . 25 7 - Véhicule selon l'une des 1 à 5, au moins deux systèmes de mesure d'un paramètre physique du pneumatique sans fil par technologie à onde acoustique de surface ou onde acoustique de volume, comportant des antennes polarisées linéairement, étant- 16 associés à l'ensemble monté, caractérisé en ce que les directions de polarisation des antennes des systèmes de mesure sont parallèles entre elles. 8 - Véhicule selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce qu'au moins un système de mesure d'un paramètre physique du pneumatique sans fil par technologie à onde acoustique de surface ou onde acoustique de volume est incorporé dans un pneumatique. 9 - Véhicule selon la 8, caractérisé en ce qu'au moins système de mesure est noyé dans une partie de la bande de roulement du pneumatique. -Véhicule selon la 8 ou 9, caractérisé en ce qu'au moins un système de 10 mesure est noyé dans une partie d'un flanc du pneumatique. 11 û Véhicule selon l'une des 8 à 10, caractérisé en ce qu'au moins un système de mesure est noyé dans une partie d'un bourrelet du pneumatique. 12 - Utilisation d'un système de mesure sans fil d'un paramètre physique du pneumatique, par technologie à onde acoustique de surface ou onde acoustique de volume dans un ensemble monté d'un véhicule, ledit système étant associé à une antenne d'interrogation solidaire du véhicule, caractérisé en ce que ladite antenne d'interrogation est associée à une zone d'un élément du véhicule constitué pour partie de masses polymériques et en ce que ladite zone est à une distance constante de l'ensemble monté lors de l'utilisation du véhicule. 13 û Utilisation d'un système de mesure selon la 12,caractérisé en ce que la zone dudit élément est à une distance inférieure à 10 cm de l'ensemble monté lors de l'utilisation du véhicule. 14 û Utilisation d'un système de mesure selon la 12 ou 13, l'ensemble monté comprenant une roue et un pneumatique, caractérisé en ce que le système de mesure est incorporé dans le pneumatique.
B
B60
B60C
B60C 23
B60C 23/00,B60C 23/20
FR2891204
A1
VEHICULE COMPORTANT UN JOINT DISPOSE ENTRE UN PARE-BRISE ET UNE GARNITURE DE MONTANT DE BAIE.
20,070,330
Véhicule comportant un joint disposé entre un pare-brise et une qarniture de montant de baie L'invention se rapporte à un . L'invention concerne plus particulièrement un véhicule du type comportant un montant de baie destiné à supporter l'un des bords transversaux d'un pare-brise et une garniture io recouvrant la face du montant de baie orientée vers l'habitacle, et un joint disposé entre le pare-brise et la garniture de montant de baie. Certains véhicules automobiles comportent des joints, tels que décrits cidessus, destinés à retenir le cordon de colle permettant la fixation du pare-brise sur une feuillure du montant de baie. Toutefois, ces joints généralement pré-assemblés avec le pare-brise avant la fixation de ce dernier sur le montant de baie présentent différents inconvénients. Ainsi, la préparation du joint par collage ou surmoulage sur le pare-brise est une opération coûteuse. De plus, le pare-brise et son joint pré-assemblé présentent des difficultés de montage dues à la gestion des dispersions de position du pare-brise et donc de son joint par rapport à la feuillure du montant de baie. Enfin, ce joint, généralement à section rigide, ne permet pas d'absorber les dispersions de section du cordon de colle. De plus, l'ensemble formé par le montant de baie, le cordon de colle, la garniture de montant de baie et le joint présente une largeur importante gênant la visibilité du conducteur. Un but de la présente invention est de pallier tout ou partie des inconvénients de l'art antérieur relevés ci-dessus. i0 A cette fin, le véhicule selon l'invention, par ailleurs conforme à la définition générique qu'en donne le préambule ci-dessus, est essentiellement caractérisé en ce que le joint est fixé sur le montant de baie et s'étend sans jeu entre le pare-brise et la garniture. Par ailleurs, l'invention peut comporter l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes: - le joint peut comprendre un corps possédant une gorge destinée à pincer l'extrémité du montant de baie, - les parois latérales de ladite gorge peuvent s'étendre de façon sensiblement parallèle au pare-brise, - le joint peut comprendre deux lèvres s'étendant en saillie sur le corps du joint, l'une des lèvres vient en contact avec le pare-brise, l'autre lèvre vient en contact avec la garniture, - les deux lèvres peuvent être, en section, disposées dans le prolongement l'une de l'autre de façon sensiblement perpendiculaire au pare-brise, - le joint peut s'étendre sur toute la hauteur du montant de baie, - le joint peut être disposé à proximité d'un cordon de colle destiné à permettre la fixation du pare-brise sur le montant de baie. D'autres particularités et avantages apparaîtront à la lecture de la description ci-après faite en référence aux figures dans lesquelles: -la figure 1 représente une vue schématique en perspective d'un véhicule automobile, - la figure 2 est une vue schématique en coupe transversale selon la ligne 2-2 de la Figure 1. Sur la Figure 1, on a représenté un véhicule automobile qui comporte, de manière classique, une structure de caisse 1 comprenant, entre autres, un pavillon 6 et des parois latérales 7 reliées audit pavillon 6 notamment par des arcs de pavillon 8. La structure du véhicule est équipée d'un vitrage 5 servant de pare-brise. Comme le montre la figure 1, la carrosserie du véhicule comprend également deux montants latéraux 30, aussi appelés montants de baie disposés dans le prolongement des arcs de io pavillon 8, vers l'avant du véhicule. De façon traditionnelle, les montants de baie 30, encadrent et soutiennent les bords latéraux du pare-brise 5 du véhicule. En se reportant maintenant à la Figure 2, on va décrire un montant de baie 30, l'autre montant de baie 30 étant identique. Le montant de baie 30 se compose d'un premier profilé formant une âme 32, d'un second profilé formant une doublure 33 et d'un troisième profilé de couverture 34. Les extrémités des trois profilés 32, 33 et 34 sont reliées entre elles. Les extrémités soudées situées à proximité du pare- brise 5 forment ce que l'on appelle une feuillure 31 et servent de rebord de fixation au pare-brise 5. Ce rebord 31 présente une surface plane et longitudinale sur laquelle est fixée le pare-brise 5 au moyen, par exemple, d'un cordon de colle 9. Un joint d'étanchéité 10 est interposé entre le bord latéral du pare- brise 5 et le profilé de couverture 34. De plus, le profilé formant la doublure 33 comporte, à intervalles réguliers sur sa longueur, des trous 36 d'encliquetage de pattes 21 d'une garniture 20 recouvrant cette doublure du côté de l'habitacle du véhicule afin d'habiller le montant de baie 30. Bien sûr, les pièces profilées utilisées pour former le montant de baie peuvent être remplacées par des pièces embouties. Selon l'invention, un joint 40 est disposé entre le pare-brise 5 et la garniture de montant de baie 20. Ce joint 40, moulé, formant une pièce unique, comprend un corps 44 et deux lèvres 46, 47. Comme le montre la figure 2, le joint 40 comprend deux lèvres souples 46, 47 s'étendant en saillie sur le corps 44 du joint, l'une 47 venant en contact avec le pare-brise 5, l'autre 46 venant en contact avec l'extrémité 22 de la garniture. Les deux lèvres 46, 47 sont, en section, disposées dans le io prolongement l'une de l'autre de façon sensiblement perpendiculaire au pare-brise 5. Le corps 44 est destiné à recevoir la feuillure 31 du montant de baie 30 formée par les extrémités des trois profilés 32, 33 et 34. Ce corps 44 comprend deux branches 41, 42 disposées de façon sensiblement parallèle. Les faces intérieures des deux branches délimitent une gorge 43 dans laquelle vient se loger la feuillure 31 citée ci-dessus. Les parois latérales de la gorge 43 s'étendent de façon sensiblement parallèle au pare-brise 5. La gorge 43 possède une profondeur de 3 à 10 mm, et de préférence de 3 à 5 mm. Comme le montre la figure 2, les lèvres 46, 47 sont disposées de façon sensiblement perpendiculaire aux parois latérales de la gorge 43. Le cordon de colle 9 se trouve ainsi disposé entre le joint d'étanchéité 10 et le joint de l'invention 40. De façon permanente, le joint 40 est installé sans jeu entre le parebrise 5 et la garniture 20. De plus, il peut s'étendre partiellement ou sur toute la hauteur du montant de baie 30. Ainsi, le joint de l'invention 40 présente différents avantages. Son montage sur la feuillure 31 du montant de baie est réalisé avant la pose du pare-brise 5, il permet donc de retenir le cordon de colle 9 quelque soit la forme de ce dernier. Il sert également d'appui à la garniture 20 de montant de baie, ce qui permet de supprimer le jeu présent entre la feuillure du montant de baie et la garniture; ainsi la garniture peut être positionnée de façon à ce que son épaisseur se trouve masquée dans l'épaisseur du joint 40. L'ensemble formé par le montant de baie 30, le cordon de colle 9, la garniture 20 de montant de baie et le joint de l'invention 40 peut ainsi être assemblé de façon compacte, ce qui permet d'augmenter la vision de trois quarts avant du conducteur et de diminuer l'angle d'obstruction binoculaire du montant de baie 30. Les jeux fonctionnels présents dans l'art antérieur peuvent également être diminués. Le gain potentiel io sur la cote "A" (Figure 2) est d'environ 9 mm
L'invention se rapporte à un véhicule du type comportant un montant de baie (30) destiné à supporter l'un des bords transversaux d'un pare-brise (5) et une garniture (20) recouvrant la face du montant de baie (30) orientée vers l'habitacle, et un joint (40) disposé entre le pare-brise (5) et la garniture de montant de baie (20).Selon l'invention, le joint (40) est fixé sur le montant de baie (30) et s'étend sans jeu entre le pare-brise (5) et la garniture (20).
1. Véhicule du type comportant un montant de baie (30) destiné à supporter l'un des bords transversaux d'un pare-brise (5) et une garniture (20) recouvrant la face du montant de baie (30) orientée vers l'habitacle, et un joint (40) disposé entre le pare-brise (5) et la garniture de montant de baie (20), caractérisé en ce que le joint (40) est fixé sur le montant de baie (30) et s'étend sans jeu entre le pare- brise (5) et la garniture (20). io 2. Véhicule selon la 1, caractérisé en ce que le joint (40) comprend un corps (44) possédant une gorge (43) destinée à pincer l'extrémité du montant de baie (31). 3. Véhicule selon la 2, caractérisé en ce que les parois latérales de ladite gorge (43) s'étendent de façon sensiblement parallèle au pare-brise (5). 4. Véhicule selon la 2 ou 3, caractérisé en ce que le joint (40) comprend deux lèvres (46, 47) s'étendant en saillie sur le corps (44) du joint (40), l'une des lèvres (47) venant en contact avec le pare- brise (5), l'autre lèvre (46) venant en contact avec la garniture (20). 5. Véhicule selon la 4, caractérisé en ce que les deux lèvres (46, 47) sont, en section, disposées dans le prolongement l'une de l'autre de façon sensiblement perpendiculaire au pare-brise (5). 6. Véhicule selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le joint (40) s'étend sur toute la hauteur du montant de baie (30). 7. Véhicule selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le joint (40) est disposé à proximité d'un cordon de colle (9) destiné à permettre la fixation du pare-brise (5) sur le montant de baie (30).
B
B60
B60J
B60J 10
B60J 10/02
FR2893258
A1
PROCEDE DE TRAITEMENT D'EAUX COMPRENANT UNE ETAPE DE DECANTATION ET UNE ETAPE DE TAMISAGE FIN, ET DISPOSITIF CORRESPONDANT.
20,070,518
Le domaine de l'invention est celui du traitement des eaux. Plus précisément, l'invention concerne un procédé physique ou physio-chimique destiné à diminuer la teneur en matières en suspension ou en parasites de telles eaux, ainsi que le dispositif correspondant à ce procédé. L'invention peut être utilisée pour traiter n'importe quelles eaux contenant des matières en suspension dont il est souhaitable de diminuer la teneur, telles que notamment : les eaux usées déjà traitées par voie biologique, dans le but d'affiner l'épuration de celles-ci ; - les eaux résiduaires destinées à être réutilisées après traitement, par exemple dans l'industrie ou l'agriculture, notamment pour l'irrigation ; - les eaux destinées à être rejetées en mer ; - les eaux usées déjà traitées, par voie biologique ou non, dans le but de contrôler la teneur en phosphore résiduel du rejet. Comme indiqué ci-après, le procédé et le dispositif selon l'invention sont particulièrement intéressants pour traiter les matières en suspension contenues dans les eaux destinées à être réutilisées pour l'irrigation. En effet, les eaux usées sont de plus en plus fréquemment réutilisées en irrigation, aussi bien pour l'irrigation de cultures que pour celui d'espaces verts municipaux ou de golfs par exemple. Usuellement, les eaux usées sont traitées pour en enlever la pollution pourvant présenter un danger pour la qualité du milieu recevant les eaux usées traitées. C'est ainsi que, outre les paramètres représentatifs des pollutions carbonées, azotées et phosphorées, la microbiologie est de plus en plus souvent prise en compte dans les besoins de traitement, avec la mise en place fréquente de traitements de finition, par exposition des eaux traitées aux Ultra-Violets ou par filtration finale sur membranes, par exemple. Il existe dans l'état de la technique plusieurs techniques de traitement des matières en suspension. Parmi ces techniques, on peut citer : la décantation physique ou préférentiellement physico-chimique consistant à faire subir à l'eau une clarification éventuellement couplée à un ajout de réactif coagulant visant à augmenter la décantabilité des matières en suspension ; la filtration sur lit de sable d'épaisseur généralement comprise entre 1,5 et 2 m. En ce qui concerne les vitesses de traitement appliquées sur les décanteurs de type classique, celles-ci dépassent rarement 2 à 2,5 m/h. Ces vitesses de traitement peuvent être augmentées jusqu'à 10 à 15 m/h lorsque le décanteur utilisé est de type lamellaire et jusqu'à 20 m/h lorsque la décantation lamellaire est couplée à une étape de coagulation/floculation. Pour obtenir une bonne qualité d'eau, l'art antérieur préconise d'utiliser les lits de sable avec une vitesse de filtration maximale de 10 m/h. Ces deux types de traitement présentent donc tous les deux l'inconvénient de ne pas pouvoir être mis en oeuvre à des vitesses élevées ce qui oblige à utiliser des installations de grandes dimensions impliquant des coûts de génie civil importants. Par ailleurs, dans le cas de réutilisation des eaux usées pour l'irrigation, il est généralement demandé d'assurer un traitement permettant de limiter à une valeur basse, usuellement 1 oeuf par litre d'eau, la concentration des eaux d'irrigation en oeufs d'helminthe. Ces oeufs sont résistants aux traitements du type UV ou chlore, et sont actuellement enlevés, soit par filtration finale sur sable, soit par micro ou ultrafiltration membranaire. C'est ainsi qu'il a été proposé, selon le document de brevet français ayant pour numéro de publication FR-2 767 521, de finaliser l'enlèvement des oeufs d'helminthe par passage successif des eaux usées traitées biologiquement dans une étape de décantation rapide (>20 m/h), puis dans une étape de filtration ascendante mutlicouches à grande vitesse (>10 m/h). Dans une combinaison plus élaborée, il est proposé d'interposer une étape de tamisage, de maille comprise entre 0,5 et 5 mm, entre le décanteur et le filtre, afin de minimiser l'arrivée sur le matériau filtrant de boues, filasses et autres éléments colmatants éventuellement contenus dans les eaux décantées. Cette technique s'est montrée propre à abattre les oeufs d'helminthe à des valeurs toujours inférieures à la limite maximum de 1 oeuf par litre d'eau usuellement recherchée. Bien que plus compacte que les techniques plus lentes de finition par filtration sable monocouches et/ou descendantes, cette technique de filtration rapide présente néanmoins l'inconvénient de rester encore relativement onéreuse du fait de la taille des équipements de filtration nécessaires. L'invention a notamment pour objectif de proposer un procédé de traitement des eaux qui soit moins coûteux que les procédés de l'art antérieur. L'invention a aussi pour objectif de proposer un dispositif de traitement des eaux qui implique des équipements de taille réduite comparé à ceux de l'art antérieur. L'invention a aussi pour objectif de fournir un tel procédé et/ou un tel 20 dispositif qui soit adapté au traitement d'eaux destinées tant à l'irrigation qu'à l'industrie, ou encore à une utilisation en tant qu'eau potable. Ces objectifs ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints grâce à l'invention qui a pour objet un procédé de traitement d'eaux visant à abattre leur teneur en matières en suspension, et notamment en parasites, 25 comprenant une étape de décantation consistant à faire transiter lesdites eaux dans un décanteur, selon une vitesse de traitement supérieur à 10 m/h, caractérisé en ce que ladite étape de décantation est suivie d'une étape de tamisage fin à l'aide d'un tamis dont les mailles présentent des dimensions comprises entre environ 5 micromètres et environ 25 micromètres. 30 On note que le procédé selon l'invention permet d'obtenir des résultats au moins aussi bons qu'avec les procédés de l'art antérieur qui préconisent trois étapes (décantation, tamisage grossier et filtration en filtre muti-couche) et que ceux-ci ne suggèrent aucunement qu'un procédé ne combinant que deux étapes, dont une de décantation rapide et une de tamisage fin, puisse permettre d'atteindre l'abattement en parasites recherché. Selon un mode de réalisation préféré, ladite étape de tamisage fin est réalisée à l'aide d'un tamis dont les mailles présentent des dimensions comprises entre environ 8 micromètres et environ 12 micromètres. Il apparaît en effet que les eaux usées sortent du décanteur avec une teneur en oeufs d'helminthe statistiquement basse (de l'ordre de moins de un à quelques oeufs d'helminthe par litre, suivant qu'il s'agit d'eau usée brute ou d'eau usée traitée biologiquement) avec un tel tamisage fin. Aussi, bien que les oeufs d'helminthe soient capables de s'ovaliser pour passer au travers des mailles de tamis, il est apparu, de façon imprévue, lors d'essais conduits par la Demanderesse, que les oeufs restants après décantation sont abattus de façon suffisamment importante par un tamisage entre 8 et 12 micromètres pour que les toutes les eaux testées aient une concentration en oeufs d'helminthe inférieure à la limite de 1 oeuf par litre après tamisage. Selon une solution avantageuse, ladite étape de décantation est précédée d'une étape de coagulation/floculation. Il apparaît en effet que les oeufs ont alors tendance à s'intégrer dans le floc et sont mieux arrêtés, tant au niveau de la décantation qu'au niveau du tamisage des focs restants. Selon une première variante avantageuse, ladite étape de coagulation/floculation est obtenue par recirculation de boues issues de ladite étape de décantation, avec addition dans lesdites eaux d'au moins un agent coagulant et d'au moins un agent floculant. Dans ce cas, ladite étape de floculation est préférentiellement réalisée à une vitesse d'au moins 20 m/h. Selon une deuxième variante avantageuse, ladite étape de coagulation/floculation est obtenue par addition dans lesdites eaux d'au moins un agent coagulant, d'au moins un agent floculant, et d'au moins un matériau granulaire de lestage insoluble dans l'eau. Dans ce cas, ladite étape de floculation/coagulation est préférentiellement 5 réalisée à une vitesse d'au moins 30 m/h. Avantageusement, il comprend une étape, en aval de ladite étape de décantation, d'injection d'un réactif oxydant. Dans ce cas. ladite étape d'injection d'un réactif oxydant est préférentiellement réalisée en amont de ladite étape de tamisage. 10 Préférentiellement, ledit réactif oxydant comprend l'un au moins des réactifs appartenant au groupe suivant : - chlore ; - hypochlorite de sodium ; - dioxyde de chlore ; 15 - ozone. On réalise de cette façon une désinfection de l'eau tendant à améliorer encore la qualité des eaux traitées. Avantageusement, le procédé comprend une étape, en amont de ladite étape de tamisage, d'injection d'un réactif pulvérulant comprenant l'un au moins 20 des réactifs appartenant au groupe suivant : - charbon actif en grain ; -charbon actif en poudre ; - résine échangeuse d'ions. On réalise de cette façon un traitement de polluants dissous. 25 Selon une première variante de réalisation, il comprend, en aval de ladite étape de tamisage, une étape de désinfection desdites eaux par rayonnement UV. Selon une deuxième variante de réalisation, le procédé comprend, en aval de ladite étape de décantation et en amont de ladite étape de tamisage, une étape de désinfection desdites eaux par rayonnement UV. 30 L'invention concerne également un dispositif de traitement d'eaux visant à abattre leur teneur en matières en suspension, et notamment en parasites, comprenant au moins un décanteur, caractérisé en ce qu'il comprend, en aval dudit décanteur, au moins un tamis dont les mailles présentent des dimensions comprises entre environ 5 micromètres et environ 25 micromètres, et préférentiellement comprise entre environ 8 micromètres et environ 12 micromètres. Selon une solution préférée, ledit décanteur est de type à coagulation/floculation/décantation à floc lesté. Dans ce cas, ledit décanteur est avantageusement associé à un lest comprenant un matériau granulaire de poids spécifique supérieur à celui de l'eau et de diamètre moyen compris entre environ 50 micromètres et environ 250 micromètres. Selon un mode de réalisation préféré, ledit ou lesdits tamis sont du type à disque ou à tambour. Avantageusement, il comprend des moyens de décolmatage dudit ou desdits tamis. Dans ce cas, lesdits moyens de décolmatage comprennent préférentiellement des moyens de pulvérisation d'une eau de lavage sous pression. Dans ce cas, le dispositif comprend avantageusement des moyens de désinfection desdites eaux de lavage avant recirculation vers l'amont dudit décanteur. Préférentiellement, lesdits moyens de désinfection desdites eaux de lavage sont choisis parmi les techniques suivantes : -chloration ; ozonation ; rayonnement UV. Avantageusement, lesdits moyens de pulvérisation pulvérisent à contre-courant par rapport auxdites eaux à traiter. Selon une solution avantageuse, le dispositif comprend des moyens de recirculation des eaux de lavage vers l'amont dudit décanteur. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation préférentiel de l'invention, donné à titre d'exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés parmi lesquels : - la figure 1 est représentation schématique du principe de l'invention ; la figure 2 est une vue schématique d'un dispositif de traitement d'eaux selon un mode de réalisation préférentiel de l'invention. Tel qu'illustré par la figure 1, le principe de l'invention réside dans le fait de faire successivement passer de l'eau usée, brute ou traitée biologiquement, dans un décanteur 1, puis dans un système de tamisage 2, extérieur au décanteur et d'une maille comprise entre 5 et 25 micromètres, préférentiellement entre 8 et 12 micromètres. Un tel lest pourra par exemple être constitué par du sable. En référence à la figure 2, la technique de décantation utilisée sera précédée d'une étape de coagulation 3, en ligne ou dans une cuve de coagulation, avec injection 31 d'un sel minéral ou d'un polyélectrolyte cationique, et d'une phase de floculation 4 avec injection 41 d'un polyélectrolyte (polymère) anionique ou cationique. Selon une autre variante envisageable, le décanteur 1 est un décanteur à recirculation de boues, avec addition d'au moins un agent coagulant et un agent floculant, fonctionnant à une vitesse d'au moins 20 m/h. Selon encore une autre variante envisageable, le décanteur 1 est un décanteur à floc lesté, avec addition d'au moins un agent coagulant, un agent floculant, et un matériau granulaire de lestage insoluble dans l'eau, fonctionnant à une vitesse d'au moins 30 m/h, le lest est utilisé dans ledit décanteur 1 étant un matériau granulaire de poids spécifique supérieur à celui de l'eau et de diamètre moyen compris entre 50 et 250 micromètres. L'étape de tamisage est réalisée sur des tamis extérieurs au décanteur et en aval de celui-ci, afin de permettre un contrôle du colmatage du tamis et le nettoyage de celui-ci. Le tamis est préférentiellement de maille 10 micromètres et de type à disque ou à tambour, le type à disque étant préféré. Le sens de tamisage préféré est de l'intérieur du disque ou du tambour vers l'extérieur, tandis que le tamis sera préférentiellement équipé de systèmes de lavage 21 par aspersion d'eau, avec des buses ou rampes d'injection préférentiellement disposés à l'extérieur du tamis, injectant l'eau à contre-courant du sens de tamisage. Lors d'essais, des tamis à disque de type Hydrotech (marque déposée) ont été utilisés, ceux-ci permettant un lavage aisé par des buses disposées en extérieur et d'accès facile, lorsque le tamis commence à se colmater. Avec des tamis de maille nominale 10 micromètres, la Demanderesse a constaté, sur des eaux usées traitées biologiquement et destinées à l'irrigation, des teneurs en oeufs d'helminthe toujours inférieurs à 1 oeuf par litre après passage sur coagulation/floculation/décantation lestée, puis tamisage, et ceci avec des vitesses de décantation allant au-dessus de 100 mètres par heure en décantation, et des vitesses d'approche comprises entre 10 et 30 m3 d'eau décantée par heure et par mètre carré de surface développée de tamisage, avec des doses de coagulant (sulfate d'alumine utilisé dans ce cas, les sels de fer étant également excellents coagulants) de l'ordre de 12 mg/1 exprimé en Aluminium, et des doses de polymère de 0,7 mg/I. Les concentrations en matières en suspension ont été divisées par un facteur supérieur à 20 dans le même temps, par le passage en 25 floculation/décantation lestée tamisage. Le traitement de décantation/tamisage permet donc de réduire considérablement le taux de matières en suspension dans l'eau traitée, et favorise le polissage de cette eau par utilisation de traitements complémentaires, tels que : le traitement de polluants dissous par injection de réactif pulvérulents, 30 tels que le charbon actif en poudre ou en grain, ou par des résines échangeuses d'ion ; la désinfection de l'eau par réactif oxydant, tel que l'ozone, l'eau oxygénée, le chlore, l'hypochlorite de soude, le dioxyde de chlore ou les chloramines, ou encore par rayonnement UV. On notera que les UV peuvent être appliqués après tamisage, afin de bénéficier de la réduction du taux de Matières en Suspension (MS) par le tamisage. Les UV peuvent aussi être appliqués en amont du tamisage, compte tenu de la bonne qualité des eaux décantées. Dans ce dernier cas, on préfère une application par les émetteurs UV implantés directement à proximité de la grille de tamisage et éclairant celle-ci d'un flux d'UV dont l'action germicide est renforcée par le fait que les micro-organismes retenus sur le tamis sont soumis à des doses UV importantes par leur passage périodique, à chaque tour de tamis, devant les émetteurs UV. Les eaux de lavage des tamis sont préférentiellement recyclées 22 en amont du décanteur, de façon à être refloculées et décantées. De façon préférée entre toutes, les eaux de lavage sont désinfectées par action d'un oxydant 23 avant renvoi au décanteur. Plus généralement, ces eaux de lavage peuvent être désinfectées par 20 chloration, ozonation ou rayonnement UV. La même chaîne de procédé peut être appliquée avec profit au traitement d'eau de surface du type eaux de rivière ou de lac, en particulier pour en enlever les matières en suspension, et les micro-organismes de taille supérieure à 5 micro-mètres environ, mais aussi les métaux lourds dissous et la couleur. Le 25 traitement peut ici aussi être complété par un traitement de désinfection par oxydants ou par UV. A titre indicatif des essais menés sur une eau de lac avec un ensemble comprenant un décanteur à floc lesté de sable fonctionnant à 58 m/h de vitesse de décantation suivi d'un tamis à maille de 10 micromètres a donné, dans les 30 conditions de fonctionnement indiquées au tableau 1 ci-après, les résultats du tableau 2 suivant : Tableau 1 : Débit : 1,800-2,200 m3/h Temps de rétention total : 15-20 minutes Vitesse au miroir du décanteur : 50-58 m/h Dosage du Coagulant : 8 mg Al/1 Dosage du Polymère : 0,30 mg/1 PH : 5,8-5,9 Recirculation : 4 % du débit d'enrée Tableau 2 : Paramètre Entrée Sortie Objectif Efficacité Couleur Jusqu'à 109 mg Pt/1 5 mg Pt/1 515 mg/ Pt/1 95 % Matières en 3,3 mg/1 < 2 mg/1 5 5,0 mg/I >38 % Suspension Turbidité 4,5 NTU 0,19 NTU 5 1,00 NTU KMnO4 60,6 mg/1 9,6 mg/l - 84 % DCOcr 34,8 mg/I 9,3 mg/1 5 20 mg/1 74 % Aluminium Total - 0,12 mg AI/I 5 0,50 mg Al/1 Aluminium Dissous - < 0,05 AI/1 5 0,10 mg Al/130
L'invention a pour objet un procédé de traitement d'eaux visant à abattre leur teneur en matières en suspension, et notamment en parasites, comprenant une étape de décantation consistant à faire transiter lesdites eaux dans un décanteur, selon une vitesse de traitement supérieur à 10 m/h, caractérisé en ce que ladite étape de décantation est suivie d'une étape de tamisage fin à l'aide d'un tamis dont les mailles présentent des dimensions comprises entre environ 5 micromètres et environ 25 micromètres.
1. Procédé de traitement d'eaux visant à abattre leur teneur en matières en suspension, et notamment en parasites, comprenant une étape de décantation consistant à faire transiter lesdites eaux dans un décanteur, selon une vitesse de traitement supérieur à 10 m/h, caractérisé en ce que ladite étape de décantation est suivie d'une étape de tamisage fin à l'aide d'un tamis dont les mailles présentent des dimensions comprises entre environ 5 micromètres et environ 25 micromètres. 2. Procédé de traitement d'eaux selon la 1, caractérisé en ce que ladite étape de tannisage fin est réalisée à l'aide d'un tamis dont les mailles présentent des dimensions comprises entre environ 8 micromètres et environ 12 micromètres. 3. Procédé de traitement d'eaux selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que ladite étape de décantation est précédée d'une étape de coagulation/floculation. 4. Procédé de traitement d'eaux selon la 3, caractérisé en ce que ladite étape de coagulation/floculation est obtenue par recirculation de boues issues de ladite étape de décantation, avec addition dans lesdites eaux d'au moins un agent coagulant et d'au moins un agent floculant. 5. Procédé de traitement d'eaux selon la 4, caractérisé en ce que ladite étape de coagulation/floculation est réalisée à une vitesse d'au moins 20 m/h. 6. Procédé de traitement d'eaux selon la 3, caractérisé en ce que ladite étape de coagulation/floculation est obtenue par addition dans lesdites eaux d'au moins un agent coagulant, d'au moins un agent floculant, et d'au moins un matériau granulaire de lestage insoluble dans l'eau. 7. Procédé de traitement d'eaux selon la 6, caractérisé en ce que ladite étape de coagulation/floculation est réalisée à une vitesse d'au moinsm/h. 8. Procédé de traitement d'eaux selon les 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comprend une étape, en aval de ladite étape de décantation, d'injection d'un réactif oxydant. 9. Procédé de traitement d'eaux selon la 8, caractérisé en ce que ladite étape d'injection d'un réactif oxydant est réalisée en amont de ladite étape de tamisage. 10. Procédé de traitement d'eaux selon l'une des 8 et 9, caractérisé en ce que ledit réactif oxydant comprend l'un au moins des réactifs appartenant au groupe suivant : - chlore ; hypochlorite de sodium ; dioxyde de chlore ; ozone. 11. Procédé de traitement d'eaux selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce qu'il comprend une étape, en amont de ladite étape de tamisage, d'injection d'un réactif pulvérulant comprenant l'un au moins des réactifs appartenant au groupe suivant : charbon actif en grain ; - charbon actif en poudre ; - résine échangeuse d'ions. 12. Procédé de traitement d'eaux selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisé en ce qu'il comprend, en aval de ladite étape de tamisage, une étape de désinfection desdites eaux par rayonnement UV. 13. Procédé de traitement des eaux selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisée en ce qu'il comprend, en aval de ladite étape de décantation et en amont de ladite étape de tamisage, une étape de désinfection desdites eaux par rayonnement UV. 14. Dispositif de traitement d'eaux visant à abattre leur teneur en matières en suspension, et notamment en parasites, comprenant au moins un décanteur 12caractérisé en ce qu'il comprend, en aval dudit décanteur, au moins un tamis dont les mailles présentent des dimensions comprises entre environ 5 micromètres et environ 25 micromètres. 15. Dispositif de traitement d'eaux selon la 14, caractérisé en ce que lesdites mailles dudit tamis présentent des dimensions comprises entre environ 8 micromètres et environ 12 micromètres. 16. Dispositif de traitement d'eaux selon l'une des 14 et 15, caractérisé en ce que ledit décanteur est de type à coagulation/floculation/décantation à floc lesté. 17. Dispositif de traitement d'eaux selon la 16, caractérisé en ce que ledit décanteur est associé à un lest comprenant un matériau granulaire de poids spécifique supérieur à celui de l'eau et de diamètre moyen compris entre environ 50 micromètres et environ 250 micromètres. 18. Dispositif de traitement d'eaux selon les 14 à 17, caractérisé en ce que ledit ou lesdits tamis sont du type à disque ou à tambour. 19. Dispositif de traitement d'eaux selon l'une quelconque des 14 à 18, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de décolmatage dudit ou desdits tamis. 20. Dispositif de traitement d'eaux selon la 19, caractérisé en ce que lesdits moyens de décolmatage comprennent des moyens de pulvérisation d'une eau de lavage sous pression. 21. Dispositif de traitement d'eaux selon la 20, caractérisé en ce que lesdits moyens de pulvérisation pulvérisent à contre-courant par rapport auxdites eaux à traiter. 22. Dispositif de traitement d'eaux selon l'une des 20 et 21, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de recirculation des eaux de lavage vers l'amont dudit décanteur. 23. Dispositif de traitement d'eaux selon la 22, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de désinfection desdites eaux de lavage avant recirculation vers l'amont dudit décanteur. 5 24. Dispositif de maintient d'eaux sleon la 23, caractérisé en ce que lesdits moyens de désinfection desdites eaux de lavage sont choisis parmi les techniques suivantes : chloration ; ozonation ; -rayonnement UV.
B,C
B01,C02
B01D,C02F
B01D 36,C02F 1,C02F 9
B01D 36/04,C02F 1/52,C02F 9/02
FR2889055
A1
APPAREIL D'HYDROTHERAPIE CONTRASTEE (CHAUD -FROID)
20,070,202
Appareil destiné à effectuer un douchage complet des deux membres innférieurs; la particularité de ce douchage est le changement de température de l'eau, de façon régulière, soit alternance d'eau très chaude (40 43 C) et très froide (+ 3 + 5 C), ce changement entraîne des réactions vaso-motrices (vaso-constriction pour le très froid et vasodilatation pour le très chaud) qui amène un entraînement fonctionnel vasculaire continu (gym vaso-motrice) cet appareil à extérieurement la forme d'une botte double (qui englobe donc les deux membres) il est à double coque l'une supérieure, qui se relève, afin d'introduire ou de dégager les membres du patient, l'autre inférieure qui constitue lI plan fixe de l'appareil, qui se pose normalement sur AD une table de soins (fig. 1,2,3 et 4). Le douchage d'effectuera par un système de tubulures centrales et de tubulures latérales perforées qui amène et répartisse l'eau qui vient d'un robinet d'alimentation (Fig. 5). Cette eau doit passer soit dans un bloc de chauffage par colliers de cuivre, soit 45 dans un système de réfrigération par rampes de froid, et part ensuite à l'appareil à doucher proprement dit. (Ft.e 6.J- Deux tuyaux arrivent donc à l'appareil (l'un d'eau chaude l'autre d'eau froide) et se repartissent dans les tubulures centrales au dessus et au dessous de chaque membre; de ces tubulures centrales partent de nombreuses tubulures latérales 2,0 perforées (Fig. 5) effectuant le douchage, elles se répartissent donc en quatre arcs de cercle autour du membre, l'entourant donc de façon circulaire (ceci du pli de l'aine à la pointe des orteils) (Fig. 12) le douchage est donc circulaire et de haut en bas de chaque membre de façon uniforme;sur la coque supérieure de l'appareil seront placés un bouton d'arrêt du chaud enclenchant le froid et vice- versa un bouton d'arrêt du froid enclenchant le chaud, Seront placés deux thermostats avec curseur afin d'obtenir une température voulue. Efficace et réglable à volonté par déplacement d'un curseur (pour le chaud et pour le froid). (Fig. 8). L'eau déjà utilisé sera évacué au fur et à mesure par un tuyau qui part du bas de la coque inférieure et va s'écouler dans un bac d'évacuation de douche. Les coques peuvent être construite soit en métal (aluminium, duralumin) soit en plastique translucide (plexiglas) ce qui donne une vue sur le douchage en cours. Pour les différentes tailles possibles des patients (1,65 m à 1,85 in) un système de rallongement a été prévu, se plaçant en haut des coques (près du pli de l'aine);ce système de prolongation ou de raccourcissement s'effectue au moyen d'une tubulure télescopique (en 5 éléments de 5 cm) qui fait suite à la tubulure centrale; à hauteur des coques un système de toile plastifiée ou caoutchoutée pliée comme le soufflet 4o d'un accordéon et relié par une tige à la tubulure télescopique permettra de saisir manuellement ce dispositif pour rallonger ou raccourcir (Fig. 10 et 11) chaque élément de la partie télescopique sera muni d'un tube latéral perforé permettant le douchage. Les membres posés au centre des tubulures seront portés, chacun par quatre supports à la partie supérieure et postérieure de la cuisse à la partie inférieure de la cuisse, sous "le gras du mollet" et derrière le talon; les membres seront donc portés de manière légèrement surélevée par rapport aux rampes de douchage du bas. En haut des coques un système de fermeture pour éviter les éclaboussures, sera composé de quatre pans de toile plastifiée, se répartissant posés autour du sommet des cuisses (Fig. 10) créant une isolation par rapport à l'extérieur. Zo L'arrivée ou non de l'eau dans les postes de réchauffement ou de rafraîchissement sera soumis au fonctionnement de clapets métalliques intercalés entre le tuyau. D'arrivée d'eau et les tubes à l'intérieur de l'unité de réchauffement et rafraîchissement. (F) Ces clapets seront actionnés par des électro-aimants pour obturer ou libérer le 5 passage de l'eau. Ils sont appliqués contre une fenêtre à glissière latérale qui guide leur déplacement
Appareil dans lequel est élaboré et circule de l'eau très chaude (40 - 43degree C) et très froide (3 à 5degree C) destiné à effectuer un douchage thérapeutique et stimulatoire des membres inférieurs.Cet appareil sera composé de deux éléments distincts, un poste de réchauffement de l'eau circulante et un poste de refroidissement de l'eau, l'eau qui en sort est véhiculée dans le bâti qui abrite les membres inférieurs et réparti le douchage grâce à un système de canalisations qui prend donc en charge l'eau après réchauffement ou refroidissement.L'eau utilisée sera évacuée vers un bac à douche.
1) Appareil destiné à effectuer un douchage thérapeutique des membres inférieures caractérisé par ce qu'il est constitué par un corps à double coque. La coque du haut mobile permet d'ouvrir l'appareil afin d'y introduire ou d'en dégager les membres inférieurs (du sommet des cuisses au bout des orteils). 2) Appareil destiné à effectuer un douchage thérapeutique selon la 1, caractérisé par un réseau de tubulures véhiculant l'eau (tubulures centrales) et assurant le douchage (tubulures latérales perforées). Ces tubulures font suite à deux tuyaux d'alimentation qui viennent d'un élément indépendant. Appareil destiné à effectuer un douchage thérapeutique selon les 1 et 2 caractérisé par ce que l'eau est réchauffée ou refroidie par un élément extérieur à l'appareil de douchage et consistant en un poste à double compartiment, l'un réchauffant l'eau I5 circulant dans un tuyau métallique au moyen de colliers de cuivre. L'autre refroidissant l'eau au moyen de deux rampes de réfrigération situées de part et d'autre d'un tuyau métallique de forme sinusoïdale. Un seul système pourra fonctionner en même temps soit chaud, soit froid. 4) Appareil destiné à effectuer un douchage thérapeutique selon l'une des 1 à 3, caractérisé par ce qu'il possède un dispositif permettant de varier la longueur de l'appareil, selon les différentes tailles de patients consistant en la prolongation de la tubulure centrale bilatérale par 5 éléments de 5 cm formant un tube télescopique étirable ou rétractable selon la dimension à obtenir. Chaque élément du tube télescopique sera muni d'un petit tube latéral perforé permettant le douchage sous forme d'aspersion des membres (tubulures latérale). 5) Appareil destiné à effectuer un douchage thérapeutique selon l'une des 1 à 4 caractérisé par ce qu'il est muni de deux clapets métaIIiques mobiles qui laissent ou non le passage de l'eau vers soit le poste de réchauffement soit le poste de rafraîchissement Ies mouvements d'ouverture et les mouvements de fermeture de ce clapet (mu par deux électro-aimants) sont commandés par deux boutons placé à la partie supérieure de la coque supérieure du bloc de douchage (Fig. 8 et 9). Ces deux clapets seront appliqués sur des fenêtres à glissière latérale qui en guide le déplacement. r')
A
A61
A61F,A61H
A61F 7,A61H 33
A61F 7/00,A61H 33/00
FR2892413
A1
NOUVEAUX DERIVES D'AMINO-ACIDES, LEUR PROCEDE DE PREPARATION ET LEUR UTILISATION THERAPEUTIQUE
20,070,427
L'invention concerne de nouveaux inhibiteurs mixtes de la néprilysine et de l'aminopeptidase N. On sait que les peptides opioïdes naturels ou enképhalines -(Tyr-Gly-Gly-Phe-Met ou Tyr-Gly-Gly-Phe-Leu) - sont essentiellement dégradés par deux métallopeptidases à zinc, la néprilysine (EC 3.4.24.11) qui clive la liaison Gly3-Phe4 (Nature 276 (1978) 523) et l'aminopeptidase N (EC 3.4.11.2) qui coupe la liaison Tyrl-Gly2 de ces peptides (Eur.J.Pharmacol.117 (1985) 233; revue dans Pharmacological review., 1993, 45, 87-146). On connaît des inhibiteurs mixtes de ces deux enzymes, qui, en protégeant complètement les enképhalines endogènes de leur dégradation enzymatique, révèlent les activités pharmacologiques, en particulier analgésiques et antidépressives, des enképhalines. Les inhibiteurs mixtes, décrits dans l'art antérieur, de ces deux activités enzymatiques, sont des composés à fonction hydroxamate (FR 2 518 088 et FR 2 605 004), des composés aminophosphiniques (FR 2 755 135 et FR 2 777 780) et des dérivés d'aminoacides (FR 2 651 229). Les composés décrits dans ces demandes de brevet présentent une excellente activité in vitro et in vivo après administration par voie intracérébroventriculaire ; ceci a été particulièrement démontré dans le cas des hydroxamates (Eur. J. Pharmacol., 102, (1984), 525-528 ; Eur.J.Pharmacol., 165, (1989), 199-207 ; Eur.J.Pharmacol.,192, (1991), 253-262), pour lesquels une activité significative a pu également être démontrée après administration intraveineuse (iv) dans un modèle de rat arthritique (Brain Research, 497, (1989), 94-101). Dans le cas des dérivés phosphiniques et des dérivés d'aminoacides, une bonne activité in vivo a été démontrée après administration par voie iv, lorsque les molécules étudiées ont été solubilisées dans un mélange d'huile, d'éthanol et d'eau (J.Med.Chem., 43, (2000), 1398-1408 ; J.Med Chem., 44, (2001), 3523-3530 ; J.Pharm.Exp.Ther., 261, (1992), 181-190). Cependant, même si un des composés appartenant à la série des dérivés d'aminoacides s'est avéré relativement soluble dans l'eau (Pain, 73, (1997), 383-391), aucune des molécules précédemment décrites ne possède une solubilité en phase aqueuse et une biodisponibilité suffisantes pour être administrée par voie orale et présenter des réponses analgésiques intéressantes à des doses suffisamment faibles chez l'animal pour être transposées chez l'homme. De même aucune des molécules précédemment citées ne permet une administration intraveineuse puisqu'elles exigent dans les essais sur animaux une solubilisation dans des mélanges incompatibles avec l'administration par cette voie chez l'homme. L'un des objets de l'invention est de fournir de nouveaux composés très hydrosolubles capables d'inhiber conjointement les deux activités enzymatiques responsables de la dégradation des enképhalines et de manifester leurs propriétés pharmacologiques après mise en solution dans un soluté aqueux et injection intraveineuse, sous cutanée, intrathécale, intraarticulaire et par voie orale ou nasale. to Il est généralement admis que la barrière hématoencéphalique est plus facilement franchie par des molécules hydrophobes et non polaires. Cependant de façon inattendue, les molécules hydrophiles qui ont été synthétisées présentent des réponses puissantes dans des tests centraux indiquant l'existence d'une bonne capacité à atteindre les structures cérébrales et ce quelques soient les voies d'administration (à l'exception de la 15 voie locale). Un autre objet de l'invention est de fournir des nouveaux composés qui présentent des propriétés des substances morphiniques, en particulier l'analgésie, les effets bénéfiques sur le comportement (diminution de la composante émotionnelle de la douleur et réponses antidépressives) et des effets périphériques (antidiarréique, antitussique, antiinflammatoire) sans en avoir les inconvénients majeurs (tolérance, 20 dépendances physique et psychique, dépression respiratoire). L'invention a plus particulièrement pour objet des composés répondant à la formule (I) suivante : H2N-CH(R1 )-CH2-S-S-CH2-CH(R2)-CONH-CH(R3)-0OOR4 dans laquelle : 25 RI représente : - une chaîne hydrocarbonée, saturée ou insaturée, linéaire ou ramifiée, comportant de 1 à 6 atomes de carbones, éventuellement substituée par : * un radical OR, SR ou S(0)R, dans chacun de ces radicaux R représente un hydrogène, une chaîne hydrocarbonée linéaire ou ramifiée de 1 à 4 atomes 30 de carbone, un radical phényle ou benzyle, * un radical phényle ou benzyle, - un radical phényle ou benzyle éventuellement substitué par : * 1 à 5 halogènes, notamment le fluor, * un radical OR, SR ou S(0)R, dans chacun de ces radicaux R ayant la même signification que précédemment, un radical méthylène substitué par un hétérocycle à 5 ou 6 atomes, aromatique 5 ou saturé, possédant comme hétéroatome, un atome d'azote ou de soufre, éventuellement oxydé sous forme de N-oxyde ou de S-oxyde ; R2 représente : - un radical phényle ou benzyle, éventuellement substitué par : * 1 à 5 atomes d'halogènes notamment le fluor, 10 * un radical OR ou SR, dans chacun de ces radicaux R ayant la même signification que précédemment, * un groupement amino éventuellement mono- ou di-substitué par un groupement aliphatique, cyclique ou linéaire, de 1 à 6 atomes de carbones, * un cycle aromatique à 5 ou 6 atomes, 15 - un hétérocycle aromatique à 5 ou 6 atomes, l'hétéroatome étant un oxygène, un azote ou un soufre, - un groupe méthylène substitué par un hétérocycle à 5 ou 6 atomes, aromatique ou saturé, l'hétéroatome étant un oxygène, un azote ou un soufre, les atomes d'azote et de soufre pouvant être oxydés sous forme de N-oxyde ou de S-oxyde. 20 R3 représente: - un hydrogène, - un groupement OH ou OR, R ayant la même signification que précédemment - une chaîne hydrocarbonée saturée (alkyle), linéaire ou ramifiée, comportant de 1 à 6 atomes de carbone, éventuellement substitué par un radical OR ou SR, dans 25 chacun de ces radicaux R a la même signification que précédemment, - un radical phényle ou benzyle, éventuellement substitué par : * 1 à 5 halogènes notamment le fluor, * un radical OR ou SR, R ayant la même définition que précédemment. OR4 représente un ester hydrophile, suffisamment hydrophile pour que le coefficient de 30 partage octanol-eau (log Kow) des composés (I) soit inférieur à 1,70 ; ainsi que les sels d'addition desdits composés (I) avec des acides minéraux ou organiques pharmaceutiquement acceptables L'invention a également pour objet les sels d'addition des composés de formule (I), obtenus avec des acides organiques ou minéraux pharmacologiquement acceptables tels que les phosphates, le chlorhydrate, l'acétate, le méthanesulfonate, le borate, le lactate, le fumarate, le succinate, l'hémisuccinate, le citrate, le tartrate, le maléate. Dans le cadre de la présente invention, l'expression chaîne hydrocarbonée désigne des alcanes, des alcènes ou des alcynes. En particulier, l'expression chaîne hydrocarbonée saturée désigne des radicaux alkyles comportant de 1 à 6 atomes de carbone ou de 1 à 4 atomes de carbones, linéaires ou ramifiés. Comme exemple de radicaux alkyles comportant de 1 à 4 atomes de carbones, on peut citer les radicaux méthyl, éthyl, propyl, butyl, isopropyl, 1-méthyl-éthyl, 1-méthyl-propyl, 2-méthylpropyl. Comme exemple de radicaux alkyles comportant de 1 à 6 atomes de carbones, on peut en outre citer les radicaux pentyl, hexyl 1-méthyl-butyl, 1-méthyl-pentyl 2-méthyl-butyl 2-méthyl-pentyl, 3-méthyl-butyl, 3-méthyl-pentyl, 4-méthyl-pentyl ou 1-éthyl-propyl, 1-éthyl-butyl, 2-éthyl-butyl. L'expression chaîne hydrocarbonée insaturée désigne des radicaux alcényle (au moins une double liaison), par exemple vinyle, allyle ou analogue, ou alcynyle (au moins une triple liaison) comportant de 2 à 6 atomes de carbone, ou de 2 à 4 atomes de carbone, linéaires ou ramifiés. Le terme halogène utilisé ici désigne un chlore, un brome, un iode et un fluor. Comme exemple de noyaux hétérocycliques à 5 ou 6 atomes, aromatiques ou saturés, possédant comme hétéroatome un atome d'azote ou de soufre, on peut citer, mais sans limitation, les radicaux suivants : thiényl, pyrrolyl, imidazolyl, pyrazolyl, isothiazolyl, pyridyl, pyrazinyl, pyrimidinyl, pyridazinyl, pyrrolidinyl, pyrrolinyl, imidazolidinyl, pyrazolidinyl, pyrazolinyl, piperidyl, piperazinyl, les atomes d'azote et de soufre étant éventuellement oxydés sous forme de N-oxyde ou de S-oxyde. Comme exemple de noyaux hétérocycliques à 5 ou 6 atomes, aromatiques ou saturés, possédant comme hétéroatome un atome d'oxygène, on peut citer, mais sans limitation, les radicaux suivants : furyl, pyranyl, isoxazolyl, morpholinyl, furazanyl, oxazolyl, oxazolidinyl, oxazolinyl. Le coefficient de partage octanol-eau, log Kow, des composés (I) est calculé à l'aide du 30 logiciel DS Accord for Excel (version 6) d'Accelrys (Accelrys Inc. Scientific support 9685 Scranton Road San Diego CA 92121-3752). Les composés (I) selon l'invention ont ainsi un coefficient de partage log Kow inférieur à 1,70. La valeur de log Kow peut être négative. Le radical RI représente avantageusement un radical alkyle ayant de 1 à 4 atomes de carbone, éventuellement substitué par un radical OR, SR ou S(0)R, dans chacun de ces radicaux R la même signification que précédemment. RI représente encore plus avantageusement un radical alkyle ayant de 1 à 4 atomes de carbone substitué par un radical SR, R ayant la même signification que précédemment, en particulier R représente une chaîne hydrocarbonée saturée linéaire ou ramifiée de 1 à 4 atomes de carbone. Le radical R2 représente avantageusement : - un radical benzyle ou phényle, - un radical méthylène substitué par un hétérocycle à 5 ou 6 atomes, aromatique ou saturé, possédant comme hétéroatome, un atome d'azote ou de soufre, éventuellement oxydé sous forme de N-oxyde ou de S-oxyde. En particulier, le radical R2 représente un radical benzyle ou un radical méthylène substitué par un hétérocycle à 5 ou 6 atomes, aromatique ou saturé, possédant comme hétéroatome, un atome d'azote ou de soufre, éventuellement oxydé sous forme de N-oxyde ou de S-oxyde, encore plus avantageusement un radical benzyle ou un un radical méthylène substitué par un radical thiophényle (thiényle). Le radical R3 représente avantageusement un atome d'hydrogène ou un radical alkyle ayant de 1 à 6 atomes de carbone, encore plus avantageusement 1 à 4 atomes de carbone, éventuellement substitué par un radical OR ou SR, dans chacun de ces radicaux R ayant la même signification que précédemment. Le radical R3 représente encore plus avantageusement un atome d'hydrogène ou un radical alkyle ayant de 1 à 6 atomes de carbone, encore plus avantageusement 1 à 4 atomes de carbone, substitué par un radical OH ou SH. Le radical OR4 représente avantageusement un ester hydrophile comportant de 3 à 10 atomes de carbone et de 3 à 6 hétéroatomes choisis parmi N, S et O, en particulier, les hétéroatomes sont choisis parmi O et S. En particulier, le radical OR4 représente : - un radical glycolate OCH2OOOR' ou lactate OCH(CH3)COOR', dans chacun de ces radicaux R' représente une chaîne hydrocarbonée saturée (alkyle) de 1 à 4 atomes de carbone, linéaire ou ramifiée, - un radical acyloxy ester OCH2O0OR', R' ayant la même signification que précédemment, - un radical éthoxycarbonyloxy ester OCH(CH3)OCOOR', R' ayant la même signification que précédemment, - un radical triglycéride OCH(CH2O0OR')2 ou OCH2-CH(OCOR')-CH2OCOR', dans chacun de ces radicaux R' ayant la même signification que précédemment - un radical glycoside tel que D-glucose, (3-D-glucopyranose, a -ou E3-galactopyranose, - un radical sulfonate OCH2CH2(SO2)CH3, - un radical OCH(CH2OH)2_ Le radical OR4 représente plus avantageusement : - un radical glycolate OCH20OOR', R' ayant la même signification que précédemment, - un radical éthoxycarbonyloxy ester OCH(CH3)O0OOR', R' ayant la même signification que précédemment, - un radical triglycéride OCH(CH2OCOR')2 ou OCH2-CH(OCOR')-CH2OCOR', dans chacun de ces radicaux R' ayant la même signification que précédemment un radical glycoside tel que D-glucose, - un radical sulfonate OCH2CH2(SO2)CH3, - un radical OCH(CH2OH)2. En particulier, le radical OR4 représente un radical éthoxycarbonyloxy ester OCH(CH3)O0OOR', le radical R' étant tel que défini précédemment, encore plus avantageusement le radical OCH(CH3)O0OOEt (R'= radical éthyl). L'invention concerne en particulier les composés suivants : 1-(2-(1-(2,3-diacétoxypropoxycarbonyl)-éthyl carbamoyl)-3-thiophèn-3-ylpropyl disulfanylméthyl)-3 -méthyl sulfanylpropyl-amine, 1 -(2-( 1 -(2-méthanesul fonyl éthoxycarbonyl)- éthyl carb amoyl)-3 -thiophèn-3-ylpropyl disulfanylméthyl)-3-méthylsulfanylpropyl- amine, 1-(2-(1-(1-éthoxycarbonyloxyéthoxycarbonyl))-éthylcarbamoyl) -3-thiophèn-3-yl-propyl disulfanylméthyl)-3-méthylsulfanylpropyl- amine, 1 -(2-( 1 -éthoxycarbonylm éthyloxycarb onyléthyl carbamoyl) -3 -thiophèn-3-yl-propyl disulfanylméthyl)-3-méthylsulfanylpropyl- amine, 1-(2-(1 -(1-éthoxycarbonyloxyéthoxycarbonyl)-2-hydroxypropylcarbamoyl) -3-thiophèn-3-ylpropyldisulfanylméthyl)-3-méthylsulfanylpropyl- amine, 1-(2-(1-(2-acétoxy-1-acétoxyméthyléthoxycarbonyl)-éthylcarbamoyl) -3-thiophèn-3-yl propyldisulfanylméthyl)-3-méthylsulfanylpropyl- amine, 1 -(2-(1-(2-hydroxy- l -hydroxyméthyléthoxycarbonyl)-éthylcarbamoyl)-3-thiophèn-3-yl propyldisulfanylméthyl)-3-méthylsulfanylpropyl- amine, 1-(2-(1-(3,4,5,6ùtétrahydroxytétrahydropyran-2-ylméthoxycarbonyl) -éthylcarbamoyl)-3-thiophèn-3-yl-propyldisulfanylméthyl) -3-méthylsulfanylpropyl- amine, 1-(2-((1-(1-éthoxycarbonyl loxy-éthoxycarbonyl)-2-hydroxypropylcarbamoyl)-3 -phényl 20 propyldisulfanylméthyl)-3-méthylsulfanylpropyl- amine, 1-(2-(1-(2-acétoxy-1-acétoxyméthyl-éthoxycarbonyl) -2-hydroxypropylcarbamoyl)-3-phénylpropyldisulfanylméthyl) -3-méthylsulfanylpropyl- amine, 25 1-(2-(1-éthoxycarbonyloxy-éthoxycarbonylméthyl)-carbamoyl)-3-phénylpropyl disulfanylméthyl)-3-méthylsulfanylpropyl- amine. Les composés de formule (I) ont potentiellement de 2 à 9 centres d'asymétrie. Les radicaux RI, R2 et R3 seront introduits de façon à obtenir des enchaînements 30 optiquement purs correspondant à une stéréochimie reconnue par les activités enzymatiques. Les radicaux R4 pourront éventuellement contenir un centre d'asymétrie non résolu.15 Les composés de formule (I) sont obtenus : 1 par condensation d'un béta-aminothiol protégé sur la fonction amine par un groupement butyloxycarbonyle (Boc) (II) avec un acide mercaptoalcanoïque (III) au moyen du chlorure de méthoxycarbonylsulfonyl en solution dans le THF (tétrahydrofurane), conduisant à IV. Boc ""y---SH + HS ^ COOH Boc HN7\ --,, S_COOH Ri ,R2 R, Il III Le Boc beta-aminothiol II est préparé à partir du Boc aminoacide commercial correspondant, de configuration absolue S avec rétention de configuration selon un procédé bien connu de l'homme de l'art (J.Med.Chem., 35, (1992) 1259). L'acide mercaptoalcanoïque III est obtenu à partir du monoester méthylique du malonate correspondant V, qui, selon un procédé bien connu de l'homme de l'art (Ber., 57, (1924),1116) est transformé en acrylate VI. Boc HNSCOCH3 Boc HN~,SH Ri Ri I I HOOCCOOCH3 ~~000CH3 COOCH3 (S) COOCH3 CH3C-OS CH3C-OS R2 R2 R2 R2 V VI VII VIII L'addition d'acide thioacétique, à l'acrylate VI, conduit au dérivé VII racémique (Biochemistry, 16, (1977), 5484). Une résolution par l'alpha-chymotrypsine permet d'isoler l'acétylthioacide VIII optiquement pur (Bioorg. Med.Chem.Let., 3, (1993), 2681). L'hydrolyse alcaline du thioester conduit au composé III 2 Le di-sulfure dissymétrique IV est couplé, dans les conditions classiques du couplage peptidique avec l'aminoester IX, conduisant à l'inhibiteur protégé X. O R3 Boc HN SùS )COOR4 Ri IV Ix X IV Boc HNOH Ri Boc HN, ,000H Ri Boc HN Sù COOH Ri + HZN" COORQ R2 Selon une méthode alternative, les composés X peuvent être obtenus par condensation, au moyen du chlorure de méthoxycarbonyl sulfényl, d'un Boc-(3-aminothiol II avec un mercaptoacylaminoester de formule XI. Le mercaptoacyl aminoester XI est préparé à partir du composé III. Celui ci est oxydé par une solution éthanolique d'iode en di-sulfure XII. Le composé XII est couplé dans les conditions classiques du couplage peptidique avec l'aminoester IX, conduisant à XIII. Le traitement de XIII par un agent réducteur tel que le mélange Zn + HC1 3N, libère le composé XI. HS COOH R2 III O R3 SN---'''COOR H R2 -2 R2 XII 2 Boc HN~/. SH R, I I O R3 HSN COOR4 H XI + R2 X O R3 Boc HN /~ HCOOH ~ S ù S ~ N COOR4 H Ri R2 X O HCOO- H3N SùS I H H ~ R2 R xiv COOR4 O R3 ùS"---\COOR4 R2 A- H La coupure du groupement N-terminal Boc de X est réalisée par action de l'acide formique, libérant XIV. Le changement de contre-ion de XIV est obtenu de façon quantitative par traitement par un équivalent de NaHCO3 0,1 M, extraction en milieu organique (EtOAc) du composé possèdant une fonction amine libre, puis addition d'un équivalent de l'acide organique ou minéral choisi pour conduire à I. 3 L'aminoester IX est obtenu par condensation d'un Boc aminoacide XII avec l'alcool R4OH, puis déprotection par l'acide trifluoroacétique (TFA) et neutralisation par la soude. Si l'alcool R4OH est un alcool primaire, le couplage avec XII est effectué dans les conditions classiques (hydrochlorure de 1-[3-(diméthylamino)propyl]-3-éthylcarbodiimide (EDCI), 1-hydroxybenzotriazole hydrate (HOBt) ou ester activé). Si l'alcool R4OH est un alcool secondaire, la condensation se fait par l'intermédiaire d'une réaction de Mitsunobu (Synthesis (1981) 1-28), en utilisant le mélange diéthyl azodicarboxylate / triphényl phosphine (DEAD/PPhe3). Boc HN00H R40H Boc HNCOOR4 R3 Les alcools R4OH sont dans la plupart des cas des composés commerciaux. Lorsque R4OH est un alcool conduisant à un ester " cascade ", celui- ci est synthétisé à partir des méthodes décrites dans la littérature. L'invention a aussi pour objet les compositions pharmaceutiques contenant à titre de principe actif au moins un des composés de formule générale (I) ou un de ses sels ou hydrates de ses sels en combinaison avec un ou plusieurs support inertes ou autres véhicules pharmaceutiquement acceptables. Ces composés présentent les propriétés des substances morphiniques, en particulier l'analgésie, y compris dans ses composantes périphériques (inflammatoires, neurogéniques), les effets bénéfiques sur le comportement, en particulier en cas de dépression et/ou d'anxiété, sans en avoir les inconvénients majeurs (tolérance, dépendance, dépression respiratoire, constipation). Ces composés sont capables de passer la barrière hémato-encéphalique. La principale application des composés selon l'invention est donc dans le domaine de l'analgésie, des antidépresseurs et des anxiolytiques. Les compositions pharmaceutiques selon l'invention peuvent être, à titre d'exemple, des compositions administrables par voie orale, nasale (administration par aérosol), sublinguale (administration par diffusion perlinguable), rectale, parentérale intraveineuse. A titre d'exemple de compositions administrables par voie orale, on peut citer les comprimés, les gélules, les granules, les microsphères, les poudres et les 25 solutions ou suspensions orales. Les composés selon l'invention sont solubles dans l'eau et les solvants hydrophiles. En particulier, ils sont solubles dans les solvants du type alcool/polysorbate/eau, en particulier éthanol/Tween /eau et mannitol/eau, qui sont fréquemment utilisés pour l'administration par voie intraveineuse. Les compositions selon l'invention peuvent donc être administrées par voie intraveineuse. 30 Elles peuvent également être administrées par voie orale ou nasale, en particulier via un aérosol ou par diffusion perlinguale ou au sein d'une préparation galénique appropriée (microémulsions). Ces compositions peuvent être utilisées en particulier comme analgésique majeur, comme antalgique puissant dans les douleurs inflammatoires et neurogéniques, et comme anti-dépresseur. Un autre objet de l'invention est l'utilisation à titre de médicament des composés tels que définis précédemment ou obtenus par un procédé tel que défini précédemment. La dose efficace d'un composé de l'invention varie en fonction de nombreux paramètres tels que, par exemple, la voie d'administration choisie, le poids, l'âge, le sexe, l'état d'avancement de la pathologie à traiter et la sensibilité de l'individu à traiter. En conséquence, la posologie optimale devra être déterminée, en fonction des paramètres jugés pertinents, par le spécialiste en la matière. L'invention sera encore illustrée sans aucunement être limitée par les exemples ci-après. La liste des composés préparés selon l'exemple 11 est donnée dans le tableau I. Pour tous les composés décrits dans ces exemples. * RI représente le radical -CH2-CH2-S-CH3. * CH2-(C:CH.S.CH:CH) représente le radical thiophèn-3-ylméthyl. * C:CH.CH:CH-CH:CH représente le radical phényle. Exemple R2 R3 R4 11a -CH2-(C:CH.S.CH:CH) -CH3 -CH2-C(OCOCH3)(CH2OCOCH3) 11b -CH2-(C:CH.S.CH:CH) -CH3 -CH2-CH2-SO2-CH3 llc -CH2-(C:CH.S.CH:CH) CH3 -CH(CH3)-O-CO-O-C2H5 11d -CH2-(C: -CH3 -CH2-CO-O-C2H5 11e -CH2-(C:CH.S.CH:CH) -CH(OH)CH3 -CH(CH3)-O-CO-O-C2H5 11f -CH2-(C:CH.S.CH:CH) -CH3 -CH(CH2OCOCH3)2 11g -CH2-(C:CH.S.CH:CH) -CH3 -CH(CH2OH)2 11h -CH2-(C:CH.S.CH:CH) -CH3 -H2C N OH OH 11i -C:CH.CH:CH-CH:CH -CH(OH)CH3 -CH(CH3)-O-CO-O-C2H5 11j -C:CH.CH:CH-CH:CH -CH(OH)CH3 -CH(CH2OCOCH3)2 11k -C:CH.CH:CH-CH:CH -H -CH(CH3)-O-CO-O-C2H5 Tableau I : radicaux des exemples lla à 11k Légende des figures : Figure 1 : réponses antinociceptives observées après injection intraveineuse d'un composé selon l'invention (composé 13, cf exemple 13). Figure 2 : effet antinociceptif d'un composé selon l'invention (composé 13, cf exemple 13) sur le seuil de vocalisation lors de la pression de la patte enflammée d'un rat. Figure 3 : réponses antinociceptives comparées après injection intraveineuse d'un composé selon l'invention (composé 13, cf exemple 13) dissous dans différents tensio-actifs non ioniques. Figure 4: réponses antinociceptives observées après injection intraveineuse d'un composé selon l'invention (composé 13, cf exemple 13). Figure 5 : 5a ù effet antinociceptif d'un composé selon l'invention (composé 13, cf exemple 13) ù test de la plaque chaude. 5b ù réponse antinociceptive en fonction du temps. Figure 6 : réponses antinociceptives comparées entre un composé selon l'invention (composé 13, cf. exemple 13) et un inhibiteur mixte de l'art antérieur. Exemple 1 : Synthèse de la Boc-méthioninethiol (composé 1) Ce composé est préparé en suivant le protocole décrit dans J.Med.Chem., 35, 1992, 2473. Solide blanc : mp :37 C ; Rf (Cyclohexane, acétate d'éthyle (AcOEt) =1,1) 0,73 ; ac200c :-21,1 (c =1,0 CHC13). Exemple 2 : Synthèse de l'acide (2S)-2-mercaptométhyl-3-phényl propanoique (composé 2) Etape 1. L'ester méthylique de l'acide 2-acétylthiométhyl-3-phénylpropanoique, obtenu par action de l'acide thioacétique sur l'ester méthylique de l'acrylate correspondant, préparé selon (Ber.,57,1924,1116 ), est traité par l'a-chymotrypsine selon le protocole général décrit dans (Bioor.Med.Chem.Let.,3,1993,2681). Rendement : 71,4% ; excès énantiomérique (ee) : 88%, aô 00c :-42,7 . Etape 2. Acide (2S)-mercaptométhyl-3-phénylpropanoique. Le composé de l'étape 1 est dissous dans du méthanol (MeOH) dégazé à 0 C. On ajoute sous atmosphère inerte 3 équivalents (eq.) de soude (NaOH) 1N. Le mélange est agité 30 min à température ambiante (T.A). Le mélange est acidifié par ajout d'acide chlorhydrique (HCI) 6N (25 ml) et MeOH est évaporé sous pression réduite. La phase aqueuse est extraite par 2x125 ml AcOEt. La phase organique est lavée par une solution de chlorure de sodium saturée (NaCl sat.) puis séchée sur du sulfate de sodium (Na2SO4) et évaporée à sec. On obtient une huile jaune. Rendement 100%. HPLC Kromasil C18 CH3CN/H2O (0,5 % trifluoroacétate TFA) 60-40 4,96 min. Exemple 3: Synthèse de l'acide (2RS) 2-mercaptométhyl-3-thiophèn-3-ylpropanoique (composé 3) Etape 1 : Un mélange de diméthylmalonate (392 mmol, 45 ml, 1 eq), thiophèn-3-yl aldéhyde (0,357 mmol), pipéridine (1,87 ml ; 0,05 eq) et acide benzoïque (4,58 g ; 0,05 eq) est porté 12h à reflux à l'aide d'un Dean-Stark dans 270 ml de toluène. La phase organique est lavée par 2x140 ml d'HCl 1N, 2x140 ml carbonate de sodium (NaHCO3) 10% et 140 ml de NaCl saturée. La phase organique est séchée sur Na2SO4 et évaporée à sec. On obtient une huile. Rendement 100%. HPLC Kromasil C18 CH3CN/H2O (0,5% TFA) 60-40: 5,97 min. Etape 2 Le composé de l'étape 1 (340 mmol) est solubilisé dans MeOH (540 ml). Le mélange est refroidi à 0 C et du borohydrure de sodium (NaBH4) est ajouté peu à peu. Le mélange est agité 15 min à température ambiante. La réaction est stoppée par ajout de 450 ml HC1 1N. Le méthanol est évaporé et le mélange réactionnel est extrait par 2x500 ml de chloroforme (CHC13). La phase organique est lavée par NaCl sat. puis séchée sur Na2SO4 et évaporée à sec. On obtient une huile. poids P=64,1 g. Rendement 82,4%. HPLC Kromasil C18 CH3CN/H2O (0,5 % TFA) 60-40: 5,91 min. Etape 3 Le composé précédent (30 mmol) est dissous dans MeOH (27 ml). Le mélange est refroidi à 0 C et une solution de potasse KOH (1,71g 30,6 mmol) dans MeOH (365 ml) est ajoutée peu à peu. Le mélange est agité 48h à 4 C. Le méthanol est évaporé et le solide obtenu est trituré dans l'éther éthylique Et2O. Le solide obtenu est filtré, lavé et séché. P=25,2g. Rendement 71,0%. HPLC Kromasil C18 CH3CN/H2O (0,5 % TFA) 60-40: 3,79 min. Etape 4 Le composé précédent (21,9 mmol) est dissous dans le THF (30 ml). De la diéthylamine Et2NH (3,0 ml ; 2 eq) et du formaldéhyde à 37% (3,7 ml ; 1,5 eq) sont ajoutés. Le mélange est porté au reflux la nuit. Le THF est évaporé et le mélange est repris dans 90 ml AcOEt. La phase organique est lavée par 3x30 ml HC1 1N, NaCl sat. puis séchée sur Na2SO4 et évaporée à sec. On obtient une huile incolore. P=13,1g. Rendement 72,0%. HPLC Kromasil C18 CH3CN/H2O (0,5 % TFA) 50-50: 14,75 min. Etape 5 Le composé précédent (72 mmol) est porté à 80 C pendant 5h dans l'acide thioacétique CH3COSH (10 ml, 144 mmol, 2 eq). L'acide thioacétique est évaporé sous pression réduite. Le mélange est coévaporé plusieurs fois avec du cyclohexane. On obtient une huile orangée. P=18,6 g. Rendement 100%. HPLC Kromasil C18 CH3CN/H2O (0,5 % TFA) 50-50: 17,16 min. Etape 6. Le composé de l'étape 5 est dissous dans MeOH dégazé à 0 C. On ajoute sous atmosphère inerte 3 eq. de NaOH 1N.Le mélange est agité 30 min à T.A. Le mélange est acidifié par ajout de HC1 6N (25 ml) et MeOH est évaporé sous pression réduite. La phase aqueuse est extraite par 2x125 ml AcOEt La phase organique est lavée par NaCl sat. puis séchée sur Na2SO4 et évaporée à sec. On obtient une huile jaune. Rendement 100%. HPLC Kromasil C18 CH3CN/H2O (0,5 % TFA) 50-50 6,80 min. Exemple 4: Synthèse de l'acide (2S)-2-mercaptométhyl-3-thiophèn-3-ylpropanoique (composé 4) Etape 1 L'ester méthylique de l'acide 2-acétylthiométhyl-3-thiophèn-3-ylpropanoique, décrit dans l'étape 5 de la synthèse du composé 3, est traité par l'a chymotrypsine, comme décrit dans la synthèse de 2 (étape 1). Rendement 87,3%. HPLC Kromasil C18 CH3CN/H2O (0,5 % TFA) 50-50 7,37 min. ee= 76% Etape 2 L'acide (2S) acétylthiométhyl-3-thiophèn-3-ylpropanoique, obtenu dans l'étape 1, est traité comme décrit dans l'étape 2 du composé 2. Rendement 97,0%. HPLC Kromasil C18 CH3CN/H2O (0,5 % TFA) 50-50 6,80 min. Exemple 5 : Synthèse de l'acide 2(2S)-Benzyl3((2S)2t.butyloxycarbonylamino-4-30 méthylsulfanyl-butyldisulfanyl)-propanoique (composé 5) Un mélange de 23 ml MeOH et 23 ml THF est refroidi à 0 C sous azote et le chlorosulfonylchloride (1,3 ml, 15,25 mmol, 1,09 eq) est ajouté. Le mélange est agité 15 min à 0 C pour donner le chlorure de méthoxy carbonylsulfényl. Puis, le composé 1 (14,86 mmol, 1,06 eq) dans 16 ml THF/MeOH est ajouté en une seule fois. Le mélange est ramené à température ambiante et est agité 30 min. La solution précédente est ajoutée goutte à goutte à une solution du composé 2 (14,02 mmol, 1 eq) dans 100 ml de CHC13 dégazé en présence de Et3N (1 eq). La solution est agitée 1h à température ambiante. Le solvant est évaporé sous pression réduite. Le mélange est repris dans du dichlorométhane CH2C12. La phase organique est lavée : acide citrique 10%, NaCl sat., puis séchée sur Na2SO4 pour donner un produit brut, qui est chromatographié sur silice avec un mélange Cyclohexane (CHex)/AcOEt 8/2 puis 6/4 comme éluant. P=4,1 g l0 Rendement 65,9%. HPLC Kromasil C18 CH3CN/H2O (0,5 % TFA) 70-30 : 8,20 min. Exemple 6: Synthèse de l'acide 3-((2S)2-t.butyloxycarbonylamino-4-méthylsulfanyl-butyldisulfanyl)-(2RS) 2-thiophen-3-ylméthyl-propanoique (composé 6) 15 En suivant le protocole décrit pour la synthèse de 5 et en remplaçant le composé 2 par le composé 3, on obtient le composé 6. Rendement 77,0%. HPLC Kromasil C18 CH3CN/H2O (0,5 % TFA) 70-30 : 7,36 min. Exemple 7: Synthèse de l'acide 3-((2S)2-t.butyloxycarbonylamino-4méthylsulfanyl-butyldisulfanyl)-(2S)2-thiophen-3-ylméthyl-propanoique (composé 7) En suivant le protocole décrit pour la synthèse de 5 et en remplaçant le composé 2 par le composé 4, on obtient le composé 7. Rendement 77%. HPLC Kromasil C18 CH3CN/H2O (0,5%TFA) 70/30 :7,36 min. 25 Exemple 8 : Synthèse des esters d'alanine Composé 8a : alanine 2-méthyl sulfonylethyl ester, TFA. Une solution de 1 eq de BocAlaOH, HOBt (1,2 eq, 879 mg), EDCI (1,2 eq, 1,93 g), Et3N (triéthylamine) (3 eq, 2,9 ml) dans 10 ml CH2C12 est agitée 12h à température 30 ambiante en présence de 1,2 eq. de 2-méthylsulfonyléthanol en solution dans le CH2C12. Le solvant est évaporé sous pression réduite. Le mélange réactionnel est repris dans AcOEt/ H2O. La phase organique est lavée par acide citrique 10% (2x15 ml), NaHCO3 10% (2x15 ml), NaCl saturée, séchée sur Na2SO4 et évaporée sous pression réduite pour donner un produit brut qui est chromatographié sur silice avec un mélange CHex/AcOEt 8/2 comme éluant pour donner 989 mg de produit. Rendement : 61,8%. Rf (CHex/AcOEt: 6/4) : 0,49. 435 mg (1,488 mmol) de ce produit sont solubilisés à froid dans 2,5 ml de CH2C12 et 1,2 ml de TFA sont ajoutés. Le mélange est agité 2h à température ambiante. Les solvants sont évaporés sous pression réduite. Le mélange est coévaporé par le cyclohexane. Le produit 8a est précipité à froid dans Et2O. Rendement : 100%. Rf (CH2C12/MeOH: 9/1) : 0,25. Composé 8b : alanine 2,3-diacétoxypropyl ester. Une solution de 1,026 g (5,428 mmol, 1 eq) de BocAlaOH, HOBt (1,2 eq, 879 mg), EDCI (1,2 eq, 1,93 g), Et3N (3 eq, 2,9 ml) dans 10 ml CH2C12 est agité 12h à température ambiante en présence de 2,3-diacétoxypropanol (préparé selon Jensen, Topics in Lipid Chemistry, 1972, 3, 1) dans CH2C12. Le solvant est évaporé sous pression réduite. Le mélange réactionnel est repris dans AcOEt/ H2O. La phase organique est lavée par acide citrique 10% (2x15 ml), NaHCO3 10% (2x15 ml), NaCl saturée, séchée sur Na2SO4 et évaporée sous pression réduite pour donner 1,62 g d'un produit brut. Le mélange est chromatographié sur silice avec un mélange CHex/AcOEt 8/2 comme éluant pour donner 1,29 g de produit. Rendement : 68,7%. HPLC Kromasil C18 CH3CN/H2O (0,5 % TFA) 70-30: 4,25 min. Ce produit est solubilisé à froid dans 6 ml de CH2C12 et 6 ml de TFA sont ajoutés. Le mélange est agité 2h à température ambiante. Les solvants sont évaporés sous pression réduite. Le mélange est coévaporé par le cyclohexane. Le produit 8b est précipité à froid dans Et2O. P=1,33g. Rendement : 100%. Rf (Cyclo, EtOAc: 6,4) : 0,14. Composé 8c : alanine 1,3-diacétoxy -2-propyl ester, TFA 1,23 g de 1,3-diacétyl-2-propanol (préparé selon Bentley et McCrae, J.org.Chem, 1971, 35, 2082) (7 mmol, 1,1 eq) est solubilisé dans 50 ml d'Et2O. On ajoute ensuite le diéthyl azodicarboxylate (DEAD) (1,2 eq , 1,1 ml), BocAlanine (5,83 mmol, 1 eq) suivi par la triphénylphosphine (PPh3) (1,2 eq, 1,83 g) et le mélange est agité une nuit à température ambiante. Le solvant est évaporé sous pression réduite. Le mélange est chromatographié sur silice avec un mélange Heptane/AcOEt 8/2 comme éluant pour donner 2, 14 g de produit. Rendement : 84,6%. Rf (Hept/AcOEt : 6/4) : 0,42. 2,0 g (4,7 mmol) de ce produit est solubilisé à froid dans 6,5 ml de CH2C12 et 6,5 ml de TFA sont ajoutés. Le mélange est agité 2h à température ambiante. Les solvants sont évaporés sous pression réduite. Le mélange est coévaporé par le cyclohexane. Chromatographie sur silice avec un mélange CH2C12/MeOH/AcOH 9/1/0,5 comme éluant pour donner 1,16 g de composé 8c. Rendement : 65%. Rf (CH2C12/MeOH/AcOH : 9/1/0,5) : 0,22. Composé 8d : Alanine 1,3 (t.butyl diméthylsilyl)hydroxy -2 propyl ester La dihydroxyacétone (2 g, 11,10 mmol) est dissoute dans 50 ml de diméthyl formamide (DMF), le chlorure de tert-butyl diméthylsilyl (tBuDMSCI) (4,8 eq, 8,03 g) et l'imidazole (10 eq, 7,56 g) sont ajoutés et le mélange est agité 12h à 20 C. Le mélange est évaporé à sec, repris dans 150 ml AcOEt. La phase organique est lavée par de l'eau H2O (2x50 ml), HC1 10% (2x50 ml), NaCl saturée, puis séchée sur Na2SO4 et évaporée sous pression réduite pour donner 20,1 g de produit brut. Le mélange est chromatographié sur silice avec CHex/AcOEt 8/2 comme éluant pour donner 5,96 g de produit. Rendement : 84,5%. Rf (CH2C12/MeOH/AcOH : 9/1/0,5) : 0,24. Ce produit (8,82 g, 27,73 mmol) est dissous dans THF (74 ml) et H2O (4,8 ml). Le mélange est refroidi à 5 C et NaBH4 (965 mg, 1 eq) est ajouté peu à peu. Le mélange est agité 30 min à 5 C. L'excès de NaBH4 est détruit par addition d'acide acétique (1 ml). Le THF est évaporé sous pression réduite et le mélange est repris dans CHC13/H2O. La phase organique est lavée par H2O (2x50 ml), NaHCO3 sot. (2x50 ml), NaCl saturée, puis séchée sur Na2SO4 et évaporée sous pression réduite pour donner 8,24 g de produit. Rendement : 93,0%. 2,93 g de ce composé (9,07 mmol, 1,1 eq) est solubilisé dans 60 ml d'Et2O. Le mélange est agité à température ambiante et DEAD (1,2 eq , 1,56 ml), BocAcide aminé (8,25 mmol, 1 eq) sont ajoutés suivi par PPh3 (1,2 eq, 2,59 g). Le solvant est évaporé sous pression réduite. Le mélange est chromatographié sur silice avec un mélange CHex/AcOEt 95/5 comme éluant pour donner 4,42 g de produit. Rendement : 92,9%. Rf (CHex/AcOEt : 9/1) : 0,65. 881 mg (1,79 mmol) de ce produit est solubilisé à froid dans 3 ml de CH2C12 et 1,36 ml de TFA sont ajoutés. Le mélange est agité 2h à température ambiante. Les solvants sont évaporés sous pression réduite. Le mélange est coévaporé par le cyclohexane. Le mélange est précipité à froid dans Et2O pour donner 920 mg de composé 8d. Rendement : 100%. Rf (CHex/AcOEt : 9/1) : 0,1. Composé 8e : Alanine carbethoxyméthyl ester, TFA. BocAlaOH (5 g, 26,4 mmol) et Et3N (3,7 ml, 1 eq) sont dissous dans 40 ml d'AcOEt. Le mélange est agité 10 min à température ambiante. L'éthylbromoacétate (6,62 g ; 1,5 eq) est ajouté et le mélange est porté 30 mn à reflux. Le précipité est filtré puis 30 ml H2O et 50 ml AcOEt sont ajoutés au filtrat. La phase aqueuse est extraite par 3x30 ml AcOEt. La phase organique est lavée par acide citrique 10% (2x30 ml), NaHCO3 10% (2x30 ml), NaCl saturée, puis séchée sur Na2SO4 et évaporée sous pression réduite pour donner 7,09 g d'un produit brut. Le mélange est chromatographié sur silice avec un mélange CHex/AcOEt 6/4 comme éluant pour donner 4,68 g de produit. Rendement : 64,3%. Rf (CHex/AcOEt : 6,4) : 0,35. 500 mg (1,81 mmol) de ce produit est solubilisé à froid dans 3 ml de CH2C12 et 1,4 ml de TFA sont ajoutés. Le mélange est agité 2h à température ambiante. Les solvants sont évaporés sous pression réduite. Le mélange est coévaporé par le cyclohexane. Le produit 8e est précipité à froid dans Et2O. P= 525mg. Rendement : 100%. Rf (CH2C12/MeOH: 95/5) : 0,14. Composé 8f: alanine éthylcarbonate -1-éthyl ester, TFA. Boc Ala (76,54 mmol) et Et3N (12,27 ml, 1,2 eq) sont dissous dans 70 ml d'AcOEt. Le mélange est agité 15 min à température ambiante. L'éthyl-l-chloroéthylcarbonate (préparé selon Barcelo et Al. Synthesis, 1986, 627) (14,01 g ; 1,2 eq) et iodure de sodium Nal (926 mg, 0,1 eq) sont ajoutés et le mélange est porté 16h à reflux. Le précipité est filtré puis 200 ml H2O et 200 ml AcOEt sont ajoutés au filtrat. La phase aqueuse est extraite par 3x300 ml AcOEt. La phase organique est lavée par acide citrique 10% (2x150 ml), NaHCO3 10% (2x150 ml), NaCl saturée, puis séchée sur Na2SO4 et évaporée sous pression réduite pour donner 24,5g d'un produit brut. Le mélange est chromatographié sur silice avec un mélange CHex/AcOEt 9/1 comme éluant pour donner 18,1 g de produit. Rendement : 77,51%. Rf (CH2C12/MeOH: 9/1) : 0,33. 9,15 g (30 mmol) de ce produit est solubilisé à froid dans 23 ml de CH2C12 et 23 ml de TFA sont ajoutés. Le mélange est agité 2h à température ambiante. Les solvants sont évaporés sous pression réduite. Le mélange est coévaporé par le cyclohexane. Le produit 8f est précipité à froid dans Et2O. P=9,57g . Rendement : 77,5% (2 étapes). Rf (CHex/AcOEt : 6/4) : 0,1. Composé 8g : Alanine glucosyl ester, TFA. Le pentachlorophénol (3 eq, 10 g, 37,54 mmol) est solubilisé à 0 C dans 12 ml AcOEt et le N,N'-Dicyclohexylcarbodiimide (DCC) (2,58g, 12,51 mmol) est ajouté .Le mélange est laissé 12h à -20 C. De l'hexane froid (10 ml) est ajouté au mélange et le solide est filtré, lavé par l'hexane froid. Le solide est recristallisé dans l'hexane pour donner 10,3 g de solide brun. Rendement : 82,0%. Mp : 115-130 C. Ce complexe est ajouté à 120 ml d'AcOEt. Après dissolution totale, le BocAlanine (1,0 eq, 10,25 mmol) est ajouté et le mélange est agité la nuit à température ambiante. Le solvant est évaporé sous pression réduite puis 100 ml d'Et2O sont ajoutés. La suspension est refroidie pendant 1h puis le solide est filtré. Celui-ci est mis en suspension dans 100 ml dioxanne, filtré et lavé par 2x20 ml dioxanne. Le filtrat est évaporé à sec. Le résidu est traité à nouveau par dioxanne pour éliminer le dicyclohexylurée (DCU). Il est ensuite mis en suspension dans 100 ml Et2O, mis au congélateur pour la nuit. Le solide est filtré puis séché pour donner 1,29 g de solide brun. Rendement : 27,8%. A une solution de glucose (3 eq, 1,54 g) dans 57 ml de pyridine redistillée, on ajoute le composé précédent et l'imidazole. Le mélange est agité la nuit à température ambiante. Le solvant est évaporé sous pression réduite pour donner un produit brut. Le mélange est chromatographié sur silice avec un mélange AcOEt/AcOH 20/1 comme éluant pour donner 883 mg de produit. Rendement : 88,3%. Rf (AcOEt/AcOH : 20/1) : 0,13. 883 mg (2,51 mmol) de ce produit est refroidi à 0 C et 61 ml de TFA sont ajoutés. Le mélange est agité 5 min à 0 C puis 30 min à température ambiante. Le TFA est évaporé sous pression réduite. Le mélange est coévaporé par le cyclohexane. Le mélange est précipité à froid dans Et2O pour donner 746 mg du composé 8g brun. Rendement : 81,3%. Rf (AcOEt/AcOH : 10/1) : 0,10. Exemple 9 : Synthèse des esters de la Thréonine Composé 9a : Thréonine 1,3-diacétyl-2-propyl ester, TFA Ce composé est obtenu en suivant le protocole décrit pour 8c, et en remplaçant la Bocalanine par la Boc-thréonine. Composé 9b : Thréonine éthylcarbonate-1-éthyl ester, TFA. Ce composé est obtenu en suivant le protocole décrit pour le composé 8f et en remplaçant la Boc-alanine par la Boc-thréonine. Rendement : 89,7% Rf(Chex/AcOEt :6/4) :0,1. Exemple 10 : Synthèse de l'ester de la glycine Le trifluoroacétate de la glycine éthylcarbonateû1-éthyl ester est obtenu en suivant le protocole décrit pour le composé 8f en remplaçant la Boc-alanine par la Boc-glycine. Rendement : 98,3% Rf(Chex/AcOEt :8/2) : 0,08. Exemple 11 : Synthèse des inhibiteurs mixtes Le di-sulfure 5,6 ou 7 (0,54 mmol) est solubilisé dans 4 ml de DMF. On ajoute le B enzotriazole- 1 -yl-ox y-tri s-(diméthylamino)-phosphonium hexafluorophosphate (BOP) (1,2 eq ; 1,0 g) et la diisopropyl-éthyl-amine (DIEA) (284 l) puis l'ester d'amino acide 8, 9 ou 10 (1,3 eq). Le mélange est agité 20 min à température ambiante puis le DMF est évaporé sous pression réduite. Le produit est repris dans AcOEt. La phase organique est lavée par H2O, l'acide citrique 10%, NaHCO3 10% ; NaCl sat. et séchée sur Na2SO4. Le produit brut est purifié par chromatographie sur silice. Le composé obtenu (0,38 mmol) est solubilisé dans 64011l de CH2C12 et 320 l de TFA sont ajoutés. Le mélange est agité 1h à température ambiante. L'excès de solvant est évaporé sous pression réduite. Le mélange est coévaporé avec le cyclohexane. Le mélange est purifié par HPLC semi-préparative ou précipité dans un mélange Hexane/Et2O. Composé lla: 1-(2-(1-(2,3-diacétoxypropoxycarbonyl)-éthylcarbamoyl)-3-thiophèn-3 -ylpropyldi sul fanylméthyl)-3 -méthyl sul fanylprop yl-ammonium trifluoroacétate (composé 6 ou 7 + composé 8b). P : 176 mg ; Rendement 66,9%. HPLC Kromasil C18 CH3CN/H2O (0,5 % TFA) 40-60 : 9,07 et 10,18 min. ESI : [M]+ = 581. Log Kow = 1,31 Composé llb : 1-(2-(1-(2-méthanesulfonyléthoxycarbonyl)-éthylcarbamoyl)-3-thiophèn-3 -ylpropyldi sulfanylméthyl)-3 -méthylsulfanylpropyl-ammonium trifluoroacétate (composé 6 ou 7 + composé 8a). P : 200 mg ; Rendement 74,1%. HPLC Kromasil C18 CH3CN/H2O (0,5 % TFA) 40-60 : 5,0 et 5,35 min. ESI : [M]+ = 529. Log Kow = -0,13 Composé llc : 1 -(2-( 1 -( 1 -éthoxycarbonyloxyéthoxycarb onyl))- éthylcarbamoyl)-3-thi ophèn-3 -yl-propyldisulfanylméthyl)-3 -méthylsulfanylpropylammonium trifuoroacétate (composé 6 ou 7 + composé 8f). P : 232 mg ; Rendement 71,3%. HPLC Kromasil C18 CH3CN/H2O (0,5 % TFA) 50-50 : 3,84 et 4,03 min. ESI : [M]+ = 509. Log Kow = 1,63 Composé lld : 1-(2-(1-éthoxycarbonylméthyloxycarbonyléthyl carbamoyl) -3-thiophèn-3 -yl-propyldisulfanylméthyl)-3 -méthyl sulfanylpropyl-ammonium trifluoroacétate (composé 6 ou 7 + composé 8e). P : 261 mg ; Rendement 83,9%. HPLC Kromasil C18 CH3CN/H2O (0,5 % TFA) 50-50 : 4,90 et 5,18 min. ESI : [M]+ = 539. Log Kow = 1,35 Composé 11 e: 1-(2-(1 -(1-éthoxycarbonyloxyéthoxycarbonyl)-2- hydroxypropylcarbamoyl)-3 -thiophèn-3 -ylpropyldisulfanylméthyl)-3 - méthylsulfanylpropyl-ammonium trifluoroacétate (composé 6 ou 7 + composé 9b) P : 285 mg ; Rendement 47,8%. HPLC Kromasil C18 CH3CN/H2O (0,5 % TFA) 40-60 : 10,55 et 11,09 min. ESI : [M]+ = 594. Log Kow = 0,76 Composé 11 f 1-(2-(1-(2-acétoxy-1-acétoxyméthyléthoxycarbonyl)- éthylcarbamoyl)-3 -thiophèn-3 -ylpropyldisulfanylméthyl)-3méthylsulfanylpropylammonium trifluoroacétate (composé 6 ou 7 + composé 8c). P : 171 mg ; Rendement 70,1%. HPLC Kromasil C18 CH3CN/H2O (0,5 % TFA) 40-60 : 7,35 et 8,09 min. ESI : [M]+ = 581. Log Kow = 1,31 Composé 11 g : 1-(2-(1-(2-hydroxy-1-hydroxyméthyléthoxycarbonyl)-éthylcarbamoyl) -3-thiophèn-3-ylpropyldisulfanylméthyl)-3 -méthylsulfanylpropylammonium trifluoroacétate (composé 6 ou 7 + composé 8d). P : 166 mg ; Rendement 67,2%. HPLC Kromasil C18 CH3CN/H2O (0,5 % TFA) 40-60 : 25 2,94 et 3,27 min. ESI : [M]+ = 497. Log Kow = -0,29 Composé l lh 1 -(2-( 1 -(3 ,4,5 ,6-tétrahydroxytétrahydropyran-2-ylméthoxycarbonyl)-éthylcarbamoyl) -3-thiophèn-3-yl-propyldisulfanylméthyl) -3-méthylsulfanylpropyl-ammonium trifluoroacétate (composé 6 ou 7 + composé 8g). P : 85 mg ;Rendement 93,2%. HPLC Kromasil C18 CH3CN/H2O (0,5 % TFA) 50-50 : 30 2,34 min. ESI : [M]+ = 585. Log Kow = -1,15 Composé l li :1-(2-((1-(1-éthoxycarbonylloxy-éthoxycarbonyl)-2-hydroxypropylcarbamoyl) -3-phénylpropyldisulfanylméthyl) -3-méthylsulfanylpropylammonium trifluoroacétate (composé 5 + composé 9b). P : 1.88g; Rendement 83,8%. HPLC Kromasil C18 CH3CN/H2O (0,5 % TFA) 45-55 : 5 7,0 min. ESI : [M]+ = 563. Log Kow = 0,76 Composé 11j : 1 -(2 -( 1 -(2-acétoxy- 1 -acétoxyméthyl-éthoxycarbonyl)-2- hydroxypropyl carb amo yl)-3-phénylpropyldisulfanylméthyl)-3 -méthylsulfanylpropylammonium trifluoroacétate (composé 5 + composé 9a). P : 532 mg ; Rendement 53,6%. HPLC Kromasil C18 CH3CN/H2O (0,5 % TFA) 40-60 : 10 6,16 min. ESI : [M]+ = 605. Log Kow = 0,44 Composé 11k : 1-(2-(1-éthoxycarbonyloxy-éthoxycarbonylméthyl)-carbamoyl) -3-phényl-propyldisulfanylméthyl)-3-méthylsulfanylpropyl-ammonium trifluoroacétate (composé 5 + composé 10). P : 1,76g ; Rendement 89,5%. HPLC Kromasil C18 CH3CN/H2O (0,5 % TFA) 50-50 : 15 5,33 min. ESI : [M]+ = 519. Log Kow = 1,39 Exemple 12 : Changement de contre-ion. Le composé de l'exemple 11(1 mmol) est solubilisé dans 9 ml de AcOEt distillé. La phase organique est lavée par 12 ml NaHCO3 0,1N. La phase organique est ensuite 20 séchée et évaporée sous pression réduite. Le produit est repris dans AcOEt (3 ml), refroidie à 0 C et 1 eq de l'acide AH choisi dans 3 ml de AcOEt est ajouté. Le solvant est évaporé et le produit est précipité à froid dans un mélange Et2O/Hexane. (A= phosphate, chlorhydrate, acétate, méthanesulfonate, borate, lactate, fumarate, succinate, hémisuccinate, citrate, tartrate, maléate). 25 Exemple 13 : Résultats biologiques Le composé 13 de formule suivante a été testé dans les différentes tests biologiques ci-dessous. s- H2PO4- sùs Test de la plaque chaude : il concerne le réflexe de lèchement et de saut de la souris sur une plaque chauffé à 52 C (mesure de la latence du saut dans les exemples donnés). Les résultats sont exprimés en % d'effet possible maximum (%MPE), c'est-à-dire en pourcentage d'analgésie, en utilisant l'équation suivante : % MPE = (Temps de latence mesuré ù temps de latence témoin) (Temps de latence maximum ù temps de latence témoin) Temps de latence maximum = 240 secondes. Les résultats sont exprimés en terme de moyenne s.e.m. Les différences observées sont considérés comme étant significatives lorsque les valeurs de P sont inférieures à 0,05. a- Réponses antinociceptives observées après injection par voie intraveineuse (iv) du composé 13 dans le test de la plaque chaude (52 C, réponse 15 par saut) chez des souris mâles (n=10) (Fig. 1) Le composé 13 est dissous dans le mélange eau/mannitol (50 mg/mL). Les temps de latence avant les sauts sont déterminés 10 min après les injections par voie intraveineuse. Les résultats, donnés sur la figure 1, montrent que le composé 13 présente une action analgésique, qui est dose-dépendante. 20 *P<0,05; * *P<0,01; * * *P<0,001 versus véhicule. # P<0,05; # # P<0,01; # # # P<0,001 versus composé 13 aux différentes doses. b- Effet antinociceptif du composé 13 (100 mg/kg per os) sur le seuil de vocalisation lors de la pression de la patte d'un rat (mâle Sprague Dawley) ayant une patte enflammée, l'inflammation étant induite par l'injection intraplantaire de 25 carraghénine (Fig. 2) Le composé 13 et un véhicule (Ethanol/polyéthylène glycol (PEG) 400/eau, 10/40/50) sont administrés 180 min après une injection intraplantaire de carraghénine (1% en solution saline). La ligne de base pour le seuil de vocalisation lors de la pression de la patte est mesurée avant inflammation (B) et pour la patte enflammée 20 min après injection du composé 13 ou du véhicule. Les résultats sont donnés sur la figure 2 et exprimés en moyenne + s.e.m., n = 10. Les différences observées sont considérées comme étant significatives lorsque les valeurs de P sont inférieures à 0,05. Ces résultats montrent que le composé 13 est efficace dans le traitement de la douleur inflammatoire neurogénique. * * * P<0,00 1 versus véhicule. c- Réponses antinociceptives comparées observées après injection iv du composé 13 (2, 5 mg/kg) dissous dans différents tensioactifs non ioniques (Fig. 3) et réponses antinociceptives observées après injection iv du composé 13 dissous dans éthanol/Tween 80/eau (10/10/80) (Fig. 4), dans le test de la plaque chaude (52 C, réponse par saut) chez des souris mâles OF1 Le composé 13 est dissous dans un mélange Ethanol/Cremophor EL/eau, Ethanol/Tween 80/eau ou Ethanol/Tween 20/eau, 10/10/80. Les temps de latences avant le saut sont déterminés 10 min après les injections intraveineuses. Les résultats sont donnés sur la figure 3. Le composé 13 est donc soluble dans des solvants du type éthanol / tween /eau, qui sont fréquemment utilisés pour l'administration par voie intraveineuse notamment. * * *P<0,001 versus véhicule. Dans ces solvants, les différences ne sont pas significativement différentes de celles observées avec le Cremophor EL. Ceci est illustré sur la figure 4 (temps de latence avant les sauts déterminés 10 min après les injections). La réponse dose-dépendante fournit une réponse analgésique avec une dose efficace 50, CE 50 = 1,9 0,4 mg/kg. Cette valeur est proche de celle observée dans des conditions strictement identiques avec la morphine (CE=1,3 0,2 mg/kg). * *P<0,01 versus véhicule. # # # P<0,001 versus composé 13 aux différentes doses. d- a/ Effet antinociceptif du composé 13 injecté 20 min avant le test de la plaque chaude (52 C, réponse par saut) chez des souris mâles OF1 (n=10) (Fig. 5a) d- b/ Réponses antinociceptives en fonction du temps observées après administration per os du composé 13 (200 mg/kg) dans le test de la plaque chaude (52 C, réponse par saut) chez des souris mâles OF1 (n = 10-17) (Fig. 5b) Le composé 13 est dissous dans un mélange Ethanol/PEG400/eau 10/40/50. Les résultats, donnés sur les figures 5a et 5b, montrent que le composé 13 présente un effet analgésique dose-dépendant (5a) et que l'effet analgésique du composé 13 est très important juste après l'administration et perdure, avec effet moins important, au moins deux heures (5b). *P<0,05; * *P<0,01; * * *P<0,001 versus véhicule. # P<0,05; # # # P<0,001 versus composé 13. e- Réponses antinociceptives comparatives observées après injection iv du composé 13 (n = 14-17) ou du compose A (n = 8-14), 5 mg/kg, dans le test de la plaque chaude (52 C, réponse par saut) chez des souris mâles OF1 (Fig. 6) Le composé A est le composé de formule s- qui a été décrit dans la demande de brevet antérieure WO 91/02718 (exemple 7). C'est un inhibiteur mixte de la néprilysine et de l'aminopeptidase, qui présente des propriétés analgésiques. Il est peu soluble dans les solvants aqueux ou hydrophiles. Les composés 13 et A sont dissous dans un mélange Ethanol/CremophorEL/eau, 10/10/80. Les temps de latence avant le saut sont mesurés 10 min après les injections intraveineuses. Les résultats, donnés sur la figure 6, montrent qu'à des doses identiques (faibles afin de permettre l'administration du composé A par voie i.v.), le composé 13 est plus actif que le composé A. * *P<0,01 versus véhicule, # # # P<0,001 versus composé A
L'invention a pour objet de nouveaux composés de formule (I) : H2N-CH(R1)-CH2-S-SCH2-CH(R2)-CONH-CH(R3)-COOR4, dans laquelle R1 représente une chaîne hydrocarbonée éventuellement substituée, un radical phényle ou benzyle éventuellement substitué, un radical méthylène substitué par un hétérocycle à 5 ou 6 atomes ; R2 représente un radical phényle ou benzyle éventuellement substitué, un hétérocycle aromatique à 5 ou 6 atomes, un groupe méthylène substitué par un hétérocycle à 5 ou 6 atomes ; R3 représente un hydrogène, un groupement OH ou OR, une chaîne hydrocarbonée saturée éventuellement substitué par un radical OR ou SR, un radical phényle ou benzyle éventuellement substitué ; OR4 représente un ester hydrophile, suffisamment hydrophile pour que le coefficient de partage octanol-eau (log Kow) des composés (I) soit inférieur à 1,70.L'invention concerne également l'utilisation à titre de médicament de ces composés et une composition pharmaceutique comprenant ces composés et un excipient pharmaceutiquement approprié.
Revendications 1. Composés répondant à la formule (I) suivante : H2N-CH(R I)-CH2-S-S-CH2-CH(R2)-CONH-CH(R3)-OOOR4 dans laquelle : RI représente : -une chaîne hydrocarbonée, saturée ou insaturée, linéaire ou ramifiée, comportant de 1 à 6 atomes de carbones, éventuellement substituée par : * un radical OR, SR ou S(0)R, dans chacun de ces radicaux R représente un hydrogène, une chaîne hydrocarbonée linéaire ou ramifiée de 1 à 4 atomes de carbone, un radical phényle ou benzyle, * un radical phényle ou benzyle, - un radical phényle ou benzyle éventuellement substitué par : * 1 à 5 halogènes, notamment le fluor, * un radical OR, SR ou S(0)R, dans chacun de ces radicaux R ayant la même signification que précédemment, un radical méthylène substitué par un hétérocycle à 5 ou 6 atomes, aromatique ou saturé, possédant comme hétéroatome, un atome d'azote ou de soufre, éventuellement oxydé sous forme de N-oxyde ou de S-oxyde ; R2 représente : - un radical phényle ou benzyle, éventuellement substitué par : * 1 à 5 atomes d'halogènes notamment le fluor, * un radical OR ou SR, dans chacun de ces radicaux R ayant la même signification que précédemment, * un groupement amino éventuellement mono- ou di-substitué par un groupement aliphatique de 1 à 6 atomes de carbones, * un cycle aromatique à 5 ou 6 atomes, - un hétérocycle aromatique à 5 ou 6 atomes, l'hétéroatome étant un oxygène, un azote ou un soufre, - un groupe méthylène substitué par un hétérocycle à 5 ou 6 atomes, aromatique ou saturé, l'hétéroatome étant un oxygène, un azote ou un soufre, les atomesd'azote et de soufre étant éventuellement oxydés sous forme de N-oxyde ou de S-oxyde. R3 représente : - un hydrogène, - un groupement OH ou OR, R ayant la même signification que précédemment, - une chaîne hydrocarbonée saturée (alkyle), linéaire ou ramifiée, comportant de 1 à 6 atomes de carbone, éventuellement substitué par un radical OR ou SR, dans chacun des radicaux R ayant la même signification que précédemment, - un radical phényle ou benzyle, éventuellement substitué par : * 1 à 5 halogènes notamment le fluor, * un radical OR ou SR, R ayant la même définition que précédemment, OR4 représente un ester hydrophile, suffisamment hydrophile pour que le coefficient de partage octanol-eau (log Kow) des composés (I) soit inférieur à 1,70, ainsi que les sels d'addition desdits composés (I) avec des acides minéraux ou 15 organiques pharmaceutiquement acceptables. 2. Composés selon la 1, caractérisés en ce que OR4 représente : - un radical glycolate OCH2OOOR' ou lactate OCH(CH3)COOR', dans chacun de ces radicaux R' représente une chaîne hydrocarbonée saturée (alkyle) de 1 à 4 20 atomes de carbone, linéaire ou ramifiée, - un radical acyloxy ester OCH2OCOR', R' ayant la même signification que précédemment, - un radical éthoxycarbonyloxy ester OCH(CH3)OCOOR', R' ayant la même signification que précédemment, 25 - un radical triglycéride OCH(CH2OCOR')2 ou OCH2-CH(OCOR')-CH2OCOR', dans chacun de ces radicaux R' ayant la même signification que précédemment, - un radical glycoside tel que D-glucose, (3-D-glucopyranose, a -ou 13-galactopyranose, - un radical sulfonate OCH2CH2(SO2)CH3330 - un radical OCH(CH2OH)2. 30 3. Composés selon l'une quelconque des précédentes, caractérisés en ce que RI représente un radical alkyle ayant de 1 à 4 atomes de carbone substitué par un radical SR, R ayant la même signification que précédemment, en particulier R représente une chaîne hydrocarbonée saturée linéaire ou ramifiée de 1 à 4 atomes de carbone. 4. Composés selon l'une quelconque des précédentes, caractérisés en ce que le radical R2 représente un radical benzyle ou un radical méthylène substitué par un hétérocycle à 5 ou 6 atomes, aromatique ou saturé, possédant comme hétéroatome, un atome d'azote ou de soufre, éventuellement oxydé sous forme de N-oxyde ou de S-oxyde. 5. Composés selon l'une quelconque des précédentes, caractérisés en ce que le radical R3 représente un atome d'hydrogène ou un radical alkyle ayant de 1 à 6 15 atomes de carbone substitué par un radical OH ou SH. 6. Composés selon l'une quelconque des précédentes, caractérisés en ce que le radical OR4 représente un radical éthoxycarbonyloxy ester OCH(CH3)OCOOR', le radical R' étant tel que défini précédemment, encore plus avantageusement le radical 20 OCH(CH3)OCOOEt. 7. Composés selon l'une quelconque des précédentes, caractérisés en ce qu'ils sont choisis parmi les composés suivants: 25 1-(2-(1-(2,3-diacétoxypropoxycarbonyl)-éthylcarbamoyl) -3-thiophèn-3-ylpropyl di sulfanylméthyl)-3 -méthyl sulfanylpropyl-amine. 1 -(2 -( 1 -(2 -méthanesulfonyl éthoxycarbonyl)-éthylcarbamoyl)-3 -thiophèn-3 -ylpropyl disulfanylméthyl)-3-méthylsulfanylpropyl- amine. 1 -(2 -(1 -( 1- éthoxycarbonyl o xyéthoxycarbonyl))- éthyl carb amo yl)-3 -thiophèn-3 -yl -propyl disulfanylméthyl)-3-méthylsulfanylpropyl- amine.1 -(2-(1-éthoxycarbonylméthyloxycarbonyléthyl carbamoyl) -3 -thiophèn-3 -yl-propyl disulfanylméthyl)-3-méthylsulfanylpropyl- amine. 1-(2-(1 -(1-éthoxycarbonyloxyéthoxycarbonyl)-2-hydroxypropylcarbamoyl) -3-thiophèn-3-ylpropyldisulfanylméthyl)-3-méthylsulfanylpropyl- amine. 1-(2-(1-(2-acétoxy-1-acétoxyméthyléthoxycarbonyl)-éthylcarbamoyl) -3-thiophèn-3-yl propyldisulfanylméthyl)-3-méthylsulfanylpropyl- amine. 1-(2-(1-(2-hydroxy- l -hydroxyméthyléthoxycarbonyl)-éthylcarbamoyl)-3 -thiophèn-3 -yl propyldisulfanylméthyl)-3-méthylsulfanylpropyl- amine. 1-(2-(1-(3,4,5,6ùtétrahydroxytétrahydropyran-2-ylméthoxycarbonyl) -éthylcarbamoyl)-3-thiophèn-3-yl-propyldisulfanylméthyl) -3-méthylsulfanylpropyl- amine. 1-(2-((1-(1-éthoxycarbonylloxy-éthoxycarbonyl)-2-hydroxypropylcarbamoyl) -3-phényl propyldisulfanylméthyl)-3-méthylsulfanylpropyl- amine. 1 -(2 (1 -(2 -acétoxy- l -acétoxyméthyl-éthoxycarbonyl)-2-hydroxypropylcarbamoyl)-3-20 phénylpropyldisulfanylméthyl)-3-méthylsulfanylpropyl- amine. 1-(2-(1-éthoxycarbonyloxy-éthoxycarbonylméthyl)-carbamoyl)-3-phénylpropyl disulfanylméthyl)-3-méthylsulfanylpropyl- amine. 25 8. A titre de médicaments, les composés de formule (I) selon l'une quelconque des précédentes. 9. Composition pharmaceutique, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un composé de formule (I), selon l'une quelconque des 1 à 7, et un excipient 30 pharmaceutiquement approprié, en particulier un excipient approprié pour une administration par voie orale, nasale ou intraveineuse.15 10. Composition pharmaceutique selon la 9, caractérisée en ce qu'elle est destinée au traitement de la dépression et des différents types de douleur, tels que la douleur aigue, la douleur inflammatoire et la douleur neurogénique. 11. Utilisation d'un composé de formule (I) selon l'une quelconque des 1 à 7, pour la préparation d'un médicament destiné au traitement de la dépression et de la douleur.
C,A
C07,A61
C07D,A61K,A61P,C07C,C07H
C07D 333,A61K 31,A61P 25,A61P 29,C07C 323,C07H 3
C07D 333/24,A61K 31/22,A61K 31/381,A61K 31/7012,A61P 25/00,A61P 29/00,C07C 323/60,C07C 323/65,C07H 3/02
FR2891834
A1
PROCEDE DE MODIFICATION DE SURFACES DE POLYMERES, NOTAMMENT D'HYDROXYLATION DE SURFACES DE POLYMERES, ET PRODUITS TELS QU'OBTENUS
20,070,413
La présente invention a pour objet un procédé de modification de surfaces de polymères, et notamment un procédé d'hydroxylation de surfaces de polymères, ainsi que les surfaces ainsi modifiées. L'électrogreffage permet la fonctionnalisation de surfaces conductrices et semiconductrices de l'électricité. Un des avantages considérables de l'électrogreffage est que l'énergie qui permet à la fois la formation des liaisons d'interface et la croissance des films arrive "par la surface" : c'est donc la surface elle-même qui est génératrice de sa propre fonctionnalisation. Cette propriété a, par exemple, pour conséquence que les couches électrogreffées épousent avec grande précision la topologie des surfaces sur lesquelles elles ont été réalisées, et ce même à des échelles nanométriques. A l'échelle macroscopique, elle a également pour conséquence que l'électrogreffage délivre des revêtements sur des pièces ayant une forme de complexité arbitraire avec la même qualité partout : partout où la surface est mouillée par la solution d'électrogreffage, il y aura formation d'un film électrogreffé. Il est évidemment impossible de réaliser l'électrogreffage sur des surfaces d'isolants, tout au moins sous sa forme habituelle, étant donné que l'activation directe d'un isolant par nature est impossible par voie électrique. Dans le but de proposer des fonctionnalisations de qualité analogue sur tout type de surfaces, il est nécessaire de mettre au point des procédés de greffage sur isolants, en cherchant û soit dans les précurseurs moléculaires, soit dans les techniques d'activation des surfaces û des spécificités qui permettent de conserver les éléments essentiels constatés pour l'électrogreffage : liaison d'interface (covalente ou non), conformité, homogénéité... Il est intéressant de fonctionnaliser la surface de polymères pour leur conférer des propriétés spécifiques d'hydrophilie, d'hydrophobie, d'adsorption ou de non adsorption de protéines ou d'autres molécules biologiques, de fixation de tout type de matériaux organiques ou inorganiques, de collage, plus généralement toute propriété désirable pour l'application souhaitée et pouvant se ramener à une modification des fonctions offertes par la surface de l'objet considéré. Ceci peut être réalisé directement ou par postfonctionnalisation, après un traitement initial destiné à rendre la surface plus réactive. La présente invention a pour but de fournir un procédé de préparation de surfaces modifiées à partir de surfaces de polymères, notamment par l'utilisation de radicaux OH. ou OR'. La présente invention a également pour but de fournir des surfaces de polymères modifiées, notamment rendues hydrophiles, pouvant par la suite être utilisées dans le cadre de la mise en oeuvre de réactions ultérieures de fonctionnalisations. La présente invention concerne l'utilisation de radicaux RO•, R représentant un atome d'hydrogène, un groupe alkyle comprenant de 2 à 15 atomes de carbone, un groupe acyle -COR' dans lequel R' représente un groupe alkyle comprenant de 2 à 15 atomes de carbone, ou un groupe aroyle -COAr dans lequel Ar représente un groupe aromatique comprenant de 6 à 15 atomes de carbone, pour l'hydroxylation, l'alcoxylation ou l'oxycarbonylation de surfaces de polymères ou de mélanges de polymères, notamment hydrophobes, lesdits polymères étant constitués de motifs monomériques dont au moins 50% parmi ceux-ci sont des motifs aromatiques. La présente invention concerne également l'utilisation de radicaux hydroxyles HO', pour l'hydroxylation de surfaces de polymères hydrophobes, lesdits polymères étant constitués de motifs monomériques dont au moins 50% parmi ceux-ci sont des motifs aromatiques. L'expression "hydroxylation de surfaces" désigne la fixation de groupes hydroxyles (-OH) sur lesdites surfaces. L'expression "alcoxylation de surfaces" désigne la fixation de groupes alcoxy (-OR) sur lesdites surfaces, R étant un groupe alkyle tel que défini ci-dessus. L'expression "oxycarbonylation de surfaces" désigne la fixation de groupes oxycarbonyles (-OCOR' ou -OCOAr, R' et Ar étant tels que définis ci-dessus) sur lesdites surfaces. L'expression "mélanges de polymères" désigne un matériau obtenu en mélangeant au moins deux polymères. Par exemple, le polymère Acrylonitrile-Butadiène-Styrène 30 est obtenu en dispersant une phase élastomérique greffée (butadiène) dans une phase styrénique : copolymère styrène-acrylonitrile. L'expression "motifs monomériques" désigne les motifs qui sont répétés dans le polymère. L'expression "motifs aromatiques" désigne un motif contenant un noyau aromatique, c'est-à-dire un noyau contenant 4n+2 électrons délocalisés sur l'ensemble du cycle. La présente invention concerne également l'utilisation de la réaction de Fenton, pour l'hydroxylation, l'alcoxylation ou l'oxycarbonylation de surfaces de polymères ou de mélanges de polymères, lesdits polymères étant constitués de motifs monomériques dont au moins 50% parmi ceux-ci sont des motifs aromatiques. L'expression "réaction de Fenton" désigne la réaction qui permet de produire des radicaux hydroxyles par réaction de l'eau oxygénée avec du fer (II). Cette réaction peut être représentée par le schéma réactionnel suivant : Fee+ + H2O2 + H+ Fei+ + H2O + HO k = 55 M-1 s-1 Elle est notamment décrite dans les articles suivants : Fenton, H., J., H. J. Chem. Soc. 1894, 65, 899 ; Haber, F.; Weiss, J. Proc.Roy. Soc. A. 1934, 134, 332 ; Barb.; W.G.; Baxendale, J., H.; George, P.; Hargrave, K. R. Nature 1949, 163, 692 ; Walling, C.; Weil, T. Int. J. Chem. Kinet. 1974, 6, 507 ; Gallard, H.; DeLaat, J.; Legube, B. Wat. Res. 1999, 33, 2929. Cette réaction a été également appliquée, dans le cadre de la présente invention, en remplaçant l'eau oxygénée par un peroxyde ROOR, R étant tel que défini ci-dessus. De nombreux polymères possédant des motifs aromatiques, en particulier le PEEK, sont utilisés dans des applications biomédicales. Pour de telles applications, les utilisateurs souhaitent conserver les propriétés mécaniques du polymère tout en rendant sa surface hydrophile. De plus, l'hydroxylation de la surface peut permettre par la suite d'effectuer des post-fonctionnalisations, c'est-à-dire accrocher de nouvelles fonctions avec des propriétés spécifiques sur la surface. En ce qui concerne plus particulièrement l'hydroxylation du PEEK, elle est effectuée jusqu'à présent par réduction de la fonction cétone (Noiset, O.; Schneider, Y.-J.; Marchand-Brynaert, J. J. Biomat. Sci., Polymer Ed. 2000, 11, 767 ; Henneuse-Boxus, C.; De Ro, A.; Bertrand, P.; Marchand-Brynaert, J. Polymer 2000, 41, 2339 ; Henneuse-Boxus, C.; Poleunis, C.; De Ro, A.; Adriaensen, Y.; Bertrand, P.; Marchand- Brynaert, J. Surface and Interface Analysis 1999, 27, 142 ; Noiset, O.; Schneider, Y-J; Marchand-Brynaert, J. J. Pol. Sci., Part A: Polymer Chemistry 1997, 35, 3779), celle du PET par hydrolyse des fonctions esters (Mougenot, P.; Koch, M.; Dupont, I.; Schneider, Y.-J.; Marchand-Brynaert, J. J. Colloid and Interface Sci. 1996, 177, 162), par des plasmas (Cheng, T.-S.; Lin, H.-T.; Chuang, M.-J. Materials Letters 2004, 58, 650) (les auteurs ont réussi à rendre une face hydrophile et l'autre hydrophobe) Il est particulièrement avantageux d'utiliser les réactions de Fenton, d'ElectroFenton et de PhotoFenton, car elles s'appliquent aux polymères indépendamment de leur structure chimique : elles sont donc non spécifiques des structures chimiques des polymères. Selon un mode de réalisation avantageux, la présente invention concerne l'utilisation telle que définie ci-dessus, caractérisée en ce que la réaction de Fenton est mise en oeuvre par voie électrochimique, c'est-à-dire par la mise en oeuvre de la réaction d'ElectroFenton. La réaction d'ElectroFenton (Tomat, R.; Vecchi, A. J. Appl. Electrochem. 1971, 1, 185; Oturan, M. A.; Pinson, J. New J. Chem 1992, 16, 705 ; Fang, X.; Pam, X.; Rahman, A. P. Chem.Eur. J.. 1995, 1, 423 ; Gallard, H.; DeLaat, J. Chemosphere 2001, 42, 405 ; Matsue.T., Fujihira, M.; Osa, T. J. Electrochem.Soc. 1981, 128, 2565 ; Fleszar, B.; Sobkoviak, A. Electrochim. Act. 1983, 28, 1315 ; Tzedakis, T.; Savall, A.;Clifton, M., J. J. Appl. Electrochem. 1989, 19, 911 ; Oturan, M. A.; Oturan, N.; Lahitte, C.; Trévin, S. J. Electranal. Chem. 2001, 507, 96 ; Brillas, E.; Casado, J. Chemosphere 2002, 47, 241) est une variante de la réaction de Fenton et consiste en une réaction catalytique où le Fe2+ est régénéré en continu à la cathode en même temps que l'oxygène est réduit pour former de l'eau oxygénée. Alors que la réaction de Fenton par mélange de l'eau oxygénée et de Fe2+ conduit à une production par "bouffée" de radicaux hydroxyles (c'est-à-dire une production rapide de radicaux hydroxyles), la réaction d'ElectroFenton assure une production continue de ce radical tant que le potentiel permettant la réduction du Fe(II) en Fe(III) est maintenu. De plus, cette réaction est utilisée pour la dégradation complète en quelques heures d'effluents toxiques qui sont finalement transformés en CO2 et H2O. Le cycle catalytique est décrit ci-dessous : 202-0 - 2W Polymère Polymère OH Selon un autre mode de réalisation avantageux, la présente invention concerne l'utilisation telle que définie ci-dessus, caractérisée en ce que la réaction de Fenton est mise en oeuvre par voie photochimique, c'est-à-dire par la mise en oeuvre de la réaction de PhotoFenton. La réaction de PhotoFenton (Brillas, E.; Sauleda, R.; Casado, J. J. Electrochem. Soc. 1998, 145, 759) est une variante de la réaction de Fenton, correspondant au mécanisme suivant : H202 + Fee+ + H+ ù Fei+ + H2O + HO Fei+ + H2O + hv Fez+ + HO + H+ H202 + hv 20H Comme la réaction d'ElectroFenton, cette réaction assure une production continue de radicaux hydroxyles tant qu'il y a de l'eau oxygénée. La présente invention concerne également un procédé d'hydroxylation, d'alcoxylation ou d'oxycarbonylation d'une surface de polymères ou de mélanges de polymères, lesdits polymères étant constitués de motifs monomériques dont au moins 50% parmi ceux-ci sont des motifs aromatiques, pour obtenir une surface hydroxylée, alcoxylée ou oxycarbonylée, ledit procédé étant caractérisé en ce qu'il consiste à faire réagir ladite surface avec des radicaux RO', R représentant un atome d'hydrogène, un groupe alkyle comprenant de 2 à 15' atomes de carbone, un groupe acyle -COR' dans lequel R' représente un groupe alkyle comprenant de 2 à 15 atomes de carbone, et notamment un groupe butyle ou lauryle, ou un groupe aroyle -COAr dans lequel Ar représente un groupe aromatique comprenant de 6 à 15 atomes de carbone, et notamment un groupe phényle. L'expression "surface hydroxylée" désigne une surface comportant des groupes hydroxyles (-OH). L'expression "surface alcoxylée" désigne une surface comportant des groupes alcoxy (-OR), R représentant un groupe alkyle tel que défini ci-dessus. L'expression "surface oxycarbonylée" désigne une surface comportant des groupes oxycarbonyles (-OCOR' ou -OCOAr, R' et Ar étant tels que définis ci-dessus). Selon un mode de réalisation particulier, les surfaces oxycarbonylées obtenues selon le procédé de l'invention comportent des groupes -COR' ou -COAr, R' et Ar étant tels que définis ci-dessus. Les radicaux RO• sont obtenus par coupure du peroxyde RO-OR catalysée par le Fer (II). Les radicaux HO• sont formés par coupure de l'eau oxygénée H2O2 catalysée par le Fer (II). Un procédé d'hydroxylation préféré selon l'invention est caractérisé en ce qu'il consiste à faire réagir la surface avec des radicaux hydroxyles HO•. La présente invention concerne également un procédé d'hydroxylation d'une surface de polymères, notamment hydrophobes, lesdits polymères étant constitués de motifs monomériques dont au moins 50% parmi ceux-ci sont des motifs aromatiques, notamment choisis parmi les groupes aromatiques suivants : phényle, anthryle, naphtyle, biphényle, phénanthryle, pyrényle, pyridyle, pyrimidyle, pyrazinyle, pyridazinyle, quinoxalyle, quinazolyle, quinolinyle, thiophényle, pyrrolyle, phénathrolinyle, phénanthridinyle, indolyle et carbazolyle, pour obtenir une surface hydroxylée, ledit procédé étant caractérisé en ce qu'il consiste à faire réagir ladite surface avec des radicaux hydroxyles HO• obtenus par la mise en oeuvre de la réaction de Fenton. Les motifs monomériques sont donc choisis parmi les motifs de formules suivantes : Polycarbonate (PC) Polysulfure de phénylène (PPS) Polyphénylèneéther (PPE) - o ~ oùcùcùo- HZ H2 Polyétheréthercétone (PEEK) Polytéréphtalate d'éthylène (PET) oùcùcùcùcùo- Hz H2 Hz H2 Polytéréphtalate de butylène (PBTP) Polyéthersulfone (PES) N H -O Polyamide aromatique (110) Polytéréphtalate de Bisphénol A (PAR) Polyétherimide Polyamide imide (PAI) CH1 Pyromellitide Kapton -C H2 -C H2 Polystyrène Poly 4-méthylstyrène Poly 4-vinylpyridine Poly 2vinylpyridine ùc H2 Polyvinylcarbazole Polypyrrole Polythiophène La présente invention concerne le procédé tel que défini ci-dessus, caractérisé en ce que les radicaux hydroxyles HO• sont obtenus par la mise en présence d'eau oxygénée et d'ions ferriques (Fe3+) ou ferreux (Fe2+). Selon un mode de réalisation avantageux, le procédé de l'invention est caractérisé en ce que les radicaux hydroxyles HO' sont obtenus par la mise en oeuvre de la réaction d'ElectroFenton. Selon un mode de réalisation avantageux, le procédé de l'invention, comprenant la mise en oeuvre de la réaction d'ElectroFenton, est caractérisé en ce que l'eau oxygénée est obtenue directement par la réduction électrochimique d'oxygène en milieu acide, et en ce que les radicaux hydroxyles HO• proviennent de la réaction des ions ferreux avec l'eau oxygénée. L'expression "réduction électrochimique d'oxygène" désigne le transfert de deux 5 électrons et de deux protons au dioxygène pour produire l'eau oxygénée. L'expression "milieu acide" désigne un milieu dont le pH est inférieur à 7 et plus particulièrement est compris de 2 à 4, et de manière plus précise égal à 3. La présente invention concerne également un procédé tel que défini ci-dessus, caractérisé en ce que les radicaux hydroxyles HO• sont obtenus par la mise en oeuvre de 10 la réaction de PhotoFenton. Selon un mode de réalisation avantageux, dans le cadre de la mise en oeuvre de la réaction de PhotoFenton, le procédé de l'invention est caractérisé en ce que l'eau oxygénée est ajoutée à la surface des polymères, et en ce que les radicaux hydroxyles HO' sont obtenus par la mise en présence de ladite surface avec une solution aqueuse 15 comprenant l'eau oxygénée et un sel ferreux, notamment du chlorure ou du sulfate ferreux, et par l'irradiation de ladite surface et de ladite solution. L'expression "la mise en présence de ladite surface avec une solution aqueuse" désigne l'immersion de la surface dans la solution, ou bien le dépôt d'un volume, par exemple d'une goutte, de ladite solution sur ladite surface. 20 L'expression "irradiation de ladite surface et de ladite solution" désigne le fait d'éclairer la solution et la ou les surfaces avec une lampe émettant dans les longueurs d'onde convenables, particulièrement dans l'ultraviolet, c'est-à-dire à des longueur d'ondes inférieures à 400 nm. Selon un autre mode de réalisation avantageux, la présente invention concerne le 25 procédé tel que défini ci-dessus, caractérisé en ce que les polymères sont immergés dans une solution aqueuse comprenant l'eau oxygénée et un sel ferreux, notamment du chlorure ou du sulfate ferreux, et en ce que ladite solution et les polymères sont irradiés par lampe UV. La présente invention concerne également un procédé tel que défini ci-dessus, 30 caractérisé en ce que les polymères comprennent des motifs monomériques présentant une masse moléculaire variant d'environ 500 à environ 5 millions de daltons. Une masse moléculaire de 500 daltons correspond à la limite basse des masses moléculaires des polymères et une masse moléculaire de 5 millions de daltons correspond à l'ordre de grandeur du polyéthylène UHMW (UltraHigh Molecular Weight). La présente invention concerne également un procédé tel que défini ci-dessus, caractérisé en ce que les polymères sont choisis parmi : le polycarbonate (PC), le polysulfure de phénylène (PPS), le polyphénylène éther (PPE), le polyétheréther cétone (PEEK), le polytéréphtalate d'éthyle (PET), le polyéther sulfone (PES), le polyamide aromatique (PPA), le polytéréphtalate de bisphénol (PAR), le polyétherimide (PEI), le polyamide-imide (PAI, Torlon ), le polypyrromellitide (Kapton , styrène), le poly(4-méthylstyrène), le poly(4-vinylpyridine) (4VP) ou le poly(2-vinylpyridine) (2VP) et le 1 o polyvinylcarbazole. Les formules de ces différents polymères sont indiquées ci-après : Polycarbonate (PC) Polysulfure de phénylène (PPS) Polyphénylèneéther (PPE) oùcùcùo- HZ H2 Polyétheréthercétone (PEEK) Polytéréphtalate d'éthylène (PET) oùcùcùcùcùo- Hz H2 H2 H2 CH3 CH3 o Polytéréphtalate de butylène (PBTP) N H Polyéthersulfone (PES) CH3 CH3 -o Polyamide aromatique (110) Polytéréphtalate de Bisphénol A (PAR) o Polyétherimide Polyamide imide (PAI) CH3 Pyromellitide Kapton -c -c H2 -c H H2 2 Hz Polystyrène Poly 4-méthylstyrène Poly 4-vinylpyridine Poly 2-vinylpyridine Polyvinylcarbazole Polypyrrole Polythiophène La présente invention concerne également un procédé tel que défini ci-dessus, caractérisé en ce que les polymères sont constitués de motifs monomériques comprenant au moins un motif aromatique, notamment un groupe aryle pendant, et au moins un motif de type alcane, lesdits polymères étant choisis parmi : les copolymères statistiques, les copolymères alternés et les copolymères à blocs (diblocs, triblocs, multiblocs ou radiaux). Les copolymères alternés sont des polymères de la forme : -ABABABAB-. Les copolymères blocs ou séquencés sont des polymères de la forme : 10 -AAAAAABBBBBBAAAAAABBBBBBB- ou - AAAAAABBBBBBCCCCCCAAAAAABBBBBB- Les copolymères statistiques sont des polymères de la forme : AABABBAAABABB-Les copolymères biséquencés sont des polymères de la forme : -(A)n-(B)t-15 Les copolymères triséquencés sont des polymères de la forme : -(A)m-(B)n-(A)t- ùc H2 s N Les copolymères en étoile (ou radiaux) sont des polymères de la forme : CCCCCC A BBBB/ BBBBBBBBB- A, B et C représentant des motifs monomériques tels que définis ci-dessus. La présente invention concerne également un procédé tel que défini ci-dessus, caractérisé en ce que la surface de polymères est sous la forme d'une feuille, d'une plaque, d'un tricot, d'un tube, par exemple un cathéter, de fils, de clous ou vis, de billes, d'objets de formes diverses pouvant servir de prothèses ou de lentilles extra ou intraoculaires. Selon un mode de réalisation préféré, le procédé de l'invention est caractérisé en ce qu'il ne comprend pas d'étape de réticulation. La présente invention concerne également un procédé tel que défini ci-dessus, caractérisé en ce que l'étape consistant à faire réagir la surface avec les radicaux hydroxyles HO' est effectuée pendant environ 5 minutes à environ 5 heures. La présente invention concerne également un procédé tel que défini ci-dessus, caractérisé en ce qu'il comprend une étape ultérieure de fonctionnalisation sur les groupes hydroxyles fixés sur la surface hydroxylée. Parmi les réactions ultérieures de fonctionnalisation, on peut citer : la formation d'esters par réaction avec un acide carboxylique, d'éthers par réaction de Williamson avec un autre alcool, d'halogénures par réaction avec des acides halogénés ou PC15, de N-alkylamides par la réaction de Mitsunobu ou de sulfures par réaction de thiols. De manière générale, la post-fonctionnalisation permet à l'homme de l'art de placer sur la surface la fonction organique souhaitée pour l'application visée, par exemple dans le domaine biomédical, l'adhésion ou la non-adhésion des protéines, l'accrochage de médicaments, d'antimicrobiens... Les réactions de fonctionnalisation ultérieures permettent de conférer des propriétés spécifiques à la surface : par exemple en accrochant des molécules à activité biologique (par exemple des enzymes) ou à propriétés pharmaceutiques. Ceci peut être réalisé en liant le groupe OH sur la surface soit directement à la molécule souhaitée soit par l'intermédiaire d'un bras intermédiaire. On peut lier les fonctions alcools par formation d'ester (par réaction avec un anhydride, un chlorure d'acide ou même d'un acide), d'amides (par réaction avec des isocyanates) ou d'éthers (par réaction avec des halogénures d'alkyle). La présente invention concerne également un procédé d'hydroxylation tel que défini ci-dessus, caractérisé en ce que l'angle de contact mesuré entre une goutte d'eau et la surface hydroxylée obtenue diminue de plus de 5 , notamment de plus de 10 par rapport à l'angle de contact mesuré entre une goutte d'eau et la surface non hydroxylée. L'angle de contact est mesuré en déposant une goutte d'eau sur la surface du polymère avec une seringue, puis en mesurant à l'aide d'un microscope l'angle formé entre la surface du polymère et la tangente à la goutte à son point de contact avec le polymère. Plus la surface est hydrophile, plus l'angle de contact mesuré est petit, et plus la surface 10 est hydrophobe, plus l'angle de contact mesuré est grand. La présente invention concerne également un procédé tel que défini ci-dessus, caractérisé en ce que les surfaces hydroxylées, alcoxylées ou oxycarbonylées obtenues sont stables dans le temps, notamment pendant plusieurs semaines, selon le test suivant : Les spectres infrarouge des échantillons de PET et de PEEK, modifiés par 15 réaction d'électroFenton soit pendant 10 minutes, soit pendant 120 minutes, puis trifluoroacétylés, sont réenregistrés après 74 jours. En enregistrant la différence des spectres (à t=0 et t=74 jours), on ne note pas de différence significative et en particulier pas de disparition des bandes caractéristiques des groupes trifluoroacétyles. La présente invention concerne également des surfaces hydroxylées, alcoxylées 20 ou oxycarbonylées obtenues par la mise en oeuvre du procédé de l'invention tel que défini ci-dessus. Comme le montre la mesure des angles de contacts rapportés dans la partie expérimentale ci-après, les surfaces traitées sont bien devenues hydrophiles (dans le cas de l'hydroxylation) et seront par conséquent beaucoup plus biocompatibles. 25 La liaison entre le polymère et le groupe OH est une liaison covalente dont l'énergie est de l'ordre de 390 (CH3OH) à 470 kJ/mol (C6H5OH). I - RÉACTION D'ELECTRO-FENTON Hydroxylation du Polyéthyltéréphtalate (PET) du Polyétheréthercétone (PEEK) et de l'Acrylonitrile-Butadiène-Styrène (ABS) Substrats PET tricot et feuille ES 304045 PEEK (feuille Goodfellow EK 113000) ABS plaque (Goodfellow, AB3030090) [obtenue en dispersant une phase élastomérique greffée (butadiène) dans une phase styrénique (SAN) obtenue par copolymérisation d'acrylonitrile avec le styrène] Dispositif électrochimique : 15 Cellule à compartiments non séparés. Anode : carbone. Cathode : feutre de carbone (environ 10 cm). La feuille ou le tricot de polymère sont serrés contre une feuille ou placés entre deux feuilles de feutre de carbone servant de cathode. 20 Solvant H2SO4 0,1M amené à pH 3 avec de la soude Catalyseur Fe2+ 0,5 mM (FeSO4, 7H20) Bullage continu d'air Méthode Galvanostatique : Courant constant : 10 mA ou 5 mA selon les expériences 25 Méthode Potentiostatique : Potentiel constant E = -0, 6V/SCE A) Hydroxylation du PET Hydroxylation d'une feuille a) En galvanostatique i = 5 mA, 2 heures : 30 La contre électrode est court-circuitée sur la référence. 10 Le potentiel de la cathode augmente d'environ -0,6V/SCE au début de l'expérience à environ -2V/SCE en fin d'électrolyse, à ce potentiel on doit réduire les protons et donc réduire l'efficacité de la réduction de l'oxygène. Les échantillons sont soigneusement rincés à l'eau distillée 10 minutes sous ultrasons, puis 10 minutes dans 1'acétonitrile (pour analyse) et séchés à 40 C sous vide pendant une nuit. b) En potentiostatique le courant diminue d'environ 30 à environ 10 mA. Les échantillons sont traités comme ci-dessus. Pour l'analyse IR les échantillons sont traités une nuit dans une solution d'anhydride trifluoroacétique (1 mL) dans l'éther (30 mL), rincés à l'acétonitrile puis séchés sous vide une nuit. Les résultats sont rassemblés dans le Tableau 1. Tableau 1. Analyse IR d'une feuille de PET hydroxylée puis trifluoroacétylée* Position des bandes en cm-1 Attribution Par comparaison 1794 C=0 La bande C=0 du PET lui-même est située à 1714 cm-1 1813 cm-1 pour (CF3CO)20 1780 cm-1 pour CF3COOH 1131, 1270 CF3 1160, 1240 cm-1 pour (CF3CO)20 Référence : feuille de PET non traitée. On ne note pas de différence significative entre les expériences en galvanostatique ou en potentiostatique. L'angle de contact d'une goutte d'eau diminue d'environ 90, il est peut différent 20 immédiatement après dépôt de la goutte mais il diminue ensuite pour atteindre 55 après environ 5 minutes. L'analyse ToF-SIMS confirme bien la trifluorométhylation de la surface -OH + CF3(C=O)O(O=C)CF3 -9 -O(C=O)CF3 comme le montrent les fragments décrits dans le Tableau 2. 25 Tableau 2 Analyse ToF-SIMS d'une feuille de PET hydroxylée puis trifluoroacétylée m/z Attribution 19 F- 69 CF3" et CF3+ 85 OCF3- 95 CH=CHCF3- 97 OC(=O)CF3105 C6H5C(=O) 213 {C(=O)OCH2CH(OC(=O)CF3) C(=O)H}- ou isomère Hydroxylation d'un tricot Electrolyse 1 heure. Méthode galvanostatique : i = 10mA Analyse IR : par différence avec un échantillon non traité on observe une bande à 3380 cm"I pouvant être attribuée à une vibration d'élongation OH. Angle de contact : sur un tricot, il est d'environ 90 C sur un échantillon non traité alors que sur un échantillon traité comme ci-dessus la goutte d'eau traverse le tissu en s'étalant complètement. L'analyse ToF-SIMS de la surface hydroxylée présente un pic à m/z = 138 qu'on peut attribuer à l'ion [0-(C=O)C6H4OH]' (la même espèce protonée est visible dans les ions positifs), qui correspond à un fragment du polymère hydroxylé. B) Hydroxylation du PEEK Feuille Goodfellow Traité dans les mêmes conditions que ci-dessus en galvanostatique et en potentiostatique. L'analyse ToF-SIMS, montre, par rapport à la référence non traitée, un pic (en ions négatifs) à m/z= 231 auquel on peut attribuer la formule HOC6H4C(=O)C6H3(OH)2 ; des pics à m/z = 97, 79 (97-H20) et 63 (79-0). Après trifluoroacétylation, les deux échantillons sont analysés par IR. 5 10 Tableau 3. Analyse IR d'une feuille de PEEK hydroxylée puis trifluoroacétylée* Position des bandes en cm-' Attribution Par comparaison 1788 C(=O)CF3 La bande C=0 du PEEK lui-même est située à 1653 cm ' (motif benzophénone) 1217, 1186 CF3 1160, 1240 cm-' pour (CF3CO)20 Référence : feuille de PEEK non traitée. Tableau 4. Analyse ToF-SIMS d'une feuille de PEEK Goodfellow. m/z Attribution 19 F- 69 CF3" 113 OC(=O)CF3" 265 C6H4C(=O)C6H4(CF3)O 293 C6H4C(=O)C6H4[OC(=O)CF3) 323 C6H4C(=O)C6H4[OC(=O)CF3J0" 197 C6H5C(=O)C6H4O+ 212 OC6H4C(=O)C6H4O+ 289 OC6H4C(=O)C6H4OC6H4O+ On ne note pas de différence significative entre les expériences en galvanostatique ou en potentiostatique. L'angle de contact d'une goutte d'eau sur le PEEK est de 87 , il diminue à 65 après traitement par la réaction d'ElectroFenton en potentiostatique. C) Hydroxylation de ABS Traité dans les mêmes conditions que ci-dessus engalvanostatique et en potentiostatique. 15 10 15 • 2891834 17 Le spectre IR de la surface hydroxylée a été enregistré. Tableau 5. Spectre IR de ABS après traitement. Position des bandes en cm-1 Attribution 3240 O-H 1050 C-O alcool primaire *après soustraction d'une référence non traitée, échantillons séchés sous vide à 40 C pendant deux jours 5 pour s'assurer que les bandes OH ne proviennent pas de l'humidité résiduelle. L'échantillon est trifluoroacétylé comme ci-dessus. Pour obtenir une référence, on fait subir le traitement de trifluoroacétylation à un échantillon n'ayant pas été hydroxylé. Tableau 6. Analyse IR d'une feuille de ABS hydroxylée puis trifluoroacétylée* Position des bandes en cm-1 Attribution Par comparaison 1765 CûO 1813 cm 1 pour (CF3CO)20 1780 cm 1 pour CF3COOH 1245 épaulement CF3 1160, 1240 cm 1 pour (CF3CO)20 1160 épaulement 1190, 1240 cm-1 pour CF3COOH Référence : feuille de ABS non hydroxylée et ayant subit le traitement de trifluoroacétylation. Tableau 7. Analyse ToF-SIMS d'une feuille de ABS hydroxylée puis trifluoroacétylée* m/z Attribution 19 F- 69 CFT 97 C(=O)CF3"OC(=O)CF3" 228 NC-(CH2)5-OC(=O)CF3+ L'angle de contact d'une goutte d'eau sur l'ABS est de 69 , il diminue à 37 après traitement par la réaction d'ElectroFenton en potentiostatique. Influence du temps de réaction sur la greffage de polymères Des "enveloppes" de feutre de carbone contenant chacune un échantillon de PET ou de PEEK ont été introduites dans la solution d'ElectroFenton. La réaction d'ElectroFenton a été conduite en mode potentiostatique comme décrit ci-dessus. Les enveloppes ont été retirées de la solution après 10, 30, 60, 90, 120 minutes ; les échantillons de polymères ont été rincés à la pissette d'eau distillée, deux fois 15 minutes à l'eau distillée, une fois 15 minutes à l'acétonitrile pour analyse sous ultrasons et séchés sous vide à 40 C pendant deux jours (en même temps que les références). Les spectres IR ont été enregistrés et analysés après sous traction de la référence. PET L'analyse de la bande à 1714 cm-1 (très faible) du PET lui-même montre que celle-ci devient pratiquement nulle dès 30 minutes alors que la bande à 1131 cm-1 (forte) devient nulle à partir de 60 minutes de réaction. PEEK A la différence des polymères ci-dessus, on ne note pas de variation significative des bandes CF3 à 1217 et 1186 cm-1 (la bande C=0 vers 1788 cm -1 est trop faible pour pouvoir être analysée). Il semble donc que la réaction d'hydroxylation du PET passe par un maximum vers 10 à 30 minutes alors que lhydroxylation du PEEK reste constante après 10 minutes de réaction. Un temps de réaction de 10 minutes est donc suffisant pour atteindre le taux d'hydroxylation maximum et poursuivre la réaction au delà de ce temps conduit à la dégradation du PET. Stabilité du greffage dans le temps Après 74 jours, les spectres infrarouge des échantillons de PET et PEEK modifiés par réaction d'électroFenton soit pendant 10 minutes, soit pendant 120 minutes puis trifluoroacétylés ont été réenregistrés. En enregistrant la différence des spectres (à t=0 et t=74 jours), on ne note pas de différence significative et en particulier pas de disparition des bandes caractéristiques des groupes trifluoroacétyles. II - RÉACTION DE PHOTO-FENTON Hydroxylation du Polyéthyltéréphtalate (PET) et du Polyétheréthercétone (PEEK) Substrats PET et feuille (DSM) PEEK (feuille Goodfellow) Exemple 1 Un réacteur en verre de 2L muni d'une pompe de circulation, d'une double enveloppe de thermostatation et d'une lampe mercure basse pression placée au centre du réacteur dans un tube en quartz est rempli de 2 L de solution HC1 1 mM dans l'eau, de 1 g de chlorure ferrique et de 2 mL d'eau oxygénée. Les échantillons de polymères sont suspendus dans la solution. On met en marche la pompe et l'irradiation ; après 2h 30, on arrête l'irradiation. Les échantillons sont rincés 15 minutes dans l'eau distillée sous ultrasons, puis à l'acétone et séchés sous vide à 40 C pendant une nuit. La mesure des angles de contact de l'eau a été effectuée avant et après traitement. Tableau 8. Angles de contact d'échantillons de polymères traités par PhotoFenton. Echantillon Angle de contact avant Angle de contact après traitement traitement PET 90 88a) 62 (après 5') PEEK 87 60 a) immédiatement après dépôt de la goutte. b) sans diminution notable de la taille de la goutte. Les échantillons sont ensuite traités à l'anhydride trifluoroacétique (0,4 mL dans 10 mL d'éther) et analysés par IR. Sur les trois échantillons on observe bien les bandes vers 1206-1254 cm"' et 1165-1185 cm -1 qui sont attribuées aux vibrations du groupe CF3 par comparaison avec les spectres de l'acide et de l'anhydride trifluoroacétique. La vibration correspondant au groupement carbonyle (C=O)CF3 est observable sur PEEK. Ces spectres confirment bien la modification de la surface des polymères. 5 Tableau 9. Spectres IR des échantillons trifluoroacétylés. Echantillon Absorption IR en cm"' Attribution PET 1254 s CF3 (1248 pour CF3CO)2O et 1165 m 1240 pour CF3COOH) CF3 (1195 pour CF3CO)2O et 1177 pour CF3COOH) PEEKa 1800 vw C=0 1790 cm-1 pour CF3COOH) 1215 m CF3 (1248 pour CF3CO)2O et 1185 m 1240 pour CF3COOH) CF3 (1195 pour CF3CO)2O et 1177 pour CF3COOH) a) après soustraction du spectre du polymère lui-même, Tableau 10. Spectres ToF-SIMS des échantillons trifluoroacétylés. Echantillon m/z Attribution PET 19 F- 69 CF3~, CF3+ 85 OCF3- 97 000F3- PEEKa 19 F- 69 CF3 , CF3+ 85 OCF3- 97 000F3- 113 [O(C=O)CF3]- 370 [C6H4(C=O)C6H3(OCF3)OC6H4O-2H]+ Les variations de l'angle de contact, les spectres IR et les spectres ToFSIMS confirment bien le greffage des polymères par des groupes OCF3 après traitement à l'anhydride acétique, donc l'hydroxylation des surfaces. 10 Réaction analogue à la réaction de Fenton, utilisant le peroxyde de lauroyle Les échantillons de PET sont préparés comme ci-dessus et placés dans 360 mL d'une solution d'H2SO4 0,1N amenée à pH 3 par addition de soude à laquelle on ajoute 400 mg de peroxyde de lauroyle (CH3(CH2)10C(=O)OOC(=O)(CH2)10CH3)(solution saturée) et 55 mg de FeSO4, 5H20 (0,5 mM). Les échantillons enveloppés dans du feutre de carbone sont utilisés comme cathode, le potentiel est fixé à -0,6 V/SCE pendant deux heures, ensuite ils sont lavés à l'eau du robinet, deux fois à l'eau distillée sous ultrasons pendant 10 minutes, puis une fois à l'acétone sous ultrasons pendant 10 minutes et finalement séchés sous vide. Pour augmenter la solubilité du peroxyde de lauroyle, on ajoute 50% d'acétonitrile dans la solution sans changement notable des résultats (hormis l'intensité relative des pics en ToF-SIMS). Les échantillons de PET ont été analysés par ToF-SIMS et on constate que le PET présente une surface modifiée. Tableau 11. Analyse ToF-SIMS d'échantillons de PET traités par le peroxyde de lauroyle dans les conditions de la réaction de Fenton. m/z Attribution PET 155 CH3(CH2)10 185 CH3(CH2)10C(=O)H- 213 CH3(CH2)10 +CH2OC(=O) 223 CH2OC(=O)C6H5C(=O)O(CH2)20H Conclusion Plusieurs exemples de l'hydroxylation de la surface de polymères par la réaction de Fenton soit par photochimie soit par électrochimie ont été décrits. La réaction s'est montrée efficace, en particulier sur des polymères peu réactifs tels que le PEEK. Cette réaction n'est pas spécifique des fonctions du polymère et est donc susceptible de s'appliquer à n'importe quel polymère. Il a aussi été mis en évidence la réaction du peroxyde de lauroyle sur le PET dans les conditions de la réaction de Fenton. •
La présente invention concerne l'utilisation de radicaux RO??, R représentant un atome d'hydrogène, un groupe alkyle comprenant de 2 à 15 atomes de carbone, un groupe acyle -COR' dans lequel R' représente un groupe alkyle comprenant de 2 à 15 atomes de carbone, ou un groupe aroyle -COAr dans lequel Ar représente un groupe aromatique comprenant de 6 à 15 atomes de carbone, pour l'hydroxylation, l'alcoxylation ou l'oxycarbonylation de surfaces de polymères ou de mélanges de polymères, lesdits polymères étant constitués de motifs monomériques dont au moins 50% parmi ceux-ci sont des motifs aromatiques.
1. Utilisation de radicaux RO*, R représentant un atome d'hydrogène, un groupe alkyle comprenant de 2 à 15 atomes de carbone, un groupe acyle -COR' dans lequel R' représente un groupe alkyle comprenant de 2 à 15 atomes de carbone, ou un groupe aroyle -COAr dans lequel Ar représente un groupe aromatique comprenant de 6 à 15 atomes de carbone, pour l'hydroxylation, l'alcoxylation ou l'oxycarbonylation de surfaces de polymères ou de mélanges de polymères, lesdits polymères étant constitués 1 o de motifs monomériques dont au moins 50% parmi ceux-ci sont des motifs aromatiques. 2. Utilisation de la réaction de Fenton, pour l'hydroxylation, l'alcoxylation ou I'oxycarbonylation de surfaces de polymères ou de mélanges de polymères, lesdits polymères étant constitués de motifs monomériques dont au moins 50% parmi ceux-ci 15 sont des motifs aromatiques. 3. Utilisation selon la 2, caractérisée en ce que la réaction de Fenton est mise en oeuvre par voie électrochimique ou par voie photochimique. 20 4. Procédé d'hydroxylation, d'alcoxylation ou d'oxycarbonylation d'une surface de polymères ou de mélanges de polymères, lesdits polymères étant constitués de motifs monomériques dont au moins 50% parmi ceux-ci sont des motifs aromatiques, pour obtenir une surface hydroxylée, alcoxylée ou oxycarbonylée, ledit procédé étant caractérisé en ce qu'il consiste à faire réagir ladite surface avec des radicaux RO*, R 25 représentant un atome d'hydrogène, un groupe alkyle comprenant de 2 à 15 atomes de carbone, un groupe acyle -COR' dans lequel R' représente un groupe alkyle comprenant de 2 à 15 atomes de carbone, et notamment un groupe butyle ou lauryle, ou un groupe aroyle -COAr dans lequel Ar représente un groupe aromatique comprenant de 6 à 15 atomes de carbone, et notamment un groupe phényle. 30 5. Procédé d'hydroxylation selon la 4, caractérisé en ce qu'il consiste à faire réagir la surface avec des radicaux hydroxyles HO*. 25 6. Procédé d'hydroxylation d'une surface de polymères, lesdits polymères étant constitués de motifs monomériques dont au moins 50% parmi ceux-ci sont des motifs aromatiques, notamment choisis parmi les groupes aromatiques suivants : phényle, anthryle, naphtyle, biphényle, phénanthryle, pyrényle, pyridyle, pyrimidyle, pyrazinyle, pyridazinyle, quinoxalyle, quinazolyle, quinolinyle, thiophényle, pyrrolyle, phénathrolinyle, phénanthridinyle, indolyle et carbazolyle, lesdits polymères étant notamment choisis parmi : le polycarbonate (PC), le polysulfure de phénylène (PPS), le polyphénylène éther (PPE), le polyétheréther cétone (PEEK), le polytéréphtalate d'éthyle (PET), le polyéther sulfone (PES), le polyamide aromatique (PPA), le polytéréphtalate de bisphénol (PAR), le polyétherimide (PEI), le polyamide-imide (PAI, Torlon ), le polypyrromellitide (Kapton R , styrène), le poly(4-méthylstyrène), le poly(4-vinylpyridine) (4VP) ou le poly(2-vinylpyridine) (2VP) et le polyvinylcarbazole, pour obtenir une surface hydroxylée, ledit procédé étant caractérisé en ce qu'il consiste à faire réagir ladite surface avec des radicaux hydroxyles HO' obtenus par la mise en oeuvre de la réaction de Fenton. 7. Procédé selon la 6, caractérisé en ce que les radicaux hydroxyles HO• sont obtenus par la mise en présence d'eau oxygénée et d'ions ferriques (Fe3+) ou ferreux (Fe2+). 8. Procédé selon la 6 ou 7, caractérisé en ce que les radicaux hydroxyles HO• sont obtenus par la mise en oeuvre de la réaction d'ElectroFenton ou par la mise en oeuvre de la réaction de PhotoFenton. 9. Procédé selon l'une quelconque des 4 à 8, caractérisé en ce que les polymères comprennent des motifs monomériques présentant une masse moléculaire variant d'environ 500 à environ 5 millions de daltons. 30 10. Procédé selon l'une quelconque des 4 à 9, caractérisé en ce que la surface de polymères est sous la forme d'une feuille, d'un tricot, d'un tube, par exemple un cathéter, de fils, de clous ou vis, de billes, d'objets de formes diverses pouvant servir de prothèses ou de lentilles extra ou intraoculaires. 11. Procédé selon l'une quelconque des 6 à 10, caractérisé en ce que l'étape consistant à faire réagir la surface avec les radicaux hydroxyles HO• est effectuée pendant environ 5 minutes à environ 5 heures. 12. Procédé selon l'une quelconque des 6 à 11, caractérisé en ce qu'il comprend une étape ultérieure de fonctionnalisation sur les groupes hydroxyles fixés sur la surface hydroxylée. 13. Surfaces hydroxylées, alcoxylées ou oxycarbonylées obtenues par la mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des 4 à 12.
C,A
C08,A61,C07,C12
C08J,A61F,A61L,C07K,C08G,C12N
C08J 7,A61F 2,A61L 29,C07K 17,C08G 63,C08G 65,C12N 11
C08J 7/12,A61F 2/16,A61L 29/04,C07K 17/02,C08G 63/91,C08G 65/48,C12N 11/02
FR2888445
A1
INTERFACE DE TYPE PCM
20,070,112
La présente invention concerne les interfaces de type PCM (de l'anglais "Pulse Code Modulation", le terme français correspondant étant MIC: "Modulation par Impulsion Codée"). La PCM est une méthode de codage et de multiplexage synchrone, par laquelle des signaux audio sont représentés sous forme d'un signal de données numériques multiplexé par accès multiple à répartition dans le temps (AMRT). Un signal PCM est donc un signal numérique obtenu par multiplexage temporel d'une pluralité de signaux analogiques de type voix, échantillonnés à partir d'une même référence d'échantillonnage. En référence à la figure 1, une interface PCM d'une unité fonctionnelle 10, comprend, selon l'art antérieur: - une première borne d'horloge Clk et une seconde borne d'horloge FS, adaptées chacune pour recevoir ou émettre, respectivement, un signal d'horloge de synchronisation au niveau bit CLK_Bit et un signal d'horloge de synchronisation au niveau trame CLK_Frame; et, - une borne d'entrée de données IN et une borne de sortie de données OUT adaptées pour, respectivement, recevoir un signal de données PCM_Rx et émettre un signal de données PCM_Tx en mode duplex. Dans les applications de téléphonie, le spectre audio considéré comme significatif correspond à la bande 300-3400 Hz. Sachant que la fréquence d'échantillonnage doit être supérieure à deux fois la fréquence maximum de cette bande (théorème de Shannon), la valeur de la fréquence d'échantillonnage retenue est typiquement 8 kHz. Donc la durée entre deux échantillons successifs d'un canal audio (aussi appelé voie audio), est égale à 125 ps. La fréquence du signal d'horloge de synchronisation au niveau trame CLK_Frame est égale à la fréquence d'échantillonnage des signaux audio. De cette manière, on a un échantillon d'un canal audio donné par trame. Si un échantillon d'un signal audio est codé sur 8 bits, à 64 Kilobits/canal, la fréquence du signal d'horloge de synchronisation au niveau bit CLK_Bit est alors égale à Nx64 kHz, où N est le nombre de canaux multiplexés par AMRT à l'intérieur d'une trame, c'est-à-dire dans une période du signal d'horloge de synchronisation au niveaux trame CLK_Frame. On appelle intervalle de temps (IT), la fraction d'une trame allouée à un canal donné. Dans le système européen normalisé par le CCITT (Avis G732), N est égal à 32 (on parle de "MIC à 32 voies"), en sorte que la fréquence du signal CLK_Bit est égale à 2,048 MHz. On a ainsi, par trame, 30 voies téléphoniques (IT numéros 1 à 15 et 17 à 30), 1 voie de signalisation (IT numéro 16) pour transmettre de la signalisation en mode sémaphore ou en mode voie par voie, et une voie de synchronisation (IT numéro 0) pour transmettre un mot de verrouillage de trame. La grande disponibilité, et à faible coût, de divers circuits d'interface PCM fait que pratiquement tous les systèmes audio apparus ces dernières décennies utilisent la PCM, même si on tend actuellement à lui préférer le format du standard 12S (Inter-IC Sound), qui permet la transmission de données audio (notamment de la musique) en stéréo. Dans les interfaces PCM standard, en général, les bornes d'horloge Clk et FS sont réversibles, de telle manière que l'unité 10 délivre les signaux d'horloge respectivement CLK_Bit et CLK_Frame, ou qu'elle les reçoive de l'extérieur, via ces deux bornes. Dans le premier cas, on dit que l'unité 10 est une unité de type maître. Dans le second cas, on dit que l'unité 10 est une unité de type esclave. Le type, maître ou esclave, des unités fonctionnelles d'un système peut ainsi être configuré en fonction de l'application. A un instant donné l'unité 10 peut recevoir un signal de données PCM_Rx via la borne IN, et émettre un signal de données PCM_Tx via la borne OUT. La communication de données a donc lieu en mode duplex. Par contre, la fonction des bornes IN et OUT est figée. En référence à la figure 2, un système électronique comprend par exemple plusieurs unités fonctionnelles 11 à 14 communiquant entre elles en utilisant la PCM, et ayant chacune une interface PCM standard. Les interfaces PCM sont couplées par l'intermédiaire d'un réseau de connexion 20 figé, c'est-à-dire non configurable en fonctionnement. Un tel réseau de connexion comprend des liaisons point à multipoint. L'une seulement des unités fonctionnelles est de type maître, ses entrées d'horloge Clk et FS étant adaptées pour émettre respectivement le signal d'horloge CLK_Bit et le signal d'horloge CLK_Frame. Les autres sont des unités de type esclave, avec leurs entrées d'horloge Clk et FS adaptées pour recevoir, respectivement, le signal d'horloge CLK_Bit et le signal d'horloge CLK_Frame. Dans l'exemple représenté à la figure 2, l'unité 12, qui peut par exemple être l'unité de type maître, peut émettre des données à destination de chacune des unités 11, 13, et 14 (sa sortie OUT est reliée à l'entrée IN de chacune de ces trois unités). De même, elle peut recevoir des données de chacune de ces trois unités (son entrée IN est reliée à la sortie OUT de chacune de ces trois unités). Par contre, les unités fonctionnelles 11, 13 et 14 ne peuvent échanger directement des données entre elles sans générer un conflit de transmission (leurs entrées IN respectives sont couplées ensemble, et leurs sorties OUT respectives sont couplées ensemble). En pratique, lorsque, par exemple, l'unité 11 veut échanger des données avec l'unité 13, ces deux unités communiquent indirectement par l'intermédiaire de l'unité 12. Cela génère des retards de transmission, nécessite de prévoir des moyens supplémentaires dans l'unité fonctionnelle 12 (notamment des mémoires tampons), et nécessite par ailleurs des moyens de commande plus complexes pour faire fonctionner le système selon les différents scénarii d'utilisation possibles. L'invention vise à remédier à cet inconvénient de l'art antérieur, en proposant un nouveau type d'interface PCM. Un premier aspect de l'invention se rapporte ainsi à un dispositif d'interface adapté pour la communication de données en mode duplex et comprenant une première et une seconde bornes de données, avec en permanence une des première et seconde bornes de données affectée à chaque sens de communication. Les première et seconde bornes de données sont configurables en fonctionnement de telle manière que, dans un premier mode de fonctionnement, la première borne de données soit adaptée pour émettre mais pas pour recevoir des données et la seconde borne de données soit adaptée recevoir mais pas pour émettre des données, alors que, dans un second mode de fonctionnement, la première borne de données soit adaptée pour recevoir mais pas pour émettre des données et la seconde borne de données soit adaptée pour émettre mais pas pour recevoir des données. Ainsi, la communication de données a toujours lieu en mode duplex mais la fonction des première et une seconde bornes de données n'est pas figée. Certes, à chaque instant une des première et seconde bornes de données est affectée à chaque sens de communication, mais la fonction respective de chacune d'elles (réception ou émission de données) peut changer au cours du temps. Dans un mode de réalisation, dans lequel les données sont reçues ou émises sous forme de trames comprenant chacune une pluralité de canaux logiques multiplexés par AMRT respectivement associés à des intervalles de temps, les première et seconde bornes de données sont configurables avec une agilité suffisante pour passer du premier mode de fonctionnement au second mode de fonctionnement, ou réciproquement, d'un intervalle de temps à un autre. Cela donne la plus grande souplesse possible dans la gestion des cas d'utilisation, en fonction des besoins de communication entre des unités fonctionnelles ayant des interfaces de ce type. Dans un mode de réalisation, l'interface comprend en outre une borne d'horloge de synchronisation au niveau trame pour recevoir ou émettre un signal d'horloge de synchronisation au niveau trame, et une borne d'horloge de synchronisation au niveau bit pour recevoir ou émettre un signal d'horloge de synchronisation au niveau bit. Cela permet la communication synchrone entre des unités fonctionnelles ayant des interfaces de ce type, l'une des interfaces pouvant être de type maître, et l'autre ou les autres pouvant être de type esclave. Dans un exemple d'application, le dispositif d'interface peut être adapté 25 pour la communication de données au format PCM. Un deuxième aspect de l'invention se rapporte à un dispositif électronique (ou unité fonctionnelle) comprenant une interface selon le premier aspect, ainsi qu'un premier groupe de N registres de données et un second groupe de N registres de données, respectivement pour stocker des données reçues de N autres dispositifs électroniques respectifs et pour stocker des données à émettre vers ces N autres dispositifs électroniques respectifs. Lorsque les données sont reçues ou émises sous la forme des trames précitées, les données stockées dans les N registres de données du premier groupe, respectivement du second groupe, peuvent être reçues, respectivement émises, dans N intervalles de temps respectifs d'une trame. Un troisième aspect de l'invention se rapporte à un système électronique comprenant une pluralité de dispositifs électroniques selon le deuxième aspect, couplés entre eux par l'intermédiaire d'un réseau de connexion figé, c'est-à-dire non configurable en fonctionnement. Un quatrième aspect de l'invention se rapporte à un téléphone portable comprenant un système électronique selon le troisième aspect. Enfin, un cinquième aspect de l'invention se rapporte à un procédé de communication de données en mode duplex, mis en oeuvre au niveau d'un dispositif électronique par l'intermédiaire d'une interface adaptée pour la communication de données en mode duplex et comprenant une première et une seconde bornes de données, avec en permanence une des première et une seconde bornes de données affectée à chaque sens de communication. Le procédé comprend la configuration en fonctionnement des première et seconde bornes de données de telle manière que, dans un premier mode de fonctionnement, la première borne de données soit adaptée pour émettre mais pas pour recevoir des données et la seconde borne de données soit adaptée recevoir mais pas pour émettre des données, alors que, dans un second mode de fonctionnement, la première borne de données soit adaptée pour recevoir mais pas pour émettre des données et la seconde borne de données soit adaptée pour émettre mais pas pour recevoir des données. Dans un mode de mise en oeuvre du procédé, dans lequel les données sont reçues ou émises sous forme de trames comprenant chacune une pluralité de canaux logiques multiplexés par AMRT respectivement associés à des intervalles de temps, les première et seconde bornes de données peuvent être configurées avec une agilité suffisante pour passer du premier mode de fonctionnement au second mode de fonctionnement, ou réciproquement, d'un intervalle de temps à un autre. Dans un mode de mise en oeuvre, des données reçues de N autres dispositifs électroniques sont stockées N registres de données respectifs d'un premier groupe de registres, et des données à émettre vers lesdits N autres dispositifs électroniques sont stockées dans N registres de données respectifs d'un second groupe de registres. Les données reçues, respectivement émises, dans N intervalles de temps respectifs d'une trame, peuvent être stockées dans les N registres de 5 données du premier groupe, respectivement du second groupe. L'invention permet donc d'augmenter le nombre des scenarii d'utilisation possibles dans un système comprenant plus de deux unités fonctionnelles reliées entre elles par un réseau d'interconnexion figé pour échanger des données en mode duplex. L'invention est particulièrement avantageuse et innovante dans le cadre des interfaces PCM. Néanmoins, elle peut s'appliquer à tout type d'interface pour l'échange de données en mode duplex selon un protocole à au moins deux fils (un pour chaque sens de communication des données). D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront encore à la lecture de la description qui va suivre. Celle-ci est purement illustrative et doit être lue en regard des dessins annexés sur lesquels: la figure 1 est un schéma simplifié d'une unité fonctionnelle ayant une interface PCM selon l'art antérieur; la figure 2 est un schéma d'un exemple de système comprenant des unités fonctionnelles ayant chacune une interface PCM, et connectées entre elles par un réseau d'interconnexion figé ; les figures 3 et 4 sont des chronogrammes illustrant le principe de la transmission de données au format PCM respectivement dans un cas où chaque trame PCM comprend une ou N canaux logiques multiplexés; la figure 5 est un schéma simplifié d'une unité fonctionnelle ayant une interface PCM selon la présente invention; la figure 6 est un schéma du système de la figure 2 réalisé avec des unités fonctionnelles ayant des interfaces PCM selon la présente invention; la figure 7 est un schéma plus détaillé d'un exemple de réalisation d'une interface PCM selon la présente invention; et, les figures 8 à 11 sont des schémas illustrant diverses autres configurations d'utilisation du système de la figure 6. A la figure 3, on a représenté des chronogrammes des signaux CLK_Frame, CLK_Bit, PCM_Tx et PCM_Rx, l'un en dessous de l'autre, dans le cas d'un signal PCM monocanal. Dans cet exemple, chaque échantillon du signal est codé sur 16 bits. Les 16 bits d'un échantillon du signal PCM_Tx ou PCM_Rx sont transmis entre deux impulsions du signal d'horloge CLK_Frame, c'està-dire pendant la durée At d'un cycle de l'horloge CLK_Frame. Dans le cas où la fréquence du signal CLK_Frame est égale à 8 kHz, c'està-dire quand At égal 125 ps, la fréquence du signal CLK_Bit pour un tel signal monocanal, peut être égal 128 kHz. Sur la figure, les numéros 1 à 16 se rapportent aux 16 bits d'un échantillon successivement transmis pendant la période At. A la figure 4, on a représenté les mêmes chronogrammes qu'à la figure 3, avec toujours une fréquence du signal CLK_Frame égal à 8 kHz et avec 16 bits par échantillon, mais dans le cas d'un signal PCM à N canaux. Dans ce cas, la période At entre deux impulsions du signal CLK_Frame est partagée en N intervalles de temps, ici noté IT1 à ITn, dans chacun desquels on transmet les 16 bits codant un échantillon d'une voix audio déterminée. Dit autrement, la période de temps At correspond à une trame comprenant N intervalles de temps IT1 à ITn respectivement associés à N voies audio multiplexées par TDMA. La fréquence du signal d'horloge CLK_Bit est alors égale à N x 8 kHz. En référence à la figure 5, une représentation schématique d'une interface PCM selon un exemple de réalisation de la présente invention comprend, en plus des bornes d'horloge FS et Clk identiques à celles de l'interface 10 de la figure 1, des bornes d'entrée/sortie de données A et B remplaçant la borne d'entrée IN et la borne de sortie OUT de l'interface 10 de la figure 1. Les bornes A et B sont réversibles, et configurables en fonctionnement de manière que dans un premier mode de fonctionnement, la première borne de données soit adaptée pour émettre mais pas pour recevoir des données PCM et la seconde borne de données soit adaptée recevoir mais pas pour émettre des données PCM, alors que, dans un second mode de fonctionnement, la première borne de données soit adaptée pour recevoir mais pas pour émettre des données PCM et la seconde borne de données soit adaptée pour émettre mais pas pour recevoir des données PCM. Dit autrement, soit la borne A reçoit le signal PCM_Rx alors que la borne B émet le signal PCM_Tx, soit la borne A émet le signal PCM_Tx alors que la borne B reçoit le signal PCM_Rx. Par convention, les bornes d'entrée/sortie de l'interface 30 sont notées A(IN) et B(OUT) lorsqu'elles sont configurées dans le premier mode de fonctionnement et sont notées A(OUT) et B(IN) lorsqu'elles sont configurées dans le deuxième mode de fonctionnement. On dira aussi que les bornes A(IN) et B(IN) sont configurées en réception et que les bornes A(OUT) et B(OUT) sont configurées en émission. En référence à la figure 6, et en utilisant la notation ci-dessus, on a représenté schématiquement le système de la figure 2 dans lequel les unités fonctionnelles 11-14 sont équipées d'interfaces PCM configurées de manière à fonctionner comme le système de la figure 2. En référence à la figure 7, un schéma plus détaillé d'un mode de réalisation possible de l'interface 30 selon l'invention comprend une interface 10 selon l'art antérieur et des moyens additionnels qui vont maintenant être décrits. Les bornes d'horloge FS et Clk de l'interface 30 sont couplées aux 25 bornes correspondantes de l'interface 10 par des liaisons qui ne sont pas représentées afin de ne pas surcharger le schéma. Les bornes d'entrée/sortie de données A et B de l'interface 30 sont couplées aux entrées respectives d'un multiplexeur 31 à deux entrées, dont la sortie est couplée à l'entrée de données IN de l'interface 10. Le mutliplexeur 31 est commandé par un signal de commande SI de telle manière que, dans le premier mode de fonctionnement, le signal reçu sur la borne A de l'interface 30 (c'est-à-dire le signal PCM_Rx) soit transmis sur l'entrée IN de l'interface 10, alors que dans le second mode de fonctionnement, ce soit le signal reçu sur la borne B de cette interface 30 (c'est-à-dire, là aussi, le signal PCM_Rx) qui soit transmis sur l'entrée IN de l'interface 10. La sortie OUT de l'interface 10, qui délivre le signal PCM_Tx, est couplée à la borne A de l'interface 10 à travers une porte de transmission unidirectionnelle commandée 32, qui est commandée par un signal S2. Cette même sortie OUT de l'interface 10 est également reliée à la borne B de l'interface 30 par l'intermédiaire d'une autre porte commandée de transmission unidirectionnelle, commandée par un signal de commande S3. Les portes 32 et 33 sont adaptées pour éviter que les signaux éventuellement présents sur les bornes A et B de l'interface 30 ne soient transmis sur la sortie OUT de l'interface 10. Les signaux S2 et S3 sont positionnés de telle façon que, dans le premier mode de fonctionnement, le signal PCM_Tx soit transmis sur la borne B de l'interface 30 via la porte 33 alors que, dans le second mode de fonctionnement, il soit transmis à la borne A de l'interface 30 via la porte 32. La réalisation du multiplexeur 31 et des portes 32 et 33, par exemple en technologie CMOS, ne pose pas de problèmes particuliers à l'Homme du métier. Dans une mode de réalisation, l'interface 30 comprend en outre une unité de commande 40 pour générer les signaux de commande SI, S2 et S3 en fonction du mode de fonctionnement courant. En variante, l'unité de commande 40 peut être réalisée à l'extérieur de l'interface 30, par exemple dans l'unité fonctionnelle qui intègre cette interface, ou alors dans le système qui intègre cette unité fonctionnelle. Dans ce cas, des moyens de commande générant les signaux de commande SI, S2 et S3 pour les interfaces PCM respective de chacune des unités fonctionnelles comprises dans le système, peuvent être centralisées. On va maintenant décrire divers cas d'utilisation du système selon la figure 2, dans lequel les interfaces PCM de chacune des unités fonctionnelles 11-14 sont réalisées conformément à la présente invention. Dans tous ces cas d'utilisation la connexion des bornes des interfaces PCM des unités fonctionnelles du système, réalisée via le réseau d'interconnexion, est figée. Néanmoins, grâce au caractère configurable des bornes d'entrée/sortie A et B de ces interfaces, on verra que les cas d'utilisation ne sont pas restreints pour autant. Dans ces exemples, on considère le cas d'un système correspondant à un appareil portable communiquant (par exemple un téléphone, un ordinateur, un PDA,...), doté de fonctions multimédias, dans lequel: -l'unité fonctionnelle 11 est un codeur/décodeur audio (codec), couplé à au moins un micro 111 et à au moins un haut-parleur 112; - l'unité fonctionnelle 12 est un modulateur/démodulateur (modem), assurant l'émission et la réception de signaux de type voix, via un canal de transmission radio, par exemple; - l'unité fonctionnelle 13 est un contrôleur "Bluetooth" (BTH) assurant l'interface sans fil courte portée avec un dispositif périphérique, tel qu'un casque téléphonique 131 (comprenant des hautparleurs et au moins un micro) ou un dispositif équivalent; et, - l'unité fonctionnelle 14 est un microprocesseur (pC) multimédia, via lequel des données audio peuvent être lues ou écrites dans une mémoire externe (MEM) 140, telle qu'un "MicroDrive" ou un mini disque dur, ou une mémoire ou carte mémoire Flash, CompactFlash, SD, MultiMedia (MMC), SmartMedia, TransFlash, ... Les bornes A des interfaces PCM de toutes ces unités sont reliées ensemble, via le réseau d'interconnexions 20. De même, leurs bornes B sont reliées ensemble via le réseau d'interconnexions 20. Ces connexions sont figées. Elles ne peuvent être modifiées en cours de fonctionnement. En référence à la figure 8, un premier cas d'utilisation correspond au traitement d'un appel téléphonique ("Voice Call" en anglais) entre le modem 12 et le contrôleur "Bluetooth" 13 lors de l'utilisation, par exemple, d'un casque téléphonique. Le microcontrôleur 14 et le codec 11 ne sont pas utilisés, et peuvent être arrêtés (mis en sommeil, en mode de veille, mode en d'économie, ou similaire). Dans ce cas, les bornes A et B du modem 12 sont configurées respectivement en réception et en émission, en sorte qu'elles sont respectivement notées A(IN) et B(OUT). A l'inverse, les bornes A et B du contrôleur "Bluetooth" 13 sont configurées respectivement en émission et en réception, en sorte qu'elles sont respectivement notées A(OUT) et B(IN) . Les données audio sont échangées simultanément dans les deux sens (flèches en trait continu), c'est-à-dire que la communication de données est réalisée en duplex. On notera que la configuration symétrique des entrées A et B de chacune des unités 12 et 13 est également possible. On notera aussi que la configuration des bornes A et B des autres unités, ici le codec 11 et le microprocesseur 14, est indifférente. Néanmoins, tout risque de conflit de transmission ou de perturbation des données est évité étant donné que les autres unités n'émettent pas de données. Etant donné qu'il n'y a que deux unités fonctionnelles qui communiquent via le réseau d'interconnexionn 20, on peut utiliser un format PCM monocanal, c'est-à-dire avec un intervalle de temps par trame PCM (i.e., N=1). Dans l'exemple, c'est le modem 12 qui est de type maître, c'est-à-dire qu'il transmet les signaux d'horloge CLK_Frame et CLK_Bit au contrôleur "BlueTooth" 13 (flèches en trait discontinu) de type esclave. Mais l'inverse est également possible, indépendamment de la configuration des entrées A et B de chacune des unités 12 et 13. L'unité de type maître pourrait aussi être l'unité 11 ou l'unité 14, mais cela obligerait à maintenir cette unité en activité pour cette seule fonction, ce qui n'est pas idéal, alors qu'elle peut par ailleurs être éteinte. En référence à la figure 9, un deuxième cas d'utilisation correspond par exemple à la connexion du contrôleur "BlueTooth" 13 au codec 11, par exemple lorsque l'utilisateur utilise son téléphone comme périphérique audio d'une station de jeu. Le microcontrôleur 14 et le modem 12 ne sont pas utilisés. Dans ce cas, les bornes A et B du contrôleur "BlueTooth" 13 sont par exemple configurées respectivement en réception et en émission, en sorte qu'elles sont respectivement notées A(IN) et B(OUT). A l'inverse, les bornes A et B du codec 11 sont corrélativement configurées respectivement en émission et en réception, et sont donc respectivement notées A(OUT) et B(IN). Les données audio sont échangées simultanément dans les deux sens (flèches en trait continu). Par exemple, c'est le contrôleur "BlueTooth" 13 qui est de type maître, c'est-à-dire qu'il transmet les signaux d'horloge CLK_Frame et CLK_Bit au codec 11 (flèches en trait discontinu) de type esclave. En référence à la figure 10, un troisième cas d'utilisation correspond par exemple au rejeu ("Play Back"), via un casque téléphonique externe, d'une communication préalablement enregistrée dans une mémoire de stockage (non représentée) du téléphone. Dans ce cas d'utilisation, le microprocesseur 14 envoie des données audio au contrôleur "BlueTooth" 13, mais ce dernier ne lui retourne pas de données. Le codec 11 et le modem 12 ne sont pas utilisés. Dans ce cas, la borne A et B du contrôleur "BlueTooth" 13 sont par exemple configurées respectivement en réception et en émission, en sorte qu'elles sont respectivement notées A(IN) et B(OUT). A l'inverse, les bornes A et B du microprocesseur 14 sont corrélativement configurées respectivement en émission et en réception, et sont donc respectivement notées A(OUT) et B(IN). Les données audio sont transmises uniquement entre les bornes A des unités 14 et 13, depuis le microprocesseur 14 vers le contrôleur "BlueTooth" 13 (flèche en trait continu). La liaison entre les bornes B des unités 13 est 14 est par exemple à l'état haute impédance (HZ). Par exemple, c'est ici le contrôleur "BlueTooth" 13 qui est de type maître, c'est-à-dire qu'il transmet les signaux d'horloge CLK_Frame et CLK_Bit au microprocesseur 14 (flèches en trait discontinu) de type esclave. En référence à la figure 11, un quatrième cas d'utilisation correspond par exemple à l'enregistrement simultané d'une communication en cours. La communication passe par le modem 12, qui est donc actif. Elle est réalisée par l'utilisateur avec, par exemple, le casque téléphonique externe 131 en sorte que le contrôleur "BlueTooth" 13 est actif. L'enregistrement de la communication dans une mémoire est réalisée par l'intermédiaire du microprocesseur 14, lequel est donc également actif. Seul le codec 11 n'est pas utilisé, et peut être arrêté. Dans ce cas, la borne A et B du modem 12 sont configurées respectivement en réception et en émission, en sorte qu'elles sont respectivement notées A(IN) et B(OUT). A l'inverse, les bornes A et B du microprocesseur 14 sont configurées respectivement en émission et en réception, en sorte qu'elles sont respectivement notées A(OUT) et B(IN). De plus, les bornes A et B du contrôleur "BlueTooth" 13 sont configurées respectivement en réception et en émission, en sorte qu'elles sont respectivement notées A(IN) et B(OUT). Dans l'exemple, c'est le modem 12 qui est de type maître, c'est-à-dire qu'il transmet les signaux d'horloge CLK_Frame et CLK_Bit au contrôleur "BlueTooth" 13 (flèches en trait discontinu) et au microprocesseur 14 qui sont de type esclave. Chaque trame PCM doit ici comprendre au moins deux IT, notée IT1 et IT2 dans la suite. Dit autrement, on est dans un cas où N=2. Le fonctionnement 10 est le suivant. Pendant l'intervalle de temps IT1, des données audio sont transmises entre les bornes B des unités 12 et 14, depuis le modem 12 vers le microprocesseur 14, et des données audio sont transmises entre leurs bornes A (mode duplex), depuis le microprocesseur 14 vers le modem 12 (flèches en trait continu simple). Dans le microprocesseur, les donnéesreçues du modem 12 sont stockées dans un registre 141, et celles émises vers le modem 12 sont lues dans un autre registre 144. A la fin de l'intervalle de temps IT1 (c'est-à-dire pendant le dernier cycle du signal d'horloge de synchronisation au niveau bit inclus dans l'intervalle de temps IT1) le contenu du registre 141 est copié dans un autre registre 142, et par ailleurs le contenu d'encore un autre registre 143 est copié dans le registre 144. Le rôle de ces autres registres 142 et 143 va apparaître maintenant. C'est aussi à cet instant, par exemple, que les données respectivement émises et reçues par le microprocesseur 14 sont enregistrées dans la mémoire externe 140 pour utilisation ultérieure. Pendant l'intervalle de temps IT2, les données audio sont transmises entre les bornes A des unités 14 et 13, depuis le microprocesseur 14 vers le contrôleur "BlueTooth" 13, et des données audio sont transmises entre leurs bornes B (mode duplex), depuis le contrôleur "BlueTooth" 13 vers le microprocesseur 14 (flèches en trait continu double). Dans le microprocesseur, les données émises vers le contrôleur "BlueTooth" 13 sont lues dans le registre 142, et celles reçues du contrôleur "BlueTooth" 13 sont stockées dans le registre 143. Dit autrement, les données échangées entre le modem 12 et le contrôleur "BlueTooth" 13 dans un sens ou dans l'autre, transitent par une paire de registres respectivement 141,142 ou 143,144. Le contenu de l'un des deux registres de chaque paire est chargé pendant un des deux intervalles de temps IT1 et IT2, est copié dans l'autre registre de la paire sensiblement entre les intervalles de temps IT1 et IT2 (en fait pendant le dernier cycle du signal CLK_Bit à l'intérieur du premier intervalle de temps IT1), et est lu depuis cet autre registre pendant l'intervalle de temps IT2. Le fait d'utiliser deux intervalles de temps par trame PCM fait qu'aucune latence n'est perceptible par l'utilisateur par rapport au cas de la figure 8. Il faut juste utiliser un signal d'horloge de synchronisation au niveau bit CLK_Bit deux fois plus rapide, car ici N=2. On notera que, pour des cas d'utilisation plus complexes (en particulier, faisant intervenir les quatre unités fonctionnelles, ou plus encore si le système comprend plus de quatre unités fonctionnelles), il peut être nécessaire d'augmenter le nombre de registres dans le processeur 14. On aura alors besoin d'augmenter le nombre N d'intervalles de temps par trame PCM. Plus particulièrement, on prévoira un premier groupe de N registres (correspondant ici aux registres 141 et 143) et un second groupe de N registres (correspondant ici aux registres 142 et 144) respectivement pour chaque sens de la communication de données (i.e., de ou vers l'unité fonctionnelle concernée). Et on utilisera alors un format PCM avec N intervalles de temps par trame PCM. II peut aussi être avantageux de modifier la configuration des bornes A et B d'une unité fonctionnelle donnée, d'un intervalle de temps à un autre, c'est-à-dire entre deux intervalles de temps consécutif d'une même trame PCM ou de deux trames PCM consécutives. On notera pour finir que, comme il a déjà été dit plus haut, la mise en oeuvre de l'invention est indépendante de la configuration des unités fonctionnelles et de leur interface PCM en maître ou en esclave. Par conséquent, l'interface PCM de tout ou partie des unités fonctionnelles du système peut comprendre un interrupteur de commande du type maître/esclave de l'unité fonctionnelle, lequel est piloté de façon indépendante de la configuration des interfaces PCM
Un dispositif d'interface (30) comprend une première et une seconde bornes de données (A,B) adaptées pour la communication de données en mode duplex, avec en permanence une des première et une seconde bornes de données affectée à chaque sens de communication. Les première et seconde bornes de données sont configurables en fonctionnement de telle manière que, dans un premier mode de fonctionnement, la première borne de données (A) soit adaptée pour émettre (PCM_Tx) mais pas pour recevoir des données et la seconde borne de données (B) soit adaptée recevoir (PCM_Rx) mais pas pour émettre des données, alors que, dans un second mode de fonctionnement, la première borne de données (A) soit adaptée pour recevoir (PCM_Rx) mais pas pour émettre des données et la seconde borne de données (B) soit adaptée pour émettre (PCM_Tx) mais pas pour recevoir des données.
1. Dispositif d'interface (30) adaptée pour la communication de données en mode duplex et comprenant une première et une seconde bornes de données (A,B), avec en permanence une desdites première et une seconde bornes de données affectée à chaque sens de communication, caractérisée en ce que les première et seconde bornes de données sont configurables en fonctionnement de telle manière que, dans un premier mode de fonctionnement, ladite première borne de données (A) soit adaptée pour émettre (PCM_Tx) mais pas pour recevoir des données et ladite seconde borne de données (B) soit adaptée recevoir (PCM_Rx) mais pas pour émettre des données, alors que, dans un second mode de fonctionnement, ladite première borne de données (A) soit adaptée pour recevoir (PCM_Rx) mais pas pour émettre des données et ladite seconde borne de données (B) soit adaptée pour émettre (PCM_Tx) mais pas pour recevoir des données. 2. Dispositif d'interface selon la 1, dans lequel les données sont reçues ou émises sous forme de trames comprenant chacune une pluralité de canaux logiques (IT1-ITn) multiplexés par AMRT respectivement associés à des intervalles de temps, et dans lequel les première et seconde bornes de données sont configurables avec une agilité suffisante pour passer du premier mode de fonctionnement au second mode de fonctionnement, ou réciproquement, d'un intervalle de temps à un autre. 3. Dispositif d'interface selon la 2, comprenant en outre: une borne d'horloge de synchronisation au niveau trame (FS) pour recevoir 25 ou émettre un signal d'horloge de synchronisation au niveau trame (CLK_Frame); et, - une borne d'horloge de synchronisation au niveau bit (Clk) pour recevoir ou émettre un signal d'horloge de synchronisation au niveau bit (CLK_Bit). 4. Dispositif d'interface selon l'une quelconque des 1 à 3, adapté pour la communication de données au format PCM. 5. Dispositif électronique (14, Figure 11) comprenant une interface selon l'une quelconque des 1 à 4, ainsi qu'un premier groupe de N registres de données (141,143) et un second groupe de N registres de données (142,144), respectivement pour stocker des données reçues de N autres dispositifs électroniques respectifs (11,12,13) et pour stocker des données à émettre vers lesdits N autres dispositifs électroniques respectifs. 6. Dispositif électronique selon la 5, dans lequel l'interface est conforme à l'une quelconque des 2 à 4, et dans lequel les données stockées dans les N registres de données du premier groupe, respectivement du second groupe, sont reçues, respectivement émises, dans N intervalles de temps (IT1-ITn) respectifs d'une trame. 7. Système électronique comprenant une pluralité de dispositifs électroniques selon la 5 ou la 6, couplés entre eux par l'intermédiaire d'un réseau de connexion figé. 8. Téléphone portable comprenant un système électronique selon la 7. 9. Procédé de communication de données en mode duplex, mis en oeuvre au niveau d'un dispositif électronique par l'intermédiaire d'une interface adaptée pour la communication de données en mode duplex et comprenant une première et une seconde bornes de données, avec en permanence une desdites première et une seconde bornes de données affectée à chaque sens de communication, caractérisée en ce qu'il comprend la configuration en fonctionnement des première et seconde bornes de données de telle manière que, dans un premier mode de fonctionnement, ladite première borne de données soit adaptée pour émettre mais pas pour recevoir des données et ladite seconde borne de données soit adaptée recevoir mais pas pour émettre des données, alors que, dans un second mode de fonctionnement, ladite première borne de données soit adaptée pour recevoir mais pas pour émettre des données et ladite seconde borne de données soit adaptée pour émettre mais pas pour recevoir des données. 10. Procédé selon la 9, dans lequel les données sont reçues ou émises sous forme de trames comprenant chacune une pluralité de canaux logiques multiplexés par AMRT respectivement associés à des intervalles de temps, et dans lequel les première et seconde bornes de données sont configurées avec une agilité suffisante pour passer du premier mode de fonctionnement au second mode de fonctionnement, ou réciproquement, d'un intervalle de temps à un autre. 11. Procédé selon la 9 ou la 10, dans lequel des données reçues de N autres dispositifs électroniques sont stockées N registres de données (141,143) respectifs d'un premier groupe de registres, et des données à émettre vers lesdits N autres dispositifs électroniques sont stockées dans N registres de données (142,144) respectifs d'un second groupe de registres 12. Procédé selon les 10 et 11, dans lequel les données reçues, respectivement émises, dans N intervalles de temps (ITI-lTn) respectifs d'une trame, sont stockées dans les N registres de données du premier groupe, respectivement du second groupe.
H
H04
H04L
H04L 29
H04L 29/10
FR2902849
A1
ELEMENT DE FRICTION ET SON PROCEDE DE FABRICATION
20,071,228
La présente invention se rapporte à un procédé de fabrication d'un élément de friction devant être utilisé dans des automobiles, des machines industrielles et équivalent. Dans un procédé conventionnel de fabrication d'un élément de friction utilisé dans des freins et des embrayages pour des automobiles, des machines industrielles et équivalent, un traitement d'apprêt est réalisé sur une surface d'une plaque de pression qui a été soumise à un traitement de dégraissage, un traitement de nettoyage, et un traitement de séchage. Un adhésif est appliqué après le traitement d'apprêt, et un traitement de formage est alors réalisé en appliquant de la chaleur. Comme procédé conventionnel de fabrication d'un élément de friction, le document JP-A-2002-322583 décrit un traitement de surface d'un métal de support (plaque de pression) d'un élément de friction en soumettant le métal de support à un traitement de dégraissage avec une solution alcaline aqueuse et un traitement de sablage afin de rendre rugueuse la surface, une formation de pâte et de gel n'étant pas induite sans la génération de rouille sur le métal de support en utilisant au moins un type de sels phosphates ou de sels carbonates comme élément alcalin pour la solution alcaline aqueuse. De plus, le document JP-A-2002-048174 décrit qu'un élément de friction est obtenu en utilisant un conditionnement de surface avec un élément de conditionnement de surface avant une étape de formation d'un film traité chimiquement d'un sel phosphate métallique ou un liquide pour la conversion chimique auquel un modificateur de réaction est ajouté dans une étape de formation de film traité de manière chimique ou bien les deux. Dans le procédé conventionnel de fabrication d'un élément de friction, une plaque de pression est soumise à un traitement chimique avec un sel phosphate ou équivalent et il apparaît donc un problème de charge environnementale tel que le traitement des eaux usées et des rejets transportant de la boue associé à l'eau rejetée par les étapes de renouvellement de liquide pour la conversion chimique, le lavage à l'eau, et le lavage à l'eau chaude. Afin de résoudre un tel problème de charge environnementale, les présents inventeurs ont trouvé un procédé de formation d'un film mince en céramique en trempant une plaque de pression dans une solution de précurseur de céramique, en la remontant, et en la chauffant. Selon le procédé, un élément de friction peut être fabriqué sans être soumis au traitement chimique. Toutefois, puisque le procédé exige un traitement humide utilisant la solution de précurseur de céramique, il y a un problème de stockage et de conservation qui découle de la courte durée de vie de la solution et un problème d'hygiène environnementale de génération de gaz et d'odeur. De plus, dans le procédé conventionnel de fabrication d'une matière de friction et le procédé ci-dessus de formation d'un film mince en céramique, le traitement d'apprêt est généralement réalisé avant l'application d'un adhésif. L'adhésivité de l'adhésif peut être améliorée par le traitement d'apprêt. Toutefois, puisqu'un apprêt liquide est appliqué dans le traitement d'apprêt, il est nécessaire de sécher l'agent d'apprêt après l'application de l'agent d'apprêt. Par ailleurs, puisque, dans le traitement d'apprêt, un film mince d'une couche d'apprêt est formé sur une surface d'une plaque de pression avec l'agent d'apprêt et l'adhésif est appliqué dessus, il y a comme problème que la couche d'apprêt en elle-même est décollée de la feuille de pression. Par conséquent, il est souhaitable de développer un procédé de fabrication d'un élément de friction, qui peut assurer une qualité égale ou supérieure à celle des éléments de friction conventionnels sans le traitement d'apprêt. Une ou plusieurs formes de réalisation de l'invention prévoient un procédé de fabrication d'un élément de friction, qui réduit une charge environnementale du fait qu'il n'y a pas de traitement chimique, qui a pour résultat une formation de film et une qualité d'adhésion stables, et peut également assurer une qualité égale ou supérieure à celle des éléments de friction conventionnels sans aucun traitement d'apprêt. Selon une ou plusieurs formes de réalisation de 15 l'invention, un procédé de fabrication d'un élément de friction est pourvu de : une étape de nettoyage consistant à nettoyer une plaque de pression d'un élément de friction, une étape de grenaillage consistant à projeter 20 une matière de grenaillage ayant un diamètre de particule prédéterminé dans une condition sèche sur la surface de la plaque de pression soumise à l'étape de nettoyage, une étape d'application d'adhésif consistant à appliquer un adhésif en poudre sur la surface de la plaque 25 de pression soumise à l'étape de grenaillage, et une étape de traitement de formage consistant à coller un produit préformé d'une matière de friction sur la surface de la plaque de pression soumise à l'étape d'application d'adhésif afin de réaliser un traitement de 30 formage. Selon le procédé, puisque aucun traitement chimique d'une plaque de pression n'est réalisé, une charge environnementale peut être réduite. De plus, puisqu'une matière de grenaillage est projetée dans un état sec et un adhésif en poudre est appliqué, le problème d'hygiène environnementale et le problème de stockage et de conservation d'un solvant peuvent être résolus du fait qu'il n'y a pas utilisation d'un solvant ou équivalent et également un procédé de fabrication d'une matière de friction avec une qualité d'adhésion stable. Par ailleurs, selon le procédé, puisque la surface de la plaque de pression est rendue rugueuse avec la matière de grenaillage et un adhésif est alors directement appliqué sur un film formé avec la matière de grenaillage, le traitement d'apprêt peut être omis et le problème de la couche d'apprêt en elle-même qui est décollée de la plaque de pression peut être surmonté, de telle sorte que l'adhésivité est améliorée et la qualité est stabilisée. C'est-à-dire qu'une qualité égale ou supérieure à celle des éléments de friction conventionnels peut être assurée. Dans l'étape de nettoyage, la plaque de pression de l'élément de friction est nettoyée. L'élément de friction est par exemple une plaquette de frein. De ce point de vue, l'élément de friction n'est pas limité à la plaquette de frein, et l'élément de friction peut être un patin de frein, un plateau d'embrayage, ou équivalent. L'étape de nettoyage ci-dessus peut être pourvue d'un traitement de dégraissage destiné à enlever une matière huileuse sur la plaque de pression ci-dessus et d'un traitement de séchage destiné à sécher la plaque de pression soumise au traitement de dégraissage. Dans le traitement de dégraissage, de l'huile de lubrification et de l'huile antirouille fixée pendant le travail à la presse et un autre traitement de la plaque de pression sont enlevées. Le retrait de la matière huileuse fixée sur la plaque de pression peut être effectué avec un solvant organique tel que de l'acétone mais l'utilisation d'une solution de dégraissage aqueuse est préférée. De ce point de vue, comme procédé de nettoyage de la plaque de pression, le lavage avec de l'eau chaude peut être cité comme exemple. Dans le traitement de séchage, la plaque de pression après nettoyage est séchée dans un four à température constante. Dans l'étape de grenaillage, une matière de grenaillage ayant un diamètre de particule prédéterminé est projetée dans une condition à sec sur la surface de la plaque de pression ci-dessus soumise à l'étape de nettoyage ci-dessus. En projetant la matière de grenaillage, des petits renfoncements et des petites saillies peuvent être formées sur la surface de la plaque de pression. De plus, un film ayant une épaisseur prédéterminée peut être formé en fixant la matière de grenaillage sur la surface de la plaque de pression. La formation des petits renfoncements et des petites saillies sur la surface de la plaque de pression augmente une surface d'adhésion, et il en résulte que l'adhésivité avec l'adhésif en poudre est améliorée. Par ailleurs, le grenaillage dans une condition à sec permet l'omission du traitement de séchage qui est exigé dans le traitement d'apprêt. Dans la projection de la matière de grenaillage dans une condition à sec, la matière de grenaillage est projetée au moyen d'air comprimé par exemple. Dans le grenaillage, le type de matière de grenaillage, la vitesse de grenaillage, l'angle de grenaillage, la quantité de grenaillage, et équivalent sont de préférence conçus en considération de propriétés de matière de la plaque de pression, en particulier la dureté et équivalent. Dans l'étape d'application d'adhésif, un adhésif en poudre est appliqué sur la surface de la plaque de pression ci-dessus soumise à l'étape de grenaillage ci-dessus. Plus spécialement, l'application de l'adhésif en poudre sur la surface de la plaque de pression signifie l'application de l'adhésif en poudre sur le film formé sur la surface de la plaque de pression. C'est-à-dire que, en vue d'appliquer un adhésif directement sur la surface de la plaque de pression sans aucune couche d'apprêt qui intervient, le procédé de fabrication d'un élément de friction de l'invention est différent des procédés conventionnels de fabrication d'un élément de friction. Dans ce but, une résine phénolique est un exemple d'adhésif en poudre. Dans l'étape de traitement de formage, un produit préformé d'une matière de friction qui a été préformée séparément est déposé sur la surface de la plaque de pression ci-dessus soumise à l'étape d'application d'adhésif ci-dessus et un traitement de formage est réalisé. Ainsi, un élément de friction où la matière de friction et la plaque de friction sont intégrées peut être formé. De ce point de vue, le traitement de formage est de préférence réalisé en appliquant de la chaleur et, ainsi, l'intégrité de la matière de friction et de la plaque de friction peut être encore améliorée. La matière de friction est obtenue matière de prédéterminé en mélangeant des matières premières pour la friction dans un rapport de formulation et en préformant le mélange par mise en pression afin de former une matière en forme de plaque. Comme matières premières pour la matière de friction, on peut utiliser celles couramment utilisées, par exemple une poudre d'un métal tel que du fer, de l'aluminium, du zinc ou équivalent, une fibre sans amiante telle qu'une fibre d'acier, une fibre d'aramide, ou une fibre de céramique, un lubrifiant solide tel que du graphite ou du disulfure de molybdène, un modificateur de friction organique tel que de la poussière de caoutchouc ou de la poussière d'acajou, un abrasif tel que de la zircone, de la magnésie, ou du carbure de silicium, une charge telle que du sulfate de baryum ou du carbonate de calcium, un liant tel qu'une résine phénolique, et équivalent. De plus, dans le procédé de fabrication d'un élément de friction selon une ou plusieurs formes de réalisation, l'étape de grenaillage ci-dessus peut être une étape de projection d'une matière de grenaillage ayant un diamètre de particule de 100 à 200 pm sous une pression de 0,3 à 0,5 MPa dans une direction approximativement perpendiculaire à la surface de la plaque de pression ci- dessus soumise au traitement de nettoyage ci-dessus. Le diamètre de particule de la matière de grenaillage commande la forme des petits renfoncements et des petites saillies formés sur la surface de la plaque de pression, c'est-à-dire la rugosité de surface. Dans le procédé, l'épaisseur du film est de préférence de 20 à 30 pm. De plus, la rugosité de surface de la surface de la plaque de pression est de préférence d'une valeur de rugosité arithmétique moyenne (Ra) de 2 à 3 pm. Par ailleurs, afin de former cette rugosité de surface et ce film, le diamètre de particule de la matière de grenaillage est de préférence de 100 à 200 pm, de préférence encore de 150 pm. En projetant la matière de grenaillage ayant un diamètre de particule de 100 à 200 pm dans une direction approximativement perpendiculaire à la surface de la plaque de pression, un film ayant des petits renfoncements et des petites saillies peut être formé. De plus, en ajustant la pression au moment du grenaillage à 0,3 à 0,5 MPa, un film ayant des petits renfoncements et des petites saillies peut être formé efficacement. La projection de la matière de grenaillage dans l'étape de grenaillage ci-dessus est de préférence réalisée à un débit de la matière de grenaillage ci-dessus de 10 à 20 g/minute pour une durée de grenaillage de 50 à 70 secondes. Grâce au grenaillage dans les conditions ci- dessus en plus des conditions mentionnées ci-dessus de diamètre de particule, de pression et équivalent, un film ayant une épaisseur de 20 à 30 pm peut être formé plus efficacement, des petits renfoncements et des petites saillies sur la surface du film ayant une valeur de rugosité arithmétique moyenne (Ra) de 2 à 3 pm. De plus, dans le procédé de fabrication d'un élément de friction selon une ou plusieurs formes de réalisation, la matière de grenaillage ci-dessus est de préférence une céramique ayant une dureté supérieure à celle de la plaque de pression ci-dessus. Comme cela a été mentionné ci-dessus, le grenaillage est de préférence conçu en considérant le type de la matière de grenaillage et équivalent et le fait de considérer le diamètre de particule et la dureté de la matière de grenaille est très important. Dans le procédé, puisque la plaque de pression en elle-même est une matière ayant une dureté élevée, un film stable peut être formé lorsqu'une matière de grenaillage en céramique ayant une dureté élevée est utilisée. Comme matière de grenaillage en céramique, de l'alumine, du carbure de silicium et équivalent peuvent être des exemples. Par ailleurs, dans le procédé de fabrication d'un élément de friction selon une ou plusieurs formes de réalisation de l'invention, l'étape d'application d'adhésif ci-dessus peut comprendre un dépôt électrostatique d'un adhésif en poudre ayant un diamètre de particule de 20 à 30 pm sur la surface de la plaque de pression ci-dessus soumise à l'étape de grenaillage ci-dessus. Lorsque l'application d'un adhésif est réalisée par dépôt électrostatique avec un adhésif en poudre, l'adhésif en poudre peut être fixé uniformément sur la surface du film sur laquelle des petits renfoncements et des petites saillies ont été formés. Ainsi, l'adhésivité est améliorée et la matière de friction peut être fixée de façon sûre sur la surface de la plaque de pression. Le dépôt électrostatique est effectué en appliquant un adhésif en poudre chargé sur la plaque de pression mise à la terre. Incidemment, le film sur la surface de la plaque de pression formé par le grenaillage tel que mentionné ci-dessus fonctionne comme couche sous-jacente pour l'adhésif grâce à l'application de l'adhésif en poudre. La taille de particule de la matière de grenaillage est de préférence déterminée sur la base de la rugosité de surface du film et des petits renfoncements et des petites saillies formés sur la surface mais peut être déterminée en considérant le diamètre de particule de l'adhésif en poudre. Plus spécialement, en rendant le diamètre de la matière de grenaillage plus grand que le diamètre de particule de l'adhésif en poudre, des petits renfoncements et des petites saillies ayant une surface courbe plus grande que la surface courbe de l'adhésif en poudre peuvent être formés. Il en résulte que l'adhésif en poudre peut être appliqué efficacement, c'est-à-dire collé sur la surface courbe qui forme les petits renfoncements et les petites saillies. De plus, dans le procédé de fabrication d'un élément de friction selon une ou plusieurs formes de réalisation de l'invention, l'étape de traitement de formage ci-dessus peut comprendre un traitement de préchauffage afin de chauffer la plaque de pression ci-dessus soumise à l'étape d'application d'adhésif ci-dessus à une température de 100 à 140 C, un traitement de formage thermique pour l'application de chaleur à 130 à 200 C sur la plaque de pression cidessus soumise au traitement de préchauffage ci-dessus et un produit préformé de la matière de friction ci-dessus sous une pression de 20 à 100 MPa, et un traitement thermique d'application de chaleur à 150 à 300 C pendant 1 à 15 heures sur l'élément de friction ci-dessus où la plaque de pression ci-dessus est collée sur le produit préformé de la matière de friction ci-dessus. Dans le traitement de préchauffage, de la chaleur à 100 à 140 C est appliquée sur la plaque de pression ci-dessus soumise à l'étape d'application d'adhésif ci-dessus. L'application de chaleur peut être réalisée dans un état tel que le produit préformé ci-dessus de la matière de friction est déposé sur la plaque de pression ci-dessus soumise à l'étape d'application d'adhésif ci-dessus. Le temps d'application de chaleur peut être d'environ 5 à 15 minutes. En réalisant le traitement de préchauffage, l'adhésif appliqué dans l'étape d'application d'adhésif peut être converti en un état d'écoulement avant durcissement et une pénétration de l'adhésif dans une partie poreuse de la matière de friction est ainsi facilitée. Il en résulte qu'une augmentation de la résistance d'adhésion de la matière de friction est facilitée. Dans l'étape de traitement de formage thermique, de la chaleur à 130 à 200 C est appliquée sur la plaque de pression ci-dessus soumise au traitement de préchauffage ci-dessus et le produit préformé de la matière de friction ci-dessus sous une pression de 20 à 100 MPa. Ainsi, la matière de friction est soumise à un moulage par compression à une épaisseur finale et la matière de friction et la plaque de pression sont collées l'une à l'autre. De plus, dans le traitement thermique, de la chaleur à 150 à 300 C est appliquée pendant 1 à 15 heures sur la plaque de pression ci-dessus sur laquelle la matière de friction a été collée. Le traitement thermique est également appelé post-durcissement et le durcissement du liant et de l'adhésif est effectué par le traitement thermique, de sorte que la résistance de la matière de friction est améliorée. De plus, selon le traitement thermique, la résistance d'adhésion entre la plaque de pression et la matière de friction peut être améliorée. Selon l'invention, on peut prévoir un procédé de fabrication d'un élément de friction, qui réduit une charge environnementale du fait qu'il n'y a pas de traitement chimique, a pour résultat une formation de film et une qualité d'adhésion stables, et peut également assurer une qualité égale ou supérieure à celle des éléments de friction conventionnels. D'autres aspects et avantages de l'invention ressortiront de la description suivante. La figure 1 est un organigramme montrant un procédé de fabrication d'un élément de friction selon une première forme de réalisation d'exemple. La figure 2 est un schéma montrant un état de projection d'une matière de grenaillage sur la plaque de pression. La figure 3 est un exemple d'un procédé de fabrication d'un élément de friction de l'art antérieur. La figure 4 est un tableau montrant des résultats d'essai de cisaillement. Des formes de réalisation d'exemple de l'invention vont être décrites en se référant aux figures. Dans les formes de réalisation d'exemple, un cas de fabrication d'une plaque de pression pour des plaquettes de frein d'automobile est décrit comme exemple. Toutefois, le procédé de fabrication d'un élément de friction selon l'invention n'est pas limité aux formes de réalisation d'exemple. Procédé d'adhésion La figure 1 est un organigramme montrant le procédé de fabrication d'un élément de friction selon une première forme de réalisation d'exemple. Dans l'étape S01, une plaque de pression 10 pour des plaquettes de frein est soumise à un traitement de dégraissage. La plaque de pression 10 peut être obtenue par une étape d'emboutissage de tôle. Dans le traitement de dégraissage, de l'huile de lubrification et de l'huile antirouille fixées sur la surface de la plaque de pression 10 pendant l'étape I0 d'emboutissage sont enlevées avec une solution de dégraissage soluble dans l'eau. Dans l'étape S02, la plaque de pression 10 soumise à l'étape de dégraissage est nettoyée. Plus spécialement, la plaque de pression 10 est lavée avec de 15 l'eau chaude. Dans l'étape S03, la plaque de pression 10 après nettoyage est séchée. Plus spécialement, la plaque de pression 10 après nettoyage est séchée dans un four de séchage à une température de 80 C pendant environ 1 à 2 minutes. 20 Dans l'étape SO4, une matière de grenaillage 1 est projetée sur la plaque de pression 10. La figure 2 est un schéma montrant un état de projection de la matière de grenaillage 1 sur la plaque de pression 10. Comme cela est représenté également dans la figure, dans la première forme 25 de réalisation d'exemple, la matière de grenaillage 1 composé d'alumine ayant un diamètre de particule de 150 pm est projetée sur une surface de la plaque de pression 10 dans une direction verticale sous une pression de 0,3 à 0,5 MPa depuis une buse 3 ayant un diamètre de 1,2 mm en 30 utilisant de l'air sec comme gaz de transport 2. Incidemment, dans la première forme de réalisation d'exemple, la projection est réalisée à un débit de la matière de grenaillage 1 au moment de la projection qui est de 10 à 20 g/minute et une durée de projection de 60 secondes. Ainsi, un film ayant une épaisseur de 25 pm et des petits renfoncements et des petites saillies dessus dont la valeur de rugosité arithmétique moyenne (Ra) est de 2 à 3 pm est formé sur la surface de la plaque de pression 10. La référence 4 désigne un transporteur destiné à transporter la plaque de pression 10. Dans l'étape S05, un adhésif en poudre est appliqué sur la surface, plus spécialement le film de la plaque de pression 10. Plus spécialement, un adhésif en poudre à base de résine phénolique ayant un diamètre de particule de 25 pm est appliqué de manière statique sur la surface de la plaque de pression 10 par un procédé de charge Corona. C'est-à-dire qu'un adhésif en poudre chargé est appliqué sur la surface de la plaque de pression 10 reliée à la terre. Après l'application de l'adhésif en poudre, la plaque enduite est chauffée à une température de 130 C pendant environ 15 minutes afin de former une couche d'adhésif ayant une épaisseur de 30 à 40 pm. Dans l'étape S06, un produit préformé d'une matière de friction est déposé sur la couche d'adhésif de la plaque de pression 10, qui est alors soumise à un traitement de préchauffage. Plus spécialement, de la chaleur à environ 100 à 140 C est appliquée pendant 5 à 15 minutes dans un état de superposition du produit préformé de la matière de friction et de la plaque de pression 10. Ainsi, l'adhésif peut être converti en un état d'écoulement avant durcissement. Dans l'étape S07, la plaque de pression 10 soumise au préchauffage est soumise à un traitement de formage thermique. Plus spécialement, de la chaleur à 130 à 200 C est appliquée sur la plaque de pression 10 soumise au traitement de préchauffage et le produit préformé de la matière de friction sous une pression de 20 à 100 MPa. Ainsi, le formage de la matière de friction et l'adhésion de la matière de friction et de la plaque de pression peuvent être réalisés en même temps. Dans l'étape S08 est réalisé un traitement de chauffage (post-durcissement) de la plaque de pression 10 où le traitement de formage thermique a été terminé. Plus spécialement, de la chaleur à 150 à 300 C est appliquée pendant 1 à 15 heures. Ainsi, le durcissement du liant et de l'adhésif dans la matière de friction est terminé. Comparaison avec un exemple conventionnel Un exemple du procédé de fabrication d'un élément de friction selon l'art antérieur est ensuite décrit. Par ailleurs, le procédé de fabrication d'un élément de friction mentionné ci-dessus selon la première forme de réalisation d'exemple est expliqué en comparaison avec le procédé de fabrication d'un élément de friction selon l'art antérieur. La figure 3 est un exemple du procédé de fabrication d'un élément de friction selon l'art antérieur. Premièrement, de l'étape S11 à l'étape S13, un traitement de dégraissage, un traitement de nettoyage, et un traitement de séchage d'une plaque de pression sont réalisés. De ce point de vue, le traitement de dégraissage, le traitement de nettoyage et le traitement de séchage peuvent être réalisés suivant les mêmes procédures que dans l'étape S01 à l'étape S03 décrites dans le procédé de fabrication d'un élément de friction selon la première forme de réalisation d'exemple. Une description détaillée de ceux-ci est par conséquent omise. Dans l'étape S14, la plaque de pression est trempée dans une solution de précurseur de céramique. La solution de précurseur de céramique est préparée en mélangeant du triéthoxyméthylsilane et de l'acide acétique dans un rapport molaire de 1/4 avec de l'éthanol comme solvant afin de les dissoudre, en ajoutant du polyvinylbutyral dans un rapport de 5% en poids dans un film, et en chauffant le tout à une température de 70 C pendant 3 heures afin de le concentrer de façon à être de 1 mole par litre. Dans l'étape S15, la plaque de pression trempée dans le précurseur est soulevée à une vitesse constante de 800 mm/minute et ensuite chauffée à une température de 150 C pendant 3 heures. Ainsi, un film ayant une épaisseur de 500 à 1000 nm est formé sur la surface de la plaque de pression. Ensuite, la plaque est refroidie pendant une durée prédéterminée et un film de phosphate de fer est alors en outre formé et un traitement d'apprêt est réalisé, c'est-à-dire qu'un agent d'apprêt est appliqué sur le film de phosphate de fer (étape S16). De ce point de vue, le film de phosphate de fer a une masse surfacique de 0,4 à 0,8 g/m2. De plus, une résine à base de phénol a été utilisée comme agent d'apprêt et l'épaisseur de la couche d'apprêt était de 5 à 20 }lm. Dans l'étape S17, la plaque de pression soumise au traitement d'apprêt est soumise au traitement de prédurcissement. Ensuite, dans l'étape S18, un adhésif est appliqué. Comme adhésif, un adhésif thermodurcissable est utilisé. Dans l'étape S19, la plaque de pression après l'application de l'adhésif est séchée. Après le séchage de la plaque de pression, un traitement de chauffage, un traitement de formage thermique, et un traitement de chauffage de la plaque de pression sont réalisés dans l'étape S20 à l'étape S22. De ce point de vue, le traitement de préchauffage, le traitement de formage thermique et le traitement de durcissement thermique peuvent être réalisés dans les mêmes procédures que dans l'étape S06 à l'étape S08 décrites dans le procédé de fabrication d'un élément de friction selon la première réalisation d'exemple. Une description détaillée de ceux-ci est par conséquent omise. Lorsque le procédé de fabrication d'un élément de friction selon l'art antérieur et le procédé de fabrication d'un élément de friction selon la première forme de réalisation d'exemple décrits dans ce qui précède sont comparés, le procédé de fabrication d'un élément de friction selon l'art antérieur comprend un traitement chimique de formation d'un film de phosphate de fer et également un traitement d'apprêt. Toutefois, dans le procédé de fabrication d'un élément de friction selon la première forme de réalisation d'exemple, puisque letraitement chimique et le traitement d'apprêt ne sont pas réalisés, un solvant ou équivalent exigé dans le traitement chimique et le traitement d'apprêt n'est pas utilisé, de telle sorte qu'une charge environnementale telle qu'un renouvellement d'un liquide pour la conversion chimique et un lavage avec de l'eau peut être réduite. De plus, dans le procédé de fabrication d'un élément de friction selon la première forme de réalisation d'exemple, puisque aucun solvant n'est utilisé et que la matière de grenaillage est projetée dans une condition sèche, il n'apparaît pas de problème de stockage et de conservation d'une solution. De même l'influence des odeurs sur les ouvriers est diminuée et la sécurité des ouvriers peut ainsi être assurée alors qu'un problème d'hygiène environnementale peut être réduit. Par ailleurs, dans le procédé de fabrication d'un élément de friction selon la première forme de réalisation d'exemple, l'adhésion de la matière de friction est obtenue sans aucun traitement d'apprêt qui était exigé jusqu'à présent et le nombre d'étapes est donc réduit. Le procédé de fabrication d'un élément de friction selon la première forme de réalisation d'exemple peut ainsi réaliser une réduction des coûts d'équipement, une économie d'espace et une réduction de coûts de fonctionnement. De plus, puisque la plaquette de frein fabriquée par le procédé de fabrication d'un élément de friction selon la première forme de réalisation d'exemple n'a pas de couche d'apprêt, un décollement qui est un problème d'une plaquette de frein ayant une couche d'apprêt est empêché et l'adhésivité est améliorée, de telle sorte que la qualité est stabilisée. C'est-à-dire qu'une qualité égale ou supérieure à celle des éléments de friction conventionnels peut être assurée. La figure 4 est un tableau montrant des résultats d'essai de cisaillement sur la plaquette de frein produite par le procédé de fabrication d'un élément de friction selon la première forme de réalisation d'exemple et la plaquette de frein produite par le procédé de fabrication d'un élément de friction selon l'art antérieur. De ce point de vue, le présent essai a été réalisé sur la base des normes JASO. Comme cela est représenté dans la figure 4, dans chacune des conditions de température ordinaire et de température élevée, il a été confirmé que la plaquette de frein produite par le procédé de fabrication d'un élément de friction selon la première forme de réalisation d'exemple (présent exemple) a une force de cisaillement égale à celle de la plaquette de frein produite par le procédé de fabrication d'un élément de friction selon l'art antérieur (exemple conventionnel). Ainsi, selon le procédé de fabrication d'un élément de friction selon la première forme de réalisation d'exemple, on peut procurer une plaquette de frein ayant une qualité égale à celle d'une plaquette conventionnelle, même lorsque aucun traitement d'apprêt n'est réalisé. Il est évident pour les gens du métier que différentes modifications et variantes peuvent être apportées aux formes de réalisation décrites de la présente invention sans sortir de l'esprit ou de la portée de l'invention. Il est ainsi prévu que la présente invention couvre toutes les modifications et variantes de cette invention en rapport avec sa portée et leurs équivalents
Un élément de friction est fabriqué par : une étape de nettoyage S02 consistant à nettoyer une plaque de pression d'un élément de friction; une étape de grenaillage S04 consistant à projeter une matière de grenaillage ayant un diamètre de particule prédéterminé dans une condition sèche sur une surface de la plaque de pression; une étape d'application d'adhésif S05 consistant à appliquer un adhésif en poudre sur la surface de la plaque de pression; et une étape de traitement de formage S07 consistant à coller un produit préformé d'une matière de friction sur la surface de la plaque de pression.
1. Procédé de fabrication d'un élément de friction, caractérisé en ce qu'il comprend : une étape de nettoyage consistant à nettoyer une plaque de pression (10) d'un élément de friction; une étape de grenaillage consistant à projeter une matière de grenaillage (1) dans une condition sèche sur la surface de la plaque de pression (10) soumise à l'étape de nettoyage; une étape d'application d'adhésif consistant à appliquer un adhésif en poudre sur la surface de la plaque de pression (10) soumise à l'étape de grenaillage; et une étape de traitement de formage consistant à coller un produit préformé d'une matière de friction sur la surface de la plaque de pression (10) soumise à l'étape d'application d'adhésif afin de réaliser un traitement de formage. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la matière de grenaillage (1) a un diamètre de particule de 100 à 200 pm, et la matière de grenaillage (1) est projetée sous une pression de 0,3 à 0,5 MPa dans une direction sensiblement perpendiculaire à la surface de la plaque de pression (10), dans l'étape de grenaillage. 3. Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la matière de grenaillage (1) est une céramique ayant une dureté plus grande que la dureté de la plaque de pression (10). 4. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que l'adhésif en poudre a un diamètre de particule de 20 à 30 p.m, et l'adhésif en poudre est appliqué sur la surface de la plaque de pression (10) par un dépôt électrostatique, dans l'étape d'application d'adhésif. 5. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que l'étape de traitement de formage comprend : un traitement de préchauffage consistant à chauffer la plaque de pression (10) soumise à l'étape d'application d'adhésif à une température de 100 à 140 C; un traitement de formage thermique consistant à appliquer de la chaleur à 130 à 200 C sur la plaque de pression (10) soumise au traitement de préchauffage et un produit préformé de la matière de friction sous une pression de 20 à 100 MPa; et un traitement thermique consistant à appliquer de la chaleur à 150 à 300 C pendant 1 à 15 heures sur l'élément de friction où la plaque de pression (10) est collée sur le produit préformé de la matière de friction par le procédé de formage thermique. 6. Elément de friction obtenu en formant intégralement une plaque de pression (10) et une matière de friction, l'élément de friction étant caractérisé en ce qu'il comprend : une plaque de pression (10); une couche de matière de grenaillage formée en projetant une matière de grenaillage (1) dans une condition sèche sur une surface de la plaque de pression (10);une couche d'adhésif formée en appliquant un adhésif en poudre sur la couche de matière de grenaillage; et une matière de friction collée sur la surface de la plaque de pression (10) qui est pourvue de la couche d'adhésif. 7. Elément de friction selon la 6, caractérisé en ce que la couche de matière de grenaillage comprend une couche de céramique ayant une épaisseur de 20 à 30 pm.
F
F16
F16D
F16D 69
F16D 69/04
FR2901046
A1
SYSTEME ET PROCEDE DE CONTROLE DOMOTIQUE ASSURANT LA PROTECTION CONTRE LE VENT
20,071,116
Domaine technique L'invention concerne les dispositifs de contrôle domotique et plus particulièrement les dispositifs de contrôle de stores extérieurs et les moyens dont ils sont dotés pour assurer la protection du store en cas de coup de vent. Art antérieur Les stores extérieurs servent généralement à l'occultation des ouvertures d'un bâtiment ou encore à ombrager un espace extérieur comme une terrasse. Ces stores peuvent être constitués de toiles, de panneaux ou encore de lamelles qu'il est possible de déployer de telle sorte qu'ils offrent un obstacle aux rayons du soleil. Ils sont généralement dotés d'' un mécanisme permettant de les replier et de les déployer. Ils peuvent, par exemple dans le cas d'une toile, s'enrouler autour d'un axe au sein d'un coffre. Un exemple d'un tel store est représenté à la Fig. 1. On y voit un store 1.1 constitué d'une toile 1 3 qui s'enroule autour d'un axe 1.5 au sein du coffre 1.10. La toile est tendue entre l'axe 1.5 et une barre de tension 1.4 tandis que deux bras pliants 1.2 assurent le maintien de la barre de tension 1.4. De tels stores offrent généralement une prise au vent importante. De ce fait, ils risquent d'être détériorés quand le vent souffle fort. Il est donc important de les doter d'un système de protection permettant de les replier au-dessus d'une certaine force de vent. Si le store est à commande manuelle, il faut que l'utilisateur du store pense à replier celui-ci quand le vent forcit. Il est courant de nos jours de motoriser les stores. Dans ce cas un moteur 1.6 permet de mécaniser le processus de repliement du store 1.1. Le moteur 1.6 entraîne l'axe 1.5 en rotation permettant le repliement et le déploiement du store. Ce moteur peut être commandé par des moyens de commande 1.7. Ces moyens de commande peuvent être manuels, ils sont dans ce cas constitués essentiellement d'un interrupteur. Mais il est également possible de piloter ces moyens de commande par un dispositif de contrôle 1.8. Ce dispositif de contrôle peut, par exemple, envoyer des commandes de déploiement ou de repliement via un protocole radio ou encore via un câblage électrique. Pour assurer la protection du store, il est alors possible d'adjoindre au système de contrôle un anémomètre fixé à l'extérieur du domicile et permettant de recueillir une indication de force du vent. Cette indication est utilisée par le système de contrôle pour envoyer une commande de repliement du store lorsque la force du vent dépasse un seuil préalablement fixé. Ainsi on est assuré que le store ne sera jamais exposé à des forces de vent importantes risquant de le détériorer. Cette façon de faire nécessite donc l'installation d'un anémomètre à l'extérieur du bâtiment ainsi que des moyens de communication entre celui-ci et le système de contrôle. Exposé de l'invention De cette façon il est possible de se passer de l'installation d'un anémomètre, et de simplifier ainsi le système installé dans le bâtiment. La fiabilité du dispositif se trouve également améliorée par la suppression d'un appareil mécanique susceptible de disfonctionnements. L'invention concerne un système de contrôle d'un dispositif extérieur d'occultation solaire susceptible de subir des dégradations dues à un vent de force excessive, ledit système étant doté d'une fonction de protection du dispositif contre le vent comportant des moyens de connaître la force du vent et des moyens de commander le repliement du dispositif lorsque cette force de vent excède un seuil paramétré et des moyens de connexion à un réseau de communication. Les moyens de connaître la force du tient comprennent des moyens d'interrogation d'un serveur distant, via les moyens de connexion, en vue d'obtenir cette force de vent. Selon un mode particulier de l'invention les moyens de connexion comprennent une liaison bluetooth avec un appareil lui-même connecté au réseau de communication. Selon un mode particulier de l'invention les moyens de connexion comprennent une liaison wi-fi avec un appareil lui-même connecté au réseau de communication. Selon un mode particulier de l'invention, le système comprend, en outre, des 10 moyens de connaître sa localisation géographique. Selon un mode particulier de l'invention, les moyens de connaître la,localisation géographique sont constitués d'un paramètre entré lors d'une phase de configuration du système. Selon un mode particulier de l'invention, les moyens de connaître la localisation géographique sont constitués d'un récepteur de radio positionnement à même de calculer cette localisation automatiquement. 20 Selon un mode particulier de l'invention, les moyens d'interrogation comportent des moyens d'envoyer une requête demandant la force du vent au serveur distant et des moyens de recevoir une réponse comportant une indication de force de vent. Selon un mode particulier de l'invention, la localisation géographique est 25 incluse dans la requête au serveur distant. Selon un mode particulier de l'invention, un identifiant du système est inclus dans la requête au serveur distant. 30 L'invention concerne également un dispositif extérieur d'occultation solaire doté d'un système de contrôle tel que décrit. L'invention concerne également un procédé de protection contre le vent d'un dispositif d'occultation solaire susceptible de subir des dégradations dues à un vent de 15 force excessive, ledit procédé étant mis en oeuvre par un système de contrôle dudit dispositif comportant des moyens de commander le repliement du dispositif comportant une étape de détermination de la force du vent, une étape de commande du repliement du dispositif lorsque cette force de vent excède un seuil paramétré, ledit système comportant des moyens de connexion à un réseau de communication, l'étape de détermination de la force du vent comprend une étape d'interrogation d'un serveur distant, via les moyens de connexion, en vue d'obtenir cette force de vent. Selon un mode particulier de l'invention, l'étape d'interrogation du serveur distant comprend une étape d'envoi d'une requête au serveur et une étape de réception d'une réponse comprenant la force du vent de la part du serveur. Selon un mode particulier de l'invention, le procédé comporte, en outre, une étape de détermination de la localisation géographique du dispositif. Selon un mode particulier de l'invention, l'étape de détermination de la localisation géographique du dispositif comprend la lecture d'un paramètre entré lors d'une phase de configuration du système. 20 Selon un mode particulier de l'invention, l'étape de détermination de la localisation géographique du dispositif se fait par calcul de cette localisation au moyen d'un récepteur de radio positionnement. Selon un mode particulier de l'invention, la localisation géographique est 25 incluse dans la requête au serveur distant. Selon un rnode particulier de l'invention, un identifiant du système est inclus dans la requête au serveur distant. 30 Brève description des dessins Les caractéristiques de l'invention mentiônnées ci-dessus, ainsi que d'autres, apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un exemple de15 réalisation, ladite description étant faite en relation avec les dessins joints, parmi lesquels : La Fig. 1 représente un exemple connu de store doté de son système de contrôle et de protection contre le vent. La Fig. 2 représente un organigramme d'un exemple de réalisation de l'interrogation par le système de contrôle d'un serveur distant. La Fig. 3 représente un exemple d'architecture d'un système de store protégé contre le vent selon l'invention. La Fig. 4,représente l'architecture logicielle d'un exemple de réalisation de système de contrôle selon l'invention. La Fig. 5 représente l'architecture matérielle d'un exemple de réalisation de système de contrôle selon l'invention. La Fig. 6 représente les interactions entre le dispositif d'occultation, le système de contrôle et le serveur dans un exemple de réalisation de l'invention. Exposé détaillé de l'invention Il est de plus en plus courant que les bâtiments, qu'il s'agisse d'habitations individuelles ou de bâtiments professionnels, soient reliés à un réseau de communication comme, par exemple, Internet. L'idée à la base de l'invention est de tirer parti de la présence de ce réseau de communication pour implémenter la fonction de protection d'un dispositif d'occultation solaire tel qu'un store extérieur. Le terme de store est employé dans un sens général où il désigne tout dispositif d'occultation solaire. Il est en effet possible, dès lors que le dispositif de contrôle du store possède des moyens de connexion au réseau de communication d'envisager de remplacer l'anémomètre par l'interrogation d'un serveur distant disponible via ce réseau de communication. Dans ce cas, le dispositif de contrôle ne dispose plus, comme dans l'art antérieur décrit Fig. 1, de l'indication de force de vent fournie par l'anémomètre. Il doit implémenter un mécanisme d'interrogation basé sur un système de requête/réponse adressée à un serveur. Ce mécanisme général est illustré à la Fig. 2. Le dispositif de contrôle envoie une requête lors d'une étape E21, en retour il reçoit une réponse du serveur lors d'une étape E22, cette réponse contient une indication de la force du vent. Il est alors à même de comparer cette indication à un seuil lors de l'étape E23. Si la force de vent est supérieure à ce seuil E24, il commande alors le repliement du store clans une étape E25 de façon à assurer sa protection. Ce mécanisme sera répété au cours du temps. Pour implémenter cette solution, le dispositif de contrôle du store doit être connecté au réseau de communication. Cette connexion peut prendre diverses formes. La Fig. 3 représente un exemple d'architecture d'un système de store protégé contre le vent selon l'invention. On peut y voir un dispositif de contrôle selon l'invention 3.8. Ce dispositif de contrôle 3.8 permet de commander des stores 3.1 au nombre de trois sur la figure, chacun de ces stores pouvant être actionné par un dispositif de commande 3.7. Le dispositif de contrôle dialogue avec les dispositifs de commande pour piloter le déploiement et le repliement des stores. Ce dialogue utilise un lien 3.11 qui peut être un lien Filaire ou encore un lien radio. Il est possible d'utiliser un protocole de commande domotique comme l'EIB ( European Installation Bus en anglais) normalisé par l'ISO ( International Standardization Organisation en anglais). L'exemple de réalisation utilise le protocole X2D développé par le demandeur. Le domicile est également doté d'un réseau local 3.12 encore appelé réseau domestique. Ce réseau est connecté à Internet via une passerelle 3.13 qui peut être un modem ADSL ( Asymetric Digital Subscriber Line en anglais), mais aussi un modem câble ou tout autre moyen de connexion à Internet. Cette connexion permet d'offrir de multiples services à l'usager comme la téléphonie sur IP ( Internet Protocol en anglais) en y branchant un téléphone 3.18, de la diffusion de contenu multimédia en y connectant une télévision 3.17 où encore l'accès à Internet pour un micro-ordinateur 3.16. Le réseau domestique peut être constitué d'un réseau filaire basé par exemple sur la technologie Ethernet, normalisée sous la référence 802.3 par l'IEEE ( Institute of Electrical and Electronics Engineers ) ou encore d'un réseau sans fil comme par exemple un réseau Wi-Fi normalisé sous la famille de référence 802.11 par l'IEEE. L'invention repose sur la connexion du dispositif de contrôle 3.8 au réseau domestique 3.12. Cette connexion peut se faire de diverses façons. Par exemple, elle peut prendre la forme d'une connexion Bluetooth à un appareil du réseau domestique qui servira de relais pour les communications entre le dispositif de contrôle et le réseau de communication. La norme Bluetooth est un standard de communication point à point par radio dans la bande des 2,4 GHz. Dans le cas où la passerelle est dotée de capacités de routage sans fil Wi-Fi, il est possible d'établir cette connexion en Wi-Fi. Dans ce cas le dispositif de contrôle sera un client du réseau Wi-Fi du domicile et aura, à ce litre, accès au réseau de communication. Une connexion directe en Ethernet est également possible dans le cas d'un réseau câblé selon cette technologie. Quelle que soit le mode de connexion adopté, le dispositif de contrôle fonctionne comme client du réseau domestique et peut accéder au réseau de communication par son entremise. Une variante du mode de réalisation permet une connexion directe au réseau de communication dans le cas où le domicile n'est pas doté d'un réseau domestique. Dans ce cas, il suffit de doter le dispositif de contrôle d'un modem pour lui permettre de se connecter directement au réseau de communication. On peut également, par ce biais, connecter directement le dispositif de contrôle au serveur distant disposant également de modems en réception. Le serveur distant doit fournir au dispositif de contrôle une information sur la force du vent. Pour ce faire, le serveur distant peut être un serveur dédié qui maintient à jour une carte des forces de vent. Il est possible pour le serveur distant d'obtenir ces données auprès de serveurs tels que les serveurs de météorologie. Ces derniers sont accessibles en libre service. Dans ce cas la fonction du serveur est de récupérer périodiquement ces données et de les mettre à disposition des dispositifs de contrôle sous une forme convenue. Ce serveur peut être maintenu par le fabricant ou le distributeur des dispositifs de contrôle ou par un opérateur autonome. Dans un mode particulier de réalisation de l'invention, le dispositif de contrôle est doté de moyens d'interrogation et d'analyse des réponses des serveurs publiques de météorologie. Dans ce cas, il est nécessaire de prévoir des mises à jour de ces moyens pour s'adapter aux évolutions de format de ces sites. Pour obtenir une information pertinente sur la force de vent à laquelle est soumise un bâtiment donné, il est nécessaire de pouvoir localiser géographiquement ce bâtiment. Cette localisation peut être paramétrée dans le dispositif de contrôle lors de l'installation du système. Dans ce cas l'installateur procédant à la mise en marche entrera, par exemple, le nom de la ville la plus proche du bâtiment. Dans une variante de réalisation de l'invention, le dispositif de contrôle peut être doté de moyens de radio positionnement comme par exemple le système GPS ( Global Positionning System en anglais). Dans ce cas, par l'analyse de signaux radio émis par plusieurs satellites, le dispositif de contrôle peut obtenir son positionnement précis. Dans une autre variante de réalisation de l'invention, cette information n'est pas disponible pour le dispositif de contrôle, mais mémorisée par le serveur. Cette solution peut être adoptée lorsque l'opérateur du serveur est, par exemple, le fournisseur du système. Dans ce cas il mémorise sur le serveur la localisation géographique de ses clients. Il est alors facile d'associer lors d'une phase d'interrogation, la requête d'un client avec sa localisation géographique de façon à lui fournir une indication de force de vent précise concernant son lieu d'implantation. Le dispositif de contrôle peut prendre plusieurs formes. Il doit posséder une interface permettant le contrôle des stores. Nous avons vu que cette interface peut être filaire ou sans fil. Il doit également posséder une interface de connexion ,à un réseau de communication de façon à pouvoir entrer en communication avec le serveur distant. Cette interface peut également être filaire, par exemple Ethernet ou encore sans fil, comme une interface Wi-Fi ou Bluetooth, ou encore être constituée d'un modem. Ce dispositif doit généralement être commandable par l'utilisateur. Il possède donc généralement un écran et des commandes sous la forme de boutons. Ces derniers peuvent être des boutons réels ou encore des boutons virtuels disposés sous la forme de contrôles sur l'écran. L'architecture matérielle d'un exemple de réalisation est représentée Fig. 5. Dans cette exemple, le dispositif prend la forme d'une télécommande sans fil 5.5 composée d'une interface infrarouge 5.3 permettant la commande d'appareils de salon comme un téléviseur ou un lecteur de DVD, une interface radio Bluetooth 5.1 permettant la connexion à un appareil tel qu'un ordinateur personnel ou autre. Cette interface servira d'interface de connexion au réseau de communication dans notre cas. Le pilotage des appareils domotiques comme les stores se fait via une interface radio X2D 5.2. Un écran 5.4 permet les interactions avec l'usager. Le tout est piloté par un processeur 5.6 faisant tourner un ensemble logiciel logé dans une mémoire 5.7. Tous ces modules communiquent via un bus interne 5.8. La Fig. 4 illustre l'architecture logicielle de cet exemple de réalisation. On y retrouve les modules 1IW de la figure 5, l'interface Bluetooth 4.1, l'interface radio 4.2, l'interface infrarouge 4.3, l'écran 4.4. Ces interfaces sont pilotées par une couche de pilotes (u drivers en anglais) 4.5. On retrouve au-dessus un module de gestion de l'interface homme/machine 4.9, un module de gestion des commandes infrarouges 4.8, un module de gestion du protocole X2D 4.7 et une pile TCP/IP ( Transfer Control Protocol / Internet Protocol en anglais) 4.6 qui va gérer les communications avec le réseau de communication via l'interface Bluetooth. Le module 4.10 implémente la fonction de protection. Il interagit avec le module 4.6 pour l'interrogation du serveur distant et avec le module X2D 4.7 pour commander le repliement du store lorsque la force du vent le rend nécessaire. Le module 4.11 est un applicatif de contrôle global gérant l'ensemble de la télécommande. La Fig. 6, quant à elle, illustre les échanges intervenant entre les différents appareils impliqués dans la fonction de protection du store selon l'exemple de réalisation de l'invention. Ces appareils sont le store à protéger, le dispositif de contrôle, maître d'oeuvre de la fonction de protection et le serveur distant fournissant les données de force de vent. La fonction de protection est initiée par le dispositif de contrôle dans une étape E61. Lors de cette étape, le dispositif détermine la position géographique du bâtiment. Nous avons vu que cette détermination peut se résumer à la lecture de l'information en mémoire dans le cas où cette donnée est enregistrée lors de la configuration par l'installateur ou encore consister en une lecture de cette donnée en interrogeant un module de radio positionnement. Le dispositif envoie alors une requête Msgl au serveur pour demander la force du vent. Cette requête Msgl peut, par exemple, être faite en utilisant le protocole HTTP ( Hyper Text Transfer Protocol en anglais). Cette requête Msg1 contient l'information de localisation géographique déterminée lors de l'étape E61. Sur réception de cette requête Msgl, le serveur détermine la force du vent par consultation de sa carte des forces de vent et de la localisation géographique contenue dans la requête. C'est l'étape E62. Une fois cette indication de force de vent déterminée, le serveur envoie la réponse Msg2 contenant cette indication sous forme de réponse HTTP au dispositif de contrôle. Celui-ci compare alors cette indication reçue avec une valeur de seuil préalablement configurée lors d'une étape E63. En fonction du résultat de cette comparaison, lorsque la force de vent indiquée dépasse le seuil, le dispositif de contrôle envoie au store le message Msg3 lui commandant de se replier pour éviter toute détérioration du store. Ce message est envoyé en utilisant le protôcolè X2D. Sur réception de cette commande, le store se replie lors de l'étape E64. Nous avons vu que l'étape E61 de détermination de l'emplacement géographique du bâtiment peut être également conduite par le serveur. Dans ce cas celui-ci possède l'information de localisation géographique de chaque installation et la requête Msgl contient alors un identifiant de l'installation qui est utilisée par le serveur pour retrouver cette localisation. Pour assurer une bonne protection sur la durée, cette opération doit être répétée. La fréquence de cette répétition dépend de la nature exacte de l'indication de force de vent communiquée. Si cette indication est représentative de la force actuelle, la fréquence doit être élevée. Par contre, si cette indication est, par exemple, le maximum de force de vent prévu pour une durée déterminée, par exemple les 4 heures suivantes, il suffit d'exécuter cette fonction de protection à une fréquence inférieure à cette durée pour assurer un bonne protection du matériel. Il apparaîtra à l'homme du métier que l'invention ne se limite pas à l'exemple de réalisation décrit. En particulier, elle peut s'appliquer à tout matériel sensible au vent et susceptible d'être positionné automatiquement dans une position de sécurité
L'invention vise à offrir des stores dotés d'un dispositif de protection face aux coups de vent sans nécessiter l'installation d'un anémomètre. Pour ce faire, le système de contrôle est doté de moyens d'interrogation de serveurs distants disposant des informations de force de vent. Il est possible d'utiliser à cette fin, par exemple, le réseau Internet maintenant disponible dans un nombre croissant de bâtiments. Les serveurs pourront être constitués de serveurs météorologiques déjà disponibles sur Internet ou encore de serveurs dédiés à cette fonctionnalité.
1/ Système de contrôle (1.8, 3.8) d'un dispositif extérieur d'occultation solaire (1.1, 3.1) susceptible de subir des dégradations dues à un vent de force excessive, ledit système étant doté d'une fonction de protection (4.10) du dispositif contre le vent comportant des moyens de connaître la force du vent et des moyens de commander le repliement du dispositif lorsque cette force de vent excède un seuil paramétré, caractérisé en ce que le système comporte, en outre, des moyens de connexion (4.1, 5.1) à un réseau de communication et que les moyens de connaître la force du vent comprennent des moyens d'interrogation d'un serveur distant (3.15), via les moyens de connexion, en vue d'obtenir cette force de vent. 2/ Système de contrôle selon la 1 où les moyens de connexion comprennent une liaison bluetooth avec un appareil lui-même connecté au réseau de communication. 3/ Système de contrôle selon la 1 où les moyens de connexion comprennent une liaison wi-fi avec un appareil lui-même connecté au réseau de 20 communication. 4/ Système de contrôle selon l'une des précédentes comprenant en outre des moyens de connaître sa localisation géographique. 25 5/ Système de contrôle selon la 4 où les moyens de connaître la localisation géographique sont constitués d'un paramètre entré lors d'une phase de configuration du système. 6/ Système de contrôle selon la 5 où les moyens de connaître la 30 localisation géographique sont constitués d'un récepteur de radio positionnement à même de calculer cette localisation automatiquement. 7/ Système de contrôle selon l'une des 1 à 6 où les moyens d'interrogation comportent des moyens d'envoyer une requête (Msgl), demandant laforce du vent au serveur distant et des moyens de recevoir une réponse (Msg2) comportant une indication de force de vent. 8/ Système de contrôle selon la 7 et selon l'une des 5 2 à 4 où la localisation géographique est incluse dans la requête au serveur distant (3.15). 9/ Système de contrôle selon la 7 où un identifiant du système est inclus dans la requête au serveur distant (3.15). 10/ Dispositif extérieur d'occultation solaire doté d'un système de contrôle selon l'une des 1 à 9. 11/ Procédé de protection contre le vent d'un dispositif d'occultation solaire 15 susceptible de subir des dégradations dues à un vent de force excessive, ledit procédé étant mis en oeuvre par un système de contrôle (1.8, 3.8) dudit dispositif comportant des moyens de commander le repliement du dispositif comportant : - une étape (E21, E22) de détermination de la force du vent ; - une étape (E25) de commande du repliement du dispositif lorsque cette force 20 de vent excède un seuil paramétré ; caractérisé en ce que - ledit système comportant des moyens de connexion (4.1, 5.1) à un réseau de communication. l'étape de détermination de la force du vent comprend une étape d'interrogation (E21, E22) d'un serveur distant (3.15), via les moyens de connexion 25 (4.1, 5.1), en vue d'obtenir cette force de vent. 12/ Procédé selon la 11 où l'étape d'interrogation du serveur distant (3.15) comprend : - une étape (E21) d'envoi d'une requête (Msgl) au serveur ; 30 - une étape (E22) de réception d'une réponse (Msg2) comprenant la force du vent de la part du serveur. 13/ Procédé selon l'une des 11 à 12 comportant en outre une étape (E61) de détermination de la localisation géographique du dispositif. 1014/ Procédé selon la 13 où l'étape (E61) de détermination de la localisation géographique du dispositif comprend la lecture d'un paramètre entré lors d'une phase de configuration du système. 15/ Procédé selon la 13 où l'étape (E61) de détermination de la localisation géographique du dispositif se fait par calcul de cette localisation au moyen d'un récepteur de radio positionnement. 10 16/ Procédé selon la 12 et l'une quelconque des 13 à 15 où la localisation géographique est incluse dans la requête au serveur distant (3.15). 17/ Procédé selon la 12 où un identifiant du système est inclus 15 dans la requête au serveur distant (3.15).5
G,H
G08,H04
G08B,G08C,H04B,H04L
G08B 23,G08C 17,H04B 7,H04L 12
G08B 23/00,G08C 17/02,H04B 7/00,H04L 12/28
FR2889571
A1
SEGMENT DE PISTON D'UN MOTEUR A COMBUSTION INTERNE
20,070,209
La présente invention concerne les moteurs à combustion interne. Elle a notamment pour objet un segment de piston et plus particulièrement un segment de piston disposé dans une gorge de forme annulaire ménagée en périphérie du piston. Dans les moteurs à combustion interne, il est connu de disposer un segment de piston dans une gorge du piston, de manière à assurer l'étanchéité entre la partie inférieure du moteur qui comprend le carter d'huile de lubrification, et la partie supérieure du moteur qui comprend la chambre de combustion. De préférence, trois types de segment de piston sont nécessaires pour assurer cette étanchéité lorsque le piston est en mouvement de translation dans la chemise, chacun des segments assurant alors un rôle déterminé. C'est ainsi qu'il est connu de disposer, dans une gorge supérieure, un segment dit supérieur destiné à résister à la chaleur et à assurer l'étanchéité de la chambre de combustion, dans une gorge inférieure, un segment racleur destiné à empêcher les remontées d'huile du carter d'huile vers la chambre de combustion, et, dans au moins une gorge intermédiaire, un segment de compression assurant la récupération de l'huile qui remonte du carter d'huile. Toutefois, on observe des défauts d'étanchéité au niveau de chacun des segments, qui se traduisent notamment par des remontées d'huile du carter d'huile vers la chambre de combustion et par des fuites de gaz issues de la chambre de combustion vers le carter d'huile. En effet, pour des régimes élevés, les segments sont soumis à des mouvements de battement radiaux, c'est-à-dire des mouvements de battement suivant des directions perpendiculaires à l'axe longitudinal du piston et à des mouvements de battement axiaux, c'est-à-dire parallèles à l'axe du piston, qui affectent la stabilité du positionnement des segments. Ainsi, sous certaines conditions de charge et de régime, le segment d'étanchéité supérieur devient instable et n'est plus étanche vis-à-vis des gaz de combustion. Plus précisément, le phénomène de battement axial 2889571 2 est généralement observé sous faible charge et à haut régime. Durant ces phases de battement axial, le débit de gaz augmente subitement jusqu'à six fois sa valeur en fonctionnement normal. Parallèlement et lors des phases de battements radiaux et axiaux, il se produit également des remontées d'huile à travers le segment racleur, puis à travers le segment de compression. Ces fuites alimentent une première zone de la surface du piston délimitée par ledit segment racleur et le segment de compression, ainsi qu'une seconde zone de la surface du piston délimitée par ledit segment compression et le segment d'étanchéité supérieure. Lorsque la pression d'huile, dans ces zones appelées aussi cordons, augmente au delà d'un certain seuil, l'huile rentre dans les gorges du piston et forme des films au niveau des faces inférieures des segments, qui sont écrasés par les mouvement de battement axial des segments. Une partie de l'huile est alors projetée vers le fond de la gorge du piston puis remonte vers la chambre de combustion. Afin de s'affranchir de la problématique des battements radiaux et axiaux, le document US 4941669 propose un segment en alliage d'aluminium renforcé en fibres de carbone disposées de manière concentrique. Toutefois, la répartition homogène des fibres dans tout le volume du segment privilégie l'augmentation de la raideur radiale par rapport à l'augmentation de la raideur axiale du segment. Cette configuration nécessite notamment de s'assurer que la raideur radiale du segment n'est pas trop élevée, auquel cas les frottements entre le segment et la chemise du piston pourraient générer une perte de charge pour le moteur. C'est pourquoi, la présente invention a pour objectif d'augmenter uniquement la raideur axiale d'un segment de piston, sans modifier la raideur radiale dudit segment. 2889571 3 A cet effet, l'invention a pour objet un segment de piston pour moteur à combustion interne comprenant au moins un raidisseur destiné à augmenter la raideur dudit segment suivant l'axe longitudinal du piston. Selon d'autres caractéristiques: - le raidisseur admet une forme cylindrique concentrique avec le segment; - le raidisseur admet une forme cylindrique de section rectangulaire; - la largeur de la section rectangulaire est inférieure au dixième de la longueur de ladite section rectangulaire; - la longueur de la section rectangulaire est légèrement inférieure à l'épaisseur du segment; - le raidisseur admet un module d'Young supérieur à 3 fois le module d'Young du matériau constituant le segment. Selon un premier mode de réalisation: - le raidisseur est placé au milieu du segment lors du frittage du segment. Selon un second mode de réalisation: - le raidisseur est fixé par collage au bord intérieur du segment. Selon une variante du second mode de réalisation: - le raidisseur est fixé par soudage au bord intérieur du segment. L'invention a également pour objet un piston de moteur à combustion interne comportant au moins un segment tel que décrit précédemment. L'invention va maintenant être décrite plus en détail mais de façon non limitative en regard des figures annexées, dans lesquelles: - la figure 1 est une représentation schématique d'une partie d'un moteur composée notamment d'un vilebrequin et d'un piston monté dans une chemise et comportant trois gorges de segments; - la figure 2 est une représentation schématique plus détaillée de la partie supérieure d'un piston de moteur à combustion interne comportant un segment conforme à l'invention; - la figure 3 est une représentation en perspective détaillée d'un segment conforme à l'invention; - la figure 4 est une représentation en perspective détaillée de la section d'un segment conforme à l'invention selon un premier mode de réalisation; et - la figure 5 est une représentation en perspective détaillée de la section d'un segment conforme à l'invention selon un second mode de réalisation. La figure 1 représente une partie d'un moteur à combustion interne composée notamment d'un vilebrequin 9, d'une bielle 8 et d'un piston 1 placé dans une chemise 7 du piston 1. Ledit piston est pourvu de trois gorges 4a, 4b, 4c destinées à loger chacune un segment de piston. Lorsque le piston 1 est en translation dans la chemise 7, il met en rotation via la bielle 8 le vilebrequin 9. Les figures 2 et 3 représentent un segment d'étanchéité supérieur 2 logé dans la gorge 4a du piston 1. Suivant un premier mode de réalisation décrit à la figure 4, le segment 2 comprend un raidisseur 3 de forme cylindrique, tout comme le segment 2, disposé dans l'épaisseur dudit segment. Ledit raidisseur admet en outre une section rectangulaire 5. Avantageusement, la largeur I de la section rectangulaire 5 est choisie inférieure au dixième de la longueur L de ladite section rectangulaire et la longueur L de ladite section rectangulaire est choisie légèrement inférieure à l'épaisseur e du segment 2. Ces caractéristiques géométriques permettent ainsi d'obtenir une raideur selon l'axe longitudinal 6 du piston 1, dominée par la raideur du raidisseur 3, et d'obtenir une raideur radiale (c'est-à-dire selon un axe perpendiculaire à l'axe longitudinal 6) dominée par la raideur du matériau constituant le segment 2. Le raidisseur 3 n'a donc que peu d'influence sur la raideur radiale du segment 2. Afin d'augmenter le plus possible la raideur axiale, on utilise un matériau possédant un module d'Young très supérieur au module d'Young du matériau constituant le segment 2 et on maximise la longueur L de la section 5, qui reste toutefois bornée par l'épaisseur e du segment 2. Avantageusement, pour un segment en acier de module d'Young de l'ordre de 210000 MPa, on utilise un raidisseur en composite chargé en fibres de carbone possédant un module d'Young de l'ordre de 600000 MPa. Le fonctionnement du piston est conforme à celui décrit précédemment et n'est donc pas re-décrit. L'influence du raidisseur 3 sur la raideur axiale et non sur la raideur 10 radiale du segment 2 se démontre en étudiant par exemple l'expression du moment fléchissant suivant un axe de contrainte. En effet, en assimilant une portion du segment 2 comportant le raidisseur 3 à une poutre encastrée à une de ses extrémités et en calculant classiquement l'expression en fonction de l'abscisse x de la flèche fz de la poutre suivant un axe z parallèle à l'axe 6, il apparaît que le module d'Young Er et la longueur L du raidisseur 3 influence la flèche fz, et de fait sur la raideur suivant l'axe 6: fz(x)=''x3 1 3 EsIsz+Er.Irz) Où : F est une force suivant l'axe 6 appliquée sur toute la distance x de la portion du segment 2 pourvu du raidisseur 3 considéré, Es, Er les modules d'Young respectifs du segment et du raidisseur, Isz est le moment quadratique suivant l'axe z de la section du segment 2 suivant un plan passant par l'axe 6, Irz est le moment quadratique suivant l'axe z de la section du raidisseur 3 suivant un plan passant par l'axe 6, Avec: Isz = h123 h étant la largeur du segment 2 et e son épaisseur Irz = l 12 3 I étant la largeur et L la longueur de la section rectangulaire 5. De même, le calcul classique de l'expression en fonction de l'abscisse x de la flèche fy suivant l'axe y perpendiculaire à l'axe z montre que la largeur I du raidisseur 3, très faible devant la largeur h du segment 2, n'impacte que peu sur ladite flèche fy, et de fait n'impacte que peu sur la raideur radiale: F.x3 1 3 ESIsy+Er.Iry, Où : F est la force suivant l'axe y appliquée sur toute la distance x de la portion du segment 2 pourvu du raidisseur 3 considérée, Es, Er sont les modules d'Young respectifs du segment et du raidisseur, Isy est le moment quadratique suivant un axe y perpendiculaire à l'axe 6, de la section du segment 2 suivant un plan passant par l'axe 6, Iry est le moment quadratique suivant un axe y perpendiculaire à l'axe 6, de la section du raidisseur 3 suivant un plan passant par l'axe 6, Avec: exh3 Isy = 12 Lx13 Iry _ En terme de fabrication, il est avantageux de fabriquer le segment 2 par frittage dans la mesure où il est aisé de disposer avant frittage le raidisseur 3 à l'intérieur du segment 2. Suivant un second mode de réalisation décrit à la figure 5, le segment 2 est pourvu d'un raidisseur 3' de forme cylindrique et concentrique avec ledit segment. Ledit raidisseur 3' est fixé sur le bord fy(x) = 2889571 7 interne du segment 2 soit par soudage, soit par collage. Suivant ce mode de réalisation, l'impact du raidisseur 3' sur la raideur axiale et sur la raideur radiale du segment est globalement équivalent à l'impact correspondant au mode de réalisation décrit à la figure 4. Dans ce mode de réalisation, la longueur L de la section rectangulaire 5 du raidisseur 3 est sensiblement égale à l'épaisseur e du segment 2 tout en restant inférieure. Le fait de maximiser la longueur L permet de maximiser le moment quadratique suivant l'axe 6 de la section 5, et par conséquent d'augmenter la raideur suivant l'axe 6
Segment (2) d'un piston pour moteur à combustion interne, caractérisé en ce que ledit segment (2) comprend au moins un raidisseur (3) destiné à augmenter sa raideur suivant l'axe (6) du piston.
1. Segment (2) d'un piston (1) pour moteur à combustion interne, caractérisé en ce que ledit segment (2) comprend au moins un raidisseur (3; 3') destiné à augmenter sa raideur suivant l'axe longitudinal (6) du piston (1). 2. Segment (2) selon la 1, caractérisé en ce que le raidisseur (3; 3') admet une forme cylindrique concentrique avec le segment (2). 3. Segment (2) selon la 2, caractérisé en ce que le raidisseur (3; 3') admet une forme cylindrique de section rectangulaire (5). 4. Segment (2) selon la 3, caractérisé en ce que la largeur (I) de la section rectangulaire (5) est inférieure au dixième de la longueur (L) de la section rectangulaire (5). 5. Segment (2) selon la 4, caractérisé en ce que la longueur (L) de la section rectangulaire (5) est inférieure ou au plus égale à l'épaisseur (e) du segment (2). 6. Segment (2) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le matériau constituant le raidisseur (3) admet un module d'Young Er supérieur à 3 fois le module d'Young Es du matériau constituant le segment (2). 2889571 9 7. Segment (2) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le raidisseur (3) est placé au milieu du segment (2) lors du frittage du segment (2). 8. Segment (2) selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que le raidisseur (3') est fixé par collage au bord intérieur du segment (2). 9. Segment (2) selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que le raidisseur (3') est fixé par soudage au bord intérieur du segment (2). 10. Piston de moteur à combustion interne comportant au moins un segment (2) conforme à l'une quelconque des précédentes.
F
F16,F02
F16J,F02F
F16J 9,F02F 3,F02F 5
F16J 9/00,F02F 3/00,F02F 5/00
FR2902004
A1
COMPOSITION COSMETIQUE DE TYPE MASQUE POUR LE SOIN DE LA PEAU
20,071,214
La présente invention concerne une , en particulier du visage ou du corps. La présente invention concerne plus particulièrement une composition cosmétique pour le soin de la peau, en particulier du visage ou du corps, notamment pour éliminer les taches cutanées pigmentaires telles que taches de vieillesse ou solaires, pour améliorer l'hydratation de la peau, pour obtenir un effet calmant, apaisant ou relaxant, pour stimuler la microcirculation cutanée en vue d'améliorer l'éclat du teint, en particulier du visage, pour obtenir un effet sébo-régulateur pour le soin des peaux grasses, ou encore pour obtenir un effet amincissant de certaines parties du corps. Selon une notion bien connue de l'homme de l'art, on entend par composition de type masque une composition cosmétique formulée pour être appliquée sur la peau en une couche plus ou moins épaisse, et laissée pendant une certaine durée, généralement de quelques minutes à plusieurs dizaines de minutes, voire plus d'une heure, et pour être, à la fin de cette durée, pelée, rinçée à l'eau ou encore simplement essuyée. Une composition de type masque se présente le plus souvent sous forme de gel ou de crème. Elle est généralement destinée aux soins ou à l'hygiène de la peau, ou encore à procurer un bien-être. Elle est destinée à être appliquée sur la peau du visage, mais aussi sur d'autres parties du corps. A la différence d'un patch, une composition de type masque en elle-même ne comporte aucun support solide tel que film occlusif ou non, de type textile tissé ou non, ou de type matière plastique poreuse ou non. 2 ETAT DE LA TECHNIQUE Il est connu par le document FR-A-2 805 461 des agents de gommage cutanés et des nouvelles compositions cosrnétiques à effet gommant ou exfoliant cutané, comprenant au moins un polymère ou copolymère réticulé capable d'absorber de l'eau dénommé "agent super absorbant". Dans le domaine des masques, on connaît un masque blanchissant qui utilise un agent à effet cosmétique blanchissant. Par exemple, on connaît par le document EP-0 362 450 une composition cosmétique sous forme de masque à activité régulatrice de la pigmentation cutanée, utilisant en particulier un agent inhibiteur de peroxydase ou de tyrosinase tel que l'acide gallique, voir les revendications et page 6, lignes 40 à 45, pour la formulation d'un masque qui comprend un agent épaississant ou gélifiant sous forme d'alginate de sodium. BUTS DE L'INVENTION L'invention a pour but principal de fournir une nouvelle formulation de composition cosmétique pour le soin de la peau, en particulier du visage ou du corps, d'une utilisation simple, et procurant un effet de fraîcheur et de confort lors de son application. L'invention a encore pour but principal de fournir une nouvelle formulation de composition cosmétique ayant une bonne efficacité blanchissante, combinée à un effet de fraîcheur et de confort lors de son application. L'invention a encore pour but principal de fournir une nouvelle formulation de composition cosmétique ayant une bonne efficacité amincissante, combinée à un effet de fraîcheur et de confort lors de son application. 3 L'invention a encore pour but principal de fournir une nouvelle formulation de composition cosmétique ayant une bonne efficacité hydratante, combinée à un effet de fraîcheur et de confort lors de son application. L'invention a encore pour but principal de fournir une nouvelle formulation de composition cosmétique ayant une bonne efficacité calmante, apaisante ou relaxante, combinée à un effet de fraîcheur et de confort lors de son application. L'invention a encore pour but principal de fournir une nouvelle formulation de composition cosmétique ayant une bonne efficacité de stimulation de la microcirculation cutanée en vue d'améliorer l'éclat du teint, en particulier du visage, combinée à un effet de fraîcheur et de confort lors de son application. L'invention a encore pour but principal de fournir une nouvelle formulation de composition cosmétique ayant une bonne efficacité de sébo-régulation pour le soin des peaux grasses, combinée à un effet de fraîcheur et de confort lors de son application. L'invention a encore pour but principal de fournir une nouvelle formulation de composition cosmétique ayant un bon effet nettoyant ou purifiant de la peau, combiné à un effet de fraîcheur et de confort lors de son application. L'invention a encore pour but principal de fournir une nouvelle formulation de composition cosmétique ayant une bonne efficacité antiradicalaire ou anti-vieillissement de la peau, combinée à un effet de fraîcheur et de confort lors de son application. La présente invention a encore pour but principal de fournir une telle formulation avec des composants qui permettent une formulation aisée, peu coûteuse, utilisable à l'échelle industrielle et cosmétique. 4 L'ensemble de ces buts est atteint par la présente invention décrite ci-après. RESUME DE L'INVENTION La présente invention concerne une composition cosmétique de type masque pour le soin de la peau, en particulier du visage ou du corps, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un polymère ou copolymère super absorbant de type hydrorétenteur, sous forme de particules, à l'état sensiblement complètement hydraté. Selon un mode de réalisation avantageux, l'invention concerne une composition cosmétique, caractérisée en ce qu'elle comprend, en plus du polymère ou copolymère super absorbant, au moins un ingrédient cosmétiquement actif. Selon une variante de réalisation avantageuse de l'invention, l'ingrédient cosmétiquement actif comprend au moins une substance cosmétiquement active choisie parmi le groupe consistant d'une substance ayant une activité dépigmentante ou une activité éclaircissante de la peau; une substance ayant une activité amincissante ; une substance ayant une activité hydratante ; une substance ayant une activité calmante, apaisante ou relaxante ; une substance ayant une activité stimulant la microcirculation cutanée pour améliorer l'éclat du teint, en particulier du visage ; une substance ayant une activité sébo-régulatrice pour le soin des peaux grasses ; une substance destinée à nettoyer ou purifier la peau ; une substance ayant une activité anti-radicalaire ou une substance ayant une activité anti-vieillissement. Selon un mode de réalisation avantageux de l'invention, le masque comprend de 0,1 % à 5 % en poids, de préférence de 0,5 % à 3 % en poids, par rapport au poids total de la composition dudit polymère ou copolymère super absorbant de type hydrorétenteur. Selon un autre mode de réalisation avantageux de l'invention, le polymère ou copolymère super absorbant de type hydrorétenteur est choisi parmi un polymère ou copolymère de type acrylamide, méthacrylamide, N-vinylpyrrolidone, vinylacétate, alcool vinylique, ester 5 acrylate, alcool allylique ; polymère ou copolymère d'acide acrylique tels que les polyacrylates et leurs sels, notamment de sodium, ou de potassium ; polymère ou copolymère de l'acide méthacrylique et leurs sels ; les polymères ou copolymères obtenus à partir de monomères cationiques de type dialkylaminoalkyle acrylate ou rnéthacrylate, de dialkylaminoalkyle acrylamide ou méthacrylamide, de diallylamine, ou méthyldiallylamine, et leurs sels d'ammonium quaternaire ou d'acides. Ces polymères ou copolymères peuvent être obtenus en présence d'agents réticulants tels qu'éthylèneglycoldiacrylate, polyéthylèneglycoldiméthacrylate, cyanométhylacrylate, vinyloxyéthylacrylate ou méthacrylate, les composés de la famille des diglycidyléthers, des époxy, comme cela est bien connu de l'homme de l'art et notamment à partir du document FR-2 805 461 précédemment cité. Dans le cadre de l'invention, on préfère utiliser comme polymère super absorbant des polyacrylates de sodium ou de potassium réticulés, tels que ceux connus dans le commerce sous les dénominations AQUA KEEP, en particulier I'AQUA KEEP 10 SH-NF, commercialisé aux USA par la Société KOBO PRODUCTS INC. Comme substance à activité dépigmentante ou éclaircissante de la peau, il est préféré d'utiliser une substance choisie parmi le groupe consistant de dérivés de l'acide ascorbique, notamment des esters tels que les ascorbylglucosides et les ascorbylphosphates, en particulier l'ascorbylphosphate de magnésium, et un extrait de fruits ou de fleurs de sureau noir (Sambucus nigra). 6 La substance à activité dépigmentante ou éclaircissante de la peau sera avantageusement utilisée à une concentration comprise entre 0,001% et 5%, et en particulier entre 0,01 % et 3 % en poids, par rapport au poids total de la composition. Comme substance à effet hydratant, on pourra utiliser par exemple le glycérol, au moins un alcool tel qu'un alkylèneglycol et en particulier le propylèneglycol, le butylèneglycol, le pentylèneglycol et leurs mélanges en toutes proportions, notamment ceux disponibles dans le commerce de type PEG-60. La composition contiendra avantageusement de 0,001 % à 5 % en poids, de préférence de 0,1 % à 5 %. Comme substance à effet calmant, apaisant ou relaxant, on pourra utiliser par exemple un glycirrhizate, en particulier sous forme d'un sel de potassium. Comme substance à activité anti-raclicalaire ou anti- vieillissement, on pourra utiliser par exemple un acétate de tocophérol, de préférence d'alpha-tocophérol. Selon une variante de réalisation particulière, la proportion en poids en chacune de ces substances sera comprise entre 0,001 % et 5 %. Comme substance à effet amincissant, on pourra utiliser par exemple une xanthine telle que la caféine. Selon une variante de réalisation particulière, la proportion en poids en substance à effet amincissant sera comprise entre 0,001 % et 5 %. Comme substance stimulant la microcirculation cutanée, on pourra utiliser par exemple la ruscogénine. Selon une variante de réalisation particulière, la proportion en poids en substance stimulant la microcirculation cutanée sera comprise entre 0,001 % et 5 %. Comme substance à activité sébo-régulatrice pour le soin des peaux grasses, on pourra utiliser par exemple l'oxyde de zinc ou au moins 7 un dérivé à base de zinc, en particulier les sels organiques de zinc, tel que le gluconate de zinc, le salicylate de zinc ou le pidolate de zinc. Selon une variante de réalisation particulière, la proportion en poids en substance à activité sébo-régulatrice sera comprise entre 0,01 % et 10 0/0. Selon encore un autre mode de réalisation particulier l'invention, il peut être avantageux d'ajouter dans ladite composition cosmétique au moins un agent rafraîchissant comme par exemple le menthol ou un dérivé de celui-ci comme le menthoxypropanediol. Selon un autre mode de réalisation de l'invention, la composition cosmétique peut être formulée sous forme d'un masque pouvant être appliqué sur une zone de la peau ayant besoin d'un soin cosmétique, par exemple du visage ou sur les cuisses ou les hanches. Dans le cadre de la composition cosmétique de la présente invention, en particulier sous forme de masque, l'utilisation du polymère ou copolymère super absorbant, sous forme de particules sensiblement complètement hydratées, procure l'effet surprenant d'une structuration de la formule cosmétique, ce qui procure l'avantage de diminuer la quantité d'apport en autre(s) excipient(s) comme cela est bien compréhensible pour l'homme de l'art. Dans le cadre de l'invention, on pourra utiliser tout excipient cosmétiquement acceptable pour la fabrication d'une telle composition. De tels excipients adaptés pour la fabrication d'une composition cosmétique, en particulier sous forme d'un masque, comprennent un ou plusieurs agents conservateurs ainsi que d'autres ingrédients habituellement utilisés en cosmétique tels que plastifiants, charges d'une matière colorante comme les pigments, cires, tensioactifs, huiles, par exemple l'huile de ricin notamment sous forme hydrogénée avec le polyéthylèneglycol, les parfums, qui sont bien connus de l'homme de l'art. 8 L'homme du métier sait en outre choisir les excipients ou les autres ingrédients actifs, ainsi que leur concentration, de manière que les propriétés avantageuses de la composition de l'invention soient bien conservées. Selon un deuxième aspect, la présente invention couvre aussi l'utilisation du polymère ou copolymère super absorbant pour la fabrication d'une composition cosmétique de type masque pour le soin de la peau, en particulier du visage, ledit polymère ou copolymère super absorbant étant tel que précédemment défini ou tel que défini dans la description suivante, en combinaison avec au moins un autre ingrédient cosmétiquement actif tel que défini dans la présente description ou avec un excipient cosmétiquement acceptable tel que défini dans la présente description. Selon un troisième aspect, la présente invention couvre encore un procédé de soin cosmétique, caractérisé en ce qu'il comprend l'application sur la peau d'une personne souhaitant un soin cosmétique, d'une composition telle que définie dans la présente description pendant une période de temps suffisante pour obtenir l'effet cosmétique souhaité. Selon un mode de réalisation avantageux de l'invention, ce procédé de soin cosmétique vise à réaliser un effet cosmétique choisi parmi le groupe consistant d'un effet dépigmentant ou éclaircissant de la peau ; d'un effet hydratant de la peau, d'un effet calmant, apaisant ou relaxant ; d'un effet anti-radicalaire sur la peau ; d'un effet antivieillissement sur la peau ; d'un effet amincissant ; d'un effet stimulant la microcirculation cutanée en vue d'améliorer l'éclat du teint, en particulier du visage ; d'un effet purifiant ou nettoyant de la peau; ou d'un effet sébo-régulateur pour le soin des peaux grasses. D'autres buts, caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront clairement à la lumière de la description explicative qui va 9 suivre faite en référence à deux exemples de réalisation d'un masque selon l'invention donnés simplement à titre d'illustration et qui ne sauraient donc en aucune façon limiter la portée de l'invention. Dans les exemples, tous les pourcentages sont donnés en poids, par rapport au poids total de la composition ; la température est la température ambiante ; la pression est la pression atmosphérique, sauf indication contraire. Exemple 1 selon l'invention Composition cosmétique sous forme de masque à effet blanchissant et anti-radicalaire On prépare un masque à effet blanchissant à partir de la composition centésimale suivante : a) polymère super absorbant à base de polyacrylate de sodium réticulé, sous forme de particules sensiblement complètement hydratées, disponibles dans le commerce sous la dénomination commerciale AQUA KEEP 10 SH-NF, société KOBO PRODUCTS INC : 1,6 la b) au moins un ingrédient cosmétiquement actif comprenant : i) au moins une substance à activité dépigmentante ou éclaircissante de la peau, par exemple : û ascorbylphosphate magnésium : environ 0,01 0/0 - extrait de fruits et/ou de fleurs de sureau (Sambucus nigra) : 0,1 0/0 ii) au moins une substance à activité anti-radicalaire ou anti-vieillissement, par exemple acétate d'alpha-tocophérol : 0,001 0/0 20 25 c) excipient cosmétiquement acceptable comprenant : * agent conservateur (benzylbenzoate, paraben notamment sous forme de Le masque de l'invention est préparé à partir de la composition ci-dessus de la manière suivante : a) dans une première étape, on prépare une phase aqueuse en mélangeant dans l'eau l'ensemble des composants autres que le polymère super absorbant, successivement ; et b) dans la dernière étape de mélange, on ajoute le polymère super absorbant, et on laisse reposer jusqu'à ce que l'absorption de l'eau par le polymère super absorbant soit complète en obtenant ainsi le masque. Exemple 2 selon l'invention Composition cosmétique sous forme de masque blanchissant et hydratant On prépare ce masque à partir de la composition centésimale 20 suivante : a) polymère ou copolymère super absorbant à base de polyacrylate de sodium réticulé, disponible dans le commerce sous la dénomination commerciale AQUA KEEP 10 SH-NF, société KOBO PRODUCTS INC, sous forme de particules sensiblement complètement 25 hydratées : 1,6 0/0 b) au moins un ingrédient cosmétiquement actif comprenant : i) au moins une substance à activité dépigmentante ou éclaircissante de la peau, par exemple : mélange d'éthyle, propyle, butyle et isobutylparaben) environ 0.001 0/0 au total, environ 1 0/0 * pigment comprenant pigment noir mica-black : d) eau purifiée qsp : 100 la 11 ascorbylphosphate de magnésium : environ 0,01 fo extrait de fruits et/ou de fleurs de sureau (Sambucus nigra) : 0,1 0/0 ii) au moins une substance hydratante, par exemple le glycéro : 3 c) agent gélifiant ou épaississant, notamment un polysaccharide, en particulier alginate de sodium 4 la d) eau, parfums, conservateurs complément à 100 0/0 On prépare tout d'abord une phase aqueuse comprenant l'eau dans laquelle on ajoute les divers ingrédients autres que le polymère super absorbant et l'agent gélifiant ou épaississant. Dans une deuxième étape, on ajoute tout d'abord l'agent gélifiant ou épaississant et ensuite l'agent super absorbant sous agitation pour obtenir un mélange sensiblement homogène. On laisse reposer pour opérer l'absorption complète de l'eau. On obtient ainsi le masque prêt à l'emploi. L'agent super absorbant utilisé dans le cadre de l'invention pour fabriquer le masque procure un effet très rafraîchissant par l'apport d'eau, et visuellement un effet remarquable du produit en lui-même de type givre. Dans le cas de l'exemple 1, il a été utilisé un pigment noir, l'effet givre noir pour un produit à effet blanchissant est très attractif pour la clientèle
La présente invention concerne une composition cosmétique de type masque pour le soin de la peau, par exemple du visage.L'invention concerne une composition cosmétique de type masque pour le soin de la peau, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un polymère ou copolymère super absorbant de type hydrorétenteur, sous forme de particules, à l'état sensiblement complètement hydraté.La composition appliquée sur la peau procure un effet très rafraîchissant.
1. Composition cosmétique de type masque pour le soin de la peau, en particulier du visage, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un polymère ou copolymère super absorbant de type hydrorétenteur, sous forme de particules, à l'état sensiblement complètement hydraté. 2. Composition selon la 1, caractérisée en ce qu'elle 10 comprend, en plus du polymère ou copolymère super absorbant, au moins un ingrédient cosmétiquement actif. 3. Composition selon la 2, caractérisée en ce que l'ingrédient cosmétiquement actif comprend au moins une substance cosmétiquement active choisie parmi le groupe consistant d'une substance 15 ayant une activité dépigmentante ou éclaircissante de la peau ; une substance ayant une activité amincissante, une substance ayant une activité hydratante ; une substance ayant une activité calmante, apaisante ou relaxante ; une substance ayant une activité stimulant la microcirculation cutanée en vue d'améliorer l'éclat du teint, en particulier 20 du visage; une substance ayant une activité sébo régulatrice pour le soin des peaux grasses ; une substance destinée à nettoyer ou purifier la peau ; une substance ayant une activité anti-radicalaire ou une substance ayant une activité anti-vieillissement. 4. Composition selon l'une des 1 à 3, caractérisée 25 en ce qu'elle comprend de 0,1 % à 5 %, de préférence de 0,5 % à 3 %, en poids par rapport au poids total de la composition, dudit polymère ou copolymère super absorbant de type hydrorétenteur. 5. Composition selon l'une des 1 à 4, caractérisée en ce que le polymère ou copolymère super absorbant de type 13 hydrorétenteur est choisi parmi un polymère ou copolymère de type acrylamide, méthacrylamide, N-vinylpyrrolidone, vinylacétate, alcool vinylique, ester acrylate, alcool allylique ; polymère ou copolymère d'acide acrylique tels que les polyacrylates et leurs sels, notamment de sodium, ou de potassium ; polymère ou copolymère de l'acide méthacrylique et leurs sels ; les polymères ou copolymères obtenus à partir de monomères cationiques de type dialkylaminoalkyle acrylate ou méthacrylate, de dialkylaminoalkyle acrylamide ou méthacrylamide, de diallylamine, ou méthyldiallylamine, et leurs sels d'ammonium quaternaire ou d'acides. 6. Composition selon l'une des 1 à 5, caractérisée en ce que le polymère super absorbant est un polyacrylate de sodium ou de potassium réticulé. 7. Composition selon l'une des 1 à 6, caractérisée en ce qu'elle comprend de 0,1 % à 5 % en poids, de préférence de 0,5 % à 3% en poids, dudit polymère ou copolymère super absorbant, par rapport au poids total de la composition. 8. Composition selon l'une des 3 à 7, caractérisée en ce qu'elle comprend une substance ayant une activité dépigmentante ou éclaircissante de la peau choisie parmi le groupe consistant de dérivés de l'acide ascorbique, notamment des esters tels que les ascorbylglucosides et les ascorbylphosphates, en particulier l'ascorbylphosphate de magnésium, et un extrait de fruits ou de fleurs de sureau noir (Sambucus nigra). 9. Composition selon l'une des 3 à 8, caractérisée en ce que la substance ayant une activité dépigmentante ou éclaircissante de la peau est utilisée à une concentration comprise entre 0,001 % et 5 %, et en particulier entre 0,01 % et 3 % en poids, par rapport au poids total de la composition . 10. Composition selon l'une des 3 à 9, caractérisée en ce que la substance à effet hydratant ou calmant ou apaisant ou relaxant est utilisée à une concentration comprise entre 0,001 % et 5 %, en particulier de 0,1 % à 5 % en poids, par rapport au poids total de la composition. 11. Composition selon la 10, caractérisée en ce que la substance à effet hydratant comprend le glycérol ; la substance à effet calmant, apaisant ou relaxant comprend un glycirrhizate, en particulier sous forme d'un sel de potassium. 12. Composition selon l'une des 3 à 11, caractérisée en ce que la substance à effet amincissant, comprend une xanthine telle que la caféine. 13. Composition selon l'une des 3 à 12, caractérisée en ce que la proportion en poids en substance à effet amincissant est 15 comprise entre 0,001 % et 5 %. 14. Composition selon l'une des 3 à 13, caractérisée en ce que la substance stimulant la microcirculation cutanée comprend la ruscogénine. 15. Composition selon l'une des 3 à 14, caractérisée 20 en ce que la proportion en poids en substance stimulant la microcirculation cutanée sera comprise entre 0,001 % et 5 %. 16. Composition selon l'une des 3 à 15, caractérisée en ce que la substance à activité sébo-régulatrice pour le soin de la peau comprend l'oxyde de zinc ou au moins un dérivé à base de zinc, en 25 particulier un sel organique de zinc, tel que le gluconate de zinc, le salicylate de zinc ou le pidolate de zinc. 17. Composition selon l'une des 3 à 16, caractérisée en ce que la proportion en poids en substance à activité sébo-régulatrice sera comprise entre 0,01 % et 10 %. 15 18. Composition selon l'une des 1 à 17, caractérisée en ce que la substance ayant une activité anti-radicalaire ou la substance ayant une activité anti-vieillissement comprend un acétate de tocophérol, de préférence d'alpha-tocophérol. 19. Composition selon l'une des 1 à 18, caractérisée en ce que la proportion en poids en la substance ayant une activité antiradicalaire ou la substance ayant une activité anti-vieillissement est comprise entre 0,001 % et 5 %. 20. Composition selon l'une des 1 à 19, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre au moins un agent rafraîchissant, par exemple le menthol ou un dérivé de celui--ci comme le menthoxypropanediol. 21. Composition selon l'une des 1 à 20, caractérisée en ce qu'elle et formulée sous forme d'un masque pouvant être appliqué sur une zone de la peau ayant besoin d'un soin cosmétique, par exemple du visage ou sur les cuisses ou les hanches. 22. Utilisation d'un polymère ou copolymère super absorbant pour la fabrication d'une composition cosmétique de type masque, pour le soin d'une zone de la peau, en particulier du visage ou du corps, ledit polymère ou copolymère super absorbant étant tel que défini à l'une quelconque des précédentes, avantageusement, en combinaison avec au moins un autre ingrédient cosmétiquement actif, ou avec un excipient cosmétiquement acceptable. 23. Utilisation selon la 22, caractérisée en ce que l'ingrédient cosmétiquement actif est choisi parmi le groupe consistant d'une substance ayant une activité dépigmentante ou éclaircissante de la peau ; une substance ayant une activité amincissante ; une substance ayant une activité hydratante ; une substance ayant une activité calmante, apaisante ou relaxante ; une substance ayant une activité stimulant la 16 microcirculation cutanée ; une substance ayant une activité séborégulatrice pour le soin des peaux grasses ; une substance ayant une activité anti-radicalaire ou anti-vieillissement, comme par exemple un acétate de tocophérol. 24. Procédé de soin cosmétique, caractérisé en ce qu'il comprend l'application sur la peau d'une personne souhaitant un soin cosmétique, d'une composition telle que définie à l'une quelconque des 1 à 21, pendant une période de temps suffisante pour obtenir l'effet cosmétique souhaité. 25. Procédé selon la 24, caractérisé en ce que le procédé de soin cosmétique vise à réaliser un effet cosmétique choisi parmi le groupe consistant d'un effet dépigmentant ou éclaircissant de la peau, d'un effet hydratant de la peau, d'un effet calmant, apaisant ou relaxant, d'un effet amincissant, d'un effet stimulant la microcirculation cutanée en vue d'améliorer l'éclat du teint, en particulier du visage, d'un effet sébo-régulateur pour le soin des peaux grasses ; d'un effet nettoyant ou purifiant ; et d'un effet anti-radicalaire ou anti-vieillissement
A
A61
A61K,A61Q
A61K 8,A61Q 19
A61K 8/88,A61K 8/36,A61Q 19/02
FR2889215
A1
MUR DE QUAI, DESTINE NOTAMMENT A PROTEGER LES BERGES D'UN BORD COTIER
20,070,202
La présente invention concerne un mur de quai maritime pour accostage maritime. Ces murs trouveront une application particulière comme agencement de protection, notamment dans les zones portuaires. Aujourd'hui, ces murs sont généralement constitués d'une pluralité de poutres supports de section en I, régulièrement espacées et plantées dans le fond marin. Des parois intermédiaires, appelées palplanches, sont disposées entre lesdites poutres supports et forment avec ces dernières la surface du mur de quai. Afin de renforcer la structure de l'assemblage du mur ainsi constitué, les poutres supports sont assujetties à des moyens d'ancrage au rivage au moyen d'un tirant. Telles qu'illustrées aux figures 4 et 6, notamment qui illustrent l'art antérieur, l'âme et l'aile de chacune desdites poutres sont percées et traversées par une attache pour la fixation du tirant. Le tirant présente alors à son extrémité distale un oeillet pour la fixation de ce dernier à ladite attache au moyen d'un axe court et d'un système de clipsage. On connaît également des structures renforcées de mur de quai où certaines des poutres supports sont constituées de la combinaison de deux poutres de section en I de telle façon à constituer un caisson. De la même façon, les poutres supports sont régulièrement espacées et plantées au fond marin. Des parois intermédiaires ou palplanches sont disposées entre les poutres pour constituer le mur de quai. Néanmoins, si l'on désire assujettir les poutres supports caisson au mur de quai, on devrait alors utiliser deux attaches pour la fixation de chacune des poutres en I de la poutre de profilé caisson, de telle façon à répartir les efforts de manière uniforme. En effet, si une seule attache et donc un seul tirant étaient utilisés, le tirant décentré exercera un couple de rotation sur ledit profilé caisson. Le but de la présente invention est de proposer un mur de quai maritime qui pallie les inconvénients précités et permet d'éviter l'utilisation de deux tirants par poutres supports en caisson. Un autre but de l'invention est de proposer un élément de fixation d'installation rapide dans une poutre support de profilé caisson. Un autre but de l'invention est de proposer un procédé d'amarrage et un procédé intermédiaire pour la mise en place et la fixation d'undit élément de fixation dans une poutre support ou caisson. D'autres buts et avantages de la présente invention apparaîtront au cours de la description qui va suivre qui n'est donnée qu'à titre indicatif, et qui n'a pas pour but de la limiter. La présente invention concerne un mur de quai maritime, constitué de l'assemblage d'au moins deux éléments porteurs prenant la forme de poutres caisson et d'au moins un élément paroi intermédiaire, lesdits éléments porteurs étant d'un part assujettis au sol et d'autre part amarrés à des moyens d'ancrage au rivage par des moyens de liaison, caractérisé en ce que chaque élément porteur présente un élément de fixation prévu au niveau du volume interne dudit élément porteur, apte d'une part à coopérer avec lesdits moyens de liaison, et d'autre part à coopérer avec ledit volume interne dudit élément porteur correspondant. L'invention concerne également un élément de fixation, conçu pour la réalisation d'un mur de quai maritime selon l'invention, apte à être inséré dans un élément porteur prenant la forme d'une poutre caisson, ledit élément de fixation présentant au moins: - au moins des moyens pour coopérer avec les parois internes de l'élément porteur ou poutre caisson, - des moyens crampon pour la fixation d'un élément de liaison. L'invention concerne également un procédé d'amarrage d'un mur de quai maritime au moyen d'un élément de fixation, ledit mur étant constitué d'un assemblage d'éléments porteurs sous forme de poutres caisson et d'au moins un élément paroi intermédiaire, caractérisé en ce que ledit procédé présente au moins les étapes suivantes: - on dispose en aveugle au moins un élément de fixation à l'intérieur d'au moins un élément porteur, en regard d'au moins une ouverture de la paroi dudit élément porteur, ledit élément de fixation étant apte à coopérer avec le volume interne du caisson, - on solidarise ledit au moins un élément de fixation avec un élément de liaison. La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre accompagnée des dessins en annexe qui en font partie intégrante. Les figures 1 à 3 illustrent schématiquement les étapes par la mise en place d'un mur de quai maritime conforme à l'invention. La figure 4 est une vue de coupe selon un plan horizontal de la structure d'un mur de quai de l'art antérieur constitué notamment par des poutres supports de section en I et un élément paroi intermédiaire. La figure 5 est une vue de coupe selon un plan horizontal d'un mur de quai conforme à l'invention. La figure 6 est une vue de détail selon une coupe horizontale d'une attache à un tirant de l'art antérieur. La figure 7 est une vue de l'extrémité distale d'un tirant de l'art antérieur. La figure 8 est une vue selon une coupe verticale d'un élément de fixation conforme à l'invention. La figure 9 est une vue selon la coupe IX-IX telle qu'illustrée à la figure 8. Les figures 10 et 11 sont des vues d'une poutre support munie d'une attache de l'art antérieur. La figure 12 est une vue de côté d'une poutre caisson munie d'un élément d'ancrage conforme à l'invention. La figure 13 est une vue de coupe selon un plan horizontal d'une poutre caisson munie d'un élément de fixation conforme à l'invention. Les figures 14 à 17 sont des vues de coupe selon un plan vertical illustrant la mise en place d'un élément de fixation dans une poutre caisson disposée à plat. La figure 18 est une vue selon une coupe verticale illustrant la mise en place d'un élément d'ancrage conforme à l'invention dans une poutre caisson. Les figures 1 à 3 illustrent la mise en place d'un mur de quai maritime 1 pour la protection du bord côtier. La première étape de la mise en place, illustrée à la figure 1, consiste à enficher sous terre, d'une part, les éléments constituant le mur 1, à savoir les éléments porteurs 2 ainsi que les éléments parois intermédiaires 3, et d'autre part, les moyens d'ancrage 5 au rivage. Les moyens d'ancrage 5 au rivage peuvent prendre la forme d'un rideau, notamment constitué de l'assemblage de palplanches. Ce dernier est disposé parallèle et à distance du mur de quai maritime 1, à l'intérieure des terres. La deuxième étape, illustrée à la figure 2, consiste à escaver les matériaux, notamment la terre, compris entre le mur de quai 1 et les moyens d'ancrage 5 au rivage, afin de créer un dégagement permettant l'installation des moyens de liaison 6 et notamment la fixation des tirants 61 joignant le mur 1 au moyen d'ancrage 5. Une fois les moyens de liaison 6 installés, le trou est ensuite remblayé. La dernière étape, illustrée à la figure 3, consiste à retirer les matériaux en aval du mur de quai maritime 1 côté navire. Avantageusement, le mur s'étend d'une dizaine de mètres dans le sol 4, sous le niveau du fond marin. Cette construction permet de prévenir la détérioration du bord côtier, notamment lors de l'accostage des navires et des opérations de chargement et déchargement afférentes. En effet, le bord côtier se trouve fortement sollicité par les contraintes provoquées par les véhicules à fort tonnage, tels que les poids lourds ou encore les grues, nécessaires aux opérations portuaires. 20 Tels qu'illustrés à la figure 4, les murs de quai maritime de l'art antérieur sont constitués par au moins deux poutres supports de section en I et d'un élément paroi intermédiaire 3 constitué de deux profilés Z 31. Tels qu'illustrés à la figure 3, les murs de quai sont généralement assujettis aux moyens d'ancrage au rivage 5 au moyen de tirants 61. Ces tirants sont assujettis aux poutres de section en I 21 au moyen d'attaches 7' traversant l'âme et l'aile d'unedite poutre. L'invention concerne tout d'abord un mur de quai maritime 1, constitué de l'assemblage d'au moins deux éléments porteurs 2 prenant la forme de poutres caisson et d'au moins un élément paroi intermédiaire 3, lesdits éléments porteurs 2 étant d'une part assujettis au sol 4 et d'autre part amarrés à des moyens d'ancrage 5 au rivage par des moyens de liaison 6. Selon l'invention, chaque élément porteur présente un élément de fixation 7 prévu au niveau du volume interne, apte d'une part à coopérer avec lesdits moyens de liaison 6, et d'autre part à coopérer avec le volume interne dudit élément porteur 2 correspondant. Ledit élément de fixation 7 permettra avantageusement de répartir les efforts dudit élément de liaison 6 dans le plan de symétrie verticale de la poutre caisson. Selon un mode de réalisation, les moyens de liaison 6 sont constitués par un tirant 61. Ledit élément porteur 2 sous forme de poutre caisson pourra être constitué par la combinaison de deux profilés HZ 21. Undit élément paroi intermédiaire 3 pourra être constitué de la combinaison de deux profilés Z 31. Les profilés HZ ainsi que les profilés Z formant le mur de quai maritime seront assujettis entre eux, par soudure, notamment au moyen de raccords dénommés RZD, RZU, et RH. L'invention concerne également un élément de fixation 7 mis en oeuvre et fabriqué pour la réalisation d'un mur de quai maritime 1. Selon l'invention, ledit élément de fixation 7 est apte à être inséré dans un élément porteur 2 prenant la forme d'une poutre caisson, ledit élément de fixation 7 présentant au moins: - des moyens 8 pour coopérer avec les parois internes de l'élément porteur de profilé caisson, - des moyens crampon 9 pour la fixation d'un élément de liaison 6. Selon un mode de réalisation, l'élément de fixation 7 présente en outre des moyens 10 pour constituer un bord de soudure au niveau d'une ouverture 11 réalisée dans une des parois de l'élément porteur 2, ledit bord de soudure étant accessible de l'extérieur de l'élément porteur 2 de profilé caisson. Aussi, ledit élément de fixation est inséré avantageusement dans le profilé caisson et est assujetti à ce dernier de l'extérieur du profilé caisson de l'élément porteur 2. Tels qu'illustrés à la figure 8, les moyens crampon 9 sont constitués par le taraudage d'un écrou prisonnier 91. En conséquence, les tirants utilisés, pour coopérer avec le taraudage de l'écrou prisonnier 91, présenteront à leur extrémité distale une tige filetée apte à être vissée dans l'écrou. Tel qu'illustré à la figure 7, l'écrou prisonnier 91 est pris dans une cage 12 présentant au moins un accès 13 en regard du taraudage de l'écrou 91. La cage 12 présente des moyens pour bloquer l'écrou prisonnier en rotation dans le sens de vissage et de dévissage. Aussi, pour permettre le vissage d'un tirant dans l'écrou prisonnier, ce dernier ne doit pas être autorisé à être libre de rotation selon son axe de symétrie. La cage pourra, selon un mode de réalisation, présenter des dimensions suffisamment faibles pour interdire la rotation de l'écrou. Aussi, telle qu'illustrée à la figure 9, la cage pourra présenter une section sensiblement rectangulaire, avec deux parois 121 de grand côté disposées globalement parallèles aux deux pans coupés d'un écrou 91 hexagonal et disposées suffisamment proches pour interdire la rotation de ce dernier. Selon un mode de réalisation, l'écrou prisonnier 91 est en liaison rotule par rapport à la cage 12. Tel qu'illustré à la figure 7 notamment, l'écrou 91 présente une base de forme générale sphérique apte à coopérer avec une forme complémentaire réalisée dans la cage autour dudit accès 13. Selon un mode de réalisation, les moyens 8 pour coopérer avec les parois internes de l'élément porteur 2 de profilé caisson sont constitués par les pieds 81 d'une chaise 30 support des moyens crampon 9. Les pieds 81 sont assujettis au siège 31 de la chaise. Le siège 31 pourra prendre la forme d'une plaque, notamment un disque, percée en son centre d'un orifice circulaire traversant constituant l'accès 13 à la cage 12 renfermant l'écrou prisonnier 91. Les pieds, au moins au nombre de deux, pourront présenter une forme cintrée en arc de cercle, et seront assujettis notamment par soudage au siège 31. Selon un mode de réalisation, ledit élément de fixation présente un guide creux 14 s'étendant de l'accès 13 de la cage, au niveau de son extrémité proximale, le guide creux 14 présentant à son extrémité distale un diamètre extérieur sensiblement égal au diamètre d'une ouverture 11 réalisée dans l'élément porteur 2. Ledit guide creux 14 est apte à dépasser de l'ouverture 11 pour constituer un bord de soudure ou un bord fileté. Aussi, l'extrémité distale du guide creux 14 dépassant de l'ouverture 11 de la paroi d'un élément porteur 2 de profilé caisson pourra être soudée à ladite paroi de l'extérieur du caisson. L'extrémité distale du guide creux pourra encore être filetée pour recevoir une bague vissée faisant appui sur la surface extérieure du caisson. Selon un mode de réalisation, l'élément de fixation 7 présente en outre des moyens 15 pour écarter les pieds 81 de la chaise 30 de telle façon à les bloquer en appui contre le congé formé par l'âme et l'aile de la poutre caisson. Aussi, ledit guide creux 14 est disposé entre les pieds 91 de la chaise, ledit élément de fixation 7 présentant en outre un collier 20 apte à coulisser suivant l'axe du guide 14, ledit collier 30 présentant en outre au moins deux oreilles opposées 16, aptes, lors de la translation dudit collier 20, à coopérer avec les pieds 91 disposés en V. Tel qu'illustré à la figure 8, le guide creux est sensiblement de forme tubulaire cylindrique, le collier 20 étant apte à glisser et coulisser sur la surface extérieure cylindrique du guide 14. Aussi, lorsque l'attache est maintenue en pression contre la paroi interne d'un élément porteur de profilés caisson, ledit collier est forcé à faire appui contre ladite paroi interne de la poutre caisson et ainsi forcé à coulisser le long du guide creux 14 en direction de l'écrou prisonnier 91. Les oreilles 16 de ce dernier, au moins au nombre de deux, coopèrent avec les pieds 81 disposés en V pour écarter et maintenir ces derniers. Tel qu'illustré à la figure 10, undit élément porteur 2 sous forme de poutres caisson pourra présenter une longueur de 26 à 30 m. L'élément d'ancrage sera disposé dans l'élément porteur de profilés caisson à une distance de 1 à 8 m ou plus de son extrémité supérieure. Avantageusement, afin de rigidifier et d'alourdir ledit élément porteur 2, l'élément porteur de profilés caisson sera rempli de béton. Aussi, tel qu'illustré à la figure 10, l'élément d'ancrage pourra être coulé dans le béton. En conséquence, la cage 12 renfermant l'écrou prisonnier, ainsi que le guide creux 14 soudé à une paroi du profilé caisson constituent un ensemble étanche afin de préserver l'écrou prisonnier 91 et le tirant 61 traversant le guide creux 14. L'invention concerne également un procédé d'amarrage d'un mur de quai maritime 1 au moyen d'un élément de fixation 7, ledit mur étant constitué d'un assemblage d'éléments porteurs 2 sous forme de poutres caisson et d'au moins un élément paroi intermédiaire 3. Selon l'invention, le procédé présente au moins les étapes suivantes: - on dispose en aveugle au moins un élément de fixation 7 à l'intérieur d'au moins un élément porteur 2, en regard d'au moins une ouverture 11 dans une paroi de l'élément porteur 2, ledit élément de fixation 7 étant apte à coopérer avec le volume interne du caisson, - on solidarise ledit au moins élément de fixation 7 avec un élément de liaison 6. Selon un mode de réalisation, l'élément de liaison 6 est un tirant 61. L'invention concerne également un procédé intermédiaire pour la mise en oeuvre du procédé d'amarrage, la mise en place d'un élément de fixation 7 dans un élément porteur 2 sous forme de poutres caisson. Selon l'invention, le procédé intermédiaire présente au moins les étapes suivantes: - on réalise au moins une ouverture 11 traversante au niveau d'au moins une paroi de l'élément porteur 2, - on insère ledit élément de fixation 7 à l'intérieur de ladite 10 poutre caisson et on le positionne en regard de l'ouverture 11 précédemment réalisée, - on joint l'élément de fixation 7 audit élément porteur 2. Aussi, la mise en place et la fixation d'un élément de fixation 7 dans un élément porteur 2 sous forme de poutres caisson peuvent être réalisés à terre, ladite poutre caisson étant disposée à plat. Avant de joindre l'élément d'ancrage 11 audit élément porteur 2, ledit procédé intermédiaire pourra présenter en outre les étapes suivantes: - on saisit l'élément de fixation 7 par l'ouverture 11, - on maintient l'élément de fixation 7 sous pression contre une paroi de l'élément porteur 2. Tel qu'illustré aux figures 15 et 18 notamment, on positionne ledit élément d'ancrage au moyen d'un chariot 17. Telle qu'illustrée à la figure 16, ladite poutre caisson sera disposée à plat, ledit élément de fixation 7 étant amené au moyen d'un chariot 17 muni d'un manche long. Selon un mode de réalisation, on saisit l'élément de fixation 7 par l'ouverture 11 au moyen d'une tige de préhension 18. Aussi, lorsque l'élément de fixation 7 est amené en regard de l'ouverture 11 traversante dans le caisson, on saisit l'élément de fixation 7 au moyen de la tige de préhension 18. La tige de préhension 18 est avantageusement glissée à l'extrémité débouchante du guide creux 14 pour être amenée et vissée dans l'écrou prisonnier 91. Aussi, l'extrémité distale de la tige de préhension 18 présente un filet apte à coopérer avec le taraudage de l'écrou 91. Selon un mode de réalisation, on maintient ledit élément de fixation 7 sous pression au moyen d'un vérin 19 apte, d'une part, à prendre appui sur ledit élément porteur 2, et d'autre part, à coopérer avec ladite tige de préhension 18. Tel qu'illustré à la figure 16, on dispose un vérin 19 tubulaire. Le vérin 19 est supporté par un cavalier 35 apte à faire appui sur une paroi latérale d'une poutre caisson. La tige de préhension 18 est de longueur suffisante pour traverser intérieurement ledit vérin tubulaire 19 et dépasser de ce dernier. La tige de préhension 18 présente à son extrémité proximale un deuxième filet pour le vissage d'un boulon 41 permettant de constituer une butée d'appui sur ledit vérin tubulaire. Le vérin pourra être un vérin pneumatique ou hydraulique et permettra une mise sous pression de l'élément d'ancrage afin de bloquer en appui les pieds 8 contre le congé formé par l'âme et l'aile de la poutre caisson. Dès lors, tel qu'illustré à la figure 15, la dernière étape du procédé intermédiaire est de joindre ledit élément de fixation à ladite poutre caisson notamment par soudure. L'extrémité distale du guide creux 14, dépassant à l'extérieur de ladite poutre constituera alors un bord de soudure adéquat. L'extrémité distale du guide creux 14 pourrait être également filetée pour recevoir une bague vissée. Avantageusement, l'élément de fixation 7 est joint à la poutre caisson, notamment soudé, lorsque ledit élément 7 est maintenu sous pression contre la paroi de la poutre caisson. Naturellement, d'autres modes de mise en oeuvre de la présente invention, à la portée de l'homme de l'art, auraient pu être envisagés sans pour autant sortir du cadre de l'invention
L'invention concerne un mur de quai maritime (1), constitué de l'assemblage d'au moins deux éléments porteurs (2), prenant la forme de poutres caisson, et d'au moins un élément paroi intermédiaire (3), lesdits éléments porteurs (2) étant, d'une part, assujettis au sol (4), et d'autre part, amarrés à des moyens d'amarrage (5) au rivage par des moyens de liaison (6).Selon l'invention, chaque élément porteur présente un élément de fixation (7), prévu au niveau du volume interne, apte, d'une part, à coopérer avec lesdits moyens de liaison (6), et d'autre part, à coopérer avec ledit volume interne dudit élément porteur (2) correspondant.L'invention concerne également un élément de fixation (7) fabriqué pour la réalisation d'un mur de quai maritime, un procédé d'amarrage d'un mur de quai maritime et un procédé intermédiaire pour la mise en place dudit élément de fixation (7).
1. Mur de quai maritime (1), constitué de l'assemblage d'au moins deux éléments porteur (2), prenant la forme de poutres caisson, et d'au moins un élément paroi intermédiaire (3), lesdits éléments porteurs (2) étant, d'une part, assujettis au sol (4), et d'autre part, amarrés à des moyens d'ancrage au rivage (5) par l'intermédiaire de moyens de liaison (6), caractérisé en ce que chaque élément porteur présente au moins un élément de fixation (7), prévu au niveau du volume interne dudit élément porteur, apte, d'une part, à coopérer avec lesdits moyens de liaison (6), et d'autre part, à coopérer avec ledit volume interne dudit élément porteur (2) correspondant. 2. Mur de quai maritime, selon la 1, dans lequel lesdits moyens de liaison (6) sont constitués par un tirant (61). 3. Mur de quai maritime, selon la 1, dans lequel undit élément porteur (2) est constitué par la combinaison deux profilés HZ (21) . 4. Mur de quai maritime, selon la 1, dans lequel undit élément paroi intermédiaire (3) est constitué de la combinaison de deux profilés Z (31). 5. Elément de fixation (7), conçu pour la réalisation d'un mur de quai maritime(1), selon la 1, caractérisé en ce que ledit élément d'ancrage (7) est apte à être inséré dans un élément porteur (2), ce dernier prenant la forme d'une poutre caisson, ledit élément d'ancrage présentant au moins: - des moyens (8) pour coopérer avec les parois internes de l'élément porteur en poutre caisson, - des moyens crampon (9) pour la fixation d'un élément de liaison (6). 6. Elément de fixation, selon la 5, présentant, en outre, des moyens (10) pour constituer un bord de soudure au niveau d'une ouverture (11), réalisée dans une des parois de l'élément porteur (2), ledit bord de soudure étant accessible de l'extérieur de l'élément porteur (2) de profilé caisson. 7. Elément de fixation, selon la 5, dans lequel les moyens crampon (9) sont constitués par le taraudage d'un écrou prisonnier (91). 8. Elément de fixation, selon la 7, dans lequel l'écrou prisonnier (91) est pris dans une cage (12) présentant au moins un accès (13) en regard du taraudage de l'écrou (91). 9. Elément de fixation, selon la 8, dans lequel la cage (12) présente des moyens pour bloquer l'écrou prisonnier en rotation 10 dans le sens de vissage et de dévissage. 10. Elément de fixation, selon la 8, dans lequel ledit écrou prisonnier (91) est en liaison rotule par rapport à la cage (12). 11. Elément de fixation, selon la 5, dans lequel les moyens (8) pour coopérer avec les parois internes de l'élément porteur (2) de profilé caisson sont constitués par les pieds (81) d'une chaise (30) support des moyens crampon (9). 12. Elément de fixation, selon la 8, dans lequel un guide creux (14) s'étend de l'accès (13) de la cage, au niveau de son extrémité proximale, le guide creux (14) présentant à son extrémité distale un diamètre extérieur sensiblement égal au diamètre d'une ouverture (11) réalisée dans l'élément porteur (2), ledit guide creux (14) étant apte à dépasser de l'ouverture (11) pour constituer un bord de soudure ou un bord fileté. 13. Elément de fixation, selon la 11, présentant en outre des moyens (15) pour écarter les pieds (21) de la chaise (30) de telle façon à les bloquer en appui contre le congé formé par l'âme et l'aile de la poutre caisson. 14. Elément de fixation, selon la 12 et 13, dans lequel ledit guide creux (14) est disposé entre les pieds (91) de la chaise, ledit élément de fixation (7) présentant en outre un collier (20) apte à coulisser suivant l'axe du guide, ledit collier présentant en outre au moins deux oreilles opposés (16), aptes, lors de la translation dudit collier, à coopérer avec les pieds (91) disposés en V. 15. Procédé d'amarrage d'un mur de quai (1), selon la 1,au moyen d'un élément de fixation (7), selon la 5, ledit mur étant constitué d'un assemblage d'éléments porteur (2) sous forme de poutres caisson et d'au moins un élément paroi intermédiaire (3), caractérisé en ce que ledit procédé présente au moins les étapes suivantes: - on dispose en aveugle au moins un élément de fixation (7) à l'intérieur d'au moins un élément porteur (2), en regard d'au moins une ouverture (11) dans une paroi dudit élément porteur (2), ledit élément de fixation (7) étant apte à coopérer avec le volume interne du caisson, - on solidarise ledit au moins élément de fixation (7) avec un élément de liaison (6). 16. Procédé d'amarrage, selon la 15, dans lequel l'élément de liaison (6) est un tirant (61). 17. Procédé intermédiaire, conçu pour la mise en oeuvre du procédé d'amarrage, selon la 15, pour la mise en place d'un élément de fixation (7) dans un élément porteur (2) sous forme de poutre caisson, caractérisé en ce qu'il présente au moins les étapes suivantes: - on réalise au moins une ouverture (11) traversante au niveau d'au moins une paroi de l'élément porteur (2), on insère ledit élément de fixation (7) à l'intérieur de ladite poutre caisson et on le positionne en regard de l'ouverture (11) précédemment réalisée, on joint l'élément de fixation (7) audit élément porteur (2). 18. Procédé, selon la 17, dans lequel on réalise en outre les étapes suivantes: on saisit l'élément de fixation (7) par l'ouverture (11), on maintient l'élément de fixation (7) sous pression contre une paroi de l'élément porteur (2). 19. Procédé, selon la 17, dans lequel on positionne ledit élément de fixation au moyen d'un chariot (17). 20. Procédé, selon la 18, dans lequel on saisit l'élément de fixation (7) par l'ouverture (11) au moyen d'une tige de préhension (18). 21. Procédé, selon la 20, dans lequel on maintient ledit élément de fixation (7) sous pression au moyen d'un vérin (19) apte, d'une part, à prendre appui sur ledit élément porteur (2), et d'autre part, à coopérer avec ladite tige de préhension (18).
E
E02
E02B,E02D
E02B 3,E02D 5
E02B 3/06,E02D 5/76
FR2890753
A1
"DISPOSITIF RADAR A TRANSFERT D'INFORMATION A DISTANCE"
20,070,316
La présente invention concerne des dispositifs radar, et en particulier de tels dispositifs comportant des moyens pour transférer une information radar d'un endroit à un autre. Le but d'un dispositif radar est de former une image de l'activité radar dans une zone particulière. Fréquemment, l'information ainsi obtenue est requise pour être utilisée en un endroit différent pour un affichage ou pour d'autres buts. Dans le cas d'une installation statique, un câble ou d'autres liens appropriés sont fréquemment utilisés pour convoyer l'information. Cependant, si le récepteur est une partie d'une installation aéroportée, le problème est plus difficile. Des liens radio appropriés séparés peuvent être utilisés mais ils requièrent un équipement supplémentaire avec les problèmes de coût et de poids correspondants. De plus, tout lien radio est susceptible d'interception et/ou de brouillage, puisque la puissance disponible est relativement faible. Une autre approche consiste à stocker les données radar reçues jusqu'à ce que l'avion atteigne sa base. Cependant, ceci impose un retard qui peut être inacceptable. Un but de l'invention est de proposer un dispositif radar comportant des moyens pour transmettre l'in-formation radar d'un endroit à un autre sans souffrir des problèmes ci-dessus. Selon la présente invention, on prévoit un dispositif radar qui comporte une station émettrice comprenant un émetteur fonctionnant pour transmettre des impulsions de radiation, une antenne émettrice mobile sous la commande d'un dispositif de commande d'antenne pour réaliser un réseau de balayage répété, des moyens de circuit fonctionnant pour moduler au moins certaines des impulsions avec l'information à transmettre à une station réceptrice éloignée, et des moyens de commande fonctionnant pour amener le d+spositif de commande d'antenne à interrompre le réseau de balayage répété et diriger l'antenne vers la station réceptrice et pour actionner les moyens de circuit pour provoquer la transmission de l'information vers la station réceptrice. La station réceptrice peut inclure un émetteur fonctionnant pour transmettre des signaux vers un récepteur disposé à la station émettrice. Un mode de réalisation de l'invention va maintenant être décrit en référence au dessin ci-joint. Celui-ci représente un diagramme schématique par bloc d'un dispositif radar ayant des moyens pour la transmission de l'information dans les deux sens. En se référant maintenant au dessin, une station émettrice 10 comporte l'oscillateur principal usuel 11 et un modulateur d'impulsions radar 12 commandant un amplificateur de puissance 13. La sortie de l'amplificateur de puissance 13 passe par l'intermédiaire d'un duplex 14 vers l'antenne émettrice 15. Le mouvement de cette antenne est commandé par le dispositif de commande d'antenne 16. La même antenne agit comme antenne réceptrice, et les signaux reçus passent par l'intermédiaire du duplex 14 vers un récepteur 17. L'émetteur est modifié par l'addition d'un modulateur de données 18 auquel peut être appliquée l'information à transmettre. le fonctionnement du modulateur d'impulsions radar 12, du modulateur de données 18 et du dispositif de contrôle d'antenne est commandé par un circuit de commande 19. Une station réceptrice 20 comprend une antenne réceptrice 21, qui peut être mobile, un récepteur 22 et un démodulateur de données 23. En fonctionnement normal, la station émettrice 10 fonctionne de la façon usuelle, en transmettant des impulsions de radiation lorsque l'antenne réalise son réseau de balayage. Les échos reçus d'un but sont reçus par le récepteur 17 pour fournir des signaux radar à l'affichage et/ou au traitement subséquent. Lorsque le dispositif doit transmettre des informations, probablement relatives aux buts détectés lors des cycles de balayage précédents, le modulateur d'impulsions radar est arrêté et l'information à trans- mettre est appliquée au modulateur de données 18. Celui-ci peut être par exemple un modulateur à manipulations par variations de fréquence qui, lorsqu'il fonctionne à 20 MHz peut traiter 600 bits de données dans une impul- sion de 30 sec. La modulation de données peut être appliquée aux impulsions existantes produites par l'oscillateur principal 11, ce qui permet dans ce cas à un taux d'impulsions de 1 000 Hz de transmettre environ 600 K bits de données par seconde. De façon alternative, le fonctionnement de l'oscillateur principal peut être modifié pour fournir une ou plusieurs impulsions plus longues pour permettre une transmission de données plus rapide. En même temps, le dispositif de commande d'antenne 16 oriente l'antenne 15 de façon que la radiation trans- mise soit dirigée vers la station réceptrice 20; L'information transmise est reçue et démodulée à la station réceptrice 20 d'une façon traditionnelle. Un problème qui peut survenir lorsque la station émettrice 10 se déplace, par exemple un avion, est celui de garantir que l'antenne émettrice 15 est pointée de façon précise vers la station réceptrice 20 pendant la transmission de l'information. Ceci est particulière-ment important si le réseau de balayage normal de l'antenne ne passe pas par la station réceptrice 20. Pour améliorer cette situation, les stations émettrice et réceptrice peuvent inclure des blocs supplémentaires représentés sur le dessin. A la station réceptrice 20, un émetteur de faible puissance 24 peut être prévu, comportant une antenne 25, lequel est utilisé pour transmettre des signaux à la station émettrice 10 pour permettre au circuit de poursuite habituel 26 de la station émettrice de se verrouiller sur la station réceptrice et de commander l'orientation de l'antenne 15. L'utilité du dispositif peut encore être accrue en incluant un modulateur 27 à la station réceptrice 20 et un démodulateur 28 à la station émettrice 10 pour permettre de transmettre l'information vers la station émettrice. Un des principaux avantages de l'invention décrite ci-dessus est que l'information peut être transmise d'une station à une autre en utilisant un équipement radar déjà disponible. En raison de cela, il n'est pas nécessaire d'avoir un lien de données approprié séparé. De plus, la puissance élevée disponible dans l'équipe- ment radar rend le brouillage de l'information plus difficile. Bien sûr, si l'information transmise est convenablement encodée avant la transmission elle pourrait ne pas être reconnue en tant que telle, mais prise pour une transmission radar normale. Des détails du radar et des dispositifs de poursuite n'ont pas été donnés puisqu'ils sont conventionnels. Les variations habituelles et les modifications disponibles pour les dispositifs de radar à impulsion peuvent être appliquées
Le dispositif radar comporte une station émettrice (10) pour transmettre des impulsions de radiation, une antenne émettrice (15) mobile sous la commande d'une dispositif de commande d'antenne (16) pour réaliser un réseau de balayage répété, et des moyens de circuit fonctionnant pour moduler certaines au moins des impulsions avec l'information à transmettre à une station réceptrice éloignée, ce dispositif comportant en outre des moyens de commande d'antenne (16) à interrompre le réseau de balayage répété et diriger l'antenne (15) vers la station réceptrice (20) et pour actionner les moyens de circuit, pour provoquer une transmission de l'information vers la station réceptrice (20).
1. Dispositif radar comportant une station émettrice (10) pour transmettre des impulsions de radiation, une antenne émettrice (15) mobile sous la commande d'un dispositif de commande d'antenne (16) pour réaliser un réseau de balayage répété, et des moyens de circuit fonctionnant pour moduler certaines au moins des impulsions avec l'information à transmettre à une station réceptrice éloignée, caractérisé par des moyens de corn-mande fonctionnant pour amener le dispositif de commande d'antenne (16) à interrompre le réseau de balayage répété et diriger l'antenne (15) vers la station réceptrice (20) et pour actionner les moyens de circuit, pour provoquer une transmission de l'information vers la station réceptrice (20). 2. Dispositif conforme à la 1, caractérisé en ce que la station réceptrice (20) comporte un émetteur (24) fonctionnant pour transmettre des signaux vers un récepteur disposé à la station émettrice (10). 3. Dispositif conforme à la 2, caractérisé en ce que la station émettrice (10) comporte un circuit de poursuite (26) sensible aux signaux transmis par la station réceptrice (20) pour amener le dispositif de commande d'antenne (16) à diriger l'antenne émettrice (15) vers la station réceptrice (20). 4. Dispositif radar conforme à la 2 ou à la 3, caractérisé en ce que l'information peut être transmise par la station réceptrice vers la station émettrice (10). 5. Dispositif radar selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que l'information à transmettre est modulée selon une succession d'impulsions transmises de durée normale. 6. Dispositif radar selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que l'information à transmettre sur une impulsion transmise unique est de longueur accrue.
G
G01
G01S
G01S 13,G01S 7
G01S 13/00,G01S 7/00
FR2889703
A1
PROCEDE DE PREPARATION D'UN MATERIAU POLYMERIQUE COMPRENANT UN COPOLYMERE MULTIBLOC OBTENU PAR POLYMERISATION RADICALAIRE CONTROLEE
20,070,216
La présente invention a trait à un procédé de préparation d'un matériau polymérique comprenant un copolymère multibloc obtenu par polymérisation radicalaire contrôlée. La présente invention a trait également à un matériau polymérique nanostructurant et nanostructuré utilisable en tant que matériau thermoplastique ou en tant qu'additif renforçateurs ou additif rhéologique de matrices hôtes, ce matériau pouvant trouver son application dans la fabrication de pièces transparentes ayant des propriétés mécaniques améliorées. Le domaine général de l'invention est donc celui des matériaux polymériques, et plus particulièrement des matériaux polymériques nanostructurés. Les matériaux polymériques nanostructurés sont des matériaux organisés en domaines dont les dimensions sont inférieures à 100 nm. De tels matériaux présentent l'intérêt de rester transparents et, en cas d'introduction dudit matériau dans une matrice hôte, de ne pas perturber les propriétés de celles-ci. ETAT DE LA TECHNIQUE Les domaines nanostructurés peuvent être produits par des particules de polymères dispersées dans un autre polymère constituant une matrice hôte, lesdites particules présentant une taille définissant la taille des domaines. Ces particules sont obtenues par un procédé de polymérisation en émulsion. Cependant, il se trouve qu'il est difficile, à l'échelle industrielle, d'obtenir, à ce jour, par ce procédé des particules de telles tailles du fait de l'instabilité des émulsions. De plus, la distribution des particules est fortement conditionnée par l'étape de mélangeage, qui, si elle n'est pas opérée avec minutie, risque d'entraver les propriétés physico-chimiques finales. Pour obtenir des distributions nanométriques d'un polymère dans une matrice hôte, certains auteurs ont mis à profit le concept de l'autoorganisation des copolymères à blocs. Ainsi, si un copolymère à blocs A-B est mélangé avec un polymère C compatible avec le bloc B, le mélange résultant s'organise en raison des répulsions entre le bloc A et le mélange du bloc B avec le bloc C. Ces répulsions ont lieu à l'échelle des chaînes de polymères, ce qui conduit à des organisations à l'échelle de quelques dizaines de nanomètres. L'intérêt de cette approche de fabrication de matériaux nanostructurés tient au fait que le mélange s'organise de manière thermodynamiquement 2889703 3 stable, ce qui rend la fabrication bien moins dépendante du procédé de mélangeage. Les copolymères à blocs sont généralement obtenues par des techniques de polymérisation dites vivantes, c'est-à-dire des techniques où les réactions de terminaison tendent à être limitées, de façon à ce que les chaînes de polymères continuent à croître tant qu'il reste des monomères à disposition. Deux grandes voies de synthèse de polymérisation vivante prédominent: - la polymérisation anionique, dédiée à la synthèse de copolymères à partir de monomères éthyléniques comportant un ou plusieurs substituants électroattracteurs, tels qu'un copolymère du type polystyrène-butadiène; la polymérisation cationique, dédiée à la synthèse de copolymères à partir de monomères éthyléniques comportant un ou plusieurs substituants électrodonneurs, tels les copolymères du type polyéthers. Toutefois, ces deux voies de synthèse sont dépendantes, comme il ressort des paragraphes ci-dessus, de la nature des monomères et limitent donc la variété des monomères utilisables dans les blocs des copolymères et donc les champs d'application de ces voies de synthèse pour fabriquer des matériaux nanostructurés et, par suite, des matériaux obtenus. Depuis une vingtaine d'années, les scientifiques ont travaillé à élargir les possibilités de synthèse de copolymères à blocs en développant une nouvelle voie de synthèse, qui est la polymérisation radicalaire, plus particulièrement la polymérisation radicalaire contrôlée (connue sous l'abréviation PRC). Plusieurs types de polymérisation radicalaire contrôlée existent selon la nature de l'agent de contrôle utilisée: - le type utilisant comme agent de contrôle des nitroxides et, par exemple, comme initiateur des alcoxyamines, connu sous l'abréviation SFRP (correspondant à la terminologie anglaise Stable free radical polymerization ) ; - le type utilisant comme agent de contrôle des complexes métalliques et, par exemple, comme initiateur des composés halogénés, connu sous l'abréviation ATRP (correspondant à la terminologie anglaise Atom Transfer Radical Polymerization ) ; - le type utilisant des composés soufrés comme agent de contrôle (remplissant également le rôle d'initiateurs) tels que des dithioesters, des trithiocarbamates, des xanthates, des dithiocarbamates, connu sous l'abréviation RAFT (correspondant à la terminologie anglaise Reversible Addition Fragmentation Transfer ). Le rôle de l'agent de contrôle est de ralentir les réactions de terminaison biradicalaire, de manière à privilégier la croissance des chaînes par addition sur du monomère libre. Cependant, lorsque l'on essaie de pousser ces polymérisations vers de hautes conversions, les réactions de terminaison ont nécessairement lieu. En diminuant progressivement le rapport entre chaînes propageantes et agent de contrôle, cela ralentit de manière considérable les cinétiques de polymérisation. Ainsi, avec la technique SFRP ou ATRP, pour aller au-delà d'un taux de conversion de 90%, il faut généralement attendre plus de 24 heures. Il ressort ainsi aisément, que la polymérisation radicalaire contrôlée, bien que permettant la réalisation de polymères de nature chimique plus large par rapport aux polymérisations ioniques, présente de sérieuses limitations pour la synthèse de copolymères à blocs en milieu industriel. Pour surmonter ces limitations, il est par exemple possible d'arrêter la polymérisation d'un bloc à un taux de conversion choisi et d'éliminer, par exemple, par évaporation, la quantité résiduelle de monomères, avant la synthèse du bloc subséquent devant se rattacher au bloc précédent. L'étape d'élimination de la quantité résiduelle de monomères est une étape lourde, dans la mesure où elle se déroule en milieu visqueux et nécessite, de ce fait, d'avoir recours soit à des équipements industriels onéreux (tels qu'une extrudeuse) ou soit à des temps de distillation rédhibitoires dans le milieu industriel. Pour surmonter les limitations mentionnées ci-dessus, il est également envisageable de conduire la polymérisation du bloc subséquent en présence des monomères non convertis dans le bloc précédent et d'assurer une élimination des monomères résiduels à l'issue de la synthèse du copolymère à blocs. Cette alternative engendre toutefois une pollution du bloc subséquent avec les monomères du bloc précédent, ce qui conduit à un bloc subséquent présentant une dénaturation de ses propriétés, en particulier les propriétés physico-chimiques, par rapport à un bloc pur , c'est-à-dire ne comprenant pas de monomères autres que ceux devant le constituer. Ainsi, lorsque l'on souhaite associer un premier bloc (dit bloc A, comprenant des monomères M1) de basse température de transition vitreuse (Tg-1) à un second bloc (dit bloc B, comprenant des monomères M2) de haute température de transition vitreuse (Tg2), la température de transition vitreuse du second bloc est régie par la loi de Fox définie par l'équation suivante: 1/Tg(B)=x(Mi) /Tgl+x (M2) /Tg2 dans laquelle: - x (Ml) et x(M2) représentent respectivement la fraction volumique de M1 et la fraction volumique de M2 avec x (M1) +x (M2) = 1; - Tgl correspond à la température de transition vitreuse du premier bloc; - Tg2 correspond à la température de transition vitreuse du second bloc. On peut ainsi aisément constater que la température de transition vitreuse du second bloc se trouve affectée par la présence de monomères issus du premier bloc. Il en découle ainsi une dégradation des propriétés physico-chimiques et mécaniques par rapport à ce que l'on pourrait attendre d'un polymère dibloc pur. Ainsi, les procédés de préparation connus de copolymères à blocs (ou multibloc) par polymérisation radicalaire contrôlée présentent tous l'un ou plusieurs des inconvénients suivants: - ils nécessitent des étapes de traitement lourdes pour éliminer ou réduire entre les étapes de synthèse de chaque bloc, les monomères résiduels; - ils entraînent une pollution des blocs par les monomères constitutifs des blocs antérieurs, ce qui engendre une modification des propriétés physico- chimiques et mécaniques, des copolymères multibloc résultant par rapport à ce que l'on pourrait s'attendre avec un copolymère multibloc pur. Les inventeurs se sont donc fixé comme objectif de mettre au point un procédé de préparation d'un matériau polymérique comprenant un copolymère multibloc ne présentant pas les inconvénients des procédés de l'art antérieur mentionnés ci-dessus. Ils ont ainsi découvert, de manière surprenante, qu'en réalisant une étape particulière après l'étape de réalisation des blocs, il était possible de surmonter les inconvénients ci-dessus mentionnés. EXPOSÉ DE L'INVENTION L'invention a trait ainsi, selon un premier 30 objet, à un procédé de préparation d'un matériau polymérique comprenant un copolymère multiblocs 2889703 8 comprenant n blocs, n étant un entier supérieur ou égal à 2, ledit procédé comprenant au moins un cycle d'étapes comprenant: a) une étape de synthèse d'un bloc par polymérisation radicalaire contrôlée d'un ou plusieurs monomères polymérisables par voie radicalaire; b) une étape de polymérisation des monomères non convertis au cours de l'étape a) en un polymère présentant une masse moléculaire moyenne en nombre inférieure à la masse moléculaire moyenne en nombre dudit bloc; ledit cycle d'étapes étant réalisé au moins pour les (n-1) premiers blocs. Avantageusement, le cycle d'étapes est réalisé pour les n blocs. Ainsi, grâce à l'étape b) de polymérisation, les monomères non convertis au cours de chaque étape a) sont transformés en un polymère présentant une masse moléculaire moyenne en nombre inférieure à la masse moléculaire moyenne en nombre dudit bloc, de nature chimique identique audit bloc. Le polymère produit est ainsi compatible avec le bloc réalisé précédemment. Par polymère compatible avec le bloc , on entend un polymère susceptible d'interagir avec ledit bloc, de sorte à être miscible dans ledit bloc. Ainsi, on s'affranchit de l'étape d'élimination des monomères résiduels et du risque de polluer les blocs subséquents. A l'issue du procédé de l'invention, on obtient ainsi un matériau polymérique nanostructuré et nanostructurant présentant des propriétés physico-chimiques et mécaniques, telles que la température de transition vitreuse, inhérentes à chaque bloc, non altérées par rapport à celles d'un bloc pur. Ce procédé s'avère être également un procédé de mise en oeuvre facile et peu onéreux et donc très avantageux pour être utilisé en milieu industriel. En d'autres termes, le procédé de préparation de l'invention comprend successivement: - une étape de préparation d'un premier bloc à partir d'un ou plusieurs monomères par polymérisation radicalaire contrôlée; - une étape de polymérisation des monomères non convertis au cours de l'étape précédente en un polymère de nature chimique identique au premier bloc mais de masse moyenne moléculaire en nombre inférieur à la masse moyenne moléculaire en nombre du premier bloc; - une étape d'introduction d'un second monomère ou mélange de monomères, différent du monomère ou mélange de monomères ayant servi à la réalisation du premier bloc; - une étape de polymérisation du second monomère ou mélange de monomères pour former le second bloc; - une étape de polymérisation des monomères 30 non convertis au cours de l'étape précédente en un polymère de nature chimique identique au second bloc mais de masse moyenne moléculaire en nombre inférieure à la masse moyenne moléculaire en nombre du second bloc et ainsi de suite, jusqu'au nombre de blocs souhaité pour le copolymère, étant étendu que les troisième,..., nième blocs pourront être de nature identique ou différente de celle des premier et second blocs. Bien que l'invention concerne un procédé de préparation d'un matériau polymérique comprenant un copolymère multibloc, elle s'applique tout particulièrement à la préparation d'un matériau polymérique comprenant un copolymère comprenant au moins un bloc A et au moins un bloc B. La demande concerne donc également un procédé de préparation d'un matériau polymérique comprenant un copolymère comprenant au moins un bloc A et au moins un bloc B, ledit procédé comprenant successivement: 1) une étape de polymérisation d'un ou plusieurs monomères polymérisables par voie radicalaire par polymérisation radicalaire contrôlée, pour former le bloc A; 2) une étape de polymérisation du ou des monomères résiduels non convertis au cours de l'étape 25 1), pour former un polymère de nature chimique identique au bloc A mais de masse moléculaire moyenne en nombre inférieure à celle du bloc A et, généralement, d'indice de polydispersité supérieur à celui du bloc A; 3) une étape d'ajout au milieu résultant des étapes 1) et 2) précédentes d'un ou plusieurs monomères polymérisables par voie radicalaire précurseurs du bloc B; 4) une étape de polymérisation du ou desdits monomères précurseurs du bloc B par polymérisation radicalaire contrôlée, ledit bloc B étant lié au bloc A par liaison covalente; 5) éventuellement une étape de polymérisation du ou des monomères résiduels non convertis au cours de l'étape 4), pour former un polymère de nature chimique identique au bloc B mais de masse moléculaire moyenne en nombre inférieure à celle du bloc B et, généralement, d'indice de polydispersité supérieur à celui du bloc B. Il est entendu que l'invention s'applique non seulement à la synthèse de copolymères diblocs, mais également de copolymères triblocs, de copolymères multibranches, etc... La synthèse des blocs des copolymères multiblocs de l'invention est réalisée par polymérisation radicalaire contrôlée à une température appropriée au type de PRC choisi (selon qu'il s'agit de la SFRP, ATRP ou RAFT) et au type de monomères choisi. Avantageusement, la technique de polymérisation radicalaire utilisée pour chaque étape a) ou pour les étapes 1) et 4) est la polymérisation SFRP réalisée, de préférence, en présence d'au moins une alcoxyamine, ce type de composé assurant, à la fois, le rôle d'agent initiateur et d'agent de contrôle. Des alcoxyamines utilisées avantageusement selon l'invention peuvent être choisies parmi les monoalcoxyamines de formule (I) . RI C(CH3)3 R3 C O N CH C(CH3)3 C(0)OR2 P(0)(OEt)2 (I) dans laquelle: * R1 et R3, identiques ou différents, représentent un groupe alkyle, linéaire ou ramifié, ayant un nombre d'atomes de carbone allant de 1 à 3; * R2 représente un atome d'hydrogène, un métal alcalin, tel que Li, Na, K, un ion ammonium tel que NH4, NBu4+, NHBu3+, un groupe alkyle, linéaire ou ramifié, ayant un nombre d'atomes de carbone allant de 1 à 8, un groupe phényle. Un exemple particulier de monoalcoxyamine est celle répondant à la formule suivante: Des alcoxyamines pouvant être utilisées avantageusement selon l'invention peuvent être également des polyalcoxyamines issues d'un procédé consistant à faire réagir une ou plusieurs alcoxyamines de formule (I) suivante: R C(CH3)3 R3-C O N CH-C(CH3)3 C(0)OR2 P(0)(OEt)2 (I) dans laquelle: * R1 et R3, identiques ou différents, représentent un groupe alkyle, linéaire ou ramifié, ayant un nombre d'atomes de carbone allant de 1 à 3; * R2 représentant un atome d'hydrogène, un groupe alkyle, linéaire ou ramifié, ayant un nombre d'atomes de carbone allant de 1 à 8, un groupe phényle, un métal alcalin tel que Li, Na, K, un ion ammonium tel que NH4, NHBu3+ ; de préférence R1 étant CH3 et R2 étant H; avec au moins un composé polyinsaturé de formule (II) : Z C CH2 H n (II) dans laquelle Z représente un groupement aryle ou un groupe de formule Z1[X-C(0)], dans laquelle Z1 représente une structure polyfonctionnelle provenant par exemple d'un composé du type polyol, X est un atome d'oxygène, un atome d'azote porteur d'un groupement 25 carboné ou un atome d'oxygène, un atome de soufre et n est un nombre entier supérieur ou égal à 2, en présence ou non de solvant(s), de préférence choisi(s) parmi les alcools comme l'éthanol, les solvants aromatiques, les solvants chlorés, les éthers et les solvants polaires aprotiques, à une température allant, en général, de 0 à 90 C, de préférence de 25 à 80 C, le ratio molaire entre monalcoxyamine(s) de formule (I) et composé(s) polyinsaturé(s) de formule (II) allant de 1,5 à 1,5n, de préférence, de n à 1,25 10 n, cette étape étant éventuellement suivie par une étape d'évaporation du ou des éventuels solvants. Le composé polyinsaturé de formule (II) peut être choisi parmi les vinylbenzènes polyfonctionnels (Z étant alors un groupe aryle) ou parmi les dérivés acryliques polyfonctionnels (Z étant alors un groupe de formule Z1-[X-C(0)]n). De préférence, le composé polyinsaturé est le divinylbenzène, le trivinylbenzène, l'éthylène glycol diacrylate, le 1,3butanediol diacrylate, le 1,4-butanediol diacrylate, le 1,6-hexanediol diacrylate, le néopentyl glycol diacrylate, le cyclohexane diméthanol diacrylate, le diéthylène glycol diacrylate, le triéthylène glycol diacrylate, le tétraéthylène glycol diacrylate, le dipropylèneglycol diacrylate, le tripropylèneglycol diacrylate, les polyéthylène glycol diacrylates (commercialisés par Sartomer sous les dénominations SR259, SR344, SR610), les hexanediol diacrylates alcoxylés (commercialisés par Sartomer sous les dénominations CD561, CD564, CD560), le bisphénol-A diacrylate, les bisphénol-A diacrylate éthoxylés (commercialisés par Sartomer sous les dénominations SR 349, SR601, SR602, CD9038), le triméthylolpropane triacrylate, le pentaérythritol triacrylate, le tris(2hydroxyéthyl)isocyanurate triacrylate, les triméthylolpropane triacrylate éthoxylés (commercialisés par Sartomer sous les dénominations SR454, SR499, SR502, SR9035, SR415), le glycéryl triacrylate propoxylé (commercialisé par Sartomer sous la dénomination SR9020), les triméthylolpropane triacrylate propoxylés (commercialisés par Sartomer sous les dénominations SR492 et CD501), le pentaérythritol tétraacrylate, le di-triméthylolpropane tétracrylate, le pentaérythritol tétraacrylate éthoxylé (commercialisé par Sartomer sous la dénomination SR494), le dipentaérythritol pentacrylate, les caprolactones modifiées dipentaérythritol hexaacrylate (commercialisés par Sartomer sous les dénominations Kayarad DCPA20 et DCPA60), le dipentaérythritol polyacrylate (commercialisé par UCB Chemicals sous la dénomination DPHPA). Les polyalcoxyamines ainsi produites répondent à la formule (III) suivante: C N C P(0)(OEt)2 1 H I I1 z CH CH2 C R3 COOR2 n dans laquelle n, R1, R2 et R3, Z ont les mêmes significations que celles données cidessus. Un exemple particulier de polyalcoxyamine conforme à la définition générale donnée ci-dessus est la polyalcoxyamine répondant à la formule suivante: COOH COOH EtO \ 10 Et / O N N P-OEt //\ Et Sans que la demanderesse soit tenue à une quelconque explication, elle pense que, dans le cas où la polymérisation se déroule en émulsion, les alcoxyamines de formule (I) et/ou les polyalcoxyamines de formule (III) jouent à la fois le rôle d'agent initiateur (et agent de contrôle) et d'agent émulsifiant; ainsi, les propriétés tensioactives des alcoxyamines hydrosolubles de formule (I) et/ou polyalcoxyamines de formule (III) permettent de modérer, voire même d'éviter l'emploi d'autres tensioactifs. En particulier, les alcoxyamines de formule (I) et/ou les polyalcoxyamines de formule (III) sont 15 hydrosolubles. Par alcoxyamine hydrosoluble ou polyalcoxyamine hydrosoluble au sens de la présente invention, on entend toute alcoxyamine de formule (I) ou polyalcoxyamine de formule (III) dont la solubilité en phase eau ou (eau/composé miscible à l'eau) est d'au moins 1 g/1 à 25 C. L'alcoxyamine ou polyalcoxyamine peut être introduite dans le milieu de polymérisation (c'est-à-dire au cours de chaque étape a) ou des étapes 1) et 4)) à raison de 0,01% à 10 de préférence 0,1 à 5%, en masse par rapport à la masse de monomère(s). Par monomère, on entend tout monomère polymérisable ou copolymérisable par voie radicalaire. Le terme monomère recouvre bien entendu les mélanges de plusieurs monomères. Les monomères utilisés pour la réalisation des blocs peuvent être choisis parmi les monomères présentant une double liaison carbone-carbone susceptible de polymériser par voie radicalaire, tels que les monomères vinyliques, vinylidéniques, diéniques et oléfiniques, allyliques, acryliques, méthacryliques, etc. Les monomères utilisés peuvent notamment être choisis parmi les monomères vinylaromatiques tels que le styrène ou les styrènes substitués notamment l'a-méthylstyrène et le styrène sulfonate de sodium, les diènes tels que le butadiène ou l'isoprène, les monomères acryliques tels que l'acide acrylique ou ses sels, les acrylates d'alkyle, de cycloalkyle ou d'aryle tels que l'acrylate de méthyle, d'éthyle, de butyle, d'éthylhexyle ou de phényle, les acrylates d'hydroxyalkyle tels que l'acrylate de 2-hydroxyéthyle, les acrylates d'étheralkyle tels que l'acrylate de 2-méthoxyéthyle, les acrylates d'alcoxy- ou aryloxy- polyalkylèneglycol tels que les acrylates de méthoxypolyéthylèneglycol, les acrylates d'éthoxypolyéthylèneglycol, les acrylates de méthoxypolypropylèneglycol, les acrylates de méthoxypolyéthylèneglycol-polypropylèneglycol ou leurs mélanges, les acrylates d'aminoalkyle tels que l'acrylate de 2-(diméthylamino)éthyle (ADAME), les acrylates de sel d'amines tels que le chlorure ou le sulfate de [2(acryloyloxy)éthyl]triméthylammonium ou le chlorure ou le sulfate de [2(acryloyloxy)éthyl]diméthylbenzylammonium, les acrylates fluorés, les acrylates silylés, les acrylates phosphorés tels que les acrylates de phosphate d'alkylèneglycol, les monomères méthacryliques comme l'acide méthacrylique ou ses sels, les méthacrylates d'alkyle, de cycloalkyle, d'alcényle ou d'aryle tels que le méthacrylate de méthyle, de lauryle, de cyclohexyle, d'allyle ou de phényle, les méthacrylates d'hydroxyalkyle tels que le méthacrylate de 2-hydroxyéthyle ou le méthacrylate de 2hydroxypropyle, les méthacrylates d'étheralkyle tels que le méthacrylate de 2-éthoxyéthyle, les méthacrylates d'alcoxy- ou aryloxypolyalkylèneglycol tels que les méthacrylates de méthoxypolyéthylèneglycol, les méthacrylates d' éthoxypolyéthylèneglycol, les méthacrylates de méthoxypolypropylèneglycol, les méthacrylates de méthoxy-polyethylèneglycol- polypropylèneglycol ou leurs mélanges, les méthacrylates d'aminoalkyle tels que le méthacrylate de 2-(diméthylamino) éthyle (MADAME), les méthacrylates de sel d'amines tels que le chlorure ou le sulfate de [2-(méthacryloyloxy)éthyl]triméthylammonium ou le chlorure ou le sulfate de [2-(méthacryloyloxy)-éthyl] diméthylbenzylammonium, les méthacrylates fluorés tels que le méthacrylate de 2,2,2-trifluoroéthyle, les méthacrylates silylés tels que le 3méthacryloylpropyltriméthylsilane, les méthacrylates phosphorés tels que les méthacrylates de phosphate d'alkylèneglycol, le méthacrylate d'hydroxy- éthylimidazolidone, le méthacrylate d'hydroxyéthylimidazolidinone, le méthacrylate de 2-(2-oxo-1- imidazolidinyl) éthyle, l'acrylonitrile, l'acrylamide ou les acrylamides substitués, la 4acryloylmorpholine, le N-méthylolacrylamide, le chlorure d'acrylamidopropyltriméthylammonium (APTAC), l'acide acrylamido- méthylpropanesulfonique (AMPS) ou ses sels, le méthacrylamide ou les méthacrylamides substitués, le N- méthylolméthacrylamide, le chlorure de méthacrylamidopropyltriméthyl ammonium (MAPTAC), l'acide itaconique, l'acide maléique ou ses sels, l'anhydride maléique, les maléates ou hémimaléates d'alkyle ou d'alcoxy- ou aryloxy-polyalkylèneglycol, la vinylpyridine, la vinylpyrrolidinone, les (alcoxy) poly(alkylène glycol) vinyl éther ou divinyl éther, tels que le méthoxy poly(éthylène glycol) vinyl éther, le poly(éthylène glycol) divinyl éther, les monomères oléfiniques, parmi lesquels on peut citer l'éthylène, le butène, l'hexène et le 1-octène ainsi que les monomères oléfiniques fluorés, et les monomères vinylidénique, parmi lesquels on peut citer le fluorure de vinylidène, seuls ou en mélange d'au moins deux monomères précités. Il est possible d'ajouter au milieu de polymérisation pour chaque étape a) ou pour les étapes 1) et 4), lorsque la polymérisation se déroule en émulsion, au moins un agent émulsifiant, c'est-à-dire un tensioactif permettant de stabiliser l'émulsion, étant entendu que ledit agent émulsifiant n'est pas une alcoxyamine telle que définie ci-dessus. Tout agent émulsifiant habituel à ce genre d'émulsion peut être utilisé. L'agent émulsifiant peut être anionique, cationique ou non ionique. L'agent émulsifiant peut être un tensioactif amphotère ou quaternaire ou fluoré. Il peut être choisi parmi les sulfates d'alkyle ou d'aryle, les sulfonates d'alkyle ou d'aryle, les sels d'acide gras, les alcools polyvinyliques, les alcools gras polyéthoxylés. A titre d'exemple, l'agent émulsifiant peut être choisi dans la liste suivante: - laurylsulfate de sodium, dodécylbenzenesulfonate de sodium, - stéarate de sodium, -nonylphénolpolyéthoxylé, - dihexylsulfosuccinate de sodium, dioctylsulfosuccinate de sodium, - bromure de lauryl diméthyl ammonium, lauryl amido bétaine, - perfluoro octyl acétate de potassium. L'agent émulsifiant peut également être un copolymère amphiphile à blocs ou statistique ou greffé, comme les copolymères du styrène sulfonate de sodium et en particulier le polystyrène-b-poly(styrène sulfonate de sodium) ou tout copolymère amphiphile préparé par toute autre technique de polymérisation. L'agent émulsifiant peut être introduit dans le milieu de polymérisation à raison de 0,1% à 10% en masse par rapport à la masse de monomère(s). Les étapes de polymérisation pour réaliser les blocs (étapes a) et étapes 1 et 4) sont réalisées à une température appropriée au type de monomères entrant dans la constitution du bloc. Les températures de polymérisation dépendent des monomères constitutifs du bloc. Ainsi, pour initier la polymérisation de monomères acrylates à partir d'alcoxyamines telles que définies ci-dessus, on choisit avantageusement une température supérieure à 50 C, de préférence inférieure à 130 C, de préférence encore allant de 90 C à 125 C. Pour initier la polymérisation de monomères méthacrylates à partir d'alcoxyamines telles que définies ci-dessus, on choisit avantageusement une température supérieure à 50 C, de préférence inférieure à 200 C, de préférence allant de 90 C à 175 C. Les blocs obtenus conformément au procédé de l'invention présentent généralement une masse moléculaire moyenne en nombre allant de 1000 et 106 g/mol et un indice de polydispersité inférieur à 2. Le taux de conversion des monomères ou mélange de monomères constitutifsdes blocs dépend généralement du temps de fabrication consacré au bloc et est fixé généralement de manière à obtenir un bloc de masse molaire moyenne en nombre prédéterminée. Selon l'invention, entre deux étapes de préparation de deux blocs adjacents (c'est-à-dire entre deux étapes a) de deux cycles successifs ou entre les étapes 1) et 4)) et éventuellement après l'étape de préparation du dernier bloc (c'est-à-dire le bloc d'extrémité)(correspondant aux étapes a) de deux cycles successifs ou à l'étape 5)), il est prévu une étape de polymérisation du(des) monomère(s) non converti(s) constitutifs du bloc qui vient d'être synthétisé. Cette polymérisation est réalisée, pour chaque étape b) ou pour les étapes 2) et 5), généralement par polymérisation radicalaire dite classique, à savoir par adjonction au milieu dans lequel vient d'être réalisé le bloc, d'un initiateur de polymérisation radicalaire dit classique choisi, généralement, parmi les composés peroxydes (tels qu'un composé peroxyde de la gamme LuperoxTM, les composés persulfates (tels que le persulfate de sodium, le persulfate de potassium, le persulfate d'ammonium), les composés azoïques (tels que le bis-azidoisobutyronitrile, intitulé AiBN, le 2,2'-azobis(2amidinopropane) dihydrochlorure et les sels métalliques et ammoniacaux de l'acide 4,4'-azobis(4- cyanopentanoïque)), les composés redox (tels que le couple persulfate (de sodium, potassium ou ammonium/vitamine C, le couple persulfate/métabisulfite de sodium ou de potassium, le couple eau oxygénée/sels de l'ion ferreux, le couple hydroperoxyde de tertiobutyle /sulfoxylate de sodium ainsi que toute autre combinaison possible oxydant(s)/réducteur(s)). La température de polymérisation de cette étape (c'est-à-dire pour chaque étape b) ou pour les étapes 2) et 5)) est choisie, de préférence, de sorte à être inférieure d'au moins 20 C à celle de polymérisation du bloc qui vient d'être polymérisé (c'est-à-dire au cours des étapes a) ou des étapes 1) et 4)). Le fait de diminuer la température permet de conserver le bloc précédemment synthétisé sous forme de polymère vivant, sans toutefois continuer la polymérisation de celui-ci. Le polymère obtenu à l'issue des étapes b) ou des étapes 2) et éventuellement 5) présente une masse moléculaire moyenne en nombre inférieure à celle du bloc synthétisé juste avant et, généralement, également un indice de polydispersité supérieur à celui du bloc synthétisé juste avant. La condition sur la masse moléculaire moyenne en nombre est essentielle pour que le matériau résultant final (polymère blocs + polymères résultant de la polymérisation des monomères non convertis de chacun des blocs) soit nanostructurant, ces conditions permettant aux polymères produits par polymérisation radicalaire classique de rester compatibles avec les blocs du copolymères blocs produits par polymérisation radicalaire contrôlée. Pour faciliter l'obtention de cette condition sur la masse moléculaire moyenne en nombre, il peut être avantageux d'ajouter, pour chaque étape b) ou pour les étapes 2) et 5), un agent de transfert (c'est-à-dire un agent apte à réguler la masse moléculaire des chaînes de polymère produites), cet agent de transfert pouvant être choisi parmi: -les composés soufrés, par exemple des composés mercaptans comprenant au moins 4 atomes de 20 carbone, tels que le butane mercaptan, le dodécyl mercaptan, le terdodécyl mercaptan, des composés disulfures; - les composés alcools, par exemple, des phénols encombrés tels que le tertbutyl catéchol, des alcools secondaires tels que le l'isopropanol; - les agents de transfert utilisés pour la polymérisation radicalaire du type RAFT, tels que les trithiocarbonates (en particulier le dibenzyltrithiocarbonate), les xanthates, les dithioesters, les dithiocarbamates. Il peut être également prévu, de sorte que les polymères produits lors de ces étapes présentent des propriétés particulières, d'ajouter, en plus de l'initiateur de polymérisation, des monomères différents de ceux des monomères non convertis. Ainsi, le procédé de l'invention permet l'obtention d'un matériau polymérique comprenant un copolymère multibloc comprenant n blocs raccordés les uns aux autres par liaison covalente, n étant un entier supérieur ou égal à 2, et pour au moins chacun des (n-1) premiers blocs, des chaînes de polymères formées par des monomères non convertis entrant dans la constitution du bloc correspondant, lesdites chaînes présentant une masse moléculaire moyenne en nombre inférieure à celle du bloc correspondant et, généralement, un indice de polydispersité supérieur à celui du bloc correspondant. Comme mentionné précédemment, ce procédé est particulièrement adapté à la préparation d'un matériau polymérique comprenant un copolymère dibloc A-B, tel qu'un copolymère (acrylate de nbutyle/méthacrylate de méthyle). Dans ce cas de figure, au fur et à mesure de l'avancement du procédé, on obtient respectivement pour un matériau polymérique comprenant au moins un copolymère dibloc A-B: - après la première étape, un mélange 30 comprenant des chaînes de polymère réamorçable préfigurant le bloc A du copolymère à blocs et des monomères non convertis; après la seconde étape, un mélange comprenant les chaînes de polymère réamorçables de la première étape et des chaînes de polymère issues de la polymérisation des monomères non convertis de la première étape; - après la quatrième étape, un mélange comprenant le copolymère dibloc constitué du bloc A et du bloc B liés entre eux par liaison covalente, des chaînes de polymère issues de la polymérisation des monomères non convertis de la première étape, des monomères non convertis au cours de la quatrième étape; - après la cinquième étape, un mélange comprenant le copolymère dibloc A-B, des chaînes de polymère issues de la polymérisation des monomères résiduels de la première étape et des chaînes de polymère issues de la polymérisation des monomères non convertis au cours de la quatrième étape. Dans la mesure où la masse moléculaire moyenne en nombre des chaînes de polymère issues de la polymérisation des monomères résiduels de la première étape est inférieure à celle du bloc A, lesdites chaînes sont compatibles avec le bloc A. Les chaînes issues de la cinquième étape, du fait de leur masse moléculaire moyenne en nombre, sont soit compatibles avec le bloc B, soit c'est le bloc B qui est compatible avec ces chaînes. Le procédé de l'invention conduit donc à un matériau nanostructurant et nanostructuré. Les conditions de mise en oeuvre du procédé de préparation d'un matériau polymérique comprenant un copolymère dibloc A-B sont similaires à celles déjà décrites dans la partie générale relative aux matériaux comprenant un copolymère multibloc. Plus précisément, les conditions opératoires avantageuses ainsi que les caractéristiques 10 avantageuses des produits issus de la première étape (étape 1)) peuvent être les suivantes: - une polymérisation du type SFRP pour la synthèse du premier bloc, de préférence en utilisant comme initiateur des alcoxyamines ou polyalcoxyamines telles que définies cidessus; - des monomères utilisés pour la synthèse du premier bloc, choisis parmi les dérivés acryliques et méthacryliques, les dérivés styréniques tels que définis ci-dessus; une température de polymérisation supérieure à 50 C et inférieure à 130 C, de préférence, allant de 90 C à 125 C; une conversion atteinte,de préférence, 25 allant de 60% à 95%, de manière encore préférée allant de 65 à 90% ; - une masse moléculaire moyenne en nombre du premier bloc allant, de préférence, de 5000 g/mol à 500000 g/mol. Les conditions opératoires avantageuses de la seconde étape (étape 2)) peuvent être les suivantes: - l'utilisation pour la polymérisation des monomères non convertis d'initiateurs conventionnels choisis parmi les dérivés azoïques tels que le bis azidoisobutyronitrile (AIBN), les peroxydes de la gamme LuperoxTM, les couples redox tels qu'un système de Fenton associant le peroxyde d'hydrogène à un métal (Fer ou cuivre) ou tels que le couple persulfate/bisulfite; - une température de polymérisation allant de 30 C à 100 C, de préférence, de 50 C à 80 C; - la présence d'agents de transfert permettant de réguler la masse moléculaire des chaînes produites lors de cette étape, lesdits agents étant choisis, de préférence, parmi les composés mercaptans possédant au moins 4 atomes de carbone tels que le butane mercaptan, le dodécyl mercaptan, le terdodécyl mercaptan, les disulfures, les phénols encombrés tels que le terbutyl catechol, les alcools secondaires tels que l'isopropanol, les agents de transfert de type RAFT tels que les trithiocarbonates (dont particulièrement le dibenzytrithiocarbonate), les xantates, les dithioesters et les dithiocarbamates; - l'ajout de monomères autres que les monomères résiduels dans une proportion de 0 à 10% des monomères convertis lors de cette étape, de préférence de 0 à 5%, ces monomères pouvant être choisis parmi l'acide acrylique, l'acide méthacrylique et leurs esters ou amides tels que en particulier les esters de glycidyle, de 2-éthanolamine, de polyéthylène glycol, de 3- propénol, ou en particulier le diméthyl acrylamide. D'autres monomères tels que le butadiène, l'anhydride maléique, l'acétate de vinyle, les monomères porteurs de fonction halogène tels que le chlorure de vinyle, le chlorure de vinylidène, le difluorure de vinylidène, le tétrafluorure de vinyle peuvent être copolymérisés lors de cette étape de synthèse. Le taux de conversion des monomères non convertis peut aller jusqu'à 100%, en une durée de quelques heures (par exemple, une durée de 4 heures). Les conditions opératoires avantageuses ainsi que les caractéristiques avantageuses des produits issus de la quatrième étape (étape 4)) peuvent être les suivantes: - des monomères utilisés pour la synthèse du second bloc, choisis parmi les dérivés acryliques et 20 méthacryliques, les dérivés styréniques tels que définis ci-dessus; une température de polymérisation supérieure à 50 C et inférieure à 200 C, de préférence, allant de 90 C à 175 C; - une conversion atteinte, de préférence, allant de 45% à 95%, de manière encore préférée, allant de 50 à 90%. La cinquième étape se déroule dans des 30 conditions similaires à celles de la deuxième étape. A titre d'exemple, un matériau polymérique préparé selon l'invention est un matériau comprenant un copolymère dibloc (polyacrylate de n-butylebpolyméthacrylate de méthyle). Le procédé de l'invention peut s'appliquer à des modes de polymérisation en masse, en solvant organique (tel que le toluène), en émulsion, en suspension. Chaque étape du procédé peut être effectuée dans le même réacteur via un procédé par lots (ou procédé discontinu), ou dans des réacteurs différents éventuellement selon des procédés semi-continus ou continus. L'invention a également pour objet un matériau polymérique susceptible d'être obtenu par le procédé décrit ci-dessus, comprenant un copolymère multibloc comprenant n blocs raccordés les uns aux autres par liaison covalente, n étant un entier supérieur ou égal à 2, et pour au moins chacun des (n-1) premiers blocs, de préférence, pour chacun des n blocs, des chaînes de polymères formées des monomères résiduels entrant dans la constitution du bloc correspondant, lesdites chaînes présentant une masse moléculaire moyenne en nombre inférieure à celle du bloc correspondant et, généralement, un indice de polydispersité supérieur à celui du bloc correspondant. Ces matériaux bénéficient des propriétés physico-chimiques liées à sa nanostructuration telles que par exemple sa transparence, sa résistance à la fissuration ou sa capacité à encapsuler d'autres corps. Ainsi, un autre objet de l'invention est l'utilisation du matériau tel que défini ci-dessus en tant que matériau thermoplastique. De part ses propriétés de transparence et ses propriétés mécaniques, telles qu'une excellente valeur d'impact, le matériau polymérique selon l'invention trouve donc son application dans le domaine des luminaires, de l'automobile (pour constituer, par exemple, des phares optiques), de la construction, des applications domestiques (pour constituer, par exemple, des points de présentoir). Il peut également trouver application dans le domaine de la cosmétique. On peut préciser que les matériaux de l'invention trouvent leur application dans tous les domaines d'application connus du polyméthacrylate de méthyle. Un autre objet de l'invention est l'utilisation du matériau tel que défini ci-dessus comme additif nanostructurant de matrices polymères. De telles matrices sont par exemple les polymères thermoplastiques (polystyrène, polyméthacrylate de méthyle, polycarbonate, polychlorure de vinyle, polychlorure de vinylidène, polyamides, polypropylène, polyéthylène, ...), les polymères thermodurcissables (poly époxydes, poly uréthanes, polyesters insaturés...), les matrices réticulées (telles que les caoutchoucs, les polyéthylènes, les résines styrène - butadiène réticulées) et leurs mélanges. Les additifs nanostructurants ou nanostructurés permettent de conférer à ces matrices des propriétés d'usage améliorées. Enfin, un autre objet de l'invention est l'utilisation du matériau tel que défini ci-dessus comme additif renforçateur et/ou rhéoplastifiant de matrices polymères. Il trouve donc, en tant qu'additif, son application dans le domaine de l'aéronautique, de l'électricité, de l'électronique, des adhésifs thermostructuraux, de l'équipement sportif, des revêtements. Par rapport à des copolymères à blocs purs, la présence dans ce matériau de chaînes de bas poids moléculaires va induire une meilleure fluidité lors des étapes de transformation de ces matrices hôtes telles que l'injection et le thermoformage... BRÈVE DESCRIPTION DES FIGURES - La figure 1 représente une photographie obtenu par miscroscopie à force atomique d'un matériau de l'exemple 3; - La figure 2 représente une photographie obtenue par miscroscopie à force atomique d'un matériau de l'exemple 4; - La figure 3 représente une photographie obtenue par miscroscopie à force atomique d'un matériau de l'exemple 6. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS Pour la mise en oeuvre des exemples ci- dessous, il a été procédé préalablement à la préparation des initiateurs du type alcoxyamine, 5 suivants: É l'initiateur et agent de contrôle du type monoalcoxyamine de formule suivante: Cet initiateur est préparé de la manière suivante: Dans un réacteur en verre de 2 litres purgé à l'azote, on introduit 500 mL de toluène dégazé, 35,9 g de CuBr (250 mmol), 15,9 g de cuivre en poudre (250 mmol), 86,7 g de N,N,N',N',N"-pentaméthyl- diéthylènetriamine-PMDETA- (500 mmol) puis, sous agitation et à température ambiante (20 C), on introduit un mélange contenant 500 mL de toluène dégazé, 42,1 g d'acide 2bromo-2-méthylpropionique (250 mmol) et 78,9 g de nitroxide de formule: (EtO)2P CH N O II I I O C(CH3)3 C(CH3)3 à 84 % soit 225 mmol. On laisse réagir 90 min à température ambiante et sous agitation, puis on filtre le milieu réactionnel. Le filtrat toluénique est lavé deux fois avec 1,5 L d'une solution aqueuse saturée en NH4C1. On obtient un solide jaunâtre qui est lavé au pentane pour donner 51 g d'acide 2-méthyl-2-[N-tertiobutyl-N-(diéthoxyphosphoryl-2,2diméthylpropyl)-aminoxy]propionique (rendement 60 %). Les résultats analytiques sont donnés ci-après: masse molaire déterminée par spectrométrie de masse 381,44 / g.mol-1 (pour C17H36N06P) analyse élémentaire (formule brute C17H36N06P) calculée: C=53,53, H=9,51, N=3,67 trouvée: C=53,57, H=9,28, N=3,77 - fusion effectuée sur appareil Büchi 20 B-540: 124 C / 125 C É l'initiateur et agent de contrôle du type dialcoxyamine de formule suivante: COOH COOH EtO \ O Et/ N P OEt //\ Et Cet initiateur est préparé conformément au protocole décrit dans FR 2861394. Les matériaux polymériques préparés selon les exemples exposés ci-dessous sont respectivement analysés par: - RMN 1H dans du chloroforme deutéré sur appareil Brucker 400; - DMA (abréviation pour Dynamic Mechanical Analysis signifiant Analyse Thermique Dynamique), qui consiste à mesurer les propriétés viscoélastiques G', G" et tan 6 d'un produit en fonction de la température à un fréquence de sollicitation de 1 Hz, les grandeurs G', G" et tan 6 correspondant respectivement au module élastique ou de conservation (en Pa), au module visqueux ou de perte (en Pa) et au rapport (G " /G'), ces mesures étant réalisées sur un rhéomètre de type ARES de Rheometrics Scientific et permettant d'accéder à la valeur de température de transition vitreuse du matériau; - chromatographie d'exclusion stérique réalisée à 30 C en utilisant un étalon polystyrène comme référence pour mesurer les masses moléculaires moyennes en nombre. EXEMPLE 1. Cet exemple présente la préparation d'un premier bloc polyacrylate de nbutyle vivant par un procédé en masse, qui sera utilisé pour les exemples 2 à 5 qui suivent. Le protocole de préparation de ce premier bloc vivant est le suivant: Dans un réacteur de 16 litres en inox à double enveloppe, équipé d'une soupape de décompression tarée à 10 bars et d'un agitateur du type double hélice , on introduit 12 kg d'acrylate de n-butyle et 150 g de l'initiateur du type monoalcoxyamine défini ci-dessus à température ambiante. Le mélange est dégazé et maintenu sous 3 bars d'atmosphère d'azote puis chauffé jusqu'à atteindre la température de 118 C. L'exothermie de la réaction de polymérisation est contrée grâce à un échangeur thermique à eau glycolée à (-25 C). Le mélange est chauffé pendant 3h30, jusqu'à achèvement de la réaction de polymérisation. Le mélange est ensuite refroidi à température ambiante en 15 minutes, de manière à tremper le mélange réactionnel. On récupère une solution de polymère dans l'acrylate de n-butyle par une vanne de fond. Une mesure d'extrait sec indique, qu'il y a eu une conversion de 60%, c'est-à-dire que 60% de l'acrylate de n-butyle présent dans le mélange initial s'est polymérisé. Le polyacrylate de n-butyle intermédiaire est caractérisé par chromatographie d'exclusion stérique, qui fournit les données suivantes: Masse moléculaire moyenne en nombre Mn=19330 g/mol; - Indice de polydispersité Ip=1,35. Cette solution de polymères est utilisée telle quelle pour les exemples 2 à 5. Exemple 2 Cet exemple illustre la préparation d'un copolymère dibloc par polymérisation radicalaire contrôlée, par un procédé se déroulant en masse/solvant organique conformément à l'art antérieur. protocole de préparation est le suivant. Après nettoyage au toluène, le même réacteur que dans l'exemple 1 est chargé avec 2,5 kg de la solution obtenue dans l'exemple 1 et 4 kg de méthacrylate de méthyle, le mélange initial comportant ainsi 1,5 kg de de polyacrylate de n-butyle vivant, 1 kg d'acrylate de n-butyle résiduel et 4 kg de méthacrylate de méthyle. Le tout est dilué avec 2,5 kg de toluène. 10 Le Après mise sous azote, le réacteur est chauffé jusqu'à 105 C pendant une heure puis 120 C pendant une heure avant d'être refroidi en 15 minutes à température ambiante. L'extrait sec a une valeur de 55%, ce qui correspond à une conversion des monomères (méthacrylate de méthyle + acrylate de n-butyle résiduel) de 70%. Le copolymère dibloc obtenu présente les caractéristiques suivantes: Masse moléculaire moyenne en nombre Mn= 65000 g/mol; - Indice de polydispersité Ip= 2,1. La composition chimique du copolymère est déterminée par RMN 1H et donne les résultats suivants: - polyméthacrylate de méthyle: 55% (en poids) ; polyacrylate de n-butyle: 45% (en 20 poids) ; Il découle également de cette analyse que le bloc polyméthacrylate de méthyle comprend 16% en poids d'acrylate de n-butyle. Un tel copolymère est nanostructuré mais l'analyse par DMA montre que la température de transition vitreuse du second bloc est de 95 C, ce qui est de 15 C en dessous de ce que l'on obtient pour un polyméthacrylate de méthyle pur. Le copolymère de l'exemple ne peut donc trouver d'application nécessitant une stabilité thermique au-delà de 80 C. EXEMPLE 3 Cet exemple illustre la préparation d'un matériau polymérique comprenant un copolymère dibloc par polymérisation radicalaire contrôlée, par un procédé se déroulant en masse/solvant selon des conditions non-conformes à l'invention. Le protocole de préparation est le suivant: 1 kg de la solution obtenue dans l'exemple 1 est diluée avec 500 g de toluène, puis introduit dans un réacteur de 5 litres en inox à double enveloppe, équipé d'une soupape de décompression tarée à 10 bars et d'un agitateur du type ancre . On ajoute à température ambiante 1 g d'AiBN (bis(azo-isobutyronitrile). Le mélange est dégazé, mis sous azote, agité puis chauffé jusqu'à 85 C. On maintient la température en-dessous de 95 C pendant 2 heures. Le mélange final présente un extrait sec de 65%, soit une conversion de 86% de l'acrylate de n-butyle résiduel. Sur ces deux étapes 94,5 % d'acrylate ont 25 été convertis. L'analyse par chromatographie en phase gazeuse indique une masse moléculaire moyenne en nombre Mn de 28500 et un indice de polydispersité Ip de 6. Dans ce même réacteur, on ajoute 3 kg de 30 méthacrylate de méthyle. Le mélange est dégazé puis chauffé à 105 C pendant une heure puis 120 C pendant une autre heure. La conversion finale est de 50% du méthacrylate de méthyle. La composition du produit est la suivante: - 60% de polyméthacrylate de méthyle; - 40% de polyacrylate de n-butyle dont 24% lié au bloc polyméthacrylate de méthyle et 16% de polyacrylate de n-butyle non lié au bloc. La Tg la plus élevée du produit analysée par DMA est de 110 C, ce qui est une Tg conforme à l'invention. Cependant, on observe par microscopie par force atomique, que de l'acrylate de n-butyle s'agglomère dans des nodules de l'ordre de plusieurs centaines de nanomètres, ce qui montre qu'une partie des chaînes libres générées lors de la deuxième étape ne sont pas solubles dans le réseau par ailleurs nanostructuré du copolymère à bloc. Cette organisation explique le léger voile observé dans le matériau sur la figure 1. EXEMPLE 4 Cet exemple illustre la préparation d'un matériau polymérique comprenant un copolymère dibloc par polymérisation radicalaire contrôlée en solution selon les conditions de l'invention. 1)Fabrication du bloc polyacrylate de n-butyle. 1 kg de la solution obtenue dans l'exemple 1 est introduit dans un réacteur de 5 litres en inox à double enveloppe équipé d'une soupape de décompression tarée à 10 bars et d'un agitateur du type ancre . On ajoute à température ambiante 1 g d'AiBN (bis(azoisobutyronitrile)) et 1,2 g de dodécylmercaptan. Le mélange est dégazé, mis sous azote, agité puis chauffé jusqu'à 85 C. On maintient la température en dessous de 95 C pendant 1 heure. Le mélange final présente un extrait sec de 97,5%. L'analyse par chromatographie en phase gazeuse fournit les données suivantes: - Masse moléculaire moyenne en nombre Mn= 17500; - Indice de polydispersité Ip=1,8. 2) Fabrication du copolymère dibloc en solution. Dans le même réacteur, on ajoute 3 kg de méthacrylate de méthyle et 500 g de toluène. Le mélange est dégazé et agité pendant une heure à température ambiante, de manière à être bien homogène, puis il est chauffé à 105 C pendant une heure puis 120 C pendant une autre heure. La conversion finale est de 55% du méthacrylate de méthyle. La composition du matériau en 30 solution est la suivante: - 62% de polyméthacrylate de méthyle; - 38% de polyacrylate de n-butyle, dont 22, 8% de polyacrylate de butyle lié au bloc polyméthacrylate de méthyle et 15,2% de polyacrylate de n-butyle non lié au bloc. La Tg la plus élevée du produit analysé par DMA est de 110 C, ce qui est conforme à l'invention. On observe par microscopie par force atomique que, sur des échelles de plusieurs microns, le produit est bien nanostructuré. Le polyacrylate de n-butyle produit en présence d'agent de transfert est bien soluble dans les nanodomaines du copolymère à blocs (cf figure 2). Comme attendu, le produit obtenu est bien transparent. 3) Fabrication d'un matériau en masse continu et ayant de bonnes propriétés mécaniques. On mélange 5 kg de produit obtenu comme dans l'étape 1) avec 30 kg de méthacrylate de méthyle. On introduit ce mélange dans un bac de stockage refroidi à -23 C. La solution est injectée à raison d'un débit de 2 kg/h dans un réacteur de 5 litres chauffé à 155 C et muni d'un système d'extraction continue alimentant une extrudeuse dégazeuse à travers des lignes de transfert chauffé à 90 C. Le débit d'extraction correspond au débit d'introduction. Le débit est maintenu à ce rythme jusqu'à ce que le taux de solide à l'intérieur du réacteur atteigne une valeur comprise entre 50 et 55%. A partir de ce moment, le débit est ajusté de manière à ce que la température dans le réacteur soit de 163 C 5 C (l'accélération de débit sert à abaisser la température, un ralentissement l'augmente). On récupère après dégazage des granulés transparents indicatifs d'une nanostructuration (l'indice de transparence est de 98%). La Tg haute du produit analysé par DMA est de 108 C, ce qui est conforme à l'invention. Les tests mécaniques du matériau montrent une résilience en test choc non entaillé de 82 kJ/m2, un module de 1680 MPa, comparables aux valeurs trouvées dans les mêmes tests pour des grades de polyméthacrylate de méthyle commerciaux renforcés au choc. EXEMPLE 5 Cet exemple illustre la préparation d'un matériau polymérique comprenant un polymère dibloc par polymérisation radicalaire contrôlée en émulsion selon les conditions de l'invention. a) Préparation du bloc poly(acrylate de n-butyle) difonctionnalisé vivant en émulsion. La préparation du bloc poly(acrylate de n-butyle) difonctionnalisé vivant par polymérisation radicalaire contrôlée en émulsion est réalisée en deux étapes. * Première étape: Préparation d'une semence à faible taux de solides (environ 1% en poids). Dans un réacteur de 2 litres équipé d'un moteur d'agitation à vitesse variable, des entrées pour l'introduction de réactifs, de piquages pour l'introduction de gaz inertes permettant de chasser l'oxygène, comme l'azote, et de sondes de mesure (e.g de température) d'un système de condensation de vapeurs avec reflux, d'une double enveloppe permettant de chauffer/refroidir le contenu du réacteur grâce à la circulation dans celle-ci, d'un fluide caloporteur, on introduit 6,6 g (soit 0,05 mol) d'acrylate de n-butyle, 500 g d'eau distillée, 3,3 g (4,01 mmol) d'agent émulsifiant DOwfax 8390, 0,55 g (6,55 mmol) de NaHCO3 et 2,3 g (2,39 mmol) de dialcoxyamine de formule donnée ci-dessus, préparée conformément à ce qui est décrit dans FR 2861394, neutralisé par un excès de soude (1,7 équivalents par fonction acide présente dans la dialcoxyamine soit 0,326 g de NaOH). Le mélange réactionnel est alors dégazé plusieurs fois à l'azote, puis porté à 120 C et cette température est maintenue par régulation thermique pendant 8 heures. * Deuxième étape: Addition de l'acrylate de n-butyle. A la semence préparée à la première étape, on introduit en une seule fois de 143,4 g (1,12 mol) d'acrylate de n-butyle. Le milieu réactionnel est alors dégazé plusieurs fois à l'azote, agité à température ambiante pendant 30 minutes, puis porté à 120 C. Cette température est maintenue par régulation thermique pendant environ 1H30, jusqu'à ce que la conversion de l'acrylate de n-butyle atteigne 80%. Des prélèvements du milieu réactionnel sont effectués toutes les heures afin de déterminer la cinétique de polymérisation par gravimétrie (mesure d'extraits secs). Le taux de solides du latex de poly(acrylate de n-butyle) difonctionnalisé obtenu est d'environ 18%. La conversion de l'acrylate de n-butyle est évaluée à 80% en poids par gravimétrie. Les masses moléculaires du poly(acrylate de n-butyle) difonctionnalisé obtenu par Polymérisation Radicalaire Contrôlée en équivalent Polystyrène sont les suivantes. - Masse moléculaire au pic 25 Mp= 50 000 g/mol; - Masse moléculaire moyenne en nombre Mn= 45 000 g/mol; - Masse moléculaire moyenne en masse Mw= 68 000 g/mol. - Indice de polydispersité Ip= 1,5. b) Cuisson de l'acrylate de n-butyle résiduel en émulsion. Au latex de poly(acrylate de n-butyle) préalablement préparé, on additionne alors en une seule fois une solution contenant 0,225 g (0,83 mmol) de persulfate d'ammonium, 0,219 g (1,42 mmol) de formaldéhyde sulfoxylate de sodium et 0,045 g (0,22 mmol) d'agent de transfert terdodécyl mercaptan dans 5 mL d'eau distillée pour convertir les 20% d'acrylate de n-butyle résiduel. Le milieu réactionnel est dégazé, puis chauffé à 60 C (température inférieure à la température de dissociation du poly(acrylate de n-butyle) difonctionnalisé pendant 4 heures). Le taux de solides du latex de poly(acrylate de n-butyle) obtenu est de 22%. La conversion de l'acrylate de n-butyle est alors évaluée à 98% en poids par gravimétrie. Les masses moléculaires du poly(acrylate de n-butyle) obtenue par polymérisation radicalaire contrôlée et polymérisation radicalaire conventionnelle en équivalent polystyrène sont les suivantes: Masse moléculaire au pic Mp= 46000 g/mol; - Masse moléculaire moyenne en nombre Mn= 36000 g/mol; - Masse moléculaire moyenne en masse Mw= 72500 g/mol. - Indice de polydispersité Ip= 2. c) Réinitiation du bloc poly(acrylate de n-butyle) difonctionnalisé par du méthacrylate de méthyle. On additionne au latex précédent (contenant le poly(acrylate de n-butyle) difonctionnalisé et le poly(acrylate de n-butyle) issu du procédé de polymérisation radicalaire conventionnelle) à température ambiante, 6,2 g (7,54 mmol) d'agent émulsifiant Dowfax 8390, 490 g d'eau distillée et 0, 54 g (6,43 mmol) de NaHCO3. Après dégazage à l'azote, le milieu réactionnel est porté à 105 C, et lorsque la température atteint 105 C, 280 g (2,80 mol) de méthacrylate de méthyle sont alors additionnés en continu sur une période de 3 heures. La température est ensuite maintenue à 105 C trois heures supplémentaires puis le milieu réactionnel est refroidi à température ambiante. La conversion du méthacrylate de méthyle est évaluée par mesure d'extrait sec à 35%. Le taux de solides du latex est de 17%. Le méthacrylate de méthyle résiduel est alors converti par un procédé de polymérisation radicalaire conventionnelle tel que décrit dans l'étape ci-dessous. d) Cuisson du méthacrylate de méthyle résiduel par un procédé de polymérisation radicalaire conventionnelle en émulsion. Après refroidissement du latex précédent, on introduit à température ambiante d'une solution contenant 0,364 g (1,35 mmol) de persulfate de potassium dans 5 mL d'eau distillée. Le milieu réactionnel est dégazé à l'azote puis porté à 75 C et maintenu à cette température pendant 4 heures. La conversion du méthacrylate de méthyle est alors évaluée à 98% par mesure d'extrait sec. Le taux de solides du latex obtenu est de 30%. EXEMPLE 6 Le produit obtenu dans l'exemple 5 est dissous à raison de 10% en masse dans un mélange DGEBA/MDEA à une température de 95 C, de formules respectives suivantes: C2H5 C2H5 H2N CH2 NH2 Après dégazage, la réaction de réticulation 20 est initiée à 135 C et la cuisson se poursuit pendant 2 heures. Après cuisson, le matériau thermodurci est transparent. L'analyse par microscopie électronique à transmission révèle que ce matériau est nanostructuré. Le copolymère est dispersé sous forme de particules claires entourées d'une couronne sombre d'épaisseur irrégulière, de forme et de tailles variables. Ces domaines sont de l'ordre de 10 nm. Le coeur correspond au polyacrylate de butyle, l'écorce figure les domaines de polyméthacrylate de butyle, qui ont une bonne affinité avec la matrice époxy (cf. figure 3)
L'invention a trait à un procédé de préparation d'un matériau polymérique comprenant un copolymère multibloc comprenant n blocs, n étant un entier supérieur ou égal à 2, ledit procédé comprenant au moins un cycle d'étapes comprenant :a) une étape de synthèse d'un bloc par polymérisation radicalaire contrôlée d'un ou plusieurs monomères polymérisables par voie radicalaire ;b) une étape de polymérisation desdits monomères non convertis au cours de l'étape a) en un polymère présentant une masse moléculaire moyenne en nombre inférieure à la masse moléculaire moyenne en nombre dudit bloc ;ledit cycle d'étapes étant réalisé au moins pour les (n-1) premiers blocs.
1. Procédé de préparation d'un matériau polymérique comprenant un copolymère multibloc comprenant n blocs, n étant un entier supérieur ou égal à 2, ledit procédé comprenant au moins un cycle d'étapes comprenant: a) une étape de synthèse d'un bloc par polymérisation radicalaire contrôlée d'un ou plusieurs monomères polymérisables par voie radicalaire; b) une étape de polymérisation desdits monomères non convertis au cours de l'étape a) en un polymère présentant une masse moléculaire moyenne en nombre inférieure à la masse moléculaire moyenne en nombre dudit bloc; ledit cycle d'étapes étant réalisé au moins pour les (n-1) premiers blocs. 2. Procédé selon la 1, dans lequel le cycle d'étapes est réalisé pour les n blocs. 3. Procédé de préparation d'un matériau polymérique comprenant un copolymère comprenant au moins un bloc A et au moins un bloc B, ledit procédé comprenant successivement: 1) une étape de polymérisation d'un ou plusieurs monomères polymérisables par voie radicalaire par polymérisation radicalaire contrôlée, pour former le bloc A; 2) une étape de polymérisation du ou des 30 monomères non convertis au cours de l'étape 1), pour former un polymère de nature chimique identique au bloc A mais de masse moléculaire moyenne en nombre inférieure à celle du bloc A; 3) une étape d'ajout au milieu résultant des étapes 1) et 2) d'un ou plusieurs monomères polymérisables par voie radicalaire précurseurs du bloc B; 4) une étape de polymérisation du ou desdits monomères précurseurs du bloc B par polymérisation radicalaire contrôlée, ledit bloc B étant lié au bloc A par liaison covalente; 5) éventuellement une étape de polymérisation du ou des monomères non convertis au cours de l'étape 4), pour former un polymère de nature chimique identique au bloc B mais de masse moléculaire moyenne en nombre inférieure à celle du bloc B. 4. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, se déroulant en émulsion, en masse, en solvant organique. 5. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel chaque étape a) ou les étapes 1) et 4) est (sont) mise(s) en oeuvre par polymérisation SFRP. 6. Procédé selon la 5, dans lequel la polymérisation SFRP est réalisée en présence d'au moins une alcoxyamine choisie parmi les monoalcoxyamines de formule (I) . R C(CH3)3 R3-C O N. CH-C(CH3)3 i i C(0) OR2 P(0)(OEt)2 (I) dans laquelle: * R1 et R3, identiques ou différents, représentent un groupe alkyle, linéaire ou ramifié, ayant un nombre d'atomes de carbone allant de 1 à 3; * R2 représente un atome d'hydrogène, un métal alcalin, un ion ammonium, un groupe alkyle, linéaire ou ramifié, ayant un nombre d'atomes de carbone allant de 1 à 8, un groupe phényle. 7. Procédé selon la 6, dans lequel l'alcoxyamine répond à la formule suivante: 8. Procédé selon la 5, dans lequel la polymérisation SFRP est réalisée en présence d'au moins une polyalcoxyamine issue d'un procédé consistant à faire réagir une ou plusieurs alcoxyamines de formule (I) suivante: R C(CH3)3 R3 C O N CH C(CH3)3 i i C(0)OR2 P(0)(OEt)2 (1) dans laquelle: * R1 et R3, identiques ou différents, représentent un groupe alkyle, linéaire ou ramifié, ayant un nombre d'atomes de carbone allant de 1 à 3; * R2 représentant un atome d'hydrogène, un groupe alkyle, linéaire ou ramifié, ayant un nombre d'atomes de carbone allant de 1 à 8, un groupe phényle, un métal alcalin, un ion ammonium; avec au moins un composé polyinsaturé de formule (II) : Z C CH2 H n (II) dans laquelle Z représente un groupement aryle ou un groupe de formule Z1-[X-C(0)], dans laquelle Z1 représente une structure polyfonctionnelle, X est un atome d'oxygène, un atome d'azote porteur d'un groupement carboné ou un atome d'oxygène, un atome de soufre et n est un nombre entier supérieur ou égal à 2, en présence ou non de solvant(s), à une température allant, en général, de 0 à 90 C, le ratio molaire entre monalcoxyamine(s) de 25 formule (I) et composé(s) polyinsaturé(s) de formule (II) allant de 1,5 à 1,5n; cette étape étant éventuellement suivie par une étape d'évaporation du ou des éventuels solvants. 9. Procédé selon la 8, dans 5 lequel la polyalcoxyamine répond à la formule suivante: COOH COOH O \ / > O N N EtO EtO /P\\0 10. Procédé selon l'une quelconque des 6 à 9, dans lequel l'alcoxyamine ou la polyalcoxyamine est introduite dans le milieu de polymérisation à raison de 0,01 % à 10 % en masse par rapport à la masse de monomère(s). 11. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le ou les monomères polymérisables par voie radicalaire sont choisis parmi les monomères présentant une double liaison carbone-carbone susceptible de polymériser par voie radicalaire. P OEt O Et 12. Procédé selon la 11, dans lequel les monomères présentant une double liaison carbone-carbone susceptible de polymériser par voie radicalaire sont choisis parmi les monomères vinylaromatiques, les diènes, les monomères acryliques, les acrylates d'alkyle, de cycloalkyle ou d'aryle, les acrylates d'hydroxyalkyle, les acrylates d'étheralkyle, les acrylates d'alcoxy- ou aryloxypolyalkylèneglycol, les acrylates d'éthoxypolyéthylèneglycol, les acrylates de méthoxypolypropylèneglycol, les acrylates de méthoxypolyéthylèneglycol-polypropylèneglycol ou leurs mélanges, les acrylates d'aminoalkyle, les acrylates de sel d'amines, les acrylates fluorés, les acrylates silylés, les acrylates phosphorés, les monomères méthacryliques, les méthacrylates d'alkyle, de cycloalkyle, d'alkényle ou d'aryle, les méthacrylates d'hydroxyalkyle, les méthacrylates d'étheralkyle, les méthacrylates d'alcoxy- ou aryloxy-polyalkylèneglycol, les méthacrylates d'aminoalkyle, les méthacrylates de sel d'amines, les méthacrylates fluorés, les méthacrylates silylés, les méthacrylates phosphorés, le méthacrylate d' hydroxyéthylimidazolidone, le méthacrylate d' hydroxyéthylimidazolidinone, le méthacrylate de 2-(2-oxo-1-imidazolidinyl) éthyle, l'acrylonitrile, l'acrylamide ou les acrylamides substitués, la 4acryloylmorpholine, le N- méthylolacrylamide, le chlorure d'acrylamidopropyltriméthylammonium (APTAC), l'acide acrylamidométhylpropanesulfonique (AMPS) ou ses sels, le méthacrylamide ou les méthacrylamides substitués, le N-méthylolméthacrylamide, le chlorure de méthacrylamidopropyltriméthyl ammonium (MAPTAC), l'acide itaconique, l'acide maléique ou ses sels, l'anhydride maléique, les maléates ou hémimaléates d'alkyle ou d'alcoxy- ou aryloxy-polyalkylèneglycol, la vinylpyridine, la vinylpyrrolidinone, les (alkoxy) poly(alkylène glycol) vinyl éther ou divinyl éther, le poly(éthylène glycol) divinyl éther, les monomères oléfiniques, les monomères oléfiniques fluorés, les monomères vinylidéniques, seuls ou en mélange d'au moins deux monomères précités. 13. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel chaque étape a) ou les étapes 1) et 4) sont mise en oeuvre, lorsque le procédé se déroule en émulsion, en présence d'au moins un agent émulsifiant anionique, cationique ou non ionique. 14. Procédé selon la 13, dans lequel l'agent émulsifiant est choisi parmi les sulfates d'alkyle ou d'aryle, les sulfonates d'alkyle ou d'aryle, les sels d'acide gras, les alcools polyvinyliques, les alcools gras polyéthoxylés. 15. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel chaque étape b) ou les étapes 2) et 5) sont mises en oeuvre en présence d'un initiateur de polymérisation radicalaire choisi parmi les composés peroxydes, les composés persulfates, les composés azoïques, les composés redox. 16. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel chaque étape b) ou les étapes 2) et 5) sont mises en oeuvre à une température de polymérisation inférieure d'au moins 20 C à celle de chaque étape a) ou des étapes 1) et 4). 17. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel chaque étape b) ou les étapes 2) et 5) sont mises en oeuvre en présence d'au moins un agent de transfert choisi parmi les composé soufrés, les composés alcools, les agents de transfert utilisés pour la polymérisation radicalaire du type RAFT. 18. Procédé selon la 17, dans lequel les composés soufrés sont choisis parmi les composés mercaptans comprenant au moins 4 atomes de carbone, les composés disulfures. 19. Procédé selon la 17, dans lequel les composés alcools sont choisis parmi les phénols encombrés, les alcools secondaires. 20. Procédé selon la 17, dans lequel les agents de transfert utilisés pour la polymérisation radicalaire du type RAFT sont choisis parmi les trithiocarbonates, les xanthates, les dithioesters, les dithiocarbamates. 21. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le matériau 20 polymérique est un matériau comprenant un copolymère dibloc. 22. Procédé selon la 21, dans 5 lequel le copolymère dibloc est un copolymère (polyacrylate de n-butyle-b-polyméthacrylate de méthyle) . 23. Matériau polymérique susceptible d'être obtenu par un procédé tel que défini selon l'une quelconque des précédentes, comprenant un copolymère multibloc comprenant n blocs raccordés les uns aux autres par liaison covalente, n étant un entier supérieur ou égal à 2, et pour au moins chacun des (n-1) premiers blocs, des chaînes de polymères formées des monomères résiduels entrant dans la constitution du bloc correspondant, lesdites chaînes présentant une masse moléculaire moyenne en nombre inférieure à celle du bloc correspondant. 24. Matériau polymérique selon la 23, comprenant des chaînes de polymères formées des monomères résiduels entrant dans la constitution du bloc correspondant, lesdites chaînes présentant une masse moléculaire moyenne en nombre inférieure à celle du bloc correspondant pour chacun des n blocs. 25. Utilisation d'un matériau tel que 30 défini à la 23 ou 24 comme matériau thermoplastique. 26. Utilisation selon la 25, dans laquelle le matériau est appliqué au domaine des luminaires, de l'automobile, de la construction, des applications domestiques, de la cosmétique. 27. Utilisation d'un matériau tel que défini selon la 23 ou 24 comme additif nanostructurant de matrices polymères. 28. Utilisation d'un matériau tel que défini à la 23 ou 24 comme additif renforçateur et/ou rhéoplastifiant de matrices polymères. 29. Utilisation selon la 28, dans laquelle le matériau est appliqué au domaine de l'aéronautique, de l'électricité, de l'électronique, des adhésifs thermostructuraux, de l'équipement sportif, des revêtements.
C,B
C08,B82
C08F,B82B
C08F 2,B82B 1,C08F 220,C08F 293
C08F 2/38,B82B 1/00,C08F 220/10,C08F 293/00
FR2887988
A1
METHODE DE DETECTION DES ENCEPHALOPATHIES SPONGIFORMES SUBAIGUES TRANSMISSIBLES, TROUSSE PERMETTANT LEUR MISE EN OEUVRE ET COMPOSITION PHARMACEUTIQUE
20,070,105
L'invention concerne une méthode de détection des encéphalopathies spongiformes subaiguës transmissibles ainsi qu'une trousse de détection permettant la mise en oeuvre de ces méthodes. Elle concerne également une composition pharmaceutique, en particulier pour la thérapie des encéphalopathies spongiformes subaiguës transmissibles. Les Encéphalopathies Spongiformes Subaiguës Transmissibles (ESST ou EST) sont des maladies neurodégénératives qui affectent aussi bien l'Homme que certains mammifères. Chez l'Homme, il est fait référence au Kuru, à la maladie de Creutzfeldt-Jakob (MO) sporadique, au io syndrome de GerstmannStrëussler-Scheinker, et à l'insomnie fatale familiale (IFF). Chez l'animal, les EST naturelles décrites à ce jour sont la tremblante naturelle des ovins et caprins, la maladie du dépérissement chronique des ruminants sauvages, l'encéphalopathie transmissible du vison, l'encéphalopathie spongiforme féline et l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB). La tremblante des ovins est connue depuis plus de deux siècles en Europe. L'encéphalopathie spongiforme bovine est apparue en 1985 au Royaume-Uni, puis s'est propagée dans les pays européens, au Japon, au Canada et aux Etats Unis. L'annonce faite en mars 1996 par les autorités du Royaume-Uni précisant que 10 patients britanniques venaient de succomber à une "variante" de la maladie de Creutzfeldt-Jakob (nvDD) liée à l'ESB, a entraîné une crise de confiance sans précédent des consommateurs et la mise en place de nombreux travaux, afin d'arrêter, sur des bases rationnelles, les mesures de prévention et de contrôle des EST. Ces maladies sont induites par des agents transmissibles aux propriétés biologiques et physicochimiques très atypiques, appelés "prions". Elles se caractérisent toujours par une longue période d'incubation cliniquement silencieuse, pouvant fluctuer entre 10 et 40 ans chez l'Homme, par l'évolution subaiguë du tableau clinique à la phase d'état et par des stigmates neuropathologiques (identifiés lors des examens post- mortem) constitués de l'association d'une spongiose, d'une gliose astrocytaire et d'une mort neuronale plus ou moins prononcée. La nature exacte des agents, à l'origine des EST, fait aujourd'hui l'objet d'un consensus scientifique établi sur de nombreuses preuves 2887988 2 expérimentales, directes ou indirectes. Elle est associée uniquement à l'une des protéines de l'hôte, la PrPc (protéine prion cellulaire), sous une forme anormale, résistante partiellement à la digestion protéolytique, la PrPres (protéine prion résistante) ou encore ci-après dénommée PrPrst (pour protéine prion associée aux EST). Le pouvoir infectieux associé à ces protéines prion EST s'est révélé extrêmement résistant aux procédés d'inactivation connus et mis en oeuvre pour inactiver les microorganismes pathogènes (virus, bactéries, levures). L'identification, à ce jour, de plus de 165 cas de nvCJD souligne io bien l'aptitude de ces protéines prions infectieuses à franchir les barrières d'espèces et à se propager essentiellement par voie orale lors de la consommation d'aliments contaminés. Les problèmes de santé publique, associés et posés par la prévention de la dissémination de ces agents, au travers des actes médicaux et chirurgicaux, sont particulièrement difficiles à surmonter compte tenu, entre autres: de l'absence de test de dépistage des individus infectés (et donc de l'impossibilité d'estimer la prévalence de l'infection) et de la longueur inhabituelle de la phase asymptomatique ainsi que de la résistance extrême de ces agents infectieux aux procédés physiques et chimiques retenus dans la routine des laboratoires spécialisés en infectiologie. A ce jour, le diagnostic des EST, de certitude, repose sur la recherche des lésions neuronales, au mieux sur la détection immunologique de la Prpres lors d'un examen post-mortem. Cette même recherche de la PrP' est encore possible, mais plus aléatoire, pour certaines EST (nvCJD et tremblante), à partir de l'examen des tissus lymphoïdes (plaques de Peyers, ganglions, rate, amygdales) prélevés par biopsie. De plus, la recherche très active des stigmates de l'infection, en périphérie c'est-à-dire dans les fluides biologiques accessibles (sang, liquide céphalorachidien (LCR), urine...), est aujourd'hui restée vaine. De nombreuses approches se sont avérées infructueuses. Citons les plus marquantes: - la mesure compétitive de la PrPres fondée sur l'électrophorèse 35 capillaire (MJ Schmerr USDA), - la mesure de marqueurs sériques indirects par spectrométrie infrarouge à transformée de Fourier (P. Latsch et M. Beekes, Berlin, Germany), - le test de fluorescence épiconfocale repéré SIFT (Kreschmar, 5 Germany), - le test PMCA, fondé sur l'amplification in vitro de la PrP', proposé en 2001 par Claudio Soto de la société Serono. A ce jour, ces méthodes et les tests prototypes associés se sont avérés insuffisamment sensibles et/ou non appropriés au regard du io problème posé. Le problème est d'une acuité renouvelée, au regard des risques encourus, via la transmission sanguine. En effet, cette voie de contamination initialement supposée est aujourd'hui avérée et établie sur un faisceau convergent de preuves expérimentales et sur l'identification de deux premiers cas humains probables en Angleterre en 2004. Les experts responsables de l'hémovigilance ne peuvent aujourd'hui appréhender le risque exact, en l'absence d'une étude précise de la prévalence des infections sub-cliniques ou des porteurs asymptomatiques, après l'exposition prolongée aux contaminations ESB. Le nombre de cas avérés de nvCJD est très éloigné des résultats de l'étude rétrospective de la présence de la PrPres dans la population anglaise, effectuée à partir de l'examen de 12000 échantillons d'appendices et/ou d'amygdales (prévalence estimée à 237 cas par million). Ces sujets, rappelons le, n'expriment aucune manifestation clinique de la maladie, contractée de longue date. Ils peuvent être la source de contaminations subséquentes iatrogènes, par le don de sang ou d'organes, ou encore, par contamination d'instruments chirurgicaux, utilisés lors des interventions sur leurs tissus qui hébergent la PrPres Une autre insuffisance au plan du dépistage des EST chez les animaux d'élevage, et notamment chez les bovins, relève de la politique préventive et des abattages "en aveugle" des cheptels (ou des cohortes d'âge) lorsqu'un individu du cheptel (ou de la cohorte d'âge) est diagnostiqué comme infecté par l'ESB, à l'abattage. En l'absence de tout test de dépistage fiable et praticable, en particulier ante-mortem, sur un échantillon prélevé simplement, le principe de précaution entraîne l'abattage obligatoire de tous les animaux du troupeau, ou, au minimum, 2887988 4 de tous les animaux de la même cohorte d'âge, et cela, tout en sachant qu'au plus 1 à 2 % des animaux sont réellement infectés. Ces abattages massifs qui perdurent sont d'un coût très élevé et extrêmement dommageable pour les éleveurs. L'invention vise donc à fournir une méthode permettant de déterminer si un sujet (humain ou animal) est infecté et, en particulier susceptible de transmettre la pathologie par l'une ou l'autre des voies évoquées sans avoir à pratiquer un examen post-mortem des tissus lymphoïdes et neuronaux. io A cet effet l'invention propose une méthode de détection des encéphalopathies spongiformes subaiguës transmissibles comprenant la détection d'au moins un biomarqueur dans un échantillon biologique prélevé chez le sujet à tester, caractérisée en ce que le au moins un biomarqueur est au moins une protéine choisie dans le groupe suivant: - biomarqueur I: protéine ayant un poids moléculaire de 27450 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur II: protéine ayant un poids moléculaire de 22120 Da +/- 50 Da, de préférence + /- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur III: protéine ayant un poids moléculaire de 22080 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur IV: protéine ayant un poids moléculaire de 22040 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur V: protéine ayant un poids moléculaire de 13670 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur VI: protéine ayant un poids moléculaire de 12235 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur VII: protéine ayant un poids moléculaire de 12030 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur VIII: protéine ayant un poids moléculaire de 9425 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur IX: protéine ayant un poids moléculaire de 9395 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur X: protéine ayant un poids moléculaire de 9185 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, 2887988 5 - biomarqueur XI: protéine ayant un poids moléculaire de 9180 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XII: protéine ayant un poids moléculaire de 8450 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, s - biomarqueur XIII: protéine ayant un poids moléculaire de 8350 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XIV: protéine ayant un poids moléculaire de 7690 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XV: protéine ayant un poids moléculaire de 7590 Da io +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XVI: protéine ayant un poids moléculaire de 7555 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XVII: protéine ayant un poids moléculaire de 7475 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XVIII: protéine ayant un poids moléculaire de 7435 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XIX: protéine ayant un poids moléculaire de 6830 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XX: protéine ayant un poids moléculaire de 6815 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XXI: protéine ayant un poids moléculaire de 5990 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XXII: protéine ayant un poids moléculaire de 5590 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XXIII: protéine ayant un poids moléculaire de 4575 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XXIV: protéine ayant un poids moléculaire de 4250 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XXV: protéine ayant un poids moléculaire de 4030 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XXVI: protéine ayant un poids moléculaire de 3920 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XXVII: protéine ayant un poids moléculaire de 3915 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, 2887988 6 - biomarqueur XXVIII: protéine ayant un poids moléculaire de 3895 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XXIX: protéine ayant un poids moléculaire de 3830 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, et - biomarqueur XXX: protéine ayant un poids moléculaire de 3780 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da. L'invention propose également, dans une première variante, une méthode de détection des encéphalopathies spongiformes subaiguës transmissibles chez des animaux en phase de neuro-invasion comprenant io la détection d'au moins un biomarqueur dans un échantillon biologique chez le sujet à tester, caractérisée en ce que le au moins un biomarqueur est au moins une protéine choisie dans le groupe suivant: - biomarqueur I: protéine ayant un poids moléculaire de 27450 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur II: protéine ayant un poids moléculaire de 22120 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur III: protéine ayant un poids moléculaire de 22080 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur IV: protéine ayant un poids moléculaire de 22040 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur V: protéine ayant un poids moléculaire de 13670 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur VI: protéine ayant un poids moléculaire de 12235 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur VII: protéine ayant un poids moléculaire de 12030 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur VIII: protéine ayant un poids moléculaire de 9425 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur X: protéine ayant un poids moléculaire de 9185 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XI: protéine ayant un poids moléculaire de 9180 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XII: protéine ayant un poids moléculaire de 8450 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, 2887988 7 - biomarqueur XIII: protéine ayant un poids moléculaire de 8350 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XIV: protéine ayant un poids moléculaire de 7690 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XV: protéine ayant un poids moléculaire de 7590 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XVI: protéine ayant un poids moléculaire de 7555 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XVIII: protéine ayant un poids moléculaire de 7435 Da io +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XIX: protéine ayant un poids moléculaire de 6830 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XX: protéine ayant un poids moléculaire de 6815 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XXI: protéine ayant un poids moléculaire de 5990 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XXII: protéine ayant un poids moléculaire de 5590 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XXIII: protéine ayant un poids moléculaire de 4575 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XIV: protéine ayant un poids moléculaire de 4250 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XXV: protéine ayant un poids moléculaire de 4030 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XXVI: protéine ayant un poids moléculaire de 3920 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XXVII: protéine ayant un poids moléculaire de 3915 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XXVIII: protéine ayant un poids moléculaire de 3895 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XXIX: protéine ayant un poids moléculaire de 3830 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, et - biomarqueur XXX: protéine ayant un poids moléculaire de 3780 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da. 2887988 8 L'invention propose encore, dans une seconde variante, une méthode de détection des encéphalopathies spongiformes subaiguës transmissibles en phase de réplication périphérique comprenant la détection d'au moins un biomarqueur dans un échantillon biologique prélevé chez le sujet à tester, caractérisée en ce que le au moins un biomarqueur est au moins une protéine choisie dans le groupe suivant: - biomarqueur II: protéine ayant un poids moléculaire de 22120 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur III: protéine ayant un poids moléculaire de 22080 Da io +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur V: protéine ayant un poids moléculaire de 13670 Da +/- 50 Da, de préférence + /- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur VII: protéine ayant un poids moléculaire de 12030 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur VIII: protéine ayant un poids moléculaire de 9425 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur IX: protéine ayant un poids moléculaire de 9395 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur X: protéine ayant un poids moléculaire de 9185 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XI: protéine ayant un poids moléculaire de 9180 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XII: protéine ayant un poids moléculaire de 8450 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XIII: protéine ayant un poids moléculaire de 8350 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XIV: protéine ayant un poids moléculaire de 7690 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XV: protéine ayant un poids moléculaire de 7590 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XVI: protéine ayant un poids moléculaire de 7555 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XVII: protéine ayant un poids moléculaire de 7475 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, 2887988 9 - biomarqueur XVIII: protéine ayant un poids moléculaire de 7435 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XIX: protéine ayant un poids moléculaire de 6830 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XXIII: protéine ayant un poids moléculaire de 4575 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XXIV: protéine ayant un poids moléculaire de 4250 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XXV: protéine ayant un poids moléculaire de 4030 Da io +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XXVI: protéine ayant un poids moléculaire de 3920 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XVVII: protéine ayant un poids moléculaire de 3915 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XXVIII: protéine ayant un poids moléculaire de 3895 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XXIX: protéine ayant un poids moléculaire de 3830 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XXX: protéine ayant un poids moléculaire de 3780 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da. Préférablement dans la méthode de l'invention et toutes ses variantes, on détecte au moins deux desdits biomarqueurs. Plus préférablement, dans la méthode de l'invention et toutes ses variantes, on détecte au moins trois desdits biomarqueurs. Encore plus préférablement, dans la méthode de l'invention et toutes ses variantes, on détecte au moins quatre desdits biomarqueurs. Toujours plus préférablement, dans la méthode de l'invention et toutes ses variantes, on détecte au moins cinq desdits biomarqueurs. De préférence, dans la méthode de l'invention et toutes ses variantes, on détecte au moins six desdits biomarqueurs. Encore de préférence, dans la méthode de l'invention et toutes ses variantes, on détecte au moins sept desdits biomarqueurs. Toujours de préférence, dans la méthode de l'invention et toutes ses variantes, on détecte au moins huit desdits biomarqueurs. 2887988 10 Selon un mode de mise en oeuvre préféré de la méthode de l'invention et de toutes ses variantes, on détecte au moins neuf desdits biomarqueurs. Encore selon un mode de mise en oeuvre préféré de la méthode de l'invention et de toutes ses variantes, on détecte au moins dix desdits biomarqueurs. Toujours selon un mode de mise en oeuvre préféré de la méthode de l'invention et de toutes ses variantes, on détecte au moins onze desdits biomarqueurs. Selon un autre mode de mise en oeuvre préféré de la méthode de l'invention et de toutes ses variantes, on détecte au moins douze desdits biomarqueurs. Selon encore un autre mode de mise en oeuvre préféré de la méthode de l'invention et de toutes ses variantes, on détecte au moins treize desdits biomarqueurs. Selon toujours un autre mode de mise en oeuvre préféré de la méthode de l'invention et de toutes ses variantes, on détecte au moins quatorze desdits biomarqueurs. Selon un mode de mise en oeuvre préférable de la méthode de l'invention et de toutes ses variantes, on détecte au moins quinze desdits biomarqueurs. Selon un mode de mise en oeuvre également préférable de la méthode de l'invention et de toutes ses variantes, on détecte au moins seize desdits biomarqueurs. Mais encore, selon un autre mode de mise en oeuvre préféré de la méthode de l'invention et de toutes ses variantes, on détecte au moins les dixsept desdits biomarqueurs. Mais encore, selon un autre mode de mise en oeuvre préféré de la méthode de l'invention et de toutes ses variantes, on détecte au moins dix-huit desdits biomarqueurs. Mais encore, selon un autre mode de mise en oeuvre préféré de la méthode de l'invention et de toutes ses variantes, on détecte au moins dix-neuf desdits biomarqueurs. Mais encore, selon un autre mode de mise en oeuvre préféré de la méthode de l'invention et de toutes ses variantes, on détecte au moins vingt desdits biomarqueurs. Mais encore, selon un autre mode de mise en oeuvre préféré de la 5 méthode de l'invention et de toutes ses variantes, on détecte au moins vingt-et-un desdits biomarqueurs. Mais encore, selon un autre mode de mise en oeuvre préféré de la méthode de l'invention et de toutes ses variantes, on détecte au moins vingt-deux desdits biomarqueurs. io Mais encore, selon un autre mode de mise en oeuvre préféré de la méthode de l'invention et de toutes ses variantes, on détecte au moins vingt-trois desdits biomarqueurs. Mais encore, selon un autre mode de mise en oeuvre préféré de la méthode de l'invention et de toutes ses variantes, on détecte au moins 15 vingtquatre desdits biomarqueurs. Mais encore, selon un autre mode de mise en oeuvre préféré de la méthode de l'invention et de sa première variante, on détecte au moins vingt-cinq desdits biomarqueurs. Mais encore, selon un autre mode de mise en oeuvre préféré de la 20 méthode de l'invention et de sa première variante, on détecte au moins vingt-six desdits biomarqueurs. Mais encore, selon un autre mode de mise en oeuvre préféré de la méthode de l'invention et de sa première variante, on détecte au moins vingt-sept desdits biomarqueurs. Mais encore, selon un autre mode de mise en oeuvre préféré de la méthode de l'invention et de sa première variante, on détecte au moins vingt-huit desdits biomarqueurs. Mais encore, selon un autre mode de mise en oeuvre préféré de la méthode de l'invention, on détecte au moins vingt neuf desdits 30 biomarqueurs. Mais encore, selon un autre mode de mise en oeuvre préféré de la méthode de l'invention, on détecte les trente dits biomarqueurs. La méthode selon l'invention et toutes ses variantes est avantageusement mise en oeuvre sur du sang provenant du sujet à tester. 2887988 12 Plus préférablement, elles sont mises en oeuvre sur du sérum provenant du sujet à tester. Mais elles peuvent également être mises en oeuvre sur du plasma, ou du liquide céphalorachidien, ou de l'urine, ou de la salive, ou de la moelle osseuse, ou de la moelle épinière, ou un échantillon de rate, ou un échantillon d'amygdale, ou encore un échantillon de ganglion lymphoïde, ou tous tissus ou liquides biologiques, provenant du sujet à tester. Quant au sujet à tester, il peut être un ovin, en particulier un mouton, ou un caprin, en particulier une chèvre, ou un bovin, en io particulier une vache, ou un cervidé, ou un félidé, ou un primate humain ou non humain, ou tout autre vertébré. L'invention propose également une trousse de détection des encéphalopathies spongiformes subaiguës transmissibles, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins une sonde biologique, en particulier un anticorps se liant, de préférence spécifiquement, à l'une des protéines biomarqueurs selon l'invention. L'invention propose aussi, dans une première variante, une trousse de détection des encéphalopathies spongiformes subaiguës transmissibles en phase de neuro-invasion, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins une sonde biologique, en particulier un anticorps se liant, de préférence spécifiquement, à l'une des protéines biomarqueurs selon la première variante de la méthode de l'invention. L'invention propose également, dans une seconde variante, une trousse de détection des encéphalopathies spongiformes subaiguës transmissibles en phase de réplication périphérique, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins une sonde biologique, en particulier un anticorps se liant, de préférence spécifiquement, à l'une des protéines biomarqueurs selon la seconde variante de la méthode de l'invention. De préférence, la trousse selon l'invention et toutes ses variantes comprend au moins deux desdites sondes biologiques, en particulier desdits anticorps. Egalement de préférence, la trousse selon l'invention et toutes ses variantes comprend au moins trois desdites sondes biologiques, en particulier desdits anticorps. 2887988 13 Aussi de préférence, la trousse selon l'invention et toutes ses variantes comprend au moins quatre desdites sondes biologiques, en particulier desdits anticorps. Toujours de préférence, la trousse selon l'invention et toutes ses 5 variantes comprend au moins cinq desdites sondes biologiques, en particulier desdits anticorps. Préférablement, la trousse selon l'invention et toutes ses variantes comprend au moins six desdites sondes biologiques, en particulier desdits anticorps. io Encore préférablement, la trousse selon l'invention et toutes ses variantes comprend au moins sept desdites sondes biologiques, en particulier desdits anticorps. Toujours préférablement, la trousse selon l'invention et toutes ses variantes comprend au moins huit desdites sondes biologiques, en 15 particulier desdits anticorps. Plus préférablement, la trousse selon l'invention et toutes ses variantes comprend au moins neuf desdites sondes biologiques, en particulier desdits anticorps. Toujours plus préférablement, la trousse selon l'invention et 20 toutes ses variantes comprend au moins dix desdites sondes biologiques, enparticulier desdits anticorps. Encore plus préférablement, la trousse selon l'invention et toutes ses variantes comprend au moins onze desdites sondes biologiques, en particulier desdits anticorps. Egalement plus préférablement, la trousse selon l'invention et toutes ses variantes comprend au moins douze desdites sondes biologiques, en particulier desdits anticorps. De manière préférée, la trousse selon l'invention et toutes ses variantes comprend au moins treize desdites sondes biologiques, en 30 particulier desdits anticorps. Encore de manière préférée, la trousse selon l'invention et toutes ses variantes comprend au moins quatorze desdites sondes biologiques, en particulier desdits anticorps. 2887988 14 Toujours de manière préférée, la trousse selon l'invention et toutes ses variantes comprend au moins quinze desdites sondes biologiques, en particulier desdits anticorps. Egalement de manière préférée, la trousse selon l'invention et 5 toutes ses variantes comprend au moins seize desdites sondes biologiques, en particulier desdits anticorps. Encore également de manière préférée, la trousse selon l'invention et toutes ses variantes comprend au moins dix-sept desdites sondes biologiques, en particulier desdits anticorps. io Encore également de manière préférée, la trousse selon l'invention et toutes ses variantes comprend au moins dix-huit desdites sondes biologiques, en particulier desdits anticorps. Encore également de manière préférée, la trousse selon l'invention et toutes ses variantes comprend au moins dix-neuf desdites 15 sondes biologiques, en particulier desdits anticorps. Encore également de manière préférée, la trousse selon l'invention et toutes ses variantes comprend au moins vingt desdites sondes biologiques, en particulier desdits anticorps. Encore également de manière préférée, la trousse selon 20 l'invention et toutes ses variantes comprend au moins vingt-et-un desdites sondes biologiques, en particulier desdits anticorps. Encore également de manière préférée, la trousse selon l'invention et toutes ses variantes comprend au moins vingt-deux desdites sondes biologiques, en particulier desdits anticorps. Encore également de manière préférée, la trousse selon l'invention et toutes ses variantes comprend au moins vingt-trois desdites sondes biologiques, en particulier desdits anticorps. Encore également de manière préférée, la trousse selon l'invention et toutes ses variantes comprend au moins vingt-quatre 30 desdites sondes biologiques, en particulier desdits anticorps. Encore également de manière préférée, la trousse selon l'invention et sa première variante comprend au moins vingt-cinq desdites sondes biologiques, en particulier desdits anticorps. 2887988 15 Encore également de manière préférée, la trousse selon l'invention et sa première variante comprend au moins vingt-six desdites sondes biologiques, en particulier desdits anticorps. Encore également de manière préférée, la trousse selon 5 l'invention et sa première variante comprend au moins vingt-sept desdites sondes biologiques, en particulier desdits anticorps. Encore également de manière préférée, la trousse selon l'invention et sa première variante comprend au moins vingt-huit desdites sondes biologiques, en particulier desdits anticorps. io Encore également de manière préférée, la trousse selon l'invention comprend au moins vingt-neuf desdites sondes biologiques, en particulier desdits anticorps. Encore également de manière préférée, la trousse selon l'invention comprend les trente desdites sondes biologiques, en particulier 15 les trente dits anticorps. L'invention propose encore une composition pharmaceutique pour la thérapie des encéphalopathies spongiformes subaiguës transmissibles qui comprend au moins une protéine biomarqueur selon l'invention. La composition pharmaceutique selon l'invention peut également comprendre, en plus ou en combinaison avec l'une des protéines biomarqueurs de l'invention, au moins une sonde biologique, en particulier un anticorps se liant, de préférence spécifiquement, à l'une de ces protéines biomarqueurs. Les analogues, dérivés, et fragments, qu'ils soient synthétiques ou naturels, des protéines biomarqueurs de l'invention ou de leurs sondes biologiques, en particulier leurs anticorps pourront être également utilisés pour fabriquer une composition pharmaceutique, en particulier pour le traitement des encéphalopathies spongiformes subaiguës transmissibles que ce soit seul ou en combinaison les uns avec les autres ou en combinaison avec les protéines biomarqueurs de l'invention. Les protéines, leurs fragments, leurs analogues et dérivés et les anticorps entrant dans la composition pharmaceutique de l'invention pourront être d'origine naturelle ou synthétique. L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages et 35 caractéristiques de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lecture de la 2887988 16 description qui suit et qui est faite en référence aux figures dans lesquelles: - la figure 1 représente les courbes ROC multimarqueurs généralisée et empirique obtenues à partir des pics protéiques de 9 395 Da, 8450 Da, 6830 Da, 4030 Da, et 3915 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, apparaissant dans le sérum du groupe de moutons infectés en phase de réplication périphérique, en comparaison aux mêmes pics apparaissant dans le sérum du groupe des moutons de contrôle, io - la figure 2 représente les courbes ROC multimarqueurs généralisée et empirique obtenues à partir des pics protéiques de 12235 Da, 8450 Da, 7690 Da, 7555 Da et 6830 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, apparaissant dans le sérum du groupe de moutons en phase de neuro-invasion, en comparaison aux mêmes pics apparaissant dans le sérum du groupe des moutons de contrôle, -la figure 3 représente les courbes ROC multimarqueurs généralisée et empirique obtenues à partir des pics protéiques de 9395 Da, 7590 Da, 6830 Da, 4030 Da, et 3915 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, apparaissant dans le sérum du groupe de moutons infectés en phase de réplication périphérique, en comparaison aux mêmes pics apparaissant dans le sérum du groupe des moutons de contrôle, - la figure 4 représente les courbes ROC multimarqueurs généralisée et empirique obtenues à partir des pics protéiques de 13670 Da, 12235 Da, 8450 Da, 7690 Da, et 7555 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, apparaissant dans le sérum du groupe de moutons infectés en phase de neuro-invasion, en comparaison aux mêmes pics apparaissant dans le sérum du groupe des moutons de contrôle. Lors de la contamination par voie orale, c'est-à-dire après la consommation d'aliments contaminés, la Prpres infecte les cellules des plaques de Peyers. Elle est alors transportée jusqu'aux organes lymphoïdes comme la rate, la moelle osseuse, les ganglions lymphoïdes et les amygdales soit par des cellules du système lymphoïde soit au travers du système nerveux par migration rétro-axonale. Dans les organes lymphoïdes, elle entraîne la transformation de la protéine prion cellulaire 2887988 17 (PrP), constituant normal de certains types cellulaires, en PrPres selon un mode encore obscur à ce jour. Cette phase est appelée dans ce qui suit et ce qui précède "phase de réplication périphérique". Puis, la PrPres est transportée jusqu'au système nerveux central (SNC) où elle s'y accumule dans certaines zones privilégiées et entraîne la mort neuronale relevée à l'examen post-mortem. Cette phase est appelée dans ce qui suit et ce qui précède "phase de neuro-invasion". Ce phénomène induit, en périphérie, des modifications au niveau des marqueurs directement ou indirectement reliées au processus io pathologique. L'agent pathogène est encore disséminé secondairement du SNC en périphérie par les fibres nerveuses motrices dans de nombreux tissus, y compris dans les muscles. On précisera que la détection de la Prpres au niveau des tissus lymphoïdes est avérée chez le mouton mais pas chez la vache. Pour cette raison, on parle, dans ce qui suit et ce qui précède, de "phase de réplication périphérique" pour désigner la phase de réplication au sens large, c'est-à-dire incluant ou non une phase de réplication de la PrP' au niveau lymphoïde. La protéine PrPres, agent des EST, peut être détectée au niveau des organes lymphoïdes, après un acte chirurgical qui ne peut pas être décidé pour un diagnostic de routine, notamment chez les donneurs de sang. Il est de loin préférable de rechercher les stigmates de l'infection en périphérie dans les fluides biologiques aisément accessibles. L'invention a consisté à identifier par spectrométrie de masse SELDI MS (Surface Enhanced Laser Desorption Ionization Mass Spectrometry) un ou plusieurs marqueurs biologiques circulants spécifiques de la pathologie, autres que la protéine PrP', et à développer secondairement des dosages plus simples, dont un immunodosage de ces marqueurs à l'aide des anticorps appropriés. Et on a découvert que l'on pouvait établir un profil protéique corrélé et reflétant le processus pathologique des maladies à prion. Ce profil protéique a, dans un premier temps, été déterminé à partir du sang des moutons, infectés par l'agent de la tremblante. 2887988 18 Le protocole utilisé est le suivant: Echanti//ons Chez les ovins, une dizaine de génotypes du gène de la protéine prion sont connus, avec des informations plus détaillées concernant le polymorphisme pour cinq codons parmi lesquels trois codons (correspondant aux acides aminés situés aux positions de la séquence protéique 136, 154 et 171) influencent la sensibilité de l'animal à la io tremblante naturelle. Par convention, on ne considérera ci-après que ces trois codons qui seront désignés par leurs acides aminés correspondants. Ces acides aminés sont désignés à l'aide du symbole à une lettre. Ainsi, on distingue: - les moutons ayant le génotype ARR/ARR, de race Romanov, provenant du troupeau Langlade (Toulouse, France) qui sont des moutons résistants à l'infection naturelle (100 % à 2 ans et au-delà), les moutons ayant le génotype VRQ/VRQ, de race Romanov, provenant du troupeau Langlade (Toulouse, France) qui sont des moutons sensibles à l'infection naturelle (98 % des animaux sont infectés dès 2 mois) et 100%à6mois, et - les moutons ayant le génotype VRQ/VRQ, de races Cheviot et Dorset, provenant de Nouvelle-Zélande, qui sont des moutons sensibles à l'infection naturelle mais exempts de l'agent pathogène PrPres (appelés communément TSE free), et qui ne développent pas la pathologie. Les moutons de génotype ARR/ARR, de race Romanov, et les moutons de génotype VRQ/VRQ, de races Cheviot et Dorset, ont été retenus comme contrôles. Ces moutons sont appelés dans ce qui suit et ce qui précède "moutons de contrôle", quels que soient leur race et leur génotype. Les moutons de génotype VRQ/VRQ, de race Romanov, ont été utilisés pour détecter les marqueurs de la pathologie chez les moutons en phase de réplication périphérique ou chez les moutons en phase de neuroinvasion. 2887988 19 Ces moutons sont appelés dans ce qui suit et ce qui précède "moutons infectés", en précisant, le cas échéant, la phase de la maladie. En effet, on distingue deux phases de la pathologie. La première est une phase de réplication de la PrPres en périphérie ou phase de réplication périphérique. Durant cette phase, il est possible de révéler la présence de PrPres dans différents organes chez les moutons de génotype VRQJVRQ, de race Romanov. On la détecte au niveau des plaques de Peyers, des cellules folliculaires dendritiques et des macrophages chez les moutons âgés de 3 mois, puis au niveau des autres io organes lymphoïdes. Durant cette phase, on observe une atteinte partielle du SNC vers 10 mois. Les animaux durant cette phase sont appelés dans ce qui suit et ce qui précède "moutons infectés en phase de réplication périphérique". L'atteinte partielle du SNC est le début de la seconde phase. Durant cette phase, on observe une atteinte globale du SNC à 16 mois. La mort de l'animal survient en général entre 18 et 24 mois selon les cohortes. Durant cette phase, les premiers symptômes corrélés à la pathologie vont apparaître (troubles du comportement alimentaire, animaux à l'écart du troupeau, troubles locomoteurs, raideur de l'arrière, prurits, perte de la laine). Ces symptômes apparaissent à partir de 17 mois. Les animaux dans cette phase sont appelés dans ce qui suit et ce qui précède "moutons infectés en phase de neuro-invasion". Un total de 194 échantillons de sérums provenant de moutons a été utilisé. 101 animaux étaient infectés, parmi lesquels 46 animaux étaient en phase de neuro-invasion et 55 animaux étaient en phase de réplication périphérique, 65 animaux étaient des animaux de contrôle de race Romanov chez lesquels l'absence de la pathologie a été vérifiée cliniquement et 24 animaux étaient des animaux de contrôle néo-zélandais de race Cheviot, 7 animaux étaient des animaux de contrôle néo-zélandais de race Dorset. L'âge des animaux étudiés était compris entre 7 et 95 mois. 2887988 20 Pour les animaux de contrôle de race Romanov, 4 étaient âgés de 95 mois, 2 de 82 mois, 4 de 83 mois, 1 de 77 mois, 4 de 53 mois, 8 de 52 mois, 1 de 47 mois, 1 de 41 mois, 1 de 28 mois, 1 de 16 mois, 28 de 14 mois et 7 de 7 mois. Pour les animaux en phase de neuro-invasion, 10 étaient âgés de 19 mois, 10 de 16 mois, 18 de 14 mois et 8 de 13 mois. Quant aux animaux en phase de réplication périphérique, 20 étaient âgés de 10 mois et 35 de 7 mois. Les 31 animaux de contrôle néo-zélandais de race Cheviot et de io race Dorset étaient tous âgés de 6 à 9 mois. Traitement des échantillons Le sang est collecté sur un tube sec, une coagulation est effectuée 15 pendant 30 minutes à 37 C. Une forte centrifugation permet la séparation du sérum, qui est immédiatement congelé à 20 C. De préférence, l'échantillon de sérum de mouton est préparé avant la détection des biomarqueurs. Typiquement, la préparation implique le fractionnement de l'échantillon et la collecte des fractions déterminées comme contenant les biomarqueurs. Les méthodes de préfractionnement incluent la chromatographie d'échanges d'ions. Cette méthode est utile pour simplifier l'échantillon pour une analyse ultérieure. Tous les échantillons sont fractionnés par une chromatographie d'échange d'anions qui permet la séparation grossière des protéines dans un échantillon selon leurs caractéristiques de charges. Dans l'invention, une résine échangeuse d'anions Q est utilisée (Q hyper DF Ciphergen) et l'échantillon peut être séquentiellement élué avec des éluants ayant différents pH. La chromatographie échangeuse d'anions permet la séparation, dans un échantillon, des biomolécules qui sont chargées plus 35 négativement que d'autres types de biomolécules. 2887988 21 Les protéines qui sont éluées avec un éluant ayant un pH élevé sont susceptibles d'être faiblement chargées négativement, et une fraction qui est éluée avec un éluant ayant un faible pH est susceptible d'être fortement chargée négativement. Pour le fractionnement du sérum, un kit de Ciphergen a été utilisé. microlitres (pl) de sérum sont ajoutés à chaque puits d'une microplaque standard à 96 puits, l'échantillon est dénaturé par addition de 30 pi d'un mélange d'urée 9 M, de CHAPS à 2 % (un détergent non ionique), et de Tris-HCI 50 mM pH 9. io Puis ces 50 pl sont ajoutés dans une microplaque, contenant dans chaque puits, des billes de Q hyper DF ayant préalablement été réhydratées avec 200 pl de tris-HCI 50 mM pH 9 (3 fois) puis équilibrées avec de l'urée 1 M, du CHAPS à 0,2 %, du tris-HCI 50 mM, pH 9 (3 fois). De façon à lier l'échantillon sur les billes de Q hyper DF, 50 pl d'urée 1 M, de CHAPS à 0,2 %, de Tris-HCI 50 mM, pH 9 sont ajoutés aux 50 pl de l'échantillon dénaturé. Le mélange est incubé pendant 30 mn à 4 C sous agitation. Pour collecter la fraction à pH 9, 100 pl de tris-HCI 50 mM, de noctyl glucopyranoside (OGP) à 0,1 % pH 9, sont ajoutés à chaque puits de la plaque de filtration et sont collectés dans une microplaque à 96 puits marquée F1, les échantillons sont conservés à -20 C en vue d'utilisation ultérieure. Pour collecter la fraction à pH 7, 200 pl d'Hepes 50 mM, d'OGP à 0,1 % pH 7, sont ajoutés dans chaque puits de la plaque de filtration et sont collectés dans une microplaque à 96 puits marquée F2, les échantillons sont conservés à -20 C en vue d'utilisation ultérieure. Pour collecter la fraction à pH 5, 200 pl d'acétate de sodium 100 mM et d'OGP à 0,1 % pH 5, sont ajoutés dans chaque puits de la plaque de filtration et sont collectés dans une microplaque à 96 puits marquée F3, les échantillons sont conservés à -20 C en vue d'une utilisation ultérieure. Pour collecter la fraction à pH 4, 200 pl d'acétate de sodium 100 mM et d'OGP à 0,1 % pH 4, sont ajoutés dans chaque puits de la plaque de filtration et sont collectés dans une microplaque à 96 puits 2887988 22 marquée F4, les échantillons sont conservés à -20 C en vue d'une utilisation ultérieure. Pour collecter la fraction à pH 3, 200 pI de citrate de sodium 50 mM avec de l'OGP à 0,1 % pH 3 sont ajoutés dans chaque puits de la plaque de filtration et sont collectés dans une microplaque à 96 puits marquée F5, les échantillons sont conservés à -20 C en vue d'utilisation ultérieure. Pour collecter la fraction organique, les billes sont lavées par addition de 200 pl d'isopropanol à 33,3 %, d'acétonitrile à 16,7 %, d'acide trifluoroacétique à 0,1 %, dans chaque puits de la plaque de filtration et io sont collectées dans une microplaque à 96 puits marquée F6, les échantillons sont conservés à -20 C en vue d'une utilisation ultérieure. Analyses sur puces, par /a méthode SELDI-TOF-MS (Surface Enhanced Laser Desorption Ionization 77me of F/ight--Mass Spectrometry, 15 Ophergen), des protéines Le dispositif utilisé est la puce à protéine CM 10 (échangeur de cation faible, Ciphergen). Les puces sont prétraitées avec 5 pI d'acétate de sodium 0,1 M, pH 4, 2 fois. 5 pl de chaque fraction sont dilués dans 5 pl d'acétate de sodium 0,1 M pH 4 puis les 10 pl sont déposés sur chaque spot d'une puce à protéine de type CM10 et incubés pendant 30 minutes à température ambiante sous agitation douce. Les spots sont lavés 2 fois pendant 5 minutes en utilisant 5 pl d'acétate de sodium 0,1 M pH 4, suivi par un rinçage rapide dans de l'eau désionisée. Après un séchage à l'air, l'acide sinapinique (SPA, Ciphergen), préparé selon les instructions du fabricant, est appliqué sur chaque spot, en tant que matrice pour permettre l'analyse par spectrométrie de masse. Chaque puce est ensuite introduite dans un spectromètre de masse PBS-II SELDI TOF. L'analyse des protéines fixées sur chaque spot est réalisée à l'aide du logiciel SELDI 3.2.1 (Ciphergen). On obtient alors un profil protéique en fonction des masses moléculaires et des charges (m/z) des protéines. Les données collectées sont le résultat de la moyenne de 60 tirs laser avec une intensité de 260 et une sensibilité de détecteur de 9, la valeur du détecteur de volts étant fixée à 1900 Volts. 2887988 23 Bioinformatiques et statistiques Le système de logiciel WIZARD ProteinChip Ciphergen (Ciphergen) est utilisé pour étudier les pics présents sur les spectres obtenus dont l'intensité est normalisée en fonction du courant ionique total. Les pics de masse qualifiée (signal/bruit 4; fenêtre de masse d'agglomération à 0,3 %) dans l'intervalle de m/z de 2-30 kDa ont été sélectionnés automatiquement. La précision sur la valeur de masse est de +/- 50 Da, de préférence io +/30 Da, le plus préférablement +/- 10 Da. Résultats Les résultats de ces essais montrent que certaines protéines apparaissent sur les spectres avec des pics d'intensités différentes, lorsque l'on compare les sérums des moutons infectés avec les sérums des moutons de contrôle. En effet, seuls ont été retenus les pics protéiques dont la présence était détectable dans le sérum de tous les animaux quels que soient la race et leur génotype mais dont l'intensité différait selon qu'ils provenaient du sérum d'un mouton infecté ou d'un mouton de contrôle. Les protéines correspondant aux pics sélectionnés sont donc les biomarqueurs circulants permettant de détecter les EST dans leurs différentes phases. Les résultats sont traités par la méthode d'analyse statistique SAM (Statistical Analysis of Microarray). Dans cette méthode, on attribue un score aux différences d'intensité constatées par rapport à la déviation standard. Cette valeur est notée dans ce qui suit score SAM. Les pics présentant un score SAM plus important qu'un seuil donné sont significatifs. Le choix de ce seuil est effectué par ajustement d'un paramètre (désigné delta). Ce seuil est fixé en fonction du taux de faux positifs (FDR pour Fold Discover Rate) exprimé par la q value. Des analyses statistiques supplémentaires ont été effectuées sur les pics préalablement sélectionnés par la méthode SAM. Ces analyses consistaient en le calcul des valeurs médianes et moyennes des intensités, des 2887988 24 coefficients de variation et des rapports moyens des intensités au sein de la population étudiée. Pour chacun des biomarqueurs, on calcule également le "Fold Change", noté FC dans ce qui suit, qui est la valeur du rapport de la moyenne des intensités mesurées dans la population des moutons infectés à la moyenne des intensités mesurées dans la population des moutons de contrôle. Les résultats de ces analyses ont permis de montrer que les biomarqueurs circulants permettant de détecter les EST dans leurs io différentes phases sont les suivants: - biomarqueur I: protéine ayant un poids moléculaire de 27450 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/Da, - biomarqueur II: protéine ayant un poids moléculaire de 22120 Da +/50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, biomarqueur III: protéine ayant un poids moléculaire de 22080 Da +/Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur IV: protéine ayant un poids moléculaire de 22040 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur V: protéine ayant un poids moléculaire de 13670 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur VI: protéine ayant un poids moléculaire de 12235 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur VII: protéine ayant un poids moléculaire de 12030 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur VIII: protéine ayant un poids moléculaire de 9425 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur IX: protéine ayant un poids moléculaire de 9395 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur X: protéine ayant un poids moléculaire de 9185 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XI: protéine ayant un poids moléculaire de 9180 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XII: protéine ayant un poids moléculaire de 8450 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, 2887988 25 - biomarqueur XIII: protéine ayant un poids moléculaire de 8350 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XIV: protéine ayant un poids moléculaire de 7690 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XV: protéine ayant un poids moléculaire de 7590 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XVI: protéine ayant un poids moléculaire de 7555 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XVII: protéine ayant un poids moléculaire de 7475 Da io +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XVIII: protéine ayant un poids moléculaire de 7435 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XIX: protéine ayant un poids moléculaire de 6830 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XX: protéine ayant un poids moléculaire de 6815 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XXI: protéine ayant un poids moléculaire de 5990 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XXII: protéine ayant un poids moléculaire de 5590 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XXIII: protéine ayant un poids moléculaire de 4575 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XXIV: protéine ayant un poids moléculaire de 4250 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XXV: protéine ayant un poids moléculaire de 4030 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XXVI: protéine ayant un poids moléculaire de 3920 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XXVII: protéine ayant un poids moléculaire de 3915 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XXVIII: protéine ayant un poids moléculaire de 3895 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XXIX: protéine ayant un poids moléculaire de 3830 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, et 2887988 26 - biomarqueur XXX: protéine ayant un poids moléculaire de 3780 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da. Parmi ces trente protéines biomarqueurs, les vingt-huit protéines biomarqueurs qui permettent de différencier les animaux infectés en phase de neuro-invasion, des animaux de contrôle sont les suivants: biomarqueur I: protéine ayant un poids moléculaire de 27450 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur II: protéine ayant un poids moléculaire de 22120 Da +/- 50 Da, de préférence + /- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, io - biomarqueur III: protéine ayant un poids moléculaire de 22080 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur IV: protéine ayant un poids moléculaire de 22040 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur V: protéine ayant un poids moléculaire de 13670 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur VI: protéine ayant un poids moléculaire de 12235 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur VII: protéine ayant un poids moléculaire de 12030 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur VIII: protéine ayant un poids moléculaire de 9425 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur X: protéine ayant un poids moléculaire de 9185 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XI: protéine ayant un poidsmoléculaire de 9180 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XII: protéine ayant un poids moléculaire de 8450 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XIII: protéine ayant un poids moléculaire de 8350 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XIV: protéine ayant un poids moléculaire de 7690 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XV: protéine ayant un poids moléculaire de 7590 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XVI: protéine ayant un poids moléculaire de 7555 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, 2887988 27 - biomarqueur XVIII: protéine ayant un poids moléculaire de 7435 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XIX: protéine ayant un poids moléculaire de 6830 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XX: protéine ayant un poids moléculaire de 6815 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XXI: protéine ayant un poids moléculaire de 5990 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XXII: protéine ayant un poids moléculaire de 5590 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XXIII: protéine ayant un poids moléculaire de 4575 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XIV: protéine ayant un poids moléculaire de 4250 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XXV: protéine ayant un poids moléculaire de 4030 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XXVI: protéine ayant un poids moléculaire de 3920 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XXVII: protéine ayant un poids moléculaire de 3915 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XXVIII: protéine ayant un poids moléculaire de 3895 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XXIX: protéine ayant un poids moléculaire de 3830 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, et - biomarqueur XXX: protéine ayant un poids moléculaire de 3780 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da. Parmi les trente protéines biomarqueurs identifiées, les vingt-quatre protéines biomarqueurs qui permettent de différencier les animaux infectés en phase de réplication périphérique, des animaux de contrôle sont les suivants: - biomarqueur II: protéine ayant un poids moléculaire de 22120 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, biomarqueur III: protéine ayant un poids moléculaire de 22080 Da +/Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, 2887988 28 biomarqueur V: protéine ayant un poids moléculaire de 13670 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur VII: protéine ayant un poids moléculaire de 12030 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur VIII: protéine ayant un poids moléculaire de 9425 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur IX: protéine ayant un poids moléculaire de 9395 Da +/- 50 Da, de préférence + /- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur X: protéine ayant un poids moléculaire de 9185 Da io +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XI: protéine ayant un poids moléculaire de 9180 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XII: protéine ayant un poids moléculaire de 8450 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XIII: protéine ayant un poids moléculaire de 8350 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XIV: protéine ayant un poids moléculaire de 7690 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XV: protéine ayant un poids moléculaire de 7590 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XVI: protéine ayant un poids moléculaire de 7555 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XVII: protéine ayant un poids moléculaire de 7475 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XVIII: protéine ayant un poids moléculaire de 7435 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XIX: protéine ayant un poids moléculaire de 6830 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XXIII: protéine ayant un poids moléculaire de 4575 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XXIV: protéine ayant un poids moléculaire de 4250 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XXV: protéine ayant un poids moléculaire de 4030 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, 2887988 29 - biomarqueur XXVI: protéine ayant un poids moléculaire de 3920 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XXVII: protéine ayant un poids moléculaire de 3915 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XXVIII: protéine ayant un poids moléculaire de 3895 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XXIX: protéine ayant un poids moléculaire de 3830 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XXX: protéine ayant un poids moléculaire de 3780 Da io +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da. En effet, l'intensité de ces biomarqueurs diffère selon que l'animal est non infecté, infecté, en phase de neuro-invasion ou en phase de réplication périphérique. L'intensité des pics correspond ici à la hauteur du pic qui est 15 représentative, de manière semi-quantitative, de la concentration de la protéine dans l'échantillon. Il ne s'agit pas ici de mesurer la concentration réelle en protéine dans l'échantillon testé mais de comparer cette concentration à celle obtenue, dans les mêmes conditions, dans un échantillon provenant d'un sujet de contrôle. Le pic protéique peut être surexprimé chez l'animal infecté, c'est-à-dire que l'intensité de ce pic est supérieure chez l'animal infecté à celle du même pic chez les animaux de contrôle. Il peut également être sous exprimé chez l'animal infecté, c'est-à-25 dire que l'intensité de ce pic est inférieure chez l'animal infecté à celle détectée chez les animaux de contrôle. Par surexpression dans le cadre de ces essais, on entend une variation supérieure ou égale à 30 % de l'intensité du pic chez l'animal infecté par rapport au même pic chez les animaux de contrôle. Cette 3o valeur de 30 % est le seuil maximum d'erreur lié à la méthode utilisée ici. Cette valeur n'est pas la valeur du FC qui, elle, tient compte de la moyenne des intensités relevées chez plusieurs animaux infectés. Cette moyenne peut donc être inférieure à la variation de l'intensité du pic concerné chez un seul animal à tester en comparaison aux moutons de contrôle. 2887988 30 Les résultats en terme de surexpression ou de sousexpression de l'intensité de chaque pic biomarqueur ainsi que les principaux résultats statistiques de l'analyse de ce pic sont regroupés au tableau 1 suivant: Biomarqueurs Poids variation Animaux infectés (n=101) moléculaire Phase de réplication Phase de neuro-invasion périphérique (n=55) (n=46) q-val Score FC q-val Score FC SAM SAM I 27450 SUR X X X 0,0456 2,90 1,50 _ _ II 22120 SUR 0,0012 3,09 3,48 0,0035 3,03 3,60 III 22080 SUR 0,0012 6,98 2,52 0,0035 6,42 2,43 _ IV 22040 SOUS X X X 0,1414 -1,47 1,28 _ 13670 SUR _ _ 1,27 0,0035 4,39 1, 44 V 0,0012 2,59 VI 12235 SOUS _ X X 0,0456 -3,42 1,52 X _ 12030 SOUS _ _ 1,21 0,0456 -3,29 1,46 VII 0,1913 -0,97 VIII 9425 SUR 0, 2317 0,294 1,15 0,0456 3,37 1,44 _ IX 9395 SUR _ 1,11 1,69 X X X X 9185 SUR _ 3,62 1,57 0,0035 2,55 1,37 XI 9180 SOUS 0,0012 -3,9 1,4 0,0035 -6,07 1,62 XII 8450 SOUS _ -0,64 1,59 0, 0456 -2,58 1,94 _ 0,1913 XIII 8350 SUR _ 0,913 1,14 0,0876 2,08 1,17 _ 0, 0382 _ XIV _ 7690 SUR 0,0012 3,75 1,58 0,0035 5,45 1,71 XV 7590 SUR 0,0012 6,40 2,69 0,0035 4,43 2,47 XVI 7555 SUR _ 5,37 1,83 0,0035 5,27 1,96 _ XVII 7475 SUR 0,1324 0,544 1,64 X X X XVIII 7435 SOUS _ -5,75 1,73 0,0035 -10,06 2,62 XIX 6830 SUR _ 4,24 1,70 0,0035 7,49 2,90 _ 0,0012 XX 6815 SUR _ X X 0,0035 5,35 1,55 X XXI 5990 SOUS _ X X 0,0456 -3,01 1,79 X XXII 5590 SOUS _ X X 0,0456 -2,56 1,43 _ X _ XXIII 4575 SUR 0,0012 5,74 3,68 0,0035 6,23 3,06 XXIV 4250 SOUS 0,0012 13,9 3,60 0,0035 -3,45 2,50 XXV 4030 SUR 0,0382 2,44 1,63 0,1771 1,83 1, 18 XXVI 3920 SUR 0,1324 0,58 1,17 0,0876 2,21 1,35 _ X(VII 3915 SOUS 0,0012 -14,33 3,90 0,0035 -13,31 4,06 XXVIII 3895 SOUS 0, 1913 -0,75 1,35 0,0456 -1,99 1,65 )CXIX 3830 SUR 0,0012 5,21 2,80 0,0035 4,95 2,82 XXX 3780 SOUS 0,0012 -11,2 3,23 0,0035 -11,84 3,93 Tableau 1 2887988 31 On a ensuite effectué des analyses par courbes ROC multimarqueurs de certain groupe de pics sélectionnés par l'analyse qui précède, pour confirmer s'ils sont bien significatifs. Les courbes ROC sont une illustration graphique de la relation réciproque entre la sensibilité et la spécificité d'un test pour différentes valeurs utilisées. L'aire sous la courbe ROC, notée AUC dans les figures, est une estimation de l'efficacité globale du test, le test étant d'autant plus discriminant que son AUC est proche de 1. Les courbes obtenues sont représentées aux figures 1 à 4. io Ainsi, la figure 1 représente les courbes ROC multimarqueurs des pics protéiques de 9 395 Da, 8450 Da, 6830 Da, 4030 Da, et 3915 Da +/-50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da. Ces courbes montrent que cette combinaison de pics permet de classer avec une spécificité de 74,2 % et une sensibilité de 85,5 %, les moutons en phase de réplication périphérique par rapport aux moutons de contrôle. Dans ce cas, l'aire sous la courbe AUC est égale à 0,846. La figure 2 montre les courbes ROC multimarqueurs des pics protéiques de 12235 Da, 8450 Da, 7690 Da, 7555 Da, et 6830 Da +/-50 Da, de préférence + /- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da. Ces courbes montrent que cette combinaison de pics permet de classer avec une spécificité de 69,9 % et une sensibilité de 95,7 %, les moutons infectés en phase de neuro-invasion par rapport aux moutons de contrôle. Dans ce cas, l'aire sous la courbe AUC est égale à 0,880. La figure 3 montre les courbes ROC multimarqueurs des pics protéiques de 9395 Da, 7590 Da, 6830 Da, 4030 Da, et 3915 Da +/-50 Da, de préférence +/30 Da, plus préférablement +/- 10 Da. Ces courbes montrent que cette combinaison de pics permet de classer avec une spécificité de 81,7 % et une sensibilité de 76,4 %, les moutons infectés en phase de réplication périphérique par rapport aux moutons de contrôle. Dans ce cas, l'aire sous la courbe AUC est égale à 0,862. La figure 4 montre les courbes ROC multimarqueurs des pics protéiques de 13670 Da, 12235 Da, 8450 Da, 7690 Da, et 7555 Da +/-50 Da, de préférence + /- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da. 2887988 32 Ces courbes montrent que cette combinaison de pics permet de classer avec une spécificité de 78,5 % et une sensibilité de 87 %, les moutons infectés en phase de neuro-invasion par rapport aux moutons de contrôle. Dans ce cas, l'aire sous la courbe AUC est égale à 0,892. Des résultats identiques ont été obtenus sur des échantillons d'intestin, de rate, de moelle osseuse, de ganglion lymphoïde, d'amygdale, de liquide céphalorachidien, d'urine et de tissu neuronal. Les mêmes essais ont été réalisés sur des bovins infectés expérimentalement et les résultats obtenus étaient identiques. Ces résultats ont été également vérifiés sur des êtres humains. Une fois les protéines d'intérêt détectées, elles ont été identifiées. Trois méthodes principales d'identification peuvent être utilisées. La première des méthodes est l'électrophorèse bidimensionnelle suivie d'identification par spectrométrie de masse de type MALDI-TOF (matrix assisted laser desorption ionisation time of flight). L'électrophorèse bidimensionnelle consiste à séparer les protéines par focalisation isoélectrique (IEF) selon leur point isoélectrique (pI) et dans une deuxième direction, perpendiculaire à la première, selon leur masse moléculaire. Les protéines présentes dans l'échantillon à analyser doivent être dénaturées et complètement solubilisées dans le tampon qui servira à l'électrofocalisation et qui contient: - de l'urée pour solubiliser et déplier la plupart des protéines et rendre les groupes ionisables accessibles, - du CHAPS, un détergent non ionique, pour assurer une complète solubilisation et prévenir de l'agrégation due à des interactions hydrophobes, - du dithiothréitol (DU), un agent réducteur qui rompt les ponts disulfures et maintient les protéines dans un état réduit, - des ampholytes correspondant aux pH désirés pour définir le gradient de pH lorsqu'on appliquera le courant et pour augmenter la solubilité des protéines en minimisant leur agrégation due aux charges électrostatiques mises en présence. Lors de la première dimension les protéines de l'échantillon sont séparées selon leur point isoélectrique: les protéines chargées 2887988 33 positivement migrent à travers le gradient de pH vers la cathode en perdant au fur et à mesure leurs charges positives pour arriver à une charge nette nulle lorsqu'elles atteignent leur pI; les protéines chargées négativement migrent, à travers le gradient de pH, vers l'anode en perdant au fur et à mesure leurs charges négatives pour arriver à une charge nette nulle lorsqu'elles atteignent leur pI. Lors de la deuxième dimension, on effectue une électrophorèse en gel de polyacrylamide en présence de sodium dodécylsulfate (SDS) et ici la migration n'est pas déterminée par les charges électriques des protéines io mais par leur masse moléculaire. Le SDS est un agent anionique qui se fixe sur les protéines, masquant la charge propre des protéines, en formant un complexe anionique ayant une charge nette négative. Le SDS rompt les ponts hydrogènes, bloque les interactions hydrophobes et déplie partiellement les protéines. Les protéines sont totalement dépliées et réduites par addition de DTT et alkylées par addition d'iodoacétamide. Le gel de polyacrylamide sert de tamis moléculaire, la présence des protéines est révélée soit par coloration au bleu de coomassie (Coomassie Bio-Safe, Bio-Rad) soit par coloration à l'argent. La distance de migration du polypeptide-SDS est proportionnelle au logarithme de sa masse moléculaire et varie en fonction de la concentration en polyacrylamide du gel. Les protéines d'intérêt dont nous connaissons les masses moléculaires sont identifiées à partir du gel de deuxième dimension et il s'agit alors d'effectuer la découpe des tâches de 1 à 3 mm3 à l'aide d'un scalpel. Un fragment de gel ne contenant aucune protéine est également prélevé et utilisé ultérieurement comme témoin négatif. Une étape de lavage à l'eau distillée puis avec du tampon carbonate d'ammonium (NH4+HCO3-)/ acétonitrile permet d'éliminer l'acrylamide non polymérisé et permet la décoloration des tâches. Les fragments de gel se contractent ensuite en présence d'acétonitrile pur et ils sont ensuite séchés afin d'éliminer tout trace d'acétonitrile. Afin de pouvoir analyser et rechercher la protéine d'intérêt dans les banques de données disponibles (Gene bank, Swiss Prot....), cette dernière subit une digestion trypsique en gel, on obtient alors des peptides correspondants, couvrant une partie ou la séquence entière de la 2887988 34 protéine. L'enzyme de digestion, la trypsine coupe les résidus basiques Lysine ou Arginine des protéines. Les fragments de gel sont réhydratés avec le minimum de tampon de digestion composé de tampon carbonate d'ammonium à 25mM et de trypsine à une concentration finale comprise entre 0,02pg/pl et 0,05pg/pl. La digestion est effectuée à une température de 37 C durant toute une nuit. L'analyse de l'échantillon par MALDI-TOF est réalisée après homogénéisation des peptides dans du tampon carbonate d'ammonium 25mM, TFA 0,1% (acide trifluoroacétique), acétonitrile 60%. Le io surnageant est récupéré, concentré par centrifugation sous vide et analysé par spectrométrie de masse type MALDI-TOF. La deuxième de ces méthodes est l'électrophorèse bidimensionnelle suivie d'identification par SELDI-TOF (surface enhanced laser desorption ionisation-time of flight). Le protocole effectué est identique à celui mené pour l'identification des protéines par MALDI-TOF, la seule différence réside dans l'analyse des peptides sur les puces MALDI ou SELDI. La troisième de ces méthodes est une méthode par HPLC en phase inverse (chromatographie liquide haute performance en phase inverse) suivie d'une identification par LC MS-MS (analyse en spectrométrie double masse) L'HPLC en phase inverse est une chromatographie d'adsorption ayant pour but de séparer les protéines d'un mélange à analyser. L'HPLC utilise une pression produite par une pompe pour pousser la phase mobile à travers la phase stationnaire de la colonne. Cette chromatographie d'adsorption inverse utilise la différence d'hydrophobicité des constituants du mélange à analyser. La phase stationnaire est constituée par un support de silice greffé par des chaînes aliphatiques de plusieurs atomes de carbones (C8 à C18). Les séparations sont fondées sur des interactions hydrophobes entre les molécules à séparer et la phase stationnaire. Les protéines sont détectées par leur absorbance à 220nm qui correspond au maximum d'absorbance de la liaison peptidique. De plus un peptide polaire sera moins retenu qu'un peptide plus hydrophobe. La purification de l'échantillon par HPLC permet ainsi de récupérer 35 sous forme de fractions les différentes protéines ou peptides élués dans 2887988 35 un tampon acétonitrile/TFA. Les différentes fractions sont concentrées par centrifugation sous vide puis analysées par la suite en SELDI-TOF. Cette dernière étape permet de confirmer la présence de la protéine d'intérêt dans telle ou telle fraction grâce à son poids moléculaire. A partir de cette fraction, on a isolé les protéines d'intérêt. Cependant, ce sont les différentes fractions qui sont ensuite analysées par LC-MSMS. Cette méthode d'analyse par spectrométrie de masse très sensible convient parfaitement lors d'identification de protéines faiblement 10 représentées au sein d'échantillons divers. Les anticorps, monoclonaux ou polyclonaux, spécifiques des protéines biomarqueurs ou des fragments des protéines biomarqueurs de l'invention sont obtenus par immunisation d'animaux (généralement des lapins ou des souris) avec les protéines biomarqueurs d'intérêt, ou leurs fragments. Après immunisation d'animaux avec l'antigène, on obtient du sérum contenant un mélange d'anticorps (ou anticorps polyclonaux) sécrétés par les cellules B présentes dans les organes lymphoïdes. Chaque cellule B sécrète une seule espèce d'anticorps. Il est possible d'immortaliser chaque cellule B par hybridation somatique avec une cellule tumorale (lignée de myélome non sécrétant). Par clonage de ces hybrides somatiques, on obtient des hybridomes dérivés chacun d'une seule cellule hybride et produisant une seule espèce moléculaire d'anticorps, appelés anticorps monoclonaux. Les souris peuvent être immunisées par voie intrapéritonéale et/ou souscutanée. Plusieurs immunisations peuvent être effectuées avec une immunisation massive (boost) effectuée 3 ou 4 jours avant la fusion lymphocytaire. La rate (organe lymphoïde) est prélevée et les splénocytes sont fusionnés avec les cellules myélomateuses par addition de polyéthylèneglycol. La suspension cellulaire est cultivée en milieu sélectif contenant de l'aminoptérine, un inhibiteur de la voie de néosynthèse des nucléotides. Dans ces conditions les cellules myélomateuses meurent, alors que les hybrides survivent par utilisation de la voie alterne, intacte dans les splénocytes. 2887988 36 Les cellules font l'objet d'un clonage par ensemencement d'une cellule par puits et on détermine dans chaque surnageant la présence d'immunoglobulines et la spécificité de l'anticorps monoclonal en utilisant habituellement un panel d'antigènes connus pour posséder ou non les épitopes d'intérêt. Les hybridomes retenus font l'objet d'un deuxième clonage. Ces anticorps sont ensuite utilisés dans un test ELISA pour démontrer la faisabilité de la méthode de détection et de diagnostic de l'invention. io Ainsi, la méthode de détection des EST de l'invention comprend la détection d'au moins un biomarqueur dans un échantillon biologique prélevé chez le sujet à tester, ce biomarqueur étant l'un des trente biomarqueurs identifiés précédemment. Une fois détecté, la concentration de ce biomarqueur chez le sujet humain ou animal à tester est comparée à celle du même biomarqueur chez un sujet humain ou animal de contrôle. Dans l'invention on entend par "concentration" non pas la concentration absolue et réelle mais la concentration détectée et mesurée par la méthode voulue. En effet, ce que l'on veut déterminer est une variation de concentration, par rapport à un échantillon provenant d'un sujet de contrôle dont la concentration aura été mesurée dans les mêmes conditions. Ici, la concentration est obtenue de manière semi quantitative en 25 mesurant l'intensité du pic. Si le biomarqueur détecté présente une variation d'intensité peu significative par rapport au même biomarqueur dans un échantillon provenant d'un animal sain, une autre protéine sera alors à détecter et à quantifier et ainsi de suite jusqu'à l'établissement du diagnostic. De préférence, tous les biomarqueurs seront détectés et leur concentration sera comparée avec la concentration de ces mêmes biomarqueurs dans un échantillon d'un sujet sain. L'invention propose également une trousse, permettant la mise en oeuvre de la méthode de détection de l'invention, qui comprend au moins 35 une sonde biologique, en particulier un anticorps se liant, de préférence 2887988 37 spécifiquement, à l'une des protéines décrites ci-dessus et, de préférence, à l'ensemble des sondes biologiques, en particulier des anticorps se liant, de préférence spécifiquement, à chaque protéine selon l'invention, qui permet la mise en oeuvre de la méthode de détection de l'invention, dans toutes ses variantes. Par sonde biologique, on entend toute espèce moléculaire capable de se lier de façon spécifique au biomarqueur d'intérêt ou à un de ses fragments. Cette méthode et cette trousse permettent de détecter rapidement 10 et de façon fiable et précise tout sujet contaminé, symptomatique ou non, hébergeant la protéine PrPfes Ainsi par une analyse simple, et rapide, on pourra déterminer au préalable les animaux contaminés et à éliminer d'un troupeau, on pourra également très rapidement lors du contrôle vétérinaire décider quels animaux peuvent être introduits dans la chaîne alimentaire. Egalement et façon plus importante, le sang de tout donneur humain pourra être testé avant d'être utilisé pour une transfusion sanguine. De même, le test pourra être appliqué avant le prélèvement 20 d'organes en vue de leur greffe ultérieure. De plus, les protéines biomarqueurs de l'invention pourront être utilisées pour la fabrication d'une composition pharmaceutique, en particulier pour la thérapie des EST. Ainsi, cette composition pharmaceutique pourra être un vaccin comprenant au moins une des protéines biomarqueurs de l'invention ou au moins un fragment de celles-ci ou au moins un analogue ou au moins un dérivé d'une de ces protéines ou encore un mélange de au moins une protéine biomarqueur de l'invention et, d'au moins un de ses dérivés et/ou analogues. La protéine, son fragment, son analogue et son dérivé pourront être d'origine synthétique ou naturelle. La composition pharmaceutique de l'invention pourra être également utilisée pour traiter au moins un symptôme des EST. Dans ce cas, la composition pharmaceutique selon l'invention comprend au moins une des protéines biomarqueurs de l'invention ou au moins un fragment de cellesci ou au moins une sonde biologique, en particulier un anticorps 2887988 38 se liant, de préférence spécifiquement, à cette au moins une protéine biomarqueur ou fragment de celle-ci. Elle pourra également comprendre un mélange d'au moins une protéine biomarqueur de l'invention ou fragment de celle-ci et d'au moins une sonde biologique, en particulier un anticorps se liant, de préférence spécifiquement, à au moins une autre ou la même protéine biomarqueur de l'invention. Les analogues et dérivés des protéines biomarqueurs de l'invention et les sondes biologiques, en particulier ses anticorps, qu'ils soient d'origine synthétique ou naturelle, pourront être également utilisés, seuls io ou en mélange entre eux ou avec les protéines biomarqueurs et/ou les anticorps de celles-ci. Enfin, la composition pharmaceutique de l'invention pourra être utilisée pour le traitement curatif des EST. Dans ce cas, elle comprendra de préférence au moins une des protéines biomarqueurs de l'invention ou un fragment de celles-ci ou une sonde biologique, en particulier un anticorps se liant, de préférence spécifiquement, à au moins une des protéines biomarqueurs de l'invention ou à un fragment de celles-ci ou un mélange de ces composés. Les analogues ou dérivés, synthétiques ou naturels, de ces protéines et anticorps pourront également être utilisés, seuls ou en mélange entre eux ou en mélange avec les protéines biomarqueurs de l'invention et/ou les anticorps de ces protéines. Les bénéfices apportés par l'invention sont donc immenses. Bien entendu, l'invention n'est nullement limitée aux modes de réalisation qui ont été décrits et qui n'ont été donnés qu'à titre d'exemples. En effet, la méthode de détection des biomarqueurs de l'invention pourra être effectuée par toutes autres méthodes que celles décrites et de la même façon les anticorps pourront être obtenus par toutes autres méthodes que celles décrites, bien connue dans l'art. C'est dire que l'invention comprend tous les équivalents techniques des moyens décrits ainsi que leurs combinaisons si celles-ci sont effectuées suivant son esprit
L'invention concerne une méthode de détection des encéphalopathies spongiformes subaiguës transmissibles, une trousse permettant sa mise en oeuvre ainsi qu'une composition pharmaceutique pour la thérapie des encéphalopathies spongiformes subaiguës transmissibles.La méthode selon l'invention consiste à détecter au moins un biomarqueur spécifique circulant.L'invention trouve application dans le domaine de la détection et du diagnostic des encéphalopathies spongiformes subaiguës transmissibles.
1. Méthode de détection des encéphalopathies spongiformes subaiguës transmissibles comprenant la détection d'au moins un biomarqueur dans un échantillon biologique prélevé chez le sujet à tester, caractérisée en ce que le au moins un biomarqueur est au moins une protéine choisie dans le groupe suivant: - biomarqueur I: protéine ayant un poids moléculaire de 27450 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/Da, io - biomarqueur II: protéine ayant un poids moléculaire de 22120 Da + /- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, biomarqueur III: protéine ayant un poids moléculaire de 22080 Da +/Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur IV: protéine ayant un poids moléculaire de 22040 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur V: protéine ayant un poids moléculaire de 13670 Da +/- 50 Da, de préférence + /- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur VI: protéine ayant un poids moléculaire de 12235 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur VII: protéine ayant un poids moléculaire de 12030 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur VIII: protéine ayant un poids moléculaire de 9425 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur IX: protéine ayant un poids moléculaire de 9395 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur X: protéine ayant un poids moléculaire de 9185 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XI: protéine ayant un poids moléculaire de 9180 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XII: protéine ayant un poids moléculaire de 8450 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XIII: protéine ayant un poids moléculaire de 8350 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XIV: protéine ayant un poids moléculaire de 7690 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, 2887988 40 - biomarqueur XV: protéine ayant un poids moléculaire de 7590 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XVI: protéine ayant un poids moléculaire de 7555 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XVII: protéine ayant un poids moléculaire de 7475 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XVIII: protéine ayant un poids moléculaire de 7435 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XIX: protéine ayant un poids moléculaire de 6830 Da io +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XX protéine ayant un poids moléculaire de 6815 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XXI: protéine ayant un poids moléculaire de 5990 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XXII: protéine ayant un poids moléculaire de 5590 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XXIII: protéine ayant un poids moléculaire de 4575 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XXIV: protéine ayant un poids moléculaire de 4250 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XXV: protéine ayant un poids moléculaire de 4030 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XXVI: protéine ayant un poids moléculaire de 3920 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XXVII: protéine ayant un poids moléculaire de 3915 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XXVIII: protéine ayant un poids moléculaire de 3895 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XXIX: protéine ayant un poids moléculaire de 3830 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, et - biomarqueur XXX: protéine ayant un poids moléculaire de 3780 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da. 2. Méthode de détection des encéphalopathies spongiformes subaiguës transmissibles en phase de neuro-invasion comprenant la 2887988 41 détection d'au moins un biomarqueur dans un échantillon biologique chez le sujet à tester, caractérisée en ce que le au moins un biomarqueur est au moins une protéine choisie dans le groupe suivant: - biomarqueur I: protéine ayant un poids moléculaire de 27450 Da +/- 50 Da, de préférence + /- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur II: protéine ayant un poids moléculaire de 22120 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur III: protéine ayant un poids moléculaire de 22080 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, io - biomarqueur IV: protéine ayant un poids moléculaire de 22040 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur V: protéine ayant un poids moléculaire de 13670 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur VI: protéine ayant un poids moléculaire de 12235 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur VII: protéine ayant un poids moléculaire de 12030 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur VIII: protéine ayant un poids moléculaire de 9425 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur X: protéine ayant un poids moléculaire de 9185 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XI: protéine ayant un poids moléculaire de 9180 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XII: protéine ayant un poids moléculaire de 8450 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XIII: protéine ayant un poids moléculaire de 8350 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XIV: protéine ayant un poids moléculaire de 7690 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XV: protéine ayant un poids moléculaire de 7590 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XVI: protéine ayant un poids moléculaire de 7555 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XVIII: protéine ayant un poids moléculaire de 7435 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, 2887988 42 - biomarqueur XIX: protéine ayant un poids moléculaire de 6830 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XX: protéine ayant un poids moléculaire de 6815 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XXI: protéine ayant un poids moléculaire de 5990 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XXII: protéine ayant un poids moléculaire de 5590 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XXIII: protéine ayant un poids moléculaire de 4575 Da io +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XIV: protéine ayant un poids moléculaire de 4250 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XXV: protéine ayant un poids moléculaire de 4030 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XXVI: protéine ayant un poids moléculaire de 3920 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XXVII: protéine ayant un poids moléculaire de 3915 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XXVIII: protéine ayant un poids moléculaire de 3895 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XXIX: protéine ayant un poids moléculaire de 3830 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, et - biomarqueur XXX: protéine ayant un poids moléculaire de 3780 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da. 3. Méthode de détection des encéphalopathies spongiformes subaiguës transmissibles en phase de réplication périphérique comprenant la détection d'au moins un biomarqueur dans un échantillon biologique prélevé chez le sujet à tester, caractérisée en ce que le au moins un biomarqueur est au moins une protéine choisie dans le groupe suivant: - biomarqueur II: protéine ayant un poids moléculaire de 22120 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur III: protéine ayant un poids moléculaire de 22080 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, 2887988 43 - biomarqueur V: protéine ayant un poids moléculaire de 13670 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur VII: protéine ayant un poids moléculaire de 12030 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur VIII: protéine ayant un poids moléculaire de 9425 Da +/- 50 Da, de préférence + /- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur IX: protéine ayant un poids moléculaire de 9395 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur X: protéine ayant un poids moléculaire de 9185 Da io +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XI: protéine ayant un poids moléculaire de 9180 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XII: protéine ayant un poids moléculaire de 8450 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XIII: protéine ayant un poids moléculaire de 8350 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XIV: protéine ayant un poids moléculaire de 7690 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XV: protéine ayant un poids moléculaire de 7590 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XVI: protéine ayant un poids moléculaire de 7555 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XVII: protéine ayant un poids moléculaire de 7475 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XVIII: protéine ayant un poids moléculaire de 7435 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XIX: protéine ayant un poids moléculaire de 6830 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XXIII: protéine ayant un poids moléculaire de 4575 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XXIV: protéine ayant un poids moléculaire de 4250 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XXV: protéine ayant un poids moléculaire de 4030 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, 2887988 44 - biomarqueur XXVI: protéine ayant un poids moléculaire de 3920 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XXVII: protéine ayant un poids moléculaire de 3915 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XXVIII: protéine ayant un poids moléculaire de 3895 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XXIX: protéine ayant un poids moléculaire de 3830 Da +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da, - biomarqueur XXX: protéine ayant un poids moléculaire de 3780 Da io +/- 50 Da, de préférence +/- 30 Da, plus préférablement +/- 10 Da. 4. Méthode selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que l'on détecte au moins deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, dix, onze, douze, treize, quatorze, quinze, seize, dix-sept, dix-huit, dix-neuf, vingt, vingt-et-un, vingt-deux, vingt-trois, de préférence vingt-quatre desdits biomarqueurs. 5. Méthode selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que l'on détecte au moins vingt-cinq, vingt-six, vingt-sept, de préférence 20 vingt-huit desdits biomarqueurs. 6. Méthode selon la 1, caractérisée en ce que l'on détecte au moins vingt-neuf, de préférence les trente dits biomarqueurs. 7. Méthode selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que l'échantillon biologique est du sang. 8. Méthode selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisée en ce que l'échantillon biologique est du plasma. 9. Méthode selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisée en ce que l'échantillon biologique est du sérum. 2887988 45 10. Méthode selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisée en ce que l'échantillon biologique est du liquide céphalorachidien. 11. Méthode selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le sujet est un ovin. 12. Méthode selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisée en ce que le sujet est un bovin. 13. Méthode selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisée en ce que le sujet est un primate. 14. Trousse de détection des encéphalopathies spongiformes subaiguës transmissibles, caractérisée en qu'elle comprend au moins une sonde biologique, en particulier un anticorps se liant, de préférence spécifiquement, à l'une des protéines biomarqueurs citées en 1. 15. Trousse de détection des encéphalopathies spongiformes subaiguës transmissibles en phase de neuro-invasion, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins une sonde biologique, en particulier un anticorps se liant, de préférence spécifiquement, à l'une des protéines biomarqueurs citées en 2. 16. Trousse de détection des encéphalopathies spongiformes subaiguës transmissibles en phase de réplication périphérique, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins une sonde biologique, en particulier un anticorps se liant, de préférence spécifiquement, à l'une des protéines biomarqueurs citées en 3. 17. Trousse selon l'une quelconque des 14 à 16, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf, dix, onze, douze, treize, quatorze, quinze, seize, dix- sept, dix-huit, dix-neuf, vingt, vingt-et-un, vingt-deux, vingttrois, et de 2887988 46 préférence vingt-quatre desdites sondes biologiques, en particulier desdits anticorps. 18. Trousse selon la 14 ou 15, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins vingt-cinq, vingt-six, vingt-sept et de préférence vingt-huit desdites sondes biologiques, en particulier desdits anticorps. 19. Trousse selon la 14, caractérisée en ce qu'elle io comprend au moins vingt-neuf, de préférence, les trente desdites sondes biologiques, en particulier les trente dits anticorps. 20. Composition pharmaceutique caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un biomarqueur selon la 1 et/ou au is moins un fragment de celles-ci et/ou au moins une sonde biologique, en particulier un anticorps se liant, de préférence spécifiquement, à au moins un desdits biomarqueurs selon la 1, et/ou au moins un analogue synthétique ou naturel et/ou au moins un dérivé synthétique ou naturel, de ladite sonde biologique, en particulier dudit biomarqueur ou dudit anticorps.
G
G01
G01N
G01N 33
G01N 33/48
FR2895428
A1
DISPOSITIF ANTIDEFENESTRATION TELECOMMANDE
20,070,629
La présente invention concerne un dispositif télécommandé du type filet qui, aménagé devant une fenêtre, permet d'éviter les risques de défenestration , notamment des enfants. Ce filet est monté sur une traverse (3) et des bras (1) mûs par un dispositif de motorisation commandé par un détecteur d'ambiance piloté par un ensemble photovoltaïque. Ainsi lorsque le dispositif est mis en place , si une personne ouvre la fenêtre , le filet (10), monté sur des montants et des bras , s'ouvre sous l'action des moteurs excités par un détecteur d'ambiance alimenté au moyen d'un ensemble photovoltaique. Il a été noté, surtout avec les immeubles de grande hauteur ~p dépourvus de balcons, que les risques de défenestration étaient de plus en plus importants, notamment pour les enfants. L'aménagement permanent de filets attachés à la rambarde de la fenêtre détruirait l'esthétique de l'immeuble. En outre, la présence permanente de ces filets n'est pas necessaire. Pour pallier à tous ces inconvénients, on a aménagé un filet rétractable et télécommandé garnissant le devant de la fenêtre;ce dernier porté par des bras et traverse, lesquels sont mûs par une motorisation. Cette motorisation est située de préférence à l'intérieur de l'appartement et est animée au moyen d'un détecteur d'ambiance associé à un panneau photovoltaïque. Ainsi l'invention dénommée e est caractérisée en ce qu'elle comporte sur le devant de la fenêtre un filet (10) porté par deux bras télescopiques (1); ces bras sont soutenus à la rambarde de la fenêtre par une charnière (9) d'une part, et à l'extrémité extérieure d'une traverse (3) constituant un encadrement. Le mouvement de relèvement de l'encadrement vers la fenêtre (8) entraine le filet (10) en position verticale, obtenue au moyen d'un engrenage (19) ou d'un cable (15) entrainé par un moteur (4).Celui-çi, placé à l'intérieur du local, est alimenté soit au moyen du secteur, soit par une tension continue issue d'un générateur photovoltaïque (7) associé à un détecteur d'ambiance (6). Enfin, la forme du filet est suffisamment ample pour constituer une poche formant réceptacle. L'invention ainsi définie sera mieux comprise grâce aux dessins qui ne sont donnés qu'à titre d'exemple non limitatif dans la forme et l'aménagement. Les figures 1 et 2 de la planche 1/3 représentent l'ensemble de l'aménagement intérieur et extérieur pilotant à la fois l'abaissement et le relèvement du filet (10)- ä la motorisation (4), le récepteur (2) , le dispositif électronique du détecteur d'ambiance (6)-, la source photovoltaïque (7) . La figure 3 de la planche 2/3 représente l'ensemble des éléments -fo du dispositif prêjà être assemblés puis arrimés à la rambarde de la fenêtre. La figure 4 de la planche 3/3 représente le filet (10) de retenue réalisé en matériau souple, translucide, résistant, attaché à l'encadrement des bras (1) (2) télescopiques et la traverse (3) extérieure. Les figures 5 et 6 de la planche 3/3 représentent le dispositif mis hâ en place sur le devant de la fenêtre et son moteur à l'intérieur du local. En se reportant à la figure 1 de la panche 113 on a représenté l'ensemble , intérieur comme extérieur, de l'installation. Le filet (10) translucide est fixé devant la rambarde de la fenêtre au moyen d'un encadrement constitué de bras (1) légèrement inclinés vers le sol par rapport à l'horizontale, télescopiques, fixés de part et d'autre de la fenêtre formant avec la traverse (3) un encadrement. Les bras (1) sont télescopiques au moyen d'un tube creux (2) dans lequel ils pénétrent. Les bras extérieurs légérement inclinés vers le sol par rapport à l'horizontale , et la traverse (3) sont reliés entre eux au moyen d'un boulonnage (18). Ces mêmes bras (1) et le tube creux (2) pivotent près de la rambarde au moyen d'une charnière (9) dont un élément est solidaire de la rambarde. Ce pivotement est obtenu au moyen d'un cable (15) tiré par un moteur (4) doté d'un capteur d'ondes (22) qui constitue un moyen de télécommande pilotée par un détecteur d'ambiance (6) et d'un générateur photovoltaïque (7). Dans une version simplifiée les moteurs (4) pilotent la montée et la descente de l'encadrement au moyen d'un arbre (19) qui entraîne l'encadrement (1) (2) (3) directement au niveau des charnières (9). L'index (13) représente le mur où repose la fenêtre (8). La figure 2 de la planche 2/3 représente l'ensemble de l'armature Jo arrimé à la rambarde de la fenêtre (8). Le filet (10) translucide et particulièrrement résistant est fixé au moyen d'un encadrement (1)(2)(3) sur lequel il est cousu au moyen d'un cordon (16) selon une torsade. Les deux bras télescopiques (1)(2) placés de chaque côté de la _f fenêtre sont réunis à l'extérieur par une traverse (3) au moyen d'un boulonnage (18). Le redressement de l'encadrement au niveau des charnières (9) est obtenu au moyen d'un filin d'acier (15) réunissant le vissage boulonné (18) de la traverse (3) et l'arbre tournant (19) du moteur (4). En se reportant aux figures 4, 5, 6 de la planche 3/3 on trouve le 07,0 pivotement de l'encadrement (1)(2)(3) obtenu au moyen d'un solidarisation de l'arbre tournant (19) mû par des moteurs (4) entrainant des charnières (9). Le filet (10) en forme de poche est cousu à sa partie inférieure au moyen d'un cordon (16) sur un montant (12), vissé horizontalement, en bas de la fenêtre. Ainsi aménagée, la fenêtre (8) s'ouvre sur un garde-fou solidaire de la construction.Les deux bras (1)(2) télescopiques s'abaissent et constituent un encadrement avec la traverse (3) portant le filet (10). 1/ 5- L'encadrement métallique (1)(2)(3) pivote verticalement sur sa charnière (9), soit au moyen de filin d'acier (15) reliant l'axe tournant (19) au moteur (4) , soit directement si le dit pignon est solidaire de l'encadrement (1)(2)(3) au moyen de la charnière (9). La jonction entre les bras (1) de l'encadrement et la traverse (3) est réalisée au moyen d'un boulonnage (18) sur les méplats de l'extrémité du bras (1) et de la traverse (3). FONCTIONNEMENT L'ensemble de pilotage est constitué d'un récepteur photovoltaïque (7)-qui, placé devant la fenêtre , reçoit les photons issus de la lumière.Ces ~b photons sont transformés en courant électrique, qui alimente le détecteur d'ambiance et d'infrarouge (6) constituant une centrale de pilotage. Dès que la présence d'un individu est perçue par cette centrale, celle-çi déclenche un courant électrique au moyen de fil ou d'un signal sur le récepteur (22) du moteur (4). Lorsque le courant électrique provient directement du générateur photovoltaïque, il alimente le moteur électrique (4) lorsque le détecteur d'ambiance (6) le commande.Lorsque les moteurs (4) sont directement branchés sur le réseau électrique, le récepteur (22) joue le rôe de relais électrique qui déclenche, interromps ou inverse le fonctionnement du moteur (4). Lorsque les moteurs (4) tournent tout en enroulant le cable (15), l'ensemble du dispositif s'élève sous l'effet de la charnière (9), et se plaque contre la rambarde de la fenêtre. Le bras (1) par gravité s'enfonce dans le tube (2), masquant l'ensemble des dispositifs antidéfenestration. En fin de traction, le tube (2) reste incliné et forme avec la rambarde de la fenêtre un angle aigu de 8 à 10 io par rapport à la fenêtre (8). 40 Lorque le moteur (4) tourne dans l'autre sens et déroule le cable (15)), le tube (2) par gravité s'incline vers sa position , aidé par la charnière (9). Le bras (1), sous l'effet de la gravitation, glisse en dehors du tube (2), entrainant l'ouverture du filet (10) attaché à la fois au tube (2), au bras (1), et à la traverse (3). Le dispositif antidéfenestration est mis en place pour une période courte, généralement d'une durée commandée par le détecteur d'ambiance et d'infrarouge (6). La montée et la descente du filet (10) se répéte plusieurs fois dans la journée. Lorsque l'axe du mateur (4) est en relation directe avec l'axe de la charnière, une démultiplication est nécessair pour que le moteur (4) entraine directement le pivotement de l'encadrement (1)(2)(3)
La présente invention concerne un dispositif télécommandé qui, placé devant l'extérieur d'une fenêtre d'un immeuble, constitue une barrière interdisant aux enfants et aux adultes le risque de défenestration.Ce dispositif est piloté par une motorisation télécommandée par un détecteur d'ambiance alimenté par un générateur photovoltaique.Selon la figure de l'abrégé, le dispositif comprend deux bras télescopiques (1) arrimés à la rambarde de la fenêtre portant un filet (10).Ces bras forment, avec la rambarde, un angle supérieur à 90 degree nécessaire à créer avec le tube un effet telescopique.Le filet est attaché à une traverse (3) située sur le bout des bras (1)formant avec ceux-çi un encadrement.Le moteur (4) entraine un engrenage (23) où une poulie commande l'abaissement ou le relèvement de l'encadrement constitué par les bras (1) (2) et la traverse (3). Le moteur (4) est commandé par un détecteur d'ambiance (6) alimenté par un générateur photovoltaïque (7).
Revendications 1. Dispositif antidéfenestration télécommandé caractérisé en ce qu'il comporte un filet (10) formant réceptacle , porté par deux bras (1)(2) extérieurs inclinés et télescopiques, deux charnières (9) extérieures, une traverse (3), un moteur (4), un engrenage entrainant l'arbre (19), un générateur photovoltaïque (7) Ç associé à un détecteur d'ambiance (6). 2. Dispositif antidéfenestration télécommandé selon la 1 caractérisé en ce que le filet (10) translucide et particulièrement résistant est fixé devant la rambarde de la fenêtre au moyen d'un encadrement constitué de bras (1)(2) extérieurs légérement inclinés par rapport à l'horizontale, télescopiques, Ào fixés de part et d'autre de la rambarde de la fenêtre, formant avec la traverse (3) un encadrement. 3. Dispositif antidéfenestration télécommandé selon la 1 caractérisé en ce que les bras (1) sont télescopiques au moyen de tubes (2) creux, dans lesquels ils pénètrent chacun. 4. Dispositif antidéfenestration télécommandé selon la 1 caractérisé en ce que les bras (1) et la traverse (3) sont reliés entre eux au moyen d'un boulonnage (18) sur un méplat. 6 . Dispositif antidéfenestration télécommandé selon la 1 caractérisé en ce que les bras (1) (2) pivotent près de la rambarde au moyen de charnières (9) dont un élément est solidaire de la rambarde. 6. Dispositif antidéfenestration télécommandé selon la 1 caractérisé en ce que les bras (1) (2) pivotent au moyen d'un cable (15) tiré par l'arbre (19) du moteur (4) doté d'un capteur (22) constituant un moyen de télécommande associé à un détecteur d'ambiance (6) et d'un générateur photovoltaïque (7). 7. Dispositif antidéfenestration télécommandé selon la 1 -'10 caractérisé en ce que le filet (10) est fixé aux bras (1) (2)et à la traverse (3) au moyen d'un cordon (16). 8. Dispositif antidéfenestration télécommandé selon la 1 caractérisé en ce que les bras (1) (2) et la traverse (3) pivotent au moyen d'une charnière (19) tirée par un filin (15) reliant l'arbre (19) du moteur (4) au ~S boulonnage réunissant la traverse (3) aux bras (1) (2). 79. Dispositif antidéfenestration télécommandé selon la 1 caractérisé en ce que le filet (10) formant une poche est fixé au montant inférieur (12) scellé dans le mur. 10. Dispositif antidéfenestration télécommandé selon la 1 caractérisé en ce que le filet (10) translucide, particulièrement résistant; est fixé au moyen d'un encadrement (1) (2) (3) sur lequel il est cousu au moyen d'un cordon (16) selon une torsade. 8
E,A
E04,A62
E04F,A62B
E04F 11,A62B 99
E04F 11/18,A62B 99/00
FR2891568
A1
VERROU ET GACHE ASSOCIEE.
20,070,406
La présente invention concerne un verrou du type comportant: un pêne allongé suivant une direction longitudinale, - un coffre approximativement parallélépipédique, comportant une paroi frontale longitudinale et quatre parois latérales bordant la paroi frontale, à raison de deux parois latérales transversales dont au moins l'une est traversée longitudinalement par un passage pour le pêne et de deux parois latérales longitudinales, les quatre parois latérales présentant à l'opposé de la paroi frontale des bords libres bordant une face ouverte du coffre, une plaque d'obturation de ladite face ouverte, définissant une enceinte fermée avec le coffre, - des moyens de solidarisation mutuelle amovible du coffre et de la plaque d'obturation, des moyens de guidage du pêne à la translation longitudinale par rapport à ladite enceinte, des moyens mécaniques de manoeuvre du pêne à la translation longitudinale entre plusieurs positions déterminées, par rapport à ladite enceinte, depuis l'extérieur de celle-ci, lesdits moyens mécaniques de manoeuvre traversant respectivement la paroi frontale du boîtier et la plaque d'obturation, - un mécanisme de serrure logé dans ladite enceinte, commandé par les moyens mécaniques de man uvre du pêne et commandant corrélativement la translation longitudinale du pêne de l'une à l'autre desdites positions déterminées, par rapport à ladite enceinte, des moyens de fixation de ladite enceinte à un ouvrant. 2891568 2 Les verrous de ce type, destinés à être montés d'un côté d'un ouvrant, à savoir généralement son côté tourné vers l'intérieur d'un local à protéger, mais susceptibles d'être actionnés aussi bien depuis ce côté que depuis le côté opposé de l'ouvrant, à travers celui-ci, sont largement répandus, dans un mode de réalisation dans lequel les moyens de guidage du pêne, au moins les moyens mécaniques de manoeuvre de celui-ci à travers la paroi frontale du boîtier, destinés à un actionnement depuis le côté de montage du verrou et constitués selon le cas par un bouton tournant ou par un canon de serrure autorisant la manoeuvre par introduction et rotation d'une clé, et le mécanisme de serrure sont portés solidairement par le coffre, alors que les moyens mécaniques de manoeuvre du pêne à travers la plaque d'obturation et à travers l'ouvrant, constitués par un autre canon de serrure traversant celui-ci et autorisant également la manoeuvre par introduction et rotation d'une clé, sont éventuellement portés par la plaque d'obturation. Dans ce mode de réalisation connu, la fixation du verrou à un ouvrant est assurée par quatre vis qui traversent la paroi frontale de part en part, perpendiculairement à celle-ci, par un trou respectif qui est aménagé à un coin respectif de cette paroi frontale et autour duquel une tête de la vis prend appui sur celle-ci, alors qu'une tige de la vis traverse l'intégralité de l'enceinte fermée que délimitent ensemble la plaque d'obturation et le coffre, ainsi que la plaque d'obturation par une large encoche respective aménagée dans celle-ci, pour se visser dans l'ouvrant. La plaque d'obturation est quant à elle solidarisée de façon amovible au coffre par des vis 2891568 3 généralement cachées par l'ouvrant après fixation du verrou à celui-ci. De tels verrous sont appréciés pour leur robustesse et leur fiabilité mais, dans ce mode de réalisation connu, ils présentent un certain nombre d'inconvénients. L'un de ces inconvénients, d'ordre esthétique, résulte du fait que les têtes des vis de fixation à l'ouvrant sont nécessairement visibles aux quatre coins de la paroi frontale du coffre, et d'autant moins discrètes qu'elles présentent une dimension en rapport avec le diamètre de la vis, par exemple de l'ordre de 5 mm, tel qu'il est dicté par un souci de solidité de la fixation à l'ouvrant. En outre, il est particulièrement difficile de visser les vis de fixation à l'ouvrant dans une orientation rigoureusement déterminée, c'est-à-dire en pratique perpendiculaire à cet ouvrant, dans la mesure où elles ne sont guidées que par le trou qui permet la traversée de la paroi frontale et présentent une longueur en porte-à-faux relativement importante de part et d'autre de ce trou. Or, une inclinaison même minime d'une vis, en comparaison avec une rigoureuse perpendicularité par rapport à l'ouvrant, se traduit par un positionnement défectueux de la tête de vis par rapport à la paroi frontale du coffre et, même si cette dernière présente autour du trou un fraisage propre à recevoir la tête de vis lorsqu'elle est correctement positionnée, ce défaut de positionnement est inesthétique, et peut amener la tête à dépasser de façon agressive du fraisage. En outre, la longueur que les vis présentent nécessairement en porte-àfaux entre la paroi frontale du coffre et l'ouvrant les fait travailler dans de mauvaises conditions mécaniques et, en particulier, les rend vulnérables à un fléchissement lors d'une tentative de forçage du verrou par rotation ou translation de celui-ci sur l'ouvrant. En effet, un telle tentative se traduit par l'application d'efforts aux vis à proximité immédiate de leur tête, à leur traversée de la paroi frontale, c'est-àdire en porte-à-faux par rapport à leur partie vissée dans l'ouvrant, et entraîne l'application de moments importants aux vis. Enfin, si l'on désire offrir à la clientèle des coffres d'aspects différents, par exemple un aspect métallique brossé ou poli, ou encore un aspect laqué ou anodisé dans différentes couleurs, ou encore des formes différentes de coffre, pour permettre à chaque client d'adapter l'esthétique du verrou à ses goûts et de l'harmoniser avec un ensemble auquel il doit s'intégrer, il est nécessaire de fabriquer et de maintenir en stock autant de verrous complets que d'esthétiques différentes, ce qui est encombrant et coûteux et oblige, en fait, à réduire le choix offert aux clients. Le but de la présente invention est de remédier à ces inconvénients et, à cet effet, la présente invention propose un verrou du type indiqué en préambule, caractérisé en ce que: - les moyens de guidage du pêne, les moyens mécaniques de manoeuvre du pêne et le mécanisme de serrure sont portés solidairement par la plaque d'obturation, qui 2891568 5 présente en outre les moyens de fixation à un ouvrant, en ce que les moyens de fixation à un ouvrant comportent des trous traversant la plaque d'obturation perpendiculairement à celle-ci, pour le passage de vis de fixation de la plaque d'obturation, à plat, sur l'ouvrant, dans des conditions telles que des têtes de ces vis prennent appui sur la plaque d'obturation au bord desdits trous de celle-ci, et en ce que les moyens de solidarisation mutuelle amovible du coffre et de la paroi d'obturation sont accessibles depuis l'extérieur de ladite enceinte, par au moins l'une des parois du coffre. Ainsi, les têtes des vis utilisées pour assurer la fixation du verrou à l'ouvrant, quelle que soit la taille de ces vis, choisie en fonction d'impératifs de résistance mécanique, n'apparaissent que sur la plaque d'obturation, que l'on fixe sur l'ouvrant avant d'y fixer le coffre, puis elles sont cachées par ce dernier dont, par contre, la solidarisation amovible à la plaque d'obturation doit être juste suffisante pour immobiliser le coffre par rapport à celle-ci et peut être réalisée par des moyens discrets, tels que des vis de petite taille, placées dans des emplacements choisis pour être eux-mêmes discrets, par exemple sur les parois latérales du coffre, dont la paroi frontale peut présenter toute esthétique voulue, exempte de trous de passage de vis et de têtes de vis. En outre, les vis utilisées pour la fixation à l'ouvrant peuvent être beaucoup plus courtes, 2891568 6 puisqu'elles ne doivent pas franchir la distance séparant mutuellement la paroi frontale du coffre et la plaque d'obturation, si bien qu'elles travaillent dans de meilleures conditions mécaniques, sans porte-à-faux, y compris lors d'une tentative de faire riper le verrou contre l'ouvrant, et qu'elles sont de façon plus générale moins sujettes à fléchissement. Compte tenu de leur longueur plus faible, en comparaison avec les vis utilisées habituellement pour la fixation d'un verrou sur un ouvrant, elles peuvent être plus aisément vissées suivant une orientation perpendiculaire à l'ouvrant et, si elles viennent à s'incliner, ceci reste sans conséquence sur l'esthétique du verrou puisque leurs têtes sont cachées par le coffre après mise en place de celui-ci sur la plaque d'obturation. Il devient en outre possible d'offrir un large choix d'esthétiques de coffre à la clientèle, puisqu'il devient possible de stocker d'une part des plaques d'obturation toutes identiques, comportant les mêmes moyens de guidage d'un pêne, les mêmes moyens de man uvre d'un pêne, un même mécanisme de serrure, des mêmes moyens de fixation à un ouvrant et des mêmes moyens de solidarisation amovible avec un coffre, de façon standardisée, et d'autre part une gamme de coffres d'esthétiques différentes, tous propres à être solidarisés de façon amovible avec la plaque d'obturation ainsi standardisée. Pour faciliter la mise en place du coffre sur la plaque d'obturation après fixation de celle-ci à un ouvrant, on prévoit de préférence que le passage aménagé dans l'une au moins des parois latérales transversales du coffre pour le pêne soit ouvert vers le bord libre correspondant, ce qui est rendu possible par le fait que ce passage est démuni de toute fonction de guidage du pêne, contrairement aux passages similaires des coffres des verrous conformes à l'Art antérieur. Naturellement, un verrou selon l'invention est compatible avec tout type de moyens mécaniques de manoeuvre du pêne et, comme dans l'Art antérieur, les moyens de manoeuvre traversant la plaque d'obturation peuvent avantageusement comporter un premier canon de serrure, porté solidairement par la plaque d'obturation et présentant un axe transversal déterminé, perpendiculaire à celle-ci, alors que les moyens de manoeuvre traversant la paroi frontale peuvent être choisis dans un groupe comportant un bouton, porté cette fois par la plaque d'obturation et guidé à la rotation, par rapport à celle-ci, autour d'un axe transversal déterminé, perpendiculaire à celle-ci, et un deuxième canon de serrure, également porté solidairement par la plaque d'obturation et présentant un axe transversal déterminé, perpendiculaire à celle-ci, étant entendu que ces différents axes transversaux peuvent être confondus ou mutuellement parallèles. L'aménagement, conforme à la présente invention, des moyens de fixation du verrou à un ouvrant sous la forme de trous traversant la plaque d'obturation perpendiculairement à celle-ci, pour le passage de vis de fixation de la plaque d'obturation, à plat, sur l'ouvrant, et le fait que ces trous traversants comme les têtes des vis qui les traversent sont par conséquent cachés par le coffre une fois celui-ci solidarisé de 2891568 8 façon amovible avec la plaque d'obturation, permettent de s'affranchir de tout souci esthétique dans la forme des trous, ce qui offre à un verrou selon l'invention des possibilités inconnues avec les verrous du même type actuellement connus. En effet, on peut choisir de donner à ces trous une configuration certes tout à fait inesthétique, mais propre à permettre le remplacement d'un verrou conventionnel déjà installé mais défaillant, en réutilisant les trous de réception des vis de fixation de celui-ci dans l'ouvrant pour recevoir les vis de fixation de la plaque d'obturation du verrou conforme à la présente invention, et en réutilisant le trou aménagé dans l'ouvrant, par le passé, en vue de recevoir le canon du verrou conventionnel défaillant pour loger le premier canon du verrou selon l'invention. A cet effet, selon un mode de réalisation préféré de la plaque d'obturation du verrou selon l'invention, les trous traversant celle-ci pour le passage des vis de fixation, à plat, sur l'ouvrant, sont répartis en deux groupes qui sont mutuellement symétriques par rapport à un plan transversal déterminé incluant l'axe du premier canon et dont chacun comporte deux trous qui occupent une position respective déterminée d'une part perpendiculairement audit plan transversal et d'autre part perpendiculairement à un plan longitudinal déterminé incluant l'axe du premier canon et présentent un contour respectif déterminé, oblong perpendiculairement audit plan longitudinal, ladite position et ledit contour de chaque trou étant déterminés de telle sorte que chaque trou enveloppe étroitement les positions et contours de l'une, respective, des vis de fixation, à un ouvrant, de différents types déterminés de verrou conventionnel comportant un canon de serrure similaire audit premier canon, à position sensiblement identique de l'axe de ce canon similaire et de l'axe dudit premier canon. On a pu déterminer, à partir des verrous conventionnels présents sur le marché, qu'il était ainsi possible non seulement de rendre le contour et la position des trous propres à cet effet, mais également de déterminer ladite position et ledit contour de chaque trou de telle sorte que s'établisse, entre les contours de deux trous disposés d'un même côté dudit plan longitudinal et les vis correspondantes de fixation de la plaque d'obturation, à plat, sur l'ouvrant, occupant respectivement la position d'une vis de fixation d'un verrou conventionnel de l'un quelconque desdits types déterminés, un contact de butée à l'encontre d'une rotation de la plaque d'obturation respectivement dans un sens ou dans l'autre, autour de l'axe du premier canon, par rapport à l'ouvrant. Les termes contact de butée doivent ici s'entendre avec un certain degré de tolérance, un jeu de quelques dixièmes de millimètre, respectivement dans un sens et dans l'autre, entre la tige de chaque vis et le trou qui la reçoit dans la plaque d'obturation, après 25 vissage des vis à fond, étant admis comme établissant encore un tel contact de butée. Ainsi, dès lors qu'une vis respective est engagée dans chacun des deux trous en question, la position de la plaque d'obturation, c'est-à-dire de l'ensemble du verrou, par rapport à l'ouvrant est fixée par la coopération entre chacune de ces vis et du trou correspondant de la plaque d'obturation et par la coopération entre le premier canon et le trou qui, dans l'ouvrant, le reçoit après avoir reçu un canon correspondant du verrou conventionnel précédent. Naturellement, ceci suppose que ce trou de l'ouvrant soit suffisamment grand pour recevoir le premier canon du verrou selon l'invention, alors que le canon correspondant du verrou de type traditionnel remplacé par un verrou selon l'invention peut lui-même présenter des dimensions différentes, en fonction desquelles a été aménagé ce trou. Pour augmenter l'universalité du verrou selon l'invention, c'est-à-dire pour lui permettre de remplacer un maximum de verrous conventionnels, on prévoit de préférence que le premier canon présente, en référence à son axe, une périphérie extérieure cylindrique de révolution avec un diamètre de valeur au plus égale à la plus petite valeur de diamètre d'une périphérie extérieure que ledit canon similaire de verrou conventionnel présente en référence à son axe. Les différentes dispositions permettant d'utiliser un verrou selon l'invention à la place d'un verrou conventionnel en réutilisant les trous de fixation et le trou de passage de canon précédemment aménagés dans l'ouvrant peuvent conduire à dissymétrie visible de la plaque d'obturation par rapport au plan longitudinal incluant l'axe du premier canon, et il est bien entendu qu'un Homme du métier peut aisément déterminer, par observation ou même par essai, l'orientation à donner à la plaque d'obturation, autour de l'axe du premier canon, pour faire coïncider chacun des trous de celle-ci avec le trou de réception d'une vis de fixation d'un verrou conventionnel à remplacer, mais on peut encore faciliter cette opération en prévoyant que la plaque d'obturation présente des moyens de repérage en orientation autour de l'axe du premier canon. Un Homme du métier comprendra aisément que les inconvénients d'ordre esthétique et d'ordre mécanique que l'on rencontre avec les verrous de conception traditionnelle se retrouvent avec les gâches de conception traditionnelle, simplement constituées d'un capot similaire au coffre du verrou et, comme lui, vissé sur un dormant de réception de l'ouvrant au moyen de quatre vis traversant une paroi frontale aux quatre coins de celle-ci, et qu'une gâche de conception traditionnelle se combinerait généralement mal avec un verrou selon l'invention. La présente invention propose par conséquent un ensemble comportant, outre un verrou selon l'invention, une gâche destinée à coopérer avec un tel verrou, cet ensemble étant caractérisé en ce que la gâche comporte, en référence à une position de coopération avec ledit verrou: - une plaque de base prolongeant la plaque d'obturation, présentant des trous qui la traversent perpendiculairement à elle, pour le passage de vis de fixation de la plaque de base, à plat, sur un dormant, dans des conditions telles que des têtes de ces vis prennent appui sur la plaque de base au bord desdits trous de celle-ci, et portant solidairement un rebord transversal tourné vers le verrou et traversé longitudinalement par une lumière de réception du pêne, fermée suivant toute direction transversale, - un capot approximativement parallélépipédique, comportant une paroi frontale longitudinale et quatre parois latérales bordant la paroi frontale, à raison de deux parois latérales transversales dont au moins l'une est traversée longitudinalement par un passage pour le pêne et de deux parois latérales longitudinales, les quatre parois latérales présentant à l'opposé de la paroi frontale des bords libres bordant une face ouverte du capot, - des moyens de solidarisation mutuelle amovible du capot et de la plaque de base, dans une position relative dans laquelle le capot enveloppe la plaque de base, les bords libres des parois latérales entourant la plaque de base et ladite au moins une paroi transversale longeant le rebord de celle-ci, lesdits moyens de solidarisation mutuelle amovible du capot et de la plaque de base étant accessibles par au moins l'une des parois du capot. Les avantages d'une telle gâche, en comparaison avec les gâches de l'Art antérieur, sont en tout point similaires à ceux d'un verrou selon l'invention, en comparaison avec un verrou conventionnel, et l'ensemble selon l'invention offre ainsi, de façon homogène, tous ces avantages par rapport aux ensembles similaires de l'Art antérieur. De préférence, pour permettre de réutiliser les trous de réception des vis de fixation d'une gâche traditionnelle pour fixer la gâche d'un ensemble selon l'invention sur un dormant, et compte tenu de ce que les trous prévus dans la plaque de base de cette gâche pour recevoir les vis utilisées à cet effet sont cachés une fois le capot solidarisé de façon amovible avec la plaque de base, on prévoit de préférence que les trous de la plaque de base soient répartis en quatre groupes d'au moins un trou, qui sont mutuellement symétriques par rapport à un plan transversal déterminé de la plaque de base, occupent une position déterminée perpendiculairement audit plan transversal de la plaque de base et à un plan longitudinal déterminé de la plaque de base, perpendiculaire à ce plan transversal, et présentent un contour respectif déterminé, oblong perpendiculairement audit plan longitudinal de la plaque de base, ladite position et ledit contour de chaque groupe d'au moins un trou étant déterminés de telle sorte que chaque groupe d'au moins un trou enveloppe étroitement les positions et contours de l'une, respective, des vis de fixation, à un ouvrant, d'au moins la plupart des différents types de gâche conventionnelle, associés auxdits types déterminés de verrou conventionnel. Les avantages qui en découlent peuvent être aisément déduits des avantages qui découlent d'une conception similaire de la plaque d'obturation du verrou selon l'invention. Naturellement, on peut faire en sorte que chaque groupe d'au moins un trou de la plaque de base de la gâche enveloppe étroitement les positions et contours de l'une, respective, des vis de fixation de la totalité des types de gâche conventionnelle associés auxdits types déterminés de verrou conventionnel, auxquels un verrou selon l'invention peut être substitué sans reperçage de l'ouvrant, mais il est apparu que deux des vis de fixation de ces gâches conventionnelles sont, dans de rares cas, disposées beaucoup trop près de la feuillure du dormant pour offrir toute sécurité à l'encontre d'une effraction par arrachement de la gâche. Lorsque tel est le cas, on préfère fixer la plaque de base de la gâche associée à un verrou selon l'invention au moyen de vis placées plus loin de la feuillure du dormant, à travers les trous de cette plaque de base, alors prévus pour englober seulement les positions et contours des vis de fixation de gâche conventionnelle les plus éloignées de la feuillure du dormant; on doit alors certes repercer le dormant en des emplacements appropriés à cet effet, mais la position et le contour de chaque trou ou groupe de trous de la plaque de base de la gâche permettent d'éloigner suffisamment les trous ainsi percés des trous de réception des vis de fixation d'une gâche conventionnelle précédemment installée pour qu'il n'en résulte pas d'affaiblissement mécanique du dormant; au contraire, la substitution d'un ensemble verrou - gâche selon l'invention à un ensemble verrou - gâche de l'Art antérieur permet alors de bénéficier d'une sécurité accrue à l'encontre d'une effraction par arrachement de la gâche. En outre, pour permettre d'associer une même gâche à un verrou selon l'invention aussi bien en ouverture à droite qu'en ouverture à gauche, selon la dénomination conventionnelle, en inversant simplement la position de cette gâche par rapport au verrou, on prévoit avantageusement que les groupes d'au moins un trou de la plaque de base de la gâche soient en outre mutuellement symétriques par rapport à un plan longitudinal déterminé de la plaque de base, perpendiculaire audit plan transversal de celle-ci. Il peut certes en résulter un 5 surcroît du dimensionnement transversal des groupes d'au moins un trou, comme le comprendra aisément un Homme du métier, mais cela reste sans conséquence esthétique puisque ces groupes de trous sont cachés une fois le capot de la gâche fixé à la plaque de base de celle-ci. D'autres caractéristiques et avantages d'un verrou et d'un ensemble verrou -- gâche selon l'invention ressortiront de la description ci- dessous, relative à un exemple non limitatif de réalisation, ainsi que des dessins annexés qui accompagnent cette description. La figure 1 montre une vue en perspective d'un verrou et d'une gâche selon l'invention, tels qu'ils se présentent lorsqu'ils sont installés respectivement sur un ouvrant en position de fermeture et sur un dormant, alors que le pêne occupe une position de déverrouillage. La figure 2 montre une vue similaire à celle de la figure 1, alors que le coffre du verrou est démonté mais présenté en regard de la plaque d'obturation du verrou et le capot de gâche ôté. La figure 3 montre une vue similaire, alors que 25 le coffre a été ôté et que le capot de gâche a été enlevé mais reste en position face à la plaque de base de la gâche. La figure 4 montre une vue en plan de la plaque d'obturation et de la plaque de base, dans une position 30 relative correspondant à celle des figures 1 à 3, avec figuration de la silhouette du coffre de verrou et du 15 capot de gâche en position respectivement sur la plaque d'obturation et sur la plaque de base et de la silhouette du pêne dans une position de déverrouillage par rapport à la gâche. La figure 5 montre une vue en plan d'un verrou et d'une gâche conventionnels, aux fins de mettre en évidence les cotes utiles à la comparaison avec un verrou et une gâche conformes à la présente invention, en vue de la substitution d'un tel verrou et d'une telle gâche 10 selon l'invention à un verrou et à une gâche conventionnels avec réutilisation des trous de vissage respectivement à l'ouvrant, dans tous les cas, et au dormant, dans la plupart des cas. La figure 6 montre une vue en plan, à plus grande échelle, de la plaque d'obturation du verrou selon l'invention, illustrant la conformation des trous de vissage de celle-ci à l'ouvrant et les positions respectivement correspondantes des vis, engagées dans des trous de vissage préexistants, correspondant au vissage d'un verrou conventionnel initialement en place, de l'une quelconque de seize types déterminés, largement répandus, avec préservation de la position de l'axe du canon traversant l'ouvrant. Les figures 7 à 22 montrent des vues en plan, similaires à celle de la figure 4, d'un verrou et d'une gâche selon l'invention dont, respectivement, la plaque d'obturation et la plaque de base sont fixées au moyen de vis disposées dans les trous de fixation préalablement utilisés pour la fixation des seize types précités de verrou et de la plupart des gâches associées, avec illustration du positionnement des vis dans chaque cas. On remarquera que les figures 1 à 4 et 6 à 8 illustrent ainsi différents composants d'un verrou 1 selon l'invention et d'une gâche 2 selon l'invention, dans un mode de réalisation préféré, compatible avec une substitution d'un tel verrou et d'une telle gâche à un verrou et une gâche conventionnels, de l'un ou l'autre de différents types déterminés largement répandus sur le marché, avec réutilisation, à cet effet, d'une part des trous aménagés par le passé dans l'ouvrant en vue de la pose du verrou conventionnel à remplacer, dégagés en raison de la dépose de celuici, pour recevoir les vis de fixation du verrou 1 et le canon de serrure traversant l'ouvrant et d'autre part, dans la mesure où ils ne sont pas trop proches de la feuillure du dormant, des trous aménagés par le passé dans celui-ci en vue de la pose de la gâche conventionnelle à remplacer, dégagés en raison de la dépose de celle-ci, pour recevoir les vis de fixation de la gâche 2. Les vis de fixation de la gâche et du verrou selon l'invention, respectivement à l'ouvrant et au dormant, peuvent ainsi occuper des positions différentes, dans une vue de cette gâche et de ce verrou suivant la direction des vis. Il est bien entendu, cependant, que l'on pourrait également réaliser conformément à la présente invention un verrou 1 et une gâche 2 dont les vis de fixation respectivement à l'ouvrant et au dormant ne pourraient occuper qu'une position respective unique, en conservant cependant les dispositions qui, conformément à la présente invention, attribuent toutes les fonctions techniques à la plaque d'obturation du verrou et à la plaque de base de la gâche, et n'attribuent au coffre du verrou et au capot de la gâche qu'un rôle de cache. Un Homme du métier apportera sans difficulté, aux dispositions qui vont être décrites, les simplifications résultant d'un tel choix. Quel que soit le mode de fixation ainsi choisi, le verrou 1 et la gâche 2 selon l'invention comportent respectivement une plaque d'obturation 3 et une plaque de base 2, destinées à être accolées à plat respectivement à un ouvrant non représenté et à un dormant non représenté et fixées à ces derniers dans une position relative déterminée qui servira de référence à la suite de la description, avant de recevoir, de façon solidaire mais amovible, respectivement un coffre 13 et un capot 74 constituant de simples caches. Lorsque, comme il est fréquent, le verrou 1 équipe l'ouvrant d'une porte et la gâche 2 le dormant de cette porte, les deux plaques 3 et 4 sont verticales et, par simplicité, on se réfèrera à une telle orientation, bien qu'un verrou et une gâche selon l'invention puissent être utilisés dans n'importe quelle orientation, comme les verrous et gâches conventionnels, ainsi que le comprendra aisément un Homme du métier. En référence à une telle orientation, la plaque d'obturation 3 est définie par deux faces principales planes, mutuellement parallèles et ici verticales, à raison d'une face non visible aux figures, destinée à s'accoler à plat à l'ouvrant, et d'une face 5 destinée à être tournée à l'opposé de l'ouvrant. Ces deux faces principales telles que 5 présentent un contour approximativement rectangulaire, défini par deux chants rectilignes et mutuellement parallèles 6, ici verticaux, et par deux chants 7 et 8 mutuellement parallèles et perpendiculaires aux deux chants 6, à savoir ici horizontaux, le chant 7 constituant un chant supérieur et le chant 8 un chant inférieur. Chacun des chants 7 et 8 se raccorde à chacun des chants 6 par un coin arrondi respectif, non référencé. Les chants 6 sont plus longs que les chants 7 et 8 et présentent un plan 9 de symétrie mutuelle, ici vertical, dont il apparaîtra par la suite qu'il constitue un plan de symétrie pour la plaque d'obturation 3 dans son intégralité, alors que les chants 7 et 8 définissent un plan 10, ici horizontal, de symétrie mutuelle, dont il apparaîtra par la suite qu'il ne constitue pas un plan de symétrie pour la plaque d'obturation 3 considérée dans son ensemble. Le long de ses deux bords 6, la plaque d'obturation 3 se raccorde solidairement, par exemple par réalisation en une seule pièce emboutie à partir d'un même flan métallique, à un rebord plat respectif 11, formant une saillie à angle droit sur la face 5, et les deux rebords 11 sont mutuellement identiques, mutuellement symétriques par rapport au plan 9 auquel ils sont parallèles, et respectivement symétriques par rapport au plan 10. Lorsqu'ils sont vus dans l'un ou l'autre sens d'une direction 12 perpendiculaire au plan 9 et considérée par la suite comme longitudinale, les deux rebords 11 présentent dans l'exemple illustré un contour respectif en forme de trapèze isocèle, dont la grande base est définie par leur raccordement solidaire au chant 6 correspondant de la plaque d'obturation 3, mais cette forme ne constitue qu'un exemple non limitatif, même si elle est actuellement préférée dans la mesure où elle correspond à un encombrement minimal des rebords 11 et par conséquent à la possibilité d'associer à la plaque d'obturation 3 des coffres 13 de conformations très différentes, choisies aussi librement que possible. Suivant la direction longitudinale 12, chaque rebord 11 est percé de part en part d'un passage respectif 14 de contour rectangulaire, symétrique par rapport au plan 10, les deux passages 14 étant en outre mutuellement symétriques par rapport au plan 9. Les deux passages 14, mutuellement identiques, sont disposés de telle sorte que les grands côtés de leur contour rectangulaire soient parallèles à la face 5 de la plaque d'obturation 3 et les petits côtés de leur contour rectangulaire perpendiculaire à cette face 5, et constituent des guides, au coulissement suivant la direction 12, pour un pêne longitudinal 15 présentant perpendiculairement à cette direction 12 une section rectangulaire, complémentaire du contour de chacun des passages 14, et suivant la direction 12 une dimension longitudinale largement supérieure à celle qui sépare mutuellement les rebords 11 perpendiculairement au plan 9 de telle sorte que le pêne 15 puisse évoluer, par coulissement longitudinal à l'intérieur des passages 14, en conservant un guidage rigoureux par rapport à la plaque d'obturation 3, de l'une à l'autre de plusieurs positions déterminées, à raison d'au moins deux positions limites, mutuellement symétriques par rapport au plan 9 et dans lesquelles, respectivement: - comme il est illustré aux figures 1 à 4 et 7 à 22, et en relation avec le positionnement relatif choisi pour le verrou 1 et la gâche 2, laquelle se trouve à droite du verrou 1 sur ces figures, le pêne 15 forme vers la gauche du rebord 11 de gauche une saillie plus importante que vers la droite par rapport au rebord 11 de droite, ce qui correspond à une position limite de déverrouillage ou d'ouverture, dans laquelle le pêne 15 est dégagé de la gâche 2, et qui constituerait une position de verrouillage ou de fermeture si la gâche était disposée à gauche du verrou, de façon non illustrée, et, au contraire, de façon non illustrée, le pêne 15 forme à droite du rebord 11 de droite une saillie plus importante qu'à gauche du rebord 11 de gauche, ce qui correspond à une position de fermeture, dans laquelle le pêne 15 s'engage dans la gâche 2, mais constituerait une position d'ouverture si la gâche 2 se trouvait à gauche du verrou 1. En effet, d'une façon préférée qui sera détaillée par la suite, la gâche 2 est conçue pour être placée d'un côté ou de l'autre du verrou 1, avec retournement de la gâche 2 sans retournement du verrou 1, pour permettre l'adaptation d'un même ensemble verrou-gâche selon l'invention aux cas d'ouverture à gauche et d'ouverture à droite, selon la dénomination conventionnelle. A l'opposé de leur raccordement à la plaque d'obturation 3, c'est-à-dire le long de la petite base de leur contour trapézoïdal dans l'exemple illustré, les deux rebords 11 portent solidairement, par exemple par embrèvement dans chacun d'entre eux et pincement entre eux, une entretoise 16 plate, parallèle à la plaque d'obturation 3, dont cette entretoise 16 est suffisamment espacée pour définir avec elle, entre les deux rebords 11, un logement 17 de réception d'un mécanisme de serrure 18 apte à provoquer, de façon commandée, une translation longitudinale du pêne 15 de l'une à l'autre de ses positions déterminées, par rapport aux rebords 11 et à la plaque d'obturation 3. De façon caractéristique de la présente invention, de même que le pêne 15 est porté et guidé, par l'intermédiaire des rebords 11, par la plaque d'obturation 3, le mécanisme de serrure 18 est porté, par l'intermédiaire de l'entretoise 16 et des rebords 11, par la plaque d'obturation 3. Le mécanisme de serrure 18 est de type conventionnel, bien connu d'un Homme du métier, et ne sera pas décrit davantage. Ce mécanisme de serrure 18 est lui-même commandé, en vue de la translation du pêne 15 de l'une à l'autre de 20 ses positions déterminées, par des moyens mécaniques de man uvre depuis l'extérieur du verrou 1, c'est-à-dire depuis l'extérieur d'une enceinte 19 qui englobe le logement 17 et que le coffre 13 délimite avec la plaque d'obturation 3 lorsqu'ils sont assemblés mutuellement, 25 dans des conditions qui ressortiront de la suite de la description. De façon caractéristique de la présente invention, ces moyens mécaniques de man uvre sont eux-mêmes portés par la plaque d'obturation 3, respectivement directement et par l'intermédiaire de l'entretoise 16 et des rebords 11. Plus précisément, pour permettre une manoeuvre du pêne 15 depuis l'intérieur du local dans lequel se trouvent le verrou 1 et la gâche 2, l'entretoise 16 porte à titre de moyen de manoeuvre du pêne 15 un bouton 20 monté sur elle, par des moyens non représentés mais dont la réalisation relève des aptitudes normales d'un Homme du métier, à la rotation relative autour d'un axe transversal 21 perpendiculaire à la plaque d'obturation 3 et par exemple situé à l'intersection des plans 9 et 10. Du côté de l'ouvrant 2, à l'opposé de la plaque d'obturation 3 par rapport au bouton 20, ces moyens de manoeuvre du pêne 15 sont constitués par un canon de serrure 22 porté solidairement, directement, par la plaque d'obturation 3 et présentant une périphérie extérieure 23 cylindrique de révolution autour d'un axe 24. Cet axe 24 pourrait se confondre avec l'axe 21 si le canon 22 guidait à la rotation coaxiale un rotor 25 de réception de clé, selon une disposition connue et non illustrée, mais, dans l'exemple illustré dans lequel le rotor 25 est guidé à la rotation autour d'un axe parallèle à l'axe 24 du canon 22 et que l'on fait coïncider avec l'axe 21, selon une autre disposition connue, l'axe 24 est parallèle à cet axe 21, situé comme lui dans le plan 9 mais décalé vers le chant supérieur 7, par rapport à l'axe 21, d'une distance hl dictée par le type de canon 22 choisi, et par exemple de l'ordre de 4 mm pour un diamètre Dl de la face périphérique extérieure 23 du canon 22 égal à 23 mm, ces chiffres n'étant indiqués qu'à titre d'exemple non limitatif mais correspondant à des valeurs actuellement préférées. Comme le comprendra aisément un Homme du métier, le bouton 20 pourrait être remplacé par un canon de serrure en tout point similaire au canon 22 et quant à lui porté solidairement par l'entretoise 16, dans une position telle que l'axe de son rotor coïncide avec l'axe 21, ce qui ferait coïncider l'axe de sa périphérie extérieure avec l'axe 24. Cette solution n'a pas été illustrée, mais son adoption à la place du bouton tournant 20 relève des aptitudes normales d'un Homme du métier. La plaque d'obturation 3 rassemble ainsi la totalité des dispositions d'ordre mécanique du verrou 1 et peut comporter tout autre aménagement favorable à cet effet. Ainsi, dans l'exemple illustré, elle présente à proximité de son chant supérieur 7 une patte 26 découpée dans celui-ci et rabattue à angle droit pour former une saillie sur la face 5, au-dessus du logement 17, sur une distance inférieure à celle de la saillie formée par les rebords 11, et cette patte 26 présente vers le logement 17 un bossage non référencé de réception d'un ressort non représenté appliquant une poussée vers le bas, et vers une position de verrouillage du pêne 15, à une gorge non représentée du mécanisme 18 de serrure, d'une façon en elle-même bien connue d'un Homme du métier. Cette patte 26 a été omise aux figures 4 et 6 à 22, pour des raisons de clarté du dessin, mais il est bien entendu que la plaque d'obturation 3 illustrée sur l'ensemble des figures est la même. En outre, de façon également caractéristique de 30 la présente invention, c'est la plaque d'obturation 3 qui présente les moyens de fixation du verrou 1 à l'ouvrant, sous forme de quatre trous qui la traversent perpendiculairement, pour recevoir des vis de fixation de la plaque d'obturation, à plat, sur l'ouvrant, lesquels trous sont aménagés respectivement à proximité de chacun des coins de la plaque d'obturation 3 et répartis, d'une façon qui sera détaillée par la suite, en deux groupes mutuellement symétriques par rapport au plan 9 et dont chacun comporte, respectivement à proximité du chant supérieur 7 et à proximité du chant inférieur 8, un trou supérieur 27 et un trou inférieur 28. Le coffre 13 est ainsi dénué de toute fonction mécanique, et constitue un simple cache que l'on fixe de façon amovible sur la plaque d'obturation 3 après avoir vissé cette dernière, dans une position appropriée définitive, sur l'ouvrant. En relation avec un tel ordre de montage, le coffre 13 est lié à la plaque d'obturation 3 par des moyens de solidarisation mutuelle amovible qui doivent rester accessibles depuis l'extérieur de l'enceinte 19 délimitée par le coffre 13 et la plaque d'obturation 3 après fixation de cette dernière à l'ouvrant. Dan l'exemple illustré, ces moyens de solidarisation mutuelle amovible comportent, sur chacun des rebords 11, deux trous taraudés ou susceptibles d'être taraudés par une vis auto-taraudeuse, à raison d'un trou respectif 29 disposé au-dessus du passage 14 correspondant et d'un trou respectif 30 disposé en dessous de ce passage 14 correspondant. Les deux trous 29 sont alignés suivant un même axe longitudinal non illustré, de même que les trous 30, et ces deux axes sont mutuellement symétriques par rapport au plan 10 pour permettre un montage du coffre 13 sur la plaque d'obturation 3, indifféremment, dans deux orientations mutuellement décalées angulairement de 180 autour de l'axe 21. Ce coffre 13 présente une forme qui lui permet de s'emboîter sur la plaque d'obturation 13, à savoir en particulier sur les rebords 11 de celle-ci, en dissimulant à la vue les trous 27 et 28 ainsi que le mécanisme de serrure 18, mais cette forme peut être par ailleurs choisie librement, indépendamment de toute fonction par exemple de guidage du pêne 15 dans son mouvement de translation longitudinale ou du bouton 20 dans son mouvement de rotation. Il conserve cependant une forme proche de la forme traditionnelle, à savoir une forme approximativement parallélépipédique, définie par: une paroi frontale 31 approximativement plane, par exemple légèrement convexe vers l'extérieur de l'enceinte 19 comme on l'a illustré, laquelle paroi 31 est disposée approximativement parallèlement à la plaque d'obturation 3, à l'opposé de celle-ci par rapport à l'entretoise 16 que cette paroi frontale 31 recouvre, en autorisant un libre passage du bouton 20, en vue de sa man uvre depuis l'extérieur de l'enceinte 19, sous forme d'un simple trou 32 coaxial à ce bouton 20 si l'on se réfère à un état du verrou 1, tel qu'illustré à la figure 1, dans lequel le coffre 13 est fixé à la plaque d'obturation 3, et - quatre parois latérales bordant la paroi frontale 31 d'un même côté de celle-ci, tourné vers la plaque d'obturation 3, à raison de: É deux parois latérales 33 transversales, planes, mutuellement parallèles, dont chacune est bordée par un bord libre 35 à l'opposé de son raccordement à la paroi 31 et traversée longitudinalement par un passage 34 pour le pêne 15, lequel passage 34 est dénué de toute fonction de guidage du pêne 15, contrairement à l'Art antérieur, et peut donc avantageusement être ouvert vers le bord libre 35 correspondant afin de faciliter la mise en place du coffre 13 sur la plaque d'obturation 3 ou sa séparation vis-à-vis de celle-ci, ces deux parois 33 étant mutuellement espacées d'une distance longitudinale sensiblement identique à celle qui sépare mutuellement les faces, non référencées, des rebords 11 tournées dans le sens d'un éloignement par rapport au plan 9, de façon à permettre la mise en place du coffre 13 sur la plaque d'obturation 3 ou son démontage vis-à--vis de celle-ci par coulissement relatif des parois 31 et du rebord 11, et É deux parois latérales 36 longitudinales, présentant à l'opposé de leur raccordement à la paroi frontale 31 un bord libre respectif 37, les bords libres 35 et 37 se complétant mutuellement, dans un même plan géométrique qui coïncide avec celui de la face principale de la plaque d'obturation 3 opposée à sa face 5 lorsque le coffre 13 est assemblé à la plaque d'obturation 3, pour border une face ouverte non référencée du coffre 13, par laquelle ce coffre 13 vient s'emboîter sur la plaque d'obturation 3 en épousant les chants 6, 7, 8 de celle-ci, le cas échéant avec un certain jeu périphérique comme il ressort de l'examen des figures 4 et 7 à 22 où l'on a fait apparaître la trace des parois latérales 33 et 36, c'est-à-dire de leurs bords libres 35 et 37 autour de la plaque d'obturation 3. Celle-ci ferme néanmoins pour l'essentiel l'enceinte 19 qu'elle délimite avec le coffre 13 lorsque ce dernier lui est assemblé. En vue de cet assemblage, dans des positions qui coïncident coaxialement respectivement avec chacun des trous 29 et chacun des trous 30, chacune des parois latérales transversales 33 du coffre 13 est percée d'un trou respectif 38, 39 qui, si le coffre 13 est symétrique par rapport aux plans 9 et 10 une fois qu'il est assemblé à la plaque d'obturation 3, peut être placé indifféremment devant un trou 29 ou devant un trou 30 par simple retournement du coffre 13, de 180 , autour de l'axe 21, par raison de symétrie. On observera que les têtes des vis assurant la fixation du coffre 13 à la plaque d'obturation 3 n'apparaissent que sur les parois transversales 33 du coffre 13, c'est-à-dire sont peu visibles, et l'on peut encore accroître cet effet en fraisant chacune des parois 33 autour de chacun des trous 38, 39 correspondant et en utilisant des vis à têtes fraisées, qui s'escamotent ainsi pratiquement à l'intérieur des parois 33. Compte tenu de ce que les tige filetées de ces vis s'engagent dans les trous 29 et 30 positionnés avec précision, tout risque de défaut d'alignement et par conséquent l'obliquité de ces vis est évité, ainsi que toute saillie partielle, pour le moins disgracieuse et parfois dangereuse, de ces vis par rapport à la paroi 33, vers l'extérieur de l'enceinte 19. Ces vis restent cependant aisément accessibles pour les opérations de montage et de démontage du coffre 13 vis-à-vis de la plaque d'obturation 3. Lorsque le verrou 1 selon l'invention est destiné à être installé en première pose sur un ouvrant, on peut choisir librement le diamètre DI de la face périphérique extérieure 23 de son canon 22, et percer l'ouvrant au diamètre correspondant pour permettre le passage de ce canon 22, et l'on peut réaliser chacun des trous 27, 28 de réception d'une vis de fixation de la plaque d'obturation 3, à plat, contre l'ouvrant, sous forme d'un trou au contour circulaire, adapté à celui de la tige de la vis choisie, par exemple d'une valeur de 5 mm augmentée de quelques dixièmes de millimètre pour recevoir une tige d'un diamètre de 5 mm, en disposant les trous 27 et 28 dans toute position relative choisie, par exemple symétrique par rapport aux deux plans 9 et 10, d'une façon non illustrée mais aisément compréhensible par un Homme du métier. Cependant, lorsque le verrou 1 selon l'invention est destiné à se substituer à un verrou conventionnel 40 retenu sur l'ouvrant par vissage suivant deux axes supérieurs 41 et deux axes inférieurs 42 définis par des trous aménagés aux quatre coins d'une paroi frontale, similaire à la paroi 31, du coffre de ce verrou conventionnel, et comportant un canon 43 similaire au canon 22 et traversant comme lui, suivant un axe 44 parallèle aux axes 41 et 42, l'ouvrant par un trou aménagé spécialement à cet effet dans celui-ci, on choisit le diamètre D1 de la face périphérique extérieure 23 du canon 22 de telle sorte que qu'elle soit égale à la plus petite des valeurs du diamètre correspondant D1 d'une face périphérique extérieure similaire 45, cylindrique de révolution autour de l'axe 44, du canon 43, du moins pour une gamme déterminée de verrous 40 connus auxquels on désire substituer un verrou 1 selon l'invention, et l'on met à profit le fait que les trous 27 et 28 de fixation à la plaque d'obturation 3 soient cachés par le coffre 13 après fixation de celui-ci sur la plaque d'obturation 3, pour conformer ces trous 27 et 28 d'une façon telle que l'on puisse y engager des vis de fixation de la plaque d'obturation 3 à l'ouvrant en réutilisant les trous, d'axe respectif 41 ou 42, précédemment utilisés pour fixer le verrou connu 40, dès lors que celui-ci entre dans la gamme déterminée en question. Ceci aboutit à donner aux trous 27 et 28 des contours respectifs non circulaires, à savoir par exemple oblongs perpendiculairement aux plans 10 et 29, mutuellement symétriques par rapport au plan 9 mais mutuellement dissymétriques par rapport au plan 10 comme par rapport au plan 29 lorsqu'on choisit, comme c'est le cas dans l'exemple illustré, de rendre le verrou 1 selon l'invention compatible avec le remplacement, sans nouveau perçage, de tout verrou 40 de l'un quelconque de types connus A A P dont les caractéristiques dimensionnelles sont reprises, ainsi que celles de la plaque d'obturation 3 d'un verrou 1 selon l'invention, dans le tableau ci-après, dans lequel on retrouve également des caractéristiques dimensionnelles, détaillées par la suite, des gâches connues 49 respectivement associées et celles de la plaque de base 4 de la gâche 2 associée au verrou 1. Les dimensions figurant dans ce tableau sont indiquées en millimètres, et l'abréviation VAR y figurant à propos de certaines cotes de la plaque d'obturation 3 d'un verrou 1 selon l'invention signifie que ces cotes varient en fonction du type de verrou 1 et de gâche 49 conventionnels remplacés parmi les types A A P, compte tenu de la réutilisation des trous de fixation de celui-ci pour recevoir les vis de fixation de la plaque d'obturation 3 du verrou 1 selon l'invention et, dans la plupart des cas, et la plaque de base 4 de la gâche associée 2. En se référant aux figures 4 et 5, on a désigné par: H1 la distance séparant du plan longitudinal 29 incluant l'axe 24 du canon 22 le chant supérieur 7 de la plaque d'obturation 3 d'un verrou 1 selon l'invention, ou la plus longue distance séparant d'un plan longitudinal 46 incluant l'axe 44 du canon 43 d'un verrou connu 40 un bord supérieur 47, plat et parallèle au. plan 46 ou légèrement convexe vers le haut, du coffre de ce verrou connu 40, - H2 la distance séparant du plan 29 le chant inférieur 8 de la plaque d'obturation 3 du verrou 1 selon l'invention, ou la distance maximale séparant du plan 46 un bord inférieur 48 du coffre du même verrou connu 40, - H3 MAX et H3 min les distances maximale et minimale séparant du plan 29 les axes de vis de fixation de la plaque d'obturation sur un ouvrant, respectivement par l'un ou l'autre des trous 27, et par H3 la distance séparant du plan 46 les axes 41 des vis de fixation du même verrou connu 40 situées entre ce plan 46 et le bord supérieur 47, la gamme des valeurs possibles pour H3 déterminant H3 MAX et H3 min, qui en constituent les limites, H4 MAX et HI min les distances limites, maximale et minimale, séparant du plan 29 les axes de vis engagées respectivement dans les trous inférieurs 28 pour assurer la fixation de la plaque d'obturation 3 sur un ouvrant, et par H4 la distance séparant du plan 46 les axes 42 des vis les plus proches du bord inférieur 48 dans le cas du même verrou 40 connu, la gamme des valeurs possibles pour H4 déterminant H4 MAX et H4 min, - Ll la distance séparant du plan 9 l'un ou l'autre des chants 6 de la plaque d'obturation 3 du verrou 1 selon l'invention ou la distance séparant chacun des deux bords 50, verticaux, généralement plans, du coffre du même verrou 40 d'un plan transversal, vertical 51 incluant l'axe 44 et constituant un plan de symétrie mutuelle entre ces deux bords 50, L2 la distance séparant de ce plan 51 les axes 41, 42 dans le cas du même verrou 40 connu, et respectivement par L2 MAX et L2 min les distances maximale et minimale séparant du plan 9 les axes des vis utilisées pour fixer la plaque d'obturation 3 du verrou 1 selon l'invention à un ouvrant, par les trous 27 et 28, telles qu'elles sont définies par les limites maximale et minimale de L2, - D1 le diamètre de la face périphérique extérieure 23 du canon 22 du verrou 1 selon l'invention, ou de la face périphérique extérieure 45 du canon 43 du même verrou 40 connu, et - D2 le diamètre des tiges de vis utilisées pour la fixation du même verrou connu 40 à un ouvrant, suivant l'un ou l'autre des axes 41 et 42, ou la plaque d'obturation 3 du verrou 1 selon l'invention à ce même ouvrant, selon l'un ou l'autre des axes 41 et 42, par les trous 27 et 28 respectivement, ou encore pour la fixation d'une gâche connue 49 ou de la plaque de base 4 de la gâche 2 selon l'invention à un dormant. On a omis, dans ce tableau, de faire figurer une distance h2, variable selon les verrous 40 connus, nulle dans certains cas et correspondant parfois à un décalage inversé par rapport au décalage du plan 10 par rapport au plan 29 dans le cas du verrou 1 selon l'invention, qui sépare éventuellement du plan 46 un plan 65 parallèle à ce plan 46 et passant par l'axe 66 d'un rotor 67 du canon 43. Cette distance h2 est en effet indifférente au regard de la présente invention. Type Fig H1 H2 H3 H4 H5 H6 H7 H8 L1 L2 L3 IA Dl D2 A 7 51 51 41 41 51 51 41 41 30 20 14.5 8.5 27 5 B 8 51 51 37 45 51 51 37 45 30 20 14.5 8.5 23 5 C 9 42 50 27 35 42 50 29 37 31 21 18 10.5 23 5 D 10 43.5 51.5 31 39 43.5 51.5 31 39 31 19.5 18 10.5 23 5 E 11 36 44 27 35 36 44 27 35 28.5 20 15.5 6.75 23 5 F 12 42 50 27 35 42 50 29 37 30 19.25 18 9 23 5 G 13 56 44 44 32 56 4-4 44 32 32.5 22.5 17.5 8.5 23 5 ï H 14 40 48 31.75 39.75 40 48 31. 75 39.75 30 22 18.5 10 23 5 I 15 36 44 29 37 36 44 29 37 28.5 20.5 17.5 10.75 23 5 J 16 43 43 34.5 34.5 43 43 43 43 29.5 21.5 16 7/8 26 5 K 17 36 44 27.5 35.5 36 44 27.5 35.5 28.5 20 15 6.5 23 5 L 18 41 49 31 39 40 48 31 39 30 19 18 9.5 23 5 M 19 41 49 29.5 37.5 40 48 29.5 37.5 30 20 18 9 23 5 N 20 45 45 35 35 45 45 35 35 28 19 17.5 9.5 23 5 O 21 43.5 51.5 31 39 43.5, 31 39 I 20 17.5 9.5 23 5 51.5 30 P 22 42 50 29 37 42 i 29 37 31 21 17.5 10.5 29 5 Invention 4 51 59 VAR VAR 51 59 VAR VAR 30.5 VAR 16.5 VAR 23 Pour 1s (â 5 Le contour des trous 27 et 28, tel qu'il ressort dans son détail de la figure 6 qui doit être considérée comme intégrée à la présente description en raison de la difficulté de décrire ce contour, constitue l'enveloppe de cercles présentant le diamètre D2 et centrés respectivement sur l'une ou l'autre des positions possibles des axes 41 et 42, compte tenu des types A à p de verrous connus auxquels on désire pouvoir substituer, sans nouveau perçage d'un ouvrant, un verrou 1 selon l'invention. Ces cercles ont également été représentés à la figure 6, à l'intérieur du contour de chacun des trous 27 et 28, et l'on observera que l'on a tracé ces derniers en prenant en compte un jeu fonctionnel dont on a augmenté le diamètre D2; en termes de diamètre, ce jeu fonctionnel peut être sans inconvénient limité à 1 mm, ce qui autorise un débattement de 0,5 mm au maximum entre chaque vis et le contour du trou 27, 28 correspondant et une possibilité maximale similaire de débattement de la plaque d'obturation 3, c'est-à-dire de l'ensemble du verrou 1 selon l'invention, par pivotement autour de l'axe 24 du canon 22, par rapport à l'ouvrant. Comme le montre en particulier la figure 6, la différence de forme entre les trous supérieurs et les trous inférieurs 28 est bien visible et permet à un poseur, notamment professionnel, de faire aisément la différence entre ces trous supérieurs et ces trous inférieurs pour orienter convenablement la plaque d'obturation 3 à la pose d'un verrou 1 selon l'invention sur un ouvrant. On peut cependant faciliter cette orientation, en particulier à un amateur, en prévoyant un marquage approprié 68 de la face 5 de la plaque d'obturation 3, par exemple en écrivant le terme HAUT entre les deux trous supérieurs 27 et le terme BAS entre les deux trous inférieurs 28, comme on l'a illustré aux figures 4 et 7 à 22. Les contours des vis de fixation de la plaque d'obturation 3 du verrou 1 selon l'invention dans les trous 27 et 28, correspondant respectivement à chacun des types déterminés A A P énumérés dans le tableau, sont illustrés respectivement aux figures 7 à 22, où l'on remarque que, dans chaque cas, l'axe 24 et les plans 9 et 29 du verrou 1 selon l'invention se confondent respectivement avec l'axe 44 et avec les plans 51 et 46 du verrou connu 40 remplacé. Comme la plaque d'obturation 3 du verrou 1, la plaque de base 4 de la gâche 2 selon l'invention est conçue pour regrouper toutes les fonctions techniques attribuées à une gâche 49 connue, à savoir une fonction de réception du pêne dans la position de fermeture et une fonction de fixation de la gâche au dormant. A cet effet, la plaque 4, considérée dans la position qu'elle occupe lorsque l'ouvrant est en position de fermeture par rapport au dormant, comme on l'a illustré aux figures, présente deux faces principales planesdont l'une, non visible aux figures, est accolée à plat au dormant, dans le prolongement coplanaire de la face principale de la plaque d'obturation 3 qui est accolée à l'ouvrant, et dont l'autre 69 prolonge coplanairement la face 5 de la plaque d'obturation 3. Ces deux faces principales telles que 69 présentent une forme respective rectangulaire à coins arrondis, allongée suivant une direction verticale, et sont raccordées mutuellement par deux chants transversaux 55, 56, verticaux et mutuellement symétriques par rapport au plan transversal, vertical 52, ainsi que par un chant supérieur 61 et un chant inférieur 62 longitudinaux, mutuellement parallèles et mutuellement symétriques par rapport à un p=_an longitudinal qui se confond avec le plan 10 lorsque la gâche 2 est associée au verrou 1. Le long de son chant 56, tourné vers le verrou 1, 10 la plaque de base 2 porte solidairement, par exemple par réalisation sous forme d'une seule pièce emboutie à partir d'un même flan métallique, un rebord plat 70 transversal, formant une saillie à angle droit par rapport à la face 69. Lorsqu'il est vu suivant la direction longitudinale 12, ce rebord 70 présente une forme rectangulaire, dont un grand côté est défini par son raccordement avec la plaque de base 4, et dont le grand côté opposé se raccorde aux deux petits côtés, 20 mutuellement symétriques par rapport au plan 10, par des arêtes abattues, reproduisant approximativement le profil transversal de chacun des rebords 11. En outre, selon la direction 12, le rebord 57 est traversé par un passage ou lumière 71, de contour rectangulaire fermé, pour le pêne 14 lorsque celui-ci occupe sa position de fermeture. Ce passage 58 est orienté comme les passages 14, sa plus grande dimension étant perpendiculaire au plan 10, par rapport auquel il est symétrique, mais il présente des dimensions légèrement supérieures à celles de ces passages 14, en particulier perpendiculairement au plan 10, pour autoriser un jeu fonctionnel vis-àvis du contour transversal du pêne 15 lorsqu'il est engagé dans ce passage 71, comme c'est le cas d'un passage correspondant aménagé dans une gâche 49 de l'Art antérieur, compte tenu en particulier des possibilités de décalage, au cours du temps, entre un ouvrant et le dormant associé. Respectivement au-dessus et en dessous du passage 71, le rebord 70 est percé de part en part, suivant un axe longitudinal respectif non référencé, d'un trou 72, 73 qui peut être taraudé ou taraudable au moyen d'une vis auto-taraudeuse de fixation solidaire mais amovible, sur la plaque de base 4, du capot 74 qui est alors dénué de toute fonction dans la retenue du pêne 15 en position de fermeture, alors que c'est un tel capot qui constitue la gâche 49 proprement dite dans l'Art antérieur. Le capot 74 reprend une forme similaire à celle du coffre 13, et comporte en particulier une paroi frontale 75 qui se raccorde vers le haut et vers le bas à deux parois latérales, longitudinales 76 qui, avec cette paroi frontale 75, définissent un profil transversal identique à celui que les parois 36 du coffre 13 définissent avec la paroi frontale 31 de celui-ci. Les parois 75 et 76 présentent cependant une dimension longitudinale inférieure à celle des parois 31 et 36, comme c'est également le cas de la plaque de base 4 comparée à la plaque d'obturation 3, et se raccordent, respectivement dans l'un et l'autre sens de la direction longitudinale 12, à une paroi latérale, transversale 77, 78 dont la première, tournée à l'opposé du verrou 1 lorsque la gâche 2 coopère avec celui-ci, est pleine alors que la deuxième, alors tournée vers le verrou 1, présente une forme identique à celle de l'une ou l'autre des parois transversales 33 du coffre 1, c'est-à-dire présente comme celles-ci un passage 79, identique aux passages 34, pour le pêne 15. Comme chaque passage 34, ce passage 79 est dénué de toute fonction de guidage ou de retenue du pêne 15, et il présente un contour transversal de dimensions supérieures à celles du passage 71, qu'il enveloppe lorsque le capot 74 est assemblé à la plaque de base 4, dans une position dans laquelle ses parois latérales 76, 77, 78 enveloppent celle-ci en épousant plus ou moins étroitement ses chants 61, 62, 55, 56, la paroi 78 s'appliquant à plat contre le rebord 70 à l'opposé de la plaque de base 4 par rapport à celui-ci. Les bords libres 80, 81, 82, mutuellement coplanaires, que les parois 76, 77, 78 présentent à l'opposé de leur raccordement à la paroi 75 sont alors coplanaires à la face principale par laquelle la plaque de base 4 est accolée au dormant. Alors, en regard de chacun des passages 72, 73 du rebord 70, la paroi 78 du capot 74 présente, coaxialement, un trou respectif 83, 84 de réception d'une vis de solidarisation amovible du capot 74 au rebord 70, c'est-àdire à la plaque de base 61, par vissage dans le 25 passage 72, 73 associé. Avantageusement, chacun des trous 83, 84 est fraisé de façon à noyer la tête, également fraisée, de la vis correspondante. Lorsque la gâche 2 selon l'invention est destinée à une première monte sur un dormant, elle peut présenter, pour la réception de vis de fixation à celui-ci, deux trous supérieurs 53 et deux trous inférieurs 54 de contour respectif circulaire et situés par exemple aux quatre coins de la face principale 69, de façon symétrique par rapport à un plan transversal 52 de symétrie entre Les chants 55 et 56 comme par rapport au plan 10. Lorsque, par contre, la gâche selon l'invention 2 est destinée, comme le verrou selon l'invention 1, à venir remplacer, sans nécessiter de perçage supplémentaire, une gâche 49 traditionnelle, associée à un verrou 40 traditionnel, les trous 53, 54 peuvent présenter, de façon non illustrée mais aisément par un Homme du métier au vu de ci--dessus, de la façon dont est dessiné trous 27 et 28 de réception des vis la plaque d'obturation 3 du réutiliser les trous des vis de fixation de la gâche connue 49 au dormant pour fixer à celui-ci la plaque de base 4 de la gâche 2 selon l'invention, ou, de façon préférée et comme il est illustré, un contour propre à permettre de réutiliser ces trous seulement dans la mesure où ils ne sont pas trop proches de la feuillure du dormant et compatible avec un perçage de nouveaux trous de réception de vis de fixation suffisamment éloignés des trous préexistants pour ne pas affaiblir la fixation, étant entendu qu'un groupe formé par deux trous 53, 54 situés d'un même côté du plan 52 peut recevoir des vis associées à des trous déjà existants du dormant alors que les vis associées à un groupe formé par les deux trous 53, 54 situés de l'autre côté du plan 52 peuvent nécessiter un nouveau perçage du dormant. compréhensible description, contour des fixation de ouvrant, un contour propre à permettre de verrou 1 à un la le de Il est en outre préférable de prévoir que le contour des trous 53 et 54 soit compatible avec un positionnement de la gâche 2, indifféremment, de part et d'autre du verrou 1 pour permettre d'utiliser un même verrou 1 pour une ouverture à gauche et une ouverture à droite, selon la dénomination conventionnelle. A ces deux effets, dans l'exemple illustré, les trous 53 et 54 présentent des contours identiques, à savoir rectangulaires à coins arrondis, dont la plus grande dimension est orientée perpendiculairement au plan 10 par rapport auquel, en outre, les trous 54 sont symétriques des trous 53. Le contour de chacun d'entre eux est défini par une enveloppe rectangulaire, aux angles arrondis près et à un jeu fonctionnel près de l'ordre d'1 mm en diamètre, au maximum, de tous les cercles de diamètre D2, centrés sur l'une quelconque des positions que peuvent occuper, dans une gâche connue 49 associée à un verrou 40 de l'un ou l'autre des types A à p, les axes 59 de deux trous de vissage, au dormant, situés au-dessus du plan 46, supposé commun à la gâche 49 de l'Art antérieur et au verrou 40 connu auquel elle est associée, c'est-à-dire à chacun des coins de raccordement d'un bord supérieur longitudinal 63 de la gâche 49 à un bord transversal respectif 58 de celle-ci, et les axes 60 de deux trous de vissage au dormant situés en dessous de ce plan 46, à chacun des coins de raccordement d'un bord inférieur longitudinal 64 de la gâche 49 à un bord transversal respectif 58 de celle-ci, toutefois à la condition que les axes 59, 60 des deux trous les plus proches de la feuillure, non illustrés, du dormant ne soit pas inférieure à une valeur limite que l'on a choisie égale à 10 mm, à titre d'exemple non limitatif, dans un souci de sécurité de la fixation de la gâche 2 à l'encontre d'un arrachement. En référence aux figures 4 et 5, on a désigné, dans le tableau ci-dessus, respectivement par: - H5 et H6 les dimensions mesurées, de façon similaire aux distances H1 et H2 mais soit entre le plan 29 et les chants respectivement supérieur 61 et inférieur 62 de la plaque de base 4 de la gâche 2 selon l'invention, soit entre le plan 46 et les bords respectivement supérieur 63 et inférieur 64 d'une gâche connue 49, associée au même verrou 40, H7, H8, H7 MAX, H7 min, H8 MAX et H8 min les distances, mesurées respectivement sur la même gâche connue 49, à partir du plan 46, et sur la plaque de base 4 de la gâche 2 selon l'invention, à partir du plan 29, comme le sont respectivement les distances H3, H4, H3 MAX, H3 min, H4 MAX et H4 min sur le même verrou connu 40 et sur la plaque d'obturation 3 du verrou 1 selon l'invention, L3 la distance séparant du plan transversal 52 de symétrie entre les deux groupes de deux trous 53, 54 aménagés dans la plaque de base 3 les deux chants transversaux 55, 56 de celle-ci, ou la distance séparant d'un plan transversal 57 de symétrie entre les axes 59, 60 de vissage de la même gâche connue 49 à un dormant, respectivement au-dessus et en dessous du plan 46, chacun de deux bords transversaux 58 de cette gâche connue 49, mutuellement symétriques par rapport à ce plan 57, L4 la distance séparant du plan 57 les axes 59, 60 des trous de fixation de la même gâche connue 49 à un dormant, situés respectivement au-dessus et en dessous du plan 46, alors que L4 MAX et L4 min désignent les distances respectivement maximale et minimale entre le plan 52 et les axes de vis engagées respectivement dans les trous 53 et 54, dans une position identique ou non à celle d'une vis de fixation de la gâche connue 49, c'est-à-dire suivant le même axe 59 ou 60 ou non, pour assurer la fixation de la plaque de base 3 de la gâche 2 selon l'invention à un dormant, ces distances L4 MAX et L4 min étant déterminées, d'une part par les valeurs limites de L4 et d'autre part par le souci précité de résistance à l'arrachement et choisies, dans cet exemple non limitatif, respectivement d'une valeur de 9,5 mm et d'une valeur de 7,5 mm. On observera que, alors que les positions des axes 59 et 60 sont définies, en ce qui concerne chaque gâche 49 connue, par rapport au plan longitudinal 46 commun au verrou 40, ainsi que par rapport au plan transversal de symétrie 57 de cette gâche 49 connue, ces positions sont définies, en ce qui concerne la plaque de base 3 de la gâche 2 selon l'invention, pour déterminer le contour et la position de chaque trou 53, 54, en référence au plan 52, d'une part, et aussi bien en référence au plan 29 qu'en référence à un plan longitudinal 85 parallèle au plan 29 et symétrique de celui-ci par rapport au plan 10, c'est-à-dire situé à la même distance h] du plan 10 que le plan 29. Ceci a été traduit, à la figure 4, par la reprise des mêmes dimensions H7 MAX et H7 min respectivement au-dessus du plan 29 et au-dessous du plan 85 et, corrélativement, par la reprise des mêmes dimensions H8 MAX et H8 min respectivement en dessous du plan 29 et au-dessus du plan 85, pour définir les limites respectives de position des centres des cercles définissant les contours des trous 53 et 54 dans le sens d'un éloignement et dans le sens d'un rapprochement par rapport au plan 10. On peut démontrer qu'en adoptant les valeurs de H7 MAX, H7 min, H8 MAX, H8 min et L3 figurant au tableau et les valeurs précitées de L4 MAX et L4 min, et compte tenu du diamètre des têtes des vis dont la tige présente le diamètre D2, par exemple égal à 5 mm dans le cas de la fixation d'une plaque de base 3 de gâche 2 selon l'invention comme dans le cas d'une gâche 49 de l'Art antérieur, associée à l'un quelconque des types A à p de verrous connus 40, on peut, en faisant coïncider le plan 29 de la plaque de base 4 de la gâche 3 selon l'invention avec le plan 46 de la gâche connue 49, comme on l'a illustré aux figures 7 à 22, et en réutilisant dans toute la mesure du possible les trous utilisés pour la fixation d'une telle gâche connue 49 pour fixer la plaque de base 4 de la gâche 3 selon l'invention, et/ou en perçant dans le dormant de nouveaux trous éventuellement nécessaires, conserver un appui de chaque tête de vis sur la face 69 au bord du trou 53 ou 54 respectivement correspondant, et limiter le jeu entre chaque tige de vis et le contour du trou respectivement correspondant à des tolérances admissibles en termes de précision du positionnement de la gâche 2 sur le dormant, en relation avec la position du verrou 1 sur l'ouvrant. En variante, chacun des trous 53, 54 pourrait être remplacé par un groupe de deux trous mutuellement juxtaposés suivant une direction perpendiculaire au plan 10, en conservant les mêmes symétries entre groupes de trous d'une part par rapport au plan 10 et d'autre part par rapport au plan 52, afin d'augmenter l'appui entre chaque vis de fixation de la plaque de base 3 au dormant et le contour du trou respectivement associé, bien que cela ne soit pas apparu indispensable lors des essais, ou encore présenter un contour respectif complexe, conçu comme on l'a décrit à propos des trous 27 et 28 de la plaque d'obturation 3 du verrou 1, pour autoriser la réutilisation de tous les trous aménagés antérieurement dans le dormant pour recevoir les vis de fixation d'une gâche conventionnelle de l'un quelconque des types A à P. De façon générale, les modes de réalisation qui viennent d'être décrits pour le verrou 1 selon l'invention et la gâche 2 selon l'invention ne constituent que des exemples non limitatifs, par rapport auxquels on pourra prévoir de nombreuses variantes, en particulier en ce qui concerne la conformation et la position des différents trous 27, 28, 53, 54 de fixation respectivement de la plaque d'obturation 3 à l'ouvrant et de la plaque de base 4 au dormant, en fonction d'autres types déterminés de verrous et de gâches auxquels on désirera pouvoir substituer sans nouveau perçage un verrou 1 selon l'invention et en limitant les nouveaux perçages, dans toute la mesure du possible, une gâche 2 selon l'invention. De même, le mode de montage des différents composants du verrou sur la plaque d'obturation 3 bourra être différent du mode de montage décrit, dès lors que cette plaque d'obturation 3 servira d'intermédiaire de montage de ces différents composants sur l'ouvrant, et la configuration pratique de la plaque de base 4 de la gâche 2 pourra également être modifiée sans que l'on sorte pour autant du cadre de la présente invention, dès lors que cette plaque de base 4 servira d'intermédiaire de fixation, au dormant, du capot 74 de la gâche 2
La présente invention concerne un verrou.Celui-ci comporte un coffre (13) fermé par une plaque d'obturation (3) destinée à être accolée, à plat à un ouvrant et présentant des moyens (27, 28) de fixation à celui-ci. La plaque d'obturation (3) porte solidairement des moyens (11, 24) de guidage d'un pêne (15), des moyens mécaniques (20) de manoeuvre de ce pêne (15) et un mécanisme de serrure (18) raccordant mécaniquement ces moyens (20) au pêne (15). Le coffre (13) est solidarisé de façon amovible à la paroi d'obturation (3) par des moyens (38, 39) accessibles par au moins l'une (33) des parois (31, 33, 36) du coffre (13).Les moyens (27, 28) de fixation de la plaque de base (3) à un ouvrant sont cachés par le coffre (13), et peuvent être conformés pour permettre de réutiliser les trous de fixation d'un verrou conventionnel à un ouvrant pour fixer un verrou selon l'invention.
1. Verrcu, du type comportant: - un pêne (15) allongé suivant une direction longitudinale (12), - un coffre (13) approximativement parallélépipédique, comportant une paroi frontale (31) longitudinale et quatre parois latérales (33, 36) bordant la paroi frontale, à raison de deux parois latérales transversales (33) dont au moins l'une est traversée longitudinalement par un passage (34) pour le pêne (15) et de deux parois latérales longitudinales (36), les quatre parois latérales (33, 36) présentant à l'opposé de la paroi frontale (31) des bords libres (33, 37) bordant une face ouverte du coffre (13), - une plaque (3) d'obturation de ladite face ouverte, définissant une enceinte fermée (19) avec le coffre (13), - des moyens (29, 30, 38, 39) de solidarisation mutuelle amovible du coffre (13) et de la plaque d'obturation (3), des moyens (11, 14) de guidage du pêne (15) à la translation longitudinale par rapport à ladite enceinte (19), - des moyens mécaniques (20, 22) de manoeuvre du pêne (15) à la translation longitudinale entre plusieurs positions déterminées, par rapport à ladite enceinte (19), depuis l'extérieur de celle-ci, lesdits moyens mécaniques de manoeuvre (20, 22) traversant respectivement la paroi frontale (31) du boîtier (13) et la plaque d'obturation (3), un mécanisme de serrure (18) logé dans ladite enceinte (19), commandé par les moyens mécaniques (20, 22) de manoeuvre du pêne (15) et commandant corrélativement la translation longitudinale du pêne (15) de l'une à l'autre desdites positions déterminées, par rapport à ladite enceinte (19), - des moyens (27, 28) de fixation de ladite enceinte (19) à un ouvrant, caractérisé en ce que: - les moyens (11, 14) de guidage du pêne (15), les moyens mécaniques (20, 22) de manoeuvre du pêne (15) et le mécanisme de serrure (18) sont portés solidairement par la plaque d'obturation (3), qui présente en outre les moyens (27, 28) de fixation à un ouvrant, en ce que - les moyens (27, 28) de fixation à un ouvrant comportent des trous (27, 28) traversant la plaque d'obturation (3) perpendiculairement à celle-ci, pour le passage de vis de fixation de la plaque d'obturation, à plat, sur l'ouvrant, dans des conditions telles que des têtes de ces vis prennent appui sur la plaque d'obturation (3) au bord desdits trous (27, 28) de celle-ci, et en ce que les moyens (29, 30, 38, 39) de solidarisation mutuelle amovible du coffre (13) et de la paroi d'obturation (3) sont accessibles depuis l'extérieur de ladite enceinte (19), par au moins l'une (33) des parois (31, 33, 36) du coffre (13). 2. Verrou selon la 1, caractérisé en ce que le passage (34) de l'une, au moins, des parois latérales transversales (33) est ouvert vers le bord libre (35) correspondant. 3. Verrou selon l'une quelconque des et 2, caractérisé en ce que les moyens mécaniques de manoeuvre (22) traversant la plaque d'obturation (3) comportent un premier canon de serrure (22), porté solidairement par la plaque d'obturation (3) et présentant un axe transversal déterminé (24), perpendiculaire à celle-ci, et en ce que les moyens mécaniques de manoeuvre (20) traversant la paroi frontale (31) sont choisis dans un groupe comportant un bouton (20), porté par la plaque d'obturation (3) et guidé à la rotation, par rapport à celle-ci, autour d'un axe transversal déterminé (21), perpendiculaire à celle-ci, et un deuxième canon de serrure, porté solidairement par la plaque d'obturation (3) et présentant un axe transversal déterminé, perpendiculaire à celle-ci. 4. Verrou selon la 3, caractérisé en ce que les trous (27, 28) sont répartis en deux groupes qui sont mutuellement symétriques par rapport à un plan transversal déterminé (9) incluant l'axe (24) du premier canon (22) et dont chacun comporte deux trous (27, 28) qui occupent une position respective déterminée d'une part perpendiculairement audit plan transversal (9) et d'autre part perpendiculairement à un plan longitudinal déterminé (29) incluant l'axe (24) du premier canon 22) et présentent un contour respectif déterminé, oblong perpendiculairement audit plan longitudinal (29), ladite position et ledit contour de chaque trou (27, 28) étant déterminés de telle sorte que chaque trou (27,. 28) enveloppe étroitement les positions et contours de l'une, respective, des vis de fixation, à un ouvrant, de différents types déterminés de verrou conventionnel (40) comportant un canon de serrure (43) similaire audit premier canon (22), à position sensiblement identique de l'axe (44) de ce canon similaire (22) et de l'axe (24) dudit premier canon (22). 5. Verrou selon la 4, caractérisé en ce que ladite position et ledit contour de chaque trou (27, 28) sont déterminés de telle sorte que s'établisse, entre les contours de deux trous (27, 28) disposés d'un même côté dudit plan longitudinal (29) et les vis correspondantes de fixation de la plaque d'obturation (3), à plat, sur l'ouvrant, occupant respectivement la position (41, 42) d'une vis de fixation d'un verrou conventionnel (40) de l'un quelconque desdits types déterminés, un contact de butée à l'encontre d'une rotation de la plaque d'obturation (3) respectivement dans un sens ou dans l'autre, autour de l'axe (24) du premier canon (22), par rapport à l'ouvrant. 6. Verrou selon l'une quelconque des 4 et 5, caractérisé en ce que le premier canon (22) présente, en référence à son axe (24), une périphérie extérieure (23) cylindrique de révolution avec un diamètre (D1) de valeur au plus égale à la plus petite valeur de diamètre (D1) d'une périphérie extérieure (45) que ledit canon similaire (43) de verrou conventionnel présente en référence à son axe (44). 7. Verrou selon:L'une quelconque des 4 à 6, caractérisé en ce que la plaque d'obturation (3) présente des moyens (68) de repérage en orientation autour de l'axe (24) du premier canon (22). 8. Ensemble comportant un verrou (1) selon l'une quelconque des 1 à 7 et une gâche destinée à coopérer avec ledit verrou, caractérisé en ce que la gâche (2) comporte, en référence à une position de coopération avec: ledit verrou (1) : - une plaque de base (4) prolongeant la plaque d'obturation (3), présentant des trous (53, 54) qui la traversent perpendiculairement à elle, pour le passage de vis de fixation de la plaque de base (4), à plat, sur un dormant, dans des conditions telles que des têtes de ces vis prennent appui sur la plaque de base (4) au bord desdits trous (53, 54) de celle- ci, et portant solidairement un rebord transversal (70) tourné vers le verrou (1) et traversé longitudinalement par une lumière (71) de réception du pêne (15), fermée suivant toute direction transversale, - un capot (74) approximativement parallélépipédique, comportant une paroi frontale (75) longitudinale et quatre parois latérales (76, 77, 78) bordant la paroi frontale (75), à raison de deux parois latérales transversales (77, 78) dont au moins l'une est traversée longitudinalement par un passage (79) pour le pêne (15) et de deux parois latérales longitudinales (76), les quatre parois latérales (76, 77, 78) présentant à l'opposé de la paroi frontale des bords libres (80, 81, 82) bordant une face ouverte du capot (74), des moyens (72, 73, 83, 84) de solidarisation mutuelle amovible du capot (74) et de la plaque de base (4), dans une position relative dans laquelle le capot (74) enveloppe la plaque de base (4), les bords libres (80, 81, 82) des parois latérales (76, 77, 78) entourant la plaque de base (4) et ladite au moins une paroi transversale (78) longeant le rebord (70) de celle-ci, lesdits moyens (72, 73, 83, 84) de solidarisation mutuelle amovible du capot (74) et de la plaque de base (4) étant accessibles par au moins l'une (78) des parois (76, 77, 78) du capot (74). 9. Ensemble selon la 8, caractérisé en ce que les trous (53, 54) de la plaque de base (4) de la gâche (2) sont répartis en quatre groupes d'au moins un trou (53, 54, qui sont mutuellement symétriques par rapport à un plan transversal déterminé (52) de la plaque de base (4), occupent une position déterminée perpendiculairement audit plan transversal (52) de la plaque de base (4) et à un plan longitudinal déterminé (29) de la plaque de base (4), perpendiculaire à ce plan transversal (52), et présentent un contour respectif déterminé, oblong perpendiculairement audit plan longitudinal (29) de la plaque de base (4), ladite position et ledit contour de chaque groupe d'au moins un trou (53, 54) étant déterminés de telle sorte que chaque groupe d'au moins un trou (53, 54) enveloppe étroitement les positions et contours de l'une, respective, des vis de fixation, à un ouvrant, d'au moins la plupart des différents types de gâche conventionnelle (49), associés auxdits types déterminés de verrou conventionnel (40). 10. Ensemble selon la 9, caractérisé en ce que les groupes d'au moins un trou (53, 54) de la plaque de base (4) de la gâche (2) sont en outre mutuellement symétriques par rapport à un plan longitudinal déterminé (10) de la plaque de base (4), perpendiculaire audit plan transversal (52) de celle-ci.
E
E05
E05B
E05B 9
E05B 9/00,E05B 9/06,E05B 9/08
FR2900517
A1
APPAREIL DE COMMANDE DE MOTEUR
20,071,102
1. Domaine de l'invention La présente invention concerne un appareil de commande de moteur utilisé pour un système de conduite de puissance électrique pour un véhicule ou similaire, et plus spécifiquement un appareil de commande de moteur qui commande un courant de moteur de manière réactive afin de faire coïncider une valeur détectée de courant de moteur (courant détecté) avec une valeur de commande de courant de moteur (courant cible). En particulier, l'invention concerne une technologie améliorée innovante ou avancée destinée à effectuer une détermination d'anomalie de manière efficace. 2. Description de l'art connexe On connaît un appareil de commande de moteur qui détermine qu'un moteur est dans un état anormal, lorsqu'une déviation de courant entre une valeur détectée de courant de moteur telle que mesurée et une valeur de commande de courant de moteur telle que mémorisée excède un seuil de détermination prédéterminé, et fixe la valeur de commande de courant de moteur à 0 pour interrompre ainsi la puissance du moteur (voir, par exemple, un premier document de brevet : publication de demande de brevet examinée japonaise n H06-29 031). Dans l'appareil de commande de moteur connu décrit dans le premier document de brevet mentionné précédemment, lorsque le moteur de type à champ magnétique permanent effectue un fonctionnement de puissance, une force contre-électromotrice est générée dans une direction pour réduire le courant de moteur, de sorte que la commande de réaction du courant de moteur tend à s'affaiblir. En conséquence, un état de fonctionnement normal et un état anormal (un défaut d'enroulements d'induit trop courts, un défaut de mise à la terre d'un câblage entre l'appareil de commande et le moteur, etc.) peuvent être identifiés facilement. Dans l'appareil de commande de moteur connu, une détermination d'anomalie peut être effectuée lorsque le moteur est en fonctionnement, mais une force contre-électromotrice est générée dans une direction pour augmenter le courant de moteur, par exemple, lorsque le moteur effectue une opération de régénération, ou lorsque le moteur est entraîné pour une rotation dans une direction opposée à la direction de son couple de sortie pour régénération, sous l'influence des perturbations de couples externes appliquées au moteur en dépit d'une instruction de puissance donnée. En conséquence, le courant de moteur, même s'il est commandé de manière réactive, tend à s'affaiblir, donnant ainsi naissance à un problème selon lequel il existe une possibilité de faire une mauvaise détermination d'un courant de moteur anormale. RESUME DE L'INVENTION En conséquence, la présente invention est destinée à résoudre le problème évoqué précédemment, et a pour objet d'obtenir un appareil de commande de moteur qui soit capable d'assurer une protection appropriée des éléments de circuit tout en empêchant une détermination d'anomalie incorrecte au moment où le moteur est en opération de régénération, etc. Un appareil de commande de moteur selon la présente invention comprend une partie d'entraînement de moteur qui fournit un courant de moteur au moteur ; une partie de détection de courant de moteur qui détecte le courant de moteur ; et une commande à laquelle une valeur détectée de courant de moteur à partir de la section de détection de courant de moteur est entrée, et qui sort un signal d'entraînement à la partie d'entraînement de moteur. La commande comprend : une section de calcul de valeur de commande qui calcule une valeur de commande de courant de moteur correspondant à une valeur cible du courant de moteur ; et une section de détermination d'anomalie qui génère un signal de détermination d'anomalie lorsqu'une différence entre la valeur de détection de courant de moteur et la valeur de commande de courant de moteur indique une valeur plus grande que ou égale à un seuil de détermination prédéterminé. Le courant de moteur est commandé de manière réactive de sorte à faire coïncider la valeur de détection de courant de moteur avec la valeur de commande de courant de moteur. La commande comprend en outre une section de détermination d'opération de régénération qui détermine si le moteur est dans un état d'opération de régénération ou non. Lorsqu'il est déterminé que le moteur est en opération de régénération, la commande fixe le seuil de détermination à une valeur plus importante que celle pendant une opération de fonctionnement de puissance du moteur. Selon la présente invention, il est possible de protéger les éléments de circuit de manière appropriée tout en empêchant une détermination d'anomalie incorrecte au moment où le moteur est en opération de régénération, etc. Le sujet précédent et d'autres sujets, caractéristiques et avantages de la présente invention deviendront plus facilement apparents à l'homme du métier à partir de la description détaillée suivante des modes de réalisation préférés de la présente invention conjointement avec les dessins qui l'accompagnent. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS La figure 1 est un schéma de principe d'un circuit montrant un appareil de commande de moteur selon le premier mode de réalisation de la présente invention. La figure 2 est un organigramme illustrant le fonctionnement de l'appareil de commande de moteur selon le premier mode de réalisation de la présente invention. La figure 3 est une vue en plan montrant une caractéristique de calcul d'un courant cible selon le premier mode de réalisation de la présente invention. La figure 4 est une vue explicative montrant, dans un circuit équivalent, un modèle simple d'un moteur commandé selon le premier mode de réalisation de la présente invention. La figure 5 est une vue explicative montrant une relation entre le fonctionnement de puissance et le fonctionnement de régénération du moteur commandé selon le premier mode de réalisation de la présente invention. La figure 6 est une vue explicative montrant une relation entre la relation entre le fonctionnement de puissance et le fonctionnement de régénération du moteur commandé selon le premier mode de réalisation de la présente invention, et des seuils de détermination respectifs. DESCRIPTION DES MODES DE REALISATION PREFERES A présent, des modes de réalisation préférés de la présente invention seront décrits en détail en 15 référence aux dessins annexés. Mode de réalisation 1 La figure 1 est un schéma de principe d'un circuit qui montre un appareil de commande de moteur pour un véhicule selon un premier mode de réalisation de la 20 présente invention, dans lequel la configuration de l'appareil lorsque appliqué à un système de conduite de puissance électrique du véhicule est illustrée. Sur la figure 1, un capteur de couple en conduite 2, une batterie 3, un moteur à courant continu (désigné 25 ci-après simplement par moteur ) 4 et un réseau embarqué 8 sont connectés à l'appareil de commande de moteur qui est généralement désigné par la référence numérique 1. Le moteur 4 est équipé, comme requis, d'un capteur 30 de rotation 9, et un signal de détection du capteur de rotation 9 (correspondant à la vitesse de rotation w du moteur 4) est entré dans l'appareil de commande de moteur 1 par l'intermédiaire du réseau embarqué 8. Le capteur de couple en conduite 2 détecte une force de conduite appliquée par le conducteur d'un véhicule (non montré), et entre un signal de détection sous la forme d'un couple en conduite Ts à l'appareil de commande de moteur 1. La batterie 3 fonctionne en tant qu'alimentation de puissance embarquée, et délivre une puissance électrique à l'appareil de commande de moteur 1. Le moteur 4 est connecté à un système de conduite (non montré) qui est commandé par le conducteur, de sorte qu'il est entraîné pour générer une direction assistée en conformité avec une valeur de commande de courant de moteur à partir de l'appareil de commande de moteur 1 pour réguler ainsi le comportement du véhicule. Le réseau embarqué 8 sert à acquérir des informations d'état de fonctionnement du véhicule (un signal d'impulsion d'informations de vitesse de véhicule, etc.) à partir de divers types de capteurs (non montrés) et à les entrer dans l'appareil de commande de moteur 1. L'appareil de commande de moteur 1 est équipé d'une microcommande (partie de commande) 5, d'une partie d'entraînement de moteur 6 et d'une partie de détection de courant de moteur 7. La microcommande 5 peut comprendre la fonction de la partie de détection de courant de moteur 7. La microcommande 5 est équipée d'une UC (Unité Centrale) 50, de convertisseurs AC (pour "Active Current", courant alternatif) 54, 57, d'un réseau CAN (Convertisseur Analogique Numérique) 55, et de circuits de modulation d'impulsion 56a, 56b (désignés ci-après par circuits PWM ). L'UC 50 comprend une section de calcul de courant cible 51 (une section de calcul de valeur de commande), une section de commande d'entraînement 52, une section de détermination d'anomalie 53, une section de soustraction 58 et une section de détermination d'opération de régénération 59, et exécute des logiciels pour atteindre ces sections 51 par 53, 58 et 59. Dans la microcommande 5, le convertisseur AC 54 convertit en AC divers signaux de capteur analogiques tels que le couple en conduite Ts, etc., et les entre dans l'UC 50. Le réseau CAN 55 entre divers signaux de capteur numériques reçus par l'intermédiaire du réseau embarqué 8 à l'UC 50. Les circuits PWM 56a, 56b génèrent des signaux d'entraînement (signaux PWM comprenant chacun un facteur de marche d'entraînement) à la partie d'entraînement de moteur 6 sur la base des signaux de sortie de l'UC 50. Le convertisseur AC 57 convertit en AC un courant détecté IMS (une valeur détectée de courant de moteur) à partir de la partie de détection de courant de moteur 7, et l'entre dans l'UC 50. Dans l'UC 50, la section de calcul de courant cible 51 calcule un courant cible IMT (valeur de commande de courant de moteur) destiné à entraîner et commander le moteur 4 sur la base du couple en conduite Ts par l'intermédiaire du convertisseur AC 54 et des divers signaux de capteur numériques par le réseau CAN 55. La section de soustraction 58 calcule une déviation de courant DI (= IMT - IMS) entre le courant cible IMT à partir de la section de calcul de courant cible 51 et le courant détecté IMS par le convertisseur AC 57. Lorsque la déviation de courant DI entre le courant cible IMT et le courant détecté IMS indique une valeur plus importante que ou égale à un seuil de détermination prédéterminé (à décrire plus tard), la section de détermination d'anomalie 53 détermine (détecte) que le moteur 4 ou la partie d'entraînement de moteur 6 est dans un état anormal, et génère un signal de détermination d'anomalie. La partie de commande d'entraînement 52 génère des signaux de commande à la partie d'entraînement de moteur 6 sur la base de la déviation de courant DI pour entraîner et contrôler ainsi le moteur 4. De même, la partie de commande d'entraînement 52 cesse de sortir des signaux d'entraînement à la partie d'entraînement de moteur 6 en réponse au signal de détermination d'anomalie provenant de la section de détermination d'anomalie 53. La section de détermination d'opération de régénération 59 détermine l'état d'opération de régénération du moteur 4 sur la base de divers types de signaux de capteur (paramètres représentant l'état de fonctionnement du moteur 4 ou du véhicule), et lorsqu'il est déterminé que le moteur 4 est dans un état d'opération de régénération, elle change la condition ou les critères de détermination (le seuil de détermination) de la section de détermination d'anomalie 53 de la condition ou du critère de détermination pour un fonctionnement en puissance du moteur 4 de telle manière que le seuil de détermination est fixé pour être plus grand qu'une valeur au moment du fonctionnement de puissance du moteur 4. Dans ce cas, lorsque la polarité du courant détecté IMS (la valeur détectée de courant de moteur) est différente de la polarité du courant cible IMT (la valeur de commande de courant de moteur), la section de détermination d'opération de régénération 59 détermine que le moteur 4 est en opération de régénération. La partie d'entraînement de moteur 6 est composée de circuits d'entraînement de coïncidence 61a à 61d, de transistors à effet de champ de semi-conducteur d'oxyde de métal (MOSFET) de puissance 62a à 62d, et d'une résistance 63. Les MOSFET de puissance 62a à 62d constituent ensemble un circuit à pont H, et une diode est connectée en antiparallèle à chaque MOSFET de puissance de sorte que les MOSFET de puissance 62a à 62d sont entraînés par les circuits d'entraînement de coïncidence individuels 61a à 61d, respectivement. La résistance 63 a une très petite valeur de résistance, et est insérée dans un trajet d'alimentation électrique au moteur 4 avec ses extrémités opposées connectées à la partie de détection de courant de moteur 7. La partie de détection de courant de moteur détecte le courant d'entraînement du moteur 4 (le courant de moteur fourni de la partie d'entraînement de moteur 6 au moteur 4) sur la base d'une tension à travers les extrémités opposées de la résistance 63, et l'entre dans la microcommande 5 en tant que courant détecté IMS. Avec la construction ci-dessus, la microcommande 5 commande le courant de moteur fourni au moteur 4 d'une manière réactive de sorte à faire coïncider le courant détecté IMS (la valeur détectée de courant de moteur) avec le courant cible IMT (la valeur de commande de courant de moteur). Ici, on note que l'UC 50 dans la microcommande 5 comprend diverses sections de détection qui coopèrent avec les divers types de capteurs comprenant un capteur de vitesse de véhicule (non montré), le capteur de couple en conduite 2 et le capteur de rotation 9, et les valeurs détectées des diverses sections de détection sont rapportées à la condition ou au critère de détermination de la section de détermination d'opération de régénération 59 comme il sera décrit plus tard. A titre d'exemple, la section de détection de couple dans l'UC 50 coopère avec le capteur de couple en conduite 2 pour détecter le couple en conduite Ts appliqué au système de conduite. De plus, la section de calcul de courant cible 51 calcule uniquement le courant cible IMT pour le fonctionnement de puissance du moteur 4, et lorsque le courant détecté IMS dans la direction du fonctionnement de puissance pendant l'opération de fonctionnement de puissance indique une valeur plus grande que le courant cible IMT par un premier seuil de détermination TH1 ou plus, ou lorsque le courant détecté IMS dans la direction de régénération pendant l'opération de régénération indique une valeur plus grande que le courant cible IMT par un second seuil de détermination TH2 (> TH1) ou plus, la section de détermination d'anomalie 53 génère un signal de détermination d'anomalie. De plus, l'UC 50 dans la microcommande 5 comprend en outre une section de détection de rotation qui coopère avec le capteur de rotation 9 pour détecter la vitesse de rotation co [rad/sec] du moteur 4, et une section de détection de tension qui détecte la tension d'alimentation de l'alimentation (batterie 3) qui fournit une puissance électrique au moteur 4, dans laquelle l'UC 50 fixe de manière variable les premier et second seuils de détermination TH1, TH2 conformément à la vitesse de rotation co et la tension d'alimentation (tension de batterie) du moteur 4. En outre, l'UC 50 dans une section d'interruption (non montrée) qui sert à détermination d'anomalie de d'anomalie 53 lorsque la moteur 4 indique une valeur la microcommande 5 comprend de détermination d'anomalie inhiber le traitement de la section de détermination vitesse de rotation co du prédéterminée ou au-dessus. A présent, on fera référence à un fonctionnement spécifique de l'appareil de commande de moteur tel qu'illustré sur la figure 1 selon le premier mode de réalisation de la présente invention tout en se référant à l'organigramme sur la figure 2 et aux vues explicatives sur les figures 3 à 6. La figure 2 montre un fonctionnement de traitement de la microcommande 5, dans lequel les étapes S1 à S4 représentent le traitement de commande du couple de sortie du moteur 4, et les étapes S5 à S9 représentent le traitement de détermination d'anomalie pour le moteur 4. De plus, l'étape S10 sur la figure 2 est un traitement de gestion d'attente qui est inséré dans un chemin de retour à l'étape S1 après le traitement de détermination d'anomalie. Selon l'étape 10, un retour à l'étape S1 est effectué après une période d'attente prédéterminée à partir de l'exécution des étapes S1 à S9, de sorte que le fonctionnement de traitement de la figure 2 est exécuté de manière répétée à une période ou un intervalle prédéterminé. La figure 3 illustre des renseignements cartographiques pour le calcul mémorisés dans la section de calcul de courant cible 51, dans laquelle la caractéristique du courant cible IMT (l'axe des ordonnées) dans la direction droite et gauche décidée de manière unique par rapport au couple en conduite Ts dans la direction droite et gauche (l'axe des abscisses) est montrée. La figure 4 montre un modèle simple du moteur 4 dans un circuit équivalent. Sur la figure 4, le circuit équivalent du moteur 4 est représenté par une tension imprimée Va [V] au moteur 4, une inductance d'armature La [H] du moteur 4, une résistance d'armature Ra [S2] de celui-ci, un courant d'armature la [A] de celui-ci et une force contre-électromotrice ve [V] de celui-ci. La figure 5 montre la région de fonctionnement de puissance et l'opération de régénération du moteur 4 en association avec le couple de sortie To dans la direction droite et gauche (l'axe des abscisses) et la vitesse de rotation w dans la direction droite et gauche (l'axe des ordonnées). Sur la figure 5, un premier quadrant et un troisième quadrant correspondent à l'opération de régénération, et un deuxième quadrant et un quatrième quadrant correspondent au fonctionnement de puissance. Sur la figure 2, tout d'abord, la section de détection de couple dans l'UC 50 lit un signal de détection (couple en conduite Ts) provenant du capteur de couple en conduite 2 par l'intermédiaire du convertisseur AC 54, et la section de calcul de courant cible 51 fixe le courant cible IMT, par exemple, en effectuant un calcul cartographique (à savoir un calcul en utilisant une carte) conformément à la caractéristique de la figure 3 (étape S1). De plus, l'UC 50 lit le courant détecté IMS à partir de la partie de détection de courant de moteur 7 par l'intermédiaire du convertisseur AC 54 (étape S2). Ultérieurement, la section de soustraction 58 calcule la déviation de courant DI entre le courant cible IMT et le courant détecté IMS (étape S3), et la section de commande d'entraînement 52 exécute un traitement de calcul en utilisant un algorithme de commande de réaction tel que la commande PI, etc., sur la base de la déviation de courant DI, et décide une tension d'impression Va au moteur 4 (étape S4). Ci-après, le moteur 4 est entraîné pour fonctionner par l'intermédiaire des circuits PWM 56a, 56b et la partie d'entraînement de moteur 6 sur la base de la tension d'impression Va ainsi calculée par l'UC 50. Ensuite, l'UC 50 coopère avec la section de détermination d'opération de régénération 59 et la section de détermination d'anomalie 53 pour exécuter un traitement de détermination d'anomalie pour l'appareil de commande de moteur 1 ou le moteur 4 (étapes S5 à S9) sur la base du courant cible IMT et du courant détecté IMS. Ici, on fera référence en détail au comportement de chaque information détectée au moment du fonctionnement de puissance et de l'opération de régénération liés au traitement dans les étapes S5 à S9 en utilisant la figure 4 et la figure 5. Dans le modèle simple de la figure 4, la force contre-électromotrice ve est générée proportionnellement à la vitesse de rotation w du moteur 4 et dans une direction permettant de diminuer la vitesse de rotation co. De même, le couple de sortie To du moteur 4 est généré proportionnellement à et dans la même direction que le courant d'armature Ia. Ici, la tension d'impression Va [V] au moteur 4 est représentée en utilisant l'inductance d'armature La [H], la résistance d'armature Ra [S2], le courant d'armature la [A], la force contre-électromotrice ve [V] et la vitesse de rotation w [rad/sec], comme montré par l'expression suivante (1). Pd : Va = la • Ra + La • dla/dt - ve = la • Ra + La • dla/dt - Ke • w (1) où Ke est une constante de force contre-électromotrice de moteur [Vs/rad]. Puisque le fonctionnement de puissance et l'opération de régénération du moteur 4 sont définis comme montré sur la figure 5, on découvre à partir de l'expression (1) ci-dessus et de la figure 5 que la force contre-électromotrice du moteur 4 pendant le fonctionnement de puissance de celui-ci est générée dans une direction permettant de diminuer le courant d'armature Ia, à savoir, dans une direction opposée à celle de la tension d'impression Va. Par ailleurs, on découvre que la force contre-électromotrice ve du moteur 4 pendant l'opération de régénération de celui-ci est générée dans une direction permettant d'augmenter le courant d'armature Ia, à savoir, dans la même direction que celle que de la tension d'impression Va. A partir de ce qui précède, on découvre que même si le courant d'armature la est régulé de manière réactive, comme dans le premier mode de réalisation de la présente invention, le courant d'armature la pendant l'opération de régénération a une tendance au dépassement du fait de l'influence de la force contre-électromotrice ve, par rapport à celui qui se produit lors du fonctionnement de puissance. De plus, on découvre en outre que la commande de réaction mentionnée précédemment fonctionne de manière à stabiliser le courant d'armature la pendant l'opération de régénération, moyennant quoi lorsque la vitesse de rotation du moteur w indique une valeur prédéterminée (à savoir, la force contre-électromotrice ve excède la tension d'alimentation de puissance) ou la valeur précédente même si la tension d'impression Va est imprimée au moteur 4 dans une direction opposée à la force contre-électromotrice ou à la tension ve, la tension d'impression Va atteint la tension d'alimentation de puissance et est donc saturée, la force contre-électromotrice ve excède donc la tension d'impression Va et amène ainsi le courant d'armature la à être refoulé vers le côté de l'alimentation. De plus, la section de calcul de courant cible 51 génère uniquement le courant cible IMT sous la forme d'une commande de couple, comme montré sur la figure 3, mais ne génère pas de courant cible pour l'opération de régénération. Toutefois, la direction de rotation du moteur 4 pourrait être appliquée dans une direction opposée à celle du couple de sortie To du moteur 4 du fait de perturbations de couple externes provenant de la charge du moteur 4 (par exemple, les roues avant du véhicule sont remises à une position neutre de conduite du fait d'une force réactive provenant de la surface de la route, etc.). Dans ce cas, le signal de sortie de la section de commande d'entraînement 52 (la tension d'impression Va au moteur 4) est limité et saturé par la tension de la batterie 3, comme précédemment établi, le courant cible IMT et le courant détecté IMS deviennent opposés en polarité l'un à l'autre. En conséquence, en vue de l'opération mentionnée précédemment au moment de l'opération de régénération, lorsqu'il est déterminé dans les étapes S5 à S8 que le moteur 4 est dans un état d'opération de régénération, la section de détermination d'opération de régénération 59 et la section de détermination d'anomalie 53 dans l'UC 50 fixent la valeur du seuil de détermination à une valeur (second seuil de détermination TH2) qui est plus grande que celle au moment du fonctionnement de puissance du moteur 4 (premier seuil de détermination TH1). Ici, la condition de détermination d'anomalie pour l'opération de régénération et celle pour l'opération de fonctionnement de puissance sont commutées, et au même moment le seuil de détermination d'anomalie est également échangé entre le premier seuil de détermination TH1 et le second seuil de détermination TH2. Spécifiquement, lorsqu'il est déterminé que le moteur 4 est en opération de régénération, la microcommande 5 change la condition de détermination de la section de détermination d'anomalie 53 d'une première condition de détermination, qui est une condition de détermination au moment du fonctionnement de puissance du moteur 4, à une seconde condition de détermination, qui est une condition de détermination au moment de l'opération de régénération du moteur 4. De plus, comme il sera décrit ultérieurement, au moment de l'opération de fonctionnement de puissance du moteur 4, la section de détermination d'anomalie 53 génère un signal de détermination d'anomalie lorsque la déviation de courant indique le premier seuil de détermination TH1 ou au-dessus, tandis qu'au moment de l'opération de régénération du moteur 4, la section de détermination d'anomalie 53 génère un signal de détermination d'anomalie lorsque la valeur détectée de courant de moteur indique le second seuil de détermination TH2 (> TH1) ou au-dessus. Tout d'abord, la section de détermination d'opération de régénération 59 compare les polarités du courant cible IMT et du courant détecté IMS l'une par rapport à l'autre, et détermine si les polarités des deux courants sont les mêmes (étape S5). Lorsqu'il est déterminé que les polarités sont les mêmes (à savoir, OUI), on déduit que le moteur 4 est en opération de fonctionnement de puissance, et le flux de commande avance au traitement de détermination d'anomalie (étape S6). Dans l'étape S6, la section de détermination d'anomalie 53 compare le courant détecté IMS et le courant cible IMT l'un par rapport à l'autre, et détermine si la valeur absolue de la déviation de courant DI (= IIMS - IMTI) est plus grande que ou égale au premier seuil de détermination TH1. Dans ce cas, le courant détecté IMS et le courant cible IMT sont égaux en termes de polarité, et donc la présence ou l'absence d'une anomalie peut être déterminée par l'expression suivante (2) étant satisfaite ou non. IIMSI - IIMTI TH1 (2) Lorsqu'il est déterminé que IIMSI - IIMTI < TH1 dans l'étape S6 (à savoir, NON), le moteur 4 est dans un état normal et donc le flux de commande avance à l'étape S10, où on sort du fonctionnement de traitement de la figure 2 après qu'une période prédéterminée s'est écoulée, et on revient à l'étape S1. Par ailleurs, lorsqu'il est déterminé que IIMSI - IIMTI TH1 dans l'étape S106 (à savoir, OUI), le courant détecté IMS dépasse le courant cible IMT par le premier seuil de détermination TH1 ou plus en dépit de l'opération de fonctionnement de puissance, on en déduit donc que le moteur 4 est dans l'état d'occurrence d'anomalie (l'état d'anomalie de câblage telle qu'une faute de mise à la terre, etc.), et génère un signal de détermination d'anomalie temporel. Ultérieurement, au moment où une période prédéterminée T1 [seconde] s'est écoulée avec l'état d'occurrence d'anomalie du moteur 4 maintenu (continué), on en déduit que le moteur 4 est dans l'état de détermination d'anomalie final, et le traitement d'échec est exécuté (étape S7). A ce moment, lorsque le signal de détermination d'anomalie temporel continuependant la période prédéterminée T1 [seconde] ou plus, la sortie des signaux d'entraînement provenant de la section de commande d'entraînement 52 est interrompue. Ici, on note qu'aucun signal de détermination d'anomalie final n'est généré avant qu'une période prédéterminée T1 ne se soit écoulée, et le flux de commande avance donc à l'étape S10, et un retour à l'étape S1 est entrepris de sorte que le traitement mentionné précédemment est exécuté de manière répétée à une période ou un intervalle prédéterminé. Ainsi, on peut supposer que le signal de détermination d'anomalie final généré après qu'une période prédéterminée T1 s'est écoulée dans une étape S7 (après que le signal de détermination d'anomalie a continué pendant la période prédéterminée T1) n'est pas celui qui a satisfait de manière temporaire l'expression (2) ci-dessus sous l'influence d'un bruit ou similaire, mais indique un état d'occurrence d'anomalie de manière fiable. Dans l'étape S7, la section de détermination d'anomalie 53 génère le signal de détermination d'anomalie final afin d'interrompre ainsi une sortie d'entraînement provenant de la section de commande d'entraînement 52 à la partie d'entraînement de moteur 6 par exemple, comme établi précédemment, moyennant quoi les MOSFET 62a à 62d, etc., dans la partie d'entraînement de moteur 6 peuvent être protégés d'un important courant de défaut de mise à la terre. Ci- après, le flux de commande avance à l'étape S10, puis on revient à l'étape S1 après qu'une période prédéterminée s'est écoulée. Par ailleurs, lorsqu'il est déterminé dans l'étape S5 que le courant cible IMT et le courant détecté IMS sont différents en termes de polarité l'un par rapport à l'autre (à savoir, NON), la section de détermination d'opération de régénération 59 suppose que le moteur 4 est en opération de régénération, et détermine la présence ou l'absence d'un échec en changeant la condition de détermination de la section de détermination d'anomalie 53 de la condition de détermination d'anomalie pour l'opération de fonctionnement de puissance (étape S6) à la condition de détermination d'anomalie pour l'opération de régénération (étape S8). Dans ce cas, comme le moteur 4 est dans l'état d'opération de régénération, le courant d'armature la tend au dépassement, comme précédemment établi, ou il est possible que le signal de sortie de la section de commande d'entraînement 52 (la tension d'impression Va au moteur 4) soit saturé au point de rompre la réaction du courant d'armature Ia, de sorte que la déviation de courant (= PSI - IMT I) entre le courant cible IMT et le courant détecté IMS peut excéder le premier seuil de détermination TH1 même si on ne relève aucune anomalie telle qu'un défaut de mise à la terre, etc. En conséquence, la section de détermination d'anomalie 53 n'exécute pas le traitement de détermination d'anomalie (étape S6) en utilisant l'expression (2) précédente, mais exécute à la place, dans l'étape S8, un traitement de détermination d'anomalie concernant la condition selon laquelle la valeur absolue (=IIMSI) du courant détecté pendant l'opération de régénération est plus grande que le second seuil de détermination TH2 (> TH1) ou non. A ce moment, la section de détermination d'anomalie 53 détermine la présence ou l'absence d'une anomalie selon si l'expression suivante (3) est satisfaite ou non. PSI > TH2 (3) Lorsqu'il est déterminé dans l'étape S8 que l'expression (3) ci-dessus est satisfaite (à savoir, OUI), on conclut que le moteur 4 est anormal même en considérant l'opération de régénération de celui-ci, un signal de détermination d'anomalie temporel est donc généré, et le flux de commande avance au traitement d'échec final (étape S9) pendant l'opération de régénération. Spécifiquement, dans l'étape S9, à un point dans le temps où le signal de détermination d'anomalie temporel continue pendant une période prédéterminée T2 [seconde] ou plus, la section de détermination d'anomalie 53 sort un signal de détermination d'anomalie final pour interrompre ainsi la sortie d'entraînement de la section de commande d'entraînement 52 à la partie d'entraînement de moteur 6. A ce moment, le signal de détermination d'anomalie final n'est pas généré jusqu'à ce qu'une période prédéterminée T2 se soit écoulée, et le flux de commande avance à l'étape S10. Ci-après, le flux de commande avance à l'étape S10, puis un retour à l'étape S1 est effectué après qu'une période prédéterminée s'est écoulée. Ainsi, dans l'étape S9, en sortant le signal de détermination d'anomalie final au moment où l'état de détermination d'anomalie temporel continue depuis la période prédéterminée T2, il est possible d'empêcher une détermination incorrecte temporelle résultant du bruit, etc., de sorte que la sortie de la partie d'entraînement de moteur 6 est interrompue uniquement lorsqu'il est déterminé de manière fiable que le moteur 4 est anormal, rendant ainsi possible de protéger le MOSFET 62, etc., du courant de défaut de mise à la terre. De plus, comme établi ci-dessus, le traitement d'attente dans l'étape S10 est inséré dans un trajet de retour à l'étape S1, et une gestion peut donc être effectuée de telle sorte que le traitement mentionné précédemment (étapes S1 à S9) est exécuté à une période ou un intervalle prédéterminé. La figure 6 est une vue explicative qui montre des valeurs de réglage individuelles et des valeurs détectées dans le traitement mentionné ci-dessus (étapes S5 à S9) dans laquelle la relation mutuelle du courant cible IMT, du courant détecté IMS et des premier et second seuils de détermination TH1, TH2 est montrée. Comme cela apparaît clairement à partir de la figure 6, on s'aperçoit qu'en réglant les premier et second seuils de détermination TH1, TH2 à une relation telle que TH1 < TH2 , on effectue une détermination selon laquelle le moteur 4 est anormal (dans un état de défaut), lorsqu'une différence entre le courant cible IMT et le courant détecté IMS pendant l'opération de régénération est grande comparée à celle pendant l'opération de fonctionnement de puissance. Comme décrit ci-dessus, selon le premier mode de réalisation de la présente invention, lorsque le courant cible IMT et le courant détecté IMS sont différents en termes de polarité l'un par rapport à l'autre, il est déterminé que le moteur 4 est dans l'état d'opération de régénération, et au moment de la détermination de l'état d'opération de régénération du moteur 4, la condition de détermination de la section de détermination d'anomalie 53 est changée. Dans ce cas, le seuil de détermination est réglé au second seuil de détermination TH2 qui est plus grand que le premier seuil de détermination TH1, une détermination d'anomalie appropriée peut ainsi être faite en conformité avec l'opération de fonctionnement de puissance et l'opération de régénération du moteur 4. De plus, la section de calcul de courant cible 51 calcule uniquement le courant cible IMT pour le fonctionnement de puissance du moteur 4, et la section de détermination d'anomalie 53 génère un signal de détermination d'anomalie pour interrompre la sortie de la section de commande d'entraînement 52 lorsque le courant détecté IMS (valeur détectée de courant de moteur) dans la direction du fonctionnement de puissance indique une valeur plus grande que le courant cible IMT par le premier seuil de détermination TH1 ou plus, ou lorsque le courant détecté IMS dans la direction de régénération indique une valeur plus grande que le courant cible IMT par le second seuil de détermination TH2 (> TH1) ou plus. En conséquence, il est possible d'atteindre une détermination d'anomalie hautement fiable. Ici, on note que le courant détecté IMS s'écoulant dans la direction opposée au courant cible IMT pendant l'opération de régénération change par rapport à la tension de la batterie 3 et la vitesse de rotation w du moteur 4, le seuil de détermination d'anomalie TH2 peut donc être changé en fonction de la tension de la batterie 3 et de la vitesse de rotation w du moteur 4. A titre d'exemple, lorsque la tension d'alimentation est élevée, une détermination d'anomalie hautement fiable peut être réalisée en changeant chacun des seuils de détermination TH1, TH2 à un côté augmenté. De plus, lorsque la vitesse de rotation w du moteur 4 s'élève jusqu'à une valeur prédéterminée ou au-dessus pendant l'opération de régénération entraînant ainsi l'écoulement d'un courant de régénération important, le second seuil de détermination TH2 pour la détermination d'anomalie est changé à un côté augmenté en fonction de l'augmentation de la vitesse de rotation co, moyennant quoi une détermination d'anomalie hautement fiable peut être réalisée tout en empêchant une détermination incorrecte même au moment où la rotation du moteur 4 augmente pendant l'opération de régénération de celui-ci. Par ailleurs, lorsque le seuil de détermination d'anomalie TH2 n'est pas changé en fonction de la vitesse de rotation w du moteur 4, le traitement de détermination d'anomalie peut être inhibé comme suit. A savoir, lorsque la vitesse de rotation w du moteur 4 indique la valeur prédéterminée ou plus élevée pendant l'opération de régénération du moteur 4 sur le point de saturer la sortie de commande de réaction de la section de commande d'entraînement 52 (la tension d'impression Va au moteur 4), la commande de réaction de courant ne fonctionne pas, rendant ainsi difficile de faire une détermination d'anomalie exacte. En conséquence, l'exécution du traitement de détermination d'anomalie (étapes S5 à S9) par la section de détermination d'anomalie 53 peut être inhibée. En conséquence, une détermination d'anomalie hautement fiable peut être réalisée en empêchant une détermination incorrecte pendant l'élévation de la rotation du moteur 4. Mode de réalisation 2 Dans le premier mode de réalisation cité précédemment, le fonctionnement de puissance et l'opération de régénération du moteur 4 sont déterminés par une comparaison de polarités entre le courant cible IMT et le courant détecté IMS (voir étape S5 sur la figure 2), mais au cas où l'UC 50 est pourvue d'une section de détection de rotation destinée à détecter la vitesse de rotation w du moteur 4, le fonctionnement de puissance et l'opération de régénération du moteur 4 peuvent être déterminés sur la base des polarités du courant détecté IMS et de la vitesse de rotation w du moteur 4 en utilisant une définition comme illustré sur la figure 5. Dans ce cas, l'UC 50 dans la microcommande 5 possède une section de détection de sens de rotation du moteur qui coopère avec le capteur de rotation 9 pour détecter le sens de rotation du moteur 4, et la section de détermination d'opération de régénération 59 détermine que le moteur 4 est en opération de régénération, lorsque le sens de rotation du moteur 4 est différent du sens du courant détecté IMS (la valeur détectée de courant de moteur). La section de détection de sens de rotation du moteur dans l'UC 50 peut détecter le sens de rotation du moteur 4 sur la base de la force contre- électromotrice ve générée par le moteur 4 (voir figure 4) . Ainsi, en déterminant l'opération de régénération avec l'utilisation de la définition (figure 5) sur la base du courant détecté IMS et de la vitesse de rotation w du moteur 4, il est possible de déterminer le changement d'état de fonctionnement du moteur 4 bien avant que le courant détecté IMS soit en dépassement, un moment de détermination d'anomalie dans l'étape S7 sur la figure 2 peut donc être, par exemple, réglé plus court. De plus, l'opération de régénération peut être déterminée en utilisant le courant cible IMT à la place du courant détecté IMS, et en effectuant une comparaison entre la polarité du courant cible IMT et la polarité de la vitesse de rotation co. Ceci est dû au fait qu'un moment suivant jusqu'à ce que le courant détecté IMS soit stabilisé pour suivre le courant cible IMT après que la direction du courant cible IMT a été changée est court dans une mesure satisfaisante comparé à un moment jusqu'à ce que la direction de rotation du moteur 4 soit effectivement changée, et peut donc être ignoré. En d'autres termes, même si un état dans lequel la direction du courant cible IMT a été changée à l'opération de régénération et la commande de réaction de la section de commande d'entraînement 52 tend au dépassement, une période relativement longue est requise jusqu'à ce que la direction de rotation du moteur 4 soit effectivement changée, du fait de l'influence du moment d'inertie de l'armature du moteur 4, donc en comparaison, la période de stabilisation pour la commande de réaction du courant détecté IMS est suffisamment courte et peut être ignorée. Ainsi, dans le cas où l'opération de régénération est déterminée en effectuant une comparaison entre la polarité du courant cible IMT et la polarité de la vitesse de rotation w l'une par rapport à l'autre, il est possible de réduire l'influence du bruit contenu dans le courant détecté IMS. Mode de réalisation 3 Dans le cas où l'appareil de commande de moteur est appliqué au système de conduite comme dans le premier mode de réalisation mentionné précédemment, la relation entre le courant cible IMT et le couple en conduite Ts est généralement représentée par une fonction croissante, comme montré sur la figure 3, donc lorsque le couple en conduite Ts détecté par le capteur de couple en conduite 2 et le courant détecté IMS de la section de détection de courant 7 indiquent des polarités opposées l'une par rapport à l'autre, la section de détermination d'opération de régénération 59 peut déterminer que le moteur 4 est dans l'opération de régénération. En conséquence, des effets opérationnels similaires à ceux cités précédemment sont atteints. Dans ce cas, le moteur 4 est relié au système de conduite du véhicule, et l'UC 50 est pourvue d'une section de détection de couple qui détecte le couple en conduite Ts imprimé au système de conduite, et d'une section de détection de sens de rotation du moteur qui détecte le sens de rotation du moteur 4. De plus, la section de calcul de courant cible 51 calcule le courant cible IMT en fonction du couple en conduite Ts, et la section de détermination d'opération de régénération 59 détermine que le moteur est en opération de régénération, lorsque la direction du couple en conduite Ts est différente du sens de rotation du moteur 4. En outre, dans le cas où il est prévu une section de détection de rotation qui détecte la vitesse de rotation w du moteur 4, comme dans le deuxième mode de réalisation mentionné précédemment, le fonctionnement de puissance et l'opération de régénération peuvent être déterminés sur la base de la polarité du couple en conduite Ts à partir du capteur de couple en conduite 2 et de la polarité de la vitesse de rotation w du moteur 4. Mode de réalisation 4 De plus, lorsque la section de calcul de courant cible 51 génère uniquement le courant cible IMT (commande de couple) pendant l'opération de fonctionnement de puissance, comme dans le premier mode de réalisation mentionné précédemment, l'opération de régénération est atteinte lorsque la tension d'impression Va sous la forme d'une quantité de fonctionnement pour la commande de réaction est augmentée à la tension d'alimentation (à savoir, est saturée), donc lorsque l'on suppose que la tension d'impression Va devient sensiblement la même valeur que la tension d'alimentation et saturée, on peut déterminer que le moteur 4 est en opération de régénération. Dans ce cas, la section de calcul de courant cible 51 calcule uniquement le courant cible IMT pour le fonctionnement de puissance du moteur 4, et lorsque la quantité de fonctionnement pour la commande de réaction du courant détecté IMS (courant de moteur) a été saturée, la section de détermination d'opération de régénération 59 détermine que le moteur 4 est en opération de régénération. De plus, l'UC 50 dans la microcommande 5 est en outre pourvue d'une section de détection de courant d'alimentation (non montrée) destinée à détecter un courant circulant à l'intérieur de l'alimentation (la batterie 3) qui fournit de la puissance électrique à la partie d'entraînement de moteur 6, et lorsque l'état d'un courant s'écoulant à partir de la partie d'entraînement de moteur 6 dans l'alimentation est détecté, la section de détermination d'opération de régénération 59 peut déterminer que le moteur 4 est en opération de régénération. En conséquence, une protection appropriée peut être assurée tout en empêchant une détermination incorrecte pendant l'opération de régénération du moteur 4, comme établi précédemment. Bien qu'une variété de types de sections bien connues soit considérée comme la section de détection de courant d'alimentation, on peut employer, par exemple, une résistance additionnelle (non montrée) qui est insérée entre la batterie 3 et la partie d'entraînement de moteur 6 s'il existe une marge dans le volume de l'appareil de commande de moteur 1. Dans ce cas, lorsque l'état de flux arrière du courant à partir du moteur 4 à la batterie 3 est détecté par l'intermédiaire de l'action de la résistance additionnelle, une détermination peut être effectuée selon laquelle le moteur 4 est en opération de régénération. De plus, dans le cas où la tension d'impression Va est limitée à une valeur de limite prédéterminée ou en dessous de manière à protéger la partie d'entraînement de moteur 6 ou similaire avant que la tension d'impression Va atteigne la tension d'alimentation, l'opération de régénération du moteur 4 peut être déterminée en comparant la tension d'impression Va avec une valeur de limite prédéterminée. En outre, dans les modes de réalisation un à quatre mentionnés précédemment, le traitement destiné à déterminer si une période prédéterminée s'est écoulée ou non (étape S7 sur la figure 2) est prévu afin d'empêcher une détermination incorrecte sur la base d'un signal de détermination d'anomalie temporel, mais lorsque l'influence du bruit, etc., peut être ignorée, la détermination d'anomalie peut être effectuée d'un coup sans attendre l'écoulement de la période prédéterminée. Tandis que l'invention a été décrite en termes de modes de réalisation préférés, l'homme du métier reconnaîtra que l'invention peut être mise en pratique avec des modifications dans le cadre de l'esprit et de la portée des revendications annexées
Appareil de commande de moteur pour protéger les éléments de circuit d'une manière appropriée tout en empêchant une détermination d'anomalie incorrecte lorsqu'un moteur est en opération de régénération, etc. L'appareil comprend une section de calcul de courant cible (51), une section de commande d'entraînement (52) qui génère un signal d'entraînement sur la base d'une déviation de courant DeltaI entre un courant cible (IMT) et un courant détecté (IMS), une section de détermination d'anomalie (53) qui génère un signal de détermination d'anomalie sur la base du courant cible (IMT) et du courant détecté (IMS), et une section de détermination d'opération de régénération (59) qui détermine si le moteur (4) est dans un état d'opération de régénération ou non.
1. Appareil (1) de commande de moteur (4) comprenant : une partie (6) d'entraînement de moteur (4) qui 5 fournit un courant de moteur au moteur ; une partie (7) de détection de courant de moteur qui détecte ledit courant de moteur ; et une partie de commande (5) à laquelle une valeur détectée de courant de moteur provenant de ladite section 10 de détection de courant de moteur est entrée, et qui sort un signal d'entraînement à ladite partie d'entraînement de moteur ; ladite partie de commande (5) comprenant : une section (51) de calcul de valeur de commande qui 15 calcule une valeur de commande de courant de moteur correspondant à une valeur cible dudit courant de moteur ; et une section (53) de détermination d'anomalie qui génère un signal de détermination d'anomalie lorsqu'une 20 différence entre ladite valeur de détection de courant de moteur et ladite valeur de commande de courant de moteur indique une valeur plus grande que ou égale à un seuil de détermination prédéterminé ; dans lequel ledit courant de moteur est commandé d'une 25 manière réactive de sorte à faire coïncider ladite valeur de détection de courant de moteur avec ladite valeur de commande de courant de moteur ; ladite partie de commande (5) comprend en outre une section (59) de détermination d'opération de régénération 30 qui détermine si ledit moteur est dans un état d'opération de régénération ou non ; et lorsqu'il est déterminé que ledit moteur est dans une opération de régénération, ladite partie de commande règleledit seuil de détermination à une valeur plus grande que celle durant une opération de fonctionnement de puissance dudit moteur. 2. Appareil de commande de moteur selon la 1, dans lequel lorsque la polarité de ladite valeur détectée de courant de moteur est différente de la polarité de ladite valeur de commande de courant de moteur, ladite section de détermination d'opération de régénération détermine que ledit moteur est dans une opération de régénération. 3. Appareil de commande de moteur selon la 1, dans lequel ladite partie de commande (5) comprend en outre une section de détection de sens de rotation du moteur qui détecte le sens de rotation dudit moteur ; et lorsque le sens de rotation dudit moteur est différent de la direction de ladite valeur détectée de courant de moteur, ladite section de détermination d'opération de régénération détermine que ledit moteur est dans une opération de régénération. 4. Appareil de commande de moteur selon la 1, dans lequel ladite partie de commande (5) comprend en outre une section de détection de sens de rotation du moteur qui détecte le sens de rotation dudit moteur ; et lorsque le sens de rotation dudit moteur est différent de la direction de ladite valeur de commande de courant de moteur, ladite section de détermination d'opération de régénération détermine que ledit moteur est dans une opération de régénération. 5. Appareil de commande de moteur selon la 1, dans lequel ledit moteur est relié à un système de conduite d'un véhicule ; ladite partie de commande (5) comprend en outre une section de détection de couple qui détecte un couple en conduite appliqué audit système de conduite ; lorsque la direction de ladite valeur détectée de courant de moteur est différente de la direction dudit couple en conduite, ladite section de détermination d'opération de régénération détermine que ledit moteur est dans une opération de régénération. 6. Appareil de commande de moteur selon la 1, dans lequel ledit moteur (4) est relié à un système de conduite d'un véhicule ; ladite partie de commande (5) comprend en outre : une section de détection de couple qui détecte un couple en conduite appliqué audit système de conduite ; et une section de détection de sens de rotation du moteur qui détecte le sens de rotation dudit moteur ; lorsque la direction dudit couple en conduite est différente du sens de rotation dudit moteur, ladite section de détermination d'opération de régénération détermine que ledit moteur est dans une opération de régénération. 7. Appareil de commande de moteur selon la 1, dans lequel ladite section de calcul de valeur de commande calcule uniquement la valeur de commande de courant de moteur pour l'opération de fonctionnement de puissance dudit moteur ; etlorsqu'une quantité d'opération pour une commande de réaction dudit courant de moteur est saturée, ladite section de détermination d'opération de régénération détermine que ledit moteur est dans une opération de régénération. 8. Appareil de commande de moteur selon la 1, dans lequel ladite partie de commande (5) comprend en outre une section de détection de courant d'alimentation qui détecte l'état du courant circulant à l'intérieur de l'alimentation qui fournit la puissance électrique à ladite partie d'entraînement de moteur ; lorsque l'état du courant circulant de ladite section d'entraînement de moteur dans ladite alimentation est détecté, ladite section de détermination d'opération de régénération détermine que ledit moteur est dans une opération de régénération. 9. Appareil de commande de moteur selon la 1, dans lequel ladite section de calcul de valeur de commande calcule uniquement une valeur de commande de courant de moteur pour l'opération de fonctionnement de puissance dudit moteur et ladite section de détermination d'anomalie fixe un premier seuil de détermination pendant l'opération de fonctionnement de puissance dudit moteur, fixe un second seuil de détermination plus grand que ledit premier seuil de détermination pendant l'opération de régénération dudit moteur, et génère un signal de détermination d'anomalie lorsque la valeur détectée de courant de moteur dans la direction du fonctionnement de puissance indique une valeurplus grande que ladite valeur de commande de courant de moteur par ledit premier seuil de détermination ou plus, ou lorsque la valeur détectée de courant de moteur dans la direction de régénération indique une valeur plus grande que ladite valeur de commande de courant de moteur par ledit second seuil de détermination ou plus. 10. Appareil de commande de moteur selon la 1, dans lequel ladite partie de commande (5) comprend en outre : une section de détection de rotation qui détecte la vitesse de rotation dudit moteur ; et une section de détection de tension qui détecte la tension d'alimentation d'une alimentation qui fournit la 15 puissance électrique audit moteur ; dans lequel ledit seuil de détermination est réglé de manière variable en fonction de ladite vitesse de rotation et de ladite tension d'alimentation. 20 11. Appareil de commande de moteur selon la 10, dans lequel ladite partie de commande (5) comprend en outre une section d'interruption de détermination d'anomalie qui sert à inhiber le traitement de détermination d'anomalie de 25 ladite section de détermination d'anomalie lorsque la vitesse de rotation dudit moteur indique une valeur prédéterminée ou plus. 12. Appareil de commande de moteur selon la 30 1, dans lequel ladite section de commande d'entraînement interrompt la sortie dudit signal d'entraînement en réponse audit signal de détermination d'anomalie. 13. Appareil de commande de moteur selon la 1, dans lequel lorsque ledit signal de détermination d'anomalie a été généré en continu sur une période prédéterminée, ladite section de détermination d'anomalie génère un signal de détermination d'anomalie final. 14. Appareil de commande de moteur selon la 1, dans lequel ladite partie de commande (5) comprend en outre : une section de soustraction (58) qui calcule une déviation de courant entre ladite valeur de commande de courant de moteur et ladite valeur détectée de courant de moteur ; et une section de commande d'entraînement (52) qui génère ledit signal d'entraînement sur la base de ladite déviation de courant ; dans lequel lorsqu'il est déterminé que ledit moteur est dans une opération de régénération, ladite commande change une condition de détermination de ladite section de détermination d'anomalie d'une première condition de détermination pendant le fonctionnement de puissance dudit moteur à une seconde condition de détermination ; et ladite section de détermination d'anomalie (53) fixe un premier seuil de détermination pendant l'opération de fonctionnement de puissance dudit moteur, fixe un second seuil de détermination qui est plus grand que ledit premier seuil de détermination pendant l'opération de régénération dudit moteur, génère ledit signal de détermination d'anomalie lorsque ladite déviation de courant indique une valeur supérieure ou égale audit premier seuil de détermination pendant l'opération de fonctionnement de puissance dudit moteur, et génère ledit signal dedétermination d'anomalie lorsque ladite valeur détectée de courant de moteur indique une valeur supérieure ou égale audit second seuil de détermination durant l'opération de régénération dudit moteur.
B,H
B62,H02
B62D,H02H,H02P
B62D 5,B62D 6,B62D 119,H02H 7,H02P 7
B62D 5/04,B62D 6/00,B62D 119/00,H02H 7/00,H02P 7/29
FR2895172
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF DE CODAGE D'UN FLUX VIDEO CODE SUIVANT UN CODAGE HIERARCHIQUE, FLUX DE DONNEES, PROCEDE ET DISPOSITIF DE DECODAGE ASSOCIES
20,070,622
La presente invention concerne un procede et un dispositif de codage d'un flux video code suivant un codage hierarchique (en anglais "scalable video stream"), ainsi qu'un procede et un dispositif de decodage associes. Elie appartient au domaine de la transmission video sur un reseau. Le developpement des reseaux de communication mobiles et fixes devrait permettre ('apparition de nombreuses applications de transmission video. Ces applications ne se repandront toutefois que si leur qualite est acceptable pour I'utilisateur. Or ('augmentation du trafic sur les reseaux entraine en parallele une augmentation des erreurs de transmission, qui sont dues soit a des congestions du reseau (provenant d'une surcharge de celui-ci), soit a des interferences qui perturbent la transmission. En pratique, ces erreurs peuvent titre des erreurs de bits, voire des pertes de paquets de transmission. Lorsqu'une erreur de transmission se produit, certaines applications peuvent se permettre de retransmettre les donnees erronees. Les applications de type temps reel, telles que la videocommunication, sont quanta elles en general trop contraintes par le temps pour accepter des retransmissions. II est alors necessaire de prendre des dispositions pour rendre plus robuste le flux de donnees a priori, c'est-a-dire avant la transmission des donnees. On s'interesse ici en particulier a rendre plus robuste les flux de type MPEG-4 partie '10 amendement 1, appele aussi SVC (de I'anglais "Scalable Video Coding"). Ce type de format, dont des aspects sont encore en cours de normalisation, permet la generation de videos finement decomposables en differents niveaux, permettant de s'adapter finement aux conditions de transmission. Ainsi, a titre d'exemple nullement limitatif, ('invention vise des applications domestiques de transmission d'un emetteur vers un recepteur. Les unites emettrices et receptrices seront des systemes embarques potentiellement mobiles. L'unite emettrice aura des capacites de stockage qui lui permettront de stocker des videos apres leur acquisition et leur compression et des capacites de codage en temps reel. Un utilisateur pourra demander la visualisation de videos sur une unite receptrice de visualisation. Pour cela, une connexion sera creee entre I'emetteur et le recepteur. Un premier echange d'informations entre I'emetteur et le recepteur permettra a I'emetteur de connaitre la nature du recepteur, ses capacites et les souhaits de I'utilisateur. Ces premieres informations pourront decrire le recepteur en termes de capacite de calcul globate, d'affichage et de decodage. D'autres informations seront echangees durant la transmission. A la difference des informations transmises a ('Initialisation, ces informations seront remises a jour regulierement. Elles decriront ('evolution des capacites du recepteur aussi bien en termes de reception qu'en termes de capacite de calcul reelle. L'analyse de ces informations pourra inciter l'emetteur a adapter la video. L'adaptation de la video n'est efficace qu'en cas d'etat stable. Celleci ne permet pas de traiter les periodes de transition entre deux Mats. Lorsque par exemple les capacites de calcul diminuent, des pertes risquent de se produire tant que I'emetteur n'aura pas ete averti du changement. L'invention proposee vise a anticiper sur des pertes eventuelles de donnees. Nous modifions la methode d'encodage classique proposee dans la norme SVC afin de limiter les propagations d'erreurs entre les images. On donne ci-dessous une description rapide de la norme SVC, qui est definie dans la partie 10, amendement 1 de la norme MPEG-4. Pour une description plus approfondie, on se reportera utilement au document de J. REICHEL, H. SCHWARTZ et M. WIEN intitule "Joint Scalable Video Model JSVM-3", Poznan, juillet 2005, disponible par exemple sur Internet a I'adresse suivante : http://ftp3.itu.int/av-arch/jvt-site/2005_07_Poznan/JVT-P202r1.zip. La norme SVC est depuis quelques mois traitee comme une extension de la norme H264, dont on pourra trouver une description dans le document de G. SULLIVAN, T. WIEGAND, D. MARPE et A. LUTHRA intitule "Text of ISO/IEC 14496-10 Advanced Video Coding", 361e edition. La norme SVC complete la norme H264 en introduisant des outils de codage hierarchique (en anglais "scalability') spatial, temporel et en qualite. Ces niveaux de codage hierarchique seront imbriques dans un meme flux, le niveau de base etant en general compatible avec la norme H264 (et donc en general code en boucle fermee selon la distinction decrite dans la suite). Deux technologies sont envisagees pour le codage des flux SVC, chaque technologie s'appuyant sur des blocs de pixels comme unite de base de codage : le codage en boucle ouverte et le codage en boucle fermee. La technique de codage en boucle ouverte est fondee sur un filtrage temporel compense en mouvement (en anglais "Motion Compensated Temporal Filtering" ou MCTF). Coder en boucle ouverte signifie que ce sont les images de la sequence d'origine qui sont utilisees comme references pour la prediction de mouvement dans le codeur. Cette technique est illustree sur I'organigramme de Ia figure 1. Elie debute a I'etape E100 par la creation d'un groupe d'images successives (en anglais "Group Of Pictures", GOP). Ces groupes peuvent etre de tailles variables. Cette etape est suivie de I'etape E101 au cours de laquelle on procede a une estimation de mouvement. On poursuit par un filtrage temporel compense en mouvement (etapes E103, E105) base sur un schema de filtrage par augmentation (en anglais "lifting") illustre sur la figure 2. Ce filtrage debute par une transformee polyphase representee par Ies etapes E201, E203a et E203b. Ces etapes separent les echantillons (pixels) pairs S2k et impairs S2k+1. Ces etapes sont suivies de I'etape E205 qui consiste a proceder a la prediction des echantillons impairs par les echantillons pairs. Cette prediction est representee par ['equation (2.2), dans laquelle s[x,k] est I'echantillon a Ia position spatiale x dans ('image k du GOP et m1 et m2 sont les vecteurs de mouvement obtenus tors de I'etape El01 d'estimation de mouvement de la figure 1. L'etape E205 est suivie de I'etape E207 au cours de laquelle on soustrait la prediction de I'echantillon impair a la valeur de cet echantillon (equation (2.1), dans laquelle P designe la prediction). Notons que les echantillons issus de cette etape sont des echantillons de hautes frequences. L'etape E207 est suivie de I'etape E209 au cours de laquelle on procede a Ia mise a jour des echantillons pairs. Pour cela, on applique ('equation (2.4) aux echantillons de hautes frequences issus de I'etape E207. On ajoute le resultat aux echantillons pairs a ('&tape E211 (equation (2.3)). Notons que les echantillons obtenus a I'etape E211 sont des echantillons de basses frequences. En reference a la figure 1, le codage SVC se poursuit par I'etape E107 au cours de laquelle une transformation spatiale de type en cosinus discret (en anglais "Discrete Cosine Transform", DCT) entiere est appliquee aux images hautes frequences. Cette &tape est suivie de I'etape E109 qui consiste a tester le nombre d'images basses frequences restantes. Si ce nombre est different de 1, on retourne a I'&tape E101 pour traiter les images basses frequences restantes. Cette &tape est suivie par les &tapes E103, E105 et E107 deja decrites. S'il ne reste qu'une image basse frequence, on applique la transformee spatiale sur toutes les images restantes (basses et hautes frequences) et le codage se termine a I'etape El 11 avant de passer au GOP suivant. II est a noter que dans le codage en boucle ouverte, le decodeur n'aura pas les memes images de reference que le codeur tors de la compensation en mouvement. La technique de codage en boucle fermee est illustree par I'organigramme de la figure 3. En video, on appelle codage en boucle fermee un systeme de codage dans Iequel les images utilisees comme references pour Ia prediction de mouvement sont des images codees et decodees. Ainsi, le decodeur pourra avoir la meme reference que le codeur. Le codage en boucle fermee de la norme SVC utilise une transformation du GOP en images dites B-hierarchiques, bien connues de I'homme du metier. Comme le montre la figure 3, on commence par creer un GOP de N = 2n-1 images (&tape E301). Cette &tape est suivie de I'etape E303 consistant a classer les images en n niveaux de hierarchie. Lors de cette &tape, la premiere image du GOP est affectee au niveau de hierarchie 1. On monte ensuite en hierarchie en multipliant la frequence temporelle des images (c'est-a-dire le nombre d'images par intervalle de temps) par deux a chaque niveau de hierarchie, chaque image d'un niveau de hierarchie x etant a &gale distance des deux images les plus proches du niveau x-1. L'etape E303 est suivie de I'etape E305 au cours de laquelle on initialise une variable entiere k a la valeur 1. On verifie ensuite que k n'a pas atteint le nombre de niveaux de hierarchie n (test E307). Si ce n'est pas le cas, on procede a I'estimation de mouvement/compensation de mouvement pour chaque image du niveau k (etape E309). Lorsque k=1, la seconde image du niveau est predite a partir de la premiere image de ce niveau. Lorsque k est superieur a 1, chaque image du niveau est predite a partir des deux images I'encadrant prises dans le niveau k-1. L'etape E309 est suivie de I'etape E311 qui consiste a proceder au calcul du residu (difference entre ('image d'origine et sa prediction), puis de I'etape E313 qui consiste a appliquer une transformation spatiale de type DCT sur chaque bloc de pixels de ('image de residu. Cette etape est suivie de I'etape E315 qui consiste a incrementer k de 1. L'etape E307 est suivie de I'etape de fin E317 si k atteint n. L'algorithme de codage s'arrete en effet tors de cette etape et passe au codage 15 du GOP suivant. La norme SVC a ete definie pour coder un flux video sous la forme de plusieurs niveaux de hierarchie. En general, le niveau de base du flux SVC est code en boucle fermee afin de rester compatible avec la norme H264. Les niveaux d'amelioration sont quanta eux soit codes en boucle ouverte, soit 20 codes en boucle fermee comme la base. Les niveaux d'amelioration peuvent augmenter la frequence temporelle, la resolution spatiale et la qualite des niveaux de base. Afin d'alleger ('expose, on ne mentionne pas dans la suite les niveaux d'amelioration en qualite, mais its pourraient naturellement titre utilises dans le cadre de ('invention. 25 Afin d'augmenter les performances en compression, la norme SVC prevoit de predire un niveau de hierarchie spatiale k a partir d'un niveau spatial de hierarchie inferieure. On pourra ainsi predire la texture et le mouvement d'un niveau k a partir d'informations d'un niveau inferieur. On pane de prediction de texture inter-niveaux (en anglais "inter-layer texture prediction") et de prediction 30 de mouvement inter-niveaux (en anglais "inter-layer motion prediction"). Afin d'augmenter le gain en compression, une contribution recente a Ia norme a propose un schema permettant la prediction inter-niveaux Irsque les niveaux ont des frequences temporelles differentes. En effet, dans ce cas, les images d'un niveau de hierarchie k peuvent ne pas avoir de correspondant ayant la meme reference temporelle dans le niveau inferieur. Lorsque c'est le cas, on cree une image virtuelle a partir des images presentes dans le niveau inf&rieur. Les images du niveau k n'ayant pas de correspondant sont alors predites a partir des images virtuelles. Les figures 4 et 5 representent deux flux SVC constitues de deux niveaux de hi&rarchie spatio-temporelle. Dans les deux cas, le niveau de base est code avec des images B-hierarchiques (notees "B" sur les figures 4 et 5). Le niveau d'amelioration double la resolution spatiale et la frequence temporelle. Sur la figure 4, le niveau d'amelioration est code en boucle ouverte avec un filtrage temporel compense en mouvement (MCTF) avec &tape de mise a jour. Par ailleurs, pour memoire, trois types d'images video sont Minis par la norme MPEG : les images intra (type I), n'ayant pas de reference dans une image precedente ou suivante ; les images obtenues par prediction avant (type P), codees par rapport a une image de reference precedente ; et les images bipredites (type B), codees par rapport a une image de reference precedente et a une image de reference suivante. Sur la figure 4, les images L3, H3, H2, HI et HO ainsi que les images Bx (x = 1, 2, 3) sont les images codees dans le train binaire du flux SVC. Les images L0, LI et L2 sont generees lors du codage mais ne sont pas conservees dans le train binaire final. Les images representees en pointilles dans la figure ne sont donc pas codees. La figure 5 represente un niveau d'amelioration code avec des images B-hierarchiques. Les images El a E17 et I, P, B1, B2 et B3 sont toutes conservees dans le train binaire final. Les images virtuelles sont illustrees en pointilles et ne sont pas codees. Sur les deux figures, les fleches representent le sens de prediction. Par exemple, sur la figure 4, ('image 1 est predite a partir des images 2, 3 et 4. L'image 6 est mise a jour grace aux images 1, 2 et 5. L'image B1 est predite a partir des images I et P, etc. Dans les systemes de codage de ce type, qui sont comme on I'a vu bases sur un grand nombre de modes de prediction, de grandes dependances existent entre les images au benefice des performances en compression qui font ('objet principal des developpements de ces systemes. Ces grandes dependances peuvent toutefois devenir tres dommageables pour des applications pratiques de transmission video. En effet, plus on augmente les dependances, plus on augmente la fragilite du flux. La perte des donnees correspondant a une image tors de la transmission sur un canal a pertes peut alors se traduire par la perte de nombreuses images dans le niveau de base comme dans le niveau d'amelioration. Par exemple, dans le cas illustre en figure 5, la perte de !'image bi-predite B1 dans le niveau de base provoque, du fait des dependances, la perte de six autres images dans le niveau de base et de quinze images dans le niveau d'amelioration. Peu de schemas ont ete proposes dans la litterature pour augmenter la robustesse aux pertes de paquets des flux video de type SVC. Recemment, I'article "Error resilient video coding using motion compensated temporal filtering and embedded multiple description scalar quantizers", de F. Verdicchio, A. Munteanu, A. Gavrilescu, J. Cornalis et P. Schelkens (ICIP 2005), propose d'ajouter une etape de codage par descriptions multiples a la suite du codage par MCTF dans SVC. Deux descriptions de chaque image sont generees par une quantification de type MDSQ (de I'anglais "multiple description scalar quantization'). Les deux descriptions sont redondantes, chacune transportant de ''information relative a I'autre description. Ainsi, si une des descriptions est perdue, elle pourra etre approximee par I'autre description. Ce schema est toutefois complexe et assez peu performant en termes de compression. En effet, ce schema ajoute une etape supplementaire tors de I'encodage et du decodage, et laisse deliberement de la redondance dans le train binaire, ce qui augmente le debit. L'invention vise au contraire un schema de codage qui permette d'augmenter la robustesse aux erreurs en limitant la propagation d'erreurs, sans toutefois compromettre les performances en compression ou augmenter la complexite de ('ensemble. L'invention propose ainsi un procede de codage d'une sequence video sous forme d'un niveau de base et d'un niveau d'amelioration, un groupe d'images du niveau de base comprenant des images d'extremite codees intra ou mono-pi-Mites et des images bi-predites, le niveau d'amelioration comprenant au moins une image sans correspondant temporel dans le niveau de base, caracterise par une etape de codage predictif de ladite image sans correspondant temporel en faisant reference a une pluralite d'images, chaque image de ladite pluralite etant une image du niveau d'amelioration sans correspondant temporel dans le niveau de base ou une image du niveau d'amelioration correspondant temporellement a une image d'extremite. On propose ainsi une organisation particuliere de I'encodage grace a laquelle des pertes de donnees ou erreurs sur les images bi-predites du flux de base n'auront pas de consequence sur les images du flux d'amelioration qui n'ont pas de correspondant temporel dans le niveau de base. On peut remarquer que cette solution ne necessite pas ('utilisation d'images virtuelles qui augmentent les dependances entre images sans pour autant apporter un gain significatif en compression. On peut prevoir une etape de codage d'au moins une image du niveau d'amelioration correspondant temporellement a une image du niveau de base en faisant reference a celle-ci afin par exemple d'ameliorer la compression. On peut prevoir egalement une etape de codage d'au moins une image du niveau d'amelioration correspondant temporellement a une image du niveau de base en faisant reference a au moins une image sans correspondant temporel dans le niveau de base. Cette solution limite encore les dependances entre niveau d'amelioration et niveau de base, et par consequence les consequences de pertes de donnees dans le niveau de base. Le codage de ladite image du niveau d'amelioration correspondant temporellement a une image d'extremite peut etre realise en reference a celle- ci. On peut par ailleurs mettre en oeuvre une etape de determination comme image d'ancrage d'une image du niveau d'amelioration sans correspondant temporel dans le niveau de base et voisine temporellement d'une image du niveau de base bi-predite en reference aux images d'extremite. Cette image d'ancrage peut ainsi jouer le role d'une image centrale (du type d'une image bi-predite B1) sans toutefois dependre du niveau de base. L'etape de determination peut comprendre une etape de selection de ('image optimisant un critere debit-distorsion parmi les images du niveau d'amelioration sans correspondant temporel dans le niveau de base et voisines temporellement de ('image du niveau de base bi- predite en reference aux images d'extremite. En effet, on peut ainsi realiser le codage des images du niveau d'amelioration, sans correspondant temporel dans le niveau de base et situees temporellement entre ('image d'ancrage et une image d'extremite, sur la base de ('image d'ancrage et de ('image du niveau d'amelioration correspondant temporellement a cette image d'extremite. Selon un premier mode de realisation, on applique un codage en boucle fen-nee a ('ensemble forme par les images du niveau d'amelioration sans correspondant temporel dans le niveau de base et les images du niveau d'amelioration correspondant temporellement aux images d'extremite. La prediction temporelle d'une image du niveau d'amelioration sans correspondant temporel dans le niveau de base, en faisant reference a une image du niveau d'amelioration sans correspondant temporel dans le niveau de base et a une image du niveau d'amelioration correspondant temporellement a une image d'extremite, peut alors comprendre une etape de calcul d'une moyenne ponderee des deux differences calculees par rapport aux deux images de reference utilisees, la ponderation prenant en compte les distances temporelles entre Ies images. On tient ainsi compte du fait que les images codees en boucle fen-nee ne sont pas equi-reparties temporellement. Selon un second mode de realisation, on applique un codage en boucle ouverte utilisant un filtrage temporel compense en mouvement a ('ensemble forme par les images du niveau d'amelioration sans correspondant temporel dans le niveau de base et les images du niveau d'amelioration correspondant temporellement aux images d'extremite. Le filtrage temporel en reference a une image du niveau d'amelioration sans correspondant temporel dans le niveau de base et a une image du niveau d'amelioration correspondant temporellement a une image d'extremite peut alors titre pondere par les distances temporelles separant Ies images, ici egalement pour tenir compte du fait que Ies images considerees ne sont pas necessairement equi-reparties temporellement. La structure du codage ainsi proposee est codee dans le flux video, par exemple par ('indication des images sur la base desquelles ('image a decoder est pi-Mite. Le procede de decodage utilise pour decoder le flux video reprendra donc la structure proposee par ('invention. Ainsi, ['invention propose egalement un procede de decodage d'une sequence video revue sous forme d'un niveau de base et d'un niveau d'amelioration, un groupe d'images du niveau de base comprenant des images d'extremite codees intra ou mono-pi-Mites et des images bi-predites, le niveau d'amelioration comprenant au moins une image sans correspondant temporel dans le niveau de base, caracterise par une etape de decodage predictif de ladite image sans correspondant temporel en faisant reference a une pluralite d'images, chaque image de ladite pluralite etant une image du niveau d'amelioration sans correspondant temporel dans le niveau de base ou une image du niveau d'amelioration correspondant temporellement a une image d'extremite. L'invention propose egalement un procede de transmission d'une sequence video sur un canal de transmission, caracterise en ce qu'iI comprend les etapes suivantes : -estimation des pertes sur le canal de transmission ; - codage de la sequence video selon un procede de codage tel que presente ci-dessus, dans Iequel le mode de codage d'un macro-bloc d'une image ayant un correspondant temporel dans le niveau de base est determine en fonction des pertes estimees ; - emission de la sequence codee Dans le meme but que celui indique plus haut, la presente invention propose un dispositif de codage d'une sequence video sous forme d'un niveau de base et d'un niveau d'amelioration, un groupe d'images du niveau de base comprenant des images d'extremite codees intra ou mono-predites et des images bi-predites, le niveau d'amelioration comprenant au moins une image sans correspondant temporel dans le niveau de base, caracterise par des moyens de codage predictif de ladite image sans correspondant temporel en faisant reference a une pluralite d'images configures de telle sorte que chaque image de ladite pluralite est une image du niveau d'amelioration sans correspondant temporel dans le niveau de base ou une image du niveau d'amelioration correspondant temporellement a une image d'extremite. L'invention propose egalement un dispositif de transmission d'une sequence video sur un canal de transmission, caracterise en ce qu'iI comprend des moyens d'estimation des pertes sur le canal de transmission, un dispositif de codage de la sequence video tel que mentionne ci-dessus, avec des moyens pour determiner le mode de codage d'un macro-bloc d'une image ayant un correspondant temporel dans le niveau de base en fonction des pertes estimees et des moyens d'emission de la sequence codee. De maniere correlative, !'invention propose un dispositif de decodage d'une sequence video revue sous forme d'un niveau de base et d'un niveau d'amelioration, un groupe d'images du niveau de base comprenant des images d'extremite codees intra ou mono-predites et des images bi-predites, le niveau d'amelioration comprenant au moins une image sans correspondant temporel dans le niveau de base, caracterise par des moyens de decodage predictif de ladite image sans correspondant temporel en faisant reference a une pluralite d'images configures de telle sorte que chaque image de ladite pluralite est une image du niveau d'amelioration sans correspondant temporel dans le niveau de base ou une image du niveau d'amelioration correspondant temporellement a une image d'extremite. L'invention propose en outre un flux de donnees representant une sequence video sous forme d'un niveau de base et d'un niveau d'amelioration, un groupe d'images du niveau de base comprenant des images d'extremite codees intra ou mono-pi-Mites et des images bi-predites, le niveau d'amelioration comprenant au moins une image sans correspondant temporel daps le niveau de base, caracterise en ce que ladite image sans correspondant temporel est codee de maniere predictive en faisant reference a une pluralite d'images, chaque image de ladite pluralite etant une image du niveau d'amelioration sans correspondant temporel dans le niveau de base ou une image du niveau d'amelioration correspondant temporellement a une image d'extremite. La presente invention vise aussi un moyen de stockage d'informations lisible par un ordinateur ou un microprocesseur conservant des instructions d'un programme informatique, permettant la mise en oeuvre d'un procede tel que ci-dessus. La presente invention vise aussi un moyen de stockage d'informations amovible, partiellement ou totalement, lisible par un ordinateur ou un microprocesseur conservant des instructions d'un programme informatique, permettant la mise en oeuvre d'un procede tel que ci-dessus. La presente invention vise aussi un produit programme d'ordinateur pouvant etre charge dans un appareil programmable, comportant des sequences d'instructions pour mettre en ceuvre un procede tel que ci-dessus, lorsque ce programme est charge et execute par ('appareil programmable. Les caracteristiques particulieres et les avantages du procede de decodage, des dispositifs de codage et de decodage, du flux de donnees, des moyens de stockage et du produit programme d'ordinateur etant similaires a ceux du procede, ils ne sont pas repetes ici. D'autres aspects et avantages de ('invention apparaitront a la lecture de la description detaillee qui suit d'un mode particulier de realisation, donne a titre d'exemple non limitatif. La description se refere aux dessins qui I'accompagnent, dans lesquels : - Ia figure 1, deja decrite, est un organigramme illustrant les principales etapes d'un processus de codage en boucle ouverte connu en soi ; - Ia figure 2, deja decrite, represente de fagon schematique I'etape de filtrage temporel compense en mouvement comprise dans le processus de codage de la figure 1 ; - Ia figure 3, deja decrite, est un organigramme illustrant Ies principales etapes d'un processus de codage en boucle fermee connu en soi ; - la figure 4, deja decrite, represente de fagon schematique un exemple de codage en boucle ouverte d'un flux video conforme a la norme SVC, connu en soi ; - la figure 5, deja decrite, represente de fagon schematique un exemple de codage en boucle fen-nee d'un flux video conforme a la norme SVC, connu en soi ; - la figure 6 est un organigramme illustrant Ies principales etapes d'un processus de codage en boucle fen-nee tel que propose par ('invention ; - Ia figure 7 illustre un exemple de mise en ceuvre de I'etape de codage des images du niveau d'amelioration n'ayant pas de correspondant temporel dans le niveau de base ; - la figure 8 represente de fagon schematique un exemple de codage 20 en boucle fermee d'un flux video conformement aux enseignements de ('invention ; - les figures 9 et 10 illustrent les consequences Iimitees de la perte d'une image du niveau de base obtenues grace a ('invention ; -la figure 11 est un organigramme illustrant les principales etapes d'un 25 processus de codage en boucle ouverte tel que propose par ('invention ; -la figure 12 represente de fagon schematique un exemple de codage en boucle ouverte d'un flux video conformement aux enseignements de ('invention ; - la figure 13 represente de fagon schematique une unite multimedia 30 susceptible de mettre en ceuvre la presente invention. On decrit a present un mode de realisation de ('invention en reference a la figure 6. Le codage debute par la definition d'un groupe d'images ou GOP (de I'anglais "Group Of Pictures") de N images (E1000). N peut titre quelconque, en general pair. Dans I'exemple des figures 4 et 5 precedemment decrites, on a N=16. On peut remarquer que dix-sept images sont representees sur les figures, la derniere image etant la premiere image du groupe suivant, utile neanmoins pour la prediction des images du groupe courant. A partir de ce GOP, on cite a I'etape E1002 les images qui serviront au codage du niveau de resolution de base. On cree par exemple ces images en selectionnant une image sur deux dans le groupe d'images et en sous- echantillonnant spatialement (par exemple avec un rapport deux)dans Ies deux dimensions les images selectionnees. L'etape E1002 est suivie de I'etape E1004 a laquelle on procede au codage des images du niveau de base definies a I'etape E1002. Dans I'exemple decrit ici, ces images sont codees avec des B-hierarchiques selon la procedure decrite en figure 3. En variante, on pourrait les coder au moyen d'une transformation du type MCTF. Une fois les images du niveau de base codees, on debute avec I'etape E1005 le codage du niveau d'amelioration, precisement en procedent au codage de la premiere image du groupe. Si cette image est la premiere image codee de la sequence, elle sera codee en mode intra. Sinon, elle sera codee en mode inter en prenant pour reference la premiere image du groupe d'images precedent. On pourra d'ailleurs utiliser un codage adaptatif qui fait egalement reference a ('image I correspondante dans le niveau de base. L'etape E1006 qui suit procede au codage de la derniere image du groupe, qui est aussi la premiere image du groupe suivant. Cette image est codee en mode inter en prenant pour reference la premiere image du groupe courant, ici avec un codage adaptatif qui fait egalement reference a I'image P correspondante dans le niveau de base. On procede alors a I'etape E1008 a laquelle on teste la valeur du taux de pertes sur le canal. Si celui-ci est inferieur a un seuil donne, on peut proceder a I'etape E1014 d'encodage du niveau d'amelioration en utilisant les techniques classiquement utilisees dans SVC et precedemment decrites en reference aux figures 1 a 5. L'adaptation du codage a I'etat du canal permise par ces etapes est toutefois optionnelle et I'on pourrait en variante passer sans test de I'etape E1006 a I'etape E1010 decrite a present. Si a I'etape E1008, le taux de pertes depasse le seuil, on passe aux etapes d'encodage du niveau d'amelioration conformes a I'invention : I'encodage se deroule en deux etapes selon que !'image a encoder a un correspondant temporel dans le niveau de base ou qu'elle n'en a pas. Ainsi, I'etape E1010 procede au codage des images n'ayant pas de correspondant temporel dans le niveau de base, c'est-a-dire aux images du niveau d'amelioration qui participent a I'augmentation de la resolution temporelle. On utilise dans I'exemple decrit ici une procedure particuliere de 15 codage en B-hierarchique. Cette procedure debute par la definition d'une image d'ancrage (etape E1100 en figure 7). L'image d'ancrage est definie comme etant une image du groupe d'images n'ayant pas de correspondant dans le niveau de base et ayant une position centrale. L'image la plus centrale du groupe etant une image ayant un 20 correspondant temporel dans le niveau de base (ici ['image B1), on definit ici comme image d'ancrage !'une des deux images precedent ou suivant ('image la plus centrale. Le choix de ('image d'ancrage parmi ces deux images pourra se faire aleatoirement, ou en choisissant ('image qui optimisers un critere debit distorsion. L'image d'ancrage est donc immediatement voisine temporellement 25 de !'image la plus centrale du groupe d'image, ici I'image B1. En reference a la figure 7, I'etape de selection de ('image d'ancrage E1100 est suivie de I'etape E1102 a laquelle on procede au codage des images n'ayant pas de correspondant dans le niveau de base. Dans le cas du codage en B-hierarchique envisage dans ce premier exemple (etape E1102), on 30 reprend une procedure similaire a celle decrite en figure 3, en prenant pour references seulement des images sans correspondant temporel dans le niveau de base et les images d'extremite (c'est-a-dire la premiere et la derniere image du groupe precedemment encodees), comme visible a la figure 8. On notera a ce sujet que, du fait de la position de ('image d'ancrage (sans correspondance temporelle dans le niveau de base) par rapport aux images d'extremite (chacune ayant un correspondant temporel dans le niveau de base), it n'est pas toujours possible d'equi-repartir les images dans le temps Tors de I'etape E303 de classification des images en plusieurs niveaux de hierarchie. Ainsi, une image pourra ne pas titre a egale distance des deux images servant a sa prediction. Par exemple, en figure 12, ('image E8 est plus proche temporellement de El que de E17. On peut de ce fait eventuellement (c'est-a-dire de maniere optionnelle) modifier I'etape E311 comme suit. On sait en effet qu'une image B est predite a partir de deux images, ('une la precedent, I'autre la suivant. Pour chaque macro-bloc (MB) de ('image B courante, on obtient deux predictions, la premiere en faisant reference a I'image precedente, la seconde en faisant reference a I'image courante. Afin de compenser les eventuelles erreurs de prediction entre un macro-bloc et sa prediction, on calcule la difference entre le macro-bloc predit et le macro-bloc original. La difference est ensuite codee dans le train binaire avec les informations de mouvement. Dans le cas d'un macro-bloc bi-predit, on obtient deux differences A et B. Classiquement, ces deux differences sont codees conjointement en prenant leur moyenne R = (A+B)/2. Lorsqu'une image bi-predite n'est pas a egale distance des deux images servant a sa prediction, comme cela se produit dans le cas envisage ici, on peut estimer que le contenu de cette image sera plus proche de ('image dont elle est temporellement la plus proche. On propose donc dans ce cas de modifier I'etape E311 en prenant en compte les distances temporelles inter-image dans le calcul des residus, c'est-a-dire d'utiliser pour determiner R Ia formule30 oia a,. et ar, sont respectivement les distances temporelles entre ('image courante et ('image de reference precedente et entre ('image courante et ('image de reference suivante. De retour a la figure 6, I'etape E1010 est suivie de I'stape E1012, a laquelle on procede au codage des images ayant un correspondant dans le niveau de base. Ces images sont par exemple codees de maniere adaptative en utilisant un codage inter niveau tel que precsdemment decrit, c'est-a-dire en prenant pour reference ('image correspondante daps le niveau de base (traits pointilles en figure 8). En variante, on pourrait utiliser un codage intra niveau avec des macro-blocs bi-predits (traits pleins en figure 8), c'est-a-dire en prenant pour references Ies images voisines dans le niveau d'amslioration et qui, n'ayant donc pas de correspondant dans le niveau de base, ont ete codees a I'etape precedente. Cette variante permet d'augmenter la probabilite de pouvoir decoder correctement les blocs du niveau d'amelioration en cas de pertes dans ('image de base correspondant temporellement. On peut utiliser le meme mode de codage (choisi par exemple parmi les deux decrits ci-dessus) pour ('ensemble des macro-blocs, ou appliquer un mode de codage a certains macro-blocs et I'autre mode de codage aux autres macro-blocs. On peut egalement envisager de prendre en compte le taux d'erreur sur le canal afin d'effectuer un choix du mode de prediction du niveau d'amelioration. On peut par exemple augmenter la proportion de macro-blocs utilisant une prediction intra niveau en cas d'augmentation du taux de pertes. On limite ainsi de maniere adaptative les dependances inter niveaux. La figure 8 montre un exemple de realisation de notre invention dans le cas d'un codage en boucle fermee (autrement dit, avec des B hierarchiques) dans le niveau d'amelioration. En cas de pertes dans le niveau de base, comme par exemple la perte de ['image B1 comme represents en figure 9, la propagation d'erreurs est plus limitee, comme represents en figure 10 (dans le cas pourtant defavorable ou I'on utilise un codage inter niveau pour les images du niveau d'amelioration ayant un correspondant dans le niveau de base). Les figures 11 et 12 illustrent un second exemple de mis en oeuvre de ('invention dans lequel le codage du niveau d'amelioration est realise en boucle ouverte au moyen d'un filtrage temporel compense en mouvement (MCTF). Le codage debute par les Mapes E1500, E1502 et E1504 qui sont identiques respectivement aux Mapes E1000, E1002 et E1004 de la figure 6. Ces Mapes sont suivies de I'etape E1506 a laquelle on considere le groupe des images n'ayant pas de correspondant temporel dans le niveau de base et on procede au codage des images de ce groupe, independamment des images bi-predites du niveau de base. Comme dans le premier mode de realisation, on peut toutefois se referer aux images E1,E17 du niveau d'amelioration qui correspondent temporellement aux images d'extrsmites I,P dans le niveau de base. Comme I'etape 1010 de la figure 6, cette etape est decomposable en deux sous-Mapes presentees en figure 7. La premiere sous-etape consiste a rechercher une image d'ancrage (etape E1100 identique au premier mode de realisation) et est suivie par I'etape E1102' a laquelle on procede au codage des images du groupe defini prscedemment au moyen d'un filtrage temporel compense en mouvement (MCTF), conformement a ce qui a ete presents en reference a la figure 1. Ainsi, comme represents en figure 12, !'image du niveau d'amelioration E2 sera representee dans le flux video par une image haute- frequence HO calculee a partir des images El, E2, E4, c'est-a-dire uniquement sur la base d'images sans correspondant temporel dans le niveau de base (ici E2 et E4) et eventuellement d'une image ayant un correspondant temporel dans le niveau de base (ici El). De meme, I'image du niveau d'amelioration E4 sera representee par une image HI construite sur la base d'images LO (calculees mais non transmises dans le flux, d'o i leur representation en traits pointilles), ces images LO etant determinees elles-aussi uniquement a partir d'images sans correspondant temporel dans le niveau de base (ici E2, E4 et E6) et eventuellement d'une image ayant un correspondant temporel dans le niveau de base (ici El). Dans le meme ordre d'idee que ce qui a ete propose pour le premier mode de realisation, on pourra modifier I'etape E105 pour prendre en compte le fait que les images ne sont pas equi-reparties sur le groupe d'images considers ici (groupe des images sans correspondance temporelle dans le niveau de base). On modifiera alors les equations 2.1 a 2.4 de la figure 2 en les ponder-ant de maniere a prendre en compte les distances temporelles inter images : h[k] = s[2k +1] - P(s[2k]) P513 (s[x,2k]) = w1.s[x + mä2k] + w2.s[x + m2 ,2k + 2] l[k] = s[2k] + U(h[k]) U513 (h[x, k]) = w3 .h[x + m, ,k] + w4.h[x + m2 ,k -1] ou w1, w2, w3 et w4 sont des ponderations prenant en compte les 15 distances inter images. En reference a la figure 11, I'etape E1506 est suivie de I'etape E1508 a laquelle on procede au codage des images ayant un correspondant temporel dans le niveau de base. Comme pour le premier mode de realisation, ces images sont encodees de maniere adaptative, soit en reference aux images du 20 niveau d'amelioration precedemment encodees (traits pleins en figure 12), en leur appliquant ici I'etape de prediction au moyen du filtrage temporel compense en mouvement (MCTF), soit en leur appliquant une prediction inter niveau en reference a I'image correspondante dans le niveau de base (traits pointilles en figure 12). 25 On remarque, comme bien visible en figure 12, que les images HO' issues de I'encodage des images ayant un correspondant temporel dans le niveau de base ne sont pas utilisees dans le calcul d'autres images. On limite ainsi les dependances dans le niveau d'amelioration, ce qui est interessant en particulier lorsque ('image HO' concernee est codee en reference a une image 30 bi-predite du niveau de base puisqu'on evite dans ce cas la propagation des erreurs affectant le niveau de base a la seule image HO' concernee. Un dispositif susceptible de mettre en oeuvre la presente invention est illustre sur la figure 13 sous la forme d'une unite multimedia 200. L'unite multimedia peut titre par exemple un micro-ordinateur ou une station de travail. Ce dispositif est connecte a differents peripheriques tels que, par exemple, tout moyen de stockage d'image relict a une carte graphique et fournissant au dispositif 200 des donnees multimedia. Le dispositif 200 comporte un bus de communication 202 auquel sont relies : -une unite de calcul 203, - une memoire morte 204, pouvant contenir un ou plusieurs programmes "Prog" executant les procedes conformes a ('invention, - une memoire vive 206, comportant des registres adaptes a enregistrer des variables et des parametres crees et modifies au cours de ['execution des programmes pi-kites, - une unite d'affichage tel qu'un ecran 208, permettant de visualiser des donnees etlou de servir d'interface graphique avec un administrateur reseau qui pourra interagir avec les programmes selon ('invention, a ('aide d'un clavier 210 ou de tout autre moyen tel qu'un dispositif de pointage, comme par exemple une souris 211 ou un crayon optique, - une interface de communication 218 reliee a un reseau de communication 220, par exemple le reseau Internet, !'interface etant notamment apte a recevoir des donnees, en ('occurrence, un flux video et en particulier, un flux video au format SVC. Le dispositif 200 peut egalement comporter, en option : - un disque dur 212 pouvant contenir les programmes "Prog" precites, - un lecteur de disquettes 214 adapte a recevoir une disquette 216 et a y lire ou a y ecrire des donnees traitees ou a traiter conformement a la presente invention. Le bus de communication 202 permet la communication et I'interoperabilite entre les differents elements inclus dans le dispositif 200 ou relies a lui. La representation du bus n'est pas limitative et notamment, ('unite de calcul 203 est susceptible de communiquer des instructions a tout element du dispositif 200 directement ou par I'intermediaire d'un autre element du dispositif 200. Le code executable de chaque programme permettant au dispositif 5 200 de mettre en ceuvre les procedes selon ['invention peut titre stocke, par exemple, dans le disque dur 212 ou en memoire mode 204. En variante, la disquette 216 peut contenir des donnees ainsi que le code executable des programmes precites qui, une fois lu par le dispositif 200, sera stocke dans le disque dur 212. 10 Dans une autre variante, le code executable des programmes peut titre regu par I'intermediaire du reseau de communication 220, via ('interface 218, pour titre stocke de fagon identique a celle decrite precedemment. Les disquettes peuvent titre remplacees par tout support d'information tel que, par exemple, un disque compact (CD-ROM) ou une carte 15 memoire. De fagon generate, un moyen de stockage d'information, lisible par un ordinateur ou par un microprocesseur, integre ou non au dispositif 200, eventuellement amovible, est adapte a memoriser un ou plusieurs programmes dont I'execution permet la mise en ceuvre du procede conforme a la presente invention. 20 De fagon plus generate, le ou les programmes pourront titre charges dans un des moyens de stockage du dispositif 200 avant d'etre executes. L'unite de calcul 203 commande et dirige I'execution des instructions ou portions de code logiciel du ou des programmes conformes a ['invention, instructions qui sont stockees dans le disque dur 212 ou dans la memoire mode 25 204 ou bien dans les autres elements de stockage precites. Lors de la mise sous tension, le ou les programmes qui sont stockes dans une memoire non volatile, par exemple, le disque dur 212 ou la memoire mode 204, sont transferes dans la memoire vive (RAM) 206, qui contient alors le code executable du ou des programmes conformes a ['invention, ainsi que des 30 registres pour memoriser les variables et parametres necessaires a Ia mise en oeuvre de ''invention
Une séquence vidéo est codée sous forme d'un niveau de base et d'un niveau d'amélioration. Un groupes d'images du niveau de base comprend des images d'extrémité (I,P) codées intra ou mono-prédites et des images bi-prédites (B1,B2,B3) ; le niveau d'amélioration comprend au moins une image (E2,E4,...,E16) sans correspondant temporel dans le niveau de base.On utilise un codage prédictif de ladite image sans correspondant temporel (E2,E4,...,E16) en faisant référence à une pluralité d'images, chaque image de ladite pluralité étant une image du niveau d'amélioration sans correspondant temporel dans le niveau de base (E4,E8,E12,E14) ou une image du niveau d'amélioration (E1,E17) correspondant temporellement à une image d'extrémité (I,P).
1. Proc&d& de codage d'une sequence video sous forme d'un niveau de base et d'un niveau d'am&lioration, un groupe d'images du niveau de base comprenant des images d'extremite (I,P) codees intra ou mono-predites et des images bi-predites (BI,B2,B3), le niveau d'amelioration comprenant au moins une image (E2,E4,...,E16) sans correspondant temporel dans le niveau de base, caracterise par une &tape (E1010) de codage predictif de ladite image sans correspondant temporel (E2,E4,...,E16) en faisant reference a une pluralite d'images, chaque image de ladite pluralite etant une image du niveau d'amelioration sans correspondant temporel dans le niveau de base (E4,E8,E12,E14) ou une image du niveau d'am&lioration (E1,E17) correspondant temporellement a une image d'extremite (I,P). 2. Procede de codage selon la 1, caracterise par une &tape (E1012) de codage d'au moins une image du niveau d'am&lioration (E3, E5,...,E15) correspondant temporellement a une image du niveau de base (61 ,62,63) en faisant reference a celle-ci. 3. Procede de codage selon la 1 ou 2, caracterise par une &tape (E1012) de codage d'au moins une image du niveau d'amelioration (E3, E5,...,E15) correspondant temporellement a une image du niveau de base (B1,B2,B3) en faisant reference a au moins une image (E2,E4,...,E16) sans correspondant temporel dans le niveau de base. 4. Procede de codage selon rune des 1 a 3, caracterise par une &tape (E1005,E1006) de codage de ladite image (E1,E17) du niveau d'am&lioration correspondant temporellement a une image d'extr&mite (I,P) en faisant reference a celle-ci. 5. Procede de codage selon rune des 1 a 4, caracterise par une etape de determination comme image d'ancrage (E8) d'une image du niveau d'amelioration sans correspondant temporel dans le niveau de base et voisine temporellement d'une image (B1) du niveau de base bi-predite en reference aux images d'extremite (I,P). 6. Procede de codage selon la 5, caracterise en ce que I'etape de determination comprend une etape de selection de I'image optimisant un critere debit-distorsion parmi les images du niveau d'amelioration sans correspondant temporel dans le niveau de base et voisines temporellement de I'image du niveau de base bi-predite en reference aux images d'extremite. 7. Procede de codage selon la 5 ou 6, caracterise en ce que le codage des images (E2,E4,E6 ; E10,E12,E14,E16) du niveau d'amelioration sans correspondant temporel dans le niveau de base et situees temporellement entre I'image d'ancrage (E8) et une image d'extremite (I ; P) est realise sur la base de I'image d'ancrage (E8) et de ('image (El ; E17) du niveau d'amelioration correspondant temporellement a cette image d'extremite (I ; P). 8. Procede de codage selon ('une des 1 a 7, caracterise en ce que I'on applique un codage en boucle fen-nee a I'ensemble forme par les images (E2,E4,...,E16) du niveau d'amelioration sans correspondant temporel dans le niveau de base et les images (E1,E17) du niveau d'amelioration correspondant temporellement aux images d'extremite (I,P). 9. Procede de codage selon la 8, caracterise en ce que Ia prediction temporelle d'une image du niveau d'amelioration sans correspondant temporel dans le niveau de base, en faisant reference a une image du niveau d'amelioration sans correspondant temporel dans le niveau de base et a une image du niveau d'amelioration correspondant temporellement a une image d'extremite, comprend une etape de calcul d'une moyenne ponderee des deux differences calculees par rapport aux deux images de reference utilisees, la ponderation prenant en compte les distances temporelles entre les images. 10. Procede de codage selon rune des 1 a 7, caracterise en ce que I'on applique un codage en boucle ouverte utilisant un filtrage temporel compens& en mouvement a ('ensemble forme par les images (E2,E4,...,E16) du niveau d'amelioration sans correspondant temporel dans le niveau de base et les images (E1,E17) du niveau d'amelioration correspondant temporellement aux images d'extr&mite (I,P). 11. Procede de codage selon la 10, caracterise en ce que le filtrage temporel en reference a une image du niveau d'amelioration sans correspondant temporel dans le niveau de base et a une image du niveau d'amelioration correspondant temporellement a une image d'extremite est ponder& par les distances temporelles separant Ies images. 12. Procede de transmission d'une sequence video sur un canal de transmission, caracterise en ce qu'iI comprend les &tapes suivantes : estimation des pertes sur le canal de transmission ; - codage de la sequence video selon un proced& de codage conforme a la 1, dans Iequel le mode de codage d'un macro-bloc d'une image ayant un correspondant temporel dans le niveau de base est determine en fonction des pertes estimees ; - emission de la sequence codee. 13. Procede de decodage d'une sequence video revue sous forme d'un niveau de base et d'un niveau d'amelioration, un groupe d'images du niveau de base comprenant des images d'extr&mite codees intra ou mono- predites et des images bi-predites, le niveau d'amelioration comprenant au moins une image sans correspondant temporel dans le niveau de base, caracterise par une etape de decodage predictif de ladite image sans correspondant temporel en faisant reference a une pluralite d'images, chaque image de ladite pluralite etant une image du niveau d'amelioration sans correspondant temporel dans le niveau de base ou une image du niveau d'amelioration correspondant temporellement a une image d'extremite. 14. Procede de decodage selon la 13, caracterise en ce que le decodage des images du niveau d'amelioration sans correspondant temporel dans le niveau de base et situees temporellement entre une image d'ancrage et une image d'extremite est realise sur la base de ('image d'ancrage et de I'image du niveau d'amelioration correspondant temporellement a cette image d'extremite, I'image d'ancrage etant une image du niveau d'amelioration sans correspondant temporel dans le niveau de base et voisine temporellement d'une image du niveau de base bipredite en reference aux images d'extremite. 15. Procede de decodage selon la 13 ou 14, caracterise en ce que I'on applique un decodage en boucle fermee a ('ensemble forme par les images du niveau d'amelioration sans correspondant temporel dans le niveau de base et Ies images du niveau d'amelioration correspondant temporellement aux images d'extremite. 16. Procede de decodage selon la 15, caracterise en ce que la prediction temporelle d'une image du niveau d'amelioration sans correspondant temporel dans le niveau de base, en faisant reference a une image du niveau d'amelioration sans correspondant temporel dans le niveau de base et a une image du niveau d'amelioration correspondant temporellement a une image d'extremite, comprend une etape d'utilisation d'une moyenne ponder-6e des deux differences calculees par rapport aux deux images de reference utilisees, la ponderation prenant en compte les distances temporelles entre les images. 17. Procede de decodage selon la 13 ou 14, caracterise en ce que I'on applique un decodage en boucle ouverte utilisant un filtrage temporel compense en mouvement a ('ensemble forme par les images du niveau d'amelioration sans correspondant temporel dans le niveau de base et les images du niveau d'amelioration correspondant temporellement aux images d'extremite. 18. Procede de decodage selon la 17, caracterise en ce que le filtrage temporel en reference a une image du niveau d'amelioration sans correspondant temporel dans le niveau de base et a une image du niveau d'amelioration correspondant temporellement a une image d'extremite est pondere par les distances temporelles separant les images. 19. Dispositif de codage d'une sequence video sous forme d'un niveau de base et d'un niveau d'amelioration, un groupe d'images du niveau de base comprenant des images d'extremite codees intra ou mono-pi-Mites et des images bi-predites, le niveau d'amelioration comprenant au moins une image sans correspondant temporel dans le niveau de base, caracterise par des moyens de codage predictif de ladite image sans correspondant temporel en faisant reference a une pluralite d'images configures de telle sorte que chaque image de ladite pluralite est une image du niveau d'amelioration sans correspondant temporel dans le niveau de base ou une image du niveau d'amelioration correspondant temporellement a une image d'extremite. 20. Dispositif de codage selon la 19, caracterise par des moyens de selection de ''image optimisant un critere debit-distorsion parmi les images du niveau d'amelioration sans correspondant temporel dans le niveau de base et voisines temporellement de I'image du niveau de base bi- pi-Mite en reference aux images d'extremite 21. Dispositif de codage selon la 19 ou 20, caracterise par des moyens de codage en boucle fermee de ('ensemble forme par les images du niveau d'amelioration sans correspondant temporel dans le niveau de base et les images du niveau d'amelioration correspondant temporellement aux images d'extremite. 22. Dispositif de codage selon la 21, caracterise en ce que des moyens de prediction temporelle d'une image du niveau d'amelioration sans correspondant temporel dans le niveau de base, en faisant reference a une image du niveau d'amelioration sans correspondant temporel dans le niveau de base et a une image du niveau d'amelioration correspondant temporellement a une image d'extremite, comprennent des moyens de calcul d'une moyenne ponderee des deux differences calculees par rapport aux deux images de reference utilisees, la ponderation prenant en compte les distances temporelles entre les images. 23. Dispositif de codage selon la 19 ou 20, caracterise par des moyens codage en boucle ouverte utilisant un filtrage temporel compense en mouvement a I'ensemble forme par les images du niveau d'amelioration sans correspondant temporel dans le niveau de base et les images du niveau d'amelioration correspondant temporellement aux images d'extremite. 24. Dispositif de codage selon la 23, caracterise en ce que les moyens de filtrage temporel en reference a une image du niveau d'amelioration sans correspondant temporel dans le niveau de base et a une image du niveau d'amelioration correspondant temporellement a une image d'extremite comprennent des moyens de ponderation par les distances temporelles separant les images. 25. Dispositif de transmission d'une sequence video sur un canal de transmission, caracterise en ce qu'iI comprend : - des moyens d'estimation des pertes sur le canal de transmission ; - un dispositif de codage de la sequence video conforme a la 19, avec des moyens pour determiner le mode de codage d'un macro-bloc d'une image ayant un correspondant temporel dans le niveau de base en fonction des pertes estimees ; - des moyens d'emission de la sequence codee. 26. Dispositif de decodage d'une sequence video recue sous forme d'un niveau de base et d'un niveau d'amelioration, un groupe d'images du niveau de base comprenant des images d'extremite codees intra ou monopredites et des images bi-predites, le niveau d'amelioration comprenant au moins une image sans correspondant temporel dans le niveau de base, caracterise par des moyens de decodage predictif de ladite image sans correspondant temporel en faisant reference a une pluralite d'images configures de telle sorte que chaque image de ladite pluralite est une image du niveau d'amelioration sans correspondant temporel dans le niveau de base ou une image du niveau d'amelioration correspondant temporellement a une image d'extremite. 27. Flux de donnees representant une sequence video sous forme d'un niveau de base et d'un niveau d'amelioration, un groupe d'images du niveau de base comprenant des images d'extremite codees intra ou monopredites et des images bi-predites, le niveau d'amelioration comprenant au moins une image sans correspondant temporel dans le niveau de base, caracterise en ce que ladite image sans correspondant temporel est codee de maniere predictive en faisant reference a une pluralite d'images, chaque image de ladite pluralite etant une image du niveau d'amelioration sans correspondant temporel dans le niveau de base ou une image du niveau d'amelioration correspondant temporellement a une image d'extremite. 28. Moyen de stockage d'informations lisible par un ordinateur ou un microprocesseur conservant des instructions d'un programme informatique, caracterise en ce qu'il permet la mise en oeuvre d'un procede selon rune quelconque des 1 a 18. 29. Moyen de stockage d'informations amovible, partiellement ou totalement, lisible par un ordinateur ou un microprocesseur conservant des instructions d'un programme informatique, caracterise en ce qu'il permet la mise en oeuvre d'un procede selon rune quelconque des 1 a 18. 30. Produit programme d'ordinateur pouvant titre charge dans un appareil programmable, caracterise en ce qu'il comporte des sequences d'instructions pour mettre en oeuvre un procede selon rune quelconque des 1 a 18, lorsque ce programme est charge et execute par I'appareil programmable.
H
H03,H04
H03M,H04L,H04N
H03M 7,H04L 12,H04N 7
H03M 7/30,H04L 12/56,H04N 7/12,H04N 7/24
FR2902336
A1
COMPRIMES A LIBERATION IMMEDIATE ET LEUR PRODUCTION
20,071,221
La présente invention se rapporte au domaine de la thérapeutique, et plus particulièrement à l'administration des médicaments. La présente invention a plus particulièrement pour objet des médicaments destinés à la voie orale, notamment des comprimés, dont le principe actif est libéré de manière quasi 10 immédiate dans l'estomac. L'objet de l'invention est de présenter un comprimé destiné à être avalé, au moins neutre à la déglutition et se désagrégeant rapidement dans l'estomac par une réaction d'effervescence, tout en se dispersant rapidement dans le bol gastrique sans risquer de 15 créer de fixation ou d'adhésion à la paroi stomacale. L'utilisation extra-hospitalière d'un médicament va de pair avec une forme galénique aisée à administrer. La voie orale reste le mode de traitement privilégié. Parmi les formes pharmaceutiques les plus répandues, les comprimés ou les gélules offrent l'avantage d'une 20 présentation prédosée, facile à ingérer et dont l'état assure offre au principe actif une meilleure stabilité que les formulations liquides. Après ingestion, les comprimés ou les gélules se délitent progressivement dans le pharynx ou l'oesophage, tout en progressant dans l'appareil digestif. L'assimilation du principe actif 25 s'effectue essentiellement au niveau de l'estomac et de la partie haute de l'intestin. Il est donc essentiel que les comprimés soient entièrement désagrégés à ce niveau. Selon le médicament administré, il est préférable que le principe actif soit libéré de façon prolongée, ou au contraire que la libération soit la plus rapide possible. Ces deux cas 30 appellent des formulations très différentes des comprimés correspondants. La présente invention vise à obtenir des comprimés à libération rapide ou quasi immédiate du principe actif. 35 L'état de l'art donne au terme libération immédiate une signification toute relative. Des brevets récents, concernant des comprimés à libération immédiate , font état de temps de décomposition des comprimés de l'ordre de 10 minutes (95% de dissolution, WO04072061), 15 minutes (75% de dissolution, WO03020261) ou même 30 minutes (95% de dissolution, EP1527787). Cependant, la législation pharmaceutique impose à ce 40 terme une signification plus limitée, soit moins de 15 minutes. La plupart des traitements nécessitent une diffusion du principe actif dans un laps de temps très court, par exemple inférieur à cinq minutes. Des comprimés se désagrégeant en moins de trois minutes présentent donc un intérêt manifeste. 45 Par ailleurs, l'absence de rapidité dans la désagrégation du comprimé peut poser des problèmes mécaniques lors de l'administration. Un comprimé à délitement lent, lorsqu'il est absorbé avec une faible quantité de liquide, peut rester collé à la paroi oesophagienne. Il provoque alors un inconfort local et rend difficile la libération du principe actif. De même, une désagrégation difficile dans l'estomac conduit à la persistance de morceaux ou de cristaux qui peuvent se fixer ou s'adsorber à la paroi stomacale. Il s'ensuit des irritations et des brûlures, ainsi qu'un retard de la libération du principe actif. Un comprimé se désagrégeant rapidement dans l'estomac permet donc d'éviter ces inconvénients. De plus, une dispersion rapide dans le bol gastrique assure une meilleure répartition du principe actif sur la paroi stomacale, et par conséquent une meilleure résorption, au niveau de l'estomac ou du duodénum. La rapidité d'action du médicament s'en trouve donc améliorée. Deux brevets antérieurs au nom de la Demanderesse décrivent un procédé de réalisation de comprimés à délitement instantané au contact de la salive (FR2638971 et FR2722408). Lorsque le principe actif possède un goût désagréable, amer ou brûlant, il est toutefois inapproprié de le libérer dans la sphère buccale. Or, de nombreux principes actifs possédant une amertume très prononcée, leur ingestion est rendue extrêmement pénible pour le patient, même avec adjonction de correcteurs de goût. Une autre forme d'administration doit alors être choisie. L'objet de l'invention consiste en une formulation de comprimé suffisamment compacte pour éviter le délitement dans la bouche, mais qui se désagrège très rapidement dans 25 l'estomac et qui provoque la dispersion homogène du principe actif dans le bol gastrique. Le principe des comprimés selon l'invention tient en l'association des trois composants principaux suivants : 30 - Un agent effervescent, non réactif en milieu buccal (considérant que le pH de la salive est de 7-8) et réactif en milieu gastrique (considérant que le pH du suc gastrique varie de 1 à 4, selon le stade de la digestion). - Un ou plusieurs agents de délitement qui, associés à l'effervescence, participent à la 35 désagrégation du comprimé. - Un agent tensioactif, qui assure une répartition homogène du principe actif, à la surface et éventuellement à l'intérieur du bol gastrique. Ceci permet une assimilation plus facile au niveau de la paroi de l'estomac, notamment dans le cas des principes actifs faiblement 40 solubles dans l'eau ou dans les milieux aqueux. Les comprimés sont avantageusement réalisés par compression directe. En conséquence, une forme préférentielle de l'invention inclut essentiellement des ingrédients à l'état de poudre et non à l'état de cire, de pâte, de gel ou de liquide. Les comprimés sont obtenus 45 par forte compression pour ne pas se désagréger dans la bouche. Selon une forme préférentielle de l'invention, l'agent effervescent employé est un bicarbonate, notamment le bicarbonate de sodium. D'autres carbonates, comme par exemple le carbonate de calcium ou de magnésium, peuvent également être utilisés. On peut aussi employer d'autres agents effervescents susceptibles de dégager du gaz carbonique au contact du milieu gastrique, comme par exemple des composés d'addition de gaz carbonique sur des molécules azotées. Selon une forme préférentielle de l'invention, le ou les agents délitants employés sont des dérivés de la cellulose, de l'amidon et/ou de la polyvinylpyrrolidone, comme par exemple la crospovidone et/ou la croscarmellose. D'autres agents, comme par exemple l'amidonglycolate de sodium, le carboxyméthylamidon ou la carboxyméthylcellulose, peuvent également être utilisés. Selon une forme préférentielle de l'invention, l'agent tensioactif employé est le lauryl 15 sulfate de sodium. D'autres agents, comme par exemple des tensioactifs anioniques peuvent également être utilisés, à la condition d'être à l'état pulvérulent. Le comprimé peut également contenir d'autres excipients classiquement utilisés dans la réalisation de ce type de formes pharmaceutiques, tels que : 20 - Un ou plusieurs diluants, comme par exemple une cellulose, un amidon, un sucre, un polyol, un sulfate de calcium ou de magnésium ; - Un ou plusieurs édulcorants, comme par exemple la saccharine et ses sels, l'aspartam, l'acésulfam de potassium et/ou le sucrose ; - Un ou plusieurs arômes, comme par exemple les arômes menthe, anis, fruits rouges, 25 agrumes, la vanilline ou l'éthylvanilline ; - Un ou plusieurs agents d'écoulement, comme par exemple la silice colloïdale ; - Un ou plusieurs lubrifiants, comme par exemple le stéarate de magnésium, le stéarylfumarate de sodium ou le talc. 30 Le ou les arômes utilisés sont plus faciles à sélectionner que dans le cas d'un comprimé se délitant au contact de la salive. En effet, la réalisation des comprimés selon l'invention fait intervenir un taux de compression suffisant pour leur éviter de se décomposer dès le passage en bouche. Le goût désagréable d'un principe actif sera donc assez facilement dissimulé. Les arômes apporteront par la suite un confort, lors d'éventuelles régurgitations. 35 Une large gamme de principes actifs pourra être administrée par le moyen de comprimés réalisés selon l'invention. La seule limitation est l'absence de réactivité du principe actif vis-à-vis des excipients. 40 Lorsque l'agent effervescent utilisé est le bicarbonate de sodium, les principes actifs sous forme acide ne peuvent notamment pas être incorporés dans des comprimés réalisés selon l'invention. Dans le cas d'un principe actif acide, il sera donc préférable d'utiliser comme agent effervescent un carbonate peu soluble en milieu aqueux. 45 Selon une forme préférentielle de l'invention, le principe actif incorporé dans les comprimés à libération immédiate dans l'estomac est le diclofénac sel d'épolamine. Ce type de comprimés peut également être utilisé dans l'administration d'autres principes actifs, comme par exemple : - des agents anti-inflammatoires, notamment les sels de diclofénac, le kétoprofène, l'ibuprofène et ses sels, ainsi que d'autres AINS à faible solubilité dans l'eau, sous forme acide ou salifiée ; des antalgiques comme par exemple le paracétamol ; - des antidiarrhéiques, comme par exemple le tiorfan ; - des antinauséeux, comme par exemple le diphénidol ou le dronabinol ; - des antihistaminiques, comme par exemple la méthdilazine ou la cétrizine; -des antimigraineux, comme par exemple le sumatriptan ; - des gastroprokinétiques, comme par exemple la trimébutine ; - des agents anti-infectieux, comme par exemple des céphalosporines ou des macrolides ; - des antidépresseurs, comme par exemple la tianeptine ou l'amineptine ; -des phlébotoniques, comme par exemple la diosmine. Préférentiellement, la teneur en principe actif dans les comprimés s'échelonne de 1 à 50% en poids total, selon la nature du médicament et la dose prévue. Dans le cas du diclofénac et de ses sels, la teneur en principe actif s'échelonne de 0,06 g à 0,125 g par unité de prise. Les comprimés selon l'invention sont préparés selon un procédé qui consiste à incorporer dans la masse pulvérulente le principe actif, l'agent de délitement, l'agent effervescent et le tensioactif et à soumettre la poudre à un moulage par compression élevée. 25 Les exemples suivants illustrent l'invention sans toutefois la limiter. Exemple 1 : Comprimés de Diclofénac sel d'Epolamine Pour 1000 comprimés : 30 CONSTITUANTS % Masse (g) FONCTIONS Diclofénac sel d'Epolamine 26 65,00 Principe Actif Cellulose microcristalline 47 117,50 Diluant PH200 Crospovidone CL 10 25,00 Délitant Bicarbonate de Sodium 6 15,00 Agent effervescent Lauryl sulfate de sodium 0,6 1,50 Tensio-actif Arôme cassis 4 10,00 Aromatisant Arôme menthe 2 5, 00 Aromatisant Aspartam 3,2 8,00 Edulcorant Silice colloïdale 0,2 0,50 Agent d'écoulement Stéarate de magnésium 1 2,50 Lubrifiant20 Exemple 2 : Mode opératoire de réalisation des comprimés - Pesée et tamisage des matières premières ; - Mélange des constituants, à l'exception du lubrifiant, dans un mélangeur cubique durant 15 minutes ; -Ajout du lubrifiant et mélange 5 minutes dans le mélangeur cubique. Compression : Machine à comprimer rotative équipée de poinçons de 10 mm plat. Dureté : telle que permettant une désagrégation du comprimé en moins de trois minutes dans un milieu aqueux de pH 1-2. Masse d'un comprimé : 0,25 g.15
La présente invention se rapporte au domaine de la thérapeutique, et plus particulièrement à l'administration des médicaments.L'objet de l'invention est un comprimé destiné à être avalé, au moins neutre à la déglutition et se désagrégeant rapidement dans l'estomac par une réaction d'effervescence, tout en se dispersant rapidement dans le bol gastrique sans risquer de créer de fixation ou d'adhésion sur la paroi stomacale.Le comprimé contient l'association des composants suivants :- Un agent effervescent, non réactif en milieu buccal et réactif en milieu gastrique ;- Un ou plusieurs agents de délitement ;- Un agent tensioactif ;- Un ou plusieurs principes actifs.L'invention a également pour objet un procédé de préparation des comprimés, qui consiste à incorporer dans la masse pulvérulente le principe actif, l'agent de délitement, l'agent effervescent et le tensioactif et à soumettre la poudre à un moulage par compression élevée.
1. Comprimés, destinés à être avalés, se désagrégeant en moins de trois minutes en milieu 5 gastrique, contenant l'association des composants suivants : - Un agent effervescent, non réactif en milieu buccal et réactif en milieu gastrique ; - Un ou plusieurs agents de délitement ; -Un agent tensioactif ; - Un ou plusieurs principes actifs. 10 2. Comprimés selon la 1, caractérisés en ce que l'agent effervescent est un bicarbonate de métal alcalin ou un carbonate de métal alcalino-terreux. 3. Comprimés selon la 1, caractérisés en ce que le ou les agents de 15 délitement employés sont choisis parmi la crospovidone, la croscarmellose et l'amidon. 4. Comprimés selon la 1, caractérisés en ce que l'agent tensioactif employé est le lauryl sulfate de sodium. 20 5. Comprimés selon l'une des 1 à 4, caractérisés en ce qu'ils contiennent également un ou plusieurs autres excipients choisis parmi : - Un ou plusieurs diluants ; - Un ou plusieurs édulcorants ; - Un ou plusieurs arômes ; 25 - Un ou plusieurs agents d'écoulement ; - Un ou plusieurs lubrifiants. 6. Comprimés selon l'une des 1 à 5, caractérisés en ce qu'ils contiennent, à titre de principes actifs, un ou plusieurs composés choisis parmi : 30 - les anti-inflammatoires, notamment les anti-inflammatoires non stéroïdiens à faible solubilité dans l'eau ; - les antalgiques ; - les antidiarrhéiques ; les antinauséeux ; 35 - les antihistaminiques ; - les antimigraineux ; - les gastroprokinétiques ; -les phlébotoniques ; - les agents anti-infectieux ; 40 - les antidépresseurs. 7. Comprimés selon l'une des 1 à 6, caractérisés en ce qu'ils contiennent, à titre de principe actif, du diclofénac sel d'épolamine. 45 8. Comprimés selon l'une des 1 à 7, caractérisés en ce que la teneur en principe actif s'échelonne de 1 à 50% en poids total. 9. Procédé de réalisation de comprimés selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que : - Les constituants sont mélangés dans un mélangeur cubique durant 15 minutes ; 5 - Le lubrifiant est ajouté et les constituants sont encore mélangés 5 minutes dans le mélangeur cubique ; - Les comprimés sont formés à l'aide d'une machine à comprimés rotative.
A
A61
A61K
A61K 9,A61K 31,A61K 47
A61K 9/46,A61K 31/196,A61K 47/04,A61K 47/36
FR2891519
A1
SYSTEME D'AJUSTEMENT D'INFORMATIONS D'ETAT D'UN VEHICULE ENTRE AU MOINS DEUX TRANSMETTEURS D'IDENTIFICATION
20,070,406
La présente invention concerne un d'un dispositif d'accès de véhicule. Outre les interfaces radio unidirectionnelles, les systèmes d'accès de véhicule utilisent également depuis très longtemps de plus en plus de liaisons radio bidirectionnelles entre un véhicule et un transmetteur d'identification (ID) portatif. On utilise entre autres la possibilité de transmettre des informations sur l'état du véhicule, notamment l'état de fermeture du véhicule, entre le véhicule et le transmetteur d'identification, de les y afficher et enregistrer. L'utilisateur peut de cette façon consulter le dernier état de véhicule enregistré dans le transmetteur d'identification même en dehors de la zone de réception de l'émetteur monté dans le véhicule. Le problème est alors qu'en règle générale, seul le transmetteur d'identification utilisé en dernier lieu reçoit l'information sur l'état de véhicule, car les autres transmetteurs d'identification appartenant au véhicule (par exemple un "double de clé") n'étaient pas dans la portée radio du véhicule pendant la transmission de l'état de véhicule ou alors ne peuvent pas fonctionner en permanence en mode réception pour des raisons d'économie d'énergie et ne peuvent donc pas recevoir l'état de véhicule en cours. L'inconvénient réside ici dans le fait qu'un seul transmetteur d'identification a enregistré l'état de véhicule en cours. Les autres transmetteurs d'identification appartenant au véhicule n'ont enregistré aucun état de véhicule ou alors un état antérieur et donc dépassé. 2891519 2 La présente invention a donc pour objectif de mettre à disposition un système amélioré d'ajustement d'informations d'état d'un véhicule entre au moins deux transmetteurs d'identification, lequel garantit que les informations sur l'état en cours du véhicule sont enregistrées sur tous les transmetteurs d'identification appartenant à un véhicule. On atteint cet objectif de l'invention au moyen d'un système d'ajustement d'informations d'état d'un véhicule entre au moins deux transmetteurs d'identification d'un dispositif d'accès de véhicule, dans lequel - par le biais d'au moins une unité d'émission et de réception, l'état de véhicule avec un temps de référence correspondant à l'état de véhicule d'un registre d'horloge de référence d'une unité de commande côté véhicule peut être envoyé depuis cette unité à au moins un premier transmetteur d'identification mobile par une première radiotransmission et être enregistré ; et - l'état de véhicule peut être envoyé du premier transmetteur d'identification à au moins un deuxième transmetteur d'identification par une deuxième radiotransmission et être enregistré. De préférence, le système selon l'invention présente une ou plusieurs des caractéristiques suivantes prises 25 seules ou en combinaison: - la transmission de l'état de véhicule entre les transmetteurs d'identification peut être activée par une source de signal externe à basse fréquence; - l'activation s'effectue par un appui sur une touche sur au moins un des deux transmetteurs d'identification; - l'état de fermeture du véhicule du véhicule peut être transmis en même temps que l'état de véhicule; 2891519 3 - le nombre des transmetteurs d'identification paramétrés sur l'unité de commande peut être transmis avec l'état de véhicule; - l'état de véhicule le plus récent peut être 5 déterminé par une comparaison des temps de référence de deux états de véhicule; - les transmetteurs d'identification présentent un registre d'horloge interne, lequel peut être synchronisé avec le registre d'horloge de référence de l'unité de commande; - l'état de véhicule peut être transmis entre les transmetteurs d'identification à un moment définissable; - un signal de reconnaissance peut être envoyé par le premier transmetteur d'identification à d'autres transmetteurs d'identification avant une transmission de l'information d'état; - un signal de demande du premier transmetteur d'identification peut être envoyé aux autres transmetteurs d'identification avant la transmission de l'état de véhicule entre les transmetteurs d'identification; - les informations entre les transmetteurs d'identification peuvent être transmises de façon codée; - la transmission de données entre les transmetteurs d'identification peut être réalisée sur plusieurs canaux de fréquences; et - le changement des canaux de fréquences suit un modèle défini au préalable. Ainsi, l'invention se caractérise par un système d'ajustement d'informations d'état d'un véhicule entre au moins deux transmetteurs d'identification d'un dispositif d'accès de véhicule, dans lequel par le biais d'au moins une unité d'émission et de réception, l'état de véhicule avec un temps de référence correspondant à l'état de 2891519 4 véhicule d'un registre d'horloge de référence d'une unité de commande côté véhicule peut être envoyé depuis cette unité à au moins un premier transmetteur d'identification mobile par une première radiotransmission et être enregistré ; et l'état de véhicule peut être envoyé du premier transmetteur d'identification à au moins un deuxième transmetteur d'identification par une deuxième radiotransmission et être enregistré. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, la communication entre les transmetteurs d'identification peut être activée par une source de signal externe à basse fréquence et de ce fait, la transmission peut de façon avantageuse être déclenchée automatiquement. Dans un autre mode de réalisation préféré de l'invention, l'activation s'effectue par un appui sur une ou plusieurs touches sur au moins un des deux transmetteurs d'identification et de ce fait, le moment de la transmission peut de façon avantageuse être également déclenché manuellement. Il s'est avéré que l'état de fermeture du véhicule peut être transmis en même temps que l'état de véhicule. Ceci a comme avantage que l'on peut vérifier à une certaine distance du véhicule si le véhicule est par exemple fermé. De façon opportune, le nombre de transmetteurs d'identification paramétrés sur l'unité de commande côté véhicule est transmis avec l'état de véhicule. La durée de la radiotransmission peut de cette manière être optimisée de façon avantageuse. Dans un autre mode de réalisation préféré, l'état de véhicule le plus récent peut être déterminé par une comparaison des temps de référence de deux états de véhicule. Ceci assure de façon avantageuse que seul l'état de véhicule actuel est toujours transmis. Dans un autre mode de réalisation préféré de l'invention, les transmetteurs d'identification présentent un registre d'horloge interne qui peut être synchronisé avec le registre d'horloge de référence de l'unité de commande. On obtient ainsi de façon avantageuse que le registre d'horloge interne présente le temps actuel de l'état de véhicule. Dans un autre mode de réalisation préféré de l'invention, l'état de véhicule peut être transmis entre les transmetteurs d'identification à un moment définissable. Du coup, une transmission régulière de l'état de véhicule en cours à tous les transmetteurs d'identification est garantie. Dans un autre mode de réalisation préféré de l'invention, un signal de reconnaissance peut être envoyé par le premier transmetteur d'identification à d'autres transmetteurs d'identification avant une transmission de l'information d'état. On obtient ainsi de façon avantageuse une sécurité accrue contre les tentatives d'accès par le biais de signaux radio de tiers. Dans un autre mode de réalisation préféré de l'invention, le premier transmetteur d'identification 25 envoie un signal de demande court ("ping") aux autres transmetteurs d'identification avant la transmission de l'état de véhicule entre les transmetteurs d'identification. De cette manière, le transmetteur d'identification peut déterminer si d'autres transmetteurs 30 d'identification sont prêts à communiquer. Les transmetteurs d'identification ne se trouvent pour cette raison que très rarement en mode d'émission ou de 2891519 6 réception, ce qui a pour conséquence une consommation d'énergie plus faible. Dans un autre mode de réalisation préféré de l'invention, la communication entre les transmetteurs d'identification s'effectue de façon codée, afin d'empêcher toute interception de l'état de véhicule. Dans une réalisation aussi simple que possible, ceci s'effectue en employant également pour la communication entre les transmetteurs d'identification la méthode de codification utilisée pour la communication avec le véhicule ainsi que le code secret qui est généralement commun à tous les transmetteurs d'identification appartenant au véhicule. Dans un autre mode de réalisation préféré de l'invention, la transmission de données entre les transmetteurs d'identification peut être réalisée sur plusieurs canaux de fréquences. Les perturbations sur un canal de fréquences peuvent ainsi être contournées de façon avantageuse. Le changement entre les canaux de fréquences peut ici suivre un modèle temporel qui est connu de tous les transmetteurs d'identification et permet, même en tenant compte de la tolérance du générateur de rythme sur les différents transmetteurs d'identification, de déterminer le canal de fréquences actuel du transmetteur d'identification émetteur et par conséquent d'assurer la réception du message. La présente invention convient notamment aux systèmes d'accès et de fermeture de véhicules. D'autres détails et avantages sont expliqués en référence aux dessins joints. Ceux-ci montrent: figure 1: un dispositif d'accès de véhicule; et figure 2: une transmission de signal entre des transmetteurs d'identification. 2891519 7 Dans la description ci-après d'un mode de réalisation préféré de la présente invention, les mêmes références désignent les mêmes composants ou des composants comparables. La figure 1 montre un dispositif d'accès d'un véhicule 1 comprenant un système d'ajustement d'informations d'état S1 d'un véhicule entre au moins deux transmetteurs d'identification 5, 6, ..., dans lequel par le biais d'au moins une unité d'émission et de réception 3, l'état de véhicule S1 avec un temps de référence tl correspondant à l'état de véhicule Si d'un registre d'horloge de référence d'une unité de commande 2 côté véhicule peut être envoyé depuis cette unité à au moins un premier transmetteur d'identification mobile 5 par une première radiotransmission 4 et être enregistré ; et l'état de véhicule S1 peut être envoyé du premier transmetteur d'identification 5 à au moins un deuxième transmetteur d'identification 6, ... par une deuxième radiotransmission 7 et être enregistré. Comme les transmetteurs d'identification peuvent établir une communication bidirectionnelle avec le véhicule, ils sont également en principe en mesure d'établir une communication bidirectionnelle entre eux. Cette liaison bidirectionnelle entre les deux transmetteurs d'identification 5 et 6 peut être utilisée pour l'ajustement d'états de véhicule S1. De préférence, la communication entre des transmetteurs d'identification 5, 6, ... peut être activée par un signal radio à basse fréquence. Le signal radio à basse fréquence peut être envoyé par une antenne basse fréquence côté véhicule du système d'accès passif mais aussi par une perturbation basse fréquence, provoquée par exemple par un émetteur radio à ondes longues. Au moins un transmetteur d'identification 5, 6, est activable de cette façon, dans la mesure où il se trouve dans la portée radio par rapport au véhicule 1 ou dans une source de perturbation correspondante. Il en résulte ainsi que la transmission est déclenchable automatiquement par une activation externe. En variante ou en complément à cela, la communication entre deux transmetteurs d'identification ou plus 5, 6, ... peut être déclenchée en appuyant sur une touche ou une combinaison de touches spécifique sur un ou plusieurs transmetteurs d'identification 5, 6, ... à synchroniser. Le moment de la transmission est par conséquent également déclenchable manuellement. Une transmission de signal entre les transmetteurs 15 d'identification 5, 6 est par exemple illustrée sur la figure 2. La figure 2a montre un transmetteur d'identification 6 avec une information d'état SO, qui reçoit l'information d'état du transmetteur d'identification 5, S1, transmise par une liaison radio bidirectionnelle 7 du transmetteur d'identification 5, dès qu'une activation a lieu par l'appui d'une touche ou un signal basse fréquence. Pendant la communication, les transmetteurs d'identification 5, 6, ... envoient tour à tour leur état de véhicule enregistré S1 avec le temps tl correspondant, également mémorisé, dans un ordre défini qui résulte par exemple de l'ordre du processus d'apprentissage des transmetteurs d'identification 5, 6, ... par rapport au véhicule 1. Durant la phase de communication, tant qu'ils n'émettent pas eux- mêmes, les autres transmetteurs d'identification 5, 6, ... se trouvent en mode réception. L'information d'état est mémorisée dans le transmetteur d'identification seulement lorsque l'état S1 est plus actuel que SO, c'est-à-dire lorsque le temps tl est plus tardif que t0. Chaque transmetteur d'identification 5, 6, ... compare le temps t0, tl, ... reçu avec son temps t enregistré en interne. Si un transmetteur d'identification 6 constate alors que le temps tl reçu est plus actuel que le temps t0 enregistré dans sa mémoire, le transmetteur d'identification 6 enregistre l'état de véhicule reçu S1 avec le temps reçu tl. Le transmetteur d'identification 6 a par conséquent pris en compte l'état de véhicule Si du premier transmetteur d'identification 5, mais le premier transmetteur d'identification 5 n'a pas pris en considération celui du deuxième transmetteur d'identification 6, car le temps t0 de celui-ci signale une information d'état SO dépassée. On peut du coup déterminer de façon avantageuse si l'état de véhicule S1 le plus récent est mémorisé dans le transmetteur d'identification 5 et doit éventuellement être actualisé. La figure 2b montre les deux transmetteurs d'identification 5 et 6 après la transmission d'une information d'état S1 avec le temps tl actuel mémorisé correspondant. Il s'est avéré qu'avec l'état de véhicule S1, l'état de fermeture du véhicule 1 peut être transmis. Ceci a comme avantage que l'on peut vérifier à une certaine distance du véhicule 1 si le véhicule 1 est fermé. De façon opportune, le nombre de transmetteurs d'identification 5, 6, ... paramétrés sur l'unité de commande côté véhicule 2 est transmis avec l'état de véhicule S1. La séquence de communication a lieu ici dans un ordre défini, par exemple l'ordre d'apprentissage. La durée de la radiotransmission peut par conséquent être optimisée et toute collision des radiotransmissions est évitée. Dans un autre mode de réalisation préféré, l'état de véhicule S1 le plus récent peut être déterminé par une comparaison des temps de référence t0, tl de deux états de véhicule. Dans un autre mode de réalisation préféré de l'invention, les transmetteurs d'identification 5, 6, ... présentent un registre d'horloge interne qui peut être synchronisé avec le registre d'horloge de référence de l'unité de commande 2. Lors de l'ajustement de l'état de véhicule S1, qui inclut également une transmission et une comparaison avec le temps de référence, une transmission et un ajustement du registre d'horloge interne du transmetteur d'identification 5, 6, ... correspondant peuvent également être réalisés en parallèle. De cette manière, on peut obtenir de façon avantageuse que le registre d'horloge interne présente le temps en cours de l'état de véhicule S1. Dans un autre mode de réalisation préféré de l'invention, une communication entre différents transmetteurs d'identification 5, 6, ... peut être déclenchée à une heure définie au préalable; par exemple, à chaque fois à 2 heures du matin. Du coup, une transmission régulière de l'état de véhicule en cours S1 à tous les transmetteurs d'identification 5, 6, .. peut être garantie. Dans un autre mode de réalisation préféré de l'invention, un signal de reconnaissance peut être envoyé par le premier transmetteur d'identification 5 à un autre transmetteur d'identification 6, ... Il est de plus avantageux lorsqu'une communication a lieu uniquement entre des transmetteurs d'identification avec un signal de reconnaissance valide préalablement enregistré. On obtient de cette manière une sécurité accrue contre les tentatives d'accès par le biais de signaux radio de tiers. Dans un autre mode de réalisation préféré de l'invention, un transmetteur d'identification 5 envoie, au début de la phase de communication, un signal de demande court ("ping") que les transmetteurs d'identification 6 à l'écoute dans la portée radio doivent confirmer. De cette manière, le transmetteur d'identification 5 peut déterminer si d'autres transmetteurs d'identification 6, 10... sont prêts à communiquer. Par ailleurs, une communication ne peut être établie qu'avec des transmetteurs d'identification qui répondent. Les transmetteurs d'identification 5, 6, . .. ne se trouvent pour cette raison que très rarement en mode d'émission ou de réception, ce qui a pour conséquence une consommation d'énergie plus faible. Pour économiser davantage d'énergie, il peut s'avérer judicieux de laisser attendre les transmetteurs d'identification 5, 6, ... dans une position de stand-by aussi longtemps qu'ils n'envoient ou ne reçoivent pas. Avant l'ajustement ou l'envoi d'un signal de reconnaissance, un court signal de demande pourrait dans ce cas être envoyé par un transmetteur d'identification 5 à un autre transmetteur d'identification 6 afin de vérifier si l'autre transmetteur d'identification 6 est prêt à réceptionner. Ceci aurait également pour conséquence de ménager les piles des transmetteurs d'identification sollicitées par des essais de transmission inutiles et qui échouent, ce qui permettrait avantageusement une meilleure classification dans l'homologation radio (par exemple aux Etats-Unis). Dans un autre mode de réalisation préféré de l'invention, la communication entre les transmetteurs d'identification 5, 6, ... s'effectue de façon codée, afin d'empêcher toute interception de l'état de véhicule S1. Ceci est facilement réalisable en employant également pour la communication entre les transmetteurs d'identification 5, 6, ... la méthode de codification utilisée pour la communication avec le véhicule 1 ainsi que le code secret qui est généralement commun à tous les transmetteurs d'identification 5, 6, ... appartenant au véhicule. Dans un autre mode de réalisation préféré de l'invention, la communication bidirectionnelle 7 entre les transmetteurs d'identification 5, 6, ... peut être réalisée sur plusieurs canaux de fréquences. Les perturbations sur un canal de fréquences peuvent ainsi être contournées de façon avantageuse. Le changement entre les canaux de fréquences suit ici un modèle temporel qui est connu de tous les transmetteurs d'identification 5, 6, et permet, même en tenant compte de la tolérance du générateur de rythme sur les différents transmetteurs d'identification 5, 6, ..., de déterminer le canal de fréquences actuel du transmetteur d'identification émetteur 5 et par conséquent d'assurer la réception du message. La présente invention repose sur le principe que, pour recevoir un état de véhicule S1 actuel sur un premier transmetteur d'identification 5, une interrogation explicite de l'état de véhicule S1 par le transmetteur d'identification 5 est nécessaire, le transmetteur d'identification devant se trouver dans la portée radio par rapport au véhicule 1. Le véhicule 1 est pour cela doté d'un calculateur 2 qui contient les informations sur l'état de véhicule S1 et les transmet au transmetteur d'identification 5 par une unité d'émission et de réception 3. En outre, une liaison bidirectionnelle 7 entre les transmetteurs d'identification 5, 6, ... permet d'ajuster l'état de véhicule S1; par exemple par une radiotransmission 4. Parallèlement à cela, un temps de référence correspondant tl d'un registre d'horloge de référence de l'unité de commande 2 est transmis. L'état de véhicule S1 et le temps de référence t1 peuvent être enregistrés dans les transmetteurs d'identification 5, 6, ... On suppose ici que le transmetteur d'identification 5, 6, ... à synchroniser se trouvent dans une portée radio réciproque, mais pas nécessairement dans la portée radio par rapport au véhicule 1. Ceci présente comme avantage qu'un transmetteur d'identification 5, 6, ... ne doit pas obligatoirement recevoir des informations sur l'état de véhicule S1 seulement par le véhicule 1 même, mais aussi par un autre transmetteur d'identification 5. L'invention convient notamment aux systèmes d'accès et de fermeture d'un véhicule 1
Système d'ajustement d'informations d'état d'un véhicule entre au moins deux transmetteurs d'identificationL'invention se caractérise par un système d'ajustement d'informations d'état (S1) d'un véhicule entre au moins deux transmetteurs d'identification (5, 6, ...) d'un dispositif d'accès de véhicule, dans lequel- par le biais d'au moins une unité d'émission et de réception (3), l'état de véhicule (S1) avec un temps de référence (t1) correspondant à l'état de véhicule (S1) d'un registre d'horloge de référence d'une unité de commande (2) côté véhicule peut être envoyé depuis cette unité à au moins un premier transmetteur d'identification (5) mobile par une première radiotransmission (4) et être enregistré ; et- l'état de véhicule (S1) peut être envoyé du premier transmetteur d'identification (5) à au moins un deuxième transmetteur d'identification (6, ...) par une deuxième radiotransmission (7) et être enregistré.Ainsi, un transmetteur d'identification (6) peut recevoir des informations sur l'état de véhicule (S1) par le véhicule (1) et/ou par un autre transmetteur d'identification (5).
1. Système d'ajustement d'informations d'état (Si) d'un véhicule entre au moins deux transmetteurs d'identification (5, 6, ...) d'un dispositif d'accès de véhicule, dans lequel - par le biais d'au moins une unité d'émission et de réception (3), l'état de véhicule (Si) avec un temps de référence (tl) correspondant à l'état de véhicule (S1) d'un registre d'horloge de référence d'une unité de commande (2) côté véhicule peut être envoyé depuis cette unité à au moins un premier transmetteur d'identification (5) mobile par une première radiotransmission (4) et être enregistré ; et - l'état de véhicule (S1) peut être envoyé du premier transmetteur d'identification (5) à au moins un deuxième transmetteur d'identification (6, ...) par une deuxième radiotransmission (7) et être enregistré. 2. Système selon la 1, dans lequel la transmission de l'état de véhicule (Si) entre les transmetteurs d'identification (5, 6, .. .) peut être activée par une source de signal externe à basse fréquence. 3. Système selon la 1 ou 2, dans lequel 25 l'activation s'effectue par un appui sur une touche sur au moins un des deux transmetteurs d'identification (5, 6, 4. Système selon la 1 à 3, dans lequel l'état de fermeture du véhicule du véhicule peut être transmis en même temps que l'état de véhicule (Si). 5. Système selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le nombre des transmetteurs d'identification (5, 6, ...) paramétrés sur l'unité de commande (2) peut être transmis avec l'état de véhicule (S1). 6. Système selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel l'état de véhicule (Si) le plus récent peut être déterminé par une comparaison des temps de référence (t0, tl) de deux états de véhicule (SO, S1). 7. Système selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel les transmetteurs d'identification (5, 6, ...) présentent un registre d'horloge interne, lequel peut être synchronisé avec le registre d'horloge de référence de l'unité de commande (2). 8. Système selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel l'état de véhicule (Sl) peut être transmis entre les transmetteurs d'identification (5, 6, ...) à un moment définissable. 9. Système selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel un signal de reconnaissance peut être envoyé par le premier transmetteur d'identification (5) à d'autres transmetteurs d'identification (6, ...) avant une transmission de l'information d'état (Sl). 10. Système selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel un signal de demande du premier transmetteur d'identification (5) peut être envoyé aux autres transmetteurs d'identification (6, ...) avant la transmission de l'état de véhicule (Sl) entre les transmetteurs d'identification (5, 6, ...). 11. Système selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel les informations entre les transmetteurs d'identification (5, 6, .. .) peuvent être transmises de façon codée. 12. Système selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la transmission de données entre les transmetteurs d'identification (5, 6, ...) peut être réalisée sur plusieurs canaux de fréquences. 13. Système selon la 12, dans lequel le changement des canaux de fréquences suit un modèle défini au préalable.
B,G
B60,G07,G08
B60R,G07C,G08C
B60R 25,G07C 5,G08C 17
B60R 25/20,B60R 25/24,G07C 5/00,G08C 17/02
FR2897910
A1
DISPOSITIF DE MONTAGE D'UN EMBOUT DE GAINE A UN ARRET DE GAINE
20,070,831
DOMAINE TECHNIQUE DE L'INVENTION La présente invention concerne des dispositifs de montage par verrouillage à l'aide d'au moins un moyen d'attache d'un embout de gaine muni d'un câble, par exemple d'un câble de commande pour une boîte de vitesse d'un véhicule, à un arrêt de gaine, par exemple à un arrêt de gaine en tôle, ou injecté en plastique, ou moulé en aluminium, ou en fonte etc. L'invention concerne plus particulièrement un dispositif de montage assurant un contrôle de verrouillage de l'embout de gaine sur l'arrêt de gaine ~o et sa meilleure tenue limitative au déverrouillage. ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE DE L'INVENTION Plusieurs modules d'un véhicule communiquent entre eux à l'aide de moyens de commande de type passe-partout comprenant par exemple des câbles gainés. A titre d'exemple, un signal de consigne venant d'un is conducteur du véhicule et traduit en mouvements axiaux de type tiré/poussé d'un levier de vitesse, est transmis à une boîte de vitesse par l'intermédiaire des câbles de commande gainés dont un premier embout est lié avec le levier de vitesse et un deuxième embout est lié avec un organe respectif de la boîte de vitesse. 20 Pour transformer le mouvement du levier de vitesse en déplacement sensiblement uni axial de type tiré ou poussé de l'embout de câble, ce dernier dispose d'un moyen inflexible, par exemple une tige métallique, sertie d'un côté sur l'embout et de l'autre côté sur le câble gainé. Un soufflet de protection, par exemple un soufflet d'étanchéité, peut recouvrir la tige pour la 25 protéger contre le milieu environnant agressif (corrosion, usure etc). Pour éviter une flexion de la portion sertie du câble lors du poussé , deux dispositifs sont prévus, à savoir : la portion du câble sertie avec la tige est logée dans un tube guide inflexible, par exemple un tube métallique dont le diamètre est sensiblement identique à celui du câble, et l'ensemble câble gainé avec le tube guide inflexible est fixé sur un organe mécanique concerné du véhicule (dans le présent exemple, la boîte de vitesse d'un côté et la base du levier de vitesses de l'autre) à l'aide d'un embout de gaine verrouillé sur un arrêt de gaine. Cette dernière se présente, par exemple, comme une équerre sensiblement rigide, solidaire avec l'organe mécanique concerné du véhicule. ~o II en résulte que le moyen de commande passe-partout comprend : û une partie souple représentée par le câble gainé proprement dit qui peut se plier et s'insérer dans le relief complexe de la carrosserie du véhicule en y occupant un minimum d'espace, et 15 û deux parties rigides en amont de chaque embout de câble, formées par l'embout de gaine verrouillé sur l'arrêt de gaine et prolongé par le tube guide inflexible logeant le câble serti sur la tige inflexible, cette dernière reliée de manière rigide avec l'embout de câble. On peut en déduire que le verrouillage de l'embout de gaine sur 20 l'arrêt de gaine joue un rôle capital pour le bon fonctionnement du moyen de commande passe-partout . En effet, une disjonction de l'embout de gaine par rapport à l'arrêt de gaine sur la route provoque une rupture d'une chaîne de commande du véhicule car il est alors impossible d'assurer le déplacement sensiblement uni axial de l'embout de câble selon l'axe passant 25 à travers l'arrêt de gaine. Or, le passage de vitesse inopérant signifie une panne immobilisant le véhicule. Le verrouillage de l'embout de gaine sur l'arrêt de gaine s'opère en usine, sur une chaîne de montage de carrosserie, et est soumis de ce fait à des exigences de production. Ainsi, l'opération de verrouillage doit être à la 30 fois simple et rapide à réaliser par un opérateur, En outre, la qualité de montage doit être facilement vérifiable tant à l'usine qu'en atelier de réparation. On connaît de l'art antérieur des solutions pour optimiser le verrouillage d'un embout de gaine sur un arrêt de gaine. Par exemple, la demande de modèle d'utilité DE 299 08 465 U1 divulgue un embout de gaine que l'on peut clipser , c'est-à-dire, fixer à l'aide d'attache(s), sur un arrêt de gaine. Pour cela le corps de l'embout de gaine est recouvert partiellement par un élément mobile, dit coulisseau, coopérant avec le corps de l'embout de gaine par l'intermédiaire d'un ressort de rappel logé dans une cavité entre ~o le coulisseau et le corps de l'embout de gaine. L'arrêt de gaine présente, d'une part, une découpe dans laquelle on introduit l'embout de gaine et, d'autre part, un ergot destiné à coopérer avec une extrémité du coulisseau, dite tenon, dépassant le corps de l'embout de gaine. Lors de l'assemblage de l'embout de gaine sur l'arrêt de gaine, on le fait glisser dans la découpe 15 jusqu'à ce que le tenon bute contre l'ergot. En forçant l'embout de gaine on fait coopérer l'ergot avec le tenon, de manière que ce dernier monte sur l'ergot, puis, une fois le sommet de l'ergot traversé, descend poussé par le ressort de rappel en emprisonnant ainsi l'ergot qui se trouve alors recouvert en entier par le tenon. L'embout de gaine est alors verrouillé sur l'arrêt de 20 gaine par clipsage du tenon derrière l'ergot qui accomplit ainsi son rôle d'attache. Certes, la solution décrite dans DE 299 08 465 U1 rend l'opération de verrouillage à la fois simple et rapide à réaliser par un opérateur d'une chaîne de montage de carrosserie. Cependant, ce dernier ne dispose 25 d'aucune information confirmant qu'il a bien clipsé l'embout de gaine sur l'arrêt de gaine lors du montage. De même, la qualité de montage conforme ou non ne peut pas être facilement contrôlée à un instant quelconque, par exemple lors d'un contrôle visuel, par un tiers, tel que par exemple un opérateur de contrôle qualité à l'usine ou un réparateur. Notons que l'on 3o entend par montage non conforme le fait que le tenon du coulisseau de l'embout de gaine ne recouvre pas l'ergot de l'arrêt de gaine. En effet, en absence d'arrêt positif en translation, la disjonction de l'embout de gaine par rapport à l'arrêt de gaine est alors possible lors du passage de vitesses. Le deuxième inconvénient majeur de la solution selon DE 299 08 465 U1 réside dans le fait que le coulisseau ne dispose d'aucun moyen pouvant réduire des effets néfastes dus aux efforts mis en jeu lors du passage de vitesse ou aux vibrations, par exemple un déclipsage de l'embout de gaine de l'arrêt de gaine à cause du déboîtement du coulisseau. Ce déboîtement se traduit par une fortuite inclinaison du tenon par rapport à l'ergot et peut provoquer un basculement du tenon libérant l'ergot ~o emprisonné lors du montage parfaitement conforme au cours de l'exploitation du véhicule. Certes, même s'il ne figure pas dans la solution selon DE 299 08 465 U1, l'insertion d'un joint antivibratoire entre la gaine et l'embout de gaine pour former un pont de rupture partielle des vibrations 15 provenant du câble vers l'embout de gaine est à la portée de l'homme du métier car bien connue de l'art antérieur. Cependant, en supposant que ce joint existe, il ne pourra à lui seul garantir l'absence absolue de vibrations pour la totalité de leur spectre fréquentiel. Or, le coulisseau selon DE 299 08 465 U1 ne dispose d'aucun autre moyen augmentant sa tenue au 20 déverrouillage vibratoire. DESCRIPTION GENERALE DE L'INVENTION La présente invention a donc pour objet de pallier un ou plusieurs des inconvénients de l'art antérieur en proposant un dispositif de montage assurant un contrôle de verrouillage de l'embout de gaine sur l'arrêt de gaine 25 et sa meilleure tenue limitative au déverrouillage. A cet effet, l'invention concerne un dispositif de montage par verrouillage à l'aide d'au moins un moyen d'attache d'un embout de gaine à un arrêt de gaine fixe comportant, d'une part, l'embout de gaine comprenant : une bague épaulée se prolongeant d'un côté par une gaine et de l'autre 3o côté par un tube guide et formant au moins un logement tubulaire, un corps de l'embout de gaine comportant une face extérieure opposée à une face intérieure orientée vers la bague épaulée et coopérant avec elle, un coulisseau comportant une face extérieure opposée à une face intérieure orientée vers la face extérieure du corps de l'embout de gaine, s ce coulisseau recouvrant partiellement le corps de l'embout de gaine et coopérant avec sa face extérieure à l'aide d'un ressort de rappel du coulisseau logé dans une cavité formée entre la face intérieure du coulisseau et la face extérieure du corps de l'embout de gaine, et, d'autre part, un arrêt de gaine fixe comprenant : ~o une découpe affleurant un col du corps de l'embout de gaine, un ergot orienté dans la direction de la gaine et qui coopère avec une extrémité du coulisseau, dite tenon annulaire, saillant par rapport au corps de l'embout de gaine dans la direction du tube guide et formant le moyen d'attache de l'embout de gaine à l'arrêt de gaine, 15 caractérisé en ce que le corps de l'embout de gaine comporte au moins une languette sur l'un des côtés orientés vers le tube guide, la position de la languette étant influencée par l'accrochage du tenon annulaire sur l'ergot lors du verrouillage, l'arrêt de gaine fixe comporte respectivement au moins une zone remarquable sur l'une des faces, et 20 en ce que la position de la languette par coopération avec celle de la zone remarquable forme un système de contrôle du montage par verrouillage à l'aide du moyen d'attache de l'embout de gaine à l'arrêt de gaine fixe. Selon une autre particularité, la languette couvre la zone remarquable lorsque l'extrémité du coulisseau formant le tenon annulaire 25 couvre l'ergot de l'arrêt de gaine fixe et révèle au moins une partie de la zone remarquable lorsque l'ergot de l'arrêt de gaine fixe est dénudé ou vice versa. Selon une autre particularité, l'embout de gaine comporte au moins deux languettes à l'opposé l'une de l'autre sur ses côtés orientés vers le tube guide. Selon une autre particularité, le corps de l'embout de gaine et l'arrêt de gaine fixe comportent des moyens respectifs de guidage coopérant entre eux. Selon une autre particularité, le coulisseau comporte sur sa face s intérieure au moins une couronne intérieure en saillie orientée vers le corps de l'embout de gaine, et la couronne intérieure du coulisseau coopérant avec une portée cylindrique et une première couronne saillante du corps de l'embout de gaine forment avec le ressort une liaison pivot glissant entre le coulisseau et le Io corps de l'embout de gaine. Selon une autre particularité, un joint est agencé entre la bague épaulée et la face intérieure du corps de l'embout de gaine. Selon une autre particularité, l'embout de gaine comprend un couvercle lié avec le corps de l'embout de gaine du côté orienté vers ~s l'extérieur dans la direction de la gaine, en regard avec une première face latérale de la couronne intérieure du coulisseau et coopérant avec elle par l'intermédiaire du ressort de rappel. Selon une autre particularité, le corps de l'embout de gaine comporte des doigts pourvus d'ergots destinés à le relier aux lumières formées dans le 20 couvercle. Selon une autre particularité, le couvercle comporte une face extérieure opposée à une face intérieure orientée vers la bague épaulée et coopérant avec elle, et la face extérieure du couvercle affleure la face intérieure du 25 coulisseau en formant avec elle une liaison pivot glissant. Selon une autre particularité, la face intérieure du corps de l'embout comporte un épaulement annulaire qui, avec au moins une portion du couvercle, forme une rainure enveloppant le joint sur au moins une partie de son épaisseur. 30 Selon une autre particularité, la zone remarquable est réalisée à l'aide des techniques choisies parmi une ou plusieurs techniques suivantes : (a) poinçonnage ; (b) perçage ; (c) martelage ; (d) fraisage ; (e) coulage ; (f) fonderie ; (g) coloration ; (h) attaque chimique ; (i) abrasion ; (j) dépôt d'une matière adhésive. Selon une autre particularité, le corps de l'embout de gaine dispose d'un moyen d'attache pour un soufflet de protection formé par une gorge réalisée à l'aide d'une rainure agencée sur le côté orienté vers le tube guide. L'invention, avec ses caractéristiques et avantages, ressortira plus clairement à la lecture de la description faite en référence aux dessins annexés dans lesquels : la figure 1 représente de manière schématique en vue de côté ~o l'embout de gaine en coupe partielle tridimensionnelle en cours de son insertion sur l'arrêt de gaine fixe, la figure 2 représente de manière schématique en vue de face l'embout de gaine en coupe partielle tridimensionnelle en cours de son insertion sur l'arrêt de gaine fixe, 1s les figures 3 et 4 représentent respectivement et de manière schématique en vue de face l'insertion de l'embout de gaine selon deux modes de réalisation de l'invention sur l'arrêt de gaine fixe, la figure 5 représente de manière schématique en vue de côté l'insertion de l'embout de gaine en coupe partielle tridimensionnelle sur l'arrêt 20 de gaine fixe, la figure 6 représente de manière schématique en vue de côté en coupe partielle l'insertion de l'embout de gaine sur l'arrêt de gaine fixe. DESCRIPTION DES MODES DE REALISATION PREFERES DE L'INVENTION 25 Tel qu'il est illustré sur les figures 1 à 6, le dispositif selon l'invention comprend un embout (1) de gaine disposant d'un axe privilégié (G-T) et destiné à être monté et verrouillé sur un arrêt (4) de gaine fixe. Dans le présent exemple, donné ici à titre d'illustration non limitative, l'embout (1) de gaine est : 30 û axisymétrique, l'axe privilégié (G-T) sur la figure 1 correspondant de ce fait à l'axe de symétrie de l'embout (1) de gaine, et disposé de manière sensiblement perpendiculaire au plan formé par l'arrêt (4) de gaine fixe. L'embout (1) de gaine comprend de manière classique un corps (2) d'embout (1) de gaine sur lequel sont assemblées d'autres pièces formant 5 l'embout (1) de gaine, comme le montre la figure 1. Une bague épaulée (20) se prolonge, d'un côté marqué par la flèche (G) sur la figure 1, par une gaine (qui n'est pas représentée sur la figure 1) et de l'autre côté, marqué par la flèche (T) sur la figure 1, par un tube guide (qui n'est pas représenté sur la figure 1). Cette bague (20) forme un logement ~o tubulaire, par exemple sensiblement cylindrique, destiné à loger un câble de commande (non représenté sur la figure 1). Le corps (2) de l'embout (1) de gaine comporte une face extérieure opposée à une face intérieure (2k) orientée vers la bague épaulée (20) et coopérant avec elle. 15 Un coulisseau (12) recouvre partiellement le corps (2) de l'embout (1) de gaine. Le coulisseau (12) comporte une face extérieure opposée à une face intérieure orientée vers la face extérieure du corps (2) de l'embout (1) de gaine. La face intérieure du coulisseau (12) coopère avec la face extérieure du corps (2) de l'embout (1) de gaine à l'aide d'un ressort de 20 rappel (24) du coulisseau (12) logé dans une cavité formée entre la face intérieure du coulisseau (12) et la face extérieure du corps (2) de l'embout (1) de gaine. Par conséquent, la cavité est délimitée, d'une part, par le diamètre extérieur du corps (2) de l'embout de gaine et, d'autre part, par le diamètre intérieur du coulisseau (12) (figure 1). 25 L'arrêt (4) de gaine fixe comporte de manière classique : une découpe (15), par exemple en forme de U (figure 2), destinée à coopérer avec le corps (2) de l'embout (1) de gaine lors de son introduction dans la découpe (15) pendant le montage, et un ergot (16) orienté dans la direction de la gaine, c'est-à-dire, dans le 3o sens de la flèche (G) sur la figure 1, et qui coopère avec une extrémité du coulisseau (12), dite tenon annulaire (14), saillant par rapport au corps (2) de l'embout (1) de gaine dans la direction du tube guide, c'est-à-dire, dans le sens de la flèche (T) sur la figure 1. L'ergot (16) coopérant avec le tenon annulaire (14) du coulisseau (12) comme le montrent les figures 5c-d et 6b-c, forme donc un moyen d'attache de l'embout (1) de gaine à l'arrêt (4) de gaine. Le corps (2) de l'embout (1) de gaine comporte avantageusement au moins une languette (2a) (figures 3 à 5) sur l'un des côtés orientés vers le tube guide, c'est-à-dire, dans le sens de la flèche (T) sur la figure 1. L'arrêt (4) de gaine fixe comporte respectivement au moins une zone remarquable io (4a) sur l'une des faces (figures 2, 3a-b, 4, 5a-b). La position de la languette (2a) par rapport à la zone remarquable (4a) est influencée par l'accrochage du tenon annulaire (14) sur l'ergot (16) lors du verrouillage (figures 3 à 5). La zone remarquable (4a) est réalisée à l'aide des techniques choisies parmi une ou plusieurs techniques suivantes : (a) poinçonnage 15 (figure 2), par exemple dans un cas de l'arrêt (4) de gaine fixe en tôle ; (b) perçage, par exemple dans un cas de l'arrêt de gaine injecté en plastique, ou moulé en aluminium, ou en fonte ; (c) martelage ; (d) fraisage ; (e) coulage ; (f) fonderie ; (g) coloration ; (h) attaque chimique ; (i) abrasion. Ainsi, la zone remarquable (4a) peut être de différentes natures et se 20 présenter, par exemple, comme un évidemment et/ou un marquage réalisé par dépôt d'une matière telle que peinture ou adhésif, par abrasion, ou par poinçonnage, ou par martelage, ou par attaque chimique. Le corps (2) de l'embout (1) de gaine peut posséder plusieurs languettes coopérant avec une ou plusieurs zone(s) remarquable(s) 25 respectivement agencée(s) dans et/ou sur l'arrêt (4) de gaine fixe. A titre d'exemple, la figure 3a-c montre en vue de face une configuration du dispositif selon l'invention dans lequel le corps (2) de l'embout (1) de gaine est muni de deux languettes (2a, 2x), par exemple à l'opposé l'une de l'autre, dont une seule languette (2a) coopère avec une 3o seule zone remarquable (4a). La figure 5a-d montre cette même configuration du dispositif selon l'invention en vue de côté en perspective (coupes partielles). La figure 6a-c complète les figures 3 et 5 en représentant I0 le dispositif selon l'invention en vue de côté (coupes partielles selon le plan perpendiculaire à l'arrêt (4) de gaine et comprenant l'axe privilégié (G-T)). La figure 3a en association avec les figures 5a et 6a, suivi par la figure 3b en association avec les figures 5b-c et 6b, représente en vue de face et de côté respectivement le corps (2) de l'embout (1) de gaine introduit dans la découpe (15) et descendant vers le fond concave de la découpe (15) dans la direction de la flèche (D). Tant que l'ergot (16) reste dénudé, c'est-à-dire, tant qu'il n'est pas accroché par le tenon annulaire (14) (figures 5a-c, 6a-b), la languette (2a) révèle au moins une partie de la zone remarquable ~o (4a) (figures 3a-b en association avec les figures 5a-c). Une fois que le corps (2) de l'embout (1) de gaine épouse le fond concave de la découpe (15) (figures 5d, 6c), l'extrémité du coulisseau (12) formant le tenon annulaire (14) couvre l'ergot (16) en verrouillant le corps (2) de l'embout (1) de gaine sur l'arrêt (4) de gaine fixe. La zone remarquable (4a) se trouve alors 15 complètement couverte par la languette (2a), comme le montre la figure 3c en association avec la figure 5d. La figure 4a-c illustre une autre variante du dispositif selon l'invention dans laquelle le corps (2) de l'embout (1) de gaine est muni de deux languettes (2a, 2x), par exemple à l'opposé l'une de l'autre, dont une seule 20 languette (2a) coopère avec deux zones remarquables, dites première zone remarquable (4a) et deuxième zone remarquable (4b). Par analogie avec l'exemple sur la figure 3 décrit ci-dessus, la figure 4a suivi par la figure 4b, représente en vue de face le corps (2) de l'embout (1) de gaine introduit dans la découpe (15) et descendant vers le fond concave de la découpe (15) dans 25 la direction de la flèche (D). Tant que l'ergot (16) reste dénudé, c'est-à-dire, tant qu'il n'est pas accroché par le tenon annulaire (14) (figure 6a-b), la languette (2a) révèle entièrement la première zone remarquable (4a) (figures 4a-b), la deuxième zone remarquable (4b) restant couverte en partie (figure 4a) ou en entier (figure 4b). En poursuivant l'analogie avec l'exemple sur la 3o figure 3 décrit ci-dessus, une fois que le corps (2) de l'embout (1) de gaine épouse le fond concave de la découpe (15) (figure 6c), l'extrémité du coulisseau (12) formant le tenon annulaire (14) couvre l'ergot (16) en Il verrouillant le corps (2) de l'embout (1) de gaine sur l'arrêt (4) de gaine fixe. La première zone remarquable (4a) se trouve alors complètement couverte par la languette (2a) et la deuxième zone remarquable (4b) dénudée, comme le montre la figure 4c. Cette variante du dispositif avec deux zones remarquables (4a, 4b) permet avantageusement d'utiliser un code couleur pour faciliter le montage de l'embout (1) de gaine sur l'arrêt (4) de gaine fixe à l'usine. Par exemple, la première zone remarquable (4a) peut être marquée en rouge, cette couleur d'interdiction étant associée au montage non conforme de l'embout (1) de gaine sur l'arrêt (4) de gaine fixe, tandis que la ~o deuxième zone remarquable (4b) peut être marquée en vert, cette couleur d'autorisation étant associée au montage conforme de l'embout (1) de gaine sur l'arrêt (4) de gaine fixe. L'utilisation des deux couleurs distinctes permet non seulement de contrôler à tout moment et très rapidement la conformité du montage en constatant visuellement la couleur (rouge ou vert) 15 de la zone remarquable (4a, 4b) correspondante mais rend cette opération de contrôle fiable car toute confusion de ces deux couleurs bien distinctes est a priori exclue. Cet avantage en terme de qualité (fiabilité) est particulièrement important lors de la production en usine, par exemple, sur une chaîne de montage de carrosserie. 20 Ainsi, la position de la languette (2a) par coopération avec celle de la zone remarquable (4a) (figures 3 à 5) forme un système de contrôle, par exemple visuel, du montage par verrouillage de l'embout (1) de gaine à l'arrêt (4) de gaine fixe. Pour assurer la coopération voulue entre la languette (2a) et la zone 25 remarquable (4a), le corps (2) de l'embout (1) de gaine et l'arrêt (4) de gaine fixe comportent des moyens respectifs de guidage agissant conjointement. A titre d'exemple, la figure 2 représente en vue de face en perspective le corps (2) de l'embout de gaine introduit dans la découpe (15) en forme de U et descendant vers le fond concave de la découpe (15) dans la direction de 3o la flèche (D). Il s'agit de la coupe partielle simplifiée du corps (2) de l'embout (1) de gaine réalisé le long de la paroi de l'arrêt (4) de gaine fixe orientée vers le tube guide (flèche T)). Ainsi, la figure 2 met en évidence un col (30) en forme de U agencé dans le corps (2) de l'embout (1) de gaine et destiné à coopérer avec la découpe (15) de l'arrêt (4) de gaine fixe. En effet, le col (30) dispose de deux faces parallèles (2c, 2d) qui lorsqu'elles viennent en appui respectivement sur les faces parallèles (4c, 4d) de l'arrêt (4) de gaine fixe stabilisent le corps (2) de l'embout de gaine dans le plan perpendiculaire à celui de l'arrêt (4) de gaine fixe lorsque le corps (2) de l'embout de gaine descend vers le fond concave de la découpe (15) dans la direction de la flèche (D). En d'autres termes, la présence de ces moyens de guidage (faces parallèles respectives (2c, 2d) et (4c, 4d)) permet avantageusement d'éviter, par exemple, toute rotation de l'embout (1) de gaine autour de l'axe privilégié (G-T) par rapport à l'arrêt (4) de gaine fixe lors de leur assemblage. Une telle rotation pourrait modifier la position de la languette (2a) par rapport à celle de la zone remarquable (4a) en rendant inopérant le système de contrôle du montage. Bien entendu, la configuration décrite ci-dessus à titre d'exemple des moyens de guidage à l'aide des faces parallèles respectives (2c, 2d) et (4c, 4d), n'est nullement limitative et peut être remplacée par toute autre configuration connue par l'homme du métier, par exemple à l'aide d'un marquage par une technique quelconque mentionnée ci-dessus pour réaliser la zone remarquable, permettant d'assurer le positionnement de l'embout (1) de gaine par rapport à l'arrêt (4) de gaine fixe conforme au bon fonctionnement du système de contrôle du montage (c'est-à-dire, permettant la couverture par la languette de la zone remarquable). Un joint (22), par exemple d'étanchéité et/ou antivibratoire formant un pont de rupture des vibrations provenant du câble vers l'embout (1) de gaine via la bague épaulée (20), peut être avantageusement agencé entre la bague épaulée (20) et la face intérieure (2k) du corps (2) de l'embout (1) de gaine. En outre, comme le montre la figure 1, le coulisseau (12) comporte 3o avantageusement sur sa face intérieure au moins une couronne intérieure (12a) en saillie orientée vers le corps (2) de l'embout (1) de gaine. Le corps (2) de l'embout (1) de gaine comporte respectivement sur sa face extérieure au moins une portée cylindrique (2e) en regard avec la couronne intérieure (12a). Cette dernière coopère avec la portée cylindrique (2e) en formant une liaison pivot glissant entre le coulisseau (12) et le corps (2) de l'embout (1) de gaine. Cette liaison pivot glissant autorise deux degrés de liberté du coulisseau (12) par rapport au corps (2) de l'embout (1) de gaine, à savoir, la rotation autour de l'axe privilégié du coulisseau (12) (l'axe de symétrie (G-T) dans le présent exemple) et le coulissement le long de ce même axe privilégié (G-T), en excluant avantageusement tout autre degré de liberté pour le mouvement relatif de ces deux pièces (12, 2). Cet effet est obtenu grâce au fait que les longueurs de la couronne intérieure (12a) et de la portée cylindrique (2e) ne sont pas négligeables comparées, par exemple l'une à l'autre et/ou à la longueur de coulisseau (12). Par conséquent, l'aire de contact entre la couronne intérieure (12a) et la portée cylindrique (2e) n'est point filiforme. En effet, l'aire de contact filiforme n'interdit pas a priori l'inclinaison inopinée du coulisseau (12) par rapport à son axe privilégié (G-T), l'inclinaison induite, par exemple par des vibrations latérales du coulisseau provenant de la bague épaulée (20). La couronne intérieure (12a) du coulisseau (12) prise avec la portée cylindrique (2e) du corps (2) de l'embout (1) de gaine forme donc un premier système de contact de type patin sur glissière (12a, 2e) capable de guider le coulisseau (12) sur le corps (2) de l'embout (1) de gaine tout en préservant la stabilité du coulisseau (12) en terme d'angle d'inclinaison (a) par rapport à son axe privilégié (G-T) qui reste inférieur à une valeur prédéterminée, par exemple : a < 0,3 . Comme le montre la figure 1, l'embout (1) de gaine comprend un couvercle (23) lié avec le corps (2) de l'embout (1) de gaine du côté orienté vers l'extérieur dans la direction de la gaine (flèche (G) sur la figure 1), en regard avec une première face latérale (12b) de la couronne intérieure (12a) et coopérant avec elle par l'intermédiaire du ressort de rappel (24). Le couvercle (23) comporte une face extérieure (23a) opposée à une face intérieure (23b) orientée vers la bague épaulée (20) et coopérante avec elle, par exemple directement ou par l'intermédiaire du joint (22). Dans le présent exemple, le couvercle (23) est centré par rapport à l'axe de symétrie (G-T) de l'embout (1) de gaine. Le corps (2) de l'embout (1) de gaine comporte à son extrémité 5 orientée dans la direction de la gaine marquée par la flèche (G) sur la figure 1, des doigts pourvus d'ergots (2b) destinés à relier le corps (2) de l'embout (1) de gaine aux lumières formées dans le couvercle. Le diamètre extérieur du couvercle (23) estégal au diamètre inférieur du coulisseau (12) de manière que la face extérieure (23a) du couvercle (23) ~o affleure la face intérieure du coulisseau (12) en renfermant la cavité logeant le ressort de rappel (24). Ainsi, le couvercle (23) assure une précontrainte initiale du ressort de rappel (24) du coulisseau (12) qui tend alors à plaquer le coulisseau (12) contre l'arrêt (4) de gaine fixe lors du montage. En outre, la face extérieure (23a) du couvercle (23) affleurant la face intérieure du rs coulisseau (12) contribue dans la stabilité de coulissement du coulisseau (12) en terme d'angle d'inclinaison (a) par rapport à son axe privilégié (G-T) et cela pour deux raisons. Premièrement, la face extérieure (23a) du couvercle (23) prise avec la face intérieure correspondante du coulisseau (12) forme un deuxième 20 système de contact de type patin sur glissière (23, 12). Ce deuxième système de contact (23, 12) est espacé du premier système de contact (12a, 2e) évoqué précédemment sur l'axe de coulissement (G-T). La distance qui sépare les deux systèmes de contact (23, 12), (12a, 2e) est sensiblement égale à la longueur de la cavité logeant le ressort de rappel (24). Le fait 25 d'avoir ces deux systèmes de contact (23, 12), (12a, 2e) à la fois indépendants et espacés l'un de l'autre le long de l'axe de coulissement (G-T) renforce la liaison pivot glissant entre le coulisseau (12) et le corps (2) de l'embout (1) de gaine décrite cidessus en doublant cette liaison. En deuxième lieu, notons que l'épaisseur du couvercle (23) élargit 30 mécaniquement l'aire de contact entre le coulisseau (12) et le corps (2) de l'embout (1) de gaine, ce qui réduit les risques de pivotement l'un sur l'autre en contribuant ainsi à la stabilité de leur coulissement relatif. Le diamètre intérieur du couvercle (23) est à la fois, inférieur au diamètre inférieur du corps (2) de l'embout (1) de gaine et supérieur au diamètre extérieur de la bague épaulée (20). La face intérieure (2k) du corps (2) de l'embout (1) comporte un s épaulement annulaire (2j) qui, avec au moins une portion (23c) du couvercle (23), forme une rainure (23c, 2k, 2j) enveloppant le joint (22) sur au moins une partie de son épaisseur. Le couvercle (23) peut ainsi amortir l'effort axial orienté vers l'extérieur de l'embout (1) de gaine dans la direction de la gaine marquée par la flèche (G) sur la figure 1. De même, l'épaulement annulaire 10 (2j) peut ainsi amortir l'effort axial orienté vers l'extérieur de l'embout (1) de gaine dans la direction du tube guide marquée par la flèche (T) sur la figure 1. Il peut s'agir, par exemple des efforts dus aux mouvements axiaux du joint (22), suite aux vibrations de la bague épaulée (20), induites par le câble de commande qui y est logé. 15 Pour préserver davantage la stabilité de l'embout (1) de gaine verrouillé sur l'arrêt (4) de gaine fixe en terme d'angle d'inclinaison (a) par rapport à son axe privilégié (G-T), le col agencé dans le corps (2) de l'embout (1) de gaine et destiné à coopérer avec la découpe (15) comme décrit précédemment, dispose avantageusement de deux couronnes 20 saillantes (21, 31) sur la face extérieure du corps (2) de l'embout (1) de gaine. Une première couronne saillante (21), et notamment sa face (221) qui prend appui sur l'arrêt (4) de gaine fixe, est destinée à épouser l'arrêt (4) de gaine fixe du côté orienté vers la gaine (flèche (G)) une fois l'embout (1) verrouillé, comme le montrent les figures 5d et 6c. Une deuxième couronne 25 saillante (31) est destinée à épouser l'arrêt (4) de gaine fixe du côté orienté vers le tube guide (flèche (T)) une fois l'embout (1) verrouillé, comme le montrent les figures 5d et 6c. Ainsi, le col (30) et les deux faces de chacune des deux couronnes saillantes (21, 31) orientées vers l'arrêt (4) de gaine fixe forment une rainure en U enveloppant parfaitement la découpe (15) de l'arrêt 3o (4) de gaine une fois l'embout (1) verrouillé. Notons que la face (221) de la première couronne saillante (21) formant cette rainure (c'est-à-dire, orientée vers l'arrêt (4) de gaine (flèche (T)) avec un profile, par exemple en U, peut être agencée pour coopérer avec l'ergot (16) de l'arrêt (4) de gaine fixe, par exemple, disposer d'un biseau complémentaire (321) à celui de l'ergot (16), comme le montrent les figures 5d et 6c. L'autre face de la première couronne saillante (21) du col (30) orientée vers la gaine (flèche (G)) forme une butée agencée en vis-à-vis d'une deuxième face latérale (12c) de la couronne intérieure (12a) du coulisseau (12). Cette butée coopère avec la deuxième face latérale (12c) de la couronne intérieure (12a) en l'absence d'arrêt (4) de gaine fixe. La butée affleure la face intérieure du coulisseau (12). Ainsi, en l'absence d'arrêt (4) lo de gaine, le tenon annulaire (14) du coulisseau (12) poussé dans la direction du tube guide (flèche (T)) par le ressort de rappel (24) dépasse la butée de la première couronne saillante (21) du col (30). La butée de la première couronne saillante (21) coopérant avec la face intérieure du coulisseau (12) complète les moyens décrits ci-dessus (12a, 2e), (23, 12) formant la liaison 1s pivot glissant entre le coulisseau (12) et le corps (2) de l'embout (1) de gaine. Le corps (2) de l'embout (1) de gaine peut disposer d'un moyen d'attache pour un soufflet de protection. A titre d'exemple non limitatif, une gorge (2g) avec un profile en U peut être formée dans le prolongement du corps (2) de l'embout (1) de gaine entre la deuxième couronne saillante (31) 20 du col (30) et une troisième couronne saillante (32) agencée sur la face extérieure du corps (2) de l'embout (1) de gaine à son extrémité orientée vers le tube guide (flèche (T)) (figure 1, 6). Notons enfin que dans le présent exemple, la languette (2a) est solidaire de la deuxième couronne saillante (31) du col (30) (figure 1, 5). 25 Le montage par verrouillage selon l'invention de l'embout (1) de gaine à l'arrêt de gaine (4) va maintenant être décrit en se référant à l'exemple illustré sur les figures 1,3, 5, 6. La première étape est préalable au montage de l'embout (1) de gaine à l'arrêt (4) de gaine fixe et consiste en l'assemblage de l'embout (1) 3o de gaine. L'opération essentielle de cette première étape est la mise en place des parties femelles de l'embout (1) de gaine, à savoir, du coulisseau (12), du ressort de rappel (24) et du couvercle (23) sur la partie mâle de l'embout (1) de gaine, à savoir, le corps (2) de l'embout (1) de gaine. Compte tenu de la géométrie du corps (2) de l'embout (1) de gaine comportant au moins une languette (2a) destinée à coopérer avec la zone remarquable (4a) de l'arrêt (4) de gaine fixe et dont l'extrémité dépasse le s diamètre extérieur du coulisseau (12), cette opération se réalise obligatoirement dans le sens de la flèche (T) sur la figure 1. Ainsi, le coulisseau (12) suivi par le ressort de rappel (24) et le couvercle (23) sont introduits du côté de la gaine (G), puis poussés vers le tube guide (flèche (T)) lors de l'assemblage de l'embout (1) de gaine. Toutes les autres opérations 10 de cette première étape d'assemblage de l'embout (1) de gaine comme la mise en place de la bague épaulée (20), du joint (22), le clipsage du couvercle (23) sur les doigts pourvus d'ergots (2b) formant la précontrainte initiale du ressort de rappel (24) etc. sont à la portée de l'homme du métier car bien connues de l'art antérieur et ne sont donc pas décrites ici. 15 La deuxième étape est celle du montage de l'embout (1) de gaine sur l'arrêt (4) de gaine. L'embout (1) de gaine est introduit dans la découpe (15) (figures 5a, 6a) agencée en forme de U dans l'arrêt (4) de gaine (contrôle visuel de la situation est possible par l'opérateur, comme le montre la figure 3a), puis glissé vers le fond concave de la découpe (15) dans la 20 direction de la flèche (D) jusqu'à ce que la face extérieure du tenon annulaire (14) du coulisseau (12) (contrôle visuel de la situation est possible par l'opérateur, comme le montre la figure 3b) bute contre l'ergot (16) (figure 5b). Notons que lors de la mise en place de l'embout (1) de gaine dans la découpe (15) (figures 5a, 6a), le tenon annulaire (14) est tiré dans la 25 direction de la gaine (flèche (G)), de manière à faire déplacer la couronne intérieure (12a) du coulisseau (12) en la décollant de la butée formée par la première couronne saillante (21) du col (30). Cela augmente la précontrainte initiale du ressort de rappel (24). Quant au positionnement conforme de l'embout (1) de gaine par rapport à l'arrêt (4) de gaine fixe (et 30 donc in fine le positionnement conforme de la languette (2a) vis-à-vis de la zone remarquable (4a)), il est assuré à l'aide des moyens de guidage (2c, 2d), (4c, 4d) respectifs du col (30) et de la découpe (15) décrits ci-dessus. La troisième étape est celle du verrouillage ou autrement dit du clipsage de l'embout (1) de gaine sur l'arrêt (4) de gaine. Pour cela, l'opérateur force l'embout de gaine de manière à faire coopérer le tenon annulaire (14) avec l'ergot (16). II en résulte que le tenon annulaire (14) monte sur l'ergot (16) en longeant sa face en biseau (facilitant cette montée), comme le montrent les figures 5c et 6b. Puis, une fois le sommet de l'ergot (16) traversé, le tenon annulaire (14) descend de l'ergot (16) vers l'arrêt (4) de gaine fixe poussé par le ressort de rappel (24). Au final (figure 5d, 6c), l'ergot (16) se trouve coincé entre la face intérieure du coulisseau (12) et la ~o face extérieure du corps (2) de l'embout (2) de gaine (la face en biseau (321) de la première couronne saillante (21) dans une variante sur la figure 6c), emprisonné par le tenon annulaire (14) qui le recouvre en entier. Cette situation peut être contrôlée par l'opérateur en constatant visuellement la configuration de la figure 3c. L'embout (1) de gaine est alors verrouillé sur ~s l'arrêt (4) de gaine fixe par clipsage du tenon annulaire (14) derrière l'ergot (16) (par rapport au sens du mouvement de l'embout de gaine lors du montage illustré par la flèche (D) sur les figures 3a-b, 5a-c, 6a-b) qui accompli ainsi son rôle d'attache. Comme le montre la figure 5 et de manière encore plus visible la 20 figure 3 (illustrant une variante de réalisation avec une seule zone remarquable (4a)) et 4 (illustrant une autre variante de réalisation avec deux zones remarquables (4a, 4b)), la position relative de la languette (2a) de l'embout (1) de gaine par rapport à la position de la zone remarquable (4a) de l'arrêt (4) de gaine fixe varie avantageusement au cours du montage en 25 permettant à l'opérateur ou à un tiers (en cas de contrôle qualité, de réparation etc.) de contrôler, par exemple visuellement, à tout moment l'avancement du montage et/ou le verrouillage conforme de l'embout (1) de gaine. En effet, quand l'arrêt (4) de gaine fixe possède une seule zone 3o remarquable (4a) comme pour la variante de la figure 3, la languette (2a) couvre la zone remarquable (4a) lorsque l'extrémité du coulisseau (12) formant le tenon annulaire (14) couvre l'ergot (16) de l'arrêt (4) de gaine fixe et révèle au moins une partie de la zone remarquable (4a) lorsque l'ergot (16) de l'arrêt (4) de gaine fixe est dénudé (figure 3) ou vice versa (variante de l'invention non représentée sur les figures). Quand l'arrêt (4) de gaine fixe possède au moins deux zones remarquables (4a, 4b) comme pour la variante de la figure 4, sur l'une de ses faces coopérant respectivement avec la languette (2a), l'une de deux zones remarquables, dite première zone remarquable (4a), est couverte par la languette (2a) et l'autre des deux zones remarquables, dite deuxième zone remarquable (4b), est dénudée lorsque l'extrémité du coulisseau (12) formant Io le tenon annulaire (14) couvre l'ergot (16) de l'arrêt (4) de gaine fixe, comme illustré sur les figures 5d et 6c. Dans une autre variante de l'invention, non représentée sur les figures, la deuxième zone remarquable (4b) est couverte par la languette (2a) et la première zone remarquable (4a) est révélée par la languette (2a) is lorsque l'ergot (16) de l'arrêt de gaine (4) est dénudé. Il doit être évident pour les personnes versées dans l'art que la présente invention permet des modes de réalisation sous de nombreuses autres formes spécifiques sans l'éloigner du domaine d'application de l'invention comme revendiqué. Par conséquent, les présents modes de 20 réalisation doivent être considérés à titre d'illustration, mais peuvent être modifiés dans le domaine défini par la portée des revendications jointes, et l'invention ne doit pas être limitée aux détails donnés ci-dessus
Dispositif de montage d'un embout de gaine, dit embout, à un arrêt de gaine, dit arrêt, comportant l'embout comprenant :- une bague,- un corps de l'embout comportant une face extérieure opposée à une face intérieure orientée vers la bague et coopérant avec elle,- un coulisseau recouvrant le corps de l'embout coopérant avec sa face extérieure à l'aide d'un ressort de rappel logé dans une cavité entre le coulisseau et le corps de l'embout,et l'arrêt comprenant :- une découpe,- un ergot coopérant avec le coulisseau et formant le moyen d'attache de l'embout à l'arrêt,caractérisé en ce que l'embout comporte une languette sur l'un des côtés, l'arrêt comporte respectivement une zone remarquable sur l'une des faces, eten ce que la languette coopérant avec la zone remarquable forme un système de contrôle du montage de l'embout à l'arrêt.
1. Dispositif de montage par verrouillage à l'aide d'au moins un moyen d'attache d'un embout (1) de gaine à un arrêt (4) de gaine fixe comportant, d'une part, l'embout (1) de gaine comprenant : une bague épaulée (20) se prolongeant d'un côté (G) par une gaine et de l'autre côté (T) par un tube guide et formant au moins un logement tubulaire, un corps (2) de l'embout (1) de gaine comportant une face extérieure opposée à une face intérieure (2k) orientée vers la bague épaulée (20) et io coopérant avec elle, un coulisseau (12) comportant une face extérieure opposée à une face intérieure orientée vers la face extérieure du corps (2) de l'embout (1) de gaine, ce coulisseau (12) recouvrant partiellement le corps (2) de l'embout (1) de gaine et coopérant avec sa face extérieure à l'aide d'un 15 ressort de rappel (24) du coulisseau (12) logé dans une cavité formée entre la face intérieure du coulisseau (12) et la face extérieure du corps (2) de l'embout (1) de gaine, et, d'autre part, un arrêt (4) de gaine fixe comprenant : une découpe (15) affleurant un col (30) du corps (2) de l'embout (1) de 20 gaine, un ergot (16) orienté dans la direction (G) de la gaine et qui coopère avec une extrémité du coulisseau (12), dite tenon annulaire (14), saillant par rapport au corps (2) de l'embout (1) de gaine dans la direction (T) du tube guide et formant le moyen d'attache de l'embout (1) de gaine à l'arrêt (4) 25 de gaine, caractérisé en ce que le corps (2) de l'embout (1) de gaine comporte au moins une languette (2a) sur l'un des côtés orientés vers le tube guide (T), la position de la languette (2a) étant influencée par l'accrochage du tenon annulaire (14) sur l'ergot (16) lors du verrouillage, l'arrêt (4) de gainefixe comporte respectivement au moins une zone remarquable (4a) sur l'une des faces, et en ce que la position de la languette (2a) par coopération avec celle de la zone remarquable (4a) forme un système de contrôle du montage par verrouillage à l'aide du moyen d'attache de l'embout de gaine (1) à l'arrêt (4) de gaine fixe. 2. Dispositif de montage selon la 1, caractérisé en ce que la languette (2a) couvre la zone remarquable (4a) lorsque l'extrémité du coulisseau (12) formant le tenon annulaire (14) couvre l'ergot (16) de l'arrêt ~o (4) de gaine fixe et révèle au moins une partie de la zone remarquable (4a) lorsque l'ergot (16) de l'arrêt (4) de gaine fixe est dénudé ou vice versa. 3. Dispositif de montage selon l'une des 1 à 2, caractérisé en ce que l'embout de gaine (1) comporte au moins deux languettes (2a) à l'opposé l'une de l'autre sur ses côtés orientés vers le tube Is guide (T). 4. Dispositif de montage selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que le corps (2) de l'embout de gaine (1) et l'arrêt (4) de gaine fixe comportent des moyens respectifs de guidage (2c, 2d) coopérant entre eux. 20 5. Dispositif de montage selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que le coulisseau (12) comporte sur sa face intérieure au moins une couronne intérieure (12a) en saillie orientée vers le corps (2) de l'embout de gaine (1), et en ce que la couronne intérieure (12a) du coulisseau (12) coopérant 25 avec une portée cylindrique (2e) et une première couronne saillante (21) du corps (2) de l'embout (1) de gaine forment avec le ressort (24) une liaison pivot glissant entre le coulisseau (12) et le corps (2) de l'embout (1) de gaine. 6. Dispositif de montage selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce qu'un joint (22) est agencé entre la bague épaulée (20) et 3o la face intérieure du corps (2) de l'embout (1) de gaine. 7. Dispositif de montage selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que l'embout (1) de gaine comprend un couvercle (23) lié avec le corps (2) de l'embout (1) de gaine du côté orienté vers l'extérieur dans la direction (G) de la gaine, en regard avec une première face latérale s (12b) de la couronne intérieure (12a) du coulisseau (12) et coopérant avec elle par l'intermédiaire du ressort de rappel (24). 8. Dispositif de montage selon la 7, caractérisé en ce que le corps (2) de l'embout (1) de gaine comporte des doigts pourvus d'ergots (2b) destinés à le relier aux lumières formées dans le couvercle. Io 9. Dispositif de montage selon l'une des 7 à 8, caractérisé en ce que le couvercle (23) comporte une face extérieure (23a) opposée à une face intérieure (23b) orientée vers la bague épaulée (20) et coopérant avec elle, et en ce que la face extérieure (23a) du couvercle (23) affleure la face 15 intérieure du coulisseau (12) en formant avec elle une liaison pivot glissant. 10. Dispositif de montage selon l'une des 7 à 9, caractérisé en ce que la face intérieure (2k) du corps (2) de l'embout (1) comporte un épaulement annulaire (2j) qui, avec au moins une portion (23c) du couvercle (23), forme une rainure (23c, 2k, 2j) enveloppant le joint (22) 20 sur au moins une partie de son épaisseur. 11. Dispositif de montage selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la zone remarquable (4a) est réalisée à l'aide des techniques choisies parmi une ou plusieurs techniques suivantes : (a) poinçonnage ; (b) perçage ; (c) martelage ; (d) fraisage ; (e) coulage ; (f) 25 fonderie ; (g) coloration ; (h) attaque chimique ; (i) abrasion ; (j) dépôt d'une matière adhésive. 12. Dispositif de montage selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le corps (2) de l'embout (1) de gaine dispose d'un moyen d'attache pour un soufflet de protection formé par unegorge (2g) réalisée à l'aide d'une rainure agencée sur le côté orienté vers le tube guide (T).
F
F16
F16C
F16C 1
F16C 1/08
FR2888063
A1
PROCEDE ET SYSTEME D'AUGMENTATION DE LA CAPACITE DE DEBIT D'AU MOINS UNE LIGNE D'ABONNE
20,070,105
La présente invention concerne un procédé et un système d'augmentation de la capacité de débit d'au moins une ligne d'abonné. Dans les systèmes classiques d'accès à l'Internet ou à d'autres services utilisant des liaisons, par exemple de type DSL, chaque client est relié à un multiplexeur numérique de lignes de clients par l'intermédiaire d'un dispositif de sous répartition. DSL est l'acronyme de Digital Subscriber Line . Un multiplexeur numérique de lignes de clients est connu sous le terme DSLAM acronyme de Digital Subscriber Line Access Multiplexor . Chaque client est relié par une liaison filaire à un dispositif de sous répartition situé plus ou moins à proximité de son domicile. Suivant la longueur de la liaison filaire reliant un client au dispositif de sous répartition, la capacité de débit de la liaison filaire varie. Plus le client est éloigné du dispositif de sous répartition, moins la capacité de débit de la liaison filaire est importante. La capacité de débit d'une liaison filaire est le débit maximal de bits par seconde que l'on peut transmettre sur la liaison filaire pour une marge donnée du rapport signal bruit sur la liaison filaire. Un dispositif de sous répartition est un élément passif qui interconnecte pour chaque client dont il a la charge, la liaison filaire le reliant au client avec la liaison filaire qui le relie au multiplexeur de ligne de clients. Plus précisément, un dispositif de sous répartition est relié à un dispositif répartiteur compris dans le multiplexeur de lignes de clients. Le dispositif répartiteur est communément situé dans un central téléphonique. Chaque client est ainsi relié au dispositif répartiteur par une liaison filaire, classiquement appelée ligne d'abonné, constituée de la liaison filaire le reliant au dispositif de sous répartition et de la liaison filaire reliant le dispositif de sous répartition au dispositif répartiteur. Plus la ligne d'abonné est longue, plus la capacité de débit de la ligne d'abonné est moindre. Les clients ont des besoins en débit différents les uns des autres. Certains souhaitent obtenir un débit important, d'autre un débit moindre, voire nul car certains ne disposent pas d'équipement de communication de type DSL. La capacité de la ligne d'abonné limite parfois l'utilisation de cette ligne par le client. Certains clients ne peuvent pas obtenir un débit important du fait de la capacité de débit de leur ligne d'abonné. Des tentatives ont été faites pour tenter d'augmenter la capacité de débit de la ligne d'abonné de ces clients. Ces techniques sont connues sous l'appellation d'allocation dynamique de spectre. La diminution du niveau de densité spectrale de puissance du signal transmis à un ou plusieurs clients provoque une diminution du bruit principalement lié à la diaphonie sur les liaisons filaires voisines, ce qui permet ainsi d'augmenter la capacité de débit des liaisons filaires voisines. Ces techniques ne sont pas satisfaisantes et ne permettent pas une utilisation optimale des ressources du réseau de communication. L'invention résout les inconvénients de l'art antérieur en proposant un procédé et un système qui permettent d'utiliser les ressources du réseau de télécommunication de manière optimale. A cette fin, selon un premier aspect, l'invention propose un procédé d'allocation de capacité de débit associée à au moins une première ligne d'abonné reliant un premier client à un dispositif répartiteur, à au moins un deuxième client relié au dispositif répartiteur par une deuxième ligne d'abonné. Une pluralité de clients sont reliés au dispositif répartiteur respectivement par une ligne d'abonné, chaque ligne d'abonné reliant un client étant constituée d'une première liaison filaire reliant le dispositif répartiteur à un dispositif de sous répartition et d'une deuxième liaison filaire reliant le dispositif de sous répartition et le client. Le procédé est remarquable en ce qu'il comporte les étapes de: détermination pour au moins une partie des lignes d'abonnés, d'une différence de capacité de débit entre la première liaison filaire et la deuxième liaison filaire d'une même ligne d'abonné, - si au moins une ligne d'abonné a une différence strictement positive, allocation d'une partie de la capacité de débit de la ligne d'abonné ayant une différence strictement positive à au moins une ligne d'abonné ayant une différence strictement négative. Ainsi, il est possible d'augmenter la quantité d'informations transmises aux clients. En déterminant des différences de capacité entre les liaisons filaires de chaque ligne d'abonné, il est possible de connaître quelles sont les liaisons filaires sous utilisées et donc, d'utiliser celles-ci pour augmenter la quantité d'informations transmises à d'autres clients. Selon un autre aspect de l'invention, l'allocation d'une partie de la capacité de débit de la ligne d'abonné ayant une différence strictement positive à au moins une ligne d'abonné ayant une différence strictement négative est effectuée en allouant une partie du spectre de fréquence de la première liaison filaire de la ligne d'abonné ayant une différence strictement positive, pour le transfert d'informations destinées au client relié par une ligne d'abonné ayant une différence strictement négative. Ainsi, l'allocation de capacité de débit est effectuée de manière simple. Selon un autre aspect de l'invention, on forme un groupe de donneurs comprenant les lignes d'abonnés dont la différence de capacité de débit préalablement déterminée est strictement positive et un groupe de receveurs dont la différence de capacité de débit préalablement déterminée est strictement négative. Selon ce même aspect de l'invention, on forme une matrice de coefficients telle que, chaque ligne de la matrice respecte la contrainte selon laquelle la somme des valeurs des coefficients de la ligne de la matrice est égale à la valeur absolue de la différence de capacité de débit préalablement déterminée d'une ligne d'abonné du groupe de donneurs et chaque colonne de la matrice respecte la contrainte selon laquelle la somme des valeurs des coefficients de la colonne de la matrice est égale à la valeur absolue de la différence de capacité de débit préalablement déterminée d'une ligne d'abonné du groupe de receveurs. Selon ce même aspect de l'invention, on détermine la distance 5 i séparant la position de chaque coefficient au dans la matrice de la diagonale de la matrice. La distance 8;,, séparant la position d'un coefficient dans la matrice de la diagonale est donnée par 8,,i = ( j* Nlign) / Ncol i)l où i est l'indice ligne et j est l'indice colonne du coefficient au, Nlign est le nombre de lignes et Ncol le nombre de colonnes de la matrice. Selon ce même aspect de l'invention, on modifie les valeurs des coefficients de la matrice pour augmenter la valeur des coefficients de la diagonale de la matrice ou des coefficients proches des coefficients de la diagonale de la matrice et pour réduire la valeur des autres coefficients de la matrice en respectant les contraintes précédentes. Ainsi, en augmentant la valeur des coefficients de la diagonale de la matrice ou des coefficients proches des coefficients de la diagonale de la matrice et en réduisant la valeur des autres coefficients de la matrice, le spectre de fréquence d'une ligne d'abonné est alloué à un nombre restreint de clients. Selon un autre aspect de l'invention, on forme une liste Lsup de groupes d'indices ligne m et colonne n des coefficients am de la matrice situés au dessus de la diagonale de la matrice et ayant une valeur non nulle, où m est l'indice de la ligne du coefficient ami, et n est l'indice de la colonne du coefficient am et on forme une liste Linf de groupes d'indices ligne k et colonne 1 de coefficients aki de la matrice situés au dessous de la diagonale de la matrice et ayant une valeur non nulle, où k est l'indice de la ligne du coefficient agi et 1 est l'indice de la colonne du coefficient Selon cet aspect de l'invention, tant que l'une des listes n'est pas vide, pour chaque groupe d'indices de la liste Lsup, pour chaque groupe d'indices de la liste Linf: - on compare la somme des distances qui séparent le groupe d'indices ligne m et colonne 1 et le groupe d'indices ligne k et colonne n de la diagonale de la matrice et la somme des distances qui séparent le groupe d'indices ligne m et colonne n et le groupe d'indices ligne k et colonne 1 de la diagonale dans la matrice, et si la somme des distances qui séparent le groupe d'indices ligne m et colonne 1 et le groupe d'indices ligne k et colonne n de la diagonale de la matrice est inférieure à la somme des distances qui séparent le groupe d'indices ligne m et colonne n et le groupe d'indices ligne k et colonne 1 de la diagonale dans la matrice, on détermine la valeur minimale des coefficients amn et aLt, on soustrait la valeur minimale préalablement déterminée aux coefficients amn et ah', on additionne la valeur minimale déterminée aux coefficients ami et aLn, on met à jour la liste Lsup des groupes d'indices ligne m et colonne n des coefficients amn de la matrice situés au dessus de la diagonale de la matrice et qui ont une valeur non nulle et on met à jour la liste Linf des groupes d'indices ligne k et colonne m des coefficients am de la matrice situés au dessous de la diagonale de la matrice et qui ont une valeur non nulle. Ainsi, l'allocation de capacité de débit est effectuée de manière optimale. Une ligne d'abonné qui n'est pas utilisée au maximum de sa capacité de débit est allouée à un nombre restreint de clients en évitant de multiples allocations. Selon un autre aspect de l'invention, on effectue itérativement, tant que la valeur d'une variable T initialisée à une valeur prédéterminée est supérieure à un seuil prédéterminé : - la détermination du nombre de coefficients de valeur nulle de la matrice, - la permutation de deux lignes ou deux colonnes de la matrice pour former une nouvelle matrice, la modification des valeurs des coefficients de la nouvelle matrice pour augmenter la valeur des coefficients de la diagonale de la nouvelle matrice ou des coefficients proches des coefficients de la diagonale de la nouvelle matrice et pour réduire la valeur des autres coefficients de la nouvelle matrice en respectant les contraintes. - la détermination du nombre de coefficients de valeur nulle de la nouvelle matrice, - la sélection de la nouvelle matrice comme matrice si le nombre de coefficients de valeur nulle de la nouvelle matrice est supérieur ou égal au nombre de coefficients de valeur nulle de la matrice et diminution de valeur de la variable, - si le nombre de coefficients de valeur nulle de la nouvelle matrice est strictement inférieur au nombre de coefficients de valeur nulle de la matrice: - la détermination d'une valeur aléatoire, - la calcul de la probabilité pour que la valeur aléatoire soit inférieure à un nombre fonction du rapport entre la différence du nombre de coefficients nuls des matrices et la valeur de la variable, - la sélection de la nouvelle matrice comme matrice si la probabilité calculée est égale à l'unité et diminution de valeur de la variable. Ainsi, il est possible de minimiser l'effet lié à l'ordre selon lequel les lignes d'abonnés ont été classées dans le groupe de donneurs et dans le groupe de receveurs. Selon un autre aspect de l'invention, on effectue itérativement, tant que la valeur d'une variable est supérieure à un seuil prédéterminé : - la détermination du nombre de coefficients de valeur nulle de la matrice, - la sélection de deux lignes ou deux colonnes de la matrice, - la détermination du nombre de coefficients de valeur non nulle compris dans les lignes ou les colonnes sélectionnées, - si le nombre de coefficients de valeur non nulle déterminé est supérieur à une variable: la permutation des deux lignes ou des deux colonnes de la matrice pour former une nouvelle matrice, - la modification des valeurs des coefficients de la nouvelle matrice pour augmenter la valeur des coefficients de la diagonale de la nouvelle matrice ou des coefficients proches des coefficients de la diagonale de la nouvelle matrice et pour réduire la valeur des autres coefficients de la nouvelle matrice en respectant les contraintes, - la détermination du nombre de coefficients de valeur nulle de la nouvelle matrice, - la sélection de la nouvelle matrice comme matrice si le nombre de coefficients de valeur nulle de la nouvelle matrice est supérieur ou égal au nombre de coefficients de valeur nulle de la matrice et diminution de valeur de la variable. Ainsi, il est possible de minimiser l'effet lié à l'ordre selon lequel les lignes d'abonnés ont été classées dans le groupe de donneurs et dans le groupe de receveurs. Selon un autre aspect de l'invention, l'allocation d'une partie de capacité de débit de la ligne d'abonné ayant une différence strictement positive à au moins une ligne d'abonné ayant une différence strictement négative est effectuée en modifiant le niveau de densité spectrale de puissance de la liaison filaire reliant le dispositif répartiteur au dispositif de sous répartition de la ligne d'abonné ayant une différence strictement positive. Ainsi, les moyens pour rendre les capacités de débit des liaisons filaires reliant les clients au dispositif de sous répartition indépendantes des capacités de débit des liaisons filaires reliant le dispositif de sous répartition au dispositif répartiteur n'ont pas besoin de rediriger des informations reçues sur une liaison filaire d'une ligne d'abonné vers la liaison filaire d'une autre ligne d'abonné. Le dispositif de sous répartition est ainsi plus simple à réaliser et de moindre coût. Selon un autre aspect de l'invention, on forme un groupe de donneurs comprenant les lignes d'abonnés dont la différence de capacité de débit préalablement déterminée est strictement positive et un groupe de receveurs dont la différence de capacité de débit préalablement déterminée est strictement négative. Selon cet aspect de l'invention, tant qu'un des groupes n'est pas vide, on effectue en outre de manière itérative: - une diminution du niveau de densité spectrale de puissance des liaisons filaires des lignes d'abonnés comprises dans le groupe des donneurs et qui relient le dispositif répartiteur au dispositif de sous répartition jusqu'à ce que les différences de capacité de débit préalablement déterminées soient nulles, - une détermination, pour chaque ligne d'abonné, de la différence entre la capacité de débit de la première liaison filaire et la capacité de débit de la deuxième liaison filaire, -la formation d'un groupe de donneurs comprenant les lignes d'abonnés dont la différence de capacité de débit préalablement déterminée est strictement positive et d'un groupe de receveurs dont la différence de capacité de débit préalablement déterminée est strictement négative. Selon un autre aspect de l'invention, la diminution du niveau de densité spectrale de puissance des premières liaisons filaires des lignes d'abonnés comprises dans le groupe des donneurs jusqu'à ce que les différences de capacité de débit préalablement déterminées soient nulles, est effectuée en diminuant de manière progressive ou par dichotomie le seuil de densité spectrale de puissance de chaque première liaison filaire des lignes d'abonnés comprises dans le groupe des donneurs. Selon cet aspect de l'invention, on supprime d'une table de distribution binaire associée à chaque première liaison filaire des lignes d'abonnés comprises dans le groupe des donneurs, les bits dont les portions d'énergies nécessaires pour leur transmission dépassent ledit seuil. Corrélativement, l'invention concerne un système d'allocation de capacité de débit d'au moins une première ligne d'abonné reliant un premier client à un dispositif répartiteur à au moins un deuxième client relié au dispositif répartiteur par une deuxième ligne d'abonné, une pluralité de clients étant reliés au dispositif répartiteur respectivement par une ligne d'abonné, chaque ligne d'abonné reliée à un client étant constituée d'une première liaison filaire reliant le dispositif répartiteur à un dispositif de sous répartition et d'une deuxième liaison filaire reliant le dispositif de sous répartition et le client. Le système est remarquable en ce qu'il comporte: - des moyens pour rendre les capacités de débit des deuxièmes liaisons filaires indépendantes des capacités de débit des premières liaisons filaires, - des moyens de détermination, pour au moins une partie des lignes d'abonnés, d'une différence de capacité de débit entre la première liaison filaire et la deuxième liaison filaire d'une même ligne d'abonné, - des moyens d'allocation d'une partie de la capacité de débit de la ligne 25 d'abonné ayant une différence strictement positive à au moins une ligne d'abonné ayant une différence strictement négative. Selon un autre aspect de l'invention, les moyens pour rendre les capacités de débit des deuxièmes liaisons filaires indépendantes des capacités de débit des premières liaisons filaires sont constitués, pour chaque ligne d'abonné, d'un élément actif. Un élément actif comprend des moyens de détermination de la capacité de débit de la première liaison filaire et de la capacité de débit de la deuxième liaison filaire, des moyens de transfert des capacités déterminées vers une base de données, des moyens de démodulation des signaux reçus de la première liaison filaire, des moyens de modulation des signaux démodulés et des moyens de transfert des signaux modulés sur la deuxième liaison filaire. Selon un autre aspect de l'invention, chaque élément actif comporte en outre des moyens de réception de données représentatives d'allocation du spectre en fréquence de la première liaison filaire, des moyens de traitement desdites données représentatives d'allocation du spectre en fréquence de la première liaison filaire, des moyens de réception des signaux compris dans les différentes parties du spectre de fréquence de la première liaison filaire, des moyens de démodulation des signaux reçus pour former des informations démodulées. Selon cet aspect de l'invention, chaque élément actif comporte en outre des moyens de transfert des informations démodulées vers le ou chaque élément actif associé au client destinataire de ces informations, des moyens de modulation d'informations reçues d'un autre élément actif et des moyens de transfert des informations modulées vers la deuxième liaison filaire. L'invention concerne aussi le programme d'ordinateur stocké sur un support d'informations, ledit programme comportant des instructions permettant de mettre en oeuvre le procédé précédemment décrit, lorsqu'il est chargé et exécuté par un système informatique. Les caractéristiques de l'invention mentionnées ci-dessus, ainsi que d'autres, apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un exemple de réalisation, ladite description étant faite en relation avec les dessins joints, parmi lesquels: la Fig. 1 représente l'architecture du système d'allocation de capacités de débit de liaisons filaires d'un réseau de télécommunication selon un premier mode de réalisation de la présente invention; la Fig. 2 représente un exemple d'allocation d'une partie du spectre de fréquence d'une liaison filaire d'une ligne d'abonné auquel est relié un client pour la transmission d'informations destinées à un autre client; la Fig. 3 représente un schéma synoptique d'un dispositif gestionnaire des capacités de débit selon la présente invention; la Fig. 4 représente l'algorithme mis en oeuvre par le dispositif gestionnaire des capacités de débit, pour l'allocation de parties de spectre de fréquence de liaisons filaires d'un réseau de télécommunication selon un premier mode de réalisation de la présente invention; la Fig. 5a représente un algorithme mis en oeuvre par le dispositif gestionnaire des capacités de débit, pour une optimisation de l'algorithme de la Fig. 4 selon une première variante de réalisation; la Fig. 5b représente un algorithme mis en oeuvre par le dispositif gestionnaire des capacités de débit, pour une optimisation de l'algorithme de la Fig. 4 selon une seconde variante de réalisation; la Fig. 6 représente l'architecture du système d'allocation de capacités de débit entre plusieurs liaisons filaires d'un réseau de télécommunication selon un second mode de réalisation de la présente invention; la Fig. 7 représente une illustration, selon le second mode de réalisation, d'un exemple de modification du niveau de densité spectrale de puissance des signaux transmis sur une liaison filaire d'une ligne d'abonné ; la Fig. 8 représente l'algorithme mis en oeuvre par le dispositif gestionnaire des capacités de débit, pour l'allocation de capacité de débit par modification de la densité spectrale des signaux transmis sur les liaisons filaires des lignes d'abonnés selon un second mode de réalisation de la présente invention. La Fig. 1 représente l'architecture du système d'allocation de capacité de débit de parties de spectre de fréquence de liaisons filaires d'un réseau de télécommunication selon un premier mode de réalisation de la présente invention. Le système d'allocation de capacité de débit selon la présente invention est constitué d'un dispositif gestionnaire des capacités de débit 100, d'un dispositif répartiteur 110 et d'un dispositif de sous répartition 120 qui alloue au moins une partie du spectre de fréquence d'une ligne d'abonné à un client d'une autre ligne d'abonné. Le dispositif gestionnaire des capacités de débit 100 et le dispositif répartiteur 110 sont compris, par exemple, dans un multiplexeur de lignes de clients qui permet à des clients notés 11 à 18 d'accéder à des services. Un client est, selon l'invention, un dispositif de communication tel qu'un modem de type DSL ou un ordinateur équipé d'un modem DSL ou un dispositif de réception de programmes télévisés, de vidéo à la demande par l'intermédiaire du réseau Internet. Chaque client 11 à 18 est relié au dispositif répartiteur 110 respectivement par une ligne d'abonné. Chaque ligne d'abonné est respectivement constituée d'une liaison filaire LT1 à LT8 reliant un client 11 à 18 au dispositif de sous répartition 120 et d'une liaison filaire LS1 à LS8 reliant le dispositif de sous répartition 120 au dispositif répartiteur 110. Seuls huit clients 11 à 18 sont reliés au dispositif de sous répartition 120 à la Fig. 1, mais on comprendra que l'invention englobe également les cas où un nombre plus important de clients est relié au dispositif de sous répartition 120. De même, un seul dispositif de sous répartition 120 est relié au dispositif de répartition 110 à la Fig. 1, mais on comprendra que l'invention englobe également les cas où un nombre plus important de dispositifs de sous répartition 120 est relié au dispositif de répartition 110. Selon l'invention, le dispositif de sous répartition 120 comprend des éléments actifs qui ont pour fonction de séparer les liaisons filaires LT1 à LT8 des liaisons filaires LS1 à LS8 pour rendre celles-ci indépendantes les unes des autres en terme de capacité de débit. Le dispositif de sous répartition 120 comprend un élément actif pour chaque ligne d'abonné. Chaque élément actif reçoit des informations de type DSL d'une liaison filaire. Par exemple, l'élément actif relié à la liaison filaire LS1 démodule ces informations puis les module pour les retransmettre sur la liaison filaire correspondante, en l'occurrence la liaison filaire LT1. La réciproque est aussi effectuée. Chaque élément actif comprend des moyens de démodulation des signaux reçus de la liaison filaire reliant le dispositif répartiteur au dispositif de sous répartition, des moyens de modulation des signaux démodulés et des moyens de transfert des signaux modulés sur la liaison reliant le dispositif de sous répartition au client de la ligne d'abonné. Chaque élément actif est apte à effectuer les étapes de démodulation des signaux reçus de la liaison filaire reliant le dispositif répartiteur au dispositif de sous répartition, de modulation des signaux démodulés et de transfert des signaux modulés sur la liaison reliant le dispositif de sous répartition au client de la ligne d'abonné. Chaque élément actif de chaque ligne d'abonné comporte en outre, des moyens de détermination de la capacité de débit de la liaison filaire le reliant au dispositif répartiteur, et de la capacité de débit de la liaison filaire le reliant au client de la ligne d'abonné, un module de dialogue avec une base de données 150 qui permet le transfert des capacités de débit calculées. Chaque élément actif comporte en outre, des moyens de réception de données issues du dispositif gestionnaire des capacités de débit 100 pour recevoir des données représentatives d'allocation du spectre en fréquence de la liaison le reliant au dispositif répartiteur 110. Ces données sont les coefficients déterminés par l'algorithme de la Fig. 4 qui sera décrit ultérieurement. Chaque élément actif comporte en outre, des moyens de réception de données représentatives d'allocation du spectre en fréquence de la liaison le reliant au dispositif répartiteur, des moyens de traitement desdites données représentatives d'allocation du spectre en fréquence de la liaison le reliant au dispositif répartiteur, des moyens de réception des signaux compris dans les différentes parties du spectre de fréquence de la liaison filaire le reliant au dispositif répartiteur, des moyens de démodulation des signaux reçus pour former des informations démodulées, des moyens de transfert des informations démodulées vers le ou chaque élément actif associé au client destinataire de ces informations, des moyens de modulation d'informations reçues d'un autre élément actif, des moyens de transfert des informations modulées vers la liaison filaire le reliant au client. Un élément actif permet de rendre les capacités de débit des liaisons filaires LT1 à LT8 reliant les clients 11 à 18 au dispositif de sous répartition 120 indépendantes des capacités de débit des liaisons filaires LS1 à LS8. Un élément actif permet d'augmenter la capacité de débit d'une ligne d'abonné. En effet, si la ligne d'abonné, par exemple la ligne d'abonné constituée des liaisons filaires LS1 et LT1, est longue de l'ordre, par exemple, de 5 km, la capacité de débit de celle-ci est de l'ordre de 0,5 Mbits/s. En isolant les liaisons filaires LS1 et LT1, la capacité de débit de la liaison filaire LS1, longue par exemple de 2 km, est de l'ordre de 2Mbits/s, et la capacité de débit de la liaison filaire LT1, longue par exemple de 3 km, est de l'ordre de 1Mbits/s. La capacité de débit de la ligne d'abonné constitué des liaisons filaires LS1 et LT1 est alors de 1 Mbits/s. Selon cet exemple, la capacité de débit des lignes d'abonnés est augmentée, mais la liaison filaire LS1 est sous utilisée en ce sens que sa capacité de débit est de 2Mbits/s alors que seulement une capacité de débit de 1 Mbits/s peut être utilisée. Selon l'invention, le dispositif gestionnaire des capacités de débit 100 utilise la capacité de débit non utilisée d'une ligne d'abonné pour l'allouer à au moins un autre client, par exemple le client 12, qui se trouve dans une situation inverse, c'est-à-dire dans la situation où la capacité de débit de la liaison filaire LS2 est de 2 Mbits/s et la capacité de débit de la liaison filaire LT2 est de 3 Mbits/s. Plusprécisément, le dispositif gestionnaire des capacités de débit 100 est apte à allouer dynamiquement une partie du spectre de fréquence d'une liaison filaire LS1 à LS8 d'une ligne d'abonné d'un client pour le transfert d'informations destinées à au moins un autre client que le client relié à la ligne d'abonné. Le dispositif gestionnaire des capacités de débit 100 est relié à une base de données 150 qui comporte pour chaque liaison filaire LS1 à LS8, LT1 à LT8 la capacité de débit de celle-ci. La base de données 150 est, par exemple, mise à jour par l'opérateur en charge du réseau de télécommunication ou par le dispositif gestionnaire des capacités de débit 100 à partir des capacités de débit transmises par le dispositif répartiteur 110 ou le dispositif de sous répartition 120. Le dispositif gestionnaire des capacités de débit 100, en fonction de ces informations, détermine une allocation d'au moins une partie du spectre de fréquence de chaque liaison filaire LS1 à LS8 aux clients 11 à 18. Le dispositif gestionnaire des capacités de débit 100 transfère l'allocation déterminée au dispositif répartiteur 110 et au dispositif de sous répartition 120. Le dispositif répartiteur 110 comporte, pour chaque liaison filaire LS1 à LS8, des moyens de transfert d'informations sur au moins une partie du spectre de fréquence de chaque liaison filaire LS1 à LS8 en fonction de l'allocation déterminée par le dispositif gestionnaire des capacités de débit 100. Les moyens de transfert d'informations transfèrent les informations destinées à au moins deux clients sur une même ligne d'abonné en allouant à ceux-ci différentes parties du spectre de fréquence de la ligne d'abonné conformément aux informations transmises par le dispositif gestionnaire des capacités de débit 100. Les éléments actifs du dispositif de sous répartition 120 sont aptes à recevoir, sur différentes parties du spectre de fréquence des liaisons filaires LS1 à LS8, des informations et à rediriger celles-ci vers la liaison filaire LT1 à LT8 correspondant au client 11 à 18 destinataire de ces informations. Le dispositif de sous répartition 120 reçoit des informations du dispositif gestionnaire des capacités de débit 100, démodule les signaux reçus dans différentes parties de spectre de fréquence des liaisons filaires LS1 et LS8, combine les informations destinées aux clients respectifs, module ces informations et transmet celles-ci dans les liaisons filaires LT1 à LT8 respectives. La Fig. 2 représente un exemple d'allocation d'une partie du spectre de fréquence d'une liaison filaire d'une ligne d'abonné auquel est relié un client pour la transmission d'informations destinées à un autre client. La Fig. 2 représente le spectre de fréquence de deux liaisons filaires LS1 et LS2. Sur les axes des abscisses sont représentées les fréquences notées f, sur l'axe des ordonnées sont représentées les nombres N des bits transmissibles par fréquence ou par porteuse sur les liaisons filaires LS1 et LS2. Selon l'invention, le spectre de fréquence de la liaison filaire LS1 est divisé en au moins deux parties notées Pl et P2. Seules deux parties P 1 et P2 sont représentées à la Fig. 2, mais on comprendra que l'invention englobe également le cas où le spectre de fréquence est divisé en un nombre plus important de parties. Selon l'exemple de la Fig. 2, la ligne d'abonné constituée des liaisons filaires LS1 et LT1 a une capacité de débit moindre que celle de la liaison filaire LS1, la liaison filaire LS2 a une capacité de débit inférieure à la capacité de la liaison filaire LT2. La partie du spectre de fréquence de LS1 est allouée au client 12 pour la transmission d'informations lui étant destinées. La Fig. 3 représente un schéma synoptique d'un dispositif gestionnaire des capacités de débit selon la présente invention. L'architecture du dispositif gestionnaire des capacités de débit 100 est identique à l'architecture du dispositif gestionnaire des capacités de débit 600 de la Fig. 6. Seule l'architecture du dispositif gestionnaire des capacités de débit 100 est décrite. Le dispositif gestionnaire des capacités de débit 100 comporte un bus de communication 301 auquel sont reliées une unité centrale 300, une mémoire non volatile 302, une mémoire vive 303, une interface de communication 307 avec les dispositifs 110 et 120 et une interface base de données 306. La mémoire non volatile 302 mémorise les programmes mettant en oeuvre l'invention tels que les algorithmes qui seront décrits ultérieurement en référence aux Figs. 4, 5a ou 5b. La mémoire non volatile 302 est, par exemple, un disque dur. De manière plus générale, les programmes selon la présente invention sont mémorisés dans un moyen de stockage. Ce moyen de stockage est lisible par un ordinateur ou un microprocesseur 300. Ce moyen de stockage est intégré ou non au dispositif gestionnaire des capacités de débit 100, et peut être amovible. Lors de la mise sous tension du dispositif gestionnaire des capacités de débit 100, les programmes sont transférés dans la mémoire vive 303 qui contient alors le code exécutable de l'invention ainsi que les données nécessaires à la mise en oeuvre de l'invention. Le dispositif gestionnaire des capacités de débit 100 comporte une interface de communication 307 avec le dispositif répartiteur 110 et le dispositif de sous répartition 120 selon le premier mode de réalisation de la présente invention. Il est à remarquer ici que, selon le second mode de réalisation, le dispositif gestionnaire des capacités de débit 600 comporte une interface de communication avec le dispositif répartiteur 610. Cette interface de communication 307 permet le transfert d'informations représentatives de l'allocation de parties de spectre de fréquence de plusieurs liaisons filaires LS1 à LS8 selon le premier mode de réalisation. Selon le second mode de réalisation de la présente invention, l'interface de communication du dispositif gestionnaire des capacités de débit 600 permet le transfert d'informations représentatives des niveaux des densités spectrales de puissance à appliquer sur les liaisons filaires LS61 à LS68. L'interface base de données 306 permet l'échange d'informations entre le dispositif gestionnaire des capacités de débit 100 et la base de données 150. La Fig. 4 représente l'algorithme mis en oeuvre par le dispositif gestionnaire des capacités de débit, pour l'allocation de parties de spectre de fréquence de liaisons filaires d'un réseau de télécommunication selon un premier mode de réalisation de la présente invention. A l'étape E400, le processeur 300 du dispositif gestionnaire des capacités de débit 100, obtient les capacités de débit des liaisons filaires LS1 à LS8, LT1 à LT8 mémorisées dans la base de données 150. Par exemple, les liaisons filaires LS1 à LS8 ont chacune une capacité de débit de 4 Mbits/s. La liaison filaire LT1 a une capacité de débit de 6 Mbits/s, la liaison filaire LT2 a une capacité de débit de 1 Mbits/s, la liaison filaire LT3 a une capacité de débit de 0 Mbits/s, la liaison filaire LT4 a une capacité de débit de 2 Mbits/s, la liaison filaire LT5 a une capacité de débit de 8 Mbits/s, la liaison filaire LT6 a une capacité de débit de 7 Mbits/s, la liaison filaire LT7 a une capacité de débit de 3 Mbits/s, la liaison filaire LT8 a une capacité de débit de 5 Mbits/s. A l'étape suivante E401, le processeur 300 détermine, pour chaque ligne d'abonné, la capacité de débit restante notée Ci, où i est un indice représentatif de la ligne d'abonné. La capacité de débit restante d'une ligne d'abonné i est la différence entre la capacité de débit de la liaison filaire LSi de la ligne i, où i varie de 1 à 8, et la capacité de débit de la liaison filaire LTi de la ligne i. Selon notre exemple C1== -2Mbits/s, C2= +3Mbits/s, C3= +4Mbits/s, C4=- + 2Mbits/s, C5= -4Mbits/s, C6= -3Mbits/s, C7= +lMbits/s et C8= -lMbits/s. A l'étape suivante E402, le processeur 300 forme des groupes de donneurs et de receveurs. Le groupe de donneurs comprend l'ensemble des lignes d'abonnés qui ont une capacité de débit restante Ci strictement positive. Le groupe de receveurs comprend l'ensemble des lignes d'abonnés qui ont une capacité de débit restante Ci strictement négative. Selon notre exemple, le groupe de donneurs comprend dans l'ordre suivant LS2, LS3, LS4, LS7. Le groupe de receveurs comprend LS1, LS5, LS6 et LS8. A l'étape E403, le processeur 300 forme une matrice M. Chaque ligne de la matrice M correspond à une ligne d'abonné du groupe de donneurs. Chaque colonne de la matrice M correspond à une ligne d'abonné du groupe de receveurs. La matrice M est, selon notre exemple, une matrice de dimension 4*4 qui remplit les deux contraintes suivantes: pour chaque ligne de la matrice M, la somme des valeurs des coefficients de la ligne de la matrice M est égale à la valeur absolue de la capacité de débit restante d'une ligne d'abonné ; pour chaque colonne de la matrice M, la somme des valeurs des coefficients de la colonne de la matrice M est égale à la valeur absolue de la capacité de débit restante d'une ligne d'abonné. Les lignes et les colonnes sont ordonnées selon leur ordre respectif dans les groupes de donneurs et de receveurs. Le processeur 300 détermine des valeurs de coefficients qui remplissent ces deux contraintes. Par exemple, le processeur 300 détermine, selon notre exemple, la matrice M 750 1250 750 250 500 1750 1500 250 suivante: M = 500 750 500 250 250 250 250 250 La matrice M est constituée de coefficients au. Chaque coefficient au a une valeur et une position dans la matrice M. Chaque valeur de coefficient est représentative d'une capacité de débit, exprimée en kilobits par seconde, d'une ligne d'abonné du groupe de donneurs allouée à une ligne d'abonné du groupe de receveurs. La position de chaque coefficient de la matrice est définie par l'indice de la ligne et de la colonne auxquelles le coefficient appartient. Ainsi, un coefficient au est situé dans la matrice M, à l'intersection de la i-ième ligne de la matrice M et de la j-ième colonne de la matrice M. Le groupe d'indices ligne et colonne i,j définit ainsi la position de chaque coefficient dans la matrice M. A l'étape suivante E404, le processeur 300 forme deux listes appelées Lsup et Linf. La liste Lsup comprend l'ensemble des groupes d'indices ligne et colonne des coefficients non nuls situés dans la partie de la matrice M strictement supérieure à la diagonale de la matrice. La liste Linf comprend l'ensemble des groupes d'indices ligne et colonne des coefficients non nuls situés dans la partie de la matrice M strictement inférieure à la diagonale de la matrice M. Pour une matrice carrée, les coefficients de la matrice M situés sur la diagonale A de la matrice M sont les coefficients dont l'indice ligne est identique à l'indice colonne. Lorsque la matrice est rectangulaire, les coefficients de la matrice M situés sur la diagonale A de la matrice M sont les coefficients dont le groupe d'indices satisfait l'équation suivante: A= {(E(j*Nlign/ Ncol),j); 1jSNcol} où E(x) désigne la partie entière de x, i représente l'indice de la ligne et j l'indice de la colonne, Ncol est le nombre de colonnes de la matrice M et Nlign le nombre de lignes de la matrice M. Selon notre exemple, Lsup comprend le groupe d'indices ligne et colonne 1 et 2, le groupe d'indices ligne et colonne 1 et 3, le groupe d'indices ligne et colonne 1 et 4, le groupe d'indices ligne et colonne 2 et 3, le groupe d'indices ligne et colonne 2 et 4, le groupe d'indices ligne et colonne 3 et 4 dont les coefficients ont les valeurs suivantes: a12=1250, a13= 750, a,4=250, a23=1500, a24=250 et a34=250. Linf comprend le groupe d'indices ligne et colonne 2 et 1, le groupe d'indices ligne et colonne 3 et 1, le groupe d'indices ligne et colonne 3 et 2, le groupe d'indices ligne et colonne 4 et 1, le groupe d'indices ligne et colonne 4 et 2 et le groupe d'indices ligne et colonne 4 et 3 dont les coefficients ont les valeurs suivantes: a21=500, a31= 500, a32=750, a41=250, a42=250 et a43=250. A l'étape suivante E405, le processeur 300 considère le premier groupe d'indices de Lsup, c'est-à-dire le groupe d'indices 1 et 2. Par la suite, l'indice ligne d'un groupe d'indices compris dans Lsup est appelé m et l'indice colonne d'un groupe d'indices compris dans Linf est appelé n. Il en est de même pour les indices ligne et colonne des coefficients correspondant à ces groupes d'indices. A l'étape suivante E406, le processeur 300 met la variable Modif égale à la valeur nulle. A l'étape suivante, E407, le processeur 300 considère le premier groupe d'indices de Linf, c'est-à-dire le groupe d'indices 2 et 1. Par la suite, l'indice ligne d'un groupe d'indices compris dans Lsup est appelé k et l'indice colonne d'un groupe d'indices compris dans Linf est appelé 1. Il en est de même pour les indices ligne et colonne des coefficients correspondant à ces groupes d'indices. A l'étape suivante E408, le processeur 300 calcule 81 selon la formule suivante: 81 = 6m,l + 8k,n, dans laquelle 8n,,i est la distance séparant la position du coefficient d'indice ligne m et colonne 1 de la diagonale de la matrice M et 8k,n est la distance séparant la position du coefficient d'indice k et n de la diagonale de la matrice M. La distance séparant la position d'un coefficient au de la diagonale de la matrice M est obtenue à partir du groupe d'indices ligne i et colonne j du coefficient au et est donnée par la formule suivante: = (j*Nlign)/Ncol i) Cette distance est calculée pour chaque coefficient au de la matrice M. Cette opération effectuée, le processeur 300 passe à l'étape E409 et calcule 82 selon la formule suivante: 82=8m,n+8k,1 A l'étape suivante E410, le processeur 300 vérifie si 81 est strictement inférieur à 82. Selon notre exemple 81= 0; 82=2. Dans la négative, le processeur 300 passe à l'étape E414, Dans l'affirmative, le processeur 300 passe à l'étape E411. A l'étape E411, le processeur 300 détermine la valeur minimale notée Min des valeurs des coefficients amn et akl. Selon notre exemple Min= 500. A l'étape suivante E412, le processeur 300 modifie les valeurs des coefficients de la matrice M suivants: amn= amn-Min; akl= am-Min; ami= an, l+Min; akn= akn+Min. Selon notre exemple, la matrice M devient alors: 1250 750 750 250 0 2250 150 250 M= 500 1750 1500 250 250 250 250 250 Il est à remarquer ici que la modification des valeurs des coefficients préserve les contraintes suivantes: pour chaque ligne de la matrice M, la somme des valeurs des coefficients de la ligne de la matrice M est égale à la valeur absolue de la capacité de débit restante de la ligne d'abonné correspondante; pour chaque colonne de la matrice M, la somme des valeurs des coefficients de la colonne de la matrice M est égale à la valeur absolue de la capacité de débit restante de la ligne d'abonné correspondante. A cette même étape, le processeur 300 met la variable Modif à la valeur 1. La variable Modif est représentative de la modification de la valeur d'un coefficient. Cette opération effectuée, le processeur 300 passe à l'étape suivante E413 qui consiste à mettre à jour les listes Lsup et Linf. Les listes Lsup et Linf sont mises à jour en supprimant de celles-ci les groupes d'indices ligne et colonne des coefficients dont la valeur est devenue nulle suite à l'étape E412. La liste Lsup est aussi mise à jour en ajoutant dans celle-ci les groupes d'indices ligne et colonne des coefficients situés au dessus de la diagonale de la matrice dont la valeur du coefficient est devenue strictement positive suite à l'étape E412. La liste Linf est aussi mise à jour en ajoutant dans celle-ci les groupes d'indices ligne et colonne des coefficients situés au dessous de la diagonale de la matrice et dont la valeur du coefficient est devenue strictement positive suite à l'étape E412. Lorsqu'un coefficient a une valeur nulle, cela implique qu'aucune partie du spectre de fréquence de la ligne d'abonné correspondant à la ligne de la matrice comprenant le coefficient nul n'est allouée à la ligne d'abonné correspondant à la colonne de la matrice comprenant le coefficient nul. Selon notre exemple, le groupe d'indices 2 et 1 est retiré de la liste Linf. Cette opération effectuée, le processeur 300 passe à l'étape E414 et vérifie s'il existe un autre groupe d'indices dans Linf qui n'a pas été traité. Dans l'affirmative, le processeur 300 passe à l'étape E415 qui consiste à considérer le groupe d'indices suivant de la liste Linf, en l'occurrence le groupe d'indices 3,1 selon notre exemple. Le processeur 300 exécute la boucle constituée des étapes E408 à E415 tant que tous les groupes d'indices de la liste Linf n'ont pas été traités. Lorsque tous les groupes d'indices de la liste Linf ont été traités, le processeur 300 passe de l'étape E414 à l'étape E416. A cette étape, le processeur 300 vérifie s'il existe un autre groupe d'indices dans Lsup qui n'a pas été traité. Dans l'affirmative, le processeur 300 passe à l'étape E417 qui consiste à considérer le groupe d'indices suivant de la liste Lsup. Le processeur 300 exécute la boucle constituée des étapes E407 à E417 tant que tous les groupes d'indices de la liste Lsup n'ont pas été traités. Lorsque tous les groupes d'indices de la liste Lsup ont été traités, le processeur 300 passe de l'étape E416 à l'étape E418. A l'étape E418, le processeur 300 vérifie si la variable Modif est égale à 1. Dans l'affirmative, le processeur 300 retourne à l'étape E405 et exécute la boucle constituée des étapes E405 à E418. Dans la négative, le processeur 300 passe à l'étape suivante E419. Selon notre exemple, lorsque tous les groupes d'indices de Lsup ont été traités conformément au présent algorithme, la matrice M est la suivante: 2000 1000 0 0 0 3000 1000 0 M. 0 0 2000 0 0 0 0 1000 Les étapes E405 à E418 ont pour fonction de diagonaliser la matrice M pour obtenir sur ou autour de la diagonale A des coefficients de valeur élevée et d'avoir des coefficients de valeur nulle dans le reste de la matrice et ainsi d'optimiser le nombre de parties de spectre allouées à d'autres lignes d'abonnés. En d'autres termes, les valeurs des coefficients de la matrice M sont modifiées de manière à augmenter la valeur des coefficients de la diagonale de la matrice ou des coefficients proches des coefficients de la diagonale de la matrice et à réduire la valeur des autres coefficients de la matrice. Nous entendons par coefficient proche, un coefficient qui a le même indice ligne qu'un coefficient de la diagonale de la matrice et un indice colonne supérieur ou inférieur d'une ou deux unités, voire plus si la matrice M est de grande dimension, à l'indice colonne du coefficient de la diagonale de la matrice. La valeur d'un coefficient est représentative d'une capacité de débit d'une ligne d'abonné associée à la ligne de la matrice M allouée à une autre ligne d'abonné associée à la colonne de la matrice M. Le présent algorithme permet ainsi de répartir les capacités de débit disponibles à des demandeurs en effectuant le moins de coupures possibles. A l'étape E419, les coefficients sont transférés au dispositif répartiteur 110 et au dispositif de sous répartition 120. La Fig. 5a représente un algorithme mis en oeuvre par le dispositif gestionnaire des capacités de débit, pour une optimisation de l'algorithme de la Fig. 4 selon une première variante de réalisation. Lorsque les coefficients de la matrice M ont été déterminés selon l'algorithme de la Fig. 4, le processeur 300 préalablement au transfert des coefficients à l'étape E419 de l'algorithme de la Fig. 4 effectue le présent algorithme. Le présent algorithme permet de minimiser l'effet lié à l'ordre selon lequel les lignes d'abonnés ont été classées dans le groupe de donneurs et dans le groupe de receveurs. Le principe du présent algorithme vise de manière générale à favoriser la réduction du nombre de coefficients de valeur nulle dans la matrice M tout en n'interdisant pas systématiquement une augmentation du nombre de coefficients de valeur nulle. A l'étape E500, le processeur 300 initialise le présent algorithme et met la variable Compteur à zéro. A l'étape suivante E501, le processeur 300 lit les valeurs des variables température T, PasCompteur, du seuil c, la matrice M déterminée selon l'algorithme de la Fig. 4 et détermine le nombre Z de coefficients nuls de la matrice M. La variable T est appelée température par analogie aux méthodes dites de recuit. Un exemple de méthode de recuit est décrit dans le document de J. M. Renders, intitulé Algorithmes Génétiques et Réseaux de Neurones et publié aux éditions Hermès, Paris 1995. La variable température T est initialisée à une valeur prédéterminée telle que, par exemple, à valeur mille et décrémentée de moitié à chaque itération du présent algorithme. De manière générale, T est choisie de manière à favoriser, dans un premier temps, la sélection de matrices même si cellesci comportent un nombre moins important de coefficients de valeur nulle que la matrice précédemment sélectionnée. A l'étape E502, le processeur 300 procède à un tirage aléatoire de la variable Lincol. La valeur de Lincol est égale à un ou à zéro selon le tirage aléatoire. A l'étape E503, le processeur 300 détermine si la valeur de la variable LinCol est nulle. Dans l'affirmative le processeur 300 passe à l'étape suivante E504. Dans la négative le processeur 300 passe à l'étape E506. A l'étape E504, le processeur 300 sélectionne de manière aléatoire deux colonnes de la matrice M. A l'étape suivante E505, le processeur 300 permute les deux colonnes sélectionnées. Selon l'exemple utilisé lors de la description de la Fig. 4, les colonnes 3 et 1 sont permutées. La nouvelle matrice M' est alors égale à : 0 1000 2000 0 1000 3000 0 0 M' = 2000 0 0 0 0 0 0 1000 A l'étape suivante E508, le processeur 300 effectue de nouveau une diagonalisation de la matrice M' comme cela a été précédemment décrit en référence aux étapes E404 à E418 de l'algorithme de la Fig. 4. Selon notre exemple, le processeur 300 obtient la nouvelle matrice M' suivante: 3000 0 0 0 0 4000 0 0 M' = 0 0 2000 0 0 0 0 1000_ A l'étape E506, le processeur 300 sélectionne de manière aléatoire deux lignes de la matrice M et permute celles-ci à l'étape E507 pour former une matrice M'. Cette opération effectuée, le processeur 300 passe de l'étape E507 à l'étape E508 précédemment décrite. Le processeur 300 passe de l'étape E508 à l'étape E509 et détermine le nombre Z' de coefficients de valeur nulle compris dans la matrice M'. A l'étape suivante E510, le processeur 300 vérifie si le nombre Z' de coefficients de valeur nulle compris dans la matrice M' est supérieur ou égal au nombre Z de coefficients de valeur nulle compris dans la matrice M. Dan l'affirmative, le processeur 300 passe à l'étape E511 dans laquelle la matrice M' est sélectionnée comme nouvelle matrice. A l'étape suivante E512, la variable Z est mise à la valeur de la variable Z'. Cette opération effectuée, le processeur 300 passe à l'étape E518. Si le test de l'étape E510 est négatif, le processeur 300 passe à l'étape E513 et détermine une valeur aléatoire X comprise entre zéro et l'unité. A l'étape suivante E514, le processeur 300 calcule une probabilité p selon la formule suivante: p = P(X < exp [ZTZ]) A l'étape suivante E515, le processeur 300 vérifie si la probabilité p est égale à la valeur 1. Dans la négative, le processeur 300 passe à l'étape E518. Dans l'affirmative, le processeur 300 passe à l'étape E516. La matrice M' est sélectionnée comme nouvelle matrice. A l'étape suivante E517, la variable Z est mise à la valeur de la variable Z'. Cette opération effectuée, le processeur 300 passe à l'étape suivante E518. A l'étape E518, le processeur 300 incrémente la variable Compteur d'une unité. A l'étape suivante E519, le processeur 300 vérifie si la variable compteur est égale à PasCompteur. Dans la négative, le processeur 300 retourne à l'étape E502 et exécute la boucle constituée des étapes E502 à E519. Dans l'affirmative, le processeur 300 passe à l'étape E520 et diminue la valeur de T. A l'étape suivante E521, le processeur 300 vérifie si T est inférieure à E. Dans la négative, le processeur 300 retourne à l'étape E502 et exécute la boucle constituée des étapes E502 à E521. Dans l'affirmative, le processeur 300 arrête le présent algorithme. Les coefficients de la matrice M' sont alors transférés conformément à l'étape E419 de l'algorithme de la Fig. 4. La Fig. 5b représente un algorithme mis en oeuvre par le dispositif gestionnaire des capacités de débit, pour une optimisation de l'algorithme de la Fig. 4 selon une seconde variante de réalisation. Lorsque les coefficients de la matrice M ont été déterminés selon l'algorithme de la Fig. 4, le processeur 300, préalablement au transfert des coefficients à l'étape E419 de l'algorithme de la Fig. 4, effectue le présent algorithme. Le présent algorithme permet de minimiser l'effet lié à l'ordre selon lequel les lignes d'abonnés ont été classées dans le groupe de donneurs et dans le groupe de receveurs. A l'étape E550, le processeur 300 initialise le présent algorithme et met la variable Compteur à zéro. A l'étape suivante E551, le processeur 300 lit les valeurs des variables Pas, PasCompteur, du seuil Pas, la matrice M déterminée selon l'algorithme de la Fig. 4 et détermine le nombre Z de coefficients nuls de la matrice M. Les variables Pas, PasCompteur, du seuil Pas sont définies en fonction de la dimension de la matrice. Par exemple et de manière non limitative, la valeur de Pas est de dix, la valeur de PasCompteur est égale à cent et la valeur du seuil Pas est égale à deux. A l'étape E552, le processeur 300 procède à un tirage aléatoire de la variable Lincol. La valeur de Lincol est égale à un ou à zéro selon le tirage aléatoire. A l'étape E553, le processeur 300 détermine si la valeur de la variable Lincol est nulle. Dans l'affirmative le processeur 300 passe à l'étape suivante E554. Dans la négative le processeur 300 passe à l'étape E558. A l'étape E554, le processeur 300 sélectionne de manière aléatoire deux colonnes de la matrice M. A l'étape E555, le processeur 300 détermine le nombre Dl de coefficients de valeur non nulle compris dans les colonnes sélectionnées. A l'étape E556, le processeur 300 vérifie si le nombre Dl de coefficients de valeur non nulle compris dans les colonnes sélectionnées est supérieur ou égal à la valeur de la variable Pas. Dans la négative, le processeur 300 passe à l'étape E568. Dans l'affirmative, le processeur 300 passe à l'étape E557 et permute les deux colonnes sélectionnées pour former la matrice M'. Cette opération effectuée, le processeur 300 passe à l'étape E562. A l'étape E558, le processeur 300 sélectionne de manière aléatoire deux lignes de la matrice M. A l'étape E559, le processeur 300 détermine le nombre D2 de coefficients de valeur non nulle compris dans les lignes sélectionnées. A l'étape E560, le processeur 300 vérifie si le nombre D2 de coefficients de valeur non nulle compris dans les lignes sélectionnées est supérieur ou égal à la valeur de la variable Pas. Dans la négative, le processeur 300 passe à l'étape E568. Dans l'affirmative, le processeur 300 passe à l'étape E561 et permute les deux lignes sélectionnées pour former la matrice M'. Cette opération effectuée, le processeur 300 passe à l'étape E562. A l'étape E562, le processeur 300 effectue de nouveau une diagonalisation de la matrice M' comme cela a été précédemment décrit en référence aux étapes E404 à E418 de l'algorithme de la Fig. 4. Le processeur 300 passe de l'étape E562 à l'étape E563 et détermine le nombre Z'de coefficients de valeur nulle compris dans la matrice M'. A l'étape suivante E564, le processeur 300 vérifie si le nombre Z' de coefficients de valeur nulle compris dans la matrice M' est supérieur ou égal au nombre Z de coefficients de valeur nulle compris dans la matrice M. Dans l'affirmative, le processeur 300 passe à l'étape E565. La matrice M' est sélectionnée comme nouvelle matrice. A l'étape suivante E566 la variable Z est mise à la valeur de la variable Z'. Cette opération effectuée, le processeur 300 met la variable Compteur à zéro à l'étape E567 et retourne à l'étape E552 précédemment décrite. Si le test de l'étape E564 est négatif, le processeur 300 passe à l'étape E568 et incrémente la variable Compteur d'une unité. Cette opération effectuée, le processeur 300 vérifie à l'étape E569 si la variable Compteur est égale à PasCompteur. Dans la négative, le processeur 300 retourne à l'étape E552. Dans l'affirmative, le processeur 300 passe à l'étape E570 et décrémente la variable Pas d'une unité. A l'étape E571, le processeur 300 vérifie si la variable Pas est égale à Seuil Pas. Dans la négative, le processeur 300 retourne à l'étape E552. Dans l'affirmative, le processeur 300 arrête le présent algorithme. Les coefficients de la matrice M' sont alors transférés conformément à l'étape E419 de l'algorithme de la Fig. 4. La Fig. 6 représente l'architecture du système d'allocation de capacité de débit entre plusieurs liaisons filaires d'un réseau de télécommunication selon un second mode de réalisation de la présente invention. Le système d'allocation de capacité de débit selon le deuxième mode de réalisation de la présente invention est constitué d'un dispositif gestionnaire des capacités de débit 600, d'un dispositif répartiteur 610 et d'un dispositif de sous répartition 620. Le dispositif gestionnaire des capacités de débit 600 et le dispositif répartiteur 610 sont compris, par exemple, dans un multiplexeur de lignes de clients qui permet à des clients notés 61 à 68 d'accéder à des services par l'intermédiaire de modems de type DSL. Chaque client 61 à 68 est relié au dispositif répartiteur 610 respectivement par une ligne d'abonné. Chaque ligne d'abonné est respectivement constituée d'une liaison filaire LT61 à LT68 reliant un client 61 à 68 au dispositif de sous répartition 620 et d'une liaison filaire LS61 à LS68 reliant le dispositif de sous répartition 620 au dispositif répartiteur 610. Seuls huit clients 61 à 68 sont reliés au dispositif de sous répartition 620 à la Fig. 1, mais on comprendra que l'invention englobe également les cas où un nombre plus important de clients est relié au dispositif de sous répartition 620. De même, un seul dispositif de sous répartition 620 est relié au dispositif de répartition 610 à la Fig. 6, mais on comprendra que l'invention englobe également les cas où un nombre plus important de dispositifs de sous répartition 620 est relié au dispositif de répartition 610. Selon le second mode de réalisation de l'invention, le dispositif de sous répartition 620 comporte des éléments actifs qui ont pour fonction d'isoler les liaisons filaires LT61 à LT68 des liaisons filaires LS61 à LS68 de manière à rendre celles-ci indépendantes les unes des autres en terme de capacité de débit. Le dispositif de sous répartition 620 comporte un élément actif pour chaque ligne d'abonné. Chaque élément actif reçoit des informations de type DSL d'une liaison filaire. Par exemple, l'élément actif relié à la liaison filaire LS61 démodule ces informations puis les module pour les retransmettre sur la liaison filaire correspondante, en l'occurrence la liaison filaire LT61. La réciproque est aussi effectuée. Un élément actif permet ainsi d'augmenter la capacité de débit d'une ligne d'abonné. Chaque élément actif est apte à évaluer la capacité de débit des liaisons filaires qu'il interconnecte et à transférer ces capacités de débit au dispositif répartiteur 610 qui transfère ensuite ces informations au dispositif gestionnaire des capacités de débit 600. Le dispositif gestionnaire des capacités de débit 600 est relié à une base de données 650 qui comporte pour chaque liaison filaire LS61 à LS68, LT61 à LT68 la capacité de débit de celle-ci ainsi que la table de distribution binaire comprenant le nombre de bits transmissibles par fréquence ou par porteuse et la portion d'énergie associée à chaque bit. Un exemple de table de distribution binaire comprenant le nombre de bits transmissibles par fréquence ou par porteuse et la portion d'énergie associée à chaque bit est explicité en référence à la Fig. 7. La base de données 650 est, par exemple, mise à jour par l'opérateur en charge du réseau de télécommunication ou par le dispositif gestionnaire des capacités de débit 600 à partir des capacités de débit transmises par le dispositif répartiteur 610 ou par le dispositif de sous répartition 620. Le dispositif gestionnaire des capacités de débit 600, en fonction de ces informations, diminue le niveau de densité spectrale de puissance des signaux transmis sur les liaisons filaires LS61 à LS68 des lignes d'abonnés dont la différence entre la capacité de débit de la liaison filaire reliant le dispositif répartiteur au dispositif de sous répartition et la capacité de débit de la liaison filaire reliant le dispositif de sous répartition et le client est strictement positive, de manière à augmenter la capacité de débit de transmission des liaisons filaires LS61 à LS68 des lignes d'abonnés dont la différence entre la capacité de débit de la liaison filaire reliant le dispositif répartiteur au dispositif de sous répartition et la capacité de débit de la liaison filaire reliant le dispositif de sous répartition et le client est strictement négative. Le dispositif gestionnaire des capacités de débit 600 transfère les niveaux de densité spectrale de puissance (DSP) des signaux déterminés au dispositif répartiteur 610. Le dispositif répartiteur 610 comporte, pour chaque liaison filaire LS61 à LS68, des moyens de modification du niveau de densité spectrale de puissance des signaux transmis sur les liaisons filaires LS61 à LS68 en fonctions des informations reçues du dispositif gestionnaire des capacités de débit 600. La modification du niveau de densité spectrale de puissance des signaux transmis sur les liaisons filaires LS61 à 68 est effectuée en diminuant progressivement les niveaux des densités spectrales de puissance ou par dichotomie. La diminution de la densité spectrale de puissance peut être effectuée aussi, comme cela est décrit ultérieurement en référence à la Fig. 7, de manière progressive ou par dichotomie. La Fig. 7 représente une illustration, selon le second mode de réalisation, de la modification du niveau de densité spectrale de puissance des signaux transmis sur une liaison filaire d'une ligne d'abonné. La Fig. 7 représente différents niveaux d'énergie associés aux bits transmis sur une porteuse, par exemple la liaison filaire LS61. Sur les axes des abscisses sont représentées les fréquences notées f, sur l'axe des ordonnées est représentée la somme A de chaque niveau d'énergie associé à chaque bit transmis sur une fréquence porteuse de la liaison filaire LS61. Cette distribution d'énergie est divisée en deux parties B1 et B2. La partie B1 correspond à une partie d'énergie associée à des bits, supérieure à un seuil de densité spectrale de puissance S 1. Selon ce mode de réalisation, lorsque le niveau de densité spectrale de puissance est diminué, on supprime de la table de distribution binaire, les bits dont la portion d'énergie est dans la partie B1 qui dépasse le seuil de densité spectrale de puissance S1. Le seuil de densité spectrale de puissance S1 est diminué de manière progressive ou par dichotomie tant que la différence entre la capacité de débit de la liaison filaire LS61 reliant le dispositif répartiteur au dispositif de sous répartition et la capacité de débit de la liaison filaire LT61 reliant le dispositif de sous répartition et le client n'est pas nulle. La Fig. 8 représente l'algorithme mis en oeuvre par le dispositif gestionnaire des capacités de débit, pour l'allocation de capacité de débit par modification de niveau de densité spectrale de puissance des signaux transmis sur les liaisons filaires des lignes d'abonnés selon un second mode de réalisation de la présente invention. A l'étape E800, le processeur 300 du dispositif gestionnaire des capacités de débit 600 obtient les capacités de débit des liaisons filaires LS61 à LS68, LT61 à LT68 mémorisées dans la base de données 650 et les tables de distribution binaire comprenant le nombre de bits transmissibles par fréquence ou par porteuse et la portion d'énergie associée à chaque bit. A l'étape suivante E801, le processeur 300 détermine, pour chaque ligne d'abonné, la capacité de débit restante notée C6i, où i est un indice représentatif de la ligne d'abonné, i variant de 1 à 8. La capacité de débit restante d'une ligne 6i est la différence entre la capacité de débit de la liaison filaire LS6i de la ligne d'abonné 6i et la capacité de débit de la liaison filaire LT6i de la ligne d'abonné 6i. A l'étape suivante E802, le processeur 300 forme des groupes de donneurs et de receveurs. Le groupe de donneurs comprend l'ensemble des lignes d'abonnés qui ont une capacité de débit restante C6i strictement positive. Le groupe de receveurs comprend l'ensemble des lignes d'abonnés qui ont une capacité de débit restante C6i strictement négative. A l'étape suivante E803, le processeur 300 diminue le niveau de densité spectrale de puissance des signaux transmis sur les liaisons filaires LS6i comprises dans le groupe des donneurs jusqu'à ce que les capacités de débit restantes C6i des groupes de donneurs soit nulles. La modification du niveau de densité spectrale de puissance des signaux transmis sur les liaisons filaires LS6i comprises dans le groupe des donneurs est effectuée en diminuant progressivement les niveaux des densités spectrales de puissance ou par dichotomie tant que la différence entre la capacité de débit de chaque liaison filaire LS6i, du groupe de donneurs, reliant le dispositif répartiteur 610 au dispositif de sous répartition 620 et la capacité de débit de la liaison filaire LT6i reliant le dispositif de sous répartition 620 et le client n'est pas nulle. La diminution de la densité spectrale de puissance peut être effectuée aussi, comme cela a été précédemment décrit, de manière progressive ou par dichotomie. Cette opération effectuée, le processeur 300 passe à l'étape E804 qui consiste à obtenir les nouvelles capacités de débit des liaisons filaires LS61 à LS68, LT61 à LT68 mémorisées dans la base de données 150. Ces nouvelles capacités de débit ont été transmises par les éléments actifs du dispositif de sous répartition 620 suite à l'étape E804. En effet, suite à la modification des densités spectrales effectuée à l'étape E804, les capacités de débit des différentes liaisons filaires ont été modifiées. A l'étape suivante E805, le processeur 300 détermine, pour chaque ligne d'abonné, la capacité de débit restante notée C6i de la même manière que celle décrite à l'étape E801. A l'étape suivante E806, le processeur 300 forme des groupes de donneurs et de receveur de la même manière que celle décrite à l'étape E801. A l'étape suivante E807, le processeur 300 vérifie si le groupe de receveurs est vide. Dans l'affirmative, le processeur 300 arrête le présent algorithme. Dans la négative, le processeur 300 passe à l'étape E808. A cette étape, le processeur 300 vérifie si le groupe de donneurs est vide. Tant que le groupe de donneurs n'est pas vide, ou tant qu'il existe une capacité de débit restante C6i strictement supérieure à zéro, le processeur 300 réitère les étapes E803 à E808 du présent algorithme. Lorsque le groupe de donneurs est vide, le processeur 300 arrête le présent algorithme. Il est à remarquer ici que, dans une variante de réalisation, on détermine si parmi les clients reliés au dispositif de sous répartition 120 ou 620, il existe au moins un client qui n'est pas client de l'opérateur du réseau de télécommunication. Dans l'affirmative, le présent algorithme n'est effectué que pour les lignes d'abonnés reliant les clients de l'opérateur du réseau de télécommunication. Les informations des liaisons filaires reliant les clients de l'opérateur du réseau de télécommunication au dispositif de sous répartition sont transmises dans une bande de fréquence différente de celle utilisée pour les lignes d'abonnés reliant des clients qui ne sont pas clients de l'opérateur du réseau de télécommunication. Bien entendu, la présente invention n'est nullement limitée aux modes de réalisation décrits ici, mais englobe, bien au contraire, toute variante à la portée de l'homme du métier
L'invention concerne un procédé d'allocation de capacité de débit associée à au moins une première ligne d'abonné reliant un premier client (11 à 18, 61 à 68) à un dispositif répartiteur (110, 610), à au moins un deuxième client relié au dispositif répartiteur par une deuxième ligne d'abonné, chaque ligne d'abonné reliant un client étant constituée d'une première liaison filaire (LS1 à LS8, LS61 à LS68) reliant le dispositif répartiteur à un dispositif de sous répartition (120, 620) et d'une deuxième liaison filaire (LT1 à LT8, LT61 à LT68) reliant le dispositif de sous répartition et le client. Le procédé comporte les étapes de détermination d'une différence de capacité de débit entre la première liaison filaire et la deuxième liaison filaire d'une même ligne d'abonné et si au moins une ligne d'abonné a une différence strictement positive et d'allocation d'une partie de la capacité de débit de la ligne d'abonné ayant une différence strictement positive à au moins une ligne d'abonné ayant une différence strictement négative. L'invention concerne aussi le système associé.
1) Procédé d'allocation de capacité de débit associée à au moins une première ligne d'abonné reliant un premier client (11 à 18, 61 à 68) à un dispositif répartiteur (110, 610), à au moins un deuxième client relié au dispositif répartiteur par une deuxième ligne d'abonné, une pluralité de clients étant reliés au dispositif répartiteur respectivement par une ligne d'abonné, chaque ligne d'abonné reliant un client étant constituée d'une première liaison filaire (LS1 à LS8, LS61 à LS68) reliant le dispositif répartiteur à un dispositif de sous répartition (120, 620) et d'une deuxième liaison filaire (LT1 à LT8, LT61 à LT68) reliant le dispositif de sous répartition et le client, caractérisé en ce que le procédé comporte les étapes de: - détermination (E401, E801) pour au moins une partie des lignes d'abonnés, d'une différence de capacité de débit entre la première liaison filaire et la deuxième liaison filaire d'une même ligne d'abonné, - si au moins une ligne d'abonné a une différence strictement positive, allocation (E412, E803) d'une partie de la capacité de débit de la ligne d'abonné ayant une différence strictement positive à au moins une ligne d'abonné ayant une différence strictement négative. 2) Procédé selon la 1, dans lequel l'allocation d'une partie de la capacité de débit de la ligne d'abonné ayant une différence strictement positive à au moins une ligne d'abonné ayant une différence strictement négative est effectuée (E401) en allouant une partie du spectre de fréquence de la première liaison filaire de la ligne d'abonné ayant une différence strictement positive, pour le transfert d'informations destinées au client relié par une ligne d'abonné ayant une différence strictement négative. 3) Procédé selon la 2, comportant en outre les étapes de: formation (E402) d'un groupe de donneurs comprenant les lignes d'abonnés dont la différence de capacité de débit préalablement déterminée est strictement positive et d'un groupe de receveurs dont la différence de capacité de débit préalablement déterminée est strictement négative, formation (E403) d'une matrice de coefficients telle que, chaque ligne de la matrice respecte la contrainte selon laquelle la somme des valeurs des coefficients de la ligne de la matrice est égale à la valeur absolue de la différence de capacité de débit préalablement déterminée d'une ligne d'abonné du groupe de donneurs et chaque colonne de la matrice respecte la contrainte selon laquelle la somme des valeurs des coefficients de la colonne de la matrice est égale à la valeur absolue de la différence de capacité de débit préalablement déterminée d'une ligne d'abonné du groupe de receveurs, - détermination (E408, E409) de la distance S; j séparant la position de chaque coefficient au dans la matrice de la diagonale de la matrice, la distance Sil séparant la position d'un coefficient dans la matrice de la diagonale étant donnée par 10 = (j * Nlign)/ Ncol i) où i est l'indice ligne et j est l'indice colonne du coefficient au, Nlign est le nombre de lignes et Ncol le nombre de colonnes de la matrice. - modification (E412) des valeurs des coefficients de la matrice pour augmenter la valeur des coefficients de la diagonale de la matrice ou des coefficients proches des 15 coefficients de la diagonale de la matrice et pour réduire la valeur des autres coefficients de la matrice en respectant les contraintes précédentes. 4) Procédé selon la 3, comportant en outre les étapes de: formation (E404) d'une liste Lsup de groupes d'indices ligne m et colonne n des coefficients a,,,,, de la matrice situés au dessus de la diagonale de la matrice et ayant une valeur non nulle, où m est l'indice de la ligne du coefficient am et n est l'indice de la colonne du coefficient am,,, formation (E404) d'une liste Linf de groupes d'indices ligne k et colonne 1 de coefficients aki de la matrice situés au dessous de la diagonale de la matrice et ayant une valeur non nulle, où k est l'indice de la ligne du coefficient aki et 1 est l'indice de la colonne du coefficient aki, et tant que l'une des listes n'est pas vide: pour chaque groupe d'indices de la liste Lsup, pour chaque groupe d'indices de la liste Linf - comparaison (E410) de la somme des distances qui séparent le groupe d'indices ligne m et colonne 1 et le groupe d'indices ligne k et colonne n de la diagonale de la matrice et de la somme des distances qui séparent le groupe d'indices ligne m et colonne n et le groupe d'indices ligne k et colonne 1 de la diagonale dans la matrice, et si la somme des distances qui séparent le groupe d'indices ligne m et colonne 1 et le groupe d'indices ligne k et colonne n de la diagonale de la matrice est inférieure à la somme des distances qui séparent le groupe d'indices ligne m et colonne n et le groupe d'indices ligne k et colonne 1 de la diagonale dans la matrice, détermination (E411) de la valeur minimale des coefficients amn et aki, soustraction (E412) de la valeur minimale préalablement déterminée aux coefficients ami, et aki et addition de la valeur minimale déterminée aux coefficients ami et akf, - mise à jour de la liste I,sup des groupes d'indices ligne m et colonne n des coefficients am de la matrice situés au dessus de la diagonale de la matrice et qui ont une valeur non nulle, mise à jour de la liste Linf des groupes d'indices ligne k et colonne m des coefficients aki de la matrice situés au dessous de la diagonale de la matrice et qui ont une valeur non nulle. 5) Procédé selon l'une des 3 et 4, comportant en outre les étapes, effectuées de manière itérative tant que la valeur d'une variable T, initialisée à une valeur prédéterminée, est supérieure à un seuil prédéterminé, de: - détermination (E501) du nombre de coefficients de valeur nulle de la matrice, - permutation (E505, E507) de deux lignes ou deux colonnes de la matrice pour former une nouvelle matrice, modification (E508) des valeurs des coefficients de la nouvelle matrice pour augmenter la valeur des coefficients de la diagonale de la nouvelle matrice ou des coefficients proches des coefficients de la diagonale de la nouvelle matrice et pour réduire la valeur des autres coefficients de la nouvelle matrice en respectant les contraintes. - détermination (E509) du nombre de coefficients de valeur nulle de la nouvelle matrice, - sélection (E511) de la nouvelle matrice comme matrice si le nombre de coefficients de valeur nulle de la nouvelle matrice est supérieur ou égal au nombre de coefficients de valeur nulle de la matrice et diminution de valeur de la variable, - si le nombre de coefficients de valeur nulle de la nouvelle matrice est strictement inférieur au nombre de coefficients de valeur nulle de la matrice: -détermination (E513) d'une valeur aléatoire, - calcul (E514) de la probabilité pour que la valeur aléatoire soit inférieure à un nombre fonction du rapport entre la différence du nombre de coefficients nuls des matrices et la valeur de la variable, - sélection (E516) de la nouvelle matrice comme matrice si la probabilité calculée est égale à l'unité et diminution de valeur de la variable T. 6) Procédé selon l'une des 3 et 4, comportant en outre les étapes, effectuées de manière itérative tant que la valeur d'une variable est supérieure à un seuil prédéterminé, de: - détermination (E551) du nombre de coefficients de valeur nulle de la matrice, sélection (E554, E558) de deux lignes ou deux colonnes de la matrice, détermination (E555, E559) du nombre de coefficients de valeur non nulle compris dans les lignes ou les colonnes sélectionnées, - si le nombre de coefficients de valeur non nulle déterminé est supérieur à une variable: permutation (E555, E561) des deux lignes ou des deux colonnes de la matrice pour former une nouvelle matrice, - modification (E562) des valeurs des coefficients de la nouvelle matrice pour augmenter la valeur des coefficients de la diagonale de la nouvelle matrice ou des coefficients proches des coefficients de la diagonale de la nouvelle matrice et pour réduire la valeur des autres coefficients de la nouvelle matrice en respectant les contraintes, -détermination (E563) du nombre de coefficients de valeur nulle de la nouvelle matrice, - sélection (E565) de la nouvelle matrice comme matrice si le nombre de coefficients de valeur nulle de la nouvelle matrice est supérieur ou égal au nombre de coefficients de valeur nulle de la matrice et diminution de valeur de la variable. 7) Procédé selon la 2, dans lequel l'allocation d'une partie de capacité de débit de la ligne d'abonné ayant une différence strictement positive à au moins une ligne d'abonné ayant une différence strictement négative est effectuée en modifiant (E803) le niveau de densité spectrale de puissance de la liaison filaire reliant le dispositif répartiteur au dispositif de sous répartition de la ligne d'abonné ayant une différence strictement positive. 8) Procédé selon la 7, comportant en outre les étapes de: formation d'un groupe de donneurs comprenant les lignes d'abonnés dont la différence de capacité de débit préalablement déterminée est strictement positive et d'un groupe de receveurs dont la différence de capacité de débit préalablement déterminée est strictement négative, et tant qu'un des groupes n'est pas vide, le procédé effectue en outre de manière itérative les étapes de: - diminution du niveau de densité spectrale de puissance des liaisons filaires des lignes d'abonnés comprises dans le groupe des donneurs et qui relient le dispositif répartiteur au dispositif de sous répartition jusqu'à ce que les différences de capacité de débit préalablement déterminées soient nulles, - détermination, pour chaque ligne d'abonné, de la différence entre la capacité de débit de la première liaison filaire et la capacité de débit de la deuxième liaison filaire, formation d'un groupe de donneurs comprenant les lignes d'abonnés dont la différence de capacité de débit préalablement déterminée est strictement positive et d'un groupe de receveurs dont la différence de capacité de débit préalablement déterminée est strictement négative. 9) Procédé selon la 8, dans lequel la diminution du niveau de densité spectrale de puissance des premières liaisons filaires des lignes d'abonnés comprises dans le groupe des donneurs jusqu'à ce que les différences de capacité de débit préalablement déterminées soient nulles, est effectuée en diminuant de manière progressive ou par dichotomie le seuil de densité spectrale de puissance de chaque première liaison filaire des lignes d'abonnés comprises dans le groupe des donneurs et en supprimant d'une table de distribution binaire associée à chaque première liaison filaire des lignes d'abonnés comprises dans le groupe des donneurs, les bits dont les portions d'énergies nécessaires pour leur transmission dépassent ledit seuil. 10) Système d'allocation de capacité de débit d'au moins une première ligne d'abonné reliant un premier client (11 à 18, 61 à 68) à un dispositif répartiteur (110, 610) à au moins un deuxième client relié au dispositif répartiteur par une deuxième ligne d'abonné, une pluralité de clients étant reliés au dispositif répartiteur respectivement par une ligne d'abonné, chaque ligne d'abonné reliée à un client étant constituée d'une première liaison filaire (LS1 à LS8, LS61 à LS68) reliant le dispositif répartiteur à un dispositif de sous répartition (120, 620) et d'une deuxième liaison filaire (LT1 à LT8, LT61 à LT68) reliant le dispositif de sous répartition et le client, caractérisé en ce que le système comporte: - des moyens (120, 620) pour rendre les capacités de débit des deuxièmes liaisons filaires indépendantes des capacités de débit des premières liaisons filaires, - des moyens de détermination (100, 600), pour au moins une partie des lignes d'abonnés, d'une différence de capacité de débit entre la première liaison filaire et la deuxième liaison filaire d'une même ligne d'abonné, - des moyens d'allocation (100, 600) d'une partie de la capacité de débit de la ligne d'abonné ayant une différence strictement positive à au moins une ligne d'abonné ayant une différence strictement négative. 11) Système selon la 10 caractérisé en ce que les moyens (120, 620) pour rendre les capacités de débit des deuxièmes liaisons filaires indépendantes des capacités de débit des premières liaisons filaires sont constitués, pour chaque ligne d'abonné, d'un élément actif comprenant: - des moyens de détermination de la capacité de débit de la première liaison filaire, et de la capacité de débit de la deuxième liaison filaire, - des moyens de transfert des capacités déterminées vers une base de données, - des moyens de démodulation des signaux reçus de la première liaison filaire, - des moyens de modulation des signaux démodulés, - des moyens de transfert des signaux modulés sur la deuxième liaison filaire. 12) Système selon la 11, dans lequel chaque élément actif comporte en outre: - des moyens de réception de données représentatives d'allocation du spectre en fréquence de la première liaison filaire, - des moyens de traitement desdites données représentatives d'allocation du spectre en fréquence de la première liaison filaire, - des moyens de réception des signaux compris dans les différentes parties du spectre de fréquence de la première liaison filaire, - des moyens de démodulation des signaux reçus pour former des informations démodulées, - des moyens de transfert des informations démodulées vers le ou chaque élément actif associé au client 11 à 18 destinataire de ces informations, - des moyens de modulation d'informations reçues d'un autre élément actif, - des moyens de transfert des informations modulées vers la deuxième liaison filaire. 13) Programme d'ordinateur stocké sur un support d'informations, ledit programme comportant des instructions permettant de mettre en oeuvre le procédé selon l'une quelconque des 1 à 9 lorsqu'il est chargé et exécuté par un dispositif électronique.
H
H04
H04B
H04B 3
H04B 3/38
FR2893753
A1
COMMANDE D'UN ETAGE DE RECUPERATION D'ENERGIE D'UN ECRAN PLASMA
20,070,525
Domaine de l'invention La présente invention concerne de façon générale les écrans plasma qui comprennent deux plaques parallèles portant chacune des réseaux d'électrodes et entre lesquelles est présent un gaz provenant de décharges lumineuses à des régions d'intersection entre les électrodes des différentes plaques. La présente invention concerne plus particulièrement la commande des réseaux d'électrodes de l'écran dans une phase dite d'entretien (sustain) dans laquelle les électrodes de chaque réseau sont excitées par une tension alternative. Exposé de l'art antérieur La figure 1 représente, de façon générale et très schématique, la structure d'un écran 1 à plasma (plasma display panel ou PDP) du type auquel s'applique la présente invention. Deux plaques parallèles désignées par la référence globale 2 portent chacune des électrodes généralement perpendiculaires d'une plaque à l'autre et parallèles entre elles sur une même plaque. Chaque ligne L de l'écran est définie par deux électrodes 3 et 4 parallèles entre elles et chaque colonne C de l'écran est définie par une électrode 5 dans l'autre direction, portée par l'autre plaque. L'intersection d'une ligne L et d'une colonne C définit un pixel P de l'écran. Pour l'allumage d'un pixel, une décharge lumineuse est organisée entre les électrodes 3 et 4 d'une ligne L, adressée par la colonne 5 correspondante. La commande de l'écran 2 est effectuée au moyen d'un circuit 6 de commande des électrodes de colonne (COL DRV) et de circuits 7 de commande d'un premier réseau d'électrodes (par exemple, 3) de ligne (SCAN DRV) dites de balayage. Le circuit 7 est relié à un premier circuit 8 de fourniture d'énergie (PW CT). Le deuxième réseau d'électrodes (par exemple, 4) de lignes dites d'entretien est relié directement à un circuit 8' (PW REF) de fourniture d'énergie (généralement un potentiel de référence). Les circuits 6, 7, 8 et 8' sont commandés et synchronisés par une unité 9 (CU) généralement un calculateur ou un circuit en logique câblée. La présente invention concerne plus particulièrement une partie des circuits 8 et 8' de fourniture d'énergie. La figure 2 représente, de façon très schématique et sous forme de blocs, un exemple classique d'architecture de circuits 8 et 8' associés aux circuits de commande des électrodes de balayage et d'entretien du type auquel s'applique la présente invention. En figure 2, deux lignes 3 et 4 de l'écran ont été symbolisées par leur capacité équivalente dont les deux électrodes sont respectivement reliées au circuit de balayage 7 et au circuit de fourniture d'énergie 8'. Typiquement, les circuits de commande de chaque électrode de balayage (contenus dans le bloc 7) sont formés d'interrupteurs fonctionnant en tout ou rien pour amener, sur une des électrodes de la ligne considérée, différents niveaux de tension à différentes phases de fonctionnement. Pour simplifier, les différents signaux de commande n'ont pas été illustrés aux figures. En pratique, chaque électrode de balayage est associée à plusieurs interrupteurs du circuit 7 qui servent à sélectionner celles des lignes de l'écran qui vont recevoir les différentes tensions. Tous les circuits de commande des différentes électrodes ont leurs bornes de fourniture d'énergie respectives interconnectées au circuit 8 de fourniture d'énergie commun. Le circuit 8 côté électrodes de balayage comporte un étage d'adressage 11 (ADD/ER) chargé d'apporter un potentiel d'adressage à des électrodes sélectionnées par le circuit de commande 7. Cet étage d'adressage 11 peut être complété par un étage d'effacement à une tension différente. Le circuit 8 comporte également un étage 12 (BIAS) de prépolarisation ou de précharge des électrodes. Il comporte en outre un étage de récupération d'énergie 13 (PR) auquel s'applique plus particulièrement la présente invention, destiné à imposer un potentiel sur les électrodes 3 en évacuant des charges en surplus ou en amenant des charges manquantes pendant la phase de fonctionnement dite d'entretien. Côté électrodes d'entretien, le circuit 8' se résume à un étage 13' de récupération d'énergie identique à l'étage 13 côté électrodes de balayage, auquel sont connectées ensemble toutes les lignes 4. La figure 3 représente, de façon très schématique, un exemple classique d'étages 13 et 13' de récupération d'énergie du type auquel s'applique la présente invention, connectés à un panneau 2 d'électrodes 3 et 4 d'un écran plasma. Le panneau d'électrodes 2 a été symbolisé par les différentes lignes 3 et 4 entre lesquelles ont été représentées des capacités équivalentes Cl de ligne. L'ensemble du panneau 2, dont toutes les électrodes de balayage 3 et respectivement toutes les électrodes de main- tien 4 sont interconnectées pendant la phase de récupération d'énergie, est équivalent à une capacité Cp. L'interconnexion de toutes les électrodes de balayage s'effectue au moyen du circuit de commande 7 et d'autres interrupteurs en tout ou rien des étages (non représentés en figure 3) de prépolarisation 12 et d'adressage 11 relient respectivement la borne alors commune 23 des électrodes 3 à une borne d'accès 31 à l'étage 13. L'interconnexion de toutes les électrodes d'entretien 4 est structurelle et leur borne commune 24 est reliée à une borne d'accès 31' de l'étage 13'. Chaque étage 13 ou 13' ou circuit de récupération d'énergie dit de type Weber est destiné à imposer un potentiel sur la borne 23 ou 24 en évacuant des charges en surplus et en amenant à ces électrodes des charges manquantes pendant la phase d'entretien. L'étage 13 comporte principalement un élément inductif L reliant, par un commutateur bidirectionnel 32, une électrode 33 d'un condensateur Cs à la borne 31 connectable à la borne commune (pendant la phase de récupération d'énergie) des électrodes 3. La borne 31 de sortie de l'étage 13 est connectée par un interrupteur M1 à une borne 25 d'application d'un potentiel positif Vs et, par un interrupteur M3, à une borne 26 d'application d'un potentiel de référence (typiquement la masse). En pratique, chaque interrupteur M1 ou M3 est en parai- lèle avec une diode (typiquement la diode intrinsèque d'un transistor MOS constituant l'interrupteur) dont l'anode est connectée à la borne 31, respectivement 26. Le commutateur 32 est typiquement constitué de deux interrupteurs M5, M6 en antiparallèle et chacun en série avec une diode D5, D6 respec-tivement. Les points milieux respectifs des associations en série du transistor M5 et de la diode D5 et du transistor M6 et de la diode D6 sont reliés à la borne 25 d'application du potentiel Vs d'alimentation positif et à la borne 25 de masse par des diodes de blocage Dl et D2 (clamping diodes). La même structure se retrouve côté circuit 13' où un interrupteur bidirectionnel 32' relie une électrode 33' d'un condensateur Cs' dont l'autre électrode est au potentiel de référence, à une première borne d'un élément inductif L' dont l'autre borne est reliée à la borne 31' de sortie de l'étage 13', connectable à la borne 24 commune des électrodes 4. La borne 31' est connectable aux bornes 25 et 26 par des inter-rupteurs M2 et M4 (typiquement des transistors MOS) et le commutateur bidirectionnel 32' a la même structure que le commutateur 32 de l'étage 13 (interrupteurs M7 et M8 en anti- parallèle et chacun en série avec une diode D7 et D8 entre l'inductance L' et la borne 33', les points milieux respectifs des associations en série étant connectés par des diodes de blocage Dl' et D2' à la borne 25 et à la masse 26). Les interrupteurs M1, M2, M3, M4 constituent un pont 5 en H, les interrupteurs M1 et M4 étant destinés à être fermés en même temps de même que les interrupteurs M2 et M3. Un exemple de circuit de commande d'un écran plasma est décrit dans la demande internationale WO03/102907. La commande de l'écran se divise temporellement en 10 trames et en sous trames d'affichage pendant lesquelles sont présentes différentes phases de fonctionnement. Dans chaque sous trame d'affichage, une première phase dite de prépolarisation ou de précharge utilise l'étage 12 pour exciter les cellules de l'écran afin de pré-exciter le gaz contenu et faire baisser 15 ainsi la tension d'adressage sous laquelle s'effectuera par la suite la décharge. Pendant la phase de prépolarisation, l'excitation s'effectue par exemple sous une tension de l'ordre de 400 volts. Cette phase de prépolarisation est suivie d'une phase 20 dite de stabilisation puis d'une phase d'effacement ayant pour objectif d'amener les électrodes de balayage et d'entretien à un potentiel d'effacement généralement la masse. Les phases d'effacement et de prépolarisation ont pour effet de supprimer les charges afin d'éviter des allumages non souhaités. 25 On assiste ensuite à une phase dite d'adressage qui a pour objet d'apporter une tension d'adressage correspondant d'un niveau donné sur les électrodes 3 selon les états respectifs de transistors d'adressage des circuits 7. La période pendant laquelle le niveau d'adressage est appliqué aux électrodes 30 dépend du rang de la ligne dans l'écran. Cette phase d'adressage est suivie de la phase d'entre- tien (sustain) à laquelle s'applique plus particulièrement à la présente invention. Pendant cette phase, un train d'impulsions de rapport cyclique constant et d'amplitude Vs (de l'ordre de 35 200 volts) est appliqué sur la borne 23. Les étages de récupération 13 des électrodes 3, et 13' des électrodes 4, sont utilisés pour faciliter la charge des électrodes 3 (respectivement 4) au niveau Vs et faciliter la décharge de ces mêmes électrodes lors des niveaux bas respectifs des impulsions. Les fermetures et ouvertures des interrupteurs (Ml, M4, M3, M2) sont alternées au rythme des impulsions de niveau Vs à appliquer sur les bornes 31 et 31'. Il en résulte, sous l'effet du circuit de résonance constitué de l'inductance L et du condensateur Cs, l'application d'une tension alternative entre les lignes de balayage et d'entretien. Typiquement, la fréquence des trains d'impulsion est de l'ordre de 200 à 250 kHz et la fréquence moyenne sur une sous trame d'image des périodes de maintien est comprise entre 0 et 85 kHz. Pendant la phase d'entretien ou de récupération d'énergie, la capacité équivalente Cp de l'écran est alternativement chargée et déchargée par les circuits résonants des électrodes de balayage et d'entretien en exploitant un niveau de charge à Vs/2 des condensateurs Cs et Cs'. Chaque impulsion de récupération d'énergie débute par une fermeture des interrupteurs M6 et M4 pour faire circuler un courant dans l'inductance L et amener la tension Vp aux bornes des électrodes 3 au niveau de tension Vs, suivie d'une phase de résonance à la suite de laquelle le transistor M1 et le transistor M4 du pont en H sont fermés, et est terminée par une phase de décharge par la fermeture du transistor M5 (le transistor M4 restant fermé) permettant la disparition de la tension Vp par le circuit résonant L-Cs. L'impulsion suivante est effectuée côté électrodes d'entretien 4 (transistors M8, M3, puis M2, M3, puis M3, M7) et ainsi de suite. La phase de résonance sert notamment à réduire les pertes dans les transistors du pont en H et à faciliter la transition entre les niveaux afin d'éviter les pics de courant dans l'écran. Au début de la phase de résonance, les diodes Dl et D2 (respectivement Dl' et D2') de blocage de l'étage servent à évacuer le courant de recouvrement des diodes D5 et D6 (respectivement D8 et D7) qui se bloquent à la fin de la phase de charge ou décharge, et à limiter les surtensions pour protéger les interrupteurs. Un inconvénient des circuits connus est qu'ils requièrent des composants haute tension notamment pour les interrupteurs M5 et M6 et les diodes D5 et D6. En pratique, la tension Vs est de l'ordre de 200 volts et chaque transistor M5 ou M6 voit la moitié de cette tension d'alimentation quand le condensateur Cs est chargé à la valeur Vs/2. Un problème se pose toutefois au démarrage où le condensateur Cs est déchargé et où l'un des deux transistors (M5) et une des diodes (D6) voit alors une tension de l'ordre de 200 volts, ce qui oblige à utiliser des transistors et diodes supportant plusieurs centaines de volts. Cela accroît la taille des transistors et augmente les pertes. Un autre problème est lié à une dissymétrie entre les phases de charge et de décharge en raison d'impédances différentes des interrupteurs M5 et M6. Ces problèmes se retrouvent bien entendu du côté des interrupteurs M7 et M8 et des diodes D7 et D8. Un autre inconvénient est que la tension Vp obtenue entre les électrodes 3 et 4 à la résonance n'est pas égale à la tension Vs. Cela provoque d'éventuels pics lors des commutations. Un autre inconvénient des circuits connus est que les 25 diodes de blocage sont longues à évacuer les courants de recouvrement. Résumé de l'invention La présente invention vise à pallier tout ou partie des inconvénients des circuits de commande connus d'écran à 30 plasma. L'invention vise plus particulièrement à permettre l'utilisation de composants plus basse tension dans les circuits de récupération d'énergie. L'invention vise également à diminuer les pertes en permettant une diminution de taille des interrupteurs de commande du circuit de récupération d'énergie. L'invention vise également à préserver l'architecture des circuits classiques et, en particulier, à ne nécessiter aucune modification des autres étages de commande de l'écran plasma. Selon un deuxième aspect, la présente invention vise à évacuer plus rapidement les courants de recouvrement dans les diodes des interrupteurs bidirectionnels des circuits de récupération d'énergie. Pour atteindre tout ou partie des ces objets ainsi que d'autres, la présente invention prévoit un procédé de commande d'un étage de récupération d'énergie d'un écran plasma compor- tant un circuit résonant d'au moins un élément inductif et d'un élément capacitif, comporte au moins une étape de précharge de l'élément capacitif à la moitié d'une tension d'alimentation de l'écran. Selon un mode de mise en oeuvre de la présente invention, des commutateurs d'activation de l'étage de récupération d'énergie sont inhibés pendant l'étape de précharge, au moins jusqu'à ce que la tension aux bornes de l'élément capacitif ait atteint un premier seuil fonction de la tension d'alimentation. Selon un mode de mise en oeuvre de la présente invention, l'étape de précharge de l'élément capacitif est inhibée lorsque la tension à ses bornes atteint un deuxième seuil fonction de la tension d'alimentation supérieur au premier. Selon un mode de mise en oeuvre de la présente invention, la précharge de l'élément capacitif est obtenue au moyen d'une source de courant commandable. L'invention prévoit également un circuit de commande d'un étage de récupération d'énergie d'un écran plasma ayant un circuit résonant d'au moins un élément inductif et au moins un élément capacitif, comportant : une source de courant commandable entre une borne d'application d'une tension d'alimentation et l'élément capacitif ; et au moins un premier comparateur de comparaison de la tension aux bornes de l'élément capacitif par rapport à un premier seuil pour activer des éléments de commutation du circuit de récupération. Selon un mode de réalisation de la présente invention, un deuxième comparateur compare la tension aux bornes de l'élément capacitif par rapport à un deuxième seuil supérieur au premier pour commander ladite source de courant. L'invention prévoit également un étage de récupération d'énergie d'un écran plasma comportant un circuit résonant d'au moins un condensateur en série avec un interrupteur bidirec- tionnel et au moins un élément inductif entre le point milieu d'une première branche d'un pont en H et la masse, ledit point milieu étant relié à des premières électrodes de l'écran et l'interrupteur bidirectionnel étant constitué d'une association en antiparallèle de deux interrupteurs chacun en série avec une diode. Selon un mode de réalisation de la présente invention, deux circuits de blocage comprennent chacun une diode Zener en série avec une diode entre la borne de l'inductance reliée à l'interrupteur bidirectionnel et deux bornes d'application de la tension d'alimentation. L'invention prévoit également un écran plasma. Brève description des dessins Ces objets, caractéristiques et avantages, ainsi que d'autres de la présente invention seront exposés en détail dans la description suivante de modes de réalisation particuliers faite à titre non-limitatif en relation avec les figures jointes parmi lesquelles : les figures 1 à 3 qui ont été décrites précédemment sont destinées à exposer l'état de la technique et le problème 35 posé ; la figure 4 représente, de façon très schématique et sous forme de blocs, un mode de réalisation d'un circuit de récupération d'énergie selon la présente invention ; la figure 5 est un schéma électrique détaillé d'un 5 mode de réalisation du circuit de récupération d'énergie de la figure 4 ; la figure 6 illustre, par un chronogramme, le fonctionnement du circuit de la figure 5 ; les figures 7A, 7B, 7C, 7D, 7E, 7F, 7G, 7H, 7I, 7J et 10 7K sont des chronogrammes illustrant la phase de récupération d'énergie dans un écran à plasma selon un mode de mise en oeuvre de l'invention ; et la figure 8 représente une variante d'un circuit de récupération d'énergie selon le deuxième aspect de l'invention. 15 De mêmes éléments ont été désignés par les mêmes références aux différentes figures et les chronogrammes ont été tracés sans respect d'échelle. Pour des raisons de clarté, seuls les éléments et étapes de fonctionnement qui sont utiles à la compréhension de l'invention ont été représentés aux figures et 20 seront décrits par la suite. En particulier, la génération des signaux de commande adaptés au fonctionnement des interrupteurs n'a pas été détaillée, l'invention étant compatible avec l'utilisation de circuits classiques de génération de tels signaux. De même, le fonctionnement complet d'un écran à plasma (notam- 25 ment celui des autres étages de commande des électrodes de balayage ou d'entretien) n'a pas été détaillé, l'invention étant là encore compatible avec les systèmes classiques. Description détaillée Une caractéristique d'un mode de réalisation de la 30 présente invention est de précharger le condensateur du circuit résonant d'un étage de récupération d'énergie de type Weber d'un écran plasma à la moitié de la tension d'alimentation. La figure 4 représente, de façon très schématique et sous forme de blocs, un mode de réalisation d'un étage 43 de 35 récupération d'énergie d'un écran plasma selon la présente invention. Pour simplifier, seul un étage 43 côté électrodes de balayage (3, figures 1, 2 et 3) a été représenté. L'autre étage côté électrodes d'entretien a une structure identique. On retrouve l'inductance L et le condensateur Cs formant le circuit résonant ainsi que l'interrupteur bidirectionnel 32 constitué de deux transistors MOS M5 et M6 en série chacun avec une diode D5, respectivement D6, en antiparallèle entre une électrode 33 du condensateur Cs et une première borne de l'inductance L. L'autre borne de l'inductance L est connectée à une borne 31 constituant un point milieu d'une première branche d'un pont en H connectable au panneau d'électrodes (ici un premier transistor M1 en série avec un deuxième transistor M2 entre deux bornes 25 et 26 d'application de la tension d'alimentation Vs). Pour simplifier, les diodes de blocage (Dl et D2, figure 3) n'ont pas été représentées. Les différents interrupteurs sont, par exemple, constitués de transistors MOS, qui selon un mode de mise en oeuvre préféré de l'invention, sont dimensionnés pour supporter une tension approximativement équivalente à la moitié de la tension d'alimentation Vs, majorée d'une valeur correspondant aux pics de tension attendus, par exemple, de l'ordre de 10 à 15 % de la tension Vs. Selon le mode de réalisation représenté en figure 4, l'électrode 33 du condensateur Cs est reliée à la borne 25 d'application de la tension Vs par une source de courant 41 commandable. La source 41 est commandée par un circuit de comparaison 42 (COMP Vcs/Vs) de la tension Vcs aux bornes du condensateur Cs par rapport à au moins un seuil fonction de la tension d'alimentation Vs. Le rôle du circuit 42 est d'activer la source de courant 41 uniquement pendant des périodes de démarrage où une précharge du condensateur Cs est requise. Cette fonctionnalité sera détaillée ultérieurement en relation avec la figure 5. Les commutateurs M1, M2, M5 et M6 (ainsi que les 35 commutateurs de l'autre partie du pont en H (M2, M4, figure 3) sont commandés de façon synchronisée par un circuit 45 (CTRL) dont des sorties S sont connectées aux bornes de commande (grilles) des différents interrupteurs. La figure 5 représente un exemple de schéma détaillé d'un étage de récupération d'énergie d'un écran plasma selon la présente invention. Les différents interrupteurs ont été représentés sous la forme de transistors MOS contrairement aux figures précédentes. Selon ce mode de réalisation, la source de courant commandable 41 est constituée d'un transistor M41 en série avec une résistance R41 entre la borne 25 et l'anode d'une diode D41 dont la cathode est reliée à l'électrode 33 du condensateur Cs. Une résistance de polarisation Rp relie la grille du transistor M41 à la borne 25 et une diode Zener DZ41 relie cette grille à l'anode de la diode D41 (l'anode de la diode DZ41 étant connectée à l'anode de la diode D41). Une telle structure de source de courant est classique. La source 41 est rendue commandable au moyen d'un interrupteur (transistor MOS M10) reliant l'anode des diodes DZ41 et D41 à la masse 26. Quand le transistor M10 est bloqué, la source 41 charge le condensateur Cs. Quand le transistor M10 est passant, la source de courant est connectée à la masse. La diode DZ41 fixe la valeur du courant en limitant la tension aux bornes de ses éléments résistifs. De plus, elle limite la tension grille-source du transistor M10. D'autres structures de source de courant commandable sont envisageables. La grille du transistor M10 est reliée en sortie d'un premier comparateur 421 du circuit 42 dont le rôle est de comparer une tension proportionnelle à la tension Vcs aux bornes du condensateur Cs par rapport à un seuil VB. Le seuil Vth du comparateur 421 est fixé par exemple, par un pont résistif constitué de deux résistances R1 et R2 alimentées en série par la tension Vs. La tension seuil Vth est appliquée, par exemple, à l'entrée inverseuse du comparateur 421 dont l'entrée non inverseuse reçoit une tension représentative de la tension aux bornes du condensateur Cs, obtenue par un deuxième pont résistif constitué de trois résistances R3, R4 et R5 en série entre la borne 33 et la masse. L'entrée non inverseuse du comparateur 421 est reliée au point milieu entre les résistances R4 et R5. La sortie du comparateur 421 est reliée à la grille du transistor M10 (le cas échéant, par l'intermédiaire du circuit 45). Les résistances R1 à R5 fixent un seuil VB = VsR2(R3+R4+R5)/(R2+R1)R5 pour la tension Vcs. Un deuxième comparateur 422 du circuit 42 compare la tension Vth fournie par le pont R1-R2 par rapport à une deuxième information représentative de la tension aux bornes du condensateur Cs différente de la première. Cette deuxième tension est prise au point milieu de l'association en série des résistances R3 et R4 reliées à l'entrée non inverseuse du comparateur 422 dont l'entrée inverseuse est reliée au point milieu entre les résistances R1 et R2. En fait, cela revient à comparer la tension Vcs par rapport à un seuil VA (=VsR2(R3+R4+R5)/(R5+R4)(R2+R1)) inférieur au seuil VB. La sortie du comparateur 422 est reliée au circuit 45 de commande des interrupteurs. Le rôle des deux seuils est de distinguer l'activation du circuit de récupération d'énergie (transistors M5, M6 et pont en H constitué des transistors M1, M3 et M2, M4 représentés en pointillés) de l'activation ou désactivation de la source de courant 41 par la commande du transistor M10. En figure 5, les diodes de blocage D1 et D2 ont été représentées entre les transistors M5, respectivement M6 et la diode D5 respectivement D6. La figure 6 illustre, par un chronogramme représentant la tension Vcs aux bornes du condensateur Cs en fonction du temps, le fonctionnement du circuit de la figure 5. Initialement (instant t0) le condensateur Cs est déchargé. Le circuit 42 fournit d'une part un signal de blocage du transistor M10 par le comparateur 421 tandis que le comparateur 422 donne l'infor- mation au bloc 45 que la tension Vcs est inférieure au premier seuil VA de sorte que les interrupteurs M5, M6, M1 et M3 sont tous ouverts. La tension Vcs aux bornes du condensateur croît sensiblement linéairement par la charge au moyen de la source de courant 41. A un instant tl où le niveau de tension Vcs atteint le seuil VA, le comparateur 422 commute et le bloc 45 de commande active la phase de récupération d'énergie. La source de courant 41 n'est pas encore inhibée de sorte que la tension aux bornes du condensateur Cs continue à croître. De préférence, le seuil VA est choisi pour que la tension de recouvrement VRM des diodes D5 et D6 soit inférieure au niveau Vs-VA majoré des surtensions liées aux commutations. A un instant t2 où le seuil VB par la tension Vcs, le comparateur 421 ferme le transistor M10, ce qui supprime la charge du condensateur Cs par la source de courant 41. Comme le fonctionnement du circuit de récupération d'énergie a démarré à l'instant tl, l'augmentation de la tension Vcs jusqu'au niveau Vs/2 (instant t3) se poursuit par les circuits résonnants. De préférence, la différence entre le seuil VB et le niveau Vs/2 est choisie en fonction des tolérances de fabrication des différents composants et notamment des dispersions technologiques lors de la fabrication des résistances des ponts diviseurs et des transistors. Le seuil VB doit être suffisamment inférieur à la valeur Vs/2 pour ne pas être franchi en cas de dispersion technologique entre les constituants. Cette plage de tolérance Tol est illustrée en figure 6 par des pointillés. Avec ces notations, VB La précharge illustrée par la figure 6 intervient avant l'instant tl d'activation de l'étage auquel, par exemple, le transistor M6 (figure 7F) est commuté à l'état passant, le transistor M4 (figure 7D) étant déjà passant et le transistor M10 restant bloqué jusqu'à l'instant t2 (seuil VA) légèrement postérieur à l'instant tl. A partir de l'instant tl, le courant (figure 7K) dans l'élément inductif L charge le condensateur équivalent Cp (tension Vp, figure 7J) jusqu'à atteindre un niveau Vs (en négligeant les chutes de tension dans les composants à l'état passant) à un instant t4. A cet instant t4, la diode D5 se bloque, et on assiste à un phénomène de recouvrement qui provoque une augmentation du courant dans l'inductance L. Cette énergie est évacuée par les diodes D6 et D2 en untemps (At, figure 7K) qui est fixé par la tension aux bornes de l'inductance. La durée At doit bien entendu être inférieure à l'intervalle t5-t4. Le blocage du transistor M6 est illustré à l'instant t4, sachant que sa commande peut être légèrement retardée grâce au blocage automatique de la diode D5. Le transistor M1 (figure 7A) est rendu passant à partir de l'instant t4. Vers la fin de la phase de récupération d'énergie, le transistor M5 est rendu passant à un instant t5 (figure 7E) en même temps (ou légèrement après) que le transistor M1 est bloqué. On assiste alors un fonctionnement du circuit résonant dans l'autre sens par une décharge de la capacité Cp jusqu'à un instant t6 où la disparition du courant IL dans l'inductance L provoque le blocage de la diode D6 et un phénomène de recouvrement opposé à celui de la diode D5. Les transistors M4 et M5 sont bloqués à partir de l'instant t6 et le transistor M3 (figure 7C) est rendu passant à cet instant t6 (en pratique, légèrement après le blocage du transistor M4). A partir de l'instant t0', le fonctionnement décrit ci-dessus en relation avec l'étage de récupération d'énergie côté électrodes de balayage se reproduit sur l'étage de récupération d'énergie côté électrodes d'entretien par la deuxième branche du pont en H. Ce fonctionnement est illustré en partie droite des chronogrammes des figures 7A à 7K (instants t0', t1', t2', t4', t5' et t6'). Si entre l'instant t6 et le début t0' de la phase de récupération d'énergie côté électrodes d'entretien, la tension aux bornes du condensateur Cs chute de trop, on assiste à une nouvelle précharge de celui-ci par la source de courant 41. Un avantage de la présente invention est que la tension vue par les transistors M5 et M6 est désormais limitée à la moitié de la tension d'alimentation (majorée des surtensions de commutation). Un autre avantage de la présente invention est qu'en cas de dissymétrie due aux différences d'impédances entre les interrupteurs M5, M6, cette dissymétrie est compensée par le système de précharge. Un autre avantage de la présente invention est que les seuils s'adaptent à d'éventuelles variations de la tension d'alimentation Vs. La figure 8 représente un mode de réalisation d'un étage 43 de récupération d'énergie selon un deuxième aspect de l'invention. Pour simplifier, les éléments de précharge du condensateur Cs au point 33 n'ont pas été représentés. On retrouve la même structure que dans les étages de récupération d'énergie précédent. Selon cet aspect de l'invention, une première diode Zener DZ1 est intercalée entre la diode Dl de blocage (dont l'anode est connectée à l'anode de la diode D5) et la borne 25 d'application de la tension d'alimentation Vs. Une deuxième diode Zener DZ2 est intercalée entre la cathode de la diode D6 et celle de la diode de blocage D2 reliée à la masse 26. Le rôle des diodes Zener DZ1 et DZ2 est de fixer une tension de blocage supérieure à celle apportée par les diodes Dl et D2. A la différence du circuit de la figure 5 où la circulation du courant lors de la phase de recouvrement (après 35 l'instant t6, figures 7A à 7K) passe (pour les phases négatives) par la diode D6, l'inductance L, le transistor M3 et la diode D2, ce courant est selon le mode de réalisation de la figure 8 rebouclé par la diode D2 et la diode DZ2 sans parcourir la diode D6. Le même fonctionnement se produit lors des phases positives par la diode DZ1. Un avantage qu'il y a à fixer la tension de blocage au moyen d'une diode Zener DZ1 ou DZ2 est que cela permet de réduire le temps At d'évacuation de l'énergie accumulée dans l'inductance L suite aux blocages respectifs des diodes D5 et D6. Cet avantage est particulièrement sensible avec l'augmentation des fréquences de fonctionnement des écrans qui réduit les intervalles disponibles. Bien entendu, la présente invention est susceptible de diverses variantes et modifications qui apparaîtront à l'homme de l'art. Par exemple, les interrupteurs décrits comme étant des transistors MOS peuvent être remplacés par des transistors bipolaires à grille isolé (IGBT). De plus, les dimensions à donner aux différents constituants du circuit de démarrage de l'invention sont à la portée de l'homme du métier à partir des indications fonctionnelles données ci-dessus. En outre, l'adaptation des circuits de commande généralement numériques de l'écran plasma pour tenir compte des seuils détectés par l'invention est également à la portée de l'homme du métier en utilisant des outils classiques
L'invention concerne un procédé et un circuit de commande d'un étage de récupération d'énergie d'un écran plasma comportant un circuit résonant d'au moins un élément inductif (L) et d'un élément capacitif (Cs), dans lequel l'élément capacitif est préchargé à la moitié d'une tension d'alimentation (Vs) de l'écran.
1. Procédé de commande d'un étage de récupération d'énergie d'un écran plasma comportant un circuit résonant d'au moins un élément inductif (L) et d'un élément capacitif (Cs), caractérisé en ce qu'il comporte au moins une étape de précharge de l'élément capacitif à la moitié d'une tension d'alimentation (Vs) de l'écran. 2. Procédé selon la 1, dans lequel des commutateurs d'activation de l'étage de récupération d'énergie sont inhibés pendant l'étape de précharge, au moins jusqu'à ce que la tension aux bornes de l'élément capacitif (Cs) ait atteint un premier seuil (VA) fonction de la tension d'alimentation. 3. Procédé selon la 2, dans lequel l'étape de précharge de l'élément capacitif (Cs) est inhibée lorsque la tension à ses bornes atteint un deuxième seuil (VB) fonction de la tension d'alimentation supérieur au premier. 4. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, dans lequel la précharge de l'élément capacitif (Cs) est obtenue au moyen d'une source de courant commandable (41). 5. Circuit de commande d'un étage de récupération d'énergie d'un écran plasma ayant un circuit résonant d'au moins un élément inductif (L) et d'au moins un élément capacitif (Cs), caractérisé en ce qu'il comporte : une source de courant commandable (41) entre une borne 25 (25) d'application d'une tension d'alimentation (Vs) et l'élément capacitif ; et au moins un premier comparateur (421) de comparaison de la tension aux bornes de l'élément capacitif par rapport à un premier seuil (VA) pour activer des éléments de commutation du 30 circuit de récupération. 6. Circuit selon la 5, dans lequel un deuxième comparateur (421) compare la tension aux bornes de l'élément capacitif (Cs) par rapport à un deuxième seuil (VB) supérieur au premier pour commander ladite source de courant (41). 7. Etage de récupération d'énergie d'un écran plasma comportant un circuit résonant d'au moins un condensateur (Cs) en série avec un interrupteur bidirectionnel (43) et au moins un élément inductif (L) entre le point milieu d'une première branche d'un pont en H et la masse, ledit point milieu étant relié à des premières électrodes de l'écran et l'interrupteur bidirectionnel étant constitué d'une association en anti- parallèle de deux interrupteurs (M5, M6) chacun en série avec une diode (D5, D6), caractérisé en ce qu'il comporte un circuit selon la 5 ou 6. 8. Etage selon la 7, comportant deux circuits de blocage comprenant chacun une diode Zener (DZ1, DZ2) en série avec une diode (Dl, D2) entre la borne de l'inductance (L) reliée à l'interrupteur bidirectionnel et deux bornes (25, 26) d'application de la tension d'alimentation. 9. Ecran plasma comportant au moins un étage de récupération d'énergie conforme à l'une quelconque des reven-20 dications 7 et 8.
G
G09
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G09G 3/288
FR2892426
A1
DISPOSITIF DE FABRICATION D'UN RUBAN DE SILICIUM OU AUTRES MATERIAUX CRISTALLINS ET PROCEDE DE FABRICATION
20,070,427
Domaine technique de l'invention L'invention concerne un dispositif de fabrication d'un ruban de matériau cristallin par cristallisation dirigée. État de la technique La solidification du silicium à partir d'un bain de silicium liquide, est obtenue typiquement par cristallisation dirigée, c'est-à- dire par migration d'un front de 15 solidification (interface solide/liquide) à partir d'une partie initialement solidifiée, notamment un germe ou une première couche cristallisée par refroidissement local. Ainsi, le bloc de silicium solide croît progressivement en se nourrissant du bain liquide. Les deux procédés classiquement utilisés sont le procédé de Czochralski, le procédé de Bridgman ou leurs variantes. 20 Selon le procédé de Czochralski, un germe, souvent orienté par rapport à un axe cristallin du silicium solide, est trempé dans le bain fondu pour être remonté lentement. Le bain de silicium liquide et le gradient thermique restent alors immobiles, tandis que selon le procédé de type Bridgman, on déplace le bain par rapport au gradient thermique, ou bien le gradient 25 thermique par rapport au bain. Les progrès technologiques de la fabrication de plaquettes de silicium comme, par exemple, le sciage à fil ont permis de faire un grand pas économique dans l'industrie des semi-conducteurs et dans l'industrie 30 photovoltaïque, par rapport aux scies à diamètre interne (ID), grâce aux gains indéniables apportés par une plus grande productivité et par la10 diminution des pertes de matières liées à la découpe. Cependant, les pertes restent importantes et les appareils de sciage présentent des coûts très élevés. De plus, le sciage nécessite des étapes supplémentaires et coûteuses de nettoyage chimique et de restauration des surfaces. Afin de s'affranchir de la découpe de matériau semiconducteurs, différents procédés de fabrication de plaques ou plaquettes ont été proposés comme, par exemple, le tirage de rubans à partir d'un bain ou la croissance d'un ruban sur un substrat en continu. Cependant, la croissance d'un ruban sur un substrat nécessite l'étape supplémentaire de la dissociation du ruban et du substrat et présente le risque de la pollution du ruban par le substrat. Une autre technique consiste à utiliser un ruban de carbone sur lequel du silicium est cristallisé, puis le ruban de carbone est brûlé laissant deux rubans de silicium. Cependant, l'orientation cristalline des plaquettes obtenues est plus ou moins difficile à contrôler et les propriétés électroniques sont, ainsi, médiocres. En particulier, il est nécessaire, pour des applications photovoltaïques, de disposer d'un matériau à forte longueur de diffusion des porteurs de charge minoritaires. Dans le cas du silicium multicristallin, par exemple, ceci n'est possible que si les joints de grains du matériau multicristallin sont perpendiculaires à la surface et plus précisément aux jonctions P/N des cellules photovoltaïques. Pour obtenir une qualité de matériau cristallisé qui permet la fabrication de cellules photovoltaïques par la suite, il est indispensable d'enlever les impuretés résiduelles de la matière première (la charge de silicium, par exemple). Une méthode connue est la ségrégation des éléments ayant un faible coefficient de ségrégation. Or, pour que les impuretés restent dans la phase liquide, il faut établir un gradient thermique tel que l'interface solide/liquide reste suffisamment stable à une vitesse de progression de cette interface donnée, pour éviter la croissance non dirigée, équiaxe ou dendritique des grains de silicium. Par ailleurs, les procédés selon l'art antérieur ne permettent pas d'intégrer l'obtention de plaquettes de silicium à partir de silicium liquide, dans une ligne de fabrication de cellules photovoltaïques. Objet de l'invention L'invention a pour but de remédier à ces inconvénients et, en particulier, un io dispositif et un procédé de fabrication de rubans de matériau cristallin par cristallisation dirigée, permettant d'obtenir les plaquettes directement à partir de la matière première liquide, sans nécessiter des étapes supplémentaires d'écroûtage du lingot, de débitage du lingot écroûté en briques et de découpe des briques en plaquettes par sciage. L'invention a également pour but 15 d'intégrer l'obtention des plaquettes directement dans une ligne de fabrication de cellules photovoltaïques. Selon l'invention, ce but est atteint par le fait que le dispositif comporte un creuset ayant un fond et des parois latérales, le creuset comportant au moins 20 une fente latérale disposée horizontalement à une partie inférieure des parois latérales, la fente latérale présentant une longueur supérieur à 50mm et une hauteur comprise entre 50 et 1000 micromètres. La fente latérale peut, par exemple, être disposée entre le fond du creuset et 25 l'une des parois latérales ou la fente latérale peut, par exemple, être usinée dans la paroi latérale. Dans un mode de réalisation particulier de l'invention, la fente est constituée par une série d'orifices, espacés de manière à ce que des filets de matériau 30 traversant les orifices se rejoignent à la sortie des orifices pour constituer le ruban.5 4 Selon un développement de l'invention, la fente latérale est de hauteur variable. Selon un mode de réalisation préférentiel, le dispositif comporte des moyens d'alimentation en continu du creuset en matériau. Selon un mode de réalisation particulier, le dispositif comporte des moyens de refroidissement pour refroidir le fond du creuset localement au niveau de la fente latérale. Selon un mode de réalisation préférentiel, le dispositif comporte des moyens de préhension d'un ruban de matériau cristallin sortant par la fente latérale du creuset. L'invention a également pour but un procédé de fabrication de rubans de matériau cristallin par cristallisation dirigée selon un axe de cristallisation par l'intermédiaire d'un dispositif selon l'invention, l'axe de cristallisation étant sensiblement perpendiculaire à un axe de tirage du dispositif. 20 Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, le matériau cristallin sortant par la fente latérale, le procédé comporte une étape de mise en contact d'un germe de cristallisation avec le matériau sortant par la fente latérale et une étape de déplacement horizontal du ruban. Selon un développement de l'invention, le procédé comporte l'intégration directe du dispositif de fabrication dans une chaîne de production de cellules photovoltaïques. 30 Selon un autre développement, le procédé comporte l'inclinaison du creuset et/ou du ruban par rapport à un plan horizontal. 25 Description sommaire des dessins D'autres avantages et caractéristiques ressortiront plus clairement de la description qui va suivre de modes particuliers de réalisation de l'invention donnés à titre d'exemples non limitatifs et représentés aux dessins annexés, dans lesquels : 1 o Les figures 1, 2 et 4 montrent, en coupe, trois modes de réalisation particuliers du dispositif selon l'invention. Les figures 3, 5 et 8 montrent, en coupe selon l'axe A-A de la figure 2, trois variantes d'un creuset selon la figure 2. La figure 6 illustre l'intégration directe du dispositif selon l'invention dans une 15 ligne de production de cellules photovoltaïques. La figure 7 illustre l'inclinaison du creuset et du ruban dans un mode de réalisation particulier du dispositif selon l'invention. 20 Description de modes particuliers de réalisation Le dispositif représenté sur la figure 1 comporte un creuset 1 ayant un fond 2 et des parois 3 latérales. Le creuset 1 comporte une fente 4 latérale disposée horizontalement en partie inférieure de la paroi latérale de droite sur la figure 25 1. La fente 4 latérale présente une longueur L (perpendiculaire à la figure 1) supérieure à 50mm et, de préférence, comprise entre 100mm et 500mm. La hauteur H de la fente 4 est comprise entre 50 et 1000 micromètres. Un ruban R de matériau cristallin est ainsi obtenu par cristallisation dirigée du matériau sortant par la fente 4 latérale qui est tiré comme représenté par la flèche 5 à 30 la figure 1. Le matériau cristallin est, par exemple, du Silicium (Si), du Germanium (Ge), de l'arséniure de gallium (GaAs), du phosphure de Gallium (GaP), etc... L'épaisseur du ruban R est déterminée par la hauteur H de la fente 4 et par la vitesse de tirage. En effet, plus la vitesse de tirage est élevée, plus l'épaisseur du ruban R diminue. La largeur du ruban R est déterminée par la longueur L de la fente 4. Le ruban R peut ultérieurement être découpé en plaquettes, la surface des plaquettes étant directement constituée par la surface du ruban R. Le front de solidification, c'est-à-dire l'interface solide/liquide, est localisé dans la fente 4. Comme représenté à la figure 1, la fabrication du ruban, et ainsi des plaquettes, par l'intermédiaire d'un dispositif selon l'invention permet d'obtenir une cristallisation dirigée selon un axe de cristallisation C sensiblement perpendiculaire à un axe de tirage T du dispositif. Selon l'invention, un gradient thermique est établi sensiblement perpendiculairement aux rubans R et/ou à la direction de tirage des rubans sortant d'une ouverture du creuset qui comporte la matière première liquide. Le gradient thermique est, de préférence, localisé au niveau de l'ouverture du creuset, comme par exemple la fente 4. L'axe de cristallisation C est notamment déterminée par la direction du gradient thermique. L'axe de cristallisation C est, ainsi, sensiblement perpendiculaire aux rubans, et ainsi aux plaquettes. Les joints de grains du matériau multicristallin sont ainsi perpendiculaires à la surface de la plaquette et, pour les applications photovoltaïques, perpendiculaires aux jonctions P/N des cellules photovoltaïques, ce qui permet d'améliorer les propriétés électriques du matériau et la performance des cellules photovoltaïques. Le creuset doit supporter des températures jusqu'à 1500 C et présenter une faible réactivité avec le matériau destiné à être cristallisé, par exemple avec le silicium. Le creuset 1 est, par exemple, fabriqué en quartz, nitrure de silicium, graphite, quartz revêtu de nitrure de silicium ou d'autres matériaux réfractaires. Sur la figure 1, la fente 4 latérale est disposée entre le fond 2 du creuset 1 et la paroi 3 latérale correspondante, qui doit alors être maintenue à l'écart du fond 2. La hauteur H de la fente 4 peut éventuellement être réglée par l'intermédiaire d'une paroi supplémentaire 6 réglable en hauteur, disposée sur la face extérieur du creuset et permettant de varier la hauteur H de la io fente 4 latérale, comme représenté à la figure 1. Le matériau de la paroi supplémentaire 6 est, de préférence, le même que le matériau du creuset 1. Comme représenté à la figure 2, le creuset peut comporter plusieurs fentes 4 latérales disposées, par exemple, respectivement dans deux parois 3 15 latérales opposées. Ainsi, deux rubans R de matériau cristallin peuvent être obtenues simultanément. Sur la figure 2, les fentes 4 latérales sont usinées dans les parties inférieures des parois 3 correspondantes. La figure 3 illustre la fente 4 latérale s'étendant horizontalement selon sa longueur L, à la partie inférieure de la paroi 3 latérale correspondante. 20 Le dispositif comporte de préférence une source d'alimentation 7 fournissant au creuset en continu le matériau destiné à être cristallisé, comme représenté par la flèche 8 à la figure 2. Le matériau peut être apporté en phase solide ou en phase liquide. Dans ce dernier cas, le dispositif peut être 25 intégré dans un système de purification de la matière première. Par exemple, un système de chauffage complémentaire et une amenée par siphonage peuvent être envisagés et la purification peut, par exemple, être effectuée par plasma. Afin d'établir un gradient thermique dans le creuset 1, le creuset est chauffé à sa partie supérieure et refroidi par le fond 2. Le refroidissement 30 doit être calculé pour permettre la cristallisation du matériau et absorber la chaleur latente correspondant à la cristallisation. En fonction des impuretés, on doit tenir compte des phénomènes de surfusion. Afin de localiser la séparation de phase liquide/solide au niveau de la fente 4 latérale, le creuset est, de préférence, refroidi localement au niveau de la fente 4 latérale, par exemple par l'intermédiaire d'une ou plusieurs spires de refroidissement disposées en contact avec le fond 2 du creuset. Dans les spires circule un liquide de refroidissement comme l'eau ou l'hélium. Dans un mode de réalisation particulier, représenté à la figure 4, le dispositif comporte, à titre d'exemple, une plaque réfractaire 9 et un nébuliseur 10 pour déposer un liquide de refroidissement sur la plaque réfractaire 9. On peut, bien entendu, envisager tout autre dispositif de refroidissement local. La localisation du refroidissement doit être contrôlée de manière à obtenir un ménisque du matériau fondu formé au niveau de la fente 4, susceptible de cristalliser lors du contact avec un germe de cristallisation. Pour le silicium, par exemple, la température correspondante de solidification est comprise entre 1400 C et 1450 C, tandis que le bain de silicium contenu dans le creuset peut être chauffé à une température comprise entre 1420 C et 1550 C. Le silicium s'écoule ainsi à travers la fente 4 et cristallise à la sortie de la fente 4. Sur la figure 4, l'épaisseur de la paroi 3 latérale augmente en s'éloignant de la fente 4. Sur la figure 4, le dispositif peut comporter également un élément de chauffage 15 supplémentaire disposé au-dessus de la fente 4 pour chauffer localement la paroi 3 et le silicium en cours de solidification, au niveau de la fente 4. Ainsi, la fente 4 est disposée entre une source chaude, disposée au-dessus de la fente 4, et une source froide, disposée sous la fente 4. Ceci permet d'établir et de contrôler le gradient thermique dans le silicium en 3o cours de solidification et, ainsi, l'orientation de la cristallisation dirigée. Lorsqu'une paroi supplémentaire 6 réglable en hauteur est utilisée, celle-ci 9 peut être mise en contact avec l'élément de chauffage 15 supplémentaire. Ainsi, la paroi supplémentaire 6 peut servir de conducteur de chaleur pour apporter la chaleur à la fente 4. Le gradient thermique est sensiblement vertical et doit être compris entre 5 et 20 C/cm dans le silicium en cours de refroidissement. Ce gradient est nécessaire pour la ségrégation des impuretés et pour la croissance de grains suivant l'axe thermique sensiblement vertical. Ainsi, la direction de croissance des grains est perpendiculaire à la surface supérieure du ruban R. Le dispositif comporte un appareil 11 de préhension du ruban R de matériau cristallin sortant par la fente 4 latérale du creuset 1. L'appareil 11 comporte, par exemple, un support 12 maintenant un germe 13 de cristallisation permettant la mise en contact du germe 13 avec le matériau sortant par la fente 4 latérale. Un germe 13 en silicium mono- ou polycristallin est, de préférence, taillé suivant un axe de faible vitesse de croissance, par exemple selon les axes <112> ou <110>, afin de limiter la croissance des grains dans le sens du tirage. Le matériau du germe est, de préférence, le même que le matériau qui est en train de cristalliser. Le germe peut, cependant, être en un matériau différent du matériau de cristallisation, par exemple en quartz, nitrure, silicium polycristallin ou en mullite, l'essentiel étant d'éviter la fusion et de ne pas générer des impuretés. L'épaisseur et la largeur du germe 13 correspondent à l'épaisseur et la largeur du ruban R. L'appareil 11 comporte, de préférence, également un moteur de déplacement pour tirer le ruban R de matériau cristallin comme représenté par la flèche 14 sur la figure 4. Ainsi, le ruban R peut être tiré jusqu'à une longueur souhaitée pour être coupée ensuite au niveau de la fente 4. 30 La figure 5 représente un autre mode de réalisation particulier du dispositif selon l'invention, comportant plusieurs fentes 4 latérales disposées dans une même paroi 3 du creuset, chacune ayant, par exemple, une longueur de 150mm. Par ailleurs, le silicium dans le creuset est chauffé, par exemple par induction, par résistance, par infrarouge ou par une combinaison de ces méthodes. Le choix des méthodes est notamment lié aux matériaux utilisés. 10 D'autres étapes et traitements peuvent être ajoutés par la suite dans une même ligne de production. A la sortie du creuset 1, le ruban R peut être coupé, par exemple par laser. De préférence, le ruban R est coupé par l'intermédiaire d'une accélération abrupte et temporelle de la vitesse de tirage provoquant la rupture du ruban R. Le ruban étant ainsi séparé du 15 matériau sortant de la fente 4, un deuxième appareil 11 de préhension peut être mis en place pour prendre la partie initiale du ruban R suivant. En alternative, un système de préhension latérale permet de déplacer le ou les rubans (ou les plaquettes, selon le degré de la découpe) les uns à la suite des autres. 20 Le dispositif de fabrication peut être intégré directement et sous forme continue dans une chaîne de production de cellules photovoltaïques, même avant de découper en plaquettes le ruban R du matériau sortant de la fente 4. Ainsi, la figure 6 illustre un four de dopage 16 dans lequel le ruban R est 25 directement introduit. Un appareil 11 de préhension et de déplacement du ruban R permet notamment de conduire le ruban R au four 16. Le ruban R sortant du creuset étant déjà à haute température, on économise une étape de préchauffage supplémentaire avant d'introduire le ruban R dans le four 16. 30 On peut ainsi réaliser une production complètement intégrée à partir du silicium liquide pré-purifié jusqu'à l'assemblage du module photovoltaïque final. En effet, le dispositif s'intègre aussi bien en amont pour la réception de la matière première, qu'en aval pour les étapes de production de cellules photovoltaïques. Le procédé comporte, de préférence, une étape de mise en contact d'un germe 13 de cristallisation avec le matériau sortant par la fente 4 latérale et une étape de déplacement horizontal 14 du ruban R. Sur la figure 7, le creuset 1 est incliné selon un angle a par rapport à un plan horizontal 17 par l'intermédiaire de tout dispositif mécanique approprié, par exemple un support pivotant. La direction de tirage du ruban R, et ainsi le ruban R, est inclinée selon un angle (3 par rapport au plan horizontal 17. Ceci permet notamment de faciliter la croissance cristalline perpendiculaire au plan du ruban R. En effet, plus la vitesse de tirage est importante, plus l'axe de cristallisation C s'incline par rapport à l'axe de tirage T du dispositif. L'inclinaison du creuset 1 et/ou de la direction de tirage permet de corriger cet effet et d'obtenir une cristallisation C perpendiculaire au ruban R. On peut également envisager des angles a et (3 négatifs ou de signes opposés, afin de contrôler l'axe de cristallisation C. Dans un mode de réalisation particulier selon l'invention représenté à la figure 8, la fente 4 est constituée par une série d'orifices 18, espacés de manière à ce que des filets de matériau traversant les orifices 18 se rejoignent à la sortie des orifices pour constituer le ruban R. En effet, l'espacement entre les orifices 18 peut être adapté de manière à ce que les filets individuels sortant par les orifices 18 se rejoignent par capillarité. L'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation représentés. En particulier, on peut envisager l'intégration de plusieurs creusets selon l'invention dans une ligne de fabrication. Ainsi, un premier creuset permet de produire des rubans R en matériau de type N et un second creuset permet de produire des rubans R en matériau de type P, selon le dopage du bain de silicium dans le creuset.5
Le dispositif comporte un creuset (1) ayant un fond (2) et des parois (3) latérales. Le creuset (1) comporte au moins une fente (4) latérale disposée horizontalement à une partie inférieure des parois (3) latérales. La fente (4) latérale présente une longueur supérieure à 50mm et, de préférence, comprise entre 100mm et 500mm. La hauteur (H) de la fente (4) est comprise entre 50 et 1000 micromètres. Le matériau cristallin sort du creuset par la fente (4) latérale de manière à former un ruban (R) cristallin. Le procédé comporte une étape de mise en contact d'un germe de cristallisation avec le matériau sortant par la fente (4) latérale et une étape de déplacement horizontal du ruban (R).
Revendications 1. Dispositif de fabrication d'un ruban (R) de matériau cristallin par cristallisation dirigée, caractérisé en ce qu'il comporte un creuset (1) ayant un fond (2) et des parois (3) latérales, le creuset (1) comportant au moins une fente (4) latérale disposée horizontalement à une partie inférieure des parois (3) latérales, la fente (4) latérale présentant une longueur (L) supérieur à 50mm et une hauteur (H) comprise entre 50 et 1000 micromètres. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que la fente (4) latérale est comprise entre 100mm et 500mm. 3. Dispositif selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que la fente (4) latérale est disposée entre le fond (2) du creuset (1) et l'une des 15 parois (3) latérales. 4. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que la fente (4) latérale est usinée dans la paroi (3) latérale. 20 5. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que la fente (4) latérale est de hauteur (H) variable. 6. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens d'alimentation (7) en continu du creuset (1) 25 en matière première destinée à être cristallisée. 7. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de refroidissement (9, 10) pour refroidir le fond (2) du creuset (1) localement au niveau de la fente (4) latérale. 13 30 8. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de chauffage (15) pour chauffer la paroi (3) localement au niveau de la fente (4) latérale. 9. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de préhension (12) d'un ruban (R) de matériau cristallin sortant par la fente (4) latérale du creuset (1). 10. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé 10 en ce qu'il comporte des moyens de déplacement (11) pour tirer le ruban (R) de matériau cristallin. 11. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que la fente (4) est constituée par une série d'orifices (18), espacés de 15 manière à ce que des filets de matériau traversant les orifices (18) se rejoignent à la sortie des orifices (18) pour constituer le ruban (R). 12. Procédé de fabrication d'un ruban (R) de matériau cristallin par cristallisation dirigée selon un axe de cristallisation (C) par l'intermédiaire 20 d'un dispositif selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisé en ce que l'axe de cristallisation (C) est perpendiculaire à un axe de tirage (T) du dispositif. 13. Procédé de fabrication selon la 12, caractérisé en ce que, 25 le matériau cristallin sortant par la fente (4) latérale, le procédé comporte une étape de mise en contact d'un germe (13) de cristallisation avec le matériau sortant par la fente (4) latérale et une étape de déplacement horizontal (14) du ruban (R). 14. Procédé de fabrication selon l'une des 12 et 13, caractérisé en ce qu'il comporte l'intégration directe du dispositif de fabrication dans une chaîne de production de cellules photovoltaïques. 15. Procédé de fabrication selon l'une quelconque des 12 à 14, caractérisé en ce qu'il comporte l'inclinaison du creuset (1) et/ou du ruban (R) par rapport à un plan horizontal (17).10
C,H
C30,H01
C30B,H01L
C30B 15,H01L 31
C30B 15/10,H01L 31/042
FR2888710
A1
BOITIER POUR LOGER DES MODULES ELECTRONIQUES
20,070,119
La présente invention concerne un boîtier pour loger des modules électroniques dans un compartiment récepteur qui est délimité par des zones comportant des cloisons et par un couvercle de boîtier dirigé vers l'opérateur, le couvercle du boîtier présentant au moins une ouverture pour ajuster manuellement le module électronique, alors que le module électronique peut par exemple présenter d'un potentiomètre rotatif pouvant être ajusté au moyen d'un tournevis. De tels boîtiers électroniques servent à loger des composants électroniques en les protégeant, l'objectif principal étant d'une part de protéger les composants contre les détériorations de l'extérieur et d'autre part de protéger les personnes contre les contacts avec le courant. Toutefois, l'objectif des boîtiers électroniques usuels consiste aussi à assurer le blindage des systèmes électroniques qui y sont logés. En outre, de tels boîtiers doivent pouvoir avoir une jolie forme pour des raisons de design. On connaît des boîtiers électroniques qui se composent d'un corps creux sensiblement de forme quadratique dans lequel sont logés les circuits électroniques. Ceux-ci peuvent par exemple être réglés ou actionnés par le fait que des potentiomètres rotatifs reliés au système électronique sont actionnés avec un tournevis en passant par des ouvertures pratiquées dans le boîtier. Dans le but de trouver facilement les commutateurs appropriés, les ouvertures peuvent alors être munies d'inscriptions ou être repérées d'une autre manière, des autocollants ou des zones de repérage imprimées étant utilisés. Les autocollants présentent cependant l'inconvénient que le plus souvent ils d'adhèrent pas de manière pérenne et qu'en cas de changement éventuel du marquage il est difficile de les enlever de nouveau du boîtier. Le plus souvent les marquages imprimés ne peuvent pas être enlevés du boîtier ou ne peuvent en être enlevés qu'en mettant en oeuvre des moyens importants. Les cloisons latérales d'un tel boîtier sont la plupart du temps réalisées dans une tôle métallique, le boîtier connu pouvant en outre être fermé par une tôle de fond et par une tôle de recouvrement. La conception extérieure d'un tel boîtier se limite pour l'essentiel à l'application d'une peinture ou à la mise en place d'autocollants. De plus, la conception de forme parallélépipédique, laquelle est économique pour des raisons techniques de fabrication, ne permet pas de modification de la forme extérieure. En outre, les bords et les coins acérés du boîtier constituent un risque de blessure. L'objectif de l'invention est par conséquent de proposer un boîtier pour loger des modules électroniques dont la conception extérieure peut être adaptée de manière simple à des prescriptions de design ou de repérage. Le boîtier selon l'invention doit en outre garantir une manipulation sûre et minimiser le danger de blessure. L'objectif de l'invention est atteint par un boîtier pour loger des modules électroniques dans un compartiment récepteur qui est délimité par des zones comportant des cloisons et par un couvercle de boîtier dirigé vers l'opérateur, le couvercle du boîtier présentant au moins une ouverture pour ajuster manuellement le module électronique, caractérisé en ce que sur le couvercle du boîtier peut être disposée de manière amovible au moins une unité d'obturation qui présente au moins un passage qui est en alignement avec au moins une ouverture et auquel est associée une zone de repérage dirigée vers l'opérateur. Des développements avantageux sont respectivement décrits dans les sous-revendications. Conformément à cela, au moins une unité d'obturation peut être disposée de manière amovible sur le couvercle du boîtier, de sorte que l'agencement extérieur peut être modifié en fonction de l'agencement de l'unité d'obturation, alors que l'unité d'obturation comprend au moins un passage qui est en alignement avec l'au moins une ouverture du couvercle du boîtier et à travers lequel le module électronique peut être ajusté ou réglé. Pour garantir en outre une manipulation sûre, une zone de repérage dirigée vers l'opérateur est associée à chaque passage. Pour placer de manière simple l'unité d'obturation sur le boîtier et pour éventuellement aussi l'enlever de manière simple, elle peut comprendre dans une zone latérale ou dans une zone de bordure au moins une avancée en forme de crochet s'étendant en direction du couvercle du boîtier. Cette avancée en forme de crochet pénètre dans un évidement correspondant du couvercle du boîtier et forme, au moins en liaison avec l'évidement du boîtier, une partie d'une charnière de basculement. Pour placer l'unité d'obturation sur le couvercle du boîtier, il convient d'abaisser l'unité d'obturation dans la zone de l'avancée en forme de crochet. Dans cet état de basculement, l'avancée en forme de crochet est introduite dans l'évidement correspondant du couvercle du boîtier. Ensuite l'unité d'obturation doit être amenée dans une position parallèle au couvercle du boîtier, de sorte que l'avancée en forme de crochet vient en prise derrière le couvercle du boîtier sur son côté inférieur. Une levée directe de l'unité d'obturation perpendiculairement au couvercle du boîtier et un déplacement de l'unité d'obturation parallèlement au couvercle du boîtier sont évités avec cette liaison par une charnière de basculement. Pour fixer l'unité d'obturation de manière sûre et néanmoins amovible, elle peut dépasser par-dessus le couvercle du boîtier dans une zone latérale ou dans une zone de bordure qui est espacée de la charnière de basculement et de préférence opposée à cette charnière de basculement. Sur la partie en saillie de l'unité d'obturation est formée une barrette de blocage, laquelle s'étend pour l'essentiel perpendiculairement à l'unité d'obturation et parallèlement à la zone comportant une cloison qui est associée. Pour assurer une fixation amovible, cette barrette pénètre au moyen d'un taquet d'arrêt s'avançant en direction de la zone comportant une cloison dans un évidement correspondant de cette zone comportant une cloison. En outre, l'unité d'obturation en saillie recouvre en liaison avec la barrette de blocage une zone de bordure pouvant causer des blessures. D'une manière simple du point de vue de la technique de fabrication, l'unité d'obturation peut être réalisée d'une seule pièce en matériau synthétique avec l'au moins une avancée en forme de crochet et/ou avec la barrette de blocage comprenant le taquet d'arrêt, les zones comportant des cloisons et/ou le couvercle du boîtier pouvant alors être réalisés en métal. Pour assurer une fixation sûre et positionnée avec précision d'au moins un module électronique, une pluralité de dispositifs récepteurs servant au maintien et à l'ajustement d'au moins un module peut être placée dans le compartiment récepteur. Selon le nombre de modules électroniques à loger dans le boîtier, une unité d'obturation séparée peut être associée avec chacun des modules électroniques. Un repérage ou un marquage correspondant au module électronique associé peut alors être placé sur l'unité d'obturation respective. Il est aussi possible que, selon le module électronique utilisé, l'unité d'obturation respectivement placée sur le boîtier soit conçue de manière différente au niveau du design. D'une manière particulièrement avantageuse, le couvercle du boîtier peut être relié de manière fixe avec les zones comportant des cloisons, de sorte que les unités d'obturation mises en place peuvent être reliées de manière sûre avec le boîtier. Cependant, pour faciliter la mise en place des modules électroniques dans le boîtier, le côté du compartiment récepteur qui est opposé au couvercle du boîtier est ouvert et peut être fermé au moyen d'un couvercle après cette mise en place des modules électroniques. Pour actionner ou pour régler les modules électroniques, ceux-ci peuvent présenter au moins un dispositif de réglage pouvant être ajusté manuellement. Les modules électroniques peuvent être des unités de filtrage servant à assurer la séparation de différents canaux prédéfinis lors de la réception de signaux de télévision terrestres par l'intermédiaire d'une antenne, chaque module électronique pouvant alors présenter au moins un dispositif de réglage qui peut être ajusté manuellement pour réaliser l'adaptation des niveaux des signaux de télévision. D'une manière avantageuse, le dispositif de réglage pouvant être ajusté manuellement peut comprendre une vis de réglage qui peut être actionnée avec un tournevis pouvant être introduit à travers l'au moins un passage prévu dans l'unité d'obturation. En supplément ou en variante, le dispositif de réglage pouvant être ajusté manuellement peut comprendre une vis de réglage qui peut être actionnée avec un tournevis et qui s'étend au moins partiellement en direction de l'opérateur à travers l'au moins un passage prévu dans l'unité d'obturation. Pour placer de manière sûre le boîtier sur un mur d'immeuble ou sur un élément porteur similaire, au moins une barrette de fixation servant au montage du boîtier peut être disposée dans au moins une des zones comportant des cloisons du boîtier. Ci-dessous l'invention est expliquée plus en 10 détail sur la base d'un mode de réalisation préféré et en référence aux dessins joints. Les figures montrent: figure 1: dans une vue en plan et en perspective un boîtier avec trois unités d'obturation disposées les unes à côté des autres sur le couvercle supérieur du boîtier; figure 2: une vue schématisée du boîtier selon la figure 1 en direction de la partie inférieure, aucun couvercle n'étant mis en place et figure 3: le boîtier selon la figure 1 dans une vue latérale schématisée et dans une vue en coupe selon la ligne de coupe III-III de la figure 1, l'équipement intérieur du boîtier n'étant pas représenté. La figure 1 montre dans une vue en plan et en perspective un boîtier 10 avec trois unités d'obturation 22a, 22b et 22c disposées de manière amovible les unes à côté des autres sur le couvercle supérieur 16 du boîtier dirigé vers l'opérateur. Le boîtier comprend quatre zones comportant des cloisons qui, en liaison avec le couvercle du boîtier 16, constituent un corps creux en forme de parallélépipède rectangle. Sur la figure 1, seules les zones comportant des cloisons 14a et 14d sont visibles. Sur la zone comportant une cloison 14d est disposée une barrette de fixation 54. Le boîtier peut être monté par exemple sur un mur d'immeuble au moyen d'une vis de fixation qui immobilise la barrette de fixation 54. La figure 2 montre une vue schématisée du boîtier 10 selon la figure 1 en direction de son côté inférieur, aucun couvercle n'étant mis en place. Les zones comportant des cloisons 14a, 14b, 14c et 14d et le couvercle du boîtier 16 qui est lié de manière fixe avec elles, lesquels éléments sont réalisés en métal, définissent le compartiment récepteur 12 servant à recevoir trois modules électroniques (non représentés). Dans ce but, une pluralité de dispositifs récepteurs 46 servant au maintien et à l'ajustement des modules électroniques est disposée dans le compartiment récepteur 12. On peut distinguer sur les zones comportant des cloisons 14b et 14d les barrettes de fixation 54 et 56 servant au montage du boîtier sur un mur d'immeuble. Les modules électroniques à loger dans le boîtier 10 sont configurés comme unités de filtrage servant à séparer différents canaux prédéterminés lors de la réception de signaux de télévision terrestres par l'intermédiaire d'une antenne. A chacun des trois modules électroniques est attribuée une unité d'obturation 22a, 22b et/ou 22c. Le couvercle du boîtier 16, lequel est visible par le bas sur la figure 2, comprend six ouvertures 18a, 18b, 18c et 20a, 20b, 20c à travers lesquelles il est possible d'ajuster au moyen d'un tournevis les modules électroniques à mettre en place. Les unités d'obturation 22a, 22b et 22c comprennent six passages ou trous ou forures traversantes 24a, 24b, 24c, 26a, 26b et 26c qui, lorsque les unités d'obturation 22a, 22b et 22c sont montées, recouvrent les six ouvertures 18a, 18b, 18c et 20a, 20b, 20c du couvercle du boîtier 16 ou sont en alignement avec elles. Dans ce cas, respectivement une paire d'actionneurs rotatifs ou de vis de réglage 50a et 52a, 50b et 52b et/ou 50c et 52c pour l'ajustement des niveaux des signaux de télévision est, comme le montre la figure 1, attribuée aux trois modules électroniques (non représentés). Un tournevis peut être introduit à travers les passages 24a, 24b, 24c et 26a, 26b, 26c prévus dans l'unité d'obturation 22a, 22b, 22c et à travers les six ouvertures 18a, 18b, 18c et 20a, 20b, 20c du couvercle du boîtier 16 pour actionner les vis de réglage 50a et 52a, 50b et 52b et/ou 50c et 52c. A chaque paire de vis de réglage 50a et 52a, 50b et 52b ou 50c et 52c est attribuée sur le côté des unités d'obturation 22a, 22b, 22c qui est dirigé vers l'opérateur une zone commune de repérage 19a, 19b et 19c dans laquelle par exemple les fonctions des différentes vis de réglage sont indiquées par des symboles ou par une autre inscription. La figure 1 permet de constater que les zones de repérage 19a, 19b et 19c sont limitrophes des vis de réglage 50a et 52a, 50b et 52b et/ou 50c et 52c. En outre, chaque unité d'obturation 22a, 22b, 22c comprend encore respectivement une autre zone de repérage 21a, 21b ou 21c qui sert à d'autres inscriptions, par exemple pour repérer le module électronique associé à chaque unité d'obturation 22a, 22b et 22c. La figure 3 montre le boîtier 10 dans une vue latérale schématisée et d'après une coupe selon la ligne de coupe III-III de la figure 1, l'équipement intérieur du boîtier 10 et/ou les modules électroniques qui y sont logés n'étant pas représentés. L'unité d'obturation 22a comprend dans la zone latérale 28 située à droite sur la figure 3 une avancée en forme de crochet 30a qui s'étend en direction A par rapport au couvercle du boîtier 16 et qui pénètre dans un évidement correspondant 34a du couvercle du boîtier 16. Comme le montre la figure 2, l'unité d'obturation 22a comprend parallèlement à l'avancée en forme de crochet 30a encore une autre avancée en forme de crochet 32a qui pénètre dans un évidement correspondant 36a du couvercle du boîtier 16. L'unité d'obturation 22b comprend également deux avancées en forme de crochets 30b et 32b qui s'étendent dans la zone latérale 28 en direction de la flèche A par rapport au couvercle du boîtier 16, qui sont disposées parallèlement entre elles et qui pénètrent dans des évidements correspondants 34b et 36b du couvercle du boîtier 16. L'unité d'obturation 22c comprend deux avancées en forme de crochets 30c et 32c qui s'étendent dans la zone latérale 28 en direction A par rapport au couvercle du boîtier 16, qui sont disposées parallèlement entre elles et qui pénètrent dans des évidements correspondants 34c et 36c du couvercle du boîtier 16. La forme des avancées en forme de crochets 30a et 32a, 30b et 32b et/ou 30c et 32c est telle que respectivement les extrémités des crochets soient dirigées vers la zone de bordure ou la zone latérale de droite 28 et viennent en prise derrière le couvercle du boîtier 16 en traversant les évidements 34a et 36a, 34b et 36b ou 34c et 36c lorsque les unités d'obturation 22a, 22b, 22c sont montées. Dans la zone latérale ou de bordure opposée 38, laquelle est espacée par rapport la charnière de basculement, l'unité d'obturation 22a dépasse pardessus le couvercle du boîtier 16 en direction de la flèche B. Sur la partie en saillie de l'unité d'obturation 22a est formée une barrette de blocage 40a qui s'étend sensiblement dans le sens perpendiculaire par rapport à l'unité d'obturation 22a et parallèlement à la zone comportant une cloison qui est associée 14a. La barrette de blocage 40a comprend à son extrémité inférieure un taquet d'arrêt 42a qui s'avance en direction de la zone comportant une cloison 14a et qui pénètre dans un évidement correspondant 44a pratiqué dans la zone comportant une cloison 14a. Sur les unités d'obturation 22b et 22c sont également formées des barrettes de blocage 40b et 40c qui comprennent à leurs extrémités inférieures respectivement un taquet d'arrêt 42b et/ou 42c lequel s'avance en direction de la zone comportant une cloison 14a et avec lequel elles pénètrent dans des évidements correspondants 44b et/ou 44c pratiqués dans la zone comportant une cloison 14a. Comme le montre la figure 3, l'unité d'obturation 22a est, dans la zone 23 du passage 24a et dans la zone de repérage associée 19a, configurée en forme de cuvette ou avec un retrait par rapport au côté supérieur de l'unité d'obturation 22a. La zone de repérage associée 19a et le côté supérieur du passage 24a se trouvent dans la même zone configurée avec un retrait. La zone de repérage 21a est également configurée avec un retrait par rapport au côté supérieur de l'unité d'obturation 22a. L'unité d'obturation 22a représentée sur la figure 3 avec les deux avancées en forme de crochets 30a et 32a et avec la barrette de blocage 40a comprenant le taquet d'arrêt 42a est réalisée d'une seule pièce en matériau synthétique. Le couvercle du boîtier 16 est relié de manière fixe avec les zones comportant des cloisons 14a, 14b, 14c, 14d. Le côté du compartiment récepteur 12 qui est opposé au couvercle du boîtier 16 peut être fermé avec un couvercle amovible 48
La présente invention concerne un boîtier (10) pour loger des modules électroniques dans un compartiment récepteur qui est délimité par des zones comportant des cloisons (14a,14d) et par un couvercle de boîtier (16) dirigé vers l'opérateur, le couvercle du boîtier (16) comprenant au moins une ouverture pour ajuster manuellement le module électronique. Pour pouvoir adapter de manière simple la conception extérieure d'un tel boîtier (10) à des prescriptions de design et/ou à des prescriptions de repérage, l'invention prévoit que sur le couvercle du boîtier (16) puisse être placée de manière amovible au moins une unité d'obturation (22a, 22b, 22c) qui comprend au moins un passage (24a, 24b, 24c, 26a, 26b, 26c) qui est en alignement avec au moins une ouverture et auquel est associée une zone de repérage (19a, 19b, 19c) dirigée vers l'opérateur.
1. Boîtier (10) pour loger des modules électroniques dans un compartiment récepteur (12) qui est délimité par des zones comportant des cloisons (14a, 14b, 14c, 14d) et par un couvercle de boîtier (16) dirigé vers l'opérateur, le couvercle du boîtier {16) présentant au moins une ouverture (18a, 18b, 18c, 20a, 20b, 20c) pour ajuster manuellement le module électronique, caractérisé en ce que sur le couvercle du boîtier (16) peut être disposée de manière amovible au moins une unité d'obturation (22a, 22b, 22c) qui présente au moins un passage (24a, 24b, 24c, 26a, 26b, 26c) qui est en alignement avec au moins une ouverture (18a, 18b, 18c, 20a, 20b, 20c) et auquel est associée une zone de repérage (19a, 19b, 19c) dirigée vers l'opérateur. 2. Boîtier selon la 1, caractérisé en ce que l'unité d'obturation (22a, 22b, 22c) comprend dans une zone latérale ou de bordure (28) au moins une avancée en forme de crochet (30a, 30b, 30c, 32a, 32b, 32c) qui s'étend en direction (A) par rapport au couvercle du boîtier (16), qui pénètre dans un évidement correspondant (34a, 34b, 34c, 36a, 36b, 36c) pratiqué dans le couvercle du boîtier (16) et qui forme au moins une partie d'une charnière de basculement. 3. Boîtier selon la 2, caractérisé en ce que l'unité d'obturation (22a, 22b, 22c) est en saillie (direction B) par-dessus le couvercle du boîtier (16) dans une zone latérale ou de bordure (38) espacée par rapport à la charnière de basculement et en ce que dans sa forme est intégrée une barrette de blocage (40a, 40b, 40c) qui s'étend sensiblement dans le sens perpendiculaire par rapport à l'unité d'obturation (22a, 22b, 22c) et parallèlement à la zone comportant une cloison qui est associée (14a) et qui pénètre avec un taquet d'arrêt (42a, 42b, 42c) dépassant en direction de la zone de bordure dans un évidement correspondant (44a, 44b, 44c) pratiqué dans la zone comportant une cloison (14a). 4. Boîtier selon la 3, caractérisé en ce que la barrette de blocage (40a, 40b, 40c) est disposée sur le côté latéral ou de bordure (38) de l'unité d'obturation (22a, 22b, 22c) qui est opposé à la charnière de basculement et qui est espacé de celle- ci. 5. Boîtier selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que l'unité d'obturation (22a) avec l'au moins une avancée en forme de crochet (30a, 32a) et/ou avec la barrette de blocage (40a) comprenant le taquet d'arrêt (42a) est réalisée d'une seule pièce en matériau synthétique. 6. Boîtier selon l'une quelconque des 25 1 à 5, caractérisé en ce que les zones comportant des cloisons (14a, 14b, 14c, 14d) et/ou le couvercle du boîtier (16) sont réalisés en tôle métallique. 7. Boîtier selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que dans le compartiment récepteur (12) est disposée une pluralité de dispositifs récepteurs (46) pour loger 35 et pour ajuster au moins un module électronique. 8. Boîtier selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que dans le compartiment récepteur (12) peut être logée une pluralité de modules électroniques et en ce qu'à chacun des modules électroniques est attribuée une unité d'obturation séparée (22a, 22b ou 22c). 9. Boîtier selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que le couvercle du boîtier (16) est relié de manière fixe avec les zones comportant des cloisons (14a, 14b, 14c, 14d) et en ce que le côté du compartiment récepteur (12) qui est opposé au couvercle du boîtier (16) peut être fermé par un couvercle (48). 10. Boîtier selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que les modules électroniques comprennent au moins un 20 dispositif de réglage pouvant être ajusté manuellement (50a, 50b, 50c, 52a, 52b, 52c) . 11. Boîtier selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que les modules électroniques sont des unités de filtrage pour assurer la séparation de différents canaux prédéfinis lors de la réception de signaux de télévision terrestres par l'intermédiaire d'une antenne. 12. Boîtier selon la 11; caractérisé en ce que chacun des modules électroniques comprend au moins un dispositif de réglage pouvant être ajusté manuellement (50a, 50b, 50c, 52a, 52b, 52c) et servant à l'ajustement des niveaux des signaux de télévision. 13. Boîtier selon l'une quelconque des 10 à 12, caractérisé en ce que le dispositif de réglage pouvant être ajusté manuellement (50a, 50b, 50c, 52a, 52b, 52c) comprend une vis de réglage qui peut être actionnée avec un tournevis pouvant être introduit à travers l'au moins un passage (24a, 24b, 24c, 26a, 26b, 26c) prévu dans l'unité d'obturation (22a, 22b, 22c). 14. Boîtier selon l'une quelconque des 10 à 13, caractérisé en ce que le dispositif de réglage pouvant être ajusté manuellement (50a, 50b, 50c, 52a, 52b, 52c) comprend une vis de réglage qui peut être actionnée avec un tournevis et qui s'étend au moins partiellement en direction de l'opérateur à travers l'au moins un passage (24a, 24b, 24c, 26a, 26b, 26c) prévu dans l'unité d'obturation (22a, 22b, 22c). 15. Boîtier selon l'une quelconque des 1 à 14, caractérisé en ce que sur au moins une des zones comportant des cloisons (14b, 14d) est disposée au moins une barrette de 25 fixation (54, 56) servant à monter le boîtier sur un élément porteur.
H
H05
H05K
H05K 5
H05K 5/02,H05K 5/04
FR2888330
A1
CIRCUIT INTEGRE COMPORTANT UN MODE DE TEST SECURISE PAR DETECTION DE L'ETAT D'UN SIGNAL DE COMMANDE
20,070,112
L'invention concerne, de façon générale, les circuits électroniques intégrés synchrones munis de moyens de logique combinatoire, de bascules, et de moyens de test. Plus précisément, l'invention concerne un circuit électronique comprenant une pluralité de cellules logiques; une pluralité de cellules configurables; une pluralité de conducteurs de commande reliés, pour partie d'entre eux au moins, aux cellules configurables et sur lesquels circulent sélectivement des signaux de commande reçus et / ou émis en fonctionnement par un circuit de commande tel qu'un contrôleur d'accès, les cellules configurables adoptant sélectivement, en fonction des signaux de commande, soit un état fonctionnel dans lequel les cellules configurables sont fonctionnellement reliées à des cellules logiques avec lesquelles elles coopèrent pour former au moins un circuit logique, soit dans un état chaîné dans lequel les cellules configurables sont fonctionnellement connectées en chaîne pour former un registre à décalage. I1 est aujourd'hui bien connu de vérifier le fonctionnement correct des éléments fonctionnels d'un circuit intégré en imposant et / ou en déterminant, à des instants prédéfinis, des valeurs de données présentes en certains points internes de ce circuit intégré. Une telle technique de test des chemins internes d'un circuit intégré (désignée par "scanpath" ou "internai scan method" en langue anglaise) est par exemple décrite dans la publication Dl (M. Williams et J. Angel, intitulée "Enhancing Testability of LSI Circuits Via Test Points and Additional Logic, IEEE Transactions on Computers, vol. C-22, no.l; Janvier 1973"). Selon cette technique, chacune des bascules du circuit logique, dont il est utile de connaître l'état et / ou d'imposer le contenu durant le fonctionnement standard du circuit intégré, est dotée à son entrée d'un multiplexeur. Les différentes bascules et les multiplexeurs qui leur sont associés constituent ainsi autant de cellules configurables dont les accès sont contrôlés par ces multiplexeurs. Les multiplexeurs de ces différentes cellules configurables sont collectivement commandés par un contrôleur d'accès ou "contrôleur TAP" ("TAP" pour "Test Access Port" en langue anglaise) qui, en fonction d'un mode de fonctionnement choisi, utilise cet ensemble de cellules configurables soit comme un circuit fonctionnel standard, intégré au circuit logique qu'il forme avec les cellules logiques, soit comme un circuit de test. Pour ce faire, le contrôleur TAP reçoit sur différents conducteurs de commande, et / ou adresse sur différents conducteurs de commande par lesquels il est relié aux différentes cellules configurables, des signaux de commande, tels qu'un signal de commande de passage en mode de test, un signal de commande de chaînage ou encore un signal de commande de propagation de données, qui autorisent à modifier et / ou modifient les chemins de circulation des données au sein du circuit intégré et qui permettent ainsi la capture de ces données par le contrôleur, en vue de leur analyse ultérieure. En mode de fonctionnement standard, le contrôleur TAP pilote donc les multiplexeurs des cellules configurables de manière que les bascules de ces cellules soient connectées à des cellules logiques environnantes pour définir un ou plusieurs sous-ensembles fonctionnels du circuit intégré. Dans le mode de test, qui est normalement déclenché à réception par le contrôleur TAP du signal de commande de passage en mode de test, ce contrôleur produit un signal de commande de chaînage pour connecter en série les bascules des cellules configurables de manière à former un registre à décalage. Ce registre comporte notamment une entrée série et une sortie série respectivement connectées à une sortie et à une entrée du contrôleur TAP, ainsi qu'une entrée d'horloge recevant le signal de commande de propagation de données pour cadencer le flot de données. Dans un premier temps, le contrôleur TAP charge en série des données dans les bascules des cellules configurables par l'entrée du registre à décalage que forment ces cellules. Puis, le contrôleur TAP change la commutation des multiplexeurs pour former le circuit fonctionnel, et commande l'exécution d'un ou plusieurs cycles d'horloge par ce circuit fonctionnel. Dans cette phase, les données chargées dans les bascules des cellules configurables sont traitées par le circuit fonctionnel. Le contrôleur change alors une nouvelle fois la commutation des multiplexeurs pour former à nouveau le registre à décalage et récupère, en série sur la sortie de ce registre à décalage, les données mémorisées dans les bascules des cellules configurables durant le dernier cycle d'horloge. En dépit de l'intérêt confirmé de cette technique de test, son application pratique peut en certaines circonstances s'avérer problématique, notamment sur les circuits intégrés qui traitent des données secrètes. En effet, dans la mesure où l'activation du mode de test peut permettre à un fraudeur de lire le contenu des bascules des cellules configurables, cette technique de test présente a priori l'inconvénient de rendre de tels circuits très vulnérables à une utilisation frauduleuse. Par exemple, en stoppant à divers moments un processus de chargement interne de données secrètes dans le circuit intégré et en déchargeant le contenu du registre à décalage, un fraudeur pourra obtenir des informations sur des données secrètes, voire les reconstituer. En activant le mode de test, un fraudeur pourra également accéder en écriture aux bascules des cellules configurables pour insérer des données frauduleuses, ou bien pour placer le circuit intégré dans une configuration non autorisée. Il pourra ainsi par exemple accéder à un registre contrôlant un organe sécuritaire tel qu'un capteur pour le désactiver. Il pourra également injecter une donnée erronée en vue d'obtenir de l'information sur une donnée secrète. La fraude peut en fait adopter deux stratégies différentes, dont la première consiste à prendre le contrôle du contrôleur TAP et à observer sur les plots externes le contenu des cellules du registre à décalage, et dont la seconde consiste à prendre le contrôle des cellules configurables en les excitant par micro-sondage de manière à simuler le pilotage de ces cellules par les signaux de commande qu'émet le contrôleur TAP. Une tentative de fraude conforme à la deuxième stratégie peut être bloquée par une technique qui fait l'objet d'une demande de brevet D2 (FR04/00837) précédemment déposée par le Déposant. Le circuit électronique comprend un circuit d'espionnage relié un à ensemble de plusieurs conducteurs de commande dont un premier au moins est assigné à la transmission du signal de commande de chaînage configurant les cellules configurables en registre à décalage, dont un second au moins est assigné à la transmission du signal de commande de passage en mode de test qui active le circuit de commande, et dont un troisième au moins est assigné à la transmission du signal de mode indiquant le mode de fonctionnement du contrôleur. Le circuit d'espionnage est un circuit de logique combinatoire, comprenant un ensemble de portes logiques; le circuit d'espionnage combine l'ensemble des signaux reçus et produit un signal de sortie représentatif d'une tentative d'intrusion si le signal de commande de passage en mode de test ou le signal de mode est inactif, alors que le signal de commande de chaînage est actif. Le circuit de D2 est certes efficace pour détecter une éventuelle intrusion dans le circuit et une tentative de prise de contrôle du registre à décalage. Toutefois, la mise en oeuvre du circuit de logique combinatoire comme circuit d'espionnage entraîne un surcoût non négligeable pour la fabrication de ce circuit. En particulier, le processus de placement-routage des composants élémentaires sur le silicium devient plus complexe, avec un risque d'erreur accru. Ceci est du au fait que le placement-routage du circuit d'espionnage doit être fait manuellement, après le placement / routage automatique des autres composants élémentaires, car le circuit d'espionnage est unique en son genre et très différent des autres composants du circuit intégré. Il faut ainsi, manuellement, identifier tous les conducteurs, placer le circuit d'espionnage à proximité des autres composants élémentaires, router certains des conducteurs vers le circuit d'espionnage de manière appropriée, s'assurer que les connexions ajoutées manuellement ne perturbent pas le fonctionnement des autres composants élémentaires du fait de rayonnements parasites éventuels induits par les connexions manuelles, etc. De plus, si le placement / routage doit être réitéré pour optimiser le circuit global, il est nécessaire de réitérer le placement / routage manuel du circuit d'espionnage après chaque placement / routage automatique des autres composants du circuit global. Le but de l'invention est de proposer un circuit électronique comprenant un circuit d'espionnage ayant la fonction globale décrite ci-dessus mais réalisé différemment, conçu pour faire échec à une tentative de fraude de manière aussi efficace que le circuit électronique de D2, mais qui est plus facile et moins coûteux à mettre en oeuvre, notamment au niveau du processus de placement-routage sur le circuit électronique. A cette fin, le circuit électronique selon l'invention, par ailleurs conforme à la définition générique qu'en donne le préambule ci-dessus, est essentiellement caractérisé par le fait que le circuit d'espionnage comprend: É un circuit de combinaison, opérant une combinaison logique des signaux reçus sur l'ensemble de conducteurs de commande, et délivrant au moins un signal de sortie dans un premier état si le signal de commande de passage en mode de test ou le signal de mode est inactif, alors que le signal de commande de chaînage est actif, et É une cellule de détection d'état qui produit un signal d'état représentatif de l'état logique du signal de sortie. Selon un mode avantageux de mise en oeuvre, la cellule de détection d'état est réalisée selon un schéma similaire au schéma d'une cellule configurable, les signaux appliqués sur ses entrées de données et de sélection sont par contre différents. La cellule de détection d'état comprend ainsi une première entrée et une deuxième entrée sur lesquelles sont appliquées une première donnée et une deuxième donnée de valeurs logiques différentes, une entrée de sélection sur laquelle est appliqué le signal de sortie du circuit de combinaison, et une sortie sur laquelle est produite le signal d'état égal soit à la première donnée soit à la deuxième donnée en fonction de la valeur du signal de sortie du circuit de combinaison. Comme la cellule de détection d'état du circuit d'espionnage est réalisée de manière similaire à une cellule configurable du circuit électronique, contrairement à D2, aucune étape manuelle n'est nécessaire. La cellule de détection peut par ailleurs être intégrée à la liste des composants élémentaires du circuit avant les étapes automatiques de placement / routage. Le placement / routage automatique pourra être paramétrisé de façon à ce que la ou les cellules de détection soient proches des cellules configurables les plus sensibles, de telle sorte que les cellules de détection et les cellules configurables soient reliées au même conducteur transportant le signal de commande de chaînage. Aucune étape de placement / routage manuel n'est plus nécessaire pour la mise en uvre du circuit selon l'invention. On évite ainsi tous les inconvénients d'une étape de placement / routage manuel: difficulté de mise en uvre, difficulté d'intégration, erreur de placement / routage, perturbation des autres composants précédemment placés et routés, etc. Selon un premier mode de réalisation de l'invention, le circuit électronique comprend un unique circuit d'espionnage, relié d'une part aux conducteurs sur lesquels transitent le signal de commande de passage en mode test et le signal de mode, et d'autre part à un conducteur sur lequel transite le signal de commande de chaînage. Dans un exemple, le circuit d'espionnage peut être relié directement à une borne de sortie du circuit de commande sur laquelle est produit le signal de commande de chaînage. Dans un autre exemple, le circuit d'espionnage peut être relié à une entrée de sélection d'une cellule configurable sur laquelle est appliqué le signal de commande de chaînage. Dans un autre exemple encore, le circuit d'espionnage est relié à un conducteur reliant la borne du circuit de commande sur laquelle est produit le signal de commande de chaînage et l'entrée de sélection d'une cellule configurable. Selon un deuxième mode de réalisation, le circuit électronique comprend plusieurs circuits d'espionnage, chacun étant relié un à ensemble de plusieurs conducteurs de commande dont le premier conducteur au moins est choisi parmi un groupe de plusieurs conducteurs de commande assignés à la transmission du signal de commande de chaînage, le dit premier conducteur étant différent d'un circuit d'espionnage à l'autre. On teste ainsi simultanément plusieurs conducteurs sur lesquels transite le signal de commande de chaînage. On peut par exemple prévoir autant de circuits d'espionnage qu'il est prévu de conducteurs susceptibles d'acheminer le signal de commande de chaînage. Le circuit est ainsi sécurisé au mieux puisque tous les conducteurs susceptibles de transmettre le signal de commande de chaînage sont testés. Quel que soit le mode de réalisation particulier choisi, il est avantageux de prévoir que le signal de sortie du circuit d'espionnage soit acheminé aux cellules configurables et remette à zéro les bascules des cellules configurables lorsqu'il adopte son état représentatif d'une tentative d'intrusion. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront clairement de la description qui en est faite ci-après, à titre indicatif et nullement limitatif, en référence à l'unique figure annexée, qui est un schéma illustrant un circuit électronique selon l'invention. Comme annoncé précédemment, l'invention concerne un circuit électronique doté de moyens de test internes. Un tel circuit comprend typiquement une pluralité de cellules logiques telles que les cellules 10 à 15, une pluralité de cellules configurables telles que les cellules 2a, 2w, et 2z, une pluralité de conducteurs de commande tels que les conducteurs Kl à K5 et K21 à K23, ainsi éventuellement qu'un circuit de commande tel qu'un contrôleur d'accès CTAP, qui peut aussi, toutefois, être externe au circuit électronique considéré. Chacune des cellules configurables telles que 2a, 2w, et 2z comprend au moins un multiplexeur 21 et au moins une bascule 22. Les conducteurs de commande Kl à K5 et K21 à K23, dont certains au moins sont reliés aux cellules configurables 2a, 2w, et 2z, servent à la transmission de signaux de commande sélectivement reçus et / ou émis en fonctionnement par le circuit de commande CTAP, tels qu'un signal de commande de passage en mode de test TESTENABLE qui active le circuit de commande CTAP, un signal de commande de chaînage SCAN_ENABLE qui chaîne les cellules configurables sous forme d'un registre à décalage, un signal de commande CLK qui permet la propagation de données dans les cellules configurables, et un signal de mode SHIFT DR qui indique le mode de fonctionnement, standard ou test, du circuit de commande. En fonction de ces signaux de commande ou de certains au moins d'entre eux, les cellules configurables 2a, 2w, et 2z adoptent soit un mode de fonctionnement standard, dans lequel elles sont fonctionnellement reliées à certaines au moins des cellules logiques 10 à 15 avec lesquelles elles coopèrent pour former un circuit logique LOG, soit un mode de test dans lequel ces cellules configurables 2a, 2w, 2z sont fonctionnellement connectées l'une à l'autre en chaîne pour former un registre à décalage. Le passage des cellules configurables du mode de fonctionnement standard au mode de test est effectué par le pilotage des multiplexeurs 21 au moyen de certains au moins des signaux de commande délivrés par le circuit de commande CTAP. Le registre à décalage 2a à 2z présente notamment une entrée de données SRI pilotée par une sortie du circuit de commande CTAP, une sortie de données SRO, reliée à une entrée du circuit de commande CTAP, et une entrée d'horloge (non spécifiquement représentée) pour recevoir le signal CLK propre à cadencer le flot de données dans ce registre à décalage. Pour lancer un test, un signal TEST_ENABLE de commande de passage en mode de test doit d'abord être adressé au circuit de commande CTAP sur le conducteur de commande K4. Le circuit de commande CTAP configure alors les cellules configurables 2a à 2z en registre à décalage par l'émission du signal de commande de chaînage SCAN_ENABLE. Puis, par émission du signal de commande de propagation CLK, le circuit de commande CTAP charge en série des données de test dans les bascules 22 de ces cellules configurables à travers l'entrée SRI du registre à décalage. Puis, par désactivation du signal de commande de chaînage SCAN ENABLE, le circuit de commande CTAP reconfigure les cellules configurables 2a à 2z en élément fonctionnel du circuit logique LOG et commande l'exécution d'un ou plusieurs cycles d'horloge par cet élément fonctionnel, qui traite les données de test. Par réactivation du signal de commande de chaînage SCAN ENABLE, le circuit de commande CTAP reconfigure à nouveau les cellules configurables 2a à 2z en registre à décalage. Enfin, par émission du signal de commande de propagation CLK, le circuit de commande CTAP récupère, à la sortie SRO de ce registre, les données mémorisées dans les bascules 22 et issues du traitement des données de test par le circuit logique LOG. Pour éviter notamment qu'un fraudeur ne puisse simuler une telle procédure de test en appliquant directement des signaux de commande sur les conducteurs K1 à K5 et K21 à K23, et / ou des données sur l'entrée SRI, et ne puisse récupérer ainsi frauduleusement les données mémorisées dans les bascules 22 et issues du traitement des données de test par le circuit logique LOG, le circuit électronique de l'invention comprend un circuit d'espionnage 31. Le circuit d'espionnage 31 est relié un à ensemble de plusieurs conducteurs de commande K21, K4, K5 dont un premier au moins K21 est assigné à la transmission du signal de commande de chaînage SCAN_ENABLE configurant les cellules configurables en registre à décalage, dont un second au moins K4 est assigné à la transmission du signal de commande de passage en mode de test TEST_ENABLE qui active le circuit de commande, et dont un troisième au moins K5 est assigné à la transmission du signal SHIFT DR de mode indiquant le mode de fonctionnement du circuit de commande. Le circuit d'espionnage comprend un circuit de combinaison 311 et une cellule de détection d'état 312. Le circuit de combinaison 311 a pour fonction de réaliser une combinaison logique des signaux reçus sur l'ensemble de conducteurs de commande K21, K4, K5, et de délivrer au moins un signal de sortie OUT dans un premier état si le signal de commande de passage en mode de test TEST_ENABLE ou le signal de mode SHIFT_DR est inactif, alors que le signal de commande de chaînage SCAN_ENABLE est actif. La cellule de détection d'état 312 a pour fonction de produire un signal d'état ETAT représentatif de l'état logique du signal de sortie OUT. Le circuit d'espionnage 31 a ainsi pour fonction de délivrer un signal de sortie ETAT1 dont l'état est représentatif d'une absence d'anomalie ou au contraire d'une tentative d'intrusion. Plus précisément, le signal de sortie ETAT1 du circuit d'espionnage 31 adopte un état représentatif d'une absence d'anomalie ou d'une tentative d'intrusion selon que la combinaison des signaux transitant sur les conducteurs de commande K21, K4, K5, espionnés correspond, ou non, à une combinaison de signaux de commande observable dans un état de fonctionnement autorisé du circuit électronique. Le circuit d'espionnage 31 exploite ainsi la cohérence existant normalement entre les états que prennent au cours du temps les différents signaux de commande internes du circuit électronique pour avertir, en cas de détection d'une rupture de cette cohérence, que l'un des conducteurs de commande sur lequel transite normalement un signal de commande astreint à cette cohérence a fait l'objet d'une attaque visant à le forcer à une valeur différente de celle que prévoit cette même cohérence. Le circuit de combinaison 311 comprend, dans l'exemple représenté, une porte logique 31la de type NON-ET et une porte logique 311b de type ET. Le choix des types de portes utilisées dépend naturellement des polarités des signaux logiques de commande. La porte 31la comprend deux entrées connectées respectivement aux conducteurs K4 et K5, qui sont actifs à 1, et la porte 311b comprend deux entrées connectées respectivement à la sortie de la porte 311a et au conducteur K21. La porte 311b produit sur une sortie un signal OUT qui est actif si et seulement si le signal sur le conducteur K21 est actif alors que les signaux sur les conducteurs K4 et K5 sont inactifs. La cellule de détection d'état 312 est réalisée selon un schéma électronique similaire au schéma électronique des cellules configurables 2a à 2z, et est reliée de manière similaire au circuit de command CTAP et au circuit d'horloge. La cellule de détection 312 d'état comprend ainsi une première entrée et une deuxième entrée sur lesquelles sont appliquées une première donnée et une deuxième donnée constantes et de valeurs logiques différentes, une entrée de sélection sur laquelle est appliqué le signal de sortie du circuit de combinaison, et une sortie sur laquelle est produite le signal d'état (ETAT) égal soit à la première donnée soit à la deuxième donnée en fonction de la valeur du signal de sortie (OUT) du circuit de combinaison. Dans un premier mode de réalisation de l'invention, le circuit électronique comprend un unique circuit d'espionnage, relié à un conducteur sur lequel transite le signal de commande de chaînage. Par exemple, le circuit d'espionnage est relié au conducteur K21 (cf la figure unique), lui-même relié à des entrées de sélection de cellules configurables. Dans un autre exemple (non représenté), le circuit d'espionnage 31 est relié au conducteur K2, en sortie du circuit de commande. Dans un deuxième mode de réalisation, le circuit électronique comprend plusieurs circuits d'espionnage 31, 32, 33 (trois seulement sont représentés), tous réalisés de préférence selon des schémas identiques. Chaque circuit d'espionnage 31, 32, 33, ... est relié un à ensemble de plusieurs conducteurs de commande dont le premier conducteur au moins est choisi parmi un groupe de plusieurs conducteurs K21, K22, K23 de commande assignés à la transmission du signal de commande de chaînage SCANENABLE, le dit premier conducteur étant différent d'un circuit d'espionnage à l'autre. Les autres conducteurs arrivant sur chaque circuit d'espionnage sont respectivement un conducteur K4 acheminant le signal de commande TESTENABLE de passage en mode test et un conducteur K5 acheminant le signal de mode SHFT DR. Dans tous les cas, le signal de sortie ETAT1, ETAT2, ETAT3, ..., du ou des circuits d'espionnage 31, 32, 33 est avantageusement acheminé aux cellules configurables 2a, 2w, et 2z et remet à zéro les bascules 22 de ces cellules configurables lorsqu'il adopte son état représentatif d'une tentative d'intrusion. 2888330 15 NOMENCLATURE LOG: circuit de logique combinatoire à 15: cellules logiques du circuit LOG 2a à 2w, 2z: cellules configurables 21, 22: multiplexeur et bascule d'une cellule configurable ou d'une cellule d'état CTAP: circuit de commande tel qu'un contrôleur d'accès K1, K2, K3, K4, K5: conducteurs de commande K21, K22, K23: conducteurs de commande 31, 32, 33: circuits d'espionnage 311: circuit de combinaison 312: cellule de détection d'état CLK: signal d'horloge, ou de propagation de données SCANENABLE: signal de commande de chaînage TESTENABLE: signal de commande de passage en mode de test SHIFT DR: signal de mode du contrôleur SRI, SRO: signaux entrée, sortie du registre à décalage ETAT1, ETAT2, ETAT3: signaux d'état: signaux de sortie des circuits d'espionnage 31, 32, 33, représentatifs d'une absence d'anomalie ou d'une tentative d'intrusion
L'invention concerne un circuit électronique comprenant des cellules configurables (2a, 2w, 2z) pilotées par des signaux de commande pour adopter soit un mode de fonctionnement standard dans lequel elles s'intègrent à un circuit logique (LOG), soit un mode de test dans lequel elles fournissent des informations sur ce circuit logique.Le circuit de l'invention comprend un circuit espion (31) propre à détecter une excitation anormale de certains des conducteurs (K1-K4, K21-K23) sur lesquels transitent les signaux de commande, empêchant ainsi une extraction frauduleuse de données hors des cellules configurables (2a, 2w, 2z). Le circuit espion comprend un circuit de combinaison logique (311) et une cellule de détection d'état (312).
1. Circuit électronique, caractérisé en ce qu'il comprend - une pluralité de cellules logiques (10-15); - une pluralité de cellules configurables (2a, 2w, 2z); - une pluralité de conducteurs de commande (K1-K5, K21- K23) reliés, pour partie d'entre eux au moins, aux cellules configurables (2a, 2w, 2z) et sur lesquels circulent sélectivement des signaux de commande (TEST ENABLE, SCAN ENABLE, CLK) reçus et / ou émis en fonctionnement par un circuit de commande (CTAP) tel qu'un contrôleur d'accès, les cellules configurables (2a, 2w, 2z) adoptant sélectivement, en fonction des signaux de commande, soit un cellules configurables des cellules logiques état fonctionnel dans lequel les sont fonctionnellement reliées à (10 à 15) avec lesquelles elles coopèrent pour former au dans un état chaîné moins un circuit logique, soit dans lequel les cellules configurables sont fonctionnellement connectées en chaîne pour former un registre à décalage; - un circuit d'espionnage (31) relié à un ensemble de plusieurs conducteurs de commande (K21, K4, K5) dont un premier au moins (K21) est assigné à la transmission du signal de commande de chaînage (SCAN_ENABLE) configurant les cellules configurables en registre à décalage, dont un second au moins (K4) est assigné à la transmission du signal de commande de passage en mode de test (TEST ENABLE) qui active le circuit de commande, et dont un troisième au moins (K5) est assigné à la transmission d'un signal (SHIFT_DR) de mode du contrôleur, le circuit d'espionnage comprenant: É un circuit de combinaison, opérant une combinaison logique des signaux reçus sur l'ensemble de conducteurs de commande (K21, K4, K5), et délivrant au moins un signal de sortie (OUT) dans un premier état si le signal (TEST_ENABLE) de commande de passage en mode de test ou le signal de mode du contrôleur est inactif, alors que le signal de commande de chaînage (SCAN ENABLE) est actif, et É une cellule de détection d'état qui produit un signal d'état (ETAT) représentatif de l'état logique du signal de sortie (OUT). 2. Circuit selon la 1, dans lequel la cellule de détection d'état est réalisée selon un schéma similaire au schéma d'une cellule configurable, la cellule de détection d'état comprenant une première entrée et une deuxième entrée sur lesquelles sont appliquées une première donnée et une deuxième donnée de valeurs logiques différentes, une entrée de sélection sur laquelle est appliqué le signal de sortie du circuit de combinaison, et une sortie sur laquelle est produite le signal d'état (ETAT) égal soit à la première donnée soit à la deuxième donnée en fonction de la valeur du signal de sortie (OUT) du circuit de combinaison. 3. Circuit selon la 1 ou 2, comprenant plusieurs circuits d'espionnage, chacun étant relié un à ensemble de plusieurs conducteurs de commande (K21 ou K22 ou K23, K4, K5) dont le premier conducteur au moins (K21 ou K22 ou K23) est choisi parmi un groupe de plusieurs conducteurs (K21, K22, K23) de commande assignés à la transmission du signal de commande de chaînage (SCAN ENABLE), le dit premier conducteur étant différent d'un circuit d'espionnage à l'autre. 4. Circuit selon l'une des 1 à 3, dans lequel le signal de sortie du ou des circuits d'espionnage est acheminé aux cellules configurables et remet à zéro une bascule de ces cellules configurables lorsqu'il est actif.
G,H
G01,G06,H03
G01R,G06K,H03K
G01R 31,G06K 19,H03K 19
G01R 31/317,G06K 19/073,H03K 19/003