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FR2893538
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A1
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BOITE D'ADMISSION D'AIR POUR APPAREIL DE VENTILATION, DE CHAUFFAGE ET/OU DE CLIMATISATION D'UN HABITACLE AUTOMOBILE
| 20,070,525 |
Boîte d'admission d'air pour appareil de ventilation, de chauffage et/ou de climatisation d'un habitacle de véhicule 5 La présente invention concerne une boîte d'admission d'air pour appareil de ventilation, de chauffage et/ou de climatisation d'un habitacle de véhicule. 10 Les boîtes d'admission d'air actuelles montées dans les appareils de ventilation, de chauffage et/ou de climatisation pour habitacle de véhicule automobile sont reliées à des canalisations de flux d'air extérieur et de flux d'air recyclé. Pour répondre à de fortes contraintes et aux sollicitations du dispositif de 15 climatisation, la section de ces canalisations est dimensionnée en conséquences. L'intégration de telles canalisations de sections importantes dans les traverses sous baie augmente notamment la taille de celles-ci en pénalisant la vision basse pour le conducteur du véhicule. Les traverses sous baie sont des 20 organes de structures creuses dans lesquelles sont intégrées plusieurs fonctions, dont la fonction alimentation d'air qui occupent une partie importante de leur section. Dans les véhicules munis d'appareil de climatisation déporté, par exemple sous le plancher, ce conduit est d'une longueur importante et 25 pénalisante pour l'architecture globale du véhicule. L'invention vise à palier ces inconvénients en proposant une boîte d'admission d'air incorporée au bloc climatisation du véhicule et munie d'un volet d'obturation dont l'utilisation et l'agencement permettent de réduire significativement la taille de 30 la canalisation d'alimentation d'air extérieur et la perte de charge globale du circuit d'admission d'air. A cet effet, l'objet de l'invention concerne une boîte d'admission d'air pour un appareil de ventilation, de chauffage et/ou de climatisation d'un habitacle de véhicule, comprenant au moins une canalisation de circulation d'un flux d'air extérieur, une canalisation de circulation d'air recyclé et au moins un volet d'obturation pouvant prendre une première position angulaire extrême dans laquelle il obture une entrée d'air recyclée de section (SR) et une seconde position angulaire extrême dans laquelle il obture une entrée d'air extérieur de section (SE), caractérisée en ce que dans la seconde position angulaire extrême, le volet d'obturation recouvre partiellement la canalisation de circulation d'air recyclé. La présente invention permet d'obtenir une canalisation de circulation de flux d'air extérieur de section réduite en utilisant efficacement le flux d'air recyclé. L'appareil de climatisation est alimenté par un mélange d'air extérieur et d'air recyclé grâce à une utilisation appropriée des deux flux d'alimentation. Ce fonctionnement contribue à l'amélioration des contraintes ergonomiques liées à la diminution de la canalisation d'alimentation d'air extérieur et à l'augmentation de la vision à travers le pare-brise. Par ailleurs, cette invention permet de regagner des performances de climatisation dans un environnement contraint, par exemple un appareil positionné sous le véhicule dont le conduit est très long. La boîte d'admission d'air pour un appareil de ventilation, de chauffage et/ou de climatisation d'un habitacle de véhicule proposée peut présenter les caractéristiques suivantes, individuellement ou en combinaison : - la canalisation de circulation d'air recyclé comporte deux canalisations de section respective (SR5) et (SR6), séparées par une cloison répartissant le flux d'air recyclé en deux flux distincts ; - la cloison est positionnée sensiblement au centre de la canalisation de circulation d'air recyclé, de telle sorte que les sections (SR5) et (SR6) des deux canalisations sont sensiblement égales ; - le volet d'obturation recouvre l'une des deux sections dans la seconde position angulaire extrême, de telle sorte qu'une partie de l'entrée d'air recyclée reste toujours libre ; - la cloison est positionnée de telle sorte que la section (SR5) de la canalisation est supérieure ou égale à la section (SR6) de la canalisation ; La présente invention concerne en outre un appareil de ventilation, de chauffage et/ou de climatisation pour habitacle de véhicule automobile comprenant une telle boîte d'admission d'air. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée d'un mode de réalisation pris à titre d'exemple non limitatif, en liaison avec les dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 est une représentation schématique en section d'un appareil de climatisation muni d'une boite d'admission d'air équipé d'un volet d'obturation dans une première position angulaire extrême ; et - la figure 2 représente de façon identique la figure précédente avec le volet d'obturation dans une deuxième position angulaire extrême. Les figures 1 et 2 représentent, vues en coupe, un appareil de ventilation, de chauffage et/ou de climatisation d'un habitacle de véhicule (non représenté) sur lequel est fixée une boîte d'admission d'air 1. Cette boîte d'admission d'air 1 est typiquement placée en amont d'un groupe moto-ventilateur 1 1, tel qu'un pulseur, propulsant l'air à chauffer ou refroidir en direction de l'habitacle. Le groupe moto-ventilateur 11 et la boîte d'admission d'air 1 sont liés de manière amovible entre eux, par exemple par des clips ou des vis. La boîte d'admission d'air 1 est en outre destinée à orienter les différents flux d'air à l'entrée de l'appareil 8. Un premier flux d'air extérieur arrive dans la boîte 1 par une première canalisation 2 de section SE. L'air extérieur est prélevé par exemple sous le tableau de bord et la canalisation d'alimentation trouve son passage jusqu'à l'appareil de climatisation 8 en occupant le minimum de place. Un second flux d'air recyclé arrive par une seconde canalisation 3 dans la boîte d'admission. Cette seconde canalisation 3 est séparée en deux par une cloison 7 sur toute sa longueur, de telle sorte que la canalisation 3 est répartie en deux nouvelles canalisations 5 et 6. Chacune de ces canalisations 5 et 6 ont des sections respectives SR5 et SR6, et la cloison 7 peut être positionnée de façon à ce que SR5 soit supérieure ou inférieure à SR6. Dans le mode de réalisation représenté sur les figures 1 et 2, les sections SR5 et SR6 des canalisations 5 et 6 sont sensiblement égales. Un volet d'obturation 4 est monté à l'entrée de la boîte d'admission d'air 1 en amont et en face du groupe moto-ventilateur 8. Comme cela est représenté sur les figures 1 et 2, le volet 4, de type clapet ou tambour, comprend un axe de rotation 9 transversal s'étendant sensiblement perpendiculairement au sens de circulation du flux d'air et est relié à une cinématique mécanique non représentée. Dans le présent mode de réalisation, le volet 4 évolue entre une première position angulaire extrême représentée figure 1 et une seconde position angulaire extrême représentée figure 2. Selon la première position angulaire extrême, la canalisation de circulation du flux d'air extérieur 2 est obturée. Cette position correspond à une alimentation de l'appareil de climatisation 8 en air recyclé uniquement, de façon à répondre à la commande réalisée par l'utilisateur. Cette fonction recyclage nécessite la section équivalente complète SR = SR5 + SR6. Lorsque le volet 4 est dans la seconde position angulaire extrême, le volet 4 obture partiellement la canalisation de circulation du flux d'air recyclé 3. Dans le mode de réalisation représenté en figure 2, seule la canalisation 5 est obturée de telle sorte que les canalisations 4 et 6 sont libres et alimentent en continu l'appareil de climatisation 8. Cette caractéristique de l'invention permet de renouveler l'air de l'habitacle grâce à un mélange d'air frais et d'air recyclé en bénéficiant d'une section des canalisations d'alimentation d'air suffisante : SE + SR6. Le besoin en air extérieur de l'appareil de climatisation 8 alimenté par la canalisation 4 est motivé par le renouvellement de l'air de l'habitacle, ce qui permet de diversifier les sources d'air. Un tel fonctionnement de volet d'obturation 4 favorise la réduction de la section de la canalisation de circulation du flux d'air extérieur 4 qui passe dans la traverse inférieure de baie du véhicule. Cela présente l'avantage de réduire la section de cette traverse et d'augmenter la vision au travers de la baie. Dans le cas d'appareils délocalisés en sous caisse, la section du conduit d'admission d'air est réduite, et la boîte d'admission d'air se trouve au plus près de l'appareil de climatisation ce qui améliore le débit d'air en réduisant le bruit du groupe moto-ventilateur
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La présente invention concerne une boîte d'admission d'air (1) pour un appareil de ventilation, de chauffage et/ou de climatisation d'un habitacle de véhicule, comprenant au moins une canalisation de circulation d'un flux d'air extérieur (2), une canalisation de circulation d'air recyclé (3) et au moins un volet d'obturation (4) pouvant prendre une première position angulaire extrême dans laquelle il obture une entrée d'air recyclée de section (SR) et une seconde position angulaire extrême dans laquelle il obture une entrée d'air extérieur de section (SE), caractérisée en ce que dans la seconde position angulaire extrême, le volet d'obturation (4) recouvre partiellement la canalisation de circulation d'air recyclé (3).
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1. Boîte d'admission d'air (1) pour un appareil de ventilation, de chauffage et/ou de climatisation d'un habitacle de véhicule, comprenant au moins une canalisation de circulation d'un flux d'air extérieur (2), une canalisation de circulation d'air recyclé (3) et au moins un volet d'obturation (4) pouvant prendre une première position angulaire extrême dans laquelle il obture une entrée d'air recyclée de section (SR) et une seconde position angulaire extrême dans laquelle il obture une entrée d'air extérieur de section (SE), caractérisée en ce que dans la seconde position angulaire extrême, le volet d'obturation (4) recouvre partiellement la canalisation de circulation d'air recyclé (3). 2. Boîte d'admission d'air (1) selon la 1, caractérisée en ce que la canalisation de circulation d'air recyclé (3) comporte deux canalisations (5, 6) de section respective (SR5, SR6), séparées par une cloison (7) répartissant le flux d'air recyclé en deux flux distincts. 3. Boîte d'admission d'air (1) selon la 2, caractérisée en ce que la cloison (7) est positionnée sensiblement au centre de la canalisation de circulation d'air recyclé (3), de telle sorte que les sections (SR5, SR6) des deux canalisations (5, 6) sont sensiblement égales. 4. Boîte d'admission d'air (1) selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que le voletd'obturation (4) recouvre l'une des deux sections (5, 6) dans la seconde position angulaire extrême, de telle sorte qu'une partie de l'entrée d'air recyclée reste toujours libre. 5. Boîte d'admission d'air (1) selon l'une des 2 à 4, caractérisée en ce que la cloison (7) est positionnée de telle sorte que la section (SR5) de la canalisation (5) est supérieure ou égale à la section (SR6) de la canalisation (6). 6. Appareil de ventilation, de chauffage et/ou de climatisation pour habitacle de véhicule automobile comprenant une boîte d'admission d'air (1) selon l'une quelconque des précédentes. 20
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B
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B60
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B60H
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B60H 1
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B60H 1/00
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FR2891304
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A1
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SYSTEME ET PROCEDE DE REGENERATION D'UN FILTRE A PARTICULES CATALYTIQUE SITUE DANS LA LIGNE D'ECHAPPEMENT D'UN MOTEUR DIESEL
| 20,070,330 |
La présente invention concerne un système et un procédé de régénération d'un filtre à particules catalytique situé dans la ligne d'échappement d'un moteur diesel. Un filtre à particules catalytique capture des particules de suies émises par le moteur. Pour éviter un colmatage du filtre, des phases périodiques de régénération permettant de brûler les particules piégées. Les particules piégées sont brûlées par élévation de la température des gaz d'échappement. Il existe des systèmes de régénération de filtre à particules catalytique par injection de carburant à l'échappement, par exemple tel que décrit dans la demande FR 2 796 985 (RENAULT) et la demande de brevet français déposée sous le numéro 04 53 187 (RENAULT). L'injection de carburant est effectuée par un injecteur situé dans la ligne d'échappement d'un moteur diesel, en amont du filtre à particules catalytique. De tels systèmes de régénération d'un filtre à particules catalytique posent de nouveaux risques en cas de défaillance. Cependant ces documents ne divulguent pas de surveillance de l'injecteur situé dans la ligne d'échappement. Un but de l'invention est de surveiller le bon fonctionnement de l'injecteur disposé dans la ligne d'échappement du véhicule. Ainsi, selon un aspect de l'invention, il est proposé un système de régénération d'un filtre à particules catalytique situé dans la ligne d'échappement d'un moteur diesel. Le système comprend une unité de commande électronique, un injecteur de carburant commandé disposé en amont du filtre à particules catalytique et alimenté en carburant par une pompe commandée, ainsi qu'un capteur de mesure de la pression d'alimentation en carburant dudit injecteur. Le système comprend, en outre, des moyens de détection d'un blocage en position ouverte dudit injecteur à partir de la pression d'alimentation en carburant dudit injecteur. En d'autres termes, les moyens de détection détectent un défaut de fonctionnement de l'injecteur lorsqu'il doit se fermer, et qu'il reste bloqué ouvert. Il est alors possible de détecter une défaillance de fonctionnement d'un tel système de régénération d'un filtre à particules catalytique et ainsi de pouvoir éviter des défaillances d'un tel système. L'invention permet d'améliorer la sécurité des occupants du véhicule par la détection d'une défaillance de l'injecteur disposé en amont du filtre à particules catalytique. Dans un mode de réalisation préféré, lesdits moyens de détection comprennent des moyens de détermination de délai pour déterminer un délai de chute de la pression d'alimentation en carburant dudit injecteur d'une pression prédéterminée supérieure à une pression prédéterminée inférieure. Il est possible de détecter un blocage en position ouverte de l'injecteur à partir du délai nécessaire à la chute de pression prédéterminée, lorsque la pompe d'alimentation est désactivée. Avantageusement, lesdits moyens de détection comprennent des moyens de comparaison de délai pour comparer ledit délai de chute et un délai de chute prédéterminé. En outre, lesdits moyens de détection sont adaptés pour détecter un blocage en position ouverte dudit injecteur lorsque ledit délai de chute est inférieur audit délai de chute prédéterminé. Avantageusement, lesdits moyens de détection comprennent des moyens de comparaison de pression pour comparer la pression d'alimentation en carburant dudit injecteur et une pression d'erreur prédéterminée, inférieure à ladite pression prédéterminée inférieure. Dans un mode de réalisation préféré, lesdits moyens de détection sont adaptés pour détecter un blocage en position ouverte dudit injecteur lorsque ladite pression d'alimentation en carburant dudit injecteur est inférieure à ladite pression d'erreur prédéterminée. En outre, le système peut comprendre des moyens de désactivation pour désactiver lesdits moyens de détection lorsqu'un défaut de fonctionnement électrique dudit capteur de mesure de la pression d'alimentation en carburant dudit injecteur est détecté, lorsqu'un défaut de fonctionnement électrique dudit injecteur est détecté, lorsqu'un défaut de fonctionnement électrique de ladite pompe est détectée, ou lorsque ladite pompe est désactivée. En d'autres termes, les moyens de détection détectent un défaut de fonctionnement de l'injecteur lorsqu'il doit se fermer, et qu'il reste bloqué ouvert. Il est alors possible de détecter une défaillance de fonctionnement d'un tel système de régénération d'un filtre à particules catalytique et ainsi de pouvoir éviter des défaillances d'un tel système. La sécurité des occupants du véhicule est ainsi améliorée. Avantageusement, lesdits moyens de détection sont adaptés pour stopper toute phase de régénération du filtre à particules catalytique lorsque lesdits moyens de détection détectent un blocage en position ouverte dudit injecteur. Les risques d'accident par injection de carburant à des températures trop élevées sont ainsi diminués. Selon un autre aspect de l'invention, il est également proposé un procédé de régénération d'un filtre à particules catalytique situé dans la ligne d'échappement d'un moteur diesel, caractérisé par le fait qu'on détecte un blocage en position ouverte dudit injecteur, à partir de la pression d'alimentation en carburant d'un injecteur de carburant commandé disposé en amont du filtre à particules catalytique et alimenté en carburant par une pompe. D'autres buts, caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à [a lecture de la description suivante, de quelques exemples nullement limitatifs, et faite en référence aux dessins annexés, sur lesquels: - la figure 1 est un schéma synoptique d'un premier mode de réalisation d'un système selon un aspect de l'invention; - la figure 2 est schéma synoptique d'un deuxième mode de réalisation d'un système selon un aspect de l'invention; et - la figure 3 est un schéma synoptique illustrant l'état d'activation de la pompe, l'état de l'injecteur, et la pression d'alimentation en carburant de l'injecteur en fonctionnement normal et lors d'un blocage en position ouverte de l'injecteur. Sur la figurel, la ligne d'échappement 1 d'un véhicule automobile équipé d'un moteur diesel, comprend un dispositif catalytique 2 d'oxydation des hydrocarbures et du monoxyde de carbone. La ligne d'échappement comprend également un filtre à particules catalytique 3, comprenant un catalyseur d'oxydation 4 et un filtre à particules 5. Un injecteur 6 pulvérise du carburant en amont du catalyseur d'oxydation 4. Le catalyseur d'oxydation 4 est sollicité périodiquement pendant les phases de régénération du filtre à particules 5 pour créer de la chaleur permettant la régénération du filtre à particules 5. L'injection de carburant par l'injecteur 6 permet de réchauffer les gaz d'échappement. L'injecteur 6 est alimenté en carburant par l'intermédiaire d'un conduit 7 reliant l'injecteur 6 à un réservoir de carburant 8. Une pompe à carburant 9 permet de fournir du carburant sous pression à l'injecteur 6 par le conduit 7. Le conduit d'alimentation en carburant 7 est équipé d'un capteur 10 de mesure de la pression d'alimentation P en carburant de l'injecteur 6. L'injecteur 6, le capteur 10 et la pompe 9 sont respectivement connectés à une unité de commande électronique 11 par des connexions 12, 13 et 14. L'unité de commande électronique 11 comprend un module de détection 15 d'un blocage en position ouverte de l'injecteur 6, à partir de la pression d'alimentation P en carburant de l'injecteur 6 mesurée par le capteur de pression 10. Le module de détection 15 comprend un module de détermination de délai 16 pour déterminer un délai At de chute de la pression d'alimentation P en carburant de l'injecteur 6 d'une pression prédéterminée supérieure P2 à une pression prédéterminée inférieure PI. La pression prédéterminée inférieure Pi est inférieure à la pression prédéterminée supérieure P2 (figure 3). Le module de détection 15 comprend des moyens de comparaison de délai 17 pour comparer ledit délai At de chute et un délai de chute prédéterminé Atok. Le module de détection 15 détecte un blocage en position ouverte dudit injecteur 6 lorsque ledit délai At de chute est inférieur audit délai de chute prédéterminé Atok. En effet une telle chute de pression plus rapide que celle d'un fonctionnement normal indique la présence d'un tel blocage en position d'ouverture de l'injecteur (figure 3). En outre, le système comprend un module de désactivation 18 pour désactiver le module de détection 15 lorsqu'un défaut de fonctionnement électrique du capteur 10 de mesure de la pression d'alimentation P en carburant de l'injecteur 6 est détecté, lorsqu'un défaut de fonctionnement électrique de l'injecteur 6 est détecté, lorsqu'un défaut de fonctionnement électrique de la pompe 9 est détectée, ou lorsque la pompe 9 est désactivée. En effet, lorsque de tels événements sont détectés, le diagnostic de fonctionnement de l'injecteur est peu fiable. En outre. les moyens de détection 15 stoppent toute phase de régénération du filtre à particules catalytique 3 lorsqu'ils détectent un blocage en position ouverte dudit injecteur 6. La figure 2 représente un système similaire à celui de la figure 1, privé des modules 16 et 17 de détermination de délai et de comparaison de délai. Le système comprend, en outre, un module de comparaison de pression 19 pour comparer la pression d'alimentation P en carburant dudit injecteur 6 avec une pression d'erreur prédéterminée Pnok, inférieure à la pression prédéterminée inférieure PI (figure 3). Les moyens de détection 15 détectent un blocage en position ouverte de l'injecteur 6 lorsque la pression d'alimentation P en carburant de l'injecteur 6 est inférieure à la pression d'erreur prédéterminée Pnok (figure 3). Bien entendu, le système pourrait comprendre les deux modes de détection de blocage de l'injecteur 6 à l'état ouvert décrit précédemment. La figure 3 est un schéma de principe de l'évolution de la pression d'alimentation P en carburant de l'injecteur 6 en fonction de l'activation et de la désactivation de la pompe 9 d'alimentation en carburant de l'injecteur 6. L'état de l'injecteur, ouvert ou fermé, est également représenté. A un instant tI, on commande l'activation de la pompe 9. Instantanément, la pression d'alimentation P en carburant de l'injecteur 6 passe de la valeur PI à la valeur P2, et l'injecteur 6 passe d'un état fermé 0 à un état ouvert 1. La pression d'alimentation P en carburant de l'injecteur 6 est mesurée par le capteur 10 de mesure de la pression P en carburant dans le conduit 7. Par exemple, la valeur PI est de l'ordre de 3 bars, la valeur P2 de l'ordre de 5,5 bars, et la valeur de P ok comprise entre 1 et 2 bars. La pression d'alimentation P en carburant de l'injecteur 6 reste stable à la valeur P2, jusqu'à un instant t2 auquel on commande une désactivation de la pompe à carburant 9. Lors d'un fonctionnement correct de l'injecteur 6, la pression d'alimentation P en carburant de l'injecteur 6 décroît pendant une durée Atok jusqu'à atteindre la valeur PI. La portion de courbe en pointillés illustre un blocage de l'injecteur 6 dans l'état ouvert. La pression P d'alimentation en carburant de l'injecteur 6 décroît de la valeur P2 à la valeur Pnok et se stabilise à cette valeur. Elle passe alors par la valeur PI à un instant t2+ At ok, avec Atnok inférieur à Atok. La présente invention permet de détecter un blocage en position d'ouverture d'un injecteur disposé en amont d'un filtre à particules catalytique, et ainsi d'améliorer le contrôle du fonctionnement des phases de régénération du filtre. r
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Le système de régénération d'un filtre à particules catalytique (3) situé dans la ligne d'échappement (1) d'un moteur diesel, comprend une unité de commande électronique (11), un injecteur (6) de carburant commandé disposé en amont du filtre à particules catalytique (3) et alimenté en carburant par une pompe commandée (9), ainsi qu'un capteur de mesure (10) de la pression d'alimentation (P) en carburant dudit injecteur (6). Le système comprend des moyens de détection (15) d'un blocage en position ouverte dudit injecteur (6) à partir de la pression d'alimentation (P) en carburant dudit injecteur (6).
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1. Système de régénération d'un filtre à particules catalytique (3) situé dans la ligne d'échappement (1) d'un moteur diesel, comprenant une unité de commande électronique (11), un injecteur de carburant commandé (6) disposé en amont du filtre à particules catalytique (3) et alimenté en carburant par une pompe commandée (9), et un capteur (10) de mesure de la pression d'alimentation (P) en carburant dudit injecteur (6), caractérisé par le fait qu'il comprend des moyens de détection (15) d'un blocage en position ouverte dudit injecteur (6) à partir de la pression d'alimentation (P) en carburant dudit injecteur (6). 2. Système selon la 1, dans lequel lesdits moyens de détection (15) comprennent des moyens de détermination de délai (16) pour déterminer un délai (At) de chute de la pression d'alimentation (P) en carburant dudit injecteur (6) d'une pression prédéterminée supérieure (P2) à une pression prédéterminée inférieure (P1). 3. Système selon la 2, dans lequel lesdits moyens de détection (15) comprennent des moyens de comparaison de délai (17) pour comparer ledit délai (At) de chute et un délai de chute prédéterminé (Atok). 4. Système selon la 3, dans lequel lesdits moyens de détection (15) sont adaptés pour détecter un blocage en position ouverte dudit injecteur (6) lorsque ledit délai (At) de chute est inférieur audit délai de chute prédéterminé (Atok). 5. Système selon l'une quelconque des 2 à 4, dans lequel lesdits moyens de détection (15) comprennent des moyens de comparaison de pression (19) pour comparer la pression d'alimentation (P) en carburant dudit injecteur (6) et une pression d'erreur prédéterminée (P ok), inférieure à ladite pression prédéterminée inférieure (Pi). 6. Système selon la 5, dans lequel lesdits moyens de détection (15) sont adaptés pour détecter un blocage en position ouverte dudit injecteur (6) lorsque ladite pression d'alimentation (P) en carburant dudit injecteur (6) est inférieure à ladite pression d'erreur prédéterminée (Pnok). 7. Système selon l'une quelconque des précédentes, comprenant, en outre, des moyens de désactivation (18) pour désactiver lesdits moyens de détection (15) lorsqu'un défaut de fonctionnement électrique dudit capteur (10) de mesure de la pression d'alimentation (P) en carburant dudit injecteur (6) est détecté, lorsqu'un défaut de fonctionnement électrique dudit injecteur (6) est détecté, lorsqu'un défaut de fonctionnement électrique de ladite pompe (9) est détectée, ou lorsque ladite pompe (9) est désactivée. 8. Système selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel lesdits moyens de détection (15) sont adaptés pour stopper toute phase de régénération du filtre à particules catalytique (3) lorsque lesdits moyens de détection (15) détectent un blocage en position ouverte dudit injecteur (6). 9. Procédé de régénération d'un filtre à particules catalytique (3) situé dans la ligne d'échappement (1) d'un moteur diesel, caractérisé par le fait qu'on détecte un blocage en position ouverte dudit injecteur (6), à partir de la pression d'alimentation (P) en carburant d'un injecteur (6) de carburant commandé disposé en amont du filtre à particules catalytique (3) et alimenté en carburant par une pompe (9).
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F
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F01
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F01N
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F01N 3,F01N 11
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F01N 3/025,F01N 3/035,F01N 11/00
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FR2894427
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A1
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CONTROLEUR D'ECLAIRAGE POUR UN DISPOSITIF D'ECLAIRAGE POUR VEHICULE
| 20,070,608 |
La présente invention concerne un contrôleur d'éclairage pour un dispositif d'éclairage pour un véhicule et plus particulièrement, un contrôleur d'éclairage pour un dispositif d'éclairage pour un véhicule construit de telle sorte à contrôler l'opération d'éclairage d'une source de lumière à semi-conducteur. On connaît, en tant que dispositif d'éclairage pour un véhicule, des dispositifs d'éclairage utilisant des éléments électroluminescents à semi-conducteur tels qu'une LED (diode électroluminescente) en tant que source de lumière. Sur un tel dispositif d'éclairage pour un véhicule, est monté un circuit de contrôle d'éclairage pour contrôler l'opération d'éclairage de la LED. On a proposé par exemple, en tant que circuit de contrôle d'éclairage, un circuit de contrôle d'éclairage dans lequel la tension de la batterie du véhicule est rehaussée et la tension rehaussée est appliquée aux LED pour commander la source de lumière comportant une pluralité de LED connectées en série (voir le JP-A-2004-51014). On utilise, en tant que LED du dispositif d'éclairage pour un véhicule de ce type, une LED en une seule puce comportant un boîtier dans lequel est reçue une puce, ou une LED à plusieurs puces comportant un boîtier dans lequel sont reçues une pluralité de puces. Lorsqu'on détecte une anomalie due à la défaillance d'une LED, par exemple un court-circuit ou une déconnexion de la LED, on utilise un procédé de détection de la tension directe Vf de la LED. Dans ce cas, lorsqu'on détecte l'anomalie de la source de lumière dans laquelle sont connectées une pluralité de LED en une seule puce, on peut améliorer la précision de détection de l'anomalie en détectant les tensions directes Vf de chacune des LED plutôt qu'en détectant la tension directe Vf de toutes les LED (tension directe totale Vf) connectées en série. Toutefois, lorsqu'on détecte l'anomalie de la LED à plusieurs puces, il est difficile de détecter les tensions directes Vf de chacune des puces contenues dans le boîtier. Dans la LED à plusieurs puces dans laquelle les quatre puces sont connectées en série, il existe une limitation à la détection de la tension directe totale Vf des quatre puces de LED. En outre, si l'on considère la variation des tensions directe Vf, il est difficile de détecter précisément l'anomalie. Dans le cas par exemple, de la LED à plusieurs puces dans laquelle les quatre puces sont connectées en série, si la variation de la tension directe par puce est de 3 à 4 V, la variation de la tension directe Vf du boîtier de LED pendant une durée normale est de 12 V à 16 V. Lorsqu'une puce de la LED à plusieurs puces dont la variation de la tension directe Vf est de 16 V présente une défaillance due à un court-circuit, la tension directe Vf totale est de 12 V. Toutefois, cette valeur est située dans la plage de variation et ainsi, on ne peut pas distinguer la LED à plusieurs puces d'une LED à plusieurs puces normale. En conséquence, il est impossible dans ce cas de détecter qu'une puce est court-circuitée. Toutefois, dans ce cas, lorsque les LED à plusieurs puces sont classées et rangées au préalable en fonction de la tension directe Vf, puisque la variation de la tension directe Vf par rang diminue, on peut détecter l'anomalie. En conséquence, pour satisfaire le classement ou le rangement de la tension directe Vf, le nombre de types de circuits de détection d'anomalie est accru et le nombre de processus de gestion et de mise au point est accru, provoquant un accroissement du coût. En outre, lorsque la LED présente une défaillance, la tension directe Vf de la puce de la LED ne devient pas obligatoirement égale à 0 V et on peut abaisser progressivement la tension directe Vf. Par exemple, dans le cas où la tension d'alimentation appliquée à un circuit de contrôle d'éclairage varie brutalement, un phénomène de bruit peut être généré dans le chemin de sortie pour connecter le circuit de contrôle d'éclairage à la LED, fournissant un courant d'emballement à la LED et générant une concentration de courant sur la LED ; une détérioration progressive de la LED peut se produire en raison d'un changement environnemental tel qu'une variation de température ; ou une combinaison de ceux-ci peut se produire. Lorsqu'on diminue progressivement la tension directe Vf jusqu'à 30 conduire à la défaillance de la LED, il est inutile de considérer la variation de la tension directe Vf pour détecter précisément l'anomalie de la LED dans le sens du court-circuit (fuite). En ce qui concerne la variation de la tension directe Vf, on donne comme exemple la différence de masse de la LED , les caractéristiques en température de la tension directe Vf 35 et les caractéristiques V-I . Ainsi, lorsque l'anomalie de la LED dans le sens du court-circuit (fuite) est détectée précisément, on peut utiliser plusieurs procédés. Par exemple, dans un procédé, lorsqu'un courant prescrit est fourni à une lampe électrique, on détecte la tension aux deux bornes de la lampe électrique et on compare la tension détectée à une tension mémorisée au préalable pour détecter l'anomalie de la lampe électrique (voir le brevet JP-A-2-15597). Dans d'autres procédés, on enregistre au préalable dans une mémoire non volatile la tension de lampe lorsqu'une lampe est stable ou la vitesse d'accroissement de la tension de la lampe au cours du temps initial de démarrage de la lampe, en tant que vitesse initiale d'accroissement de la tension de la lampe, on compare ensuite la tension de la lampe détectée durant l'allumage de la lampe à une tension de lampe initiale ou on compare la vitesse d'accroissement de la tension de la lampe durant l'allumage de la lampe à la vitesse d'accroissement initiale de la tension de la lampe pour détecter la durée de vie de la lampe (voir le brevet JP-A-10-302976). Si la tension directe Vf est mémorisée au préalable, on compare la tension directe mémorisée Vf à la tension directe détectée Vf, de façon à pouvoir annuler la plus grande << différence de masse de la LED due à une variation de la tension directe Vf. En outre, lorsque le courant fourni à la LED est fixe, on peut ignorer la variation de la tension directe Vf due aux caractéristiques V-1 (tension intensité) . Dans le procédé pour comparer simplement la tension directe mémorisée précédemment Vf à la tension directe détectée Vf, lorsqu'on considère une défaillance due à un changement de la température ambiante (l'environnement), si la tension directe Vf diminue brutalement ou diminue progressivement, il est difficile de détecter précisément l'anomalie de la LED. En particulier, dans le cas de la LED à plusieurs puces comportant quatre puces connectées en série, l'avance de temps d'une défaillance est différente entre le moment où une seule puce présente une défaillance et le moment où les quatre puces sont défaillantes. Ainsi, il est difficile de détecter l'anomalie de la LED à plusieurs puces. Dans un ou plusieurs modes de réalisation, un contrôleur d'éclairage pour un dispositif d'éclairage pour un véhicule comprend : une unité de contrôle de fourniture de courant pour recevoir une alimentation d'énergie électrique provenant d'une source d'alimentation et contrôler la fourniture de courant à une seule ou à une pluralité de sources d'éclairage à semi-conducteur ; une unité de détection de tension directe pour détecter la tension directe de la source de lumière à semiconducteur ; une unité de mémorisation de valeur initiale pour mémoriser en tant que valeur initiale la valeur détectée parmi les valeurs détectées de l'unité de détection de tension directe, qui est obtenue lorsque la source de lumière à semi-conducteur est allumée initialement ; une unité de mémorisation de valeur mise à jour pour mémoriser la dernière valeur détectée parmi les valeurs détectées de l'unité de détection de tension directe en tant que valeur mise à jour ; une première unité de décision pour comparer une première valeur de décision d'anomalie déterminée d'après la valeur initiale à la valeur détectée de l'unité de détection de tension directe pour décider si l'anomalie dépendant de la variation de la tension directe de la source de lumière à semi-conducteur est présente ou non ; et une seconde unité de décision pour déterminer une seconde valeur de décision d'anomalie ayant une condition différente de celle de la première valeur de décision d'anomalie en fonction de la valeur mise à jour mémorisée dans l'unité de mémorisation de valeur mise à jour et comparer la seconde valeur de décision d'anomalie déterminée à la valeur détectée de l'unité de détection de tension directe pour décider si l'anomalie dépendant de la variation de la tension directe de la source de lumière à semi-conducteur est présente ou non. Lorsque la seule ou la pluralité de sources de lumière à semi-conducteur sont allumées, la tension directe de la seule ou de la pluralité de sources de lumière à semi-conducteur est détectée. Durant ce processus, la valeur détectée obtenue lorsque la seule ou la pluralité de sources de lumière à semi-conducteur sont allumées initialement est mémorisée en tant que valeur initiale et la dernière valeur détectée parmi les valeurs détectées qui suivent est mémorisée en tant que valeur mise à jour. La première valeur de décision d'anomalie est déterminée d'après la valeur initiale mémorisée. La valeur détectée de la tension directe est comparée à la première valeur de décision d'anomalie déterminée pour décider si l'anomalie due à la variation de la tension directe de la source de lumière à semi-conducteur est présente ou non. La seconde valeur de décision d'anomalie ayant la condition différente de celle de la première valeur de décision d'anomalie est déterminée en fonction de la valeur mise à jour mémorisée. La valeur détectée de la tension directe est comparée à la seconde valeur de décision d'anomalie déterminée pour décider si l'anomalie due à la variation de la tension directe de la source de lumière à semi-conducteur est présente ou non. En conséquence, même lorsqu'on diminue progressivement ou qu'on diminue brutalement la tension directe de la source de lumière à semi-conducteur en raison de la modification de l'environnement de la seule ou de la pluralité de sources de lumière à semi-conducteur, par exemple, la variation de température, on décide si la valeur détectée de la tension directe s'écarte de la première valeur de décision d'anomalie ou de la seconde valeur de décision d'anomalie, de telle sorte que l'anomalie due à la variation de la tension directe de la seule ou de la pluralité de sources de lumière à semi-conducteur peut être détectée avec une haute précision. Dans ce cas, lorsque la première valeur de décision d'anomalie est déterminée de manière moins précise que la seconde valeur de décision d'anomalie, on peut décider que la tension directe diminue graduellement progressivement en fonction de la première valeur de décision d'anomalie et que la tension directe diminue brutalement en fonction de la seconde valeur de décision d'anomalie. Dans un ou plusieurs modes de réalisation, un contrôleur d'éclairage pour un dispositif d'éclairage pour un véhicule comprend : une unité de contrôle de fourniture de courant pour recevoir une alimentation d'énergie électrique provenant d'une source d'alimentation et contrôler la fourniture de courant à une pluralité de sources de lumière à semi-conducteur ; une unité de détection de tension directe pour détecter respectivement les tensions directes des sources de lumière à semi-conducteur ; une unité de calcul de valeur relative pour calculer les valeurs relatives des sources de lumière à semi-conducteur d'après les valeurs détectées de l'unité de détection de tension directe ; une unité de mémorisation de valeur relative pour mémoriser une valeur relative initiale calculée en tant que valeur initiale lors de l'allumage initial de la source de lumière à semi-conducteur, parmi les valeurs relatives calculées par l'unité de calcul de valeur relative ou une valeur relative mise à jour, mise à jour en tant que dernière valeur relative des valeurs relatives calculées par l'unité de calcul de valeur relative ; et une unité de décision pour comparer les valeurs relatives calculées par l'unité de calcul de valeur relative à la valeur relative initiale ou à la valeur relative mise à jour mémorisée dans l'unité de mémorisation de valeur relative pour décider si une anomalie dépendant de la variation de la tension directe des sources de lumière à semi-conducteur est présente ou non. Lorsque la pluralité de sources de lumière à semi-conducteur sont allumées, les tensions directes des sources de lumière à semi-conducteur sont respectivement détectées. Les valeurs relatives des sources de lumière à semi-conducteur sont calculées d'après les valeurs détectées. La valeur initiale calculée par l'allumage initial des sources de lumière à semi-conducteur, parmi les valeurs relatives calculées, est mémorisée en tant que valeur relative initiale ou la dernière valeur relative des valeurs relatives calculées est mémorisée en tant que valeur relative mise à jour. La valeur relative calculée en allumant chacune des sources de lumière à semi-conducteur est comparée à la valeur relative initiale mémorisée ou à la valeur relative mise à jour pour décider si l'anomalie due à la variation de la tension directe de chacune des sources de lumière à semi-conducteur est présente ou non. En conséquence, même lorsqu'on fait diminuer progressivement ou qu'on fait diminuer brutalement la tension directe Vf des sources de lumière à semi-conducteur en raison de la variation de l'environnement des sources de lumière à semi-conducteur, par exemple, la variation de température, on peut détecter avec une haute précision l'anomalie due à la variation de la tension directe des sources de lumière à semi-conducteur. En outre, en tant que tensions directes des sources de lumière à semi-conducteur, on calcule les valeurs relatives des sources de lumière à semi-conducteur et on compare les valeurs relatives calculées à la valeur relative initiale mémorisée ou à la valeur relative mise à jour. En conséquence, même lorsque la tension directe Vf varie en raison de la variation de température, le fait que l'anomalie due à la variation de la tension directe des sources de lumière à semi-conducteur soit présente ou non peut être détecté précisément sans tenir compte de la variation de la tension directe Vf en raison de la variation de température. Dans un ou plusieurs modes de réalisation, dans un contrôleur 35 d'éclairage pour un dispositif d'éclairage pour un véhicule, l'unité de mémorisation de valeur initiale mémorise en tant que valeur initiale la valeur détectée parmi les valeurs détectées de l'unité de détection de tension directe lorsqu'un premier temps d'établissement s'est écoulé après avoir allumé initialement la source de lumière à semi-conducteur et la première et la seconde unité de décision décident si l'anomalie est présente ou non lorsqu'un second temps d'établissement s'est écoulé après avoir allumé la source de lumière à semi-conducteur. La valeur détectée obtenue lorsque le premier temps d'établissement s'est écoulé après avoir allumé initialement la source de lumière à semi-conducteur est mémorisée en tant que valeur initiale. On décide de la présence ou de l'absence de l'anomalie lorsque le second temps d'établissement s'est écoulé après avoir allumé la source de lumière à semi-conducteur. En conséquence, le premier temps d'établissement et le second temps d'établissement sont fixés de manière à correspondre au moment où la source de lumière à semi-conducteur est dans un état stable, considérant la température après que la source de lumière à semi-conducteur est allumée. Ainsi, on peut éviter la dégradation de la précision de la détection due à la variation de la température de la source de lumière à semi-conducteur. Dans un ou plusieurs modes de réalisation, dans un contrôleur d'éclairage pour un dispositif d'éclairage pour un véhicule, l'unité de calcul de valeur relative calcule la valeur relative initiale lorsqu'un premier temps d'établissement s'est écoulé après avoir respectivement allumé initialement les sources de lumière à semi-conducteur et l'unité de décision décident si l'anomalie est présente ou non lorsqu'un second temps d'établissement s'est écoulé après avoir respectivement allumé les sources de lumière à semi-conducteur. La valeur relative initiale est calculée lorsque le premier temps d'établissement s'est écoulé après avoir respectivement allumé initialement les sources de lumière à semi-conducteur. On décide de la présence ou de l'absence de l'anomalie lorsque le second temps d'établissement s'est écoulé après avoir respectivement allumé les sources de lumière à semi-conducteur. En conséquence, le premier temps d'établissement et le second temps d'établissement sont fixés de manière à correspondre au temps où les sources de lumière à semi-conducteur sont respectivement dans un état stable, considérant la température après avoir allumé les sources de lumière à semi-conducteur. Ainsi, on peut éviter la dégradation de la précision de la détection due à la variation de la température des sources de lumière à semi-conducteur. Dans un ou plusieurs modes de réalisation, un contrôleur d'éclairage pour un dispositif d'éclairage pour un véhicule comprend en outre : une unité de détection de température pour détecter la température ambiante de la source de lumière à semi-conducteur ; et une unité de correction pour corriger la valeur détectée de l'unité de détection de tension directe en fonction de la température détectée de l'unité de détection de température pour fixer la valeur détectée corrigée à une valeur détectée vraie. On détecte la température ambiante des sources de lumière à semi-conducteur, la valeur détectée de la tension directe est corrigée et la valeur détectée corrigée est fixée à une valeur détectée vraie. En conséquence, même lorsque la température ambiante des sources de lumière à semi-conducteur est modifiée, la valeur détectée de la tension directe est corrigée en fonction de la température ambiante. Ainsi, même lorsque la température ambiante des sources de lumière à semi-conducteur est modifiée, on peut détecter l'anomalie avec une haute précision. Dans un ou plusieurs modes de réalisation, dans un contrôleur d'éclairage pour un dispositif d'éclairage pour un véhicule, lorsque l'unité de contrôle de fourniture de courant effectue un contrôle s'écartant d'une condition de contrôle prescrite, la première unité de décision ou la seconde unité de décision interrompt l'opération de décision ou assouplit la condition de la valeur de décision de la première anomalie ou de la valeur de décision de la seconde anomalie. Lorsque l'unité de contrôle de fourniture de courant effectue un contrôle s'écartant d'une condition de contrôle prescrite, la première unité de décision ou la seconde unité de décision interrompt l'opération de décision pour décider si l'anomalie est présente ou non ou assouplit la condition de la valeur de décision de la première anomalie ou de la valeur de décision de la seconde anomalie, de telle sorte à pouvoir à éviter une décision fausse. Dans un ou plusieurs modes de réalisation, dans un contrôleur 35 d'éclairage pour un dispositif d'éclairage pour un véhicule, lorsque l'unité de contrôle de fourniture de courant effectue un contrôle s'écartant d'une condition de contrôle prescrite, l'unité de décision interrompt l'opération de décision. Lorsque l'unité de contrôle de fourniture de courant effectue un contrôle s'écartant d'une condition de contrôle prescrite, l'unité de décision interrompt une opération de décision pour décider si l'anomalie est présente ou non, de telle sorte à pouvoir éviter une décision fausse. Dans un ou plusieurs modes de réalisation, un contrôleur d'éclairage pour un dispositif d'éclairage pour un véhicule comprend en outre : une unité de prédiction de température pour prédire la température de la source de lumière à semi-conducteur sur la base de la valeur détectée de l'unité de détection de tension directe et l'unité de contrôle de fourniture de courant contrôle le courant vers la source de lumière à semi-conducteur en fonction du résultat prédit de l'unité de prédiction de température. La température de la source de lumière à semi-conducteur est prédite en se basant sur la valeur détectée de la tension directe de la source de lumière à semi-conducteur et le courant de la source de lumière à semi-conducteur est contrôlé en fonction du résultat prédit. En conséquence, seule la tension directe de la source de lumière à semi-conducteur est détectée, de telle sorte que le courant dans la source de lumière à semi-conducteur peut être contrôlé pour satisfaire la variation de température de la source de lumière à semi-conducteur sans détecter la température de la source de lumière à semi-conducteur. Comme cela apparaît après la description ci-dessus, selon le contrôleur d'éclairage pour un dispositif d'éclairage pour un véhicule d'un ou plusieurs modes de réalisation, l'anomalie due à la diminution de la tension directe d'une seule ou d'une pluralité de sources de lumière à semi-conducteur peut être détectée avec une haute précision. Selon le contrôleur d'éclairage pour un dispositif d'éclairage pour un véhicule d'un ou plusieurs modes de réalisation, l'anomalie due à la diminution de la tension directe des sources de lumière à semi-conducteur peut être détectée avec une haute précision. Selon un ou plusieurs modes de réalisation, on peut éviter la diminution de la précision de la détection en fonction de la variation de la 35 température de la source de lumière à semi-conducteur. Selon un ou plusieurs modes de réalisation, même lorsqu'on fait varier la température ambiante de la source de lumière à semi-conducteur, on peut détecter l'anomalie avec une haute précision. Selon un ou plusieurs modes de réalisation, on peut empêcher une décision fausse. Selon un ou plusieurs modes de réalisation, on peut contrôler le courant vers la source de lumière à semi-conducteur pour répondre à la variation de la température de la source de lumière à semi-conducteur sans détecter la température de la source de lumière à semi-conducteur en détectant seulement la tension directe de la source de lumière à semi-conducteur. Des modes de réalisation de la présente invention peuvent inclure un ou plusieurs des aspects et avantages ci-dessus. D'autres aspects et avantages de l'invention apparaîtront d'après la description qui 15 suit et les revendications annexées. La figure 1 est un schéma de circuit par blocs d'un contrôleur d'éclairage pour un dispositif d'éclairage pour un véhicule représentant un mode de réalisation de la présente invention. La figure 2 est un schéma par blocs d'un circuit de source 20 d'alimentation de contrôle. La figure 3 est un schéma de circuit par blocs d'un régulateur de commutation. La figure 4 est un schéma de circuit par blocs d'un circuit de contrôle. 25 La figure 5 est un diagramme de forme d'onde pour expliquer le fonctionnement du circuit de contrôle. La figure 6 est un schéma de circuit par blocs montrant un exemple d'un circuit de détection de tension directe. La figure 7 est un schéma de circuit par blocs montrant un 30 exemple du circuit de détection de tension directe. La figure 8 est une vue pour expliquer les caractéristiques Vf-If d'une LED. La figure 9 est un organigramme pour expliquer le fonctionnement du contrôleur d'éclairage pour un dispositif d'éclairage 35 pour un véhicule représenté sur la figure 1. La figure 10 est un schéma de circuit par blocs d'un contrôleur d'éclairage pour un dispositif d'éclairage pour un véhicule représentant un mode de réalisation de la présente invention. Des modes de réalisation de la présente invention vont maintenant être décrits ci-dessous. La figure 1 est un schéma de circuit par blocs d'un contrôleur d'éclairage pour un dispositif d'éclairage pour un véhicule représentant un mode de réalisation de la présente invention. La figure 2 est un schéma par blocs d'un circuit de source d'alimentation de contrôle. La figure 3 est un schéma de circuit par blocs représentant un régulateur de commutation. La figure 4 est un schéma de circuit par blocs d'un circuit de contrôle. La figure 5 est un diagramme de forme d'onde pour expliquer le fonctionnement du circuit de contrôle. La figure 6 est un schéma de circuit par blocs montrant un exemple d'un circuit de détection de tension directe. La figure 7 est un schéma de circuit par blocs montrant un exemple d'un circuit de détection de tension directe. La figure 8 est une vue caractéristique représentant les caractéristiques Vf-If d'une LED. La figure 9 est un organigramme pour expliquer le fonctionnement du contrôleur d'éclairage pour un dispositif d'éclairage pour un véhicule représenté sur la figure 1. La figure 10 est un schéma de circuit par blocs d'un contrôleur d'éclairage pour un dispositif d'éclairage pour un véhicule représentant un mode de réalisation de la présente invention. Sur les dessins, le contrôleur d'éclairage 10 pour un dispositif d'éclairage pour un véhicule comporte, comme élément d'un dispositif d'éclairage (dispositif électroluminescent) pour véhicule comme représenté sur la figure 1, un régulateur de commutation 12, une source d'alimentation de contrôle 14, un circuit de contrôle 16, un micro-ordinateur 18, des circuits de détection de tension directe 20, 22, 24 et 26, une thermistance 28 et des résistances shunt RI et R2. Des LED à plusieurs puces 30, 32, 34 et 36 sont connectées en tant que charges au régulateur de commutation 12. Quatre puces de LED, respectivement dans les LED à plusieurs puces 30 à 36 qui sont connectées en série, sont reçues dans des boîtiers et les LED 30 à 36 sont mutuellement connectées en série du côté extérieur du régulateur de commutation 12 comme éléments électroluminescents à semi-conducteur constituant les sources de lumière à semi-conducteur. Pour les LED à plusieurs puces 30 à 36, on peut utiliser une pluralité de LED mutuellement connectées en série en tant que bloc source d'alimentation. On peut utiliser les blocs source d'alimentation respectivement connectés en parallèle ou on peut utiliser une simple LED à plusieurs puces. En outre, on peut utiliser une seule ou une pluralité de LED en une seule puce à la place d'une seule ou d'une pluralité de LED à plusieurs puces. En outre, les LED à plusieurs puces 30 à 36 peuvent être réalisées sous la forme de divers types de dispositifs d'éclairage pour véhicules, tels qu'une ampoule de phare, un feu stop et de recul, une lampe antibrouillard et une ampoule de clignotant. Comme représenté sur la figure 2, le régulateur de commutation 12 comporte un transformateur Ti, un condensateur Cl, un transistor NMOS 38, une diode Dl et un condensateur C2. Le condensateur Cl est connecté en parallèle avec le côté primaire du transformateur Tl est le transistor NMOS 38 est connecté en série avec le côté primaire du transformateur Ti. Une borne du condensateur Cl est connectée à la borne positive d'une batterie 42 destinée à être montée sur un véhicule (source d'alimentation en continu) par l'intermédiaire d'une borne d'entrée d'alimentation 40 et l'autre borne est connectée à la borne négative de la batterie 42 destinée à être montée sur un véhicule parl'intermédiaire d'une borne d'entrée d'alimentation 44 et reliée à la masse. Le transistor NMOS 38 a le drain connecté au côté primaire du transformateur Tl, la source reliée à la masse et la grille connectée à un circuit de contrôle 16. Le condensateur C2 est connecté en parallèle avec le côté secondaire du transformateur Ti par l'intermédiaire de la diode Dl. Le noeud de la diode Dl et du condensateur C2 est connecté au côté anode de la diode en plusieurs puces 30 par l'intermédiaire d'une borne de sortie 46. Une borne du côté secondaire du transformateur Ti est reliée à la masse en même temps qu'une borne du condensateur C2 et est connectée au côté cathode de la LED à plusieurs puces 36 par l'intermédiaire de la résistance shunt R1 et d'une borne de sortie 48. La borne de sortie 48 est connectée au circuit de contrôle 16 par l'intermédiaire d'une borne de détection de courant 50. La résistance shunt RI est formée comme unité de détection de courant pour détecter le courant fourni aux LED à plusieurs puces 30 à 36. La tension générée aux deux bornes de la résistance shunt RI est réinjectée dans le circuit de contrôle 16 en tant que courant des LED à plusieurs puces 30 à 36. Le transistor NMOS 38 est formé en un élément de commutation activé et désactivé en réponse à un signal marche/arrêt (signal de commutation) fourni en sortie par le circuit de contrôle 16. Lorsque le transistor NMOS 38 est passant, la tension d'entrée provenant de la batterie 42 destinée à être montée sur un véhicule s'accumule dans le transformateur Tl sous la forme d'énergie électromagnétique. Lorsque le transistor NMOS 38 est bloqué, l'énergie électromagnétique accumulée dans le transformateur Ti se décharge dans les LED à plusieurs puces 30 à 36 sous la forme d'énergie d'émission de lumière depuis le côté secondaire du transformateur Ti à travers la diode Dl. C'est-à-dire que le régulateur de commutation 12 est construit comme une unité de contrôle de fourniture de courant pour recevoir l'alimentation de l'énergie électrique provenant de la batterie 42 destinée à être montée sur un véhicule et pour contrôler la fourniture de courant aux LED à plusieurs puces 30 à 36 ainsi qu'au circuit de contrôle 16. Dans ce cas, le régulateur de commutation 12 compare la tension de la borne de détection de courant 50 à une tension prescrite pour contrôler le courant de sortie en fonction du résultat de la comparaison. De façon spécifique, le circuit de contrôle 16 pour contrôler le régulateur de commutation 12 comporte, comme représenté sur la figure 3, un comparateur 52, un amplificateur d'erreur 54, un générateur d'onde en dent de scie 56, une tension de référence 58, des résistances R3, R4 et R5 et un condensateur C3. La borne de sortie 60 du comparateur 52 est directement connectée à la grille du transistor NMOS 38 ou par l'intermédiaire d'un préamplificateur amplifiant le courant (non représenté sur le dessin). Une borne d'entrée 62 connectée à une borne de la résistance R3 est connectée à la borne de détection de courant 50. La tension réinjectée provenant de la borne de détection de courant 50 est appliquée à la borne d'entrée 62. Les résistances R3 et R4 divisent la tension appliquée à la borne d'entrée 62 pour appliquer la tension obtenue en divisant la tension à une borne d'entrée négative de l'amplificateur d'erreur 54. L'amplificateur d'erreur 54 fournit en sortie une tension correspondant à la différence entre la tension appliquée à la borne d'entrée négative et la tension de référence 58 à une borne d'entrée positive du comparateur 52, en tant que valeur de seuil Vth. Le comparateur 52 reçoit une onde en dent de scie Vs sur une borne d'entrée négative, provenant du générateur d'onde en dent de scie 56, pour comparer l'onde en dent de scie Vs à la valeur de seuil Vth et fournit en sortie un signal marche/arrêt correspondant au résultat de la comparaison, à la grille du transistor NMOS 38. Comme représenté sur les figures 4(a) et 4(b), lorsque le niveau de la valeur de seuil Vth est situé dans une partie sensiblement intermédiaire de l'onde en dent de scie Vs, le signal marche/arrêt d'un rapport cyclique aussi important qu'environ 50% est formé en sortie. D'autre part, lorsque le niveau de la tension réinjectée depuis la borne de détection de courant 50 est inférieur à la tension de référence 58 lorsqu'on diminue le courant de sortie du régulateur de commutation 12, le niveau de la valeur de seuil Vth de la sortie de l'amplificateur d'erreur 52 est élevé. Ainsi, comme représenté sur les figures 4(c) et 4(d), le signal marche/arrêt d'un rapport cyclique supérieur à 50% est fourni en sortie par le comparateur 52. En conséquence, le courant de sortie du régulateur de commutation 12 est accru. Au contraire, lorsque le niveau de la tension réinjectée depuis la borne de détection de courant 50 est supérieur à la tension de référence 58, lorsqu'on augmente le courant de sortie du régulateur de commutation 12 et qu'on diminue le niveau du seuil Vth de la sortie de l'amplificateur d'erreur 54, le signal marche/arrêt d'un rapport cyclique inférieur à 50% est fourni en sortie par le comparateur 52, comme représenté sur les figures 4(e) et 4(f). En conséquence, le courant de sortie du régulateur de commutation 12 diminue. On peut utiliser un générateur d'onde à découpage pour générer une onde à découpage (signal d'onde à découpage) à la place du générateur de signaux en dent de scie 56. En outre, l'énergie électrique est fournie au circuit de contrôle 16 depuis la source d'alimentation de contrôle 14. La source d'alimentation de contrôle 14 comporte, comme représenté sur la figure 5, un transistor NPN 64 en tant que régulateur série, une résistance R6, une diode Zener ZD1 et un condensateur C4. Le collecteur du transistor NPN 64 est connecté à la borne d'entrée d'alimentation 40 et l'émetteur est connecté au circuit de contrôle 16 par l'intermédiaire d'une borne de sortie 66. Lorsqu'une tension d'alimentation est appliquée au transistor NPN 64 depuis la borne d'entrée d'alimentation 40, le transistor NPN 64 fournit en sortie au circuit de contrôle 16 une tension correspondant à la tension Zener générée aux deux bornes de la diode Zener ZD1 depuis l'émetteur par l'intermédiaire de la borne de sortie 66. Les circuits de détection de tension directe 20, 22, 24 et 26 sont respectivement connectés en parallèle avec les deux bornes des LED à plusieurs puces 30 à 36 et formés en unités de détection de tension directe qui détectent la tension directe Vf (tension directe totale des quatre puces de LED) générée aux deux bornes des LED à plusieurs puces 30 à 36 et fournissent en sortie le résultat détecté au micro-ordinateur 18. Pour les circuits de détection de tension directe 20 à 26, par exemple, on peut utiliser des circuits de détection de tension directe ayant des résistances RIO, R11, R12, R13, R14, R15, R16 et R17, comme représenté sur la figure 6. Le circuit de détection de tension directe 20 au moyen des résistances RIO et R11 divise la tension entre la borne de sortie 46 et la borne de sortie 48 au moyen des résistances RIO et R11, en une tension de sortie V1 obtenue en divisant la tension, vers le micro-ordinateur 18. Le circuit de détection de tension directe 22 divise au moyen des résistances R12 et R13 la tension appliquée entre une borne de détection 68 et la borne de sortie 48 au moyen des résistances R12 et R13, en une tension de sortie V2 obtenue en divisant la tension, vers le micro-ordinateur 18. Le circuit de détection de tension directe 24 au moyen des résistances R14 et R15 divise la tension appliquée entre une borne de détection 70 et la borne de sortie 48 au moyen des résistances R14 et R15, en une tension de sortie V3 obtenue en divisant la tension, vers le micro-ordinateur 18. Le circuit de détection de tension directe 26 au moyen des résistances R16 et R17 divise la tension appliquée entre une borne de détection 72 et la borne de sortie 48 au moyen des résistances R16 et R17, en une tension de sortie V4 obtenue en divisant la tension, vers le micro-ordinateur 18. Dans ce cas, la tension V1 désigne la tension directe totale Vf des quatre LED à plusieurs puces 30 à 36. La tension V2 désigne la tension directe totale Vf des trois LED à plusieurs puces 32, 34 et 36. La tension V3 désigne la tension directe totale Vf des deux LED à plusieurs puces 34 et 36. La tension V4 désigne la tension directe Vf d'une LED à plusieurs puces 36. En conséquence, après avoir converti A/N (analogique/numérique) les tensions V1, V2, V3 et V4 dans le micro-ordinateur 18, les différences entre les tensions sont respectivement obtenues de telle sorte à pouvoir obtenir la tension directe Vf de chacune des LED à plusieurs puces 30, 32, 34 et 36. En outre, pour les circuits de détection de tension directe 20 à 26, comme représenté sur la figure 7, on peut utiliser les circuits de détection de tension directe incluant les amplificateurs opérationnels 74, 76, 78 et 80 et les résistances R18, R19, R20, R21, R22, R23, R24 et R25, ainsi que les résistances RIO à R17. Dans le circuit de détection de tension directe 20 incluant l'amplificateur opérationnel 74 et les résistances RIO, R11, R18 et R19, la tension V1 divisée par les résistances RIO et R11 est appliquée à l'entrée de la borne d'entrée positive de l'amplificateur opérationnel 74 et la tension de la borne de détection 68 est appliquée à l'entrée de la borne d'entrée négative de l'amplificateur opérationnel 74 par l'intermédiaire de la résistance R19 et depuis l'amplificateur opérationnel 74, une tension représentant la différence entre la tension appliquée à la borne de sortie 46 et la tension appliquée à la borne de détection 68, qui est la tension V5 générée aux deux bornes de la LED à plusieurs puces 30, est fournie en sortie en tant que tension directe Vf. De façon similaire, dans le circuit de détection de tension directe 22 incluant l'amplificateur opérationnel 76 et les résistances R12, R13, R20 et R21, la tension V2 divisée par les résistances R12 et R13 est appliquée à l'entrée de la borne d'entrée positive de l'amplificateur opérationnel 76 et la tension de la borne de détection 70 est appliquée à l'entrée de la borne d'entrée négative de l'amplificateur opérationnel 76 par l'intermédiaire de la résistance R21 et depuis l'amplificateur opérationnel 76, une tension représentant la différence entre la tension appliquée à la borne de détection 68 et la tension appliquée à la borne de détection 70, qui est la tension V6 générée aux deux bornes de la LED à plusieurs puces 32, est fournie en sortie en tant que tension directe Vf. Dans le circuit de détection de tension directe 24 incluant l'amplificateur opérationnel 78 et les résistances R14, R15 et R22 et R23, la tension V3 divisée par les résistances R14 et R15 est appliqué à l'entrée de la borne d'entrée positive de l'amplificateur opérationnel 78 et la tension de la borne de détection 72 est appliquée à l'entrée de la borne d'entrée négative de l'amplificateur opérationnel 78 par l'intermédiaire de la résistance R23 et depuis l'amplificateur opérationnel 78, une tension représentant la différence entre la tension appliquée à la borne de détection 70 et la tension appliquée à la borne de détection 72, c'est-à-dire la tension V7 générée aux deux bornes de la LED à plusieurs puces 34, est fournie en sortie en tant que tension directe Vf. En outre, dans le circuit de détection de tension directe 26 incluant l'amplificateur opérationnel 80 et les résistances R16, R17 et R24 et R25, la tension V4 divisée par les résistances R16 et R17 est appliquée à l'entrée de la borne d'entrée positive de l'amplificateur opérationnel 80 et la tension de la borne de sortie 48 est appliquée à l'entrée de la borne d'entrée négative de l'amplificateur opérationnel 80 par l'intermédiaire de la résistance R25 et depuis l'amplificateur opérationnel 80, une tension représentant la différence entre la tension appliquée à la borne de détection 72 et la tension appliquée à la borne de sortie 48, c'est-à-dire la tension V8 générée aux deux bornes de la LED à plusieurs puces 36, est fournie en sortie en tant que tension directe Vf. Dans ce cas, le micro-ordinateur 18 convertit A/N les tensions V5, V6, V7 et V8 par un convertisseur A/N ou analogue pour obtenir la tension directe Vf générée aux deux bornes de chacune des LED à plusieurs puces 30, 32, 34 et 36. Le micro-ordinateur 18 comporte un CPU, une ROM, une RAM, un circuit d'entrée et de sortie et le convertisseur A/N et il est formé comme une unité de mémorisation de valeur mise à jour allant chercher de manière séquentielle les tensions V1, V2, V3 et V4 ou les tensions analogiques associées aux tensions V5, V6, V7 et V8, provenant des circuits de détection de tension directe 20, 22, 24 et 26, convertit les tensions analogiques en données numériques, obtient les valeurs détectées des tensions directes Vf des LED à plusieurs puces 30 à 36 sur la base des données numériques converties, va chercher en séquence et met à jour les valeurs détectées des tensions directes Vr et mémorise en séquence les dernières valeurs détectées en tant que valeurs mises à jour. En outre, le micro-ordinateur 18 sert également d'unité de mémorisation de valeur initiale mémorisant les valeurs détectées des tensions directes Vf sous la forme de valeurs initiales lorsque les LED à plusieurs puces 30 à 36 sont respectivement initialement allumées. En outre, le micro-ordinateur 18 est formé en une première unité de décision déterminant une première valeur de décision d'anomalie d'après la valeur initiale, par exemple, la valeur initiale de la tension directe Vf x 0,7 et compare la première valeur de décision d'anomalie déterminée à la valeur détectée de la tension directe Vf pour décider de la variation de la tension directe Vf de chacune des LED à plusieurs puces 30 à 36, de façon spécifique, le fait qu'une anomalie soit présente ou non dépendant de la diminution de la tension directe Vf. Toujours en outre, le micro-ordinateur 18 sert également de seconde unité de décision qui détermine en séquence des secondes valeurs de décision d'anomalie ayant des conditions différentes de celles des premières valeurs de décision d'anomalie en fonction des valeurs mises à jour mémorisées, les secondes valeurs de décision d'anomalie (= les valeurs détectées de la tension directe Vf x 0,8) ayant par exemple, des conditions plus strictes que celles des premières valeurs de décision d'anomalie et il compare les secondes valeurs de décision d'anomalie fixées aux valeurs détectées de la tension directe Vf pour décider de la variation de la tension directe Vf de chacune des LED à plusieurs puces 30 à 36, de façon spécifique, le fait qu'une anomalie soit présente ou non dépendant de la diminution de la tension directe Vf. En outre, le micro-ordinateur 18 mémorise une valeur détectée en tant que valeur initiale lorsqu'un premier temps d'établissement, par exemple, 5 minutes, s'est écoulé après que les LED à plusieurs puces sont initialement allumées ou pour décider si l'anomalie existe ou non dans un état où les LED à plusieurs puces 30 à 36 sont thermiquement stables, ou décide si l'anomalie existe ou non lorsqu'un second temps d'établissement, par exemple, 5 minutes, ou plus, s'est écoulé après chaque opération d'allumage durant les processus des opérations répétées d'allumage et d'extinction des LED à plusieurs puces 30 à 36. Lorsque le micro-ordinateur 18 décide si l'anomalie est présente ou non, le micro-ordinateur fournit en sortie le résultat de la décision à une borne 82. Lorsque par exemple, le micro-ordinateur 18 décide que l'anomalie est présente, le micro-ordinateur fournit en sortie un signal d'un niveau bas à la borne 82. Lorsque le micro-ordinateur 18 décide que l'anomalie n'est pas présente, le micro-ordinateur fournit en sortie un signal d'un niveau haut à la borne 82. Une LED 84 disposée à la vue du siège du conducteur est connectée à la borne 82. Le côté anode de la LED 84 est connecté à la borne positive de la batterie 42 destinée à être montée sur un véhicule par l'intermédiaire d'une résistance R7. Lorsque le micro-ordinateur 18 décide que l'anomalie est présente, la LED 84 émet de la lumière pour avertir le conducteur que l'anomalie est présente. Lorsqu'un commutateur pour une extinction d'éclairage est activé sous l'action du conducteur, un signal provenant du commutateur est appliqué à l'entrée d'une borne 86 du micro-ordinateur 18. Lorsqu'un signal pour commander l'extinction de l'éclairage est appliqué à l'entrée de la borne 86, le circuit de contrôle 16 effectue un contrôle pour que le courant fourni soit inférieur à un courant prescrit aux LED à plusieurs puces 30 à 36 en tant que conditions prescrites de contrôle de déviation. C'est-à-dire que lorsque le véhicule s'arrête ou que la température ambiante est élevée, le circuit de contrôle 16 passe à un contrôle pour fournir un courant inférieur au courant prescrit pour empêcher la température des LED à plusieurs puces 30 à 36 d'augmenter ou pour économiser de l'énergie. Dans ce cas, puisque la tension directe Vf des LED à plusieurs puces 30 à 36 est inférieure à celle au moment d'un courant nominal comme représenté sur la figure 8, lorsqu'on décide directement si l'anomalie est présente ou non dans la tension directe Vf, il y a un risque que la tension directe Vf soit décidée de manière erronée comme étant anormale, bien que la tension directe soit normale. Ainsi, lorsque le circuit de contrôle 16 effectue le contrôle en s'écartant des conditions prescrites, le micro-ordinateur 18 interrompt l'opération de décision relative au fait que l'anomalie est présente ou non, ou assouplit les conditions de la première valeur de décision d'anomalie ou de la seconde valeur de décision d'anomalie. En outre, le micro-ordinateur 18 sert également d'unité de correction qui va chercher la tension aux deux bornes de la thermistance 28 comme unité de détection de température pour détecter la température ambiante des LED à plusieurs puces 30 à 36 et pour corriger la valeur détectée de la tension directe Vf en fonction de la tension pour déterminer la valeur détectée corrigée en tant que valeur détectée vraie. Le fonctionnement spécifique du micro-ordinateur 18 va maintenant être décrit ci-dessous en référence à un organigramme représenté sur la figure 9. Lorsque le micro-ordinateur 18 est activé par la mise sous tension de la source d'alimentation, le micro-ordinateur 18 initialise un temps pour décider d'un état stable, par exemple, 5 minutes (étape Si). Après cela, le micro-ordinateur 18 lit la tension V1 ou V5 en tant que tension directe Vf à partir du circuit de détection de tension directe 20 parmi les circuits de détection de tension directe 20 à 26 (étape S2) pour décider si la tension directe lue Vf est inférieure ou non à 0,8 x une valeur de Vf mise à jour (seconde valeur de décision d'anomalie) ou à 0,7 x une valeur de Vf initiale (première valeur de décision d'anomalie) (étapes S3, S4). Dans ce cas, puisque la première valeur de décision d'anomalie et la seconde valeur de décision d'anomalie ne sont pas déterminées immédiatement après l'activation du micro-ordinateur, on décide si la LED est ou non dans un état stable (étape S5). C'est-à-dire que le micro-ordinateur 18 décide si 5 minutes se sont écoulées ou non après que la LED à plusieurs puces 30 a commencé à s'allumer lors de l'allumage initial de la LED à plusieurs puces 30 ou lors de l'allumage qui suit de la LED à plusieurs puces 30. Lorsque cinq minutes se sont écoulées, le micro-ordinateur 18 décide que l'état stable est obtenu pour décider si la LED à plusieurs puces 30 est initialement allumée ou non (étape S6). Lorsque la LED à plusieurs puces 30 est initialement allumée, le micro-ordinateur 18 mémorise la valeur réelle en tant que valeur initiale de Vf et fixe la première valeur de décision d'anomalie = 0,7 x la valeur initiale de Vf par rapport à la valeur initiale de Vf mémorisée (étape S7). En outre, le micro-ordinateur 18 mémorise la dernière valeur lue (valeur détectée) parmi les valeurs lues en tant que valeur mise à jour et détermine la seconde valeur de décision d'anomalie (= 0,8 x la valeur de Vf mise à jour) ayant des conditions différentes de celles de la première valeur de décision d'anomalie en fonction de la valeur de Vf mémorisée mise à jour. C'est-à-dire que le micro-ordinateur 18 fixe la seconde valeur de décision d'anomalie de manière plus stricte que la première valeur de décision d'anomalie (la première valeur de décision d'anomalie est plus souple que la seconde valeur de décision d'anomalie (étape S8). Le micro-ordinateur 18 retourne ensuite au processus de l'étape S2 pour lire en séquence les sorties du circuit de détection de tension directe 20 et décide si Vf lue (tension directe) est ou non plus petite que la seconde valeur de décision d'anomalie = 0,8 la valeur de Vf mise à jour ou la première valeur de décision d'anomalie = 0,7 x la valeur de Vf initiale (étapes S3, S4). À ce moment, lorsque le micro-ordinateur 18 décide que Vf lue n'est pas anormale, le micro-ordinateur ignore les processus des étapes S5 et S6. Puis, à l'étape S9, le micro-ordinateur 18 fixe la valeur lue à la valeur de Vf mise à jour pour mémoriser la valeur de Vf fixée mise à jour et met à jour la seconde valeur de décision d'anomalie = 0,8 la valeur de Vf mise à jour en fonction de la valeur mise à jour de Vf mémorisée (étape S9). Après cela, le micro-ordinateur revient au processus de l'étape S2 pour lire en séquence les sorties du circuit de détection de tension directe 20 et répéter les processus des étapes S3, S4, S5, S6 et S9 en fonction du temps écoulé. Durant les processus, lorsque le micro-ordinateur 18 décide que la LED 30 est dans un état anormal, soit à l'étape S3, soit à l'étape S4, le micro-ordinateur 18 fixe la borne de sortie 82 à un niveau bas (étape SIO). Ainsi, la LED 84 est allumée de telle sorte que le micro-ordinateur peut avertir un utilisateur de la génération de l'anomalie dans la LED à plusieurs puces 30. Le micro-ordinateur 18 interrompt ensuite l'opération de décision du fait que la LED à plusieurs puces 30 est anormale ou non pour achever les processus de ce sous-programme (étape S11). Dans les processus représentés sur la figure 9, comme décrit ci-dessus, le micro-ordinateur 18 lit en séquence les sorties du circuit de détection de tension directe 20 pour décider si la LED à plusieurs puces 30 est anormale ou non. En outre, le micro-ordinateur 18 lit en séquence les sorties des circuits de détection de tension directe 22, 24 et 26, et exécute les mêmes processus de telle sorte que le micro-ordinateur 18 peut décider si les LED à plusieurs puces 32, 34 et 36 sont anormales ou non. Selon ce mode de réalisation, on compare la première valeur de décision d'anomalie à la valeur détectée de la tension directe Vf pour décider s'il y a ou non une anomalie due à la diminution de la tension directe Vf des LED à plusieurs puces 30 à 36. En outre, on compare les secondes valeurs de décision d'anomalie ayant des conditions différentes de celles de la première valeur de décision d'anomalie en fonction de la valeur mise à jour mémorisée et les secondes valeurs de décision d'anomalie fixées, aux valeurs détectées de la tension directe Vf pour décider s'il y a ou non une anomalie due à la diminution de la tension directe Vf des LED à plusieurs puces 30 à 36. En conséquence, même lorsqu'on diminue progressivement ou qu'on diminue brutalement la tension directe Vf des LED à plusieurs puces 30 à 36, on peut détecter avec une haute précision l'anomalie due à la diminution de la tension directe Vf des LED à plusieurs puces 30 à 36 en décidant si la valeur détectée de la tension directe Vf s'écarte de la première valeur de décision d'anomalie ou s'écarte de la seconde valeur de décision d'anomalie. En outre, dans ce mode de réalisation, puisque la première valeur de décision d'anomalie est fixée de manière plus souple que la seconde valeur de décision d'anomalie, on peut décider que la tension directe Vf des LED à plusieurs puces 30 à 36 diminue graduellement progressivement en fonction de la première valeur de décision d'anomalie. La seconde valeur de décision d'anomalie permet de décider que la tension directe Vf des LED à plusieurs puces 30 à 36 a brutalement diminué. Toujours en outre, dans ce mode de réalisation, lorsque le micro-ordinateur 18 décide si les LED à plusieurs puces 30 à 36 sont ou non anormales, le micro-ordinateur 18 mémorise la valeur initiale de Vf ou la valeur mise à jour de Vf après l'écoulement du temps d'un état stable après que les LED à plusieurs puces 30 à 36 commencent à être allumées, par exemple, après un écoulement de 5 minutes ou décide s'il y a ou non une anomalie. Le micro-ordinateur 18 peut ainsi décider s'il y a ou non une anomalie dans un état où les conditions de température des LED à Plusieurs puces 30 à 36 sont uniformes. C'est-à-dire que lorsque la valeur lue de la tension directe est mémorisée ou que le fait que l'anomalie existe ou non est décidé au début de l'éclairage lorsque les LED à plusieurs puces commencent à être allumées, on doit envisager une plage de -40 C à 150 C en tant que température des LED à plusieurs puces 30 à 36. Toutefois, lorsque la valeur lue est mémorisée ou que la présence ou l'absence de l'anomalie est décidée après que les LED à plusieurs puces sont dans un état stable en considérant la température, il n'est pas nécessaire d'envisager la température basse et la précision de détection est encore améliorée. En outre, lorsque la valeur initiale de Vf est mémorisée, puisque la valeur initiale de Vf peut être mémorisée une fois dans l'état stable 35 après que les LED à plusieurs puces sont initialement allumées, on positionne un indicateur lorsque la valeur initiale de Vf est mémorisée pour la première fois, de telle sorte à pouvoir exécuter rapidement le processus lorsque les LED à plusieurs puces 30 à 36 sont remplacées par exemple, par un fournisseur ou analogue, l'indicateur est réinitialisé de telle sorte à pouvoir positionner une valeur initiale de Vf pour la LED à plusieurs puces remplacée. Dans ce mode de réalisation, comme décrit ci-dessus, le micro-ordinateur 18 compare la valeur lue de la tension directe Vf à la première valeur de décision d'anomalie ou à la seconde valeur de décision d'anomalie. Toutefois, le micro-ordinateur 18 peut être formé avec une unité de calcul de valeur relative pour calculer les valeurs relatives des LED à plusieurs puces 30, 32, 34 et 36 d'après les valeurs détectées de la tension directe Vf par les sorties des circuits de détection de tension directe 20 à 26, une unité de mémorisation de valeur relative pour mémoriser une valeur relative initiale des valeurs relatives calculées par l'unité de calcul de valeur relative qui est calculée en tant que valeur initiale lorsque les LED à plusieurs puces 30 à 36 sont initialement allumées ou une valeur relative mise à jour (dernière valeur mise à jour) obtenue en mettant à jour en séquence les valeurs relatives calculées et une unité de décision pour comparer les valeurs calculées de l'unité de calcul de valeur relative à la valeur relative initiale ou à la valeur relative mise à jour mémorisée dans l'unité de mémorisation de valeur relative pour décider de la modification de la tension directe Vf des LED à plusieurs puces 30, 32, 34 et 36, de façon spécifique, la présence ou l'absence de l'anomalie due à la diminution de la tension directe Vf. Dans ce cas, l'unité de calcul de valeur relative par le micro-ordinateur 18 peut utiliser une structure dans laquelle la valeur relative initiale est calculée lorsqu'un premier temps d'établissement, par exemple, 5 minutes, s'est écoulé après que les LED à plusieurs puces 30 à 36 ont été initialement allumées. En outre, l'unité de décision par le micro-ordinateur 18 peut utiliser une structure dans laquelle le fait que l'anomalie soit présente ou non est décidé avec l'écoulement d'un second temps d'établissement, par exemple, avec un écoulement de 5 minutes ou plus après que les LED à plusieurs puces ont été respectivement allumées durant les processus des opérations répétées d'allumage et d'extinction des LED à plusieurs puces 30, 32, 34 et 36. Toujours en outre, l'unité de décision par le micro-ordinateur 18 interrompt une opération de décision lorsque le circuit de contrôle 16 effectue un contrôle s'écartant d'une condition de contrôle prescrite, de telle sorte que le micro-ordinateur peut empêcher une décision fausse. Dans le micro-ordinateur 18, lorsqu'on utilise la structure dans laquelle les valeurs relatives des LED à plusieurs puces 30 à 36 sont calculées en tant que tension directe Vf des LED à plusieurs puces 30 à 36, on compare les valeurs relatives calculées à la valeur relative initiale mémorisée ou à la valeur relative mise à jour pour décider de la présence ou de l'absence de l'anomalie due à la diminution de la tension directe Vf des LED à plusieurs puces 30 à 36, on peut détecter avec une haute précision l'anomalie due à la diminution de la tension directe Vf des LED à plusieurs puces 30 à 36 en ignorant la variation de la tension directe Vf due à une variation de température. Le micro-ordinateur 18 peut avoir une fonction PWM (modulation de largeur d'impulsions) du circuit de contrôle 16. En outre, le micro-ordinateur disposé sur le côté d'un véhicule à l'extérieur du dispositif d'éclairage peut inclure une unité de mémorisation ou une unité de détermination pour prendre une décision au moyen d'une communication. Un autre mode de réalisation de la présente invention va maintenant être décrit en se référant à la figure 10. Dans ce mode de réalisation, une résistance R26, en tant que circuit de contrôle auxiliaire pour contrôler le courant de sortie d'un régulateur de commutation 12, est insérée entre une borne de détection de courant 50 et une borne de sortie 48 et entre la borne de détection de courant 5 et une borne de sortie 98 d'un micro-ordinateur 18, sont prévus des transistors PNP 88, 90, un transistor NPN 92, un amplificateur opérationnel 94 et des résistances R27, R28 et R29. Dans le micro-ordinateur 18, la température des LED à plusieurs puces 30 à 36 est prédite en se basant sur une valeur initiale de Vf mémorisée, une valeur de Vf mise à jour ou une valeur lue de Vf et une tension analogique basée sur le résultat prédit est fournie en sortie à la borne d'entrée positive de l'amplificateur opérationnel 94 par l'intermédiaire de la résistance R27. C'est-à-dire que les flux lumineux des LED à plusieurs puces 30 à 36 ont le même courant, dont les caractéristiques diminuent toutefois à haute température. En conséquence, lorsque la température des LED à plusieurs puces 30 à 36 augmente, le courant fourni aux LED à plusieurs puces 30 à 36 augmente de manière à éviter l'extinction de la source de lumière. De façon spécifique, pour le résultat prédit de la température des LED à plusieurs puces 30 à 36, à mesure que la température augmente, une tension analogique plus élevée est fournie en sortie par la borne de sortie 96 du micro-ordinateur 18. La tension de la borne de sortie 96 est appliquée à la borne d'entrée positive de l'amplificateur opérationnel 94 par l'intermédiaire de la résistance R27. Une tension divisée par les résistances R28 et R29 est appliquée à la borne d'entrée négative de l'amplificateur opérationnel 94. La tension obtenue en divisant la tension par les résistances R28 et R29 est fixée en tant que tension de référence satisfaisant la température pour éviter une fuite thermique. Lorsque la tension de la borne d'entrée positive de l'amplificateur opérationnel 94 est inférieure à la tension de référence de la borne d'entrée négative, un courant provenant des transistors PNP 88 et 90 constituant un circuit miroir de courant est fourni par l'intermédiaire du transistor NPN 92 et la résistance R27 et fourni par l'intermédiaire d'une résistance R26 et d'une résistance shunt R1. Lorsque la tension de la borne de sortie 96 est progressivement rehaussée en fonction de l'augmentation de la température des LED à plusieurs puces 30 à 36, un courant plus petit que celui à basse température est fourni au circuit miroir de courant. Au contraire, lorsque la tension de la borne de sortie 96 diminue en fonction de la diminution de la température des LED à plusieurs puces 30 à 36, un courant plus grand que celui à haute température est fourni au circuit miroir de courant. À ce moment, le courant du circuit miroir de courant s'écoule depuis le transistor PNP 90 à travers le transistor NPN 92 et la résistance R27 et l'autre courant est fourni à la résistance R26 et à la résistance shunt R1 depuis le transistor PNP 88. Lorsque la tension de la borne de sortie 96 est progressivement rehaussée en fonction de l'augmentation de la température des LED à plusieurs puces 30 à 36, le courant fourni au circuit miroir de courant diminue progressivement. En conséquence, le courant fourni à la résistance R26 et à la résistance shunt RI depuis le transistor PNP 88 diminue également progressivement. À ce moment, un circuit de contrôle 16 effectue un contrôle pour augmenter progressivement le courant de sortie du régulateur de commutation 12 à mesure que le courant agissant sur la résistance R26 diminue encore (à mesure que la température ambiante augmente) de façon à rendre constante la tension de la borne de détection de courant 50. Ainsi, même lorsque la tension directe Vf des LED à plusieurs puces 30 à 36 diminue à haute température en raison de l'augmentation de la température des LED à plusieurs puces 30 à 36, le courant fourni aux LED à plusieurs puces 30 à 36 augmente plus qu'à la température inférieure, de telle sorte qu'on peut empêcher la diminution des flux lumineux des LED à plusieurs puces 30 à 36. Selon ce mode de réalisation, la température des LED à plusieurs puces 30 à 36 peut être prédite d'après la tension directe Vf des LED à plusieurs puces 30 à 36 sans prévoir de détecteur de température pour détecter la température des LED à plusieurs puces 30 à 36, le courant du régulateur de commutation 12 peut être contrôlé en fonction du résultat de prédiction et on peut empêcher les flux des LED à plusieurs puces 30 à 36 de diminuer à haute température. Lorsque la tension de la borne d'entrée positive de l'amplificateur opérationnel 94 est supérieure à la tension de référence de la borne d'entrée négative de l'amplificateur opérationnel, le courant n'est pas fourni au circuit miroir de courant et le courant provenant du circuit miroir de courant n'agit pas sur la résistance R26. Le circuit de contrôle 16 décale le contrôle pour fournir un courant prescrit aux LED à plusieurs puces 30 à 36, de telle sorte que le circuit de contrôle 16 peut empêcher le courant de sortie du régulateur de commutation 12 d'augmenter plus que le courant prescrit et empêcher la fuite thermique. Dans les modes de réalisation décrits ci-dessus, les tensions directes Vf des LED à plusieurs puces 30 à 36 sont respectivement détectées. Toutefois, on peut utiliser une structure dans laquelle la totalité de la tension directe Vf (= tension directe totale Vf) des LED à plusieurs puces 30 à 36 est détectée. Dans les modes de réalisation décrits ci-dessus, l'augmentation de la tension directe peut être détectée lorsqu'une LED comportant un élément de protection électrostatique est ouverte ou lorsqu'on augmente la composante d'impédance dans un circuit à courant constant. Bien que l'invention ait été décrite en ce qui concerne un nombre limité de modes de réalisation, les hommes de l'art tirant avantage de cette description comprendront que d'autres modes de réalisation peuvent être imaginés, ne s'écartant pas de la portée de l'invention comme ici décrite. En conséquence, la portée de l'invention ne doit être limitée que par les revendications annexées
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Dans un processus dans lequel un courant est fourni par un régulateur de commutation (12) à des LED à plusieurs puces (30, 32, 34, 36), les tensions directes des LED sont respectivement détectées dans des circuits de détection directe. Les valeurs détectées sont envoyées à un micro-ordinateur (18). Dans le micro-ordinateur (18), les valeurs détectées lorsque les LED à plusieurs puces (30, 32, 34, 36) sont initialement allumées sont mémorisées en tant que valeurs initiales. Une première valeur de décision d'anomalie est fixée d'après la valeur initiale. Les valeurs détectées sont mémorisées en séquence en tant que valeurs mises à jour. Des secondes valeurs de décision d'anomalie ayant des conditions plus strictes que celles de la première valeur de décision d'anomalie sont fixées en séquence en fonction de la valeur mise à jour mémorisée. Une valeur lue est comparée à la première valeur de décision d'anomalie ou la valeur lue est comparée à la seconde valeur de décision d'anomalie pour décider si l'anomalie des LED est présente ou non. Lorsqu'on a décidé que les LED étaient anormales, une LED est allumée pour avertir un conducteur de la présence de l'anomalie.
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1. Contrôleur d'éclairage (10) pour un dispositif d'éclairage pour un véhicule caractérisé en ce qu'il comprend : une unité de contrôle de fourniture de courant pour recevoir une alimentation d'énergie électrique provenant d'une source d'alimentation (14) et contrôler la fourniture de courant à une source de lumière à semi-conducteur ; une unité de détection de tension directe (20, 22, 24, 26) pour détecter les valeurs de la tension directe de la source de lumière à semi-10 conducteur ; une unité (18) de mémorisation de valeur initiale pour mémoriser en tant que valeur initiale la valeur détectée par l'unité de détection de tension directe (20, 22, 24, 26), qui est obtenue lorsque la source de lumière à semi-conducteur est allumée initialement ; 15 une unité (18) de mémorisation de valeur mise à jour pour mémoriser la dernière valeur détectée parmi les valeurs détectées de l'unité de détection de tension directe (20, 22, 24, 26) en tant que valeur mise à jour ; une première unité (18) de décision pour comparer une 20 première valeur de décision d'anomalie déterminée d'après la valeur initiale à la valeur détectée de l'unité de détection de tension directe (20, 22, 24, 26) pour décider si l'anomalie dépendant de la variation de la tension directe de la source de lumière à semi-conducteur est présente ou non ; et 25 une seconde unité (18) de décision pour déterminer une seconde valeur de décision d'anomalie ayant une condition différente de celle de la première valeur de décision d'anomalie en fonction de la valeur mise à jour mémorisée dans l'unité de mémorisation de valeur mise à jour et comparer la seconde valeur de décision d'anomalie déterminée à la 30 valeur détectée de l'unité de détection de tension directe (20, 22, 24, 26) pour décider si une anomalie dépendant de la variation de la tension directe de la source de lumière à semi-conducteur est présente ou non. 2. Contrôleur d'éclairage (10) pour un dispositif d'éclairage pour un véhicule caractérisé en ce qu'il comprend : 35 une unité de contrôle de fourniture de courant pour recevoir une alimentation d'énergie électrique provenant d'une sourced'alimentation (14) et contrôler la fourniture de courant à une pluralité de sources de lumière à semi-conducteur (30, 32, 34, 36) ; une unité de détection de tension directe (20, 22, 24, 26) pour détecter respectivement les tensions directes des sources de lumière à 5 semi-conducteur ; une unité (18) de calcul de valeur relative pour calculer les valeurs relatives des sources de lumière à semi-conducteur d'après les valeurs détectées par l'unité de détection de tension directe (20, 22, 24, 26) ; 10 une unité (18) de mémorisation de valeur relative pour mémoriser une valeur relative initiale calculée en tant que valeur initiale lors de l'allumage initial des sources de lumière à semi-conducteur (30, 32, 34, 36), parmi les valeurs relatives calculées par l'unité de calcul de valeur relative ou 15 une valeur relative mise à jour calculée en tant que dernière valeur relative des valeurs relatives calculées par l'unité de calcul de valeur relative ; et une unité (18) de décision pour comparer les valeurs relatives calculées par l'unité de calcul de valeur relative à la valeur relative initiale 20 ou à la valeur relative mise à jour mémorisée dans l'unité de mémorisation de valeur relative pour décider si une anomalie dépendant de la variation de la tension directe des sources de lumière à semi-conducteur est présente ou non. 3. Contrôleur d'éclairage (10) pour un dispositif d'éclairage pour 25 un véhicule selon la 1, dans lequel l'unité (18) de mémorisation de valeur initiale mémorise en tant que valeur initiale la valeur détectée parmi les valeurs détectées de l'unité de détection de tension directe (20, 22, 24, 26) lorsqu'un premier temps d'établissement s'est écoulé après avoir allumé initialement la source de lumière à semi-30 conducteur et la première et la seconde unité de décision (18) décident si l'anomalie est présente ou non lorsqu'un second temps d'établissement s'est écoulé après avoir allumé la source de lumière à semi-conducteur. 4. Contrôleur d'éclairage (10) pour un dispositif d'éclairage pour un véhicule selon la 2, dans lequel l'unité (18) de calcul de 35 valeur relative calcule la valeur relative initiale lorsqu'un premier temps d'établissement s'est écoulé après avoir respectivement alluméinitialement les sources de lumière à semi-conducteur (30, 32, 34, 36) et l'unité de décision (18) décide si l'anomalie est présente ou non lorsqu'un second temps d'établissement s'est écoulé après avoir respectivement allumé les sources de lumière à semi-conducteur. 5. Contrôleur d'éclairage (10) pour un dispositif d'éclairage pour un véhicule selon la 1 ou 3, comprenant en outre : une unité de détection de température pour détecter la température ambiante de la source de lumière à semi-conducteur ; et une unité de correction pour corriger les valeurs détectées par l'unité de détection de tension directe (20, 22, 24, 26) en fonction de la température détectée de l'unité de détection de température pour fixer la valeur détectée corrigée à une valeur détectée vraie. 6. Contrôleur d'éclairage (10) pour un dispositif d'éclairage pour un véhicule selon l'une quelconque des 1, 3, 5, dans lequel, lorsque l'unité de contrôle de fourniture de courant effectue un contrôle s'écartant d'une condition de contrôle prescrite, la première unité (18) de décision ou la seconde unité (18) de décision interrompt l'opération de décision ou assouplit la condition de la première valeur de décision anomalie ou de la seconde valeur de décision anomalie. 7. Contrôleur d'éclairage (10) pour un dispositif d'éclairage pour un véhicule selon la 2 ou 4, dans lequel, lorsque l'unité de contrôle de fourniture de courant effectue un contrôle s'écartant d'une condition de contrôle prescrite, l'unité de décision (18) interrompt l'opération de décision. 8. Contrôleur d'éclairage (10) pour un dispositif d'éclairage pour un véhicule selon l'une quelconque des 1 à 7, comprenant en outre : une unité de prédiction de température pour prédire la température de la source de lumière à semi-conducteur basée sur la valeur détectée de l'unité (18) de décision de tension directe et l'unité de contrôle de fourniture de courant contrôle le courant vers la source de lumière à semi-conducteur en fonction du résultat prédit de l'unité de prédiction de température. 9. Contrôleur d'éclairage (10) pour un dispositif d'éclairage pour 35 un véhicule caractérisé en ce qu'il comprend :une unité de contrôle de fourniture de courant pour recevoir une alimentation d'énergie électrique provenant d'une source d'alimentation (14) et contrôler la fourniture de courant à une source de lumière à semi-conducteur ; une unité de détection de tension directe (20, 22, 24, 26) pour détecter une valeur courante de la tension directe de la source de lumière à semi-conducteur ; une unité de mémorisation de valeur initiale pour mémoriser en tant que valeur initiale la valeur courante de la tension directe détectée par l'unité de détection de tension directe (20, 22, 24, 26) lorsque la source de lumière à semi-conducteur est allumée initialement ; une unité de mémorisation de valeur mise à jour pour mémoriser en tant que valeur mise à jour la valeur courante de la tension directe détectée par l'unité de détection de tension directe (20, 22, 24, 26) à un instant postérieur au moment où la source de lumière à semi-conducteur est allumée initialement; une première unité de décision pour fixer une première valeur de décision d'anomalie déterminée d'après la valeur initiale et pour la comparer à la valeur courante de la tension directe détectée par l'unité de détection de tension directe (20, 22, 24, 26) pour décider si une anomalie s'est produite ou non ; et une seconde unité de décision pour fixer une seconde valeur de décision d'anomalie ayant une condition différente de celle de la première valeur de décision d'anomalie en fonction de la valeur mise à jour mémorisée dans l'unité de mémorisation de valeur mise à jour et comparer la seconde valeur de décision d'anomalie déterminée à la valeur courante de la tension directe détectée par l'unité de détection de tension directe (20, 22, 24, 26) pour décider si une anomalie s'est produite ou non. 10. Une méthode pour contrôler un dispositif d'éclairage pour un véhicule caractérisée en ce qu'elle comprend les étapes consistant à : contrôler une fourniture de courant à une source de lumière à semi-conducteur ; détecter une valeur courante d'une tension directe de la source 35 de lumière à semi-conducteur ;mémoriser comme valeur initiale la valeur courante de la tension directe détectée par l'unité de détection de tension directe lorsque la source de lumière à semi-conducteur est allumée initialement ; mémoriser comme valeur mise à jour la valeur courante de la tension directe détectée par l'unité de détection de tension directe à un moment postérieur au moment où la source de lumière à semi-conducteur est allumée initialement ; fixer une première valeur de décision d'anomalie en fonction de la valeur initiale ; fixer une deuxième valeur de décision d'anomalie ayant une condition différente de celle de la première valeur de décision d'anomalie en fonction de la valeur mise à jour ; et comparer la première valeur de décision d'anomalie et la deuxième valeur de décision d'anomalie avec la valeur courante de la 15 tension directe ; et déterminer si une anomalie s'est produite ou non en se fondant sur la comparaison de la première valeur de décision d'anomalie et de la deuxième valeur de décision d'anomalie avec la valeur courante de la tension directe. 20
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H,B
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H05,B60,H01
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H05B,B60Q,H01L
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H05B 37,B60Q 1,B60Q 11,H01L 33,H05B 44
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H05B 37/03,B60Q 1/04,B60Q 11/00,H01L 33/00,H05B 44/00
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FR2890370
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A1
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PROCEDE D'ASSEMBLAGE D'UNE TRAVERSE ET D'UNE PLANCHE DE BORD ET DISPOSITIF DE CENTRAGE
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La présente invention concerne un procédé d'assemblage d'une traverse aéraulique et d'une planche de bord, ainsi qu'un dispositif de centrage adapté à la mise en oeuvre du procédé. La partie avant du compartiment des passagers d'une automobile est délimitée par une planche de bord habituellement montée sur une traverse, le plus souvent au moins partiellement métallique et constituant un élément de la structure du véhicule. L'ensemble constitué par la traverse et la planche de bord forme ce qu'on appelle parfois un "cockpit" et a de très nombreuses fonctions, en plus de la fonction mécanique structurelle, telles que le support d'éléments aérauliques, tels que des conduits d'air de conditionnement, de sacs gonflables, de la colonne de direction, etc. A cause de sa fonction mécanique, la traverse comprend en général une partie au moins métallique destinée à encaisser les efforts, et elle délimite aussi des espaces de circulation d'air. Cependant, il est souhaitable que l'air de conditionnement ne soit pas transmis directement par ces espaces; en effet, comme les métaux possèdent une conductibilité thermique élevée, la traverse métallique provoque une déperdition calorifique importante. Il est donc avantageux de placer, dans les espaces délimités à l'intérieur de la traverse métallique, des éléments aérauliques, en général formés de matière plastique dont la conductibilité thermique est faible. On peut réaliser la traverse métallique par cintrage longitudinal d'une bande métallique afin qu'elle délimite des canaux ouverts ou fermés, pouvant loger des éléments aérauliques et maintenir des supports d'autres éléments, par exemple de sacs gonflables. Lors de l'utilisation d'une telle traverse dans un cockpit, les trappes de passage des sacs gonflables qui sont délimitées dans la planche de bord doivent être bien ali- gnées sur les supports de sacs gonflables portés par la traverse. Il est donc essentiel que, dans un cockpit, la planche de bord et la traverse métallique soient alignées en position convenable. Pour cette raison, dans un cockpit, la planche de bord et la traverse sont "centrées" par au moins un dispositif, qui peut être sous forme d'un téton d'un des éléments entrant dans un orifice de l'autre des éléments. Pour des raisons de réduction des plages de tolérances de fabrication, le dispositif de centrage est de préférence placé à peu près au milieu de la longueur de la traverse, et donc du cockpit. L'assemblage d'un cockpit comprend donc normalement d'abord l'assemblage d'éléments aérauliques sur une traverse métallique, puis l'assemblage de la planche de bord sur la traverse. Cependant, l'assemblage des éléments aérauliques nécessite un déplacement d'éléments aérauliques de matière plastique dans la direction longitudinale de la traverse métallique, contre celle-ci. On conçoit que la présence d'un dispositif de centrage en saillie empêche ou au moins gêne cet assemblage des éléments aérauliques. On peut donc envisager de placer le dispositif de centrage sur la traverse après le montage des éléments aérauliques. Cependant, cette opération de fixation du dis-positif de centrage, essentiellement par soudage, n'est plus possible lorsque des éléments thermiquement fragiles consti- tués de matière plastique ont déjà été montés sur la traverse. On peut aussi envisager de fixer ultérieurement le dispositif de centrage par fixation par vissage sur la traverse. Cependant, une telle fixation par simple vissage sur la traverse, compte tenu de la configuration et de la fonction mécanique de celle-ci, n'est pas souhaitable le plus souvent au moins pour des raisons de précision de positionnement ou de résistance mécanique de la traverse. L'invention concerne la solution de ce problème qui se pose dans le cas particulier de l'assemblage d'une planche de bord sur une traverse aéraulique lorsque celle-ci est construite par déplacement longitudinal d'éléments aérauliques par rapport à une traverse métallique. Selon l'invention, ce problème est résolu par utilisation d'un dispositif de centrage qui comporte au moins un dispositif de centrage constitué de deux parties, une base destinée à être fixée fermement à la traverse métallique, de préférence par soudage, et un corps de dispositif de centrage qui est positionné avec précision sur la base de dispositif de centrage. Le dispositif de centrage ou téton ainsi formé permet ensuite un assemblage simple et robuste de la planche de bord sur la traverse, avec un alignement très précis. Plus précisément, l'invention concerne un procédé d'assemblage d'une traverse aéraulique allongée et d'une planche de bord, par déplacement relatif de la traverse et de la planche de bord dans une première direction sensible- ment perpendiculaire à la longueur de la traverse, afin qu'au moins un dispositif de centrage de la traverse pénètre dans un orifice de la planche de bord dans la première direction, le procédé étant du type qui comprend - une opération d'assemblage d'au moins un élément aéraulique sur une traverse métallique, par déplacement dans au moins une direction sensiblement transversale à ladite première direction, et - une opération d'assemblage de la planche de bord sur la traverse par déplacement de la planche de bord dans la première direction afin que le dispositif de centrage pénètre dans l'orifice. Selon l'invention, le procédé comprend en outre: - avant l'opération d'assemblage des éléments aérauliques sur la traverse métallique, la disposition sur la traverse métallique d'une base de dispositif de centrage de hauteur suffisamment réduite pour qu'elle ne gêne pas l'opération d'assemblage des éléments aérauliques sur la traverse métallique, et, - après l'opération d'assemblage des éléments aérau-35 liques sur la traverse métallique et avant l'opération d'assemblage de la planche de bord sur la traverse, la disposition, sur la base du dispositif de centrage, d'un corps de dispositif de centrage afin que la base et le corps de dispositif de centrage soient fixés mutuellement. De préférence, la disposition de la base de dispositif de centrage sur la traverse métallique est réalisée par une opération de soudage. Dans un mode d'exécution, le procédé comprend en outre, avant l'assemblage des éléments aérauliques, la fabrication de la traverse par cintrage longitudinal d'une bande métallique au moins. De préférence, le procédé comprend en outre une opération de soudage localisé de la bande métallique sur elle-même. L'invention concerne aussi un dispositif de centrage en deux parties pour la mise en oeuvre d'un procédé d'assemblage selon l'un des paragraphes précédents, qui comporte une base de dispositif de centrage munie d'un premier dispositif de fixation, et un corps de dispositif de centrage muni d'un second dispositif de fixation, les premier et second dispositifs de fixation étant destinés à coopérer. De préférence, le premier dispositif de fixation est un taraudage et le second est une vis de fixation. De préférence, la base et le corps de dispositif de centrage coopèrent par des organes de centrage mutuel. Par exemple, les organes de centrage mutuel comprennent une saillie et une cavité, toutes deux de forme tronconique d'une même conicité. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention seront mieux compris à la lecture de la description qui va suivre d'un exemple de réalisation, faite en référence aux dessins annexés sur lesquels: la figure 1 est une coupe éclatée d'un dispositif de centrage constituant un téton de centrage selon l'invention; les figures 2 à 5 illustrent le procédé selon l'invention, et, sur ces figures: la figure 2 représente une traverse métallique avant l'assemblage d'éléments aérauliques et avant le montage de la base de téton; 2890370 5 la figure 3 représente la traverse après fixation de la base de téton et lors du montage d'éléments aérauliques; la figure 4 représente une traverse sur laquelle 5 sont montés divers éléments, avant le montage final du corps de téton; et la figure 5 représente une traverse après le montage final du corps de téton; et la figure 6 est une coupe d'une partie de la figure 5, 10 représentant la coopération de la planche de bord avec le téton. La figure 1 est une coupe éclatée d'un dispositif de centrage selon l'invention. Il est constitué de deux par-ties, une base 10 de téton et un corps 12 de téton. La base 10 de téton possède une partie 14 destinée à être fixée à une traverse, par exemple par soudage. Du côté opposé à la partie 14, la base 10 a un trou taraudé débouchant 16 placé au centre d'une cuvette 18 de centrage de forme tronconique. Le corps 12 de téton a une saillie tronconique 20 de conicité pratiquement égale à celle de la cuvette conique 18, autour d'un trou dans lequel passe une vis 22 dont la tige filetée 24 peut se visser dans le trou taraudé 16. Grâce à la forme tronconique de la cuvette 18 et de la saillie 20, le corps 12 de téton n'a qu'une seule position d'alignement sur la base 10, cette position donnant au dispositif de centrage une forme cylindrique sans discontinuité entre la base et le corps de téton. On décrit maintenant le procédé d'assemblage d'un 30 cockpit comprenant une traverse métallique et une planche de bord selon l'invention. La figure 2 représente une traverse métallique dans un exemple de réalisation de l'invention. Dans cet exemple, la traverse comprend essentiellement, dans sa partie droite, un tube métallique 26 et, dans sa partie gauche, une partie de traverse 28 formée par cintrage longitudinal et soudage d'une bande métallique. Les extrémités de la traverse sont munies de supports 30 et 32 destinés à solidariser la traverse avec la structure du véhicule. La partie 26 de traverse porte divers supports 34, notamment de sacs gonflables, avantageusement fixés par soudage. De préférence, un bras de retenue 36, placé à proximité 5 de la partie centrale de la traverse, évite le flambage de celle-ci. La partie gauche 28 de planche de bord, formée par cintrage d'une bande métallique, a diverses fonctions telles que le support de la colonne de direction et le logement d'éléments aérauliques. Dans le cas particulier considéré, une ouverture 38 formée au niveau du bras intermédiaire 36 est destinée au passage d'un élément aéraulique 40, qui constitue un conduit de circulation d'air de conditionnement. On note sur la figure 3 que l'insertion de l'élément aéraulique 40 par l'ouverture 38 nécessite que la traverse soit dégagée dans sa partie placée à droite de cette ouverture afin que l'élément aéraulique puisse être présenté devant l'ouverture, puis déplacé dans la direction de la longueur de la traverse. Avant ce montage des éléments aérauliques, selon le procédé de l'invention, la base de téton du dispositif de centrage 10 est soudée sur la partie droite de traverse 26; étant donné sa faible hauteur, elle ne constitue pas un obstacle à l'insertion des éléments aérauliques. D'autres éléments aérauliques, par exemple formant répartiteur, tel que l'élément 42, peuvent aussi être montés par déplacement dans une autre direction que la direction longitudinale de la traverse, comme illustré par les figures 3 et 4. On note sur la figure 4 que la base 10 de téton n'est pratiquement pas en saillie par rapport à l'élément aéraulique 42. Le dispositif de centrage n'est donc pas accessible à une planche de bord qui doit être montée sur la traverse équipée représentée sur la figure 4. Dans une opération postérieure, la base 10 de téton est munie du corps 12 de téton, comme illustré sur la figure 5. La figure 6 est une coupe agrandie de la partie de traverse passant par le centre du dispositif de centrage. Comme l'indique clairement la figure 5, après que l'élément aéraulique 42 a été monté sur la traverse 26, autour de la base 10 de téton, le corps de téton 12 est vissé sur la base 10 et forme ainsi un dispositif de centrage sur lequel peut s'ajuster un cylindre de centrage d'une planche de bord, partiellement représentée et désignée par la référence 44. Le procédé qu'on vient de décrire présente de nombreux avantages. D'abord, la fixation robuste du dispositif de centrage est réalisée par soudage de la base de téton au moment de la fabrication des éléments métalliques, à un moment où il est possible d'obtenir une très bonne précision de positionne-ment et une très bonne résistance. Grâce au centrage intégré du corps de téton sur la base de téton, le positionnement précis obtenu lors de la fabrication de la traverse métallique est conservé jusqu'à l'assemblage de la planche de bord. Le dispositif de centrage peut être réalisé en un matériau métallique donnant une grande robustesse. Cependant, lorsque le dispositif de centrage n'a qu'une fonction de centrage, le corps de téton peut être formé autrement, par exemple par moulage d'une matière plastique. Bien qu'on ait représenté le centrage mutuel de la base et du corps de téton par coopération de surfaces tronconiques, tout autre système de centrage peut être utilisé. Il est même possible d'utiliser la vis ellemême comme dispositif de centrage, la base et le corps de téton coopérant alors par des surfaces planes
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L'invention concerne l'assemblage d'une traverse et d'une planche de bord.Elle se rapporte à un procédé d'assemblage qui comprend une opération d'assemblage d'un élément aéraulique (40, 42) sur une traverse (26, 28), et une opération d'assemblage de la planche de bord sur la traverse (26, 28) afin qu'un dispositif de centrage pénètre dans l'orifice ; le procédé comprend, avant l'assemblage des éléments aérauliques (40, 42) sur la traverse (26, 28), la disposition sur celle-ci d'une base (10) de dispositif de centrage de hauteur réduite pour qu'elle ne gêne pas l'assemblage des éléments aérauliques (40, 42), et, avant l'assemblage de la planche de bord sur la traverse (26, 28), la disposition, sur la base (10), d'un corps de dispositif de centrage.Application aux cockpits d'automobiles.
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1. Procédé d'assemblage d'une traverse aéraulique allongée et d'une planche de bord, par déplacement relatif de la traverse et de la planche de bord dans une première direction sensiblement perpendiculaire à la longueur de la traverse, afin qu'au moins un dispositif de centrage de la traverse pénètre dans un orifice de la planche de bord dans la première direction, du type qui comprend - une opération d'assemblage d'au moins un élément aéraulique (40, 42) sur une traverse métallique (26, 28), par déplacement dans au moins une direction sensiblement transversale à ladite première direction, et - une opération d'assemblage de la planche de bord (44) sur la traverse (26, 28) par déplacement de la planche de bord (44) dans la première direction afin que le dispositif de centrage pénètre dans l'orifice, caractérisé en ce qu'il comprend en outre: - avant l'opération d'assemblage des éléments aérauliques (40, 42) sur la traverse métallique (26, 28), la dis- position sur la traverse métallique (26, 28) d'une base (10) de dispositif de centrage de hauteur suffisamment réduite pour qu'elle ne gêne pas l'opération d'assemblage des éléments aérauliques (40, 42) sur la traverse métallique (26, 28), et - après l'opération d'assemblage des éléments aérauliques (40, 42) sur la traverse métallique (26, 28) et avant l'opération d'assemblage de la planche de bord sur la traverse (26, 28), la disposition, sur la base (10) de dis-positif de centrage, d'un corps (12) de dispositif de cen- trage afin que la base (10) et le corps (12) de dispositif de centrage soient fixés mutuellement. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la disposition de la base (10) du dispositif de centrage sur la traverse métallique (26, 28) est réalisée par une opération de soudage. 3. Procédé selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce qu'il comprend en outre, avant l'assemblage des éléments aérauliques (40, 42), la fabrication de la traverse (28) par cintrage longitudinal d'une bande métallique au moins. 4. Procédé selon la 3, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une opération de soudage localisé de 5 la bande métallique sur ellemême. 5. Dispositif de centrage en deux parties pour la mise en oeuvre d'un procédé d'assemblage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte une base (10) de dispositif de centrage munie d'un premier dispositif de fixation (16), et un corps (12) de dispositif de centrage muni d'un second dispositif de fixation (22), les premier et second dispositifs de fixation (16, 22) étant destinés à coopérer. 6. Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que le premier dispositif de fixation (16) est un taraudage et le second est une vis de fixation (22). 7. Dispositif selon l'une des 5 et 6, caractérisé en ce que la base (10) et le corps (12) de dispositif de centrage coopèrent par des organes (18, 20) de centrage mutuel. 8. Dispositif selon la 7, caractérisé en ce que les organes de centrage mutuel comprennent une sail-lie (20) et une cavité (18), toutes deux de forme tronconique d'une même conicité.
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B
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B62
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B62D
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B62D 65,B62D 25
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B62D 65/14,B62D 25/14
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FR2892265
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A1
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GESTION DE LA MOBILITE D'UN TERMINAL DANS DES RESEAUX LOCAUX
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La présente invention concerne la gestion de la mobilité d'un terminal dans un ensemble de réseaux locaux reliés entre eux et répartis dans une zone relativement restreinte, comme un campus ou un site industriel ou commercial. On connaît actuellement un procédé pour gérer la mobilité d'un terminal au sein d'un ensemble de routeurs, à savoir le protocole de mobilité de réseau NEMO ("NEtwork MObility" en anglais), qui est fondé sur le standard de communication sur Internet appelé IPv6 (norme RFC 2460 de l'IETF). Le protocole NEMO permet à un routeur de changer de réseau d'attache tout en continuant d'assurer une connectivité pour le ou les réseaux locaux qu'il gère. Selon le protocole NEMO, lorsqu'un terminal mobile se déplace d'un réseau local mère vers un réseau local visité dans un ensemble de réseaux locaux développés selon la version IPv6 du protocole internet, le terminal acquiert une adresse temporaire ("Gare-of-address" en anglais) dans le réseau local visité. L'adresse temporaire est enregistrée en association à une adresse principale dans le routeur du réseau mère. Si un paquet est destiné au terminal mobile, le routeur du réseau mère fait correspondre l'adresse de destination dans ce paquet, identique à l'adresse principale, à l'adresse temporaire et encapsule ce paquet pour le diriger vers la position temporaire du terminal mobile. Dans ce cas, l'homme du métier prévoirait normalement d'incorporer des instructions dans le terminal mobile pour que ce dernier informe de son déplacement d'un réseau local à un autre le routeur du réseau mère. Le but de cette invention est de gérer la mobilité d'un terminal dans un ensemble de réseaux locaux sans nécessiter de rajouter du code dans le terminal mobile lorsque celui-ci change de réseau local. A cette fin, un procédé pour gérer la mobilité d'un terminal dans plusieurs réseaux locaux desservis par des routeurs respectifs reliés entre eux, est caractérisé en ce qu'il comprend : à la suite d'un détachement du terminal d'un premier routeur et d'un attachement du terminal à un deuxième routeur, un établissement d'un paquet d'actualisation incluant une adresse du deuxième routeur et une adresse du terminal, une transmission du paquet d'actualisation depuis le deuxième routeur à un dispositif centralisé pour router des paquets depuis et vers le terminal, et en réponse au paquet d'actualisation dans le dispositif centralisé, une mise en correspondance de l'adresse du terminal avec l'adresse du deuxième routeur en remplacement d'une adresse du premier routeur. L'invention ne nécessite pas un changement d'adresse IP dans le terminal qui conserve son adresse d'origine lorsque le terminal s'est attaché pour la première fois à l'un des réseaux locaux. Cette utilisation de l'adresse d'origine est maintenue au cours du déplacement du terminal dans l'ensemble des réseaux locaux reliés, grâce à la fois à une association de l'adresse d'origine non pas à une adresse temporaire du terminal, mais à une adresse de routeur dans le dispositif centralisé, et à une actualisation de cette adresse de routeur chaque fois que le terminal s'attache à un autre réseau local. En pratique, cela revient à "faire croire" que le terminal est derrière un "routeur mobile" qui bouge au sein du domaine géré par le serveur. Ainsi, l'invention utilise avantageusement l'infrastructure de NEMO mais en simulant seulement la mobilité des routeurs. Selon une autre caractéristique de l'invention, lorsque le terminal mobile est introduit pour la première fois dans les réseaux locaux, l'adresse du terminal est formée avec un préfixe diffusé par le routeur auquel le terminal s'est attaché la première fois. Ce routeur transmet un paquet d'actualisation incluant l'adresse de ce routeur et l'adresse formée du terminal au dispositif centralisé pour que le dispositif centralisé mémorise en correspondance l'adresse de ce routeur et l'adresse du terminal. Afin de faciliter le routage des paquets depuis le dispositif centralisé vers le terminal et inversement, les adresses les routeurs peuvent comprendre un préfixe commun entre elles et à une adresse du dispositif centralisé et des identificateurs de routeur respectifs. Le remplacement d'une adresse du premier routeur par l'adresse du deuxième routeur dans le dispositif centralisé consiste alors à remplacer l'identificateur du premier routeur par l'identificateur du deuxième routeur d'accès extrait du paquet d'actualisation. L'invention concerne également un système pour gérer la mobilité d'un terminal dans plusieurs réseaux locaux desservis par des routeurs respectifs reliés entre eux. Le système est caractérisé en ce qu'il comprend : à la suite d'un détachement du terminal d'un premier routeur et d'un attachement du terminal à un deuxième routeur, un moyen dans le deuxième routeur pour établir un paquet d'actualisation incluant une adresse du deuxième routeur et une adresse du terminal, un dispositif centralisé reliés aux routeurs pour router des paquets depuis et vers le terminal, un moyen dans le deuxième routeur pour transmettre le paquet d'actualisation depuis le deuxième routeur au dispositif centralisé, et un moyen pour, en réponse au paquet d'actualisation dans le dispositif centralisé, mettre en correspondance l'adresse du terminal avec l'adresse du deuxième routeur en remplacement d'une adresse du premier routeur. L'invention concerne encore un dispositif pour gérer la mobilité d'un terminal dans plusieurs réseaux locaux desservis par des routeurs respectifs reliés entre eux. Le dispositif est caractérisé en ce qu'il comprend un moyen pour, à la suite d'un détachement du terminal d'un premier routeur et d'un attachement du terminal à un deuxième routeur et en réponse à un paquet d'actualisation incluant l'adresse du deuxième routeur et l'adresse du terminal transmis par le deuxième routeur, mettre en correspondance l'adresse du deuxième routeur en remplacement d'une adresse du premier routeur. Enfin, l'invention se rapporte à un programme d'ordinateur dans un système pour gérer la mobilité d'un terminal dans plusieurs réseaux locaux desservis par des routeurs respectifs reliés entre eux. Le programme est caractérisé en ce qu'il comprend des instructions qui, lorsque le programme est exécuté dans ledit système, réalisent les étapes selon le procédé de gestion de mobilité de terminal selon l'invention. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante de plusieurs réalisations préférées de l'invention, données à titre d'exemples non limitatifs, en référence aux dessins annexés correspondants dans lesquels : - la figure 1 est un bloc-diagramme schématique d'un réseau de télécommunications par paquets dans lequel un système de gestion de mobilité de terminal selon l'invention est mis en oeuvre; - la figure 2 montre des étapes d'un procédé de gestion de mobilité de terminal selon l'invention, relatives à l'introduction d'un terminal courant pour la première fois dans le réseau de télécommunications par paquets; - la figure 3 montre des étapes du procédé de gestion de mobilité de terminal relatives à un paquet destiné au terminal courant et à un paquet transmis par le terminal courant ; - la figure 4 montre des étapes du procédé de gestion de mobilité de terminal relatives à un déplacement du terminal courant depuis un réseau local accessible par un premier routeur vers un réseau local accessible par un deuxième routeur; et - la figure 5 montre des étapes du procédé de gestion de mobilité de terminal relatives à un paquet destiné au terminal courant et transmis par le terminal courant, après attachement du terminal courant au deuxième routeur. En référence à la figure 1, le système de gestion de mobilité de terminal comprend un dispositif centralisé sous la forme d'un serveur de mobilité SM, plusieurs routeurs d'accès AR1 à ARI ("Access Router" en anglais), plusieurs points d'accès AP ("Access Point" en anglais) et plusieurs terminaux mobiles dont un seul TE est représenté. Le serveur de mobilité SM et les routeurs d'accès AR1 à ARI sont reliés à un réseau de télécommunications par paquets filaire RIP de type intranet fonctionnant selon le protocole internet IP (Internet Protocol). Chaque routeur d'accès ARi, ARj, avec 1 1 j I et i ~ j, est relié à un ou plusieurs points d'accès respectifs et donne accès par ces points d'accès à un réseau local respectif [APi], [APj] qui est un sous-réseau du réseau RIP. Afin de ne pas surcharger la figure 1, un seul point d'accès API, APi, APj, API relié au routeur d'accès respectif AR1, ARi, ARj, ARI est représenté dans la figure 1. Bien que les points d'accès n'interviennent pas dans l'opération de mobilité des terminaux qui s'effectue au niveau de la couche réseau 3 de l'interconnexion de système ouvert OSI, ils sont représentés dans la figure 1 puisque l'attachement d'un noeud mobile constitué par un terminal mobile au routeur d'accès d'un réseau local se fait par l'intermédiaire d'un point d'accès. Par exemple les réseaux locaux sont déployés dans les bâtiments d'une université ou d'un site industriel. Selon une réalisation préférée, au moins l'un des réseaux locaux est un réseau local sans fil de faible portée du type WLAN (Wireless LAN), ou de moyenne portée selon le protocole WIMAx (World wide Interoperability Microwave Access). Les terminaux mobiles peuvent être des dispositifs ou objets électroniques de télécommunications qui sont personnels numériques téléphones à des usagers, comme des assistants personnels communicants intelligents (SmartPhone) PDA ou des dont certains sont reliés ou Selon une réseaux locaux Network) duintégrés à des ordinateurs personnels. autre réalisation, au moins l'un des est un réseau filaire LAN (Local Area type câble série, ou cordon de raccordement de type Ethernet, ou bus USB (Universal Serial Bus). Un terminal desservi par le réseau local LAN peut être un ordinateur personnel ou tout autre terminal domestique ayant des applications logicielles, éventuellement communicant, portable ou non, tel qu'une console de jeux vidéo, ou un récepteur de télévision intelligent par exemple. Selon une réalisation préférée, le système de gestion de mobilité de terminal repose, au niveau de la couche réseau 3, sur le protocole internet IPv6 selon la version 6. Le système de gestion bénéficie ainsi des avantages du protocole IPv6, comme des adresses des terminaux, des routeurs d'accès et du serveur de mobilité comprenant 128 bits et comme la possibilité d'encapsulation de plusieurs protocoles IP. Le serveur de mobilité SM fait office d'agent local ("home agent" en anglais) pour tous les routeurs d'accès et possède une adresse IP notée SM@. Selon l'invention, la mobilité des terminaux analogues à des noeuds mobiles, tels que le terminal TE, par rapport aux routeurs d'accès AR1 à ARI est gérée par le serveur de mobilité SM. Selon un premier principe de l'invention relatif au terminal mobile courant TE auquel on se référera, les routeurs d'accès AR1 à ARI sont considérés comme gérant un sousréseau limité à un noeud constitué par le terminal mobile courant. Le terminal mobile courant TE étant un noeud d'un réseau local accessible par un routeur d'accès, il dispose d'au moins une adresse IPv6 TE@ dont le préfixe a été attribué par le routeur d'accès auquel le terminal s'est attaché la première fois et est commun à l'adresse IPv6 de ce routeur d'accès. Ainsi, lorsque le terminal mobile courant TE se détache d'un réseau local [APi] pour aller s'attacher à un autre réseau local [APj], le noeud constitué par le terminal mobile courant change de routeur. Le routeur d'accès ARj du réseau local [APj] actualise alors, selon l'invention, une table de correspondance d'adresse TCA incluse dans le serveur de mobilité SM grâce à un paquet d'actualisation de lien PAL. Selon un second principe de l'invention, les routeurs d'accès AR1 à ARI, qui sont en réalité fixes, sont considérés comme des routeurs virtuellement "mobiles". Chaque routeur ARi, ARj possède alors un préfixe d'adresse de réseau local fixe Ho@i, Ho@j et un identificateur Va@i, Va@j dit identificateur "variable". Cet identificateur est qualifié de "variable" selon l'invention relativement aux terminaux qui visitent le réseau local [APi], [APj] accessible par le routeur ARi, ARj, par analogie avec une adresse temporaire ("Gare-ofaddress" en anglais). En attribuant à tous les routeurs d'accès AR1 à ARI le préfixe de réseau Ho@ = Ho@i = Ho@j, la mobilité du terminal mobile courant TE est assimilée à la "mobilité" d'un routeur. Ainsi lorsque le terminal TE passe d'un routeur ARi, dont l'identificateur est Va@i, au routeur ARj dont l'identificateur est Va@j, le "routeur" correspondant au préfixe de réseau fixe Ho@ est considéré comme effectuant une opération de mobilité, passant d'une adresse (Ho@, Va@i) à l'adresse (Ho@, Va@j). Selon l'invention, le préfixe de réseau fixe Ho @ est le préfixe de réseau de l'adresse SM@ du serveur de mobilité SM. Les principes précédents conduisent à ce qu'un routeur d'accès ARi, ARj dispose de trois interfaces . une interface IPv6 INAPi, INAPj liée à aux points d'accès APi, APj du réseau local respectif pour annoncer un ou des préfixes de réseau PRLi, PRLj pour adresse IPv6 aux terminaux s'attachant à ce réseau local ; une interface virtuelle IPv6 INPRi, INPRj disposant de l'adresse commune IPv6 Ho@ qui a le même préfixe de réseau que l'adresse SM@ du serveur de mobilité SM ; et une interface IPv6 INROi, INROj reliée aux autres routeurs et au serveur de mobilité SM via le réseau de télécommunications RIP et disposant de l'identificateur Va@i, Va@j. La table de correspondance TCA dans le serveur de mobilité SM est utilisée par les routeurs d'accès AR1 à ARI pour gérer les déplacements des terminaux dans l'ensemble des réseaux locaux [API] à [API]. La table de correspondance TCA est indexée par les adresses des terminaux mobiles, tel que le terminal TE. A l'adresse TE@ de chaque terminal mobile est associé dans la table TCA l'identificateur Va@i, Va@j correspondant au routeur d'accès ARi, ARj du réseau local où se trouve le terminal mobile. La table TCA est actualisée par des paquets d'actualisation PAL que transmettent les routeurs d'accès AR1 à ARI. Un paquet d'actualisation transmis par un routeur d'accès ARi, ARj au serveur de mobilité SM lui signale la "position" actuelle du routeur d'accès, typiquement son adresse IP AR@i(Ho@, Va@i), AR@j(Ho@, Va@j), et de plus, les préfixes de réseau que le routeur d'accès gère. Le procédé pour gérer la mobilité de terminal, par exemple du terminal courant TE, comprend des étapes initiales El à E6 relativement à l'introduction du terminal TE dans le réseau de télécommunications par paquets RIP, comme montré à la figure 2. Initialement lorsque le terminal mobile TE est introduit pour la première fois dans le réseau RIP, il s'attache à un point d'accès, tel que le point d'accès APi, qui est lui-même connecté à un routeur d'accès respectif, le routeur d'accès ARi. Pour cela à l'étape El, le terminal TE lit un préfixe de réseau local PRLi géré par le routeur d'accès ARi que l'interface INAPi a introduit dans un message d'annonce de préfixe diffusé dans le réseau local [APi] selon un protocole de découverte de noeud voisin NDP ("Neighbor Discovery Protocol" en américain). Le protocole NDP permet à un noeud hôte IPv6, tel que le terminal TE, de découvrir un routeur local, tel que le routeur ARi. Le protocole NDP pour le protocole IPv6 joue un rôle similaire au protocole de résolution d'adresse ARP ("Address Resolution Protocol") pour le protocole IPv4, le protocole ARP faisant correspondre une adresse IP à une adresse universelle MAC (Medium Access Control) et servant à un expéditeur à trouver une adresse MAC à partir de l'adresse IP d'un destinataire. Dans le terminal TE, à l'étape E2, est activé un module de génération cryptographique d'adresses CGA ("Cryptographically Generated Addresses" en anglais) qui génère dynamiquement un identificateur d'interface en condensant la clé publique d'un couple de clés publique et privée propres au terminal TE, à l'aide d'une fonction de hachage à sens unique ("one-way hash function" en anglais) et en dépendance du préfixe de réseau local diffusé PRLi et de paramètres de sécurité auxiliaires. Puis le terminal TE concatène le préfixe de réseau local diffusé PRLi et l'identificateur d'interface généré pour former une adresse internet IPv6 TE@ à 128 bits du terminal TE et mémorise cette adresse. L'utilisation d'adresses générées au moyen de modules CGA dans les terminaux confère une unicité des adresses utilisées dans le réseau de télécommunications par paquets RIP. A l'étape E3, le routeur d'accès ARi est informé de l'entrée du terminal TE dans le réseau local respectif [APi], grâce à un échange de messages entre le terminal TE et le routeur ARi selon le protocole de découverte de noeud voisin NDP permettant notamment à des noeuds IPv6, sur un même lien, de se connaître et pouvoir communiquer ensemble. Un protocole de sécurisation de découverte de noeud voisin SEND ("SEcure Neighbor Discovery" en américain) sécurise le protocole de découverte de noeud voisin NDP utilisé à la fois par les terminaux et les routeurs. Le protocole de sécurisation SEND sécurise les paquets transmis entre le terminal et les routeurs. Plus précisément le protocole SEND protège chaque message du protocole NDP en incluant dans le message la clé publique correspondante et les paramètres auxiliaires et signant le message avec la clé privée correspondante liée à l'adresse internet CGA générée de manière cryptographique. Ainsi tout destinataire peut vérifier l'authenticité du message du protocole NDP qu'il reçoit. En particulier au cours de l'échange sécurisé de messages, l'adresse IPv6 TE@ établie dans le terminal TE est transmise par celui-ci dans un message sécurisé au routeur d'accès ARi. A l'étape E4, en réponse à l'adresse TE@ acquise par le terminal TE et transmise par celui-ci au routeur d'accès ARi, l'interface INROi dans ce routeur établit un paquet d'actualisation de lien PAL incluant les adresses suivantes : l'adresse AR@i du routeur d'accès ARi composée du préfixe de réseau fixe Ho@ commun à tous les routeurs, lu dans l'interface virtuelle INPRi, et de l'identificateur de routeur respectif Va@i, en tant qu'adresse de source du paquet PAL, l'adresse SM@ du serveur de mobilité SM, en tant qu'adresse de destination, et l'adresse IP TE@ du terminal mobile courant TE dans un champ de données du paquet PAL. Le routeur d'accès ARi informe ensuite le serveur de mobilité SM de la présence du terminal TE dans le réseau local [APi] accessible par le routeur ARi, en transmettant le paquet d'actualisation de lien PAL par l'interface INROi au serveur SM, à l'étape E5. A l'étape E6, le serveur de mobilité SM actualise la table de correspondance d'adresse TCA en mémorisant en correspondance l'adresse TE@ du terminal mobile courant TE extraite du paquet reçu PAL et la partie d'adresse Va@i du routeur d'accès ARi extraite de l'adresse de source AR@i dans le paquet reçu PAL. De cette manière un tunnel est créé entre le routeur d'accès ARi et le serveur de mobilité SM pour des communications IP avec le terminal TE, comme on le verra ci-après en référence à la figure 3. En se reportant à la figure 3, à une étape ultérieure E10 dans le serveur de mobilité SM qui reçoit des paquets IPDTE destinés au terminal mobile courant TE, l'adresse TE@ du terminal TE extraite de chaque paquet IPDTE est recherchée dans la table TCA pour y lire en correspondance l'adresse Va@i du routeur d'accès ARi. Si l'adresse TE@ est trouvée dans la table TCA, le serveur SM encapsule à une étape E11 le paquet IPDTE dans un paquet IPSM en y incluant une adresse de destination composée du préfixe de réseau Ho@ lu en mémoire interne du serveur SM et de l'adresse Va@i lue en correspondance à l'adresse TE@ dans la table TCA. Le serveur SM transmet le paquet IPSM encapsulant le paquet IPDTE au routeur d'accès ARi, à une étape E12. A une étape E13, le routeur ARi reconnaît que le paquet IPSM incluant son adresse AR@i = (Ho@, Va@i) lui est destiné et désencapsule le paquet IPDTE du paquet IPSM. Puis le paquet désencapsulé IPDTE est envoyé par le routeur d'accès ARi au terminal destinataire TE, à une étape E14. A l'inverse des étapes précédentes E10 à E14, si à une étape E15 un paquet IPTE incluant l'adresse TE@ comme adresse de source est transmis par le terminal TE, le routeur d'accès ARi encapsule le paquet IPTE dans un paquet IPARi. Le paquet IPARi comporte, comme le paquet d'actualisation de lien PAL, l'adresse AR@i = (Ho@, Va@i) en tant qu'adresse de source et l'adresse SM@, en tant qu'adresse de destination. Le routeur ARi transmet le paquet IPARi encapsulant le paquet IPTE au serveur de mobilité SM, à une étape E16. A la réception du paquet IPARi, à une étape E17, le serveur SM désencapsule le paquet IPTE du paquet IPARi et dirige le paquet désencapsulé IPTE vers un destinataire dont l'adresse est lue dans le paquet IPTE par le serveur SM. En se référant à la figure 4, on suppose maintenant qu'à une étape ultérieure E20 le terminal TE se déplace de façon à se détacher du réseau local [APi] accessible par le routeur ARi, par exemple en étant hors couverture de ce premier réseau local, et à s'attacher à un deuxième réseau local, par exemple le réseau local [APj] accessible par le routeur d'accès ARj. Le procédé de gestion de mobilité de terminal comprend alors des étapes E21 à E26 relativement au terminal mobile courant TE. Aux étapes E21 et E22 analogues aux étapes El et E2, le terminal TE lit un préfixe de réseau local PRLj géré par le routeur d'accès ARj et introduit dans un message d'annonce de préfixe de réseau local diffusé par l'interface INAPj selon le protocole de découverte de noeud voisin NDP. Puis le terminal TE active le module de génération cryptographique d'adresses CGA pour générer dynamiquement un identificateur d'interface en dépendance du préfixe de réseau local diffusé précédemment par le routeur ARj et pour configurer dynamiquement au moins une autre adresse IPv6 TEj@ concaténant le préfixe de réseau local PRLj diffusé précédemment et l'identificateur d'interface généré pour former une adresse internet IPv6 TE@j à 128 bits du terminal TE. L'adresse IPv6 TEj@ ainsi configurée est mémorisée dans le d'éventuelles autres telles que la première des préfixes de réseaux terminal TE en addition adresses configurées IPv6, adresse TE@, et relatives à locaux desservis par d'autres routeurs d'accès auxquels le terminal s'était attaché. A l'étape E23 analogue à l'étape E3, le routeur d'accès ARj est informé de l'entrée du terminal TE dans le réseau local respectif [APj], grâce à un échange de messages utilisant l'adresse venant d'être générée TE@j entre le terminal TE et le routeur ARj selon le protocole de découverte de noeud voisin NDP qui est sécurisé par le protocole SEND. En particulier le terminal TE établit et transmet un message sécurisé incluant la première adresse configurée IPv6 TE@ vers le routeur d'accès ARj. Aussitôt aux étapes E24 et E25 analogues aux étapes E4 et E5, en réponse à l'adresse TEj@ acquise et transmise par le terminal TE au routeur d'accès ARj, ce dernier informe le serveur de mobilité SM de la présence du terminal TE dans le réseau local [APj] accessible par le routeur ARj. Pour cela, l'interface INROj établit et transmet au serveur SM un paquet d'actualisation de lien PAL incluant les adresses suivantes . l'adresse AR@j du routeur d'accès ARj concaténant le préfixe de réseau fixe Ho@ lu dans l'interface virtuelle INPRj et l'identificateur de routeur respectif Va@j, en tant qu'adresse de source du paquet PAL, l'adresse SM@ du serveur de mobilité SM, en tant qu'adresse de destination du paquet PAL, et l'adresse IP TE@ du terminal TE dans un champ de données du paquet PAL. A l'étape E26 analogue à l'étape E6, en réponse au paquet d'actualisation de lien PAL, le serveur de mobilité SM actualise le lien entre le terminal TE et un routeur. La table de correspondance d'adresse TCA est alors modifiée en extrayant l'adresse TE@ du terminal mobile TE dans le paquet reçu PAL et en mémorisant en correspondance à cette adresse TE@, l'identificateur Va@j du routeur d'accès ARj extrait de l'adresse de source AR@j dans le paquet reçu PAL à la place de l'identificateur de routeur précédent Va@i. A des étapes ultérieures E30 à E34 analogues aux étapes E10 à E14 et montrées à la figure 5, dans le serveur de mobilité SM, en réponse à chacun des paquets IPDTE destinés au terminal mobile courant TE, l'adresse TE@ du terminal est extraite de chaque paquet IPDTE et recherchée dans la table TCA pour y lire en correspondance l'adresse Va@j du routeur d'accès ARj, le paquet IPDTE est encapsulé dans un paquet IPSM par le serveur de mobilité SM en y incluant une adresse de destination concaténant le préfixe de réseau Ho@ lu en mémoire interne du serveur SM et l'adresse Va@j du routeur ARj trouvée en correspondance à l'adresse TE@ dans la table TCA, le serveur SM transmet le paquet IPSM au routeur ARj, le routeur ARj désencapsule le paquet IPDTE du paquet IPSM, et le routeur d'accès ARj transmet le paquet désencapsulé IPDTE au terminal destinataire TE. Inversement à des étapes ultérieures E35 à E37 analogues aux étapes E15 à E17, si à l'étape E35 un paquet IPTE incluant l'adresse de source TE@ et une adresse de destination est transmis par le terminal TE, le routeur d'accès ARj encapsule le paquet IPTE dans un paquet IPARj incluant l'adresse de source AR@j = (Ho@, Va@j) et l'adresse SM@ du serveur SM en tant qu'adresse de destination, le routeur ARj transmet le paquet IPARj encapsulant le paquet IPTE au serveur de mobilité SM, et le serveur SM désencapsule le paquet IPTE du paquet IPARj et dirige le paquet désencapsulé IPTE vers un destinataire en fonction de l'adresse de destination lue dans le paquet IPTE par le serveur SM. L'invention décrite ici concerne un procédé et un système de gestion de mobilité d'un terminal TE dans plusieurs réseaux locaux [API] à [API] accessibles respectivement par des routeurs AR1 à ARI reliés à un dispositif centralisé de gestion de mobilité de terminal tel que le serveur SM. Selon une implémentation préférée, les étapes du procédé de gestion de l'invention sont déterminées par les instructions d'un programme d'ordinateur incorporé dans le système de gestion. Le programme comporte des instructions de programme qui, lorsque ledit programme est exécuté dans le système de gestion, dont le fonctionnement est alors commandé par l'exécution du programme, réalisent les étapes du procédé selon l'invention. En conséquence, l'invention s'applique également à un programme d'ordinateur, notamment un programme d'ordinateur sur ou dans un support d'informations, adapté à mettre en oeuvre l'invention. Ce programme peut utiliser n'importe quel langage de programmation, et être sous la forme de code source, code objet, ou de code intermédiaire entre code source et code objet tel que dans une forme partiellement compilée, ou dans n'importe quelle autre forme souhaitable pour implémenter le procédé selon l'invention. Le support d'informations peut être n'importe quelle entité ou dispositif capable de stocker le programme. Par exemple, le support peut comporter un moyen de stockage ou support d'enregistrement sur lequel est stocké le programme d'ordinateur selon l'invention, tel qu'une ROM, par exemple un CD ROM ou une ROM de circuit microélectronique, ou encoreune clé USB, ou un moyen d'enregistrement magnétique, par exemple une disquette (floppy disc) ou un disque dur. D'autre part, le support d'informations peut être un support transmissible tel qu'un signal électrique ou optique, qui peut être acheminé via un câble électrique ou optique, par radio ou par d'autres moyens. Le programme selon l'invention peut être en particulier téléchargé sur un réseau de type internet. Alternativement, le support d'informations peut être un circuit intégré dans lequel le programme est incorporé, le circuit étant adapté pour exécuter ou pour être utilisé dans l'exécution du procédé selon l'invention
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A la suite d'un détachement d'un terminal mobile (TE) d'un premier routeur (ARi) parmi plusieurs routeurs (AR1, ARI) desservant des réseaux locaux (AP1, API) et d'un attachement du terminal à un deuxième routeur (ARj), le deuxième routeur établit un paquet d'actualisation incluant une adresse du deuxième routeur et une adresse du terminal et le transmet à un dispositif de gestion de mobilité (SM). En réponse au paquet d'actualisation dans le dispositif, une adresse du premier routeur est remplacée par l'adresse du deuxième routeur en correspondance à l'adresse du terminal. Si le dispositif reçoit des paquets destinés au terminal, il les encapsule pour les rediriger vers le deuxième routeur qui les transmet au terminal. Lorsque le terminal envoie des paquets, le deuxième routeur les intercepte pour les envoyer au dispositif qui les redirige vers leurs destinataires.
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1 - Procédé pour gérer la mobilité d'un terminal (TE) dans plusieurs réseaux locaux ([AP1], [API]) desservis par des routeurs respectifs (AR1, ARI) reliés entre eux, caractérisé en ce qu'il comprend : à la suite (E20, E23) d'un détachement du terminal d'un premier routeur (ARi) et d'un attachement du terminal à un deuxième routeur (ARj), un établissement (E24) d'un paquet d'actualisation (PAL) incluant une adresse du deuxième routeur et une adresse du terminal, une transmission (E25) du paquet d'actualisation depuis le deuxième routeur (ARj) à un dispositif centralisé (SM) pour router des paquets depuis et vers le terminal, et en réponse au paquet d'actualisation (PAL) dans le dispositif centralisé (SM), une mise en correspondance de l'adresse du terminal avec l'adresse du deuxième routeur (ARj) en remplacement d'une adresse du premier routeur (ARi). 2 - Procédé conforme à la 1, comprenant lorsque le terminal mobile (TE) est introduit pour la première fois dans les réseaux locaux ([AP1], [API]), une formation (El, E2) de l'adresse du terminal (TE) avec un préfixe diffusé par le routeur (ARi) auquel le terminal s'est attaché la première fois, ce routeur transmettant (E5) un paquet d'actualisation (PAL) incluant l'adresse de ce routeur et l'adresse formée du terminal au dispositif centralisé (SM) pour que le dispositif centralisé mémorise en correspondance l'adresse de ce routeur et l'adresse du terminal.35 3 - Procédé conforme à la 1 ou 2, selon lequel les adresses des routeurs (AR1, ARI) comprennent des identificateurs de routeur respectifs et un préfixe commun à ces adresses et à une adresse du dispositif centralisé (SM), et le remplacement (E26) d'une adresse du premier routeur (ARi) par l'adresse du deuxième routeur (ARj) dans le dispositif centralisé (SM) consiste à remplacer l'identificateur du premier routeur (ARi) par l'identificateur du deuxième routeur d'accès (ARj) extrait du paquet d'actualisation (PAL). 4 - Procédé conforme à l'une quelconque des 1 à 3, comprenant dans le dispositif centralisé (SM), en réponse à un premier paquet (IPDTE) destiné au terminal (TE), une recherche (E30) de l'adresse du terminal extraite du premier paquet pour y lire en correspondance l'adresse du deuxième routeur (ARj), une encapsulation (E31) du premier paquet (IPDTE) dans un deuxième paquet (IPSM) incluant une adresse de destination concaténant le préfixe commun et l'adresse du deuxième routeur, et une transmission (E32) du deuxième paquet au deuxième routeur, et dans le deuxième routeur (ARj), une désencapsulation (E33) du deuxième paquet en le premier paquet et une transmission (E34) du premier paquet au terminal (TE). 5 - Procédé conforme à l'une quelconque des 1 à 4, comprenant dans le deuxième routeur (ARj), en réponse à un troisième paquet (IPTE) incluant une adresse de destination et transmis par le terminal (TE), une encapsulation (E35) du troisième paquet dans unquatrieme paquet (IPARj) incluant l'adresse du dispositif centralisé (SM) en tant qu'adresse de destination et une transmission (E36) du quatrième paquet au dispositif centralisé, et dans le dispositif centralisé (SM), une désencapsulation (E37) du quatrième paquet (IPARj) en le troisième paquet pour diriger le troisième paquet désencapsulé en fonction de l'adresse de destination dans le troisième paquet (IPTE). 6 - Procédé conforme à l'une quelconque des 1 à 5, comprenant une sécurisation de paquets transmis entre le terminal et les routeurs. 7 - Système pour gérer la mobilité d'un terminal (TE) dans plusieurs réseaux locaux ([AP1], [API]) desservis par des routeurs respectifs (AR1, ARI) reliés entre eux, caractérisé en ce qu'il comprend : à la suite d'un détachement du terminal d'un premier routeur (ARi) et d'un attachement du terminal à un deuxième routeur (ARj), un moyen (INROj) dans le deuxième routeur pour établir un paquet d'actualisation (PAL) incluant une adresse du deuxième routeur et une adresse du terminal, un dispositif centralisé (SM) reliés aux routeurs pour router des paquets depuis et vers le terminal, un moyen (INROj) dans le deuxième routeur pour transmettre le paquet d'actualisation depuis le deuxième routeur (ARj) au dispositif centralisé, et un moyen (TC) pour, en réponse au paquet d'actualisation (PAL) dans le dispositif centralisé (SM), mettre en correspondance l'adresse du terminal avec l'adresse du deuxième routeur (ARj) en remplacement d'une adresse du premier routeur (ARi). 8 - Dispositif (SM) pour gérer la mobilité d'un terminal (TE) dans plusieurs réseaux locaux ([AP1], [API]) desservis par des routeurs respectifs (AR1, ARI) reliés entre eux, caractérisé en ce qu'il comprend un moyen (TC) pour, à la suite (E20, E23) d'un détachement du terminal d'un premier routeur (ARi) et d'un attachement du terminal à un deuxième routeur (ARj) et en réponse à un paquet d'actualisation (PAL) incluant l'adresse du deuxième routeur (ARj) et l'adresse du terminal transmis par le deuxième routeur (ARj), mettre en correspondance l'adresse du deuxième routeur (ARj) en remplacement d'une adresse du premier routeur (ARi). 9 - Programme d'ordinateur apte à être mis en oeuvre dans un système pour gérer la mobilité d'un terminal (TE) dans plusieurs réseaux locaux ([AP1], [API]) desservis par des routeurs respectifs (AR1, ARI) reliés entre eux, ledit programme étant caractérisé en ce qu'il comprend des instructions qui, lorsque le programme est exécuté dans ledit système, réalisent les étapes de : à la suite (E20, E23) d'un détachement du terminal d'un premier routeur (ARi) et d'un attachement du terminal à un deuxième routeur (ARj), un établissement (E24) d'un paquet d'actualisation (PAL) incluant une adresse du deuxième routeur et une adresse du terminal, une transmission (E25) du paquet d'actualisation depuis le deuxième routeur (ARj) à un dispositif centralisé (SM) pour router des paquets depuis et vers le terminal, et en réponse au paquet d'actualisation (PAL) dans 35 le dispositif centralisé (SM), une mise encorrespondance de l'adresse du terminal avec l'adresse du deuxième routeur (ARj) en remplacement d'une adresse du premier routeur (ARi).5
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H
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H04
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H04Q,H04L
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H04Q 7,H04L 12
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H04Q 7/38,H04L 12/56
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FR2902171
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A1
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DISPOSITIF DE BLOCAGE DE LA COMMANDE DE BOITE DE VITESSE
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L'invention concerne un dispositif de blocage de la 5 commande interne de boîte de vitesse en vue du réglage de sa position relative avec la commande externe. L'opération de changement de vitesse est réalisée par une action de l'utilisateur sur la commande externe de la boîte de vitesse, en particulier sur le levier de vitesse. Ce déplacement du levier de io vitesse est transmis par l'intermédiaire d'une liaison mécanique, comprenant au moins une barre ou au moins un câble, à la commande interne de la boîte de vitesse et typiquement à des leviers de sélection et de passage. Ces leviers sont reliés d'un côté à ladite barre ou audit câble et s'engagent sur une partie d'un axe is central de commande saillante hors du carter de boite de vitesse. Ledit axe central de commande déplace des éléments de la commande interne tels que des fourchettes, des doigts et des synchroniseurs pour engager des rapports en fonction de mouvements transmis de la commande externe par l'utilisateur. 20 La liaison mécanique disposée entre la commande interne et la commande externe présente un rapport de démultiplication. Cette démultiplication est telle que l'amplitude des mouvements des éléments de passage de rapport de la commande interne est démultipliée afin d'obtenir au niveau de la commande externe des 25 mouvements d'amplitude convenables pour l'utilisateur. Une action exercée sur le levier de vitesse par l'utilisateur doit résulter en l'actionnement des éléments de la commande interne permettant de réaliser l'action souhaitée. Pour cela il est habituellement effectué, au moment du 30 montage de la boîte de vitesse en usine, un réglage de correspondance des positions relatives des commandes internes et externes. En particulier, dans le cas de boîtes de vitesse comprenant un couloir de marche arrière séparé des couloirs de vitesse de -2 marche avant par un moyen de butée, il convient de régler les positions relatives de la commande interne et de la commande externe de manière à ce que l'actionnement d'un moyen de blocage et de déblocage de cette butée au niveau de la commande externe libère bien l'accès à la marche arrière au niveau de la commande interne. Le document GB 2295208 présente un système permettant de réaliser un verrouillage de la commande interne pour le réglage des positions relatives des commandes internes et externes. Ce io système concerne l'utilisation d'un plot de blocage de l'axe de commande de boîte de vitesse pour une commande interne comprenant une douille de connexion montée en rotation et en translation sur un axe central de commande interne de la boite de vitesse. Cette douille de connexion convertit les mouvements des is leviers de sélection et de passage à l'axe central de commande interne. L'axe de commande central commande une fourchette de changement de vitesse afin de réaliser un changement de rapport. Ladite douille de connexion comprend une encoche qui peut être aligné avec un orifice formé dans le carter de boîte de vitesse, 20 dans lesquels le plot de blocage peut être inséré pour bloquer la douille de connexion dans une position déterminée par rapport au carter de boîte de vitesse. Ce plot de blocage comprend un moyen de rappel pour retirer automatiquement le plot de la position de blocage de la douille de connexion après le réglage. En 25 conséquence du perçage du carter de boîte de vitesse, un joint est placé dans l'orifice réalisé pour rendre le carter étanche. Ce système pose un problème d'étanchéité autour de l'orifice en raison de son caractère débouchant. Un deuxième inconvénient est que ce système de blocage 30 coûteux et sophistiqué, reste en place sur la boîte de vitesse durant tout sa vie alors qu'il n'est utilisé qu'une seule fois. Ceci nécessite de fournir un tel système pour chaque boîte, ce qui représente un accroissement du coût global de la boîte de vitesse. -3 L'invention se propose de résoudre le problème de réaliser un dispositif de blocage de la commande interne sans problèmes d'étanchéité et de coût réduit. Plus particulièrement, l'invention propose un dispositif de blocage d'au moins un élément de la commande interne de boîte de vitesse automobile dans une position de référence par rapport à une partie fixe de la boîte au moyen d'un axe de blocage amovible. Ce dispositif est remarquable en ce que l'élément de commande interne io est un levier de sélection présentant un orifice superposable à une encoche formée à la surface extérieure de la partie fixe de la boîte positionnée sur cette dernière de telle manière que l'introduction de l'axe au travers de l'orifice et de l'encoche assure l'immobilisation du levier de sélection dans la position de référence. is Selon d'autres caractéristiques de l'invention, le dispositif est remarquable en ce que la position de référence est la position point mort . Selon d'autres caractéristiques de l'invention, le dispositif est remarquable en ce qu'un système de rappel à la position point 20 mort permet de positionner le levier automatiquement afin d'introduire l'axe. On obtient un système qui permet à l'opérateur de montage de trouver aisément et rapidement la position requise même lorsque la boîte de vitesse est placée dans un lieu peu accessible. 25 Selon d'autres caractéristiques de l'invention, l'encoche n'est pas débouchante vers l'intérieur de la partie fixe de la boîte. Ceci permet d'éviter des problèmes d'étanchéité du carter de boîte de vitesse. De préférence, l'axe de blocage dispose d'un moyen de 30 préhension. Ceci facilite son engagement et son désengagement dans l'orifice et l'encoche. -4 D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description d'exemples de réalisation en référence aux figures annexées. La figure 1 représente une vue extérieure en perspective de l'ensemble commande interne de la boîte de vitesse, en particulier du levier de sélection, avec l'axe de blocage, en position de blocage de la commande interne. La figure 2a représente une vue en coupe du moyen de io blocage en position dans les logements du levier de sélection et du carter de boîte de vitesse. La figure 2b représente une vue en coupe du moyen de blocage en position dans les logements du levier de sélection et de carter de boîte de vitesse montrant le débattement maximum du 15 levier de sélection autorisé par l'axe. Tel que représenté à la figure 1, un levier de sélection 1 comprend une extrémité montée sur la partie saillante 2 d'un axe de commande central hors du carter de boîte de vitesse et une autre extrémité qui comprend un moyen d'accroche de l'arrivée des 20 moyens de liaison entre les commandes externe et interne. Ce levier de sélection 1 est apte à transmettre les mouvements de sélection exercés au niveau de la commande externe à l'axe central de commande interne qui à son tour commande les fourchettes, doigts et synchroniseurs. 25 Tel que représenté, le moyen de blocage 4 bloque la commande interne dans la position désirée. La figure 2a montre l'engagement d'un moyen de blocage 4 dans le levier de sélection 1 par rapport au carter de boîte de vitesse 3 en vue de son blocage. 30 Le levier de sélection 1 comprend un orifice 5 et le carter de boîte de vitesse 3 comprend une encoche 6. L'engagement du moyen de blocage 4 dans l'orifice 5 du levier de sélection 1 jusqu'à arriver en butée dans l'encoche 6 du carter de boîte de vitesse 3 -5 réalise un blocage du levier 1 par rapport au carter de boîte de vitesse 3 et ainsi le blocage de la commande interne. L'orifice 5 et l'encoche 6 sont alignés lorsque le levier 1 est placé dans la position dans laquelle on désire le bloquer. De préférence, la position dans laquelle la commande interne est bloquée est la position point mort . Cette position est la position dans laquelle la boîte de vitesse est rappelée par un système de rappel interne à la boîte de vitesse lorsque aucun rapport n'est pas engagé. En bloquant la commande interne dans cette io position grâce au moyen de blocage 4 et en bloquant aussi la commande externe dans la position point mort à l'aide d'une cale, il est possible de réaliser le réglage des positions relatives des commandes internes et externes. Ce réglage consiste par exemple à ajuster les longueurs des moyens de liaison. 15 Il permet en particulier de s'assurer que le moyen de blocage et de déblocage du couloir de marche arrière de la commande externe permettent bien de bloquer ou de débloquer le couloir de marche arrière de la commande interne. De préférence, le moyen de blocage 4 est un axe 20 comprenant un dispositif de préhension facilitant l'engagement et le désengagement de celui-ci dans l'orifice 5 et l'encoche 6. Ce moyen de préhension peut être un anneau de préhension. L'encoche 6 présente sur le carter 3 ne perfore pas celui-ci. Cette caractéristique est avantageuse en ce qu'elle évite de devoir 25 refermer l'orifice une fois le réglage en usine effectué pour maintenir le carter 3 étanche. Ceci augmente donc la fiabilité de l'ensemble en prévenant d'éventuelles fuites d'huile résultant d'un défaut de fermeture. Les dimensions de l'orifice 5 présent dans le levier de 30 sélection 1 sont sensiblement égales à celles du moyen de blocage 4, étant entendu que les premières soient légèrement supérieures aux secondes afin de faciliter le coulissement du moyen 4 dans l'orifice 5. -6 En raison de dispersions dans la fabrication de la boîte de vitesse, il est difficile de garantir que le point mort effectif mesuré en pratique est bien le point mort présumé obtenu par des calculs théoriques. C'est pourquoi comme représenté à la figure 2b, l'encoche 6 est plus large que la section de l'axe de blocage 4. Ceci assure que lorsque le moyen de blocage 4 s'y engage, la commande interne soit bloquée dans une région autour de la position point mort théorique . Ensuite, le système de rappel au point mort compris dans la commande interne permet de ramener celle-ci très io exactement dans la position point mort effective . Une fois la commande interne bloquée dans la position point mort effective , le réglage et la fixation des positions respectives de la commande interne et de la commande externe peut être effectué. 15 Les dimensions de l'encoche 6 sont déterminées en fonction de deux contraintes antagonistes. La première de ces contraintes est que l'encoche 6 est centrée sur la position du point mort présumé et doit présenter des dimensions suffisamment grandes pour que le moyen de 20 blocage 4, lorsqu'il est engagé dans la dite encoche 6, puisse être positionné au point mort effectif . La deuxième contrainte est de limiter les dimensions de l'encoche 6 afin que le levier de sélection 1 soit bloqué dans un intervalle suffisamment réduit pour obtenir une précision compatible 25 avec le réglage des positions relatives des commandes internes et externes. Ceci permet d'assurer que lors du réglage, si la force exercée sur le câble de liaison est plus élevée que la force de rappel de la commande interne au point mort, la commande interne ne se déplace pas dans une position trop éloignée du point mort. Ceci 30 aboutirait en effet à une précision insuffisante de la position relative des commandes interne et externe pour garantir un réglage satisfaisant. -7 C'est ce déplacement autorisé qui est représenté à la figure 2b où l'on voit les deux positions extrêmes que peuvent prendre le moyen de blocage 4 dans l'encoche 6. Ceci constitue donc l'intervalle de tolérance de positionnement de la commande interne au point mort pour obtenir un réglage satisfaisant. Ce dimensionnement a donc le double avantage de pouvoir bloquer la boîte de vitesse dans la position point mort effective et d'assurer que la commande interne ne soit pas déplacée de sa lo position point mort effective lors de la mise en tension du moyen de liaison entre la commande interne et la commande externe. Bien entendu, la présente invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit et représenté. 15
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L'invention concerne un dispositif de blocage d'au moins un élément de la commande interne de boîte de vitesse automobile dans une position de référence par rapport à une partie fixe de la boîte au moyen d'un axe de blocage (4) amovible caractérisé en ce que l'élément de commande interne est un levier de sélection (1) présentant un orifice (5) superposable à une encoche (6) formée à la surface extérieure de la partie fixe de la boîte (3) positionnée sur cette dernière de telle manière que l'introduction de l'axe (4) au travers de l'orifice (5) et de l'encoche (6) assure l'immobilisation du levier de sélection (1) dans la position de référence.
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1. Dispositif de blocage d'au moins un élément de la commande interne de boîte de vitesse automobile dans une position de référence par rapport à une partie fixe de la boîte au moyen d'un axe de blocage (4) amovible caractérisé en ce que l'élément de commande interne est un levier de sélection (1) présentant un orifice (5) superposable à une encoche (6) formée à la surface extérieure de la partie fixe de la boîte (3) positionnée sur cette dernière de telle manière que l'introduction de l'axe (4) au travers de l'orifice (5) et de l'encoche (6) assure l'immobilisation du levier de sélection (1) dans la position de référence. 2. Dispositif de blocage d'au moins un élément de la commande interne de boîte de vitesse automobile selon la 1 caractérisé en ce que la position de référence désirée est la position point mort . 3. Dispositif de blocage d'au moins un élément de la commande interne de boîte de vitesse automobile selon la 2 caractérisé en ce qu'un système de rappel à la position point mort permet de positionner le levier (1) automatiquement afin d'introduire l'axe (4). 4. Dispositif de blocage d'au moins un élément de la commande interne de boîte de vitesse automobile selon la 1 à 3 caractérisé en ce que l'encoche (6) n'est pas débouchante vers l'intérieur de la partie fixe de boîte (3). 5. Dispositif de blocage d'au moins un élément de la commande interne de boîte de vitesse automobile selon-9 l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que l'axe de blocage (4) dispose d'un moyen de préhension. 6. Boite de vitesse caractérisée en ce qu'elle comprend un dispositif selon l'une quelconque des 1 à 4. 7. Véhicule automobile caractérisé en ce qu'il comprend une boite de vitesse équipé du dispositif selon l'une quelconque Io des 1 à 4.
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F
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F16
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F16H
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F16H 63
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F16H 63/30,F16H 63/34
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FR2888283
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A1
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SYSTEME ET PROCEDE DE TELEMETRIE DANS LES PUITS DE FORAGE
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Cette demande se prévaut de la priorité de la demande U.S. provisoire n 60/697073, 5 déposée le 5 juillet 2005 et intitulée SYSTÈME ET PROCÉDÉ DE TÉLÉMÉTRIE DANS LES PUITS DE FORAGE . DOMAINE D'APPLICATION DE LA DIVULGATION La présente divulgation concerne des systèmes et procédés de télémétrie pour utilisation dans les opérations des puits de forage. Plus particulièrement, la présente divulgation concerne des systèmes et procédés de télémétrie dans des puits de forage pour transporter des signaux entre une unité de surface et un outil de fond. ANTÉCÉDENTS Des puits peuvent être forés pour déterminer l'emplacement des hydrocarbures et les produire. Typiquement, un puits de forage est formé en faisant avancer dans le sol un outil de forage de fond ayant un trépan à une extrémité. Au fur et à mesure que l'outil de forage avance, du fluide de forage ( boue ) est pompé depuis une fosse à boue située en surface à travers un ou des passages dans l'outil de forage pour sortir par le trépan. La boue sortant du trépan retourne à la surface pour être renvoyée à la fosse à boue et peut être recirculée à travers l'outil de forage. De cette manière, la boue de forage refroidit l'outil de forage, retire les déblais de forage et les autres débris de l'outil de forage et dépose les déblais de forage et les autres débris dans la fosse à boue. Comme cela est connu, en plus des opérations de refroidissement et de nettoyage effectuées par la boue pompée dans le puits de forage, la boue forme un dépôt de boue qui recouvre le puits de forage ce qui, entre autres fonctions, réduit la friction entre la garniture de forage et la formation souterraine. Pendant les opérations de forage (c'est-à-dire, l'avance de l'outil de forage de fond), des communications entre l'outil de forage de fond et une unité de traitement située en surface et/ou d'autres dispositifs de surface peuvent être effectuées à l'aide d'un système de télémétrie. En général, de tels systèmes de télémétrie permettent le transport d'énergie, de données, de commandes et/ou de n'importe quels autres signaux ou informations entre les outils de forage de fond/l'assemblage de fond (BHA) et les dispositifs de surface. Par conséquent, les systèmes de télémétrie permettent, par exemple, de transporter des données associées aux conditions du puits de forage et/ou à l'outil de forage de fond jusqu'à des dispositifs de surface pour traitement, affichage, etc. et permettent également de contrôler les opérations de forage de fond au moyen de commandes et/ou d'autres informations envoyées par le ou les dispositifs de surface à l'outil de forage de fond. Un système de télémétrie dans les puits de forage connu 100 est dépeint à la Figure 1. Une description plus détaillée d'un tel système connu est donnée dans le brevet U.S. n 5517464, qui est incorporé par référence aux présentes dans sa totalité. En référence à la Figure 1, un appareil de forage 10 comprend un mécanisme d'entraînement 12 pour appliquer un couple d'entraînement à une garniture de forage 14. L'extrémité inférieure de la garniture de forage 14 pénètre dans le puits de forage 30 et transporte un trépan 16 pour forer une formation souterraine 18. Pendant les opérations de forage, la boue de forage 20 est soutirée d'une fosse à boue 22 sur une surface 29 par l'intermédiaire d'une ou plusieurs pompes 24 (par exemple, des pompes alternatives). La boue de forage 20 est circulée à travers une conduite de boue 26, à travers la garniture de forage 14, à travers le trépan 16 et remonte jusqu'à la surface 29 par l'intermédiaire d'un espace annulaire 28 entre la garniture de forage 14 et la paroi du puits de forage 30. Lorsqu'elle atteint la surface 29, la boue de forage 20 est refoulée par l'intermédiaire une conduite 32 dans la fosse à boue 22 de manière à ce que la roche et/ou les autres débris du puits transportés dans la boue puissent se déposer au fond de la fosse à boue 22 avant que la boue de forage 20 soit recirculée. Comme illustré à la Figure 1, un outil de fond de mesure en cours de forage (MWD) 34 est incorporé dans la garniture de forage 14 à proximité du trépan 16 pour l'acquisition et la transmission de données ou d'informations de fond. L'outil MWD 34 comprend un ensemble capteur électronique 36 et un dispositif de télémétrie par débit de boue dans les puits de forage 38. Le dispositif de télémétrie par débit de boue 38 peut bloquer de manière sélective le passage de la boue 20 à travers la garniture de forage 14 pour provoquer des variations de pression dans la conduite de boue 26. En d'autres mots, le dispositif de télémétrie dans les puits de forage 38 peut être utilisé pour moduler la pression dans la boue 20 pour transmettre des données depuis l'ensemble capteur 36 jusqu'à la surface 29. Les changements modulés de pression sont détectés par un transducteur de pression 40 et un capteur de piston de pompe 42, tous deux couplés à un processeur (non illustré). Le processeur interprète les changements modulés de pression pour reconstruire les données recueillies et envoyées par l'ensemble capteur 36. La modulation et démodulation d'une onde de pression sont décrites en détails dans le brevet U.S. n 5375098 communément cédé. En plus du système de télémétrie à transmission d'impulsions par la boue connu 100 dépeint à la Figure 1, d'autres systèmes de télémétrie dans les puits de forage peuvent être utilisés pour établir des communications entre un outil de fond et une unité de surface. Des exemples de systèmes de télémétrie connus comprennent un système de télémétrie dans les puits de forage par tubes de forage câblés tel que décrit dans le brevet U.S. n 6641434, un système de télémétrie électromagnétique dans les puits de forage tel que décrit dans le brevet U.S. n 5624051, un système de télémétrie acoustique dans les puits de forage tel que décrit dans la demande de brevet PCT publiée n WO2004085796. D'autres exemples utilisant des dispositifs de communication ou de transport de données (par exemple, des émetteurs-récepteurs couplés à des capteurs) ont été utilisés pour transmettre de l'énergie et/ou des données entre un outil de fond et une unité de surface. Malgré le développement et les progrès effectués dans le domaine des dispositifs de télémétrie dans les puits de forage dans les opérations dans les puits de forage, le besoin subsiste pour une meilleure fiabilité et des capacités de télémétrie dans les puits de forage supplémentaires pour les opérations dans les puits de forage. Comme avec de nombreux autres dispositifs des puits de forage, les dispositifs de télémétrie dans les puits de forage tombent parfois en panne. De plus, l'énergie fournie par de nombreux dispositifs de télémétrie dans les puits de forage connus peuvent être insuffisants pour alimenter les opérations dans les puits de forage souhaitées. Des tentatives ont été faites pour utiliser deux types différents de dispositifs de télémétrie à transmission d'impulsions par la boue dans un outil de fond. En particulier, chacun des dispositifs de télémétrie à transmission d'impulsions par la boue différents est typiquement placé dans l'outil de fond et relié en communication à une unité de surface respective différente. De tels outils de télémétrie dans les puits de forage ont été utilisés simultanément et non simultanément, et à des fréquences différentes. Des essais ont également été faits pour mettre au point une télémétrie de fond dans les puits de forage à double canal pour transmettre des flux de données par l'intermédiaire de canaux de communication pour interprétation indépendante tel que décrit dans le brevet U.S. n 6909667. Malgré les progrès énoncés ci-dessus effectués dans le domaine des systèmes de télémétrie dans les puits de forage, il subsiste le besoin d'avoir des systèmes de télémétrie dans les puits de forage capables d'offrir une meilleure fiabilité, une vitesse plus élevée et de meilleures capacités de transmission d'énergie. Comme énoncé dans la description détaillée ci-dessous, les appareils et procédés donnés à titre d'exemple permettent aux systèmes de télémétrie de fonctionner à une ou plusieurs fréquences souhaitées et offrent une meilleure bande passante. De plus, les appareils et procédés donnés à titre d'exemple décrits ci-dessous permettent de combiner une pluralité de dispositifs de télémétrie dans les puits de forage différents avec une variété d'un ou plusieurs composants de fond, tels que des outils d'évaluation des formations, pour assurer une souplesse dans la réalisation des opérations dans les puits de forage. Les appareils et procédés donnés à titre d'exemple décrits ci-dessous fournissent de plus une capacité de télémétrie dans les puits de forage de réserve, permettent le fonctionnement de multiples outils de télémétrie dans les puits de forage identiques ou essentiellement similaires, permettent la génération de mesures comparatives dans les puits de forage, permettent l'activation de multiples outils de télémétrie dans les puits de forage, augmentent la bande passante disponible et/ou les taux de transmission des données pour les communications entre un ou plusieurs outils de fond et une ou plusieurs unités de surface, et permettent l'adaptation des outils de télémétrie dans les puits de forage à des conditions différentes et/ou variables dans les puits de forage. SOMMAIRE Conformément à un exemple dévoilé, un système de communication dans les puits de forage pour un site de forage ayant un outil de fond déployé dans un puits de forage pénétrant une formation souterraine comprend un premier dispositif de télémétrie à transmission d'impulsions par la boue placé dans l'outil de fond. Le système donné à titre d'exemple peut également comprendre au moins un dispositif de télémétrie supplémentaire autre qu'un dispositif de télémétrie à transmission d'impulsions par la boue et placé dans le puits de forage. De plus, le système donné à titre d'exemple peut comprendre au moins un transducteur de pression ou un capteur de pression adapté pour détecter une pression modulée fournie par au moins l'un des dispositifs de télémétrie. Dans un autre exemple dévoilé, un système de communication dans les puits de forage pour un site de forage ayant un outil de fond déployé dans un puits de forage pénétrant une formation souterraine comprend une pluralité de systèmes de télémétrie dans les puits de forage. Au moins l'un des systèmes de télémétrie dans les puits de forage peut comprendre un système de télémétrie par tubes de forage câblés. Le système donné à titre d'exemple peut également comprendre au moins une unité de surface en communication avec au moins l'un de la pluralité de systèmes de télémétrie dans les puits de forage. Dans encore un autre exemple dévoilé, un système de communication dans les puits de forage pour un site de forage ayant un outil de fond déployé dans un puits de forage pénétrant un formation souterraine comprend au moins un composant d'évaluation des formations pour mesurer au moins un paramètre du puits de forage. Le système donné à titre d'exemple peut également comprendre une pluralité de systèmes de télémétrie dans les puits de forage. Au moins l'un des systèmes de télémétrie dans les puits de forage peut être en communication avec le au moins un composant d'évaluation des formations pour recevoir des données de celui-ci et transmettre les données à une unité de surface. Dans encore un autre exemple dévoilé, un procédé de communication entre un emplacement en surface et un outil de fond déployé dans un puits de forage pénétrant une formation souterraine évalue une formation souterraine en utilisant au moins un composant de fond placé dans l'outil de fond. L'outil de fond peut comprendre une pluralité de systèmes de télémétrie dans les puits de forage. Le procédé donné à titre d'exemple peut également transmettre de manière sélective des données de l'au moins un composant de fond vers une unité de surface par l'intermédiaire d'au moins l'un des systèmes de télémétrie dans les puits de forage. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS La Figure 1 est une vue schématique, partiellement en coupe, d'un outil de mesure en cours de forage et d'un dispositif de télémétrie dans les puits de forage connus connectés à une garniture de forage et déployés à partir d'un appareil de forage dans un puits de forage. La Figure 2 est une vue schématique, partiellement en coupe, d'un système de télémétrie donné à titre d'exemple comprenant un outil de fond ayant de multiples dispositifs de télémétrie à transmission d'impulsions par la boue. La Figure 3 est une vue schématique, partiellement en coupe, d'un autre système de télémétrie donné à titre d'exemple comprenant un outil de fond ayant un dispositif de télémétrie par tubes de forage câblés dans les puits de forage. La Figure 4 est une vue schématique, partiellement en coupe, d'encore un autre système de télémétrie donné à titre d'exemple comprenant un outil de fond ayant un dispositif de télémétrie à transmission d'impulsions par la boue et un dispositif de télémétrie électromagnétique dans les puits de forage. La Figure 5 est une vue schématique, partiellement en coupe, d'encore un autre système de télémétrie donné à titre d'exemple comprenant un outil de fond ayant de multiples composants de fond et de multiples dispositifs de télémétrie dans les puits de forage. DESCRIPTION DÉTAILLÉE Certains exemples sont illustrés sur les figures identifiées ci-dessus et décrits en détails ci-dessous. En décrivant ces exemples, des numéros de référence identiques ou similaires sont utilisés pour identifier des éléments communs ou similaires. Les figures ne sont pas nécessairement à l'échelle et certaines caractéristiques et certaines vues des figures peuvent être représentées à une échelle exagérée ou de manière schématique dans un but de clarté et de concision. La Figure 2 représente un système de télémétrie par transmission d'impulsions par la boue dans les puits de forage 200 ayant de multiples dispositifs de télémétrie. Par contraste au système connu 100 de la Figure 1, le système de télémétrie dans les puits de forage donné à titre d'exemple 200 comprend deux outils MWD 234a et 234b, deux dispositifs de télémétrie à transmission d'impulsions par la boue 238a et 238b, deux transducteurs 240a et 240b, et deux capteurs 242a et 242b. De plus, les outils MWD 234a et 234b peuvent communiquer avec un ordinateur ou unité de surface unique 202 par l'intermédiaire des dispositifs de télémétrie à transmission d'impulsions par la boue 238a et 238b. Comme on peut le voir dans le système donné à titre d'exemple 200 de la Figure 2, les dispositifs de télémétrie à transmission d'impulsions par la boue 238a et 238b sont identiques ou essentiellement identiques, les outils MWD 234a et 234b sont identiques ou essentiellement identiques, et les dispositifs 238a et 238b et les outils 234a et 234b sont placés à l'intérieur d'un outil de fond unique 201 (c'est-à-dire, le même outil de fond). L'unité ou ordinateur de surface 202 peut être réalisé en utilisant n'importe quelle combinaison souhaitée de matériel et/ou logiciel. Par exemple, un ordinateur personnel, une station de travail, etc. peut stocker sur un support lisible par un ordinateur (par exemple, un disque dur magnétique ou optique, une mémoire vive, etc.) et exécuter un ou plusieurs programmes, routines logicielles, code ou instructions lisibles par un ordinateur, etc. pour effectuer les opérations décrites aux présentes. De plus ou à la place, l'unité ou ordinateur de surface 202 peut utiliser un matériel ou une logique dédié(e) tels, par exemple, des circuits intégrés spécifiques à l'application, des automates programmables configurés, une logique discrète, un circuit analogique, des composants électriques passifs, etc. pour assurer les fonctions ou effectuer les opérations décrites aux présentes. De plus encore, bien que l'unité de surface 202 soit dépeinte dans l'exemple de la Figure 2 comme étant à proximité relative de l'appareil de forage 10, un partie ou la totalité de l'unité de surface 202 peut aussi être située à distance relative de l'appareil de forage 10. Par exemple, l'unité de surface 202 peut être couplée en fonctionnement et/ou en communication au système de télémétrie dans les puits de forage 200 par l'intermédiaire de n'importe quelle combinaison d'un ou plusieurs liens de communication câblé ou sans fil (non illustrés). De tels liens de communication peuvent comprendre des communications par l'intermédiaire d'un réseau à commutation par paquets (par exemple, l'Internet), de lignes de téléphone câblées, de liens de communication cellulaire et/ou d'autres liens de communication par radiofréquence, etc. utilisant n'importe quel protocole de communication souhaité. En revenant en détail à la Figure 2, les outils MWD 234a et 234b peuvent être réalisés en utilisant le ou les mêmes dispositifs utilisés pour réaliser l'outil MWD 34 de la Figure 1. De manière similaire, les dispositifs de télémétrie à transmission d'impulsions par la boue 238a et 238b peuvent être réalisés en utilisant le ou les mêmes dispositifs utilisés pour réaliser le dispositif de télémétrie à transmission d'impulsions par la boue 38 de la Figure 1. Un exemple d'un dispositif de télémétrie à transmission d'impulsions par la boue qui peut être utilisé ou adapté de toute autre manière pour réaliser les dispositifs 38, 238a et 238b est décrit dans le brevet U.S. n 5517464. En fonctionnement, le système de télémétrie dans les puits de forage donné à titre d'exemple 200 de la Figure 2 utilise les dispositifs de télémétrie à transmission d'impulsions par la boue 238a et 238b pour générer des signaux (par exemple, des signaux de pression modulés) dans la boue 20 s'écoulant dans l'espace annulaire 28 du puits de forage 30. Ces signaux générés (par exemple, des signaux de pression modulés ou variables) peuvent être détectés par un ou plusieurs des transducteurs de pression 240a et 240b et/ou des capteurs de pression 242a et 242b, et analysés par l'unité de surface 202 pour extraire ou obtenir de toute autre manière des données ou d'autres informations associées aux conditions d'exploitation de l'outil de fond 201 (par exemple, un ou les deux outils MWD 234a et 234b), aux conditions dans le puits de forage 30, et/ou toute autre information de fond souhaitée. De cette manière, des communications peuvent être établies entre l'outil de fond 201 et, par conséquent, entre les outils MWD 234a et 234b et l'unité de surface 202. De manière plus générale, de telles communications entre l'outil de fond 201 et l'unité de surface 202 peuvent être établies à l'aide de systèmes de transmission sens montant ou descendant. De plus, bien que les dispositifs de télémétrie à transmission d'impulsions par la boue 238a et 238b soient décrits en connexion avec le système de télémétrie donné à titre d'exemple 200 de la Figure 2, d'autres types de dispositifs de télémétrie dans les puits de forage peuvent être utilisés au lieu, ou en plus, des dispositifs de télémétrie à transmission d'impulsions par la boue 238a et 238b. Par exemple, un(e) ou plusieurs sirènes à boue, dispositifs de télémétrie à transmission d'impulsions positives par la boue et/ou dispositifs de télémétrie à transmission d'impulsions négatives par la boue peuvent être utilisé(e)s. En général, les systèmes de télémétrie dans les puits de forage donnés à titre d'exemple décrits aux présentes peuvent utiliser des dispositifs de télémétrie disposés ou placés dans des configurations différentes par rapport à l'outil de fond. Dans l'exemple de la Figure 2, un ou les deux dispositifs de télémétrie 238a et 238b peuvent être couplés en fonctionnement ou en communication au même outil MWD (c'est-à-dire, un outil MWD unique) (par exemple, l'outil 234a ou l'outil 234b). Chacun des dispositifs de télémétrie 238a et 238b peut aussi être couplé en fonctionnement ou en communication à différents outils respectifs. Par exemple, le dispositif de télémétrie 238a peut être couplé en communication ou en fonctionnement à l'outil MWD 234a et le dispositif de télémétrie 238b peut être couplé en communication ou en fonctionnement à l'outil MWD 234b, comme dépeint à la Figure 2. Comme décrit en plus amples détails ci-dessous, un ou les deux dispositifs de télémétrie 238a et 238b peuvent être couplés en communication ou en fonctionnement à un ou plusieurs composants de fond supplémentaires. En se référant à nouveau au fonctionnement du système donné à titre d'exemple 200 de la Figure 2, les dispositifs de télémétrie à transmission d'impulsions par la boue 238a et 238b peuvent envoyer des signaux sens montant (par exemple, des signaux de pression variables ou modulés pour être transportés le long de l'espace annulaire 28 jusqu'à la surface 29) en altérant le débit de boue à travers les dispositifs de télémétrie 238a et 238b. De tels signaux sens montant (par exemple, des signaux de pression variables ou modulés) sont détectés par les transducteurs de pression 240a et 240b et/ou les capteurs de pression 242a et 242b. En particulier, les signaux sens montant générés par le dispositif de télémétrie 238a peuvent être détectés par le transducteur 240a et/ou le capteur de pression 242a. De même, les signaux sens montant générés par le dispositif de télémétrie 238b peuvent être détectés par le transducteur 240b et/ou le capteur de pression 242b. Les transducteurs de pression 240a et 240b peuvent être réalisés à l'aide de dispositifs identiques ou similaires à ceux utilisés pour réaliser le transducteur de pression 40 de la Figure 1, et les capteurs 242a et 242b peuvent être réalisés à l'aide de dispositifs identiques ou similaires à ceux utilisés pour réaliser le capteur 42 de la Figure 1. - 12 - La Figure 3 est une vue schématique, partiellement en coupe, d'un autre système de télémétrie donné à titre d'exemple 300 comprenant un outil de fond 301 ayant un système ou dispositif de télémétrie par tubes de forage câblés dans les puits de forage 348. Par contraste au système de télémétrie à transmission d'impulsions par la boue connu 100 dépeint à la Figure 1, le système de télémétrie donné à titre d'exemple 300 utilise un dispositif de télémétrie à transmission d'impulsions par la boue 338 qui est abrité dans un outil MWD 334 et comprend le système de télémétrie par tubes de forage câblés 348. Comme illustré à la Figure 3, l'outil MWD 334 et le dispositif de télémétrie à transmission d'impulsions par la boue 338 peuvent être placés dans l'outil de fond 301. L'outil MWD 334 peut être réalisé en utilisant un dispositif qui est similaire ou identique à celui utilisé pour réaliser l'outil MWD 34 de la Figure 1 et/ou les outils MWD 234a et 234b de la Figure 2. De manière similaire, le dispositif de télémétrie à transmission d'impulsions par la boue 338 peut être réalisé en utilisant un dispositif qui est similaire ou identique à celui utilisé pour réaliser le dispositif de télémétrie à transmission d'impulsions par la boue 38 de la Figure 1 et/ou les dispositifs de télémétrie à transmission d'impulsions par la boue 238a et 238b de la Figure 2. De plus, l'unité ou ordinateur de surface 302 peut être réalisé(e) de manière similaire à l'unité ou ordinateur de surface 202 décrit(e) dans le cadre de la Figure 2. Par conséquent, l'unité de surface 302 peut être couplée en fonctionnement ou en communication à l'outil MWD 334 par l'intermédiaire du dispositif de télémétrie à transmission d'impulsions par la boue 338 et/ou peut être couplée en fonctionnement ou en communication au système de télémétrie par tubes de forage câblés 348 par l'intermédiaire d'un ou plusieurs liens de communication (non illustrés). Comme avec le système donné à titre d'exemple 200 de la Figure 2, l'unité ou ordinateur de surface 302 peut être situé(e) à proximité de l'appareil de - 13 - forage 10 ou, à la place, une partie ou la totalité de l'unité ou ordinateur de surface 302 peut être située à distance par rapport à l'appareil de forage 10. En regardant en détails le système de télémétrie dans les puits de forage par tubes de forage câblés 348, il est apparent dans l'exemple de la Figure 3 que le système 348 traverse essentiellement la totalité de la longueur de la garniture de forage 14. Un exemple d'un système de télémétrie dans les puits de forage par tubes de forage câblés qui peut être utilisé pour réaliser le système 348 est décrit dans le brevet U.S. n 6641434. Comme dépeint à la Figure 3, le système de télémétrie dans les puits de forage par tubes de forage câblés 348 comprend une pluralité ou série de fils 352 placés dans chaque tige de forage 350 qui forme ou compose la garniture de forage 14. Un accouplement 354 est placé à l'extrémité de chacune des tiges de forage 350 de manière à ce que, quand les tiges 350 sont connectées, jointes ou couplées de toute autre manière, la garniture de forage 14 assure un lien de communication câblé traversant la garniture de forage 14. Bien que le système de télémétrie par tubes de forage câblés 348 soit dépeint à la Figure 3 comme traversant essentiellement la totalité de la longueur de la garniture de forage 14 jusqu'à l'outil MWD 334, le système de télémétrie par tubes de forage câblés 348 peut à la place traverser uniquement partiellement la garniture de forage 14. En cours d'opération, soit le dispositif de télémétrie à transmission d'impulsions par la boue 338, soit le système à tubes de forage câblés 348, soit les deux, peut (peuvent) être utilisé(s) pour permettre les communications entre l'outil de fond 301 (par exemple, l'outil MWD 334) et l'unité de surface 302. En fonction du mode de fonctionnement particulier de l'appareil de forage 10 et/ou des conditions de fond et autres conditions environnementales, le dispositif 338 ou le système 348 peut être le mieux adapté pour transporter les données jusqu'à l'unité de surface 302. À la place ou de plus, à la fois le dispositif 338 et le système 348 peuvent - 14 - être utilisés pour transporter simultanément des informations entre l'unité de surface 302 et l'outil de fond 301. Dans ce cas, les informations transportées peuvent concerner le ou les mêmes paramètres ou conditions de fond, ou un ou des paramètres ou conditions différent(e)s. La Figure 4 est une vue schématique, partiellement en coupe, d'encore un autre système de télémétrie donné à titre d'exemple 400 comprenant un outil de fond 401 ayant un dispositif de télémétrie à transmission d'impulsions par la boue 438 et un dispositif de télémétrie électromagnétique dans les puits de forage 448. Similaire aux systèmes 200 et 300 dépeints aux Figures 2 et 3, respectivement, le système 400 comprend une unité ou ordinateur de surface 402 qui peut communiquer avec l'outil de fond 401 et/ou d'autres composants de fond et analyser les informations obtenues de ces derniers. De cette manière, l'unité de surface 402 peut être couplée en fonctionnement ou de toute autre manière à l'outil MWD 434 par l'intermédiaire, par exemple, du dispositif de télémétrie à transmission d'impulsions par la boue 438. De plus encore, comme avec les autres systèmes 200 et 300, l'unité de surface 402 peutêtre située à proximité de l'appareil de forage 10 comme illustré, ou une partie ou la totalité de l'unité de surface 402 peut être située à distance par rapport à l'appareil de forage 10 et couplée en communication par l'intermédiaire, par exemple, de n'importe quelle combinaison souhaitée de liens de communication câblés ou sans fil avec le système 400. Le dispositif de télémétrie à transmission d'impulsions par la boue 438 est placé dans l'outil de fond 401 et peut être réalisé en utilisant le même dispositif ou un dispositif similaire au dispositif utilisé pour réaliser le dispositif 38 de la Figure 1, les dispositifs 238a et 238b de la Figure 2, et/ou le dispositif 338 de la Figure 3. Également, l'outil MWD 434 est placé dans l'outil de fond 401 et peut être réalisé en utilisant le même dispositif ou un dispositif - 15 - similaire au dispositif utilisé pour réaliser le ou les dispositifs utilisés pour réaliser les outils 234a et 234b de la Figure 2, et/ou 334 de la Figure 3. Le système de télémétrie électromagnétique dans les puits de forage 448 comprend un émetteur-récepteur de fond 454 et un émetteur-récepteur de surface 452. Un exemple d'un système de télémétrie électromagnétique dans les puits de forage qui peut être utilisé pour réaliser le système 448 de la Figure 4 est décrit dans le brevet U.S. n 5624051. Comme dépeint dans l'exemple de la Figure 4, le système de télémétrie électromagnétique dans les puits de forage 448 est également équipé d'un collier d'espacement 450, qui est placé dans l'outil de fond 401 pour améliorer les signaux électromagnétiques transportés entre les émetteurs-récepteurs 452 et 454. Un exemple d'un collier d'espacement qui peut être utilisé pour réaliser le collier 450 est décrit dans le brevet U.S. n 5396232. Bien que les systèmes donnés à titre d'exemple dépeints aux Figures 2-4 comprennent certaines combinaisons de systèmes de télémétrie à transmission d'impulsions par la boue, systèmes de télémétrie par tubes de forage câblés et systèmes de télémétrie électromagnétiques, d'autres combinaisons de tels systèmes peuvent être utilisées pour obtenir le même résultat ou des résultats similaires. Par exemple, un système de télémétrie dans les puits de forage utilisant une sirène à boue, des dispositifs de télémétrie à transmission d'impulsions positives/négatives par la boue, un dispositif de télémétrie acoustique, un dispositif de télémétrie par ondes torsion ou n'importe quel(s) autre(s) dispositif(s) de télémétrie pourraient être utilisé(s) au lieu, ou en plus, de ceux dépeints aux Figures 2-4 pour communiquer avec une unité ou ordinateur de surface. De plus, différentes combinaisons de liens de communication (par exemple, sans fil, câblés, etc.) peuvent être utilisées pour assurer des communications sélectives entre l'unité de surface et les dispositifs de télémétrie pour répondre aux besoins d'applications particulières. 2888283 -16- De plus encore, il doit être entendu que les dispositifs de télémétrie, ou toute combinaison de ces derniers, utilisés avec les systèmes donnés à titre d'exemple décrits aux présentes peuvent être placés dans différentes configurations autour de l'outil de fond. Par exemple, les dispositifs peuvent être placés adjacents les uns aux autres ou, à la place, à une distance souhaitée ou espacés l'un de l'autre, avec ou sans composants placés entre eux. Les dispositifs de télémétrie peuvent être orientés verticalement comme illustré dans les exemples, ou un ou plusieurs des dispositifs peuvent être inversés. La Figure 5 est une vue schématique, partiellement en coupe, d'encore un autre système de télémétrie donné à titre d'exemple 500 comprenant un outil de fond 501 ayant de multiples composants de fond et de multiples dispositifs de télémétrie dans les puits de forage. Comme dépeint dans le système donné à titre d'exemple 500 de la Figure 5, l'outil de fond 501 comprend deux outils MWD 534a et 534b, deux dispositifs de télémétrie à transmission d'impulsions par la boue 538a et 538b, deux transducteurs de pression 540a et 540b, et deux capteurs 542a et 542b. Une unité ou ordinateur de surface 502, qui peut être similaire ou identique à une ou plusieurs des unités de surface données à titre d'exemple 202, 302, et 402 des Figures 2, 3, et 4, respectivement, peut être couplé(e) en communication et/ou en fonctionnement aux dispositifs de télémétrie 538a et 538b et/ou aux composants de fond 548a et 548b. Comme avec les autres exemple unités de surface 202, 302, et 404, l'unité de surface donnée à titre d'exemple 502 peut être située à proximité (par exemple, sur le site) ou à distance (par exemple, hors du site) par rapport à l'appareil de forage 10 et couplée en fonctionnement et/ou de toute autre manière aux systèmes de télémétrie, aux outils MWD 534a et 534b, et/ou aux dispositifs de télémétrie à transmission d'impulsions par la boue 538a et 538b par l'intermédiaire de n'importe quels liens de communication souhaités (non illustrés). Les - 17 - outils MWD 534a et 534b peuvent être réalisés en utilisant des dispositifs similaires ou identiques à ceux utilisés pour réaliser les outils MWD 34, 234a, 234b, 334, et/ou 434. De manière similaire, les dispositifs de télémétrie à transmission d'impulsions par la boue 538a et 538b peuvent être réalisés en utilisant des dispositifs similaires ou identiques à ceux utilisés pour réaliser les dispositifs de télémétrie à transmission d'impulsions par la boue 38, 238a, 238b, 338 et/ou 438. Comme dépeint à la Figure 5, l'outil de fond 501 abrite les outils MWD 534a et 534b, les dispositifs de télémétrie à transmission d'impulsions par la boue 538a et 538b, et les composants de fond 548a et 548b. Dans l'exemple de la Figure 5, les composants de fond 548a et 548b sont dépeints comme étant des outils d'évaluation des formations, qui peuvent être utilisés pour effectuer des essais sur les fluides, et/ou prélever des échantillons des fluides, d'une formation avoisinante. Des exemples de tels outils d'évaluation des formations qui peuvent être utilisés pour réaliser les outils 548a et 548b sont décrits dans la demande de brevet U. S. n 2005/01109538. Comme illustré, les composants de fond 548a et 548b comprennent des lames de stabilisateur 552a et 552b avec des sondes 554a et 554b pour soutirer du fluide dans l'outil de fond 501, et des pistons de renfort 550a et 550b pour aider à forcer les sondes 554a et 554b en position contre la paroi du puits de forage 30. Les composants d'évaluation des formations 548a et 548b peuvent permettre d'effectuer différentes procédures d'essai et/ou d'échantillonnage. Bien que l'exemple de la Figure 5 dépeigne deux composants d'évaluation des formations dans l'outil de fond 501, un ou plus de deux composants d'évaluation des formations peuvent être utilisés à la place. Dans l'exemple de la Figure 5, les dispositifs de télémétrie dans les puits de forage 538a et 538b sont couplés en fonctionnement aux composants de fond 548a et 548b respectifs. Cependant, un ou plusieurs dispositifs de télémétrie dans les puits de forage peuvent être couplés à un ou plusieurs composants d'évaluation des formations. Par exemple, deux dispositifs de télémétrie dans les puits de forage peuvent être couplés au même composant de fond ou, à la place, chaque dispositif de télémétrie dans les puits de forage peut être couplé à un composant de fond unique respectif. De plus, une variété de composants d'évaluation des formations peuvent être couplés à un ou aux deux dispositifs de télémétrie dans les puits de forage 538a et 538b. Tel qu'utilisé aux présentes, composant d'évaluation des formations signifie un dispositif pour effectuer une évaluation d'une formation telle que, par exemple, échantillonnage, détection de la pression de la formation en cours de forage, mesure de la résistivité, mesures par résonance magnétique nucléaire, ou n'importe quel autre outil de fond utilisé pour évaluer une formation souterraine. De multiples dispositifs et/ou systèmes de télémétrie dans les puits de forage tels que ceux décrits dans le cadre des systèmes donnés à titre d'exemple aux présentes peuvent être utilisés pour permettre aux outils de fond d'effectuer des opérations de fond indépendantes ou intégrées. Par exemple, un système de télémétrie et/ou dispositif de télémétrie dans les puits de forage peut être utilisé conjointement avec un composant de fond d'évaluation des formations pour effectuer différentes opérations d'essai, alors qu'un second dispositif de télémétrie peut être utilisé pour effectuer des opérations de résistivité. Des systèmes et/ou dispositifs de télémétrie dans les puits de forage supplémentaires peuvent être prévus selon les besoins. Dans certains cas, il peut être souhaitable d'utiliser certains systèmes ou dispositifs de télémétrie dans les puits de forage conjointement avec certains composants de fond pour effectuer certaines opérations de fond. - 19 - Les mesures effectuées avec les dispositifs de télémétrie dans les puits de forage peuvent être comparées et analysées. De cette manière, les mesures dupliquées ou redondantes peuvent être utilisées à des fins d'étalonnage et/ou de vérification. De plus, des mesures dupliquées ou redondantes peuvent être prélevées en différents endroits (simultanément ou à des moments différents) pour déterminer des différences dans la formation en différents emplacements en fond de trou. Les mesures prélevées par différents composants peuvent également être analysées pour déterminer, par exemple, les capacités de performance et/ou les propriétés de la formation. La fonctionnalité séparée ou individuelle des dispositifs de télémétrie dans les puits de forage peut également être utilisée pour fournir et/ou améliorer les capacités de transport d'énergie des instruments ou outils en fond de trou/dans le BHA selon les besoins pour effectuer des opérations continues ou supplémentaires. Par exemple, les réalisations des systèmes dévoilées aux présentes peuvent être réalisées avec une source d'énergie (par exemple, des batteries) ou un générateur d'énergie (par exemple, une turbine à boue), tel que ceci est connu dans l'art, pour fournir l'énergie souhaitée. Encore d'autres réalisations peuvent être réalisées pour la transmission d'énergie par l'intermédiaire d'un transport d'énergie électromagnétique en utilisant les systèmes à tubes de forage câblés dévoilés aux présentes. De multiples dispositifs de télémétrie dans les puits de forage peuvent également être utilisés pour augmenter les taux de transmission des données jusqu'à la surface et/ou pour éliminer le besoin d'avoir des batteries dans l'outil de fond. L'utilisation de multiples dispositifs de télémétrie dans les puits de forage peut également faire fonction de système de secours au cas où l'un des systèmes de télémétrie dans les puits de forage tomberait en panne ou serait - 20 - de toute autre manière incapable de fonctionner correctement. De plus, dans les cas où deux systèmes et/ou dispositifs de télémétrie dans les puits de forage différents sont utilisés, d'autres types de communication peuvent être utilisés selon les besoins ou les préférences pour assurer des communications plus efficaces entre un outil de fond et une unité de surface. De plus encore, tout milieu de communication souhaité (par exemple, mélanges gaz/gaz, y compris l'air, le méthane, l'azote, la boue, etc.) ou combinaison de milieux peut être utilisé pour réaliser les systèmes de télémétrie décrits aux présentes. Par exemple, toute combinaison de milieux sans fil et/ou câblés peut être utilisée pour répondre aux besoins d'applications particulières. De manière plus spécifique, les milieux sans fil peuvent comprendre la boue de forage, les signaux électromagnétiques, les signaux acoustiques, etc., et les milieux câblés peuvent comprendre les tubes de forage câblés et/ou tout autre milieu utilisant des conducteurs électriques. Dans certains cas, en particulier en cas de forage en dépression, un gaz inerte tel l'azote, du méthane ou de l'air est mélangé pour réduire le poids de la boue. S'il existe une quantité excessive de gaz dans le système de boue, les systèmes de télémétrie à transmission d'impulsions par la boue sont souvent inefficaces. Dans certains cas, uniquement du gaz comprimé est utilisé pour le forage. Dans ces cas, les systèmes de télémétrie électromagnétiques et/ou par tubes de forage câblés de l'invention peuvent être utilisés. Une combinaison de ces systèmes de télémétrie ou de multiples dispositifs de télémétrie électromagnétiques ou autres peuvent également être utilisés comme dévoilé aux présentes. Comme indiqué ci-dessus dans le cadre des exemples des Figures 2, 3, 4, et 5, les unités de surface 202, 302, 402 et/ou 502 peuvent être situées sur le site ou hors du site (par exemple, par rapport à l'appareil de forage) et peuvent être couplées en communication et/ou en fonctionnement à un ou plusieurs outils de fond respectifs par l'intermédiaire de liens de -21 communication (non illustrés). Les liens de communication peuvent être réalisés en utilisant n'importe quel lien sans fil et/ou câblé souhaité capable de transmettre des données entre des dispositifs de télémétrie dans les puits de forage et des unités ou ordinateurs de surface. Dans certains exemples, le lien de communication peut être couplé à un dispositif de télémétrie dans les puits de forage par l'intermédiaire d'un dispositif intermédiaire tel, par exemple, un transducteur de pression. Le lien de communication constitue des moyens pour faire passer des signaux tels des signaux de commande, de données, d'énergie ou autres entre les dispositifs de télémétrie dans les puits de forage et l'ordinateur de surface. Ces signaux peuvent être utilisés pour contrôler l'outil de fond et/ou pour récupérer les données recueillies par l'outil de fond. De préférence, mais pas nécessairement, les signaux sont passés en temps réel pour assurer une collecte de données, un fonctionnement de l'outil et/ou une réponse aux conditions du puits qui soient rapides et efficaces. Un ou plusieurs liens de communication peuvent être prévus pour coupler en fonctionnement le ou les systèmes et/ou le ou les dispositifs de télémétrie dans les puits de forage à une ou plusieurs unités de surface. De cette manière, chaque dispositif et/ou système de télémétrie dans les puits de forage peut communiquer de manière sélective avec une ou plusieurs unités de surface. De tels liens peuvent aussi coupler le ou les systèmes et/ou le ou les dispositifs de télémétrie dans les puits de forage. Le ou les dispositifs de télémétrie peuvent communiquer avec la surface par l'intermédiaire d'un système de télémétrie dans les puits de forage. Différents liens de communication peuvent être prévus de manière à ce que les dispositifs et/ou systèmes de télémétrie dans les puits de forage puissent communiquer entre eux et/ou avec la ou les unités de surface indépendamment, simultanément ou essentiellement simultanément, alternativement (par exemple, lorsqu'un dispositif de télémétrie communique activement, les autres dispositifs de télémétrie ne - 22 communiquent pas activement), et/ou pendant des fenêtres ou intervalles de temps choisi(e)s (par exemple, prédéterminé(e)s). Les signaux et/ou les autres communications transporté(e)s par l'intermédiaire des systèmes de télémétrie dans les puits de forage donnés à titre d'exemple décrits aux présentes peuvent être utilisés ou manipulés pour permettre le flux efficace des données ou informations. Par exemple, les dispositifs et/ou systèmes de télémétrie donnés à titre d'exemple peuvent être utilisés de manière sélective pour faire passer des données depuis l'outil de fond jusqu'à l'unité ou ordinateur de surface. De telles données peuvent être passées des dispositifs et/ou systèmes de télémétrie à des fréquences similaires ou différentes, simultanément ou essentiellement simultanément, et/ou indépendamment. Les données et/ou signaux peuvent être manipulé(e)s, analysé(e)s ou traité(e) s de toute autre manière de manière sélective pour générer des données de sortie optimales et/ou souhaitées. Les données (par exemple, les données de sortie) peuvent être comparées (par exemple, à des valeurs de référence, des valeurs seuils, etc.) et/ou analysées pour déterminer les conditions du site de forage, qui peuvent être utilisées pour ajuster les conditions opératoires, localiser de précieux hydrocarbures et/ou effectuer n'importe quelles autres opérations ou fonctions souhaitées sur le site de forage. Il convient de comprendre d'après la description précédente que les systèmes et procédés donnés à titre d'exemple décrits aux présentes peuvent être modifiés à partir des réalisations spécifiques fournies. Par exemple, les liens de communication décrits aux présentes peuvent être câblés ou sans fil. Les dispositifs donnés à titre d'exemple décrits aux présentes peuvent être activés ou exploités manuellement et/ou automatiquement pour effectuer les opérations - 23 - souhaitées. Une telle activation peut être effectuée selon les besoins et/ou basée sur les données générées, les conditions détectées et/ou les résultats des opérations de fond. La description précédente et les systèmes et procédés donnés à titre d'exemple ainsi fournis sont donnés aux fins d'illustration uniquement et ne doivent pas être interprétés comme 5 restrictifs. Par conséquent, bien que certains appareils et procédés aient été décrits aux présentes, l'étendue de la couverture de ce brevet n'est pas limitée à ces derniers. Au contraire, ce brevet couvre toutes les réalisations tombant raisonnablement dans l'étendue des revendications jointes, soit littéralement, soit sous la doctrine de l'équivalence. - 24 -
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Des système et procédés de communication dans les puits de forage pour un site de forage ayant un outil de fond (301) déployé à partir d'un appareil de forage dans un puits de forage (30) pénétrant une formation souterraine sont dévoilés. Un système de communication donné à titre d'exemple (301) comprend un premier dispositif de télémétrie à transmission d'impulsions par la boue (338) placé dans un outil de fond (301) et au moins un dispositif de télémétrie supplémentaire autre qu'à transmission d'impulsions par la boue (348) placé dans l'outil de fond. Le système donné à titre d'exemple comprend également au moins un transducteur de pression ou un capteur de pression (40) adapté pour détecter une pression modulée fournie par au moins l'un des dispositifs de télémétrie.
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Les couvrent: 1. Un système de communication dans les puits de forage pour un site de forage ayant un outil de fond déployé dans un puits de forage pénétrant une formation souterraine, le système de communication comprenant: un premier dispositif de télémétrie à transmission d'impulsions par la boue placé dans l'outil de fond; au moins un dispositif de télémétrie supplémentaire autre qu'un dispositif de télémétrie à transmission d'impulsions par la boue placé dans le puits de forage; et au moins un transducteur de pression ou un capteur de pression pour détecter une pression modulée fournie par le dispositif de télémétrie à transmission d'impulsions par la boue. 2. Le système de communication de la 1, comprenant de plus une unité de surface pour communiquer avec au moins l'un des dispositifs de télémétrie. 3. Le système de communication de la 1, comprenant de plus au moins un composant d'évaluation des formations pour effectuer une opération de fond. 4. Le système de communication de la 3, caractérisé en ce que le au moins un composant d'évaluation des formations doit être couplé en fonctionnement à au moins l'un des dispositifs de télémétrie. 5. Le système de communication de la 1, caractérisé en ce que le au moins un dispositif de télémétrie supplémentaire comprend un système de télémétrie. - 25 - 6. Le système de communication de la 5, caractérisé en ce que le au moins un système de télémétrie supplémentaire comprend un système de télémétrie électromagnétique dans les puits de forage. 7. Le système de communication de la 5, caractérisé en ce que le 5 au moins un système de télémétrie supplémentaire comprend un système de télémétrie par tubes de forage câblés. 8. Le système de communication de la 1, comprenant de plus au moins un dispositif de télémétrie à transmission d'impulsions par la boue supplémentaire placé dans l'outil de fond. 9. Un système de communication dans les puits de forage pour un site de forage ayant un outil de fond déployé à partir d'un appareil de forage dans un puits de forage pénétrant une formation souterraine, le système de communication comprenant: une pluralité de systèmes de télémétrie dans les puits de forage, caractérisé en ce qu'au moins l'un des systèmes de télémétrie dans les puits de forage comprend un système de télémétrie par tubes de forage câblés; et au moins une unité de surface en communication avec au moins un de la pluralité de systèmes de télémétrie dans les puits de forage. 10. Le système de communication de la 9, caractérisé en ce que la pluralité de systèmes de télémétrie dans les puits de forage comprend un ou plusieurs des composants suivants: un autre système de télémétrie par tubes de forage câblés, un système de télémétrie à transmission d'impulsions par la boue ou un système de télémétrie électromagnétique. - 26 - 11. Le système de communication de la 9, comprenant de plus au moins un composant d'évaluation des formations pour effectuer une opération de fond. 12. Le système de communication de la 11, caractérisé en ce que le au moins un composant d'évaluation des formations doit être couplé en fonctionnement à au moins l'un des systèmes de télémétrie dans les puits de forage. 13. Un système de communication dans les puits de forage pour un site de forage ayant un outil de fond déployé dans un puits de forage pénétrant une formation souterraine, le système de communication comprenant: au moins un composant d'évaluation des formations pour mesurer au moins un 10 paramètre du puits de forage; et une pluralité des systèmes de télémétrie dans les puits de forage, caractérisés en ce qu'au moins l'un des systèmes de télémétrie dans les puits de forage doit être en communication avec le au moins un composant d'évaluation des formations pour recevoir des données de celui-ci et transmettre les données à une unité de surface. 14. Le système de communication de la 13, caractérisé en ce que les systèmes de télémétrie dans les puits de forage comprennent un ou plusieurs des composants suivants: un système de télémétrie à transmission d'impulsions par la boue, un système de télémétrie électromagnétique ou un système de télémétrie par tubes de forage câblés. 15. Le système de communication de la 13, caractérisé en ce que chaque outil d'évaluation des formations doit être couplé en fonctionnement à un dispositif de télémétrie dans les puits de forage respectif. - 27 - 16. Un procédé de communication entre un emplacement en surface et un outil de fond déployé dans un puits de forage pénétrant une formation souterraine, le procédé comprenant: l'évaluation d'une formation souterraine en utilisant au moins un composant de fond placé dans l'outil de fond, caractérisé en ce que l'outil de fond comprend une pluralité de systèmes de télémétrie dans les puits de forage; et la transmission sélective des données depuis l'au moins un composant de fond jusqu'à une unité de surface par l'intermédiaire d'au moins l'un des systèmes de télémétrie dans les puits de forage. 17. Le procédé de la 16, caractérisé en ce que les données sont transmises simultanément à partir de chaque composant de fond. 18. Le procédé de la 16, caractérisé en ce que les données sont transmises à des moments différents à partir d'au moins deux composants de fond. 19. Le procédé de la 16, comprenant de plus la transmission des données entre des dispositifs de télémétrie dans les puits de forage. 20. Le procédé de la 16, comprenant de plus l'analyse des données recueillies à partir de l'au moins un composant d'évaluation des formations. 21. Le procédé de la 20, caractérisé en ce que les données provenant de chaque composant d'évaluation des formations sont comparées. 22. Le procédé de la 16, comprenant de plus la fourniture d'énergie à un outil de fond en utilisant l'un de la pluralité des systèmes de télémétrie dans les puits de forage. 2888283 -28- 23. Un système de télémétrie dans les puits de forage, comprenant: un premier dispositif de télémétrie dans les puits de forage couplé à un outil de fond et adapté pour utiliser un milieu de communication pour communiquer avec un ordinateur de surface; et un second dispositif de télémétrie dans les puits de forage couplé à l'outil de fond et adapté pour utiliser soit un milieu de communication, soit un lien de communication par tubes de forage câblés, soit un lien de communication électromagnétique pour communiquer avec l'ordinateur de surface. 24. Le système de télémétrie dans les puits de forage de la 23, 10 caractérisé en ce que l'outil de fond comprend au moins deux outils de mesure en cours de forage. 25. Le système de télémétrie dans les puits de forage de la 23, caractérisé en ce que le milieu de communication comprend la boue dans un puits de forage. 26. Le système de télémétrie dans les puits de forage de la 23, 15 caractérisé en ce que le milieu de communication comprend un mélange de boue et d'un gaz dans un puits de forage. 27. Le système de télémétrie dans les puits de forage de la 23, caractérisé en ce que le milieu de communication comprend un gaz composé essentiellement d'azote, de méthane ou d'air dans un puits de forage. 28. Le système de télémétrie dans les puits de forage de la 24, caractérisé en ce que les premier et second dispositifs de télémétrie dans les puits de forage comprennent au moins l'un des composants suivants: dispositifs de télémétrie à transmission - 29 -d'impulsions par la boue, sirènes, dispositifs à impulsions positives ou dispositifs à impulsions négatives.
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E
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E21
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E21B
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E21B 47,E21B 49
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E21B 47/20,E21B 47/00,E21B 49/08
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FR2900939
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A1
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PROCEDE DE FABRICATION D'UN ARTICLE TEXTILE DE RENFORT, ARTICLE TEXTILE OBTENU SELON CE PROCEDE, ET MACHINE POUR LA FABRICATION D'UN TEL ARTICLE
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-1- Domaine technique L'invention se rattache au domaine de l'industrie des textiles techniques, et plus particulièrement la fabrication des textiles de renfort, destinés à être intégrés dans diverses pièces obtenues par des procédés d'injection ou d'infusion de résine. Elle vise plus particulièrement un procédé de fabrication qui permet d'obtenir des articles de renfort susceptibles d'être intégrés dans des pièces de géométrie complexe et notamment non rectilignes. A titre d'exemple non limitatif, l'invention peut trouver une application avantageuse pour la fabrication de renforts utilisés dans la fabrication de skis, qui 15 présentent une largeur variable sur leur longueur. Techniques antérieures De façon générale, les articles textiles de renfort sont destinés à conférer des propriétés de rigidité dans le sens des fils de plus fort titre qui les composent. En 20 effet, ces fils typiquement à base de filaments de verre, de carbone ou autre, sont destinés à être imprégnés par une résine. Après durcissement, cette résine rigidifie l'article de renfort au sein de la pièce dans laquelle a eu lieu l'injection de la résine. Ces renforts textiles peuvent être réalisés de différentes manières. Ainsi, une 25 solution consiste à employer un tissu, c'est-à-dire avec un entrelacement de fils de chaîne et de trame. Le renfort peut également être à base d'une ou plusieurs nappes de fils parallèles superposés et solidarisés à un support par des techniques de couture/tricotage. Ce dernier type de renfort présente l'avantage que les fils de renfort sont très sensiblement rectilignes, par opposition aux tissus dans lesquels 30 l'embuvage engendre des ondulations des fils tissés. 2900939 -2- Ainsi, dans le but d'obtenir un renfort le plus plan possible, la technique de couture/tricotage est particulièrement appréciée. A ce jour, lorsqu'un article de renfort doit être intégré dans une pièce de 5 géométrie complexe, typiquement non rectangulaire, il est nécessaire de procéder à des découpes pour donner à ce renfort les contours de la pièce renforcée. On conçoit donc que ces découpes, lorsqu'elles ne sont pas rectilignes et donc parallèles aux fils de chaîne et de trame, peuvent engendrer des effilochages des 10 fils situés en bordure. En effet, les fils employés sont fréquemment des "rovings", c'est-à-dire des faisceaux de filaments sans torsion, dans lequel chaque filament est donc globalement libre. Ces problèmes d'effilochage peuvent être gênants lors des opérations de manipulation du renfort, puisqu'elles génèrent le détachement de certains des filaments, qui peuvent se situer dans des endroits qui ne sont pas souhaités. De même, les portions libres des fils qui ont été coupées peuvent avoir tendance à légèrement se détacher du reste du renfort, en créant donc des perturbations. En effet, pour conserver une bonne déformabilité du renfort, les fils sont liés au support par des fils de liage qui sont globalement écartés. Ainsi, entre deux points de coutures successifs, chaque fil présente une portion assez exposée au risque d'effilochage. Ces problèmes sont d'autant plus sensibles que l'inclinaison de la découpe est 25 proche de la direction des fils, qui présentent une largeur assez importante et sont donc coupés en biseaux. Un des objectifs de l'invention est donc de permettre d'obtenir des renforts présentant une géométrie adaptée à la géométrie des pièces dans lesquelles elles 30 seront intégrées. Un autre objectif de l'invention est d'éliminer les risques d'effilochage observés lors des découpes, et en particulier des découpes proches angulairement de la direction des fils. 2900939 -3- Un autre objectif est l'optimisation des propriétés mécaniques du renfort. En effet, les fils qui sont coupés ne participent que de manière très réduite au renforcement mécanique. Ces fils présents sur une partie de la longueur du renfort 5 augmentent donc le poids du renfort, sans améliorer notablement ses propriétés mécaniques. Exposé de l'invention L'invention concerne donc un procédé de fabrication d'un article textile de 10 renfort. De façon classique, ce renfort comporte en chaîne une nappe de fils qui est liée à un support par couture. Classiquement, les fils de chaîne sont amenés en regard du support en traversant un peigne dont l'écartement entre les dents permet de régler la densité des fils de chaîne dans le renfort. 15 Selon une caractéristique de l'invention, on fait varier l'inclinaison du peigne par rapport à la direction de la chaîne au cours de l'avancée des fils de chaîne, de manière à modifier la densité en fils de chaîne le long de l'article. Autrement dit, l'invention consiste à adapter l'écartement entre les fils de 20 chaîne en jouant sur l'orientation du peigne qu'ils traversent avant d'être cousus sur le support. Ainsi, selon l'orientation du peigne caractéristique, la nappe de fils de chaîne peut occuper une largeur plus ou moins élevée sur le support auquel il sera lié. Le support peut ensuite être découpé selon les fils de chaîne en bordure de nappe pour adapter une géométrie non rectiligne. Les fils de chaîne constituant la partie renforçante de l'article textile ne sont pas découpés lors de cette opération et gardent donc toutes leurs propriétés mécaniques. Le fait de ne pas couper le renfort permet de garder l'intégrité du fil sur toute la longueur de la pièce, et donc d'augmenter les performances de l'article textile de renfort. Ceci permet de profiter au maximum des performances du 2900939 -4- renfort à fibre longue, notamment sur les parties de la pièce géométriquement complexe en bordure, où les fils sont coupés sur de faibles longueurs, en comparaison à des renforts intégrant des fibres courtes par exemple. Ceci peut permettre d'augmenter les performances mécaniques du renfort pour un même 5 poids de fibre, par rapport à une solution de découpe traditionnelle. En pratique, l'inclinaison du peigne peut varier entre 0 et 80 environ, en fonction de la largeur de la nappe de chaîne souhaitée. 10 De la sorte, l'article obtenu possède une densité en fils de chaîne, c'est-à-dire un nombre de fils par unité de longueur mesuré transversalement, qui évolue avec l'angle caractéristique donné au peigne. En pratique, un tel renfort peut être réalisé en intégrant des supports de nature 15 très variée. Ainsi, le support peut être constitué soit par un voile, par exemple en non tissé, soit encore d'une nappe de fils disposés selon le sens trame du renfort, pour conférer des propriétés de renforcement mécanique dans le sens transversal. Il est également possible d'utiliser comme support un tissu présentant par exemple des fils de plus fort titres dans le sens trame du renfort, pour également conférer 20 des propriétés de renforcement dans les deux directions du renfort final. Le procédé conforme à l'invention est donc mis en oeuvre sur une machine qui comporte donc des moyens pour faire varier l'inclinaison du peigne par rapport à la direction des fils de chaîne. Ces moyens peuvent être très variés, et obtenus par 25 de multiples mécanismes différents. Ainsi, avantageusement en pratique, le peigne peut être mobile en rotation autour d'un axe perpendiculaire à la nappe de fils de chaîne qui le traversent. 30 Dans ce cas, afin de limiter les tensions engendrées par l'inclinaison du peigne, on pourra préférer que l'axe de rotation du peigne soit situé sensiblement à son niveau médian. 2900939 -5- Ce procédé peut être répété plusieurs fois sur la largeur de la machine afin de fabriquer plusieurs articles textiles en forme en même temps. Dans ce cas,plusieurs peignes mobiles individuels peuvent être raccordés au même système provoquant 5 leur rotation de façon coordonnée. Le procédé peut ainsi être répété en gardant l'axe de rotation de chaque peigne situé sensiblement à chaque niveau médian, avec des moyens d'actionnement communs. L'article textile de renfort obtenu peut être soit découpé dans la longueur 10 souhaitée, afin de fabriquer des pièces au format désiré dans les deux dimensions. Il est également possible de produire des rouleaux comportant une ou plusieurs successions de renforts reliés en continu par les fils de chaîne partagés, et présentant le format désiré dans le sens transversal à l'enroulage. 15 Description sommaire des figures La manière de réaliser l'invention, ainsi que les avantages qui en découlent ressortiront bien de la description du mode de réalisation qui suit, à l'appui des figures annexées, dans lesquelles : La figure 1 est une vue schématique d'une machine conforme à l'invention 20 montrée en perspective sommaire. Les figures 2a et 2b sont des vues de détail illustrant la nappe de fils de chaîne et le peigne caractéristique, respectivement dans deux inclinaisons différentes. Les figures 3a et 3b sont des vues de dessus schématiques d'articles de renfort 25 réalisés conformément à l'invention, montrées respectivement dans des configurations où la nappe de fils de chaîne présente occupe des largeurs différentes. On notera que les différents éléments représentés le sont uniquement à titre 30 d'illustrations, afin de mieux faire comprendre le principe de l'invention. Ainsi, la machine et les renforts obtenus sont illustrés avec un nombre de fils moindres que dans des applications réelles, et avec des dimensions plus élevées, uniquement dans un but de faciliter la compréhension de l'invention. 2900939 -6- Manière de réaliser l'invention La machine (1) illustrée à la figure 1 comporte principalement, dans les aspects liés à l'invention, un poste (2) d'alimentation en fils de chaîne, schématisé 5 par un cantre (3) supportant une pluralité de bobines (4) ou galettes de fils de chaîne. Ces fils de chaîne (5) sont amenés au niveau d'un poste d'entrée dans lequel ils sont mis en place sous la forme d'une nappe parallèle (7). Après avoir traversé le peigne (10) qui sera décrit plus en détail ci-après, les 10 fils de chaîne (5) atteignent, après avoir changé d'orientation au niveau de la barre (11), le poste de couture représenté schématiquement par le bloc (12). Ce bloc (12) correspond de façon classique au poste de couture sur les machines du type "Malimo". 15 Au niveau du poste de couture (12), la nappe de fils de chaîne (7) est solidarisée à un support (15), provenant du poste d'alimentation (16). Comme déjà évoqué, ce support (15) peut-être de différentes natures. Il peut ainsi s'agir d'un voile, typiquement à base de polyester ou de verre. Ce support peut 20 également être utilisé pour conférer des propriétés de renforcement transversal, et comporte alors des fils de verre ou de carbone en trame. Il peut ainsi s'agir d'un ensemble de fils de trame déposés par un trameur, en amont de la zone de couture (12) ou bien encore d'un tissu préalablement réalisé, par tissage de fils de trame avec une chaîne de faible titre, et notamment un fil enduit. 25 Le support (15) et la nappe (7) de fils de chaîne sont solidarisés par couture avec les fils de liage (20) qui pénètrent dans la machine en traversant la plaque percée (21). Après couture, l'ensemble (30) obtenu peut subir une opération de confection, de manière à éliminer les parties (31) du support (15) situées à 30 l'extérieur de la zone (32) où ont été solidarisés les fils de chaîne. 2900939 -7- Le fonctionnement de l'invention tient à l'emploi d'un peigne (10) qui présente une capacité d'inclinaison par rapport à la direction des fils de chaîne (7). Ainsi, comme illustré à la figure 2a, l'ensemble des fils de chaîne (7) traverse ce peigne caractéristique (10) de manière à régler la distance entre les fils de chaîne 5 au niveau de l'article de renfort. L'écartement entre les dents de ce peigne (10) permet donc de fixer l'écartement entre les fils de chaîne (8) en aval du peigne (10), ou autrement dit la densité des fils de chaîne, ou encore leur nombre par unité de largeur. 10 Ce peigne (10) peut avoir une capacité de rotation autour d'un axe (13) qui passe sensiblement en milieu du peigne (10), de manière à limiter l'amplitude des mouvements des zones extrêmes (17, 18) du peigne (10), et donc la tension imposée sur les fils de chaîne lors du mouvement du peigne. 15 Ainsi, dans la configuration illustrée à la figure 2a, le peigne (10) est perpendiculaire à la direction des fils de chaîne (7), de sorte que l'écartement entre les fils de chaîne et en aval du peigne est maximal correspondant donc à une densité minimale de fils de chaîne sur le renfort. La largeur L1 de la nappe (8) de fils de chaîne correspond donc ici à la valeur maximale qu'elle occupera sur 20 l'article de renfort. A l'inverse, comme illustré à la figure 2b, lorsque le peigne (10) a subi une rotation autour de son axe (16), les fils de chaîne (8) en aval du peigne se trouvent automatiquement rapprochés les uns des autres. La largeur L2 de la nappe (8) de 25 fils de chaîne en aval du peigne (10) est donc moindre, et globalement liée à la largeur maximale L1 proportionnellement au sinus de l'angle (a) que forme le peigne (10) par rapport à la direction d'avancée des fils de chaîne. En pratique, l'inclinaison du peigne (10) peut être modifiée en temps réel, en 30 fonction de l'état d'avancement de l'article de renfort, et de la forme géométrique que doit épouser la nappe de fils de chaîne sur le renfort, elle-même fonction de la géométrie de la pièce à renforcer. 2900939 -8- Après couture, et comme illustré à la figure 3a, la nappe de fils de chaîne (33) se trouve solidarisée au support (15) par l'intermédiaire des fils de liage (34). On observe à la figure 3a que la largeur de la nappe des fils de chaîne (33) décroît 5 depuis le haut de la figure en se dirigeant vers le bas, dans la mesure où le peigne a vu son inclinaison caractéristique modifiée au fur et à mesure de l'avancée et de la couture des fils de chaîne. Cette inclinaison peut s'accentuer pour donner le résultat illustré à la figure 10 3b. Dans ce cas, les fils de chaîne (36) sont dans une configuration de plus en plus resserrée, de sorte qu'ils libèrent sur le support des zones latérales (31) libres de fils de chaîne. Ces zones (31) peuvent ensuite être éliminées par découpe, pour ne conserver que la partie du support située en dessous de la nappe de fils de chaîne (36). 15 On notera que dans la zone la plus dense, les fils de chaîne sont les plus jointifs, et occupent donc une épaisseur légèrement supérieure. De même, le nombre de fils de liage étant constant sur toute la largeur, le nombre de fils de liage traversant la nappe de fils de chaîne (36) est moindre que dans les zones moins 20 denses, telles qu'illustrées à la figure 3a. De multiples réalisations peuvent être effectuées en fonction des propriétés mécaniques attendues, ainsi que des dimensions des objets destinés à intégrer les renforts. 25 Ainsi, à titre d'exemple, un renfort longitudinal utilisé pour la fabrication d'un ski peut être obtenu en utilisant en chaîne des fils de verre de 1 200 tex. Dans la configuration la plus large, la nappe de fils de chaîne présente une largeur de 126 mm, correspondant à 2,7 fils par centimètres, et une densité au niveau du 30 renfort de l'ordre de 329 g/m2. 2900939 -9- Le peigne est ensuite progressivement incliné au fur et à mesure de l'avancée des fils de chaîne, jusqu'à atteindre une inclinaison supérieure à 60 . Dans cette configuration, la nappe de fils de chaîne présente une largeur de l'ordre de 72 mm, correspondant à 4,7 fils par centimètre et une densité au niveau du renfort 5 de564 g/m2. L'inclinaison du peigne est ensuite réduite pour atteindre la partie extrémale du renfort. Le peigne atteint alors une orientation de 35 environ, correspondant à une largeur de la nappe de fils de chaîne de 103 mm, c'est-à-dire 3,3 fils par 10 centimètre, correspondant à une densité au niveau du renfort de 396 g/m2. Les fils de liage employés peuvent être des fils de polyester texturé 267 décitex, cousus sur une machine Malimo de jauge 10, c'est-à-dire possédant dix aiguilles au pouce, et donc des aiguilles séparées de 4 mm environ. L'armure 15 utilisée pour la couture est une armure tricot, générant des zones de couture en zigzags. La couture a lieu avec environ 2,5 rangées de maille au centimètre. Un tel renfort est donc utilisable pour la réalisation de tissus présentant une ligne de cote correspondant à la variation de largeur de la nappe de fils de chaîne. 20 Il ressort de ce qui précède que l'invention présente l'avantage majeur de permettre la réalisation de renforts unidirectionnels ou multidirectionnels, dont les fils dans le sens chaîne ne sont pas rectilignes, mais au contraire sont capables d'épouser n'importe quelle forme géométrique, en éliminant ainsi les risques 25 d'effilochage et en optimisant le couple performances mécaniques/poids du renfort
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Procédé de fabrication d'un article textile de renfort, comportant en chaîne une nappe (7) de fils liée à un support (15) par couture, dans lequel les fils de chaîne (7 degree sont amenés en regard du support (15) pour lui être solidarisés en traversant un peigne (10) dont l'écartement entre les dents permet de régler la densité des fils de chaîne, caractérisé en ce que l'on fait varier l'inclinaison du peigne (10) par rapport à la direction de la chaîne au cours de l'avancée des fils de chaîne, de manière à modifier la densité en fils de chaîne le long de l'article.
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1/ Procédé de fabrication d'un article textile de renfort, comportant en chaîne une nappe (7) de fils liée à un support (15) par couture, dans lequel les fils de chaîne (7) sont amenés en regard du support (15) pour lui être solidarisés en traversant un peigne (10) dont l'écartement entre les dents permet de régler la densité des fils de chaîne, caractérisé en ce que l'on fait varier l'inclinaison du peigne (10) par rapport à la direction de la chaîne au cours de l'avancée des fils de chaîne, de manière à modifier la densité en fils de chaîne le long de l'article. 2/ Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'inclinaison du peigne (10) varie entre 0 et 80 . 3/ Article textile obtenu selon le procédé de la 1, caractérisé en ce 15 qu'il présente une densité en fils de chaîne variable sur sa longueur. 4/ Article selon la 3, caractérisé en ce que le support (15) est formé par un voile non tissé. 20 5/ Article selon la 3, caractérisé en ce que le support est formé par une nappe de fils de trame. 6/ Article selon la 3, caractérisé en ce que le support est formé par un tissu. 7/ Article selon la 6, caractérisé en ce que le tissu présente des fils de plus fort titre dans le sens trame de l'article. 8/ Machine pour la fabrication d'articles textiles de renfort comportant un poste 30 d'entrée (6) au niveau duquel sont acheminés une nappe (7) de fils de chaîne, un support (15) et des fils de liage (20), et des moyens (12) pour solidariser la nappe de fils de chaîne sur ledit support, par couture avec les fils de liage (20), et 25-11- comportant un peigne (10) au travers duquel passent les fils de chaîne (7) avant d'être solidarisés au support (15), caractérisée en ce qu'elle comporte également des moyens pour faire varier l'inclinaison du peigne (10) par rapport à la direction des fils de chaîne. 9/ Machine selon la 8, caractérisée en ce que le peigne (10) est mobile en rotation autour d'un axe (13) perpendiculaire à la nappe (7) de fils de chaîne qui le traverse. 10 10/ Machine selon la 9, caractérisée en que l'axe de rotation (16) du peigne est situé sensiblement à son niveau médian. 11/ Machine selon la 8, caractérisée en ce qu'elle comporte plusieurs peignes dont les inclinaisons sont variables et coordonnées.5
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D
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D04
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D04H
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D04H 1,D04H 3,D04H 13
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D04H 1/52,D04H 3/002,D04H 3/004,D04H 3/08,D04H 3/115,D04H 13/00
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FR2896825
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A1
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SYSTEME DE FIXATION D'ARBRE MOTEUR AVEC ECROU TENDEUR
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La présente invention se rapporte à un moteur à turbine à gaz, en particulier dans le domaine aéronautique, et vise le montage d'un arbre de rotor à l'intérieur du moteur. Les opérations de montage et de démontage d'un turbomoteur sont délicates, en raison du nombre de pièces qui les composent et des faibles jeux entre elles alors que les dimensions peuvent être importantes. Le coût des interventions sur le moteur comportant de telles opérations est de ce fait toujours élevé. On cherche donc en permanence à les simplifier. Dans un moteur à turbosoufflante avant et à double corps, comme le moteur cfm56, l'accès au palier support de l'arbre du compresseur haute pression est particulièrement difficile car il est monté, au niveau du carter intermédiaire, en arrière de la soufflante et des deux premiers paliers supportant respectivement l'arbre du compresseur basse pression et celui de la soufflante. Le carter intermédiaire est la partie du carter de la machine qui supporte notamment les paliers avant des rotors. Afin d'éviter le démontage de toute la partie avant du moteur et de la soufflante en particulier, les éléments de ce palier sont agencés actuellement de manière à permettre le montage par l'arrière. Une telle solution est avantageuse mais présente encore quelques inconvénients qu'il serait souhaitable d'éliminer. En référence aux figures 1 et 2, on rappelle une solution correspondant à l'enseignement de l'art antérieur. L'ensemble du moteur n'est pas représenté, seul l'environnement immédiat du palier est visible. L'avant et l'arrière sont définis par rapport à la direction d'avance du moteur. On voit une partie de la structure fixe du carter intermédiaire 2, le palier 3 à billes de l'arbre du compresseur HP, est supporté par sa bague extérieure dans cette structure fixe. Le palier supporte en rotation l'extrémité avant de l'arbre 4 du compresseur HP dont on voit le tourillon 4' et un disque de rotor 4". Le palier supporte à l'avant un pignon conique 5 qui entraîne le pignon 5' lié à un arbre radial et formant la boîte à engrenages dite IGB à partir de laquelle des équipements auxiliaires sont entraînés : pompes, générateurs de courant électriques ou autres. Le pignon conique 5 engrène dans ce but avec le pignon de l'arbre de transmission radial qui est logé dans l'un des bras radiaux du carter intermédiaire pour entraîner les pignons de la boîte à engrenages des auxiliaires, connue sous le sigle AGB (pour accessory gear box). Le pignon conique est solidaire du manchon cylindrique supporté par le palier. Pour maintenir l'arbre 4 dans le palier 3, on prévoit conformément à l'enseignement de l'art antérieur un écrou 6 qui est retenu à l'intérieur du pignon 5, à l'amont par un segment ou jonc 6'. L'écrou comprend un filetage sur sa surface externe par lequel il est vissé à l'intérieur de l'extrémité amont de l'arbre 4, pourvue d'un filetage approprié. Un frein d'écrou 6" assure le maintien en place de l'écrou dans l'arbre 4. Par ailleurs des cannelures axiales sur la paroi interne du manchon du pignon 5 coopèrent avec des cannelures sur la surface externe de l'arbre 4 pour empêcher toute rotation de l'un par rapport à l'autre. Ce montage intègre la fonction d'auto extraction du compresseur HP. La fonction est assurée par le segment qui solidarise axialement l'écrou de palier à la roue conique. Ainsi en vissant l'écrou dans le filetage de l'arbre du compresseur HP, on accoste le compresseur sur le palier ; inversement en dévissant l'écrou on repousse le compresseur vers l'arrière car l'écrou est bloqué axialement par le segment Sur la figure 2, on voit le palier avant montage de l'arbre 4. L'écrou, disposé à l'avant du palier est monté préalablement sur le pignon avant tout montage des éléments par l'arrière du carter intermédiaire. Pour préparer le montage de l'arbre 4, on est amené à chauffer en C le palier 3 afin de le dilater et minimiser les efforts de frettage. Pour éviter de chauffer l'écrou 6 et minimiser les frottements dans le filetage lorsqu'on va le serrer sur l'arbre 4, on dispose une protection thermique P autour de l'écrou. Cependant cette protection est délicate à mettre en oeuvre. Elle ne peut pas être installée de manière efficace. La demanderesse s'est fixé comme objectif d'éviter les problèmes liés à ce montage. Plus particulièrement le problème à résoudre concerne un type de liaison entre le compresseur HP et l'IGB moteur permettant le montage et le démontage du compresseur HP avec accès unique des outillages par l'arrière moteur. Conformément à l'invention le système de fixation de l'extrémité d'un arbre d'un moteur à turbine à gaz engagé à l'intérieur d'un manchon supporté par un palier, au moyen d'un écrou, est caractérisé par le fait que l'écrou comprend un premier filetage, par lequel il est vissé à l'intérieur dudit arbre comprenant un filetage et un second filetage par lequel il est vissé audit manchon comportant un filetage. Plus particulièrement, les deux pas de vis de l'écrou sont inversés l'un par rapport à l'autre de manière à former un écrou tendeur. La solution de l'invention convient ainsi au montage de l'arbre du compresseur HP d'un moteur à double corps dont la prise de puissance pour entraîner le boîtier à engrenages des machines est assurée par un pignon conique solidaire de celui-ci, le manchon appartenant à ce pignon conique d'entraînement. L'utilisation d'un écrou tendeur permet le démontage du compresseur HP de façon simple, en intervenant uniquement par l'arrière du moteur, et n'est pas remis en cause par les outillages et moyens de montage utilisé couramment. Le montage / démontage par l'arrière du moteur est un avantage très important pour ce type de moteur et réduit de façon très importante le coût d'une telle opération. De plus la solution est compacte, elle s'insère dans l'espace disponible et n'interfère pas avec la circulation d'air entre l'IGB et l'arbre BP. La présente demande porte également sur un compresseur et un turbomoteur incorporant le système de l'invention. On décrit maintenant l'invention plus en détail, en référence aux dessins joints en annexes sur lesquels : La figure 1 représente en coupe axiale une vue partielle d'une solution de montage correspondant à l'enseignement de l'art antérieur ; La figure 2 montre les éléments de la figure 1 pré assemblés et avant le montage de l'arbre du compresseur HP ; La figure 3 représente en coupe axiale une vue partielle d'un système de fixation de l'extrémité de l'arbre du compresseur HP selon l'invention ; La figure 4 montre la première étape du montage vue côté IGB ; La figure 5 montre la première étape du montage vue côté de l'arbre du compresseur HP ; La figure 6 montre la deuxième étape avec l'accostage de l'arbre du compresseur ; La figure 7 montre l'engagement plus en avant de l'arbre du compresseur ; La figure 8 montre que le vissage de l'écrou tendeur sur le manchon du palier est terminé et que l'on a mis en place un frein d'écrou. Aux figures 3 et suivantes, on a représenté un mode de réalisation de la solution de l'invention. Le palier 3 reste inchangé par rapport à l'art antérieur tout comme le carter intermédiaire 2. L'extrémité amont de l'arbre 14 comporte comme dans la solution de l'art antérieur un filetage interne 14f, coopérant avec un premier filetage extérieur 16f1 d'un écrou 16. Cet écrou 16 est de forme cylindrique et relie l'arbre 14 à une roue conique 15. La roue conique 15 comprend un pignon conique 151 pour l'entraînement de l'IGB. Elle comprend aussi un manchon cylindrique 154 fretté sur la bague intérieure 3i du palier 3. A l'avant la roue 15 est solidaire ici d'un élément de joint à labyrinthe 152 Des cannelures 153 sont ménagées à l'intérieur de la roue conique pour coopérer avec des cannelures 143 sur le tourillon 14 et les maintenir solidaires en rotation. La roue 15 comporte aussi une portion interne de surface avec un filetage 15f avec lequel l'écrou cylindrique 16 coopère par l'intermédiaire d'un second filetage 16f2. Les deux filetages 16f1 et 16f2 sur la face externe de l'écrou 16 sont à pas inversés comme cela est expliqué plus loin. Sur la figure 4, on voit le palier 3 avec la roue conique montée sur la bague 3i intérieure du palier 3 et un moyen de chauffage C' figuré par des traits ondulés On décrit maintenant, le montage avant de l'arbre du compresseur HP dans le palier 3, en relation avec les figures 4 et suivantes. Le palier est assemblé avec la roue conique 15 frettée à l'intérieur de la bague 3i du palier. La première étape consiste à chauffer le palier 3 en disposant une chaufferette sous la bague 3i. On perçoit déjà l'avantage de la solution de l'invention car en l'absence d'écrou aucun chauffage parasite ne vient altérer les pièces environnantes. Parallèlement on met en place l'écrou 16 sur l'arbre comme on le voit sur la figure 5. Le filetage 16f1 de l'écrou est engagé dans le filetage interne 14f de l'arbre 14, sur une longueur prédéterminée afin d'avoir un montage final correct. Sur la figure 6, on voit que l'on a engagé l'arbre dans le palier dont on a enlevé la chaufferette et qui est à l'état dilaté. L'écrou 16 a été suffisamment vissé sur l'arbre 14 pour qu'il vienne en butée contre le filetage 15f de la roue conique 15, juste après avoir commencé à engager les cannelures axiales entre l'arbre et la roue conique agencées pour permettre une bonne indexation angulaire entre ces deux pièces, nécessaire au bon fonctionnement de la lubrification du palier 3= On commence à visser l'écrou 16 de manière à engager le filetage 16f2 dans le filetage 15f. Comme les pas des filetages 16f1 et 16f2 sont inversés, en vissant l'écrou on l'introduit progressivement dans la roue 15 qui a été immobilisée en rotation par un moyen approprié non visible. Par ailleurs comme les cannelures 153 de la roue 15 et 143 de l'arbre sont engagées les unes dans les autres, l'arbre 14 est empêché de tourner sur lui- même. La rotation de l'écrou entraîne aussi l'avance de l'arbre à l'intérieur du palier 3. La figure 7 montre que l'avancement de l'arbre 14 a progressé, jusqu'à ce que son bord avant 145 vienne en engagement dans la zone de frettage 155 correspondante à l'intérieur de la roue 15. Cette zone de frettage permet d'assurer un support efficace du pignon 151 conique de la roue 15 par l'arbre 14. En se reportant à la figure 8, on voit que l'arbre est maintenant en butée contre la pièce formant labyrinthe arrière qui est en appui sur la bague intérieure du palier 3. Un frein d'écrou 17 a été mis en place. Il comporte des branches 171 déformables élastiquement qui viennent se loger dans une gorge 146 ménagée dans l'arbre 14. On observe par rapport à cette figure la présence de la partie avant 152 de la roue conique qui forme avec une écope 155 une surface de réception d'huile de lubrification du pignon 151 et du palier 3. La buse de distribution d'huile n'est pas représentée. Cette huile recueillie par l'écope 155 est guidée à travers des canaux longitudinaux 156 et les cannelures 153 et 143 vers le palier 3 qui est pourvu d'orifices appropriés et connus de lubrification des billes. L'écrou 16 peut être désigné de tendeur dans la mesure où par sa rotation une tension de traction est exercée sur l'arbre 14. On entraîne l'écrou en rotation par des outils connus à travers l'arbre depuis l'arrière notamment. Pour éviter que des efforts ne transitent par le palier on peut brider axialement la roue conique au moyen d'un outil approprié que l'on place par exemple dans une zone de bridage axial ménagée entre des tenons 157 réalisés à l'avant de la
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L'invention porte sur un système de fixation de l'extrémité d'un arbre (14) d'un moteur à turbine à gaz engagé à l'intérieur d'un manchon (15) supporté par un palier (3). Le dit système comprenant un écrou (16) est caractérisé par le fait que l'écrou (16) comprend un premier filetage (16f1) par lequel il est vissé à l'intérieur dudit arbre (14) et un second filetage (16f2) par lequel il est vissé audit manchon (15). Avantageusement, les pas de vis des deux filetages (16f1, 16f2) de l'écrou (16) sont inversés l'un par rapport à l'autre de manière à former un écrou tendeur.
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Revendications 1. Système de fixation de l'extrémité d'un arbre (14) d'un moteur à turbine à gaz engagé à l'intérieur d'un manchon (15) supporté par un palier (3), le dit système comprenant un écrou (16) et étant caractérisé par le fait que l'écrou (16) comprend un premier filetage (16f1) par lequel il est vissé à l'intérieur dudit arbre (14) comportant un filetage (14f) et un second filetage (16f2) par lequel il est vissé audit manchon (15) comportant un filetage (15f). 2. Système selon la 1 dont les pas de vis des deux filetages (16f1, 16f2) de l'écrou (16) sont inversés l'un par rapport à l'autre. 3. Système selon l'une des précédentes comprenant un frein d'écrou (17). 4. Système selon l'une des précédentes dont 20 l'arbre (14) et le manchon (16) sont guidés l'un dans l'autre par des cannelures (153, 143) axiales. 5. Système selon l'une des précédentes dont l'arbre (14) est l'arbre du compresseur HP d'un moteur à 25 double corps, le manchon étant la roue conique (15) d'entraînement de l'arbre de transmission de la boîte à engrenage des accessoires. 6. Système selon la précédente dont la roue 30 conique (15) comprend un moyen pour brider le palier axialement pendant le vissage de l'écrou. 7. Procédé de montage de l'arbre de compresseur HP d'un turbomoteur à double corps dans son palier avant comprenant 35 le chauffage du palier, le montage d'un écrou du système selon l'une des précédentes sur l'arbre puis le vissage de l'écrou formant écrou tendeur.15 8. Compresseur de turbomoteur incorporant un système de fixation de l'extrémité d'un arbre de rotor selon l'une des 1 à 6. 9. Turbomoteur à double corps comportant un système de fixation selon l'une des 1 à 6.
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F
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F02
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F02C,F02K
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F02C 7,F02K 3
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F02C 7/32,F02K 3/02
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FR2901850
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A1
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ENSEMBLE HYDRAULIQUE CREANT SA PROPRE CHUTE D'EAU EN VUE DE FABRIQUER DE L'ENERGIE
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La présente invention concerne un dispositif de fabrication d'énergie travaillant à n'importe quel endroit d'un cours d'eau et sur n'importe quel cours d'eau (rivières, fleuves, etc...), que ce, soit en surface, à moitié immergé ou totalement immergé. Ce dispositif a la faculté de créer sa propre chute d'eau créant ainsi une force suffisante pour fabriquer une énergie et du fait de sa constitustion, qui ne crée aucune gêne sur ses côtés (passage libre). L'un des ~t o avantages de ce dispositif est de ne créer aucune nuisance à la migration des poissons. De plus le dispositif est entièrement débrayable grâce au verins de maintien, c'est-à-dire qu'en cas de cru ou d'un simple entretien, le dispositif sort intégralement de l'eau, 5 cette hauteur étant calculé sur la hauteur des plus hautes eaux connus plus une marge adaptable à chaque cours d'eau. Etant muni de son propre dégrilleur, il est complètement autonome. 20 Ce dispositif comprend plusieurs éléments dont les dimensions peuvent être différentes d'un cours d'eau à l'autre. La présente description nous donne des cotes qui n'ont pour but que de dimensionner en échelle les différents éléments. 1er élément : un avaloir (1) Si cet élément fait 3 mètres de large, il fera 1 mètre de longueur et 40 cm de hauteur. Ces dimensions peuvent être modifiées en fonction 3 o du type de cours d'eau (plus ou moins grandes, plus ou moins de débit). Cet avaloir (1) capte l'eau du cours d'eau et l'envoie sur l'élément chute(2) à travers un dégrilleur(16). 2ème élément : chute (2) 2 1 Cet élément chute (2) fait la même largeur que l'avaloir (1) à son entrée, double sa profondeur sur une pente égale à la moitié de sa hauteur, qui elle-même est égale au double de la hauteur d'entrée et diminue sa largeur de 5 fois sa largeur de base. Ceci nous donne pour un avaloir (1) de 3m, une hauteur de 40 cm, une largeur de 60 cm à l'entrée du canal (3) (3m : 5) et une profondeur de 80 cm (hauteur d'entrée x 2). Io 3ème élément : le canal (3) Etant à l'extrémité de la chute (2), la largeur est égale à la largeur de sortie de la chute (2), dans le cas présent 60 cm, la hauteur est de même égale à la hauteur de la chute, dans le cas présent 80 cm. 15 En ce qui concerne la longueur du canal (3), elle sera égale au diamètre de l'axe (4)+ la longueur de 2 pales (5) + 2 fois un jeu fonctionnel de quelques mm à quelques cm. Cet ensemble de 3 éléments ayant pour seul but 2.0 d'accélérer la vitesse de l'eau et de garantir un débit constant et suffisant. Pour récupérer cette force créée par les 3 éléments précédents, un système de pales (5) successives tournant autour d'un axe (4) est nécessaire. 25 Ce système est composé de 2 parties formant 1 axe (4) (1 rotor, 1 fixe), de 32 pales (5) (dans le cas présent, adaptable et modifiable en quantité), d'un support de maintien (6), d'une couronne dentée (9) ou autre mode de récupération de la force (courroie, chaîne, ou autre). 3o Les 2 parties de cet axe (4) d'un diamètre d'1 m hors tout pour le rotor (dans le cas présent) et de 96 cm pour la partie fixe doivent être cylindriques. Le rotor est maintenu sur le fixe par des roulements à billes, à galets ou autres ou par d'autres dispositifs 3 existants, permettant au rotor de tourner autour de la partie fixe. La partie fixe est maintenu en place par le support de maintien (6) quelle que soit la position du support de maintien (6), dans le cas retenu, elle est fixée sur la partie inférieure et à l'horizontale de la partie fixe de l'axe. Ce support de maintien (6) fait dans le cas présent 40 cm de large, 1 m de long et une épaisseur suffisante pour maintenir l'axe (4) et les efforts absorbés par cet ensemble. Les pales (5) (32 dans le cas présent) sont fixées au rotor par des systèmes de boulonnage ou tout autre mode de fixation. Les pales (5) sont de la largeur du canal déduction faite d'un jeu fonctionnel, d'une longueur (dans le cas présent) de 1 m, ont sur la longueur un arc de 7 cm et sur la largeur un arc de 4 cm. La couronne dentée (9) (dans le cas présent) est fixée sur le rotor d'un diamètre de 1m (extérieur) et 95 20 cm (intérieur). Ces dents forment un engrenage avec des pignons (14) eux même reliés à la pompe hydraulique (15) placée sur le support de maintien. Cette pompe hydraulique (15) d'une puissance 25 équivalente à la force obtenue par ce système est dans le cas présent suffisante pour alimenter un moteur hydraulique de 12 KW. Un réservoir d'huile hydraulique est utile dans le cas présent. 3 o Un moteur hydraulique entraîne, dans le cas présent, un générateur fabriquant 12 KW d'électricité. Selon que la force récupérée à la pompe hydraulique (15) est supérieure ou inférieure, le moteur hydraulique et le générateur seront supérieurs ou 35 inférieurs en puissance et ce proportionnellement. 1 L'ensemble des éléments (pompe hydraulique (15), réservoir, moteur hydraulique, générateur) peuvent être placés sur le support de maintien (6) ou être placés en dehors du lit du cours d'eau ou à un autre endroit sur la roue. Maintien de l'ensemble, l'avaloir (1) est maintenu par des vérins hydrauliques (11) double effets dont la longueur, le diamètre, varient en fonction du type de cours d'eau. ~o Le canal (3) et le support de maintien (6) sont fixés par deux double équerres (7) et reposent sur 2 vérins (12) hydrauliques double effets, dont la longueur et le diamètre varient en fonction du type de cours d'eau. Ces vérins (11 et 12) sont fixé à l'avaloir (1) et aux 15 doubles equerres (7) par un axe permettant les mouvements longitudinaux de l'ensemble. Le but étant de noyer l'avaloir (1) en vue de nettoyer le dégrilleur (16), ce procédé pouvant être manuel ou automatisé. L'ensemble des vérins (11 et 12) est maintenu au sol 20 par des pieux (13) d'une longueur et d'un diamètre dépendant du type de cours d'eau, de la pression exercée sur l'ensemble du dispositif. Cet ensemble est protégé par une coque (8) dont la forme est demie ovale (dans le cas présent), mais qui 25 pourrait être de forme différente, voire décorative (maisonnette, palmiers, animaux, etc...) Cette coque (8) doit permettre le passage libre des pales. Cette coque (8) peut être, dans le cas de l'immersion 3o totale de l'ensemble, étanche et sous une pression d'air alimenté par une pompe à air permettant l'utilisation sous marine de l'ensemble. Cette mise en pression d'air permettant aux pales de tourner sans le frottement important de l'eau. Ce dispositif est dans le cas présent, fabriqué pour le prototype en carbone, en résine et en acier. Il peut être fabriqué en toutes matières, composite ou autres (alu, fonte, inox, etc...)
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Ensemble hydraulique permettant la récupération de l'énergie d'un cours d'eau de dimensions quelconques, caractérisé en ce qu'il comprend un avaloir destiné à capter l'eau du cours d'eau pour l'envoyer vers une chute à travers un dégrilleur, la dite chute comportant en sortie une section rétrécie permettant l'accélération du fluide et débouchant dans un canal dans lequel est disposée une roue hydraulique constitué d'un axe et de pales, et actionnée par l'eau circulant dans le canal.L'énergie de rotation de la roue est récupérée par une couronne dentée, formant un engrenage avec des pignons eux-mêmes reliés à une pompe hydraulique alimentant un moteur hydraulique qui entraine un générateur ou un alternateur.L'ensemble est maintenu en place par des vérins hydrauliques eux même maintenus dans le sol par des pieux.La couronne dentée peut être remplacé par un dispositif de chaine ou courroie pour la récupération de l'énergie.La coque peut permettre l'utilisation sous marine de l'ensemble, pouvant être étanche et sous pressions d'air pour permettre le passage libre des pales.
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Revendications 1- Ensemble hydraulique permettant la récupération de l'énergie d'un cours d'eau de dimensions quelconques, caractérisé en ce qu'il comprend un avaloir (1- fig 7) destiné à capter l'eau du cours d'eau pour l'envoyer 5' vers une chute(2-fig 7) à travers un dégrilleur (16-fig 5- fig 6), la dite chute (2) comportant en sortie une section rétrécie permettant l'accélération du fluide et débouchant dans un canal (3-fig 7) dans lequel est disposée une roue hydraulique constitué d'un axe (4-fig 6) et de pales (5-fig 6), et actionnée par l'eau circulant dans le canal(3). 2- Ensemble hydraulique selon la 1, caractérisé en ce que l'énergie de rotation de la roue est récupérée par une couronne dentée, (9-fig 8) formant un engrenage avec des pignons (14-fig 8) eux-mêmes reliés à une pompe hydraulique (15-fig8) alimentant un moteur hydraulique qui entraine un générateur ou un alternateur. 3- Ensemble hydraulique selon l'une des quelconque des (Io précédente, caractérisé en ce que l'ensemble est maintenu en place par des vérins hydrauliques (11 et 12 fig 6) eux même maintenus dans le sol par des pieux (13-fig 6) 64 4- Ensemble hydraulique selon la 2, caractérisé en ce que la couronne dentée est remplacé par un dispositif de chaine ou courroie pour la récupération de l'énergie. 5- Ensemble hydraulique selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la coque (8-fig5et 6) permet l'utilisation sous marine de l'ensemble, pouvant être étanche et sous pressions d'air pour permettre le passage libre des pales.
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F
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F03
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F03B 13
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F03B 13/06,F03B 13/10
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FR2902261
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PROCEDE DE SIGNALISATION COMPRENANT UNE OPERATION DE CONVERSION D'UN MESSAGE EN PROVENANCE D'UN TERMINAL APPELANT
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Procédé de siqnalisation comprenant une opération de conversion d'un message en provenance d'un terminal appelant L'invention a trait au domaine des télécommunications. Plus 5 précisément, elle concerne la mise en relation de deux terminaux, un terminal appelant et un terminal appelé, au moyen serveur formant relais de télécommunication. Une communication téléphonique comprend classiquement trois phases: 10 - une première phase, dite d'établissement de la communication ou de signalisation, dans laquelle l'appel en provenance du terminal appelant est présenté au terminal appelé, généralement au moyen d'un avertissement sonore (tel qu'une sonnerie), visuel (tel que l'affichage d'un témoin lumineux) ou encore mécanique (tel qu'une 15 vibration), une deuxième phase, dite de communication, dans laquelle, le terminal appelé ayant accepté l'appel, une session est établie entre les deux terminaux, lors de laquelle des informations (par exemple vocales) sont échangées entre eux, et 20 - une troisième et dernière phase, dite de terminaison, dans laquelle la communication entre les deux terminaux est coupée. Les terminaux communicants modernes : téléphones cellulaires, PDA (Personal Data Assistant), pagers, etc., comportent des mémoires dans lesquelles sont stockées un certain nombre d'informations, par 25 exemple des informations personnelles relatives au propriétaire (nom, prénom, adresse, fonction, etc.). Ils comprennent également des interfaces leur permettant d'afficher, lors d'une présentation d'appel, des informations relatives au terminal appelant (numéro d'appel, nom et éventuellement photographie du correspondant, etc.). Grâce à ces 30 fonctionnalités, les utilisateurs peuvent, dès la présentation de l'appel, choisir l'action qui leur paraît la plus appropriée : prise ou refus de l'appel, basculement vers un standard téléphonique ou une boîte vocale, mise en attente, etc. Si certains utilisateurs se contentent d'un minimum d'informations 35 concertant le terminal appelant (tel que son numéro et le nom du propriétaire), d'autres constituent au sein de leur terminal des bases de données personnalisées plus complètes, incluant par exemple des photographies des appelants connus, une sonnerie différente affectée à chaque appelant connu selon son identité, etc. A titre d'illustration, on pourra se référer au brevet américain US 6 950 504. Ces habitudes, nées de la démocratisation de la téléphonie mobile, tendent à se généraliser à la téléphonie fixe, et en particulier à la téléphonie d'entreprise, notamment grâce à la constitution de réseaux utilisant le protocole IP (technologie couramment appelée VoIP ou Voix sur IP, de l'anglais Voice over Internet Protocol). De tels réseaux emploient des téléphones adaptés, appelés téléphones IP, qui numérisent la parole téléphonique et constituent des paquets IP, placés ensuite dans une trame et transmis sur le réseau (généralement suivant le protocole Ethernet). Suivant l'architecture du réseau, les terminaux peuvent soit communiquer directement (mode direct), soit indirectement (mode indirect), auquel cas les paquets sont transmis entre terminaux via des serveurs, tels que des serveurs mandataires (proxy) comprenant la combinaison d'une partie physique (hardware) et d'une partie logicielle (software). Le mode indirect est généralement préféré car il permet d'ajouter des services supplémentaires tels qu'un filtrage de paquets, une détection d'intrusion, ou encore un pare-feu. Il est à noter que, dans les réseaux VoIP, les phases de signalisation et de terminaison d'une part, et de communication d'autre part, sont réalisées suivant des protocoles distincts. Pour la signalisation et la terminaison, le protocole le plus répandu à l'heure actuelle est le protocole SIP (Session Initiation Protocol) décrit dans la norme RFC2543 de mars 1999. Dans l'idéal, une pleine exploitation des potentialités de la voix sur IP suppose l'installation de terminaux haut de gamme susceptibles de restituer l'ensemble des informations qui leur sont transmises lors de la phase de signalisation. De tels terminaux sont toutefois coûteux. C'est pourquoi la plupart des réseaux n'en comportent qu'un petit nombre, le reste de la flotte étant constitué de terminaux de moyenne gamme ou bas de gamme, aux fonctionnalités restreintes (par exemple sans écran). Cependant, ces terminaux n'ont la capacité de restituer qu'une partie, voire aucune, des informations qui leur sont transmises lors de la phase de signalisation. Afin de remédier notamment à ce problème, l'invention propose, en premier lieu, un procédé de signalisation sur un terminal appelé d'un appel en provenance d'un terminal appelant, ce procédé comprenant les opérations suivantes : réception par un serveur d'une requête de mise en communication en provenance du terminal appelant, cette requête comprenant au moins un message de données dans un premier format (qui peut être non restituable par le terminal appelé), conversion par le serveur du message de données dans un second format, restituable par le terminal appelé ; -transmission par le serveur du message converti au terminal appelé. Il est ainsi possible de retransmettre, à un terminal appelé ne pouvant restituer un message transmis par un terminal appelant, les informations contenues dans ce message. Le message reçu du terminal appelant est par exemple un message textuel : dans ce cas, le message converti est par exemple un message vocal, qui peut être restitué sur haut-parleur par le terminal appelé. La requête en provenance du terminal appelant peut être une requête SIP, le message de données incluant au moins une ligne d'en-tête comprenant un en-tête prédéfini suivi d'une valeur d'en-tête. L'en-tête n'étant pas restituable par le terminal appelé, la ligne d'en-tête (comprenant l'en-tête et la valeur d'en-tête), est par exemple convertie par le serveur en message vocal restituable par le terminal appelé. L'invention propose, en second lieu, un serveur comprenant : des moyens pour recevoir une requête de mise en communication en provenance d'un terminal appelant à destination d'un terminal appelé, des moyens pour convertir un message de données contenu dans la requête, et des moyens pour transmettre le message converti au terminal 35 appelé. La requête pouvant comprendre plusieurs messages dont l'un au moins présente un format non restituable par le terminal appelé, le serveur comprend de préférence des moyens pour détecter dans la requête le (ou les) message(s) dont le format n'est pas restituable par le terminal appelé. L'invention propose, en troisième lieu, un réseau de télécommunication comprenant un serveur tel que décrit ci-dessus, ainsi qu'un terminal et une base de données reliés au serveur, cette base de donnée comprenant la liste des formats non restituables par le 10 terminal. L'invention propose, en quatrième lieu, un produit programme d'ordinateur comprenant des instructions pour analyser une requête de mise en communication en provenance d'un terminal appelant à destination 15 d'un terminal appelé, des instructions pour détecter dans la requête un message d'un format prédéterminé non restituable par le terminal appelé, et des instructions pour convertir le message dans un format restituable par le terminal appelé (par exemple sous forme d'un un 20 module de synthèse vocale). D'autres objets et avantages de l'invention apparaîtront à la lumière de la description faite ci-après en référence au dessin annexé qui est un schéma illustrant l'établissement, la tenue et la terminaison d'une communication entre deux terminaux au sein d'un réseau de 25 télécommunications. Sur ce dessin est représenté un réseau 1 de télécommunication de type VoIP, comprenant deux terminaux communicants 2, 3 sous forme de téléphones IP, et un serveur 4 mandataire (proxy) formant relais de télécommunication entre eux, lors d'une communication à établir entre 30 un premier terminal 2, dit terminal appelant (initiateur de l'appel), et le second terminal 3, dit terminal appelé (destinataire de l'appel). Le serveur proxy 4 et le terminal appelé 3 peuvent faire partie d'un même réseau local LAN (Local Area Network). Le serveur proxy 4 est connecté à une base de données 5 où sont stockées les associations 35 entre les adresses URI (Uniform Resource Identifier) et IP (Internet Protocol) du ou des terminaux 3 du réseau LAN. Le réseau 1 est ici configuré pour utiliser le protocole SIP lors de l'établissement et la terminaison des communications. A cet effet, chaque terminal 2, 3 comprend une application logicielle, dénommée UA (User Agent) implémentée sur son processeur et programmée pour générer des requêtes SIP. Les UA du terminal appelant 2 et du terminal appelé 3 sont respectivement dénommées UAC (User Agent Client) et UAS (User Agent Server). Lorsque le terminal appelant 2 émet un appel à destination du terminal appelé 3, l'UAC formule une requête SIP de demande 10 d'établissement de communication (INVITE) sous forme d'une succession de lignes de texte, à savoir : une première ligne, appelée ligne de début, comprenant un message textuel incluant le terme INVITE suivi de l'adresse URI du terminal appelé, et 15 une ou plusieurs lignes dites d'en-tête dans chacune desquelles figure un message textuel comprenant un en-tête prédéfini suivi d'une valeur. Voici un exemple de requête SIP d'Invite. Le terminal appelé 3 est identifié par l'adresse URI terminaLappelé@ian.com. Les en-têtes sont 20 le nom, le prénom de l'utilisateur principal du terminal appelant 2, le numéro d'appel du terminal appelant 2 et la langue parlée par l'utilisateur principal : {ligne de début} INVITE terminal_appelé@lan.com 25 {ligne d'en-tête} NOM : DUPONT {ligne d'en-tête} PRENOM : MICHEL {ligne d'en-tête} NUMERO : +33123456789 {ligne d'en-tête} LANGUE : FR 30 Par hypothèse, les fonctionnalités du terminal appelé 3 ne lui permettent pas de supporter tout ou partie des en-têtes émis par le terminal appelant 2, ni par conséquent d'en restituer les valeurs respectives. Par exemple, le terminal appelé 3 peut supporter les entêtes NOM, PRENOM et NUMERO et peut donc en restituer les valeurs, 35 par exemple par affichage sur un écran, mais ne reconnaît pas l'en-tête LANGUE, dont il n'est pas capable de restituer la valeur (par exemple en l'affichant). Afin de pallier cette déficience, les messages d'en-tête non supportés par le terminal appelé 3, comprenant les en-têtes et leurs valeurs respectives, sont convertis par le serveur proxy 4 en messages restituables par le terminal appelé 3. Le serveur 4 comprend à cet effet, par exemple sous forme d'une application logicielle 6 (programme d'ordinateur) implémentée sur processeur, des moyens (sous forme d'instructions du programme) pour analyser les messages d'en-tête et convertir les messages d'en-tête non supportés par le terminal appelé 3 en messages restituables. Cette application comprend par exemple un module de synthèse vocale (Text to speech) convertissant le texte en parole, laquelle peut être restituée sur haut-parleur par le terminal appelé 3. Les en-têtes non supportés par le terminal appelé 3 sont préalablement mémorisés dans la base de données 5 (dans l'exemple ci-dessus, l'en-tête LANGUE est inscrit dans la base de données 5 comme non restituable par le terminal appelé 3). On décrit à présent les différentes phases d'une communication entre le terminal appelant 2 et le terminal appelé 3. Une requête SIP de demande de mise en communication (INVITE) est formulée par le terminal appelant 2. Compte tenu de la racine (@tan) de l'URI formulé par le terminal appelant 2, la requête parvient (opération 100 de réception) au serveur proxy 4, qui renvoie au terminal appelant 2 une réponse de tentative de connexion au terminal appelé 3 (TRYING). La phase de signalisation, qui se déroule à l'instigation du serveur proxy 4, comprend une première opération 110 d'analyse par celui-ci de la requête INVITE. Cette analyse débute par la lecture de la ligne de début, dans laquelle figure l'URI du terminal appelé 3. Le serveur 4 effectue une opération 120 d'interrogation la base de données 5 pour en extraire l'adresse IP correspondant à cette URI, de sorte à identifier le terminal appelé 3. L'analyse de la requête par le serveur proxy 4 se poursuit par une opération 130 de lecture des lignes d'en-tête pour y détecter chaque en-tête non supporté par le terminal appelé 3 identifié, tel que mémorisé dans la base de données 5. Dans l'exemple ci-dessus, le serveur 4 détecte l'en-tête LANGUE. Le serveur 4 effectue ensuite une opération 140 de conversion du message correspondant (incluant l'en-tête et sa valeur correspondante) en un message restituable par le terminal appelé 3. Dans l'exemple ci-dessus, le serveur 4 convertit le message d'en-tête LANGUE : FR en un message vocal contenant les informations du message d'en-tête, par exemple une phrase du type : La langue parlée par le correspondant cherchant à vous joindre est le Français . L'opération suivante consiste pour le serveur 4 à retransmettre au terminal appelé 3 la requête INVITE, comprenant les messages d'en-tête restituables par le terminal appelé 3, et de préférence débarrassé des messages d'en-tête non restituables par celui-ci, pour éviter toute erreur de lecture par le terminal 3. Le serveur 4 effectue, simultanément à ou après cette opération de retransmission, une opération 150 de transmission au terminal appelé 3 du ou de chaque message converti, lequel effectue une opération 160 de restitution par le terminal 3 à l'attention du destinataire de l'appel. Dans l'exemple ci- dessus, le terminal appelé 3 débite, par l'intermédiaire d'un haut-parleur, la phrase La langue parlée par le correspondant cherchant à vous joindre est le Français . Le terminal appelé 3 renvoie au terminal appelant 2, par l'intermédiaire du serveur 4, un message de réponse SIP accusant réception de l'appel (RINGING). Dans l'hypothèse où le correspondant accepte l'appel, il décroche le combiné du terminal appelé 3, lequel envoie au terminal appelant 2, par l'intermédiaire du serveur 4, un message de réponse SIP témoignant de l'acceptation de l'appel (OK). Le terminal appelant 2 accuse réception du message d'acceptation en transmettant au terminal appelé 3, par l'intermédiaire du serveur 4, une requête SIP de confirmation d'établissement de la communication (ACK), achevant ainsi la phase d'établissement de la communication (ou de signalisation). La phase suivante, de communication, comprend l'échange 30 d'informations entre les deux terminaux 2, 3. La phase suivante, de terminaison de la communication, comprend l'envoi par l'un des terminaux, par exemple par le terminal appelant 2 lors du raccrochage de son combiné, d'une requête SIP de terminaison (BYE) à l'autre terminal (terminal appelé 3) par l'intermédiaire du 35 serveur 4. Le terminal appelé 3 renvoie au terminal appelant 2, par l'intermédiaire du serveur 4, un message SIP de réponse (OK) témoignant de l'acceptation de la terminaison de la communication, achevant ainsi la phase de terminaison. II est ainsi possible de faire restituer de manière indirecte un message sur un terminal dont les performances ne lui permettent pas de restituer ce message tel quel. En d'autres termes, le format du message initial n'étant pas restituable par le terminal appelé 3, le message est converti dans un format restituable. Le terme format peut ici recouvrir plusieurs notions. Le format peut se référer à la nature du message, par exemple textuelle ou vocale. Dans l'hypothèse par exemple où le terminal appelé 3 ne peut prendre en charge les messages textuels, par exemple parce qu'il est dépourvu d'écran, ceux-ci sont convertis en messages vocaux. Le format peut également se référer à un type d'en-tête dans un message SIP (par exemple LANGUE, comme décrit ci-dessus). Dans ce cas, comme dans l'exemple décrit ci-dessus, le message textuel peut être converti en message vocal. Un message pouvant être constitué par un fichier joint par le terminal appelant 2 lors d'une phase d'établissement de l'appel (par exemple sous forme d'une image), le format peut enfin se référer à l'extension du fichier. Dans ce cas, et dans l'hypothèse où le terminal appelé 3 ne supporte pas l'extension, le fichier est converti dans un format dont l'extension est supportée par le terminal appelé 3. Par exemple, une image (telle que la photographie du propriétaire du terminal appelant 2) présentant l'extension TIF (non supportée par le terminal appelé 3), transmise par le terminal appelant 2, est convertie par le serveur proxy 4 au format JPG, supporté par le terminal appelé 3. NOMENCLATURE 1 réseau de télécommunication 2 terminal appelant 3 terminal appelé 4 serveur proxy base de données 6 programme 100 réception de la requête 110 analyse de la requête 120 interrogation de la base de données 130 lecture des lignes d'en-tête 140 conversion 150 restitution du message converti 5
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Procédé de signalisation sur un terminal appelé (3) d'un appel en provenance d'un terminal appelant (2), ce procédé comprenant les opérations suivantes :- réception par un serveur (4) d'une requête de mise en communication en provenance du terminal appelant (2), cette requête comprenant au moins un message de données dans un premier format ;- conversion par le serveur (4) du message de données dans un second format, restituable par le terminal appelé (3) ;- transmission par le serveur (4) du message converti au terminal appelé (3).
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1. Procédé de signalisation sur un terminal appelé (3) d'un appel en provenance d'un terminal appelant (2), ce procédé comprenant une opération de réception par un serveur (4) d'une requête de mise en communication en provenance du terminal appelant (2), cette requête comprenant au moins un message de données dans un premier format, ce procédé étant caractérisé en ce qu'il comprend les opérations suivantes : û conversion par le serveur (4) du message de données dans un second format, restituable par le terminal appelé (3) ; transmission par le serveur (4) du message converti au terminal appelé (3). 2. Procédé selon la 1, dans lequel le premier format n'est pas restituable par le terminal appelé (3). 3. Procédé selon la 1 ou 2, dans lequel le message reçu du terminal appelant (2) est un message textuel, le message converti étant un message vocal. 4. Procédé selon l'une des 1 à 4, dans lequel la requête en provenance du terminal appelant (2) est une requête SIP, le message de données incluant au moins une ligne d'en-tête comprenant un en-tête prédéfini suivi d'une valeur d'en-tête. 5. Procédé selon la 4, dans lequel, l'en-tête n'étant pas restituable par le terminal appelé (3), la ligne d'en-tête, comprenant 25 l'en-tête et la valeur d'en-tête, est convertie par le serveur (2) en message vocal restituable par le terminal appelé (3). 6. Serveur muni de moyens pour recevoir une requête de mise en communication en provenance d'un terminal appelant (2) à destination d'un terminal appelé (3), et 30 ce serveur étant caractérisé en ce qu'il comprend en outre : des moyens pour convertir un message de données contenu dans la requête, et des moyens pour transmettre le message converti au terminal appelé (3). 7. Serveur (4) selon la 6, qui comprend en outre des moyens pour détecter dans la requête un message dont le format n'est pas restituable par le terminal appelé (3). 8. Réseau (1) de télécommunication comprenant un serveur (4) selon la 7, ainsi qu'un terminal (3) et une base de données (5) reliés au serveur (4), caractérisé en ce que la base de donnée (5) comprend la liste des formats non restituables par le terminal (3). 9. Produit programme d'ordinateur comprenant des instructions pour analyser une requête de mise en communication en provenance d'un terminal appelant (2) à destination d'un terminal appelé (3), ce programme étant caractérisé en ce qu'il comprend : des instructions pour détecter dans la requête un message d'un format prédéterminé non restituable par le terminal appelé (3), et ù des instructions pour convertir le message dans un format restituable par le terminal appelé (3). 10. Produit programme d'ordinateur selon la 9, qui comprend un module de synthèse vocale.20
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H,G
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H04,G10
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H04M,G10L
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H04M 1,G10L 13,H04M 3
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H04M 1/57,G10L 13/00,H04M 1/663,H04M 3/50
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FR2895886
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A1
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BROSSE POUR APPLICATEUR D'UN PRODUIT COSMETIQUE COMPRENANT UNE AME TORSADEE EN FIL METALLIQUE TEXTURE
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L'invention concerne le domaine des applicateurs de produits cosmétiques, typiquement des applicateurs de mascara, dotés d'une brosse. ETAT DE LA TECHNIQUE On connaît déjà un grand nombre d'applicateurs de mascara. 15 Ces applicateurs, destinés à coopérer avec un récipient formant réservoir pour le mascara, comprennent typiquement : a) un capuchon destiné à obturer ledit récipient et à servir de moyen de préhension dudit applicateur, b) une tige axiale, 20 c) et une brosse, ladite tige étant solidaire dudit capuchon à une des ses extrémités, et de ladite brosse à l'autre de ses extrémités, ladite brosse comprenant une torsade métallique solidarisant une pluralité de poils. 25 En ce qui concerne ladite brosse, on connaît déjà de très nombreuses modalités de brosses. Ainsi, on connaît les brosse décrites dans les brevets français FR 2 505 633, FR 2 605 505, FR 2 607 372, FR 2 607 373, FR 2 627 068, FR 2 627 363, FR 2 637 471, FR 2 637 472, FR 2 650 162, FR 2 663 826, FR 2 668 905, FR 2 675 355, FR 2 685 859, FR 30 2 690 318, FR 2 701 198, FR 2 706 749, FR 2 715 038, FR 2 745 481, FR 2 748 913, 10 2 FR 2 749 489, FR 2 749 490, FR 2 753 614, FR 2 755 693, FR 2 774 269, FR 2 796 531, FR 2 796 532, FR 2 800 586. On connaît également les brosses décrites dans les brevets américains US 4,733,425, US 4,861,179, US 5,357,987, US 5,595,198, US 6,241,411, US 6,427,700. PROI3LEMES POSES D'une part, face à l'évolution permanente des formules de mascara, il y a la nécessité de 10 mettre au point des brosses nouvelles pour permettre l'application de ces formules, et typiquement adaptées à chaque nouvelle formule. D'autre part, il y a également la nécessite de satisfaire les besoins des personnes utilisatrices qui cherchent à obtenir toujours de nouveaux effets, ou encore des effets connus mais à un degré plus grand, qu'il s'agisse notamment de contrôler le niveau de 15 charge de la brosse en produit à appliquer ou encore d'obtenir différents effets de peignage des cils. Enfin, dans le domaine des produits cosmétiques, il y a une demande permanente de nouveaux produits, afin notamment de personnaliser les produits, qu'il s'agisse des formules, des applicateurs ou encore des emballages en général, au point que le 20 renouvellement des produits devient une nécessité commerciale absolue, sous peine de disparaître du marché. DESCRIPTION DE L'INVENTION 25 Selon l'invention, la brosse d'un applicateur d'un produit cosmétique, typiquement d'un mascara, comprend une torsade de n spires de deux fils métalliques hélicoïdaux, de longueur axiale L, solidarisant une pluralité de poils radiaux, ladite torsade présentant typiquement une direction axiale, ladite pluralité de poils radiaux formant deux 30 faisceaux hélicoïdaux de poils orientés selon une direction dite radiale sur une longueur axiale L' < L allant de 6 mm à 40 mm, avec un nombre N de poils par spire allant de 4 à5 3 100, ladite pluralité de poils radiaux étant solidarisée à ladite torsade par une compression radiale exercée sur ladite pluralité de poils entre les parties centrales en regard des deux fils métalliques hélicoïdaux de ladite torsade qui forment entre eux une zone dite de contact, ladite torsade présentant une extrémité libre de longueur axiale L- U destinée à solidariser ladite brosse à une tige d'un applicateur. Elle est caractérisée en ce qu'au moins une partie d'au moins un desdits fils métalliques hélicoïdaux présente un moyen de déviation de ladite pluralité de poils radiaux par rapport à ladite direction radiale, de manière à ce que lesdits faisceaux hélicoïdaux présentent une ouverture angulaire a accrue, ladite ouverture angulaire a étant mesurée 1 o dans un plan transversal perpendiculaire audit faisceau hélicoïdal, et à ce que ladite brosse (1) présente ainsi un foisonnement accru. Le nombre n de spires peut aller typiquement de 8 à 24. 15 Grâce audit moyen de déviation, lesdits faisceaux hélicoïdaux présentent une ouverture angulaire a accrue supérieure à l'ouverture angulaire a' des faisceaux hélicoïdaux d'une brosse de l'art antérieur, dans laquelle les fils métalliques hélicoïdaux présentent une zone de tangence régulière de type cône/cône, lesdits fils étant de section ronde et ladite zone de tangence régulière présentant une section transversale de géométrie constante, à 20 une rotation près, sur ladite distance axiale L. La brosse selon l'invention résout les problèmes posés. En effet, d'une part, grâce à son foisonnement accru, cette brosse peut être utilisable même avec des formulations de mascara les plus récentes mises sur le marché, y 25 compris des formulations relativement fluides. D'autre part, compte tenu de ce foisonnement, la brosse selon l'invention permet d'obtenir des effets d'application sur les cils qui ne pourraient pas l'être avec des brosses traditionnelles, de sorte cette brosse se distingue radicalement des brosses de l'art antérieur. 30 DESCRIPTION DES FIGURES Les figures la à 1 d illustrent le principe de la fabrication classique d'une brosse. La figure la est une vue de côté qui représente une portion de fil métallique (6, 6") formant une épingle (61) à deux branches (610, 610'), précurseur de la torsade métallique (2) de la brosse (1). La figure lb est une vue de côté d'une nappe de poils (7, 70) destinés à former le faisceau de poils (4) de la brosse (1). La figure 1c est une vue de côté qui représente la nappe de poils (7, 70) insérée entre les l o deux branches de l'épingle (61), ladite épingle (61) étant typiquement centrée par rapport à la nappe de poils (7, 70). La figure 1d est une vue de côté de la brosse (1) finale obtenue après torsion de l'épingle (61) pour former la torsade métallique (2) de longueur L solidarisant un faisceau hélicoïdal de poils (4) sur une longueur L' < L. 15 Les figures 2a à 2f détaillent certains éléments de la brosse (1) selon l'état de la technique. La figure 2a est une vue de côté agrandie d'une portion de ladite torsade des deux fils métalliques hélicoïdaux (22, 22') sur 3 spires (20), le faisceau hélicoïdal de poils (4) 20 n'ayant pas été représenté sur cette figure. La figure 2b est une vue schématique correspondante de côté des deux fils métalliques hélicoïdaux de la figure 2a, un fil hélicoïdal (22) étant représenté par un double trait, l'autre fil hélicoïdal (22') étant représenté par un simple trait, les traits étant pleins pour la partie avant visible et en pointillés pour la partie arrière non visible.. 25 Les figures 2c à 2d sont des vues schématiques en coupe transversale perpendiculaire selon un plan transversal (40) perpendiculaire au faisceau hélicoïdal de poils (4). La figure 2c est une coupe transversale selon le plan C-C de la figure 2a, le faisceau de poil (4) présentant une ouverture angulaire a'. La figure 2d, analogue à la figure 2c mais avec le faisceau de poils (4) non représenté, 30 illustre les parties centrales en regard (220, 220') qui enserrent le faisceau de poils (4) et le solidarisent à la torsade (2). 4 La figure 2e, analogue à la figure 2c, est une coupe transversale selon le plan E-E de la figure 2a, le faisceau de poil (4) présentant une ouverture angulaire a'. La figure 2f, analogue à la figure 2e, est une coupe transversale selon le plan F-F de la figure 2a, le faisceau de poil (4) présentant une ouverture angulaire a'. 5 Les figures 3a et 3b sont analogues à la figure 2c, mais agrandies. Sur ces figures, les fils métalliques hélicoïdaux (22, 22') sont représentés espacés pour la clarté des figures. La figure 3a est relative à l'art antérieur le faisceau de poil (4) présentant une ouverture angulaire a'. La figure 3b est relative à l'invention, le faisceau de poil (4) présentant une ouverture angulaire a > a'. Les figures 4a à 4d sont relatives à des fils métalliques de départ (6) servant à former les épingles (61). Sur les figures 4a à 4c relatives à un même fil métallique selon l'invention, le fil métallique de départ (6) est un fil (6') comprenant ledit moyen de déviation (5), ledit moyen de déviation étant formé par une pluralité (63) de parties évidées (630). Les figures 4a et 4b sont respectivement des vues de dessus et de côté d'une même portion de fil (6'). La figure 4c est une photographie d'un fil (6') selon l'invention correspondant aux figures 4a et 4b. La figure 4d est une photographie d'un fil standard (6") à section circulaire. Les figures 5a et 5b sont des coupes axiales selon ladite direction axiale (10). La figure 5a représente schématiquement un applicateur (8) comprenant une tige axiale (80) solidaire, à son extrémité inférieure (800), de ladite brosse (1), grâce à l'extrémité libre (21) de ladite torsade (2), et à son extrémité supérieure (801), d'un moyen de préhension (81). La figure 5b représente un distributeur (9) comprenant un réservoir de mascara (90) doté 30 d'un goulot fileté (91) qui coopère avec ledit moyen de préhension formant un capuchon d'obturation (81), et d'un essoreur (92) solidaire du goulot (91). Les figures 6a à 6f représentent diverses modalités de sections transversales non circulaires (221) de fils de départ (6, 6') dotés dudit moyen de déviation (5) selon l'invention. Ces sections sont des sections constantes (221'). Sur la figure 6a, la section est polylobée à 8 lobes. Sur la figure 6b, la section est octogonale. Sur la figure 6c, la section présente une forme de croix avec 4 parties évidées à 90 l'une de l'autre. Sur la figure 6d, la section présente une forme sensiblement ovoïde ou trapézoïdale. 10 Sur la figure 6e, la section est triangulaire. Sur la figure 6f, la section est la section d'un câble métallique torsadé (24) constitué de trois brins élémentaires (240). Les figures 7a et 7b sont relatives au cas où ledit fil (6, 6') de départ présente une section 15 triangulaire comme sur la figure 6e, et où ledit fil (6, 6') est plié de manière à obtenir une épingle (61) dans laquelle la branche (610) présente un sommet (222) de la section triangulaire en regard du sommet (222') de la branche en regard (610'), de manière à ce les branches (610, 610') forment entre elles un secteur angulaire d'angle y d'environ 120 , deux fois plus grand que l'angle 13 formé par ledit sommet (222, 222'). 20 La figure 7a est analogue à la figure le d'une épingle (61) et d'une nappe de poils (70) placée entre les deux branches (610, 610') de l'épingle (61). La figure 7b est une coupe transversale perpendiculairement à ladite épingle (61). Les figures 8a et 8b sont relatives à des portions de fil de départ (6, 6') à section 25 triangulaire. Les figures 8a et 8c sont des vues latérales de côté. Les figures 8b, 8d et 8e sont des sections (221, 221') analogues à la figure 6e. La figure 8a est relative à un fil métallique à section triangulaire non torsadé, la figure 8b représentant la section du fil de la figure 8a. 7 La figure 8c est relative à un fil métallique à section triangulaire torsadé, les figures 8d et 8e illustrant la torsion du fil et la rotation des sommets (222), chaque sommet (222) décrivant une hélice représentée par une succession de traits obliques. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION Selon l'invention, au moins un desdits deux fils (22, 22') peut être un fil qui présente une section non circulaire (221) sur au moins une partie de ladite longueur axiale L', de manière à former ledit moyen de déviation (5), ladite zone de contact n'étant pas ladite zone de tangence régulière de type cône/cône. Comme illustré sur les figures 3a et 3b, on obtient ainsi lesdits faisceaux hélicoïdaux (4, 4') qui présentent une ouverture angulaire a accrue supérieure à l'ouverture a' qu'auraient les faisceaux hélicoïdaux en l'absence dudit moyen de déviation (5). Selon une modalité de l'invention illustrée sur les figures 6a à 6e, ladite section non circulaire (221) d'au moins un desdits fils peut être une section non circulaire constante (221'), à un facteur de rotation près, sur ladite longueur axiale L'. Selon une autre modalité de l'invention illustrée sur les figures 4a à 4c, ladite section 20 non circulaire (221) d'au moins un des fils peut être peut être une section non circulaire (221'') variable sur ladite longueur axiale L'. Ainsi, au moins un desdits fils (22, 22') présentant ladite section non circulaire variable (221") peut comprendre au moins une partie évidée (630), de manière à obtenir ladite section non circulaire variable sur ladite longueur axiale L'. 25 Typiquement, ledit fil circulaire (22, 22') peut comprendre une pluralité (63) de parties évidées (630). Comme illustré sur les figures 4a à 4c, ladite pluralité (63) de parties évidées (630) peut être distribuée de manière régulière. Ladite partie évidée (630) peut être constituée par une entaille transversale ou oblique 30 (630') par rapport à la direction axiale locale (25) dudit fil (22, 22'). Ladite direction 8 locale (25) d'une portion de fil métallique hélicoïdal (22, 22') correspond à la tangente à cette portion, comme illustré sur la figure 2a. Typiquement, les deux fils métalliques (22, 22') peuvent présenter ledit moyen de déviation (5). Cependant, un seul desdits deux fils (22, 22') peut présenter ledit moyen de déviation (5). En outre, ledit moyen de déviation (5) peut être différent pour chacun desdits deux fils (22, 22'). Comme illustré sur la figure 6f, lesdits fils (22, 22') peuvent être formés par des câbles (24) torsadés de p brins élémentaires (240), p allant de 2 à 4. Comme illustré sur les figures 6a à 6f, lesdits fils (22, 22') présentent une section transversale inscrite dans une section circulaire de plus grand diamètre D allant de 0,4 mm à 4 mm, cette section transversale étant aussi sensiblement celle du fil métallique (6, 6') et de la portion de fil (60) ayant servi à former ladite épingle (61) et ladite torsade métallique (2) de ladite brosse (1). Typiquement, lesdits poils (3) de ladite pluralité ou dudit faisceau (4) peuvent présenter une section transversale, prise dans un plan perpendiculaire audit poil, de plus grande 20 dimension allant de 0,03 mm à 0,5 mm. L'invention n'est pas limitée à variété de poils particuliers. La brosse (1) selon l'invention peut incorporer n'importe quelle variété de poils de l'art antérieur. Par exemple, au moins une partie desdits poils (3) peut être formée de fibres creuses. 25 Un autre objet de l'invention est constitué par un procédé de fabrication d'une brosse selon l'invention lequel on peut approvisionner un dispositif de fabrication de brosses, en un fil (6), ledit fil (6) étant un fil (6') présentant ledit moyen de déviation (5), et en poils (7), ledit dispositif étant typiquement un dispositif dit standard comprenant un moyen de découper une portion (60) dudit fil métallique de longueur 2.1, de plier ladite 30 portion pour former une épingle (61) en forme de "U" à deux branches de longueur axiale 1 (610, 610'), de placer entre lesdits branches en regard, une nappe (70) de n.N 9 poils sur une longueur l' On peut approvisionner un dispositif de fabrication de brosses, en un fil (6), ledit fil (6) étant un fil standard (6") à section circulaire, et en poils, ledit dispositif étant typiquement un dispositif dit standard comprenant un moyen de découper une portion dudit fil métallique de longueur 2.1, de plier ladite portion pour former une épingle en forme de "U" à deux brins de longueur axiale 1, de placer entre lesdites branches, sur une longueur l' Comme illustré sur la figure 7b, ladite portion (60) de fil (6, 6', 6") peut comprendre, sur une zone axiale (62), ledit moyen de déviation (5), et ladite portion de fil (60) peut être est pliée, après une éventuelle orientation de ladite portion (60), de manière à ce que ladite épingle (61) présente deux demi-zones axiales en regard (611, 611'), ladite zone axiale (62) ayant été repliée sur elle-même, afin que, après formation de ladite torsade, lesdites demi-zones axiales en regard se retrouvent dans lesdites parties centrales en regard des deux fils métalliques hélicoïdaux de ladite torsade. Selon l'invention, après avoir défini une relation bi-univoque entre la position et orientation P de ladite partie évidée (630) sur ladite portion de fil de longueur 2.1 et la position et orientation P' de ladite partie évidée (23, 23') correspondante sur ladite torsade, on peut former ladite pluralité (63) de parties évidées (630) sur ladite zone axiale (62) selon une loi P= f(1), la torsade (2) finale présentant ladite pluralité de parties évidées (23, 23') selon une loi correspondante P'=f (L'), de manière à former une brosse 10 (1) présentant un faisceau de poils d'ouverture a selon une fonction prédéterminée de sa position axiale (L'). En outre, selon l'invention, lequel ledit moyen de déviation (5) peut être un moyen de déviation formant aussi un moyen de répartition non uniforme de la densité de poils dudit faisceau (4), ledit moyen de répartition non uniforme étant typiquement périodique, de manière à former un faisceau hélicoïdal présentant une densité de poils variable le long de l'hélice formée par ledit faisceau, ladite densité variable étant typiquement périodique. Dans le procédé selon l'invention : a) ledit moyen de déviation (5') dudit fil approvisionné (6) peut présenter une périodicité sur une longueur de fil de 2.1, ledit moyen de déviation (5') étant variable sur ladite longueur 2.1, et comprend une pluralité de repères (64) destinés à indiquer les points de découpe dudit fil (6), b) ledit dispositif peut comprendre un moyen de détection desdits repères (64) afin d'assurer la découpe dudit fil (6) aux dits points de découpe indiqués par lesdits repères (64), afin d'obtenir des portions de fil (60) toutes identiques. Un autre objet de l'invention est constitué par un applicateur (8) comprenant une brosse (1) selon l'invention, une tige axiale (80) solidaire à son extrémité dite inférieure (800) à ladite brosse, typiquement par l'intermédiaire de ladite extrémité libre (21) de ladite torsade (2) de ladite brosse (1), et un moyen de préhension (81) solidaire de ladite tige axiale (80) à son extrémité dite supérieure (801). Cet applicateur (8) peut comprendre une brosse (1) formée par le procédé selon l'invention, une tige axiale (80) solidaire à son extrémité dite inférieure (800) à ladite brosse (1), typiquement par l'intermédiaire de ladite extrémité libre (21) de ladite torsade (2) de ladite brosse (1), et un moyen de préhension (81) solidaire de ladite tige axiale (80) à son extrémité dite supérieure (801).30 11 Un autre objet de l'invention est constitué par un distributeur applicateur (9) comprenant ledit applicateur (8) selon l'invention et un réservoir (90) destiné à contenir ledit produit cosmétique, typiquement un mascara, ledit réservoir (90) comprenant typiquement un goulot fileté (91) coopérant par vissage avec un capuchon fileté (81') formant ledit moyen de préhension (81), ledit goulot (91) étant doté typiquement d'un essoreur (92).EXEMPLES DE REALISATION Io Les figures 4a à 4c illustrent le cas où le fil de départ (6, 6') présente une section transversale non circulaire (221), ladite section non circulaire (221) étant une section variable (221"), avec une pluralité (63) de parties évidées (630) disposées de manière régulière sur ledit fil de départ (6, 6'). 15 Les figures 6a à 6f, 8a à 8e illustrent le cas où le fil de départ (6, 6') présente une section non circulaire (221), ladite section non circulaire (221) étant une section constante (221'). Une autre variante de ce dernier cas est illustrée sur les figures 7a et 7b. Dans ce cas, la 20 formation de l'épingle (61) nécessite un pliage d'une portion de fil (60) présentant une orientation prédéterminée afin d'avoir en regard, dans l'épingle, les demi-zones axiales (611, 611') souhaitées.25 AVANTAGES DE L'INVENTION Les brosse obtenues selon l'invention, les applicateurs et distributeurs comprenant lesdites brosses permettent d'obtenir, toute choses égales par ailleurs en ce qui concerne les poils, notamment un foisonnement plus important et se distinguent donc 30 radicalement des brosses de l'état de la technique. 12 Par ailleurs, en combinant les moyens de la présente invention avec les moyens déjà connus pour former des brosses, on obtient ainsi une variété encore plus grande de brosses de manière à faciliter notamment l'optimisation et l'adaptation des brosses à une formulation donnée, ou à l'obtention d'un effet de maquillage nouveau. LISTE DES REPERES Brosse 1 Direction axiale 10 1 o Direction radiale 11 Plan transversal perpendiculaire à 4.. 12 Zone de contact 13 Torsade de 1 2 Spire de 2 20 15 Extrémité libre 21 Fils métalliques hélicoïdaux 22, 22' Parties centrales en regard 220, 220' Section non circulaire de 22, 22' 221 Section constante 221' 20 Section variable 221" Pluralité de parties évidées 23 Partie évidée 230 Entaille transversale ou oblique 230' Câbles métalliques torsadés 24, 24' 25 Brins élémentaires de 24, 24' 240 Direction axiale locale de 22,22' 25 Poils radiaux 3 Faisceau hélicoïdal de poils 4 Moyen de déviation de 4 5 30 Fil de départ 6 Fil avec 5 6' 13 Fil standard à section circulaire 6" Portion de fil 60 Epingle 61 Branches de l'épingle 610, 610' Demi-zones axiales 611, 611' Zone axiale 62 Pluralité de parties évidées 63 Partie évidée de 63 630 Repères pour 60 64 1 o Poils de départ 7 Nappe de poils 70 Applicateur 8 Tige axiale 80 Extrémité inférieure 800 15 Extrémité supérieure 801 Moyen de préhension 81 Distributeur 9 Réservoir 90 Goulot fileté 91 20 Essoreur 92
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La brosse (1) comprend une torsade (2) de n spires (20) de deux fils métalliques hélicoïdaux (22, 22') solidarisant une pluralité de poils radiaux (3) formant deux faisceaux hélicoïdaux (4, 4') de poils, avec un nombre N de poils par spire (20) allant de 4 à 100, ladite pluralité de poils radiaux (3) étant solidarisée à ladite torsade par une compression radiale exercée sur ladite pluralité de poils (3) entre les parties centrales en regard (220, 220') des deux fils métalliques hélicoïdaux (22, 22') de ladite torsade (2) qui forment entre elles une zone dite de contact (13), et est caractérisée en ce qu'au moins une partie d'au moins un desdits fils métalliques hélicoïdaux (22, 22') présente un moyen de déviation (5) de ladite pluralité de poils radiaux (3) par rapport à ladite direction radiale (11).Avantages : lesdits faisceaux hélicoïdaux (4, 4') présentent une ouverture angulaire alpha accrue, conduisant à un foisonnement accru de la pluralité de poils.
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1. Brosse (1) d'un applicateur d'un produit cosmétique, typiquement d'un mascara, comprenant une torsade (2) de n spires (20) de deux fils métalliques hélicoïdaux (22, 22'), de longueur axiale L, solidarisant une pluralité de poils radiaux (3), ladite torsade (2) présentant typiquement une direction axiale (10), ladite pluralité de poils radiaux (3) formant deux faisceaux hélicoïdaux (4, 4') de poils orientés selon une direction dite radiale (11) sur une longueur axiale L' < L allant de 6 mm à 40 mm, avec un nombre N w de poils par spire (20) allant de 4 à 100, ladite pluralité de poils radiaux (3) étant solidarisée à ladite torsade par une compression radiale exercée sur ladite pluralité de poils (3) entre les parties centrales en regard (220, 220') des deux fils métalliques hélicoïdaux (22, 22') de ladite torsade (2) qui forment entre elles une zone dite de contact (13), ladite torsade (2) présentant une extrémité libre (21) de longueur L-L' 15 destinée à solidariser ladite brosse (1) à une tige (80) d'un applicateur (8), caractérisée en ce qu'au moins une partie d'au moins un desdits fils métalliques hélicoïdaux (22, 22') présente un moyen de déviation (5) de ladite pluralité de poils radiaux (3) par rapport à ladite direction radiale (11), de manière à ce que lesdits faisceaux hélicoïdaux (4, 4') présentent une ouverture angulaire a accrue, ladite ouverture angulaire a étant mesurée 20 dans un plan transversal (12) perpendiculaire audit faisceau hélicoïdal (4, 4'), et à ce que ladite brosse (1) présente ainsi un foisonnement accru. 2. Brosse selon la 1 dans laquelle au moins un desdits deux fils (22, 22') est un fil qui présente une section non circulaire sur au moins une partie de ladite 25 longueur axiale L', de manière à former ledit moyen de déviation (5), ladite zone de contact n'étant pas ladite zone de tangence régulière de type cône/cône. 3. Brosse selon la 2 dans laquelle ladite section non circulaire d'au moins un desdits fils est une section constante, à un facteur de rotation près, sur ladite longueur 30 axiale L'. 15 4. Brosse selon la 2 dans laquelle ladite section non circulaire d'au moins un des fils est une section variable, sur ladite longueur axiale L'. 5. Brosse selon la 4 dans laquelle au moins un desdits fils (22, 22') présentant ladite section non circulaire variable est un fil circulaire comprenant au moins une partie évidée (630), de manière à obtenir ladite section non circulaire variable sur ladite longueur axiale L'. 6. Brosse selon la 5 dans laquelle ledit fil circulaire (22, 22') comprend une pluralité (63) de parties évidées (630). 7. Brosse selon la 6 dans laquelle ladite pluralité (63) de parties évidées (630) est distribuée de manière régulière. 8. Brosse selon une quelconque des 5 à 7 dans laquelle ladite partie évidée (630) est constituée par une entaille transversale ou oblique (630') par rapport à la direction axiale locale (25) dudit fil (22, 22'). 9. Brosse selon une quelconque des 1 à 8 dans laquelle les deux fils métalliques (22, 22') présentent ledit moyen de déviation (5). 10. Brosse selon une quelconque des 1 à 8 dans laquelle un seul desdits deux fils (22, 22') présente ledit moyen de déviation (5). 11. Brosse selon une quelconque des 1 à 9 dans laquelle ledit moyen de déviation (5) est différent pour chacun desdits deux fils (22, 22'). 12. Brosse selon une quelconque des 1 à 9 dans laquelle lesdits fils (22, 22') sont formés par des câbles (24) torsadés de p brins élémentaires (240), p allant de 2 à 4. 16 13. Brosse selon une quelconque des 1 à 12 dans laquelle lesdits fils (22, 22') présentent une section transversale inscrite dans une section circulaire de plus grand diamètre D allant de 0,4 mm à 4 mm. 14. Brosse selon une quelconque des 1 à 13 dans laquelle lesdits poils (3) de ladite pluralité ou dudit faisceau (4) présentent une section transversale, prise dans un plan perpendiculaire audit poil, de plus grande dimension allant de 0,03 mm à 0,5 mm. 15. Brosse selon une quelconque des 1 à 14 dans laquelle au moins une 10 partie desdits poils (3) est formée de fibres creuses. 16. Procédé de fabrication d'une brosse selon une quelconque des 1 à 15 dans lequel on approvisionne un dispositif de fabrication de brosses, en un fil (6), ledit fil (6) étant un fil (6') présentant ledit moyen de déviation (5), et en poils (7), ledit 15 dispositif étant typiquement un dispositif dit standard comprenant un moyen de découper une portion (60) dudit fil métallique de longueur 2.1, de plier ladite portion pour former une épingle (61) en forme de "U" à deux branches de longueur axiale 1 (610, 610'), de placer entre lesdits branches en regard, une nappe (70) de n.N poils sur une longueur l' 17. Procédé de fabrication d'une brosse selon une quelconque des 1 à 15 dans lequel on approvisionne un dispositif de fabrication de brosses, en un fil (6), ledit 25 fil (6) étant un fil standard (6") à section circulaire, et en poils, ledit dispositif étant typiquement un dispositif dit standard comprenant un moyen de découper une portion dudit fil métallique de longueur 2.1, de plier ladite portion pour former une épingle en forme de "U" à deux brins de longueur axiale 1, de placer entre lesdites branches, sur une longueur l' 18. Procédé selon une quelconque des 16 à 17 dans lequel ladite portion (60) de fil (6, 6', 6") comprend, sur une zone axiale (62), ledit moyen de déviation (5), et dans lequel ladite portion de fil (60) est pliée, après une éventuelle orientation de ladite portion (60), de manière à ce que ladite épingle (61) présente deux demi-zones axiales en regard (611, 611'), ladite zone axiale (62) ayant été repliée sur elle-même, afin que, ro après formation de ladite torsade, lesdites demi-zones axiales en regard se retrouvent dans lesdites parties centrales en regard des deux fils métalliques hélicoïdaux de ladite torsade. 19. Procédé selon une quelconque des 17 à 18 dans lequel, après avoir 15 défini une relation bi-univoque entre la position et orientation P de ladite partie évidée (630) sur ladite portion de fil de longueur 2.1 et la position et orientation P' de ladite partie évidée (23, 23') correspondante sur ladite torsade, on forme ladite pluralité (63) de parties évidées (630) sur ladite zone axiale (62) selon une loi P= f(l), la torsade (2) finale présentant ladite pluralité de parties évidées (23, 23') selon une loi correspondante 20 P'=f(L'), de manière à former une brosse (1) présentant un faisceau de poils d'ouverture a selon une fonction prédéterminée de sa position axiale (L'). 20. Procédé selon une quelconque des 16 à 19 dans lequel ledit moyen de déviation (5) est un moyen de déviation formant aussi un moyen de répartition non 25 uniforme de la densité de poils dudit faisceau (4), ledit moyen de répartition non uniforme étant typiquement périodique, de manière à former un faisceau hélicoïdal présentant une densité de poils variable le long de l'hélice formée par ledit faisceau, ladite densité variable étant typiquement périodique. 30 21. Procédé selon une quelconque des 16 et 18 à 20 dans lequel : 18 a) ledit moyen de déviation (5') dudit fil approvisionné (6) présente une périodicité sur une longueur de fil de 2.1, ledit moyen de déviation (5') étant variable sur ladite longueur 2.1, et comprend une pluralité de repères (64) destinés à indiquer les points de découpe dudit fil (6), b) ledit dispositif comprend un moyen de détection desdits repères (64) afin d'assurer la découpe dudit fil (6) aux dits points de découpe indiqués par lesdits repères (64), afin d'obtenir des portions de fil (60) toutes identiques. 22. Applicateur (8) comprenant une brosse (1) selon une quelconque des 1 à 15, une tige axiale (80) solidaire à son extrémité dite inférieure (800) à ladite brosse, typiquement par l'intermédiaire de ladite extrémité libre (21) de ladite torsade (2) de ladite brosse (1), et un moyen de préhension (81) solidaire de ladite tige axiale (80) à son extrémité dite supérieure (801). 23. Applicateur (8) comprenant une brosse (1) formée par le procédé selon une quelconque des 16 à 21, une tige axiale (80) solidaire à son extrémité dite inférieure (800) à ladite brosse (1), typiquement par l'intermédiaire de ladite extrémité libre (21) de ladite torsade (2) de ladite brosse (1), et un moyen de préhension (81) solidaire de ladite tige axiale (80) à son extrémité dite supérieure (801). 24. Distributeur applicateur (9) comprenant ledit applicateur (8) selon une quelconque des 22 à 23 et un réservoir (90) destiné à contenir ledit produit cosmétique, typiquement un mascara, ledit réservoir (90) comprenant typiquement un goulot fileté (91) coopérant par vissage avec un capuchon fileté (81') formant ledit moyen de préhension (81), ledit goulot (91) étant doté typiquement d'un essoreur (92).
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A
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A45,A46
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A45D,A46B,A46D
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A45D 40,A46B 3,A46D 3
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A45D 40/26,A46B 3/18,A46D 3/00
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FR2898210
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A1
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DISPOSITIF DE COMMANDE ET REGULATION DE VITESSE DU MOTEUR DE PLATEAU D'UNE PLATINE TOURNE DISQUE VINYLE.
| 20,070,907 |
-1- La présente invention concerne un dispositif de commande et régulation de vitesse du moteur de plateau (2) d'une platine disques vinyles. Traditionnellement, le plateau d'une platine disques vinyles (1) n'est prévu pour tourner qu'aux vitesses de 33 et un tiers et 45 tours par minute. Ceci permet la lecture normale des disques gravés pour ces vitesses normalisées. Il n'est pas possible de lire un disque vinyle à d'autres vitesses telle qu'elles auraient un écart, avec ces vitesses normalisées, relatif à la gamme chromatique de la musique occidentale. Le dispositif selon l'invention permet de remédier à cette impossibilité. Il comporte en effet selon une première caractéristique, un circuit de régulation de vitesse (3) pour moteur de platine à disques vinyles (2) comportant des consignes de vitesse supplémentaires aux consignes de vitesse normalisée de 33,33 et 45 t/m pouvant être supérieures à 33,33 t/m. Selon le dispositif de l'invention, il est possible d'obtenir, à partir d'un son 15 provenant d'un disque vinyle, les douze demi tons de la gamme chromatique de la musique occidentale. Selon le dispositif de l'invention, ces consignes de vitesses (5) du plateau d'une platine à disques vinyles (1) sont sélectionnables par un circuit de sélection (4) commandé par des touches, interrupteurs, boutons poussoirs ou tout organe de commutation électrique 20 disposés sur la platine ou décentrés de celle-ci (6). Selon le dispositif de l'invention, les vitesses ont un intervalle relatif à la gamme chromatique de la musique occidentale par rapport à la première vitesse de 33,33 t/m. Le nombre de ces consignes de vitesse relative à la gamme chromatique de la musique occidentale et par rapport à la vitesse de 33,33 t/m peut aller de un à douze. Ce qui 25 représente une octave entre les deux extrêmes. Ces consignes de vitesse sont supérieures à la vitesse de référence de 33,33 t/m. Selon le dispositif de l'invention, il est possible d'obtenir, en lisant un disque vinyle, des sons présentant des intervalles harmoniques relatif à la gamme chromatique de la musique occidentale avec le son obtenu si le disque était joué à la vitesse pour laquelle il 30 a été gravé. Selon le dispositif de l'invention, il est adjoint un dispositif, sous la forme d'une molette ou d'un levier (7), permettant de varier la vitesse de chaque consigne dans la proportion de plus ou moins un demi ton. Ce dispositif peut comporter un repère tactile sous la forme d'un cran ou un repère visuel matérialisant le point médian ou la variation est 35 nulle
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Dispositif de commande et régulation de vitesse du moteur de plateau d'une platine disque vinyle selon des consignes de vitesses dont l'intervalle est relatif à la gamme chromatique de la musique occidentale.L'invention concerne un dispositif permettant, à partir d'un disque vinyle gravé à vitesse normalisée de 33 ou 45 t/m, de produire des sons dont les intervalles correspondent à la gamme chromatique de la musique occidentale.Le dispositif de l'invention est constitué d'un dispositif électronique analogique ou numérique permettant de réguler la vitesse du plateau d'une platine à disque vinyle selon des consignes de vitesses sélectionnées par des commandes placées sur la platine ou décentrées de celle-ci. En plus des touches de tonalité représentant chacune une consigne de vitesse, une variation de plus ou moins un demi-ton est possible grâce à une molette.Le dispositif selon l'invention est destiné à permettre de jouer d'une platine disque comme d'un instrument de musique en variant la vitesse du plateau pour obtenir des intervalles relatifs à la gamme chromatique de la musique occidentale.
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1 ù Dispositif pour réguler la vitesse du plateau d'une platine à disques vinyles (1) caractérisé en ce qu'il comporte un circuit de régulation de vitesse (2) de plateau d'une platine de lecture de disques vinyles par rapport à des consignes de vitesse prédéterminées. 2 ù Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que le dispositif est capable de réguler la vitesse du moteur (2) du plateau d'une platine disques vinyles (1) aux vitesses normalisées de 33,33 tours par minute et 45 tours par minute. 3 ù Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que le dispositif est capable de réguler la vitesse du moteur (2) du plateau d'une platine disques vinyles (1) selon des consignes (5), le nombre de ces consignes allant de 1 à 12. 4 ù Dispositif selon la 3 caractérisé en ce que les consignes 15 supplémentaires à la vitesse normalisée de 33,33 t/m du plateau (1) d'une platine à disques vinyles peuvent être supérieures à celle-ci. 5 ù Dispositif selon la 3 caractérisé en ce que le dispositif est capable de réguler la vitesse du plateau d'une platine disques vinyles (1) selon des consignes dont l'écart avec la vitesse normalisée de 33,33 t/m représente un intervalle relatif à la gamme 20 chromatique de la musique occidentale. 6 ù Dispositif selon la 5 caractérisé en ce que la commande des vitesses du plateau d'une platine à disques vinyles (1) soit opérée par des touches, interrupteurs, boutons poussoirs ou tout organe de commutation électrique (6). 7 ù Dispositif selon la 6 caractérisé en ce que les commandes de 25 vitesse sont disposées sur la platine ou décentrées de celle-ci (6). 8 ù Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que une variation de vitesse du plateau d'une platine à disques vinyles (1) représentant plus ou moins un demi-ton est obtenu par un dispositif (7) sous la forme d'une molette ou d'un levier comportant un repère tactile sous la forme d'un cran ou un repère visuel matérialisant le point médian ou 30 la variation est nulle.
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G
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G11
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G11B
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G11B 19
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G11B 19/26
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FR2888138
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A1
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ENSEMBLE PNEUMATIQUE POUR INSTALLATION DE DESSABLAGE DES NOYAUX DE FONDERIE
| 20,070,112 |
La présente invention concerne un ensemble pneumatique pour installation de dessablage des noyaux de fonderie, et plus particulièrement un tel ensemble comprenant: - un fût comportant des moyens d'arrivée d'air comprimé et des moyens d'évacuation d'air; - un cylindre d'approche monté coulissant dans le fût sous l'action de l'air comprimé, entre une position rétractée et une position de travail où une bouterolle montée à l'extrémité libre du cylindre d'approche est en contact avec une pièce de travail; et des moyens de frappe pour imprimer, sous l'action de l'air comprimé, des chocs répétés sur l'extrémité de la bouterolle opposée à son extrémité de contact avec la pièce de travail. Un tel ensemble pneumatique est connu par le document FR-A-2742365. Dans l'installation décrite dans ce document, le fût est fixé à un support en vis-à-vis d'une pièce de travail à dessabler, elle-même fixée au support. En début de cycle de dessablage, le cylindre d'approche est en position rétractée avec la bouterolle à l'écart de la pièce de travail. L'arrivée d'air comprimé est alors alimentée de sorte que le cylindre d'approche est avancé de sa position rétractée à sa position de travail. La course du cylindre est plus ou moins longue en fonction de la distance d'origine entre l'extrémité libre de la bouterolle et la pièce de travail. Lorsque l'extrémité libre de la bouterolle arrive au contact de la pièce de travail, les moyens de frappe entrent en fonctionnement. Ces moyens de frappe consistent en un piston effectuant des déplacements alternatifs dans un alésage du cylindre d'approche, sous l'effet de la pression d'air. Enfin, l'alimentation en air comprimé est coupée de sorte que les frappes sont interrompues. Le cylindre d'approche est ramenée en position rétractée sous l'effet d'un ressort de rappel. Bien que donnant généralement satisfaction, ce dispositif présente l'inconvénient que la frappe commence immédiatement après l'arrivée du cylindre en position de travail, sans aucune possibilité de contrôle. La présente invention vise à pallier cet inconvénient. A cet effet, l'invention a pour objet un ensemble pneumatique pour installation de dessablage des noyaux de fonderie, comprenant: - un fût comportant des moyens d'arrivée d'air comprimé et des moyens d'évacuation d'air; - un cylindre d'approche monté coulissant dans le fût sous l'action de l'air comprimé, entre une position rétractée et une position de travail où une bouterolle montée à l'extrémité libre du cylindre d'approche est en contact avec une pièce de travail; et - des moyens de frappe pour imprimer, sous l'action de l'air comprimé, des chocs répétés sur l'extrémité de la bouterolle opposée à son extrémité de contact avec la pièce de travail; - des moyens d'obturation desdits moyens d'évacuation d'air, lesdits moyens d'obturation étant aptes à inhiber lesdits moyens de frappe pendant la course du cylindre d'approche de sa position rétractée à sa position de travail; et - des moyens de temporisation pour ouvrir lesdits moyens d'obturation à l'issue d'un délai prédéterminé après l'occurrence d'un événement déterminé. Ainsi, la frappe ne débute qu'après l'expiration du délai précité, qui peut être fixé à toute valeur convenable et contrôlé par un automate. Ce délai peut courir par exemple à partir du départ du cylindre d'approche de sa position rétractée, ou de son arrivée en position de travail. Dans un mode de réalisation particulier: - la surface extérieure du cylindre d'approche comporte une partie en surépaisseur, ladite partie possédant des moyens d'étanchéité avec un alésage du fût dans lequel le cylindre d'approche est monté coulissant, ladite partie délimitant entre ladite surface extérieure et la surface intérieure dudit alésage une première chambre de compression dans laquelle débouchent les moyens d'arrivée d'air comprimé pour amener le cylindre d'approche de sa position rétractée à sa position de travail; - lesdits moyens d'évacuation d'air comprennent un perçage dans la paroi du fût disposé de manière qu'il débouche dans ladite première chambre de compression; - lesdits moyens d'obturation comprennent une électrovanne de mise à l'air libre raccordée audit perçage. Plus particulièrement, ladite partie en surépaisseur peut former un bourrelet annulaire dans la partie médiane du cylindre d'approche, ledit bourrelet délimitant entre ladite surface extérieure du cylindre et la surface intérieure dudit alésage ladite première chambre de compression située du côté du cylindre d'approche opposé à son côté libre et une deuxième chambre de compression située du côté libre du cylindre d'approche, et des deuxièmes moyens d'arrivée d'air comprimé étant prévus pour amener de l'air comprimé dans la deuxième chambre pour déplacer le cylindre d'approche de sa position de travail à sa position rétractée. Les dispositifs de l'art antérieur présentaient l'inconvénient que le retour du cylindre d'approche de sa position de travail à sa position rétractée s'effectuait sous l'action d'un ressort de rappel hélicoïdal logé dans une chambre annulaire entre la paroi de l'alésage et le cylindre d'approche. Il en résultait en premier lieu une limitation de la course maximale du cylindre d'approche pour une longueur hors-tout donnée de l'ensemble. En effet, le ressort de rappel doit, lorsque le cylindre est à sa course maximale et qu'il est donc comprimé, exercer sur ce cylindre un effort inférieur à celui qu'exerce la pression d'alimentation. Mais il doit par ailleurs exercer un effort suffisant pour amener le cylindre à sa position rétractée alors qu'il est décomprimé. Le rapport de compression était donc limité, et par conséquent la course maximale du cylindre d'approche l'était également. Un autre inconvénient résultait des vibrations du ressort qui pouvaient entraîner une détérioration prématurée de la paroi de l'alésage. Grâce à la disposition précitée, les déplacements du cylindre d'approche dans l'alésage du fût sont entièrement pilotés pneumatiquement, dans les deux directions. Le ressort est supprimé, ce qui permet d'augmenter la course maximale du cylindre et d'éliminer des causes de détériorations prématurées. Cette disposition peut d'ailleurs trouver application indépendamment des autres caractéristiques mentionnées ci-dessus. Egalement dans un mode de réalisation particulier, l'ensemble selon l'invention comprend: - des moyens de détection pour détecter la présence, respectivement l'absence, de la pression d'alimentation en air comprimé lorsque la course du cylindre d'approche à partir de sa position rétractée dépasse une valeur maximum; et - des moyens d'inhibition pour inhiber lesdits moyens de frappe lorsque la pression d'alimentation est, respectivement n'est pas, détectée. Les dispositifs de l'art antérieur présentaient l'inconvénient que, lorsque le cylindre avait atteint sa course d'approche maximale, les moyens de frappe entraient en action même si l'extrémité libre de la bouterolle arrivée en bout de course n'avait rencontré aucune pièce de travail. Il en résultait alors un fonctionnement à vide non conforme à l'utilisation normale du dispositif. Ce fonctionnement anormal pouvait provoquer des dégradations du dispositif pouvant aller jusqu'à sa destruction. Grâce a la disposition précitée, dans un mode de réalisation, dans le cas où la bouterolle n'a rencontré aucune pièce de travail dans sa course d'approche, elle dépasse sa course maximale. La pression d'alimentation est donc détectée et la frappe est inhibée. En variante, la pression d'alimentation n'est pas détectée lorsque la course du cylindre d'approche à partir de sa position rétractée dépasse une valeur maximum et la frappe est inhibée. Les frappes à vide sont donc rendues impossibles. Cette disposition peut d'ailleurs trouver application indépendamment des autres caractéristiques mentionnées ci-dessus. L'ensemble selon l'invention peut également comprendre des moyens de soufflage pour créer un rideau d'air autour du cylindre d'approche au niveau de l'emplacement où il pénètre dans un corps comprenant le cylindre d'approche. Les dispositifs de l'art antérieur présentaient l'inconvénient que du sable provenant des pièces en cours de dessablage avait tendance à s'introduire dans l'appareil entre la bride de guidage et de retenue et le cylindre d'approche. Ce sable perturbait le fonctionnement de l'ensemble pneumatique, et en provoquait une usure prématurée. Il causait par ailleurs une augmentation de la fréquence des opérations de maintenance. Grâce à cette dernière disposition, l'air comprimé qui fuit entre le bord de la lèvre et le cylindre d'approche provoque un soufflage autour du cylindre, ce soufflage repoussant le sable à l'extérieur de l'appareil. Cette disposition peut d'ailleurs trouver application indépendamment des autres caractéristiques mentionnées ci-dessus. Egalement dans un mode de réalisation particulier, l'ensemble selon l'invention comprend: - des moyens de détection pour détecter la présence, respectivement l'absence, d'une pression d'alimentation en air comprimé supérieure à un seuil prédéterminé lorsque le cylindre d'approche est dans sa position rétractée et qu'une bouterolle est montée sur le cylindre d'approche; et - des moyens d'inhibition pour inhiber lesdits moyens d'arrivée d'air lorsque la pression d'alimentation n'est pas, respectivement est, détectée. Les dispositifs de l'art antérieur présentaient l'inconvénient que qu'ils pouvaient être mis en fonctionnement même dans le cas où, par inadvertance, aucune bouterolle n'avait été montée sur le cylindre d'approche. Un tel fonctionnement est évidemment anormal et peut même s'avérer dangereux en cas d'éjection des moyens de frappe. Il est par ailleurs souhaitable de pouvoir contrôler le degré d'usure et l'étanchéité des moyens de frappe, ce dont l'ensemble pneumatique connu n'est pas capable. Grâce à cette dernière disposition, dans un mode de réalisation, dans le cas où la bouterolle n'est pas montée sur le cylindre d'approche, la pression d'alimentation n'est pas détectée et les moyens d'arrivée d'air sont inhibés de sorte que le cylindre d'approche et les moyens de frappe ne sont pas mis en action. En variante, la pression d'alimentation n'est pas détectée lorsque la bouterolle n'est pas montée sur le cylindre d'approche, auquel cas l'inhibition des moyens d'arrivée d'air intervient en l'absence de détection. En détectant un seuil prédéterminé pour la pression d'alimentation, on peut contrôler une fuite caractéristique d'un défaut d'étanchéité résultant d'une usure des moyens de frappe. Cette disposition peut d'ailleurs trouver application indépendamment des autres caractéristiques mentionnées ci-dessus. L'invention a également pour objet une installation de dessablage comprenant un ensemble pneumatique tel que décrit ci- dessus. On décrira maintenant, à titre d'exemple non limitatif, un mode de réalisation particulier de l'invention, en référence aux dessins schématiques annexés dans lesquels: la figure 1 est une vue extérieure en perspective d'un marteau de dessablage selon l'invention; la figure 2 est une vue en élévation selon la flèche II de la figure 1; - la figure 3 est une vue en perspective éclatée du marteau de dessablage de la figure 1; la figure 4 est une vue à plus grande échelle du détail IV de la figure 3; la figure 5 est une vue à plus grande échelle du détail V de la figure 3; la figure 6 est une vue en coupe axiale simplifiée, notamment en ce qui concerne les plans de coupe, du marteau de dessablage de la figure 1 avec le cylindre d'approche en position rétractée; la figure 7 est une vue partielle similaire à la figure 6 avec le cylindre d'approche en position de travail; la figure 8 est une vue à plus grande échelle du détail VIII de la figure 7; la figure 9 est une vue en coupe selon la ligne IX-IX de la figure 2; - la figure 10 est une vue en coupe selon la ligne X-X de la figure 2; - la figure 11 est une vue à plus grande échelle du détail XI de la figure 10 la figure 12 est une vue à plus grande échelle du détail XII de la figure 9 la figure 13 est une vue à plus grande échelle du détail XIII de la figure 9 la figure 14 est une vue à plus grande échelle du détail XIV de la figure 10 la figure 15 est une vue à plus grande échelle du détail XV de la figure 9 la figure 16 est une vue en coupe selon la ligne XVI-XVI de la figure 2, avec le cylindre d'approche en position rétractée; - la figure 17 est une vue similaire à la figure 16, avec le cylindre d'approche en position de travail; la figure 18 est une vue similaire à la figure 16, avec le cylindre d'approche en position de sur-course; la figure 19 est une vue à plus grande échelle du détail XIX de la figure 17 la figure 20 est une vue à plus grande échelle du détail XX de la figure 16 la figure 21 est un schéma pneumatique du marteau de dessablage de la figure 1; et - les figures 22a, 22b et 22c sont des schémas illustrant le fonctionnement du marteau de dessablage des figures précédentes. Le marteau de dessablage représenté aux figures comprend en premier lieu un fût 1 muni de moyens de fixation 2 permettant de monter le marteau dans une installation de dessablage. Un cylindre d'approche 3 est monté coulissant dans un alésage 4 du fût 1 dont il dépasse, et supporte à son extrémité libre extérieure au fût une bouterolle 5. L'extrémité du fût opposée à la sortie du cylindre d'approche est fermée. On désignera ci-après par "avant" du marteau la direction de l'extrémité libre du cylindre d'approche et de la bouterolle 5, et par "arrière" la direction opposée, à savoir celle de l'extrémité fermée du fût 1. Le cylindre d'approche 3 coulisse dans le fût 1 d'une position rétractée (figures 6, 9 et 16) à une position de travail (figures 10 et 17) où l'extrémité libre de la bouterolle est en butée sur une pièce à dessabler. On verra ci-après que, si rien ne limite la course du cylindre d'approche, celui-ci vient en position de sur-course (figures 7 et 18). La surface extérieure du cylindre d'approche 3 porte sur la surface de l'alésage 4 en deux zones d'étanchéité et de guidage. Une première zone est formée par un bourrelet médian 6 portant à l'avant un joint d'étanchéité 7 avec l'alésage 4, en arrière duquel est formée une rainure annulaire agencée pour recevoir un segment de guidage 8. Une deuxième zone est formée par une tête de marteau 9 vissée à l'arrière du cylindre d'approche 3, et dont la surface extérieure porte un joint d'étanchéité 10 en arrière d'un segment de guidage 11. A l'avant du fût 1, une bride de guidage et de retenue 12 est 35 montée sur le fût à l'aide de vis 13. La bride 12 reçoit dans une rainure annulaire appropriée un joint d'étanchéité 14 avec le cylindre d'approche 3, et maintient contre un épaulement de l'alésage 4 une butée élastique avant 15. La butée 15 est prévue pour venir en contact avec un épaulement avant 16 du bourrelet 6 lorsque le cylindre d'approche 3 est en position de sur-course précitée (figure 8). Ainsi, les joints toriques 7, 10 et 14 délimitent deux chambres entre la surface extérieure du cylindre d'approche 3 et la surface de l'alésage 4, respectivement une chambre arrière 17 entre les joints 7 et 10 et une chambre avant 18 entre les joints 7 et 14. Une autre chambre 19 est formée à l'arrière du cylindre d'approche 3, entre le joint 10 et le fond du fût 1. On verra ci-après que, lorsque les chambres 17 et 19 communiquent, elles forment une première chambre de compression, tandis que la chambre 18 forme une deuxième chambre de compression. Le fût 1 est muni à son extrémité fermée d'un orifice 20 d'admission d'air comprimé, susceptible de connecter la chambre 19 à une source d'air comprimé par l'intermédiaire d'un raccord 21. La source d'air comprimé est également susceptible d'être connectée à la chambre 18 par l'intermédiaire d'un raccord 22 monté sur un orifice 23 formé dans la paroi du fût 1 immédiatement en arrière de la butée élastique 15. Enfin, la chambre 17 est susceptible d'être mise à l'air libre par l'intermédiaire d'un raccord 24 monté sur un orifice 25 formé dans la paroi du fût 1 immédiatement en arrière du bourrelet 6 lorsque le cylindre d'approche 3 est dans sa position rétractée et en avant du joint d'étanchéité 10 lorsque le cylindre d'approche 3 est dans sa position de sur-course. La paroi du fût 1 est percée d'un trou 26 qui se trouve en arrière du joint 7 lorsque le cylindre d'approche 3 est en position de sur-course en butée sur la butée élastique 15. Le trou 26 débouche donc dans la chambre 17 lorsque le cylindre d'approche 3 est dans cette position. Un raccord 27 est monté sur le trou 26 pour connecter le trou 26 à un pressostat. L'alésage 28 de la bride de guidage et de retenue 12 est muni de deux rainures annulaires en avant de la rainure de montage du joint d'étanchéité 14 (figure 8). La rainure avant forme une chambre annulaire 29 reliée par un perçage 30 dans la paroi de la bride 12 à un raccord 31 susceptible d'être connecté à une source d'air à haute pression. La chambre annulaire 29 est séparée de la face avant 32 de la bride 12 par une lèvre annulaire 33 formant un jeu avec la surface extérieure du cylindre d'approche 3, ce jeu déterminant un orifice annulaire de soufflage autour du cylindre 3. Un joint racleur 34 est disposé dans la chambre annulaire 29 (figure 15). La rainure arrière forme une chambre annulaire 35 reliée par un perçage 36 (figures 6 et 15) dans la paroi de la bride 12 à un raccord 37 susceptible d'être connecté à une source d'air à haute pression. Un perçage 38 est par ailleurs formé dans la paroi du cylindre d'approche 3 de manière à déboucher d'une part dans l'alésage 39 du cylindre d'approche, et d'autre part dans la chambre annulaire 35 lorsque le cylindre d'approche est dans sa position rétractée. L'emplacement longitudinal de l'alésage 39 du cylindre d'approche 3 où débouche le perçage 38 est normalement occupé par la queue 40 de la bouterolle 5 lorsque cette bouterolle est montée sur le marteau. Pour le montage de la bouterolle 5, la queue 40 de la bouterolle comporte un flasque annulaire 41. Une bride 42 de montage de bouterolle est réalisée en deux parties séparées par un plan axial et maintenues ensemble par un ressort de retenue 43 engagé dans une rainure extérieure 44 de la bride 42. La bride 42 est maintenue axialement sur le cylindre d'approche 3 à l'aide d'un insert 45 également en deux parties séparées par un plan axial. L'insert 45 est partiellement engagé radialement dans deux rainures annulaires en vis-à-vis 46 et 47 formées respectivement à la surface extérieure du cylindre d'approche et à la surface intérieure de la bride 12. Le flasque annulaire 41 est bridé entre la face d'extrémité avant du cylindre d'approche 3 et une rondelle 48 formant amortisseur de bouterolle retenue par un rebord annulaire 49 de la bride 12. Un piston 50 est par ailleurs monté coulissant dans l'alésage 39 du cylindre d'approche 3. Ce piston 50 comprend une partie arrière 51 de diamètre correspondant à celui de l'alésage 4 et une partie avant 52 de diamètre inférieur. Ainsi, la partie avant 51 du piston délimite avec l'alésage 39 du cylindre d'approche 3 un volume annulaire 53. Lorsque le marteau de dessablage est en action avec la bouterolle en contact avec une pièce à dessabler, le piston effectue des mouvements de va-et-vient entre une position arrière qui sera exposée ci-après et une position avant au contact de la queue 40 de la bouterolle 5. Une valve 54 faisant office de distributeur en se déplaçant dans une boîte à valve 55, associée à des conduits, qui vont être décrits ci-après, ménagés dans les parois du cylindre d'approche 3 et d'autres organes également décrits ciaprès, permet de faire effectuer ces mouvements au piston sous l'action de l'air comprimé admis par l'orifice 20 et s'échappant par l'orifice 25. La valve 54 présente une enveloppe extérieure généralement cylindrique dans laquelle sont formées deux gorges annulaires respectivement arrière 56 et avant 57. L'enveloppe extérieure forme donc trois plages: une plage arrière 58, une plage médiane 59 entre les deux gorges, et une plage avant 60. Intérieurement, la valve 54 comporte un voile 61 de séparation axiale généralement conique, présentant à son sommet un siège 62 sensiblement dans le plan d'extrémité arrière de la valve, pour un orifice calibré qui sera décrit ci-après. La boîte à valve 55 est un organe généralement cylindrique annulaire dont la surface extérieure 63 est sensiblement cylindrique. La surface 64 de l'alésage de la boîte à valve 55 comporte un ensemble de fraisures annulaires formant des rainures en arcs de cercle. De l'arrière vers l'avant, ces fraisures forment les rainures 65, 66 et 67 coopérant avec les gorges 56 et 57 de la valve 54. Une autre rainure 68 coopère avec la gorge 56, des perçages 69 traversant la paroi de la boîte à valve 55 débouchant au fond de la rainure 68. Enfin, une autre rainure 70 est formée le plus en avant dans la surface de l'alésage 64. La face avant 71 de la boîte à valve 55 comporte une cavité 72 (figures 8 et 12) communiquant avec des perçages 73 qui débouchent dans les rainures 65 et 66 pour le retour du cylindre. La valve 54 est retenue dans l'alésage 64 de la boîte à valve 55 vers l'avant par la face arrière 90 du cylindre d'approche 3 et vers l'arrière par un couvercle 91 de boîte à valve. Le couvercle 91 comporte un perçage axial 92 dont le fond avant forme un orifice calibré 93 dont il a été question ci-dessus. Cet orifice 93 est susceptible de venir en appui sur le siège 62 par coulissement de la valve 54 dans l'alésage 64 et ainsi d'être obturé. Un ensemble de perçages périphériques 94 traversent par ailleurs généralement axialement le couvercle 91, en s'écartant toutefois de l'arrière vers l'avant. Les perçages 94 communiquent avec des perçages axiaux ménagés dans la boîte à valve 55, ces perçages axiaux débouchant dans la rainure 70. La partie arrière de la tête de marteau 9 comprend un bouchon en matière plastique 100 formant amortisseur. Des orifices 101 permettent l'admission de la haute pression dans l'appareil. Dans sa partie médiane, la paroi de la tête de marteau 9 comporte des perçages 110 débouchant dans des rainures 111 (figure 8) permettant la liaison à l'échappement. Des perçages 120 répartis circonférentiellement et convergents vers l'avant traversent la paroi du cylindre d'approche 3 vers l'alésage 39, à partir de l'épaulement arrière 121 du bourrelet 6 où ils débouchent donc dans la chambre 17. Un perçage radial 122 traversant dont la fonction sera expliquée ci-après, est également formé dans la paroi du cylindre d'approche 3, débouchant dans l'espace annulaire 53 lorsque le cylindre d'approche 3 est dans sa position rétractée. Un jonc 123 engagé dans une gorge annulaire formée dans l'alésage 39 guide la partie avant 52 du piston 50 alors qu'il est dans cette position. Enfin, un perçage borgne 124 débouche dans l'alésage 39 dans le prolongement du perçage 122, lequel est bouché par un bouchon 125. Le perçage 124 communique avec des perçages radiaux ménagés dans la paroi du cylindre d'approche 3 pour l'alimentation et la mise à l'air libre. Si l'on se réfère maintenant à la figure 21, on voit le marteau de dessablage muni de ses raccords 21, 22, 24, 27, 31 et 37 décrits cidessus. Des conduites sont connectées sur ces raccords et sortent d'une cabine de dessablage 200 dans laquelle est monté le marteau, pour le relier à des équipements pneumatiques ou électropneumatiques qui seront décrits ci-après, mais qui sont tous situés à l'extérieur de la cabine 200. Ces équipements ne sont donc pas soumis aux conditions agressives régnant dans la cabine. II est en outre facile d'assurer leur maintenance. De l'air comprimé est amené par une conduite 201 d'un compresseur non représenté à un filtre 202 puis à un régulateur de pression 203. De là, une partie de l'air comprimé est amenée par une conduite 204 à un lubrificateur 205, tandis que l'autre partie est utilisée non lubrifiée comme cela sera décrit ci-après. L'air comprimé lubrifié est amené par une conduite 206 à un distributeur électropneumatique 207 à deux voies. Une voie 208 est connectée au raccord 21 et l'autre voie 209 est connectée au raccord 22 pour assurer respectivement les mouvements d'avance et de recul du cylindre d'approche 3. L'air comprimé non lubrifié est amené d'une part par une conduite 210 à une vanne de soufflage 211 et de là au raccord 31. Il est d'autre part amené par une conduite 212 à une vanne 213 et de là au raccord 37 par l'intermédiaire d'une conduite 214. Un pressostat 215 est connecté sur la conduite 214 pour la détection de présence de la bouterolle 5 sur le cylindre d'approche 3. Le raccord 27 est relié par une conduite 216 à un pressostat 15 217 pour la détection de sur-course du cylindre d'approche 3. Enfin, le raccord 24 est relié par une conduite 218 à une vanne 219 et de là à une conduite de mise à l'air libre 220. Les équipements pneumatiques ou électropneumatiques qui viennent d'être décrits sont reliés électriquement par des lignes non représentées à un automate programmable 225 qui commande ces équipements de manière à assurer le fonctionnement programmé du marteau de dessablage. Le marteau de dessablage qui vient d'être décrit fonctionne de la manière suivante. Un cycle de fonctionnement débute avec le cylindre d'approche 3 rétracté, par la détection de présence de la bouterolle 5 sur le cylindre d'approche 3. Dans cette position du cylindre d'approche 3, le perçage 38 est en communication avec la vanne 213 par l'intermédiaire de la chambre annulaire 35, du perçage 36, du raccord 37 et de la conduite 214. La vanne 213 est alors ouverte. Si la bouterolle est absente, le pressostat 215 ne détecte aucune pression. Le cycle est interrompu et une alarme est générée. On peut également interrompre le cycle si la pression détectée est inférieure à un certain seuil, ce qui traduit un niveau de fuite anormal. Si la bouterolle est présente, le perçage 38 est bouché de sorte que le pressostat 215 détecte une pression. La vanne 213 est alors fermée et le cycle continue. En premier lieu, la vanne 219 est fermée, ce qui a pour effet de bloquer l'échappement de la chambre 17. Ce blocage a pour effet d'inhiber l'entraînement du piston 50 jusqu'à ce que la vanne 219 soit ultérieurement ouverte. Le distributeur 207 est alors commandé de manière à amener l'air comprimé lubrifié au raccord 21 et de là, à la chambre 19 puis à la chambre 17. Le cylindre d'approche 3 avance sous l'effet de l'air comprimé jusqu'à ce qu'il vienne en butée, soit contre une pièce de travail par l'intermédiaire de la bouterolle 5, soit par contact de son épaulement 16 avec la butée 15. L'étape suivante consiste à détecter si une pièce de travail est absente, c'est-à-dire si le cylindre d'approche 3 vient en sur-course en butée sur la butée 15. Dans ce cas, le joint d'étanchéité 7 dépasse le trou 26 ce qui a pour effet de mettre le pressostat 217 en communication avec la haute pression de la chambre 17 par l'intermédiaire du raccord 27 et de la conduite 216. Lorsque cette haute pression est détectée, le cycle estinterrompu, l'alimentation en air comprimé est coupée par le distributeur 207 et une alarme est générée. Si la haute pression n'est pas détectée par le pressostat 217 après une durée prédéterminée, la vanne de soufflage 211 est ouverte pour souffler un rideau d'air autour du cylindre d'approche 3, et la vanne 219 de mise à l'air libre de la chambre 17 est ouverte de manière à entamer les frappes de la bouterolle par le piston 50. L'étape de frappe se décompose en cycles de trois phases illustrées respectivement aux figures 22a, 22b et 22c. Dans la figure 22a, le piston 50 est en phase d'avance. La haute pression s'exerce sur la face arrière 230 du piston par l'intermédiaire de la rainure 70. La rainure 66 est à l'échappement par l'intermédiaire de la gorge annulaire 56 et des perçages 69. La valve 54 est maintenue en position arrière par la haute pression dans la rainure 70, avec l'orifice calibré 93 en appui sur le siège 62. Lorsque la face avant 231 du piston 50 dépasse les perçages 120 de l'échappement (via la chambre 17), l'air à l'avant du piston est chassé par la rainure 66, la gorge 56 et les perçages 69. Lorsque la face arrière 230 du piston dépasse les perçages 120, il se produit une dépression au niveau de ces perçages. La valve 54 qui subit la haute pression par l'orifice 93 a tendance à se déplacer vers le bas. Dans la figure 22b, la valve 54 a été amenée en position avancée par la haute pression. Le piston 50 frappe la bouterolle 5 et rebondit. La rainure 65 est sous pression et la valve 54 est appuyée vers l'avant. Lorsque la face arrière 230 du piston dépasse les perçages 120, il y a compression sur la valve 54 pour son retour en position arrière. La rainure 67 crée une fuite entre les rainures 70 et 65 de manière à amortir la course du piston entre les perçages 120 et la boîte à valve 55. Lorsque la face avant 231 du piston dépasse les perçages 120, il y a dépression sur cette face avant et la valve 54 revient en position arrière. Dans la figure 22c, lorsque la face avant 231 du piston dépasse les perçages 120, il y a dépression sur cette face. La valve 54 se déplace vers l'arrière et ferme l'admission dans la rainure 67. La rainure 66 se trouve à l'échappement. Lorsque la valve arrive en position arrière, on se retrouve au début de la première phase. A l'issue d'une temporisation correspondant à la durée de frappe souhaitée, le distributeur coupe l'alimentation en air comprimé du raccord 21 pour alimenter le raccord 22 par l'intermédiaire de la conduite 209. La frappe cesse et la chambre 18 est alimentée, ce qui a pour effet de repousser le cylindre d'approche 3 vers l'arrière tandis que l'air contenu dans les chambres 17 et 19 s'échappe via le raccord 24 et la vanne 219. Le cycle est terminé lorsque le cylindre d'approche 3 est revenu à sa position rétractée et la vanne de soufflage 211 est fermée. On observera que tous les capteurs nécessaires au fonctionnement du dispositif sont électropneumatiques, ce qui permet d'éviter l'utilisation de composants optiques fragiles tels que des fibres, des cellules, des lasers
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L'invention concerne un dispositif de dessablage des noyaux de fonderie, comprenant :- un fût (1) comportant des premiers moyens (20) d'arrivée d'air comprimé et des moyens (25) d'évacuation d'air pulsé ;- un cylindre d'approche (3) coulissant dans le fût sous l'action de l'air comprimé, entre une position rétractée et une position de travail où une bouterolle (5) est en contact avec une pièce de travail ; et- des moyens de frappe (50) pour imprimer des chocs répétés sur la bouterolle.Ce dispositif comprend:- des moyens d'obturation (219) desdits moyens d'évacuation d'air, lesdits moyens d'obturation étant aptes à inhiber lesdits moyens de frappe pendant la course du cylindre d'approche de sa position rétractée à sa position de travail ; et- des moyens de temporisation (225) pour ouvrir lesdits moyens d'obturation à l'issue d'un délai prédéterminé après l'occurrence d'un événement déterminé.
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1 - Ensemble pneumatique pour installation de dessablage des noyaux de fonderie, comprenant: - un fût (1) comportant des moyens (20) d'arrivée d'air comprimé et des moyens (25) d'évacuation d'air; un cylindre d'approche (3) monté coulissant dans le fût sous l'action de l'air comprimé, entre une position rétractée et une position de travail où une bouterolle (5) montée à l'extrémité libre du cylindre d'approche est en contact avec une pièce de travail; et - des moyens de frappe (50) pour imprimer, sous l'action de l'air comprimé, des chocs répétés sur l'extrémité de la bouterolle opposée à son extrémité de contact avec la pièce de travail; caractérisé par le fait qu'il comprend - des moyens d'obturation (219) desdits moyens d'évacuation d'air, lesdits moyens d'obturation étant aptes à inhiber lesdits moyens de frappe pendant la course du cylindre d'approche de sa position rétractée à sa position de travail; et des moyens de temporisation (225) pour ouvrir lesdits moyens d'obturation à l'issue d'un délai prédéterminé après l'occurrence d'un événement déterminé. 2 Dispositif selon la 1, dans lequel ledit événement est le départ du cylindre d'approche de sa position rétractée. 3 Dispositif selon la 1, dans lequel ledit événement est l'arrivée du cylindre d'approche dans sa position de travail. 4 Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, dans lequel: - la surface extérieure du cylindre d'approche comporte une partie en surépaisseur (6), ladite partie possédant des moyens d'étanchéité (7) avec un alésage (4) du fût dans lequel le cylindre d'approche est monté coulissant, ladite partie délimitant entre ladite surface extérieure et la surface intérieure dudit alésage une première chambre de compression (17, 19) dans laquelle débouchent les moyens d'arrivée d'air comprimé pour amener le cylindre d'approche de sa position rétractée à sa position de travail; - lesdits moyens d'évacuation d'air comprennent un perçage (25) dans la paroi du fût disposé de manière qu'il débouche dans ladite première chambre de compression; - lesdits moyens d'obturation comprennent une électrovanne de mise à l'air libre raccordée audit perçage. Dispositif selon la 4, dans lequel ladite partie en surépaisseur forme un bourrelet annulaire (6) dans la partie médiane du cylindre d'approche, ledit bourrelet délimitant entre ladite surface extérieure du cylindre et la surface intérieure dudit alésage ladite première chambre de compression située du côté du cylindre d'approche opposé à son côté libre et une deuxième chambre de compression (18) située du côté libre du cylindre d'approche, et des deuxièmes moyens d'arrivée d'air comprimé (23) étant prévus pour amener de l'air comprimé dans la deuxième chambre pour déplacer le cylindre d'approche de sa position de travail à sa position rétractée. 6 - Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 5, comprenant: - des moyens de détection (26) pour détecter la présence, respectivement l'absence, de la pression d'alimentation en air comprimé lorsque la course du cylindre d'approche à partir de sa position rétractée dépasse une valeur maximum; et - des moyens d'inhibition (225) pour inhiber lesdits moyens de frappe lorsque la pression d'alimentation est, respectivement n'est pas, détectée. 7 Ensemble pneumatique selon l'une quelconque des 1 à 6, comprenant des moyens de soufflage (29) pour créer un rideau d'air autour du cylindre d'approche au niveau de l'emplacement où il pénètre dans un corps (1, 12) comprenant le cylindre d'approche. 8 Ensemble pneumatique selon l'une quelconque des 1 à 7, comprenant: - des moyens de détection (36, 38) pour détecter la présence, respectivement l'absence, d'une pression d'alimentation en air comprimé supérieure à un seuil prédéterminé lorsque le cylindre d'approche est dans sa position rétractée et qu'une bouterolle est montée sur le cylindre d'approche; et - des moyens d'inhibition (225) pour inhiber lesdits moyens d'arrivée d'air lorsque la pression d'alimentation n'est pas, respectivement est, détectée. 9 - Installation de dessablage, caractérisée par le fait qu'elle comprend un ensemble pneumatique selon l'une quelconque des 1 à 8.
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B
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B22,B25
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B22D,B25D
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B22D 29,B25D 9
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B22D 29/00,B25D 9/14,B25D 9/26
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FR2891642
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A1
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PROCEDE DE TRAITEMENT D'IMAGES 3D ACQUISES PAR IRM
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3D ACQUISES PAR IRM La présente invention concerne le champ de l'imagerie IRM, et, plus précisément mais non limitativement, la visualisation des organes 5 neurosensoriels intra-crâniens que sont les oreilles internes encore appelées système vestibulaire ou labyrinthes. PRESENTATION GENERALE DE L'ART ANTERIEUR io Comme illustré à la figure 1, le système vestibulaire (à droite et à gauche de la tête) comprend 5 structures séparées: 3 canaux semi-circulaires 10, 20, 30 et 2 organes otolithiques. Ils sont situés dans la portion pétreuse de l'os temporal appelée 'rocher'. On distingue le labyrinthe osseux, structure enveloppante contenant et protégeant le système vestibulaire: l'organe sensitif ou labyrinthe membraneux. Le labyrinthe membraneux, outre les 2 conques otolithiques, se compose de tubulures organisées dans les 3 plans de l'espace et interconnectées: les 3 canaux semi-circulaires. Ils sont remplis de fluides anatomiquement séparés: la périlymphe 40 et l'endolymphe 50. Le flux et le reflux de l'endolymphe 50, initié par les mouvements de la tête, sont captés par les crêtes ampullaires situées dans la lumière des canaux grâce à des cellules ciliées. L'information est transmise au cerveau via les nerfs vestibulaires. Ce système nous permet de percevoir la gravité terrestre, la position du corps dans l'espace. Il est impliqué dans de nombreux systèmes cérébraux: de l'initiation du mouvement à la conceptualisation de l'espace... La connaissance de la structure interne des canaux ainsi que de la répartition de la périlymphe 40 et de l'endolymphe 50 est donc essentielle pour l'analyse de la fonction labyrinthique: toute anomalie perturbera le flux et le reflux du liquide canalaire analysé par les cellules ciliées des crêtes ampullaires. Le scanner est, largement utilisé pour détecter les anomalies ou les lésions du labyrinthe osseux 60 et de l'os temporal environnant (lésions 5 vasculaires ou tumorales). Le premier inconvénient du scanner surtout chez le sujet jeune est l'irradiation par rayons X. Le deuxième inconvénient est que, même en ayant recours à une reconstruction 3D, seul le labyrinthe osseux 60 peut être visualisé. io L'endolymphe 50 et la périlymphe 40 ne sont pas visibles sur un scanner. L'IRM présente l'avantage de ne pas être irradiante et peut donc être utilisée sans danger chez le jeune enfant. D'autre part, son principe repose sur une analyse de signaux détectée à partir des atomes d'hydrogène. Or les fluides contenus dans le système vestibulaire sont de nature aqueuse donc très riches en atomes d'hydrogène détectable par IRM et plus précisément par un protocole dit: mode T2. La visualisation de la morphologie interne des canaux (ou des conques otolithiques) se fait indirectement par la forme que prend le volume liquidien. Actuellement, les différentes machines mise sur le marché donnent des images 3D du labyrinthe membraneux mais les résultats ne permettent pas une étude valable de la structure fine intracanalaire ni des interconnexions: - la taille des éléments apparaît trop petite, - les relations avec le cortex temporal sont impossible à mettre en 25 évidence, - l'orientation spatiale des canaux ne peut être calculée. Enfin, la périlymphe 40 ne peut être séparée de l'endolymphe 50. Comme illustré à la figure 2, les images 70 obtenues par les procédés actuels ne rendent compte que de la forme externe liquidienne, c'est-à-dire que de la *nymphe. PRESENTATION DE L'INVENTION L'invention propose notamment un procédé de traitement d'images 3D acquises par IRM selon lequel: on sélectionne un sous-volume d'images dans le volume correspondant à l'acquisition initiale IRM; on choisit un seuil de luminosité et on sélectionne les voxels en comparant à ce seuil une valeur fonction de la luminosité dudit voxel et de celle(s) de voxel(s) attenant(s) ; on itère cette opération une ou plusieurs fois en relevant le seuil de luminosité à chaque itération. Notamment, à l'issue d'au moins l'une des étapes de sélection on met en oeuvre une triangulation sur les voxels ainsi sélectionnés pour reconstruire une nouvelle image 3D. Le procédé proposé trouve notamment application pour la visualisation d'oreilles internes, la technique proposée permettant en particulier la 20 visualisation de la morphologie intracanalaire. Ainsi, il est possible de fournir aux thérapeutes impliqués dans l'étude des fonctions neurosensorielles impliquant la fonction vestibulaire une imagerie tridimensionnelle des structures internes dites fonctionnelles de l'appareil vestibulaire. Ces personnes sont: neurologistes, ORL, neuropédiatre, psychiatre, rhumatologiste, chercheurs en neurosciences et même vétérinaires. Plus précisément, il est proposé un procédé de traitement de volume, plus précisément de volume obtenu à partir d'une IRM en mode T2 permettant un saut d'échelle des images obtenues en comparaison avec les procédés existant actuellement sur le marché. La structure interne des canaux semicirculaires est révélée indirectement par les fluides qu'ils contiennent (péri et endolymphe). Ce procédé pourrait être étendu à d'autres structures anatomiques pourvu qu'elles contiennent un liquide ou une substance appartenant à un niveau de gris contrastée par rapport à l'environnement immédiat (ex. la cochlée). Des aspects complémentaires, mais non limitatifs du procédé proposé sont les suivants: le seuil de luminosité initialement choisi correspond sensiblement à la luminosité de la périlymphe du patient, ce seuil étant relevé successivement jusqu'à correspondre à la luminosité de I'endolymphe, dans une échelle de gris allant de 1 â 1000, le seuil de luminosité initialement choisi est de l'ordre de 300 - 400, ce seuil est successivement relevé pour correspondre à une luminosité de 600, la triangulation mise en oeuvre utilise une tesselation 3D de Delaunay. Pour réaliser notre procédure nous avons choisi des fonctions 20 répertoriées dans le catalogue du logiciel dénommé Brainvisa et accessible librement sur internet (voir le site Internet dont le nom de domaine est (< http://brainvisa.info ). Tout autre logiciel possédant les mêmes fonctions pourrait être utilisé (par exemple le logiciel dénommé Brainvox) Le volume enregistré par la machine IRM (au format dénommé Dicom) 25 est importé puis converti dans le format adéquat du logiciel dénommé Brainvisa. Un sous-volume est virtuellement taillé dans le volume initial. Un seuil de luminosité est choisi qui correspond à la luminosité moyenne 15 de I'endolymphe dans une échelle de luminosité allant de 1 à 1000 (seuil inférieur compris entre 300 et 400). Les voxels sont étiquetés dans le sous-volume. Les voxels sont sélectionnés selon un mode binaire. Les voxels intéressés sont extraits du sous-volume par trangulation selon les algorithmes de tesselation 3D de Delaunay1,2. La modélisation des canaux ainsi obtenue est transférée dans un logiciel appartenant à la société dénommée Brainvisa qui reprend certaines fonctions du logiciel dénommées Open GL3 permettant une observation de leur forme sous tous o les angles. Le choix d'une luminosité de 300 ou 400 permet de mettre en évidence la péri lymp he. Afin de pénétrer virtuellement et progressivement à l'intérieur du canal, il suffit de relever progressivement le niveau de gris. La tesselation 3D de 15 Delaunay agira comme un 'pelage' progressif d'oignon dénudant progressivement le volume liquidien intra-canalaire (cf. Figures 3A et 3B) . Le saut d'échelle ainsi obtenu met en évidence une nouvelle imagerie vestibulaire en révélant des détails tels que: des contacts anormaux entre le cerveau et les canaux vestibulaires, des interconnexions anormales entre les différents canaux, des sténoses intra-canalaires, des dyspiasies, des aplasies, des déhiscences et des fistules liquidiennes (figures 4A, 4B, 4C).Toutes ces anomalies avaient pu être détectées postmortem à la loupe binoculaire et rapportées à différentes anomalies neurosensorielles mais encore jamais vues in vivo. La figure 5 résume les différentes étapes ci-dessus brièvement décrites. L'invention propose également un système d'imagerie 3D par IRM, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de traitement d'images aptes à mettre en oeuvre le procédé précité, ainsi qu'un système pour le traitement d'images 3D acquises par 1RM, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens mettant en oeuvre ledit procédé. L'invention concerne également un programme d'ordinateur comprenant 5 des instructions aptes à mettre en oeuvre le procédé décrit ci-dessus. L'invention concerne également un support pouvant être lu par un ordinateur et comportant des instructions aptes à mettre en oeuvre le procédé décrit ci-dessus. PRESENTATION DES FIGURES D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront encore de la description qui suit, laquelle est purement illustrative et non limitative et doit être lue en regard des dessins annexés, sur lesquels: La figure 1 illustre de manière schématique le système vestibulaire humain; La figure 2 illustre un exemple d'image obtenue avec un procédé de l'art antérieur; - Les figures 3A et 3B illustrent des images du volume liquidien intra-canalaire obtenues après différentes étapes de tesselation 3D de Delaunay pour différents seuils de luminosité ; Les figures 4A à 4C illustrent des images vestibulaires obtenues avec le procédé selon l'invention; - La figure 5 illustre schématiquement des étapes d'un mode de réalisation du procédé selon l'invention. DESCRIPTION DETAILLEE D'UN MODE DE REALISATION ET DE MISE EN 25 OEUVRE Les différentes étapes Etape A: acquisition du volume 'brut' par la machine: nous avons utilisé une machine commercialisée sous le nom IRM EXCITE 1.5 TESLA par la société dénommée General Electric Médical System . L'acquisition s'est faite en coupes axiales selon un mode volumique 3D. La séquence utilisée est une séquence T2 en mode dénommé Fiesta. Elle s'utilise avec l'antenne commercialisée sous le nom HEAD. L'utilisation de la machine commercialisée sous le nom IRM EXCITE de General Electric est préférée aux autres machines en raison du temps très court d'examen (temps optimisé à 6min.27 secondes) ; Ce temps très court est rendu possible grâce à la matrice volumique de la société dénommée General Electric qui est de 256 (au lieu de 512 par exemple pour la matrice de la société dénommée Siemens ). Ce temps très court permet d'effectuer cet examen chez les petits enfants sans avoir recours à une anesthésie générale, une simple prémédication est largement suffisante dans la plupart des cas. Le champ de vue (FOV) est de 25cm. Le nombre d'excitation est de 3. L'épaisseur de coupes est de I mm. Le nombre de coupes est de 192, la bande passante est de 31.25kHz, l'angle de bascule est de 65 et la matrice de 256.256. Le temps d'écho ou TE est minimum, le TR est de 5 millisecondes. Les systèmes d'interpolation utilisent le ZIP 512 et le ZIP 2. L'acquisition terminée, le volume est transférée sur la console dénommée Advantage Workstation AW 4.0 afin d'être contrôlée en qualité. Pour cela, on réalise systématiquement des reconstructions en mode dénommé MIP (acronyme de l'expression anglosaxonne Maximum Intensity Projection ) avant d'être gravées sur cd. Etape B: importation et conversion du volume enregistré par la machine IRM (au format dénommé Dicom) en format lisible par le logiciel utilisé, en l'occurrence le logiciel dénommé Brainvisa qui sera référencé dans un fichier étiqueté au nom du patient. Etape C: découpage virtuel d'un sous-volume cubique au sein du volume nouvellement formaté. Ce cube devra inclure en son sein l'ensemble du système vestibulaire (droit ou gauche). Pour ce faire nous avons créé une nouvelle commande à partir de la commande répertoriée sous le nom 'aimssubvolume' choisi dans le catalogue du logiciel dénommé Brainvisa. Cette nouvelle commande est compatible avec les volumes IRM T2 et fonctionne sous le système d'exploitation dénommé Windows . Cette étape comporte une saisie manuelle réalisée par une personne expérimentée dans la reconnaissance de l'anatomie cérébrale. Il suffit d'identifier chaque face du cube par la saisie d'un point. Le logiciel fournit automatiquement les coordonnées 3D de ce point par rapport au volume de départ. Les coordonnées (x, y, z) des 6 points correspondants aux six faces du cube droit puis du cube gauche sont successivement collectés sur une fenêtre de référence. Cette fenêtre doit rester ouverte tout le temps de la procédure car c'est à partir de ses données que seront effectuées les différentes segmentations correspondant aux changements de seuil de luminosité. Etape D: choix d'un seuil de luminosité dans l'échelle de gris allant de 1 à 1000 correspondant à la luminosité de la périlymphe du patient (en moyenne ce seuil est fixé à 400). Pour pénétrer virtuellement dans la lumière des canaux, il faudra relever le seuil de luminosité (ex.: 600) correspondant à la luminosité de l'endolymphe et permettant une sélection plus étroite des voxels retenus. Etape E: elle permet d'étiqueter dans le sous-volume tous les voxels correspondants au seuil de luminosité choisi. Cet étiquetage se fait selon un mode binaire, Cette étape est réalisée par la création d'une commande fonctionnant en mode T2 sous le système d'exploitation dénommé Windows à partir d'une commande choisie dans le répertoire du logiciel dénommé Brainvisa et portant le nom de 'vipsingle threshold'. Pour pénétrer virtuellement dans la lumière du canal comme évoqué dans l'étape D, il faut progressivement éliminer la périlymphe entourant I'endolymphe. Il faut souligner que la luminosité intrinsèque d'un voxel dépend de la luminosité des voxels attenant: un voxel de luminosité X verra sa luminosité diminuer s'il est entouré de voxels de luminosité moindre: c'est le principe de la tesselation proposée initialement par Watson4. L'irrégularité de l'espace périlymphatique (cf. Figure 1) diminue donc la luminosité des voxels situés à la périphérie du canal. La reconnaissance automatique de ces voxels aboutira à la sélection de petites unités de voxels ou agrégats. Plus on monte le seuil de luminosité, plus la sélection ne retiendra que des gros agrégats de voxels de luminosité identique et qui correspondent à I'endolymphe: milieu liquidien homogène exprimant la structure interne du canal. Etape F: sert à sélectionner tous les voxels de même luminosité. Cette étape est réalisée par la création d'une commande fonctionnant en T2 sous le système d'exploitation dénommé Windows à partir d'une commande choisie dans le répertoire du logiciel dénommé Brainvisa nommée 'vipconnex filter'. A la fin de cette étape, tous les voxels ne correspondant pas au seuil de luminosité choisi auront été effacés du sous-volume sélectionné. Seuls seront conservés les agrégats de voxel correspondants à la luminosité choisie. Etape G: c'est la dernière étape de la segmentation. Elle permet de relier tous les voxels sélectionnés dans le sous-volume par la méthode de triangulation selon les algorithmes de tesselation 3D de Delaunayl,2, encore appelé maillage tridimensionnel. La forme obtenue par cette segmentation sera exactement celle que prend le fluide intra-canalaire au contact du labyrinthe membraneux révélant indirectement sa forme. Cette étape est rendue possible par la création d'une commande fonctionnant en mode T2 et sous le système d'exploitation dénommé Windows , à partir de la commande portant le nom 'aimsmesh' choisie dans le répertoire du logiciel dénommé Brainvisa. Un lissage de surface peut être réalisé par la transformation de la commande du logiciel dénommé Brainvisa mode T2 appelé 'aimsmesh smoothing'. Ce dernier n'affecte pas la précision de la forme recherchée. Etape H: sert à visualiser la modélisation à partir d'une sous commande du logiciel appelée Anatomist et fonctionnant initialement sous le système d'exploitation dénommé linux: system 32cmd.exe (voir le logiciel dénommé Anatomist version 1.30). Nous avons donc créé une nouvelle commande fonctionnant sous le système d'exploitation dénommé Windows pour un mode T2. Cette visualisation pourrait aussi être obtenue en utilisant directement les fonctions utilisées dans le logiciel dénommé Open GL utilities: comme les fonctions dénommées glRôtate et glScale(voir: www.pearsoneducation.fr). La fonction instaurée permet de vérifier la structure interne des canaux sous tous les angles en faisant tourner manuellement la forme des canaux ainsi restituée. Etape I: pour obtenir une individualisation de l'endolymphe seule, il suffit de retourner à l'étape D et de modifier le seuil de luminosité (en l'augmentant) de rappeler la fenêtre de l'étape C (qui n'a pas été fermée) et de relancer une nouvelle segmentation. Celle-ci se fera automatiquement en quelques secondes. Il restera ensuite à transférer le volume obtenu dans Anatomist pour visualisation. L'opération peut être renouvelée autant de fois que nécessaire. REFERENCES canal semi-circulaire antérieur (ou anterior semicircular duct selon la 20 terminologie anglo-saxonne), canal semi-circulaire postérieur (ou posterior semicircular duct selon la terminologie anglo-saxonne), canal semi-circulaire horizontal (ou horizontal semicircular duct selon la terminologie anglo-saxonne), 40 périlymphe (ou perilymph selon la terminologie anglosaxonne), endolymphe (ou endolyrnph selon la terminologie anglosaxonne), labyrinthe osseux (ou bony labyrinth selon la terminologie anglo- saxonne), ampoule (ou ampulla selon la terminologie anglo-saxonne), nerf de canal horizontal (ou horizontal canal nerve selon la terminologie anglo-saxonne), 120 nerf de canal postérieur (ou posterior canal nerve selon la terminologie anglosaxonne), nerf de canal antérieur (ou anterior canal nerve selon la terminologie anglo-saxonne), cellules mastoïdiennes (ou mastoid air cells selon la terminologie anglo- saxonne), tissu conjonctif (ou connective tissue selon la terminologie anglo-saxonne), canal semicirculaire (ou semicircular canal selon la terminologie anglo-saxonne) , 170 conduit semicirculaire (ou semicircular duct selon la terminologie anglo-saxonne). BIBLIOGRAPHIE 1: Goldszal AF: An image-processing System for quantitative and qualitative volumetric analysis of Brain images. Comput Assist Tornigr. 1998, 20 Sept-Oct, 22(5):827-37; 2: Martonen TB: Mapping the Human lung using Delaunay tessellation, Comput Biomed Res, 1994, Aug 27(4): 245-62; 3: Woo M., Neider J, Davis T, Shreiner D: Open GL 1.4, Campus Press, (3): 100-56
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La présente invention concerne un procédé permettant de visualiser en 3D, par modélisation, le labyrinthe membraneux et plus précisément les canaux semi-circulaires de l'oreille interne. Ce procédé présente l'avantage de réaliser un saut d'échelle donnant accès à la structure fine intracanalaire. Pour ce faire, un sous-volume est découpé (étape C) dans le volume initial obtenu à partir de l'IRM. Un seuil de luminosité est choisi à partir de la luminosité propre de l'endolymphe canalaire du patient. Ce seuil de luminosité va servir à 'étiqueter' tous les voxels contenus dans le sous-volume. Une segmentation permet alors de sélectionner les voxels de même luminosité selon un mode binaire. La reconstruction 3D de la morphologie intracanalaire est ensuite obtenue par triangulation (algorithmes de tesselation 3D de Delaunay). Cette forme ainsi acquise est transférée dans un logiciel de visualisation utilisant les fonctions open GL et qui permet l'exploration sous tous les angles de l'anatomie canalaire.Ce procédé, grâce à la variation possible du seuil de luminosité, présente aussi l'avantage de pouvoir séparer la périlymphe pericanalaire de l'endolymphe intra-canalaire. Cette séparation revêt un intérêt diagnostique important car elle donne accès à une nouvelle imagerie vestibulaire permettant une confrontation avec les tests neurophysiologiques d'investigation de la fonction vestibulaire.
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1. Procédé de traitement d'images 3D acquises par IRM caractérisé en ce qu'il comprend les étapes consistant à : - sélectionner (C) un sousvolume d'images dans le volume correspondant à l'acquisition initiale IRM; - choisir (D) un seuil de luminosité et sélectionner, dans le sousvolume, les voxels en comparant à ce seuil une valeur fonction de la luminosité dudit voxel et de celle(s) de voxel(s) attenant(s) ; - itérer (I) cette opération une ou plusieurs fois en relevant le seuil de luminosité à chaque itération, - reconstruire une nouvelle image 3D; 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'à l'issue d'au moins l'une (G) des étapes de sélection une triangulation est mise en oeuvre sur les voxels ainsi sélectionnés pour reconstruire une nouvelle image 3D. 3. Procédé de visualisation d'oreilles internes, caractérisé en ce qu'il met en oeuvre un procédé selon la 1, pour la visualisation de la morphologie intra-canalaire. 4. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que le seuil de luminosité initialement choisi correspond sensiblement à la luminosité de la périlymphe du patient, ce seuil étant relevé successivement jusqu'à correspondre à la luminosité de l'endolymphe. Procédé selon la 3, caractérisé en ce que dans une échelle de gris allant de 1 à 1000, le seuil de luminosité initialement choisi est compris entre 300 - 400. 6. Procédé selon la 4, caractérisé en ce que ce seuil est successivement relevé pour correspondre à une luminosité de 600. 7. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la triangulation mise en oeuvre utilise une tesselation 3D de Delaunay. 8. Système d'imagerie 3D par IRM, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de traitement d'images aptes à mettre en oeuvre le procédé selon l'une des précédentes. 9. Système pour le traitement d'images 3D acquises par IRM, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens mettant en oeuvre le procédé selon l'une des 1 à 7. 10. Programme d'ordinateur comprenant des instructions aptes à mettre en oeuvre le procédé selon l'une des 1 à 7.
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G,A
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G06,A61
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G06T,A61B
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G06T 15,A61B 5
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G06T 15/00,A61B 5/055
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FR2901131
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A1
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PREPARATION D'UNE FORMULATION A PARTIR D'UN FLUIDE SOUS PRESSION, D'UN AGENT COSMETIQUE ET D'UN HYDROTROPE ANIONIQUE, PROCEDE DE TRAITEMENT LA METTANT EN OEUVRE
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La présente invention a pour objet un procédé de préparation d'une formulation cosmétique destinée au traitement des matières kératiniques, en particulier de la peau et des fibres kératiniques humaines telles que les cheveux, ainsi qu'un procédé de traitement cosmétique des matières kératiniques à partir de cette formulation. Que ce soit dans le domaine du traitement de la peau ou des cheveux, on cherche toujours à améliorer l'aspect esthétique et/ou l'aspect cosmétique des 15 matières kératiniques telles que la peau et les cheveux. Ainsi, par exemple, il est classique de modifier la coloration des cheveux ou de la peau en appliquant des compositions, comprenant au moins un colorant ou précurseur de colorant solubilisé. On cherche aussi à améliorer les propriétés cosmétiques des matières 20 kératiniques, par exemple à apporter une bonne hydratation et une bonne nutrition à la peau, à la lisser et/ou en estomper les rides. Par ailleurs, dans le domaine capillaire, de nombreuses compositions ont pour objectif de réparer ou limiter les effets néfastes de l'action chimique des agents atmosphériques et/ou des traitements capillaires tels que permanentes, teintures ou 25 décolorations, mais aussi de faciliter le coiffage, le lissage des cheveux, à leur apporter brillance, douceur, souplesse, etc. Dans la majorité des cas, les compositions mises en oeuvre sont aqueuses. Mais si les composés cosmétiques employés ne sont pas suffisamment solubles dans le milieu aqueux, on peut constater une diminution de l'effet recherché par l'emploi de 30 telles compositions. En outre, ce critère de solubilité réduit le nombre de composés cosmétiques qui peuvent être utilisés. Par ailleurs, lorsque ces composés cosmétiques sont obtenus à partir d'extraits naturels comme par exemple les extraits végétaux, l'extraction de ces composés peut s'avérer difficile avec un rendement d'extraction faible. 35 Il est connu depuis peu un procédé permettant de surmonter les problèmes de solubilité exposés ci-dessus et consistant à faire passer un fluide, dont la température est de préférence supérieure ou égale à 30 C, sous pression, pendant un temps très court, inférieur à la minute, au travers d'au moins un composé cosmétique sous forme solide ou pâteuse. 40 Ce procédé permet aussi d'utiliser sous forme anhydre des composés cosmétiques instables en milieu aqueux soit parce qu'ils réagissent avec l'eau, soit parce qu'ils réagissent dans ces conditions avec d'autres ingrédients présents dans la composition et avec lesquels ils ne réagiraient pas si le milieu était anhydre. Ce type de procédé est de plus très avantageux car il permet de formuler certains composés cosmétiques qui le sont difficilement dans des supports cosmétiques conventionnels. De plus, il est possible d'obtenir des compositions plus ou moins concentrées en composé cosmétique selon le besoin, et avantageusement sans conservateur. Malheureusement, les rendements de percolation obtenus en mettant en oeuvre ce type de procédé peuvent encore être considérés trop faibles et l'efficacité des compositions ainsi obtenues jugée encore insuffisante. Il a été découvert de manière surprenante que l'association d'hydrotropes anioniques à un procédé de percolation permet d'une part d'augmenter les rendements de percolation et d'autre part d'améliorer l'efficacité des formulations ainsi obtenues, tout en conservant les avantages apportés par ces procédés. L'invention a donc pour objet un procédé de préparation d'une formulation de traitement cosmétique des matières kératiniques, comprenant une étape de percolation de fluide sous une pression d'au moins 3 bars au travers d'une composition comprenant au moins un composé cosmétique sous forme solide ou pâteuse, en présence d'au moins un hydrotrope anionique de formule (I) suivante : R3\/\ n R1 Dans laquelle : • X représente le groupement CH ou un atome d'azote, • n est un nombre entier variant de 0 à 12, • R, représente le groupement COOM ou SO3M, • R2 représente un radical hydroxyle, un radical alkyle en Cl-C4 linéaire ou ramifié, • R3 représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle en Cl-C4 linéaire ou ramifié, • R2 et R3 peuvent former ensemble un cycle insaturé à 5 ou 6 chaînons, de préférence à 6 chaînons, éventuellement substitué par un groupement COOM, • M représente un atome d'hydrogène ou un ou plusieurs cations minéraux assurant l'électroneutralité du composé de formule (I). Un autre objet de l'invention est constitué par un dispositif de conditionnement permettant de mettre en oeuvre le procédé de préparation de la présente invention. L'invention concerne de même un procédé de traitement de matières kératiniques mettant en oeuvre la formulation obtenue selon le procédé de préparation. D'autres objets, caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description et des exemples qui vont suivre. Au sens de l'invention, une composition de forme pâteuse signifie que la consistance de cette composition est intermédiaire entre une phase solide et une phase liquide. La viscosité de cette composition pâteuse est avantageusement supérieure à 0,1 Pa.s, et de préférence supérieure à 1 Pa.s, ceci à 25 C avec un taux de cisaillement de 10 s-'. Par "matières kératiniques", on entend plus particulièrement des matières kératiniques humaines, comme la peau, les lèvres, et/ou les phanères tels que les ongles ainsi que les fibres kératiniques humaines, par exemple les cils, les sourcils et les cheveux. De préférence, les matières kératiniques sont des cheveux. Au sens de la présente invention, les termes milieu "cosmétiquement acceptable", définissent un milieu compatible avec les matières kératiniques et qui en outre, présente un aspect, un toucher, une odeur et si nécessaire un goût agréable pour l'utilisateur. Le composé cosmétique utilisé dans le cadre de l'invention est choisi plus particulièrement parmi les agents de coloration, parmi les agents de conditionnement, parmi les agents protecteurs. Les agents de coloration sont choisis parmi les composés habituellement employés pour colorer les matières kératiniques. Ainsi, on peut utiliser à ce titre, des précurseurs de colorants d'oxydation, comme les bases d'oxydation et les coupleurs, des colorants directs, d'origine naturelle ou synthétique. En ce qui concerne les bases d'oxydation, celles-ci sont classiquement choisies parmi les paraphénylènediamines, les bis-phénylalkylènediamines, les para-aminophénols, les ortho-aminophénols, les bases hétérocycliques et leurs sels d'addition avec un acide. Le coupleur est de préférence choisi parmi les métaphénylènediamines, les méta-aminophénols, les métadiphénols, les coupleurs naphtaléniques, les coupleurs hétérocycliques et leurs sels d'addition avec un acide. Les sels d'addition avec un acide peuvent être, à titre d'exemples, des halogénures, comme les chlorures, les bromures ; des sulfates ; des alkylsulfates pour lesquels la partie alkyle, linéaire ou ramifiée, est en C1-C6, comme les ions méthosulfates, éthosulfates ; des hydrogénocarbonates ; des perchlorates ; des sels d'acides carboxyliques comme les acétates, les citrates, les tartrates, seuls ou combinés. Les colorants directs susceptibles d'être utilisés sont des espèces ioniques ou non ioniques, et de manière avantageuse, sont choisis parmi les espèces cationiques ou non ioniques. A titre d'exemples non limitatifs de colorants directs, on peut citer les colorants benzéniques nitrés, les colorants azoïques, azométhiniques, méthiniques, tétraazapenthaméthiniques, anthraquinoniques, naphtoquinoniques, benzoquinoniques, phénotiaziniques indigoïdes, xanthéniques, phénanthridiniques, phtalocyanines, ceux dérivés du triarylméthane et les colorants naturels, seuls ou en mélanges. Parmi les colorants directs azoïques utilisables selon l'invention on peut citer les colorants azoïques cationiques décrits dans les demandes de brevets WO 95/15144, WO 95/01772, EP 714954, FR 2 822 696, FR 2 825 702, FR 2 825 625, FR 2 822 698, FR 2 822 693, FR 2 822 694, FR 2 829 926, FR 2 807 650, WO 02/078660, WO 02/100834, WO 02/100369, FR 2 844 269. Parmi les colorants directs naturels utilisables selon l'invention, on peut citer la lawsone, la juglone, l'alizarine, la purpurine, l'acide carminique, l'acide kermésique, la purpurogalline, le protocatéchaldéhyde, l'indigo, l'isatine, la curcumine, la spinulosine, l'apigénidine. On peut également utiliser les extraits ou décoctions contenant ces colorants naturels et notamment le curcuma longa, le carmin de cochenille, les cataplasmes ou extraits à base de henné. On peut aussi citer les extraits végétaux comme les extraits de bois rouges insolubles du genre Pterocarpus et du genre Baphia, les extraits végétaux du genre Saxifraga, les extraits végétaux du genre Sorgho, les extraits de Monascus et les extraits de Plectanthus argentatus. Pour ce qui a trait aux colorants naturels, conviennent également les flavonoïdes et leurs esters, éthers, hétérosides et polymères, les polyphénols non flavonoïdes et leurs esters, éthers, hétérosides et polymères, les caroténoïdes et 13-laïnes, les chlorophylles et les mélanines. L'agent de coloration peut de même être choisi parmi les autobronzants, les composés indoliques (par exemple les mono- et di-hydroxyindoles), les extraits végétaux colorants, les précurseurs de colorant du type polyphénol (notamment les orthodiphénols), les fluoranes ou leurs sels de métal alcalin, et les activateurs de la mélanogénèse. Les autobronzants sont plus particulièrement des composés mono- ou polycarbonylés comme l'isatine, l'alloxane, la ninhydrine, le glycéraldéhyde, l'aldéhyde mésotartrique, la glutaraldéhyde, l'érythrulose, les dérivés de pyrazolin-4,5-diones, la dihydroxyacétone (DHA) et les dérivés de 4,4-dihydroxypyrazolin-5-ones. Pour ce qui a trait aux colorants naturels, conviennent les flavonoïdes et leurs esters, éthers, hétérosides et polymères, les polyphénols non flavonoïdes et leurs esters, éthers, hétérosides et polymères, les caroténoïdes et 13-laïnes, les chlorophylles ; les hydrates de carbone ; et les mélanines. Le composé cosmétique peut de même être un agent de conditionnement. Ce dernier peut être choisi parmi les alcools gras linéaires ou ramifiés ayant de 14 à 50 atomes de carbone, les hydrocarbures linéaires ou ramifiés, d'origine minérale ou synthétique, les cires, les composés de type céramide, et les gommes ou résines de silicone organomodifiées ou non. Plus particulièrement les cires sont choisies parmi la cire d'abeille, le spermaceti, les cires fluorées et perfluorées, les cires de lanoline, de lanoline hydrogénée et de lanoline acétylée ; les cires de Candellila, d'Ouricury, de Carnauba, du Japon, le beurre de cacao, les cires de fibres de lièges ou de canne à sucre, la cire de son de riz, la cire de sapin, la cire de coton ; les cires microcristallines, la cire de paraffine, le pétrolatum, la vaseline, l'ozokérite, la cire de montan ; les huiles hydrogénées ayant une température de fusion supérieure à 40 C ; les cires de polyéthylène et les cires obtenues par synthèse de Fischer-Tropsch. Les composés de type céramide sont choisis plus particulièrement parmi le 2- N-linoléoylamino-octadécane-1,3-diol, le 2-N-oléoylamino-octadécane-1,3-diol, le 2-N-palmitoylamino-octadécane-1,3-diol, le 2-N-stéaroylamino-octadécane-1,3-diol, le 2-N-béhénoylamino-octadécane-1,3-diol, le 2-N-[2-hydroxy-palmitoyl]-amino-octadécane-1,3-diol, le 2-N-stéaroyl amino-octadécane-1,3,4 triol, le 2-N-palmitoylaminohexadécane-1,3-diol et le N-docosanoyl N-méthyl-D-glucamine. Les résines et les gommes de silicone non organomodifiées sont choisies avantageusement parmi les polydialkylsiloxanes, les polydiarylsiloxanes et les polyalkylarylsiloxanes. En ce qui concerne les résines de silicone, elles peuvent être choisies parmi les composés siloxaniques réticulés renfermant les motifs : R2SiO212, R3SiO1i2, RSiO312 et SiO412 dans lesquels R représente un groupement hydrocarboné comportant de 1 à 16 atomes de carbone, ou un groupement phényle. De plus, les silicones organomodifiées sont de préférence des polyorganosiloxanes comportant des groupements polyéthylèneoxy et/ou polypropylèneoxy, des groupements thiols, des groupements hydroxylés, des groupements acyloxyalkyle, des groupements anioniques du type carboxylique, des groupements polyesters et/ou des groupements hydroxyacylamino. L'agent de conditionnement peut de même être choisi parmi les polymères cationiques, les tensioactifs cationiques, les silicones cationiques et les protéines cationiques. Les polymères cationiques peuvent être des homopolymères ou copolymères dérivés d'esters ou d'amides acryliques ou méthacryliques ; des polysaccharides cationiques ; des polymères constitués de motifs pipérazinyle et de radicaux divalents alkylène ou hydroxyalkylène à chaînes droites ou ramifiées, éventuellement interrompues par des atomes d'oxygène, de soufre, d'azote, ou par des cycles aromatiques, ou hétérocycliques, ainsi que les produits d'oxydation et/ou de quaternisation de ces polymères ; des polyaminoamides solubles dans l'eau préparés en particulier par polycondensation d'un composé acide avec une polyamine ; des dérivés de polyaminoamides résultant de la condensation de polyalcoylènes polyamines avec des acides polycarboxyliques suivie d'une alcoylation par des agents bifonctionnels ; des polymères obtenus par réaction d'une polyalkylène polyamine comportant deux groupements amine primaire et au moins un groupement amine secondaire avec un acide dicarboxylique choisi parmi l'acide diglycolique et les acides dicarboxyliques aliphatiques saturés ayant de 3 à 8 atomes de carbone ; des cyclopolymères d'alkyl diallyl amine ou de dialkyl diallyl ammonium, sous forme d'homo ou de copolymères ; des polymères de diammonium quaternaire ; des polymères de polyammonium quaternaire ; des polymères quaternaires de vinylpyrrolidone et de vinylimidazole ; des polyamines ; des polymères réticulés de sels de méthacryloyloxyalkyl(C,-C4) trialkyl(C,-C4)ammonium ; des polyalkylèneimines, des polymères contenant des motifs vinylpyridine ou vinylpyridinium, des condensats de polyamines et d'épichlorhydrine, des polyuréylènes quaternaires, des polyuréthanes cationiques et des dérivés de la chitine. Les polymères cationiques peuvent aussi être choisis parmi les dérivés d'éther de cellulose quaternaires, les cyclopolymères cationiques, les polymères quaternaires de vinylpyrrolidone et de vinylimidazole, les homoplymères ou copolymères réticulés de sels de méthacryloyloxyalkyl(C,-C4)trialkyl(C,-C4)ammonium et leurs mélanges. Lorsque l'agent de conditionnement est choisi parmi les tensioactifs cationiques, on peut utiliser les sels d'ammonium quaternaire, les sels d'ammonium quaternaire de l'imidazoline, les sels de diammonium quaternaire, les sels d'ammonium quaternaire contenant au moins une fonction ester. Par exemple, on peut citer le chlorure de béhényltriméthylammonium, le chlorure de cétyltriméthylammonium, le quaternium-82, le chlorure de béhénylamidopropyl 2,3-dihydroxypropyl diméthyl ammonium et le chlorure de palmitylamidopropyltriméthyl ammonium. L'agent de conditionnement peut de même être choisi parmi les silicones cationiques comme les polysiloxanes du type "amodiméthicone" (dénomination CTFA) ; les silicones aminées répondant à la formule R'aG3_â Si(OSiG2)n-(OSiGbR'2_b),m-O-SiG3_a-R'a ; dans laquelle G est un atome d'hydrogène, ou un groupement phényle, OH, ou alkyle en C1-C8i a désigne le nombre 0 ou un nombre entier de 1 à 3, b désigne 0 ou 1, m et n sont des nombres tels que la somme (n + m) peut varier notamment de 1 à 2000 et en particulier de 50 à 150, n pouvant désigner un nombre de 0 à 1999 et notamment de 49 à 149 et m pouvant désigner un nombre de 1 à 2000, et notamment de 1 à 10 ; R' est un radical monovalent de formule -CgH2gL dans laquelle q est un nombre de 2 à 8 et L est un groupement aminé éventuellement quaternisé choisi parmi les groupements -NR"-CH2-CH2-N'(R")2 ; -N(R")2 ; -N (R")3 A- ; -NH (R")2 A- ; -NH2 (R") A-; -N(R")-CH2-CH2-N R" H2 A-,dans lesquels R" peut désigner hydrogène, phényle, benzyle, ou un radical hydrocarboné saturé monovalent, et A-représente un ion halogénure. Conviennent aussi les silicones aminées de formule : O R6ùC CHOH-CùN(R5)3Q0 H2 û R H2 û I5 (R5)3,,s-SiùOùSI O Si -0 Si (R5)3 R5 R5 r dans laquelle R5 représente un radical hydrocarboné monovalent ayant de 1 à 18 atomes de carbone, R6 représente un radical hydrocarboné divalent, Q-est un anion ; r représente une valeur statistique moyenne de 2 à 20 ; s représente une valeur statistique moyenne de 20 à 200 ; ainsi que les silicones ammonium quaternaire de formule : R7 OH û R R 2X-R I+ I7 l' I+ R8ùNùCH2-CH-CH2 R6 SiùO SiùR6ùCH2ùCHOH-CH2-NùR8 I I I I R7 R7 R7 R7 r dans laquelle R7, identiques ou différents, représentent un radical hydrocarboné monovalent ayant de 1 à 18 atomes de carbone ; R6 représente un radical hydrocarboné divalent ; R8, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un radical hydrocarboné monovalent ayant de 1 à 18 atomes de carbone ; X- est un anion ; r représente une valeur statistique moyenne de 2 à 200 ; et les silicones aminées de formule : 11 13 H2Nù(CmH2m)-Hù(CnH2n)-Si O SiùO Si ùR R2 x R4 dans laquelle R1, R2, R3 et R4, identiques ou différents, désignent un radical alkyle en C1-C4 ou un groupement phényle, R5 désigne un radical alkyle en C1-C4 ou un groupement hydroxyle, n est un entier variant de 1 à 5, m est un entier variant de 1 à 5 et dans laquelle x est choisi de manière telle que l'indice d'amine soit compris entre 0,01 et 1 meq/g. L'agent de conditionnement peut de même être choisi parmi les esters de monoacides carboxyliques en C7-C30, linéaires ou ramifiés, et de monoalcools en C8- C30, linéaires ou ramifiés ; les esters de monoacides carboxyliques insaturés linéaires ou ramifiés en C7-C30i ou aromatiques en C6-C30i et de monoalcools en C8-C30, linéaires ou ramifiés ; les mono- et diesters de monoacides carboxyliques linéaires ou ramifiés en C10-C30 et d'éthylèneglycol ; les mono-, di- ou triesters de monoacides carboxyliques linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés, en C10-C30 et de polyol en C3 ; les mono- ou polyesters de monoacides carboxyliques linéaires ou ramifiés, s (XI) 5 -3 saturés ou insaturés, ou aromatiques en C7-C30 et de polyols non polyoxyalkylénés en C4-050 ; les mono-, di- ou triesters de di- ou triacides carboxyliques linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés, aromatiques ou non, en C4-C30i hydroxylés ou non, et de monoou polyols linéaires ou ramifiés en C7-050 ; les mono- ou polyesters d'acides et/ou d'alcools polyoxyalkylénés ou polycérolés, la portion non-oxyalkylénée ou nonglycérolée des acides étant en C10-C30 ; les huiles hydrogénées ou cires hydrogénées ; les sels des acides résultant de l'estérification de monoacides carboxyliques linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés, en C7-C30 et d'hydroyacides ; les polymères dont au moins l'un des monomères est un ester ; et les polymères résultant de la polycondensation d'au moins un polyacide et d'au moins un polyol. L'agent de conditionnement peut aussi être une vitamine comme la vitamine A, la vitamine B3, la vitamine B5, la vitamine B9, la vitamine C, la vitamine E, la vitamine F, la vitamine H, leurs dérivés, leurs précurseurs et leurs mélanges. Conviennent aussi les protéines cationiques, et plus spécialement les polypeptides modifiés chimiquement portant en bout de chaîne, ou greffés sur celle-ci, des groupements ammonium quaternaire choisis parmi les groupements trialkylammonium, le groupement alkyle étant en C1-C30, et les groupements dialkylarylammonium, le groupement alkyle étant en C1-C30 et le groupement phényle étant le groupement phényle ou benzyle. Les protéines cationiques peuvent aussi être des hydrolysats de collagène portant des groupements triéthylammonium, des hydrolysats de collagène portant des groupements chlorure de triméthylammonium et de triméthylstéarylammonium, des hydrolysats de protéines animales portant des groupements triméthylbenzylammonium, des hydrolysats de protéines portant sur la chaîne polypeptidique des groupements ammonium quaternaire comportant au moins un radical alkyle ayant de 1 à 18 atomes de carbone. L'agent de conditionnement peut aussi être un acide aminé naturel ou synthétique, pour lequel la ou les fonctions acides sont carboxyliques, sulfoniques, phosphoniques ou phosphoriques. Par exemple, l'acide aminé est choisi parmi l'acide aspartique, l'acide glutamique, l'alanine, l'arginine, l'asparagine, la carnitine, la cystéine, la glutamine, la glycine, l'histidine, l'isoleucine, la leucine, la méthionine, la N-phénylalanine, la proline, la serine, la taurine la thréonine, le tryptophane, la tyrosine, la valine, la polylysine, la polyarginine et l'acide polyaspartique. L'agent de conditionnement peut aussi être un oligopeptide, un peptide ou une protéine hydrolysée ou non, modifiée ou non, comme notamment les composés suivants : TYR-GLY-GLY-PHE-LEU , triacétate de H-LYS-TH R-THR-DAP-SER-OH, HIS-SER-GLN-GLY-THR-PHE, le palmitoyl-TYR-GLY-GLY-PHE-LEU et le palmitoyl-GLY-GLN-PRO-ARG ; les protéines végétales issues de végétaux à l'état natif ou présentes dans des farines ; les protéines animales produites par les espèces du règne animal ; les hydrolysats de protéines obtenus par hydrolyse chimique ou enzymatique ; et les protéines ou hydrolysats de protéines chimiquement modifiés. Conviennent de plus les protéines de fèves de soja, d'avoine, de pois, d'amande, d'abricot ; la gliadine de blé, de froment ; l'extensine ; la thaumatine ; la farine de grain de germe de blé, d'avoine, de soja, de lupin blanc, de soja, de blé complet, de riz, de camélia, d'orge, de seigle, de châtaigne, de kinoa, de maïs ; les protéines de lactosérum, la caséine, les protéines de soie, la transglutine, les lactalbumines, les lactoglobulines, les lactoferrines, les protéines de blanc d'ceuf dont l'albumine, les kératines dont celles issues de plumes, le collagène et la gélatine ; les peptides ou hydrolysats de protéines de soja, de blé, de maïs, de pommes de terre, de pois ; les esters éthyliques ou propyliques de peptides de blé, le palmitoyl stéaroyl d'alpha lactalbumine, et les hydrolysats de protéines quaternisées. Le composé cosmétique peut aussi être un agent protecteur, avantageusement choisi parmi les filtres solaires, les antioxydants, les agents antipollution et les agents anti-radicalaires. Les filtres solaires sont plus particulièrement choisis parmi les anthranilates, les dérivés cinnamiques, les dérivés de dibenzoylméthane, les dérivés salicyliques, les dérivés du camphre, les dérivés de triazine, les dérivés de la benzophénone, les dérivés de 13,13-diphénylacrylate, les dérivés de benzotriazole, les dérivés de benzalmalonate, les dérivés de benzimidazole, les imidazolines, les dérivés de bisbenzoazolyle, les dérivés de l'acide p-aminobenzoïque, les dérivés de méthylène bis-(hydroxyphényl benzotriazole), les dérivés de benzoxazole, les polymères filtres et silicones filtre, les dimères dérivés d'a-alkylstyrène, les 4,4-diarylbutadiènes, et leurs mélanges. Les agents anti-pollution correspondent notamment à la vitamine C et ses dérivés, aux et polyphénols non colorants, à l'épigallocatéchine et aux extraits naturels en contenant, aux extraits de feuille d'olivier, de thé, aux anthocyanes, aux extraits de romarin, aux acides phénols, aux stilbènes, aux dérivés d'acides aminés soufrés, à la N-acétylcystéine, aux chélatants, aux caroténoïdes et aux dérivés indoles non colorants. Les agents anti-radicalaires ou antioxydants sont choisis notamment parmi la vitamine E et ses dérivés, les flavonoïdes, les bioflavonoïdes, le coenzyme Q10 ou ubiquinone, la catalase, la superoxyde dismutase, la lactoperoxydase, le glutathion peroxydase et les quinones réductases, le glutathion, le benzylidène camphre, les benzylcyclanones, les naphtalénones substituées, les pidolates ; le phytantriol, le gamma-oryzanol, la guanosine, les lignanes, la mélatonine, les réductones et leurs dérivés dont l'acide érythorbique, l'acide ascorbique et le palmitate d'ascorbyle, le sulfite de sodium.40 Le composé cosmétique est par ailleurs sous forme de solide ou de pâte. Avantageusement, il se trouve sous la forme d'un solide divisé, plus particulièrement d'une poudre. Le composé cosmétique peut éventuellement être mis en oeuvre avec au moins un adjuvant. Le ou les adjuvants peuvent être sous forme solide ou pâteuse, et de préférence pulvérulente. Les adjuvants peuvent être choisis parmi les argiles, les sels, les tensioactifs anioniques, non ioniques, cationiques ou zwittérioniques, les épaississants naturels ou de synthèse, l'amidon éventuellement modifié, les billes de verre, la silice, le nylon, l'alumine, le dioxyde de titane, les zéolithes, le poly(méthacrylate de méthyle) (PMMA), le chitosane, la maltodextrine, la cyclodextrine, les mono- ou disaccharides comme le glucose, le saccharose, le sorbitol ou le fructose, l'oxyde de zinc, de zirconium, les silicabades, le talc, les borosilicates notamment de calcium, le polyéthylène, le polytétrafluoroéthylène (PTFE), la cellulose et ses dérivés, les composés superabsorbants, les carbonates de magnésium ou de calcium, le polyacrylamide, l'hydroxyapatite poreux, la sciure de bois, la poudre de fucus, la polyvinylpyrrolidone réticulée, l'alginate de calcium, le charbon actif, les particules de poly(chlorure de vinylidène/acrylonitrile), notamment celles commercialisées sous la dénomination générale d' Expancel par la société AKZO NOBEL sous les références particulières Expancel WE ou DE Expancels, et leurs mélanges. Lorsqu'un ou plusieurs adjuvants sont présents, leur teneur représente 1 à 99,5 % en poids, de préférence de 20 à 99 % en poids, par rapport au poids total de composé cosmétique et d'adjuvant(s). Conformément à une autre caractéristique de l'invention, lors du procédé de percolation, le composé cosmétique est mis en présence d'au moins un hydrotrope anionique de formule (I) suivante R3~ - n R1 R e Dans laquelle : • X représente le groupement CH ou un atome d'azote, • n est un nombre entier variant de 0 à 12, • R, représente le groupement COOM ou SO3M, • R2 représente un radical hydroxyle, un radical alkyle en C1-C4 linéaire ou ramifié, • R3 représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4 linéaire ou ramifié, • R2 et R3 peuvent former ensemble un cycle insaturé à 5 ou 6 chaînons éventuellement substitué par un groupement COOM, • M représente un atome d'hydrogène ou un ou plusieurs cations minéraux assurant l'électroneutralité du composé de formule (I). Plus particulièrement, le cation minéral ou mélange de cations minéraux est choisi parmi les métaux alcalins et alcalino-terreux, seuls ou combinés. Par exemple, on peut citer le sodium, le magnésium, le calcium, seuls ou en mélange. 10 A titre d'exemples d'hydrotropes anioniques préférés, on peut citer sans intention de s'y limiter, les composés suivants : Acide phénylacétique 000H S03H Acide éthyl-4 benzènesulfonique S 3H Acide hydroxy-4 benzènesulfonique oH Acide phényl-4 butyrique aooH Acide picolinique N . -îOOH Xylène sulfonate de sodium SO3Na Acide naphthalène-1 sulfonique SO3H Sel Acide naphthalène-2,6 dicarboxylique COOH CCCH5 Dans les formules ci-dessus, les composés sont indiqués sous forme acide ou de sels de sodium à titre seulement indicatif. Habituellement, la teneur en hydrotrope anionique représente entre 5 à 500 0/0 en poids par rapport au poids de composé cosmétique (?). Selon une première variante de l'invention, l'hydrotrope anionique est présent au moins en partie dans la composition comprenant le composé cosmétique. Selon une deuxième variante de l'invention, l'hydrotrope anionique est présent au moins en partie dans le fluide sous pression. De préférence, l'hydrotrope anionique est présent dans la composition comprenant le composé cosmétique. Comme indiqué précédemment, le procédé de préparation d'une formulation de traitement cosmétique des matières kératiniques comprend une étape de percolation de fluide, à une température de préférence supérieure ou égale à 30 C, mieux encore allant de 30 à 150 C, et encore plus préférentiellement de 40 à 120 C, sous une pression d'au moins 3 bars (3.105 Pa) au travers d'au moins une composition comprenant au moins un composé cosmétique, sous forme solide ou pâteuse, en présence d'au moins un hydrotrope anionique. La percolation est un mouvement de fluide à travers un milieu poreux permettant le passage du fluide, sous l'action ou l'effet de la pression. Le fluide peut être constitué par de la vapeur d'eau éventuellement accompagnée d'eau liquide, ou par un ou plusieurs solvants liquides et/ou gazeux cosmétiquement acceptables, ou encore par un mélange de vapeur d'eau éventuellement accompagnée d'eau liquide, et d'un ou plusieurs solvants liquides et/ou gazeux cosmétiquement acceptables. De préférence, le fluide comprend au moins de la vapeur d'eau pouvant être accompagnée d'eau liquide, et encore plus préférentiellement il est de la vapeur d'eau pouvant être accompagnée d'eau liquide. A titre de solvant organique, on peut citer, par exemple, les alcools inférieurs en C1-C4 tels que l'éthanol et l'isopropanol ; les polyols et éthers de polyols comme le 2-butoxyéthanol, le propylèneglycol, le monométhyléther de propylèneglycol, le monoéthyléther et le monométhyléther du diéthylèneglycol, ainsi que les alcools aromatiques comme l'alcool benzylique ou le phénoxyéthanol, et leurs mélanges. Le procédé de la présente invention peut être mis en oeuvre à partir d'un dispositif classique permettant de générer un fluide sous pression, à une température de préférence supérieure ou égale à 30 C, mieux encore allant de 30 à 150 C, et encore plus préférentiellement de 40 à 120 C. Un tel dispositif comprend une chambre résistant à la pression, équipée d'un bloc thermique, ainsi qu'un circuit d'acheminement du fluide vers la composition comprenant le ou les composés cosmétiques. Selon un autre mode de réalisation, le dispositif comprend de plus un réservoir de liquide(s) ainsi qu'une pompe permettant l'acheminement du ou des liquides vers la chambre. Le liquide contenu dans le réservoir est soit de l'eau, soit au moins un hydrotrope anionique, soit un solvant cosmétiquement acceptable ou un mélange de plusieurs solvants cosmétiquement acceptables, ou encore un mélange d'eau et/ou d'un ou plusieurs hydrotropes anionique et/ou d'un ou plusieurs solvants cosmétiquement acceptables. De préférence, le liquide comprend au moins de l'eau, et encore plus préférentiellement il est de l'eau. Un dispositif particulièrement utile pour la mise en oeuvre du procédé de la présente invention est une machine à café du type "expresso". De telles machines sont bien connues de la technique. Par exemple, ces machines sont décrites dans les brevets AT 168405, US 2688911, DE 32433870 et IT 1265636. Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, l'étape de percolation est mise en oeuvre avec un fluide à une température supérieure ou égale à 30 C, mieux encore allant de 30 à 150 C, et encore plus préférentiellement de 40 à 120 C, sous une pression d'au moins 4 bars (4.105 Pa), de préférence supérieure ou égale à 10 bars (106 Pa), et tout particulièrement allant de 10 à 30 bars (106 à 3.106 Pa). La composition comprenant le composé cosmétique peut être utilisée directement dans le dispositif générant le fluide sous pression dans un récipient destiné à cet usage. Elle peut aussi être conditionnée dans un dispositif de conditionnement particulier comprenant un logement fermé délimité par au moins une paroi au moins en partie perméable au fluide sous une pression d'au moins 3 bars. De tels dispositifs sont, par exemple, décrits dans les demandes de brevets WO 00/56629, EP 512470, US 5897899 ou WO 99/03573. Ces dispositifs de conditionnement sont en général étanches à l'air, l'humidité et/ou la lumière. Selon un mode de réalisation particulier, le logement est délimité par deux feuilles scellées. Selon un autre mode de réalisation, le logement est délimité par une barquette fermée par un couvercle. Ces dispositifs peuvent être fabriqués à partir de matériaux tissés ou non tissés, en matière plastique ou végétale, par exemple en cellulose, en métal tel que l'aluminium ou en composite. De tels dispositifs sont par exemple décrits dans les demandes de brevets WO 00/56629, EP 512470 ou WO 99/03573. La formulation de traitement cosmétique des matières kératiniques obtenue selon le procédé de l'invention contient outre le(s) composé(s) cosmétique(s), le ou les hydrotrope(s) anionique(s), le(s) composant(s) du fluide (eau et/ou solvant(s) cosmétiquement acceptable(s) et/ou hydrotrope(s) anionique(s)), tout ou partie du ou des adjuvants présents dans la composition sous forme solide ou pâteuse. L'invention concerne également la formulation de traitement cosmétique des matières kératiniques, susceptible d'être obtenue par le procédé selon l'invention, la formulation particulièrement préférée ne comprenant aucun agent conservateur. A partir du procédé de préparation de l'invention, on obtient une formulation de traitement cosmétique des matières kératiniques qui peut être appliquée directement sur les matières kératiniques, ou qui peut être mélangée à un milieu cosmétiquement acceptable, ou encore au moins un additif classiquement utilisé en cosmétique pourra y être ajouté par un opérateur. On peut également mélanger au moins deux formulations obtenues par le procédé de l'invention. La formulation de traitement cosmétique des matières kératiniques résultant éventuellement de mélange(s) et/ou addition(s) indiqués ci-dessus, sera dénommée ci-après formulation finale de traitement cosmétique ou formulation finale. Un mode de réalisation particulier de l'invention consiste à appliquer la formulation obtenue par l'intermédiaire d'un dispositif ne nécessitant pas d'intervention humaine et équipé éventuellement d'un moyen de refroidissement. La quantité de composé(s) cosmétique(s) présents dans la formulation finale de traitement cosmétique est en général comprise entre 0,001 à 50% en poids, de préférence entre 0,005 et 30% en poids, et encore plus préférentiellement entre 0,01 et 20% en poids par rapport au poids total de la formulation finale de traitement cosmétique. Lorsque la formulation de traitement cosmétique obtenue par le procédé de la présente invention est mélangée à un milieu cosmétiquement acceptable, un tel milieu est généralement constitué par de l'eau ou par un mélange d'eau et d'au moins un solvant organique pour solubiliser les composés qui ne seraient pas suffisamment solubles dans l'eau. A titre de solvant organique, on peut citer, par exemple, les alcools inférieurs en C1-C4i tels que l'éthanol et l'isopropanol ; les polyols et éthers de polyols comme le 2-butoxyéthanol, le propylèneglycol, le monométhyléther de propylèneglycol, le monoéthyléther et le monométhyléther du diéthylèneglycol, ainsi que les alcools aromatiques comme l'alcool benzylique ou le phénoxyéthanol, et leurs mélanges. Les solvants sont, de préférence, présents dans des proportions de préférence comprises entre 1 et 40 % en poids, et encore plus préférentiellement entre 5 et 30 % en poids par rapport au poids total de la formulation finale de traitement cosmétique. Au moins un additif classiquement utilisé en cosmétique peut être également ajouté dans les formulations de traitement cosmétique obtenues selon le procédé de la présente invention. A titre d'exemples de tels additifs, on peut citer des agents tensioactifs anioniques, cationiques, non ioniques, amphotères, zwittérioniques ou leurs mélanges ; des polymères anioniques, cationiques, non ioniques, amphotères, zwittérioniques ou leurs mélanges ; des agents épaississants minéraux ou organiques, et en particulier les épaississants associatifs polymères anioniques, cationiques, non ioniques et amphotères ; des agents antioxydants ; des agents de pénétration ; des agents séquestrants ; des parfums ; des tampons ; des agents dispersants ; des agents filmogènes ; des agents conservateurs ; des agents opacifiants. Les additifs ci-dessus sont en général présents en une quantité comprise pour chacun d'eux entre 0,01 et 20 % en poids par rapport au poids de la formulation finale. Bien entendu, l'homme de l'art veillera à choisir ce ou ces éventuels composés complémentaires de manière telle que les propriétés avantageuses attachées intrinsèquement à la formulation de traitement cosmétique conforme à l'invention ne soient pas, ou substantiellement pas, altérées par la ou les adjonctions envisagées. Le pH de la formulation finale de traitement cosmétique est généralement compris entre 2 et 12, et de préférence entre 5 et 11. Il peut être ajusté à la valeur désirée au moyen d'agents acidifiants ou alcalinisants habituellement utilisés en cosmétique ou bien encore à l'aide de systèmes tampons classiques. Parmi les agents acidifiants, on peut citer, à titre d'exemple, les acides minéraux ou organiques comme l'acide chlorhydrique, l'acide orthophosphorique, l'acide sulfurique, les acides carboxyliques comme l'acide acétique, l'acide tartrique, l'acide citrique, l'acide lactique, les acides sulfoniques. Parmi les agents alcalinisants, on peut citer, à titre d'exemple, l'ammoniaque, les carbonates alcalins, les alcanolamines telles que les mono-, di- et triéthanolamines ainsi que leurs dérivés, les hydroxydes de sodium ou de potassium et les composés de formule suivante : Ra \ R b i N.W-N R~ Rd dans laquelle W est un reste propylène éventuellement substitué par un groupement hydroxyle ou un radical alkyle en C1-C4 ; Ra, Rb, R, et Rd, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4 ou hydroxyalkyle en C1-C4. Lorsque la composition comprend à titre de composé cosmétique, au moins un agent de coloration, et plus particulièrement un précurseur de colorant d'oxydation, la couleur peut être révélée à l'aide d'un agent oxydant. Il peut de même être avantageux de mettre en oeuvre une formulation de traitement obtenue à partir d'une composition comprenant, à titre de composé cosmétique, au moins un colorant direct, en présence d'un agent oxydant. Dans ce cas, on parle de colorant directe avec effet éclaircissant. Dans le cas où un agent oxydant est souhaité, la formulation de traitement cosmétique obtenue selon le procédé de l'invention, est mélangée, de préférence au moment de l'emploi, à une composition oxydante comprenant, dans un milieu approprié pour la teinture, au moins un agent oxydant ; cet agent oxydant étant présent en une quantité suffisante pour développer une coloration. La formulation finale ainsi obtenue est ensuite appliquée sur les matières kératiniques, plus particulièrement les fibres kératiniques. Après un temps de pose de 3 à 50 minutes environ, de préférence 5 à 30 minutes environ, les fibres kératiniques sont rincées, lavées au shampooing, rincées à nouveau puis séchées ou laissées sécher. Les agents oxydants classiquement utilisés pour la teinture d'oxydation des fibres kératiniques sont par exemple le peroxyde d'hydrogène, le peroxyde d'urée, les bromates de métaux alcalins, les persels tels que les perborates et persulfates, les peracides et les enzymes oxydases parmi lesquelles on peut citer les peroxydases, les oxydo-réductases à 2 électrons telles que les uricases et les oxygénases à 4 électrons comme les laccases. Le peroxyde d'hydrogène est particulièrement préféré. La composition oxydante peut également renfermer divers adjuvants utilisés classiquement dans les compositions pour la teinture des cheveux et tels que définis précédemment. La couleur peut être révélée à pH acide, neutre ou alcalin. La formulation finale de traitement cosmétique peut se présenter sous des formes diverses, telles que sous forme de liquides, de crèmes, de gels ou sous toute autre forme appropriée pour réaliser un traitement des matières kératiniques, et notamment de la peau ou des cheveux, et plus particulièrement des cheveux. La présente invention concerne aussi un procédé de traitement cosmétique des matières kératiniques, comprenant la préparation d'une formulation de traitement cosmétique selon le procédé tel que défini ci-dessus, et son application sur les matières kératiniques, par exemple par l'intermédiaire d'un opérateur ou par l'intermédiaire d'un dispositif ne nécessitant pas d'intervention humaine. La durée d'application peut varier entre 15 secondes et 1 heure. Avant application, la formulation de traitement cosmétique obtenue selon le procédé de l'invention, peut être mélangée à un milieu cosmétiquement acceptable et/ou à un ou plusieurs additifs classiquement utilisés en cosmétique tels que décrits ci-dessus. Un autre mode de réalisation consiste à préparer au moins deux formulation de traitement cosmétique selon le procédé de l'invention, à les mélanger, et à ajouter éventuellement un milieu cosmétiquement acceptable et/ou un ou plusieurs additifs classiquement utilisés en cosmétique tels que décrits ci-dessus, puis à appliquer la formulation finale obtenue sur les matières kératiniques. Les exemples ci-après illustrent la présente invention. Exemple 1 Un mélange de Curcuma Longa (5g) et de xylène sulfonate de sodium (5g), introduit dans une capsule, est entraîné par de la vapeur d'eau sous pression. L'extrait obtenu est coloré en jaune doré. Une application de cet extrait sur des mèches de cheveux 90% blancs naturels et 90% blancs permanentés pendant 30 minutes à 27 C permet de colorer les cheveux en un jaune très esthétique et peu sélectif. Exemple 2 Un mélange de Curcuma Longa (4g) et d'acide picolinique (4g), introduit dans une capsule, est entraîné par de la vapeur d'eau sous pression. L'extrait obtenu est coloré en jaune doré. Une application de cet extrait sur une mèche de cheveux décolorés pendant 30 minutes à 27 C permet de colorer les cheveux en un jaune très puissant. Exemple 3 Un mélange de gaine Sorgho broyée (2g) et de xylène sulfonate de sodium (2g), introduit dans une capsule, est entraîné par de la vapeur d'eau sous pression. L'extrait obtenu est coloré en rouge acajou. Une application de cet extrait sur une mèche de cheveux décolorés pendant 30 minutes à 27 C permet de colorer les cheveux en un rouge très esthétique.30
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La présente invention concerne un procédé de préparation d'une formulation de traitement cosmétique des matières kératiniques, comprenant une étape de percolation de fluide sous une pression d'au moins 3 bars au travers d'une composition comprenant au moins un composé cosmétique sous forme solide ou pâteuse, en présence d'au moins un hydrotrope anionique de formule suivante : Dans laquelle X représente CH ou N, n est un entier variant de 0 à 12, R1 représente COOM ou S03M, R2 représente un hydroxyle, un alkyle en C1-C4, R3 représente un hydrogène, un alkyle en C1-C4, R2 et R3 peuvent former ensemble un cycle, M représente un hydrogène ou un ou plusieurs cations minéraux assurant l'électroneutralité du composé de formule (I).L'invention concerne aussi un dispositif de conditionnement d'une telle composition ainsi que le procédé de traitement cosmétique mettant en oeuvre la formulation issue du procédé.
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1. Procédé de préparation d'une formulation de traitement cosmétique des matières kératiniques, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de percolation de fluide sous une pression d'au moins 3 bars au travers d'une composition comprenant au moins un composé cosmétique sous forme solide ou pâteuse, en présence d'au moins un hydrotrope anionique de formule (I) suivante : R3 R, RZ e Dans laquelle : X représente le groupement CH ou un atome d'azote, n est un nombre entier variant de 0 à 12, R, représente le groupement COOM ou SO3M, R2 représente un radical hydroxyle, un radical alkyle en C1-C4 linéaire ou ramifié, R3 représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4 linéaire ou ramifié, R2 et R3 peuvent former ensemble un cycle insaturé à 5 ou 6 chaînons éventuellement substitué par un groupement COOM • M représente un atome d'hydrogène ou un ou plusieurs cations minéraux assurant l'électroneutralité du composé de formule (I). 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le cation minéral ou mélange de cations minéraux est choisi parmi les métaux alcalins et alcalino- terreux, seuls ou combinés. 3. Procédé selon l'une quelconques des 1 et 2, caractérisé en ce que l'hydrotrope anionique est choisi parmi les acides phénylacétique, éthyl-4 benzènesulfonique, hydroxy-4 benzènesulfonique, phényl-4 butyrique, picolinique, naphthalène-1 sulfonique, 2,6-naphthalènedicarboxylique, ou leurs sels, le xylènesulfonate de sodium. 4. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la teneur en hydrotrope anionique représente de 5 à 500 % en poids par rapport au poids de composé cosmétique. 5. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que l'hydrotrope anionique est présent au moins en partie, dans la composition. 6. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que l'hydrotrope anionique est présent au moins en partie, dans le fluide sous pression. 7. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le fluide sous pression est constitué par de la vapeur d'eau éventuellement accompagnée d'eau liquide, ou par un ou plusieurs solvants liquides et/ou gazeux cosmétiquement acceptables, ou encore par un mélange de vapeur d'eau éventuellement accompagnée d'eau liquide, et d'un ou plusieurs solvants liquides et/ou gazeux cosmétiquement acceptables. 8. Procédé selon la précédente, caractérisé en ce que le fluide comprend au moins de la vapeur d'eau. 9. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le composé cosmétique est choisi parmi les agents de coloration. 20 10. Procédé selon la précédente, caractérisé en ce que l'agent de coloration est choisi parmi les bases d'oxydation, les coupleurs ou les colorants directs. 11. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, 25 caractérisé en ce que le composé cosmétique est choisi parmi les agents de conditionnement. 12. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le composé cosmétique est choisi parmi les agents protecteurs. 13. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la composition est sous forme de solide divisé. 14. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, 35 caractérisé en ce que la composition comprend au moins un adjuvant. 15. Procédé selon la précédente, caractérisé en ce que l'adjuvant est choisi parmi les argiles, les sels, les tensioactifs anioniques, non ioniques, cationiques ou zwittérioniques, les épaississants naturels ou de synthèse, 40 l'amidon éventuellement modifié, les billes de verre, la silice, le nylon, l'alumine, le dioxyde de titane, les zéolithes, le poly(méthacrylate de méthyle) (PMMA), le 30chitosane, la maltodextrine, la cyclodextrine, les mono- ou disaccharides, l'oxyde de zinc, de zirconium, les silicabades, le talc, les borosilicates notamment de calcium, le polyéthylène, le polytétrafluoroéthylène (PTFE), la cellulose et ses dérivés, les composés superabsorbants, les carbonates de magnésium ou de calcium, le polyacrylamide, l'hydroxyapatite poreux, la sciure de bois, la poudre de fucus, la polyvinylpyrrolidone réticulée, l'alginate de calcium, le charbon actif, et les particules de poly(chlorure de vinylidène/acrylonitrile). 16. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la teneur en adjuvant représente 1 à 99,5 % en poids, de préférence de 20 à 99 % en poids, par rapport au poids total de composé cosmétique et d'adjuvant. 17. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'étape de percolation est mise en oeuvre avec un fluide sous pression d'au moins 10 bars. 18. Procédé de traitement cosmétique des matières kératiniques, caractérisé en ce que l'on prépare une formulation de traitement cosmétique selon le procédé défini selon l'une quelconque des 1 à 17, et que l'on applique cette formulation sur les matières kératiniques. 19. Procédé de traitement cosmétique des matières kératiniques selon la précédente, caractérisé en ce que l'on applique la formulation de traitement sur les matières kératiniques par l'intermédiaire d'un dispositif ne nécessitant pas d'intervention humaine. 20. Procédé de traitement cosmétique des matières kératiniques selon la 19, caractérisé en ce qu'avant l'application, la formulation de traitement cosmétique préparée selon le procédé selon l'une quelconque des 1 à 16, est mélangée à un milieu cosmétiquement acceptable et/ou à un ou plusieurs additifs utilisés en cosmétique. 21. Procédé de traitement cosmétique des matières kératiniques, caractérisé en ce que l'on prépare au moins deux formulations de traitement cosmétique selon le procédé défini selon l'une quelconque des 1 à 17, on les mélange et on applique le mélange sur les matières kératiniques. 22. Dispositif de conditionnement d'une composition, comprenant un logement fermé délimité par au moins une paroi au moins en partie perméable à de la vapeur d'eau sous pression d'au moins 3 bars, ladite composition contenant au moinsun composé cosmétique sous forme solide ou pâteuse, et au moins un hydrotrope anionique de formule (I) suivante R3 n Re Dans laquelle : . X représente le groupement CH ou un atome d'azote, • n est un nombre entier variant de 0 à 12, • RI représente le groupement COOM ou SO3M, • R2 représente un radical hydroxyle, un radical alkyle en C1-C4 linéaire ou ramifié, . R3 représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4 linéaire ou ramifié, • R2 et R3 peuvent former ensemble un cycle insaturé à 5 ou 6 chaînons éventuellement substitué par un groupement COOM • M représente un atome d'hydrogène ou un ou plusieurs cations minéraux assurant l'électroneutralité du composé de formule (I). 23. Dispositif selon la 22, caractérisé en ce que le logement est délimité par deux feuilles scellées. 24. Dispositif selon l'une des 22, caractérisé en ce que le logement est délimité par une barquette fermée par un couvercle.
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A
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A61
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A61K,A61Q
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A61K 8,A61Q 5
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A61K 8/97,A61K 8/36,A61K 8/49,A61Q 5/10
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FR2901577
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A3
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PISTON DE MOTEUR A COMBUSTION INTERNE POURVU DE MOYENS SPECIFIQUES DE REFROIDISSEMENT ET MOTEUR A COMBUSTION INTERNE COMPRENANT UN TEL PISTON
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fait du mouvement alternatif rapide du piston dans son cylindre, les segments annulaires du piston sont également soumis à de fortes contraintes thermiques qui proviennent du frottement des segments annulaires sur la paroi latérale du cylindre et qui se transmettent à la jupe périphérique du piston. En raison de ces sollicitations thermiques importantes, le piston à tendance à se gripper dans le cylindre dans lequel il coulisse. Il est alors souhaitable de diminuer le plus possible les contraintes thermiques auxquelles est soumis le piston. Pour cela, plusieurs techniques sont actuellement utilisées. Il est par exemple connu d'utiliser un gicleur d'huile de refroidissement destiné à projeter un jet d'huile de refroidissement sur la face inférieure de la paroi transversale du piston. Afin d'optimiser ce refroidissement par huile, un canal de refroidissement peut être aménagé dans la paroi transversale du piston. Le gicleur d'huile est alors disposé en face de l'entrée de ce canal de refroidissement. Cependant, l'impact du jet d'huile ne permet pas d'assurer une circulation satisfaisante de l'huile dans le canal de refroidissement. Par ailleurs, ce dernier doit présenter une géométrie simple et continue de sorte que l'huile puisse s'écouler correctement dedans. Un tel canal de refroidissement ne peut donc pas couvrir toute la surface de la paroi transversale du piston, laissant des zones du piston mal refroidies. Afin d'optimiser autrement le refroidissement du piston, on connaît du document JP 62 96762 un piston formé par le soudage de deux éléments moulés, de manière à définir entre ces deux éléments une cavité intérieure fermée, formée de trois parties, et renfermant une substance de refroidissement présentant une bonne conductibilité thermique. Plus précisément, deux des parties de la cavité forment des arcs de cercle s'étendant le long de la jupe périphérique du piston, sur une partie seulement de sa périphérie. La troisième partie forme un canal de liaison entre ces deux premières parties ; ce canal présente une section oblongue et est disposé sous la face supérieure de la paroi transversale du piston. L'inconvénient principal d'un tel piston est que, les deux parties en arcs de cercle de la cavité ne s'étendant pas sur la circonférence complète de la jupe périphérique du piston, elles ne permettent donc pas de refroidir uniformément ni les segments annulaires rapportés sur le piston, ni la jupe périphérique du piston, ni même sa paroi transversale. OBJET DE L'INVENTION Afin de remédier aux inconvénients précités de l'état de la technique, la présente invention propose un piston pourvu d'une cavité de refroidissement adaptée à refroidir uniformément et correctement le piston dans son ensemble, ainsi que les segments annulaires qui lui sont rapportés. Plus particulièrement, on propose selon l'invention un piston tel que défini dans l'introduction, dans lequel la cavité comporte une partie annulaire qui longe continûment la jupe périphérique sur l'ensemble de son pourtour. Ainsi, grâce à l'invention, le fluide de refroidissement est mieux réparti par rapport au volume du piston, et en particulier par rapport à sa jupe périphérique, si bien que l'ensemble du corps du piston est uniformément refroidi, ne laissant pas de zones soumises à de trop fortes contraintes thermiques. Cette meilleure répartition du fluide de refroidissement offre en outre alors une meilleure surface d'échange thermique avec la jupe périphérique du piston. Le refroidissement du piston est ainsi amélioré et le risque de grippage du piston dans le cylindre est dirninué. Selon une première caractéristique avantageuse de l'invention, la face supérieure de la paroi transversale est creusée pour réaliser un siège de combustion, et la cavité comporte une partie centrale qui s'étend au moins partiellement en dessous du siège de combustion. Ce creux dans la paroi transversale du piston confère à cette paroi une surface d'échange thermique particulièrement importante par laquelle se réalisent les transferts de chaleur depuis la chambre de combustion vers le piston. En outre, l'explosion du mélange de gaz et de carburant se fait dans le siège de la combustion si bien que cette zone du piston est soumise à de très fortes contraintes thermiques. La partie centrale de la cavité permet alors de s'assurer que cette zone du piston est particulièrement bien refroidie. Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, la partie annulaire de la cavité s'étend autour du siège de combustion. Ainsi, les deux parties centrale et annulaire de la cavité servent à refroidir cette zone la plus chaude du piston qu'est le siège de combustion. Avantageusement, le piston présente un axe de translation, et la partie centrale de la cavité comporte un axe de révolution confondu avec l'axe de translation du piston. Dans l'état de la technique exposé par le document JP 62 96762, la troisième partie de la cavité, le canal de liaison, présente une forme ne lui permettant pas de s'étendre uniformément sous le siège de combustion. Des zones de la paroi transversale du piston ne sont ainsi pas correctement refroidies. L'invention propose quant à elle que la partie centrale de la cavité présente un axe de révolution afin de répartir au mieux les contraintes thermiques dans l'ensemble du siège du piston. Selon un mode de réalisation de l'invention, les parties centrale et annulaire de la cavité sont indépendantes l'une de l'autre. Selon un autre mode de réalisation de l'invention, la cavité comprend des moyens de communication reliant les parties centrale et annulaire de la cavité. Ainsi, le fluide réfrigérant peut circuler dans l'ensemble de la cavité, des zones les plus froides aux zones les plus chaudes, assurant ainsi une bonne répartition des contraintes thermiques dans le piston, et par conséquent un meilleur refroidissement de ce dernier. Avantageusement selon ce mode, les moyens de communication comportent au moins un canal débouchant, d'un côté, dans la partie centrale de la cavité, et, de l'autre, dans la partie annulaire de la cavité. En variante, les moyens de communication comportent une partie de liaison annulaire s'étendant entre la périphérie extérieure de la partie centrale de la cavité et la périphérie intérieure de la partie annulaire de la cavité. Ainsi, le fluide réfrigérant peut circuler librement dans l'ensemble de la cavité du piston pour répartir au mieux les contraintes thermiques dans l'ensemble du piston. Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, la jupe périphérique présente au moins une gorge destinée à accueillir au moins un segment annulaire, et la partie annulaire de la cavité présente une hauteur supérieure à la hauteur sur laquelle s'étend ladite gorge. Pour permettre la dilatation du piston et assurer le graissage de la face latérale du cylindre, le diamètre du piston est inférieur à celui du cylindre. Afin que les gaz ne descendent pas depuis la chambre de combustion vers le carter d'huile du moteur situé en dessous du piston, il convient d'assurer l'étanchéité entre le piston et le cylindre. Cette étanchéité est réalisée au moyen de segments annulaires logés dans des gorges exécutées sur la périphérie de la tête du piston et dont la coupe en biais leur assure une certaine élasticité. Généralement, la face externe de la jupe périphérique du piston est creusée sur son pourtour d'au moins trois gorges situées à des hauteurs différentes et destinées à accueillir chacune un desdits segments annulaires. Ces segments annulaires sont tous amenés à chauffer en frottant contre la paroi latérale du cylindre. Selon l'invention, la partie annulaire de la cavité est prévue pour s'étendre suffisamment en hauteur afin d'être disposée à proximité dé chacun des segments. Le fluide réfrigérant de cette portion annulaire est ainsi adapté à convenablernent refroidir chacun des segments du piston. Par ailleurs, si la face latérale du piston est creusée d'une seule gorge destinée à accueillir un anneau porte-segments, c'est-à-dire un anneau portant sur sa surface externe lesdits segments annulaires, la hauteur de la partie annulaire de la cavité est prévue pour être au moins aussi grande que la hauteur de la gorge. Elle est ainsi disposée à proximité de l'ensemble de cette dernière afin d'optimiser les échanges thermique entre le fluide réfrigérant et l'anneau porte-segments. Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, le fluide réfrigérant comporte un sel à base de sodium. Les sels à base de sodium ont la propriété de changer de l'état solide à l'état liquide en absorbant une grande quantité d'énergie. Ils peuvent en outre restituer cette énergie en revenant à l'état solide. Ainsi, en fonction de la vitesse de translation du piston dans son cylindre, et en fonction de la température du mélange de gaz et de carburant dans la chambre de combustion, le fluide réfrigérant peu absorber de la chaleur durant le cycle d'explosion du moteur, puis restituer cette énergie à la face inférieure du piston pour qu'elle l'évacue. Préférentiellement, le piston est réalisé par moulage d'une seule pièce en acier trempé. La répartition des contraintes mécaniques et thermiques est ainsi optimale. DESCRIPTION DETAILLEE D'UN EXEMPLE DE REALISATION La description qui va suivre en regard des dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs, fera bien comprendre en quoi consiste l'invention et comment elle peut être réalisée. Sur les dessins annexés : - la figure 1 est une vue d'ensemble en coupe d'un cylindre-moteur comprenant un piston selon l'invention ; - la figure 2 est une vue partielle en coupe longitudinale d'un premier mode de réalisation du piston de la figure 1 ; la figure 3 est une vue partielle en coupe longitudinale d'une variante de réalisation du piston de la figure 2 ; et - la figure 4 est une vue partielle en coupe longitudinale d'un deuxième mode de réalisation du piston de la figure 1. En préliminaire, on notera que, d'une figure à l'autre, les éléments identiques ou similaires des différents modes de réalisation de l'invention seront, dans la mesure du possible, référencés par les mêmes signes de référence et ne seront pas décrits à chaque fois. Sur la figure 1, on a représenté schématiquement une section d'un bloc moteur d'un moteur à combustion interne 1, ici à allumage commandé. Ce bloc moteur comporte un bloc-cylindres 3 pourvu de quatre cylindres 3A en ligne d'axes V verticaux. Ce bloc-cylindres 3 est raccordé sur sa partie inférieure à un carter d'huile 4, et, sur sa partie supérieure, à une culasse 2. Cette culasse 2 présente un corps globalement parallélépipédique. Plus précisément, le corps de la culasse 2 comporte une face inférieure présentant quatre renflements intérieurs qui forment quatre têtes de cylindre destinées à fermer les extrémités supérieures des quatre cylindres 3A du bloc-cylindres 3. Ces têtes de cylindre présentent ici chacune une forme de cône dont le sommet est tourné vers la face supérieure de la culasse 2. Une bougie d'allumage 5 est agencée au sommet de chaque tête de cylindre et débouche dans le cylindre 3A associé. Chaque cylindre 3A est ici pourvu d'un ouverture d'admission et d'une ouverture d'échappement disposées en vis-à-vis sur chaque tête de cylindre, à partir desquelles prennent naissance un conduit d'admission et un conduit d'échappement. Ces derniers sont adaptés à être respectivement obturés par une soupape d'admission 6 et une soupape d'échappement 7 pour réguler le débit d'arrivée d'air ou de sortie de gaz brûlés dans chaque cylindre 3A du bloc-cylindres 3 du moteur à combustion interne 1. Un piston 10, logé dans chaque cylindre 3A, est adapté à coulisser le long de la paroi latérale de chaque cylindre 3A selon un mouvement rectiligne alternatif d'axe de translation V confondu avec l'axe du cylindre 3A associé. Comme le montre plus particulièrement la figure 2, le piston 10 comporte une paroi transversale 13 s'étendant selon un plan orthogonal à l'axe de translation V. Cette paroi transversale 13 est entourée d'une jupe périphérique 18 cylindrique creuse. Une extrémité de la jupe périphérique 18 est ainsi fermée par la paroi transversale 13. Comme le montre la figure 1, la face supérieure de la paroi transversale 13 du piston 10 est tournée vers la tête de cylindre du cylindre 3A associé, tandis que sa face inférieure est tournée vers le carter d'huile 4. Ce dernier peut éventuellement comporter des gicleurs d'huile (non représentés) assurant le refroidissement de cette face inférieure en projetant de l'huile dessus. La face externe de la jupe périphérique du piston 10 est quant à elle adaptée à coulisser le long de la paroi latérale du cylindre 3A associé. Les cylindres 3A délimitent ainsi, avec leurs têtes de cylindre et avec les parois transversales des pistons 10, une chambre de combustion 8. La jupe périphérique du piston 10 est percée transversalement, du côté de son extrémité ouverte, de deux ouvertures disposées en vis-à-vis selon un même diamètre de la jupe. Ces deux ouvertures accueillent un axe de piston 11 lié à une extrémité d'une bielle 9A. L'autre extrémité de cette bielle 9A est liée, par l'intermédiaire d'une liaison excentrique, à un vilebrequin 9. Ainsi, le mouvement rectiligne alternatif du piston 10 permet d'entraîner en rotation le vilebrequin 9 du moteur à combustion interne 1. Comme l'illustre la figure 2, la paroi transversale 13 du piston 10 est creusée pour réaliser un siège de combustion 19 au sein duquel se réalise l'inflammation du mélange de carburant et de gaz provenant de la conduite d'admission. Le siège de combustion 19 est situé au centre de la paroi transversale 13 du piston 10. Il présente en son centre une partie conique 14 centrée sur l'axe de translation V et tournée vers la chambre de combustion, dont l'angle au sommet est très ouvert. Il présente, autour de la base de cette partie conique 14, une partie torique 15 en creux. La section de ce tore creux forme un arc de trois-quarts de cercle, dont une extrémité est raccordée à la base de la partie conique 14, et dont l'autre est raccordée à la base d'une partie cylindrique 16 en creux et d'axe confondu avec l'axe de translation V. Le sommet de cette partie cylindrique 16 débouche sur une partie plane 12 du piston 10. Cette dernière s'étend dans un plan normal à l'axe de translation V, et raccorde le sommet de la partie cylindrique 16 et la jupe périphérique 18 du piston 10. La face externe de la jupe périphérique 18 présente, du côté de son extrémité fermée par la paroi transversale 13, trois gorges 20 périphériques s'étendant chacune dans un plan normal à l'axe de translation V. La gorge centrale est disposée à mi-hauteur entre les deux autre gorges (voir figures 2 et 4). Chacune de ces gorges 20 accueille un segment annulaire 21, 22, 23 de type différent : - un segment en contact avec le mélange de gaz, appelé segment de feu 21 ; lors de l'explosion du mélange de gaz dans la chambre de combustion, ce segment est plaqué contre le piston 10 dans sa gorge 20 et contre la paroi latérale du cylindre, ce qui assure une grande partie de l'étanchéité entre, d'une part, le mélange de gaz et de carburant présent dans la chambre de combustion, et, d'autre part, l'huile présente sur la paroi latérale du cylindre ; un segment d'étanchéité 22 qui assure l'étanchéité totale en arrêtant les gaz issus du mélange de gaz et de carburant qui seraient passés au-delà du segment de feu 21 ; et - un segment racleur 23 qui racle l'huile présente sur la paroi latérale du cylindre. En variante, comme le montre la figure 3, la face externe de la jupe périphérique 18 peut présenter, du côté de son extrémité fermée par la paroi transversale 13, une seule gorge 24 de hauteur importante et s'étendant dans un plan normal à l'axe de translation V. Selon cette variante, la gorge 24 accueille un anneau porte-segments 25 qui présente une forme de couronne de hauteur égale à la hauteur de la gorge 24 et de faible épaisseur. Cet anneau présente en outre sur sa face externe trois nervures périphériques constituant les segments annulaires précédemment décrits, à savoir les segments de feu 21, d'étanchéité 22 et racleur 23. Quoi qu'il en soit et comme le montre la figure 2, selon une caractéristique particulièrement avantageuse de l'invention, la paroi transversale 13 du piston 10 comporte une cavité 30 intérieure, totalement fermée, qui renferme un fluide réfrigérant. Ce fluide réfrigérant est ici un sel composé de sodium qui présente une excellente conductibilité thermique. La cavité 30 est ici remplie de ce fluide réfrigérant. Elle pourrait en variante être seulement remplie en partie de ce fluide, l'autre partie étant composée d'air. Telle que représentée sur la figure 2, cette cavité 30 comporte trois parties distinctes. Elle comporte tout d'abord une partie annulaire 32 qui longe continûment la jupe périphérique 18 sur l'ensemble de son pourtour, dans un plan normal à l'axe de translation V. Cette partie annulaire présente une section rectangulaire qui s'étend en hauteur depuis une zone de la paroi transversale 13 située en dessous du segment racleur 23 jusqu'à une zone de la paroi transversale 13 située au-dessus du segment de feu 21. Cette section rectangulaire s'étend en largeur, d'un côté, à proximité des gorges 20 d'accueil des segments annulaires, et, de l'autre, à proximité de la partie torique 15 en creux de la paroi transversale 13 du piston 10. Dans la variante de réalisation représentée sur la figure 3, la section rectangulaire de la partie annulaire 32 de la cavité 30 s'étend en hauteur depuis une zone de la paroi transversale 13 située en dessous de la paroi inférieure de la gorge 24 d'accueil de l'anneau porte-segments 25, jusqu'à une zone de la paroi transversale 13 située au-dessus de la paroi supérieure de cette même gorge 24. La cavité 30 comporte en outre une partie centrale 31 s'étendant sous la partie conique 14 du siège de combustion 19. Cette partie centrale 31 présente un axe de révolution confondu avec l'axe de translation V. Sa face tournée vers le siège de combustion 19 est arrondie de manière à ce que l'épaisseur de la paroi séparant le siège de combustion 19 de la partie centrale 31 de la cavité 30 soit sensiblement constante et pas trop élevée, de sorte que les transferts thermiques depuis le siège de combustion 19 vers la cavité 30 se fassent facilement et rapidement. Sa face inférieure tournée vers le carter d'huile est quant à elle plane. Avantageusement, comme le montrent les figures 2 et 3, la cavité 30 comprend des moyens de communication reliant les parties centrale 31 et annulaire 32 de la cavité 30. Tels que représentés sur la figure 2, ces moyens de communication sont formés par une troisième partie de la cavité 30, à savoir une partie de liaison annulaire 33 s'étendant entre la périphérie extérieure de la partie centrale 31 de la cavité 30 et la périphérie intérieure de la partie annulaire 32 de la cavité 30. Cette partie de liaison annulaire 33 s'étend selon un plan normal à l'axe de translation V et présente une faible hauteur. Sa face inférieure tournée vers le carter d'huile est ici confondue avec les faces inférieures des parties annulaire 32 et centrale 31 de la cavité 30. Ainsi, le fluide réfrigérant peut circuler dans l'ensemble de la cavité 30, des zones les plus froides aux zones les plus chaudes du piston, assurant ainsi une bonne répartition des contraintes thermiques dans le piston 10, et par conséquent un meilleur refroidissement de ce dernier. En variante, les moyens de communication reliant les parties centrale 31 et annulaire 32 de la cavité 30 peuvent comporter, comme le montre la figure 3, un canal 34 débouchant, d'un côté, dans la partie centrale 31 de la cavité 30, et, de l'autre, dans la partie annulaire 32 de la cavité 30. Bien sûr, ces moyens de communication peuvent comprendre plusieurs canaux répartis sur la périphérie extérieure de la partie centrale 31 de la cavité 30. Quoi qu'il en soit, le canal 34 présente un axe normal à l'axe de translation V et raccorde les parties annulaire 32 et centrale 31 de la cavité 30 au niveau de leurs parois inférieures tournées vers le carter d'huile. Préférentiellement, le piston est réalisé par moulage d'une seule pièce en acier trempé. La répartition des contraintes mécaniques et thermiques dans le piston 10 est ainsi optimale. Selon un deuxième mode de réalisation de l'invention représenté sur la figure 4, les parties centrale 31 et annulaire 32 de la cavité 30 sont indépendantes l'une de l'autre. Le piston 10 est ainsi dépourvu de moyens de communication entre les deux parties de sa cavité 30. Chacune des parties centrale 31 et annulaire 32 de la cavité 30 est alors remplie de son propre fluide réfrigérant. La présente invention n'est nullement limitée aux modes de réalisation décrits et représentés, mais l'homme du métier saura y apporter toute variante conforme à son esprit
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L'invention concerne un piston (10) de moteur à combustion interne comportant une paroi transversale (13) qui est entourée d'une jupe périphérique (18) cylindrique et qui comporte une cavité (30) fermée renfermant un fluide réfrigérant.Selon l'invention, la cavité comporte une partie annulaire (32) qui longe continûment la jupe périphérique sur l'ensemble de son pourtour.
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1. Piston (10) de moteur à combustion interne (1) comportant une paroi transversale (13) qui est entourée d'une jupe périphérique (18) cylindrique et qui comporte une cavité (30) fermée renfermant un fluide réfrigérant, caractérisé en ce que la cavité (30) comporte une partie annulaire (32) qui longe continûment la jupe périphérique (18) sur l'ensemble de son pourtour. 2. Piston (10) selon la précédente, caractérisé en ce que la face supérieure de la paroi transversale (13) est creusée pour réaliser un siège de combustion (19), et la cavité (30) comporte une partie centrale (31) qui s'étend au moins partiellement en dessous du siège de combustion (19). 3. Piston (10) selon la précédente, caractérisé en ce que la partie annulaire (32) de la cavité (30) s'étend autour du siège de combustion (19). 4. Piston (10) selon l'une des deux précédentes, caractérisé en ce que les parties centrale (31) et annulaire (32) de la cavité (30) sont indépendantes l'une de l'autre. 5. Piston (10) selon l'une des 2 et 3, caractérisé en ce que la cavité (30) comprend des moyens de communication (33 ; 34) reliant les parties centrale (31) et annulaire (32) de la cavité (30). 6. Piston (10) selon la précédente, caractérisé en ce que les moyens de communication comportent au moins un canal (34) débouchant, d'un côté, dans la partie centrale (31) de la cavité (30), et, de l'autre, dans la partie annulaire (32) de la cavité (30). 7. Piston (10) selon la 5, caractérisé en ce que les moyens de communication comportent une partie de liaison (33) annulaire s'étendant entre la périphérie extérieure de la partie centrale (31) de la cavité (30) et la périphérie intérieure de la partie annulaire (32) de la cavité (30). 8. Piston (10) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la jupe périphérique (18) présente au moins une gorge (20 ; 24) destinée à accueillir au moins un segment annulaire (21, 22, 23 ; 25), et la partie annulaire (32) de la cavité (30) présente une hauteur supérieure à la hauteur sur laquelle s'étend ladite gorge (20 ; 24). 9. Piston (10) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le piston (10) présente un axe de translation (V), et la partie centrale (31) de la cavité (30) comporte un axe de révolution confondu avec l'axe de translation (V) du piston (10). 10. Piston (10) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le fluide réfrigérant comporte un sel à base de sodium. 11. Piston (10) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il est réalisé par moulage d'une seule pièce en acier trempé. 12. Moteur à combustion interne (1) comprenant un bloc-cylindres (3) pourvu d'au moins un cylindre (3A) coopérant avec un piston (10) selon l'une quelconque des précédentes.
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F
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F02
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F02F
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F02F 3
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F02F 3/18,F02F 3/26
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FR2890748
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A1
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MICRO CAPTEUR APTE A DETECTER ET A COMPTER DES CHOCS OU DES ACCELERATIONS/DECELERATIONS.
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La présente invention concerne le domaine des micro capteurs et a plus particulièrement pour objet un micro capteur apte à détecter des évènements mécaniques tels des chocs ou des accélérations et à les compter. L'apparition d'un choc inopiné sur une structure, un élément de structure, un système embarqué (électronique notamment) ou même un équipement (munition, arme etc.) peut avoir des conséquences graves sur l'intégrité et la sûreté de fonctionnement des systèmes d'arme. Dans d'autres cas, le choc est inhérent au mode de fonctionnement du système (armes), il est alors intéressant de détecter et de compter l'occurrence du phénomène car il est directement lié à la durée de vie du io système. Enfin, le choc peut être induit par la mise en oeuvre d'un sous-système comme un système pyrotechnique. Dans ce cas, il est important d'être en mesure de déterminer si un seuil critique d'intensité de choc a été ou non atteint au niveau de systèmes embarqués. Toutefois, on souhaite généralement utiliser des capteurs de petite taille afin 15 de ne pas alourdir ou gêner le fonctionnement du système. Il est connu d'utiliser des micro capteurs, dont la taille est inférieure ou de l'ordre du mm ou de quelques mm. On connaît notamment, dans le domaine de la détection des chocs, des micro systèmes électromécaniques (MEMs) utilisés, entre autre, pour le déclenchement des airbags des véhicules ou dans le domaine biomédical. Ainsi, la demande de brevet US20020184949 décrit un micro capteur électromécanique comportant un support sur lequel sont montées deux électrodes disposées de part et d'autre d'un bras de levier flexible solidaire à l'une de ses extrémités du support et à l'autre d'une masse. Ce levier et cette masse sont réalisés en un matériau électriquement conducteur et un circuit électrique assure une différence de potentiel entre chacune des électrodes et la masse. Lors d'un choc, la masse est accélérée et frappe l'une ou l'autre des électrodes, fermant ainsi ledit circuit pendant le temps de contact entre la masse et l'électrode et générant alors un signal électrique exploitable par exemple par un microprocesseur ou directement par un relais pouvant commander le déploiement d'un airbag. On connaît aussi la demande de brevet US20040253794 qui décrit un micro système électromécanique comportant au moins une alimentation électrique, un accéléromètre, un convertisseur analogique/numérique, et un processeur apte à compter le nombre de battements cardiaques, de battements de pieds ou de mains, ou de retournements d'un nageur. Ces micro-capteurs présentent plusieurs inconvénients. Le premier d'entre eux concerne leur durée de vie: elle est limitée, au plus, à s la durée de vie des moyens d'alimentation, à savoir des piles, soit environ un ou deux ans. Le second d'entre eux concerne l'impossibilité de les utiliser en complète sécurité pyrotechnique. En effet, la présence d'une différence de potentiel et donc d'un courant électrique génère un risque de formation d'étincelle ou de court-circuit io pouvant engendrer un incendie voire une explosion en présence de matières détonantes. Le troisième d'entre eux concerne leur sensibilité aux champs magnétiques à cause, notamment, de la génération de courants induits dans les circuits électriques et de la dégradation des composants électroniques qui en résulte. Le but de l'invention est de proposer un micro capteur notamment de chocs, présentant une durée de vie quasiment illimitée, pouvant être utilisé en sécurité pyrotechnique et ne présentant aucune sensibilité aux champs électromagnétiques. La solution apportée est, selon une première caractéristique, un microcapteur apte à détecter et à compter des évènements mécaniques tels des chocs ou des accélérations/décélérations, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens passifs de comptage desdits chocs. Par moyens passifs de comptage, il faut comprendre des moyens fonctionnant sans source d'énergie contrairement aux moyens, dits actifs, utilisés dans les demandes de brevets susmentionnées et qui utilisent une source d'énergie, à savoir une alimentation électrique. Selon une caractéristique particulière, les moyens passifs de comptage sont constitués par des moyens mécaniques de comptage. Selon une caractéristique additionnelle, les moyens mécaniques de comptage comportent au moins une roue dentée. Selon une caractéristique particulière, un micro capteur selon l'invention comporte un support, des moyens aptes, au moins en partie, à se déplacer par rapport au support en cas de choc ou d'accélération, ce déplacement étant apte à mouvoir lesdits moyens passifs de comptage. Selon une caractéristique particulière, les moyens aptes à se déplacer par rapport au support comportent une masse inertielle. Selon une caractéristique particulière, un micro capteur selon l'invention comporte des moyens d'engrenage associés d'une part à la masse inertielle et d'autre part à ladite roue dentée, ces moyens pouvant notamment comporter un bras solidaire de la masse inertielle et comportant, à son extrémité, au moins une dent apte à s'engrener sur la roue dentée. Selon une autre caractéristique, un micro capteur selon l'invention comporte des moyens aptes à limiter le déplacement de la masse inertielle, par exemple io constitués par des butées. Selon une autre caractéristique, un micro capteur selon l'invention comporte des moyens aptes à limiter l'angle de rotation de la roue dentée et/ou un dispositif anti-retour de la roue dentée, ces moyens pouvant comporter au moins l'un des éléments suivants: - un dispositif d'ancrage pouvant comporter une roue dentée et une ancre, cette dernière étant éventuellement constituée par un bras dont l'une des extrémités est solidaire du support tandis que l'autre est solidaire d'un élément en forme de U ayant des extrémités biseautées et disposées en regard et à proximité de ladite roue dentée, au moins une dent anti-retour, au moins une dent de limitation de course au moins un patin. Selon une autre caractéristique, tous les éléments constitutifs du micro capteur sont réalisés en un même matériau, par exemple du silicium. Selon une caractéristique particulière, la taille des dents de la roue dentée est inférieure à 100pm et la taille du micro capteur micro est inférieure à 5 mm. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront dans la description d'un mode particulier de réalisation de l'invention et au regard des figures annexées parmi lesquelles: - la figure 1 présente un schéma général de l'invention. la figure 2 montre un schéma d'un premier mode de réalisation de l'invention, - la figure 3 présente un schéma de moyens d'engrenage associés à une masse inertielle, 4 2890748 - les figures 4a et 4b montrent un schéma d'une première partie de moyens de limitation de l'angle de rotation des moyens de comptage selon ce mode de réalisation de l'invention, les figures 5a et 5b montrent un schéma d'une seconde partie de moyens 5 de limitation de l'angle de rotation des moyens de comptage selon ce mode de réalisation de l'invention, - la figure 6 montre une variante de réalisation des moyens de solidarisation de la masse inertielle au support, la figure 7 présente un second mode de réalisation de l'invention, io - la figure 8 montre un schéma d'une partie d'un dispositif d'ancrage associé aux moyens de comptage selon l'invention. - les figures 9 à 12 présentent deux variantes de réalisation et des détails associés d'un troisième mode de réalisation de l'invention, la figure 13 montre un schéma d'une variante de réalisation des moyens 15 de comptage. Le micro capteur selon le premier mode de réalisation utilise le train d'onde élastique transmis par le choc pour mettre en mouvement une masse inertielle dont la géométrie permet d'actionner un système d'engrenage sur des moyens mécaniques de comptage qui permettent de comptabiliser les chocs subis. La figure 1 présente un schéma général d'un micro capteur selon l'invention. Ce micro capteur comporte un support 1, des moyens 2 aptes à se déplacer de façon élastique par rapport au support 1 et des moyens 3 passifs de comptage desdits chocs. Comme montré sur la figure 2, les moyens 2 aptes à se déplacer de façon élastique comportent deux bras 4, 5 comportant chacun deux extrémités dont l'une est solidaire du support 1 et l'autre d'une masse inertielle 6 en forme de couronne. Ces deux bras 4, 5 sont disposés de façon diamétralement opposée par rapport au centre O de la couronne. Cette masse inertielle 6 est aussi solidaire d'un bras 7 rectiligne disposé le long de la paroi interne 8 de la couronne 6. L'extrémité libre 9 du bras 7 comporte une dent 10 dont l'extrémité libre est de forme triangulaire, le sommet étant disposé en regard du centre O de la couronne 6. Cette masse inertielle 6 comporte, en outre, deux dents 11,12 diamétralement opposées, disposées en regard du centre de la couronne et dont l'extrémité libre est de forme triangulaire. La dent 11 est une dent anti- retour tandis que la dent 12 est une dent de limitation de course. Les dents 11 et 12 sont disposées en regard et sont perpendiculaires à la dent 10 solidaire du bras 7 Des moyens 3 passifs de comptage de chocs sont associés aux moyens 2 aptes à se déplacer de façon élastique. Ces moyens 3 de comptage comportent une roue dentée 13 libre en rotation autour d'un axe 14 situé en son centre et qui est solidaire du support 1. La masse inertielle 6 et la roue dentée 13 sont disposées de façon concentrique et de sorte que la dent 10 solidaire du bras 7 forme un engrenage avec la roue dentée 13. Le matériau constitutif du support 1, de la roue dentée 13, de la masse inertielle 6 et des bras associés est du silicium. De plus, io l'une des dents 11, 12 forme aussi un engrenage avec la roue dentée 13. Les dents 10, 11, 12 et 15 ont une taille de l'ordre de la dizaine de microns Le fonctionnement du micro capteur selon ce premier mode de réalisation de l'invention est le suivant: Lorsque ce micro capteur reçoit un choc direct ou indirect dans le sens de la flèche de la figure 2, la masse inertielle 6 subit, par rapport au support 1, une accélération qui produit une déformation des bras 4 et 5 associés à la masse 6 et provoque un déplacement dans la direction du choc de la masse inertielle 6 par rapport au support 1. Ce déplacement de la masse inertielle 6 provoque un déplacement du bras 7 qui lui est solidaire. Comme montré sur la figure 3, les dents 15 de la roue dentée 13 sont de forme trapézoïdale et destinées à venir en contact avec dent 10 du bras 7 pour former un engrenage de sorte que le déplacement du bras 7, et de la dent 10 qui lui est associée, produit une rotation de la roue dentée 13 dans le sens aller de la masse inertielle 6 et l'escamotage de la dent suivante dans le sens retour, l'extrémité biseautée 17 de la dent 10 glissant alors sur la partie biseautée 18 de la dent 15. Ainsi, le mécanisme d'entraînement retourne dans sa position de repos et est prêt pour engrener la dent suivante de la roue de comptagel3 lorsque surviendra un autre choc. Comme montré sur les figures 4a et 4b, la dent anti-retour 11 est engrenée sur les dents 15 de la roue dentée 13 lorsque le mécanisme d'entraînement est au repos et sa forme empêche la roue de subir une rotation dans le sens de rotation non désiré. Par contre, lors d'un choc dans le sens référencé translation, la masse inertielle 6 se déplace et ce déplacement induit le dégagement progressif de la dent anti-retour 11, autorisant ainsi la rotation de la roue dentée de comptage 13. Bien évidemment, la roue dentée comporte au moins un repère, non représenté, par exemple numérique ou graphique, pour permettre de repérer l'évolution de la roue dentée dans le temps. Comme montré sur les figures 5a et 5b, la dent de limitation de course 12 n'est pas engrenée lorsque le mécanisme est au repos. Par contre, lorsque le micro capteur inertielle est soumis à un choc ou à une accélération, le déplacement de la masse inertielle provoque la rotation de la roue de comptage via la dent 10 associée au bras 7. Cependant, en fin de mouvement de la masse inertielle 6 dans le sens aller, c'est-à-dire dans le sens du choc, la dent 12 de limitation de course s'engrène lo sur celles de la roue dentée 13, stoppant alors sa rotation. Les dents 10 et 12 et la roue dentée 13 sont agencés de sorte que la dent 10 n'entraîne en rotation la roue dentée 13 que sur un angle sensiblement égal à la valeur du pas des dents 15. Le dispositif proposé permet de compter les chocs dont l'amplitude se situe dans une gamme connue. Il est ainsi dimensionné pour une échelle de sensibilité à définir selon les cas d'application. La technologie permet d'envisager de mettre en parallèle sur le même support des compteurs dont les gammes de sensibilité se complètent afin de couvrir, si nécessaire, une large gamme. De plus, il est possible de disposer soit un micro capteur selon la direction prévisible des chocs, soit plusieurs micro capteurs selon des orientations différentes afin de pouvoir compter des chocs selon plusieurs directions. L'extrême compacité des compteurs, de l'ordre d'une centaine de micromètres, autorise leur démultiplication. La figure 6 présente une variante de réalisation de l'invention dans laquelle la masse inertielle est solidarisée au support 1 par l'intermédiaire de quatre bras, dont seulement deux, 20 et 21, sont représentés. Ils sont disposés parallèlement par paire et de façon quasi symétrique par rapport au centre O de la couronne 6, l'une des paires étant disposée de part et d'autre de la dent 10 du bras 7 mais du côté externe de la couronne. L'utilisation de quatre bras parallèles deux à deux permet de limiter la rotation du bras d'entraînement 7 et donc de favoriser un mouvement de translation de la dent d'entraînement 10. Cette variante de réalisation permet aussi d'éviter toute rotation parasite de la masse inertielle. La figure 7 montre un schéma d'un autre mode de réalisation de l'invention dans lequel les moyens 23 aptes à se déplacer de façon élastique comportent deux bras 24,25 dont l'une des extrémités est solidaire du support 1 et l'autre d'une masse inertielle 26 disposée entre eux et de forme parallélépipédique. Un bras 27 en forme de L est solidaire de la masse inertielle 26 par son extrémité la plus courte 28. La partie la plus longue 29 du bras est parallèle à l'une des faces de la masse inertielle 26 et comporte, à son extrémité, une dent 30 de forme triangulaire et dont la pointe est orientée en regard des dents 15 de la roue dentée 13 de sorte à former un engrenage avec ces dernières. De plus, le déplacement de la masse inertielle est limité par deux butées 31, 32 disposées de part et d'autre de cette dernière et solidaires du support 1. Au repos, la butée 31 est disposée à proximité immédiate de la masse inertielle tandis io que l'autre, 32, en est éloignée d'une distance e. Ces deux butées élastiques limitent la course de la masse inertielle, respectivement, dans la phase aller de la masse inertielle, c'est-à-dire dans la direction du choc, et lors du retour élastique de la masse inertielle à sa position d'équilibre. L'élasticité des butées induit un amortissement des oscillations de la masse inertielle nécessaire pour éviter l'entraînement de deux dents successives de la roue de comptage. Des moyens 3 passifs de comptage de chocs sont associés aux moyens 23 aptes à se déplacer de façon élastique. Ces moyens 3 de comptage comportent une roue dentée 13 libre en rotation autour d'un axe 14 situé en son centre et qui est solidaire du support 1. La masse inertielle 26 est disposée quasiment tangentiellement à la roue dentée 13 de sorte que la dent 30 solidaire du bras 27 forme un engrenage avec les dents 15 de forme trapézoïdale de la roue dentée 13 quelle que soit la position angulaire de cette dernière. Le matériau constitutif de la roue dentée 13 est du silicium. Dans ce mode de réalisation, un dispositif d'ancrage, présenté plus particulièrement sur la figure 8, est associé aux moyens de comptage passifs. Il est constitué par une roue dentée 36 comportant des dents 37 de forme trapézoïdale et qui est solidaire et coaxiale à la roue dentée 13. Une ancre 38 en forme de Y est associée à cette roue dentée 36. Cette ancre comporte un bras 39 dont une extrémité est solidaire du support 1 tandis que l'autre extrémité 40 est solidaire d'un élément 41 en forme de U disposé perpendiculairement et dont les deux extrémités sont biseautées de façon symétrique de sorte que l'un des biseaux, référencé 42, est sensiblement parallèle à celui des dents 37 permettant ainsi un certain glissement entre eux, tandis que l'autre, 43, est biseauté selon une direction sensiblement perpendiculaire à celle des dents 37. La distance séparant les deux pointes 44, 45 des extrémités de l'élément en U est supérieure au pas des dents 37 de la roue 36 et inférieure à 1,5 fois le pas. Le dispositif d'ancrage élastique limite la rotation de la roue de comptage à s une valeur d'angle correspondant au pas de la denture. Il permet ainsi de garantir le passage d'une et d'une seule dent de la roue de comptage. Il joue également le rôle de dispositif anti-retour pour la roue de comptage. L'ancre 38 fonctionne de la façon suivante: lorsque la roue dentée 37 du dispositif d'ancrage est entraînée en rotation en même temps que la roue dentée 13 io des moyens de comptage, la pointe 44 de l'ancre 38 vient glisser sur le sommet de la dent 37 numérotée (1). Le sommet de la dent 37 étant incliné, le glissement de la pointe 44 provoque une rotation de l'ancre autour du point O. Cette rotation induit un déplacement de l'autre pointe 45, qui vient progressivement se positionner entre les dents 37 numérotées (1) et (2). Le dispositif est dimensionné de telle façon que la pointe 44 quitte le sommet de la dent 37 numérotée (1) juste avant que la pointe 45 ne vienne en contact avec le flanc de la dent 37 numérotée (2). Le contact entre la pointe 45 de l'ancre et le flanc de la dent 37 numérotée (2) assure ensuite l'arrêt en rotation de la roue de l'ancre. Le retour de l'ancre à la position d'équilibre s'effectue élastiquement, par le bras 39 qui assure la liaison entre l'ancre et le support. L'ancre 38, à savoir le bras 39 et l'élément 41 est dimensionnée de telle sorte qu'elle représente l'équivalent cinématique d'une liaison pivot sans frottement de centre O'. Les figures 9 à 12 présentent des variantes de réalisation et des détails associés, 25 permettant d'améliorer le fonctionnement du micro capteur lorsqu'il existe un jeu important entre la roue 13 et l'axe 14. Le micro capteur, montré sur la figure 9, comporte un support 1, des moyens 2 aptes à se déplacer de façon élastique par rapport au support et des moyens 3 passifs de comptage desdits chocs. Les moyens 3 passifs de comptage de chocs sont identiques à ceux décrits dans le cadre de la figure 2. Les moyens 2 aptes à se déplacer de façon élastique comportent quatre bras 20,21,60,61 comportant chacun deux extrémités dont l'une est solidaire du support 1 et l'autre d'une masse inertielle 62 en forme de tronçon de profilé creux de forme interne et externe, carrée et de centre O. Ces bras sont disposés par deux sur deux cotés opposés 63, 64 du tube et de façon diamétralement opposée par rapport au centre O. Cette masse inertielle 62 est aussi solidaire d'un bras 7 rectiligne disposé le long d'une première paroi interne 66 de l'un des côtés du tube. L'extrémité libre 9 du bras 7 comporte une dent 10 dont l'extrémité libre est de forme triangulaire, le sommet étant disposé en regard du centre O du tube. Cette masse inertielle 6 comporte, en outre, un patin 67, disposé sur une seconde paroi interne 68 qui est perpendiculaire à la première paroi interne. Par ailleurs un second bras 69, élastique, comportant une première extrémité solidaire du support 1 et une seconde extrémité io 70 comportant une dent 71, est disposé parallèlement au bras 7 et de sorte d'une part que chacune des dents 10 et 71 engrène sur celles 15 de la roue dentée 13 et d'autre part que l'espace entre les dents 10, 71 soit d'environ deux fois le pas des dents 15. Ce second bras 69 constitue un dispositif anti-retour. Lorsque le micro capteur est is soumis à un choc, le déplacement de la masse inertielle 62 provoque la rotation de la roue 13. Pendant cette phase aller de la masse inertielle dans le sens du choc, la dent anti-retour 71 est escamotée du fait de l'élasticité du second bras 69, son extrémité biseautée glissant sur la partie biseautée de la dent 15 de la roue 13. Pendant la phase retour de la masse inertielle, dans le sens opposé à celui du choc, la dent suivante de la roue 13 est escamotée par le bras d'entraînement 7, la roue 13 étant bloquée en rotation par le second bras 69. Une butée 74, fixée au support 1, limite la course de la masse inertielle 62 lors de sa phase retour c'est-à-dire lors de son retour dans sa position d'équilibre. Selon une caractéristique permettant d'accroître la fiabilité d'un microcapteur selon l'invention et montrée sur la figure 10, le diamètre de la roue 13 est tel que la mise en position de la roue 13 sur l'axe 14 nécessite une mise en flexion de l'un au moins des bras 7 et 69 assurant ainsi une précontrainte sur le bras en cause. Les figures 11 a et 11 b présentent un dispositif de limitation de course proposé dans le cadre de cette variante de réalisation. Au lieu d'une dent 12 de limitation de course 12 comme décrit au regard de la figure 2, il s'agit là d'un patin 67 qui vient impacter la roue 13 en fin de course de la masse inertielle 62 de façon à stopper la rotation de la roue 13. Le contact entre le dispositif de limitation de course 67 et la roue 13 étant très furtif, l'utilité d'une dent venant s'engrener sur la roue 13 pour bloquer celle-ci n'est pas indispensable. io La figure 11 a montre la position du patin en l'absence de choc. Aucune interaction ne se produit entre le patin 67 et les dents 15 de la roue dentée 13. Lors d'un choc, comme la dent 10 du bras 7 engrène sur les dents 15 de la roue 13, le déplacement de la masse inertielle 62, et donc de la dent 10 du bras 7 qui lui est solidaire, entraîne la roue 13 en rotation. Comme montré sur la figure 11 b, à la fin du déplacement aller de la masse inertielle 62 dans la direction du choc, le patin 67 entre en contact avec la surface supérieure 73 des dents 15 et assure l'arrêt de la rotation de la roue 13. io La figure 12 montre une variante de réalisation du micro capteur selon la figure 9 dans laquelle le patin 67 a été supprimé tandis qu'une butée 75, apte à stopper la course de la masse inertielle 62, est fixée au support 1 tandis que les deux bras 7 et 69 sont précontraints en flexion par la roue dentée 13. Lors d'un choc, la masse inertielle 62 se déplace dans la direction indiquée du choc. Pendant cette phase aller de la masse inertielle, la dent anti-retour 71 est escamotée du fait de l'élasticité du second bras 69, son extrémité biseautée glissant sur la partie biseautée de la dent 15 de la roue 13. Le déplacement de la masse inertielle est limité par la butée 75 et, pendant la phase retour de la masse inertielle 62, la dent suivante de la roue 13 est escamotée par le bras d'entraînement 7, la roue 13 étant ensuite bloquée en rotation par le second bras 69. La précontrainte des deux bras 7 et 69 sur la roue 13 est suffisante pour faire office de dispositif de limitation de course. La figure 13 présente un exemple de réalisation des moyens de comptage qui peut être mis en oeuvre lorsque le micro capteur est susceptible d'être soumis à de multiples chocs ou accélérations. Ces moyens comportent plusieurs ensembles composés d'une première roue dentée 50 de grand diamètre et d'une seconde roue dentée 51 qui lui est solidaire, les première et seconde roues étant disposées de façon coaxiale et la première roue ayant dix fois plus de dents que la seconde. Ces ensembles sont disposés successivement de façon à ce que la première roue dentée de l'ensemble n+1 engrène sur la seconde roue dentée de l'ensemble n. Ainsi, il est possible de compter les unités sur le premier ensemble, les dizaines sur le second, les centaines sur le troisième, les milliers sur le quatrième... It Les modes de réalisation précédemment décrits présentent, par rapport à l'état de la technique, de nombreux avantages. Ainsi, le compteur de choc est totalement passif, et c'est l'événement lui-même (choc, accélération) qui fourni l'énergie nécessaire à l'activation des fonctions de détection et de comptage. Dans le cas présent, le micro capteur est mis en service pour une durée qui n'est pas limitée par la durée de vie de la source d'énergie. Compte tenu de la nature même des matériaux utilisés, par exemple du type céramique, l'espérance de vie du capteur est dans tous les cas très supérieure à celle de tous les systèmes d'arme y compris pour des systèmes passifs stockés pour de très longues périodes. io Dans le cas présent, le caractère inerte du compteur permet d'envisager de l'appliquer sur un système fonctionnant en sécurité pyrotechnique, ce qui procure une avancée considérable par rapport aux capacités actuelles. De plus, un micro capteur selon l'invention est totalement insensible aux champs électromagnétiques. En outre, la solution proposée est très simple à mettre en oeuvre et son fonctionnement très fiable. Il est, indépendant d'une source d'énergie, discret, et d'un coût unitaire faible
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La présente invention concerne le domaine des micro capteurs et à plus particulièrement pour objet un micro capteur apte à détecter et à compter des chocs ou des accélérations/déccélérations, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens passifs (13) de comptage desdits chocs.
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Revendications 1. Micro capteur apte à détecter et à compter des évènements mécaniques 5 tels des chocs ou des accélérations/décélérations, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens passifs de comptage desdits chocs. 2. Micro capteur selon la 1, caractérisé en ce que les moyens passifs de comptage sont constitués par des moyens mécaniques de comptage desdits chocs. io 3. Micro capteur selon la 2, caractérisé en ce que les moyens mécaniques de comptage comportent au moins une roue dentée. 4. Micro capteur selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comporte un support, des moyens aptes, au moins en partie, à se déplacer par rapport au support en cas de choc ou d'accélération, ce 15 déplacement étant apte à mouvoir lesdits moyens passifs de comptage. 5. Micro capteur selon la 4, caractérisé en ce que les moyens aptes à se déplacer par rapport au support comportent une masse inertielle. 6. Micro capteur selon la 5, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens d'engrenage associés d'une part à la masse inertielle et d'autre part à ladite roue dentée, ces moyens pouvant notamment comporter au moins un bras solidaire de la masse inertielle et comportant, à son extrémité, une dent apte à s'engrener sur la roue dentée. 7. Micro capteur selon l'une quelconque des 5 et 6, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens aptes à limiter le déplacement de la masse inertielle, par exemple constitués par au moins une butée. 8. Micro capteur selon l'une quelconque des 5 et 6, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens aptes à limiter l'angle de rotation de la roue dentée. 9. Micro capteur selon la 8, caractérisé en ce que les moyens aptes à limiter l'angle de rotation de la roue dentée comportent un dispositif d'ancrage. 10. Micro capteur selon la 9, caractérisé en ce que le dispositif d'ancrage comporte une roue dentée et une ancre, cette dernière étant éventuellement constituée par un bras dont l'une des extrémités est solidaire du support tandis que l'autre est solidaire d'un élément en forme de U ayant des extrémités biseautées et disposées en regard et à proximité de ladite roue dentée. 11. Micro capteur selon la 8, caractérisé en ce que les moyens aptes à limiter l'angle de rotation de la roue dentée comportent au moins un patin. 12. Micro capteur selon l'une quelconque des 8 et 10, caractérisé en ce que les moyens aptes à limiter l'angle de rotation de la roue dentée comportent au moins une dent de limitation de course. 13. Micro capteur selon l'une quelconque des 3 à 12, caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif anti-retour de la roue dentée 13. 14. Micro capteur selon la 13, caractérisé en ce que le dispositif anti-retour de la roue dentée 13 comporte au moins une dent. 15. Micro capteur selon la 14, caractérisé en ce que cette dent est solidaire soit de la masse inertielle soit du support. 16. Micro capteur selon l'une quelconque des 1 à 15, caractérisé en ce que tous les éléments constitutifs du micro capteur sont réalisés en un même matériau, par exemple en silicium. 17. Micro capteur selon l'une quelconque des 1 à 16, caractérisé en ce que sa taille est inférieure à 1 mm. 18. Machine comportant un micro capteur selon l'une des 1 à 17.
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G,B
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G01,B81
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G01P,B81B
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G01P 15,B81B 5
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G01P 15/03,B81B 5/00
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FR2896996
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A1
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MANCHE DE RAQUETTE A CARACTERE ERGONOMIQUE, RAQUETTE, GAMME DE MANCHES ET GAMME DE RAQUETTES CORRESPONDANTS
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La présente invention concerne un manche de raquette, une raquette comprenant un tel manche, ainsi qu'une gamme de manches comprenant le manche précité, et une gamme de raquettes comprenant la raquette précitée. Le manche visé par l'invention est susceptible d'être utilisé dans tout type de sport de raquette, notamment le tennis, le badminton ou encore le squash. De façon classique, une telle raquette comprend, outre le manche précité, un cadre qui définit, soit un tamis dans le cas du badminton, du tennis ou du squash, soit une surface de frappe pleine. De façon habituelle, un manche de raquette comprend une section polygonale, le plus souvent octogonale, dont les dimensions transversales sont constantes le long de ce manche. Ceci implique par conséquent un inconvénient, dans la mesure où la forme de ce manche n'est pas ergonomique, étant donné qu'elle ne correspond pas à la courbure de la paume de la main. On a par conséquent proposé différentes solutions, 20 destinées à conférer un caractère ergonomique amélioré à ce manche. Ainsi, EP-B-O 291 576 décrit un manche pour raquette qui possède, dans la région de la main, une section arrondie et sans arête, qui présente un renflement de plus 25 grande dimension transversale. A ses deux extrémités, cette zone sans arête se transforme en des zones de toucher de section polygonale. Un tel manche implique cependant un inconvénient, lié en particulier au fait qu'il n'autorise pas une très grande 30 précision de jeu. En effet, du fait de la présence de la section arrondie, le joueur ne peut pas adapter la position de sa main avec une grande précision, en vue de jouer différents types de coups, tel que notamment le coup droit ou le revers.. 2 De plus, WO-A-2004/112915 propose un manche de raquette présentant une forme de S, qui est adapté aux caractéristiques d'une main humaine. Selon l'enseignement de ce document, les différentes valeurs de la section transversale du manche sont directement tirées des dimensions de la main du joueur. Cependant, étant donné que, par définition, de telles dimensions varient d'un joueur à l'autre, ce document ne fournit aucun enseignement précis, en ce qui concerne la forme qu'il convient de donner effectivement à ce manche. Ceci étant précisé, l'invention vise à proposer un manche de raquette qui permet de remédier aux différents inconvénients de l'art antérieur évoqués ci-dessus. Elle vise en particulier à proposer un tel manche qui, tout en présentant une ergonomie satisfaisante, assure une grande précision au joueur, en particulier lors de ces changements de prise de raquette. A cet effet, elle a pour objet un manche de raquette de tennis, comprenant au moins un premier bulbe délimité par un premier étranglement, ou étranglement d'extrémité, tourné vers l'extrémité libre du manche, un premier renflement ainsi qu'un autre étranglement, dit étranglement médian, ce premier bulbe présentant en chaque point une section octogonale, définie par un rectangle tronqué par quatre chanfreins, orientés notamment à 45 par rapport aux côtés dudit rectangle, les dimensions transversales de ce premier bulbe augmentant de façon sensiblement continue depuis chaque étranglement en direction du renflement, les dimensions transversales de ce premier bulbe étant les suivantes, où A et B sont respectivement la longueur et la largeur dudit rectangle et C est la longueur de chaque chanfrein A, B et C étant pris respectivement au niveau du premier étranglement, du premier renflement et du second étranglement . 3 entre 31.25 et 33.25 mm, entre 27 et 29 mm, entre 8 et 14 mm, entre 34.5 et 36.5 mm, entre 30 et 32 mm, entre 10 et 16 mm, entre 30.5 et 32.5 mm, entre 26.5 et 28.5 mm, et entre 8 et 14 mm. 10 Selon d'autres caractéristiques de l'invention : AEl est compris entre avantageusement entre 32.15 et 32.35 32.25 mm, - BE1 est compris entre 27.5 et 28.5 mm, 15 avantageusement entre 27.9 et 28.1 mm, notamment égal à 28 mm, et Cm est compris entre 9 et 13 mm, avantageusement entre 9.75 et 12.3 mm, notamment égal à 11 mm. 20 Am est compris entre 35 et 36 mm, avantageusement entre 35.4 et 35.6 mm, notamment égal à 35.5 mm, BR1 est compris entre 30.5 et 31.5 mm, avantageusement entre 30.9 et 31.1 mm, notamment égal à 31 25 mm, et Cm est compris entre 11 et 14.75 mm, avantageusement entre 11.5 et 14.25 mm, notamment égal à 13 mm. Am est compris entre 31 et 32 mm, 30 avantageusement entre 31.4 et 31.6 mm, notamment égal à 31.5 mm, BE2 est compris entre 27 et 28 mm, avantageusement entre 27.4 et 27.6 mm, notamment égal à 27.5 mm, et AE1 est compris BEl est compris est compris est compris est compris est compris est compris est compris CR2 est compris 0E1 AR1 BRl -R1 AE2 BE2 31.75 et 32.75 mm, mm, notamment égal à 4 CE2 est compris entre 9 et 13 mm, avantageusement entre 9.4 et 12 mm, notamment égal à 10.7 mm. - la surface extérieure dudit manche définit, au niveau de chaque étranglement et du renflement, trois tangentes parallèles à un axe principal de ce manche ; - la distance prise selon l'axe principal du manche entre l'étranglement d'extrémité et le premier renflement est comprise entre 25 et 50 mm, de façon préférée entre 30 et 40 mm, de façon plus préférée entre 34 et 36 mm, notamment égale à 35 mm ; - la distance prise selon l'axe principal du manche entre le premier renflement et l'étranglement médian est comprise entre 35 et 60 mm, de façon préférée entre 45 et 55 mm, de façon plus préférée entre 49 et 51 mm, notamment égale à 50 mm ; -ce manche comprend un second bulbe, qui est délimité par ledit étranglement médian, un second renflement ainsi qu'un étranglement de raccord, opposé à l'étranglement d'extrémité, ce second bulbe présentant en chaque point une section transversale octogonale, dont les dimensions varient de façon sensiblement continue de l'étranglement médian vers le second renflement, les dimensions transversales de ce manche, au niveau de l'autre renflement, étant identiques à celles de ce manche au niveau du premier renflement ; - la distance, prise selon l'axe principal du manche entre l'étranglement médian et le second renflement est comprise entre 20 et 70 mm, de façon préférée entre 40 et 50 mm, de façon plus préférée entre 44 et 46 mm, notamment égale à 45 mm. L'invention a également pour objet une raquette, notamment de tennis, de badminton, de squash, comprenant un manche tel que défini ci-dessus. L'invention a également pour objet une gamme de manches de raquettes, comprenant un manche tel que défini ci-dessus, dit manche standard, ainsi que n manche(s), où n est supérieur ou égal à 1, dont chacun présente des dimensions transversales inférieures à celles dudit manche standard, ainsi qu'également au moins m manche(s), où m est supérieur ou égal à 1, dont chacun présente des dimensions transversales supérieures à celles dudit manche standard, les dimensions transversales de chaque manche de taille inférieure étant définies, pour tout nombre entier -i compris entre 1 et n, par Am (-i) AF1-iA' BEI (-1) BE1-iB' CE1(-i) CE1-iC' ; AR1 (-i) AR1-iA' BR1(-i) BR1-iB' CR1 (-i) CR1-iC' ; AE2 (-1) AF2-iA' ; BE2(-i) BE2-iB' ; et CE2 (-i) Cm-iC' et où les dimensions transversales de chaque manche de taille supérieure sont définies, pour tout nombre entier J compris entre 1 et m, par Am (+j) AE1+jA' BEl (+7) BE1+jB' CEl (+J) CE1+jC' AR1 (+j ) AR1+jA' BRl (+j ) BRl+j B' ; CRl (+j ) CR1+j C' ; AE2 (+j ) AE2+jA' ; BE2 (+j ) BE2+j B' ; et CE2 (+j) CE2+j C' , où A' et B' sont compris entre 0.5 et 1.5 mm, et où C' est compris entre 0,25 et 1 mm. 20 25 30 Selon une caractéristique avantageuse de l'invention : - A' est compris entre 1 et 1.3 mm, notamment égal à 1.15 mm ; - B' est compris entre 0.9 et 1.1 mm, notamment 5 égal à 1.0 mm ; et C'est compris entre 0.55 et 0.75 mm, notamment égal à 0.65 mm. L'invention a enfin pour objet une gamme de raquettes, dont chacune comprend un manche correspondant, appartenant 10 à la gamme de manches telle que définie ci-dessus. L'invention va être décrite ci-après, en référence aux dessins annexés, donnée uniquement à titre d'exemple non limitative, dans lesquels : la figure 1 est une vue de face, illustrant une 15 raquette de tennis conforme à l'invention ; la figure 2 est une vue de face, illustrant à plus grande échelle le manche équipant la raquette de la figure 1 ; et - les figures 3, 4 et 5 sont des vues en coupe 20 transversale selon les lignes III-III, IV-IV et V-V à la figure 2. La raquette illustrée sur la figure 1, qui est en l'occurrence une raquette de tennis, comprend d'abord un manche 2, susceptible d'être entouré d'une bande de 25 revêtement non représenté, encore dénommée grip . Ce manche 2 est prolongé par un tamis 4, à l'intérieur duquel est tendu un cordage 6. Cependant, l'invention trouve également son application à d'autres raquettes, pour lesquelles le cordage 6 est remplacé par une surface de 30 frappe pleine et rigide. Les figures 2 et suivantes illustrent, de façon plus précise, la forme et les dimensions du manche 2. Dans ce qui suit, ces dimensions sont relatives au manche nu, à 7 savoir dépourvu notamment de la bande de revêtement précitée. Ce manche 2 comprend tout d'abord un bouchon d'extrémité 8, de type connu en soi, qui se prolonge par un premier bulbe, désigné dans son ensemble par la référence 10. Ce dernier est défini par deux étranglements, à savoir des zones de plus faible dimension transversale, ainsi que par un renflement intermédiaire, à savoir une zone de plus grande dimension transversale. On note ainsi E1 l'étranglement d'extrémité, adjacent au bouchon 8, E2 l'étranglement médian, opposé au bouchon 8, ainsi que R1 le renflement précité. En tout point de ce premier bulbe 10, la section transversale du manche 2 est de forme octogonale, comme le montre la figure 3, qui est une vue en coupe au niveau de l'étranglement E1. De façon plus précise, cet octogone est défini par un rectangle 12 de longueur AE1 et de largeur BE1, qui est tronqué par quatre chanfreins 14, dont on note CE1 la longueur. Dans l'exemple illustré, ces chanfreins 14 sont orientés à 45 par rapport aux côtés du rectangle 1. De plus, les quatre chanfreins 14 présentent des longueurs identiques, étant entendu qu'elles peuvent varier de l'ordre de quelques pourcents d'un chanfrein à l'autre. De façon analogue, en référence aux figures 4 et 5, on note AR1, BR1 et Cm les dimensions caractéristiques du manche au niveau du renflement R1r ainsi que AE2, BE2 et CE2r les dimensions caractéristiques du manche au niveau de l'autre étranglement E2. La dimension transversale de ce manche 2 augmente de façon sensiblement continue, depuis l'étranglement E1 vers le renflement R1. Ceci signifie qu'il peut exister éventuellement une région du manche pour laquelle cette dimension transversale est sensiblement constante. De façon 8 analogue, la dimension transversale du manche diminue de façon sensiblement continue depuis le renflement R1 vers l'étranglement E2. Enfin, on notera que le profil de ce manche définit, vu de face, trois tangentes notées Ti, T2 et T3, au niveau de chaque étranglement ainsi que du renflement. Les valeurs dimensionnelles du manche, au niveau de l'étranglement E1 (figure 3), sont les suivantes : - AE1 est compris entre 31.25 et 33.25 mm, de façon préférée entre 31.75 et 32.75 mm, de façon plus préférée entre 32.15 et 32.35 mm, notamment égal à 32.25 mm ; - BE1 est compris entre 27 et 29 mm, de façon préférée entre 27.5 et 28.5 mm, de façon plus préférée 15 entre 27.9 et 28.1 mm, notamment égal à 28 mm ; - CE1 est compris entre 8 et 14 mm, de façon préférée entre 9 et 13 mm, de façon plus préférée entre 9.75 et 12.3 mm, notamment égal à 11 mm. Les valeurs dimensionnelles du manche, au niveau du 20 renflement R1 (figure 4), sont les suivantes : - AR1 est compris entre 34.5 et 36.5 mm, de façon préférée entre 35 et 36 mm, de façon plus préférée entre 35.4 et 35.6 mm, notamment égal à 35.5 mm ; -BR1 est compris entre 30 et 32 mm, de façon 25 préférée entre 30.5 et 31.5 mm, de façon plus préférée entre 30.9 et 31.1 mm, notamment égal à 31 mm ; Cm est compris entre 10 et 16 mm, de façon préférée entre 11 et 14.75 mm, de façon plus préférée entre 11.5 et 14.25 mm, notamment égal à 13 mm. 30 Les valeurs dimensionnelles du manche, au niveau de l'étranglement E2 (figure 5), sont les suivantes : - AFP est compris entre 30.5 et 32.5 mm, de façon préférée entre 31 et 32 mm, de façon plus préférée entre 31.4 et 31.6 mm, notamment égal à 31.5 mm ; 9 - BE2 est compris entre 26.5 et 28.5 mm, de façon préférée entre 27 et 28 mm, de façon plus préférée entre 27.4 et 27.6 mm, notamment égal à 27.5 mm ; - CE2 est compris entre 8 et 14 mm, de façon 5 préférée entre 9 et 13 mm, de façon plus préférée entre 9.4 et 12 mm, notamment égal à 10.7 mm. Par ailleurs, on note 11 et 12 les distances prises selon l'axe principal X-X du manche 2, d'une part, entre l'étranglement E1 et le renflement R1 ainsi que, d'autre 10 part, entre le renflement R1 et l'autre étranglement E2. Dans ces conditions, 11 est compris entre 25 et 50 mm, de façon préférée entre 30 et 40 mm, de façon plus préférée entre 34 et 36 mm, notamment égal à 35 mm. Par ailleurs, 12 est compris entre 35 et 60 mm, de façon préférée entre 45 15 et 55 mm, de façon plus préférée entre 49 et 51 mm, notamment égal à 50 mm. De façon avantageuse, le premier bulbe 10 est prolongé par un second bulbe 20, qui est défini par l'étranglement médian précité E2, un second renflement R2, ainsi qu'un 20 troisième étranglement E3, qui assure le raccordement du manche 2 avec le tamis 4. De façon analogue à ce qui a été explicité pour le bulbe 10, ce second bulbe 20 présente une section transversale octogonale, dont les dimensions varient de façon sensiblement continue de l'étranglement E2 25 vers le renflement R2, puis diminuent de façon sensiblement continue de ce second renflement R2 vers l'étranglement de raccord E3. Les valeurs dimensionnelles du manche, au niveau du second renflement R2, sont sensiblement identiques à celles 30 du premier renflement R1r défini précédemment. Par ailleurs, les valeurs dimensionnelles de l'étranglement de raccord E3 sont à peu près égales à celles de l'étranglement d'extrémité E1, également présentées ci-dessus. 10 Enfin, la longueur 13, correspondant à la distance prise selon l'axe X-X entre l'étranglement E2 et le renflement R2, est comprise entre 20 et 70 mm, de façon préférée entre 40 et 50 mm, de façon plus préférée entre 44 et 46 mm, notamment égale à 45 mm. Par ailleurs, la distance séparant le renflement R2 et l'étranglement de raccord E3 est avantageusement comprise entre 20 et 70 mm. L'invention concerne également une gamme de manches, dont les dimensions sont déterminées à partir de celles du manche 2 décrit ci-dessus. Ce manche 2, dont les caractéristiques dimensionnelles ont été présentées dans ce qui précède, est dénommé manche standard ou 0 dans un but de clarté de la présente description. Cependant, il est à noter que ce manche standard correspond à un manche dénommé habituellement 3 dans l'industrie des sports de raquette, à savoir celui adapté au plus grand nombre d'utilisateurs. En s'intéressant tout d'abord à un manche de taille -1 , à savoir immédiatement plus petit que celui standard évoqué ci-dessus, ce manche de taille -1 présente la même forme générale que celui 2 des figures 1 à 5, à savoir qu'il possède deux bulbes successifs. On note AE1 (-1), BE1 (--1) et Cm (-l) les valeurs dimensionnelles de ce manche de taille -1 au niveau de l'étranglement d'extrémité E1r Am(-1), BR1 (-l) et Cm (-l) les valeurs dimensionnelles de ce manche -1 au niveau du renflement R1r ainsi que AE2 (-1) , BE2 (-1) et CE2 (-1) ses valeurs dimensionnelles de ce manche -1 au niveau de l'étranglement E2. Dans ces conditions : AE1 (-1) AE1-A' ; D E1 (-1 ) BE1-B' ; Cm (-l) Cm-C', où A' est compris entre 0,5 et 1.5 mm, de préférence entre 1 et 1.3 mm, notamment égal à 1.15 mm ; 11 B' est compris entre 0.5 et 1.5 mm, de préférence entre 0.9 et 1.1 mm, notamment égal à 1.0 mm ; et C'est compris entre 0.25 et 1 mm, de préférence entre 0.55 et 0.75 mm, notamment égal à 0.65 mm. Par ailleurs . AR] (-1) = ARl-A' ; BR] (-1) = BR1-B' ; et CR1 (-1) = CR1-C'. Enfin . AE2 (-1) AE2-A' BE2 (-1) BE2-B' CE2 (-1) CP2-C' . En d'autres termes, les valeurs dimensionnelles de la taille -1 sont liées à celles de la taille standard 15 0 , au niveau des trois zones caractéristiques du premier bulbe. De façon générale, si l'on considère un manche de taille -i , où i est supérieur ou égal à 1 : An (-i) = AE1-iA' ; BEl (-1 ) = BE1-iB' ; CE1 (-i) = CE11C' . Par ailleurs : AR1 (-i) = AR1-iA' ; BR1(-i) = BR1-1B' ; CR1(-i) = CR1-1C' . Enfin . AE2 (-i) = AE2-iA' ; 10 20 25 BE2 ( -i) CE2 (-i) = BE2-18' ; = CE2-iC'. 30 De façon analogue, les manches de taille positive, à savoir de plus grandes dimensions transversales que celui standard évoqué ci-dessus, présentent également une forme générale faisant intervenir deux bulbes successifs. Pour j supérieur ou égal à 1, on note AE1 (+j) , BE1 (+j) et CE1 (+j) les 12 valeurs dimensionnelles d'un manche de taille +j au niveau de l'étranglement d'extrémité E1r AR1(+j), BR1(+j) et CR1(+j) les valeurs dimensionnelles de ce manche +j au niveau du renflement R1r ainsi que AE2 (+j) , BE2 (+j) et CE2 (+j) ses valeurs dimensionnelles au niveau de l'étranglement E2. Dans ces conditions: AE1 (+J) = AE1+jA' ; BE: (+j ) = BE1+jB' ; CE1 (+j ) CE1+j C' . Par ailleurs : AR1 (+j ) AR1+jA' ; BRl (+j ) BR1+jB' CRI (+j ) CRI+j C' Enfin . AE2 (+j ) = AE2+jA' ; BE2 (+j ) BE2+j B' CE2 (+j ) CE2+j C' On notera également que, pour toute valeur de i et de j supérieure ou égal à 1, les dimensions caractéristiques d'un manche de taille -i ou +j , au niveau du second renflement R2, sont sensiblement identiques aux valeurs dimensionnelles du premier renflement R1. Par ailleurs, les différentes valeurs dimensionnelles de ces manches, au niveau de l'étranglement de raccord E3, sont à peu près égales à celles que présentent ces manches, au niveau de l'étranglement d'extrémité E1. On soulignera enfin que, pour toute valeur de i et de j, les dimensions axiales 11 à 13 d'un manche de taille -i ou +j sont identiques à celles évoquées précédemment, pour le manche standard évoqué ci-dessus. L'invention permet d'atteindre les objectifs précédemment mentionnés. Ainsi, le joueur est à même d'utiliser le premier bulbe 10, en vue d'une préhension optimale d'une raquette 13 conforme à l'invention, pour l'exécution d'un coup droit. Le second bulbe, dont on rappellera le caractère optionnel, peut être éventuellement utilisé par le joueur pour l'exécution du revers, qui dans ce cas est réalisé à deux mains. De plus, le fait que le manche conforme à l'invention présente, en tout point, une section octogonale est avantageux. Ceci permet en effet au joueur de placer ses mains avec précision, en vue de l'exécution de différents coups. Enfin, les dimensions transversales caractéristiques du manche conforme à l'invention se sont révélées avantageuses, en vue de procurer un confort et une prise en mains ferme au joueur. Le manche de l'invention permet d'accroître, de manière significative, la qualité du contact entre la main et ce manche. En effet, celui-ci procure une puissance supérieure, à effort identique, alors qu'il nécessite moins d'effort de préhension pour une puissance équivalente. Le glissement de la main est diminué grâce à l'utilisation du manche conforme à l'invention. Enfin, le confort et la précision sont améliorés grâce à l'utilisation du manche de l'invention
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Ce manche (2) comprend au moins un premier bulbe (10) délimité par un premier étranglement (E1), un renflement (R1) ainsi qu'un autre étranglement (E2), ce premier bulbe présentant en chaque point une section octogonale, définie par un rectangle tronqué par quatre chanfreins, les dimensions transversales de ce premier bulbe augmentant de façon sensiblement continue depuis chaque étranglement (E1, E2) en direction du renflement (R1), les dimensions transversales de ce bulbe étant les suivantes :- AE1 est compris entre 31.25 et 33.25 mm,- BE1 est compris entre 27 et 29 mm,- CE1 est compris entre 8 et 14 mm,- AR1 est compris entre 34.5 et 36.5 mm,- BR1 est compris entre 30 et 32 mm,- CR1 est compris entre 10 et 16 mm,- AE2 est compris entre 30.5 et 32.5 mm,- BE2 est compris entre 26.5 et 28.5 mm, et- CE2 est compris entre 8 et 14 mm.
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1. Manche (2) de raquette de tennis, comprenant au moins un premier bulbe (10) délimité par un premier étranglement, ou étranglement d'extrémité (E1), tourné vers l'extrémité libre du manche, un premier renflement (R1) ainsi qu'un autre étranglement, dit étranglement médian (E2), ce premier bulbe présentant en chaque point une section octogonale, définie par un rectangle (12) tronqué par quatre chanfreins (14), orientés notamment à 45 par rapport aux côtés dudit rectangle, les dimensions transversales de ce premier bulbe augmentant de façon sensiblement continue depuis chaque étranglement (El, E2) en direction du renflement (R1), les dimensions transversales de ce premier bulbe (10) étant les suivantes, où A et B sont respectivement la longueur et la largeur dudit rectangle (12) et C est la longueur de chaque chanfrein (14), A, B et C étant pris respectivement au niveau du premier étranglement (E1), second étranglement (E2) . AE1 est compris 3E1 est compris CE1 est compris AR1 est compris BR1 est compris CR1 est compris AE2 est compris BE2 est compris CE2 est compris du premier renflement (R1) et du entre 31.25 et 33.25 mm, entre 27 et 29 mm, entre 8 et 14 mm, entre 34.5 et 36.5 mm, entre 30 et 32 mm, entre 10 et 16 mm, entre 30.5 et 32.5 mm, entre 26.5 et 28.5 mm, et entre 8 et 14 mm. 2. Manche de raquette de tennis selon la 1, caractérisé en ce que :15 - AE1 est compris entre 31.75 et 32.75 mm, avantageusement entre 32.15 et 32.35 mm, notamment égal à 32.25 mm, BE1 est compris entre 27.5 et 28.5 mm, 5 avantageusement entre 27.9 et 28.1 mm, notamment égal à 28 mm, et CE1 est compris entre 9 et 13 mm, avantageusement entre 9.75 et 12.3 mm, notamment égal à 11 mm. 10 3. Manche de raquette de tennis selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que : AR1 est compris entre 35 et 36 mm, avantageusement entre 35.4 et 35.6 mm, notamment égal à 15 35.5 mm, - BR1 est compris entre 30.5 et 31.5 mm, avantageusement entre 30.9 et 31.1 mm, notamment égal à 31 mm, et CRl est compris entre 11 et 14.75 mm, 20 avantageusement entre 11.5 et 14.25 mm, notamment égal à 13 mm. 4. Manche de raquette de tennis selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que - AE2 est compris entre 31 et 32 mm, 25 avantageusement entre 31.4 et 31.6 mm, notamment égal à 31.5 mm, - BE2 est compris entre 27 et 28 mm, avantageusement entre 27.4 et 27.6 mm, notamment égal à 27.5 mm, et 30 CE2 est compris entre 9 et 13 mm, avantageusement entre 9.4 et 12 mm, notamment égal à 10.7 mm. 5. Manche de raquette de tennis selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la 16 surface extérieure dudit manche (2) définit, au niveau de chaque étranglement (E1, E2) et du renflement (R1), trois tangentes (Tl-T3) parallèles à un axe principal (X-X) de ce manche. 6. Manche de raquette de tennis selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la distance (11) prise selon l'axe principal (X-X) du manche entre l'étranglement d'extrémité (E1) et le premier renflement (R1) est comprise entre 25 et 50 mm, de façon préférée entre 30 et 40 mm, de façon plus préférée entre 34 et 36 mm, notamment égale à 35 mm. 7. Manche de raquette de tennis selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la distance (12) prise selon l'axe principal (X-X) du manche entre le premier renflement (R1) et l'étranglement médian (E2) est comprise entre 35 et 60 mm, de façon préférée entre 45 et 55 mm, de façon plus préférée entre 49 et 51 mm, notamment égale à 50 mm. 8. Manche de raquette de tennis selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ce manche comprend un second bulbe (20), qui est délimité par ledit étranglement médian (E2), un second renflement (R2) ainsi qu'un étranglement de raccord (E3), opposé à l'étranglement d'extrémité (E1), ce second bulbe (20) présentant en chaque point une section transversale octogonale, dont les dimensions varient de façon sensiblement continue de l'étranglement médian (E2) vers le second renflement (R2), les dimensions transversales de ce manche, au niveau de l'autre renflement (R2), étant identiques à celles de ce manche au niveau du premier renflement (R1) . 9. Manche de raquette de tennis selon la 8, caractérisé en ce que la distance (13), prise selon l'axe principal (X-X) du manche entre l'étranglement médian (E2)17 et le second renflement (R2) est comprise entre 20 et 70 mm, de façon préférée entre 40 et 50 mm, de façon plus préférée entre 44 et 46 mm, notamment égale à 45 mm. 10. Raquette, notamment de tennis, de badminton ou de 5 squash, comprenant un manche conforme à l'une quelconque des précédentes. 11. Gamme de manches de raquette, comprenant un manche selon l'une quelconque des 1 à 9, dit manche standard, ainsi que n manche(s), où n est supérieur ou égal 10 à 1, dont chacun présente des dimensions transversales inférieures à celles dudit manche standard, ainsi qu'également au moins m manche(s), où m est supérieur ou égal à 1, dont chacun présente des dimensions transversales supérieures à celles dudit manche standard, les dimensions 15 transversales de chaque manche de taille inférieure étant définies, pour tout nombre entier -i compris entre 1 et n, par : AE1 () = AE1-iA' BEI (-i) = BEl-1B' CE1 (-i) CE1-1C' AR1 (-i) = AR1-iA' BR1 (-i) = BR1-1B' CRI (-i) = CR1-1C' AE2 Hi) AE2-iA' BE2 (-1) = BE2-1B' ; et CE2 (-1) = CE2-1C' r et où les dimensions transversales de chaque manche de taille supérieure sont définies, pour tout nombre entier j compris entre 1 et m, par : AE1 (+j ) = AE1+j A' BEI (+J ) = BEl+j B' CE1 (+j) = CE1+j C' ARI (+J) = AR1+jA' BRl (+J ) = BR1+j B' 20 25 30CR1(+j) = CR1+jC' ; AE2 (+J ) = AE2+JA' ; BE2 (+J) = BE2+jB' ; et CE2 (+j) = cE2+] C' où A' et B' sont compris entre 0.5 et 1.5 mm, et où C' est compris entre 0.25 et 1 mm. 12. Gamme de manches selon la précédente, caractérisée en ce que : A' est compris entre 1 et 1.3 mm, notamment égal à 1.15 mm ; B' est compris entre 0.9 et 1.1 mm, notamment égal à 1.0 mm ; et C' est compris entre 0.55 et 0.75 mm, notamment égal à 0.65 mm. 13. Gamme de raquettes, dont chacune comprend un manche correspondant, appartenant à la gamme de manches conforme à l'une des 11 ou 12.
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A
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A63
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A63B
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A63B 49
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A63B 49/08,A63B 49/00
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FR2902741
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A3
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ELEMENT DE STRUCTURE DE VEHICULE AUTOMOBILE
| 20,071,228 |
1 - ELEMENT DE STRUCTURE DE VEHICULE AUTOMOBILE La présente invention se rapporte au domaine technique des éléments de structure de véhicule automobile, plus particulièrement elle concerne un élément de structure arrière de véhicule automobile. L'ossature de base d'un véhicule automobile consiste essentiellement en un ensemble de poutres sur lesquelles sont montées tous les équipements du véhicule. Les connexions entre ces différentes poutres sont obtenues au moyen de noeuds de connexion dont la forme peut être complexe, et qui sont soumis à un ensemble de contraintes de directions et d'intensités très variables. Le support de train arrière est une pièce de structure du véhicule automobile destinée à supporter le palier de train arrière du véhicule. Il est généralement situé à proximité d'un noeud de connexion du véhicule, élément de la structure qui reçoit les extrémités de différents longerons du véhicule tels que, par exemple, le longeron arrière, le longeron central. Le support de train arrière peut éventuellement être rapporté sur le noeud de connexion. Le support de train arrière et le noeud de connexion sont habituellement réalisés à partir de plusieurs éléments assemblés entre eux par soudure ou rivetage. Chaque élément peut être, par exemple, obtenu par emboutissage de plaques d'acier. Le support de train arrière et le noeud de connexion nécessitent une précision importante dans la réalisation des différents éléments constitutifs afin de palier les dispersions de tolérances desdits éléments. De plus, la présence de différentes pièces nécessite un nombre important d'outils d'emboutissage, ce qui représente un coût important en investissement d'emboutissage. Pour réduire le nombre de pièces à assembler, il est connu de réaliser des noeuds de connexion en utilisant les techniques de fonderie qui permettent la réalisation d'un noeud en une unique pièce de géométrie complexe 2902741 -2- pour laquelle il est possible d'optimiser la répartition des épaisseurs suivant les contraintes qu'elle est amenée à subir. La publication US 5 466 035 décrit un tel noeud de connexion, obtenu par fonderie d'alliages légers. Néanmoins, le noeud de 5 connexion décrit dans cette publication est une pièce de dimensions relativement faibles puisqu'il reçoit l'extrémité de longerons qui tendent à converger vers un même point. Or, ce n'est pas forcément le cas pour le noeud de connexion situé à l'arrière du véhicule, puisque, par exemple, les traverses de pareclose, et de ripage sont 10 habituellement parallèles. Ceci implique un noeud de connexion de grandes dimensions. En outre, le palier du train arrière étant un élément très sollicité, son support doit être une pièce aux dimensions suffisantes pour accepter les efforts transmis par le palier. 15 La présente invention vise à simplifier la conception des éléments de la structure d'un véhicule automobile destinés à supporter le train arrière et les différents longerons situés en partie arrière du véhicule tout en améliorant la résistance aux efforts transmis lors d'un choc frontal. 20 A ce titre, l'invention propose un élément de structure de véhicule automobile comprenant au moins deux supports aptes à recevoir l'extrémité d'un longeron longitudinal de véhicule, caractérisé en ce qu'une partie intermédiaire d'une surface de base longitudinale de l'élément de structure assure une continuité de 25 profil entre les au moins deux supports et en ce que l'élément de structure comporte, en outre, au moins un support accessible par un élément situé sous ledit élément de structure, l'élément étant par exemple, un bras de train arrière. De préférence, le support situé sous l'élément de structure est 30 constitué d'une cavité, en saillie par rapport au dessus de la surface de base longitudinale de l'élément de structure. 2902741 -3- Avantageusement, lesdits supports de longerons et la partie intermédiaire sont constitués par des éléments en forme de profilé de section sensiblement en U . Selon un mode de réalisation, les au moins deux supports de 5 longerons sont positionnés à des hauteurs différentes et décalés transversalement. Selon les caractéristiques de l'invention au moins un des supports de longeron longitudinaux présente des éléments formant un support distinct de longeron transversal disposé transversalement par rapport à l'axe longitudinal dudit élément de structure, l'extrémité supérieure des parois latérales du profilé de section en U des supports de longeron longitudinaux arrière et/ou avant présente une découpe complémentaire de la forme du longeron transversal de manière à constituer un support dudit longeron transversal. Avantageusement, il comporte au moins deux supports d'extrémité de longerons disposés transversalement et constitués 20 chacun par un élément en forme de profilé de section sensiblement en U , et dont les directions moyenne des éléments en forme de profilés sont sensiblement parallèles. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, au moins un des supports d'extrémité de longerons disposés transversalement 25 présente au moins un moyen de fixation d'un moteur. De préférence, l'élément de structure est réalisé en une unique pièce de fonderie de métal léger, notamment de l'aluminium, ou d'un alliage de métaux légers, notamment un alliage d'aluminium. L'invention concerne également un véhicule automobile 30 comprenant un tel élément de structure arrière qui est disposé latéralement à l'arrière du véhicule. 10 15 2902741 -4-D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée dans laquelle on se reportera aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective de dessus de 5 l'invention, et - la figure 2 est une vue en perspective de dessus du support de train arrière selon l'invention positionné à l'arrière d'un véhicule. Dans la description qui va suivre, on adoptera à titre non 10 limitatif une orientation longitudinale, verticale et transversale selon l'orientation traditionnellement utilisée dans l'automobile et indiquée par le trièdre L, V, T de la figure 1. On utilisera les termes avant et arrière en référence au sens d'avancement classique d'un véhicule automobile. 15 La description qui suit de la figure 1, se rapporte à un support de train arrière gauche 10, également appelé élément de structure arrière gauche 10, pour le conducteur du véhicule, étant donné que le support de train arrière droit est le symétrique du support de train arrière gauche par rapport au plan de symétrie naturel du véhicule. 20 L'élément de structure 10, représenté sur la figure 1, comporte une surface de base longitudinale 12 et deux parois latérales 14 et 16 se projetant orthogonalement par rapport à la surface 12 de manière à ce que l'élément de structure arrière 10 selon l'invention présente un profilé de section en U sensiblement sur toute sa 25 longueur. Tel que représenté sur la figure 2, l'élément de structure 10 est positionné latéralement à l'arrière du véhicule. Ainsi compte tenu de son positionnement et de sa forme peu encombrante transversalement, l'élément de structure 10 selon l'invention permet de gagner de l'espace sous le plancher de l'habitacle afin de 30 favoriser par exemple, l'agencement d'un moteur en partie arrière du véhicule sous l'habitacle. 2902741 -5- En effet, la surface de base 12, que l'on peut décomposer en trois surfaces 12a, 12b, 12c pour faciliter la description, est allongée et présente une longueur spécifique calculée à partir des longueurs de ces trois surfaces. L'élément de structure 10 étant disposé 5 longitudinalement à l'arrière du véhicule. Plus précisément, la première surface 12a est une surface arrière rectangulaire se trouvant à une première hauteur. A proximité des bords correspondant aux grands côtés de la surface arrière 12a, s'étendent les parois latérales 14a et 16a qui se projettent 10 orthogonalement par rapport à la surface 12a. L'ensemble constitué par la surface 12a et les parois latérales 14a et 16a forme un premier support de longeron 22. La deuxième surface 12b est une surface avant rectangulaire possédant une largeur sensiblement supérieure à la première 15 surface. Elle se trouve à une deuxième hauteur inférieure à la première hauteur et se trouve décalée vers l'extérieur du véhicule par rapport à la première surface 12a. A proximité des bords correspondant aux grands côtés de la surface arrière 12b, s'étendent une première 14b et une deuxième 16b parois latérales qui se 20 projettent orthogonalement par rapport à la surface 12b. L'ensemble constitué par la surface 12b et les parois latérales 14b et 16b forme un deuxième support de longeron 24. Tel que représenté sur la figure 2, ces parois latérales 14b et 16b sont découpées au niveau de leur partie supérieure de manière 25 à constituer un troisième support 26 pour recevoir un longeron 20 présentant un profil constitué de deux parois 20a et 20b. Le support 26 et le longeron 20 présente une forme complémentaire. Par exemple, la paroi 20a est supportée par les tranches verticales de la découpe des parois latérales 14b et 16b et la paroi 20b est 30 supportée par les tranches horizontales de la découpe. La troisième surface 12c est une surface rectangulaire présentant une largeur supérieure à celles des surfaces 2902741 -6- rectangulaires 12a et 12b. C'est la surface intermédiaire entre les deux autres surfaces rectangulaires 12a et 12b. Elle est inclinée de manière à assurer la continuité entre lesdites surface positionnées à des hauteurs différentes. A proximité du bord correspondant au 5 grand côté de la surface intermédiaire 12c, s'étend une première paroi latérale 16c qui se projette orthogonalement par rapport à la surface 12c. Une deuxième paroi latérale 14c se projette orthogonalement par rapport à la surface 12c et affleure la surface 12c de manière à se trouver sensiblement parallèle à la paroi 16c et 10 de manière à laisser une portion de surface 12c disponible pour maintenir un longeron transversalement. On peut appeler la combinaison de 12c, 14c et 16c une partie intermédiaire du support 10. Un premier élément d'un quatrième support de longeron est 15 constitué d'une paroi supplémentaire 18 qui est accolée sur la face orientée vers l'extérieur du véhicule de l'extrémité arrière 14a. Cette paroi 18 est décalée latéralement vers l'extérieur et comprend d'une part une portion avant 18b qui peut s'étendre selon un plan sensiblement parallèle à l'extrémité arrière 14a et d'autre part, une 20 portion arrière 18a incurvée de manière à se solidariser à la paroi latérale 14. Une extension 30 vers l'extérieur de la surface 12b constitue un deuxième élément constitutif du quatrième support de longeron. Un cinquième support 32 de longeron vient en saillie contre la 25 paroi latérale externe 16a. Le cinquième support 32 se compose d'un profilé de section sensiblement en U . Un sixième support 34 vient en saillie contre la paroi latérale externe 16a. Ce support 34 est positionné en arrière du premier support 22. Il se compose également d'un profilé de section 30 sensiblement en U . Enfin, selon l'invention, un septième support 36 permet de loger et maintenir en place un corps sensiblement cylindrique 44. Le 2902741 -7- support est constitué d'une cavité, en saillie par rapport au dessus de la surface 12c, réalisée à partir d'un bossage de ladite surface 12c. Compte tenu des figures et de la description ci-dessus, le 5 support de train 10 présente un profil général coudé s'étendant longitudinalement. Tel qu'illustré sur la figure 2, le support de train arrière 10 intègre cinq supports de longerons. Le premier support 22 est destiné à recevoir l'extrémité d'un 10 premier longeron longitudinal, appelé généralement longeron arrière gauche 37. De préférence, le longeron est soudé sur le support de train arrière 10. Le deuxième support 24 est destiné à recevoir l'extrémité d'un deuxième longeron longitudinal 38, appelé généralement longeron 15 central gauche. Ce longeron 38 présente la particularité de se prolonger vers les côtés latéraux du véhicule afin de se solidariser sur le support de train 10 positionné latéralement sur la partie arrière du véhicule. Là encore, la fixation est préférentiellement obtenue par soudure. 20 Le troisième support 26 est destiné à recevoir l'extrémité d'un troisième longeron 20 décrit précédemment dans la description, généralement appelé traverse de pareclose. Là encore, la fixation est préférentiellement obtenue par soudure des parois 20a et 20b sur le support 26. Il convient de noter que la forme du support 26 est 25 complémentaire de celle de la traverse de pareclose 20. Le quatrième support est destiné à recevoir l'extrémité arrière d'un quatrième longeron 40, généralement appelé bavolet. Le bavolet se trouve en appui d'avant en arrière sur le premier et le deuxième éléments constitutifs de ce support. Par ailleurs, il affleure 30 la face externe de la surface 14b de la paroi latérale 14. L'extension de surface 12b constituant le deuxième élément est utilisé en temps que plaque d'indexage du bavolet avec le support de train 10. La 2902741 -8-portion 18b du second élément 18 permet de maintenir transversalement en position le bavolet. Le cinquième support 32 est destiné à recevoir l'extrémité d'un cinquième longeron 42, généralement appelé traverse centrale du 5 plancher arrière. Cette traverse possède également un profilé en U dont l'extrémité supérieure de chacune des branches dudit U possède un rebord reposant sur l'extrémité supérieure du profilé en U du support 32. Ceci permettant un bon positionnement de la traverse 42 dans son support 32. 10 Tel qu'illustré sur la figure 2, le support de train arrière 10 ou l'élément de structure 10 intègre un sixième support 34 destiné à recevoir l'extrémité d'un sixième longeron (non représenté) pour permettre, par exemple, la fixation d'un moteur dans le cas où le groupe moto-propulseur est disposé à l'arrière du véhicule ou sous 15 le plancher. Il peut posséder alors des moyens de fixation de cet élément de moteur tel qu'un orifice fileté. Ce support possède un profilé de section en forme de U et les directions moyennes des éléments en profilés des supports 32 et 34 étant sensiblement parallèles. 20 Le support de train arrière 10 comprend aussi un septième support 36 permettant de loger et maintenir en place un élément sensiblement cylindrique 44. Cet élément situé sous le support de train 10 est, par exemple, un bras de train arrière dont une extrémité vient se loger dans une cavité, en saillie par rapport au dessus de la 25 surface 12c. Le support de train 10 selon l'invention est réalisé en une unique pièce de fonderie et est constituée, de préférence par un alliage léger, par exemple, un alliage d'aluminium afin de conférer un gain de masse à la partie arrière du véhicule. 30 Ainsi, une telle structure de support de train selon l'invention permet de rassembler plusieurs éléments, à savoir six supports de longerons dont un support pouvant être utilisé pour la fixation du 2902741 -9- moteur dans le cas particulier d'un groupe moto-propulseur placé sous le plancher ou dans la partie arrière du véhicule, et un support de bras de train arrière, en une seule pièce. Elle peut comporter, en outre, un support de siège arrière. 5 Avantageusement, selon l'invention, la continuité assurée entre les deux longerons grâce à cette pièce permet de faciliter la tenue au choc du véhicule. En effet, les efforts générés par un choc frontal se propagent de manière continue sur toute la longueur des longerons avant et arrière par l'intermédiaire du support 10. Ceci 10 permet une moindre déformation des longerons puisque l'absorption de l'énergie cinétique par compression du longeron s'effectue sur toute la longueur combinée du longeron 38 situé en avant du support 10 et du longeron 37 situé en arrière du support 10. L'habitacle est alors moins sollicité avec une telle pièce lors d'un tel choc. Par 15 ailleurs, la pièce s'encastre sur le bavolet permet de renforcer la structure de caisse latérale et permet ainsi de sécuriser les occupants dans l'habitacle lors d'un choc latéral. En effet, l'encastrement des longerons, par exemple, au niveau du pied milieu renforce le noeud de structure et le rend plus fort pour résister aux 20 chocs latéraux. Enfin, le fait que cette pièce intègre un support de bras de train arrière permet une économie de pièce dans la structure arrière et ainsi une simplicité de réalisation. L'invention n'est nullement limitée au mode de réalisation 25 décrit et illustré qui n'a été donné qu'à titre d'exemple. 1. 5 10 2. 15 3. 20 4. 25 5. 30
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L'invention concerne un élément de structure (10) de véhicule automobile comprenant au moins deux supports (22, 24) aptes à recevoir l'extrémité d'un longeron longitudinal de véhicule, caractérisé en ce qu'une partie intermédiaire (12c, 14c, 16c) de l'élément de structure (10) assure une continuité de profil entre les au moins deux supports (22, 24) et en ce que l'élément de structure (10) comporte, en outre, au moins un support (36) accessible par un élément (44) situé sous ledit élément de structure (10), l'élément (44) étant par exemple, un bras de train arrière. L'invention concerne également un véhicule automobile comprenant un tel élément de structure.
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1. Elément de structure (10) de véhicule automobile comprenant au moins deux supports (22, 24) aptes à recevoir l'extrémité d'un longeron longitudinal de véhicule, caractérisé en ce qu'une partie intermédiaire (12c, 14c, 16c) d'une surface de base longitudinale (12) de l'élément de structure (10) assure une continuité de profil entre les au moins deux supports (22, 24) et en ce que l'élément de structure comporte, en outre, au moins un support (36) accessible par un élément (44) situé sous ledit élément de structure (10), l'élément (44) étant par exemple, un bras de train arrière. 2. Elément de structure selon la 1, caractérisé en ce que le support (36) est constitué d'une cavité, en saillie par rapport au dessus de la surface de base longitudinale (12) de l'élément de structure. 3. Elément de structure selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que lesdits supports (22, 24) et la partie intermédiaire sont constitués par des éléments en forme de profilé de section sensiblement en U . 4. Elément de structure selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les au moins deux supports (22, 24) sont positionnés à des hauteurs différentes et décalés transversalement. 5. Elément de structure selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'au moins un des supports (22, 24) de longeron longitudinal présente des éléments formant un support distinct (26) de longeron disposé transversalement par rapport à l'axe longitudinal dudit élément de structure (10). - 11 - 6. Elément de structure selon la 5, caractérisé en ce que l'extrémité supérieure des parois latérales (14) et (16) du profilé de section en U des supports (22) et/ou (24) présente une découpe complémentaire de la forme du longeron transversal (20) de manière à constituer le support (26) dudit longeron transversal (20). 7. Elément de structure selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte au moins deux supports (32) et (34) d'extrémité de longerons disposés transversalement et constitués chacun par un élément en forme de profilé de section sensiblement en U , et en ce que les directions moyenne des éléments en forme de profilés sont sensiblement parallèles. 8. Elément de structure selon la 7, caractérisé en ce que au moins un des supports (32, 34) d'extrémité de longerons disposés transversalement présente au moins un moyen de fixation d'un moteur. 9. Elément de structure selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il est réalisé en une unique pièce de fonderie de métal léger, notamment de l'aluminium, ou d'un alliage de métaux légers, notamment un alliage d'aluminium. 10. Véhicule automobile comprenant un élément de structure arrière de véhicule automobile comprenant au moins deux supports (22, 24) aptes à recevoir l'extrémité d'un longeron de véhicule, une partie intermédiaire (12c, 14c, 16c) de l'élément de structure (10) assurant une continuité de profil entre les au moins deux supports (22, 24) et comprenant, en outre, au moins un support (36) accessible par un élément (44) situé sous le support de train, l'élément (44) étant par exemple, un bras de train arrière, caractérisé en ce que - 12 - l'élément de structure (10) est disposé latéralement à l'arrière du véhicule.5
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B
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B62
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B62D
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B62D 25,B62D 29
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B62D 25/08,B62D 29/00
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FR2901033
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A1
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DISPOSITIF D'AFFICHAGE A CRISTAUX LIQUIDES ET SON PROCEDE DE FABRICATION
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La présente invention concerne un dispositif d'affichage à cristaux liquides. Jusqu'à récemment, des dispositifs d'affichage ont habituellement utilisé des tubes à rayons cathodiques (CRT). Actuellement, beaucoup d'efforts ont été consentis pour développer divers types d'affichages à panneau plat, tels que des dispositifs d'affichage à cristaux liquides (LCD), des panneaux d'affichage à plasma (PDP), des affichages à émission de champ, et des affichages à électroluminescence (ELD), en tant que remplaçants des dispositifs CRT. Parmi ces différents types d'affichages à panneau plat, les dispositifs LCD présentent de nombreux avantages, tels qu'une résolution élevée, un poids léger, un profil mince, une taille compacte et de faibles exigences en puissance. En général, un dispositif LCD comporte deux substrats qui sont écartés et se font face entre eux, une couche de cristaux liquides étant intercalée entre les deux substrats. Les deux substrats comportent des électrodes qui se font face entre elles de telle manière qu'une tension appliquée entre les électrodes induise un champ électrique d'un côté à l'autre de la couche de cristaux liquides. Un alignement des molécu- les de cristal liquide dans la couche de cristaux liquides change conformément à l'intensité du champ électrique induit afin de les aligner avec la direction du champ électrique induit, ce qui change de ce fait la transmissivité lumineuse du dispositif LCD. Ainsi, le dispositif LCD affiche des images en faisant varier l'intensité du champ électrique induit dans des régions de pixels respectives qui comportent le dispositif LCD. Actuellement, on a besoin d'un large angle de visionnement pour des dispositifs LCD. Un dispositif LCD à mode à alignement vertical (VA) dispose de ces caractéristiques. Le dispositif LCD à mode VA utilise des molécules de cristal liquide ayant une anisotropie diélectrique négative et une couche d'alignement frottée verticalement. La figure 1 est une vue en coupe transversale illustrant un dispositif LCD à mode VA selon la technique apparentée et la figure 2 est une vue en coupe transversale illustrant un alignement de molécules de cristal liquide de la figure 1. En se référant à la figure 1, un dispositif LCD à mode VA 60 comporte un substrat de réseau 131, un substrat de filtres chromatiques B2 et une couche de cristaux liquides 14 entre les deux substrats. Le substrat de réseau BI comporte des lignes de grille et de données (non représentées) qui se croisent entre elles afin de définir une région de pixels P et un transistor en couches minces T qui est raccordé aux lignes de grille et de données, sur 11HIRS(H6 BRE\"ETS'Brevets'61001,'61 7 5-061 226-tradDEPOTFR duc-'8 décembre 200e -114 un premier substrat 32. Le transistor en couches minces T comporte une électrode de grille 30, une couche semiùconductrice 34 et des électrodes source et drain 36 et 38. Une électrode de pixel 46 est disposée dans la région de pixels P et raccordée à l'électrode drain 38. Une couche d'isolation de grille 32 est disposée sur l'électrode de grille 30. Une couche de passivation 40 est disposée sur les électrodes source et drain 36 et 38. Le substrat de filtre chromatique B2 comporte une matrice noire 52 et une couche de filtres chromatiques sur un second substrat 50. La couche de filtres chromatiques comporte des motifs de filtres colorés rouge (R), vert (G) et bleu (B) 54a, 54b et 54c dans Ies régions de pixels P correspondantes. Une électrode commune 56 est disposée sur la couche de filtres chromatiques. Une nervure 58 est disposée sur l'électrode commune 56. L'angle de visionnement large est obtenu au moyen de la nervure 58. En se référant à la figure 2, lorsqu'un champ électrique est induit par les tensions appliquées aux électrodes de pixel 46 et commune 56, le champ électrique près de la nervure 58 est déformé à cause de la nervure 58. Le champ électrique déformé est symétrique par rapport à la nervure 58. Les molécules de cristal liquide 70 sont également agencées symétriquement par rapport à la nervure 58, et les premier et second domaines Dl et D2 sont formés symétriquement par rapport à la nervure 58. Par conséquent, une lumière traversant les premier et second domaines Dl et D2 est compensée, ainsi un décalage de couleurs est réduit et un angle de visionnement est élargi. Les figures 3A et 3B sont des vues en coupe transversale illustrant un procédé de fabrication du substrat de filtres chromatiques de la figure 1. En se référant à la figure 3A, une matrice noire 52 est formée sur un substrat 50 à l'aide d'un processus de masquage. La matrice noire 52 a une ouverture correspondant à une région de pixels P. Des motifs de filtres chromatiques rouge, vert et bleu 54a, 54b et 54c sont formés dans les régions de pixels P correspondantes à l'aide des processus de masquage correspondants. En se référant à la figure 3B, une électrode commune 56 est formée sur les motifs de filtres chromatiques 54a, 54b et 54c. Une nervure 58 est formée sur l'électrode commune 56 à l'aide d'un processus de masquage. Par l'intermédiaire des processus ci--dessus, le substrat de filtres chromatiques est fabriqué au moyen de cinq masques pour la matrice noire, les motifs de filtres 35 chromatiques rouge, vert et bleu et la nervure. Dans la mesure où l'électrode commune est formée directement sur les motifs de filtres chromatiques, l'électrode commune a des portions étagées réfléchissant des portions étagées des motifs de filtres chromatiques. Par conséquent, lorsqu'une I1IRSCHti,6RFVETS`Brece1s,26100,2617 ±061226-tradDEPOTFR duc - decemhre 2_00 214 3 couche d'alignement (non représentée) est formée sur l'électrode commune et frottée, cela provoque l'apparition de défauts près des portions étagées. En outre, un écart de cellule entre le substrat de réseau et le substrat de filtres chromatiques n'est pas uni-forme à cause des portions étagées, et ainsi, une marge de remplissage du cristal liquide entre les deux substrats est difficile à garantir. En outre, l'électrode commune est faite d'oxyde d'indium et d'étain ayant un état amorphe et a une épaisseur de l'ordre de quelques angstrôms. Par conséquent, des pigments des motifs de filtres chromatiques peuvent s'écouler à l'extérieur à travers l'électrode commune 56 et, ainsi, le cristal liquide est contaminé par les pigments qui s'écoulent à l'extérieur. Par conséquent, la présente invention propose un dispositif d'affichage à cristaux liquides qui pare sensiblement à un ou plusieurs des problèmes dus à des limitations et désavantages de la technique apparentée. Un avantage de la présente invention est qu'elle prévoit le remplissage appro- prié d'un dispositif d'affichage à cristaux liquides avec un cristal liquide. Pour parvenir à ces avantages et d'autres et conformément au but de la présente invention, un dispositif d'affichage à cristaux liquides comporte un premier substrat et un second substrat se faisant face entre eux disposant d'une région de pixels ; une couche de filtres chromatiques sur le premier substrat correspondant à la région de pixels ; une couche d'aplanissement sur la couche de filtres chromatiques ayant une rainure ; une électrode commune sur la couche d'aplanissement ; une électrode de pixel sur le second substrat ; et une couche de cristaux liquides entre l'électrode commune et l'électrode de pixel. Selon un mode de réalisation, la couche d'aplanissement est directement au 25 contact de la couche de filtres chromatiques. Selon un autre mode de réalisation, la rainure a une forme circulaire dans un plan horizontal. Selon un autre mode de réalisation, la rainure a une forme semiùcirculaire dans une coupe transversale verticale. 30 De préférence, le dispositif comporte en outre une matrice noire entre des régions de pixels adjacentes. Selon un mode de réalisation, la couche de filtres chromatiques chevauche la matrice noire et a une portion étagée au niveau d'une position de chevauchement. De préférence, une surface supérieure de la couche d'aplanissement est sensi-35 blement régulière à l'exception d'une zone où la rainure est disposée. De préférence. le dispositif comporte en outre des lignes de grille et de données se croisant entre elles et un transistor en couches minces raccordé aux lignes de grille et de données et l'électrode de pixel sur le second substrat. HIRSCH6 BREVETS Rrecers 26100 _6I'S-061226-Ir dDEPOTFR doc- 28 décembre 2006 - 3.14 Dans un autre aspect de l'invention, un procédé de fabrication d'un dispositif d'affichage à cristaux liquides comprend les étapes consistant à former une couche de filtres chromatiques sur un premier substrat correspondant à une région de pixels ; former une couche d'aplanissement sur la couche de filtres chromatiques ayant une rainure ; former une électrode commune sur la couche d'aplanissement ; former une électrode de pixel sur un second substrat ; et attacher les premier et second substrats, dans lesquels une couche de cristaux liquides est intercalée entre l'électrode commune et l'électrode de pixel. Selon un mode de réalisation, la couche d'aplanissement est directement au 10 contact de la couche de filtres chromatiques. Selon un autre mode de réalisation, la rainure a une forme circulaire dans un plan horizontal. Selon un autre mode de réalisation du procédé, la rainure a une forme semiûcirculaire dans une coupe transversale verticale. 15 Le procédé peut comprendre en outre l'étape consistant à former une matrice noire entre des régions de pixels adjacentes. Selon un autre mode de réalisation du procédé, la couche de filtres chromatiques chevauche la matrice noire et a une portion étagée au niveau d'une position de chevauchement. 20 De préférence, une surface supérieure de la couche d'aplanissement est sensiblement régulière à l'exception d'une zone où la rainure est disposée. Le procédé comprend de préférence les étapes consistant à former des lignes de grille et de données se croisant entre elles et un transistor en couches minces raccordé aux lignes de grille et de données et l'électrode de pixel sur le second 25 substrat . Dans un autre aspect, de l'invention, un dispositif d'affichage à cristaux liquides comporte un premier substrat et un second substrat se faisant face entre eux et ayant une région de pixels ; une couche de filtres chromatiques sur le premier substrat et correspondant à la région de pixels, la couche de filtres chromatiques ayant une 30 portion étagée ; une couche d'aplanissement directement sur la couche de filtres chromatiques ayant une rainure ; une électrode commune sur la couche d'aplanissement ; une électrode de pixel sur le second substrat ; et une couche de cristaux liquides entre l'électrode commune et l'électrode de pixel. De préférence, une surface supérieure de la couche d'aplanissement est sensi- 35 blement régulière à l'exception d'une position où la rainure est disposée. Selon un mode de réalisation, la rainure a une forme circulaire dans un plan horizontal. MRSCI 6 BREVETS Bresets 76100261'5-061226-tradDEPOTFR dec - 28 décembre 2006 - 4:14 Selon un autre mode de réalisation, la rainure a une forme semiûcirculaire dans une coupe transversale verticale. On comprendra qu'à la fois la description générale précédente et la description détaillée qui suit d'un ou plusieurs modes de réalisation de la présente invention sont 5 exemplaires et explicatives de l'invention. La description qui suit d'un ou plusieurs modes de réalisation donnés à titre d'exemples non limitatifs, est faite en référence aux dessins annexés dans lesquels : la figure 1 est une vue en coupe transversale illustrant un dispositif LCD à mode VA selon la technique apparentée ; 10 la figure 2 est une vue en coupe transversale illustrant un alignement de molécules de cristal liquide de la figure 1 ; les figures 3A et 3B sont des vues en coupe transversale illustrant un procédé de fabrication du substrat de filtres chromatiques de la figure 1 ; la figure 4 est une vue en plan illustrant un dispositif LCD à mode VA selon un 15 mode de réalisation exemplaire de la présente invention ; les figures 5 et 6 sont des vues en coupe transversale réalisées respectivement le long de lignes V à v et VI à VI de la figure 4. La figure 7 est une vue en coupe transversale illustrant un alignement de molécules de cristal liquide selon le mode de réalisation exemplaire de la présente inven-20 tion ; les figures 8A à 8D sont des vues en coupe transversale illustrant un procédé de fabrication d'un substrat de filtres chromatiques selon le mode de réalisation exemplaire de la présente invention ; et les figures 9A à 9E et IOA à 10E sont des vues en coupe transversale, réalisées 25 le long de lignes V à v et VI à VI de la figure 4, illustrant un procédé de fabrication d'un substrat de réseau selon le mode de réalisation exemplaire de la présente invention. Il va maintenant être décrit en détail un ou plusieurs modes de réalisation préférés de la présente invention, dont des exemples sont illustrés sur les dessins 30 joints. La figure 4 est une vue en plan illustrant un dispositif LCD à mode VA selon un mode de réalisation exemplaire de la présente invention. Comme illustré sur la figure 4, un substrat de réseau BI du dispositif LCD à mode VA comporte une ligne de grille 104 et une ligne de données 116 se croisant entre elles afin de définir une région de pixels P et un transistor en couches minces T raccordés aux lignes de grille et de données 104 et 116 sur un substrat 100. IIIRSCH6BRFVETS`Rreret,26100.26I25-061226-tradDFPOTFR dcc - 28 décembre 2006 - 5.14 Le transistor en couches minces T comporte une électrode de grille 102, une couche semiûconductrice 108 et des électrodes source et drain 112 et 114. Une électrode de pixel 122 est raccordée à l'électrode drain 114. Un substrat de filtres chromatiques faisant face au substrat de réseau BI comporte au moins une rainure 208 dans la région de pixels P. La rainure 208 est formée dans une couche d'aplanissement. En formant la rainure 208, on agence symétriquement des molécules de cristal liquide par rapport à la rainure 208. La rainure 208 peut avoir une forme circulaire dans un plan horizontal. Les figures 5 et 6 sont des vues en coupe transversale réalisées respectivement 10 le long de lignes V à v et VI à VI de la figure 4. En se référant aux figures 5 et 6, un substrat de réseau BI et un substrat de filtres chromatiques 132 se font face entre eux et une couche de cristaux liquides 250 est intercalée entre le substrat de réseau BI et le substrat de filtres chromatiques B2. Une ligne de données 116 croise une ligne de grille (104 sur la figure 4) afin de 15 définir une région de pixels P sur un premier substrat 100. Un transistor en couches minces T est dans une région de commutation S. Une électrode de pixel 122 est dans la région de pixels P. Une matrice noire 202 est sur un second substrat 200. La matrice noire 202 a une ouverture correspondant à la région de pixels P. La matrice noire 202 correspond 20 à la ligne de grille, la ligne de données 116 et le transistor en couches minces T. Une couche de filtres chromatiques comporte des motifs de filtres chromatiques rouge, vert et bleu 204a, 204b et 204e, correspondant aux régions de pixels P respectives. Une couche d'aplanissement 206 est sur la couche de filtres chromatiques afin d'aplanir le substrat de filtres chromatiques B2 ayant la couche de filtres chromati- 25 ques. La couche d'aplanissement 206 comporte une rainure 208. Une surface supérieure de la couche d'aplanissement 206 est sensiblement plate à l'exception de portions où la rainure 208 est formée. Une électrode commune 210 est sur la couche d'aplanissement 206. Dans la mesure où la couche d'aplanissement 206 est formée sur la couche de filtres chroma- 30 tiques, l'électrode commune 210 est sensiblement régulière à l'exception de portions où la rainure 208 est formée. Lorsqu'un champ électrique est induit entre les électrodes de pixel 122 et commune 210, le champ électrique près de la rainure 208 est déformé par rapport à la rainure 208. Par conséquent, le champ électrique est produit symétriquement par 35 rapport à la rainure 208. La figure 7 est une vue en coupe transversale illustrant un alignement de molécules de cristal liquide selon le mode de réalisation exemplaire de la présente inven- ,HJRSCH641RE VETS Brevets 26100201 -061220tradDEPOTFR doc - 28 décembre 2006 - 6 14 tion. Sur la figure 7, une couche d'aplanissement 206 est représentée sur un substrat 200. En se référant à la figure 7, lorsqu'un champ électrique est induit, le champ électrique près de la rainure 208 est déformé à cause de la rainure 208. Le champ électrique est symétrique par rapport à la rainure 208. Les molécules de cristal liquide 300 sont également agencées symétriquement par rapport à la rainure 208 et des premier et second domaines D1 et D2 symétriques sont formés par rapport à la rainure 208. Par conséquent, une lumière traversant les premier et second domaines Dl et D2 est compensée, ainsi, un décalage de couleurs peut être réduit et un angle de visionnement peut être élargi, de manière similaire à la technique apparentée utili- sant la nervure. En outre, dans la mesure où la couche d'aplanissement 206 ayant la rainure 208 est formée sur la couche de filtres chromatiques, un écoulement de pigments à l'extérieur de la couche de filtres chromatiques peut être empêché. En outre, dans la mesure où le substrat de filtres chromatiques a sensiblement une surface régulière, un écart de cellule est sensiblement uniforme, et une marge de remplissage du cristal liquide entre les deux substrats peut être garantie. En outre, lorsqu'une couche d'alignement est formée sur l'électrode commune et frottée, l'apparition de défauts provoquée par des portions étagées peut être empêchée. Les figures 8A à 8C sont des vues en coupe transversale illustrant un procédé de fabrication d'un substrat de filtres chromatiques selon le mode de réalisation exemplaire de la présente invention. En se référant à la figure 8A, une matrice noire 202 est formée sur un substrat 200 à l'aide d'un processus de masquage. La matrice noire 202 peut comporter du chrome/de l'oxyde de chrome (Cr/CrO2). La matrice noire 202 correspond à une ligne de grille (104 sur la figure 4), une ligne de données (116 sur la figure 4) et un transistor en couches minces (T sur la figure 4). Des motifs de filtres chromatiques rouge, vert et bleu 204a, 204b et 204c sont formés séquentiellement sur le substrat 200 ayant la matrice noire 202 au moyen des processus de masquage. Par exemple, une résine de couleur rouge est enduite sur le substrat 200 et formée par reproduction de motifs afin de former le motif de filtre chromatique 204a dans une région de pixels P correspondante. De manière similaire, les motifs de filtres chromatiques vert et bleu 204b et 204c sont formés dans les régions de pixels P correspondantes. Les motifs de filtres chromatiques 204a, 204b et 204c peuvent chevaucher la matrice noire 202. En se référant à la figure 8B, une couche d'aplanissement 206 est formée sur les motifs de filtres chromatiques 204a, 204b et 204e. La couche d'aplanissement 206 peut comporter un matériau organique photosensible tel qu'une résine photoù HIRSCH6 BREVETS Brevts'b100',]6175-061226-tradDEPOTPR don - 28 décembre 2006 - 2 14 acrylique. Par exemple, un matériau organique photosensible de type négatif peut être utilisé. Un masque M est disposé auûdessus de la couche d'aplanissement 206. Le masque M a une portion de transmission BI et une portion de blocage B2. La portion de blocage B2 est disposée à l'endroit où une rainure doit être formée. La portion de blocage B2 peut avoir une forme circulaire dans un plan horizontal. Un processus d'exposition à une lumière est effectué à l'aide du masque M, ainsi, des portions de la couche d'aplanissement 206 correspondant à la portion de transmission BI sont exposées à une lumière et les autres portions correspondant à la portion de blocage B2 ne sont pas exposées à une lumière. Lorsque la couche d'aplanissement 206 est faite d'un matériau organique photosensible de type négatif, les portions exposées à une lumière restent et les autres portions non exposées à une lumière sont développées et éliminées. Par conséquent, les autres portions non exposées à une lumière sont éliminées par un processus de développement. La quantité (épaisseur) développée peut être ajustée selon la durée de développement. Par exem- pie, en ajustant la durée de développement, on élimine partiellement les autres portions correspondant à la portion de blocage B2. Par conséquent. en se référant à la figure 8C, une rainure 208 est formée. La rainure 208 peut avoir une forme semiùcirculaire dans une coupe transversale verticale. En se référant à la figure 8D, une électrode commune 210 est formée sur la couche d'aplanissement 206. L'électrode commune 210 peut comporter un matériau conducteur transparent tel que de l'oxyde d'indium et d'étain (ITO), de l'oxyde d'indium et de zinc (IZO) et de l'oxyde d'indium et d'étain et de zinc (ITZO). Bien que non représentée sur les dessins, une couche d'alignement est formée sur l'électrode commune 210 et frottée. Par l'intermédiaire des processus ciûdessus, le substrat de filtres chromatiques est fabriqué au moyen de cinq masques pour la matrice noire, les motifs de filtres chromatiques rouge, vert et bleu et la rainure. Même lorsque le substrat de filtres chromatiques est fabriqué au moyen des mêmes masques que ceux de la technique apparentée, des avantages, tels qu'expliqués ciùdessus, peuvent être obtenus. Les figures 9A à 9E et l0A à 10E sont des vues en coupe transversale réalisées le long de lignes V à v et VI à VI de la figure 4, illustrant un procédé de fabrication d'un substrat de réseau selon le mode de réalisation exemplaire de la présente invention. En se référant aux figures 9A et 10A, un matériau conducteur est déposé sur un substrat 100 et formé par reproduction de motifs à l'aide d'un masque afin de former une électrode de grille 102 et une ligne de grille (104 sur la figure 4). Le matériau conducteur peut comporter du chrome (Cr), du molybdène (Mo), du tungstène (W), de l'aluminium (Al), un alliage d'aluminium (AINd), du cuivre (Cu) et du titane (Ti). HIRSCH6,BREVET S. Brecets`_26100`.26175-061'6-trndFEPOTFR dor - 28 décembre 2006 - 8.'14 Une couche d'isolation de grille 106 est formée sur le substrat 100 ayant l'électrode de grille 102. En se référant aux figures 9B et 10B, une couche de silicium amorphe intrinsèque et une couche de silicium dopée par des impuretés sont formées séquentiellement sur la couche d'isolation de grille 106 et formées par reproduction de motifs à l'aide d'un masque afin de former une couche active 109 et une couche de contact ohmique 110. La couche active 109 et la couche de contact ohmique 110 forment une couche semiùconductrice (108 sur la figure 4). En se référant aux figures 9C et 10C, un matériau conducteur est déposé sur le substrat 100 ayant la couche semiùconductrice et formé par reproduction de motifs à l'aide d'un masque afin de former une ligne de données 116 et des électrodes source et drain 112 et 114. Le matériau conducteur peut comporter du chrome (Cr), du molybdène (Mo), du tungstène (W), de l'aluminium (Al), un alliage d'aluminium (AINd), du cuivre (Cu) et du titane (Ti). La ligne de données 116 croise la ligne de grille afin de définir une région de pixels. En se référant aux figures 9D et 10D, un matériau d'isolation organique est déposé sur le substrat 100 ayant la ligne de données 116 afin de former la couche de passivation 118. Le matériau d'isolation organique peut comporter du benzocyclobutène (BCB) et une résine acrylique. La couche de passivation 118 est formée par reproduction de motifs à l'aide d'un masque afin de former un trou de contact drain 120 exposant l'électrode drain 114. En se référant aux figures 9E et 10E, un matériau conducteur transparent est déposé sur la couche de passivation 118 et formé par reproduction de motifs à l'aide d'un masque afin de former une électrode de pixel 122. Le matériau conducteur transparent peut comporter de l'oxyde d'indium et d'étain (ITO), de l'oxyde d'indium et de zinc (IZO) et de l'oxyde d'indium et d'étain et de zinc (ITZO). L'électrode de pixel 122 est formée dans la région de pixels. Bien que non représentée sur les dessins, une couche d'alignement est formée sur le substrat 100 ayant l'électrode de pixel 122 et frottée. Par l'intermédiaire des processus ciùdessus, le substrat de réseau est fabriqué. Comme expliqué ciùdessus, la couche d'aplanissement est formée sur la couche de filtres chromatiques et la rainure déforme le champ électrique. Par conséquent, un écoulement, vers l'extérieur, des pigments dans la couche de filtres chromatiques peut être empêché. En outre, un écart de cellule est sensiblement uniforme et le volume du cristal liquide entre les deux substrats peut être garanti. En outre, lorsqu'une couche d'alignement est formée sur l'électrode commune et frottée, l'apparition de défauts provoquée par des portions étagées peut être empêchée. rAHIRSCH6BREVETS ' Bleuets 76100. 175-061226 tradDFPOTFR doc - 28 de r, bre 2006 - ü 4 to Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation ciùdessus décrits et représentés, à partir desquels on pourra prévoir d'autres modes et d'autres formes de réalisation, sans pour autant sortir du cadre de l'invention. Ainsi, diverses modifications et variations peuvent apparaître à l'homme du métier qui restent comprises dans la portée des revendications. HIRSCH6 BREVEIS Breceis,26100'26175-06126-[mdDEPOTFR doc - 28 décembre 2006- 10/14
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Dispositif d'affichage à cristaux liquides comprenant un premier substrat (200) et un deuxième substrat (100) se faisant face et ayant une région de pixels (P) ; une couche de filtres chromatiques sur le premier substrat (200) correspondant à la région de pixels (P).Le dispositif d'affichage comprend en outre une couche d'aplanissement (206) sur la couche de filtres chromatiques ayant une rainure (208) ; une électrode commune (210) sur la couche d'aplanissement (206) ; une électrode de pixel (122) sur le deuxième substrat (100) ; et une couche de cristaux liquides (250) entre l'électrode commune (210) et l'électrode de pixel (122).Dispositif d'affichage à cristaux liquides dans lequel le volume du cristal liquide entre les deux substrats est garanti.
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1. Dispositif d'affichage à cristaux liquides comprenant : - un premier substrat (200) et un deuxième substrat (100) se faisant face entre 5 eux et ayant une région de pixels (P) ; - une couche de filtres chromatiques (B2) sur le premier substrat (200) correspondant à la région de pixels (P) ; - une couche d'aplanissement (206) sur la couche de filtres chromatiques (B2) ayant une rainure (208) ; 10 - une électrode commune (210) sur la couche d'aplanissement (206) ; - une électrode de pixel (122) sur le deuxième substrat (100) ; et - une couche de cristaux liquides (250) entre l'électrode commune (210) et l'électrode de pixel (122). 15 2. Dispositif selon la 1, dans lequel la couche d'aplanissement (206) est directement au contact de la couche de filtres chromatiques (B2). 3. Dispositif selon l'une quelconque des 1 ou 2, dans 20 lequel la rainure (208) a une forme circulaire dans un plan horizontal. 4. Dispositif selon l'une quelconque des 1 ou 2, dans lequel la rainure (208) a une forme semiùcirculaire dans une coupe transversale verticale. 5. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 4, comportant en outre une matrice noire (202) entre des régions de pixels (P) adjacentes. 6. Dispositif selon la 5, dans lequel la couche de filtres 30 chromatiques (B2) chevauche la matrice noire (202) et a une portion étagée au niveau d'une position de chevauchement. 7. Dispositif selon la 6, dans lequel une surface supérieure de la couche d'aplanissement (206) est sensiblement régulière à l'exception d'une 35 zone où la rainure (208) est disposée. HIRSCH6` BREVETS.Brevets'26100`26175-bbi22b-rradDEPOTFR da. - 28 décembre 2006 -11.14 25 8. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 7, comportant en outre des lignes de grille et de données (104, 116) se croisant entre elles et un transistor en couches minces (T) raccordé aux lignes de grille et de données (104, 116) et l'électrode de pixel (122) sur le deuxième substrat (100). 9. Procédé de fabrication d'un dispositif d'affichage à cristaux liquides comprenant les étapes consistant à : - former une couche de filtres chromatiques (B2) sur un premier substrat (200) correspondant à une région de pixels (P) ; lo - former une couche d'aplanissement (206) sur la couche de filtres chromatiques (B2) ayant une rainure (208) ; - former une électrode commune (210) sur la couche d'aplanissement (206) ; - former une électrode de pixel (122) sur un deuxième substrat (100) ; et - attacher les premier et second substrats (100, 200), 15 - la couche de cristaux liquides (250) étant intercalée entre l'électrode commune (210) et l'électrode de pixel (122). 10. Procédé selon la 9, dans lequel la couche d'aplanissement (206) est directement au contact de la couche de filtres chromatiques 20 (B2). ll. Procédé selon l'une quelconque des 9 ou 10, dans lequel la rainure (208) a une forme circulaire dans un plan horizontal. 25 12. Procédé selon l'une quelconque des 9 ou 10, dans lequel la rainure (208) a une forme semiûcirculaire dans une coupe transversale verticale. 13. Procédé selon l'une quelconque des 9 à 12, comprenant 30 en outre l'étape consistant à former une matrice noire (202) entre des régions de pixels (P) adjacentes. 14. Procédé selon la 13, dans lequel la couche de filtres chromatiques (B2) chevauche la matrice noire (202) et a une portion étagée au 35 niveau d'une position de chevauchement. '`.IIIRSCH6 BREVETS Brevets26I0026175-061226-tradDEPOTFR doc- 28 décembre 2006 - 1 2 3015. Procédé selon la 14, dans lequel une surface supérieure de la couche d'aplanissement (206) est sensiblement régulière à l'exception d'une zone où la rainure (208) est disposée. 16. Procédé selon l'une quelconque des 9 à 15, comprenant en outre l'étape consistant à former des lignes de grille et de données (104, 116) se croisant entre elles et un transistor en couches minces (T) raccordé aux lignes de grille et de données (104, 116) et l'électrode de pixel (122) sur le deuxième substrat (100). 17. Dispositif d'affichage à cristaux liquides comprenant : - un premier substrat (200) et un deuxième substrat (100) se faisant face entre eux et ayant une région de pixels (P) ; - une couche de filtres chromatiques (B2) sur le premier substrat (200) et 15 correspondant à la région de pixels (P), la couche de filtres chromatiques (B2) ayant une portion étagée ; - une couche d'aplanissement (206) directement sur la couche de filtres chromatiques (B2) ayant une rainure (208) ; - une électrode commune (210) sur la couche d'aplanissement (206) ; 20 - une électrode de pixel (122) sur le deuxième substrat (100) ; et - une couche de cristaux liquides (250) entre l'électrode commune (210) et l'électrode de pixel (122). 18. Dispositif selon la 17, dans lequel une surface supé- 25 rieure de la couche d'aplanissement (206) est sensiblement régulière à l'exception d'une position où la rainure (208) est disposée. 19. Dispositif selon la 17 ou 18, dans lequel la rainure (208) a une forme circulaire dans un plan horizontal. 20. Dispositif selon la 17 ou 18, dans lequel la rainure (208) a une forme semiûcirculaire dans une coupe transversale verticale. I'HIRSCH6 RREVETS'Brevets.26I001_6175-061226-tradDEPOTFR doc. - 28 décembre 2006 13 I4
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G
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G02,G09
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G02F 1,G09F 9
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G02F 1/1335,G02F 1/1337,G09F 9/35
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FR2888149
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A1
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ENSEMBLE DE COUPE POUR RASOIR ELECTRIQUE
| 20,070,112 |
L'invention concerne le domaine technique des rasoirs électriques. D'une manière générale, la partie active d'un rasoir électrique est constituée d'au moins un couteau et d'une grille en contact avec la peau et agencée pour permettre l'engagement des poils en vue de les soumettre à l'action du ou des couteau(x). On distingue essentiellement des couteaux animés de mouvements de rotation ou de mouvements alternatifs de vibration. Le matériau utilisé pour réaliser les couteaux est sélectionné pour être suffisamment dur, par exemple en acier. Pour résoudre les problèmes de frottement et d'usure, différentes solutions techniques ont été proposées. Par exemple, la partie active du couteau peut être revêtue d'une couche de chrome. On a proposé également d'appliquer sur les lames de couteau des revêtements à base de nitrure métallique notamment de nitrure de titane. Ces revêtements ont la propriété de présenter une dureté très élevée permettant de réduire de manière significative l'usure des pièces. Par contre, leur coefficient de frottement dépend, d'une manière importante, du matériau antagoniste constituant la grille, en observant qu'il s'agit d'un contact non lubrifié. La conception de la grille est plus délicate étant donné qu'elle doit être suffisamment souple pour, d'une part, correspondre à la forme souhaitée par le concepteur et, d'autre part, épouser la forme de la partie du corps à raser. Le plus souvent la grille est réalisée à partir d'un feuillard de très faible épaisseur en nickel ou en acier inoxydable. Des fentes ou des 2888149 2 trous permettent l'engagement des poils. Bien évidemment, l'épaisseur des feuillards détermine, d'une manière importante, l'élasticité de l'ensemble de la grille. A partir de cet état de la technique, l'invention se propose, non seulement de résoudre les problèmes de frottement et d'usure, mais également d'améliorer, d'une manière importante, le frottement sur la peau grâce à l'emploi de matériau à basse énergie de surface. Pour résoudre un tel problème, il a été conçu et mis au point un comprenant au moins un couteau et une grille en contact avec la peau et réalisés à partir d'une âme métallique. Selon l'invention, l'âme métallique du ou des couteaux et/ou de la grille, est revêtue, en totalité ou en partie, d'une couche mince de carbone adamantin (DLC). Compte tenu de ces caractéristiques, on peut considérer que les composants de l'ensemble de coupe (le couteau et/ou la grille) sont réalisés dans un bi-matériau, l'un ayant la fonction de structure mécanique (âme métallique), l'autre apportant les propriétés superficielles souhaitées (revêtement de DLC), les deux matériaux étant étroitement combinés pour obtenir un effet de synergie. Avantageusement, compte tenu du problème à résoudre, la couche mince de DLC a une épaisseur comprise entre 0,05 m et 3 m, une dureté 2888149 3 comprise entre 5 GPa et 50 GPa et une énergie de surface comprise entre 18 mN/m et 50 mN/m. Selon une forme de réalisation, la couche mince de DLC est obtenue 5 en pulvérisant sous une atmosphère raréfiée d'argon une cible graphite par une technique de pulvérisation cathodique. Dans une autre forme de réalisation, la couche mince de DLC est obtenue par ablation laser. Selon une forme préférentielle, la couche mince de DLC est mise en oeuvre par dépôt chimique en phase vapeur assisté par plasma (technique dite PACVD). L'invention est exposée ci-après plus en détail à l'aide des figures des dessins annexés dans lesquels: - la figure 1 est une vue partielle en perspective d'un exemple de réalisation d'un ensemble de coupe pour rasoir électrique composé d'au moins un couteau rotatif et d'une grille; - la figure 2 est une vue partielle, à grande échelle, à caractère schématique de l'âme métallique de la grille et/ou du couteau revêtue d'une couche mince en carbone adamantin (DLC) ; - la figure 3 est un tableau montrant les résultats d'essai du frottement sur la peau d'une grille revêtue de DLC, de TiN et non 25 revêtue. Comme indiqué, l'invention trouve une application particulièrement avantageuse pour tout ensemble de coupe, d'un rasoir électrique 2888149 4 comprenant au moins un couteau (C) et une grille (G). Le couteau (C) et la grille (G) sont réalisés, d'une manière parfaitement connue pour un homme du métier, à partir d'une âme métallique (1). Selon l'invention, cette âme métallique (1) est revêtue en totalité ou en partie d'une couche mince (2) de carbone adamantin ou DLC (Diamant.Light Carbone). Selon l'invention, la couche mince de DLC (2) présente les caractéristiques suivantes: l'épaisseur est comprise entre 0,05 m et 3 m; la dureté est comprise entre 15 GPa et 50 GPa; l'énergie de surface est comprise entre 18 mN/m et 50 mN/m. Différentes solutions techniques peuvent être utilisées pour revêtir en totalité ou en partie l'âme métallique (1) du couteau (C) et/ou de la grille (G). Par exemple, la couche mince DLC peut être obtenue en pulvérisant sous une atmosphère raréfiée d'argon une cible graphite par une technique de pulvérisation cathodique. Ou bien la couche mince DLC est obtenue par ablation laser ou encore, et de façon préférentielle, par la technique PACVD citée plus haut.. Des tests de frottement sur la peau ont été réalisés à partir d'une grille dont l'âme métallique est en nickel. On renvoie au tableau de la figure 3 qui montre les résultats obtenus dans le cas d'une grille revêtue d'une couche de carbone adamantin (colonne A), dans le cas d'une grille revêtue d'une couche de nitrure de titane (colonne B) et dans le cas d'une grille non revêtue (colonne C). 2888149 5 Concernant la grille revêtue de carbone adamantin DLC, l'épaisseur était de 1,2 m, sa dureté de 35 GPa, et son énergie de surface de 45 mN/m. La couche DLC a été réalisée en pulvérisant sous atmosphère raréfiée d'argon une cible graphite par la technique de pulvérisation cathodique. Le confort de rasage apporté sur la peau par la couche DLC, c'est-à-dire une impression de douceur apportée lors du frottement sur la peau, a été mesurée indirectement à partir d'une mesure acoustique exprimée en unité arbitraire du bruit généré lors des frottements de la grille sur la peau. Les essais de frottement ont été réalisés en déplaçant manuellement la grille sur la peau, dans des conditions proches de celles d'un vrai rasage. La grille était montée sur un support vibrant, à des fréquences comprises entre 0 et 1000 Hz. Les résultats (moyenne de 10 essais pour chaque test) obtenus avec la grille en Nickel revêtue d'une couche de DLC ont été comparés, comme indiqué, à ceux obtenus, d'une part avec le même type de grille revêtue d'une couche de nitrure de titane (TiN) d'épaisseur 0,8 m et de dureté de 30 GPa et, d'autre part, avec une grille non revêtue. Les différentes colonnes A, B, C du tableau montrant les amplitudes vibratoires obtenues pour les différentes grilles. Plus les valeurs obtenues sont basses, plus grand est le confort de rasage. Il ressort de ces tests que les améliorations obtenues au niveau du confort du rasage sont particulièrement importantes. D'autres tests ont été réalisés en ce qui concerne le frottement du couteau par rapport à la grille. Ce frottement a été simulé en faisant frotter une bille en acier inoxydable sur une grille de rasoir dont l'âme métallique était, comme précédemment, en Nickel. Les tests ont été effectués à partir 2888149 6 d'une grille de Nickel non revêtue, d'une grille de Nickel revêtue d'une couche de nitrure de titane (TiN) et d'une grille de Nickel revêtue d'une couche de carbone adamantin (DLC). Pour évaluer les performances de frottement, le coefficient de frottement a été déterminé en début d'essai et après 10 minutes de fonctionnement. Cet essai a été effectué dans les conditions suivantes: charge d' appui de la bille sur la grille diamètre de la bille mouvement relatif entre la bille et la grille amplitude de la translation vitesse de déplacement ambiance 0,085 daN 10mm translation alternative 4mm 0,01 m/sec à sec dans l'air. Il ressort du tableau ci-après que la présence du revêtement DLC permet de maintenir le coefficient de frottement à des valeurs beaucoup plus basses, notamment à la fin de l'essai. On observe également qu'avec la couche DLC et le coefficient de frottement présentent une certaine stabilité. Grille Coefficient de Coefficient de frottement frottement début d'essai fin d'essai Nickel 0,24 0,26 Revêtue 0,04 0,20 TiN Revêtue 0,035 0,06 Carbone adamantin Les avantages ressortent bien de la description
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L'ensemble de coupe comprend au moins un couteau et une grille en contact avec la peau et réalisés à partir d'une âme métallique (1).L'âme métallique (1) du ou des couteaux et/ou de la grille, est revêtue, en totalité ou en partie, d'une couche mince (2) de carbone adamantin (DLC).
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1- Ensemble de coupe pour rasoir électrique comprenant au moins un couteau et une grille en contact avec la peau et réalisés à partir d'une âme métallique (1), caractérisé en ce que l'âme métallique (1) du ou des couteaux et/ou de la grille, est revêtue, en totalité ou en partie, d'une couche mince (2) de carbone adamantin (DLC). -2- Ensemble selon la 1, caractérisé en ce que l'épaisseur de la couche mince de DLC est comprise entre 0,05 m et 3 m. - 3- Ensemble selon la 1, caractérisé en ce que la dureté de la couche mince de DLC est comprise entre 15 GPa et 50 GPa. - 4- Ensemble selon la 1, caractérisé en ce que l'énergie de surface de la couche mince de DLC est comprise entre 18 mN/m et 50 mN/m. -5- Ensemble selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que la couche mince de DLC est obtenue en pulvérisant sous une atmosphère raréfiée d'argon une cible graphite par une technique de pulvérisation cathodique. -6- Ensemble selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que la couche mince de DLC est obtenue par ablation laser. 2888149 9 -7- Ensemble selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que la couche mince de DLC est obtenue par dépôt chimique en phase vapeur assisté par plasma (PACVD)
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B
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B26
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B26B
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B26B 19
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B26B 19/04
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FR2891023
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A1
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SYSTEME D'INJECTION DE CARBURANT POUR MOTEUR DIESEL
| 20,070,323 |
1] La présente invention concerne un système d'injection de carburant pour moteur Diesel permettant de répondre en temps réel aux besoins de chauffer ou de refroidir le carburant. 2] On sait qu'un des problèmes concernant les moteurs Diesel réside dans leur fonctionnement à basse température. En effet, à des températures inférieures ou voisines de 0 C, le carburant qui est généralement du gasoil tend à se figer dû à la formation de paillettes dans le carburant. Ce phénomène se produit principalement à la sortie du réservoir de carburant et dans le filtre dont la fonction est d'éliminer les particules solides et l'eau éventuellement présentes dans le carburant. Le filtre et/ou les canalisations sont alors obstrué(es), au moins en partie, empêchant l'arrivée du carburant en quantité suffisante à la pompe d'injection. 3] Deux solutions principales ont été apportées à ce problème de colmatage du filtre à carburant. Une première solution consiste à chauffer le carburant au niveau du filtre à l'aide d'une ou plusieurs résistances électriques. Cette solution est par exemple décrite dans la demande de brevet FR 2.487.432 qui concerne un filtre à carburant dont les parois latérales et la partie centrale contiennent des résistances chauffantes. L'avantage de cette solution est qu'elle fonctionne dès que le contact électrique de la batterie est établi. Cependant, la puissance électrique disponible est relativement faible et parfois insuffisante. 4] La deuxième solution, décrite dans la demande de brevet FR 2.831. 218, consiste à recirculer, en amont du filtre, la partie du carburant pompée dans le réservoir et fournie à la pompe mais non injectée dans les cylindres du moteur. La température du carburant s'élevant en traversant la pompe, et par phénomène de détente adiabatique en retour du circuit haute pression, cette partie du carburant est à une température supérieure à la température du carburant dans le filtre. En recirculant cette partie de carburant en amont du filtre, on réchauffe le carburant provenant directement du réservoir. Cette solution n'est cependant pas efficace lorsque la température à l'extérieur du véhicule est basse (en dessous de quelques C) et lorsque le filtre est relativement éloigné du moteur, par exemple situé à l'arrière du véhicule à proximité du réservoir à carburant alors que le moteur est à l'avant du véhicule. Dans ce cas, la canalisation de recirculation amenant le carburant "réchauffé" de la pompe vers le filtre passe sous la caisse du véhicule et est donc en contact direct avec l'air froid extérieur. Le carburant est alors refroidi et ne permet pas d'élever suffisamment la température du carburant sortant directement du réservoir. 5] Les deux solutions existantes sont conçues pour chauffer le carburant en amont du filtre ou au niveau du filtre lui-même. La présente invention propose une solution plus efficace pour réchauffer le carburant. 6] Un autre problème, résolu par un mode de réalisation du système selon la présente invention, vient de l'échauffement du carburant dans la canalisation de recirculation, cet échauffement pouvant être trop important pour certaines conditions de fonctionnement du moteur. En effet, les systèmes d'injection directe compriment le carburant à haute ou très haute pression (jusqu'à environ 1800 bars). Le carburant non injecté dans les cylindres du moteur et recirculé vers le réservoir ou en amont du filtre est à une pression plus faible. Il y a donc détente du carburant, ce qui s'accompagne d'une élévation de température. Si cette dernière est trop importante, le circuit d'injection peut être endommagé. 7] La présente invention propose une solution ne présentant pas les inconvénients des solutions antérieures en permettant de répondre aux besoins thermiques du carburant, au moins en terme de chauffage et pour un mode réalisation également en terme de refroidissement, pour assurer l'alimentation du moteur en carburant dans toutes les conditions d'utilisation. 8] De façon plus précise, l'invention concerne un système d'injection de carburant pour moteur Diesel d'un véhicule comportant un circuit d'injection comprenant une rampe d'injection muni d'injecteurs, un réservoir de carburant, une pompe pour extraire le carburant hors du réservoir et alimenter sous pression les injecteurs, un filtre placé en amont de la pompe et destiné à filtrer le carburant extrait du réservoir, et des moyens de chauffage du carburant traversant le filtre. 9] Selon l'invention, le système comporte en outre un circuit de recirculation du carburant, ledit circuit de recirculation comportant des moyens pour orienter le carburant recirculé vers le circuit d'injection entre le filtre et la pompe, permettant ainsi d'améliorer l'efficacité des moyens de chauffage par diminution du flux de carburant traversant le filtre. 0] Selon un mode de réalisation préféré, les moyens d'orientation du carburant recirculé permettent en outre d'orienter le carburant vers le réservoir. 1] Par exemple, les moyens d'orientation du carburant peuvent être constitués par une vanne comprenant une entrée et deux sorties, l'entrée recevant le carburant recirculé, l'une des deux sorties étant connectée au circuit d'injection en amont de la pompe et en aval du filtre et l'autre sortie étant connectée au réservoir. 2] Le circuit de recirculation peut comporter des moyens sensibles à la température du carburant recirculé, ces moyens pilotant la vanne pour permettre la recirculation du carburant vers la pompe ou vers le réservoir. La vanne peuvent être pilotée également en fonction des conditions d'utilisation du véhicule qui comprennent au moins l'un des paramètres choisis parmi la température extérieure, le régime moteur, la charge moteur et la pression dans la rampe d'injection. 3] Selon un autre mode de réalisation, le circuit de recirculation comporte en outre des moyens de refroidissement du carburant recirculé, constitués par exemple par un échangeur air/carburant. La chaleur dissipée dans l'échangeur peut avantageusement être récupérée pour être utilisée dans un système de chauffage du véhicule. 4] Selon un mode de réalisation particulier du système selon l'invention, le filtre est situé à l'arrière du véhicule. 5] Avantageusement, un clapet anti-retour empêche le carburant contenu dans le réservoir (non filtré) de passer du réservoir au circuit d'alimentation via le système de recirculation. 6] Les moyens de chauffage du carburant traversant le filtre peuvent être constitués par au moins une résistance électrique actionnée en fonction de la température du carburant. 7] De façon avantageuse, les moyens de chauffage du carburant traversant le filtre sont activés lorsque la température du carburant est inférieure ou égale à 0 C par exemple et sont désactivés lorsque la température du carburant est supérieure à +5 C par exemple. 8] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description suivante, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en référence au dessin de la figure unique qui représente schématiquement un mode de réalisation du système d'injection de carburant conforme à la présente invention. 9] Ce système comporte un circuit d'injection directe composé principalement et successivement, d'amont en aval (c'est-à-dire en suivant le sens de circulation du carburant), d'un réservoir à carburant, d'un filtre, d'une pompe et d'une rampe d'injection munie d'injecteurs. Le système comporte également un circuit de recirculation du carburant, qui renvoie une partie du carburant en sortie de la rampe d'injection, soit vers un point du circuit d'injection en amont de la pompe et en aval du filtre, soit vers le réservoir. 0] Dans les moteurs à injection directe, une partie du carburant pompé dans le réservoir est en effet non injectée dans les cylindres du moteur. Ce carburant est remis en circulation, soit en retournant au réservoir, soit en étant recirculé dans le circuit d'injection. Ce carburant, qui sera désigné par la suite par l'expression "carburant recirculé", correspond à la petite fraction de carburant non employée pour être injectée et en provenance des divers composants du système d'injection haute pression (retour pompe, retour injecteurs, retour rampe, etc. ). 1] Selon la présente invention, le chauffage du carburant s'effectue à l'aide de deux moyens. 2] Selon un premier moyen, le carburant pompé directement dans le réservoir est chauffé, 10 soit avant de pénétrer dans le filtre, soit dans le filtre. Ce chauffage se fait préférentiellement à l'aide d'une ou plusieurs résistances électriques connectées au circuit électrique du véhicule. 3] Selon un deuxième moyen, le carburant recirculé est injecté dans le circuit d'injection en amont de la pompe et en aval du filtre. De ce fait, ce carburant recirculé ne traverse pas le filtre et contribue à réduire notablement le débit de carburant traversant le filtre. La puissance électrique disponible pour chauffer les résistances électriques étant fixe, par exemple 150 Watts, plus le débit traversant le filtre diminue, plus l'élévation de température du carburant augmente. Ainsi, en divisant par exemple par quatre le débit traversant le filtre, l'augmentation de température et donc l'efficacité du chauffage électrique est multipliée par quatre, ce qui réduit considérablement ou même supprime le risque de colmatage du circuit d'injection. 4] On remarque que le deuxième moyen de chauffage (la recirculation du carburant en aval du filtre) améliore indirectement l'efficacité du premier moyen de chauffage (les résistances électriques), grâce à la réduction du débit de carburant traversant le filtre. 5] Le système d'injection représenté schématiquement sur la figure unique comprend un circuit d'injection directe 10 constitué d'un réservoir de carburant 12 muni d'un préfiltre 14 situé au fond du réservoir, d'une canalisation 16 reliant le préfiltre 14 à l'entrée d'un filtre 18, d'une pompe haute pression 20 reliée au filtre 18 par une canalisation 22 et d'une rampe d'injection 24 munie d'injecteurs 26, la rampe étant reliée à la pompe 20. Un régulateur de pression 28 est disposé à l'extrémité de la rampe d'injection 24. Des moyens pour chauffer le carburant à l'entrée du filtre 18 sont représentés schématiquement sous forme d'une résistance électrique 30 reliée à un circuit d'alimentation électrique 32. La puissance électrique à fournir est par exemple de l'ordre de 150 Watts. La résistance 30 peut être par exemple une résistance chauffante entourant la canalisation 16 sur un tronçon situé en amont du filtre 18. Plusieurs résistances chauffantes peuvent être utilisées. Alternativement ou de façon complémentaire, le filtre lui-même peut être chauffé à l'aide d'une ou plusieurs résistances électriques, par exemple en entourant la paroi extérieure ou intérieure du filtre. 6] Le circuit d'injection 10 comporte également, de façon facultative, un dispositif 34 d'amorçage de la pompe 20. Il permet d'aspirer du carburant depuis le réservoir 12 et de le refouler vers la pompe 20. Ce dispositif, qui peut être une pompe manuelle actionnée à la main, se révèle utile pour réamorcer la pompe 20 en cas de panne sèche ou de remplacement de l'élément filtrant du filtre 18. 7] Le système selon l'invention comporte également un circuit de recirculation 36 du carburant envoyé par la pompe 20 à la rampe 24 mais non injecté dans les cylindres du moteur. Ce circuit 36 comporte une canalisation 38 pour recirculer la petite fraction du carburant utilisée pour lubrifier la pompe 20, un canalisation 40 pour recirculer la partie de carburant que laisse fuir le régulateur de pression 23 lorsque la pression dans la rampe 24 est trop élevée et une canalisation 42 pour la recirculation du carburant utiliser pour le fonctionnement des injecteurs 26 en servant de débit de commande. Les canalisations 38, 40 et 42 sont reliées à une canalisation 44. Le circuit de recirculation 36 comporte également des moyens 46 permettant de recirculer le carburant présent dans la canalisation 44, soit vers le circuit d'injection directe 10 en amont de la pompe 20 et en aval du filtre 18, soit vers le réservoir 12 par une canalisation 48. Ces moyens 46 peuvent être constitués par une vanne à trois voies comprenant une entrée 50 et deux sorties 52 et 54. L'entrée 50 est reliée à la canalisation 44 et est destinée à recevoir le carburant recirculé. La sortie 52 est reliée à la canalisation 22 en amont de la pompe 20 et en aval du filtre 18. La sortie 54 est reliée au réservoir 12 par la canalisation 48. Dans une variante de l'invention, un filtre à durée de vie du véhicule est intégré entre les deux sorties 52 et 54 de manière à protéger le système d'injection haute pression de ses propres particules métalliques en provenance du retour de ses composants. 8] De façon avantageuse, un clapet anti-retour 56 est placé à la sortie 54 afin d'éviter l'aspiration du carburant non filtré issu du réservoir par la canalisation 48, ce qui pourrait se produire dans le cas extrême où le circuit d'alimentation ne permettrait pas de répondre au débit nécessaire. 9] Le carburant recirculé présent dans la canalisation 44 est à une pression inférieure à la pression du carburant fourni par la pompe 20. Ce carburant a donc subit une détente, laquelle s'accompagne d'un dégagement de chaleur qui peut être important. Afin d'éviter des dommages infligés au circuit par une augmentation trop importante de la température du carburant recirculé, le circuit 36 comporte un échangeur de chaleur 58, qui peut être un échangeur air/carburant. Il peut être positionné par exemple sous la caisse du véhicule. 0] Le fonctionnement du système d'injection de carburant est fonction de la température du carburant, principalement en amont du filtre 18 ou dans le filtre, indiqué par le point 60 qui représente schématiquement un capteur de température. Les moyens de chauffage 32, la vanne 46 et l'échangeur de chaleur 58 sont commandés en fonction de deux seuils de température: un seuil bas et un seuil haut. Le seuil bas correspond à une alimentation correcte en carburant de la pompe 20. A titre d'exemple, les moyens de chauffage 32 sont activés lorsque la température du carburant est inférieure ou égale à -2 C 2 C et sont désactivés lorsque la température du carburant est supérieure ou égale à +3 C 2 C. Les températures d'activation et de désactivation sont choisies dans les plages précitées en fonction des lieux d'implantation des différents organes tels que le lieu d'implantation du filtre dans le véhicule. La vanne 46 autorise la recirculation du carburant vers la pompe 20 lorsque la température du carburant est par exemple inférieure ou égale à 20 C 5 C. Au-dessus de cette dernière plage de température, le carburant est recirculé vers le réservoir 12. 1] Le seuil haut de température correspond à la tenue en température des éléments du système, notamment lorsque la température extérieure est élevée et à forte charge du moteur. L'échangeur de chaleur 58 est alors actionné lorsque la température du carburant dépasse ce seuil haut. 2] Selon un premier mode de réalisation, la vanne 46 est thermostatée, par exemple de type bilame ou à cire dilatable sensible à la température du carburant traversant la vanne. Cette dernière se ferme et s'ouvre donc automatiquement, en fonction de la température du carburant, afin d'orienter le carburant recirculé, soit vers la pompe 20, soit vers le réservoir 12. Selon un autre mode de réalisation, la vanne 46 est pilotée par un calculateur qui tient compte de la température du carburant et des conditions d'utilisation du véhicule telles que par exemple la température extérieure, le régime moteur, la charge moteur et la pression dans la rampe d'injection. 3] Afin de gérer de façon plus complète le système, il est avantageux de connaître la température du carburant en d'autres endroits et d'y placer des capteurs de température, notamment en amont de la pompe 20 (point 62), en sortie de la rampe d'injection (point 64), en amont de l'échangeur air/carburant (point 66) et à l'entrée du réservoir sur la canalisation de retour du carburant (point 68). De plus, un capteur de la température extérieure au véhicule est utile. Tous ces capteurs sont connectés à un calculateur qui pilote le système. 4] Les trois exemples qui suivent illustrent le fonctionnement du système. 5 [0035] * Exemple 1: [0036] Conditions froides/ charge du moteur moyenne : température du carburant dans le réservoir 12 égale à 5 C et au niveau de la vanne 46 inférieure à 20 C; débit du carburant dans le filtre 18 inférieur à 30 litres/heure et pression à l'entrée de la pompe 20 supérieure à 600 mbar. 7] Dans ces conditions, le chauffage 32 est désactivé et la vanne 46 est ouverte de façon à orienter le carburant recirculé en amont de la pompe 20. On remarque que le débit de carburant traversant le filtre 18 est égal au débit de carburant injecté dans les cylindres du moteur. * Exemple 2: 9] - conditions de température extrêmes / forte charge du moteur: température du carburant dans le réservoir 12 égale à -20 C et au niveau de la vanne 46 inférieure à 20 C, avec une différence de température du carburant entre la sortie du filtre 18 et le réservoir 12 supérieure à 8 C; débit du carburant dans le filtre 18 inférieur à 40 litres/heure et pression à l'entrée de la pompe 20 supérieure à 600 mbar [0040] Dans ces conditions, le chauffage 32 est activé et la vanne 46 est ouverte de façon à orienter le carburant recirculé en amont de la pompe 20. On remarque que, comme dans l'exemple précédent, le débit de carburant traversant le filtre 18 est égal au débit de carburant injecté dans les cylindres du moteur. * Exemple 3: 2] - conditions de température chaudes / faible charge du moteur: température du carburant dans le réservoir 12 égale à 30 C et au niveau de la vanne 46 supérieure à 20 C; débit du carburant dans le filtre 18 inférieur à 160 litres/heure et pression à l'entrée de la pompe 20 supérieure à 600 mbar. 3] Dans ces conditions, le chauffage 32 est désactivé et la vanne 46 est positionnée de façon à orienter le carburant recirculé dans la canalisation 48 vers le réservoir. On remarque que, contrairement aux deux exemples précédents, le débit de carburant traversant le filtre 18 est égal au débit total de carburant, c'est-à-dire à la somme du débit injecté dans les cylindres et du débit recirculé dans la canalisation 44. 4] En plus d'assurer une bonne alimentation en carburant du moteur en fonction de la température, le système d'injection contribue à réduire les pertes de charge interne de la ligne d'alimentation en choisissant judicieusement l'implantation de la vanne de recirculation 46. Son implantation, qui peut être indifféremment en amont ou en aval de l'échangeur de chaleur 58, est choisie en fonction des pertes de charge internes au circuit. Elle est donc choisie en fonction de l'implantation des différents composants du système d'injection. 5] Le filtre 18 peut aussi être placé à proximité du réservoir 12, à l'arrière du véhicule lorsque le moteur est situé à l'avant. 6] D'autres modes de réalisation que celui décrit et représenté peuvent être conçus par l'homme du métier sans sortir du cadre de la présente invention. Par exemple, le carburant recirculé a été défini comme provenant de trois sources différentes: la pompe, le régulateur de la rampe d'injection et les injecteurs. Il est évident que le carburant recirculé peut ne provenir que d'une seule source. 9 2891023
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L'invention a pour objet un système d'injection de carburant pour moteur Diesel d'un véhicule comportant un circuit d'injection (10) comprenant une rampe d'injection (24) muni d'injecteurs (26), un réservoir de carburant (12), une pompe (20), un filtre (18) placé en amont de la pompe et des moyens de chauffage (30, 32) du carburant traversant le filtre.Le système est caractérisé en ce qu'il comporte un circuit de recirculation (36) du carburant, le circuit de recirculation comportant des moyens (46) pour orienter le carburant recirculé vers le circuit d'injection (10) en aval de la pompe (20) et en amont du filtre (18), permettant ainsi d'améliorer l'efficacité des moyens de chauffage (30, 32) par diminution du flux de carburant traversant le filtre.
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1. Système d'injection de carburant pour moteur Diesel d'un véhicule comportant un circuit d'injection (10) comprenant une rampe d'injection (24) muni d'injecteurs (26), un réservoir de carburant (12), une pompe (20) pour extraire le carburant hors du réservoir et alimenter sous pression lesdits injecteurs, un filtre (18) placé en amont de ladite pompe et destiné à filtrer le carburant extrait dudit réservoir, des moyens de chauffage (30, 32) du carburant traversant ledit filtre, ledit système étant caractérisé en ce qu'il comporte un circuit de recirculation (36) du carburant réinjectant une partie du carburant depuis l'aval de la pompe (20) vers un point en aval du filtre (18) permettant ainsi d'améliorer l'efficacité desdits moyens de chauffage (30, 32) par diminution du flux de carburant traversant ledit filtre. 2. Système d'injection selon la 1, caractérisé en ce que lesdits moyens d'orientation (46) du carburant recirculé permettent en outre d'orienter le carburant vers ledit réservoir. 3. Système d'injection selon la 2, caractérisé en ce que lesdits moyens d'orientation du carburant sont constitués par une vanne (46) comportant une entrée (50) et deux sorties (52, 54), l'entrée (50) recevant le carburant recirculé, l'une (52) des deux sorties étant connectée au circuit d'injection en amont de la pompe et en aval du filtre et l'autre sortie (54) étant connectée au réservoir. 4. Système d'injection selon la 3, caractérisé en ce que ledit circuit de recirculation (36) comporte des moyens sensibles à la température du carburant recirculé, lesdits moyens pilotant ladite vanne pour permettre la recirculation du carburant vers ladite pompe ou vers ledit réservoir. 5. Système d'injection selon la 4, caractérisé en ce que lesdits moyens sensibles à la température commandent ladite vanne afin de permettre la recirculation du carburant vers le circuit d'injection (10) lorsque la température du carburant est comprise entre 15 C et 25 C. 6. Système d'injection selon l'une des 4 et 5 caractérisé en ce que ladite vanne (46) est pilotée en fonction des conditions d'utilisation du véhicule, en plus de la 30 température du carburant. 7. Système d'injection selon la 6, caractérisé en ce que lesdites conditions d'utilisation comprennent au moins l'un des paramètres choisis parmi la 2891023 température extérieure, le régime moteur, la charge moteur et la pression dans ladite rampe d'injection. 8. Système d'injection selon l'une des précédentes caractérisé en ce que ledit circuit de recirculation (36) comporte des moyens de refroidissement (58) du 5 carburant recirculé. 9. Système d'injection selon l'une des précédentes caractérisé en ce que ledit filtre (18) est situé à l'arrière du véhicule. 10. Système d'injection selon la 2, caractérisé en ce qu'il comporte un clapet anti-retour (56) empêchant le carburant recirculé de passer dudit réservoir (12) vers ledit circuit de recirculation (36).
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F
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F02
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F02M
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F02M 37,F02M 53,F02M 55,F02M 63
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F02M 37/00,F02M 53/00,F02M 55/00,F02M 63/02
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FR2901643
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A1
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OUTIL A MAIN POUR LE DENUDAGE DES CABLES ELECTRIQUES
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alésage traversant de guidage dans lequel est engagé le câble à dénuder, de diamètre de l'alésage correspondant au diamètre du câble, le dénudage du câble qui est opéré par rotation du corps tubulaire autour du câble et mouvement d'engagement du corps tubulaire sur ledit câble. La douille de guidage est exempte de lame de coupe seul le corps tubulaire est équipé d'une telle lame. Selon un autre aspect de l'invention, sont prévues plusieurs douilles de guidage. Le diamètre de l'alésage de chaque douille et l'écart entre l'axe de cet alésage et l'axe longitudinal de la douille sont variables d'une douille à l'autre et dépendent des particularités dimensionnelles des câbles à dénuder telles que leur diamètre externe et l'épaisseur de la couche isolante à retirer. Selon une autre caractéristique de l'invention, la douille de guidage et le corps tubulaire présentent des moyens de positionnement et de maintien de manière amovible de l'une dans l'autre, les dits moyens assurant un positionnement angulaire et axial de ladite douille dans ledit corps tubulaire. Avantages apportés Il devient maintenant possible avec un seul outil ne comportant qu'une seule lame de coupe de pouvoir apprêter des câbles de divers diamètres et de diverses épaisseurs d'isolant. Brève description des dessins D'autres avantages, buts et caractéristiques de l'invention apparaîtront à la lecture de la description d'une forme préférée de réalisation en se référant aux dessins annexés en lesquels : -la figure 1 est une vue en perspective d'un outil selon l'invention, - la figure 2 est une vue de dessus de l'outil selon l'invention, - la figure 3 est une vue en coupe longitudinale d'un outil selon l'invention, - la figure 4 est une vue en coupe selon la ligne AA de la figure 2, - la figure 5 est une vue en perspective d'une douille de l'outil selon l'invention, - les figures 6 à 8 sont des vues en plan de différentes douilles de guidage de l'outil selon l'invention. Meilleur mode de réalisation de l'invention Tel que représenté l'outil selon l'invention, pour le dénudage de l'extrémité des câbles électriques, comprend d'une part un corps tubulaire 1 cylindrique pourvu selon son axe longitudinal d'un alésage traversant cylindrique 2 et d'une lame de coupe 3 pénétrant par au moins son tranchant 30 dans l'alésage traversant 2. D'autre part l'outil est équipé d'au moins une douille cylindrique 4 de guidage du câble par rapport à la lame de coupe 3, cette douille étant destinée à être montée et être fixée de manière amovible dans le dit alésage traversant et ce en avant de la lame de coupe 3, et comportant un alésage traversant 40 de guidage dans lequel est engagé le câble à dénuder, le diamètre de l'alésage correspondant au diamètre du câble. Par ailleurs pour assurer un bon guidage, la longueur de l'alésage sera préférentiellement supérieure à 0,8 fois le diamètre externe du câble. Le corps tubulaire 1, en arrière de l'emplacement prévu pour recevoir la douille de guidage du câble est pourvu d'une ouverture radiale 5 débouchant dans l'alésage traversant 2, dans laquelle est montée en fixation la lame de coupe 3. Cette ouverture permet 5 lors de l'opération de dénudage du câble, l'évacuation vers l'extérieur de l'outil du copeau formé lors de la coupe. L'ouverture radiale 5 comporte notamment deux faces d'appui 50, 51, planes, normales l'une à l'autre, contre lesquelles est appliquée avec serrage la lame de coupe. La première 50 de ces faces d'appui est inclinée par rapport à l'axe longitudinal de l'outil, le tranchant 30 de la lame de coupe étant positionné de manière parallèle à cette première face d'appui 50. La lame de coupe se présente se présente sous la forme d'un parallélépipède rectangle doté d'une face en biseau pour former le tranchant 30. Comme on peut le voir cette lame de coupe présente deux grandes faces planes parallèles l'une à l'autre dont la première, avec une face avant biseautée, forme le tranchant 30. A l'opposé du tranchant, la lame de coupe présente une rive arrière. Enfin la lame de coupe présente deux rives latérales perpendiculaires aux deux grandes faces. Cette lame de coupe 3 est appliquée fermement contre les deux faces d'appui 50, 51 par une bride 6 comportant en arrière de la lame, une rampe 60 apte à faciliter l'évacuation du copeau. Avantageusement, la bride 6 comporte un perçage traversant prévu pour recevoir une vis de blocage 65 destinée à être engagée en vissage dans un taraudage borgne pratiqué dans le corps tubulaire 1 et débouchant dans la seconde face d'appui 51 que comporte l'ouverture radiale 5. La bride 6 comporte une face latérale plane 61 assujettie à venir en appui contre la seconde grande face plane de la lame de coupe 3. Additionnellement, la bride 6, à l'opposé de la paroi latérale plane 61 comporte un talon d'appui 62 assujetti à venir en appui contre la seconde face d'appui 51 sous l'effet du serrage de la vis de blocage 65. La combinaison de l'effort de serrage et de l'appui du talon sur la surface 51 sollicite la bride en basculement contre la lame de coupe grâce à quoi cette dernière est fermement appliquée contre la première face d'appui 50. En outre la bride de fixation est dotée d'une lèvre d'appui 63 assujettie à venir sous l'effet de l'effort de serrage, contre la rive latérale libre de la lame de coupe grâce à quoi, cette dernière pas son autre rive latérale est fermement appliquée contre la seconde face d'appui 51. Avantageusement l'outil selon l'invention est doté d'un jeu de douilles de guidage 4, ces douilles se distinguant les unes des autres par le diamètre de l'alésage de guidage 40 ainsi que par l'écart e entre l'axe longitudinal de ce diamètre et l'axe de révolution de la douille, préférentiellement les autres dimensions demeurant identiques. Chaque douille 4 est propre au guidage d'un câble d'un diamètre donné et d'une épaisseur d'isolant donnée. II est donc possible avec un seul outil de dénuder une gamme étendue Chaque douille de guidage 4 présente une portée externe de positionnement 41 par laquelle elle est emboîtée et positionnée dans le corps tubulaire et ce en avant de la lame de coupe, dans un logement approprié formé dans le dit alésage et présentant une forme complémentaire de celle de la portée de positionnement 41. Selon la forme préférée de réalisation, la portée de positionnement est de forme cylindrique. Toujours selon la forme préférée de réalisation, le logement prévu pour recevoir la douille 4 et la portée de positionnement que comporte cette dernière, est constitué par un lamage cylindrique pratiqué dans l'alésage traversant en avant de l'ouverture radiale. Afin de bloquer de manière amovible la douille 4 dans le logement du corps tubulaire, est prévue une vis pointeau 43 engagée dans un taraudage radial traversant pratiqué dans le corps tubulaire 1 et débouchant dans le lamage. Par ailleurs, la douille est dotée d'une empreinte radiale borgne 42 destinée à recevoir l'extrémité de la vis pointeau. Cette disposition assure tant la fixation que le positionnement précis de la douille 4 dans le corps tubulaire et par voie de conséquence le positionnement précis de l'alésage de guidage 40 par rapport à la lame de coupe 3. Avantageusement, l'outil selon l'invention comporte un moyen de réglage de la longueur de dénudage par réglage du degré maximal de pénétration du câble dans le corps tubulaire. Ce moyen de réglage est préférentiellement constitué par une tige 7, axiale au corps tubulaire 1 dont le degré de pénétration dans l'alésage traversant dudit corps tubulaire est ajustable. Cette tige 7 est montée de manière coulissante dans l'alésage traversant d'un embout de guidage 8 fixé en extrémité arrière du corps tubulaire 1, le câble étant amené à buter dans l'alésage traversant 2 contre l'extrémité de la dite tige 7. Pour bloquer la tige 7 en position, l'embout de guidage sera doté d'un tampon de serrage 9 amené en pression contre la tige 7 par une vis de serrage 90. Ce tampon de serrage 9 sera monté dans un logement radial à l'alésage traversant que comporte l'embout de guidage 8 et débouchant dans ce dernier. La vis de serrage 90 sera engagée en vissage dans un taraudage radial pratiqué dans l'embout de guidage 8 de manière débouchante dans le logement du tampon de serrage 9. Une échelle graduée 70 sera formée sur la tige 7 de façon à faciliter le réglage de la longueur de dénudage du câble. Enfin pour faciliter la manoeuvre la manoeuvre de l'outil, la tige 7 en 30 extrémité arrière pourra comporter une forme de poignée 71 par laquelle un couple sera transmis à la tige et à l'outil. Pour interdire la rotation sa tige par rapport au corps tubulaire, la tige 7 sera dotée d'un méplat longitudinal 72 contre lequel sera amené en pression le tampon de serrage. Selon une variante d'exécution, l'outil n'est plus équipé d'une tige 7 5 mais le corps tubulaire en partie arrière est équipé d'une seconde lame de coupe et pourra recevoir une seconde douille de guidage. Il va de soi que la présente invention peut recevoir tous aménagements et variantes du domaine des équivalents techniques sans pour autant sortir du cadre du présent brevet. 10
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L'outil à main pour le dénudage de l'extrémité des câbles électriques caractérisé en ce qu'il comprend d'une part un corps tubulaire (1) pourvu selon son axe longitudinal d'un alésage traversant (2) et d'une lame de coupe (3) pénétrant dans l'alésage traversant et d'autre part au moins une douille (4) de guidage du câble par rapport à la lame de coupe, ladite douille (4) étant destinée à être montée et être fixée de manière amovible dans le dit alésage traversant (2) et ce en avant de la lame de coupe (3), le dénudage du câble étant opéré par rotation du corps tubulaire autour du câble.
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Revendications 1. Outil à main pour le dénudage de l'extrémité des câbles électriques caractérisé en ce qu'il comprend d'une part un corps tubulaire (1) pourvu d'un alésage traversant (2) et d'au moins une lame de coupe (3) pénétrant dans l'alésage traversant et d'autre part au moins une douille (4) de guidage du câble par rapport à la lame de coupe, ladite douille (4) étant destinée à être montée et être fixée de manière amovible dans le dit alésage traversant (2) et ce en avant de la lame de coupe (3), le dénudage du câble étant opéré par rotation du corps tubulaire autour du câble. 2. Outil à main selon la 1, caractérisé en ce que la douille de guidage (4) et le corps tubulaire (1) présentent des moyens de positionnement et de maintien de manière amovible de l'une dans l'autre, les dits moyens assurant un positionnement angulaire et axial de ladite douille dans ledit corps tubulaire. 3. Outil à main selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la douille de guidage (4) présente un alésage traversant (40) de guidage du câble, le diamètre de l'alésage traversant étant égal ou légèrement supérieur au diamètre du câble à dénuder et la longueur dudit alésage étant égale au moins à 0,8 fois le diamètre du câble. 4. Outil à main selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le corps tubulaire (1) en arrière de l'emplacement prévu pour recevoir la douille est pourvu d'une ouverture radiale (5) débouchant dans l'alésage traversant, ladite ouverture radiale comportant deux faces d'appui planes (50, 514), normales l'une à l'autre, contre lesquelles est appliquée la lame de coupe (3), la première de ces faces d'appui étant inclinée par rapport à l'axe longitudinal de l'outil, le tranchant de la lame de coupe (3) étant parallèle à cette première face d'appui. 5. Outil à main selon la précédente, caractérisé en ce que la lame de coupe (3) est appliquée avec serrage contre les deux faces d'appui par une bride (6) comportant en arrière de la lame (3), une rampe (60) apte à faciliter l'évacuation du copeau formé lors du dénudage. 6. Outil à main selon la précédente, caractérisé en ce que la bride (6) comporte un perçage traversant prévu pour recevoir une vis de blocage destinée à être engagée en vissage dans un taraudage borgne pratiqué dans le corps tubulaire et débouchant dans la seconde face d'appui (51) que comporte l'ouverture radiale (5). 7. Outil à main selon la précédente, caractérisé en ce que la bride de fixation (6) comporte à l'opposé de la lame un talon d'appui (62) prévu pour être appliqué sous l'effet du serrage de la vis contre la deuxième face d'appui et une lèvre d'appui (63) venant contre la rive libre de la lame par basculement de la bride (6) autour de son talon lors du serrage de la vis. 8. Outil à main selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte un moyen de réglage de la longueur de dénudage par réglage du degré maximal de pénétration du câble dans le corps tubulaire. 9. Outil à main selon la précédente, caractérisé en ce que le moyen de réglage de la longueur de dénudage est constitué par une tige (7) dont le degré de pénétration dans le corps tubulaire est ajustable, ladite tige étant montée de manière coulissante dans un embout de guidage (8) fixé en extrémité arrière du corps tubulaire (1), le câble étant amené à buter contre l'extrémité de la dite tige. 10. Outil à main selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend plusieurs douilles de guidage (4) présentant chacune un alésage traversant (40) d'un diamètre différent de celui des autres bagues et dont l'écart normal (e) entre l'axe central de symétrie et l'axe de l'alésage de guidage est variable d'une bague à une autre.
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H
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H02
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H02G
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H02G 1
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H02G 1/12
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FR2888729
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A1
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MODULE DE REMBOURRAGE AMOVIBLE POUR CASQUE DE PROTECTION ET CASQUE EQUIPE D'UN TEL MODULE DE REMBOURRAGE
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La présente invention concerne un module de rembourrage pour casque de protection, et plus particulièrement un rembourrage complémentaire amovible permettant une adaptation du casque au volume, à la forme et aux dimensions de la tête de l'utilisateur. L'invention concerne aussi le casque équipé d'un tel module de rembourrage. On connaît déjà des casques de protection utilisés dans différents domaines et qui sont portés par des utilisateurs très divers tels que les cyclistes, les motocyclistes, les sapeurs pompiers, les skieurs et autres, tels que les pilotes d'avions ou d'hélicoptères. Tous les casques actuels, quelle que soit leur utilisation, comprennent une coque rigide externe ayant la forme générale d'une sphère, et dont la cavité ainsi formée comprend des éléments de rembourrage de protection et de confort destinés à emboîter et protéger la tête de l'utilisateur, tout en rendant le port du casque confortable. Les casques de protection doivent avoir des dimensions intérieures appropriées et être en conformité avec les dimensions, la forme, et le volume de la tête de l'utilisateur. Les casques étant des produits industriels, il n'est pas donc pas possible, compte tenu de la diversité des têtes des porteurs, de fabriquer industriellement des casques spécifiques adaptés à chaque utilisateur. Ainsi, les casques de protection sont commercialisés selon 25 différentes tailles, mais d'autres comprennent des systèmes de réglage 2888729 2 pour pouvoir être ajustés et réglés selon les dimensions et le volume désirés adaptés à l'utilisateur. Parmi ces systèmes de réglage ajustables et réglables, il est connu, en particulier du document DE 19938497, de tapisser la surface intérieure du casque d'un ou plusieurs éléments gonflables. Tous ces systèmes de l'art antérieur, qui prévoient un ou plusieurs éléments gonflables présentent un certain nombre d'inconvénients et notamment ceux de ne pouvoir s'adapter à des casques déjà existants avec leur garniture intérieure de rembourrage, et d'être coûteux, peu fiables, inconfortables, et peu pratiques à l'usage pour des casques dont les formes sont spécifiquement définies pour les loger. La présente invention veut donc résoudre ces inconvénients en proposant un module de rembourrage adaptable à tous types de casques, du type à élément gonflable logé à l'intérieur du casque et pompe à air fixée avantageusement de façon amovible au casque. A cet effet, l'invention a pour objet un module de rembourrage pour casque de protection, constitué par une pompe à air à actionnement manuel, destinée à être fixée au casque, et au moins un élément de rembourrage dont une partie de l'élément de rembourrage est destinée à être logée à l'intérieur et sur l'avant du casque et une autre partie à l'intérieur et à l'arrière du casque, l'une et l'autre des parties de l'élément de rembourrage étant réalisées en matériau souple pour être gonflées intérieurement par la pompe, caractérisé en ce que les deux parties de l'élément de rembourrage sont des parties d'au moins une poche destinées à être reliées l'une à l'autre, en ce que la pompe à air est destinée à être reliée uniquement à la partie arrière, et présente un corps muni d'une chambre de gonflage actionnable par pression manuelle, le corps étant aux dimensions extérieures telles qu'il peut être fixé à l'extérieur du casque et 2888729 3 en dessous du rebord arrière afin que l'utilisateur équipé du casque de protection puisse exercer seul une pression manuelle sur la chambre de gonflage afin de gonfler les parties de poche. Selon un mode de réalisation avantageux, le module comprend 5 deux poches indépendantes. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention se dégageront de la description qui va suivre en regard des dessins annexés qui ne sont donnés qu'à titre d'exemples non limitatifs. La figure 1 est une vue de face des différents éléments dépliés du 10 module de rembourrage (1) selon l'invention d'un casque; La figure 2 est une vue en perspective d'un casque de protection selon l'invention, destiné à être équipé du module de rembourrage selon l'invention. La figure 3 est une vue en coupe longitudinale du casque selon la 15 figure 2 équipé avec un module de rembourrage selon l'invention. La figure 1 montre un module de rembourrage pour casque de protection portant la référence générale (1), constitué par une pompe à air (2) à actionnement manuel, et au moins un élément de rembourrage (3) dont une partie (30) est destinée à être logée à l'intérieur et sur l'avant du casque et une autre partie (31) à l'intérieur et à l'arrière du casque (figure 3), l'une et l'autre des parties (30,31) de l'élément de rembourrage étant réalisé en matériau souple pour pouvoir être gonflées intérieurement par la pompe (2). Plus précisément et selon l'invention, les deux parties de l'élément de rembourrage (3) sont des poches indépendantes (30,31) destinées à être reliées l'une à l'autre, à l'intérieur du casque. Dans le mode de réalisation 2888729 4 illustré, la poche avant (30) présente une partie gonflable (300) entourée d'un renfort périphérique (301), un embout d'arrivée d'air (302a) et un embout de sortie d'air (302b), la poche arrière (31) présente une partie gonflable (310) entourée d'un renfort périphérique (311), un embout d'arrivée d'air (312a) et un embout de sortie d'air (312b). Selon le mode de réalisation illustré, l'embout (302a) est destiné à être relié à celui (312a) par l'intermédiaire d'un seul tuyau (7), ainsi que l'embout (302b) avec celui (312b). Selon l'invention, la pompe à air (2) est destinée à être reliée à au moins une des poches (31), et présente un corps (20) muni d'une chambre de gonflage (21) actionnable par pression manuelle, le corps étant aux dimensions extérieures telles qu'il peut être fixé à l'extérieur du casque (C) et en dessous du rebord arrière (80) (figure 3) afin que l'utilisateur équipé du casque de protection (C) puisse exercer seul une pression manuelle sur la chambre de gonflage (21) afin de gonfler les poches (30,31). Le casque de protection (C), destiné à être équipé du rembourrage de l'invention, représenté à titre d'exemple à la figure 2, est, par exemple, un casque pour skieur qui présente un plan longitudinal de symétrie générale (P) qui comprend de façon connue en soi une coque externe principale (8) comprenant un rembourrage interne, appelé communément calotin (9). On précise ici que le calotin (9) est représenté avec son habillage interne sans qu'aucune distinction ne soit faite sur les figures. La coque externe principale (8) est constituée par une paroi sensiblement sphérique de plan général vertical de symétrie (P) qui est réalisée avantageusement en matériau composite du type comprenant un empilage de couches de fibres de renfort, imprégnées et liées entre elles par une matrice en résine. Les fibres peuvent être des fibres de verre, d'aramide, de Nylon, de polyéthylène ou de carbone, tandis que la matrice 2888729 5 peut être une résine du type thermodurcissable ou thermoplastique. Bien entendu, la coque pourrait être en tout autre matériau comme, par exemple, en acier. Le calotin (9) est constitué par une couche en mousse synthétique rigide telle que de la mousse en polystyrène expansé ou de la mousse en polyuréthane ou autres comme du type polymères. Le calotin (9) assure une première protection du crâne de l'utilisateur par amortissement et comprend donc une paroi d'enveloppement pour le crâne dont la surface supérieure (90) épouse une grande partie de la forme intérieure de la surface intérieure (81) de la coque (8), tandis que sa surface inférieure (91) épouse sensiblement la forme du crâne. Dans le mode d'exécution préféré de l'invention, la pompe à air (2) est réalisée par soufflage en un seul matériau plastique, tel que de l'Hytrel . Dans le mode d'exécution également préféré, la pompe (2) comprend des moyens de fixation (22) amovible pour fixer de manière amovible ladite pompe à l'extérieur du casque (C) et en dessous du rebord arrière (80). De préférence, les moyens de fixation amovible comprennent une bande d'attache en textile autoagrippant de type VELCRO (22) destinée à coopérer avec une bande d'attache de type VELCRO complémentaire fixée au rebord arrière du casque. Dans le mode de réalisation tel qu'illustré, le corps de pompe (20) comprend une plaque (23) destinée à être insérée en dessous de la coque externe (8) du casque afin de caler la pompe (1) par rapport au casque (C) (figure 3). Egalement dans le mode de réalisation tel qu'illustré, le module (1) comprend un embout (4) en forme de T, dont l'une des branches (40) est reliée à la chambre de gonflage (21) de la pompe à air (2), dont une autre 2888729 6 des branches (41) est reliée à une première valve anti- retour (50) présentant une prise d'air extérieur et dont la dernière des branches (42) est reliée à une deuxième valve anti-retour (51) elle-même reliée à la poche arrière (31), le branchement étant tel que, lors d'une pression manuelle sur la chambre de gonflage (21), la première valve anti- retour (50) est fermée et la deuxième valve (51) ouverte afin d'amener l'air chassé de la chambre de gonflage (21) uniquement dans la poche arrière (31) tandis que, lors du relâchement de pression sur la chambre de gonflage (21), la première valve anti-retour (50) est ouverte et la deuxième valve (51) fermée afin d'amener l'air aspiré de l'extérieur uniquement dans la chambre de gonflage (21). De préférence, la chambre de gonflage (21) présente un trou d'aspiration (210) destiné à être emboîté directement dans la branche (40) de l'embout (4) en T. Avantageusement, le module selon l'invention (1) comprend une soupape d'échappement d'air (6) fixée au corps de pompe (20) telle que l'utilisateur équipé du casque de protection puisse actionner manuellement seul la soupape afin de dégonfler les poches. Selon le mode de réalisation illustré, les deux poches indépendantes (30, 31) sont constituées par des éléments allongés destinés à s'adapter au pourtour du crâne de l'utilisateur équipé du casque de protection (C) afin de réaliser, une fois gonflées, un maintien sans compression sur l'avant et l'arrière du crâne. Selon le mode de réalisation illustré et préféré de l'invention, les extrémités latérales (302a, 312a et 302b, 312b) des poches sont reliées entre elles par l'intermédiaire d'un tuyau (7) suffisamment étroit pour être logé entre la garniture interne (9) et la coque externe (8) du casque de protection. 2888729 7 Selon le mode de réalisation illustré, le casque de protection ( C) équipé d'une garniture de rembourrage (9) logée à l'intérieur de la coque externe rigide (8) comprend donc un module dont les poches (30,31) sont insérées entre la garniture de rembourrage (9) et la coque externe rigide (8) afin de réaliser un rembourrage complémentaire et adaptable à chaque tête d'utilisateur. Il va de soi que si dans le mode de réalisation illustré, les poches indépendantes (30, 31) ne sont pas en contact direct avec la tête ni avec la peau de l'utilisateur de par l'existence du rembourrage existant, dans d'autres configurations le module selon l'invention peut être directement en contact d'une part avec le crâne de l'utilisateur et d'autre part avec l'enveloppe ou coque externe rigide du casque. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et représentés à titre d'exemples, mais elle comprend aussi tous les équivalents techniques ainsi que leurs combinaisons. Par exemple, si dans le mode de réalisation illustré, le module comprend deux poches indépendantes, il peut très bien en comprendre une seule poche avec une partie avant et une arrière de reliées entre elles par au moins une portion de poche plus étroite et destinée à être implantée(s) à 1' intérieur du casque. De même, une autre forme de pompe peut très bien être prévue pour s'adapter à un profil ou une découpe particulière du casque, à la condition, que ses dimensions extérieures permettent de la positionner à l'arrière du casque sous son rebord externe et sans que cela ne gêne l'utilisateur dans n'importe quelle posture. De même encore, si dans le mode de réalisation illustré, la pompe à air est reliée directement et uniquement à la poche arrière (31), il peut très bien être envisagé de relier la pompe indifféremment à l'une (30) ou 2888729 8 l'autre (31) des poches en la reliant à un tuyau lui-même relié directement à chacune des deux poches (30, 31)
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Module de rembourrage (1) pour casque de protection (C), constitué par une pompe à air (2) à actionnement manuel, destinée à être fixée au casque (C), et au moins un élément de rembourrage (3) dont une partie (30) est destinée à être logée à l'intérieur et sur l'avant du casque et une autre partie (31) à l'intérieur et à l'arrière du casque, l'une et l'autre des parties (30,31) de l'élément de rembourrage étant réalisée en matériau souple pour pouvoir être gonflées intérieurement par la pompe (2), caractérisé en ce que les deux parties (30, 31) de l'élément de rembourrage sont des parties d'au moins une poche (30, 31) destinées à être reliées l'une à l'autre, en ce que la pompe à air (2) est destinée à être reliée à au moins une des parties (31), et présente un corps (20) muni d'une chambre de gonflage (21) actionnable par pression manuelle, le corps étant aux dimensions extérieures telles qu'il peut être fixé à l'extérieur du casque et en dessous du rebord arrière afin que l'utilisateur équipé du casque de protection puisse exercer seul une pression manuelle sur la chambre de gonflage (21) afin de gonfler les parties (30, 31).
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1. Module de rembourrage (1) pour casque de protection (C), constitué par une pompe à air (2) à actionnement manuel, destinée à être fixée au casque (C), et au moins un élément de rembourrage (3) dont une partie (30) est destinée à être logée à l'intérieur et sur l'avant du casque et une autre partie (31) à l'intérieur et à l'arrière du casque, l'une et l'autre des parties (30,31) de l'élément de rembourrage étant réalisée en matériau souple pour pouvoir être gonflées intérieurement par la pompe (2) , caractérisé en ce que les deux parties (30, 31) de l'élément de rembourrage sont des parties d'au moins une poche (30, 31) destinées à être reliées l'une à l'autre, en ce que la pompe à air (2) est destinée à être reliée à au moins une des parties (31), et présente un corps (20) muni d'une chambre de gonflage (21) actionnable par pression manuelle, le corps étant aux dimensions extérieures telles qu'il peut être fixé à l'extérieur du casque et en dessous du rebord arrière afin que l'utilisateur équipé du casque de protection puisse exercer seul une pression manuelle sur la chambre de gonflage (21) afin de gonfler les parties (30, 31). 2. Module de rembourrage (1) pour casque de protection (C) selon la 1, caractérisé en ce que la pompe à air (2) comprend des moyens de fixation (22) amovible pour fixer de manière amovible ladite pompe à l'extérieur du casque (C) et en dessous du rebord arrière. 3. Module de rembourrage (1) pour casque de protection (C), selon la 2, caractérisé en ce que les moyens de fixation amovible comprennent une bande d'attache de type VELCRO (22) destinée à coopérer avec une bande d'attache de type VELCRO complémentaire fixée au rebord arrière du casque. 2888729 10 4. Module de rembourrage (1) pour casque de protection selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que le corps de pompe (20) comprend une plaque (23) destinée à être insérée en dessous de la coque externe du casque afin de caler la pompe (1) par rapport au casque (C). 5. Module de rembourrage (1) pour casque de protection selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un embout (4) en forme de T, dont l'une des branches (40)est reliée à la chambre de gonflage (21) de la pompe à air (2), dont une autre des branches (41) est reliée à une première valve anti-retour (50) présentant une prise d'air extérieur et dont la dernière des branches (42) est reliée à une deuxième valve anti-retour (51) elle-même reliée à la poche arrière (31), le branchement étant tel que, lors d'une pression manuelle sur la chambre de gonflage (21), la première valve anti-retour (50) est fermée et la deuxième valve (51) ouverte afin d'amener l'air chassé de la chambre de gonflage (21) uniquement dans au moins une des deux poches (30, 31) tandis que, lors du relâchement de pression sur la chambre de gonflage, la première valve anti-retour (50) est ouverte et la deuxième valve (51) fermée afin d'amener l'air aspiré de l'extérieur uniquement dans la chambre de gonflage. 6. Module de rembourrage (1) pour casque de protection selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la chambre de gonflage (21) présente un trou d'aspiration (210) destiné à être emboîté directement dans la branche de l'embout en T. 7. Module de rembourrage (1) pour casque de protection selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend une soupape d'échappement d'air (6) fixée au corps (20) de pompe telle que l'utilisateur équipé du casque de protection puisse actionner manuellement seul la soupape afin de dégonfler les poches. 2888729 11 8.Module de rembourrage (1) pour casque de protection selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les deux poches indépendantes (30, 31) sont constituées par des éléments allongés destinés à s'adapter au pourtour du crâne de l'utilisateur équipé du casque de protection afin de réaliser, une fois gonflées, un maintien sans compression sur l'avant et l'arrière du crâne. 9.Module de rembourrage (1) pour casque de protection selon la 8, caractérisé en ce que les extrémités latérales (302a, 312a, et 302b,312b) des poches sont reliées entre elles par l'intermédiaire d'un tuyau (7) suffisamment étroit pour être logé entre la garniture interne et la coque externe du casque de protection. 10.Casque de protection (C) équipé d'une garniture de rembourrage (9) logée à l'intérieur de la coque externe rigide (8) caractérisé en ce qu'il comprend un module (1) selon l'une quelconque des précédentes dont les poches (30, 31) sont insérées entre la garniture de rembourrage et la coque externe rigide afin de réaliser un rembourrage complémentaire et adaptable à chaque tête d'utilisateur.
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FR2893450
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A1
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ANTENNE EN F INVERSE A ELEMENT RAYONNANT ENROULE ET TELEPHONE PORTABLE LA COMPORTANT
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Domaine technique de l'invention L'invention concerne une antenne en F inversé comportant un élément métallique rayonnant, connecté par une languette de court-circuit à un plan de masse et par une languette d'alimentation à une entrée d'alimentation RF. Elle concerne également un téléphone portable comportant une telle antenne. 15 État de la technique De nombreux dispositifs, notamment les téléphones portables, utilisent une antenne planaire en forme de F inversé, classiquement appelée antenne PIFA ( Planar Inverted-F Antenna ) ou antenne quart d'onde courtcircuitée. Comme représenté à la figure 1, une antenne de ce type comporte essentiellement un élément rayonnant 1 métallique, plan, disposé audessus d'un plan de masse d'une plaquette de circuit imprimé 2. L'élément 25 rayonnant 1 est donc parallèle à la plaquette de circuit imprimé 2 et peut en être séparé par un matériau diélectrique 12. L'élément rayonnant 1 est connecté par une languette de court-circuit 3 au plan de masse et par une languette d'alimentation 4 à une entrée d'alimentation RF, par exemple à une piste d'alimentation (non représentée) du circuit imprimé. Les languettes 3 et 30 4 sont des languettes métalliques étroites, parallèles, perpendiculaires au plan du circuit imprimé. Elles sont, de préférence, disposées à proximité d'un10 coin de l'antenne. Des fentes 5 peuvent éventuellement être formées dans l'élément rayonnant 1, définissant ainsi plusieurs voies de rayonnement, de manière à passer d'une antenne à bande unique à une antenne bi-bande ou, plus généralement, multi-bande. Les principales limitations de cette technologie concernent la largeur de bande, limitée à 6 à 8% de la fréquence de résonance, la nécessité de définir un emplacement contrôlé pour le plan de masse, la distance minimale d'environ 6mm nécessaire entre le plan de masse et l'élément rayonnant et le volume de l'antenne, qui reste important par rapport à la taille d'un téléphone portable. À titre d'exemple, les meilleures performances de l'antenne selon la figure 1 sont obtenues avec un élément rayonnant 1 ayant une longueur L de 35mm et une largeur W de 25mm, séparé du plan de masse par une hauteur H de 6mm. Le volume occupé par l'antenne (élément rayonnant 1 et partie de la plaquette de circuit imprimée qu'il surplombe) est alors de 5250mm3. Objet de l'invention L'invention a pour but une antenne ne présentant pas ces inconvénients et, plus particulièrement, une antenne dont le volume est réduit. Selon l'invention, ce but est atteint par le fait que l'élément rayonnant est 25 constitué par une feuille métallique enroulée autour d'un axe et formant un élément rayonnant cylindrique ouvert sur toute sa longueur. L'invention a également pour but un téléphone portable comportant une telle antenne. 30 Description sommaire des dessins D'autres avantages et caractéristiques ressortiront plus clairement de la description qui va suivre de modes particuliers de réalisation de l'invention donnés à titre d'exemples non limitatifs et représentés aux dessins annexés, dans lesquels : La figure 1 illustre une antenne de type PIFA selon l'art antérieur. La figure 2 représente un élément rayonnant d'une antenne selon l'invention, 10 avant enroulement. La figure 3 illustre un mode particulier de réalisation d'une antenne selon l'invention. La figure 4 illustre schématiquement le volume occupé par une antenne selon l'invention. 15 Les figures 5 et 6 illustrent, respectivement en coupe et en vue de dessus, une disposition particulière d'une antenne selon l'invention dans un téléphone portable. La figure 7 illustre schématiquement, en vue de dessus, une disposition préférentielle d'une antenne selon l'invention dans un boîtier articulé ouvert 20 d'un téléphone portable. Description de modes particuliers de réalisation 25 Comme représenté à la figure 2, l'antenne selon l'invention utilise un élément rayonnant 6 constitué par une feuille métallique ayant initialement la même forme générale que l'élément rayonnant 1 de l'antenne planaire en forme de F inversé selon la figure 1. Comme l'élément rayonnant 1, l'élément rayonnant 6 se prolonge, sur un de ses bords longitudinaux 7a, par une 30 languette de court-circuit 3 et une languette d'alimentation 4. Des fentes 5 peuvent également être prévues dans l'élément rayonnant 6. Comme représenté à la figure 3, la feuille métallique constituant l'élément rayonnant 6 est enroulée autour d'un axe S, parallèle à ses bords longitudinaux 7a et 7b, de manière à former un élément rayonnant cylindrique creux, ouvert longitudinalement, et non un élément rayonnant plan comme dans les antennes de type PIFA classiques. Les bords longitudinaux 7a et 7b de la feuille métallique ne se touchent pas après enroulement, formant ainsi un élément rayonnant cylindrique ouvert longitudinalement, c'est-à-dire comportant une rainure longitudinale 8 sur toute sa longueur. Les languettes 3 et 4 sont ensuite connectées respectivement au plan de masse et à une entrée d'alimentation RF d'une plaquette de circuit imprimé 2, l'axe S étant parallèle à un petit côté de la plaque 2 et disposé à proximité d'une extrémité de la plaquette 2, à l'écart de celle-ci. Ainsi, contrairement à l'élément rayonnant plan 1 d'une antenne PIFA selon l'art antérieur, l'élément rayonnant 6 de l'antenne selon l'invention n'est pas disposé au-dessus du plan de masse de la plaquette de circuit imprimé 2, mais à côté de cette plaquette, par exemple sensiblement au même niveau que celle-ci. Le cylindre formé par l'élément rayonnant 6 est creux, l'air ambiant servant d'isolant. Cependant, dans un mode de réalisation préférentiel, l'élément rayonnant 6 est enroulé autour d'un moyeu cylindrique 9, en matériau diélectrique, par exemple en matière plastique ou en céramique. L'antenne est alors plus facile à stocker, sans risque de déformation. Le moyeu 9 comporte, de préférence, sur au moins une partie de sa longueur, une nervure longitudinale 10, délimitant latéralement la rainure 8 de l'élément rayonnant lors de son enroulement. L'épaisseur de la nervure 10 peut éventuellement être variable.30 L'antenne ainsi obtenue est beaucoup plus compacte qu'une antenne en F inversé planaire, sans en modifier fondamentalement le fonctionnement. À titre d'exemple, l'élément rayonnant 6 peut avantageusement avoir un diamètre D de 5 à 8mm et une longueur de 28 à 36mm. Comme dans l'art antérieur, l'élément rayonnant 6 peut comporter des fentes 5, définissant plusieurs voies de rayonnement. Les caractéristiques d'une antenne de type PIFA sont améliorées par l'antenne selon l'invention. En effet, la largeur de bande peut atteindre 15% io de la fréquence de résonance et l'antenne est peu sensible à la position et aux dimensions du plan de masse. Par ailleurs, la distance d minimale entre le plan de masse et l'antenne, c'est-à-dire la distance minimale entre l'extrémité de la plaquette 2 et la paroi la plus proche de l'élément rayonnant 6 (voir fig.4) peut être réduite à 2mm, tout en conservant des performances 15 satisfaisantes. Le volume équivalent V de l'antenne est fortement réduit. À titre d'exemple, un élément rayonnant 6 enroulé de même dimensions que l'élément rayonnant 1 précité (L=35mm, W=25mm, soit un volume de 5250mm3), c'est-à-dire un élément 6 de diamètre D=8mm et de 35mm de long, disposé à une distance d de 2mm de l'extrémité de la plaquette 2, peut 20 occuper un volume V de l'ordre de 2320mm3 ((nR2 + 2x8)35), soit un volume au moins 2 fois plus petit. Il est ainsi possible de réaliser, dans un volume réduit, une antenne en F inversé ayant une bande passante élargie et, éventuellement, une antenne 25 pouvant couvrir les 4 bandes utilisées dans les téléphones GSM. Sa forme arrondie et ses dimensions réduites facilitent l'intégration de l'antenne dans un téléphone portable de petite dimension, comme illustré sur les figures 5 à 7. En effet, l'élément réfléchissant 6 peut facilement être 30 disposé dans le boîtier 11 d'un téléphone portable, plus particulièrement lorsque le boîtier présente une extrémité de section arrondie comme sur la figure 5. L'antenne est alors disposée à cette extrémité arrondie, de manière à ce que l'axe S coïncide avec l'axe de révolution de l'extrémité arrondie. Le moyeu 9 peut éventuellement être remplacé par deux pivots solidaires du boîtier et pénétrant chacun dans l'une des extrémités de l'élément rayonnant cylindrique creux 6. Dans un mode de réalisation préférentiel, illustré à la figure 6, les extrémités de l'élément rayonnant 6 et, éventuellement du moyeu 9, sont découpées en biais par rapport à l'axe S, de manière à permettre son logement dans un boîtier dont l'extrémité de logement de l'antenne a des bords latéraux arrondis. Cette découpe permet de donner au boîtier une forme esthétique, sans modifier les caractéristiques émettrices et réceptrices de l'antenne. De nombreux téléphones portables comportent un boîtier en deux parties 11 a et 11 b articulées autour d'un axe. Comme représenté à la figure 7, l'élément rayonnant cylindrique 6 est alors, de préférence, disposé dans le boîtier de manière à ce que son axe S constitue cet axe d'articulation. La charnière constituant l'axe d'articulation des deux parties du boîtier peut alors comporter des extrémités en saillie du moyeu 9 ou deux pivots solidaires d'une des parties du boîtier et servant de gonds pénétrant dans les deux extrémités de l'élément rayonnant cylindrique creux 6
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L'antenne comporte un élément métallique rayonnant (6), constitué par une feuille métallique enroulée autour d'un axe (S) et formant un élément rayonnant cylindrique ouvert (8) sur toute sa longueur. Comme dans les antennes de type PIFA, l'élément rayonnant (6) est connecté par une languette de court-circuit (3) à un plan de masse et par une languette d'alimentation (4) à une entrée d'alimentation RF. Une telle antenne a un volume réduit et une bande passante améliorée par rapport à une antenne de type PIFA classique. Elle s'intègre facilement dans un téléphone portable, notamment lorsque celui-ci a des formes courbes.
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Revendications 1. Antenne en F inversé comportant un élément métallique rayonnant, connecté par une languette de court-circuit (3) à un plan de masse et par une languette d'alimentation (4) à une entrée d'alimentation RF, antenne caractérisée en ce que l'élément rayonnant (6) est constitué par une feuille métallique enroulée autour d'un axe (S) et formant un élément rayonnant cylindrique ouvert sur toute sa longueur. 2. Antenne selon la 1, caractérisée en ce que l'élément rayonnant (6) est enroulé autour d'un moyeu cylindrique (9) en matériau diélectrique. 3. Antenne selon la 2, caractérisée en ce que le moyeu (9) est en matière plastique. 4. Antenne selon la 2, caractérisée en ce que le moyeu (9) est en céramique. 5. Antenne selon l'une quelconque des 2 à 4, caractérisée en ce que le moyeu (9) comporte une nervure longitudinale (10) délimitant latéralement une rainure longitudinale (8) de l'élément rayonnant (6). 25 6. Antenne selon l'une quelconque des 2 à 5, caractérisée en ce que les extrémités de l'élément rayonnant (6) présentent des découpes en biais par rapport à son axe (S). 7. Téléphone portable caractérisé en ce qu'il comporte une antenne selon 30 l'une quelconque des 1 à 6. 720 8. Téléphone selon la 7, caractérisé en ce que, le téléphone comportant un boîtier (11) en deux parties (11 a, 11 b) articulées autour d'un axe d'articulation, l'élément rayonnant cylindrique (6) est disposé dans le boîtier (11) de manière à ce que son axe (S) constitue ledit axe d'articulation.5
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H01Q 13,H01Q 1,H04M 1,H04Q 7
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PROCEDE DE GESTION D'UN FILTRE A PARTICULES INSTALLE DANS LE SYSTEME DES GAZ D'ECHAPPEMENT D'UN MOTEUR A COMBUSTION INTERNE ET DISPOSITIF POUR LA MISE EN OEUVRE DU PROCEDE
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Domaine de l'invention La présente invention concerne un procédé de gestion d'un moteur à combustion interne dont la zone des gaz d'échappement est équipée d'un filtre à particules que l'on dégage des particules em- magasinées par une régénération, selon lequel, on compare une mesure d'une charge du moteur à combustion interne à un seuil de charge, et on coupe le mode de poussée du moteur à combustion interne en neutralisant complètement le dosage du carburant si la mesure de la charge passe en dessous du seuil de charge et si la vitesse de rotation du moteur à combustion interne est supérieure à un seuil de vitesse de rotation. L'invention concerne également un dispositif pour la mise en oeuvre de ce procédé. Etat de la technique Le document DE 199 06 287 Al décrit un procédé de gestion d'un filtre à particules d'un moteur à combustion interne que l'on régénère en fonction des nécessités. Sans conditionnement les particules s'oxydent à partir d'une température de l'ordre de 550 C. la température d'allumage nécessaire des particules peut être obtenue à l'aide d'un agent réactif par exemple des hydrocarbures imbrûlés que l'on introduits dans la zone ou système des gaz d'échappement du moteur à combustion interne pour réagir de manière exothermique sur une sur-face à effet catalytique et augmenter ainsi la température des gaz d'échappement en amont du filtre à particules. Dans certains états de fonctionnement du moteur à combustion interne, il peut arriver que la régénération se déroule rapide-ment de façon incontrôlée à cause de la trop forte teneur en oxygène des gaz d'échappement. La forte oxydation exothermique des particules peut engendrer une augmentation inacceptable de la température du filtre à particules. Pour éviter cette situation, le document DE 103 33 441 Al propose d'influencer la vitesse de combustion des particules en agissant sur le coefficient Lambda des gaz d'échappement. On peut définir une valeur de consigne du signal Lambda ou une valeur de consigne pour modifier le signal Lambda (ou coefficient Lambda) que l'on compare au coefficient Lambda mesurant les gaz d'échappement. En fonction de la différence entre la valeur de consigne et la valeur réelle, on génère un signal de commande pour un élément d'actionnement pour influencer la concentration en oxygène des gaz d'échappement. Comme éléments d'actionnement, on peut par exemple utiliser une soupape de réintroduction des gaz d'échappement, un volet d'étranglement ou un organe analogue. Le document DE 101 08 720 Al décrit également un pro-cédé et un dispositif de commande d'un moteur à combustion interne qui régénère régulièrement le filtre à particules équipant le système des gaz d'échappement. Partant d'un paramètre de fonctionnement du moteur à combustion interne et/ou du filtre à particules on définit une grandeur caractéristique de l'intensité de la réaction exothermique dans le filtre à particules pendant la régénération. Si la grandeur caractéristique de l'intensité dépasse un seuil, on prend des mesures pour ré- duire la concentration en oxygène des gaz d'échappement et diminuer la vitesse de combustion des particules. Le document DE 199 06 287 Al décrit un autre procédé de commande d'un moteur à combustion interne dont le système des gaz d'échappement est équipé d'un filtre à particules. On augmente la température pour démarrer la régénération du filtre à particules en utilisant un agent réactif que l'on introduit dans la zone ou système des gaz d'échappement du moteur à combustion interne en amont du filtre à particules. Comme agent réactif, on prévoit du carburant qui réagit dans la zone des gaz d'échappement de manière exothermique par exemple sur la surface à effet catalytique d'un catalyseur. Par déplace-ment du point d'injection de carburant se traduisant par une combustion incomplète du carburant, le carburant imbrûlé arrive dans la zone des gaz d'échappement. L'introduction de carburant dans la zone des gaz d'échappement du moteur à combustion interne peut se faire selon le document DE 10 2004 033 414 Al en variante ou en plus du réglage du point d'injection de carburant par au moins une post-injection de carburant. Il est prévu au moins une première et au moins une seconde post-injection de carburant. La première post-injection de carburant est une post-injection de carburant qui fait suite à l'injection principale de carburant et pour laquelle le carburant injecté ne brûle que partielle-ment si bien que du carburant imbrûlé arrive dans la zone des gaz d'échappement. La seconde post-injection de carburant est une post-injection tardive pour laquelle le carburant est plus ou moins brûlé et arrive en grande partie dans la zone des gaz d'échappement. L'état de charge d'un filtre à particules peut se déterminer par exemple selon le document DE 199 06 287 Al en déterminant la différence de pression produite au niveau du filtre à particules. Le document DE 101 18 878 Al décrit un procédé de gestion d'un moteur à combustion interne prévoyant une coupure du mode de poussée pour économiser du carburant. La coupure de la poussée devient active si la vitesse de rotation du moteur à combustion interne se situe au-dessus d'un seuil de vitesse de rotation et si en même temps il n'y a pas de demande de charge. On évite que le cataly- Beur équipant le système des gaz d'échappement du moteur à combustion interne ne refroidisse en augmentant le taux de réintroduction de gaz d'échappement pendant la coupure du mode de poussée. But de l'invention La présente invention a pour but de développer un pro- cédé de gestion d'un moteur à combustion interne dont la zone ou système des gaz d'échappement équipée d'un filtre à particules ainsi qu'un dispositif pour mettre en oeuvre le procédé évitant que ne se produisent des températures de niveau excessif dans le filtre à particules. Exposé et avantages de l'invention A cet effet l'invention concerne un procédé du type défini ci-dessus, caractérisé en ce que le seuil de charge est supérieur à zéro et ce seuil de charge est fixé au moins en fonction d'un signal de régénération du filtre à particules. Des essais ont montré qu'en diminuant la dose de carbu- rant fournie à un cylindre par cycle de travail du moteur à combustion interne on rend la combustion plus ou moins instable jusqu'au moment où il n'y a plus de combustion. Une combustion instable peut se produire notamment en liaison avec la post-injection de carburant. Pour la post-injection de carburant, on distingue entre la post-injection de carburant proche du point de combustion principal ; dans ce cas, le carburant injecté comme post-injection est pratiquement brûlé intégralement dans le cylindre alors que pour une post-injection tardive de carburant, on introduit intentionnellement des hydrocarbures imbrûlés dans la zone des gaz d'échappement du moteur à combustion interne pour qu'ils puissent y réagir de manière exothermique. En particulier, dans le cas d'une post-injection de carburant proche du point de combustion principal, on peut avoir des états instables aux faibles doses de carburant et ces états augmentent si l'on prédéfinit une injection principale de carburant, relativement réduite. Une quantité réduite de carburant est liée à une augmentation de la probabilité de raté de combustion. Le procédé selon l'invention évite un apport non contrôlé d'oxygène dans la zone des gaz d'échappement en amont du filtre à particules. On peut avoir une situation de risque du filtre à particules 15 en particulier pendant la régénération. Au cours d'une régénération un excédent d'oxygène peut se traduire par une oxydation incontrôlable des particules faisant surchauffer le filtre à particules. L'excédent d'oxygène peut également se traduire par l'oxydation non voulue de composants combustibles des gaz d'échappement liée à une augmenta- 20 tion de la température des gaz d'échappement qui définit également comme grandeur d'entrée, la température du filtre à particules. Le procédé selon l'invention permet d'adapter le seuil de coupure du mode de poussée en influençant le seuil de charge en fonction d'un signal de régénération du filtre à particules qui d'une part indique si le filtre à particule doit être régénéré ou non et qui contient le cas échéant une information relative au déroulement de la régénération. En l'absence du signal de régénération, le seuil de charge peut se fixer à une coupure de mode de poussée plus faible. En présence du signal de régénération, le procédé selon l'invention évite un 30 apport incontrôlable d'oxygène dans la zone des gaz d'échappement du moteur à combustion interne lors d'une coupure du mode de poussée. Dans la mesure où le signal de régénération est non seulement un signal numérique qui indique la régénération du filtre à particules mais contient également une information relative à l'exécution de la régéné- ration, par exemple une mesure de la vitesse de combustion des parti-cules, on peut fixer un seuil de charge variable. Un développement prévoit que le seuil de charge dépend au moins d'un paramètre du filtre à particules. De manière préféren-tielle, le paramètre est une mesure de l'état de charge du filtre à parti-cules et/ou de la température du filtre à particules. Un développement prévoit que le seuil de charge dépend au moins d'un paramètre de fonctionnement du moteur à combustion interne. Comme paramètre de fonctionnement, on prévoit de préférence la vitesse de rotation du moteur à combustion interne et/ou sa température de fonctionnement. Selon un développement, le seuil de charge dépend d'au moins un paramètre des gaz d'échappement. Le paramètre des gaz d'échappement est de préférence le débit de gaz d'échappement et/ou sa température. Selon un développement, le seuil de charge dépend du rapport de vitesse utilisé dans la boîte de vitesse et/ou du poids du véhicule équipé du moteur à combustion interne comme moteur d'entraînement. Ces moyens n'influencent que de manière très réduite le confort de roulage. Un développement prévoit que pendant la coupure du mode de poussée, en plus de la neutralisation du dosage du carburant, on prend au moins une autre mesure pour neutraliser l'apport en oxygène dans la zone des gaz d'échappement du moteur à combustion in- terne. On peut par exemple prévoir la fermeture totale d'un volet d'étranglement installé dans la zone d'admission du moteur à combustion interne. Selon un développement, le passage de l'injection de carburant à la coupure du mode de poussée et/ou de la coupure du mode de poussée à l'injection de carburant se fait selon une évolution chronologique prédéfinie. Ces moyens permettent d'influencer le confort de roulage au cours de la transition. Le dispositif selon l'invention de gestion d'un moteur à combustion interne comprend un appareil de commande destiné tout particulièrement à l'exécution du procédé. L'appareil de commande comporte au moins une mémoire électrique dans laquelle sont enregistrées les étapes du procédé sous la forme d'un programme d'ordinateur. Un développement du dispositif prévoit un volet d'étranglement dans la zone d'aspiration du moteur à combustion in-terne ; ce volet est fermé au moins pendant la coupure du mode de poussée pour neutraliser l'apport en oxygène dans la plage des gaz d'échappement du moteur à combustion interne. Dessins La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide d'un mode de réalisation représenté dans l'unique figure annexée, qui montre l'environnement technique dans lequel s'exécute le procédé de l'invention. Description du mode de réalisation de l'invention La figure unique montre un moteur à combustion interne 10 dont la zone d'admission 11 comporte un moyen de saisie d'air 12 ainsi qu'un volet d'étranglement 13 et la zone des gaz d'échappement 14 comporte un premier capteur de température 15 et un second capteur de température 17 associé à un filtre à particules 16. La zone des gaz d'échappement 14 est traversée par le débit de gaz d'échappement ms_abg. Le capteur d'air 12 fournit un signal d'air ms_L à l'appareil de commande 20 ; le moteur à combustion interne 10 donne la vitesse de rotation n ; le premier capteur de température 15 fournit la température des gaz d'échappement te_vDPF en amont du filtre à particules 16 et le second capteur de température 17 fournit la température te_DPF du filtre à particules. L'appareil de commande 20 fournit un signal de volet d'étranglement dr au volet d'étranglement et un signal de carburant m_K au moyen de dosage de carburant 21 du moteur à combustion in- terne 10. L'appareil de commande 20 comporte un moyen de détermination de signal de carburant 30 qui reçoit le signal d'air ms_L, la vitesse de rotation n, une valeur de consigne de couple Md Cons et les signaux d'une première et d'une seconde post-injection de carburant Po_I1, Po I2, et il fournit le signal de carburant m_K ainsi que le signal de volet d'étranglement dr. Le moyen de détermination de signal de carburant 30 comporte un moyen de détermination de coupure de mode de poussée 31 ayant un comparateur 32. Le comparateur reçoit le signal d'air ms_L, la vitesse de rotation n, la valeur de consigne de coupe Md_Cons et un seuil de charge L_S pour fournir le signal à la coupure de mode de poussée SA. Le signal de la coupure de mode de poussée SA est fourni à un moyen de détermination du signal de volet d'étranglement 33 ainsi qu'à un moyen de détermination du signal de rampe 34. L'appareil de commande 20 comporte en outre un moyen de détermination du seuil de charge 35 qui reçoit un signal de régénération Reg du filtre à particules 16, un signal de l'état de charge du fil- tre à particules m_P, la vitesse de rotation n, le débit de gaz d'échappement ms_abg, la température du filtre à particules te_DPF, la masse M_Kfz du véhicule, une information concernant le rapport de vitesse utilisé g, la température te Mot du moteur à combustion interne ainsi que la température te Lu de l'air ambiant pour fournir le seuil de charge L_S. Le procédé selon l'invention fonctionne comme suit : Le moyen de détermination du signal de carburant 30 de l'appareil de commande 20 détermine le signal de carburant m_K par exemple en fonction du signal d'air ms_L, la vitesse de rotation n et du couple de consigne Md_Cons ainsi que le cas échéant d'autres paramètres d'entrée non décrits. Le signal d'air ms_L correspond à la saisie d'air 12 qui correspond à la masse ou quantité d'air alimentant le moteur à combustion interne 10. Le couple de consigne Md_Cons est déduit par exemple de la position de la pédale d'accélérateur non représentée équipant le véhicule qui n'est pas non plus représenté. Il s'agit du véhicule équipé du moteur à combustion interne 10 comme moteur d'entraînement. Le moyen de détermination du signal de carburant 30 tient en outre compte de la première et le cas échéant de la seconde post-injection de carburant Po_I1, Po I2 ; ces signaux sont fournis par une commande de régénération non détaillée. Le filtre à particules 16 équipant le système de gaz d'échappement 14 doit être régénéré de temps en temps pour éliminer les particules emmagasinées. La régénération se fait par exemple par la combustion des particules. Cette combustion commence sans conditionnement des particules à des températures supérieures à environ 550 C en présence d'oxygène. La température de démarrage nécessaire pour la corn- bustion des particules peut être obtenue par exemple par un chauffage passif du filtre à particules 16 par la température des gaz d'échappement te_vDPF en amont du filtre à particules 16. La température des gaz d'échappement te_vDPF est fournie par le premier capteur de température 15 et/ou à l'aide d'un modèle de température. L'augmentation de température de la zone des gaz d'échappement 14 s'obtient par exemple par une réaction exothermique d'un agent réactif avec l'oxygène. Comme agent réactif, dans le cas le plus simple, on utilise le carburant du moteur à combustion interne 10. L'agent réactif peut également être fourni par un moyen thermomoteur comme par exemple la détérioration de la combustion par exemple par le décalage dans le sens du retard de l'injection principale de carburant et/ou par au moins une post-injection de carburant Po_I 1, Po_I2 . Après avoir lancé la régénération du filtre à particules, on peut influencer la vitesse de combustion des particules par la concentration en oxygène de la zone des gaz d'échappement 14 en amont du filtre à particules 16. La vitesse de combustion des particules a une influence considérable sur la température te_DPF du filtre à particules. La température te_DPF du filtre à particule dépend non seulement de la vitesse de combustion des particules mais également de la température te_vDPF des gaz d'échappement en amont du filtre à particules 16 et en particulier du débit des gaz d'échappement ms_abg. Le débit de gaz d'échappement ms_abg est par exemple un débit massique ou un débit volumique de gaz d'échappement. La température te_DPF du filtre à particules est captée par un second capteur de température 17 et/ ou obtenue en appliquant un modèle de température. Le second capteur de température 17 peut être installé directement sur le filtre à particules 16 ou au voisinage immédiat de celui-ci en aval du filtre à particules 16. Pendant le fonctionnement avec explosion du moteur à combustion interne 10, la concentration en oxygène de la zone des gaz d'échappement 14 en amont du filtre à particules 16 peut être influencée par une régulation du coefficient Lambda, on représentée. Dans les états de fonctionnement ou modes de fonctionnement particuliers du moteur à combustion interne 10, on peut avoir la coupure de la poussée SA du moteur à combustion interne 10 ; dans ce cas, on neutralise totalement l'alimentation en carburant du moteur à combustion interne 10. De tels états de fonctionnement existent si la vitesse de rotation n dépasse un seuil de vitesse de rotation non détaillé et si en même temps la charge appliquée au moteur à combustion interne 10 est égale à zéro. Le couple de consigne Md_Cons est par exemple une me-sure de la charge du moteur à combustion interne 10. Comme mesure de la charge du moteur à combustion interne 10, on peut toutefois utili- ser également d'autres informations telles que par exemple le couple interne ou le signal de carburant m_K lui-même. La charge du moteur à combustion interne 10 peut être prédéfinie par exemple par un régulateur de mode de ralenti. Dans la suite, on notera seulement le couple de consigne Md_Cons comme mesure de la charge Md_Cons du moteur à combustion interne 10. Des essais ont montré qu'en particulier pour un faible dosage de carburant des différents cylindres du moteur à combustion interne 10, on peut avoir des combustions irrégulières du carburant allant jusqu'à des ratés de combustion. C'est pourquoi la concentration en oxygène et celle d'hydrocarbures imbrûlés dans la zone des gaz d'échappement 14 ne se contrôle que difficilement. Une combustion stable se produit notamment dans le cas d'une post-injection de carburant Po_I1 rattachée à l'injection principale et qui doit au moins partiellement encore brûler dans le cylindre. Pour de faibles charges Md_Cons, il faut réduire globalement le niveau de 2896270 io carburant alimentant le moteur à combustion interne 10 pour que par déplacement relatif de la dose de carburant vers la post-injection, on réduit en plus la quantité de carburant disponible pour l'injection principale liée à une augmentation de probabilité de raté de combustion. 5 Un mode de fonctionnement de ce type pour le filtre à particules 16 est notamment celui de régénération du filtre à particules 16, si la concentration en oxygène dans la zone des gaz d'échappement 14 en amont du filtre à particules 16 augmente de manière incontrôlée. Du fait de l'oxygène disponible, la vitesse de combustion des particules 10 augmente entraînant le risque de surchauffe du filtre à particules 16. Selon l'invention, dans le cas de la coupure du mode de poussée SA du moteur à combustion interne 10, on compare au moins une mesure de la charge Md_Cons du moteur à combustion interne 10 au seuil de charge L_S. 15 La coupure du mode de poussée SA est faite si la vitesse de rotation n du moteur à combustion interne 10 est au-dessus d'un seuil de vitesse de rotation non détaillé. Ce n'est qu'alors que la coupure du mode de poussée SA est absolument autorisée. En outre, dans le moyen de détermination de la coupure du mode de poussée 31, on véri- 20 fie si la mesure de la charge Md_Cons du moteur à combustion interne 10 passe en dessous du seuil de charge L_S. Le contrôle se fait dans le comparateur 32. Ce n'est que si les deux conditions sont remplies simultanément que l'on effectue la coupure du mode de poussée SA. Le signal indiquant la coupure du mode de poussée SA 25 est fourni selon l'exemple de réalisation au moyen de fixation du signal de volet d'étranglement 33 et au moyen de fixation du signal de rampe 34. Selon l'invention, on fixe le seuil de charge L_S en fonction du signal de régénération Reg fourni par une commande de régéné- 30 ration non détaillée. Le signal de régénération Reg peut être un signal numérique qui indique simplement qu'il y a ou non régénération du filtre à particules 16. De préférence, le signal de régénération Reg comporte en outre une information concernant par exemple la vitesse de combustion des particules et/ou d'autres informations relatives à la ré- 35 génération du filtre à particules 16. Dans ce cas, le seuil de charge L_S peut être prédéfini de façon variable selon le signal de régénération Reg. En particulier, on prédéfinit toujours un seuil de charge L_S supérieur à zéro. Au cours de la régénération, on relève le seuil de charge L_S par sécurité vis-à-vis d'une combustion incomplète dans les différents cylindres du moteur à combustion interne 10 et une augmentation incontrôlée éventuelle de la concentration en oxygène dans la zone 14 des gaz d'échappement en amont du filtre à particules 16. De façon correspondante, dans les situations de fonctionnement moins critiques pour le filtre à particules 16, on peut abaisser le seuil de charge L_S. En particulier, un signal de régénération variable Reg permet une action après abaissement du seuil de charge L_S de façon à ne pas interrompre par exemple une régénération en cours du filtre à particules 16. Le seuil de charge L_S peut dépendre de l'état de charge m_P du filtre à particules 16. Le seuil de charge L_S est relié à mesure qu'augmente l'état de charge m_P. Le seuil de charge L_S peut dépendre de la vitesse de rotation du moteur à combustion interne 10 et il peut être relevé suivant la diminution de la vitesse de rotation. Le seuil de charge L_S peut dépendre du débit de gaz d'échappement ms_abg et pour les faibles débits de gaz d'échappement ms_abg on relève le seuil de charge L_S. Le seuil de charge L_S peut dépendre de la température te_DPF du filtre à particules et on relève le seuil L_S à mesure que la température te_DPF du filtre à particules augmente. Le seuil de charge L_S peut dépendre de la masse M_Kfz du véhicule équipé du moteur à combustion interne 10 comme moteur d'entraînement. Pour une augmentation de la masse M_Kfz du véhicule on peut relever le seuil de charge L_S car pour une masse plus impor- tante M_Kfz, la mise en oeuvre du mode de coupure de poussée SA ou la reprise du fonctionnement commandé du moteur à combustion interne 10 devienne moins perceptible. Le seuil de charge L_S peut dépendre du rapport de vitesse g utilisé et pour un rapport bas, on peut abaisser le seuil de charge L_S. Le seuil de charge L_S peut en outre dépendre de la tempé- rature te Mot du moteur à combustion interne et on abaisse le seuil de charge L_S pour une température te Mot élevée du moteur à combustion interne. Enfin, on peut faire dépendre le seuil de charge L_S de la température de l'air ambiant te Lu ; pour des températures de l'air ambiant te Lu élevées, on abaisse le seuil de charge L_S. Le passage du mode de fonctionnement actif du moteur à combustion interne 10 jusqu'à la coupure du mode de poussée SA et/ou de la coupure du mode de poussée SA vers le mode de fonctionnement déclenché peuvent se faire brutalement. On augmente le confort de fonctionnement ou de roulage avec une transition prédéfinie dans le temps. Le moyen de fixation du signal de rampe 34 peut abaisser jus-qu'à zéro le signal de carburant m_K selon une courbe prédéfinie par exemple sur une courbe linéaire pour passer du dernier signal de car- 15 burant m_K, fixé après passage en dessous du seuil de charge L_S pendant la coupure du mode de poussée SA jusqu'à zéro ou de façon correspondante pour passer de zéro au rétablissement du dosage de carburant. Selon un développement, pendant la coupure du mode de 20 poussée SA, on prend d'autres mesures qui influencent l'apport en oxygène de la zone des gaz d'échappement 14 en amont du filtre à particules 16. Une mesure prévoit par exemple la fermeture totale du volet d'étranglement 13 installé dans la zone des gaz d'échappement 11 du moteur à combustion interne 10. Pendant la coupure du mode de pous- 25 sée SA, on a le moyen de fixation du signal du volet d'étranglement 34 qui fournit le signal de volet d'étranglement dr pour fermer le volet d'étranglement 13. 30
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Procédé de gestion d'un moteur à combustion interne (10) dont la zone des gaz d'échappement (14) est équipée d'un filtre à particules (16) que l'on dégage des particules emmagasinées par une régénération, selon lequel on compare une mesure d'une charge (Md_Cons) du moteur à combustion interne (10) à un seuil de charge (L_S), et on coupe le mode poussée (SA) du moteur à combustion interne (10) en neutralisant complètement le dosage du carburant si la mesure de la charge (Md_Cons) passe en dessous du seuil de charge (LS) et si la vitesse de rotation (n) du moteur à combustion interne (10) est supérieure à un seuil de vitesse de rotation. Le seuil de charge (L_S) est supérieur à zéro et ce seuil de charge (L_S) est fixé au moins en fonction d'un signal de régénération (Reg) du filtre à particules.
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1 ) Procédé de gestion d'un moteur à combustion interne (10) dont la zone des gaz d'échappement (14) est équipée d'un filtre à particules (16) que l'on dégage des particules emmagasinées par une régénération, se- lon lequel, on compare une mesure d'une charge (Md_Cons) du moteur à combustion interne (10) à un seuil de charge (L_S), et on coupe le mode de poussée (SA) du moteur à combustion interne (10) en neutralisant complètement le dosage du carburant si la mesure de la charge (Md_Cons) passe en dessous du seuil de charge (LS) et si la vitesse de rotation (n) du moteur à combustion interne (10) est supérieure à un seuil de vitesse de rotation, caractérisé en ce que le seuil de charge (L_S) est supérieur à zéro et ce seuil de charge (L_S) est fixé au moins en fonction d'un signal de régénération (Reg) du filtre à particules. 2 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le seuil de charge (L_S) dépend au moins d'une grandeur caractéristique (te_DPF, m_P) du filtre à particules (16). 3 ) Procédé selon la 2, caractérisé en ce que le seuil de charge (L_S) dépend d'une mesure de l'état de charge (m_P) du filtre à particules (16) et/ou de la température (te_DPF) du filtre à particules. 4 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le seuil de charge (L_S) dépend d'au moins un paramètre de fonctionnement (n, te Mot) du moteur à combustion interne (10). 5 ) Procédé selon la 4, caractérisé en ce quele seuil de charge (L_S) dépend de la vitesse de rotation (n) du moteur à combustion interne (10) et/ ou de la température de fonctionnement (te Mot) du moteur à combustion interne (10). 6 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le seuil de charge (L_S) dépend au moins d'une grandeur caractéristique (ms_abg, te_vDPF) des gaz d'échappement. 7 ) Procédé selon la 6, caractérisé en ce que le seuil de charge (L_S) dépend du débit de gaz d'échappement (ms_abg) et/ou de la température des gaz d'échappement (te_vDPF). 8 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le seuil de charge (L_S) dépend d'au moins un rapport de vitesse utilisé (g) de la boîte de vitesses et/ou de la masse (M_Kfz) du véhicule équipé du moteur à combustion interne (10) comme moteur d'entraînement. 9 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce que pendant le mode de poussée (SA), en plus de la neutralisation totale du dosage du carburant, on prend au moins une autre mesure pour neu- traliser l'apport en oxygène de la plage des gaz d'échappement (14) du moteur à combustion interne (10). 10 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le passage de l'injection de carburant au mode de poussée (SA) et/ou du mode de poussée (SA) à l'injection de carburant se fait suivant une procédure prédéterminée. 11 ) Dispositif de gestion d'un moteur à combustion interne (10) dont la zone des gaz d'échappement (14) est équipée d'un filtre à particules (16)libéré des particules emmagasinées par régénération, pour lequel on compare une mesure de la charge (Md_Cons) du moteur à combustion interne (10) à un seuil de charge (L_S) et on coupe le mode de poussée (SA) du moteur à combustion interne (10) en neutralisant le dosage du carburant si la mesure de la charge (Md_Cons) passe en dessous du seuil de charge (L_S) et si la vitesse de rotation (n) du moteur à combustion interne (10) est supérieure à un seuil de vitesse de rotation, caractérisé par au moins un appareil de commande (20) pour la mise en oeuvre du prolo cédé selon l'une quelconque des 1 à 10. 12 ) Dispositif selon la 11, cararctérisé en ce que dans la zone d'aspiration (11) du moteur à combustion interne (10), un 15 volet d'étranglement (13) est fermé au moins pendant la coupure du mode de poussée (SA) pour neutraliser l'arrivée d'oxygène dans la zone des gaz d'échappement (14) du moteur à combustion interne (10). 20
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F
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F01,F02
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F01N,F02D
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F01N 9,F01N 3,F02D 9,F02D 41
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F01N 9/00,F01N 3/023,F02D 9/02,F02D 41/00,F02D 41/30
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FR2902464
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A1
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DISPOSITIF D'ADMISSION D'AIR DANS UN CYLINDRE DE MOTEUR A COMBUSTION INTERNE
| 20,071,221 |
DOMAINE TECHNIQUE DE L'INVENTION La présente invention concerne un dispositif d'admission d'air dans un cylindre de moteur à combustion interne, en particulier pour un moteur Diesel, par exemple, à injection directe, ou pour un moteur à essence. L'invention concerne plus particulièrement un dispositif d'admission d'air dans un cylindre de moteur à combustion interne comprenant un ou deux conduits d'admission par cylindre et autorisant l'obtention d'un compromis rapport de tourbillonnement/perméabilité optimisé pour tous les points de fonctionnement du moteur sans une dégradation trop importante de perméabilité. ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE DE L'INVENTION Pour satisfaire les normes qui définissent la valeur maximale des émissions polluantes, il est nécessaire de réduire la consommation des moteurs. Cela demande une bonne maîtrise des paramètres de la phase de combustion afin de mieux contrôler cette dernière. Pour assurer un mélange correct entre l'air et le carburant dans le cylindre d'un moteur à combustion interne (essence ou Diesel), il est nécessaire de maîtriser une aérodynamique interne dans le cylindre en général et dans la chambre de combustion en particulier, en imposant à l'air un mouvement de rotation. Ce mouvement de rotation de l'air autour d'un axe parallèle à l'axe du cylindre, est caractérisé par le rapport de la vitesse de rotation de l'air dans le cylindre à la vitesse de rotation du moteur. Ce rapport est appelé rapport de tourbillonnement ou, plus généralement swirl . Dans un moteur Diesel à injection directe, un tel rapport de tourbillonnement, nécessaire au moment de la phase d'injection, est particulièrement souhaité pour le fonctionnement du moteur à faible charge. On définit en outre la perméabilité dans un cylindre de moteur à combustion, en particulier de moteur Diesel, comme étant la capacité d'un conduit à laisser passer un fluide à son travers. La perméabilité, qui illustre la différence de pression de part et d'autre de la soupape d'admission, ne dépend alors que des qualités aérodynamiques de la zone de passage du conduit qu'est le cylindre. Généralement, une augmentation du rapport de tourbillonnement est associée à une chute importante de la perméabilité, en raison, par exemple, d'une diminution de la section effective de passage à l'admission. De manière connue, lors du dimensionnement d'un moteur Diesel à injection directe on peut choisir une valeur de rapport de tourbillonnement qui représente un compromis sur l'ensemble de la plage de fonctionnement du moteur, avec un ou deux conduits d'admission. Cette valeur de rapport de tourbillonnement ne correspond cependant pas, dans ce cas, à la valeur optimale qui serait nécessaire pour les fortes charges, ni pour les charges faibles. On connaît déjà dans l'état de la technique, des solutions traitant le problème d'optimisation des valeurs de rapport de tourbillonnement et de perméabilité quel que soit le mode de fonctionnement du moteur. Une première solution traite le cas d'un moteur comprenant un seul conduit d'admission par cylindre et est décrite dans la demande de brevet européen EP 1 247 957 Al. Cette dernière enseigne un conduit d'admission qui débouche dans le cylindre de manière sensiblement tangentielle par rapport au cylindre (colonne 4, ≈21, lignes 1-6). En outre, le conduit d'admission dispose d'une paroi verticale (c'est-à-dire, suivant une direction parallèle à l'axe privilégié du cylindre) interne de séparation (colonne 4, ≈23). Le but est de faire varier le rapport de tourbillonnement en obturant tout ou partie de la section du conduit divisé (colonne 4-5, ≈27 ; colonne 5, ≈30-31). Cette même approche est pratiquée par la demande de brevet européen EP 1 188 912 Al pour les moteurs à combustion avec au moins deux conduits d'admission par cylindre (colonne 4, ≈23-27 ; colonne 5, ≈30- 31). Une autre approche traitant le cas d'un moteur comprenant deux conduits d'admission par cylindre est décrite dans la demande de brevet européen EP 1 431 541 Al. Cette dernière enseigne que l'un de ces deux conduits d'admission, dit conduit de tourbillonnement, est destiné plus spécifiquement à conférer à l'air d'admission pénétrant dans le cylindre (et donc, dans la chambre de combustion) un mouvement de rotation, l'autre de ces deux conduits d'admission, dit conduit de remplissage, est agencé pour apporter le plus d'air possible dans le cylindre. Le conduit de tourbillonnement est de type hélicoïdal, c'est-à-dire, a une forme en tronçon d'hélice produisant continuellement un mouvement tourbillonnaire ordonné, avant de déboucher dans le cylindre (colonne 4, ≈27). Le conduit de remplissage est de type tangentiel (colonne 3, ≈20, colonne 4, ≈26), comme ceux décrits dans EP 1 247 957 Al et EP 1 188 912 Al. De même, il est muni d'une paroi verticale interne de séparation (colonne 3, ≈22-23) qui divise alors le conduit de remplissage en une première et une seconde parties de formes et de dimensions similaires (colonne 3, ≈22, lignes 49-52). Comme dans les cas divulgués par EP 1 247 957 Al et EP 1 188 912 Al, la régulation continue du rapport de tourbillonnement dans le dispositif selon EP 1 431 541 Al s'opère en fonction du mode de fonctionnement du moteur à l'aide des moyens d'obturation de tout ou partie de la section du conduit de remplissage (colonne 4, ≈24-25). Ainsi, le rapport de tourbillonnement est minimal lorsque le conduit de remplissage n'est pas obturé et augmente au fur et à mesure de l'obturation de tout ou partie de la section de ce conduit de remplissage. L'inconvénient majeur de tous ces dispositifs réside dans le fait que la perméabilité est très sensible à l'obturation du conduit de remplissage. Par exemple, pour le moteur comprenant deux conduits d'admission par cylindre comme celui décrit dans EP 1 431 541 Al, le conduit de remplissage contribue à environ 55% dans la perméabilité tandis que le conduit de tourbillonnement contribue à environ 45% dans la perméabilité. Il en résulte que lorsque l'on obture, par exemple complètement, le conduit de remplissage pour augmenter le rapport de tourbillonnement, il ne reste plus que 45% de la perméabilité. La dégradation de perméabilité est donc trop importante. Un autre inconvénient est dû au fait que la paroi verticale interne de séparation crée un encombrement supplémentaire dans le packaging très contraignant des moteurs Diesel. DESCRIPTION GENERALE DE L'INVENTION La présente invention a donc pour objet de supprimer un ou plusieurs des inconvénients de l'art antérieur en proposant, selon un premier mode de réalisation de l'invention, un dispositif d'admission d'air dans un cylindre de moteur à combustion interne comprenant un conduit d'admission par cylindre et autorisant l'obtention d'un compromis rapport de tourbillonnement/perméabilité optimisé pour tous les points de fonctionnement du moteur sans une dégradation trop importante de perméabilité. A cet effet, l'invention, selon son premier mode de réalisation, concerne un dispositif d'admission d'air dans un cylindre de moteur à combustion interne, en particulier de moteur Diesel à injection directe ou de moteur à essence, de type comprenant au moins un conduit d'admission d'air ou de mélange air/carburant reliant la culasse du moteur à la zone d'admission dans le cylindre comportant au moins une chapelle d'admission obturée par une soupape d'admission, le conduit d'admission étant divisé en deux parties par une paroi interne de séparation et des moyens d'obturation réglables de manière progressive étant montés dans au moins l'une des parties dudit conduit divisé, caractérisé en ce que l'orifice de la partie du conduit d'admission débouchant dans la chapelle d'admission à l'endroit le plus proche de la paroi périphérique du cylindre a une section moindre dans le plan sensiblement perpendiculaire à l'axe privilégié du conduit d'admission comparée à celle de l'orifice de la partie du conduit d'admission débouchant dans la chapelle d'admission plus près de l'axe privilégié du cylindre. Selon une autre particularité du premier mode de réalisation de l'invention, la chapelle d'admission est raccordée au conduit d'admission de façon que l'axe privilégié du conduit d'admission soit incliné, par rapport à l'axe privilégié de la tige reliée à la tête de soupape, d'un angle cp tel que 0 cp < 90 . Selon une autre particularité du premier mode de réalisation de l'invention, la paroi interne de séparation divise le conduit d'admission en deux parties : û une partie dite inférieure débouchant selon un angle a tel que 90 a 180 , dans un segment dit inférieur de la chapelle d'admission obturé par la soupape d'admission et û une partie dite supérieure débouchant dans un autre segment dit supérieur de la chapelle d'admission, à l'opposé, par rapport au plan formé par la paroi interne de séparation, du segment inférieur obturé par la soupape d'admission le long de l'axe privilégié de la tige reliée à la tête de soupape d'admission. Selon une autre particularité du premier mode de réalisation de l'invention, au moins l'orifice de la partie inférieure du conduit d'admission débouchant dans le segment inférieur de la chapelle d'admission dispose d'un tremplin agencé sur le côté de l'orifice plus près de l'axe privilégié du cylindre et orienté vers le côté de l'orifice le plus éloigné de l'axe privilégié du cylindre. Selon une autre particularité du premier mode de réalisation de l'invention, le tremplin est disposé de façon que sa tangente soit perpendiculaire au plan comprenant à la fois l'axe privilégié du cylindre et l'axe privilégié de la tige reliée à la tête de soupape d'admission. Selon une autre particularité du premier mode de réalisation de l'invention, au moins l'orifice de la partie supérieure du conduit d'admission débouchant dans le segment supérieur de la chapelle d'admission au-dessus du siège de soupape d'admission le long de son axe privilégié présente au moins une courbure de raccordement de rayon prédéterminé entre le conduit d'admission et la chapelle d'admission, cette courbure de raccordement étant tangente à au moins une droite de référence parallèle à l'axe privilégié du cylindre. Selon une autre particularité du premier mode de réalisation de l'invention, le rayon prédéterminé de la courbure de raccordement dans le plan comprenant l'axe privilégié de la tige reliée à la tête de soupape d'admission rapporté au diamètre interne du siège de la soupape d'admission dans le plan perpendiculaire à l'axe privilégié de la tige reliée à la tête de soupape d'admission, forme un coefficient prédéterminé. Selon une autre particularité du premier mode de réalisation de l'invention, au moins la partie supérieure du conduit d'admission est obturée au moins partiellement par les moyens d'obturation. La présente invention a également pour objet de supprimer un ou plusieurs des inconvénients de l'art antérieur en proposant, selon un deuxième mode de réalisation de l'invention, un dispositif d'admission d'air dans un cylindre de moteur à combustion interne comprenant deux conduits d'admission par cylindre et autorisant l'obtention d'un compromis rapport de tourbillonnement/perméabilité optimisé pour tous les points de fonctionnement du moteur sans une dégradation trop importante de perméabilité. A cet effet, l'invention selon le deuxième mode de réalisation de l'invention concerne un dispositif d'admission d'air dans un cylindre de moteur à combustion interne, en particulier de moteur Diesel à injection directe ou de moteur à essence, de type comprenant au moins deux conduits d'admission d'air ou de mélange air/carburant, dits premier et deuxième conduits d'admission, reliant la culasse du moteur à la zone d'admission dans le cylindre, obturées respectivement par deux soupapes d'admission, dite première et deuxième soupapes d'admission, des moyens d'obturation réglables de manière progressive étant montés dans au moins l'un des deux conduits d'admission, caractérisé en ce que le deuxième conduit d'admission débouche dans une deuxième chapelle d'admission obturée par la deuxième soupape d'admission et dont au moins les parois internes sont sensiblement cylindriques, l'axe privilégié de la deuxième chapelle d'admission étant sensiblement parallèle ou faiblement incliné par rapport à l'axe privilégié de la tige de la deuxième soupape d'admission, et en ce que la longueur de la deuxième chapelle d'admission le long de son axe privilégié rapporté au diamètre interne du siège de la deuxième soupape d'admission forme un premier ratio prédéterminé. Selon une autre particularité du deuxième mode de réalisation de l'invention, le deuxième conduit d'admission débouchant dans la deuxième chapelle d'admission présente au moins une paroi interne de raccordement incliné d'un angle 13 tel que 0 < < 180 , par rapport à l'axe privilégié de la tige de la deuxième soupape d'admission. Selon une autre particularité du deuxième mode de réalisation de l'invention, la paroi interne de raccordement est située, d'une part, dans la partie du deuxième conduit d'admission la plus proche du cylindre, et, d'autre part, immédiatement en amont de la jonction formée entre le deuxième conduit d'admission et la deuxième chapelle d'admission par rapport au sens d'écoulement d'air et/ou de mélange d'air/carburant dans le conduit d'admission. Selon une autre particularité du deuxième mode de réalisation de l'invention, le premier conduit d'admission débouche dans une première chapelle d'admission obturée par la première soupape d'admission, l'axe privilégié de la première chapelle d'admission est parallèle à l'axe privilégié de la tige de la première soupape d'admission, et l'axe privilégié du premier conduit d'admission immédiatement en amont de la première chapelle d'admission par rapport au sens d'écoulement d'air et/ou de mélange air/carburant dans le premier conduit d'admission, est sensiblement perpendiculaire au plan comprenant à la fois l'axe privilégié du cylindre et l'axe privilégié de la tige reliée à la tête de la première soupape d'admission. Selon une autre particularité du deuxième mode de réalisation de l'invention, la distance entre l'axe privilégié du premier conduit d'admission immédiatement en amont de la première chapelle d'admission par rapport au sens d'écoulement d'air dans le conduit de tourbillonnement et l'axe privilégié du cylindre est supérieure à la distance entre l'axe privilégié de la tige de la première soupape d'admission et l'axe privilégié du cylindre. Selon une autre particularité du deuxième mode de réalisation de l'invention, la section du premier conduit d'admission perpendiculaire à l'axe privilégié du premier conduit d'admission rapportée à la section du deuxième conduit d'admission perpendiculaire à l'axe privilégié du deuxième conduit d'admission forme un deuxième ratio prédéterminé. Selon une autre particularité du deuxième mode de réalisation de l'invention, le diamètre de la section de la première chapelle d'admission dans le plan perpendiculaire à l'axe privilégié de la tige de la première soupape d'admission et/ou le diamètre de la section du premier conduit d'admission perpendiculaire à son axe privilégié immédiatement en amont de la première chapelle d'admission par rapport au sens d'écoulement d'air dans le premier conduit d'admission, rapporté au diamètre intérieur du siège de la première soupape d'admission forme un troisième ratio prédéterminé. Selon une autre particularité du deuxième mode de réalisation de l'invention, au moins le deuxième conduit d'admission est obturé au moins partiellement par les moyens d'obturation. Selon une autre particularité du premier ou du deuxième mode de réalisation de l'invention, les moyens d'obturation sont formés par au moins un corps, ce corps étant au moins partiellement perméable à l'écoulement d'air ou de mélange air/carburant dans le conduit d'admission. Selon une autre particularité du premier ou du deuxième mode de réalisation de l'invention, les moyens d'obturation comprennent un clapet mobile en translation de type guillotine coulissante transversalement à l'axe privilégié du conduit d'admission. Selon une autre particularité du premier mode de réalisation de l'invention, les moyens d'obturation comprennent un clapet de type papillon, rotatif autour d'un axe de papillon perpendiculaire à l'axe privilégié du conduit d'admission, l'axe de papillon étant sensiblement parallèle au plan de la paroi interne de séparation, ce clapet étant monté à l'intérieur du conduit d'admission. Selon une autre particularité du premier mode de réalisation de l'invention, les moyens d'obturation comprennent un boisseau, rotatif autour d'un axe de boisseau perpendiculaire à l'axe privilégié du conduit d'admission, l'axe de boisseau étant sensiblement parallèle au plan de la paroi interne de séparation, ce boisseau étant monté partiellement à l'extérieur du conduit d'admission, conformément à l'une des configurations choisies parmi les configurations suivantes : (a) partiellement à l'extérieur du conduit d'admission dans la partie inférieure du conduit d'admission ; (b) partiellement à l'extérieur du conduit d'admission dans la partie supérieure du conduit d'admission. Un autre but de l'invention est de proposer un procédé qui permette d'atteindre le rapport de tourbillonnement recherché en fonction de la charge 15 du moteur. Ce but est atteint par un procédé d'admission d'air ou de mélange air/carburant mettant en oeuvre un dispositif selon l'invention avec un moyen de mesure de la charge du moteur, comprenant au moins : ù une étape de réglage de l'obturation du conduit du flux de 20 remplissage en déplaçant un moyen d'obturation, pour atteindre le rapport de tourbillonnement recherché en fonction de la charge du moteur mesurée. Selon une particularité de l'invention, le procédé d'admission d'air ou de mélange air carburant est caractérisé en ce que l'étape de réglage de l'obturation comprend un déplacement d'un moyen d'obturation de sorte que 25 l'obturation du conduit du flux de remplissage ne soit pas totale, pour atteindre un rapport de tourbillonnement dit haut lors du fonctionnement du moteur à faible charge. Selon une particularité de l'invention, le procédé d'admission d'air ou de mélange air carburant est caractérisé en ce que l'étape de réglage de 30 l'obturation comprend un déplacement d'un moyen d'obturation de sorte que l'obturation du conduit du flux de remplissage soit nulle, pour atteindre un rapport de tourbillonnement dit bas lors du fonctionnement du moteur à pleine charge. L'invention avec ses caractéristiques et avantages ressortira plus clairement à la lecture de la description faite en référence aux dessins 5 annexés dans lesquels : Les figures 1 et 2 illustrent schématiquement, en vue de côté et de dessus respectivement, le premier mode de réalisation du dispositif selon l'invention, La figure 3 illustre schématiquement en vue de côté le raccordement 10 du conduit d'admission à la chapelle d'admission selon le premier mode de réalisation du dispositif selon l'invention, Les figures 4a à 4e représentent schématiquement un fragment du conduit d'admission en coupe (vue de côté) muni des différents moyens d'obturation d'au moins une partie du conduit d'admission. Ces moyens 15 peuvent être un boisseau ou un clapet de type papillon ou volet. Ils peuvent être montés à l'intérieur du conduit d'admission, mais aussi en amont ou en aval du conduit par rapport au sens de l'écoulement. La figure 4a montre un clapet de type papillon ou volet pouvant obturer complètement le conduit d'admission, rotatif autour d'un axe de papillon perpendiculaire à l'axe 20 privilégié du conduit d'admission, ce clapet monté à l'intérieur du conduit d'admission se trouve en position ouverte. La figure 4b présente le même clapet que la figure 4a, dans une position fermée obturant complètement le conduit d'admission. La figure 4c représente le même clapet de type papillon que les figures 4a et 4b dans une position intermédiaire semi-ouverte/semi- 25 fermée qui obture partiellement le conduit d'admission. La figure 4d montre un clapet de type papillon, rotatif autour de l'axe de papillon perpendiculaire à l'axe privilégié du conduit d'admission, ce clapet étant perméable à l'écoulement d'air dans le conduit d'admission. La figure 4e représente un boisseau rotatif autour d'un axe de boisseau perpendiculaire à l'axe privilégié 30 du conduit d'admission, ce boisseau (en position ouverte, monté partiellement à l'extérieur du conduit d'admission dans la partie supérieure du conduit d'admission, La figure 5 illustre schématiquement en vue de dessus le raccordement du conduit d'admission de tourbillonnement à la zone d'admission dans le cylindre selon le deuxième mode de réalisation du dispositif selon l'invention, La figure 6 illustre schématiquement en vue de dessus le raccordement du conduit d'admission de remplissage à la zone d'admission dans le cylindre selon le deuxième mode de réalisation du dispositif selon l'invention, La figure 7 illustre schématiquement en vue de côté le raccordement du conduit d'admission de remplissage à la chapelle d'admission de remplissage selon le deuxième mode de réalisation du dispositif selon l'invention, La figure 8 illustre schématiquement en vue de dessus le principe de fonctionnement du deuxième mode de réalisation du dispositif selon l'invention, La figure 9 représente les courbes de perméabilité en fonction du rapport de tourbillonnement illustrant schématiquement le gain en perméabilité obtenu à l'aide du dispositif selon l'invention par rapport à un dispositif de l'état de la technique. DESCRIPTION DES MODES DE REALISATION PREFERES DE L'INVENTION L'invention présente un dispositif d'admission d'air dans un cylindre de moteur à combustion interne dans lequel le flux d'air à l'admission est macroscopiquement séparé en deux écoulements, l'un contribuant notamment au remplissage en air du cylindre et l'autre contribuant notamment au mouvement de tourbillonnement (rotation) d'air dans le cylindre. Dans un premier mode de réalisation de l'invention détaillé à titre d'exemple non exhaustif ci-après, le cylindre est muni d'au moins un conduit d'admission reliant la culasse du moteur à la zone d'admission dans le cylindre obturée par une soupape d'admission unique. Le flux d'air à l'admission y est macroscopiquement séparé à l'aide d'une paroi interne de séparation selon l'invention agencée à l'intérieur du conduit d'admission unique. Dans un deuxième mode de réalisation de l'invention détaillé à titre d'exemple non exhaustif ci-après, le cylindre est muni d'au moins deux conduits d'admission reliant la culasse du moteur à la zone d'admission dans le cylindre obturée respectivement par au moins deux soupapes d'admission. L'un des deux conduits d'admission y est dédié spécifiquement au remplissage du cylindre d'air, l'autre y est dédié spécifiquement au mouvement de tourbillonnement (rotation) d'air dans le cylindre. Bien entendu, ces deux modes de réalisation ne sont aucunement limitatifs. L'invention porte donc également sur une combinaison quelconque de ces deux modes de réalisation. De même, l'invention porte aussi sur les dispositifs d'admission d'air comprenant un nombre quelconque des conduits d'admission par cylindre. Des moyens d'obturation d'au moins une partie du conduit d'admission (mode n 1) ou d'au moins un des deux conduits d'admission (mode n 2) sont réglables de manière progressive pour faire varier individuellement les débits des écoulements de remplissage et/ou de tourbillonnement afin d'obtenir un rapport de tourbillonnement propre à chaque point de fonctionnement du moteur. Quel que soit le mode de réalisation de l'invention, la structure avantageuse du dispositif selon l'invention permet, lorsque l'écoulement de tourbillonnement débite seul dans le cylindre en absence de l'écoulement de remplissage, d'atteindre un mouvement de tourbillonnement dans le cylindre très puissant. Sa puissance est telle que le rapport de tourbillonnement qui en résulte est bien supérieur, par exemple, quatre fois supérieur, au besoin réel du moteur. Par conséquent, il est possible de le dégrader, par exemple, en maintenant au moins une partie du débit de l'écoulement de remplissage dans le cylindre, sans dégrader les performances du moteur. A un rapport de tourbillonnement constant, cela permet de conserver dans le cylindre une perméabilité supérieure à celle obtenue à l'aide des dispositifs connus de l'état de la technique. En d'autres termes, le dispositif d'admission selon l'invention permet d'obtenir un compromis rapport de tourbillonnement/perméabilité optimisé pour tous les points de fonctionnement du moteur sans une dégradation trop importante de perméabilité. Mode de réalisation n 1 (cylindre avec un conduit d'admission unique 5 obturé par une soupape d'admission unique) Tel qu'il est illustré sur les figures 1 à 4, le premier mode de réalisation de l'invention porte sur un dispositif d'admission pour un moteur à combustion interne, par exemple, pour un moteur Diesel à injection directe, comprenant un seul conduit d'admission (1) pour chaque cylindre (10). Ce 10 conduit d'admission (1) relie la face supérieure (dans le sens de l'axe privilégié du cylindre) de la chambre de combustion (face feu de la culasse) à l'entrée de la culasse par laquelle pénètre l'air selon la flèche (F). Le conduit (1) débouche dans une chapelle d'admission (2) sur une soupape d'admission, qui comporte une tige (3) reliée à la tête de soupape (non 15 représenté sur les figures). La chapelle d'admission (2) est un volume en forme de cuve, par exemple, sensiblement cylindrique, ou ovoïde, ou conique, ouverte à l'extrémité du cylindre (10) sur laquelle une tête de soupape vient appuyer. Cette cuve est percée à l'autre extrémité pour laisser passer la tige (3) de la 20 soupape. La cuve est raccordée au conduit d'admission (1) de façon que l'axe privilégié du conduit d'admission (1), par exemple son axe de symétrie (AB), soit incliné d'un angle cp tel que 0 cp 90 , par rapport à l'axe privilégié de la tige (3), par exemple, son axe de symétrie (CD), la tige (3) étant reliée à la tête de soupape d'admission. 25 Le segment supérieur de la chapelle d'admission (2) peut disposer des agencements particuliers pour faciliter son perçage. Par exemple, le segment supérieur de la chapelle d'admission (2) peut présenter un volume en forme de cuve quelconque ouverte à l'extrémité du cylindre (10) sur laquelle une tête de soupape vient appuyer, par exemple, en forme de cuve 30 hémisphérique, conique (y compris en forme de dé, par exemple, de type dé à coudre), cubique, prismatique, pyramidale, parabolique, etc. dont la section dans le plan contenant l'axe de la tige (3) reliée à la tête de soupape, puisse présenter des profils quelconques compatibles à l'écoulement d'un fluide tel que l'air. Comme illustré par les figures 1 et 3, le conduit d'admission (1) est divisé, par rapport au sens de l'axe privilégié (CD) de la tige (3) reliée à la tête de soupape d'admission, en deux parties, l'une dite supérieure (5) et l'autre dite inférieure (6), par une paroi interne de séparation (4). Cette dernière est schématisée à l'aide d'une traînée continue noire grasse référencée (EN) sur les figures 1 et 3. La paroi interne de séparation (4) est, par exemple, sensiblement plane dans le sens de la longueur du conduit d'admission (1). La partie inférieure (6) du conduit d'admission (1) se raccorde avec la zone formant un siège de soupape selon un angle a tel que : 90 a 180 . En d'autres termes, lapartie inférieure (6) du conduit d'admission (1) débouche dans un segment dit inférieur de la chapelle d'admission (2) obturé par la soupape d'admission. La partie supérieure (5) du conduit d'admission (1) débouche dans un autre segment dit supérieur de la chapelle d'admission (2), à l'opposé, par rapport au plan (EF) formé par la paroi interne de séparation (4)), du segment inférieur obturé par la soupape d'admission le long de l'axe privilégié de la tige (3) reliée à la tête de soupape d'admission. Il en résulte que l'écoulement d'air (F) à l'admission (figures 1, 3) dans le conduit d'admission (1) est macroscopiquement séparé, par rapport au sens de l'axe privilégié (CD) de la tige (3) reliée à la tête de soupape d'admission, dans ses parties supérieure (5) et inférieure (6) respectivement en écoulement dit supérieur (FR) et en écoulement dit inférieur (FT). Ces écoulements, supérieur (FR) et inférieur (FT), sont représentés de manière schématique sur les figures 1 et 3 par des flèches foncées (FR) et claires (FT) respectivement. La paroi interne de séparation (4) s'étend sur toute la longueur du conduit d'admission (1), c'est-à-dire, depuis l'orifice d'entrée du conduit d'admission (1) en liaison avec l'entrée de la culasse (non représentée sur les figures) jusqu'à proximité immédiate de l'axe privilégié (CD) de la tige (3) reliée à la tête de soupape d'admission. Dans une variante du premier mode de réalisation de l'invention, la paroi interne de séparation (4) s'étend sur une partie seulement de la longueur du conduit d'admission (1), par exemple, sur une partie de la longueur du conduit d'admission (1) à proximité immédiate de la chapelle d'admission (2), c'est-à-dire, immédiatement en amont du raccordement du conduit d'admission (1) à la chapelle d'admission (2) par rapport au sens d'écoulement (F, FR, FT) d'air d'admission. Dans une autre variante du premier mode de réalisation de l'invention, la paroi interne de séparation (4) est plus courte, n'allant pas jusqu'à proximité immédiate de l'axe privilégié de la soupape de d'admission. La distance exacte entre l'axe privilégié de la soupape de d'admission et la paroi de séparation interne (4) ainsi raccourcie est déterminée de telle sorte que l'écoulement (F) dans le conduit d'admission (1) reste aérodynamiquement divisé en deux parties (FR et FT) malgré l'absence de la paroi interne de séparation (4) à proximité immédiate de la chapelle d'admission (2). Ainsi, l'écoulement supérieur (FR) débouche essentiellement dans la chapelle d'admission (2) plus près de l'axe privilégié du cylindre (10), par exemple, son axe de symétrie (GH). L'écoulement supérieur (FR) participe surtout au remplissage en air du cylindre (10), sa contribution à la création du rapport de tourbillonnement étant quasi négligeable. Par conséquent, l'écoulement supérieur (FR) issu de la partie supérieure (5) du conduit d'admission (1), est essentiellement responsable de la perméabilité. Quant à l'écoulement inférieur (FT), il débouche dans la chapelle d'admission (2) à l'endroit le plus proche de la paroi périphérique (21) (carter) du cylindre (10). L'écoulement inférieur (FT) est orienté vers la paroi du cylindre (10) et crée ainsi un fort mouvement de tourbillonnement (rotation) dans le cylindre (10). Par conséquent, l'écoulement inférieur (FT) issu de la partie inférieure (6) du conduit d'admission (1) contribue pour l'essentiel au mouvement de rotation d'air dans le cylindre (10) et, donc, à la génération du rapport de tourbillonnement. Dans une autre variante du premier mode de réalisation de l'invention, le plan (EF) formé par la paroi interne de séparation (4) est parallèle à l'axe privilégié (AB) du conduit d'admission (1). Le plan formé par la paroi interne de séparation (4) ne comprend donc pas l'axe privilégié (AB) du conduit d'admission (1). En outre, la paroi interne de séparation (4) peut être en forme d'une gouttière dont la section perpendiculaire au sens d'écoulement d'air (FR, FT) puisse présenter des profils quelconques, par exemple, en forme de V, de U, de W, etc. compatibles à l'écoulement d'un fluide tel que l'air. Dans une autre variante du premier mode de réalisation de l'invention, l'axe (WI) coïncidant avec la lisière de la paroi interne de séparation (4) donnant sur la chapelle d'admission (2), peut être incliné par rapport à l'axe privilégié (CD) de la tige (3) reliée à la tête de soupape d'admission. Comme le montre la figure 2, l'axe (WI) coïncidant avec la lisière de la paroi interne de séparation (4) donnant sur la chapelle d'admission (2), peut également être sensiblement perpendiculaire par rapport à l'axe privilégié (CD) de la tige (3) reliée à la tête de soupape d'admission. Dans une autre variante du premier mode de réalisation de l'invention, l'axe (Wl) coïncidant avec la lisière de la paroi interne de séparation (4) donnant sur la chapelle d'admission (2), peut être incliné d'un angle y par rapport à l'axe privilégié (AB) du conduit d'admission (1). Comme le montre la figure 2, l'axe (WI) coïncidant avec la lisière de la paroi interne de séparation (4) donnant sur la chapelle d'admission (2), peut également être sensiblement perpendiculaire (y = 90 ) par rapport à l'axe privilégié (AB) du conduit d'admission (1). Dans une autre variante du premier mode de réalisation de l'invention, la lisière de la paroi interne de séparation (4) donnant sur la chapelle d'admission (2) est curviligne avec une inclinaison par rapport à l'axe privilégié (AB) du conduit de l'admission (1) et/ou avec une inclinaison par rapport à l'axe privilégié (CD) de la tige (3) reliée à la tête de soupape d'admission. Dans une autre variante du premier mode de réalisation de l'invention, les parois du conduit d'admission (1) en aval de la chapelle d'admission (2) comportent des moyens particuliers de formes géométriques variées comme, par exemple, des stries, des plis, des rides, des fentes, des rainures, des courbures, des saillies etc. favorisant et/ou renforçant le mouvement de rotation communiqué par le dispositif selon l'invention à l'air d'admission pénétrant dans le cylindre (10). Des moyens d'obturation capables d'obturer au moins partiellement au moins l'une et/ou l'autre des deux parties (supérieure (5) ou inférieure (6)) du conduit d'admission (1) comprennent, par exemple, un clapet mobile en translation de type guillotine (7) coulissante transversalement à l'axe privilégié du conduit d'admission (1). Ainsi, il est possible de réguler, par exemple séparément : ù soit l'écoulement supérieur (FR) essentiellement responsable de la perméabilité, en laissant l'écoulement inférieur (FT) inchangé, ù soit l'écoulement inférieur (FT), essentiellement responsable du rapport de tourbillonnement, en laissant l'écoulement supérieur (FR) 20 inchangé, ù soit réguler à la fois les deux écoulements (supérieure (FR) et inférieure (FT)). II est ainsi possible d'obtenir, pour chacun des points de fonctionnement du moteur, un compromis optimisé entre le rapport de 25 tourbillonnement et la perméabilité. A titre d'illustration, la figure 1 montre schématiquement la guillotine (7) obturant partiellement la partie supérieure (5) du conduit d'admission (1). Cette guillotine (7) peut être actionnée, par exemple, à l'aide d'une tige de commande (non représentée sur la figure 1). 30 Dans une autre variante du premier mode de réalisation de l'invention illustrée sur les figures 4a-d, un moyen d'obturation comprend un clapet du type papillon (12) ou volet, rotatif autour d'un axe (13) de papillon (12) perpendiculaire à l'axe privilégié (AB) du conduit d'admission (1), l'axe (13) de papillon (12) étant, par exemple, sensiblement parallèle au plan (EF) de la paroi interne de séparation (4), ce clapet étant monté à l'intérieur du conduit d'admission (1). Dans une autre variante du premier mode de réalisation de l'invention illustré schématiquement sur la figure 4d, le corps formant les moyens d'obturation est au moins partiellement perméable à l'écoulement d'air dans le conduit d'admission (1). Ce corps peut, par exemple, se présenter comme un clapet de type papillon ou volet percé de trous. Un autre exemple du corps formant les moyens d'obturation perméable à l'écoulement d'air est un clapet de type papillon dont la taille, par exemple, son diamètre maximal, est inférieure au diamètre de la partie du conduit d'admission à obturer. Dans une autre variante du premier mode de réalisation de l'invention illustrée sur la figure 4e, un moyen d'obturation comprend un boisseau (11), rotatif autour d'un axe (110) de boisseau (11) perpendiculaire à l'axe privilégié du conduit d'admission (1), l'axe (110) de boisseau (11) étant sensiblement parallèle au plan de la paroi interne de séparation (4), ce boisseau (11) étant monté partiellement à l'extérieur du conduit d'admission (1) et qui peut être disposé, par exemple, dans la partie supérieure (5) du conduit d'admission (1) comme le montre à titre d'illustration la figure 4e, ou dans la partie inférieure (6) du conduit d'admission (1) (non représenté sur les figures). Dans une autre variante du premier mode de réalisation de l'invention, les deux parties (5, 6) du conduit d'admission (1) débouchant dans la chapelle d'admission (2) forment deux orifices de tailles différentes. Dans une autre variante du premier mode de réalisation de l'invention, les deux parties (5, 6) du conduit d'admission (1) séparées par la paroi interne de séparation (4) forment deux passages d'air de volumes différents dans le conduit d'admission (1). La paroi interne de séparation (4) divise donc le conduit d'admission (1) en deux parties, supérieure (5) et inférieure (6), de formes et de dimensions différentes sur au moins une partie du conduit d'admission (1), voire sur toute la longueur du conduit d'admission (1) (figure 1). Dans une autre variante du premier mode de réalisation de l'invention, l'orifice de la partie du conduit d'admission (1), par exemple, l'orifice de la partie inférieure (6) du conduit d'admission (1) (figures 1, 3), débouchant dans la chapelle d'admission (2) à l'endroit le plus proche de la paroi périphérique (21) (carter) du cylindre (10) a une section (HT) moindre dans le plan sensiblement perpendiculaire à l'axe privilégié (AB) du conduit d'admission (1) comparée à celle (HR) de l'orifice de la partie du conduit d'admission (1), par exemple, de l'orifice de la partie supérieure (5) du conduit d'admission (1) (figures 1, 3), débouchant dans la chapelle d'admission (2) plus près de l'axe privilégié du cylindre (10), par exemple, son axe de symétrie (GH). Cela permet d'accentuer davantage un fort mouvement de tourbillonnement (rotation) dans le cylindre (10), notamment en absence d'écoulement de remplissage (FR) lorsque la partie supérieure (5) du conduit d'admission (1) est complètement obturé par les moyens d'obturations (7) et l'écoulement de tourbillonnement (FT) issu la partie inférieure (6) du conduit d'admission (1) débite seule. A titre d'illustration, le conduit d'admission (1) muni du tremplin (19) selon l'invention et présentant le rapport [HT/ (HT + HR)] tel que 0.15 < [HT/ (HT + HR)] < 0.5, permet, lorsque la partie supérieure (5) du conduit d'admission (1) est complètement obturé par les moyens d'obturations (7) et que la partie inférieure (6) du conduit d'admission (1) débite seule l'écoulement de tourbillonnement (FT), d'atteindre un rapport de tourbillonnement (rotation) au moins quatre fois plus important que celui obtenu lorsque les deux parties (supérieures (5) et inférieure (6)) du conduit d'admission (1) débitent respectivement l'écoulement de remplissage (FR) et l'écoulement de tourbillonnement (FT). Un autre moyen avantageux du premier mode de réalisation de l'invention permettant d'accentuer davantage le fort mouvement de tourbillonnement (rotation) dans le cylindre (10), est schématisé sur la figure 2 à l'aide de la référence (19). Il s'agit d'un tremplin (19) disposé dans l'orifice de la partie inférieur (6) du conduit d'admission (1) débouchant dans le segment inférieur de la chapelle d'admission (2). Ce tremplin (19) est agencé sur le côté de l'orifice le plus près de l'axe privilégié (GH) du cylindre (10) et est orienté vers le côté de l'orifice le plus éloigné de l'axe privilégié (GH) du cylindre (10). Ainsi, en absence d'écoulement de remplissage (FR) lorsque la partie supérieure (5) du conduit d'admission (1) est complètement obturée par les moyens d'obturations (7) et l'écoulement de tourbillonnement (FT) issu de la partie inférieure (6) du conduit d'admission (1) débite seule, le tremplin (19) oriente avantageusement l'écoulement de tourbillonnement (FT) vers la paroi périphérique (21) du cylindre (10). En d'autres termes, une fois pénétré dans le cylindre, l'écoulement de tourbillonnement (FT) se propage donc le long de la paroi périphérique (21) du cylindre (10) en bénéficiant de sa courbure pour déclencher davantage de tourbillonnement. A titre de complémentarité rappelons qu'au cours des quatre cycles (admission, compression, explosion et détente, échappement) désormais classiques du fonctionnement de moteur à combustion interne, un piston (non représenté sur les figures) relié à un vilebrequin (non représenté sur les figures) et coopérant avec le cylindre (10), se déplace dans l'axe de symétrie (GH) du cylindre (10) le long de la paroi périphérique (21) (carter) du cylindre (10) entre les deux points morts en bas et en haut du cylindre en alternant mouvement descendant et mouvement ascendant et vice versa. Le corps du piston est muni dans sa partie supérieure dans le sens de l'axe privilégié (GH) du cylindre (10) d'un logement en forme d'un volume ouvert à l'extrémité sur une face feu du piston, par exemple, en regard à la zone d'admission obturée par la soupape d'admission. Ce logement dit bol de piston , forme de manière connue (en association avec une face feu de la culasse) une chambre de combustion lorsque le piston se trouve dans son point mort haut à la fin du cycle de compression. Les parois internes du bol de piston sont courbées de manière à favoriser la rotation de la masse gazeuse confinée dans la chambre de combustion à la fin du cycle de compression. A titre d'exemple, le bol de piston peut être symétrique par rapport à l'axe de symétrie (GH) du cylindre (10) avec une partie centrale du bol de piston, par exemple, surélevée par rapport à une partie latérale périphérique du bol de piston de manière à ce que la partie latérale périphérique ressemble à un tore implanté dans le corps du piston et ouvert sur la face feu du piston. Par conséquent, l'écoulement de tourbillonnement (FT) pénétrant dans le cylindre (10) dès le début du cycle d'admission, se propageant le long de la paroi périphérique (21) (carter) du cylindre (10) et formant le tourbillonnement dans le cylindre, peut bénéficier également de la courbure du bol de piston pour y déclencher la rotation de l'air (masse gazeuse). Pour renforcer encore davantage le fort mouvement de tourbillonnement (rotation) dans le cylindre (10), dans une autre variante du premier mode de réalisation de l'invention, le tremplin (19) est disposé de façon que sa tangente (LV) soit inclinée d'un angle (1), par exemple, d'un angle J tel que 0 (1) 90 , par rapport au plan (ZQ) comprenant à la fois l'axe privilégié (GH) du cylindre (10) et l'axe privilégié (CD) de la tige (3) reliée à la tête de soupape d'admission. Comme illustré sur la figure 2, dans une autre variante du premier mode de réalisation de l'invention, le tremplin (19) est disposé de façon que sa tangente (LV) soit perpendiculaire au plan (ZQ) comprenant à la fois l'axe privilégié (GH) du cylindre (10) et l'axe privilégié (CD) de la tige (3) reliée à la tête de soupape d'admission. Parallèlement aux moyens décrits portant sur la partie inférieure (6) du conduit d'admission (1) et visant à renforcer davantage le fort mouvement de tourbillonnement (rotation) dans le cylindre (10), le premier mode de réalisation de l'invention peut comprendre d'autres moyens avantageux portant sur la partie supérieure (5) du conduit d'admission (1) et visant à dégrader a priori tout tourbillonnement induit par l'écoulement de remplissage (FR). En d'autres termes, le dispositif selon l'invention vise à la fois à : ù maximiser la contribution dans le rapport de tourbillonnement de l'écoulement de tourbillonnement (FT), et û minimiser la contribution dans le rapport de tourbillonnement de l'écoulement de remplissage (FR). Pour minimiser la contribution dans le rapport de tourbillonnement de l'écoulement de remplissage (FR), il faut diriger ce dernier le plus près possible de l'axe privilégié, par exemple l'axe de symétrie (GH), du cylindre (10) et, donc, de l'axe privilégié du bol de piston. En outre, le débit de l'écoulement de remplissage (FR) doit se faire de manière la plus isotrope possible autour de l'axe privilégié, par exemple l'axe de symétrie (CD), de la tige (3) reliée à la tête de soupape d'admission, en évitant de générer une quantité de mouvement dans le plan perpendiculaire à l'axe privilégié (CD) de la tige (3) et/ou de l'axe privilégié, par exemple l'axe de symétrie (GH), du cylindre (10), qui serait favorable au tourbillonnement dans le cylindre (10) et/ou dans le bol du piston. Pour cela et comme illustré sur la figure 3, dans une autre variante du premier mode de réalisation de l'invention, l'orifice de la partie supérieure (5) du conduit d'admission (2) débouchant dans le segment supérieur de la chapelle d'admission (2) au-dessus du siège de soupape d'admission le long de son axe privilégié, par exemple son axe de symétrie (CD), présente au moins une courbure de raccordement (18) de rayon (RI) prédéterminé entre le conduit d'admission (1) et la chapelle d'admission (2), cette courbure de raccordement (18) étant tangente à au moins une droite de référence (OJ) parallèle à l'axe privilégié (GH) du cylindre (10). De même et comme illustré sur les figures 1 et 3, dans une autre variante du premier mode de réalisation de l'invention, le rayon (RI) prédéterminé de la courbure de raccordement dans le plan comprenant l'axe privilégié de la tige (3) reliée à la tête de soupape d'admission rapporté au diamètre interne (d) du siège de la soupape d'admission dans le plan perpendiculaire à l'axe privilégié (CD) de la tige (3) reliée à la tête de soupape d'admission, forme un coefficient prédéterminé, par exemple : RI /d ~'/2. En résumé, le dispositif d'admission selon le premier mode de réalisation de l'invention permet : ù d'atteindre un rapport de tourbillonnement dit bas (T1), requis pour le bon fonctionnement du moteur, par exemple, à pleine charge, lorsque les deux parties, supérieure (5) et inférieure (6), du conduit d'admission (1) débitent ensemble respectivement l'écoulement de remplissage (FR) et l'écoulement de tourbillonnement (FT) ; ù d'atteindre un rapport de tourbillonnement dit culminant (T3), lorsque l'écoulement de tourbillonnement (FT) débite seul via la partie inférieure (6) du conduit d'admission (1), la partie supérieure (5) du conduit d'admission (1), formant l'écoulement de remplissage (FR), étant complètement obturée par les moyens d'obturation. Le rapport de tourbillonnement culminant est environ quatre à dix fois supérieur au rapport de tourbillonnement bas évoqué précédemment : 4T1 Par analogie avec le dispositif selon le premier mode de réalisation de l'invention, le dispositif selon le deuxième mode de réalisation de l'invention comprend les moyens d'obturation capables d'obturer au moins partiellement au moins l'une et/ou l'autre des deux conduits (50, 60) d'admission. Comme précédemment, les moyens d'obturation peuvent comprendre, par exemple, un clapet mobile en translation de type guillotine (7) coulissante transversalement à l'axe privilégié du conduit d'admission concerné. A titre d'illustration, la figure 8 représente de manière très schématique (sans sa tige de commande) cette guillotine (7) coulissante transversalement à l'axe privilégié, par exemple, l'axe de symétrie (A2B2) du deuxième (50) conduit d'admission. Ainsi, il est possible de réguler, par exemple séparément : ù soit l'écoulement de remplissage (FR) essentiellement responsable de la perméabilité, en laissant l'écoulement de tourbillonnement (FT) inchangé, ù soit l'écoulement de tourbillonnement (FT) essentiellement responsable du rapport de tourbillonnement référencé (S) sur la figure 8, en laissant l'écoulement de remplissage (FR) inchangé, ù soit réguler à la fois les deux écoulements (FR, FT). II est ainsi possible d'obtenir, pour chacun des points de 20 fonctionnement du moteur, un compromis optimisé entre le rapport de tourbillonnement et la perméabilité. Dans une autre variante du deuxième mode de réalisation de l'invention, les moyens d'obturation comprennent un clapet de type papillon, rotatif autour d'un axe de papillon perpendiculaire à l'axe privilégié du conduit 25 d'admission, ce clapet étant monté à l'intérieur du conduit d'admission. Il s'agit du papillon analogue à celui du dispositif selon le premier mode de réalisation de l'invention décrit précédemment et illustré sur les figures 4a-d. De même, dans une autre variante du deuxième mode de réalisation de l'invention, le corps formant les moyens d'obturation est au moins 30 partiellement perméable à l'écoulement d'air dans le conduit d'admission. Des exemples de tels corps ont été décrits précédemment en rapport avec le dispositif selon le premier mode de réalisation de l'invention et sont illustrés à l'aide de la figure 4d. De même, dans une autre variante du deuxième mode de réalisation de l'invention, les moyens d'obturation comprennent un boisseau, rotatif autour d'un axe de boisseau perpendiculaire à l'axe privilégié du conduit d'admission, ce boisseau étant monté partiellement à l'extérieur du conduit d'admission. Il s'agit du boisseau analogue à celui du dispositif selon le premier mode de réalisation de l'invention décrit précédemment et illustré sur la figure 4e. Par analogie avec le dispositif selon le premier mode de réalisation de l'invention, le dispositif selon le deuxième mode de réalisation de l'invention dispose des moyens avantageux visant à la fois à : - maximiser la contribution dans le rapport de tourbillonnement de l'écoulement de tourbillonnement (FT), et - minimiser la contribution dans le rapport de tourbillonnement de l'écoulement de remplissage (FR). Pour cela, dans une autre variante du deuxième mode de réalisation de l'invention, l'axeprivilégié du conduit de tourbillonnement (60), par exemple, son axe de symétrie (A1B1), immédiatement en amont de la première chapelle d'admission par rapport au sens d'écoulement d'air (FT) dans le conduit de tourbillonnement (60), est incliné d'un angle r), par exemple, d'un angle r~ tel que 0 Dans une autre variante du deuxième mode de réalisation de l'invention, les parois, par exemple internes, de la partie finale du conduit de tourbillonnement (60) immédiatement en amont de la première chapelle d'admission par rapport au sens d'écoulement d'air (FT) dans le conduit de tourbillonnement (60) et/ou les parois, par exemple internes, de la première chapelle d'admission au-dessus du siège de la première soupape d'admission sont sensiblement parallèles à l'axe privilégié du conduit de tourbillonnement (60), par exemple, son axe de symétrie (A1BI). Par conséquent, leur tangente (KU) forme, comme l'axe de symétrie (A1BI), l'angle r~ avec le plan (Z1QI) comprenant à la fois l'axe privilégié du cylindre (100), par exemple son axe de symétrie (G1H1), et l'axe privilégié de la tige, par exemple son axe de symétrie (C1DI), la tige étant reliée à la tête de la première soupape d'admission, comme le montre schématiquement la figure 5a. Ces agencements permettent d'orienter le conduit (60) de tourbillonnement et, donc, l'écoulement de tourbillonnement (FT), vers la paroi périphérique (210) (carter) du cylindre (100). En d'autres termes, une fois pénétré dans le cylindre, l'écoulement de tourbillonnement (FT) se propage donc le long de la paroi périphérique (210) (carter) du cylindre (100) en bénéficiant de sa courbure pour déclencher davantage de tourbillonnement. Dans une autre variante du deuxième mode de réalisation de l'invention, pour maximiser la contribution dans le rapport de tourbillonnement de l'écoulement de tourbillonnement (FT), la distance entre l'axe privilégié, par exemple l'axe de symétrie (A1BI), du conduit (60) de tourbillonnement immédiatement en amont de la première chapelle d'admission par rapport au sens d'écoulement d'air (FT) dans le conduit de tourbillonnement (60) et l'axe privilégié, par exemple l'axe de symétrie (G1H1), du cylindre (100) est supérieure à la distance entre l'axe privilégié, par exemple l'axe de symétrie (C1D1), de la tige de la première soupape d'admission et l'axe privilégié, par exemple l'axe de symétrie (G1H1), du cylindre (100), comme cela est visible sur la figure 5b. Il s'agit de décentrer le conduit (60) de tourbillonnement par rapport à l'axe privilégié, par exemple l'axe de symétrie (C1D1), de la tige de la première soupape d'admission et, donc, du siège de la première soupape ou, autrement dit, de la première zone d'admission (600). Dans une autre variante du deuxième mode de réalisation de l'invention, l'axe privilégié, par exemple l'axe de symétrie (C3D3) de la première chapelle d'admission peut croiser l'axe privilégié, par exemple l'axe de symétrie (A1B1), du conduit (60) de tourbillonnement. Dans ce cas illustré sur la figure 5b, la première chapelle d'admission est donc également décentré par rapport à l'axe privilégié, par exemple l'axe de symétrie (C1D1), de la tige de la première soupape d'admission et, donc, du siège de la première soupape ou, autrement dit, de la première zone d'admission (600). Ce même résultat peut être obtenu lorsque l'axe privilégié, par exemple l'axe de symétrie (C3D3), de la première chapelle d'admission est tracé dans un plan, d'une part, parallèle à l'axe privilégié, par exemple l'axe de symétrie (A1B1), du conduit (60) de tourbillonnement et, d'autre part, disposé plus loin que l'axe privilégié, par exemple l'axe de symétrie (C1D1), de la tige de la première soupape d'admission de l'axe privilégié, par exemple l'axe de symétrie (G1H1), du cylindre (100). Ces agencements permettent d'orienter davantage le conduit (60) de tourbillonnement et, donc, l'écoulement de tourbillonnement (FT), vers la paroi périphérique (210) (carter) du cylindre (100). En outre, par analogie avec le dispositif selon le premier mode de réalisation de l'invention, les deux conduits d'admission (50, 60) débouchant dans les chapelles d'admission respectives forment, dans une autre variante du dispositif selon le deuxième mode de réalisation de l'invention, deux orifices de tailles différentes. De même, dans une autre variante du dispositif selon le deuxième mode de réalisation de l'invention, les deux conduits d'admission (50, 60) forment deux passages d'air de volumes différents. Ainsi, dans l'exemple illustré de manière très schématique sur la figure 8, le conduit de tourbillonnement (60) apparaît, dans le plan perpendiculaire à l'axe privilégié, par exemple, l'axe de symétrie (G1H1), du cylindre (100) plus étroit que le conduit (50) de remplissage. En d'autres termes, la section du conduit (60) de tourbillonnement perpendiculaire à son axe privilégié, par exemple son axe de symétrie (A1B1) rapportée à la section du conduit (50) de remplissage perpendiculaire à son axe privilégié, par exemple son axe de symétrie (A2B2), forme un ratio prédéterminé, dit deuxième ratio prédéterminé, par exemple, inférieur à un. Cela permet d'atteindre deux objectifs à la fois. D'une part, la section réduite du conduit (60) de tourbillonnement augmente la vitesse d'air dans ce dernier ce qui est bénéfique pour la création de tourbillonnement dans le cylindre. D'autre part, le conduit (50) de remplissage muni de la section élargie devient davantage perméable pour apporter le plus d'air possible dans le cylindre (100). Dans le même esprit, dans une autre variante du dispositif selon le deuxième mode de réalisation de l'invention, le diamètre (L1) de la section de la première chapelle d'admission dans le plan perpendiculaire à l'axe privilégié, par exemple à l'axe de symétrie (C1D1) de la tige de la première soupape d'admission et/ou le diamètre (L1) de la section du conduit de tourbillonnement (60) perpendiculaire à son axe privilégié, par exemple son axe de symétrie (A1BI), immédiatement en amont de la première chapelle d'admission par rapport au sens d'écoulement d'air (FT) dans le conduit de tourbillonnement (60), rapporté au diamètre intérieur (Dl) du siège de la première soupape ou, autrement dit, de la première zone d'admission (600) forme un ratio prédéterminé dit troisième ratio prédéterminé. Dans l'exemple illustré sur la figure 5b, le diamètre référencé (L1) est inférieur à celui référencé (Dl). Cette réduction de la section de passage d'air au niveau de la première zone d'admission (600) (et du conduit de tourbillonnement) (60) permet avantageusement d'augmenter la vitesse d'air dans la direction orienté vers la paroi périphérique (210) (carter) du cylindre (100) favorable au tourbillonnement. Bien entendu, cette réduction au niveau de la première zone d'admission (600) (et du conduit de tourbillonnement (60)) doit rester raisonnable pour éviter une dégradation excessive de perméabilité. A titre d'exemple, le troisième ratio L1/D1 0.75 permet d'atteindre cet objectif (maximiser le rapport de tourbillonnement sans dégrader de manière excessive la perméabilité). A titre de complémentarité, le diamètre (L2) de la section de la deuxième chapelle d'admission dans le plan perpendiculaire à l'axe privilégié, par exemple à l'axe de symétrie (C2D2) de la tige de la deuxième soupape d'admission et/ou le diamètre (L2) de la section du conduit de remplissage (50) perpendiculaire à son axe privilégié, par exemple son axe de symétrie (A2B2), immédiatement en amont de la première chapelle d'admission par rapport au sens d'écoulement d'air (FR) dans le conduit de remplissage (50), rapporté au diamètre (D2) intérieur du siège de la deuxième soupape ou, autrement dit, de la deuxième zone d'admission (500) forme un ratio prédéterminé dit quatrième ratio prédéterminé. Dans l'exemple illustré sur la figure 6, le diamètre référencé (L2) est sensiblement égal à celui référencé (D2). Autrement dit, le quatrième ratio prédéterminé est tel que : L2/D2 1 ce qui permet de maximiser la perméabilité du conduit (50) de remplissage. Par analogie avec le dispositif selon le premier mode de réalisation de l'invention, pour minimiser la contribution dans le rapport de tourbillonnement de l'écoulement de remplissage (FR), il faut diriger ce dernier le plus près possible de l'axe privilégié (G1H1) du cylindre (100) et, donc, de l'axe privilégié du bol de piston. En outre, le débit de l'écoulement de remplissage (FR) doit se faire de manière la plus isotrope possible autour de l'axe privilégié, par exemple l'axe de symétrie (C2D2), de la deuxième tige reliée à la tête de deuxième soupape d'admission, en évitant de générer une quantité de mouvement dans le plan perpendiculaire à l'axe privilégié, par exemple l'axe de symétrie (C2D2), de la tige et/ou de l'axe privilégié, par exemple l'axe de symétrie (C2D2), du cylindre (100), qui serait favorable au tourbillonnement dans le cylindre (100) et/ou dans le bol du piston. Pour cela, dans une autre variante du deuxième mode de réalisation de l'invention, le conduit de remplissage (50) débouche dans la deuxième chapelle d'admission (200) obturée par la deuxième soupape d'admission. Au moins les parois internes (201, 202) de la deuxième chapelle d'admission (200) sont, par exemple sensiblement cylindriques et parallèles à l'axe privilégié, par exemple l'axe de symétrie (C2D2) de la tige de la deuxième soupape d'admission. De même, l'axe privilégié de la deuxième chapelle d'admission (200), par exemple son axe de symétrie, peut être sensiblement parallèle à l'axe privilégié, par exemple l'axe de symétrie (C2D2) de la tige de la deuxième soupape d'admission. Dans l'exemple sur la figure 7, l'axe privilégié de la deuxième chapelle d'admission (200), par exemple son axe de symétrie, coïncide avec l'axe privilégié, par exemple l'axe de symétrie (C2D2) de la tige de la deuxième soupape d'admission. Dans une autre variante du deuxième mode de réalisation de l'invention et comme illustré sur la figure 7, les parois internes (201, 202) de la deuxième chapelle d'admission (200) sont, faiblement incliné à l'axe privilégié, par exemple l'axe de symétrie (C2D2) de la tige de la deuxième soupape d'admission, en formant un angle v avec une droite (C3D3) parallèle à l'axe privilégié, par exemple l'axe de symétrie (C2D2) de la tige de la deuxième soupape d'admission, tel que 0 En résumé, le dispositif d'admission selon le deuxième mode de réalisation de l'invention permet : ù d'atteindre un rapport de tourbillonnement dit bas (T1o), requis pour le bon fonctionnement du moteur, par exemple, à pleine charge, lorsque les deux conduits d'admission, le premier (60) dédié au tourbillonnement et deuxième (50) dédié au remplissage, débitent ensemble respectivement l'écoulement de tourbillonnement (FT) et l'écoulement de remplissage (FR) ; ù d'atteindre un rapport de tourbillonnement dit culminant (T30), lorsque l'écoulement de tourbillonnement (FT) débite seul via le premier (60) conduit d'admission dédié au tourbillonnement, le deuxième (50) conduit d'admission dédié au remplissage étant complètement obturée par les moyens d'obturation. Le rapport de tourbillonnement culminant est environ quatre fois supérieure au rapport de tourbillonnement bas évoqué précédemment : 4T10 ù d'atteindre un rapport de tourbillonnement (T00) quasi nul ou nul, voire négatif, lorsque l'écoulement de remplissage (FR) débite seul via le deuxième (50) conduit d'admission dédié au remplissage, le premier (60) conduit d'admission dédié au tourbillonnement étant complètement obturée par les moyens d'obturation : Too < Tao ; ù d'atteindre un rapport de tourbillonnement dit haut (T20), requis pour le bon fonctionnement du moteur, par exemple, à faible charge, lorsqu'un quotient seulement de l'écoulement de remplissage (FR) débite via le deuxième (50) conduit d'admission dédié au remplissage partiellement (par exemple, à environ 80%) obturé par les moyens d'obturation, et l'écoulement de tourbillonnement (FT) débite via le premier (60) conduit d'admission non obturée dédié au tourbillonnement : 2T10 < T20 < 4T10. Comme précisé précédemment, les moyens d'obturation sont réglables de manière progressive. Par conséquent, le dispositif selon le deuxième mode de réalisation de l'invention permet, bien entendu, d'atteindre un rapport de tourbillonnement intermédiaire (Tx) entre le rapport haut (T20) et le rapport bas (Tlo) : Tao Tx A titre de complémentarité, la figure 9 représente deux courbes de perméabilité (P) en fonction du rapport de tourbillonnement (S) illustrant schématiquement le gain en perméabilité obtenu à l'aide du dispositif selon l'invention (courbe référencé (PINV)) par rapport à un dispositif de l'état de la technique (courbe référencé (PET)). Il doit être évident pour les personnes versées dans l'art que la présente invention permet des modes de réalisation sous de nombreuses autres formes spécifiques sans l'éloigner du domaine d'application de l'invention comme revendiqué. Par conséquent, les présents modes de réalisation doivent être considérés à titre d'illustration, mais peuvent être modifiés dans le domaine défini par la portée des revendications jointes, et l'invention ne doit pas être limitée aux détails donnés ci-dessus. Notamment, bien que l'invention ait été illustrée par un exemple d'utilisation dans un moteur Diesel à injection directe, on comprendra que l'invention puisse également être utilisée dans un moteur à essence et, d'une manière plus générale, chaque fois qu'il est souhaitable de créer un rapport de tourbillonnement variable en continu sans pour autant sacrifier la perméabilité, ni encombrer la zone d'admission par la tuyauterie supplémentaire. 36
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Dispositif d'admission d'air dans un cylindre de moteur à combustion interne comprenant :un conduit d'admission d'air reliant la culasse du moteur à la zone d'admission dans le cylindre comportant une chapelle d'admission obturée par une soupape d'admission,le conduit d'admission étant divisé en deux parties par une paroi interne de séparation etdes moyens d'obturation réglables de manière progressive étant montés dans au moins l'une des parties dudit conduit divisé,caractérisé en ce que l'orifice de la partie du conduit d'admission débouchant dans la chapelle d'admission à l'endroit le plus proche de la paroi périphérique du cylindre a une section moindre dans le plan sensiblement perpendiculaire à l'axe privilégié du conduit d'admission comparée à celle de l'orifice de la partie du conduit d'admission débouchant dans la chapelle d'admission plus près de l'axe privilégié du cylindre.
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1. Dispositif d'admission d'air dans un cylindre de moteur à combustion interne, en particulier de moteur Diesel à injection directe ou de moteur à essence, de type comprenant au moins un conduit d'admission d'air ou de mélange air/carburant reliant la culasse du moteur à la zone d'admission dans le cylindre comportant au moins une chapelle d'admission obturée par une soupape d'admission, et des moyens d'obturation réglables de manière progressive montés sur au moins l'une des parties un conduit d'admission d'air ou de mélange air/carburant, caractérisé en ce que le conduit d'admission étant divisé en deux parties (5, 6) par une paroi interne de séparation (4), l'orifice d'une première partie (6) du conduit d'admission, destinée au swirl de l'air ou du mélange, débouche dans la chapelle d'admission à l'endroit le plus proche de la paroi périphérique (21) du cylindre (10) a une section moindre dans le plan sensiblement perpendiculaire à l'axe privilégié (AB) du conduit d'admission (1) et l'orifice de la seconde partie (5) du conduit d'admission (1), destinée au remplissage du cylindre, débouche dans la chapelle d'admission (2) plus près de l'axe privilégié (GH) du cylindre (10). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que la chapelle d'admission (2) est raccordée au conduit d'admission (1) de façon que l'axe privilégié (AB) du conduit d'admission (1) soit incliné, par rapport à l'axe privilégié (CD) de la tige (3) reliée à la tête de soupape, d'un angle cp tel que 0 5cp590 . 3. Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la paroi interne de séparation (4) divise le conduit d'admission (1) en deux parties : ù une partie dite inférieure (6) débouchant selon un angle a tel que 90 4. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce qu'au moins l'orifice de la partie inférieure (6) du conduit d'admission (1) débouchant dans le segment inférieur de la chapelle d'admission (2) dispose d'un tremplin (19) agencé sur le côté de l'orifice plus près de l'axe privilégié (GH) du cylindre 10 (10) et orienté vers le côté de l'orifice le plus éloigné de l'axe privilégié (GH) du cylindre (10). 5. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que le tremplin (19) est disposé de façon que sa tangente (LV) soit perpendiculaire au plan (ZQ) comprenant à la fois l'axe privilégié (GH) du cylindre (10) et l'axe 15 privilégié (CD) de la tige (3) reliée à la tête de soupape d'admission. 6. Dispositif selon l'une des 3 à 5, caractérisé en ce qu'au moins l'orifice de la partie supérieure (5) du conduit d'admission (2) débouchant dans le segment supérieur de la chapelle d'admission (2) au-dessus du siège de soupape d'admission le long de son axe privilégié (CD) 20 présente au moins une courbure (18) de raccordement de rayon (RI) prédéterminé entre le conduit d'admission (1) et la chapelle d'admission (2), cette courbure de raccordement (18) étant tangente à au moins une droite de référence (JO) parallèle à l'axe privilégié (GH) du cylindre (10). 7. Dispositif selon la 6, caractérisé en ce que le rayon 25 (RI) prédéterminé de la courbure (18) de raccordement dans le plan comprenant l'axe privilégié (CD) de la tige (3) reliée à la tête de soupape d'admission rapporté au diamètre interne (d) du siège de la soupape d'admission dans le plan perpendiculaire à l'axe privilégié (CD) de la tige (3) reliée à la tête de soupape d'admission, forme un coefficient prédéterminé. 30 8. Dispositif d'admission d'air dans un cylindre de moteur à combustion interne selon la 1, caractérisé en ce que chacune des parties 38 2902464 (5, 6) du conduit d'admission est remplacée par un conduit d'admission respectif (50, 60) de sorte que d'une part un premier (60) conduit d'admission, destiné au swirl de l'air ou du mélange, débouche dans une première chapelle 5 d'admission obturée par une première soupape d'admission, l'axe privilégié (C3D3) de la première chapelle d'admission étant parallèle à l'axe privilégié (C1D1) de la tige de la première soupape d'admission, et la distance entre l'axe privilégié (A1 BI) du premier (60) conduit d'admission immédiatement en amont de la première chapelle d'admission par rapport au sens d'écoulement 10 d'air (FT) dans le conduit (60) de tourbillonnement et l'axe privilégié (G1H1) du cylindre (100) étant supérieure à la distance entre l'axe privilégié (C1Di) de la tige de la première soupape d'admission et l'axe privilégié (G1 HI) du cylindre (100), et de sorte que d'autre part un second conduit (50) d'admission, destiné 15 au remplissage du cylindre et sur lequel sont montés des moyens d'obturation réglables de manière progressive, débouche dans une deuxième chapelle (200) d'admission obturée par la deuxième soupape d'admission et dont au moins les parois internes (201, 202) sont sensiblement cylindriques, l'axe privilégié de la deuxième chapelle (200) d'admission étant sensiblement 20 parallèle ou faiblement incliné par rapport à l'axe privilégié (C2D2) de la tige de la deuxième soupape d'admission, et la longueur (hR) de la deuxième chapelle (200) d'admission le long de son axe privilégié rapporté au diamètre interne (dR) du siège de la deuxième soupape d'admission formant un premier ratio prédéterminé. 25 9. Dispositif selon la 8, caractérisé en ce que le deuxième (50) conduit d'admission débouchant dans la deuxième chapelle (200) d'admission présente au moins une paroi interne de raccordement (55) incliné d'un angle 13 tel que 0 < (3 < 180 , par rapport à l'axe privilégié (C2D2) de la tige de la deuxième soupape d'admission. 30 10. Dispositif selon la 9, caractérisé en ce que la paroi interne de raccordement (55) est située, d'une part, dans la partie du deuxième (50) conduit d'admission la plus proche du cylindre (100), et, d'autre part, immédiatement en amont de la jonction formée entre le deuxième (50) 39 2902464 conduit d'admission et la deuxième chapelle (200) d'admission par rapport au sens d'écoulement (FR) d'air et/ou de mélange d'air/carburant dans le conduit d'admission (50). 11. Dispositif selon l'une des 8 à 10, caractérisé en ce 5 que l'axe privilégié (ALBI) du premier (60) conduit d'admission immédiatement en amont de la première chapelle d'admission par rapport au sens d'écoulement (ET) d'air et/ou de mélange air/carburant dans le premier (60) conduit d'admission, est sensiblement perpendiculaire au plan (Z1Q1) comprenant à la fois l'axe privilégié (G1H1) du cylindre (100) et l'axe privilégié 10 (C1 DI) de la tige reliée à la tête de la première soupape d'admission. 12. Dispositif selon la 11, caractérisé en ce que la section du premier (60) conduit d'admission perpendiculaire à l'axe privilégié (A1B1) du premier (60) conduit d'admission rapportée à la section du deuxième (50) conduit d'admission perpendiculaire à l'axe privilégié (A2B2) du 15 deuxième (50) conduit d'admission forme un deuxième ratio prédéterminé. 13. Dispositif selon l'une des 8 à 12, caractérisé en ce que le diamètre (LI) de la section de la première chapelle d'admission dans le plan perpendiculaire à l'axe privilégié (C,D,) de la tige de la première soupape d'admission et/ou le diamètre (LI) de la section du premier (60) conduit 20 d'admission perpendiculaire à son axe privilégié (A1B1) immédiatement en amont de la première chapelle d'admission par rapport au sens d'écoulement d'air (FT) dans le premier (60) conduit d'admission, rapporté au diamètre intérieur (D1) de la zone d'admission (600) de la première soupape d'admission forme un troisième ratio prédéterminé. 25 14. Dispositif selon l'une des 3 à 13, caractérisé en ce qu'au moins la partie supérieure (5) ou le deuxième (50) conduit d'admission sont obturés au moins partiellement par les moyens d'obturation (7). 15. Dispositif selon l'une des 1 à 14, caractérisé en ce que les moyens d'obturation comprennent un clapet mobile en translation de 30 type guillotine (7) coulissante transversalement à l'axe privilégié du conduit d'admission. 40 2902464 16. Dispositif selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que' les moyens d'obturation comprennent un clapet de type papillon (12), rotatif autour d'un axe (13) de papillon (12) perpendiculaire à l'axe privilégié (AB) du conduit d'admission (1), l'axe (13) de papillon (12) étant sensiblement 5 parallèle au plan de la paroi interne de séparation (4), ce clapet étant monté à l'intérieur du conduit d'admission (1). 17. Dispositif selon l'une des 3 à 8, caractérisé en ce que les moyens d'obturation comprennent un boisseau (11), rotatif autour d'un axe de boisseau perpendiculaire à l'axe privilégié du conduit d'admission 10 (1), l'axe de boisseau (11) étant sensiblement parallèle au plan de la paroi interne de séparation (4), ce boisseau (11) étant monté partiellement à l'extérieur du conduit d'admission (1), conformément à l'une des configurations choisies parmi les configurations suivantes : (a) partiellement à l'extérieur du conduit d'admission (1) dans la partie inférieure (6) du conduit 15 d'admission (1) ; (b) partiellement à l'extérieur du conduit d'admission (1) dans la partie supérieure (5) du conduit d'admission (1). 18. Procédé d'admission d'air ou de mélange air/carburant, mettant en oeuvre un dispositif selon une des 1 à 17 avec un moyen de mesure de la charge du moteur, comprenant au moins : 20 - un réglage de l'obturation de la partie supérieure (5) ou du deuxième (50) conduit d'admission du flux de remplissage (FR) en déplaçant un moyen d'obturation (7 ou 12), pour atteindre le rapport de tourbillonnement recherché en fonction de la charge du moteur mesurée. 25 19. Procédé d'admission d'air ou de mélange air/carburant selon la 18, comprenant : - un déplacement d'un moyen d'obturation (7 ou 12) de sorte que l'obturation de la partie supérieure (5) ou du deuxième (50) conduit d'admission du flux de remplissage (FR) ne soit pas totale, pour 30 atteindre un rapport de tourbillonnement dit haut (T2 ou T20) lors du fonctionnement du moteur à faible charge. 41 2902464 20. Procédé d'admission d'air ou de mélange air/carburant selon la reverfdication '18, comprenant : - un déplacement d'un moyen d'obturation (7 ou 12) de sorte que l'obturation de la partie supérieure (5) ou du deuxième (50) conduit 5 d'admission du flux de remplissage (FR) soit nulle, pour atteindre un rapport de tourbillonnement dit bas (TI ou T10) lors du fonctionnement du moteur à pleine charge.
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F
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F02
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F02B,F02D,F02F
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F02B 31,F02D 13,F02F 1
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F02B 31/08,F02D 13/02,F02F 1/42
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FR2888015
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A1
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SYSTEME ET PROCEDE DE DIAGNOSTIC DE FONCTIONNEMENT DES ELEMENTS D'UN VEHICULE AUTOMOBILE
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La présente invention concerne un système et un procédé de diagnostic du fonctionnement des éléments d'un véhicule automobile. Les systèmes de diagnostic de pannes des véhicules automobiles sont de plus en plus complexes, et dépendent du type de véhicule sur lequel il faut effectuer un diagnostic. Dans les véhicules automobiles modernes, les différents équipements embarqués (moteur, suspensions, climatisation, radio, fermeture centralisée des ouvrants, tableau de bord, assistance au freinage...) sont pilotés à l'aide d'une pluralité de calculateurs en communication par l'intermédiaire d'un bus de communication, par exemple un bus de communication fonctionnant selon un protocole de communication CAN. Dans ce cas, chaque calculateur est relié au bus de communication commun et prélève les informations circulant sur le bus de communication et qui lui sont destinées. Lorsqu'une panne se produit, il est possible que la défaillance provienne du calculateur qui commande l'équipement. Cependant, certains calculateurs ne sont pas dédiés spécifiquement à la gestion d'un équipement. Les ressources d'un calculateur peuvent être utilisées pour la gestion de plusieurs équipements. De même, un équipement peut être géré simultanément par plusieurs calculateurs. Les outils d'aide au diagnostic sont souvent trop difficiles à utiliser pour les techniciens, et sont trop onéreux. En outre ils manquent de fiabilité et échouent souvent à effectuer un diagnostic. Le document FR 2 844 612 décrit un procédé de diagnostic d'un ensemble de commande comprenant une pluralité de calculateurs reliés entre eux par l'intermédiaire d'un bus de communication. Il permet de diagnostiquer une éventuelle panne d'un ou plusieurs des calculateurs. Le document FR 2 799 284 porte sur un système de diagnostic du fonctionnement d'organes fonctionnels, pilotés par un calculateur embarqué à bord d'un véhicule et raccordés à une source commune d'alimentation en énergie électrique. Le diagnostic est effectué à partir d'une comparaison entre une cartographie mémorisée de la consommation en courant des organes fonctionnels et une analyse de la sortie d'un capteur de courant à chaque changement d'état d'un organe fonctionnel. Le document FR 2 837 041 concerne un système de diagnostic de l'état d'un réseau de transmission d'informations entre différentes stations raccordées à ce réseau et embarqué à bord d'un véhicule automobile. Le document FR 2 719 919 porte sur un procédé et un dispositif de maintenance de logiciels embarqués sur des systèmes informatiques de véhicules automobiles. Le document DE 197 07 065 décrit un procédé mis en oeuvre par un ordinateur pour produire une arborescence de décision pour localiser une erreur d'un système technique. Des données de diagramme de circuit sont produites par l'ordinateur à partir d'un diagramme de circuit. Des données représentant l'arborescence de décision sont produites par l'ordinateur à partir des données du diagramme de circuit et de données prédéterminées de connaissance concernant des erreurs prédéterminées. Ces systèmes ne permettent pas d'établir un diagnostic sûr, complet et fiable du fonctionnement des éléments d'un véhicule automobile. Selon un aspect de l'invention, il est proposé un système de diagnostic du fonctionnement des éléments d'un véhicule automobile comprenant une pluralité de calculateurs reliés entre eux par un réseau de communication et capables de fournir des données. Le système comprend: des premiers moyens de sélection pour sélectionner l'identification du véhicule parmi une liste prédéterminée; des deuxièmes moyens de sélection pour sélectionner directement, ou automatiquement à partir de réponses à des questions prédéterminées, une ou plusieurs fonctionnalités parmi une liste prédéterminée de fonctionnalités mises en oeuvre par un ou plusieurs éléments du véhicule; - des troisièmes moyens de sélection pour sélectionner directement, ou automatiquement à partir de réponses à des questions prédéterminées, une ou plusieurs sous-fonctionnalités parmi des listes prédéterminées de sous-fonctionnalités respectivement associées auxdites fonctionnalités sélectionnées; - des moyens de communication pour entrer des données fournies par l'ensemble des calculateurs contribuant respectivement à chacune desdites sous-fonctionnalités sélectionnées; et des moyens d'analyse pour diagnostiquer d'éventuels dysfonctionnements d'éléments du véhicule à partir de données de sortie desdits premiers, deuxièmes, et troisièmes moyens de sélection, desdits moyens de communication, et de l'identification du véhicule. Un tel système est capable de tenir compte d'éléments communs à deux fonctionnalités ou sous-fonctionnalités faisant l'objet de plaintes du conducteur. De plus, la modélisation s'adapte aux options du véhicule et suit les évolutions logicielles. En effet, le système est capable de détecter la présence ou l'absence d'options par la présence ou l'absence de calculateur et/ou de données correspondant aux options. Les évolutions logicielles sont généralement programmées dans le calculateur lors de révisions d'entretien du véhicule, le système de diagnostic contrôle le bon fonctionnement, sans avoir à prendre en compte les évolutions logicielles. Dans un mode de réalisation préféré, le système comprend des moyens de vérification pour vérifier précédemment une éventuelle défaillance desdits calculateurs et dudit réseau de communication associé. L'invention permet de localiser une défaillance d'un calculateur ou d'une section du réseau de communication qui les relie. En effet, si aucun calculateur ne peut communiquer avec un calculateur donné par l'intermédiaire du réseau de communication, on peut déterminer que ce calculateur donné et/ou sa section de raccordement au réseau de communication pose problème. Avantageusement, le dispositif comprend en outre des moyens visuels, embarqués à bord du véhicule, pour tester visuellement un dysfonctionnement d'un élément du véhicule diagnostiqué par ledit dispositif. L'invention permet de tester de manière visuelle et rapide le diagnostic réalisé. Il est également proposé, selon un autre aspect de l'invention, un procédé de diagnostic du fonctionnement des éléments d'un véhicule automobile comprenant une pluralité de calculateurs reliés entre eux par un réseau de communication et capables de fournir des données. On diagnostique d'éventuels dysfonctionnements d'éléments du véhicule à partir: d'une sélection de l'identification du véhicule parmi une liste prédéterminée; d'une ou plusieurs fonctionnalités sélectionnées directement, ou automatiquement à partir de réponses à des questions prédéterminées, parmi une liste prédéterminée de fonctionnalités mises en oeuvre par un ou plusieurs éléments du véhicule; - d'une ou plusieurs sous-fonctionnalités sélectionnées directement, ou automatiquement à partir de réponses à des questions prédéterminées, parmi des listes prédéterminées de sous-fonctionnalités respectivement associées auxdites fonctionnalités sélectionnées; et de données fournies par l'ensemble des calculateurs contribuant respectivement à chacune desdites sous- fonctionnalités sélectionnées. Dans un mode de mise en oeuvre préféré, on vérifie précédemment une éventuelle défaillance desdits calculateurs et dudit réseau de communication associé. Avantageusement, lorsque le véhicule est adapté pour pouvoir tester visuellement des fonctionnalités et/ou des sous-fonctionnalités, on vérifie visuellement un dysfonctionnement d'un élément du véhicule diagnostiqué. D'autres buts, caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante, donnée uniquement à titre d'exemple nullement limitatif, et faite en référence aux dessins annexés sur lesquels: - la figure 1 est une vue schématique d'un premier mode de réalisation d'un système selon l'invention; - la figure 2 est une vue schématique d'un deuxième mode de réalisation d'un système selon l'invention; Sur la figure 1 est représenté un système de diagnostic du fonctionnement des éléments d'un véhicule automobile, référencé 1 dans son ensemble. Le véhicule automobile comprend une pluralité de calculateurs reliés entre eux par un réseau de communication et capables de fournir des données. Le réseau de communication comprend, par exemple, un élément de raccordement pour pouvoir raccorder le système de diagnostic 1 sur le réseau de communication, et ainsi pouvoir lire des données fournies par les calculateurs embarqués. Bien entendu la lecture des données fournies par les calculateurs embarqués peut être effectuée par un dispositif spécifique. Le système 1 comprend un premier module de sélection 2 permettant au technicien de sélectionner le type du véhicule parmi une liste prédéterminée. Cette liste comprend tout ou partie des modèles d'une marque de véhicule. Une information 3 comprenant l'identification (par exemple Twingo Génération 1,2 16v) du véhicule est transmise par le premier module de sélection 2 à un module de vérification 4. Cette information permet d'identifier de manière précise le véhicule, de façon à le distinguer d'un autre, même d'une autre version du même modèle. Le module de vérification 4 permet de vérifier une éventuelle défaillance des calculateurs du véhicule automobile. A partir de données fournies par les calculateurs, directement lues par le système de diagnostic s'il peut être connecté au réseau de communication du véhicule, ou lues par un dispositif spécifique pouvant être connecté au réseau de communication, et fournies au système 1 par le technicien, le module vérification 4 vérifie le bon fonctionnement des calculateurs et du réseau de communication embarqués à bord du véhicule. Le système de diagnostic 1 comprend un module de communication 5 permettant d'entrer des données au système de diagnostic 1, et permettant au système de diagnostic 1 de fournir des données au technicien. Le module de communication 5 comprend par exemple un clavier, un écran, et une interface de communication. Le module de vérification 4 permet de localiser une défaillance d'un calculateur ou d'une section du réseau de communication qui les relie. En effet, par analyse des données fournies par l'ensemble des calculateurs, le module de vérification 4 détermine si, pour un calculateur donné, ce calculateur et/ou sa section de raccordement au réseau de communication pose problème. Le module de vérification 4 transmet une information 6 à un module d'analyse 7. Le module 7 est connecté au module de communication 5 par une connexion 8. Lorsque l'information 6 transmise par le module de vérification 4 n'indique pas de défaillance d'un calculateur ou d'une section du réseau de communication qui les relie, le module d'analyse 7 utilise un deuxième module de sélection 9 proposant une liste prédéterminée de fonctionnalités, dépendant du véhicule. Le module d'analyse 7 tient compte du véhicule, c'est-à-dire de son identification, permettant de connaître ses caractéristiques. Le système de diagnostic 1 comprend un ensemble de bases de données 10 mémorisées contenant les données nécessaires relatives au véhicule, communicant avec le module d'analyse 7 par une connexion 11. Le deuxième module de sélection 9 et le module d'analyse 7 communiquent par l'intermédiaire d'une connexion 12. En discutant avec le conducteur ou en effectuant directement des essais sur le véhicule, le technicien sélectionne les fonctionnalités défaillantes, par exemple la fonctionnalité "conditionnement d'air" s'il n'y a que cette fonctionnalité de défaillante. Les échanges de données entre le technicien et le système de diagnostic 1 s'effectuent par l'intermédiaire du module de communication 5. Il est également proposé au technicien, par le deuxième module de sélection 9 une liste de mots clés relatifs au fonctionnement du véhicule, qui permettent au technicien de répondre à un ensemble prédéterminée de questions, permettant au deuxième module de sélection 9 de sélectionner automatiquement, à partir des réponses à ces questions, les fonctionnalités défaillantes. Pour chacune des fonctionnalités défaillantes, le module d'analyse 7 utilise un troisième module de sélection 13 de sous-fonctionnalités, dépendant du véhicule et de chaque fonctionnalité sélectionnée. Pour les sous-fonctionnalités considérées comme défaillantes et donc sélectionnées par le technicien, le module d'analyse 7 analyse les données fournies par les calculateurs du véhicule. De même que pour les fonctionnalités, les sous- fonctionnalités peuvent être sélectionnées automatiquement par le troisième module de sélection 13, à partir de réponses à des questions prédéterminées proposées à partir de choix de mots clés. Le troisième module de sélection 13 et le module d'analyse 7 communiquent par l'intermédiaire d'une connexion 14. Ensuite, le module d'analyse 7 pose des questions prédéterminées au technicien, en fonction des fonctionnalités et sous-fonctionnalités sélectionnés, directement ou automatiquement. A partir des réponses du technicien, et des données fournies par les calculateurs, le module d'analyse détermine la ou les pièces défaillantes transmises au technicien par l'intermédiaire du module de communication 5. La figure 2 illustre un deuxième mode de réalisation d'un système selon l'invention, semblable au système représenté sur la figure 1, mais comprenant en outre des modules visuels 15, embarqués à bord du véhicule, permettant de tester visuellement un dysfonctionnement. diagnostiqué par le système 1, d'un élément du véhicule. Par exemple, dans le cas d'un diagnostic d'impossibilité de démarrage dû à la sous-fonctionnalité de lecture de carte de démarrage de la fonctionnalité de mise en route du véhicule, un voyant de démarrage permet de tester visuellement le dysfonctionnement. Par exemple, si le voyant clignote lentement, le contact entre la carte de démarrage et le lecteur de carte ne fonctionne pas. Si le voyant de démarrage clignote rapidement, la carte du véhicule n'est pas authentifiée, et si le voyant de démarrage reste allumé de manière continue, la colonne de direction n'est pas déverrouillée. L'invention permet de déterminer de manière précise les éléments d'un véhicule automobile présentant un dysfonctionnement, en guidant le technicien, et en lui fournissant un diagnostic fiable et précis
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Le système de diagnostic (1) du fonctionnement des éléments d'un véhicule automobile comprenant une pluralité de calculateurs reliés entre eux par un réseau de communication, comprend :- des premiers moyens de sélection (2) pour sélectionner l'identification du véhicule parmi une liste prédéterminée ;- des deuxièmes moyens de sélection (9) pour sélectionner directement, ou automatiquement à partir de réponses à des questions prédéterminées, une ou plusieurs fonctionnalités parmi une liste prédéterminée de fonctionnalités mises en oeuvre par un ou plusieurs éléments du véhicule ;- des troisièmes moyens de sélection (13) pour sélectionner directement, ou automatiquement à partir de réponses à des questions prédéterminées, une ou plusieurs sous-fonctionnalités parmi des listes prédéterminées de sous-fonctionnalités respectivement associées auxdites fonctionnalités sélectionnées ;- des moyens de communication (5) pour entrer des données fournies par l'ensemble des calculateurs contribuant respectivement à chacune desdites sous-fonctionnalités sélectionnées ; et- des moyens d'analyse (7) pour diagnostiquer d'éventuels dysfonctionnements d'éléments du véhicule à partir de données de sortie desdits premiers, deuxièmes, et troisièmes moyens de sélection, desdits moyens de communication, et de l'identification du véhicule.
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1. Système de diagnostic (1) du fonctionnement des éléments d'un véhicule automobile comprenant une pluralité de calculateurs reliés entre eux par un réseau de communication et capables de fournir des données, caractérisé par le fait qu'il comprend: - des premiers moyens de sélection (2) pour sélectionner l'identification du véhicule parmi une liste prédéterminée; des deuxièmes moyens de sélection (9) pour sélectionner directement, ou automatiquement à partir de réponses à des questions prédéterminées, une ou plusieurs fonctionnalités parmi une liste prédéterminée de fonctionnalités mises en oeuvre par un ou plusieurs éléments du véhicule; des troisièmes moyens de sélection (13) pour sélectionner directement, ou automatiquement à partir de réponses à des questions prédéterminées, une ou plusieurs sous-fonctionnalités parmi des listes prédéterminées de sous-fonctionnalités respectivement associées auxdites fonctionnalités sélectionnées; des moyens de communication (5) pour entrer des données fournies par l'ensemble des calculateurs contribuant respectivement à chacune desdites sous- fonctionnalités sélectionnées; et - des moyens d'analyse (7) pour diagnostiquer d'éventuels dysfonctionnements d'éléments du véhicule à partir de données de sortie desdits premiers, deuxièmes, et troisièmes moyens de sélection, desdits moyens de communication, et de l'identification du véhicule. 2. Système selon la 1, caractérisé par le fait qu'il comprend des moyens de vérification (4) pour vérifier précédemment une éventuelle défaillance desdits calculateurs et dudit réseau de communication associé. 3. Système selon la 1 ou 2, caractérisé par le fait qu'il comprend en outre des moyens visuels (15), embarqués à bord du véhicule, pour tester visuellement un dysfonctionnement d'un élément du véhicule diagnostiqué par ledit système (1). 4. Procédé de diagnostic du fonctionnement des éléments d'un véhicule automobile comprenant une pluralité de calculateurs reliés entre eux par un réseau de communication et capables de fournir des données, caractérisé par le fait que l'on diagnostique d'éventuels dysfonctionnements d'éléments du véhicule à partir d'une sélection de l'identification du véhicule parmi une liste prédéterminée; - d'une ou plusieurs fonctionnalités sélectionnées directement, ou automatiquement à partir de réponses à des questions prédéterminées, parmi une liste prédéterminée de fonctionnalités mises en oeuvre par un ou plusieurs éléments du véhicule; d'une ou plusieurs sous-fonctionnalités sélectionnées directement, ou automatiquement à partir de réponses à des questions prédéterminées, parmi des listes prédéterminées de sous- fonctionnalités respectivement associées auxdites fonctionnalités sélectionnées; et de données fournies par l'ensemble des calculateurs contribuant respectivement à chacune desdites sous-fonctionnalités sélectionnées. 5. Procédé selon la 4, caractérisé par le fait qu'on vérifie précédemment une éventuelle défaillance desdits calculateurs et dudit réseau de communication associé. 6. Procédé selon la 4 ou 5, caractérisé par le fait que, lorsque le véhicule est adapté pour pouvoir tester visuellement des fonctionnalités et/ou des sous-fonctionnalités, on vérifie visuellement un dysfonctionnement d'un élément du véhicule diagnostiqué.
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G,B
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G06,B60
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G06F,B60R
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G06F 11,B60R 16,G06F 13
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G06F 11/30,B60R 16/02,G06F 13/38
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FR2896097
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A1
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GAINE DE FAISCEAU DE CABLES ET STRUCTURE DE FAISCEAU DE CABLES L'UTILISANT
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Domaine de l'Invention La présente invention concerne une gaine flexible pour faisceau de câbles, dans laquelle est insérée une pluralité de fils électriques pour protection contre une interférence extérieure, et une structure de faisceau de câbles comportant cette gaine. Art Antérieur La figure 7 illustre un exemple d'une gaine de faisceau de câbles de l'art antérieur (brevet de référence 1). La gaine de faisceau de câbles 60 présente une forme de chenille par connexion en alternance d'une pluralité d'éléments de liaison 61 de sorte qu'elle peut se courber dans une seule direction. Chacun des éléments de liaison 61 comprend une plaque horizontale 63 reliant deux parois latérales verticales 62 prévues de chaque côté de la plaque horizontale 63. Un trou 64 est ménagé à une extrémité de la paroi latérale verticale 62 et un axe ou pivot 65 est prévu à son autre extrémité. La gaine de faisceau de câbles 60 est assemblée, de manière à être longue et flexible, par connexion d'une pluralité d'éléments de liaison 61 dans la direction longitudinale des fils électriques, par engagement de l'axe 65 d'un élément de liaison 61 dans le trou 64 de l'autre élément de liaison 61 de façon tournante par l'intermédiaire d'un palier 66. La gaine de faisceau de câbles 60 est appliquée dans une machine ù outil ou une machine d'assemblage (voir le brevet 2). Par insertion d'un fil électrique 66 dans la gaine de faisceau de câbles 60 et fixation d'une extrémité de la gaine de faisceau de câbles sur une unité fixe (non représentée) de la machine ù outil et de l'autre extrémité sur une unité mobile (non représentée), la gaine de faisceau de câbles suit le mouvement de l'unité mobile de façon à se courber en même temps que le fil électrique 66. Ainsi, le fil électrique 66 contenu dans la gaine de faisceau de câbles est protégé de façon sûre contre une interférence extérieure. La figure 8 illustre un exemple d'une structure de faisceau de câbles suivant l'art antérieur (voir le brevet (3). Une gaine de faisceau de câbles, semblable à celle de la figure 7, est utilisée dans cette structure. La structure de faisceau de câbles est appliquée à la fourniture d'énergie électrique de façon constante, à partir d'une carrosserie principale d'un véhicule à moteur, à une porte coulissante 72. Un dispositif de fourniture d'énergie 71 comprend un boîtier allongé 73 monté le long de la porte coulissante 72, un coulisseau 74 en prise de façon coulissante avec un rail de guidage (non représenté) dans le boîtier, un élément oscillant 75 supporté de façon pivotante dans un plan horizontal par un pivot perpendiculaire au coulisseau 74, et une gaine de faisceau de câbles 76 en forme de chenille prévue de façon à prendre une forme en U dans le boîtier allongé 73 et disposée de façon flexible entre l'élément oscillant 75 et la carrosserie du véhicule. Un tube 77 couvre la gaine de faisceau de câbles 76 dans une partie formant pont entre la carrosserie du véhicule et la porte coulissante 72. Une pluralité de fils électriques 78 sont insérés dans la gaine de faisceau de câbles 76 et à travers le coulisseau 74. Par ouverture de la porte coulissante 72 dans un état représenté sur la figure 8, dans une direction indiquée par une flèche A, le coulisseau 74 se déplace relativement vers l'avant le long du boîtier allongé 73. En même temps, la gaine de faisceau de câbles 76 et le faisceau de câbles 78 s'étendent de façon à prendre une forme en J dans le boîtier allongé 73. Conformément à un mouvement d'ouverture ù fermeture de la porte coulissante 72, le faisceau de câbles 78 et la gaine de faisceau de câbles 76 se déplacent ensemble de façon à absorber le mou du faisceau de câbles. Un autre exemple d'une la gaine de faisceau de câbles de l'art antérieur est décrit dans le document de brevet 4. La gaine de faisceau de câbles (non représentée) est constituée de quatre sortes d'éléments de liaison, à savoir un premier, un deuxième, un troisième et un quatrième éléments de liaison, qui peuvent se plier dans au moins deux directions se coupant perpendiculairement l'une à l'autre. Le premier élément de liaison comprend deux axes s'étendant dans une même direction. Le deuxième élément de liaison comprend deux axes s'étendant le long de l'autre direction perpendiculaire à la première direction, et deux trous correspondants en prise respectivement avec l'axe du premier élément de liaison. Le troisième élément de liaison comprend deux axes en saillie le long de l'autre direction et deux trous correspondants en prise respectivement avec l'axe le long de l'autre direction du deuxième élément de liaison. Le quatrième élément de liaison comprend deux axes en saillie dans la première direction et deux trous correspondants en prise respectivement avec l'axe du troisième élément de liaison. Une pluralité de premiers éléments de liaison sont connectés les uns aux autres de façon à pouvoir se courber dans l'autre direction. Une pluralité de troisièmes éléments de liaison sont connectés au premier élément de liaison par l'intermédiaire du deuxième élément de liaison de façon à pouvoir se courber dans la première direction. Le troisième élément de liaison est connecté à la pluralité de premiers éléments de liaison, par l'intermédiaire du quatrième élément de liaison. La référence de brevet 1 est la demande de brevet japonais publiée N H09-326571. La référence de brevet 2 est la demande de brevet japonais publiée N 2000-118619. La référence de brevet 3 est la demande de brevet japonais publiée N 2003-25850. La référence de brevet 4 est la demande de brevet japonais publiée N 2002-542753. Résumé de l'Invention - Problèmes à résoudre Alors qu'une gaine de faisceau de câbles décrite dans la référence de brevet 1 peut se déplacer dans une seule direction, la gaine de faisceau de câbles décrite dans le document de brevet 4 peut se déplacer dans au moins deux directions. Ainsi, si le faisceau de câbles se déplace de façon compliquée entre une unité fixe et une unité mobile, le faisceau de câbles contenu est protégé de façon sûre contre une intervention extérieure par la gaine de faisceau de câbles qui suit le mouvement complexe de l'unité mobile. Toutefois, quatre types d'éléments de liaison sont nécessaires pour construire la gaine de faisceau de câbles décrite dans le document de brevet 4 . Par suite, la gaine de faisceau de câbles a une structure complexe, un coût de fabrication plus élevé et demande beaucoup plus de travail. En outre, une force de torsion excessive risque de désaccoupler l'axe et le trou. Pour résoudre le problème ci-dessus, un objet de la présente invention est de procurer une gaine de faisceau de câbles flexible dans des directions tridimensionnelles, qui a une structure simple et un faible coût de fabrication et qui peut être facilement construite et protégée d'une détérioration par une force de torsion, et une structure de faisceau de câbles l'utilisant - Comment atteindre l'objectif de la présente invention. Afin d'atteindre l'objectif de la présente invention, une gaine de faisceau de câbles est construite par connexion d'un premier élément de liaison et d'un deuxième élément de liaison alternativement l'un dans l'autre, le premier élément de liaison et le deuxième élément de liaison ayant respectivement un premier joint pour accoupler les premier et deuxième élément de liaison de façon tournante dans une direction circonférentielle de la gaine de faisceau de câbles, et un deuxième joint pour les accoupler de façon tournante dans une direction axiale de la gaine de faisceau de câbles. Dans la structure indiquée ci-dessus, une pluralité de premiers éléments de liaison et une pluralité de deuxièmes éléments de liaison sont assemblés en une gaine de faisceau de câbles flexible qui peut tourner facilement dans la direction circonférentielle de la gaine de faisceau de câbles grâce au premier joint tournant, et qui peut se courber dans la direction axiale de la gaine de faisceau de câbles grâce au deuxième joint tournant, de façon à croiser les axes des premiers et deuxièmes élément de liaison. Par rotation dans la direction circonférentielle et en même temps flexion dans la direction axiale de la gaine de faisceau de câbles, la gaine de faisceau de câbles se courbe facilement dans des directions tridimensionnelles. Dans la gaine de faisceau de câbles mentionnée plus haut, le premier joint comprend une première paroi du premier élément de liaison et l'autre paroi du deuxième élément de liaison qui sont en prise mutuelle de façon tournante entre une surface intérieure d'une de la première paroi et de l'autre paroi et une surface extérieure d'une autre de la première paroi et de l'autre paroi le long des surfaces, et un premier axe prévu sur une de la première paroi et de l'autre paroi, et un trou ovale ménagé dans une autre de la première paroi et de l'autre paroi le long de la direction circonférentielle de l'autre paroi et en prise avec le premier axe. Dans la structure indiquée plus haut, les premiers et deuxièmes éléments de liaison tournent dans leur direction circonférentielle par engagement du premier axe de façon mobile, dans une plage de longueur du trou ovale, avec le trou ovale dans la direction circonférentielle de la paroi. De préférence, lors de l'accouplement des éléments de liaison, soit la première paroi comportant le premier axe soit l'autre paroi comportant le trou ovale est courbée de manière à accroître la fiabilité de l'assemblage. L'angle de rotation des éléments de liaison peut être réglé par modification de la longueur du trou ovale. De préférence, une largeur du trou ovale est légèrement plus grande que le diamètre extérieur du premier axe. Dans la gaine de faisceau de câbles comme indiqué plus haut, la deuxième partie de joint comprend deux parois du premier élément de liaison et deux parois du deuxième élément de liaison, et un deuxième axe prévu dans la première paire de parois et un trou ménagé dans l'autre paire de parois et en prise avec le deuxième axe. Avec la structure ci-dessus, l'élément de liaison peut se courber dans une première direction par engagement du deuxième axe dans le trou, de façon tournante autour du deuxième axe. De préférence, la paire de parois portant le deuxième axe ou la paire de parois présentant le trou possède une flexibilité pour améliorer la facilité de fabrication. Il est également préféré que l'axe et le trou aient une section transversale ronde afin de tourner facilement. Une structure de faisceau de câbles utilisant une gaine de faisceau de câbles est caractérisée en ce qu'un faisceau de câbles est placé de façon mobile entre une unité fixe et une unité mobile, par utilisation d'une quelconque des gaines de faisceau de câbles mentionnées plus haut. Conformément à la structure ci-dessus, par exemple, un faisceau de câbles pour alimentation en énergie électrique, protégé par la gaine de faisceau de câbles, est posé entre la carrosserie d'un véhicule à moteur et une porte coulissante, de façon à déplacer la gaine de faisceau de câbles en va-et-vient dans le véhicule à moteur en fonction du mouvement d'ouverture / fermeture de la porte coulissante. Lorsque la porte coulissante se déplace de manière à s'écarter de la carrosserie et que la porte coulissante dans un état d'ouverture complète est située à une position plus élevée qu'une position dans un état de fermeture complète, la gaine de faisceau de câbles peut suivre le mouvement tridimensionnel de la porte coulissante puisque la gaine de faisceau de câbles se courbe facilement dans les trois dimensions. Effet de l'Invention Conformément à la présente invention, une flexibilité dans les trois dimensions de la gaine de faisceau de câbles peut être obtenue par deux éléments de liaison ayant une structure simple, un faible coût de fabrication et une plus grande légèreté. En outre, puisque la rotation dans la direction circonférentielle du premier joint de chaque élément de liaison absorbe une force de torsion appliquée, une cassure ou une dissociation du joint est évitée. Conformément à la présente invention, les éléments de liaison peuvent être connectés facilement l'un à l'autre par insertion du premier axe dans le trou ovale. En outre, l'angle de rotation dans la direction circonférentielle des éléments de liaison peut être réglé par modification de la longueur du trou ovale. Conformément à l'invention, les éléments de liaison peuvent être connectés facilement les uns aux autres par insertion du deuxième axe dans le trou. Conformément à l'invention, dans l'unité mobile, telle que la porte coulissante du véhicule à moteur, qui se déplace dans les trois dimensions, le faisceau de câbles peut être protégé de l'interférence extérieure par la gaine de faisceau de câbles qui se courbe dans les trois dimensions. Ainsi, la fiabilité de fourniture continue d'une alimentation électrique est améliorée. Les objets et aspects ci-dessus de la présente invention, ainsi que d'autres, apparaîtront mieux à la lumière de la description ci-après, avec référence aux dessins annexés. Brève Description des Dessins La figure 1 est une vue en perspective d'un mode de réalisation d'une gaine de faisceau de câbles conforme à la présente invention. La figure 2 est une vue en perspective éclatée de deux sortes d'éléments de liaison structurant la gaine de faisceau de câbles représentée sur la figure 1. La figure 3 est une vue en plan de deux types d'éléments de liaison représentés sur la figure 1, disposés dans une direction d'assemblage. La figure 4 est une vue en plan d'un mode de réalisation d'une structure de faisceau de câbles utilisant la gaine de faisceau de câbles représentée sur la figure 1. La figure 5 est une vue de côté de la structure de faisceau de câbles représentée sur la figure 4. La figure 6 est une vue de face de la structure de faisceau de câbles représentée sur la figure 4. La figure 7 est une vue en perspective éclatée d'un exemple d'une gaine de faisceau de câbles de l'art antérieur. La figure 8 est une vue en perspective d'un exemple d'une structure de faisceau de câbles utilisant la gaine de faisceau de câbles de l'art antérieur. Description Détaillée des Modes Préférés de Réalisation On décrit maintenant un mode préféré de réalisation de la présente invention, avec référence aux figures 1, 2 et 3. Comme représenté sur la figure 1, une gaine de faisceau de câbles 1 comprend deux éléments de liaison différents 2, 3 en résine synthétique. La gaine de faisceau de câbles 1 fléchit dans les trois dimensions par accouplement en alternance du premier élément de liaison 2 au deuxième élément de liaison 3. Comme représenté sur la figure 2, le premier élément de liaison 2 comporte une paroi cylindrique 4, deux premiers axes ou pivots cylindriques courts 5 prévus sur une surface extérieure 4a de la paroi cylindrique 4, une paroi annulaire 6 prévue à une première extrémité de la paroi cylindrique 4, deux parois latérales 7 en saillie de façon correspondante à partir de la paroi annulaire 6, et deux deuxièmes axes ou pivots cylindriques courts 8 prévus sur chaque surface extérieure des deux parois latérales 7. Le premier axe 5 et le deuxième axe 8 sont mutuellement perpendiculaires. Un faisceau de câbles (fils électriques, non représentés) est introduit à travers un trou rectangulaire 9 (figure 1) formé au centre de la paroi annulaire 6. Le deuxième élément de liaison 3 comprend deux parois 10 en forme d'arc en face l'une de l'autre et de plus grand diamètre que celui de la paroi cylindrique 4, deux trous ovales 11 (premiers trous rectangulaires) ménagés dans les deux parois 10 en forme d'arc, le long d'une direction circonférentielle de la paroi en forme d'arc 10. La surface extérieure des deux parois arquées 10 est de diamètre plus grand que celui de la paroi cylindrique 4. Une paroi annulaire 12 relie les deux parois arquées 10, deux parois latérales 13 s'étendent de façon correspondante à partir de la paroi annulaire 12 et ont une largeur intérieure plus grande que celle des deux parois latérales 7 du premier élément de liaison 2 , et deux deuxièmes trous circulaires 14 sont ménagés dans les deux parois latérales 13. Le trou ovale 11 et le trou circulaire 14 sont disposés perpendiculairement l'un à l'autre. Le faisceau de câbles (non représenté) est inséré à travers un trou rectangulaire 15 (figure 1) prévu au centre de la paroi annulaire 12. Le premier joint 16 (figure 3) est structuré par la paroi cylindrique 4 comportant les deux premiers axes 5 et les deux parois arquées 10 présentant le trou ovale 11. Le deuxième joint 17 (figure 3) est structuré par les deux parois latérales 7 portant le deuxième axe 8, et les deux parois latérales 13 présentant le trou 14. Lors de l'insertion de la paroi cylindrique 4 du premier élément de liaison 2 dans les deux parois arquées 10 du deuxième élément de liaison 3, le premier axe 5 est inséré dans le trou ovale 11 de sorte qu'il se déplace librement dans une direction longitudinale du trou ovale 11. Lorsque les deux parois 7 du premier élément de liaison 2 (figures 2 et 3), qui est placé sur un côté des deux parois 13 du deuxième élément de liaison 3 comme représenté sur la figure 2, sont insérées entre les deux parois 13 du deuxième élément de liaison 3, les deuxièmes axes 8 sont engagés, de façon tournante autour des deuxièmes axes 8, dans les trous ronds 14. Le deuxième axe 8 est plus gros en diamètre extérieur que le premier axe 5. Un diamètre intérieur du trou circulaire 14 est prévu pour recevoir le deuxième axe 8 sans jeu. Une largeur intérieure du trou ovale 11 est prévue pour recevoir le premier axe 5 sans jeu. La longueur du trou ovale 11 est prévue plus grande que le diamètre extérieur du premier axe 5 mais dans les limites de la longueur périphérique de la paroi arquée 10, en fonction de l'angle de rotation désiré. La direction longitudinale du trou allongé 11 correspond à la direction circonférentielle de la paroi arquée 10. Entre les deux parois arquées 10, une fente rectangulaire 18 est créée afin de permettre une flexion des parois arquées 10 dans chaque direction d'épaisseur des parois arquées 10. Par flexion de la paroi arquée 10 vers l'extérieur, le premier axe et le trou ovale 11 peuvent être facilement accouplés. A chaque extrémité des axes 5, 8, une surface de guidage biseautée 5a, 8a est formée de manière à s'incliner dans une direction d'insertion dans chaque trou 11, 14 afin d'insérer facilement chaque axe dans les trous respectifs 11, 14. La paroi annulaire 6 du premier élément de liaison 2 comporte une collerette 6a dont le diamètre est plus grand qu'un diamètre de la paroi cylindrique 4. Les extrémités supérieures des deux parois arquées 10 du deuxième élément de liaison 3 peuvent s'approcher ou buter contre la collerette 6a Une courte paroi 19 est reliée à chaque côté supérieur (sur la figure 2) des deux parois latérales 7 du premier élément de liaison 2, pour donner une rigidité appropriée. Les deux parois latérales 13 du deuxième élément de liaison 3 peuvent fléchir dans leur direction d'épaisseur. A chaque base des deux parois latérales 7 du premier élément de liaison 2, un épaulement arqué 20 est prévu et il présente une surface qui s'approche ou bute de façon glissante sur chaque extrémité supérieure des deux parois latérales 13 du deuxième élément de liaison 3. Dans le mode de réalisation représenté sur la figure 2, chaque côté inférieur (sur la figure 2) des deux parois latérales 7 du premier élément de liaison 2 est coupé en ligne droite (une découpe 7a) et, sur chaque côté inférieur des deux parois latérales 13 du deuxième élément de liaison 3, un épaulement 21 est formé. La découpe 7a bute contre l'épaulement 21 de sorte que la rotation du premier élément de liaison 2 est limitée par l'épaulement 21, autour du deuxième élément de liaison 3. Par suppression de la découpe 7a et de l'épaulement 21, les premier et deuxième éléments de liaison 2, 3 peuvent se déplacer sans limitation de l'angle de rotation. Comme représenté sur la figure 3, le premier élément de liaison 2 et le deuxième élément de liaison 3 sont mutuellement accouplés en alternance dans une direction de leurs axes, pour former la gaine de faisceau de câbles 1 comme illustré sur la figure 1. Autrement dit, la paroi cylindrique 4 du premier élément de liaison 2 est insérée dans sa direction axiale entre les deux parois arquées 10 du deuxième élément de liaison 3, sur le côté droit du premier élément de liaison 2 sur la figure 3, de façon à engager le premier axe 5 dans le trou ovale 11 (premier joint 16), et les deux parois latérales 13 du deuxième élément de liaison 3 sont insérées entre les deux parois latérales 7 du premier élément de liaison 2 sur le côté droit du deuxième élément de liaison 3 de façon à engager le deuxième axe 8 dans le trou 14 (deuxième joint 17). Par accouplement des éléments de liaison en alternance de cette manière, la gaine de faisceau de câbles 1 est assemblée à une longueur requise. Comme représenté sur la figure 1, la gaine de faisceau de câbles 1 est flexible dans les trois dimensions. Par engagement du deuxième axe 8 dans le trou circulaire 14, les éléments de liaison 2, 3 peuvent tourner librement dans une première direction de manière à croiser leurs axes et, par engagement du premier axe 5 dans le trou ovale 11, les éléments de liaison 2, 3 peuvent tourner librement dans leur direction circonférentielle. Ainsi, ies éléments de liaison 2, 3 peuvent tourner dans la direction circonférentielle et autour du deuxième axe 8, de sorte que la gaine de faisceau de câbles 1 peut se déplacer dans des directions tridimensionnelles. De cette façon, la gaine de faisceau de câbles 1 ayant une structure simple par utilisation de deux sortes d'éléments de liaison 2, 3 peut se déplacer librement et facilement dans les trois dimensions. Le faisceau de câbles est inséré dans la gaine de faisceau de câbles 1 après assemblage de la gaine de faisceau de câbles 1. Toutefois, on peut également insérer le faisceau de câbles avant assemblage de la gaine de faisceau de câbles 1. Dans les deux cas, le faisceau de câbles est inséré à partir d'un espace défini entre les deux parois latérales 7 du premier élément de liaison 2, à travers le trou central 9 de la paroi annulaire 6, jusqu'à un espace de la paroi cylindrique 4, puis à travers le trou central 15 de la paroi annulaire 12 du deuxième élément de liaison 3, jusqu'à un espace défini entre les deux parois latérales 13. On peut également insérer le faisceau de câbles dans une direction opposée. Les figures 4 à 6 représentent la gaine de faisceau de câbles 1 appliquée dans une structure de faisceau de câbles d'une porte coulissante d'un véhicule à moteur (non représenté). Sur les figures 4 à 6, les traits pleins illustrent la gaine de faisceau de câbles 1 dans une situation dans laquelle la porte coulissante est complètement ouverte, et les traits doubles mixtes représentent la gaine de faisceau de câbles 1 dans une situation dans laquelle la porte coulissante est complètement fermée. La figure 4 est une vue en plan de la gaine de faisceau de câbles. La figure 5 est une vue de côté de la gaine de faisceau de câbles. La figure 6 est une vue de face de la gaine de faisceau de câbles. Une extrémité de la gaine de faisceau de câbles 1 est attachée à un support 31 de manière à être fixée sur la porte coulissante par engagement de l'axe 8 dans le trou 32, et son autre extrémité est attachée à une monture 33 de manière à être fixée de façon similaire sur la carrosserie du véhicule. Un faisceau de câbles découvert est inséré dans la gaine de faisceau de câbles 1. Une première extrémité du faisceau de câbles est passée à travers le trou 34 du support 31 jusqu'à la porte coulissante, et son autre extrémité est passée à travers le trou 35 de la monture 33 jusqu'à la carrosserie du véhicule. On peut également connecter le faisceau de câbles de la porte coulissante et le faisceau de câbles de la gaine de faisceau de câbles 1 par des connecteurs, au lieu du support 31. Les figures illustrent la fermeture de la porte coulissante vers l'avant et son ouverture vers l'arrière. La porte coulissante se déplace le long d'un rail de guidage (non représenté) du véhicule et s'écarte vers l'extérieur de la carrosserie juste après le début de l'ouverture de façon à se trouver plus haut qu'une position de fermeture complète, et de sorte qu'un côté inférieur de la porte coulissante soit plus éloigné de la carrosserie qu'un côté supérieur de la porte coulissante. La porte s'incline donc lorsqu'elle s'ouvre. La gaine de faisceau de câbles 1 se déplace dans les trois dimensions conformément à ce mouvement tridimensionnel de la porte coulissante, pour protéger le faisceau de câbles situé entre la carrosserie et la porte coulissante, contre une intervention extérieure. Comme représenté en 1:rait double mixte sur la figure 4, lorsque la porte coulissante est complètement fermée, la gaine de faisceau de câbles 1 est courbée vers l'intérieur avec un petit rayon à une position proche du support 31, et elle est courbée vers l'extérieur avec un petit rayon dans une région proche de la monture 33. Comme représenté en trait double mixte sur les figures 5 et 6, l'autre partie de la gaine de faisceau de câbles 1 s'étend horizontalement en ligne droite. Comme représenté en trait plein sur la figure 4, lorsque la porte coulissante est complètement ouverte, la gaine de faisceau de câbles 1 est tordue dans la direction circonférentielle, dans une partie centrale de sa longueur, sensiblement en forme de S, et elle est courbée vers l'intérieur à la position proche du support 31. Comme représenté en trait plein sur les figures 5 et 6, la gaine de faisceau de câbles 1 est inclinée (angle d'inclinaison A), de sorte que le support 31 est situé plus haut que la monture 33. Pendant l'ouverture / fermeture de la porte coulissante, la gaine de faisceau de câbles 1 et le faisceau de câbles intérieur se déplacent ensemble dans une direction avant / arrière du véhicule, entre le support 31 et la monture 33. Le support 31 peut être fixé sur un panneau intérieur de la porte coulissante. Le mode de réalisation ci-dessus utilise le premier élément de liaison 2, comportant la paroi cylindrique 4 avec le premier axe 5 prévu sur la surface extérieure de la paroi cylindrique 4, et le deuxième élément de liaison 3 comportant la paroi arquée 10 avec le trou ovale 11. On peut au contraire utiliser également le premier élément de liaison comportant la paroi cylindrique 4 avec le trou ovale 11 et le deuxième élément de liaison 3 comportant la paroi arquée 10 avec le premier axe 5 sur sa surface intérieure. Au lieu du trou ovale 11, on peut également utiliser une rainure. On peut également remplacer la paroi cylindrique 4 du premier élément de liaison 2 par deux parois arquées en correspondance l'une de l'autre et comportant des découpes 35 rectangulaires entre elles, et un premier axe 5 ou un trou ovale 11. On peut également prévoir un diamètre intérieur de la paroi cylindrique 4 plus grand qu'un diamètre extérieur de la paire de parois arquées 10, et prévoir le premier axe 5 sur la surface intérieure au lieu de la surface extérieure de la paroi cylindrique 4. Dans le mode de réalisation ci-dessus, le premier axe 5 et le deuxième axe 8 sont mutuellement perpendiculaires. Toutefois, laposition du premier axe 5 n'est pas limitée à la position indiquée. Par exemple, le premier axe 5 peut être parallèle au deuxième axe 8, les deux parois arquées 10 et les deux parois latérales 13 étant placées parallèlement les unes autres de façon correspondante. Ainsi, les premier et deuxième éléments de liaison 2, 3 doivent être accouplés l'un à l'autre en rotation dans la direction circonférentielle. Le premier axe 5 peut avoir une section transversale rectangulaire. Le mode de réalisation mentionné plus haut utilise le premier élément de liaison 2 comportant les deux parois latérales 7, avec le deuxième axe 8 prévu sur une surface extérieure de la paroi latérale 7, et le deuxième élément de liaison 3 comportant les deux parois latérales 13 avec le trou circulaire 14 percé dans les parois latérales 13. Toutefois, on peut prévoir le trou circulaire 14 dans les deux parois latérales 7 du premier élément de liaison 2, et le deuxième axe 8 sur chaque surface intérieure des deux parois latérales 13 du deuxième élément de liaison 3. De même, une structure de connexion avec les axes 5, 8 et les trous 11, 14 peut être conçue en fonction des besoins. La paroi cylindrique 4 du premier élément de liaison 2 doit avoir une surface extérieure de section transversale circulaire. Toutefois, la cavité intérieure de la paroi cylindrique 4 peut avoir toute forme de section transversale, par exemple une section ronde ou rectangulaire, à travers laquelle le faisceau de câbles peut passer en sécurité. De même, les deux parois arquées 10 du deuxième 35 élément de liaison 3 doivent avoir une surface intérieure de section transversale circulaire mais elles peuvent avoir une surface extérieure quelconque, par exemple de section transversale circulaire ou rectangulaire, qui peut tourner dans la direction circonférentielle sans intervention. Une structure de faisceau de câbles utilisant l'élément de liaison 1 sur les figures 4 à 6 est appliquée à un appareil d'alimentation électrique pour une porte coulissante d'un véhicule. La structure de faisceau de câbles utilisant la gaine de faisceau de câbles peut être appliquée à tout type de porte coulissante ou d'unité coulissante d'une machine ou d'un appareil. La porte coulissante correspond à l'unité coulissante, et la carrosserie du véhicule ou le corps principal de la machine ou le corps principal d'un appareil correspond à l'unité fixe. La structure de faisceau de câbles utilisant la gaine de faisceau de câbles 1, peut également être appliquée à toute unité mobile ayant un mouvement tridimensionnel, autre que la structure coulissante. Comme représenté sur la figure 1, elle peut également être appliquée à toute unité mobile d'une machine ou d'un appareil, dans lequel la gaine de faisceau de câbles de forme spirale se déplace
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Cette gaine de faisceau de câbles (1) flexible est construite par connexion d'un premier élément de liaison (2) et d'un deuxième élément de liaison (3) alternativement l'un dans l'autre, ces éléments comportant un premier joint (16) pour accoupler lesdits éléments de façon tournante dans une direction circonférentielle, et un deuxième joint (17) pour les accoupler de façon tournante dans une direction axiale de la gaine de faisceau de câbles. Le premier joint comprend une première paroi (4) du premier élément et l'autre paroi (10) du deuxième élément, un premier axe (5) et un trou ovale (11) en prise avec le premier axe. Le deuxième joint (17) comprend une première paire de parois (13) du premier élément et l'autre paire de parois (7) du deuxième élément, un deuxième axe (8) et un trou (14) en prise avec le deuxième axe.
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1. Gaine de faisceau de câbles (1) comprenant : un premier élément de liaison (2) ; un deuxième élément de liaison (3) connecté au premier élément de liaison mutuellement en alternance ; dans laquelle le premier élément de liaison et le deuxième élément de liaison ont respectivement un premier joint (16) pour accoupler les premier et deuxième éléments de liaison de façon tournante dans une direction circonférentielle de la gaine de faisceau de câbles et un deuxième joint (17) pour accoupler les premier et deuxième éléments de liaison de façon tournante dans une direction axiale de la gaine de faisceau de câbles. 2. Gaine de faisceau de câbles (1) selon la 1, dans laquelle le premier joint (16) comprend une première paroi (4) du premier élément de liaison (2) et l'autre paroi (10) du deuxième élément de liaison (17), qui sont accouplées l'une à l'autre de façon tournante entre une surface intérieure d'une de la première paroi (4) et de l'autre paroi (10) et une surface extérieure d'une autre de la première paroi et de l'autre paroi, et un premier axe (5) prévu sur une de la première paroi et de l'autre paroi, et un trou ovale (11) ménagé dans une autre de la première paroi et de l'autre paroi le long de la direction circonférentielle de la paroi et en prise avec le premier axe . 3. Gaine de faisceau de câbles (1) selon la 1, dans laquelle le deuxième joint (17) comprend une première paire de parois (7) du premier élément de liaison (2) et l'autre paire de parois (13) du deuxième élément de liaison (3), et un deuxième axe (8) prévu sur une de la première paire de parois et de l'autre paire de parois, et un trou (14) prévu dans une autre de la première paire de parois et de l'autre paire de parois et en prise avec le deuxième axe. 17 4. Gaine de faisceau de câbles (1) selon la 2, dans laquelle le deuxième joint (17) comprend une première paire de parois (7) du premier élément de liaison (2) et l'autre paire de parois (13) du deuxième élément de liaison (3), et un deuxième axe (8) prévu sur une de la première paire de parois et de l'autre paire de parois, et un trou (14) ménagé dans une autre de la première paire de parois et de l'autre paire de parois et en prise avec le deuxième axe. 5. Structure de faisceau de câbles, comprenant : un faisceau de câbles, et une gaine de faisceau de câbles selon la 4, dans laquelle le faisceau de câbles est câblé de façon mobile entre une unité fixe et une unité mobile par utilisation de la gaine de faisceau de câbles (1).
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H
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H02
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H02G
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H02G 3,H02G 11
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H02G 3/04,H02G 11/00
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FR2888175
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A1
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PROCEDE DE REALISATION D'UN APPUI-TETE COMPRENANT UN DISPOSITIF DE REGLAGE A L'INTERIEUR DU COUSSIN EN MOUSSE
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L'invention concerne un procédé de réalisation d'un appui-tête de siège de véhicule automobile et un appui-tête réalisé par un tel procédé. Plus particulièrement, l'appui-tête comprend un coussin et une armature, l'armature étant associée de manière fixe au dossier du siège, le coussin étant réglable en hauteur par rapport à l'armature, de sorte à être adapté à la taille de l'utilisateur. Un tel réglage se fait au moyen d'un dispositif de réglage disposé entre le coussin et l'armature. De tels dispositifs présentent une certaine complexité, et donc un coût important. Il est déjà connu de réaliser des appuis-tête dont le coussin est réglable par rapport à l'armature. En particulier, le coussin peut être réalisé par la technique dite in situ . Une telle technique consiste à prévoir un ensemble structurel comprenant une armature et un insert creux, l'armature coulissant dans l'insert par l'intermédiaire d'un dispositif de réglage. Cet ensemble structurel est placé dans un moule préalablement revêtu d'une coiffe de revêtement. Un mélange précurseur de mousse souple est alors injecté entre l'insert et la coiffe, de sorte à obtenir un appui-tête dans lequel la mousse surmoule à la fois l'insert et l'envers de la coiffe. Une telle réalisation permet de garantir une parfaite tenue de la coiffe au cours de la vie du véhicule, et permet en outre de conférer à la coiffe une forme concave, propice au confort de l'utilisateur. Cependant, une telle réalisation entraîne, en cas de rebut de l'appuitête une fois réalisé, des coûts importants, ceci dans la mesure où il est difficile de séparer l'ensemble structurel de l'appui tête afin de le réutiliser. L'invention a pour but de pallier cet inconvénient en proposant un procédé de fabrication en deux phases, à savoir une réalisation in situ préalable d'un coussin comprenant une coiffe, un insert creux et de la mousse, le coussin étant associé dans une deuxième phase au dispositif de réglage et à l'armature. A cet effet et selon un premier aspect, l'invention propose Procédé de réalisation d'un appui-tête de siège de véhicule automobile comprenant les étapes suivantes: É prévoir un insert creux comprenant une première ouverture inférieure, É prévoir une coiffe de revêtement comprenant une deuxième ouverture inférieure de géométrie analogue à celle de ladite première ouverture, le volume intérieur de ladite coiffe permettant de loger ledit insert, io ^ prévoir une armature comprenant au moins une branche et associer à ladite branche un élément coulissant de façon réglable, au moyen d'un dispositif de verrouillage, de sorte à former un ensemble de réglage, É disposer ladite coiffe dans un moule et disposer dans ladite coiffe ledit insert, de sorte que les bords de ladite deuxième ouverture soient placés en correspondance avec les bords de ladite première ouverture, É injecter un mélange précurseur de mousse souple entre ladite coiffe et ledit insert, É démouler le coussin obtenu, É loger ledit ensemble de réglage dans ledit insert et fixer audit insert ledit élément coulissant, de sorte à obtenir un appui-tête comprenant un coussin réglable par rapport à l'armature. De la sorte, le coussin réalisé in situ peut, en cas de défaut de fabrication, ne pas être associé à l'armature et au dispositif de réglage, ce qui évite une séparation coûteuse du coussin de l'appui-tête en cas de rebut. Dans ce descriptif, les termes de positionnement dans l'espace (inférieur, supérieur,...) sont pris en référence à un appui tête monté dans un véhicule. Selon un deuxième aspect, l'invention concerne un appui-tête réalisé par un tel procédé, ledit appui tête comprenant un coussin et un ensemble de réglage, ledit coussin comprenant un insert creux, comprenant une première ouverture inférieure, et une coiffe de revêtement, comprenant une deuxième ouverture inférieure, de géométrie analogue à celle de ladite première ouverture, ledit insert étant logé dans le volume intérieur de ladite coiffe, les bords de ladite deuxième ouverture étant placés en correspondance avec les bords de ladite première ouverture, l'espace compris entre ladite coiffe et ledit insert étant rempli de mousse souple surmoulant ledit insert et l'envers de ladite coiffe, et ledit ensemble de réglage comprenant une armature comprenant au moins une branche et un élément coulissant associé de façon réglable, au moyen d'un dispositif de verrouillage, à ladite branche, ledit ensemble de réglage étant logé dans ledit insert, ledit élément coulissant étant associé audit insert. D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront dans la description qui suit, faite en référence aux figures jointes dans lesquelles: É la figure 1 est une représentation schématique en coupe d'un appui-tête réalisé par un procédé selon l'invention, ainsi qu'un agrandissement du détail A de ladite figure, É la figure 2 est une représentation schématique en coupe d'un coussin d'appui tête réalisé par un procédé selon l'invention, En référence à la figure 1, on décrit à présent un appui-tête 1 réalisé par le procédé selon l'invention. L'appuitête 1 comprend un coussin 2 et un ensemble de réglage 3. Le coussin 2 comprend un insert creux 4, comprenant une première ouverture inférieure 5, et une coiffe de revêtement 6, comprenant une deuxième ouverture inférieure 7, de géométrie analogue à celle de ladite première ouverture. L'insert 4 est logé dans le volume intérieur 8 de la coiffe 6. Les bords de la deuxième ouverture 7 sont placés en correspondance avec les bords de la première ouverture 5. L'espace compris entre la coiffe 6 et l'insert 4 est rempli de mousse souple 9 surmoulant ledit insert et l'envers de ladite coiffe. L'ensemble de réglage 3 comprend une armature 16 comprenant au moins une branche 10, et un élément coulissant 11 associé de façon réglable, au moyen d'un dispositif de verrouillage 12, à ladite branche. L'ensemble de réglage 3 est logé dans l'insert 4, l'élément coulissant 11 étant associé audit insert, notamment par clippage. L'appui-tête 1 comprend en outre un orifice d'injection 13 disposé en périphérie de la première ouverture 5 et débouchant dans l'espace entre la coiffe 6 et l'insert 4. L'armature 16 comprend avantageusement deux branches 10 disposées de part et d'autre du plan de symétrie de l'appui-tête 1. i0 L'élément coulissant 11 comprend un couvercle 14, ledit couvercle étant agencé pour masquer les ouvertures 5, 7 et comprenant au moins un orifice 15 permettant le passage d'une branche 10, la périphérie de la coiffe 6 formant la deuxième ouverture 7 étant maintenue par coincement entre la périphérie dudit couvercle et la périphérie de la première ouverture 5. Selon une réalisation non représentée, le dispositif de réglage 12 comprend des crans, intégrés dans au moins une branche 10, et un organe de blocage coopérant avec lesdits crans. L'organe étant mobile entre une position où il est logé dans un cran et une position où il est écarté radialement de sorte à permettre le coulissement de l'élément coulissant 11 d'un cran à l'autre. Selon une réalisation non représentée, le coussin 2 peut, conformément à la réalisation décrite dans le document FR-2 747 349, comprendre une première partie, fixe par rapport à l'élément coulissant, et une deuxième partie mobile en rotation par rapport à la première partie, ceci afin de permettre un réglage avant/arrière de l'appui-tête. La réalisation d'un appui-tête de siège de véhicule automobile selon l'invention comprend les étapes suivantes: É prévoir un insert creux 4 comprenant une première ouverture inférieure 5, É prévoir une coiffe 6 de revêtement comprenant une deuxième ouverture inférieure 7 de géométrie analogue à celle de ladite 10 15 première ouverture, le volume intérieur de ladite coiffe permettant de loger ledit insert, É prévoir une armature 16 comprenant au moins une branche 10 et associer à ladite branche un élément coulissant 11 de façon réglable, au moyen d'un dispositif de verrouillage 12, de sorte à former un ensemble de réglage 3, É disposer ladite coiffe dans un moule et disposer dans ladite coiffe ledit insert, de sorte que les bords de ladite deuxième ouverture soient placés en correspondance avec les bords de ladite première ouverture, É injecter un mélange précurseur de mousse souple 9 entre ladite coiffe et ledit insert, É démouler le coussin 2 obtenu, tel que représenté en figure 2, É loger ledit ensemble de réglage dans ledit insert et fixer audit insert ledit élément coulissant, de sorte à obtenir un appui-tête 1 comprenant un coussin 2 réglable par rapport à l'armature 16. Selon une réalisation, l'injection du mélange précurseur de mousse est réalisée au travers de l'orifice 13 prévu à cet effet en périphérie de la première ouverture 20 5
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L'invention concerne un procédé de réalisation d'un appui-tête (1) comprenant les étapes suivantes :. prévoir un insert creux (4) comprenant une première ouverture inférieure (5),. prévoir une coiffe (6) comprenant une deuxième ouverture inférieure (7),. prévoir une armature (16) comprenant au moins une branche (10) et associer à ladite branche un élément coulissant (11) de façon réglable, de sorte à former un ensemble de réglage (3),. disposer ladite coiffe dans un moule et disposer dans ladite coiffe ledit insert,. injecter un mélange précurseur de mousse souple (9) entre ladite coiffe et ledit insert,. démouler le coussin (2) obtenu,. loger ledit ensemble de réglage dans ledit insert et fixer audit insert ledit élément coulissant.
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1) Procédé de réalisation d'un appui-tête (1) de siège de véhicule automobile comprenant les étapes suivantes: É prévoir un insert creux (4) comprenant une première ouverture inférieure (5), É prévoir une coiffe (6) de revêtement comprenant une deuxième ouverture inférieure (7) de géométrie analogue à celle de ladite io première ouverture, le volume intérieur de ladite coiffe permettant de loger ledit insert, É prévoir une armature (16) comprenant au moins une branche (10) et associer à ladite branche un élément coulissant (11) de façon réglable, au moyen d'un dispositif de verrouillage (12), de sorte à former un ensemble de réglage (3), É disposer ladite coiffe dans un moule et disposer dans ladite coiffe ledit insert, de sorte que les bords de ladite deuxième ouverture soient placés en correspondance avec les bords de ladite première ouverture, É injecter un mélange précurseur de mousse souple (9) entre ladite coiffe et ledit insert, É démouler le coussin (2) obtenu, É loger ledit ensemble de réglage dans ledit insert et fixer audit insert ledit élément coulissant, de sorte à obtenir un appui-tête (1) comprenant un coussin (2) réglable par rapport à l'armature (16). 2) Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'injection du mélange précurseur de mousse (9) est réalisée au travers d'un orifice (13) prévu à cet effet en périphérie de la première ouverture (5), ledit orifice débouchant dans l'espace entre l'insert (4) et la coiffe (6). 3) Appui-tête réalisé par un procédé selon la 1 ou 2, ledit appui tête comprenant un coussin (2) et un ensemble de réglage (3), ledit coussin comprenant un insert creux (4), comprenant une première ouverture inférieure (5), et une coiffe (6) de revêtement comprenant une deuxième ouverture inférieure (7) de géométrie analogue à celle de ladite première ouverture, ledit insert étant logé dans le volume intérieur (8) de ladite coiffe, les bords de ladite deuxième ouverture étant placés en correspondance avec les bords de ladite première ouverture, l'espace compris entre ladite coiffe et ledit insert étant rempli de mousse souple (9) surmoulant ledit insert et l'envers de ladite coiffe, et ledit ensemble de réglage comprenant une armature (16) comprenant au moins une branche (10) et un élément io coulissant (11) associé de façon réglable, au moyen d'un dispositif de verrouillage (12), à ladite branche, ledit appui tête étant caractérisé en ce ledit ensemble de réglage est logé dans ledit insert, ledit élément coulissant étant associé audit insert. 4) Appui-tête selon la 4, lorsqu'elle dépend de la 2, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un orifice d'injection (13) disposé en périphérie de la première ouverture (5) et débouchant dans l'espace entre l'insert (4) et la coiffe (6). 5) Appui-tête selon la 3 ou 4, caractérisé en ce que l'armature (16) comprend deux branches (10) disposées de part et d'autre du plan de symétrie de l'appui-tête (1). 6) Appui-tête selon l'une quelconque des 3 à 5, caractérisé en ce que l'élément coulissant (11) comprend un couvercle (14) , ledit couvercle étant agencé pour masquer les ouvertures (5, 7) et comprenant au moins un orifice permettant le passage d'une branche (10), la périphérie de la coiffe formant la deuxième ouverture (7) étant maintenue par coincement entre la périphérie dudit couvercle et la périphérie de la première ouverture (5). 7) Appui-tête selon l'une quelconque des 3 à 6, caractérisé en ce que le dispositif de réglage (12) comprend des crans, intégrés dans au moins une branche (10), et un organe de blocage coopérant avec lesdits crans, ledit organe étant mobile entre une position où il est logé dans un cran et une position où il est écarté radialement de sorte à permettre le coulissement de l'élément coulissant (11) d'un cran à l'autre. 8) Appui-tête selon l'une quelconque des 3 à 7, caractérisé en ce que le coussin (2) comprend une première partie, fixe par rapport à l'élément coulissant (11), et une deuxième partie mobile en rotation par rapport à ladite première partie.
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B
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B60
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B60N
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B60N 2
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B60N 2/48
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FR2894598
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A1
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PROCEDE D'ACTIVATION DES ALLIAGES ABSORBANT L'HYDROGENE
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L'invention concerne un procédé d'activation des alliages 5 absorbant l'hydrogène comportant au moins du titane et du vanadium. Différents métaux et alliages ont été proposés comme matériau pour le stockage de l'hydrogène tel que la demande de brevet FR2778924 qui décrit un alliage à base de fer présentant une I o structure cubique centrée absorbant l'hydrogène. Par ailleurs, il a été remarqué que les métaux et alliages ayant une structure cubique centrée tels que V, Nb, Ta et un alliage Ti-V absorbent et stockent des quantités d'hydrogène plus élevées que les alliages de type AB5 comme LaNi5 et les alliages de type AB2 comme TiMn2. Un critère 15 important de ces composés est leur capacité à absorber une certaine masse d'hydrogène par masse d'alliage. Une capacité totale peut atteindre 4 %. Lors de l'hydrogénation, la formation successive de deux hydrures est observée. Le premier hydrure est très stable et la désorption ne se produit pas sous des conditions modérées. Par 20 contre, la stabilité du second hydrure est moindre et l'absorption/désorption d'hydrogène peut s'effectuer dans des conditions proches de l'ambiante. Mais, les métaux purs tels que V, Nb, T sont extrêmement coûteux et ces métaux ne conviennent pas pour l'application 25 industrielle où il en faut une certaine quantité, comme un réservoir d'hydrogène. Afin de pallier ces inconvénients, l'invention a pour objet un procédé d'activation des alliages absorbant l'hydrogène capable de présenter d'excellentes caractéristiques d'absorption et de 30 désorption de l'hydrogène à température ambiante en particulier dans des appareillages de stockage de l'hydrogène pour alimenter les piles à combustible ou les moteurs à combustion interne. - 2 A cet effet, l'invention propose un procédé d'activation des alliages absorbant l'hydrogène comportant au moins du titane et du vanadium, caractérisé en ce qu'il consiste en - une hydrogénation - au moins un cycle de traitement thermique d'activation sous atmosphère d'hydrogène comportant : - une étape de chauffage d'activation, - une étape de refroidissement d'activation. Selon d'autres caractéristiques de l'invention, les alliages ~o absorbant l'hydrogène comprenant une composition de formule générale suivante : (Ti, V(i_,) )(1_y) My où M est au moins un élément choisi parmi Fe, Mn, Ni, Co et x, y satisfont les relations 0,25 D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description. La figure 1 représente un tableau regroupant les résultats de capacité réversible à 25 C en % massiques pour chaque cycle de traitement thermique d'activation selon un mode de réalisation de l'invention. La demanderesse de la présente invention a découvert à la suite d'un grand nombre d'expériences que les caractéristiques d'absorption et de désorption d'hydrogène pouvaient être améliorées Io remarquablement dans les alliages de structure cubique centrée proches de Ti0,33 VO,60 M0,07 avec M un élément de transition Mn, Fe, Co ou Ni. Elles ont été déterminées après désorption à différentes températures 25, 100, 200 et 300 C. Les composés Ti0,33 VO,60 M0,07 ont une faible capacité réversible à 25 C de l'ordre de 0,15 à 0,30 % 15 en masse sous 2 MPa de H2 , du fait de leur faible pression d'équilibre à température ambiante (par exemple entre 15 et 30 C). A plus haute température, la pression d'équilibre augmente et par conséquent la capacité réversible est plus élevée atteignant 2,0 % à 100 C, 2,5 % à 200 C et 3,1 % à 300 C. Cette solution innovante 20 permet d'augmenter la capacité réversible de ces composés à la température ambiante (par exemple entre 15 et 30 C) en effectuant un traitement approprié. Les composés sont alors dits activés et leur capacité réversible à température ambiante atteint jusqu'à 1,5 en masse soit 5 à 10 fois plus qu'un alliage non activé. 25 L'alliage de la présente invention est un alliage qui peut absorber et désorber de l'hydrogène dans un environnement utilisable et est choisi parmi les alliages cubiques centrés ayant plusieurs combinaisons possibles à partir de la formule générale : (Tix V(1-x) )(1-y) M. 30 M est au moins un élément choisi parmi Fe, Mn, Ni, Co et x, y satisfont les relations 0,25 sx s0,45 et 0,03
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Procédé d'activation des alliages absorbant l'hydrogène comportant au moins du titane et du vanadium caractérisé en ce qu'il consiste en- une hydrogénation- au moins un cycle de traitement thermique d'activation sous atmosphère d'hydrogène comportant :- une étape de chauffage d'activation,- une étape de refroidissement d'activation.
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1. Procédé d'activation des alliages absorbant l'hydrogène comportant au moins du titane et du vanadium caractérisé en ce qu'il s consiste en - une hydrogénation - au moins un cycle de traitement thermique d'activation sous atmosphère d'hydrogène comportant : - une étape de chauffage d'activation, ~o - une étape de refroidissement d'activation. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que les alliages absorbant l'hydrogène comprenant une composition de formule générale suivante : (Ti, V(l_x) )(1_y) My ou M est au moins un 1s élément choisi parmi Fe, Mn, Ni, Co et x, y satisfont les relations 0,25 3. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'hydrogénation est précédée d'une étape de chauffage 20 entre 350 et 500 C sous vide d'hydrogène. 4. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'hydrogénation consiste en une mise sous une pression de 100 et 5000 kPa d'hydrogène. 5. Procédé selon la 4, caractérisé en ce que l'hydrogénation est réalisée entre 5 et 60 C. 6. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé 30 en ce que l'étape de chauffage d'activation est précédée d'une mise à température ambiante sous une pression de 100 à 5000 kPa. 7. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'étape de chauffage d'activation est réalisée sous une 35 pression de 100 à 5000 kPa à une température entre 300 et 700 C pendant au moins 15 minutes. 8. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'étape de refroidissement d'activation est réalisée sousune pression de 100 à 5000 kPa d'hydrogène jusqu'à température ambiante. 9. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé 5 en ce que le cycle de traitement thermique est renouvelé jusqu'à ce que la capacité réversible de l'alliage hydrogéné soit stabilisée.
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C,F
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C22,C01,F17
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C22C,C01B,F17C
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C22C 30,C01B 3,C01B 6,F17C 11
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C22C 30/00,C01B 3/00,C01B 6/02,F17C 11/00
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FR2888017
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A1
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DISPOSITIF D'ARBITRAGE ASYNCHRONE ET MICROCONTROLEUR COMPRENANT UN TEL DISPOSITIF D'ARBITRAGE
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1. Domaine de l'invention Le domaine de l'invention est celui des circuits électroniques. Plus précisément, l'invention concerne un dispositif d'arbitrage, destiné à être connecté entre d'une part un premier et un second module et d'autre part des moyens de mémorisation formant un espace mémoire. D'une façon générale, l'invention peut s'appliquer dans tous les cas où deux modules écrivent/lisent dans un même espace mémoire. Cet espace mémoire est par exemple réalisé sous la forme d'une mémoire synchrone de type SRAM (pour Static RAM en anglais, ou mémoire vive statique en français) ou d'un registre (par exemple une bascule D numérique, aussi appelée DFF, pour Digital Flip Flop en anglais). L'invention s'applique notamment, mais non exclusivement, dans le cas où les premier et second modules sont respectivement une unité centrale (ou CPU, pour Central Processing Unit en anglais) et un bloc IP d'un microcontrôleur. On rappelle que les blocs IP (pour Intellectual Property en anglais, ou Propriété Intellectuelle en français), réalisés sous forme logicielle et/ou matérielle, sont des contrôleurs (aussi appelés périphériques) intégrés dans des microcontrôleurs (contrôleur USB (pour Universal Serial Bus en anglais), contrôleur CAN (pour Controller Area Network en anglais), etc). L'invention s'applique particulièrement, mais non exclusivement, dans toutes les implémentations qui utilisent aujourd'hui des mémoires DPRAM (pour dual port RAM en anglais, ou RAM à double port en français), dans lesquelles il est possible d'accéder simultanément par les deux ports. 2. Art antérieur Dans le contexte précité, où deux modules écrivent/lisent dans un même espace mémoire, on connaît aujourd'hui deux techniques distinctes. Une première technique connue consiste à utiliser une mémoire DPRAM. Cette 30 première technique connue est quasiment nécessaire quand les premier et second modules sont respectivement une unité centrale (CPU) et un contrôleur (bloc IP) très rapides, tel qu'un contrôleur USB par exemple. Dans ces cas, les accès CPU et les accès du contrôleur (USB par exemple) sont desservis simultanément, sans attente. Une seconde technique connue consiste à utiliser une mémoire SRAM avec un mécanisme de vol de cycle (aussi appelé mécanisme d'attente). Cette seconde technique connue est plus adaptée au cas où les premier et second modules sont respectivement une unité centrale (CPU) et un contrôleur (bloc IP) plus lent, tel qu'un contrôleur CAN par exemple. Quand des accès simultanés sont détectés, le mécanisme d'attente est mis en oeuvre (envoi d'un signal d'attente wait par la mémoire SRAM ou par un dispositif d'arbitrage placé entre la mémoire SRAM et les premier et second modules), pour faire attendre soit le CPU, soit le contrôleur, pendant toute la durée d'un cycle d'horloge de la mémoire SRAM De façon classique, l'horloge de la mémoire SRAM est exprimée soit dans la base de temps du premier module (par exemple la CPU), soit dans celle du second module (par exemple un contrôleur). En d'autres termes, le signal d'horloge reçu en entrée de la mémoire SRAM provient du premier ou du second module. Les deux techniques connues précitées présentent des avantages et des inconvénients. Les DPRAM, sont certes très efficaces, car il n'y a pas de conflits en cas d'accès simultané. Leur inconvénient majeur est la taille (à peu près le double d'une mémoire SRAM pour une capacité équivalente) et, surtout, la forte dépendance technologique. On peut en effet encore trouver des technologies qui ne proposent pas de DPRAM. L'avantage des SRAM est leur taille plus faible par rapport aux DPRAM et surtout, il n'y a certainement pas une dépendance technologique. Leur inconvénient est le fait d'imposer une attente soit au CPU soit au contrôleur, pour que des accès simultanés soient desservis. De plus, si un mécanisme d'attente n'a pas été prévu, il faut doubler la fréquence pour pouvoir desservir deux requêtes, avec des conséquences sur la consommation du système. Il est à noter que dans une variante de la seconde technique, l'espace mémoire est réalisé sous la forme d'un registre au lieu d'une mémoire SRAM. Les avantages et 30 inconvénients de cette variante sont sensiblement les mêmes que ceux de la seconde technique connue (avec mémoire SRAM). 3. Objectifs de l'invention L'invention a notamment pour objectif de pallier ces différents inconvénients de l'état de la technique. Plus précisément, l'un des objectifs de la présente invention, dans au moins un mode de réalisation, est de fournir un dispositif d'arbitrage permettant de bénéficier des avantages des mémoires SRAM (ou des registres), tout en ne nécessitant aucun mécanisme d'attente du type précité (attente pendant toute la durée d'un cycle d'horloge) ni aucun doublement de la fréquence d'horloge. L'invention a également pour objectif, dans au moins un mode de réalisation, de fournir un tel dispositif d'arbitrage qui permette de remplacer une mémoire DPRAM par une simple mémoire SRAM ou un registre, le dispositif d'arbitrage choisissant entre des requêtes (potentiellement simultanées) provenant d'un premier module ( côté A ) ou d'un second module ( côté B ). L'idée est de pouvoir garder une interface DPRAM, c'est-à-dire, à partir des mêmes signaux que ceux utilisés pour accéder à une mémoire DPRAM, générer des accès type SRAM. Un autre objectif de l'invention, dans au moins un mode de réalisation, est de fournir un tel dispositif d'arbitrage pouvant être utilisés aussi bien dans des systèmes synchrones que dans des systèmes asynchrones. Un objectif complémentaire de l'invention, dans au moins un mode de 20 réalisation, est de fournir un tel dispositif d'arbitrage qui soit simple à mettre en oeuvre et peu coûteux. 4. Exposé de l'invention Ces différents objectifs, ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints selon l'invention à l'aide d'un dispositif d'arbitrage, destiné à être connecté entre d'une part un premier et un second module et d'autre part des moyens de mémorisation formant un espace mémoire. Selon l'invention, le dispositif d'arbitrage comprend: des moyens de détection d'une ou plusieurs requêtes provenant, simultanément ou non, des premier et second modules en vue de l'accès à l'espace mémoire; des moyens de sélection, générant un signal de sélection (accesA_accesB) prenant: * un premier état, par défaut ou si une requête détectée seule provient du premier module ou encore si deux requêtes sont détectées simultanément; * un second état, si une requête détectée seule provient du second module ou si l'une de deux requêtes détectées simultanément a déjà été servie; - des premiers moyens d'horloge, activés si le signal de sélection prend le premier état, et générant un premier signal d'horloge (clk_a) permettant aux moyens de mémorisation de servir une requête provenant du premier module; - des premiers moyens de réinitialisation, activés si le signal de sélection prend le premier état, et générant un premier signal de réinitialisation (rst_a) permettant d'effacer une requête provenant du premier module après qu'elle a été servie; - des seconds moyens d'horloge, activés si le signal de sélection prend le second état, et générant un second signal d'horloge (clk_b) permettant aux moyens de mémorisation de servir une requête provenant du second module; - des seconds moyens de réinitialisation, activés si le signal de sélection prend le second état, et générant un second signal de réinitialisation (rst_b), permettant d'effacer une requête provenant du second module après qu'elle a été servie. Le principe général de l'invention consiste donc à prévoir un dispositif d'arbitrage qui génère son propre signal d'horloge (premier ou second signal d'horloge précité), pour chaque requête provenant du premier ou second module. Ainsi, la technique de l'invention peut être utilisée dans un système synchrone (cas où les premier et second blocs fournissent chacun un signal d'horloge) comme dans un système asynchrone (cas où les premier et second blocs ne fournissent pas de signal d'horloge). En outre, le dispositif d'arbitrage selon l'invention génère des premier et second signaux de réinitialisation permettant de gérer deux requêtes simultanées de façon optimale. En effet, l'une des deux requêtes simultanées est servie puis effacée, de façon que l'autre requête puisse être servie et effacée à son tour. Il est important de noter que le dispositif d'arbitrage selon l'invention fonctionne de manière asynchrone, ce qui permet de traiter successivement les deux requêtes reçues simultanément, sans attendre un nouveau cycle d'horloge de la mémoire SRAM (contrairement au mécanisme d'attente de l'art antérieur, décrit cidessus). Comme déjà indiqué ci-dessus, on rappelle que le signal d'horloge reçu en entrée de la mémoire SRAM provient du premier ou du second module. On notera que le dispositif d'arbitrage selon l'invention est générique. Il n'est pas dédié uniquement aux applications conçues pour des mémoires DPRAM. Il peut être utilisé dans toute application où deux modules doivent accéder, simultanément ou non, à un même espace mémoire. De façon avantageuse, les moyens de mémorisation comprennent au moins une mémoire SRAM. Selon une variante avantageuse, les moyens de mémorisation comprennent au moins un registre. Préférentiellement, les moyens de détection comprennent: une première bascule D, dont l'entrée d'horloge reçoit un signal d'autorisation d'écriture (we_a) provenant du premier module; une deuxième bascule D, dont l'entrée d'horloge reçoit un signal de lecture (rd_a) provenant du premier module, ou obtenu par combinaison d'un signal d'autorisation de sortie (oe_a) et un signal d'autorisation de mémoire (mea) provenant du premier module; - une troisième bascule D, dont l'entrée d'horloge reçoit un signal d'autorisation d'écriture (we_b) provenant du second module; une quatrième bascule D, dont l'entrée d'horloge reçoit un signal de lecture (rd_b) provenant du second module, ou obtenu par combinaison d'un signal d'autorisation de sortie (oe_b) et un signal d'autorisation de mémoire (me_)) provenant du second module; En outre, le premier signal de réinitialisation (rst_a) permet de réinitialiser les première et deuxième bascule, et le second signal de réinitialisation (rst_b) permet de réinitialiser les troisième et quatrième bascules. De façon préférentielle, chacune des première, deuxième, troisième et quatrième bascules possède une entrée D à l'état 1 et une sortie non inversée dont l'état initial est 0 , ou possède une entrée D à l'état 0 et une sortie inversée dont l'état initial après inversion est 0 . En outre, les moyens de sélection comprennent: - une première porte OU, recevant en entrée les signaux de sortie des première et deuxième bascules; - une deuxième porte OU, recevant en entrée les signaux de sortie des troisième et quatrième bascules; - une première porte ET dont une entrée inversée reçoit le signal de sortie de la première porte OU et une entrée non inversée reçoit le signal de sortie de la deuxième porte OU; - une cinquième bascule D, dont l'entrée d'horloge reçoit le signal de sortie de la première porte ET, et qui possède une entrée D à l'état 1 et une sortie non inversée dont l'état initial est 0 , ou possède une entrée D à l'état 0 et une sortie inversée dont l'état initial après inversion est 0 , le signal de sortie de la cinquième bascule constituant ledit signal de sélection (accesA_accesB) dont les premier et second états sont 0 et 1 respectivement. En outre, le second signal de réinitialisation (rst_b) permet de réinitialiser la cinquième bascule. Avantageusement, les premiers, respectivement seconds, moyens d'horloge comprennent: - une porte de filtrage qui, à la condition que le signal de sélection (accesA_accesB) prenne le premier, respectivement second, état, laisse passer un signal de requête (rqst_a, rqst_b) prenant l'état 1 pour indiquer qu'une requête provenant du premier, respectivement second, module a été détectée; un premier élément de retard, recevant en entrée le signal de sortie de la porte de filtrage; -un deuxième élément de retard, recevant en entrée le signal de sortie du premier élément de retard; - une deuxième porte ET dont une entrée inversée reçoit le signal de sortie du deuxième élément de retard et une entrée non inversée reçoit le signal de sortie du premier élément de retard, et générant en sortie ledit premier, respectivement second, signal d'horloge (clk_a, clk_b). Selon une caractéristique avantageuse, les premiers, respectivement seconds, moyens de réinitialisation partagent ladite porte de filtrage et lesdits premier et 30 deuxième éléments de retard avec les premiers, respectivement seconds, moyens d'horloge. Les premiers, respectivement seconds, moyens de réinitialisation comprennent en outre: - un troisième élément de retard, recevant en entrée le signal de sortie du deuxième élément de retard; - une troisième porte ET dont une entrée inversée reçoit le signal de sortie du troisième élément de retard et une entrée non inversée reçoit le signal de sortie du deuxième élément de retard, et générant en sortie ledit premier, respectivement second, signal de réinitialisation (rst_a, rst_b). De façon préférentielle, les premier et second éléments de retard appliquent ensemble un retard total cumulé supérieur ou égal à la période (TCC) minimale d'horloge avec laquelle peuvent fonctionner les moyens de mémorisation. Préférentiellement, le second élément de retard applique un retard supérieur ou égal au temps de maintien (TCQ) avec lequel peuvent fonctionner les moyens de mémorisation. De façon avantageuse, le dispositif d'arbitrage comprend en outre une troisième porte OU, recevant en entrée les premier et second signaux d'horloge (clk_a, clk_b), et générant en sortie un troisième signal d'horloge (clk) pour les moyens de mémorisation. Avantageusement, le dispositif d'arbitrage comprend en outre: - une sixième bascule D, dont l'entrée D est destinée à recevoir un premier signal de données de sortie (do) provenant des moyens de mémorisation, et dont l'entrée d'horloge reçoit le premier signal d'horloge (clk_a), et qui génère en sortie un second signal de données de sortie (do_a) destiné au premier module; - une septième bascule D, dont l'entrée D est destinée à recevoir ledit premier signal de données de sortie (do) provenant des moyens de mémorisation, et dont l'entrée d'horloge reçoit le second signal d'horloge (clk_b), et qui génère en sortie un troisième signal de données de sortie (do_)) destiné au second module. De façon avantageuse, le dispositif d'arbitrage comprend en outre au moins un moyen de multiplexage, chaque moyen de multiplexage étant tel que: - il permet de fournir un signal de contrôle distinct aux moyens de mémorisation; - il reçoit en entrée un premier signal de contrôle provenant du premier module et un second signal de contrôle provenant du second module; - il est commandé par ledit signal de sélection (accesA_accesB) de sorte que: * si le signal de sélection prend le premier état, le moyen de multiplexage génère en sortie ledit premier signal de contrôle; * si le signal de sélection prend le second état, le moyen de multiplexage génère en sortie ledit second signal de contrôle. Avantageusement, ledit signal de contrôle appartient au groupe comprenant: un signal d'adresse (addr), un signal de données d'entrée (di) , un signal d'autorisation d'écriture (we), un signal d'autorisation de sortie (oe), un signal d'autorisation de mémoire (me) et un signal de lecture (rd). Dans un mode de réalisation particulier de l'invention, les premier et second modules sont respectivement une unité centrale (CPU) et un bloc IP d'un microcontrôleur. L'invention concerne également un microcontrôleur comprenant un dispositif d'arbitrage selon l'invention, tel que précité. 5. Liste des figures D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation préférentiel de l'invention, donné à titre d'exemple indicatif et non limitatif, et des dessins annexés, dans lesquels: la figure 1 montre les signaux d'entrée/sortie d'une mémoire DPRAM connue de l'art antérieur; - la figure 2 montre les signaux d'entrée/sortie d'une mémoire SPRAM connue de l'art antérieur; la figure 3 présente les chronogrammes des signaux d'entrée/sortie d'une mémoire SPRAM, lors d'un accès en lecture, selon l'art antérieur; - la figure 4 présente les chronogrammes des signaux d'entrée/sortie d'une mémoire SPRAM, lors d'un accès en écriture, selon l'art antérieur; - la figure 5 présente un synoptique d'un premier mode de réalisation particulier de l'invention, dans lequel le dispositif d'arbitrage permet d'interfacer deux modules avec une mémoire SRAM; - la figure 6 présente un synoptique d'un second mode de réalisation particulier de l'invention, dans lequel le dispositif d'arbitrage permet d'interfacer deux modules avec un registre; - la figure 7 présente un schéma d'implémentation matérielle d'un mode de réalisation particulier d'une première partie du dispositif d'arbitrage selon l'invention, dans le contexte de la figure 5 la figure 8 présente un schéma d'implémentation matérielle d'un mode de réalisation particulier d'une deuxième partie du dispositif d'arbitrage selon l'invention, dans le contexte de la figure 5 la figure 9 présente un schéma d'implémentation matérielle d'un mode de réalisation particulier d'une troisième partie du dispositif d'arbitrage selon l'invention, dans le contexte de la figure 5 - la figure 10 présente une variante du schéma de la figure 9, dans le contexte de la figure 6; la figure 11 présente des chronogrammes de signaux illustrant le traitement par le dispositif d'arbitrage selon l'invention d'une requête provenant d'un premier module, dans le contexte de la figure 5; - la figure 12 présente des chronogrammes de signaux illustrant le traitement par le dispositif d'arbitrage selon l'invention d'une requête provenant d'un second module, dans le contexte de la figure 5; et la figure 13 présente des chronogrammes de signaux illustrant le traitement par le dispositif d'arbitrage selon l'invention de deux requêtes simultanées provenant des premier et second modules, dans le contexte de la figure 5. 6. Description détaillée Sur toutes les figures du présent document, les éléments identiques sont désignés par une même référence numérique. L'invention concerne donc un dispositif d'arbitrage (aussi appelé arbitre) , destiné à être connecté entre d'une part un premier et un second module et d'autre part des moyens de mémorisation formant un espace mémoire. Avant de présenter en détail un mode de réalisation particulier du dispositif d'arbitrage selon l'invention, on rappelle tout d'abord quelques notions relatives aux mémoires DPRAM et SRAM. Les DPRAM comme les SRAM effectuent les opération de lecture/écriture d'une manière synchrone. Ainsi, toute requête n'est prise en compte que sur le front montant de l'horloge. Pour les DPRAM, il y a une horloge de chaque côté, donc les accès se font d'une manière indépendante. La figure 1 montre les signaux d'entrées/sorties d'une DPRAM et la figure 2 ceux d'une SRAM. La nature et le rôle de chacun de ces signaux est brièvement rappelé ci-après. Le signal de données de sortie (aussi appelé Data output bus , ou bus de sortie) est référencé do_a et do_b sur la figure 1 et do sur la figure 2. Ce bus de sortie est contrôlé par le signal Output enable (oe_a, oe_b, ou oe). Quand le signal Output enable est à 1, sur le bus de sortie on trouve la valeur de la mémoire de l'adresse spécifiée par le bus d'adresse (addr_a, addr_b ou addr). Quand le signal Output enable est à 0, le bus de sortie (data output bus) est flottant (haute impédance) . Le signal d'autorisation de sortie (aussi appelé Output Enable ) est référencé oe_a et oe_b sur la figure 1 et oe sur la figure 2. Quand ce signal est à 1, la donnée sur le bus de sortie est celle lue dans la mémoire. Le signal d'adresse (aussi appelé bus d'adresse) est référencé addr_a et addr_b sur la figure 1 et addr sur la figure 2. Il est utilisé pour adresser l'emplacement à écrire ou à lire pendant les cycles d'écriture/lecture. Le signal de données d'entrée (aussi appelé Data Input bus , ou bus d'entrée) est référencé di_a et di_b sur la figure 1 et di sur la figure 2. Il est utilisé pour écrire une donnée à l'adresse spécifiée par le bus d'adresse. Le signal d'autorisation de mémoire (aussi appelé Memory Enable ) est référencé mea et me_b sur la figure 1 et me sur la figure 2. Quand ce signal est à 1, la mémoire est active et des accès d'écriture/lecture peuvent être faits. Le signal d'autorisation d'écriture (aussi appelé Write Enable ) est référencé we_a et we_b sur la figure 1 et we sur la figure 2. Quand il est à 1 et que la mémoire est activée (me à 1), il s'agit d'une opération d'écriture. Quand il est à 0 et que la mémoire est activée (me à 1), il s'agit d'une lecture. Le signal d'horloge (aussi appelé Clock ) est référencé clk_a et clk_b sur la figure 1 et clk sur la figure 2. C'est l'horloge de la mémoire. Les accès sont effectués sur le front montant de cette horloge. La figure 3 présente les chronogrammes des signaux d'entrée/sortie d'une mémoire SPRAM, lors d'un accès en lecture. La figure 4 présente les chronogrammes des signaux d'entrée/sortie d'une mémoire SPRAM, lors d'un accès en écriture. Ces chronogrammes sont bien connus de l'homme du métier et ne sont donc pas décrits dans la présente description. La figure 5 illustre un premier mode de réalisation particulier de l'invention, dans lequel un dispositif d'arbitrage 51 permet d'interfacer un premier module 52 ( côté A ) et un second module 53 ( côté B ) avec une mémoire SRAM 54. Les premier et second modules sont par exemple respectivement la CPU et un bloc IP (par exemple un contrôleur USB) d'un microcontrôleur 57. Côté A , une porte ET référencée 55 possède une entrée inversée qui reçoit le signal we_a et une entrée non inversée qui reçoit le signal mea. Elle permet de générer un signal de lecture rd_a. De même, côté A , une porte ET référencée 56 possède une entrée inversée qui reçoit le signal we_b et une entrée non inversée qui reçoit le signal me_b. Elle permet de générer un signal de lecture rd_b. La figure 6 illustre un second mode de réalisation particulier de l'invention, dans lequel un dispositif d'arbitrage 61 permet d'interfacer un premier module 62 ( côté A ) et un second module 63 ( côté B ) avec un registre 64. Le registre est par exemple réalisé sous la forme d'une bascule D numérique. Les premier et second modules sont par exemple respectivement la CPU et un bloc IP (par exemple un contrôleur USB) d'un microcontrôleur 67. On notera que chacun des modules 62, 63 génère directement un signal de lecture rd_a, rd_b. Dans la suite de la description, on présente un exemple de réalisation du dispositif d'arbitrage selon l'invention, dans lequel ce dernier comprend trois parties: É une première partie (voir figure 7) permettant de détecter les requêtes d'écriture/lecture et génèrer le signal de sélection accesA_accesB, utilisé pour choisir entre une requête provenant du côté A, ou bien une requête provenant du côté B; É une deuxième partie (voir figure 8) permettant de générer l'horloge nécessaire pour effectuer un accès dans la SRAM, ainsi que les signaux de réinitialisation pour effacer la requête d'écriture/lecture, quand celle-ci aura été servie; et É une troisième partie (voir figures 9 et 10) permettant le multiplexage des signaux provenant des deux modules accédant à la même SRAM, pour générer les signaux de contrôle de la SRAM (me, oe, addr, di, do, etc). On présente maintenant, en relation avec la figure 7, un mode de réalisation particulier de la première partie du dispositif d'arbitrage 51 selon l'invention, dans le contexte de la figure 5 (c'est-à-dire quand l'espace mémoire est réalisé avec une SRAM). Cette première partie comprend: - une bascule D référencée 71, dont l'entrée d'horloge reçoit le signal we_a provenant du premier module 52; une bascule D référencée 72, dont l'entrée d'horloge reçoit le signal rd_a obtenu par combinaison des signaux oe_a et mea provenant du premier module 52; - une bascule D référencée 73, dont l'entrée d'horloge reçoit le signal we_b provenant du second module 53; - une bascule D référencée 74, dont l'entrée d'horloge reçoit le signal rd_b obtenu par combinaison des signaux oe_b et me_b provenant du second module 53; - une porte OU référencée 75, recevant en entrée les signaux de sortie rqstwe_a et rqstrd_a des bascules référencées 71 et 72; - une porte OU référencée 76, recevant en entrée les signaux de sortie rqstwe_b et rqstrd_b des bascules référencées 73 et 74; - une porte ET référencée 77, dont une entrée inversée reçoit le signal de sortie rqst_a de la porte OU référencée 75 et une entrée non inversée reçoit le signal de sortie rqst_b de la porte OU référencée 76; - une bascule D référencée 78, qui possède une entrée D à l'état 1 (VCC) et une entrée d'horloge recevant le signal de sortie de la porte ET référencée 77, et qui génère un signal de sortie accesA_accesB dont l'état initial est 0 et qui est appelé par la suite signal de sélection; - une porte OU référencée 79, recevant en entrée un premier signal de réinitialisation rst_a (voir figure 8) et un signal de réinitialisation matérielle 5 HRes (aussi appelé reset hardware ), et générant un signal permettant de réinitialiser les bascules référencées 71 et 72; - une porte OU référencée 710, recevant en entrée un second signal de réinitialisation rst_b (voir figure 8) et le signal de réinitialisation matérielle HRes, et générant un signal permettant de réinitialiser les bascules référencées 10 73, 74 et 78. Chacune des bascules référencées 71 à 74 possède une entrée D à l'état 1 et une sortie dont l'état initial est 0 . Le fonctionnement de cette première partie est maintenant détaillé. Tout d'abord, le système est initialisé par le signal de réinitialisation matérielle: HRes = 1. La sortie de chacune des bascules référencées 71 à 74 et 78 bascule sera initialisée à 0. Donc, le signal accesA_accesB est à 0 par défaut, ce qui indique que, par défaut, l'accès sera donné au premier module 52 (côté A ). Si une requête d'écriture/lecture arrive (we_a, rd_a, we_b ou re_b est à 1), cette requête est mémorisée par le signal rqstwe_a, rqstrd_a, rqstwe_b ou rqstrd_b. Ces signaux vont être effacés quand un rst_a, respectivement rst_b est à 1. On verra plus tard que ces deux signaux peuvent être générés uniquement à la fin de l'accès en cours. Si une requête arrive du côté A (we_a ou rd_a est à 1), elle est mémorisée par l'un des signaux rqstwe_a ou rqstrd_a qui passe à 1. Le signal rqst_a va passer à 1. La porte ET référencée 77 ne va pas laisser passer ce signal, car son entrée est inversée. Donc, l'entrée horloge de la bascule référencée 78 reste toujours à 0. Lesignal accesA_accesB reste toujours à 0, ce qui correspond à une sélection de l'accès A. Si le signal rst_a est à 1, les sorties rqstwe_a et rqstrd_a des deux bascules correspondantes, référencées 71 et 72, sont effacées. La porte ET référencée 77 va laisser passer le signal rqst_b. Si une nouvelle requête arrive du côté A, on exécute de nouveau les pas de fonctionnement décrits ci-dessus. Si une requête arrive du côté B (we_b ou rd_b est à 1), elle est mémorisée par l'un des signaux rqstwe_b ou rqstrd_b qui passe à 1. Le signal rqst_b va passer à 1. Comme la porte ET référencée 77 laisse passer ce signal, alors sur l'entrée horloge de la bascule référencée78 il y aura un front qui va faire passer le signal accesA_accesB à 1. Ce passage a comme impact la sélection du côté B pour effectuer un accès dans la SRAM 54. Si le signal rst_b est à 1, les sorties rqstwe_b et rgstrd_b des deux bascules correspondantes, référencées 73 et 74, sont effacées. De même, le signal accesA_accesB est effacé . On peut donc remarquer que cette solution implémente la notion de priorité. Si des requêtes simultanées sont effectuées du côté A et B, la priorité est donnée au côté A. Quand cet accès est fini, le prochain accès servi sera celui provenant du côté B. Dans l'exemple d'utilisation précité, où le premier module est la CPU, on a donc supposé que la CPU devait être plus prioritaire que le contrôleur USB (bloc IP) puisque c'est elle qui fait les accès de type A (connexion côté A de l'arbitre). Il est clair que si dans d'autres applications la CPU devait être moins prioritaire, il suffit de lui faire jouer le rôle du second module 53, afin qu'elle fasse les accès de type B (connexion côté B de l'arbitre). Dans ce cas, c'est le contrôleur USB qui serait le premier module et qui ferait des accès de type A. On présente maintenant, en relation avec la figure 8, un mode de réalisation particulier de la deuxième partie du dispositif d'arbitrage 51 selon l'invention, dans le contexte de la figure 5 (c'est-à-dire quand l'espace mémoire est réalisé avec une SRAM). Cette deuxième partie comprend deux chaînes, appelées chaîne A et chaîne B ci-après. La chaîne A comprend: - une porte ET référencée 80a, dont une entrée inversée reçoit le signal de sélection accesA_accesB et une entrée non inversée reçoit le signal de sortie rqst_a de la porte OU référencée 75 sur la figure 7; - un premier élément de retard (aussi appelé delayl ) 81a, recevant en entrée le signal de sortie de la porte ET référencée 80a; - un deuxième élément de retard (aussi appelé delay2 ) 82a, recevant en entrée le signal de sortie du premier élément de retard 81a; -une porte ET référencée 84a, dont une entrée inversée reçoit le signal de sortie du deuxième élément de retard 82a et une entrée non inversée reçoit le signal de sortie du premier élément de retard 81a, et générant en sortie un premier signal d'horloge clk_a; - un troisième élément de retard (aussi appelé delay3 ) 83a, recevant en entrée le signal de sortie du deuxième élément de retard 82a; - une porte ET référencée 85a, dont une entrée inversée reçoit le signal de sortie du troisième élément de retard 83a et une entrée non inversée reçoit le signal de sortie du deuxième élément de retard 82a, et générant en sortie le premier signal de réinitialisation rst_a. La chaîne B comprend: - une porte ET référencée 80b, dont une entrée non inversée reçoit le signal de sélection accesA_accesB et une entrée non inversée reçoit le signal de sortie rqst_b de la porte OU référencée 76 sur la figure 7; - un premier élément de retard (aussi appelé delayl ) 81b, recevant en entrée le signal de sortie de la porte ET référencée 80b; - un deuxième élément de retard (aussi appelé delay2 ) 82b, recevant en entrée le signal de sortie du premier élément de retard 81b; - une porte ET référencée 84b, dont une entrée inversée reçoit le signal de sortie du deuxième élément de retard 82b et une entrée non inversée reçoit le signal de sortie du premier élément de retard 81b, et générant en sortie un deuxième signal d'horloge clk_b; - un troisième élément de retard (aussi appelé delay3 ) 83b, recevant en entrée le signal de sortie du deuxième élément de retard 82b; - une porte ET référencée 85b, dont une entrée inversée reçoit le signal de sortie du troisième élément de retard 83b et une entrée non inversée reçoit le signal de sortie du deuxième élément de retard 82b, et générant en sortie le second signal de réinitialisation rst b. La deuxième partie du dispositif d'arbitrage 51 a comme fonction la génération de deux signaux d'horloge (clk_a, clk_b, dont la combinaison (voir figures 9 et 10) donne l'horloge clk pour la SRAM 54), ainsi que la génération des signaux de réinitialisation (rst_a, rst_b), quand l'accès est fini. On notera que seulement l'une des deux chaînes peut être exécutée à un instant donné. En effet, quand l'accès côté A est choisi (accesA_accesB = 0), la porte ET référencée 80a laisse passer la requête du côté A, tandis que la porte ET référencée 80b va bloquer la requête du côté B. On décrit uniquement l'une des deux chaînes, l'autre ayant un fonctionnement similaire. Il faut se rapporter aux figures 3 et 4 pour comprendre le choix des différents éléments de délai. Le premier élément de retard ( delayl ) applique un retard DELAYI permettant de respecter le temps TCL de l'horloge de la SRAM (phase basse (LOW) de l'horloge). On a donc: DELAY 1 z TCL. Le deuxième élément de retard ( delay2 ) applique un retard DELAY2 permettant de respecter le temps TCQ (temps de maintien ( hold time ) de la mémoire SRAM). On a donc: DELAY2 a TCQ. Ce temps est généralement plus grand que le TCC (période minimale de l'horloge), donc, le TCC, ainsi que le TCH sont forcément respectés. Les premier et second éléments de retard appliquent ensemble un retard total cumulé supérieur ou égal à la période (TCC) minimale d'horloge avec laquelle peut 20 fonctionner la SRAM. On a donc: DELAY1 + DELAY2 z TCC. On prend par exemple: DELAY1=lns et DELAY2=6ns, dans le cas où TCC=7ns et TCQ=3ns. Le troisième élément de retard ( delay3 ) applique un retard DELAY3 permettant de générer une impulsion de réinitialisation (reset pulse), qui efface la requête de lecture/écriture précédemment effectuée. Pour une implémentation hardware plus facile, le troisième élément de retard peut être le même que le premier élément de retard. La figure 11 présente des chronogrammes de signaux illustrant le traitement par le dispositif d'arbitrage selon l'invention, dans le contexte de la figure 5, d'une requête 30 provenant du côté A , c'està-dire du premier module 52. Comme souhaité, le premier signal d'horloge clk_a et le premier signal de réinitialisation rst_a présentent chacun une impulsion. La durée de l'accès est de: DELAY 1 + DELAY2. La figure 12 présente des chronogrammes de signaux illustrant le traitement par le dispositif d'arbitrage selon l'invention, dans le contexte de la figure 5, d'une requête provenant du côté B , c'est-àdire du second module 53. Comme souhaité, le second signal d'horloge clk_b et le second signal de réinitialisation rst_b présentent chacun une impulsion. La durée de l'accès est de: DELAY 1 + DELAY2. La figure 13 présente des chronogrammes de signaux illustrant le traitement par le dispositif d'arbitrage selon l'invention, dans le contexte de la figure 5, de deux requêtes simultanées provenant des côtés A et B , c'est-à-dire des premier et second modules 52, 53. Comme souhaité, le premier signal d'horloge clk_a et le premier signal de réinitialisation rst_a présentent chacun une impulsion, définissant un premier accès de durée (DELAY 1 + DELAY2), puis le second signal d'horloge clk_b et le second signal de réinitialisation rst_b présentent chacun une impulsion, définissant un second accès de durée (DELAY 1 + DELAY2). On présente maintenant, en relation avec la figure 9, un mode de réalisation particulier de la troisième partie du dispositif d'arbitrage 51 selon l'invention, dans le contexte de la figure 5 (c'est-à-dire quand l'espace mémoire est réalisé avec une SRAM). Cette troisième partie est chargée de générer les signaux de contrôle pour la SRAM. Elle comprend elle-même trois sous-parties. Une première sous-partie comprend une porte OU référencée 91, recevant en entrée les premier et second signaux d'horloge clk_a, et clk_b (voir figure 8), et générant en sortie le signal d'horloge clk pour la SRAM 54 (voir figure 5). Il est à noter que, dans une variante, la porte OU référencée 91 peut être remplacée par un multiplexeur. Toutefois, cette variante est moins performante car d'une part le temps de propagation est plus long et d'autre part car les signaux clk_a et clk_b sont générés uniquement quand une requête de lecture/écriture arrive et on ne peut donc pas avoir des impulsions sur le signal clk_a ou clk_b s'il n'y a pas de requête. La solution avec la porte OU permet d'éviter des écritures parasites et de limiter la consommation de la mémoire. Une deuxième sous-partie comprend: - une bascule D référencée 92, dont l'entrée D est destinée à recevoir le signal do (bus de sortie) de la SRAM, et dont l'entrée d'horloge reçoit le premier signal d'horloge (clk_a). Elle génère en sortie un signal do_a destiné au premier module 52; - une bascule D référencée 93, dont l'entrée D est destinée à recevoir le signal do (bus de sortie) de la SRAM, et dont l'entrée d'horloge reçoit le second signal d'horloge (clk_b). Elle génère en sortie un signal do_b destiné au second module 53. Ces bascules référencées 92 et 93 permettent de sauver la donnée lue dans la SRAM 54. Leur utilisation est nécessaire. Comme décrit précédemment, la donnée lue est maintenue sur le bus de sortie (do) de la SRAM tant que la SRAM est active (me = 1). Dans le cas présent, quand l'accès est fini, on désactive la SRAM pour limiter la consommation. Sans bascule, la donnée lue serait ainsi perdue à la fin des signaux rd_a ou rd_b. Or, c'est justement à ce moment que les modules qui ont lancé cette requête de lecture vont prendre en compte cette donnée. C'est donc la raison pour laquelle une bascule (ou plus précisément un banc de registres) est ajoutés à la sortie de la SRAM. Il y a un banc de registres pour le côté A et un pour le côté B. La largeur de l'horloge clk_a et clk_b (DELAY2) a été judicieusement choisie pour respecter le temps de maintien TCQ (hold time) de la SRAM. Donc, sur le front descendant de ces horloges, la donnée sur le bus de sortie (do) de la SRAM est valide. On peut donc utiliser ce front descendant pour sauvegarder cette donnée dans le registre correspondant. Ainsi, si un accès de type A est en cours, la clk_a est générée. Sur le front descendant de cette horloge, la donnée de sortie de la SRAM est sauvegardée dans la bascule do_a. De même, si un accès de type B est en cours, la clk_b est générée. Sur le front descendant de cette horloge, la data de sortie de la SRAM est sauvegardée dans la bascule do_b. Une troisième sous-partie comprend: - un multiplexeur référencé 94, recevant en entrée les signaux addr_a et addr_b provenant des premier et second modules 52, 53 (voir figure 5), et commandé par le signal de sélection accesA_accesB (voir figure 7) pour générer en sortie le signal addr pour la SRAM 54 (voir figure 5). Si le signal accesA_accesB est à 0, on sélectionne le signal addr_a provenant du côté A. Si le signal accesA_accesB est à 1, on sélectionne le signal addr_b provenant du côté B; - un multiplexeur référencé 95, recevant en entrée les signaux di_a et di_b provenant des premier et second modules, et commandé par le signal de sélection accesA_accesB pour générer en sortie le signal di pour la SRAM. Selon que le signal accesA_accesB est à 0 ou à 1, on sélectionne le signal di_a ou di_b; un multiplexeur référencé 96, recevant en entrée les signaux we_a et we_b provenant des premier et second modules, et commandé par le signal de sélection accesA_accesB pour générer en sortie le signal we pour la SRAM. Selon que le signal accesA_accesB est à 0 ou à 1, on sélectionne le signal we_a ou we_b; - un multiplexeur référencé 97, recevant en entrée les signaux oe_a et oe_b provenant des premier et second modules, et commandé par le signal de sélection accesA_accesB pour générer en sortie le signal oe pour la SRAM. Selon que le signal accesA_accesB est à 0 ou à 1, on sélectionne le signal oe_a ou doe_b; un multiplexeur référencé 98, recevant en entrée les signaux me_a et me_b provenant des premier et second modules, et commandé par le signal de sélection accesA_accesB pour générer en sortie le signal me pour la SRAM. Selon que le signal accesA_accesB est à 0 ou à 1, on sélectionne le signal me_a ou me_b. La figure 10 présente une variante du schéma de la figure 9, dans le contexte de la figure 6 (c'est-à-dire quand l'espace mémoire est réalisé avec un registre). Cette variante se distingue du mode de réalisation de la figure 9 uniquement en ce que les multiplexeurs référencés 97 et 98, générant les signaux oe et me respectivement, sont remplacés par un multiplexeur référencé 99, générant le signal rd (voir figure 6). Ce multiplexeur référencé 99, reçoit en entrée les signaux rd_a et rd_b provenant des premier et second modules, et est commandé par le signal de sélection accesA_accesB pour générer en sortie le signal rd pour la SRAM. Selon que le signal accesA_accesB est à 0 ou à 1, on sélectionne le signal rd_a ou rd_b. - - - - 2
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L'invention concerne un dispositif d'arbitrage (51), destiné à être connecté entre d'une part un premier (52) et un second module (53) et d'autre part des moyens de mémorisation (54) formant un espace mémoire. Ce dispositif d'arbitrage comprend : des moyens de détection d'une ou plusieurs requêtes provenant, simultanément ou non, des premier et second modules en vue de l'accès à l'espace mémoire ; des moyens de sélection, générant un signal de sélection prenant un premier état, par défaut ou si une requête détectée seule provient du premier module ou encore si deux requêtes sont détectées simultanément, ou un second état, si une requête détectée seule provient du second module ou si l'une de deux requêtes détectées simultanément a déjà été servie ; des premiers moyens d'horloge, activés si le signal de sélection prend le premier état, et générant un premier signal d'horloge permettant aux moyens de mémorisation de servir une requête provenant du premier module ; des premiers moyens de réinitialisation, activés si le signal de sélection prend le premier état, et générant un premier signal de réinitialisation permettant d'effacer une requête provenant du premier module après qu'elle a été servie ; des seconds moyens d'horloge, activés si le signal de sélection prend le second état, et générant un second signal d'horloge permettant aux moyens de mémorisation de servir une requête provenant du second module ; des seconds moyens de réinitialisation, activés si le signal de sélection prend le second état, et générant un second signal de réinitialisation, permettant d'effacer une requête provenant du second module après qu'elle a été servie.
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1. Dispositif d'arbitrage (51; 61), destiné à être connecté entre d'une part un premier (52; 62) et un second module (53; 63) et d'autre part des moyens de mémorisation (54; 64) formant un espace mémoire, caractérisé en ce qu'il comprend: des moyens (71 à 74) de détection d'une ou plusieurs requêtes provenant, simultanément ou non, des premier et second modules en vue de l'accès à l'espace mémoire; des moyens (75 à 78) de sélection, générant un signal de sélection (accesA_accesB) prenant: * un premier état, par défaut ou si une requête détectée seule provient du premier module ou encore si deux requêtes sont détectées simultanément; * un second état, si une requête détectée seule provient du second module ou si l'une de deux requêtes détectées simultanément a déjà été servie; des premiers moyens d'horloge (80a, 81a, 82a, 84a), activés si le signal de sélection prend le premier état, et générant un premier signal d'horloge (clk_a) permettant aux moyens de mémorisation de servir une requête provenant du premier module; des premiers moyens de réinitialisation (80a, 81a, 82a, 83a, 84a, 85a), activés si le signal de sélection prend le premier état, et générant un premier signal de réinitialisation (rst_a) permettant d'effacer une requête provenant du premier module après qu'elle a été servie; des seconds moyens d'horloge (80b, 81b, 82b, 84b), activés si le signal de sélection prend le second état, et générant un second signal d'horloge (clk_b) permettant aux moyens de mémorisation de servir une requête provenant du second module; des seconds moyens de réinitialisation (80b, 81b, 82b, 83b, 84b, 85b), activés si le signal de sélection prend le second état, et générant un second signal de réinitialisation (rst_b), permettant d'effacer une requête provenant du second module après qu'elle a été servie. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de mémorisation comprennent au moins une mémoire SRAM (54). 3. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de mémorisation comprennent au moins un registre (64). 4. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que les moyens de détection comprennent: - une première bascule D (71), dont l'entrée d'horloge reçoit un signal d'autorisation d'écriture (we_a) provenant du premier module; - une deuxième bascule D (72), dont l'entrée d'horloge reçoit un signal de lecture (rd_a) provenant du premier module, ou obtenu par combinaison d'un signal d'autorisation de sortie (oe_a) et un signal d'autorisation de mémoire (me_a) 10 provenant du premier module - une troisième bascule D (73), dont l'entrée d'horloge reçoit un signal d'autorisation d'écriture (we_b) provenant du second module; - une quatrième bascule D (74), dont l'entrée d'horloge reçoit un signal de lecture (rd_b) provenant du second module, ou obtenu par combinaison d'un signal 15 d'autorisation de sortie (oe_b) et un signal d'autorisation de mémoire (me_b) provenant du second module; et en ce que le premier signal de réinitialisation (rst_a) permet de réinitialiser les première et deuxième bascule, et le second signal de réinitialisation (rst_b) permet de réinitialiser les troisième et quatrième bascules. 5. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que chacune des première, deuxième, troisième et quatrième bascules possède une entrée D à l'état 1 et une sortie non inversée dont l'état initial est 0 , ou possède une entrée D à l'état 0 et une sortie inversée dont l'état initial après inversion est 0 , en ce que les moyens de sélection comprennent: une première porte OU (75), recevant en entrée les signaux de sortie des première et deuxième bascules - une deuxième porte OU (76), recevant en entrée les signaux de sortie des troisième et quatrième bascules - une première porte ET (77) dont une entrée inversée reçoit le signal de sortie de 30 la première porte OU et une entrée non inversée reçoit le signal de sortie de la deuxième porte OU; - une cinquième bascule D (78), dont l'entrée d'horloge reçoit le signal de sortie de la première porte ET, et qui possède une entrée D à l'état 1 et une sortie non inversée dont l'état initial est 0 , ou possède une entrée D à l'état 0 et une sortie inversée dont l'état initial après inversion est 0 , le signal de sortie de la cinquième bascule constituant ledit signal de sélection (accesA_accesB) dont les premier et second états sont 0 et 1 respectivement; et en ce que le second signal de réinitialisation (rst_b) permet de réinitialiser la cinquième bascule. 6. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que les premiers, respectivement seconds, moyens d'horloge comprennent: - une porte de filtrage (80a; 80b) qui, à la condition que le signal de sélection (accesA_accesB) prenne le premier, respectivement second, état, laisse passer un signal de requête (rqst_a, rqst_b) prenant l'état 1 pour indiquer qu'une requête provenant du premier, respectivement second, module a été détectée; - un premier élément de retard (81a; 81b), recevant en entrée le signal de sortie de la porte de filtrage; - un deuxième élément de retard (82a; 82b), recevant en entrée le signal de sortie du premier élément de retard; - une deuxième porte ET (84a; 84b) dont une entrée inversée reçoit le signal de sortie du deuxième élément de retard et une entrée non inversée reçoit le signal de sortie du premier élément de retard, et générant en sortie ledit premier, respectivement second, signal d'horloge (clk_a, clk_b). 7. Dispositif selon la 6, caractérisé en ce que les premiers, respectivement seconds, moyens de réinitialisation partagent ladite porte de filtrage et lesdits premier et deuxième éléments de retard avec les premiers, respectivement seconds, moyens d'horloge, et en ce que les premiers, respectivement seconds, moyens de réinitialisation comprennent en outre: - un troisième élément de retard (83a; 83b), recevant en entrée le signal de sortie du deuxième élément de retard; une troisième porte ET (85a; 85b) dont une entrée inversée reçoit le signal de sortie du troisième élément de retard et une entrée non inversée reçoit le signal de sortie du deuxième élément de retard, et générant en sortie ledit premier, respectivement second, signal de réinitialisation (rst_a, rst_b). 8. Dispositif selon l'une quelconque des 6 et 7, caractérisé en ce que les premier et second éléments de retard appliquent ensemble un retard total cumulé supérieur ou égal à la période (TCC) minimale d'horloge avec laquelle peuvent fonctionner les moyens de mémorisation. 9. Dispositif selon l'une quelconque des 6 à 8, caractérisé en ce que le second élément de retard applique un retard supérieur ou égal au temps de maintien (TCQ) avec lequel peuvent fonctionner les moyens de mémorisation. 10. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une troisième porte OU (91), recevant en entrée les premier et second signaux d'horloge (clk_a, clk_b), et générant en sortie un troisième signal d'horloge (clk) pour les moyens de mémorisation. 11. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce qu'il comprend en outre: - une sixième bascule D (92), dont l'entrée D est destinée à recevoir un premier signal de données de sortie (do) provenant des moyens de mémorisation, et dont l'entrée d'horloge reçoit le premier signal d'horloge (clk_a), et qui génère en sortie un second signal de données de sortie (do_a) destiné au premier module; - une septième bascule D (93), dont l'entrée D est destinée à recevoir ledit premier signal de données de sortie (do) provenant des moyens de mémorisation, et dont l'entrée d'horloge reçoit le second signal d'horloge (clk_b), et qui génère en sortie un troisième signal de données de sortie (do_b) destiné au second module. 12. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisé en ce qu'il comprend en outre au moins un moyen de multiplexage (94 à 98), chaque moyen de multiplexage étant tel que: - il permet de fournir un signal de contrôle distinct aux moyens de mémorisation; - il reçoit en entrée un premier signal de contrôle provenant du premier module et un second signal de contrôle provenant du second module; - il est commandé par ledit signal de sélection (accesA_accesB) de sorte que: * si le signal de sélection prend le premier état, le moyen de multiplexage génère en sortie ledit premier signal de contrôle; * si le signal de sélection prend le second état, le moyen de multiplexage génère en sortie ledit second signal de contrôle. 13. Dispositif selon la 12, caractérisé en ce que ledit signal de contrôle appartient au groupe comprenant: - un signal d'adresse (addr) ; - un signal de données d'entrée (di) ; - un signal d'autorisation d'écriture (we) ; - un signal d'autorisation de sortie (oe) ; - un signal d'autorisation de mémoire (me) ; un signal de lecture (rd). 14. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 13, caractérisé en ce que les premier et second modules sont respectivement une unité centrale (CPU) et un bloc IP d'un microcontrôleur (57; 67). 15. Microcontrôleur (57; 67) caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif d'arbitrage selon l'une quelconque des 1 à 14.
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G
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G06,G11
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G06F,G11C
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G06F 12,G11C 7
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G06F 12/14,G11C 7/10
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FR2901412
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A1
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ANTENNE RADIO FM SERIGRAPHIEE, NOTAMMENT POUR VEHICULE AUTOMOBILE
| 20,071,123 |
références générales 2 et 3 respectivement, ces portions d'antenne présentant des créneaux et des axes perpendiculaires. La première portion localisée dans la continuité du connecteur contribue majoritairement au rayonnement et est optimisée en fonction de la taille voulue. Les parties parallèles à la ligne d'alimentation contribuent de façon constructive au rayonnement et les parties perpendiculaires de manière destructive mais permettent de réduire les dimensions de l'antenne. La seconde portion participe beaucoup moins au rayonnement de l'antenne car elle est parcourue par des courants de moindre intensité. Elle est avant tout utilisée pour régler la fréquence de fonctionnement de ladite antenne. Une telle antenne présente un motif dit en méandre , optimisé pour la bande FM entre 88 et 108 Mhz. De façon générale, une telle antenne peut également être réalisée en utilisant une technique de sérigraphie à partir d'un masque et donc une fabrication identique à celle des plaques de circuits imprimés classiques. A titre d'exemple, une telle antenne peut être sérigraphiée sur une plaque de support en verre époxy. Une telle antenne présente un certain nombre d'avantages, notamment au niveau de la réduction des dimensions de celle-ci, ce qui permet un gain de place important, une réduction des coûts de fabrication et la possibilité d'intégrer ce type d'antenne à différents endroits d'un véhicule automobile
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L'invention concerne une antenne radio FM sérigraphiée, notamment pour véhicule automobile, caractérisée en ce qu'elle présente au moins deux portions d'antenne (2,3) juxtaposées à créneaux, d'axes perpendiculaires.
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1.- Antenne radio FM sérigraphiée notamment pour véhicule automobile, caractérisée en ce qu'elle présente au moins deux portions d'antenne (2,3) juxtaposées à créneaux, d'axes perpendiculaires . 2.- Antenne radio FM sérigraphiée selon la 1, caractérisée en ce qu'elle est sérigraphiée sur une plaque de support en verre époxy.
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H
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H01
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H01Q
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H01Q 1
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H01Q 1/38,H01Q 1/32
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FR2894134
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A1
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UTILISATION COMME AGENT ANTI-TRANSPIRANT D'UNE DISPERSION DE PARTICULES COLLOIDALES CATIONIQUES DE SILICE ; COMPOSITIONS ANTI-TRANSPIRANTES ; PROCEDE COSMETIQUE DE TRAITEMENT DE LA TRANSPIRATION
| 20,070,608 |
; COMPOSITIONS ANTI-TRANSPIRANTES ; PROCEDE COSMETIQUE DE TRAITEMENT DE LA TRANSPIRATION La présente invention porte sur l'utilisation d'une dispersion de particules colloïdales cationiques de silice modifiée par un cation multivalent comme actif anti-transpirant dans une composition cosmétique destiné diminuer la transpiration. 10 Dans le domaine cosmétique, il est bien connu d'utiliser en application topique, des produits anti-transpirants contenant des substances qui ont pour effet de limiter voire de supprimer le flux sudoral. Ces produits sont en général disponibles sous forme de roll-on, de sticks, d'aérosol ou de spray. 15 Les substances anti-transpirantes sont généralement constituées de sels d'aluminium ou de sels d'aluminium/zirconium. L'utilisation de ces actifs à des concentrations élevées en vue d'obtenir une bonne efficacité entraîne des difficultés de mise en formulation. De plus, ces substances présentent un potentiel irritant pour la peau. 20 II existe donc le besoin de rechercher de nouveaux actifs anti-transpirants pouvant remplacer les sels d'aluminium et les sels d'aluminium/zirconium, qui soient efficaces et facilement formulables. La Demanderesse a découvert d'une manière surprenante qu'une dispersion de 25 particules colloïdales cationiques de silice modifiée par un cation multivalent dans un milieu physiologiquement acceptable constituait un bon agent anti-transpirant et pouvait être facilement formulée dans de nombreux produits destinés à diminuer la transpiration sans qu'il soit nécessaire d'utiliser des sels astringents classiques. 30 La présente invention a pour objet l'utilisation d'une dispersion de particules colloïdales cationiques de silice modifiée par un cation multivalent dans une composition cosmétique. La présente invention concerne également des compositions anti-transpirantes comprenant au moins une dispersion de particules colloïdales de silice modifiée par un 35 cation multivalent. La présente invention a pour objet également un procédé cosmétique de traitement de la transpiration, consistant à appliquer sur la surface de la peau une quantité efficace d'une dispersion de particules colloïdales cationiques de silice modifiée par un cation 40 multivalent. Par "agent anti-transpirant", on entend toute substance qui, à elle seule, a pour effet de diminuer ou limiter le flux sudoral. 45 Par "composition anti-transpirante", on entend toute composition qui appliquée sur la surface de la peau, a pour effet de diminuer ou limiter le flux sudoral. Par cation divalent , on entend par cation ayant une valence supérieure ou égale à 2 et de préférence égale à 3. 50 Par "dispersion de particules colloïdales de silice " au sens de la présente invention, on entend une dispersion de particules de silice (SiO2) ayant un diamètre moyen en nombre compris entre 3 et 150 nm, de préférence entre 5 et 30 nm, mieux, entre 10 et 25 nm. Ces particules conservent les diamètres précités dans la composition les contenant, sans 55 s'agréger fortement, et n'ont pas de propriétés épaississantes en ce sens qu'à une concentration supérieure ou égale à 15% en poids dans l'eau, les particules colloïdales selon l'invention présentent une viscosité inférieure à 0,05 Pa.s pour un taux de cisaillement égal à 10-1s, la viscosité étant mesurée à 25 C à l'aide d'un rhéomètre RheoStress RS150 de HAAKE en configuration cône-plan, le cône ayant un diamètre de 60 mm et un angle de 2 . De manière préférée, le milieu de dispersion des particules colloïdales inorganiques est un milieu aqueux, hydroalcoolique ou alcoolique, plus préférentiellement un milieu aqueux. Par "particules cationiques de silice modifiée par un cation multivalent" au sens de la présente invention, on entend des particules constituées d'oxyde de silicium et dont la surface a été modifiée chimiquement par des cations formant au moins une couche monomoléculaire dudit cation ; chaque cation étant reliés à la silice de telle sorte à la rendre cationique. De telles particules composites renferment généralement de 5 à 60% en poids, de préférence de 10 à 50% en poids de silice (SiO2) et leur portion de surface recouverte de cation multivalent est généralement comprise entre 1 et 100%, de préférence entre 2 et 60%, mieux, entre 5 et 60%. Le cation présent dans les particules colloïdales de silice modifiée peut être choisi parmi les métaux alcalino-terreux comme le calcium (Ca 2+), le Magnésium (Mg 2+), le Strontium (Sr 2+) le Baryum (Ba 2+) ; les métaux de transition comme le Titane (Ti 2+, Ti 3+, Ti 4+) , le Manganèse (Mg 2+ Mg 3+ Mg 4+ Mg 7+), Fer (Fe2+ , Fe3+), le Zirconium (Zr 4+), l'Hafnium (Hf 4+) , l'Aluminum (Al 3+) De préférence, le cation sera choisi parmi l'Aluminium (Al 3+) et/ou le Zirconium (Zr 4+) et/ou l'Hafnium (Hf 4+) et plus préférentiellement l'Aluminium (Al 3+) Les particules colloïdales de silice modifiée cationiquement peuvent également comprendre en plus un contre-ion anionique stabilisant de préférence le chlore (Cr). Parmi les dispersions de particules colloïdales cationiques de silice modifiée par de l'aluminium Al 3+ conformes à l'invention, on peut citer celles disponibles dans le commerce auprès de la société GRACE sous la référence commerciale Ludox comme en particulier le produit LUDOX CL (25% de silice (SiO2) taille moyenne de particule environ 12 nm et stabilisé par ion Cl-) de structure : Cl. Les particules colloïdales cationiques de silice conformes à l'invention utilisées comme actifs anti-transpirants sont de préférence présents dans les compositions selon l'invention dans des quantités comprises entre 1 et 80% en poids en matière active et plus préférentiellement entre 5% et 50% et plus préférentiellement entre 10% et 50% en poids par rapport au poids total de la composition. AI+ Ai+ a- 0/ N~f \-0 cl.. La composition selon l'invention a de préférence un pH inférieur à 7, mieux allant de 3 à 6,5. La composition selon l'invention peut se présenter sous toutes les formes galéniques classiquement utilisées pour une application topique et notamment sous forme de gels aqueux, de solutions aqueuses ou hydroalcooliques. Elles peut aussi, par ajout d'une phase grasse ou huileuse, se présenter sous forme de dispersions du type lotion, d'émulsions de consistance liquide ou semi-liquide du type lait, obtenues par dispersion d'une phase grasse dans une phase aqueuse (H/E) ou inversement (E/H), ou de suspensions ou émulsions de consistance molle, semi-solide ou solide du type crème ou gel, ou encore d'émulsions multiples (E/H/E ou H/E/H), de microémulsions, de dispersions vésiculaires de type ionique et/ou non ionique, ou des dispersions cire/phase aqueuse. Ces compositions sont préparées selon les méthodes usuelles. Selon une forme particulière de l'invention, les compositions anti-transpirantes sont distribuées par un dispositif aérosol ou par un flacon pompe ; au moyen d'un dispositif muni d'une paroi ajourée telle qu'une grille ; sous forme de bâtonnets (sticks), caractérisées par le fait qu'elles contiennent au moins une dispersion de particules colloïdales de silice modifiée par un cation telle que définie précédemment. Elles contiennent à cet égard les ingrédients généralement utilisés dans ce type de produits et bien connus de l'homme de l'art. Les compositions selon l'invention destinées à l'usage cosmétique peuvent comporter au moins une phase aqueuse. Elle sont notamment formulées en lotions aqueuses ou en émulsion eau-dans-huile, huile-dans-eau, ou en émulsion multiple (émulsion triple huiledans-eau-dans-huile ou eau-dans-huile-dans-eau (de telles émulsions sont connues et décrites par exemple par C. FOX dans Cosmetics and Toiletries - november 1986 - Vol 101 - pages 101-112). La phase aqueuse desdites compositions contient de l'eau et en général d'autres solvants solubles ou miscibles dans l'eau. Les solvants solubles ou miscibles dans l'eau comprennent les mono alcools à chaîne courte par exemple en C1-C4 comme l'éthanol, l'isopropanol ; les diols ou les polyols comme l'éthylèneglycol, le 1,2-propylèneglycol, le 1,3-butylène glycol, I'hexylèneglycol, le diéthylèneglycol, le dipropylene glycol, le 2-éthoxyéthanol, le diéthylène glycol monométhyléther, le triéthylène glycol monométhyléther et le sorbitol. On utilisera plus particulièrement le propylèneglycol et la glycérine. Les compositions selon l'invention peuvent contenir au moins une phase liquide organique non-miscible dans l'eau. Celle-ci comprend en général un ou plusieurs composés hydrophobes qui rendent ladite phase non-miscible dans l'eau. Ladite phase est liquide (en l'absence d'agent structurant) à température ambiante (20-25 C). De manière préférentielle, la phase organique liquide organique non-miscible dans l'eau conforme à l'invention est généralement constituée d'une huile ou de mélange d'huiles et comprend au moins 80% de composés ayant une vapeur de pression ne dépassant pas la valeur 4 kPa (30 mm Hg) à 25 C. La phase liquide organique non-miscible dans l'eau contient de préférence une ou plusieurs huiles émollientes siliconée ou hydrocarbonée, volatiles ou non-volatiles. Ces huiles émollientes sont notamment décrites dans les brevets US 4,822,596 et US 4,904,463. Les silicones volatiles sont définies de façon connue comme des composés volatils à température ambiante. On peut citer parmi ces composés les silicones volatiles cycliques et linéaires du type diméthylsiloxane dont les chaines comprennent de 3 à 9 résidus siliconés. De préférence on choisit les cyclométhicones D4, D5 ou D6. Les silicones non-volatiles sont définies de façon connue comme des composés de pression de vapeur faible à température ambiante. Parmi ces composés sont inclus : les polyalkylsiloxanes, en particulier les polyalkylsiloxanes linéaires comme par exemple les polydiméthylsiloxanes, ou diméthicones, linéaires, commercialisés par la société Dow Corning sous le nom de Dow Corning 245 Fluid ; les polyalkylarylsiloxanes comme par exemple les polyméthylphénylsiloxanes, commercialisés par la société Dow Corning sous le nom de Dow Corning 556 Fluid ; les copolymères polyéther et siloxane, comme par exemple les Diméthicone Copolyols. Parmi les huiles émollientes non-volatiles utilisables dans la présente invention, on peut citer par exemple : les dérivés hydrocarbonés, les huiles minérales, les alcools gras, les esters d'alcools en C3-C18 avec des acides en C3-C18, les esters de l'acide benzoïque avec des alcools en C12-C18 et leurs mélanges, des polyols en C2-C6 choisis de préférence parmi le glycérol, le propylèneglycol ou le sorbitol, les polymères de polalkylène glycol. Les huiles émollientes sont présentes de préférence dans des quantités allant de 1 à 50% en poids et plus préférentiellement de 5 à 40% en poids par rapport au poids total de la composition. Selon un autre particulier de l'invention, la composition anti-transpirante contient au moins une dispersion de particules colloïdales cationiques de silice modifiée par un cation telle que définie ci-dessus et au moins un actif anti-transpirant. Les actifs anti-transpirants optionnel sont choisis de préférence parmi les sels d'aluminium et/ou de zirconium ; les complexes d'hydroxychlorure de zirconium et d'hydroxychlorure d'aluminium avec un acide aminé tels que ceux décrits dans le brevet US-3792068 communément connus sous l'appellation "ZAG complexes. De tels complexes sont généralement connus sous l'appellation ZAG (lorsque l'acide aminé est la Glycine). Les complexes ZAG présentent d'ordinaire un quotient Al/Zr allant d'environ 1,67 à 12,5 et un quotient Métal/CI allant d'environ 0, 73 à 1,93. Parmi ces produits on peut citer l'aluminium zirconium octachlorohydrex GLY, l'aluminium zirconium pentachlorohydrex GLY, l'aluminium zirconium tetrachlorohydrate GLY et l'aluminium zirconium trichlorohydrate-GLY. Parmi les sels d'aluminium, on peut citer le chlorhydrate d'aluminium, l'aluminium chlorohydrex, l'aluminium chlorohydrex PEG, l'aluminium chlorohydrex PG, l'aluminium dichlorohydrate, l'aluminium dichlorohydrex PEG, l'aluminium dichlorohydrex PG, l'aluminium sesquichlorohydrate, l'aluminium sesquichlorohydrex PEG, l'aluminium sesquichlorohydrex PG, les sels d'alun, l'aluminium sulfate, l'aluminium zirconium octachlorohydrate, l'aluminium zirconium pentachlorohydrate, l'aluminium zirconium tetrachlorohydrate, l'aluminium zirconium trichlorohydrate et plus particulièrement I'hydroxychlorure d'aluminium commercialisé par la société REHEIS sous la dénomination REACH 301 ou par la société GUILINI CHEMIE sous la dénomination ALOXICOLL PF 40. Des sels d'aluminium et de zirconium sont par exemple celui commercialisé par la société REHEIS sous la dénomination REACH AZP-908-SUF . Les actifs anti-transpirants additionnels peuvent être présents dans la composition selon l'invention à raison d'environ 0,001 à 30% en poids par rapport à la composition totale, et de préférence à raison d'environ 0,1 à 25% en poids. Les compositions cosmétiques selon l'invention peuvent contenir éventuellement un ou plusieurs actifs déodorants additionnels comme par exemple - des agents bactériostatiques ou des agents bactéricides tels que le 2,4,4'-trichloro-2'-hydroxydiphényléther (Triclosan), le 2,4-dichloro-2'-hydroxydiphényléther, le 3',4',5'-trichlorosalicylanilide, la 1-(3',4'-dichlorophenyl)-3-(4'-chlorophenyl)urée (Triclocarban) ou le 3,7,11-triméthyldodéca-2,5,10-triénol (Farnesol) ; les sels d'ammonium quaternaires comme les sels de cetyltrimethylammonium, les sels de cétylpyridinium ; la chlorhexidine et les sels; le monocaprate de diglycérol, le monolaurate de diglycérol , monolaurate de glycérol ; les sels de polyhexaméthylène biguanide ou leurs mélanges - des sels de zinc comme le salicylate de zinc , le phénolsulfonate de zinc, le pyrrolidone carboxylate de zinc (plus communément appelé pidolate de zinc), le sulfate de zinc, le chlorure de zinc, le lactate de zinc, le gluconate de zinc, ricinoléate de zinc, glycinate de zinc, carbonate de zinc, citrate de zinc, chlorure de zinc, le laurate de zinc, l'oléate de zinc, l'orthophosphate de zinc, le stéarate de zinc, le tartrate de zinc, le lactate de zinc, l'acétate de zinc ou leurs mélanges ; Afin d'améliorer l'efficacité anti-transpirante de la composition, on peut utiliser en plus un ou plusieurs polymères anioniques hydrosolubles comprenant un acide Bronsted en particulier ceux dérivant de l'acide maléique et/ou de l'anhydride maléique qui sont décrits dans la demande de brevet WO02/49590. Afin d'améliorer l'homogénéité du produit, on peut utiliser en plus un ou plusieurs agents de suspension qui sont choisis de préférence parmi les argiles montmorillonites modifiées hydrophobes comme les bentonites ou hectorites modifiées hydrophobes. On peut citer par exemple le produit Stearalkonium Bentonite (nom CTFA) (produit de réaction de la bentonite et de l'ammonium quaternaire chlorure de stéaralkonium) tel que le produit commercial vendu sous le nom TIXOGEL MP 250 par la société Sud Chemie Rheologicals, United Catalysts Inc ou le produit Disteardimonium Hectorite (nom CTFA) (produit de réaction de I'hectorite et du chlorure de distéaryldimonium) vendu sous le nom de Bentone 38 ou Bentone Gel par la société Elementis Specialities. Les agents de suspension sont présents de préférence dans des quantités allant de 0,1 à 5% en poids et plus préférentiellement de 0.2 à 2% en poids par rapport au poids total de la composition. Les compositions selon l'invention peuvent également contenir en plus au moins une 35 poudre organique. Parmi les charges utilisables selon l'invention, on peut citer les poudres organiques. On entend dans la présente demande par poudre organique , tout solide insoluble dans le milieu à température ambiante (25 C). 40 Comme poudres organiques qui peuvent être utilisées dans la composition de l'invention, on peut citer par exemple, les particules de polyamide et notamment celles vendues sous les dénominations ORGASOL par la société Atochem ; les poudres de polyéthylène ; les microsphères à base de copolymères acryliques, telles que celles en copolymère 45 diméthacrylate d'éthylène glycol/ methacrylate de lauryle vendues par la société Dow Corning sous la dénomination de POLYTRAP ; les microsphères de polyméthacrylate de méthyle, commercialisées sous la dénomination MICROSPHERE M-100 par la société Matsumoto ou sous la dénomination COVABEAD LH85 par la société Wackherr ; les poudres de copolymère éthylène-acrylate, comme celles commercialisées sous la 50 dénomination FLOBEADS par la société Sumitomo Seika Chemicals ; les poudres expansées telles que les microsphères creuses et notamment, les microsphères formées d'un terpolymère de chlorure de vinylidène, d'acrylonitrile et de méthacrylate et commercialisées sous la dénomination EXPANCEL par la société Kemanord Plast sous les références 551 DE 12 (granulométrie d'environ 12 m et masse volumique 40 kg/m3), 55 551 DE 20 (granulométrie d'environ 30 m et masse volumique 65 kg/m3), 551 DE 50 (granulométrie d'environ 40 m), ou les microsphères commercialisées sous la dénomination MICROPEARL F 80 ED par la société Matsumoto ; les poudres de matériaux organiques naturels tels que les poudres d'amidon, notamment d'amidons de maïs, de blé ou de riz, réticulés ou non, telles que les poudres d'amidon réticulé par l'anhydride octénylsuccinate, commercialisées sous la dénomination DRY-FLO par la société National Starch ; les microbilles de résine de silicone telles que celles commercialisées sous la dénomination TOSPEARL par la société Toshiba Silicone, notamment TOSPEARL 240 ; les poudres d'aminoacides telles que la poudre de Lauroyllysine commercialisée sous la dénomination AMIHOPE LL-11 par la Société Ajinomoto ; les particules de microdispersion de cire, qui ont de préférence des dimensions moyennes inférieures à 1 m et notamment allant de 0,02 m à 1 m, et qui sont constituées essentiellement d'une cire ou d'un mélange de cires, telles que les produits commercialisés sous la dénomination Aquacer par la société Byk Cera, et notamment : Aquacer 520 (mélange de cires synthétiques et naturelles), Aquacer 514 ou 513 (cire de polyéthylène), Aquacer 511 (cire polymérique), ou telles que les produits commercialisés sous la dénomination Jonwax 120 par la société Johnson Polymer (mélange de cires de polyéthylène et de paraffine) et sous la dénomination Ceraflour 961 par la société Byk Cera (cire de polyéthylène modifiée micronisée) ; et leurs mélanges. La ou les poudres organiques peuvent être présentes par exemple en une quantité Les compositions cosmétiques selon l'invention peuvent comprendre en outre des adjuvants cosmétiques choisis parmi les cires, les adoucissants, les antioxydants, les opacifiants, les stabilisants, les agents hydratants, les vitamines, les parfums, des bactéricides, les conservateurs, les polymères, les parfums, les agents épaississants, des agents propulseurs ou tout autre ingrédient habituellement utilisé en cosmétique pour ce type d'application. Bien entendu, l'homme de métier veillera à choisir ce ou ces éventuels composés complémentaires de manière telle que les propriétés avantageuses attachées intrinsèquement à la composition cosmétique conforme à l'invention ne soient pas, ou substantiellement pas, altérées par la ou les adjonctions envisagées. Les cires peuvent être choisies parmi les cires animales, fossiles, végétales, minérales ou de synthèse. On peut citer notamment les cires d'abeille, les cires de Carnauba, de Candellila, de canne à sucre, du Japon, les ozokérites, la cire de Montan, les cires microcristallines, les paraffines, les cires et résines de silicone. Les épaississants, de préférence non ioniques, peuvent être choisis parmi les gommes de guar et celluloses modifiées ou non modifiées telles que la gomme de guar hydroxypropylée, la cétylhydroxyéthylcellulose, les silices comme par exemple la Bentone Gel MIO vendue par la société NL INDUSTRIES ou la Veegum Ultra, vendue par la société POLYPLASTIC. Les épaississants peuvent également être cationiques comme par exemple le POLYQUATERNIUM-37 commercialisé sous la dénomination Salcare SC95 (Polyquaternium-37 (And) Mineral Oil (And) PPG-1 Trideceth-6) ou Salcare SC96 (Polyquaternium-37 (And) Propylene Glycol Dicaprylate/Dicaprate (And) PPG-1-Trideceth-6) ou d'autre polymère cationiques réticulés comme par exemple ceux de nom CTFA Copolymère Ethylacrylate / Dimethylamino Ethyl Methacrylate Cationique En Emulsion. Les quantités de ces différents constituants pouvant être présents dans la composition cosmétique selon l'invention sont celles classiquement utilisées dans compositions anti-transpirantes.55 Lorsqu'elles contiennent une phase liquide organique non-miscible dans l'eau, les compositions selon l'invention (peuvent également contenir également un ou plusieurs agents structurants ou gélifiants de ladite phase liquide organique non-miscible dans l'eau tels que les alcools gras solides linéaires et/ou les cires ; les acides gras ou leurs sels (acide stérique, stéarate de sodium, acide 12-hydroxystéarique) ; les dibenzylidene alditols (DBS) ; le lanostérol, les dérivés du N-acyl amino-acide ; les dérivés de di ou triacides carboxyliques comme les alkyl N, N'-dialkylsuccinamides (ie : dodécyl N, N'ùdibutylsuccinamide) ;les organopolysiloxane élastomères tels que ceux décrits dans la demande WO97/44010. Les compositions selon l'invention peuvent encore être pressurisées et être conditionnées dans un dispositif aérosol constitué par : (A) un récipient comprenant une composition anti-transpirante telle que définie précédemment, (B) au moins un agent propulseur et un moyen de distribution de la dite composition aérosol. Les propulseurs généralement utilisés dans ce type de produits et bien connus de l'homme de l'art, sont comme par exemple le diméthyléther (DME) ; les hydrocarbures volatils tels que le n-butane, le propane, l'isobutane, et leurs mélanges, éventuellement avec au moins un hydrocarbure chloré et/ou fluoré; parmi ces derniers on peut citer les composés vendus par la société Dupont de Nemours sous les dénominations Fréon et Dymel , et en particulier le monofluorotrichlorométhane, le difluorodichlorométhane, le tétrafluorodichloroéthane et le 1,1-difluoroéthane vendu notamment sous la dénomination commerciale DYMEL 152 A par la société DUPONT. On peut également utiliser en tant qu'agent propulseur le gaz carbonique, le protoxyde d'azote, l'azote ou l'air comprimé. Les compositions contenant le ou les polymères actifs anti-transpirants tels que définis précedemment et le ou les agents propulseurs peuvent se trouver dans le même compartiment ou dans des compartiments différents dans le récipient aérosol. Selon l'invention, la concentration en agent propulseur varie généralement de 5 à 95% en poids pressurisée et plus préférentiellement de 50 à 85% en poids par rapport au poids total de la composition pressurisée. Le moyen de distribution, qui forme une partie du dispositif aérosol, est généralement constitué par une valve de distribution commandée par une tête de distribution, elle même comprenant une buse par laquelle la composition aérosol est vaporisée. Le récipient contenant la composition pressurisée peut être opaque ou transparent. Il peut être en verre, en matériau polymérique ou en métal, recouvert éventuellement d'une couche de vernis protecteur. Les exemples qui suivent servent à illustrer la présente invention. Exemple 1 On évalue l'efficacité anti-transpirante d'une dispersion aqueuse à 20% en matière active de particules colloïdales cationiques de silice modifié par de l'Aluminium (Al 3+) de taille moyenne d'environ 12 nm stabilisé par du chlore à pH d'environ 4 du type LUDOX CL vendue par GRACE. On compare cette efficacité anti-transpirante - à celle d'une dispersion aqueuse à 20% en matière active de silice colloïdale anionique (de taille de particules 18 nm COSMO S 40) commercialisée par la société Catalysts et Chemicals 50 - à celle d'un chlorhydrate d'Aluminium classique CHLORHYDROL 50% USP commercialisé par la société Reheis et formulé dans un roll-on hydro-alcoolique à 10% en poids de matière active. PROTOCOLE On effectue les tests sur 22 sujets On délimite de 2 fois 8 zones (4X 5 cm2) de part et d'autre de la colonne vertébrale. A chaque zone produit correspond une zone témoin non traitée symétrique. On applique pendant 4 jours, la dispersion colloïdale de silice alumine à raison de 75 mg ou 75 pl sur chaque zone produit correspondante. On effectue une occlusion pendant 1 heure. Les sujets restent pendant toute la période d'occlusion dans une pièce maintenue à 30 C et 50% d'humidité relative. 24H après la dernière application, on effectue un lavage du dos à l'eau pour éliminer toute trace de produit restant ; on fixe des carrés de cellulose sur les différentes zones et sudation en sauna pendant 15 minutes à 80 C. 20 On évalue de la quantité de sueur par pesée des carrés de cellulose avant et après sudation. On détermine le pourcentage de réduction de la sueur par rapport à la zone témoin sans produit. Un pourcentage de réduction négatif signifie que la quantité de sueur prélevée est plus élevée que la zone témoin sans produit. 25 On obtient avec la dispersion de particules colloïdales conformes à l'invention un pourcentage de réduction positive de la transpiration significatif de 16% par rapport à la zone témoin sans produit. Ceci montre que ladite dispersion présente une activité significative anti-transpirante. Un roll-on anti-transpirant classique du type hydro-alcoolique comprenant 15% en poids en matière active de chlorhydrate d'aluminium 30 donne un pourcentage de réduction positif de la transpiration de 11%. Par contre, on obtient avec la dispersion aqueuse à pH 4 à 20% en matière active de particules colloïdales COSMO S40 une absence d'efficacité anti-transpirante, voire une augmentation de la transpiration de 13%. 10 15 5 15
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La présente invention a pour objet l'utilisation d'une dispersion de particules colloïdales cationiques de silice modifiée par un cation multivalent dans une composition cosmétique comme actif anti-transpirant.La présente invention concerne également des compositions anti-transpirantes comprenant au moins une dispersion de particules colloïdales cationiques de silice modifiée par un cation multivalent.La présente invention a pour objet également un procédé cosmétique de traitement de la transpiration, consistant à appliquer sur la surface de la peau une quantité efficace d'une dispersion de particules colloïdales cationiques de silice modifiée par un cation multivalentLa présente invention a pour objet également un procédé cosmétique de traitement des odeurs corporelles, consistant à appliquer sur la surface de la peau une quantité efficace d'une dispersion de particules colloïdales cationiques de silice modifiée par un cation multivalent.
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1. Utilisation d'une dispersion de particules colloïdales cationiques de silice modifiée par un cation multivalent dans une composition cosmétique comme actif anti-transpirant. 2. Utilisation selon la 1, où lesdites particules de silice ont un diamètre moyen en nombre compris entre 3 et 150 nm, de préférence entre 5 et 30 nm, mieux, entre 10 et 25 nm. 10 3. Utilisation selon la 1 ou 2, où lesdites particules de silice renferment généralement de 5 à 60% en poids, de préférence de 10 à 50% en poids de silice (SiO2). 4. Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 4, où lesdites particules de silice où le milieu de dispersion est un milieu aqueux, hydro-alcoolique ou alcoolique. 5. Utilisation selon la 4, où le milieu de dispersion est un milieu aqueux. 6. Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 5, où lesdites particules de silice ont une portion de surface recouverte de cation comprise entre 1 et 100%, de 20 préférence entre 10 et 60%, mieux, entre 20 et 40%. 7. Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 6, où le cation présent dans les particules colloïdales de silice modifiée est choisi parmi les métaux alcalino-terreux ; les métaux de transition et l'Aluminum (Al 3+) 8. Utilisation selon la 7, où le cation est l'Aluminium (Al 3+) et/ou le Zirconium (Zr 4+) et/ou Hafnium (Hf 4+) 9. Utilisation selon la 7, où le cation est l'Aluminium (Al 3+) 10. Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 9, où lesdites particules de silice modifiée comprennent en plus un contre-ion stabilisant anionique. 11. Utilisation selon la 10 où le contre ion stabilisant est le chlore (Cr). 35 12. Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 11, où lesdites particules colloïdales cationiques de silice sont présentes dans des quantités entre 1 et 80% en poids en matière active, plus préférentiellement entre 5% et 50% et encore plus préférentiellement entre 10% et 50% en poids par rapport au poids total de la 40 composition. 13. Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 12, où le pH de la composition est inférieur à 7, mieux allant de 3 à 6,5. 45 14. Composition anti-transpirante, caractérisée par le fait qu'elle contient au moins une dispersion de particules colloïdales cationiques de silice telle que définie dans les précédentes. 15. Composition anti-transpirante selon la 14, caractérisée par le fait qu'elle 50 est distribuée au moyen d'un dispositif aérosol, d'un flacon pompe, d'un roll-on, d'un dispositif muni d'une paroi ajourée ou au moyen d'un bâtonnet (stick). 25 30 25 16. Composition selon la 15 pressurisée et conditionnée dans un dispositif aérosol constitué par : (A) un récipient comprenant une composition comprenant au moins une dispersion de particules colloïdales cationiques de silice telle que définie dans les 5 précédentes. (B) au moins un agent propulseur et un moyen de distribution de la dite composition aérosol. 17. Composition anti-transpirante selon l'une quelconque des 14 à 16, 10 caractérisée par le fait qu'elle contient au moins une dispersion de particules colloïdales cationiques de silice telle que définie dans les précédentes et au moins un actif anti-transpirant additionnel. 18. Composition selon l'une quelconque des 14 à 17, comprenant au 15 moins un actif déodorant additionnel. 19. Composition selon l'une quelconque des 14 à 18, comprenant au moins une huile émolliente siliconée ou hydrocarbonée, volatile ou non-volatile. 20 20. Composition selon l'une quelconque des 14 à 19, contenant en plus au moins un agent de suspension. 21. Composition selon l'une quelconque des 14 à 20, contenant en plus au moins une poudre organique. 22. Composition selon l'une quelconque des 14 à 21, contenant au moins une phase liquide organique non-miscible dans l'eau et au moins un agent structurant de ladite phase. 30 23. Procédé cosmétique pour traiter la transpiration humaine, consistant à appliquer sur la surface de la peau une quantité efficace d'une dispersion de particules colloïdales cationiques de silice telle que définie dans les 1 à 13 ou d'une composition telle que définie dans les 14 à 22. 35 24. Procédé cosmétique de traitement des odeurs corporelles, consistant à appliquer sur la surface de la peau une quantité efficace d'une dispersion de particules colloïdales cationiques de silice telle que définie dans les 1 à 13 ou d'une composition telle que définie dans les 14 à 22. 40
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DISPOSITIF ET PROCEDE D'IMAGERIE POUR OBTENIR DES INFORMATIONS D'UNE CIBLE BIOLOGIQUE
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L'invention concerne le domaine technique général des procédés et dispositifs d'imagerie pour obtenir des informations d'une cible biologique. L'invention permet de voir en profondeur in vivo et ex vivo, les modifications structurelles des tissus biologiques ainsi que les altérations cytologiques. Elle peut être employée dans des applications cliniques et diagnostiques et des applications en recherche pré-cliniques. Elle peut par exemple contribuer au diagnostic d'une dysplasie ou à la détection de tumeurs. PRESENTATION GENERALE DE L'ART ANTERIEUR On connaît de multiples procédés d'imagerie pour de la matière biologique, et plus particulièrement de la matière biologique vivante. Ces procédés peuvent nécessiter des prélèvements d'échantillons avant d'effectuer des observations par microscopies, ou peuvent être réalisés in vivo de manière à pouvoir observer le comportement de l'échantillon biologique dans son environnement. Dans ce cas, les procédés d'imageries peuvent être invasifs, nécessitant d'amener les moyens nécessaires à la mise en oeuvre du procédé à proximité de la cible à analyser, ou non invasif, c'est-à-dire réalisés à partir de la surface de l'organisme dans lequel se situe la matière biologique cible. Parmi les procédés invasifs, on citera notamment l'imagerie optique dans la lumière visible au moyen d'un endoscope médical, ou encore la détection de cellules marquées au moyen de marqueurs radiologiques ou autres agents de contraste, pouvant également être effectuée au moyen d'un endoscope médical. Parmi les moyens non invasifs, on citera la radiographie à Rayons X , le scanner, l'Imagerie par Résonance Magnétique (IRM) et les ultrasons. Chaque procédé d'imagerie particulier comporte ses propres contraintes et limites, quant à sa mise en oeuvre et quant aux informations obtenues. Ainsi, l'obtention d'images avec des informations 3D nécessite la mise en oeuvre de procédés coûteux de type scanner à Rayons X, IRM. ou ultrasons. Si ces techniques permettent de détecter certaines tumeurs, elles ne 2 2902880 permettent pas d'identifier des tumeurs précoces, du fait de leur faible résolution spatiale. Il existe d'autres technologies d'imagerie médicale avec une source lumineuse de type Laser comme la technologie dite OCT pour Optical 5 Coherence Tomography (US 2001/0043332).L'OCT permet de voir les modifications structurelles des tissus biologiques mais en raison de sa faible résolution latérale, elle ne permet pas d'observer les altérations cytologiques. La présente invention concerne donc un nouveau procédé d'imagerie pour de la matière biologique, permettant l'obtention des informations 10 différentes de celles obtenues avec les technologies d'imagerie existantes, susceptible notamment de permettre la détection de tumeurs de l'ordre du micromètre, PRESENTATION DE L'INVENTION 15 La présente invention concerne donc un procédé d'imagerie d'une cible comprenant une matière biologique au moyen d'un rayonnement laser, l'émission, la réception du rayonnement et le traitement du rayonnement reçu étant réalisé par la technologie dite LOFI . La technologie dite LOFI , pour Laser Optical Feedback Imaging 20 est décrite notamment dans la demande de brevet EP 1 019 704, en particulier pour la détection de fuites de gaz. Cette technologie d'imagerie comprend essentiellement les étapes suivantes : - l'émission, grâce à un laser, d'un rayonnement laser à une première 25 fréquence optique vers la cible pour éclairer celle-ci, - le décalage en fréquence du rayonnement laser émis à une deuxième fréquence optique, le décalage en fréquence entre les première et deuxième fréquences étant égal ou de l'ordre de grandeur à une fréquence de relaxation du laser, 30 - la réception d'une partie du rayonnement laser émis, le rayonnement laser reçu correspondant au rayonnement laser réfléchit ou retrodiffusée par la cible éclairée, la réinjection dans une cavité du laser du rayonnement laser reçu, - la détection de la perturbation apportée au rayonnement laser émis 35 par le rayonnement laser reçu réinjecté, les perturbations détectées étant ensuite traitées pour l'obtention d'une image appropriée pour son analyse. On entend, dans le cadre de la présente invention, par image , une image en deux ou trois dimensions, ou tout signal représentatif des 5 caractéristiques de la cible. La cible comprenant de la matière biologique est choisie notamment parmi les cellules, les tissus ou les organes. On pourra citer des échantillons sanguins ou encore des tissus osseux ou des tissus épithéliaux comme les tissus constituant la peau, les intestins, la rétine, l'utérus ou les poumons. 10 Le procédé peut être mis en oeuvre sur un échantillon biologique in vivo. Dans ce cas, le procédé peut être désigné comme un procédé de biopsie virtuelle puisqu'il permet d'obtenir des informations sur une cible dans son environnement, sans avoir à l'en extraire et en évitant les inconvénients connus de la biopsie. 15 En fonction de l'application, l'émission de rayonnement lumineux est réalisée : soit à la surface de l'organisme, auquel cas le rayonnement laser peut être transporté entre la cavité laser et la cible, en émission et en réception, par un système de type sonde, notamment un système de 20 fibre optique, - soit à l'intérieur de l'organisme, auquel cas le rayonnement laser peut être transporté entre la cavité laser et la cible, en émission et en réception, par un système de type sonde qui peut être une fibre optique. Avantageusement, le système de fibre optique peut être compris dans 25 un endoscope médical. La cible peut également être un prélèvement. Le prélèvement peut être un tissu, un agrégat cellulaire, ou des cellules (biopsies) ou encore des prélèvement de liquide biologiques. Dans le cas d'un prélèvement, le rayonnement laser peut être transporté entre la cavité laser et la cible, lors de 30 l'émission et de la réinjection, par un système optique de type microscope . Avantageusement, le rayonnement laser est émis par un laser de classe B. Ce rayonnement laser est préferentiellement émis dans une gamme de longueurs d'ondes adaptée à l'imagerie médicale, à savoir le proche infrarouge (800nm - 1400nm) Les types d'images obtenus peuvent être des images de coupe tissulaire, images de cellules qui peuvent être obtenues par des images d'amplitudes, de phases ou de contraste interférentiel, différentiel de l'onde rétro diffusée par la cible biologique. L'invention permet d'obtenir des informations supplémentaires d'imagerie au niveau celluaire de type 3D ou pseudo-3D, sans nécessiter la mise en oeuvre de procédés lourds et coûteux comme l'IRM ou le scanner. Par pseudo-3D on entend selon l'invention des images qui sans êtres en 3D, apportent des informations sur la 3ème dimension. L'invention permet aussi d'obtenir des images sans ajout d'agents de contraste, ou encore d'améliorer les informations obtenues en présence d'agents de contraste. L'invention concerne également un dispositif d'imagerie pour la mise en oeuvre du procédé décrit ci-dessus, le dispositif comprenant - un laser émettant un faisceau à une première fréquence optique, un moyen interagissant avec le faisceau pour fournir un rayonnement à fréquence optique modifiée, le décalage entre la première fréquence et la fréquence modifiée étant voisin de la fréquence de relaxation du laser, -un moyen pour irradier une cible de matière biologique à étudier par le rayonnement à la fréquence modifiée, un moyen pour injecter dans le laser de la lumière renvoyée par la cible de matière biologique, et un moyen pour détecter la perturbation apportée à l'émission laser par la lumière réinjectée, un moyen permettant le transport du rayonnement laser entre la cavité laser et la cible, en émission et en réception. Le moyen de transport du dispositif peut être choisi parmi les systèmes de fibres optiques et les microscopes. Dans un mode de réalisation, le moyen de transport est un endoscope médical. D'autres caractéristiques, buts et avantages de la présente invention ressortiront encore de la description qui suit, laquelle est purement illustrative et non limitative35 PRESENTATION DE LA FIGURE La figure 1 représente schématiquement un mode de réalisation du dispositif selon l'invention. DESCRIPTION DE L'INVENTION Le dispositif et le procédé d'imagerie selon la présente invention permettent d'examiner, facilement, une cible de matière biologique, par exemple une cible tissulaire, et notamment les tissus épithéliaux. Notamment, le dispositif et le procédé selon l'invention permettent 10 d'examiner les tissus épithéliaux à l'échelle cellulaire sur une profondeur de l'ordre du millimètre. Diverses applications du procédé et du dispositif selon l'invention sont décrites ci-dessous : • Le dépistage et le suivi thérapeutique du cancer ou d'autres pathologies en 15 effectuant une biopsie virtuelle ou encore optique . Aujourd'hui, l'imagerie du cancer utilise les techniques radiographiques (Scanner), magnétiques(IRM), nucléaires (TEP, Tomographie par Emission de Positrons), optique (endoscope) ou acoustique (échographie)et depuis peu des techniques optiques qui permettent de visualiser des détails 20 intracellulaires impliqués dans certains processus de la cancérogenèse. Deuxième cause de mortalité dans le monde, les cancers et plus précisément ceux du : poumon, colon, oesophage, rectum, vessie, utérus, peau, ORL, larynx, sang... sont concernés par l'invention En gynécologie , l'endométriose (affection de la muqueuse utérine) pourrait également être 25 détectée au moyen de la présente invention. • L'ophtalmoscopie pour l'examen de la rétine et notamment la détection de cancer et de la dégénérescence maculaire. • Le contrôle chirurgical ; en pré opératoire et en per opératoire, par exemple lors d'une résection tumorale, ou pour une ablation d'organe ; en 30 post opératoire pour le contrôle de greffe. • L'étude de la micro circulation, et des anomalies morphologiques des globules rouges. • La neurologie pour la détection des cellules neurologiques dégénérescentes. • L'usage en laboratoires de recherche : Imagerie du petit animal, analyse biologique microscopique et étude in vitro du métabolisme ou du comportement cellulaire à l'aide de marqueurs ou analyse de la biodistribution. • Recherche pharmaceutique, pour le développement de médicaments. • Le procédé et le dispositif selon l'invention peuvent être employés également en combinaison avec d'autres procédés d'imagerie existants. On peut ainsi réaliser une biopsie viruelle au cours d'un scanner ou d'une IRM ou en radiologie interventionnelle. Avantageusement mais non limitativement, le dispositif et le procédé selon l'invention sont adaptés à la détection de cancers qui se forment dans les tissus épithéliaux (comme la peau, l'intestin, la rétine, l'utérus, les poumons, etc.). Il faut noter que 90% des cancers sont issus des tissus épithéliaux (les carcinomes), qui forment une barrière importante entre le corps et l'environnement et sont souvent exposés aux produits nocifs, voir cancérigènes. Le dispositif et le procédé selon l'invention permettent notamment l'obtention d'informations en vue de l'établissement d'un diagnostique par 20 l'utilisateur, et le dépistage précoce des tumeurs cancéreuses. Le dispositif et le procédé d'imagerie selon l'invention sont basés sur l'utilisation d'une méthode d'imagerie laser par réinjection optique. La méthode d'imagerie laser par réinjection optique, dénommée LOFI permet de faire de l'imagerie de rétrodiffusion cohérente. 25 La méthode d'imagerie LOFI est basé sur un couplage entre la forte sensibilité de certains lasers (micro laser, diode laser,...), à savoir les laser de classe B, au phénomène de réinjection optique et la haute précision des mesures interférométriques de type hétérodyne. On entend, dans le cadre de la présente invention, par laser de classe 30 B , un laser pour lequel la durée de vie de l'inversion de population du milieu amplificateur est plus grande que la durée de vie de la cavité laser, peut être un laser à semiconducteur ou un laser à solide. Le principe réside dans l'utilisation du laser à la fois comme émetteur de rayonnement et comme récepteur de rayonnement, et dans le décalage de la fréquence optique du rayonnement lumineux émis par le laser, ce décalage étant égal à (ou de l'ordre de grandeur) la fréquence de relaxation du laser. En effet, un laser de classe B présente la particularité que lorsqu'on y réinjecte de la lumière à une fréquence décalée d'une valeur correspondant sensiblement à une fréquence propre ou fréquence de relaxation du laser, ce laser produit un faisceau laser modulé, l'amplitude de la modulation correspondant à un facteur de l'ordre de 103 à 1010 , voir au-delà, par rapport à une détection hétérodyne classique. Le procédé et le dispositif d'imagerie basés sur l'utilisation de la 10 méthode d'imagerie LOFI présentent les avantages suivants : - simplicité et facilité de mise en oeuvre puisque aucun alignement entre l'émetteur et le récepteur de rayonnement n'est nécessaire, émetteur et récepteur de rayonnement étant confondus, amplification importante du signal (jusqu'à un million de fois, voire plus) 15 qui permet d'obtenir des images en conditions difficiles, par exemple dans des milieux épais et diffusant comme des tissus biologiques, avec une source de faible puissance et sans agent de contraste. Le procédé d'imagerie d'une cible de matière biologique comprend l'émission, grâce au laser, d'un rayonnement lumineux à une première 20 fréquence optique vers la cible pour éclairer celle-ci. Le rayonnement laser émis est décalé en fréquence à une deuxième fréquence optique. Le décalage en fréquence entre les première et deuxième fréquences est égal à une fréquence de relaxation du laser,. Le rayonnement émis en direction de la cible, et décalé en fréquence, rencontre ensuite la 25 cible. Une partie de ce rayonnement décalé en fréquence est réfléchi par la cible. La partie du rayonnement rétrodiffusé par la cible est réinjectée dans la cavité du laser. La perturbation apportée au rayonnement laser émis par la partie de 30 rayonnement laser reçu réinjecté est alors détectée, ce qui permet d'obtenir des informations concernant la cible. Ces informations comprennent une information d'amplitude et une information de phase du champ rétro-diffusé. L'information d'amplitude est directement reliée à la quantité de lumière 35 réinjectée dans le laser, donc à la réflectivité de la cible. L'information de phase renseigne sur la position relative de la cible par rapport au laser et permet d'obtenir l'image du relief, de la déformation ou de la vibration d'une cible non coopérative ou non réfléchissante. Ces informations peuvent être traitées pour obtenir une (ou des) 5 image(s). On entend, dans le cadre de la présente invention, par image , une image en deux ou trois dimensions, ou tout signal représentatif des caractéristiques de la cible. La cible peut être une cible de matière biologique in vivo ou une cible de 10 matière biologique préalablement prélevée. Dans le cas où la cible est une cible de matière biologique in vivo, l'émission de rayonnement laser peut être effectuée à la surface d'un organisme, comme la peau par exemple dans le cas où la cible est un tissu épithélial. L'émission de rayonnement peut également être effectuée à 15 l'intérieur de l'organisme. Le dispositif d'imagerie selon l'invention permet la mise en oeuvre du procédé d'imagerie décrit ci-dessus. Ce dispositif est transportable. Le dispositif pour mettre en oeuvre le procédé d'imagerie selon l'invention comprend également des moyens pour transporter le rayonnement 20 laser entre la cavité laser et la cible. Le dispositif peut comprendre des moyens pour balayer le faisceau laser. Ces moyens comprennent par exemple un scanner à miroirs galvanométriques. Ceci permet de déplacer le faisceau laser plutôt que de déplacer la cible 25 avec des transmissions piézoélectriques, et ainsi de couvrir une surface cible plus importante avec une plus grande rapidité d'acquisition. La réduction des vibrations qui en résulte permet en outre d'obtenir des images de phase de plus grande qualité et apporte des informations complémentaires sur la cible à imager, en particulier pour les images les plus 30 faiblement contrastées. Dans un mode de réalisation, le dispositif selon l'invention permet d'obtenir l'information de phase indirectement Cette technique permet, par l'interférence entre les rayonnements réfléchis issus de deux points voisins de la cible, de transformer leur différence de phase en une modulation de l'amplitude du signal. Cette technique permet de s'affranchir des problèmes de vibration et de dérive thermique. Le dispositif basé sur l'utilisation de la méthode d'imagerie LOFI permet de réaliser une imagerie in vivo, de niveau cellulaire sur des tissus périphériques ou externes comme la peau, la rétine, la muqueuse ou la cavité buccale, ainsi que les tissus d'organes creux comme les poumons, le colon, la vessie ou l'utérus. Ce dispositif présente les avantages suivants : - il est peu invasif, - il ne nécessite pas nécessairement l'injection de produit de contraste pour l'obtention des informations relatives à la cible à imager, - il est sans risques pour le patient. Les applications de ce dispositif (et du procédé associé) sont notamment, d'une part les biopsies, et d'autre part la détection de tumeurs 15 cancéreuses. En ce qui concerne les biopsies, le dispositif (et le procédé) selon l'invention permet la réalisation de biopsies in situ et in vivo, contrairement aux dispositifs de l'art antérieur qui permettent uniquement de réaliser des biopsies pour des analyses histologiques et histo-pathologiques ex vivo. 20 Ainsi, le dispositif (et le procédé) selon l'invention présente l'avantage de permettre à l'utilisateur de donner un diagnostic immédiat et de décider rapidement de mettre en oeuvre le traitement thérapeutique le plus adapté à la pathologie du patient. En ce qui concerne la détection des tumeurs, le dispositif (et le procédé) 25 selon l'invention permet la détection de tumeurs de l'ordre du micromètre, ce qui permet un dépistage et un traitement le plus précocement possible, et ainsi d'augmenter les chances de survie. Le dispositif (et le procédé) selon l'invention peut également s'appliquer au contrôle d'organe avant résection ou greffe, et également dans le suivi 30 thérapeutique et du métabolisme de la cellule. Ce dispositif peut également s'appliquer dans la neurologie, en particulier pour l'analyse de cellules nerveuses. Le dispositif et le procédé selon l'invention sont particulièrement adaptés à l'imagerie de cible en conditions difficiles (faible réflectivité, milieu 10 2902880 diffusant, etc.) et permettent d'obtenir une grande variété d'images grâce à la richesse et la précision de l'information obtenue. Par ailleurs, un autre avantage du dispositif et du procédé selon l'invention est qu'ils sont compatibles avec un dispositif basé sur la technologie 5 IRM car ils ne perturbent pas le champ magnétique, et donc l'image IRM. Le dispositif et le procédé selon l'invention sont complémentaires des dispositifs d'imagerie médicale basés sur les techniques conventionnelles (échographie, scanner, tomographie, IRM). Ils peuvent être combinés avec les techniques d'imagerie conventionnelle pour obtenir des informations 10 complémentaires sur les cibles imagées, et en particulier les tumeurs suspectes
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L'invention concerne un procédé d'imagerie d'une cible comprenant une matière biologique au moyen d'un rayonnement laser, l'émission, la réception du rayonnement et le traitement du rayonnement reçu étant réalisé par la technologie dite « LOFI ».L'invention concerne aussi un dispositif pour la mise en oeuvre dudit procédé.
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1. Procédé d'imagerie d'une cible comprenant une matière biologique au moyen d'un rayonnement laser, l'émission, la réception du rayonnement et le traitement du rayonnement reçu étant réalisé par la technologie dite LOFI . 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la matière biologique est choisie parmi les cellules, les agrégats cellulaires, les tissus ou les organes. 3. Procédé selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que le procédé est mis en oeuvre sur une cible in vivo. 4. Procédé selon la 3, caractérisé en ce que l'émission du rayonnement laser est réalisée à la surface d'un organisme comprenant ladite cible. 5. Procédé selon la 3, caractérisé en ce que l'émission du rayonnement laser est réalisée à l'intérieur de l'organisme comprenant ladite cible. 6. Procédé selon l'une des 4 ou 5, caractérisé en ce que le rayonnement laser est transporté entre la cavité laser et la cible, en émission et en réception, par un système de fibres optiques. 7. Procédé selon la 6, caractérisé en ce que le système de fibres optiques est compris dans un endoscope médical. 8. Procédé selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que la cible comprend une matière biologique préalablement prélevée. 9. Procédé selon la 8, caractérisé en ce que le rayonnement laser est transporté entre la cavité laser et la cible, en émission et en réception, par un système de type microscope. 10.Procédé selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce que le rayonnement laser est émis dans une longueur d'onde comprise entre 800 et 1400nm. 11.Dispositif d'imagerie pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une des 1 à 10 caractérisé en ce qu'il comprend un laser émettant un faisceau à une première fréquence optique, - un moyen interagissant avec le faisceau pour fournir un rayonnement à fréquence optique modifiée, le décalage entre la première fréquence etla fréquence modifiée étant voisin de la fréquence de relaxation du laser, un moyen pour irradier une cible de matière biologique à étudier par le rayonnement à la fréquence modifiée, - un moyen pour injecter dans le laser de la lumière renvoyée par la cible de matière biologique, et un moyen pour détecter la perturbation apportée à l'émission laser par la lumière réinjectée, un moyen permettant le transport du rayonnement laser entre la cavité laser et la cible, en émission et en réception. 12.Dispositif selon la 11, caractérisé en ce que le moyen de transport est choisi parmi les systèmes de fibres optiques, de sondes et les microscopes. 13.Dispositif selon l'une des 11 ou 12, caractérisé en ce que le moyen de transport est un endoscope médical.
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G,A
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G01,A61
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G01N,A61B
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G01N 21,A61B 5
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G01N 21/47,A61B 5/00
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FR2898159
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A1
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EMBOUTS AVEC ERGOTS DE MAINTIEN POUR FIXATION SUR DES PROFILES, EN PARTICULIER DE CLOTURE OU DE VOLET.
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La présente invention concerne des embouts d'extrémité tels que des chapeaux, 5 pourvus d'ergots pour maintenir et fixer ces embouts sur des profilés, par exemple de clôtures ou de volets battants, lors de leur collage et leur manutention. Il est connu dans l'état de la technique de la fabrication de structures telles que des clôtures ou des volets battants constitués de profilés se présentant sous forme de barreaux (verticaux) ou de lisses (horizontales), obtenus par extrusion de matières thermoplastiques tel IO que du chlorure de polyvinyle (PVC), de réaliser la fermeture d'au moins une extrémité de ces profilés par collage d'embouts ou chapeaux; l'assemblage de ces embouts sur les profilés se fait : soit par dépose de colle sur les surfaces extérieures de pattes de positionnement dont sont pourvus ces embouts, ces pattes venant en contact avec la surface 15 interne correspondante des parois desdits profilés, soit par dépose de colle à l'intérieur des surfaces internes, soit par dépose de colle sur les parois internes du chapeau ou capuchon qui viennent en recouvrement des parois externes du profilé. L'inconvénient d'un tel procédé est que suivant les dimensions du profilé et la 20 surface des pattes, il nécessite l'utilisation d'une quantité importante de colle; en outre, lors de la dépose de colle sur les surfaces internes des parois du profilé, lors de l'ajustement de l'embout sur le profilé, il y a des risques de remontée de colle, provoquant des salissures. Par ailleurs, il est nécessaire de maintenir l'embout en place pendant le temps de prise de la colle, par tout système approprié. 25 La demanderesse a trouvé de façon avantageuse que ces problèmes pouvaient être résolus, d'une part en disposant des zones appropriées de surface réduite sur les embouts aptes à recevoir la colle et à venir en contact avec des parois ou cloisons correspondantes des profilés, et d'autre part en maintenant en place les embouts sur les profilés correspondants, grâce à la présence sur les embouts d'ergots de 30 maintien et/ou de positionnement, qui coopèrent notamment par clippage avec des parties de paroi ou cloison correspondantes des profilés, pendant le temps de prise de ladite colle. La présente invention se rapporte à des embouts tels que notamment des chapeaux ou capuchons pour fermer les extrémités libres de profilés correspondants, 35 notamment de clôtures ou de volets, lesdits embouts étant pourvus d'ergots ou pattes de maintien sur lesdits profilés, caractérisés en ce que ces ergots ou pattes présentent une forme appropriée pour coopérer par serrage avec des parties correspondantes de parois desdits profilés, pendant le temps de prise nécessaire à une colle déposée seulement sur certaines zones appropriées de surface réduite desdits embouts. Les embouts peuvent avoir une forme telle qu'ils ferment l'extrémité du profilé correspondant, sans recouvrement des parois de celui-ci, ou au contraire avec un certain recouvrement des parois. Selon l'invention, les ergots ou pattes sont orientés sensiblement dans le même plan que les parois ou cloisons du profilé correspondant. Selon une première forme avantageuse de l'invention, les ergots ou pattes se présentent sous la forme d'au moins un ensemble constitué de deux pièces disposées en /0 vis à vis, avec de préférence leurs côtés adjacents s'écartant l'un de l'autre à une extrémité, afin de faciliter leur insertion sur une paroi correspondante du profilé. En particulier, les deux pièces d'un ensemble sont de forme trapézoidale avec leurs côtés en biseau s'écartant l'un de l'autre et sont écartées à leur base fixée à l'embout d'une distance sensiblement égale ou inférieure à l'épaisseur de la paroi 15 correspondante du profilé sur laquelles elles viennent se positionner. Selon une autre forme avantageuse de l'invention, lorsque les embouts se présentent sous la forme d'une surface incurvée ou concave, les ergots ou pattes dont ils sont pourvus sont orientés parallèlement aux parois de recouvrement desdits embouts, et se présentent sous la forme d'au moins un ensemble constitué d'une ou de plusieurs 20 tiges ou languettes parallèles écartées de la paroi de recouvrement de l'embout d'une distance sensiblement égale ou inférieure à l'épaisseur de la paroi extérieure correspondante du profilé, sur laquelle elles viennent se positionner. De préférence, la ou les tiges ou languettes desdits ergots présentent une extrémité en forme de biseau. 25 Les ergots ou pattes sont réalisés en tout matériau thermoplastique, ayant une élasticité appropriée pour leur permettre de coopérer par serrage ou clippage avec les parties correspondantes de parois desdits profilés. Leur forme peut être très variée, et présenter une section transversale triangulaire, circulaire ou autre. Selon la première forme avantageuse de l'invention, les embouts présentent des 30 zones appropriées de collage de surface réduite destinées à recevoir une colle, qui sont disposées dans les mêmes régions que lesdits ergots ou pattes de maintien, afin d'être maintenues pressées contre les surfaces en contact des parties du profilé à recouvrir. Le positionnement de ces parties ou zones de collage sur les embouts est étudié pour que la colle disposée sur celles-ci soit la plus comprimée possible lors de l'insertion 35 de l'embout sur l'extrémité du profilé correspondant. De préférence, les zones appropriées de collage viennent en contact avec les bords des cloisons intérieures des profilés, ou avec les parois périphériques intérieures des profilés. De préférence, le profilé correspondant se présente sous la forme d'un barreau 5 dont la circonférence est de forme elliptique, et qui est en particulier destiné à la fabrication de portails et clôtures, mais des profilés sous forme de lisse de forme parallélépipédique rectangle sont également appropriés. Dans une variante de réalisation, les embouts sont aussi pourvus de pattes ou tiges de centrage ou maintien, favorisant leur positionnement sur les profilés 10 correspondants. Les différents types d'embouts sont réalisés par injection-moulage. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description qui suit des modes de réalisation de l'invention, donnés à titre d'exemple et en référence aux dessins annexés suivants, qui montrent : 15 figure 1, une vue en perspective d'un premier type de profilé se présentant sous la forme d'un barreau dont la circonférence est de forme elliptique; figure 2, une vue en perspective d'un embout adapté pour recouvrir une extrémité dudit barreau selon l'invention ; figure 3, une vue en perspective du barreau recouvert de l'embout, 20 figure 4, une vue en coupe verticale transversale partielle selon 1-1 dudit barreau recouvert de l'embout ; figure 5, une vue en perspective partielle d'un second type de profilé constituant une lisse de forme parallélépipédique rectangle, et de son embout adapté selon l'invention avant leur mise en contact; 25 figure 6, une vue en coupe verticale longitudinale de l'ensemble profilé-embout selon l'invention en positionnement de fermeture. La figure 1 est une vue en perspective d'un premier type de profilé se présentant sous la forme d'un barreau 1, ouvert à ses deux extrémités longitudinales 2,3, dont la circonférence 4 est de forme elliptique; ce barreau comporte des parois internes de 30 renfort 5, et il est obtenu de préférence par extrusion de matières thermoplastiques tel que du chlorure de polyvinyle (PVC). Pour la fermeture d'une ou de ses deux extrémités 2, 3, il est prévu un embout 6 ou chapeau, de forme générale creuse ou concave, tel que représenté sur la figure 2, pourvu de parois de recouvrement 7 des parois correspondantes 8 du barreau 1 ; 35 l'assemblage et le maintien de cet embout 6 sur l'une des extrémités 2.3 du barreau 1 est facilité par la présence d'ergots 9 de maintien et/ou de positionnement, solidaires de la base 10 de l'embout 6, et qui s'étendent sensiblement parallèlement aux parois 7 ; lorsque l'embout 6 est introduit sur l'extrémité 2,3 du barreau 1, les ergots 9, qui sont dans ce mode de réalisation non limitatif au nombre de 4, disposés symétriquement deux à deux par rapport à l'axe longitudinal de l'embout 6, coopèrent avec les parois correspondantes 7 dudit embout 6, pour venir enserrer les parties de paroi ou cloison correspondantes 8 du barreau 1, légèrement en force, On peut ajuster la distance entre chaque ergot 6 et la paroi 7 correspondante de l'embout, en fonction de l'épaisseur de la paroi 8 du barreau 1, de façon à obtenir une insertion plus ou moins en force, comme par clippage . Les ergots 9 sont réalisés en tout matériau thermoplastique, ayant une élasticité 10 appropriée, par injection-moulage. Sur la paroi 7 de l'embout 6 est disposée une zone appropriée de collage 1 1 de surface réduite destinée à recevoir une colle, qui est disposée entre les deux ergots 9 ou pattes de positionnement, afin d'être maintenue pressée par ces derniers contre la surface externe en contact de la paroi 8 du profilé, lors du recouvrement par l'embout 15 6, pendant le temps de prise de ladite colle. Cette zone de collage 11 peut présenter une surface plus ou moins rugueuse pour retenir la colle. La figure 3 représente une vue en perspective du barreau 1 recouvert de l'embout 6, et la figure 4 une vue en coupe verticale transversale partielle dudit barreau 20 1 recouvert de l'embout 6; on voit clairement sur cette coupe que les parois 8 du profilé 1 sont enserrées entre les ergots 9 et les parois correspondantes 7 de l'embout 6. Les ergots 9 sont de forme trapézoidale avec leurs extrémités 12 en biseau, pour faciliter leur introduction le long des parois 8. Un deuxième mode de réalisation de l'invention, est représenté sur la figure 5, qui 25 est une vue en perspective partielle d'un second type de profilé constituant une lisse 20 de forme parallélépipédique rectangle, et de son embout 21 avant leur mise en contact, ainsi que sur la figure 6 qui est vue en coupe verticale longitudinale de l'ensemble profilé 20 -embout 21 en position de fermeture. Il s'agit dans ce cas d'un embout 21, de forme rectangulaire plane, dépourvu de 30 parois de recouvrement des parois 22 de la lisse 20, et muni d'ergots 23 de maintien et/ou de positionnement ; ceux-ci sont disposés par paire, et sont de forme trapézoidale avec leurs extrémités 24 en biseau, pour faciliter leur introduction le long des parois transversales intérieures 25 du profilé du type lisse 20. La distance entre deux ergots 23 d'une paire est ajustée en fonction de l'épaisseur de la paroi 25, de façon à obtenir une 35 insertion légèrement en force, comme par clippage . Sur la paroi intérieure 26 de l'embout 21 sont disposées plusieurs zones appropriées de collage 27 de surface réduite destinée à recevoir une colle, et qui sont disposées de préférence au niveau des deux ergots 23 ou pattes de positionnement, afin d'être maintenues en contact contre le bord de parois transversales intérieures 25 du profilé du type lisse 20, lors du recouvrement par l'embout 21, pendant le temps de prise de ladite colle. Ces zones de collage 27 peuvent présenter une surface plus ou moins rugueuse ou striée, pour mieux retenir la colle. D'autres zones de collage 28 de surface similaire, peuvent être disposées à d'autres endroits sur la paroi 26 de l'embout 21, comme indiqué sur la figure 5, afin de venir en contact avec les bords des parois internes de renfort 29 du profilé 20. L'embout 21 est aussi pourvu de tiges 30 de centrage ou maintien, qui pénètrent dans des parties creuses entre les parois internes de renfort 29 du profilé 20, favorisant son positionnement sur ledit profilé 20. L'embout 21 est également pourvu sur sa périphérie et en retrait de son bord, d'un ensemble de pattes 31, disposées perpendiculairement à sa paroi intérieure 26, de surface sensiblement rectangulaire, et dont les extrémités 32 ont une forme en biseau, de façon à faciliter le positionnement de l'embout 21 lorsqu'il est appliqué sur l'extrémité ouverte du profilé 20. Les différents types d'embouts et les ergots, tiges et pattes sont réalisés par injection-moulage de résines thermoplastiques, ayant une élasticité appropriée. 1. 5 10 2. 15 3. 20 4. 5. 6.35
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La présente invention se rapporte à des embouts (6) tels que notamment des chapeaux ou capuchons pour fermer les extrémités libres de profilés (1) correspondants, notamment de clôtures ou de volets, lesdits embouts (6) étant pourvus d'ergots (9) ou pattes de maintien sur lesdits profilés, caractérisés en ce que ces ergots ou pattes (9,) présentent une forme appropriée pour coopérer par serrage avec des parties correspondantes de parois (8) desdits profilés (1), pendant le temps de prise nécessaire à une colle déposée seulement sur certaines zones (11) appropriées de collage de surface réduite desdits embouts (6).Ces profilés sont utilisés avantageusement pour la fabrication de clôtures ou de volets battants.
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1. Embouts (6, 21) tels que notamment des chapeaux ou capuchons pour fermer les extrémités libres de profilés (1, 20) correspondants, notamment de clôtures ou de volets, lesdits embouts (6, 21) étant pourvus d'ergots (9, 23) ou pattes de maintien sur lesdits profilés, caractérisés en ce que ces ergots ou pattes (9, 23) présentent une forme appropriée pour coopérer par serrage avec des parties correspondantes de parois (8, 25) desdits profilés (1, 20), pendant le temps de prise nécessaire à une colle déposée seulement sur certaines zones (11, 27) appropriées de collage de surface réduite desdits embouts (6, 21). 2. Embouts selon la 1, caractérisés en ce qu'ils peuvent avoir une forme telle qu'ils ferment l'extrémité du profilé (1, 20) correspondant, sans recouvrement des parois (22) de celui-ci, ou au contraire avec des parois de recouvrement (7) des parois (8) du profilé correspondant (1, 20). 3. Embouts selon l'une des 1 et 2, caractérisés en ce que les ergots ou pattes (9, 23) sont orientés sensiblement dans le même plan que les parois (8, 22) ou cloisons (5, 25, 29) du profilé correspondant (1, 20). 4. Embouts selon l'une des 1 à 3, caractérisés en ce que les ergots ou pattes (9, 23) se présentent sous la forme d'au moins un ensemble constitué de deux pièces (23) disposées en vis à vis, avec de préférence leurs côtés adjacents s'écartant l'un de l'autre à une extrémité (24), afin de faciliter leur insertion sur une paroi correspondante (25) du profilé. 5. Embouts selon la 4, caractérisés en ce que les deux pièces (23) d'un ensemble sont de forme trapézoidale avec leurs côtés en biseau (24) s'écartant l'un de l'autre et sont écartées à leur base fixée à l'embout (21) d'une distance sensiblement égale ou inférieure à l'épaisseur de la paroi correspondante (25) du profilé (20) sur lequel elles viennent se positionner. 6. Embouts selon l'une des 1 à 3, caractérisés en ce que lorsqu'ils se présentent sous la forme d'une surface incurvée ou concave (6), les ergots ou pattes (9) dont ils sont pourvus sont orientés parallèlement aux parois de recouvrement (7) desdits embouts (6), et se présentent sous la 10forme d'au moins un ensemble constitué d'une ou de plusieurs tiges ou languettes parallèles (9) écartées de la paroi de recouvrement (7) de l'embout (6) d'une distance sensiblement égale ou inférieure à l'épaisseur de la paroi extérieure (8) correspondante du profilé (1), sur laquelle elles viennent se positionner. 7. Embouts selon la 6, caractérisés en ce que la ou les tiges ou languettes desdits ergots (9) présentent une extrémité en forme de biseau (12). 8. Embouts selon l'une des précédentes, caractérisés en ce que les zones appropriées de collage (11, 27) de surface réduite desdits embouts (6, 21), destinées à recevoir une colle, sont disposées dans les mêmes régions que lesdits ergots (9, 23). 15 9. Embouts selon la 8 caractérisés en ce que les zones appropriées de collage (27) viennent en contact avec les bords des cloisons intérieures (25) des profilés (20). 20 10. Embouts selon la 8 caractérisés en ce que les zones appropriées de collage (11) viennent en contact avec les parois périphériques (8) intérieures des profilés (1).
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F,E
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F16,E06
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F16B,E06B
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F16B 2,E06B 9,F16B 11
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F16B 2/22,E06B 9/02,E06B 9/04,F16B 11/00
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FR2898896
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A1
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PROTEINE DE MOLLUSQUE SE LIANT A DES CATIONS BIVALENTS NOTAMMENT EN VUE D'UNE BIOMINERALISATION, ET POLYNUCLEOTIDES CORRESPONDANTS
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La présente invention a pour objet une protéine, ci-dessous désignée par le terme calconectine , impliquée dans les processus de biominéralisation, ainsi que ses utilisations dans la synthèse des tissus squelettiques et de la peau. Dans la suite du texte, on entend par biominéralisation, le processus de formation de nacre ou d'os par dépôt et cristallisation des ions calcium et magnésium en association avec la matrice organique. La biominéralisation peut s'effectuer in vivo, par exemple lors de la fabrication de la nacre chez les mollusques nacriers tels que l'huître, l'ormeau ou le nautile ou bien lors de la construction ou de la reconstitution d'un os de vertébré après une fracture ou suite à une greffe. La biominéralisation peut aussi être réalisée in vitro. Par exemple, elle peut être utilisée pour synthétiser un complexe d'apatite et de collagène (ACC pour Apatite Collagen Complex) comme le décrivent Shibutani T et al. (2000 J Biomed Mater Res. 50(2):153-9). ARRIERE-PLAN DE L'INVENTION La couche interne de la coquille des mollusques nacriers est constituée de nacre qui présente une structure composite pouvant être comparée à des briques liées par un mortier. Les briques sont constituées par de fines tablettes d'aragonite de 400 nm d'épaisseur sur 5 à 10 m de longueur, cristallisées dans le système orthorhombique, qui s'alignent parallèlement à la surface de la coquille (95 à 99% de la masse totale de la nacre). Le mortier est représenté par une matrice organique d'environ 30 nm d'épaisseur (1 à 5 % de la masse). La matrice organique, notamment en raison de sa composition particulière (protéines, polysaccharides, glycoprotéines) et de sa structure (réseau tridimensionnel fibreux), joue un rôle primordial dans le contrôle de la biominéralisation. En particulier, la matrice organique guide le dépôt et la cristallisation du carbonate de calcium sous forme d'aragonite grâce aux protéines (de structure ou enzymatiques) contrôlant la biominéralisation. De même que la nacre, l'os est un tissu minéralisé ayant une structure composite minérale et organique. La phase minérale, est constituée de phosphate de calcium cristallisé sous forme de très petits cristaux (250 A en moyenne) d'hydroxyapatite et représentant 60-65% de la masse totale de l'os associés à une matrice organique, représentant 30- 35% de la masse totale de l'os et d'environ 5% de cellules spécialisées. Comme pour la nacre, la matrice organique de l'os sert de support et de guide à la biominéralisation. La matrice organique forme un réseau fibreux à base de collagène de type I (90% des protéines totales), associé à diverses protéines non fibreuses fonctionnelles comme la Bone Sialo-Protéine (ou BSP), l'ostéoporitine et l'ostéocalcine capables de lier le calcium avec une très haute affinité, l'ostéonectine, ayant des rôles multiples sur l'os (prolifération et croissance des ostéoblastes, biominéralisation de la matrice) ou des f protéoglycannes, comme la décorine et le biglycan, dont les fonctions exactes sont encore mal connues. Compte tenu des similitudes entre la nacre et l'os, il a été proposé d'utiliser la nacre comme biomatériau dans les greffes osseuses. Ainsi, des pièces de nacre taillées ont été implantées dans le fémur d'un mouton (Atlan G et al. 1999 Biomaterials 20:1017-1022). Dix mois après l'implantation, le greffon de nacre apparaît soudé à l'os et a stimulé l'ostéogénèse. De surcroît, il semble que la nacre ait un effet ostéoconducteur (migration des composants biologiques et cellulaires de l'os jusqu'à son lieu de synthèse) puisqu'il a été observé à la surface de l'implant de nacre et dans son environnement une accumulation des éléments constitutifs de l'os (ions calcium et phosphate). La production artificielle de tissu osseux ou de matériel pouvant être utilisé comme greffon en chirurgie orthopédique, en chirurgie réparatrice traumatologique ou esthétique, en neurochirurgie ou en carcinologie reste encore difficile et peu efficace (Hing KA 2004 Philos Transact A Math Phys Eng Sci 362(1825):2821-50 et Cornell CN 2004 Bull Hosp Jt Dis. 62(1-2):13-7.)). Il a été proposé, notamment dans le document WO93/08265 d'utiliser la nacre réduite en poudre ou en fragments en présence d'ostéoblastes pour induire la fabrication d'os. Cependant, les molécules présentes dans la poudre de nacre et susceptibles d'induire une telle fabrication ne sont pas identifiées dans ce document et ne peuvent donc pas être reproduites autrement que par ce procédé d'extraction. OBJET DE L'INVENTION L'invention a pour objet une protéine isolée capable de lier des cations bivalents, impliquée dans les processus de biominéralisation, des séquences nucléotidiques et polypeptidiques codant pour ladite protéine et l'utilisation de ladite protéine aux fins de réaliser une synthèse de tissus squelettiques ou de peau. DESCRIPTION DE L'INVENTION En vue de la réalisation de ce but, on propose, selon l'invention, une nouvelle protéine, ci-dessous appelée calconectine, dont la séquence polypeptidique présente au moins 80%, de préférence au moins 90% et de manière tout à fait préférée au moins 95% d'identité avec la séquence polypeptidique SEQ ID N 1. Par ailleurs, la protéine conforme à la séquence polypeptidique SEQ ID N 1 comprend deux domaines EF-hand de liaison aux cations bivalents comme le calcium ou le magnésium, constitués chacun d'un motif de 12 acides aminés capable de former une boucle permettant la liaison au calcium (Kretsinger RH 1976 Int Rev Cytol 46:323-393) ou au magnésium (Lewit-Bentley A and Rety S 2000 Curr Opin Struct Biol. 10(6):637-43). Avantageusement, les domaines EF-hand de la calconectine objet de l'invention présentent au moins 50%, de manière préférée 60%, de manière plus préférée 70%, et de manière encore plus préférée 80% et de manière tout à fait préférée 90% d'identité à l'une et/ou l'autre des séquences SEQ ID N 4 et SEQ ID N 5, codant pour les domaines EF-hand. Sauf précision contraire, les pourcentages d'identité de séquence indiqués ici pour les séquences nucléotidiques ou peptidiques se réfèrent à la valeur obtenue, sur une fenêtre de comparaison constituée par la totalité de la séquence de référence, avec la suite logicielle BLAST (ALTSCHUL et al., (1997) Nucleic Acids Res., 25, 3389-3402) en utilisant les paramètres par défaut, sur une fenêtre de comparaison constituée par la totalité de la séquence de référence. La protéine conforme à la séquence polypeptidique SEQ ID N 1 a été identifiée à partir d'une banque d'ADN enrichie en séquences spécifiques du manteau et des cellules productrices de nacre, comme détaillé plus loin. Une telle protéine possède une masse moléculaire apparente de 10,4 kDa et son point isoélectrique est de 6,28. La prédiction du profil d'hydrophobicité par la méthode de Kyte and Doolittle (Kyte J and Doolittle F 1982 J Mol Biol. 157:105-32) indique que la protéine est majoritairement hydrosoluble (absence de domaines transmembranaires). Par ailleurs, comme elle ne possède pas de peptide signal dans sa séquence protéique, ladite protéine est cytosolique. Contrairement aux protéines de nacre hydrosolubles obtenues par le procédé décrit dans la demande de brevet WO 97/2413, la calconectine objet de la présente invention n'est excrétée ni dans le milieu extracellulaire, ni dans le fluide extrapalléale et est donc absente de la matrice organique de la coquille. Ainsi, la protéine de l'invention appartient à la famille des protéines à domaines EF-hand. Dans les protéines connues de ce type, les domaines EF-hand en général sont présents par paires et présentent une structure en hélice-boucle-hélice de 29 acides aminés (Kretsinger, RH 1976 précédemment cité et Moncrief ND et al. 1990 J Mol Evol. 30:522-562). La calconectine, objet de l'invention comporte au moins un domaine EF-hand de liaison à un cation bivalent. Préférentiellement, la calconectine, objet de la présente invention comporte deux domaines EF-hand de liaison au calcium et/ou au magnésium. Ces deux domaines représentent 28% de la séquence polypeptidique totale. Le premier domaine de liaison à un cation bivalent se situe entre le 37ème et le 50ème acide aminé à partir de la méthionine (premier acide aminé), tel que représenté sur la figure 1. De manière étonnante, ce domaine n'a pas, comme dans les protéines connues, une structure en hélice-bouclehélice mais seulement une structure boucle-hélice. Le second domaine de liaison avec un cation bivalent se situe entre le 6-6ème et le 79ème acides aminés de la séquence, en comptant la méthionine comme premier acide aminé (figure 1) et possède une structure en hélice-boucle-hélice. C'est au niveau des 12 acides aminés constituant la boucle que se fait la liaison au calcium ou au magnésium suivant les différents acides aminés présents (Lewit-Bentley A and Rety S 2000 cité précédemment). Ainsi, bien que possédant deux domaines de type EF-hand, la calconectine, objet de la présente invention ne peut pas se classer, en se basant sur ses structures primaires et secondaires, dans une des 66 sous-familles de protéines à motif EF-hand précédemment décrites (Nakayama N, Kawasaki H, Kretsinger R, 2000 Topics Biol Inorg Chem 3:29-58). Il apparaît donc que les inventeurs ont identifié une nouvelle protéine, la calconectine, capable de lier aussi bien le calcium que le magnésium et impliquée dans la formation de la nacre. A cet égard, il est connu que, durant la biominéralisation, la présence de Mg2+ facilite la stabilisation du carbonate de calcium sous forme amorphe, c'est-à-dire non cristallisée (Aizenberg, J., et al. J Am Chem Soc (2002) 124, 32-39). De même, il est connu que la biominéralisation des couches d'aragonite de la coquille des mollusques nacrier apparaît lorsque la teneur en Mg2+ est élevée dans le fluide extrapalléale (Kitano Y and Hood DW, 1962 J. Oceanogr. Soc. Japan. 18:141-145). Il est donc probable que le processus de biominéralisation soit dépendant des concentrations respectives en Cal+ et en Mg2+ La faculté de liaison de la calconectine aux deux principaux cations indispensables à la formation de la nacre ou de l'os semble donc constituer la raison de son implication dans le processus de biominéralisation. La présente invention concerne également une composition protéique comprenant de la calconectine et favorisant les processus de biominéralisation, ainsi que la synthèse de tissus squelettiques ou de peau. Avantageusement, la composition protéique comporte en plus de la calconectine, des substances présentant une activité biologique de stimulation et/ou de prolifération et/ou de différenciation de cellules, comme par exemple des ostéoblastes, des chondrocytes, des kératinocytes, des fibroblastes. La présente invention concerne également des anticorps monoclonaux ou polyclonaux dirigés spécifiquement contre un polypeptide codant pour la calconectine. Les méthodes permettant de produire des anticorps sont connues en elles-mêmes, à titre d'exemple, on peut citer les méthodes qui consistent à injecter un polypeptide chez un mammifère (par exemple, le lapin ou le rat) et d'en recueillir le sérum contenant les anticorps. Les anticorps anti-calconectine pourront alors être utilisés pour identifier ladite protéine dans un mélange protéique in vitro en utilisant des techniques bien connues de l'homme de métier telles que les méthodes ELISA ou Western Blot. Les anticorps peuvent aussi être utilisés pour identifier la calconectine in situ par immunocytologie, par hybridation in-situ sur la coquille, sur les corps mous de mollusques, ou sur l'os. En outre, les anticorps anti-calconectine peuvent aussi être utilisés pour isoler la calconectine d'un mélange protéique en utilisant par exemple, les anticorps pour réaliser une chromatographie d'affinité. La présente invention a également pour objet un 20 polynucléotide isolé choisi parmi : a- un polynucléotide codant pour une calconectine dont la séquence polypeptidique présente au moins 80%, de préférence au moins 90% et de manière tout à fait préférée au moins 95% d'identité avec la séquence polypeptidique SEQ 25 ID N 1. b- un polynucléotide complémentaire du polynucléotide a) c- un polynucléotide capable de s'hybrider sélectivement, en conditions stringentes avec le polynucléotide a) ou b) d- un polynucléotide de séquence SEQ ID N 2 30 On définit comme polynucléotide codant pour un polypeptide donné, tout polynucléotide contenant l'information génétique permettant la synthèse dudit polypeptide. Ainsi, des polynucléotides conformes à l'invention codant pour un polypeptide intervenant dans la biominéralisation de la nacre ou de l'os comprennent notamment le polynucléotide de séquence SEQ ID NO: 2, qui correspond à la séquence d'ADNc de la calconectine. De manière plus précise, La séquence codante correspondant à la séquence SEQ ID N 1 correspond à un fragment de la séquence d'ADNc de SEQ ID N 2 de 279 pb, compris entre le 154ème nucléotide et le 433ème nucléotide de la séquence SEQ ID N 2, telle qu'illustrée par la figure 2. La séquence codante est représentée par la séquence SEQ ID N 3. La présente invention inclut également tout fragment d'au moins 10 pb, de préférence au moins 20 pb, de manière préférée au moins 50 pb, et de manière tout à fait préférée au moins 200 pb d'un polynucléotide a) ou b) ci-dessus, ou capable de s'hybrider sélectivement, en conditions stringentes, avec un polynucléotide a) ou b) ci-dessus. Des fragments préférés sont représentés par l'une quelconque des séquences SEQ ID N 6 ou SEQ ID N 7. D'autres fragments peuvent être également obtenus à partir du polynucléotide de séquence SEQ ID NO: 2. L'homme du métier définira les fragments isolés les plus adaptés à l'usage qu'il souhaite en faire. Ces fragments seront définis pour s'hybrider sélectivement en conditions stringentes avec l'un des polynucléotides objets de l'invention ou son complémentaire. fi Selon des méthodes bien connues en elles-mêmes, les conditions stringentes d'hybridation, pour un polynucléotide donné, peuvent être identifiées en fonction de la taille et de la composition en bases du polynucléotide concerné, ainsi que de la composition du mélange d'hybridation (notamment Généralement, des conditions polynucléotide de taille et de pH et force ionique). stringentes, pour un séquence données, sont obtenues en opérant à une température inférieure d'environ 0 C à 10 C, de manière préférée inférieure à 4 C, à la température de fusion (Tm) de l'hybride formé, dans le même mélange réactionnel, par ce polynucléotide et son complémentaire. On définie ici comme polynucléotide capable de s'hybrider sélectivement avec un polynucléotide a) ou b) conforme à l'invention tout polynucléotide qui lorsqu'il est hybridé en conditions stringentes avec une banque d'acides nucléiques de mollusque et en particulier d'huîtres perlières comme par exemple Pinctada margaritifera (notamment une banque soustractive d'ADNc enrichie en séquences du manteau et de cellules formatrices de nacre) produit un signal d'hybridation détectable (c'est-à-dire au moins 2 fois supérieur, de préférence au moins 5 fois supérieur au bruit de fond) avec ledit polynucléotide, mais ne produit aucun signal détectable avec d'autres séquences de ladite banque. L'invention comprend également le polynucléotide de 30 séquence SEQ ID N 2 correspondant à l'ADNc pleine longueur, er codant pour la calconectine de séquence polypeptidique SEQ ID N 1. La présente invention a également pour objet des sondes polynucléotidiques ou des amorces d'amplification obtenues à partir de polynucléotides a) ou b) conformes à l'invention ou des fragments de ceux-ci. L'invention concerne en particulier les fragments de séquences SEQ ID N 6 et SEQ ID N 7. La présente invention englobe également tout polynucléotide codant pour un polypeptide intervenant dans la biominéralisation de nacre ou d'os et pouvant être obtenu à partir d'une banque d'ADN génomique ou d'ADNc de mollusques par criblage de ladite banque à l'aide de sondes ou d'amorces conformes à l'invention. L'homme du métier est également capable d'utiliser les sondes ou amorces objet de l'invention pour détecter et isoler à partir d'un extrait polynucléotidique, comme par exemple et de manière non limitative, à partir d'ADN extrait du manteau d'un mollusque ou de l'ADN extrait de tissu osseux disponible ou non sous forme de banque d'acides nucléiques. La présente invention comprend également des constructions riucléotidiques comprenant un polynucléotide codant pour une calconectine telle que définie ci-dessus. De préférence, le polynucléotide utilisé sera celui de séquence SEQ ID N 2. Cette construction nucléotidique pourra ensuite être introduite dans un vecteur d'expression dans le but de transformer un organisme procaryote ou eucaryote capable d'exprimer la calconectine. En particulier, L'ADNc de la calconectine correspondant à la SEQ ID N 2 peut être sous cloné dans un vecteur d'expression plasmidique procaryote tel que le vecteur pLP-PROTet-6xHN Bacterial Expression System de Clontech par la méthode utilisant le système Cre-Lox par exemple. En plus de la construction nucléotidique comprenant un polynucléotide codant pour la calconectine, le vecteur comprendra également un gène de sélection, à titre d'exemple, il peut s'agir de gènes de résistance à des antibiotiques. Le plasmide recombinant est ensuite transformé dans une bactérie compétente E. coli souches BL21 PRO ou DH5aPRO, par exemple. La bactérie ainsi transformée est ensuite mise en culture sur un milieu gélosé avec des antibiotiques pour identifier les transformants ayant reçu la construction nucléotidique comprenant une séquence codant pour la calconectine. Conformément à l'invention, les séquences polypeptidiques et polynucléotidiques décrites dans la présente invention sont avantageusement utilisées pour améliorer la formation de tissus squelettiques ou de peau. De manière plus précise, la calconectine ou toute composition protéique la comprenant sont utilisées pour activer les processus de biominéralisation de l'os. On entend par activation du processus de biominéralisation un dépôt de nacre ou d'os quantitativement identique mais réalisé dans un temps plus court ou un dépôt quantitativement supérieur d'os ou de nacre pendant une même durée. Selon un premier mode de mise en œuvre, la calconectine ou une composition la comprenant peut être mise en présence de cellules productrices d'os comme des ostéoblastes. La calconectine contribue ainsi à faciliter la régénération in vitro ou in vivo des tissus notamment osseux, cartilagineux ou cutanées. Selon un second mode de mise en oeuvre, la calconectine ou une composition la comprenant peut être utilisée en complément alimentaire afin de réguler éventuellement la fixation du calcium ou du magnésium dans le sang dont un dérèglement (hypocalcémie ou une hypomagnésémie) peut être à l'origine de tétanie ou spasmophilie. La présente invention sera mieux comprise à l'aide des figures et exemples qui suivent. DESCRIPTION DES FIGURES Figure 1 : La figure 1 représente la séquence d'acides aminés codant pour la calconectine. Les acides aminés soulignés représentent les domaines de liaisons aux cations bivalents, ceux encadrés les sites potentiels de phosphorylation. Figure 2 : La figure 2 représente la séquence d'ADNc pleine longueur du gène codant pour la calconectine. Les nucléotides soulignés correspondent à la séquence codante. EXEMPLES Exemple 1 : Identification de la calconectine 30 Obtention d'une banque soustractive A partir de tissus d'huître Pinctada margaritifera incluant les cellules productrices de nacre, le manteau et le muscle, l'ARN a été extrait en utilisant le kit d'isolement d'ARNm FastTrack 2.0 (Invitrogen) selon les recommandations du fournisseur. Les quantités isolées d'ARNm ont été quantifiées par densité optique (DO260nm) et la pureté par le rapport DO260nm/DO280nm. La banque soustractive est réalisée grâce au kit Clontech PCR-select cDNA substraction selon les recommandations du fournisseur (Clontech). L'ADNc des cellules productrices de nacre et celui du muscle sont synthétisés respectivement à partir de 1,6 g d'ARN et de 3,4g. Les quantités d'ADNc des deux origines (NFC et muscle) sont égalisées et enrichies en séquences différentiellement exprimées par deux hybridations successives (soustraction) entre les deux types d'ADNc d'origines différentes. Les séquences différentiellement exprimées issues de la soustraction sont amplifiées par PCR puis clonées dans un vecteur T/A pGEM-T easy (Promega) et transformées dans des E. coli JM109. 466 séquences ont ainsi été obtenues et clonées, dont 387 permettent d'obtenir une séquence exploitable d'une taille moyenne de 371 pb. Une comparaison des 387 séquences entre elles en utilisant les logiciels Multalin (Corpet F, 1988 Nucleic Acids Res. 16:10881-10890) et BLAST2 (Tatusova TA, Madden TL, 1999 FEMS Microbiol Lett. 174:247-250) a permis d'isoler 72 séquences uniques d'une taille moyenne de 450 pb. La comparaison de ces séquences avec les bases de données GenBank et ExPASy montre que la séquence du clone E-85 présente des homologies avec une séquence de Calmodulinrelated protein d'Arabidopsis thaliana. Dessin d'amorces spécifiques de la séquence du clone E85. Deux amorces gènes spécifiques ont été mises au point à partir de 1.'ADNc partiel du clone E85 en utilisant le logiciel Primo (http://changbioscience.com/primo/primo.html) L'amorce forward (Gl) est représentée par la séquence 10 SEQ ID N 6 : 5'- CAGATGTCTTTCTCCGAC -3' L'amorce reverse (G2) est représentée par la séquence SEQ ID N 7 : 5'-CATCGGCCGGTGCTCCAACAGG 3' 15 Obtention de la séquence complète de la calconectine L'ARN total du manteau est extrait en utilisant du TriZOL (SIGMA). Une amplification rapide des extrémités 3' et 5' 20 de l'ADNc est réalisée en utilisant le kit GeneRacer (Invitrogen) et en suivant les recommandations du fournisseur. Les produits d'amplification une fois obtenus sont purifiés sur gel d'agarose et clonés dans le vecteur pCR4-TOPO en utilisant le kit de clonage TOPO TA 25 d'Invitrogen. Les plasmides recombinants sont ensuite séquencés. Un oligonucléotide fourni par le kit, le GeneRacerTM RNA Oligo, est ligué en 5' de l'ARNm par la T4 RNA ligase. Le GeneRacerTM RNA Oligo fournit un site d'amorçage connu, 30 l'amorce F, après la rétro-transcription de l'ARNm en ADNc. L'ARNm ainsi ligué est rétro-transcrit avec la SuperScriptTM III Reverse Transcriptase et une amorce oligo dT adaptée de l'oligo dT fourni par le kit. Les ADNc simple brin ainsi obtenus possèdent des sites d'amorces connus en 3' et 5'. L'amplification par PCR en 3' avec l'amorce Gi permet d'obtenir un fragment de 297pb d'ADNc du manteau. Un mélange réactionnel (réactifs INVITROGEN) d'un volume final de 20 1 est réalisé avec les produits suivants: Tampon PCR (10X) : 1 1l; dNTP (4x4mM) : 0,5 l; MgC12 (50 mM) : 0,3 l; Amorce Gi (10 M) : 0,5 l; Amorce oligo dT adaptée (10 M); 0,5 l; ADNc (30 ng/ l) : 1,0 l; Taq polymerase (5U/ l) : 0,2 l; Eau ultra pure : 6,0 l. Le mélange réactionnel est introduit dans le thermocycler (STRATAGENE) et mis à incuber avec le programme PCR suivant: une dénaturation à 94 C pendant 2 min; 30 cycles à 94 C pendant 30 sec (dénaturation) puis 50 C pendant 1 min (hybridation) et 72 C pendant 1 min (élongation); et une élongation finale à 72 C pendant 5 min. L'amplification en 5' avec l'amorce G2 permet d'obtenir un fragment de 233pb. Le même mélange réactionnel que précédemment est effectué avec les amorces F et G2. Le programme PCR est le même excepté pour la température d'hybridation de 70 C et la durée d'élongation de 2 min pendant les 30 cycles. Les deux fragments ont ensuite été assemblés pour donner une séquence d'ADNc pleine longueur de 496pb (34pb sont chevauchantes). Cette séquence est décrite par la séquence SEQ ID N 2. Elle comprend une phase ouverte de lecture de 279 nucléotides, 154 nucléotides en 5'UTR (en amont de la phase ouverte de lecture) un codon stop, 90 nucléotides en 3'UTR incluant un signal de polyadénylation 17 nucléotides en amont de la queue polyA qui commence à la position 496pb. Exemple 2 : Analyse de la structure de la protéine La protéine est représentée par la séquence SEQ ID N 1, déduite de la séquence SEQ ID N 2. Elle se compose de 92 acides aminés et a une masse moléculaire d'environ 10,4 kDa avec un point isoélectrique de 6,28. Cette protéine comprend deux domaines de liaisons au calcium EF-hand, le premier situé entre le 37ème et le 50ème acide aminé et le second entre le 66ème et le 79ème acides aminés de la séquence SEQ ID N 1. Elle ne comprend qu'un seul résidu tyrosine et aucun résidu histidine ou tryptophane. Elle est majoritairement composée de lysine (:L6%) et d'asparagine (14%). Selon la méthode de Kyte and Doolittle, la calconectine est hydrophile sauf à son extrémité C-terminal. Elle ne possède pas de peptide signal. Elle comprend 7 sites potentiels de phosphorylation, des feuillets (3, des hélices a et des enroulements au hasard (random coiled). Le premier domaine EF-hand a une structure en boucle-hélice. Le second domaine possède une conformation en hélice-boucle-hélice. Ces deux structures sont typiques de la liaison aux ions Mgz+ et Cal+. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée à ce qui vient d'être décrit mais au contraire englobe toute variante entrant dans le cadre défini par les revendications. En particulier, bien que l'invention ait été décrite en relation avec les processus de biominéralisation de nacre ou d'os, elle peut également s'appliquer à la biominéralisation d'autres tissus ou supports tels que la corne, le cartilage, la peau, les phanères, les dents. D'une façon plus générale, l'invention peut être utilisée dans tous les processus impliquant une liaison à un cation tel que le calcium ou le magnésium, par exemple, le stockage intracellulaire.10
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La présente invention a pour objet une protéine isolée, appelée calconectine, capable de lier des cations bivalents, impliquée dans les processus de biominéralisation, des séquences nucléotidiques et polypeptidiques codant pour ladite protéine ainsi que l'utilisation de ladite protéine aux fins de réaliser une synthèse de nacre ou de tissus squelettiques ou de peau.
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1) Protéine, désignée sous le nom de calconectine, caractérisée en ce qu'elle est capable de lier un cation bivalent et a une séquence polypeptidique présentant au moins 80% d'identité avec la séquence SEQ ID N 1 2) Protéine selon la 1, caractérisée en ce qu'elle comporte au moins un domaine EF-hand de liaison aux 10 cations bivalents. 3) Protéine, selon la 2, caractérisée en ce qu'elle comporte un premier domaine ayant une structure en boucle hélice et un second domaine ayant une structure en 15 hélice boucle hélice. 4) Protéine selon la 3, caractérisée en ce que ses domaines EF-hand présentent au moins 50% d'identité à l'une et/ou l'autre des séquences SEQ ID N 4 et SEQ ID 20 N 5. 5) Polynucléotide isolé caractérisé en ce qu'il est choisi parmi a- un polynucléotide codant pour une protéine selon la 25 1 b- un polynucléotide complémentaire du polynucléotide a) c- un polynucléotide capable de s'hybrider sélectivement, en conditions st:ringentes avec le polynucléotide a) ou b) d- un polynucléotide représenté par la séquence SEQ ID N 2 30 6) Polynucléotide constitué par un fragment d'au moins 10 pb d'un polynucléotide selon la 5 7) Polynucléotide isolé codant pour une protéine selon la 1, susceptible d'être obtenu par criblage d'une banque d'ADN génomique ou d'ADNc d'un mollusque à l'aide d'au moins une sonde d'acide nucléique et/ou d'au moins un couple d'amorces d'amplification obtenus à partir d'un polynucléotide selon la 5.
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C,A
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C07,A61,C12
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C07K,A61K,A61L,A61P,C12N
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C07K 14,A61K 38,A61L 27,A61P 3,A61P 17,A61P 19,C12N 5,C12N 15
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C07K 14/435,A61K 38/17,A61L 27/02,A61L 27/22,A61P 3/02,A61P 17/00,A61P 19/00,C12N 5/02,C12N 15/12
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FR2895107
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A1
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PROGRAMME,SYSTEME D'EXPLOITATION,COMPILATEUR ET DISPOSITIF ELECTRONIQUE POUR REDUIRE LA CONSOMMATION D'ENERGIE
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La presente invention concerne un programme, un systeme d'exploitation, un compilateur et un dispositif electronique, et elle concerne plus particulierement un microprogramme pour commander un micro-ordinateur incorpore pour la commande d'un dispositif electronique, un programme pour reduire la consommation d'energie d'un logiciel informatique, un systeme d'exploitation, un compilateur et un dispositif electronique. La Publication de Brevet du Japon Non Examine n 2002- 169790 decrit des micro-ordinateurs incorpores pour commander des dispositifs electroniques recents, et des microprocesseurs incorpores dans un ordinateur personnel ou un autre ordinateur, qui comportent une fonction de changement de frequence de fonctionnement dans le but de reduire la consommation d'energie de dispositifs ou de permettre un etalonnage externe de la frequence de fonctionnement. La fonction de changement de frequence de fonctionnement est une fonction pour changer de facon dynamique le cycle d'une horloge de fonctionnement de base, qui est necessaire pour des operations, lorsqu'un micro-ordinateur ou un microprocesseur execute une instruction en langage machine particuliere (par exemple pour ecrire une valeur de frequence de fonctionnement dans un registre d'etablissement de frequence de fonctionnement). Par exemple, lorsqu'une instruction pour reduire la vitesse de fonctionnement (par exemple pour fixer une valeur de frequence basse dans un registre d'etablissement de frequence de fonctionnement) est executee, une section de generation d'horloge (boucle d'asservissement de phase, boucle d'asservissement de retard ou autre circuit similaire) genere une horloge conformement a une frequence de fonctionnement nouvellement fixee. Ceci allonge le cycle de ('horloge de fonctionnement de base. Lorsque le cycle est allonge comme decrit ci-dessus, une horloge de fonctionnement de base, relativement basse, est fournie a un circuit electronique constituant un micro-ordinateur ou un microprocesseur. Ceci diminue le nombre de commutations (nombre de charges / decharges de circuits CMOS) par unite de temps d'un transistor constituant un circuit electronique, ce qui reduit la consommation d'energie. D'autre part, lorsqu'une instruction pour augmenter la vitesse de fonctionnement (par exemple pour fixer une valeur de frequence elevee dans un registre d'etablissement de frequence de fonctionnement) est executee, le cycle de ('horloge de fonctionnement de base est raccourci. Lorsque le cycle de ('horloge de fonctionnement de base est raccourci, la frequence de ('horloge de fonctionnement de base qui est fournie a un circuit electronique s'eleve. Ceci augmente le nombre de commutations par unite de temps d'un transistor constituant un micro-ordinateur ou un microprocesseur. Par consequent, le circuit electronique fonctionne a une vitesse elevee et augmente sa consommation d'energie par unite de temps. Le temps exige pour ('execution d'une instruction est determine par le nombre precite de commutations de transistor (nombre de charges / decharges de circuits CMOS). Par consequent, lorsque le nombre de commutations de transistor par unite de temps augmente, la vitesse de calcul augmente notablement. Depuis quelques annees, it y a une demande visant a reduire la consommation d'energie de dispositifs electroniques pour des microprocesseurs et des micro-ordinateurs. On emploie la fonction suivante pour repondre a une telle demande. Par exemple, pendant un intervalle au cours duquel it nest necessaire d'executer aucune instruction (pendant une periode de repos) un microprocesseur ou un micro-ordinateur recoil une instruction de repos provenant d'un SE (systeme d'exploitation). Lorsqu'une telle condition persiste pendant une duree predeterminee, une fonction de sommeil / attente agit de fagon a abaisser I'horloge de fonctionnement du microprocesseur ou du microordinateur, dans un but d'economie d'energie. Dans un etat de sommeil decrit ci-dessus, le microprocesseur ou le micro-ordinateur commence a surveiller ('apparition d'un evenement (interruption externe) ou d'une autre instruction de retablissement similaire, provenant du SE (systeme d'exploitation), en vue de retourner a une vitesse de fonctionnement normale. A la reception d'un tel evenement ou d'une telle instruction de retablissement, le microprocesseur ou le micro-ordinateur retourne a une horloge de fonctionnement normale, reprend I'execution d'un programme d'utilisateur, et retourne a un etat de fonctionnement normal. Lorsque le microprocesseur ou le micro-ordinateur ci-dessus est utilise, le createur du logiciel ne peut pas commander arbitrairement la vitesse de fonctionnement du logiciel a executer. Par consequent, lorsqu'une gestion d'energie dolt titre effectuee, on utilise une fonction de commande de frequence de fonctionnement offerte par le materiel du microprocesseur ou du micro-ordinateur, ou par un systeme d'exploitation. L'espace de memoire (etendue de memoire) disponible pour ('execution d'un programme de commande est particulierement limite pour un micro-ordinateur ou un microprocesseur qui est incorpore dans un dispositif electronique, en vue dune commande de dispositif electronique. Par consequent, it y a de nombreux cas dans lesquels un systeme d'exploitation n'est pas utilise. II en resulte que la consommation d'energie peut titre reduite seulement en utilisant une fonction de sommeil offerte par le materiel d'un micro-ordinateur. Du fait que seulement une etendue de memoire limitee etait disponible pour le micro-ordinateur classique envisage ci-dessus, et autres, et pour I'execution d'un programme pour commander un tel materiel, it etait difficile de commander arbitrairement la frequence de fonctionnement. II en resulte que le logiciel quill est possible de faire fonctionner a une vitesse basse et le logiciel quill est necessaire de faire fonctionner a une vitesse elevee etaient executes a une vitesse de fonctionnement normale (sauf dans un etat de sommeil I attente). Par consequent, une gestion de puissance constructive ne pouvait pas titre accomplie en vue de la reduction de la consommation d'energie. La presente invention a ete developpee pour resoudre les problemes decrits ci-dessus, et un but de la presente invention est donc de procurer un programme, un systeme d'exploitation, un compilateur et un dispositif electronique qui sont capables de reduire I'etendue de memoire necessaire a ('execution d'un programme de commande, de faire en sorte qu'un programme de commande accomplisse une gestion d'energie constructive, et de diminuer la consommation d'energie d'un dispositif electronique. Le but ci-dessus est atteint par un programme dont le chargement et ('execution sur un ordinateur comprennent un processus pour I'execution d'un programme d'utilisateur a une premiere frequence, un processus de changement de frequence pour changer la premiere frequence en une frequence arbitraire lorsqu'une interruption apparait sous I'effet d'un facteur arbitraire parmi une pluralite de facteurs d'interruption, pendant que le programme d'utilisateur est en cours d'execution, un processus d'execution de sous-programme pour executer un sous-programme correspondant au facteur d'interruption arbitraire a la frequence arbitraire, un processus de retablissement de frequence pour commuter de la frequence arbitraire vers la premiere frequence, et un processus pour reprendre ('execution du programme d'utilisateur a la premiere frequence, dans lequel le processus de retablissement de frequence est un processus commun qui est effectue apres I'execution d'un sous-programme correspondant a un de la pluralite de facteurs d'interruption. La presente invention permet d'obtenir un programme, un systeme d'exploitation, un compilateur et un dispositif electronique qui sont capables de reduire I'etendue de memoire pour I'execution d'un programme de commande, de faire en sorte qu'un programme de commande exerce une gestion d'energie constructive, et de diminuer la consommation d'energie d'un dispositif electronique. Dans des variantes du programme selon ('invention, celui-ci peut comprendre ('une ou I'autre des dispositions suivantes : La premiere frequence est inferieure a une frequence nominale, et la deuxieme frequence est superieure a la frequence nominale ; Si une interruption apparalt a cause du facteur d'interruption arbitraire, la valeur de la premiere frequence est sauvegardee avant le processus de changement de frequence, et la valeur de la frequence arbitraire est utilisee comme la valeur de la premiere frequence sauvegardee pendant le processus de retablissement de frequence. L'ordre de priorite est defini pour la pluralite de facteurs d'interruption et, si une interruption correspondant a un deuxieme facteur d'interruption, qui a une priorite superieure a celle de la premiere cause d'interruption, apparalt pendant ('execution d'un premier sous-programme correspondant au premier facteur d'interruption, le premier sousprogramme est interrompu pour executer un deuxieme sous-programme, qui correspond au second facteur d'interruption, et dans Iequel ('execution du premier sous-programme reprend apres I'achevement de ('execution du second sous-programme. Apres ('interruption du premier sous-programme, une adresse pour reprendre le premier sous-programme est stockee dans une zone de pile ayant une structure hierarchique, et ('execution du premier sous-programme reprend a I'adresse stockee ; Le premier sous-programme est execute a une frequence arbitraire, la frequence arbitraire est stockee dans une zone de donnees structuree de maniere hierarchique, apres ('interruption de I'execution du premier sous-programme, et ['execution du premier sous-programme reprend a la frequence arbitraire stockee ; Un processus pour introduire un temps d'attente pour stabiliser le fonctionnement d'une horloge de reference est accompli pendant un intervalle entre le processus de changement de frequence et le processus d'execution de sous-programme, ou entre le processus de retablissement de frequence et le processus pour reprendre I'execution du programme d'utilisateur. Le processus de changement de frequence et le processus de 30 retablissement de frequence sont accomplis par un systeme d'exploitation. Selon un autre aspect de I'invention, un programme fait en sorte qu'un ordinateur execute : un processus pour executer un programme d'utilisateur a une premiere frequence; un processus de changement de 35 frequence pour changer la premiere frequence en une frequence arbitraire lorsqu'une interruption apparait a cause d'un facteur arbitraire parmi une pluralite de facteurs d'interruption pendant que le programme d'utilisateur est en cours d'execution; un processus d'execution de sous-programme pour executer un sous-programme correspondant au facteur d'interruption arbitraire, a la frequence arbitraire; un processus de retablissement de frequence pour commuter de la frequence arbitraire vers la premiere frequence; et un processus pour reprendre ('execution du programme d'utilisateur a la premiere frequence; dans lequel le processus de retablissement de frequence est un processus independant qui est accompli apres ('execution d'un sous-programme specifique correspondant un de la pluralite de facteurs d'interruption. Par ailleurs, un autre aspect de ('invention concerne un systeme d'exploitation associe a un ordinateur qui incorpore un programme conforme a ('invention. De plus, ('invention concerne egalement un compilateur pour traduire le programme conforme a ('invention d'un langage de haut niveau en un langage machine et pour inserer une instruction de changement de frequence dans le langage machine. Enfin, un dispositif peut comporter le programme conforme a 'invention. D'autres caracteristiques et avantages de ('invention ressortiront de la description suivante, a lire en relation avec les dessins annexes, dans lesquels : La figure 1 montre un chronogramme illustrant le fonctionnement d'un programme de commande des premier et deuxieme modes de realisation; La figure 2 montre un chronogramme indiquant certaines des etapes de traitement du premier mode de realisation; La figure 3 montre un chronogramme indiquant certaines des etapes de traitement du deuxieme mode de realisation; La figure 4 montre une structure d'une pile de programme; La figure 5 montre une structure d'une pile de donnees d'utilisateur; figure 6 montre des formes d'onde lorsqu'une boucle La d'asservissement de phase ou une boucle d'asservissement de retard change sa frequence de fonctionnement; La figure 7 montre un organigramme illustrant le fonctionnement d'un programme de commande du troisieme mode de realisation; et La figure 8 montre un organigramme illustrant le fonctionnement d'un programme de commande du quatrieme mode de realisation. On decrira ci-dessous des modes de realisation de la presente invention en se referant aux dessins. Dans les dessins, les elements identiques ou equivalents seront designes par les memes numeros de reference, et leur description sera simplifiee ou omise. Premier Mode de realisation Un programme (logiciel) conforme a un premier mode de realisation de la presente invention est incorpore dans un microordinateur (ou microprocesseur). Le micro-ordinateur est monte dans un materiel qui est un dispositif cible pour ('incorporation. La figure 1 est un organigramme illustrant le fonctionnement d'un programme de commande qui a lieu lorsqu'un tel materiel est utilise. On decrira ci-dessous des stapes de traitement individuelles. Lorsque le materiel est mis en fonction ou lorsqu'une instruction d'initialisation explicite est emise par un interrupteur de restauration externe, ou similaire, I'etape S1 est accomplie pour initialiser le materiel. Ensuite, I'etape S2 est accomplie pour initialiser le microprogramme du micro-ordinateur. De fagon plus specifique, I'etape S2 est accomplie, par exemple, pour fixer diverses informations de decision et constantes pour une utilisation ulterieure dans un programme d'utilisateur, et pour definir des facteurs d'interruption acceptables. L'etape S2 est egalement accomplie dans le but de fixer une information de frequence de fonctionnement qui determine la capacite de traitement que dolt procurer ('execution du programme d'utilisateur. Dans un registre (non represents) qui determine la frequence de fonctionnement, it est fixe, par exemple, une premiere frequence qui est la moitie d'une frequence de fonctionnement nominale. Dans ce cas, le micro-ordinateur fonctionne a la moitie de la frequence de fonctionnement nominale jusqu'a ce que le processus de traitement d'interruption a effectuer commence. Ceci garantit que le micro-ordinateur fonctionne avec une faible consommation d'energie en comparaison avec une situation dans laquelle le micro-ordinateur fonctionne a la frequence de fonctionnement nominate. Ensuite, I'etape S3-1 est accomplie pour executer un programme d'utilisateur a la premiere frequence precitee. L'etape S3-2 est accomplie ensuite pour juger si une interruption est generee pendant I'etape S3-1. Si le resultat de jugement obtenu indique qu'aucune interruption nest generee, la sequence retourne a I'etape S3-1 et poursuit I'execution du programme d'utilisateur. Au contraire, si le resultat de jugement obtenu indique qu'une interruption est generee, la sequence passe a I'etape S4-1 et formule un jugement de facteur d'interruption 1 pour des sous-programmes d'interruption. Cette etape ne doit pas toujours titre accomplie par logiciel ou microprogramme. Selon une variante, elle peut titre accomplie par un materiel incorpore dans le micro- ordinateur. Lorsque la sequence passe de I'etape S3-2 a I'etape S4-1, un controleur est effectue pour juger si le facteur d'interruption est 1. Si le resultat de jugement obtenu indique que le facteur d'interruption n'est pas 1, la sequence passe a I'etape S5-1, qui est accomplie pour le jugement d'un facteur d'interruption 2. Au contraire, si le resultat de jugement obtenu indique que le facteur d'interruption est 1, la sequence passe a I'etape S4-2 et sauvegarde la frequence de fonctionnement. On decrira ci-dessous un cas dans lequel la sequence passe de I'etape S4-1 a S4-2 et un cas dans lequel la sequence passe de I'etape S4-1 a S5-1. On decrira initialement un cas dans lequel la sequence passe de I'etape S4-1 a S4-2. Dans ce cas, I'etape S4-2 est accomplie pour sauvegarder ('information de frequence de fonctionnement presente concernant le micro-ordinateur. Dans cette situation, I'information de registre indiquant la frequence de fonctionnement du micro-ordinateur est sauvegardee dans un registre de travail (zone de stockage temporaire). Ceci garantit que ('information de reglage de frequence de fonctionnement du micro-ordinateur (la moitie de la frequence de fonctionnement nominale) qui prevaut avant la generation d'une interruption est correctement sauvegardee. A cette etape, le micro-ordinateur fonctionne a une frequence basse, c'est-a-dire a la moitie de frequence de fonctionnement nominale, du fait que la frequence de fonctionnement du micro-ordinateur n'est pas changee. A I'etape S4-2, I'adresse d'un programme pour reprendre le programme d'utilisateur, qui a ete execute, est stockee au niveau le plus bas (non represents) d'une pile de programme. Cette operation peut titre effectuee soit par le materiel du micro-ordinateur, soit par un microprogramme de commande. Ensuite, I'etape S4-3 est accomplie pour fixer une nouvelle frequence de fonctionnement dans le but de respecter une vitesse d'execution pour un sous-programme qui sera execute ulterieurement. De fagon plus specifique, une information de frequence de fonctionnement est fixee dans un registre qui determine la frequence de fonctionnement pour ('execution d'un sous-programme. A cette etape, ('information de frequence de fonctionnement est changee pour passer de la premiere frequence, c'est-a-dire la moitie de la frequence de fonctionnement nominale, au double de la frequence de fonctionnement nominate. Ceci fait en sorte que la frequence de fonctionnement nouvellement fixee soit utilisee pour ('execution ulterieure d'un sous-programme. Ensuite, I'etape S4-4 est accomplie pour executer un sous-programme qui correspond au facteur d'interruption 1. A cette etape, la nouvelle frequence de fonctionnement donnee a I'etape S4-3 est utilisee pour executer des instructions en langage machine qui constituent le sous-programme. En d'autres termes, la consommation d'energie est augmentee; cependant, la frequence de fonctionnement est augmentse pour ameliorer la capacite de traitement et procurer une execution rapide. Ensuite, ('information de frequence de fonctionnement sauvegardee a I'stape S4-2 retourne alors a un etat qui prevalait au moment de ('execution du programme d'utitisateur (etape S3-1). En d'autres termes, une etape de retablissement de frequence (etape S9) est accomplie apres ('execution du sous-programme associe au facteur d'interruption 1, de fagon que la frequence de fonctionnement change en passant du double de la frequence de fonctionnement nominate a la moitie de la frequence de fonctionnement nominate (premiere frequence). A I'stape S9, I'information de frequence de fonctionnement sauvegardee a I'stape S4-2 est retablie en relation avec le registre qui determine la frequence de fonctionnement du micro-ordinateur. Le microordinateur fonctionnant a une frequence elevee fonctionne alors a la frequence qui prevalait avant le processus de changement de frequence, c'est-a-dire a la moitie de la frequence de fonctionnement nominale (premiere frequence), ce qui reduit la consommation d'energie du dispositif. Lorsque le processus de retablissement de frequence de fonctionnement est accompli a I'etape S9, on suppose qu'un processus de traitement d'interruption est acheve. II en resulte que le processus accompli par le programme d'utilisateur retourne a une valeur d'adresse (qui est obtenue en additionnant la valeur 1 a une adresse de programme d'utilisateur a laquelle une interruption est apparue) qui est indiquee par un pointeur de pile et sauvegardee dans une zone de pile (non representee). L'etape d'execution du programme d'utilisateur (etape S3-1) est ensuite reprise pour la continuation. Dans ce cas, le programme d'utilisateur est execute a la moitie de la frequence de fonctionnement nominate. On decrira ensuite un cas dans lequel la sequence passe de I'etape S4-1 a S5-1. Lorsque la sequence passe de I'etape S4-1 a S5-1, un controle est effectue pour juger si le facteur d'interruption est 2. Si le resultat de jugement obtenu indique que le facteur d'interruption est 2, la sequence passe a I'etape S5-2 a laquelle la frequence de fonctionnement est sauvegardee. Dans ce cas, I'etape S5-2, qui est destinee a sauvegarder la frequence de fonctionnement, I'etape S5-3, qui est destinee a fixer une nouvelle frequence de fonctionnement, et I'etape S5-4, qui est destinee a executer un sous-programme, sont accomplies comme dans le cas des etapes S4-2 a S4-4. Ensuite, I'etape S9 est effectuee. La sequence retourne ensuite a I'etape S3-1. D'autre part, si le resultat de jugement obtenu indique que le facteur d'interruption nest pas 2, la sequence passe a I'etape S6-1 qui formule un jugement concernant le facteur d'interruption 3. S'il est ensuite juge qu'un facteur d'interruption specifique est rencontre, des etapes de traitement identiques aux etapes S4-2 a S4-4 sont effectuees. Ensuite, I'etape S9 est effectuee. Finalement, la sequence retourne a I'etape S3-1. Au contraire, s'il est juge qu'un facteur d'interruption specifique n'est pas rencontre, la sequence passe a I'etape S6-1 ou S7-1 a laquelle un controle est effectue pour juger si le facteur d'interruption suivant est rencontre. Si aucun facteur d'interruption specifique n'est rencontre lorsque toutes les etapes de jugement de facteur d'interruption (etape S4-1, S5-1, S6-1 et S7-1) sont accomplies, I'etape S8-1 est accomplie pour sauvegarder ('information de frequence de fonctionnement presente concernant le micro-ordinateur. Ensuite, I'etape S8-3, qui fixe une nouvelle frequence de fonctionnement, et I'etape S8-4, qui execute un sous-programme, sont accomplies sequentiellement. Les etapes S8-2, S8-3 et S8-4 sont accomplies dans des conditions par defaut dans lesquelles aucun facteur d'interruption predefini nest rencontre. Fondamentalement, des etapes de traitement identiques aux etapes S4-2 a S4-4 sont accomplies. Ensuite, I'etape S9 est accomplie. Finalement, la sequence retourne a I'etape S3-1. En d'autres termes, lorsqu'une interruption apparalt pendant ('execution d'un programme d'utilisateur, a cause de run d'une pluralite de facteurs d'interruption, le programme (programme de commande) accomplit un processus pour changer le reglage de frequence de fonctionnement pour passer de la premiere frequence (moitie de la frequence de fonctionnement nominale) a une frequence pour executer un sous-programme correspondant a un facteur d'interruption rencontre. Apres que le sous-programme a ete execute, le programme accomplit le processus de retablissement de frequence commun (etape S9) pour commuter d'une frequence changee vers la frequence precedente. L'utilisation de cette configuration permet de reduire I'etendue de memoire que le programme utilise. Ceci garantit que le programme est capable d'effectuer un changement dynamique de la frequence de fonctionnement. Par consequent, le programme permet d'exercer une gestion d'energie constructive. En outre, si une interruption apparalt pendant que le programme d'utilisateur est en cours d'execution a la premiere frequence, qui est inferieure a la frequence de fonctionnement nominale, le sous-programme est execute avec la frequence de fonctionnement changee pour passer de la premiere frequence a une frequence superieure a la frequence de 12 fonctionnement nominale. Ceci garantit que la consommation d'energie peut titre reduite pendant ('execution du programme d'utilisateur, et qu'une frequence necessaire pour executer un sous-programme peut titre etablie lorsque le sous-programme dolt titre execute. En outre, Is frequence de fonctionnement peut retourner correctement a la frequence pour I'execution du programme d'utilisateur apres I'achevement de ('execution du sous-programme. II est donc possible d'exercer une gestion de consommation d'energie avec une grande efficacite. La figure 2 indique chronologiquement certaines des etapes de traitement representees sur la figure 1. La description donnee ci-dessous porte sur une situation dans laquelle une interruption apparait a cause d'un facteur d'interruption 1 pendant I'etape d'execution du programme d'utilisateur (etape S3-1), un sous-programme correspondant a ('interruption est execute, et ensuite le programme d'utilisateur reprend. Dans une serie d'operations indiquees sur la figure 1, I'etape d'execution de programme d'utilisateur (etape S3-1), I'etape de jugement de generation d'interruption (etape S3-2), I'etape de jugement de facteur fonctionnement (etape S9), et la reprise de I'etape d'execution du programme d'utilisateur (etape S3-1), sont accomplies sequentiellement. En considerant comme I'instant 0 ('instant du demarrage de I'etape d'execution du programme d'utilisateur (etape S3-1), la figure 2 indique les horloges de fonctionnement de base pour la periode Ts3_1 entre ('instant 0 et I'instant t, (etape S3-1), la periode Ts4_1 entre I'instant t1 et ('instant t2 (etape S4-1), la periode Ts4-2 entre ('instant t2 et ('instant t3 (etape S4-2), la periode Ts4_3 entre I'instant t3 et I'instant t4 (etape S4- 3), la periode Ts4.4 entre ('instant t4 et I'instant t5 (etape S4-4), la periode Ts9 entre I'instant t5 et ('instant t6 (etape S9), et la periode Ts3_1 au-dela de ('instant t6 (etape S3-1). Pendant des periodes d'execution Ts3_1, Ts4_1i Ts4_2 et Ts4_3, le programme fonctionne a la moitie de la frequence de fonctionnement nominale. Par consequent, le cycle d'horloge de fonctionnement de base d'interruption 1 (etape S4-1), I'etape de sauvegarde de frequence de fonctionnement (etape S4-2), I'etape d'etablissement de frequence de fonctionnement (etape S4-3), I'etape d'execution de sous-programme (etape S4-4), I'etape de retablissement d'information de frequence de est deux fois le cycle qui prevaut lorsque le fonctionnement a lieu a la frequence de fonctionnement nominale. D'autre part, pendant des periodes d'execution Ts4_4 et Ts9, le programme fonctionne au double de la frequence de fonctionnement nominale. Par consequent, le cycle d'horloge de fonctionnement de base est egal a la moitie du cycle qui prevaut lorsque le fonctionnement a lieu a la frequence de fonctionnement nominale. II en resulte que le cycle d'horloge de fonctionnement de base qui pi-ex/out pendant les periodes pour I'etape d'execution de sous-programme (etape S4-4) et I'etape de retablissement d'information de frequence de fonctionnement (etape S9) est le quart du cycle d'horloge de fonctionnement de base qui pi-ex/out pendant Ies autres periodes d'execution. Comme decrit ci-dessus, la vitesse de fonctionnement du microordinateur peut titre fixee diversement pour chacun des sous-programmes constituant le programme. A I'achevement de ('execution d'un sous-programme, il est possible de retourner a un etat qui prevalait avant ('execution du sous-programme. Par consequent, ii est possible d'exercer une gestion de puissance constructive, Deuxieme Mode de Realisation On va maintenant decrire un programme conforme a un deuxieme mode de realisation de la presente invention. On decrira principalement la difference entre Ies premier et deuxieme modes de realisation. La description du premier mode de realisation suppose qu'une seule interruption apparait pendant ('execution du programme d'utilisateur. Au contraire, la description du deuxieme mode de realisation suppose que de multiples interruptions apparaissent pendant ('execution du programme d'utilisateur. La sequence de fonctionnement de base du deuxieme mode de realisation ne sera pas decrite ici, du fait qu'eile est la meme que pour le premier mode de realisation (voir la figure 1). La figure 3 indique chronologiquement certaines des etapes de traitement. La description donnee ci-dessous porte sur une situation dons laquelle deux interruptions apparaissent, c'est-a-dire qu'une interruption apparaita cause du facteur d'interruption 3 pendant I'etape d'execution du programme d'utilisateur (etape S3-1), et ensuite une autre interruption apparait a cause du facteur d'interruption 1. 14 En consider-ant comme ('instant 0 ('instant du demarrage de I'etape d'execution du programme d'utilisateur (etape S3-1), la figure 3 indique les horloges de fonctionnement de base pour la periode Ts3_1 entre ('instant 0 et ('instant to (etape S3-1), les periodes d'execution Ts6_,, Ts6_2, Ts6.3 entre ('instant to et ('instant t, (etapes S6-1, S6-2 et S6-3), la periode Ts6_4 entre ('instant t, et ('instant t2 (etape S6-4), les periodes Ts4_1, Ts4_2, Ts4_3 entre ('instant t2 et ('instant t3 (etapes S4-1, S4-2 et S4-3), les periodes Ts4_4, Ts9 entre ('instant t3 et ('instant t4 (etapes S4-4 et S9), les periodes Ts6_4i Ts9 entre ('instant t4 et ('instant t5 (etapes S6-4 et S9) et la periode Ts3_1 au-dela de I'instant t5 (etape S3-1). Dans un processus de traitement d'interruptions multiples decrit ci-dessus, le niveau d'interruption pour le facteur d'interruption 1 est fixe plus haut que celui pour le facteur d'interruption 3. Par consequent, un processus d'execution de sous-programme (etape S4-4) correspondant au facteur d'interruption 1 peut titre accompli en interrompant un processus d'execution de sous-programme (etape S6-4) correspondant au facteur d'interruption 3. Lorsque le processus de traitement d'interruptions multiples dolt titre accompli, it est necessaire de stocker ('information concernant I'adresse pour la reprise du programme et la valeur de la frequence de fonctionnement. Cette operation de stockage est effectuee par un pointeur de pile. On decrira ci-dessous ('operation effectuee par le pointeur de pile. La figure 4 illustre la structure d'une pile de programme qui stocke ('information d'adresse concernant la reprise du programme d'utilisateur. La structure comprend une zone de pile 14 pour le programme. Lorsqu'un pointeur d'adresse est sauvegarde a cause de la premiere interruption, le pointeur indiquant I'adresse pour reprendre le programme d'utilisateur en cours d'execution est stocke dans une position de stockage 15. Lorsqu'une information d'adresse est sauvegardee a cause de la deuxieme interruption, le pointeur indiquant I'adresse pour reprendre le programme en cours d'execution est stocke dans une position de stockage 16. En d'autres termes, apres qu'un sous-programme en cours d'execution a ete interrompu, I'adresse pour reprendre le sous-programme interrompu est stockee dans la position de stockage 16 d'une zone de pile ayant une structure hierarchique. Ceci garantit que le sous- programme interrompu reprend a partir de I'adresse stockee dans la position de stockage 16. La figure 5 illustre la structure d'une pile de donnees d'utilisateur qui stocke une valeur de frequence pour le retablissement de la valeur de frequence de fonctionnement. La structure illustree est la meme que celle de la pile de programme representee sur la figure 4, ce qui fait que ('information de frequence de fonctionnement peut titre sauvegardee de fapon hierarchique. Cette structure comprend une zone de pile 17 pour stocker ('information de frequence de fonctionnement. Lorsque ('information de frequence de fonctionnement est sauvegardee a cause de la premiere interruption, ('information sauvegardee est stockee dans une position de stockage 18. Lorsque ('information de frequence de fonctionnement est sauvegardee a cause de la deuxieme interruption, ('information sauvegardee est stockee dans une position de stockage 19. En d'autres termes, apres qu'un sous-programme en cours d'execution a tits interrompu, la valeur de frequence a utiliser pour reprendre un sous-programme interrompu est stockee dans la position de stockage 19 dune zone de donnees ayant une structure hierarchique. Ceci garantit que le sous-programme interrompu reprend a une frequence dont la valeur est stockee dans la position de stockage 19. On va maintenant decrire en reference a la figure 1 la sequence de fonctionnement du processus de traitement d'interruptions multiples represents sur la figure 3. Initialement, les stapes S1 et S2 sont accomplies d'une maniere identique a celle decrites en relation avec le premier mode de realisation. Ensuite, I'etape d'execution de programme d'utilisateur (etape S3-1) est accomplie. Cette etape est accomplie de fagon repetee jusqu'a ce qu'il se produise un debordement de temporisateur, une interruption externe ou une autre interruption (par exemple, stapes S4-1, S5-1, S6-1 et S7-1). Cette etape est accomplie en conformite avec ('information de frequence de fonctionnement qui a ete fixee a I'etape S2 (dans un mode a faible consommation d'energie dans lequel la frequence de fonctionnement est basse). Si une interruption correspondant au facteur d'interruption 3 apparait, I'etape de jugement de facteur d'interruption (etape S6-1) est 35 accomplie. Dans ce cas, un drapeau de desactivation d'interruption est instaure. Le drapeau de desactivation d'interruption est generalement instaure par materiel. Des interruptions rencontrees apres que le drapeau de desactivation d'interruption a ete instaure sont stockees dans une file d'attente d'interruptions et ne seront pas executees avant que des interruptions soient activees. Lorsqu'une interruption se produit, le pointeur de pile (['emplacement pour stocker un pointeur d'adresse indiquant la destination de retablissement apres I'achevement du traitement d'interruption) est place dans une position de stockage 15, qui est representee sur la figure 4. La position du pointeur de pile est determinee en additionnant la valeur 1 a une adresse de programme d'utilisateur dont ['execution etait prevue immediatement avant ['interruption. Ensuite, le processus de sauvegarde d'information de frequence de fonctionnement (etape S6-2) est accompli. Ce processus est egalement accompli a la frequence de fonctionnement qui a ete fixee a I'etape S2 (dans un mode de faible consommation d'energie dans lequel la frequence de fonctionnement est basse). A cette etape egalement, le drapeau de desactivation d'interruption reste instaure. Dans ce cas, la valeur de frequence de fonctionnement sauvegardee est stockee dans la position de stockage 18, qui est representee sur la figure 5. Ensuite, I'etape pour fixer une nouvelle information de frequence de fonctionnement (etape S6-3) est accomplie. Cette etape est egalement accomplie a la frequence de fonctionnement qui a ete fixee a I'etape S2 (dans un mode de faible consommation d'energie dans lequel la frequence de fonctionnement est basse). A cette etape (etape S6-3), la frequence de fonctionnement nominale (un mode de consommation d'energie nominal dans lequel la frequence de fonctionnement est moyenne) est fixee pour la frequence de fonctionnement pour I'etape S6-4, qui est I'etape suivante (pour executer le sous-programme associe au facteur d'interruption 3). L'information de frequence de fonctionnement fixee a cette etape prend effet apres I'achevement de cette etape. A cette etape egalement, le drapeau de desactivation d'interruption reste instaure. Ensuite, I'etape S6-4 est accomplie pour executer le sous- programme associe au facteur d'interruption 3. A cette etape, le micro- ordinateur fonctionne a la frequence de fonctionnement nominale qui a ete fixee a I'etape precedente, c'est-a-dire I'etape S6-3 (dans un mode de consommation d'energie nominal dans lequel la frequence de fonctionnement est moyenne). Au debut de cette etape (etape S6-4), le drapeau de desactivation d'interruption est restaure afin de traiter de multiples interruptions pendant cette etape. Le drapeau peut titre restaure par logiciel, c'est-a-dire en utilisant un assembleur (instruction en langage machine). Lorsque le drapeau est restaure de cette maniere, des interruptions ayant une priorite superieure au facteur d'interruption 3 peuvent titre generees. Ensuite, un code de programme arbitraire (programmes en assembleur definis comme des sous-programmes) est execute. La description suivante porte sur une operation qui est accomplie lorsque le facteur d'interruption 1, qui a une priorite superieure au facteur d'interruption 3, apparait pendant qu'un sous-programme associe au facteur d'interruption 3 est execute. Si, par exemple, une interruption se produit a cause du facteur d'interruption 1 pendant la periode Ts6_4 qui est represents sur la figure 3, I'adresse de programme pour ('execution au moment present (etape S6-4) est incrementee d'une unite et est ensuite stockee dans la position de stockage 16, qui est representee sur la figure 4. La raison en est que la position de stockage 15 est deja utilisee pour I'etape de jugement de facteur d'interruption (etape S6-1) et que la valeur incrementee est stockee au-dessus de la position de stockage 15 (empilee). Apres que la valeur d'adresse ci-dessus a ete stockee, la sequence passe a I'stape S4-2. A I'etape S4-2, I'information de frequence de fonctionnement fixee au moment present pour le micro-ordinateur est sauvegardee. De fagon plus specifique, la valeur fixee dans le registre associe est stockee dans la position de stockage 19, qui est representee sur la figure 5. La raison en est que la position de stockage 18 est deja utilisee pour I'etape de sauvegarde de frequence de fonctionnement (etape S6-2) et que la valeur fixee dans le registre est stockee au-dessus de la position de stockage 18 (empilee). La structure pour stocker I'information de sequence de fonctionnement (structure de pile de donnees d'utilisateur), qui est representee sur la figure 5, est une structure "premier entre, dernier sorti", comme c'est le cas avec une structure de pile de programme (voir la figure 4). En d'autres termes, ('information de frequence de fonctionnement stockee dans la position de stockage 19 est extraite avant ('information de frequence de fonctionnement qui a ete placee dans la position de stockage 18 (voir la figure 5) plus tot que I'information de frequence de fonctionnement stockee dans la position de stockage 19. Le processus de sauvegarde de frequence de fonctionnement mentionne ci- dessus (etape S4-2) est egalement accompli a la frequence de fonctionnement nominale (dans un mode de consommation d'energie moyenne). En outre, le drapeau de desactivation d'interruption reste instaure. Ensuite, le processus pour fixer une nouvelle frequence de fonctionnement (etape S4-3) est accompli. Dans cette etape, une frequence de fonctionnement superieure a la frequence de fonctionnement nominale est fixee, du fait que la frequence de fonctionnement pour le processus qui est accompli par la suite est plus elevee que la frequence de fonctionnement nominale (dans un mode de consommation d'energie elevee). Pendant que cette etape (etape S4-3) est en cours, ('operation est accomplie a une frequence de fonctionnement moyenne (dans un mode de consommation d'energie nominale), et le drapeau de desactivation d'interruption reste instaure. Ensuite, I'etape S4-4 est accomplie. Au debut de cette etape, le drapeau de desactivation d'interruption est restaure. Cette etape, qui execute le sous-programme associe au facteur d'interruption 1, est accomplie a une frequence de fonctionnement qui a ete fixee a I'etape precedente (etape S4-3). Le deuxieme mode de realisation est decrit dans le but d'expliquer ('operation qui est accomplie lorsque de multiples interruptions apparaissent. On ne decrira donc pas ('operation effectuee lorsque des interruptions supplementaires apparaissent. Ensuite, le processus de retablissement de la frequence de fonctionnement (etape S9) est accompli. Dans cette etape, ('information 35 de frequence de fonctionnement sauvegardee dans la position de stockage 19, qui est representee sur la figure 5, est stockee dans un registre (non represents) pour determiner la frequence de fonctionnement du micro-ordinateur. En outre, un processus d'addition de pointeur d'adresse de reference est effectue (pour garantir que la reference a la position de stockage 18, qui est representee sur la figure 5, soit effectuee correctement, la prochaine fois qu'il est fait reference a cette position). Comme dans le cas de I'etape S4-4, I'etape S9 est accomplie dans un mode a forte consommation d'energie, dans lequel la frequence de fonctionnement est elevee. Dans les stapes qui suivent I'etape S9, la frequence stockee dans la position de stockage 19, qui est representee sur la figure 5, est utilisee de fagon que le fonctionnement ait lieu dans un mode de consommation d'energie nominale dans lequel la frequence de fonctionnement est moyenne. Lorsque I'etape S9 est accomplie, une serie de processus de traitement d'interruptions associes au facteur d'interruption 1 est achevee. Par consequent, une operation de pile de programme est effectuee pour copier vers un compteur d'instructions ('information d'adresse stockee dans la position de stockage 16, qui est representee sur la figure 4, et un processus d'addition de pointeur d'adresse de reference est effectue (pour garantir que la reference a la position de stockage 15, qui est representee sur la figure 4, soit effectuee correctement, la prochaine fois qu'il est fait reference a cette position). Lorsque le processus de restauration d'interruption ci-dessus est accompli, le micro-ordinateur, qui a accompli le processus associe au facteur d'interruption 1, reprend I'etape S6-4 (processus de sous-programme correspondant au facteur d'interruption 3), qui etait accomplie avant ('apparition d'une interruption. Dans ce cas, ('information d'horloge de fonctionnement de base utilisee pour le processus pour traiter le facteur d'interruption 3 est correctement retablie. Par consequent, la consommation d'energie du micro-ordinateur peut etre reduite comme on le desire. Le micro-ordinateur, qui a repris I'etape S6-4, execute le sous-programme associe en conformite avec une chaine de programme en langage machine definie. Le micro-ordinateur execute toutes les instructions definies pour I'etape S6-4, et passe ensuite a I'etape S9. A I'etape S9, le processus de retablissement de frequence est accompli. Le processus est accompli de fagon que ('information de frequence, qui determine la frequence de fonctionnement du microordinateur et qui est sauvegardee dans la position de stockage 18 (voir la figure 5), soit retablie dans le registre associe. Dans ce cas, la valeur de ('information de frequence est egale a la valeur de frequence (dans un mode de faible consommation d'energie dans lequel la frequence de fonctionnement est basse) qui etait utilisee dans I'etape d'execution de programme d'utilisateur (etape S3-1), qui etait accomplie avant I'execution du facteur d'interruption 3. Par consequent, lorsque I'information de frequence de fonctionnement dans la position de stockage 18, qui est representee sur la figure 5, est retablie, le code execute precedemment peut titre correctement execute a une vitesse desiree (I'execution du programme d'utilisateur peut titre correctement reprise a une vitesse desiree). Comme dans le cas de I'etape S6-4, cette etape (etape S9) est accomplie dans un mode de consommation d'energie nominale, dans lequel la frequence de fonctionnement est moyenne. Lorsque I'etape S9 est accomplie pour achever le processus de retablissement d'information de frequence de fonctionnement, le microordinateur commence a fonctionner a la frequence de fonctionnement nouveliement selectionnee. De fagon plus specifique, le micro-ordinateur fonctionne dans un mode de faible consommation d'energie dans lequel la frequence de fonctionnement est basse. Cette vitesse de traitement est exactement la meme que celle qui etait utilisee avant ('apparition du facteur d'interruption 3. Dans le deuxieme mode de realisation, I'ordre de priorite est defini pour les facteurs d'interruption representes sur la figure 1. Lorsqu'un sous-programme correspondant a un facteur d'interruption specifique est en cours d'execution, et une interruption correspondant a un deuxieme facteur d'interruption ayant une priorite superieure a celle du facteur d'interruption specifique apparait (lorsque de multiples interruptions sont rencontrees), ('execution du sous-programme correspondant au facteur d'interruption specifique est suspendue. Ensuite, le sous-programme correspondant au facteur d'interruption de priorite superieure est execute. Apres I'achevement de ('execution du sous-programme correspondant au facteur d'interruption de priorite superieure, ('execution du sous-programme suspendu reprend. Dans ce cas, I'adresse pour la reprise du programme et ('information de frequence de fonctionnement pour la reprise sont respectivement stockees dans des zones ayant une structure de pile. Ceci garantit que le deuxieme mode de realisation procure les memes avantages que le premier mode de realisation, meme lorsque de multiples interruptions apparaissent. Comme decrit ci-dessus, le mode de realisation present permet d'exercer une gestion d'energie constructive meme lorsque de multiples interruptions apparaissent. Le mode de realisation present (deuxieme mode de realisation) a ete decrit dans I'hypothese ou deux interruptions sont generees. Cependant, lorsque la structure de pile representee sur les figures 4 et 5 est modifiee pour augmenter le nombre de positions de stockage pouvant titre mises en pile, le mode de realisation present peut fonctionner correctement pour manipuler deux interruptions multiples, ou plus. Troisieme Mode de realisation On va maintenant decrire un programme conforme a un troisieme mode de realisation de la presente invention. On decrira principalement la difference entre le troisieme mode de realisation et les premier et deuxieme modes de realisation. La description des premier et deuxieme modes de realisation suppose qu'aucun processus nest accompli pendant la periode du temps de stabilisation de frequence pour un oscillateur (temps de re-verrouillage pour un oscillateur a boucle d'asservissement de phase (PLL pour "Phase Locked Loop") et un oscillateur a boucle d'asservissement de retard (DLL pour "Delay Locked Loop"), qui est exigee pour un changement de frequence de fonctionnement. Par consequent, dans les premier et deuxieme modes de realisation, le fonctionnement du micro-ordinateur est susceptible de devenir instable pendant que la frequence de fonctionnement (horloge de reference) varie. La figure 6 illustre une operation qui est accomplie lorsqu'une PLL ou une DLL change sa frequence d'oscillation. Sur la figure 6, une 35 forme d'onde 20 existe pendant un changement de frequence d'oscillation (frequence basse = stable), et une forme d'onde 22 existe apres un changement de frequence d'oscillation (frequence elevee = stable). La forme d'onde 21 sur la figure 6 est une forme d'onde de frequence d'oscillation qui existe pendant une periode de re-verrouillage, c'est-a- dire pendant une periode entre une periode avant le changement de frequence d'oscillation et une periode apres le changement de frequence d'oscillation. La figure 6 indique qu'une PLL, une DLL ou tout autre oscillateur similaire change sequentiellement sa frequence d'oscillation. Cependant, dans un oscillateur reel, un tel changement n'est pas toujours progressif comme indique sur la figure (du fait qu'il depend, par exemple, de la caracteristique d'un circuit de retroaction). Comme indique sur la figure 7, le troisieme mode de realisation comporte une etape S10, qui est accomplie entre les etapes S4-3 et S4-4 et entre les etapes S9 et S3-1. L'etape S10 est accomplie pour obtenir un temps d'attente pour stabiliser le fonctionnement d'une horloge de reference. Par exemple, I'etape S10 est accomplie pour traiter une instruction nulle ou NOP (No Operation). De fapon plus specifique, un processus est accompli pour obtenir un temps d'attente de fagon a stabiliser le fonctionnement d'une horloge de reference pendant un intervalle entre un processus de changement de frequence correspondant a uh facteur d'interruption specifique, et le processus d'execution de sous-programme associe, et entre un processus de retablissement de frequence et un processus de reprise d'execution du programme d'utilisateur. Les autres elements de configuration sont les memes que pour le premier mode de realisation. Le nombre d'insertions de ('instruction NOP ci-dessus peut titre proportionnel au temps de stabilisation exige (le nombre d'impulsions d'horloge exigees pour la stabilisation) lorsque la frequence de fonctionnement est changee avec un oscillateur (PLL, DLL, ou autre oscillateur similaire) qui est utilise avec le micro-ordinateur. Ce temps de reverrouillage peut titre determine quantitativement en conformite avec la caracteristique d'un oscillateur employe (PLL, DLL ou autre oscillateur similaire) et avec le niveau de variation qu'il procure. Dans un exemple represents sur la figure 7, le processus pour obtenir le temps d'attente pour stabiliser le fonctionnement de I'horloge de reference (etape S10) est accompli pendant un intervalle entre un processus de changement de frequence (etape S4-3, S5-3, S6-3, S7-3 ou S8-3) et un processus d'execution de sous-programme correspondant au processus de changement de frequence, et pendant un intervalle entre un processus de retablissement de frequence (etape S9) et un processus pour reprendre une execution de programme d'utilisateur (etape S3-1). Cependant, I'effet est produit independamment meme lorsque I'stape S10 est accomplie pendant run des intervalles mentionnes ci-dessus. Par consequent, lorsqu'il est exige que le micro-ordinateur fonctionne de maniere stable, ('instruction NOP est inseree conformement au cycle obtenu pendant une periode (qui equivaut au nombre d'impulsions d'horloge exigees pour la stabilisation) qui est calculee d'apres la caracteristique ci-dessus. Ceci garantit que le micro-ordinateur fonctionne de maniere stable meme lorsque la frequence de fonctionnement est changee de fagon dynamique. De fagon plus specifique, le cycle d'execution dune instruction NOP pour un micro-ordinateur a jeu d'instructions reduit, ou RISC, peut titre considers comme 1 instruction / 1 cycle (1 impulsion d'horloge). Par consequent, le but est atteint lorsque ('instruction NOP est inseree en conformite avec le nombre de cycles qui equivaut a la periode de reverrouillage d'une PLL, une DLL ou un autre oscillateur similaire, qui est determinee d'apres la caracteristique ci-dessus. En ce qui concerne un micro-ordinateur a jeu d'instructions complexe, ou CISC, le nombre d'instructions NOP a inserer peut titre calcule en divisant le nombre de cycles qui equivaut a la periode de reverrouillage d'une PLL, une DLL ou un autre oscillateur similaire, qui est determinee d'apres la caracteristique ci-dessus, par le nombre de cycles d'execution qui est exige pour le traitement de ('instruction NOP. Lorsque ('instruction NOP est inset-6e conformement au troisieme mode de realisation, II est possible d'eviter une situation dans laquelie un processus important est accompli pendant une periode au cours de Iaquelle I'horloge de fonctionnement de reference du microordinateur est instable. Par consequent, le troisieme mode de realisation non seulement procure les avantages offerts par les premier et deuxieme modes de realisation, mais ameliore egalement la stabilite d'operations du micro-ordinateur. Quatrieme Mode de realisation La figure 8 est un organigramme illustrant une operation qui est accomplie par un programme conforme a un quatrieme mode de realisation de la presente invention. On decrira principalement la difference entre le quatrieme mode de realisation et les premier a troisieme modes de realisation. Le programme conforme au quatrieme mode de realisation definit comme des conditions de branchement les facteurs d'interruption utilises dans les premier a troisieme modes de realisation. Lorsqu'il est juge qu'une condition de branchement est remplie, le programme conforme au quatrieme mode de realisation accomplit les memes processus (processus de sauvegarde de frequence de fonctionnement, d'etablissement de frequence de fonctionnement et d'execution de sous-programme) que ceux indiques dans I'organigramme pour le premier mode de realisation. Apres ('execution d'un sous- programme, le processus de retablissement de frequence de fonctionnement est accomplit independamment du sous-programme et incidemment vis-a-vis de celui-ci. En premier lieu, les Mapes S1 et S2 sont accomplies d'une maniere identique a celle indiquee dans I'organigramme pour le premier mode de realisation. Ensuite, un processus de programme principal est accompli. Apres I'achevement de I'etape S2, une etape de pre-traitement (etape S3) est accomplie. En outre, une etape de jugement de condition de branchement 1 (etape S4-1) est accomplie. Lorsqu'il est juge que la condition de branchement 1 est remplie, I'etape de sauvegarde de frequence de fonctionnement (etape S4-2), I'etape d'etablissement de frequence de fonctionnement (etape S4-3) et I'etape d'execution de sous-programme (S4-4) sont accomplies. Ensuite, une etape de retablissement de frequence de fonctionnement independante (etape S9), qui est incidente vis-a-vis d'un sous-programme, est accomplie. Apres I'achevement de I'etape S9, une etape de post-traitement (etape S8) est accomplie. Si la condition de branchement 1 n'est pas remplie, des processus de jugement de condition de branchement suivants sont accomplis jusqu'a ce qu'une certaine condition de branchement soit remplie. Si aucune des conditions de branchement 1 a n-1 n'est remplie, I'etape de post-traitement (etape S8) est accomplie. Si une condition de branchement quelconque est remplie, les etapes de sauvegarde de frequence de fonctionnement, d'etablissement de frequence de fonctionnement et d'execution de sous-programme sont accomplies. Ensuite, I'etape de retablissement de la frequence de fonctionnement (etape S9), qui est incidente vis-a-vis du sous-programme execute, est accomplie. Apres I'achevement de I'etape S9, une etape de posttraitement (etape S8) est accomplie. Dans le premier mode de realisation, le processus de retablissement de frequence de fonctionnement *ape S9) est un processus commun qui est accompli a la suite de ('execution d'un sous- programme correspond a un d'une multiplicite de facteurs d'interruption (voir la figure 1). D'autre part, dans le quatrieme mode de realisation, le processus de retablissement de frequence de fonctionnement est accompli apres ('execution d'un sous-programme correspondant a un d'une multiplicite de facteurs d'interruption, independamment du sous- programme execute, et incidemment vis-a-vis de celui-ci. Du fait que la configuration employee est celle decrite cidessus, le programme conforme au quatrieme mode de realisation fait intervenir un plus grand nombre d'etapes que le programme conforme au premier mode de realisation (la taille de programme du quatrieme mode de realisation est plus grande que celle du premier mode de realisation). Cependant, le quatrieme mode de realisation n'a pas besoin d'utiliser une instruction de saut (effectuer un processus d'addition / soustraction sur un compteur indiquant I'adresse d'execution du programme) pour le partage de programme a I'etape S9. II en resulte que la reponse du programme peut titre amelioree. Le programme indique dans I'organigramme fonctionnel du troisieme mode de realisation peut titre combine avec le programme conforme au troisieme mode de realisation. De fagon plus specifique, la reponse du programme peut titre amelioree lorsqu'un processus de retablissement de frequence de fonctionnement incident est accompli 26 independamment, apres ('execution d'un sous-programme dans I'organigramme fonctionnel represents sur la figure 7. Cinquieme Mode de Realisation On va maintenant decrire un cinquieme mode de realisation de la presente invention. Les descriptions des premier a quatrieme modes de realisation portent sur le fonctionnement d'un programme incorpore dans le micro-ordinateur. D'autre part, la description du cinquieme mode de realisation porte sur une operation qui est accomplie a un niveau de systeme d'exploitation. Seulement ('information de frequence de fonctionnement concernant le micro-ordinateur, qui est utilisee pour ('execution de sous-programmes, est stockee au debut d'un sous-programme qui dolt titre execute a cause, par exemple, d'un facteur d'interruption. Lorsqu'un systeme d'exploitation detecte une interruption, non representee, it accomplit automatiquement unprocessus de sauvegarde de frequence de fonctionnement (par exemple I'etape S4-2, S5-2, S6-2, S7-2 ou S8-2 sur la figure 1) que les premier a quatrieme modes de realisation accomplissent sur la base d'un sous-programme individuel. Le systeme d'exploitation exerce egalement une commande sur I'information de frequence de fonctionnement a sauvegarder et sur sa destination de stockage. Lorsque le systeme d'exploitation acheve le processus de sauvegarde de frequence de fonctionnement ci-dessus, it transmet le traitement a ('execution du sous-programme. Une instruction d'etablissement de frequence de fonctionnement, qui est utilisee pour ['execution de sous-programmes, est stockee au debut de chaque sous-programme. Par consequent, lorsqu'un sous-programme quelconque est execute, la frequence de fonctionnement change automatiquement. Apres I'achevement d'une execution de sous-programme, it est necessaire d'accomplir le processus de retablissement de frequence de fonctionnement. Par consequent, le systeme d'exploitation a besoin d'accomplir automatiquement le retablissement de la frequence de fonctionnement. En ce qui concerne les conditions temporelles d'execution du processus de retablissement, le systeme d'exploitation peut detecter un 27 evenement qui est genere lorsqu'un processus d'interruption est restaure (acheve). Par consequent, lorsqu'un tel evenement est detecte, ('information de frequence de fonctionnement sauvegardee doit titre retablie. Ce procede de retablissement defini et I'effet de retablissement sont les memes qu'avec les premier a quatrieme modes de realisation. En d'autres termes, le cinquieme mode de realisation differe des premier a quatrieme modes de realisation par le fait quill commande au systeme d'exploitation d'accomplir le processus de changement de frequence et le processus de retablissement de frequence. Lorsque le systeme d'exploitation est associe a un ordinateur dans lequel est incorpore le programme conforme au premier, deuxieme, troisieme ou quatrieme mode de realisation, le systeme d'exploitation peut procurer des avantages qui sont les memes que ceux offerts par les premier a quatrieme modes de realisation. Meme lorsqu'un dispositif electronique contient le programme conforme au premier, deuxieme, troisieme ou quatrieme mode de realisation, it peut procurer des avantages identiques a ceux offerts par les premier a quatrieme modes de realisation. Conformement au cinquieme mode de realisation, la frequence de fonctionnement utilisee par un code execute au moment present peut titre sauvegardee et retablie par le systeme d'exploitation. Par consequent, le volume de code pour des sous-programmes peut titre reduit. En outre, le cinquieme mode de realisation peut manipuler de multiples interruptions, comme c'est le cas avec le deuxieme mode de realisation. Sixieme Mode de realisation On va maintenant decrire un sixieme mode de realisation de la presente invention. Les descriptions des premier a quatrieme modes de realisation portent sur le fonctionnement du micro-ordinateur et du programme incorpore dans le micro-ordinateur (principalement les instructions en langage machine), ainsi que sur la technique de developpement (technique de programmation). Cependant, lorsque le developpement doit titre accompli avec un langage de haut niveau (par exemple le langage C ou le langage Basic), it est tres difficile d'appliquer Ia technique de developpement. Par consequent, lorsqu'un compilateur est insere dans un processus pour traduire un programme en langage de haut niveau en un programme en langage machine, it est possible de procurer des avantages identiques a ceux des premier a cinquieme modes de realisation. De fapon plus specifique, on peut atteindre le but ci-dessus en fournissant a un developpeur de programme (utilisateur de compilateur) une possibilite d'insertion ou de changement d'une instruction, pour definir la vitesse d'execution de programme, en utilisant des fonctions individuelles constituant un sous-programme. Cependant, dans un processus reel, un effet desire n'est pas produit si le nombre total de periodes d'horloge qui est exige pour executer un sous-programme associe a une condition d'interruption nest pas plus grand que le nombre total de periodes d'horloge exige pour le processus de sauvegarde et le processus d'etablissement de frequence de fonctionnement, qui sont accomplis avant et apres ('execution d'un sous-programme. Par consequent, apres que des sous-programmes ecrits en un langage de haut niveau ont ete traduits en un langage machine (assembleur), le compilateur effectue un processus pour calculer le nombre de periodes d'horloge exige pour des executions de sous-programmes individuels, en utilisant le type de configuration (RISC ou CISC) et la capacite de traitement (nombre de cycles exige pour des executions d'instructions individuelles) du micro-ordinateur ou microprocesseur qui est employe. Si le nombre de periodes d'horloge calcule est plus grand que le nombre de periodes d'horloge exige pour le processus de sauvegarde et le processus de retablissement de frequence de fonctionnement, qui sont accomplis avant et apres ('execution du sous-programme traduit en un langage machine, on considere que I'effet d'amelioration de capacite de traitement ou de reduction de consommation d'energie est produit. Avant I'execution d'un sous-programme, les instructions pour sauvegarder la frequence de fonctionnement et fixer une nouvelle frequence de fonctionnement sont emises. Apres ('execution d'un sous-programme, I'instruction en langage machine pour le retablissement de la frequence de fonctionnement est automatiquement inset-6e. D'autre part, si le nombre de periodes d'horloge calcule est inferieur au nombre de periodes d'horloge exige pour le processus de sauvegarde et le processus de retablissement de frequence de fonctionnement, qui sont accomplis avant et apres ('execution du sous- programme traduit en un langage machine, on considere que I'effet d'amelioration de capacite de traitement ou de reduction de consommation d'energie n'est pas produit. Dans ce cas, un message d'erreur, ou autres, est transmis a I'utilisateur (developpeur de programme), et la serie d'instructions associee n'est pas inseree. En d'autres termes, s'iI est juge que I'effet d'amelioration de capacite de traitement ou de reduction de consommation d'energie est produit par un processus reel lorsque le programme conforme au premier, deuxieme, troisieme ou quatrieme mode de realisation est traduit d'un langage de haut niveau en un langage machine, le compilateur conforme au sixieme mode de realisation peut inserer dans un langage machine une instruction de changement de frequence pour le processus de changement de frequence de fonctionnement et le processus de retablissement de frequence de fonctionnement. Marne lorsque la frequence de fonctionnement change sur la base d'un sous-programme individuel, le sixieme mode de realisation garantit que la capacite de traitement et la consommation d'energie soient constamment optimisees. II est evident que de nombreux changements et modifications de la presente invention sont possibles a la lumiere des enseignements ci- dessus. II faut done noter que, dans le cadre des revendications annexees, ('invention peut titre mise en pratiquement autrement que de la maniere decrite specifiquement
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Si une interruption apparaît à cause d'un facteur d'interruption 1 (S3-2, S4-1) pendant l'exécution d'un programme d'utilisateur (S3-1), un programme de commande pour un micro-ordinateur ou autres accomplit un processus pour changer la fréquence de fonctionnement (S4-2, S4-3). Le programme de commande exécute ensuite un sous-programme (S4-4) et accomplit un processus de rétablissement de fréquence de fonctionnement (S9). Le processus de rétablissement de fréquence de fonctionnement (S9) est un processus commun qui est également accompli lorsque l'exécution d'un autre sous-programme (S5-4, ... S8-4) a lieu.
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1. Procede ayant les etapes suivantes : - un processus pour executer un programme d'utilisateur (S3-1) 5 a une premiere frequence; - un processus de changement de frequence (S4-3) pour changer la premiere frequence en une frequence arbitraire Iorsqu'une interruption apparait a cause d'un facteur arbitraire parmi une pluralite de facteurs d'interruption (S4-1 -S7-1) pendant que le programme 10 d'utilisateur (S3-1) est en cours d'execution; - un processus d'execution de sous-programme (S4-4) pour executer un sous-programme correspondant au facteur d'interruption arbitraire, a Ia frequence arbitraire; - un processus de retablissement de frequence (S9) pour 15 commuter de la frequence arbitraire vers la premiere frequence; et un processus pour reprendre I'execution du programme d'utilisateur (S3-1) a la premiere frequence; dans lequel le processus de retablissement de frequence (S9) est un processus commun qui est accompli apres I'execution d'un sous- 20 programme correspondant a un de la pluralite de facteurs d'interruption (S4-1 - S7-1). 2. Procede selon la 1, caracterise en ce que la premiere frequence est inferieure a une frequence nominate; et en ce que Ia deuxieme frequence est superieure a Ia frequence nominale. 25 3. Procede selon la 1 ou 2, caracterise en ce que si une interruption apparait a cause du facteur d'interruption arbitraire, la valeur de la premiere frequence est sauvegardee avant le processus de changement de frequence (S4-3), et la valeur de la frequence arbitraire est utilisee comme la valeur de la premiere frequence sauvegardee, 30 pendant le processus de retablissement de frequence (S9). 4. Procede selon la 1, 2 ou 3, caracterise en ce que I'ordre de priorite est defini pour la pluralite de facteurs d'interruption (S4-1 - S7-1); en ce que si une interruption correspondant a un deuxieme facteur d'interruption (S4-1), qui a une priorite superieure a celle de la 35 premiere cause d'interruption, apparait pendant I'execution d'un premiersous-programme (S6-4) correspondant au premier facteur d'interruption (S6-1), le premier sous-programme (S6-4) est interrompu pour executer un deuxieme sous-programme (S4-4), qui correspond au second facteur d'interruption (S4-1); et en ce que ['execution du premier sous-programme (S6-4) reprend apres I'achevement de ('execution du second sous- programme (S4-4). 5. Procede selon la 4, caracterise en ce que, apres ['interruption du premier sous-programme (S6-4), une adresse pour reprendre le premier sous-programme (S6-4) est stockee dans une zone de pile ayant une structure hierarchique (14); et en ce que ('execution du premier sous-programme (S6-4) reprend a I'adresse stockee. 6. Procede selon la 4 ou 5, caracterise en ce que le premier sous-programme (S6-4) est execute a une frequence arbitraire; en ce que la frequence arbitraire est stockee dans une zone de donnees (17) structuree de maniere hierarchique, apres ('interruption de ('execution du premier sous-programme (S6-4); et en ce que I'execution du premier sous-programme (S6-4) reprend a Ia frequence arbitraire stockee. 7. Procede ayant les Mapes suivantes : - un processus pour executer un programme d'utilisateur (S3-1) a une premiere frequence; - un processus de changement de frequence (S4-3) pour changer la premiere frequence en une frequence arbitraire lorsqu'une interruption apparait a cause d'un facteur arbitraire parmi une pluralite de facteurs d'interruption (S4-1 - S7-1) pendant que le programme d'utilisateur (S3-1) est en cours d'execution; -un processus d'execution de sous-programme (S4-4) pour executer un sous-programme correspondant au facteur d'interruption arbitraire, a Ia frequence arbitraire; - un processus de retablissement de frequence (S9) pour commuter de la frequence arbitraire vers la premiere frequence; et -un processus pour reprendre 1'execution du programme d'utilisateur (S3-1) a la premiere frequence; dans Iequel le processus de retablissement de frequence (S9) est un processus independant qui est accompli apres ('execution d'un sous- 32 programme specifique correspondant a un de la pluralite de facteurs d'interruption (S4-1 - S7-1). 8. Procede selon la 1 ou 7, caracterise en ce qu'un processus pour introduire un temps d'attente pour stabiliser le fonctionnement d'une horloge de reference (S10) est accompli pendant un intervalle entre le processus de changement de frequence (S4-3) et le processus d'execution de sous-programme (S4-4), ou entre le processus de retablissement de frequence (S9) et le processus pour reprendre I'execution du programme d'utilisateur (S3-1). 9. Procede selon rune quelconque des 1 a 8, caracterise en ce que le processus de changement de frequence (S4-3) et le processus de retablissement de frequence (S9) sont accomplis par un systeme d'exploitation. 10. Un programme d'ordinateur comprenant des instructions de code de programme pour I'execution des etapes du procede selon les 1 a 9 lorsque ledit programme est execute sur un ordinateur. 11. Systeme d'exploitation caracterise en ce quill est associe un ordinateur qui incorpore le programme d'ordinateur selon la 10. 12. Compilateur pour traduire le programme d'ordinateur selon la 10 d'un langage de haut niveau en un langage machine et pour inserer une instruction de changement de frequence dans le langage machine. 13. Dispositif electronique caracterise en ce quill comporte le programme d'ordinateur selon la 10.
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G
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G06
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G06F
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G06F 9,G06F 1
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G06F 9/06,G06F 1/32
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FR2892565
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A1
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PROCEDE DE COMPRESSION D'UN EMPILEMENT D'ELECTRODES D'UN ACCUMULATEUR PAR UN SACHET, ACCUMULATEUR ET SACHET CORRESPONDANTS
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La présente invention concerne un procédé de compression d'un empilement d'électrodes d'un accumulateur, comportant une étape consistant à placer l'empilement à l'intérieur d'un bac de l'accumulateur. L'invention concerne également un accumulateur et un sachet mis dans un tel accumulateur. ETAT DE L'ART Il est connu d'exercer une force de compression sur un empilement d'électrodes d'un accumulateur, utilisé par exemple dans le domaine automobile, pour améliorer les performances de l'accumulateur, notamment son endurance en cyclage. Une telle méthode et un tel accumulateur sont connus de WO 95/15584 par exemple. Ils sont repris schématiquement à la figure 1. La figure 1 représente un accumulateur connu comportant un bac 40 contenant un empilement 48 d'une pluralité d'électrodes 24 et 28. Chaque couple d'électrodes 24 et 28 est compris dans une cellule et l'empilement 48 est constitué d'une pluralité cellules. L'accumulateur comporte en outre deux bornes, chaque borne étant située à une extrémité de l'empilement 48 d'électrodes 24 et 28. La figure 2 représente schématiquement un exemple d'une cellule de l'empilement 48 d'un accumulateur. Chaque cellule comporte une plaque bipolaire 20 sur laquelle vient prendre appui une électrode positive 28, un séparateur 30, une électrode négative 24 et à nouveau une plaque bipolaire 20. Le séparateur peut généralement être composé d'une couche de polyéthylène (PE) microporeux pour les batteries dites ouvertes , ou être composé d'une couche de feutre de laine de verre imbibé ( glass mat selon la terminologie anglaise) ou encore être un écarteur ondulé perforé en polychlorure de vinyle (PVC) pour les batteries à recombinaison dites étanches . Il existe également moins généralement des combinaisons de séparateurs combinant plusieurs de ces matériaux ; par exemple des feuilles de PE combinées à des couches de laine de verre, ou une combinaison selon la figure 2. Sur la figure 2, le séparateur 30 est composé d'une couche 31 constituée d'une feuille plane de polyéthylène microporeux sur laquelle est posé un écarteur ondulé perforé 32. L'écarteur ondulé 32 supporte à son tour une couche 33 de laine de verre. Le séparateur 30 permet de séparer mécaniquement les électrodes positives 28 et négatives 24 tout en permettant une jonction électrolytique. La figure 1 illustre une méthode de disposition de l'empilement d'électrodes 48 dans le bac 40, pour exercer une force de compression constante et uniforme entre les plaques bipolaires 20 et des séparateurs 30 constituant l'empilement 48. L'empilement 48 d'électrodes est lié à une première plaque d'extrémité 41 formant collecteur de courant et une deuxième plaque d'extrémité 42 formant également collecteur de courant. La première plaque 41 est fixe par rapport au bac 40. La deuxième plaque d'extrémité 42 est supportée par une pluralité de ressorts 44 qui fournissent une force de compression de l'empilement 48. Les ressorts 44 permettent d'exercer une force de compression, notamment sur les séparateurs 30. Dans le mode de réalisation connu de la figure 1, la borne reliée à la 20 plaque 42 sollicitée par les ressorts 44 glisse dans des moyens de scellage 47 du bac. Le dispositif de compression selon la figure 1 comportant des ressorts 44 présente des inconvénients. Un tel dispositif est encombrant, et sa mise en place dans un bac 25 d'un accumulateur se fait au détriment du nombre de cellules dans l'empilement. Il est notamment difficile de mettre en place un tel dispositif de compression dans un accumulateur traditionnel non bipolaire comportant un bac 40 divisé en plusieurs compartiments et comportant un empilement 48 30 dans chaque compartiment, comme cela est représenté schématiquement à la figure 3. En effet, un espace 5 entre un empilement 48 et des parois latérales 3 ou internes 6 délimitant les compartiments du bac 40 est souvent inférieur à 5 mm. L'espace 5 n'est pas suffisant pour permettre l'installation du dispositif de compression de la figure 1 ou alors il faut supprimer des cellules de l'empilement. De plus, la mise en place d'un dispositif selon la figure 1 dans un bac 5 40 selon la figure 3 provoque des difficultés d'insertion. Ladite insertion est contraignante et coûteuse pour la fabrication industrielle. Une adaptation du bac est nécessaire pour le montage d'un dispositif 47 de scellage visible à la figure 1. Le dispositif 47 est difficile à réaliser techniquement, et est donc onéreux. 10 PRESENTATION DE L'INVENTION L'invention propose de pallier au moins un des inconvénients cités précédemment. A cet effet, on propose selon l'invention un procédé de compression d'un empilement d'électrodes d'un accumulateur, comportant une étape 15 consistant à placer l'empilement à l'intérieur d'un bac de l'accumulateur, caractérisé en ce qu'il comporte en outre les étapes consistant à : - placer un matériau élastique, comprimé dans un sachet, entre au moins une paroi du bac et l'empilement ; - former une ouverture dans le sachet de sorte que le matériau initialement 20 comprimé dans le sachet se dilate et exerce une force de compression sur l'empilement en prenant appui sur la paroi du bac. L'invention est avantageusement complétée par les caractéristiques suivantes, prises seules ou en une quelconque de leur combinaison techniquement possible : 25 - on place, entre la paroi et l'empilement, un matériau poreux comprimé sous vide ou mécaniquement dans le sachet, le sachet étant initialement hermétique aux gaz ; - on forme une ouverture en détériorant le sachet en le déchirant, le coupant au moins en partie ou en le perçant ; 30 - on rescelle le sachet après sa détérioration ; - on place des séparateurs entre les électrodes de l'empilement, les séparateurs étant composés d'une superposition d'une couche de feutre collée sur couche nervurée ; - on place une cale entre le sachet et la paroi ou entre le sachet et l'empilement. L'invention concerne également un accumulateur et un sachet de compression correspondants. L'invention présente de nombreux avantages. Elle permet notamment le montage facile et peu onéreux d'un dispositif de compression dans un bac d'un accumulateur. Le bac de l'accumulateur reste standard et n'a besoin d'aucune adaptation hormis un renforcement de son épaisseur ou l'éventuel ajout 10 d'un système extérieur de maintien des côtés. L'invention permet l'obtention d'une force de compression élastique constante. La variation du volume de l'empilement d'électrodes est donc permise, ce qui limite un fluage et permet un meilleur rendement dans les cycles de l'accumulateur. 15 PRESENTATION DES FIGURES D'autres caractéristiques, buts et avantages de l'invention ressortiront de la description qui suit, qui est purement illustrative et non limitative, et qui doit être lue en regard des dessins annexés sur lesquels : - la figure 1, déjà commentée, représente schématiquement une coupe d'un 20 accumulateur connu comportant un seul empilement d'électrodes, et un procédé pour appliquer une force de compression audit empilement ; - la figure 2, déjà commentée également, représente schématiquement un couple d'électrodes connues, séparées par un séparateur connu ; - la figure 3, déjà commentée aussi, représente un bac connu d'un 25 accumulateur comportant une pluralité de compartiments, chaque compartiment comportant un empilement d'électrodes ; - la figure 4 représente schématiquement un accumulateur selon la figure 3 comportant un sachet de compression selon l'invention ; - la figure 5 représente une vue de profil d'un sachet selon l'invention ; 30 - les figures 6a et 6b représentent schématiquement une coupe transversale d'un sachet selon la figure 5, respectivement dans une position comprimée et dans une position dilatée ; et - la figure 7 représente schématiquement en coupe un séparateur pouvant être avantageusement mis dans un empilement d'électrodes. Sur l'ensemble des figures, les éléments similaires portent des références numériques identiques. DESCRIPTION DETAILLEE La figure 4 illustre schématiquement un exemple d'un procédé de compression mis en oeuvre dans un accumulateur comportant au moins un empilement 48 d'électrodes 24 et 28, disposés en cellules. Dans l'exemple de la figure 4, l'accumulateur comporte un bac 40 10 avec des parois externes longitudinales 3 et des parois externes transverses 2. Le bac 40 comporte par exemple six compartiments, recevant chacun un empilement 48. Les compartiments sont délimités par une paroi interne longitudinale 15 médiane 6 intersectant des parois internes transverses 7. Bien entendu, on peut aussi envisager des bacs en ligne, et l'exemple de bac de la présente description n'est pas limitatif. On référence par 10 et 11 les faces longitudinales des empilements 48. 20 Des cadres 8 perpendiculaires aux faces 10 et 11 permettent de maintenir les électrodes 24 et 28 ensemble. Les cadres 8, qui assurent la connexion électrique entre les électrodes 24 et 28, sont reliés à une partie 9 (soudure inter éléments) qui permet la connexion électrique entre les différents éléments de la batterie. Les empilements 48 sont supportés dans 25 chaque compartiment par les cadres 8 et la partie 9. Comme le montre la figure 4, un procédé selon l'invention consiste à placer au moins un matériau élastique 441, comprimé dans un sachet 440, entre une paroi du bac 40 et l'empilement 48. Le sachet 440 est scellé et maintien le matériau dans un état comprimé. 30 Préférentiellement, on place un tel sachet 440 entre une face 10 et une paroi externe 3 et une face 11 de l'empilement et une paroi interne 6. Il est facile de placer le matériau élastique entre la paroi et l'empilement, du fait qu'il est comprimé dans un sachet. On peut insérer le sachet dans un espace inférieur à 5 mm. Une fois le sachet 440 en place entre au moins une paroi et 5 l'empilement, on forme une ouverture dans le sachet. Par exemple, on détériore le sachet 440. En formant une ouverture, on détériore l'étanchéité par exemple du sachet 440. lin gaz ou un liquide peut ainsi pénétrer dans le sachet et permettre au matériau de se dilater et exercer une force de compression sur 10 l'empilement 48 en prenant appui sur la paroi du bac. La pression exercée par le matériau correspond à une pression de 0,1 à 1 kg/cm2, soit 0,01 à 0,1 MPa. Une fois le sachet 440 ouvert ou détérioré, la dilatation du matériau 441 permet à la force de compression élastique de s'exercer sur 15 l'empilement, pour un meilleur rendement et de meilleures performances de l'accumulateur, notamment son endurance en cyclage. L'invention permet un accroissement d'un facteur compris entre 5 et 10 environ sur l'endurance en cyclage. De façon préférentielle, le matériau élastique est un matériau poreux 20 initialement comprimé sous vide ou mécaniquement dans un sachet dont les faces sont initialement hermétiques aux gaz. On comprime ainsi le matériau et on scelle le sachet avant son placement dans le bac. Les figures 5, 6a et 6b représentent un mode préférentiel de réalisation d'un sachet selon l'invention. 25 Le sachet 440 comporte des faces 442 hermétiques aux gaz mais dans lesquelles on peut former une ouverture. Les faces 442 sont par exemple aptes à être détériorées. Le sachet comporte un matériau 441 élastique comprimé sous vide ou mécaniquement sur la figure 6a, par exemple un matériau poreux. La 30 figure 6b montre que le matériau 441 est apte à se dilater après formation d'une ouverture, par détérioration par exemple des faces 442 du sachet. On peut également former une ouverture par d'autres moyens, sans détérioration des faces. Une détérioration des faces du sachet peut s'effecteur en déchirant, en coupant au moins en partie ou en perçant le sachet. On rompt ainsi par exemple l'étanchéité du sachet. Avantageusement, le sachet comporte une languette 443 facilitant la 5 déchirure des faces du sachet et leur éventuel rescellage comme on le verra par la suite. L'accumulateur est soumis à des conditions de température très variables. Globalement, le matériau de compression et ses caractéristiques doivent être stables pour une gamme de températures comprises entre - 10 20 C et +80 C. Il est plongé dans une solution d'acide sulfurique dont la concentration varie de 0,5 à 5 mol/L. Le matériau de compression doit donc être stable en milieu d'acide sulfurique. Le matériau de compression doit également maintenir l'ensemble de ces propriétés pour une durée équivalente à la durée de vie 15 calendaire de l'accumulateur, soit plus de cinq ans pour une température moyenne de l'ordre de 25 C. Le matériau 441 est avantageusement choisi parmi une mousse de polyuréthane réticulé, une mousse ouverte d'un élastomère ou d'un caoutchouc, ou une structure en nid d'abeilles d'un matériau précité, à 20 savoir un polyuréthane réticulé, un élastomère ou un caoutchouc. D'autres matériaux sont également possibles. On scelle de nouveau le sachet après sa détérioration si le matériau 441 est moyennement stable en milieu acide sulfurique. On évite ainsi tout contact du matériau avec l'acide sulfurique. On peut également refermer 25 l'ouverture formée dans le sachet. Avantageusement, les faces du sachet sont en polypropylène et/ou polyéthylène, stable en milieu acide sulfurique. La figure 7 montre des séparateurs 30 avantageux placés entre les électrodes 24 et 28 de l'empilement différents de ceux de la figure 2. 30 Chaque séparateur 30 est composé d'une superposition d'une couche de feutre 301 collée sur une couche nervurée 302. Avantageusement, la couche de feutre 301 est de la laine de verre et la couche nervurée 302 est en polyéthylène. La couche nervurée 302 comporte une plaque 304 comportant des nervures 303 régulièrement espacées. La distance 306 entre chaque nervure est préférentiellement comprise entre 3,5 et 4 mm. La plaque 304 a une épaisseur 305 de l'ordre de 0,5 mm. La hauteur totale des nervures 303 par rapport à la base de la plaque 304 est une hauteur 308 de l'ordre de 1,5 à 1,75 mm. L'épaisseur 309 de la couche 301 de feutre est de l'ordre de 0,7 mm. L'épaisseur 307 totale du séparateur 30 est de l'ordre de 2,2 à 2,45 mm. Bien entendu, les dimensions précédentes sont données à titre d'exemples non limitatifs. Comme le montre la figure 4, il est possible d'améliorer le calage ou la pré-compression de l'empilement d'électrodes en plaçant une cale 12, soit entre un sachet 440 et une paroi 3 ou 6, soit entre un sachet et un empilement 48. On évite aussi par la cale 12 la déformation d'un bac non renforcé. La figure 4 montre un exemple d'accumulateur comportant six compartiments, mais le nombre de compartiments peut être quelconque
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L'invention concerne un procédé de compression d'un empilement (48) d'électrodes (24, 28) d'un accumulateur, comportant une étape consistant à placer l'empilement à l'intérieur d'un bac (40) de l'accumulateur, caractérisé en ce qu'il comporte en outre les étapes consistant à :- placer un matériau élastique (441), comprimé dans un sachet (440), entre au moins une paroi (3, 6) du bac (40) et l'empilement (48) ;- former une ouverture dans le sachet (440) de sorte que le matériau initialement comprimé dans le sachet se dilate et exerce une force de compression sur l'empilement (48) en prenant appui sur la paroi (3, 6) du bac (40).L'invention concerne également un accumulateur et un sachet correspondants.
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1. Procédé de compression d'un empilement (48) d'électrodes (24, 28) d'un accumulateur, comportant une étape consistant à placer l'empilement à l'intérieur d'un bac (40) de l'accumulateur, caractérisé en ce qu'il comporte en outre les étapes consistant à : - placer un matériau élastique (441), comprimé dans un sachet (440), entre au moins une paroi (3, 6) du bac (40) et l'empilement (48) ; - former une ouverture dans le sachet (440) de sorte que le matériau initialement comprimé dans le sachet se dilate et exerce une force de compression sur l'empilement (48) en prenant appui sur la paroi (3, 6) du bac (40). 2. Procédé selon la précédente, dans lequel on place, entre la paroi (3, 6) et l'empilement (48), un matériau (441) poreux comprimé sous vide ou mécaniquement dans le sachet (440), le sachet étant initialement hermétique aux gaz. 3. Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel on 20 forme une ouverture en détériorant le sachet (440) en le déchirant, le coupant au moins en partie ou en le perçant. 4. Procédé selon la précédente, dans lequel on rescelle le sachet après sa détérioration. 5. Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel on place des séparateurs (30) entre les électrodes (24, 28) de l'empilement, les séparateurs étant composés d'une superposition d'une couche de feutre (301) collée sur couche nervurée (302). 6. Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel on place une cale (12) entre le sachet (440) et la paroi (3, 6) ou entre le sachet et l'empilement. 25 30 7. Accumulateur comportant un bac (40) et au moins un empilement (48) d'électrodes (24, 28), l'empilement étant placé à l'intérieur du bac, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un sachet (440) contenant un matériau élastique (441) entre une paroi (3, 6) du bac (40) et l'empilement (48), de sorte que le matériau exerce une force de compression sur l'empilement (48) en prenant appui sur la paroi (3, 6) du bac (40). 8. Accumulateur selon la précédente, dans lequel le sachet 10 (440) est en polypropylène et/ou polyéthylène. 9. Accumulateur selon l'une des deux précédentes, dans lequel le matériau (441) est un matériau poreux. 15 10. Accumulateur selon la précédente, dans lequel le matériau poreux (441) est choisi parmi une mousse de polyuréthane réticulé, une mousse ouverte d'un élastomère ou d'un caoutchouc, ou une structure en nid d'abeilles de polyuréthane réticulé, d'un élastomère ou d'un caoutchouc. 20 11. Accumulateur selon l'une des quatre précédentes, dans lequel l'empilement comporte des séparateurs (30) entre les électrodes (24, 28), les séparateurs étant composés d'une superposition d'une couche de feutre (301) collée sur couche nervurée (302). 12. Accumulateur selon l'une des cinq précédentes, comportant une cale (12) entre le sachet (440) et la paroi (3, 6) ou entre le sachet et l'empilement. 30 13. Sachet destiné à la compression d'un empilement (48) d'électrodes (24, 28) d'un accumulateur, comportant des faces (442) dans lesquelles on peut former une ouverture, caractérisé en ce qu'il comporte un matériau 25élastique (441) comprimé, le matériau étant apte à se dilater après formation d'une ouverture dans les faces (442) du sachet. 14. Sachet selon la précédente, dans lequel le matériau est 5 comprimé sous vide ou mécaniquement. 15. Sachet selon l'une des deux précédentes, dans lequel les faces (442) sont initialement hermétiques aux gaz, mais sont aptes à être détériorées pour la formation de l'ouverture, de sorte que la 10 détérioration des faces rompe une étanchéité du sachet. 16. Sachet selon l'une des trois précédentes, dans lequel les faces (442) sont en polypropylène et/ou polyéthylène, et le matériau est un matériau poreux qui est choisi parmi une mousse de polyuréthane réticulé, 15 une mousse ouverte d'un élastomère ou d'un caoutchouc, ou une structure en nid d'abeilles de polyuréthane réticulé, d'un élastomère ou d'un caoutchouc. 17. Sachet selon l'une des quatre précédentes, comportant 20 une languette (443) facilitant la formation de l'ouverture dans les faces (442) ou le rescellage des faces.
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H
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H01
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H01M
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H01M 10
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H01M 10/04
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FR2899379
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A1
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NOUVEAUX PRECURSEURS POROGENES ET COUCHES DIELECTRIQUES POREUSES OBTENUES A PARTIR DE CEUX-CI
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La présente invention concerne des précurseurs porogènes capables d'engendrer des volumes sans matière dans un matériau diélectrique ainsi que les couches poreuses diélectriques ainsi formées. Les couches diélectriques isolantes (appelées en langue anglaise interlayer dielectrics ) utilisées pour séparer les interconnexions métalliques entre les différents circuits électriques d'un circuit intégré doivent avoir des constantes diélectriques de plus en plus faibles. Pour cela, on peut créer de la porosité dans le matériau diélectrique lui-même (c'est à dire créer des micros cavités sans matière solide) et ainsi tirer avantage de la constante diélectrique de l'air qui est égale à 1. On parle alors de matériaux poreux ULK (ou encore à très faible constante diélectrique ou ultra low k en langue anglaise). Pour réaliser de telles couches poreuses, des précurseurs classiques à faible constante diélectrique encore appelés précurseurs matrices sont associés lors du dépôt à des précurseurs organiques qui sont des molécules organiques dites porogènes, car ils ont la propriété de permettre la création de pores dans le précurseur matrice . Le film hybride qui est obtenu, par exemple par dépôt de type PECVD sur un substrat semi-conducteur, subit alors un traitement particulier (chauffage, exposition aux rayons ultra-violets, bombardements d'électrons) qui entraîne le retrait d'un certain nombre de molécules chimiques du film (les molécules organiques et/ou leurs produits de décomposition thermique), ce qui crée des cavités sans matière solide dans le film diélectrique matrice (par exemple un film de SiOCH). On pourra pour plus de détails sur la formation de ces films se référer par exemple à la demande de brevet W02005/112095, ou à la demande de brevet US-A-2002/037442 ou au brevet US-A- 6312793. L'objectif de tels films est de créer de la porosité dans la matière diélectrique matrice , sans effondrement de la structure du film, c'est à dire d'obtenir un film ayant encore des caractéristiques mécaniques suffisantes ; (la matière diélectrique dite matrice est largement détaillée dans les brevets ou demandes de brevets référencés ci-dessus : elle est généralement constituée d'un matériau déposé à partir de molécules précurseurs contenant des atomes de silicium, carbone, oxygene et hydrogène, plus particulièrement les siloxanes tels que TMCTS (1, 3, 5, 7 tetramethylcyclotetrasiloxane) ou OMCTS (octamethylcyclotetrasiloxane) ou certains dérivés du silane tels que DEOMS (diethoxymethylsilane). Cette dernière étape conditionne le succès final de la réalisation de ces films et la qualité mécanique des couches dépend essentiellement du choix de la combinaison molécule matrice et molécule porogène. Le matériau hybride doit de préférence être à la fois capable de libérer de la matière sous l'effet d'un traitement, tout en gardant une ossature stable30 lors de cette étape de retrait, mais aussi lors des étapes ultérieures de fabrication du semi-conducteur, notamment au cours des étapes de polissage des couches diélectriques. L'invention se propose de résoudre le problème posé par la sélection de molécules de précurseurs organiques porogènes appropriées qui, en combinaison avec les molécules matrice , engendreront un film de précurseur matrice et de précurseur organique sur un substrat ayant une très faible constante diélectrique, tout en permettant une bonne tenue mécanique du film. Les précurseurs organiques selon l'invention permettent de 15 résoudre le problème ainsi posé. Ils sont caractérisés en ce qu'ils comportent au moins une molécule sélectionnée parmi les molécules suivantes : 20 - 1-methyl-4-(1-methylethyl)-7-oxabicyclo[2.2.1.] heptane, (plus connu sous l'appellation 1,4-cineole) \ /CH3 H2Cû'C CH2 H2CC H3C-..,C H H2 CH3 1,4 - cineole 25 - 1,3,3-trimethyl-2-oxabicyclo[2.2.1.]octane, ou 1,8 cineole, (ou eucalyptol) ,CH H2C' CH2 H2C ~C \ H3C H2 1,8 - cineole -1-methyl-4-(1-methylethenyl)-7-5 oxabicyclo[4.1.0.]heptane, ou limonene epoxyde H 2C\ /CH2 CH C H 3C/ ~CH2 limonène époxyde - 2,4-dimethyl-3-cyclohexène carboxaldéhyde, ou 10 trivertal CH CH3 H2C CH H 2C CH C CH3 trivertal H3C\ /CH3 / O ainsi que leurs isomères de position et/ou les dérivés desdites molécules et de leurs isomères dans lesquels on remplace au moins un des méthyles terminaux et/ou des hydrogènes par un groupement R, chaque R pouvant être indépendamment choisi parmi H, C1-05 alkyles linéaires ou ramifiés. Selon un autre aspect de l'invention, la couche poreuse de matériau diélectrique à faible constante diélectrique k obtenue à partir d'au moins un précurseur matrice et au moins un précurseur organique, est caractérisée en ce qu'elle est composée d'une pluralité de premiers volumes comportant de la matière solide constituée de précurseur matrice et/ou de matière dérivée, notamment suite à un traitement thermique, d'une pluralité de seconds volumes ne comportant pas de matière solide et d'une pluralité de troisièmes volumes, généralement disposés entre au moins un premier et au moins un second volume et représentant moins de 1% du volume total de la couche poreuse, ces troisièmes volumes étant constitués par au moins une fraction de précurseur organique et/ou de matière dérivée, liée ou non au précurseur matrice, ledit précurseur organique comportant au moins une molécule sélectionnée parmi les molécules suivantes : - 1-methyl-4-(1-methylethyl)-7-oxabicyclo[2.2.1.] heptane, (plus connu sous l'appellation 1,4-cineole) \ /CH3 H2Cû'C---CH2 H2CC H3C,,C / H2 CH3 1,4 - cineole - 1,3,3-trimethyl-2-oxabicyclo[2.2.1.]octane, ou 1,8 cineole, (ou eucalyptol) ,CH H2C' CH2 H2C ~C \ H3C H2 1,8 - cineole -1-methyl-4-(1-methylethenyl)-7-5 oxabicyclo[4.1.0.]heptane, ou limonene epoxyde H 2C\ /CH2 CH C H 3C/ ~CH2 limonène époxyde - 2,4-dimethyl-3-cyclohexène carboxaldéhyde, ou 10 trivertal CH CH3 H2C CH H 2C CH C CH3 trivertal H3C\ /CH3 / O ainsi que leurs isomères de position et/ou les dérivés desdites molécules et de leurs isomères ,dans lesquels on remplace au moins un des méthyles terminaux et/ou des hydrogènes par un groupement R, chaque R pouvant être indépendamment choisi parmi H, C1-05 alkyles linéaires ou ramifiés, la constante diélectrique de ladite couche poreuse étant inférieure ou égale à 2,5 ; (par matières dérivées, on entend les produits issus de ces précurseurs organiques et qui, suite au traitement subi par la couche (traitement thermique, bombardement ionique, etc...) se sont transformés seuls ou au contact des molécules matrice pour engendrer des produits non gazeux qui ne sont pas susceptibles d'être éliminés par diffusion au travers de la couche comme le font généralement les produits gazeux issus de la décomposition des précurseurs organiques). Cette couche peut être obtenue par dépôt sur un substrat du type wafer 300 mm dans un réacteur de type PECVD par injection des deux précurseurs à l'aide d'un gaz porteur tel que He, par exemple, puis traitement thermique à une température inférieure à 400 C environ. Les avantages des précurseurs porogènes selon l'invention sont les suivants . Certaines des molécules citées plus haut sont disponibles commercialement et peu coûteuses, ont une toxicité modérée, une bonne volatilité, une fonction chimique réactive (par exemple, insaturation, fonction epoxy, fonction carbonyle), une stabilité chimique suffisante pour que le conditionnement, le transport et ou le stockage ainsi que l'utilisation n'affectent pas la molécule, et ne nécessitent pas l'ajout de stabilisant. Cependant, on a constaté que des produits qui pouvaient être des porogènes tels que par exemple l'alpha-terpinène, ou le 1-isopropyl-4-méthyl-1,3-cyclohexadiène, n'étaient pas stables lorsqu'ils étaient exposés à l'air et engendraient des produits de dégradation par oxydation qui pouvaient dans certains cas être également des matériaux précurseurs porogènes pour la réalisation de couches à faible constante diélectrique utilisables dans la fabrication des semi-conducteurs, tout en étant stables au stockage à l'air et non susceptibles de dégradation. Un mode de préparation de ces nouveaux porogènes consiste donc en partant de l'alpha-terpinène ou du limonène, à oxyder ces produits, de préférence à une température supérieure à la température ambiante. On trouvera plus de détails sur une telle oxydation par exemple dans l'article intitulé Thermal Degradation of Terpènes : Camphènes, A3-Carene, Limonene et î-Terpinene ; Environ. Sci. Techn. - 1999, 33, 4029-4033 ou dans l'article intitulé Determination of Limonene Oxidation Products using SPME and GC-MS , Journal of Chromatographic Science, vol.41, janvier 2003. En particulier, on a mis en évidence qu'à partir de l'oxydation de l'alpha-terpinène on pouvait engendrer : - le 1,4 cineole, ou 1-(1-methylethyl) - 4-methyl - 7-oxabicyclo [2.2.1.]heptane, molécule de toxicité faible. - le 1,8 cineole, ou eucalyptol, ou encore 1,3,3-trimethyl -2-oxabicyclo[2.2.2.]octane, de toxicité elle-aussi très faible. [O] alpha-terpinène 1,4 - cineole [O] alpha-terpinène 1,8-cineole oxydation de l'alpha-terpinène 10 De même, à partir du limonène : - l'oxyde de limonène, ou 4-isopropenyl - 1-methyl - 1-cyclohexene - 1,2-epoxyde. limonène [o] 15 limonène époxyde oxydation du limonène en limonène époxyde - Le Trivertal, ou 2,4 -dimethyl - 3-cyclohexène est un produit disponible dans le commerce, et présente déjà un état oxydé. trivertal La figure unique montre schématiquement la couche poreuse obtenue selon l'invention : 10 Sur un substrat 1, on a déposé une couche 2 par le procédé dit PECVD consistant initialement en un mélange d'un précurseur matrice 3 et d'un précurseur organique déposés à partir de leurs phases gazeuses (comme par exemple décrit dans le brevet et demandes de brevets 15 précités). L'ensemble est ensuite soumis, de manière comme en soi, à une étape de traitement thermique, à une température de l'ordre de 300 C à 400 C environ, d'une durée généralement 20 de plusieurs dizaines de minutes, suivie ou non par une étape de bombardement ionique, puis éventuellement par un traitement sous atmosphère humide puis séchage, tels que décrits par exemple dans US-A-2005/0227502. 25 Au cours du traitement thermique, le précurseur organique est décomposé sous l'effet de la chaleur, donnant naissance à des cavités 4 sans matière, avec cependant quelques volumes 5 dans lesquels on peut identifier de la matière5 organique résiduelle n'ayant pas été complètement décomposée, ces volumes 5 étant situés entre le volume 3 de précurseur matrice et les volumes 4 sans matière. Ces volumes 5 représenteront toujours, de préférence moins de 1% volume de la couche après traitement thermique (ou autre), plus préférentiellement moins de quelques centaines de ppm. Le volume 3 de précurseur matrice (encore appelé premier volume dans la présente demande) est généralement constitué d'un seul volume présentant une continuité, (donnant la résistance mécanique voulue à la couche) dans lequel sont situés une pluralité de second et troisième volumes 4 et 5. Ces couches poreuses de faible constante diélectrique habituellement inférieure à 2,5, sont utilisables dans la fabrication des circuits intégrés, écrans plats, mémoires (notamment les mémoires dites à accès aléatoire et toutes applications similaires dans lesquelles on utilise une couche diélectrique à faible constante diélectrique pour isoler deux composants électriques (couches diélectriques d'interconnexion). Elles seront plus particulièrement utilisées dans les circuits d'interconnexion des différents composants d'un circuit intégré, dénommés BEOL ( Back end of the line en langue anglaise).30
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L'invention concerne des précurseurs porogènes ainsi que des couches poreuses de matériaux diélectriques obtenues à partir de ces précurseurs porogènes et de précurseurs matrices.Selon l'invention, les précurseurs porogènes utilisés sont choisis parmi les molécules de 1,4 cineole, 1,8 cineole, oxyde de limonène, trivertal, leurs isomères de position et leurs dérivés substitués ou hydrogénés.La constante diélectrique de la couche obtenue est inférieure ou égale à 2,5 ,en partant de précurseurs matrices de constante diélectrique inférieure ou égale à 4.
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Revendications 1 - Précurseur organique porogène capable d'engendrer des volumes sans matière solide dans un matériau diélectrique du type précurseur matrice , caractérisé en ce qu'il comporte au moins une molécule sélectionnée parmi les molécules suivantes . -1-methyl-4-(1-methylethyl)-7-oxabicyclo[2.2.1.] heptane, (plus connu sous l'appellation 1,4-cineole) /CH3 H2CûH2 H2C,C H3C-..,C C H2 CH3 1,4 -cineole - 1,3,3-trimethyl-2-oxabicyclo[2.2.1.]octane, ou 1,8 cineole, (ou eucalyptol) ,CH H2C~ CH2 H2C ~C C H3C H2 1,8 - cineole H3C\ /CH3 /C o20-1-methyl-4-(1-methylethenyl)-7-oxabicyclo[4.1.0.]heptane, ou limonene epoxyde H 2C~ /CH2 CH C H 3C/ ~CH2 limonène époxyde -2,4-dimethyl-3-cyclohexène carboxaldéhyde, ou trivertal CH CH3 H2C CH H 2C~ CH C CH3 trivertal 10 ainsi que leurs isomères de position et/ou les dérivés desdites molécules et de leurs isomères dans lesquels on remplace au moins un des méthyles terminaux et/ou des hydrogènes par un groupement R, chaque R pouvant être 15 indépendamment choisi parmi H, C1-05 alkyles linéaires ou ramifiés.5 2 - Couche poreuse de matériau diélectrique à faible constante diélectrique k obtenue à partir d'au moins un précurseur matrice et au moins un précurseur organique, caractérisée en ce qu'elle est composée d'une pluralité de premiers volumes (3) comportant de la matière solide constituée de précurseur matrice et/ou de matière dérivée, notamment suite à un traitement thermique, d'une pluralité de seconds volumes (4) ne comportant pas de matière solide et d'une pluralité de troisièmes volumes (5), généralement disposés entre au moins un premier (3) et au moins un second volume (4) et représentant moins de 1% du volume total de la couche poreuse (2), ces troisièmes volumes étant constitués par au moins une fraction de précurseur organique et/ou de matière dérivée, liée ou non au précurseur matrice, ledit précurseur organique comportant au moins une molécule sélectionnée parmi les molécules suivantes . -1-methyl-4-(1-methylethyl)-7-oxabicyclo[2.2.1.] heptane, (plus connu sous l'appellation 1,4-cineole) \ /CH3 H2Cû'CH2 H2C ,0 C H3C-,C H H2 CH3 1,4 -cineole- 1,3,3-trimethyl-2-oxabicyclo[2.2.1.]octane, ou 1,8 cineole, (ou eucalyptol) H3C\ /CH3 / O 1,8 - cineole - 1-methyl-4-(1-methylethenyl)-7H C/ CH H2C H 2C\ /CH2 CH C H3C/ CH2 limonène époxyde -2,4-dimethyl-3-cyclohexène carboxaldéhyde, ou trivertal CH CH3 H2C CH H 2C~ CH C CH3 trivertal ,,CH H2C' H2 H2C ~C C H3C H2 oxabicyclo[4.1.0.]heptane, ou limonene epoxyde CH3 I0 Cainsi que leurs isomères de position et/ou les dérivés desdites molécules et de leurs isomères dans lesquels on remplace au moins un des méthyles terminaux et/ou des hydrogènes par un groupement R, chaque R pouvant être indépendamment choisi parmi H, C1-05 alkyles linéaires ou ramifiés, la constante diélectrique de ladite couche poreuse (2) étant inférieure ou égale à 2,5. 3- Utilisation des précurseurs selon la 1 et/ou des couches poreuses selon la 2 pour la réalisation de couches d'isolation électrique, notamment dans les circuits intégrés, plus particulièrement pour la réalisation des couches diélectriques d'interconnexion.15
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H,C
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H01,C07
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H01L,C07C,C07D
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H01L 21,C07C 49,C07D 303,C07D 307,C07D 309,C07D 493,H01L 23
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H01L 21/312,C07C 49/21,C07D 303/04,C07D 307/06,C07D 309/04,C07D 493/08,H01L 23/532
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FR2889658
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A1
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DISPOSITIF DESTINE A RECEVOIR DES CAPTEURS MEDICAUX
| 20,070,216 |
L'invention concerne un . L'emploi et l'utilisation de capteurs médicaux comme, en particulier, les électrodes pour électrocardiogramme (ECG) appliquées sur le corps humain et rattachées à des fils présente de sérieux inconvénients, en termes de manipulation, par rapport à une utilisation sans fil. Les câbles d'alimentation électrique présentent un inconvénient, dans la pratique clinique quotidienne, car ils compliquent l'accès au patient, et doivent souvent être retirés, avant et après le transport du patient, et être ensuite reposés sur lui. Outre les électrodes pour ECG, d'autres capteurs sont également posés sur la peau du patient pour détecter des valeurs physiologiques, par exemple des capteurs de température, des capteurs d'humidité capacitifs, des capteurs transcutanés d'oxygène ou de dioxyde de carbone, des capteurs de pouls ou de tension, et autres. Les capteurs de ce type, qui comportent des fils et des câbles d'alimentation électrique, présentent les mêmes inconvénients, en termes de manipulation, que les électrodes pour ECG. Pour l'utilisation de capteurs sans fils sur le corps, on connaît des ceintures pectorales servant à mesurer le pouls, qui peuvent également être combinées à des vêtements, sous la forme de poches. L'invention a pour but de fournir un dispositif destiné à recevoir différents capteurs médicaux, avec traitement intégré du signal et dispositif sans fil d'envoi à une unité d'analyse. Ce but est atteint grâce à un dispositif destiné à recevoir des capteurs médicaux, comprenant a) une interface pour l'établissement des contacts électriques d'un capteur, b) des composants du dispositif, destinés à traiter les signaux des capteurs destinés à c) une unité d'émission électromagnétique équipée d'une antenne, d) les composants du dispositif et l'unité d'émission étant alimentés par une source de courant. Le montage indiqué est constitué par des composants de dispositif qui sont assemblés à la façon d'un sandwich. Il est ainsi possible de raccorder aussi bien des capteurs à usage unique à un équipement électronique à usage unique et à des piles à usage unique qu'à un équipement électronique réutilisable et à des accumulateurs que l'on peut utiliser plusieurs fois. La combinaison des composants du dispositif les uns avec les autres est rendue possible par un dispositif à enfichage, conçu comme un "bus", qui permet ainsi de choisir librement l'ordre d'enfichage des composants du dispositif. L'ordre d'enfichage et la disposition dans l'espace des composants du dispositif peuvent ainsi être choisis en fonction des besoins sur le plan physique, géométrique, et en fonction des techniques de mesure. Pour effectuer le raccordement des capteurs reliés par câble, utilisés dans la pratique, qui sont généralement utilisables une fois, et les loger dans le présent dispositif-réceptacle, on utilise des modules d'adaptation spécifiques des capteurs pour assurer la connection, avec conduction de l'électricité, des fils de sortie des capteurs. Les capteurs suivants, donnés à titre d'exemple, peuvent être combinés au dispositif-réceptacle, cette liste n'étant pas exhaustive: capteurs de température du corps ou de la peau résistifs ou numériques, capteurs d'humidité capacitifs ou numériques, capteurs à monoélectrode ou électrodes multiples pour la mesure de l'ECG, électrodes pour ECG actives ou capteurs de mesure pour EEG (électroencéphalogramme), microphones ou capteurs de pression pour le diagnostic des douleurs de l'accouchement et des bruits du coeur, capteurs transcutanés d'oxygène et de dioxyde de carbone, capteurs d'oxymétrie de pouls et de mesure du pouls, capteurs de pléthysmographie et capteurs pour la mesure non invasive de la pression sanguine. Avantageusement:, les composants du dispositif, pour traiter les signaux des capteurs, servent à amplifier le signal, à filtrer, convertir, corriger 25 les valeurs et/ou au codage. De façon avantageuse, la source de courant est rechargeable et est reliée à un système de chargement d'accumulateurs, en particulier à un couplage inductif. De préférence, le capteur est un détecteur de température ou 30 d'humidité, ou une électrode pour ECG. De façon préférée, les composants du dispositif sont reliés entre eux, et sont reliés de façon modulaire avec l'unité d'émission, avec l'antenne et avec la source de courant. Selon un mode cle réalisation de l'invention, les composants du 35 dispositif, l'unité d'émission avec l'antenne, et la source de courant sont reliés au moyen d'éléments de liaison par enfichage. Un exemple d'exécution de l'invention va maintenant être expliqué à l'aide des figures. Sur le dessin: la figure 1 représente schématiquement la combinaison des différents composants du dispositif et la figure 2 représente, en trois dimensions, une structure en sandwich d'un dispositif destiné à recevoir des capteurs médicaux. Les différents composants du dispositif, qui constituent le dispositif destiné à recevoir des capteurs médicaux, sont représentés à la figure 1. Le capteur 1 est, par exemple, un détecteur de température résistif connu en soi, à coefficient de température négatif. L'interface 2 du dispositifréceptacle sert à l'adaptation du capteur, par exemple au moyen d'un raccord à borne bifilaire. Le dispositif électronique d'exploitation 3 est, par exemple, une source de courant de précision. Comme autres composants, le dispositif comprend par exemple, en 4, un dispositif d'amplification du signal et de filtrage analogique, en 5, un convertisseur de signaux, par exemple un convertisseur analogiquenumérique 16 bits en série, en 6, un dispositif de détection du signal, par exemple un microcontrôleur, en 7, un dispositif de traitement ultérieur du signal, par exemple pour une correction de valeurs ou pour un calcul de température, en 8 un dispositif de remise en forme du signal, par exemple par un codage spécial, en 9, une unité d'émission électromagnétique équipée d'une antenne 12 pour la transmission des signaux à une unité d'analyse. Enfin, les différents composants du dispositif sont alimentés par la source de courant électrique 10 qui, en particulier, est un bloc d'accumulateurs avec un système de chargement d'accumulateurs 11 associé, par exemple à couplage inductif. A la figure 2, la structure en sandwich d'un dispositif destiné à recevoir des capteurs médicaux est représentée de la façon suivante: Un coussinet adhésif intérieur 21, pourvu d'un capteur plan 23 et de courts fils d'alimentation 25 sert, par exemple, à capter la température ou l'humidité de la peau ou sert d'électrode d'ECG. La surface extérieure de réception 22 sert de raccord de capteur avec des contacts de connexion24 a und 24 b. Les éléments de liaison par enfichage 26 servent de liaison intermodulaire entre les composants du dispositif, de la façon suivante: 27 contient le dispositif électronique d'exploitation, intégré ici avec amplification, filtrage et conversion du signal, 28 représente l'alimentation en énergie, par exemple au moyen d'une batterie, 29 sert à la détection et au codage du signal, 31 représente l'antenne et 32 l'unité d'émission électromagnétique. Enfin, tous les composants du dispositif sont recouverts par un couvercle 40 en forme de coque
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L'invention fournit un dispositif destiné à recevoir des capteurs médicaux, comprenanta) une interface (2) pour l'établissement des contacts électriques d'un capteur (1),b) des composants (3, 4, 5, 6, 7, 8) du dispositif, destinés à traiter les signaux des capteurs destinés àc) une unité d'émission (9) électromagnétique équipée d'une antenne (12),d) les composants (3, 4, 5, 6, 7, 8) du dispositif et l'unité d'émission (9) étant alimentés par une source de courant (10).
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Revendications 1. Dispositif destiné à recevoir des capteurs médicaux, 5 comprenant a) une interface (2) pour l'établissement des contacts électriques d'un capteur (1), b) des composants (3, 4, 5, 6, 7, 8) du dispositif, destinés à traiter les signaux des capteurs destinés à c) une unité d'émission (9) électromagnétique équipée d'une antenne (12), d) les composants (3, 4, 5, 6, 7, 8) du dispositif et l'unité d'émission (9) étant alimentés par une source de courant (10). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les composants (3, 4, 5, 6, 7, 8) du dispositif, destinés à traiter les signaux des capteurs, comportent des moyens d'amplification du signal, des moyens de filtrage, des moyens de conversion, des moyens de correction des valeurs et/ou des moyens de codage. 3. Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la source de courant (10) est rechargeable et est reliée à un système de chargement d'accumulateurs (11), en particulier à un couplage inductif. 4. Dispositif selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que le capteur (1) est un détecteur de température ou d'humidité, ou une électrode pour ECG. 5. Dispositif selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que les composants (3, 4, 5, 6, 7, 8) du dispositif sont reliés entre eux, et sont reliés de façon modulaire avec l'unité d'émission (9), avec l'antenne (12) et avec la source de courant (10). 6. Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que les composants (3, 4, 5, 6, 7, 8) du dispositif, l'unité d'émission (9) avec l'antenne (12), et la source de courant (10) sont reliés au moyen d'éléments de liaison par enfichage (26).
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A
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A61
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A61B
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A61B 5
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A61B 5/00
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FR2897232
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A1
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DRESSE-BORDURE
| 20,070,817 |
La présente invention consiste en un outil de jardinage pour tailler des bordures de pelouse plus rapidement et plus facilement qu'actuellement .En effet, jusqu' à présent , pour tailler une bordure de pelouse il fallait aligner 2 piquets reliés par une cordelette et utiliser une bêche ou un tranche bordure pour couper la bordure de gazon parallèlement à la cordelette en se déplaçant latéralement le long de celle-ci puis racler le sol avec une houe pour enlever l'herbe avec ses racines . Cette façon de procéder est long et fastidieux La présente invention ( fig 1) associe un disque tranchant (1) à un soc (2 ) situé immédiatement en arrière du disque fixés par un cadre (3 ) à un manche (4 )muni de 2 poignées latérales à son extrémité supérieure. Le cadre est muni d'un repose pied (5) fixé de façon à ce que le poids du corps transmis au pied qui appuie dessus entraîne une force dirigée à la fois vers l'avant et vers le bas .Le manche est positionné également de façon à ce que la poussée des bras entraîne une force vers l'avant et vers le bas. Le disque peut librement tourner autour d'un axe. Sa circonférence peut être munie de dents ou autre découpe pour faciliter le tranchage de l'herbe. Le soc est disposé de façon à trancher les racines de l'herbe et à les évacuer sur le coté. Son bord tranchant peut être muni de dents pour mieux cisailler l'herbe. II est placé quelques centimètres plus haut que le bord inférieur du disque afin de permettre à celui-ci de s'enfoncer suffisamment dans le sol pour couper la bordure. La pénétration du disque dans le sol est limitée par le contact du soc à la surface du sol. Le disque peut être réglé à différentes hauteurs grâce à plusieurs positions d'axe sur le montant ( 6 )selon la nécessité de couper plus ou moins profondément l'herbe . L'utilisation de cet outil est simple : Au départ, on pose le disque sur la bordure à trancher, soc dirigé vers l'extérieur de la pelouse, manche dirigé vers l'avant de façon à horizontaliser le repose pied. Avec le pied qui se trouve du coté de l'outil on appuie sur le repose pied pour enfoncer le disque dans le sol, puis on baisse le manche tout en poussant avec le pied et les bras, faisant tourner le disque et introduire le soc dans le sol au niveau des racines à trancher. Le disque coupe verticalement et le soc coupe horizontalement tout en déversant sur le coté la bordure de gazon à enlever.On continue ainsi de suite avec le même geste que pour faire de la trottinette. Le manche permet de diriger parfaitement la coupe même dans les tournants . Une variante motorisée de cet outil est possible par l'adjonction d'une roue motrice couplée au disque entraînée par un moteur fixé sur le cadre.(fig 2) -2 Une autre variante peut se présenter comme un accessoire de motoculteur. Dans ce cas ,le manche est remplacé par une barre de fixation au motoculteur. (fig 3 ) 10 15 20 25 30
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La présente invention consiste en un outil de jardinage pour tailler des bordures de pelouse.Elle associe un disque tranchant (1 ) à un soc (2 ) situé immédiatement en arrière du disque fixés par un cadre (3 ) à un manche (4 )muni de 2 poignées à son extrémité supérieure. Le cadre est muni d'un repose pied (5) fixé de façon à ce que le poids du corps transmis au pied qui appuie dessus entraîne une force dirigée à la fois vers l'avant et vers le bas .Le manche est positionné également de façon à ce que la poussée des bras entraîne une force vers l'avant et vers le bas.Une variante motorisée de cet outil est possible par l'adjonction d'un moteur sur le cadre entraînant une roue motrice couplée au disque.Une autre variante peut se présenter comme un accessoire de motoculteur en remplaçant le manche par une barre de fixation au motoculteur.
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1) Outil de jardinage pour tailler des bordures de pelouse associant un disque tranchant (1) fixé à un soc (2) et à un manche (4 ) par un cadre (3). 2) Outil de jardinage selon la 1 caractérisé par un disque tranchant tournant sur un axe passant en son centre. 3) Outil de jardinage selon la 1 caractérisé par un disque tranchant dont la circonférence est munie de dents ou d'un profil de découpe améliorant de tranchage de l'herbe. 4) Outil de jardinage selon la 1 caractérisé par un soc fixé derrière le disque de façon que la partie horizontale du soc soit placée quelques centimètres plus haut que le bord inférieur du disque. 5) Outil de jardinage selon la 1 caractérisé par un cadre muni d'un repose pied sur sa partie supérieure . 6) Outil de jardinage selon la 1 caractérisé par un manche muni de 2 poignées latérales sur son extrémité supérieure . 7) Outil de jardinage selon la 1 caractérisé par la possibilité de régler la position du disque par rapport au soc par des trous d'axe du disque percés dans les montants à différentes hauteurs .(6 ) 8) Outil de jardinage selon la 1, caractérisé dans une variante motorisée de l'outil, par la fixation d'un moteur sur le cadre entraînant une roue motrice couplée au disque (7) 9) Outil de jardinage, caractérisé dans une autre variante motorisée de l'outil, selon l'une quelconque des 2,3,4,7 , par un cadre sur lequel est fixé le disque le soc et une barre de fixation à un motoculteur (8 ).25
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A
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A01
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A01G,A01B
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A01G 3,A01B 1,A01B 45
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A01G 3/06,A01B 1/24,A01B 45/00
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FR2895661
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A1
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"DISTRIBUTEUR DE COUPELLES"
| 20,070,706 |
-1- La présente invention concerne un distributeur de coupelles, chaque coupelle étant destinée à être remplie de produit pulvérulent afin d'obtenir, à l'aide d'une centrale de production de liquide chaud sous pression, un volume de boisson par filtration du produit pulvérulent. Le distributeur s'applique notamment aux coupelles destinées à être remplies de café moulu afin d'obtenir du café liquide à l'aide d'une cafetière de type percolateur. Actuellement, les coupelles sont simplement posées sur le dessus de la cafetière, ce qui encombre l'appareil. Par ailleurs, l'usage du distributeur conforme à l'invention facilite l'utilisation 10 de coupelles multiples permettant de soutirer plusieurs cafés d'affilé. Pour cela, le distributeur de coupelles réalisé suivant l'invention est composé d'un corps cylindrique creux destiné à recevoir un empilement de plusieurs coupelles, chaque coupelle étant composée d'une ouverture, d'un fond, d'une paroi reliant l'ouverture au fond, et d'une collerette située au niveau de l'ouverture de la 15 coupelle, à l'extérieur de la coupelle. Le corps cylindrique creux est disposé verticalement et est ouvert en ses deux extrémités. L'extrémité basse du corps cylindrique creux comporte un étranglement formant une butée de retenue pour la collerette d'une coupelle et, jusqu'à cet étranglement, chaque coupelle passe à l'intérieur du corps cylindrique creux sans serrer la paroi intérieure du corps 20 cylindrique creux. L'étranglement est déformable de façon élastique, de telle façon que, la coupelle située le plus en bas à l'intérieur du corps cylindrique creux étant manuellement tirée par l'utilisateur verticalement et vers le bas, l'étranglement s'écarte afin de permettre le passage de cette coupelle à l'extérieur du corps cylindrique creux. 25 Selon une réalisation de l'invention, l'étrangement est composé par des reliefs disposés aux extrémités de plusieurs lames élastiques solidaires du corps cylindrique creux. Selon une réalisation de l'invention, les lames élastiques et le corps cylindrique creux sont obtenues par une pièce monobloc moulée dans une matière 30 plastique. Selon une réalisation de l'invention, l'extrémité basse du corps cylindrique comporte deux évidements disposés en vis-à-vis et formant un accès, pour les doigts de l'utilisateur, à la collerette de la coupelle située le plus en bas à l'intérieur du corps cylindrique creux. 35 Les dessins annexés détaillent l'invention : Sur ces dessins: - La figure 1 est une vue en perspective d'une coupelle. 2895661 -2- - La figure 2 est une vue en perspective représentant le distributeur intégré à une structure de centrale de production de liquide sous pression. - La figure 3 est une vue en projection de l'avant de la centrale et du distributeur. 5 - La figure 4 est une vue en projection de l'arrière de la centrale et du distributeur. - La figure 5 est une vue en projection du dessus du distributeur. - La figure 6 est une vue en projection du dessous du distributeur. - La figure 7 est une vue en coupe suivant A-A (figure 6). - La figure 8 est une vue en coupe suivant B-B (figure 6). - Les figures 9 et 10 sont des vues selon le même plan de coupe que celui de la figure 7 décrivant plus précisément le mode de fonctionnement du distributeur. En référence à ces figures 1 à 10, le distributeur 1 de coupelles 2 est intégré à une structure de centrale 20 de production de liquide chaud sous pression, en l'occurrence une cafetière 20 de type percolateur. Le distributeur 1 est composé d'un corps cylindrique creux 3 destiné à recevoir un empilement 4 de dix coupelles 2. Chaque coupelle 2 est composée d'une ouverture 5, d'un fond 6, d'une paroi 7 reliant l'ouverture 5 au fond 6, et d'une collerette 8 située au niveau de l'ouverture 5 de la coupelle 2, à l'extérieur de la coupelle 2. Le corps cylindrique creux 3 est disposé verticalement et est ouvert en ses deux extrémités 9 et 10. L'extrémité basse 9 du corps cylindrique creux 3 comporte un étranglement 11 formant une butée de retenue 11 pour la collerette 8 d'une coupelle 2. Jusqu'à cet étranglement 11, chaque coupelle 2 passe à l'intérieur du corps cylindrique creux 3 sans serrer la paroi intérieure 12 du corps cylindrique creux 3. L'étrangement 11 est déformable de façon élastique. Il est pour cela composé par des reliefs 11 disposés aux extrémités 14 des quatre lames élastiques 15 solidaires du corps cylindrique creux 3. Les lames élastiques 15 et le corps cylindrique creux 3 sont obtenues par une pièce monobloc 3-15 moulée dans une matière plastique. L'extrémité basse 9 du corps cylindrique 3 comporte deux évidements 16 disposés en vis-à-vis et formant un accès, pour les doigts de l'utilisateur, à la collerette 8 de la coupelle 2 située le plus en bas à l'intérieur du corps cylindrique creux 3. En référence aux figures 9 et 10, la coupelle 2 située le plus en bas à l'intérieur du corps cylindrique creux 3 est manuellement tirée par l'utilisateur selon le sens S, verticalement et vers le bas. Cela a pour effet d'écarter l'étranglement 11, c'est à dire les reliefs 11 disposés aux extrémités 14 des lames élastiques 15, 2895661 -3- afin de permettre le passage de cette coupelle 2 à l'extérieur du corps cylindrique creux 3 (figure 10). Par pesanteur, une autre coupelle 2 vient remplacer la précédente en position la plus basse à l'intérieur du corps cylindrique creux 3. L'étranglement 11 étant déformable de façon élastique, après leur 5 écartement, les reliefs 11 retrouvent leur position initiale, sous l'effet de l'élasticité des lames 15 (figure 10)
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The distributor has a hollow cylindrical body (3) to receive a piling (4) of cups (2). The body is vertically arranged and is open at its two ends (9, 10). The lower end (9) has a constriction (11) with elastic blades (15) forming a retention stop for a collar (8) of the cups. The cups pass inside the body without locking an inner wall (12) of the body. The constriction is deformable in elastic manner such that the cups situated inside the body are manually drawn by the user vertically and towards the bottom, where the constriction is separated for passage of the cup outside the body.
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1 - Distributeur (1) de coupelles (2) composé d'un corps cylindrique creux (3) destiné à recevoir un empilement (4) de plusieurs coupelles (2), chaque coupelle (2) étant composée d'une ouverture (5), d'un fond (6), d'une paroi (7) reliant l'ouverture (5) au fond (6), et d'une collerette (8) située au niveau de l'ouverture (5) de la coupelle (2), à l'extérieur de la coupelle (2), le corps cylindrique creux (3) étant disposé verticalement et étant ouvert en ses deux extrémités (9, 10), l'extrémité basse (9) du corps cylindrique creux (3) comportant un étranglement (11) formant une butée de retenue (Il) pour la collerette (8) d'une coupelle (2) et, jusqu'à cet étranglement (11), chaque coupelle (2) passant à l'intérieur du corps cylindrique creux (3) sans serrer la paroi intérieure (12) du corps cylindrique creux (3), caractérisé en ce que l'étranglement (11) est déformable de façon élastique, de telle façon que, la coupelle (2) située le plus en bas à l'intérieur du corps cylindrique creux (3) étant manuellement tirée par l'utilisateur verticalement et vers le bas, l'étranglement (11) s'écarte afin de permettre le passage de cette coupelle (2) à l'extérieur du corps cylindrique creux (3). 2 - Distributeur (1) de coupelles (2) selon la 1, caractérisé en ce que l'étrangement (11) est composé par des reliefs (11) disposés aux extrémités (14) de plusieurs lames élastiques (15) solidaires du corps cylindrique creux (3). 3 - Distributeur (1) de coupelles (2) selon la 2, caractérisé en ce que les lames élastiques (15) et le corps cylindrique creux (3) sont obtenues par une pièce monobloc (3-15) moulée dans une matière plastique. 4 - Distributeur (1) de coupelles (2) selon la 1, caractérisé en ce que l'extrémité basse (9) du corps cylindrique (3) comporte deux évidements (16) disposés en vis-à-vis et formant un accès, pour les doigts de l'utilisateur, à la collerette (8) de la coupelle (2) située le plus en bas à l'intérieur du corps cylindrique creux (3).
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A
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A47
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A47J
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A47J 31
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A47J 31/44,A47J 31/10,A47J 31/40
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FR2891867
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A1
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MOTEUR DIESEL A INJECTION DIRECTE A RAPPORT VOLUMETRIQUE DE COMPRESSION VARIABLE
| 20,070,413 |
La présente invention est relative à un moteur Diesel à injection directe, comprenant au moins un dispositif permettant de modifier le rapport volumétrique de compression de la chambre de combustion par variation de la course du piston. D'une manière générale, les systèmes permettant de faire varier le rapport volumétrique de compression d'une chambre de combustion durant le fonctionnement du moteur sont classiquement nommés "VCR" pour "Variable Compression Ratio". Ils sont particulièrement intéressants lorsqu'ils sont appliqués aux moteurs Diesel. En effet, ils permettent tout d'abord de faire fonctionner le moteur Diesel avec une cylindrée faible et avec un fort rapport volumétrique de compression pendant les phases de démarrage du moteur et les phases de fonctionnement sous faibles charges, ce qui assure une température élevée de la charge en gaz frais à la fin de la phase de compression et donc un démarrage du moteur facilité et une stabilité du moteur garantie. Ces systèmes VCR sont ensuite très intéressants lorsque de fortes puissances sont demandées au moteur, puisqu'ils permettent de faire fonctionner le moteur Diesel avec une cylindrée élevée et avec un faible rapport volumétrique de compression. On obtient dans ce cas une réduction de la pression maximale dans le cylindre qui permet d'introduire plus de carburant. Cependant, il existe différents concepts permettant de faire varier le rapport volumétrique de compression durant le fonctionnement du moteur. Notre invention ne concerne que les systèmes VCR où la modification du rapport volumétrique de compression est obtenue par modulation de l'altitude du piston qui engendrent par conséquent une modification de la cylindrée du moteur. De manière classique, ces systèmes VCR permettent de faire varier la position du point mort haut PMH du piston entre deux extrema PMHmax et PMHmin, et permettent de faire varier la position du point mort bas PMB du piston entre deux extrema PMBmax et PMBmin. Mais ces systèmes VCR posent un problème majeur lorsqu'ils sont appliqués au moteur Diesel à injection directe car ils modifient la position du point mort haut par rapport au nez de l'injecteur. Or, la position de l'injecteur des moteurs Diesel à injection directe par rapport au bol du piston est définie de façon très précise et conditionne la qualité de la combustion. De ce fait, la modification de la position du point mort haut par rapport au nez de l'injecteur induite par les systèmes VCR est préjudiciable pour le fonctionnement du moteur. C'est pourquoi, le but de la présente invention est de pallier tout ou partie de la problématique énoncée précédemment. Plus particulièrement, l'invention a pour objet un moteur Diesel à injection directe, comprenant au moins une chambre de combustion, un piston, des moyens d'injection, une unité de commande apte à recevoir et à envoyer des informations, un dispositif VCR permettant de faire varier la position du point mort haut du piston entre une position maximum et minimum et de faire varier la position du point mort bas du piston entre une position maximum et minimum, caractérisé en ce que les moyens d'injection sont aptes à injecter dans la chambre de combustion le carburant suivant une ou plusieurs nappes superposées. Selon certaines caractéristiques, le moteur à combustion interne est apte à fonctionner selon un premier mode dans lequel : - Le piston est en translation entre les positions maximum du point mort haut et du point mort bas et, - les moyens d'injection injectent le carburant suivant la nappe supérieure. Selon d'autres caractéristiques, le moteur à combustion interne est apte à fonctionner selon un second mode dans lequel : - Le piston est en translation entre les positions minimum du point mort haut et du point mort bas et, - les moyens d'injection injectent le carburant suivant l'ensemble des nappes. Selon d'autres caractéristiques, le moteur à combustion interne est apte à fonctionner selon un troisième mode dans lequel : - Le piston est en translation entre les positions minimum du point mort haut et du point mort bas et, - les moyens d'injection injectent le carburant suivant la nappe supérieure. Selon d'autres caractéristiques, les premier, second et troisième modes de fonctionnement sont sélectionnés par l'unité de commande suivant une cartographie du régime du moteur en fonction du couple du moteur. Selon d'autres caractéristiques, le premier mode est le mode exécuté par défaut lors du démarrage du moteur. Selon d'autres caractéristiques, la nappe supérieure admet une faible perméabilité et la nappe inférieure admet une forte perméabilité. L'invention va maintenant être décrite plus en détail mais de façon non limitative en regard des figures annexées, dans lesquelles : - La figure 1 est une représentation schématique d'une chambre de combustion d'un moteur Diesel à injection directe selon un premier mode de fonctionnement du moteur. - La figure 2 est une représentation schématique d'une chambre de combustion d'un moteur Diesel à injection directe selon un second mode de 25 fonctionnement du moteur. - La figure 3 est une cartographie du régime du moteur en fonction du couple du moteur, à laquelle sont associés des modes de fonctionnement du moteur conformément à l'invention. Les figures 1 et 2 représentent une chambre de combustion 2 d'un 30 moteur Diesel à injection directe dotée d'un injecteur 3 et dans laquelle un piston 1 évolue de manière classique suivant un mouvement de translation entre deux positions appelées PMH pour point mort haut et PMB pour point mort bas. Conformément à l'invention, le moteur est doté d'un dispositif VCR non représenté sur les figures, qui permet de modifier le rapport volumétrique de compression du système de combustion par variation de la course du piston 1, ladite course étant définie de manière usuelle comme la distance parcourue par le piston entre les positions PMH et PMB. En effet, lesdites positions PMH et PMB sont à même de prendre la valeur de deux positions extrêmes, à savoir PMHmax ou PMHmin pour la position PMH et PMBmax ou PMBmin pour la position PMB. Ainsi, le système VCR permet avantageusement en faisant varier la course du piston, de faire varier la cylindrée et le rapport volumétrique de compression de la chambre 2, en fonction de la puissance demandée au moteur. En effet : la cylindrée étant obtenue en multipliant la course du piston par la surface balayée par le piston, le rapport volumétrique de compression étant obtenu en faisant le rapport entre la cylindrée additionnée du volume mort et le volume 20 mort, il apparaît que, lorsqu'une forte puissance est demandée au moteur, il faut maximiser la cylindrée et minimiser le rapport volumétrique de compression. Cette configuration, représentée sur la figure 2, est obtenue en faisant translater le piston entre deux positions correspondant aux extrema PMHmin 25 et PMBmin, qui définissent la course maximale du piston. A contrario, lorsque le moteur est soumis à de faibles charges, il faut minimiser la cylindrée et maximiser le rapport volumétrique de compression. Cette configuration, représentée sur la figure 1, est obtenue en faisant translater le piston entre deux positions correspondant aux extrema PMHmax et 30 PMBmax, qui définissent la course minimale du piston. Toutefois, l'utilisation de deux positions du Point Mort Haut pose un problème majeur dans le cas d'un moteur Diesel à injection directe car la position du piston par rapport au nez de l'injecteur au point mort haut n'est plus adaptée. Comme il a été expliqué précédemment, la position de l'injecteur des moteurs Diesel à injection directe par rapport au bol 6 du piston est définie de façon très précise et conditionne au premier plan la qualité de la combustion. Notre invention propose de résoudre la problématique de la position du nez de l'injecteur en utilisant un injecteur 3 apte à injecter le carburant suivant une ou deux nappes superposées 4, 5. Ce type d'injecteur est par exemple décrit dans le document FR2728311. Les nappes correspondent au volume de carburant injecté dans la chambre de combustion via l'ensemble des orifices d'injection disposés circulairement au niveau du nez de l'injecteur. Ainsi, conformément à notre invention, le moteur est apte à fonctionner suivant plusieurs modes, dont : Un premier mode M1 dans lequel seule la nappe 5 est utilisée lorsque le piston est en translation entre les positions PMHmax et PMBmax, c'est à dire quand le système VCR impose un rapport volumétrique de compression élevé et une cylindrée faible. Un second mode M2 dans lequel les deux nappes 4, 5 sont utilisées lorsque le piston est en translation entre les positions PMHmin et PMBmin, c'est à dire quand le système VCR impose un rapport volumétrique de compression faible et une cylindrée élevée. Un troisième mode M3 dans lequel seule la nappe 5 est utilisée lorsque le piston est en translation entre les positions PMHmin et PMBmin, c'est à dire quand le système VCR impose un rapport volumétrique de compression faible et une cylindrée élevée. En d'autres termes, lorsque le moteur est soumis à de faibles charges, le piston admet une position PMH égale à PMHmax pour avoir un rapport volumétrique de compression élevé et une cylindrée faible. De plus, la position de la nappe 5, seule en fonctionnement, est la plus adaptée à la position PMHmax. Avantageusement, la nappe 5 admet une faible perméabilité, ce qui se traduit par le fait que la quantité de carburant introduite via la nappe 5, à une pression d'injection donnée pendant un temps donné, est faible. La nappe 5 est réalisée par exemple par six petits orifices d'injection de diamètre de l'ordre de 90 microns, et disposés circulairement au niveau du nez de l'injecteur 3. Dans cette configuration, le rapport volumétrique de compression élevé associé à une nappe de faible perméabilité permet de garantir une bonne qualité de démarrage du moteur, de maximiser le rendement du moteur, et de réduire les émissions polluantes. En effet, la réduction de la taille des gouttes de carburant autorisée par la taille réduite des trous d'injecteur, réduit la quantité de suies issues de la combustion du carburant. De même, lorsque le moteur est soumis à de fortes charges, le piston admet une position PMH égale à PMHmin pour avoir un rapport volumétrique de compression faible et une cylindrée élevée et l'injection de carburant est effectuée via les nappes 4 et 5 de manière à introduire davantage de carburant compte tenu du fait que l'air disponible dans la chambre est en quantité supérieure. De plus, la position de la nappe 4 est adaptée à la position PMHmin du bol 6 du piston. Avantageusement, la nappe 4 admet une forte perméabilité, c'est à dire que pour une pression d'injection donnée et pour un temps d'injection donné la quantité de carburant injectée via la nappe 4 est supérieure à la quantité de carburant injectée via la nappe 5. La nappe 4 est réalisée par exemple par six petits orifices d'injection de diamètre de l'ordre de 180 microns, et disposés circulairement au niveau du nez de l'injecteur 3 en dessous des orifices d'injection formant la nappe 5. L'exploitation de l'air disponible dans la chambre de combustion est ainsi maximale, et les performances du moteur sont alors considérablement augmentées. De même, lorsque le moteur est soumis à des charges modérées dans une zone réduite du champ moteur, le piston admet une position PMH égale à PMHmin pour avoir un rapport volumétrique de compression faible et une cylindrée élevée et l'injection de carburant est effectuée via la nappe 5. L'utilisation de la nappe 5 ne permet dans ce cas pas d'exploiter totalement l'air disponible dans la chambre 2, mais étant donné que ce mode de fonctionnement ne concerne que les cas de charges modérées, l'impact sur la qualité de la combustion est nul et ne pénalise pas le rendement du moteur et les émissions polluantes. Avantageusement, l'unité de commande ECU choisit le mode M1 par défaut à chaque démarrage du moteur, de manière à faire fonctionner le moteur Diesel en petite cylindrée et avec un fort rapport volumétrique pour avoir un démarrage optimisé. Conformément à l'invention et tel que représenté sur la figure 3, lorsque le régime du moteur et le couple du moteur évoluent de telle sorte qu'il y a passage de la zone Z1 à la zone Z3, l'unité de commande ECU impose le passage du mode M1 au mode M3. De même, lorsque le régime du moteur et le couple du moteur évoluent de telle sorte qu'il y a passage de la zone Z3 à la zone Z2, l'unité de 20 commande ECU impose le passage du mode M3 au mode M2. Ainsi l'invention permet d'optimiser l'utilisation d'un système VCR par variation de la course du piston, dans le cadre d'un moteur Diesel à injection directe. Selon d'autres modes de réalisation, le système VCR pourrait 25 permettre plus de deux positions PMH et PMB et par conséquent plus de deux valeurs pour la course du piston, ce qui permettrait l'utilisation d'un injecteur à plus de deux nappes
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L'invention a pour objet un moteur Diesel à injection directe, comprenant au moins une chambre de combustion un piston, des moyens d'injection , une unité de commande apte à recevoir et à envoyer des informations, un dispositif permettant de faire varier la position du point mort haut du piston entre une position maximum et minimum et de faire varier la position du point mort bas du piston entre une position maximum et minimum , caractérisé en ce que les moyens d'injection sont aptes à injecter dans la chambre le carburant suivant une ou plusieurs nappes superposées
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1 Moteur Diesel à injection directe, comprenant au moins une chambre de combustion (2), un piston (1), des moyens d'injection (3), une unité de commande (ECU) apte à recevoir et à envoyer des informations, un dispositif (VCR) permettant de faire varier la position du point mort haut (PMH) du piston (1) entre une position maximum (PMHmax) et minimum (PMHmin) et de faire varier la position du point mort bas (PMB) du piston (1) entre une position maximum (PMBmax) et minimum (PMBmin), caractérisé en ce que les moyens d'injection (3) sont aptes à injecter dans la chambre (2) le carburant suivant une ou plusieurs nappes superposées (4, 5). 2 Moteur Diesel, selon la 1, caractérisé en ce qu'il est apte à fonctionner selon un mode (Ml) dans lequel : Le piston (1) est en translation entre les positions (PMHmax) et (PMBmax), et les moyens (3) injectent le carburant suivant la nappe supérieure (5). 3 Moteur Diesel, selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il est apte à fonctionner selon un mode (M2) dans lequel : ù Le piston (1) est en translation entre les positions (PMHmin) et (PMBmin), et - les moyens (3) injectent le carburant suivant les nappes (4, 5).4 Moteur Diesel, selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il est apte à fonctionner selon un mode (M3) dans lequel : ù Le piston (1) est en translation entre les positions (PMHmin) et (PMBmin), et - les moyens (3) injectent le carburant suivant la nappe supérieure (5). Moteur Diesel, selon l'une quelconque des 2 à 4, caractérisé en ce que au moins un des modes de fonctionnement est sélectionné par l'unité de commande (ECU) suivant une cartographie du régime du moteur en fonction du couple du moteur. 6 Moteur Diesel, selon l'une quelconque des 2 à 5, caractérisé en ce qu'à chaque démarrage du moteur, le mode M1 est le mode choisi par défaut. 7 Moteur Diesel, selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la nappe (5) admet une faible perméabilité et la nappe (4) admet une forte perméabilité. 5
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F
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F02
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F02B,F02D
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F02B 75,F02B 23,F02D 15,F02D 41
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F02B 75/04,F02B 23/06,F02D 15/00,F02D 41/30
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FR2902830
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A1
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TURBOREACTEUR POUR AERONEF
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L'invention concerne un turboréacteur pour aéronef. Plus précisément l'invention concerne un échangeur thermique, également appelé échangeur surfacique, logé dans un turboréacteur. L'échangeur thermique selon l'invention est par exemple destiné à refroidir un fluide du système propulsif du turboréacteur, tel que de l'huile, afin qu'il puisse être réinjecté dans ledit système propulsif au moins partiellement refroidi. L'invention concerne également un aéronef comportant au moins un tel turboréacteur. D'une manière générale, l'échangeur thermique selon l'invention trouve des applications dès lors qu'il est nécessaire de refroidir un fluide destiné à circuler dans ou à la périphérie d'un turboréacteur. Dans le domaine de l'aviation civile, il est connu d'utiliser un échangeur thermique annexe pour refroidir l'huile qui circule dans le moteur du turboréacteur. L'huile chaude est amenée dans l'échangeur thermique pour y être refroidie avant d'être réutilisée dans le système propulsif. Sur la figure 1 de l'état de la technique est représenté, en coupe, un turboréacteur 1 ainsi que deux échangeur thermiques 2 et 12 de l'état de la technique. Le turboréacteur 1 comporte une nacelle 2 dans laquelle est logé un moteur 3. Le moteur 3 est fixé à une paroi interne 4 de la nacelle 2 par l'intermédiaire de bifurcations d'air 5. Dans l'état de la technique, il existe de manière générale deux positionnement possibles pour l'échangeur thermique. En effet, l'échangeur thermique peut être positionné au niveau du corps du moteur 3, ou au niveau de la nacelle 2. Lorsque l'échangeur thermique est 6 monté au niveau du corps du moteur 3, il est plus précisément logé dans un volume interne 7 ménagé entre un capot moteur 8 entourant au moins partiellement le moteur 3, et le moteur 3 lui-même. Une entrée d'air 9 prélève de l'air froid dans le flux d'air froid traversant le turboréacteur 1, pour l'amener à l'intérieur de l'échangeur thermique 6. L'air froid traverse la matrice de l'échangeur thermique, dans lequel circule l'huile chaude à refroidir. Les deux fluides sont séparés l'un de l'autre par des cloisons, et ne se mélangent pas. L'échange calorifique se fait à l'intérieur de la matrice. L'air partiellement réchauffé sort de l'échangeur thermique 6, par une sortie d'air 10, pour être réinjecté dans le flux d'air secondaire sortant de la nacelle. Dans le cas où l'échangeur thermique 12 est positionné au niveau de la nacelle 2, il est plus précisément logé dans le volume interne de ladite nacelle 2. Une entrée d'air 13 prélève de l'air froid dans le flux d'air froid traversant le turboréacteur 1, pour l'amener à l'intérieur dudit échangeur thermique 12. Après avoir traversé la matrice de l'échangeur thermique 12, ce débit d'air est soit éjecté à l'extérieur de la nacelle 2 par une sortie d'air 14, soit réintroduit dans l'écoulement interne du moteur par une sortie d'air spécifique (non représentée). De tels échangeurs thermiques ne se révèlent pas être une solution optimale en terme de rendement propulsif et d'impact aérodynamique sur le moteur, et ce pour plusieurs raisons. Dans le cas où l'air qui traverse la matrice de l'échangeur est rejeté à l'extérieur de l'écoulement interne du moteur, c'est-à-dire dans le cas d'un montage dans la nacelle avec sortie d'air vers l'extérieur, le prélèvement d'air constitue une perte directe de rendement propulsif dans la mesure où il ne contribue pas ou peu à la poussée du moteur. Dans le cas où l'air qui traverse la matrice de l'échangeur thermique est ré-introduit dans l'écoulement interne du moteur, cas d'un montage dans le corps du moteur, la matrice de l'échangeur thermique induit de par son architecture interne une forte perte de charge dans l'écoulement et tend à perturber de façon plus ou moins significative l'écoulement aérodynamique aval du moteur. Par ailleurs, la présence d'une entrée d'air, d'un ou plusieurs conduits internes, ainsi que d'une sortie d'air engendre des pertes de charge et perturbe de façon plus ou moins significative l'écoulement interne du moteur. Une autre solution connue est d'utiliser un échangeur à plaques. On connaît notamment un échangeur à plaques épousant localement la forme de la paroi interne 4 de la nacelle 2 à laquelle elle est accolée. Une face supérieure de l'échangeur thermique est accolée à la paroi interne 4 de la nacelle, tandis qu'une face inférieure est située dans le flux d'air froid qui traverse le volume interne de la nacelle 2. La chaleur transportée au sein de l'échangeur est transférée par conduction thermique à la surface interne de la plaque formant la face inférieure dudit échangeur thermique. Cette plaque chaude est léchée par le flux d'air froid s'écoulant dans la nacelle 2. La chaleur emmagasinée dans la plaque chaude est ainsi dissipée par convection forcée vers l'écoulement aérodynamique du turboréacteur 1. Un inconvénient de ce deuxième mode de réalisation d'un échangeur thermique de l'état de la technique est qu'il est incompatible avec les systèmes actuels de réduction des nuisances sonores sortant du turboréacteur. En effet, pour réduire ces nuisances sonores, il est connu de recouvrir au moins partiellement la paroi interne 4 de la nacelle 2 d'un revêtement acoustique 11. Plus généralement, ce revêtement acoustique 11 recouvre les parois internes et externes de la nacelle 2 et du capot moteur 8 dès lors que deux de ces parois sont en regard l'une de l'autre. La présence de ce revêtement acoustique 11 est incompatible avec l'accolement de l'échangeur thermique à plaques sur la paroi interne 4 de la nacelle 2. Il serait nécessaire, pour utiliser un tel échangeur thermique à plaques, de supprimer localement le revêtement acoustique 11, ce qui s'avère difficile au vu des critères de dimensionnement relatifs aux nuisances sonores. Dans l'invention, on cherche à fournir une alternative à l'emplacement actuel des échangeurs thermiques destinés à refroidir un fluide traversant ledit échangeur thermique par contact avec un écoulement gazeux tangentiel. Pour cela, l'invention propose de disposer l'échangeur thermique non plus au niveau d'une paroi froide de la nacelle, au niveau de laquelle il peut exister un revêtement acoustique, mais au niveau d'une paroi du moteur ou de la nacelle dépourvue d'un tel revêtement acoustique. Etant donné la configuration actuelle des turboréacteurs, seule la portion de paroi externe du moteur qui est située en aval de la nacelle, c'est-à- dire au niveau de la tuyère dudit moteur, est susceptible de recevoir l'échangeur thermique selon l'invention. Cette portion de paroi externe étant située au niveau de la bouche d'éjection du flux d'air primaire sortant du moteur, elle est susceptible de subir des élévations de température très importantes. De ce fait, le risque est que l'échange thermique ne se fasse pas depuis le fluide chaud traversant l'échangeur thermique vers l'air froid léchant ledit échangeur thermique, mais depuis la paroi chaude du moteur vers le liquide moins chaud traversant l'échangeur thermique. Dans l'invention, pour éviter cet échange calorifique indésirable, tout 35 en maintenant la position avantageuse de l'échangeur thermique au niveau de la tuyère du moteur, on propose d'isoler thermiquement l'échangeur thermique de la paroi chaude sur laquelle il est installé. Pour cela, on ménage une couche d'air isolante thermiquement entre la paroi externe chaude du moteur et la paroi inférieure de l'échangeur thermique, de manière à limiter les échanges de chaleur indésirables entre ces deux parois. Par paroi inférieure, on entend la paroi de l'échangeur dirigée vers le moteur, par opposition à la paroi supérieure, dirigée vers la paroi interne de la nacelle. Cette couche isolante permet d'éviter un contact direct entre la paroi chaude du moteur et la paroi inférieure de l'échangeur thermique, en créant une résistance thermique élevée entre les deux parois. Avantageusement, l'entrée et la sortie d'air ménagées au niveau de la couche d'air isolante sont telles que le débit d'air est suffisant pour éviter une stagnation trop longue de l'air dans l'espace ménagé entre les deux parois. En effet, si le débit d'air est nul ou insuffisant, la couche d'air isolante qui y stagne risque d'être chauffée par la paroi chaude du moteur, et donc de ne plus pouvoir jouer son rôle d'isolant thermique. On peut également prévoir une poche d'air, c'est-à-dire de l'air stagnant dans l'espace ménagé entre les deux parois, cette poche d'air étant renouvelée régulièrement, par exemple par ouverture d'une vanne de sortie de l'air chaud et ouverture d'une vanne permettant l'entrée d'air froid. Bien entendu, l'échangeur thermique selon l'invention peut également être disposé en amont de la tuyère, ou même sur la paroi interne de la nacelle. La couche d'air isolante aura alors une fonction moindre, mais ne sera pas préjudiciable au fonctionnement de l'échangeur. L'invention a donc pour objet un turboréacteur pour aéronef comportant un moteur logé dans une nacelle et un échangeur thermique destiné à refroidir un fluide participant au système propulsif du moteur, caractérisé en ce que l'échangeur thermique est disposé au niveau de la paroi externe du moteur, un espace interstitiel dans lequel de l'air peut circuler étant ménagé entre la paroi externe du moteur et une paroi inférieure de l'échangeur thermique. Par espace interstitiel, on entend un espace de volume réduit, de manière à minimiser la distance entre l'échangeur thermique et la paroi chaude du moteur, afin notamment de ne pas créer de protubérance excessive au niveau de la surface externe de la paroi du moteur, qui pourrait engendrer des perturbations aérodynamiques. Le contour externe de l'espace interstitiel selon l'invention suit un contour externe de l'échangeur thermique qu'il isole. L'échangeur thermique peut être un échangeur surfacique, tel qu'un échangeur à plaques, muni d'une ou plusieurs plaques dans lesquelles le fluide à refroidir circule, l'air de refroidissement circulant entre les plaques. Il est également possible que l'échangeur thermique comporte un boîtier traversé par une tuyauterie dans laquelle le fluide à refroidir circule, l'air de refroidissement circulant autour de la tuyauterie. Préférentiellement, l'échangeur thermique selon l'invention est disposé au niveau de l'extrémité arrière du moteur, là où il n'existe aucun revêtement acoustique susceptible de revêtir la paroi externe dudit moteur. Selon des exemples de réalisation du turboréacteur selon l'invention, il est possible de prévoir tout ou partie des caractéristiques supplémentaires suivantes : - Le turboréacteur comporte des moyens de fixation de l'échangeur thermique à la paroi externe du moteur ; - les moyens de fixation comportent au moins une entretoise. La ou les entretoises peuvent être verticales ou horizontales ; - l'espace interstitiel forme une poche d'air, dans laquelle l'air est partiellement stagnant. Par partiellement stagnant, on entend que le temps de séjour dans la nacelle de l'air de refroidissement transitant par la poche d'air est supérieur au temps de séjour dans la nacelle de l'air froid traversant le volume interne général de la nacelle. - la paroi externe du moteur comporte un évidement dans lequel l'échangeur thermique est logé, de manière à s'étendre dans le prolongement du moteur. On supprime ainsi toute protubérance à la surface de la paroi externe du moteur, susceptible d'engendrer des perturbations aérodynamiques. - l'échangeur thermique est muni d'une entrée d'air, disposée en 30 amont du corps de l'échangeur thermique, apte à amener de l'air dans l'espace interstitiel ; - l'entrée d'air prélève de l'air dans le flux d'air secondaire traversant la nacelle. Autrement, il est possible de prélever l'air dans le volume d'air de ventilation ménagé entre le corps du moteur et le capot moteur. -l'échangeur thermique comporte une sortie d'air ménagée en aval du corps de l'échangeur thermique, apte à permettre l'écoulement de l'air circulant dans l'espace interstitiel hors dudit espace interstitiel, préférentiellement dans le flux secondaire traversant la nacelle. Il est également possible de prévoir de réinjecter le flux d'air dans le volume d'air de ventilation. L'entrée et la sortie d'air alimentant l'espace interstitiel peuvent être formées d'une simple fente ou orifice. Il est également possible de munir lesdites entrée et sortie d'air de moyens d'obturation spécifiques, de manière à réguler à volonté l'entrée et la sortie d'air dans ledit espace interstitiel. - l'échangeur thermique est ménagé sur tout un périmètre circulaire externe du moteur. Il est également possible d'avoir un échangeur thermique surfacique ponctuel, c'est-à-dire ne recouvrant qu'une partie limitée de la surface externe de la paroi chaude du moteur. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit et à l'examen des figures qui l'accompagnent. Celles-ci sont présentées à titre indicatif et nullement limitatif de l'invention. Les figures représentent : - Figure 1 : une coupe transversale d'un turboréacteur muni d'un échangeur thermique de l'état de la technique déjà décrit ; - Figure 2 : une représentation schématique éclatée d'un turboréacteur comportant un échangeur thermique selon un exemple de réalisation de l'invention ; -Figures 3A et 3B : deux représentations schématiques, en coupe transversale, du positionnement de l'échangeur thermique selon l'invention sur la paroi externe du moteur ; - Figures 4A et 4B : deux agrandissements de la paroi externe d'un moteur muni de deux exemples de réalisation d'échangeurs thermiques selon l'invention. Sur la figure 2 est représenté un turboréacteur 100 muni d'un échangeur thermique 107 selon l'invention. Le turboréacteur 100 comporte une nacelle 101 dont un volume interne 102 reçoit un moteur 103. Comme cela a été exposé dans la description de la figure 1 de l'état de la technique, la paroi interne 104 de la nacelle 101 est le plus souvent recouverte d'un traitement acoustique (non représenté), de même qu'une partie avant de la paroi externe 105 du moteur 103, en regard de la paroi interne 104 de la nacelle 101. A l'inverse, l'extrémité arrière 106 du moteur 103, non recouverte par la nacelle 101, est toujours dépourvue d'un tel revêtement acoustique. Selon l'invention, on dispose avantageusement l'échangeur thermique 107 au niveau de l'extrémité arrière 106 du moteur 103. Par avant et arrière, on entend par rapport au sens d'écoulement du flux d'air secondaire F traversant la nacelle. Sur les figures 3A et 3B sont représentées deux sections de la paroi externe 105 du moteur 103 au niveau de l'extrémité arrière 106 munie de l'échangeur thermique 107. La paroi externe 105 du moteur 103 est creusée de manière à ménager un évidement 108 recevant l'échangeur thermique 107. Ainsi, la paroi supérieure 110 de l'échangeur thermique, dirigée vers la paroi interne 104 de la nacelle 102 est affleurante à la surface externe 111 de la paroi externe 105 du moteur 103. Le flux d'air secondaire traversant le volume interne 102 de la nacelle 101 ne subit pas de perturbations aérodynamiques du fait de la présence de l'échangeur thermique 107. L'espace interstitiel 116 selon l'invention est ménagé dans l'évidement 108, et est délimité par la paroi inférieure 112 de l'échangeur thermique 107 et la surface externe 111 de la paroi externe 105 du moteur 103. Dans l'exemple représenté à la figure 3A, l'échangeur thermique 107 est formé par exemple d'un boîtier dans lequel circule le fluide à refroidir, tel que de l'huile provenant du système propulsif du moteur 103. A la figure 3B est représentée une autre forme d'échangeur thermique 107. Le contour de l'évidement 108 ménagé entre la surface externe 111 de la paroi externe 105 du moteur 103 et la paroi inférieure 112 de l'échangeur thermique 107 suit sensiblement le contour externe dudit échangeur thermique 107. Avantageusement, un goulot d'étranglement 113 est formé dans l'espace interstitiel 116 correspondant, de manière à réduire le débit d'air au niveau d'une sortie d'air 114 ménagée en aval de l'échangeur thermique 107. Par amont et aval, on entend par rapport au sens d'écoulement du flux d'air secondaire F dans le volume interne 102 de la nacelle 101. On forme ainsi une poche d'air dans laquelle l'air formant la couche d'air isolant est partiellement stagnant. Dans tous les cas, l'espace interstitiel 116 est apte à être traversé par un flux d'air isolant f provenant par exemple du flux d'air secondaire F circulant dans la nacelle 101. L'entrée d'air 115 disposée en amont de l'échangeur thermique 107 est orientée dans le sens d'écoulement du flux d'air secondaire F de manière à faciliter l'entrée d'air dans l'espace interstitiel 116. Avantageusement, la sortie d'air 114 est une ouverture aérodynamique, de manière à limiter la traînée, et faciliter la sortie d'air isolant f. L'échangeur thermique 107 est, par exemple, fixé à la surface externe 111 de la paroi externe 105 du moteur 103 par des entretoises dont les dimensions sont proportionnelles aux dimensions que l'on souhaite donner audit espace interstitiel 116. Dans un autre exemple de réalisation, et comme cela est représenté sur la figure 2, l'échangeur thermique 107 est directement ménagé sur la paroi externe 105 du moteur 103. En effet, la paroi externe est creusée de manière à ménager une fente traversante entre une première et une deuxième couches de la paroi externe 105, les deux couches restant localement solidaires l'une de l'autre. Par fente traversante, on entend qu'elle débouche en deux points amont et aval. L'échangeur thermique 107 est ménagé dans l'épaisseur de la première couche, ou couche supérieure. On garantit ainsi qu'il n'existe aucune dénivellation sur la surface externe 111 de la paroi externe 105 du moteur 103, susceptible de créer des perturbations aérodynamiques. Dans l'exemple représenté à la figure 2, l'échangeur thermique 107 est ménagé sur tout un périmètre externe du moteur 103. Bien entendu, il est également possible de ménager l'échangeur thermique 107 sur un périmètre externe partiel dudit moteur 103. A la figure 3B sont représentées des entretoises verticales 117 reliant la paroi inférieure 112 de l'échangeur à la surface externe 111 de la paroi externe 105 du moteur 103. Par verticale, on entend que les entretoises s'étendent radialement depuis la paroi du moteur jusqu'à l'échangeur thermique 107. Sur les figure 4A et 4B, on peut voir un agrandissement de la paroi externe 105 du moteur 103, au niveau d'un échangeur thermique 107 selon l'invention. L'entrée d'air 115 sur la figure 4A est symétrique à la sortie d'air 114. Plus précisément, l'entrée d'air 115 comme la sortie d'air 114 sont formées d'une fente longitudinale, s'étendant sur toute la largeur de l'échangeur thermique 107. Par largeur, on entend la dimension s'étendant verticalement par rapport à l'axe longitudinal du turboréacteur. Sur la figure 4B, à l'inverse, l'entrée d'air 115 est ponctuelle, c'est-à-dire ménagée sur une largeur partielle de l'échangeur thermique 107. Ainsi, le débit du flux d'air isolant f pénétrant dans l'espace interstitiel 116 est moins important dans l'exemple représenté à la figure 4B que dans l'exemple représenté à la figure 4A. Dans tous les cas, le flux d'air isolant f transitant par l'espace interstitiel 116 est apte à maintenir une isolation thermique entre la paroi chaude 105 du moteur 103 et la paroi inférieure 112 de l'échangeur thermique 107 de manière à minimiser l'échange de chaleur entre ces deux parois. Le flux d'air isolant f sortant par la sortie d'air 114, telle que représentée à la figure 2, se mélange au flux d'air secondaire F sortant du volume interne de la nacelle et au flux d'air primaire F' sortant de la tuyère. La quantité d'air prélevée au niveau du flux d'air secondaire F pour alimenter l'espace interstitiel étant relativement faible, on ne perturbe pas l'écoulement aérodynamique à l'intérieur du volume interne 103 de la nacelle 101. Par ailleurs, dans le cas où le flux d'air est prélevé dans le volume de ventilation ménagé entre le capot et le corps du moteur, il n'existe aucune perturbation aérodynamique au sein de la nacelle 101
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L'invention concerne un turboréacteur (100) pour aéronef comportant un moteur (103) logé dans une nacelle (101) et un échangeur thermique (107) destiné à refroidir un fluide participant au système propulsif du moteur, caractérisé en ce que l'échangeur thermique est disposé au niveau de la paroi externe (105) du moteur, un espace interstitiel dans lequel de l'air peut circuler étant ménagé entre la paroi externe du moteur et une paroi inférieure (112) de l'échangeur thermique. L'invention concerne également un aéronef muni d'au moins un tel turboréacteur.
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1- Turboréacteur (100) pour aéronef comportant un moteur (103) logé dans une nacelle (101) et un échangeur thermique (107) destiné à refroidir un fluide participant au système propulsif du moteur, caractérisé en ce que l'échangeur thermique est disposé au niveau de la paroi externe (105) du moteur, un espace intersticiel (116) dans lequel de l'air peut circuler étant ménagé entre la paroi externe du moteur et une paroi inférieure (112) de l'échangeur thermique. 2- Turboréacteur selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de fixation de l'échangeur thermique à la paroi externe du moteur. 3- Turboréacteur selon la 2, caractérisé en ce que les moyens de fixation comportent au moins une entretoise (117). 4- Turboréacteur selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que l'espace interstitiel forme une poche d'air. 5- Turboréacteur selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que la paroi externe du moteur comporte un évidement (108) dans lequel l'échangeur thermique est logé de manière à s'étendre dans le prolongement du moteur. 6- Turboréacteur selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que l'échangeur thermique est muni d'une entrée d'air (115), disposée en amont du corps de l'échangeur thermique, apte à amener de l'air dans l'espace interstitiel. 7- Turboréacteur selon la 6, caractérisé en ce que l'entrée d'air prélève de l'air dans le flux d'air secondaire (F) traversant la nacelle. 8- Turboréacteur selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que l'échangeur thermique comporte une sortie d'air (114) ménagée en aval du corps de l'échangeur thermique, apte à permettre l'écoulement de l'air circulant dans l'espace interstitiel hors dudit espace interstitiel. 9- Turboréacteur selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que l'échangeur thermique est ménagé sur tout un périmètre circulaire externe du moteur. 10- Aéronef comportant au moins un turboréacteur selon l'une des 1 à 9.
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F
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F02,F01
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F02C,F01D
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F02C 7,F01D 25
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F02C 7/14,F01D 25/12
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FR2897437
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A1
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DECLENCHEUR ELECTRONIQUE COMPORTANT DES MOYENS D'INTEGRATION DES SIGNAUX DE SORTIE DES CAPTEURS DE COURANT
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Domaine technique de l'invention L'invention concerne un déclencheur électronique comportant des capteurs de courant fournissant des signaux représentatifs de la dérivée du courant, 10 associés à des conducteurs d'un réseau électrique à protéger et connectés, par l'intermédiaire de moyens d'intégration, comportant au moins un circuit d'intégration de type RC, à un circuit analogique de déclenchement instantané et à un circuit de traitement numérique, destiné à réaliser des fonctions de protection et/ou de mesure. 15 État de la technique Les déclencheurs électroniques connus, utilisant des capteurs de courant 20 fournissant des signaux représentatifs de la dérivée du courant, intègrent les signaux fournis par les capteurs de courant par des circuits d'intégration de type RC avant de les appliquer à l'entrée d'un circuit de traitement analogique et/ou numérique. Les condensateurs utilisés dans les circuits d'intégration ont une capacité relativement élevée, par exemple de l'ordre de plusieurs centaines de 25 nanofarads, et sont, en conséquence, à la fois chers et encombrants.5 Objet de l'invention L'invention a pour but un déclencheur électronique moins cher et moins encombrant. Selon l'invention, ce but est atteint par le fait que les moyens d'intégration comportent des moyens d'intégration analogique disposés entre les capteurs de courant et le circuit analogique de déclenchement instantané et des moyens d'intégration numérique disposés entre les capteurs de courant et le circuit de traitement numérique. Il est ainsi possible de réduire considérablement la capacité des condensateurs des circuits d'intégration et, en conséquence, d'en réduire à la fois la taille et le coût. Selon un développement de l'invention, les moyens d'intégration numérique comportent des moyens d'échantillonnage et des moyens intégrateurs connectés à la sortie des moyens d'échantillonnage. 20 Selon un mode de réalisation préférentiel, les moyens intégrateurs connectés à la sortie des moyens d'échantillonnage comportent un premier intégrateur numérique, fournissant les valeurs du courant à prendre en compte par le circuit de traitement numérique pour des fonctions de protection, et un second intégrateur numérique, fournissant les valeurs du courant à prendre en compte 25 par le circuit de traitement numérique pour des fonctions de mesure. 215 Description sommaire des dessins D'autres avantages et caractéristiques ressortiront plus clairement de la description qui va suivre de modes particuliers de réalisation de l'invention donnés à titre d'exemples non limitatifs et représentés aux dessins annexés, dans lesquels : La figure 1 représente, sous forme schématique, un déclencheur électronique selon l'art antérieur. La figure 2 représente un circuit d'intégration associé à un capteur de courant d'un déclencheur électronique selon l'invention. Description de modes particuliers de réalisation. Un déclencheur électronique selon l'art antérieur est illustré à la figure 1. Seuls les éléments nécessaires à la compréhension de l'invention ont été représentés sur la figure. Des capteurs de courant 1, associés à des conducteurs d'un réseau électrique à protéger, fournissent à un circuit électronique de traitement 2 des signaux représentatifs des courants circulant dans les conducteurs. Le circuit électronique de traitement 2 est destiné à réaliser des fonctions de mesure et/ou de protection et compare les courants mesurés à au moins un seuil de déclenchement pour fournir un signal de déclenchement D en cas de défaut, par exemple en cas de surcharge ou de court-circuit. Le circuit électronique de traitement 2 comporte généralement, en parallèle, un circuit de traitement numérique 3, de préférence à microprocesseur, et un circuit de traitement analogique 4. Le circuit de traitement numérique 3 est destiné à réaliser des fonctions de protection court retard, long retard et, éventuellement, homopolaire, tandis que le circuit de traitement analogique 4, ou circuit 3 4 analogique de déclenchement instantané (DIN), assure la protection instantanée. Le signal de déclenchement D est appliqué à une électrode de contrôle d'un interrupteur électronique 5, par exemple constitué par un thyristor. La fermeture de l'interrupteur électronique 5 par un signal de déclenchement D provoque l'excitation d'une bobine de déclenchement 6, connectée en série avec l'interrupteur électronique aux bornes d'une première tension d'alimentation V, et, en conséquence, l'ouverture du disjoncteur associé au déclencheur. La première tension d'alimentation V, est fournie par un circuit d'alimentation 7, qui fournit égalernent une seconde tension d'alimentation V2, inférieure à la première, suffisante pour l'alimentation des divers circuits électroniques du déclencheur. Dans les déclencheurs à propre courant, le circuit d'alimentation 7 est alimenté par des capteurs de courant associés aux conducteurs du réseau électrique à protéger. Les capteurs de courant connectés au circuit d'alimentation peuvent être les capteurs de courant 1 ou, comme représenté à la figure 1, des capteurs de courant 8 distincts des précédents. Dans ce dernier cas, les capteurs de courant 1 sont, de préférence, des capteurs air, par exemple constitués par des tores de Rogowski, tandis que les capteurs de courant 8 sont, de préférence, des capteurs à noyau fer. Lorsque les capteurs de courant 1 fournissent des signaux représentatifs de la dérivée du courant dans le conducteur associé (capteurs air), un circuit d'intégration 9, de type RC, est interposé entre la sortie de chaque capteur de courant et l'entrée correspondante du circuit électronique de traitement 2 de manière à fournir au circuit électronique de traitement des signaux analogiques intégrés, représentatifs du courant dans le conducteur associé. Dans le circuit de traitement numérique 3, les signaux intégrés sont, par exemple, multiplexés dans un multiplexeur 10, puis convertis en signaux numériques dans un convertisseur analogique -numérique 11 et enfin traités 5 dans un microprocesseur 12, qui fournit un premier signal de déclenchement Dl en cas de défaut court retard, long retard ou homopolaire. Parallèlement, les signaux intégrés par les circuits d'intégration 9 sont appliqués à l'entrée du circuit de traitement analogique 4, dans lequel ils sont, par exemple, redressés par un circuit de redressement 13, puis comparés à au moins un seuil S de déclenchement instantané, dans un circuit de comparaison 14, qui fournit un second signal de déclenchement D2 en cas de court-circuit important, notamment lors de la fermeture du disjoncteur. Les premier et second signaux de déclenchement Dl et D2 sont appliqués aux entrées d'un circuit logique OU 15, qui fournit le signal de déclenchement D en cas de défaut. Le circuit de traitement analogique 4 est un circuit de traitement rapide assurant la redondance avec le circuit de traitement numérique 3, dans lequel un cycle complet de mesure et de protection peut, à titre d'exemple, durer quelques millisecondes. La figure 2 représente un circuit d'intégration associé à un capteur de courant 1 d'un déclencheur électronique selon l'invention. Chaque circuit d'intégration comporte, comme précédemment, un circuit d'intégration 9, de type RC. Celui-ci constitue un circuit d'intégration analogique disposé entre le capteur de courant 1 et le circuit analogique de déclenchement instantané 4. Le circuit d'intégration comporte classiquement, en série, une résistance R et un condensateur C, une entrée correspondante du circuit analogique de déclenchement instantané 4 étant connectée aux bornes du condensateur C. Le condensateur C peut avoir une capacité de très faible 6 valeur. À titre d'exemple, une capacité de l'ordre de 10nF permet d'obtenir une précision suffisante, avec une fréquence de coupure comprise entre 10 et 20Hz, tandis qu'une capacité de plusieurs centaines de nanofarads était nécessaire dans les déclencheurs connus pour permettre de faire de la mesure de puissance, avec une fréquence de coupure inférieure à 2Hz. Chaque circuit d'intégration comporte, de plus, un circuit d'intégration numérique 16, disposé entre les capteur de courant 1 et le circuit de traitement numérique 3. Le circuit d'intégration numérique 16 comporte, de préférence, un circuit d'échantillonnage 17 et un circuit intégrateur numérique connecté à la sortie du circuit d'échantillonnage. Dans le mode de réalisation préférentiel représenté à la figure 2, le circuit d'intégration numérique 16 comporte deux intégrateurs numériques distincts connectés à la sortie du circuit d'échantillonnage 17. Un premier intégrateur numérique 18, ou intégrateur numérique de protection, fournit au circuit de traitement numérique 3 les valeurs du courant à prendre en compte par le microprocesseur 12 du circuit de traitement numérique pour des fonctions de protection (court retard et long retard, par exemple). Parallèlement, un second intégrateur numérique 19, ou intégrateur numérique de mesure, fournit au circuit de traitement numérique 3 les valeurs du courant à prendre en compte par le microprocesseur 12 du circuit de traitement numérique pour des fonctions de mesure. Les coefficients et les constantes de temps des intégrateurs 18 et 19 sont adaptés à la précision désirée pour les valeurs des courants, respectivement pour les fonctions de protection et pour les fonctions de mesure
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Le déclencheur comporte, à la sortie de chaque capteur de courant (1), de type capteur air, un circuit d'intégration analogique (9) et un circuit d'intégration numérique (16). Le circuit d'intégration analogique (9), de type RC, fournit des signaux analogiques, représentatifs du courant mesuré, à un circuit analogique de déclenchement instantané (4). Le circuit d'intégration numérique (16) fournit des signaux représentatifs du courant mesuré à un circuit de traitement numérique (3) et peut comporter des intégrateurs (18, 19) distincts fournissant des signaux à prendre en compte par le circuit de traitement numérique respectivement pour des fonctions de protection et pour des fonctions de mesure.
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1. Déclencheur électronique comportant des capteurs de courant (1) fournissant des signaux représentatifs de la dérivée du courant, associés à des conducteurs d'un réseau électrique à protéger et connectés, par l'intermédiaire de moyens d'intégration, comportant au moins un circuit d'intégration de type RC, à un circuit analogique de déclenchement instantané (4) et à un circuit de traitement numérique (3), destiné à réaliser des fonctions de protection et/ou de mesure, déclencheur caractérisé en ce que les moyens d'intégration comportent des moyens d'intégration analogique (9) disposés entre les capteurs de courant (1) et le circuit analogique de déclenchement instantané (4) et des moyens d'intégration numérique (16) disposés entre les capteurs de courant (1) et le circuit de traitement numérique (3). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les moyens d'intégration analogique (9) comportent un circuit comportant, en série, une résistance (R) et un condensateur (C), une entrée du circuit analogique de déclenchement instantané (4) étant connectée aux bornes du condensateur (C). 3. Dispositif selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que les moyens d'intégration numérique (16) comportent des moyens d'échantillonnage (17) et des moyens intégrateurs connectés à la sortie des moyens d'échantillonnage. 4. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que les moyens intégrateurs connectés à la sortie des moyens d'échantillonnage (17) 7 8 comportent un premier intégrateur numérique (18), fournissant les valeurs du courant à prendre en compte par le circuit de traitement numérique (3) pour des fonctions de protection, et un second intégrateur numérique (19), fournissant les valeurs du courant à prendre en compte par le circuit de traitement numérique (3) pour des fonctions de mesure. 5. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que les capteurs de courant (1) sont des capteurs air. io 6. Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que les capteurs de courant (1) sont des tores de Rogowski.
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G,H
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G01,H02
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G01R,H02H
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G01R 31,H02H 3
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G01R 31/02,H02H 3/44
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FR2899468
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A1
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UTILISATION DE C-GLYCOSIDES DERIVES DE GALACTOSE COMME AGENT PROTECTEUR ET/OU ACTIVATEUR DES LUMPHOCYTES GAMMA DELTA T
| 20,071,012 |
La présente invention se rapporte à l'utilisation d'au moins un dérivé C-glycoside de galactose de formule générale (I) OH HO( "OH OH (I) comme agent protecteur et/ou stimulant de l'activité et/ou de la prolifération des cellules lymphocytaires T de type gamma-delta (y8T cells) dans une composition renfermant un milieu cosmétiquement ou pharmaceutiquement acceptable. La composition trouvera des applications pour favoriser la réparation tissulaire de la peau, pour rééquilibrer les désordres de prolifération et de différenciation épidermique qui apparaissent avec le manque de sommeil, pour améliorer l'aspect de la chevelure et limiter la chute des cheveux. La peau humaine est constituée d'un compartiment superficiel, l'épiderme et d'un compartiment profond, le derme. L'épiderme est composé principalement, de trois types de cellules qui sont les kératinocytes (majoritaires), les mélanocytes et les cellules de Langerhans. Chacun de ces types cellulaires contribue par ses fonctions propres au rôle essentiel joué dans l'organisme par la peau, notamment le rôle de protection de l'organisme des agressions extérieures. Le derme fournit à l'épiderme un support solide. C'est également son élément nourricier. Il est principalement constitué de fibroblastes et d'une matrice extracellulaire composée elle-même principalement de collagène, d'élastine et d'une substance fondamentale. On y trouve aussi des leucocytes, des mastocytes et des macrophages tissulaires. Enfin, Le derme est traversé par des vaisseaux sanguins et des fibres nerveuses. La peau constitue une barrière contre les agressions extérieures, notamment chimiques, mécaniques, et à ce titre un certain nombre de réactions de défense contre l'environnement (climat, rayons ultraviolets, tabac, pollutions...) et/ou les xénobiotiques (comme par exemple certains médicaments) se produisent à son niveau. Chez les sujets en bonne santé, les cellules endommagées par les agressions extérieures sont éliminées par le système immunitaire cutané. Cependant, par exemple lors du manque de sommeil, le système immunitaire est immunodéprimé et ne peut jouer son rôle dans la surveillance de la peau. Les lymphocytes humains sont caractérisés par un récepteur pour un antigène (TCR, T cell receptor) spécifique. 95% de la population lymphocytaire est constituée de lymphocytes dont les récepteurs de l'antigène des lymphocytes T sont des hétéro dimères transmembranaires composés d'une chaîne alpha et beta (o 3T). Seuls 5% des lymphocytes expriment des chaînes gamma et delta (y8T), cette population a été mis en évidence par Tonegawa et al. en 1984. Les lymphocytes y8T sont principalement localisés dans le sang (pour le sous-type V82) et dans l'épiderme et les muqueuses (pour le sous-type résident V81). Ils expriment les récepteurs CD3 et les récepteurs TCR gamma-delta (respectivement avec deux régions variables en fonction de leur localisation circulante : Vy9V82 ou résidante : Vy9V81) et sont souvent CD4(-) CD8(-), leur activation n'est pas restreinte au complexe majeur d'histocompatibilité (CMH) et on leur attribue un rôle d'homéostasie cellulaire. La chaîne gamma est codée par le chromosome 7 et la chaîne delta par le 14. Les lymphocytes y8T constituent une population lymphocytaire T dont l'analyse des caractéristiques structurales a modifié les connaissances sur les interactions entre la cellule T et son antigène. L'importance des fonctions immunorégulatrices exercées par ces cellules ouvre de nouvelles perspectives dans la compréhension des mécanismes qui concourent au maintien de l'homéostasie du système immunitaire. Les lymphocytes y8T semblent intervenir très précocement dans la régulation de l'immunité innée. De récents travaux démontrent que ces cellules T spécifiques jouent un rôle important dans l'homéostasie de l'épiderme (Nature Immunology, 6, 1 2005, 73-76). En effet, les lymphocytes y.8T de la peau et/ou des muqueuses induisent la sécrétion et la libération d'IGF1 dans la peau et la libération d'IGF1 par les keratinocytes conduit à un contrôle de l'homéostasie épidermique notamment, l'équilibre entre prolifération et différenciation des cellules épidermiques. La peau subit un remodelage constant, certaines de ces transformations observées avec le temps, sont notamment, la résultante d'une modification de la sécrétion naturelle de l'organisme en hormones (hormones de croissance, prolactine, oestrogène, etc...) et en facteurs de croissance (TGFoc et TGFI3, EGF, IGF...).35 Le rôle de ces hormones et/ou de ces facteurs de croissance est d'autant plus important qu'avec le temps, leur libération et leur impact sur les tissus cibles diminuent, la croissance des tissus se stabilise, tandis que la dégradation matricielle qui s'amplifie, n'est plus compensée par l'action de régénération de ces facteurs hormonaux et/ou de croissance. Parmi ces facteurs de croissance, les IGFs (Insulin Growth Factors) jouent un rôle prépondérant. Ces facteurs ont été découverts lors de l'exploration du mécanisme d'action de l'hormone de croissance GH (Growth Hormone), qui stimule la croissance de tous les tissus, y compris cutanés. L'hormone de croissance (GH) est constituée de 191 acides aminés liés en une séquence spécifique et est sécrétée par la partie antérieure de la glande hypophyse, cette sécrétion peut être renforcée par l'exercice physique ainsi que par d'autres facteurs. Le rôle biologique de la GH est fondamental, non seulement pour la croissance staturale d'un organisme jeune, mais également pour le maintien de son intégrité à l'âge adulte. La GH agit sur les organes périphériques et le cerveau soit directement, soit indirectement en stimulant la synthèse des facteurs de croissance, tels les insulin-like growth factors (IGF I et Il) ou l'epidermal growth factor (EGF) ou celle de leurs récepteurs. L'action directe de la GH est de type anti-insulinique en favorisant la lipolyse au niveau des tissus adipeux. Par l'intermédiaire de l'IGF1, la GH stimule l'incorporation des acides aminés dans les 20 protéines, la croissance des cartilages et des os (croissance staturale) et la prolifération cellulaire de nombreux organes, dont la peau. L'hormone de croissance et les autres hormones somatotropes, telle la somatomédine C (ou IGF1) sont aptes à maintenir son aspect jeune au corps. Elles interviennent, en effet, dans la 25 gestion de son métabolisme, déterminant non seulement la taille finale du corps adulte mais donnant encore, volume, tonus et fermeté aux organes et tissus, particulièrement aux muscles. En fait, l'hormone de croissance participe à tout ce qui procure une bonne image de soi et un mental positif. Elle raffermit le corps et rend le dos plus droit, développe les muscles des épaules et du bassin. Elle diminue également la graisse, surtout au ventre, 30 augmente la libido et l'énergie sexuelle, la repousse et la coloration des cheveux, ainsi que l'élasticité de la peau. De façon peut-être moins apparente mais tout aussi bénéfique, ses effets se constatent dans une meilleure résistance à l'effort, un sommeil moins prolongé et plus profitable, une pression artérielle équilibrée, une meilleure acuité visuelle, auditive et cérébrale. 35 Chez tous les mammifères étudiés, y compris l'homme, la GH est sécrétée de façon pulsatile et ce caractère constitue un facteur déterminant pour un grand nombre d'effets biologiques de l'hormone. Les causes du déclin de GH lié à l'âge sont mal connues. Chez l'homme, à partir de la puberté, on observe une diminution de la sécrétion de GH de l'ordre de 10 % tous les dix ans. Au cours du vieillissement, la perte de masse musculaire, l'accumulation de tissu adipeux, la déminéralisation osseuse, la perte de la capacité de régénération tissulaire sont concomitantes avec la diminution de la sécrétion de GH. Cette dernière favorise un rapport catabolisme sur anabolisme accru entraînant ainsi une situation de déséquilibre qui aggrave les effets du vieillissement. Des facteurs additionnels, comme la prise de poids, voire l'obésité, liée à l'âge, les taux d'hormones stéroïdiennes, le manque de sommeil ou un certain niveau de résistance tissulaire à l'action de la GH peuvent également être importants. Parallèlement, il existe une diminution notable de la qualité du sommeil avec l'âge (diminution du sommeil à ondes lentes, du sommeil paradoxal et augmentation des périodes et de la durée de l'éveil interrompant les phases de sommeil). Le premier phénomène du vieillissement est une baisse marquée du sommeil profond (slow wave sleep ou SWS), qui peut survenir aussi tôt qu'à l'âge de 36 ans et qui est remplacé par un sommeil plus léger. Le passage de la quarantaine à l'âge avancée est ensuite associé à une baisse de la quantité de sommeil et de la durée de la phase paradoxale (rapid eye movement ou REM) et du sommeil profond (non-REM). Les statistiques démontrent que la population affectée par les troubles du sommeil totalise 93 millions en Amérique du Nord, en Europe et au Japon. Il est concevable que le manque de sommeil ou la baisse qualitative du sommeil liée à l'âge, contribue aux modifications hormonales et à leurs conséquences métaboliques. En effet, des traitements pharmacologiques tendant à augmenter le sommeil à ondes lentes entraînent également une augmentation de la sécrétion de GH. Le déficit en hormone de croissance se traduit par des symptômes physiques : perte des cheveux, cheveux fins, lèvres et ensemble maxillaire amincis, peau déshydratée, ventre pendant, coussinets de graisse au niveau des genoux... et des symptômes psychologiques : fatigue permanente, difficultés à contrôler ses émotions, épuisement après un effort physique, faible estime de soi, dépression...35 Les taux d'hormones de croissance circulant dans le sang stimulent la production, à partir du foie, d'une autre hormone, l'IGF1 (Insuline like Growth Factor 1), dont le rôle de médiateur permet à l'hormone de croissance de développer ses effets positifs. La mesure du taux d'IGF1, également appelé Somatomédine C, est considérée comme plus sûre que celle de la GH, pratiquement indétectable de jour chez l'homme. Le foie est le plus important site de production des IGFs mais de nombreuses cellules sont capables de produire des IGFs. Deux types sont classiquement décrits : IGF1 et IGF2. Ce sont deux peptides dont la séquence en acide aminé s'apparente à celle de l'insuline, d'où leur nom. Il existe deux récepteurs, respectivement pour l'IGF1 et pour l'IGF2. Le récepteur à l'IGF1 présente une affinité partagée avec l'insuline. Ce n'est pas le cas pour le récepteur à l'IGF2. Avec le vieillissement, le taux des IGFs, diminue pour se stabiliser à l'âge adulte : il s'agit de la somatopause (D. Radman Effects of human growth hormone in men over 60 yeard old ; N. Engl J. Med 1990, Juls ; 323(1) : 1-6). Il est connu dans l'état de la technique que l'IGF1 seul stimule la prolifération des kératinocytes (Neely EK û Insulin-like growth factors are mitogenic for human keratinocytes and a squamous cell carcimona û J Invest Dermatol 1991 Jan ; 96(1) :104-10). En ce qui concerne les fibroblastes, il est également connu que l'IGF1 stimule la synthèse des GAGs, et la synthèse du collagène. Par ailleurs, des études ont mis en évidence une participation non négligeable des IGFs dans la cicatrisation. Enfin, une étude réalisée in vivo chez l'homme a démontré qu'un traitement percutané par IGF1 pendant un mois se traduisait par une argumentation de l'épaisseur cutanée. Il a aussi été démontré que la diminution de l'expression d'IGF1 était associée à la chute accrue des cheveux (Tang et al. 2003, J. Am. Acad. Dermatol. Aug;49(2):229-33). 25 La demanderesse a mis en évidence que des composés C-glycosides dérivés de galactose de formule générale (I) stimule et/ou protége les cellules y8T et qu'ainsi cet extrait peut induire la sécrétion et la libération d'IGF1 dans la peau. Ce contrôle de la libération d'IGF1 par les keratinocytes participe au maintien de l'homéostasie épidermique qui régule 30 notamment, l'équilibre entre prolifération et différenciation des cellules épidermiques. Ainsi, selon un premier de ses objets, la présente invention se rapporte à l'utilisation d'au moins un composé de formule générale (I) : OH OX(R HO ( "OH OH (I) dans laquelle, - X représente un groupement choisi parmi: -CO-, -CH(NR,R2)-, -CHR'-, -C(=CHR')- ; - R représente une chaîne alkyle, perfluoroalkyle, hydrofluoroalkyle linéaire ou ramifiée, saturée ou insaturée, un cycle cycloalkyle, cycloperfluoroalkyle, cyclohydrofluoroalkyle, comprenant de 1 à 18 atomes de carbone, un radical phényle, ladite chaîne, ledit cycle ou ledit radical pouvant être éventuellement interrompu par un ou plusieurs hétéroatomes choisi parmi l'oxygène, le souffre, l'azote, le silicium, et éventuellement substituée par au moins un radical choisi parmi -OR'1, -SR"1, -NR"'1R'2, -COOR"2, -CONHR"'2, -CN, halogène, perfluoroalkyle, hydrofluoroalkyle et/ou au moins un radical cycloalkyle, aryle, hétérocyclique éventuellement substitués ; - R', R,, R2, identiques ou différents ont la même définition que celle donnée pour R, et peuvent également représenter un hydrogène et un radical hydroxyle ; - R'2, R"'2, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un radical choisi parmi un radical alkyle, hydroxyle, perfluoroalkyle et/ou hydrofluoroalkyle, linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, comprenant de 1 à 20 atomes de carbone ; - R'1, R"1, R"2, R"',, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un radical choisi parmi un radical alkyle, perfluoroalkyle et/ou hydrofluoroalkyle, linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, comprenant de 1 à 20 atomes de carbone ; avec les restrictions suivantes : - R'2 et R"'1 ne peuvent pas être simultanément un hydroxyle ; - R1 et R2 ne peuvent pas être simultanément un radical hydroxyle ; pour maintenir et/ou rétablir l'équilibre entre prolifération et différentiation des cellules épidermiques. On préfèrera les composés de formule générale (I) comme définis ci-dessus tels que : - R représente une chaîne alkyle, linéaire ou ramifiée, saturée ou insaturée, un cycle cycloalkyle, comprenant de 1 à 10 atomes de carbone, un radical phényle, ladite chaîne, ledit cycle ou ledit radical pouvant être éventuellement substituée par au moins un radical choisi parmi -OR'1, -NR"'1R'2, -COOR"2, -CONHR"'2 ; - R'2, R"'2, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un radical choisi parmi un radical alkyle, hydroxyle, linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, comprenant de 1 à 8 atomes de carbone ; - R'1, R"1, R"2, R"',, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un radical choisi parmi un radical alkyle linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, comprenant de 1 à 8 atomes de carbone. Plus particulièrement, on préfèrera encore les composés de formule générale (I) comme définis ci-avant tels que : - X représente un groupement choisi parmi : -CO-, -CH(NR,R2)-, -CHR' ; - R représente une chaîne alkyle, linéaire ou ramifiée, saturée ou insaturée, un cycle cycloalkyle, comprenant de 1 à 10 atomes de carbone, un radical phényle. Les composés C-glycosides utilisables selon l'invention représentent une sous famille des dérivés C-glycosides décrits dans l'EP 1 345 919, ils peuvent être préparés selon le procédé décrit dans ce document. Parmi les dérivés C-glycosides de formule (I) utilisés selon l'invention, on préfère tout particulièrement : Composé 1. 1-(C-13-D-galactopyranosyl)-propane-2-one ; OH HO (OHO OH Composé 2. phenyl-2-(C-13-D-galactopyranosyl)-1-hydroxy-ethane ; OH HO 'OHOH OH Composé 3. 1-(C-13-D-galactopyranosyl)-undecane-2-one ; HO ("OHO OH Composé 4. 1-[2-(3-hydroxy-propylamino)-propyl]-C-13-D-galactopyranose ; OH Lo HN~OH HO~ "''OH OH Composé 5. ester éthylique de l'acide 3-méthyl-4-(C-13-D-galactopyranosyl)-2-butenoique ; OH HO~~( "" OH COOEt OH Composé 6. ethyle (2E)-3-methyl-4-[(2S,3R,4R, 5R,6R)-3,4,5-trihydroxy-6-(hydroxymethyl)tetrahydro-2H-pyran-2-yl] but-2-enoate. L'utilisation d'un agent protecteur et/ou stimulant des lymphocytes y.8T de la peau et/ou des muqueuses conduit à la libération accrue d'IGF1 par les cellules épidermiques et favorise la prolifération physiologique des keratinocytes et/ou diminue la différenciation épidermique. Compte tenu du fait que la libération de l'IGF1 est dépendante de la sécrétion de GH et de prolactine et que ces hormones sont libérées de façon pulsatile lors de la phase d'endormissement et uniquement lors de la phase d'endormissement (il s'agit d'une alternance veille/sommeil et non d'une alternance jour/nuit), la présente invention concerne également l'utilisation cosmétique d'au moins un composé de formule générale (I) pour mimer l'effet du sommeil sur le renouvellement cellulaire épidermique ou pour soit compléter l'effet du sommeil sur la peau au cours d'un repos normal ou, encore, pour supplémenter le dysfonctionnement des fonctions épidermiques cutanées qui peuvent apparaître lors d'une absence de sommeil. L'utilisation selon l'invention visera donc plus particulièrement à mimer les effets du sommeil sur le renouvellement cellulaire épidermique pour prévenir et/ou corriger les effets cutanés caractéristiques du manque de sommeil et/ou à stimuler la peau lors de l'absence de sommeil et induire le renouvellement des cellules épidermiques. Ainsi l'utilisation selon l'invention permet de prévenir et/ou de traiter les manifestations cutanées générées par le ralentissement du renouvellement des cellules, conduit ainsi à la régénération cellulaire de l'épiderme et améliore l'apparence de la surface de la peau. Les conséquences de cette activité est que l'utilisation de composé de formule générale (I) selon l'invention sur un sujet en manque de sommeil permet plus particulièrement de traiter les traits tirés et/ou creusés, d'uniformiser le teint. Selon un second objet, la présente invention se rapporte à un procédé de traitement cosmétique pour effacer les signes cutanés de la fatigue en stimulant la régénération des cellules épidermiques caractérisé en ce qu'il comprend l'application sur le visage d'au moins un composé de formule générale (I). L'utilisation d'au moins un composé de formule générale (I) permet aussi de prévenir et/ou traiter des désordres capillaires tels qu'une modification de la densité, de la quantité ou de la qualité des cheveux, conséquence par exemple d'un ralentissement, d'un arrêt de la croissance ou d'une chute des follicules pileux. Ainsi selon un autre de ses objet, la présente invention se rapporte à l'utilisation d'au moins un composé de formule générale (I) pour prévenir l'amincissement de la fibre kératinique et/ou induire la pousse de cheveux et/ou des poils ;pour induire la repousse de cheveux ou de poils plus denses. Aussi, l'invention se rapporte encore à l'utilisation d'au moins un composé de formule générale (I) comme agent pour induire et/ou stimuler la croissance des fibres kératiniques, cheveux ou poils en particulier humains et/ou freiner leur chute et/ou augmenter leur densité. Par augmenter la densité des fibres kératiniques, et notamment la densité capillaire, on entend augmenter le nombre de fibres kératiniques, notamment de cheveux, par cm2 de peau telle que le cuir chevelu.30 Ainsi, une autre utilisation selon l'invention se rapporte aux compositions de traitement capillaire (shampooing, lotion, masques...) pour limiter et/ou éviter la chute des cheveux et ainsi traiter l'alopécie de quelque nature qu'elle soit et/ou favoriser la pousse de cheveu sain. L'utilisation cosmétique selon l'invention de composé de formule générale (I) peut se faire à l'aide d'une composition cosmétique de soin et/ou de maquillage des fibres kératiniques. L'invention s'applique aussi aux fibres kératiniques des mammifères de l'espèce animale (chien, cheval ou chat par exemple). Les fibres kératiniques humaines auxquelles s'applique l'invention sont notamment les cheveux, les sourcils, les cils, les poils de barbe et de moustache. Plus spécialement, l'invention s'applique aux cheveux et/ou aux cils humains. 15 La présente invention a également pour objet un procédé de traitement cosmétique des fibres kératiniques humaines et/ou de la peau d'où émergent les dites fibres, y compris le cuir chevelu, destiné notamment à stimuler la croissance des fibres kératiniques humaines telles que les cheveux et les cils d'être humain et/ou freiner leur chute, caractérisé par le fait qu'il consiste à appliquer sur les fibres kératiniques humaines et/ou la peau d'où émergent 20 les dites fibres, une composition cosmétique comprenant une quantité efficace d'au moins un composé de formule générale (I), à laisser celle-ci en contact avec les fibres kératiniques et/ou la peau d'où émergent les dites fibres, et éventuellement à rincer les fibres kératiniques et/ou ladite peau. Ce procédé de traitement présente les caractéristiques d'un procédé cosmétique dans la 25 mesure où il permet d'améliorer l'esthétique des fibres kératiniques et en particulier des cheveux et des cils en leur donnant une plus grande vigueur et un aspect amélioré. En outre, il peut être utilisé quotidiennement pendant plusieurs mois, sans prescription médicale. Plus spécialement, la présente invention a pour objet un procédé de soin cosmétique des cheveux et/ou du cuir chevelu humains, en vue d'améliorer leur état et/ou leur aspect, 30 caractérisé en ce qu'il consiste à appliquer sur les cheveux et/ou le cuir chevelu, une composition cosmétique comprenant au moins un composé de formule générale (I), à laisser celle-ci au contact des cheveux et/ou du cuir chevelu, et éventuellement à rincer les cheveux et/ou le cuir chevelu. 35 L'invention a encore pour objet un procédé de soin cosmétique et/ou de maquillage ces cils humains, en vue d'améliorer leur état et/ou leur aspect, caractérisé en ce qu'il consiste à10 appliquer une composition de mascara comprenant au moins un composé de formule générale (I) et à laisser celle-ci au contact des cils. Cette composition de mascara peut être appliquée seule ou en sous-couche d'un mascara pigmenté classique et être éliminée comme un mascara pigmenté classique. Les compositions utilisées selon l'invention peuvent être administrées par voie orale, entérale ou encore par voie topique, on préférera l'administration par voie topique. Dans le cas d'une administration par voie orale, les compositions peuvent se présenter sous 10 toute forme adaptée telle qu'une solution buvable, des gélules, dragée, capsule molle ou dure, comprimés à avaler ou à croquer, granulés à dissoudre, sirop, aliment solide ou liquide... La composition peut aussi se présenter sous les formes galéniques classiquement utilisées 15 pour une application topique et notamment sous forme de dispersions du type lotion ou sérum, d'émulsions de consistance liquide ou semi-liquide du type lait, obtenues par dispersion d'une phase grasse dans une phase aqueuse (H/E) ou inversement (E/H), ou de suspensions ou émulsions de consistance molle, semi-solide ou solide du type crème ou gel, ou encore d'émulsions multiples (E/H/E ou H/E/H), de microémulsions, de nanoémulsions, de 20 dispersions vésiculaires de type ionique et/ou non ionique, ou des dispersions cire/phase aqueuse. Ces compositions sont préparées selon les méthodes usuelles. Elle peut également se présenter sous la forme d'un système transdermique permettant une libération active ou passive du(des) actif(s) par transdermie, par exemple de type patch ou gel patch (hydrogel). 25 La composition utilisée selon l'invention peut ainsi constituer une composition de traitement ou de soin de la peau (y compris le cuir chevelu), des fibres kératiniques (cheveux, cils, sourcils), des ongles ou des lèvres, ou une composition de protection solaire ou de bronzage artificiel, ou encore un produit nettoyant ou démaquillant de la peau, des cheveux, des 30 sourcils ou des cils, un produit déodorant ou encore un composé parfumant. Elle est alors généralement non colorée ou faiblement colorée, et elle peut contenir éventuellement des actifs cosmétiques ou dermatologiques. Elle peut alors être utilisée comme base de soin pour la peau ou les lèvres (baumes à lèvres, protégeant les lèvres du froid et/ou du soleil et/ou du vent), comme crème de soin de jour ou de nuit pour la peau du visage et/ou du corps. Elle 35 peut, en outre, se présenter sous forme de shampooing traitant ou non, colorant ou non, et d'après-shampooing.5 La composition utilisée selon l'invention peut également constituer une composition cosmétique colorée et notamment une composition de maquillage de la peau, des fibres kératiniques (cheveux ou cils) et/ou des muqueuses, en particulier un fond de teint, un blush, un fard à joues ou à paupières, un composé anti-cernes en stick, un rouge à lèvres ou un brillant à lèvres, présentant éventuellement des propriétés de soin ou de traitement. De préférence, il pourra s'agir d'une composition de maquillage colorée (beige ou verte) destinée à corriger la couleur du teint. Selon la destination de la composition utilisée selon l'invention, elle pourra également comprendre des actifs qui seront choisis par l'homme du métier de telle sorte qu'ils ne nuisent pas à l'effet des composés selon l'invention. Dans le cadre de l'utilisation selon l'invention pour prévenir et/ou traiter des désordres capillaire, les compositions seront à usage cosmétique et en particulier d'application topique sur la peau et les fibres kératiniques, et plus spécialement sur le cuir chevelu, les cheveux et les cils, elles peuvent se présenter sous les toutes formes galéniques connues adaptées au mode d'utilisation, par exemple, celles mentionnées plus haut. En particulier, la composition à application sur le cuir chevelu ou les cheveux peut se présenter sous forme d'une lotion de soin capillaire, par exemple d'application journalière ou bihebdomadaire, d'un shampooing ou d'un après-shampooing capillaire, en particulier d'application bi-hebdomadaire ou hebdomadaire, d'un savon liquide ou solide de nettoyage du cuir chevelu d'application journalière, d'un produit de mise en forme de la coiffure (laque, produit pour mise en pli, gel coiffant), d'un masque traitant, d'une crème ou d'un gel moussant de nettoyage des cheveux. Elle peut encore se présenter sous forme de teinture ou de mascara capillaire à appliquer au pinceau ou au peigne. Par ailleurs, pour une application sur les cils ou les poils, la composition à laquelle s'applique l'invention peut se présenter sous forme d'un mascara, pigmenté ou non, à appliquer à la brosse sur les cils ou encore sur les poils de barbe ou de moustache. Selon un mode de réalisation particulier, la composition selon l'invention se présente sous forme de crème ou lotion capillaire, de shampooing ou d'après-shampooing capillaire, de mascara capillaire ou pour cils. Selon un mode particulier de réalisation de l'invention, on peut associer au composé de formule générale (I) au moins un composé actif capillaire additionnel favorisant la repousse et/ou limitant la chute des fibres kératiniques et notamment des cheveux. Ledit actif capillaire pourra être choisi parmi : - les anti-séborrhéiques tels que certains acides aminés soufrés, l'acide 13- cis rétinoïque, l'acétate de cyprotérone ; - les agents de lutte contre les états squameux du cuir chevelu (pellicules) comme le zinc 10 pyrithione, le disulfure de sélénium, le climbazole, l'acide undécylénique, le Kétoconazole, lapiroctone olamine (octopirox) ou la ciclopiroctone (ciclopirox) ; - les actifs stimulant la repousse et/ou favorisant le ralentissement de la chute des cheveux, on peut plus particulièrement citer à titre non limitatif : * les esters d'acide nicotinique, dont notamment le nicotinate de tocophérol, le nicotinate de 15 benzyle et les nicotinates d'alkyles en C1-C6 comme les nicotinates de méthyle ou d'hexyle ; * les dérivés de pyrimidine, comme le 2,4-diamino 6-piperidinopyrimidine 3-oxyde ou "Minoxidil" décrit dans les brevets US 4,139,619 et US 4,596,812 ; l'Aminexil ou 2,4 diamino pyrimidine 3 oxyde décrit dans WO96/09048 ; 20 * les agents à la fois inhibiteurs de la lipoxygénase et inducteurs de la cyclo-oxygénase, ou les agents inducteurs de la cyclo-oxygénase favorisant la repousse des cheveux comme ceux décrits par la Demanderesse dans la demande de brevet européen EP 0 648 488 ; - les agents antibiotiques tels que les macrolides, les pyranosides et les tétracyclines, et notamment l'Erythromycine ; 25 - la Cinnarizine, la Nimodipine et la Nifedipine ; -des hormones, telles que l'estriol ou des analogues, ou la thyroxine et ses sels ; - des agents antiandrogènes, tels que l'oxendolone, la spironolactone, le diéthylstilbestrol et la flutamide ; - la cromakalim et le nicorandil. 30 La composition selon l'invention peut être appliquée sur les zones alopéciques du cuir chevelu et des cheveux d'un individu, et éventuellement laissée en contact plusieurs heures et éventuellement rincée. 35 Exemple 1 - Mise en évidence de l'induction de la prolifération de lymphocytes yST par les dérivés C-glucosides de l'invention L'activité de prolifération de lymphocytes yyT est testée de la façon suivante : des cellules de sang périphérique humain sont mises en culture en présence d'un milieu de culture de type RPMI supplémenté par de la L-Glutamine (2mM), de la pénicilline/streptomycine (50pg/50Ui/ml), et du sérum de veau foetal (10%). Les dérivés C-glycosides sont ajoutés à différentes concentrations (10 à 0.05mM) ainsi que la phytohemagglutine (PHA à 5 *G/ml), contrôle positif de la prolifération lymphocytaire. Après 3 jours de culture la prolifération est révélée par un marquage au BrdU. Les résultats obtenus sont les suivants : Actif % de stimulation par rapport au contrôle Concentrations (mM) 10 5 1 0.5 0.1 0.05 Composé 1 -1-(C-13-D-galactopyranosyl)- 271 261 138 130 89 91 propane-2-one Le dérivé testé présente une forte capacité de prolifération des lymphocytes humains aux 15 concentrations supérieures ou égales à 0,5 mM. EXEMPLE 2 : Compositions selon l'invention 20 Lotion démaquillante pour le visage Composé 3 Chlorure de strontium Antioxydant Isopropanol 25 Conservateur Eau Gel pour le soin du visage Composé 1 5,00 30 Eau thermale de Vichy 10,00 Polymère épaississant 1,00 1,00 5,00 0,05 40,00 0,30 qsp 100 %. Antioxydant 0,05 Isopropanol 40,00 Conservateur 0,30 Eau qsp 100 %. 5 Crème réparatrice Sommeil Composé 6 1,00 Stéarate de glycérol 2,00 Polysorbate 60 (Tween 60 vendu par la société ICI) 1,00 10 Acide stéarique 1,40 Triéthanolamine 0,70 Carbomer 0,40 Fraction liquide du beurre de karité 12,00 Perhydrosqualène 12,00 15 Antioxydant 0,05 Conservateur 0,30 Eau qsp 100 % Mascara cire/eau 20 - Cire d'abeilles 6,00 0/0 - Cire de paraffine 13,00 0/0 - Huile de jojoba hydrogénée 2,00 % - Polymère filmogène hydrosoluble 3,00 0/0 - Stéarate de triéthanolamine 8,00 0/0 25 - composé 5 1,00 % -Pigment noir 5,00 0/0 - Conservateur qs - Eau qsp 100,00 0/0 30 Ce mascara s'applique sur les cils comme un mascara classique avec une brosse à mascara
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La présente invention se rapporte à l'utilisation d'au moins un dérivé C-glycoside de galactose de formule générale (I) comme agent protecteur et/ou stimulant de l'activité et/ou de la prolifération des cellules lymphocytaires T de type gamma-delta (gammadeltaT cells) dans une composition renfermant un milieu cosmétiquement ou pharmaceutiquement acceptable.La composition trouvera des applications pour favoriser la réparation tissulaire de la peau, pour rééquilibrer les désordres de prolifération et de différenciation épidermique qui apparaissent avec le manque de sommeil, pour améliorer l'aspect de la chevelure et limiter la chute des cheveux.
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1. Utilisation d'au moins un composé de formule générale (I) : OH R X HO( "OH OH (I) dans laquelle, - X représente un groupement choisi parmi: -CO-, -CH(NR,R2)-, -CHR'-, -C(=CHR')-, - R représente une chaîne alkyle, perfluoroalkyle, hydrofluoroalkyle linéaire ou ramifiée, saturée ou insaturée, un cycle cycloalkyle, cycloperfluoroalkyle, cyclohydrofluoroalkyle, comprenant de 1 à 18 atomes de carbone, un radical phényle, ladite chaîne, ledit cycle ou ledit radical pouvant être éventuellement interrompu par un ou plusieurs hétéroatomes choisi parmi l'oxygène, le souffre, l'azote, le silicium, et éventuellement substituée par au moins un radical choisi parmi -OR',, -SR"1, -NR"'1R'2, -COOR"2, -CONHR"'2, -CN, halogène, perfluoroalkyle, hydrofluoroalkyle et/ou au moins un radical cycloalkyle, aryle, hétérocyclique éventuellement substitués ; - R', R,, R2, identiques ou différents ont la même définition que celle donnée pour R, et peuvent également représenter un hydrogène et un radical hydroxyle ; - R'2, R"'2, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un radical choisi parmi un radical alkyle, hydroxyle, perfluoroalkyle et/ou hydrofluoroalkyle, linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, comprenant de 1 à 20 atomes de carbone ; - R'1, R"1, R"2, R"',, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un radical choisi parmi un radical alkyle, perfluoroalkyle et/ou hydrofluoroalkyle, linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, comprenant de 1 à 20 atomes de carbone ; avec les restrictions suivantes : - R'2 et R"'1 ne peuvent pas être simultanément un hydroxyle ; - R1 et R2 ne peuvent pas être simultanément un radical hydroxyle ; pour maintenir et/ou rétablir l'équilibre entre prolifération et différentiation des cellules épidermiques. 2. Utilisation selon la 1, caractérisée en ce que les composés de formule (I) sont tels que : - X représente un groupement choisi parmi : -CO-, -CH(NR1R2)-, -CHR'-, -C(=CH R")- ; - R représente une chaîne alkyle, perfluoroalkyle, hydrofluoroalkyle linéaire ou ramifiée, saturée ou insaturée, un cycle cycloalkyle, cycloperfluoroalkyle, cyclohydrofluoroalkyle, comprenant de 1 à 14 atomes de carbone, un radical phényle ou benzyle, la dite chaîne, ledit cycle ou ledit radical pouvant être éventuellement interrompu par un ou plusieurs hétéro atomes choisi parmi l'oxygène, le souffre, l'azote, le silicium, et éventuellement substituée par au moins un radical choisi parmi -OR'1, -SR",, -NR"',R'2, -COOR"2, -CONHR"'2, -CN, halogène, perfluoroalkyle, hydrofluoroalkyle et/ou au moins un radical cycloalkyle, aryle, hétérocyclique éventuellement substitués ; - R', R,, R2, identiques ou différents ont la même définition que R, et peuvent également représenter un hydrogène et un radical hydroxyle ; - R" a la même définition que R, et peut également représenter un radical hydroxyle ; - R'2, R"'2, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un radical choisi parmi un radical alkyle, hydroxyle, perfluoroalkyle et/ou hydrofluoroalkyle, linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, comprenant de 1 à 14 atomes de carbone ; -R'1, R"1, R"2, R"',, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un radical choisi parmi un radical alkyle, perfluoroalkyle et/ou hydrofluoroalkyle, linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, comprenant de 1 à 14 atomes de carbone ; avec les limitations (i) R1 et R2 ne peuvent pas être simultanément un radical hydroxyle, (ii) R'2 et R"'1 ne peuvent pas être simultanément un radical hydroxyle et (iii) quand R est un alkyle avec 2 ou 3 atomes de carbone, alors R ne peut pas être substitué par un groupement -COOR"2. 3. Utilisation selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que : - R représente une chaîne alkyle, linéaire ou ramifiée, saturée ou insaturée, un cycle cycloalkyle, comprenant de 1 à 10 atomes de carbone, un radical phényle, ladite chaîne, ledit cycle ou ledit radical pouvant être éventuellement substituée par au moins un radical choisi parmi -OR'1, -NR"'1R'2, -COOR"2, -CONHR"'2 ; - R'2, R"'2, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un radical choisi parmi un radical alkyle, hydroxyle, linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, comprenant de 1 à 8 atomes de carbone ; - R'1, R"1, R"2, R"',, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un radical choisi parmi un radical alkyle linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, comprenant de 1 à 8 atomes de carbone. 4. Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce que : - X représente un groupement choisi parmi: -CO-, -CH(NR,R2)-, -CHR' ; - R représente une chaîne alkyle, linéaire ou ramifiée, saturée ou insaturée, un cycle cycloalkyle, comprenant de 1 à 10 atomes de carbone, un radical phényle. 5. Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce que le composé de formule générale (I) est choisi parmi : Composé 1. 1-(C-13-D-galactopyranosyl)-propane-2-one ; Composé 2. phenyl-2-(C-13-D-galactopyranosyl)-1-hydroxy-ethane ; Composé 3. 1-(C-13-D-galactopyranosyl)-undecane-2-one ; Composé 4. 1-[2-(3-hydroxy-propylamino)-propyl]-C-13-D-galactopyranose ; Composé 5. ester éthylique de l'acide 3-méthyl-4-(C-13-D-galactopyranosyl)-2-butenoique ; Composé 6. ethyle (2E)-3-methyl-4-[(2S,3R,4R,5R,6R)-3,4,5-trihydroxy-6-(hydroxymethyl) tetrahydro-2H-pyran-2-yl]but-2-enoate. 6. Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 5, pour mimer les effets du sommeil sur le renouvellement cellulaire épidermique. 7. Utilisation selon la 6, pour corriger les effets cutanés provoqués par le manque de sommeil. 8. Utilisation selon la 6 ou 7, pour induire le renouvellement des cellules épidermiques. 9. Utilisation selon l'une quelconque des 6 à 8, pour induire la régénération 25 cellulaire de l'épiderme. 10. Utilisation selon l'une quelconque des 6 à 9, pour améliorer l'apparence de la surface de la peau et/ou traiter les traits tirés ou creusés et/ou uniformiser le teint. 30 11. Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 5, pour prévenir l'amincissement de la fibre kératinique et/ou induire la pousse de cheveux et/ou des poils. 12. Utilisation selon la 11, pour induire la repousse de cheveux ou de poils plus denses. 35 13. Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 5, pour prévenir et/ou traiter la chute des cheveux et/ou des poils. 14. Utilisation selon la 13, pour prévenir et/ou traiter l'alopécie. 15. Utilisation selon l'une quelconque des 11 à 14, caractérisée en ce que le ou les composé de formule générale (I) est associé avec au moins un actif choisi parmi les agent anti-chute et/ou activateur de la repousse des cheveux et de poils. 10 16. Procédé de traitement cosmétique pour effacer les signes cutanés de la fatigue en stimulant la régénération des cellules épidermiques caractérisé en ce qu'il comprend l'application sur le visage d'au moins un composé de formule générale (I) selon l'une quelconque des 1 à 5. 15 17 Procédé de traitement cosmétique des fibres kératiniques humaines et/ou de la peau d'où émergent les dites fibres, y compris le cuir chevelu, destiné à stimuler la croissance des fibres kératiniques humaines et/ou freiner leur chute, caractérisé par le fait qu'il consiste : - à appliquer sur les fibres kératiniques humaines et/ou la peau d'où émergent les dites fibres, une composition cosmétique comprenant au moins un composé de formule générale (I) 20 selon l'une quelconque des 1 à 5, -à laisser celle-ci en contact avec les fibres kératiniques et/ou la peau d'où émergent les dites fibres, et - optionnellement à rincer les fibres kératiniques et/ou ladite peau.5
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A
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A61
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A61K,A61Q
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A61K 8,A61Q 7,A61Q 19
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A61K 8/60,A61Q 7/00,A61Q 19/08
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FR2898574
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ENSEMBLE D'HABILLAGE INTERIEUR DE VEHICULE AUTOMOBILE ET VEHICULE AUTOMOBILE CORRESPONDANT.
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La présente invention concerne un ensemble d'habillage intérieur de véhicule automobile comprenant une planche de bord et un panneau de porte possédant chacun une partie d'appui destinée à venir en appui contre une partie d'appui de l'autre parmi la planche de bord et le panneau selon une direction principale d'appui lorsque le panneau de porte est en position de fermeture. Du fait des tclérances de fabrication et d'assemblage, il existe des jeux plus ou moins visibles entre un panneau de porte en position de fermeture et une face latérale d'une planche de bord fixée à l'avant de l'habitacle du véhicule automobile. Les jeux entre les différents éléments d'habillage intérieur visibles par les passagers dégradent la qualité de fabrication perçue par les passagers. US 2005/0200152 décrit un ensemble du type précité, dans lequel la partie d'appui du panneau de porte et/ou la partie d'appui de la planche de bord est montée mobile suivant la direction Y du véhicule automobile sur un support fixe respectivement du panneau de porte et de la planche de bord, de sorte que les parties d'appui peuvent venir en contact l'une contre l'autre suivant la direction Y sans jeu suivant la direction Y entre elles. Toutefois, un tel ensemble ne donne pas entièrement satisfaction de point de vue de la qualité perçue par les passagers. Un but de l'invention est de proposer un ensemble d'habillage intérieur de véhicule automobile permettant d'améliorer la qualité perçue. A cet effet, l'invention a pour objet un ensemble d'habillage intérieur du type précité, caractérisé en ce que qu'il comprend des moyens de centrage des parties d'appui l'une par rapport à l'autre autour de la direction principale d'appui. Selon d'autres modes de réalisation, l'ensemble d'habillage intérieur de véhicule automobile comprend une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prise(s) isolément ou selon toutes les combinaisons techniquement possibles : - au moins un du panneau de porte et de la planche de bord comprend une partie de support, la partie d'appui du panneau de porte ou de la planche de bord étant reliée à la partie de support avec possibilité de déplacement selon au moins une direction perpendiculaire à la direction principale d'appui. - les moyens de centrage comprennent au moins un jeu de reliefs de centrage complémentaires tronconiques, l'un en creux sur une des parties 5 d'appui, et l'autre en relief sur l'autre partie d'appui ; - les reliefs de centrages comprennent au moins deux jeux de reliefs complémentaires espacés ; - les moyens de centrage comprennent au moins une surface périphérique d'une des partie d'appui formant surface de centrage, inclinée 10 par rapport à la direction principale d'appui et par rapport à au moins une direction perpendiculaire à la direction principale d'appui, et contre laquelle l'autre partie d'appui est en contact lorsque le panneau de porte est en position de fermeture ; - la surface périphérique délimite un évidement de réception de l'autre 15 partie d'appui ; - une partie de support est relié à une partie d'appui associée par une partie de liaison flexible ; - la partie de support, la partie d'appui et la partie de liaison sont comoulés ; 20 - l'un du panneau de porte et de la planche de bord une partie d'appui compressible, l'autre partie d'appui étant rigide, et comprenant un évidement de réception de la partie d'appui compressible, l'évidement étant délimité par une surface périphérique de centrage inclinée par rapport à la direction principale d'appui et à au moins une direction perpendiculaire à la direction 25 principale d'appui, contre laquelle la partie d'appui compressible est en contact lorsque le panneau de porte est en position de fermeture ; et - la direction principale d'appui est sensiblement parallèle à l'axe Y-Y du véhicule automobile. L'invention concerne également un véhicule automobile comprenant 30 un ensemble d'habillage intérieur tel que défini ci-dessus. L'invention et ses avantages seront mieux compris à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple, et faite en se référant aux dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 est une vue schématique partielle en perspective d'un véhicule automobile comprenant une porte et un ensemble d'habillage intérieur conforme à ''invention ; - les figures 2 et 3 sont des vues en coupe selon II-II de l'ensemble de la figure 1, la porte étant respectivement en position quasiment fermée et en position fermée ; et - les figures 4 et 5 sont des vues analogues à celles de la figure 3, illustrant des ensembles selon des variantes. Dans la suite de la description, les termes longitudinal , avant , arrière , latéral transversal , droite , gauche , vertical , haut et bas s'entendent par référence au système d'axes orthogonal usuel des véhicules automobiles comprenant : - un axe longitudinal X-X, horizontal et dirigé de l'arrière vers l'avant, - un axe transversal Y-Y, horizontal et dirigé de la gauche vers la droite, et - un axe vertical Z-Z, dirigé du bas vers le haut. Telle que représenté sur la figure 1, le véhicule 2 comprend une structure de caisse 4, une porte 6 latérale avant gauche articulée autour d'un axe A sur la caisse 4 entre une position d'ouverture (figure 1) et une position de fermeture, et un ensemble 8 d'habillage intérieur comportant une planche de bord 10 fixée sur la structure de caisse 4 à l'avant de l'habitacle du véhicule 2, et un panneau 12 de parement intérieur de porte fixé sur la porte 6. L'axe A est par exemple sensiblement vertical. Le panneau de porte 12 est en position de fermeture lorsque la porte 6 est en position de fermeture. La planche de bord 10 comprend des faces latérales, seule une face latérale 14 gauche étant visible sur la figure 1, et une face d'aspect 16 tournée dans son ensemble vers l'arrière. La planche de bord 4 comprend un conduit d'aération 18 débouchant par une extrémité 18a en saillie transversalement de la face 14. La face 14 comprend un rebord périphérique 20, et des reliefs tronconiques 22 en creux sur la face 14, par exemple au nombre de deux et espacés suivant l'axe Z-Z. Le panneau 12 comprend une partie de support 24 montée fixe sur la porte 6 et possédant une surface 24a orientée vers l'intérieur du véhicule 2, et une partie d'appui 26 venant en regard de la face 14 en position de fermeture du panneau 12, et montée mobile sur la partie 24 comme cela sera 5 décrit plus en détail par la suite. La partie 26 comprend une face d'appui 28 destinée à venir en contact avec la face 14 en position de fermeture du panneau 12, et une jupe 30 périphérique s'évasant en rejoignant la surface 24a. La face 28 comprend un orifice 32 de réception de l'extrémité 18, et 10 des reliefs tronconiques 34 en saillie de la face 28. Tel que représentée sur les figures 2 et 3, la partie 26 est destinée à venir en appui, en position de fermeture de la porte 6 (figure 3), contre la face 14, suivant une direction principale d'appui sensiblement perpendiculaire à la face 14. La direction principale d'appui est ici 15 sensiblement parallèle à l'axe Y-Y. La partie 26 est montée mobile en translation suivant chacun des axes X-X, Y-Y et Z-Z sur la partie 24 par l'intermédiaire d'un dispositif de liaison 36. Le dispositif 36 comprend une tige de retenue 38 fixée sur la partie 26, 20 et reçue coulissante sensiblement suivant l'axe Y-Y, en position de fermeture de la porte 6, clans un orifice 40 de la partie 24. La tige 38 est reçue avec jeu suivant les axes X-X et Z-Z dans l'orifice 40. La tige 38 est munie, à son extrémité du coté de l'orifice 40 opposé à la partie 26, d'une butée 42 pour limiter le coulissement de la tige 38. 25 L'ensemble 8 comprend un élément élastique sous la forme d'un ressort hélicoïdal 44 entourant la tige 38, comprimé entre la partie 26 et la partie 24 pour solliciter la partie 26 en direction de la face 14. Le bord libre 30a de la jupe 30 est reçu dans une gorge 46 ménagée sur la surface 22a. 30 Les reliefs 22 possèdent chacun une surface intérieure tronconique 22a d'axe sensiblement parallèle à l'axe Y-Y et s'évasant vers le panneau de porte 12. Les reliefs 34 sont complémentaires des reliefs 22, chaque relief 34 étant disposé de façon à être reçu dans un des reliefs 22 en position de fermeture du panneau 12. Chaque relief 34 possède une surface extérieure tronconique 34a d'axe Y-Y, en considérant l'orientation du panneau 12 en position de fermeture. convergent vers la face 14. Lors de la fermeture de la porte 6, la partie 26 s'appui par la périphérie de sa face 28 contre le rebord 20, et le ressort 44 se comprime. Le panneau 12 s'appuie donc sans jeu en Y-Y contre la planche de bord 10. Par ailleurs, lors de la fermeture de la porte 6, si un jeu existe suivant l'axe X-X et/ou suivant l'axe Z-Z entre la partie 26 et la face 14, l'insertion progressive des reliefs 34 dans les reliefs 22 recentre chaque reliefs 34 par rapport au relief 22 correspondant, et recentre par conséquent la partie 26 par rapport à la face 14 autour de la direction principale d'appui. Ce recentrage est autorisé par la mobilité de la partie 26 par rapport à la partie 24. Par conséquent, en position de fermeture du panneau 12, la partie 24 est positionnée par rapport à la face 14 sans jeu suivant chacun des axes Y-Y, X-X et Z-Z. La jupe 30 prolonge la face 16 visible de la planche de bord 10, procurant aux passagers un sentiment de qualité de fabrication et d'assemblage. Les jeux sont reportés entre la partie 26 et la partie 24, en particulier entre le bord 30a de la jupe 30 et la gorge 46. Néanmoins, cette région du panneau 12 peut bénéficier facilement d'un traitement visuel permettant de diminuer la perception des jeux et des mouvements entre les parties 24 et 26. A cet effet, on prévoit par exemple que le bord 30a comprend un retour 48 s'étendant vers le côté extérieur de la porte en saillie dans la gorge 42 de façon à masquer les jeux. Les jeux à rattraper sont de l'ordre de +/- 4 mm suivant chacun des axes X-X, Y-Y et Z-Z. L'orifice 32 (figure 1) de la partie 26 permet le passage de l'extrémité 18a (figure 1) à travers la partie 26 en vue de son raccordement, de façon connue en soi, à l'entrée d'une buse d'aération latérale située sur la porte 6. L'orifice 32 possède un diamètre intérieur supérieur au diamètre extérieur de l'extrémité 18e pour ne pas gêner les mouvements de la partie 26 par rapport à la partie 24 au moment de la fermeture de la porte 6. La variante de la figure 4 diffère de celle des figures 2 et 3 en ce que les parties 26 et 24, rigides, sont reliées entre elles par une partie de liaison 50 flexible. La partie de liaison 50 est de forme générale tronconique d'axe l'axe Y-Y, s'évasant de la partie 26 vers la partie 24. Ainsi, la partie de liaison 50 est inclinée par rapport à l'axe Y-Y 10 s'étendant suivant la direction principale d'appui, et comprend des portions inclinées par rapport à chacun des axes X-X et Z-Z, perpendiculaires à la direction principale d'appui. Du fait de son inclinaison, la partie 50 confère une mobilité de la partie 26 par rapport à la partie 24 suivant chacun des axes X-X, Y-Y et Z-Z. 15 Le rebord 20 est rigide et possède une surface intérieure 52 délimitant sur la face 14 un évidement 54 de réception de la partie 26. La surface 52 est inclinée par rapport à l'axe Y-Y et par rapport à l'axe X-X sur au moins certaines portions, et par rapport à l'axe Z-Z sur au moins certaines portions. Ainsi, en position de fermeture du panneau 12, la partie 26 vient en 20 appui sur la surface 52 qui recentre la partie 26 par rapport à la face 14 autour de l'axe Y-Y. Le recentrage est autorisé par la partie 50 assurant la mobilité de la partie 26 par rapport à la partie 24. En option ou en alternative, et comme illustré en traits mixtes, la partie 26 et la face 14 sont munies de jeux de reliefs 22, 34 de centrage tels que 25 ceux de la variante des figures 1 à 3. Le panneau 12 est réalisé par exemple par bi-injection d'une première matière plastique (par exemple du PP) constituant la partie 24 et la partie 26, et d'une deuxième matière plastique, élastomère (par exemple de I'EPDM), ou copolymère (par exemple un mélange de PP et d'une charge élastomère). 30 En variante, le panneau 12 est réalisé par soudage ou collage de la partie 50 entre les parties 24 et 26. Ainsi, le panneau 12 est réalisé à faible coût. Dans cette variante, les jeux sont absorbés par la partie de liaison 50 sans être visibles pour les passagers. La variante de la figure 5 diffère de celle de la figure 4 en ce que la partie d'appui du panneau de porte et la partie flexible sont remplacées par une partie d'appui 56 de forme générale extérieure tronconique constituée en un matériau compressible par rapport à celui de la partie 24 et de la planche de bord 10. En position de fermeture du panneau 12, la partie 56 est reçue dans l'évidement 54 en venant en appui sur la surface 52, de façon que la partie 56 se comprime localement pour compenser les jeux suivant chacun des axes X-X, Y-Y et Z-Z La région comprimée de la partie 56 est masquée par le rebord 20, ce qui favorise la perception de qualité fabrication. De manière générale l'invention concerne un ensemble d'habillage intérieur de véhicule automobile comprenant une planche de bord et un panneau de porte, chacun du panneau de porte et de la planche de bord possédant une partie d'appui destinée à venir en appui contre une partie d'appui de l'autre parmi la planche de bord et le panneau de porte selon une direction principale d'appui lorsque le panneau de porte est en position de fermeture, dans lequel l'un du panneau de porte et de la planche de bord comprend une partie d'appui compressible fixée sur le support, l'autre partie d'appui étant rigide, et comprenant un évidement de réception de la partie d'appui compressible, l'évidement étant délimité par une surface périphérique inclinée par rapport à la direction principale d'appui et par rapport à au moins une direction perpendiculaire à la direction d'appui, contre laquelle la partie d'appui compressible est en contact lorsque le panneau de porte est en position de fermeture
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Cet ensemble comprend une planche de bord (10) et un panneau de porte (12) possédant chacun une partie d'appui (26, 14) destinée à venir en appui contre une partie d'appui de l'autre parmi la planche de bord (10) et le panneau de porte (12) selon une direction principale d'appui (Y-Y) lorsque le panneau (12) de porte est en position de fermeture.Selon un aspect de l'invention, il comprend des moyens de centrage (22, 34) des parties d'appui (26, 14) l'une par rapport à l'autre autour de la direction principale d'appui (Y-Y).
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1.- Ensemble (8) d'habillage intérieur de véhicule automobile comprenant une planche de bord (10) et un panneau de porte (12) possédant chacun une partie d'appui (26, 14) destinée à venir en appui contre une partie d'appui de l'autre parmi la planche de bord (10) et le panneau de porte (12) selon une direction principale d'appui (Y-Y) lorsque le panneau (12) de porte est en position de fermeture, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de centrage (22, 34 ; 52) des parties d'appui (26, 14) l'une par rapport à l'autre autour de la direction principale d'appui (Y-Y). 2.- Ensemble selon la 1, caractérisé en ce qu'au moins un (12) du panneau de porte (12) et de la planche de bord (10) comprend une partie de support (24), la partie d'appui (26) du panneau de porte (12) ou de la planche de bord (10) étant reliée à la partie de support (24) avec possibilité de déplacement selon au moins une direction perpendiculaire (X-X, Z-Z) à la direction principale d'appui (Y-Y). 3.- Ensemble selon la 2, caractérisé en ce que les moyens de centrage comprennent au moins un jeu de reliefs (22, 34) de centrage complémentaires tronconiques, l'un (22) en creux sur une (14) des parties d'appui, et l'autre (34) en relief sur l'autre (26) partie d'appui. 4.- Ensemble selon la 3, caractérisé en ce que les reliefs de centrages comprennent au moins deux jeux de reliefs (22, 34) complémentaires espacés. 5.- Ensemble selon l'une quelconque des 2 à 4, caractérisé en ce que les moyens de centrage comprennent au moins une surface périphérique (52) d'une (14) des partie d'appui formant surface de centrage, inclinée par rapport à la direction principale d'appui (Y-Y) et par rapport à au moins une direction (X-X, Z-Z) perpendiculaire à la directionprincipale d'appui (Y•-Y), et contre laquelle l'autre (26) partie d'appui est en contact lorsque le panneau de porte (12) est en position de fermeture. 6.- Ensemble selon la 5, caractérisé en ce que la surface périphérique (52) délimite un évidement (54) de réception de l'autre (26) partie d'appui. 7.- Ensemble selon l'une quelconque des 2 à 6, caractérisé en ce qu'une partie de support (24) est relié à une partie d'appui (26) associée par une partie de liaison (50) flexible. 8.- Ensemble selon la 7, caractérisé en ce que la partie de support (24), la partie d'appui (26) et la partie de liaison (50) sont comoulés. 9.- Ensemble selon la 1, caractérisé en ce que l'un du panneau de porte (12) et de la planche de bord (10) une partie d'appui (56) compressible, l'autre partie d'appui (14) étant rigide, et comprenant un évidement (54) de réception de la partie d'appui (56) compressible, l'évidement (54) étant délimité par une surface périphérique de centrage inclinée par rapport à la direction principale d'appui (Y-Y) et à au moins une direction (X-X, Z-Z) perpendiculaire à la direction principale d'appui (Y-Y), contre laquelle la partie d'appui (56) compressible est en contact lorsque le panneau de porte (12) est en position de fermeture. 10.- Ensemble selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la direction principale d'appui (Y-Y) est sensiblement parallèle à l'axe Y-Y du véhicule automobile. 11.- Véhicule automobile comprenant un ensemble d'habillage intérieur selon l'une quelconque des précédentes.
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B
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B62
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B62D
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B62D 65
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B62D 65/14
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FR2893709
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A1
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DISPOSITIF D'ALIMENTATION EN FLUIDE D'UNE TOUR DE REFROIDISSEMENT, ET TOUR DE REFROIDISSEMENT ET PROCEDE ASSOCIES
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La présente invention concerne le domaine des dispositifs d'alimentation en fluide d'une tour de refroidissement. De telles tours de refroidissement sont également connues sous l'appellation réfrigérant atmosphérique . Une tour de refroidissement permet d'évacuer efficacement et économiquement vers un milieu extérieur, une chaleur générée par des procédés industriels ou des installations de climatisation. Une tour de refroidissement est généralement utilisée pour pulvériser dans un flux d'air le fluide de refroidissement de ces installations. Généralement, le fluide utilisé est l'eau. Le fluide pulvérisé est projeté sur des surfaces d'échange thermique d'un corps d'échange situé à l'intérieur de la tour de refroidissement. L'air traverse le corps d'échange pour évacuer les calories du fluide, et est rejeté dans l'atmosphère. Le fluide ainsi refroidi est collecté dans un bassin et retourne vers l'installation mettant en oeuvre le procédé industriel. Dans ces conditions dans lesquelles le fluide de refroidissement est directement refroidi par la tour, on parle alors de tour de refroidissement à circuit ouvert . Pour plus de détails sur le fonctionnement d'une telle tour de refroidissement à circuit ouvert, on pourra par exemple se référer au document EP-A-O 811 819 de la demanderesse. On connaît également des conceptions de tours dites à circuit fermé , dans lesquelles on associe à la tour de refroidissement un échangeur de chaleur. L'échangeur de chaleur est traversé par un circuit primaire dans lequel circule le fluide de refroidissement à refroidir, et par un circuit secondaire fermé dans lequel circule un fluide caloporteur et qui est raccordé à la tour de refroidissement. L'échangeur de chaleur permet ainsi d'évacuer les calories du fluide du circuit primaire par échange thermique avec le fluide du circuit secondaire refroidi par la tour de refroidissement. Lors du fonctionnement d'une tour de refroidissement à circuit ouvert ou à circuit fermé, il peut être nécessaire de prévoir une purge de déconcentration en sortie de la tour afin de diminuer la salinité du liquide refroidi. En effet, lorsque le liquide pulvérisé est collecté au niveau du bassin, sa minéralisation augmente à cause de son évaporation partielle. Ainsi, il devient nécessaire de réaliser un appoint et une purge de liquide pour compenser l'évaporation et pour éviter l'augmentation de la salinité. Par ailleurs, il est également nécessaire de protéger les éléments destinés à être traversés par le fluide issu de la tour de refroidissement. En effet, à la sortie de la tour, des particules sont généralement véhiculées par le fluide, ce qui peut provoquer un dysfonctionnement des éléments situés en aval de la tour, en considérant le sens de circulation du fluide. A cet effet, on prévoit généralement pour une tour de refroidissement à circuit fermé, un filtre monté en amont de l'échangeur de chaleur, de manière à réaliser un filtrage des particules véhiculées par le fluide. Toutefois, les filtres traditionnellement utilisés sont généralement des filtres du type à tamis et ne permettent pas d'obtenir une filtration satisfaisante des particules contenues dans le fluide. En outre, l'agglomération des particules sur la surface active du tamis provoque une augmentation de la perte de charges du circuit, et donc une baisse du débit d'eau, ce qui modifie le régime thermique induisant une perte d'efficacité de la tour jusqu'au prochain entretien 3 du filtre. Ainsi, il est nécessaire de prévoir des opérations de nettoyage du filtre relativement fréquentes. La présente invention vise donc à remédier à ces inconvénients. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif d'alimentation en fluide pour tour de refroidissement et pourvu d'un circuit de fluide caloporteur, et d'un moyen de filtrage des particules contenues dans le fluide caloporteur. Le moyen de filtrage est à action centrifuge et comprend une conduite de purge apte à assurer une évacuation des particules filtrées. Avec un dispositif d'alimentation comprenant un tel filtre, il devient dès lors possible d'obtenir un excellent degré de filtrage des particules contenues dans le fluide caloporteur. En effet, l'utilisation d'un moyen de filtrage à action centrifuge permet d'obtenir une filtration de particules présentant une taille d'environ 60 microns, alors que les filtres généralement utilisés, de conception complexe, ne permettent pas le traitement des particules ayant une taille inférieure à 200 microns. Dans un mode de réalisation préféré, la conduite de purge est apte à assurer une évacuation des particules lors d'une purge de déconcentration du circuit de fluide caloporteur. Le montage d'une conduite de purge apte à permettre une purge de déconcentration directement sur le moyen de filtrage permet d'éviter de réaliser un piquage au niveau du circuit de fluide caloporteur pour réaliser une telle purge, ce qui diminue les coûts d'installation du dispositif et les pertes de charge générées au niveau du circuit de fluide. La fiabilité de fonctionnement du circuit et de la tour est ainsi augmentée. En d'autre termes, la disposition d'une conduite de purge raccordée sur le moyen de filtrage assurant une évacuation des 4 particules filtrées lors d'une purge de déconcentration du circuit de fluide caloporteur permet d'obtenir l'élimination de ces particules filtrées de manière particulièrement efficace et économique. Il n'est donc pas nécessaire d'effectuer des opérations d'entretien au niveau du filtre pour l'élimination des particules évitant ainsi l'arrêt de la tour, ou encore l'existence d'une double filtration pour effectuer ces opérations d'entretien sans arrêter la tour. Ainsi, lorsqu'une purge de déconcentration est commandée, le fluide caloporteur qui est vidangé du circuit permet une évacuation automatique des particules filtrées. Avantageusement, la conduite de purge comprend une vanne de fermeture, ladite conduite constituant un moyen de stockage des particules filtrées lorsque la vanne de fermeture est dans une position fermée. Préférentiellement, le moyen de filtrage comprend un tube externe, un tube interne monté en partie à l'intérieur dudit tube externe, et une conduite d'amenée tangentielle du fluide caloporteur débouchant au niveau du tube externe. Dans un mode de réalisation préféré, la conduite de purge débouche au niveau du tube externe à proximité d'une paroi de fond dudit tube. Avantageusement, l'axe longitudinal du tube est incliné par rapport à un axe horizontal. Une telle disposition permet d'obtenir une vidange du filtre par gravité lors d'un arrêt de la tour. Dans un mode de réalisation, le dispositif comprend, en outre, un échangeur de chaleur traversé par le fluide caloporteur et par un fluide à refroidir, le moyen de filtrage étant monté en amont de l'échangeur de chaleur. Le dispositif peut également comprendre une pompe montée immédiatement en amont du moyen de filtrage. Le dispositif peut comprendre un redresseur de flux monté à l'intérieur du moyen de filtrage. L'invention concerne également une tour de refroidissement comprenant un dispositif d'alimentation en fluide tel que défini 5 précédemment. L'invention concerne enfin un procédé de filtrage de particules d'un circuit de fluide caloporteur pour tour de refroidissement, dans lequel on filtre mécaniquement les particules par action centrifuge du fluide caloporteur, et on élimine les particules filtrées par une purge. Dans un mode de réalisation préféré, la purge est une purge de déconcentration du circuit de fluide caloporteur. L'invention sera mieux comprise à l'étude de la description détaillée d'un mode de réalisation décrit à titre d'exemple nullement limitatif, et illustré par les dessins annexés, sur lesquels : -la figure 1 montre schématiquement une tour de refroidissement selon l'invention ; et -la figure 2 est une vue de détail d'un moyen de filtrage de la tour de refroidissement de la figure 1. Sur la figure 1, on a représenté l'architecture générale d'une tour de refroidissement selon l'invention, référencée 1 dans son ensemble. Dans l'exemple de réalisation envisagé, la tour 1 de refroidissement est une tour à circuit fermé. Elle est destinée à permettre le refroidissement d'un fluide F issu d'une installation industrielle ou de climatisation par l'intermédiaire d'un échangeur thermique 11. A cet effet, l'échangeur thermique Il est également traversé par un circuit de fluide caloporteur d'un dispositif d'alimentation en fluide pour la tour 1 qui est destiné à être refroidi à l'intérieur de la tour. 6 La tour 1 comprend une enveloppe 2 à parois latérales verticales à l'intérieur de laquelle est monté, sensiblement à mi-hauteur, un corps d'échange 3 thermique. Le corps d'échange 3 est par exemple du type à film , et peut se présenter sous la forme d'éléments en matière synthétique thermoformée dit packing . Le corps d'échange 3 thermique est ici directement fixé aux parois latérales de l'enveloppe 2. Il est également envisageable de prévoir des éléments de support fixés contre les parois latérales de l'enveloppe 2 et sur lesquels est monté le corps d'échange 3. La tour 1 comprend également des séparateurs de gouttes 4 montés à l'extrémité supérieure de l'enveloppe 2, et un système de distribution du fluide caloporteur, par exemple de l'eau. Le système de distribution de fluide se présente ici sous la forme d'un tube 5 de distribution pourvu de disperseurs 5a. Le tube 5 de distribution est monté entre le corps d'échange 3 et les séparateurs de gouttes 4 de manière à pulvériser le fluide sur le corps d'échange 3 thermique. La tour 1 comprend, en outre, un groupe moto-ventilateur 6 fixé latéralement à l'extérieur de l'enveloppe 2 et permettant de générer un flux d'air globalement ascendant, illustré schématiquement par les flèches référencées 7a et 7b de sorte que le flux d'air traverse successivement le corps d'échange 3 thermique et les séparateurs de gouttes 4. Ce flux d'air permet le refroidissement du fluide pulvérisé par les disperseurs 5a. La tour 1 comprend également un bassin 8, dans lequel est récupéré le fluide projeté par le tube de distribution 5 et ruisselant sous forme de film ou de gouttes sur le corps d'échange 3 thermique, et une conduite 9a traverse l'une des parois de l'enveloppe 2, du côté 7 opposé au groupe moto-ventilateur 6, qui s'étend à l'extérieur de la tour 1. Sur la conduite 9a, est montée une pompe de circulation 10 pour permettre une circulation du fluide récupéré en direction du tube 5 de distribution, via une conduite 9b en communication fluidique avec la conduite 9a. La conduite 9b est située à l'extérieur de la tour 1. Elle traverse l'échangeur de chaleur 11 situé en aval de la pompe 10, en considérant le sens de circulation du fluide à l'intérieur des conduites 9a et 9b. Le fluide recueilli à l'intérieur du bassin 8 est ainsi véhiculé vers l'échangeur de chaleur Il, puis retourne au niveau du tube 5 de distribution. Les conduites 9a et 9b forment le circuit de fluide permettant l'alimentation en fluide caloporteur de la tour 1 de refroidissement. L'échangeur 11 de chaleur est également alimenté par une conduite 12 à l'intérieur de laquelle est véhiculé le fluide F utilisé pour le refroidissement de procédés industriels ou d'installations de climatisation. Au niveau de l'échangeur de chaleur 11, un échange thermique s'effectue entre le fluide refroidi à l'intérieur de la tour 1 de refroidissement et le fluide circulant dans la conduite 12. Après avoir traversé l'échangeur de chaleur 11, les calories transférées dans l'échangeur 11 thermique entre le fluide F et le liquide caloporteur provoque un abaissement consécutif de la température du fluide F. Le fluide F présente ainsi une température réduite et est dirigé à nouveau en direction de procédés industriels ou des installations de climatisation à refroidir. De manière à permettre une filtration de particules contenues dans le fluide véhiculé par la conduite 9a en sortie du bassin 8, la tour 1 comprend également un moyen de filtrage 13. Le moyen de filtrage 8 13 est monté ici en aval de la pompe de circulation 10 et en amont de l'échangeur de chaleur 11, en considérant le sens de circulation du fluide à l'intérieur des conduites 9a et 9b. Le moyen de filtrage 13 permet notamment de protéger l'échangeur de chaleur 11 des particules pouvant être contenues dans le fluide. Comme illustré plus visiblement sur la figure 2, le moyen de filtrage 13 est pourvu d'un tube externe 14, d'axe 15, et d'un tube interne 16 monté à l'intérieur du tube externe 14. Le tube externe 14 est délimité axialement de part et d'autre, par une paroi 14a de fond et une paroi 14b opposée. Les parois 14a et 14b sont ici radiales. Le tube interne 16 est monté, par exemple par emmanchement, au niveau de la paroi 14b. Le tube interne 16 est monté en partie à l'intérieur du tube externe 14, et est sensiblement coaxial avec ledit tube 14. Le tube interne 16 s'étend sensiblement jusqu'au milieu du tube externe 14, une portion du tube étant en saillie axiale vers l'extérieur par rapport à la paroi 14b pour permettre le raccordement de la conduite 9b sur le moyen de filtrage 13. Au niveau de la paroi cylindrique latérale du tube externe 14, est raccordée une portion de la conduite 9a. Cette portion s'étend sensiblement tangentiellement par rapport à la paroi cylindrique du tube 14 et est disposée de manière à déboucher à proximité de la paroi 14b. Ladite portion est située axialement au niveau du tube interne 16. Le moyen de filtrage 13 comprend également, à proximité de la paroi 14a de fond, une conduite de purge 17 débouchant au niveau de la paroi cylindrique latérale du tube externe 14. La conduite 17 s'étend radialement, et est monté ici du côté de la portion 9a de la conduite. Sur la conduite de purge 17 est disposée une vanne 18 de fermeture, qui peut être par exemple commandée manuellement, ou encore par une unité de commande. L'unité de commande peut par exemple 9 comprendre des moyens de mémorisation pour le stockage d'un programme de purge, et des modules matériels de commande de la vanne et un microprocesseur dûment programmé pour piloter les modules de commande afin de mettre en oeuvre le programme de purge. Le moyen de filtrage 13 est ici orienté de manière que l'axe 15 du tube externe 14 soit légèrement incliné vers le haut par rapport à un axe horizontal 19. Cette inclinaison peut par exemple être comprise entre 10 et 20 . Bien entendu, il est également envisageable de prévoir une inclinaison plus ou moins importante. En variante, il est également possible de disposer le moyen de filtrage 13 sensiblement horizontalement. Toutefois, l'inclinaison du moyen de filtrage 13 permet notamment d'obtenir sa vidange par gravité lors d'un arrêt de la tour 1. En fonctionnement, le liquide issu du bassin 8 (figure 1) est véhiculé jusqu'au moyen de filtrage 13 par la conduite 9a. A l'entrée du moyen de filtrage 13, il est mis en rotation autour de l'axe 15 entre la paroi interne du tube 14 externe et la paroi externe du tube interne 16, du fait de leur courbure et de la disposition tangentielle de la portion de la conduite 9a, en considérant le tube 14. L'accélération centrifuge du fluide ainsi créée tend à plaquer les particules qui présentent une densité plus importante que le fluide contre la paroi interne du tube externe 14 et à les séparer ainsi dudit fluide. De par la poussée du fluide contre la paroi 14b, le fluide et les particules se déplacent axialement en direction de la paroi de fond 14a. Les particules plaquées contre la paroi interne du tube externe 14 se déplacent sous l'effet de la force centrifuge créée par le mouvement du fluide à l'intérieur de la conduite 17 de purge qui les emmagasine, la vanne 18 étant en position fermée. Dans ces conditions, la conduite 17 forme un moyen de stockage des particules filtrées. 10 Le fluide ainsi épuré de particules se dirige ensuite axialement en direction du tube interne 16 par le centre du tube externe 14, la partie périphérique dudit tube étant occupée du fluide se dirigeant vers la paroi de fond 14a. A la sortie du moyen de filtrage 13, le liquide peut présenter un mouvement hélicoïdal à l'intérieur de la conduite 9b. Avantageusement, on peut prévoir un redresseur de flux en forme de croix à l'intérieur du tube 16 du moyen de filtrage 13, présentant par exemple une longueur légèrement supérieure au diamètre de la conduite. Bien entendu, il est également envisageable de prévoir d'autres types de redresseurs de flux par exemple des aubes. L'utilisation de la force centrifuge pour le filtrage des particules contenues dans le liquide permet d'obtenir un excellent degré de filtration. On peut par exemple filtrer des particules d'une taille de 60 microns. Par ailleurs, pendant le fonctionnement de la tour 1, et lors de la récupération du liquide refroidi dans le bassin, la minéralisation dudit fluide augmente à cause de l'évaporation du fluide. Ainsi, il est nécessaire de prévoir un apport d'eau avec une purge de déconcentration afin de réduire le taux de salinité du circuit de fluide associé à la tour de refroidissement 1. A cet effet, on commande l'ouverture de la vanne 18. Une telle ouverture permet également d'évacuer les particules emmagasinées à l'intérieur de la conduite de purge 17. Ainsi, le moyen de filtrage 13 est nettoyé automatiquement lorsqu'une purge de déconcentration est commandée. Il n'est donc pas nécessaire de prévoir des produits d'entretien ou une maintenance pour éliminer les particules filtrées à l'intérieur du moyen de filtrage 13. 11 Bien qu'un type de tour à circuit fermé ait été représenté, on conçoit aisément que le moyen de filtrage 13 puisse également être utilisé pour d'autres types de tours de refroidissement à circuit fermé, par exemple à faisceau tubulaire, ou encore pour des tours de refroidissement à circuit ouvert, avec ou sans corps d'échange thermique. En variante, il pourrait également être envisageable de prévoir sur la conduite 9a ou sur la conduite 9b, une conduite de purge spécialement dédiée à la réalisation de la purge de déconcentration du circuit de fluide, la conduite 17 étant, dans ces conditions, utilisée principalement pour l'évacuation des particules filtrées par le moyen de filtrage 13, lorsque la vanne 18 est ouverte. Toutefois, ce mode de réalisation nécessite de prévoir un piquage supplémentaire au niveau du circuit de fluide caloporteur. Le dispositif d'alimentation en fluide pour tour de refroidissement selon l'invention permet de réaliser le filtrage des particules contenues dans le fluide de manière particulièrement efficace et économique, le stockage des particules filtrées et leur élimination automatique étant réalisés avec un unique élément.20
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Le dispositif d'alimentation en fluide pour tour de refroidissement est pourvu d'un circuit de fluide caloporteur, et d'un moyen de filtrage 13 des particules contenues dans le fluide caloporteur. Le moyen de filtrage 13 est à action centrifuge et comprend une conduite de purge 17 apte à assurer une évacuation des particules filtrées.
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1-Dispositif d'alimentation en fluide pour tour (1) de refroidissement, pourvu d'un circuit de fluide caloporteur et d'un moyen de filtrage (13) des particules contenues dans le fluide caloporteur, caractérisé en ce que le moyen de filtrage (13) est à action centrifuge et comprend une conduite de purge (17) apte à assurer une évacuation des particules filtrées. 2- Dispositif selon la 1, dans lequel la conduite de purge (17) est apte à assurer une évacuation des particules filtrées lors d'une purge de déconcentration du circuit de fluide caloporteur. 3-Dispositif selon la 1 ou 2, dans lequel la conduite de purge (17) comprend une vanne de fermeture (18), ladite conduite constituant un moyen de stockage des particules filtrées lorsque la vanne de fermeture (18) est en position fermée. 4-Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le moyen de filtrage (13) comprend un tube externe (14), un tube interne (16) monté en partie à l'intérieur dudit tube externe, et une conduite d'amenée (9a) tangentielle du fluide caloporteur débouchant au niveau du tube externe. 5-Dispositif selon la 4, dans lequel la conduite de purge (17) débouche au niveau du tube externe à proximité d'une paroi de fond (14a) dudit tube. 6-Dispositif selon la 4 ou 5, dans lequel l'axe longitudinal du tube externe (14) est incliné par rapport à un axe horizontal. 7-Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, comprenant, en outre, un échangeur de chaleur (11) traversé par le fluide caloporteur et par un fluide à refroidir, le moyen de filtrage (13) étant monté en amont de l'échangeur de chaleur. 8-Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, comprenant une pompe (10) montée immédiatement en amont du moyen de filtrage (13). 9-Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, comprenant un redresseur de flux monté à l'intérieur du moyen de filtrage (13). 10-Tour de refroidissement, comprenant un dispositif d'alimentation en fluide selon l'une quelconque des précédentes. 11-Procédé de filtrage de particules d'un circuit de fluide caloporteur pour tour de refroidissement, dans lequel on filtre mécaniquement les particules par action centrifuge du fluide caloporteur, et on élimine les particules filtrées par une purge. 12-Procédé selon la 11, dans lequel la purge est une purge de déconcentration du circuit de fluide caloporteur.
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F
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F28
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F28F,F28C
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F28F 19,F28C 1,F28F 25
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F28F 19/01,F28C 1/00,F28F 25/02
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FR2890229
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A1
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PROCEDE DE FORMATION D'UN CONDENSATEUR VARIABLE
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Domaine de l'invention La présente invention concerne un procédé de formation d'un condensateur variable et plus particulièrement d'un condensateur variable tel que celui décrit dans la demande de brevet français N 0350911 de la demanderesse. Exposé de l'art antérieur Le condensateur variable décrit dans la demande de brevet susmentionnée comprend une couche conductrice recouvrant l'intérieur d'une cavité formée en surface d'un substrat et une membrane souple conductrice placée au-dessus de la cavité. Selon un aspect de ce condensateur variable, la partie de la cavité recouverte par la couche conductrice a une forme de sillon telle que sa profondeur augmente continûment en allant d'un des bords du sillon vers le fond du sillon. De plus, la couche conductrice recouvre l'intérieur de cette portion de sillon au moins jusqu'à l'un de ses deux bords qu'elle recouvre éventuellement. Comme cela est décrit dans la demande de brevet susmentionnée, le procédé de formation d'un tel condensateur variable consiste à former dans un substrat une cavité ayant en partie la forme d'un sillon, à recouvrir l'intérieur du sillon d'une première couche conductrice, à remplir la cavité d'une portion sacrificielle, à former sur la portion sacrificielle une bande conductrice en forme de pont s'appuyant sur les bords latéraux du sillon, et enfin à éliminer la portion sacrificielle. La bande conductrice constitue une membrane conductrice souple pouvant se déformer afin de se rapprocher ou de s'éloigner de la couche conductrice recouvrant l'intérieur de la cavité. La formation dans un substrat d'une cavité ayant au moins en partie la forme d'un sillon peut être effectuée de diverses façons telles que décrites dans la demande de brevet français susmentionnée. Excepté le procédé de formation d'une cavité au moyen d'espaceurs isolants, les autres procédés de fabrication d'une cavité décrits sont relativement complexes à mettre en oeuvre et nécessitent un grand nombre d'opérations. De plus, chacun de ces procédés permet d'obtenir une cavité présentant en coupe une forme de sillon présentant un profil bien déterminé sans qu'il soit possible d'obtenir un profil "idéal". En outre, les formes des cavités obtenues selon ces procédés ne sont pas homogènes et dépendent entre autres de la densité de cavités formées sur le substrat. Résumé de l'invention Un objet de la présente invention est de prévoir un procédé de fabrication d'un condensateur variable comprenant une couche conductrice placée dans une cavité présentant une forme souhaitée. Un autre objet de la présente invention est de prévoir un tel procédé qui soit simple à mettre en oeuvre. La présente invention prévoit un procédé de formation d'un condensateur variable comprenant une bande conductrice recouvrant l'intérieur d'une cavité, et une membrane souple conductrice placée au-dessus de la cavité, la cavité étant réalisée selon les étapes suivantes: former un évidement dans un substrat; placer un matériau malléable dans l'évidement; mettre un poinçon en appui sur le substrat au niveau de l'évidement afin de conférer à la partie supérieure du matériau malléable une forme désirée; durcir le matériau malléable; et retirer le poinçon. Selon un mode de mise en oeuvre du procédé de formation d'un condensateur variable décrit ci-dessus, l'étape 5 de durcissement comprend une étape de chauffage. Selon un mode de mise en oeuvre du procédé de formation d'un condensateur variable décrit ci-dessus, le matériau malléable est de la résine non réticulée. Selon un mode de mise en oeuvre du procédé de formation d'un condensateur variable décrit ci-dessus, le poinçon est obtenu selon le procédé suivant: former une cavité de forme désirée dans la partie supérieure d'un substrat; déposer sur le substrat un matériau durcissable; et séparer le substrat et le matériau durcissable, ce dernier constituant alors un poinçon. Selon un mode de mise en oeuvre du procédé de formation d'un condensateur variable décrit ci-dessus, une partie au moins de la cavité a la forme d'un sillon, les parties supérieures de substrat situées à proximité du sillon constituant deux bords, et la profondeur du sillon augmentant continûment en allant d'un des bords vers le centre du sillon. Selon un mode de mise en oeuvre du procédé de formation d'un condensateur variable susmentionné, le procédé comprend en outre les étapes suivantes: former une première bande conductrice recouvrant l'intérieur de la partie de la cavité en forme de sillon, la première bande conductrice s'étendant au moins jusqu'à l'un des deux bords du sillon qu'elle recouvre éventuellement; former une portion sacrificielle dans la cavité ; former une bande isolante sur la portion sacrificielle, sensiblement au-dessus de la première bande conduc- trice; former une seconde bande conductrice sur la bande isolante; et éliminer la portion sacrificielle. Selon un mode de mise en oeuvre du procédé de forma- tion d'un condensateur variable susmentionné, le procédé comprend en outre, préalablement à la formation de la cavité, la formation de deux pistes conductrices dans la partie supérieure 2890229 4 du substrat, ledit évidement étant placé entre les deux pistes conductrices, et la première bande conductrice s'étendant sur le substrat jusqu'à recouvrir l'une des pistes conductrices, et la seconde bande conductrice s'étendant sur le substrat au-delà de la bande isolante jusqu'à recouvrir l'autre des pistes conductrices. Brève description des dessins Ces objets, caractéristiques et avantages, ainsi que d'autres de la présente invention seront exposés en détail dans la description suivante de modes de réalisation particuliers faite à titre non-limitatif en relation avec les figures jointes parmi lesquelles: les figures 1A A 1J sont des vues en coupe et la figure 1J une vue en perspective de structures obtenues lors d'étapes successives d'un procédé de fabrication d'un condensateur variable selon la présente invention; les figures 2A A 2C sont des vues en coupe de structures obtenues lors de la fabrication d'un poinçon utilisé dans un procédé de fabrication d'un condensateur variable selon la présente invention. Description détaillée Par souci de clarté, de mêmes éléments ont été désignés par de mêmes références aux différentes figures et, de plus, comme cela est habituel dans la représentation des circuits intégrés, les diverses figures ne sont pas tracées à l'échelle. Le procédé de fabrication d'un condensateur variable selon la présente invention comprend une étape de formation d'une cavité selon un procédé de nanoimpression utilisant un poinçon préalablement fabriqué. Ce procédé de nanoimpression consiste à remplir un évidement d'un substrat avec un matériau malléable, puis à placer sur le substrat un poinçon au niveau de l'évidement et enfin à durcir le matériau malléable afin d'en fixer la forme. Le matériau ainsi durci comprend dans sa partie supérieure une cavité présentant une forme prédéfinie correspondant à celle du poinçon. Un exemple de procédé de fabrication d'un condensateur variable selon la présente invention est décrit ci-après en 5 relation avec les figures 1A A 1J. Dans une étape initiale, illustrée en figure 1A, on forme, dans un substrat isolant 1, des pistes conductrices 2 et 3 dans des ouvertures de la partie supérieure du substrat 1. A l'étape suivante, illustrée en figure 1B, on grave le substrat 1 pour former un évidement 10 dans la partie supérieure du substrat 1 entre les pistes conductrices 2 et 3. L'évidement 10 est dans cet exemple réalisé selon un procédé de gravure anisotrope de sorte que les parois de l'évidement sont sensiblement verticales. Cependant, l'évidement 10 pourrait être formé selon un procédé de gravure isotrope. A l'étape suivante, illustrée en figure 1C, on place dans l'évidement 10 un matériau malléable 20 pouvant être durci ultérieurement. Un tel matériau malléable est par exemple de la résine non réticulée. A l'étape suivante, illustrée en figure 1D, on place un poinçon 30 sur le substrat 1 au niveau de l'évidement 10. Le poinçon 30 est dans cet exemple une portion de plaque présentant une ex-croissance bombée 31 s'imbriquant dans l'évidement 10. On place alors l'ensemble de cette structure dans une enceinte chauffante de façon à durcir le matériau 20. Une fois le matériau 20 durci, le poinçon 30 est retiré. Comme cela est visible en figure 1E, une partie du matériau 20 durci a alors en coupe la forme d'un sillon 35. Les parties supérieures du substrat situées entre les pistes conductrices 2, 3 et le sillon 35 constituent deux bords latéraux 36 et 37. On notera que la profondeur du sillon 35 augmente continûment en allant d'un des bords 36, 37 vers le centre du sillon 35. A l'étape suivante, illustrée en figure 1F, on 35 effectue un dépôt conforme d'une couche conductrice sur la structure précédemment obtenue. On grave ensuite cette couche conductrice de façon à conserver une bande conductrice 40 recouvrant le sillon 35 et s'étendant sur les bords 36, 37 jusqu'à recouvrir une des pistes conductrices, la piste 3 dans cet exemple. A l'étape suivante, illustrée en figure 1G, on dépose une couche sacrificielle sur la structure précédemment obtenue. On élimine ensuite les parties de la couche sacrificielle situées au-dessus du substrat 1, de la piste conductrice 2 et de la bande conductrice 40, à l'extérieur de la cavité préalablement formée. On obtient ainsi une portion sacrificielle 50 placée dans la cavité préalablement formée. Cette élimination partielle de la couche sacrificielle peut être effectuée par polissage mécanochimique de la couche sacrificielle jusqu'à découvrir le substrat 1, la bande conductrice 40 et la piste conductrice 2 ou selon un procédé de photo-litho-gravure de la couche sacrificielle. A l'étape suivante, illustrée en figure 1H, on dépose une couche isolante sur la structure préalablement obtenue puis on la grave de façon à conserver une bande isolante 60 sur la portion sacrificielle 50. La bande isolante 60 est placée sensiblement au-dessus de la bande conductrice 40, transversalement au sillon 35 et s'étend sur les bords 36 et 37 du sillon 35. La bande isolante se prolonge au-dessus des bords 36 et 37. La bande isolante 60 ne doit pas recouvrir la piste conductrice 2 mais peut se prolonger au-dessus de la piste conductrice 3 sur la bande conductrice 40. A l'étape suivante, illustrée en figure 1I, on dépose une couche conductrice au-dessus de la structure précédemment obtenue et on la grave de façon à conserver une bande conductrice 70 recouvrant la piste conductrice 2 ainsi que la bande isolante 60 jusqu'au bord 37 situé à proximité de l'autre piste conductrice 3. Dans une dernière étape, illustrée en figure 1J, on 35 élimine la portion sacrificielle 50 selon un procédé de gravure anisotrope. La bande conductrice 70 et la bande isolante 60 sont alors "libres" et peuvent se déformer. La bande conductrice 70 constitue alors une membrane souple conductrice. Les pistes conductrices 2 et 3 constituent des bornes d'application d'une tension entre la bande conductrice 40 et la membrane conductrice 70 qui constituent deux électrodes du condensateur variable ainsi formé. En fonction de la tension appliquée, la membrane conductrice 70 se rapproche ou s'éloigne de la bande conductrice 40 et la capacité du condensateur augmente ou diminue. D'autres structures de condensateur variable peuvent être obtenues selon le procédé de la présente invention. Les bornes d'application d'une tension entre les électrodes du condensateur peuvent être réalisées différemment, par l'intermédiaire par exemple de contacts placés sur la membrane conduc- trice 70 et sur la bande conductrice 40. De plus, la bande isolante 60 peut être placée sur la bande conductrice 40 et non sous la membrane conductrice 70. Le poinçon utilisé dans un procédé de fabrication selon la présente invention peut être obtenu selon le procédé 20 suivant décrit en relation avec les figures 2A A 2C. Dans une étape initiale, illustrée en figure 2A, on forme une cavité 100 dans la partie supérieure d'un substrat par exemple en silicium. La cavité 100 peut être formée selon un des procédés décrits dans la demande de brevet français susmentionnée. A l'étape suivante, illustrée en figure 2B, on dépose un matériau 110 tel que du nickel pouvant se "durcir" une fois déposé et conserver ensuite sa forme lorsqu'il est placé dans une enceinte chauffée pour durcir le matériau malléable utilisé dans le procédé selon la présente invention. Dans une étape finale, illustrée en figure 2C, on sépare le matériau 110 et le substrat 100. Le matériau 110 constitue alors un poinçon pouvant être utilisé pour former la cavité d'un condensateur variable fabriqué selon le procédé de la présente invention. Bien entendu, la présente invention est susceptible de diverses variantes et modifications qui apparaîtront à l'homme de l'art. En particulier, l'homme de l'art pourra imaginer d'autres procédés de durcissement du matériau malléable. De plus, plusieurs condensateurs variables peuvent être réalisés dans et au-dessus d'un même substrat selon le procédé de la présente invention. Ces condensateurs peuvent être de tailles et de formes différentes. Afin de former les cavités dans et au-dessus desquelles sont ensuite formés les conden- sateurs, on pourra utiliser une plaque "poinçon" comprenant un ensemble de poinçons identiques ou non, chaque poinçon correspondant à des excroissances bombées de la plaque
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L'invention concerne un procédé de formation d'un condensateur variable comprenant une bande conductrice recouvrant l'intérieur d'une cavité, et une membrane souple conductrice placée au-dessus de la cavité, la cavité étant réalisée selon les étapes suivantes : former un évidement dans un substrat ; placer un matériau malléable dans l'évidement ; mettre un poinçon en appui sur le substrat au niveau de l'évidement afin de conférer à la partie supérieure du matériau malléable une forme désirée ; durcir le matériau malléable ; et retirer le poinçon.
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1. Procédé de formation d'un condensateur variable comprenant une bande conductrice (40) recouvrant l'intérieur d'une cavité (35), et une membrane souple conductrice (70) placée au-dessus de la cavité, caractérisé en ce que la cavité est réalisée selon les étapes suivantes: former un évidement (10) dans un substrat (1) ; placer un matériau malléable (20) dans l'évidement; mettre un poinçon (30) en appui sur le substrat au niveau de l'évidement afin de conférer à la partie supérieure du matériau malléable une forme désirée; durcir le matériau malléable; et retirer le poinçon. 2. Procédé de formation d'un condensateur variable selon la 1, dans lequel l'étape de durcissement 15 comprend une étape de chauffage. 3. Procédé de formation d'un condensateur variable selon la 1, dans lequel le matériau malléable (20) est de la résine non réticulée. 4. Procédé de formation d'un condensateur variable 20 selon la 1, dans lequel le poinçon (30) est obtenu selon le procédé suivant: former une cavité (100) de forme désirée dans la partie supérieure d'un substrat (101) ; déposer sur le substrat un matériau durcissable 25 (110) ; et séparer le substrat et le matériau durcissable, ce dernier constituant alors un poinçon. 5. Procédé de formation d'un condensateur variable selon la 1, dans lequel une partie au moins de la cavité a la forme d'un sillon (35), les parties supérieures de substrat situées à proximité du sillon constituant deux bords (36, 37), et la profondeur du sillon augmentant continûment en allant d'un des bords vers le centre du sillon. 6. Procédé de formation d'un condensateur variable selon la 5, comprenant en outre les étapes suivantes: former une première bande conductrice (40) recouvrant l'intérieur de la partie de la cavité en forme de sillon, la première bande conductrice s'étendant au moins jusqu'à l'un des deux bords du sillon (36, 37) qu'elle recouvre éventuellement; former une portion sacrificielle (50) dans la cavité ; former une bande isolante (60) sur la portion sacrificielle, sensiblement au-dessus de la première bande conductrice; former une seconde bande conductrice (70) sur la bande isolante; et éliminer la portion sacrificielle. 7. Procédé de formation d'un condensateur variable selon la 6, comprenant en outre, préalablement à la formation de la cavité, la formation de deux pistes conductrices (2, 3) dans la partie supérieure du substrat (1), ledit évidement (10) étant placé entre les deux pistes conductrices, 20 et dans lequel la première bande conductrice (40) s'étend sur le substrat jusqu'à recouvrir l'une des pistes conductrices, et la seconde bande conductrice (70) s'étend sur le substrat au-delà de la bande isolante jusqu'à recouvrir l'autre des pistes conductrices.
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H
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H01
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H01G,H01L
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H01G 5,H01L 21,H01L 27,H01L 29
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H01G 5/16,H01L 21/02,H01L 21/822,H01L 27/04,H01L 29/92
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FR2892435
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A1
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ELEMENT DE NAPPE OUVERTE A EFFET MASQUANT, PROCEDE DE FABRICATION ET PLAFOND TEMPORAIRE REALISE A L'AIDE DE TELS ELEMENTS
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Domaine de l'invention La présente invention concerne un élément de nappe ou-verte à effet masquant, notamment pour la réalisation de plafonds temporaires, suspendus. L'invention concerne également un procédé de fabrication d'un tel élément de nappe ainsi que les plafonds temporaires réalisés avec ces éléments de nappe. Etat de la technique Il existe de multiples formes de réalisation de faux plafonds, notamment de faux plafonds temporaires à effet masquant, c'est-à-dire occultant le volume situé au-dessus du faux-plafond pour un certain angle de vision d'un observateur moyen, tout en permettant le passage vertical des fluides tels que des gaz et fumées pour leur évacuation ou la chute d'eau de pulvérisateurs d'incendie. 15 Ainsi, il existe un élément de faux plafond décrit dans le document FR 2 455 138. Ce faux plafond est constitué d'éléments en forme de bandes de matériau mince. Les bandes sont suspendues longitudinalement à une tige ou un câble et la bande est pliée en zigzag transversalement à sa longueur. Cette bande coulisse sur la tige ou le 20 câble et se déploie en zigzag. Le faux plafond est constitué par un alignement de tels éléments, les uns à côté des autres rapprochés de façon à être jointifs ou à se couvrir mutuellement pour créer l'effet l'occultation. Cet élément de faux plafond bien que d'une fabrication 25 assez simple, présente néanmoins l'inconvénient d'une installation relativement longue et de ce fait, coûteuse. Le démontage de l'installation est également relativement long à cause de la multiplicité des supports tels que les câbles nécessaires à leur mise en place. La mise en place peut également être délicate si l'on cherche à composer des motifs au- 30 tres qu'une disposition sensiblement parallèle. Lorsque les bandes juxtaposées doivent former des figures fermées et quadrilatères tels que des carrés, il est souvent délicat de faire coïncider exactement les sommets de deux bandes pour obtenir un effet esthétique satisfaisant selon les exigences actuelles. Il existe également une variante, objet du document FR 2 508 078 ou un autre développement objet du document FR 2 535 762 consistant à suspendre des volets pour former une résille de lames verticales. Mais ces différents modes de réalisation d'éléments de plafonds temporaires sont relativement complexes à installer et de ce fait, d'un coût important. But de l'invention La présente invention a pour but de développer un élément de plafond temporaire facile à fabriquer, à stocker, à transporter et à mettre en oeuvre dans sa forme compacte, permettant de réaliser un plafond temporaire par déploiement de cet élément, qui soit léger, très simple à installer et offre de bonnes caractéristiques masquantes et de diffusion de lumière tout en laissant une section de passage impor- 15 tante tant pour la remontée des gaz (air, fumées, vapeurs) et pour la chute de liquides tel que le liquide des pulvérisateurs de lutte contre l'incendie. Exposé et avantages de l'invention A cet effet, la présente invention à pour objet un élément 20 de nappe ouverte à effet masquant, notamment pour la réalisation de plafonds temporaires composé de bandes de matériau minces suspendues, caractérisé en ce qu'il est formé d'un empilage de bandes de matériau mince, - réunies les unes aux autres par des lignes transversales de solidari- 25 sation, réparties suivant un pas sur les faces de chaque bande et dé-calées d'une face de bande à l'autre dans des positions intermédiaires, - les bandes étant destinées à être déployées dans la direction longitudinale sensiblement perpendiculaire à leur plan d'empilage pour 30 former une nappe tendue suivant un déploiement des bandes et constituant une structure alvéolaire dont les côtés des alvéoles à section en quadrilatères déformables, sont formés par les segments des bandes compris entre les lignes de solidarisation. Cet élément de nappe ouverte en position déployée per- 35 met de respecter de manière surabondante les contraintes de sécurité car en plus de la résistance au feu qu'il est facile de donner à ce produit par le choix de matériaux appropriés, la perméabilité verticale au gaz chaud et au liquide d'extinction est supérieure à 95 %. La légèreté des éléments de nappe et par suite de la nappe complète ainsi que la forme compacte des bandes à l'état non déployé constituent un avantage important pour l'économie d'exploitation. Cela permet également d'envisager le réemploi de telles installations après démontage et repliement. Sur le plan de l'esthétique, ces plafonds offrent des solutions très intéressantes et variées aux architectes de créations éphémères comme des installations de salons car la forme des alvéoles peut être modifiée dans une très large mesure à partir d'un même élément de base. Cela permettra la pose à des altitudes différentes, la réalisation de surfaces planes galbées ou inclinée. Le choix des coloris par teinture préalable du produit en nappe mince permet également une très grande diversité d'effets. Les effets de lumière sont également très intéressants car les éléments de nappe selon l'invention permettront de réaliser soit des surfaces diffusantes outre leur effet masquant des sources lumineuses directes mais aussi la suppression des rayons obliques sans réflexion latérale si les nappes sont réalisées en un produit sombre. Dans ce cas le flux lumineux ne traversera les nappes pratiquement que dans la di-rection perpendiculaire. Outre la position suspendue horizontale ou inclinée, les éléments de nappe selon l'invention permettent également de réaliser des surfaces verticales de types claustra avec une direction de déploie-ment de bande verticale. Ces nappes peuvent avantageusement s'utiliser comme des stores de types stores vénitiens pour modifier la diffusion de la lumière et les effets d'éclairage. L'orientation des nappes en tant que stores peut égale- ment être verticale. Les éléments de nappe selon l'invention sont d'une réalisation et d'une mise en place particulièrement simples. Suivant une autre caractéristique avantageuse, les ban-des sont munies d'orifices traversants répartis sur leur longueur dans des positions alignées pour toutes les bandes, pour le passage de fils de support tendus entre deux points fixes de l'installation du plafond. Cette réalisation est particulièrement intéressante tant sur le plan de l'installation que celui du résultat. En dissociant ainsi la fonction de plafond couvrant ou masquant ou de diffusion lumineuse et la fonction de support, on peut réaliser les éléments de nappe en une matière extrêmement mince et légère, la tenue de la nappe étant assurée par les câbles traversant la nappe. Partant de nappes connues tells que celles rappelées dans le préambule et qui ont, suivant le cas, un poids de l'ordre de 160 à 250 g/m2 suivant la nature du matériau utilisé, l'invention permet d'atteindre des poids de l'ordre de 80 g/m2 et moins. Suivant une autre variante de l'invention, les nappes sont reliées directement par des fils de support qui forment des boucles lâ- ches intercalaires lorsque les nappes sont repliées alors qu'ils sont tendus lorsque les nappes sont déployées. Suivant une autre caractéristique avantageuse, les bords latéraux des bandes sont reliés deux à deux par des segments de bande de longueur sensiblement égale à la diagonale de l'alvéole parallèle à la direction d'extension de la nappe. Ces bords latéraux permettent de limiter le degré d'extension de la nappe, que celle-ci soit autoportante ou qu'elle soit portée par des câbles traversant des orifices des bandes comme indiqué ci-dessus. De façon avantageuse, les lignes d'assemblage des faces externes des deux bandes d'extrémité d'un empilage sont munies de coulisseaux destinés à être engagés dans un rail pour permettre le glissement suivant la déformation des bandes, en fonction de leur extension. Ces coulisseaux permettent d'une part de tenir chaque extrémité de la nappe en plusieurs points de manière à répartir les efforts. Ces coulisseaux permettant également de tenir les bandes d'un élément de nappe suivant la ligne d'assemblage et de disposer ainsi d'une surface de contact importante. De manière particulièrement intéressante, le coulisseau est un croisillon dont une branche forme l'élément coulissant dans un rail et l'autre, de longueur de préférence sensiblement égale à la hauteur de la bande, est fixée sur toute sa longueur suivant une ligne transversale d'assemblage de la bande. Les coulisseaux avec une branche coulissante assurant l'écartement des différents coulisseaux d'un élément de nappe permet- tent de bloquer automatiquement le degré d'extension de la nappe en fonction de la forme voulue pour la section des alvéoles. Suivant une autre caractéristique avantageuse, les lignes transversales de solidarisation d'une bande occupent des positions intermédiaires respectivement situées au milieu des autres lignes transversales de solidarisation de la bande adjacente. Dans ce cas, on obtient des alvéoles à section en forme de losange à côtés droits ou, le cas échéant, curvilignes. Cette forme de losange peut évoluer entre un losange à direction principale transversale par rapport à la nappe ou une forme orientée dans la direction perpendiculaire en passant par la forme 15 carrée. Cette forme carrée est la plus avantageuse pour l'effet mas-quant. Suivant une autre caractéristique avantageuse, les lignes transversales de solidarisation d'une bande occupent des positions intermédiaires non situées au milieu des autres lignes transversales de 20 solidarisation de la bande adjacente. Ce décalage des lignes transversales de solidarisation d'une bande à l'autre (ou d'une face de bande à l'autre) donne des alvéoles dont la section est un quadrilatère irrégulier avec deux groupes de deux côtés égaux. Les petits côtés étant adjacents dans la direction de déploiement ou d'extension de la nappe, suivant le 25 degré d'extension, ses côtés seront alignés et limiteront ainsi l'extension de la nappe. L'alvéole prend alors une section triangulaire particulièrement intéressante si elle correspond à un triangle équilatéral ; dans ce cas la position d'une ligne d'assemblage d'une face de bande se situera à 1/3 du pas de l'écartement des lignes d'assemblage de l'autre face de 30 la bande. Ce motif se répétant, on aura ainsi une succession d'alvéoles à section en forme de triangle équilatéral. Suivant une autre caractéristique avantageuse, les lignes transversales de solidarisation d'une bande occupent des positions intermédiaires non situées au milieu des autres lignes transversales de 35 solidarisation de la bande adjacente. La présente invention concerne également un procédé de fabrication de tels éléments de nappe ouverte caractérisé en ce qu' - on pose une longueur de matière en feuille, - on applique un ensemble de lignes de solidarisation sur la face de la feuille, au pas des lignes transversales d'assemblage de l'élément de nappe, - on place une feuille identique sur cette feuille ainsi munie des lignes d'adhésif puis - on applique un ensemble de lignes d'adhésif sur la face supérieure de cette nouvelle feuille en décalant l'ensemble de ces lignes par rapport à celles appliqués sur la feuille du dessous, - on recouvre d'une nouvelle feuille, - on poursuit la solidarisation avec le nombre nécessaire de feuilles puis - on découpe perpendiculairement aux lignes de solidarisation, le pa- quet de feuilles ainsi réalisé, à la largeur correspondant à la hauteur voulue pour les bandes des éléments de nappe empilés, et - on fixe des coulisseaux aux bandes externes. Ce procédé de fabrication a l'avantage d'être particuliè-rement simple et efficace. Il est également possible de déposer en continu des longueurs de bande de matière en feuille alternativement les unes sur les autres après application de lignes de solidarisation sur la face supérieure de chaque longueur de feuille avant la dépose de la longueur de feuille suivante. Cette disposition en boucle permet de réaliser automatiquement la liaison entre les extrémités de chaque bande considérée isolément dans l'empilage. L'invention concerne également des installations telles que des plafonds temporaires, réalisées avec des éléments de nappe ou-verte tels que définis ci-dessus et comportant des rails dans lesquels sont installés les coulisseaux portés par les bandes d'extrémité d'éléments de nappe ouverte. Les matières utilisées pour la fabrication des bandes sont de préférence des matières de type non-tissé tel que du papier, chargées de préférence de fibres de verre améliorant, si cela est nécessaire, les propriétés de diffusion lumineuse et de tenue de la bande en leur conférant une certaine rigidité et par suite élasticité. Dessins La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide de modes de réalisation de l'invention représentés dans les dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue partielle, isométrique, d'un élément de nappe à effet masquant pour la réalisation de plafonds temporaires selon l'invention, - la figure 2 est une vue de dessus de l'élément de la figure 1, - la figure 3 est une vue en coupe d'un rail servant à la fixation d'une extrémité de l'élément masquant de la figure 2, - la figure 4 est une vue en plan d'un coulisseau tenant la nappe dans un rail, - la figure 5 est une vue isométrique éclatée de la structure d'un élément de nappe ouverte selon les figures 1 et 2, - les figures 6A, 6B représentent respectivement une vue de dessus et une vue isométrique d'une partie d'un élément de nappe ouverte à effet masquant selon l'invention, - la figure 7 est une vue isométrique partielle d'un autre mode de réalisation d'un élément de nappe, - les figures 8A, 8B, 8C sont des schémas explicatifs d'un autre mode de réalisation d'un élément de nappe ouverte à effet masquant, - la figure 9A et 9B sont des vues isométriques de l'élément de nappe selon les figures 8A, B, C, - les figures 10A, 10B montrent schématiquement deux étapes de fabrication d'éléments de nappe ouverte à effet masquant selon l'invention, - la figure 11 est un schéma d'un procédé de fabrication d'un élément de nappe ouverte à effet masquant selon l'invention, - la figure 12 est un schéma d'un autre mode de réalisation du procédé de fabrication d'éléments de nappe masquante, - la figure 13 est une vue isométrique de la mise en place des couches de matière pour la réalisation de l'élément de nappe masquante se- lon le procédé représenté à la figure 12, et plus précisément par la figure isométrique 9, - les figures 14A et 14B sont des schémas respectivement en coupe verticale et en coupe horizontale explicitant la notion d'effet mas- quant d'un faux plafond. Description de modes de réalisation de l'invention La figure 1 montre schématiquement, en vue isométrique, un élément de nappe 1 notamment pour la réalisation de faux plafonds temporaires ou plus généralement de surfaces séparatrices tendues, à effet masquant, partiel et/ou total ou à effet de diffusion de lumière. Cet élément 1 constitue par déploiement une nappe ouverte formée de ban-des 11 de matériau mince. Ces bandes 11 sont tendues ou suspendues comme cela sera explicité et en déploiement, elles forment des alvéoles 12 à sections droites ou mixtilignes, notamment curvilignes ou sinu-soïdales, bordées par les côtés des bandes. A la limite de leur extension, ces bandes tendent à être des segments droits. La définition des directions et la terminologie correspondante utilisées par convention sont indiquées à la figure 1 : - la direction transversale A est celle des bandes 11 constituant l'élément de nappe 1, - la direction longitudinale B est la direction de déploiement de la nappe (elle est perpendiculaire à la direction transversale A), - la direction de hauteur est la direction perpendiculaire à la direction transversale A et à la direction longitudinale B, formant le plan de la nappe déployée, - la hauteur H de la nappe 1 est la mesure de l'épaisseur de la nappe 1 ou de la largeur des bandes 11 qui la constitue. De manière plus précise, l'élément de nappe 1 est composé d'un empilage à plat de bandes 11 comme cela apparaît à la figure 5. Ces bandes 11 de longueur LB et de hauteur HB sont réunies les unes aux autres par des lignes transversales de solidarisation 13 dirigées suivant la hauteur H, c'est-à-dire la largeur des bandes. Les lignes transversales de solidarisation 13 sont constituées par exemple par un cordon d'adhésif, appliqué sur une face des bandes 11. Les lignes de solidarisation 13 sont réparties suivant un pas (P). Une bande 11 munie d'un ensemble de lignes de solidarisation reçoit une autre bande 11 qui la couvre et se fixe à celle-ci suivant ces lignes de solidarisation. En-suite, la nouvelle bande 11 reçoit elle-même des lignes transversales de solidarisation, parallèles aux précédentes mais intercalées chaque fois entre deux lignes de solidarisation de la bande précédente. Ces nouvel- les lignes de solidarisation sont réparties suivant le même pas (P) que les précédentes. En d'autres termes, les lignes de solidarisation d'une face de la bande sont décalées par rapport aux lignes de solidarisation de l'autre face de la bande. Suivant la forme d'alvéole 12 à réaliser par déploiement d'un empilage de bandes 11 comme cela sera vu ultérieurement ou comme cela est représenté aux figures 1 et 2, les ensembles successifs de lignes transversales de solidarisation 13, d'une bande à la bande suivante, sont décalés et peuvent être chaque fois au milieu de l'intervalle de deux lignes de solidarisation de façon à obtenir des alvéoles de forme prismatique à base carrée ou en losange. Mais il est également possible de décaler les deux ensembles successifs de lignes de solidarisation 13 d'un décalage différent d'un demi pas (1/2 P) pour ne pas correspondre au milieu mais constituer un moyen de blocage de déploiement de l'élément de nappe. A l'état non déployé, l'élément de nappe 1 est un empilage à plat de bandes 11 comme celles de la figure 5 en nombre correspondant à la longueur de la nappe à réaliser par déploiement de cet empilage ou par assemblage de plusieurs empilages l'un à la suite de l'autre. Lorsque les ensembles de lignes transversales de solidarisation 13 sont décalés chaque fois d'un demi-pas (1/2P) de l'ensemble de lignes de solidarisation précédent, le déploiement forme des alvéoles 12 à sections en losange. Ces alvéoles sont plus ou moins déformées suivant l'extension donnée à l'élément de nappe ; elles sont d'abord à côtés curvilignes puis si la tension augmente ils deviennent droits. Cette extension se traduit naturellement par une contraction dans la direction transversale. Selon la figure 1, les bandes, déployées, prennent un profil sinusoïdal délimitant entre elles des alvéoles en forme semi- losangique. L'élément de nappe 1 est avantageusement soutenu par deux câbles 15 passant par des perforations 14 homologues à travers toutes les bandes 11. Suivant la longueur des bandes, c'est-à-dire la largeur de la nappe, on utilisera un nombre plus important de câbles 15. Les figures 2, 6A et 6B montre la contraction transversale de l'élément de nappe 1 déployé. L'élément de nappe est constitué par des bandes 11 en un matériau léger mince et par exemple translucide. Il peut s'agir d'un matériau non tissé tel que du papier d'une densité de quelques dizaines de grammes au m2. Ce matériau contient de préférence un certain pourcentage de fibres de verre de manière à donner du ressort ou du nerf pour l'équilibrage des alvéoles lors du déploiement de la nappe. Les fibres de verre incluses dans le non-tissé ont une seconde fonction, celle de diffuser et de réfléchir la lumière. De telles caractéristiques sont particulièrement intéressantes pour la réalisation de faux plafonds luminescents. Mais, inversement, le matériau peut également être opaque et traité en teinte sombre de façon à créer un voile opaque et sombre à la vue et ayant un effet directionnel pour des systèmes d'éclairage placés au- dessus de la nappe et dont le flux traverse la nappe. La figure 3 montre la fixation de l'extrémité de la nappe 1 dans un rail 2 par l'intermédiaire de coulisseaux 3 portés par la face extérieure de chaque bande d'extrémité 11e (figure 1). Les coulisseaux 3 coulissent librement dans des rails profilés 2. Ces coulisseaux 3 sont fixés sur les deux côtés extérieurs opposés des bandes extrêmes 11 e d'un empilage de bandes 11 au som- met des ondulations des bandes extérieures et qui correspondent à la position de certaines lignes transversales de solidarisation. La figure 4 montre un mode de réalisation d'un coulis-seau 3 en forme de croisillon correspondant à celui représenté en coupe à la figure 3. Ce coulisseau 3 se compose d'une branche 31 de section rectangulaire reliée par une partie intermédiaire 32 à une autre branche 33 de section rectangulaire perpendiculaire à la première. La première branche 31 est destinée à coulisser dans le rail 2 à section en forme de C et l'autre branche 32 constitue la surface de liaison d'une ligne transversale de solidarisation. Selon un mode de réalisation avantageux, la hauteur de cette partie de liaison 33 est égale à la hauteur H de la bande 11 e à laquelle elle est fixée. La longueur L de la partie coulissante 31 est avantageusement égale au pas (P) des lignes de solidarisation après extension de l'élément de nappe 1, c'est-à-dire rap- prochement des lignes transversales de liaison. En fait, de part et d'autre de l'axe de la partie de liai-son 33, cette partie coulissante 31 a une longueur égale au demi-pas (1/2P) de façon à venir en butée contre les parties coulissantes des autres coulisseaux. Ces parties coulissantes 31 des coulisseaux 3 constituent ainsi des éléments d'écartement, indépendamment d'autres moyens prévus sur l'élément de nappe 1 qui limitent le degré d'extension de la nappe pour obtenir les figures géométriques ou dont la section des alvéoles ainsi formées correspond à la forme voulue. Dans ce mode de réalisation, la partie verticale 31 du coulisseau 3 a une largeur 1. Cette largeur est au moins égale à la largeur de la ligne transversale de liaison du coulisseau 3 à la bande de l'élément de nappe 1. Selon un mode de réalisation avantageux, la partie in- termédiaire 32, qui dans un mode de réalisation peut se limiter à l'intersection des surfaces en plan (figure 4) des parties 31 et 33, peut également s'étendre sur toute la longueur L de partie 31 et avoir une hauteur (ou largeur) Hl correspondant sensiblement à la largeur de l'ouverture du rail C de façon à constituer un moyen de guidage sup- plémentaire de la partie coulissante 31 dans et avec le rail 2. Le coulisseau 3 est avantageusement réalisé en une matière plastique ayant de bonnes caractéristiques de glissement. Il peut également s'agir d'une pièce métallique, par exemple en aluminium. La figure 5 est une vue isométrique schématique d'un élément de nappe 1 et de certaines bandes 11 montrant notamment des bande de longueur LB, de hauteur HB avec les lignes transversales de solidarisation 13 respectivement décalées d'une bande 11 à l'autre. Ces lignes de solidarisation 13 se retrouvent sur les deux faces d'une même bande 11. Toutefois, au moment de la réalisation, seule une face de bande reçoit les moyens permettant de réaliser ces lignes transversales de solidarisation 13 et ces moyens sont chaque fois décalés d'une bande à la bande suivante, la seconde bande suivante reprenant la même disposition et ainsi de suite. Les figures 6A, 6B montrent une nouvelle fois la forme d'une partie d'un élément de nappe 1 présentant en vue de dessus et en vue isométrique, d'une part l'empilage de bandes et d'autre part, ces mêmes bandes déployées, mettant en évidence la contraction transversale associée au déploiement longitudinal et les orifices homologues réalisés dans ce cas de figure, toutes les bandes pour le passage de ca- lo bles de support. Pour la mise en oeuvre plafonds temporaires, on installe les éléments de nappe sur les câbles 15 que l'on tend progressivement entre les deux extrémités de la zone qui sera couverte par cet élément déployé de nappe 1 ou par la mise en place l'un à la suite de l'autre de 15 plusieurs tels éléments de nappe assemblés suivant la longueur de la zone à couvrir. Les éléments de nappe sont également juxtaposés les uns à côté des autres pour former le plafond. La vue isométrique de la figure 7 montre deux positions d'un autre mode de réalisation d'un élément de nappe 1A, à gauche 20 l'état déployé et à droite l'état empilé des bandes 11A. En fait, dans ce mode de réalisation, les bandes 11A sont constituées par une bande continue repliée aux extrémités avec une surlongueur dl égale sensiblement à la diagonale du carré constituant le motif de l'alvéole 12A de l'élément de nappe 11A à l'état déployé. 25 Les figures 8A, 8B, 8C montrent un autre mode de réalisation d'un élément de nappe ouverte qui se distingue des modes de réalisation précédents par le décalage non symétrique de deux ensembles de lignes transversales de solidarisation successives : La figure 8A montre, à l'aide d'un schéma de solidarisa- 30 tion, la structure d'un élément de nappe. Cet élément est représenté par trois tronçons de bande Bn, Bn+l, Bn+2, figurés par des traits. Les lignes transversales de solidarisation LAn, LAn+l, LAn+2 réalisées sur une face de chaque bande Bn, Bn+ 1, Bn+2 sont figurées par des triangles posés sur la face supérieure de chacune de bandes ; elles portent les références LAn (pour Bn), LAn+1 (pour Bn +1), LAn+2 (pour Bn +2). Les lignes de solidarisation LAn, LAn+ 1, LAn+2 sont toutes réparties suivant le même pas P sur chacune des bandes Bn, Bn+1, Bn+2. Mais, d'une face de bande à l'autre, ces lignes sont décalées du décalage A de sorte qu'une ligne transversale de solidarisation LAn+ 1 de la bande Bn+1 est toujours située entre deux lignes transversales de solidarisation LAn de la bande Bn et ainsi de suite avec une répétition modulo 3. Chaque troisième bande a de nouveau la même disposition des lignes transversales de solidarisation que la première bande de ce groupe de trois bandes. Pour les besoins de la description, les bandes sont d'une part représentées décalées et d'autre part, munies des lignes transversales de solidarisation. En pratique, ces lignes transversales de solidari- sation sont contractées successivement par la pose de chaque bande. La figure 8A montre également de manière schématique l'assemblage de deux bandes successives : la bande Bn+ 1 se fixe à la bande Bn sur les lignes transversales de solidarisation LAn suivant les lignes PAn appartenant à la bande Bn+1 (ces lignes de solidarisation sont figurées schématiquement par des ronds). Ensuite, on réalise les lignes de solidarisation LAn+1 sur la face supérieure de la bande BN+1 au pas P. Mais cet ensemble de lignes de solidarisation LAn+1 est décalé par rapport à l'ensemble des lignes de solidarisation LAn de la bande de la bande Bn ou de la trace de ces lignes sur la bande BN+1, c'est-à-dire les lignes PAn. La bande Bn+2 se fixe suivant les lignes PAn+ 1 aux lignes transversales de solidarisation LAn+ 1 de la bande Bn+ 1. Puis, on réalise sur la bande Bn+2, les lignes transversales de solidarisation LAn+2 au pas P et sans décalage par rapport aux lignes LAn et ain- si de suite. Le décalage A des lignes transversales de solidarisation LAn+1 par rapport aux lignes de solidarisation LAn permet d'obtenir différentes formes de sections des alvéoles délimitées par les bandes en position déployée partiellement ou totalement. Pour la description de la forme des sections, il est préférable de prendreles longueurs d'une ligne par exemple Pan, par rapport aux deux lignes de solidarisation LAn+ 1 situées de part et d'autre, à une distance respectivement égale à (lc) et (11) correspondant l'une à la longueur de décalage A et l'autre au complément de cette longueur dans le pas, c'est-à-dire (P-0). Ces distances (lc), (11) représentent la longueur des deux segments adjacents du quadrilatère de la section d'une alvéole, délimitée par deux bandes successives, par exemple Bn, Bn+1, sachant que du fait du principe de solidarisation avec un décalage répété toutes les secondes bandes, on obtient des quadrilatères symétriques par rapport à la direction XX des bandes Bn non déployées (figure 8A) ; cette direction est aussi celle du rail auquel se fixe l'élément de nappe. Pour un décalage A = 1/2 P, la section des alvéoles est un losange qui peut se déployer de préférence sous la forme d'une section carrée comme cela a été vu dans les modes de réalisation des figures 1, 2, 6A, 6B et 7. Pour un décalage A # 1/2 P, la section diffère de celle de losanges car l'une des branches, par exemple la branche de longueur (lc) est plus courte que l'autre branche de longueur (11) ce qui donne un quadrilatère irrégulier représenté en position non complètement dé-ployée à la figure 8B et en position de déploiement maximum à la figure 8C. Dans cette position de déploiement maximum, le quadri- latère se transforme en un triangle isocèle à deux côtés égaux de longueur (11) et un troisième côté de longueur égale à (21c). Le triangle est équilatéral si le = 1/211, c'est-à-dire si le pas est divisé en trois parties et que la ligne PAn se trouve à 113P de la ligne LAn. Une alvéole à section en triangle équilatérale est intéressante pour la fonction masquante car cette figure géométrique est régulière (en plus d'être simple) et, elle est inscriptible dans un cercle ; ainsi son caractère masquant est pratiquement le même quelle que soit l'orientation de la direction de vue sur 360 (direction prise dans un plan horizontal). Les figures 9A et 9B sont des vues isométriques d'un élément de nappe avec un décalage non symétrique des ban-des Bn, Bn+1, Bn+2 comme dans les schémas des figures 8A, 8B, 8C. La figure 9A représente l'élément non déployé et la figure 9B, le même élément déployé. Les figures 10A, 10B et 11 montrent un procédé de réalisation d'un élément de nappe ouverte à effet masquant tel que décrit ci-dessus. Selon une première étape, on coupe une feuille F 1 de matière servant à fabriquer les bandes constitutives de l'élément de nappe. Cette feuille découpée a une certaine longueur et sa largeur correspond à la longueur des futurs empilages de bandes ; elle reçoit sur une face des lignes adhésives LC réparties au pas (P) des lignes transversales de solidarisation des éléments des nappes à réaliser. Ces lignes transversales de solidarisation sont de préférence des cordons d'un adhésif, notamment thermofusible. Une fois que les cordons ou lignes adhésives LC ont été réalisés, on place par-dessus cette feuille F1, une nouvelle feuille F2 de mêmes dimensions et en général de même matière et on recommence l'opération de mise en place de cordons d'adhésifs. Ces cordons d'adhésif seront réalisés avec le même intervalle ou pas (P) que celui des cordons de la feuille du dessous mais l'ensemble des cordons sera dé-calé d'une certaine distance A pour se trouver entre chaque fois deux cordons de l'ensemble de cordons précédent. L'opération décrite ci-dessus sera répétée autant de fois qu'il faut de bandes dans un empilage de bandes formant un élément de nappe selon l'invention dans son état compact. Une fois ces empilages réalisés, on obtient un paquet de feuilles PF comme celui présenté à la figure 5B. Ce paquet de feuilles solidarisées les unes aux autres suivant les lignes de solidarisation, est ensuite découpé transversalement pour dégager chaque fois un empilage de bandes EB. Cette découpe transversale, faite de préférence par une découpe mécanique, correspond à un pas égal à la hauteur des bandes d'un empilage. L'empilage est également perforé pour le passage des câbles et on peut le munir de coulisseaux sur ses deux faces extérieures. L'empilage est ainsi prêt pour être utilisé. La figure 11 montre schématiquement le déroulement du procédé de fabrication d'éléments de nappe comme ceux présentés ci-dessus. Ainsi, partant d'une bobine 100 de matériau mince pour la fabrication des bandes, on découpe (101) de cette bobine une feuille d'une longueur appropriée que l'on place (102) dans une position de so- lo lidarisation pour y appliquer (103) les lignes transversales de solidarisation. Ensuite cette feuille est couverte (104) par une nouvelle feuille de matériau qui reçoit à son tour les lignes de solidarisation mais décalées des précédentes. L'opération se répète (n) fois comme indiqué par le tracé en boucle, pour avoir autant de feuilles qu'il faudra de bandes 15 dans un élément de nappe. Ce choix dépend à la fois du besoin final, c'est-à-dire de l'élément de nappe ou de la longueur de nappe, mais aussi des machines de découpe utilisées ensuite pour découper le bloc stratifié constitué par l'empilage des feuilles en autant d'empilages de bandes de hauteur (largeur) correspondant aux impératifs de mas- 20 quage. Ensuite, on découpe (105) la pile de feuilles en éléments et on fixe (106) les coulisseaux sur les faces des éléments de nappe. La figure 12 montre une variante du procédé présenté de manière générale à l'aide des figures 10A, 10B et 11. 25 Selon la figure 12, le procédé et l'installation permettent de réaliser un empilage de nappes formé chaque fois d'un ruban continu. Pour cela, partant d'une bobine 200 que l'on dévide à l'aide d'un dispositif de dévidage 201 formé par exemple de deux rou- 30 leaux, on fournit la bande 202 à un dispositif de réception à capacité variable encore appelé chambard 203 constitué par un rouleau fixe 204 et un rouleau mobile 205 sur lesquels passe la bande 202. En sortie, la bande passe sur un rouleau de sortie 206 et sur un rouleau de dépose 207 situé au niveau de la pile de couches à réaliser. Les rouleaux 206, 207 se déplacent suivant un mouvement de va-et-vient pour déposer des couches successives de bandes destinées à former l'empilage. Le rouleau 205 se déplace suivant un mouvement opposé à celui des rouleaux 206 et 207 de manière à ab- sorber le mouvement de translation aller/retour des rouleaux 206, 207 et permettre le défilement continu de la bande 202 assuré par les rouleaux distributeurs 201. On obtient ainsi un empilage continu de bandes 208. Sur chaque couche supérieure un dispositif d'encollage 209 composé schématiquement d'une poutre équipée de buses de distribution d'adhésif 210, effectuent un mouvement de va-et-vient transversale-ment à la pile de bandes 208 pour déposer chaque fois des lignes d'adhésif sur la face supérieure de la bande qui vient d'être déposée. Cet ensemble 209 se décale chaque fois d'une distance correspondant à la 15 position du nouvel ensemble de lignes de solidarisation par rapport à celui qui vient d'être réalisé. Lorsque la pile de couches 208 en nombre approprié a été déposée, la bande 202 est coupée et la pile est découpée mécanique-ment suivant des lignes de coupe perpendiculaires aux lignes 20 d'encollage, c'est-à-dire des lignes de coupe 211 réalisées avec un dis-positif de coupe mécanique non représenté pour former des piles de bandes 212. La figure 13 montre schématiquement une telle pile 208 formée de trois couches avec des retours d'une couche à l'autre. Cette 25 figure montre également le décalage des lignes de solidarisation et les orifices traversant les différentes bandes 212 pour le passage des fils ou câbles de suspension. Suivant une autre caractéristique de l'invention concernant le découpage des bandes et leur percement en 201 (figure 12), les 30 paquets de bandes sont prédécoupées mais restent légèrement mainte-nues de côté par des fibres non coupées et elles seront solidarisés comme précédemment. Les figures 14A et 14B montrent schématiquement la notion de masquage appliqué à un faux plafond. La figure 14A est une coupe verticale de principe suivant CD de la coupe horizontale, (figure 14B). Une nappe de faux plafond plan est représentée, horizontalement, devant et plus haut que l'observateur A. Ce faux plafond est constitué par des bandes opaques et légères, les alvéoles constituant des prismes droits à bases identiques et carrées. Le fonctionnement de ce type de faux plafond à trois dimensions se base sur le principe dit de la vision humaine habituelle . Il est reconnu que la vision habituelle d'un spectateur situé sur une surface horizontale, s'exerce majoritairement horizontalement. Cette vision est inscrite dans un cône dont l'axe est horizontal et normal au segment réunissant les deux yeux du spectateur. Ce cône a une ouverture de 30 verticalement, (figure 14A) et de 60 horizontalement, (figure 14B). Le volume supérieur du hall situé au-dessus du plafond est complètement masqué, pour le spectateur situé en A, à partir du point 1/1 et au-delà. Le point 1/1 représentant le début de la vision habituelle de l'observateur situé en A. (sommet du cône de vision) ; si l'observateur immobile, relève inhabituellement sa tête, le plafond ne lui semblera plus totalement masquant, entre le point 1/1 et la portion d'espace située au-dessus de lui. Ce cas a peu d'importance, l'expérience montre que même dans cette situation, le spectateur gardera l'impression d'avoir visité une exposition comportant un plafond masquant, continu sur toute la surface. C'est cette particularité de la mémoire visuelle liée au comportement humain qui est exploitée dans la conception et la réalisation des faux plafonds à 3 dimensions. Dans la réalité, l'angle a (ou demi-angle vertical au-dessus de l'axe horizontal de vision), est sensiblement supérieur à 15 , ce qui permet de réaliser des plafonds masquants même si le spectateur relève un peu la tête, par exemple pour observer des objets volumineux situés près de lui. Les axes des cônes de vision habituelle sont donc horizontaux et s'orientent avec le déplacement des yeux du spectateur. De même, le cône de non perception surplombe le visiteur dans ses déplacements . On constate que la génératrice la plus haute, A G (fi- gure 14A) du cône de vision habituelle, pour un observateur, définit la limite supérieure de sa vision habituelle, autrement dit, le principe de défilement optimum d'un faux plafond 3 D. La présente invention n'est pas limitée à son application à la réalisation de faux plafonds masquants mais peut également s'utiliser à la réalisation de plafonds simplement couvrants, pour la diffusion lumineuse ou de plafonds ayant une certaine opacité pour diriger des flux lumineux ou occulter des sources lumineuses et réaliser des effets d'éclairage. Enfin, la disposition préférentielle, horizontale des nappes n'est pas la seule. Ces nappes peuvent être inclinées voire mises en position verticale pour créer des cloisons de type claustras
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Elément de nappe ouverte à effet masquant, notamment pour la réalisation de plafonds temporaires, suspendus.Cet élément de nappe est formé d'un empilage de bandes (11) de matériau mince, réunies les unes aux autres par des lignes transversales de solidarisation (13), réparties suivant un pas sur les faces de chaque bande (11) et décalées d'une face de bande à l'autre dans des positions intermédiaires,Les bandes (11) sont destinées à être déployées dans la direction longitudinale (B) sensiblement perpendiculaire à leur plan d'empilage (A) pour former une nappe tendue suivant un déploiement des bandes (11) et constituant une structure alvéolaire dont les côtés des alvéoles (12) à section en quadrilatères déformables, sont formés par les segments des bandes (11) compris entre les lignes de solidarisation (13).
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1 ) Elément de nappe ouverte à effet masquant, notamment pour la réalisation de plafonds temporaires, suspendus, caractérisé en ce qu' il est formé d'un empilage de bandes (11) de matériau mince, - réunies les unes aux autres par des lignes transversales de solidarisation (13), réparties suivant un pas (P) sur les faces de chaque bande (11) et décalées (A) d'une face de bande à l'autre dans des positions intermédiaires, - les bandes (11) étant destinées à être déployées dans la direction longitudinale (B) sensiblement perpendiculaire à leur plan d'empilage (A) pour former une nappe tendue suivant un déploie-ment des bandes (11) et constituant une structure alvéolaire dont les côtés des alvéoles (12) à section en quadrilatères déformables, sont formés par les segments des bandes (11) compris entre les lignes de solidarisation (13). 2 ) Elément de nappe ouverte selon la 1, caractérisé en ce que les bandes (11) sont munies d'orifices traversants (14) répartis sur leur longueur dans des positions alignées pour toutes les bandes (11), pour le passage de fils de support (15) tendus entre deux points fixes de l'installation du plafond. 3 ) Elément de nappe ouverte selon la 1, caractérisé en ce que les bords latéraux des bandes (11) sont reliés deux à deux par des segments de bande de longueur sensiblement égale à la diagonale de l'alvéole parallèle à la direction d'extension de la nappe. 4 ) Elément de nappe ouverte selon la 1, caractérisé en ce que les lignes de solidarisation (13) des faces externes des deux bandes d'extrémité (11 e) d'un empilage sont munies de coulisseaux (3) destinésà être engagés dans un rail (2) pour permettre le glissement suivant la déformation des bandes, résultant de leur extension. 5 ) Elément de nappe ouverte selon la 1, caractérisé en ce que les lignes transversales de solidarisation (13) d'une bande occupent des positions intermédiaires respectivement situées au milieu des autres lignes transversales de solidarisation de la bande adjacente. 6 ) Elément de nappe ouverte selon la 1, caractérisé en ce que les lignes transversales de solidarisation (13) d'une bande occupent des positions intermédiaires non situées au milieu des autres lignes transversales de solidarisation de la bande adjacente. 7 ) Elément de nappe ouverte selon la 6, caractérisé en ce que les lignes transversales de solidarisation (13) d'une bande occupent des positions intercalaires situées à un tiers du pas (P) des autres lignes transversales de solidarisation de la bande adjacente. 8 ) Elément de nappe ouverte selon la 4, caractérisé en ce que le coulisseau (3) a une longueur (L) égale à l'écartement des lignes transversales de solidarisation (13) en position de déploiement maximum. 9 ) Elément de nappe ouverte selon la 4, caractérisé en ce que le coulisseau (3) est un croisillon dont une branche (31) forme l'élément coulissant dans un rail (2) et l'autre (32), de longueur de préférence sensiblement égale à la hauteur de la bande (11), est fixée sur toute sa longueur suivant une ligne transversale de solidarisation (13) de la bande (Il).3510 ) Procédé de fabrication d'éléments de nappe ouverte selon les 1 à 9, caractérisé en ce qu' - on pose (102) une longueur de matière en feuille, - on applique (103) un ensemble de lignes de solidarisation sur la face de la feuille, au pas (P) des lignes transversales de solidarisation de l'élément de nappe, - on place (104) une feuille identique sur cette feuille ainsi munie des lignes d'adhésif puis - on applique un ensemble de lignes d'adhésif sur la face supérieure de cette nouvelle feuille en décalant ces lignes par rapport à celles appliqués sur la feuille du dessous, - on recouvre d'une nouvelle feuille, - on poursuit l'assemblage avec le nombre (n) nécessaire de feuilles puis - on découpe (105) perpendiculairement aux lignes de solidarisation, le paquet de feuilles ainsi réalisé, à la largeur correspondant à la hauteur voulue pour les bandes des éléments de nappe empilés, - on fixe (106) des coulisseaux aux bandes externes (11 e). 11 ) Procédé selon la 10, caractérisé en ce qu' on dépose en continu (203) des longueurs de matière en feuilles, alter-nativement les unes sur les autres après application de lignes de solida- risation sur la face supérieure de chaque longueur de feuille avant la dépose de la longueur de feuille suivante. 12 ) Plafond temporaire formé d'éléments de nappe ouverte selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce qu' il comporte des rails (2) dans lesquels sont engagés les coulisseaux (3) fixés à l'extrémité des éléments de nappe (1).35
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E,B
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E04,B31,B65,E06
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E04B,B31D,B65H,E06B
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E04B 9,B31D 3,B65H 35,E06B 9
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E04B 9/34,B31D 3/00,B65H 35/00,E06B 9/24
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FR2895144
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A1
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OEILLET DE CATHODE POUR CANON A ELECTRONS
| 20,070,622 |
L'invention concerne un oeillet support de cathode pour canon a electrons et notamment un oeillet pour canon a electron de faible puissance. Elie concerne egalement un canon a electrons muni d'au moms un tel oeillet. ETAT DE LA TECHNIQUE Dans un tube de television chaque cathode d'emission d'un faisceau d'electrons est placee dans une piece support appelee oeillet. Le corps de cet oeillet est solidaire d'une collerette laquelle est fixee a une embase. La figure 1 represente un tel montage qui est courant dans la technique. On y trouve une cathode d'emission 1 avec sa face emissive de faisceaux d'electrons 11. La partie 12 de la cathode opposee a la face emissive 11 est maintenue dans le corps d'un oeillet 2. L'oeillet est place dans un trou 40 d'une embase 4 (ou cantilever). De plus, le corps de 1'oeillet 2 est solidaire d'une collerette 3 qui est fixee a 1'embase 4 a 1'aide de points de soudure par exemple. L'ensemble forme ainsi un ensemble de fixation et la cathode est maintenue de facon suffisamment rigide sur 1'embase 4. Dans les canons a electrons de faible puissance, les cathodes ont un diametre inferieur a celui des cathodes standard. La figure 2 represente un tel canon a electrons equipe d'une cathode 10 faible puissance. Pour des raisons d'economies de fabrication, on peut titre amene a utiliser la meme embase 4 que dans le dispositif de la figure 1 avec un trou 41 de meme diametre que le trou 40 de la figure 1. On peut egalement utiliser le meme oeillet 2 avec sa collerette 3 destinee a titre fixee a 1'embase 4. Cependant, on peut avoir interet a utiliser un oeillet 20 dont le diametre interieur 0 de 1'oeillet au niveau de la face emissive 11 de la cathode 10 est plus faible que dans les cas des figures 1 et 2. Cela presente 1'avantage d'ameliorer le confinement du faisceau d'electrons et d'ameliorer ainsi sa puissance par unite de surface sur 1'ecran. Pour des questions d'economie, on peut toujours avoir besoin d'utiliser la meme embase que precedemment. Comme on peut le voir sur la figure 3, le corps de 1'oeillet 20 place dans le trou 41 possede un diametre exterieur nettement inferieur au diametre du trou 41. Les figures 4a et 4b representent en perspectives un tel oeillet monte sur son embase 4. Il apparait, notamment sur la figure 4b, qu'il existe un jeu important entre la paroi exterieure du corps de 1'oeillet 20 et le bord du trou 41 de 1'embase. Dans ces conditions, on constate que dans le cas de la figure 2, la surface exterieure de 1'oeillet 2 est en contact avec la paroi ixterieure du trou 41 et que 1'oeillet 2 est ainsi maintenu lateralement par les parois du trou 41. Par contre, dans le cas de la figure 25 3, le diametre exterieur 0 de 1'oeillet 20 est nettement inferieur au diametre du trou 41 et ce maintien n'est plus assure. De plus, comme le diametre de 1'oeillet est plus faible que dans les oeillets standards, sa liaison avec la collerette est plus fragile. On a donc une zone 30 de faiblesse mecanique au niveau de la jonction entre 1'oeillet 20 et la collerette 3 (zone 23 entouree d'un cercle en trait mixte sur la figure 3) notamment si un effort lateral est exerce sur le corps de 1'oeillet. 20 L'objet de l'invention est donc d'apporter une solution a ce probleme. RESUME DE L'INVENTION L'invention concerne donc un oeillet support de cathode pour tube a rayons cathodiques comprenant un corps d'oeillet et une collerette solidaire du corps d'oeillet. Le corps d'oeillet est destine a etre place au centre d'un trou d'une embase et la collerette est destinee a etre fixee a l'embase. Le diametre exterieur du corps d'oeillet est nettement inferieur au diametre dudit trou de l'embase. Le corps d'oeillet comporte donc au moms un elargissement reliant la collerette et le corps de l'oeillet. Le diametre maximum de cet elargissement au niveau de la collerette est inferieur au diametre du trou de l'embase, et la hauteur de cette embase selon l'axe de l'oeillet est sensiblement comprise, d'une part, entre la difference entre le diametre exterieur du corps de l'oeillet et le diametre du trou et, d'autre part, la moitie de cette difference. On prevoira de preference que le diametre dudit elargissement est sensiblement egal ou legerement inferieur au diametre du trou de l'embase. Selon une forme de realisation de l'invention ledit elargissement entoure la totalite du corps de 25 l'oeillet. Alternativement, on peut prevoir plusieurs elargissements repartis autour du corps de l'oeillet. Dans ce cas, de preference, chaque elargissement a une dimension radiale selon le plan de la collerette 30 inferieure ou egale a la difference entre le rayon du trou de l'embase et le rayon du corps de l'oeillet. La dimension axiale de chaque elargissement sera alors avantageusement sensiblement egale a ladite dimension radiale. Selon une forme de realisation de 1'invention lesdits elargissements sont des entretoises fixees d'une part au corps de 1'oeillet et d'autre part a la collerette. L'invention prevoit alors avantageusement que le corps de 1'oeillet et la collerette sont realises par emboutissage dans une meme piece metallique et que ledit ou lesdits elargissement sont egalement realises par emboutissage. Selon une variante de realisation, le corps de 1'oeillet et la collerette sont realises par emboutissage dans une meme piece metallique et que lesdits elargissements sont realises par decoupe de lames. L'invention est egalement applicable a un canon a electrons pour tube a rayons cathodiques. BREVE DESCRIPTION DES FIGURES Les differents objets et caracteristiques de 1'invention apparaitront plus clairement dans la description qui va suivre et dans les figures annexees qui representent: - la figure 1, un exemple d'oeillet support 25 de cathode connu dans la technique, - les figures 2, 3, 4a et 4b, des oeillets de cathodes mettant en evidence le probleme que permet de resoudre 1'invention, - la figure 5, un exemple de realisation 30 d'un oeillet support de cathode selon 1'invention, - la figure 6, une vue en perspective de 1'oeillet de la figure 5, - les figures 7a et 7b, differentes vues d'un oeillet realise conformement a 1'invention, - les figures 8 et 9, des variantes de realisation d'un oeillet selon 1'invention. DESCRIPTION DETAILLEE En se reportant a la figure 5, on va donc decrire un exemple de realisation d'un oeillet support de cathode pour canon a electrons faible puissance. Les dimensions de la cathode 10, du corps de 1'oeillet support 20, de la collerette 3 et du trou 41 de 1' embase 4 sont identiques a celle des memes elements de la figure 3. Pour remedier au probleme de fragilite resultant du fait que la paroi exterieure du corps de 1'oeillet n'est pas maintenu lateralement par la paroi interieure du trou 41, on prevoit un ou plusieurs elements de consolidation tels que 50 et 51 joignant le corps de 1'oeillet 20 a la collerette 3. Le diametre exterieur du corps de 1'oeillet 20 etant 01 et le diametre du trou 41 etant 02 (avec 02 > 01), les dimensions des elements de consolidation sont les suivantes: dimension selon une direction perpendiculaire a 1'axe Z de 1'oeillet 20: d < (02 - 01)/2. Si on a plusieurs elements tels 50 et 51 autour du corps de 1'oeillet, 1'encombrement circulaire de ces elements dans le plan de la collerette 3 est 03 compris entre 02 et 01. De preference 03 est egal ou legerement inferieur a 02. - dimension selon une direction parallele a 1'axe Z de 1'oeillet 20: h est superieur ou sensiblement egal a (02 -01) /2 et preferentiellement h est compris 5 entre (02 - 01) /2 et (02 -01). Selon une forme de realisation preferee de 1'invention, on prevoit au moms trois elements de consolidation repartis regulierement autour du corps de 1'oeillet. 10 La figure 6 represente en perspective un exemple de realisation d'un oeillet monte sur son embase 4. Cet oeillet comporte plusieurs elements ainsi repartis autour du corps de 1'oeillet. La figure 7a represente un exemple de 15 realisation d'un oeillet comportant trois elements de consolidation 50, 51 et 52. La figure 7b represente, sous trois vues un oeillet comportant quatre elements de consolidation. Cette figure donne en outre, a 20 titre d'exemple non limitatif, des valeurs numeriques qui permettent de mieux illustrer 1'invention. Les elements de consolidation tels que 50, 51, 52 peuvent titre des elements metalliques qui 25 sont soudes, d'une part, sur le corps de 1'oeillet 20, et d'autre part, sur la collerette 3. Ces elements de consolidation peuvent egalement titre realises par emboutissage en meme temps que le corps de 1'oeillet et que la 30 collerette. Dans ce cas, on peut prevoir que les elements de consolidation sont decoupes dans la plaque metallique dans laquelle sont realises le corps de 1'oeillet et la collerette. Dans ce cas, comme cela est represents sur la figure 7b, les elements de consolidation comportent des lames, telles que 60 et 61, qui sont inclinees par rapport a la generatrice du corps de 1'oeillet et par rapport au plan de la collerette. Cette inclinaison peut titre de preference de 45 . Les figures 8 et 9 represente des variantes de realisation de 1'invention dans lesquelles on a qu'un seul element de consolidation qui entoure entierement le corps de 1'oeillet. Selon la figure 8, 1'element de consolidation 70 a un diametre 03 correspondant au diametre 03 de la figure 5 et it possede une forme bombee par rapport aux lames de la figure 7b. Selon la figure 9, 1'element de consolidation est realise sous la forme d'un raccord arrondi entre le corps de 1'oeillet et la collerette 3. Cet arrondi se raccorde a la collerette 3 selon un cercle de diametre 03 correspondant au diametre 03 de la figure 5
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L'invention concerne un oeillet support de cathode pour tube à rayons cathodiques. Le diamètre extérieur (Phi1) du corps d'oeillet (20) est nettement inférieur au diamètre (Phi2) dit trou (41) de l'embase sur laquelle l'oeillet est fixé. On prévoit alors au moins un élargissement (50, 51) reliant la collerette (3) et le corps de l'oeillet (20). Le diamètre (Phi3) maximum de cet élargissement au niveau de la collerette est inférieur au diamètre (Phi2 ) du trou (41) de l'embase (4), et la hauteur de cette embase selon l'axe de l'oeillet est sensiblement comprise entre la différence entre le diamètre extérieur (Phi1) du corps de l'oeillet et le diamètre (Phi2) du trou et la moitié de cette différence.Applications: Tubes à rayons cathodiques
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1.0eillet support de cathode pour tube a rayons cathodiques comprenant un corps d'oeillet (20) et une collerette (3) solidaire du corps d'oeillet (20), ledit corps d'oeillet etant destine a titre place au centre d'un trou (41) d' une embase (4) et ladite collerette (3) etant destinee a titre fixee a 1'embase (4), caracterise en ce que le diametre exterieur (01) du corps d'oeillet (20) est inferieur au diametre (02) dudit trou (41) de 1'embase, et en ce que ledit corps d'oeillet comporte au moms un elargissement (50 a 52, 60, 61) reliant la collerette (3) et le corps de 1'oeillet (20), le diametre (03) maximum de cet elargissement au niveau de la collerette etant inferieur au diametre (02) du trou (41) de 1'embase (4), et la hauteur de cette embase selon 1'axe de 1'oeillet etant sensiblement comprise entre la difference entre le diametre exterieur (01) du corps de 1'oeillet et le diametre (02) du trou et la moitie de cette difference. 2.0eillet support de cathode pour tube a rayons cathodiques selon la 1, caracterise en ce que le diametre (03) dudit elargissement est sensiblement egal ou legerement inferieur au diametre (02) du trou (41) de 1'embase (4). 3.0eillet support de cathode pour tube a rayons cathodiques selon la 1, caracterise en ce que ledit elargissement entoure la totalite du corps de 1'oeillet. 4.Oeillet support de cathode pour tube a rayons cathodiques selon la 1, caracterise en ce qu'il comporte plusieurs elargissements repartis autour du corps de 1'oeillet. 5.Oeillet support de cathode pour tube a rayons cathodiques selon la 4, caracterise en ce que chaque elargissement a une dimension radiale selon le plan de la collerette inferieure ou egale a la difference entre le rayon (41) du trou de 1'embase et le rayon du corps de 1'oeillet (20). 6.Oeillet support de cathode pour tube a rayons cathodiques selon la 5, caracterise en ce que chaque elargissement a une dimension axiale sensiblement egale a ladite dimension radiale. 7.Oeillet support de cathode pour tube a rayons cathodiques selon la 5, caracterise en ce que lesdits elargissements sont des entretoises fixees d'une part au corps de 1'oeillet et d'autre part a la collerette (3). 8.Oeillet support de cathode pour tube a rayons cathodiques selon 1'une quelconque des precedentes, caracterise en ce que le corps de 1'oeillet et la collerette sont realises par emboutissage dans une meme piece metallique et en ce que ledit ou lesdits 25 elargissements sont egalement realises par emboutissage. 9.Oeillet support de cathode pour tube a rayons cathodiques selon la 3, caracterise en ce que le corps de 1'oeillet et la collerette sont realises par emboutissage dans une meme piece metallique et en ce 30 que lesdits elargissements sont realises par decoupe de lames (60, 61). 20 10. Canon a electrons pour tube a rayons cathodiques caracterise en ce qu'il comporte un oeillet selon 1'une quelconque des precedentes.5
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H
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H01
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H01J
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H01J 29
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H01J 29/04,H01J 29/48
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FR2896752
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A1
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DISPOSITIF D'ACTIONNEMENT D'UN AIGUILLAGE.
| 20,070,803 |
La présente invention comporte un , du type comportant : - un moteur d'entraînement ; - un réducteur comportant un train de pignons disposé entre une en- trée reliée en rotation au moteur d'entraînement et une sortie propre à être reliée à un organe de commande de l'aiguillage, le réducteur comportant en outre un carter rigide présentant une embase et des parois latérales s'élevant depuis l'embase et définissant des paliers de support du train de pignon ; - un boîtier de protection renfermant le moteur d'entraînement et le réducteur, lequel boîtier comporte un fond et une paroi périphérique bordant le fond, l'embase du carter étant liée rigidement suivant le fond du boîtier. Un tel dispositif est utilisé notamment pour déplacer le rail aiguille d'un aiguillage. A cet effet, une tringlerie, formée d'un ensemble de tringles coulissantes reliées les unes aux autres, est disposée le long de l'aiguillage, et le rail ai- 15 guille est lié en plusieurs points de sa longueur à cette tringlerie. A une extrémité, la tringlerie est reliée à un dispositif d'actionnement permettant le déplacement de l'ensemble des tringles. Un tel dispositif d'actionnement comporte comme connu en soi un boîtier dans lequel est disposé un moteur électrique d'entraînement en sortie duquel 20 est prévu un réducteur. Le réducteur est formé d'un train de pignons contenu dans un carter métallique. Les pignons rotatifs sont maintenus chacun sur des arbres parallèles portés par deux parois latérales opposées et parallèles du car-ter. Certains des aiguillages sont très longs et le rail aiguille est ainsi très 25 difficile à manoeuvrer. Il convient alors de disposer d'un dispositif d'actionnement qui puisse fournir en sortie une puissance très importante. On constate que le train de pignons est très sollicité de sorte que lors-que la puissance à fournir est très importante, les pignons s'usent et le train d'engrenages se dégrade très rapidement. 30 L'invention a pour but de proposer un dispositif d'actionnement fiable et de longue durée de vie. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif d'actionnement du type précité, caractérisé en ce qu'il comporte un bras de retenue reliant l'une des parois latérales du carter, depuis un point de reprise d'effort disposé sur le carter à l'écart de l'embase, à la paroi périphérique du boîtier en un point situé à l'écart du fond. Suivant des modes particuliers de réalisation, le dispositif d'actionnement comporte l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - le carter présente une forme oblongue, le train de pignons étant dis-posé généralement transversalement à la longueur du carter et le bras de retenue est lié au carter à une extrémité longitudinale du carter ; - le carter présente une nervure de renfort disposée le long d'une paroi entre l'embase et le point de reprise d'effort ; - le carter comporte intérieurement, le long de l'embase, entre deux régions opposées de la paroi périphérique, une nervure de renfort ; 15 - le bras de retenue comporte un bras indépendant maintenu par vis- sage d'une part à la paroi latérale du boîtier et d'autre part au carter ; - un limiteur de couple magnétique est disposé entre la sortie du mo- teur et l'entrée du réducteur ; - chaque pignon du train de pignons comporte une denture telle que 20 pour chaque paire de pignons engrainés, au moins deux dents par pignon coopèrent l'une l'autre en permanence ; - le carter forme une enceinte fermée dans laquelle est maintenu un bain d'huile dans lequel baigne le train de pignons ; et - le boîtier et le carter sont formés par fonderie. 25 L'invention a également pour objet un aiguillage comportant un rail aiguille mobile et un dispositif d'actionnement tel que défini ci-dessus, le dispositif étant relié mécaniquement au rail aiguille pour son déplacement. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins 30 sur lesquels : - la Figure 1 est une vue schématique d'un dispositif d'actionnement d'un aiguillage selon l'invention ; - la Figure 2 est une vue en perspective du dispositif d'actionnement selon l'invention avec le couvercle, le moteur et le limiteur de couple retiré ; - la Figure 3 est une vue en perspective du réducteur du dispositif de la Figure 1 ; - la Figure 4 est une vue en coupe longitudinale du réducteur suivant un plan parallèle au socle ; - la Figure 5 est une vue en coupe du réducteur suivant la section V-V de la Figure 6; - la Figure 6 est une vue de côté du réducteur des Figures précédentes ; - la Figure 7 est une vue en perspective d'un bras de retenue du car-ter ; - la Figure 8 est une vue en perspective du carter du réducteur des Figures précédentes ; et 15 - la Figure 9 est une vue en perspective de dessous du carter du réducteur. Comme illustré sur les Figures 1 et 2, un dispositif d'actionnement d'un aiguillage 10 comporte un boîtier 12 dans lequel sont disposés un moteur 14, un limiteur de couple 16 et un réducteur 18 dont la sortie est accouplée à un arbre 20 de sortie rotatif 20 porté par le boîtier 12 et traversant celui-ci. Le boîtier 12 est réalisé par exemple en fonte par fonderie. Il comporte un fond 22 bordé par une paroi périphérique 24 délimitant à l'opposé du fond une ouverture 26 obturée normalement par un couvercle amovible non représenté. Ce couvercle s'étend sensiblement parallèlement au fond 22. 25 Des pattes de fixation 28 sont prévues à la périphérie du fond 22 pour assurer la solidarisation du dispositif d'actionnement sur son support à la voie. Le moteur 14 est disposé dans le boîtier du côté opposé à celui d'où émerge l'arbre 20. La sortie du moteur 14 est reliée par une étoile d'entraînement 30 au limiteur de couple 16. Avantageusement, ce limiteur de 30 couple 16 est un limiteur magnétique_ La sortie du limiteur de couple 16 est accouplé en rotation à un arbre creux d'entrée 32 du réducteur. L'arbre de sortie noté 34 du réducteur comporte à une extrémité un pion excentré 36 formant une manivelle qui est engagé dans une rainure d'un bras 38 solidarisé transversalement à l'arbre de commande 20 du dispositif d'actionnement. Par ailleurs, l'autre extrémité de l'arbre de sortie 34 est accouplée en s rotation par un renvoi d'angle 40 à un arbre 42 d'actionnement manuel du dispositif. L'arbre 42 est porté par la paroi périphérique 24 du boîtier et fait saillie à l'extérieur où il présente un profil adapté pour recevoir une barre de commande transversale amovible. Le réducteur 18 est représenté en détail sur les Figures 3 à 6. Il corn-porte un carter 50 et un train de pignons disposé essentiellement dans le carter et supporté par celui-ci. Le carter 50 comporte un socle 52 généralement de forme rectangulaire. Il est formé en aluminium de hautes caractéristiques mécaniques obtenu par moulage. 15 Le socle 52 est formé d'une plaque massive présentant à sa périphérie des perçages permettant son vissage sur le fond 22 du boîtier. Certains des perçages sont ménagés sur des excroissances latérales 54 du socle. Le carter 50 délimite une enceinte étanche de forme généralement parallélépipédique formée au-dessus du socle 52 en position médiane. Ainsi, le car- 20 ter est délimité suivant sa longueur par deux parois longitudinales 56 s'étendant généralement parallèlement l'une à l'autre. Ces deux parois sont reliées aux extrémités du carter par des parois d'extrémité 58 et à l'opposé du socle 52 par un voile de plafond 60. Le voile de plafond présente un orifice 62 permettant l'apport du lubri-25 fiant dans l'enceinte du réducteur. Les pignons du réducteur sont supportés par des arbres s'étendant parallèlement les uns aux autres et disposés transversalement à la longueur du carter. Ces arbres sont supportés par les deux parois longitudinales 56 qu'ils traversent partiellement. Des paliers sont interposés entre chaque paroi longitudi- 30 nale 56 et chacun des arbres de support des pignons. L'arbre d'entrée 32 est creux axialement. Une vis 63 de liaison à la sortie du limiteur de couple 16 le traverse de part en part. Cette vis 63 est rete-nue à son extrémité par un écrou 63A. La vis assure une liaison en rotation de l'arbre 32 et de la sortie du limiteur de couple. L'arbre 32 présente un pignon de petit diamètre 64 en prise avec un pignon de plus gros diamètre 66 porté par un premier arbre de réduction 68. Le pignon 66 est solidaire en rotation d'un pignon de plus petit diamètre 70, lequel engraine un pignon 72 de plus gros diamètre solidaire en rotation avec un pignon de sortie 74 de diamètre réduit. Les pignons 72 et 74 sont portés par un deuxième arbre de réduction 76. Le pignon de sortie 74 engraine un pignon d'entrée de plus gros dia-mètre 78 porté par un troisième arbre de réduction 80. L'arbre de réduction 80 fait saillie au travers de la paroi longitudinale 56 et porte un pignon de sortie de diamètre réduit 82, disposé à l'extérieur du carter. Le pignon 78 et l'arbre 80 sont solidaires en rotation. Le pignon de sortie 82 engraine un pignon 84 de grand diamètre dis- 1s posé à l'extérieur du carter sur lequel est ménagé le pion 36 d'entraînement de l'arbre de sortie. Ce pion 36 est équipé d'un galet 86 facilitant la circulation du pion dans la rainure du bras de commande. Les dentures des pignons coopérant les uns avec les autres, sont tel-les que, comme illustré sur la Figure 6, au moins deux dents de deux pignons 20 engrainés sont constamment l'une en contact avec l'autre quelle que soit la position des pignons. L'arbre d'entrée, les premier, deuxième et troisième arbres de réduction, ainsi que l'arbre de sortie sont disposés successivement dans cet ordre d'une extrémité 58 à l'autre du réducteur de sorte que le réducteur présente une 25 extrémité d'entrée du côté où est situé l'arbre d'entrée 32 et une extrémité de sortie du côté de laquelle est disposé l'arbre de sortie 34. A son extrémité de sortie, et comme illustré sur la Figure 2, le carter 50 est lié en un point espacé du socle 52 à la paroi périphérique du boîtier par un bras de liaison rigide 100. 30 Le bras 100 assure une reprise d'effort et est formé d'une potence représentée seul sur la Figure 3. La potence comporte une platine 102 propre à s'appliquer sur la sur-face intérieure de la paroi latérale 24 suivant un patin plan. Cette platine présente deux perçages 104 pour le passage de goujons de fixation contre la paroi 24. Dans la région de la réception de la platine 102, la paroi 24 comporte comme illustré sur la Figure 2 des patins de renfort 106 venus de matière avec le reste du boîtier. A l'opposé de la face d'appui de la platine 102, la potence 100 pré-sente un tronc en saillie 110 relié par une base massive à la platine 102 et s'évasant progressivement vers son extrémité libre. A son extrémité libre, la po- lo tence présente une douille 112 traversée de part en part d'un perçage 114 d'axe généralement parallèlement à la platine 102 et perpendiculairement à l'axe liant les deux perçages 104. La douille 112 est propre à recevoir un goujon 116 vissé dans un trou taraudé 120 du carter visible sur les Figures 3 et 8. Le trou taraudé 120 est mé- 15 nagé dans une douille cylindrique 122 d'axe perpendiculaire au socle 52. Cette douille est venue de matière avec le reste du carter 102. Elle est formée sensiblement à l'intersection entre la paroi d'extrémité 58 du côté de sortie du carter et le voile de toit 60 du carter. En outre, une nervure de renfort 126 est formée au droit de la douille 20 122 le long de la paroi d'extrémité 58. Cette nervure 122 s'étend depuis le socle 52 jusqu'au voile de toit 60. La nervure 122 est renforcée suivant son bord libre, c'est-à-dire son bord écarté de la paroi d'extrémité 58 du carter par un voile 128 s'étendant généralement parallèlement à la paroi d'extrémité 58. Ce voile 128 présente une largeur progressivement décroissante du socle 52 à la douille 122. 25 En outre, une nervure transversale 130 s'étend sensiblement à mi-hauteur du carter entre la paroi d'extrémité du carter et le voile 128. Cette nervure transversale 130 s'étend parallèlement au socle 52. Par ailleurs, d'autres nervures de renfort sont prévues suivant la longueur des parois longitudinales 56. Ces parois notées généralement 132 30 s'étendent depuis le socle 52. Elles sont généralement perpendiculaires à la paroi longitudinale qu'elles viennent renforcer et ont une largeur progressivement décroissante du socle 52 vers le voile de toit 60 du carter. Avantageusement une nervure de renfort 134 est disposée transversalement à l'intérieur du volume délimité par le carter. Par exemple et comme illustré sur la Figure 9, cette nervure 134 s'étend au droit de l'arbre de sortie 34 entre les deux parois longitudinales 54 en s'appuyant sur le socle 52. Enfin, un frein 150 est monté sur le carter 18 du réducteur. Ce frein 150 comporte un levier 152 articulé autour d'un arbre 154 s'étendant parallèle-ment aux axes du train de pignon et fixé à une nervure supérieure 155 du carter. Ce levier 152 présente, à une extrémité de freinage équipée d'un manchon 158 et comme illustré sur la Figure 5, un patin de freinage 160 porté par l'extrémité de freinage par l'intermédiaire d'une tige 162 engagée à coulissement dans le manchon 158. Le patin 160 en forme de fourche est appliqué sur un prolongement 164 de l'arbre d'entrée 32. Il est chargé contre cet arbre par un ressort 166 inter-posé entre le manchon 158 et le patin 160. A son autre extrémité, le levier 152 comporte un suiveur de came 170 formé par un galet rotatif 172 en appui sur une surface de came généralement de révolution 174 délimitée sur une surface de pignon de sortie 84. Cette surface de came 174 est de diamètre variable de sorte que le déplacement angulaire du pi-gnon 84 provoque le basculement du levier 152 appliquant ou éliminant ainsi la force de pression et donc la force de frottement du patin 160 appliquée sur l'arbre d'entrée 32. Ainsi, en fonction de la position de l'arbre de sortie et du pignon 84, l'arbre d'entrée est soit libre en rotation, soit freiné, assurant ainsi la stabilisation en rotation de l'arbre et par conséquence la stabilisation du mécanisme lorsqu'il est soumis aux vibrations générées par le passage des circulations Le dispositif d'actionnement fonctionne de la manière suivante. Pour le déplacement du rail d'aiguille, le moteur 14 est mis en marche dans un sens ou dans l'autre. Le mouvement de rotation est transmis par l'intermédiaire du limiteur de couple 16 au réducteur 18. L'arbre de sortie est entraîné à petite vitesse par l'arbre d'entrée 32 tournant à vitesse supérieure par l'intermédiaire du train de pignon. Le mouve- ment de rotation est enfin imprimé à l'arbre de commande 20 par l'intermédiaire du pion 36 circulant dans la gorge du bras de commande de l'arbre 20. Le pion 36 est susceptible de transmettre un couple très important à l'arbre 20. La présence du bras de reprise d'effort 100 permet de solidariser l'extrémité de sortie du carter à la paroi latérale du boîtier 12. Ainsi, le carter subit seulement de faibles déformations en torsion de sorte que les axes de rotation des pignons reste rigoureusement parallèles les uns aux autres. Dans ces conditions, les risques de détérioration des pignons sont réduits et la durée de vie du dispositif d'actionnement est allongée. Dans ces conditions, le boîtier, et notamment sa paroi périphérique contribue à la rigidification du carter par une reprise d'effort dans la partie supérieure et extrême du carter
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Ce dispositif d'actionnement (10) d'un aiguillage comporte :- un moteur d'entraînement ;- un réducteur (18) comportant un train de pignons disposé entre une entrée (32) reliée au moteur et une sortie propre à être reliée à un organe de commande de l'aiguillage, le réducteur comportant un carter rigide présentant une embase et des parois latérales (56) s'élevant depuis l'embase et définissant des paliers de support du train de pignons ;- un boîtier de protection renfermant le moteur et le réducteur, lequel boîtier comporte un fond (22) et une paroi périphérique bordant le fond, l'embase du carter étant liée rigidement suivant le fond du boîtier.Un bras de retenue (100) relie l'une des parois latérales du carter, depuis un point de reprise d'effort disposé sur le carter à l'écart de l'embase, à la paroi périphérique du boîtier en un point (106) situé à l'écart du fond.
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1. Dispositif d'actionnement (10) d'un aiguillage comportant : - un moteur d'entraînement (14) ; - un réducteur (18) comportant un train de pignons disposé entre une entrée (32) reliée en rotation au moteur d'entraînement (14) et une sortie (34) propre à être reliée à un organe de commande de l'aiguillage, le réducteur (18) comportant en outre un carter (50) rigide présentant une embase (52) et des parois latérales (56, 58) s'élevant depuis l'embase (52) et définissant des paliers de support du train de pignon ; io - un boîtier (12) de protection renfermant le moteur d'entraînement (14) et le réducteur (18), lequel boîtier (12) comporte un fond (22) et une paroi périphérique (24) bordant le fond (22), l'embase (52) du carter étant liée rigide-ment suivant le fond (22) du boîtier, caractérisé en ce qu'il comporte : 15 - un bras de retenue (100) reliant l'une des parois latérales (58) du car-ter (50), depuis un point (122) de reprise d'effort disposé sur le carter à l'écart de l'embase (52), à la paroi périphérique (24) du boîtier (12) en un point (106) situé à l'écart du fond (22). 2. Dispositif d'actionnement selon la 1, caractérisé en ce 20 que le carter (50) présente une forme oblongue, le train de pignons étant disposé généralement transversalement à la longueur du carter (50) et le bras de retenue (100) est lié au carter (50) à une extrémité (58) longitudinale du carter. 3. Dispositif d'actionnement selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le carter (50) présente une nervure de renfort (126) disposée le long 25 d'une paroi entre l'embase (52) et le point de reprise d'effort (122). 4. Dispositif d'actionnement selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le carter (50) comporte intérieurement, le long de l'embase (52), entre deux régions opposées de la paroi périphérique (56), une nervure de renfort (134). 30 5. Dispositif d'actionnement selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le bras de retenue (100) comporte un brasindépendant maintenu par vissage d'une part à la paroi latérale (24) du boîtier et d'autre part au carter (50). 6. Dispositif d'actionnement selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'un limiteur de couple magnétique (16) est dis- posé entre la sortie du moteur (14) et l'entrée (32) du réducteur (18). 7. Dispositif d'accouplement selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que chaque pignon du train de pignons comporte une denture telle que pour chaque paire de pignons engrainés, au moins deux dents par pignon coopèrent l'une l'autre en permanence. 8. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le carter (50) forme une enceinte fermée dans laquelle est maintenu un bain d'huile dans lequel baigne le train de pignons. 9. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le boîtier (12) et le carter (50) sont formés par fonderie. 15 10. Aiguillage comportant un rail aiguille mobile et un dispositif d'actionnement selon l'une quelconque des précédentes, le dis-positif étant relié mécaniquement au rail aiguille pour son déplacement.
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B
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B61
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B61L
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B61L 5
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B61L 5/06
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FR2898568
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A1
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VEHICULE AUTOMOBILE COMPORTANT UN JOINT FORMANT UNE RAMPE DE JETS ET GRILLE D'AUVENT ASSOCIEE
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La présente invention concerne un véhicule automobile comportant un joint formant une rampe de jets pour le lavage du pare-brise et une grille d'auvent pour un véhicule automobile. Classiquement, la grille d'auvent relie le bord du capot du véhicule automobile au pare-brise de ce dernier. Les gicleurs, souvent au nombre de deux, qui servent au nettoyage du pare-brise par pulvérisation d'eau ou d'un liquide nettoyant, peuvent être positionnés, soit sur le capot, soit sous le capot, soit sur la grille d'auvent. L'implantation des gicleurs sur le capot est de moins en moins usitée car elle est dangereuse en cas d'une collision avec un piéton. Le document US 2005/0040674 décrit un véhicule qui comporte une grille d'auvent qui intègre les gicleurs. Un joint moulé fait l'étanchéité entre la grille et le pare-brise. Ce joint coopère avec le bord de la grille, s'étend sur toute la longueur de cette dernière et prend appui sur la partie basse du pare-brise. La grille comporte des logements dans lesquels viennent s'emboîter des pièces formant ainsi les gicleurs. Le joint comporte un conduit interne dans lequel on peut faire circuler un liquide. Ce conduit comporte des embranchements qui viennent alimenter les gicleurs intégrés dans la grille. Le but de la présente invention est de proposer un véhicule qui comporte un nouveau dispositif de lavage du pare-brise. Ce but est atteint au moyen d'un véhicule automobile comportant, de manière connue, un pare-brise avant dont le bas est relié à un élément de carrosserie par un joint transversal en appui sur le pare-brise, ce joint comportant sur sa longueur un conduit interne relié à un réservoir de liquide et des moyens d'éjection de liquide disposés pour envoyer sur le pare-brise du liquide contenu dans le conduit interne. De manière caractéristique, selon l'invention, ces moyens consistent en un grand nombre de passages ménagés dans le joint et répartis sur au moins une portion de la longueur du conduit, moyennant quoi le pare-brise est arrosé par une rampe de jets de liquide. Ainsi, la présente invention permet de supprimer les gicleurs, le joint lui-même remplissant cette fonction. Lors d'un choc avec un piéton, l'absence de gicleurs permet d'éviter des blessures graves. Le dispositif de l'invention s'avère de plus particulièrement simple à fabriquer et particulièrement robuste. Avantageusement, le joint comporte, une première face orientée vers le pare-brise, qui est bombée vers le pare-brise, une seconde face opposée à la première face et les passages relient le conduit interne à la surface de la première face du joint. Cette configuration permet d'obtenir une bonne orientation de la rampe de jets. Avantageusement, le conduit débouche sur au moins un côté du joint et le véhicule comporte, en outre, un premier et un second raccord latéral qui viennent coopérer chacun avec un des bords latéraux du joint ; le premier raccord comporte un passage reliant le conduit interne du joint au réservoir de liquide. Avantageusement, le conduit interne débouche au niveau des deux bords latéraux du joint et le second raccord comporte des moyens d'obturation de l'extrémité du conduit interne. L'élément de carrosserie avant du véhicule peut être une grille d'auvent et le joint comporte alors deux lèvres formant une gorge qui coopèrent avec le bord de cette grille d'auvent. La présente invention concerne également une grille d'auvent comportant deux bords latéraux et un joint qui s'étend entre les bords latéraux, et qui comporte une première et une seconde face et un conduit interne. Selon l'invention, la première face du joint est bombée et le joint comporte une pluralité de passages qui relient le conduit interne à la surface de la première face. La présente invention, ses caractéristiques et les divers avantages qu'elle procure apparaîtront mieux à la lecture de la description qui suit d'un mode de réalisation particulier qui fait référence aux dessins annexés, sur lesquels : -la figure 1 représente une vue en perspective d'un véhicule selon l'invention ; -la figure 2 représente une vue en coupe transversale d'un mode de réalisation particulier du joint équipant le véhicule selon l'invention ; - les figures 3a et 3b représentent des vues en coupe selon les axes AA, BB et CC d'un mode de réalisation des raccords équipant le mode de réalisation représenté sur la figure 1 ; et - la figure 4 représente une vue du dessus du mode réalisation représenté sur les figures 1 à 3. En référence à la figure 1, le véhicule comporte un capot 1 et un pare-brise 2. La jonction entre le capot 1 et le pare-brise 2 est, dans le mode de réalisation ici représenté, réalisée par la grille d'auvent 3, qui comporte deux bords latéraux 31 et 32, disposés de chaque coté du véhicule. La grille d'auvent 3 est solidaire selon sa longueur, d'une part du capot 1 et d'autre part, d'un joint 4 qui s'étend sur toute la longueur de la grille 3, du côté opposé au côté solidaire du capot 1. Ce joint 4 prend appui sur le pare-brise 2, transversalement au véhicule. Le joint 4 comporte une pluralité d'orifices 5, uniformément répartis sur une portion de sa longueur et par lesquels un liquide peut sortir. Ce liquide est mis en mouvement par une pompe (non représentée) et asperge le pare-brise 2. Dans le mode de réalisation représenté sur la figure 2, le joint 4 comporte deux lèvres de fixation 6 qui forment une gorge 61 dans laquelle vient s'emboîter le bord de la grille d'auvent 3. Le bord libre du joint 4 vient en appui contre le pare-brise 2. La portion 21 du pare-brise 2 correspond à la portion visible sur la figure 1, c'est-àdire la portion disposée au-dessus du capot 1. La portion 22 est la portion cachée du pare-brise, qui est disposé sous la grille d'auvent 3. Le joint 4 comporte donc une première face 41 dirigée vers la portion visible 21 du pare-brise 2 et une seconde face 42 dirigée vers la portion cachée 22 du pare-brise 2. Le joint 4 comporte dans la partie située entre le bord en appui contre le pare-brise et les deux lèvres 6, un conduit interne 7, de section sensiblement circulaire, qui s'étend sur toute la longueur du joint 4 et qui débouche aux deux extrémités de ce dernier, au niveau des bords latéraux 31 et 32. Une multitude de petits passages 71, différemment orientés, sont ménagés dans le joint 4 de manière à faire communiquer le conduit interne 7 avec la première face 41 du joint 4. Ces passages 71 débouchent au niveau des orifices 5 également visibles sur la figure 1. Les passages 71 ont une taille de quelques dixièmes de millimètre à un millimètre, selon le nombre de perforations. Si l'on prévoit des passages 71 sur toute la longueur du joint, ils seront plus petits pour un effet pluie . Si l'on prévoit des passages 71 sur une partie de la longueur du joint, le diamètre est plus large de façon à disposer d'un débit suffisant. Si l'on prévoit seulement quelques passages 71, le diamètre est de l'ordre du millimètre pour permettre aux jets de propulser suffisamment de liquide sur le pare-brise pour le nettoyer. Dans le mode de réalisation particulier ici représenté, les extrémités du conduit 7 et donc du joint 4 coopèrent avec des raccords 8 et 9. Le raccord 8 permet de fermer le conduit 7. Il comporte donc un téton 81 (visible sur la figure 3a, en coupe longitudinale) qui vient s'emboîter dans le conduit 7. Ce téton 81 permet à la fois la fixation du raccord 8 et la fermeture de l'extrémité du conduit 7. Le raccord 9 comporte un embout 91 (visible sur la figure 3b en coupe longitudinale) qui comporte un passage 92 le traversant. Le passage 92 se prolonge par un tube 93 qui est relié au réservoir de liquide (non représenté) par un tuyau d'alimentation 94. En référence à la figure 4, la grille d'auvent 3 comporte deux passages 35 pour les axes du système d'essuyage du pare-brise (non représenté). Le raccord 8 qui ferme le conduit 7 assure l'esthétique du joint 4 tandis que le raccord perforé 9 permet, tout en étant esthétique, d'alimenter le conduit 7 en liquide
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La présente invention concerne un véhicule automobile comportant un pare-brise avant (2) dont le bas est relié à une structure avant (3) par un joint transversal (4) en appui sur le pare-brise (2), ce joint (4) comportant sur sa longueur un conduit interne (7) relié à un réservoir de liquide et des moyens d'éjection de liquide disposés pour envoyer sur le pare-brise (2) du liquide contenu dans le conduit interne (7). Selon l'invention, les moyens consistent en un grand nombre de petits passages (71) ménagés dans le joint (4) et répartis sur au moins une portion de la longueur du conduit (7), moyennant quoi le pare-brise (2) est arrosé par une rampe de jets de liquide.
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1. Véhicule automobile comportant un pare-brise avant (2) dont le bas est relié à un élément de carrosserie avant (3) par un joint transversal (4) en appui sur le pare-brise (2), ce joint (4) comportant, une première face (41), dirigée vers la portion visible (21) du pare- brise (2), une seconde face (42) et, sur sa longueur, un conduit interne (7) relié à un réservoir de liquide et des moyens d'éjection de liquide disposés pour envoyer sur le pare-brise (2) du liquide contenu dans ledit conduit interne (7), caractérisé en ce que lesdits moyens consistent en un grand nombre de passages (71) ménagés dans ledit joint (4), répartis sur au moins une portion de la longueur dudit conduit (7) et qui relient ledit conduit (7) à la surface de ladite première face (41) dudit joint (4), moyennant quoi le pare-brise (2) est arrosé par une rampe de jets de liquide. 2. Véhicule selon la 1, caractérisé en ce que ladite première face (41) est bombée vers ledit pare-brise (2). 3. Véhicule selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que ledit conduit (7) débouche sur au moins un coté dudit joint (4) et en ce que ledit véhicule comporte, en outre, un premier et un second raccord latéral (8 ; 9) qui viennent coopérer chacun avec un des bords latéraux dudit joint (4), ledit premier raccord (9) comportant un passage reliant ledit conduit (7) audit réservoir de liquide. 4. Véhicule selon la 3, caractérisé en ce que ledit conduit interne (7) débouche au niveau des deux bords latéraux dudit joint (4) et en ce ledit second raccord (8) comporte des moyens d'obturation (81) de l'extrémité dudit conduit (7). 5. Véhicule selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que ledit élément de carrosserie avant est une grille d'auvent (3) et en ce que ledit joint (4) comporte deux lèvres (6) formant une gorge (61) qui coopèrent avec le bord de ladite grille d'auvent (3). 6. Elément de carrosserie avant (3) réalisant la jonction entre le capot (1) et le pare-brise (2) d'un véhicule automobile, comportant deux bords latéraux (31 ; 32) et un joint (4) qui s'étend entre lesdits bords latéraux (31 ; 32), ledit joint (4) comportant une première et une seconde face (41 ; 42) et un conduit interne (7), caractérisé en ce que* ledit joint (4) comporte un grand nombre de passages (71) répartis sur au moins une portion de la longueur dudit joint et qui relient ledit conduit interne (7) à la surface de ladite première face (41). 7. Elément de carrosserie avant (3) selon la 6, caractérisé en ce que ladite première face (41) est bombée.
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B
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B60,B05
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B60S,B05B
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B60S 1,B05B 1
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B60S 1/48,B05B 1/20
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FR2893749
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A1
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DISPOSITIF DE MAINTIEN D'UN PANNEAU SUR UN SUPPORT, ET PRESENTOIR COMPRENANT UN TEL DISPOSITIF.
| 20,070,525 |
DISPOSITIF. L'invention se rapporte à un dispositif de maintien d'un panneau sur un support et à un présentoir comprenant un tel dispositif. Dans la description qui suit, il sera fait essentiellement référence au carton (compact ou ondulé) comme matériau constitutif, mais uniquement pour des raisons de simplicité de l'exposé, l'invention pouvant être réalisée en tout type de matériau sous forme de plaque dont la rigidité et l'épaisseur sont adaptées par l'Homme du Métier pour l'usage qu'il veut faire de l'invention. Il pourra par exemple réaliser l'invention en matériaux plastiques, en métal, voire en bois, à la condition de prévoir des moyens d'articulation adaptés -charnières, éléments souples tels que du tissu, lignes de pliage- entre les différents éléments ûparois, languette(s), etc.- pour mettre en oeuvre les modes de réalisation de l'invention. La Publicité sur le Lieu de Vente ou PLV, constitue une activité importante de l'industrie du cartonnage. Les produits utilisés pour la PLV sont généralement des présentoirs en carton devant recevoir des articles pour leur présentation et/ou leur stockage ou devant afficher une image et/ou un message publicitaire, présentoirs dont la taille, la forme et l'aspect sont adaptés spécifiquement au produit. A titre d'exemple, il existe des présentoirs pour cassettes vidéo ou DVD de film dont la silhouette de l'un ou de plusieurs des personnages est représentée ou même individualisée sur un panneau fixé sur le présentoir. Ce type de vente est le plus souvent promotionnelle et les présentoirs sont installés en tête de gondole , c'est-à-dire à l'entrée et/ou à la sortie des rayons des magasins de petites, moyennes ou grandes surfaces. L'installation de PLV peut être longue et difficile en raison de la structure des présentoirs et des assemblages éventuels d'éléments qui doivent être réalisés sur place avec peu ou pas de matériel adapté. Pour limiter les opération in situ, les fabricants réalisent le plus souvent un montage préalable en usine et livrent les présentoirs à plat, c'est-àdire pliés, afin qu'ils soient dressés et éventuellement achevés sur place par fixation de certains éléments qui, de part leur structure et/ou leur position, empêchaient le pliage de l'ensemble et ne pouvaient donc être assemblés en usine. Un totem (support sensiblement vertical) supportant un ou plusieurs panneaux de présentation constitue typiquement un présentoir de ce type, délicat à achever sur place. En effet, le premier inconvénient d'une telle structure est l'impossibilité de pliage de l'ensemble, car il est nécessaire de fixer rigidement le panneau sur le totem pour obtenir une position déterminée. La fixation rigide interdisant un mouvement relatif du panneau par rapport au totem lors du pliage, le pliage de l'ensemble n'est plus possible. Pour contourner cet inconvénient, les fabricants ne fixent qu'une extrémité du panneau, l'autre extrémité devant être fixée sur place par l'utilisateur qui détermine à l'oeil nu la position de fixation. Outre la position approximative, le présentoir n'est généralement pas replié lorsque l'opération promotionnelle est terminée, ce qui conduit à les jeter en volume et à encombrer l'espace réservé aux déchets. Un deuxième inconvénient résulte de l'utilisation d'un dispositif de maintien du panneau sur le support, présentant une structure polygonale comprenant une plaque de calage à l'intérieur du polygone, cette plaque de calage étant libre à une extrémité pour permettre l'aplatissement du dispositif. Dans la pratique, un tel dispositif ne permet pas un bon positionnement du panneau par rapport au support ou par rapport à un autre panneau car la plaque de calage adopte une position de calage plus ou moins aléatoire aboutissant à un positionnement instable et indéterminé. Une telle difficulté de finition a souvent pour conséquence un mauvais positionnement du panneau aboutissant à une esthétique désagréable, ce qui provoque un effet néfaste sur l'image et la vente des produits ainsi mis en valeur. Cette difficulté pose encore plus de problème lorsque le totem porte plusieurs panneaux conçus, par exemple, pour être parfaitement alignés et qui, dans les faits, sont décalés les uns par rapport aux autres. Pour répondre au problème du dressage sur place de ces présentoirs, il a déjà été proposé des présentoirs à montage automatique présentant des moyens élastiques qui, après libération par dépliage, contraignent automatiquement le présentoir dans une position stable d'utilisation. Lorsque le présentoir doit être démonté, l'utilisateur le replie en force en s'opposant à la contrainte élastique et le bloque ainsi par un moyen quelconque. L'utilisation de tels élastiques est contraignante pour plusieurs raisons. Une première raison est le difficile et coûteux assemblage en usine, qui s'apparente plus à un montage manuel qu'à une fabrication en chaîne, du fait de la délicate étape de positionnement et de mise sous tension des élastiques. Une deuxième raison est l'usure rapide de la structure en carton et/ou de l'élastique si la résistance de l'un ou la traction de l'autre sont mal étudiées, ce qui implique une mise au point délicate. Une troisième raison est le risque de rupture du moyen élastique du fait, par exemple, d'une mise en place brutale du présentoir, d'un surpoids, d'un mauvais déploiement du support, etc. Une telle rupture peut non seulement entraîner la chute du présentoir et de ses produits, mais aussi blesser une personne se trouvant à proximité. Enfin, une autre raison est l'obligation de séparer les élastiques de la structure pour permettre le recyclage du carton. En d'autre termes, les deux opérations d'assemblage et de désassemblage des élastiques sont coûteuses. L'objectif de la présente invention est de fournir un présentoir économique et facile à fabriquer, facile à mettre en place in situ, permettant un positionnement prédéterminé, robuste, facile à replier et facile à recycler. Afin de remplir les objectifs précédemment cités, l'invention propose de réaliser un présentoir comprenant un dispositif pliable de maintien d'un panneau sur un support permettant non seulement un mouvement relatif entre le panneau et le support lors du pliage du présentoir, mais aussi permettant de maintenir le panneau dans une position prédéterminée lorsque le présentoir est dressé, grâce à un panneau de blocage continûment guidé entre la position à plat et la position en volume. Plus précisément, l'invention a pour objet un dispositif de maintien d'un panneau sur un support, présenté à plat et destiné à être mis en volume de manière réversible, formé par une ceinture en carton ou matériau similaire et par deux zones de fermeture de la ceinture ménagées sur celle-ci et à fixer pour former une enceinte sensiblement cylindrique, et comprenant au moins un panneau de blocage. Le dispositif de maintien selon l'invention est muni de moyens de guidage du panneau de blocage qui permettent, lors de la mise en volume et lors d'une remise à plat du dispositif, un positionnement prédéterminé du panneau de blocage. Selon des formes de réalisation particulières : ^ la ceinture comprend au moins quatre parois successives séparées par des lignes de pliage, et prolongées à une extrémité par un panneau de blocage ; ^ la ceinture comprend au moins quatre parois successives séparées par des lignes de pliage, le panneau de blocage est constitué par une pièce rapportée et fixée à la ceinture ; ^ les moyens de guidages comprennent au moins une languette prolongeant le panneau de blocage et apte à coopérer respectivement avec au moins une première fente de guidage ménagée dans la ceinture ; ^ le panneau de blocage comprend plusieurs languettes aptes à coopérer chacune avec une fente de guidage ménagée dans une paroi de la ceinture ; ^ le dispositif de maintien comprend au moins une deuxième fente de guidage ménagée dans une paroi de la ceinture pour permettre le passage d'au moins une languette de guidage 25 30 appartenant à un deuxième dispositif de maintien selon l'invention ; ^ le panneau de blocage présente une largeur supérieure à une largeur de la languette de guidage pour présenter un épaulement de butée du panneau de blocage contre la ceinture ; ^ la languette présente une longueur suffisante pour coopérer avec la première fente de guidage pendant toute la durée de la mise en volume et/ou de la remise à plat ; ^ le dispositif de maintien comprend des moyens de blocage supplémentaires de la languette dans la fente ; ^ la languette présente au moins une encoche de blocage et la première fente de guidage présente une largeur sensiblement inférieure à une largeur de la languette, de sorte que lors de la mise en volume, la languette s'insère en force dans la fente de guidage jusqu'à ce que celle-ci coopère élastiquement avec l'encoche de blocage pour consolider le maintien du panneau sur le support ; ^ la languette présente au moins une encoche de blocage et la première fente de guidage présente une largeur sensiblement supérieure à une largeur de la languette et au moins un épaulement de blocage dimensionné et disposé pour que lors de la mise en volume, la languette coulisse librement dans la fente de guidage jusqu'à ce la languette bascule dans une position dans laquelle l'épaulement de blocage coopère avec l'encoche de blocage de la languette pour consolider le maintien du panneau sur le support en bloquant la languette dans la fente, et pour que, lors de la remise à plat, la languette soit basculée dans une position dans laquelle l'encoche et l'épaulement ne coopèrent pas, permettant ainsi à la languette de coulisser librement dans la fente de guidage et à au dispositif de maintien d'être mis à plat. L'invention a également pour objet un présentoir en carton ou matériau similaire, livré à plat et destiné à être mis en volume de manière réversible, comprenant un support et au moins un panneau de présentation, dans lequel le panneau de présentation est maintenu sur le support par l'intermédiaire d'au moins un dispositif de maintien précédent permettant au panneau de présentation de s'écarter du support lors de la mise en volume et d'être maintenu dans une position prédéterminée par rapport au support. Selon des formes de réalisation particulières : ^ le panneau de présentation est maintenu sur le support par l'intermédiaire d'une combinaison d'au moins deux dispositifs de maintien munis de moyens de blocage de la languette dans la fente ; le panneau de présentation est maintenu sur le support en outre par l'intermédiaire d'une patte d'écartement pliable permettant au panneau de présentation de s'écarter du support lors de la mise en volume ; ^ au moins un dispositif de maintien selon l'invention est disposé de sorte que la languette est dirigée sensiblement vers le bas du présentoir mis en volume et en position d'utilisation ; ^ le présentoir comprend des moyens de mise en volume automatiques tels que des élastiques. D'autres caractéristiques de l'invention seront énoncées dans 25 la description détaillée ci-après faite en référence aux figures annexées qui représentent, respectivement : - la figure 1, une vue en plan d'une ceinture selon l'invention destinée à la constitution d'un dispositif de maintien d'un panneau sur un support selon l'invention, 30 - la figue 2, une vue en perspective d'un dispositif de maintien d'un panneau sur un support selon l'invention, - la figure 3, une vue de profil d'un présentoir comprenant un dispositif de maintien d'un panneau sur un support semblable à celui de la figure 2, - la figure 4, une vue de profil d'un présentoir comprenant 5 deux dispositifs de maintien d'un panneau sur un support, - la figure 5, une vue en perspective du présentoir de la figure 4 en cours de pliage, - la figure 6, une vue en plan d'un dispositif de maintien selon l'invention muni de moyens de blocage de la languette dans la fente, 10 - la figure 7, une vue en perspective d'une ceinture selon l'invention destinée à la constitution du dispositif de maintien de la figure 6, - la figure 8, une vue de profil d'un présentoir en cours de dressage comprenant une combinaison de dispositifs de maintien d'un panneau sur un support selon l'invention, 15 - la figure 9, une vue de profil du présentoir de la figure 7, - la figure 10, une vue de profil d'un autre mode de réalisation d'un présentoir en cours de dressage comprenant une combinaison de dispositifs de maintien d'un panneau sur un support selon l'invention, - la figure 11, une vue de profil du présentoir de la figure 9, 20 - la figure 12, une vue de profil d'un autre mode de réalisation d'un présentoir en cours de dressage comprenant une combinaison de dispositifs de maintien d'un panneau sur un support selon l'invention, - la figure 13, une vue de profil du présentoir de la figure 11, et - la figure 14, une vue de profil d'un autre mode de réalisation 25 d'un présentoir comprenant un dispositif de maintien muni de plusieurs languettes de guidage Dans la description qui suit, le terme général de ligne de pliage sera utilisé pour désigner aussi les lignes de mi-chair, les double lignes de pliages, les doubles lignes de mi-chair, ou toute structure permettant 30 l'articulation de deux parois ou panneaux. De plus, le terme général de support sera utilisé pour désigner aussi bien un totem qu'un support horizontal tel que le sol. Enfin, l'expression enceinte sensiblement cylindrique doit être comprise au sens large, c'est-à-dire comme couvrant toute enceinte dont la surface extérieure est constituée par deux plans vides reliés par des génératrices parallèles entre elles. La section de l'enceinte peut être circulaire, rectangulaire, carrée, ou de toute autre forme appropriée. La figure 1 représente une ceinture 1 comprenant successivement une première paroi d'extrémité 2 prolongée par une première paroi centrale 3, elle-même prolongée par une deuxième paroi centrale 4, elle-même prolongée par une deuxième paroi d'extrémité 5, elle-même prolongée par un panneau de blocage 6. Ces différents éléments sont séparés par des lignes de pliage 7 permettant la fermeture sur elle-même de la ceinture 1 pour former une 15 enceinte sensiblement cylindrique. Deux zones de fermeture 8 et 8' sont ménagées sur la ceinture pour permettre la constitution du dispositif de maintien selon l'invention. Préférentiellement, la première zone de fermeture 8 est située 20 à l'extrémité de la paroi 2, et la deuxième zone 8' est située à la base du panneau de blocage 6 par référence au dispositif de maintien, c'est-à-dire contre la ligne de pliage 7 qui sépare la paroi 5 du panneau de blocage 6. Ces deux zones 8 et 8' sont normalement située chacune sur une face de la ceinture mais pour des raisons de clarté, elles ont été 25 représentées toutes les deux sur la même face sur la figure 1. La ceinture 1 est munie de moyens de guidage pour permettre un positionnement prédéterminé du panneau de blocage lors de la mise en volume du dispositif de maintien. Ces moyens de guidage comprennent une languette 9 30 prolongeant le panneau de blocage 6 et apte à coopérer respectivement avec une première fente de guidage 10 ménagée dans la paroi 3 de la ceinture 1. La fente de guidage 10 est ménagée en bordure de la ligne de pliage 7 qui sépare la paroi 3 de la paroi 4. Ainsi, par référence au dispositif de maintien mis en volume, la première fente de guidage 10 est ménagée de manière sensiblement diamétralement opposée à la ligne de pliage 7 séparant le panneau de blocage 6 et la paroi d'extrémité 5. Alternativement, comme représenté en pointillé, la première fente de guidage 10' peut être ménagée dans la paroi 4. La localisation de la première fente de guidage 10-10' en bordure de la ligne de pliage 7 est un choix préférentiel car cela permet un renfort maximum lors de la mise en volume du dispositif de maintien. Cependant, la fente peut être décalée par rapport à la ligne de pliage et par exemple, localisée au milieu de la paroi 3 ou au bord de la ligne de pliage 7 qui sépare la paroi 3 de la paroi 2. Le panneau de blocage 6 présente une largeur 11 supérieure à la largeur 12 de la languette de guidage 9 ce qui ménage un épaulement de butée 11 du panneau de blocage 6 contre la ceinture 1 et plus précisément contre la partie de la ceinture 1 située de part et d'autre de la fente de guidage 10. La figure 2 illustre un dispositif de maintien selon l'invention réalisé par l'enroulement et la fermeture de la ceinture de la figure 1. Le dispositif 20 représenté a une forme générale de parallélépipède rectangle dont quatre faces sont constituées par les quatre parois 2, 3, 4 et 5. Le panneau de blocage 6 se trouve à l'intérieur du volume délimité par les quatre parois 2, 3, 4 et 5 et occupe sensiblement un plan diagonale du parallélépipède 20, la languette 9 coopérant avec la fente de guidage 10. La ceinture est maintenue dans cette position enroulée par la fixation des zones de fermetures 8 et 8', par exemple par collage ou agrafage. Cette fixation est généralement effectuée en usine, mais peut être réalisée sur place, le collage pouvant être obtenue par un adhésif à effet prolongé mis à nu après décollement d'un ruban de protection. La figure 3 se représente une première utilisation possible du dispositif de maintien 20 selon l'invention, maintenant un panneau 30 sur un support 40 constitué par un totem comprenant une face frontale 41 et une face arrière 42. L'ensemble forme un présentoir de PLV. Le totem 40 est de type pliable et présente des volets latéraux 10 de pliage 43 munis d'une première ligne de pliage 44 longitudinale et d'une deuxième ligne de pliage 45 transversale. La ligne de pliage longitudinale 44 permet un écartement de la base 46 du totem 40 dans le sens inverse des flèches FI et F2 (figure 5) et un aplanissement des volets 43 dans le sens inverse de la flèche F3 pour 15 améliorer la stabilité du totem 40. La ligne de pliage transversale 45 permet de rabattre la partie supérieure du totem vers la partie inférieure dans le sens des flèches F4 et F5 (figures 4 et 5). Le panneau 30 est maintenu par un dispositif de maintien 20 20 sur la partie inférieure du totem 40 et par deux pattes d'écartement 50 pliables en forme de S sur la partie supérieure du totem 40. Le dispositif 20 est disposé de sorte que la languette 9 est dirigée sensiblement vers le bas du présentoir mis en volume et en position d'utilisation (figure 3). 25 Dans cette position, le panneau 30 entraîne par son poids, et grâce aux zones de fixation 8-8', le panneau de blocage 6 vers le bas, de sorte que la languette 9 est insérée au maximum dans la fente 10. Ce maximum est déterminé par la position des épaulements 11 et donc par la longueur du panneau de blocage 6. Ici, la position maximale de mise en 30 volume souhaitée est un parallélépipède rectangle. Par conséquent, dans ce mode de réalisation, la longueur du panneau de blocage est sensiblement déterminée par le théorème de Pythagore donnant la longueur de la diagonale d'un rectangle en fonction de la longueur de deux côtés adjacents. Il apparaît donc que le dispositif de maintien selon l'invention permet un positionnement prédéterminé du panneau 30 par rapport au support 40, puisque le dispositif est guidé vers sa position terminale par le coulissement de la languette 9 dans la fente 10 puis bloqué dans cette position par la butée des épaulements 11 du panneau de blocage 6 contre la paroi 3 qui porte la fente de guidage 10, grâce au poids du panneau 30. Cet agencement permet un positionnement d'autant plus robuste que la largeur des épaulements 11 est grande. Les figures 4 et 5 illustrent le repliement d'un présentoir semblable à celui représenté figure 3, a l'exception du fait qu'une patte d'écartement 50 à été remplacée par un dispositif de maintien 20 selon l'invention. Celui-ci a été disposé de telle sorte que la languette de guidage 9 est dirigée vers le haut du présentoir. Par similitude avec ce qui a été décrit précisément, ce dispositif 20 permet de déterminer une position haute maximale du panneau 30 pour éviter que le panneau ne se positionne mal. Ainsi, le panneau est bloqué en haut et en bas ce qui améliore encore le degré de certitude du positionnement. Pour rabattre la partie supérieure du totem vers la partie inférieure, dans le sens des flèches F4 et F5, un usager place ses doigts dans les trous 47 afin d'écarter les volets latéraux 43 dans le sens de la flèche F3 et de rapprocher les faces frontale 41 et arrière 42 dans le sens des flèches FI et F2. Puisque le panneau de présentation 30 est décalé par rapport au totem 40, le pliage transversal du totem 40 implique que le panneau 30 soit lui aussi pliable transversalement, mais aussi qu'il puisse effectuer un mouvement relatif par rapport au totem dont le sens général est vers le haut (flèche F6). Avec les systèmes de l'Etat de la Technique, il était impossible d'avoir à la fois un placement déterminé et une fixation totale du panneau 30 sur le totem 40 car ces systèmes interdisent le mouvement relatif naturel du panneau 30 par rapport au totem 40. Il apparaît clairement sur la figure 5 que ce mouvement est autorisé car les dispositifs 20 peuvent être remis à plat. Pour s'assurer que le panneau 30 sera parfaitement amené à sa position prédéterminée finale lors de son dépliement du présentoir, la languette de guidage 9 présente une longueur L1 suffisante pour coopérer avec la première fente de guidage 10 pendant toute la durée de la mise en volume et/ou de la remise à plat. Dans le mode de réalisation représenté, la longueur L1 doit être sensiblement supérieure à la longueur L2 des parois 3 et 5. Grâce à cela, lors de la remise à plat, la languette 9 coulisse dans la fente 10 dans le sens des flèches F7 et F8 sans jamais sortir de la fente 10. Ainsi, les moyens de guidage 9-10 permettent, lors de la mise en volume et lors d'une remise à plat du panneau 30 et du support 40, un mouvement relatif entre le panneau et le support, un positionnement prédéterminé, et un maintien du panneau de présentation 30 par rapport au support. Dans le mode de réalisation représenté dans les figures 6 et 7, le dispositif de maintien 60 comprend des moyens de blocage supplémentaires de la languette dans la fente. Les éléments identiques à ceux des modes de réalisation des figures 1 à 5 portent les mêmes références. Dans les modes de réalisation précédents, le blocage en position de mise en volume maximale est obtenu par la simple butée des épaulements 11 contre la paroi de la ceinture qui porte la fente de guidage 10, la remise à plat étant libre. Au contraire, dans le mode de réalisation des figures 6 et 7, un blocage supplémentaire est obtenu et permet d'interdire la remise à plat du dispositif 60. La languette 9 présente deux encoches de blocage 12 et la première fente de guidage 13 présente une largeur 13 sensiblement supérieure à la largeur 14 de la languette 9 et deux épaulements de blocage 14. Les épaulements de blocage 14 sont dimensionnés et disposés pour que, lors de la mise en volume, la languette 9 coulisse librement dans la fente de guidage 13 jusqu'à ce la languette 9 bascule dans le sens de la flèche F9 dans une position dans laquelle les épaulements de blocage 14 coopèrent avec les encoches de blocage 12 de la languette 9 pour consolider le maintien du panneau 30 (non représenté) sur le support 40 (non représenté) en bloquant la languette 9 dans la fente 13 (figure 7). Inversement, lors de la remise à plat, la languette 9 est basculée dans le sens de la flèche F10 dans une position dans laquelle les encoches 12 et les épaulements 14 ne coopèrent pas, permettant ainsi à la languette 9 de coulisser librement dans la fente de guidage 13 et au dispositif de maintien 60 d'être mis à plat. Un dispositif de maintien 60-60' ayant des moyens de blocage supplémentaires de la languette dans la fente permet de réaliser un totem 70 (figures 8 à 11) qui assure le maintien d'un panneau de présentation 80 sur un support tel qu'un sol S. Le totem 70 est constitué par la combinaison de deux dispositifs de maintien 60-60' munis de moyens de blocage des languettes 9 25 dans les fentes 13. La position terminale du dispositif de maintien 60 supérieur est déterminée par la butée des encoches 12 de la languette de blocage 9 contre la paroi de la ceinture qui porte la fente de guidage 13 et plus particulièrement contre les épaulements 14 de cette fente 13.Jusqu'à cette position, l'utilisateur 30 dresse le dispositif (figure 8) de sorte que la languette 9 coulisse dans la fente de guidage 13, en appui sur les épaulements 14. Dans la position terminale, (figure 9), les encoches 12 de la languette 9 sont en regard des épaulements 14, ce qui permet à la languette 9 de pivoter dans le sens de la flèche F9 et aux épaulements 14 de s'insérer dans les encoches 12, de sorte que le dispositif de maintien 60 se bloque dans une position ouverte prédéterminée sans pouvoir se remettre à plat, par exemple sous l'effet de son poids. Le pivotement de la languette 9 est obtenu par le fait que le panneau de blocage 6 est monté mobile dans la dispositif de maintien et qu'il peut pivoter le long d'un axe constitué, dans ce mode de réalisation, par une ligne de pliage 7 qui sépare la zone de fermeture 8 fixe de la partie mobile du panneau de blocage 6. Pour replier un tel dispositif, il suffit à l'opérateur de soulever la languette 9 dans le sens de la flèche F10 pour libérer les épaulements 14 des encoches 12 et initier le coulissement de la languette 9 qui, après que les encoches 12 ne sont plus en regard des épaulements 14, s'effectue par simple gravité ou par une légère poussé de l'utilisateur. Pour que le dispositif de maintien 60' inférieur puisse se déplier et se bloquer lors du dressage du totem 70, il convient de prévoir un passage dans le dispositif 60 supérieur de la languette 9' du dispositif 60' inférieur. A cette fin, une deuxième fente de guidage 15 est ménagée dans une paroi de la ceinture de constitution du dispositif 60 supérieur pour permettre le passage de la languette de guidage 9' appartenant à un deuxième dispositif 60' inférieur. La languette 9' devant avoir une longueur LI au moins égale à la largeur IT du totem 70, il est possible d'obtenir qu'elle entre en contact avec le panneau de blocage 6 du dispositif 60, de sorte que lors du dressage du totem 70 elle soit contrainte dans le sens de la flèche Fil. Ainsi, en prévoyant une fente de guidage 13' dans le dispositif 60' et une deuxième fente de guidage 15 dans le dispositif 60 présentant chacune des épaulements de blocage 14 situés de façon inversée par rapport à ceux 14 de la fente 13 du dispositif 60, le blocage effectué par l'utilisateur de la languette 9 dans la fente 13 est transmis à la languette 9' qui se bloque dans les fentes 13' et 15. Lors du repliement, le déblocage de la languette 9' peut poser un problème car la languette 9' ne sera pas forcément entraînée dans le sens de la flèche F12 lorsque l'utilisateur fera pivoter la languette 9 du dispositif 60 dans le sens de déblocage (flèche F10). Une première solution consisterait à prévoir un moyen de rappel de la languette 9' comme par exemple un guide disposé sur le panneau 6 du dispositif 60. Une autre solution serait de prévoir que les fentes 13' et 15 soient décalées pour imposer à la languette une force de rappel et/ou que la fente 13' ne comporte aucun épaulement de blocage. Ainsi, lorsque le panneau 6 pivote dans le sens de la flèche F10, la languette 9' est rappelée dans le sens de la flèche F12 et se libère des épaulements de blocage de la fente 15, de sorte que le dispositif 60'peut se replier. Enfin, une autre solution consiste à ne prévoir aucun épaulement de blocagel4' dans le dispositif 60', mais plutôt que la première fente de guidage 13' présente une largeur sensiblement inférieur à la largeur 12 de la languette 9', de sorte que lors de la mise en volume, la languette 9' s'insère en force dans la fente de guidage 13' jusqu'à ce que celle-ci coopère élastiquement avec les encoches de blocage 12' pour bloquer le dispositif de maintien 60' en position dressée. Lorsque l'utilisateur veut replier le totem 70 ainsi constitué, il débloque le dispositif 60 comme précédemment décrit, puis replie le dispositif 60' en force afin de rompre la coopération des encoches 12' avec la fente de guidage 13'. Pour faciliter de retour en force, il peut n'être prévu qu'une encoche de blocage 12'. Dans le mode de réalisation des figures 8 et 9, le panneau de présentation 30 est fixé au totem 70 par l'intermédiaire d'un dispositif 20 et d'une patte d'écartement 50 ce qui permet au panneau de présentation 30 de s'écarter du totem 70 lors de la mise en volume et d'être maintenu dans une position prédéterminée par rapport au totem 70. Ceci permet d'utiliser des panneaux de présentation 30 de forme fantaisie fabriqués spécialement puis fixés au totem 70 afin de former 5 ensemble, par exemple, une image en relief. Bien évidemment il est possible de coller le panneau de présentation 80 directement sur le totem 70 (figures 10-11) mais des difficultés dans le pliage peuvent apparaître si le panneau ne présente pas d'évidement 81, ou équivalent permettant de faciliter le pliage, au niveau de la pliure. 10 Les figures 12 et 13 illustrent une combinaison de plusieurs dispositifs de maintien 90 selon l'invention permettant la réalisation de totem 100 de hauteur importante lorsqu'ils sont dressés, mais occupant une surface restreinte lorsqu'ils sont pliés. Ces figures montrent aussi qu'il est possible d'utiliser l'espace 15 e situé entre le totem 100 et le ou les panneaux de présentation 80 pour le coulissement des languettes 9. Dans ce mode de réalisation, les dispositifs de maintien 90 ne comprennent qu'une fente de guidage située sur la paroi 4 de sorte que les languettes 9 ne peuvent être automatiquement contrainte par l'utilisateur 20 comme dans le mode de réalisation des figures 8 à 11. Préférentiellement seul le dispositif 90 situé à l'extrémité supérieure du totem 100 présente une fente de guidage munie d'épaulements de blocage de la languette dans la fente, les autres dispositifs de maintien 90 étant munis d'une fente de blocage en force. 25 Enfin, ce mode de réalisation de l'invention montre que le panneau de blocage 6 peut être une pièce rapportée et fixée dans la ceinture, par exemple par collage en usine. Le mode de réalisation de la figure 14 illustre un présentoir 110 comprenant un dispositif de maintien 111 comprenant deux panneaux de 30 blocage 112 prolongés chacun par une languette de guidage 113 coopérant avec une fente de guidage 114. Il est évidemment possible de ne prévoir qu'un seul panneau de blocage, mais la résistance mécanique serait moins efficace. II est donc préférable de mettre plusieurs panneaux de blocage 112. Pour permettre le pliage de l'ensemble, des rainures 115 sont prévues sur le panneau de présentation 116 et sur les parois 2 et 4 du dispositif de maintien 111. Selon d'autres caractéristiques de l'invention : ^ la languette comprend plusieurs encoches disposée de façon à régler la position de blocage du dispositif. ^ le dispositif de maintien présente en coupe une forme générale de 10 trapèze ^ le panneau de présentation comprend des étagères. ^ le panneau de blocage comprend plusieurs languettes aptes à coopérer chacune avec une fente de guidage ménagée dans une paroi de la ceinture. Dans ce cas, le blocage étant obtenu lorsque 15 un bord du panneau de blocage situé entre les languettes entre en butée avec les parties du panneau situées entre les fentes de guidage ^ la ceinture comprend au moins quatre parois successives séparées par des lignes de pliage, et le panneau de blocage est constitué par 20 une pièce rapportée et fixée à la ceinture. Le panneau de blocage comprend une moyen de fixation à la ceinture, un axe de pivotement et une partie mobile prolongée par une languette de guidage pour pouvoir passer d'une position à plat à une position en volume. 25 ^ La languette de guidage peut être constituée par une pièce rapportée telle qu'une tige métallique ou en matière plastique. ^ le présentoir comprend des moyens de mise en volume automatiques tels que des élastiques. 30
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La présente invention vise à fournir un présentoir économique à fabriquer, facile à mettre en place in situ, permettant un positionnement prédéterminé, robuste, facile à replier et facile à recycler.A cette fin, l'idée de l'invention est de réaliser un présentoir comprenant un dispositif pliable de maintien d'un panneau sur un support permettant de maintenir le panneau dans une position prédéterminée lorsque le présentoir est dressé, grâce à un panneau de blocage continûment guidé entre la position à plat et la position en volume.Un dispositif de maintien d'un panneau (30, 80) sur un support (40, S) selon l'invention est formé par une ceinture (1) et par deux zones de fermeture (8-8') de la ceinture ménagées sur celle-ci pour former une enceinte sensiblement cylindrique, et comprenant un panneau de blocage (6). Le dispositif de maintien est muni de moyens de guidage (9-10) du panneau de blocage (6) qui permettent, lors du dressage et lors d'une remise à plat, un positionnement prédéterminé du panneau de blocage (6).
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1. Dispositif de maintien d'un panneau sur un support, présenté à plat et destiné à être mis en volume de manière réversible, formé par une ceinture (1) en carton ou matériau similaire et par deux zones de fermeture (8-8') de cette ceinture ménagées sur celle-ci et à fixer pour former une enceinte sensiblement cylindrique, et comprenant au moins un panneau de blocage (6), caractérisé en ce que le dispositif de maintien est muni de moyens de guidage (9-10) du panneau de blocage (6) qui permettent, lors de la mise en volume et lors d'une remise à plat du dispositif, un positionnement prédéterminé du panneau de blocage (6). 2. Dispositif de maintien selon la 1, dans lequel la ceinture (1) comprend au moins quatre parois successives (2, 3, 4, 5) séparées par des lignes de pliage (7), et prolongées à une extrémité (5) par un panneau de blocage (6). 3. Dispositif de maintien selon la 1, dans lequel la ceinture comprend au moins quatre parois successives (2, 3, 4, 5) séparées par des lignes de pliage (7), le panneau de blocage (6) est constitué par une pièce rapportée et fixée à la ceinture. 4. Dispositif de maintien selon l'une quelconque des 1 à 3, dans laquelle les moyens de guidages (9-10) comprennent au moins une languette (9) prolongeant le panneau de blocage (6) et apte à coopérer respectivement avec au moins une première fente de guidage (10, 13) ménagée dans la ceinture (1). 5. Dispositif de maintien selon la 4, dans laquelle le panneau de blocage comprend plusieurs languettes aptes à coopérer chacune avec une fente de guidage ménagée dans une paroi de la ceinture. 6. Dispositif de maintien selon l'une quelconque des 30 4 ou 5, dans laquelle au moins une deuxième fente de guidage (15) est ménagée dans une paroi de la ceinture (1) pour permettre le passaged'au moins une languette de guidage (9) appartenant à un deuxième dispositif de maintien selon la 1 à 5. 7. Dispositif de maintien selon l'une quelconque des 4 à 6, dans laquelle le panneau de blocage (6) présente une 5 largeur (I,) supérieure à une largeur (12) de la languette de guidage (9) pour présenter un épaulement de butée (11) du panneau de blocage (6) contre la ceinture (1). 8. Dispositif de maintien selon l'une quelconque des 4 à 7, dans laquelle la languette (9) présente une longueur LI 10 suffisante pour coopérer avec la première fente de guidage (10, 13) pendant toute la durée de la mise en volume et/ou de la remise à plat. 9. Dispositif de maintien selon l'une quelconque des 4 à 8, comprenant des moyens de blocage (12, 14) supplémentaires de la languette dans la fente. 15 10. Dispositif de maintien selon la 9, dans laquelle la languette (9) présente au moins une encoche de blocage (12) et la première fente de guidage (13) présente une largeur sensiblement inférieure à une largeur (12 ) de la languette (9), de sorte que lors de la mise en volume, la languette (9) s'insère en force dans la fente de guidage (13) jusqu'à ce que 20 celle-ci coopère élastiquement avec l'encoche de blocage (12) pour consolider le maintien du panneau sur le support. 11. Dispositif de maintien selon la 9, dans laquelle la languette (9) présente au moins une encoche de blocage (12) et la première fente de guidage (13) présente une largeur sensiblement supérieure 25 à une largeur (12) de la languette et au moins un épaulement de blocage (14) dimensionné et disposé pour que lors de la mise en volume, la languette (9) coulisse librement dans la fente de guidage (13) jusqu'à ce la languette (9) bascule dans une position dans laquelle l'épaulement de blocage (14) coopère avec l'encoche de blocage (12) de la languette (9) pour consolider le maintien 30 du panneau sur le support en bloquant la languette (9) dans la fente (13), et pour que, lors de la remise à plat, la languette (9) soit basculée dans uneposition dans laquelle l'encoche (12) et l'épaulement (14) ne coopèrent pas, permettant ainsi à la languette (9) de coulisser librement dans la fente de guidage (13) et à au dispositif de maintien d'être mis à plat. 12. Présentoir en carton ou matériau similaire, livré à plat et destiné à être mis en volume de manière réversible, comprenant un support (40, S) et au moins un panneau de présentation (30, 80), caractérisé en ce que le panneau de présentation (30, 80) est maintenu sur le support (40, S) par l'intermédiaire d'au moins un dispositif de maintien selon l'une quelconque des 1 à 11 permettant au panneau de présentation (30, 80) de s'écarter du support lors de la mise en volume et d'être maintenu dans une position prédéterminée par rapport au support (40, S). 13. Présentoir selon la 12, dans lequel le panneau de présentation (30, 80) est maintenu sur le support (40, S) par l'intermédiaire d'une combinaison d'au moins deux dispositifs de maintien munis de moyens de blocage (12, 14) de la languette (9) dans la fente (13). 14. Présentoir selon l'une quelconque des 12 ou 13, dans lequel le panneau de présentation (30, 80) est maintenu sur le support (40, S) en outre par l'intermédiaire d'une patte d'écartement pliable (50) permettant au panneau de présentation (30, 80) de s'écarter du support (40, S) lors de la mise en volume. 15. Présentoir selon l'une quelconque des 12 à 14, dans lequel au moins un dispositif de maintien selon l'une quelconque des 4 à 11 est disposé de sorte que la languette (9) est dirigée sensiblement vers le bas du présentoir mis en volume et en position d'utilisation. 16. Présentoir selon l'une quelconque des 12 à 15, comprenant des moyens de mise en volume automatiques tels que des élastiques.
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G
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G09
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G09F
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G09F 5,G09F 1
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G09F 5/00,G09F 1/10
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FR2894658
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A1
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GENERATEUR DE GAZ DE TYPE HYBRIDE, RENFERMANT UE CHARGE DE METAL.
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La présente invention se rapporte à un générateur de gaz de type hybride, pour un dispositif de sécurité pour véhicule automobile. De manière générale, ce genre de générateur comprend : - une chambre de combustion renfermant un initiateur pyrotechnique 5 et une charge pyrotechnique génératrice de gaz, dont la combustion est déclenchée par ledit initiateur et qui comprend au moins une matière oxydante ; - un réservoir de gaz qui est fermé, en direction de la chambre de combustion, par un opercule, cet opercule étant apte à céder lors de la combustion de ladite charge, afin de libérer le gaz du réservoir et l'évacuer vers l'extérieur. 10 Habituellement, une chambre de transfert et de diffusion est intercalée entre la chambre de combustion et le réservoir de gaz. Les gaz générés par la combustion de la charge traversent cette chambre de transfert pour atteindre l'opercule qui constitue alors une barrière entre elle et le réservoir de gaz. Il s'agit généralement d'une fine pellicule métallique. 15 Lorsque l'opercule cède, les gaz froids présents dans le réservoir envahissent la chambre de transfert, se mélangent aux gaz chauds générés par la combustion de la charge pyrotechnique et s'évacuent vers l'extérieur, via des ouvertures périphériques, en direction du coussin à gonfler. Le flux de gaz chauds générés par la combustion de la charge 20 pyrotechnique peut être suffisant pour fragiliser mécaniquement l'opercule, de telle sorte qu'il cède. Mais ce n'est pas toujours le cas. Et cela a bien entendu des répercussions néfastes sur le temps et la qualité de gonflage du coussin. C'est notamment la raison pour laquelle il a été développé des générateurs de gaz qui intègrent une pièce mécanique mobile qui a pour fonction de 25 venir en contact avec l'opercule en vue de le perforer, de le fractionner ou de le détacher au moins partiellement de son siège, de manière à mettre en communication le réservoir de gaz avec le reste du générateur. A titre d'exemples de telles pièces mécaniques, on peut citer un projectile, un pilier perforateur ou un piston. 30 Mais ce genre de solution a forcément des répercussions notables sur le prix de revient du générateur. Par ailleurs, la mise en place de cette pièce dans le générateur occasionne une augmentation de son encombrement et de sa masse. La présente invention a pour objectif de résoudre ces problèmes en 35 proposant un générateur dont l'opercule cède, sans avoir à faire intervenir le déplacement d'une pièce mécanique, c'est-à-dire en faisant essentiellement usage du flux de gaz chauds générés par la combustion de la charge pyrotechnique. On a donc affaire à un générateur de gaz de type hybride, pour un dispositif de sécurité pour véhicule automobile, qui comprend au moins : - une chambre de combustion renfermant un initiateur pyrotechnique et une charge pyrotechnique génératrice de gaz, dont la combustion est déclenchée par ledit initiateur et qui comprend au moins une matière oxydante ; - un réservoir de gaz qui est fermé, en direction de la chambre de combustion, par un opercule, cet opercule étant apte à céder lors de la combustion de ladite charge, afin de libérer le gaz du réservoir et l'évacuer vers l'extérieur. Selon l'invention, ladite chambre de combustion renferme également une charge d'au moins un métal, cette charge étant distincte de la charge pyrotechnique. Le présent demandeur a constaté, sur des générateurs usagés, que les restes de l'opercule ouvert présentaient des traces d'impact, constituant très probablement des zones de fragilisation qui auraient occasionné son ouverture. Sous l'effet de la combustion, la charge de métal s'oxyde selon une réaction d'oxydo-réduction exothermique et se liquéfie au moins partiellement, le métal en fusion ainsi généré étant entraîné dans le flux de gaz et percute ledit opercule, de sorte que sa résistance mécanique est suffisamment amoindrie pour qu'il cède. Selon d'autres caractéristiques avantageuses mais non limitatives de ce générateur : - ladite charge qui comprend plus d'un métal et se présente sous la 25 forme d'un alliage ; - ladite charge de métal présente une grande surface d'échange ; - ladite charge se présente notamment sous forme de billes, de poudre, de fils enchevêtrés ou non, d'une grille, ou d'une pièce frittée ; - ledit métal est choisi dans la liste suivante : Al, Zn, Si, Mg, Sn, Mn 30 et B. - le rapport en poids charge de métal / charge pyrotechnique est compris entre 2 et 30 %. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui va suivre de certains modes de réalisation. Cette description, donnée à titre non limitatif, sera faite en référence aux figures annexées dans lesquels : 35 - la figure 1 est une vue simplifiée, en coupe longitudinale, d'un générateur hybride auquel la présente invention est susceptible de s'appliquer ; - la figure 2 est une vue partielle, également en coupe longitudinale, d'un générateur selon l'invention, destinée plus particulièrement à montrer un emplacement préférentiel de ladite charge de métal ; - la figure 3 est une vue de face d'une première forme de réalisation de ladite charge ; - la figure 4 est une vue partielle, de face, d'une deuxième forme de réalisation de cette charge. A la figure 1 est représenté un générateur susceptible de mettre en oeuvre les caractéristiques de la présente invention. Il s'agit d'un générateur hybride de structure généralement connue en soi. Ce générateur 1 est constitué essentiellement d'une enceinte 2 à 15 laquelle est raccordée un réservoir de gaz 3. L'enceinte 2 est formée d'un corps creux cylindrique et métallique, d'axe longitudinal X-X'. Un initiateur 4 est monté au niveau d'une ouverture d'extrémité amont (sur la gauche de la figure), centrée sur l'axe X-X', que présente sa paroi 20. 20 Il y est calé à l'aide de moyens appropriés. Cet initiateur communique avec une charge pyrotechnique 5 qui occupe une chambre de combustion C. Dans l'exemple représenté ici, la charge est par exemple constituée de propergol. Elle se présente sous la forme d'un ensemble de pastilles. Dans une variante de réalisation, cette charge pourrait avoir une autre forme, par exemple constituée d'un bloc, notamment annulaire, avec son axe de révolution confondu avec l'axe X-X'. Une grille 6 borde la charge pyrotechnique 5 et constitue, en quelque sorte, l'extrémité aval de la chambre de combustion C. L'ensemble constitué par l'initiateur 4 et son support, la charge pyrotechnique 5 et la grille 6 est contenu dans une "boîte" sertie 22, constituée par un film métallique de faible épaisseur qui confère une unité à l'ensemble. Sa structure est fragilisée, de telle manière qu'elle cède dès lors que sa pression interne augmente. 35 Cette boîte facilite le montage et contribue au fonctionnement du générateur. 25 30 La chambre de combustion C borde une chambre de transfert et de tranquillisation T qui est constituée d'un ensemble tubulaire 7 à section longitudinale en forme générale de "H" , dont une cloison 70 est orientée transversalement et percée d'une ouverture axiale 71. Entre l'ensemble 7 et la paroi longitudinale 20 de l'enceinte 2 subsiste un espace périphérique annulaire, qui constitue une chambre de diffusion D. Il y est placé un filtre ou écran 100 dont on expliquera plus loin la fonction. La paroi périphérique de l'ensemble 7 est pourvue d'ouvertures radiales 72, qui ont pour fonction de permettre la sortie des gaz résultant de la combustion de la charge 5, vers la chambre de diffusion D, qui est elle-même pourvue d'ouvertures radiales 200 (formées dans la paroi 20). Les gaz peuvent alors s'évacuer vers l'extérieur du générateur, à l'intérieur d'un coussin gonflable non représenté. Le filtre ou écran 100 présent dans la chambre D ralentit le débit de 15 gaz et retient d'éventuelles particules. L'ouverture 71 se situe en regard d'une autre ouverture 210 formée dans la paroi d'extrémité aval et transversale 21 de l'enceinte 2, qui la fait communiquer avec le réservoir de gaz 3. Ce réservoir a une forme tubulaire allongée. Sa paroi 30 présente, à 20 son extrémité opposée à l'enceinte 2, une sut-épaisseur 31 dont une ouverture axiale permet son remplissage et est normalement obturée par un bouchon 32. En période de non fonctionnement, l'ouverture 210, qui fait communiquer l'enceinte 2 avec le réservoir 3, est obturée par un opercule 8, particulièrement visible à la figure 2. 25 Cet opercule est par exemple constitué d'une fine feuille d'un matériau métallique. Le fonctionnement d'un tel générateur est assez classique. Ainsi, dès que l'initiateur 4 est mis en route, celui-ci provoque la combustion de la charge 5 dont le flux de gaz et de particules est filtré par la grille 30 6. La "boîte" 22 est prévue pour céder facilement sous la pression de gaz, de sorte que ceuxci envahissent la chambre T et passent au travers de l'ouverture 71 formant tuyère. En quelque sorte, cette tuyère "concentre" le flux de gaz en direction de l'opercule 8. Le flux atteint donc l'opercule 8 qui cède sous la pression et la température. La partie restante du flux s'échappe du générateur par les ouvertures 35 100, tandis que la réserve de gaz présente dans le réservoir envahit la chambre T, pour ressortir également par les ouvertures 100. Les gaz chauds se mélangent alors avec les gaz froids du réservoir avant de sortir vers l'extérieur, via les ouvertures 200 de la chambre de diffusion D. Tel est le principe de fonctionnement théorique, mais on a vu plus haut que l'ouverture dudit opercule 8 peut présenter des problèmes. Conformément à l'invention, la charge pyrotechnique 5 qui est présente dans la chambre de combustion comprend au moins une matière oxydante. En d'autres termes, sa combustion libère de l'oxygène ou des matières oxygénées. Ceci est le cas de la majorité des charges pyrotechniques du marché et notamment des charges à base de propergol. Selon l'invention, la chambre de combustion C renferme également une charge d'au moins un métal, cette charge étant distincte de la charge pyrotechnique 5. Par le terme "métal", on entend dans l'ensemble de la présente demande, les éléments du tableau périodique qui sont situés à gauche de la diagonale partant du bore et allant jusqu'au polonium, les éléments placés sur cette diagonale, habituellement qualifiés de "métalloïdes", étant inclus dans la présente définition. 20 Ces métaux sont des solides cristallins qui peuvent former des liaisons métalliques et perdent des électrons pour former des cations. Mais au sens de l'invention, quand on parle de "charge de métal", on entend que le métal est à l'état non cationique. Ainsi, quand la charge est formée d'aluminium, il s'agit de "Al" et non de "A13+ä 25 A titre non limitatif, les métaux qui conviennent particulièrement bien dans le cadre de la présente invention sont les suivants : l'aluminium, le zinc, le silicium, le magnésium, l'étain, le manganèse et le bore. Comme indiqué plus haut, la charge de métal est distincte de la charge pyrotechnique. Cela signifie que cette charge se présente sous une forme 30 dans laquelle elle n'est pas associée ou combinée avec la charge pyrotechnique 5, par exemple au moyen d'un liant. Ainsi, par exemple, dans l'hypothèse où ce métal est constitué d'une poudre, cette poudre est présente dans la chambre de combustion mais est dissociée de la charge pyrotechnique 5.15 Bien entendu, la charge de métal 9 peut présenter une forme autre que celle d'une poudre, et en particulier une forme solide, ainsi que cela est représenté à la figure 2. Dans ce cas, elle occupe préférentiellement l'extrémité aval de la chambre de combustion C, c'est-à-dire qu'elle est placée juste avant la grille 6 précitée, de manière à se situer sur le "chemin" du flux de gaz résultant de la combustion. En tout état de cause, il est préférable que la charge 9 présente une grande surface d'échange. C'est le cas de la forme de réalisation de la figure 3, dans laquelle cette charge 9 est constituée d'une "galette" formée d'un enchevêtrement de fils métalliques, par exemple d'aluminium. Dans le mode de réalisation de la figure 4, la charge 9 a la forme d'une grille constituée d'un réseau de fils 91 et 92 disposés perpendiculairement. Dans d'autres formes de réalisation, la charge pourrait avoir également la forme de billes ou d'une pièce frittée. Mais toujours dans ces derniers cas, cette charge est distincte de la charge pyrotechnique. Le présent demandeur a testé des générateurs renfermant une telle charge métallique. Il a constaté que l'opercule 8 qui sépare l'enceinte 2 du réservoir 3 s'ouvre de manière tout à fait correcte et dans des temps tout à fait compatibles avec les temps habituellement observés. Comme indiqué plus haut, il a également pu constater que les fragments d'opercule présentent des traces d'agression mécanique. Suite à la combustion de la charge pyrotechnique 5, la charge de métal 9 s'oxyde selon une réaction d'oxydoréduction exothermique et se liquéfie au moins partiellement, le métal en fusion ainsi formé étant entraîné dans le flux de gaz et percute l'opercule 8, de sorte que sa résistance mécanique est suffisamment amoindrie pour qu'il cède. On donne dans le tableau ci-après une liste de métaux qu'il est possible d'utiliser dans le cadre de la présente invention, avec leurs points d'ébullition et de fusion respectifs, ainsi que les valeurs d'enthalpie mesurées et les produits d'oxydoréduction résultant de la réaction. Ces métaux peuvent, bien entendu, être utilisés sous forme d'alliages. Métal Point d'ébullition Point de fusion Enthalpie de Enthalpie de Produit de la ( C) ( C) réaction réaction (Kj/g) réaction d'oxydo- (Kcal/mole) réduction Al 2467 660 -399 -16,4 Al203 Si 2355 1410 -202 -14 SiO2 Mg 1090 649 -143 -14,8 MgO Enfin, le rapport en poids charge de métal / charge pyrotechnique est de préférence compris entre 2 et 30 %
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La présente invention est relative à un générateur de gaz de type hybride, pour un dispositif de sécurité pour véhicule automobile, qui comprend au moins :- une chambre de combustion (C) renfermant un initiateur pyrotechnique et une charge pyrotechnique (5) génératrice de gaz, dont la combustion est déclenchée par ledit initiateur et qui comprend au moins une matière oxydante ;- un réservoir de gaz (3) qui est fermé, en direction de la chambre de combustion (C), par un opercule (8), cet opercule étant apte à céder lors de la combustion de ladite charge (5), afin de libérer le gaz du réservoir (3) et l'évacuer vers l'extérieur,caractérisé par le fait que ladite chambre de combustion (C) renferme également une charge (9) d'au moins un métal, cette charge étant distincte de la charge pyrotechnique (5).
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1. Générateur de gaz de type hybride, pour un dispositif de sécurité pour véhicule automobile, qui comprend au moins : - une chambre de combustion (C) renfermant un initiateur pyrotechnique (4) et une charge pyrotechnique (5) génératrice de gaz, dont la combustion est déclenchée par ledit initiateur (4) et qui comprend au moins une matière oxydante ; - un réservoir de gaz (3) qui est fermé, en direction de la chambre de combustion (c), par un opercule (8), cet opercule étant apte à céder lors de la combustion de ladite charge (5), afin de libérer le gaz du réservoir (3) et l'évacuer vers l'extérieur, caractérisé par le fait que ladite chambre de combustion (C) renferme également une charge (9) d'au moins un métal, cette charge étant distincte de la charge pyrotechnique (5). 2. Générateur selon la 1 dont la charge (9) comprend 15 plus d'un métal, caractérisé par le fait que cette charge (9) se présente sous la forme d'un alliage. 3. Générateur selon la 1 ou 2, caractérisé par le fait que ladite charge de métal (9) présente une grande surface d'échange. 4. Générateur selon la 3, caractérisé par le fait que 20 ladite charge (9) se présente notamment sous forme de billes, de poudre, de fils enchevêtrés ou non, d'une grille ou d'une pièce frittée. 5. Générateur selon l'un des précédentes, caractérisé par le fait que ledit métal est choisi dans la liste suivante : Al, Zn, Si, Mg, Sn, Mn et B. 6. Générateur selon l'une des précédentes, caractérisé par le fait que le rapport en poids charge de métal / charge pyrotechnique est compris entre 2 et 30 %. 25
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F,B,C
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F42,B60,C06
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F42B,B60R,C06D
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F42B 3,B60R 21,C06D 5
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F42B 3/04,B60R 21/272,C06D 5/00
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FR2893556
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A3
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BANQUETTE DE VEHICULE AVEC DOSSIER RABATTABLE
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La présente invention concerne une banquette de véhicule automobile dont le dossier est rabattable sur l'assise. Il existe des banquettes, notamment arrière, pour véhicule automobile qui comportent un dossier pivotant et une assise. La banquette occupe toute la largeur du véhicule. Le dossier est monté sur le véhicule au moyen de deux pattes de fixation, solidaires de deux côtés opposés de la largeur de la superstructure du véhicule. Le dossier comporte, dans sa partie basse, une barre transversale qui fait office d'axe pour son pivotement. Chaque extrémité de la barre traverse une lumière, ménagée dans la patte de fixation, qui permet à la barre de tourner sur elle-même. Il est ainsi possible de faire basculer le dossier sur l'assise. La position en hauteur de la barre sur la superstructure du véhicule est déterminée par la position du dossier rabattu, c'est-à-dire que la position de la barre est la même que le dossier soit rabattu ou en position droite. Il s'ensuit que dans certains cas, cette position rabattue étant très haute, du fait de l'épaisseur du dossier, par exemple, les pattes doivent être très allongées ce qui rend le dossier de la banquette sensible aux chocs dus, par exemple, à des bagages, situés dans le coffre, qui viennent percuter l'arrière du dossier lors des déplacements du véhicule. Le but de la présente invention est de proposer une banquette de véhicule avec dossier rabattable, fixée sur la superstructure du véhicule au moyen de deux pattes de fixation, qui présente une résistance aux chocs améliorée. Ce but est atteint au moyen d'un ensemble formant la banquette d'un véhicule automobile et comprenant une superstructure de véhicule automobile présentant deux côtés opposés selon la largeur de la superstructure, une assise et un dossier, au moins un axe solidaire du dossier et parallèle à la longueur de celui-ci, disposé dans la partie basse du dossier, à proximité de l'assise et comportant à, au moins une de ses extrémités, une butée et deux pattes de fixation solidaires chacune d'un des côtés opposés de la superstructure, qui comportent, chacune, une lumière traversée par l'axe et dans laquelle cet axe peut tourner sur lui-même, moyennant quoi le dossier peut être pivoté d'une position droite, dans laquelle il est sensiblement perpendiculaire à l'assise, à une position rabattue, dans laquelle il est couché sur cette dernière, les butées de l'axe dépassant des lumières des pattes de fixation de manière à bloquer l'axe en translation selon la longueur du dossier entre les pattes de fixation. De manière caractéristique, selon l'invention, les lumières ont une forme allongée et s'étendent selon la hauteur du dossier, considéré en position droite, et comportent chacune, une extrémité basse, disposée près de l'assise, et une extrémité haute, distante de l'assise, et l'axe peut coulisser dans les lumières de sorte que le dossier est dans sa position droite lorsque l'axe est logé dans l'extrémité basse de chacune des lumières et que le dossier peut être amené dans sa position rabattue, par pivotement du dossier autour de l'axe, quand l'axe est logé dans l'extrémité haute de chacune des lumières. Ainsi, en position droite, le dossier est fixé dans une position proche de l'assise ce qui renforce la résistance de la banquette aux chocs. Par ailleurs, le dossier peut passer automatiquement de la position rabattue à la position droite du fait de son poids. En effet sous l'effet du poids du dossier, l'axe glisse dans les lumières des pattes de fixation et vient en butée dans les extrémités basses des lumières, trouvant ainsi la position permettant de mettre le dossier en position droite. De même, en position rabattue, le dossier s'appuie sur l'assise et l'axe vient naturellement coulisser dans les lumières et arrive en butée dans les extrémités hautes de ces dernières. Le dossier prenant appui sur l'assise en position rabattue, il n'y a pas de place perdue entre l'assise et le dossier. De plus, les mousses du dossier et de l'assise peuvent éventuellement s'écraser de manière à réduire ainsi l'épaisseur de la banquette, dossier rabattu, avec le plancher, facilitant ainsi le chargement de bagages et maximisant l'espace dégagé par le dossier rabattu. Avantageusement, l'ensemble selon l'invention comporte des moyens de fixation du dossier sur la superstructure qui maintiennent le dossier dans sa position droite. Avantageusement, le dossier comporte un cadre et les moyens de fixation du dossier comportent au moins un pion solidaire de la superstructure et une fourchette solidaire du cadre du dossier, le pion comportant à son extrémité libre des moyens formant butée qui coopèrent, lorsque le dossier est dans sa position droite avec la fourchette de manière à bloquer le dossier, notamment, en translation selon sa hauteur. Avantageusement, l'ensemble selon l'invention comporte des moyens de verrouillage du dossier en position droite. Avantageusement, ces moyens de verrouillage comportent une poignée, actionnable par un utilisateur, solidaire du cadre et qui comporte une encoche, la poignée est montée mobile de manière à pouvoir faire coopérer l'encoche avec le pion pour le verrouillage du dossier en position droite. Avantageusement, les pattes de fixation font partie intégrante de la superstructure du véhicule. La présente invention, ses caractéristiques et les divers avantages qu'elle procure apparaîtront mieux à la lecture de la description qui suit d'un mode de réalisation particulier qui fait référence aux dessins annexés et sur lesquels : - la figure 1 représente une vue générale en perspective de la banquette de l'invention ; - la figure 2 représente en détails une partie de la patte de fixation et de l'axe de l'invention ; - la figure 3 représente une vue en perspective des deux positions de l'axe équipant le dossier de l'invention, selon que celui-ci est en position rabattue ou droite; - la figure 4 représente une vue de face des moyens de fixation du dossier de la banquette selon l'invention et des moyens de verrouillage ; et - la figure 5 représente une vue de coté des moyens de fixation et de verrouillage de la figure 4. En référence à la figure 1, l'invention comporte une banquette 1 formée d'une assise 11 et d'un dossier 12. Le dossier 12 est fixé à la superstructure 3 d'un véhicule automobile au moyen de pattes de fixation 5. Le dossier 12, qui est dans sa position droite sur la figure 1, peut pivoter selon la flèche F, pour venir se rabattre sur l'assise (voir la position rabattue indiquée en traits pointillés). Les pattes de fixation 5 peuvent se trouver dans le masque de la feuillure de la porte arrière du véhicule et être habillées par une garniture les rendant plus esthétiques. La banquette s'étend selon la largeur du véhicule et est donc fixée selon deux cotés opposés de la superstructure du véhicule. En référence à la figure 2, les pattes de fixation 5 comportent chacune une lumière 51 allongée, sensiblement parallèle à la hauteur du dossier 12, lorsque celui-ci est dans sa position droite. La barre 7 transversale qui sert d'axe de pivotement au dossier 12 comporte à chacune de ses extrémités, une tête 71 formant une butée. La lumière 51 comporte une extrémité basse 53, située près de l'assise 11 et une extrémité haute 55 opposée. Un passage de montage 6 permet d'insérer la tête 71 de la barre 7 à travers la lumière 51. La barre 7 peut donc coulisser et tourner sur elle-même dans la lumière 51, la tête 71 dépassant de la lumière 51 et bloquant donc le dossier 12 en translation selon sa longueur. La barre 7 peut être remplacée par deux portions d'axe équipant chacune un cotés du dossier afin d'alléger le véhicule. Le passage de montage 6 permet d'effectuer rapidement et simplement le montage du dossier 12 sur les pattes de fixation 5, en usine. On engage une extrémité de la barre 7 puis l'autre en faisant coulisser le dossier 12 selon sa longueur pour pouvoir insérer la tête 71 dans le passage de montage 6. Par ailleurs, les pattes de fixation 5 étant extérieures au dossier 12 et la barre 7 disposée dans la partie basse de ce dernier, il n'est pas nécessaire de prévoir une quelconque découpe des mousses recouvrant le dossier ce qui assure une réalisation très simple et donc peu coûteuse de l'ensemble selon l'invention. Sur la figure 3, la patte de fixation 5 est fixée à la superstructure 3 du véhicule au niveau de deux zones de fixations 61 et 62, perforées permettant une fixation par vis ou autre. La première zone 61 est disposée dans la partie haute de la patte 5 et s'étend dans un plan parallèle à la lumière 51 mais décalé vers la superstructure 3, de manière à laisser un espace entre la superstructure 3 et la partie de la patte portant la lumière 51. Cette première zone 61 permet de fixer la patte 5 sur la cote de caisse 31 de la superstructure 3 du véhicule. La seconde zone 62 forme une base, sensiblement perpendiculaire au plan de la lumière 51 et disposée dans la partie basse de la patte de fixation 5. Cette base 62 comporte deux perforations 63, distantes l'une de l'autre et qui servent à la fixation de la patte 5 sur la caisse 32 du véhicule. Lorsque le dossier 12 est dans sa position droite, la barre 7 vient se loger dans le fond de la lumière 51 au niveau de son extrémité basse 53 (position représentée en trait plein). En revanche, lorsque le dossier 12 est en position rabattue (position indiquée en pointillés) la barre 7 vient se loger dans l'extrémité haute 55 de la lumière 51. L'utilisateur soulève donc le dossier 12 de manière à faire glisser la barre 7 dans la lumière 51. Lorsque la barre 7 vient en butée contre l'extrémité haute 55 de la lumière 51, le dossier 12 peut être rabattu sur l'assise 11. Les deux zones de fixation précitées permettent une fixation en trois points des pattes 5 sur la superstructure 3 du véhicule. Cette fixation en trois points assure un bon maintien du dossier 12, même en cas de choc. Il est ainsi possible de réduire les épaisseurs utilisées pour la réalisation des pattes de fixation 5, par rapport aux pattes de fixation existantes, ce qui allège le véhicule. Sur la figure 4, le dossier 12 comporte un cadre 15. Les moyens de fixation du cadre 15 du dossier 12 comportent un pion 9 fixé sur la cote de caisse 31 du véhicule. Le pion 9 comporte à son extrémité libre une tête 91 formant butée. Le cadre 15 comporte une fourchette 93, visible également sur la figure 5. Ainsi, en position droite, le dossier 12 peut être fixé par le pion 9 qui s'emboîte dans la fourchette 93, la tête 91 venant en butée contre la fourchette 93 ce qui bloque le dossier 12 en translation selon l'axe Z qui correspond à la hauteur du dossier 12 (axe Z sur la figure). Le dossier 12 est aussi ainsi bloqué en rotation autour de son axe représenté par la barre 7, il ne peut plus tourner sur lui-même au-delà de la fourchette 93, c'est-à-dire vers l'arrière du véhicule. Le pion 9 permet, de plus, de réaliser le centrage du dossier selon la longueur de ce dernier. Sur les figures 4 et 5, la poignée actionnable 96 comporte une encoche 97. En faisant pivoter la poignée 96, l'utilisateur peut, lorsque le dossier 12 est en position droite, faire coopérer l'encoche 97 avec le pion 9 ce qui bloque le dossier 12 en translation selon l'axe X (i.e. selon son axe de pivotement, c'est-à-dire sa longueur). Lorsque l'utilisateur veut passer de la position droite à la position rabattue, il débloque la poignée 96 en la faisant pivoter selon la flèche G, représentée sur la figure 5. L'encoche 97 se déplace et libère le pion 9. En basculant le dossier 12 vers l'assise 11, le pion sort de la fourchette 93. L'utilisateur soulève alors légèrement le dossier 12 de sorte que la barre 7 coulisse dans la lumière 51 pour venir se placer automatiquement dans l'extrémité haute 55 de cette dernière, lorsque le dossier 12 touche l'assise 11. Une sangle (non représentée) peut permettre de soulever facilement le dossier 12 pour le passage en position rabattue. Pour le passage de la position rabattue à la position droite, l'utilisateur relève le dossier 12. Sous le poids du dossier 12, la barre 7 vient seule se placer en butée dans l'extrémité basse 53 de la lumière 51. L'utilisateur n'a plus qu'à engager la tête 91 du pion 9 dans la fourchette 93 et à tourner la poignée 96 de façon à faire coopérer l'encoche 97 avec la tige du pion 9
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La présente invention concerne un ensemble formant la banquette d'un véhicule automobile comprenant une superstructure (3), une assise (11) et un dossier (12), au moins un axe (7) solidaire du dossier (12) et deux pattes de fixation (5) solidaires de la superstructure (3), qui comportent chacune une lumière (51), traversée par l'axe (7) moyennant quoi le dossier (12) peut être pivoté d'une position droite à une position rabattue. Selon l'invention, les lumières (51) ont une forme allongée et comportent chacune une extrémité basse (53) et une extrémité haute (55) ; l'axe (7) peut ainsi coulisser dans les lumières (51) de sorte que le dossier (12) est dans sa position droite lorsque l'axe (7) est logé dans les extrémités basses (53) et que le dossier (12) peut être amené dans sa position rabattue, quand l'axe (7) est logé dans les extrémités hautes (55).
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1. Ensemble formant la banquette d'un véhicule automobile comprenant : -une superstructure (3) de véhicule automobile présentant deux côtés opposés selon la largeur de ladite superstructure (3) ; - une assise (11) et un dossier (12); - au moins un axe (7) solidaire dudit dossier (12) et parallèle à la longueur dudit dossier (12), disposé dans la partie basse dudit dossier (12), à proximité de ladite assise (11) et comportant, à au moins une de ses extrémités, une butée (71); et - deux pattes de fixation (5), solidaires chacune d'un desdits côtés opposés de ladite superstructure (3), qui comportent chacune une lumière (51), traversée par ledit axe (7) et dans laquelle ledit axe (7) peut tourner sur lui-même, moyennant quoi ledit dossier (12) peut être pivoté d'une position droite, dans laquelle il est sensiblement perpendiculaire à ladite assise (11), à une position rabattue, dans laquelle il est couché sur ladite assise (11), lesdites butées (71) dudit axe (7) dépassant desdites lumières (51) desdites pattes de fixation (5) de manière à bloquer ledit axe (7) en translation selon la longueur dudit dossier (12) entre lesdites pattes de fixation (5), caractérisé en ce que lesdites lumières (51) ont une forme allongée et s'étendent selon la hauteur dudit dossier (12), considéré en position droite, et comportent chacune une extrémité basse (53) disposée près de ladite assise (11) et une extrémité haute (55), distante de ladite assise (11), ledit axe (7) pouvant coulisser dans lesdites lumières (51) de sorte que ledit dossier (12) est dans sa position droite lorsque ledit axe (7) est logé dans l'extrémité basse (53) de chacune desdites lumières (51) et que le dossier (12) peut être amené dans sa position rabattue, par pivotement dudit dossier (12) autour dudit axe (7), quand ledit axe (7) est logé dans l'extrémité haute (55) de chacune desdites lumières (51). 2. Ensemble selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de fixation du dossier sur ladite superstructure (3) qui maintiennent ledit dossier (12) dans sa position droite. 3. Ensemble selon la 2, caractérisé en ce que ledit dossier comporte un cadre (15) et en ce que lesdits moyens de fixation dudit dossier comportent au moinsun pion (9) solidaire de ladite superstructure (9) et une fourchette (93), solidaire dudit cadre (15) dudit dossier, ledit pion (9) comportant à son extrémité libre des moyens formant butée (91) qui coopèrent, lorsque ledit dossier (12) est dans sa position droite avec ladite fourchette (93) de manière à bloquer ledit dossier (12), notamment en translation selon sa hauteur. 4. Ensemble selon la 3, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de verrouillage dudit dossier en position droite. 5. Ensemble selon la 4, caractérisé en ce que lesdits moyens de verrouillage dudit dossier (12) comportent une poignée (96), actionnable par un utilisateur, solidaire dudit cadre (15) et qui comporte une encoche (97), ladite poignée (96) est montée mobile de manière à pouvoir faire coopérer ladite encoche (97) avec ledit pion (9) pour le verrouillage dudit dossier (12) en position droite. 6. Ensemble selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que lesdites pattes de fixation (5) font partie intégrante de ladite superstructure (3) du véhicule.
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B
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B60
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B60N
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B60N 2
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B60N 2/20,B60N 2/90
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FR2901807
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A1
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NOUVEAU TRAITEMENT D'UNE INFECTION PAR LE VHC
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La présente invention concerne une molécule d'acide nucléique, une composition pharmaceutique comprenant une telle molécule d'acide nucléique et l'utilisation d'une telle molécule d'acide nucléique pour la préparation d'un médicament destiné à traiter ou à prévenir une infection par le virus de l'hépatite C. Le virus de l'hépatite C (VHC) représente aujourd'hui un important problème de santé publique, au vu de la forte prévalence de l'infection par celui-ci et du risque important d'évolution ultérieure vers une hépatite chronique de l'ordre de 80%. En effet, le virus de l'hépatite C (VHC) infecte environ 3 % de la population et est responsable d'approximativement 170 millions d'infections chroniques. Les patients atteints d'une telle infection chronique sont alors susceptibles de développer une cirrhose, avec un risque estimé à 20-30% vingt ans après la primo-infection, qui peut évoluer en hépatocarcinome. La primo-infection étant généralement asymptomatique, l'infection est diagnostiquée lorsque les complications liées à l'infection chronique apparaissent. Le VHC est un virus à ARN positif, appartenant à la famille des Flaviviridae, découvert par la société CHIRON en 1989 (KUO et al., Science, vol. 244(4902), p :362-4, 1989). Des analyses moléculaires fines ont permis de démontrer qu'il existe près de 6 génotypes différents de VHC, lesquels génotypes se subdivisent en de multiples sous-types. Concernant les infections par le VHC, la majorité d'entre elles sont associées au génotype 1. L'ARN génomique du VHC contient une seule phase ouverte de lecture encadrée par des séquences non codantes en 5' (5'UTR) et en 3' (3'UTR). Si la séquence 5'UTR montre une importante conservation quel que soit le génotype étudié, la séquence 3'UTR montre de son côté une importante variabilité au niveau de ses 30 premiers nucléotides en fonction du génotype étudié. Parallèlement, la phase ouverte de lecture code selon le génotype considéré pour une polyprotéine de 3008 à 3037 acides aminés, laquelle est clivée de façon co- et post- traductionnelle par des protéases cellulaires et virales pour générer au moins 10 protéines virales matures impliquées dans la réplication et la morphogenèse de nouveaux virions. Plus spécifiquement, les protéines structurales sont situées dans le tiers amino-terminal de ladite polyprotéine et les protéines non structurales, dont certaines forment le complexe de réplication, dans la partie carboxy-terminale de la polyprotéine. La région 5'UTR contient un site d'entrée interne de ribosome qui permet au génome viral (brin (+)), suite à l'internalisation du virion, d'être traduit de manière coiffe-indépendante. Après traduction et maturation de la polyprotéine, le complexe de réplication s'assemble, puis l'ARN polymérase dépendante de l'ARN (NS5B) commence la réplication de l'ARN. Le complexe de réplication du VHC est donc présent au sein de toutes les cellules infectées. La réplication de l'ARN génomique simple brin du VHC nécessite une étape intermédiaire correspondant à la synthèse d'un brin anti-génomique de polarité négative (brin (-)), lequel servira de matrice pour la synthèse d'ARN génomiques de polarité positive (brin (+)). Pour cette étape de réplication de l'ARN génomique du VHC, les deux séquences 5'UTR et 3'UTR sont indispensables. La séquence 3'UTR est nécessaire pour la synthèse du brin (-) à partir du brin (+). Parallèlement, la séquence 5'UTR est nécessaire pour la synthèse des brins (+) des nouveaux virions à partir du brin (-). La région 5'UTR présente une longueur de l'ordre de 340 nucléotides. Cette région 5'UTR comprend quatre domaines présentant une structure de type tige-boucle (domaines 5'UTR-dl à 5'UTR-dIV), le dernier domaine 5'UTR- dIV étant chevauchant avec les premiers nucléotides de la phase codante correspondant à la protéine de capside de la polyprotéine. Cette région 5'UTR se trouve fortement conservée entre les différentes souches du VHC et ceci tant au niveau de la séquence nucléotidique qu'au niveau structural. Outre son rôle dans la réplication du génome, la région 5'UTR est également impliquée dans l'initiation de la traduction de la polyprotéine. Le domaine minimal de la région 5'UTR pour que la réplication s'effectue comprend les domaines 5'UTR-dI et 5'UTR-d. II (FRIEBE et al., J. Virol., vol.75(24), p:12047-57, 2001), le domaine 5'UTR-dIII jouant un rôle modulateur sur celle-ci (REUSKEN et al., J. Gen. Virol., vol.84, p:1761-69, 2003). Le domaine minimal pour la traduction du VHC correspond à un site d'entrée interne du ribosome (IRES) auquel vient directement se fixer le ribosome (HONDA et al., Virology, vol.222(1), p:31-42, 1996) qui permet une initiation de la traduction coiffe-indépendante. À l'exception de la tige-boucle constituant le domaine 5'UTR-dI, les domaines 5'UTR-dII à 5'UTR-dIV sont nécessaires à l'initiation de la traduction. Cependant, la localisation de l'extrémité 3' de l'IRES est controversée. L'évaluation de l'efficacité d'initiation de la traduction à partir de segments de régions 5' du génome de VHC de différentes longueurs placés en amont de différents gènes rapporteurs (SEAP, CAT) a conduit certains auteurs à conclure que la partie 5' de la séquence codant la protéine de capside C localisée directement en aval de l'AUG initiateur, était nécessaire pour obtenir une efficacité optimale de l'IRES (REYNOLDS et al., RNA, vol.2(9), p:867-78, 1996; LU et al., Proc Natl Acad Sci U S A., vol.93(4), p:1412-7, 1996), ce qui a été réfuté par d'autres (RIJNBRAND et al., FEBS Lett., vol.365(2-3), p:115-9, 1995). Une des difficultés majeures pour développer de nouveaux traitements antiviraux a découlé de l'absence de systèmes de culture cellulaires permissifs à l'infection et à la réplication du VHC, mais également de l'absence de modèles animaux de petite taille qui remplaceraient le chimpanzé, seul modèle animal expérimental sensible à l'infection par le VHC. Une première avancée majeure a pu être réalisée avec le développement d'ARN sous-génomiques bicistroniques (réplicons) du VHC capables de se répliquer dans la lignée hépatocytaire Huh-7 (LOHMANN et al., Science., vol.285(5424), p:110-3, 1999). Pour autant, et malgré les nombreuses améliorations apportées à ce système, aucune équipe n'a pu montrer à ce jour que des réplicons génomiques codant l'ensemble des protéines structurales et non structurales du VHC soient capables de générer des particules virales. En outre, seuls des réplicons de génotype la, lb et plus récemment de génotype 2a (KATO et al., Gastroenterology, vol.125(6), p :1808-17, 2003) ont pu être étudiés dans ce système. Ce système cellulaire reste toutefois un modèle de prédilection pour étudier la réplication virale et pour mettre au point de nouveaux antiviraux plus efficaces. À ce jour, différents traitements ont pu être développés pour traiter les infections par le VHC, le traitement actuel antiviral le plus efficace consistant en une bithérapie reposant sur l'utilisation conjointe d'interféron alpha pégylé et d'un analogue nucléosidique, la ribavirine. Toutefois, l'efficacité de ce traitement semble dépendre en partie du génotype du virus responsable de l'infection. En effet, cette thérapie n'est efficace que pour environ 40 à 50 % des patients infectés chroniquement par les souches du VHC de génotype 1 alors qu'elle guérit près de 80 % des patients infectés par les VHC de génotypes 2 ou 3. Sachant que le génotype 1 est prédominant dans une grande partie du monde (60 à 90 % des infections), la nécessité de mettre au point de nouveaux antiviraux et/ou un vaccin constitue un besoin important. D'autre part, l'utilisation dans cette thérapie d'interféron la rend très coûteuse et souvent mal supportée par le patient. Pour améliorer le traitement des infections par le VHC, de nombreux travaux ont été menés pour découvrir de nouvelles molécules qui inhibent spécifiquement des étapes du cycle viral du VHC. Dans les stratégies développées, on peut distinguer (1) celles qui visent à cibler au niveau protéique spécifiquement les enzymes virales qui n'ont pas d'homologue cellulaire, notamment l'ARN polymérase ARN dépendante (NS5B) ou la protéase virale NS3, et (2) les stratégies qui prennent pour cible le génome du VHC. Dans le cadre de cette seconde stratégie, de nombreuses molécules ont été développées pour inhiber la réplication virale, comme notamment des ribozymes, des ARNi, des aptamères ou encore des acides nucléiques anti-sens. Pour autant, les composés développés pour ces approches ont été confrontés à la grande variabilité génétique du VHC, conséquence de l'infidélité de l'ARN polymérase du VHC (NS5B) lors de la réplication du génome du VHC. En effet, et dans la mesure où ces molécules ciblent spécifiquement une séquence du génome du VHC, une unique mutation au sein du génome viral peut réduire, voire annuler, leur activité d'inhibition de la réplication du VHC. En outre, la variabilité existant entre les différents génotypes du VHC interdit le plus souvent d'utiliser une même molécule pour traiter des infections par différents génotypes du VHC. Il existe donc aujourd'hui un besoin important pour identifier de nouvelles molécules possédant une spécificité suffisamment large pour cibler les nombreux variants du VHC, tout en conservant une grande efficacité vis-à-vis des différents variants. De façon surprenante, les inventeurs ont maintenant 35 réussi à développer un vecteur suicide sous la forme d'un ARN génomique chimère de polarité négative qui sera répliqué en un ARN génomique chimère de polarité positive uniquement dans les cellules infectées par le VHC (cellules exprimant le complexe de réplication du VHC), lequel ARN génomique chimère de polarité positive permet la traduction d'une protéine toxique dont l'expression entraîne la mort des cellules infectées par le VHC. L'ARN génomique chimère de polarité négative selon l'invention permet ainsi de s'affranchir des problèmes mentionnés précédemment, notamment l'efficacité variable en fonction des génotypes des molécules anti-VHC des traitements de l'art antérieur et la grande variabilité génétique à la base des résistances aux antiviraux. Ainsi, un premier objet de l'invention correspond à une molécule d'ARN simple brin, correspondant à un ARN génomique chimère de polarité négative (ARN(-)) du virus de l'hépatite C (VHC), laquelle molécule d'ARN simple brin est caractérisée en ce qu'elle comprend en partant de l'extrémité 3' vers l'extrémité 5' : (i) une séquence d'acide nucléique complémentaire à la région 5' non-codante (5'UTR) de l'ARN génomique (brin (+)) du virus de l'hépatite C (VHC), laquelle séquence d'acide nucléique complémentaire permet la réplication de ladite molécule d'ARN simple brin par le complexe de réplication du VHC ; (ii) la séquence d'acide nucléique complémentaire d'une séquence d'acide nucléique correspondant à un site d'entrée interne du ribosome (IRES); (iii) la séquence d'acide nucléique complémentaire de la séquence d'acide nucléique d'un gène suicide ou d'un gène codant pour une protéine interférant avec la réplication du virus VHC ; et (iv) éventuellement, une séquence d'acide nucléique complémentaire à la région 3' non-5 codante (3'UTR) de l'ARN génomique (brin (+)) du VHC. La molécule d'ARN simple brin selon l'invention est non codante. En conséquence, ladite molécule d'ARN simple brin, lorsqu'elle est présente dans des cellules 10 non-infectées par le VHC dans lesquelles le complexe de réplication du VHC n'est donc pas exprimé, ne permet pas d'obtenir le transcrit du gène suicide et sa traduction consécutive et donc d'induire la mort cellulaire. En revanche, la molécule d'ARN simple brin selon 15 l'invention, lorsqu'elle est présente dans des cellules infectées par le VHC qui expriment le complexe de réplication, est répliquée en un brin complémentaire (brin (+)) dont la traduction initiée au niveau de la séquence IRES induit la synthèse de la protéine du gène suicide et, 20 consécutivement, la mort cellulaire. L'utilisation d'une molécule d'ARN simple brin correspondant à un ARN génomique chimère de polarité négative (brin (-)) du virus de l'hépatite C permet, à la différence d'un ARN génomique chimère de polarité positive 25 (brin (+)), de s'affranchir de l'étape de réplication nécessitant la reconnaissance de la séquence 3'UTR du brin (+) pour obtenir sa réplication en brin (-). Dans la mesure où les 30 premiers nucléotides de cette région 3'UTR sont plus faiblement conservés entre les différents 30 génotypes par rapport à la région 5'UTR, l'utilisation d'un ARN génomique chimère de polarité positive, par rapport à un ARN génomique chimère de polarité négative, pourrait s'avérer d'une efficacité très variable en fonction du génotype du virus de l'hépatite C infectant la 35 cellule, le tissu ou le patient à traiter. Avantageusement, la molécule d'ARN simple brin selon l'invention peut comprendre des ribonucléotides modifiés ou non, de préférence ladite molécule d'ARN simple brin comprend des ribonucléotides non-modifiés. Par ribonucléotide modifié, on entend un ribonucléotide naturel substitué par un analogue synthétique d'un nucléotide, lequel analogue synthétique de ribonucléotide est, de préférence, localisé à l'extrémité 3' ou 5' de la molécule d'acide nucléique. Des analogues synthétiques de nucléotides préférés sont sélectionnés parmi les ribonucléotides présentant un groupement sucre ou groupement carboné modifié. De préférence, les ribonucléotides présentant un groupement sucre modifié présentent un groupement 2'-OH remplacé par un groupement sélectionné parmi un atome d'hydrogène, un halogène, un groupement OR, R, SH, SR, NH2, NHR, NR2 ou CN, dans lequel R est un groupement alkyle, alcényle ou alcynyle de 1 à 6 carbone et l'halogène est le fluor, le chlore, le brome ou l'iode. De préférence, les ribonucléotides présentant un groupement carboné modifié ont leur groupement phosphoester lié au ribonucléotide adjacent qui est remplacé par un groupement modifié tel qu'un groupement phosphothioate. Pour autant, il est également possible d'utiliser des ribonucléotides présentant un noyau purine ou pyrimidine modifié. Comme exemples de tels noyaux modifiés, on citera notamment les uridines ou les cytidines modifiées en position 5, telles que la 5-(2-amino)propyl uridine et la 5-bromo uridine, les adénosines et guanosines modifiées en position 8, telle que la 8-bromo guanosine, les nucléotides déazotés, telle que la 7-déaza-adénosine, les nucléotides N-et O-alkylés, telle que la N6-méthyl adénosine. Ces différentes modifications peuvent également être combinées. Par une séquence d'acide nucléique complémentaire à 35 la région 5' non-codante (5'UTR) de l'ARN génomique (brin (+)) du VHC, laquelle séquence d'acide nucléique complémentaire permet la réplication de ladite molécule d'ARN simple brin par le complexe de réplication du VHC , on entend une séquence d'acide nucléique comprenant au moins la séquence complémentaire d'une séquence comprenant les domaines tige-boucle I et II (5'UTR-dI et 5' UTR-dII) de ladite région 5'UTR, de préférence au moins la séquence complémentaire d'une séquence comprenant les domaines tige- boucle I, II et III (5'UTR-dI, 5' UTR-dII et 5' UTR-dIII) de ladite région 5'UTR. L'homme du métier, au regard de ses connaissances générales pourra déterminer simplement la séquence des différents domaines tige-boucle dans la région 5'UTR du virus VHC d'un génotype donné, voir d'un sous-type donné. Les connaissances générales de l'homme du métier concernant le VHC et le positionnement de ces domaines sont notamment illustrées sur le site http://euhcvdb.ibcp.fr/euHCVdb/. À titre d'exemple, le domaine 5'UTR-dI va des nucléotides 5 à 20 des séquences ayant le numéro d'accession M62321, M67463 ou AF009606 pour le génotype la ; 1 à 8 de la séquence ayant le numéro d'accession D90208 ou 1 à 11 de la séquence ayant le numéro d'accession M58335 pour le génotype lb ; 5 à 20 de la séquence ayant le numéro d'accession D14853 ou AY051292 pour le génotype le ; 5 à 19 de la séquence ayant le numéro d'accession D00944 ou AB047639 pour le génotype 2a ; 5 à 20 de la séquence ayant le numéro d'accession D10988 ou AB030907 pour le génotype 2b ; 5 à 19 de la séquence ayant le numéro d'accession D50409 pour le génotype 2c ; 6 à 20 de la séquence ayant le numéro d'accession AB031663 pour le génotype 2k ; 5 à 18 de la séquence ayant le numéro d'accession D17763 ou D28917 pour le génotype 3a ; 5 à 18 de la séquence ayant le numéro d'accession D49374 pour le génotype 3b ; 5 à 18 de la séquence ayant le numéro d'accession D63821 pour le génotype 3k ; 5 à 19 de la séquence ayant le numéro d'accession D84262 pour le génotype 6b ; 5 à 18 de la séquence ayant le numéro d'accession D84263 pour le génotype 6d ; 5 à 18 de la séquence ayant le numéro d'accession D63822 pour le génotype 6g ; 5 à 18 de la séquence ayant le numéro d'accession D84265 pour le génotype 6h ; 5 à 18 de la séquence ayant le numéro d'accession D84264 pour le génotype 6k. À titre d'exemple, le domaine 5'UTR-dII va des nucléotides 44 à 118 des séquences ayant le numéro d'accession M62321, M67463 ou AF009606 pour le génotype la ; 35 à 109 de la séquence ayant le numéro d'accession M58335 ou 32 à 106 de la séquence ayant le numéro d'accession D90208 pour le génotype lb; 44 à 118 des séquences ayant le numéro d'accession D14853 ou AY051292 pour le génotype le ; 43 à 117 des séquences ayant le numéro d'accession D00944 ou AB047639 pour le génotype 2a ; 44 à 118 des séquences ayant le numéro d'accession AB030907 ou D10988 pour le génotype 2b ; 43 à 117 de la séquence ayant le numéro d'accession D50409 pour le génotype 2c ; 44 à 118 de la séquence ayant le numéro d'accession AB031663 pour le génotype 2k ; 42 à 116 de la séquence ayant le numéro d'accession D17763 ou D28917 pour le génotype 3a ; 42 à 116 de la séquence ayant le numéro d'accession D49374 pour le génotype 3b ; 42 à 116 de la séquence ayant le numéro d'accession D63821 pour le génotype 3k ; 1 à 72 de la séquence ayant le numéro d'accession AY859526 pour le génotype 6a ; 42 à 116 de la séquence ayant le numéro d'accession D84262 pour le génotype 6b ; 41 à 115 de la séquence ayant le numéro d'accession D84263 pour le génotype 6d ; 41 à 115 de la séquence ayant le numéro d'accession D63822 pour le génotype 6g ; 41 à 115 de la séquence ayant le numéro d'accession D84265 pour le génotype 6h ; 41 à 115 de la séquence ayant le numéro d'accession D84264 pour le génotype 6k. À titre d'exemple, le domaine 5'UTR-dIII va des nucléotides 125 à 323 des séquences ayant le numéro d'accession M62321, M67463 ou AF009606 pour le génotype la ; 116 à 314 de la séquence ayant le numéro d'accession M58335 ou 113 à 311 de la séquence ayant le numéro d'accession D90208 pour le génotype lb ; 125 à 323 des séquences ayant le numéro d'accession D14853 ou AY051292 pour le génotype le ; 124 à 322 des séquences ayant le numéro d'accession D00944 ou AB047639 pour le génotype 2a ; 125 à 323 des séquences ayant le numéro d'accession AB030907 ou D10988 pour le génotype 2b ; 124 à 322 de la séquence ayant le numéro d'accession D50409 pour le génotype 2c ; 125 à 323 de la séquence ayant le numéro d'accession AB031663 pour le génotype 2k ; 123 à 321 des séquences ayant le numéro d'accession D17763 ou D28917 pour le génotype 3a ; 123 à 321 de la séquence ayant le numéro d'accession D49374 pour le génotype 3b ; 123 à 321 de la séquence ayant le numéro d'accession D63821 pour le génotype 3k ; 63 à 261 de la séquence ayant le numéro d'accession Y11604 pour le génotype 4a ; 30 à 228 de la séquence ayant le numéro d'accession AF064490 pour le génotype 5a ; 79 à 277 de la séquence ayant le numéro d'accession AY859526 pour le génotype 6a ; 123 à 324 de la séquence ayant le numéro d'accession D84262 pour le génotype 6b ; 122 à 320 de la séquence ayant le numéro d'accession D84263 pour le génotype 6d ; 122 à 320 de la séquence ayant le numéro d'accession D63822 pour le génotype 6g ; 122 à 320 de la séquence ayant le numéro d'accession D84265 pour le génotype 6h ; 122 à 320 de la séquence ayant le numéro d'accession D84264 pour le génotype 6k. Avantageusement, on entend par une séquence d'acide nucléique complémentaire à la région 5' non-codante (5'UTR) de l'ARN génomique (brin (+)) du VHC, laquelle séquence d'acide nucléique complémentaire permet la réplication de ladite molécule d'ARN simple brin par le complexe de réplication du VHC , la séquence d'acide nucléique complémentaire de la séquence allant de la position 1 à 120 de l'ARN génomique (brin (+)) du VHC, de préférence comprenant allant de la position 1 à 150 et de manière particulièrement préféré allant de la position 1 à 341 de l'ARN génomique (brin (+)) du VHC. La position 1 correspond au premier nucléotide de la de l'ARN génomique (brin (+)) d'un virus de l'hépatite C (VHC) complet. Par région 5'UTR de l'ARN génomique (brin (+)) du VHC, on entend la région 5'UTR de l'ARN génomique d'un virus de l'hépatite C (VHC) de génotype 1, 2, 3, 4, 5 ou 6, ou une séquence dérivée de celle-ci. Par séquence dérivée, on entend une séquence présentant une identité d'au moins 80% avec la séquence de la région 5'UTR de l'ARN génomique d'un virus de l'hépatite C de génotype 1, 2, 3, 4, 5 ou 6, de préférence d'au moins 85%, notamment d'au moins 90%, et de manière particulièrement préférée d'au moins 95% d'identité. De préférence, la séquence de la région 5'UTR de l'ARN génomique du VHC correspond à la séquence de la région 5'UTR du génome de l'ARN génomique d'un virus de l'hépatite C (VHC) de génotype 1. De manière particulièrement préférée, la séquence de la région 5'UTR de l'ARN génomique du VHC correspond à la séquence allant de la position 1 à 120 de la séquence SEQ ID No : 1, de préférence allant de la position 1 à 150 et de manière particulièrement préférée allant de la position 1 à 341 de la séquence SEQ ID No :1 ou d'une séquence dérivée de celle-ci. L'homme du métier pourra identifier, sans difficulté et au regard de ses connaissances générales, une séquence d'acide nucléique correspondant à un site d'entrée interne du ribosome (IRES). Une telle séquence IRES pourra être d'origine eucaryote ou d'origine virale. À titre d'exemple de séquence IRES d'origine eucaryote, on peut citer la séquence IRES des transcrits codant pour les protéines choisies dans le groupe comprenant la famille FGF (Fibroblast Growth Factor), la famille des connexines, la protéine p27 inhibitrice de la kinase dépendante des cyclines, BCL 2, HSP 101, HSP 70, les proto-oncogènes c-myc, L-myc, n-myc ou encore le répresseur transcriptionnel Mnt. À titre d'exemple de séquence IRES d'origine virale, on peut citer la séquence IRES du virus de la poliomyélite, du virus de l'encéphalomyocardite (EMCV), du virus GBV-A, du virus GBV-B, du virus GBV-C, du virus de l'hépatite C, du virus de la diarrhée virale bovine (BVDV), des virus A et B de la rhinite équine (ERAV et ERBV), des rétroéléments ZAM, Idefix et gypsy ou du VIH. De préférence, la séquence IRES est d'origine virale et de manière particulièrement préférée ladite séquence IRES correspond à la séquence IRES du VHC, laquelle comprend les domaines tige-boucle II à IV (5'UTR-dII à 5' UTR-dIV) de la région 5'UTR de l'ARN génomique (brin (+)) du VHC. À titre d'exemple, la séquence IRES du VHC va des nucléotides 44 à 354 des séquences ayant le numéro d'accession M62321, M67463 ou AF009606 pour le génotype la ; 35 à 345 de la séquence ayant le numéro d'accession M58335 ou 32 à 342 de la séquence ayant le numéro d'accession D90208 pour le génotype lb ; 44 à 354 des séquences ayant le numéro d'accession D14853 ou AY051292 pour le génotype le ; 43 à 353 des séquences ayant le numéro d'accession D00944 ou AB047639 pour le génotype 2a ; 44 à 354 des séquences ayant le numéro d'accession AB030907 ou D10988 pour le génotype 2b ; 43 à 353 de la séquence ayant le numéro d'accession D50409 pour le génotype 2c 44 à 354 de la séquence ayant le numéro d'accession AB031663 pour le génotype 2k ; 42 à 352 des séquences ayant le numéro d'accession D17763 ou D28917 pour le génotype 3a ; 42 à 352 de la séquence ayant le numéro d'accession D49374 pour le génotype 3b ; 42 à 352 de la séquence ayant le numéro d'accession D63821 pour le génotype 3k ; 1 à 308 de la séquence ayant le numéro d'accession AY859526 pour le génotype 6a ; 42 à 355 de la séquence ayant le numéro d'accession D84262 pour le génotype 6b ; 41 à 351 de la séquence ayant le numéro d'accession D84263 pour le génotype 6d ; 41 à 351 de la séquence ayant le numéro d'accession D63822 pour le génotype 6g ; 41 à 351 de la séquence ayant le numéro d'accession D84265 pour le génotype 6h ; 41 à 351 de la séquence ayant le numéro d'accession D84264 pour le génotype 6k. Avantageusement, on entend séquence IRES du VHC , la séquence allant de la position 30 à 355 de l'ARN génomique (brin (+)) du VHC, de préférence allant de la position 25 à 370 et de manière particulièrement préférée allant de la position 20 à 385 de l'ARN génomique (brin (+)) du VHC. Par séquence IRES du VHC, on entend la séquence IRES d'un ARN génomique (brin (+)) d'un virus de l'hépatite (VHC) de génotype 1, 2, 3, 4, 5 ou 6, ou une séquence dérivée de celle-ci, de préférence la séquence IRES de l'ARN génomique (brin (+)) d'un virus de l'hépatite C (VHC) de génotype 1. Par séquence dérivée, on entend une séquence présentant une identité d'au moins 80% avec la séquence de la séquence IRES de l'ARN génomique (brin (+)) d'un virus de l'hépatite C (VHC) de génotype 1, 2, 3, 4, 5 ou 6, de préférence d'au moins 85%, notamment d'au moins 90%, et de manière particulièrement préférée d'au moins 95% d'identité. De manière particulièrement préférée, la séquence IRES du VHC correspond à la séquence allant de la position 30 à 355 de la séquence SEQ ID No : 1, de préférence allant de la position 25 à 370 et de manière particulièrement préférée allant de la position 20 à 386 de la séquence SEQ ID No :1 ou d'une séquence dérivée de celle-ci. Selon un mode de réalisation préférée, la molécule d'ARN simple brin selon l'invention comprend la séquence complémentaire de la séquence allant de la position 1 à 355 de l'ARN génomique (brin (+)) du VHC, de préférence allant de la position 1 à 370 et de manière particulièrement préférée allant de la position 1 à 385 de l'ARN génomique (brin (+)) du VHC. Par séquence de l'ARN génomique (brin (+)) du VHC, on entend la séquence d'un virus de l'hépatite C (VHC) de génotype 1, 2, 3, 4, 5 ou 6, ou une séquence dérivée de celle-ci, de préférence on entend la séquence d'un virus de l'hépatite C (VHC) de génotype 1. Par séquence dérivée, on entend une séquence présentant une identité d'au moins 80% avec la séquence de l'ARN génomique (brin (+)) d'un virus de l'hépatite C de génotype 1, 2, 3, 4, 5 ou 6, de préférence d'au moins 85%, notamment d'au moins 90%, et de manière particulièrement préférée d'au moins 95% d'identité. De préférence, la molécule d'ARN simple brin selon l'invention comprend la séquence complémentaire de la séquence allant de la position 1 à 355 de la séquence SEQ ID No : 1, de préférence allant de la position 1 à 370 et de manière particulièrement préférée allant de la position 1 à 386 de la séquence SEQ ID No :1 ou d'une séquence dérivée de celle-ci. L'homme du métier pourra déterminer,sans difficulté et au regard de ses connaissances générales, les séquences d'acide nucléique des gènes suicides utilisables pour la molécule selon l'invention. L'homme du métier pourra identifier simplement les gènes codant pour des protéines interférant avec la réplication du virus VHC au regard de ses connaissances générales. À titre d'exemple de protéines interférant avec la réplication du VHC, on peut citer l'interféron a, l'interféron (3 et l'interféron y, de préférence l'interféron a et de manière particulièrement préférée l'interféron a 2a ou a 2b. Par gène suicide, on entend un gène qui code pour un produit protéique qui induit la mort de la cellule en présence ou en l'absence de drogues. Selon un mode de réalisation particulier, le gène suicide code pour une enzyme bactérienne ou virale induisant la mort de la cellule en présence d'une drogue spécifique. Plus spécifiquement, lesdites enzymes convertissent la forme inactive d'une drogue (prodrogue) présente dans le milieu en sa forme active et toxique induisant la mort de la cellule, par exemple par une inhibition de la synthèse d'acide nucléique. L'homme du métier pourra identifier, sans difficulté 20 et au regard de ses seules connaissances générales, les gènes suicides adaptés. À titre d'exemple de tels gènes suicides, on peut citer, à titre non-limitatif, les gènes de la thymidine kinase de HSV (HSV1tk) ou de la cytosine déaminase (CD), 25 utilisés respectivement avec le Ganciclovir ou le 5-FU respectivement (cf. demande internationale PCT WO 2005/092374, pages 11 et 12). Selon un autre mode de réalisation particulier, le gène suicide code pour une toxine protéique induisant la 30 mort de la cellule. À titre d'exemple de protéines utilisables, on peut citer les exotoxines bactériennes, les toxines fongiques, les toxines d'origine eucaryote, d'origine végétale ou d'origine virale ou des protéines dérivées de celles-ci. Par protéine dérivée, on entend une protéine présentant une identité d'au moins 80% avec une exotoxine bactérienne, une toxine fongique, une toxine d'origine eucaryote, d'origine végétale ou d'origine virale, de préférence d'au moins 85%, notamment d'au moins 90%, et de manière particulièrement préférée d'au moins 95% d'identité. Avantageusement encore, la toxine protéique induisant la mort de la cellule appartient à la famille RIP (Ribosome-Inactivating Protein), lesquelles toxine protéiques existent dans de nombreuses espèces de plantes, de bactéries ou fongiques (VAN DAMME et al., Crit. Rev. Plant Sci., vol.20, p :395-465, 2001 ; SANDVIG and VAN DEURS, FEBS Lett., vol.529, p :49-53, 2002). Les protéines de la famille RIP sont apparentées à la famille des lectines, mais leur toxicité est beaucoup plus importante que ces dernières. Les protéines de la famille RIP se divisent en deux types en fonction de leur structure moléculaire. Le type I regroupe les protéines qui comportent une seule chaîne polypeptidique d'environ 30 kDa et sont dépourvues d'activité lectine permettant la fixation à la surface cellulaire, ce qui leur confère une faible toxicité. Le type II regroupe les protéines comprenant deux chaînes polypeptidiques A et B aux propriétés distinctes. L'haptomère ou chaîne B (Binding), qui contient un domaine lectine, interagit avec un sucre ou un composé glycosylé de la surface de la cellule et facilite l'entrée de la chaîne A dans la cellule. L'effectomère, ou chaîne A (Activity) est porteuse de l'activité toxique. La mieux connue de ces toxines est la ricine (de Ricinus communis) mais d'autres phytotoxines telles que l'abrine (d'Abrus precatorius), la modeccine (d'Adenai digitata), la volkensine (d'Adenia volkensii) et la viscumine (de Viscum album), possèdent les mêmes propriétés. Entrent également dans ce groupe certaines toxines bactériennes comme la Shiga toxine produite par shigella dysentria et des toxines apparentées (Shiga like toxins ou SLT) sécrétées par certaines souches d'Escherichia coli (STEC aussi appelées VTEC car cytotoxiques pour les cellules Vero) mais aussi Citrobacter freundii, Aeromonas hydrophila, Aeromonas caviae et Enterobacter cloacae. Les RIPs de type 2 sont beaucoup plus efficaces que les RIPs de type 1 ; en effet, bien que puissants inhibiteurs de la synthèse protéique dans des préparations acellulaires, les RIPs de type 1 sont beaucoup moins toxiques chez la souris (DL50 de 1 à 40 mg/kg) que les RIP de type 2 (DL50 de la ricine :2pg/kg). Avantageusement, le gène suicide code pour une toxine protéique de la famille RIP de type 2 ou une protéine dérivée, de préférence pour la chaîne A d'une toxine protéique de la famille RIP de type 2 comme la ricine, l'abrine, la modeccine, la volkensine, la viscumine et la Shiga toxine, et de manière particulièrement préférée pour la chaîne A de la ricine. De manière particulièrement préférée, le gène suicide 25 correspond à la séquence SEQ ID No : 2 ou à une séquence dérivée. Par séquence dérivée, on entend une séquence présentant une identité d'au moins 80% avec la séquence SEQ ID No :2, de préférence d'au moins 85%, notamment d'au 30 moins 90%, et de manière particulièrement préférée d'au moins 95% d'identité. L'homme du métier, au regard de ses connaissances générales pourra déterminer simplement la séquence d'acide nucléique complémentaire de la région 3' non-codante 35 (3'UTR) de l'ARN génomique (brin (+)) d'un virus de l'hépatite C (VHC) d'un génotype donné, voir d'un sous-type donné. Les connaissances générales de l'homme du métier concernant le VHC et le positionnement de cette région sont notamment illustrées sur le site http://euhcvdb.ibcp.fr/euHCVdb/. À titre d'exemple, la région 3'UTR va des nucléotides 9378 à 9646 de la séquence ayant le numéro d'accession AF009606 pour le génotype la ; 9443 à 9678 de la séquence ayant le numéro d'accession AB047639 pour le génotype 2a ; 9444 à 9654 de la séquence ayant le numéro d'accession AB030907 pour le génotype 2b ; 9403 à 9628 de la séquence ayant le numéro d'accession D84262 pour le génotype 6b ; 9381 à 9615 de la séquence ayant le numéro d'accession D84263 pour le génotype 6d ; 9387 à 9621 de la séquence ayant le numéro d'accession D84264 pour le génotype 6k. Par région 3'UTR de l'ARN génomique (brin (+)) du VHC, on entend la région 3'UTR de l'ARN génomique d'un virus de l'hépatite C (VHC) de génotype 1, 2, 3, 4, 5 ou 6, ou une séquence dérivée de celle-ci, de préférence d'un virus de l'hépatite C de génotype 1. Par séquence dérivée, on entend une séquence présentant une identité d'au moins 80% avec la séquence de la région 3'UTR de l'ARN génomique d'un virus de l'hépatite C de génotype 1, 2, 3, 4, 5 ou 6, de préférence d'au moins 85%, notamment d'au moins 90%, et de manière particulièrement préférée d'au moins 95% d'identité. De préférence, la séquence de la région 3'UTR de l'ARN génomique du VHC correspond à la séquence SEQ ID No : 3 ou à une séquence dérivée de celle-ci. La molécule d'ARN simple brin selon l'invention peut être obtenue par des méthodes de synthèse chimique ou par des méthodes de biologie moléculaire, notamment par transcription à partir de matrices ADN ou de plasmides isolés à partir de microorganismes recombinants. De préférence, cette étape de transcription utilise des ARN polymérase de phage telles que l'ARN polymérase T7, T3 ou SP6. Selon un second mode de réalisation préférée, la molécule d'ARN simple brin selon l'invention correspond à la séquence complémentaire de la séquence SEQ ID No :4 ou d'une séquence dérivée. Par séquence dérivée, on entend une séquence présentant une identité d'au moins 80% avec la séquence SEQ ID No :4, de préférence d'au moins 85%, notamment d'au moins 90%, et de manière particulièrement préférée d'au moins 95% d'identité. Un second objet de l'invention correspond à une molécule d'ADN, de préférence d'ADN double brin, permettant la transcription de la molécule d'ARN simple brin décrite précédemment. Avantageusement, ladite molécule d'ADN comprend une séquence d'acide nucléique complémentaire à la séquence d'acide nucléique de la molécule d'ARN simple brin décrite précédemment, laquelle séquence d'acide nucléique complémentaire est liée de manière opérationnelle à une séquence d'acide nucléique permettant sa transcription dans une cellule eucaryote ou procaryote, de préférence eucaryote, et donc l'obtention de la molécule d'ARN simple brin décrite précédemment. Ladite molécule d'ADN permet donc d'obtenir la molécule d'ARN simple brin correspondant à un ARN génomique chimère de polarité négative directement et sans passer par les étapes successives de transcription d'un ARN génomique chimère de polarité positive et de réplication de ce dernier. Par une séquence d'acide nucléique permettant la transcription, on entend toute séquence de régulation de la transcription, comme une séquence promotrice ou activatrice, de préférence une séquence promotrice. Ladite séquence promotrice peut correspondre, par exemple, à un promoteur cellulaire ou viral, et à un promoteur constitutif ou inductible. À titre d'exemple de promoteurs constitutifs de mammifères, on peut citer, à titre non-limitatif, les promoteurs des gènes suivants : hypoxanthine phosphoribosyl transférase (HPTR), adénosine déaminase, pyruvate kinase, (3-actine, créatine kinase du muscle et facteur d'élongation humain. À titre d'exemple de promoteurs viraux présentant une expression constitutive dans les cellules de mammifères, on peut citer, à titre non-limitatif, les promoteurs des virus suivants : SV40, papilloma virus, adénovirus, virus de l'immunodéficience humaine (HIV), cytomégalovirus (CMV), virus du sarcome de Rous (RSV), virus de l'hépatite B (HBV). D'autres promoteurs constitutifs sont bien connus de l'homme du métier. Des séquences promotrices utiles incluent également les promoteurs inductibles et permettant une transcription consécutivement à l'addition d'un agent inductible. À titre d'exemple, on peut citer les promoteurs des gènes de la famille des métallothionines dont la transcription est induite en présence de certains ions métalliques. D'autres promoteurs inductibles pourront être simplement identifiés par l'homme du métier au regard de ses connaissances générales. En général, la séquence promotrice inclut des séquences 5' non transcrites impliquées dans l'initiation 30 de la transcription comme une boîte TATA (TATA box). Un autre objet de l'invention consiste en un vecteur d'acide nucléique comprenant une molécule d'acide nucléique telle que décrite précédemment, notamment une molécule d'ARN ou d'ADN. Par vecteur d'acide nucléique , on entend tout support permettant de faciliter le transfert desdites molécules d'ARN ou d'ADN dans les cellules, de préférence dans les cellules potentiellement infectées par le virus de l'hépatite C. De préférence, le vecteur selon l'invention permet de transporter lesdites molécules d'acide nucléique en limitant la dégradation de celles-ci par rapport à leur transport en l'absence de vecteur. Le vecteur comprend éventuellement les séquences promotrices décrites précédemment. À titre d'exemple de vecteurs utilisables, on peut citer, à titre non-limitatif, les plasmides, les phagemides, les virus et d'autres vecteurs dérivés d'origine virale ou bactérienne. Des vecteurs viraux préférés incluent les adénovirus (modifiés), lesquels sont capables d'infecter un très grand nombre d'espèces et de types cellulaires, les lentivirus (modifiés notamment par une modification de la protéine d'enveloppe de sorte d'obtenir le tropisme recherché) ou les virus de l'hépatite A et B (modifiés) lesquels sont capables d'infecter spécifiquement les cellules hépatiques. Des vecteurs non-viraux préférés incluent les vecteurs plasmidiques, lesquels sont décrits de façon extensive dans l'art antérieur (voir notamment SANBROOK et al., "Molecular Cloning: A Laboratory Manual," Second Edition, Cold Spring Harbor Laboratory Press, 1989). Les plasmides peuvent être administrés par de multiples voies, notamment topique ou parentérale. Par exemple, les plasmides peuvent être injectés par voie intramusculaire, intradermique, intrahépatique ou sous-cutanée. Le vecteur d'acide nucléique selon l'invention peut comprendre des marqueurs de sélection actifs dans les cellules eucaryotes et/ou procaryotes. Un autre objet de l'invention consiste en une composition pharmaceutique comprenant une molécule d'acide 35 nucléique, ARN ou ADN, ou un vecteur tel que décrit précédemment. Avantageusement, ladite composition pharmaceutique comprend un support pharmaceutiquement acceptable. À titre de support pharmaceutiquement acceptable, la compositions selon l'invention peut comprendre des émulsions, des microémulsions, des émulsions huile-danseau ou eau-dans-huile, ou d'autres types d'émulsion. La composition peut également comprendre un ou plusieurs additifs, tels que des diluants, des excipients ou des stabilisateurs (voir notamment Ullmann's Encyclopedia of Industrial Chemistry, 6tn Ed., 1989-1998, Marcel Dekker; ANSEL et al., Pharmaceutical Dosage Forms and Drug Delivery Systems, WILLIAMS & WILKINS, 1994). La composition peut comprendre de l'eau ou un tampon de solubilisation, lesquels tampons incluent, à titre non limitatif, tampon salin phosphate (PBS), le tampon salin phosphate sans Ca'/Mg', le sérum physiologique (150 mM NaCl dans de l'eau) ou les tampons Tris. Un autre objet de l'invention consiste en l'utilisation d'une molécule d'acide nucléique ou d'un vecteur tels que décrits précédemment pour la préparation d'une composition pharmaceutique destinée à prévenir ou à traiter une infection par le virus de l'hépatite C (VHC) chez un patient. Par patient , on entend un mammifère, de 25 préférence un homme. La composition selon l'invention pourra être administrée dans une quantité thérapeutiquement efficace par voie topique ou parentérale, notamment par injection intramusculaire, intradermique, intra-hépatique ou souscutanée, de préférence par injection intra-hépatique. L'administration de la composition selon l'invention peut être effectuée par des méthodes de transfert de gènes connues dans l'homme du métier. Des méthodes communes de transfert de gène incluent le phosphate de calcium, le DEAE-Dextran, l'électroporation, la microinjection, les méthodes virales et les liposomes cationiques (GRAHAM et VAN DER EB, Virol., vol.52, p :456, 1973 ; McCUTHAN et PAGANO, J. Natl. Cancer Inst., vol.41, p :351, 1968 ; CHU et al., Nucl. Acids Res., vol. 15, p :1311 ; FRALEY et al., J. Biot. Chem., vol.255, p :10431, 1980 ; CAPECCHI et al., Celi, vol. 22, p :479, 1980 ; FELGNER et al., Proc. Natl. Acad. Sci. USA, vol.84, p :7413, 1988). Une quantité efficace de molécules d'acides nucléiques à administrer à un patient peut être déterminée simplement par l'homme du métier. À titre d'exemple, une quantité efficace de molécules d'acides nucléiques est comprise entre 0,001mg et 10g/kg du patient à traiter, de préférence entre 0,01mg et 1g/kg, et de manière particulièrement préférée entre 0,1 et 100mg/kg. D'autres caractéristiques de l'invention apparaîtront dans les exemples qui suivent, sans pour autant que ceux- ci ne constituent une quelconque limitation de l'invention. EXEMPLES 1) Construction d'un système cellulaire permettant l'expression d'ARN qénomique dérivés du VHC. Afin d'analyser le potentiel réplicatif d'ARN génomique chimères selon l'invention, un système cellulaire qui synthétise de façon constitutive le complexe de réplication du VHC a été développé en insérant les protéines non-structurales du VHC (NS3-NS5B) dans le génome des cellules de la lignée cellulaire d'hépatome Huh7. Pour cela, un vecteur pcDNA3.1/NS3-5B(2884R/G) codant pour lesdites protéines non structurales a été construit comme suit : • les gènes codant pour les protéines non-structurales couvrant NS3 à NS5B ont été amplifiés à partir de l'isolat infectieux J4L6 du VHC, souche de génotype la (YANAGI et al., Virology, vol.244(l), p :161-72, 1998) en utilisant la polymérase Herculase (STRATAGENE) et les amorces NS3-Start (SEQ ID No 5 : ACACACTGGCCAATGGCGCCCATCACGGCCTACTCC) et NS5B-stop (SEQ ID No 6 : GTGTGTTCTAGATCATCGGTTGGGGAGCAGGTA). • Le fragment NS3-5B a ensuite été inséré entre les sites EcoRV et XbaI du plasmide pcDNA3.1 (INVITROGEN), produisant ainsi le vecteur pcDNA3.1/NS3-5B. • Une mutation du résidu Gly en Arg à la position 2884 (PIETSCHMANN et al.) a ensuite été introduit par mutagenèse directe en utilisant les amorces NS5B2884S (SEQ ID No 7 : TCATTGAAGGGCTCCATGGTCTTAGCGCATTTACAC) et NS5B2884AS (SEQ ID No 8 TAAGACCATGGAGCCCTTCAATGATCTGAGGTAGGTC) et l'ADN polymérase Taq Phusion (OZYME). La réaction de PCR a été réalisée sur le vecteur pcDNA3.1/NS3-5B, le produit PCR obtenu a ensuite été digéré par l'enzyme Dpn I (PROMEGA) et directement amplifié en culture de bactéries E. coli DH5a. Finalement, le plasmide pcDNA3.1/NS3-5B(2884R/G) contenant la séquence mutée a été sélectionnée par séquençage. Un million de cellules Huh7 ont donc été transfectées par 2,5pg du plasmide vecteur pcDNA3.1/NS3-'5B(2884R/G) en utilisant la lipofectine additionnée de réactif + (INVITROGEN) suivant les instructions du fournisseur. Les cellules ont ensuite été cultivées dans du milieu de Dulbecco modifié supplémenté avec 10% de sérum de veau foetal (SVF ; inactivé par la chaleur) et de l'antibiotique G418 (lmg/ml) à 37 C sous atmosphère 5 % de CO2. L'expression du plasmide pcDNA3.1/NS3-5B(2884R/G) a ensuite été analysée par la technique de Western Blot chez les différents clones résistants à l'antibiotique G418 (Huh7/NS3-5B). Les résultats ont montré que la protéine NS5B était constitutivement exprimée et présentait le poids moléculaire attendu, indiquant que la polyprotéine NS3-5B a été correctement maturée par la protéase NS3. 2) Capacité de réplication d'un ARN génomique minimal 10 de polarité néqative dérivé du VHC dans la lignée cellulaire Huh7/NS3-5B : 2-1 : Construction d'un ARN génomique minimal de polarité négative dérivé du VHC : Afin d'évaluer l'activité de réplication de la lignée 15 cellulaire Huh7/NS3-5B, une séquence minimale de réplication nommée 5UTR-H2AE-3UTR a été construite. Cette séquence 5UTR-H2AE-3UTR est constituée de la région 5'UTR du VHC, d'une séquence codant pour une polyprotéine constituée des séquences de la protéine de 20 résistance à l'hygromycine, de la protéine 2A du virus de la fièvre aphteuse (FMDV) et de la protéine EGFP, suivie de la région 3'NC du VHC, a été construite. La construction du vecteur codant pour la séquence 5UTR-H2AE-3UTR a été effectuée en deux étapes: 25 Étape 1 : La construction du plasmide vecteur pGEM- T/5UTR-EGFP-3UTR (figure 1A) a été effectuée par amplification des régions 5'UTR et 3'UTR (ou région non codante), provenant respectivement de l'isolat conl et de la souche H77, et du gène de la EGFP (enhanced green 30 fluorescent protein ou protéine de fluorescence verte amplifiée). La séquence 5'NC, étendue aux 27 premiers nucléotides codant pour la protéine de capside (protéine C), a été amplifiée à l'aide des amorces 5NC-Start (SEQ ID No 9 : GCCAGCCCCCGATTGGGGGCG) et 5NC-Bam (SEQ ID No 10 : ATAGGATCCGGTGTTACGTTTGGTTTTTC) et de l'isolat conl en tant que matrice (EMBL X61596), la séquence EGFP a été amplifiée par la polymérase Taq Gold (ROCHES) à l'aide des amorces EGFP-Bam (SEQ ID No 11 TATGGATCCGTGAGCAAGGGCGAGGAGCTG) et EGFP-Xba (SEQ ID No 12 : CGCTCAGTTGGAATTCTAGAGTC). Les fragments obtenus ont ensuite été clivés par l'enzyme de restriction Bam HI, ligaturés à l'aide de l'ADN ligase T4 (PROMEGA) à 16 C durant la nuit, puis amplifiés à nouveaux avec les amorces 5NC-Start (SEQ ID No : 9) et EGFP-Xba (SEQ ID No : 12), générant ainsi le fragment 5UTR-EGFP. La région 3'NC a été obtenue par réaction de polymérase en chaîne (PCR) en utilisant les amorces 3NC-Xba (SEQ ID No 13 : ATATATTCTAGAACGGGGAGCTAAACACTCCAG) et 3NC-stop (SEQ ID No 14 : ACTTGATCTGCAGAGAGGCCAG) de la souche VHC H77 (EMLB AF011753). Le produit d'amplification et le fragment 5UTREGFP ont été digérés par l'enzyme XbaI, ligaturés dans les conditions décrites précédemment et le produit de ligation obtenu a été amplifié à l'aide des amorces 5NC-Start et 3NC-stop. Finalement, le fragment résultant à été inséré dans le plasmide vecteur pGEM-T (PROMEGA), produisant le vecteur pGEM-T/5UTR-EGFP-3UTR. La séquence du vecteur pGEM-T/5NC-EGFP-3NC obtenu a été confirmée par séquençage. Étape 2 : La construction du plasmide pGEM-T/5UTR-H2AE-3UTR (voir figure 1B) a été effectuée par l'insertion de la séquence de l'hygromycine phosphotransférase (HygroR) et de la séquence codant pour la protéine 2A du virus de la fièvre aphteuse (FMDV pour Foot and Mouth Disease Virus) entre la région 5'UTR et la séquence EGFP du vecteur pGEM-T/5UTR-EGFP-3UTR. La séquence de l'hygromycine a été obtenue par une amplification par PCR du plasmide vecteur psiSTRIKETM (PROMEGA) à l'aide des amorces Hygro-Bam (SEQ ID No 15: ATATATGGATCCAAAAAGCCTGAACTCACCGCG) et Hygro2A-Bam (SEQ ID No 16: ATATATGGATCCGGGCCCAGGGTTGGACTCGACGTCTCCCGCAAGCTTAAG AAGTTCCTTTGCCCTCGGACGAG) ; laquelle amorce Hygro2A-Bam comprend les 42 nucléotides de la séquence de protéine 2A. Le produit d'amplification obtenu a alors été inséré au site BamHI du plasmide pGEM-T/5UTR-EGFP-3UTR, pour obtenir le vecteur pGEM-T/5UTR-H2AE-3UTR. Finalement, la séquence du vecteur pGEM-T/5UTR-H2AE-3UTR obtenu a été confirmée par séquençage. Le promoteur du phage T7 nécessaire à la transcription a été introduit par PCR. Afin de transcrire le brin (+) les amorces T7-5UTR (SEQ ID No 17 : TAATACGACTCACTATAGGGCCAGCCCCCTGATGGGGGCG) et 3UTR-STOP (SEQ ID NO 18 :ACTTGATCTGCAGAGAGGCCAG) ont été utilisées. Afin de transcrire le brin(-) les amorces T7-3UTR (SEQ ID No 19 : TAATACGACTCACTATAGGACTTGATCTGCAGAGAGGCCAG) et 5UTR-Start (SEQ ID No 20 : GCCAGCCCCCGATTGGGGGCG) ont été utilisées. Finalement, l'ARN génomique minimal de polarité négative a été obtenu par transcription de 1 g de produit de PCR à l'aide de polymérase T7 (PROMEGA) en suivant les instructions du fabriquant. Finalement, les ARN ont été purifiés à l'aide d'un kit RNeasy (QIAGEN) en suivant les instructions du fabricant. 2-2 : Réplication de l'ARN génomique minimal dérivé de polarité négative du VHC dans la lignée cellulaire Huh7/NS3-5B : Des plaques de culture 24 puits ont été ensemencées à raison de 105 cellules Huh7/NS3-5B par puits et incubées 24 heures à 37 C. Les cellules obtenues ont alors été transfectées à l'aide de lpg de transcrits 5UTR-H2AE-3UTR de polarité positive mélangé à 3pl de DMRIE-C (INVITROGEN) selon les recommandations du fournisseur. Les cellules ainsi transfectées ont été cultivées en présence de différentes concentrations d'hygromycine pour sélectionner les cellules répliquant le transcrit transfecté. La multiplication cellulaire en présence de différentes 35 concentrations d'hygromycine et l'activité réplicative des mini-génomes ont été analysées simultanément durant un mois. À intervalles réguliers, des cellules Huh7/NS3-5B transfectées ou non par les transcrits 5UTR-H2AE-3UTR et en présence de différentes concentrations d'hygromycine ont été trypsinées et remises en suspension à une concentration de 0,5.106 à 1.106 cellules/ml en tampon phosphate 2mM EDTA. Les suspensions de cellules obtenues ont alors été analysées par cytométrie de flux à 488 nm pour détecter l'expression de l'EGFP et à l'aide d'un appareil FACS Calibur (BECKTON). La figure 2A montre le pourcentage de cellules transfectées fluorescentes Huh7 (rayés), Huh7/NS3-5B (noir) et Huh7/Rep5.1 (gris, cf.3) 24, 48 et 72 heures après transfection. La figure 2B montre l'index de fluorescence correspondant au rapport de fluorescence entre les cellules transfectées Huh7 et Huh7/NS3-5B (noir), et entre les cellules transfectées Huh7 et Huh7/Rep5. 1 (gris, cf.3). Les résultats ont montré que le pourcentage de cellules montrant une résistance à l'hygromycine est corrélé au pourcentage de cellules exprimant l'EGFP (figures 2A et 2B), lesquels pourcentages augmentent conjointement durant le mois de culture. En conclusion, les cellules de la lignée cellulaire Huh7/NS3-5B, lesquelles expriment de manière constitutive la polyprotéine NS3-NS5B, permettent la production d'un complexe de réplication efficace pour la réplication du mini-génome. 3) Capacité de réplication de l'ARN génomique minimal de polarité néqative dérivé du VHC dans une lignée cellulaire infectée: Le modèle d'étude actuellement utilisé pour étudier la réplication dans des cellules infectées est celui des réplicons. Dans le cadre de cette analyse, nous avons utilisé des cellules de la lignée cellulaire Huh7 exprimant le réplicon Rep5.1 du VHC de génotype lb (Cellules Huh7/Rep5.l ; KRIEGER et al., J. Viro1., vol.75, p :4614-4624). Des cellules huh7/Rep5.1 et Huh7 ont été transfectées par 1 g de transcrits 5UTR-H2AE-3UTR de polarité positive a été transfecté selon le protocole décrit en 2-2. L'expression de la protéine EGFP a été analysée après 24, 48 et 72 heures par cytométrie de flux (figure 2A). Afin de prendre en compte les variations d'efficacité de traduction, l'expression de la protéine EGFP est représentée comme le pourcentage d'expression de l'EGFP par les cellules Huh7/rep5.1 par rapport au niveau d'expression des cellules Huh7. Les résultats montrent que la production de protéine EGFP décroît après 48 heures de culture (figure 2A), ce qui suggère la dégradation des transcrits par les cellules. Cependant, cette diminution est plus faible dans le cas des cellules Huh7/Rep5.1 et Huh7/NS3-5B par rapport aux cellules Huh7 ce qui suggère la réplication des ARN par le complexe de réplication du VHC. Les résultats obtenus concernant le niveau d'expression de l'EGFP dans les cellules Huh7/Rep5.1 ou Huh7/NS3-5B ont été normalisés par rapport au niveau d'expression de l'EGFP obtenu dans les cellules Huh7 (100% ; figure 2B). Les valeurs supérieures à 100% indiquent que la dégradation observée dans les cellules Huh7 est compensée par la réplication de l'ARN génomique minimal dans les cellules Huh7/Rep5.1 et Huh7/NS3-5B, suggérant que le complexe de réplication issu du réplicon fonctionne efficacement. Les résultats montrent en outre que le niveau d'expression de l'EGFP augmente durant les trois premiers jours de 206 à 238% dans les cellules exprimant le réplicon, alors que dans les cellules Huh7/NS3-5B, le niveau d'expression augmente les deux premiers jours de 123 à 203%, puis diminue le troisième jour. Dans la mesure où les cellules Huh7/Rep5.1 sont cultivées sous pression de sélection à l'opposé des cellules Huh7/NS3-5B, la différence d'expression de l'EGFP entre ces deux lignées cellulaires reflète vraisemblablement une permissivité cellulaire moindre des cellules Huh7/NS3-5B en absence préalable de pression de sélection. En conclusion, les résultats montrent que l'ARN génomique minimal se réplique efficacement dans les deux lignées cellulaires Huh7/Rep5.1 et Huh7/NS3-5B testées, lesquelles expriment un complexe de réplication du VHC de génotype lb. 4) Évaluation de l'efficacité d'un vecteur suicide correspondant à un ARN génomique minimal Les expériences précédentes ont montré que des ARN génomiques de polarité négative dérivés du VHC étaient capables de se répliquer dans les cellules hébergeant un réplicon. Afin de tester la capacité d'un tel ARN génomique de polarité négative à détruire les cellules infectées par le VHC, un ARN génomique chimère a été construit comme précédemment dans lequel le transgène correspondait, non pas à l'EGFP, mais au gène codant pour la chaîne A de la ricine encadré par les régions 5'UTR et 3'UTR du VHC(5UTR-Ric-3UTR). Le gène de la chaîne A de la ricine a été choisi comme gène suicide sur la base de sa forte toxicité vis-à-vis des ribosomes eucaryotes des cellules cibles infectées par le VHC (EIKLID et al., Exp. Celi. Res., vol.126(2), p :321-6, 1980 ; OLSNES and KOZLOV, Toxicon, vol.39(11), p :1723-1728, 2001), et pour sa non diffusivité en l'absence de la chaîne B, préservant ainsi les cellules environnantes saines qui n'expriment pas le complexe de réplication du VHC. 4-1 : Construction d'un vecteur suicide correspondant à un ARN génomique minimal de polarité négative dérivé du 10 VHC : Le plasmide vecteur pGEM-T/5UTR-Ric-3UTR a été construit comme suit : • Le gène codant pour la chaîne A de la ricine a été obtenu par amplification PCR en utilisant les amorces 15 Ric Start (SEQ No 21 : CACACAGGATCCATATTTCCCAAACAATACCCAATC et Ric_stop (SEQ No 22 : ATATATTCTAGATTACTAAAACTGTGAGCTCGG). • Le gène codant pour la chaîne A de la ricine a été introduit dans le plasmide pGEM-T/5UTR-EGFP-3UTR en 20 échangeant le gène de l'EGFP par celui de la chaîne A de la ricine aux sites BamHI et XbaI, produisant le plasmide pGEM-T/5UTR-Ric-3UTR (figure 1C). Le promoteur du phage T7 nécessaire à la transcription a été introduit par PCR. Afin de transcrire le brin (+) 25 les amorces T7-5UTR (SEQ ID No 17) et 3UTR-STOP (SEQ ID No 18) ont été utilisées. Afin de transcrire le brin(-) les amorces T7-3UTR (SEQ ID No 19) et 5UTRStart (SEQ ID No 20) ont été utilisées. Finalement, l'ARN génomique minimal de polarité 30 négative a été obtenu par transcription de 1 g de produit de PCR à l'aide de polymérase T7 (AMBION) en suivant les instructions du fabriquant. L'ARN génomique minimal de polarité négative obtenu est constitué, en partant de l'extrémité 5' vers l'extrémité 3', par les séquences complémentaires de : la région 3' non-codante du VHC (3'UTR), de la séquence de la ricine A, des 27 premiers nucléotides de la séquence codant pour la protéine capside, et enfin de la région 5' non-codante du VHC. Un ARN génomique minimal de polarité positive a également été produit suivant le même protocole et de transcription in vitro avec la polymérase T3 (AMBION) en suivant les instructions du fabricant. La figure 3 montre la séquence de l'ARN génomique de polarité positive avec la séquence de la chaîne A de la ricine (souligné), encadrée par les sites de clonage (gras et italique) et les régions 5'UTR (haut) et 3'-UTR (bas). 4-2 : Réplication du vecteur suicide dans les lignées 15 cellulaires Huh7/Rep5.1 (modèle pour les cellules infectées) et Huh7/NS3-5B : Des cellules Huh7/Rep5.1 et Huh7/NS3-5B ont été transfectées par l'ARN génomique minimal de polarité négative obtenu en 4-1 selon le protocole décrit en 2-2. 20 À titre de contrôle, des cellules Huh7 ont été transfectées par l'ARN génomique minimal de polarité négative obtenu en 4-1 selon le même protocole. Également à titre de contrôle, les mêmes expériences de transfection ont été effectuées avec l'ARN génomique 25 minimal de polarité positive obtenu en 4-1 Dans le cas où ledit ARN génomique minimal de polarité négative serait répliqué par l'ARN polymérase ARN dépendante du virus de l'hépatite C en un brin de polarité positive, on obtiendrait alors la production de Ricine 30 (chaîne A) grâce à la séquence IRES présente au sein de la région 5'UTR du VHC et présente dans le brin de polarité positive. La figure 4 montre la cytotoxicité 48 heures après transfection de cellules Huh7, Huh7/Rep5.1 ou Huh7/NS3-5B par de l'ARN génomique minimal de polarité négative (noir) ou positive (gris). Les résultats montrent que la transfection dudit ARN génomique minimal de polarité négative induit la mort des cellules Huh7/Rep5.1 (38%) et Huh7/NS3-5B (36%), alors que les cellules Huh7 ne sont que faiblement affectées par ledit ARN génomique minimal de polarité négative (4% de cellules mortes) (figure 4). La figure 5 correspond à la normalisation du pourcentage de cytoxicité de l'ARN génomique minimal de polarité négative en prenant comme référence de transfection (100%) le pourcentage de cytoxicité de l'ARN génomique minimal de polarité positive. La normalisation des résultats montre que l'ARN génomique minimal de polarité négative induit la mort de 59% des cellules Huh7/Rep5.1 transfectées et de 54% des Huh7/NS3-5B transfectées, alors que seules 9% cellules Huh7 infectées sont affectées (figure 5). En conclusion, les résultats montrent que le vecteur suicide développé, correspondant à une molécule d'ARN dérivée du VHC et de polarité négative, est efficace pour cibler et détruire les cellules exprimant les complexes de réplication du VHC de génotype lb. Les inventeurs ont également pu montrer que le même vecteur suicide développé est efficace pour cibler et détruire (à près de 90%) des cellules Huh7 infectées par un virus du VHC de génotype 2a (JFH-1, ZHONG et al., Proc. Natl. Acad. Sci. USA, vol.102(26), p :9294-9, 2005)
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La présente invention concerne une molécule d'ARN simple brin qui comprend, en partant de l'extrémité 3' vers l'extrémité 5', (i) une séquence d'acide nucléique complémentaire à la région 5' non-codante (5'UTR) de l'ARN génomique (brin (+)) du virus de l'hépatite C (VHC), laquelle séquence d'acide nucléique permet la réplication de ladite molécule d'ARN simple brin par le complexe de réplication du VHC, (ii) la séquence d'acide nucléique complémentaire d'une séquence d'acide nucléique correspondant d'un site d'entrée interne du ribosome (IRES), et (iii) la séquence d'acide nucléique complémentaire de la séquence d'acide nucléique d'un gène suicide ou d'un gène codant pour une protéine interférant avec la réplication du virus VHC ; une molécule d'ADN permettant la transcription de ladite molécule d'ARN simple brin ; un vecteur d'acide nucléiques comprenant lesdites molécules d'acides nucléiques ; et une composition pharmaceutique comprenant lesdites molécules d'acide nucléique ou ledit vecteur d'acide nucléique.
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1. Une molécule d'ARN simple brin, caractérisée en ce qu'elle comprend en partant de l'extrémité 3' vers l'extrémité 5' : (i) une séquence d'acide nucléique complémentaire à la région 5' non-codante (5'UTR) de l'ARN génomique (brin (+)) du virus de l'hépatite C (VHC), laquelle séquence d'acide nucléique complémentaire permet la réplication de ladite molécule d'ARN simple brin par le complexe de réplication du VHC ; (ii) la séquence d'acide nucléique complémentaire d'une séquence d'acide nucléique correspondant à un site d'entrée interne du ribosome (IRES); (iii) la séquence d'acide nucléique complémentaire de la séquence d'acide nucléique d'un gène suicide ou d'un gène codant pour une protéine interférant avec la réplication du virus VHC ; et (iv) éventuellement, une séquence d'acide nucléique complémentaire à la région 3' non-codante (3'UTR) de l'ARN génomique du VHC. 2. La molécule d'ARN simple brin selon la 1, caractérisée en ce que ladite séquence d'acide nucléique complémentaire à ladite région 5'UTR 25 comprend au moins la séquence complémentaire d'une séquence comprenant les domaines tige-boucle I et II (5'UTR-dI et 5' UTR-dII) de ladite région 5'UTR, de préférence au moins la séquence complémentaire d'une séquence comprenant les domaines tige-boucle I, II et III 30 (5'UTR-dI, 5' UTR-dII et 5' UTR-dIII) de ladite région 5'UTR. 3. La molécule d'ARN simple brin selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisée en ce 20que ladite séquence d'acide nucléique complémentaire à ladite région 5'UTR comprend au moins la séquence complémentaire de la séquence allant de la position 1 à 120 de l'ARN génomique (brin (+)) du VHC, de préférence allant de la position 1 à 150 et de manière particulièrement préférée allant de la position 1 à 341 de l'ARN génomique (brin (+)) du VHC. 4. La molécule d'ARN simple brin selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce que ladite région 5'UTR correspond à la région 5'UTR de l'ARN génomique d'un virus de l'hépatite C (VHC) de génotype 1, 2, 3, 4, 5 ou 6, ou à une séquence dérivée de celle-ci, de préférence à la région 5'UTR de l'ARN génomique d'un virus de l'hépatite C (VHC) de génotype 1. 5. La molécule d'ARN simple brin selon la 3, caractérisée en ce que ladite séquence d'acide nucléique complémentaire à ladite région 5'UTR comprend au moins la séquence complémentaire de la séquence allant de la position 1 à 120 de la séquence SEQ ID No : 1, de préférence allant de la position 1 à 150 et de manière particulièrement préférée allant de la position 1 à 341 de la séquence SEQ ID No :1 ou d'une séquence dérivée de celle-ci. 6. La molécule d'ARN simple brin selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisée en ce que la séquence d'acide nucléique correspondant à un site d'entrée interne du ribosome (IRES) est d'origine eucaryote ou d'origine virale. 7. La molécule d'ARN simple brin selon la 6, caractérisée en ce que la séquence d'acide nucléique correspondant à un site d'entrée interne du ribosome (IRES) est d'origine virale, de préférence à la séquence IRES du VHC, laquelle comprend les domaines tige-boucle II à IV (5'UTR-dII à 5' UTR-dIV) de la région 5'UTR de l'ARN génomique (brin (+)) du VHC. 8. La molécule d'ARN simple brin selon la 7, caractérisée en ce que la séquence IRES est la séquence IRES du VHC et en ce qu'elle comprend la séquence allant de la position 30 à 355 de l'ARN génomique (brin (+)) du VHC, de préférence allant de la position 25 à 370 et de manière particulièrement préférée allant de la position 20 à 385 de l'ARN génomique (brin (+)) du VHC. 9. La molécule d'ARN simple brin selon la 8, caractérisée en ce que ladite séquence IRES correspond à la séquence IRES de l'ARN génomique (brin (+)) d'un virus de l'hépatite C (VHC) de génotype 1, 2, 3, 4, 5 ou 6, ou une séquence dérivée de celle-ci, de préférence à la séquence IRES d'un virus de l'hépatite C (VHC) de génotype 1. 10. La molécule d'ARN simple brin selon la 8, caractérisée en ce que ladite séquence d'acide nucléique complémentaire à ladite région IRES du VHC correspond à la séquence complémentaire de la séquence allant de la position 30 à 355 de la séquence SEQ ID No : 1, de préférence allant de la position 25 à 370 et de manière particulièrement préférée allant de la position 20 à 386 de la séquence SEQ ID No :1 ou d'une séquence dérivée de celle-ci. 11. La molécule d'ARN simple brin selon l'une quelconque des 1 à 5 et 8 à 10, caractérisée en ce que ladite molécule d'ARN simple brin comprend la séquence complémentaire de la séquence allant de la position 1 à 355 de l'ARN génomique (brin (+)) du VHC, de préférence allant de la position 1 à 370. 12. La molécule d'ARN simple brin selon la 11, caractérisée en ce que ladite séquence de l'ARN génomique (brin (+)) du VHC correspond à la séquence d'un virus de l'hépatite C (VHC) de génotype 1, 2, 3, 4, 5 ou 6, ou une séquence dérivée de celle-ci, depréférence à la séquence d'un virus de l'hépatite C (VHC) de génotype 1. 13. La molécule d'ARN simple brin selon la 11, caractérisée en ce que ladite séquence ladite molécule d'ARN simple brin comprend la séquence complémentaire de la séquence allant de la position 1 à 355 de la séquence SEQ ID No : 1, de préférence allant de la position 1 à 370 et de manière particulièrement préférée allant de la position 1 à 386 de la séquence SEQ ID No :1 ou d'une séquence dérivée de celle-ci. 14. La molécule d'ARN simple brin selon l'une quelconque des 1 à 13, caractérisée en ce que le gène suicide code pour un produit protéique qui induit la mort de la cellule en présence ou en l'absence de drogues. 15. La molécule d'ARN simple brin selon la 14, caractérisée en ce que le gène suicide code pour un produit protéique qui induit la mort de la cellule en présence de drogues comme les gènes de la thymidine kinase de HSV (HSV1tk) ou de la cytosine déaminase (CD). 16. La molécule d'ARN simple brin selon la 14, caractérisée en ce que le gène suicide code pour une toxine protéique induisant la mort de la cellule comme les exotoxines bactériennes, les toxines fongiques, les toxines d'origine eucaryote, d'origine végétale ou d'origine virale des protéines dérivées de celles-ci. 17. La molécule d'ARN simple brin selon la 30 16, caractérisée en ce que le gène suicide code pour une toxine protéique de la famille RIP (Ribosome-Inactivating Protein). 18. La molécule d'ARN simple brin selon la 17, caractérisée en ce que le gène suicidecode pour une toxine protéique de la famille RIP de type 2, de préférence pour la chaîne A d'une toxine protéique de la famille RIP de type 2 comme la ricine, l'abrine, la modeccine, la volkensine, la viscumine et la Shiga toxine. 19. Une molécule d'ARN simple brin selon la 18, caractérisée en ce que le gène suicide correspond à la séquence SEQ ID No : 2 ou à une séquence dérivée. 20. Une molécule d'ARN selon l'une quelconque des 1 à 19, caractérisée en ce que ladite séquence d'acide nucléique complémentaire à ladite région 3'UTR comprend la séquence complémentaire de la séquence SEQ ID No : 3 ou d'une séquence dérivée de celle-ci. 21. Une molécule d'ARN selon l'une quelconque des 1 à 20, caractérisée en ce que ladite molécule d'ARN simple brin correspond à la séquence complémentaire de la séquence SEQ ID No :4 ou d'une séquence dérivée. 22. Un vecteur d'acide nucléique comprenant une 20 molécule d'acide nucléique selon l'une quelconque des 1 à 21. 23. Une composition pharmaceutique comprenant une molécule d'acide nucléique selon l'une quelconque des 1 à 21 ou un vecteur selon la 25 22. 24. Une utilisation d'une molécule d'acide nucléique selon l'une quelconque des 1 à 21 ou d'un vecteur selon la 22 pour la préparation d'un médicament destiné à prévenir ou à traiter une infection 30 par le virus de l'hépatite C (VHC) chez un patient. 25. L'utilisation selon la 24, caractérisée en ce que ledit médicament peut être administré par voie topique ou parentérale, notamment parinjection intramusculaire, intradermique, intra-hépatique ou sous-cutanée.
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C,A
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C12,A61
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C12N,A61K,A61P
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C12N 15,A61K 39,A61K 48,A61P 31
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C12N 15/51,A61K 39/29,A61K 48/00,A61P 31/14,C12N 15/62,C12N 15/85
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FR2891949
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A1
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DISPOSITIF DE MEMOIRE A SEMI-CONDUCTEURS EMPILE
| 20,070,413 |
Domaine technique L'invention concerne un dispositif de mémoire à semi-conducteurs empilé, en particulier un dispositif de mémoire à semi-conducteurs empilé double ou quadruple. L'invention concerne également un module de mémoire à semi-conducteurs comprenant des dispositifs de mémoire à semi-conducteurs empilés. Arrière-plan de l'invention La figure 1 présente un module de mémoire à semi-conducteurs 1000 qui est conçu, par exemple, sous la forme d'un module DIMM (module de mémoire à double rangée de connexions) tamponné. Le module de mémoire comprend des dispositifs de mémoire à semi-conducteurs 100 et un dispositif de commande 200. Le dispositif de commande 200 et les dispositifs de mémoire à semi-conducteurs sont disposés sur une surface supérieure et une surface inférieure d'une carte à circuits imprimés 300. Le dispositif de commande 200 est fixé à la carte à circuits imprimés 300 au moyen de contacts de dispositif de commande 201. De la même manière, les dispositifs de mémoire à semi-conducteurs sont fixés à la carte à circuits imprimés 300 au moyen de contacts de dispositif de mémoire 101. Les contacts de dispositif de commande 201 et les contacts de dispositif de mémoire 101 sont formés, par exemple, sous la forme de broches, de bosses ou de billes de soudure. Dans le cas d'un module DIMM tamponné, les dispositifs de mémoire à semi-conducteurs intégrés sont protégés de l'extérieur au moyen du dispositif de commande 200. Le dispositif de commande 200 communique avec un de commande de mémoire et commande les accès en lecture et en écriture aux dispositifs de mémoire à semi-conducteurs 100 en réponse à des instructions émises par le de commande de mémoire. Les signaux de commande générés par le dispositif de commande 200, qui est, par exemple, conçu sous la forme d'une puce HUB, sont transmis à chacun des dispositifs à semi-conducteurs 100 via une structure de bus 400, qui est située à l'intérieur de la carte à circuits imprimés 300. Par souci. de simplification, la figure 1 ne montre qu'une seule ligne de bus 400. Dans une forme de réalisation pratique, plusieurs lignes de bus, telles que des lignes de bus DQ (file d'attente de données), des lignes de bus CA (adresse d'instruction), ainsi que des lignes de bus CTRL (commande) et des lignes de bus CLK (horloge), sont prévues à l'intérieur de la carte à circuits imprimés pour la transmission de signaux de données, de signaux d'instructions, de signaux d'adresses et de signaux d'horloges entre le dispositif de commande 200 et les dispositifs de mémoire à semi-conducteurs 100. Afin d'augmenter la densité d'un module de mémoire à semi-conducteurs, les dispositifs de mémoire à semi-conducteurs 100 ne comprennent pas seulement une seule puce de mémoire à semi-conducteurs intégrée à l'intérieur de leur boîtier, mais ils comprennent habituellement deux puces de mémoire à semi-conducteurs ou plus. La figure 2 présente une configuration de boîtiers empilés qui est aménagée à l'intérieur de l'une des enveloppes des dispositifs de mémoire à semi-conducteurs intégrés 100 pour augmenter la densité du module DIMM tamponné. Un boîtier 110 est empilé au-dessus d'un boîtier 120. Chacun des boîtiers 110/120 a une surface supérieure T110/T120 et une surface inférieure B110/B120. Une puce de mémoire à semi-conducteurs intégrée 112/122 est habituellement collée sur un plan de masse à l'intérieur du boîtier 110/120. Dans le cas d'une structure d'empilage à deux étages, une seule puce de mémoire à semi-conducteurs intégrée est disposée dans chacun des boîtiers 110 ou 120. Dans le cas d'une structure d'empilage à quatre étages, deux puces de mémoire à semi-conducteurs intégrées sont disposées dans chacun des boîtiers 110 ou 120. Chacune des puces de mémoire à semi-conducteurs jntégrées est:. connectée à des plots de contact 113/123 par des fils de connexion substrat-puce 114/124. La figure 3 est une représentation schématique simplifiée d'une matrice de cellules mémoire SZF qui est incluse dans chacune des puces de mémoire à semi-conducteurs intégrées 112 et 122. Les cellules mémoire SZ sont disposées dans la matrice de cellules mémoire, qui est construite à partir de lignes et de colonnes agencées en une matrice, entre des lignes de mots WL et des lignes de bits BL. Une seule cellule DRAM (mémoire vive dynamique) SZ comprend un condensateur de stockage SC, qui peut être connecté à l'une des lignes de bits BL au moyen d'un transistor de sélection AT. Une borne de commande du transistor de sélection est connectée à l'une des lignes de mots. Pour un accès en lecture ou en écriture à la cellule mémoire DRAM, le transistor de sélection est mis sous tension en étant activé au moyen d'un signal de commande approprié envoyé sur la ligne de mots, de telle sorte que le condensateur de stockage soit connecté à la ligne de bits via un chemin conducteur du transistor de sélection. Selon l'état de charge du condensateur de stockage, qui correspond à un élément d'information logique stocké dans la cellule mémoire, la ligne de bits subit une hausse ou une baisse de potentiel par rapport à un potentiel de précharge auquel les lignes de bits de la matrice de cellules mémoire ont été chargées, généralement avant l'accès en lecture ou en écriture. Un amplificateur de sens connecté à la ligne de bits amplifie la hausse ou la baisse de potentiel, généralement faible, de la ligne de bits pour produire une tension haute ou une tension basse. Dans le cas d'un accès en lecture, la tension haute, qui représente un niveau logique haut d'un signal de données, ou la tension basse, qui représente un niveau logique bas d'un signal de données, est transférée, via la structure de bus 400, du dispositif de mémoire à semi-conducteurs empilé 100 au dispositif de commande 200 qui communique avec l'environnement extérieur du module DIMM. Les plots de contact 113 du boîtier 110 sont situés au niveau de la surface inférieure B110 du boîtier 110. Chacun des plots de contact du boîtier. 110 est connecté à un contact de boîtier 111 du boîtier 110. De la même manière, les plots de contact 123 du boîtier 120 sont situés au niveau de la surface inférieure B120 du boîtier 120. Chacun des plots de contact du boîtier 120 est connecté à un contact de boîtier 121 du boîtier 120. Tel que représenté sur la figure 2, un matériau de sous-remplissage 160 est disposé entre les contacts de boîtier 121 du boîtier 120. Pour une question de simplicité, le matériau de sous-remplissage est représenté uniquement entre les contacts de boîtier 121, mais il est habituellement également disposé entre les contacts de boîtier 111. Les contacts de boîtier 111 sont connectés aux contacts de dispositif de mémoire 101 au moyen d'une piste conductrice 131. La piste conductrice est, de préférence, formée sur la surface d'une structure de circuit flexible 130. Une région située à une extrémité de la structure de circuit flexible 130 et qui est en contact avec les contacts de boîtier 111 est collée, au moyen d'un adhésif 150, sur la surface supérieure T120 du boîtier 120, tandis qu'une région située à l'autre extrémité de la structure de circuit flexible 130 est placée entre les contacts de boîtier 121 du boîtier 120 et les contacts de dispositif de mémoire 101 du dispositif de mémoire à semi-conducteurs intégré 100. La structure de circuit flexible 130 est pliée autour des bords latéraux du boîtier 120 et connecte électriquement les contacts de boîtier 111 du boîtier 110, illustrés sur la figure 2 sous la forme de billes de soudure, aux contacts de dispositif de mémoire 101 du dispositif de mémoire à semi-conducteurs 100, qui sont également conçus sous la forme de billes de soudure dans la forme de réalisation de la figure 2. A la différence des contacts de boîtier 111, les contacts de boîtier 121 du boîtier 120 ne sont séparés des contacts de dispositif de mémoire à semi-conducteurs 101 que par la structure de circuit flexible 130. Par conséquent, à la différence des contacts de boîtier 111, les contacts de boîtier 121 peuvent être considérés comme étant "directement" connectés aux contacts de dispositif de mémoire 101. Les figures 4A, 4B, 4C et 4D présentent des diagrammes en oeil d'un signal de données d'un module DIMM totalement tamponné, dans une configuration d'empilage à quatre étages, à une fréquence de 200 MHz. La figure 4A présente le diagramme en oeil d'un signal de données transmis sur le bus DQ et généré par une première puce de mémoire à semi-conducteurs intégrée, située à l'intérieur du boîtier 110. La figure 4B présente le diagramme en oeil d'un signal de données transmis sur le bus DQ et généré par une deuxième puce de mémoire à semi-conducteurs intégrée, située à l'intérieur du boîtier 110. L'ouverture des diagrammes en oeil, qui représente une mesure de l'intégrité du signal sur le bus DQ, a une valeur de 69 % pour la figure 4A et une valeur de 70 % pour la figure 4B. La figure 4C présente le diagramme en oeil d'un signal de données transmis sur le bus DQ et généré par une première puce de mémoire à semi-conducteurs intégrée, située à l'intérieur du boîtier 120. La figure 4D présente le diagramme en oeil d'un signal de données transmis sur le bus DQ et généré par une deuxième puce de mémoire à semi-conducteurs intégrée, située à l'intérieur du boîtier 120. Chacun des diagrammes en oeil des figures 4C et 4D a une ouverture de 52 %. Cette petite valeur d'ouverture indique une mauvaise intégrité de signal sur le bus DQ, en particulier pour les signaux de données qui sont générés par l'une des puces de mémoire à semi-conducteurs intégrées dans le boîtier inférieur 120. L'intégrité des signaux de données diminue si la fréquence, à laquelle les signaux tels que les signaux de données, d'adresse ou d'instructions, sont appliqués sur la structure de bus 400, augmente. Un autre facteur influençant l'intégrité du signal est la charge des dispositifs de mémoire à semi-conducteurs intégrés qui sont connectés à la structure de bus 400. Si la charge, qui dépend du nombre de puces intégré dans un boîtier, est augmentée, l'intégrité du signal sur la structure de bus se dégrade. Le fait d'utiliser une configuration de DRAM empilée augmente la charge de chaque dispositif de mémoire à semi-conducteurs intégré. Dans le cas d'une configuration de module DIMM empilé à deux étages (4Rx8), il faut appliquer la charge de quatre puces de mémoire à semi-conducteurs intégrées individuelles par ligne de bus. Dans le cas d'une configuration de module DIMM empilé à quatre étages (4Rx8), il faut appliquer la charge de huit puces de mémoire à semi-conducteurs intégrées individuelles par ligne de bus. Tel que représenté sur la figure 2, une technologie de mise sous boîtier actuelle utilise seulement une structure de circuit flexible pour connecter le boîtier supérieur 110, comprenant une puce/pastille supérieure 112 (empilage à deux étages) ou une double puce/pastille supérieure (empilage à quatre étages), aux contacts de dispositif de mémoire 101. Un déséquilibre de charge résulte du fait que le boîtier inférieur 120 est "directement" soudé sur les billes 101 et que le boîtier supérieur 110 est connecté aux billes 101 via un long tronçon de la structure de circuit flexible 130 repliée. Du fait de cette asymétrie dans la forme de réalisation des boîtiers disposés à l'intérieur de l'enveloppe du dispositif de mémoire à semi-conducteurs empilé, les diagrammes en oeil des signaux, en particulier les signaux de données, d'adresses et d'instructions générés par la puce de mémoire à semi-conducteurs intégrée contenue dans le boîtier inférieur 120, ont tendance à présenter un écrasement de l'oeil sur le bus situé entre le dispositif de commande et le dispositif de mémoire à semi-conducteurs empilé, en raison de réflexions. Le document US 6 576 992 B1 décrit deux boîtiers CSP (circuits intégrés à boîtier-puce), qui sont empilés l'un au-dessus de l'autre en un module ou un empilage à deux hauteurs de CSP. Les deux CSP sont connectés à une paire de circuits souples. Chacun des deux circuits souples est partiellement enroulé autour d'un bord latéral opposé respectif du CSP inférieur du module. Les deux circuits souples connectent les CSP supérieur et inférieur, et forment un chemin de connexion thermique et électrique entre le module et un environnement d'application, tel qu'une carte à circuits imprimés (PWB). Résumé de l'invention La présente invention a pour objet de spécifier un dispositif de mémoire à semi-conducteurs empilé qui permette la transmission de signaux sur un bus connecté au dispositif de mémoire à semi-conducteurs empilé, avec une grande intégrité des signaux. Un autre objet de la présente invention vise à spécifier un module de mémoire à semi-conducteurs qui permette la transmission de signaux sur un bus connecté au dispositif de mémoire à semi-conducteurs empilé, avec une grande intégrité des signaux. L'objet concernant le dispositif de mémoire à semi-conducteurs empilé est obtenu au moyen d'un dispositif de mémoire à semi-conducteurs empilé comprenant un contact de dispositif de mémoire pour connecter en externe ledit dispositif de mémoire à semi-conducteurs empilé, un premier boîtier ayant une surface supérieure et une surface inférieure et comprenant au moins un contact de premier boîtier disposé au niveau de ladite surface inférieure, un deuxième boîtier ayant une surface supérieure et une surface inférieure et comprenant au moins un contact de deuxième boîtier disposé au niveau de ladite surface inférieure dudit deuxième boîtier. En outre, le dispositif de mémoire à semi-conducteurs empilé comprend une première piste conductrice et une deuxième piste conductrice. Le premier boîtier est empilé au-dessus du deuxième boîtier. Le contact de premier boîtier est connecté au moyen de ladite première piste conductrice audit contact de dispositif de mémoire, et ledit contact de deuxième boîtier est connecté au moyen de ladite deuxième piste conductrice audit contact de dispositif de mémoire. Bien que les contacts de dispositif de mémoire soient situés juste en dessous des contacts de deuxième boîtier, les contacts de deuxième boîtier ne sont pas soudés "directement" aux contacts de dispositif de mémoire. Selon la présente invention, la connexion électrique entre le contact de deuxième boîtier et le contact de dispositif de mémoire est obtenu par la prévision d'une deuxième piste conductrice, qui forme donc une sorte de piste conductrice "complémentaire". L'utilisation d'une première piste conductrice pour connecter les contacts de premier boîtier aux contacts de dispositif de mémoire et d'une deuxième piste conductrice pour connecter les contacts de deuxième boîtier aux contacts de dispositif de mémoire permet d'obtenir une configuration d'empilage de boîtiers symétrique. La configuration d'empilage de boîtiers symétrique permet l'obtention d'une grande intégrité des signaux sur le bus connecté entre un dispositif de commande et le dispositif de mémoire à semi-conducteurs empilé, tel que le bus DQ, le bus CA, le bus CTRL ou le bus CLK. La configuration d'empilage de boîtiers symétrique permet la transmission de signaux de données, d'adresses, d'instructions et d'horloges sur le bus situé entre le dispositif de mémoire à semi-conducteurs empilé et le dispositif de commande, même si la fréquence sur le bus est augmentée ou si la charge du dispositif de mémoire à semi-conducteurs empilé est augmentée par l'utilisation d'une configuration d'empilage à deux ou quatre étages. Selon une autre particularité du dispositif de mémoire à semi-conducteurs empilé, chacune desdites première et deuxième pistes conductrices est réalisée IO sous la forme d'une piste conductrice flexible. Afin d'obtenir un dispositif de mémoire à semi-conducteurs empilé symétrique, il est préférable que lesdites première et deuxième pistes conductrices aient la même longueur et la même résistance. Dans une forme de réalisation du dispositif de mémoire à semi-conducteurs empilé, chacune desdites première et deuxième pistes conductrices a une résistance de 50 Ohms. Dans une forme de réalisation préférée du dispositif de mémoire à semi-conducteurs empilé, chacune desdites première et deuxième pistes conductrices a une résistance de 90 Ohms. Selon une particularité du dispositif de mémoire à semi-conducteurs empilé, le dispositif de mémoire à semi-conducteurs empilé comprend une première et une deuxième structures de circuits flexibles. La première piste conductrice est réalisée sous la forme d'une couche conductrice de ladite première structure de circuit flexible. La deuxième piste conductrice est réalisée sous la forme d'une couche conductrice de ladite deuxième structure de circuit flexible. Selon une autre forme de réalisation du dispositif de mémoire à semiconducteurs empilé, chacune desdites première et deuxième structures de circuits flexibles comprend une couche non conductrice, un premier plot de contact et un deuxième plot de contact. La couche conductrice de ladite première structure de circuit flexible est disposée au niveau de ladite couche non conductrice de ladite première structure de circuit flexible. Le premier plot de contact de ladite première structure de circuit flexible est disposé au niveau d'une région de ladite couche conductrice de ladite première structure de circuit flexible. Le deuxième plot de contact de ladite première structure de circuit flexible est disposé au niveau d'une région de ladite couche conductrice de ladite première structure de circuit flexible. La couche conductrice de ladite deuxième structure de circuit flexible est disposée au niveau de ladite couche non conductrice de ladite deuxième structure de circuit flexible. Le premier plot de contact de ladite deuxième structure de circuit flexible est disposé au niveau d'une région de ladite couche conductrice de ladite deuxième structure de circuit flexible. Le deuxième plot de contact de ladite deuxième structure de circuit flexible est disposé au niveau d'une région de ladite couche conductrice de ladite deuxième structure de circuit flexible. Selon une particularité du dispositif de mémoire à semi-conducteurs empilé, le premier plot de contact de la première structure de circuit flexible est connecté au contact de premier boîtier. Le deuxième plot de contact de ladite première structure de circuit flexible est connectée audit contact de dispositif de mémoire. Le premier plot de contact de ladite deuxième structure de circuit flexible est connecté audit contact de deuxième boîtier. Le deuxième plot de contact de ladite deuxième structure de circuit flexible est connecté audit deuxième plot de contact de ladite première structure de circuit flexible. Dans une autre variante de forme de réalisation du dispositif de mémoire à semi-conducteurs empilé, une région de ladite couche non conductrice de ladite première structure de circuit flexible disposée sous ladite région de ladite couche conductrice de ladite première structure de circuit flexible dans laquelle se trouve ledit premier plot de contact de ladite première structure de circuit flexible est collée au moyen d'un adhésif sur ladite surface supérieure dudit deuxième boîtier. La première structure de circuit flexible est pliée de telle sorte que ledit deuxième plot de contact de ladite première structure de circuit flexible soit connecté audit contact de dispositif de mémoire. Une région de ladite couche non conductrice de ladite deuxième structure de circuit flexible disposée sous ladite région de ladite couche conductrice de ladite deuxième structure de circuit flexible dans laquelle se trouve ledit premier plot de contact de ladite deuxième structure de circuit flexible est collée au moyen d'un adhésif sur une région de ladite couche non conductrice de ladite deuxième structure de circuit flexible qui est disposée sous ladite région de ladite couche conductrice de ladite deuxième structure de circuit flexible dans laquelle se trouve ledit deuxième plot de contact de ladite deuxième structure de circuit flexible. Selon une autre conception du dispositif de mémoire à semi-conducteurs empilé, chacune desdites première et deuxième structures de circuits flexibles est réalisée sous la forme d'un circuit flexible à une seule face, d'un circuit flexible à deux faces, d'un circuit flexible multicouches ou d'un circuit flexiblerigide. Selon une autre particularité du dispositif de mémoire à semi-conducteurs empilé, chacune desdites couches conductrices desdites première et deuxième structures de circuits flexibles est constituée de cuivre. Chacune desdites couches non conductrices desdites première et deuxième structures de circuits flexibles est constituée de polyimide. Selon un développement du dispositif de mémoire à semi-conducteurs empilé, chacun dudit contact de premier boîtier et dudit contact de deuxième boîtier est conçu sous la forme d'une bille de soudure ou d'une bosse. Il est préféré que chacun des premier et deuxième boîtiers soit conçu sous la forme d'un boîtier à matrice de billes à pas fin. Dans encore un autre perfectionnement du dispositif de mémoire à semi-conducteurs empilé, chacun desdits premier et deuxième boîtiers comprend au moins une puce de mémoire à semi- conducteurs intégrée. Dans le cas d'une puce DRAM, ladite puce de mémoire à semi-conducteurs intégrée comprend des cellules de mémoire vive dynamique. L'objet concernant le module de mémoire à semiconducteurs est obtenu par un module de mémoire à semi- conducteurs comprenant au moins l'un desdits dispositifs de mémoire à semi-conducteurs empilés. Dans une forme de réalisation préférée du module de mémoire à semi-conducteurs, il comprend un dispositif de commande, une carte à circuits imprimés et au moins une structure de bus. Le dispositif de mémoire à semi-conducteurs empilé et ledit dispositif de commande sont montés sur ladite carte à circuits imprimés. Le dispositif de commande est conçu de façon à commander les accès en lecture et en écriture audit dispositif de mémoire à semi-conducteurs empilé, au moyen de signaux de commande transférés via ladite structure de bus. Selon une autre forme de réalisation préférée, le module de mémoire à semi-conducteurs est conçu sous la forme d'un module de mémoire à double rangée de connexions. Brève description des dessins Nous allons maintenant expliquer l'invention plus en détail par référence aux figures illustrant des formes de réalisation représentatives de l'invention, et dans lesquelles : la figure 1 présente une forme de réalisation d'un module de mémoire à semi-conducteurs selon la présente invention ; la figure 2 présente un dispositif de mémoire à semi-conducteurs empilé selon une conception de la technique antérieure ; la figure 3 présente une forme de réalisation d'une matrice de cellules mémoire ; les figures 4A à 4D présentent des diagrammes en mil de signaux de données sur un bus connecté à un dispositif de mémoire à semi-conducteurs empilé conçu selon la technique antérieure ; la figure 5 présente une forme de réalisation d'un dispositif de mémoire à semi-conducteurs empilé selon la présente invention ; les figures 6A et 6B présentent une forme de réalisation d'une structure multicouche d'une première et d'une deuxième structures de circuits flexibles selon la présente invention ; les figures 7A à 7D présentent des diagrammes en oeil de signaux de données sur un bus connecté à un dispositif de mémoire à semi-conducteurs empilé ayant une résistance de 50 Ohms pour chacune des pistes conductrices ; les figures 8A à 8D présentent des diagrammes en oeil de signaux de données sur un bus connecté à un dispositif de mémoire à semi-conducteurs empilé ayant une résistance de 90 Ohms pour chacune des pistes conductrices. Description détaillée de l'invention La figure 5 présente une configuration de boîtier d'un dispositif de mémoire à semi-conducteurs empilé selon la présente invention. Les éléments identiques des figures 2 et 5 sont désignés par les mêmes symboles de référence. Selon une configuration d'empilage à deux étages, un boîtier 110 comprend une puce de mémoire à semi-conducteurs intégrée 112. Dans une configuration d'empilage à quatre étages, le boîtier 110 comprend deux puces de mémoire à semi-conducteurs intégrées. La puce de mémoire à semi-conducteurs intégrée 112 comprend, de préférence, une matrice de cellules mémoire, telle que celle qui est représentée sur la figure 3, contenant des cellules DRAM, et est connectée, via des fils de connexion substrat-puce 114, à des plots de contact 113 situés au niveau d'une surface inférieure B110 du boîtier 110. Le boîtier 110 se présente, de préférence, sous la forme d'un boîtier FBGA (boîtier à matrice de billes à pas fin). Il présente une matrice de contacts de boîtier 111 réalisés sous la forme de bosses ou de billes de soudure. Le boîtier 120, qui est empilé sous le boîtier 110, est formé avec la même structure. Il comprend une seule puce de mémoire à semi-conducteurs intégrée ou bien deux puces de mémoire à semi-conducteurs intégrées, selon que sa configuration est une configuration d'empilage de boîtiers à deux ou à quatre étages. La puce de mémoire à semi-conducteurs intégrée 122 est connectée, via des fils de connexion substrat-puce 124, à des plots de contact 123 situés au niveau d'une surface inférieure B120 du boîtier 120. Le boîtier 120 se présente, de préférence, sous la forme d'un boîtier FBGA. Il présente une matrice de contacts de boîtier 121 au niveau de la surface inférieure B120. Les contacts de boîtier 121 peuvent être conçus sous la forme de bosses ou de billes de soudure. Pour connecter les billes de soudure 111 du boîtier 110 aux contacts de dispositif de mémoire 101, il est prévu une structure de circuit flexible 130. Des plots de contact 131 sont disposés sur une région située à une première extrémité de la structure de circuit flexible 130. La région située sous la première extrémité de la structure de circuit flexible 130 est collée, au moyen d'un adhésif 150, à la surface supérieure T120 du boîtier 120. D'autres plots de contact 132 sont disposés sur une région située à une deuxième extrémité de la structure de circuit flexible 130. Les billes de soudure 111 du boîtier 110 sont connectées aux contacts de dispositif de mémoire 101, via les plots de contact 131, via une piste conductrice 133 formée sur une surface de la structure de circuit flexible 130, et via les plots de contact 132. Dans ce but, la structure de circuit flexible 130 est pliée autour d'un bord latéral du boîtier empilé inférieur 120. Pour connecter les billes de soudure 121 du boîtier 120 aux contacts de dispositif de mémoire 101, les billes de soudure 121 ne sont pas soudées "directement" aux billes 101, mais elles le sont via une structure de circuit flexible 140 "complémentaire". Celle-ci comprend des plots de contact 141 disposés sur une région située à une première extrémité de la structure de circuit flexible 140, et des plots de contact 142 disposés sur une région située à une deuxième extrémité de la structure de circuit flexible 140. Les plots de contact 141 et les plots de contact 142 sont connectés via une piste conductrice 143 formée sur la surface de la structure de circuit flexible 140. La structure de circuit flexible 140 est, de préférence, formée avec les mêmes caractéristiques que la structure de circuit flexible 130. A titre d'exemple, il est recommandé que les deux pistes conductrices 133 et143 des structures de circuits flexibles 130 et 140 aient la même longueur et la même résistance. Les billes de soudure 121 sont connectées aux billes de soudure 101, via les plots de contact 141, via la piste conductrice 1.43 formée sur la surface de la structure de circuit flexible 140, et via les plots de contact 142. De la même manière qu'en ce qui concerne la structure de circuit flexible 130, la structure de circuit flexible 140 est également pliée. La région localisée entre la région située à la première extrémité et la région située à la deuxième extrémité de la structure de circuit flexible 140 est remplie avec un adhésif 170. La figure 6A présente d'une manière plus détaillée une région d'une structure multicouche de la structure de circuit flexible 130, qui est collée sur la surface supérieure du boîtier 120. Une couche conductrice 133 est disposée sur une couche non conductrice 134. Le plot de contact 131 est disposé sur la couche conductrice 133. La couche conductrice comprend la piste conductrice qui connecte le plot de contact 131 au plot de contact 132. Elle est, par exemple, constituée de cuivre. La couche non conductrice 134 est, par exemple, constituée de polyimide. Selon la forme de réalisation représentée sur la figure 6A, la structure de circuit flexible 130 est réalisée sous la forme d'un circuit flexible à une seule face. Cependant, elle peut également être conçue sous la forme d'un circuit flexible à deux faces, d'un circuit flexible multicouches ou d'un circuit flexible-rigide. La figure 6B présente la structure multicouche de la structure de circuit flexible 130 et de la structure de circuit flexible 140, dans une région qui se trouve en dessous des contacts à billes de soudure 121. La structure de circuit flexible 140 est également représentée sur la figure 6B sous la forme d'un circuit flexible à une seule face, mais elle peut être conçue sous la forme d'un circuit flexible à deux faces, d'un circuit flexible multicouches ou d'un circuit flexible-rigide. Le plot de contact 141 est disposé sur le dessus d'une couche conductrice 143 qui est, par exemple, constituée de cuivre. Selon la structure à une seule face, la couche conductrice 143 est disposée sur une couche non conductrice 144, qui est, de préférence, constituée de polyimide. La structure de circuit flexible 140 est pliée suivant un petit rayon, de telle sorte que la région de la couche non conductrice 144 qui est située en dessous de la région de la couche conductrice 143 sur laquelle se trouve le plot de contact 141 et la région de la couche non conductrice 144 qui est située en dessous de la région de la couche conductrice 143 sur laquelle se trouve le plot de contact 142 soient placées l'une en face de l'autre. En raison du petit rayon de pliage, la structure de circuit flexible 140 a une forme de U étroit. Les régions de la couche non conductrice 144 qui se trouvent en regard l'une de l'autre sont fixées ensemble par l'adhésif 170. Afin de connecter le plot de contact 142 à l'une des billes de soudure 101, le plot de contact 142 est en contact avec la couche conductrice 133 de la structure de circuit flexible 130 et est aussi connecté électriquement au plot de contact 132 via la couche conductrice 133. Afin de connecter le plot de contact 142 à la couche conductrice 133, la couche non conductrice 134 qui se trouve dans la région située sous le plot de contact 132 est retirée, par exemple au moyen d'une opération de gravure, de telle sorte que le plot de contact 142 soit en contact avec la couche conductrice 133 à travers une petite fenêtre. L'utilisation d'une structure de circuit flexible 140 "complémentaire" pour connecter électriquement les contacts de boîtier 121 du boîtier empilé inférieur 120 aux contacts de dispositif de mémoire 101 permet d'obtenir une configuration de boîtiers empilés symétrique. Les figures 7 et 8 présentent des diagrammes en oeil qui permettent de caractériser l'intégrité des signaux lorsque les signaux de données sont transférés via la structure de bus située entre la configuration d'empilage de boîtiers symétrique selon la présente invention et le dispositif de commande 200. La figure 7A présente un diagramme en oeil d'un signal de données transmis sur le bus DQ et généré par une première mémoire à semi-conducteurs qui est située à l'intérieur du boîtier 110. La figure 7B présente un diagramme en oeil d'un signal de données transmis sur le bus DQ et généré par une deuxième mémoire à semi-conducteurs qui est également située à l'intérieur du boîtier 110. Pour les deux signaux de données, les diagrammes en oeil présentent une ouverture d'environ 67 %. La figure 7C présente un diagramme en oeil d'un signal de données transmis sur le bus DQ et généré par une première mémoire à semi-conducteurs qui est disposée à l'intérieur du boîtier 120. La figure 7D présente un diagramme en oeil d'un signal de données transmis sur le bus DQ et généré par une deuxième mémoire à semi-conducteurs qui est disposée à l'intérieur du boîtier 120. Pour les deux signaux de données, les diagrammes en mil présentent une ouverture d'environ 67 %. Pour la configuration d'empilage de boîtiers selon la technique antérieure, telle que représentée sur la figure 2, l'ouverture des signaux de données générés par l'une des mémoires à semi- conducteurs intégrées à l'intérieur du boîtier inférieur 120, était seulement d'environ 52 %. Les figures 7A à 7D présentent des diagrammes en oeil permettant de caractériser l'intégrité des signaux pour une résistance des pistes conductrices des structures de circuits flexibles 130 et 140 de 50 Ohms. Les figures 8A à 8D présentent des diagrammes en oeil permettant de caractériser l'intégrité des signaux pour une résistance des pistes conductrices des structures de circuits flexibles 130 et 140 d'environ 90 Ohms. La figure 8A présente un diagramme en cil d'un signal de données transmis sur le bus DQ et généré par une première mémoire à semi-conducteurs, tandis que la figure 8B présente un diagramme en oeil d'un signal de données transmis sur le bus DQ et généré par une deuxième mémoire à semi-conducteurs. Les première et deuxième mémoires à semi-conducteurs sont toutes les deux situées à l'intérieur du boîtier 110. Pour les deux signaux de données, les diagrammes en mil présentent une ouverture d'environ 71 %. La figure 8C présente un diagramme en mil d'un signal de données transmis sur le bus DQ et généré par une première mémoire à semi-conducteurs, tandis que la figure 8D présente un diagramme en mil d'un signal de données transmis sur le bus DQ et généré par une deuxième mémoire à semi-conducteurs. Les première et deuxième mémoires à semi-conducteurs sont toutes les deux situées à l'intérieur du boîtier 120. Pour les deux signaux de données, les diagrammes en cil présentent une ouverture d'environ 71 %. La comparaison entre les différentes résistances des pistes conductrices 133 et 143 des structures de circuits flexibles 130 et 140 montre que l'intégrité des signaux est davantage améliorée si la résistance de la piste conductrice 133 de la structure de circuit flexible 130 et la résistance de la piste conductrice 143 de la structure de circuit flexible 140 "complémentaire" sont augmentées de 50 Ohms à 90 Ohms. 22 Liste des symboles de référence 100 Dispositif de mémoire à semi-conducteurs empilé 101 Contact de dispositif de mémoire 110 Premier boîtier 111 Contact de boîtier du premier boîtier. 112 Puce de mémoire à semi-conducteurs intégrée du 113 premier boîtier Plot de contact du premier boîtier. 114 Fils de connexion substrat-puce 120 Deuxième boîtier 121 Contact de boîtier du deuxième boîtier 122 Mémoire à semi-conducteurs intégrée du deuxième boîtier 123 Plot de contact du deuxième boîtier 124 Fils de connexion substrat-puce du deuxième boîtier 130 Structure de circuit flexible 131, 132 Plots de contact de la structure de circuit flexible 130 133 Couche conductrice de la première structure de circuit flexible 134 Couche non conductrice de la première structure de circuit flexible 140 Structure de circuit flexible 141, 142 Plots de contact de la structure de circuit flexible 140 143 Couche conductrice de la deuxième structure de circuit flexible .3 144 Couche non conductrice de la deuxième structure de circuit flexible 150, 170 Adhésif 160 Matériau de sous-remplissage 200 Circuit de commande 201 Contact du dispositif de commande 300 Carte à circuits imprimés 400 Structure de bus AT Transistor de sélection BL Ligne de bits SC Condensateur de stockage SZ Cellule mémoire SZF Matrice de cellules mémoire WL Ligne de mots Légende des dessins Figures 4, 7 et 8 Voltage [V] = Tension [V] Time [ns] = Temps [ns]
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Un dispositif de mémoire à semi-conducteurs empilé (100) comprenant des contacts de dispositif de mémoire (101) pour connecter en externe le dispositif de mémoire à semi-conducteurs empilé à une carte à circuits imprimés. Dans une configuration d'empilage à deux étages ou à quatre étages, le dispositif de mémoire à semi-conducteurs empilé comprend un premier boîtier (110) qui est empilé au-dessus d'un deuxième boîtier (120). Les premier et deuxième boîtiers sont, de préférence, conçus sous la forme de boîtiers FBGA, et comprennent chacun des contacts de boîtier (111, 121). Le fait de prévoir une première et une deuxième structures de circuits flexibles (130, 140) pour connecter les contacts de boîtier (111, 121) des premier et deuxième boîtiers (110, 120) aux contacts de dispositif de mémoire (101) permet d'obtenir une configuration d'empilage de boîtiers symétrique.
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Revendications 1. Dispositif de mémoire à semi-conducteurs empilé, comprenant . - un contact de dispositif de mémoire (101) pour connecter en externe ledit dispositif de mémoire à semi-conducteurs empilé (100), - un premier boîtier (110) ayant une surface supérieure (T110) et une surface i nfé..r.i.eur_ e (B1.10) , et comprenant au moins un contact de premier boîtier (111) disposé au niveau de ladite surface inférieure (B110), - un deuxième boîtier (120) ayant une surface supérieure (T120) et une surface inférieure (B120), et comprenant au moins un contact de deuxième boîtier_ (121) disposé au niveau de ladite surface inférieure (B120) dudit deuxième boîtier, - une première piste conductrice (1.33), - une deuxième piste conductrice (143), - ledit premier boîtier (110) étant empilé au-dessus dudit deuxième boîtier (120), - ledit contact de premier boîtier (111) étant connecté au moyen de ladite première piste conductrice (133) audit contact de dispositif de mémoire (101) et ledit contact de deuxième boîtier (121) étant connecté au moyen de ladite deuxième piste conductrice (143) audit contact de dispositif de mémoire (101). 2. Dispositif de mémoire à semi-conducteurs empilé selon la 1, dans lequel chacune desdites première et deuxième pistes conductrices (133, 143) est réalisée sous la forme d'une piste conductrice flexible. 3. Dispositif de mémoire à semi-conducteurs empilé selon l'une ou l'autre des 1 et 2, dans lequel chacune desdites première et deuxième pistes conductrices (133, 143) est conçue avec la mêmelongueur et la même résistance. 4. Dispositif de mémoire à semi-conducteurs empilé selon l'une des 1 à 3, dans lequel chacune desdites première et deuxième pistes conductrices (133, 143) a une résistance de 50 Ohms. 5. Dispositif de mémoire à semi-conducteurs empilé selon l'une des 1 à 3, dans lequel chacune desdites première et deuxième pistes conductrices (133, 143) a une résistance de 90 Ohms. 6. Dispositif de mémoire à semi-conducteurs empilé selon l'une des 1 à 5, comprenant : - une première et une deuxième structures de circuits flexibles (130, 140), - dans lequel ladite première piste conductrice est réalisée sous la forme d'une couche conductrice (133) de ladite première structure de circuit flexible (130) et ladite deuxième piste conductrice est réalisée sous la forme d'une couche conductrice (143) de ladite deuxième structure de circuit flexible (140). 7. Dispositif de mémoire à semi-conducteurs empilé selon la 6, dans lequel : - chacune desdites première et deuxième structures de circuits flexibles (130, 140) comprend une couche non conductrice (134, 144), un premier plot de contact (131, 141) et un deuxième plot de contact (132, 142), - ladite couche conductrice (133) de ladite première structure de circuit flexible est disposée au niveau de ladite couche non conductrice (134) de ladite première structure de circuit flexible, -ledit premier plot de contact (131) de ladite première structure de circuit flexible est disposé au niveau d'une région de ladite couche conductrice (133)de ladite première structure de circuit flexible {130), -ledit deuxième plot de contact (132) de ladite première structure de circuit flexible est disposé au niveau d'une région de ladite couche conductrice (133) de ladite première structure de circuit flexible (130), - ladite couche conductrice (143) de ladite deuxième structure de circuit flexible est disposée au niveau de ladite couche non conductrice (144) de ladite deuxième structure de circuit flexible, - ledit premier plot de contact (141) de ladite deuxième structure de circuit flexible est disposé au niveau d'une région de ladite couche conductrice (143) de ladite deuxième structure de circuit flexible (140), - ledit deuxième plot de contact (142) de ladite deuxième structure de circuit flexible est disposé au niveau d'une région de ladite couche conductrice (143) de ladite deuxième structure de circuit flexible (140). 8. Dispositif de mémoire à semi-conducteurs empilé selon la 7, dans lequel : - le premier plot de contact (131) de ladite première structure de circuit flexible (130) est connecté audit contact de premier boîtier (111), - le deuxième plot de contact (132) de ladite première structure de circuit flexible (130) est connecté audit contact de dispositif de mémoire (101), - le premier plot de contact (141) de ladite deuxième structure de circuit flexible (140) est connecté audit contact de deuxième boîtier (121), - le deuxième plot de contact (142) de ladite deuxième structure de circuit flexible (140) est connecté audit deuxième plot de contact (132) de ladite première structure de circuit flexible (130). 9. Dispositif de mémoire à semi-conducteurs empilé selon l'une ou l'autre des 7 et 8, danslequel : - une région de ladite couche non conductrice (134) de ladite première structure de circuit flexible (130) disposée sous ladite région de ladite couche conductrice (133) de ladite première structure de circuit flexible (130) dans laquelle se trouve ledit premier plot de contact (131) de ladite première structure de circuit flexible (130) est collée au moyen d'un adhésif (150) sur ladite surface supérieure ('1'12.0) dudit deuxième boîtier (120), - ladite première structure de circuit flexible (130) est pliée de telle sorte que ledit deuxième plot de contact (132) de ladite première structure de circuit flexible (130) soit connecté audit contact de dispositif de mémoire (101), - une région de ladite couche non conductrice (144) de ladite deuxième structure de circuit flexible (140) disposée sous ladite région de ladite couche conductrice (143) de ladite deuxième structure de circuit flexible (140) dans laquelle se trouve ledit premier plot de contact (141) de ladite deuxième structure de circuit flexible (140) est collée au moyen d'un adhésif (170) sur une région de ladite couche non conductrice (144) de ladite deuxième structure de circuit flexible (140) qui est disposée sous ladite région de ladite couche conductrice (143) de ladite deuxième structure de circuit flexible (140) dans laquelle se trouve ledit deuxième plot de contact (142) de ladite deuxième structure de circuit flexible. 10. Dispositif de mémoire à semi-conducteurs empilé selon l'une des 6 à 9, dans lequel chacune desdites première et deuxième structures de circuits flexibles (130, 140) est réalisée sous la forme d'un circuit flexible à uneseule face. 11. Dispositif de mémoire à semi-conducteurs empilé selon l'une des 6 à 9, dans lequel chacune desdites première et deuxième structures de circuits flexibles (130, 140) est réalisée sous la forme d'un circuit flexible à deux faces. 12. Dispositif de mémoire 6 semi-conducteurs empilé selon l'une des 6 à 9, dans lequel chacune desdites première et deuxième structures de circuits flexibles (130, 140) est réalisée sous la forme d'un circuit flexible multicouche. 13. Dispositif de mémoire à semi-conducteurs empilé selon l'une des 6 à 9, dans lequel chacune desdites première et deuxième structures de circuits flexibles (130, 140) est réalisée sous la forme d'un circuit flexible-rigide. 14. Dispositif de mémoire à semi-conducteurs empilé selon l'une des 6 à 13, dans lequel chacune desdites couches conductrices (133, 143) desdites première et deuxième structures de circuits flexibles est constituée de cuivre. 15. Dispositif de mémoire à semi-conducteurs empilé selon l'une des 6 à 14, dans lequel chacune desdites couches non conductrices (134, 144) desdites première et deuxième structures de circuits flexibles est constituée de polyimide. 16. Dispositif de mémoire à semi-conducteurs empilé selon l'une des 1 à 15, dans lequel chacun dudit contact de premier boîtier et dudit contact de deuxième boîtier est conçu sous la forme d'une bille de soudure (111, 121) oud'une bosse (111, 121). 17. Dispositif de mémoire à semi-conducteurs empilé selon l'une des 1 à 16, dans lequel chacun des premier et deuxième boîtiers est conçu sous la forme d'un boîtier à matrice de billes à pas fin (110, 120). 18. Dispositif de mémoire à semi-conducteurs empilé selon l'une des 1 à 1.7, dans lequel chacun desdits premier et deuxième boîtiers (110, 120) comprend au moins une puce de mémoire à semi-conducteurs intégrée {114, 124). 19. Dispositif de mémoire à semi-conducteurs empilé selon l'une des 1 à 18, dans lequel ladite puce de mémoire à semi-conducteurs intégrée (114, 124) comprend des cellules de mémoire vive dynamique (S2). 20. Module de mémoire à semi-conducteurs, comprenant : - au moins l'un desdits dispositifs de mémoire à semi-conducteurs empilés (100) selon l'une des 1 à 19, - un dispositif de commande (200), - une carte à circuits imprimés (300), - au moins une structure de bus (400), -où ledit dispositif de mémoire à semi- conducteurs empilé {100) et ledit dispositif de commande (200) sont montés sur ladite carte à circuits imprimés (300), - où ledit dispositif de commande (200) est conçu de façon à commander les accès en lecture et en écriture audit dispositif de mémoire à semi-conducteurs empilé (100), au moyen de signaux de commande transférés via ladite structure de bus (400). 21. Module de mémoire à semi-conducteurs selon la 20, dans lequel ledit module de mémoire à semi-conducteurs est conçu sous la forme d'un module de mémoire à double rangée de connexions (1000).
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H,G
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H01,G11
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H01L,G11C
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H01L 25,G11C 5
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H01L 25/10,G11C 5/02
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FR2890093
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A1
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CLOTURE EN PARTICULIER POUR PISCINE
| 20,070,302 |
-1- L 'invention se rapporte au domaine des dispositifs de sécurité destiné à protéger les enfants autour d'une piscine privée ou publique en évitant toutes chutes accidentelles dans l'eau. Elle trouve son emploi dans les écoles, les crèches et les jardineries d'enfants. La présente invention concerne le domaine des clôtures fabriquées industriellement en particulier pour piscine. Cette invention a pour objet une clôture sans poteau. La lisse basse horizontale de la barrière comporte en dessous deux tubes carrés ou l 'on adapte les platines. Ces platines assurent la fixation sur un muret ou au sol par des chevilles chimiques ou autres systèmes de fixation. Elles sont réglées verticalement et bloquées par une vis sur la barrière au niveau du tube et disposent en dessous de quatre vis pour affiner le réglage dans toutes les positions. Ces vis prennent appui sur le sol. Les modules de clôture sont fixés entre eux à leurs extrémités sur les lisses hautes et basses par des raidisseurs. Ces raidisseurs en forme de maillons sont fabriqués à partir de fil plié et soudé ou de plaque découpée. La présente invention vise à éliminer toutes les difficultés dans l'installation de clôture sur un sol non plan. Les raidisseurs facilitent montage en permettant: - le changement de direction de la clôture - le réglage vertical angulaire ou ajustement de l 'angle entre deux modules. - un jeu de montage La norme AFNOR NF P 90- 306 sur la sécurité des piscines donne un espacement entre barreau compris entre 45 et 102 mm à condition que la sonde ne pénètre pas avec une force de 100 Newtons. L 'espacement retenu entre deux modules est de 72 et 92 mm soit 20 mm de jeu, donc aucun risque pour un jeune enfant. Tous les modules de clôture sont arrondis à leurs extrémités et reliés entre eux par des raidisseurs. Ils suivent les directions désirées pour obtenir une barrière très solide et très esthétique. La simplicité de montage sans aucune autre pièce supplémentaire ou spéciale est très facile, économique et conforme à la norme AFNOR. Pour le portillon la fixation se réalise de la même façon à l'aide d'une patte haute et basse sur chaque poteau. Le blocage des raidisseurs s 'effectue par vis avec des inserts femelles. Dans le cas de fabrication en aluminium les inserts peuvent être mis en place directement dans la fonderie. Donc, ils ne seront plus visibles. La présente invention s 'applique pour tous les types de remplissage, barreaudage ou autres panneaux dans toutes les matières. Un changement de côtes d'espacements données à titre d'information ne serait qu 'une variante de réalisation de cette invention. De toute façon, l'invention sera mieux comprise à l'aide de la description qui suit en référence aux dessins annexés. Figure 1 Vue d'ensemble en perceptive de trois modules. Figure 2 Vue en perceptive de la platine. Figure 3 Vue en perceptive du montage du raidisseur. Figure 4 Vue de montage barrière et portillon. Figure 5 Différentes possibilités de montage. Figure 6 Deux modules avec platines et raidisseurs. La figure 1 Montre le montage des platines (1 à 6) sur les tubes carrés (7 à 12) des modules de barrière (A, B, et C) La figure 2 La platine (1) se bloque sur le tube (7) à l 'aide d'une vis (13) en permettant un jeu vertical. Elle est équipée de quatre vis (14, 15, 16 et 17) permettant d'orienter le module de barrière dans tous les sens en fonction du sol. Ces vis six pans creux sont actionnées sur la platine en position normale, elles prennent appui sur le sol et assurent un réglage fin. Les trous (18 et 19) permettent le passage des chevilles pour la fixation au sol. Un bouchon circulaire non représenté vient ensuite ce loger dans le lamage et cacher toute la visserie. La figure 3 montre la jonction de deux modules A et B. Les raidisseurs (20 et 21) sont montés en dessous de chaque lisse horizontale. Cette invention autorise tout changement de direction de la clôture, un jeu de montage et un réglage angulaire. L 'espacement des barreaux (22 et 23) varie quel que soit le montage de 72 à 92 mm. La figure 4 montre les principes de montage. a) Entre deux modules de barrière A et B. Le raidisseur (20) étant monté en dessous b) Entre un module de barrière E et le barreau du portillon F muni d'une patte. c) Montage du raidisseur avec la visserie. L 'insert femelle (24) reçoit la vis de blocage (25). Une rondelle élastique (26) monté sur raidisseur (20) absorbe la différence d'alignement. Dans le d'une réalisation en aluminium les inserts femelles sans têtes sont inclus dans la fonderie. Donc, ils ne seront plus visibles. La figure 5 montre la liaison des modules. a) Jeu maximum. b) jeu minimum. c) Jeu en haut des modules. d) Jeu en bas des modules. Toutes les possibilités de combinaisons sont possibles en gardant un jeu haut et bas compris entre 0 et 20 mm au niveau des extrémités des lisses. De la même façon, l'espacement des barreaux (22 et 23) va varier de 72 à 92 mm même en cas de changement de direction de la barrière. Un changement de côtes de jeux données à titre d'information ne serait qu 'une variante de cette invention. La figure 6 montre deux modules (A et B) équipés de quatre platines (1 à 4) reliés par deux raidisseurs (20 et 21)
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Dispositif pour installer une clôture en particulier pour piscine ou autres sur un sol non-plan.Les deux modules consécutifs (A, et B) sont montés sur les platines ( 1 à 4) réglables dans plusieurs sens.Les modules (A et B) sont ensuite reliés entre eux par les raidisseurs (20 et 21) montés sous les lisses hautes et basses des extrémités arrondies.L'espacement des barreaux ( 22 et 23) est réglable pour faciliter le montage de la clôture.
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1 Clôture composée de modules successifs, (A, B, C, ... ) successifs, caractérisée en ce que: - chaque module est fixé au sol à l'aide de platines (1 à 6) s 'adaptant sur les tubes (7 à 12) solidaires des lisses basses, et en ce que les modules sont liés entre eux par des raidisseurs (20, 21, ...) fixés sous les extrémités des lisses hautes et basses. 2 Clôture selon la 1, caractérisée en ce que chaque platine comporte une vis de blocage (13) sur le tube du module, et quatre vis (14 à 17) venant prendre appui sur le sol et permettant un réglage fin de la position de la platine. 3 Clôture selon la 1 ou la 2, caractérisée en ce que les raidisseurs (20, 21, ...) sont en forme de maillons, fixés par vis (25) et insert femelle (24), sous les extrémités des lisses. Une rondelle élastique (26) interposée entre le raidisseur et la lisse permet d'absorber la différence d'alignement.
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E
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E04
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E04H
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E04H 17,E04H 4
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E04H 17/16,E04H 4/06
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FR2895998
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A1
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PIECE COMPOSITE ARMEE
| 20,070,713 |
L'invention a pour objet une , constituée d'une matière moulée, en particulier du béton, dans laquelle est noyée une armature résistante. D'une façon générale, l'invention permet la réalisation de pièces de toutes sortes telles que dalles, coques ou poutres, soumises, en particulier, à des efforts de flexion mais s'applique plus spécialement à la réalisation de parois de réservoirs ou de conduites de transport de fluide. On sait que le béton armé est un matériau composite constitué d'une façon générale, d'une armature métallique résistant aux efforts de traction et noyée dans une matière moulable telle que le béton, qui résiste aux efforts de compression, la liaison entre le béton et l'armature permettant un transfert des efforts de l'un à l'autre des deux matériaux associés. Généralement, une telle pièce composite comporte au moins une nappe d'armature sensiblement parallèle à une face externe de la pièce et solidarisée avec le béton par une armature interne enrobée dans celui-ci. Dans le cas habituel d'une pièce, par exemple en forme de poutre ou de panneau ayant deux faces externes écartées l'une de l'autre, l'armature comporte, habituellement, deux nappes sensiblement parallèles à chaque face de la pièce et reliées par des étriers, l'ensemble étant noyé dans le béton. L'armature est réalisée, habituellement, en acier et est donc sensible à l'oxydation. C'est pourquoi, normalement, chaque nappe d'armature doit être maintenue écartée de la face externe correspondante de la pièce par une couche de béton permettant d'assurer la protection de l'armature contre l'humidité. Cependant, il est difficile d'éviter une légère fissuration de la face externe de la pièce qui entraîne des venues d'eau au contact du métal avec un risque d'oxydation et, par conséquent, d'éclatement du béton, ce qui augmente les venues d'eau et peut conduire à la ruine de la pièce. C'est pourquoi la réglementation impose l'existence d'une épaisseur minimale d'enrobage, normalement 30 mm, entre une armature métallique et la face de parement correspondante de la pièce. Habituellement, une cage de ferraillage est constituée de deux nappes d'armature constituées de barres rondes et reliées entre elles par des étriers ou des épingles formant une armature interne constituée de fers de plus faible diamètre entourant les barres principales. Pour maintenir la distance minimale d'enrobage requise, il faut donc positionner avec précision les armatures à l'intérieur de la pièce moulée, en utilisant des écarteurs prenant appui sur le coffrage, mais il faut tenir compte du diamètre des étriers qui entourent les barres. Cette distance minimale d'enrobage, qui doit être maintenue sur les deux faces de la pièce, augmente l'épaisseur de celle-ci alors que l'épaisseur utile, permettant d'assurer la résistance de la pièce, correspond seulement à la distance entre les deux nappes d'armature. Il est avantageux, cependant, de réduire autant que possible l'épaisseur des pièces en béton, en particulier, dans les techniques de préfabrication lourde dans lesquelles on réalise à l'avance des pièces d'assez grandes dimensions qui doivent être manipulées par des engins de levage. D'autre part, la quantité de béton utilisée représente une part importante du coût d'une pièce et il est avantageux de la réduire autant que possible. Le même inventeur a déjà proposé, dans la demande de brevet EP 1 191 163 A, une nouvelle technique de réalisation d'une cage de ferraillage qui permet notamment de réduire l'épaisseur globale d'une pièce mais présente aussi d'autres avantages. Dans cette technique, les barres d'armatures ne sont pas constituées, comme habituellement, de fers ronds mais de bandes plates de section rectangulaire ayant une face large parallèle à la face de parement correspondante de la pièce. Chaque bande plate présente la même section transversale qu'une barre ronde calculée pour résister aux efforts appliqués mais sa forme rectangulaire permet de fixer facilement, sur sa face interne, par soudure, les étriers formant l'armature interne et constitués, eux-mêmes, avantageusement, de bandes plates. Ainsi, il n'est pas nécessaire que les étriers entourent les barres principales et l'on peut donc diminuer la distance d'enrobage et, par conséquent, l'épaisseur globale de la pièce. L'invention a pour objet de nouveaux développements de cette technique permettant de diminuer encore l'épaisseur des pièces réalisées. En outre, l'invention est spécialement adaptée à certaines applications nécessitant, en particulier, une étanchéité, telles que la réalisation de réservoirs ou de conduites de transport de fluide. L'invention concerne donc, d'une façon générale, la réalisation d'une pièce composite armée, réalisée en une matière moulable et comportant au moins une nappe d'armature principale constituée d'au moins une bande mince ayant une face large s'étendant le long d'une face externe de la pièce et sur laquelle est fixée une armature interne constituée d'au moins d'une bande mince ayant au moins une partie de fixation sur l'armature principale et une partie s'étendant dans l'épaisseur de la pièce, à l'intérieur de la matière moulable. Conformément à l'invention, la nappe d'armature principale est constituée d'une paroi mince recouvrant au moins une partie de la face externe de la pièce et ayant une face interne appliquée sur la matière moulable, sur laquelle est fixée l'armature interne en forme de bande mince, les caractéristiques et les dimensions de cette paroi mince étant déterminées en fonction des efforts appliqués. En particulier, dans le cas où la pièce présente, sous l' effet des efforts appliqués, une face tendue et une face comprimée, la paroi mince recouvre la face tendue et est réalisée en un produit résistant aux efforts de traction, tel qu' un métal, ou une matière à base de fibres de verre ou de carbone. L'idée essentielle de l'invention réside donc dans le fait que l'on utilise comme nappe d'armature principale une paroi mince recouvrant, au moins partiellement, la face externe de la pièce. Ainsi, alors que dans le brevet antérieur EP 1 191 163 cité plus haut, la cage d'armature, constituée de bandes minces, pouvait être réalisée de la même façon qu'une cage de ferraillage classique constituée de barres rondes noyées dans l'épaisseur de la pièce, selon l'invention, la nappe d'armature principale est maintenant placée au niveau de la face externe de la pièce, de telle sorte que la distance d'enrobage est supprimée, l'épaisseur de la pièce étant, donc, encore diminuée. Bien entendu, la paroi mince servant, ainsi, d'armature principale doit être capable de résister à la corrosion et, pour cela, elle peut être réalisée en un métal inoxydable ou à base de fibres de verre ou de carbone, ou bien recouverte d'un revêtement adéquat, l'augmentation de prix qui en résulte pouvant être compensée par les avantages apportés par l'invention. L'invention permet la réalisation de pièces du genre dalle ou coque mais peut aussi faire l'objet de certaines applications spécifiques. En particulier, la paroi mince constituant la nappe d'armature principale peut recouvrir entièrement la face externe de la pièce et constituer une peau d'étanchéité, par exemple pour réaliser la paroi d'un réservoir. En effet, il est souvent nécessaire de construire des réservoirs de plus ou moins grande capacité, par exemple pour la distribution d'eau potable et, dans la mesure où le béton n'est pas suffisamment étanche par lui-même, la face interne de la paroi doit être recouverte d'une couche d'un produit assurant l'étanchéité. Lorsque le réservoir doit contenir de l'eau potable, ce produit doit, évidemment, être adapté à cet usage. De plus, le réservoir doit pouvoir être nettoyé périodiquement et la couche d'étanchéité risque d'être détériorée et doit donc être contrôlée et refaite de temps en temps. D'autre part, il faut aussi réaliser des réservoirs comme les fosses à lisier, pour le stockage de produits plus ou moins corrosifs qui risquent d'attaquer la paroi en béton et celle-ci doit donc être protégée. A cet effet, on peut recouvrir cette paroi constituée, habituellement, en béton armé, d'une peau d'étanchéité qui peut être très mince puisqu'elle ne participe en rien à la résistance et peut être constituée, par exemple, d'une feuille en matière plastique ou en métal. Avantageusement, la paroi du réservoir peut être constituée de panneaux préfabriqués en béton armé recouverts chacun d'une feuille mince soudée par ses bords latéraux aux feuilles recouvrant les panneaux adjacents afin de réaliser une peau d'étanchéité continue recouvrant l'ensemble. Le même inventeur a décrit, dans le document WO 02/066770, un procédé de réalisation d'un tel réservoir. Il est apparu que l'invention permettait d'obtenir de nouveaux avantages pour la réalisation, particulièrement simple et économique d'un réservoir de ce type. Conformément à l'invention, la paroi mince d'étanchéité est réalisée de façon à constituer d'une part un coffrage interne et, d'autre part, une nappe d'armature principale coopérant avec une armature interne constituée d'une pluralité de bandes minces ayant une partie solidarisée avec une face interne de ladite paroi mince et une partie noyée dans le béton, la nature et les dimensions de la paroi mince et de l'armature interne étant déterminées de façon à résister aux efforts appliqués sur la paroi latérale du réservoir. En raison de ses avantages, l'invention peut aussi s'appliquer avantageusement à la réalisation de conduites de circulation d'un fluide corrosif ou bien de transport d'eau potable et d'une façon générale, de toute structure étanche, par exemple coque de navire, péniche ou autre objet flottant. En effet, l'approvisionnement en eau potable des agglomérations a toujours été un problème important que l'on a résolu, dès l'Antiquité, par la construction d'aqueducs pouvant s'étendre sur des très grandes distances. Or, les aqueducs utilisés pour l'alimentation en eau des villes sont généralement assez anciens et doivent être entretenus régulièrement, la paroi de la galerie étant recouverte, habituellement, d'un enduit, qui doit être nettoyé et, parfois, remplacé entièrement. Il est apparu que l'invention permettait de résoudre de tels problèmes et pouvait être appliquée avantageusement à la réalisation ou la réparation d'aqueducs et, d'une façon générale, de conduites de transport de fluides constituées d'une enveloppe tubulaire réalisée en une matière moulable, par exemple en béton armé et ayant une face interne recouverte d'une peau d'étanchéité. Conformément à l'invention, la peau d'étanchéité est constituée d'une paroi mince formant une nappe d'armature solidarisée avec l'enveloppe en matière moulable par une armature interne constituée d'une pluralité de bandes minces réparties autour de l'axe longitudinal et ayant au moins une partie fixée sur une face interne de la paroi mince et au moins une partie s'étendant à l'intérieur de la matière moulable, la nature et les dimensions de la paroi mince et desdites bandes minces étant déterminées de façon que l'ensemble soit capable de résister aux efforts appliqués sur la conduite. En particulier, une telle conduite peut constituer un revêtement interne d'une galerie maçonnée ou creusée dans le terrain naturel, comportant, selon l'invention, une paroi mince tubulaire formant à la fois le revêtement et une nappe d'armature solidarisée par une armature interne en forme de bande mince, avec une matière moulable remplissant l'espace entre ladite paroi mince et la face latérale de la galerie. Mais l'invention couvre également d'autres applications et d'autres caractéristiques avantageuses qui apparaîtront dans la description qui va suivre de certains modes de réalisation particuliers donnés à titre d'exemple et représentés sur les dessins annexés. La figure 1 est une vue partielle en coupe d'une pièce composite selon l'invention. La figure 2 montre schématiquement, en perspective, la constitution d'une dalle selon l'invention. La figure 3 montre, en coupe horizontale, la jonction entre deux panneaux formant une paroi de réservoir. La figure 4 montre un autre mode de réalisation de la jonction entre 10 deux panneaux de paroi. La figure 5 montre la jonction entre la paroi du réservoir et un radier. La figure 6 montre, en coupe horizontale, un panneau d'angle pour la réalisation d'un réservoir de section rectangulaire. La figure 7 est une vue partielle, en coupe, d'une paroi de conduite 15 réalisée selon l'invention. La figure 8 est une vue schématique, en coupe transversale, d'une galerie munie d'un revêtement selon l'invention. La figure 9 est une vue en coupe transversale d'un panneau de revêtement posé à plat. 20 La figure 10 est une vue en coupe longitudinale du panneau de revêtement. La figure 11 est une vue partielle, à échelle agrandie, du revêtement et de son armature. La figure 12 montre schématiquement, en perspective, le processus 25 d'enroulement d'un panneau de revêtement. La figure 13 montre, en perspective, un panneau surroulé La figure 14 montre le fonctionnement d'un outil de déroulement, en deux étapes successives. La figure 15 est une vue de détail d'une mâchoire de serrage. 30 La figure 16 montre un chariot de transport équipé d'un outil de déroulement. Les figures 17 et 18 illustrent schématiquement la pose d'un nouvel élément de paroi à l'intérieur d'une galerie. La figure 19 est une vue de détail de l'emboîtement entre deux 35 éléments consécutifs. La figure 20 montre schématiquement la réalisation d'une jonction étanche entre deux éléments successifs de revêtement. La figure 21 montre, en coupe transversale, un mode de réalisation sur le site de la paroi d'un réservoir. La figure 1 et la figure 2 montrent, respectivement en coupe longitudinale et en perspective, une dalle en béton armé 1, de forme rectangulaire, avec un axe longitudinal x'x et un axe transversal y'y. Comme habituellement, cette dalle est réalisée par moulage d'un béton 10 dans un coffrage et présente deux faces externes dites de parement 11 et 12 entre lesquelles s'étend une cage d'armature 3 noyée dans le béton 10. Habituellement, la cage d'armature présente deux nappes de barres longitudinales et transversales, placées respectivement à une distance minimale d'enrobage des faces externes 11 et 12 et reliées entre elles par une armature interne constituées d'étriers réalisés en fil de plus faible section, le nombre de barres de chaque nappe et leur section transversale étant déterminés par un calcul de résistance des matériaux en fonction des efforts à supporter par la dalle. En particulier, si la dalle est soumise à un effort de flexion sous l'effet, par exemple, d'une charge verticale, sa face inférieure 11 est tendue et sa face supérieure 12 est comprimée et les sections des nappes d'armature sont calculées en conséquence, en particulier pour la nappe inférieure soumise à des efforts de traction. Comme on l'a exposé dans le brevet européen EP 1 191 163 du même inventeur, il est particulièrement avantageux d'utiliser, pour constituer les nappes d'armatures, des bandes plates ayant une section rectangulaire aplatie équivalente à la section calculée pour les barres rondes mais dont la face large est parallèle à la face externe correspondante de la pièce, l'armature interne étant, en outre, constituée de bandes minces ondulées fixées alternativement, par leurs sommets, sur les faces internes des bandes plates constituant les deux nappes. Une telle disposition permet de réduire sensiblement la distance d'enrobage entre chaque nappe d'armature et la face externe correspondante de la pièce et, ainsi, l'épaisseur globale de celle-ci. La dalle réalisée selon l'invention et représentée sur les figures 1 et 2, comporte également une cage d'armature 3 constituée de bandes minces mais diffère essentiellement de la disposition décrite dans le brevet EP 1 191 163 par le fait que la nappe d'armature principale, c'est-à-dire celle qui est placée, par rapport à la ligne neutre, du côté de la face tendue 11 de la pièce, est constituée d'une paroi mince métallique 2 recouvrant au moins une partie de la face externe 11 de la pièce 1 et ayant, par conséquent, une face interne 21 appliquée sur le béton 10 et sur laquelle sont fixées des bandes ondulées 30 constituant l'armature interne. Sur le côté comprimé de la pièce 1, la nappe d'armature peut être constituée, comme dans la disposition décrite dans le brevet EP 1 191 163, de bandes minces longitudinales 31 reliées entre elles par des bandes transversales 32. Les bandes ondulées 30 constituant l'armature interne sont soudées ou collées alternativement, par leurs sommets 34, 35, respectivement sur la face interne 21 de la paroi mince 2 et sur les faces internes 31' des bandes supérieures 31. L'épaisseur e de la paroi 2 est déterminée en fonction de sa largeur de façon à obtenir, en section transversale, une surface équivalente à celle résultant du calcul de résistance des matériaux et qui serait couverte par un certain nombre de barres d'armatures à section ronde, dans la technique classique ou bien de bandes plates à section rectangulaire, dans la technique du brevet EP 1 191 163. La paroi mince 2 remplit donc un double rôle. D'une part elle constitue la nappe d'armature principale résistant aux efforts de traction engendrés dans la partie inférieure de la dalle, sous l'effet des charges appliquées et, d'autre part, elle constitue un revêtement protecteur et, éventuellement, une peau d'étanchéité, pour la face externe 11 de la dalle. Comme le montre la figure 2, les bandes plates longitudinales 31 et les bandes ondulées 30 sont disposées, de façon classique, en plusieurs sections centrées dans des plans P parallèles à l'axe longitudinal x'x de la dalle et reliées entre elles par les bande transversales 32 s'étendant, de préférence, au-dessous des bandes longitudinales 31 et appliquées sur leurs faces internes 31'. En revanche, au niveau inférieur, aucune armature transversale n'est nécessaire puisque l'ensemble de la nappe inférieure est constitué par la paroi continue 2. La disposition selon l'invention permet, en plaçant la nappe d'armature principale au niveau de la face externe 11 de la dalle, de supprimer l'épaisseur de béton correspondant à la distance minimale d'enrobage et, ainsi, de réduire l'épaisseur globale el de la poutre. D'ailleurs, cette épaisseur el pourrait encore être diminuée en réalisant également la nappe d'armature supérieure sous forme d'une paroi mince continue recouvrant la face supérieure 12 de la dalle. Comme la nappe d'armature n'est plus recouverte de béton, elle se trouve au contact du milieu extérieur et peut donc s'oxyder si elle est en métal. Toutefois, la paroi mince 2 étant apparente, il est facile de vérifier son état et, éventuellement, d'y remédier, par exemple par un traitement de protection. En revanche, dans une pièce en béton armé classique, les barres d'armatures sont cachées, précisément, par le béton d'enrobage et leur état d'oxydation apparaît souvent trop tard, lorsque le béton commence à éclater. D'ailleurs, du fait que la paroi 2 est placée à l'extérieur, on peut la recouvrir d'un revêtement protecteur, comme une peinture, ou bien utiliser des tôles galvanisées ou en métal inoxydable. En effet, l'invention apporte de tels avantages, par la réduction de la quantité de béton utilisée et par l'utilisation de la nappe d'armature comme peau de protection et/ou d'étanchéité, qu'il peut être rentable de réaliser celle-ci en acier inoxydable, d'autant plus que la répartition des efforts de traction sur toute la largeur de la paroi mince 2, c'est-à-dire, éventuellement, sur toute la largeur de la pièce 1, permet d'obtenir la section transversale nécessaire avec une très faible épaisseur. De même, en raison des avantages apportés, il peut être rentable d'utiliser des aciers à haute limite élastique. Dans ce cas, il est avantageux, également, de réaliser en un métal de même nature, par exemple en acier inoxydable, les bandes 31 et 32 constituant la nappe d'armature supérieure et les bandes ondulées 30 constituant l'armature interne. En effet, la soudure de métaux de même nature s'effectue plus facilement, éventuellement par simple contact électrique et la réalisation de la nappe supérieure en bandes de métal inoxydable permet de réduire encore l'épaisseur d'enrobage le long de la face supérieure 12 de la dalle. L'invention a été décrite à titre d'exemple dans le cas d'une dalle mais peut s'appliquer, évidemment, à toutes sortes de pièces, par exemple des poutres ou des coques incurvées. On peut noter, d'ailleurs, que les bandes ondulées 3 ne sont pas nécessairement soudées sur tous leurs sommets. En particulier, on pourrait supprimer les soudures des sommets supérieurs 35, ce qui permettrait de donner à la paroi mince 2 la courbure d'une coque incurvée, cette paroi mince 2 pouvant, d'ailleurs, constituer un coffrage perdu. Il est ainsi possible de réaliser des coques de toute nature, la paroi mince 2 pouvant, en cas de besoin, présenter un profil gauche obtenu par un emboutissage. Dans la mesure où la paroi mince 2 recouvrant la pièce 1 constitue à la fois une nappe d'armature et une peau de protection, il est particulièrement avantageux de réaliser de la sorte la paroi d'un réservoir constituée d'une série de panneaux préfabriqués comprenant chacun une paroi résistante en béton armé recouverte, sur sa face interne d'une feuille d'étanchéité. La figure 3 est une vue partielle, en coupe, de la paroi d'un réservoir ainsi réalisé, comportant une série de panneaux adjacents A1, A2 constitués chacun d'une paroi en béton 1 ayant une face interne 11 recouverte d'une feuille d'étanchéité 2. Un tel procédé a été décrit en détail dans la demande internationale 20 de brevet WO 02/066770 du même inventeur. Dans la disposition antérieure, chaque panneau préfabriqué en béton est réalisé, de façon classique afin de résister par lui-même aux efforts appliqués et, en particulier, à la pression du fluide contenu alors que la feuille qui le recouvre est prévue simplement pour assurer l'étanchéité et peut donc 25 être très mince puisqu'elle ne subit aucun effort. Dans l'invention, en revanche, la feuille d'étanchéité 2 qui recouvre chaque panneau 1, constitue une nappe d'armature et son épaisseur doit donc être déterminée en fonction des efforts à supporter. Comme le montre la figure 3, la cage d'armature 3 noyée dans le 30 béton 10 comprend donc deux nappes d'armature principales reliées entre elles par des bandes ondulées 30, respectivement une première nappe constituée de la paroi 2 recouvrant la face interne 11 de l'élément 1 et une seconde nappe s'étendant le long de la face externe 12 et constituée de deux séries de bandes, respectivement longitudinales 31 et transversales 35 32. Dans l'exemple représenté, ce sont les bandes transversales 32 qui sont placées à l'extérieur de la cage 3 et séparées de la face externe 12 du panneau par une distance minimale d'enrobage d qui peut être réduite en raison de l'utilisation comme armature, de bandes plates. Selon une disposition déjà décrite dans la demande de brevet WO 02/066770 du même inventeur, les côtés des parois 2 recouvrant les faces internes 11 de deux panneaux consécutifs A1, A2 sont repliés de façon à recouvrir les côtés latéraux desdits panneaux et sont prolongés vers l'extérieur par des parties 22 appliquées l'une sur l'autre avec interposition d'un joint d'étanchéité 23. Il peut être avantageux, cependant, de laisser un espace libre, par exemple de 3 ou 4 cm entre deux panneaux consécutifs Al, A2 afin de pallier aux dilatations et à de légers tassements différentiels. Dans ce cas, représenté sur la figure 4, les deux feuilles métalliques 2, 2' recouvrant respectivement les faces internes 11 de deux panneaux consécutifs Al, A2 sont prolongées, de chaque côté, par des parties latérales 24, 24' soudées entre elles ou bien reliées avec interposition d'un joint d'étanchéité, afin de réaliser une peau d'étanchéité continue. En effet, leur épaisseur étant déterminée pour jouer le rôle d'une nappe d'armature participant à la résistance, les parties 24 soudées entre elles peuvent résister à la pression du liquide contenu dans le réservoir, au niveau de l'espace 13 entre deux panneaux consécutifs A1, A2. Une telle disposition laisse une certaine souplesse à la paroi du réservoir et lui permet de s'adapter à de légers désordres dus aux tassements différentiels, aux dilatations et, même, à des séismes. Comme le montre la figure 5, les panneaux ainsi réalisés peuvent être posés sur un radier R en béton armé, éventuellement avec des formes de pentes, chaque panneau A étant muni, à sa base, d'une semelle 14. La partie inférieure 25 de la peau 2 recouvrant chaque panneau peut être appliquée et soudée sur une peau 26 recouvrant le radier, avec interposition, par exemple, d'une couche 27 en non tissé de type BIDIM . Après réalisation de l'étanchéité entre les panneaux A et le radier R, une poutre 15 peut être coulée en place de façon à constituer un chaînage de liaison entre les semelles 14 des panneaux et le radier R, sur tout le pourtour du réservoir, un second chaînage, non représenté, étant réalisé, à la partie supérieure des panneaux. De préférence, un tel réservoir sera enterré au moins partiellement, le remblai placé à l'extérieur permettant d'équilibrer la poussée de l'eau ou d'un autre fluide contenu dans le réservoir. Cependant, les caractéristiques des panneaux, de la paroi 2 qui les recouvre et des bandes plates constituant la cage d'armature 3 seront déterminées de façon à donner au réservoir une structure lui permettant de résister à la poussée de l'eau avant remblai, par exemple pour un essai d'étanchéité et, inversement, à la poussée des terres et de la nappe phréatique appliquée de l'extérieur sur le réservoir vide. Par ailleurs, les panneaux seront, de préférence, préfabriqués en usine et transportés sur le site. Pour cela, ils pourront avoir une hauteur de l'ordre, par exemple, de 4 à 6 m et une largeur limitée à 2,5 m pour respecter le gabarit routier. Chaque panneau pourra, avantageusement, être muni de nervures de raidissement 16, la cage d'armature étant adaptée en conséquence. Un tel réservoir peut avoir une forme circulaire ou polygonale, les panneaux pouvant être plans ou incurvés. Dans un mode de réalisation particulier, ces panneaux pourront être munis, sur leurs côtés latéraux de parties mâle et femelle formant rotule, de façon à standardiser le panneau quelque soit le diamètre du réservoir. Mais on peut aussi utiliser des panneaux fixés latéralement sur des montants verticaux. Dans le cas d'un réservoir rectangulaire, on peut utiliser des panneaux d'angle 17 réalisés, par exemple, en équerre de la façon représentée sur la figure 6. L'invention permet, également, la réalisation de conduite de transport de fluides, en particulier, d'eau potable si la paroi de revêtement est constituée en acier inoxydable. La figure 7 est une vue partielle, en coupe transversale, d'une telle conduite comportant une paroi de revêtement interne 2, de préférence de section circulaire, qui constitue une première nappe d'armature reliée par des bandes ondulées 30, à une seconde nappe constituée de barres longitudinales 31, parallèles à l'axe de la conduite et de barres transversales 32 placées dans des plans perpendiculaires à l'axe et constituant des cerces circulaires parallèles à la face externe 12 de la conduite et séparées de celle- cipar une distance minimale d'enrobage d. Les barres ondulées 30 ont avantageusement la forme de sinusoïdes et sont disposées en étoile dans des plans radiaux passant par l'axe de la conduite. Comme précédemment, l'épaisseur globale (el) de la conduite 1 et les caractéristiques de la paroi interne 2 et des bandes plates constituant la cage d'armature 3 sont déterminées en fonction des efforts à supporter. Il est à noter, en particulier, que la conduite est particulièrement adaptée au transport de fluide sous pression, la paroi 2 étant alors simplement soumise à des efforts de traction auxquels une paroi métallique cylindrique résiste particulièrement bien. Le risque de fissuration du béton 10 est diminué, les efforts de traction étant encaissés par la paroi cylindrique 2. Mais la cage d'armature 3 comportant la paroi interne 2, la nappe externe 31, 32 et les bandes ondulées 30 peut aussi être calculée de façon à résister aux efforts appliqués de l'extérieur par un remblai lorsque la conduite est enterrée et n'est pas soumise à une pression interne permettant de compenser la charge du remblai. De même, en raison de l'utilisation de la paroi interne 2 comme nappe d'armature solidarisée avec le béton 10 par les bandes ondulées 30 et la nappe externe 31, 32, il est possible de réaliser, de cette façon, des tronçons préfabriqués munis, éventuellement, de moyens d'accrochage pour des élingues, la cage d'armature 3 réalisée selon l'invention pouvant être calculée de façon à résister aux efforts engendrés pendant le transport. Mais l'invention permet aussi de réaliser, de façon particulièrement avantageuse, le cuvelage d'une galerie de transport d'eau, en particulier pour la rénovation d'un aqueduc existant. Sur la figure 8, on a représenté schématiquement, en coupe transversale, une galerie G réalisée, pour le transport de l'eau à l'intérieur d'un massif M qui peut être un terrain compact ou rocheux lorsque la galerie est réalisée en tunnel, ou bien un massif en maçonnerie, par exemple en meulière ou en briques. De façon classique, une telle conduite pour le transport d'eau potable présente généralement une section fermée pour éviter les risques de pollution et d'évaporation de l'eau. La galerie G est donc limitée par une face interne F ayant une section transversale quelconque mais, généralement, circulaire, comme indiqué sur le dessin, ou bien par exemple, ovoïde. Même lorsque le massif de support entourant la galerie est réalisé en maçonnerie, la face interne F est relativement irrégulière et, en outre, plus ou moins perméable. Cette face F doit donc être recouverte d'un enduit ou crépi lisse et étanche afin de permettre l'écoulement de l'eau sans perte de charge et sans fuite, cet enduit devant, en outre, être adapté au transport d'eau potable. Dans cette application particulière de l'invention, cet enduit est remplacé par une paroi mince métallique 4, de préférence en acier inoxydable. En effet, il est particulièrement avantageux, pour un aqueduc, d'utiliser, pour le revêtement, un tel métal qui est le plus approprié pour le transport de l'eau car il est totalement neutre et résiste parfaitement à la corrosion. En outre, des feuilles en acier inoxydable, même au contact de l'eau, restent brillantes et lisses et permettent donc un écoulement facile avec peu de remous et de perte de charge. Certes, un tel métal est relativement onéreux mais, fabriqué et livré en grande quantité, son coût reste relativement limité, et il est donc apparu que, compte tenu des très grands avantages apportés par un tel revêtement en acier inoxydable, en particulier, un meilleur écoulement de l'eau et une résistance à la corrosion et aux salissures qui permet de simplifier l'entretien et le nettoyage et d'allonger considérablement la durée de vie du revêtement, l'utilisation d'un acier inoxydable pouvait être, finalement, plus économique qu'un enduit classique en mortier qui doit, lui-même, être recouvert d'un revêtement suffisamment étanche, résistant à l'usure et compatible avec le transport de l'eau. En outre, du fait que la paroi mince constitue à la fois le revêtement de protection et la nappe d'armature, son coût s'impute également en déduction de celui des barres d'armatures qu'elle remplace, ce qui justifie encore l'intérêt économique de l'invention. Le diamètre (d) de la paroi de revêtement 4 est un peu inférieur au diamètre (D) de la galerie de façon à laisser, entre la paroi 4 et la face interne F de la galerie un espace E dans lequel est coulé ou injecté, après la pose de la paroi 4, un produit de scellement tel qu'un mortier de ciment ou un béton de granulométrie assez fine pour remplir tout l'espace E dont l'épaisseur reste, évidemment assez faible, normalement inférieure à 10 cm. La paroi de revêtement 4 de la galerie est formée d'une série de tronçons successifs constitués chacun d'un panneau de paroi mince de forme sensiblement rectangulaire, enroulé autour d'un axe longitudinal O. Selon l'invention, cette paroi de revêtement 4 constitue une nappe d'armature et son épaisseur est donc déterminée, compte tenu de la limite élastique de l'acier inoxydable, de façon à résister aux efforts prévisibles. Habituellement, un aqueduc fonctionne à écoulement libre et n'est donc pas sous pression mais l'invention permet, précisément, de fonctionner sous une pression interne de l'ordre de 1 ou 2 bars, ce qui permet d'augmenter le débit. Par ailleurs, la galerie G peut être soumise à une pression externe, par exemple celle d'un remblai ou de la nappe phréatique lorsqu'elle est enterrée. A cet égard, l'utilisation, selon l'invention, d'une paroi métallique résistante pour constituer le revêtement interne de la galerie, permet de résister à des tassements différentiels qui risquent de provoquer des fissurations dans les galeries en maçonnerie. D'une façon générale, la paroi de revêtement interne, réalisée en tôle inox de qualité alimentaire, pourra avoir une épaisseur de l'ordre de 1 à 1, 5 mm. Le revêtement pourra donc être constitué de plaques minces ayant une largeur correspondant au périmètre de la galerie, par exemple 6m pour une galerie de 2 m de diamètre et une longueur de 4 à 6 m, qui dépend, cependant, du tracé de la galerie, celle-ci pouvant présenter des coudes. Ces plaques ayant des dimensions supérieures au gabarit de transport, on livrera, normalement, sur le chantier, des bobines ou coils d'acier inoxydable, chaque bobine étant déroulée pour découper les plaques constituant les panneaux de revêtement. Ces plaques seront préparées à plat comme l'indiquent schématiquement les figures 9 et 10 qui montrent la réalisation d'un panneau, respectivement en coupe transversale sur la figure 9 et en coupe longitudinale sur la figure 10. La longueur L1 d'un panneau (figure 10) peut être égale à la largeur d'une bande livrée en bobine. Si cette largeur est insuffisante, il est possible de dérouler plusieurs bobines en lés parallèles soudés bord à bord de façon à constituer des plaques ayant la largeur souhaitée, par exemple 5 mètres environ. D'autre part, du fait que le panneau est découpé sur une bobine déroulée, sa largeur L2 peut être quelconque. Selon l'une des caractéristiques de l'invention, la largeur L2 du panneau sera sensiblement égale ou, seulement, un peu inférieure à la circonférence, en section transversale, de la face interne F de la galerie de façon que, comme le montre la figure 8, après enroulement du panneau autour de son axe longitudinal O, les deux côtés latéraux 41 et 41' du panneau 4, viennent en contact ou se recouvrent légèrement ou, encore, sont recouverts d'un couvre-joint 45 permettant leur emboîtement. Il est à noter que, sur la figure 8, on a représenté une galerie G à section circulaire mais le profil, en section transversale, de la galerie, pourra être, par exemple, ovoïde, ou, même comporter un fond plat. D'une façon générale, chaque panneau enroulé aura une forme cylindrique, le terme cylindrique s'appliquant à toute surface réglée à génératrices parallèles à l'axe longitudinal O. La plaque 40 formant un panneau est ainsi découpée à partir de la bobine d'acier inoxydable et posée sur deux profilés latéraux 42, 42' parallèles à l'axe longitudinal O et ayant une longueur sensiblement égale à la longueur L1 du panneau. Avantageusement, l'espace E entre le revêtement 4 et la face interne F de la galerie est non seulement rempli d'un produit de scellement mais également renforcé par une armature 3 comprenant, de préférence, une pluralité d'étriers longitudinaux 30 écartés les uns des autres et répartis sur toute la largeur L2 du panneau. Comme précédemment, ces étriers 30 sont, de préférence, constitués chacun d'une bande métallique ondulée qui peut ainsi être soudée, par les sommets des ondulations, sur la face supérieure 43' du panneau 40 qui, après enroulement du panneau, constituera sa face externe tournée vers l'espace annulaire E. Cependant, ces étriers pourraient aussi être constitués de tronçons de bande séparés, soudés ou collés, par une extrémité, sur la paroi 50 et s'étendant dans l'espace E entre la paroi métallique 40 et la face interne F de la galerie G. Comme le montrent les figures 9, 10, 11, ces étriers ondulés 30 sont disposés dans des plans parallèles à l'axe longitudinal O de telle sorte que, après enroulement du panneau 40, les étriers soient disposés en étoile, dans des plans radiaux, de la façon indiquée sur la figure 8. L'armature 3 est complétée par des barres transversales 32 qui peuvent être des fers ronds mais sont constituées, de préférence, de bandes plates qui sont enfilées dans les ondulations des étriers 30, au niveau de leurs sommets supérieurs. Chaque barre 32 est fixée seulement sur l'un des étriers de façon à pouvoir coulisser par rapport aux autres étriers lorsque le panneau 40 est enroulé. Ainsi, comme le montre la figure 11, les barres 32 forment des cerces circulaires placées dans des plans transversaux à l'axe longitudinal d'enroulement O du panneau 40. Par ailleurs, l'armature 3 peut encore être complétée par des barres transversales 33 qui sont cintrées de façon à s'appliquer sur la face interne F de la galerie. Comme le montre la figure 11, les barres 33 peuvent avantageusement être fixées dans le massif de support 10 par des moyens de liaison 36 associés à des écarteurs permettant de régler leur position par rapport à la face interne F de façon à compenser les irrégularités de celle-ci. Chaque barre transversale 33 forme ainsi une sorte de gabarit sur lequel vient prendre appui le panneau 40, lors de son déroulement, par les sommes des étriers ondulés 30. De préférence, deux bandes métalliques 45, 45' sont fixées sur deux côtés consécutifs perpendiculaires du panneau, par exemple un côté latéral 41' (figure 9) et un côté transversal 44', chaque bande 45, 45' étant fixée sur une moitié de sa largeur de façon à dépasser du panneau pour former un couvre-joint permettant de fixer bord à bord les deux côtés latéraux 41, 41' d'un même panneau ou bien les bords transversaux adjacents de deux tronçons consécutifs. Après la pose des profilés latéraux 42, 42' et des armatures, le panneau 40 ainsi réalisé peut être enroulé de la façon représentée schématiquement sur la figure 12. A cet effet, on utilise un outil d'enroulement 5 comprenant par exemple deux plateaux circulaires 51 tournant autour d'un axe 52 et sur lesquels peuvent être fixés les extrémités de l'un des profilés 42'. Par rotation des plateaux 51 autour de leur axe 52, on enroule ainsi le panneau 40 autour de l'axe 52 de plus d'un tour de façon à former un panneau surroulé représenté schématiquement sur la figure 13, dont le diamètre d' est largement inférieur au diamètre D de la galerie. Ce panneau surroulé peut ainsi être introduit dans la galerie, de la façon qui sera décrite plus loin puis déroulé, afin de réaliser la paroi cylindrique, les deux profilés 42, 42' étant côte à côte et les côtés 41, 41' étant en contact. Pour la mise en place et le déroulement d'un panneau surroulé, on utilise avantageusement un outil de déroulement du type représenté sur les figures 16, 17, 18. D'une façon générale, cet outil de déroulement 6 comporte un arbre central 61 monté rotatif autour de son axe sur deux paliers 62 fixes en rotation et portant chacun deux bras écartés 63, 63', l'arbre rotatif 61 portant également un bras 64, 64' à chaque extrémité. Chaque paire de bras est munie d'un organe de serrage 65 représenté schématiquement sur la figure 15 et comportant deux mâchoires articulées autour d'un axe et munies de parties d'appui 65' conformées de façon à venir se serrer de part et d'autre d'un profilé latéral 42 ou 42'. Après enroulement du panneau 40 au moyen de l'outil d'enroulement 5, le panneau est maintenu provisoirement dans la position surroulée représentée sur la figure 13, par exemple par une ou deux ceintures extérieures non représentées. L'outil de déroulement 6 est alors enfilé axialement à l'intérieur du panneau surroulé 40. A cet effet, il est particulièrement avantageux de monter l'outil de déroulement 6 sur un chariot de transport tel qu'un chariot élévateur 60 muni à une extrémité avant d'un cadre orientable sur lequel, habituellement, est monté coulissant verticalement un châssis de levage 66 comportant deux bras formant une fourche. Selon l'invention, il est avantageux d'utiliser, comme moyen de transport, un chariot élévateur 60 de ce type en remplaçant la fourche de levage par l'outil de déroulement 6 dont l'arbre central 61 est fixé sur le châssis de levage coulissant 66 et s'étend en porte à faux vers l'avant. L'outil de déroulement 6 ainsi porté par le chariot 60 peut être enfilé axialement à l'intérieur du panneau surroulé 40. L'écartement des bras 63, 63' montés sur les paliers 62 et fixes en rotation est un peu supérieur à la longueur L1 d'un panneau de façon que les mâchoires de serrage 65' portées par les deux bras 63, 63' puissent s'engager, respectivement sur les deux extrémités de la poutre latérale 42 placée sur le côté externe du panneau surroulé 40. Pour faciliter l'enfilement du panneau et sa prise en charge, le bras fixe 65' placé à l'extrémité avant de l'arbre rotatif 61 peut, d'ailleurs, être articulé autour d'un axe orthogonal à l'axe horizontal de l'arbre 61. Les deux bras 64, 64' montés sur l'arbre rotatif 61 sont, en revanche, écartés d'une distance inférieure à la longueur L1 du panneau 40 et leur longueur est réglée de façon que les mâchoires 65 placées à leurs extrémités puissent s'engager sur le profilé 42' disposé à l'intérieur du panneau surroulé. Ce dernier est ainsi pris en charge par l'outil de déroulement de la façon représentée schématiquement sur la partie gauche de la figure 17. Il est à noter qu'un chariot élévateur peut avoir des dimensions assez réduites et que, en particulier, son encombrement en hauteur dépend de l'amplitude de levage. Or, dans le cas de l'invention, cette amplitude est faible. Par conséquent, l'outil de déroulement 6 peut être monté sur un chariot de dimensions compatibles avec celles de la galerie à revêtir afin d'être introduit à l'intérieur de celle-ci de la façon représentée sur les figures 17 et 18. Comme on l'a indiqué plus haut, en effet, un aqueduc présente généralement une longueur très importante de plusieurs dizaines de kilomètres et, grâce à l'invention, il est possible de ménager dans le massif de support des orifices de dimensions suffisantes pour introduire dans la galerie un chariot élévateur 60 et/ou un panneau surroulé, le chariot venant prendre appui, par des organes de roulement, sur la partie inférieure de la face interne F de la galerie. L'orifice d'introduction peut donc être ménagé à une assez grande distance du lieu de mise en place du revêtement et le chariot 60 portant l'outil de déroulement 6 et le panneau surroulé, se déplace axialement à l'intérieur de la galerie jusqu'à la position de pose représentée sur la figure 18. Etant donné que le revêtement est constitué de tronçons élémentaires mis bout à bout, le chariot 60 restera, de préférence, à l'intérieur de la galerie, les panneaux surroulés étant introduits l'un après l'autre dans la galerie par l'orifice ménagé dans le plafond de celle-ci. La figure 17 montre donc schématiquement un aqueduc constitué d'une galerie G ménagée à l'intérieur d'un massif de support M et dans lequel a déjà été réalisé un revêtement 4, par tronçons successifs, jusqu'à un bord transversal 44a ménagé à l'extrémité arrière du dernier tronçon 4a du revêtement 4, dans un plan perpendiculaire à l'axe de la galerie. Le chariot de transport 60 se trouvant à l'intérieur de la galerie, on introduit dans celle-ci un nouveau panneau surroulé 40 que l'on enfile sur l'outil de déroulement 6 qui le prend en charge. Le chariot est alors avancé jusqu'à la position représentée sur la figure 17 pour laquelle le nouveau panneau 40 est placé sensiblement dans sa position de pose, dans le prolongement du dernier tronçon 4a du revêtement 4 déjà réalisé. On commande alors la rotation des bras mobiles 64 qui détermine le déroulement du panneau 40 de la façon indiquée sur la partie droite de la figure 14, jusqu'à ce que le profilé interne 42' dépasse la position du profilé externe 22. Comme indiqué plus haut, le profil du panneau déroulé peut être déterminé avec une certaine précision par les barres transversales 33 qui forment un gabarit, ce profil n'étant, d'ailleurs, pas nécessairement circulaire. On se trouve alors dans la position représentée sur la figure 18 et l'on peut procéder à la jonction étanche des bords en vis à vis du panneau 40 respectivement le long des deux côtés latéraux 41, 41' du nouveau tronçon 4b ainsi posé ainsi que des côtés transversaux adjacents, respectivement 44a à l'extrémité arrière du dernier tronçon de revêtement 4a déjà posé et 44b à l'extrémité avant du nouveau tronçon 4b. Comme le montre la vue de détail de la figure 19, les deux extrémités 44a, 44b peuvent simplement s'enfiler l'une dans l'autre et être soudées par contact. Pour faciliter l'emboîtement des extrémités adjacentes, il peut être avantageux de donner à chaque panneau au moment de l'enroulement, une forme légèrement tronconique, l'extrémité avant 44b ayant un diamètre un peu inférieur à celui de l'extrémité arrière 44a. Dans ce cas, les côtés latéraux 41, 41' du panneau 40 ne sont pas rigoureusement parallèles, le panneau étant légèrement trapézoïdal. Dans la mesure où tous les éléments du revêtement sont métalliques, il est possible et avantageux de réaliser des jonctions soudées et, pour cela, non seulement la paroi de chaque panneau 40 du revêtement mais également tous les autres éléments tels que les armatures 3 et les profilés 42, 42', sont réalisés en acier inoxydable, l'utilisation de métaux de même nature facilitant le soudage. En outre, comme l'acier inoxydable présente l'avantage d'une très longue durée et d'un entretien facile, il est préférable de réaliser également en acier inoxydable toutes les armatures de façon à augmenter la longévité du revêtement en évitant les risques de corrosion. Par ailleurs, il est avantageux de réaliser la jonction des bords en regard des parois de revêtement par des soudures qui assurent non seulement la résistance mais également l'étanchéité et permettent de résister à des pressions internes ou externes de l'ordre de 3 bars. Toutefois, les jonctions peuvent également être collées, rivetées ou boulonnées, par exemple de la façon représentée sur la figure 20. En effet, comme on l'a déjà exposé en se référant à la figure 10, la jonction entre les bords latéraux d'un panneau peut être assurée au moyen d'un couvre-joint 45 associé à un joint d'étanchéité. Une disposition analogue utilisant un couvre-joint circulaire 45' et un joint 46' peut être utilisée pour réaliser la jonction entre les extrémités adjacentes 44a, 44b du tronçon déjà posé 4a et du nouveau tronçon 4b. De préférence, au moins les bras rotatifs 64 de l'outil de déroulement 6 ont une longueur variable, par exemple au moyen d'un montage télescopique actionné par un vérin et peuvent donc appliquer le nouvel élément contre la face F de la galerie G au fur et à mesure de son déroulement. De même, du fait que les extrémités, respectivement arrière 44a et avant 44b, des deux tronçons consécutifs sont emboîtées l'une dans l'autre, il est possible, au fur et à mesure que le nouveau tronçon 4b se plaque circulairement sur le tronçon précédent 4b, de perforer des trous dans le tronçon 4a déjà posé en passant à travers l'extrémité 44b du tronçon 4b à poser et en traversant le joint collé 46'. Au fur et à mesure du déroulement, des rivets inox sont posés afin de plaquer le nouveau tronçon 4b et son joint collé contre le tronçon précédent 4. Ce perçage et ce serrage progressif permettent à la tôle inox du tronçon à poser 4b de se mettre en place en s'adaptant à la compression du joint par les rivets. Lorsque tous les rivets de la jonction circulaire du nouveau tronçon 4b sur le tronçon précédent 4a ont été mis en place, l'écartement des deux profilés en clé de voûte du nouveau tronçon est vérifié, et, au besoin corrigé. La jonction de l'étanchéité entre le joint circulaire et le joint longitudinal peut être réalisée de façon classique. Lorsque l'aqueduc est en écoulement libre, il est possible de laisser en place les profilés latéraux 42, 42' qui ont servi à l'enroulement et au déroulement et peuvent être placés à la partie supérieure de la conduite. Cependant, il est souvent nécessaire de donner à la conduite une face interne entièrement lisse, en particulier, en cas d'écoulement sous pression. Dans ce cas, il faut retirer les profilés latéraux 42, 42' et il est donc préférable que ceux-ci soient fixés par des boulons. Par ailleurs, la galerie n'est pas toujours rectiligne et il est parfois nécessaire de ménager des coudes. A cet effet, la jonction entre deux conduites ayant des axes décalés angulairement pourra être effectuée au moyen d'un coude réalisé en usine selon la technique dite des tranches de melon utilisée, par exemple, pour la réalisation d'oléoducs. Les éléments seront assemblés et rivetés entre eux sur le site de la façon indiquée plus haut. Le produit de scellement remplissant l'espace E entre le revêtement 2 et la face interne 11 de la galerie peut être injecté après la pose de plusieurs tronçons consécutifs. A cet effet, des trous d'injection sont percés en usine à une extrémité basse de chaque tronçon et des trous d'évent sont ménagés à l'extrémité haute opposée. Le matériau injecté peut être par exemple un coulis de micro-béton à 400 kg très plastique. Après ouverture de tous les trous d'injection et des évents, ce coulis de béton est injecté par l'extrémité basse et l'injection est poursuivie jusqu'à apparition du coulis par le trou d'évent haut qui est alors fermé ainsi que les points d'injection bas. Il est à noter, à cet égard, que l'utilisation, selon l'invention, d'une paroi métallique de revêtement formant également une nappe d'armature interne solidarisée avec le produit de scellement 10 par les bandes ondulées 30 permet, le cas échéant, de calculer la cage d'armature ainsi formée de façon que celle-ci résiste par elle-même aux différentes contraintes et, en particulier, à une pression interne ou externe. Dans le cas, par exemple, d'une galerie enterrée dans un terrain relativement instable pouvant entraîner des tassements différentiels, il pourra être intéressant d'utiliser, comme produit de scellement entre la paroi de revêtement 2 et la face interne F de la galerie G, une mousse plastique, par exemple de polyuréthane, qui, par expansion, remplit totalement l'espace libre E entre le revêtement 2 et la face interne F. Etant donné que, selon l'invention, l'armature interne est constituée de bandes plates ondulées, celles-ci prennent appui par une face large dans le produit de remplissage et assurent le scellement de la paroi de revêtement 2 même si ce produit est une mousse d'un produit synthétique sans résistance importante. Dans le cas où l'invention sert à la réparation d'une galerie existante, la paroi tubulaire 2 ainsi scellée sur la paroi fissurée par une simple mousse de plastique expansé, peut être calculée de façon à former, après réparation, une conduite relativement souple capable de s'adapter à des légers déplacements résultant de tassements différentiels. D'autre part, dans le cas de conduites de grand diamètre, l'utilisation, comme matière de remplissage, d'une mousse plastique particulièrement légère, permettrait d'éviter le risque de fléchissement vers l'intérieur de la paroi de revêtement lors du remplissage de l'espace entre celle-ci et la face interne de la galerie. La technique qui vient d'être décrite permet de renouveler de façon rapide et économique le revêtement d'un aqueduc existant mais pourrait aussi être utilisée avantageusement pour la construction d'un nouvel aqueduc. Dans ce cas, le revêtement pourrait être réalisé peu de temps après la construction de la galerie, le chariot de transport 60 étant alors introduit simplement par l'extrémité ouverte de celle-ci. Comme indiqué plus haut, les panneaux 40 munis de leurs profilés 42 et des armatures 31, 32 peuvent être réalisés à plat, à partir d'une bobine d'acier inoxydable. Les panneaux ainsi réalisés peuvent aussi être transportés à plat avant surroulage. Dans ce cas, leurs dimensions doivent respecter le gabarit routier. Pour éviter de poser un trop grand nombre d'éléments, il est possible, comme on l'a indiqué plus haut, de réaliser des panneaux formés de plusieurs lés adjacents afin de réaliser des éléments ayant une longueur, par exemple, de 5 mètres environ, les panneaux étant alors transportés dans leurs positions surroulées représentées sur la figure 13. Par exemple, un semi-remorque pourrait ainsi transporter 8 panneaux surroulés de 5 mètres de long. Un tel panneau surroulé peut avoir un poids unitaire de 400 à 500 kg environ, ce qui correspond à la capacité de levage d'un petit chariot élévateur de type classique. Bien entendu, l'invention ne se limite pas aux détails des modes de réalisation décrits précédemment à titre de simples exemples mais couvre au contraire, des variantes utilisant, par exemple, des moyens équivalents, ou bien d'autres applications de cette technique. Par exemple, comme on l'a déjà indiqué, l'invention a été décrite dans le cas d'une dalle, en se référant aux figures 1 et 2, mais elle peut s'appliquer à d'autres types de pièces telles que des poutres ou des coques incurvées, les deux parois externes 11 et 12 n'étant pas, nécessairement, parallèles. D'autre part, l'armature interne 3 soudée sur la paroi métallique 2 qui constitue la nappe d'armature externe, pourrait être réalisée de façon différente. En outre, selon une technique décrite précédemment dans le brevet français 0350857 du même inventeur, il pourrait être avantageux de ménager, à l'intérieur de la pièce, des zones de blocage écartées et, entre celles-ci, une zone de glissement dans laquelle la partie correspondante de l'armature constituée, dans l'invention, de la paroi de revêtement 2, est libre de s'allonger sur toute sa longueur sous l'effet des efforts absorbés, ce qui permet de réaliser des pièces particulièrement souples sans risque de fissuration du béton. D'autre part, même si l'utilisation, selon l'invention, de la paroi de revêtement comme nappe d'armature principale, facilite la réalisation etle transport de pièces fabriquées à l'avance, la technique selon l'invention ne se limite pas à la réalisation de pièces préfabriquées. Dans le cas, par exemple, de la construction d'un réservoir, la paroi latérale de celui-ci ne serait pas nécessairement constituée de panneaux préfabriqués adjacents comme on l'a représenté sur les figures 3 à 6, mais pourrait être réalisée sur le site en une seule pièce, de la façon représentée sur la figure 21. En effet, la cage d'armature, dont la nappe principale est constituée d'une paroi métallique continue, sur laquelle est soudée l'armature interne, présente une certaine rigidité et peut être réalisée, en atelier ou sur place, sous forme de panneaux posés verticalement, l'un à la suite de l'autre, sur un radier bétonné, de façon à servir de coffrage interne pour la coulée du béton. Dans ce cas, comme le montre schématiquement la figure 21, après avoir réalisé à la dimension voulue une excavation 7 ayant un fond plan 71, on coule sur celui-ci un radier bétonné 72 comportant au moins une nappe d'armature constituée de barres horizontales 73 dont les extrémités 74 sont relevées, à la périphérie du radier, de façon à former des fers en attente. L'ensemble du radier est recouvert d'une paroi mince 75 constituant une peau d'étanchéité continue recouvrant le fond du réservoir à réaliser. Un coffrage externe 8 réalisé, de façon classique, en panneaux de bois ou en banches métalliques, est dressé sur la périphérie du radier, par exemple, en prenant appui sur la paroi latérale 76 de l'excavation 7. On pose alors sur le pourtour du radier des panneaux métalliques 36 qui ont pu être préfabriqués ou bien réalisés sur place et qui comprennent chacun, de la façon décrite plus haut, une paroi mince 2 sur laquelle est soudée une armature interne constituée de bandes minces métalliques formant, respectivement des bandes ondulées 30, des bandes verticales 31 et des cerces 32. Chaque panneau métallique 36 ainsi réalisé présente une certaine rigidité et peut être posé verticalement en coiffant les fers en attente 74 qui s'étendent verticalement vers le haut. De préférence, comme on l'a déjà décrit dans le cas de la figure 5, la partie inférieure 25 de la paroi mince 2 est recourbée de façon à s'appliquer sur la peau d'étanchéité 75 recouvrant le radier 72, une liaison étanche étant réalisée, par exemple, par soudure. De même, les parois métalliques 2 de deux panneaux adjacents 36 sont reliées de façon étanche le long de leurs cotés en vis à vis. Pendant le montage et pour faciliter les soudures, les panneaux 36 ainsi mis en place peuvent être reliés provisoirement au coffrage externe 8 de façon à être maintenus jusqu'à la réalisation d'une paroi interne continue formant un coffrage interne maintenu écarté du coffrage externe 8 par un espace annulaire 81 dans lequel est ensuite coulé un béton de granulométrie adéquate afin de former la paroi latérale (80) du réservoir scellée au radier 72 par les fers en attente 74. Cette paroi latérale peut être verticale, comme représenté sur la figure 21, ou bien inclinée vers l'extérieur par rapport au radier 72. Pour ne pas risquer de détériorer la paroi 75 formant le fond étanche du réservoir, les panneaux 36 ne prennent pas appui sur celui-ci pendant la coulée du béton 82. Pour éviter un risque de renversement des panneaux d'armature sous l'effet de la poussée du béton avant la prise, il est avantageux, comme on l'a indiqué sur la figure 21, de remplir partiellement d'eau la cuvette étanche formée par le fond 75 et la paroi verticale 2. Compte tenu de la densité du béton, si cette cuvette est remplie d'un liquide 77 tel que de l'eau sur une hauteur HI, il est possible de remplir l'espace 81 d'un béton 82 sur une hauteur H2 de l'ordre de la moitié de HI, les poussées étant ainsi équilibrées. On peut ensuite ajouter une certaine hauteur d'eau pour couler une nouvelle hauteur de béton. Toutefois, après la prise du béton, sur une certaine hauteur, à la base des panneaux 36, ceux-ci présentent déjà une certaine résistance au renversement et il est donc possible de terminer la coulée, par couches successives, de la paroi latérale du réservoir.15
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L'invention a pour objet une pièce composite armée réalisée en une matière moulable et comportant au moins une nappe d'armature principale constituée d'au moins une bande mince, sur laquelle est fixée une armature interne (3) s'étendant à l'intérieur de la matière moulable (10).Selon l'invention la nappe d'armature principale est constituée d'une paroi mince (2) ayant une face interne (21) appliquée sur la matière moulable (10), sur laquelle est fixée l'armature interne (3) constituée de bandes minces ondulées, les caractéristiques et les dimensions de cette paroi mince (2) étant déterminées de façon à résister aux contraintes engendrées dans la pièce (1), compte tenu des efforts appliqués sur celle-ci.L'invention s'applique spécialement à la réalisation de dalles ou coques, de réservoirs ou de conduites de circulation de fluide.
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1. Pièce composite armée réalisée en une matière moulable et comportant au moins une nappe d'armature principale constituée d'au moins une bande mince ayant une face large s'étendant le long d'une face externe (11) de la pièce (1) et sur laquelle est fixée une armature interne (3) constituée d'au moins une bande mince ayant au moins une partie de fixation sur l'armature principale et une partie s'étendant dans l'épaisseur de la pièce, à l'intérieur de la matière moulable (10), caractérisée par le fait que la nappe d'armature principale est constituée d'une paroi mince (2) recouvrant au moins une partie d'une face externe (11) de la pièce (1) et ayant une face interne (21) appliquée sur la matière moulable (10), sur laquelle est fixée l'armature interne (3) en forme de bandes minces, les caractéristiques et les dimensions de cette paroi mince (2) étant déterminées de façon à résister aux contraintes engendrées dans la pièce (1) en raison des efforts appliqués sur celle-ci. 2. Pièce composite selon la 1, caractérisée par le fait que la paroi mince (2) formant la nappe d'armature principale recouvre entièrement une face externe (11) de la pièce (1), de façon à constituer une peau d'étanchéité continue. 3. Pièce composite selon l'une des 1 et 2, caractérisée par le fait que la paroi mince (2) est réalisée en un métal, de préférence inoxydable. 4. Pièce composite selon l'une des 1, 2, 3, caractérisée par le fait que la paroi mince (2) est recouverte d'un revêtement résistant à la corrosion. 5. Pièce composite selon l'une des 1 et 2, caractérisée par le fait que la paroi mince (2) est réalisée en une matière à base de fibres de verre ou de carbone. 6. Pièce composite selon l'une des précédentes, caractérisée par le fait que la nappe d'armature en forme de paroi mince (2) et l'armature interne (3) en forme de bandes sont constituées en un même matériau. 7. Pièce composite selon l'une des précédentes, caractérisée par le fait que l'armature interne (3) comporte une pluralité debandes minces ondulées (30) s'étendant suivant des directions sensiblement parallèles, chaque bande (30) présentant une série d'ondulations et étant solidarisée avec la face interne (21) de la paroi mince (2) sur au moins une partie des sommets desdites ondulations. 8. Pièce composite selon l'une des précédentes, caractérisée par le fait qu'elle comporte deux nappes d'armatures reliées par une armature interne, respectivement une première nappe constituée d'une paroi mince continue (2) et une seconde nappe constituée d'une pluralité de bandes minces (31, 32) enrobées dans la matière moulable (10). 9. Pièce composite selon l'une des précédentes, caractérisée par le fait que la matière moulable (10) est un béton de ciment. 10. Pièce composite selon l'une des précédentes, caractérisée par le fait que les caractéristiques mécaniques et dimensionnelles de l'ensemble de l'armature comportant au moins une paroi mince (2) de recouvrement de la pièce et une armature interne (3) en forme de bandes minces, sont déterminées de façon que l'armature ainsi réalisée résiste par elle-même à l'ensemble des efforts appliqués sur la pièce (1), sans participation de la matière moulable à la résistance. 11. Pièce composite selon la 10, caractérisée par le fait que la matière moulable (10) est une mousse d'un produit synthétique expansible tel qu'une mousse de polyuréthane. 12. Pièce composite selon l'une des précédentes, caractérisée par le fait qu'elle constitue une dalle ou une coque (1) ayant une face tendue (11) et une face comprimée (12) sous l'effet des efforts supportés et que la nappe d'armature en forme de paroi mince (2) recouvre la face tendue (11) de la dalle ou coque (1) et est réalisée en un produit résistant aux efforts de traction. 13. Réservoir étanche limité par un fond (72) et une paroi latérale (80) constituée d'une matière moulable (82) coulée entre deux coffrages, respectivement interne et externe et dans laquelle est noyée une cage d'armature, ladite paroi latérale (80) ayant une face interne recouverte d'une paroi mince (2) formant une peau d'étanchéité continue, caractérisé par le fait que la paroi mince d'étanchéité (2) est réalisée de façon à constituer, d'une part le coffrage interne et, d'autre part, une nappe d'armature principale coopérant avec une armature interne (3)constituée d'une pluralité de bandes minces métalliques (30) ayant une partie soudée sur une face interne (21) de ladite paroi mince (2) et une partie noyée dans la matière moulable (81), la nature et les dimensions de la paroi mince (2) et de l'armature interne (3) étant déterminées de façon à résister aux efforts appliqués sur la paroi latérale. 14. Réservoir étanche selon la 13, caractérisé par le fait que la paroi latérale (80) est constitué de panneaux préfabriqués (Al, A2...) juxtaposés le long de côtés latéraux adjacents, chaque panneau (A) étant réalisé en béton armé avec une face interne (11) recouverte d'une paroi mince (2) servant de coffrage perdu pour le moulage du panneau préfabriqué (Al) et constituant une nappe d'armature principale ayant une face interne (21) sur laquelle sont soudées une pluralité de bandes minces (30) constituant une armature interne (3) noyée dans l'épaisseur du panneau (Al), ladite paroi mince (2) ayant deux bords latéraux (22) reliés de façon étanche aux bords latéraux des parois (2) recouvrant les panneaux adjacents (A2), de façon à former une peau d'étanchéité continue. 15. Réservoir selon la 14 caractérisé par le fait que la paroi mince (2) recouvrant chaque panneau (Al) est prolongée par une partie latérale libre (24) qui est reliée de façon étanche avec une partie latérale libre (24') de chaque panneau adjacent (A2) de façon à constituer une paroi étanche continue pour le maintien d'un fluide à l'intérieur du réservoir ainsi constitué. 16. Réservoir selon l'une des 13 à 15, caractérisé par le fait que la paroi mince (2) constituant la nappe d'armature et les bandes constituant l'armature interne sont réalisées en métal, de préférence inoxydable. 17. Réservoir selon l'une des 13 à 15, caractérisé par le fait que la paroi mince (2) constituant la nappe d'armature et les bandes constituant l'armature interne sont réalisées en une matière à base de fibres de verre ou de carbone. 18. Procédé de réalisation d'un réservoir selon l'une des 13 à 17, comportant un fond (72) et une paroi latérale (80), caractérisé par la succession d'opérations suivantes : - réalisation d'un radier (72) en béton armé recouvert, sur la surface du réservoir, d'une paroi mince (75) formant une peaud'étanchéité, et dans lequel est noyée au moins une nappe de barres d'armatures (73) s'étendant sous la peau d'étanchéité (75) et prolongées au-delà de la périphérie de celle-ci par des parties (74) relevées vers le haut pour former des fers en attente, - pose, sur la périphérie du radier (72), d'un coffrage externe (8) pour le moulage de la paroi latérale (80), - pose d'un coffrage interne écarté du coffrage externe (8), vers l'intérieur, d'une distance (e2) correspondant à l'épaisseur à donner à la paroi latérale (80), ledit coffrage interne comportant une paroi mince (2) formant d'une part un coffrage perdu et d'autre part une nappe d'armature et une armature interne (3) s'étendant entre ladite paroi mince (2) et le coffrage externe (8), - réalisation d'une liaison étanche entre une partie inférieure (25) de la paroi mince (2) et la peau d'étanchéité (75) recouvrant le radier (72), - coulée de béton (82) dans l'espace compris entre la paroi mince (2) et le coffrage externe (8). 19. Procédé selon la 18 de réalisation d'un réservoir, caractérisé par le fait que, après la réalisation d'une liaison étanche (25) entre la paroi mince (2) et la peau d'étanchéité (75) recouvrant le radier (72) de façon à former une cuvette, cette dernière est remplie partiellement d'un liquide (77) jusqu'à une hauteur HI au-dessus du radier et le béton (82) est ensuite coulé dans l'espace compris entre la paroi mince (2) et le coffrage externe (8), sur une hauteur H2 inférieure à HI, telle que la poussée du béton (82) avant la prise soit compensée par la poussée du liquide (77) contenu dans la cuvette. 20. Conduite de circulation de fluide s'étendant suivant un axe longitudinal (0) et constituée d'une enveloppe tubulaire (10) en matière moulable ayant une face interne (11) fermée en section transversale et recouverte d'une peau d'étanchéité (2) , caractérisée par le fait que la peau d'étanchéité est constituée d'une paroi mince (2) formant une nappe d'armature solidarisée avec l'enveloppe (10) en matière moulable par une armature interne (3) constituée d'une pluralité de bandes minces (30)réparties autour de l'axe longitudinal (0) et ayant au moins une partie fixée sur une face interne (21) de la paroi mince (2) et au moins une partie s'étendant à l'intérieur de la matière moulable, et que la nature et les dimensions de la paroi mince (2) et des bandes minces (30) sont déterminées de façon que l'ensemble soit capable de résister aux efforts appliqués sur la conduite. 21. Conduite de circulation de fluide selon la 20, caractérisée par le fait que la matière moulable (10) est un béton de ciment et coopère avec l'ensemble de la paroi mince (2) et de l'armature interne (3) de façon à résister aux efforts appliqués. 22. Conduite de circulation de fluide selon la 21, caractérisée par le fait qu'elle est constituée de tronçons successifs (4a, 4b) comportant chacun une paroi mince (2) solidarisée par une armature interne (3) avec une enveloppe en béton (10) et que la paroi mince (2) est prolongée, à chaque extrémité du tronçon, par un organe de liaison étanche avec un tronçon adjacent. 23. Conduite de circulation de fluide selon la 20, caractérisée par le fait que les caractéristiques structurelles et dimensionnelles de l'armature constituée par l'ensemble de la paroi mince (2) et de l'armature interne (3) sont déterminées de façon que ladite armature résiste par elle-même aux efforts appliqués et que la matière moulable (10) est un produit synthétique sans résistance propre, du type mousse de polyuréthane. 24. Conduite de circulation de fluide selon l'une des 20 à 23, caractérisée par le fait qu'elle constitue un revêtement interne d'une galerie maçonnée ou creusée dans le terrain naturel, comportant une paroi mince tubulaire (2) formant à la fois le revêtement et une nappe d'armature et une matière moulable (10) de solidarisation entre ladite paroi mince (2) et la face latérale (F) de la galerie (G). 25. Revêtement de galerie de circulation de fluide, selon la 24, caractérisé par le fait que l'armature interne (3) est constituée d'une pluralité de bandes ondulées (30) parallèles à l'axe longitudinal de la conduite et réparties autour de l'axe longitudinal (0), lesdites bandes (30) étant soudées par au moins certains des sommets des ondulations sur la face interne (21) de la paroi mince (2). 26. Procédé de réalisation du revêtement d'une galerie (G) selon la 25, caractérisé par le fait que le revêtement est constitué de tronçons successifs (4a, 4b) comportant chacun un panneau (40) de paroi mince rectangulaire ayant une longueur correspondant à la longueur du tronçon et une largeur correspondant au périmètre de la conduite en section transversale, que ce panneau (40) est d'abord posé à plat pour placer sur une face supérieure (43') une armature interne (3) comportant au moins une pluralité de bandes ondulées (30) parallèles à l'axe longitudinal et écartées l'une de l'autre, lesdites bandes (30) étant soudées sur la face supérieure (43') du panneau (40) par au moins certains des sommets des ondulations, que le panneau (40) est ensuite surroulé pour former un tube de diamètre global inférieur à celui de la galerie (G), les bandes ondulées (30) étant tournées vers l'extérieur, que le tube surroulé (40) est introduit dans la galerie (G) jusqu'à l'emplacement de pose et est déroulé de façon à prendre appui sur la face latérale (F) de la galerie (G) et soudé, d'une part le long de deux côtés longitudinaux (41, 41') venus en contact et d'autre part, le long d'un côté transversal extrême (44b), avec le côté extrême correspondant (44a) du dernier tronçon (4a) déjà posé, et qu'une matière moulable (10) est injectée dans l'espace (E) entre la paroi mince (2) et la face latérale (F) de la galerie (G), afin de noyer l'armature interne (3) et de solidariser l'ensemble.
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E,F
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E04,F16
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E04C,E04H,F16L
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E04C 5,E04H 7,F16L 9
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E04C 5/065,E04C 5/07,E04H 7/02,E04H 7/18,F16L 9/08
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FR2895604
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A1
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DISPOSITIF ELECTRONIQUE PORTABLE, INTERACTIF ET SECURISE, DE REPERAGE PAR SATELLITE DE PIETONS ET DE VEHICULES, SERVANT AU COVOITURAGE EN TEMPS REEL.
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-1- L'invention est un système permettant à un conducteur de véhicule le possédant et inscrit de visualiser une personne possédant également ce système pour la prendre à son bord sur le même parcours. Il permet également, en cas de détresse, de décrocher la dragonne (10) du mobile, ce qui transmettra sa position précise à une centrale d'appel. Principe général : Actuellement, l'encombrement des voies de circulation par de nombreux véhicules sous-utilisés entraîne une pollution participant à l'effet de serre. D'autre part, les nombreux disfonctionnements des services de transport en commun perturbent la vie privée et professionnelle de nombreux citoyens. Les systèmes actuels de covoiturages nécessitent une entente préalable avec prise de rendez-vous dans un lieu précis pour chaque déplacement et rendent donc ces systèmes très complexes. Avec l'invention, un citoyen voulant participer au covoiturage, que ce soit comme passager ou conducteur pourrait s'inscrire en fournissant tous documents permettant une identification formelle. Il lui serait loué mensuellement un mobile comportant son identification par un numéro inscrit sur une carte SIM. Comme conducteur, l'abonné pourra être averti par signal sonore (5) de la présence d'un passager demandeur( FIG 2,9), le numéro d'identification de ce dernier et sa distance par rapport au véhicule s'affichant sur l'écran(FIG 2, 6). Il en est de même pour le passager qui serait averti par un signal sonore(5) qu'un abonné conducteur (FIG 3, 9) s'approche, le passager visualisant (FIG 3, 6) le numéro d'abonné et la distance du véhicule. Le geste citoyen du passager serait de participer aux frais du conducteur grâce au totalisateur kilométrique (7) en lui remettant une participation qui serait à titre indicatif de l'ordre de 5 cents par km. Le numéro de chaque abonné (6) rencontré serait stocké sur la carte SIM de l'appareil et envoyé pour être enregistré au central par souci de sécurité. L'invention est un système composé de plusieurs terminaux mobiles, alimentés par batteries rechargeables, dotés d'une carte Sim de reconnaissance individuelle, et fonctionnant par système de localisation par satellite (GPS ou autre) avec carte routière intégrée, pouvant être couplé à un système de téléphonie sans fil (GSM). Ce système étant composé d'un boîtier(1), d'un écran LCD(4), d'un commutateur marche-arrêt(2), d'un commutateur(3) de mode de fonctionnement (Passager ou Conducteur), d'un bouton de remise à zéro (8) de la distance parcourue(7), d'une antenne intégrée et d'un haut-parleur (5) permettant de signaler l'approche d'un autre mobile et servant également de sirène stridente en cas d'arrachage de la dragonne(10). L'écran LCD comportant trois zones : une zone centrale (4) visualisant l'endroit où se trouve l'émetteur-récepteur mobile ainsi que tout autre mobile de la même -2- conception (9), soit sous forme d'un véhicule (FIG 3, 9) pour un mobile en mode passager , soit sous forme humaine( FIG 2, 9) pour un mobile en mode conducteur , Une zone inférieure(7) affichant l'identité SIM du porteur du mobile, son mode de fonctionnement et le total kilométrique parcouru après remise à zéro. Une zone supérieure (6) affichant l'identité SIM du mobile repéré, son mode de fonctionnement et sa distance par rapport au premier mobile. La FIG 1 montre comment le système interconnecte le mobile du conducteur à celui du passager par l'intermédiaire de satellites. La FIG 2 représente l'appareil vu par le Conducteur La FIG 3 représente l'appareil vu par le Passager Le système peut être combiné à une téléphonie mobile par l'adjonction d'un clavier rabattable ou sur l'autre face du mobile, d'un microphone et d'un réceptacle pour une carte SIM de téléphonie
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Dispositif électronique portatif, interactif pour le covoiturage aidant à se signaler L'invention est un système composé de plusieurs terminaux mobiles, alimentés par batteries rechargeables, dotés d'une carte Sim de reconnaissance individuelle, et fonctionnant par système de localisation par satellite (GPS ou autre) avec carte routière intégrée, pouvant être couplé à un système de téléphonie sans fil (GSM). Ce système étant composé d'un boîtier(1), d'un écran LCD(4), d'un commutateur marche-arrêt(2), d'un commutateur(3) de mode de d'un bouton d'une remise à zéro (8) de la distance parcourue(7), et d'un haut-parleur (5) permettant de signaler l'approche d'un autre mobile et servant également d'alarmeL'écran LCD comportant trois zones : une zone (4) visualisant l'endroit où se trouve le mobile ainsi que tout mobile de la même conception (9), soit sous forme d'un véhicule (FIG 3, 9 soit sous forme humaine( FIG 2, 9), Une zone inférieure(7) affichant l'identité SIM du porteur du mobile, son mode de fonctionnement et le total kilométrique parcouru après remise à zéro.Une zone supérieure (6) affichant l'identité du mobile repéré, son mode et sa distance.
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1)Dispositif servant à améliorer le covoiturage par localisation satellite en temps réel des conducteurs et des passagers possédant ce système. 2) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce qu'il avertit de façon sonore (5) et visuelle (9) de l'identification (6) d'un abonné et de la distance par rapport audit appareil (6), qu'il permet de se connecter en mode passager ou conducteur (3) et de comptabiliser les kilomètres parcourus (7) grâce à un bouton de remise à zéro(8) 3) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'il est couplé avec une liaison de téléphonie sans fil permettant, en séparant la dragonne(10) de l'appareil(l) de signaler sa position exacte en cas de détresse via une centrale recevant l'appel.
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H,B
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H04,B60
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H04B,B60Q
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H04B 7,B60Q 9
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H04B 7/26,B60Q 9/00
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FR2896173
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A1
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DISPOSITIF D'ALIMENTATION EN ELEMENTS DE FIXATION DE TYPE RIVETS NOTAMMENT POUR MACHINE DE RIVETAGE
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La présente invention a trait au domaine des machines-outils assurant la pose d'éléments de fixation tels les rivets et notamment aux moyens d'injection alimentant en éléments de fixation lesdites machines-outils dans les meilleures conditions. DESCRIPTION DE L'ART ANTÉRIEUR Classiquement, les machines-outils exploitant des éléments de fixation de type rivet ou pièce analogue sont équipées d'un moyen de guidage assurant la réception et l'orientation du rivet vers une rampe ou vers des rails de suspension sur lesquels le rivet est disposé suspendu au moyen de sa tête et se déplace transversalement selon un axe perpendiculaire à son axe longitudinal. Cette rampe ou ces rails solidaires de la machine-outil définissant l'orientation finale, les moyens d'alimentation, de distribution et de transfert des rivets situés en amont, doivent être susceptibles de s'y adapter. Il existe dans l'art antérieur des moyens de distribution et de transfert de rivet constitués par un organe tubulaire à l'intérieur duquel le rivet se déplace selon son axe longitudinal au moyen d'un fluide de propulsion tel de l'air comprimé. Pour ce type de moyen de distribution, se posent les problèmes suivants : - l'orientation du rivet qui doit passer d'un déplacement selon son axe longitudinal à un déplacement selon un axe perpendiculaire à son axe longitudinal, - la propulsion du rivet sur la rampe qui est la plupart du temps une structure ouverte. Le document international n WO 00/47350 décrit un tube d'alimentation en éléments de fixation qui se place entre un lot d'éléments de fixation, tels que des rivets et l'extrémité de la machine-outil à savoir une riveteuse. Ce tube est accouplé à un tube de sortie d'une source - 2 d'air comprimé et communique avec une porte de transfert recevant l'extrémité d'un tube convoyeur en éléments de fixation qui présente un axe d'alimentation des éléments transversal au dit tube d'alimentation. Afin d'orienter l'élément de fixation pour qu'il puisse être mu par l'air comprimé circulant dans ledit tube d'alimentation, la chambre de transfert est constituée par un sas rotatif faisant passer l'élément dans une position définie par l'axe du tube convoyeur à une position définie par l'axe du tube d'alimentation. Ce dispositif a pour spécificité d'utiliser l'air comprimé comme moyen de mise en mouvement et d'assurer l'orientation et le transfert d'un élément de fixation d'un tube vers un autre tube. Or, comme expliqué plus haut les effecteurs ou machines-outils sont équipés d'une rampe ou de rails d'insertion sur lesquels les rivets se déplacent selon un axe transversal à leur axe longitudinal. Ce tube d'alimentation dans lequel se déplacent les rivets selon leur axe longitudinal ne peut déboucher sur la rampe ci-dessus décrite sans dispositif supplémentaire intermédiaire d'orientation. En outre, s'il est possible d'assurer une mise en mouvement par impulsion pneumatique pour amener un élément de fixation de type rivet d'une zone de stockage vers une extrémité de tube, la mise en oeuvre d'un tel moyen de mise en mouvement pour l'alimentation au plus près de la machine outil n'est pas toujours possible. Une autre solution d'orientation angulaire de l'élément de fixation est illustrée dans le document n WO00/07751 qui décrit entre autres, des rampes d'orientation faisant passer sous l'action de l'air comprimé les rivets d'un déplacement transversal à un déplacement longitudinal. Dans cette solution également, l'air comprimé participe à la mise en mouvement et/ou à l'orientation de la pièce ce qui ne peut être possible lorsque la machine-outil est équipée d'une rampe d'alimentation qui ne peut être remplacée par un tube ou 5 10 15 20 25 30 35 - 3 - par une conduite alimentée en air comprimé. DESCRIPTION DE L'INVENTION Partant de cet état de fait et d'un cahier des charges préétabli, la demanderesse a mené des recherches afin de solutionner ce problème d'orientation finale avant entrée du rivet ou pièce analogue dans la machine-outil. Ces recherches ont abouti à une solution permettant d'orienter le rivet pour le faire passer d'un mode de déplacement longitudinal à un mode de déplacement transversal non seulement dans des sous-ensembles de type injecteur mais également d'une manière générale pour tout sous-ensemble susceptible d'être alimenté par un moyen de transfert dans lequel la pièce adopte une orientation différente de l'orientation qu'elle doit prendre dans ledit sous-ensemble. Selon l'invention, le dispositif d'alimentation en éléments de fixations de type rivet ou pièce analogue d'une machine-outil à partir d'au moins un chemin de déplacement sur lequel la pièce de fixation se déplace selon un axe ou selon une orientation ne convenant pas à la zone de réception dont est équipée la machine-outil, est remarquable en ce qu'il est constitué par un sas rotatif qui, s'intercalant entre ledit chemin de déplacement et ladite zone de réception, vient positionner par rotation une ouverture devant la sortie du chemin de déplacement de façon à ce qu'au moins une pièce puisse entrer dans ledit sas puis est mue d'un mouvement de rotation qui vient positionner une ouverture devant l'entrée de la zone de réception de façon à ce que la pièce présente dans le sas puisse entrer dans la zone de réception de la machine-outil. Ce dispositif apporte une solution au problème d'orientation des pièces se déplaçant vers la machine-outil en proposant un dispositif orientant par rotation l'élément de fixation avant l'introduction de l'élément de fixation sur le dernier moyen de guidage et de déplacement - 4 présent sur la machine-outil. Pour ce faire, l'élément de fixation entre dans un sas rotatif susceptible de proposer une pluralité de positionnements angulaires Ce sas rotatif propose ainsi par rotation le passage du rivet d'une position où il est tel qu'orienté dans le tube de transfert avec lequel il communique ponctuellement à une position tel qu'orienté dans une rampe de suspension avec laquelle il communique également ponctuellement. Selon une caractéristique particulièrement avantageuse, ce sas rotatif est constitué par un rotor dans lequel a été aménagé une chambre transversale traversant ledit rotor. Afin de garantir le déplacement de l'élément de fixation hors du sas, le dispositif rotatif est associé à un module d'évacuation. Selon une caractéristique particulièrement avantageuse, ce module comprend un moyen poussoir qui vient s'introduire dans le sas par une extrémité de ladite chambre afin d'en évacuer son contenu par refoulement vers l'autre extrémité de ladite chambre. Selon un mode de réalisation préféré, le moyen poussoir vient traverser le rotor garantissant ainsi la bonne évacuation de la chambre par l'élément de fixation. La présence d'un moyen poussoir pallie l'absence d'autres moyens de mise en mouvement tel le fluide d'air comprimé qui peut amener le rivet jusqu'au dispositif. En effet, la présence d'un sas changeant l'orientation ne permet plus la mise en mouvement de la pièce grâce au moyen de mise en mouvement associé au chemin d'alimentation. Ainsi, dans la mesure où le module d'évacuation est constitué par un fluide sous pression, ce dernier ne peut être issu de celui circulant dans le chemin de déplacement des impulsions de fluide sous pression mais d'un circuit commandé indépendamment. Selon une autre caractéristique particulièrement avantageuse de l'invention, le dispositif comprend en outre un deuxième moyen poussoir assurant le passage de - 5 l'élément de fixation orienté sorti du sas vers la zone de réception. Ici également, la présence d'un moyen annexe de mise en mouvement pallie la non utilisation des moyens de mise en mouvement exploités pour le chemin de déplacement, non utilisation du à la présence du sas. De plus, ce moyen poussoir garantit l'évacuation des éléments de fixation sortant du sas évitant tout encombrement de la zone de réception. Ce deuxième moyen poussoir ne vient pousser le rivet que si le premier moyen poussoir est présent dans la chambre afin de garantir l'orientation et le déplacement unitaire des rivets. En outre, le premier élément poussoir vient déboucher de la chambre de laquelle il vient d'évacuer le rivet de sorte que les parois de la chambre ne constituent pas un obstacle à son deuxième mouvement. Plus précisément, le premier moyen poussoir vient déboucher dans le moyen de guidage de la zone de réception afin évitant au rivet tout obstacle dans sa deuxième course et servant de moyen de guidage au début de la deuxième course. Selon une autre caractéristique particulièrement avantageuse, ledit moyen poussoir traverse la chambre rotative positionnée à cette fin et poursuit son mouvement à des fins de mise en mouvement de la pièce dans ladite zone de réception, ce qui évite la présence d'un deuxième moyen de mise en mouvement ou poussoir. Les concepts fondamentaux de l'invention venant d'être exposés ci-dessus dans leur forme la plus élémentaire, d'autres détails et caractéristiques ressortiront plus clairement à la lecture de la description qui suit et en regard des dessins annexés, donnant à titre d'exemple non limitatif, plusieurs modes de réalisation d'un dispositif conforme à l'invention. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS Les figures la, lb, lc, ld, le, sont des dessins schématiques d'une vue en coupe illustrant le - 6 - fonctionnement d'un premier mode de réalisation d'un dispositif conforme à l'invention. Les figures 2a, 2b, 2c, 2d, 2e, sont des dessins schématiques d'une vue en coupe illustrant le 5 fonctionnement d'un deuxième mode de réalisation d'un dispositif conforme à l'invention. DESCRIPTION DES MODES DE RÉALISATION PRÉFÉRÉS Tel qu'illustré sur le dessin des figures la, lb, lc, ld et le, le dispositif référencé D dans son ensemble assure l'alimentation en éléments de fixation de type rivet R ou pièce analogue d'une machine-outil non illustrée ou de tout effecteur susceptible d'utiliser ledit rivet R et dont l'alimentation est réalisée par l'intermédiaire d'une rampe 100 solidaire de ladite machine-outil et dont une extrémité 110 communique avec le dispositif D. Selon le mode de réalisation illustré, la rampe 100 est une rampe de suspension dans laquelle les rivets R se déplacent selon un axe de déplacement Al transversal à 20 leur axe de symétrie référencé Ar selon lequel ils se déplacent dans le chemin d'alimentation situé en amont et constitué par une conduite référencée 200 dont une extrémité 210 vient communiquer avec le dispositif D. Ainsi, conformément à la problématique que se propose 25 de résoudre l'invention, le déplacement de rivets R n'est pas réalisé selon le même axe dans la conduite d'alimentation 200 que sur la rampe d'alimentation 100 liée à l'effecteur non illustré. De plus, si un fluide sous pression peut assurer le déplacement axial des rivets 30 R dans la conduite 200, ce ne peut être le cas d'une rampe où le déplacement est radial et qui est très souvent une structure ouverte. Ce dispositif D est constitué par une chambre tournante 300, en rotation tel un rotor à l'intérieur d'un 35 stator 400 et qui, s'intercalant entre ledit chemin de déplacement 200 et ladite zone de réception 100, vient 10 15 - 7 prendre plusieurs positions angulaires pour adopter plusieurs phases de fonctionnement correspondant aux phases d'admission de la pièce R issue du chemin d'alimentation à l'intérieur de la chambre 300 et de refoulement de la pièce R hors de la chambre 300 pour alimenter la rampe 100 en orientant préalablement ladite pièce. La phase d'admission est illustrée par le dessin de la figure lb dans lequel une extrémité 310 de la chambre 300 vient se placer devant l'extrémité 210 de la conduite 200 pour positionner l'ouverture 310 devant la sortie du chemin de déplacement 200 de façon à ce qu'au moins une pièce R puisse entrer dans ladite chambre 300 et que par rotation le rivet puisse être disposé dans la position souhaitée. La phase de refoulement est illustrée par le dessin des figures lc, ld, le. Le dispositif D comporte un moyen d'évacuation 500 qui, une fois une ouverture 320 de la chambre 300 placée devant la zone de réception 110, pousse la pièce R hors de la chambre 300 vers la zone de réception 100 selon la flèche F. Comme illustré, ledit moyen d'évacuation 500 est constitué par un moyen poussoir 510 associé à un moyen de mise en mouvement 520, ledit moyen poussoir 510 venant s'introduire dans ladite chambre 300 et occuper son volume de façon à pousser la pièce R hors de cette dernière. Cette chambre tournante 300 est constituée d'un logement débouchant dont les extrémités 310 et 320 sont fermées par les parois intérieures 410 du stator 400. Ce stator 400 est ménagé de trois orifices 420, 430, 440 faisant communiquer l'intérieur du stator avec l'extérieur. Ainsi selon le mode de réalisation illustré, un 35 premier orifice 420 reçoit l'extrémité 210 du chemin de déplacement 200. Un deuxième orifice 430 communique avec 5 10 15 20 25 3035 -8- le moyen d'évacuation 500 et un troisième orifice 440 communique avec l'extrémité 110 de la rampe d'alimentation 100. La chambre 300 vient par rotation en communication avec ces différents orifices. Comme illustré, les orifices 430 (de communication avec le module d'évacuation 500) et 440 (de communication avec la rampe d'alimentation 100) sont disposés de sorte que, dans au moins une position, les deux orifices 310 et 320 de la chambre 300 les fassent communiquer. Selon le mode de réalisation illustré où la chambre 300 est constituée par un tube à deux extrémités ouvertes 310 et 320, lorsque le tube s'aligne sur l'orifice 430 il s'aligne également avec l'orifice 440. Ainsi, dans la mesure où le dispositif D est orienté sur la machine-outil de sorte que rivet R soit soumis dans cette position à la gravité ce dernier passe de la chambre 300 à la rampe 100. Afin de garantir que la chambre a bien été évacuée ou d'aider à l'évacuation de la pièce lorsque cette dernière n'est pas en position d'être mue par son propre poids, le moyen poussoir 510 du moyen d'évacuation 500 vient par translation selon la flèche F occuper progressivement la totalité du volume de la chambre 300 comme illustré sur le dessin de la figure ld. Dans les positions illustrées par les figures la, lc, ld et le, il apparaît que dans la phase de refoulement l'extrémité 210 du chemin d'alimentation 200 ainsi que l'orifice correspondant 420 du stator 400 sont obturés ce qui autorise l'arrivée d'un nouveau rivet par ledit chemin d'alimentation 200. Comme illustré sur le dessin de la figure le, une fois le rivet en position sur la rampe 100, un moyen de mise en mouvement mécanique en translation 600 assure, par la mise en mouvement d'un poussoir 610, le passage du rivet R d'une position située au niveau de l'orifice 440 du stator à une position plus engagée dans la rampe 100 d'alimentation lui permettant, si nécessaire, d'être pris 10 15 20 25 30 35 - 9 - en charge par d'autres moyens de mise en mouvement. Une fois le rivet évacué, le moyen poussoir du module d'évacuation 510 se retire de la chambre 300 (figure la) pour permettre à cette dernière une nouvelle rotation et recevoir ainsi un nouveau rivet resté en attente contre la paroi du rotor, c'est à dire la partie non creuse de la chambre. Selon une caractéristique particulièrement avantageuse, le premier moyen poussoir 510 vient déboucher dans la partie supérieure de la rampe 100 constituant la zone de réception. En sortant légèrement du conduit dans lequel il évolue, le moyen poussoir 510 garantit l'évacuation du rivet R et sert de moyen de guidage à ce dernier pour son prochain mouvement perpendiculaire au premier et mis en oeuvre par le deuxième moyen poussoir 610. En outre, le dépassement du moyen poussoir 510 sur la partie supérieure du chemin de guidage évite que les parois du conduit dans lequel évolue le premier moyen poussoir 510 constitue un obstacle au mouvement suivant du rivet R. La translation du deuxième moyen poussoir 610 peut démarrer lorsque le premier moyen poussoir est en fin de course et débouche sur le chemin de déplacement en translation dans lequel évolue le deuxième moyen poussoir 610. Le mode de réalisation illustré par les dessins des figures 2a, 2b, 2c, 2d et 2e diffère du précédent en ce que la zone de réception 100 n'est pas constituée par une rampe mais par un tube de sortie qui est orienté coaxialement à l'axe formé par les deux orifices 440 et 430 du stator du dispositif. Cette configuration existe notamment dans les effecteurs connus sous le nom de pince à rivets. Ce mode de réalisation permet d'exploiter à d'autres fins le module d'évacuation. Ainsi, conformément à l'invention le dispositif D est constitué par un stator 400 percé de plusieurs orifices 10 15 20 25 - 10 - 420, 430, 440 et à l'intérieur duquel tourne un rotor 300 ménagé d'une chambre de distribution. Conformément à l'invention, un moyen d'évacuation 500 comportant un moyen poussoir 510 et communiquant avec l'orifice 430 vient, lorsque le tube constituant la chambre 300 vient dans cette position, pénétrer dans cette dernière afin d'aider ou de garantir l'évacuation de la pièce R. La pièce comme illustrée sur les dessins des figures 2c, 2d et 2e vient se placer à l'extrémité de la zone de réception 100 grâce au mouvement du moyen d'évacuation 500 qui par continuation du mouvement assure la sortie de la pièce R à la deuxième extrémité 120 de la dite zone de réception, laquelle extrémité s'évase sous la poussée pour mettre à disposition la pièce R. Ainsi, le moyen dévacuation 500 assure ici une fonction supplémentaire d'évacuation hors de la zone de réception de la pièce R. Cette fonction supplémentaire est mise en oeuvre par la pénétration du moyen poussoir 510 dans la chambre 300 et par continuation de son mouvement de translation à l'intérieur du tube 100 constituant la zone de réception pour assurer la mise en mouvement de la pièce au delà de la chambre 300 jusqu'à l'extrémité 120 de la zone de réception. On comprend que le dispositif D, qui vient d'être ci-dessus décrit et représenté, l'a été en vue d'une divulgation plutôt que d'une limitation. Bien entendu, divers aménagements, modifications et améliorations pourront être apportés à l'exemple ci-dessus, sans pour autant sortir du cadre de l'invention. 30
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L'invention concerne un dispositif d'alimentation (D) en éléments de fixation de type rivet (R) remarquable en ce qu'il est constitué par une chambre tournante (300) qui, s'intercalant entre ledit chemin de déplacement (200) et ladite zone de réception (100), vient positionner une ouverture (310) devant la sortie (210) du chemin de déplacement (200) de façon à ce qu'au moins une pièce (R) puisse entrer dans ladite chambre (300) puis est mue d'un mouvement de rotation qui vient positionner une ouverture (320) devant la zone de réception (100) de façon à ce que la pièce (R) présente dans la chambre (300) puisse entrer dans la zone de réception (100) de la machine-outil selon la bonne orientation.Applications : distribution et orientation de pièces tels des rivets.
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1. Dispositif d'alimentation (D) en éléments de fixation de type rivet ou pièce analogue (R) d'une machine-outil à partir d'au moins un chemin de déplacement (200) sur lequel la pièce de fixation (R) se déplace selon un axe ne convenant pas à la zone de réception (100) dont est équipée la machine-outil et qui reçoit selon un autre axe, CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QU'il est constitué par une chambre tournante (300) qui, s'intercalant entre ledit chemin de déplacement (200) et ladite zone de réception (100), vient positionner une ouverture (310) devant la sortie (210) du chemin de déplacement (200) de façon à ce qu'au moins une pièce (R) puisse entrer dans ladite chambre (300) puis est mue d'un mouvement de rotation qui vient positionner une ouverture (320) devant la zone de réception (100) de façon à ce que la pièce (R) présente dans la chambre (300) puisse entrer dans la zone de réception (100) de la machine-outil selon la bonne orientation. 2. Dispositif (D) selon la 1, CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QU'il comporte un moyen d'évacuation (500) qui, une fois une ouverture (320) de la chambre (300) placée devant la zone de réception (100), pousse la pièce (R) hors de la chambre (300) vers la zone de réception (100). 3. Dispositif (D) selon la 1, CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QUE ledit moyen d'évacuation (500) est constitué par un moyen poussoir (510) qui, associé à un moyen de mise en mouvement (520), vient s'introduire dans ladite chambre (300) et occuper son volume de façon à pousser la pièce (R) hors de cette dernière. 4. Dispositif (D) selon la 1, CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QUE la chambre tournante (300) est constituée par un logement ménagé dans un rotor tournant à l'intérieur d'un stator (400), ladite chambre (300) venant communiquer avec une pluralité d'orifices (420, 430, 440) 5 10 15 20 25- 12 - ménagés dans le stator (400). 5. Dispositif (D) selon la 1, CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QUE ladite chambre tournante (300) est ménagée d'un logement débouchant dont les extrémités (310 et 320) sont fermées par les parois du stator (400). 6. Dispositif (D) selon les 1 et 2, CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QUE par rotation du rotor, la chambre (300) vient faire communiquer l'entrée du moyen d'évacuation (420) avec la zone de réception (100) dont est équipée la machine-outil. 7. Dispositif (D) selon la 1, CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QU'il est constitué par un moyen de mise en mouvement mécanique en translation (600) venant coopérer avec ladite zone de réception (100) constituée par un moyen de guidage de la pièce. 8. Dispositif selon la 3 et 7, CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QUE lesdits moyens de mise en mouvement en translation (510 et 600) sont constitués par des vérins. 9. Dispositif selon la 1, CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QU'il est fixé au corps de la machine-outil et vient se placer de façon à ce que son orifice de sortie (440) communique avec l'extrémité (110) de la rampe d'alimentation (100). 10. Dispositif selon la 3, CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QUE ledit moyen poussoir (510) traverse la chambre (300) positionnée à cette fin et poursuit son mouvement à des fins de mise en mouvement de la pièce (R) dans ladite zone de réception (100). 30
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B
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B21
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B21J
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B21J 15
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B21J 15/10,B21J 15/38
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FR2898623
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A1
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POTEAU POUR CLOTURES A PANNEAUX, TRES SIMPLE A INSTALLER.
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La présente invention concerne un . On connaît des clôtures à panneaux, et entre autres, sont particulièrement diffusées celles avec des panneaux constitués par une structure de grille électrosoudée, composée de barres verticales soudées à des barres horizontales. Les panneaux de ces clôtures sont généralement fixés aux poteaux de support au moyen d'accessoires appropriés, qui pendant la pose de la clôture, sont montés sur les panneaux et ainsi fixés aux poteaux. Le recours à des accessoires pour réaliser des clôtures de ce type est indésiré en ce que le montage des accessoires pendant la mise en oeuvre de la clôture est long et laborieux. Un autre problème est représenté par le fait que ces accessoires, après la réalisation de la clôture, peuvent être déplacés avec une certaine facilité pour déplacer les panneaux et dépasser ainsi de la barrière constituée par la clôture. En outre, la fourniture des accessoires se traduit par une gestion assez complexe en ce que leur nombre varie en fonction de la longueur de la clôture, et dans de 2 nombreux cas, également leur typologie varie en fonction du type de clôture à installer. Il est ainsi nécessaire de produire et de gérer un nombre élevé d'accessoires pour satisfaire les différentes exigences d'installation. Pour essayer de résoudre ce problème, on a réalisé des poteaux pour clôtures à panneaux qui peuvent être fixés aux panneaux de la clôture sans utiliser d'accessoires. Il s'agit généralement de poteaux qui sont formés de manière appropriée pour s'accrocher aux côtés périmétraux verticaux des panneaux. L'accrochage du panneau du côté du poteau nécessite cependant généralement un mouvement du poteau par rapport au panneau, comme par exemple un mouvement de rotation du poteau autour de son axe. L'exigence de déplacer le poteau pour obtenir sa fixation aux panneaux de la clôture qu'il doit supporter représente une source de problèmes. En fait, la nécessité de ce mouvement empêche de pouvoir fixer à l'avance les poteaux dans le terrain et oblige en fait à installer la clôture en séquence en partant d'un poteau et en continuant à fixer un panneau avec ce poteau et donc un poteau successif avec le panneau et ainsi par le biais de la fixation, de temps en temps, dans le terrain, le poteau déjà mis en prise avec un panneau précédemment installé. Pour ce motif, pendant la mise en oeuvre des clôtures avec des poteaux de ce type, on procède très souvent en étayant et en fixant provisoirement dans le terrain les poteaux jusqu'à la fin de toute l'installation de la clôture pour ensuite procéder à la stabilisation définitive dans le terrain des poteaux, qui est généralement réalisée par coulage de ciment. 3 Dans d'autres cas, l'utilisation des poteaux en mesure de supporter les panneaux sans accessoires nécessite la mise en forme ou des coupes particulières des panneaux ou le recours à des fixations des poteaux dans le terrain d'une réalisation complexe. Le but principal de la présente invention est de résoudre les problèmes mentionnés ci-dessus, en fournissant un poteau pour clôtures à panneaux qui ne nécessite pas le montage d'accessoires pendant la réalisation de la clôture et qui permet préalablement de fixer les poteaux dans le terrain afin de réduire sensiblement le temps nécessaire pour la réalisation de la clôture. Dans le cadre de ce but, un objet de l'invention est 15 de réaliser un poteau pour clôtures à panneaux qui peut être produit avec des coûts compétitifs. Un autre objet de l'invention est de réaliser un poteau pour clôtures à panneaux qui permet de poser des clôtures qui offrent une garantie de sécurité adéquate 20 contre les tentatives d'effraction. Ces objets ainsi que les autres qui ressortiront plus clairement dans la partie suivante, sont atteints par un poteau pour clôtures à panneaux, comprenant un corps de poteau et au moins un élément de raccordement fixé à la 25 surface latérale du corps de poteau, ledit élément de raccordement pouvant être mis en prise avec au moins un panneau de clôture, à proximité de son côté périmétral vertical, pour son support, ledit élément de raccordement comprenant un petit bloc qui définit au moins un siège 30 doté d'une ouverture d'accès et approprié pour loger la partie d'une barre du panneau à proximité de son côté périmétral vertical, caractérisé en ce que ladite 4 ouverture d'accès présente une largeur inférieure au diamètre de ladite barre et est élastiquement déformable pour permettre le passage de ladite barre dans le sens de l'insertion dudit au moins un siège et pour gêner l'extraction de ladite barre dudit au moins un siège. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront plus clairement de la description d'un mode de réalisation préféré, mais non exclusif, du poteau selon l'invention, illustré à titre indicatif et non limitatif, dans les dessins joints, dans lesquels : La figure 1 illustre, sur une vue en perspective, une partie d'une clôture à panneaux, réalisée avec des poteaux selon l'invention ; La figure 2 illustre une partie d'un poteau selon 15 l'invention, un élément de raccordement et les parties de deux panneaux à supporter au moyen du poteau, selon une vue en perspective éclatée. La figure 3 illustre les mêmes éléments de la figure 2 dans une phase intermédiaire de l'assemblage des 20 panneaux sur le poteau, selon une vue en perspective ; La figure 4 illustre la phase intermédiaire de l'assemblage de la figure 3 selon une vue latérale en élévation et partiellement en coupe ; La figure 5 illustre encore les mêmes éléments des 25 figures 2 à 4, à la fin de l'assemblage, selon une vue en perspective ; La figure 6 illustre la situation de la figure 5 en élévation latérale ; La figure 7 est une coupe de la figure 6 prise selon 30 la ligne VII-VII ; La figure 8 est une coupe réalisée de manière similaire à la figure 7, mettant en évidence la possibilité d'utiliser un élément de raccordement des figures précédentes avec un poteau à section transversale carrée ; La figure 9 illustre, selon une vue analogue à la 5 figure 6, une variante de réalisation de l'élément de raccordement ; La figure 10 illustre, selon une vue analogue à la figure 6, une autre variante de réalisation de l'élément de raccordement. En référence aux figures citées, le poteau selon l'invention, indiqué dans son ensemble par le chiffre de référence 1, comprend un corps de poteau 2 et au moins un élément de raccordement 3 qui est fixé à la surface latérale du corps du poteau 2 et qui peut être mis en prise avec au moins un panneau 4 de la clôture. De préférence, le poteau 1 comporte deux éléments de raccordement ou plus qui sont fixés à la surface latérale du corps du poteau 2 et qui sont à distance l'un de l'autre le long de l'extension longitudinale du corps du poteau 2, en fonction de la hauteur des panneaux 4. Chacun des éléments de raccordement 3 comprend un petit bloc 5 dans lequel est défini au moins un siège 6a, 6b qui est doté d'une ouverture d'accès 7a, 7b et qui est approprié pour loger la partie d'une barre du panneau 4 à proximité de son côté périmétral. Selon l'invention, l'ouverture d'accès 7a, 7b présente une largeur inférieure au diamètre de la barre à loger dans le siège 6a, 6b et est élastiquement déformable pour permettre le passage de la barre dans le sens de l'insertion du siège 6a, 6b et pour gêner l'extraction de la même barre du siège 6a, 6b. 6 De préférence, chacun des éléments de raccordement 3 peut être mis en prise avec deux panneaux 4 de clôture contigus, à proximité de leurs côtés périmétraux verticaux qui sont réciproquement rapprochés par rapport au poteau 1 pour leur support. Le siège 6a, 6b est approprié pour loger les parties des deux barres 8a, 8b qui appartiennent respectivement à un panneau 4 et au panneau 4 contigu à proximité de leur côté périmétral vertical. Plus particulièrement, le siège 6a, 6b est formé et positionné afin de loger des parties de barres horizontales 8a, 8b des deux panneaux contigus 4 à proximité de leur côté périmétral vertical et l'ouverture d'accès 7a, 7b, en référence au poteau 1 en fonctionnement, est tournée vers le haut de sorte que les barres horizontales 8a, 8b des panneaux 4 peuvent être insérées dans le siège 6a, 6b par un mouvement des panneaux 4 de haut en bas. De préférence, dans le petit bloc 5, sont définis deux sièges 6a, 6b qui sont assemblés entre eux le long d'une direction sensiblement horizontale, en référence au poteau 1 en fonctionnement. Les deux sièges 6a, 6b sont destinés à loger respectivement une barre horizontale 8a du panneau 4 et une barre horizontale 8b du panneau contigu. De manière avantageuse, les sièges 6a, 6b sont définis dans des parties du petit bloc 5 qui sont séparées par une gorge verticale 9, en référence au poteau 1 en fonctionnement. Une telle gorge verticale 9 est destinée à loger des barres verticales 10a, 10b qui sont raccordées aux barres horizontales 8a, 8b et qui définissent les bords 7 périmétraux verticaux des deux panneaux 4 contigus qui se rapprochent réciproquement par rapport au poteau 1. Le petit bloc 5 est de préférence réalisé en un matériau synthétique élastiquement déformable. De manière avantageuse, l'ouverture d'accès 7a, 7b des sièges 6a, 6b est définie sur le fond d'une gorge associée de réception 11a, 11b qui est ouverte vers le haut, en référence au poteau 1 en fonctionnement, et qui se rétrécit dans la direction de l'ouverture d'accès 7a, 7b. Comme mentionné ci-dessus, l'ouverture d'accès 7a, 7b présente une largeur inférieure par rapport au diamètre de la barre horizontale 8a, 8b du panneau 4 qui peut être insérée dans le siège 6a, 6b associé. De cette manière, la barre horizontale 8a, 8b peut être insérée dans le siège 6a, 6b associé à la force en profitant de la déformation élastique du petit bloc 5. Une fois que la barre 8a, 8b a été insérée dans le siège 6a, 6b associé, la réaction élastique du petit bloc 5, ramenant l'ouverture d'accès 7a, 7b aux dimensions d'origine, s'oppose efficacement à l'extraction de la barre 8a, 8b du siège 6a, 6b associé en sens contraire à travers l'ouverture d'accès 7a, 7b. La déformation élastique de l'ouverture d'accès 7a, 7b peut être éventuellement augmentée, en prévoyant au moins une ailette élastiquement flexible 12, illustrée sur la figure 9, qui est réalisée d'un seul tenant avec le petit bloc 5 et qui délimite au moins un côté de l'ouverture d'accès 7a, 7b. L'ailette 12 est de préférence inclinée dans la direction du siège 6a, 6b de sorte que sa flexion élastique est favorisée pendant l'insertion de la barre 8a, 8b dans le siège 6a, 6b associé et plus difficile dans le sens contraire. 8 La déformation élastique de l'ouverture d'accès 7a, 7b peut être éventuellement modifiée, en prévoyant au moins un relief latéral 13 sur le petit bloc 5 qui délimite sur au moins un côté l'ouverture d'accès 7a, 7b, comme illustré sur la figure 10. Dans la variante de réalisation illustrée sur la figure 10, on prévoit deux reliefs latéraux 13 opposés sur le petit bloc 5 qui délimitent l'ouverture d'accès 7a, 7b sur les deux côtés. Le siège 6a, 6b présente une largeur qui est plus grande que la largeur de l'ouverture d'accès 7a, 7b et que le diamètre de la barre horizontale 8a, 8b destinée à être reçue afin de compenser d'éventuelles erreurs lors de l'alignement des poteaux 1 destinés à supporter la clôture à installer. Il faut noter que le terme largeur en référence au siège 6a, 6b et à son ouverture d'accès 7a 7b, dans les modes de réalisation illustrés, signifie la dimension de ces éléments mesurée le long d'une direction perpendiculaire au plan de la position verticale des panneaux 4 quand ceux-ci sont mis en oeuvre et donc raccordés au poteau 1. Le petit bloc 5 est fixé au corps du poteau au moyen d'une vis 15, de préférence une vis autotaraudeuse, qui traverse un trou traversant 16 défini dans le fond de la gorge verticale 9. La vis 15 présente une tête 15a qui est logée dans un évidement 16a, constitué par un élargissement du trou 16, défini dans le fond de la gorge verticale 9. La tête 15a de la vis 15, lorsque la clôture est installée est au moins partiellement dissimulée par les barres verticales 10a, 10b qui sont disposées dans la gorge verticale 9. 9 De préférence, le petit bloc 5 présente, sur son côté qui est tourné vers le corps du poteau 2, au moins une partie renfoncée 17 qui peut être couplée avec la surface latérale d'un corps de poteau 2, à section transversale circulaire, de préférence creux. Le même côté du petit bloc 5 peut présenter, latéralement, par rapport à la partie renfoncée 17, des parties planes 18, qui peuvent être utilisées, comme illustré sur la figure 8, pour appuyer le petit bloc 5 contre la surface latérale du corps 2a d'un poteau à section transversale carrée, de préférence creux. Le poteau 1 pourra être complété par une partie de base, non illustrée par souci de simplicité, réalisée d'une manière connue en soi, pour assurer la fixation du poteau dans le terrain. L'installation d'une clôture à panneaux avec des poteaux selon l'invention est la suivante. Les poteaux 1 sont fournis déjà assemblés au petit bloc 5. Les poteaux 1 sont alors fixés d'une manière connue en soi, dans le terrain et à distance les uns des autres d'une manière correspondant à la largeur des panneaux 4 de la clôture à réaliser. Ensuite, les panneaux 4 sont raccordés au petit bloc 5 en insérant leurs barres horizontales 8a, 8b, situées à proximité de leur côté périmétral vertical, dans la gorge associée de réception 11a, 11b et en exerçant une force sur les panneaux 4 de haut en bas afin d'obliger les barres 8a, 8b à entrer dans le siège 6a, 6b associé en provoquant un agrandissement élastique de l'ouverture d'accès 7a, 7b associée. 10 Une fois que les barres 8a, 8b sont entrées dans le siège 6a, 6b associé, la réaction élastique du petit bloc 5 ramène l'ouverture d'accès 7a, 7b aux dimensions d'origine, provoquant de cette façon, la retenue des barres horizontales 8a, 8b à l'intérieur du siège 6a, 6b associé. Il faut noter que les panneaux 4 peuvent être montés, avec une grande facilité et que l'installation est favorisée du fait que les poteaux 1 sont déjà fixées de manière stable dans le terrain. Le raccordement des panneaux 4 aux petits blocs 5 provoque également la dissimulation d'une partie des barres verticales 10a, 10b, de la tête 15a de la vis 15 au moyen de laquelle les petits blocs 5 sont fixés au corps du poteau 2. Grâce à ce fait, les tentatives de démontage abusives des panneaux sont découragées en ce que le dégagement des panneaux 4 des petits blocs 5 nécessite d'appliquer une force importante de manière précise pour pouvoir vaincre la résistance des petits blocs 5 et sans un tel retrait il est également impossible d'accéder à la vis 15 pour le dégagement des petits blocs 5 du poteau 1. En pratique, on a constaté qu'étant donné que le poteau selon l'invention résout pleinement l'objectif préfixé en ce qu'il ne nécessite pas le montage d'accessoires pendant la réalisation de la clôture et permet de réaliser la clôture en fixant préalablement les poteaux dans le terrain, rendant ainsi plus simple et plus rapide l'opération de réalisation de la clôture. Bien que le poteau selon l'invention ait été conçu en particulier pour les clôtures à panneaux avec une structure à grille électrosoudée, il pourra être utilisé 11 pour des clôtures à panneaux d'un autre type mais dotées de barres pouvant être mises en prise avec des éléments de raccordement du type décrit ci-dessus. Le poteau ainsi conçu est susceptible de subir de nombreuses modifications et variantes, toutes rentrant dans la portée du concept d'invention ; en outre, tous les détails pourront être remplacés par d'autres éléments techniquement équivalents. En pratique, non seulement les matériaux utilisés, 10 mais également les dimensions, pourront être quelconques selon les exigences et l'état de la technique
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1. Poteau (1) pour clôtures à panneaux comprenant un corps de poteau (2) et au moins un élément de raccordement (3) fixé à la surface latérale du corps de poteau, ledit élément de raccordement pouvant être mis en prise avec au moins un panneau de clôture (4), à proximité de son côté périmétral vertical pour son support, ledit élément de raccordement comprenant un petit bloc (5) avec au moins un siège (6a, 6b) défini, doté d'une ouverture d'accès (7a, 7b) et approprié pour loger la partie d'une barre (8a, 8b) du panneau à proximité de son côté périmétral vertical, caractérisé en ce que ladite ouverture d'accès présente une largeur inférieure au diamètre de ladite barre et est élastiquement déformable pour permettre le passage de ladite barre dans le sens d'insertion dudit au moins un siège et pour gêner l'extraction de ladite barre dudit au moins un siège.
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1. Poteau (1) pour clôtures à panneaux comprenant un corps de poteau (2) et au moins un élément de raccordement (3) fixé à la surface latérale du corps de poteau, ledit élément de raccordement pouvant être mis en prise avec au moins un panneau de clôture (4), à proximité de son côté périmétral vertical pour son support, ledit élément de raccordement comprenant un petit bloc (5) avec au moins un siège (6a, 6b) défini, doté d'une ouverture d'accès (7a, 7b) et approprié pour loger la partie d'une barre (8a, 8b) du panneau à proximité de son côté périmétral vertical, caractérisé en ce que ladite ouverture d'accès présente une largeur inférieure au diamètre de ladite barre et est élastiquement déformable pour permettre le passage de ladite barre dans le sens d'insertion dudit au moins un siège et pour gêner l'extraction de ladite barre dudit au moins un siège. 2. Poteau selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend au moins deux éléments de raccordement fixés au corps du poteau et à distance l'un de l'autre le long de l'extension longitudinale du corps du poteau. 3. Poteau selon les 1 et 2, caractérisé en ce que chacun des éléments de raccordement peut être mis en prise avec deux panneaux contigus, à proximité de leurs bords périmétraux verticaux, se rapprochant de manière réciproque par rapport au poteau. 13 4. Poteau, selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ledit au moins un siège est approprié pour loger les parties des deux barres appartenant respectivement à un panneau et aux panneaux contigus à proximité de leur côté périmétral vertical. 5. Poteau selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ledit au moins un siège est approprié pour loger les parties des deux barres horizontales appartenant respectivement à un panneau et aux panneaux contigus à proximité de leur coté périmétral vertical 6. Poteau selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'ouverture d'accès dudit au moins un siège associé au poteau en fonctionnement, est tournée vers le haut et en ce que lesdites barres horizontales des panneaux peuvent être insérées dans ledit au moins un siège par un mouvement des panneaux de haut en bas. 7. Poteau selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ledit petit bloc comprend deux sièges assemblés entre eux le long d'une direction sensiblement horizontale, en référence au poteau en fonctionnement, lesdits deux sièges étant destinés à loger respectivement une barre horizontale d'un panneau et une barre horizontale du panneau contigu. 8. Poteau selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que lesdits sièges sont 14 définis dans des parties dudit petit bloc séparées par une gorge verticale (9), en référence au poteau en fonctionnement, ladite gorge verticale étant destinée à loger des barres verticales (10a, 10b) raccordées auxdites barres horizontales et définissant les côtés périmétraux verticaux des deux panneaux contigus réciproquement rapprochés par rapport au poteau. 9. Poteau selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ledit petit bloc est réalisé en un matériau synthétique élastiquement déformable. 10. Poteau selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'ouverture d'accès desdits sièges est définie dans le fond d'une gorge de réception (11a, 11b) associée ouverte vers le haut, en référence au poteau en fonctionnement, et se rétrécissant en direction de ladite ouverture d'accès. 11. Poteau selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ladite ouverture d'accès est délimitée sur au moins un côté, par une ailette latérale (12) élastiquement flexible dudit petit bloc. 12. Poteau selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ladite ailette est inclinée vers ledit siège. 13. Poteau selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ladite ouverture30 15 d'accès est délimitée, sur au moins un côté, par un relief latéral (13) dudit petit bloc. 14. Poteau selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ladite ouverture d'accès est délimitée par une paire de reliefs latéraux opposés dudit petit bloc. 15. Poteau selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ledit siège présente une largeur, en particulier au niveau du plan de la position des panneaux raccordés au poteau, plus grande que la largeur de ladite ouverture d'accès et que le diamètre de ladite barre horizontale destinée à être reçue la réception. 16. Poteau selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ledit petit bloc est fixé au corps du poteau au moyen d'une vis (15) traversant un trou traversant (16) défini dans le fond de ladite gorge verticale. 17. Poteau selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ladite vis présente une tête (15a) logée dans un évidement (16a) défini dans le fond de ladite gorge verticale, ladite tête de la vis, lorsque la clôture est installée, étant au moins partiellement dissimulée par les barres verticales définissant les bords périmétraux verticaux des deux panneaux contigus se rapprochant réciproquement par rapport audit poteau, disposées dans ladite gorge verticale. 16 18. Poteau selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ledit petit bloc présente, sur son côté tourné vers le corps du poteau, au moins une partie renfoncée (17) pouvant être couplée avec la surface latérale d'un corps du poteau (2) à section transversale circulaire. 19. Poteau selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ledit petit bloc présente, sur son côté tourné vers le corps du poteau, au moins une partie plane pouvant s'appuyer sur la surface latérale d'un corps de poteau (2a) à section transversale carrée. 20
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E
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E04
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E04H
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E04H 17
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E04H 17/16
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FR2887770
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PRODUIT DE MAQUILLAGE ET/OU DE SOIN "DOUBLE-GESTE"
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La présente invention concerne les compositions cosmétiques et plus particulièrement les produits de maquillage et/ou de soin "double-geste" qui consistent à appliquer successivement deux couches de produits distincts sur la peau aussi bien du visage que du corps et/ou des phanères humains. Les compositions cosmétiques, notamment de maquillage telles que les rouges à lèvres, les fonds de teint, les produits de maquillage du corps, les anticernes, les fards à paupières ou les poudres, comprennent généralement des corps gras tels que des huiles et/ou des cires, et une phase particulaire généralement composée de charges et de pigments. Elles peuvent ainsi se présenter sous la forme d'un gel anhydre, sous forme de stick ou bâton ou sous forme de pâte souple, comme par exemple certains fonds de teint, fards à paupières ou rouges à lèvres. Elles peuvent encore se présenter sous la forme d'une poudre, qui peut être libre, compactée ou pressée. Les compositions de maquillage peuvent également comprendre de l'eau ou une phase hydrophile, et se présenter alors notamment sous forme d'émulsion huile-dans- eau, eau-dans-huile, émulsion multiple, notamment lorsqu'il s'agit d'un fond de teint, de crème teintée, de crème de soin ou d'un produit solaire. Les vernis à ongles se présentent généralement sous la forme d'une solution d'un solvant organique. Ces compositions, lorsqu'elles sont appliquées sur la peau, les muqueuses ou les semi-muqueuses, ne présentent pas toujours une bonne tenue. On a en effet constaté que certaines compositions avaient tendance à se propager, à l'intérieur des ridules et/ou des rides de la peau, dans le cas des fonds de teint, dans les ridules qui entourent les lèvres, dans le cas des rouges à lèvres et dans les plis de la paupière, dans le cas des fards à paupières. De même, au cours du temps, il arrive que la couleur d'origine vire. Enfin, dans le cas des vernis à ongles, il arrive que le produit se craquèle, s'écaille ou ne résiste pas aux frottements. Par ailleurs, certains produits de maquillage peuvent présenter l'inconvénient de transférer. On entend par là que la composition est susceptible de se déposer, au moins en partie, sur certains supports avec lesquels elle est mise en contact, tels que, par exemple, un verre, un vêtement ou la peau. Tous ces phénomènes engendrent un effet inesthétique que l'on souhaite bien évidemment éviter. Il subsiste donc le besoin de produits, notamment de maquillage, qui présentent une tenue améliorée tout en possédant de bonnes propriétés cosmétiques. Pour donner satisfaction en ces termes, le document EP 1 303 246 propose de superposer deux compositions cosmétiques sur la surface à maquiller. Dans ce document, une première composition comprend un matériau proadhésif et une seconde composition comprend un composé diffusant, par exemple, une huile. Il en découle des propriétés de tenue améliorées. De même, le document EP 1 518 354 propose des produits cosmétiques associant également deux compositions, la première contenant un polymère séquencé 10 éthylénique. La présente invention vise à proposer de nouvelles associations à l'image de celles évoquées ci-dessus. En conséquence, selon l'un de ses aspects, l'invention concerne un produit cosmétique de maquillage et/ou de soin comprenant au moins: - une première composition contenant, dans un milieu cosmétologiquement acceptable, au moins un copolymère bloc comprenant au moins un bloc à conformation variable, et - une seconde composition contenant, dans un milieu cosmétologiquement acceptable, au moins une phase grasse liquide composée d'au moins 30 % en poids d'huile(s) possédant une masse molaire inférieure à 1000 g/mole et une composante dispersive 8d du paramètre de solubilité de Hansen variant de 15,5 à 18. Au sens de la présente invention, les huiles possédant une masse molaire inférieure à 1000 g/mole et une composante dispersive 8d du paramètre de solubilité de Hansen variant de 15,5 à 18, seront encore désignées ciaprès par les termes d"'huiles plastifiantes". Selon un autre de ses aspects, l'invention concerne un produit de maquillage et/ou de soin comprenant au moins: - une première composition contenant, dans un milieu cosmétologiquement acceptable, au moins un copolymère bloc comprenant au moins un bloc à conformation 30 variable, et - une seconde composition contenant, dans un milieu cosmétologiquement acceptable, au moins une phase grasse liquide, ladite phase grasse liquide étant telle qu'au moins une association de ladite phase grasse liquide avec ledit copolymère bloc de la première composition réponde aux conditions suivantes: - G'sA(2 Hz, 35 C) 103 Pa, - 108 Pa G'sA(35 C), G'sA(2 10.2 Hz, 35 C) 3 105 Pa, dans lesquelles: - G'sA(2 Hz, 35 C) est le module élastique de cisaillement de l'association, mesuré à la fréquence de 2 Hz et à la température de 35 C, - G'sA(35 C) est le module élastique de cisaillement de l'association, à la température de 35 C, pour toute fréquence comprise entre 2 l0.2 et 2 Hz, et - G'sA(2 10.2 Hz, 35 C) est le module élastique de cisaillement de l'association, mesuré à la fréquence de 2 10.2 Hz et à la température de 35 C. Les inventeurs ont remarqué que les produits conformes à l'invention tels que décrits précédemment manifestent un effet gras et collant significativement réduit. Cette propriété est avantageuse à plusieurs titres. Tout d'abord, elle confère aux produits cosmétiques correspondants une meilleure aptitude à la formulation. Enfin, il en découle une tenue améliorée au niveau du maquillage obtenu après application du produit sur une matière kératinique. Selon un autre de ses aspects, l'invention a pour objet un procédé de maquillage et/ou de soin cosmétique de matière(s) kératinique(s), notamment de la peau des lèvres et/ou des phanères, comprenant au moins les étapes consistant à : - appliquer sur une matière kératinique une couche d'une première composition selon l'invention, et - appliquer sur au moins une partie de la première composition appliquée, au moins une couche d'une seconde composition selon l'invention. Selon un autre de ses aspects, l'invention a pour objet un procédé de 30 maquillage et/ou de soin cosmétique de matière(s) kératinique(s), notamment de la peau, des lèvres ou des phanères, comprenant les étapes consistant à : - appliquer sur une matière kératinique au moins une couche d'une seconde composition selon l'invention et - appliquer sur au moins une partie de la seconde composition appliquée, au moins une couche d'une première composition selon l'invention. Au sens de la présente invention, une matière kératinique sur laquelle sont appliquées les compositions peut être une matière kératinique naturelle c'est-à-dire la peau, les lèvres et les phanères de celui-ci ou une matière kératinique fictive à l'image de faux ongles par exemple. L'ordre d'application des première et seconde compositions dépend principalement du type de formulation, à savoir liquide comme par exemple émulsion H/E ou E/H, lotion, stick ou solide comme par exemple poudre, retenue pour chacune des compositions. Pour des raisons évidentes, on privilégiera l'application finale d'une composition de type poudre. Dans le cas où les deux compositions sont de type émulsion, leur ordre d'application est moins déterminant. Lorsque l'une d'entre elles contient des matériaux dont on cherche à exploiter un effet esthétique au niveau du maquillage par exemple de type matière colorante, particules réfléchissantes ou agent goniochromatique, il est avantageux de l'appliquer en seconde, en tant que couche supérieure. En revanche, lorsque l'une de ces compositions contient un agent actif notamment au niveau du soin, il est, pour des raisons évidentes, préférable de l'appliquer en première, en tant que couche de base. Selon un autre de ses aspects, l'invention concerne un kit de maquillage comprenant au moins un produit selon l'invention. D'une manière générale, le kit est composé d'au moins deux récipients séparés, l'un contenant une première composition et l'autre une seconde composition. Les compositions peuvent être conditionnées séparément ou ensemble dans un même article de conditionnement ou dans deux (ou plusieurs) articles de conditionnement séparés ou distincts. On peut également envisager qu'une unique première composition y soit associée avec plusieurs secondes compositions de formulations différentes, par exemple contenant des huiles différentes et/ou une phase particulaire différente. En particulier, une unique première composition peut être associée avec plusieurs secondes compositions de couleurs ou de consistances différentes. Inversement, une unique seconde composition peut être associée avec plusieurs premières compositions différentes. Selon un autre de ses aspects, l'invention a pour objet l'utilisation pour le maquillage et/ou le soin cosmétique, en particulier de la peau, les lèvres et/ou les phanères, d'un produit ou d'un kit selon l'invention. PREMIERE COMPOSITION Comme précisé précédemment, la première composition comprend dans un milieu cosmétologiquement acceptable au moins un copolymère bloc. Par "copolymère bloc", on entend un polymère constitué d'au moins deux types de monomère, l'arrangement de ses monomères étant tel que le copolymère présente des parties ou blocs ayant des propriétés chimiques et/ou physiques sensiblement différentes. Au sens de la présente invention, par "bloc", "séquence" ou "partie" on entend un enchaînement répétitif d'unités monomères, cette répétition étant au moins égale à 2 unités, notamment à 3 unités, en particulier au moins égale à 5 unités, voire au moins égale à 7 unités. Les termes "bloc", "séquence" et "partie" sont utilisés de manière équivalente. Au sens de la présente invention, les monomères du copolymère bloc sont organisés de telle façon que le copolymère bloc présente au moins un bloc à conformation variable. Généralement, ce bloc possède une température de transition vitreuse inférieure à 30 C, notamment comprise entre -100 C et 25 C, voire entre -90 C et 20 C et mieux entre -80 C et 0 C. Le terme "température de transition vitreuse" fait référence à la température à laquelle un polymère passe d'un état rigide à un état souple. La température de transition vitreuse de copolymère peut être calculée de manière théorique selon la formule suivante: 1 = W l + W2 + W3 + ...+ Wn ou Tg est Tg Tgl Tg2 Tg3 Tgn la température théorique de transition vitreuse en degré Kelvin du polymère; W1, W2, W3, et Wn, étant les fractions pondérales de chaque composant du copolymère, et Tgl, Tg2, Tg3, ... et Tgn étant les températures théoriques de transition vitreuse en degré Kelvin de l'homopolymère ayant un poids moléculaire moyen d'au moins 20 000, réalisé à partir des unités de monomères individuelles du polymère [Référence: T.G. Fox, Bul. Am. Phys. Soc., n 3, page 123 (1956)] [Référence: Polymer Handbook 3rd edition, 1989, de J. Wiley & Sons, J. Brandrup et E.H. Immergut]. Une manière plus expérimentale de mesurer la température de transition vitreuse est la calorimétrie à balayage différentiel (DSC) qui mesure la variation en enthalpie d'un polymère avec la température. On peut en particulier utiliser un calorimètre de type DSC 30 distribué par la société METTLER. La mesure de la température de transition vitreuse (Tg) peut être effectuée selon la norme ASTM D3418-97, par analyse enthalpique différentielle (DSC "Differential Scanning Calorimetry") sur calorimètre, sur une plage de température comprise entre -100 C et +150 C à une vitesse de chauffe de 10 C/min dans des creusets en aluminium. L'échantillon contenant le polymère à l'état sec ou en solution dans un solvant, est disposé dans un creuset. Lorsque le polymère est en solution, on laisse au préalable le solvant s'évaporer pendant 24 heures à température ambiante et à 50 % d'humidité relative. La mesure de la température de transition vitreuse (Tg) peut également être effectuée par DMTA (Dynamical and Mechanical Temperature Analysis ou Analyse dynamique et mécanique de température). Pour mesurer la température de transition vitreuse (Tg) du polymère, on effectue des essais de viscoélasticimétrie avec un appareil de type DMTA de TA Instruments (modèle DMA2980), sur un échantillon de film de polymère d'environ 200 50 m d'épaisseur, 10 mm de largeur et 15 mm de longueur, après séchage pendant 24 heures à 23 C et 50-55 % d'humidité relative. On impose à cet échantillon une sollicitation de traction. L'échantillon subit une force statique de 0,01 N à laquelle se superpose un déplacement sinusoïdal de 8 m à la fréquence de 1 Hz. On travaille ainsi dans le domaine linéaire, sous de faibles niveaux de déformation. Cette sollicitation de traction est effectuée sur l'échantillon à des températures variant de -150 C à +220 C, avec une variation de température de 3 C par minute. On mesure alors le module complexe E* = E' + iE" du polymère testé en fonction de la température. De ces mesures, on déduit les modules dynamiques E' de conservation et E" de perte, ainsi que le pouvoir amortissant: tg6 = E"/E'. Puis on trace la courbe des valeurs de tg6 en fonction de la température; cette courbe présente au moins un pic. La température de transition vitreuse Tg du polymère correspond à la température à laquelle se situe le sommet de ce pic. Elle est en général supérieure d'environ 15 C par rapport à la Tg théorique. Lorsque la courbe présente au moins 2 pics (dans ce cas, le polymère présente au moins 2 Tg), on prend comme valeur de Tg du polymère testé la température pour laquelle la courbe présente le pic de plus forte amplitude (c'est à dire correspondant à la plus grande valeur de tg6; on ne considère dans ce cas que la Tg majoritaire comme valeur de Tg du polymère testé). De préférence, la température de transition vitreuse des copolymères utilisés dans les compositions de l'invention est mesurée par DSC. Sauf indication contraire, les Tg indiquées pour les première et deuxième séquences dans la présente description sont des Tg théoriques. Cette formation d'une morphologie spécifique peut être contrôlée, de façon évidente par la nature des blocs, mais également par le poids moléculaire et la relative longueur des blocs. La séquence à conformation variable, qui a avantageusement une Tg inférieure ou égale à 30 C, voire à 20 C, est un homopolymère ou un copolymère, et est, de préférence, issue en totalité ou en partie de un ou de plusieurs monomères, qui sont tells) que les homopolymères préparés à partir de ces monomères ont des températures de transition vitreuse, inférieures ou égales à 30 C, voire à 20 C. Avantageusement, le copolymère selon l'invention peut être un copolymère de nature acrylique et peut plus particulièrement comprendre un ou plusieurs monomères choisis parmi l'acrylate d'éthyle-2-hexyle, l'acrylate d'isobutyle, l'acrylate de méthyle, et/ou leurs copolymères. La masse globale en nombre des copolymères bloc selon l'invention peut varier d'une manière générale de 700 g/mol à 1 000 000 g/mol, en particulier de 1 000 g/mol à 800 000 g/mol, plus particulièrement de 2 000 g/mol à 500 000 g/mol et même de 5000 à 200 000 g/mol. On détermine les masses molaires moyennes en poids (Mw) et en nombre (Mn) 30 par chromatographie liquide par perméation de gel (solvant THF, courbe d'étalonnage établie avec des étalons de polystyrène linéaire, détecteur réfractométrique). Les copolymères peuvent être avantageusement solubles ou dispersibles dans les milieux cosmétiques et en particulier dans un milieu aqueux, hydroorganique ou organique. Le copolymère bloc selon l'invention peut ainsi être sous la forme d'une dispersion aqueuse de particules ou sous la forme d'une dispersion huileuse de particules. Au sens de l'invention, un polymère est dit soluble s'il forme une solution liquide, à 5 % en poids, dans le solvant considéré à 25 C. Il est qualifié de dispersible si à 5 % en poids dans le solvant considéré à 25 C, il forme une suspension stable de fines particules généralement sphériques dont la taille moyenne peut être inférieure à 1 micron, peut varier de 5 à 400 nm, et en particulier de 10 à 250 nm. Le ou les copolymère(s) bloc peu(ven)t représenter de 0,1 % à 60 %, notamment de 0,5 à 50 % voire de 1 à 30 % en poids de la première composition. Selon un des aspects de l'invention, le copolymère bloc de la première composition est figuré par au moins un polymère dit polymère séquencé. 1) Polymère séquencé Au sens de l'invention, le terme polymère séquencé désigne un copolymère bloc acrylique ayant au moins une séquence (ou bloc) à conformation limitée et une séquence (ou bloc) à conformation variable. Ces deux séquences sont incompatibles l'une avec l'autre et sont caractérisées par une température de transition vitreuse (Tg) différente. Ces première et deuxième séquences peuvent être reliées entre elles par un segment intermédiaire comprenant au moins un monomère constitutif de la première séquence et au moins un monomère constitutif de la deuxième séquence. De préférence, l'indice de polydispersité du polymère séquencé est supérieur à 25 2, de préférence supérieur ou égal à 2,5, et mieux supérieur ou égal à 2,8 et notamment compris entre 2,8 et 6. L'indice de polydispersité I du polymère est égal au rapport de la masse moyenne en poids Mw sur la masse moyenne en nombre Mn. Mw et Mn sont déterminés comme précisé précédemment. La masse moyenne en poids (Mw) du polymère selon l'invention est de préférence inférieure ou égale à 150 000 g/mol, elle varie par exemple de 35 000 à 150 000 g/mol, et mieux de 45 000 à 100 000 g/mol. La masse moyenne en nombre (Mn) du polymère selon l'invention est de préférence inférieure ou égale 40 000, elle varie par exemple de 10 000 à 40 000, et mieux de 12 000 à 25 000. Avantageusement, le polymère séquencé est un polymère linéaire. De préférence, le polymère séquencé est soluble et/ou dispersible, à température ambiante (25 C), à une teneur en matière active d'au moins 10 % en poids dans au moins un solvant, notamment organique. Chaque séquence ou bloc du polymère séquencé est issue d'un type de monomère ou de plusieurs types de monomères différents. Cela signifie que chaque séquence peut être constituée d'un homopolymère ou d'un copolymère; ce copolymère constituant la séquence pouvant être à son tour statistique ou alterné. Le segment intermédiaire éventuel comprenant au moins un monomère constitutif de la première séquence et au moins un monomère constitutif de la deuxième 15 séquence du polymère est généralement lui même un polymère statistique. Le polymère séquencé peut être obtenu par polymérisation radicalaire en solution selon le procédé décrit dans la demande de brevet EP 1 411 069 dont le contenu est incorporé par référence. Comme indiqué ci-dessus, la séquence à conformation variable et la séquence à 20 conformation limitée ont des températures de transition vitreuse différente. L'écart entre les températures de transition vitreuse des séquences à conformation limitée et variable est généralement supérieur à 20 C, de préférence supérieur à 30 C, et mieux supérieur à 40 C. Séquence à conformation variable Comme précisé précédemment la séquence ou bloc à conformation variable possède une température de transition vitreuse inférieure à 30 C, notamment comprise entre -100 C et +25 C, par exemple entre -90 C et +20 C et mieux comprise entre -80 C et 0 C. Cette séquence à conformation variable, qui a avantageusement une Tg inférieure ou égale 30 %, voire inférieure ou égale à 20 C, est un homopolymère ou un copolymère, et est, de préférence, issue en totalité ou en partie de un ou de plusieurs monomères, qui sont tel(s) que les homopolymères préparés à partir de ces monomères ont des températures de transition vitreuse, inférieures ou égales à 20 C. En particulier, les monomères dont les homopolymères ont des Tg inférieures ou égales à 20 C et dont est ou sont issue(s), de préférence, la ou les séquences de Tg inférieures ou égales à 20 C du polymère de l'invention sont, de préférence, choisis parmi les monomères suivants: les acrylates de formule CHz = CHCOOR3, R3 représentant un groupe alkyle en C1 à C12 linéaire ou ramifié, de préférence autre que le groupe tertiobutyle, dans lequel se trouve(nt) éventuellement intercalé(s) un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi O, N, S, ledit groupe alkyle pouvant en outre être éventuellement substitué par un ou plusieurs substituants choisis parmi les groupes hydroxyle et les atomes d'halogène (Cl, Br, I et F), ou R3 représente un alkyle en C1 à C12-POE (polyoxyéthylène) avec répétition du motif oxyéthylène de 5 à 30 fois, par exemple méthoxy-POE, ou R3 représente un groupement polyoxyéthylèné comprenant de 5 à 30 motifs d'oxyde d'éthylène; - les méthacrylates de formule CHz = C(CH3)- COOR4, R4 représentant un groupe alkyle en C4 à C12 linéaire ou ramifié, dans lequel se trouve(nt) éventuellement intercalé(s) un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi O, N et S, ledit groupe alkyle pouvant en outre être éventuellement substitué par un ou plusieurs substituants choisis parmi les groupes hydroxyle et les atomes d'halogènes (Cl, Br, I, F); - les esters de vinyle de formule R5-CO-O-CH = CHz où R5 représente un groupe alkyle en C4 à C12 linéaire ou ramifié ; - les éthers de vinyle et d' alkyle en C4 à C 12, tels que l'éther de vinyle et de méthyle et l'éther de vinyle et d'éthyle. - les N-alkyl en C4 à C12 acrylamides, tels que le N-octylacrylamide, - et leurs copolymères. Les monomères particulièrement préférés pour la séquence à conformation variable sont les acrylates d'alkyles dont la chaîne alkyle comprend de 1 à 10, voire de 1 à 4 atomes de carbone, tels que l'acrylate de méthyle, l'acrylate d'isobutyle, l'acrylate d'éthyl-2-hexyle et leurs copolymères. De préférence, la proportion de la séquence à conformation variable dont la Tg est généralement inférieure à 30 C, voire inférieure à 20 C, varie de 5 à 75 %, de préférence de 15 à 50 %, et mieux de 25 à 45 % en poids par rapport au poids du polymère séquencé. Séquence à conformation limitée La séquence ou bloc ayant une conformation limitée a avantageusement une Tg supérieure ou égale à 40 C, par exemple une Tg allant de 40 à 120 C, de préférence supérieure à 50 C et mieux supérieure à 60 C. Cette séquence à conformation limité est un homopolymère ou un copolymère, et est, de préférence, issue en totalité ou en partie de un ou de plusieurs monomères, qui sont tells) que les homopolymères préparés à partir de ces monomères ont des températures de transition vitreuse, supérieures ou égales à 40 C. De préférence encore, cette première séquence est un homopolymère, constitué par un seul type de monomère (dont la Tg de l'homopolymère correspondant est supérieure ou égale à 40 C). Les monomères dont les homopolymères ont des températures de transition vitreuse supérieures ou égales à 40 C et dont est ou sont issue(s), de préférence, la ou les séquences à conformation limitée du polymère séquencée sont, de préférence, choisis parmi les monomères suivants: - les méthacrylates de formule CHz = C(CH3)-000R1 dans laquelle RI représente un groupe alkyle linéaire ou ramifié contenant de 2 à 4 atomes de carbone, tel qu'un groupe méthyle, éthyle, propyle ou isobutyle, ledit groupe alkyle pouvant en outre être éventuellement substitué par un ou plusieurs substituants choisis parmi les groupes hydroxyle et les atomes d'halogènes (Cl, Br, I, F), ou RI représente un groupe cycloalkyle en C4 à C12, - les acrylates de formule CHz = CH-000R2 dans laquelle R2 représente un groupe cycloalkyle en C4 à Ciz tel que l'acrylate d'isobornyle ou un groupe tertio butyle, - les (méth)acrylamides de formule: R' R7 CHZ = C Co N\ R8 où R7 et R8 identiques ou différents représentent chacun un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle en C1 à Cil linéaire ou ramifié, tel qu'un groupe n-butyle, t butyle, isopropyle, isohexyle, isooctyle, ou isononyle; où R7 représente H et R8 représente un groupement 1,1-diméthyl-3-oxobutyl, et R' désigne H ou méthyle. Comme exemple de monomères, on peut citer le N-butylacrylamide, le N-t- butylacrylamide, le N-isopropylacrylamide, le N,N-diméthylacrylamide et le N,N-dibutylacrylamide, - l'acide (méth)acrylique, - le styrène et ses dérivés tels que le chlorostyrène, et leurs copolymères. Les monomères particulièrement préférés pour la séquence à conformation limitée sont le méthacrylate de méthyle, le méthacrylate d'isobutyle, le (méth)acrylate d'isobornyle, le méthacrylate de trifluoroéthyle, le styrène, l'acide (méth)acrylique et leurs copolymères. De préférence, la proportion de la séquence à conformation limitée de Tg avantageusement supérieure ou égale à 40 C varie de 20 à 90 %, mieux de 30 à 80 % et encore mieux de 50 à 70 % en poids par rapport au poids du polymère séquencé. Selon un mode de réalisation particulier, les séquences à conformation variable et à conformation limitée peuvent chacune contenir en proportion minoritaire au moins un monomère consécutif de l'autre séquence. Chacune des séquences peut également contenir, outre les monomères indiqués cidessus, un ou plusieurs autres monomères différents dont la nature et la quantité sont de préférence choisies de manière à ce que la séquence dans laquelle il se trouve et la température de transition vitreuse désirée. Segment intermédiaire Comme indiqué précédemment, le copolymère séquencé peut contenir un segment intermédiaire ayant une Tg comprise entre 20 et 40 C. Le polymère séquencé peut également présenter au moins un segment ayant une Tg comprise entre 20 et 40 C, voire entre 30 et 40 C. Le segment intermédiaire qui a une Tg comprise entre 20 et 40 C peut être un homopolymère ou un copolymère. Ce segment ayant une Tg comprise entre 20 et 40 C peut être issu en totalité ou en partie de un ou plusieurs monomères, qui sont tel(s) que l'homopolymère préparé à partir de ces monomères a une température de transition vitreuse comprise entre 20 et 40 C. Le segment intermédiaire ayant une Tg comprise entre 20 et 40 C peut être issu en totalité ou en partie de monomères qui sont tel(s) que l'homopolymère correspondant a une Tg supérieure ou égale à 40 C et de monomères qui sont tel(s) que l'homopolymère correspondant a une Tg inférieure ou égale à 20 C. Dans le cas où ce segment est un homopolymère, il est issu de monomères (ou monomère principaux), qui sont tel(s) que les homopolymères préparés à partir de ces monomères ont des températures de transition vitreuse comprises entre 20 et 40 C. Ce segment intermédiaire peut être un homopolymère, constitué par un seul type de monomère (dont la Tg de l'homopolymère correspondant va de 20 C à 40 C). Les monomères dont l'homopolymère a une température de transition vitreuse comprise entre 20 et 40 C sont, de préférence, choisis parmi le méthacrylate de n-butyle, l'acrylate de cyclodécyle, l'acrylate de néopentyle, l'isodécylacrylamide et leurs mélanges. Dans le cas où le segment ayant une Tg comprise entre 20 et 40 C est un copolymère, il est issu en totalité ou en partie de un ou de plusieurs monomères (ou monomère principaux), dont la nature et la concentration sont choisies de telle sorte que la Tg du copolymère résultant soit comprise entre 20 et 40 C. Avantageusement, le segment intermédiaire ayant une Tg comprise entre 20 et 40 C est un copolymère issu en totalité ou en partie: - de monomères principaux dont l'homopolymère correspondant a une Tg supérieure ou égale à 40 C, par exemple une Tg allant de 40 C à 150 C, de préférence supérieure ou égale à 50 C, allant par exemple de 50 à 120 C, et mieux supérieure ou égale à 60 C, allant par exemple de 60 C à 120 C, tels que décrits plus haut, et/ou - de monomères principaux dont l'homopolymère correspondant a une Tg inférieure ou égale à 20 C, par exemple une Tg allant de -100 à 20 C, de préférence inférieure ou égale à 15 C, notamment allant de -80 C à 15 C et mieux inférieure ou égale à 10 c, par exemple allant de -50 C à 0 c, tels que décrits plus haut, lesdits monomères étant choisis de telle sorte que la Tg du copolymère formant la première séquence est comprise entre 20 et 40 C. De tels monomères principaux sont par exemple choisis parmi le méthacrylate de méthyle, l'acrylate et le méthacrylate d'isobornyle, l'acrylate de butyle, l'acrylate d'éthyl-2 hexyle et leurs mélanges. A titre illustratif et non limitatif des copolymères séquencés convenant à l'invention, on peut plus particulièrement citer les variantes de copolymères suivantes: - une séquence à conformation limitée de Tg supérieure ou égale à 40 C, par exemple ayant une Tg allant de 70 à 1 l0 c, qui est un copolymère méthacrylate de méthyle / acide acrylique, - une séquence à conformation variable de Tg inférieure ou égale à 20 C, par exemple allant de 0 à 20 C, qui est un homopolymère d'acrylate de méthyle et Selon une seconde variante, le copolymère selon l'invention peut comprendre: - une séquence à conformation limitée de Tg supérieure ou égale à 40 C, par exemple allant de 70 à 100 c, qui est un copolymère méthacrylate de méthyle/acide acrylique/méthacrylate de trifluoroéthyle, -une séquence à conformation variable de Tg inférieure ou égale à 20 C, par exemple allant de 0 à 20 C, qui est un homopolymère d'acrylate de méthyle. Selon une troisième variante, le copolymère selon l'invention, peut comprendre - une séquence à conformation limitée Tg supérieure ou égale à 40 C, par exemple allant de 85 à 115 C, qui est un copolymère acrylate d'isobornyle/méthacrylate d'isobutyle, - une séquence à conformation variable de Tg inférieure ou égale à 20 C, par exemple allant de -85 à 55 C, qui est un homopolymère d'acrylate d'éthyl-2 hexyle et Selon une quatrième variante, le copolymère selon l'invention peut comprendre - une séquence à conformation limitée de Tg supérieure ou égale à 40 C, par exemple allant de 95 à 125 C, qui est un copolymère acrylate d'isobornyle/méthacrylate d'isobornyle, - une séquence à conformation variable de Tg inférieure ou égale à 20 C, par exemple allant de -35 à 5 C, qui est un homopolymère d'acrylate d'isobutyle. Conviennent tout particulièrement à l'invention: - le copolymère dont la séquence à conformation limitée comprend de l'acrylate d'isobornyle et du méthacrylate d'isobutyle, à raison respectivement de 40 % et 30 % en poids du copolymère et dont la séquence à conformation variable comprend de l'acrylate d'éthyl-2-hexyle, à raison de 30 % en poids de copolymère, et -le copolymère dont la séquence à conformation limitée comprend de l'acrylate d'isobornyle et du méthacrylate d'isobornyle, à raison de 35 % en poids chacun par rapport au poids du copolymère et dont la séquence à conformation variable comprend de l'acrylate d'isobutyle, à raison de 30 % en poids par rapport au poids du copolymère. Selon un autre des aspects de l'invention, le copolymère bloc de la première composition peut être un polymère de type polymère éthylénique greffé. 2) Polymère éthylénique greffé Selon ce mode de réalisation, la première composition selon l'invention 15 comprend un polymère éthylénique greffé en dispersion dans une phase grasse liquide. Par polymère "éthylénique", on entend un polymère obtenu par polymérisation de monomères comprenant une insaturation éthylénique. Par polymère greffé, on entend un polymère ayant un squelette comprenant au moins une chaîne latérale pendante ou située en bout de chaîne, et de préférence pendante. De préférence, le polymère greffé a une masse moléculaire moyenne en poids (Mw) comprise entre 10 000 et 300 000, notamment entre 20 000 et 200 000, mieux encore entre 25 000 et 150 000. Avantageusement, le polymère éthylénique greffé comprend un squelette éthylénique insoluble dans ladite phase grasse liquide, et des chaînes latérales liées de manière covalente audit squelette et solubles dans la phase grasse liquide. Le polymère éthylénique greffé est notamment un polymère non réticulé. En particulier, le polymère est obtenu par polymérisation de monomères comprenant un seul groupement polymérisable. Le polymère éthylénique greffé est notamment susceptible d'être obtenu selon 30 le procédé décrit dans le document WO 04/055081 (dont le contenu est incorporé par référence) par polymérisation radicalaire dans un milieu organique de polymérisation: - d'au moins un monomère éthylénique, en particulier d'au moins un monomère acrylique et éventuellement d'au moins un monomère additionnel vinylique non acrylique, pour former ledit squelette insoluble; et - d'au moins un macromonomère comportant un groupe terminal polymérisable pour former les chaînes latérales, ledit macromonomère ayant une masse moléculaire moyenne en poids supérieure ou égale à 200 et la teneur en macromonomère polymérisé représentant de 0,05 à 20 % en poids du polymère. Selon l'invention, on entend par "macromonomère ayant un groupe terminal polymérisable" tout polymère comportant sur une seule de ses extrémités un groupe terminal polymérisable apte à réagir lors de la réaction de polymérisation avec les monomères éthyléniques et notamment acryliques et éventuellement les monomères vinyliques non acryliques additionnels constituant le squelette. Le macromonomère permet de former les chaînes latérales du polymère éthylénique greffé. Le groupe polymérisable du macromonomère peut être avantageusement un groupe à insaturation éthylénique susceptible de se polymériser par voie radicalaire avec les monomères constituant le squelette. Selon un mode de réalisation de l'invention, le polymère éthylénique greffé est un polymère acrylique greffé, c'est-à-dire dérivant de la polymérisation d'au moins un monomère acrylique. Squelette du polymère éthylénique greffé Comme monomère acrylique susceptible d'être employé pour former le squelette insoluble du polymère, on peut citer, seul ou en mélange, les monomères suivants, ainsi que leurs sels: i. les (méth)acrylates de formule: CH2 Î COOR2 R dans laquelle: - RI désigne un atome d'hydrogène ou un groupe méthyle; 30 - R2 représente un groupe choisi parmi: - un groupe alkyle linéaire ou ramifié, comprenant de 1 à 6 atomes de carbone, ledit groupe pouvant comporter dans sa chaîne un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi 0, N et S; et/ou pouvant comporter un ou plusieurs substituants choisis parmi OH, les atomes d'halogène (F, Cl, Br, I) et -NR'R" avec R' et R" identiques ou différents choisis parmi les alkyles linéaires ou ramifiés en C1-C4; et/ou pouvant être substitué par au moins un groupe polyoxyalkylène, en particulier avec alkylène en C2-C4, notamment polyoxyéthylène et/ou polyoxypropylène, ledit groupe polyoxyalkylène étant constitué par la répétition de 5 à 30 motifs oxyalkylène; - un groupe alkyle cyclique comprenant de 3 à 6 atomes de carbone, ledit groupe pouvant comporter dans sa chaîne un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi 0, N et S, et/ou pouvant comporter un ou plusieurs substituants choisis parmi OH et les atomes d'halogène (F, Cl, Br, I); A titre d'exemples de R2, on peut citer le groupe méthyle, éthyle, propyle, butyle, isobutyle, méthoxyéthyle, éthoxyéthyle, méthoxy-polyoxyéthylène 350 OE, trifluoroéthyle, 2-hydroxyéthyle, 2-hydroxypropyle, diméthylaminoéthyle, diéthylaminoéthyle, diméthylaminopropyle. ii. les (méth)acrylamides de formule: CH2 i CON R3 dans laquelle: - R3 désigne un atome d'hydrogène ou un groupe méthyle; - R4 et R5, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle, linéaire ou ramifié, comportant de 1 à 6 atomes de carbone, pouvant comporter un ou plusieurs substituants choisis parmi -OH, les atomes d'halogène (F, Cl, Br, I) et -NR'R" avec R' et R" identiques ou différents choisis parmi les alkyles linéaires ou ramifiés en C1-C4; ou - R4 représente un atome d'hydrogène et R5 représente un groupe 1,1diméthyl-3-oxobutyle. A titre d'exemples de groupes alkyles pouvant constituer R4 et R5, on peut citer n-butyle, t-butyle, n-propyle, diméthylaminoéthyle, diéthylamino éthyle, diméthylaminopropyle. iii. les monomères (méth)acryliques comprenant au moins une fonction acide carboxylique, phosphorique ou sulfonique, tels que l'acide acrylique, l'acide méthacrylique, l'acide acrylamidopropanesulfonique. Parmi ces monomères acryliques, on peut tout particulièrement citer les (méth)acrylates de méthyle, d'éthyle, de propyle, de butyle, d'isobutyle; les (méth)acrylates de méthoxyéthyle ou d'éthoxyéthyle; le méthacrylate de trifluoroéthyle; le méthacrylate de diméthylaminoéthyle, le méthacrylate de diéthylaminoéthyle, le méthacrylate de 2-hydroxypropyle, le méthacrylate de 2-hydroxyéthyle, l'acrylate de 2-hydroxypropyle, l'acrylate de 2-hydroxyéthyle; le diméthylaminopropylméthacrylamide; l'acide (méth)acrylique; et leurs sels; et leurs copolymères. De préférence, les monomères acryliques sont choisis parmi l'acrylate de méthyle, l'acrylate de méthoxyéthyle, le méthacrylate de méthyle, le méthacrylate de 2-hydroxyéthyle, l'acide (méth)acrylique, le méthacrylate de diméthylaminoéthyle, et leurs mélanges. Avantageusement, les monomères acryliques présents dans le polymère greffés comprennent au moins l'acide (méth)acrylique et au moins un monomère choisi parmi les (méth)acrylates d'alkyle en C1-C3. L'acide (méth)acrylique peut être présent en une teneur d'au moins 1 % en poids, par rapport au poids total du polymère, notamment allant de 2 % à 80 % en poids, de préférence d'au moins 5 % en poids, notamment allant de 5 % à 60 % en poids, et mieux de 7 % à 30 % en poids. Selon un mode de réalisation de l'invention, le squelette du polymère éthylénique greffé est formé uniquement de monomères acryliques tels que décrits précédemment. Chaînes latérales du polymère éthylénique greffé En ce qui concerne les macromonomères, ils comportent à une des extrémités de la chaîne un groupe terminal polymérisable apte à réagir au cours de la polymérisation avec les monomères acryliques et éventuellement les monomères vinyliques additionnels, pour former les chaînes latérales du polymère éthylénique greffé. Ledit groupe terminal polymérisable peut être en particulier un groupe vinyle ou (méth)acrylate (ou (méth)acryloxy), et de préférence un groupe (méth)acrylate. Les macromonomères sont choisis préférentiellement parmi les macromonomères dont l'homopolymère a une température de transition vitreuse (Tg) inférieure ou égale à 25 C, notamment allant de -100 C à 25 C, de préférence allant de -80 C à 0 C. Les macromonomères ont généralement une masse moléculaire moyenne en poids supérieure ou égale à 200, de préférence supérieure ou égale à 300, préférentiellement supérieure ou égale à 500, et plus préférentiellement supérieure à 600. De préférence, les macromonomères ont une masse moléculaire moyenne en poids (Mw) allant de 200 à 100 000, de préférence allant de 500 à 50 000, préférentiellement allant de 800 à 20 000, plus préférentiellement allant de 800 à 10 000. Comme macromonomères carbonés, on peut en particulier citer: (i) les homopolymères et les copolymères (méth)acrylate d'alkyle linéaire ou ramifié en C8-C22, présentant un groupe terminal polymérisable choisi parmi les groupes vinyle ou (méth)acrylate parmi lesquels on peut citer en particulier: les macromonomères de poly(acrylate d'éthyl-2 hexyle) à extrémité mono(méth)acrylate; les macromonomères de poly(acrylate de dodécyle) ou de poly(méthacrylate de dodécyle) à extrémité mono(méth) acrylate; les macromonomères de poly(acrylate de stéaryle) ou de poly (méthacrylate de stéaryle) à extrémité mono(méth)acrylate. De tels macromonomères sont notamment décrits dans les brevets EP895467 et EP96459 et dans l'article Gillman K.F., Polymer Letters, Vol 5, page 477-481 (1967). On peut en particulier citer les macromonomères à base de poly(acrylate d'éthyl-2-hexyle) ou de poly(acrylate de dodécyle) à extrémité mono(méth) acrylate. (ii) et les polyoléfines ayant un groupe terminal à insaturation éthylénique, en particulier ayant un groupement terminal (méth)acrylate. Comme exemple de telles polyoléfines, on peut citer en particulier les macromonomères suivants, étant entendu qu'ils ont un groupe terminal (méth)acrylate: les macromonomères de polyéthylène, les macromonomères de polypropylène, les macromonomères de copolymère polyéthylène/polypropylène, les macromonomères de copolymère polyéthylène/polybutylène, les macromonomères de polyisobutylène; les macromonomères de polybutadiène; les macromonomères de polyisoprène; les macromonomères de polybutadiène; les macromonomères de poly(éthylène/butylène)-polyisoprène; De tels macromonomères sont en particulier décrits dans US 5 625 005 qui mentionne des macromonomères éthylène/butylène et éthylène/propylène à groupement 10 terminal réactif (méth)acrylate. On peut en particulier citer le méthacrylate de poly(éthylène/butylène), tel que celui commercialisé sous la dénomination Kraton Liquid L-1253 par Kraton Polymers. Comme macromonomères siliconés, on peut en particulier citer: - les polydiméthylsiloxanes à groupement terminal mono (méth) acrylate, et notamment ceux de formule (II) suivante: R$ CH CH3 CH3 1 3 I 1 H2C= C CO O-R9 Si-O+Si-O*Si-R10 CH3 CH3 CH3 dans laquelle R8 désigne un atome d'hydrogène ou un groupement méthyle; R9 désigne un groupe hydrocarboné divalent ayant de 1 à 10 atomes de carbone et contient éventuellement une ou deux liaisons éther -O- ; Rio désigne un groupe alkyl ayant de 1 à 10 atomes de carbone, notamment de 2 à 8 atomes de carbone; n désigne un nombre entier allant de 1 à 300, de préférence allant de 3 à 200, et préférentiellement allant de 5 à 100. Comme macromonomères siliconés, on peut utiliser les monométhacryloxypropyl polydiméthylsiloxanes tels que ceux commercialisés sous la dénomination PS560-K6 par la société United Chemical Technologies Inc. (UCT) ou sous la dénomination MCR-M17 par la société Gelest Inc. De préférence, le macromonomère polymérisé (constituant les chaînes latérales du polymère greffé) représente de 0,1 à 15 % en poids du poids total du copolymère, préférentiellement de 0,2 à 10 % en poids, et plus préférentiellement de 0,3 à 8 % en poids. Comme copolymère éthylénique greffé particulièrement préféré dispersé dans une phase grasse liquide non siliconée, on peut utiliser ceux obtenus par polymérisation: - de l'acrylate de méthyle et du macromonomère polyéthylène/polybutylène à groupement terminal méthacrylate (notamment Kraton L-1253), en particulier dans un solvant choisi parmi l'isododécane, l'isononanoate d'isononyle, l'octyldodécanol, le malate de diisostéaryle, un benzoate d'alkyl C12-C15 (tel que Finsolv TN) ; - de l'acrylate de méthoxyéthyle et du macromonomère polyéthylène/polybutylène à groupement terminal méthacrylate (notamment Kraton L-1253), en particulier dans l'isododécane; - des monomères acrylate de méthyle / méthacrylate de méthyle et du macromonomère polyéthylène/polybutylène à groupement terminal méthacrylate (notamment Kraton L-1253), en particulier dans l'isododécane; - des monomères acrylate de méthyle / acide acrylique et du macromonomère polyéthylène/polybutylène à groupement terminal méthacrylate 20 (notamment Kraton L-1253), en particulier dans l'isododécane; - des monomères acrylate de méthyle / méthacrylate de diméthylaminoéthyle et du macromonomère polyéthylène/polybutylène à groupement terminal méthacrylate (notamment Kraton L-1253), en particulier dans l'isododécane; - des monomères acrylate de méthyle / méthacrylate de 2-hydroxyéthyle et du macromonomère polyéthylène/polybutylène à groupement terminal méthacrylate (notamment Kraton L-1253), en particulier dans l'isododécane. Il s'agit plus particulièrement d'un polymère acrylate de méthyle (94 %) /macromonomère polyéthylène/polybutylène à groupement terminal méthacrylate de type Kraton L-1253 (6 %) en dispersion dans l'isododécane à environ 50 % en poids. Comme polymère acrylique greffé particulièrement préféré dispersé dans une phase grasse liquide siliconée, on peut utiliser ceux obtenus par polymérisation: - de l'acrylate de méthyle et du macromonomère monométhacryloxypropylpolydiméthylsiloxane ayant un poids moléculaire moyen en poids allant de 800 à 6000, en particulier dans le décaméthylcyclopentasiloxane ou le phényltriméthicone; - de l'acrylate de méthyle, d'acide acrylique et du macromonomère monométhacryloxypropylpolydiméthylsiloxane ayant un poids moléculaire moyen en poids allant de 800 à 6000, en particulier dans le décaméthylcyclopentasiloxane ou le phényltriméthicone. Grâce aux caractéristiques susmentionnées, les polymères éthyléniques greffés ont la capacité, dans un milieu organique de dispersion donné, de se replier sur eux-mêmes, formant ainsi des particules de forme sensiblement sphérique, avec sur le pourtour de ces particules les chaînes latérales déployées, qui assurent la stabilité de ces particules. Ces particules peuvent avoir dans la phase grasse liquide une taille moyenne allant de 10 à 400 nm. Les tailles de particules peuvent être mesurées par différentes techniques: on peut citer en particulier les techniques de diffusion de la lumière (dynamiques et statiques), les méthodes par compteur Coulter, les mesures par vitesse de sédimentation (reliée à la taille via la loi de Stokes) et la microscopie. Ces techniques permettent de mesurer un diamètre de particules et pour certaines d'entre elles une distribution granulométrique. De préférence, les tailles et les distributions de tailles des particules des compositions selon l'invention, sont mesurées par diffusion statique de la lumière au moyen d'un granulomètre commercial de type MasterSizer 2000 de chez Malvern. Les données sont traitées sur la base de la théorie de diffusion de Mie. Cette théorie, exacte pour des particules isotropes, permet de déterminer dans le cas de particules non sphériques, un diamètre effectif de particules. Cette théorie est notamment décrite dans l'ouvrage de Van de Hulst, H.C., "Light Scattering by Small Particles," Chapitres 9 et 10, Wiley, New York, 1957. La composition est caractérisé par son diamètre effectif moyen en volume D[4,3], défini de la manière suivante: di D[4,3] = VZ où V, représente le volume des particules de diamètre effectif d;. Ce paramètre est notamment décrit dans la documentation technique du granulomètre. Les mesures sont réalisées à 25 C, sur une dispersion de particules diluée, obtenue à partir de la composition de la manière suivante: 1) dilution d'un facteur 100 avec de l'eau, 2) homogénéisation de la solution, 3) repos de la solution durant 18 heures, 4) récupération du surnageant homogène. SECONDE COMPOSITION Comme précisé précédemment, la seconde composition comprend une phase grasse liquide apte à interagir avec le copolymère bloc de la première composition. Selon le premier aspect de l'invention, la phase grasse liquide comprend notamment au moins 30 % en poids d'une huile ou d'un mélange d'huiles plastifiante(s) possédant une masse molaire inférieure à 1 000 g/mole, notamment variant de 200 à 800 g/mole et/ou une composante dispersive 8d du paramètre de solubilité de Hansen variant de 15,5 à 18, et plus particulièrement de 16 à 17,5. La définition des paramètres de solubilité selon HANSEN est bien connue de l'homme du métier, et notamment décrite dans l'article de C. M. HANSEN: "The three dimensional solubility parameters" J. Paint Technol. 39, 105 (1967). Ces paramètres sont aussi décrits dans le document JP-A- 08-109121 de KAO et le document de D.W. Van KREVELEN "Properties of polymers" (1990), p. 190. Selon cet espace de HANSEN: - 8d caractérise les forces de dispersion de LONDON issues de la formation de dipôles induits lors des chocs moléculaires; - 6p caractérise les forces d'interactions de DEBYE entre dipôles 25 permanents; et - 8h caractérise les forces d'interactions spécifiques (type liaisons hydrogène, acide/base, donneur/accepteur, etc.) . Les paramètres 8d, 6p et 8h sont généralement exprimés en (J/cm3)"2. Ils sont déterminés à température ambiante (25 C) et en particulier selon la méthode de calcul 30 indiquée dans le document de KAO identifié ci-dessus. Bien entendu, cet effet plastifiant de l'huile ou mélange d'huiles considéré avec un copolymère selon l'invention se traduit par une modification des caractéristiques rhéologiques d'origine de la première composition. Ces caractéristiques rhéologiques sont notamment reflétées à travers les valeurs des paramètres G' et G" manifestés par la première composition, seule puis après mise en contact avec la deuxième composition. Selon le second aspect de l'invention, la phase grasse liquide est telle qu'au moins une association de ladite phase grasse liquide avec ledit copolymère bloc de la première composition répond aux conditions suivantes: - G'sA(2 Hz, 35 C) 103 Pa, de préférence G' sA (2 Hz, 35 C) > 104 Pa, - 108 Pa G'SA(35 C), de préférence 10' Pa G'sA(35 C), et 10 - G'sA(2 10.2 Hz, 35 C) 3 105 Pa, de préférence G'sA (2 10.2 Hz, 35 C) < 5 104 Pa, dans lesquelles G'sA (2 Hz, 35 C), G'sA (35 C), G'sA (2 10.2 Hz, 35 C) sont tels que définis précédemment. Pour des raisons évidentes, ces deux aspects de l'invention peuvent être 15 cumulatifs. Les propriétés viscoélastiques d'un matériau sont classiquement définies par deux valeurs caractéristiques G' et G" précédemment utilisées: - le module élastique de cisaillement qui représente le comportement élastique du matériau pour une fréquence donnée et qui est classiquement noté G', et - le module visqueux de cisaillement qui représente le comportement visqueux du matériau pour une fréquence donnée et qui est classiquement noté G". Ces grandeurs sont notamment définies dans le "Handbook of Pressure Sensitive Adhesive Technology" 3rd edition, D. Satas, chap.9, p.155 à 157. Ces propriétés viscoélastiques sont mesurées lors d'essais dynamiques sous sollicitations sinusoïdales de faible amplitude (petites déformations typiquement 0,1 % de déformation) réalisées à 35 C sur une plage de fréquence allant de 2 10.2 à 20 Hz sur un Rhéomètre (par exemple de type Haake RS50, RS75 ou RS600) sous une sollicitation de torsion/cisaillement, par exemple en géométrie cône/plan (par exemple avec un angle du cône de 1 ) ou en géométrie plan/plan (par exemple avec un entrefer de 1 mm). Pour réaliser ces essais, les matériaux sont mis en solution dans un solvant volatil approprié (par exemple à une concentration de 30 % en poids) puis coulés sous forme de film dans une matrice téflonnée; ils sont ensuite mis à sécher sur plaque thermostratée à 35 C au moins 24 heures pour que le solvant volatil s'évapore et que l'on récupère le dépôt formé de ces matériaux. Lorsque les matériaux sont trop cohésifs pour que l'homme du métier puisse les caractériser sur le rhéomètre de type Haake RS50 ou RS75 (par exemple quand G'sA(2.10_2 HZ, 35 C) > 10g Pa), les propriétés viscoélastiques des matériaux sont mesurées lors d'essais dynamiques sous sollicitations sinusoïdales de faible amplitude (petites déformations) réalisées à 35 C sur une plage de fréquence allant de 2 10.2 à 20 Hz sur un viscoélasticimètre par exemple de type DMA 2980 de T.A. Instruments en traction sur film. Pour réaliser ces essais, le dépôt formé à partir de ces matériaux est obtenu en reproduisant le protocole précisé précédemment. Dans ce cas, on détermine le module élastique en traction E' et le module visqueux en traction E" et on déduit les valeurs G' et G" par les relations G' = E'/3 et G" = E"/3. La phase grasse liquide des premières compositions conformes à l'invention peut également être telle qu'au moins une association de ladite phase grasse liquide avec 15 ledit copolymère bloc de la première composition réponde à la condition suivante: - G" sA/G'sA (0,2 Hz, 35 C) > 0,35; dans laquelle: - G" sA (0,2 Hz, 35 C) est le module visqueux de cisaillement de l'association, mesuré à la fréquence de 0,2 Hz et à la température de 35 C, - G' sA (0,2 Hz, 35 C) est le module élastique de cisaillement de l'association, mesuré à la fréquence de 0,2 Hz et à la température de 35 C. Pour des raisons évidentes, les rapports pondéraux phase grasse liquide de la seconde composition / copolymère(s) bloc de la première composition, aptes à conduire à une association conforme à l'invention sont susceptibles de varier significativement selon la nature des huiles et/ou leur quantité, composant ladite phase grasse liquide, et la nature des copolymères blocs de la première composition. Par exemple, ce rapport phase grasse liquide / copolymère bloc peut varier de 0,05 à 4, mieux de 0,1 à 1,5. Dans le cas d'un copolymère bloc de type polymère séquencé, ce rapport peut plus particulièrement être de 0,05 à 1,5. Par exemple, pour un polymère séquencé, tel que le polymère 1 précisé en exemple A ci-après, le rapport varie de 0,05 à 0,7 et pour un polymère séquencé tel que le polymère 2, précisé en exemple B ci-après, le rapport pourra être de l'ordre de 0,8 à 1,5. Dans le cas d'un copolymère bloc de type polymère éthylénique greffé, ce rapport peut être de 0,1 à 1. Par exemple, pour un polymère éthylénique greffé tel que le polymère 3, précisé en exemple C ci-après, le rapport pourra varier de 0,3 à 0,8. De même, le rapport poids d'huile plastifiante selon le premier aspect de l'invention et/ou phase grasse liquide selon le second aspect de la seconde composition / poids du polymère de la première composition peut être ajusté pour que le maximum d'adhésivité soit obtenu et/ou que, notamment lorsque le copolymère bloc est un polymère séquencé, la température de transition vitreuse d'au moins une séquence du copolymère bloc soit abaissée à une T C inférieure à 40 C, notamment inférieure à 35 C, et en particulier inférieure à 30 C. Ces huiles peuvent notamment être choisies parmi: les benzoates d'alkyle en C12-C15, l'acide oléique, l'iso-éicosane, les polyisobutylènes, les polyisobutylènes hydrogénés tels que l'huile de parléam, l'octyldodécanol, la phényltriméthicone, le squalène, le tri-héptanoate de glycéryle, letri-mélitate de tridécyle, la trioléine, le polybutylène, l'oléate d'oléyle et leurs mélanges. Cette ou ces huile(s) plastifiante(s) peuvent représenter tout ou partie de la phase grasse liquide de la seconde composition. Par exemple, l'huile ou le mélange d'huile(s) plastifiante(s) peut représenter de 30 à 100 % en poids de la phase grasse liquide, et notamment plus de 80 % en poids de la phase grasse liquide. Cette huile ou ce mélange d'huile(s) représente généralement de 0,5 à 60 %, voire de 1 à 40 %, notamment de 3 à 15 % en poids de la seconde composition. Selon le deuxième aspect de l'invention, la phase grasse liquide peut représenter les mêmes proportions pondérales de la seconde composition que l'huile ou le mélange d'huiles plastifiantes. Comme précisé précédemment, la présente invention résulte plus particulièrement de l'observation par les inventeurs que la mise en contact d'un copolymère conforme à l'invention avec une huile spécifique telle que définie ci-dessus, permet d'accroître significativement les qualités du maquillage procuré par le produit correspondant. Généralement, en association avec un copolymère bloc de type polymère séquencé tel que défini précédemment, on privilégie le choix d'huiles telles que les benzoates d'alkyle en C12-C15, l'acide oléique, le trihéptanoate de glycéryle et leurs mélanges. En revanche, conviennent plus particulièrement avec un copolymère bloc de type polymère éthylénique greffé tel que défini précédemment, les huiles telles que les polyisobutylènes, les polyisobutylènes hydrogénées tels que l'huile de parléam, l'octyldodécanol, la phényltriméthicone, et leurs mélanges. MILIEU COSMETIQUEMENT ACCEPTABLE D'une manière générale, la première et la seconde composition selon l'invention comprennent, à titre de support, un milieu cosmétiquement acceptable. Par "la première et la seconde compositions" ou "les compositions selon l'invention" ou "la composition" ou toutes formules similaires, on entend "la première et/ou la seconde composition", les formulations respectives des premières et secondes compositions étant en partie liées à leur utilisation conjointe au sein du produit mais étant également en partie indépendantes. L'homme de l'art est tout à fait à même de juger en quelle mesure et pour quels aspects les compositions selon l'invention sont liées. Par "milieu cosmétiquement acceptable", on entend un milieu compatible avec toutes les matières kératiniques telles que la peau, les ongles, les cheveux, les cils et sourcils, les muqueuses et les semi-muqueuses, et toute autre zone cutanée du corps et du visage. Le milieu cosmétiquement acceptable des première et seconde compositions selon l'invention peut comprendre une phase grasse, une phase aqueuse, une phase de solvant organique et/ou une phase particulaire. Phase grasse A l'image de la seconde composition, la première composition peut comprendre une phase grasse liquide. Toutefois, dans le cas de la première composition cette phase grasse sera exempte d'huile susceptible d'interagir avec le copolymère bloc telles que les huiles plastifiantes ou tout du moins, le taux de cette ou ces huile(s) sera en deçà du taux pour lequel l'adhésivité de la première composition est maximalisée, lorsqu'elle est mise en contact avec la seconde composition Préférentiellement, cette phase grasse ne sera pas une phase grasse plastifiante. La phase grasse, en particulier liquide des première et seconde compositions peut ainsi comprendre une ou plusieurs huiles ou solvants cosmétiquement ou dermatologiquement acceptables, et de façon générale physiologiquement acceptables. Plus particulièrement, cette phase grasse liquide comprend au moins un solvant ou huile volatile. Dans le cas de la première composition, la phase grasse liquide peut être constituée uniquement de solvants ou d'huiles volatiles. Ce composant de type huile, peut notamment être choisi parmi les huiles d'origine minérale, animale, végétale ou synthétique, siliconées, hydrocarbonées et/ou fluorées, seules ou en mélange dans la mesure où elles forment un mélange homogène et stable et où elles sont compatibles avec l'utilisation envisagée. On entend par "huile hydrocarbonée", une huile contenant principalement des atomes d'hydrogène et de carbone et éventuellement des atomes d'oxygène, d'azote, de soufre et/ou de phosphore. En particulier, et notamment dans le cas de la seconde composition selon l'invention, cette phase grasse peut contenir une phase grasse liquide volatile et/ou une 20 phase grasse liquide non volatile. Par "phase grasse non volatile", on entend tout milieu non aqueux susceptible de s'évaporer de la peau ou des lèvres, en moins d'une heure. Cette phase non volatile comporte notamment des huiles non volatiles restant sur la peau à température ambiante et pression atmosphérique au moins plusieurs heures et ayant notamment une pression de vapeur inférieure à 0,13 Pa (0,001 mm de Hg). Les huiles non volatiles peuvent notamment être choisies parmi les huiles hydrocarbonées le cas échéant fluorées. Comme huile hydrocarbonée non volatile, on peut notamment citer: -les huiles hydrocarbonées d'origine animale, - les huiles hydrocarbonées d'origine végétale telles que les triglycérides constitués d'esters d'acides gras et de glycérol dont les acides gras peuvent avoir des longueurs de chaînes variées de C4 à C24, ces dernières pouvant être linéaires ou ramifiées, saturées ou insaturées; ces huiles sont notamment des triglycérides d'acide heptanoïque ou d'acide octanoïque, ou bien encore les huiles de germe de blé, de tournesol, de pépins de raisin, de sésame, de maïs, d'abricot, de ricin, de karité, d'avocat, d'olive, de soja, d'amande douce, de palme, de colza, de coton, de noisette, de macadamia, de jojoba, de luzerne, de pavot, de potimarron, de sésame, de courge, de colza, de cassis, d'onagre, de millet, d'orge, de quinoa, de seigle, de carthame, de bancoulier, de passiflore, de rosier muscat; le beurre de karité ; ou encore les triglycérides des acides caprylique/caprique comme ceux vendus par la société STEARINERIES DUBOIS ou ceux vendus sous les dénominations MIGLYOL 810 , 812 et 818 par la société DYNAMIT NOBEL, - les éthers de synthèse ayant de 10 à 40 atomes de carbone; - les hydrocarbures linéaires ou ramifiés, d'origine minérale ou synthétique tels que la vaseline, les polydécènes, le polyisobutène hydrogéné tel que le Parleam, le squalane, les huiles de paraffine, et leurs mélanges, - les esters de synthèse comme les huiles de formule R1000R2 dans laquelle RI représente le reste d'un acide gras linéaire ou ramifié comportant de 1 à 40 atomes de carbone et R2 représente une chaîne hydrocarbonée notamment ramifiée contenant de 1 à 40 atomes de carbone à condition que RI + R2 soit 10, comme par exemple l'huile de Purcellin (octanoate de cétostéaryle), le myristate d'isopropyle, le palmitate d'isopropyle, les benzoates d'alcools en C12 à C15, le laurate d'hexyle, l'adipate de diisopropyle, l'isononanoate d'isononyle, le palmitate de 2-éthyl-hexyle, l'isostéarate d'isostéaryle, des heptanoates, octanoates, décanoates ou ricinoléates d'alcools ou de polyalcools comme le dioctanoate de propylène glycol; les esters hydroxylés comme le lactate d'isostéaryle, le malate de di-isostéaryle; les esters de polyols et les esters du pentaérythritol, - les alcools gras liquides à température ambiante à chaîne carbonée ramifiée et/ou insaturée ayant de 12 à 26 atomes de carbone comme l'octyl dodécanol, l'alcool isostéarylique, l'alcool oléique, le 2-hexyldécanol, le 2-butyloctanol, et le 2-undécylpentadécanol, - les acides gras supérieurs tels que l'acide oléique, l'acide linoléique, l'acide linolénique et leurs mélanges. Les huiles non volatiles peuvent être présentes dans la seconde composition selon l'invention en une teneur allant de 0,5 à 98 % en poids, notamment de 2 à 50 % en poids, et en particulier de 5 à 40 % en poids, par rapport au poids total de la seconde composition. Avantageusement, on peut utiliser, dans chacune des deux compositions selon l'invention, au moins une huile volatile à température ambiante. De préférence, l'huile volatile a une viscosité allant de 0,5 à 25 centistokes à 25 C. Après évaporation de ces huiles, on obtient un dépôt non collant sur la peau ou les muqueuses. De préférence, on utilise des huiles dont le point éclair est suffisamment élevé pour permettre l'utilisation de ces huiles en formulation. Ces huiles volatiles facilitent, en outre, l'application de la composition sur la peau. Ces huiles volatiles peuvent être hydrocarbonées ou siliconées. Comme huile hydrocarbonée volatile, on peut citer les isoparaffines en C8C16 telles que l'isododécane, l'isodécane, l'isohexadécane et/ou leurs mélanges. Le copolymère bloc de la première composition peut notamment se trouver en dispersion dans une huile hydrocarbonée volatile telle que l'isododécane. Ces huiles volatiles peuvent être présentes au sein de la première composition selon l'invention à une teneur allant de 0,1 à 99 % en poids, de préférence de 2 à 80 %, et encore préférentiellement de 5 à 70 %, par rapport au poids total de la première composition. En particulier, dans la première composition, le rapport pondéral de copolymère bloc sur huile volatile peut varier de 1 à 20, notamment encore de 1,5 à 10, voire de 2 à 4. La phase grasse de chacune des compositions peut également comprendre au moins une cire, au moins une gomme et/ou au moins un corps gras pâteux, d'origine végétale, animale, minérale ou de synthèse, voire siliconé, et leurs mélanges. Parmi les cires solides à température ambiante, susceptibles d'être présentes dans la composition selon l'invention, on peut citer les cires hydrocarbonées telles que la cire d'abeilles, la cire de Carnauba, de Candellila, d'Ouricoury, du Japon, les cires de fibres de liège ou de canne à sucre, les cires de paraffine, de lignite, les cires microcristallines, la cire de lanoline, la cire de Montan, les ozokérites, les cires de polyéthylène, les cires obtenues par synthèse de FischerTropsch, les huiles hydrogénées, les esters gras et les glycérides concrets à 25 C. On peut également utiliser des cires de silicone, parmi lesquelles on peut citer les alkyl, alcoxy et/ou esters de polyméthylsiloxane. Les cires peuvent se présenter sous forme de dispersions stables de particules colloïdales de cire telles qu'elles peuvent être préparées selon des méthodes connues, telles que celles de "Microemulsions Theory and Practice", L. M. Prince Ed., Academic Press (1977), pages 21-32. Comme cire liquide à température ambiante, on peut citer l'huile de Jojoba. Les cires peuvent être présentes à raison de 0,1 à 50 %, en poids, par rapport au poids total de la composition. Les compositions cosmétiques conformes à la présente invention peuvent également comprendre au moins un composé pâteux. Par "pâteux" au sens de la présente invention, on entend un composé gras à changement d'état solide/liquide réversible et comportant à la température de 23 C une fraction liquide et une fraction solide. On entend également par pâteux, le polylaurate de vinyle. Le composé pâteux au sens de l'invention présente avantageusement une dureté à 20 C allant de 0,001 à 0,5 MPa, de préférence de 0,002 à 0,4 MPa. Parmi les composés pâteux susceptibles d'être utilisés dans la composition selon l'invention, on peut citer les lanolines et les dérivés de lanoline comme les lanolines acétylés, les lanolines oxypropylénées ou le lanolate d'isopropyle, et leurs mélanges. On peut également utiliser des esters d'acides ou d'alcools gras, notamment ceux ayant de 20 à 65 atomes de carbone comme le citrate de tri-isotéaryle ou de cétyle; le propionate d'arachidyle; le polylaurate de vinyle; les esters du cholestérol comme les triglycérides d'origine végétale tels que les huiles végétales hydrogénées, les polyesters visqueux et leurs mélanges. Comme triglycérides d'origine végétale, on peut utiliser les dérivés d'huile de ricin hydrogénée, tels que le "THIXINR " de Rheox. La phase grasse peut représenter de 0,01 à 99 %, en poids, par rapport au poids total de chacune des compositions finales. Lorsque la seconde composition selon l'invention est une poudre, par exemple pour le visage, la phase grasse est de préférence présente à une teneur allant de 1 à 30 % en poids, par rapport au poids total de la seconde composition. Phase aqueuse ou solvant Les compositions selon l'invention peuvent comprendre au moins un milieu liquide non lipidique, et en particulier une phase aqueuse ou une phase solvant organique. La phase aqueuse peut être constituée essentiellement d'eau ou être composée d'un mélange d'eau et d'au moins un solvant organique miscible à l'eau (miscibilité dans l'eau supérieure à 50 % en poids à 25 C). De même, les compositions selon l'invention peuvent comprendre au moins un milieu solvant organique contenant au moins un solvant organique volatil à température ambiante. Ces solvants organiques sont plus particulièrement considérés lorsque la composition cosmétique est destinée à une application sur les ongles. Comme solvant organique, volatil ou non, à température ambiante, on peut citer: - les cétones liquides à température ambiante tels que méthyléthylcétone, méthylisobutylcétone, diisobutylcétone, l'isophorone, la cyclohexanone, l'acétone; - les alcools liquides à température ambiante tels que l'éthanol, l'isopropanol, le butanol, le diacétone alcool, le 2-butoxyéthanol, le cyclohexanol; - les glycols liquides à température ambiante tels que l'éthylène glycol, le 15 propylène glycol, le pentylène glycol, le glycérol; - les éthers de propylène glycol liquides à température ambiante tels que le monométhyléther de propylène glycol, l'acétate de monométhyl éther de propylène glycol, le mono n- butyl éther de dipropylène glycol; - les esters à chaînes courtes (ayant de 3 à 8 atomes de carbone au total) tels 20 que l'acétate d'éthyle, l'acétate de méthyle, l'acétate de propyle, l'acétate de butyle, l'acétate d'aryle, l'acétate d'isopentyle; et - leurs mélanges. Les composés organiques précités peuvent être présents à raison de 0,5 à 99 % en poids par rapport au poids total de la composition. Lorsque le milieu physiologiquement acceptable comprend une quantité significative en phase organique, celle-ci peut être présente à raison de 30 à 99 % en poids et notamment de 60 à 90 % en poids par rapport au poids total de la composition. La phase aqueuse (eau et éventuellement le solvant organique miscible à l'eau) peut être présente, à une teneur allant de 1 à 95 % en poids, notamment allant de 3 à 80 % en poids, et en particulier allant de 5 à 60 % en poids par rapport au poids total de la composition. Phase particulaire Les compositions de l'invention, et en particulier la deuxième composition, peuvent en outre comprendre une phase particulaire. Cette dernière peut notamment comprendre au moins un pigment et/ou au moins une nacre et/ou au moins une charge complémentaire utilisés dans les compositions cosmétiques. Par pigments, il faut comprendre des particules blanches ou colorées, minérales ou organiques, insolubles dans la phase hydrophile liquide, destinées à colorer et/ou opacifier la composition. Par charges, il faut comprendre des particules incolores ou blanches, minérales ou de synthèse, lamellaires ou non lamellaires. Par nacres, il faut comprendre des particules irisées, notamment produites par certains mollusques dans leur coquille ou bien synthétisées. Les pigments peuvent être présents dans la composition à raison de 0,01 à 35 % en poids, en particulier de 0,01 à 20 % en poids, et notamment de 0, 02 à 15 % en 15 poids par rapport au poids de la composition. Comme pigments minéraux utilisables dans l'invention, on peut citer les oxydes de titane, de zirconium ou de cérium ainsi que les oxydes de zinc, de fer ou de chrome, le bleu ferrique, le violet de manganèse, le bleu outremer et l'hydrate de chrome. Parmi les pigments organiques utilisables dans l'invention, on peut citer le noir de carbone, les pigments de type D & C, et les laques à base de carmin de cochenille, de baryum, strontium, calcium, aluminium ou encore les dicéto pyrrolopyrrole (DPP) décrits dans les documents EP-A-542669, EP-A-787730, EP-A-787731 et WO-A- 96/08537. La quantité et/ou le choix de ces pigments sont généralement ajustés en prenant en compte la quantité en copolymères bloc présente dans la composition cosmétique considérée. Les nacres peuvent être présentes dans la composition à raison de 0,01 à 50 % en poids, notamment de 0,01 à 30 % en poids, et en particulier de 0, 02 à 20 % en poids, par rapport au poids total de la composition. Les pigments nacrés peuvent être choisis parmi les pigments nacrés blancs tels que le mica recouvert de titane, ou d'oxychlorure de bismuth, les pigments nacrés colorés tels que le mica titane avec des oxydes de fer, le mica titane avec notamment du bleu ferrique ou de l'oxyde de chrome, le mica titane avec un pigment organique du type précité ainsi que les pigments nacrés à base d'oxychlorure de bismuth. La phase particulaire peut également comprendre des charges. Il peut notamment s'agir de charges comme par exemple le talc, le stéarate de zinc, le mica, le kaolin, les poudres de polyamide (Nylon ) (Orgasol de chez Atochem), les poudres de polyéthylène, les poudres de polymères de tétrafluoroéthylène (Téflon ), l'amidon, le nitrure de bore, des microsphères polymériques telles que celles de chlorure de polyvinylidene/acrylonitrile comme l'Expancel (Nobel Industrie), de copolymères d'acide acrylique (Polytrap de la société Dow Corning), les microbilles de résine de silicone (Tospearls de Toshiba, par exemple), et les organopolysiloxanes élastomères. Les charges complémentaires peuvent être présentes à raison de 0, 01 à 95 % en poids, notamment 0,01 à 90 % en poids, et en particulier de 0,02 à 80 % en poids par rapport au poids total de la composition. Leur quantité est généralement ajustée en prenant en compte la quantité en copolymères bloc de la première composition et les quantités respectives de la première et de la seconde compositions à appliquer. La phase particulaire peut être présente à raison de 0,01 à 99 % en poids, notamment de 0,01 à 95 % en poids et en particulier de 0,05 à 90 % en poids, par rapport au poids total de la seconde composition, voire de la première composition. Toutefois, selon un mode particulier, la première composition est dépourvue de phase particulaire. Les compositions selon l'invention peuvent, de plus, comprendre tous les ingrédients complémentaires classiquement utilisés dans les domaines concernés et plus spécialement dans le domaine cosmétique et dermatologique. Ces ingrédients sont en particulier choisis parmi les matières colorantes, notamment hydrosolubles ou liposolubles, les vitamines, les antioxydants, les épaississants, les oligo-éléments, les adoucissants, les séquestrants, les parfums, les agents alcalinisants ou acidifiants, les conservateurs, les filtres UV, les actifs hydrophiles ou lipophiles et leurs mélanges. Les quantités de ces différents ingrédients sont celles classiquement utilisées dans les domaines concernés et par exemple de 0,01 à 20 % du poids total de la composition. Bien entendu, l'homme du métier veillera à choisir ce ou ces éventuels ingrédients complémentaires, et/ou leur quantité, de manière telle que les propriétés avantageuses du produit selon l'invention ne soient pas, ou substantiellement pas, altérées par l'adjonction envisagée. Chaque composition du produit selon l'invention peut se présenter sous toute forme galénique normalement utilisée pour une application topique et notamment sous forme d'une solution huileuse ou aqueuse, d'un gel huileux ou aqueux, d'une émulsion huile-dans-eau ou eau-dans-huile, d'une émulsion multiple, d'une dispersion d'huile dans de l'eau grâce à des vésicules, les vésicules étant situées à l'interface huile/eau, ou d'une poudre. Chaque composition peut être fluide ou solide. Les compositions du produit selon l'invention peuvent être préparées de manière usuelle par l'homme du métier. Elles peuvent se présenter sous forme d'un produit coulé et par exemple sous la forme d'un stick ou bâton, sous forme de pâte souple dans une bouillotte, ou sous la forme de coupelle utilisable par contact direct ou à l'éponge. En particulier, elles constituent, ensemble ou séparément, un fond de teint compacté ou coulé, fard à joues ou à paupières compacté ou coulé notamment coloré, rouge à lèvres, brillant pour les lèvres, produit anticernes ou contour des yeux. Elles peuvent aussi se présenter chacune sous forme d'une pâte souple d'un onguent, d'une pommade, d'une lotion ou encore de gel, de crème plus ou moins fluide. Elles peuvent alors constituer des fonds de teint ou des rouges à lèvres fluides ou pâteux, des brillants à lèvres, des produits solaires ou de coloration de la peau, des eye-liners, des produits de maquillage du corps ou encore présenter des propriétés de soin et se présenter alors sous la forme de base ou de baume de soin des lèvres. Avantageusement, la première composition est une émulsion huile-dans-eau 20 (H/E) ou eau-dans-huile (E/H) et la seconde composition est une composition à l'état pulvérulent compacté ou coulé. Comme précisé précédemment, le produit selon l'invention peut se présenter sous la forme d'un kit dans lequel les première(s) et seconde(s) compositions sont généralement conditionnées de manière séparée. Outre les première et seconde compositions, ce kit peut contenir le ou les moyens nécessaires à l'application de chacune des compositions. Ces moyens peuvent être des pinceaux, des brosses, des stylos, des crayons, des plumes, des éponges et/ou des mousses. Le kit selon l'invention peut constituer une composition de maquillage comme les produits pour la peau et notamment la peau du visage, les produits pour le teint (fonds de teint), les fards à joues ou à paupières, les produits pour les lèvres, les produits anti- cernes, les blush, les mascaras, les eye-liners, les produits de maquillage des sourcils, les crayons à lèvres ou à yeux, les produits pour les ongles, tels que les vernis à ongles, les produits de maquillage du corps, les produits de maquillage des cheveux (mascara ou laque pour cheveux) ou une composition de bronzage artificiel. Le kit selon l'invention peut également être un produit de soin non 5 thérapeutique de la peau du corps et du visage, notamment un produit solaire ou de coloration de la peau (tel qu'un autobronzant). Les kits selon l'invention peuvent également contenir des moyens d'application. Les exemples qui suivent illustrent de manière non limitative les première et seconde compositions selon l'invention, ainsi que l'utilisation d'un kit conforme à l'invention. EXEMPLES A à c Ces exemples portent sur la préparation des polymères 1 à 3 des exemples 1 à 4 Exemple A: Préparation du polymère 1 (polymère séquencé) de poly(acrylate d'isobornyle/méthacrylate d'isobutyle/acrylate d'éthyl-2 hexyle) g d'isododécane sont introduits dans un réacteur de 1 litre, puis on augmente la température de façon à passer de la température ambiante (25 C) à 90 C en 1 heure. On ajoute ensuite, à 90 C et en 1 heure, 120 g d'acrylate d'isobornyle, 90 g de 20 méthacrylate d'isobutyle, 110 g d'isododécane et 1,8 g de 2.5Bis(2-éthylhexanoylperoxy)-2.5-diméthylhexane (TrigonoX 141 d'Akzo Nobel). Le mélange est maintenu 1 h 30 à 90 C. On introduit ensuite au mélange précédent, toujours à 90 C et en 30 minutes, 90 g d'acrylate d'éthyle-2 hexyle, 90 g d'isododécane et 1,2 g de 2.5- Bis(2-25 éthylhexanoylperoxy)-2.5-diméthylhexane. Le mélange est maintenu 3 heures à 90 C, puis l'ensemble est refroidi. On obtient une solution à 50% de matière active en polymère dans l'isododécane. On obtient un polymère comprenant un bloc à conformation limité de poly(acrylate d'isobornyle/méthacrylate d'isobutyle) ayant une Tg de 80 C, un bloc à conformation variable de polyacrylate d'éthyl-2 hexyle ayant une Tg de 70 C et une séquence intermédiaire qui est un polymère statistique acrylate d'isobornyle/méthacrylate d'isobutyle/acrylate d'éthyl-2 hexyle. Ce copolymère comprend 40 % en poids d'acrylate d'isobornyle, 30 % en poids de méthacrylate d'isobutyle et 30 % en poids d'acrylate d'éthyl-2-hexyle. Exemple B: Préparation du polymère 2 (polymère séquencé) de poly(acrylate d'isobornyle/méthacrylate d'isobornyle /acrylate d'isobutyle) g d'isododécane sont introduits dans un réacteur de 1 litre, puis on augmente la température de façon à passer de la température ambiante (25 C) à 90 C en 1 heure. On ajoute ensuite, à 90 C et en 1 heure, 105 g d'acrylate d'isobornyle, 105 g de méthacrylate d'isobornyle, 110 g d'isododécane et 1,8 g de 2.5Bis(2-éthylhexanoylperoxy)-2.5-diméthylhexane (TrigonoX 141 d'Akzo Nobel). Le mélange est maintenu 1 h 30 à 90 C. On introduit ensuite au mélange précédent, toujours à 90 C et en 30 minutes, 90 g d'acrylate d'isobutyle, 90 g d'isododécane et 1,2 g de 2.5Bis(2- éthylhexanoylperoxy)-2.5-diméthylhexane. Le mélange est maintenu 3 heures à 90 C, puis l'ensemble est refroidi. On obtient une solution à 50% de matière active en polymère dans l'isododécane. On obtient un polymère comprenant un bloc à conformation limitée de poly(acrylate d'isobornyle/méthacrylate d'isobornyle) ayant une Tg de 110 C, un bloc à conformation variable de polyacrylate d'isobutyle ayant une Tg de 20 C et une séquence intermédiaire qui est un polymère statistique acrylate d'isobornyle/méthacrylate d'isobornyle/acrylate d'isobutyle. Ce copolymère comprend 35 % en poids d'acrylate d'isobornyle, 35 % en poids de méthacrylate d'isobornyle et 30 % en poids d'acrylate d'isobutyle. Ce polymère présente une masse moyenne en poids de 151 000 et une masse moyenne en nombre de 41 200, soit un indice de polydispersité I de 3.66. Exemple C: Préparation du polymère 3 (polymère éthylénique greffé) obtenu par polymérisation d'acrylate de méthyle et du macromonomère correspondant à un copolymère polyéthylène/polybutylène à groupement terminal méthacrylate (Kraton L-1253). Dans un réacteur, on charge 2 kg d'heptane, 2 kg d'isododécane, 2,8 kg d'acrylate de méthyle et 1,2 kg de macromonomère du type copolymère de polyéthylène/polybutylène à groupement terminal méthacrylate (Kraton L1253) et 320 g de tertio butyl peroxy-2-éthylhexanoate (Trigonox 21S). On agite et on chauffe le mélange réactionnel à température ambiante à 90 C en 1 heure. Après 15 minutes à 90 C, on observe un changement d'aspect du milieu réactionnel, qui passe d'un aspect transparent à un aspect laiteux. On maintient le chauffage sous agitation pendant 15 minutes supplémentaires puis on ajoute goutte à goutte pendant 1 heure un mélange constitué par 16 kg d'acrylate de méthyle et 200 g de Trigonox 21S. On laisse ensuite le chauffage pendant 4 heures à 90 C puis on distille l'heptane du milieu réactionnel. A l'issue de cette opération de distillation, on obtient une dispersion de particules de polymère stable dans l'isododécane Le polymère greffé comprend 6 % en poids de macromonomère polyéthylène/polybutylène à groupement terminal méthacrylate(Kraton L-1253) et 94 % 20 d'acrylate de méthyle par rapport au poids du polymère. Les caractéristiques du polymère et des particules formées par ledit polymère sont les suivantes: - Masse moléculaire poids Mw = 119900 -Masse moléculaire nombre Mn = 16300 - Indice de polydispersité (Mw/Mn) = 7.37 Transition vitreuse: 10 C par DSC Meuler; - Extrait sec: 52.4 % dans l'isododécane, réalisé par thermobalance; - Granulométrie: 46 nm avec polydispersité de 0,05 réalisée sur Malvern Autosizer Lo-C à 25 C Ce polymère présente une masse moyenne en poids de 77 000 et une masse moyenne en nombre de 19 000, soit un indice de polydispersité I de 4,05. EXEMPLES 1 A 4 Ces exemples portent sur des émulsions huile-dans-eau Quatre premières compositions sont préparées à l'aide des composés précisés dans le tableau ci-après en utilisant à titre de copolymère bloc les polymères 1 à 3 des 5 exemples A à c: Mode opératoire Le Pémulen TR2 est saupoudré dans l'eau déminéralisée et dispersé pendant 1 heure à 70 C en agitant au Rayneri (Phase Al). A2 est mélangé ensuite avec Al. La phase Cl est préparée de la même façon que la phase Al puis elle est ajoutée dans la phase A (Al+A2), et l'ensemble est laissé à refroidir à température ambiante. La phase C2 est préparée par agitation magnétique sur une plaque chauffante maintenue à 80 C. Après refroidissement de C2 à température ambiante, elle est ajoutée 15 sous agitation Rayneri dans A+C l. L'émulsion Première Première Première Première est réalisée au mixeur pendant 10 composition composition composition composition minutes par Exemple 1 Exemple 2 Exemple 3 Exemple 4 addition de la phase B. Phase Nom Concentration Concentration Concentration Concentration (% massique) (% massique) (% massique) (% massique) Al Pémulen TR2 (1) 0,11 0,11 0,11 0, 11 Eau déminéralisée 11 11 11 11 A2 Hydroxyde de sodium 0,182 0,182 0,182 0,182 Eau déminéralisée 1 1 1 1 Carbopol 980 (2) 0,5 0,5 0,5 0,5 Cl Parabens (3) 0,05 0,05 0,05 0,05 Eau déminéralisée 15,552 15,552 15,552 15,552 Glycérol 5 5 5 5 C2 Parabens (4) 0,7 0,7 0,7 0,7 EDTA 0,1 0,1 0,1 0,1 Eau déminéralisée 52,556 52,556 52,556 52,556 Polymère 1* 6,625 3, 3125 - - B Polymère 2* - - 6,148 - Polymère 3* - - - 6,943 Isododécane 6, 625 9,9375 7,102 6,307 Total % massique 100 100 100 100 (1) et (2) vendus par la Société NOVEON. (3) mélange de parabens vendu sous la référence NIPASTAT par la société NIPA. (4) mélange de parabens vendu sous la référence PHENONIP par la société 5 NIPA. * Les quantités sont exprimées en matière sèche. EXEMPLE 5 Une nouvelle première composition sous forme d'émulsion eau-dans-huile est 10 préparée à l'aide des composés identifiés ci-après. Nom Concentration phase (% massique) Isododécane 29 Al Copolymère dibloc de 2,82 Al styrène/isoprène hydrogéné (1) Polymère 3 26,77 Al A 52,4 % en poids dans l'isododécane Bis-PEG/PPG-14/14 0,9 A2 diméthicone dans cyclopentasiloxane (2) Isostéaryl diglycéryl 0,3 A2 succinate (3) Butylparaben 0,25 A2 Cyclopentasiloxane 11 A3 Isododécane 8,37 A3 PTFE 1, 4 A6 Nylon-12 1,1 A6 Parfum 0,3 A7 Eau déminéralisée 13,04 B Sulfate de magnésium 0,7 B Méthyl paraben 0,25 B Phenoxyéthanol 0,5 B Octane-1,2 diol 0,3 B Glycérol 3 B total 100 (1) vendu sous la référence KRATON G1701 E par la société KRATON POLYMERS. (2) vendu sous la référence ABIL EM 97 par la société GOLDSCHMIDT. (3) vendu sous la référence IMWITOR 780K par la société SASOL. 5 Mode opératoire - on prépare la phase Al, en réalisant une dispersion du Kraton G1701 E (Copolymère de styrène/isoprène hydrogéné) dans l'isododécane (80 C) sous agitation rayneri, on obtient un gel incolore, transparent auquel on ajoute le Polymère 3, - la phase A2 est mise au bain marie (80 C) pour solubiliser le conservateur, - on prépare la phase aqueuse (B) que l'on porte à ébullition puis on la laisse revenir à température ambiante, - on introduit dans un bécher la phase A2 et on ajoute A3 sous agitation Moritz. Après homogénéisation, on ajoute Al. On laisse l'ensemble sous agitation pendant 5 mn. - le bécher est placé ensuite dans un bain d'eau froide et on y ajoute A6 et A7. L'ensemble est homogénéisé au Moritz, - On procède ensuite à l'émulsification, toujours sous bain d'eau froide, en ajoutant progressivement B en augmentant la vitesse (agitation Moritz 10 mn). EXEMPLES 6 A 8 Trois secondes compositions sous forme de poudres compactées sont préparées. Leurs formulations sont présentes dans le tableau suivant. Seconde Seconde Seconde composition composition composition Exemple 6 Exemple 7 Exemple 8 Phases Nom Concentration Concentration Concentration (% massique) (% massique) (% massique) Phase A Talc 64,7 64,7 64,7 Oxyde de fer jaune 1,57 1,57 1,57 Oxyde de fer brun jaune 1,35 1,35 1,35 Oxyde de fer noir 0,34 0,34 0,34 Dioxyde de titane 6,74 6,74 6,74 Poudre de nylon-12 (1) 10 10 10 Polyméthylsilsesquioxane 5 5 5 (2) Methyl paraben 0, 3 0,3 0,3 Phase B Tri-heptanoate de 10 - - glycéryle Polyisobutène hydrogéné - 10 - (3) Benzoate d'alkyle en C12- - - 10 C15 Total 100 100 100 (%massique) (1) vendu sous la référence ORGASOL 2002 EXD NAT COS 204 par la société ARKEMA. (2) vendu sous la référence TOSPEARL 145A par la société GE TOSHIBA SILICONES. (3) vendue sous la référence Polysynlane par la société Nof Corporation. Mode opératoire On mélange les composants de A au BAKER pendant 5 min (pâle 3000 tr/min émotteur 2700 tr/min). Puis on ajoute B en gardant le même réglage du BAKER. Le tout est passé à l'Alpine réglée à 18000 tr/min puis tamisé manuellement à 250 m et compacté entre 100 et 120 bars dans des coupelles adéquates. EXEMPLE 9 On prépare un kit de maquillage de type fond de teint selon l'invention en associant comme: - première composition celle de l'exemple 4 et - comme seconde composition celle de l'exemple 7, Le maquillage obtenu après application successive des première et seconde 10 compositions sur la peau manifeste de bonnes propriétés en terme de tenue de la couleur dans le temps. Il a par ailleurs été montré qu'une association de la phase grasse de la seconde composition et du copolymère bloc de la première composition dans un rapport pondéral de 0,43 manifeste les caractéristiques suivantes: G'sA(2Hz, 35 C) = 54 000 Pa, - G'sA(10_2 Hz, 35 C) = 23 000 Pa, et G"sA/G'sA(0,2 Hz, 35 C) = 0,35 Pa
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La présente invention concerne un produit de maquillage et/ou de soin comprenant au moins :- une première composition contenant, dans un milieu cosmétologiquement acceptable, au moins un copolymère bloc comprenant au moins un bloc à conformation variable, et- une seconde composition contenant, dans un milieu cosmétologiquement acceptable, au moins une phase grasse liquide composée d'au moins 30 % en poids d'huile(s) possédant une masse molaire inférieure à 1000 g/mole et une composante dispersive deltad du paramètre de solubilité de Hansen variant de 15,5 à 18.
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1. Produit de maquillage et/ou de soin comprenant au moins: - une première composition contenant, dans un milieu cosmétologiquement acceptable, au moins un copolymère bloc comprenant au moins un bloc à conformation variable, et - une seconde composition contenant, dans un milieu cosmétologiquement acceptable, au moins une phase grasse liquide composée d'au moins 30 % en poids d'huile(s) possédant une masse molaire inférieure à 1000 g/mole et une composante dispersive 8d du paramètre de solubilité de Hansen variant de 15,5 à 18. 2. Produit de maquillage et/ou de soin comprenant au moins: - Une première composition contenant, dans un milieu cosmétologiquement acceptable, au moins un copolymère bloc comprenant au moins un bloc à conformation variable, et - Une seconde composition contenant, dans un milieu cosmétologiquement acceptable, au moins une phase grasse liquide, ladite phase grasse liquide étant telle qu'au moins une association de ladite phase grasse liquide avec ledit copolymère bloc de la première composition réponde aux conditions suivantes: dans lesquelles: - G'sA(2 Hz, 35 C) est le module élastique de cisaillement de l'association mesuré à la fréquence de 2 Hz et à la température de 35 C, - G'sA(35 C) est le module élastique de cisaillement de l'association à la température de 35 C, pour toute fréquence comprise entre 2 10.2 et 2 Hz, - G'sA(2 10. 2 Hz, 35 C) est le module élastique de cisaillement de l'association mesuré à la fréquence de 2 10.2 Hz et à la température de 35 C. - G'sA(2 Hz, 35 C) > 103 Pa, - 108 Pa > G' sA(35 C), -G'sA(2 10.2 Hz, 35 C) < 3 105 Pa, 30 3. Produit selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que ladite phase grasse liquide est telle qu'au moins une association de ladite phase grasse liquide avec ledit copolymère bloc de la première composition réponde à l'une au moins des conditions suivantes: - G'sA(2 Hz, 35 C) > 104 Pa, - 10' Pa > G' sA(35 C), - G'sA(2 10.2 Hz, 35 C) < 5 104 Pa, -G"sA/G'sA (0,2 Hz, 35 C) > 0,35, dans lesquelles G'sA (2 Hz, 35 C), G'sA (35 C) et G'sA (2 10.2 Hz, 35 C) sont tels que définis en 2, G" sA (0,2 Hz, 35 C) est le module visqueux de cisaillement de l'association, mesuré à la fréquence de 0,2 Hz et à la température de 35 C, et G' sA (0, 2 Hz, 35 C) est le module élastique de cisaillement de l'association, mesuré à la fréquence de 0,2 Hz et à la température de 35 C. 4. Produit selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ladite phase grasse liquide est composée d'au moins 30 % en poids d'huile(s) possédant une composante dispersive 8d du paramètre de solubilité de Hansen variant de 16 à 17,5. 5. Produit selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ladite phase grasse liquide est composée d'au moins 30 % en poids d'huile(s) 20 possédant une masse molaire variant de 200 à 800 g/mole. 6. Produit selon l'une quelconque des 1, 4 et 5, caractérisé en ce que l'huile ou les huiles possédant une masse molaire inférieure à 1000 g/mole et une composante dispersive 8d du paramètre de solubilité de Hansen variant de 15,5 à 18 de la seconde composition représente de 0,5 à 60 %, en particulier de 1 à 40 % et en particulier de 3 à 15 % du poids de la seconde composition. 7. Produit selon l'une quelconque des 2 et 3, caractérisé en ce que ladite phase grasse liquide de la seconde composition représente de 0,5 à 60 %, en particulier de 1 à 40 % et en particulier de 3 à 15 % du poids de la seconde composition. 8. Produit selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la phase grasse liquide de la seconde composition comprend au moins une huile choisie parmi les benzoates d'alkyle en C12C15, l'acide oléique, l'iso-éicosane, les polyisobutylènes, les polyisobutylènes hydrogénés tels que l'huile de parléam, l'octyldodécanol, la phényltriméthicone, le squalène, le tri-héptanoate de glycéryle, le trimélitate de tridécyle, la trioléine, le polybutylène, l'oléate d'oléyle et leurs mélanges. 9. Produit selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que ledit bloc à conformation variable possède une température de transition vitreuse Tg comprise entre -100 C et +25 C. 10. Produit selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le copolymère bloc comprend au moins un monomère choisi parmi l'acrylate d' éthyl-2-hexyle, l'acrylate d'isobutyle, l' acrylate de méthyle, et/ou leurs copolymères. 11. Produit selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ladite première composition comprend de 0,1 à 60 % en poids, en particulier de 5 % à 50 % en poids, et notamment de 1 à 40 % en poids de copolymère(s) bloc. 12. Produit selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la première composition comprend au moins un copolymère de type polymère séquencé comprenant au moins une séquence à conformation limitée et au moins une deuxième séquence à conformation variable incompatibles l'une avec l'autre et ayant des températures de transition vitreuse (Tg) différentes. 13. Produit selon la précédente, caractérisé en ce que ledit polymère séquencé a un indice de polydispersité supérieur ou égale à 2,5, notamment variant de 2,8 à 6. 14. Produit selon l'une quelconque des 12 à 13, caractérisé en ce que ledit polymère séquencé a une masse moyenne en poids (Mw) variant de 35 000 à 150 000 g/mol. 15. Produit selon l'une quelconque des 12 à 14, caractérisé en ce que ledit polymère séquencé a une masse moyenne en nombre (Mn) variant de 10 000 à 40 000. 16. Produit selon l'une quelconque des 12 à 15, caractérisé en ce que l'écart entre les températures de transition vitreuse (Tg) des séquences à conformation limitée et variable est supérieur à 20 C, de préférence supérieur à 30 C et mieux supérieur à 40 C. 17. Produit selon l'une quelconque des 12 à 16, caractérisé en ce que la séquence à conformation limitée a une Tg supérieure ou égale à 40 C. 18. Produit selon la précédente, caractérisé en ce que la proportion en séquence(s) du polymère séquencé ayant une température de transition vitreuse supérieure ou égale à 40 C va de 20 à 90 % en poids, mieux de 30 à 80 % et encore mieux de 50 à 70%. 19. Produit selon l'une quelconque des 17 et 18, caractérisé en ce que la séquence à conformation limitée a une Tg supérieure ou égale à 40 C et est issue en totalité ou en partie de un ou plusieurs monomères, qui sont tels que les homopolymères préparés à partir de ces monomères ont des températures de transition vitreuse supérieures ou égales à 40 C. 20. Produit selon la précédente, caractérisé en ce que les monomères dont les homopolymères ont des températures de transition vitreuse supérieures ou égales à 40 C sont choisis parmi les monomères suivants: - les méthacrylates de formule CH2 = C(CH3)-000R1 dans laquelle RI représente un groupe alkyle linéaire ou ramifié contenant de 1 à 4 atomes de carbone, tel qu'un groupe méthyle, éthyle, propyle ou isobutyle ledit groupe alkyle pouvant en outre être éventuellement substitué par un ou plusieurs substituants choisis parmi les groupes hydroxyle et les atomes d'halogènes (Cl, Br, I, F), ou RI représente un groupe cycloalkyle en C4 à C12, - les acrylates de formule CH2 = CH-000R2 dans laquelle R2 représente un groupe cycloalkyle en C4 à Cie tel que l'acrylate d'isobornyle ou un groupe tertio butyle, - les (méth)acrylamides de formule: R' CH2 = C Co où R' désigne H ou méthyle et R7 et R8 identiques ou différents représentent chacun un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle de 1 à 12 atomes de carbone linéaire ou ramifié, tel qu'un groupe n-butyle, t butyle, isopropyle, isohexyle, isooctyle, ou isononyle; ou R7 représente H et R8 représente un groupement 1,1-diméthyl-3-oxobutyl. - L'acide (méth)acrylique, - le styrène et ses dérivés tels que le chlorostyrène, - et leurs copolymères. 21. Produit selon la précédente, caractérisé en ce que les monomères dont les homopolymères ont des températures de transition vitreuse supérieures ou égales à 40 C sont choisis parmi le méthacrylate de méthyle, le méthacrylate d'isobutyle, le (méth)acrylate d'isobornyle, le méthacrylate de trifluoroéthyle, le styrène, l'acide (méth)acrylique et leurs mélanges. 22. Produit selon l'une quelconque des 12 à 21, caractérisé en ce que la séquence à conformation variable a une Tg inférieure ou égale à 20 C. 23. Produit selon la précédente, caractérisé en ce que la proportion en séquence(s) du polymère séquencé ayant une température de transition vitreuse inférieure ou égale à 20 C va de 5 à 75 %, de préférence de 15 à 50 % et mieux de 25 à 45 % en poids. 24. Produit selon l'une quelconque des 22 et 23, caractérisé en ce que la séquence à conformation variable a une Tg inférieure ou égale à 20 C est issue en totalité ou en partie de un ou plusieurs monomères, qui sont tells) que les homopolymères préparés à partir de ces monomères ont des températures de transition vitreuse inférieures ou égales à 20 C. 25. Produit selon la précédente, caractérisé en ce que les 20 monomères dont les homopolymères ont des températures de transition vitreuse inférieures ou égales à 20 C sont choisis parmi les monomères suivants: - les acrylates de formule CHz = CHCOOR3, R3 représentant un groupe alkyle en C1 à C12 linéaire ou ramifié à l'exception du groupe tertiobutyle, dans lequel se trouve(nt) éventuellement intercalé(s) un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi O, N, S, ledit groupe alkyle pouvant en outre être éventuellement substitué par un ou plusieurs substituants choisis parmi les groupes hydroxyle et les atomes d'halogène (Cl, Br, I et F), ou R3 représente un alkyle en C1 à C12 - POE (polyoxyéthylène) avec répétition du motif oxyéthylène de 5 à 30 fois, par exemple méthoxy- POE, ou R3 représente un groupement polyoxyéthylèné comprenant de 5 à 30 motifs d'oxyde d'éthylène; - les méthacrylates de formule CHz = C(CH3)- COOR4, R4 représentant un groupe alkyle en C4 à Cil linéaire ou ramifié, dans lequel se trouve(nt) éventuellement intercalé(s) un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi 0, N et S, ledit groupe alkyle pouvant en outre être éventuellement substitué par un ou plusieurs substituants choisis parmi les groupes hydroxyle et les atomes d'halogènes (Cl, Br, I, F); - les esters de vinyle de formule R5-CO-O-CH = CH2 où R5 représente un groupe alkyle en C4 à Ciz linéaire ou ramifié ; - les éthers de vinyle et d'alkyle en C4 à C12, tels que l'éther de vinyle et de méthyle et l'éther de vinyle et d' éthyl; - les N-alkyl en C4 à Ciz acrylamides, tels que le N-octylacrylamide, - et leurs copolymères. 26. Produit selon la précédente, caractérisé en ce que les monomères dont les homopolymères ont des températures de transition vitreuse inférieures ou égales à 20 C sont choisis parmi les acrylates d'alkyle dont la chaîne alkyle comprend de 1 à 4 atomes de carbone. 27. Produit selon l'une quelconque des 12 à 26, caractérisé en ce que ledit polymère séquencé comprend: - une séquence à conformation limitée de Tg supérieure ou égale à 40 C qui est un copolymère méthacrylate de méthyle / acide acrylique, et une séquence à conformation variable de Tg inférieure ou égale à 20 C, qui est un homopolymère d'acrylate de méthyle, ou - une séquence à conformation limitée de Tg supérieure ou égale à 40 C, qui est un copolymère méthacrylate de méthyle / acide acrylique / méthacrylate de trifluoroéthyle, et une séquence à conformation variable de Tg inférieure ou égale à 20 C, qui est un homopolymère d'acrylate de méthyle, ou - une séquence à conformation limitée Tg supérieure ou égale à 40 C, qui est un copolymère acrylate d'isobornyle / méthacrylate d'isobutyle, et une séquence à conformation variable de Tg inférieure ou égale à 20 C, qui est un homopolymère d'acrylate d'éthyl-2 hexyle ou, - une séquence à conformation limitée de Tg supérieure ou égale à 40 C, qui est un copolymère acrylate d'isobornyle / méthacrylate d'isobornyle, et une séquence à conformation variable de Tg inférieure ou égale à 20 C, qui est un homopolymère d'acrylate d'isobutyle. 28. Produit selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la première composition comprend au moins un polymère éthylénique greffé en dispersion dans une phase grasse liquide. 29. Produit selon la précédente, caractérisé en ce que le polymère éthylénique greffé comprend un squelette éthylénique insoluble dans ladite phase grasse liquide, et des chaînes latérales liées de manière covalente audit squelette et solubles dans la phase grasse liquide. 30. Produit selon l'une quelconque des 28 et 29, caractérisé en ce que le polymère éthylénique greffé a une masse moléculaire en poids variant de 10 000 10 à 300 000. 31. Produit selon l'une quelconque des 28 à 30, caractérisé en ce que le polymère éthylénique greffé forme dans la phase grasse liquide des particules d'une taille moyenne allant de 10 à 400 nm. 32. Produit selon l'une quelconque des 28 à 31, caractérisé en 15 ce qu'il est susceptible d'être obtenu par polymérisation radicalaire dans un milieu organique de polymérisation: - d'au moins un monomère éthylénique, et - d'au moins un macromonomère comportant un groupe terminal polymérisable pour former les chaînes latérales, ledit macromonomère ayant une masse moléculaire moyenne en poids supérieure ou égale à 200 et la teneur en macromonomère polymérisé représentant de 0,05 à 20 % en poids du polymère. 35. Produit selon l'une quelconque des 28 à 32, caractérisé en ce qu'il s'agit d'un polymère acrylique greffé. 36. Produit selon l'une quelconque des 28 à 33, caractérisé en 25 ce que lesdits monomères éthyléniques du polymère éthylénique greffé sont choisis parmi les monomères suivants: - les (méth) acrylates de formule: CH2 Î COOR2 R dans laquelle: - RI désigne un atome d'hydrogène ou un groupe méthyle; R2 représente un groupe alkyle linéaire ou ramifié, comprenant de 1 à 6 atomes de carbone, ou un groupe alkyle cyclique comprenant de 3 à 6 atomes de carbone, lesdits groupes pouvant comporter dans leur chaîne un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi O, N et S, et pouvant comporter un ou plusieurs substituants choisis dans un groupe constitué par OH, les atomes d'halogène (F, Cl, Br,I), ou - R2 représente un groupe alkyle linéaire ou ramifié comportant de 1 à 6 atomes de carbone, substitué par au moins un groupe polyoxyéthylène, ledit groupe étant constitué par la répétition de 5 à 30 motifs oxyéthylène; - les (méth)acrylamides de formule: CH2 i CON R3 dans laquelle: - R3 désigne un atome d'hydrogène ou un groupe méthyle; - R4 et R5, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle, linéaire ou ramifié, comportant de 1 à 6 atomes de carbone; ou - R4 représente un atome d'hydrogène et R5 représente un groupe 1,1- diméthyl-3-oxobutyle; - les monomères (méth) acryliques comprenant au moins une fonction acide carboxylique, phosphorique ou sulfonique, tels que l'acide acrylique, l'acide méthacrylique, l'acide acrylamidopropanesulfonique. 35. Produit selon la précédente, caractérisé en ce que lesdits monomères éthyléniques sont choisis parmi les (méth)acrylates de méthyle, d'éthyle, de propyle, de butyle, d'isobutyle; les (méth) acrylates de méthoxyéthyle ou d'éthoxyéthyle; le méthacrylate de trifluoroéthyle; le méthacrylate de diméthylaminoéthyle, le méthacrylate de diéthylaminoéthyle, le méthacrylate de 2-hydroxypropyle, le méthacrylate de 2- hydroxyéthyle, l'acrylate de 2-hydroxypropyle, l'acrylate de 2-hydroxyéthyle; le diméthylaminopropylméthacrylamide; l'acide (méth)acrylique; et leurs sels; et leurs copolymères. 36. Produit selon l'une quelconque des 28 à 35, caractérisé en ce que lesdits macromonomères sont choisis parmi: - les homopolymères et les copolymères (méth)acrylate d'alkyle linéaire ou ramifié en C8-C22, présentant un groupe terminal polymérisable choisi parmi les groupes vinyle ou (méth)acrylate parmi lesquels on peut citer en particulier: les macromonomères de poly(acrylate d'éthyl-2 hexyle) à extrémité mono(méth)acrylate; les macromonomères de poly(acrylate de dodécyle) ou de poly(méthacrylate de dodécyle) à extrémité mono(méth) acrylate; les macromonomères de poly(acrylate de stéaryle) ou de poly (méthacrylate de stéaryle) à extrémité mono(méth)acrylate, - les polyoléfines ayant un groupe terminal à insaturation éthylénique, en particulier ayant un groupement terminal (méth)acrylate en particulier les macromonomères de polyéthylène, les macromonomères de polypropylène, les macromonomères de copolymère polyéthylène/polypropylène, les macromonomères de copolymère polyéthylène/polybutylène, les macromonomères de polyisobutylène; les macromonomères de polybutadiène; les macromonomères de polyisoprène; les macromonomères de polybutadiène; les macromonomères de poly(éthylène/butylène)- polyisoprène, - les polydiméthylsiloxanes à groupement terminal mono (méth)acrylate, et notamment ceux de formule (II) suivante: R CH3 n si Rio CH3 H2C C CO O-R9 Si-O CH3 Si-O CH3 CH3 CH3 dans laquelle R8 désigne un atome d'hydrogène ou un groupement méthyle; R9 désigne un groupe hydrocarboné divalent ayant de 1 à 10 atomes de carbone et contient éventuellement une ou deux liaisons éther -O- ; Rio désigne un groupe alkyl ayant de 1 à 10 atomes de carbone, notamment de 2 à 8 atomes de carbone; n désigne un nombre entier allant de 1 à 300, de préférence allant de 3 à 200, et préférentiellement allant de 5 à 100. 37. Produit selon l'une quelconque des 28 à 36, caractérisé en ce que ledit copolymère est obtenu par copolymérisation: - de l'acrylate de méthyle et du macromonomère polyéthylène/polybutylène à groupement terminal méthacrylate; - de l'acrylate de méthoxyéthyle et du macromonomère polyéthylène/polybutylène à groupement terminal méthacrylate; - des monomères acrylate de méthyle / méthacrylate de méthyle et du macromonomère polyéthylène/polybutylène à groupement terminal méthacrylate; - des monomères acrylate de méthyle / acide acrylique et du macromonomère polyéthylène/polybutylène à groupement terminal méthacrylate; - des monomères acrylate de méthyle / méthacrylate de diméthylaminoéthyle et du macromonomère polyéthylène/polybutylène à groupement terminal méthacrylate; ou - des monomères acrylate de méthyle / méthacrylate de 2-hydroxyéthyle et du macromonomère polyéthylène/polybutylène à groupement terminal méthacrylate. 38. Produit selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend à titre de copolymère, dans la première composition, au moins un polymère séquencé tel que défini en 12 à 27 et à titre d'huile, dans la seconde composition, au moins une huile choisie parmi les benzoates d'alkyle en Cl2-C15, l'acide oléique, le tri-héptanoate de glycéryle et leurs mélanges. 39. Produit selon l'une quelconque des précédente, caractérisé en ce qu'il comprend à titre de copolymère, dans la première composition, au moins un polymère éthylénique greffé tel que défini en 28 à 37 et à titre d'huile, dans la seconde composition, au moins une huile choisie parmi les polyisobutylènes, les polyisobutylènes hydrogénées tels que l'huile de parléam, l'octyldodécanol, la phényltriméthicone, et leurs mélanges. 40. Produit selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'au moins l'une des compositions comprend en outre au moins une phase particulaire. 41. Produit selon la précédente, caractérisé en ce qu'au moins l'une des compositions comprend au moins une matière colorante. 42. Produit selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la première composition se présente sous la forme d'une émulsion huile-danseau et la seconde composition est à l'état pulvérulent. 43. Kit caractérisé en ce qu'il comprend au moins un produit tel que défini en 1 à 42. 44. Kit selon la 43, caractérisé en ce qu'il est destiné au maquillage et/ou soin des lèvres. 45. Kit selon la 43, caractérisé en ce qu'il est destiné au maquillage et/ou soin de la peau du visage. 46. Kit selon la 43, caractérisé en ce qu'il est destiné au maquillage et/ou soin des ongles. 47. Kit selon l'une quelconque des 43 à 46, caractérisé en ce qu'il contient au moins un moyen d'application. 48. Procédé de maquillage et/ou de soin cosmétique de matière(s) 10 kératinique(s), notamment de la peau, des lèvres ou des phanères, comprenant au moins les étapes consistant à : - appliquer sur une matière kératinique une couche d'une première composition telle que définie dans l'une quelconque des 1, 2 et 9 à 42, - appliquer sur au moins une partie de la première composition appliquée, au moins une couche d'une seconde composition telle que définie selon l'une quelconque des 1 à 8 et 38 à 42. 49. Procédé de maquillage et/ou de soin cosmétique, notamment de la peau des lèvres ou des phanères, comprenant les étapes consistant à : appliquer sur une matière kératinique au moins une couche d'une 20 seconde composition telle que définie selon l'une quelconque des 1 à 8 et 38 à 42, - appliquer sur au moins une partie de la seconde composition appliquée, au moins une couche d'une première composition telle que définie selon l'une quelconque des 1, 2 et 9 à 42. 50. Procédé selon la 48 ou 49, caractérisé en ce que les quantités de première composition et de seconde composition superposées sont telles que le rapport pondéral de "phase grasse plastifiante" de la seconde composition/copolymère(s) bloc de la première composition appliqué sur le support varie de 0,05 à 1,5. 51. Utilisation pour le maquillage et/ou le soin cosmétique, en particulier de 30 la peau, des lèvres et des phanères, d'un produit tel que défini selon l'une quelconque des 1 à 42 ou d'un kit selon l'une quelconque des 43 à 47.
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A
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A61
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A61K,A61Q
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A61K 8,A61Q 1,A61Q 3,A61Q 19
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A61K 8/72,A61K 8/89,A61K 8/92,A61Q 1/00,A61Q 1/04,A61Q 1/08,A61Q 1/10,A61Q 3/00,A61Q 19/00
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FR2896478
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A1
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MECANISME DE PEDALIER A BRAS MOBILE DESTINE A OPTIMISER L'EFFORT PHYSIQUE DU CYCLISTE
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La présente invention se rapporte au domaine des bicyclettes, et en particulier à un mécanisme de pédalier à bras mobile qui améliore la performance de pédalage. Ces dernières années, le cyclisme de haut niveau (ex : courses poursuite ou record de l'heure en vélodrome), tout comme le cyclisme amateur, vise à améliorer les performances tout en préservant les capacités physiques des cyclistes. L'évolution des mécanismes de pédalage est un élément de progrès au service du cycliste qui recherche la possibilité de parcourir de plus grandes distances sans effort supplémentaire. 10 Afin d'apporter une solution mécanique à cette problématique, le sujet de l'invention est un mécanisme de pédalier qui augmente la distance parcourue tout en optimisant l'effort physique et en réduisant la fatigue. 15 Alors que le système actuel d'un vélo ordinaire se base sur des bras de pédalier fixes permettant un mouvement rotatif linéaire à chaque poussée, le mécanisme de pédalier de l'invention se base sur un mécanisme de bras mobiles qui augmente le mouvement de pédalage de 40mm à chaque poussée et qui développe ainsi l'amplitude du braquet. 20 Selon l'invention, il s'agit de monter sur le cadre d'un vélo le mécanisme constitué des références suivantes : un fourreau (1) dans lequel se trouve une cuvette (2) avec ses billes (3), une flasque fixe décentrée (4 + figure 3) maintenue par un téton de cisaillement (5) et un écrou (6) ; puis le montage du bras fixe (7) représenté avec les galets intérieurs (8) se fait à l'aide d'une vis (9) , en finalité s'ajoute le bras mobile (10) qui coulisse dans le bras fixe. C'est l'axe 25 d'entraînement (11) qui maintient le bras mobile (10) sur la flasque fixe décentrée (4). Il est à noter que le cadre et le boîtier du pédalier de la bicyclette sont ceux existants sur un modèle ordinaire. En ce qui concerne le boîtier de pédalier, c'est une pièce existante sur le cadre d'un vélo, sur 30 laquelle les fourreaux (1) û un de chaque côté du boîtier - vont venir s'adapter. Si l'on se réfère au fourreau avec cuvette et billes (1 2 3), il sert à maintenir l'axe du pédalier (21).. Une fois mis en position sur le boîtier du pédalier, la flasque fixe (4) est fixée puis maintenue avec un écrou (6). C'est grâce au roulement (12) à l'extérieur de la flasque que se fait le mouvement de rotation. C'est la bague d'entraînement (13) qui entoure le roulement et qui est reliée au bras qui assure le mouvement de déplacement du bras mobile (10). La bague d'entraînement (13) présente une forme de lobe dans lequel est logé un roulement (19) qui permet la rotation du bras mobile.La superposition de ces trois composants représente la partie essentielle du mécanisme de l'invention. Dans la forme de la réalisation proposée, un feuillard en acier traité (non représenté) est prévu entre le bras fixe (7) et le bras mobile (10) afin de prévenir tout risque d'usure dû au frottement. Les dessins annexés illustrent l'invention et lui apportent une description plus claire sans être pour autant limitatifs : La figure 1 représente en coupe le mécanisme général de l'invention La figure 2 représente en vue de face le mécanisme général de l'invention La figure 3 représente en vue de face le détail de la flasque fixe décentrée Les différentes références citées plus haut sont identifiées dans la figure 1. Il faut préciser que dans la vue de coupe de la figure 1 certaines pièces figurent en vue de face afin de faciliter la compréhension du dessin. L'avantage du bras mobile (10) est qu'il passe du point mort bas, qui est à 170 mm selon les normes en vigueur, à 210 mm au point mort haut ; alors que sur un vélo ordinaire, le point mort haut reste à 170 mm. Lorsque le cycliste appuie sur le bras mobile (10), il développe l'amplitude du braquet de 23,5% de plus que lorsqu'il appuie sur un bras ordinaire. Il faut aussi noter que selon la longueur du bras (vélo de courses, vélo d'enfants ou autres modèles) il est possible d'adapter la flasque (4) pour un confort optimal. Le bras mobile (10) est représenté de forme rectangulaire mais des variantes de forme sont possibles. C'est l'axe d'entraînement (11) de la flasque (4) qui permet de rendre mobile le bras du pédalier et qui lui donne ainsi son mouvement et permet d'en augmenter la longueur de 40 mm. Un écrou de fixation (22) permet de relier la pédale du vélo au bras mobile (10). Afin de s'adapter à la posture de chaque cycliste - et ceci en plus du réglage habituel de la selle - une flasque supplémentaire (14) est fixée entre le boîtier du pédalier et la flasque principale (4) par une vis (15). Son réglage assure au cycliste une meilleure ergonomie. 2896478 J Le porte couronne (16) représenté sur le dessin supporte un double plateau. C'est une vis-écrou d'assemblage cylindrique (17) qui maintient ensemble le porte couronne (16) et le plateau. Le porte couronne (16) est lui-même rattaché au bras fixe (7) par une vis-écrou cylindrique (18). La couronne (20) est illustrée afin de mieux comprendre le mécanisme du porte-couronne (16). 5 Afin de s'adapter à d'autres types de vélos, il est possible de le remplacer sans interférer sur le mécanisme en lui même. L'ensemble des accessoires autres comme par exemple les pédales, étant disponibles sur tout vélo, ils ne sont pas illustrés mais font partie des accessoires indispensables liés à l'invention. 10 Le matériau utilisé est l'aluminium ù exception faite du roulement à l'intérieur de la flasque qui est en acier. En effet, pour les parties supportant la force de la pression, l'aluminium garantit une plus grande robustesse ; il est cependant clair que si, pour une raison quelconque, d'autres matériaux comme par exemple le titane ou des alliages légers devaient être utilisés, cela ne compromettrait pas l'efficacité du mécanisme. 15 Naturellement, pourvu que le principe de l'invention reste inchangé, les détails de construction et les formes de réalisation peuvent être modifiées largement par rapport à ce qui a été décrit et illustré simplement à titre d'exemple, sans sortir de la portée de la présente invention . 20 Le mécanisme de pédalier selon l'invention est particulièrement adapté aux bicyclettes utilisées pour la compétition en vélodrome. 4
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L'invention concerne un mécanisme de pédalier, ayant un bras mobile (10) fixé sur le cadre de la bicyclette, qui permet d'optimiser le pédalage sans modifier les habitudes du cycliste.Le mécanisme est constitué d'un fourreau avec cuvette et billes (123) qui assure le maintien du pédalier et sur lequel une flasque fixe décentrée (4) est positionnée. La bague d'entraînement (13) entourant le roulement et reliée au bras mobile (10) assure le mouvement de déplacement de 40 mm. Le lien entre le bras mobile (10) et la flasque décentrée (4) se fait grâce à l'axe d'entraînement (11) logé dans le lobe (19).Lorsque le cycliste appuie sur la pédale, le bras mobile (10) augmente de 40 mm : il développe l'amplitude du braquet, ce qui permet d'augmenter la distance parcourue sans effort supplémentaire.Le mécanisme de pédalier selon l'invention est particulièrement adapté aux bicyclettes utilisées pour la compétition en vélodrome.
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1 - Mécanisme de pédalier ayant un bras mobile(10) destiné à optimiser l'effort physique, caractérisé en ce que ledit bras mobile est fixé sur un mécanisme composé d'une flasque fixe décentrée (4) qui grâce à son axe d'entraînement (11) donne le mouvement au bras développant son amplitude de 40 mm. 2 ù Mécanisme de pédalier selon la 1 caractérisé par ce que le bras mobile coulisse sur le bras fixe grâce à l'axe d'entraînement (11) de la flasque fixe décentrée (4) ; ladite 10 flasque fixe décentrée est entourée d'un roulement (12) qui donne le mouvement de rotation. 3 ù Mécanisme de pédalier selon la 1 caractérisé par ce que le bras mobile (10) est également fixé à la pédale du vélo par un écrou de fixation (22). 15 4 û Mécanisme de pédalier selon la 1 caractérisé par ce que le bras mobile coulisse sur le bras fixe (7), et ledit bras fixe est composé de galets intérieurs (8). 5 ù Mécanisme de pédalier selon la 1 caractérisé par une flasque fixe décentrée (4), ladite flasque étant constituée d'un roulement (12) sur sa partie extérieure qui 20 assure le mouvement de rotation ; d'une bague d'entraînement (13) qui est reliée au bras mobile et assure son mouvement, ladite bague présente une forme de lobe dans lequel est logé un roulement (19) qui permets la rotation du bras mobile. 6 ù Mécanisme de pédalier selon la 1 caractérisé par un fourreau (1) avec 25 cuvette (2) et billes (3) , situé de chaque côté du boîtier du pédalier, et qui sert à maintenir l'axe du pédalier.
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B
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B62
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B62M
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B62M 3,B62M 1
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B62M 3/04,B62M 1/36
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FR2902215
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A1
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PROCEDE DE TRAITEMENT D'IMAGES RADIOLOGIQUES POUR UNE DETECTION DE SIGNES RADIOLOGIQUES
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Domaine de l'invention La présente invention a pour objet un procédé de traitement d'images radiologiques pour une détection de signes radiologiques. La présente invention trouve des applications particulièrement avantageuses, mais non exclusives, dans le domaine de l'imagerie médicale et plus particulièrement celui de la mammographie. La présente invention concerne également une station de revue d'images médicales comportant un tel procédé de traitement d'image. Etat de la technique La mammographie est aujourd'hui largement utilisée pour la détection de lésions et la prévention du cancer du sein. Les signes à détecter sur des images de mammographie sont des signes radiologiques associés à des lésions. Ces signes peuvent être soit des dépôts de calcium soit des opacités. Les dépôts de calcium sont appelés microcalcifications et constituent individuellement des éléments de petite taille (100 m à l mm de diamètre) plus opaques aux rayons X que les tissus environnants. Les opacités sont des zones denses, où les rayons X sont plus fortement absorbés que dans les zones adjacentes. Aujourd'hui, grâce à notre expérience, on est capable dans une certaine mesure de faire la différence entre des signes radiologiques plutôt malins tels que des microcalcifications groupées en amas plus communément appelés clusters, et des dépôts calciques bénins. On a, également, les moyens d'interpréter la forme et la brillance de chaque microcalcification individuelle ainsi que la forme et l'étendue des clusters observée, sur les images radiographiques, ce qui apporte des informations quant à l'aspect malin ou bénin des signes radiologiques. Il est également connu d'utiliser des procédés de traitement d'image permettant au radiologue de faciliter la détection des signes radiologiques. Un exemple d'un tel procédé de traitement d'image est décrit dans le document US-A-6 137 898. Le document US-A-6 137 898 décrit un système de Détection Assistée 35 par Ordinateur ou DAO, plus communément connu sous le nom anglais Computer Aided Detection ou CAD. Le système de détection permet de lire et d'analyser un film d'image radiographique préalablement numérisé, pour en extraire des zones suspectes traduisant potentiellement la présence d'une lésion. Ce système de détection fournit des informations de localisation sur les lésions. Une fois que le film de l'image radiographique numérisé est obtenu, le système de détection prétraite l'image pour réduire le bruit présent. Il comporte un filtre de différence de gaussiennes plus connu sous le nom de DoG. Ce filtre de différence de gaussiennes est appliqué à l'image prétraitée. Un seuil localement adaptatif est appliqué sur chaque pixel de l'image filtrée afin d'identifier des pixels de calcium potentiels de l'image radiographique. Le centre de gravité de chaque groupe de pixel de calcium contigu est ensuite calculé. Le système de détection applique un algorithme de regroupement en amas afin d'identifier les groupes de pixels contigus formant des clusters de microcalcifications. Il extrait 8 attributs à chaque cluster, dont notamment la longueur du plus grand axe, la longueur du plus petit axe, la densité en microcalcifications. Ces 8 attributs extraits permettent au système de détection de supprimer des faux positifs de cluster de microcalcifications au moyen d'un classificateur à base d'un réseau de neurones. Le système de détection effectue une étape de suppression des faux positifs formés par les fibres. Pour ce faire, le système de détection extrait des régions d'intérêts (ROI) entourant chaque cluster. Puis chaque région d'intérêt (ROI) est convoluée avec un ensemble de filtre de Gabor ayant différentes orientations. Ceci afin de mettre en évidence les structures allongées pour ensuite les supprimer. Cependant, ce procédé de traitement d'image présente des inconvénients. En effet, dans de tel procédé de traitement d'image, le traitement est effectué sur des films radiologiques numérisés, ajoutant ainsi un bruit de numérisation à la présence naturelle du bruit dans l'image à traiter. L'augmentation du bruit rend plus difficile la détection des pixels de calcium. En effet, la mammographie a une particularité spécifique, mais qui pourrait se trouver dans d'autres domaines. Cette particularité est liée à la nécessité de pouvoir analyser les signes radiologiques, cliniquement intéressants entre 100 pm et I mm. Les signes radiologiques étant de petits objets sur un fond d'une texture hétérogène font que plus la présence d'un niveau de bruit est importante par rapport au contraste des signes radiologiques, plus les erreurs de détection risquent d'être élevées. En outre, l'utilisation de filtres de Gabor augmente la complexité de l'algorithme du procédé de traitement d'image, augmentant de la même manière le temps de calcul et d'exécution dudit procédé. Un tel procédé de traitement d'image exige également une étape d'optimisation basée sur un algorithme génétique très complexe. Avec ce type de procédé, les besoins en ressources de calcul ainsi que les besoins en ressources en mémoire sont relativement importants. La réalisation, d'un tel procédé ainsi que la mise en oeuvre, demande des technologies onéreuses, du fait de spécifications exigeantes. Cette technologie onéreuse augmente le coût global d'un dispositif comportant ce procédé. Pour les dispositifs de mammographie actuels, la fréquence d'utilisation ou le débit d'actes, est une donnée primordiale car cette fréquence intervient dans la rentabilité de l'appareil. Cependant, la mise en oeuvre des procédés de traitement d'images en mammographie de l'état de la technique ne peut pas avoir une fréquence d'utilisation élevée sans un matériel spécialisé du fait que, le temps d'exécution et de calcul est relativement important. De plus, ces systèmes comprennent des algorithmes basés sur des paramètres caractéristiques leur permettant de distinguer de manière automatique les éléments malins des éléments bénins. L'inconvénient de ces systèmes est qu'ils tendent à se substituer au radiologue dans l'interprétation de l'image, notamment en ce qui concerne la distinction entre éléments malins et éléments bénins. Or, ces systèmes ne sont pas suffisamment fiables pour se substituer totalement au radiologue. Exposé de l'invention L'invention a justement pour but de remédier aux inconvénients des techniques exposées précédemment. Pour cela, l'invention propose un procédé de traitement d'image permettant de détecter des signes radiologiques, sur des projections en fonction de leurs contrastes. Ces contrastes sont mesurés en utilisant les réponses de plusieurs échelles de filtres différentiels linéaires. L'invention propose une nouvelle approche de la mammographie, qui exploite avantageusement les techniques de traitement numérique de l'image radiologique, pour améliorer la lisibilité de l'information. Pour ce faire l'invention produit un affichage de la projection où certains signes radiologiques sont rehaussés ou colorisés, et/où sur option des clusters de microcalcifications identifiés sont marqués et/ou entourés par un contour. Avec ce procédé de traitement d'image, les signes radiologiques sont plus faciles à identifier, permettant ainsi un examen plus efficace. La présente invention propose un algorithme pour la détection des signes radiologiques appliqué directement aux données fournies par le détecteur numérique et non aux films radiologiques numérisés, comme dans l'état de la technique. Ceci permet de supprimer le bruit introduit par le procédé de numérisation. L'invention n'utilise pas les filtres DoG ni les filtres de Gabor de l'état de la technique, supprimant ainsi la complexité de l'algorithme introduit par ces derniers. L'invention met en oeuvre un algorithme de calcul de contraste au moyen de filtres différentiels linéaires pour l'analyse du signal. L'utilisation de ces filtres différentiels linéaires facilite l'algorithme diminuant ainsi de manière considérable les temps de calcul du procédé de l'invention. Les filtres différentiels linéaires sont de préférence des filtres d'ondelettes de type chapeau mexicain et optionellement des filtres d'ondelettes de type R-spline. L'algorithme de l'invention est ainsi apte à accélérer la recherche des signes radiologiques tout en augmentant la visibilité des résultats. L'algorithme de l'invention permet d'indiquer la position des signes radiologiques par une colorisation ou un rehaussement de leur intensité. Il permet également de rehausser les signes radiologiques en fonction de leur degré de malignité. Le procédé de l'invention met ainsi en évidence tous les signes radiologiques qui apparaissent sur l'image sans distinction, que ces signes soient groupés ou isolés, bénins ou malins. Plus précisément, l'invention a pour objet un procédé de traitement d'image d'un dispositif à rayons X, dans lequel, - on produit, à partir d'une projection radiographique d'un corps, une image brute en deux dimensions de ce corps, - on produit une image de présentation à partir de l'image brute, - on localise dans cette image brute des pixels prétendument représentatifs de signes radiologiques, - on visualise les signes radiologiques prétendus sur l'image de présentation, caractérisé en ce que - on calcule au moins un contraste pour chaque pixel de l'image brute, - on définit préalablement au moins un seuil de contraste correspondant à des signes radiologiques, - lorsque le contraste calculé de chaque pixel est supérieur au seuil de contraste, alors on attribue au pixel correspondant un attribut de pixel de signe radiologique, et - on visualise les pixels pourvus d'un attribut de pixel de signe radiologique dans l'image de présentation. Avantageusement l'invention est aussi caractérisée en ce que : - on repère un ensemble de pixels de structures formant des faux positifs car ayant des caractéristiques proches des signes radiologiques, et - on attribue à l'ensemble de ces pixels de structures un attribut de pixel de non signe radiologique en fonction de critères morphologiques, densitométriques et/ou texturaux. Avantageusement l'invention est aussi caractérisée en ce que : - à titre de présentation, on attribue une information de couleur aux pixels ayant un attribut de pixel de signe radiologique, ainsi qu'à leur environnement immédiat, dans l'image de présentation, ou - on rehausse l'intensité des pixels ayant un attribut de pixel de signe radiologique, ainsi que leur environnement immédiat, dans l'image de présentation, - on visualise l'image de présentation avec les pixels colorisés ou rehaussés. Avantageusement l'invention est aussi caractérisée en ce que le calcul 30 du contraste de chaque pixel comporte les étapes suivantes : - on détermine un filtre différentiel linéaire ayant un paramètre d'échelle à appliquer à l'image brute, - une échelle étant caractérisée par une taille de signes radiologiques à analyser, 35 - on détermine un nombre suffisant d'échelles, pour couvrir une gamme de tailles des signes radiologiques, -on effectue une convolution de l'image brute avec chaque filtre différentiel linéaire, pour chaque valeur d'échelle, Avantageusement l'invention est aussi caractérisée en ce que le filtre différentiel linéaire est un filtre d'ondelette de type chapeau mexicain, il comporte une partie centrale composée de coefficients négatifs et une partie positive située en périphérie, le plus grand rayon de la partie négative est égal à la valeur de l'échelle du filtre. Avantageusement l'invention est aussi caractérisée en ce que la détermination au préalable du seuil de contraste comporte les étapes suivantes : - on définit préalablement un premier seuil qui dépend de l'intensité locale de fond dans l'image brute et de la valeur de l'échelle du filtre, - cette intensité de fond est fournie en tout point par la convolution de l'image brute avec les coefficients des parties positives du filtre d'ondelette, - on définit préalablement un deuxième seuil qui dépend d'un niveau de bruit local présent dans l'image brute, - on effectue une combinaison du premier et du deuxième seuil afin d'obtenir le seuil de contraste. Avantageusement l'invention est aussi caractérisée en ce que la suppression de structures formant des faux positifs comporte les étapes suivantes, - on détermine des filtres directionnels à appliquer à l'image brute afin d'amplifier le contraste des structures, ou on considère la réponse des filtres différentiels linéaires, - on définit un seuil de contraste de structure qui dépend du niveau de bruit local, - on crée une image binaire où tous les pixels dont l'image filtrée est supérieure au seuil de contraste de structure sont à 1 et tous les autres à 0, - on détermine des particules formées par un ensemble de pixels reliés, - on mesure l'élongation de chaque particule, - on définit un seuil minimum d'élongation, - lorsque l'élongation de la particule est supérieure au seuil minimum d'élongation, alors on attribue aux pixels de la particule un attribut de pixel de non signe radiologique. Avantageusement l'invention est aussi caractérisée en ce que les filtres directionnels sont des filtres d'ondelettes ayant des échelles et des orientations différentes, de type R-spline. Avantageusement l'invention est aussi caractérisée en ce que le rehaussement des pixels dans l'image de présentation comporte les étapes suivantes : - on crée une image binaire où tous les pixels ayant un attribut de pixel de signes radiologiques sont à 1 et tous les autres à 0, - on détermine des particules formées par un ensemble de pixels reliés, -on amplifie la différence entre l'intensité de chaque pixel de la particule, ainsi que son environnement immédiat, et l'intensité moyenne des pixels environnants la particule. Avantageusement l'invention est aussi caractérisée en ce que : - on détermine les clusters de particules comportant un nombre minimal de particules, - on amplifie la différence entre l'intensité de chaque pixel de la particule, ainsi que son environnement immédiat, et l'intensité moyenne des pixels environnants la particule, en fonction du nombre de particules présentes dans le cluster. - on place un marqueur à proximité du centre de gravité du cluster ou on trace un contour délimitant le cluster. L'invention concerne également un dispositif pour la mise en oeuvre dudit procédé de traitement d'images radiologiques pour une détection de signes radiologiques. Brève description des dessins L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit et à l'examen des figures qui l'accompagnent. Celles-ci sont présentées à titre indicatif et nullement limitatif de l'invention. La figure 1 montre une représentation schématique d'un dispositif de rayonnement X, en particulier un mammographe, muni des moyens perfectionnés de l'invention. La figure 2a montre une représentation schématique d'un filtre d'ondelette de type chapeau mexicain, selon l'invention. La figure 2b montre schématiquement une coupe dans le plan (X, Z) du filtre d'ondelette de la figure 2a, selon l'invention. La figure 3 montre une illustration de moyens mettant en oeuvre le procédé de l'invention. Description détaillée de modes de réalisation de l'invention La figure 1 montre un dispositif de rayonnement X particulièrement un mammographe conforme à l'invention. Ce dispositif 1 de rayonnement X comporte une colonne verticale 2. A cette colonne verticale est articulé un bras 7 portant un tube 3 émetteur de rayonnement X et un détecteur 4 apte à détecter les rayons X émis par le tube 3. Ce bras 7 peut être orienté à la verticale, à l'horizontale ou en oblique. Le tube 3 est muni d'un foyer 5 qui est le foyer émetteur des rayons X. Ce foyer 5 émet un faisceau 6 de rayons X suivant une direction d'émission D. Actuellement, il existe plusieurs images de projection mammographiques qui ont une terminologie standardisée. Pour une mammographie de dépistage, on réalise généralement une projection craniocaudale et une projection médio- latérale oblique sur chaque sein. Dans certaines situations, des clichés ou des examens complémentaires peuvent être effectués notamment, une échographie et/ou une biopsie. Le bras 7 déplace le tube 3 à des positions prédéfinies pour obtenir une projection cranio-caudale et/ou médio-latérale oblique pour chaque sein. Le détecteur 4 est dans un exemple préféré un détecteur numérique. Le détecteur 4 est accroché au bras 7 à l'opposée du tube 3 et dans la direction d'émission D, de manière à recevoir le faisceau 6 de rayons X Le bras 7 est muni d'un plateau porte-sein 8 sur lequel une patiente pose son sein. Ce plateau porte-sein 8 est superposé au détecteur 4. Le détecteur 4 est placé sous le plateau porte sein 8. Le détecteur 4 détecte les rayons X ayant traversé le sein de la patiente et le plateau porte sein 8. En outre, pour des raisons tant d'immobilisation du sein que de qualité d'image ou d'intensité de rayonnement X délivrée au sein de la patiente, il est nécessaire de comprimer le sein de la patiente, au moment de la radiographie. Différents efforts de compression peuvent être appliqués. Ces efforts sont appliqués via une pelote 9 de compression qui comprime le sein sur le plateau porte-sein 8, en fonction du type d'examen que l'on souhaite faire. A cet effet le bras 7 comporte une pelote 9 coulissante et susceptible de venir comprimer le sein, manuellement ou d'une manière motorisée. La pelote 9 est formé en un matériau transparent aux rayons X, notamment en matière plastique. Le bras 7 porte donc verticalement, en partant du haut, le tube 3 à rayons X, la pelote 9 de compression, le plateau porte-sein 8 et le détecteur 4. Alors que la pelote 9, le sein de la patiente, le plateau 8 et le détecteur 4 sont fixes, le tube à rayon X 3 peut occuper diverses positions dans l'espace par rapport à cet ensemble. Dans une variante, le détecteur 4 peut être mobile et occuper diverses positions autour du sein en même temps que le tube à rayons X 3. Dans ce cas, le détecteur 4 n'est plus solidaire au plateau porte sein 8. Le détecteur 4 peut avoir une forme plane ou courbe. Il peut être déplacé en rotation et/ou en translation. Après avoir reçu le faisceau 6 qui traverse une partie du corps du patient, le détecteur 3 émet des signaux électriques correspondant à l'énergie des rayons reçus. Ces signaux électriques peuvent ensuite être transmis à une logique de commande 10 par l'intermédiaire d'un bus externe 11. Ces signaux électriques permettent à cette logique de commande 10 de produire une image brute bidimensionnelle correspondant à la partie du corps radiographiée. Dans un mode de réalisation préféré, la colorisation ou le rehaussement de l'intensité des éléments susceptibles de constituer des signes radiologiques est réalisé sur une image dite de présentation visualisable par le radiologue, distincte de l'image brute mais obtenue à partir de celle-ci. Cette image de présentation peut être visualisée à l'aide d'un écran de cette logique de commande 10 ou imprimée. Dans un exemple, la logique de commande 10 comporte un microprocesseur 12, une mémoire 13 de programme, une mémoire de données 14, un écran de visualisation 15 muni d'un clavier 16 et une interface 17 d'entrée/sortie. Le microprocesseur 12, la mémoire 13 de programme, la mémoire de données 14, l'écran de visualisation 15 muni d'un clavier 16 et l'interface 17 d'entrée/sortie sont interconnectés par un bus interne 18. Dans la pratique, lorsque l'on prête une action à un dispositif, celle-ci est réalisée par un microprocesseur du dispositif commandé par des codes instructions enregistrés dans une mémoire de programme du dispositif. La logique de commande 10 est un tel dispositif. La logique de commande 10 est, souvent réalisée sous forme de circuit intégré. La mémoire 13 de programme est divisée en plusieurs zones, chaque zone correspondant à des codes instructions pour réaliser une fonction du dispositif. La mémoire 13 comporte, selon les variantes de l'invention, une zone 20 comportant des codes instructions pour établir une position prédéfinie du tube et pour commander une émission des rayons X à cette position. Les codes instructions de cette zone 20 produisent une image à partir du signal fourni directement par le détecteur. La zone 20 comporte également des codes instructions pour réaliser un pré-traitement sur cette image dans le but de corriger des artefacts dus à la géométrie d'acquisition et au détecteur produisant ainsi une image dite brute. La mémoire 13 comporte une zone 21 comportant des codes instructions pour produire, à partir de l'image brute, une image dite de présentation sur laquelle des éléments susceptibles d'être des signes radiologiques seront rehaussés ou colorisés, après avoir été détectés sur l'image brute. Cette image de présentation est obtenue par un autre procédé de traitement à partir de l'image brute. Un exemple d'un tel procédé de traitement est décrit dans le document FR 28 47 698. Le document FR 28 47 698 décrit un procédé de gestion de la dynamique d'une image radiologique numérique. Ce procédé permet d'adapter les variations de niveaux de gris pour afficher une image dont l'apparence permet une lecture sur toute l'étendue du sein de la patiente y compris dans les zones denses. La mémoire 13 comporte une zone 22 comportant des codes instructions pour déterminer un filtre différentiel linéaire à appliquer à l'image brute. La mémoire 13 comporte une zone 23 comportant des codes instructions pour déterminer le nombre et les valeurs du paramètre d'échelle du filtre différentiel linéaire permettant de couvrir la gamme des tailles possibles de signes radiologiques. La mémoire 13 comporte une zone 24 comportant des codes instructions pour réaliser une convolution du filtre différentiel linéaire avec l'image brute afin de calculer pour chaque pixel un contraste le caractérisant. Cette convolution est effectuée pour chaque valeur de l'échelle du filtre différentiel linéaire. La mémoire 13 comporte une zone 25 comportant des codes instructions pour vérifier si le contraste calculé pour chaque pixel respecte une première condition de seuil de contraste prédéfinie. Cette première condition de seuil de contraste prédéfinie dépend de l'intensité du fond et du paramètre d'échelle du filtre. Cette zone 25 attribue à chaque pixel de l'image brute respectant cette première condition un attribut de pixel de signe radiologique. Elle attribue à tous les autres pixels ne respectant pas cette première condition un attribut de pixel de non signe radiologique. Un attribut de pixel de signe radiologique ou de pixel de non signe radiologique est un paramètre temporaire et interne de la logique de commande. Dans un exemple, l'attribut peut être une annotation graphique ou un nombre binaire. La mémoire 13 comporte une zone 26 comportant des codes instructions pour vérifier si le contraste calculé pour chaque pixel, ayant un attribut de signe radiologique, respecte une deuxième condition de seuil de contraste prédéfinie. Cette deuxième condition de seuil de contraste prédéfinie dépend du niveau de bruit. Cette zone 26 élimine de l'image brute tous les pixels dont le contraste ne respecte pas cette deuxième condition de seuil de contraste. Pour ce faire, la zone 26 change l'attribut de pixel de signe radiologique en attribut de pixel de non signe radiologique pour tous les pixels ne respectant pas la deuxième condition de seuil de contraste. La mémoire 13 comporte une zone 27 comportant des codes instructions pour mettre en oeuvre une application de filtres directionnels à l'image brute afin d'augmenter le contraste des structures allongées de l'image brute. La mémoire 13 comporte une zone 28 comportant des codes instructions pour effectuer un seuillage dépendant du niveau de bruit local sur l'image traitée par les filtres directionnels ou bien sur l'image traitée par les filtres différentiels linéaires afin de déterminer les pixels de fibres potentiels. La mémoire 13 comporte une zone 29 comportant des codes instructions pour déterminer les ensembles de pixels de fibres potentiels reliés. La mémoire 13 comporte une zone 30 comportant des codes instructions pour mesurer l'élongation de chaque ensemble de pixels reliés. La mémoire 13 comporte une zone 31 comportant des codes instructions pour comparer la mesure de l'élongation de chaque ensemble de pixels reliés à un seuil prédéfini, afin de supprimer des faux positifs formés par des fibres. Pour effectuer cette suppression dans le cas où l'élongation de l'ensemble de pixels reliés est supérieure au seuil prédéfini, la zone 31 attribue à chaque pixel de l'ensemble de pixels reliés, l'attribut de pixel de non signe radiologique. La mémoire 13 comporte une zone 32 comportant des codes instructions pour appliquer un algorithme de visualisation dans l'image de présentation. Cet algorithme de visualisation peut appliquer des codes instruction de la zone 33 et/ou les codes instructions de la zone 34. La mémoire 13 comporte une zone 33 comportant des codes instructions pour attribuer une information de couleur à chaque pixel ayant un attribut de pixel de signe radiologique. La mémoire 13 comporte une zone 34 comportant des codes instructions pour rehausser le signal des pixels ayant un attribut de pixel de signe radiologique dans l'image de présentation. Dans l'invention, la détection des pixels de signes radiologiques est réalisée dans l'image brute et le rehaussement de l'intensité ou la colorisation des pixels détectés est réalisé, de préférence, dans l'image de présentation. La logique de commande procède à l'acquisition d'une projection radiographique du corps. Le sein et donc le détecteur sont ainsi irradiés pendant cette acquisition. La logique de commande produit une image brute de cette projection. Elle produit également à partir de cette image brute une image de présentation. C'est à partir de cette image brute que le procédé de traitement permet de localiser des pixels susceptibles de constituer des signes radiologiques. Ces signes radiologiques prétendus peuvent être des microcalcifications ou des opacités. Les signes radiologiques sont rehaussés ou colorisés sur l'image de présentation. La logique de commande calcule pour chaque pixel de l'image brute un contraste le caractérisant. Le moyen de calcul de contraste des pixels est réalisé par un filtrage différentiel linéaire qui est conçu pour réagir fortement à la présence de structures ayant une dimension et une forme donnée. Pour mettre en oeuvre le moyen de calcul de contraste, la logique de commande applique un masque binaire à l'image brute afin de séparer le tissu du sein du fond. De ce fait, l'image brute est convertie en une image de contrastes qui est définie pour chaque pixel du sein. Dans un mode de réalisation préféré, le filtre différentiel linéaire de paramètre d'échelle s est un filtre d'ondelette. En sachant que ce filtre d'ondelette décrit aux figures 2a et 2b peut être remplacé par d'autres types de filtres différentiels linéaires permettant de calculer un contraste sur l'ensemble des pixels de l'image brute. La figure 2a montre, une représentation schématique tridimensionnelle du filtre d'ondelette avec le paramètre d'échelle s. Le filtrage par ondelette est une méthode permettant d'analyser le contenu de l'image brute. Dans un mode de réalisation préféré, le filtre d'ondelette est de type chapeau mexicain à l'envers. Le paramètre d'échelle du filtre d'ondelette est très similaire à la notion d'échelle pour les cartes géographiques. Comme dans le cas des cartes, les grandes échelles correspondent à des vues globales nondétaillées. Les faibles valeurs d'échelle correspondent à des vues détaillées. En termes de fréquence, de façon similaire, les basses fréquences ou grandes échelles fournissent une information globale sur le signal habituellement sur toute l'étendue du signal alors que les hautes fréquences ou faibles échelles donnent des informations détaillées sur les petits motifs dans le signal. Le filtre d'ondelette est représenté, dans l'exemple de la figure 2a, sur les coordonnées cartésiennes X, Y et Z. Le filtre d'ondelette est translaté sur le plan défini par les axes des X et Y. L'axe des Z représente l'amplitude du filtre d'ondelette. Le filtrage par ondelette est particulièrement bien adapté à l'analyse locale et multi-échelle en imagerie médicale, particulièrement en mammographie. La logique de commande définit une famille de filtres d'ondelette, à appliquer à l'image brute, afin de calculer le contraste pour chaque taille de signe radiologique prédéfinie. La logique de commande choisit arbitrairement l'échelle suivant la taille du signe radiologique prédéfinie. Ainsi, le paramètre d'échelle du filtre dépend de la taille du signe radiologique recherché. Ce filtrage par ondelette permet de sélectionner les pixels présentant une intensité supérieure à une constante multipliée par l'échelle s du filtre multipliée par l'intensité du fond. Ceci permet de ne conserver que les pixels d'intensité suffisante dans l'image brute. Dans l'invention, pour calculer le contraste de chaque pixel pour toutes les tailles de signes radiologique prédéfinies, la logique de commande définit le nombre et les valeurs du paramètre d'échelle s. Dans un mode de réalisation préféré, la logique de commande définit deux paramètres d'échelles et les valeurs de chaque paramètre d'échelle. Ces valeurs sont déterminées en fonction de la gamme de signes radiologiques à détecter. Dans un exemple, la logique de commande cherche à détecter les signes radiologiques appartenant à la gamme de taille de 100 m à 500 m car au delà les signes radiologiques sont suffisamment visibles pour le radiologue. Dans ce cas, la résolution du détecteur étant de 100 m, on couvre la gamme des tailles avec deux valeurs de paramètre d'échelle. La valeur du premier paramètre d'échelle s=sl est égale à et la valeur du deuxième paramètre d'échelle s=s2 est égale à 2. Dans une variante, le nombre et les valeurs du paramètre d'échelle peuvent être différents de ceux mentionnés ci-dessus. Ce nombre et ces valeurs du paramètre d'échelle définissant la famille des filtres d'ondelette peuvent être changés en fonction des tailles des signes radiologiques à détecter. La figure 2b montre une coupe dans le plan (X, Z) du filtre d'ondelette de la figure 2a, selon l'échelle s1 ou s2. Chaque filtre d'ondelette défini par la logique de commande, mesure le contraste de chaque pixel de l'image brute, en fonction du paramètre de l'échelle s1 ou s2. Le filtre d'ondelette 40 est un filtre local. Il comporte une partie centrale composée de coefficients négatifs et une partie positive située en périphérie. Le plus grand rayon de la partie négative est égal à la valeur de l'échelle du filtre. L'équation du filtre d'ondelette est donnée dans des coordonnées polaires par l'équation suivante où r est la variable de rayon: ( 2 YZ f (r) = û 1û1' 2 .e s2 où s est l'échelle du filtre, s étant égal à s1 ou s s2. La logique de commande réalise une convolution de l'image brute avec un premier filtre d'ondelette d'échelle s=s1 puis un deuxième filtre d'ondelette d'échelle s=s2, afin d'extraire les pixels dont le contraste, pour au moins une des échelles, est supérieur à une constante multipliée par l'échelle s multipliée par l'intensité du fond. Cette approche en plusieurs graduations permet de s'adapter aux variations prévues dans la taille des signes radiologiques, en imagerie médicale. Lors, de la convolution de l'image brute avec l'ondelette, la logique de commande calcule à chaque pixel de coordonnée (x, y) de l'image brute une moyenne des niveaux de gris voisins de (x, y) pondérés par la valeur absolue des coefficients négatifs du filtre et une moyenne des niveaux de gris voisins de (x, y) pondérés par les coefficients positifs du filtre. La moyenne des niveaux de gris présents dans la partie négative représente la moyenne des niveaux de gris de la partie supposée de signe radiologique. La moyenne des niveaux de gris présents dans la partie positive représente la moyenne des niveaux de gris de la partie supposée de fond environnant le supposé signe radiologique. Enfin, la logique de commande calcule le contraste dudit pixel en faisant la différence de ces deux moyennes. L'utilisation du filtre d'ondelette permet d'effectuer un calcul de contraste linéaire en faisant une différence des valeurs moyennes de niveau de gris. Ce type de calcul du contraste est plus robuste au bruit qu'une différence entre une valeur de niveau de gris au pixel (x, y) et le signal d'un pixel voisin. D'ailleurs, avec ce type de calcul du contraste, on peut prévoir l'impact des filtres d'ondelette sur le niveau de bruit. Le contraste théorique Al d'un signe radiologique sphérique de rayon s, mesuré par l'ondelette au centre de la sphère dans l'image brute est AI = lb • s • D • K où K est une constante, lb est l'intensité de fond et D est la différence entre les coefficients d'atténuation de la composition du tissu du sein et de la composition du signe radiologique. L'intensité de fond lb est mesurée dans l'image brute comme la moyenne des niveaux de gris voisins du pixel (x, y) pondérés par les coefficients présents dans la partie positive des coefficients d'ondelette et s est également le paramètre d'échelle du filtre d'ondelette. o dépend de la composition du sein, de la composition du signe radiologique et de l'énergie de rayonnements X. Il est difficile de prévoir D puisque la composition du sein et la composition exacte du signe radiologique sont inconnues. De ce fait, la logique de commande fixe une limite inférieure D min pour les signes radiologiques qui sera accordée selon une simulation de l'algorithme. Après avoir calculé le contraste, la logique de commande détermine les pixels répondant à des conditions de seuil de contraste prédéfinies de signes radiologiques, comme décrit à la figure 3. La figure 3 montre une illustration des moyens mettant en oeuvre le procédé de l'invention. Sur la figure 3, le tube à rayons X émet, à l'étape 100, des intensités de rayonnement X traversant le sein de la patiente pour une projection, selon une position de référence préalablement déterminée. A l'étape 101, le détecteur acquiert une image brute de rayons X représentant la projection. Cette image brute est prétraitée par la logique de commande afin de supprimer des artefacts dus à la géométrie d'acquisition et au détecteur. A l'étape 102, la logique de commande produit une image de présentation, à partir de l'image brute. A l'étape 103, la logique de commande détermine un filtre d'ondelette à appliquer à l'image brute. Ce filtre d'ondelette est de préférence un filtre d'ondelette de type chapeau mexicain à l'envers. A l'étape 104, la logique de commande détermine le nombre d'échelles à appliquer à l'image brute ainsi que les valeurs de ces échelles. Le nombre et les valeurs de ces échelles doivent être suffisants pour couvrir la gamme des tailles des signes radiologiques. Dans l'exemple de l'invention, la logique de commande détermine deux échelles ayant des valeurs s = et s = 2. A l'étape 105, la logique de commande effectue une convolution de l'image brute avec le filtre d'ondelette pour chaque échelle déterminée à l'étape 104. Cette étape permet de calculer le contraste de chaque pixel de l'image brute, comme décrit à la figure 2b. Aux étapes 106 à 111, la logique de commande vérifie si le contraste mesuré de chaque pixel dans l'image est suffisant pour être considéré comme un pixel de signe radiologique, selon la taille du signe radiologique, l'intensité du fond et le niveau de bruit. Si le contraste n'est pas supérieur à une atténuation d'un signe radiologique de rayon s ou si la probabilité pour que ce contraste provienne du bruit est trop haute, alors le pixel n'est pas considéré comme un pixel de signe radiologique. A l'étape 106, la logique de commande compare le contraste de chaque pixel à une première condition de seuil de contraste de signe radiologique préalablement déterminée. La logique de commande attribue un attribut de pixel de signe radiologique seulement aux pixels dont le contraste respecte cette première condition de seuil de contraste. Première condition : le contraste AI > lb •s •a Si le contraste mesuré est supérieur à une constante a multipliée par l'intensité de fond lb et par le paramètre d'échelle s du filtre, alors la logique de commande applique l'étape 107. Sinon elle applique l'étape 108. L'intensité de fond lb est fournie en tout point par la convolution de l'image brute avec les coefficients des parties positives du filtre d'ondelette, A l'étape 107, la logique de commande suppose le pixel correspondant comme étant un pixel de signe radiologique potentiel en lui attribuant l'attribut de pixel de signe radiologique. A l'étape 108, la logique de commande élimine le pixel correspondant de l'image brute, en lui attribuant l'attribut de pixel de non signe radiologique. Cependant, cette première condition de seuil de contraste n'est pas assez sélective. Particulièrement dans le cas de faible rapport de contraste à bruit. Ce faible rapport contraste à bruit résulte souvent de faibles intensités de rayonnement X, lors de l'acquisition de l'image brute. Dans ce cas, la probabilité pour que le contraste mesuré provienne du bruit est élevée. En conséquence, la logique de commande définit une deuxième condition de seuil de contraste à l'étape 109. Cette deuxième condition de seuil de contraste est définie comme suit : le contraste de chaque pixel sélectionné à l'étape 107 doit aussi être supérieur à une constante R multipliée par l'écart type du bruit. Dans un mode de réalisation préféré, on ne tient compte que du bruit quantique 6 qui est linéairement lié à la racine carrée de l'intensité de fond. Ainsi la deuxième condition de seuil de contraste rejette les pixels candidats dont le contraste est susceptible de provenir du bruit quantique, avec un taux de rejet commandé par le paramètre R. La deuxième condition de seuil de contraste à respecter est que : le contraste mesuré DI > R • 6 avec 6 = Ib • ~JJ fs(x, y)2dxdy où les fs(x, y) xy sont les coefficients du filtre d'ondelette. Néanmoins, on constate qu'en réalité, le bruit quantique est aussi altéré par une Fonction de Transfert de Modulation (TFM) du détecteur, connu sous le nom anglais Modulation Transfer Function (MTF). Cette Fonction de Transfert de Modulation est de préférence préalablement connue. Elle peut être, dans une variante, calculée selon des modes de calculs connus. Ainsi, pour améliorer la deuxième condition de seuil de contraste, la logique de commande peut incorporer des mesures de Fonction de Transfert de Modulation dans l'algorithme de l'invention. De plus, au bruit quantique s'ajoute le bruit électronique du détecteur. Lorsque le contraste du pixel candidat est supérieur à la deuxième condition de seuil de contraste qui est une constante multipliée par la racine carrée de l'intensité de fond et par la racine carrée de la somme des coefficients du filtre élevés au carré, alors la logique de commande applique l'étape 110. Sinon elle applique l'étape 111. A l'étape 110, la logique de commande conserve l'attribut de pixel de signe radiologique du pixel correspondant. A l'étape 111, la logique de commande attribue l'attribut de pixel de non signe radiologique audit pixel correspondant de l'image brute. Ledit pixel correspondant est considéré comme étant du bruit. Enfin, un pixel est choisi comme pixel de signe radiologique si pour une des deux échelles s = ou et s = 2, le contraste mesuré de ce pixel respecte les deux conditions de seuil de contraste prédéfinies. Ces deux conditions de seuil de contraste peuvent être réunies dans une seule troisième condition de seuil de contraste. Dans ce cas la combinaison de la première et de la deuxième condition de seuil de contraste s'exprime comme suit : le contraste mesuré A I > max (I b s . a , (3 . 6 où a et R sont les paramètres de l'algorithme. Cependant, des structures de l'image brute peuvent avoir des caractéristiques semblables aux caractéristiques de signes radiologiques. Pour supprimer ces structures formant des faux positifs dans l'image brute, la logique de commande applique, d'une part, un filtre linéaire adéquat à ladite image brute. Ces filtres linéaires sont déterminés en fonction d'une caractéristique donnée de signe radiologique. Ces caractéristiques peuvent être notamment la taille, la forme. Dans un exemple, ces filtres linéaires permettent de renforcer des structures d'une taille donnée. D'autre part, la logique de commande applique un ensemble de critères morphologiques, densitométriques et/ou texturaux aux dites structures afin de les différencier des signes radiologiques. Dans un exemple de l'invention, ces structures sont illustrées par des fibres, en sachant qu'elles peuvent être également illustrées par tout autre type de structure ne constituant pas un signe radiologique. Dans l'image brute, quelques fibres peuvent avoir de bonnes propriétés d'atténuation et un diamètre semblable aux signes radiologiques. Ceci mène à un nombre élevé de faux positifs formés par les fibres dans l'image brute. La forme est donc ici la caractéristique la plus importante pour distinguer les signes radiologiques des fibres car les fibres ont une forme très allongée contrairement aux signes radiologiques. Pour ce faire, la logique de commande peut éliminer la majorité des faux positifs formés par les fibres en utilisant les coefficients des ondelettes de type chapeau mexicain, décrits précédemment. Ceci mène à un algorithme rapide mais moins sélectif qu'un algorithme utilisant des filtres directionnels. A l'étape 112, la logique de commande effectue un seuillage dépendant du niveau de bruit local sur l'image filtrée par les ondelettes de type chapeau mexicain, afin de déterminer les pixels de fibres potentielles. Cette image filtrée est fournie par l'étape 105. La logique de commande sélectionne les pixels de fibres potentielles de l'image filtrée si, pour une des deux échelles considérées s = et s = 2 le contraste du pixel est supérieur à un seuil de fibre prédéfini. Ce seuil de fibre est égal à 13 fibre .6 où 13fibre est un paramètre de l'algorithme. Dans une variante, la logique de commande peut déterminer l'image filtrée en exécutant l'étape 113. A l'étape 113, la logique de commande applique des filtres directionnels sur l'image brute, de l'étape 101, pour augmenter le signal des fibres. Dans un mode de réalisation préféré, ces filtres directionnels sont des fonctions de type ondelettes I3-spline. Ces fonctions sont décrites dans le document FR28 63 749. Ces filtres d'ondelettes ont des échelles et des orientations différentes. La logique de commande détermine pour chaque pixel, le filtre d'ondelette qui fournit la meilleure réponse. Le meilleur filtre fournit l'orientation de la fibre dans le voisinage du pixel aussi bien qu'une image filtrée directionnelle. Un seuil est ensuite appliqué à l'image filtrée directionnelle afin de déterminer les pixels de fibres potentielles. Pour un pixel (i,j) de l'image, ce seuil est égal à 13 fibre . a ' avec a'= VM(i,j) f f gr (x,y)2dxdy x,y où M(i,j) est la moyenne du niveau de gris dans un voisinage du point (ij). gmax(x,y) sont les coefficients de rondelette R-spline fournissant localement la meilleure réponse. L'image filtrée directionnelle obtenue renforce le signal des fibres avec plus de discernement car elle exploite la structure allongée des fibres contrairement au filtres isotropes de type chapeau mexicain. La contrepartie est un temps de calcul bien plus élevé. A l'étape 114, la logique de commande crée une image binaire où tous les pixels sont placés à 0 exceptés les pixels de fibres potentielles qui sont placés à 1. Pour extraire les pixels de fibres parmi les pixels placés à 1, la logique de commande applique un algorithme de composantes connexes qui extrait des particules composées d'un ensemble de points reliés réglés à 1. A l'étape 115, la logique de commande détermine la morphologie de chaque ensemble relié de pixels formant des particules. Une caractéristique de forme importante peut être donnée par le plus grand nombre de Feret qui renseigne sur la longueur de la particule. Les nombres de Feret mesurent l'élongation de la particule le long d'un ensemble de directions échantillonnant l'intégralité des directions possibles. A l'étape 116, la logique de commande détermine un seuil de Feret IFeret.. Ce seuil IFeret est obtenu de préférence par simulation. Lorsque l'élongation de la particule mesurée est supérieure au seuil IFeret, alors la logique de commande applique l'étape 117. Ainsi, l'algorithme de l'invention comporte 4 paramètres a, 13, Rfibre et IFeret qui sont déterminés par simulation sur une base de données de vérité. A l'étape 117, la logique de commande considère les particules détectées à l'étape 116 comme des fibres et, dans une étape 118, l'attribut de pixel de non signe radiologique est attribué à leurs pixels. A l'étape 119, la logique de commande applique un algorithme de visualisation des pixels de signes radiologiques à l'image de présentation afin de faciliter l'analyse du praticien. Cet algorithme de visualisation peut attribuer à chaque pixel de l'image de présentation ayant un attribut de pixel de signe radiologique, ainsi qu'à leur environnement immédiat, une information de couleur. L'algorithme de visualisation peut également appliquer un processus de rehaussement de l'intensité des pixels ayant un attribut de pixel de signe radiologique. Le processus de rehaussement consiste à appliquer un algorithme de composantes connexes sur une image binaire composée d'un ensemble de pixel à 1 pour des positions de signe radiologique et à 0 ailleurs. Ceci mène à un ensemble de particules de signe radiologique. Puis, pour chaque pixel de l'image de présentation appartenant à une particule et à son environnement immédiat, l'intensité du pixel est augmentée par rapport à l'intensité de l'environnement immédiat de la particule. L'environnement immédiat d'une particule est défini comme un ensemble de pixels situés à une distance inférieure à une distance D aux pixels de la particule. Cette distance D est un paramètre défini préalablement. La logique de commande calcule la moyenne du niveau gris Mp dans l'environnement immédiat de la particule. Cette moyenne du niveau de gris Mp est l'intensité de fond de la particule. Pour chaque pixel (i,j) de la particule et de son environnement immédiat, l'image rehaussée notée DCA(i,j) est obtenue en amplifiant la différence entre l'intensité S(i, j) du pixel de la particule et l'intensité de fond Mp de la particule selon l'équation 20 suivante : d2 DCA (i, j) = M + (1 + A • e ti 2) • [S (i, j) - M ] où A influence directement la puissance du rehaussement et d est la distance entre le pixel (i,j) et la particule avec d=0 pour chaque pixel à l'intérieur de la particule. Puisqu'il est difficile d'identifier des découpes de signe 25 radiologique, la logique de commande applique un rehaussement dont la force diminue avec la distance à la particule. Le paramètre i contrôle cette diminution du facteur de rehaussement avec la distance. On peut également intégrer de manière optionnelle des informations cliniques dans le processus de rehaussement en employant un facteur de 30 rehaussement qui dépend de ces informations. Dans un exemple, la logique de commande intègre dans le processus de rehaussement une information clinique de type cluster. Les clusters de microcalcifications sont obtenus par un algorithme de regroupement des microcalcifications en amas. Le rehaussement de chaque pixel appartenant à 35 la particule aussi bien que son environnement immédiat précédemment défini est donné dans l'équation suivante : d2 DCA(i, j) = Mp + C • (1+ A • e ti2) • [S(i, j) ùMil où C dépend du nombre de microcalcifications dans le cluster. Dans un exemple, les clusters sont indiqués sur l'image de présentation par des marqueurs créés par la logique de commande. Ces marqueurs peuvent être une annotation graphique se situant au centre de gravité des clusters. Dans une variante, la logique de commande peut dessiner un contour autour des clusters comportant plus qu'un nombre minimum donné de microcalcifications. Ceci peut avoir un intérêt si l'on veut que l'attention du praticien soit plus spécifiquement dirigée sur son contenu en calcium. Dans le cas où la visualisation des résultats se fait par colorisation des voxels de signes radiologiques, une couleur leur est attribuée en fonction de la quantité S(i, j) ùMp , de la distance d et optionnellement du nombre de microcalcifications dans le cluster ainsi que du numéro de cluster. L'image de présentation finale sur laquelle les particules de signes radiologiques ont été rehaussées ou colorisées est affichée sur l'écran de visualisation en vue d'être visualisée par un praticien. Sur cette image finale, tous les signes radiologiques ont été mis en évidence sans distinction quant à leur caractère suspect ou quant à leur caractère groupé ou isolé. Par conséquent, le radiologue obtient une vue d'ensemble immédiate de la cartographie de répartition des signes radiologiques. De manière générale, la logique de commande peut considérer un modèle de signe radiologique avec différentes formes et bruits différents du bruit quantique. Ainsi, la logique de commande peut utiliser différentes hypothèses comme entrée à différents types de traitement
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La présente invention a pour objet un procédé de traitement d'image radiologique pour une détection de signes radiologiques. La présente invention propose un algorithme permettant de détecter des signes radiologiques, sur des projections en fonction de leurs contrastes. Ces contrastes sont mesurés en utilisant les réponses de filtres différentiels linéaires selon plusieurs échelles. II permet de coloriser ou de rehausser l'intensité des signes radiologiques détectés en fonction de leur degré de malignité. En outre, dans l'invention, l'algorithme est appliqué directement sur le signal fourni par le détecteur.
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1 - Procédé de traitement d'images produites par un dispositif (1) à rayons X, dans lequel, - on produit, à partir d'une projection (100) radiographique d'un corps, une image brute (101) en deux dimensions de ce corps, - on produit une image de présentation (102) à partir de l'image brute, - on localise dans cette image brute des pixels prétendument représentatifs de signes radiologiques, - on visualise les signes radiologiques prétendus sur l'image de présentation, caractérisé en ce que - on calcule au moins un contraste (105) pour chaque pixel de l'image brute, - on définit préalablement au moins un seuil de contraste (25, 26) correspondant à des signes radiologiques, - lorsque (106) le contraste calculé de chaque pixel est supérieur au seuil de contraste, alors on attribue au pixel correspondant un attribut de pixel de signe radiologique (107), et - on visualise (119) les pixels pourvus d'un attribut de pixel de signe radiologique dans l'image de présentation. 2 - Procédé selon la 1, caractérisé en ce que - on repère (112) un ensemble de pixels de structures formant des faux positifs car ayant des caractéristiques proches des signes radiologiques, et - on attribue (117) à l'ensemble de ces pixels de structures un attribut de pixel de non signe radiologique en fonction de critères morphologiques, densitométriques et/ou texturaux. 3 - Procédé selon l'une quelconque des 1 à 2, caractérisé en ce que : - à titre de présentation, on attribue une information de couleur aux pixels ayant un attribut de pixel de signe radiologique, ainsi qu'à leur environnement immédiat, dans l'image de présentation, ou - on rehausse l'intensité des pixels ayant un attribut de pixel de signe radiologique, ainsi que leur environnement immédiat, dans l'image de présentation, - on visualise l'image de présentation avec les pixels colorisés ou rehaussés. 4 - Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le calcul 5 du contraste de chaque pixel comporte les étapes suivantes : - on détermine un filtre différentiel linéaire (103, 40) ayant un paramètre d'échelle (s) à appliquer à l'image brute, - une échelle étant caractérisée par une taille de signes radiologiques à analyser, 10 - on détermine (104) un nombre suffisant d'échelles, pour couvrir une gamme de tailles des signes radiologiques, - on effectue une convolution (105) de l'image brute avec chaque filtre différentiel linéaire, pour chaque valeur d'échelle, -Procédé selon la 4, caractérisé en ce que le filtre 15 différentiel linéaire est un filtre d'ondelette de type chapeau mexicain, il comporte une partie centrale (42) composée de coefficients négatifs et une partie positive (41a, 41b) située en périphérie, le plus grand rayon de la partie négative est égal à la valeur de l'échelle du filtre. 6 -Procédé selon l'une quelconque des 1 à 5, 20 caractérisé en ce que la détermination au préalable du seuil de contraste comporte les étapes suivantes : - on définit préalablement un premier seuil (25) qui dépend de l'intensité locale de fond dans l'image brute et de la valeur de l'échelle du filtre, 25 - cette intensité de fond est fournie en tout point par la convolution de l'image brute avec les coefficients des parties positives du filtre d'ondelette, - on définit préalablement un deuxième seuil (26) qui dépend d'un niveau de bruit local présent dans l'image brute, - on effectue une combinaison du premier et du deuxième seuil afin 30 d'obtenir le seuil de contraste. 7 - Procédé selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que la suppression de structures formant des faux positifs comporte les étapes suivantes, -on détermine des filtres directionnels (113) à appliquer à l'image 35 brute afin d'amplifier le contraste des structures, ou on considère la réponse (105) des filtres différentiels linéaires, - on définit un seuil de contraste de structure qui dépend du niveau de bruit local, - on crée (112) une image binaire où tous les pixels dont l'image filtrée est supérieure au seuil de contraste de structure sont à 1 et tous les autres à 0, - on détermine des particules formées par un ensemble de pixels reliés, - on mesure (115) l'élongation de chaque particule, - on définit un seuil minimum d'élongation, - lorsque (116) l'élongation de la particule est supérieure au seuil minimum d'élongation, alors on attribue (117) aux pixels de la particule un attribut de pixel de non signe radiologique. 8 - Procédé selon la 7, caractérisé en ce que les filtres directionnels (27) sont des filtres d'ondelettes ayant des échelles et des orientations différentes, de type R-spline. 9 - Procédé selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que le rehaussement des pixels dans l'image de présentation comporte les étapes suivantes : - on crée une image binaire où tous les pixels ayant un attribut de pixel de signes radiologiques sont à 1 et tous les autres à 0, - on détermine des particules formées par un ensemble de pixels reliés, -on amplifie la différence entre l'intensité de chaque pixel de la particule, ainsi que son environnement immédiat, et l'intensité moyenne des pixels environnants la particule. 10 - Procédé selon la 9, caractérisé en ce que - on détermine les clusters de particules comportant un nombre minimal de particules, - on amplifie la différence entre l'intensité de chaque pixel de la particule, ainsi que son environnement immédiat, et l'intensité moyenne des pixels environnants la particule, en fonction du nombre de particules présentes dans le cluster. - on place un marqueur à proximité du centre de gravité du cluster ou on trace un contour délimitant le cluster.11 - Dispositif (1) de rayons X caractérisé en ce qu'il comporte un procédé de traitement d'image selon l'une quelconque des 1 à 10.
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G,A
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G06,A61
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G06T,A61B
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G06T 7,A61B 6,G06T 5
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G06T 7/00,A61B 6/02,G06T 5/20
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FR2896821
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A1
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DISPOSITIF ECRAN, TEL QUE NOTAMMENT UN STORE, OU ENCORE UN DISPOSITIF DE FERMETURE ET D'OUVERTURE D'UN OUVRANT PRESENTANT DES MOYENS MOTOREDUCTEURS IRREVERSIBLES.
| 20,070,803 |
L'invention concerne un dispositif écran, tel que notamment un store, ou encore un dispositif de fermeture et d'ouverture d'un ouvrant, tel que notamment un volet roulant, comprenant un organe mobile, tel que notamment un tambour de volet roulant, ainsi que des moyens motoréducteurs pour l'entraînement en rotation de l'organe mobile. Dans l'état actuel de la motorisation des volets roulants ou des stores, on connaît les moteurs tubulaires, logés dans le tambour d'enroulement, et intégrant un moteur électrique coopérant avec un réducteur, un frein mécanique, et généralement un boîtier électronique pour la gestion du moteur. Les moteurs électriques utilisés sont généralement de type asynchrone, comprenant un stator et un rotor à cage d'écureuil. Le dispositif frein doit permettre, quant à lui, l'arrêt en rotation de l'axe, notamment, du tablier de volet roulant dans une position relative précisée et fixée par norme. Il est généralement constitué par un frein mécanique, soit à électroaimant indépendant à manque de courant, soit à système à déviation de flux magnétique du rotor du moteur. Dans les deux cas, lorsque le courant alimentant le moteur est nul, un ressort contraint un plateau frein, circulaire ou conique, sur un plateau fixe, provoquant ainsi un couple de freinage. Lorsque le courant est non nul, le moteur est actif et le champ magnétique induit par le rotor de l'aimant contrebalance l'action du ressort de rappel. Ces dispositifs de frein magnétique présentent toutefois plusieurs inconvénients : - Ils consomment de l'énergie pendant le fonctionnement du moteur afin de comprimer le ressort de rappel du plateau, réduisant ainsi le rendement du moteur. -. Dans le cas d'un frein à système de déviation de courant, l'efficacité du frein est limitée par la puissance du moteur. En effet, un moteur à faible couple ne peut comprimer qu'un ressort de rappel faible. Ainsi, la fabrication des divers rotors ne peut être standardisée. La fiabilité du frein est dépendante du déplacement du plateau de frein, de la matière du disque, de son usure et du réglage de l'entrefer entre le plateau et le rotor. Lors de la fabrication, ces divers paramètres requièrent un travail supplémentaire, notamment une reprise d'usinage du rotor avec une grande précision, et parfois un surmoulage de matière antifriction sur le plateau frein,. - Les dispositifs de frein allongent la longueur du moteur, notamment jusqu'à 15 mm. Les réducteurs actuellement utilisés disponibles dans le commerce sont constitués par trois étages de réduction à train épicycloïdal simple, c'est-à-dire, constitués d'un seul pignon solaire d'entrée, d'une couronne fixe et d'un porte-satellite coopérant avec trois satellites. Le porte-satellite fait soit office de solaire pour le train suivant, soit office d'arbre de sortie du réducteur. Ce réducteur est réversible et provoque une inertie non négligeable préjudiciable à la précision du moteur pour obtenir un arrêt du tablier ou du store de volet roulant dans sa bonne position. On connaît par ailleurs du document GB-1021.644 un réducteur épicycloîdal pour moteur de volet roulant, composé d'une couronne fixe, d'une couronne mobile constituant l'arbre de sortie du réducteur et de satellites. Chaque satellite présente une double denture pour engrener respectivement avec la couronne fixe et la couronne mobile du réducteur. Ce réducteur présente un taux de réduction élevé et un encombrement réduit. Toutefois, le réducteur du document GB-1.021.644 ne permet que la transmission d'un couple de faible valeur, limitant ainsi son domaine d'application. La présente invention se propose de pallier les inconvénients précités en proposant un dispositif équipé de moyens de réduction spécifiques permettant d'assurer simultanément la fonction de frein ainsi que la transmission d'un couple important. Lin autre but de l'invention est de pouvoir dissocier complètement la fabrication des moteurs électriques de sa partie de réduction, tout en simplifiant le nombre d'éléments utilisés. D'autres buts et avantages de la présente invention apparaîtront au cours de la description qui va suivre, qui n'est donnée qu'à titre indicatif et qui n'a pas pour but de la limiter. L'invention concerne un dispositif écran, tel que notamment un store, ou encore un dispositif de fermeture et d'ouverture d'un ouvrant, tel que notamment un volet roulant comprenant : - un organe mobile, tel que notamment un tambour pour l'enroulement d'un tablier de volet roulant ou encore pour l'enroulement de la toile d'un store, - des moyens motoréducteurs, comprenant un moteur électrique avec un stator et un rotor, coopérant avec des moyens de réduction pour l'entraînement en rotation de l'organe mobile, - des moyens frein pour empêcher le déplacement de l'organe mobile lorsque le moteur n'est pas actif. Selon l'invention, les moyens de réduction comprennent au moins des étages de réduction successifs présentant : - un premier étage de réduction, destiné à assurer la fonction de frein, engageant directement avec l'arbre du rotor du moteur électrique et constitué par un réducteur épicycloïdal irréversible, - un deuxième étage de réduction, dit de puissance, entraîné par ledit premier étage de réduction, destiné à assurer la transmission d'un couple supérieur par rapport à celui dudit premier étage de réduction, et constitué par un réducteur épicycloïdal. La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre accompagnée des dessins en annexe qui en font partie intégrante. La figure 1 est une vue de coupe d'un moteur tubulaire de l'art antérieur équipé notamment d'un dispositif de frein à système de déviation du 30 flux magnétique du rotor. La figure 2 est une vue en perspective éclatée du moteur tubulaire de l'art antérieur tel qu'illustré à la figure 1. La figure 3 est une vue selon une coupe longitudinale des moyens motoréducteurs du dispositif conforme à l'invention. La figure 4 est une vue en perspective éclatée du dispositif tel qu'illustré à la figure 3. Un moteur tubulaire de l'art antérieur est illustré aux figures 1 et 2. Brièvement, ce moteur est constitué d'un moteur asynchrone comportant notamment un stator 3' et un rotor 4' à cage d'écureuil. Ce moteur entraîne un réducteur constitué par trois trains épicycloïdaux simples 40, 41, 42, et coopère avec un dispositif frein 30. Disposé entre le réducteur et le moteur électrique, le dispositif frein 30, à système de déviation de flux magnétique du rotor, est notamment constitué par un plateau frein mobile 31 contraint à l'encontre d'un plateau fixe par l'intermédiaire d'un ressort de rappel 32. L'arbre du rotor 4' nécessite, pour un bon fonctionnement du dispositif frein 30, un usinage précis. L'invention concerne un dispositif écran, tel que notamment un store, ou encore un dispositif de fermeture et d'ouverture d'un ouvrant, tel que notamment un volet roulant, comprenant : - un organe mobile, non représenté, tel que notamment un 20 tambour pour l'enroulement d'un tablier de volet roulant, ou encore pour l'enroulement de la toile d'un store, - des moyens motoréducteurs 1, comprenant un moteur électrique 2 avec un stator 3 et un rotor 4, coopérant avec des moyens de réduction 5 pour l'entraînement en rotation de l'organe mobile, 25 - des moyens frein pour empêcher le déplacement de l'organe mobile lorsque le moteur 2 n'est pas actif. Selon l'invention, les moyens de réduction 5 comprennent au moins deux étages de réduction 6, 7 successifs.: Plus précisément, lesdits moyens 5 présentent un premier 30 étage de réduction 6, destiné à assurer la fonction de frein, engageant directement avec l'arbre du rotor 4 du moteur électrique 2, et constitué par un réducteur épicycloïdal, notamment complexe, irréversible. En outre, lesdits moyens 5 présentent un deuxième étage de réduction 7, dit de puissance, entraîné par ledit premier étage de réduction 6, destiné à assurer la transmission d'un couple supérieur par rapport à celui dudit premier étage de réduction 6, et constitué par un réducteur épicycloïdal, notamment simple. Le réducteur épicycloïdal irréversible du premier étage de réducteur 6 peut être complexe, c'est-à-dire comprenant deux couronnes, l'une étant fixe, l'autre mobile. Le réducteur épicycloïdal du second étage de réduction 7 peut être simple, c'est-à-dire comprenant une unique couronne, notamment fixe. Selon un mode de réalisation, à faible encombrement, les moyens de réduction 5 du dispositif présenteront uniquement deux étages de réduction successifs, constitués par le premier étage de réduction 6 et le deuxième étage de réduction 7, notamment tels qu'illustrés aux figures 3 et 4. Le moteur électrique 2 utilisé dans le dispositif peut être constitué par un moteur asynchrone, ou encore un moteur à courant continu. Contrairement au dispositif de l'art antérieur, le rotor du moteur ne nécessite pas d'usinage particulier. Le réducteur épicycloïdal irréversible du premier étage de réduction 6 peut comprendre au moins les éléments suivants : - une couronne fixe 8, -une couronne mobile 9, constituant l'arbre de sortie du premier étage de réduction 6, - au moins un satellite 10 engrenant respectivement avec la couronne fixe 8 et la couronne mobile 9. Ce réducteur épicycloïdal peut être rendu irréversible en prévoyant une denture différente entre la couronne mobile 9 et la couronne fixe 8, notamment en jouant sur la conformation des dents ou encore en jouant sur le pas entre les dents. Ledit au moins un satellite 10 peut présenter une double denture 11, 12, l'une 11 prévue pour engrener avec la couronne fixe 8, l'autre 12 prévue pour engrener avec la couronne mobile 9. En outre, le réducteur irréversible peut présenter un portesatellite(s) 13, 14, 15, mobile. Le porte-satellite est notamment constitué par au moins une tige 14 constituant un axe de support pour un satellite 10. Le porte-satellite présente en outre deux flasques 13, 15 pour le maintien de ladite au moins une tige. Tel qu'illustré, le porte-satellite est globalement de forme triangulaire équilatéral et présente au niveau de chaque angle un alésage destiné pour le maintien d'une extrémité latérale de la dite au moins une tige 14. Le réducteur irréversible peut présenter également un pignon solaire d'attaque 16 engrenant avec ledit au moins satellite 10 et entraîné par le rotor 4. Tel qu'illustré à la figure 4, le pignon solaire 16 peut être constitué par un élément indépendant de l'arbre du rotor 4, présentant notamment une réservation femelle, non circulaire, destinée à coopérer avec une conformation complémentaire mâle de l'extrémité de l'arbre du rotor 4. Selon une autre variante, le pignon solaire 16 peut être réalisé par un usinage de l'extrémité de l'arbre du rotor 4 du moteur 2. Dans le cas de la présence d'un pignon solaire tel qu'illustré, le flasque 13 du porte-satellite présente une ouverture centrale 26, notamment circulaire destinée à être traversée par l'extrémité de l'arbre du rotor 4. Dans le cas d'un élément pignon solaire 16, indépendant de l'arbre de rotation 4, ledit élément 16 peut présenter une partie arrière cylindrique de diamètre similaire au diamètre de l'ouverture 26 et destinée à coopérer en rotation avec cette dernière. Ledit élément 16 peut présenter en outre sur une partie centrale, un épaulement 28 de diamètre supérieur apte à venir en butée avec le flasque 13. Selon un autre mode de réalisation non illustré, le réducteur irréversible du premier étage de réduction 6 ne présente pas de pignon solaire d'attaque. Dans ce cas, l'arbre du rotor 4 peut entraîner directement le porte-satellite. Notamment le porte-satellite 13 peut présenter une ouverture centrale femelle notamment rectangulaire et destinée à coopérer, sans rotation, avec une conformation mâle complémentaire de l'extrémité de l'arbre 4 du rotor. Le réducteur épicycloïdal du deuxième étage de réduction 7 peut comprendre au moins les éléments suivants : - un pignon solaire d'attaque 17 constituant l'entrée du deuxième étage de réduction 7, - une couronne fixe 18, - un porte-satellite 19, 20, mobile pour le support d'au moins un satellite 21, ledit satellite 21 engrenant respectivement avec le pignon solaire d'attaque 17 et avec la couronne fixe 18, le porte-satellite 19, 20, constituant l'arbre de sortie du deuxième étage de réduction 7, et notamment la sortie du réducteur. Le porte-satellite 19, 20 est notamment constitué par deux éléments latéraux de maintien de tiges constituant des axes de support pour lesdits satellites 21. Un premier élément de maintien peut être constitué par un anneau plat 19 apte à être traversé par le pignon solaire 17 et présentant notamment trois alésages pour le passage desdites tiges. Le deuxième élément de maintien peut être constitué par l'arbre sortie 20 du second étage de réduction, cet élément 20 présente également des alésages 29, non traversant pour le maintien des tiges de support du porte-satellite. La base de l'élément 20 peut présenter également un orifice 34, circulaire et non traversant, pour le centrage d'une projection cylindrique 35 de l'extrémité du pignon solaire d'attaque 17. L'extrémité de l'élément 20 peut être cannelée pour un entraînement sans rotation en sortie du réducteur. La couronne mobile 9 du premier étage de réduction 6 peut être solidaire du pignon d'attaque 17 du deuxième étage de réduction 7, notamment constituée par un même élément plastique moulé monobloc. La couronne fixe 8 du premier étage de réduction et la couronne fixe 18 du deuxième étage de réduction 7 peuvent être constituées par deux éléments cage en matière plastique, notamment moulés et assemblables par l'intermédiaire de moyens de clipage 22, 23. Un élément interface 24 peut être assemblé entre le premier étage de réduction 6 et le stator 3 du moteur électrique 2. Cet élément interface 24 constitue une cage pour un roulement 25 destiné à assurer le guidage en rotation de l'arbre de rotation 4 du moteur électrique 2. Cet élément interface 24 peut présenter des moyens de clipage, notamment constitués par des pattes faisant saillie de part et d'autre dudit élément, et aptes à coopérer avec des rainures débouchantes réparties d'une part, sur la circonférence de l'extrémité du boîtier du stator 3, et d'autre part sur la circonférence de la cage de la couronne fixe 8 du premier étage de réduction 6. Naturellement, d'autres mises en oeuvre de la présente invention, à la portée de l'homme de l'art, auraient pu être envisagées sans pour autant sortir du cadre de la présente demande
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L'invention concerne un dispositif écran, tel que notamment un store, ou encore un dispositif de fermeture et d'ouverture d'un ouvrant, tel que notamment un volet roulant, comprenant :- un organe mobile, tel que notamment un tambour pour l'enroulement d'un tablier de volet roulant, ou encore pour l'enroulement de la toile d'un store,- des moyens motoréducteurs (1) comprenant un moteur électrique (2) avec un stator (3) et un rotor (4), coopérant avec des moyens de réduction (5) pour l'entraînement en rotation de l'organe mobile,- de moyens frein pour empêcher le déplacement de l'organe mobile lorsque le moteur (2) n'est pas actif.Selon l'invention, les moyens de réduction (5) comprennent au moins deux étages de réduction (6, 7) successifs présentant :- un premier étage de réduction, destiné, à assurer la fonction de frein, engageant directement avec l'arbre du rotor (4) du moteur électrique (2) et constitué par un réducteur épicycloïdal irréversible,- un deuxième étage de réduction (7), dit de puissance, entraîné par ledit premier étage de réduction (6), destiné à assurer la transmission d'un couple supérieur par rapport à celui dudit premier étage de réduction, et constitué par un réducteur épicycloïdal.
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1. Dispositif écran, tel que notamment un store, ou encore dispositif de fermeture et d'ouverture d'un ouvrant, tel que notamment un volet roulant, comprenant : - un organe mobile , tel que notamment un tambour pour l'enroulement d'un tablier de volet roulant, ou encore pour l'enroulement de la toile d'un store, - des moyens moto-réducteur (1), comprenant un moteur électrique (2) avec un stator (3) et un rotor (4) coopérant avec des moyens de réduction (5) pour l'entraînement en rotation de l'organe mobile, - des moyens frein pour empêcher le déplacement de l'organe mobile lorsque le moteur (2) n'est pas actif, caractérisé en ce que les moyens de réduction (5) comprennent au moins deux étages de réduction (6,7) successifs présentant : - un premier étage de réduction (6), destiné à assurer la fonction de frein, engrenant directement avec l'arbre du rotor (4) du moteur électrique (2), et constitué par un réducteur épicycloïdal irirréversible, - un deuxième étage de réduction (7), dit de puissance, entraîné par ledit premier étage de réduction (6), destiné à assurer la transmission d'un couple supérieur par rapport à celui dudit premier étage de réduction, et constitué par un réducteur épicycloïdal. 2. Dispositif selon la 1 dans lequel le réducteur épicycloïdal irirréversible du premier étage de réduction comprend au moins les éléments suivant : - une couronne fixe (8), - une couronne mobile (9) constituant l'arbre de sortie du première étage de réduction (6), au moins un satellite (10) engrenant respectivement avec la couronne fixe (8) et la couronne mobile (9). 3. Dispositif selon la 2, dans lequel ledit au moins un satellite (10) présente une double denture (11,12), l'une prévue pourengrener avec la couronne fixe (8), l'autre prévu pour engrener avec la couronne mobile (9). 4. Dispositif selon la 2 ou 3, dans lequel le réducteur irirréversible présente en outre un porte-satellite(s) (13,14,15), mobile. 5. Dispositif selon l'une des 2 à 4 dans lequel le réducteur irirréversible présente un pignon solaire d'attaque (16) engrenant avec ledit au moins un satellite (10) et entraîné par le rotor (4). 6. Dispositif selon la 4 dans lequel le rotor (4) entraîne directement le porte-satellite. 7. Dispositif selon l'une des 1 à 6 dans lequel la réducteur épicycloïdal du deuxième étage de réduction (7) comprend au moins les éléments suivants: - un pignon solaire d'attaque (17) constituant l'entré du 15 deuxième étage de réduction (7), - une couronne fixe (18), - un porte-satellite(s) (19, 20), mobile, pour le support d'au moins un satellite (21), ledit satellite (21) engrenant respectivement avec le pignon solaire d'attaque (17) et avec la couronne fixe (18), le porte-satellite 20 (20) constituant d'arbre de sortie du deuxième étage de réduction (7). 8. Dispositif selon la 2 et 7 dans lequel la couronne mobile (9) du premier étage de réduction (6) est solidaire du pignon solaire d'attaque (17) du deuxième étage de réduction (7). 9. Dispositif selon la 2 et 7 dans lequel la 25 couronne fixe (8) du premier étage de réduction (6) et la couronne fixe (18) du deuxième étage de réduction (7) sont constituées par deux éléments en matière plastique, assemblables par l'intermédiaire de moyens de clipage (22, 23). 10. Dispositif selon la selon l'une des 30 1 à 9 dans lequel un élément interface (24) est assemblé entre le premier étage de réduction (6) et le stator (3) du moteur électrique (2),l'élément interface (24) constituant une cage pour un roulement (25) destiné à assurer le guidage en rotation de l'arbre du rotor (4) du moteur électrique.
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E,F
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E06,F16
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E06B,F16H
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E06B 9,F16H 1
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E06B 9/68,F16H 1/46
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FR2898852
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A1
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DISPOSITIF DE STABILISATION DE VEHICULE
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L'invention concerne un dispositif de stabilisation de véhicule. De nombreux véhicules modernes sont équipés d'un système de régulation électronique de l'ensemble du comportement dynamique d'un véhicule, plus généralement connus sous l'acronyme ESP pour " elektronisches Stabilitàtsprogramm " dans la littérature allemande. Ce système qui sera désigné dans la suite de la description par "ESP", permet d'appliquer de façon indépendante à chaque roue du véhicule un couple correcteur afin de contrôler la trajectoire du véhicule par rapport à une consigne. La plupart des ESP agissent en freinant au moins une roue du véhicule. Par exemple, en cas de sous virage, lorsque le véhicule ne tourne pas assez, autrement dit, lorsque le véhicule tourne sur un rayon plus grand que celui défini par l'angle de la roue directrice, l'ESP va agir en freinant la roue arrière intérieure au virage pour ramener le véhicule sur la trajectoire souhaitée. Par contre, en cas de survirage (le véhicule part en tête a queue), I'ESP va freiner la roue avant du coté extérieur du virage pour limiter l'embardée. Il est bien sûr possible d'appliquer un couple moteur sur au moins une roue pour obtenir l'effet recherché. Ainsi, dans toutes les situations, y compris les manoeuvres d'urgence, le programme aide le conducteur à maîtriser son véhicule. L'ESP établit sa correction à partir de deux paramètres : le lacet et la dérive du véhicule. La figure 1 permet de visualiser ces deux paramètres. Le lacet est un angle, noté yr , entre un axe longitudinal x d'un véhicule 1 et un repère fixe xo, yo. La dérive est un angle, noté p, que fait un vecteur vitesse V du véhicule 1 par rapport à l'axe longitudinal x. Autrement dit : tan/3 = Vy Vx (1) où Vx représente la projection du vecteur vitesse sur l'axe longitudinal x et où Vy représente la projection du vecteur vitesse sur un axe transversal y du véhicule 1 ; l'axe y étant perpendiculaire à l'axe x. L'intersection des axes x et y se situe au centre de gravité G du véhicule 1. Sur la figure 1, on a également représenté l'accélération y du véhicule 1 sous forme d'un vecteur. Dans la suite de la description, on note la dérivée d'un paramètre par rapport au temps en ajoutant un point au-dessus de la notation du paramètre. De façon connue, on mesure la vitesse de lacet, notée W et l'accélération transversale yt du centre de gravité du véhicule 1. L'accélération transversale yt est la projection de l'accélération y sur l'axe transversal y du véhicule 1. A partir de la vitesse longitudinale Vx, de la vitesse de lacet `' et 15 de l'accélération transversale yt on déduit la vitesse de dérive (3 : fi = w-yt/Vx (2) La vitesse longitudinale Vx est mesurée de façon classique sur le véhicule et on utilise un capteur particulier mesurant la vitesse de lacet W , 20 l'accélération transversale yt et l'accélération longitudinale du véhicule 1. Ce capteur peut appartenir à un calculateur de l'ESP ou encore former un composant autonome relié au calculateur de I'ESP. Ce capteur comporte par exemple plusieurs gyromètres réalisés dans un technologie de micro usinage d'un substrat de silicium. 25 Cette solution présente plusieurs inconvénients. Tout d'abord son coût élevé dû à la présence d'un capteur complexe réservé à l'ESP. De plus, le capteur n'est pas redondant. En cas de défaut sur la mesure de l'un des paramètres, l'ensemble de l'ESP est inopérant L'invention vise à pallier les problèmes cités plus haut en proposant l'utilisation de capteurs non uniquement dédiés au programme électronique de stabilité. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif de stabilisation de véhicule comportant un système de régulation électronique de l'ensemble du comportement dynamique d'un véhicule destiné à détecter des situations de sur ou sous virage du véhicule et à corriger ces situations en appliquant un couple correcteur sur au moins une roue du véhicule, caractérisé en ce qu'il 1 o comporte des moyens de détermination d'efforts verticaux subis par les roues du véhicule et en ce que le système comporte des moyens pour déterminer le couple correcteur en fonction d'informations reçues des moyens de détermination d'efforts verticaux. L'ESP utilise habituellement deux paramètres pour déterminer le 15 couple correcteur : une vitesse de lacet et une accélération transversale du véhicule. Ces deux paramètres sont déterminés à partir d'informations reçues des moyens de détermination d'efforts verticaux. L'ESP comporte un calculateur déterminant la vitesse de lacet et l'accélération transversale. Le calculateur compare ces paramètres à des valeurs de seuil prédéfinies. 20 Lorsque les valeurs déterminées dépassent les valeurs de seuil, I'ESP applique un couple correcteur sur au moins une roue du véhicule pour que les valeurs déterminées restent en dessous des valeurs de seuil. Avantageusement, les moyens de détermination d'efforts verticaux comportent des capteurs de mesure ou des moyens d'estimation de 25 déflexion de pneumatiques du véhicule. Pour chaque roue, l'effort vertical est, au premier ordre, sensiblement proportionnel à la déflexion du pneumatique équipant la roue considérée. On a par ailleurs établi une relation univoque entre les efforts verticaux déterminés et des efforts latéraux subis par les roues. En utilisant 30 le principe fondamental de la dynamique, les efforts latéraux permettent de déterminer la vitesse de lacet et l'accélération transversale du véhicule. L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages apparaîtront à la lecture de la description détaillée d'un mode de réalisation donné à titre d'exemple, description illustrée par le dessin joint dans lequel : - la figure 1, déjà décrite, représente en vue de dessus un 5 véhicule ; - la figure 2 représente le véhicule de la figure 1 soumis à un lacet 'P toujours en vue de dessus ; - la figure 3 représente le véhicule de la figure 1 en vue de face ; - la figure 4 représente un exemple de décomposition des efforts 10 subis par les roues d'un même essieu ; - la figure 5 représente un exemple de fonction reliant les efforts verticaux et latéraux exercés sur une roue donnée ; - la figure 6 représente une simulation de fonction reliant les efforts verticaux et latéraux exercés sur une roue donnée ; 15 - la figure 7 représente une simulation d'évolution d'efforts transversaux exercés sur les deux roues de l'essieu arrière d'un véhicule ; - la figure 8 représente une simulation d'évolution d'efforts verticaux exercés sur les deux roues de l'essieu arrière d'un véhicule ; - la figure 9 représente une simulation de l'accélération de lacet 20 d'un véhicule ; - la figure 10 représente une simulation de l'accélération transversale d'un véhicule ; et - la figure 11 représente un exemple de dispositif de stabilisation de véhicule sous la forme d'un schéma-blocs. 25 Par souci de clarté, les mêmes éléments porteront les mêmes repères dans les différentes figures. La figure 2 représente un véhicule 1 soumis à un lacet 'P . Le véhicule 1 comprend une caisse 2 portée par quatre roues 11, 12, 13 et 14. 30 Les roues 11 et 12 forment les roues avant du véhicule 1 et sont solidaires d'un essieu avant 3. Les roues 13 et 14 forment les roues arrières du véhicule 1 et sont solidaires d'un essieu arrière 4. L'équation (3) qui permet de déterminer l'accélération de lacet notée w , nécessaire au fonctionnement d'un ESP, est issue du principe fondamental de la dynamique appliqué au centre de gravité G du véhicule 1. On suppose que le véhicule 1 ne subit pas de dérive. I,.Y1 -1,.Fya-12.Fyr (3) Dans cette équation, lb représente l'inertie totale du véhicule 1 calculée suivant un axe vertical passant par le centre de gravité G du io véhicule 1. Il représente la distance entre le centre de gravité G et l'essieu avant 3 du véhicule 1, 12 représente la distance entre le centre de gravité G et l'essieu arrière 4 du véhicule 1. Les distances Il et 12 sont mesurées selon un axe perpendiculaire aux essieux 3 et 4. Fya représente l'effort transversal résultant exercé par la route sur l'essieu avant 3 par l'intermédiaire des roues 15 11 et 12 et Fyr représente l'effort transversal résultant exercé par la route sur l'essieu arrière 4. On entend par effort transversal, la projection sur l'axe y de l'effort total exercé sur l'essieu considéré. Sur la figure 3 le véhicule 1, représenté en vue de face, est en phase de virage. Durant le virage le plan défini par les axes x et y de la 20 caisse 2 s'incline d'un angle e par rapport au sol 6 sur lequel le véhicule 1 se déplace. L'angle 6 est communément appelé angle de roulis du véhicule 1. Cet angle est défini par les équations suivantes : 9 - z14 - z13 (4) 2v z12 - zl l 9 - (5) 2v L'équation (4) est définie pour l'essieu arrière 4 et l'équation (5) pour l'essieu avant 3. Pour ne pas surcharger la figure 3, seules les roues 11 30 et 12 de l'essieu avant 3 ont été représentées. La même figure peut 25 aisément être transposée pour l'essieu arrière 4 en replaçant les repères numériques des roues. Le paramètre zi, i représentant le repère d'une des quatre roues, est la distance entre un plan de la caisse 2 et le sol 6 au niveau de la roue i. La distance v représente la demi voie du véhicule 1. Plus précisément, la distance zi peut se décomposer en deux distances, d'une part un débattement zerli entre la caisse et un axe de la roue i et d'autre part un rayon zri effectif sous charge d'un pneumatique équipant la roue. zi = zerli + zri (6) Le rayon zri effectif sous charge d'un pneumatique, quant à lui, peut s'exprimer comme une différence entre un rayon rli sous charge et d'une déflexion dti du pneumatique. Le rayon rli est fonction d'un rayon de roue non chargée et de la charge du véhicule. Le rayon rli peut par exemple se mesurer véhicule arrêté. Lorsque le véhicule 1 roule on considère que la déflexion dti varie et que le rayon rli reste fixe. La déflexion du pneumatique est par exemple mesurée au moyen de capteurs capacitifs comme ceux décrits notamment dans la demande de brevet WO 2005 ù 108123. La déflexion peut être également estimée. La figure 4 représente un exemple de décomposition de l'effort subi par les roues d'un même essieu, par exemple l'essieu arrière 4. Chaque roue i est soumise à un effort que l'on décompose en un effort vertical Fzi et en un effort latéral Fyi. On a observé que la déflexion dti est sensiblement proportionnelle à l'effort vertical Fzi exercé par la route sur la roue considérée. Le coefficient de proportionnalité est noté Kp et peut, par exemple, être déterminé empiriquement, estimé ou obtenu de façon théorique. D'où l'équation suivante : Fzi = Kp . dti = Kp . (rli ù zri) (7) Dans cette équation, Fzi représente plus précisément la part variable de l'effort vertical. On a soustrait d'un effort vertical total subi par la roue, la part due au poids du véhicule. Par ailleurs, on a constaté qu'il est possible de trouver une relation univoque entre l'effort vertical Fzi et l'effort latéral Fyi pour chaque roue. Un exemple de courbe observée est représenté sur la figure 5. Dans cette courbe, comme pour l'effort vertical, on ne tient compte que de la part variable de l'effort latéral. En conséquence, lorsque Fzi = 0 on a Fyi = O. On peut exprimer le rapport Fyi/ Fzi sous forme d'un coefficient Cy fonction ~o essentiellement d'un angle R de dérive, d'un taux Z de glissement de la roue par rapport au sol, d'un angle A de carrossage donné par la géométrie du montage de la roue sur son essieu, de l'adhérence p de la roue par rapport au sol. Dans le premier quadrant de la courbe représentée figure 5, il est possible de considérer le coefficient Cy constant. Un exemple de simulation 15 est donné figure 6. Sur cette figure, les valeurs des efforts sont exprimées en Newtons. La valeur absolue de Cy est environ égale à 1,15. Il est également possible de modéliser le rapport entre Fyi et Fzi sous la forme d'une équation du second degré dans le cas d'un angle de dérive 13 et d'un taux de glissement Z négligeables pour un faible angle A de carrossage. L'équation 20 du second degré peut s `écrire sous la forme : Fyi = ao + a, .Fzi + a2 Fzi 2 (8) Dans l'équation (8), les coefficients a; sont essentiellement 25 fonction des caractéristiques du pneumatique équipant la roue considérée. Dans la réalité, les efforts Fyi et Fzi varient également en fonction du comportement longitudinal du véhicule, accélération ou freinage. En pratique, on a constaté qu'au premier ordre, les parts des efforts, aussi bien verticaux que latéraux, induites par le comportement longitudinal du véhicule, 30 se neutralisent. Plus précisément, lors d'une accélération ou d'un freinage en ligne droite sur sol plat et homogène, on a par exemple pour l'essieu arrière : Fy13 = - Fy14 et Fz13 = Fz14. Ces observations ont été vérifiées à l'aide d'une simulation du comportement d'un véhicule soumis dans un premier temps, à une accélération en ligne droite, puis à un virage à gauche sur 360 à la vitesse de 20 Km/h et enfin à une décélération en ligne droite. La figure 7 représente, pour cette simulation, l'évolution des efforts Fy13 et Fy14, exprimés en Newtons, en fonction du temps exprimé en secondes. De même, la figure 8 représente, pour cette simulation, l'évolution des efforts Fz13 et Fz14 en fonction du temps. En conséquence, on peut déterminer l'effort latéral Fyi en fonction de la déflexion du pneumatique de la roue considérée. L'effort latéral peut 10 alors s'écrire sous la forme : Fyi = Cy . Fzi = Kp . Cy . (rii - zri) (9) Comme cela est visible sur la figure 4, on a constaté lors d'un 15 virage à gauche du véhicule 1, que les efforts verticaux Fz14 et latéral Fy14 sur la roue droite 14 sont positifs alors que pour la roue gauche 13, on a l'effort latéral Fy13 positif et l'effort vertical Fz13 négatif. De façon générale, le coefficient Cy 14 de la roue arrière droite est égal à l'opposé du coefficient Cy13 de la roue arrière gauche. On peut donc écrire en introduisant un 20 coefficient Cyr pour l'essieu arrière : Fz13-Fz14= Fy13+Fy14 (10) Cyr La même relation peut être écrite pour les roues avant 11 et 12 en 25 définissant les efforts latéraux comme perpendiculaires au plan de la roue et donc fonction de l'angle de rotation d'un volant de direction du véhicule 1. Comme précédemment, on introduit un coefficient Cya pour l'essieu avant. Fzll-Fz12= Fyl1+Fy12 Cya 30 On peut donc définir la somme des efforts latéraux exercés sur chacun des essieux : Fy13 + Fy14 = Cy.(Fz13 - Fz14) _ -Cyr.Kpr.(zr13 - zr14) (12) Fyl 1 + Fy12 = Cy.(Fzl 1- Fz12) _ -Cya.Kpa.(zrl 1 - zr12) (13) Dans les deux équations (12) et (13) on a différencié les coefficients Kp pour les roues de l'essieu avant, Kpa, et pour les roues de 10 l'essieu arrière, Kpr. En première approche, on considère que les coefficients Kp des quatre roues sont identiques et que le coefficient Cya est égal à Cyr. En combinant les équations (12) et (13) avec l'équation (3) on obtient : •• 11.(zrl 1 - zrl 2) - l2.(zrl 3 - zrl 4) (14) -Cy.Kp. 15 La simulation de comportement d'un véhicule précédemment décrite permet d'estimer une évaluation de l'accélération de lacet 11' , évolution représentée sur la figure 9. La vitesse de lacet W est ensuite déterminée en intégrant 00 20 l'accélération de lacet W . Le principe fondamental de la dynamique appliqué autour d'un axe vertical du véhicule donne également : Fyl 1 + Fy12 + Fy13 + Fy14 = Mt.yt (15) où Mt représente la masse totale du véhicule 1. On en déduit que : yt -C'y.Kp. (zr12 - zrl 1) + (zrl4 -zrl3) (16) Mt 25 30 La simulation de comportement d'un véhicule précédemment décrite permet d'estimer une évaluation de l'accélération transversale yt , évolution représentée sur la figure 10. La figure 11 représente un exemple de dispositif de stabilisation de véhicule, selon l'invention, sous forme d'un schéma bloc. Le dispositif comporte un ESP recevant les données zri des capteurs 21 à 24 de déflexion des pneumatiques équipant les roues 11 à 14 du véhicule 1. L'ESP comprend plusieurs unités de calcul 25 à 28. L'unité 25 permet de mettre en oeuvre l'équation (14) et ainsi de déterminer l'accélération de lacet Y puis la io vitesse de lacet Wdu véhicule 1. L'unité 26 permet de rnettre en oeuvre l'équation (16) et ainsi de déterminer l'accélération transversale yt du véhicule 1. L'unité 27 établit une comparaison de la vitesse de lacet Y et de l'accélération transversale yt par rapport à des valeurs de seuils prédéfinies. Lorsque les vitesses de lacet W et d'accélération transversale 15 yt déterminées dépassent les valeurs de seuil, l'unité 28 applique un couple correcteur sur au moins une roue 11 à 14 du véhicule 1 pour que les valeurs déterminées restent en dessous des valeurs de seuil. 20
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L'invention concerne un dispositif de stabilisation de véhicule comportant un système de régulation électronique de l'ensemble du comportement dynamique d'un véhicule (ESP)destiné à détecter des situations de sur ou sous virage du véhicule et à corriger ces situations en appliquant un couple correcteur sur au moins une roue (11, 12, 13, 14) du véhicule. Le dispositif comporte des moyens de détermination d'efforts verticaux subis par les roues (11, 12, 13, 14) du véhicule et le système (ESP) comporte des moyens (28) pour déterminer le couple correcteur en fonction d'informations reçues des moyens de détermination d'efforts verticaux.
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1. Dispositif de stabilisation de véhicule comportant un système de régulation électronique de l'ensemble du comportement dynamique d'un véhicule (ESP) destiné à détecter des situations de sur ou sous virage du véhicule (1) et à corriger ces situations en appliquant un couple correcteur sur au moins une roue (11, 12, 13, 14) du véhicule (1), caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de détermination d'efforts verticaux (Fz11, Fz12, Fz13, Fz14) subis par les roues (11, 12, 13, 14) du véhicule (1) et en ce que le système comporte des moyens (28) pour déterminer le couple correcteur en fonction d'informations reçues des moyens de détermination d'efforts verticaux (Fz11, Fz12, Fz13, Fz14). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les moyens pour déterminer le couple correcteur déterminent une vitesse de lacet If du véhicule (1) à partir d'informations reçues des moyens de détermination d'efforts verticaux (Fz11, Fz12, Fz13, Fz14). 3. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les moyens pour déterminer le couple correcteur déterminent une accélération transversale (yt) du véhicule (1) à partir d'informations reçues des moyens de détermination d'efforts verticaux (Fz11, Fz12, Fz13, Fz14). 4. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les moyens de détermination d'efforts verticaux (Fz11, Fz12, Fz13, Fz14) comportent des capteurs de mesure de déflexion (dti) de pneumatiques du véhicule. 5. Dispositif selon les 2 et 4, caractérisé en ce que les moyens pour déterminer le couple correcteur déterminent une vitesse de 30 lacet W du véhicule (1) en mettant en oeuvre une équation de la forme : -Cy.Kp. I, ll .(zrl 1 - zr12) - l2.(zr13 - zr14)équation dans laquelle : Cy et Kp sont des coefficients, Il représente la distance entre un centre de gravité (G) du véhicule (1) et un essieu avant (3) du véhicule (1), 12 représente la distance entre le centre de gravité (G) et un essieu arrière (4) du véhicule (1), lb représente l'inertie totale du véhicule 1 calculée suivant un axe vertical passant par le centre de gravité (G) et Zri représente un rayon effectif sous charge de pneumatiques équipant chaque roue i du véhicule (1). 6. Dispositif selon les 3 et 4, les moyens pour déterminer le couple correcteur déterminent une accélération transversale yt du véhicule (1) en mettant en oeuvre une équation de la forme : yt -Cy.Kp. (zr12 - zrl l)+ (zr14 - zrl 3) équation dans laquelle : Cy et Cp sont des coefficients, Mt représente la masse totale du véhicule (1) et Zri représente un rayon effectif sous charge de pneumatiques équipant chaque roue i du véhicule (1). 20 7. Dispositif selon l'une quelconque des 4 à 6, caractérisé en ce que pour chaque roue (i), l'effort vertical (Fzi) est sensiblement proportionnel (Kp) à la déflexion du pneumatique (dti) équipant 25 la roue (i) considérée. 8. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les moyens pour déterminer le couple correcteur déterminent des efforts latéraux (Fyl 1, Fy12, Fy13, Fy14) subis par les roues 30 (11, 12, 13, 14) en fonction des efforts verticaux (Fz11, Fz12, Fz13, Fz14). Mt 9. Dispositif selon la 6, caractérisé en ce que pour un même essieu (3, 4), le rapport (Cy) entre l'effort latéral (Fy11, Fy13) et l'effort vertical (Fz11, Fz13) d'une roue (11, 13) est égal à l'opposé du rapport l'effort latéral (Fy12, Fy14) et l'effort vertical (Fz12, Fz14) de l'autre roue (12, 14) de l'essieu considéré.
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B
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B60
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B60W
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B60W 40
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B60W 40/10,B60W 40/12
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FR2900400
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A1
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PROCEDE COLLECTIF DE FABRICATION DE MEMBRANES ET DE CAVITES DE FAIBLE VOLUME ET DE HAUTE PRECISION
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L'invention concerne le domaine de la réalisation collective de cavités ou de membranes, avec un contrôle dimensionnel de haute précision. L'invention trouve notamment une application dans la réalisation de composants, en matériau semi-conducteur, par exemple en Silicium, demandant un contrôle précis des volumes, utile pour des applications micro-fluidiques et micro- pneumatiques. En micro-fluidique, l'invention permet la réalisation de micropompes, ainsi que de membranes en vue de l'admission de microvolumes de liquide, par exemple de l'ordre du nanolitre ou du picolitre. Une autre application de l'invention est la réalisation de dispositifs de distribution contrôlée de faibles quantités de produits liquides ou gazeux de façon reproductible et avec grande précision, notamment le dosage de produits dans des quantités du microlitre au nano-litre ou moins. De tels composants fluidiques sont connus des documents DE 19719861 et DE 19719862. Aujourd'hui, la réalisation de cavités et de membranes dans les dispositifs en silicium se fait à partir de plaques de silicium par gravure sèche ou humide. La valeur des épaisseurs de membrane et de cavité est directement dépendante de la tranche de silicium de départ (son épaisseur et la tolérance sur cette épaisseur) et du procédé de gravure employé (vitesse de gravure, uniformité du procédé). Pour atteindre une grande précision, de l'ordre du micron, sur des épaisseurs gravées de plusieurs dizaines à plusieurs centaines de microns, un tel procédé oblige à faire des mesures tout au long de la gamme de fabrication sur une tranche (uniformité du procédé) et de tranche à tranche (uniformité des épaisseurs de tranche et du procédé). Cela entraîne un coût de fabrication important du fait de la nécessité d'effectuer des contrôles de précision à multiples reprise et avec des instruments de haute précision. Du fait des tolérances des épaisseurs de plaque et du procédé, cela revient donc, pour atteindre de grandes précisions, à traiter les plaques unitairement, avec des contrôles fréquents, et avec un risque de perte en rendement de fabrication si le procédé n'est pas assez uniforme. Il se pose donc un problème qui est celui de devoir traiter les plaques de manière unitaire. En effet le procédé connu ne permet pas de fabriquer de façon collective et par lot, des dispositifs demandant des tolérances en épaisseur très serrées (de l'ordre du pin). Ceci provient de l'inhomogénéité du procédé de gravure et de l'inhomogénéité d'épaisseur des plaques de semi-conducteur (sur la plaque et de plaque à plaque). Un premier problème que se propose de résoudre la présente invention est donc de trouver un procédé permettant de traiter les plaques de manière collective. La technique connue impose en outre de faire des contrôles dimensionnels précis et répétés lors du procédé de gravure, sur chacune des plaques. Un tel contrôle permet de déterminer l'épaisseur gravée et ainsi d'établir le temps de gravure restant pour atteindre l'épaisseur voulue. Une telle méthode doit en outre être itérative pour éviter les effets de variation de vitesse due au procédé de gravure utilisé. En outre toute variation brutale du procédé peut induire une perte de plaque. En particulier, s'agissant d'une méthode basée sur le temps de gravure, toute variation brusque du procédé (vitesse de gravure, et/ou homogénéité de gravure sur la plaque) peut aboutir au dépassement de l'épaisseur spécifiée. La plaque est alors hors spécification et rejetée. Cette technique souffre donc de défauts majeurs pour une production de masse s'appuyant sur un procédé collectif par lot. En effet, la fabrication de membranes et de cavités, qui demandent une très faible tolérance (contrôle ultra-précis des pressions d'ouvertures de valves ou des volumes de cavités, dans l'application précitée), est très dépendante de l'homogénéité et de la reproductibilité du procédé de gravure utilisé. Par ailleurs, la tolérance sur l'épaisseur des plaques de semi conducteur vient s'ajouter à l'inhomogénéité inhérente aux procédés de fabrication connus. EXPOSÉ DE L'INVENTION L'invention vise à résoudre ces problèmes. Elle permet de fabriquer, de façon collective ou par lots, des membranes et des cavités d'épaisseur contrôlée et précise. Elle concerne d'abord un procédé de réalisation d'au moins une cavité et/ou membrane, ayant une épaisseur donnée, comportant : - la sélection d'une plaque comportant une couche superficielle de semi-conducteur d'épaisseur d sur une couche d'isolant, cette dernière reposant elle-même sur un substrat ; c'est par exemple une plaque de SOI ou de double SOI, - la gravure de la couche superficielle, la couche d'isolant formant une couche d'arrêt, pour former ladite cavité et/ou membrane dans la couche superficielle. Selon l'invention, on met en oeuvre une ou plusieurs plaques de matériaux spécifiques, de type silicium sur isolant, ou SOI, ou, plus généralement, de type semi-conducteur sur isolant . En particulier, des plaques SOI obtenues par épitaxie peuvent être utilisées, ou plus généralement, des plaques SOI standard, obtenues de façon classique par collage. Sur une plaque SOI, ou sur une plaque comportant une couche superficielle de semi-conducteur d'épaisseur d sur une couche d'isolant, cette dernière reposant elle-même sur un substrat, la couche de semi-conducteur, par exemple en silicium dans le cas du SOI, est d'une épaisseur contrôlée et précise sur l'ensemble de la plaque. C'est également le cas sur un 4 lot de plaques, ainsi que de lot à lot. La précision de l'épaisseur (aujourd'hui de l'ordre du pm ou inférieure au pm) est supérieure ou égale à la précision requise pour la fabrication de dispositifs de précision. Il en résulte que la cavité ou la membrane réalisée ne nécessite aucun contrôle dimensionnel après gravure. En outre le procédé ne nécessite aucun contrôle de la vitesse de gravure, puisque la gravure est arrêtée lorsqu'elle atteint la couche d'arrêt. Un masque peut être positionné sur ou au dessus de la couche superficielle avant gravure. Plusieurs cavités ou membranes peuvent être réalisées à l'aide de l'invention à partir d'un ensemble de plaques. Ces plaques peuvent être ensuite positionnées, puis assemblées pour former des volumes clos ou semi-clos de grande précision. L'une des dimensions (communément appelée la profondeur) est contrôlée par l'épaisseur de la couche superficielle, 20 tandis que les deux autres dimensions (communément appelées la largeur et la longueur) du volume sont contrôlées, par exemple, par le masque du procédé de gravure. Un assemblage de ces plaques peut être 25 direct ou indirect, avec ou sans apport de matière intermédiaire. L'assemblage peut être de type collage moléculaire. L'invention concerne également un procédé de réalisation d'une microvalve comportant : 30 - la formation, selon un procédé selon l'invention, d'au moins un siège de ladite microvalve 15 dans une couche de semi-conducteur d'une première plaque de semi-conducteur sur isolant, -la formation, selon un procédé selon l'invention, d'au moins une membrane de ladite microvalve dans une couche de semi-conducteur d'une deuxième plaque de semi-conducteur sur isolant, - l'assemblage de la première et de la deuxième plaques, par leur face avant, de manière à positionner la membrane sur le siège. Un tel procédé peut comporter en outre : - la formation, dans au moins la première plaque, d'au moins une membrane et d'au moins un siège dans la couche superficielle de matériau semi-conducteur de cette plaque, et d'au moins un siège et d'au moins une membrane dans la couche superficielle de matériau semi-conducteur de la deuxième plaque, - l'assemblage de la première et de la deuxième plaques, par leur face avant, formant au moins deux microvalves. En outre, peut être prévue une étape de réalisation d'un capot dans une troisième plaque, par exemple elle aussi de type SOI, ainsi qu'une étape d'assemblage de ce capot avec au moins une microvalve. Le capot peut comporter au moins une membrane. Des moyens d'activation de la membrane, par exemple des moyens piézoélectriques, ou électrostatiques, peuvent être réalisés. La membrane peut être délimitée par deux cavités réalisées dans la troisième plaque. Un procédé selon l'invention, de par la 30 précision résultant de l'utilisation d'une plaque ou d'un lot de plaques, de type SOI, est particulièrement bien adapté à la réalisation de membranes et de cavités. Un assemblage des plaques entre elles, par un procédé de report de l'une des plaques sur l'autre, par collage direct ou indirect, avec ou sans apport de matière intermédiaire, par exemple par collage moléculaire, permet de fabriquer des volumes clos ou semi-clos, dont l'accès est contrôlé par des valves ou des clapets (d'épaisseur contrôlée, fabriqués par un procédé selon l'invention), et dont il est possible de faire varier le volume par action sur une membrane (d'épaisseur elle aussi contrôlée, fabriquée selon un procédé selon l'invention). Les éléments mobiles (clapets, membranes souples...) peuvent être fabriqués par le procédé exposé sur n'importe quelle tranche de l'empilement final et permettre ainsi de placer ces éléments mobiles à l'intérieur même du volume clos ou semi-clos formé. Cela permet de fabriquer des dispositifs complexes, dont les éléments mobiles peuvent être contrôlés par des éléments moteurs de type mécanique, ou électrique, ou magnétique, ou pneumatique ou hydro-pneumatique. L'épaisseur des membranes ou des valves et/ou des clapets permet de contrôler la rigidité de ceux-ci, de même que l'épaisseur des cavités contrôle un des paramètres dimensionnels du volume formé. Cette rigidité définit le volume déplacé pour une action mécanique donnée, ou le seuil de pression auquel les clapets se ferment ou s'ouvrent. Les deux autres dimensions du volume ou des membranes et clapets peuvent être contrôlées par l'étape de masquage, qui atteint une précision largement meilleure que le pm. Les techniques de masquage utilisées sont par exemple celles de la micro électronique, et permettent à ce jour d'atteindre des précisions de l'ordre du 1/10 de pm et même moins. L'invention concerne en outre un dispositif de type microvalve, comportant : - au moins un siège de ladite microvalve dans une couche de semi-conducteur d'une première 10 plaque de SOI, au moins une membrane de ladite microvalve dans une couche de semi-conducteur d'une deuxième plaque de SOI, - la première et la deuxième plaque étant 15 assemblées de manière à ce que ladite membrane repose, en position non activée, sur ledit siège. Un tel dispositif peut comporter au moins deux sièges de microvalve dans ladite couche de semi-conducteur de la première plaque de SOI, et au moins 20 deux membranes de microvalve dans une couche de semi-conducteur de la deuxième plaque de SOI. Selon un autre mode de réalisation, un tel dispositif peut comporter en outre un capot formant, avec les deux plaques assemblées, une chambre de 25 circulation de fluide. Cette chambre peut être délimitée par une membrane réalisée dans le capot. Des moyens d'activation de la membrane peuvent être prévus, ces moyens d'activation pouvant être disposés dans une cavité qui jouxte la membrane. Toutes les fonctions d'un dispositif selon l'invention peuvent être obtenues par l'assemblage de plusieurs tranches. On peut réaliser ensuite des actions mécaniques (découpe) pour séparer les pièces les unes des autres et ajuster leurs dimensions, en garantissant qu'aucune pollution ne pénétrera dans le volume clos ou semi-clos formé, et sans endommagement des éléments mobiles du dispositif (par exemple le clapet). La gravure du semi-conducteur (film supérieur ou film inférieur) est de préférence traitée par lot de plusieurs plaques, sans effectuer aucun contrôle dimensionnel intermédiaire. En effet, la couche d'oxyde enterrée agit comme une couche d'arrêt de la gravure et les dimensions de la cavité et/ou de la membrane formée sont uniquement fixées par l'épaisseur du film de semi-conducteur qui est gravé. Les dimensions des structures créées sont ainsi limitées par les spécifications du fabriquant des plaques de semi-conducteur sur isolant, et notamment par l'homogénéité, en épaisseur, de ces plaques. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS - Les figures 1A - 1I représentent un premier mode de réalisation d'un procédé selon 25 l'invention, - les figures 2A - 2I représentent un deuxième mode de réalisation d'un procédé selon l'invention, - les figures 3A - 3F représentent un troisième mode de réalisation d'un procédé selon l'invention, - les figures 4A - 4J représentent un quatrième mode de réalisation d'un procédé selon l'invention, en technologie de double SOI. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS Un premier mode de réalisation de l'invention va être discuté en liaison avec les figures 1A - 1E. Partant d'une plaque 2 (figure 1A) telle qu'un SOI ou, plus généralement, d'une couche 4 de matériau semi-conducteur sur une couche 6 d'isolant, l'ensemble reposant sur un substrat 8, l'invention permet la réalisation de cavités et de membranes de dimensions, et notamment d'épaisseur d, très bien contrôlées. Les structures SOI sont par exemple décrites dans le document FR 2681472. La plaque 2 peut donc être de type SOI ( silicium sur isolant ) ou dérivée (double SOI, ou EPI SOI), ou, plus généralement, de semi-conducteur sur isolant, dont l'épaisseur d du film superficiel 4 de semi-conducteur est adaptée aux besoins du dispositif (épaisseur d et tolérance). Typiquement, la couche superficielle 4, de silicium ou d'un autre matériau semi-conducteur, a par exemple une épaisseur d d'environ 100 nm à 100 pm, tandis que la couche 6 a une épaisseur de l'ordre de quelques centaines de nm ou plus, par exemple comprise entre 100 nm et 2 }gym. L'épaisseur d est très bien contrôlée lors de la fabrication de la plaque, par exemple à 1 }gym près. On dépose (figure 1B), de part et d'autre de la plaque 2, un matériau 10, 10' (par exemple du nitrure de silicium, ou un métal, ou un oxyde, ou une résine...) destiné à former un masque pour des étapes de gravure suivantes. Ce matériau est structuré selon des premiers motifs et le film 4 de semi-conducteur est gravé par un procédé de gravure sec ou humide (figure 1C) pour reporter ou transférer lesdits motifs 12 dans la couche 4, la couche 6 formant la couche d'arrêt de la gravure. Cette technique permet de graver, dans la couche 4, les motifs souhaités ayant l'épaisseur souhaitée et déterminée par l'épaisseur d de la couche 4. Un contrôle de cette épaisseur après fabrication est inutile puisque ce contrôle est assuré par le choix de l'épaisseur d de la couche 4. De même un contrôle de la vitesse de la gravure est inutile puisque la gravure s'arrête lorsqu'elle atteint la couche d'arrêt. L'étape de masquage permet de contrôler deux des dimensions de la cavité ou de la membrane, dans le plan de la plaque 2 (ce plan est perpendiculaire au plan de la figure). Les techniques de masquage ont en effet des précisions de l'ordre du dixième de }gym ou moins. L'épaisseur initiale de la couche 4 assure quant à elle la précision des motifs gravés, suivant une direction zz' perpendiculaire à la plaque 2. Ces opérations peuvent être répétées ou réalisées simultanément, donc collectivement, sur une plaque, ou même sur plusieurs plaques d'un lot de plaques. Sur la figure 1F, les motifs 20 obtenus ont été réalisés dans la couche 4 et bénéficient donc de la précision de cette couche suivant la direction zz' et de la précision de la technique de masquage. Ils délimitent une ou plusieurs cavités 21, qui sont donc également formées dans la même couche, avec les mêmes avantages en terme de précision. Les mêmes opérations peuvent être effectuées sur l'autre face de la plaque (en face arrière) si cela est nécessaire (figure 1E). Préalablement (figure 1D) une couche 14 de matériau 10 a été déposée en face avant pour protéger celle-ci lors de la gravure de la face arrière. L'étape de gravure face arrière aboutit à la formation de motifs ou de cavités 12' dans le substrat 8 (ou bulk ), la couche 6 pouvant jouer là encore le rôle de couche d'arrêt de la gravure. Les couches 14 de nitrure en face avant et d'oxyde 10' en face arrière sont ensuite éliminées (figure IF). Un autre exemple de composant, pouvant être réalisé dans la couche superficielle 4 en matériau semi-conducteur d'une plaque 22 (de structure similaire à la plaque 2), est une membrane 24. Une telle membrane 24 est illustrée sur la figure 1G, partie du haut, et bénéficie elle aussi de la précision résultant du très bon contrôle de l'épaisseur de cette couche 4 et de la précision des masques de gravure. Pour obtenir cette membrane 24 il est procédé, dans la plaque 22, à des opérations similaires à celles décrites ci-dessus, pour la réalisation des cavités 21 et des motifs 20 en face avant de la plaque 2, et pour la réalisation de la cavité 12' en face arrière de cette même plaque 2. La différence réside dans la forme du masque utilisé, mais la précision résultante est identique. Un premier exemple d'un dispositif microfluidique réalisé à l'aide d'un procédé selon l'invention est illustré sur la figure 1I. Un tel composant comporte au moins un siège 20 de valve ou de clapet, et au moins une membrane 24 qui repose sur ce siège. Chacun de ces deux éléments est réalisé dans la couche superficielle semi-conductrice d'un substrat de type SOI, à l'aide du procédé expliqué ci-dessus. L'épaisseur de chacun d'entre eux est donc déterminée par l'épaisseur de cette couche superficielle, dont la précision peut être élevée (de l'ordre de quelques dixièmes de }gym, par exemple 0,5 }gym). Un tel dispositif permet de laisser circuler un microvolume de fluide exerçant une poussée P indiquée sur la figure 1I, cette poussée P permettant de soulever la membrane 24 et de laisser passer ledit microvolume de la zone I à la zone II. Un tel microvolume est par exemple de l'ordre de quelques picolitres ou de quelques nanolitres. Afin de réaliser un tel dispositif, on procède de la manière exposée ci-dessus, à la fois pour réaliser la partie contenant le siège 20 et pour la partie comportant la membrane 24. On obtient ainsi (figure 1F) une première partie du dispositif, définissant le siège 20 d'une valve ou d'un clapet. La formation de ce siège ou de ce clapet n'a pas nécessité d'amincissement de la couche superficielle 4, dont l'épaisseur était choisie de manière à correspondre à l'épaisseur du SOI. La figure 1F représente un seul siège 20, mais, comme déjà indiqué ci-dessus, un procédé selon l'invention permet de réaliser collectivement une pluralité de sièges en surface d'une plaque ou de plusieurs plaques. Les autres plaques de l'assemblage peuvent être préparées selon le même procédé que celui utilisé sur la première plaque, ou selon un procédé similaire. Ainsi, une deuxième plaque 22 peut avoir été gravée en face avant puis en face arrière, de manière à définir une membrane 24 (formée de la manière déjà expliquée ci-dessus) destinée à faire fonction de clapet (figure 1G). Le siège 20 de cette membrane est défini par les motifs dégagés lors de la gravure de la face avant de la première plaque 2. On assemble les plaques ainsi obtenues par une technique de report direct ou indirect, avec ou sans apport de matière intermédiaire (figures 1G et 1H). Le volume réalisé peut être précis, par assemblage des plaques de semi-conducteurs avec un alignement (suivant l'axe xx', sensiblement parallèle au plan principal des plaques de SOI) entre chacune des plaques d'une précision de l'ordre de 2 à 5 }gym. Le produit obtenu peut être éventuellement retravaillé par des procédés de gravure ou par des procédés mécaniques (amincissement, rabotage...) afin d'obtenir la structure finale. Ainsi, sur la figure 1I, la substrat 28 est aminci. Mais ces étapes d'amincissement ne concernent pas les éléments du dispositif dont la précision reste fixée par le choix de l'épaisseur de la couche superficielle de SOI. On obtient donc une vanne pouvant être actionnée par un fluide. La poussée P d'actionnement de la membrane 24 est déterminée par les caractéristiques du matériau constitutif de cette membrane, son épaisseur, et ses dimensions latérales. L'épaisseur est contrôlée par l'épaisseur de la couche semi-conductrice superficielle initiale, par exemple à 0,5 pm près. L'invention n'est pas limitée à l'utilisation de SOI standard (par exemple : Silicium mince û oxyde enterré û Silicium épais) mais peut s'appliquer à tout produits similaires (ex: Double SOI : silicium mince û oxyde enterré û silicium mince oxyde enterré û silicium épais). La couche d'oxyde enterrée peut être également remplacée par tout autre matériau diélectrique (par exemple du nitrure). D'autres matériaux que le silicium peuvent être utilisés, par exemple le SiGe. Les plaques SOI peuvent être des plaques standard, c'est-à-dire collées. Selon une option avantageuse, dans le cadre de l'invention, on utilise une plaque de EPI-SOI, c'est-à-dire dans laquelle la couche superficielle 4 est obtenue par croissance épitaxiale, qui offre une épaisseur encore mieux contrôlée qu'une plaque SOI standard. Un autre exemple d'un procédé selon l'invention, pour réaliser un dispositif microfluidique, est illustré sur les figures 2A - 2I. On prend ici l'exemple du SOI, en sachant que d'autres semi-conducteurs que du silicium peuvent être utilisés. Dans un tel procédé, on réalise dans chaque plaque des motifs définissant un ou plusieurs sièges 20, 20' et des motifs définissant une ou plusieurs membranes 24, 24'. Ainsi, la figure 2I représente un dispositif comportant deux ensembles, chacun muni d'un siège 20, 20' et d'une membrane 24, 24' reposant sur ce siège en position de repos. Un procédé de réalisation d'un tel dispositif va maintenant être décrit. On sélectionne une première plaque SOI 2 (figure 2A). Là encore, l'épaisseur de la couche superficielle 4 est définie selon les besoins, et peut avoir une précision de l'ordre de quelques dixièmes de pm, par exemple 0,5 pm. Deux couches 10, 10', par exemple de nitrure Si3N4r sont ensuite formées, en face avant et arrière de cette plaque (figure 2B). En face avant de la plaque 2, la couche 4 est gravée, pour définir des motifs 12, 32, et donc motifs, ou des plots et des cavités, formant au moins, d'une part, un futur siège et, d'autre part, une cavité délimitant au moins une future membrane (figure 2C); l'ensemble peut ensuite être recouvert de nouveau d'une couche 14 de matériau 10, qui a là encore une fonction de couche protection (figure 2D). Une gravure face arrière permet de former une ou plusieurs cavités 12', 32' dans le substrat 8 (figure 2E) ; les couches 14, 10' de nitrure ou d'oxyde sont ensuite éliminées, pour libérer la ou les membranes 24 et le ou les sièges 20 (figure 2F). Une étape d'amincissement et/ou de polissage peut alors être réalisée. Puis, on procède à l'alignement de deux plaques l'une par rapport à l'autre, les faces avant (faces sur lesquelles se trouve la couche superficielle 4 de matériau semi-conducteur) étant tournées l'une vers l'autre. Le positionnement relatif peut être réalisé latéralement à 2 }gym. La deuxième plaque 2' a été sélectionnée sur des critères similaires à ceux retenus pour la plaque 2, et notamment en terme de précision de l'épaisseur de la couche superficielle de semi-conducteur. Elle a subi un traitement semblable à la première plaque 2. On assemble (figure 2H) les plaques ainsi obtenues par une technique de report direct ou indirect, avec ou sans apport de matière intermédiaire. Le volume réalisé peut être précis, par assemblage des plaques de semi-conducteurs, avec un alignement entre chacune des plaques d'une précision de l'ordre de 2 à 5 }gym. Une étape d'amincissement et/ou de polissage peut ici également être ensuite réalisée. Le produit obtenu peut être éventuellement retravaillé par des procédés de gravure ou par des procédés mécaniques (amincissement, rabotage de l'un et/ou des deux substrats bulk ...) afin d'obtenir la structure finale (figure 2I). Celle-ci comporte au moins deux vannes ou clapets 24, 24', par lesquels un fluide peut circuler sous une pression lui permettant de soulever la membrane du siège 20, 20' correspondant. Cet exemple des figures 2A et suivantes montre la compatibilité du procédé avec un travail collectif sur une plaque unique, puisque diverses zones peuvent être réalisées dans la couche superficielle du même matériau semi-conducteur 4, avec les mêmes précisions (voir figure 2C). Les figures 3A - 3F représentent un autre mode de réalisation d'un procédé selon l'invention, dans lequel on réalise en outre un capot 80 destiné à être assemblé avec, par exemple, un dispositif tel que celui de la figure 2I. Dans une plaque 52 de SOI, comportant une couche 54 superficielle de matériau semi-conducteur, une couche 56 de diélectrique et un substrat 58 (ou bulk ), des motifs définissent une ou plusieurs cavités 62, 62', en face avant et/ou arrière, délimitant entre elles une membrane 64. Sur les figures 3A - 3D, les couches 70, 70' sont des couches, par exemple en nitrure, similaires aux couches 10, 10' de la figure 1C. Ces figures représentent l'enchaînement des étapes permettant de réaliser le capot. Un matériau piézoélectrique 65 peut être déposé dans la cavité 62 réalisée dans le capot (figure 3D). L'ensemble ainsi obtenu peut être positionné face à un dispositif tel que celui de la figure 2I (figure 3E), puis être assemblé avec ce dispositif, par exemple par scellement (figure 3F). Une chambre 71 peut être ainsi formée entre les deux éléments ainsi assemblés, de manière à laisser circuler un fluide d'un site d'un premier clapet 24' à un site d'un deuxième clapet 24. Il en résulte un dispositif de type pompe, dans lequel la membrane 64 peut être activée par exemple par moyens piézoélectriques, ou électrostatiques. De tels moyens peuvent être logés dans la cavité 62. Cette activation permet par exemple de créer une dépression dans la chambre 71, qui conduit à son tour à une activation de la membrane 24', qui se soulève de son siège 20 et laisse passer un micro volume de fluide, par exemple de l'ordre de quelques picolitres ou de quelques nanolitres. Un actionnement de la membrane 64 en sens inverse permet de faire circuler le fluide dans la chambre 70, vers un deuxième site d'un deuxième clapet 24, qu'il va forcer en ouverture lorsque sa pression sera suffisante. Un autre mode de réalisation de l'invention va être discuté en liaison avec les figures 4A - 4J. Il s'agit là d'utiliser une plaque de type double SOI 400 ou, plus généralement, double semi-conducteur sur isolant, comportant deux films 404, 440 de matériaux semi-conducteurs d'épaisseur adaptée pour chacun. Comme illustré sur la figure 4A, une structure double SOI comporte une première couche 404 de matériau semi-conducteur, par exemple du Silicium monocristallin, sous laquelle se trouve une première couche enterrée 406 d'isolant, par exemple du dioxyde de silicium. L'épaisseur de la couche 404 bénéficie de la même précision que la couche 4 de la figure 1A, ce qui aura les mêmes avantages que ceux expliqués ci-dessus, à savoir une précision garantie pour tout composant (membrane ou cavité) réalisé dans cette couche par un procédé de gravure, la couche 406 faisant fonction de couche d'arrêt. Cette couche enterrée 406 reposeelle-même sur une deuxième couche 440 de matériau semi-conducteur, par exemple du Silicium monocristallin, qui se trouve elle-même sur une deuxième couche enterrée 446 d'isolant, par exemple du dioxyde de silicium. L'ensemble repose sur un substrat 408, lui aussi en matériau semi-conducteur, par exemple en Silicium. Typiquement, les couches 404, 440 ont par exemple des épaisseurs d'environ 1 à 100 }gym, tandis que les couches 406 , 446 ont respectivement une épaisseur de l'ordre de 1 }gym, par exemple comprise entre 0,1 }gym et 2 }gym. On dépose (figure 4B), de part et d'autre de la plaque 400, un matériau 10, 10' (par exemple du nitrure de silicium, ou un métal, ou un oxyde, ou une résine...) destiné à former un masque pour les étapes de gravure suivantes. Ce matériau est structuré selon des premiers motifs et le film 404 de semi-conducteur est gravé par un procédé de gravure sec ou humide (figure 4C) pour reporter ou transférer lesdits motifs (ou plots et cavités) 412, 432 dans la couche 404, la couche 406 formant la couche d'arrêt de la gravure. Les couches 10, 10' sont ensuite éliminées (figure 4D). Une plaque telle que celle de la figure 2F est également réalisée, suivant les explications données ci-dessus en liaison avec les figures 2A - 2F. Puis (figure 4E), on procède à l'alignement de ces deux plaques l'une par rapport à l'autre, les faces avant (faces sur lesquelles se trouve la couche superficielle 404, 24 de matériau semi-conducteur) étant tournées l'une vers l'autre. Le positionnement relatif peut être réalisé latéralement à 2 }gym. On assemble (figure 4F) les plaques ainsi obtenues par une technique de report direct ou indirect, avec ou sans apport de matière intermédiaire. Le volume réalisé peut être précis, par assemblage des plaques de semi-conducteurs, avec un alignement entre chacune des plaques d'une précision de l'ordre de 2 à 5 }gym. Le produit obtenu peut être aminci par élimination du substrat semi-conducteur 408 (figure 4G), après protection de la face arrière du deuxième substrat par une couche 100, par exemple en nitrure. La face arrière ainsi dégagée du premier substrat va pouvoir être gravée sur l'épaisseur de la couche 440, pour y dégager des cavités 412, 412' (figure 4H), par exemple par gravure humide, ou par gravure sèche avec couche d'arrêt. Un capot 40 peut par ailleurs être réalisé, comme expliqué ci-dessus en liaison avec les figures 3A 30 à 3F, et peut être positionné (figure 4I) face à un dispositif tel que celui de la figure 4H, puis être assemblé avec ce dispositif, par exemple par scellement (figure 4J). Une chambre 471 est formée entre les deux éléments ainsi assemblés, de manière à laisser circuler un fluide d'un site d'un premier clapet 424 à un site d'un deuxième clapet 24. Un matériau piézoélectrique 65 peut être déposé dans la cavité réalisée dans le capot. L'avantage de ce mode de réalisation est que l'amincissement du dispositif se fait par simple élimination d'une couche 408 de semi-conducteur du substrat double SOI. L'invention concerne donc un procédé de fabrication collective de cavités, et/ou membranes, et/ou clapets, et/ou valves et/ou micro-conduits dans des tranches de semi-conducteur avec une grande précision (inférieure ou égale à quelques micromètres, par exemple inférieure ou égale à 2 pm, suivant les trois dimensions). Ce procédé peut être mis en oeuvre par lots, sans contrôle au cours de la fabrication. Une fabrication par lot signifie que plusieurs plaques peuvent être usinées en même temps, au lieu du procédé unitaire connu, mis en oeuvre plaque à plaque. Un contrôle d'un volume ainsi réalisé est obtenu par un contrôle préalable précis de l'épaisseur du film gravé - ce que permettent les plaques de SOI et autres plaques à structure semi-conducteur sur isolant. Les autres dimensions sont contrôlées par la réalisation d'un masque de dimensions précises. L'invention permet donc de contrôler précisément les dimensions des cavités et des membranes créées, indépendamment des conditions de fabrication. La couche enterrée d'oxyde ou de diélectrique - qui forme la couche d'arrêt - permet de s'affranchir des variations du procédé de gravure (vitesse de gravure et homogénéité), l'épaisseur gravée étant uniquement fixée par l'épaisseur du film de semi-conducteur, par exemple du silicium. La présence de la couche d'oxyde enterrée évite tout contrôle dimensionnel au cours du procédé de gravure. L'invention permet une fabrication collective et par lot. Un contrôle ultra précis des dimensions des cavités et des membranes est réalisé, et n'est limité que par la tolérance sur l'épaisseur du film superficiel de matériau semi-conducteur en surface de la plaque choisie, tolérance qui peut être inférieure au micromètre. Les dimensions obtenues sont indépendantes du procédé de gravure choisi et de sa variabilité. Un procédé selon l'invention permet en outre une très bonne reproductibilité et une très bonne homogénéité de fabrication.25
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L'invention concerne un procédé de réalisation collective de cavités et/ou de membranes (24), ayant une épaisseur d donnée, dans une plaque, dite de semi-conducteur sur isolant, comportant au moins une couche superficielle de semi-conducteur d'épaisseur d sur une couche d'isolant, cette dernière reposant elle-même sur un substrat, ce procédé comportant :- la gravure de la couche superficielle de semi-conducteur d'épaisseur d, la couche d'isolant formant une couche d'arrêt, pour former lesdites cavités et/ou membranes dans la couche superficielle.
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1. Procédé de réalisation collective de cavités (21) et/ou de membranes (24), ayant une épaisseur d donnée, dans une plaque (2, 400), dite de semi-conducteur sur isolant, comportant au moins une couche (4, 404, 440) superficielle de semi-conducteur d'épaisseur d sur une couche (6, 404, 406) d'isolant, cette dernière reposant elle-même sur un substrat (8, 408), ce procédé comportant : - la gravure de la couche superficielle de semi-conducteur d'épaisseur d, la couche d'isolant formant couche d'arrêt, pour former lesdites cavités et/ou membranes dans la couche superficielle. 2. Procédé selon la 1, la plaque (2, 400) étant une plaque de SOI. 3. Procédé selon la 2, la plaque (2, 400) étant une plaque de type EPI-SOI, obtenue par épitaxie. 4. Procédé selon la 1, la plaque (2, 400) étant une plaque de double SOI. 5. Procédé selon l'une des 1 à 4, comportant en outre, avant gravure, le positionnement d'un masque sur, ou au-dessus de, la couche superficielle. 30 6. Procédé de réalisation collective de cavités et/ou de membranes, comportant, pour chaque plaque d'un lot de plaques, la réalisation d'un procédé selon l'une des 1 à 5. 7. Procédé de réalisation d'un volume clos ou semi-clos, comportant : - la réalisation d'un procédé de selon l'une des 1 à 6 pour une première et une deuxième plaques de semi-conducteur sur isolant, -l'alignement de ces deux plaques, - l'assemblage des deux plaques. 11. Procédé selon la 7, les 15 deux plaques étant assemblées par collage direct ou indirect, avec ou sans apport de matière intermédiaire. 12. Procédé selon la 7, les deux plaques étant assemblées par collage par adhérence 20 moléculaire. 13. Procédé selon l'une des 7 à 9, comportant en outre, après assemblage des deux plaques, une étape d'amincissement de l'une de ces deux 25 plaques. 14. Procédé de réalisation d'une microvalve comportant : - la formation, selon un procédé selon 30 l'une des 1 à 10, d'au moins un siège (20, 20') de ladite microvalve dans une couche (4) desemi-conducteur d'une première plaque (2) de semi-conducteur sur isolant, - la formation, selon un procédé selon l'une des 1 à 10, d'au moins une membrane (24) de ladite microvalve dans une couche de semi-conducteur d'une deuxième plaque (22) de semi-conducteur sur isolant, - l'assemblage de la première et de la deuxième plaques, par leur face avant, de manière à 10 positionner la membrane (24) sur le siège (20). 12. Procédé selon la 11, comportant en outre : - la formation, dans au moins la première 15 plaque, d'au moins une membrane (24) et d'au moins un siège (20) dans la couche superficielle (4) de matériau semi-conducteur de cette plaque, et d'au moins un siège (20') et d'au moins une membrane (24') dans la couche superficielle de matériau semi-conducteur de la 20 deuxième plaque, - l'assemblage de la première et de la deuxième plaques, par leur face avant, formant au moins deux microvalves. 25 13. Procédé selon l'une des 11 ou 12, comportant en outre une étape de réalisation d'un capot (80) dans une troisième plaque (52), et une étape d'assemblage de ce capot avec au moins une microvalve. 3014. Procédé selon la 13, ladite troisième plaque (52) étant une plaque de SOI. 15. Procédé selon la 13 ou 14, ledit capot (80) comportant au moins une membrane (64). 16. Procédé selon la 15, comportant en outre la formation de moyens d'activation piézoélectriques, ou électrostatiques de la membrane. 17. Procédé selon la 15 ou 16, la membrane étant délimitée par deux cavités (62, 62') réalisées dans la troisième plaque.15
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B,F
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B81,F15
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B81C,B81B,F15C
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B81C 1,B81B 3,F15C 5
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B81C 1/00,B81B 3/00,F15C 5/00
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FR2891275
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A1
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PROCEDE DE FABRICATION DE COMPOSITIONS COMPRENANT DES NANOPARTICULES D'UN ELEMENT OU COMPOSE CHIMIQUE DISPERSEES DANS UNE MATRICE ORGANIQUE
| 20,070,330 |
La présente invention se rapporte à un procédé de fabrication de compositions comprenant des nanoparticules d'un élément ou composé chimique dispersées dans une matrice organique. Ce procédé, qui permet de nanostructurer, c'est-à-dire de structurer à une échelle nanométrique, des éléments et des composés chimiques de nature très diverse (métaux, sels minéraux, composés purement organiques, d'origine naturelle ou synthétique, composés organométalliques) tout en les dispersant de façon homogène au sein d'une matrice organique, est susceptible de trouver des applications dans de très nombreux domaines. Ainsi, par exemple, il peut être utilisé dans le domaine de la pyrotechnie pour la fabrication de compositions énergétiques, utiles notamment comme explosifs industriels ou comme propergols, comme: * des compositions formées de nano-particules d'un agent oxydant dispersées dans une matrice réductrice; * des compositions formées de nano- particules d'un agent réducteur dispersées dans une matrice oxydante; * des compositions formées de nano-particules d'un explosif intrinsèque comprenant des groupements explosophores, dispersées dans une matrice inerte ou réactive; ou encore * des compositions formées de nano- particules d'un matériau inerte propre à servir d'initiateur de "point chaud" tel que défini par Bowden F.P. et A.D. Yoffe (Initiation and Growth of Explosives in Liquids and Solids, 1952, Cambridge University Press), dans une matrice réactive. Il peut également être utilisé pour nanostructurer des colorants inertes ou réactifs destinés à convertir localement l'énergie d'un faisceau laser incident en énergie thermique. Il peut encore être utilisé dans la fabrication de produits de la vie courante dès lors que l'on souhaite que ces produits renferment une ou plusieurs substances sous la forme de nanoparticules dispersées dans une matrice organique comme, par exemple, dans la fabrication: * de médicaments à usage humain ou vétérinaire, notamment pour la nanostructuration de principes actifs médicaments; * de compositions cosmétiques ou de produits pour l'hygiène corporelle, notamment pour la nanostructuration de substances utiles pour les soins de la peau, des cheveux ou pour le maquillage; * de compositions diététiques, notamment pour la nanostructuration de substances ayant un intérêt nutritionnel (par exemple, de sels minéraux ou de vitamines) ; 2891275 3 * de produits phytosanitaires; * de fibres textiles ou de textiles, par exemple pour la nanostructuration de substances aptes à conférer à ces fibres ou textiles des propriétés particulières telles que des propriétés antistatiques, anti-UV, anti-acariens, anti-taches, anti-feu, déodorantes ou thermorégulatrices; ou encore * de matériaux de construction du type ciments, enduits, peintures, vernis et analogues. ÉTAT DE LA TECHNIQUE ANTÉRIEURE Les compositions énergétiques utilisées comme explosifs ou comme propergols comprennent typiquement un agent oxydant et un agent réducteur qui sont destinés à réagir l'un avec l'autre dans une réaction d'oxydoréduction pour libérer violemment une très grande quantité d'énergie. L'agent oxydant et l'agent réducteur peuvent être représentés par deux groupes chimiques différents portés par un même composé ou bien par deux composés distincts. Dans ce dernier cas, on sait que, plus la surface de contact entre l'agent oxydant et l'agent réducteur est importante, plus la réaction d'oxydoréduction est rapide et plus les performances détoniques de la composition énergétique sont élevées. Il a été proposé, dans le brevet américain n 4,758,289 [1], de réaliser un explosif sous la forme de microcapsules mesurant de l'ordre de 10 à 1000 microns et dans lesquelles l'agent oxydant est enrobé d'un film de 1 à 20 microns d'épaisseur renfermant l'agent réducteur. Dans ce document, l'encapsulation de l'agent oxydant est destinée, non seulement à augmenter la surface de contact entre cet agent et l'agent réducteur par rapport à celle obtenue lorsque ces agents sont simplement mélangés l'un à l'autre, mais également à conférer à l'explosif une résistance à l'eau. De ce fait, l'agent oxydant est dispersé en solution concentrée ou à l'état fondu sous forme de gouttelettes dans un mélange liquide apte à durcir ultérieurement et dans lequel se trouve l'agent réducteur. Il se forme ainsi une coquille autour des gouttelettes qui a à la fois un rôle de protecteur et d'agent réducteur. Plus récemment, il a été proposé, dans la demande internationale PCT WO 99/12870 [2] d'élaborer, via des procédés sol-gel, des compositions énergétiques constituées de particules, non plus de taille micrométrique, mais de taille nanométrique, dispersées dans une matrice. Sont ainsi envisagées dans ce document trois voies de synthèse différentes: une première voie qui consiste à faire cristalliser un explosif intrinsèque (hexogène ou pentrite) dans les pores d'une matrice inerte (silice) en ajoutant cet explosif en solution au sol puis en remplaçant la phase liquide du gel résultant de la gélification du sol par un solvant dans lequel ledit explosif est insoluble (éthanol) ; une deuxième voie qui consiste à incorporer des particules déjà nanostructurées d'un explosif intrinsèque (hexogène ou pentrite) dans les pores d'une matrice inerte (silice) en dispersant une poudre de cet explosif dans le sol avant sa gélification; et une troisième voie qui consiste à disperser des particules d'un agent oxydant (nitrate d'ammonium) dans les pores d'une matrice réductrice en polycondensant du résorcinol et du formaldéhyde au sein d'une solution aqueuse d'agent oxydant utilisée comme diluant et milieu réactionnel au cours de la synthèse du gel. Les compositions énergétiques obtenues via 15 ces procédés sol-gel présentent, d'une manière générale, le défaut de ne pas être compactes en raison du volume poreux laissé vacant par la phase liquide du gel lorsque celle-ci est éliminée lors de la transformation du gel en aérogel ou en xérogel. De plus, la seconde voie de synthèse précédemment mentionnée ne permet pas d'obtenir une répartition homogène des nanoparticules dans la matrice hôte, tandis que la troisième voie de synthèse conduit nécessairement à des matériaux de porosité résiduelle 25 élevée, dans la mesure où la quantité d'eau utilisée n'est pas négligeable au regard des masses des autres réactifs. Les Inventeurs se sont donc fixé pour but de fournir un procédé qui permette de nanostructurer une espèce chimique au sein d'une autre espèce chimique formant matrice autour d'elle et qui soit exempt des inconvénients présentés par le procédé sol-gel utilisé dans WO-A-99/12870 de manière à ce que ce procédé soit parfaitement adapté à la fabrication de compositions énergétiques, et notamment de compositions comprenant un agent oxydant et un agent réducteur sous la forme de deux composés distincts. Les Inventeurs se sont de plus fixé pour but que ce procédé permette de nanostructurer aussi bien un composé de structure chimique complexe qu'un composé de structure chimique simple comme, par exemple, un sel minéral, ou un élément chimique comme un métal. Les Inventeurs se sont encore fixé pour but que ce procédé soit simple à mettre en oeuvre et ne nécessite pas d'équipements complexes et onéreux de sorte à ce qu'il soit compatible avec une exploitation à une échelle industrielle. EXPOSÉ DE L'INVENTION Ces buts, et d'autres encore, sont atteints par un procédé de fabrication d'une composition comprenant des nanoparticules d'au moins un élément ou composé chimique dispersées dans une matrice organique, qui est caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes. a) mélanger l'élément ou composé chimique et au moins un polymère organique dans un solvant dans lequel cet élément ou composé chimique et ce polymère organique sont tous les deux solubles, pour obtenir une solution vraie ou une solution colloïdale contenant à la fois ledit élément ou composé chimique et ledit polymère organique; puis b) éliminer le solvant de ladite solution vraie ou colloïdale. Ainsi, dans le procédé selon l'invention, on choisit, pour former la matrice organique dans laquelle l'élément ou composé chimique est destiné à être nanostructuré, un polymère organique (ou un mélange de polymères organiques) qui présente la caractéristique d'être soluble dans au moins un des solvants dans lequel ledit élément ou composé chimique est également soluble, et l'on choisit ce solvant ou l'un de ces solvants pour former une solution vraie ou une solution colloïdale contenant à la fois l'élément ou composé chimique et le polymère organique. L'élimination ultérieure du solvant de cette solution conduit à un accroissement progressif de la viscosité du milieu, puis au passage à l'état solide de l'élément ou composé chimique. Celui-ci passe ainsi à l'état de particules dont la taille est limitée d'un point de vue stérique par les chaînes moléculaires du polymère organique. On obtient de la sorte une composition solide et qui est formée d'une matrice organique cohésive au sein de laquelle sont dispersées de manière homogène des particules nanométriques de l'élément ou composé chimique. Dans le cadre de l'invention, le terme "nanoparticules" désigne des particules qui peuvent être de forme quelconque, mais dont la plus grande 30 dimension va de 1 nanomètre à 1 micron. L'expression "élément chimique" désigne un élément du tableau périodique des éléments chimiques, encore connu sous le nom de tableau de Mendeleïev, tandis que l'expression "composé chimique" désigne une molécule ou un composé ionique formé d'au moins deux éléments chimiques différents. L'expression "polymère organique" désigne, quant à elle, aussi bien un composé organique formé par l'enchaînement d'un seul et même motif répétitif (c'est-à-dire, un polymère au sens strict du terme) qu'un composé organique formé par l'enchaînement de plusieurs motifs répétitifs différents (c'est-à-dire, un copolymère). Par ailleurs, on considère qu'un élément ou composé chimique, ou qu'un polymère organique est soluble dans un solvant lorsqu'il est apte à former une solution vraie ou une solution colloïdale avec ce solvant. On parle de solution vraie lorsque le soluté est une molécule de petite taille, alors qu'on parle plutôt de solution colloïdale lorsque le soluté est une macromolécule (taille de 5 à 1000 nm; cf. Kirk-Othmer Concise Encyclopedia of Chemical Technology, 1985, Wiley-Interscience, [3]). Conformément à l'invention, le solvant peut être de l'eau, un solvant organique, un mélange d'eau et d'un solvant organique miscible à l'eau (par exemple, un mélange eau/éthanol) ou encore un mélange de solvants organiques miscibles entre eux. Le polymère organique peut être un polymère 30 naturel ou un polymère de synthèse, l'essentiel étant qu'il soit capable de former une solution vraie ou une solution colloïdale avec le solvant choisi. Ainsi, le polymère organique peut notamment être choisi parmi. les polysaccharides et les polymères qui en dérivent, par exemple par fonctionnalisation chimique par des groupes fonctionnels comme des groupes azotés, oxygénés, soufrés, phosphorés ou contenant un métal de transition; les protéines et les polymères qui en dérivent, par exemple par hydrolyse comme les gélatines, et qui sont susceptibles de donner des gels en milieu aqueux; les polymères solubles dans l'eau et qui ne sont ni de nature polysaccharidique ni de nature protéinique comme les polyvinylpyrrolidones, les polyéthylène glycols, les polypropylène glycols, les poly(oxyde d'éthylène), les poly(oxyde de propylène), les poly(alcool vinylique) et leurs copolymères; les résines solubles dans l'eau comme celles obtenues par dégradation thermique partielle de l'acide citrique; et les polymères thermoplastiques solubles dans les solvants organiques comme les polyéthylènes, les polypropylènes, les polyesters, les polyamides et les polyvinylbutyrals. Parmi les polymères organiques précités, on préfère tout particulièrement les polysaccharides. En effet, outre que ces polymères se sont révélés être d'excellents agents structurants en milieu aqueux, ils présentent l'avantage d'être abondants dans la nature, indéfiniment renouvelables (grâce à la photosynthèse), et non toxiques pour l'homme et l'environnement. De plus, non seulement ils sont aptes à servir d'agents réducteurs dans des compositions énergétiques, mais ils conviennent particulièrement bien à la réalisation de compositions de ce type dans la mesure où : ils sont connus pour les bonnes caractéristiques énergétiques des explosifs intrinsèques qui en dérivent comme la nitrocellulose et le nitroamidon; leur oxygénation partielle, liée à leur formule générale CnH2n-2On-1, permet de limiter la quantité d'oxydant nécessaire à la gazéification totale des compositions; leur densité est élevée (à titre d'exemple, celle de l'amidon de maïs est de l'ordre de 1 à 2 g/cm-3), ce qui est essentiel pour obtenir des matériaux à haute densité d'énergie; et leur température de décomposition par oxydation (combustion) est relativement élevée (> 200 C) . Les polysaccharides utiles selon l'invention peuvent former avec l'eau soit des solutions vraies (amidon hydrolysé), soit des solutions colloïdales (amidon naturel, hydroxypropylméthylcellulose, ...), ou ils peuvent être insolubles dans l'eau comme la cellulose. Ils peuvent, par ailleurs, provenir de différentes sources naturelles comme les graines, les tubercules, les racines, les fruits (pectine) et les algues (carraghénanes, xanthanes), ou être issus d'un procédé d'élaboration partiellement ou totalement artificiel. Ils peuvent aussi provenir de déchets tels que les chips d'emballage en amidon de maïs. De préférence, on utilise un amidon et, tout préférentiellement, un amidon formant une solution colloïdale avec l'eau. Conformément à l'invention, le mélange de l'élément ou composé chimique et du polymère organique dans le solvant est de préférence réalisé : en dissolvant le polymère organique dans le solvant; puis en ajoutant, à la solution ainsi obtenue, l'élément ou composé chimique, éventuellement sous la forme d'une solution préalablement préparée par dissolution de cet élément ou composé chimique dans ledit solvant. Toutefois, il est également possible de procéder différemment et notamment de dissoudre, dans un premier temps, l'élément ou composé chimique dans le solvant, puis d'ajouter, à la solution ainsi obtenue, le polymère organique, éventuellement sous la forme d'une solution préalablement préparée par dissolution de ce polymère dans ledit solvant. Par ailleurs, le solvant est, de préférence, éliminé par évaporation et, mieux encore, par évaporation sous vide, cette technique permettant, en effet, d'éliminer rapidement le solvant, c'est-à- dire, en pratique, dans un délai de quelques minutes à quelques heures selon le volume de solvant utilisé et sa volatilité. Cependant, d'autres méthodes d'extraction du solvant peuvent être utilisées comme, par exemple, la distillation ou la lyophilisation. Conformément à l'invention, la fraction massique de l'élément ou composé chimique dans la composition peut être égale à n'importe quelle valeur située entre 0% et 100%, seules ces deux dernières valeurs étant exclues. De préférence, cette fraction massique se situe dans la gamme allant de 5% à 95%, de manière à éviter que l'élément ou composé chimique ne précipite ou ne cristallise à l'extérieur de la matrice organique. Outre les avantages déjà mentionnés, le procédé selon l'invention présente aussi celui de permettre la nanostructuration d'éléments ou composés chimiques de nature très diverse (minérale, organique ou organométallique), et en particulier celle d'éléments ou composés chimiques vulnérables d'un point de vue thermique. Ainsi, par exemple, dans le cas de la fabrication de compositions énergétiques, il peut être utilisé pour nanostructurer: un agent oxydant dans une matrice réductrice, l'agent oxydant pouvant être choisi parmi les sels métalliques, organiques ou organométalliques d'espèces oxydantes comme les composés oxygénés de l'azote (nitrates tels que le nitrate d'ammonium, nitrites tels que le dinitramidure d'ammonium, ...), les composés oxygénés des halogènes (chlorates tels que le chlorate de potassium, perchlorates tels que le perchlorate d'ammonium, bromates tels que le bromate de potassium, ...), les composés oxygénés du chrome et du manganèse (bichromates tels que le bichromate d'ammonium, permanganates tels que le permanganate de potassium, ...), et parmi les peroxydes organiques tels que les peroxydes de cétone, et les peroxydes inorganiques; un agent réducteur dans une matrice oxydante, cet agent réducteur pouvant être choisi parmi les métaux fortement électropositifs (comme Be, Mg, Al, Zn et Zr) et toutes les substances ioniques ou moléculaires contenant des atomes de numéro atomique inférieur à Z = 18 (à savoir, H, B, C, N, F, Cl, S, P) et dont l'oxydation partielle ou totale est susceptible de générer des gaz; un explosif intrinsèque dans une matrice inerte ou réactive, cet explosif intrinsèque pouvant être choisi parmi les substances renfermant des groupements explosophores comme NO2, ONO2, NO, N-NO2, N=N, N=N=N, N-halogène, N-soufre, N=C, OC1O2r OC1O3, 0-0, 0-0-0, CC, C-métal, et pouvant se décomposer d'elles-mêmes de manière explosive sous l'influence d'une initiation appropriée (nitramines tels que le HMX ou le RDX, esters nitriques tels que la pentrite, ...) ; ou encore un matériau inerte propre à servir d'initiateur de "point chaud" dans une matrice réactive, ce matériau pouvant être choisi parmi les corps minéraux cristallisés ou amorphes (verres) habituellement considérés comme inertes d'un point de vue chimique ou thermique tels que les oxydes, les chalcogénures, les nitrures, les métaux réfractaires et les sels stables. Le procédé selon l'invention présente encore l'avantage d'être très simple à mettre en oeuvre et d'offrir la possibilité, dans le cas de l'utilisation d'un polymère naturel comme l'amidon en tant que matériau constitutif de la matrice, de valoriser des déchets tels que les chips d'emballage en amidon de maïs qui sont de fort encombrement et ne sont actuellement pas réutilisés. Conformément à l'invention, la composition est, de préférence, une composition énergétique, utile notamment comme explosif ou propergol, auquel cas l'élément ou composé chimique est préférentiellement un agent oxydant, tandis que le polymère organique est préférentiellement un agent réducteur. L'agent oxydant peut être choisi parmi l'ensemble des agents oxydants précités, le nitrate d'ammonium et le perchlorate d'ammonium étant particulièrement préférés. Par ailleurs, pour les raisons précédemment mentionnées, le polymère organique est avantageusement un polysaccharide, en particulier un amidon et, de préférence, un amidon formant une solution colloïdale avec l'eau. Le procédé selon l'invention peut également être utilisé pour la fabrication de produits autres que des compositions énergétiques et, en particulier, pour la fabrication de compositions pharmaceutiques, de compositions cosmétiques, de produits d'hygiène corporelle, de compositions diététiques, de produits phytosanitaires, de fibres textiles ou de textiles, ou encore de matériaux de construction du type ciments, enduits, peintures ou vernis. D'autres avantages et caractéristiques du procédé selon l'invention apparaîtront à la lecture du complément de description qui suit et qui se réfère à des exemples de mise en oeuvre de ce procédé. Bien entendu, ces exemples ne sont donnés qu'à titre d'illustrations de l'objet de l'invention et ne constituent en aucun cas une limitation de cet objet. BRÈVE DESCRIPTION DES FIGURES La figure 1, parties A et B, illustre deux images prises au microscope électronique à balayage, à des grandissements respectivement de 4000X pour la partie A et de 15000X pour la partie B, d'une composition obtenue selon l'invention, par dispersion de chlorure de sodium dans une matrice d'amidon. La figure 2, parties A et B, illustre deux images prises au microscope électronique à balayage, à des grandissements respectivement de 60X pour la partie A et de 35000X pour la partie B, d'une composition obtenue selon l'invention, par dispersion de chlorure de sodium dans une matrice d'amidon, en utilisant un autre type d'amidon. La figure 3, parties A, B et C, illustre trois images prises au microscope à force atomique, à des résolutions respectivement de 7200X pour les parties A et C et de 2400X pour la partie B, de compositions obtenues selon l'invention, par dispersion de chlorure de sodium dans une matrice d'amidon, en utilisant différentes fractions massiques de NaCl, la partie A correspondant à une composition obtenue avec une fraction massique de 9%, la partie B correspondant à une composition obtenue avec une fraction massique de 50% et la partie C correspondant à une composition obtenue avec une fraction massique de 95%. La figure 4 illustre les diffractogrammes de rayons X sur poudre enregistrés pour des compositions obtenues selon l'invention, par dispersion d'iodure de potassium dans une matrice d'amidon, en utilisant différentes fractions massiques d'iodure de potassium, le diffractogramme (a) correspondant à une composition obtenue avec une fraction massique de 20%, le diffractogramme (b) correspondant à une composition obtenue avec une fraction massique de 40% et le diffractogramme (c) correspondant à une composition obtenue avec une fraction massique de 60%. La figure 5 illustre les diffractogrammes de rayons X sur poudre enregistrés pour des compositions obtenues selon l'invention, par dispersion d'urée dans une matrice d'amidon, en utilisant différentes fractions massiques d'urée, le diffractogramme (d) correspondant à une composition obtenue avec une fraction massique de 20%, le diffractogramme (e) correspondant à une composition obtenue avec une fraction massique de 40% et le diffractogramme (f) correspondant à une composition obtenue avec une fraction massique de 60%. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE MISE EN OEUVRE PARTICULIERS Exemple 1: Dispersion de chlorure de sodium 1. Dispersion de chlorure de sodium dans une matrice d'amidon issu de chips d'emballage: On solubilise 0,6 g d'amidon se présentant sous la forme de chips d'emballage dans 60 mL d'eau portée à ébullition pour obtenir une solution colloïdale d'amidon. On ajoute à cette solution 20 mL d'une solution aqueuse contenant 3,5 g de chlorure de sodium de sorte à obtenir une fraction massique de NaCl de 85% dans le mélange résultant. Puis, on élimine l'eau de ce mélange par évaporation dans un ballon en rotation (150 tours/min) à 75 C et sous pression réduite (20 < P < 100 mbar). La composition ainsi obtenue est analysée par microscopie électronique à balayage (MEB). Comme visible sur la partie A de la figure 1, qui correspond à une première image MEB de cette composition, prise à un grandissement de 4000X, l'utilisation d'une proportion élevée de NaCl (85% de la masse totale de la composition) induit la formation de particules micrométriques (q) z 5}gym) en dehors de la matrice d'amidon. En revanche, comme visible sur la partie B de la figure 1, qui correspond à une autre image MEB de la composition, prise à un grandissement de 15000X, les particules qui se sont formées dans la matrice d'amidon sont, elles, nanométriques (100 < cI < 200 nm) et de forme tétraédrique. Une estimation de la taille moyenne des cristallites de NaCl formant ces nanoparticules par la méthode de Debye-Scherrer (ou méthode des poudres), montre que ces cristallites mesurent en moyenne de l'ordre de 50 nm. 2. Influence du type de solubilité du polymère constitutif de la matrice: Afin d'étudier l'influence du type de solubilité présenté par le polymère constitutif de la matrice sur les particules obtenues, on prépare une composition en procédant comme décrit au point 1 ci-avant, mais en remplaçant l'amidon de chips d'emballage par l'amidon commercialisé par la société PROLABO sous l'appellation "amidon soluble" ([CAS]= 9005-25-8) qui forme, lui, une solution vraie avec l'eau. Puis, on observe cette composition au MEB. Comme le montre la partie A de la figure 2, qui correspond à une première image MEB de la composition, prise à un grandissement de 60X, l'utilisation d'un amidon formant une solution vraie soluble dans l'eau se traduit par un phénomène d'exocristallisation plus prononcé que celui observé pour l'utilisation d'un amidon issu de chips d'emballage, avec la formation de microparticules de taille supérieure à 100}gym. Toutefois, comme visible sur la partie B de la figure 2, qui correspond à une autre image MEB de la composition, prise à un grandissement de 35000X, des nanoparticules de NaCl (q) z 40 nm) se sont également formées dans la matrice d'amidon. Une estimation de la taille moyenne des cristallites de NaCl formant ces nanoparticules par la méthode de Debye-Scherrer montre que ces cristallites mesurent en moyenne plus de 100 nm. 3. Influence de la teneur en chlorure de sodium: Afin d'étudier l'influence de la teneur en NaCl sur les particules obtenues, on prépare trois compositions en procédant comme décrit au point 1 ci-avant, mais en utilisant des quantités d'amidon, de chlorure de sodium et d'eau permettant d'obtenir des fractions massiques de NaCl respectivement de 9%, 50% et 90%. Comme le montrent les parties A, B et C de la figure 3, qui correspondent à trois images prises au 15 microscope à force atomique, à des résolutions respectivement de 7200X pour les parties A et C et de 2400X pour la partie B, des compositions ainsi obtenues, des nanoparticules de NaCl se sont formées dans chacune d'elles. Ces nanoparticules présentent un diamètre moyen de 254 nm dans la composition la plus pauvre en NaCl (partie A), tandis qu'elles présentent un diamètre plus élevé mais toujours inférieur à 1}gym dans les deux autres compositions (parties B et C). Exemple 2: Dispersion d'iodure de potassium et d'urée Un protocole opératoire analogue à celui décrit dans l'exemple 1, point 1, ci-avant peut aisément être utilisé pour nanostructurer des composés 30 chimiques très solubles dans l'eau tels que l'iodure de potassium (KI) et l'urée ((NH2)2CO), dans une matrice d'amidon. Ainsi, par exemple, après avoir solubilisé de l'amidon de chips d'emballage dans de l'eau portée à ébullition pour obtenir une solution colloïdale, on ajoute une solution vraie d'iodure de potassium ou d'urée, en utilisant des quantités d'amidon, d'iodure de potassium ou d'urée et d'eau permettant d'obtenir des fractions massiques d'iodure de potassium ou d'urée respectivement de 20%, 40% et 60%. Puis, on élimine l'eau des mélanges résultants par évaporation dans un ballon en rotation (150 tours/min) à 75 C sous un vide d'environ 50 mbar. Les compositions ainsi obtenues sont analysées par diffraction des rayons X sur poudre. La figure 4 illustre les diffractogrammes enregistrés pour les compositions renfermant de l'iodure de potassium, le diffractogramme (a) correspondant à la composition présentant une fraction 20 massiqued'iodure de potassium de 20%, le diffractogramme (b) correspondant à celle présentant une fraction massique d'iodure de potassium de 40%, et le diffractogramme (c) correspondant à celle présentant une fraction massique d'iodure de potassium de 60%. La figure 5 illustre, elle, les diffractogrammes enregistrés pour les compositions renfermant de l'urée, le diffractogramme (d) correspondant à la composition présentant une fraction massique d'urée de 20%, le diffractogramme (e) correspondant à celle présentant une fraction massique d'urée de 40%, et le diffractogramme (f) correspondant à celle présentant une fraction massique d'urée de 60%. Ces figures montrent que l'iodure de potassium et l'urée ne sont pas cristallisés et se trouvent dispersés dans la matrice d'amidon à l'état d'entités élémentaires lorsqu'ils sont utilisés dans des fractions massiques faibles (diffractogrammes (a) de la figure 4 et (d) de la figure 5). Par contre, les compositions les plus riches en iodure de potassium ou en urée sont formées de cristallites élémentaires dont la taille moyenne est de 35 à 50 nm (diffractogrammes (b) et (c) de la figure 4, et diffractogrammes (e) et (f) de la figure 5). La microscopie électronique à balayage associée à l'analyse élémentaire par spectroscopie d'énergie dispersive (EDS) montre que l'iodure de potassium et l'urée sont répartis de manière homogène dans les deux types de compositions. Seule la composition la plus riche en 20 iodure de potassium (KI = 60%) contient des nanoparticules de tailles assez importantes pour être observées au microscope électronique à balayage. Ces particules ont une forme allongée ((D z 200 nm; longueur z 100 - 700 nm). Les nanoparticules d'urée sont, elles, difficilement observables, même dans la composition ayant la plus forte teneur en urée. Elles ne paraissent pas présenter d'anisotropie ((D z 50 nm). Pour l'iodure de potassium comme pour l'urée, la croissance de particules micrométriques en dehors de la matrice d'amidon n'a pas été mise en évidence. Cette observation peut être reliée au fait que les solubilités dans l'eau de l'iodure de potassium et de l'urée sont nettement plus élevées que celle du chlorure de sodium. Exemple 3: Dispersion de nitrate d'ammonium Un protocole opératoire analogue à celui décrit dans l'exemple 1, point 1, ci-avant peut également être utilisé pour nanostructurer un oxydant tel que le nitrate d'ammonium (NH4NO3r noté NA) dans une matrice d'amidon. Compte tenu de la nature réductrice de l'amidon, on obtient ainsi une composition énergétique. Ainsi, par exemple, on prépare trois compositions énergétiques en procédant comme décrit dans l'exemple 1, point 1, mais en utilisant des quantités d'amidon, de nitrate d'ammonium et d'eau permettant d'obtenir des fractions massiques de nitrate d'ammonium respectivement de 60%, 73% et 84%. Ces fractions massiques ont été choisies de telle sorte que les compositions renferment des quantités d'oxygène suffisantes pour qu'une réaction énergétique puisse se produire. Les compositions ainsi obtenues sont soumises à une observation au MEB d'une part, et à une analyse par DSC (Differential Scanning Calorimetry) d'autre part. La DSC est une mesure du flux de chaleur absorbé ou émis par un matériau soumis à une sollicitation thermique. Elle permet de mettre en évidence des transformations physiques telles que les transitions solide -> solide, la fusion ou l'évaporation, ou des transformations chimiques telles que la thermolyse, l'oxydation ou la dégradation énergétique, d'un matériau. Dans le cas présent, elle est utilisée pour évaluer quantitativement la température de fusion du nitrate d'ammonium et les énergies associées à la décomposition des compositions énergétiques. L'observation au MEB des deux compositions les plus riches en nitrate d'ammonium (NA = 73% et 84%) montre qu'elles ne comportent pas de cristaux micrométriques de nitrate d'ammonium. L'analyse par DSC montre, elle, que la proportion de nitrate d'ammonium cristallisé présent dans les compositions obtenues selon l'invention chute avec la teneur massique en nitrate d'ammonium de ces compositions. Ainsi, dans une composition contenant 60% en masse de nitrate d'ammonium, seulement 66% de ce nitrate est cristallisé. En revanche, dans une composition riche en nitrate d'ammonium (à fraction massique de NA >_ 84%), la totalité du nitrate d'ammonium est cristallisée. Ce phénomène n'est naturellement pas observé avec un mélange de poudres de nitrate d'ammonium et d'amidon de granulométrie classique, c'est-à- dire présentant des particules de granulométrie moyenne comprise entre 40 et 200 m pour la poudre de nitrate d'ammonium et d'environ 350 m pour la poudre d'amidon. Par ailleurs, comme le montre le tableau 1, la nanostructuration du nitrate d'ammonium induit également une diminution substantielle de sa température de fusion par rapport à la température de fusion qu'il présente dans des compositions de granulométrie classique. Cette diminution est d'autant plus marquée que la teneur en nitrate d'ammonium des compositions est faible. TABLEAU 1 Fraction massique de NA 84% 73% 60% Compositions obtenues 165,6 162,5 158, 9 selon l'invention Température de fusion du NA ( C) Compositions de 168, 0 167,5 - granulométrie classique Exemple 4: Dispersion de perchlorate d'ammonium La dispersion de perchlorate d'ammonium (NH4C1O4r noté PA), qui se décompose sans fusion préalable, dans une matrice d'amidon a été choisie pour apprécier l'incidence de la nanostructuration sur les propriétés énergétiques de compositions énergétiques. Pour ce faire, trois compositions sont préparées en procédant comme décrit dans l'exemple 1, oint 1, ci-avant, mais en utilisant des quantités d'amidon, de perchlorate d'ammonium et d'eau permettant d'obtenir des rapports massiques PA/amidon respectivement de 54/46, 61/39 et 76/24. Des compositions formées de mélanges de poudres de perchlorate d'ammonium et d'amidon de granulométrie classique (PA: (D z 400}gym; amidon: (D z 350}gym) sont élaborées en parallèle afin de comparer leurs propriétés énergétiques à celles des compositions obtenues selon l'invention. L'étude comparative des caractéristiques énergétiques des deux types de compositions est réalisée par DSC (Differential Scanning Calorimetry) et au mouton de choc. Là également, la DSC est utilisée pour 10 évaluer quantitativement la température de fusion du perchlorate d'ammonium et les énergies associées à la décomposition des compositions énergétiques. ED correspond à l'intégration dans le temps de l'exotherme de décomposition. La méthode du mouton de choc est, elle, classiquement employée pour déterminer les sensibilités à l'impact des explosifs. Elle consiste à mesurer la hauteur de chute d'un marteau de masse donnée qui initie un phénomène pyrotechnique dans 50% des cas (HSO). La pression maximale (Pmax) générée par la décomposition énergétique peut être déterminée en instrumentant la chambre d'impact avec un capteur de pression. Les résultats obtenus sont présentés dans le tableau 2 ci-après. TABLEAU 2 Compositions obtenues Compositions de selon l'invention granulométrie classique DSC Mouton de choc DSC Mouton de choc % PA ED HSO Pmax ED HSO Pmax (J/g) (mm) (bar) (J/g) (mm) (bar) - - - 720 522 0,60 76 2400 407 2, 19 1689 395 1,50 61 3230 380 1,80 1936 411 1,37 54 3150 314 1,51 2120 373 1,00 Comme le montre ce tableau, décomposition des compositions obtenues selon l'invention produit des énergies et des pressions notablement supérieures à celles produites par les compositions de granulométrie classique. En outre, la nanostructuration du perchlorate d'ammonium ne semble pas accroître de manière significative la sensibilité à l'impact des compositions. REFERENCES CITEES [1] Brevet américain n 4,758,289 [2] Demande internationale PCT WO 99/12870 [3] Kirk-Othmer Concise Encyclopedia of Chemical Technology, 1985, Wiley-Interscience la
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L'invention se rapporte à un procédé de fabrication d'une composition comprenant des nanoparticules d'au moins un élément ou composé chimique dispersées dans une matrice organique, qui comprend les étapes suivantes :a) mélanger l'élément ou composé chimique et au moins un polymère organique dans un solvant dans lequel cet élément ou composé chimique et ce polymère organique sont tous les deux solubles, pour obtenir une solution vraie ou une solution colloïdale contenant à la fois ledit élément ou composé chimique et ledit polymère organique ; puisb) éliminer le solvant de ladite solution vraie ou colloïdale.Applications : pyrotechnie, pour la fabrication de compositions énergétiques (explosifs industriels, propergols, ...) ; pharmacie humaine ou vétérinaire ; parapharmacie et cosmétique ; diététique et agro-alimentaire ; industrie textile ; matériaux de construction.
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1. Procédé de fabrication d'une composition comprenant des nanoparticules d'au moins un élément ou composé chimique dispersées dans une matrice organique, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes: a) mélanger l'élément ou composé chimique et au moins un polymère organique dans un solvant dans lequel cet élément ou composé chimique et ce polymère organique sont tous les deux solubles, pour obtenir une solution vraie ou une solution colloïdale contenant à la fois ledit élément ou composé chimique et ledit polymère organique; puis b) éliminer le solvant de ladite solution vraie ou colloïdale. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le solvant est de l'eau, un solvant organique, un mélange d'eau et d'un solvant organique miscible à l'eau ou encore un mélange de solvants organiques miscibles entre eux. 3. Procédé selon la 1 ou la 2, caractérisé en ce que le polymère organique est un polymère naturel ou de synthèse. 4. Procédé selon la 3, caractérisé en ce que le polymère organique est choisi parmi les polysaccharides et les polymères dérivés des polysaccharides, les protéines et les polymères dérivés des protéines, les polymères solubles dans l'eau autres que polysaccharidiques et protéiques, les résines solubles dans l'eau et les polymères thermoplastiques solubles dans les solvants organiques. 5. Procédé selon la 4, caractérisé en ce que le polymère organique est un polysaccharide. 6. Procédé selon la 5, caractérisé en ce que le polymère organique est un amidon et, de préférence, un amidon formant une solution colloïdale avec l'eau. 7. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le mélange de l'élément ou composé chimique et du polymère organique dans le solvant est réalisé : en dissolvant le polymère organique dans le solvant; puis en ajoutant, à la solution ainsi obtenue, l'élément ou composé chimique, éventuellement en solution dans ledit solvant. 8. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'élimination du solvant est réalisée par évaporation et, de préférence, par évaporation sous vide. 9. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la fraction massique de l'élément ou composé chimique dans la composition est comprise dans la gamme allant de 5% à 95%. 10. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la composition est une composition énergétique. 11. Procédé selon la 10, caractérisé en ce que l'élément ou composé chimique est un agent oxydant et le polymère organique est un agent réducteur. 12. Procédé selon la 11, caractérisé en ce que l'agent oxydant est choisi parmi les sels métalliques, organiques et organométalliques d'espèces oxydantes comme les composés oxygénés de l'azote, les composés oxygénés des halogènes, les composés oxygénés du chrome et du manganèse, et parmi les peroxydes organiques et inorganiques. 13. Procédé selon la 11 ou la 12, caractérisé en ce que l'agent oxydant est du nitrate d'ammonium ou du perchlorate d'ammonium. 14. Procédé selon l'une quelconque des 10 à 13, caractérisé en ce que le polymère organique est un polysaccharide. 15. Procédé selon la 14, 30 caractérisé en ce que polymère organique est un amidon et, de préférence, un amidon formant une solution colloïdale avec l'eau. 16. Procédé de fabrication d'une composition pharmaceutique, d'une composition cosmétique, d'un produit d'hygiène corporelle, d'une composition diététique ou d'un produit phytosanitaire, caractérisé en ce qu'il met en oeuvre un procédé selon l'une quelconque des 1 à 9. 17. Procédé de fabrication d'une fibre textile ou d'un textile, caractérisé en ce qu'il met en oeuvre un procédé selon l'une quelconque des 1 à 9. 18. Procédé de fabrication d'un matériau de construction, caractérisé en ce qu'il met en oeuvre un procédé selon l'une quelconque des 1 à 9.
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C,A,B
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C08,A61,B01,C06
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C08J,A61K,B01J,C06B,C08K,C08L
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C08J 3,A61K 8,A61K 47,B01J 13,C06B 29,C06B 31,C06B 45,C08K 3,C08L 3
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C08J 3/02,A61K 8/72,A61K 8/73,A61K 47/30,A61K 47/36,B01J 13/00,C06B 29/22,C06B 31/30,C06B 45/08,C08K 3/18,C08K 3/28,C08L 3/02
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FR2891378
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A1
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DISPOSITIF D'AFFICHAGE A CRISTAUX LIQUIDES ET SON PROCEDE DE FABRICATION
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La présente invention concerne un dispositif d'affichage à cristaux liquides (LCD), et plus particulièrement, un procédé destiné à commander une quantité d'un cristal liquide dans un dispositif LCD fabriqué par un procédé de distribution de cristal liquide. Parmi divers dispositifs d'affichage de type plat ultra mince, qui comportent un écran d'affichage ayant une épaisseur de plusieurs centimètres, un dispositif d'affichage à cristaux liquides (LCD) peut être largement utilisé pour des ordinateurs bloc note, des écrans d'ordinateur, un avion, etc., car il offre des avantages tels qu'une consommation de puissance basse et un caractère portable. Ci après, un dispositif LCD selon l'art connexe sera expliqué comme suit. La figure 1 illustre une vue en perspective éclatée d'un dispositif LCD selon l'art connexe. Tel que représenté sur la figure 1, un dispositif LCD selon l'art connexe comporte un substrat inférieur 10, un substrat supérieur 20 et une couche de cristaux liquides (non représentée) formée entre les substrats inférieur 10 et supérieur 20. Le substrat inférieur 1.0 comporte une grille et des lignes de données 12 et 14 se croisant entre elles afin de définir une région de pixel unitaire. Ensuite, un transistor en couche mince TFT est formé adjacent à une portion de croisement des lignes de grilles 12 et de données 14, dans laquelle les transistors en couche mince TFT fonctionnent en tant qu'un commutateur. De même, une électrode 16 de pixel est formée dans la région de pixel, dans laquelle l'électrode 16 de pixel est raccordée au transistor en couche mince TFT. Le substrat supérieur 20 comporte une couche 22 de matrice noire destinée à empêcher une infiltration de lumière depuis d'autres portions à l'exception de la région de pixel, une couche 24 de filtre coloré de motifs rouge, vert et bleu destiné à représenter des couleurs dans la portion correspondant à la région de pixel, et une électrode commune 26 formée sur la couche 24 de filtre coloré. Le dispositif LCD est fabriqué par étapes consistant à préparer les substrats inférieur et supérieur, et former la couche de cristaux liquides entre les substrats inférieur et supérieur. A ce moment, la couche de cristaux liquides peut être formée selon un procédé de distribution ou un procédé d'injection sous vide. Dans le cas du procédé d'injection sous vide, un cordon de scellement ayant une entrée est formé dans l'un quelconque parmi les deux substrats, et les deux R \Brevets\25400\25426-060614-TRADTXT doc - 16 juin 2006 1/16 substrats sont liés entre eux, et ensuite, un cristal liquide est injecté dans un espace entre les deux substrats. Dans le cas du procédé de distribution, un cordon de scellement n'ayant pas d'entrée est formé sur le substrat inférieur, et un cristal liquide est distribué sur le 5 substrat inférieur, et ensuite, les deux substrats sont liés entre eux. Avec l'accroissement de la taille du substrat, le procédé d'injection sous vide présente un problème en ce qu'il nécessite une longue durée d'injection, abaissant ainsi le rendement. A cette fin, le dispositif LCD de grande taille utilise généralement le procédé de distribution. Cependant, le procédé de distribution d'un cristal liquide selon l'art connexe présente les inconvénients suivants: dans le procédé de distribution d'un cristal liquide selon l'art connexe, il est difficile de contrôler une quantité appropriée d'un cristal liquide. Au contraire du procédé d'injection sous vide, le procédé de distribution mesure préalablement la quantité appropriée d'un cristal liquide en fonction d'une taille et d'une hauteur de cellule. Cependant, il est difficile de contrôler la quantité précise d'un cristal liquide du fait de diverses restrictions environnementales. Si la quantité de cristal liquide est insuffisante, l'intérieur d'un panneau LCD est muni de portions remplies de manière incomplète. Dans le même temps, si la quantité de cristal liquide est excessive, l'intérieur d'un panneau LCD est muni de portions remplies en excès. En conséquence, une qualité d'image d'une image affichée s'en trouve détériorée. Par conséquent, diverses études et recherches sont faites afin d'empêcher le cristal liquide d'être fourni de manière insuffisante ou en excès. Si le cristal liquide est distribué de manière insuffisante ou en excès sur le panneau LCD, le panneau LCD présente de graves défauts. Ainsi, même si ceci est très peu rentable, le panneau LCD avec un cristal liquide prévu de manière insuffisante ou en excès est mis au rebut. Par conséquent, la présente invention est dirigée vers un procédé de fabrication 30 d'un dispositif d'affichage à cristaux liquides, qui pare sensiblement un ou plusieurs problèmes causés par des limitations et inconvénients de l'art connexe. Un objet de la présente invention consiste à fournir un procédé de fabrication d'un dispositif d'affichage à cristaux liquides, dans lequel il soit possible de corriger un problème d'alimentation insuffisante ou excessive d'un cristal liquide dans un dispositif d'affichage à cristaux liquides en contrôlant une quantité d'un cristal liquide. Un autre objet de la présente invention consiste à fournir un dispositif d'affichage à cristaux liquides, dans lequel il soit possible de corriger un problème R\Brevets\25400\25426-060614-TRADTXT. dec - 16 juin 2006 2/16 d'alimentation insuffisante ou excessive d'un cristal liquide dans un dispositif d'affichage à cristaux liquides en contrôlant une quantité de cristal liquide. Pour parvenir à ces objectifs et autres avantages et conformément au but de l'invention, telle que réalisée dans un mode de réalisation et largement décrite ici, un procédé de fabrication d'un dispositif d'affichage à cristaux liquides comprend les étapes consistant à préparer une cellule de cristaux liquides comprenant un premier substrat, un second substrat, une couche de cristaux liquides entre les premier et second substrats, et un premier cordon de scellement formé dans la périphérie de la couche de cristaux liquides entre les premier et second substrats; mesurer une quan- t() Lité d'un cristal liquide prévu sur l'intérieur d'une cellule de cristaux liquides; former une entrée pour un cristal liquide dans le premier cordon de scellement; réguler la quantité d'un cristal liquide en délivrant ou évacuant le cristal liquide au travers de l'entrée; et sceller l'entrée. Même si le cristal liquide est prévu de manière insuffisante ou en excès sur le panneau d'affichage à cristaux liquides, l'entrée est formée dans le cordon de scelle-ment. Ainsi, il est possible de réguler la quantité d'un cristal liquide en délivrant ou en évacuant le cristal liquide au travers de l'entrée du cordon de scellement. De préférence, le processus de formation de l'entrée pour un cristal liquide dans le premier cordon de scellement comprend l'étape consistant à éliminer une portion prédéterminée du premier cordon de scellement par application d'un laser. Selon un mode de réalisation, le processus d'élimination de la portion prédéterminée du premier cordon de scellement au laser comprend l'étape consistant à éliminer complètement la portion prédéterminée du premier cordon de scellement. Selon un autre mode de réalisation, le processus d'élimination de la portion prédéterminée du premier cordon de scellement au laser comprend l'étape consistant à éliminer partiellement la portion prédéterminée du premier cordon de scellement. Selon un autre mode de réalisation, le premier cordon de scellement restant est formé à un intervalle prédéterminé des premier ou second substrats. De préférence, le premier cordon de scellement restant est formé entre les premier et second substrats, et le premier cordon de scellement restant est formé selon une forme fermée ayant une largeur devant être ouverte par le cristal liquide délivré sous pression. Selon un mode de réalisation, la largeur du premier cordon de scellement restant est formée afin de mesurer entre 0,25 mm et 0,6 mm. De préférence, le processus de préparation de la cellule de cristaux liquides comprend l'étape consistant à former des plages de contact de grille et de données sur le second substrat et le processus de formation de l'entrée pour cristal liquide dans le premier cordon de scellement comprend l'étape consistant à former l'entrée au moins R \Brevers\25400\25426-0606! 4-TRADTXT doc - 16 juin 2006 - 3/16 sur un côté quelconque de la cellule de cristaux liquides n'ayant pas de plage de contact de grille et de données. Selon un mode de réalisation, le processus de régulation de la quantité d'un cristal liquide comprend l'étape consistant à évacuer une petite quantité d'un cristal 5 liquide vers l'extérieur d'une cellule de cristaux liquides au travers de l'entrée lorsque le cristal liquide est fourni en excès. Selon un autre mode de réalisation, le processus d'évacuation du cristal liquide excessif comprend une application d'une pression sur la cellule de cristaux liquides. Selon un autre mode de réalisation, le processus de régulation de la quantité fo d'un cristal liquide comprend l'étape consistant à délivrer une petite quantité d'un cristal liquide à l'intérieur d'une cellule de cristaux liquides au travers de l'entrée lorsque le cristal liquide est fourni de manière insuffisante. Selon un autre mode de réalisation, le processus de scellement de l'entrée comprend l'étape consistant à fournir un second cordon de scellement sur l'entrée du premier cordon de scellement et durcir le second cordon de scellement. Selon un autre mode de réalisation, les premier et second cordons de scelle-ment sont formés à partir du même matériau. Selon un autre mode de réalisation, le processus de mesure de la quantité d'un cristal liquide fourni à l'intérieur d'une cellule de cristaux liquides est effectué à l'ceil 20 nu. De préférence, le processus de préparation de la cellule de cristaux liquides comprend les étapes consistant à : préparer les premier et second substrats; former le premier cordon de scellement sur l'un quelconque parmi les premier et second substrats; distribuer le cristal liquide sur l'un quelconque parmi les premier et second substrats; et lier les premier et second substrats entre eux. Dans un autre aspect, la présente invention propose un dispositif d'affichage à cristaux liquides qui comprend un premier et un second substrat; une couche de cristaux liquides formée entre les premier et second substrats; un premier cordon de scellement, ayant une entrée pour un cristal liquide, formé dans la périphérie de la couche de cristaux liquides entre les premier et second substrats; et un second cordon de scellement destiné à sceller l'entrée du premier cordon de scellement. Selon un mode de réalisation, l'entrée pour un cristal liquide est formée en éliminant complètement une portion prédéterminée du premier cordon de scellement. Selon un autre mode de réalisation, l'entrée pour un cristal liquide est formée en éliminant partiellement une portion prédéterminée du premier cordon de scelle-ment, afin de laisser une partie du premier cordon de scellement. Selon un autre mode de réalisation, le premier cordon de scellement restant est formé à un intervalle prédéterminé des premier ou second substrats. R\Brevets\25400\25426-060614-TRADTXT doc - 16 juin 2006-4/16 Selon un autre mode de réalisation, une partie du premier cordon de scellement restant est formée entre les premiers et seconds substrats, et est formée selon une forme fermée ayant une largeur devant être ouverte par le cristal liquide délivré sous pression. Selon un autre mode de réalisation, la largeur du premier cordon de scellement restant est formée afin de mesurer entre 0,25 mm et 0,6 mm. Selon un autre mode de réalisation, les premier et second cordons de scelle-ment sont formés à partir du même matériau. Selon un autre mode de réalisation, le premier substrat comporte des plages de contact de grille et de données, et l'entrée pour un cristal liquide est formée au moins sur un côté quelconque de la cellule à cristaux liquides n'ayant pas de plage de contact de grille et de données. On comprendra qu'à la fois la description générale précédente et la description détaillée suivante de la présente invention sont exemplaires et explicatives et sont destinées à fournir une explication supplémentaire de l'invention telle que revendiquée. Les dessins annexés, qui sont inclus afin de fournir une compréhension supplémentaire de l'invention et sont incorporés dans et constituent une partie de cette demande, illustrent un/des mode(s) de réalisation de l'invention et conjointe- ment avec la description servent à expliquer le principe de l'invention. Sur les dessins: la figure 1 illustre une vue en perspective éclatée d'un dispositif d'affichage à cristaux liquides selon l'art connexe; les figures 2A A 2D illustrent des vues schématiques d'un procédé de fabrica25 tion d'un dispositif d'affichage à cristaux liquides selon un mode de réalisation préféré de la présente invention; Ies figures 3A et 3B illustrent des vues en coupe transversale de "A" le long de la ligne perpendiculaire à la ligne I I' de la figure 2B; la figure 3C illustre une vue dilatée d'un premier cordon de scellement de la 30 figure2B; la figure 4 illustre une vue en plan d'un dispositif d'affichage à cristaux liquides dans lequel une quantité de cristal liquide est contrôlée selon un mode de réalisation préféré de la présente invention; la figure 5A illustre un dispositif d'affichage à cristaux liquides le long de I I' 35 de la figure 4; et les figures 5B et 5C illustrent des vues en coupe transversale de divers dispositifs d'affichage à cristaux liquides le long de II II' de la figure 4. R.\Brevets\25400\25426-060614-TRADTXT. doc - 16 juin 2006 - 5/16 Il va maintenant être fait référence en détail aux modes de réalisation préférés de la présente invention, dont des exemples sont illustrés sur les dessins annexés. Là où cela est possible, les mêmes références numériques seront utilisées sur les différents dessins afin de faire référence aux mêmes parties ou parties identiques. Ci après, un procédé de fabrication d'un dispositif d'affichage à cristaux liquides (LCD) selon la présente invention sera décrit en se référant aux dessins annexés. Es figures 2A A 2D illustrent des vues schématiques d'un procédé de fabrication d'un dispositif LCD selon un mode de réalisation préféré de la présente invention. sur chacune des figures 2A à 2D, le côté gauche représente la vue en plan du dispositif LCD, et le côté droit représente la vue en coupe transversale le long de I I'. Tout d'abord, tel que représenté sur la figure 2A, le dispositif LCD selon la présente invention comporte une cellule de cristaux liquides comprenant un premier substrat 100, un second substrat 200, une couche 300 de cristaux liquides formée entre les premier 100 et second 200 substrats, et un premier cordon de scellement 400 destiné à entourer la couche 300 de cristaux liquides entre les premier 100 et second 200 substrats. Le processus de préparation de la cellule de cristaux liquides comporte des étapes consistant à préparer le premier substrat 100, préparer le second substrat 200, et former la couche 300 de cristaux liquides entre les premier 100 et second 200 substrats. Bien que non représenté, le processus de préparation du premier substrat 100 comporte des étapes consistant à former une couche de matrice noire destinée à empêcher une infiltration de lumière sur un substrat transparent, former une couche de filtre coloré entre chaque motif de la couche de matrice noire, et former une élec- trode commune sur la couche de filtre coloré. S'il s'agit de l'application d'un mode à commutation dans le plan (IPS), l'électrode commune est formée en parallèle à une électrode de pixel sur le second substrat 200. Bien que non représenté, le processus de préparation du second substrat 200 comporte des étapes consistant à former des lignes de grille et de données se croisant afin de définir une région de pixel unitaire, former un transistor en couche mince d'un commutateur adjacent à une portion de croisement des lignes de grille et de données, et former l'électrode de pixel raccordée électriquement au transistor en couche mince et formée dans la région de pixel. A ce moment, une plage de contact de grille est formée au niveau d'une extrémité de la ligne de grille et une plage de contact de données est formée au niveau d'une extrémité de la ligne de données, dans lesquelles les lignes de grille et de R. \Brevets\25400\25426-060614-TRADTXT. doc 16 juin 2006- 6/16 données sont raccordées à un circuit d'entraînement par les plages de contact de grille et de données. Le second substrat 200 est légèrement plus grand que le premier substrat 100 étant donné que les plages de contact de grille et de données sont formées dans le second substrat 200. C'est à dire, les plages de contact de grille et de données sont formées dans une portion correspondant à des lignes obliques du dessin de gauche de la figure 2A. Dans le processus de formation de la couche 300 de cristaux liquides, entre les premier 100 et second 200 substrats, un procédé de distribution de cristal liquide est utilisé. C'est à dire, le premier cordon de scellement 400 est formé dans l'un quel-conque parmi les premier 100 et second 200 substrats, et une quantité prédéterminée d'un cristal liquide est distribuée sur l'un quelconque parmi les premier 100 et second 200 substrats. Ensuite, les premier 100 et second 200 substrats sont liés entre eux. Les composants et les étapes de formation du processus ci dessus destinés à préparer la cellule de cristaux liquides peuvent changer selon divers procédés généralement connus de l'homme du métier. Après cela, une étape destinée à mesurer la quantité de cristal liquide 300 à l'intérieur de la cellule de cristaux liquides est effectuée à l'oeil nu. Cette étape peut être effectuée selon divers procédés généralement connus de l'homme du métier. Si la quantité d'un cristal liquide distribué n'est pas appropriée (c'est à dire, le cristal liquide est distribué de manière insuffisante ou en excès), une étape destinée à réguler la quantité d'un cristal liquide est effectuée comme suit. Si une distribution d'un cristal liquide est effectuée de manière insuffisante ou en excès, tel que représenté sur la figure 2B, une entrée 410 d'un cristal liquide est formée dans une portion A prédéterminée du premier cordon de scellement 400. Par application d'un laser sur la portion (A) prédéterminée du premier cordon de scelle-ment 400, le premier cordon de scellement 400 est éliminé de la portion (A) prédéterminée, formant ainsi l'entrée 410. Par conséquent, il est possible de réguler la quantité d'un cristal liquide au travers de l'entrée 410 d'un cristal liquide. Le processus d'élimination du premier cordon de scellement par application d'un laser peut comprendre l'étape consistant à éliminer complètement la portion pré-déterminée du premier cordon de scellement, ou peut comprendre l'étape consistant à éliminer partiellement la portion prédéterminée du premier cordon de scellement. En cas d'élimination partielle de la portion prédéterminée du premier cordon de scelle-ment, une partie du premier cordon de scellement peut être laissée à un intervalle prédéterminé des premier 100 ou second 200 substrats. Dans un autre aspect, le premier cordon de scellement peut être formé entre les premier 100 et second 200 R.\Brevets\25400\25426-060614-TRADTXT doc - 16 juin 2006 - 7/16 substrats selon une forme fermée ayant une largeur devant être ouverte par le cristal liquide grâce à la pression. La forme du premier cordon de scellement dans la portion prédéterminée éliminée par le laser peut être variée, tel que représenté sur les figures 3A à 3C. La figure 3A illustre une vue en coupe transversale de "A" du premier cordon de scellement le long de la ligne perpendiculaire à une ligne I I' de la figure 2B, dans laquelle le premier cordon de scellement de la portion prédéterminée est complète-ment éliminé. La figure 3B illustre une vue en coupe transversale de "A" du premier cordon de scellement le long de la ligne perpendiculaire à I I' de la figure 2B, dans laquelle le premier cordon de scellement de la portion prédéterminée est partiellement éliminé, et une partie d'u premier cordon de scellement 400a est formé à un intervalle prédéterminé des premier 100 ou second 200 substrats. La figure 3C illustre une vue éclatée du premier cordon de scellement 400 de la figure 2B. Sur la figure 3C, le premier cordon de scellement 400 est formé selon la forme fermée, dans laquelle la portion prédéterminée du premier cordon de scelle-ment est plus petite en largeur que les autres portions du premier cordon de scelle-ment par application d'un laser. C'est à dire, lorsque la pression est appliquée sur la portion prédéterminée du premier cordon de scellement, la portion prédéterminée du premier cordon de scellement est ouverte à cause de la largeur réduite. En se référant aux figures 3A et 3B, par élimination de la portion prédéterminée du premier cordon de scellement 400, une ouverture pour le cristal liquide y est formée, moyennant quoi le cristal liquide est évacué au travers de l'ouverture. Lors d'une évacuation du cristal liquide, des bulles peuvent être générées. Tel que représenté sur la figure 3C, à la place d'une formation de l'ouverture dans la portion prédéterminée du premier cordon de scellement 400, la portion pré-déterminée du premier cordon de scellement 400 a la forme fermée de la largeur diminuée. C'est à dire, lorsque la pression est appliquée sur la portion prédéterminée du premier cordon de scellement 400, la portion prédéterminée du premier cordon de scellement 400 est ouverte par le cristal liquide à cause de la largeur diminuée du premier cordon de scellement 400. Dans ce cas, il est possible d'empêcher la génération de la bulle lors d'une évacuation du cristal liquide. Si le premier cordon de scellement 400 est formé selon la forme fermée de la figure 3C, il est possible d'empêcher l'intérieur d'une cellule de cristaux liquides d'entrer en contact avec l'air externe ou l'humidité. A ce moment, de préférence, la largeur du premier cordon de scellement de la portion prédéterminée est formée afin de mesurer entre 0,25 mm et 0,6 mm, afin de d'empêcher la génération de la bulle R.VBrevets\25400'\25426060614-TRADTXT doc - 16 juin 2006 - 8/16 lors d'une évacuation du cristal liquide au travers de la portion prédéterminée du premier cordon de scellement. L'entrée 410 pour un cristal liquide, formé dans le premier cordon de scelle-ment 400, est prévue au moins sur un côté de la cellule de cristaux liquides n'ayant pas de plage de contact de grille et de données (lignes obliques), afin de minimiser les effets néfastes appliqués sur les plages de contact lors d'une régulation de la quantité d'un cristal liquide dans l'étape suivante. Après cela, lorsque la pression est appliquée sur la cellule de cristaux liquides tel que représenté sur la figure 2C, le cristal liquide est évacué vers l'extérieur de la cellule de cristaux liquides. La figure 2C illustre le cas où le cristal liquide est fourni en excès. Si le cristal liquide est fourni de manière insuffisante, une petite quantité d'un cristal liquide est fournie à l'intérieur de la cellule de cristaux liquides au travers de l'entrée 410. La quantité d'un cristal liquide évacué vers l'extérieur dépend de la pression appliquée sur la cellule de cristaux liquides. Ainsi, la pression est appliquée de manière sélective sur la cellule de cristaux liquides selon la quantité de cristal liquide fournie en excès. Après cela, tel que représenté sur la figure 2D, l'entrée 410 est scellée. Le processus de scellement de l'entrée 410 peut comporter des étapes consis- tant à fournir un second cordon de scellement 430 sur l'entrée 410 du premier cordon de scellement 400 et durcir le second cordon de scellement 430. Dans le cas d'une utilisation du second cordon de scellement 430 d'un type à durcissement par UV, le processus de durcissement du second cordon de scellement 430 est effectué par application de rayons UV. Le second cordon de scellement 430 et le premier cordon de scellement 400 sont formés avec le même matériau. Ci après, un dispositif LCD selon la présente invention sera décrit comme suit: la figure 4 illustre une vue en plan d'un dispositif LCD dans lequel une quantité d'un cristal liquide est contrôlée selon un mode de réalisation préféré de la présente invention. La figure 5A illustre une vue en coupe transversale d'un dispositif LCD le long de I I' de la figure 4. Les figures 5B et 5C illustrent des vues en coupe transversale de divers dispositifs LCD le long de II II' de la figure 4. Tel que représenté sur les figures 4 et 5A, le dispositif LCD selon un mode de réalisation préféré de la présente invention comporte un premier substrat 100, un second substrat 200, une couche 300 de cristaux liquides formés entre les premier 100 et second 200 substrats, un premier cordon de scellement 400, formé dans la périphérie de la couche 300 de cristaux liquides entre les premier 100 et second 200 R-ABrevets\25400A25426060614-TRADTXT. doc - 16 juin 2006 - 9/16 substrats, ayant une entrée 410 destinée à fournir ou évacuer un cristal liquide au travers de cette dernière, et un second cordon de scellement 430 destiné à sceller l'entrée 410 du premier cordon de scellement 400. Bien que non représenté, le premier substrat 100 comporte une couche de matrice noire, destinée à empêcher une infiltration de lumière, une couche de filtre coloré formée entre chaque motif de la couche de matrice noire, et une électrode commune formée sur la couche de filtre coloré. Bien que non représenté, le second substrat 200 comporte des lignes de grille et de données se croisant afin de définir une région de pixel unitaire, une plage de contact de grille formée au niveau d'une extrémité de la ligne de grille, et une plage de contact de données formée au niveau d'une extrémité de la ligne de données. Les plages de contact de grille et de données correspondent aux lignes obliques de la figure 4. De plus, un transistor en couche mince est formé adjacent à une portion de croisement des lignes de grille et de données, dans lequel le transistor en couche mince fonctionne en tant qu'un commutateur. De même, une électrode de pixel est formée dans la région de pixel, et est raccordée électriquement au transistor en couche mince. De même, une entrée 410 destinée à délivrer ou évacuer un cristal liquide peut être formée en éliminant complètement une portion prédéterminée du premier cordon de scellement 400 tel que représenté sur la figure 5B, ou peut être formée en éliminant partiellement une portion prédéterminée du premier cordon de scellement 400, tel que représenté sur la figure 5C. Sur la figure 5C, en éliminant partiellement la portion prédéterminée du premier cordon de scellement 400, une partie d'un premier cordon de scellement 400a est formée à un intervalle prédéterminé des premier 100 ou second 200 substrats. Bien que non représentée, l'entrée 410 pour un cristal liquide est formée avec le premier cordon de scellement 400 restant dans la portion prédéterminée. Tel qu'expliqué sur la figure 3C, l'entrée 410 peut être formée selon qu'une partie du premier cordon de scellement ayant une largeur prédéterminée est ouvert par le cristal liquide à l'intérieur de la cellule de cristaux liquides. De préférence, la largeur du premier cordon de scellement de la portion prédéterminée est formée afin de mesurer entre 0,25 mm et 0,6 mm. De préférence, l'entrée 410 pour un cristal liquide est prévue au moins sur un côté (le côté correspondant aux autres portions à l'exception des lignes obliques sur la figure 4) de la cellule à cristaux liquides n'ayant pas de plage de contact de grille et de données. R.\Brevets125400A25426-060614-TRADTXT doc- 16 juin 2006- 10/16 Les premier 400 et second 430 cordons de scellement peuvent être formés à partir du même matériau. Tel que mentionné ci dessus, le dispositif LCD selon la présente invention a les avantages suivants: même si le cristal liquide est fourni de manière insuffisante ou en excès sur le panneau LCD, l'entrée est formée dans le cordon de scellement. Ainsi, il est possible de réguler la quantité d'un cristal liquide en délivrant ou évacuant le cristal liquide au travers de l'entrée du cordon de scellement. L'homme du métier constatera de façon évidente que diverses modifications et variations peuvent être apportées à la présente invention sans s'écarter de l'esprit ou de la portée des inventions. Ainsi, il est prévu que la présente invention couvre les modifications et variations de cette invention à condition qu'elles entrent dans la portée des revendications annexées et de leurs équivalents. R \Brevets\25400\2 54 2 6-060614-TRADTXT doc - 16 juin 2006 - I I/16
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Dans un procédé de fabrication d'un dispositif LCD en contrôlant la quantité d'un cristal liquide, on prépare une cellule de cristaux liquides comprenant un premier substrat (100), un second substrat (200), une couche (300) de cristaux liquides entre les premier et second substrats, et un premier cordon de scellement (400) formé dans la périphérie de la couche de cristaux liquides entre les premier (100) et second (200) substrats.Le procédé comprend en outre les étapes consistant à : mesurer une quantité d'un cristal liquide fourni à l'intérieur d'une cellule de cristaux liquides ; former une entrée (410) pour un cristal liquide dans le premier cordon de scellement (400) ; réguler la quantité d'un cristal liquide en délivrant ou évacuant le cristal liquide au travers de l'entrée ; et sceller l'entrée (410).Dispositif d'affichage à cristaux liquides et son procédé de fabrication dans lesquels il est possible de corriger un problème d'alimentation insuffisante ou excessive en cristal liquide.
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1. Procédé de fabrication d'un dispositif d'affichage à cristaux liquides comprenant les étapes consistant à : - préparer une cellule de cristaux liquides comprenant un premier substrat (100), un second substrat (200), une couche (300) de cristaux liquides entre les premier et second substrats, et un premier cordon de scellement (400) formé dans la périphérie de la couche de cristaux liquides entre les premier et second substrats; - mesurer une quantité d'un cristal liquide (300) fourni à l'intérieur de la cellule de cristaux liquides; - former une entrée (410) pour le cristal liquide dans le premier cordon de scellement; - réguler la quantité d'un cristal liquide en délivrant ou en évacuant le cristal liquide au travers de l'entrée (410) ; et - sceller l'entrée (410). 2. Procédé selon la 1, dans lequel le processus de formation de l'entrée (410) pour un cristal liquide (300) dans le premier cordon de scelle-ment (400) comprend l'étape consistant à éliminer une portion (A) prédéterminée du premier cordon de scellement (400) par application d'un laser. 3. Procédé selon la 2, dans lequel le processus d'élimination de la portion (A) prédéterminée du premier cordon de scellement (400) au laser comprend l'étape consistant à éliminer complètement la portion prédéterminée du premier cordon de scellement (400). 4. Procédé selon la 2, dans lequel le processus d'élimination de la portion (A) prédéterminée du premier cordon de scellement (400) au laser comprend l'étape consistant à éliminer partiellement la portion (A) prédéterminée du premier cordon de scellement (400). 5. Procédé selon la 4, dans lequel le premier cordon de scellement restant est formé à un intervalle prédéterminé des premier (100) ou second (200) substrats. 6. Procédé selon la 4, dans lequel le premier cordon de scellement restant est formé entre les premier (100) et second (200) substrats, et le R.ABrevets\25400A25426-060614-TRADTXT. doc - 16 juin 2006- 12/16 premier cordon de scellement restant est formé selon une forme fermée ayant une largeur devant être ouverte par le cristal liquide délivré sous pression. 7. Procédé selon la 6, dans lequel la largeur du premier 5 cordon de scellement restant est formée afin de mesurer entre 0,25 mm et 0,6 mm. 8. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 7, dans lequel le processus de préparation de la cellule de cristaux liquides comprend l'étape consistant à former des plages de contact de grille et de données sur le second substrat (200) et le processus de formation de l'entrée (410) pour cristal liquide (300) dans le premier cordon de scellement (400) comprend l'étape consistant à former l'entrée au moins sur un côté quelconque de la cellule de cristaux liquides n'ayant pas de plage de contact de grille et de données. 9. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 8, dans lequel le processus de régulation de la quantité d'un cristal liquide (300) comprend l'étape consistant à évacuer une petite quantité d'un cristal liquide vers l'extérieur d'une cellule de cristaux liquides au travers de l'entrée (410) lorsque le cristal liquide est fourni en excès. 10. Procédé selon la 9, dans lequel le processus d'évacuation du cristal liquide excessif comprend une application d'une pression sur la cellule de cristaux liquides. 11. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 10, dans lequel le processus de régulation de la quantité d'un cristal liquide (300) comprend l'étape consistant à délivrer une petite quantité d'un cristal liquide à l'intérieur d'une cellule de cristaux liquides au travers de l'entrée (410) lorsque le cristal liquide est fourni de manière insuffisante. 12. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 11, dans lequel le processus de scellement de l'entrée (410) comprend l'étape consistant à fournir un second cordon de scellement (430) sur l'entrée du premier cordon de scellement (400) et durcir le second cordon de scellement (430). 13. Procédé selon la 12, dans lequel les premier (400) et second (430) cordons de scellement sont formés à partir du même matériau. R: \Brevets\25400\25426-0606 14-TRADTXT doc - 16 juin 2006 - 13/ 16 14. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 13, dans lequel le processus de mesure de la quantité d'un cristal liquide (300) fourni à l'intérieur d'une cellule de cristaux liquides est effectué à l'oeil nu. 15. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 14, dans lequel le processus de préparation de la cellule de cristaux liquides comprend les étapes consistant à : - préparer les premier (400) et second (200) substrats; - former le premier cordon de scellement (400) sur l'un quelconque parmi les premier et second substrats; - distribuer le cristal liquide sur l'un quelconque parmi les premier et second substrats; et lier les premier et second substrats entre eux. 16. Dispositif d'affichage à cristaux liquides comprenant: - des premier (400) et second (200) substrats; - une couche (300) de cristaux liquides formée entre les premier et second substrats; - un premier cordon de scellement (400), ayant une entrée (410) pour un cristal liquide (300), formé dans la périphérie de la couche (300) de cristaux liquides entre les premier et second substrats; et - un second cordon de scellement (430) destiné à sceller l'entrée du premier cordon de scellement. 17. Dispositif d'affichage à cristaux liquides selon la 16, dans lequel l'entrée (410) pour un cristal liquide (300) est formée en éliminant complètement une portion (A) prédéterminée du premier cordon de scellement (400). 18. Dispositif d'affichage à cristaux liquides selon la 16, dans lequel l'entrée (410) pour un cristal liquide (300) est formée en éliminant partiellement une portion (A) prédéterminée du premier cordon de scellement (400), afin de laisser une partie (400a) du premier cordon de scellement. 19. Dispositif d'affichage à cristaux liquides selon la 18, dans lequel le premier cordon de scellement restant est formé à un intervalle prédé- terminé des premier (100) ou second (200) substrats. R_\Brevets\25400\25426-060614-TRADTXT doe - 16 juin 2006 - 14/16 20. Dispositif d'affichage à cristaux liquides selon la 18, dans lequel une partie du premier cordon de scellement restant est formée entre les premiers (100) et seconds (200) substrats, et est formée selon une forme fermée ayant une largeur devant être ouverte par le cristal liquide (300) délivré sous pression. 21. Dispositif d'affichage à cristaux liquides selon la 20, dans lequel la largeur du premier cordon de scellement restant est formée afin de mesurer entre 0,25 mm et 0,6 mm. 22. Dispositif d'affichage à cristaux liquides selon l'une quelconque des 16 à 21, dans lequel les premier (400) et second (430) cordons de scellement sont formés à partir du même matériau. 23. Dispositif d'affichage à cristaux liquides selon l'une quelconque des 16 à 22, dans lequel le premier substrat (100) comporte des plages de contact de grille et de données, et l'entrée (410) pour un cristal liquide (300) est formée au moins sur un côté quelconque de la cellule à cristaux liquides n'ayant pas de plage de contact de grille et de données. R.\Brevets\25400\25426-060614-TRADTXT. doc - 16 juin 2006 - 15/16
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PROCEDE DE REGLAGE DE LA QUANTITE DE CRISTAL LIQUIDE DANS UN DISPOSITIF D'AFFICHAGE A CRISTAL LIQUIDE, PANNEAU D'AFFICHAGE A CRISTAL LIQUIDE ET APPAREIL D'AFFICHAGE LE COMPORTANT
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La présente invention concerne un procédé de réglage de la quantité de cristal liquide dans un dispositif d'affichage à cristal liquide (LCD), et plus particulièrement, un procédé de réglage d'une quantité de cristal liquide dans un dispositif LCD pour commander précisément le cristal liquide injecté de manière excessive. Un appareil de traitement d'information qui peut traiter rapidement une grande quantité de données, et un dispositif d'affichage qui affiche des données traitées par l'appareil de traitement d'information sous la forme d'une image font l'objet d'un développement rapide. Les dispositifs LCD sont les dispositifs d'affichage les plus représentatifs. Les dispositifs LCD affichent une image au moyen de cristal liquide. Les cristaux liquides modifient leur agencement moléculaire lorsqu'un champ électrique est appliqué (un comportement électrique) et transmettent une lumière à différents indices de transmission de lumière (facteurs de transmission) en fonction de leur agencement moléculaire (un comportement optique). Pour afficher une image au moyen de cristaux liquides, un dispositif LCD comprend une partie de commande de cristal liquide qui commande l'agencement ou l'alignement des molécules de cristal liquide et une partie de fourniture de lumière qui fournit une lumière à la partie de commande de cristal liquide. La partie de commande de cristal liquide comprend une paire de substrats opposés et une couche de cristal liquide formée entre les substrats. Les substrats génèrent un champ électrique pour exciter la couche de cristal liquide. En général, la couche de cristal liquide a une épaisseur très mince d'environ quelques micromètres. La couche de cristal Iiquide mince est formée entre les substrats au moyen d'un procédé d'injection sous vide, d'un procédé de remplissage goutte à goutte, et ainsi de suite. Dans le procédé d'injection sous vide, un vide est formé entre les substrats puis du cristal liquide est injecté entre les substrats. Dans le procédé de remplissage goutte à goutte, on laisse tomber goutte à goutte le cristal liquide sur un des substrats puis l'autre substrat est couplé au substrat sur lequel on a laissé tomber goutte à goutte le cristal liquide. Cependant, lorsque le cristal liquide n'est pas suffisamment injecté entre les substrats, un manque peut être formé entre les substrats. Dans ce cas, une image n'est pas affichée au niveau du manque. R 'Brevets 26100'2612 7-061212-trodTXT dot - 13 décembre 2006 - 1117 D'autre part, lorsque le cristal liquide est injecté de manière excessive entre les substrats, le cristal liquide descend par gravitation lorsque le dispositif LCD est placé dans une position droite. Dans ce cas, une image n'est pas correctement affichée au niveau d'une partie inférieure du dispositif LCD. Selon un aspect de la présente invention, un procédé de réglage d'une quantité de cristal liquide dans un dispositif d'affichage à cristal liquide (LCD) comprend l'étape consistant à injecter du cristal liquide dans un panneau à cristal liquide ayant un élément de scellement destiné à former un espace de réception de cristal liquide ; réduire une épaisseur de l'élément de scellement au niveau d'une partie prédétermi- née de l'élément de scellement pour former une zone de réparation ; mettre sous pression le cristal liquide pour briser l'élément de scellement au niveau de la zone de réparation pour évacuer une certaine quantité de cristal liquide de l'espace de réception de cristal liquide, afin de régler la quantité de cristal liquide dans l'espace de réception de cristal liquide ; et sceller à nouveau la zone de réparation brisée de l'élément de scellement. Selon un mode de réalisation, l'étape consistant à réduire l'épaisseur comprend les étapes consistant à.: chauffer une structure métallique qui recouvre l'élément de scellement sous l'élément de scellement ; et brûler une partie de l'élément de scelle-ment qui recouvre la structure métallique grâce à la structure métallique chauffée. Selon un autre mode de réalisation, l'étape consistant à chauffer la structure métallique est accomplie au moyen d'un faisceau laser. Selon un autre mode de réalisation, le faisceau laser a une longueur d'onde comprise dans une plage d'environ 800 nm à 1 200 mn. Selon un autre mode de réalisation, la structure métallique est formée à partir d'au moins un matériau choisi dans le groupe constitué d'aluminium, d'un alliage d'aluminium, d'oxyde d'indiumùétain (ITO), et d'oxyde d'indiumùzinc (IZO). De préférence, le procédé comprend en outre l'étape consistant à former une ou plusieurs zones de réparation additionnelles au niveau de l'élément de scellement. Selon un mode de réalisation, l'épaisseur de la partie prédéterminée de l'élément de scellement est d'environ 5 % à 15 % de celle de l'élément de scellement. Selon un autre mode de réalisation, l'étape consistant à sceller à nouveau la zone de réparation brisée comprend les étapes consistant à : appliquer un matériau photodurcissable à la zone de réparation brisée de l'élément de scellement ; et irradier une lumière vers le matériau photodurcissable. Selon un autre aspect, la présente invention propose un procédé de réglage d'une quantité de cristal liquide dans un dispositif d'affichage à cristal liquide, le procédé comprenant les étapes consistant à : injecter du cristal liquide dans un panneau à cristal liquide ayant un élément de scellement destiné à former un espace R 'Brevets \26100A26127-061212-tradTXT duc - 13 décembre 2006 - 2%17 de réception de cristal liquide ; disposer un masque sur le premier substrat, le masque comprenant une ouverture correspondant à un élément métallique qui recouvre l'élément de scellement ; irradier une lumière sur l'élément métallique à travers l'ouverture du masque pour rétrécir une partie de l'élément de scellement afin de former une zone de réparation ; mettre sous pression le cristal liquide pour évacuer une certaine quantité de cristal liquide de l'espace de réception de cristal liquide à travers la zone de réparation de l'élément de scellement ; et sceller à nouveau la zone de réparation de l'élément de scellement. Selon un mode de réalisation, le masque comprend : une première surface qui vient en contact avec une surface supérieure du premier substrat et comprend l'ouverture ; et une seconde surface qui s'étend vers le bas depuis la première surface le long d'une surface latérale du premier substrat. Selon un autre mode de réalisation, l'ouverture expose environ 85 % à 95 % de l'épaisseur de l'élément de scellement à la lumière irradiée. Selon un autre mode de réalisation, l'ouverture expose un côté externe de l'élément de scellement à la lumière irradiée, le côté externe de l'élément de scelle-ment étant opposé à un côté interne de l'élément de scellement qui vient en contact avec le cristal liquide. Selon un autre aspect, la présente invention propose un panneau d'affichage à cristal liquide (LCD) comprenant : un premier substrat ; un second substrat qui est opposé au premier substrat, avec du cristal liquide disposé entre les premier et second substrats ; un élément de scellement intercalé entre les premier et second substrats ; un espace cle réception de cristal liquide disposé dans le premier substrat, le second substrat opposé au premier substrat, et l'élément de scellement intercalé entre les premier et second substrats ; un masque sur le premier substrat, le masque comprenant une ouverture correspondant à un élément métallique qui recouvre l'élément de scellement ; et une zone de réparation, la zone de réparation étant une partie de l'élément de scellement qui est rétrécie par une lumière irradiée sur l'élément métallique à travers l'ouverture du masque, dans lequel une certaine quantité de cristal liquide de l'espace de réception de cristal liquide est évacuée à travers la zone de réparation de l'élément de scellement. Selon un mode de réalisation, le masque comprend : une première surface qui vient en contact avec une surface supérieure du premier substrat et comprend l'ouverture ; et une seconde surface qui s'étend vers le bas depuis la première surface le long d'une surface latérale du premier substrat. Selon un autre mode de réalisation, l'ouverture expose environ 85 % à 95 % de l'épaisseur de l'élément de scellement à la lumière irradiée. R_ABrevets\26100A26127-061212-tradTXT doc - 13 décembre 2006 - 3/ 17 Selon un autre mode de réalisation, l'ouverture expose un côté externe de l'élément de scellement à la lumière irradiée, le côté externe de l'élément de scelle-ment étant opposé à un côté interne de l'élément de scellement qui vient en contact avec le cristal liquide. Selon un autre aspect, la présente invention propose un appareil d'affichage à cristal liquide (LCD) comprenant : un panneau d'affichage à cristal liquide selon l'invention et un boîtier qui supporte le panneau d'affichage à cristal liquide. On comprendra qu'à la fois la description générale précédente et la description détaillée qui suit d'un ou plusieurs modes de réalisation de la présente invention sont exemplaires et explicatives de l'invention. La description qui suit d'un ou plusieurs modes de réalisation donnés à titre d'exemples non limitatifs, est faite en référence aux dessins annexés dans lesquels : la figure 1 est un organigramme destiné à expliquer un procédé de réglage de la quantité de cristal liquide dans un dispositif LCD selon un premier mode de réalisation de la présente invention ; la figure 2 est une vue en coupe transversale illustrant un dispositif LCD auquel le procédé de la figure 1 est appliqué ; la figure 3 est une vue en coupe partielle illustrant un agencement d'une structure métallique et d'un élément de scellement dans le dispositif LCD de la figure 2 ; la figure 4 est une vue illustrant l'étape consistant à retirer une zone recouverte entre l'élément de scellement et la structure métallique représentés sur la figure 3 au moyen d'un faisceau laser ; la figure 5 est une vue en plan illustrant une zone de réparation de l'élé- ment de scellement ; la figure 6 est une vue en coupe illustrant une étape consistant à sceller à nouveau une zone de réparation brisée de l'élément de scellement représenté sur la figure 5 ; la figure 7 est une vue en plan illustrant un masque et un élément de scellement selon un second mode de réalisation de la présente invention ; la figure 8 est une vue en perspective illustrant le masque et l'élément de scellement représentés sur la figure 7 ; la figure 9 est une vue en coupe illustrant un processus de formation d'une zone de réparation au moyen du masque ; la figure 10 est une vue en plan illustrant la zone de réparation formée au niveau de l'élément de scellement ; et la figure 11 est vue en coupe illustrant l'étape consistant à sceller à nouveau la zone de réparation. R',Brevets ~_'6100':261:7-061212-tradTXT doe - 13 décembre 2006 - 4/17 Il va maintenant être décrit en détail un ou plusieurs modes de réalisation préférés de la présente invention, dont des exemples sont illustrés sur les dessins joints. Sur les dessins, les dimensions d'un premier substrat, d'un second substrat, d'un élément de scellement, du cristal liquide, d'une zone de réparation, d'un masque, et d'autres éléments et structures sont exagérées dans un but de clarté. On comprendra que lorsque l'on se réfère à un élément ou une structure, tel qu'un premier substrat, un second substrat, un élément de scellement, du cristal liquide, une zone de réparation, ou un masque, en précisant qu'il ou elle se trouve "sur", "auùdessus" ou "auùdessous" d'un autre élément ou d'une autre structure, il ou elle peut être directement sur, au dessus, ou auùdessous d'un autre élément ou d'une autre structure, ou des éléments ou structures intermédiaires peuvent également être présents (présentes). En outre, on comprendra que bien que les termes premier et second soient ici utilisés pour décrire divers éléments ou diverses structures (par exemple, un premier substrat ou un second substrat), ces éléments ou structures ne devraient pas être limités à ces termes. Ces termes sont uniquement utilisés pour distinguer un élément ou une structure d'un autre élément ou d'une autre structure. Donc, les termes premier et second peuvent être utilisés de manière sélective ou interchangeable pour des éléments ou structures tels que des substrats. Par exemple, un premier substrat pourrait être appelé second substrat, et de manière similaire, un second substrat pourrait être appelé premier substrat. La figure 1 est un organigramme destiné à expliquer un procédé de réglage de la quantité de cristal liquide dans un dispositif LCD selon un premier mode de réalisation de la présente invention, et la figure 2 une vue en coupe transversale illustrant un dispositif LCD auquel on applique le procédé de la figure 1. On se réfère aux figures 1 et 2, dans l'opération S10, sur lesquelles du cristal Iiquide est injecté dans un dispositif LCD 100 pour former une couche de cristal liquide 10. Le cristal liquide peut être injecté au moyen d'un procédé d'injection sous vide ou d'un procédé de remplissage goutte à goutte. Le dispositif LCD 100 sera maintenant décrit en détail avec référence à la figure 2. Le dispositif LCD 100 comprend un premier substrat 20, un second substrat 30, la couche de cristal liquide 10, un élément de scellement 40, et une structure métallique 50. Le premier substrat 20 comprend un premier substrat transparent 21 tel qu'un substrat de verre, des transistors à couches minces 22, et des électrodes de pixel PE. Les transistors à couches minces 22 sont formés sur le premier substrat transparent 21. Selon un mode de réalisation de la présente invention, une pluralité de transistors à couches minces sont formés sur le premier substrat transparent 21 en R ABrevets\ 26100,26127-061 212-tradFXT doc - 13 décembre 2006 - 5/17 fonction de la résolution du dispositif LCD 100. Par exemple, lorsque la résolution du dispositif LCD 100 est 1024 x 768, 1024 x 768 x 3 transistors à couches minces 22 peuvent être formés sur le premier substrat transparent 21 dans un format matriciel. Chacun des transistors à couches minces 22 comprend une électrode de grille G connectée à une ligne de grille (non représentée), une couche d'isolation de grille GI qui isole l'électrode de grille G, une structure de canal C formée sur la couche d'isolation de grille Gl auùdessus de l'électrode de grille G, une électrode source S et une électrode drain D qui sont formées sur la structure de canal C. La structure de canal C peut comprendre une structure en silicium amorphe de type n+ (non représentée) formée par dopage ionique d'une structure en silicium amorphe avec une impureté conductrice jusqu'à une concentration élevée. L'électrode source S est connectée à une ligne de données (non représentée) formée de manière perpendiculaire par rapport à la ligne de grille. L'électrode source S et l'électrode drain D sont formées sur la structure de canal C à une distance pré- déterminée l'une de l'autre. L'électrode de pixel PE est connectée électriquement à l'électrode drain D du transistor à couches minces 22. Selon un mode de réalisation de la présente invention, l'électrode de pixel PE comprend un matériau conducteur transparent. L'élec- trode de pixel PE peut être formée à partir d'un matériau tel qu'un oxyde d'indiumùétain (ITO), un oxyde d'indiumùzinc (IZO), ou un oxyde d'indiumùétain amorphe (aùITO). Le second substrat 30 comprend un second substrat transparent 31 tel qu'un substrat de verre, une matrice à fond noir 32, et un filtre coloré 34. La matrice à fond noir 32 est formée auùdessous du second substrat transparent 31. La matrice à fond noir 32 peut être formée à partir d'un matériau présentant un haut coefficient d'absorption de lumière tel que le chrome et un oxyde de chrome. Lorsqu'on l'observe depuis le dessus de la figure 2, la matrice à fond noir 32 est formée entre les électrodes de pixel PE formées sur le premier substrat 20. Etant donné que les électrodes de pixel PE du premier substrat 20 sont agencées dans un format matriciel, la matrice à fond noir 32 peut avoir une forme de grille. La matrice à fond noir 32 protège les transistors à couches minces 22 agencés sur le premier substrat 20. En outre, la matrice à fond noir 32 absorbe une lumière incidente provenant de l'extérieur, ce qui améliore de ce fait le contraste d'une image affichée. Le filtre coloré 34 est formé dans chaque ouverture définie dans la matrice à fond noir 32. Le filtre coloré 34 formé dans chaque ouverture de la matrice à fond noir 32 comprend un filtre coloré rouge (R) qui transmet une composante de lumière RBrevets\26100A26127-061212-tradTXT doc - 13 décembre 2006 - 6/17 rouge d'une lumière blanche, un filtre coloré vert (V) qui transmet une composante de lumière verte d'une lumière blanche, et un filtre coloré bleu (B) qui transmet une composante de lumière bleue d'une lumière blanche. L'élément de scellement 40 est disposé entre les premier et second substrats 20 et 30 opposés. Par exemple, l'élément de scellement 40 peut être formé entre des bords des premier et second substrats 20 et 30 pour mettre à disposition un espace de réception de cristal liquide entre les premier et second substrats 20 et 30. Selon un mode de réalisation de la présente invention, l'élément de scellement 40 peut comprendre un matériau photodurcissable qui est durci par une lumière telle que des rayons ultraviolets. La couche de cristal liquide 10 est remplie dans l'espace de réception de cristal liquide formé par l'élément de scellement 40. La couche de cristal liquide 10 peut comprendre des cristaux liquides nématiques tordus, des cristaux liquides à aligne-ment vertical, ou analogues. La figure 3 est une vue en coupe partielle illustrant un agencement de la structure métallique 50 et de l'élément de scellement 40. On se réfère à la figure 3, sur laquelle la structure métallique 50 peut être formée sur le premier substrat 20. De manière détaillée, la structure métallique 50 est formée entre l'élément de scellement 40 et le premier substrat 20. La structure métal- ligue 50 a une forme de pièce. La structure métallique 50 et l'élément de scellement 40 sont formés de façon à se recouvrir l'un l'autre. La structure métallique 50 est formée au niveau d'un côté externe 42 de l'élément de scellement 40 opposé à un côté interne 44 de l'élément de scellement 40 en contact avec la couche de cristal liquide 10. Lorsque l'épaisseur de l'élément de scellement 40 est T, la zone de recouvrement entre la structure métallique 50 et l'élément de scellement 40 occupe environ 85 % à 95 % de l'épaisseur (T). Donc, la zone de non recouvrement de l'élément de scellement 40 avec la structure métallique 50 a une épaisseur (t) dans la gamme allant de 5 % à 15 % de l'épaisseur totale T de l'élément de scellement 40. Ciûaprès, la zone de recouvrement de la structure métallique 50 avec l'élément de scellement 40 sera indiquée par le numéro de référence 56, et la zone de non recouvrement restante (zone exposée) sera indiquée par le numéro de référence 55.. Selon un mode de réalisation de la présente invention, la structure métallique 50 peut être formée à partir du même matériau que l'électrode de grille G, les électrodes source/drain S et D, ou l'électrode de pixel PE du transistor à couches minces 22. C'estûàûdire que la structure métallique 50 peut être formée à partir d'aluminium, d'un alliage d'aluminium, d'un oxyde ITO, d'un oxyde IZO, ou d'un oxyde aûITO. R.\Brevetsl26I00',.26127-061212-tradTXT doc - 13 décembre 2006- 7/17 On se réfère à nouveau aux figures 1 et 2, sur lesquelles, après que la couche de cristal liquide 10 a été formée dans le dispositif LCD 100, on détermine si le cristal liquide a été ou non injecté de manière excessive dans le dispositif LCD 100. Si cela est le cas, la quantité excessive du cristal liquide injecté est retirée du dispositif LCD 100. La figure 4 est une vue illustrant l'étape consistant à retirer la zone recouverte entre l'élément de scellement 40 et la structure métallique 50 au moyen d'un faisceau laser, et la figure 5 est une vue en plan illustrant une zone restante de l'élément de scellement 40. l0 On se réfère aux figures 1, 4, et 5, sur lesquelles, afin de régler la quantité de cristal liquide de la couche de cristal liquide 10 par évacuation de la quantité excessive du cristal liquide de la couche de cristal liquide 10, on forme une zone de réparation 45 au niveau de l'élément de scellement 40 dans l'opération S20. On se réfère à la figure 4, sur laquelle un dispositif de génération 60 de 15 faisceau laser émet un faisceau laser 65 sur la zone de recouvrement 56 (à laquelle on se réfère sur la figure 3) de la structure métallique 50 pour former la zone de réparation 45. Selon un mode de réalisation de la présente invention, le faisceau laser 65 est irradié sur la zone de recouvrement 56 de la structure métallique à travers le second 20 substrat 30 et l'élément de scellement 40. Le faisceau laser 65 n'est pas absorbé par le second substrat 30 et l'élément de scellement 40 mais absorbé principalement par la structure métallique. Dans ce but, le faisceau laser 65 a une longueur d'onde dans la plage de 800 nm à 1 200 nm. Lorsque la longueur d'onde du faisceau laser 65 est supérieure à 25 1 200 nm, le second substrat 30 et l'élément de scellement 40 peuvent être endommagés par la lumière 65. D'autre part, lorsque la longueur d'onde du faisceau laser 65 est inférieure à 800 nm, il est difficile de fournir une énergie suffisante à la structure métallique 50 en raison d'un faible niveau d'énergie du faisceau laser 65. Donc, il est préférable que la longueur d'onde du faisceau laser 65 soit dans la 30 plage de 800 nm à 1 200 nm. Lors de la réception du faisceau laser 65, la structure métallique 50 est rapide-ment brûlée. Par conséquent, une partie de l'élément de scellement 40 correspondant à la zone de recouvrement 56 de la structure métallique 50 est retirée en même temps que la structure métallique 50, ce qui permet de former de ce fait la zone de répara- 35 Lion 45 et une zone restante 45a telles que représentées sur les figure 4 et 5. La zone de réparation 45 et la zone restante 45a peuvent être formées au niveau de l'élément de scellement 40 à deux ou plusieurs endroits. R \Brevets\26100A26127-061212-tradTXT duc - Il décembre 2006 - 8117 Selon un mode de réalisation de la présente invention, la zone de réparation 45 de l'élément de scellement 40 correspond à la zone de recouvrement 56 de la structure métallique 50. Etant donné que la zone de recouvrement 56 occupe environ 85 % à 95 % de l'épaisseur (T) de l'élément de scellement 40, l'élément de scellement 40 a une épaisseur mince au niveau de la zone de réparation 45. C'estûàûdire que l'épaisseur de la zone restante 45a va de 5 % à 15 % de l'épaisseur (T) de l'élément de scellement. On se réfère à nouveau à la figure 1, sur laquelle, après que la zone de réparation 45 a été formée au niveau de l'élément de scellement 40, la quantité excessive de cristal liquide injecté dans la couche de cristal liquide 10 du dispositif LCD 100 est ajustée par l'intermédiaire de la zone de réparation 45 dans l'opération S30. Pour cet ajustement, une pression est appliquée au dispositif d'affichage LCD 100, et la pression appliquée est transmise à la couche de cristal liquide 10. Puis, la pression est transmise à la zone restante 45a de l'élément de scellement 40. Si la pression qui agit sur la zone restante 45a est plus importante que la résistance de la zone restante 45a, la zone restante 45a se brise. Puis, du cristal liquide injecté de manière excessive est évacué du dispositif LCD 100 par l'intermédiaire de la zone restante brisée 45a, de sorte que la quantité de cristal liquide de la couche de cristal liquide 10 puisse être correctement ajustée. La figure 6 est une vue en coupe illustrant l'étape consistant à sceller à nouveau la zone restante brisée 45a. On se réfère à la figure 6 sur laquelle, pour empêcher l'air ambiant de s'écouler dans la couche de cristal liquide 10 par l'intermédiaire de la zone restante brisée 45a, un matériau photodurcissable 70 est appliqué à la zone restante brisée 45a puis une lumière est irradiée vers le matériau photodurcissable 70 pour sceller à nouveau l'élément de scellement brisé 40 dans l'opération S40. De préférence, le matériau photodurcissable 70 peut être un matériau à durcissement sous UV qui durcit grâce à des rayons ultraviolets. La figure 7 est une vue en plan illustrant un masque et un élément de scelle- ment selon un second mode de réalisation de la présente invention, et la figure 8 est une vue en perspective illustrant le masque et l'élément de scellement représentés sur la figure 7. La figure 9 est une vue en coupe destinée à illustrer un processus de formation d'une zone de réparation au moyen du masque. La figure 10 est une vue en plan illustrant la zone de réparation formée au niveau de l'élément de scellement. La figure 11 est une vue en coupe illustrant l'étape consistant à sceller à nouveau la zone de réparation. Dans le second mode de réalisation de la présente invention, le panneau d'affichage à cristal liquide., l'élément de scellement, et la structure (élément) métallique R.`.Brevets\26100:26127-061212-IradrXT doc - 13 décembre 2006 - 9/17 ont sensiblement les structures identiques à celles du premier mode de réalisation illustré sur les figures 1 à 3. Ainsi, leurs descriptions seront omises. En outre, les numéros de référence analogues indiquent des éléments analogues. On se réfere aux figures 7 et 8, sur lesquelles un masque 80 comprend une première surface 82 et une seconde surface 84. De préférence, le masque 80 est formé à partir d'un matériau qui n'est pas endommagé par un faisceau laser. La première surface 82 peut être formée de manière plate le long d'une surface supérieure du second substrat 30 du dispositif LCD 100, et la seconde surface 84 peut s'étendre vers le bas depuis un bord de la première surface 82 le long d'une l0 surface latérale du second substrat 30. Selon un mode de réalisation de la présente invention, la première surface 82 et la seconde surface 84 constituent une forme en L. La seconde surface 84 facilite un alignement entre une ouverture 81 (décrite ultérieurement) et la zone de recouvrement 56 de l'élément métallique 50 formé sous l'élément de scellement 40. 15 L'ouverture 81 est formée dans la première surface 82. L'ouverture 81 peut être rectangulaire. En particulier, l'ouverture 81 est correctement dimensionnée pour un alignement avec la zone de recouvrement 56 de l'élément métallique 50. Le côté externe 42 de l'élément de scellement 40, qui est opposé au côté interne 44 de l'élément de scellement 40 en contact avec la couche de cristal liquide 10, est exposé 20 par l'ouverture 81. Le numéro de référence 45 indique une zone de réparation formée au niveau de l'élément de scellement 40. On se réfère à la figure 9 sur laquelle, pour former la zone de réparation 45, un faisceau laser 65 généré par l'unité de génération 60 de faisceau laser est irradié à travers l'ouverture 81 formée dans la première surface 82 du masque 80. 25 Ensuite, le faisceau laser 65 atteint la zone de recouvrement 56 de l'élément métallique 50 après être séquentiellement passé à traversl'ouverture 81, le second substrat 30, et l'élément de scellement 40. Même lorsque le faisceau laser 65 dévie de son trajet optique en raison de vibrations ou de chocs appliqués à l'unité de génération 60 de faisceau laser et/ou au 30 dispositif LCD 100, le masque 80 comportant l'ouverture 81 empêche le faisceau laser 65 d'atteindre une partie non souhaitée de l'élément de scellement 40. Selon un mode de réalisation de la présente invention, le faisceau laser 65 n'est pas sensiblement absorbé par le second substrat 30 et l'élément de scellement 40. Cependant, l'élément métallique 50 absorbe la majeure partie du faisceau laser 65, et 35 ainsi l'élément métallique 50 est rapidement chauffé. Pour former efficacement la zone de réparation 45 au niveau de l'élément de scellement 40, il est préférable que le faisceau laser 65 ait une longueur d'onde dans la plage de 800 nm à 1. 200 nm. Lorsque la longueur d'onde du faisceau laser 65 est R VBrevets\ 26100A26127-061212-tradiXT. doc - 13 décembre 2006 - 10/17 supérieure à 1 200 mn, le second substrat 30, l'élément de scellement 40, et le premier substrat 20 peuvent être endommagés par le faisceau laser 65. D'autre part, lorsque la longueur d'onde du faisceau laser 65 est inférieure à 800 nm, il est difficile de brûler complètement l'élément métallique 50 en raison d'un faible niveau d'énergie 5 du faisceau laser 65. Donc, lorsque le faisceau laser 65 a une longueur d'onde dans la plage d'environ 800 nm à 1 200 nm et est irradié sur la zone de recouvrement 56 de l'élément métallique 50 à travers l'ouverture 81, l'élément métallique 50 peut être facilement brûlé par absorption de l'énergie du faisceau laser 65. 10 Lorsque l'élément métallique 50 est complètement brûlé, une partie de l'élément de scellement 40 correspondant à l'élément métallique 50 est également retirée, ce qui permet de former de ce fait la zone de réparation 45 et la zone restante 45a au niveau de l'élément de scellement 40 tel que représenté sur la figure 10. La zone de réparation 45 peut être formée sur l'élément de scellement 40 à deux ou 15 plusieurs endroits. La zone de réparation 45 est définie comme étant une zone correspondant à la zone de recouvrement 56 de l'élément métallique 50. Etant donné que la zone de recouvrement 56 de l'élément métallique 50 occupe environ 85 % à 95 % de l'épaisseur (T) de l'élément de scellement 40, l'élément de scellement 40 a une épaisseur 20 mince au niveau de la zone de réparation 45. C'estùàùdire que l'épaisseur de la zone restante 45a va de 5 % à 15 % de l'épaisseur (T) de l'élément de scellement. Tel qu'expliqué ciùdessus, la zone de recouvrement 56 de l'élément métallique 50 est retirée au moyen du faisceau laser 65. En conséquence, la zone restante 45a est formée au niveau de l'élément de scellement 40. Même lorsque le faisceau laser 65 25 est dévié de son trajet optique d'origine, la zone restante 45a peut être clairement formée le long d'une ligne de contour prévue à cause de l'ouverture 81 formée dans le masque 80. Après que la zone de réparation 45 a été formée au niveau de l'élément de scellement 40, du cristal liquide injecté de manière excessive est libéré du dispositif 30 LCD 100 au moyen de la zone de réparation 45. Dans ce but, une pression est appliquée au dispositif LCD 100, et cette pression est transmise à la couche de cristal liquide 10. Puis, la pression est transmise à l'élément de scellement 40. Lorsque la pression appliquée à l'élément de scellement 40 est suffisamment 35 élevée, la zone restante 45a de l'élément de scellement 40 est brisée au niveau de la zone de réparation 45. Puis, une certaine quantité de cristal liquide injecté dans le dispositif LCD 100 est évacuée par l'intermédiaire de la zone restante brisée 45a de l'élément de scelle- R \BrevetsV26100A26127-061212-tradlXT doc - 13 décembre 2006 - I I/17 ment 40. Donc, la quantité de cristal liquide ayant rempli le dispositif LCD 100 peut être correctement ajustée. On se réfère à la figure 1 l sur laquelle de l'air extérieur peut être introduit dans le dispositif LCD 100 par l'intermédiaire de la zone restante brisée 45a. Pour empêcher l'afflux de l'air extérieur dans le dispositif LCD 100, un matériau photodurcissable 70 est appliqué à la zone restante brisée 45a de l'élément de scellement 40, et une lumière est irradiée vers le matériau photodurcissable appliqué 70. De cette façon, la zone restante brisée 45a de l'élément de scellement peut être scellée à nouveau. Il est préférable que le matériau photodurcissable 70 soit un matériau à durcissement sous UV qui durcit grâce à des rayons UV. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation ciùdessus décrits et représentés, à partir desquels on pourra prévoir d'autres modes et d'autres formes de réalisation, sans pour autant sortir du cadre de l'invention. Ainsi, diverses modifications et variations peuvent apparaître à l'homme du métier qui 15 restent comprises dans la portée des revendications. R \Brevets`26100\26127-061212-tradFXT doc - 13 décembre 2006 - 12.'17
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Un procédé de réglage de la quantité de cristal liquide dans un dispositif d'affichage à cristal liquide (LCD) (100) consiste à injecter du cristal liquide dans un espace de réception de cristal liquide disposé entre un premier substrat (20), un second substrat (30) opposé au premier substrat, et un élément de scellement intercalé entre les premier et second substrats.Selon l'invention, on réduit l'épaisseur de l'élément de scellement au niveau d'une partie prédéterminée, pour former une zone de réparation (45), et on met sous pression le cristal liquide pour briser l'élément de scellement au niveau de la zone de réparation (45) pour évacuer une certaine quantité de cristal liquide de l'espace de réception, afin de régler la quantité de cristal liquide dans l'espace de réception, et on scelle à nouveau la zone de réparation (45) brisée de l'élément de scellement.
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1. Procédé de réglage d'une quantité de cristal liquide dans un dispositif d'affichage à cristal liquide (LCD) (100), le procédé comprenant les étapes consistant à: - injecter du cristal liquide dans un panneau à cristal liquide (100) ayant un élément de scellement (40) destiné à former un espace de réception de cristal liquide ; - réduire une épaisseur de l'élément de scellement (40) au niveau d'une partie 10 prédéterminée de l'élément de scellement (40) pour former une zone de réparation (45) ; -mettre sous pression le cristal liquide pour briser l'élément de scellement (40) au niveau de la zone de réparation (45) pour évacuer une certaine quantité de cristal liquide de l'espace de réception de cristal liquide, afin de régler la quantité de cristal 15 liquide dans l'espace de réception de cristal liquide ; et - sceller à nouveau la zone de réparation (45) brisée de l'élément de scellement 2. Procédé selon la 1, dans lequel l'étape consistant à 20 réduire l'épaisseur comprend les étapes consistant à : - chauffer une structure métallique (50) qui recouvre l'élément de scellement (40) sous l'élément de scellement (40) ; et - brûler une partie de l'élément de scellement (40) qui recouvre la structure métallique (50) grâce à la structure métallique chauffée (50). 25 3. Procédé selon la 2, dans lequel l'étape consistant à chauffer la structure métallique (50) est accomplie au moyen d'un faisceau laser (65). 4. Procédé selon la 3, dans lequel le faisceau laser (65) a 30 une longueur d'onde comprise dans une plage d'environ 800 nm à 1 200 nm. 5. Procédé selon la 2, dans lequel la structure métallique est formée à partir d'au moins un matériau choisi dans le groupe constitué d'alumi- nium, d'un alliage d'aluminium, d'oxyde d'indiumûétain (ITO), et d'oxyde d'indiumû35 zinc (IZO). R VvBrevetsy26100A26127-061212-tradTXT doc - 13 décembre 2006 - 13/17 14 6. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 5, comprenant en outre l'étape consistant à former une ou plusieurs zones de réparation additionnelles (45) au niveau de l'élément de scellement (40). 7. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 6, dans lequel l'épaisseur de la partie prédéterminée de l'élément de scellement (40) est d'environ 5 % à 15 % de celle de l'élément de scellement (40). 8. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 7, dans lequel l'étape consistant à sceller à nouveau la zone de réparation (45) brisée comprend les étapes consistant à : - appliquer un matériau photodurcissable à la zone de réparation (45) brisée de l'élément de scellement (40) ; et - irradier une lumière vers le matériau photodurcissable. 9. Procédé de réglage d'une quantité de cristal liquide dans un dispositif d'affichage à cristal liquide (100), le procédé comprenant les étapes consistant à : - injecter du cristal liquide dans un panneau à cristal liquide (100) ayant un élément de scellement (40) destiné à former un espace de réception de cristal liquide ; - disposer un masque (80) sur le premier substrat (20), le masque (80) comprenant une ouverture (81) correspondant à un élément métallique (50) qui recouvre l'élément de scellement (40) ; - irradier une lumière sur l'élément métallique (50) à travers l'ouverture (81) du 25 masque pour rétrécir une partie de l'élément de scellement (40) afin de former une zone de réparation (45) ; - mettre sous pression le cristal liquide pour évacuer une certaine quantité de cristal liquide de l'espace de réception de cristal liquide à travers la zone de réparation (45) de l'élément de scellement (40) ; et 30 - sceller à nouveau la zone de réparation (45) de l'élément de scellement (40). 10. Procédé selon la 9, dans lequel le masque (80) comprend : - une première surface (82) qui vient en contact avec une surface supérieure du 35 premier substrat (20) et comprend l'ouverture (81) ; et -une seconde surface (84) qui s'étend vers le bas depuis la première surface (82) le long d'une surface latérale du premier substrat (20). R \Breeets\26100A26127-061212-tradTXT doc - 13 décembre 2006 - 19/17 I1. Procédé selon la 9 ou 10, dans lequel l'ouverture (81) expose environ 85 % à 95 % de l'épaisseur de l'élément de scellement (40) à la lumière irradiée. 12. Procédé selon la 9 ou 10, dans lequel l'ouverture (81) expose un côté externe (42) de l'élément de scellement (40) à la lumière irradiée, le côté externe (42) de l'élément de scellement (40) étant opposé à un côté interne (44) de l'élément de scellement qui vient en contact avec le cristal liquide. 13. Panneau d'affichage à cristal liquide (LCD) (100) comprenant : - un premier substrat (20) ; - un second substrat (30) qui est opposé au premier substrat (20), avec du cristal liquide disposé entre les premier et second substrats (20, 30) ; - un élément de scellement (40) intercalé entre les premier et second substrats 15 (20, 30) ; - un espace de réception de cristal liquide disposé dans le premier substrat (20), le second substrat (30) opposé au premier substrat (20), et l'élément de scellement (40) intercalé entre les premier et second substrats (20, 30) ; un masque (80) sur le premier substrat (20), le masque (80) comprenant une ouverture (81) correspondant à 20 un élément métallique (50) qui recouvre l'élément de scellement (40) ; et - une zone de réparation (45), la zone de réparation (45) étant une partie de l'élément de scellement (40) qui est rétrécie par une lumière irradiée sur l'élément métallique (50) à travers l'ouverture (81) du masque (80), dans lequel une certaine quantité de cristal liquide de l'espace de réception de cristal 25 liquide est évacuée à travers la zone de réparation (45) de l'élément de scellement (40). 14. Panneau d'affichage à cristal liquide (100) selon la 13, dans lequel le masque (80) comprend : 30 - une première surface (82) qui vient en contact avec une surface supérieure du premier substrat (20) et comprend l'ouverture (81) ; et - une seconde surface (84) qui s'étend vers le bas depuis la première surface (82) le long d'une surface latérale du premier substrat (20). 35 15. Panneau d'affichage à cristal liquide (100) selon la 13 ou I4, dans lequel l'ouverture (81) expose environ 85 % à 95 % de l'épaisseur de l'élément de scellement (40) à la lumière irradiée. RABrevets\26100A26 1 27-061 2 1 2-tradT/i doc - 13 décembre 2006 - 15/17 16 16. Panneau d'affichage à cristal liquide (100) selon l'une quelconque des 13 à 15, dans lequel l'ouverture (81) expose un côté externe (42) de l'élément de scellement (40) à la lumière irradiée, le côté externe (42) de l'élément de scellement (40) étant opposé à un côté interne (44) de l'élément de scellement (40) qui vient en contact avec le cristal liquide. 17. Appareil d'affichage à cristal liquide (LCD) comprenant : - un panneau d'affichage à cristal liquide (100) selon l'une quelconque des 13 à 16 et 1C- - un boîtier qui supporte le panneau d'affichage à cristal liquide (100). R V13re,ets'26100A26127-061212-tradTXT-doc - 13 décembre 2006 - 16/17
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FR2892552
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DISPOSITIF ET PROCEDE D'INTERACTION AVEC UN UTILISATEUR
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La présente invention concerne une borne interactive et un procédé d'interaction avec un utilisateur. Elle s'applique, en particulier à aider les relations entre les organisations qui ont un grand nombre d'utilisateurs, par exemple, clients, usagers, administrés ou visiteurs et ces utilisateurs. On connaît des bornes munies de caméras vidéos, d'un scanner et d'une imprimante, pour échanger des documents et communiquer à distance. Si elles permettent un dialogue entre l'utilisateur et un interlocuteur lointain dit téléconseiller et la discussion du contenu de documents, elles n'effectuent aucun traitement automatique et n'augmente donc pas la productivité de l'organisation. D'autres bornes interactives sont en fait des ordinateurs fournissant de l'aide, en plusieurs langues, pour préparer une formalité. Elles ne permettent pas de traiter des documents. L'usager est ensuite amener à rencontrer physiquement un préposé pour lui transmettre les documents nécessaires à la procédure visée. Le gain de productivité est donc, là encore, réduit. On connaît des systèmes de traitement de chèques dotés de moyen de reconnaissance optique de caractères, d'identification biométrique et d'une machine d'analyse de risque qui établit une identification de l'utilisateur et autorise, en fonction de la confiance dans ladite identification, le paiement d'un chèque. On connaît aussi des systèmes utilisés par les services d'immigration qui vérifient, à partir d'un passeport, l'empreinte digitale du voyageur avant d'autoriser l'accès au territoire. 25 Ces deux derniers systèmes traitent donc des informations de bas niveau et ne fournissent que des résultats binaires, c'est-à-dire autorisation ou refus et, éventuellement, montant d'un paiement. Hormis les confirmations, aucune information n'est demandée à l'utilisateur qui attend passivement le résultat des traitements. Ces systèmes ne peuvent traiter, chacun 30 qu'un seul type de document et ne permettent donc pas de préparer une interaction avec un préposé. La présente invention vise à remédier à ces inconvénients. A cet effet, la présente invention vise, selon un premier aspect, un dispositif d'interaction entre un utilisateur et un organisme, caractérisé en ce qu'il comporte : 35 un moyen de capture d'images de documents papiers, - un moyen de traitement d'images adapté à extraire de chaque image captée au moins un paramètre de fonctionnement et 2 - un moyen de demande d'information complémentaire à l'utilisateur, l'information complémentaire demandée dépendant d'au moins un paramètre de fonctionnement extrait par le moyen de traitement d'image. Grâce à ces dispositions, l'utilisateur peut fournir successivement les informations nécessaires à une procédure, administrative ou autre, et vérifier qu'il remplit les conditions pour mener à bien ladite procédure. Le but est de rendre la relation entre l'utilisateur et les guichetiers de l'organisation plus simple, plus rapide et plus sûre. Le dispositif permet de réduire le temps passé à attendre, le temps passé au guichet et le temps de traitement de documents hors guichet. Elle permet aussi au préposé de se concentrer sur les cas où il y a un doute sur l'identité de l'utilisateur ou sur l'authenticité de ses documents. Selon des caractéristiques particulières, le moyen de traitement d'images est adapté à reconnaître un type de document parmi une pluralité de types de documents, à identifier une procédure à laquelle correspond ledit type de document, à rechercher, dans une base de données, les informations complémentaires nécessaires conjointement au dit document pour la réalisation de ladite procédure et à transmettre au moyen de demande d'information, chacune des informations complémentaires nécessaires. Grâce à ces dispositions, lorsque plusieurs documents sont nécessaires pour la réalisation de la procédure, le dispositif les demande à l'utilisateur. Selon des caractéristiques particulières, le moyen de traitement d'images est adapté à vérifier que le document comporte toute l'information requise pour une procédure et, en cas de manque d'information requise, à transmettre au moyen de demande d'information, chacune des informations manquantes sur ledit document. Grâce à ces dispositions, si un utilisateur n'a pas correctement complété et/ou signé un formulaire, le dispositif lui indique les informations manquantes, ce qui permet de faire gagner du temps à l'utilisateur et à l'éventuel préposé qui aura à examiner le document en question. Selon des caractéristiques particulières, le dispositif tel que succinctement exposé ci-dessus comporte un moyen de vérification que l'utilisateur dispose de toute l'information requise pour une procédure et, en cas de manque d'information requise, à transmettre à une base de données distante, une requête relative à au moins une information manquante. Grâce à ces dispositions, si une information ou un document manque, par exemple une preuve de domiciliation, le dispositif recherche si une telle preuve n'a pas déjà été enregistrée dans une base de données, ce qui permet de faire gagner du temps à l'utilisateur. 3 Selon des caractéristiques particulières, le dispositif tel que succinctement exposé ci-dessus comporte un moyen de vérification de cohérence entre des informations extraites par ledit moyen de traitement d'image. Selon des caractéristiques particulières, le dispositif tel que succinctement exposé ci-dessus comporte un moyen de vérification de cohérence entre des informations extraites d'une pluralité de documents par ledit moyen de traitement d'image. Selon des caractéristiques particulières, le dispositif tel que succinctement exposé ci-dessus comporte un capteur d'une image d'une partie du corps de l'utilisateur et un moyen d'analyse biométrique adapté à comparer ladite image et une image d'une photographie de l'utilisateur présente sur une pièce d'identité captée par le moyen de capture d'image. Selon des caractéristiques particulières, le dispositif tel que succinctement exposé ci-dessus comporte un capteur d'une image d'une partie du corps de l'utilisateur et un moyen d'analyse biométrique adapté à comparer ladite image et des données biométriques de l'utilisateur conservées dans une base de données distante ou dans un support mémoire local. Selon des caractéristiques particulières, le dispositif tel que succinctement exposé ci-dessus comporte un moyen de capture d'une signature faite, sur ledit moyen de capture de signature, par l'utilisateur et un moyen d'analyse de signature adapté à comparer ladite signature avec une image d'une signature présente sur une pièce d'identité captée par le moyen de capture d'image. Selon des caractéristiques particulières, le dispositif tel que succinctement exposé ci-dessus comporte un moyen de capture d'une signature faite, sur ledit moyen de capture de signature, par l'utilisateur et un moyen d'analyse de signature adapté à comparer ladite signature avec des données de signature de l'utilisateur conservées dans une base de données distante ou dans un support mémoire local. Selon des caractéristiques particulières, le dispositif tel que succinctement exposé ci-dessus comporte un moyen de capture d'écriture faite, sur ledit moyen de capture d'écriture, par l'utilisateur et un moyen d'analyse d'écriture adapté à comparer ladite écriture avec des caractéristiques d'écriture de l'utilisateur obtenues à partir d'au moins une image de documents captée par le moyen de capture d'image. Selon des caractéristiques particulières, le dispositif tel que succinctement exposé ci-dessus comporte un moyen de capture d'écriture faite, sur ledit moyen de capture d'écriture, par l'utilisateur et un moyen d'analyse d'écriture adapté à comparer ladite écriture avec des données d'écriture de l'utilisateur conservées dans une base de données distante ou dans un support mémoire local. 4 Selon des caractéristiques particulières, le dispositif tel que succinctement exposé ci-dessus comporte un capteur d'empreinte digitale de l'utilisateur et un moyen d'analyse d'empreinte digitale adapté à comparer ladite empreinte digitale et une image d'une empreinte digitale de l'utilisateur présente sur une pièce d'identité captée par le moyen de capture d'image. Selon des caractéristiques particulières, le dispositif tel que succinctement exposé ci-dessus comporte un capteur d'empreinte digitale de l'utilisateur et un moyen d'analyse d'empreinte digitale adapté à comparer ladite empreinte digitale et des données d'empreinte digitale de l'utilisateur conservées dans une base de données distante ou dans un support mémoire local. Selon des caractéristiques particulières, le dispositif tel que succinctement exposé ci-dessus comporte un capteur de voix de l'utilisateur et un moyen de reconnaissance vocale adapté à reconnaître des paroles prononcées par l'utilisateur. Selon des caractéristiques particulières, le dispositif tel que succinctement exposé ci-dessus comporte un capteur de voix de l'utilisateur et un moyen d'analyse d'empreinte vocale adapté à comparer l'empreinte vocale de l'utilisateur et des données d'empreinte vocale de l'utilisateur conservées dans une base de données distante ou dans un support mémoire local. Selon des caractéristiques particulières, le dispositif tel que succinctement exposé ci-dessus comporte un moyen de capture d'écriture de l'utilisateur adapté à reconnaître des symboles et/ou des mots écrits par l'utilisateur sur une interface dudit moyen de capture d'écriture. Selon des caractéristiques particulières, le dispositif tel que succinctement exposé ci-dessus comporte un moyen de transmission à distance d'images de documents à un terminal tiers et un moyen d'orientation de l'utilisateur vers ledit terminal tiers. Selon des caractéristiques particulières, le dispositif tel que succinctement exposé ci-dessus comporte un moyen de transfert de données d'identification de l'utilisateur à une base de données distante ou dans un support mémoire local. Selon des caractéristiques particulières, le dispositif tel que succinctement exposé ci-dessus comporte un moyen d'évaluation de risque relatif à l'identification de l'utilisateur et un moyen d'alarme adapté à transmettre une alarme à distance en cas d'évaluation de risque supérieure à une valeur prédéterminée. Selon des caractéristiques particulières, le dispositif tel que succinctement exposé ci-dessus comporte un moyen d'évaluation de risque relatif à l'authenticité d'un document et un moyen d'alarme adapté à transmettre une alarme à distance en cas d'évaluation de risque supérieure à une valeur prédéterminée. Selon des caractéristiques particulières, le dispositif tel que succinctement exposé ci-dessus comporte un moyen d'analyse du comportement de l'utilisateur. Selon des caractéristiques particulières, le dispositif tel que succinctement exposé ci-dessus comporte un moyen de demande d'informations complémentaires à une base de 5 données distante ou à un support mémoire local, l'information complémentaire demandée dépendant d'au moins un paramètre de fonctionnement extrait par le moyen de traitement d'image. Grâce à ces dispositions, le dispositif d'interaction objet de la présente invention est capable d'interagir avec l'utilisateur de plusieurs manières, image, sons, clavier, stylo électronique, écran tactile, identification et traitement de documents, dans différentes langues, en vue de simplifier les transactions basées sur des documents. Selon des caractéristiques particulières, le dispositif tel que succinctement exposé ci-dessus comporte un moyen de communication avec un téléconseiller. Selon des caractéristiques particulières, le dispositif tel que succinctement exposé ci-dessus comporte un moyen de génération d'un assistant virtuel, un moyen d'affichage d'une image de synthèse dudit assistant virtuel et un moyen de diffusion d'une voix synthétique dudit assistant virtuel. Selon des caractéristiques particulières, le dispositif tel que succinctement exposé ci-dessus comporte un moyen de reconnaissance de langage naturel adapté à traiter le langage naturel, écrit ou parlé, mis en oeuvre par l'utilisateur au cours d'une interaction avec ledit dispositif. La présente invention vise, selon un deuxième aspect, un procédé d'interaction avec un utilisateur, caractérisé en ce qu'il comporte : - une étape de capture d'images de documents papiers, - une étape de traitement de chaque image captée pour fournir au moins un paramètre de fonctionnement et une étape de demande d'information complémentaire à l'utilisateur, l'information complémentaire demandée dépendant d'au moins un paramètre de fonctionnement extrait au cours de l'étape de traitement d'image. Les avantages, buts et caractéristiques particulières de ce procédé étant similaires à ceux de la borne interactive tell que succinctement exposée ci-dessus, ils ne sont pas rappelés ici. Selon un troisième aspect, la présente invention vise à pré-traiter des demandes d'utilisateur avant leur passage en guichet ou pour remplacer ce passage en guichet, après 35 identification de l'utilisateur. 6 D'autres avantages, buts et caractéristiques de la présente invention ressortiront de la description qui va suivre, faite dans un but explicatif et nullement limitatif en regard du dessin annexé dans lequel : - la figure 1 représente, sous forme d'un schéma fonctionnel, un mode de réalisation particulier du dispositif d'interaction objet de la présente invention comportant une borne interactive, - les figures 2A et 2B représentent, sous forme d'un logigramme, une succession d'étapes mises en oeuvre dans un mode de réalisation particulier du procédé objet de la présente invention et - la figure 3 représente, sous forme d'un schéma fonctionnel, un mode de réalisation particulier du dispositif objet de la présente invention comportant une station de travail. On observe, en figure 1, une borne interactive 100 reliée, par l'intermédiaire d'un réseau informatique 105, à des terminaux locaux 110 et 115 et à un serveur distant 120 15 conservant une base de données distante 122. La borne interactive 100 comporte : - un moyen de capture d'images de documents papiers 125, - un moyen de traitement d'images 130 provenant du moyen de capture d'images 125, adapté à extraire des paramètres de fonctionnement desdites images, -un moyen de demande d'information complémentaire 140, 20 une base de données locale 145, - un moyen de vérification 150 que l'utilisateur dispose de toute l'information requise pour une procédure, - un moyen de vérification de cohérence 155 entre des informations extraites par ledit moyen de traitement d'images 130, 25 - un capteur d'image d'une partie du corps de l'utilisateur 160, - un moyen d'analyse biométrique 165, - un moyen de capture d'une signature 170, - un moyen d'analyse de signature 175, un capteur d'empreinte digitale de l'utilisateur 180, 30 - un moyen d'analyse d'empreinte digitale 185, - un capteur de voix de l'utilisateur 190, un moyen d'analyse d'empreinte vocale 195, - un moyen de communication à distance 200, - un moyen d'évaluation de risque 205 relatif à l'identification de l'utilisateur 35 - un moyen d'évaluation de risque 210 relatif à l'authenticité d'un document, - un clavier 215, - un écran tactile 220, 7 un moyen de réception de moyens de paiement 225, - un moyen de lecture de mémoire amovible 230, - un écran 235, un moyen d'analyse de caractéristiques graphologiques 240, - une imprimante 245 et - un haut-parleur 250. La borne interactive 100 prend la forme d'un meuble métallique et comporte un ordinateur de type connu, par exemple de type PC (acronyme de personal computer pour ordinateur individuel) relié, par des interfaces de type connu, au clavier 215, à l'écran tactile 220, au réseau informatique 105, au moyen de capture d'images de documents papiers 125, au capteur d'image d'une partie du corps de l'utilisateur 160, au moyen de capture d'une signature 170, au capteur d'empreinte digitale de l'utilisateur 180, au capteur de voix de l'utilisateur 190, au moyen de réception de moyens de paiement 225, au moyen de lecture de mémoire amovible 230 et à l'écran 235. De manière connue en soi, l'ordinateur comporte une unité centrale, une mémoire de masse, par exemple un disque dur, qui conserve la base de données locale 145 et des applications informatiques mettant en oeuvre les différentes fonctions de la borne interactive 100. Le clavier 215 est de type connu. L'écran tactile 220 est superposé à l'écran 235, de manière connue en soi. Selon une première variante, le clavier 215 est remplacé ou complété par un logiciel de reconnaissance d'écriture manuscrite effectuée sur l'écran tactile 220 ou sur une tablette tactile (non représentée). Selon une deuxième variante, le clavier 215 est remplacé ou complété par un logiciel de reconnaissance de voix associé au capteur de voix de l'utilisateur 190 afin que l'utilisateur puisse interagir par la parole avec la borne. Préférentiellement, le clavier 215 et/ou les moyens de substitution ou de complément indiqués dans ces variantes sont associés à un logiciel adapté à traiter des demandes exprimées en langage naturel, écrit ou parlé. Le réseau informatique 105 est, par exemple, le réseau Internet, un réseau local ou un réseau intranet. Il permet de transmettre des données entre la borne interactive 100, les terminaux locaux 110 et 115 et le serveur distant 120, selon des protocoles de communication connus. Le moyen de capture d'images de documents papiers 125 est, par exemple, un scanneur de type connu, préférentiellement à plat, c'est-à-dire comportant une vitre sur laquelle l'utilisateur pose le document dont une image doit être captée ou à rouleaux déplaçant un document devant un capteur d'image linéaire, si une seule face du document doit être analysée ou devant deux capteurs d'image linéaires, si les deux faces d'un document doivent être traitées conjointement. 8 Le capteur d'image d'une partie du corps de l'utilisateur 160 est une caméra électronique à capteur d'image matriciel, par exemple de type CCD (charge coupled device pour dispositif à transfert de charges ou DTC) éventuellement complété par une source éclairage. Le capteur d'image 160 est, par exemple, adapté à capter une image ou plusieurs images du corps complet de l'utilisateur, du visage de l'utilisateur, de son iris, ou d'une main de l'utilisateur posée sur un fond clair. En variante, deux caméras sont mises en oeuvre. Par exemple, ces deux caméras peuvent être utilisées pour effectuer une reconnaissance de visage en trois dimensions, selon des techniques connues, pour sélectionner celle des images qui présente la meilleure qualité en vue du traitement d'image considéré (la qualité étant définie en amont en termes de contraste, éclairage, reflet ou fond, par exemple, ou, en aval, par les résultats des traitements d'image obtenus), ou pour capter des images de deux parties différentes du corps de l'utilisateur (par exemple le visage et la main placée sur une partie du dispositif). Le moyen de capture d'une signature 170 est, par exemple, constitué d'un stylet que l'utilisateur utilise pour réaliser une signature sur l'écran tactile 220 ou sur un écran tactile dédié, de dimension réduite. Le moyen de capture de signature fournit à l'ordinateur, à chaque instant au cours de la signature, la position de l'extrémité du stylet et, éventuellement, la force d'appui sur l'écran tactile, force déterminée en fonction du nombre de points de l'écran tactile affectés par l'appui de l'extrémité du stylet ou d'un capteur de pression incorporé dans le stylet. Le capteur d'empreinte digitale de l'utilisateur 180 est de type connu, par exemple à vitre sur laquelle l'utilisateur appui le doigt demandé et à caméra captant l'image de l'empreinte digitale à travers ladite vitre. Le capteur de voix de l'utilisateur 190 est un microphone de type connu. Le moyen de réception de moyens de paiement 225 est de type connu, par exemple à lecteur de carte bancaire à mémoire ou à bande magnétique, à récepteur de billets et/ou de pièces de monnaie ou à récepteur de chèques. Le moyen de lecture de mémoire amovible 230 est adapté à lire une mémoire amovible, par exemple une carte à mémoire (en anglais smartcard), une clé USB , c'est-à-dire un dispositif comportant une mémoire et une interface enfichable dans une interface correspondante de la borne 100, ou une carte dite SD ou memory stick, un disque compact. Le moyen de traitement d'images 130 provenant du moyen de capture d'images 125 est adapté à fournir, à partir de l'image captée, des données représentatives du type de document dont l'image a été fournie. A cet effet, le moyen de traitement d'images 130 repère des éléments graphiques qui caractérise le document, par exemple, ses lignes verticales ou horizontales, ses codes à barre et/ou son identification écrite, et compare ces caractéristiques avec celles, conservées dans la base de données locale 145, de tous les types de documents appris au cours d'une phase d'apprentissage ou définis de manière explicite dans une base de données. Un exemple de procédé pouvant être mis en oeuvre par le moyen de traitement d'images 130 est décrit dans le document FR 01 07012 déposé le 25 mai 2001, cité ici par référence. Le moyen de traitement d'images 130 fournit aussi des données représentatives des zones du document dans lesquelles l'utilisateur a effectué une inscription et, préférentiellement, de la signification de ces inscriptions. Il met en oeuvre des techniques connues, par exemple à reconnaissance optique de caractères (en anglais Optical Character Recognition ou OCR). Dans le cas où le document comporte une photographie de l'utilisateur, par exemple une pièce d'identité, le moyen de traitement d'images 130 repère cette photographie (par analyse des niveaux de gris ou de couleurs et/ou des gradients de ces niveaux qui sont, en général, plus faible localement que sur le reste du document papier), l'extrait et la met dans un espace mémoire spécifique. Dans le cas où le document comporte une signature de l'utilisateur, par exemple une pièce d'identité ou un formulaire de demande, le moyen de traitement d'images 130 repère cette signature (par analyse des lignes obliques, des intersections de lignes et/ou d'une forme géométrique exinscrite, ces éléments étant des indicateurs d'une signature), l'extrait et la met dans un espace mémoire spécifique. A partir de ces données, le moyen de traitement d'images 130 extrait au moins un paramètre de fonctionnement et fournit une information représentative de données à demander, en complément du document, à l'utilisateur. A cet effet, le moyen de traitement d'images 130 met en oeuvre une base de données de procédures qui, pour chaque type de document, indique les zones du document qui doivent être complétées, les documents complémentaires nécessaires, la nécessité, ou non d'une identification de l'utilisateur, la nécessité, ou non, que l'utilisateur effectue un paiement. Le moyen de demande d'information complémentaire 140 est constitué de l'écran 235 et, éventuellement, du haut-parleur 250 associé à un logiciel de synthèse vocale. Il est adapté à indiquer à l'utilisateur les informations et documents requis pour réaliser la procédure identifiée par le moyen de traitement d'images (si plusieurs procédures sont possibles, en fonction du document, le moyen de demande d'information demande à l'utilisateur celle qu'il veut accomplir, si cette question n'a pas déjà été posée préliminairement à la capture d'image du document et l'utilisateur sélectionne, dans un menu, la procédure choisie). La base de données locale 145 conserve des informations nécessaires au fonctionnement de la borne interactive 100, notamment les listes de documents et Io informations nécessaires pour des procédures et des données graphiques caractéristiques de documents. Le moyen de vérification de cohérence 155 entre des informations extraites par le moyen de traitement d'images 130 est adapté à vérifier que les significations des inscriptions faites par l'utilisateur dans le même document ou dans plusieurs documents sont cohérentes. Par exemple, les inscriptions dans les champs correspondant aux mêmes informations (nom, prénom, adresse, par exemple) sont cohérentes si elles sont identiques entre elles. De même, les signatures peuvent être comparées entre elles, par exemple en analysant les positions des croisements de lignes et les répartitions d'encre entre différentes zones (par exemple quatre quadrans d'un rectangle exinscrit de la signature). La vérification de cohérence effectuée par le moyen de vérification de cohérence 155 s'étend à la vérification de cohérence entre les contenus des documents numérisés et ceux des documents relatifs au même utilisateur conservés dans une base de données distance ou dans un support de mémoire local. Par exemple, une demande d'allocation pourra être considérée comme incohérente avec une déclaration de hauts revenus. Eventuellement, la vérification de cohérence est effectuée en tenant compte de seuils correspondant à des critères d'alerte d'autres organismes. Par exemple, une demande de crédit faisant dépasser les seuils légaux concernant la capacité de remboursement peut déclencher une alerte locale ou à distance, même si l'utilisateur n'a pas déclaré l'ensemble de ses crédits en cours. Le moyen d'analyse biométrique 165 est adapté à extraire des caractéristiques biométriques de l'image d'une partie du corps de l'utilisateur et à les comparer à des caractéristiques extraites d'une photographie dont une image est captée par le moyen de capture d'image d'un document ou d'une base de données lointaine conservée par le serveur distant 120 ou dans un support mémoire local (puce, clef usb, smartcard, ...). En variante, le moyen d'analyse biométrique 165 effectue une analyse de comportement, de posture et/ou d'évolution d'expression sur le visage de l'utilisateur. Le moyen d'analyse de signature 175 est adapté à extraire des caractéristiques du tracé (position, vitesse et/ou appui sur l'écran tactile) d'une signature faite par l'utilisateur avec le moyen de capture d'une signature 170 et à les comparer à des caractéristiques extraites d'une signature dont une image est captée par le moyen de capture d'image d'un document ou d'une base de données lointaine conservée par le serveur distant 120 ou dans un support mémoire local (puce, clef usb, smartcard, ...). En variante, le moyen d'analyse de signature effectue, de la même manière, une analyse d'écriture cursive de l'utilisateur. Ainsi, on utilise l'écriture pour identifier l'utilisateur soit en référence à des caractéristiques extraites de l'écriture manuscrite sur les documents analysés ou d'une base de données lointaine conservée par le serveur distant 11 ou dans un support mémoire local. Le moyen d'analyse d'empreinte digitale 185 est adapté à extraire des caractéristiques de l'empreinte digitale de l'utilisateur provenant d'un capteur d'empreinte digitale de l'utilisateur 180 et à les comparer à des caractéristiques extraites d'une empreinte digitale dont une image est captée par le moyen de capture d'image d'un document ou d'une base de données lointaine conservée par le serveur distant 120 ou dans un support mémoire local (puce, clef usb, smartcard, .). Le moyen d'analyse d'empreinte vocale 195 est adapté à extraire des caractéristiques de la voix de l'utilisateur provenant d'un capteur de voix 190 et à les comparer à des caractéristiques correspondantes provenant d'une base de données lointaine conservée par le serveur distant 120 ou dans un support mémoire local (puce, clef usb, smartcard, ...). En variante, le moyen d'analyse d'empreinte vocale 195 analyse l'évolution dela voix en réponse à des questions posées par un assistant virtuel ou réel pour détecter des indices de doute ou de mensonge...DTD: Avec le moyen de communication à distance 200, par exemple un modem, la borne interactive fournit au serveur distant les caractéristiques d'identification de l'utilisateur déterminées par les moyens d'analyse. La borne peut aussi enregistrer ou transmettre au serveur tout ou partie de ce qui a été capté au cours de la transaction avec l'utilisateur, y compris les documents, les images et les sons captés pour : - archivage et preuve si besoin, analyse temps réel ou a posteriori par un opérateur qui peut détecter des comportements bizarres, - analyse automatique par la machine qui peut détecter un comportement "anormal". A tout moment, l'utilisateur peut demander une assistance par l'utilisation de l'interface utilisateur de la borne interactive, par exemple par appui sur une touche dédiée ou par demande orale. Dans ce cas, la borne interactive affiche d'abord un assistant virtuel présentant un visage synthétique qui articule les messages vocaux transmis par le haut-parleur. Si l'aide ne satisfait pas l'utilisateur, par l'intermédiaire du moyen de communication à distance, la borne interactive met l'utilisateur en relation avec un assistant réel distant. Cette communication comporte la transmission de l'ensemble des images de documents que l'utilisateur a fourni ainsi que ses réponses aux questions posées par la borne interactive. La communication avec l'assistant réel est à la fois orale et visuelle, chaque interlocuteur voyant l'image et entendant la voix de l'autre interlocuteur. Une fois l'ensemble des vérifications nécessaires et des échanges de questions et réponses effectués, en fonction de critères prédéterminés, par exemple les spécialités ou langues pratiquées par les préposés, la borne interactive 100 oriente l'utilisateur vers l'un 12 des terminaux locaux 110 et 115, imprime un ticket comportant un numéro d'ordre de l'utilisateur pour le guichet concerné et transmet, parallèlement, toutes les informations captées à ce terminal afin que le préposé dispose de toute l'information nécessaire à son travail, avant même l'arrivée de l'utilisateur. Le moyen d'analyse de caractéristiques graphologiques 240 est adapté à analyser les caractéristiques graphologiques des inscriptions manuscrites portées sur le ou les documents dont des images ont été captées par le moyen de capture d'images de documents 125 pour déterminer une mesure de cohérence de la graphie de ces inscriptions. Dans la borne 100 ou, en variante, dans un terminal local ou dans le serveur distant, le moyen d'évaluation de risque 205 relatif à l'identification de l'utilisateur et le moyen d'évaluation de risque 210 relatif à l'authenticité d'un document fournissent une estimation de ces risques, en fonction des données captées par la borne 100 ou des analyses effectuées par la borne 100. Si l'un des risques est supérieur à une valeur prédéterminée qui lui correspond, une alarme est transmise au terminal local en question, par exemple sous forme d'une zone d'affichage qui passe au rouge. Par exemple, le moyen d'évaluation de risque 205 relatif à l'identification de l'utilisateur mesure les écarts entre les caractéristiques biométriques, les caractéristiques de signature, l'empreinte digitale et/ou l'empreinte vocale captées par la borne interactive 100, avec les caractéristiques équivalente provenant des documents ou de la base de données distante ou d'un support mémoire local (puce, clef usb, smartcard, ...), les pondère en fonction de la fiabilité de chacune de ces analyses (par exemple l'analyse d'empreinte digitale, actuellement considérée comme très fiable, est dotée d'un poids plus élevé que l'analyse de signature, considérée comme moins fiable) et détermine une évaluation globale, par exemple comme le barycentre des différences normalisées affectées de leurs poids respectifs. Par exemple, le moyen d'évaluation de risque 210 relatif à l'authenticité de document mesure les écarts entre les couleurs de fond du document (pour détecter les grattages locaux) et les écarts entre les caractéristiques graphologiques des inscriptions portées par l'utilisateur, mesurées par le moyen d'analyse de caractéristiques graphologiques 240. En variante, on utilise l'écriture manuscrite de l'utilisateur pour authentifier les documents, en comparant des caractéristiques graphologiques de l'écriture portée sur les documents avec des caractéristiques graphologiques correspondantes conservées dans une base de données lointaine ou dans un support de mémoire local. On observe, en figure 2A, une étape 305 de dialogue avec l'utilisateur, par exemple en mettant en oeuvre une interface graphique, un écran tactile, une tablette tactile, un logiciel de reconnaissance d'écriture manuscrite, un logiciel de reconnaissance de voix 13 associé au capteur de voix de l'utilisateur. Préférentiellement, au cours de l'étape 305, on traite des demandes exprimées en langage naturel, écrit ou parlé. Au cours de cette étape de dialogue 305, l'utilisateur désigne une procédure qu'il souhaite réaliser. Puis, au cours d'une étape 310, l'utilisateur passe un document dans un moyen de capture d'image, par exemple un scanneur et le scanneur fournit une image numérique du document. Au cours d'une étape 315, l'image du document est traitée pour fournir au moins un paramètre de fonctionnement de la borne interactive. Par exemple, au cours de l'étape de traitement 315, on reconnaît un type de document parmi une pluralité de types de documents, on identifie une procédure à laquelle correspond le type de document reconnu, on recherche, dans une base de données, les informations complémentaires nécessaires conjointement audit document pour la réalisation de la procédure et on définit une demande d'information représentant chacune des informations complémentaires nécessaires. Selon un autre exemple, au cours de l'étape de traitement 315, on vérifie que le document comporte toute l'information requise pour une procédure et, en cas de manque d'information requise, on définit une demande d'information représentant chacune des informations manquantes sur le document. Ainsi, si un utilisateur n'a pas correctement complété et/ou signé un formulaire, on définit une demande d'information représentant les informations manquantes. Au cours d'une étape 320, la borne interactive demande de l'information complémentaire à l'utilisateur, l'information complémentaire demandée dépendant d'au moins un paramètre de fonctionnement extrait au cours de l'étape de traitement 315. Au cours d'une étape 325, la borne interactive vérifie que l'utilisateur dispose de toute l'information requise pour une procédure et, en cas de manque d'information requise, elle transmet à une base de données distante ou à un support mémoire local (puce, clef usb, smartcard, .), une requête relative à au moins une information manquante. Cette vérification peut être effectuée par analyse de documents dont une image est capturée et/ou par questions/réponses effectuées par l'intermédiaire de l'interface utilisateur de la borne interactive. Eventuellement, d'autres documents sont demandés à l'utilisateur et on retourne à l'étape 310. Au cours d'une étape 330, la borne interactive vérifie la cohérence des informations extraites au cours de l'étape de traitement d'image 315.. .DTD: Dans le cas où plusieurs documents sont fournis par l'utilisateur, au cours d'une étape 335, la borne interactive vérifie la cohérence des informations extraites de plusieurs documents au cours de plusieurs étapes de traitement d'image 315. 14 La vérification de cohérence effectuée au cours des étapes 330 et 335 s'étend à la vérification de cohérence entre les contenus des documents numérisés et ceux des documents relatifs au même utilisateur conservés dans une base de données distance ou dans un support de mémoire local. Eventuellement, la vérification de cohérence est effectuée en tenant compte de seuils correspondant à des critères d'alerte d'autres organismes. Au cours d'une étape 340, la borne interactive transmet une demande d'informations complémentaires à une base de données distante, ou à un support mémoire local (puce, clef usb, smartcard, ...) l'information complémentaire demandée dépendant d'au moins un paramètre de fonctionnement extrait par le moyen de traitement d'image. Au cours d'une étape 345, la borne interactive prend une image d'une partie du corps de l'utilisateur et analyse cette image selon des techniques de biométrie pour comparer cette dite image et une image d'une photographie de l'utilisateur présente sur une pièce d'identité captée au cours d'une étape 310. Si une telle photographie n'est pas fournie par l'utilisateur ou en complément de l'analyse de cette photographie, au cours de l'étape 345, la borne interactive compare l'image de l'utilisateur et des données biométriques de l'utilisateur conservées dans une base de données distante ou dans un support mémoire local (puce, clef usb, smartcard, ...). Au cours d'une étape 350 (figure 2B), la borne interactive demande à l'utilisateur de signer sur l'écran tactile avec un stylet, l'écran tactile fournit une succession de positions de l'extrémité du stylet ainsi, optionnellement, qu'une indication de force exercée par le stylet et la borne compare la signature ainsi reconstituée avec une image d'une signature présente sur une pièce d'identité captée au cours d'une étape 310. Si aucune image de signature n'a été fournie sur un document ou en complément de la première analyse, au cours de l'étape 350, la borne interactive compare la signature reconstituée avec des données de signature de l'utilisateur conservées dans une base de données distante ou dans un support mémoire local (puce, clef usb, smartcard, ...). En variante, l'analyse de signature est complétée ou remplacée par une analyse d'écriture cursive de l'utilisateur. Ainsi, on utilise l'écriture pour identifier l'utilisateur soit en référence à des caractéristiques extraites de l'écriture manuscrite sur les documents analysés ou d'une base de données lointaine conservée par le serveur distant ou dans un support mémoire local. Au cours d'une étape 355, la borne interactive capte une empreinte digitale de l'utilisateur et analyse cette empreinte digitale en comparaison avec une image d'une empreinte digitale de l'utilisateur présente sur une pièce d'identité captée au cours d'une étape 310. Si aucune empreinte digitale n'a été fournie sur un document ou en complément de cette analyse, au cours de l'étape 355, la borne interactive analyse 15 l'empreinte digitale en comparaison avec des données d'empreinte digitale de l'utilisateur conservées dans une base de données distante ou dans un support mémoire local (puce, clef usb, smartcard, ...). Au cours d'une étape 360, la borne interactive capte la voix de l'utilisateur et analyse une empreinte vocale de l'utilisateur en comparaison avec des données d'empreinte vocale de l'utilisateur conservées dans une base de données distante ou dans un support mémoire local (puce, clef usb, smartcard, ...). Au cours d'une étape 365, la borne interactive effectue une évaluation de risque relatif à l'identification de l'utilisateur et au cas où ce risque est supérieur à une valeur 10 prédéterminée, transmet une alarme à distance. Au cours d'une étape 370, la borne interactive effectue une évaluation de risque relatif à l'authenticité d'un document et, au cas où ce risque est supérieur à une valeur prédéterminée, transmet une alarme à distance. Au cours d'une étape 375, la borne interactive choisit, en fonction de la procédure, de la disponibilité des guichetiers et de la 15 langue, un guichet correspondant à un terminal local, transmet à distance chaque image d'un document à ce terminal local tiers et oriente l'utilisateur vers ce terminal local. Au cours d'une étape 380, la borne interactive transfère l'ensemble des données d'identification, de documents fournis, de procédure demandée à une base de données distante à fin d'archivage et de traitement pour de futures identifications. 20 La borne ou le serveur peuvent ainsi enregistrer tout ou partie de ce qui a été capté au cours de la transaction avec l'utilisateur, y compris les documents, les images et les sons captés pour : - archivage et preuve si besoin, - analyse temps réel ou a posteriori par un opérateur qui peut détecter des 25 comportements bizarres, - analyse automatique par la machine qui peut détecter un comportement "anormal". On donne, ci-après, un exemple d'utilisation de la présente invention dans le cas de formalités administratives, étant entendu que la présente invention ne se limite pas à ce 30 type de procédures mais s'étend à toutes les procédures entre un utilisateur et un organisme public ou privé. Grâce à la mise en oeuvre de la présente invention, un utilisateur, par exemple M. Martin, ira directement à la borne interactive en entrant dans un local administratif, sans attendre en ligne. Il choisira "demande de passeport", par exemple, et la borne interactive lui demandera d'introduire ses documents dans le scanner (pièce 35 d'identité en cours ou périmée, formulaire de demande de passeport, preuve de résidence, par exemple). La camera prendra des images du visage de M. Martin et les comparera à la photographie d'identité présente sur la pièce d'identité numérisée, demandera à M. Martin 16 de signer sur un écran tactile, et comparera la signature réalisée avec la signature de la pièce d'identité, demandera à M. Martin de fournir son empreinte digitale et la comparera avec celle de la pièce d'identité. La borne pourra alors valider l'identité de M. Martin et traiter automatiquement les documents : les identifier vérifier leur complète documentation et la cohérence des données qui y sont portées et lire les contenus. Dans l'exemple qui précède, on met en oeuvre plusieurs étapes de vérification d'identité de l'utilisateur. Dans d'autres modes de mise en oeuvre de la présente invention, le nombre et le choix des étapes d'identification effectuées dépend à la fois des performances de chaque type d'étape et du niveau de sécurité requis. Par exemple, s'il s'agit d'une transaction sans grand risque, l'identification sera plus rapide mais moins sûre que pour une transaction considérée comme risquée. Si un document est manquant au regard de la procédure administrative demandée ou si une information est manquante sur les documents, la borne les demandera à M. Martin et, en cas de non-disponibilité, la procédure pourra être interrompue, M. Martin ayant alors gagné le délai d'attente et l'administration ayant évité de perdre du temps pour entamer une procédure qui n'aurait pas pu aboutir. A tout moment, M. Martin pourra demander de l'aide par l'intermédiaire de la borne interactive et être aidé par un assistant virtuel auquel il posera des questions en langage naturel. S'il n'est pas satisfait des réponses, M. Martin pourra accéder à un assistant réel, par l'intermédiaire de la borne interactive et d'une vidéo-conférence avec un assistant lointain qui aura alors accès à toutes les informations fournies par M. Martin et aux images des documents. Pour payer les éventuels redevances ou taxes correspondant à la procédure, M. Martin pourra utiliser ses moyens de paiement sur la borne interactive. Lorsque toutes ces procédures automatiques auront été effectuées, la borne interactive orientera M. Martin vers le guichet correspondant au mieux à sa demande (langue, disponibilité et procédure demandée). Le terminal local du guichet recevra alors automatiquement toutes les informations concernant M. Martin et la procédure demandée, ainsi que les images des documents fournis par M. Martin ou par une base de données administrative. De plus, le terminal recevra une évaluation du risque d'identification de M. Martin ou d'authenticité de ses documents ou une alarme pour les seuls cas où cette évaluation représente un risque supérieur à une valeur limite prédéterminée. Le guichetier pourra alors préparer sa procédure ou faire appel à d'autres services non accessibles au public avant même de recevoir M. Martin. Grâce à la mise en oeuvre de la présente invention, M. Martin aura gagné du temps et l'administration aura effectué un travail plus fiable, plus performant et plus rapide qu'en 17 l'absence de borne. De plus, elle aura emmagasiné des informations utiles pour effectuer et sécuriser les procédures administratives futures que pourrait demander M. Martin. On observe, en figure 3, une station de travail interactive 400 reliée, par l'intermédiaire du réseau informatique 105, aux terminaux locaux 110 et 115 et à un serveur distant 420 conservant la base de données distante 122. La station de travail interactive 400 comporte : un moyen de capture d'images de documents papiers 425, - un moyen de demande d'information complémentaire 440, - un capteur d'image d'une partie du corps de l'utilisateur 460, - un capteur de voix de l'utilisateur 490, un moyen de communication à distance 500, - un clavier 515, - un moyen de lecture de mémoire amovible 530, - un écran 535, une imprimante 545 et - un haut-parleur 550. La station de travail interactive 400 prend la forme d'un ordinateur de type connu, par exemple de type PC (acronyme de personal computer pour ordinateur individuel) relié, par des interfaces de type connu, au clavier 515, au réseau informatique 105, au moyen de capture d'images de documents papiers 425, au capteur d'image d'une partie du corps de l'utilisateur 460, au capteur de voix de l'utilisateur 490, au moyen de lecture de mémoire amovible 530 et à l'écran 535. De manière connue en soi, l'ordinateur comporte une unité centrale, une mémoire de masse, par exemple un disque dur, qui conserve des applications informatiques mettant 25 en oeuvre les différentes fonctions de la station de travail interactive 400. Le clavier 515 est de type connu. Selon une variante, le clavier 515 est remplacé ou complété par un logiciel de reconnaissance de voix associé au capteur de voix de l'utilisateur 490 afin que l'utilisateur puisse interagir par la parole avec la station de travail 400. Le réseau informatique 105 est, par exemple, le réseau Internet. Il permet de 30 transmettre des données entre la station de travail interactive 400, les terminaux locaux 110 et 115 et le serveur distant 420, selon des protocoles de communication connus. Le serveur distant 420 met en oeuvre des applications informatiques pour implémenter le procédé objet de la présente invention en coopération avec la station de travail 400. 35 Par exemple, préférentiellement, le serveur 420 est doté d'un logiciel adapté à traiter des demandes exprimées en langage naturel par l'intermédiaire du clavier et/ou du capteur de voix de l'utilisateur 490. Le moyen de capture d'images de documents papiers 425 est, par exemple, un scanner de type connu, préférentiellement à plat, c'est-à- dire comportant une vitre sur laquelle l'utilisateur pose le document dont une image doit être captée. Le capteur d'image d'une partie du corps de l'utilisateur 460 est une caméra électronique à capteur d'image matriciel, par exemple de type CCD (charge coupled device pour dispositif à transfert de charges ou DTC), par exemple sous la forme d'une caméra connue sous le nom de webcam . Le capteur d'image 460 est, par exemple, adapté à capter une image ou plusieurs images du visage de l'utilisateur. Le capteur de voix de l'utilisateur 490 est un microphone de type connu. Le moyen de lecture de mémoire amovible 530 est adapté à lire une mémoire amovible, par exemple une carte à mémoire (en anglais smartcard), une clé USB , c'est-à-dire un dispositif comportant une mémoire et une interface enfichable dans une interface correspondante de la station de travail 400, ou une carte dite SD ou memory stick, un disque compact. Le moyen de traitement d'images du serveur 420 est adapté à fournir, à partir de l'image d'un document captée par le moyen de capture d'image de document papier 425, des données représentatives du type de document dont l'image a été fournie. A cet effet, le moyen de traitement d'images repère des éléments graphiques qui caractérise le document, par exemple, ses lignes verticales ou horizontales, ses codes à barre et/ou son identification écrite, et compare ces caractéristiques avec celles, conservées dans la base de données locale 122, de tous les types de documents appris au cours d'une phase d'apprentissage ou définis de manière explicite dans la base de données. Un exemple de procédé pouvant être mis en oeuvre par le moyen de traitement d'images est décrit dans le document FR 01 07012 déposé le 25 mai 2001, cité ici par référence. Le moyen de traitement d'images fournit aussi des données représentatives des zones du document dans lesquelles l'utilisateur a effectué une inscription et, préférentiellement, de la signification de ces inscriptions. II met en oeuvre des techniques connues, par exemple à reconnaissance optique de caractères (en anglais Optical Character Recognition ou OCR). Dans le cas où le document comporte une photographie de l'utilisateur, par exemple une pièce d'identité, le moyen de traitement d'images repère cette photographie (par analyse des niveaux de gris ou de couleurs et/ou des gradients de ces niveaux qui sont, en général, plus faible localement que sur le reste du document papier), l'extrait et la met dans un espace mémoire spécifique. Dans le cas où le document comporte une signature de l'utilisateur, par exemple une pièce d'identité ou un formulaire de demande, le moyen de traitement d'images repère cette signature (par analyse des lignes obliques, des intersections de lignes et/ou d'une 19 forme géométrique exinscrite, ces éléments étant des indicateurs d'une signature), l'extrait et la met dans un espace mémoire spécifique. A partir de ces données, le moyen de traitement d'images extrait au moins un paramètre de fonctionnement et fournit une information représentative de données à 5 demander, en complément du document, à l'utilisateur. A cet effet, le moyen de traitement d'images met en oeuvre une base de données de procédures qui, pour chaque type de document, indique les zones du document qui doivent être complétées, les documents complémentaires nécessaires, la nécessité, ou non d'une identification de l'utilisateur, la nécessité, ou non, que l'utilisateur effectue un 10 paiement. Le moyen de demande d'information complémentaire 440 est constitué de l'écran 535 et, éventuellement, du haut-parleur 550 associé à un logiciel de synthèse vocale. Il est adapté à indiquer à l'utilisateur les informations et documents requis pour réaliser la procédure administrative identifiée par le moyen de traitement d'images (si plusieurs 15 procédures administratives sont possibles, en fonction du document, le moyen de demande d'information demande à l'utilisateur celle qu'il veut accomplir, si cette question n'a pas déjà été posée préliminairement à la capture d'image du document et l'utilisateur sélectionne, dans un menu, la procédure choisie). La base de données 122 conserve des informations nécessaires au fonctionnement 20 de la station de travail interactive 400, notamment les listes de documents et informations nécessaires pour des procédures administratives et des données graphiques caractéristiques de documents. Le serveur 420 comporte un moyen de vérification de cohérence entre des informations extraites par le moyen de traitement d'images est adapté à vérifier que les 25 significations des inscriptions faites par l'utilisateur dans le même document ou dans plusieurs documents sont cohérentes. La vérification de cohérence effectuée par le moyen de vérification de cohérence s'étend à la vérification de cohérence entre les contenus des documents numérisés et ceux des documents relatifs au même utilisateur conservés dans une base de données distance 30 ou dans un support de mémoire local. Eventuellement, la vérification de cohérence est effectuée en tenant compte de seuils correspondant à des critères d'alerte d'autres organismes. Le serveur 420 comporte un moyen d'analyse biométrique qui est adapté à extraire des caractéristiques biométriques de l'image d'une partie du corps de l'utilisateur et à les 35 comparer à des caractéristiques extraites d'une photographie dont une image est captée par le moyen de capture d'image d'un document ou d'une base de données conservée par le serveur distant 420 ou dans un support mémoire local (puce, clef usb, smartcard, ...). 20 En variante, le moyen d'analyse biométrique effectue une analyse de comportement, de posture et/ou d'évolution d'expression sur le visage de l'utilisateur. Le serveur 420 comporte un moyen d'analyse d'empreinte vocale qui est adapté à extraire des caractéristiques de la voix de l'utilisateur provenant d'un capteur de voix 490 et à les comparer à des caractéristiques correspondantes provenant d'une base de données conservée par le serveur 420 ou dans un support mémoire local (puce, clef usb, smartcard, En variante, le moyen d'analyse d'empreinte vocale 495 analyse l'évolution de la voix en réponse à des questions posées par un assistant virtuel ou réel pour détecter des 10 indices de doute ou de mensonge. Avec le moyen de communication à distance 500, par exemple un modem, la station de travail interactive fournit au serveur distant les caractéristiques d'identification de l'utilisateur déterminées par les moyens d'analyse. La station de travail peut aussi enregistrer ou transmettre au serveur tout ou partie de ce qui a été capté au cours de la 15 transaction avec l'utilisateur, y compris les documents, les images et les sons captés pour : - archivage et preuve si besoin, - analyse temps réel ou a posteriori par un opérateur qui peut détecter des comportements bizarres, - analyse automatique par la machine qui peut détecter un comportement 20 "anormal". A tout moment, l'utilisateur peut demander une assistance par l'utilisation de l'interface utilisateur de la station de travail interactive, par exemple par appui sur une touche dédiée ou par demande orale. Dans ce cas, la station de travail interactive affiche d'abord un assistant virtuel présentant un visage synthétique qui articule les messages 25 vocaux transmis par le haut-parleur. Si l'aide ne satisfait pas l'utilisateur, par l'intermédiaire du moyen de communication à distance, la station de travail interactive met l'utilisateur en relation avec un assistant réel distant. Cette communication comporte la transmission de l'ensemble des images de documents que l'utilisateur a fourni ainsi que ses réponses aux questions posées par la station de travail interactive. La communication avec l'assistant 30 réel est à la fois orale et visuelle, chaque interlocuteur voyant l'image et entendant la voix de l'autre interlocuteur. Une fois l'ensemble des vérifications nécessaires et des échanges de questions et réponses effectués, en fonction de critères prédéterminés, par exemple les spécialités ou langues pratiquées par les préposés, le serveur 420 oriente l'utilisateur vers l'un terminaux 35 locaux 110 et 115, c'est à dire vers un centre de réception de visiteurs comportant ce terminal et transmet, parallèlement, toutes les informations captées à ce terminal afin que 21 le préposé dispose de toute l'information nécessaire à son travail, avant même l'arrivée de l'utilisateur. Dans le serveur 420, un moyen d'évaluation de risque relatif à l'identification de l'utilisateur et un moyen d'évaluation de risque relatif à l'authenticité d'un document fournissent une estimation de ces risques, en fonction des données captées par la station de travail 400 ou des analyses effectuées par le serveur 420. Si l'un des risques est supérieur à une valeur prédéterminée qui luicorrespond, une alarme est enregistrée par le serveur 420 et transmise au terminal local en question, par exemple sous forme d'une zone d'affichage qui passe au rouge. Par exemple, le moyen d'évaluation de risque relatif à l'identification de l'utilisateur mesure les écarts entre les caractéristiques biométriques, les caractéristiques de signature, l'empreinte digitale et/ou l'empreinte vocale captées par la station de travail interactive 400, avec les caractéristiques équivalente provenant des documents ou de la base de données distante ou d'un support mémoire local (puce, clef usb, smartcard, ...), les pondère en fonction de la fiabilité de chacune de ces analyses (par exemple l'analyse d'empreinte digitale, actuellement considérée comme très fiable, est dotée d'un poids plus élevé que l'analyse de signature, considérée comme moins fiable) et détermine une évaluation globale, par exemple comme le barycentre des différences normalisées affectées de leurs poids respectifs. Par exemple, le moyen d'évaluation de risque relatif à l'authenticité de document mesure les écarts entre les couleurs de fond du document (pour détecter les grattages locaux) et les écarts entre les caractéristiques graphologiques des inscriptions portées par l'utilisateur, mesurées par le moyen d'analyse de caractéristiques graphologiques. En variante, on utilise l'écriture manuscrite de l'utilisateur pour authentifier les documents, en comparant des caractéristiques graphologiques de l'écriture portée sur les documents avec des caractéristiques graphologiques correspondantes conservées dans une base de données lointaine ou dans un support de mémoire local. En variante du dispositif ou procédé décrit en regard des figures 1 à 3, le dispositif ne comporte pas de moyen de capture d'images de documents mais effectue les autres fonctions exposées ci-dessus, à l'exception de celles nécessitant cette capture d'image de document. Ce dispositif effectue, en particulier, les fonctions liées à l'identification de l'utilisateur et, optionnellement, celles liées au traitement de procédures demandées par l'utilisateur. Ce troisième aspect de la présente invention vise à pré-traiter des demandes d'utilisateur avant leur passage en guichet ou pour remplacer ce passage en guichet, après identification de l'utilisateur
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Le procédé comporte : - une étape de capture d'images de documents papiers (310),- une étape de traitement de chaque image captée pour fournir au moins un paramètre de fonctionnement (315) et- une étape de demande d'information complémentaire à l'utilisateur, l'information complémentaire demandée dépendant d'au moins un paramètre de fonctionnement extrait au cours de l'étape de traitement d'image (320).Préférentiellement, on vérifie que le document comporte toute l'information requise pour une procédure et, en cas de manque d'information requise, on demande chacune des informations manquantes sur le document.Préférentiellement, on évalue le risque relatif à l'identification de l'utilisateur et/ou le risque relatif à l'authenticité d'un document.
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1 û Dispositif (100, 400) d'interaction entre un utilisateur et un organisme, caractérisé en ce qu'il comporte : - un moyen de capture d'images (125, 425) de documents papiers, - un moyen de traitement d'images (130) adapté à extraire, de chaque image captée, au moins un paramètre de fonctionnement et - un moyen de demande d'information complémentaire (140, 440) à l'utilisateur, l'information complémentaire demandée dépendant d'au moins un paramètre de fonctionnement extrait par le moyen de traitement d'image. 2 û Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le moyen de traitement d'images (130) est adapté à reconnaître un type de document parmi une pluralité de types de documents, à identifier une procédure à laquelle correspond ledit type de document, à rechercher, dans une base de données, les informations complémentaires nécessaires conjointement audit document pour la réalisation de ladite procédure et à transmettre au moyen de demande d'information (140), chacune des informations complémentaires nécessaires. 3 û Dispositif selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisé en ce que le moyen de traitement d'images (130) est adapté à vérifier que le document comporte toute l'information requise pour une procédure et, en cas de manque d'information requise, à transmettre au moyen de demande d'information (140), chacune des informations manquantes sur ledit document. 4 û Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comporte un moyen de vérification (150) que l'utilisateur dispose de toute l'information requise pour une procédure et, en cas de manque d'information requise, à transmettre à une base de données distante (122) ou à un support mémoire local (230, 530), une requête relative à au moins une information manquante. 5 û Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comporte un moyen de vérification de cohérence (155) entre des informations extraites par 30 ledit moyen de traitement d'image (130). 6 û Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce qu'il comporte un moyen de vérification de cohérence (155) entre des informations extraites d'une pluralité de documents par ledit moyen de traitement d'image (130). 7 û Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce qu'il 35 comporte un capteur (160, 460) d'une image d'une partie du corps de l'utilisateur et un moyen d'analyse biométrique (165) adapté à comparer ladite image et une image d'une 23 photographie de l'utilisateur présente sur une pièce d'identité captée par le moyen de capture d'image (125, 425). 8 ù Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comporte un capteur (160, 460) d'une image d'une partie du corps de l'utilisateur et un moyen d'analyse biométrique (165) adapté à comparer ladite image et des données biométriques de l'utilisateur conservées dans une base de données distante (122) ou dans un support mémoire local (230, 530). 9 ù Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce qu'il comporte un moyen de capture (170) d'une signature faite, sur ledit moyen de capture de signature, par l'utilisateur, et un moyen d'analyse de signature (175) adapté à comparer ladite signature avec une image d'une signature présente sur une pièce d'identité captée par le moyen de capture d'image (125, 425). 10 ù Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce qu'il comporte un moyen de capture (170) d'une signature faite, sur ledit moyen de capture de signature, par l'utilisateur, et un moyen d'analyse de signature (175) adapté à comparer ladite signature avec des données de signature de l'utilisateur conservées dans une base de données distante (122, 422) ou dans un support mémoire local (230, 530). 11 ù Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce qu'il comporte un moyen de capture (220) d'écriture faite, sur ledit moyen de capture d'écriture, par l'utilisateur et un moyen d'analyse d'écriture (240) adapté à comparer ladite écriture avec des caractéristiques d'écriture de l'utilisateur obtenues à partir d'au moins une image de documents captée par le moyen de capture d'image (230, 530). 12 ù Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisé en ce qu'il comporte un moyen de capture d'écriture (220) faite, sur ledit moyen de capture d'écriture, par l'utilisateur et un moyen d'analyse d'écriture (240) adapté à comparer ladite écriture avec des données d'écriture de l'utilisateur conservées dans une base de données distante (122, 422) ou dans un support mémoire local (230, 530). 13 ù Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 12, caractérisé en ce qu'il comporte un capteur d'empreinte digitale (180) de l'utilisateur et un moyen d'analyse d'empreinte digitale (185) adapté à comparer ladite empreinte digitale et une image d'une empreinte digitale de l'utilisateur présente sur une pièce d'identité captée par le moyen de capture d'image (230, 530). 14 ù Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 13, caractérisé en ce qu'il comporte un capteur d'empreinte digitale (180) de l'utilisateur et un moyen d'analyse d'empreinte digitale (185) adapté à comparer ladite empreinte digitale et des données d'empreinte digitale de l'utilisateur conservées dans une base de données distante (122, 422) ou dans un support mémoire local (230, 530). 24 15 ù Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 14, caractérisé en ce qu'il comporte un capteur de voix (190, 490) de l'utilisateur et un moyen de reconnaissance vocale adapté à reconnaître des paroles prononcées par l'utilisateur. 16 ù Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 15, caractérisé en ce qu'il comporte un capteur de voix (190, 490) de l'utilisateur et un moyen d'analyse d'empreinte vocale (195, 495) adapté à comparer l'empreinte vocale de l'utilisateur et des données d'empreinte vocale de l'utilisateur conservées dans une base de données distante (122, 422) ou dans un support mémoire local (230, 530). 17 ù Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 16, caractérisé en ce qu'il comporte un moyen de capture d'écriture (220, 240) de l'utilisateur adapté à reconnaître des symboles et/ou des mots écrits par l'utilisateur sur une interface dudit moyen de capture d'écriture. 18 ù Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 17, caractérisé en ce qu'il comporte un moyen de transmission à distance (200, 500) d'images de documents à un terminal tiers et un moyen d'orientation de l'utilisateur vers ledit terminal tiers. 19 ù Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 18, caractérisé en ce qu'il comporte un moyen de transfert (200, 500) de données d'identification de l'utilisateur à une base de données distante (122, 422) ou dans un support mémoire local (230, 530). ù Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 19, caractérisé en ce qu'il 20 comporte un moyen d'évaluation de risque (205) relatif à l'identification de l'utilisateur et un moyen d'alarme (200) adapté à transmettre une alarme à distance en cas d'évaluation de risque supérieure à une valeur prédéterminée. 21 ù Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 20, caractérisé en ce qu'il comporte un moyen d'évaluation de risque (210) relatif à l'authenticité d'un document et un moyen d'alarme (200) adapté à transmettre une alarme à distance en cas d'évaluation de risque supérieure à une valeur prédéterminée. 22 ù Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 21, caractérisé en ce qu'il comporte un moyen d'analyse (165) du comportement de l'utilisateur. 23 ù Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 22, caractérisé en ce qu'il comporte un moyen de demande d'informations complémentaires (200, 500) à une base de données distante (122, 422) ou à un support mémoire local (230, 530), l'information complémentaire demandée dépendant d'au moins un paramètre de fonctionnement extrait par le moyen de traitement d'image. 24 ù Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 23, caractérisé en ce qu'il comporte un moyen de communication (200, 500) avec un téléconseiller. 25 ù Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 24, caractérisé en ce qu'il comporte un moyen de génération d'un assistant virtuel, un moyen d'affichage (235, 535) 25 d'une image de synthèse dudit assistant virtuel et un moyen de diffusion (250, 550) d'une voix synthétique dudit assistant virtuel. 26 û Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 25, caractérisé en ce qu'il comporte un moyen de reconnaissance de langage naturel adapté à traiter le langage naturel, écrit ou parlé, mis en oeuvre par l'utilisateur au cours d'une interaction avec ledit dispositif. 27 -Procédé d'interaction avec un utilisateur, caractérisé en ce qu'il comporte : - une étape de capture d'images de documents papiers (310), -une étape de traitement de chaque image captée pour fournir au moins un paramètre de fonctionnement (315) et une étape de demande d'information complémentaire à l'utilisateur, l'information complémentaire demandée dépendant d'au moins un paramètre de fonctionnement extrait au cours de l'étape de traitement d'image (320).15
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G
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G09,G06
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G09F,G06Q
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G09F 27,G06Q 10
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G09F 27/00,G06Q 10/00
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FR2893231
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A1
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PROCEDE DE DECONTAMINATION THERMIQUE DES CARCASSES DE VOLAILLES
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La présente invention concerne le domaine de la décontamination thermique des carcasses de volailles destinées à la consommation humaine. En vingt cinq ans, la consommation de volailles par habitant a presque doublé en France, avec un taux de croissance moyen annuel de l'ordre de 1,4% depuis 1990. En particulier, la consommation de découpe fraîche de volaille est en constante augmentation tout comme la consommation de produits élaborés à base de volaille. Chez les volailles saines, les muscles et les tissus situés en profondeur sont stériles. Au cours du processus d'abattage, particulièrement lors du plumage et de l'éviscération, les bactéries présentes sur les plumes et l'appareil intestinal peuvent coloniser la surface de la carcasse. La peau de volaille est donc particulièrement contaminée d'un point de vue microbiologique par des bactéries pathogènes, telles que Salmonella, Listeria et Campylobacter. Ainsi, on estime que 20 à 50% des volailles sont porteuses de Salmonelle ou de Listeria, parfois à l'origine d'infections alimentaires. Or, les viandes de volailles sont le plus souvent commercialisées avec leur peau. Par ailleurs, la peau des carcasses de volailles peut être utilisée comme substitut de gras par exemple en tant que matière première dans la fabrication de produits élaborés. Les normes sanitaires imposent aujourd'hui des contraintes sévères en ce qui concerne le taux de Salmonelle dans tous les produits à base de volaille, y compris les produits transformés crûs qu'il s'agisse de volailles entières ou de morceaux de volailles après découpage. En conséquence, des mesures d'hygiène, du début de l'élevage des volailles jusqu'à leur abattage, ont été appliquées, notamment sous forme, d'une décontamination des carcasses, par exemple par aspersion des carcasses avec un jet d'eau chaude ou avec de la vapeur. Parmi les procédés de décontamination des carcasses par de la vapeur, on peut citer les procédés mettant en oeuvre de la vapeur dans une enceinte sous vide (Klose et al., 1971). Les résultats montrent qu'une température de vapeur de 75 C appliquée en surface d'une carcasse de poulet pendant quatre minutes permet d'obtenir une réduction de la population bactérienne de 3 log. Des réductions plus faibles, de l'ordre de 1,72 et 2,13 log sont obtenues avec des températures de vapeur plus élevées et avec des temps de traitement beaucoup plus courts de l'ordre de 5 à 10 secondes. (Kochevar et al, 1997) D'autres procédés de décontamination par la vapeur sont connus. On peut citer à titre d'exemple un procédé de décontamination par de la vapeur à 100 C pendant dix secondes. Un tel procédé aboutit cependant à une réduction de population microbienne de 1,6 log environ. (James et al., 2000). D'autres traitements ont également été mis au point sous pression supérieure à la pression atmosphérique pour pouvoir atteindre des températures plus élevées en surface du produit. Néanmoins, les performances finales obtenues sur des carcasses de poulets sont moins bonnes que celles qui étaient espérées. En effet, un traitement par de la vapeur d'eau à 138 C pendant 0,1 s à une pression de 4 à 7 bars n'entraîne en fait qu'une réduction d'une population de Listeria innocua de 0,7 à 1,1 log (M.Kozempel et al. 2001). Beaucoup d'autres procédés de décontamination thermique par la vapeur d'eau ont été décrits antérieurement. Ces procédés sont résumés dans la publication de McCann et al., 2005. Néanmoins ces procédés, bien que mis en oeuvre dans une plage de température assez étroite, de l'ordre de 90 C à 100 C aboutissent une destruction bactérienne assez faible, variant de 0,35 à 3 log cfu/cm2/g. (McCann et al., 2005) On souligne qu'il est très difficile de comparer la décontamination thermique obtenue avec les procédés décrits dans les publications antérieures dont l'efficacité a été mesurée sur différentes souches de bactéries, soit sur la flore endogène, soit sur des bactéries préalablement ensemencées. Trois bactéries pathogènes sont majoritairement présentes sur la viande de volaille : les Salmonelle, les Listeria et les Campylobacter. Listeria monocytogenes s'avère être la bactérie la plus thermorésistante et la plus couramment rencontrée dans l'alimentation. Par conséquent, la thermorésistance de Listeria monocytogenes dans différents aliments a donné lieu à de nombreux travaux. L'essentiel des études a été réalisé sur des aliments liquides comme les produits laitiers, les oeufs, les bouillons et mixtures (Doyle et al., 2000). Seules quelques études concernent les viande de volaille, (Gaze et al., 1989) mais ne mentionnent pas l'utilisation de morceaux de volailles recouverts de leur peau. Les procédés de décontamination thermique à la vapeur mis au point par Doyle et al. et Gaze et al. ont été réalisés à des températures variant de 50 C à 70 C, et une forte variabilité de résistance des bactéries est observée entre les procédés décrits par ces auteurs. Certaines souches de bactéries sont 2,5 à 3 fois plus thermorésistantes que d'autres. De plus, beaucoup de facteurs influencent la résistance des bactéries à la destruction, notamment thermique. Parmi ces facteurs, on peut citer le taux de matière grasse dans les échantillons à décontaminer, le pH des échantillons ou encore la durée du chauffage. En raison de sources de variabilité évoquées ci-dessus, il est extrêmement difficile, pour l'homme du métier, de prédire les cinétiques de décontamination de la peau de volaille à partir des publications résumées ci-dessus. Enfin, les performances obtenues avec les procédés de décontamination thermique sous pression décrits dans l'art antérieur sont très inférieures à celles qui sont espérées puisqu'un traitement de 138 C pendant 0,1s avec un système tel que défini dans la demande de brevet WO 96/13 983 ne permet d'obtenir une réduction d'une population de Listeria innocua que de 0,7 à 1,1 log (Kozempel et al. 2001). Dans ce contexte, un modèle mathématique a été décrit (Kondjoyan et al., mai 2004). Ce modèle mathématique décrit le transfert de chaleur à la surface de produits alimentaires solides soumis à un jet de vapeur surchauffée à une température comprise entre 128 C et 207 C. Ce modèle ne décrit cependant pas un procédé de traitement des carcasses de volailles qui permettrait de surmonter les inconvénients des procédés cités ci-dessus, et en particulier d'améliorer la destruction bactérienne. Il existe donc un besoin pour un nouveau procédé de décontamination des carcasses de volailles permettant une réduction du taux bactérien à la surface de la peau des carcasses, supérieure à celle observée avec les procédés déjà connus. Un tel procédé devra, en outre, pouvoir être mis en oeuvre de manière reproductible à l'échelle industrielle, ne pas entraîner de risque pour le consommateur, ni pour l'environnement. Le demandeur a mis au point un répondant aux besoins décrits ci-dessus, qui comprend les étapes suivantes : (a) un traitement thermique rapide de la peau d'au moins une carcasse de volaille par de la vapeur d'eau jusqu'à atteindre une température de surface (Ts) de la peau d'au moins 130 C, et (b) un refroidissement rapide de la peau de ladite carcasse, jusqu'à atteindre une température de surface (Ts) de la peau de 60 C ou moins. DESCRIPTION DETAILLEE L'INVENTION Le demandeur a montré que la destruction microbienne obtenue par traitement thermique à la vapeur de carcasses de volailles, varie de façon importante en fonction du temps de traitement et de la température de la vapeur. En particulier, le demandeur a montré qu'il n'existe pas de corrélation directe entre le temps de traitement, c'est à dire le temps pendant lequel la surface d'une carcasse est soumise à de la vapeur d'eau, et le taux de destruction bactérienne. Le demandeur a également montré qu'il n'existe pas de corrélation directe entre la température de la vapeur d'eau utilisée pour le traitement et le taux de destruction bactérienne. Dans ce contexte, le demandeur a montré qu'un traitement thermique rapide des carcasses de volaille, à haute température par de la vapeur d'eau, suivi d'un refroidissement rapide permet de réduire d'au moins 3 logs la contamination bactérienne de la peau d'une carcasse de volaille. En particulier, le demandeur a montré qu'un traitement thermique rapide par de la vapeur d'eau, au cours duquel la température de surface de la carcasse atteint au moins 130 C, permet de réduire la contamination bactérienne. Le demandeur a également montré que le procédé de décontamination thermique mis au point permet de réduire la contamination bactérienne d'au moins 3 log, de manière reproductible, même dans des conditions très défavorables, par exemple lorsque les bactéries à la surface de la carcasse de volaille à traiter sont particulièrement thermorésistantes et ne sont pas en phase de croissance. L'invention a donc pour objet un procédé de décontamination des carcasses de volaille, comprenant les étapes suivantes : (a) un traitement thermique rapide de la peau d'au moins une carcasse de volaille par de la vapeur d'eau jusqu'à atteindre une température de surface (Ts) de la peau d'au moins 130 C, et (b) un refroidissement rapide de la peau de ladite carcasse, jusqu'à atteindre une température de surface (Ts) de la peau de 30 60 C ou moins. Par décontamination , on entend au sens de la présente invention, une destruction bactérienne en moyenne supérieure ou égale à 3 log, c'est à dire une réduction, d'un facteur 1000, du nombre de bactéries présentes à la surface de la carcasse avant 35 traitement. Selon l'invention, la réduction du nombre de bactéries présentes à la surface de la carcasse de volaille peut être en moyenne supérieure à 3,2 ; 3,3 ; 3,4 ; 3,5 ; 3,6 3,7 ; 3,8 ; 3,9 ou 4 logs Par carcasse on entend au sens de la présente invention une carcasse dépourvue de plumes de sorte que la plus grande partie de la surface de la peau est accessible à de la vapeur d'eau. Par volailles on entend, au sens de la présente invention les mammifères appartenant à la famille des gallinacés, à la famille des palmipèdes, et à la famille des dromicéidés et en particulier les poulets, les pintades, les dindes, les chapons, les cailles, les faisans, les perdrix, les canards, les autruches et les émeus. Le procédé de traitement défini ci-dessus permet à la peau des carcasses de conserver un aspect visuel tout à fait acceptable. De plus, ce procédé de traitement, souple et bref est applicable à moindre coût aux cadences industrielles. Enfin, comme cela est illustré dans l'exemple 2, le procédé de décontamination est reproductible et permet de réduire d'au moins 3 log la charge microbienne en surface des carcasses. Le procédé de l'invention améliore ainsi considérablement la qualité microbiologique des pièces de volailles. Le procédé mis au point par le demandeur permet la décontamination des carcasses de volailles sans ajout d'additif chimique ou sans recours à une étape d'irradiation, qui provoquent souvent des réticences de la part des consommateurs. Le demandeur a également illustré dans l'exemple comparatif 1, qu'une étape de chauffage des carcasses par un jet de vapeur d'eau au cours de laquelle la température de surface de la peau atteint 97 C pendant une durée de 1 minute conduit à une réduction de la contamination bactérienne en moyenne inférieure à 3 log. A l'inverse, comme cela est illustré dans l'exemple 2, un traitement thermique rapide de la peau, conforme à l'invention, jusqu'à une température de surface (Ts) de la peau de la carcasse de volaille d'au moins 130 C, permet d'obtenir, de manière reproductible, une destruction bactérienne en moyenne supérieure à 3 log. Le procédé de décontamination thermique mis au point par le demandeur permet de réduire la contamination bactérienne d'au moins 3 log, même dans des conditions très défavorables, par exemple lorsque les bactéries à la surface de la carcasse de volaille à traiter appartiennent à la souche Listeria innocua, particulièrement thermorésistante. (exemple 2) De même, le procédé de décontamination thermique mis au point par le demandeur permet de réduire la contamination bactérienne d'au moins 3 log, même lorsque les bactéries ne sont pas en phase de croissance. (exemple 2) Le traitement thermique des carcasses de volailles par la vapeur d'eau lorsqu'il est trop intense, peut provoquer une cuisson de la viande en surface. Il peut en résulter une altération de l'aspect des carcasses, ce qui ne présente pas d'inconvénient pour l'utilisation des carcasses pour élaborer des produits préparés cuits, mais qui n'est pas adapté à la présentation de produits crus au consommateur final. Le demandeur a donc défini une gamme de durée et de température du procédé de décontamination des volailles permettant de conduire à une décontamination bactérienne supérieure ou égale à 3 log, en évitant toute dégradation de la texture de la viande, et en particulier une cuisson de la carcasse de volaille. Ainsi, de préférence, l'étape (a) a une durée allant de 30 secondes à 1 minute, de préférence une durée allant de 20 secondes à 40 secondes, et de manière tout à fait préférée une durée de 30 secondes. Comme cela est illustré à l'exemple 2, un traitement des carcasses de volailles au cours duquel la température de surface atteint seulement 120 C, pendant une durée supérieure à une minute, ne permet pas de décontaminer les carcasses de volailles d'une manière satisfaisante, et aboutit à une cuisson de la viande. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, au cours de l'étape (a) la température de surface (Ts) atteint au moins 140 C, de préférence au moins 150 C. En particulier, au cours de l'étape (a), la température de surface (Ts) peut atteindre une température allant de 140 C à 210 C. De préférence, au cours de l'étape (a), la température de surface de la peau de ladite carcasse atteint une température allant de 140 C à 160 C, de préférence une température de 150 C. Cette gamme plus étroite de température permet d'obtenir une décontamination bactérienne de l'ordre de 4 log, c'est à dire dix fois plus importante que celle observée avec une température de surface (Ts) égale à 130 C, comme cela est présenté dans l'exemple 2. Pour obtenir une température de surface de la carcasse supérieure ou égale à 130 C au cours de l'étape (a), de la vapeur d'eau à une température allant de 250 C à 800 C est préférentiellement mise en oeuvre. Pour adapter la température de la vapeur d'eau du procédé de décontamination des carcasses de volailles, de sorte à obtenir la température de surface souhaitée, l'homme du métier pourra avantageusement procéder à des mesures de la température de surface des carcasses de volailles et faire varier la température de la vapeur d'eau jusqu'à obtenir la température de surface souhaitée. De telles mesures peuvent par exemple être effectuées à l'aide d'un pyromètre, comme cela est décrit dans les exemples. Le demandeur a montré que le modèle mathématique décrit par Kondjoyan et al., mai 2004 peut être utilisé pour adapter les paramètres de temps de traitement, en fonction de la température de surface du procédé décrit ci-dessus. Ce modèle mathématique décrit le transfert de chaleur à la surface de produits alimentaires solides soumis à un jet de vapeur surchauffée à une température comprise entre 128 C et 207 C. Le demandeur a montré que ce modèle mathématique est applicable à la gamme de températures définie dans l'étape (a) du procédé de l'invention. Le demandeur a ainsi montré que le modèle mathématique décrit par Kondjoyan et al., peut être utilisé pour adapter les paramètres de temps de traitement, en fonction de la température de surface du procédé décrit ci-dessus, en utilisant les paramètres définis ci-après : - Conductivité thermique de la peau d'une carcasse de volaille (Xp) = 0,45 W.m-1.K-1 - Diffusivité thermique de la peau d'une carcasse de volaille Dp= 1,2310-7m2.s-1 . La vapeur d'eau utilisée au cours de l'étape (a) de traitement thermique, peut être fournie par exemple par un jet de vapeur dirigé vers une ou plusieurs carcasses de volaille. Alternativement, la vapeur d'eau peut être présente dans une enceinte au sein de laquelle une ou plusieurs carcasses de volailles seront placées au cours de l'étape (a). Avantageusement, l'étape (b) du procédé de décontamination a une durée de 30 secondes ou moins, et de préférence une durée 20 de 10 secondes ou moins. Un tel refroidissement peut être effectué avantageusement en appliquant un jet d'air froid de vitesse variant de 5 m/s à 50 m/s, et à une température allant de -40 C à 10 C. De préférence, le refroidissement est effectué en appliquant 25 un jet d'air froid de vitesse variant de 10 m/s à 20 m/s, et à une température allant de -5 C à 5 C. Alternativement, le refroidissement peut être effectué en appliquant de la neige carbonique sur ladite carcasse. Comme pour l'étape (a), pour adapter les paramètres du 30 procédé comme la température du jet d'air froid, la quantité de neige carbonique à utiliser ou la durée de l'étape (b), de sorte à obtenir la température de surface souhaitée, l'homme du métier pourra avantageusement procéder à des mesures de la température de surface des carcasses de volailles puis faire varier les paramètres du procédé jusqu'à obtenir la température de surface souhaitée. De telles mesures peuvent par exemple être effectuées à l'aide d'un pyromètre. De préférence, l'étape (a) de traitement thermique est réalisée à pression atmosphérique, c'est à dire environ 1 bar. Une telle pression représente un avantage industriel important en évitant le recours à des dispositifs visant à augmenter ou abaisser la pression par rapport à la pression atmosphérique lors de la mise en oeuvre du procédé de décontamination. Cependant, dans un mode de réalisation particulier de l'invention, le procédé défini ci-dessus est mis en oeuvre à une pression différente de la pression atmosphérique, et par exemple à une pression variant de 4 à 7 bars. Dans ce mode de réalisation particulier de l'invention, l'étape (b) de refroidissement rapide peut être réalisée en abaissant la pression appliquée à la carcasse de volaille jusqu'à atteindre la pression atmosphérique. Ainsi l'invention a également pour objet un procédé de décontamination dans lequel, au cours de l'étape (a) de traitement thermique rapide, une pression de 4 à 7 bars est appliquée à la carcasse de volaille, et au cours de l'étape (b) de refroidissement rapide, la pression appliquée à la carcasse de volaille diminue jusqu'à atteindre 1 bar ou moins. Dans un mode de réalisation préféré des procédés de décontamination décrits ci-dessus, une étape préalable de lavage des carcasses de volailles puis de séchage de la peau des carcasses par de l'air chaud peut être mise en oeuvre avant l'étape (a). De manière tout à fait préférée, les procédés définis ci-dessus comprennent une étape supplémentaire (c) au cours de laquelle on réfrigère les carcasses de volailles. Cette étape supplémentaire permet de stabiliser la qualité microbiologique des carcasses et d'améliorer leur aspect général, grâce à la solidification des graisses observée lors de la réfrigération. EXEMPLES Matériel et méthodes qénéraux des exemples 1 et 2 1 Mise en place et caractérisation d'un banc thermique. 1.1 Description. Un prototype de décontamination par jet de vapeur sous pression atmosphérique a été construit pour pouvoir appliquer des traitements thermiques dans un mélange air/vapeur sur de petits échantillons solides tout en étant capable (i) de faire varier la température du mélange et (ii) de suivre en continu l'évolution de la température en surface de l'échantillon. La distance entre la sortie du tube de vapeur et la surface de l'échantillon permet de fixer la température du mélange. Plus cette distance est importante, plus le mélange air/vapeur est riche en air ambiant et donc plus sa température est faible. Après avoir été soumis au mélange air/vapeur, l'échantillon est refroidi brusquement en appliquant un jet d'air froid. Pendant tout le traitement, la température en surface de l'échantillon est mesurée par un pyromètre infrarouge. Le générateur de vapeur (Polti) est sécurisé, sous pression (5 bars), ce qui permet d'obtenir en sortie une température de vapeur de l'ordre de 150 C. Sa capacité est suffisante pour obtenir un jet de vapeur de débit constant pendant environ 5 minutes. La vapeur est acheminée au-dessus de l'échantillon par le biais d'un tuyau en cuivre de 110 cm de longueur et 28 mm de diamètre. Il a été enrobé d'une couche de 15 mm de mastique. Une résistance électrique en nickel chrome de 133n (Thyssen Heizler) a été bobinée autour du tube en cuivre préalablement mastiqué. Cette résistance est connectée à une alimentation électrique stabilisée (CNB Electronique : 250V-2A) ce qui permet de surchauffer la vapeur. La première couche de mastique joue le rôle d'isolant électrique entre le tube et la résistance. Une deuxième couche (2 cm) de mastique enrobe le fil de nickel chrome pour éviter les pertes par conduction vers l'ambiance et protéger la résistance électrique vis à vis de la vapeur. L'ensemble est entouré de laine de verre ainsi que d'adhésif en aluminium pour limiter encore les pertes de chaleur par conduction. Le jet d'air froid qui sert à refroidir l'échantillon est généré par un tube à effet vortex. Cet appareil ne comporte aucune pièce en mouvement et convertit une alimentation en air comprimé en deux courants d'air de circulation opposée : l'un chaud et l'autre froid. Le tube choisi (TU 13) présente une puissance maximale de refroidissement de 161W lorsqu'il est alimenté par de l'air comprimé (débit nécessaire=220 I/min) sous une pression de 7 bars. Une valve d'étranglement, sur la sortie chaude du tube, permet de régler, de façon continue, les débits et les températures des jets d'air froid et chaud. En ouvrant cette valve, le flux d'air froid diminue et sa température baise. En fermant la valve, le flux d'air froid augmente et sa température augmente. Dans nos conditions expérimentales la valve étant totalement fermée et le tube étant alimenté par de l'air comprimé sous 5 bars, le débit massique d'air froid en sortie du tube vortex est de 30 kg/h (soit 0,0064 m3.s-') et sa vitesse est de l'ordre de 20 m.s-l. La température du jet d'air froid en sortie du tube est comprise entre +4 et +6 C en fonction de la température initiale de l'air comprimé et de la température ambiante. L'échantillon soumis au jet de vapeur puis au jet d'air froid est placé dans un support circulaire en téflon de 68 mm de diamètre et 38 mm de profondeur, relié à un socle également en téflon par l'intermédiaire d'une tige filetée. Cette tige permet de faire varier la distance entre la surface de l'échantillon et la sortie du jet de vapeur et donc la température du mélange. Le pyromètre infrarouge est solidaire de ce système ce qui permet de suivre en continu l'évolution de la température à la surface de l'échantillon au cours des phases de chauffage et de refroidissement. La position de l'échantillon sous le jet de vapeur puis sous le tube vortex est parfaitement repéré puis fixée par le biais de billes bloquantes situées sur un rail de guidage. Ceci permet de répliquer des expériences avec des caractéristiques de jets parfaitement identiques. 1.2 Acquisitions et traitements des températures La température de la surface de l'échantillon est mesurée grâce à un pyromètre infrarouge préalablement étalonné (Impac, IN 500). Un pointeur constitué d'une tige filetée de l cm de diamètre et 20 cm de longueur a été utilisé pour localiser précisément la position du spot de mesure du pyromètre infrarouge à la surface de l'échantillon. Il permet de mesurer des températures comprises entre -40 C et +700 C. Il est constitué d'une optique 10 :1 avec un temps de réponse réglable de 150 ms à 30s. Une mesure toute les 150 ms est suffisante pour décrire le choc thermique consécutif à l'application du jet de vapeur sur la surface de l'échantillon. Le pyromètre comprend également un système de refroidissement par coiffe soufflante. De l'air comprimé est injecté sur sa lentille frontale (0,2 bars) afin d'éviter tout impact de vapeur à ce niveau donc toute condensation. Le signal de sortie du pyromètre infrarouge est transféré à un micro-ordinateur PC par l'intermédiaire d'une liaison série RS 232. Un logiciel informatique permet ensuite d'enregistrer les résultats sous forme de fichiers textes. Il permet également de régler les différents paramètres de fonctionnement du pyromètre. La température du mélange air/vapeur qui arrive à la surface de l'échantillon est mesurée par l'intermédiaire d'un thermocouple (type K) relié à une centrale de mesure munie d'une compensation de soudure froide. Le thermocouple préalablement étalonné est localisé à 0,5 cm au dessus de la surface de l'échantillon. Un deuxième thermocouple du même type que le précédent est brasé à la surface du tube en cuivre afin de maîtriser la température de surchauffe de la vapeur. Ce deuxième capteur de température est également connecté à la centrale d'acquisition, elle-même reliée à un ordinateur. Les fichiers d'acquisitions de ces températures sont également traités par ordinateur. Les lignes de mesures (thermocouples et centrale) sont étalonnées pour des températures comprises entre +5 et 95 C en comparant leurs réponses à celle d'une sonde platine de référence précise à 0,05 C près. L'étalonnage du pyromètre est réalisé en utilisant la méthode décrite ci-après. Il s'agit de viser un échantillon dont la température de surface est déterminée à partir de celle de l'air et des parois qui l'environnaient. L'échantillon est placé dans une étuve dont la porte est remplacée par une paroi en plexiglas épaisse. Il est entouré de trois thermocouples qui permettent de mesurer la température de l'air qui l'entoure. Un quatrième thermocouple permet de mesurer la température de la paroi en plexiglas. Le protocole d'étalonnage est le suivant. L'échantillon est placé pendant une nuit dans l'enceinte, la paroi en plexiglas étant doublée d'une épaisseur de laine de verre. Au bout de ce laps de temps, les réponses fournies par les quatre thermocouples sont très proches, indiquant que l'air, les parois et le produit sont à la même température. Le pyromètre infrarouge est alors positionné de manière à viser la surface de l'échantillon à travers un orifice préalablement réalisé dans la paroi en plexiglas de l'enceinte. Un film plastique alimentaire de quelques dixièmes de millimètre d'épaisseur a été posé sur cet orifice afin d'éviter que l'air comprimé nécessaire au système de refroidissement de la tête optique du pyromètre ne pénètre dans l'enceinte et ne la refroidisse. Il a été montré, dans des travaux précédents, que le film alimentaire est presque totalement transparent au rayonnement infrarouge dans la bande de longueurs d'ondes considérée (Ghisalberti, 2000). Le fait d'enlever une partie de l'isolant de la paroi frontale de l'enceinte et d'approcher le pyromètre muni de son système de refroidissement refroidit nécessairement cette paroi. La température en surface de l'échantillon visé est donc intermédiaire entre la température de l'air et celle de la paroi frontale plus froide. Un calcul a été effectué pour déterminer la température en surface de l'échantillon en fonction de la vitesse et de la température de l'air dans l'enceinte, del'émissivité de l'échantillon et de la température de la paroi frontale (utilisation du logiciel matlab 5.2 ). Lorsque l'échantillon n'est pas du téflon mais un produit alimentaire riche en eau, cette eau s'évapore ce qui abaisse la température de surface. Pour empêcher l'évaporation, les produits ont été emballés dans le même plastique alimentaire transparent aux infrarouges que celui utilisé précédemment. Des courbes d'étalonnages ont été établies sur un cylindre de téflon de 48 mm de diamètre et de 17 mm de profondeur et sur de la viande de volaille (peau+muscle : 4*4 cm2) 1.3 Analyse du fonctionnement du banc thermique. Trois paramètres permettent à priori de fixer la température du jet de mélange air/vapeur qui arrive à la surface de l'échantillon : (1) le débit de vapeur en sortie du générateur, (2) la température du tube d'amenée de la vapeur et (3) la distance entre la sortie du tube et la surface de l'échantillon. Les essais préliminaires ont montré que pour une température de tube et une distance sortie tube/échantillon données, il y a peu d'effet du débit de vapeur sur la température en surface de l'échantillon. Le débit a donc été fixé sur la position '/2 pour tous les essais suivant afin de garder constantes les caractéristiques du jet de vapeur pendant la période la plus longue possible. Plusieurs traitements thermiques sont effectués sur des morceaux de viande de poulets recouverts de leur peau, de dimensions 4*4 cm2 et d'épaisseur variant entre 1,5 et 3 cm. Les échantillons de poulets sont découpés à l'aide d'un scalpel à partir de hauts de cuisses achetés dans le commerce. La peau est fixée à la viande à l'aide d'épingles, afin d'éviter qu'elle ne se rétracte lors du traitement ; découvrant la viande alors exposée à une cuisson rapide. Ces échantillons sont placés sur le système de porte échantillon décrit précédemment. La distance de l'échantillon à la sortie du tuyau de vapeur est réglée en fonction de la température de surface désirée. Le générateur de vapeur ainsi que le système de chauffage du tube en cuivre sont mis en route 30 minutes avant chaque expérience pour obtenir des caractéristiques constantes du jet de vapeur. La vanne d'air comprimé (0,2 bars) du système de refroidissement du pyromètre infrarouge était également ouverte quelques temps avant de démarrer les essais pour les mêmes raisons. Au temps t=0, le jet de vapeur est émis, l'acquisition des températures débutant 5 secondes plus tard. Puis au temps t=15 s, l'échantillon commence à être soumis au jet air/vapeur jusqu'à la fin du traitement thermique. Celui-ci est stoppé en coupant le jet de vapeur et en soumettant l'échantillon au jet d'air froid issu du système à vortex, pendant 1 minute. L'acquisition des données n'est stoppée qu'à l'issue de cette période de refroidissement. Les données recueillies permettent de mettre en rapport conditions expérimentales et évolution de la température en surface de l'échantillon. Les échantillons de poulets sont immédiatement analysés et photographiés après chaque expérience. La couleur de la viande et l'aspect de la surface de la peau ont été évalués visuellement. Les échantillons ont été ensuite mis au réfrigérateur (+4 C) pendant une nuit afin de permettre une resolidification des lipides de la peau. Ce phénomène tendant dans tous les cas à améliorer nettement l'aspect général de la peau du poulet.35 2. Souche de bactérie utilisée et précultures : Pour quantifier l'effet de la décontamination, la peau du poulet est ensemencée avec une solution fortement chargée en Listeria innocua puis soumise au jet de vapeur/air. La différence entre la quantité de Listeria présente sur la peau avant (No en cfu/cm2) et après traitement (N en cfu/cm2) permet de déterminer l'efficacité de la décontamination. La flore totale est également dénombrée avant et après traitement pour déterminer une éventuelle influence de la présence de cette flore sur la décontamination de Listeria. La souche de Listeria innocua utilisée est la souche CLIP 20595 (Centre Listeria Institut Pasteur) isolée à partir de viande par J. Richard et utilisée précédemment dans d'autres études (Bégot, C et al., 1997). Deux précultures ont été réalisées. La première est effectuée en milieu TSA inclinée (Tryptose Soy Agar) et incubée à 37 C pendant une journée ce qui permet d'obtenir les premières colonies. La seconde préculture vise à obtenir à partir de ces colonies une solution fortement concentrée en L. innocua. Deux cent millilitres d'un milieu viande inoculée à partir de colonies prélevées avec une ôse dans la première préculture sont placés dans un erlenmeyer de 500 ml. L'ensemble étant ensuite incubé à 20 C pendant 20 heures dans un Aquatron (150 rpm). La concentration finale de la solution en L.innocua est de 5.109 cfu/ml. Ensemencement et dénombrement : Les différentes analyses sont réalisées à partir de hauts de cuisses de poulet afin de pouvoir prélever la surface nécessaire aux différents essais. Des muscles avec la peau sont retirés de ces morceaux puis découpés en carré de section 4 *4 cm2 et d'épaisseur variant de 1 cm à 1,5 cm. Deux échantillons identiques sont découpés dans un haut de cuisse puis ensemencés. L'ensemencement est réalisé par trempage de la peau dans 105 ml d'une solution concentrée en L. innocua. Ces morceaux sont ensuite séchés sous une hotte à flux laminaire pendant 10 minutes. L'un des deux échantillons est alors soumis au traitement par la vapeur tandis que l'autre sert de témoin. A l'issue du traitement, 3,5 cm2 de peau (viande non prise en compte) situés au centre de l'échantillon, sont broyés au stomacher et additionnés d'un milieu tryptone sel (35 ml) pour obtenir une solution mère. Celle- ci est ensuite diluée successivement au dixième afin que le dénombrement sur les boîtes de pétri soit possible. 49,2 pl des différentes dilutions de la suspension mère sont étalés à la surface de milieux de culture à l'aide d'un ensemenceur spiral (Interscience). Chaque dilution de cette suspension mère est étalée sur deux boîtes afin d'assurer la cohérence des résultats obtenus. Le dénombrement de L.innocua est effectué sur un milieu gélosé commercialisé par Merck sous la dénomination commerciale Palcam, incubé à 37 C pendant 48 h. La gélose Palcam est en effet recommandée dans la norme NF V08-055 dans la méthode de routine pour la recherche de Listeria. Ce milieu, de part ces caractéristiques biochimiques, entraîne la destruction des bactéries à Gram négatives et de la plus grande partie de la flore d'accompagnement à Gram positive alors que les colonies de L.innocua apparaissent verdâtres avec un halo noir. Les colonies présentes sur les différentes géloses sont 25 comptées avec la grille de comptage de l'ensemenceur spiral, en tenant compte de la dilution considérée. Le protocole est répété sur 3,5 cm2 de peau du morceau témoin, n'ayant pas subi le traitement thermique. Lors du dénombrement en flore totale, le milieu de culture 30 utilisé est un milieu de type TSA (Tryptose Soy Agar) (Difco). Ce milieu est incubé à 24 C pendant 48 h avant de pouvoir compter les colonies présentes. Des expériences préliminaires sont effectuées pour : - évaluer le niveau initial en flore totale et vérifier que la souche choisie (Listeria) n'est pas présente initialement sur la peau des poulets. - vérifier l'homogénéité et le taux d'ensemencement de la peau de poulet à savoir l'inoculum en surface en cfu/cm2. - vérifier l'éventuelle recontamination des échantillons par le banc thermique. Evaluation de la contamination initiale en flore totale et Listeria Deux morceaux différents de poulets sont analysés afin de vérifier la présence ou non de Listeria et d'évaluer la contamination initiale en flore totale. 4 échantillons témoins (2 par morceaux) ont été prélevés. 3,5 cm2 de peau (viande non prise en compte) situés au centre de chaque échantillon sont broyés au stomacher et additionnés d'un milieu tryptone sel (35 ml) pour obtenir une solution mère. Le dénombrement est ensuite réalisé suivant la méthode décrite précédemment. La contamination initiale en flore totale est homogène à la surface d'un même morceau de poulet et également d'un morceau à l'autre (Tableau 1 ci-dessous). Tableau 1 Contamination initiale en flore totale de la surface des morceaux de poulets Essais Concentration en (cfu/cm2) Morceau 1 échantillon A 3,27106 Morceau 1 échantillon B 2,48106 Morceau 2 échantillon A 3,22106 Morceau 2 échantillon B 3,37106 Avant tout ensemencement, la présence initiale de Listeria est mise en évidence sur ces morceaux de poulets grâce à une culture sur milieu Palcam. L'utilisation d'une autre méthode de référence NF en ISO 11290-1 rapide (ALOA one day) permet de montrer qu'il ne s'agit pas de L.monocytogenes. La présence de Listeria est détectable à l'état de trace mais ne peut être dénombrée et ne peut influencer les expériences de destruction thermique conduites par la suite. Ensemencement et homoqénéité de l'ensemencement Les échantillons précédents, non décontaminés chimiquement, ont été ensemencés en L.innocua. Le taux d'ensemencement dépend à priori du temps de contact entre la peau et la solution contenant L.innocua. L'adhésion étant favorisée par le séchage sous la hotte à flux laminaire. Trois temps de contact : 30 s, 1 min et 5 min ont été envisagés (Tableau 2 ci-dessous). 5 Tableau 2 Effet du temps de contact entre la solution bactérienne et la peau des échantillons de poulets sur le taux en L.innocua Temps de Concentration Dilution Dilution Dilution Concentratior contact de la échantillon échantillon échantillon moyenne en préculture en 10-2 10-2 10-4 (cfu/cm2) L.innocua (cfu/cm2) (cfu/cm2) (cfu/cm2) (cfu/ml) Echantillon 3,60109 4,51 *106 4,45106 4,67106 4,46106 1 30s Echantillon 3,60109 3,08106 3,08106 3,42106 3,20106 2 1 min Echantillon 3,6010 3, 69106 2,35106 2,80106 2,95106 3 min L'ensemencement est réalisé par trempage de la peau de 3 échantillons dans 105 ml d'une solution concentrée en L. innocua. Ils sont ensuite séchés sous une hotte à flux laminaire pendant 10 minutes. 3,5 cm2 de peau (viande non prise en compte) situés au centre de chaque échantillon sont broyés au stomacher et additionnés d'un milieu tryptone sel (35 ml) pour obtenir une solution mère. Le dénombrement a été ensuite réalisé suivant la méthode décrite précédemment. Ce temps de contact n'influence pas de manière significative le taux de L.innocua présentes à la surface de la peau des échantillons de poulet. Le temps de contact d'une minute a été choisi. L'homogénéité de l'ensemencement est vérifiée sur 4 échantillons (2 par morceau de poulet). Ils ont été ensemencés avec la préculture de L. innocua suivant la méthode décrite précédemment avant d'être dénombrés par la suite avec le protocole préalablement établi. L'attachement moyen des bactéries à la surface des morceaux de poulets est de 3,72106 cfu/cm2 pour une préculture de concentration moyenne de 3,12109 cfu/ml. L'ensemencement est également homogène au sein d'un même morceau ainsi que d'un morceau à l'autre. Cette technique est donc reproductible d'un essai à l'autre à environ 0,5 log (Tableau 3 ci-dessous). Tableau 3 Homogénéité de l'ensemencement en L. innocua à la surface d'échantillons de poulets. Essais Concentration de la Concentration préculture en Moyenne en L.innocua (cfu/cm2) (cfu/ml) Morceau 1 3,12109 5,45109 échantillon A Morceau 1 3,12109 4,54106 échantillon B Morceau 2 3,12109 3,3106 échantillon A Morceau 2 3,12109 1,60106 échantillon B Vérification de la recontamination des échantillons par le banc thermique : 10 Dans le banc thermique de décontamination les échantillons sont refroidis par un jet d'air comprimé non stérile. Quatre boîtes de milieu Palcam et TSA sont positionnées pendant 1 minute chacune sous le jet d'air comprimé. Après incubation de ces différents milieux de culture, aucune contamination en Listeria n'a 15 été observée. EXEMPLE 1 (comparatif) Pour l'exemple 1 (comparatif), la température du tube est 20 fixée à 290 C, valeur la plus forte possible pour laquelle il n'y a pas de risque de brûler la laine de verre ou le mastique avoisinant. La température du mélange air/vapeur en surface de l'échantillon ne dépend que de la distance entre la sortie du tube5 et la surface de l'échantillon. Cette température varie brusquement sur quelques dizaines de centimètres. Pour une température de tube de 290 C, la température du mélange air/vapeur est de 191 C lorsque l'échantillon est à une distance de 45 mm et de 124 C pour une distance de 166 mm. L'efficacité du traitement thermique sur la destruction microbienne est analysée à trois températures en surface de l'échantillon : 83 C, 93 C et 97 C et pour des temps de traitement correspondant à la durée la plus longue pour laquelle aucune cuisson de la viande recouverte de sa peau n'est observée. Les résultats sont présentés dans le Tableau 4 ci-après Tableau 4 Détermination de l'efficacité de la destruction microbienne pour chaque couple temps/température 5 testé en comparaison avec les échantillons témoins Essais N témoin N après Destruction (cfu/cm2) traitement microbienne thermique en (cfu/cm2) Log N No Mesure 1 2,01 *106 1,4*103 3,16 (83 C/2min 30s) Mesure 2 1,80*106 4,67104 1,6 (83 C/2min 30s) Mesure 3 4,75106 102 4,67 (93 C/1 min 30s) Mesure 4 1,60*106 2,6103 2,8 (93 C/1 min 30s) Mesure 5 1,9106 0 EXEMPLE 2 L'efficacité du traitement thermique sur la destruction microbienne a été analysée à 138 C et 144 C, en surface d'un 30 échantillon de viande de poulet (5 cm de côté, 1.5 cm d'épaisseur) recouvert de sa peau. L'efficacité du traitement a aussi été mesurée à une température d'environ 150 C sur de la peau de poulet seule (1 mm d'épaisseur environ) et à une température de 196 C sur des échantillons de Téflon de 1 mm d'épaisseur. Les 35 temps de traitement sur la peau de poulet correspondent à la durée la plus longue pour laquelle aucune cuisson de la viande recouverte de la peau n'est observée selon les barèmes définis dans la partie matériel et méthodes ci-dessus. Pour quantifier l'effet de la décontamination, la peau du poulet est ensemencée avec une solution fortement chargée en une bactérie cible puis soumise au jet de vapeur. La différence entre la quantité de bactérie cible présente sur la peau avant (No en cfu/cm2) et après traitement (N en cfu/cm2) permet de déterminer l'efficacité de la décontamination. La flore totale est également dénombrée avant et après traitement pour déterminer une éventuelle influence de la présence de cette flore sur la décontamination de la bactérie cible. La bactérie cible est Listeria innocua qui a été choisie car elle est considérée comme très thermo-résistante. Sa destruction signifie la destruction des autres types de bactéries pathogènes ou d'altération présentes en surface des aliments. La charge microbienne initiale est la plus élevée possible de manière à pourvoir mesurer réellement la différence de destruction entre deux traitements en s'affranchissant des erreurs liées à la limite de détection de la méthode de comptage des microorganismes. La charge microbienne initiale est de 105-106 cfu/cm2 sur les échantillons de poulet et de 104 cfu/cm2 sur les plaquettes de Téflon. Le protocole microbiologique est détaillé dans la partie matériels et méthodes ci-dessus, et les bactéries ont été incubées 21 heures avant leur dépôt sur les échantillons. Une synthèse de 30 expériences est présentée ci-dessous (Tableau 5). TABLEAU 5 Température Destruction Ecart type Produit de surface Temps Moyenne (Ts) Peau + muscle 138 C+/- 18 C 30s 3.3 1.4 Peau + muscle 144 C +1- 7 C 30s 3.2 0.6 Peau seule 153 C +/-13 C 30s 3.9 0.7 Téflon 1 mm 196 C +1- 7 C 30s <3.2 0 Le tableau 5 présente un résumé de 30 essais réalisés dans 5 les conditions fixées ci-dessus dans l'exemple 2. On observe que le procédé objet de l'invention permet une décontamination bactérienne supérieure à 3 log même dans des conditions très défavorables, c'est à dire en présence d'échantillons contaminés par des bactéries qui ne sont plus en 10 phase de croissance et pour une souche bactérienne particulièrement thermorésistante. Dans les résultats présentés, une décontamination effective est obtenue sans qu'il y ait cuisson du produit protégé par la peau. L'augmentation de la température sur de la peau de poulet 15 recouvrant le muscle diminue fortement le temps de traitement nécessaire et augmente significativement la destruction microbienne qui devient alors en moyenne statistiquement supérieure à 3 log. Pour décontaminer la peau des volailles de 3 à 4 log il est 20 nécessaire d'utiliser des conditions de traitement avec des barèmes de l'ordre de 130 C pendant au moins 10 secondes et de préférence au moins 30 secondes. Le traitement ne cuit pas la viande localisée sous la peau de la volaille, le reste de la carcasse blanchissant légèrement. 25 Après passage en chambre réfrigérée la peau des carcasses garde un aspect visuel acceptable pour le consommateur. Le traitement est souple et bref, et est applicable à moindre coût aux cadences industrielles. Des essais effectués dans des conditions de temps de traitement et de température, différentes de celles fixées dans le procédé de l'invention, n'ont pas permis d'obtenir une réduction bactérienne statistiquement supérieure ou égale à 3 logs. Par exemple, une étape de chauffage des carcasses par un jet de vapeur d'eau au cours de laquelle la température de surface de la peau atteint 119,2 C pendant une durée de 30 secondes ne permet pas d'obtenir, contrairement au procédé défini ci-dessus, une réduction de la contamination bactérienne supérieure ou égale à 3 log.REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES - McCANN, M.S. J.J. SHERIDAN, D.A. McDOWELL, I.S. Blair Food Microbiology Research Unit. School of Health Sciences, University of Ulster, Jordanstowm Campus, Newtownabbey Co. Antrium, Northern Ireland, BT37 OQB. The National Food Centre, Teagasc, Ashtown, Dublin 15, Ireland. - Bégot , C, Lebert, I and Lebert, A. 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Steam vacuuming as a pre-evisceration intervention to decontamination beef carcasses. Journal of Food Protection, 60(2), 107-113. 30 35 - KLOSE, A.A. Kaufman, V.F., Bayne, H.G. & Pool, M.F. (1971). Pasteurization of poultry meat by steam under reduced pressure.Poultry Science, 49, 1156-1160. - KOZEMPEL, M. GOLDBERG, N. Radewonuk, E.R. & Scullen, O.J. (2001). Modification of the VSV surface pasteurizer to treat the visceral cavity and surfaces of chicken carcasses. Food Engineering and Physical Properties, 66, 954-959. - MALBRANCQ Yohann, KONDJOYAN Alain û Analyse et modélisation du transfert de chaleur à la surface de produits alimentaires solides soumis à un jet de vapeur surchauffée. Congrès Français de Thermique, SFT 2004, Presqu'île de Giens, 25-28 mai 2004.20
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La présente invention a pour objet un procédé de décontamination des carcasses de volailles, comprenant les étapes suivantes :(a) un traitement thermique rapide de la peau d'au moins une carcasse de volaille par de la vapeur d'eau jusqu'à atteindre une température de surface (Ts) de la peau d'au moins 130°C, et(b) un refroidissement rapide de la peau de ladite carcasse, jusqu'à atteindre une température de surface (Ts) de la peau de 60°C ou moins.
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1. Procédé de décontamination de carcasses de volailles, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : (a) un traitement thermique rapide de la peau d'au moins une carcasse de volaille par de la vapeur d'eau jusqu'à atteindre une température de surface (Ts) de la peau d'au moins 130 C, et (b) un refroidissement rapide de la peau de ladite carcasse, jusqu'à atteindre une température de surface (Ts) de la peau de 60 C ou moins. 2. Procédé de décontamination selon la 1, caractérisé en ce que l'étape (a) a une durée allant de 30 secondes à une minute, de préférence une durée allant de 20 secondes à 40 secondes, et de manière tout à fait préférée une durée de 30 secondes. 3. Procédé de décontamination selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que, au cours de l'étape (a), la température de surface (Ts) atteint au moins 140 C, de préférence au moins 150 C. 4. Procédé de décontamination selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que, au cours de l'étape (a), la température de surface (Ts) atteint une température allant de 140 C à 210 C. 30 5. Procédé de décontamination selon la 2, caractérisé en ce que, au cours de l'étape (a), la température de surface de la peau de ladite carcasse atteint une température allant de 140 C à 160 C, de préférence une 35 température de 150 C. 20 25 6. Procédé de décontamination selon la 1, caractérisé en ce que, au cours de l'étape (a), la vapeur d'eau est à une température allant de 250 C à 800 C. 7. Procédé de décontamination selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que l'étape (b) de refroidissement a une durée de 30 secondes ou moins, et de préférence une durée de 10 secondes ou moins. 8. Procédé de décontamination selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que, l'étape (b), de refroidissement est effectué en appliquant un jet d'air froid, ou de la neige carbonique sur ladite carcasse. 9. Procédé de décontamination selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce qu'il comprend une étape préalable de séchage de la peau de ladite carcasse par de l'air chaud. 20 10. Procédé de décontamination selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que, au cours de l'étape (a) de traitement thermique rapide, une pression de 4 à 7 bars est appliquée à la carcasse de volaille, et au cours 25 de l'étape (b) de refroidissement rapide, la pression appliquée à la carcasse de volaille diminue jusqu'à atteindre 1 bar ou moins. 11. Procédé de décontamination selon l'une quelconque 30 des 1 à 10, caractérisé en ce qu'il comprend une étape supplémentaire (c) de réfrigération de ladite carcasse de volaille. 12. Procédé de décontamination selon l'une quelconque 35 des 1 à 11, caractérisé en ce qu'il conduit à 10 15une réduction du nombre de bactéries présentes à la surface de la carcasse de volaille en moyenne supérieure ou égale à 3 log.
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NOUVEAUX NANOMATERIAUX HYBRIDES, LEUR PREPARATION ET LEUR UTILISATION EN TANT QUE FILTRES POUR CAPTEURS DE GAZ
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La présente invention concerne le domaine de la catalyse hétérogène et, plus précisément, celui des filtres catalytiques, notamment pour les capteurs de gaz. Dans ce domaine, les dispositifs aujourd'hui commercialisés sont équipés de filtres dits "passifs". Le matériau généralement utilisé pour cette opération est de type charbon actif (Schweizer-Berberich et al., Sens. Actuators, B, 2000, 66, 34). Plusieurs inconvénients sont attachés à l'usage de tels matériaux. Ils sont notamment peu sélectifs et ont une durée de vie limitée en raison de la saturation. La conception de matériaux pour filtres catalytiques est étudiée depuis quelques années (Arbiol et al., Applied Phys. Lett ., 2002, 81, 3449). II s'agit de matériaux composites comprenant un catalyseur dispersé dans une matrice solide qui agissent par transformation sélective des gaz interférents. Ces filtres catalytiques ne sont donc pas saturables. Par ailleurs, l'efficacité du filtre dépend de la sélectivité du catalyseur choisi. La réalisation de tels matériaux est cependant délicate dans la mesure où le contrôle de la composition et de la morphologie de ces matériaux à l'échelle nanométrique est primordial pour une meilleure efficacité et pour des résultats reproductibles. De plus, la mise en oeuvre de tels matériaux doit être compatible avec les procédés de la microélectronique, notamment l'intégration à la surface de la couche sensible du capteur de gaz. Il est donc particulièrement désirable de mettre à disposition de nouveaux matériaux et un procédé de préparation amélioré permettant la réalisation de filtres catalytiques non saturables, sélectifs, de composition homogène et de morphologie contrôlée. Les présents inventeurs ont découvert un nouveau mode de synthèse conduisant de façon reproductible à un nanomatériau hybride dont la composition et la morphologie sont parfaitement contrôlées. Ledit procédé permet la dispersion du catalyseur de façon homogène à l'intérieur de la matrice. Le nouveau matériau hybride ainsi préparé peut être aisément mis en oeuvre à la surface de la couche sensible semi-conductrice d'un capteur de gaz, par les techniques habituelles, par exemple au moyen d'un micro-injecteur. Selon un premier objet, la présente invention concerne donc un procédé 5 de préparation d'un nanomatériau hybride contenant des nanoparticules métalliques, éventuellement oxydées, comprenant : 1) la formation de nanoparticules dudit métal, à partir d'un précurseur dudit métal, en présence d'un ligand de formule (L) : Y-X-G (L) 10 sous pression d'hydrogène ; 2) la polymérisation au sein d'un matériau solide, et 3) la calcination du matériau obtenu. La polymérisation peut être éventuellement suivie d'une étape de lavage 15 ou séchage, avant l'étape de calcination éventuelle. Le lavage peut être réalisé au moyen de tout solvant dans lequel le matériau est insoluble. On peut notamment citer le pentane, l'hexane, les éthers de pétrole et le tétrahydrofurane. Le séchage peut être avantageusement réalisé à l'air. 20 A titre de métal, on peut utiliser tout métal de transition, notamment les métaux des groupes VIII de la classification périodique, tels que Pd, Pt, Ru ou encore tout autre métal pour lequel des complexes métalliques proches du degré d'oxydation 0 sont disponibles, par exemple Rh, Co, Ni, Fe, Au, Cu; on préfère notamment le ruthénium. 25 Le précurseur dudit métal peut notamment être un complexe du métal considéré. De façon avantageuse, ledit complexe peut être disponible commercialement ou être préparé selon les méthodes connues. Dans le cas du ruthénium, on préfère notamment le complexe Ru(COD)(COT) où COD=1,5-cyclooctadiène et COT=1,3,5-cyclooctatriène. A titre de ligand, on préfère les ligands stabilisants bifonctionnels, comportant une fonction polymérisable de formule (L). Dans la formule (L) Y-X-G (L) G représente un groupe hydrolysable, polycondensable tel que -Si(OR")3 dans lequel R" est un groupe alkyle en C1-C20, de préférence C1-C10, tel que -Si(OEt)3, -Si(OMe)3 ou -Si(O'Pr)3. Y représente un groupe choisi parmi les amines ûNRR', les thiols, les phosphines ou les groupements phosphonate, phosphate ou carboxylate, avec R et R', identiques ou différents, choisis parmi un atome d'hydrogène, un groupe alkyle, aralkyle ou aryle dans lequel alkyle est un groupe C1-C20 alkyle, de préférence C8-C16 et aryle un groupe C6-C12 aryle, de préférence C6, X est une chaîne hydrocarbonée, linéaire ou ramifiée, comprenant au moins 4 maillons, comprenant de 1 à 40 atomes de carbone, et pouvant contenir éventuellement un ou plusieurs hétéroatome(s) tels que O ou N ; plus préférentiellement, X contient de 1 à 20 atomes de carbone et plus préférentiellement entre 10 et 20 atomes de carbone. Plus préférentiellement : G représente -Si(OEt)3. Y représente ûNRR' avec R et R' choisis parmi un atome d'hydrogène ou un groupe méthyle ou benzyle. X est une chaîne hydrocarbonée linéaire ou ramifiée, comprenant au moins 4 maillons, comprenant de 1 à 20 atomes de carbone, et pouvant contenir éventuellement un atome d'oxygène. A titre particulièrement avantageux, on peut notamrnent citer le ligand (PhCH2)2N(CH2)11 O(CH2)3Si(OEt)3 ou H2N(CH2)11 O(CH2)3Si(OEt)3. Généralement, l'étape 1) est réalisée à une pression comprise entre 2 et 10 bars ; plus préférentiellement, à 3 bars. Généralement, cette réaction est conduite dans un autoclave de type Fischer-Porter ou tout autre réacteur équivalent. Généralement, on opère dans un milieu solvant organique, le choix du solvant dépendant de la solubilité du ligand et du métal ou du précurseur métallique. On préfère notamment le THF, le méthanol, le toluène ou leurs mélanges. La réaction 1) est conduite pendant une période suffisante pour obtenir un degré d'avancement satisfaisant dans la réaction ; généralement, la réaction est conduite entre 5 et 48 heures ; plus préférentiellement, pendant environ 20 heures. La polymérisation 2) est généralement réalisée en présence de tétraalkoxysilane Si(OEt)4 , Si(OMe)4 ou Si(O'Pr)4 par évaporation du solvant ou l'addition d'un catalyseur nucléophile et d'eau. Le catalyseur nucléophile peut être choisi parmi le fluorure de tétrabutylammonium ou le fluorure de sodium ; préférentiellement, le catalyseur est ajouté dans un rapport de 5 % à 20 % molaire par rapport au ligand ; de l'eau, préférentiellement en quantité stoechiométrique, est ajoutée. L'étape de polymérisation consiste en la formation de liaisons ûSi-O-, formant ainsi une structure solide, dans laquelle les particules métalliques sont piégées. Généralement on opère en présence de 0,5 à 2 équivalents de Si(OEt)4, la quantité de Si(OEt)4 permettant de moduler la dispersion des nanoparticules de métal dans la structure. Avantageusement, Si(OEt)4 peut être présent dans le mélange réactionnel dès l'étape 1), la polymérisation n'étant initiée que lors dle l'évaporation du solvant ou de l'ajout du catalyseur. L'étape de calcination 3) est réalisée pour éliminer toute la partie organique. Au cours de cette étape, la structure du matériau évolue pour adopter une texture mésoporeuse. Eventuellement cette étape de calcination peut être réalisée sous air pour obtenir des particules d'oxydes dudit métal. La calcination sous air peut être réalisée par chauffage progressif de l'échantillon de la température ambiante à une température comprise entre 400 et 700 C, pendant une durée comprise entre 6 et 9 heures. Généralement, plus la température maximale est faible et plus la durée de calcination est longue. De préférence, la température maximale est inférieure à 500 C, préférentiellement 400 C, pendant une durée comprise entre 3 et 10 heures. De façon préférentielle, le chauffage est réalisé progressivement avec une pente comprise entre 1 et 10 C par minute, préférentiellement environ 2 C par minute, suivi d'un palier à la température maximale atteinte de 400 C pendant environ 5 heures. A l'issue de l'étape 2), on peut éventuellement réaliser les étapes de lavage et/ou séchage du matériau obtenu, avant la mise en oeuvre de l'étape 3). Généralement, le lavage est réalisé au moyen de pentane. Le séchage peut être réalisé par toute méthode connue, notamment le séchage à l'air ou dans une étuve. A l'issue du procédé selon l'invention, on obtient un matériau comprenant des particules de métal éventuellement oxydées, immobilisées de façon stable et homogène dans une structure de silice solide. Les particules sont de taille moyenne contrôlée et homogène, comprise entre 2 et 5 nm, préférentiellement environ 2,5 nm. Généralement, la surface spécifique, contrôlée, est comprise entre 400 et 750 m2/g, plus préférentiellement entre 450 et 500 m2/g. Le nanomatériau hybride constitué de nanoparticules métalliques éventuellement oxydées obtenu selon l'invention peut être caractérisé par les propriétés suivantes : 1) une structure organisée caractérisée par la présence d'un pic de diffraction aux petits angles montrant l'existence de la répétitivité au sein du matériau d'un motif dont la dimension est voisine de la taille des nanoparticules présentes, soit 2 nm, 2) une surface spécifique définie, généralement comprise entre 400 et 750 m2/g, plus préférentiellement entre 450 et 500 m2/g, 3) un diamètre de pores défini compris entre 2 et 3 nm, 4) une structure stable sur une gamme importante de températures, allant de l'ambiante jusqu'à 700 C. Selon un autre objet, la présente invention concerne également le 10 nanomatériau hybride constitué de nanoparticules d'oxyde métallique susceptible d'être obtenu par le procédé selon l'invention. Selon un autre objet, la présente invention concerne également la préparation d'un filtre pour capteur comprenant les étapes de : 15 1) dispersion du nanomatériau hybride selon l'invention dans un solvant organique ; et 2) dépôt de la suspension sur la surface de la couche sensible d'un capteur. Généralement, la concentration du nanomatériau hybride selon l'invention 20 est comprise entre 1 et 5 mg pour 0,3 ml de solvant, préférentiellement environ 3mg/0,3ml. Le solvant est tel qu'il permet un dépôt de bonne qualité lors de son évaporation lente. Ledit solvant peut être choisi parmi l'anisole, le toluène ou le THF. La couche sensible sur laquelle est déposée le nanomatériau hybride est 25 généralement constituée d'oxydes métalliques nanostructurés, tel que SnO2, éventuellement dopé au palladium ou platine, ou d'autres oxydes tels que ZnO, In203, W03. Le capteur peut être choisi parmi les capteurs habituellement utilisés et notamment les capteurs à plateformes silicium micro-usinées. Le dépôt est réalisé par tout moyen, notamment par dépôt d'une suspension du nanomatériau hybride par un micro-injecteur et évaporation du solvant. La présente invention concerne également un filtre pour capteur 5 comprenant un nanomatériau hybride selon l'invention déposé sur la couche sensible d'un capteur. Lesdits nanomatériaux sont particulièrement utiles quand ils sont mis en oeuvre à la surface de couches sensibles semiconductrices de capteurs de gaz. Ils agissent alors comme filtres catalytiques et permettent d'augmenter la 10 sélectivité à un gaz donné. Ils permettent donc d'améliorer la détection sélective dudit gaz, notamment dans un environnement pollué. Les filtres peuvent en effet effectuer une identification sélective de gaz, notamment par oxydation ou réduction sélective, notamment par ajustement des conditions de fonctionnement, telles que la température. 15 Les filtres selon l'invention sont particulièrement avantageux en ce qu'ils peuvent fonctionner en mode isotherme ou pulsé. Le contrôle de l'homogénéité de la répartition du métal dans la structure mésoporeuse permet de contrôler la reproductibilité des propriétés du filtre. Les filtres selon l'invention sont particulièrement utiles dans le domaine de la 20 catalyse hétérogène et plus spécifiquement en tant que filtres catalytiques pour capteurs de gaz, notamment dans des applications grand public (détection de fuite de gaz, de mauvaise combustion, contrôle de la qualité de l'air, etc.) ou industrielle (automatisation de procédés, détection d'incendies...). 25 Les ligands de formule (L) discutés ci-dessus convenant particulièrement à la préparation du nanomatériau hybride selon l'invention sont originaux. La présente invention concerne donc également un composé de formule (L) : Y-X-Si(OEt)3 (L) dans laquelle : Y représente un groupe choisi parmi les amines NRR', les thiols, les phosphines, ou les groupements phosphonate, phosphate ou carboxylate avec R et R', identiques ou différents, choisis parmi un atome d'hydrogène, un groupe alkyle, aryle ou aralkyle, dans lequel alkyle est un groupe C1-C20 5 alkyle, de préférence C6-C16 et aryle un groupe C6-C12 aryle, de préférence C6, X est une chaîne hydrocarbonée, linéaire ou ramifiée, comprenant de 1 à 40 atomes de carbone, et pouvant contenir éventuellement un ou plusieurs hétéroatome(s) tels que O ou N ; plus préférentiellement, X contient de 1 à 20 atomes de carbone et plus préférentiellement entre 10 et 20 atomes de 1 o carbone, A l'exception du composé Me2N(CH2)4Si(OEt)3. A titre particulièrement avantageux, on peut notamment citer le ligand (PhCH2)2N(CH2)11 O(CH2)3Si(OEt)3 ou H2N(CH2)11 O(CH2)3Si(OEt)3 . 15 La présente invention concerne également le procédé de préparation dudit ligand (L) au moyen des composés de formule (1) et (Il): Y-X' (I) et H-Si(OEt)3 (Il) dans lesquelles Y est défini tel qu'en formule (L) et X' représente un groupe 20 précurseur de X. On entend par groupe précurseur X' tout groupe permettant d'obtenir le groupe correspondant X désiré par toute réaction de couplage, protection/ déprotection, addition, substitution, etc. De préférence, X' correspond à x par élimination d'un atome d'hydrogène. 25 Ladite réaction est mise en oeuvre en présence d'un réactif tel que le [Pt2(divinyltetraméthyldisiloxane)3] dans un exces de HSi(OE:t)3. La figure 1 représente l'image par microscopie électronique à transmission du nanomatériau hybride selon l'invention mettant en évidence une répartition homogène de nanoparticules d'oxyde de ruthénium dont la taille moyenne est de 2,5 nm, avec une dispersion étroite de tailles autour de cette moyenne. La figure 2 est une représentation schématique de l'utilisation du nanomatériau hybride pour la préparation d'un filtre catalytique sur plateforme de silicium. La figure 3 représente les variations de la résistance de la couche sensible des capteurs comprenant ou non le filtre selon l'invention, exposé à des atmosphères constituées de 200 ppm de monoxyde de carbone, 150 ppm de propane, puis 1,8 ppm de NO2 dans l'air humide (50 %). Les exemples suivants sont donnés à titre illustratif et non limitatif de la présente invention. Exemple 1 Synthèse du nanomatériau hybride Des nanoparticules de ruthénium sont synthétisées par décomposition du complexe de ruthénium Ru(COD)(COT), avec COD=1,5-cyclooctadiène et COT=1,3,5-cyclooctatriène, sous pression d'hydrogène en présence du ligand stabilisant bifonctionnel (PhCH2)2N(CH2)11O(CH2)3Si(OEt)3 selon le procédé suivant : 100 mg (0,31 mmol) de Ru(COD)(COT), 62 mg de Si(OEt)4 et 172 mg (0,31 mmol) du ligand L dans 10 mL de tétrahydrofurane (THF) sont placés sous trois bars d'hydrogène pendant 20 heures dans un réacteur de type Fischer-Porter. Le matériau peut être obtenu directement par évaporation du solvant ou par ajout de fluorure de tétrabutylammonium (10 % molaire par rapport au ligand) et la quantité stoechiométrique d'eau. Quelle que soit la méthode d'obtention du solide, celui-ci est ensuite lavé au pentane, puis séché sous vide et enfin calciné sous air. L'étape de calcination est réalisée sous air par une montée en température de 20 à 400 C avec une pente de 2 C par minute, suivie d'un palier à 400 C pendant 5 heures. Le matériau hybride ainsi obtenu est caractérisé par une grande surface spécifique, de l'ordre de 460 m2/g, mesurée par BET. Sa caractérisation par microscopie électronique à transmission telle qu'illustrée à la figure 1 met en évidence une répartition homogène de nanoparticules d'oxyde de ruthénium dont la taille moyenne est de 2,5 nm, avec une dispersion étroite de tailles autour de cette moyenne. Exemple 2 Mise en oeuvre du nanomatériau hybride selon l'invention en tant que filtre catalytique sur plateforme silicium Après calcination sous air, le matériau solide obtenu est mis en suspension dans un solvant tel que l'anisole. Une goutte de cette suspension est déposée sur la couche sensible (1) d'un microcapteur de gaz. Le capteur de gaz est constitué d'une isolation thermique (membrane diélectrique) (2), recouverte partiellement d'une résistance chauffante (silicium polycristallin) (3), lesdites isolation thermique et résistance chauffante étant recouvertes d'une isolation électrique (4), telle que SiO2. Sur la surface de l'isollation électrique (4), sont positionnées des électrodes (5) et la couche sensible (1). La suspension est déposée sur la couche sensible (1) pour former le filtre catalytique (6). L'évaporation du solvant laisse une couche épaisse du nanomatériau hybride, répartie sur toute la surface de la couche sensible, qui agit ensuite comme filtre catalytique. La préparation du filtre catalytique est représentée de façon schématique à la figure 2. Exemple 3 Propriétés des filtres catalytiques selon l'invention Les propriétés des filtres catalytiques selon l'invention ont été testées en 30 étudiant la résistance de la couche sensible des capteurs à gaz, exposés à des atmosphères constituées de 200 ppm de CO, 150 ppm de propane, puis 1,8 ppm de NO2 dans l'air humide à 50 %, dans les conditions expérimentales suivantes : Vh = 3,2 volts Rh= 50 % Flux de gaz : 1000 mL/minute La sensibilité du gaz est calculée par la formule suivante : Sgaz = (Rgaz - Rair)/Rair• Sco200 - 0,37 ; SC3H8150 = -0,16 ; SNO2 1,8= + 1,5. On remarque une augmentation importante de la sensibilité au propane (triplée) quand la couche sensible est surmontée du filtre catalytique ; la sensibilité au monoxyde de carbone est diminuée d'un facteur 12 tandis que la sensibilité au NO2 est diminuée d'un facteur 30. Le système couche sensible SnO2 particulaire combiné au matériau hybride SiO2/RuO2 permet donc la détection d'un hydrocarbure de type propane 15 dans un environnement pollué par CO et NO2
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La présente demande concerne de nouveaux nanomatéiriaux hybrides, leur procédé de préparation et leur utilisation en tant que filtres pour capteurs de gaz.
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1. Procédé de préparation d'un nanomatériau hybride contenant des nanoparticules métalliques, éventuellement oxydées, comprenant : 1) la formation de nanoparticules dudit métal, à partir d'un précurseur dudit métal, en présence d'un ligand de formule (L) : Y-X-G (L) sous pression d'hydrogène ; 2) la polymérisation du ligand (L) au sein d'un matériau solide, et 10 3) la calcination du matériau obtenu ; où dans la formule (L) : G représente un groupe hydrolysable, polycondensable tel que -Si(OR")3 dans lequel R" est un groupe alkyle en C1-C20, de préférence C1-C10, Y représente un groupe choisi parmi les amines NRR', les thiols, les 15 phosphines, ou les groupements phosphonate, phosphate ou carboxylate avec R et R', identiques ou différents, choisis parmi un atome d'hydrogène, un groupe alkyle, aralkyle ou aryle, X est une chaîne hydrocarbonée, linéaire ou ramifiée, comprenant au moins 4 maillons, comprenant de 1 à 40 atomes de carbone, et pouvant 20 contenir éventuellement un ou plusieurs hétéroatome(s) tels que O ou N. 2. Procédé selon la 1 tel que la polymérisation est suivie d'une étape de lavage ou séchage, avant l'étape de calcination. 25 3. Procédé selon la 1 ou 2 tel que le métal est choisi parmi Pd, Pt, Ru, Rh, Co, Ni, Fe, Au, Cu. 4. Procédé selon l'une quelconque des précédentes tel que le précurseur métallique est Ru(COD)(COT) où COD=1,5-cyclooctadiène et COT=1,3,5-cyclooctatriène. 5. Procédé selon l'une quelconque des précédentes tel que le ligand est choisi parmi (PhCH2)2N(CH2)11O(CH2)3Si(OEt)3 ou H2N(CH2)1 1 O(CH2)3Si(OEt)3, 6. Procédé selon l'une quelconque des précédentes tel que la polymérisation 2) est réalisée en présence de Si(OEt)4 , Si(OMe)4 ou Si(O'Pr)4 par évaporation du solvant ou l'addition d'un catalyseur nucléophile et d'eau. 7. Nanomatériau hybride constitué de nanoparticules d'oxyde métallique 15 susceptible d'être obtenu par le procédé selon l'une quelconque des précédentes. 8. Procédé de préparation d'un filtre pour capteur comprenant les étapes de: 20 1) dispersion du nanomatériau hybride selon la 7 dans un solvant organique ; et 2) dépôt de la suspension sur la surface de la couche sensible d'un capteur. 25 9. Filtre pour capteur de gaz comprenant un nanomatériau hybride selon la 7 déposé sur la couche sensible d'un capteur. 10. Composé de formule (L) : Y-X-Si(OEt)3 (L)dans laquelle: Y représente un groupe choisi parmi les amines NRR', les thiols, les phosphines, ou les groupements phosphonate, phosphate ou carboxylate avec R et R', identiques ou différents, choisis parmi un atome d'hydrogène, un groupe alkyle, aralkyle ou aryle, X est une chaîne hydrocarbonée, linéaire ou ramifiée, comprenant de 1 à 40 atomes de carbone, et pouvant contenir éventuellement un ou plusieurs hétéroatome(s) tels que O ou N ; plus préférentiellement, X contient de 1 à 20 atomes de carbone et plus préférentiellement entre 10 et 20 atomes de 1 o carbone. 11. Composé selon la 10 choisi parmi (PhCH2)2N(CH2)11O(CH2)3Si(OEt)3 ou H2N(CH2)11O(CH2)3Si(OEt)3 . 15 12. Nanomatériau hybride contenant des nanoparticules métalliques éventuellement oxydées caractérisé par les propriétés suivantes : 1) une structure organisée avec un motif de dimension proche de la taille des nanoparticules présentes, 2) une surface spécifique définie comprise entre 400 et 750 m2/g, 20 3) un diamètre de pores défini compris entre 2 et 3 nm, 4) une structure stable sur une gamme de températures, de la température ambiante à 700 C.
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B,C,G
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B01,C07,G01
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B01J,B01D,C07F,G01N
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B01J 13,B01D 71,B01J 23,B01J 35,C07F 7,G01N 33
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B01J 13/02,B01D 71/02,B01J 23/46,B01J 35/08,C07F 7/18,G01N 33/00
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FR2895715
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A1
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DISPOSITIF D'UNE UNITE MOTEUR-TRANSMISSION D'UNE INSTALLATION D'ESSUIE-GLACE SUR UN SUPPORT
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Domaine de l'invention L'invention concerne un dispositif d'essuie-glace comportant une unité moteur-transmission d'essuie-glace dont le boîtier est fixé à l'aide de moyens de fixation à un support, en particulier tubulaire. Etat de la technique De telles installations d'essuie-glace sont reliées de manière fixe avec la carrosserie du véhicule. L'installation d'essuie-glace se compose essentiellement d'un entraînement d'essuieglace qui entraîne au moyen d'un arbre d'entraînement et d'une tringle, des arbres d'entraînement qui sont disposés dans des paliers d'essuie-glace venant en saillie de la carrosserie du véhicule et sur lesquels sont fixés les balais d'essuie-glace. L'entraînement d'essuie-glace présente un moteur d'essuie-glace et une transmission desquels vient en saillie un arbre d'entraînement. La transmission d'essuie-glace doit être fixé aussi bien dans la direction axiale que dans la direction périphérique à un support pour supporter les forces de réaction du couple de moteur à transmettre ainsi que les forces de poids. Le document DE 198 55 471 Al décrit une installation d'essuie-glace dans laquelle le boîtier d'entraînement est vissé au support. Dans ce cas, la grande hauteur de construction du à la dimension des têtes de vis des vis de fixation utilisées est désavantageuse. De plus, le pro-cédé de montage est dispendieux en temps du fait de l'étape de vissage indispensable. On connaît également d'après le document DE 197 12 113 A1, une installation d'essuie-glace. Dans cette installation connue, le boîtier d'entraînement est fixé au support au moyen de tôles de montage entourant le support. Les tôles de montage sont vissées du boîtier d'entraînement. Dans ce cas l'utilisation de tôles de montage chères ainsi que le montage dispendieux en temps en fonction des étapes de vis-sage indispensables s'avère désavantageux. Le document DE 198 60 264 Al décrit une installation d'essuie-glace pour véhicule utilitaire. La fixation du boîtier d'entraînement sur le support se fait à l'aide de deux demi-coupoles élas- tiques amorties dans la direction du support sur lesquelles une tôle de montage rigide est poussée ; les deux demi-coupelles sont ainsi décalées dans la direction du support et reçoivent celui-ci en le coinçant entre elles. Le montage est pénible car les demi-coupelles élastiques doivent être insé- rées de manière précise dans les orifices des fixations correspondants de la tôle de montage rigide pour permettre le poussage de la tôle de montage. Le temps nécessaire à un tel montage augmente lorsque la tôle de montage se coince lors du processus de poussée. But de l'invention La présente invention a pour but de proposer une installation d'essuie-glace de faible hauteur pouvant être fixée avec des moyens simples en un temps réduit au support correspondant. Exposé et avantages de l'invention Ce problème est résolu selon l'invention pour un dispositif d'essuie glace de type défini ci-dessous caractérisé en ce que les éléments de fixation comprennent au moins une pince de maintien venant en prise d'un côté avec le boîtier et de l'autre côté avec le support, dont la force de pincement s'applique sur le support dans la direction du boîtier. L'invention prévoit, pour la fixation de l'unité d'entraînement de moteur d'essuie-glace à un support, d'utiliser au moins une pince de maintien précontrainte au moyen d'un ressort. La pince de maintien vient en prise d'un côté directement sur le support et de l'autre côté sur le boîtier de l'entraînement et/ou du moteur d'essuie-glace. La pince de maintien précontrainte élastiquement on applique une force de pinçage sur le support dans la direction du boîtier. Lors du montage, la pince de maintien peut être, clipsée de manière simple sur le support. Lors de ce processus de clipsage, la pince de maintien est pliée de sorte que la force de coincement s'applique au support. La mise en place de la pince de blocage peut se faire beaucoup plus rapidement que celle de vis de fixation. En outre, la hauteur de construction de l'installation d'es-suie-glace est réduite car la pince de maintien, contrairement à des têtes de vis de fixation ou à des écrous, peut être plate. De plus, la pince de fixation ne doit pas être poussée méticuleusement dans la direction lon-gitudinale sur le support mais peut être clipsée grâce à la réalisation élas- tique, dans la direction transversale. Un autre avantage de la réalisation selon l'invention du dispositif d'essuie-glace réside dans le fait que la ma- nivelle relié en règle générale à l'arbre d'entraînement de l'unité d'entraînement à moteur, fixe en rotation n'a pas être réalisée coudée car il n'y a pas de têtes de vis au dessus desquelles il faut passer. Il est avan- tageux que le support soit tubulaire. Le support peut également être réali- sé sous la forme d'un profil en particulier un profil plein avec différents contours. Pour que l'ensemble des forces de réaction transmises par le couple de l'unité de transmission du moteur puisse être supporté de manière sûre et durable, la pince de maintien ne doit pas perdre sa fonction de fixation en glissant du support ou du boîtier. Pour cela, dans un développement avantageux de l'invention la pince de maintien est réalisée avec le support et/ou le boîtier en particulier détachable, enclenchable. La liaison par forme obtenue à l'aide de l'enclenchement évite également un glissement de l'unité de moteur d'entraînement dans la direction longitudinale du support. La pince de maintien peut par exemple venir en prise dans une rainure, une encoche, un évidement ou un trou traversant du support et/ou du boîtier. De plus, ou de manière alternative la pince de maintien entoure la périphérie extérieure du support. Une possibilité réalisation particulièrement simple de l'enclenchement de la pince de maintien précontrainte par un ressort avec le support réside dans le fait que le contour de la section du support soit réalisé de manière non ronde, c'est-à-dire avec au moins un enfoncement et/ou un bossage, la pince de maintien venant en prise dans l'enfoncement et/ou le bossage. De manière supplémentaire ou alternative, une ouverture dans le support reçoit la pince de fixation, en prise, et réalise ainsi une liaison par la forme avec le support. De la même manière, c'est-à-dire un enfoncement ou, un bossage un évidement dans le boîtier, évitent une désolidarisation indési-25 rable de la pince de maintien du boîtier. Pour réduire encore plus la hauteur de construction du dispositif d'essuie-glace selon l'invention, il est avantageux que l'ouverture ou l'évidement du support recevant la pince de maintien, ne se trouve pas sur la face supérieure du support, c'est-à-dire pas du côté du support opposé au boîtier. Il est avantageux que l'évidement ou l'ouverture se trouve décalé dans la direction périphérique, de préférence d'un angle d'environ 90 par rapport à la face inférieure du support associée au boîtier. En plus de la réalisation de la pince de maintien comme pièce détachable clipsée aussi bien sur le boîtier que sur le support, la 35 pince de maintien peut être réalisée d'une seule pièce avec le support ou avec le boîtier. De manière alternative la pince de maintien est fixée à une extrémité, en particulier détachable, au boîtier ou au support. Ainsi, la pince de maintien ne doit être clipsée que sur l'une des pièces de cons- truction, c'est-à-dire le support ou le boîtier. Pour une fixation détachable, une liaison par vis ou de préférence par enclipsage s'avère particulière-ment appropriée. On peut également imaginer que la pince de maintien réalisée comme pièce de montage séparable soit fixée après enclipsage sur le boîtier et/ou le support aux deux pièces avec des moyens de fixation séparés, de manière supplémentaire. La pince de maintien est particulièrement adaptée pour fixer le support en direction verticale, c'est-à-dire perpendiculairement à la direction longitudinale du support au boîtier. La fixation perpendiculaire-ment à la direction d'extension longitudinale du support se fait avec avantage à l'aide de moyens de fixation supplémentaires, en particulier à l'aide de guides fixés au boîtier ou réalisés d'une seule pièce avec celui-ci. On prévoit au moins un guide de chaque côté longitudinal du support. Les guides se composent avantageusement de dômes de guidage en forme de 15 tiges qui s'étendent à partir de la face supérieure du boîtier. Avantageusement, on dispose au moins à l'un des côtés longitudinaux du support, de deux guides espacés l'un de l'autre, en particulier des dômes de guidage pour éviter tout mouvement dans la direction transversale. Les sont directement adjacents au support. Lors du montage on installe d'abord le 20 support entre les guides et dans une étape supplémentaire on fixe celui-ci au moyen de la pince de maintien. Pour éviter un glissement du support dans la direction longitudinale on peut de plus ou de manière alternative à l'enclenchement du support avec le boîtier et/ ou de la pince de maintien, prévoir au moins un 25 guide venant en prise dans l'évidement latéral ou l'enfoncement du support de sorte que ce guide puisse recevoir les forces agissant dans la di-rection longitudinale. Dessins La présente invention sera décrite plus en détail à l'aide des 30 dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 montre une représentation schématique d'une unité de moteur -transmission d'essuie-glace en vue de dessus, - la figure 2 montre une représentation schématique de l'unité moteur - transmission d'essuie-glace selon la figure 1 dans une vue de côté, 35 - la figure 3 montre une coupe du boîtier de l'unité moteur-transmission d'essuie-glace fixé à l'aide d'une pince précontrainte par un ressort à un support, la pince de maintien entourant le support, - la figure 4 montre une coupe du boîtier de l'unité moteur-transmission d'essuie-glace fixé à l'aide d'une pince de maintien précontrainte par ressort à un support, la pince venant en prise dans un évidement de la paroi périphérique du support, - la figure 5 montre une coupe d'un boîtier d'une unité moteur-transmission d'essuie-glace fixé à l'aide d'une pince de maintien pré-contrainte par un ressort à un support, la pince venant en prise dans un enfoncement dans le contour du support, - la figure 6 montre une coupe du boîtier d'une unité moteur-transmission d'essuie-glace fixée à l'aide du boîtier d'une pince pré-contrainte par un ressort au support, la pince venant en prise dans un enfoncement décalé latéralement du contour du support, - la figure 7 montre une coupe du boîtier d'une unité moteur-transmission d'essuie-glace fixée à l'aide d'une pince de maintien pré- 15 contrainte par un ressort au support, la pince étant enclenchée latéralement avec le boîtier, - la figure 8 est une vue de côté de la représentation selon la figure 7. Exemples de réalisation Dans les figures les pièces identiques ainsi que les pièces 20 ayant une fonction identique sont repérées par les mêmes références. Les figures 1 et 2 montrent un dispositif d'essuie-glace avec un moteur-transmission d'essuie-glace 2 et une transmission 3 constituant une unité moteur d'essuie-glace 4 avec un boîtier 5. Il peut s'agir d'un boîtier commun 5, d'un boîtier de moteur d'essuie-glace ou d'un boltier transmission. Un arbre d'entraînement 6 vient en saillie du boîtier 5, et porte une manivelle 7 avec téton d'entraînement 8 fixé en rotation. Le téton 8 permet d'entraîner de manière alternative une tige d'essuie-glace non représentée. La figure 1 montre un dispositif d'essuie-glace 1 en vue de dessus. La face supérieure du boîtier 9 est plane. L'unité 30 d'entraînement de moteur d'essuie-glace 4 est fixée par sa face supérieure de boîtier 9 à un support 10 au moins partiellement tubulaire. Pour une meilleure compréhension des exemples de réalisation représentés on mettra en place par la suite un système de coordonnées qui concerne l'ensemble des exemples de réalisation. Le système de 35 coordonnées présente un axe X parallèle à la direction longitudinale du support. Un axe Y fait un angle de 90 par rapport à cette direction, dans le plan de la face supérieure du boîtier 9 s'étend un axe Y. Un axe Z est perpendiculaire à l'axe X et à l'axe Y. Celui-ci est perpendiculaire à la face supérieure du boîtier 9 et est représenté à la figure 2. Deux dômes de guidage 13 séparés, sont disposés sur chaque côté longitudinal 11, 12 du support 10, s'étendant dans la direction Z. Les dômes de guidage 13 s'opposent deux à deux. Les dômes de guidage 13 sont fixés au boîtier 5. Selon la figure 2, les dômes de guidage 13 sont sensiblement plus haut que le diamètre D du support 10. Mais ce n'est pas nécessaire. Mais il faut toutefois exclure un décalage latéral de l'unité d'entraînement de moteur d'essuie-glace 4. Les dômes de guidage 13 aboutissent directement sur le support 10 et évitent ainsi un déplacement du support 10 le long de l'axe Y. Le contour transversal des dômes de guidage 13 est circulaire. Les dômes de guidage 13 viennent en saillie dans les évidements partiellement circulaires 14 dans les deux côtés longitudinaux 11, 12 du support 10. Ainsi, on évite un déplacement de l'unité d'entraînement de moteur d'essuie-glace 4 dans la direction longitudinale, c'est-à-dire dans la direction de l'axe X. En même temps, l'évidement 14 évite une rotation de l'unité d'entraînement de moteur d'essuie-glace 4 dans la direction périphérique, autour du support 10. Pour fixer l'unité d'entraînement de moteur d'essuie-glace 4 dans la direction Z, c'est-à-dire perpendiculairement à la face du boîtier 9, on prévoit une pince de maintien précontrainte par un ressort 15 en métal entre deux dômes de guidage 13. La pince de maintien précontrainte par un ressort 15 exerce une force de blocage sur le support 10 dans la direction du boîtier 5, plus précisément en direction de la surface 9 du boîtier. Ainsi, on empêche un déplacement de l'unité d'entraînement de moteur d'essuie-glace 4 le long de l'axe Z. Du fait de la coopération des dômes de guidage 13 et de la pince de maintien 15 on empêche un mouvement de l'unité d'entraînement de moteur d'essuie-glace 4 dans toutes les directions de l'espace. La pince de maintien 15 vient en prise dans un évidement non représenté dans le côté longitudinal 12 du support 10 ainsi que dans un évidement latéral dans le boîtier 5. Comme cela sera décrit par la suite à l'aide des autres exemples de réalisation, on peut imaginer différentes dispositions de la pince de maintien 15. L'essentiel est que la pince 15 vienne en prise directement sur le support 10 ainsi que sur le boîtier 5 et mette en tension le support 10, dans la direction du boîtier 5. Pour cela, la pince 15 est déformée, lors du montage, contre sa force de ressort dans la direction Z. La pince 15 exerce dans l'état monté, une force de serrage sur le support 10 en direction négative Z, c'est-à-dire en direction de la face du boîtier 9. Comme cela est particulièrement visible à la figure 2, la manivelle 7 réalisée droite. On évite avantageusement une manivelle cin-5 trée et une pince de maintient 15. La figure 3 est une coupe à travers le boîtier 5 de l'unité d'entraînement de moteur d'essuie-glace 4. On y voit trois dômes de guidage 13 latéraux qui reçoivent entre eux le support 10 à l'aide de leur section circulaire. La pince 15 vient coiffer la surface supérieure 16 du 10 support 10 opposée à la surface 9 du boîtier à l'aide de sa première extrémité 17. Avec sa seconde extrémité 18, la pince 15 vient en prise par derrière dans une élévation 19 sur un côté 20 du boîtier 5 opposé à la surface supérieure 9 du boîtier. Ainsi, la pince 15 repose sur une surface latérale 21 du boîtier disposée à 90 par rapport à la surface supérieure 9 du boltier. Pour faire des économies de matériau, la pince présente un évidement de matériau latéral 22. Pour obtenir un optimal de l'unité d'entraînement de moteur d'essuie-glace sur le support 10, on réalise un enfoncement 23 et un contour de section parfaitement circulaire dans la surface supérieure de boîtier 9. 20 Les figures 4 et 6 montrent différentes positions de la pince 15 sur le support 10. Il est commun à tous les exemples de réalisation que la pince 15 vienne en prise avec sa seconde extrémité 18 derrière un bossage 19 du côté 20 opposé à la face supérieure du boîtier 9. Dans l'exemple de réalisation selon la figure 4, la première 25 extrémité 17 de la pince 15 vient en prise dans une ouverture 24 dans le côté longitudinal 12 du support 10. Ainsi, on évite en même temps un glissement de l'unité d'entraînement de moteur d'essuie-glace 4 le long de l'axe X. Lors du montage, on introduit tout d'abord la première extrémité 17 dans l'ouverture 24, la pince 15 étant ensuite clipsée au boîtier 5. 30 L'avantage de cette variante de réalisation est que la pince 15 n'aille pas jusqu'à la surface supérieure 16 du support, ce qui permet une hauteur de construction particulièrement réduite pour le dispositif d'essuieglace 1. Dans l'exemple de réalisation selon la figure 5, le support 35 10 ne présente pas de section circulaire. Dans la zone de la surface supérieure 16, on réalise un bosselage ou un enfoncement 25 dans le support 10 dans lequel la première extrémité 17 de la pince 14 vient en prise avec complémentarité de forme. Dans l'exemple de réalisation selon la figure 6, l'enfoncement 25 est décalé latéralement par rapport à l'axe médian du support 10, contrairement à l'exemple de réalisation selon la figure 5. Dans cette variante de réalisation, également, on peut réaliser une hau- teur de construction particulièrement réduite car la pince de maintien est sous le point le plus haut du support 10. Dans des exemples de réalisation analogues, la pince de maintien 15 précontrainte par un ressort, applique les composantes de la force de pincement dans la direction du boîtier 5 et vient en prise directement sur le support 10. Dans l'exemple de réalisation représenté dans les figures 7 et 8, la seconde extrémité 18 de la pince 15 associée au boîtier est droite ; elle est fixée à l'aide d'une broche d'accrochage 26 se trouvant du côté du boîtier, cette broche 26 vient en prise dans un évidement 27 à l'intérieur de la seconde extrémité 18 de la pince 15. A la place du mécanisme d'enclipsage on peut également choisir d'autres moyens de fixation comme par exemple des vis ou de la colle. De manière alternative on peut imaginer de réaliser la pince 15 d'une seule pièce avec le boîtier 5. Ainsi, la pince 15 ne doit plus être clipsée que sur une pièce de construction, c'est-à-dire le support 10, et est maintenue de manière imperdable au boîtier 5. La première extrémité 17 de la pince 15 vient en prise, en plus dans un enfoncement 25 sur la surface du support 10 et presse celui-ci dans la direction de la surface supérieure du boîtier 9.25
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Dispositif d'essuie-glace avec une unité d'entraînement de moteur d'essuie-glace (4) dont le boîtier (5) est fixé à l'aide de moyens de fixation (13, 15) à un support (10), en particulier tubulaire.Les éléments de fixation (13, 15) comprennent au moins une pince de maintien (15) venant en prise d'un côté avec le boîtier (5) et de l'autre côté avec le support (10), dont la force de pincement s'applique sur le support (10) dans la direction du boîtier (5).
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1 ) Dispositif d'essuie-glace comportant une unité moteur-transmission d'essuie-glace (4) dont le boîtier (5) est fixé à l'aide de moyens de fixation (13, 15) à un support (10), en particulier tubulaire, caractérisé en ce que les éléments de fixation (13, 15) comprennent au moins une pince de maintien (15) venant en prise d'un côté avec le boîtier (5) et de l'autre côté avec le support (10), dont la force de pincement s'applique sur le support (10) dans la direction du boîtier (5). 2 ) Dispositif d'essuie-glace selon la 1, caractérisé en ce que la pince de maintien (15) est réalisée avec le support (10) et/ou le boîtier (5) en particulier détachable, enclipsable. 3 ) Dispositif d'essuie-glace selon la 1, caractérisé en ce que le support (10) a un contour de section non circulaire, de sorte que la pince de maintien (15) vienne en prise par derrière dans un enfoncement (25) et/ou un évidement (24) du support et/ou sur un bossage du support (10). 4 ) Dispositif d'essuie-glace selon la des 1, caractérisé en ce que la pince (15) vient en prise dans un enfoncement et/ou un évidement au boîtier et/ou vient coiffer par derrière un bossage (19) du boîtier. 5 ) Dispositif d'essuie-glace selon la 3, caractérisé en ce que l'évidement (24) réalisé dans la section périphérique du support (10) est écarté rapport au côté (16) associé au boîtier du support (10). 6 ) Dispositif d'essuie-glace selon la 1, caractérisé en ce que la pince de maintien (15) est fixée avec des moyens de fixation (26) au boîtier et/ou au support (10), en particulier de manière détachable. 7 ) Dispositif d'essuie-glace selon la 1, 5caractérisé en ce que le support (10) est disposé entre deux guides (13) reliés au boîtier (5) ou réalisés d'une seule pièce avec celui-ci, sur deux côtés longitudinaux op-posés (11, 12) du support (10). 8 ) Dispositif d'essuie-glace selon la 7, caractérisé en ce qu' au moins un des côtés longitudinaux (11, 12) du support (10) présente au moins deux guides espacés l'un de l'autre. 10 9 ) Dispositif d'essuie-glace selon la 7, caractérisé en ce qu' au moins un guide (13), de préférence l'ensemble des guides (13), viennent en prise chacun dans un évidement (14) du support (13) et empêchent 15 ainsi un glissement de l'unité d'entraînement de moteur d'essuie-glace (4) dans la direction longitudinale (axe Z) du support (10). 10 ) Dispositif d'essuie-glace selon la 8, caractérisé en ce que 20 la pince de maintien (15) est disposée entre deux guides (13) espacés d'un côté longitudinal (11, 12) du support (10). 25
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B,F
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B60,F16
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B60S,F16B
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B60S 1,F16B 2
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B60S 1/04,B60S 1/16,F16B 2/20
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FR2898569
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A1
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DISPOSITIF D'INTERCIRCULATION ENTRE DEUX VOITURES DE VOYAGEURS DE TRAIN ATTELEES L'UNE A L'AUTRE, VOITURE DE TRAINS ET TRAIN CORRESPONDANTS.
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La présente invention concerne un dispositif d'intercirculation entre deux voitures de voyageurs de train adjacentes s'étendant selon une direction longitudinale, les voitures étant à deux étages et possédant chacune un étage inférieur et un étage supérieur superposés, du type comprenant des passages d'intercirculation distincts permettant aux voyageurs de passer d'une des voitures à l'autre, incluant au moins un premier passage d'intercirculation s'étendant entre les étages inférieurs des voitures, un deuxième passage d'intercirculation s'étendant entre les étages supérieurs des voitures, et un troisième passage d'intercirculation s'étendant entre l'étage inférieur d'une des deux voitures et l'étage supérieur de l'autre des deux voitures. EP 0 616 935 décrit un dispositif d'intercirculation du type précité, dans lequel les premier et deuxième passages d'intercirculation sont 15 superposés. Néanmoins, ce dispositif d'intercirculation nécessite l'emploi de bogies sans arbre entre les roues d'un même essieu pour que les premier et deuxième passages possèdent chacun une hauteur suffisante, tout en respectant une hauteur maximale pour les voitures. 20 Un but de l'invention est de fournir un dispositif d'intercirculation entre deux voitures à deux étages facilitant la circulation des voyageurs entre les voitures tout en ayant un impact moins important sur la structure des voitures. A cet effet, l'invention propose un dispositif d'intercirculation du type 25 précité, caractérisé en ce qu'un des premier, deuxième et troisième passages se situe transversalement entre les deux autres passages. Selon d'autres modes de réalisation, le dispositif d'intercirculation comprend une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prise(s) isolément ou selon toutes les combinaisons techniquement possibles : 30 - le deuxième passage d'intercirculation se situe transversalement entre le premier passage et le troisième passage ; - chaque passage d'intercirculation débouche dans chaque voiture entre l'extrémité de cadite voiture attelée à l'autre voiture et le compartiment voyageurs de l'étage de la voiture auquel ledit passage débouche ; - au moins un passage d'intercirculation débouche à un étage d'une voiture sur une plateforme d'embarquement, située longitudinalement entre l'extrémité de ladite voiture reliée à l'autre voiture, et le compartiment voyageur de l'étage de ladite voiture auquel le passage d'intercirculation débouche, la voiture étant munie d'au moins une porte latérale d'accès permettant d'embarquer à l'intérieur de la voiture en accédant à la plateforme ; - chacun des premier, deuxième et troisième passages comprend seulement deux accès, un débouchant à un des étages d'une voiture et l'autre à un des étages de l'autre voiture ; -chacun des premier, deuxième et troisième passages passe au dessus des roues d'un bogie de support et de guidage des voitures le long d'une voie ferrée ; - les passages passent au-dessus d'un bogie à cheval entre les voitures ; - le troisième passage comprend un escalier s'étendant entre un premier niveau et un deuxième niveau supérieur au premier niveau, situé dans une des deux voitures, et un escalier s'étendant entre le deuxième niveau et un troisième niveau supérieur au deuxième niveau dans l'autre des deux voitures. L'invention concerne également une voiture de voyageurs de train à deux étages, possédant un étage inférieur et un étage supérieur superposés, caractérisée en ce qu'elle comprend une première portion d'extrémité et une deuxième portion d'extrémité opposées pour la liaison de la voiture à d'autres voitures, la première portion étant complémentaire de la deuxième portion, de sorte que la première portion forme, lorsqu'elle est reliée à une portion d'extrémité d'une autre voiture identique à la deuxième portion d'extrémité, un dispositif d'intercirculation tel que défini ci-dessus. L'invention concerne encore un train comprenant au moins deux voitures de voyageurs adjacentes, et un dispositif d'intercirculation entre les deux voitures tel que défini ci-dessus. L'invention et ses avantages seront mieux compris à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple, et faite en se référant aux dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 est une vue schématique de côté d'un dispositif d'intercirculation conforme à l'invention s'étendant entre deux voitures de voyageurs à deux étages ; - la figure 2 est une vue en perspective écorchée du dispositif d'intercirculation de la figure 1 ; -la figure est une vue schématique de dessus du dispositif d'intercirculation de la figure 1, sur laquelle sont illustrés des flux de voyageurs ; et la figure 4 est une vue schématique en coupe transversale dans le plan IV-IV du dispositif d'intercirculation de la figure 1. Tel que représenté sur la figure 1, un dispositif d'intercirculation 2 conforme à l'invention s'étend entre deux voitures adjacentes 4, 6 d'un train 8, et permet aux voyageurs de passer de l'une de ces deux voitures à l'autre sans sortir du train 8. Les voitures 4 et 6 s'étendent suivant une direction longitudinale L, et sont disposées à la file et reliées l'une à l'autre par leurs portions d'extrémités 10, 12 respectives adjacentes. Le dispositif d'intercirculation 2 comprend les portions 10, 12, et une intercirculation 14, par exemple du type connu à soufflets, intercalée entre les portions 10 et 12. Les portions 10, 12 sont munie d'ouvertures en regard, et reliées, de manière connue, par l'intercirculation 14 pour permettre la circulation des passagers entre les voitures 4 et 6. Les portions 10, 12 reposent sur un bogie 16 de support et de guidage des voitures 4, 6 le long d'une voie ferrée, situé à cheval entre les voitures 4 et 6. Le bogie 16 est de préférence un bogie moteur, muni de moyens de propulsion pour le déplacement du train 8. Le bogie 16 assure la liaison des voitures 4 et 6 entre elles. D'autres types de liaison entre les voitures 4 et 6 sont envisageables. Chaque voiture 4, 6 est à deux étages, et comprend un étage inférieur 18, respectivement 19, et un étage supérieur 20, respectivement 21, superposés. La voiture 4 possède, à proximité de la portion 10, des portes latérales d'accès 22, permettant aux voyageurs d'embarquer dans ou de débarquer de la voiture 4. Les portes 22 donnent accès à une plate-forme d'accès 24 située longitudinalement le long de la voiture 4 entre la portion d'extrémité 10 et un compartiment voyageur. Par compartiment voyageur, on entend une zone d'un étage déterminé, équipée de sièges pour les voyageurs. Tel que représenté sur la figure 2, le dispositif d'intercirculation 2 comprend trois passages d'intercirculation 26, 28, 30 distincts permettant chacun de passer d'une des voitures 4 et 6 à l'autre. Le passage 26 s'étend entre la plate-forme 24 et le compartiment voyageurs de l'étage 21. Le passage 26 est situé longitudinalement entre la plate-forme 24 et ce compartiment. Le passage 26 comprend une passerelle 32 s'étendant au-dessus du bogie 16, située à un niveau intermédiaire entre celui de la plate-forme 24 et celui de l'étage 21, et reliée à une extrémité à la plate-forme 24 par un escalier inférieur 34, et à l'extrémité opposée, à l'étage 21 par un escalier supérieur 36. Le passage 28 s'étend entre la plate-forme 24 et le compartiment voyageur de l'étage 19. Le passage 28 comprend une passerelle 38 s'étendant au-dessus du bogie 16, et aux extrémités de la passerelle 38, des escaliers 40 redescendant vers chacun des étages 18 et 19. Le passage 30 s'étend entre le compartiment voyageur de l'étage 20, et celui de l'étage 21. Le passage 30 comprend une passerelle 42 s'étendant entre les compartiments voyageurs des étages 20 et 21. En variante, l'étage 18 est dépourvu de plate-forme 24 adjacente à la portion 10 et les passages 26 et 28 débouche dans le compartiment voyageurs de cet étage. Les passages 26, 28 et 30 s'étendent sensiblement parallèlement les uns aux autres, suivant la direction L. Les passages 26, 28 et 30 sont distincts et décalés transversalement par rapport à la direction L. Le passage 30 est situé transversalement entre les passages 26 et 28. Plus précisément, la passerelle 42 se situe transversalement entre les passerelles 32 et 38, les passerelles 32 et 38 étant situées sensiblement au même niveau, et la passerelle 42 étant située à un niveau supérieur à celui des passerelles 32 et 38. Tel que représenté sur la figure 3, un passager accédant à la plate-forme 24 a la possibilité soit de pénétrer dans le compartiment de l'étage 18 de la voiture 4, soit de passer dans la voiture 6 en empruntant le passage 26 pour monter à l'étage 21 (Flèche F1), ou d'emprunter le passage 28 pour accéder à l'étage 19 (Flèche F2). Ces différentes possibilités permettent à chaque voyageur de se déplacer facilement dans le train 8, notamment au moment de l'embarquement et du débarquement, ce qui réduit le temps nécessaire à ces opérations. Lorsque le voyageur accède à la plate-forme 24, les trois possibilités permettent d'accéder à des endroits différents, ce qui fluidifie les déplacements des voyageurs, en limitant les points de convergence. En outre, la prévision d'un passage d'intercirculation permettant de passer d'un étage inférieur d'une voiture à l'étage supérieur de l'autre voiture dans la zone d'intercirculation située entre les compartiments voyageurs des différents étages des voitures, évite d'avoir à prévoir un escalier à l'intérieur même d'une voiture, ce qui augmente l'espace disponible pour placer des sièges, ou pour augmenter l'espace entre les sièges et améliorer le confort, ou pour loger des équipements techniques ou des équipements de confort pour les passagers. Un passager se situant à l'étage 21 a la possibilité soit d'emprunter le passage 26 pour descendre directement à la plate-forme 24 (Flèche F1), soit d'emprunter le passage 30 pour passer à l'étage 20 de la voiture 4 (Flèche F3). Les passages 26, 28, 30 distincts évitent les croisements entre voyageurs de flux différents. Ceci permet d'améliorer la fluidité de déplacement des voyageurs. Chaque passage 26, 28, 30 comprend seulement deux accès, un débouchant à un des étages 18, 19, 20 et 21 et l'autre à un autre étage parmi les étages 18, 19, 20, 21. En particulier, chaque passage 26, 28, 30 est dépourvu de porte d'accès permettant d'embarquer dans les voitures. Les portes 22 sont décalées par rapport au dispositif d'intercirculation le long de la voiture. Les passerelles 32, 38 s'étendent au-dessus du bogie 16, ce qui permet de lirniter la longueur du dispositif 2 et de préserver le volume disponible pour les compartiments voyageurs. La longueur 11 (Figure 1) du dispositif 2, prise entre les extrémités des escaliers 34, :36 et 40 les plus éloignées, est de préférence inférieure à 7 m, notamment inférieure à 5,60 m. La longueur 12 (Figure 1) des passerelles 32 et 42, prise entre leurs escaliers 34, 36 et 40 respectifs, est de préférence inférieure à 5 m, notamment 4,30 m. Avantageusement, les voitures 4 et 6 sont analogues, chacune possède une de ses portions d'extrémité identique à la portion 10 et l'autre identique à la portion 12, l'aménagement des voitures 4 et 6 entre leurs extrémités pouvant être différent. Ainsi, il est possible de former un train possédant au moins deux voitures analogues possédant des portions d'extrémité complémentaires, formant entre elles un dispositif d'intercirculation conforme à l'invention. Tel que représenté sur la figure 4, le passage 30 central surélevé permet de ménager un espace technique 44 entre la passerelle 42 et le bogie 16, cet espace 44 étant adapté pour recevoir des équipements des voitures 4, 6, et en particulier des conduites hydrauliques ou pneumatiques, ou des câbles d'alimentation électrique ou de communication reliant les voitures 4 et 6. Un avantage notable de l'invention réside dans l'agencement des passages 26, 28 et 30 les uns par rapport aux autres, permettant d'exploiter au mieux le volume disponible, malgré la hauteur limitée des voitures 4 et 6 dans les portions 10 et 12, du fait de la présence du bogie 16. Chacune des passerelles 32, 38 et 42, et notamment la passerelle 38, passe au-dessus du bogie 16, et en particulier au-dessus des roues de celui- ci. Ceci libère l'espace situé transversalement entre ces roues et permet l'utilisation d'un bogie 16 moteur muni de moyens de propulsion. Les moyens de propulsion sont alors avantageusement répartis le long du train. La passerelle 42 est située au centre, sous une portion centrale plus élevée du plafond bombé des étages 20 et 21. Il est donc possible de prévoir un passage 30 possédant une hauteur H1 suffisante, d'environ 1,90 m, tout en libérant un espace technique 44 important sous la passerelle 42. Les passerelles 32 et 38 sont situées sur les côtés, sous des portions latérales du plafond plus basses que la portion centrale. Néanmoins, une hauteur H2 suffisante, d'au moins 1,90 m, est ménagée au-dessus de chacune des passerelles 32 et 38, car elles sont à des niveaux inférieurs à celui de la passerelle 42. La différence de niveau entre les passerelles 38 et 40 est inférieure à H2. Les passages 26, 28 et 30 sont donc disposés côte à côte de façon compacte en s'inscrivant dans le volume des portions 10 et 12. On notera que le passage 26 comprend deux escaliers 34 et 36 situés chacun dans une des deux voitures 4 et 6. Le dispositif d'intercirculation est intégrable dans des voitures à deux étages présentant un gabarit réduit, et en particulier une hauteur hors tout inférieure à 4,35 mètres, ce gabarit permettant à la voiture d'emprunter la plupart des voies ferroviaires actuelles
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Ce dispositif d'intercirculation est prévu pour deux voitures de voyageurs (4, 6) à deux étages (18, 20 ; 19, 21) superposés, et est du type comprenant au moins un premier passage (28) s'étendant entre les étages inférieurs (18, 19) des voitures (4, 6), un deuxième passage (30) s'étendant entre les étages supérieurs (20, 21) des voitures (4, 6), et un troisième passage (26) s'étendant entre l'étage inférieur (18) d'une (4) des deux voitures (4, 6) et l'étage supérieur (21) de l'autre (6) des deux voitures (4, 6).Selon un aspect de l'invention, un des premier (28), deuxième (30) et troisième (26) passages est situé transversalement entre les deux autres passages (26, 28).
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1.- Dispositif d'intercirculation entre deux voitures de voyageurs (4, 6) de train adjacentes s'étendant selon une direction longitudinale (L), les voitures (4, 6) étant à deux étages (18, 20 ; 19, 21) et possédant chacune un étage inférieur (18, 19) et un étage supérieur (20, 21) superposés, du type comprenant plusieurs passages (26, 28, 30) d'intercirculation distincts permettant aux voyageurs de passer d'une des voitures (4, 6) à l'autre, incluant au moins un premier passage d'intercirculation (28) s'étendant entre les étages inférieurs (18, 19) des voitures (4, 6), un deuxième passage d'intercirculation (30) s'étendant entre les étages supérieurs (20, 21) des voitures (4, 6), et un troisième passage d'intercirculation (26) s'étendant entre l'étage inférieur (18) d'une (4) des deux voitures (4, 6) et l'étage supérieur (21) de l'autre (6) des deux voitures (4, 6), caractérisé en ce qu'un (30) des premier (28), deuxième (30) et troisième (26) passages se situe transversalement entre les deux autres passages (26, 28). 2.- Dispositif d"intercirculation selon la 1, caractérisé en ce que le deuxième passage d'intercirculation (30) se situe transversalement entre le premier passage (28) et le troisième (26) passage. 3.- Dispositif d'intercirculation selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que chaque passage d'intercirculation (26, 28, 30) débouche dans chaque voiture (4, 6) entre l'extrémité de ladite voiture (4, 6) attelée à l'autre voiture et le compartiment voyageurs de l'étage (18, 19, 20, 21) de la voiture (4, 6) auquel ledit passage (26, 28, 30) débouche. 4.- Dispositif d'intercirculation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'au moins un passage d'intercirculation (26 28) débouche à un étage (18) d'une voiture (4) sur une plateforme (24) d'embarquement, située longitudinalement entre l'extrémitéde ladite voiture (4) reliée à l'autre voiture (6), et le compartiment voyageur de l'étage (18) de ladite voiture (4) auquel le passage d'intercirculation (26, 28) débouche, la voiture (4) étant munie d'au moins une porte latérale d'accès permettant d'embarquer à l'intérieur de la voiture (4) en accédant à la plateforme (24). 5.- Dispositif d'intercirculation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que chacun des premier (28), deuxième (30) et troisième (26) passages comprend seulement deux accès, un débouchant à un des étages (18, 20 ; 19, 21) d'une voiture et l'autre à un des étages (18, 20 ; 19, 21) de l'autre voiture. 6.- Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que chacun des premier (28), deuxième (30) et troisième (26) passages passe au dessus des roues d'un bogie (16) de support et de guidage des voitures (4, 6) le long d'une voie ferrée. 7.- Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les passages (26, 28, 30) passent au-dessus d'un bogie (16) à cheval entre les voitures (4, 6). 8.- Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le troisième passage (26) comprend un escalier (34) s'étendant entre un premier niveau et un deuxième niveau supérieur au premier niveau, situé dans une (4) des deux voitures (4, 6), et un escalier (36) s'étendant entre le deuxième niveau et un troisième niveau supérieur au deuxième niveau dans l'autre (6) des deux voitures (4, 6). 9.- Voiture de voyageurs (4, 6) de train à deux étages (18, 20 ; 19, 21), possédant un étage inférieur (18, 19) et un étage supérieur (20, 21) superposés, caractérisée en ce qu'elle comprend une première portion d'extrémité et une deuxième portion d'extrémité opposées pour la liaison dela voiture à d'autres voitures, la première portion étant complémentaire de la deuxième portion, de sorte que la première portion forme, lorsqu'elle est reliée à une portion d'extrémité d'une autre voiture identique à la deuxième portion d'extrémité, un dispositif d'intercirculation selon l'une quelconque des 1 à 7. 10.- Train comprenant au moins deux voitures (4, 6) de voyageurs adjacentes et un dispositif d'intercirculation (2) entre les deux voitures (4, 6) selon l'une quelconque des 1 à 7.
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B
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B61
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B61D
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B61D 1,B61D 17
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B61D 1/06,B61D 17/20
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FR2896556
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A1
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DISPOSITIF FONCTIONNEL COMPRENANT UN ORGANE DEPLACABLE PAR UN ACTIONNEUR
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La présente invention est relative à un dispositif fonctionnel comprenant une première unité, notamment un embrayage de véhicule automobile, dans laquelle un organe est déplaçable entre deux positions et une seconde unité, ou actionneur, destinée à provoquer les mouvements de l'organe déplaçable. Dans le cas d'un tel dispositif fonctionnel, il est souvent nécessaire qu'en cas de panne, notamment de l'alimentation en énergie, l'actionneur puisse ramener l'organe déplaçable dans une position prédéterminée de sécurité. Par exemple, si l'organe déplaçable est un obturateur de vanne, il doit être possible, pour des raisons de sécurité, qu'en cas de panne d'alimentation, l'obturateur se déplace pour s'appliquer sur son siège. Une même exigence peut être imposée dans le cadre d'un embrayage pour véhicule automobile par exemple, qui doit pouvoir toujours débrayer (ou embrayer selon les cas), lorsque survient une panne d'alimentation. Un dispositif fonctionnel dans lequel l'organe déplaçable est un obturateur de vanne et qui répond à une telle exigence de sécurité est décrit par exemple dans US 5 984 260. Dans ce cas, dans l'actionneur de la vanne, un arbre monté rotatif dans un carter peut être couplé à l'obturateur pour en provoquer les déplacements, par l'intermédiaire d'un moteur d'entraînement de cet arbre. En cas d'une panne d'alimentation en énergie du moteur, l'obturateur est ramené sur son siège par un dispositif de sécurité appartenant à l'actionneur qui comprend deux ressorts destinés à accumuler de l'énergie potentielle mécanique pendant le fonctionnement normal de l'actionneur à travers un accouplement. Un dispositif de blocage alimenté de concert avec le moteur maintient l'accouplement engagé tant que l'alimentation est présente de sorte que l'arbre d'entraînement, non seulement peut déplacer l'obturateur, mais également agir sur les ressorts pour y accumuler de l'énergie. Cependant, lorsque cette alimentation vient à disparaître, l'accouplement est désengagé, découplant ainsi l'arbre de l'obturateur. L'énergie accumulée dans les ressorts est alors libérée et appliquée à l'obturateur pour qu'il puisse être déplacé vers sa position de sécurité dans laquelle il est en appui sur son siège. Ce mécanisme antérieur présente l'inconvénient de nécessiter des ressorts spécialement prévus dans l'actionneur pour assurer la fonction de sécurité. C'est une complication de construction de l'actionneur qu'il serait souhaitable d'éviter. L'invention vise donc à fournir un dispositif fonctionnel du type décrit ci-dessus dont la construction est simplifiée. On atteint ce but de l'invention avec un dispositif fonctionnel comportant : a) une première unité comprenant un organe déplaçable entre deux positions de fin de course pour mettre en oeuvre la fonctionnalité du dispositif, l'une de ces positions étant considérée comme une position de sécurité, b) une seconde unité comprenant : - un moteur d'entraînement, - au moins un réducteur couplé audit moteur, - un accouplement interposé entre ledit réducteur et ladite première unité pour coupler, le cas échéant, la sortie dudit réducteur audit organe déplaçable pour en provoquer les déplacements, et -un dispositif de commande dudit accouplement, c) des moyens élastiques de rappel dudit organe déplaçable vers sa position de sécurité, ledit moteur d'entraînement et ledit dispositif de commande étant alimentés de concert par une source d'alimentation en énergie, de telle sorte qu'en l'absence d'énergie fournie par celle-ci, ledit accouplement rompt le couplage entre ledit réducteur et ladite première unité et que lesdits moyens élastiques de rappel ramènent l'objet déplaçable vers ladite position de sécurité, dispositif fonctionnel dans lequel lesdits moyens élastiques de rappel font partie de ladite première unité et agissent directement sur ledit organe déplaçable pour exercer leur fonction de rappel élastique, aussi bien lorsque ladite source d'alimentation en énergie fournit de l'énergie que lorsque cette énergie vient à disparaître en cas de panne. Grâce à ces caractéristiques, il n'est pas nécessaire de prévoir des moyens élastiques de rappel dans la seconde unité du dispositif fonctionnel. D'ailleurs, dans la plupart des applications, de tels moyens élastiques de rappel sont présents de façon inhérente dans la première unité de sorte que l'on peut profiter de leur présence. Suivant d'autres caractéristiques optionnelles du dispositif fonctionnel selon l'invention : - ledit accouplement est du type à crabots, - ladite seconde unité comprend un second réducteur disposé entre ledit accouplement et ledit organe déplaçable, - ledit accouplement comprend deux roues, une première roue ayant des dents en saillie de l'une de ses faces, et la seconde roue présentant des cavités complémentaires à celles des dents de la première roue, pour recevoir lesdites dents 3 lorsque l'accouplement est engagé, ladite première roue étant déplaçable axialement sous l'action dudit dispositif de commande pour engager lesdites dents dans lesdites cavités à l'encontre d'un ressort de rappel placé entre lesdites roues, - ladite seconde roue est de préférence également un pignon dudit second réducteur; - ledit moteur d'entraînement et ledit dispositif de commande sont de type électrique alimentés en parallèle par ladite source d'alimentation en énergie qui est également de type électrique, - ladite première roue est en un matériau magnétique et forme l'armature mobile d'un électro-aimant dont l'armature fixe est de forme annulaire et entoure ladite première roue. Selon une application particulière de l'invention, la première unité est un embrayage pour véhicule automobile, dont le diaphragme constitue les moyens élastiques de rappel, et dont la butée constitue l'organe déplaçable, et la seconde unité est l'actionneur de l'embrayage. Dans le cadre de cette application, l'actionneur comprend de préférence un mécanisme de compensation de l'effort antagoniste exercé par le diaphragme, pour aider le moteur d'entraînement à déplacer la butée d'embrayage à l'encontre de cet effort antagoniste. Le mécanisme de compensation est déséquilibré par rapport à la force élastique de rappel dudit diaphragme, de manière que ladite butée puisse rejoindre sa position de sécurité quand ledit accouplement est ouvert. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre et à l'examen des figures annexées, dans lesquelles : - la figure 1 est un schéma illustrant l'application générale de l'invention à un dispositif fonctionnel comprenant une première unité à laquelle appartient l'organe déplaçable et une seconde unité faisant office d'actionneur pour provoquer les mouvements de cet organe ; - la figure 2 est un schéma illustrant l'application de l'invention à un embrayage de véhicule automobile ; - la figure 3 est une vue, partiellement en coupe schématique, et partiellement en perspective avec arrachement, d'un dispositif fonctionnel réalisé selon le schéma de la figure 2 ; - les figures 4 et 5 sont des vues de détail en perspective du mode de réalisation de l'invention représenté sur la figure 3, à une échelle plus grande que celle de la figure 3 ; et - la figure 6 illustre une variante du mode de réalisation des figures 3 à 5. Sur la figure 1, on a représenté un cas général d'application de l'invention. Un organe déplaçable O faisant partie d'une première unité U1 peut se déplacer entre deux positions p1 et p2 de fin de course. L'une de ces positions, par exemple la position p1, est considérée comme garantissant la sécurité et l'organe déplaçable O est sollicité vers cette position grâce à des moyens élastiques de rappel RE qui sont associés par construction à cet organe déplaçable O. Parmi de nombreuses applications possibles, on peut citer le cas où l'organe déplaçable O est un obturateur de vanne qui en cas de panne d'alimentation doit être ramené vers une position de fermeture d'une canalisation par exemple dans laquelle circule un fluide. Dans le contexte de la présente demande de brevet, ni la forme de l'organe déplaçable, ni la nature du mouvement qui lui est imprimé par l'unité U2, ne sont limitatives de la portée de l'invention. Cependant, l'organe déplaçable O commandé par l'unité U2 doit pouvoir occuper une position de sécurité dans laquelle il doit toujours être ramené lorsque la sécurité est en jeu et notamment en cas de panne de l'alimentation en énergie de l'unité U2. De même, le terme "déplacer" ou "déplacement" associé à l'organe déplaçable O couvre tout mouvement de cet organe (rotation autour de son axe, translation rectiligne etc.), voire d'une partie de l'organe déplaçable, le mouvement qui lui est imposé étant réalisé éventuellement par 2 0 l'intermédiaire d'un transformateur de mouvement. L'unité U2 comporte un moteur d'entraînement 1 qui agit sur l'organe déplaçable O par l'intermédiaire d'un réducteur 2 comportant une entrée e du côté du moteur 1 et une sortie s du côté de l'organe O. Le réducteur 2 présente un rapport de réduction important de l'entrée e vers la sortie s de sorte qu'il a un faible rendement 25 dans le sens opposé; il est donc quasi-irréversible. En revanche, il présente par construction un meilleur rendement de son entrée e vers sa sortie s. Un accouplement 3 (symbolisé par une croix sur les figures 1 et 2) est interposé entre le réducteur 2 et l'organe déplaçable O. Il est actionné par un dispositif de commande 4. Une source d'alimentation en énergie 5 alimente de 30 concert le moteur 1 et le dispositif de commande 4. Ce dernier est agencé de telle façon qu'il ouvre l'accouplement 3 lorsque l'alimentation assurée par la source 5 est coupée, notamment en raison d'une panne de celle-ci. De préférence, la source d'alimentation 5 et le moteur 1 sont électriques, tandis que le dispositif de commande 4 est électromagnétique, la source 5 alimentant 35 le moteur 1 et le dispositif de commande 4 en parallèle. Cependant, d'une façon générale, l'invention n'est pas limitée à un type particulier d'alimentation en énergie. Le faible rendement du réducteur 2 de sa sortie s vers son entrée e signifie qu'un effort considérable doit être fourni pour faire tourner le moteur 1, si on entraînait en rotation la sortie s. Par conséquent, en l'absence des dispositions préconisées par l'invention, en cas de panne de la source d'alimentation 5, l'ensemble du mécanisme serait bloqué, car les moyens élastiques de rappel RE n'auraient pas assez de puissance pour vaincre la résistance du réducteur 2 et ramener l'objet O dans sa position de sécurité p1. Le désengagement de l'accouplement 3 en cas d'absence d'alimentation en énergie, rompt le couplage entre le réducteur 2 et l'unité U1. Ainsi, le réducteur 2 n'oppose plus de résistance au mouvement de l'organe déplaçable vers sa position p1 sous l'action des moyens élastiques de rappel RE. Sur la figure 2, on a représenté schématiquement une application particulière de l'invention dans laquelle la première unité est un embrayage E de véhicule automobile et la seconde unité est l'actionneur A de cet embrayage. Dans ce cas, l'organe déplaçable O, au sens de la présente invention, est la butée B de l'embrayage E et les moyens élastiques de rappel RE sont formés par son diaphragme D. Dans l'exemple, on considère que la configuration de sécurité est celle correspondant à l'embrayage embrayé qui est atteinte sous l'action de la force élastique du diaphragme D. Cependant, l'invention s'applique également au cas, où on choisit comme configuration de sécurité celle correspondant à un embrayage débrayé. Dans l'exemple décrit des figures 2 à 6, l'embrayage E est de construction classique. L'actionneur A comporte de façon connue en soi, outre les éléments déjà décrits à propos de la figure 1, un second réducteur 6 et un mécanisme de compensation 7. L'entrée e du réducteur 6 est connectée à l'accouplement 3 et sa sortie s est couplée à la butée B pour permettre son déplacement en translation. Le mécanisme de compensation 7 est prévu pour assister le moteur 1, lorsque celui-ci doit vaincre l'élasticité inhérente du diaphragme D pendant les déplacements de la butée B, comme cela est bien connu des spécialistes. Le cercle 8 sur la figure 2 symbolise la sommation des efforts moteurs et de compensation appliqués à la butée B pendant ses déplacements. Le mécanisme de compensation 7 est taré de manière qu'en tenant compte de tous les frottements de l'embrayage jusqu'à l'accouplement 3, la force élastique de rappel de l'embrayage puisse vaincre la compensation sur toute la course d'actionnement. Par exemple, l'effort de compensation peut être égal aux trois cinquièmes environ de l'effort antagoniste du diaphragme. Les signes + et û sur la 6 figure 2 symbolisent le déséquilibre entre les efforts de compensation et d'embrayage. La présence de l'accouplement 3 permet, dans cet exemple également, d'isoler le réducteur 2 et le moteur 1 du reste de la chaîne cinématique. Ceci peut survenir en cas de coupure de l'alimentation fournie par la source 5, soit volontairement soit en raison d'une panne. Grâce à l'invention, la sécurité peut donc être préservée, car l'élasticité inhérente du diaphragme D sera suffisante pour vaincre la résistance du réducteur 6 qui présente un bon rendement de la sortie s vers son entrée e. La figure 3 représente schématiquement l'agencement mécanique concret d'un mode préféré de réalisation de l'invention dans son application à un embrayage E associé à son actionneur A. Il est à noter que sur cette figure les deux composants ne sont pas représentés à la même échelle. L'embrayage E est représenté à titre d'illustration, tous ses composants étant connus en soi de sorte qu'ils ne seront pas décrits. L'invention n'est d'ailleurs pas limitée à un type particulier d'embrayage. L'actionneur A agit sur la butée B de l'embrayage E par l'intermédiaire d'un doigt d'actionnement 9 qui effectue un mouvement de translation axiale lorsque l'embrayage E est commandé. Il peut agir sur la butée B par l'intermédiaire d'une interface mécanique symbolisée par le trait mixte 10. Si, contrairement à ce qui est représenté, la configuration de sécurité de l'embrayage est celle dans laquelle il est débrayé, il faut prévoir un effort de compensation supérieur à l'effort antagoniste du diaphragme, comme par exemple un effort de compensation égal à une fois et demie l'effort antagoniste du diaphragme. Dans ce cas, c'est le mécanisme de compensation qui impose le déplacement vers la position de sécurité. La translation axiale du doigt 9 est engendrée par le réducteur 6 qui, dans le présent exemple, est formé par l'association d'un pignon 11 et d'une crémaillère 12. Le pignon 11 est monté dans le bas du carter 13 de l'actionneur A (voir également les figures 4 et 5). Il est aligné sur l'axe du moteur 1 qui est vissé sur le carter 13. Entre la sortie (non visible) du moteur 1 et le pignon 11 sont disposés le réducteur 2, l'accouplement 3 et son dispositif de commande électromagnétique 4. Le réducteur 2 est de préférence du type planétaire de sorte qu'il est quasi irréversible. Il est connu en soi et n'est pas représenté en détail. Sur les figures 4 et 5, on voit que sa sortie s est engagée, de manière à en être solidaire en rotation, dans une roue à crabots 14 qui fait partie de l'accouplement 3. La roue à crabots 14 présente une couronne de dents 15 dont le cercle primitif est le même que celui de la denture 16 du pignon 11. Les espaces entre les dents de ce pignon 11 constituent autant de cavités dans lesquels peuvent pénétrer les dents 15 de la roue 14. Le pignon 11 constitue donc à la fois l'entrée e du réducteur 6 et l'un des éléments de l'accouplement 3. La roue 14 peut se déplacer en translation axiale entre deux positions, et la couronne de dents 15 de la roue 14 est en saillie de la face d'extrémité inférieure de celle-ci. De la sorte, dans l'une de ses positions, la roue 14 peut coiffer le pignon 11 en venant engrener avec celui-ci, et dans l'autre position elle en sera dégagée. Dans la cavité circulaire délimitée par la couronne de dents 15 est disposé un ressort, ici formé d'une rondelle "Belleville" 17 représentée partiellement sur la figure 4. Celle-ci sollicite la roue 14 vers la position dans laquelle la couronne de dents 15 est dégagée du pignon 11. La roue 14 est enchâssée dans une rondelle 18 qui en guide la translation axiale dans le carter 13 et qui est réalisée en un matériau magnétique formant ainsi l'armature mobile d'un électro-aimant. L'armature fixe 20 de ce dernier est disposée autour de la roue 14. Un enroulement 21 est disposé dans l'armature fixe 20. Lorsque l'enroulement 21 est excité, la roue 14 effectue un mouvement de translation axiale en comprimant la rondelle "Belleville" 17 tout en venant en prise avec le pignon 14. L'accouplement 3 est alors engagé et le réducteur 2 est couplé au réducteur 6. L'actionneur A peut donc commander l'embrayage E de la façon habituelle. En revanche, lorsque l'enroulement 21 est hors tension, la roue 14 est soulevée par la rondelle "Belleville" 17, de sorte que l'accouplement 3 rompt le couplage entre le réducteur 2 et le réducteur 6. Le moteur 1 et l'électro-aimant 20, 21 étant alimentés de concert par la source d'alimentation 5 (symbolisée par le câble 22 sur la figure 3), le processus qui vient d'être décrit se déroule lorsque l'énergie fournie par cette source 5 vient à disparaître, soit par une coupure volontaire, soit en raison d'une panne. Dans ce cas, le diaphragme D replace l'embrayage E dans sa configuration de sécurité (ici la configuration embrayée). La figure 6 représente une variante du mode de réalisation représenté sur les figures 3 à 5. Dans ce cas, le pignon 11 a du réducteur 2 est pourvu d'une couronne de cavités à sa face supérieure (non visibles sur la figure). Dans ces cavités peuvent pénétrer des dents 15a d'une roue 14a montée à coulissement axial dans l'armature fixe d'un électro-aimant 20a, 21a et réalisée en une matière magnétique. Un élément 8 de rappel élastique 17a tel qu'une rondelle Belleville à pattes (dite aussi crantée) sollicite la roue 14a vers une position dans laquelle les dents 15a sont sorties des cavités complémentaires du pignon 11a. Le fonctionnement de cette variante est analogue à celui du mode de réalisation des figures 1 à 3. On notera par ailleurs que sur la figure 6, on a représenté une boîte de connexion électrique 23 qui peut être commune au moteur 1 et au dispositif de commande 4 pour les relier en parallèle à la source d'alimentation en énergie 5. Bien entendu, la présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et représentés, fournis à titre de simples exemples.10
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Dans ce dispositif fonctionnel, un organe déplaçable (O) entre deux positions (p1, p2) de fin de course met en oeuvre la fonctionnalité du dispositif, l'une (p1) de ces positions étant considérée comme une position de sécurité.Un moteur (1) entraîne un réducteur (2) qui, à travers un accouplement (3) peut coupler la sortie du réducteur (2) à l'organe déplaçable (O).Un dispositif de commande (4) de l'accouplement (3) et le moteur d'entraînement (1) sont alimentés de concert par une source d'énergie (5), de telle sorte qu'en l'absence d'énergie fournie par celle-ci, l'accouplement (3) peut rompre le couplage entre le réducteur et l'organe déplaçable (O).Selon l'invention, des moyens élastiques de rappel (RE) associés à l'organe déplaçable agissent directement sur celui-ci pour exercer leur fonction de rappel élastique, aussi bien lorsque la source d'énergie (5) fournit de l'énergie que lorsque cette énergie vient à disparaître par une panne, cas dans lequel l'organe déplaçable retourne toujours vers sa position de sécurité (p1 ).
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1. Dispositif fonctionnel comportant : a) une première unité (U1; E) comprenant un organe déplaçable (O; B) entre deux positions de fin de course (p1, p2) pour mettre en oeuvre la fonctionnalité du dispositif, l'une (p1) de ces positions étant considérée comme une position de sécurité, b) une seconde unité (U2, A) comprenant : - un moteur d'entraînement (1), - au moins un réducteur (2) couplé audit moteur (1), -un accouplement (3) interposé entre ledit réducteur (2) et ladite première unité (U1) pour coupler, le cas échéant, la sortie dudit réducteur (2) audit organe déplaçable (O; B) pour en provoquer les déplacements, et - un dispositif de commande (4) dudit accouplement (3), c) des moyens élastiques de rappel (RE; D) dudit organe déplaçable (O; B) vers sa position de sécurité (p1), ledit moteur d'entraînement (1) et ledit dispositif de commande (4) étant alimentés de concert par une source d'alimentation en énergie (5), de telle sorte qu'en l'absence d'énergie fournie par celle-ci, ledit accouplement (3) rompt le couplage entre ledit réducteur (2) et ladite première unité (U1) et que lesdits moyens élastiques de rappel (RE; D) ramènent l'organe déplaçable (O; B) vers ladite position de sécurité (p1), dispositif fonctionnel dans lequel lesdits moyens élastiques de rappel (RE; D) font partie de ladite première unité (U1; E) et agissent directement sur ledit organe déplaçable (O; B) pour exercer leur fonction de rappel élastique, aussi bien, le cas échéant, lorsque ladite source d'alimentation en énergie (5) fournit de l'énergie, que lorsque cette énergie vient à disparaître en cas de panne. 2. Dispositif fonctionnel selon la 1, dans lequel ledit accouplement (3) est du type à crabots. 3. Dispositif fonctionnel selon la 2, dans lequel ladite seconde unité (U2; A) comprend un second réducteur (6) disposé entre ledit accouplement (3) et ledit organe déplaçable (O; B). 4. Dispositif fonctionnel selon les 2 et 3 dans lequel ledit accouplement (3) comprend deux roues (11; 11a et 14; 14a), une première roue (14; 14a) ayant des dents (15; 15a) en saillie de l'une de ses faces, et la seconde roue (11; 11a) présentant des cavités complémentaires à celles des dents (15; 15a) de la première roue, pour recevoir lesdites dents lorsque l'accouplement (2) est engagé, ladite première roue étant déplaçable axialement sous l'action dudit dispositif de 10 commande (4) pour engager lesdites dents desdites cavités à l'encontre d'un ressort de rappel (17) placé entre lesdites roues (11; 11 a, 14; 14a). 5. Dispositif fonctionnel selon les 3 et 4 prises ensemble, dans lequel ladite seconde roue (11; 11a) est également un pignon dudit second réducteur (6). 6. Dispositif fonctionnel selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel ledit moteur d'entraînement (1) et ledit dispositif de commande (4) sont de type électrique alimentés en parallèle par ladite source d'alimentation en énergie (5) qui est également de type électrique. 7. Dispositif fonctionnel selon la 6, lorsqu'elle dépend de l'une quelconque des 4 ou 5, dans lequel ladite première roue (14; 14a) est en un matériau magnétique et forme l'armature mobile d'un électro-aimant dont l'armature fixe (19; 19a) est de forme annulaire et entoure ladite première roue (14; 14a). 8. Dispositif fonctionnel selon l'une des 3 ou 4, dans lequel ladite première unité est un embrayage (E) pour véhicule automobile, dont le diaphragme (D) constitue les moyens élastiques de rappel, et dont la butée (B) constitue ledit organe déplaçable, et ladite seconde unité est l'actionneur (A) de celui-ci. 9. Dispositif fonctionnel selon la 8 dans lequel ledit actionneur (A) comprend un mécanisme de compensation (7) de l'effort exercé par ledit diaphragme (D) pour aider ledit moteur d'entraînement à déplacer ladite butée (B) à l'encontre de cet effort antagoniste, ledit mécanisme de compensation (7) étant déséquilibré par rapport à la force élastique de rappel dudit diaphragme (D), de manière que ladite butée (B) puisse rejoindre sa position de sécurité quand ledit accouplement (3) est ouvert.
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F
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F16
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F16D
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F16D 23
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F16D 23/12
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FR2893808
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A1
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PROCEDE ET DISPOSITIF DE CODAGE D'UNE IMAGE VIDEO
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L'invention concerne un procédé et dispositif de codage d'images vidéo, plus particulièrement un algorithme de décision de mode de codage au niveau d'un bloc d'une image. Le domaine est celui de la transmission et du stockage vidéo exploitant des algorithmes de compression compatibles des normes telles que MPEG2, MPEG4-AVC. Le but de la décision de codage dans un codeur est de choisir, selon un critère défini, le meilleur mode de codage pour une entité de l'image, généralement un macrobloc comprenant un bloc de luminance de taille 16x16 pixels, parmi un certain nombre de modes dits modes intra image prenant en compte des informations dans l'image en cours de codage et modes inter image prenant en compte des informations dans une ou plusieurs images précédemment codées. L'algorithme dédié à la décision de codage peut, selon la complexité d'implémentation disponible, prendre la forme dite : -a priori - a posteriori. L'algorithme basé a priori est le plus simple mais offre la performance la plus modeste, en terme de débit / distorsion, la forme la plus complexe étant l'algorithme basé a posteriori, laquelle est la plus performante. Le processus de décision de codage du macrobloc est réalisé de diverses manières et a fait l'objet de nombreux travaux qu'on peut cependant classer de la façon suivante : Dans une première approche le meilleur mode de prédiction inter est obtenu parmi l'ensemble des modes de prédiction inter, ensuite le meilleur mode de prédiction intra est déterminé parmi l'ensemble des modes de prédiction intra s'il y a plusieurs modes de codage intra, puis une sélection est faite entre le meilleur mode inter et le meilleur mode intra pour enfin effectuer le codage du macrobloc. Ce type de démarche correspond en général à celle proposée dans les algorithmes des modèles de référence. Les outils algorithmiques s'appuient sur des mesures de différences inter-images et de calcul d'activité locale. On se référera par exemple au document MPEG- 4 Video Verification Model version 18.0, paragraphe 3.3.2.3 (INTRA/INTER mode decision). Une autre technique est totalement a posteriori et consiste à considérer, pour chaque mode de codage, le coût de codage du macrobloc ainsi que la qualité de restitution. Celle-ci est obtenue par calcul du rapport signal à bruit ou psnr, acronyme de l'expression anglaise peak signal-tonoise ratio, ou bien de la somme des différences en valeur absolue ou sad, acronyme de l'expression anglaise sum of absolute difference, ou bien de la somme des différences en valeur absolue des transformées ou satd, acronyme de l'expression anglaise sum of absolute transformed differences et plus particulièrement des transformées de hadamard, ou bien de l'erreur quadratique ou sse, acronyme de l'anglais sum of squared error, ou bien encore de la somme des différences au carré ou ssd, acronyme de l'anglais sum of squared differences. Ce type d'algorithme effectue donc le calcul de la différence entre le bloc ou macrobloc source et le bloc ou macrobloc reconstruit, pour chaque mode. Le bloc reconstruit nécessite de connaître le bloc prédit ou bloc de prédiction, duquel est déduit le bloc de résidus, les coefficients DCT, acronyme de l'anglais Discrete Cosine Transform, du bloc de résidus, la quantification des coefficients DCT, la quantification inverse et la DCT inverse. Celle-ci, qui représente le bloc de résidus reconstruit, est ajoutée au bloc de prédiction pour fournir le bloc source reconstruit. Dans le cas d'un mode intra pur, c'est à dire sans prédiction, la valeur du bloc de prédiction est prise égale à zéro. De tels algorithmes sont décrits par exemple dans la demande de brevet européenne publiée le 1er mars 2000 sous la référence EP0982951 et intitulée picture compression process ou bien dans le document de H Schwarz, T Wiegand, intitulé An improved MPEG4 coder using lagrangian coder control , March 2001. Les différentes mesures de la qualité de restitution sad, satd, ssd et psnr, s'expriment par les expressions suivantes: 'i,j=15 sad = MB src (j, j) ù MB rec (i, j ~ i,j=o35 i 3 (i,j=15 satd = L HadamT(MBsrc (i, j) ù MBrec (i, j)) i,i=o (i, j=15 sse = (MBsre (i, J) ù MBree (i, .)) 2 i,J=0 1(2552 x256) psnr = -10Log i 'i,j=15 a (MB src (i, .0 ù MB rec (j, j)) i,j=o avec : i, j : indices lignes et colonnes des pixels contenus dans le 10 macrobloc MB, MBsrc macrobloc source, MBrec macrobloc reconstruit. La mesure satd correspond à la somme de la valeur absolue des coefficients transformés de hadamard des différences contenues, pour cet 15 exemple, dans un bloc de taille 16x16 pixels. Le critère de décision a posteriori utilisé dans l'algorithme de référence MPEG4-AVC est le suivant : Jmode = SSemode + Àmode.MBcost où 20 - Jmode est l'entité à partir de laquelle va être recherché le coût minimum et qui permet de sélectionner le mode de codage final, - sse est la mesure de l'erreur quadratique moyenne entre les pixels source et les pixels après reconstruction, c'est à dire après quantification inverse Q-' puis transformée inverse DCT-' puis adjonction du 25 bloc de prédiction, - Àmode, classiquement appelé facteur Lagrangien, est un facteur de pondération dépendant du pas de quantification QP, - MBcost le coût de codage réel du macrobloc. 30 Les algorithmes de sélection de mode de codage a priori sont moins efficaces que les algorithmes a posteriori, alors que ces derniers nécessitent des calculs plus complexes, très demandeurs en temps de traitement. Un des buts de l'invention est de pallier les inconvénients précités. L'invention a pour objet un procédé de codage d'une image vidéo d'une séquence d'images comportant une découpe de l'image en blocs puis un codage d'un bloc source selon un mode de codage parmi au moins des modes de codage prédictifs de type inter images exploitant des informations d'une image précédente et/ou suivante et/ou de type intra images exploitant des informations dans l'image courante, un mode de codage prédictif d'un bloc source effectuant une transformation cosinus puis une quantification d'un bloc de résidus, qui est la différence entre le bloc source et un bloc de prédiction calculé à partir des dites informations, pour fournir des coefficients quantifiés, caractérisé en ce que la sélection du dit mode de codage est effectuée, pour le dit bloc source, en fonction des estimations de l'erreur de codage et des estimations du coût du codage du bloc source pour les différents modes de codage testés, l'erreur de codage étant estimée, pour un mode de codage, en fonction de la somme des valeurs absolues des coefficients obtenus après une transformation mathématique dans le domaine fréquentiel du bloc de résidus relatif à ce mode de codage et en fonction de la somme des valeurs absolues des dits coefficients quantifiés correspondant à ce mode de codage. Selon une mise en oeuvre particulière, l'estimation de l'erreur de 25 codage est égale à : SATDdec_est = SATDpred û f(QP)x.EnergyTQ avec -SATDpred, la somme des valeurs absolues des coefficients du bloc de résidus obtenus après une transformation Hadamard, - QP le pas de quantification, 30 -f(QP) une fonction prédéfinie du pas de quantification, - Energy la somme des dits coefficients quantifiés. Selon une mise en oeuvre particulière, la fonction f(QP) est égale à f(QP) = b x (QP)2 , b étant une constante prédéfinie. Selon une mise en oeuvre particulière, la sélection du mode de 35 codage est fonction d'un paramètre Jmode: Jmode = SATDdec est + WQP (a.Headercost + y.EnergyTQ) avec - WQP une valeur fonction du pas de quantification QP, - Header, un coût en bits d'une entête de codage pour le codage du macrobloc dans un flux de données, - a et y des paramètres de valeur prédéfinie. Selon une mise en oeuvre particulière, le paramètre WQP est proportionnel au pas de quantification QP. Selon une mise en oeuvre particulière, b =1/136 à 10% près, a = 2,y=4 et WQP=QP/5. Selon une mise en oeuvre particulière, une estimation de mouvement effectue un calcul de corrélation à partir de la transformée de Hadamard pour obtenir les dites informations de l'image précédente. L'invention concerne également un dispositif de codage pour la mise en oeuvre du procédé précédemment décrit, comprenant un circuit de traitement et un circuit mémoire pour le calcul des estimations d'erreurs de codage pour les différents modes de codage, caractérisé en ce que le circuit de traitement effectue le calcul des estimations SATDdec est selon l'expression SATDdec_est = SATDpred û f(QP)x.EnergyTQ et en ce que le circuit mémoire comporte des valeurs 20 prédéterminées de la fonction f(QP) pour différentes valeurs du pas de quantification QP réparties sur sa gamme d'évolution. Le procédé proposé se situe entre les techniques a priori et a posteriori, c'est à dire qu'il met en oeuvre des paramètres issus de mesures 25 a posteriori et des estimées issues de mesures a priori. Grâce à l'invention, il est possible d'obtenir une performance débit-distorsion proche d'une décision basée a posteriori avec une complexité algorithmique moindre, la reconstruction des macroblocs n'étant pas nécessaire. 30 D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront clairement dans la description suivante donnée à titre d'exemple non limitatif et faite en regard de la figure 1. Le procédé de codage, par exemple de type MPEG 4 part 10 ou 35 H264, réalise un codage en mode intra ou en mode inter du macrobloc source MBsrc. Le codage en mode inter effectue une différence entre le macrobloc source MBsro et un macrobloc prédit MBpred calculé à partir d'une ou plusieurs images de référence précédemment codées, reconstruites par le décodeur local, et d'informations de mouvement désignant le ou les blocs reconstruits corrélés au bloc source, à prendre en compte pour le calcul du macrobloc de prédiction. Le codage en mode intra de type prédictif prend en compte, pour le calcul du macrobloc de prédiction, des informations dans l'image à laquelle appartient le macrobloc source à coder, par exemple des information de luminance moyenne ou des valeurs de luminance de pixels de macroblocs voisins précédemment codés. La norme H264 décrit un certain nombre de modes de prédiction intra. L'invention concerne un procédé de codage mettant en oeuvre un algorithme de décision de codage s'inspirant du critère de décision a posteriori présenté précédemment (Jmode ). Cette décision de codage est basée sur les mesures des paramètres suivants : - une mesure a priori, qui est le calcul de la SATDpred, c'est à dire une mesure appliquée sur les pixels à encoder ou erreur résiduelle de prédiction ou bloc de résidus dans le domaine pixel pour les modes de codage intra et inter image, - une mesure en rapport avec la quantification des coefficients comportant un premier terme EnergyTQ et un second terme Headeroosc : EnergyTQ correspond à la somme des coefficients après quantification, coefficients obtenus après transformation DCT du bloc de résidus dans le domaine pixels. Ce paramètre va renseigner en quelque sorte sur la quantité d'information nécessaire pour pouvoir reconstruire le macrobloc. Headeroosc, correspond au coût de codage de l'entête du macrobloc. Ayant connaissance de toutes les informations relatives au macrobloc, dont le nombre de coefficients à encoder, le coût de codage de l'entête peut être précisément calculé. Cette dernière mesure est pondérée par le pas de quantification QP utilisé pour quantifier les coefficients du macrobloc, par l'intermédiaire d'un facteur de pondération WQP dépendant directement du pas de quantification. Ainsi, l'algorithme de décision de mode de codage est donné par l'expression suivante : Jrnode = SATDdec_est + WQP (a.Headercost + y.EnergyTQ ) - SATDdec_est est la SATD décodée estimée, explicitée plus bas. Elle a pour rôle de fournir une estimation de l'erreur de reconstruction ou erreur de décodage, basée SATD, après codage. - WQP est un facteur de pondération dépendant du pas de quantification QP. -(a.Headercost + y.EnergyTQ), est une expression destinée à délivrer une information dont la valeur se doit d'être le plus proche de l'évolution du coût de codage du macrobloc. Les paramètres a, y permettent de pondérer les quantités Headercost et EnergyTQ. étant entendu que Headercost représente un coût de codage en bits de l'entête du macrobloc tandis que EnergyTQ correspond à une somme des coefficients après quantification. La valeur de Jmode est calculée pour chacun des modes de codage disponibles et celui donnant la valeur minimale est retenu pour le codage effectif du macrobloc. L'estimation de l'erreur SATDdec est entre la source et l'image reconstruite est approximée dans un premier temps en prenant en compte l'erreur de prédiction SATDpred correspondant à la somme des coefficients du bloc de résidus dans le domaine pixel transformé Hadamard puis dans un deuxième temps cette erreur de prédiction SATDpred est minorée à l'aide de la somme pondérée des valeurs quantifiées des coefficients de ce bloc de résidus dans le domaine pixels transformé DOT. Ainsi, la relation permettant d'obtenir une estimation de l'erreur inhérente à l'encodage SATDdec_est à partir de SATDpred est la suivante : SATDdec_est = SATDpred û f(QP) .EnergyTQ où : - SATDpred est la SATD calculée en a priori entre le macrobloc source et le macrobloc de prédiction, et qui correspond à l'erreur de prédiction et à l'équation satd précédemment décrite dans laquelle le terme MBrec est remplacé par MBpred, - EnergieTQ = L TQi est la somme de la valeur absolue des iE MB coefficients après transformation DCT et quantification, - f(QP) est un paramètre de pondération, fonction de la valeur du pas de quantification QP. Le pas de quantification utilisé est calculé de manière classique, par exemple en exploitant un algorithme de régulation de débit. Dans le cas où l'on obtient une valeur négative pour SATDdec est, la valeur zéro est forcée. Le terme SATDpred correspond à la somme des coefficients du bloc de résidus, obtenus après transformation Hadamard du bloc de résidus dans le domaine pixels. La transformation Hadamard est ici proposée car généralement précédemment calculée lors de l'estimation de mouvement et donc disponible. Elle est également de calcul plus simple que la transformée DOT. Ce choix n'est cependant pas limitatif et l'utilisation de la transformation DCT du bloc de résidus est aussi du domaine de l'invention. Le terme EnergyTQ correspond à la somme des coefficients quantifiés, obtenus après transformation DCT et quantification du bloc de résidus dans le domaine pixels et le terme f(QP) détermine une valeur en fonction du pas de quantification. La valeur SATDdeC est permet d'estimer l'erreur de codage ou de reconstruction, c'est à dire l'erreur entre le bloc source et le bloc reconstruit sans qu'il soit nécessaire de calculer le bloc reconstruit, c'est à dire le bloc source décodé. Si par exemple les valeurs de luminance du bloc de résidu sont suffisamment faibles pour donner des coefficients quantifiés nuls, c'est à dire inférieurs au pas de quantification, la valeur Energy est égale à zéro et l'erreur de codage ou de reconstruction est estimée à SATDpred, correspondant au bloc de résidus transformé selon la transformation Hadamard, cette information relative aux résidus étant effectivement perdue lors du codage. Si par exemple le bloc prédit est nul, cas du mode intra pur, c'est à dire sans prédiction, la valeur SATDpred correspond au bloc source transformé, valeur à laquelle est soustraite une valeur représentative du bloc source transformé après quantification, pour l'estimation de l'erreur de codage. Cette valeur SATDpred relative à la transformée Hadamard de la différence entre le bloc source et le bloc prédit, peut être considérée comme une estimation de l'erreur maximum de codage ou erreur de prédiction, le bloc prédit exploité au codeur et au décodeur étant le même. Cette erreur maximum devient l'erreur estimée dans le cas où le bloc de résidus quantifié est nul, donnant un bloc source reconstruit au décodeur égal au bloc prédit. Mais l'erreur de prédiction est minorée par la transmission du bloc de résidus quantifié et codé, le bloc reconstruit au décodeur étant alors le bloc prédit auquel est ajouté le du bloc de résidu décodé. Dans ce cas, l'erreur de reconstruction, au décodeur, est inférieure à l'erreur de prédiction initiale précédemment définie et l'estimation de l'erreur de reconstruction correspond alors à l'estimation de l'erreur de prédiction minorée d'une estimation de la valeur de décodage du bloc de résidus, basée sur le bloc de coefficients quantifiés, qui est le bloc de résidus transformé et quantifié, et sur le pas de quantification. La figure 1 représente un exemple de courbe correspondant à la fonction f(QP), déterminée empiriquement, pour une valeur du pas de quantification comprise entre 0 et 51. Cette courbe peut être approximée par une fonction puissance de deux du pas de quantification : f(QP) = b x (QP)2 Plus précisément, la valeur de b déterminée de manière empirique est égale à 1/136,314, cette valeur pouvant bien évidemment être choisie dans ce voisinage, par exemple dans une fourchette de plus ou moins 10%, sans pour cela affecter de manière sensible l'efficacité de cette pondération du paramètre énergie, Dans un exemple de réalisation, les paramètres WQP ,a et y ont pour valeurs : a= 2 y= 4 WQP =QP/5 Ces valeurs ont été définies après un nombre important de simulations sur un jeu de séquences varié afin que l'algorithme ait un comportement le plus proche possible d'un algorithme de décision a posteriori et cela quelle que soit la valeur du pas de quantification QP. A titre de comparaison, des résultats de simulations permettent de positionner les performances de cet algorithme vis à vis de décisions de codage totalement a priori et a posteriori. Le débit obtenu avec l'algorithme a posteriori est pris comme référence dans le tableau ci-dessous. Nouvel Algorithme algorithme a priori auto+ 4,3 17,87 bball 4,75 11,09 bigdil 3 86 9,9 bus 2,95 11,2 ski 4,26 18,26 stefan 3,23 12,52 Dans la première colonne sont indiquées des séquences types bien connues dans le domaine du traitement d'images. La deuxième colonne indique, pour chaque séquence, l'augmentation du débit en appliquant l'algorithme selon l'invention, en pourcentage du débit relatif à un algorithme de décision a posteriori, la colonne 3 indique l'augmentation de débit relative pour un algorithme a priori. Le gain en pourcentage en terme de débit est calculé à l'aide de la comparaison des courbes débit/distorsion entre elles selon la méthode recommandée par G Bjontegaarg Calculation of average PSNR differences between RD-Curves", document VCEG-M33, Mars, 2001. L'invention concerne également un dispositif de codage de séquences d'images vidéo. Il comporte, de manière connue, un circuit de traitement, un circuit d'estimation de mouvement, un circuit de transformation DOT, un quantificateur...exploités pour le codage, par exemple selon la norme MPEG 4-AVC. Le circuit de traitement met en oeuvre, entre autres, les algorithmes de décision de mode de codage tels que précédemment décrits. La fonction f(QP) est mémorisée et le circuit de traitement effectue le calcul de cette fonction pour la valeur du pas de quantification correspondant au macrobloc à coder. Selon une mise en oeuvre particulière, ce calcul est remplacé par la mémorisation de points de la courbe pour différentes valeurs du pas de quantification réparties sur sa plage d'évolution. Le circuit de traitement va chercher la valeur f(QP) dans cette mémoire à l'adresse correspondant au pas de quantification utilisé. Cette mémoire peut également contenir directement, c'est à dire sans exploiter de courbe f(QP), les valeurs obtenues lors des calculs empiriques. L'algorithme de décision, de par sa conception, estimation de la distorsion, estimation du coût de codage avec dépendance par rapport au pas de quantification QP, peut être mis en oeuvre dans tout type de codeur permettant de telles estimations et en particulier pour la sélection des sous- partitions composant un macrobloc. Si l'on considère la norme de codage mpeg4-AVC et s'agissant par exemple du mode de codage inter16x8, qui correspond à un macrobloc composé de deux sous partitions de taille 16x8 pixels, l'algorithme décrit peut être utilisé pour déterminer pour chacune des sous partitions la meilleure prédiction parmi celles issues des différentes images de référence obtenues, il s'agit des sous-partitions de prédiction, via l'estimateur de mouvement. Dans le même esprit, et si on ne se soucie pas de la charge de calcul, ce type d'algorithme peut être mis en oeuvre pour le calcul de l'estimation de mouvement. Ainsi, le critère permettant d'estimer la bonne mise en correspondance d'un bloc de prédiction, via le vecteur de mouvement, avec le bloc courant à prédire, critère basé généralement sur des mesures de types sad, satd voire sse, peut être remplacé par l'algorithme décrit dans ce document. Dès l'estimation de mouvement, la mise en oeuvre de ce critère permet d'avoir une idée de l'impact sur le coût de codage de type Jmode . Il est ainsi possible de prendre en compte cette information de coût lors du calcul de l'estimation de mouvement et du choix des vecteurs mouvement. Concernant la mise en oeuvre de ce critère, diverses déclinaisons sont possibles pour les paramètres ci-dessous : SATDdec_est = SATDpred û f(QP) .EnergyTQ EnergieTQ = L TQi iE MB Ainsi, par exemple : -l'ensemble des paramètres est calculé à la fois sur les pixels de luminance et de chrominance du macrobloc à encoder, - l'ensemble des paramètres est calculé uniquement sur le signal de luminance, Dans une autre variante : - le premier terme SATDdec_est est calculé uniquement sur la luminance - le deuxième terme (a.Headercost + y.EnergyTQ ) est calculé sur la luminance et la chrominance. Ainsi, dans cette variante on privilégiera d'une manière générale la qualité de la luminance au détriment de la chrominance puisque on ne considère la chrominance que dans le deuxième terme, deuxième terme qui est sensé être le pendant du coût de codage du critère de décision a posteriori (MBcost). Le choix du mode étant déterminé à partir de la valeur minimum de Jmode, pour une même valeur de EnergyTQ luminance relative à la luminance, c'est bien la valeur de EnergyTQ chrominance, relative à la chrominance qui fera la différence. Enfin, on peut noter que dans l'expression : Jmode = SATDdec est + WQP (a.Headercost + y.EnergyTQ ) le terme WQP joue le rôle de pondération entre une qualité de restitution probable et un coût de codage probable. De fait, si on souhaite privilégier la qualité de restitution, on diminuera alors le terme WQP, alors que, à l'inverse, si l'on recherche les coûts de codage probables les plus bas, au détriment de la qualité de restitution, le terme WQP sera augmenté. 12
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Le procédé est caractérisé en ce que la sélection du mode de codage est effectuée, pour un bloc source, en fonction des estimations de l'erreur de codage et des estimations du coût du codage du bloc source pour les différents modes de codage testés, l'erreur de codage étant estimée, pour un mode de codage, en fonction de la somme des valeurs absolues des coefficients obtenus après une transformation mathématique dans le domaine fréquentiel du bloc de résidus relatif à ce mode de codage et en fonction de la somme des valeurs absolues des coefficients quantifiés correspondant à ce mode de codage.Une application est la décision de mode de codage de données exploitant la norme MPEG 2 ou MPEG4-AVC.
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1 Procédé de codage d'une image vidéo d'une séquence d'images comportant une découpe de l'image en blocs puis un codage d'un bloc source selon un mode de codage parmi au moins des modes de codage prédictifs de type inter images exploitant des informations d'une image précédente et/ou suivante et/ou de type intra images exploitant des informations dans l'image courante, un mode de codage prédictif d'un bloc source effectuant une transformation cosinus puis une quantification d'un bloc de résidus, qui est la différence entre le bloc source et un bloc de prédiction calculé à partir des dites informations, pour fournir des coefficients quantifiés, caractérisé en ce que la sélection du dit mode de codage est effectuée, pour le dit bloc source, en fonction des estimations de l'erreur de codage et des estimations du coût du codage du bloc source pour les différents modes de codage testés, l'erreur de codage étant estimée, pour un mode de codage, en fonction de la somme des valeurs absolues des coefficients obtenus après une transformation mathématique dans le domaine fréquentiel du bloc de résidus relatif à ce mode de codage et en fonction de la somme des valeurs absolues des dits coefficients quantifiés correspondant à ce mode de codage. 2 Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'estimation de l'erreur de codage est égale à : SATDdec_est = SATDpred û f(QP)x.EnergyTQ avec - SATDpred, la somme des valeurs absolues des coefficients du bloc de résidus obtenus après une transfomation Hadamard, - QP le pas de quantification, -f(QP) une fonction prédéfinie du pas de quantification, 30 - Energy la somme des dits coefficients quantifiés. 3 Procédé selon la 2 caractérisé en ce que la fonction f(QP) est égale à f(QP) = 6 x (QP)2 , ô étant une constante prédéfinie. 354 Procédé selon la 2, caractérisé en ce que la sélection du mode de codage est fonction d'un paramètre Jmode: Jmode = SATDdec est + WQP (a.Headeroost + y.EnergyTQ) avec - WQP une valeur fonction du pas de quantification QP, - Header, un coût en bits d'une entête de codage pour le codage du macrobloc dans un flux de données, - a et y des paramètres de valeur prédéfinie. 5 Procédé selon la 4, caractérisé en ce que le 10 paramètre WQP est proportionnel au pas de quantification QP. 6 Procédé selon la 5, caractérisé en ce que ô =1/136 à 10% près, a = 2, y = 4 et WQP = QP/5. 15 7 Procédé selon la 2, caractérisé en ce qu'une estimation de mouvement effectue un calcul de corrélation à partir de la transformée de Hadamard pour obtenir les dites informations de l'image précédente. 20 8 Dispositif de codage pour la mise en oeuvre du procédé selon la 1, comprenant un circuit de traitement et un circuit mémoire pour le calcul des estimations d'erreurs de codage pour les différents modes de codage, caractérisé en ce que le circuit de traitement effectue une estimation de l'erreur de codage selon l'expression 25 SATDdeo est = SATDpred ù f(QP)x.EnergyTQ avec - SATDpred, la somme des valeurs absolues des coefficients du bloc de résidus obtenus après une transfomation Hadamard, - QP le pas de quantification, -f(QP) une fonction prédéfinie du pas de quantification, 30 - Energy la somme des dits coefficients quantifiés, et en ce que le circuit mémoire comporte des valeurs prédéterminées de la fonction f(QP) pour différentes valeurs du pas de quantification QP réparties sur sa gamme d'évolution.
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H
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H04
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H04N
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H04N 7
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H04N 7/50
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FR2890620
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A1
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POUTRE DE PARE-CHOCS DE VEHICULE AUTOMOBILE
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L'invention se rapporte à une poutre de pare-chocs pour véhicule automobile. L'invention concerne plus particulièrement une poutre de pare-chocs destinée à être implantée à l'arrière et/ou à l'avant d'un véhicule automobile. Le comportement d'un véhicule automobile doit satisfaire à certaines contraintes lors de chocs (( grande vitesse)), réparabilité moyenne vitesse et parking petite vitesse . Pour cela, il est connu de disposer notamment en partie avant et/ou arrière du véhicule des poutres de pare-chocs dont la fonction principale vise à dissiper ou absorber, l'énergie du choc. io II est connu des poutres de pare-chocs comportant une traverse, des absorbeurs au nombre habituel de deux, et une platine assurant l'interface entre la structure du véhicule et les absorbeurs. La traverse est destinée à répartir les efforts provenant d'un choc à grande vitesse sur la caisse du véhicule. Ainsi, en cas de choc à grande vitesse, la traverse répartit l'effort engendré par le choc à la structure du véhicule. Les absorbeurs sont, quant à eux, habituellement destinés, comme leur nom l'indique, à absorber tout ou partie de l'énergie cinétique lié au choc réparabilité à moyenne vitesse , par déformation. A la différence de la traverse, I'absorbeur possède un rendement d'absorption d'énergie important. Néanmoins, pour que ce dernier puisse assurer pleinement le rôle qui lui est dévolu lors d'un choc moyenne vitesse , le porte à faux avant du véhicule est fortement impacté par la dimension longitudinale des absorbeurs. En effet, les absorbeurs doivent être aptes à se déformer de sorte à absorber l'énergie cinétique provonant d'un choc à moyenne vitesse , c'est-à-dire d'un choc provoqué par le déplacement du véhicule sur un obstacle dont la différence de vitesse se situe aux alentours de 16 kilomètres par heure. Le choc réparabilité nécessite par voie de conséquence la présence d'absorbeurs de grande dimension. En effet, la quantité d'énergie absorbée est directement liée à la longueur des absorbeurs. Compte tenu des poids élevés des véhicules, les absorbeurs ont donc un encombrement de plus en plus contraignant. La demanderesse a ainsi relevé qu'un porte à faux important est, d'un point de vue du style, du moins acceptable pour les véhicules de grandes dimensions, inconcevable pour les véhicules citadins. En effet, l'augmentation du poids des véhicules citadins nécessite le recours à des absorbeurs dont la longueur pénalise lourdement le style extérieur du véhicule. Un but de la présente invention est de pallier tout ou partie des inconvénients de l'art antérieur relevés ci-dessus. La présente invention a trait à une poutre de pare-chocs pour véhicule automobile muni notamment d'une structure, ladite poutre comportant au moins un élément de transfert des efforts à la structure, au moins un élément d'absorption de l'énergie obtenue lors d'un choc, l'élément d'absorption étant interposé entre la structure du véhicule et l'élément de transfert, l'élément de transfert s'étendant de manière transversale au véhicule et l'élément d'absorption s'étendant de manière sensiblement perpendiculaire audit élément de transfert. io A cette fin, la poutre selon l'invention, par ailleurs conforme à la définition générique qu'en donne le préambule ci-dessus, est essentiellement caractérisée en ce que l'élément d'absorption se trouve partiellement à l'intérieur d'une zone interne de l'élément de transfert de sorte qu'en cas de choc, une partie extérieure de l'élément d'absorption vienne se loger dans la zone interne de l'élément de transfert. Par ailleurs, la poutre de l'invention peut comporter l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes prises séparément ou en combinaison l'une avec l'autre: - l'élément de transfert comprend au moins une cloison s'étendant de manière sensiblement verticale, et en ce que l'ouverture est ménagée sur ladite cloison, - l'ouverture est ménagée soit sur des cloisons avant et arrière, soit sur la cloison arrière, - chaque élément d'absorption s'étend au travers de chaque ouverture ménagée sur la cloison arrière, et en ce que chaque élément d'absorption comprend une face avant disposée contre une face intérieure de la cloison avant de l'élément de transfert, - chaque élément d'absorption comprend une face avant disposée à l'aplomb d'une face extérieure de la cloison avant de l'élément de transfert, - chaque élément d'absorption comprend une cloison avant faisant saillie hors d'une face extérieure de la cloison avant de l'élément de transfert, - l'élément de transfert est rendu solidaire à l'élément d'absorption par l'intermédiaire d'au moins une ligne de soudure s'étendant le long de tout ou partie d'au moins une ligne de jonction entre l'élément de transfert et l'élément d'absorption, - ladite ligne de soudure est disposée sur une face extérieure de la cloison avant. D'autres particularités et avantages apparaîtront à la lecture de la description ci-après faite en référence aux figures dans lesquelles: -la figure 1 est une vue en perspective partielle d'une poutre de pare-chocs de véhicule automobile, selon l'invention, ladite poutre étant agencée à l'avant ou à l'arrière d'une structure du véhicule, et représentée dans son état avant un choc, - la figure 2 est une vue en coupe longitudinale selon A-A de la figure 1, détaillant l'agencement des différents éléments de la poutre, - la figure 3 est une vue en coupe longitudinale d'un autre mode de réalisation de la poutre selon l'invention, ladite poutre étant représentée dans son état avant un choc, io - la figure 4 est une vue en coupe longitudinale de la poutre des figures 1 et 2, ladite poutre étant représentée dans un état déformé après un choc. Les poutres de pare-chocs de véhicule automobile comprennent au moins un élément de transfert d'effort et au moins un élément d'absorption d'énergie. L'élément de transfert d'effort est utilisé lors d'un choc à ( grande vitesse afin de transmettre l'énergie du choc à la structure du véhicule. L'élément d'absorption est quant à lui utilisé lors d'un choc à moyenne vitesse afin d'absorber par déformation plastique l'énergie cinétique générée par le choc. Dans ce qui suit, les orientations utilisées sont les orientations habituelles d'un véhicule automobile et les termes avant , arrière s'entendent par rapport à la position d'un conducteur et du sens de marche normal du véhicule. Une telle poutre 1 de pare-chocs, dont une illustration est donnée aux figures 1 à 4, comprend, à titre d'exemple, des éléments de transfert 2 et d'absorption 3 agencés de préférence au niveau des faces ( avant et arrière du véhicule, sachant bien entendu que leur agencement sur la structure du véhicule peut aussi se faire uniquement sur l'une de ces deux faces. Par souci de clarté, seule la poutre 1 située en face ( avant du véhicule sera décrite ci-après. Elle comprend notamment un élément de transfert 2 et deux éléments d'absorption 3. L'élément de transfert se compose d'une traverse qui s'étend selon une direction sensiblement perpendiculaire à l'axe longitudinal B-B du véhicule (Cf. FIG.1). La traverse 2, telle que montrée en FIG.2, est par exemple de section polygonale de sorte à définir une zone interne 20. La traverse 2 se compose de préférence de cloisons avant 2a et arrière 2d orientées sensiblement de manière verticale et reliées entre-elles par des cloisons supérieure 2b et inférieure 2c. La traverse 2 est légèrement incurvée vers l'arrière du véhicule afin de se conformer au plus proche de la peau de pare-chocs qui recouvre notamment ladite poutre. La traverse est de préférence réalisée dans un matériau résistant à la déformation afin de transmettre les efforts à la structure 5 du véhicule. L'élément d'absorption se compose, par exemple, de deux absorbeurs 3 de forme tubulaire polygonale, qui sont réalisés selon un matériau lui permettant de dissiper par déformation une quantité d'énergie égale à celle engendrée lors d'un choc à moyenne vitesse D. Les absorbeurs 3 s'étendent selon une direction sensiblement longitudinale au véhicule de sorte que leur déformation s'effectue par écrasement entre tout ou partie de la io traverse 2 qu'ils supportent et de la structure sur lequel ils sont fixés. Ainsi les absorbeurs comprennent des faces avant 3a et arrière 3b (Cf. FIGS 2 à 4). Ladite face arrière 3b est de préférence rendue solidaire d'une platine 4 qui est fixée, par exemple, par vissage sur une extrémité avant de la structure 5. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, la traverse 2 comprend également des ouvertures 7 au travers desquelles se trouvent disposés les absorbeurs 3. En effet, les cloisons avant 2a et arrière 2b de la traverse 2 comprennent des ouvertures 7 destinées à accueillir les absorbeurs 3, de manière à ce que les absorbeurs 3 se trouvent disposés partiellement à l'intérieur de la traverse 2. En fait, une partie de la longueur des absorbeurs se trouve positionnée dans la zone interne 20 de la traverse précédemment décrite. Les ouvertures 7 ménagées sur la traverse 2 se trouvent positionnées sensiblement au droit des absorbeurs 3. De préférence, les ouvertures 7 sont de forme complémentaire à celle des absorbeurs 3, au jeu de montage près afin d'assurer leur montage. L'assemblage entre les absorbeurs et la traverse définit des lignes de jointure le long desquelles peuvent être posées des lignes continues ou discontinues de soudure 6, lesquelles rendent à la solidarisation permanente des absorbeurs 3 sur la traverse 2. Les lignes de soudure 6 sont ici disposées sur la face extérieur 2ae de la traverse, afin de rendre l'opération de soudure plus aisée. Dans un mode de réalisation secondaire dont une illustration est donnée en FIG.3, seule la cloison arrière 2d de la traverse 2 comprend des ouvertures 7. Dans ce cas, la face avant 3a de chaque absorbeur 3 coopère avec un côté intérieur 2ai de la cloison avant 2a de la traverse. Les lignes de jointure sont ainsi définies par la mise en contact des absorbeurs sur la traverse au niveau du côté intérieur 2ai de la traverse de sorte que les lignes de soudure 6 se trouvent positionnées dans la zone interne 20, plus précisément au niveau du côté intérieur 2ai de la traverse. Comme le mode de réalisation précédent, les lignes de soudure 6 sont soit continues, soit discontinues sur tout ou partie des lignes de jointure. Ainsi, les efforts émanant d'un choc sont dans un premier temps transmis de la traverse 2 aux absorbeurs 3, provoquant de la sorte une déformation par écrasement des absorbeurs (Cf. FIG.4). Dans ce cas, une partie extérieure 3e de l'absorbeur vient se loger à l'intérieur de la zone interne 20 de la traverse par déplacement au travers de l'ouverture 7 de la cloison arrière 2d de la traverse. Dans un second temps, les efforts émanant du choc sont transmis de la traverse 2 à la structure 5, la cloison arrière 2d venant en contact contre la platine 4 fixée sur la io structure du véhicule. Etant donné que les absorbeurs sont calibrés pour dissiper une quantité d'énergie dégagée par un choc réparabilité moyenne vitesse , si l'énergie due au choc est supérieure à celle que les absorbeurs peuvent dissiper par déformation, les absorbeurs 3 se déforment par écrasement jusqu'à atteindre une dimension longitudinale, que l'on nomme parfois de résiduel, et pour laquelle chaque absorbeur n'assure plus son rôle. Selon l'invention, la dimension longitudinale des cloisons supérieure 2b et inférieure 2c de la traverse est avantageusement choisie de sorte à être sensiblement égale audit résiduel, de manière que la cloison arrière 2d de la traverse vienne en appui contre la structure 5 via la platine 4 lorsque l'énergie provoquée par le choc devient supérieure à celle que peuvent dissiper les absorbeurs 3. Bien entendu, la dimension longitudinale des cloisons 2b et 2c est ajustée au résiduel dans la limite où la résistance de la traverse au choc ( grande vitesse est respectée. Dans une variante de réalisation, la dimension logitudinale des cloisosn 2b et 2c est plus importante que le résiduel de sorte que la traverse participe également à la dissipation de l'énergie d'un choc réparabilité en se déformant en concomitance des absorbeurs. Ainsi, la poutre de l'invention est remarquable en ce qu'elle répond à la double problématique qui concerne à la fois son encombrement longitudinal et la quantité importante d'énergie à dissiper lors d'un choc. En effet, le poids de plus en plus élevé des véhicules se traduit par une augmentation de l'énergie à dissiper par les absorbeurs en cas de choc réparabilité moyenne vitesse , c'est-à-dire par une augmentation de leur longueur. Malgré cela, l'utilisation d'une telle poutre s'affranchit de cette augmentation de longueur des absorbeurs, de sorte à garantir une maîtrise des portes à faux des véhicules. Ainsi, une telle poutre permet de répondre à l'amélioration significative de l'aspect esthétique extérieur des véhicules
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L'invention concerne une poutre (1) de pare-chocs pour véhicule automobile muni notamment d'une structure (5), ladite poutre (1) comportant au moins un élément de transfert (2) des efforts d'un choc à la structure (5), au moins un élément d'absorption (3) de l'énergie obtenue lors d'un choc, l'élément d'absorption étant interposé entre la structure (5) du véhicule et l'élément de transfert (2), l'élément de transfert (2) s'étendant de manière transversale au véhicule et l'élément d'absorption (3) s'étendant de manière sensiblement perpendiculaire audit élément de transfert (2).L'invention se caractérise en ce que l'élément d'absorption (3) se trouve partiellement à l'intérieur d'une zone interne (20) de l'élément de transfert (2) de sorte qu'en cas de choc, une partie extérieure (3e) de l'élément d'absorption vienne se loger dans ladite zone interne (20) de l'élément de transfert, et plus particulièrement en ce que l'ouverture (7) est ménagée sur des cloisons avant et arrière (2a, 2d) de la traverse (2).
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1. Poutre (1) de pare-chocs pour véhicule automobile muni notamment d'une structure (5), ladite poutre (1) comportant au moins un élément de transfert (2) des efforts d'un choc à la structure (5), au moins un élément d'absorption (3) de l'énergie obtenue lors d'un choc, l'élément d'absorption étant interposé entre la structure (5) du véhicule et l'élément de transfert (2), l'élément de transfert (2) s'étendant de manière transversale au véhicule et l'élément d'absorption (3) s'étendant de manière sensiblement perpendiculaire audit élément de transfert (2), caractérisé en ce que l'élément d'absorption (3) se trouve partiellement à io l'intérieur d'une zone interne (20) de l'élément de transfert (2) de sorte qu'en cas de choc, une partie extérieure (3e) de l'élément d'absorption vienne se loger dans ladite zone interne (20) de l'élément de transfert. 2. Poutre (1) selon la 1, caractérisée en ce que l'élément de transfert (2) comprend au moins une ouverture au travers de laquelle s'étend longitudinalement chaque élément d'absorption (3). 3. Poutre selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisée en ce que l'élément de transfert (2) comprend au moins une cloison (2a, 2d) s'étendant de manière sensiblement verticale, et en ce que l'ouverture (7) est ménagée sur ladite cloison (2d). 4. Poutre selon la 3, caractérisée en ce que l'ouverture (7) est ménagée sur des cloisons avant et arrière (2a, 2d) de la traverse (2) . 5. Poutre selon la 3, caractérisée en ce que l'ouverture (7) est ménagée sur la cloison arrière (2d) de la traverse (2). 6. Poutre selon la 4, caractérisée en ce que chaque élément d'absorption (3) s'étend au travers de chaque ouverture ménagée sur la cloison arrière (2d), et en ce que chaque élément d'absorption (3) comprend une face avant (3a) disposée contre une face intérieure (2ai) de la cloison avant (2a) de l'élément de transfert (2). 7. Poutre selon la 5, caractérisée en ce que chaque élément d'absorption (3) comprend une face avant (3a) disposée à l'aplomb d'une face extérieure (2ae) de la cloison avant (2a) de l'élément de transfert (2). 8. Poutre selon la 5, caractérisée en ce que chaque élément d'absorption (3) comprend une cloison avant (3a) faisant saillie hors d'une face extérieure (2ae) de la cloison avant (2a) de l'élément de transfert (2). 9. Poutre selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisée en ce que l'élément de transfert (2) est rendu solidaire à l'élément d'absorption par l'intermédiaire d'au moins une ligne de soudure (6) s'étendant le long de tout ou partie d'au moins une ligne de jonction (7) entre l'élément de transfert (2) et l'élément d'absorption (3). 10. Poutre selon la 9, caractérisée en ce que ladite ligne de soudure (6) io est disposée sur une face extérieure (2ae) de la cloison avant (2a).
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B
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B60
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B60R
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B60R 19
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B60R 19/18,B60R 19/26
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FR2896381
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LA CHAUSSETTE A POCHE POUR PROTEGE TIBIA
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-1- La présente invention concerne un dispositif pour enfiler au-dessus de la chaussette de football des protége-tibias. Les protége-tibias sont enfilés, habituellement, en dessous de la chaussette, ce qui provoque chez la personne un sentiment de mal-être par des points de compressions sur les muscles (mollets) De plus, lors de l'entraînement, on s'aperçoit que les joueurs préfèrent porter les chaussettes sans les protége-tibias car n'étant pas obligés de les porter, ils se sentent mieux sans. Le dispositif permet aussi en cas de blessure du joueur, quel que soit l'endroit de la blessure, de retirer très facilement le protége-tibias pour pouvoir le soigner. Ce dispositif selon l'invention, permet de remédier à tous ses problèmes, il permet de porter des protége-tibias sans ne ressentir aucune compression et de stabiliser le protége-tibia. Il comporte une chaussette de football sur laquelle est cousu par-dessus une poche de même type (tissus) que la chaussette, ouverte sur le dessus que l'on ferme à l'aide de velcro. On enfile la chaussette de telle façon que la poche se place sur le tibia et on introduit le protége-tibia dans la poche puis on ferme à l'aide du velcro. Le dessin annexé illustre l'invention : - La figure 1 représente de face le dispositif de l'invention. En référence à ce dessin, le dispositif comporte une chaussette de football (1) sur laquelle est cousue une poche (3) ouverte sur le dessus et ayant une forme correspondante à celle du protége-tibias. Pour fermer la poche un système de fermeture en velcro (2) est placé entre la partie supérieure de la poche et la chaussette. A titre d'exemple non limitatif, la poche aura des dimensions de l'ordre de : - 20 cm de long -10cm de large Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné au port de protégetibia
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The sock (1) has a pocket (3) of the same or slightly more elastic material sewn to the front to receive a shin pad. The pocket's upper opening is closed by a Velcro (hook and loop fabric - RTM) fastening (2) to keep the shin pad in place. The shin pad pocket is, for example, about 20 cm long by 10 cm wide.
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1) Dispositif pour enfiler les protége-tibias au-dessus de la chaussette de football caractérisé en ce qu'il comporte une chaussette de football (1) sur laquelle est cousue une poche (3) ouverte sur le dessus, dans cette poche (3) on introduit le protége-tibia et on ferme à l'aide de velcro (2). 2) 5 Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que la poche (3) constitue une partie de la chaussette, son tissu sera le même que celui de la chaussette voir un peu plus extensible. La forme de la poche (3) sera la même que celle d'un protége-tibia. 3) Dispositif selon la 1 ou la 2 caractérisé en ce que la poche (3) puisse se fermer à l'aide d'une fermeture velcro (2), pour pouvoir maintenir le 10 protége-tibia à l'intérieur de la poche (3) .
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A
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A41,A63
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A41B,A63B
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A41B 11,A63B 71
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A41B 11/00,A41B 11/12,A63B 71/12
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FR2891630
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PREVENTION DE DEFAUTS DE FILIGRANE D'EAU EN LITHOGRAPHIE PAR IMMERSION.
| 20,070,406 |
Avec les progrès permanents des technologies de fabrication de semi- conducteurs vers toujours plus petites tailles de dispositifs telles que 65 nanomètres, 45 nanomètres, et moins, les procédés de lithographie par immersion se généralisent. Cependant, les procédés de lithographie par immersion produisent des résidus de gouttes d'eau consécutifs à un procédé d'exposition. De tels résidus de gouttes d'eau peuvent causer des défauts de filigranes d'eau et donc dégrader voire causer des défectuosités lors de la fabrication de semi-conducteurs. Il convient donc de disposer d'un système de lithographie par immersion amélioré où les détériorations provoquées par des défauts de filigrane d'eau sont prévenues et/ou atténuées. BRÈVE DESCRIPTION DES FIGURES Les différents aspects de la présente invention seront mieux compris dans la description détaillée suivante à l'aide des figures d'accompagnement. Il est à souligner que, selon la pratique courante de l'industrie, certaines caractéristiques des figures ne sont pas nécessairement dessinées à l'échelle. Les dimensions de certaines caractéristiques peuvent être arbitrairement agrandies ou réduites pour plus de clarté de la présentation. La figure 1 est une section d'un exemple de dispositif semi-conducteur (100) ayant 30 une couche photosensible exposée au cours d'un procédé de lithographie par immersion. Les figures 2 et 3 sont des sections d'un exemple de dispositif de semiconducteur ayant une couche photosensible et un filigrane d'eau formé dessus lors de procédés de lithographie par immersion. La figure 4 est une vue schématique d'une couche photosensible ayant des atténuateurs chimiquement liés. Les figures 5a à 5c sont des vues schématiques de divers modes de réalisation d'une couche photosensible ayant un polymère et des atténuateurs chimiquement liés au polymère. La figure 6 est une vue schématique d'une couche photosensible ayant physiquement capturé des atténuateurs. Les figures 7a à 7j sont des vues schématiques de divers modes de réalisation d'une couche photosensible ayant des atténuateurs à mobilité réduite. Les figures 8a à 8b sont des vues schématiques de divers modes de réalisation d'une couche photosensible ayant des atténuateurs hydrophobes. La figure 9 est un organigramme d'un mode de réalisation d'un procédé d'impression par photolithographie par immersion. DESCRIPTION DÉTAILLÉE DE L'INVENTION Il convient de comprendre que la présentation suivante fournit différents modes de réalisation ou exemples pour mettre en oeuvre les caractéristiques des différents modes de réalisation. Les exemples spécifiques de composants et de dispositions sont décrits ci-dessous pour simplifier la présentation de l'invention. En tant que tels, il ne s'agit que d'exemples et n'ont pas pour but d'être limitatifs. Par exemple, la formation d'une première caractéristique sur une deuxième caractéristique dans la description suivante peut comprendre des modes de réalisation dans lesquels les première et deuxième caractéristiques sont formées en liaison directe, et peut également comprendre des modes de réalisation dans lesquels des caractéristiques supplémentaires peuvent être formées en interposant les première et deuxième caractéristiques de sorte que les première et deuxième caractéristiques n'entrent pas en contact direct. En outre, la présentation de l'invention pourra répéter des références numériques et/ou des lettres dans plusieurs exemples. Cette répétition a été réalisée dans un but de simplicité et de clarté mais n'établit en rien des relations entre les modes de réalisation et/ou les configurations décrites. La figure 1 est une section d'un dispositif semi-conducteur (100) lors d'un procédé d'exposition par lithographie par immersion. Le dispositif semi-conducteur (100) peut être une plaque semi-conductrice ou tout autre dispositif approprié. Dans le présent mode de réalisation, le dispositif semi-conducteur (100) comprend un substrat de silicium (110) ayant un revêtement inférieur anti-réfléchissant organique, une couche inférieure anti-réfléchissante minérale, une couche organique de résine pour gravure à l'eau forte, une couche organique d'amélioration d'adhérence, diverses zones dopées, des caractéristiques diélectriques, et/ou des interconnexions multi-niveaux. Le substrat peut alternativement comprendre d'autres matériaux semi- conducteurs appropriés, y compris le Ge, le SiGe, ou le GaAs. Le substrat peut alternativement comporter un matériau non semi-conducteur tel qu'une plaque de verre pour des dispositifs d'affichage à cristal liquide TFT (transistor à couche mince). Le dispositif semi-conducteur (100) peut comprendre en outre une ou plusieurs couches de matériaux à imprimer. Le dispositif semi-conducteur (100) comprend une couche photosensible (120) (photo-résine). Dans le présent mode de réalisation, la couche de photo-résine (120) peut avoir une épaisseur entre 50 à 5000 angstroms environ. Dans un autre mode de réalisation, la couche de photo-résine (120) peut avoir une épaisseur entre 500 et 2000 angstroms environ. La couche de photo-résine (120) utilise un matériau de photo-résine à amplification chimique. La couche de photo-résine (120) comprend un matériau polymère qui devient soluble pour un composant de développement tel qu'une solution basique, lorsque le polymère est amené à réagir avec de l'acide. La couche de photo-résine (120) comprend un matériau polymère qui devient insoluble à un composant de développement tel qu'une solution basique, lorsque le polymère est amené à réagir avec de l'acide. La photorésine (120) comprend en outre un solvant remplissant l'intérieur du polymère. Le solvant peut être partiellement évaporé au cours d'un procédé de cuisson antérieur. La photo-résine (120) comprend également un matériau générateur photo-acide (130) (GPA), dont les molécules sont distribuées à l'intérieur du solvant et/ou du polymère. En absorbant de l'énergie lumineuse, le GPA (130) se décompose et libère une petite quantité d'acide. Le GPA (130) peut avoir une concentration entre environ 1% et 15% de la masse du polymère de photo-résine (120). En outre du présent mode de réalisation, la photo-résine (120) comprend également un matériau atténuateur (140) qui est réparti à l'intérieur du solvant et du polymère. L'atténuateur (140) est de type basique et est capable de neutraliser de l'acide. En tout ou partie, l'atténuateur peut empêcher l'autre composant actif de la photo-résine (120), tel que le GPA inhibiteur et le photo-acide d'entrer en réaction. L'atténuateur (140) peut avoir une concentration entre 0,5% et 8% en masse de la photo-résine. L'atténuateur (140) peut alternativement avoir une concentration égale à environ un quart de la concentration du GPA (130) en masse avant le procédé d'exposition. Dans un exemple, l'atténuateur (140) comprend un atome d'azote ayant un électron libre capable de neutraliser un acide. Dans une étape de procédé d'exposition pendant une impression par photolithographie par immersion, la couche de photo-résine (120) est exposée à une énergie de rayonnement telle qu'un ultra-violet profond à travers un photo-masque (masque ou réticule) au modèle prédéfini, résultant en un modèle de photo-résine qui comprend plusieurs zones nonexposées telles que les caractéristiques non-exposées (120a) et plusieurs zones exposées telles que les caractéristiques exposées (120b). L'énergie de rayonnement peut comporter un faisceau de 248 nanomètres fourni par des lasers à excimère à Fluorure de Krypton (KrF) ou un faisceau de 193 nanomètres fourni par des lasers à excimère à Fluorure d'Argon (ArF). La lithographie par immersion comprend en outre un fluide d'immersion entre le dispositif semi-conducteur (100) et un objectif d'un système de lithographie utilisé pour mettre en oeuvre l'étape du procédé d'exposition. Le fluide d'immersion peut comprendre de l'eau dé-ionisée. Le fluide peut comprendre en outre des additifs chimiques tels que de l'acide, du sel, ou du polymère. Le fluide peut alternativement comprendre un autre fluide approprié ayant un indice de réfraction supérieur à 1,44 fois l'indice de réfraction de l'eau dé-ionisée. Lors d'un procédé d'exposition, les résidus de gouttes d'eau, tels que l'exemple de gouttes d'eau (150), peuvent subsister sur la couche de photo-résine après le procédé d'exposition. Dans les anciens procédés d'impression par lithographie par immersion, les résidus de gouttes d'eau peuvent poser des problèmes tels que la formation d'un filigrane d'eau comme indiqué dans des vues en section d'un dispositif semi-conducteur (200) des figures 2 et 3. Une goutte d'eau (130) laissée sur une couche photosensible (120) du dispositif semiconducteur (200) peut constituer un chemin pour le GPA (130) et l'atténuateur (140). L'atténuateur (140) dans la zone de photo-résine nonexposée (120a) peut être diffusé via la goutte d'eau et se répandre jusqu'à la zone de photo-résine exposée (120b), neutralisant de ce fait l'acide photo-généré et/ou réduisant l'efficacité d'exposition dans ces zones exposées. En outre, le GPA exposé est décomposée en un anion GPA et un acide, qui est plus soluble à l'eau que le GPA non exposé. L'acide photo-généré peut se diffuser à travers la goutte d'eau avec pour effet supplémentaire que ces zones de photo-résine exposée (120) ont réduit l'acide photo-généré. Ces zones exposées de la couche de photo-résine (120) peuvent ainsi ne pas avoir suffisamment d'acide photo-généré pour activer une cascade de transformations chimiques (amplification acide) après l'étape du procédé d'exposition, et/ou ne peuvent pas être entièrement solubles pour le développement de la solution à une étape de procédé de développement. Ainsi, une caractéristique inopinée de photorésine en forme de toit en T (T-top: profil de pont ou filigrane) (120c) peut être formée sur les zones exposées de la couche de photo-résine (120) dans laquelle le matériau de photo-résine supérieur de la zone exposée n'est pas soluble dans une solution de développement. Selon la présente invention, l'atténuateur (140) a une mobilité réduite telle que la diffusion par la goutte d'eau est sensiblement réduite. Dans un exemple, la mobilité de l'atténuateur est réduite de sorte que l'atténuateur soit capable de diffuser à moins de 5x10"13 mole/cm2 vers un fluide d'immersion au cours de la lithographie par immersion. Selon un mode de réalisation tel qu'illustré en figure 4, l'atténuateur (140) est chimiquement lié au polymère (160) tel que l'atténuateur ait une mobilité réduite. Le polymère (160) devient soluble dans une solution de développement après réaction avec l'acide. Le polymère (160) comprend en outre un polymère à chaîne courte, qui est soluble à la solution de développement. L'atténuateur (140) ne peut pas se diffuser dans la goutte d'eau, ayant pour résultat une portée de mobilité limitée par le biais d'un mouvement en chaînes du polymère (160) et/ou l'atténuateur (140). Dans la figure 5a, l'atténuateur (140) peut être lié à un groupe de carbone (162) du polymère (160) par un atome d'azote (142) de l'atténuateur. Dans le présent mode de réalisation, l'atome d'azote (142) comprend un électron libre pour neutraliser l'acide ou tout autre composant actif de la photo-résine. L'atténuateur (140) comprend les premier et deuxième groupes de produit chimique (144), (146) tels que les groupes alcoyle liés à l'atome d'azote (142). Un groupe alcoyle peut comprendre du H, CH3, C2H5, CF3, C2F5, du polymère cyclique ou du polymère cyclique avec son extrémité de cycle liée à l'atome d'azote (142) . Les premier et deuxième groupes de produit chimique (144) et (146) peuvent alternativement comprendre d'autres groupes chimiques. Dans d'autres exemples, le polymère (160) peut comprendre deux ensembles de carbone (164) dans la figure 5b, ou trois ensembles de carbone (166) sur la figure 5c; ou davantage d'ensembles de carbone liés à l'azote (142) de l'atténuateur. Une telle structure de carbone a plusieurs ensembles de carbone dans la chaîne et procure une certaine flexibilité à l'atténuateur (140) lié. Le polymère peut alternativement comprendre d'autres groupes atomiques liés à l'atténuateur (140). Dans la figure 6 d'un autre mode de réalisation, l'atténuateur (140) peut être physiquement capturé (en tout ou partie) à l'intérieur du polymère (160). L'atténuateur (140) peut avoir un grand de taille relativement grande comparée à une maille moyenne du réseau du polymère (160) de sorte que l'atténuateur (140) soit physiquement capturé à l'intérieur. L'atténuateur (140) peut alternativement comporter un certain groupe structural pour améliorer l'incorporation physique. Par exemple, l'atténuateur (140) peut comprendre une longue extrémité (une longue chaîne) ou un groupe en ramification tels que l'atténuateur (140) soit physiquement mêlé avec ou capturé par le polymère (160). Selon un autre mode de réalisation, l'atténuateur (140) peut comprendre une structure cyclique, une chaîne, un groupe en ramification, ou toute combinaison de l'un d'eux, pour réduire la mobilité de l'atténuateur. Les figures 7a à 7j illustrent plusieurs exemples de structures de l'atténuateur. Un atténuateur dans la figure 7a comprend deux groupes alcoyle et une structure cyclique telle qu'un carbone cyclique. Un atténuateur dans la figure 7b comprend un groupe alcoyle et deux structures cycliques. Un atténuateur dans la figure 7c comprend trois structures cycliques. Un atténuateur dans la figure 7d comprend deux groupes alcoyle et une structure cyclique munie d'un atome d'oxygène. Un atténuateur dans la figure 7e comprend deux groupes alcoyle et une seule extrémité telle qu'une chaîne de carbone. Un atténuateur dans la figure 7f comprend deux groupes alcoyle et une seule extrémité munie d'un atome d'oxygène. Un atténuateur dans la figure 7g comprend une structure cyclique munie d'un atome d'oxygène et deux structures de chaîne séparées. Un atténuateur dans la figure 7h comprend deux groupes alcoyle et une structure en ramification ayant deux extrémités courtes. Un atténuateur dans la figure 7i comprend deux groupes alcoyle et une structure en ramification ayant deux extrémités longues. Un atténuateur dans la figure 7j comprend deux groupes alcoyle et une structure en ramification ayant trois extrémités courtes. D'autres combinaisons peuvent être mises en oeuvre pour ajuster la mobilité de l'atténuateur et optimiser la performance. Dans les figures 8a et 8b d'un autre exemple, l'atténuateur est hydrophobe et donc, difficile à diffuser à travers une goutte d'eau. L'atténuateur peut comprendre au moins un groupe hydrophobe. Par exemple, l'atténuateur comprend du fluorure. L'atténuateur de la figure 8a comprend trois groupes alcoyle dont au moins l'un d'entre eux a du fluorure. L'atténuateur de la figure 8b comprend un groupe alcoyle, un cycle ayant un atome d'oxygène, et une chaîne isolée ayant plusieurs fluorures. Selon un autre mode de réalisation, les gouttes d'eau laissées sur la couche de photo-résine peuvent être traitées à l'acide juste après le procédé d'exposition. Le traitement à l'acide peut être mis en oeuvre en pulvérisant de l'acide sur la surface de photo-résine (et/ou les gouttes d'eau situées dessus) via un conduit d'admission de produit chimique intégré au système de lithographie par immersion. La valeur de pH des gouttes d'eau traitées peut être ajustée à une valeur inférieure à 6 environ. Ainsi, l'atténuateur a une vitesse de diffusion dans la goutte d'eau limitée. En outre, l'acide photo-généré peut également avoir une vitesse de diffusion dans la goutte d'eau limitée. Le traitement à l'acide peut également être étendu au film de photo-résine et sensiblement compenser la diffusion de photo-acide. Selon plusieurs modes de réalisation, la mobilité de l'atténuateur de la goutte d'eau sur la couche de photo-résine est sensiblement réduite. L'effet de filigrane est également sensiblement réduit. Plusieurs modes de réalisation peuvent être modifiés ou combinés pour des procédés d'impression de photo-résine optimisés. Dans la figure 9, un organigramme d'un procédé de lithographie par immersion (900) imprime un modèle de photo-résine comme décrit. Le procédé (900) comprend une étape (902) de formation d'une couche photosensible (photo-résine) sur une plaque semi-conductrice. La couche de photo-résine est sensiblement semblable à la couche de photo-résine (120) de la figure 1, où le matériau de l'atténuateur a une mobilité réduite. L'atténuateur peut avoir des structures semblables à celles illustrées dans les figures 5a à 5c, les figures 7a à 7j, et les figures 8a à 8b, ou toute combinaison de l'une d'elles. Le procédé (900) comprend en outre une étape (904) pour exposer la couche de photo-résine à une énergie de rayonnement telle que de l'ultra-violet profond à travers un photomasque et un fluide d'immersion. Le fluide d'immersion peut être l'eau dé-ionisée ou tout autre fluide approprié ayant un indice de réfraction élevé et est disposé entre la plaque semiconductrice et l'objectif d'un système de lithographie par immersion pour appliquer le procédé (900). Du fait que l'atténuateur ait une mobilité réduite, l'atténuateur a une diffusion réduite vers les gouttes d'eau laissées sur la couche de photo-résine après l'étape d'exposition (904). Le procédé (900) procède alors à une étape (906) pour cuire (cuisson de post-exposition) la couche de photo-résine. La température de cuisson peut être entre 80 C et 150 C environ. La cuisson peut durer plusieurs minutes par exemple. L'étape de traitement au four peut comprendre en outre la suppression des gouttes d'eau laissées sur la couche de photo- résine. Le procédé (900) procède alors à une étape (908) pour développer la couche de photo-résine dans une solution de développement. Les zones de photo-résine exposées sont sensiblement dissoutes. Le procédé (900) peut inclure en outre une étape entre l'étape d'exposition (904) et l'étape de cuisson (906) pour traiter les gouttes d'eau laissées sur la couche de photo-résine de sorte que les gouttes d'eau aient un pH inférieur à 6. De telles gouttes d'eau traitées à l'acide peuvent également neutraliser la diffusion de l'atténuateur basique vers les gouttes d'eau. Ceci peut réduire l'impact de la diffusion de l'atténuateur vers les zones de photo-résine exposées à travers les gouttes d'eau et réduire également la diffusion de l'acide des zones de photo-résine exposées vers les gouttes d'eau. Ainsi, la présente invention fournit un matériau photosensible ayant un polymère qui devient soluble à une solution basique en réponse à une réaction avec de l'acide. Le matériau comprend un générateur photo-acide (GPA) qui se décompose pour former de l'acide en réponse à une énergie de rayonnement, et un atténuateur capable de neutraliser l'acide et d'avoir une mobilité réduite. Dans certains modes de réalisation, l'atténuateur comprend une concentration supérieure à environ 0,5% en masse du polymère. L'atténuateur peut être capable de diffuser à moins de 5x10-13 mole/cm2 vers un fluide d'immersion. Le fluide d'immersion peut comprendre de l'eau. Le fluide d'immersion peut comprendre un fluide approprié ayant un indice de réfraction (n) supérieur à 1,44. L'atténuateur peut être produit lié au polymère. Le polymère peut comprendre au moins un élément de carbone lié à l'atténuateur. Ce au moins un élément de carbone peut être lié à un atome d'azote de l'atténuateur. L'atténuateur peut comprendre un 2891630 -9- atome d'azote ayant un électron libre. L'atténuateur peut comprendre au moins une structure cyclique liée à l'atome d'azote. L'atténuateur peut comprendre au moins une des chaînes à quatre atomes de carbone liée à l'atome d'azote. L'atténuateur peut comporter au moins quatre éléments d'atomes liés à l'atome d'azote de l'atténuateur. L'atténuateur peut comprendre au moins une chaîne de ramification liée à l'atome d'azote de l'atténuateur. L'atténuateur peut être sensiblement hydrophobe. L'atténuateur peut comprendre du fluorure. La présente invention fournit également un matériau ayant un polymère qui devient soluble à une solution basique en réponse à une réaction avec de l'acide. Le matériau comprend plusieurs générateurs photo-acide (GPA) qui se décomposent pour former de l'acide en réponse à l'énergie de rayonnement; et plusieurs atténuateurs capables de neutraliser l'acide et ayant une mobilité réduite en étant au moins: chimiquement lié au polymère; sensiblement hydrophobe; et physiquement capturé dans le polymère. Dans certains modes de réalisation, des atténuateurs comprennent une concentration d'environ un quart d'une concentration de plusieurs GPA. Chacun des atténuateurs peut comprendre un atome d'azote ayant un électron libre. Chacun des atténuateurs peut comprendre un groupe chimique lié à l'atome d'azote, où le groupe chimique est choisi parmi un groupe alcoyle, une structure cyclique, une longue chaîne, un groupe en ramification, ou toute combinaison de l'un d'eux. Les atténuateurs peuvent comprendre une mobilité réduite tels que les atténuateurs soient capables d'une diffusion vers un fluide d'immersion, inférieure à 5x1013 mole/cm2. Le matériau peut en outre comprendre un solvant dans le polymère. La présente invention fournit également un procédé pour la lithographie par immersion. Le procédé comprend la formation d'une couche photosensible sur un substrat, la couche photosensible comprenant: un polymère qui devient soluble à une solution basique en réponse à une réaction avec de l'acide; des générateurs photo-acide (GPA) qui se décomposent pour former de l'acide en réponse à de l'énergie de rayonnement; et plusieurs atténuateurs capables de neutraliser l'acide et d'avoir une mobilité réduite. Le procédé comprend: l'exposition d'une couche photosensible en utilisant un système de lentille d'immersion; la cuisson de la couche photosensible, la couche photosensible diffuser les atténuateurs à moins de 2891630 -10- 5x10-13 mole/cm2 à travers un fluide d'immersion; et le développement de la couche photosensible. Le procédé peut comprendre en outre un traitement acide tel que le pH des gouttes d'eau sur la couche photosensible soit inférieur à 6 après l'exposition de la couche photosensible. Lors du procédé, le traitement au four d'une couche photosensible peut comprendre la suppression de gouttes d'eau. La description qui précède a présenté les caractéristiques de plusieurs modes de réalisation de sorte que l'homme de l'art pourra mieux comprendre la description détaillée qui s'ensuit. L'homme de l'art devra apprécier qu'il puisse aisément utiliser la présente invention comme base pour concevoir ou modifier d'autres procédés et structures pour atteindre les mêmes buts et/ou exploiter les mêmes avantages des modes de réalisation présentés ici. L'homme de l'art comprendra également que des dispositifs équivalents ne se départissent en rien de l'esprit ni de la portée de la présente invention et qu'elles peuvent faire l'objet de divers changements, remplacements ou modifications sans altérer l'esprit ni la portée de la présente invention
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Il s'agit d'un matériau à résine photosensible ayant un polymère qui devient soluble à une solution basique en réponse à une réaction avec de l'acide. Le matériau comprend un générateur photo-acide (130) (GPA) qui se décompose pour former de l'acide en réponse à de l'énergie de rayonnement et un atténuateur (140) capable de neutraliser l'acide et d'avoir une mobilité réduite. Le matériau photosensible peut ainsi prévenir des défauts de filigrane d'eau en lithographie par immersion.
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1) Matériau pour usage en lithographie par immersion, comprenant: un polymère (160) qui devient soluble à une solution basique en réponse à une réaction avec de l'acide; un générateur photo-acide (130) (GPA) qui se décompose pour former un acide en réponse à une énergie de rayonnement; et un atténuateur (140) capable de neutraliser de l'acide et d'avoir une mobilité réduite, où la concentration de l'atténuateur (140) est supérieure à 0,5% environ en masse du polymère (160). 2) Le matériau selon la 1, où l'atténuateur (140) est chimiquement lié au polymère (160). 3) Le matériau selon la 2, où l'atténuateur (140) est lié à au moins un groupe de carbone (162) du polymère (160) par un atome d'azote de l'atténuateur (140). 4) Le matériau selon la 1, où l'atténuateur (140) comporte un atome d'azote ayant un électron libre. 5) Le matériau selon la 4, où l'atténuateur (140) comporte au moins 25 une structure cyclique liée à l'atome d'azote. 6) Le matériau selon la 4, où l'atténuateur (140) comporte au moins quatre ensembles d'atome attachés à l'atome d'azote de l'atténuateur (140). 7) Le matériau selon la 4, où l'atténuateur (140) comporte au moins une chaîne en ramification liée à l'atome d'azote de l'atténuateur (140). 8) Le matériau selon la 1, où l'atténuateur (140) est sensiblement hydrophobe. 9) Le matériau selon la 8, où l'atténuateur (140) comprend du fluorure. 2891630 -12- 10)Matériau comprenant: un polymère (160) qui devient soluble à une solution basique en réponse à une réaction avec de l'acide; plusieurs générateurs photo-acide (130) qui se décomposent pour former de l'acide en réponse à une énergie de rayonnement; et plusieurs atténuateurs (140) capables de neutraliser l'acide, et d'avoir une mobilité réduite en étant au moins: chimiquement lié au polymère (160) ; essentiellement hydrophobe; et physiquement capturé dans le polymère (160) , où plusieurs atténuateurs (140) comportent une concentration d'environ un quart de la concentration desdits plusieurs générateurs photo-acide (130). 11)Le matériau selon la 10, où un ou plusieurs desdits plusieurs atténuateurs (140) comprend un atome d'azote ayant un électron libre. 12)Le matériau selon la 11, où chacun desdits plusieurs atténuateurs (140) comprend un groupe chimique lié à l'azote, où le groupe chimique est choisi parmi: un groupe alcoyle, une structure cyclique, une longue chaîne, un groupe à ramification, ou toute combinaison parmi d'eux. 13)Procédé pour la lithographie par immersion, comprenant les étapes suivantes: formation d'une couche photosensible (120) sur un substrat (110), la couche photosensible (120) comprenant: un polymère (160) qui devient soluble à une solution basique en réponse à une réaction avec de l'acide; plusieurs générateurs photo-acide (130) qui se décomposent pour former de l'acide en réponse à l'énergie de rayonnement; et plusieurs atténuateurs (140) capables de neutraliser de l'acide et d'avoir une mobilité réduite; exposition de la couche photosensible (120) dans un système de lithographie par immersion avec un fluide d'immersion; cuisson de la couche photosensible (120), la couche photosensible (120) pouvant diffuser lesdits plusieurs atténuateurs (140) à une vitesse inférieure à 5x10"13 mole/cm2 environ à travers le fluide d'immersion; et 2891630 -13développement de la couche photosensible (120) exposée. 14)Le procédé selon la 13, comprenant en outre l'étape de traitement d'un acide tel que le pH de gouttes d'eau sur la couche photosensible (120) soit 5 inférieur à 6 après exposition de la couche photosensible.
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G
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G03
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G03F
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G03F 7
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G03F 7/004,G03F 7/20
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FR2888691
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A1
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PROCEDE ET DISPOSITIF D'AUTORISATION DE TRANSACTION
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Contexte de l'invention et art antérieur L'invention concerne un procédé d'autorisation d'une transaction réalisée via un réseau informatique et à partir d'un terminal, ledit procédé 5 comprenant: É la lecture d'une information personnelle présente sur une carte à partir d'un lecteur de cartes du terminal, É et l'entrée d'un code d'identification personnel sur une interface dudit terminal, le code d'identification personnel étant authentifié par comparaison (directe ou indirecte) à un code de référence qui est lié à ladite information personnelle, pour autoriser la réalisation de la transaction. Et l'invention concerne également un dispositif associé. Un exemple d'application de l'invention qui va être plus particulièrement illustré dans ce texte concerne les terminaux du type guichet automatique bancaire (en anglais: Automatic Teller Machine "ATM"). Cependant l'invention s'applique de manière générale à tout terminal permettant à un utilisateur d'effectuer une transaction à l'aide d'une carte. Revenant à l'exemple particulier d'une transaction devant être effectuée sur un ATM, l'utilisation de la carte est protégée par un code d'identification personnel, mémorisé dans une mémoire du réseau et appelé code PIN (que nous pourrons désigner simplement par PIN dans la suite de ce texte). La transaction n'est autorisée sur le terminal (l'ATM dans l'exemple particulier qui va être développé) que si l'utilisateur exécute correctement une étape d'authentification, en introduisant sa carte dans le lecteur de l'ATM et en entrant le bon code PIN associé à la carte sur celui-ci. Cette authentification de l'utilisateur fait également intervenir une information personnelle de l'utilisateur (que nous nommerons information PAN), qui est également mémorisée dans la carte (par exemple dans sa 2888691 2 puce, dans une piste magnétique de la carte ou dans tout autre moyen de mémorisation d'information de la carte qui puisse être lu par le lecteur du terminal). L'information personnelle PAN est ainsi lue par le lecteur de l'ATM, 5 tout comme le code entré par l'utilisateur. L'information PIN a été générée par des moyens du réseau (ou d'autres moyens de génération indépendants), à partir du code PAN auquel elle est ainsi liée. Plus précisément, PIN a été générée à partir d'un algorithme secret 10 donné, dont une entrée est PAN. La connaissance de l'algorithme, du secret associé et celle de PAN permet de reconstituer PIN. Une opération d'authentification telle que mentionnée ci-dessus est illustrée sur la figure 1. Sur cette figure, un utilisateur approche sa carte du lecteur ATM (étape 1). Le lecteur lit alors l'information personnelle PAN de la carte (étape 2), par exemple d'une bande magnétique de la carte, ou de sa puce, ou de tout autre moyen de consignation d'information de la carte. L'utilisateur renseigne ensuite (étape 3) son code PIN dans le lecteur, grâce à une interface telle qu'un clavier. Tout autre type d'interface est également envisageable (interface sonore, biométrique, etc.). Les deux informations PAN et PIN sont ensuite encryptées et transmises sous forme cryptée et , par l'ATM au réseau (étape 4). Un serveur relié au réseau (serveur ATM sur la figure) reçoit ces 25 deux informations cryptées et procède au décryptage et à la validation de l'information personnelle PAN (étape 5). Par validation de PAN on entend vérification du format de PAN en tant qu'information personnelle, par comparaison avec un format attendu. Cette validation peut également impliquer une comparaison avec une liste d'informations personnelles mémorisées dans le serveur ATM. Ce serveur ATM dispose d'une mémoire dans laquelle les caractéristiques de l'algorithme permettant de calculer PIN à partir de PAN 2888691 3 sont mémorisées. Ces caractéristiques sont représentées sur la figure par un DBs PIN offset . Le serveur ATM transmet lors d'une étape suivante 6 le PAN décrypté, le DBs PIN offset et l'information cryptée à une PIN machine qui lui est reliée, et qui est apte à réaliser les opérations suivantes (étape 7) : É Décryptage de en PIN, É Calcul d'une information PIN' à partir de PAN et du DBs PIN offset, en utilisant un algorithme d'élaboration de PIN'. Cet algorithme est identique à l'algorithme ayant permis de calculer PIN à partir de PAN, ou lui est lié, É Comparaison de l'information PIN' avec PIN. L'authentification est réalisée si une loi prédéterminée est satisfaite entre ces deux informations. Cette loi peut être par exemple simplement l'égalité : PIN' = PIN (dans ce cas l'algorithme d'élaboration de PIN' est identique à l'algorithme ayant permis d'élaborer PIN à partir de PAN). On précise que le cryptage et le décryptage des données ne sont pas obligatoires. Dans une version simplifiée PAN et PIN sont transmis 20 sous leur forme originale non cryptée (ceci étant également applicable à l'invention). Synthèse sur l'invention Une procédure d'authentification telle qu'exposée ci-dessus présente un degré de sécurité important. Elle est néanmoins exposée à des risques de fraude au niveau du terminal. En effet, une fraude peut consister à subtiliser au niveau du terminal 30 l'information personnelle PAN et le code PIN entré par l'utilisateur. Ceci peut être envisagé par exemple en surajoutant sur le terminal un faux lecteur de cartes, pour lire l'information personnelle PAN lorsque la 2888691 4 carte y est introduite, et une caméra dissimulée pour filmer le clavier que l'utilisateur utilise pour composer son code d'identification PIN. Le fraudeur ayant ainsi pris connaissance des informations PAN et PIN peut utiliser ces informations pour effectuer des transactions à la place 5 de l'utilisateur et à son insu, voire pour fabriquer une fausse carte ayant l'information personnelle PAN et l'introduire dans un lecteur ATM en utilisant le code PIN également dérobé. Un objectif de l'invention est d'obtenir un procédé et un dispositif permettant de prévenir un tel risque de fraude. Un autre objectif de l'invention est également de prévenir le risque de fraude, sans nécessiter de modification très importante de l'infrastructure (et notamment des terminaux disséminés sur un territoire) permettant de mettre en oeuvre une procédure d'authentification du type de celle exposée ci-dessus. A cet effet, l'invention propose un procédé d'autorisation d'une transaction réalisée via un réseau informatique et à partir d'un premier terminal, ledit procédé comprenant: É la lecture d'une information personnelle présente sur une carte à partir d'un lecteur de cartes du premier terminal É et l'entrée d'un code d'identification personnel sur une interface dudit premier terminal, le code d'identification personnel étant authentifié par comparaison à un code de référence qui est lié à ladite information personnelle, pour autoriser la réalisation de la transaction, caractérisé en ce que: É le procédé comprend préalablement à l'entrée du code d'identification personnel une étape de génération dudit code d'identification, à partir: d'un mot de passe généré à validité limitée et dudit code de référence, É ledit code d'identification personnel étant un code à validité limitée, différent du code de référence. 2888691 5 Des aspects préférés mais non limitatifs du procédé selon l'invention sont les suivants: - l'utilisateur prend connaissance du code d'identification personnel sur un deuxième terminal, - l'étape de génération de code d'identification est réalisée par des moyens dudit deuxième terminal, - pour l'étape de génération de code d'identification personnel, les opérations suivantes sont réalisées sur ledit deuxième terminal: É Activation sur le deuxième terminal d'une application informatique 10 permettant de générer un mot de passe à usage limité, É Transmission dudit mot de passe à usage limité par le deuxième terminal à un serveur, pour validation du mot de passe à usage limité, É Validation dudit mot de passe à usage limité, É Génération par le deuxième terminal dudit code d'identification personnel. - l'étape de génération de mot de passe à usage limité est réalisée par un serveur relié audit deuxième terminal, et apte à transmettre ledit mot de passe à usage limité audit deuxième terminal qui génère ledit code d'identification personnel, - l'étape de génération de mot de passe à usage limité est déclenchée par des moyens du deuxième terminal, - l'étape de génération de mot de passe à usage limité est déclenchée par des moyens du premier terminal, - l'étape de transmission entre le serveur relié au deuxième terminal et ledit deuxième terminal se fait par l'intermédiaire d'un réseau de télécommunications - le réseau de télécommunications est un réseau GSM, CDMA, UMTS, GPRS, 3G ou WiMAX, - le code d'identification personnel a été généré avec un algorithme dont une entrée est l'information personnelle, - le procédé comporte les étapes suivantes: 2888691 6 É Transmission de l'information personnelle et du code d'identification personnelle, par le premier terminal à un serveur relié au réseau, É Réception de ces deux données par un serveur relié au réseau et 5 validation de l'information personnelle, É Transmission par ledit serveur relié au réseau vers des moyens de traitement: Des caractéristiques dudit algorithme, De ladite information personnelle, Du code d'identification personnel, É Réalisation par lesdits moyens de traitement des opérations suivantes: Calcul d'une information à partir de l'information personnelle et desdites caractéristiques de l'algorithme, Comparaison de l'information ainsi calculée avec ledit code de référence, pour vérifier qu'une relation prédéterminée est bien vérifiée, le procédé comporte les étapes suivantes: É Encryptage de l'information personnelle et du code d'identification 20 personnel, É Transmission de ces deux données sous forme cryptée, par le premier terminal à un serveur relié au réseau, É Réception de ces deux données cryptées par un serveur relié au réseau et décryptage de l'information personnelle cryptée et 25 validation de l'information personnelle, É Transmission par ledit serveur relié au réseau vers des moyens de traitement: É Des caractéristiques dudit algorithme, É De ladite information personnelle, - Du code d'identification personnel crypté, É Réalisation par lesdits moyens de traitement des opérations suivantes: > Décryptage dudit code d'identification personnel crypté, É Calcul d'une information à partir de l'information 5 personnelle et desdites caractéristiques de l'algorithme, É Comparaison de l'information ainsi calculée avec ledit code de référence, pour vérifier qu'une relation prédéterminée est bien vérifiée, la validité limitée dudit code d'identification personnel correspond à une 10 validité temporaire pendant une période donnée, - la validité limitée dudit code d'identification personnel correspond à une validité limitée pour un nombre de transactions donné seulement, - la validité limitée dudit code d'identification personnel correspond à une validité limitée à une seule transaction, L'invention concerne également un terminal pour la mise en oeuvre d'un procédé tel que décrit précédemment utilisé en tant que deuxième terminal, caractérisé en ce que ledit deuxième terminal comporte des moyens pour déclencher la génération dudit code d'identification personnel à partir dudit code de référence. Des aspects préférés mais non limitatif du terminal sont qu'il comporte des moyens pour générer ledit code d'identification personnel à partir dudit code de référence. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple non limitatif, en référence aux dessins annexés, sur lesquels outre la figure 1 qui a déjà été commentée ci-dessus la figure 2 est un schéma d'un mode de mise en oeuvre du procédé et du dispositif d'établissement d'une transaction selon l'invention. Cette figure illustre l'exemple particulier de mise en oeuvre de l'invention qui concerne l'autorisation d'une transaction sur un réseau bancaire, avec un terminal se présentant sous la forme d'un terminal ATM. Description d'un mode de réalisation préféré de l'invention 2888691 8 La figure 2 représente les éléments du dispositif permettant de mettre en oeuvre l'invention, et les flux d'information entre eux. Cette figure reprend notamment les éléments (moyens, opérations et flux) du schéma de la figure 1 ces éléments ne seront donc pas introduits une deuxième fois. On précise en outre que l'ensemble des indications qui ont été données à propos de la figure 1 (notamment indications selon lesquelles les moyens tels que les interfaces de lecteur, etc. peuvent être de différentes natures) sont également applicables à l'invention. La figure 2 comporte en outre des éléments qui sont nouveaux par rapport à la représentation de la figure 1: É deuxième terminal (représenté ici par un téléphone portable), É et deux serveurs de la partie basse de la figure. Le rôle de ces éléments va être précisé ci-après. On précise que le serveur ATM et la PIN machine peuvent constituer une seule et même entité, et être confondus. Sur la figure 2, un terminal ATM comporte un lecteur de cartes et une interface, telle que par exemple un clavier, par laquelle un utilisateur peut entrer un code d'identification personnel. Comme cela a déjà été rappelé ci-dessus, le terminal peut être de tout type différent d'un terminal ATM (il peut par exemple être un ordinateur ou un périphérique d'un ordinateur, un terminal de paiement à distance du type terminal EFTPOS pour Electronic Financial Transaction Point Of Sale , etc.), et de même l'interface peut être d'un type différent d'un clavier. Le terminal va être utilisé par un utilisateur pour établir une transaction (par exemple financière), à l'aide d'une carte. Et dans un premier temps, il va être utilisé pour autoriser cette transaction. Comme on le verra, l'invention met en oeuvre un deuxième terminal, qui est ici schématisé par un téléphone portable. Le terminal ATM correspond donc ici à un premier terminal, et il sera désigné comme tel 2888691 9 dans ce texte (on utilisera indifféremment les termes premier terminal , terminal ATM , ou même ATM tout court pour le désigner) . Ce premier terminal est relié à un réseau (un réseau bancaire dans le cas de la figure 2). Les cartes pouvant être lues par le lecteur du terminal ATM peuvent être de tout type, tel que par exemple des cartes à piste magnétique seulement, des cartes à puce, des cartes munies d'une piste magnétique et d'une puce, ou de tout autre moyen d'enregistrement d'une information personnelle PAN de l'utilisateur, telle que par exemple un code de numéro de compte bancaire. Dans tous les cas, cette information personnelle sera lue par le lecteur de l'ATM. Le procédé d'autorisation d'établissement d'une transaction selon l'invention nécessite également, comme le procédé connu commenté en 15 référence à la figure 1, que l'utilisateur entre un code d'identification personnel dans le terminal ATM. Dans le cas de l'invention, ce code (que l'on référence PIN1 sur la figure 2) est à validité limitée et a préalablement été obtenu par l'utilisateur pour pouvoir l'entrer dans le terminal ATM. La validité limitée de ce code PIN1 peut correspondre à une validité temporaire pendant une période donnée, ou une validité limitée pour un nombre de transactions donné seulement (un compteur de transactions s'incrémentant dans ce cas à chaque nouvelle transaction), ou encore une validité limitée à une seule transaction. Dans l'exemple qui va être décrit ci-dessous, il s'agit d'une validité limitée à une seule transaction. Un mode d'obtention de ce code PIN1 va maintenant être décrit brièvement cette obtention représentant une première phase du procédé selon l'invention. Pour obtenir le code PIN1 l'utilisateur utilise le deuxième 30 terminal, qui est ici représenté sous la forme d'un téléphone portable. Ce deuxième terminal peut être de tout autre type. 2888691 10 Quel que soit son format, ce deuxième terminal peut entrer en communication (émission et réception) avec un serveur G relié à la PIN machine . Cette liaison peut être directe, ou un serveur additionnel (référencé ici SV) peut être interposé entre la PIN machine et le serveur G qui communique avec le deuxième terminal, comme illustré sur les figures 2 et 3. Dans le mode de réalisation de ces figures, la communication entre le deuxième terminal et le serveur G se fait par l'intermédiaire d'un réseau de télécommunications sans fil, tel qu'un réseau GSM, CDMA, UMTS, GPRS, 3G, WiMAX par exemple. Les étapes permettant à l'utilisateur d'obtenir un code PIN1 en vue de son utilisation sont les suivantes: É étape A: L'utilisateur active sur le deuxième terminal une application informatique permettant de générer un mot de passe à usage limité référencé ici OTP (pour One Time Password selon la terminologie anglo-saxonne répandue mot de passe à usage unique on rappelle en effet que dans l'exemple particulier et non limitatif exposé en référence à la figure 2, le code PIN1 est un code à usage unique), É étape B: Le mot de passe OTP est transmis par le deuxième terminal au serveur G (ici par un réseau de type GSM), pour validation de cet OTP. É étape C: le mot de passe limité est validé c'est-à-dire que son format et sa valeur sont reconnus comme correspondant à un mot de passe limité valide. Cette reconnaissance se fait par comparaison avec des 25 informations de format et de valeurs mémorisées (ici dans le serveur SV et la validation se fait ainsi à l'issue d'un dialogue entre le serveur G et le serveur SV), É étape D: une fois le mot de passe limité OTP validé, un message de validation est retourné par le serveur G au deuxième terminal, pour 30 indiquer que le mot de passe à validité limitée OTP a été validé, É étape E: après réception du message de validation, l'application du deuxième terminal génère un code PIN1, en combinant selon un 2888691 11 algorithme donné les informations PIN et OTP. Cet algorithme (représenté par XOR sur les figures) est également mémorisé dans la PIN machine, ce qui permettra de récupérer l'information PIN, É le code PIN1 ainsi élaboré est fourni par le deuxième terminal à 5 l'utilisateur (par exemple par un message sur l'écran du terminal). En variante, il est possible que le deuxième terminal ne génère pas luimême le mot de passe limité OTP. En effet, si ce deuxième terminal est toujours apte à recevoir le mot de passe limité OTP pour générer un code PIN1, il est possible que ce mot 10 de passe limité OTP soit généré par un serveur relié au réseau informatique, notamment par le serveur G. Dans ce cas le mot de passe limité OTP est transmis par le serveur au deuxième terminal. Et toujours dans ce cas, la génération du mot de passe limité OTP 15 dans le serveur peut être déclenchée: É par le deuxième terminal, dont une application informatique envoie au serveur un signal (tel qu'un SMS) déclenchant la génération d'un mot de passe limité, ou É par le premier terminal, dans une variante de l'invention dans laquelle ce premier terminal comporte une application et/ou des moyens pour permettre à l'utilisateur de déclencher la génération d'un mot de passe limité. Dans ce cas, une certaine adaptation du premier terminal est nécessaire, et ce premier terminal est relié au serveur qui générera le mot de passe limité et le transmettra au deuxième terminal. Une fois que l'utilisateur dispose du code PIN1, il utilise ce code PIN1 de la même manière que le code PIN mentionné en référence à la figure 1 c'est-à-dire comme un code d'identification fourni au lecteur du terminal ATM et devant permettre une transaction. La suite du procédé se déroule de manière générale comme déjà 30 mentionné en référence à la figure 1, avec un code PIN1 à la place du code PIN. 2888691 12 Une modification de cette partie de la procédure d'authentification est toutefois nécessaire dans le cas de l'invention, car l'algorithme mémorisé dans la PIN machine pour reconstituer une valeur PIN' à partir de PAN ne permet pas de reconstruire directement une information comparable à PIN1. On va donc maintenant exposer les éléments qui permettent d'autoriser une transaction, une fois que les informations PAN, PIN offset et ont été transmises à la PIN machine par le serveur ATM. Lorsque ces informations sont reçues par la PIN machine, celle-ci adresse au serveur SV une requête pour obtenir le mot de passe limité OTP, et reçoit ce mot de passe limité. Cette transmission de OTP peut également avoir été faite automatiquement par le serveur SV, par exemple dès que ce mot de passe limité a été validé. Une différence additionnelle par rapport au procédé de l'art antérieur illustré sur la figure 1 est que dans le cas de l'invention, à la fin du procédé la PIN machine calcule la valeur du code de référence PIN, à partir: É du code d'identification PIN1 (qui a été reçu du terminal ATM et décrypté par la PIN machine), É et de OTP (qui a été reçu du serveur SV). La fin de la procédure d'autorisation se déroule comme dans le cas de la figure 1. L'information que le mot de passe limité OTP a été utilisé est transmise par la PIN machine au serveur SV. Et ce serveur SV tient compte de cette information d'utilisation pour mettre à jour les informations de format et de valeurs qu'il mémorise pour les OTP qui lui seront transmis par le deuxième terminal dans le cadre de demandes de transaction ultérieures. Cette mise à jour correspond notamment à une interdiction d'une utilisation ultérieure de OTP, si celui-ci est à usage unique ou est arrivé en fin d'utilisation permise. Dans le cas où l'OTP peut être utilisé un nombre limité de fois, la mise à jour correspond typiquement à l'incrément d'un compteur d'utilisation. 2888691 13 Par utilisation de OTP on entend par exemple mise en oeuvre de OTP pour calculer PIN à partir de PIN1, dans la PIN machine. Alternativement, il est également possible de considérer que le OTP a été utilisé dès qu'il a été transmis par le serveur SV à la PIN machine. On remarque que l'invention permet d'augmenter sensiblement le niveau de sécurité de l'autorisation de transaction. Notamment, avec l'invention si un fraudeur se procurait les informations PAN et PIN1 entrées dans le premier terminal, il ne lui serait pas possible d'utiliser ensuite ces informations pour réaliser des transactions frauduleuses en tous cas pas sans limitation, même dans une version la plus allégée de l'invention dans laquelle le mot de passe limité peut être utilisé plusieurs fois. Et dans le cas où le OTP est à usage unique, le fraudeur ne pourra pas du tout se servir des informations qu'il aura dérobées pour tenter 15 d'obtenir l'autorisation d'effectuer une transaction. On remarquera également que cette augmentation du niveau de sécurité est obtenue en utilisant une infrastructure et des moyens classiques (le schéma de la figure 2 reprend de manière générale les éléments de la figure 1). En particulier, l'invention peut être mise en oeuvre avec des cartes et des terminaux ( premiers terminaux) classiques, tels que ceux mis en oeuvre dans une procédure d'authentification telle qu'exposée en référence à la figure 1. Dans l'absolu, on peut toutefois imaginer que les premier et deuxième terminaux soient confondus en un terminal unique. La seule modification devant être effectuée par rapport à une configuration classique telle que représentée sur la figure 1 consiste à prévoir les serveurs G et SV, et à modifier légèrement le fonctionnement de la PIN machine. Ceci est particulièrement avantageux, par rapport à des solutions alternatives que l'on pourrait imaginer pour augmenter la sécurité de 2888691 14 transaction mais qui nécessiteraient des modifications de l'ensemble des premiers terminaux par exemple. 2888691 15
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L'invention concerne un procédé d'autorisation d'une transaction réalisée via un réseau informatique et à partir d'un premier terminal (A), ledit procédé comprenant :. la lecture d'une information personnelle (PAN) présente sur une carte (C) à partir d'un lecteur (L) de cartes du premier terminal (A). et l'entrée d'un code d'identification personnel (PIN1) sur une interface (CL) dudit premier terminal (A),le code d'identification personnel (PIN1) étant authentifié par comparaison à un code de référence (PIN) qui est lié à ladite information personnelle (PAN), pour autoriser la réalisation de la transaction,caractérisé en ce que :. le procédé comprend préalablement à l'entrée du code d'identification personnel (PIN1) une étape de génération dudit code d'identification, à partir :> d'un mot de passe généré à validité limitée (OTP) et> dudit code de référence (PIN),. ledit code d'identification personnel (PIN1) étant un code à validité limitée, différent du code de référence (PIN).L'invention concerne également un terminal pour al mise en oeuvre d'un tel procédé.
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1. Procédé d'autorisation d'une transaction réalisée via un réseau informatique et à partir d'un premier terminal (A), ledit procédé comprenant: É la lecture d'une information personnelle (PAN) présente sur une carte (C) à partir d'un lecteur (L) de cartes du premier terminal (A) É et l'entrée d'un code d'identification personnel (PIN1) sur une interface (CL) dudit premier terminal (A), le code d'identification personnel (PIN1) étant authentifié par comparaison à un code de référence (PIN) qui est lié à ladite information personnelle 10 (PAN), pour autoriser la réalisation de la transaction, caractérisé en ce que: É le procédé comprend préalablement à l'entrée du code d'identification personnel (PIN1) une étape de génération dudit code d'identification, à partir: > d'un mot de passe généré à validité limitée (OTP) et dudit code de référence (PIN), É ledit code d'identification personnel (PIN1) étant un code à validité limitée, différent du code de référence (PIN). 2. Procédé selon la précédente, caractérisé en ce que l'utilisateur prend connaissance du code d'identification personnel (PIN1) sur un deuxième terminal. 3. Procédé selon la précédente, caractérisé en ce que ladite étape de génération de code d'identification (PIN1) est réalisée par des moyens dudit deuxième terminal. 4. Procédé selon la précédente, caractérisé en ce que pour ladite étape de génération de code d'identification personnel 2888691 16 (PIN1) les opérations suivantes sont réalisées sur ledit deuxième terminal: É Activation sur le deuxième terminal d'une application informatique permettant de générer un mot de passe à usage limité (OTP), É Transmission dudit mot de passe à usage limité (OTP) par le deuxième terminal à un serveur (G), pour validation du mot de passe à usage limité, É Validation dudit mot de passe à usage limité, É Génération par le deuxième terminal dudit code d'identification 10 personnel (PIN1). 5. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que ladite étape de génération de mot de passe à usage limité (OTP) est réalisée par un serveur (G) relié audit deuxième terminal, et apte à transmettre 15 ledit mot de passe à usage limité (OTP) audit deuxième terminal qui génère ledit code d'identification personnel (PIN1). 6. Procédé selon la 4 ou la 5, caractérisé en ce que la génération de mot de passe à usage limité (OTP) est 20 déclenchée par des moyens du deuxième terminal. 7. Procédé selon la 4 ou la 5, caractérisé en ce que la génération de mot de passe à usage limité (OTP) est déclenchée par des moyens du premier terminal. 8. Procédé selon l'une des quatre précédentes, caractérisé en ce que la transmission entre le serveur relié au deuxième terminal et ledit deuxième terminal se fait par l'intermédiaire d'un réseau de télécommunications. 2888691 17 9. Procédé selon la précédente, caractérisé en ce que ledit réseau de télécommunications est un réseau GSM, CDMA, UMTS, GPRS, 3G ou WiMAX. 10. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que ledit code d'identification personnel (PIN1) a été généré avec un algorithme dont une entrée est l'information personnelle (PAN). 11. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que ledit procédé comporte les étapes suivantes: É Transmission de l'information personnelle (PAN) et du code d'identification personnelle (PIN1), par le premier terminal (A) à un serveur (serveur ATM) relié au réseau, É Réception de ces deux données par un serveur relié au réseau 15 (serveur ATM) et validation de l'information personnelle (PAN), É Transmission par ledit serveur relié au réseau (serveur ATM) vers des moyens de traitement (PIN machine) : Des caractéristiques dudit algorithme (PIN offset), De ladite information personnelle (PAN), Du code d'identification personnel (PIN1), É Réalisation par lesdits moyens de traitement (PIN machine) des opérations suivantes: Calcul d'une information (PIN') à partir de l'information personnelle (PAN) et desdites caractéristiques de 25 l'algorithme (PIN offset), Comparaison de l'information ainsi calculée (PIN') avec ledit code de référence (PIN), pour vérifier qu'une relation prédéterminée est bien vérifiée. 12. Procédé selon la précédente, caractérisé en ce que ledit procédé comporte les étapes suivantes: 2888691 18 É Encryptage de l'information personnelle (PAN) et du code d'identification personnel (PIN1), É Transmission de ces deux données sous forme cryptée ( , ), par le premier terminal (A) à un serveur (serveur ATM) 5 relié au réseau, É Réception de ces deux données cryptées par un serveur relié au réseau (serveur ATM) et décryptage de l'information personnelle cryptée () et validation de l'information personnelle (PAN), É Transmission par ledit serveur relié au réseau (serveur ATM) vers 10 des moyens de traitement (PIN machine) : Des caractéristiques dudit algorithme (PIN offset), De ladite information personnelle (PAN), Du code d'identification personnel crypté (), É Réalisation par lesdits moyens de traitement (PIN machine) des 15 opérations suivantes: Décryptage dudit code d'identification personnel crypté (), Calcul d'une information (PIN') à partir de l'information personnelle (PAN) et desdites caractéristiques de 20 l'algorithme (PIN offset), Comparaison de l'information ainsi calculée (PIN') avec ledit code de référence (PIN), pour vérifier qu'une relation prédéterminée est bien vérifiée. 13. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la validité limitée dudit code d'identification personnel (PIN1) correspond à une validité temporaire pendant une période donnée. 14. Procédé selon l'une des 1 à 12, caractérisé en ce que la validité limitée dudit code d'identification personnel (PIN1) correspond à une validité limitée pour un nombre de transactions donné seulement. 2888691 19 15. Procédé selon l'une des 1 à 12, caractérisé en ce que la validité limitée dudit code d'identification personnel (PIN1) correspond à une validité limitée à une seule transaction. 16. Terminal pour la mise en oeuvre d'un procédé selon une des précédentes prise en combinaison avec la 2, en tant que deuxième terminal, caractérisé en ce que ledit deuxième terminal comporte des moyens pour déclencher la génération dudit code d'identification personnel (PIN1) à partir dudit code de référence (PIN). 17. Terminal selon la précédente caractérisé en ce qu'il comporte des moyens pour générer ledit code d'identification personnel (PIN1) à partir dudit code de référence (PIN).
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H,G
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H04,G06,G07
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H04L,G06Q,G07F
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H04L 9,G06Q 20,G07F 7
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H04L 9/32,G06Q 20/00,G07F 7/10
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FR2892627
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A1
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COMPOSITION COSMETIQUE COMPRENANT UN AMIDON O-CARBOXYMETHYLE AINSI QUE DES PARTICULES DE SILICATE, ET SON UTILISATION EN TANT QUE PRODUIT DE COIFFAGE
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Composition cosmétique comprenant un amidon 0-carboxyméthylé ainsi que des particules de silicate, et son utilisation en tant que produit de coiffage. La présente invention est relative à une composition cosmétique comprenant, dans un milieu cosmétiquement acceptable, au moins un amidon 0-carboxyméthylé, et des particules solides contenant au moins 10% en poids d'au moins un silicate. La présente invention concerne également un procédé de traitement cosmétique des cheveux mettant en oeuvre la composition précitée, et une utilisation de ladite composition cosmétique en tant que produit de coiffage. Les produits de coiffage sont habituellement utilisés pour construire, structurer la coiffure et lui apporter une tenue durable. Ces compositions comprennent généralement un ou plusieurs polymères filmogènes, dans un milieu cosmétiquement acceptable. Ces polymères permettent la formation d'un film gainant sur les cheveux, assurant ainsi le maintien de la coiffure. De nombreuses compositions de coiffage décrites dans l'art antérieur visent à améliorer les propriétés cosmétiques conférées aux cheveux. Ainsi, la demande de brevet FR 2 825 270 décrit une composition cosmétique capillaire permettant d'obtenir notamment un coiffage sans coller ni surcharger les cheveux. Cette composition est conditionnée dans un dispositif aérosol lequel contient un agent propulseur et une phase liquide. La phase liquide comprend au moins un tensioactif, et des particules solides contenant au moins 10% en poids d'au moins un silicate et moins de 1% en poids d'aluminium. Dans le même but, la demande de brevet FR 2 825 271 propose une composition cosmétique capillaire également conditionnée dans un dispositif aérosol, et dont la phase liquide comprend au moins un polymère choisi parmi les polymères fixants, les polymères épaississants ou leurs mélanges, ainsi que des particules solides contenant au moins 10% en poids d'au moins un silicate et moins de 1% en poids d'aluminium. La demande de brevet FR 2 825 272 décrit une composition cosmétique capillaire présentant un caractère gras amoindri, et améliorant la brillance des cheveux. Cette composition se présente sous la forme d'une émulsion huile-dans-eau comprenant des particules solides d'au moins un silicate. Les compositions capillaires décrites dans l'art antérieur apportent généralement de bonnes propriétés cosmétiques aux cheveux. Toutefois, ces compositions sont souvent alourdissantes : la coiffure est figée, tombante, manque de volume et de coiffant. La Demanderesse a découvert, de manière surprenante, que l'association de particules de silicate et d'un polymère épaississant particulier permettait d'obtenir une composition capillaire présentant des propriétés de coiffage améliorées : les cheveux sont plus doux, plus lisses, et la coiffure est plus souple, plus naturelle, avec du volume et du coiffant. La présente invention a donc pour objet une composition cosmétique comprenant, dans un milieu cosmétiquement acceptable, au moins un amidon 0-carboxyméthylé, et des particules solides contenant au moins 10% en poids d'au moins un silicate. Un autre objet de l'invention consiste en un procédé de traitement cosmétique des cheveux mettant en oeuvre une composition selon l'invention telle que décrite ci-dessous. L'invention a encore pour objet l'utilisation de la composition selon l'invention pour le traitement cosmétique des cheveux, et notamment pour la fixation et/ou la mise en forme de la coiffure. D'autres objets, caractéristiques, aspects et avantages de l'invention apparaîtront encore plus clairement à la lecture de la description et des divers exemples qui suivent. Selon l'invention, la composition cosmétique, comprend, dans un milieu cosmétiquement acceptable, au moins un amidon O-carboxyméthylé et des particules solides contenant au moins 10% en poids d'au moins un silicate. Par "milieu cosmétiquement acceptable", on entend un milieu compatible avec les matières kératiniques et en particulier les cheveux. De préférence, le milieu cosmétiquement acceptable comprend de l'eau et/ou un solvant cosmétiquement acceptable choisi parmi les alcools inférieurs en C1-C4, tels que l'éthanol, l'isopropanol, le tertiobutanol ou le n-butanol ; les polyols comme le propylèneglycol ; les éthers de polyols ; les alcanes en C5-C10 ; les cétones en C3_4 comme l'acétone et la méthyléthylcétone ; les acétates d'alkyle en C1-C4 comme l'acétate de méthyle, l'acétate d'éthyle et l'acétate de butyle ; le diméthoxyéthane, le diéthoxyéthane ; et leurs mélanges. Selon la présente invention, on désigne par amidon O- carboxyméthylé un amidon qui a été modifié chimiquement par substitution, dans des groupes hydroxyle libres, d'un hydrogène par un groupe carboxyméthyle -CH20OOH. Il peut se présenter tel quel, ou sous forme de sel, par exemple de sel d'un métal alcalin. L'amidon 0-carboxylméthylé peut être préparé par exemple en faisant réagir l'amidon avec de l'acide monochloroacétique, ou un sel alcalin d'acide monochloroacétique (par exemple le sel de sodium). De préférence, l'amidon 0-carboxyméthylé se présente sous la forme d'un sel de métal alcalin. De manière encore plus préférée, il se présente sous la forme d'un sel de sodium. L'amidon peut être d'origines très diverses. Il peut provenir entre autres d'une source végétale telle que les céréales, les tubercules, les racines, les légumes, les fruits. Citons par exemple les maïs, les pois, la pomme de terre, la patate douce, la banane, l'orge, le blé, le riz, l'avoine, le sagou, le tapioca, le sorgo. De préférence, l'amidon provient de la pomme de terre. L'amidon peut également être réticulé en tout ou partie. De préférence, il est partiellement réticulé. La réticulation de l'amidon peut être effectuée par exemple par chauffage de l'amidon, ou en le faisant réagir avec des agents réticulants tels que des phosphates, du glycérol. De manière encore plus préférée, l'amidon 0-carboxyméthylé est un sel sodique d'amidon de pomme de terre 0-carboxyméthylé et partiellement réticulé. Un tel produit est par exemple commercialisé sous la dénomination PRIMOJEL par la société AVEBE. La composition selon l'invention contient de préférence au moins 0,01 % en poids d'amidon 0-carboxyméthylé, par rapport au poids total de la composition. De préférence, elle contient de 0,01 à 20 % en poids d'amidon 0-carboxyméthylé, encore plus préférentiellement de 0,1 à 10 % en poids, encore mieux de 0,5 à 5 % en poids, par rapport au poids total de la composition. La composition selon l'invention comprend également des particules solides contenant au moins 10% en poids d'au moins un silicate. Dans la suite du présent exposé, ces particules sont désignées par particules de silicate . De préférence, les particules de silicate contiennent moins de 1% en poids d'aluminium. De manière encore plus préférée, elles contiennent de 0 à 1% en poids d'aluminium. De préférence, les particules de silicate contiennent au moins 50% en poids de silicate, mieux encore au moins 70% en poids. Les particules contenant au moins 90% en poids de silicates sont particulièrement préférées. Le silicate convenant dans les compositions selon l'invention peut être d'origine naturelle ou synthétique. En particulier, il s'agit d'un silicate ou d'un mélange de silicates de métaux alcalins ou alcalino terreux, d'aluminium ou de fer. De préférence, il s'agit de silicate de sodium, de magnésium et/ou de litium. Citons à titre d'exemple les composés commercialisés sous les dénominations LAPONITE XLG, LAPONITE XLS et LAPONITE XL21 par la société ROCKWOOD. Les particules de silicate peuvent avoir une forme quelconque, par exemple la forme de sphères, de paillettes, d'aiguilles, de plaquettes, ou des formes totalement aléatoires. De préférence, les particules de silicate présentent une taille primaire moyenne en nombre comprise entre 2 nm et 1 m, plus préférentiellement entre 5 et 500 nm, et mieux encore entre 10 et 250 nm. On entend par taille primaire moyenne des particules la dimension maximale qu'il est possible de mesurer entre deux points diamétralement opposés d'une particule individuelle. La taille peut être déterminée par exemple par microscopie électronique à transmission, ou à partir de la mesure de la surface spécifique par la méthode BET, ou encore par l'intermédiaire d'un granulomètre laser. Les particules de silicate peuvent être constituées d'un alliage avec des oxydes de métaux ou métalloïdes, obtenu par exemple par fusion thermique de ses différents constituants. Lorsque les particules comprennent en outre un tel oxyde de métal ou métalloïde, celui-ci est de préférence choisi parmi l'oxyde de silicium, de bore ou d'aluminium. Les compositions selon l'invention contiennent de préférence au moins 0,001% en poids, par rapport au poids total de la composition, de particules de silicate. De préférence, elles contiennent de 0,001 à 20% en poids de telles particules, de manière encore plus préférée de 0,01 à 10 % en poids, mieux encore de 0,05 à 5 % en poids, par rapport au poids total de la composition. Les compositions selon l'invention peuvent également contenir au moins un corps gras. Les corps gras utilisables dans la présente invention sont notamment choisis parmi les huiles végétales, les huiles animales, les huiles minérales, les huiles naturelles ou synthétiques, les alcools gras et leurs mélanges. Comme huile végétale, on peut notamment mentionner l'huile d'amande douce, l'huile d'avocat, l'huile de ricin, l'huile d'olive, la cire liquide de jojoba, l'huile de tournesol, l'huile de germes de blé, l'huile de sésame, l'huile d'arachide, l'huile de pépins de raisin, l'huile de soja, l'huile de colza, l'huile de carthame, l'huile de coprah, l'huile de maïs, l'huile de noisette, l'huile de palme, l'huile de noyau d'abricot, l'huile de calophyllum, l'huile d'onagre, le beurre de karité, l'huile de son de riz, l'huile de germes de maïs, l'huile de passiflore et l'huile de seigle. Comme huile animale, on peut notamment citer le perhydrosqualène. Comme huile minérale, on peut notamment citer l'huile de paraffine et l'huile de vaseline. Comme huile synthétique, on peut notamment citer le squalane, les poly(a-oléfines) comme l'isododécane ou l'isohexadécane, les huiles végétales transestérifiées et les huiles fluorées, les esters gras. Par esters gras, on désigne les composés de formule RaCOORb dans laquelle Ra représente le reste d'un acide supérieur linéaire ou ramifié, hydroxylé ou non, saturé ou non, comportant de 4 à 29 atomes de carbone et Rb représente une chaîne hydrocarbonée linéaire ou ramifiée, saturée ou non contenant de 3 à 30 atomes de carbone, le nombre total d'atomes de carbone de l'ester étant supérieur à 10. A titre d'exemples, on peut notamment citer l'huile de Purcellin (octanoate de stéaryle), le myristate d'isopropyle, le palmitate d'isopropyle, le stéarate de butyle, le laurate d'hexyle, l'isononanoate d'isononyle, le palmitate de 2-éthylhexyle, le laurate de 2-hexyldécyle, le palmitate de 2-octyldécyle, le myristate de 2-octyldodécyle, le néopentanoate d'isostéaryle ou le néopentanoate de tridécyle. Les alcools gras préférés comprennent les alcools myristylique, cétylique, stéarylique, arachidylique, béhénylique et érucylique. Les corps gras tels que décrits ci-dessus, lorsqu'ils sont présents dans la composition selon l'invention, sont de préférence présents en une quantité allant de 0,1 à 30 % en poids, de préférence de 1 à 20 % en poids, et mieux encore de 5 à 15% en poids, par rapport au poids total de la composition. La composition selon l'invention peut également comprendre au moins un tensioactif, choisi parmi les tensioactifs cationiques, les tensioactifs anioniques, les tensioactifs non ioniques, les tensioactifs amphotères ou zwittérioniques. La composition selon l'invention comprend alors de préférence au moins 0,01 % en poids de tensioactif(s), par rapport au poids total de la composition. De préférence, la composition selon l'invention contient de 0,01 à 30 % en poids de tensioactif(s), de manière plus préférée de 0,05 à 15 % en poids, par rapport au poids total de la composition. A titre d'exemple de tensioactifs anioniques utilisables dans les compositions selon la présente invention, on peut citer notamment (liste non limitative) les sels (en particulier sels alcalins, notamment de sodium, sels d'ammonium, sels d'amines, sels d'aminoalcools ou sels d'alcalinoterreux (de magnésium)) des composés suivants : les alkylsulfates, les alkyléthersulfates, alkylamidoéthersulfates, alkylarylpolyéthersulfates, les monoglycérides sulfates ; les alkylsulfonates, les alkylphosphates, les alkylamidesulfonates, alkylarylsulfonates, les a-oléfine-sulfonates, lesparaffine-sulfonates ; les alkylsulfosuccinates ; les alkyléthersulfosuccinates, les alkylamidesulfosuccinates ; les alkylsulfosuccinamates ; les alkylsulfoacétates ; les alkylétherphosphates, les acylsarcosinates ; les acyliséthionates et les N-acyltaurates, le radical alkyle ou acyle de tous ces différents composés comportant de préférence de 12 à 20 atomes de carbone, et le radical aryle désignant de préférence un groupement phényle ou benzyle. Parmi les tensioactifs anioniques encore utilisables, on peut également citer les sels d'acides gras tels que les sels acides oléique, ricinoléique, palmitique, stéarique ; les acides d'huile de coprah ou d'huile de coprah hydrogénée ; les acyl-lactylates dont le radical acyle comporte 8 à 20 atomes de carbone. On peut également utiliser des tensioactifs faiblement anioniques, comme les acides d'alkyl D galactoside uroniques et leurs sels ainsi que les acides alkyl (C6 - C24) éther carboxyliques polyoxyalkylénés, les acides alkyl (C6-C24)aryl éther carboxyliques polyoxyalkylénés, les acides alkyl (C6-C24) amino éther carboxyliques polyoxyalkylénés et leurs sels, en particulier ceux comportant de 2 à 50 groupements oxyde d'éthylène et leurs mélanges. Parmi les tensioactifs anioniques, on préfère utiliser selon l'invention les sels d'alkylsulfates et d'alkyléthersulfates et leurs mélanges. Les tensioactifs cationiques utilisables dans les compositions de la présente invention comprennent par exemple les sels d'amines grasses primaires, secondaires ou tertiaires, éventuellement polyoxyalkylénées, les sels d'ammonium quaternaire, et leurs mélanges. A titre de sels d'ammonium quaternaire, on peut notamment citer, par exemple : - ceux répondant à la formule générale (I) suivante : -+ R8 \ .Rio N \ X- (I) R( Rt t 15 dans laquelle les radicaux R8 à R11, qui peuvent être identiques ou différents, représentent un radical aliphatique, linéaire ou ramifié, comportant de 1 à 30 atomes de carbone, ou un radical aromatique tel 20 que aryle ou alkylaryle. Les radicaux aliphatiques peuvent comporter des hétéroatomes tels que notamment l'oxygène, l'azote, le soufre et les halogènes. Les radicaux aliphatiques sont par exemple choisis parmi les radicaux alkyle en C1_30, alcoxy en C1.30, polyoxyalkylène (C2-C6), alkylamide en C1_30, alkyl(C12-C22)amidoalkyle(C2-C6), alkyl(C12C22)acétate, et hydroxyalkyle en C1_30 ; X est un anion choisi dans le groupe des halogénures, phosphates, acétates, lactates, alkyl(C2-C6)sulfates, alkyl- ou alkylaryl-sulfonates. Parmi les sels d'ammonium quaternaire de formule (I), on préfère d'une part, les chlorures de tétraalkylammonium comme, par 30 exemple, les chlorures de dialkyldiméthylammonium ou d'alkyltriméthylammonium dans lesquels le radical alkyle comporte environ de 12 à 22 atomes de carbone, en particulier les chlorures de béhényltriméthylammonium, de distéaryldiméthylammonium, de cétyltriméthylammonium, de benzyldiméthylstéarylammonium ou encore, d'autre part, le chlorure de palmitylamidopropyltriméthylammonium ou le chlorure de stéaramidopropyldiméthyl-(myristyl acétate)-ammonium commercialisé sous la dénomination CERAPHYL 70 par la société VAN DYK. - les sels d'ammonium quaternaire de l'imidazoline, comme par exemple ceux de formule (II) suivante : R13 7 ,CH2CH2-N(R15)-CO-R12 N N \Rta 10 dans laquelle R12 représente un radical alcényle ou alkyle comportant de 8 à 30 atomes de carbone, par exemple dérivés des acides gras du suif, R13 représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4 ou un 15 radical alcényle ou alkyle comportant de 8 à 30 atomes de carbone, R14 représente un radical alkyle en C1-C4, R15 représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4, X- est un anion choisi dans le groupe des halogénures, phosphates, acétates, lactates, alkylsulfates, alkyl- ou alkylaryl-sulfonates. De préférence, R12 et R13 désignent un 20 mélange de radicaux alcényle ou alkyle comportant de 12 à 21 atomes de carbone, par exemple dérivés des acides gras du suif, R14 désigne un radical méthyle, R15 désigne un atome d'hydrogène. Un tel produit est par exemple commercialisé sous la dénomination REWOQUAT W 75 par la société REWO ; 25 - les sels de diammonium quaternaire de formule (III) + ++ R17 R19 R16 ùNù(CH2)3ùNùR21 2X- (III) R18 R20 dans laquelle R16 désigne un radical aliphatique comportant environ de 16 à 30 atomes de carbone ; R17, R18, R19, R20 et R21, identiques ou différents sont choisis parmi un atome d'hydrogène et un radical alkyle comportant de 1 à 4 atomes de carbone ; et X est un anion choisi dans le groupe des halogénures, acétates, phosphates, nitrates et méthylsulfates. De tels sels de diammonium quaternaire comprennent notamment le dichlorure de propanesuif diammonium ; - les sels d'ammonium quaternaire contenant au moins une fonction ester, tels que ceux de formule (IV) suivante : O (CsH2sO)z R25 1 R24ùCù(OCrH2r)y N+ (CtH2tO)xùR23 X- (IV) I R22 dans laquelle : R22 est choisi parmi les radicaux alkyles en C1-C6 et les radicaux hydroxyalkyles ou dihydroxyalkyles en C1-C6 ; R23 est choisi parmi : o - le radical Il R26 ùC ù - les radicaux R27 hydrocarbonés en C1-C22, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés, - l'atome d'hydrogène, R25 est choisi parmi : o - le radical Il R28 ùC ù - les radicaux R29 hydrocarbonés en C1-C6, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés, - l'atome d'hydrogène, R24, R26 et R28, identiques ou différents, sont choisis parmi les radicaux hydrocarbonés en C7-C21, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés ; r, s et t, identiques ou différents, sont des entiers valant de 2 à 6 ; y est un entier valant de 1 à 10 ; x et z, identiques ou différents, sont des entiers valant de 0 à 10 ; X- est un anion simple ou complexe, organique ou inorganique ; sous réserve que la somme x + y + z vaut de 1 à 15, que lorsque x vaut 0 alors R23 désigne R27 et que lorsque z vaut 0 alors R25 désigne R29. Les radicaux alkyles R22 peuvent être linéaires ou ramifiés et plus particulièrement linéaires. De préférence R22 désigne un radical méthyle, éthyle, hydroxyéthyle ou dihydroxypropyle, et plus particulièrement un radical méthyle ou éthyle. Avantageusement, la somme x + y + z vaut de 1 à 10. Lorsque R23 est un radical R27 hydrocarboné, il peut être long et avoir de 12 à 22 atomes de carbone, ou court et avoir de 1 à 3 atomes de carbone. Lorsque R25 est un radical R29 hydrocarboné, il a de préférence 1 à 3 atomes de carbone. Avantageusement, R24, R26 et R28, identiques ou différents, sont choisis parmi les radicaux hydrocarbonés en C11-C21, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés, et plus particulièrement parmi les radicaux alkyle et alcényle en C11-C21, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés. De préférence, x et z, identiques ou différents, valent 0 ou 1. Avantageusement, y est égal à 1. De préférence, r, s et t, identiques ou différents, valent 2 ou 3, et encore plus particulièrement sont égaux à 2. L'anion est de préférence un halogénure (chlorure, bromure ou iodure) ou un alkylsulfate plus particulièrement méthylsulfate. On peut cependant utiliser le méthanesulfonate, le phosphate, le nitrate, le tosylate, un anion dérivé d'acide organique tel que l'acétate ou le lactate ou tout autre anion compatible avec l'ammonium à fonction ester. L'anion X- est encore plus particulièrement le chlorure ou le méthylsulfate. On utilise plus particulièrement dans la composition selon l'invention, les sels d'ammonium de formule (IV) dans laquelle : - R22 désigne un radical méthyle ou éthyle, - xetysontégauxàl; - z est égal à 0 ou 1 ; - r, s et t sont égaux à 2 - R23 est choisi parmi : O Il - le radical R26-C- - les radicaux méthyle, éthyle ou hydrocarbonés en C14-C22, - l'atome d'hydrogène ; - R25 est choisi parmi : O - le radical I R28 ùC ù - l'atome d'hydrogène ; - R24, R26 et R28, identiques ou différents, sont choisis parmi les radicaux hydrocarbonés en C13-C17, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés, et de préférence parmi les radicaux alkyles et alcényles en C13-C17, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés. Avantageusement, les radicaux hydrocarbonés sont linéaires. On peut citer par exemple les composés de formule (IV) tels que les sels (chlorure ou méthylsulfate notamment) de diacyloxyéthyl-dimé-thylammonium, de diacyloxyéthyl-hydroxyéthyl-méthylammonium, de mono acyloxyéthyl-dihydroxyéthyl-méthylammonium, de triacyloxyéthyl-méthylammonium, de monoacyloxyéthyl-hydroxyéthyl-diméthylammonium et leurs mélanges Les radicaux acyles ont de préférence 14 à 18 atomes de carbone et proviennent plus particulièrement d'une huile végétale comme l'huile de palme ou de tournesol. Lorsque le composé contient plusieurs radicaux acyles, ces derniers peuvent être identiques ou différents. Ces produits sont obtenus, par exemple, par estérification directe de la triéthanolamine, de la triisopropanolamine, d'alkyldiéthanolamine ou d'alkyldiisopropanolamine éventuellement oxyalkylénées sur des acides gras ou sur des mélanges d'acides gras d'origine végétale ou animale, ou par transestérification de leurs esters méthyliques. Cette estérification est suivie d'une quaternisation à l'aide d'un agent d'alkylation tel qu'un halogénure d'alkyle (méthyle ou éthyle de préférence), un sulfate de dialkyle (méthyle ou éthyle de préférence), le méthanesulfonate de méthyle, le para-toluènesulfonate de méthyle, la chlorhydrine du glycol ou du glycérol. De tels composés sont par exemple commercialisés sous les dénominations DEHYQUART par la société HENKEL, STEPANQUAT par la société STEPAN, NOXAMIUM par la société CECA, REWOQUAT WE 18 par la société REWO-WITCO. La composition selon l'invention peut contenir par exemple un mélange de sels de mono-, di- et triester d'ammonium quaternaire avec une majorité en poids de sels de diester. Comme mélange de sels d'ammonium, on peut utiliser par exemple le mélange contenant 15 à 30 % en poids de méthylsulfate d'acyloxyéthyl-dihydroxyéthyl-méthylammonium, 45 à 60% de méthylsulfate de diacyloxyéthyl-hydroxyéthyl-méthylammonium et 15 à 30% de méthylsulfate de triacyloxyéthyl-méthylammonium, les radicaux acyles ayant de 14 à 18 atomes de carbone et provenant d'huile de palme éventuellement partiellement hydrogénée. On peut aussi utiliser les sels d'ammonium contenant au moins une fonction ester décrits dans les brevets US-A-4874554 et US-A-4137180. Les tensioactifs non-ioniques utilisables dans les compositions de la présente invention sont des composés bien connus en soi (voir notamment à cet égard "Handbook of Surfactants" par M.R. PORTER, éditions Blackie & Son (Glasgow and London), 1991, pp 116-178). Ils sont choisis notamment parmi les alcools polyéthoxylés, polypro- poxylés ou polyglycérolés, les alpha-diols polyéthoxylés, polypropoxylés ou polyglycérolés, les alkyl(C1_20)phénols polyéthoxylés, polypropoxylés ou polyglycérolés ou les acides gras polyéthoxylés, polypropoxylés ou polyglycérolés, la chaîne grasse comportant, par exemple, de 8 à 18 atomes de carbone, le nombre de groupements oxyde d'éthylène ou oxyde de propylène pouvant aller notamment de 2 à 50 et le nombre de groupements glycérol pouvant aller notamment de 2 à 30. On peut également citer les condensats d'oxyde d'éthylène et d'oxyde de propylène sur des alcools gras ; les amides gras polyéthoxylés ayant de préférence de 2 à 30 motifs d'oxyde d'éthylène, les amides gras polyglycérolés comportant en moyenne de 1 à 5 groupements glycérol et en particulier de 1,5 à 4, les esters d'acides gras et de sorbitane éthoxylés ayant de 2 à 30 motifs d'oxyde d'éthylène, les esters d'acides gras du saccharose, les esters d'acides gras et de polyéthylèneglycol, les alkylpolyglycosides, les huiles végétales polyéthoxylées, les dérivés de N-(alkyl en C6_24)glucamine, les oxydes d'amines tels que les oxydes d'(alkyl en C10_14)amines ou les oxydes de N-(acyl en C10_14)-aminopropylmorpholine. Les tensioactifs amphotères ou zwitttérioniques utilisables dans les compositions de la présente invention comprennent par exemple les dérivés d'amines aliphatiques secondaires ou tertiaires, dans lesquels le groupe aliphatique est une chaîne linéaire ou ramifiée comportant de 8 à 22 atomes de carbone et contenant au moins un groupe anionique tel que, par exemple, un groupe carboxylate, sulfonate, sulfate, phosphate ou phosphonate. On peut citer également les alkyl(C8_ 20)bétaïnes, les sulfobétaïnes, les (alkyl en C8_20)amido(alkyl en C6_ 8)bétaïnes ou les (alkyl en C8_20)amido(alkyl en C6_8)sulfobétaïnes. Parmi les dérivés d'amines, on peut citer les produits commercialisés sous la dénomination MIRANOL , tels que décrits dans les brevets US 2 528 378 et US 2 781 354 et classés dans le dictionnaire CTFA, 3ème édition, 1982, sous les dénominations Amphocarboxy-glycinate et Amphocarboxypropionate de structures respectives (1) et (2) : Ra-CONHCH2CH2-N(Rb)(Rc)(CH2000-) (1) dans laquelle : Ra représente un groupe alkyle dérivé d'un acide Ra-COOH présent dans l'huile de coprah hydrolysée, un groupe heptyle, nonyle ou undécyle, Rb représente un groupe bêta-hydroxyéthyle, et Re représente un groupe carboxyméthyle ; et Ra'-CONHCH2CH2-N(B)(B') (2) dans laquelle : B représente -CH2CH2OX', B' représente -(CH2)z-Y', avec z = 1 ou 2, X' représente le groupe -CH2CH2-COOH ou un atome d'hydrogène, Y' représente -COOH ou le groupe -CH2-CHOH-SO3H, Ra' représente un groupe alkyle d'un acide Ra'-COOH présent dans l'huile de coprah ou dans l'huile de lin hydrolysée, un groupe alkyle, notamment en C17 et sa forme iso, un groupe en C17 insaturé. Ces composés sont classés dans le dictionnaire CTFA, Sème édition, 1993, sous les dénominations cocoamphodiacétate de disodium, lauroamphodiacétate de disodium, caprylamphodiacétate de disodium, capryloamphodiacétate de disodium, cocoamphodipropionate de disodium, lauroamphodipropionate de disodium, caprylamphodipropionate de disodium, capryloamphodipropionate de disodium, acide lauroamphodipropionique, acide cocoamphodipropionique. A titre d'exemple, on peut citer le cocoamphodiacétate commercialisé par la société RHODIA sous la dénomination commerciale MIRANOL C2M concentré. Les compositions selon l'invention peuvent également comprendre en outre au moins une silicone ou un dérivé de silicone, sous forme soluble ou dispersée. Les silicones ou dérivés de silicones sont de préférence présents en une quantité inférieure à 10 % en poids, de préférence allant de 0,01 à 8%, et encore plus préférentiellement de 0,1 à 5% en poids par rapport au poids total de la composition. A titre d'exemple, on peut notamment citer les huiles siliconées, telles que par exemple les polydiméthylsiloxanes linéaires ou cycliques. Les compositions selon l'invention peuvent également contenir au moins un polymère fixant, pour renforcer l'effet de maintien. Le ou les polymères fixants pouvant être compris dans la composition selon l'invention peuvent être de natureanionique, cationique, non ionique ou amphotère et peuvent être siliconés ou non. Comme polymères fixants anioniques, cationiques, non ioniques ou amphotères, on peut utiliser tous les polymères fixants classiquement utilisés dans les compositions cosmétiques de coiffage, siliconés ou non. Comme polymères fixants siliconés anioniques, on peut citer le VS 80 (commercialisé par la société 3M), le LUVISET SI PUR (commercialisé par la société BASF). Comme polymères fixants non siliconés amphotères, on peut citer l'AMPHOMER LV 71 (commercialisé par la société NATIONAL STARCH) et le MERQUAT 280 (commercialisé par la société PALSON). Comme polymères fixants non siliconés non ioniques, on peut citer la polyvinylpyrrolidone (PVP) et les copolymères PVP/VA. Comme polymères fixants non siliconés anioniques, on peut citer le FIXATE G 100L (commercialisé par la société NOVEON), l'ULTRA HOLDSTRONG (commercialisé par la société BASF), le MEXOMERE PW (commercialisé par la société CHIMEX). Comme polymères fixants non siliconés cationiques, on peut citer le MERQUAT 100 (commercialisé par la société CALGON), le MERQUAT 550 (commercialisé par la société CALGON), le SALCARE SC 95 (commercialisé par la société CIBA), le SALCARE SC 96 (commercialisé par la société CIBA), le JAGUAR C13S (commercialisé par la société RHODIA), le JR 400 (commercialisé par la société AMERCHOL), le GAFQUAT 734 (commercialisé par la société ISP), le GAPQUAT 755 (commercialisé par la société ISP), le MEXOMERE PO (commercialisé par la société CHIMEX), le LUVIQUAT F905 (commercialisé par la société BASF). La composition selon l'invention peut alors contenir au moins 0,05 % en poids de polymère fixant, par rapport au poids total de la composition. De manière plus préférée, la composition selon l'invention contient de 0,05 à 30 % en poids de polymère fixant, mieux encore de 0,1 à 15 % en poids, encore plus préférentiellement de 0,5 à 10 % en poids, par rapport au poids total de la composition. Les compositions selon l'invention peuvent également contenir au moins un épaississant autre que l'amidon 0-carboxyméthylé, choisi parmi les épaississants polymériques naturels ou synthétiques, anioniques, amphotères, zwittérioniques, non ioniques ou cationiques, associatifs ou non, et les épaississants non polymériques tels que par exemple un électrolyte ou un sucre. Les compositions selon l'invention peuvent, lorsqu'elles ont destinées à être conditionnées dans un dispositif de type aérosol, contenir au moins un agent propulseur, tel qu'un gaz propulseur. Le gaz propulseur peut alors être choisi par exemple parmi le diméthyléther, les alcanes en C3 à C5, les hydrocarbures halogénés, et leurs mélanges. Les compositions selon l'invention peuvent en outre contenir au moins un additif choisi parmi les agents nacrants ; les agents opacifiants ; les agents plastifiants ; les filtres solaires ; les parfums ; les colorants ; les conservateurs ; les agents de stabilisation du pH ; les polyols (par exemple les glycols) ; les charges minérales ; les paillettes, et tout autre additif classiquement utilisé dans le domaine cosmétique. L'homme de métier veillera à choisir les éventuels additifs et leurs quantités de manière à ce qu'ils ne nuisent pas aux propriétés des compositions de la présente invention. Ces additifs sont présents dans la composition selon l'invention en une quantité allant de 0 à 50 % en poids par rapport au poids total de la composition. Les compositions selon l'invention peuvent se présenter sous forme de liquides plus ou moins épaissis, de gels, de crèmes, de pâtes ou de mousses. De préférence, elles se présentent sous forme de gel ou de mousse. La composition selon l'invention peut être avantageusement utilisée comme produit de coiffage. Selon un mode de réalisation préféré, elle est utilisée comme produit de coiffage non rincé, par exemple pour la mise en forme et/ou le maintien de la coiffure. La présente invention concerne également un procédé de traitement cosmétique des cheveux, par exemple un procédé de mise en forme et/ou de maintien de la coiffure, qui consiste à appliquer sur les cheveux une quantité efficace d'une composition telle que décrite ci-dessus, puis à effectuer un éventuel rinçage après un éventuel temps de pose. De préférence, la composition selon l'invention n'est pas rincée. Les exemples suivants sont donnés à titre illustratif de la présente invention. EXEMPLES Dans les exemples suivants, toutes les quantités sont indiquées en pour cent en poids de matière active (MA) par rapport au poids 25 total de la composition, sauf indication contraire. Exemple 1 : Cet exemple illustre la formulation de mousses capillaires 30 conformes à l'invention. Une telle mousse a été préparée à partir des ingrédients indiqués dans le tableau ci-dessous :20 Ingrédients Teneurs Sel sodique d'amidon de pomme de terre 1 % partiellement réticulé et 0-carboxyméthylé (1) Laponite synthétique (2) 0,5 % Tensioactif non ionique : polysorbate-20 (3) 0,5 % Gaz propulseur (4) 10 % Conservateurs, neutralisants, parfums qs Eau qsp 100% (1) commercialisé sous la dénomination PRIMOJEL par la société AVEBE. (2) commercialisée sous la dénomination LAPONITE XLG par la société ROCKWOOD. (3) commercialisé sous la dénomination TWEEN 20 par la société UNIQEMA. (4) commercialisé sous la dénomination AERON 3.2 par la société SOLVADIS. Exemple 2 : Cet exemple illustre la formulation de gels capillaires conformes à l'invention. Un tel gel a été préparé à partir des ingrédients indiqués dans le tableau ci-dessous : Ingrédients Teneurs Sel sodique d'amidon de pomme de terre 2 % partiellement réticulé et 0-carboxyméthylé (1) Laponite synthétique (2) 4 % Polymère fixant : polyvinylpyrrolidone (5) 5 % Conservateurs, neutralisants, parfums qs Eau qsp 100% (1) commercialisé sous la dénomination PRIMOJEL par la société AVEBE. (2) commercialisée sous la dénomination LAPONITE XLG par la société ROCKWOOD. (5) commercialisé sous la dénomination PVPK30 par la société ISP. Résultats obtenus : Les performances des compositions de mousse capillaire et de gel capillaire décrites ci-avant ont été évaluées par des professionnels, sur des panels de modèles. Ces compositions présentent un niveau cosmétique excellent. En particulier, les cheveux sont lisses, doux, brillants. En outre, les compositions ci-avant se sont avérées apporter aux cheveux un très bon niveau de volume et de coiffant
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La présente invention a pour objet une composition cosmétique comprenant, dans un milieu cosmétiquement acceptable, au moins un amidon O-carboxyméthylé et des particules solides contenant au moins 10% en poids d'au moins un silicate.Cette composition est notamment utilisée pour traitement cosmétique des cheveux, et en particulier pour la fixation et/ou la mise en forme de la coiffure.
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1. Composition cosmétique comprenant, dans un milieu cosmétiquement acceptable, au moins un amidon 0-carboxyméthylé et des particules solides contenant au moins 10% en poids d'au moins un silicate. 2. Composition selon la 1, caractérisée en ce que l'amidon 0-carboxyméthylé se présente sous la forme d'un sel de métal alcalin. 3. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que l'amidon provient d'une source végétale telle que les céréales, les tubercules, les racines, les légumes, les fruits. 4. Composition selon la précédente, caractérisée en ce que l'amidon provient de la pomme de terre. 5. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que l'amidon est partiellement réticulé. 6. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que l'amidon est un sel sodique d'amidon de pomme de terre 0-carboxyméthylé et partiellement réticulé. 7. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins 0,01 % en poids d'amidon 0-carboxyméthylé, par rapport au poids total de la composition. 8. Composition selon la précédente, caractérisée en ce qu'elle comprend de 0,01 à 20 % en poids d'amidon O-carboxyméthylé, de préférence de 0,1 à 10 % en poids, encore plus préférentiellement de 0,5 à 5 % en poids, par rapport au poids total de la composition. 9. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que les particules de silicate contiennent moins de 1% en poids d'aluminium. 10. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que les particules de silicate contiennent au moins 50% en poids de silicate, de préférence au moins 70% en poids de silicate. 11. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que les particules de silicate contiennent du silicate de sodium, de magnésium et/ou de litium. 12. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle contient au moins 0,001% en poids, par rapport au poids total de la composition, de particules de silicate. 13. Composition selon la précédente, caractérisée en ce qu'elle contient de 0,001 à 20 % en poids de particules de silicate, de préférence de 0,01 à 10 % en poids, encore plus préférentiellement de 0, 05 à 5 % en poids, par rapport au poids total de la composition. 14. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le milieu cosmétiquement acceptable comprend de l'eau et/ou un solvant cosmétiquement acceptable choisi parmi les alcools inférieurs en C1-C4; les polyols; les éthers de polyols ; les alcanes en C5-Clo ; les cétones en C3.4; les acétates d'alkyle en C1-C4; le diméthoxyéthane, le diéthoxyéthane ; et leurs mélanges. 15. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle contient également au moins un corps gras, choisi parmi les huiles végétales, les huiles animales, les huiles minérales, les huiles naturelles ou synthétiques, les alcools gras et leurs mélanges. 16. Composition selon la précédente, caractérisée en ce que les corps gras sont présents en une quantité allant de 0,1 à 30 % en poids, de préférence de 1 à 20 % en poids, par rapport au poids total de la composition. 17. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle contient également au moins untensioactif, choisi parmi les tensioactifs cationiques, les tensioactifs anioniques, les tensioactifs non ioniques, les tensioactifs amphotères ou zwittérioniques. 18. Composition selon la précédente, caractérisée en ce qu'elle contient au moins 0,01% en poids de tensioactif(s), par rapport au poids total de la composition. 19. Composition selon la précédente, caractérisée en ce qu'elle contient de 0,01 à 30% en poids de tensioactif(s), de préférence de 0,05 à 15% en poids, par rapport au poids total de la composition. 20. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre au moins une silicone ou un dérivé de silicone, sous forme soluble ou dispersée. 21. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un polymère fixant siliconé ou non siliconé, de nature cationique, anionique, non ionique ou amphotère. 22. Composition selon la précédente, caractérisée en ce qu'elle contient au moins 0,05% en poids de polymère fixant, par rapport au poids total de la composition. 23. Composition selon la précédente, caractérisée en ce qu'elle contient de 0,05 à 30 % en poids de polymère fixant, de préférence de 0,1 à 15 % en poids, encore plus préférentiellement de 0,5 à 10 % en poids, par rapport au poids total de la composition. 24. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle contient en outre au moins un additif choisi parmi les agents nacrants ; les agents opacifiants ; les agents plastifiants ; les filtres solaires ; les parfums ; les colorants ; les conservateurs ; les agents de stabilisation du pH ; les polyols; les charges minérales ; les paillettes, et tout autre additif classiquement utilisé dans le domaine cosmétique. 25. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle se présente sous forme de liquide plus ou moins épaissi, de gel, de crème, de pâte ou de mousse. 26. Composition selon la précédente, caractérisée en ce qu'elle se présente sous forme de gel ou de mousse. 27. Procédé de traitement cosmétique des cheveux, caractérisé en ce qu'il consiste à appliquer sur les cheveux une quantité efficace d'une composition selon l'une quelconque des précédentes, puis à effectuer un éventuel rinçage après un éventuel temps de pose. 28. Procédé selon la précédente, caractérisé en ce que la composition n'est pas rincée. 29. Utilisation d'une composition selon l'une quelconque des 1 à 26, comme produit de coiffage. 30. Utilisation d'une composition selon l'une quelconque des 1 à 26, pour la mise en forme et/ou le maintien de la coiffure.15
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A
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A61
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A61K,A61Q
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A61K 8,A61Q 5
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A61K 8/73,A61Q 5/06
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FR2896838
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A1
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PIECE EN MATIERE PLASTIQUE FORMANT NOIX D'OLDHAM
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-1- La présente invention concerne une pièce en matière plastique formant une noix d'Oldham. Une telle pièce est couramment utilisée dans des véhicules automobiles, notamment dans le système de direction assistée, et a pour fonction de fournir une transmission homocinétique entre deux arbres rotatifs en vis-à-vis dont les axes ne sont pas rigoureusement coaxiaux, ce qui interdit de les solidariser par une liaison rigide. Cette pièce est de forme essentiellement cylindrique et comporte un premier orifice de section allongée ménagé dans une première moitié du cylindre, cet orifice débouchant sur une première base de celui-ci, et un second orifice de section allongée ménagé dans une seconde moitié du cylindre, débouchant sur une seconde base de celui-ci, opposée à la première. Les directions longitudinales des sections des deux orifices sont perpendiculaires. La pièce réalise ainsi un accouplement entre les deux arbres engagés chacun dans un orifice, chaque arbre étant lui-même de section allongée de façon à être bloqué en rotation dans son orifice ruais libre de glisser selon la direction longitudinale de celui-ci. Cette pièce constitue donc un joint qui subit de nombreuses sollicitations mécaniques et qui est généralement réalisée en métal. On connaît toutefois un telle pièce réalisée en PEEK (Polyetherethercétone), matière plastique possédant des propriétés mécaniques suffisamment proches de celles d'un métal pour que la pièce en PEEK ainsi réalisée remplace la pièce métallique de façon tout à fait satisfaisante. Une difficulté mineure est toutefois apparue avec les pièces en PEEK : du fait de la température de fusion très élevée du PEEK, il se produit un retrait non négligeable lors du refroidissement de la pièce, à l'issue de son moulage par injection. Or, les variations d'épaisseur de matière plastique en différents points de la pièce entraînent des différences de retrait, lesquelles différences engendrent des défauts de forme et des retassures, gênants compte tenu du niveau de précision dimensionnel souhaité pour ce type de pièce. Dans la présente description, on définit par l'expression épaisseur de matière 30 plastique en un point de la pièce , la dimension minimale de la matière plastique au voisinage de ce point selon toutes les directions passant par ce point. Ainsi, un taux de rebut relativement important est constaté lors de la fabrication de telles pièces, ce qui n'affecte pas la qualité des pièces acceptées mais augmente leur prix de revient unitaire. 35 La présente invention a pour objet diminuer le rebut lors de la fabrication. -2- A cet effet, l'invention a pour objet une , la pièce comprenant deux orifices coaxiaux prévus chacun pour la réception d'un arbre rotatif, la pièce étant caractérisée en ce que l'épaisseur de matière plastique en tout point de la pièce, c'est à dire la dimension minimale de la matière plastique au voisinage du point, mesurée selon toutes les directions passant par ce point, est inférieure à 4 mm, de préférence à 2 mm. Ainsi, par rapport à la pièce de l'état de la technique, dans laquelle l'épaisseur de matière variait considérablement selon le point en lequel elle était mesurée, la pièce selon l'invention est d'épaisseur relativement homogène. Elle est même d'épaisseur constante pour la majorité de ses points. Cela permet de diminuer la quantité de défauts dus au retrait. Ainsi, il est possible de diminuer le taux de rebut des pièces selon l'invention lors de leur fabrication et donc d'en réduire les coûts de fabrication. De plus, la diminution de l'épaisseur de matière permet de diminuer le risque d'apparition d'inclusions d'air lors du moulage, les inclusions d'air étant préjudiciables à la tenue mécanique de la pièce. Ainsi, le taux de rebut de ces pièces lors de la fabrication est encore amélioré. En outre, les coûts de fabrication des pièces selon l'invention sont également diminués du fait de l'économie de matière effectuée. Avantageusement, la pièce selon l'invention comprend au moins une nervure de renfort d'un seul tenant avec au moins un conduit entourant un orifice de ladite pièce. Ainsi, malgré la fragilisation apparente de la pièce en raison de l'économie de matière effectuée, les inventeurs à la base de l'invention se sont aperçus que l'ajout de nervures de renfort sur celle-ci permettait d'améliorer ses propriétés mécaniques jusqu'à un niveau suffisant pour son utilisation dans les conditions actuelles. Optionnellement, la nervure s'étend à l'extérieur du conduit, sur toute la profondeur du conduit. On entend par profondeur la dimension du conduit selon son axe. Optionnellement, la nervure est constituée par un disque formant un fond au moins partiel pour les orifices de la pièce. Avantageusement, la pièce est fabriquée en matériau polymère chargé de fibres de verre ou de carbone, ce qul permet d'améliorer les propriétés mécaniques intrinsèques de cette pièce. Optionnellement, le polymère est du PEEK (Polyetherethercétone), du PA (Polyamide), du PPA (Polyphtalamide), du PPS (Polysulfure de Phénylène), du PAI (Polyamide-imide) ou du PEI (Polyetherimide). -3- L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple, ne présentant donc aucun caractère limitatif, et faite en se référant à la figure unique représentant une vue en perspective de la pièce selon un mode de réalisation de l'invention ; Vocabulaire: Vocabulaire des Vocabulaire des figures Référence revendications Pièce Noix d'oldham 10 Orifice Orifice 12, 13 Conduit conduit 14, 15 Nervure nervure 16, 17 Nervure disque 18 Détails des figures : Référence Explications La pièce est fabriquée en matériau polymère chargé de fibres de verre ou de carbone, plus particulièrement en polyamide (PA) ou en polyph.talamide (PPA). Son encombrement n'est pas supérieur à celui des pièces classiques. Les orifices sont de forme oblongue et comportent une section allongée. Ils sont coaxiaux mais les directions longitudinales de leurs 12, 13 sections respectives sont perpendiculaires. Dans leurs directions longitudinales respectives, ces orifices sont de même dimension. Leurs dimensions dans la direction transversale sont cependant différentes, l'orifice 13 est plus large que l'orifice 12. Chacun de ces orifices est destiné à recevoir un arbre. 14, 15 La section du conduit est inférieure à celle d'un conduit de l'état de la technique, en raison de la diminution de l'épaisseur de matière. 16, 17 Les nervures 16, 17 sont respectivement d'un seul tenant avec au moins un conduit 14, 15. Elles s'étendent à l'extérieur de ce conduit, sur toute la hauteur de celui-ci, perpendiculairement à la direction longitudinale de la section de l'orifice que ce conduit entoure. 18 Le disque est agencé entre les deux conduits 14, 15. Il forme un fond partiel pour les orifices 12, 13 et est ajouré en son milieu, de sorte que -4- les orifices 12, 13 communiquent au voisinage de leurs axes. Variantes - la pièce peut être fabriquée en matériau tel que le PEEK (Polyetherethercétone), le PPS (Polysulfure de Phénylène), le PAI (Polyamide-imide), le PEI (Polyetherimide) ; - la disposition des nervures peut être différente : plusieurs nervures peuvent par exemple être disposées en parallèle d'un même côté d'un conduit - la pièce peut ne pas comprendre de disque
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Cette pièce (10) comprend deux conduits coaxiaux (14, 15) entourant chacun un orifice (12, 13) de réception d'arbre. L'épaisseur de matière en tout point de la pièce (10), c'est à dire la dimension minimale de la matière entourant le point, mesurée selon toutes les directions passant par ce point, est inférieure à 4 mm, de préférence à 2 mm.
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1. Pièce (10) en matière plastique formant noix d'Oldham, la pièce comprenant deux orifices (12, 13) coaxiaux prévus chacun pour la réception d'un arbre rotatif, caractérisée en ce que l'épaisseur de matière plastique en tout point de la pièce, c'est à dire la dimension minimale de la matière plastique au voisinage du point, mesurée selon toutes les directions passant par ce point, est inférieure à 4 mm, de préférence à 2 mm. 2. Pièce selon la 1, comprenant au moins une nervure de renfort (16, 17, 18) d'un seul tenant avec un conduit (14, 15) entourant un orifice de ladite pièce. 3. Pièce selon la 2, dans laquelle la nervure (16, 17) s'étend à l'extérieur du conduit (14, 15) sur toute la profondeur du conduit. 4. Pièce selon la 2, dans laquelle la nervure est constituée par un disque (18) formant un fond au moins partiel pour les orifices (12, 13) de la pièce (10). 5. Pièce selon l'une quelconque des précédentes, réalisée en matériau polymère chargé de fibres de verre ou de carbone. 6. Pièce selon la 5, dans laquelle le polymère est du PEEK (Polyetherethercétone), du PA (Polyamide), du PPA (Polyphtalamide), du PPS (Polysulfure de Phénylène), du PAI (Polyamide-imide) ou du PEI (Polyetherimide). 7. Pièce selon l'une quelconque des précédentes, destinée à être mise en oeuvre dans un système de direction assistée d'un véhicule automobile.25
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F,B
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F16,B29,B62
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F16D,B29D,B29K,B62D
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F16D 3,B29D 15,B29K 71,B62D 1
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F16D 3/04,B29D 15/00,B29K 71/00,B62D 1/20
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FR2892469
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A1
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DISPOSITIF D'INJECTION DE CARBURANT HAUTE PRESSION DANS DES CYLINDRES D'UN MOTEUR A COMBUSTION INTERNE
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La présente invention concerne de manière générale les dispositifs d'injection de carburant sous pression dans les cylindres des moteurs à combustion interne. Elle concerne plus particulièrement un dispositif d'injection de carburant dans des cylindres d'un moteur à combustion interne, le dispositif comprenant une rampe de carburant haute pression pourvue d'une pluralité de chambres dont les entrées sont reliées à une pompe pour l'alimentation en carburant sous pression de la rampe et dont les sorties sont reliées indépendamment les unes des autres à des injecteurs alimentant en carburant les cylindres du moteur à combustion interne. L'invention trouve une application particulièrement avantageuse dans la réalisation d'un dispositif d'injection de carburant sous pression dans les cylindres d'un moteur à combustion interne de type Diesel. ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE Les dispositifs d'injection des moteurs diesels sont généralement des dispositifs à rampe commune. Cette rampe comprend une chambre commune de carburant, disposée en aval d'une pompe, dans laquelle le carburant est constamment maintenu à très haute pression afin d'être injecté, au moyen d'injecteurs, directement dans les cylindres du moteur. Dans ces dispositifs, la quantité de carburant injectée dans chaque cylindre est calculée à l'aide d'une cartographie d'injection implantée dans un circuit électronique. Ce dernier calcule la durée d'ouverture des injecteurs en fonction de la pression de carburant dans la rampe commune et du débit demandé (lui-même fonction de la position d'une pédale d'accélération). En fonctionnement, chaque injecteur engendre des ondes de pression qui remontent dans la chambre commune et qui se propagent dans la quantité de carburant alimentant les autres injecteurs. Ces remontées d'ondes de pression ont pour conséquence de faire varier la quantité de carburant introduite dans chaque cylindre indépendamment de la durée d'ouverture des injecteurs. Ces variations rendent complexe la mise au point des moteurs et risquent en outre d'être à l'origine de modifications du comportement du moteur au cours de sa durée de vie. Ce problème de remontée d'ondes de pression est d'autant plus critique avec la généralisation des systèmes à injections multiples consistant à diviser un injecteur en plusieurs injecteurs de petites tailles alimentant en carburant un seul cylindre. Afin d'atténuer l'effet néfaste des remontées d'ondes de pression, on connaît des dispositifs d'injection tel que celui décrit dans le document DE19720913 dans lequel la rampe de carburant comporte des chambres individuelles isolées les unes des autres dont les entrées présentent une faible section et débouchent sur une chambre commune reliée à la pompe. L'inconvénient principal d'un tel dispositif d'injection est que les faibles sections des entrées des chambres individuelles engendrent des pertes de charge néfastes vis-à-vis des performances du moteur. Par ailleurs, un tel agencement complexifie la cartographie d'injection du carburant dans les cylindres du moteur. OBJET DE L'INVENTION Afin de remédier aux inconvénients précités de l'état de la technique, la présente invention propose un dispositif d'injection dans lequel on supprime l'effet néfaste des remontées d'ondes dans la rampe tout en conservant une cartographie simple d'injection de carburant dans les cylindres du moteur. Plus particulièrement, on propose selon l'invention un dispositif d'injection tel que défini dans l'introduction, dans lequel il est prévu que les entrées desdites chambres sont isolées les unes des autres et reliées chacune indépendamment à une sortie spécifique de la pompe. Ainsi, grâce à l'invention, les ondes de pression engendrées par chaque injecteur remontent dans la rampe et restent confinées dans la chambre reliée audit injecteur. En outre, la pompe comprenant autant de sorties spécifiques que la rampe comporte de chambres individuelles, le dispositif s'affranchit de tout canal ou de toute ouverture reliant entre elles les diverses chambres. Le système d'injection de chaque cylindre est par conséquent totalement indépendant, simplifiant ainsi l'algorithme d'injection de carburant à implémenter dans le circuit électronique et supprimant les interactions entre les injecteurs. D'autres caractéristiques avantageuses et non limitatives du moteur selon l'invention sont les suivantes: chaque sortie des chambres de la rampe de carburant haute pression est reliée à une pluralité d'injecteurs alimentant en carburant un unique cylindre ; - la pompe est une pompe à pistons dont chaque piston est associé à une des sorties spécifiques de la pompe ; - la rampe de carburant haute pression est un assemblage mécano-soudé de petites rampes comportant chacune une chambre ; - l'entrée et la sortie de chaque chambre sont disposées en vis-à-vis ; - chaque chambre comporte des parois d'amortissement d'ondes ; - les parois d'amortissement d'ondes de chaque chambre de la rampe de carburant haute pression sont convexes vers l'intérieur de chaque chambre ; - les chambres étant fermées ou séparées les unes des autres par des cloisons, les parois d'amortissement d'ondes s'étendent entre une cloison et la paroi dans laquelle débouche la sortie de la chambre, à proximité de ladite sortie ; - chaque chambre comporte des parois de réflexion d'ondes. Ainsi, lorsque des ondes de pression issues d'un injecteur remontent dans une chambre individuelle, les parois de réflexion d'ondes concentrent et renvoient ces ondes de pression vers la sortie de ladite chambre afin d'augmenter la pression du carburant au niveau de l'injecteur. D'autres caractéristiques avantageuses et non limitatives du moteur selon l'invention sont les suivantes: - les chambres étant fermées ou séparées les unes des autres par des cloisons, les parois de réflexion d'ondes s'étendent entre une cloison et la paroi dans laquelle débouche l'entrée de la chambre, à proximité de ladite entrée ; -les parois de réflexion d'ondes s'étendent entre une cloison et la paroi dans laquelle débouche la sortie de la chambre, à proximité de ladite sortie ; - les parois de réflexion d'ondes présentent une section droite ; - les parois de réflexion d'ondes sont concaves vers l'intérieur de la chambre. DESCRIPTION DETAILLEE D'UN EXEMPLE DE REALISATION La description qui va suivre en regard des dessins annexés donnés à titre d'exemples non limitatifs, fera bien comprendre en quoi consiste l'invention et comment elle peut être réalisée. Sur les dessins annexés : - la figure 1 est une vue d'ensemble schématique en coupe partielle d'un dispositif d'injection selon l'invention ; et - les figures 2 à 6 sont des vues schématiques en coupe partielle de variantes de réalisation de la rampe du dispositif d'injection de la figure 1. En préliminaire on notera que les éléments identiques ou similaires des différents modes de réalisation de l'invention représentés sur les différentes figures seront, dans la mesure du possible, référencés par les mêmes signes de référence et ne seront pas décrits à chaque fois. Sur la figure 1, on a représenté schématiquement un dispositif d'injection de carburant dans des cylindres d'un moteur à combustion interne d'un véhicule automobile. Ce dispositif comprend une rampe de carburant haute pression 20 se présentant sous la forme d'un conduit cylindrique de révolution d'axe W. Le volume intérieur du conduit cylindrique est sectionné en une pluralité de chambres 20A,20B,20C,20D, ici quatre chambres, par l'intermédiaire de cloisons 41,42,43 qui s'étendent perpendiculairement à l'axe W du cylindre et qui sont réparties à espace régulier selon l'axe W de façon à fermer la section de passage dudit conduit cylindrique. En outre, il est prévu à chacune des deux extrémités du conduit cylindrique une cloison 40,44 obturant également sa section de passage. Chaque chambre 20A,20B,20C,20D, définie à l'intérieur d'une portion de la paroi cylindrique et de deux cloisons adjacentes, porte à mi-hauteur de sa paroi cylindrique, en vis-à-vis, deux ouvertures définissant une entrée 21A,21B,21C,21D et une sortie 22A,22B,22C,22D de carburant. Chaque ouverture est circulaire et possède pour axe un axe V perpendiculaire à l'axe W. La rampe de carburant haute pression 20 est ici réalisée en acier. Pour faciliter sa fabrication, elle est constituée de l'assemblage par soudage de quatre cylindres de révolution creux fermés à leurs extrémités par lesdites cloisons 40,41,42,43,44. En amont de cette rampe, les entrées 21A,21B,21C,21D des chambres 20A,20B,20C,20D sont reliées à une pompe 10 pour l'alimentation en carburant de la rampe de carburant haute pression 20. Plus précisément, cette pompe 10 comprend en entrée un canal d'alimentation principal 10A qui est situé en aval du réservoir du véhicule automobile. C'est une pompe volumétrique à quatre pistons dans laquelle le carburant est aspiré et refoulé par le jeu des pistons qui sont étroitement ajustés dans des corps cylindriques munis de clapets d'entrée et de sortie. Ces quatre pistons sont liés à un même arbre moteur ce qui assure l'homogénéité de la pression en sortie de chacun des clapets de la pompe. Avantageusement, le clapet de sortie de chacun des corps cylindriques forme une sortie spécifique 11A,11 B,11 C,11 D de la pompe 10 isolée des autres sorties. Chacune de ces sorties spécifiques 11A,11 B,11 C,11 D est liée à un flexible haute pression 12A,12B,12C,12D assurant la circulation du carburant d'une des sorties spécifiques 11A,11 B,11 C,11 D de la pompe 10 vers une des entrées 21A,21B,21C,21D de la rampe de carburant haute pression 20. Ainsi, les entrées 21A,21B,21C,21D des chambres 20A,20B,20C,20D de la rampe de carburant haute pression 20 sont isolées les unes des autres et sont reliées de façon indépendante par un flexible haute pression 12A,12B,12C,12D à une sortie spécifique 11 A,11 B,11 C,11 D de la pompe 10. En aval de la rampe de carburant haute pression 20, chacune des sorties 22A,22B,22C,22D des chambres 20A,20B,20C,20D est reliée à un injecteur 30A,30B,30C,30D alimentant en carburant un cylindre du moteur à combustion interne. Plus précisément, chacune des sorties 22A,22B,22C,22D des chambres 20A,20B,20C,20D est reliée indépendamment des autres sorties à un injecteur 30A,30B,30C,30D par un flexible d'admission 31A,31 B,31C,31 D propre. Ces injecteurs 30A,30B,30C,30D sont pilotés au moyen d'une cartographie d'injection implantée dans un circuit électronique qui régule, en fonction de la pression dans chacune des chambres 20A,20B,20C,20D et du débit désiré d'injection de carburant dans chaque cylindre, l'ouverture des injecteurs 30A,30B,30C,30D pour que ces derniers pulvérisent très finement le carburant dans les cylindres du moteur à combustion interne. En fonctionnement, les ouvertures et obturations cycliques des injecteurs engendrent des ondes de pression qui remontent dans la chambre reliée à l'injecteur et restent confinées dans cette chambre 20A,20B,20C,20D. Les ondes de pression ne modifient donc que la quantité de carburant alimentant l'injecteur à l'origine de cette onde de pression. Elles sont donc aisées à modéliser afin de mettre au point la cartographie d'injection du circuit électronique. Sur la figure 2, on a représenté une première variante de réalisation du dispositif d'injection qui comprend une rampe de carburant haute pression 20 telle que décrite précédemment dans laquelle les chambres 20A,20B,20C,20D sont pourvues de parois intérieures d'amortissement d'ondes 23A,23B,23C,23D. Plus particulièrement, selon cette variante de réalisation de l'invention, chaque chambre comporte une paroi d'amortissement d'ondes 23A,23B,23C,23D rapportée, par exemple par soudage, sur les cloisons et la paroi cylindrique de la rampe de carburant haute pression 20. Chaque paroi d'amortissement d'ondes 23A,23B,23C,23D est convexe vers l'intérieur de chaque chambre 20A,20B,20C,20D et possède un axe de symétrie confondu avec l'axe V. Vue en coupe (comme représenté sur la figure 2), chaque paroi d'amortissement d'ondes 23A,23B,23C,23D s'étend de la paroi cylindrique de la rampe de carburant haute pression 20, à proximité de la sortie 22A,22B,22C,22D, jusqu'à mi-hauteur des deux cloisons 40,41,42,43,44 de la chambre 20A,20B,20C,20D. Cette forme convexe des paroi d'amortissement d'ondes 23A,23B,23C,23D permet de réfléchir les ondes de pression issues des injecteurs 30A,30B,30C,30D dans toutes les directions, ce qui diminue l'impact de ces ondes de pression sur l'injecteur dont elles sont issues. Sur les figures 3 à 6, on a représenté d'autres variantes de réalisation du dispositif d'injection qui comprend une rampe de carburant haute pression 20 telle que décrite précédemment dans laquelle les chambres 20A,20B,20C,20D sont pourvues de parois de réflexion d'ondes 24A,24B,24C,24D ; 25A,25B,25C,25D, 26A,26B,26C,26D ; 27A,27B,27C,27D ; 28A,28B,28C, 28D,29A,29B,29C,29D. Selon ces variantes de réalisation de l'invention représentées sur les figures 3 à 6, la géométrie des parois de réflexion d'ondes 24A,24B,24C,24D de chaque chambre 20A,20B,20C,20D permet de réfléchir et de concentrer les ondes de pression issues de chaque injecteur 30A,30B,30C,30D globalement en direction de la sortie 22A,22B,22C,22D de chaque chambre 20A,20B,20C,20D. Cette réflexion et cette concentration des ondes de pression permettent d'accroître la pression du carburant au niveau des injecteurs 30A,30B,30C,30D afin d'augmenter les performances du moteur à combustion interne. Les parois de réflexion d'ondes 24A,24B,24C,24D peuvent dans cette finalité présenter diverses géométries. Ainsi, selon une deuxième variante de réalisation de l'invention représentée sur la figure 3, les parois de réflexion d'ondes 24A,24B,24C,24D des chambres 20A,20B,20C,20D de la rampe de carburant haute pression 20 sont concaves vers l'intérieur des chambres. Elles sont rapportées intérieurement, par exemple par soudage, sur les cloisons et la paroi cylindrique de la rampe de carburant haute pression 20. Ces parois d'amortissement d'ondes 23A,23B,23C,23D forment chacune intérieurement une demi sphère d'axe de révolution confondu avec l'axe V et de diamètre égal au diamètre intérieur du cylindre décrit par la rampe de carburant haute pression 20. Le sommet de chaque demi sphère est confondu avec l'entrée 21A,21B,21C,21D de la chambre 20A,20B,20C,20D concernée si bien qu'il est percé par cette entrée. La base circulaire de chaque demi sphère est quant à elle tournée vers la sortie 22A,22B,22C,22D de ladite chambre et est positionnée de manière équidistante de l'entrée et de la sortie de cette même chambre. Cette demi sphère est par ailleurs tronquée latéralement par les cloisons de chambres 20A,20B,20C,20D de la rampe de carburant haute pression 20. Selon une troisième variante de réalisation de l'invention représentée sur la figure 4, chaque chambre 20A,20B,20C,20D comprend deux parois de réflexion d'ondes 24A,24B,24C,24D du type de celles décrites dans la variante de réalisation précédente ; l'une des deux parois présente un sommet tourné vers l'entrée 21A,21B,21C,21D de ladite chambre alors que l'autre présente un sommet tourné vers la sortie 22A,22B,22C, 22D de cette même chambre. La fonction de ces parois supplémentaires est également de réfléchir les ondes de pression afin d'augmenter la pression du carburant au niveau des injecteurs 30A,30B,30C,30D. Selon une quatrième variante de réalisation de l'invention représentée sur la figure 5, les parois de réflexion d'ondes 24A,24B,24C,24D des chambres 20A,20B,20C,20D de la rampe de carburant haute pression 20 présentent des sections droites. Elles sont rapportées intérieurement, par exemple par soudage, sur les cloisons et la paroi cylindrique de la rampe de carburant haute pression 20. Ces parois d'amortissement d'ondes 23A,23B,23C,23D forment chacune intérieurement un cône qui possède un axe de révolution confondu avec l'axe V et qui est tronqué au sommet au niveau de l'entrée 21A,21B,21C,21D de la chambre. La base circulaire de chaque cône présente quant à elle un diamètre égal au diamètre du cylindre décrit par la rampe haute pression 20 ; elle est tournée vers la sortie 22A,22B,22C,22D de ladite chambre et est positionnée de manière équidistante de l'entrée et de la sortie de cette même chambre. Ce cône est en outre tronqué latéralement par les cloisons de chambres 20A,20B,20C,20D de la rampe de carburant haute pression 20. Selon une cinquième variante de réalisation de l'invention représentée sur la figure 5, chaque chambre 20A,20B,20C,20D comprend deux parois de réflexion d'ondes 24A,24B,24C,24D du type de celles décrites dans la variante de réalisation précédente ; l'une des deux parois présente un sommet tronqué tourné vers l'entrée 21A,21 B,21 C,21 D de ladite chambre alors que l'autre présente un sommet tronqué tourné vers la sortie 22A,22B,22C,22D de cette même chambre. La fonction de ces parois coniques supplémentaires est également de réfléchir les ondes de pression afin d'augmenter la pression du carburant au niveau des injecteurs 30A,30B,30C,30D. La présente invention n'est nullement limitée aux modes de réalisation décrits et représentés, mais l'homme du métier saura y apporter toute variante conforme à son esprit
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Dispositif d'injection de carburant dans des cylindres d'un moteur à combustion interne, le dispositif comprenant une rampe de carburant haute pression (20) pourvue d'une pluralité de chambres (20A,20B,20C,20D) dont les entrées (21A,21 B,21 C,21 D) sont reliées à une pompe (10) pour l'alimentation en carburant sous pression de la rampe et dont les sorties (22A,22B,22C,22D) sont reliées indépendamment les unes des autres à des injecteurs (30A,30B,30C,30D) alimentant en carburant les cylindres du moteur à combustion interne, caractérisé en ce que les entrées desdites chambres sont isolées les unes des autres et reliées chacune indépendamment à une sortie spécifique (11A,11 B,11 C,11 D) de la pompe.
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1. Dispositif d'injection de carburant dans des cylindres d'un moteur à combustion interne, le dispositif comprenant une rampe de carburant haute pression (20) pourvue d'une pluralité de chambres (20A,20B,20C,20D) dont les entrées (21A,21B,21C,21D) sont reliées à une pompe (10) pour l'alimentation en carburant sous pression de la rampe et dont les sorties (22A,22B,22C,22D) sont reliées indépendamment les unes des autres à des injecteurs (30A,30B,30C,30D) alimentant en carburant les cylindres du moteur à combustion interne, caractérisé en ce que les entrées (21A,21B,21C,21D) desdites chambres (20A,20B,20C,20D) sont isolées les unes des autres et reliées chacune indépendamment à une sortie spécifique (11A,11 B,11 C,11 D) de la pompe (10). 2. Dispositif d'injection selon la 1, caractérisé en ce que chaque sortie (22A,22B,22C,22D) des chambres (20A,20B,20C,20D) de la rampe de carburant haute pression (20) est reliée à une pluralité d'injecteurs (30A,30B,30C,30D) alimentant en carburant un unique cylindre. 3. Dispositif d'injection selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que la pompe (10) est une pompe à pistons dont chaque piston est associé à une des sorties spécifiques (11A,11B,1IC,11D) de la pompe (10). 4. Dispositif d'injection selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que la rampe de carburant haute pression (20) est un assemblage mécano-soudé de petites rampes comportant chacune une chambre (20A,20B,20C,20D). 5. Dispositif d'injection selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que l'entrée (21A,21B,21C,21D) et la sortie (22A,22B,22C,22D) de chaque chambre (20A,20B,20C,20D) sont disposées en vis-à-vis. 6. Dispositif selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que chaque chambre (20A,20B,20C,20D) comporte des parois d'amortissement d'ondes (23A,23B,23C,23D). 7. Dispositif selon la 6, caractérisé en ce que les parois d'amortissement d'ondes (23A,23B,23C,23D) de chaque chambre (20A,20B,20C,20D) de la rampe de carburant haute pression (20) sont convexes vers l'intérieur de chaque chambre (20A,20B,20C,20D). 8. Dispositif selon la 7, dans lequel les chambres (20A,20B,20C,20D) sont fermées ou séparées les unes des autres par descloisons (40,41,42,43,44), caractérisé en ce que les parois d'amortissement d'ondes (23A,23B,23C,23D) s'étendent entre une cloison (40,41,42,43,44) et la paroi dans laquelle débouche la sortie (22A,22B,22C,22D) de la chambre (20A,20B,20C,20D), à proximité de ladite sortie (22A,22B,22C,22D). 9. Dispositif selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que chaque chambre (20A,20B,20C,20D) comporte des parois de réflexion d'ondes (24A,24B,24C,24D ; 25A,25B,25C,25D,26A,26B,26C,26D ; 27A,27B,27C,27D ; 28A,28B,28C,28D,29A,29B,29C,29D). 10. Dispositif selon la 9, dans lequel les chambres (20A,20B,20C,20D) sont fermées ou séparées les unes des autres par des cloisons (40,41,42,43,44), caractérisé en ce que les parois de réflexion d'ondes (24A,24B,24C,24D ; 25A,25B,25C,25D; 27A,27B,27C,27D ; 28A,28B,28C,28D,) s'étendent entre une cloison (40,41,42,43,44) et la paroi dans laquelle débouche l'entrée (21A,21B,21C,21D) de la chambre (20A,20B,20C,20D), à proximité de ladite entrée (21A,21B,21C,21D). 11. Dispositif selon l'une des 9 ou 10, dans lequel les chambres (20A,20B,20C,20D) sont fermées ou séparées les unes des autres par des cloisons (40,41,42,43,44), caractérisé en ce que les parois de réflexion d'ondes (26A,26B,26C,26D ; 29A,29B,29C,29D) s'étendent entre une cloison (40,41,42,43,44) et la paroi dans laquelle débouche la sortie (22A,22B,22C,22D) de la chambre (20A,20B,20C,20D), à proximité de ladite sortie (22A,22B,22C,22D). 12. Dispositif selon l'une des 10 et 11, caractérisé en ce que les parois de réflexion d'ondes (27A,27B,27C,27D ; 28A,28B,28C,28D, 25 29A,29B,29C,29D) présentent une section droite. 13. Dispositif selon l'une des 10 et 11, caractérisé en ce que les parois de réflexion d'ondes (24A,24B,24C,24D ; 25A,25B,25C,25D, 26A,26B,26C,26D) sont concaves vers l'intérieur de la chambre (20A,20B,20C,20D).
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F
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F02
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F02M
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F02M 55,F02M 63
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F02M 55/04,F02M 55/02,F02M 63/02
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FR2892203
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A1
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PROCEDE D'ESTIMATION SPATIALISEE DE CUMULS DE PRECIPITATIONS
| 20,070,420 |
La présente invention concerne, de manière générale, le domaine de l'étude des phénomènes météorologiques et climatiques et, plus particulièrement, concerne un procédé pour l'estimation spatialisée des cumuls de précipitations sur une durée déterminée relativement courte (par exemple horaire) et pouvant être activé en temps réel (c'est à dire dont le résultat est disponible rapidement après la réception des mesures utilisées en entrée). Actuellement, des données d'intensité pluvieuse provenant des radars météorologiques de précipitation, qui permettent de localiser et de suivre en temps réel des systèmes de précipitation, sont largement utilisées aux fins d'une telle estimation. Ces radars sont prévus pour, lorsqu'une impulsion émise est réfléchie par une cible, typiquement par des gouttes d'eau dans l'atmosphère, fournir un signal numérique comportant différents niveaux d'intensité pluvieuse selon la réflectivité mesurée. L'unité de réflectivité radar utilisée est le dBz, qui représente un rapport logarithmique de puissance exprimé en décibels (dB), par rapport au facteur de réflectivité radar Z. La valeur de Z dépend de la quantité d'énergie du faisceau radar réfléchie par une cible. Ainsi, plus les valeurs de Z et de dBZ sont élevées, plus l'énergie réfléchie par la cible est grande. Des valeurs de dBZ élevées indiquent habituellement des zones où les précipitations sont fortes. La quantité d'énergie réfléchie est donc associée à l'intensité des précipitations, sur la base de lois 2 2892203 empiriques prédéfinies de passage de la réflectivité au taux de précipitation, de sorte que les données radar ainsi obtenues permettent d'obtenir une estimation spatialisée des cumuls de précipitation sur une durée 5 déterminée. Par exemple, le réseau de radars de précipitation ARAMIS de Météo France est actuellement constitué d'une pluralité de radars élémentaires, qui délivrent chacun des images cartésiennes d'intensité pluvieuse, dites de 10 signalisation , sur une surface de 512x512 km, avec une résolution spatiale de lxl km et une période de répétitivité de 5 minutes. Ces différentes images sont automatiquement concentrées, ce qui permet la production d'images mosaïques dont chaque pixel est géolocalisé. 15 Cependant, les mesures des précipitations par radar sont le plus souvent entachées d'erreurs résiduelles dont il est difficile de s'affranchir du fait de leur inhomogénéité, notamment spatiale. Parmi les sources d'erreur de l'estimation quantitative des précipitations 20 par radar peuvent être cités : les défauts de calibrations électroniques des radars, l'inadéquation de la loi empirique de conversion de la réflectivité en taux de pluie, les masques liés au relief ou à des bâtiments qui causent des sous-estimations des cumuls de pluie en 25 aval de l'obstacle, l'atténuation du signal radar par les précipitations ou encore l'élévation progressive du faisceau radar avec la distance. Il est important de noter que dans bien des cas ces erreurs comportent elle-même une variabilité spatiale importante sur de petites distances. Aussi, du fait de ces problèmes, les radars de précipitation présentent des performances en terme d'estimation quantitative de pluie assez moyennes, bien qu'ils permettent par ailleurs d'obtenir une bonne description spatiale des précipitations avec un pas fin (résolution de l'ordre de lKm dans l'exemple du réseau ARAMIS). Des mesures de cumul de précipitation plus précises localement peuvent être obtenues à partir de stations pluviométriques de surface. Lorsque l'on déploie un certain nombre de ces stations sur une surface donnée (réseau de mesure pluviométrique), on peut estimer le cumul en n'importe quel point, par des méthodes connues et classiques d'interpolation (par exemple interpolation par spline, interpolation optimale ou krigeage), puis par intégration, la moyenne des précipitations, soit la hauteur d'eau précipitée moyenne sur une surface donnée. Toutefois, la détection et l'estimation du cumul des précipitations à partir d'un réseau de pluviomètres sont rendues difficiles du fait de la variabilité spatiale des précipitations, elle même dépendante du type de précipitation. En effet, dans certains cas les précipitations peuvent être liées à un système précipitant de grande échelle et couvrir une importante surface de façon relativement homogène (précipitations stratiformes, dites de grande échelle ). Dans d'autres cas, elles peuvent au contraire être localisées sur une petite surface, par exemple de l'ordre de quelques kilomètres carrés ou moins (précipitations convectives, dites de petite échelle ). Il faut noter qu'on trouve très souvent sur une même région, lorsqu'elle est assez étendue, la coexistence à un instant donné, des différents types de précipitations. Ainsi, en considérant un réseau de mesures pluviométriques avec une maille par exemple de l'ordre de 30 Km, typiquement celle des réseaux opérationnels de pluviomètres utilisés par la demanderesse, la probabilité de pouvoir détecter et estimer correctement la contribution d'un système de précipitations de petite échelle est très faible. Un tel système de précipitations étant par nature très localisé spatialement, il a en effet de fortes chances de passer au travers des mailles du réseau et donc de n'être pas comptabilisé dans l'estimation globale du cumul de précipitations. Par ailleurs, si un système de précipitations de petite échelle est situé précisément juste au-dessus du point de mesure constitué par une station pluviométrique du réseau, les méthodes d'interpolation classiques conduiront à une surestimation du cumul global de précipitations, puisque la mesure relevée sera considérée à tort comme représentative des précipitations pour la totalité de l'étendue spatiale correspondant au point de mesure alors qu'il s'agit au contraire de précipitations très localisées. Autrement dit, la quantité d'eau mesurée ne s'intègre pas correctement sur une surface donnée. En dehors de ce phénomène expliqué ci-dessus de perturbation du réseau par des averses très localisées, les mesures relevées par un pluviomètre sont néanmoins très précises pour ce qui concerne le point de mesure considéré correspondant à l'emplacement du pluviomètre, avec l'inconvénient de ne représenter justement que ce point de mesure en particulier. Les réseaux de pluviomètres sont donc en fait surtout efficaces pour la mesure du cumul des précipitations de grande échelle, relativement homogènes sur des distances de l'ordre de la maille du réseau. Compte tenu des deux types de mesure à disposition, radar et pluviométrique, pour réaliser une estimation spatialisée du cumul des précipitations sur une durée déterminée, et de leurs avantages et carences respectives, des méthodes d'utilisation conjointe des données radar et des mesures provenant de pluviomètres ont été développées. Une difficulté réside évidemment dans la nature très différente des deux types de mesure, puisque, en schématisant, radars et pluviomètres ne mesurent ni la même quantité physique, ni au même endroit, ni en même temps. Ces méthodes consistent d'abord à éviter les dérives de calibration des radars, en comparant les cumuls obtenus à partir des données d'intensité pluvieuse recueillies par radar à ceux provenant du réseau de pluviomètres. De telles méthodes de calibration d'un radar avec le réseau de pluviomètres ont pour but d'ajuster à la fois la calibration électronique du radar et les lois de passage de la réflectivité au taux de précipitation suivant les types de précipitation et les régions géographiques. Toutefois, on a vu que les différents problèmes relatifs à la mesure de la quantité de pluie par radar engendraient des erreurs dont une des particularités est de présenter une assez grande variabilité spatiale et ce, à petite échelle. Aussi, du fait de cette variabilité spatiale des erreurs dans les mesures par radar, les méthodes de correction des radars de précipitation par des mesures issues des réseaux de pluviomètres, ou plus généralement les méthodes classiques d'interpolation mixtes de ces deux types de données (interpolation optimale ou krigeage multivarié) s'avèrent peu satisfaisantes pour des cumuls de faible 10 durée inférieure au mois et en tous cas pour ceux de l'ordre de l'heure. En effet, une correction apportée à une mesure radar par la prise en compte de la mesure pluviométrique en un point précis, correspondant à 5 l'emplacement du pluviomètre, ne correspond pas nécessairement à la correction qu'il conviendrait d'apporter à la mesure radar à un endroit distant de quelques kilomètres et, dans certains cas, accentue l'erreur en cet endroit. Ainsi, ces méthodes classiques d'utilisation conjointe des données radar et pluviométriques (par exemple celles basées sur la spatialisation d'un coefficient de correction) butent toujours, quelle que soit leur sophistication, sur le fait que les erreurs du 15 radar ont une structure spatiale qui est à petite échelle par rapport au réseau de pluviomètres. Aussi, puisque les deux sources de données, radar et pluviométriques, fournissent toutes deux des informations intéressantes et complémentaires : 20 description spatiale fine des précipitations pour le réseau de radars et bonne estimation des cumuls de précipitations homogènes et de grande échelle pour le réseau de pluviomètres, il existe une possibilité pour parvenir à une synthèse automatique de ces deux sources 25 de données, minimisant l'incohérence due au caractère inhomogène des données fournies par chacune de ces sources et qui puisse répondre à un certain nombre d'applications hydrologiques et climatologiques. La présente invention a donc pour but de proposer 30 un procédé d'utilisation conjointe des données radar et pluviométriques répondant à ce besoin, en vue de parvenir à une estimation spatialisée de cumuls de précipitation sur une durée déterminée, qui soit la meilleure possible. Avec cet objectif en vue, l'invention a pour objet un procédé d'estimation spatialisée de cumuls de précipitations sur une durée déterminée, comprenant l'utilisation conjointe d'un premier type de données d'intensité pluvieuse provenant d'un réseau de radars de précipitation fournissant à fréquence élevée des images radar de précipitation et d'un second type de données de cumuls de précipitation, provenant d'un réseau de pluviomètres à intervalle régulier, ledit procédé étant caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes consistant à : - effectuer, à partir des images radars, une décomposition spatiale des précipitations entre une première composante, dite de petite échelle , correspondant à un premier type de précipitations localisées spatialement et une seconde composante, dite de grande échelle , correspondant à un second type de précipitations plus homogènes spatialement et étendues par rapport au premier type de précipitation, - estimer sur ladite durée le cumul de la partie de précipitations correspondant à la composante de petite échelle, à partir des données provenant dudit réseau de radars de précipitation, et - estimer sur ladite durée le cumul de la partie de précipitations correspondant à la composante de grande échelle, à partir des données provenant dudit réseau de pluviomètres et d'informations déduites de ladite décomposition spatiale. Avantageusement, l'étape de décomposition spatiale des précipitations consiste à sélectionner, sur chaque 7 image radar, des cellules pluvieuses correspondant à la composante petite échelle des précipitations. Selon un mode de réalisation, lesdites cellules sélectionnées sont définies chacune comme étant un ensemble connexe de pixels de l'image radar dont l'estimation d'un gradient radial moyen d'intensité pluvieuse est supérieure à une valeur de seuil prédéfinie. De préférence, la valeur de seuil de gradient prédéfini a un ordre de grandeur de 1 mm. h-1 . km-1. Avantageusement, l'étape d'estimation sur ladite durée du cumul de la partie de précipitations correspondant à la composante de petite échelle, consiste à identifier ladite partie de précipitations aux précipitations associées aux dites cellules sélectionnées et à cumuler les précipitations associées aux dites cellules à partir des données provenant du réseau radar uniquement. Avantageusement, l'estimation sur ladite durée du cumul de la partie de précipitations correspondant à la composante de grand échelle comprend la détection préalable du ou des pluviomètres du réseau dont la mesure a été affectée durant ladite durée par au moins une desdites cellules sélectionnées, correspondant aux précipitations de petite échelle. Selon un mode de réalisation, le ou lesdits pluviomètres détectés ne sont pas utilisés pour réaliser l'estimation sur ladite durée du cumul de la partie de précipitations correspondant à la composante de grande échelle. Selon un autre mode de réalisation, le ou lesdits pluviomètres détectés sont utilisés pour réaliser 8 9 2892203 l'estimation sur ladite durée du cumul de la partie de précipitations correspondant à la composante de grande échelle, après que leur mesure a été corrigée en utilisant le ratio composante pluie grande échelle sur 5 composante pluie totale estimé uniquement à partir des données radar. De préférence, le procédé comprend en outre une étape de recomposition du cumul global de précipitations sur ladite durée effectuée à partir dudit cumul de la 10 partie de précipitations de petite échelle et dudit cumul de la partie de précipitations de grande échelle. De préférence, lesdits cumuls sont réalisés sur une durée de l'ordre de la dizaine de minutes à quelques heures. 15 L'invention concerne également un programme d'ordinateur comprenant des instructions de code de programme pour l'exécution des étapes du procédé. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront plus clairement à la 20 lecture de la description suivante donnée à titre d'exemple illustratif et non limitatif et faite en référence à la figure annexée suivante : - figure 1, qui est un organigramme illustrant les principales étapes du procédé selon l'invention. 25 Le procédé selon l'invention repose sur différents constats qui peuvent être tirés des méthodes d'estimation spatialisée des cumuls de précipitations de l'état de la technique qui ont été discutées plus haut, basées soit sur les données radar, soit sur les données 30 pluviométriques ou encore sur une utilisation conjointe de ces deux types de données. Notamment, il ressort que la méthode classique d'utilisation conjointe des deux types de données, radar et pluviométriques, basée sur des techniques classiques d'interpolation optimale ou de krigeage, donne des résultats convenables pour ce qui concerne les précipitations de grande échelle, étendues spatialement et relativement homogènes, et des résultats très médiocres dans le cas de précipitations de petite échelle. Par ailleurs, un deuxième constat que l'on peut faire est qu'une information de cumul sur les précipitations de petite échelle ne peut provenir que des données radar, puisqu'on a vu qu'elle ne peut être appréhendée correctement par un réseau de pluviomètres. Aussi, une première étape El du procédé d'estimation spatialisée des cumuls de précipitation selon l'invention repose sur une décomposition des précipitations à prendre en compte entre une première composante, correspondant aux précipitations de petite échelle et une seconde composante, correspondant aux précipitations de grande échelle . Cette décomposition consiste donc en une séparation d'échelle spatiale du champ de précipitation. Comme on le verra par la suite, la contribution des précipitations de petite échelle dans l'estimation spatialisée du cumul global des précipitation sur une durée déterminée sera estimée à partir des données provenant du réseau de radars de précipitation, tandis que la contribution des précipitations de grande échelle dans l'estimation spatialisée du cumul global des précipitations sur la durée déterminée sera estimée à partir du réseau de pluviomètres. L'étape El de séparation d'échelle spatiale des précipitations est réalisée à partir des données radar. En effet, l'imagerie radar instantanée (ou sur des cumuls de courte durée), qui décrit spatialement le champ de précipitations, va permettre, indépendamment de la qualité de ses estimations quantitatives, d'effectuer la décomposition des précipitations entre les précipitations de petite et grande échelle. Cette décomposition consiste plus particulièrement à détecter les précipitations de petite échelle sur l'imagerie radar obtenue à partir d'au moins un radar de précipitation et typiquement à partir de l'ensemble des images radar élémentaires fournies par chaque radar d'un réseau de radars de précipitation, qui sont ensuite combinées pour former une image radar mosaïque d'une surface considérée. Une telle image est disponible à intervalle régulier, par exemple toutes les cinq minutes selon l'exemple du réseau ARAMIS donné plus haut. On pourrait néanmoins envisager d'utiliser, pour la détection des précipitations de petite échelle, des images radar à un pas inférieur à cinq minutes, au pas par exemple de une minute (observées ou reconstituées à partir de différentes méthodes), de manière à prendre en compte le fait que la majorité des cellules pluvieuses correspondant à des précipitations de petite échelle sont souvent présentes moins de cinq minutes en un point donné. On est amené à supposer que durant le pas élémentaire de temps choisi, les précipitations restent inchangées. On suppose qu'à ce niveau les images radar ont subi les meilleurs prétraitements possibles (facteur correctif visant à ajuster la loi de passage de la réflectivité radar à l'intensité des précipitations, masque d'échos, 12 2892203 visant à supprimer les pixels de l'image présentant des valeurs anormales, ...). Un traitement automatique, de type logiciel, est alors mis en oeuvre, visant à détecter sur chaque image 5 radar source utilisée, les structures de précipitations significatives de petite échelle, qui ne peuvent être décrites correctement à partir d'un réseau de pluviomètres au sol. Un mode de réalisation pour un traitement automatique de ce type est donné ci-après à 10 titre d'exemple. La caractéristique physique sur laquelle il a été choisi de s'appuyer concerne l'existence de cellules pluvieuses convectives constituant principalement les précipitations de petite échelle. La détection des 15 précipitations de petite échelle consiste alors à repérer ces cellules sur chaque image radar, en les identifiant à des ensembles de pixels connexes fortement précipitants. Le critère d'identification retenu pour ces cellules, selon le mode de réalisation décrit, n'est pas 20 le dépassement d'une valeur d'intensité pluvieuse des pixels de l'ensemble connexe, mais le dépassement d'une valeur seuil pour le gradient radial moyen de l'ensemble de pixels. Le gradient s'entend donc ici pour un ensemble de pixels considéré comme le rapport de la variation de 25 l'intensité pluvieuse sur une distance radiale. Autrement dit, le but est alors de sélectionner les cellules qui présentent une variation de pluie importante sur une petite distance. Un tel mode de réalisation se base tout d'abord sur 30 un (ou plusieurs) seuillage de l'image radar. Selon un exemple de réalisation, on utilise un seuillage à 9 niveaux de réflectivité, par exemple : 25, 30, 33, 35, 37, 39, 41, 43 et 45 dBz, ou, de façon équivalente, en appliquant une loi de Marshallpalmer donnant une correspondance statistique entre la réflectivité et le taux de précipitation, à 9 niveaux d'intensité de précipitation en mm/h : 1.1, 2.7, 4.2, 5.6, 7.5, 10.0 ,13.3, 17.8, 23.7. A chaque niveau d'intensité et, en pratique, en commençant par le plus faible, des ensembles connexes de pixels sont identifiés, constitués par exemple d'au moins quatre pixels. Puis, une estimation du gradient radial moyen Gradr est réalisée pour chaque ensemble de pixels. Pour ce faire, à un ensemble de pixels identifié à un niveau d'intensité PI donné, on associe l'ensemble inclus au niveau d'intensité immédiatement supérieur Pi+l appelé ensemble fils. Les formules suivantes sont utilisées : Gradr = (Pi+lùPi) dans le cas où un d (VNi ù A/Ni + 1 ensemble fils existe, et -J7r (PmaxiùPi) Gradr = dans le cas d VNi où : P maxi Pi + 1 . Avec : d étant la dimension du pixel, Ni le nombres de pixels de l'ensemble de pixels au niveau d'intensité i, Ni+l le nombre de pixels de l'ensemble fils au niveau i+l, Pi et Pi+1 les intensités de précipitation aux niveaux i et i+l et P maxi l'intensité maximum de l'ensemble au niveau i. Pour la détection des cellules d'intensité pluvieuse correspondant aux précipitations de petite échelle, on compare la valeur de gradient estimée pour 14 2892203 chaque ensemble connexe de pixels identifié à une valeur de seuil de gradient prédéterminée. Une valeur efficace est de l'ordre de 1 mm. h-1. km-1. Ainsi, les cellules pluvieuses correspondant aux 5 précipitations de petite échelle sont celles vérifiant par exemple la relation suivante : Grady > 1 mm. h- l . km-1 Un des avantages de cette méthode est de pouvoir définir des cellules indépendamment d'une intensité ou 10 d'une taille fixée a priori. La valeur du seuil de gradient radial moyen des cellules d'intensité de précipitation est le seul paramètre de réglage à prendre en considération. En raisonnant en terme de séparation d'échelle, lorsque la valeur du seuil de gradient 15 diminue, le nombre de pixels sélectionnés augmente de même que la quantité totale de pluie provenant des cellules sélectionnées. On peut ainsi déplacer la frontière de séparation entre les précipitations de petite échelle et de grande échelle. Il existe un 20 compromis à trouver, puisqu'il faut d'une part, sélectionner toutes les cellules pluvieuses réelles correspondant aux précipitations de petite échelle et, d'autre part, ne pas sélectionner des cellules correspondant à des structures de précipitation qui 25 peuvent être décrites par le réseau de pluviomètres temps réel. On a vérifié sur un grand nombre de cas test que la taille des cellules ainsi sélectionnées était bien inférieure à la maille du réseau de pluviomètres utilisé. Dans une deuxième étape E2, consécutive à l'étape de séparation des précipitations de petite échelle à partir des données radar, on estime le cumul des précipitations de petite échelle toujours à partir des données d'intensité pluvieuse fournies par radar. Pour ce faire, on identifie la partie précipitation de petite échelle aux précipitations associées aux cellules d'intensité pluvieuse détectées selon le mode de réalisation décrit ci-dessus. Les précipitations associées aux cellules détectées peuvent évidemment être cumulées sur n'importe quelle période et par exemple au pas horaire. Les précipitations de ces cellules sont donc estimées à partir de l'estimation radar, en faisant le cumul, par exemple sur l'heure, des cellules détectées sur les images radar, par exemple les images radar 5 minutes . La détection des cellules 5 minutes permet donc d'obtenir le cumul horaire (par exemple) des précipitations correspondantes, mais également une répartition spatiale des zones où les précipitations de petite échelle sont significatives, c'est-à-dire où des cellules ont été détectées, durant l'heure. En chacun de ces points, on calcule un paramètre supplémentaire décrivant la partition entre les précipitations de petite échelle et de grande échelle, à savoir : - le rapport précipitations de petite échelle sur précipitations totales durant l'heure, estimées par ~RHc jRift) Où RHc et RHt sont respectivement le cumul horaire des précipitations de petite échelle estimé à partir des cellules détectées et le cumul horaire des précipitations totales. Ce paramètre sera utilisé dans la suite. 30 Une troisième étape E3 consiste alors à estimer le cumul horaire des précipitations de grande échelle, cette radar : pc = radar 16 2892203 analyse des précipitations de grande échelle se faisant à partir des données de cumul fournies à intervalle régulier (typiquement toutes les heures) par le réseau de pluviomètres. 5 L'hypothèse sous-jacente faite est que la contribution des précipitations de petite échelle est très majoritairement liée aux cellules pluvieuses qui ont été détectées sur l'imagerie radar. On peut donc supposer que les observations non concernées par les cellules 10 détectées sont bien représentatives des précipitations de grande échelle. Par contre, pour les points d'observation qui ont été concernés par des cellules détectées durant l'heure, la part de précipitations de petite échelle est significative. A ce stade, les zones qui ont été 15 affectées durant l'heure par des cellules pluvieuses correspondant aux précipitations de petite échelle sont connues, de même que l'emplacement des pluviomètres est lui aussi connu. On sait donc s'il y a eu, durant l'heure, une cellule correspondant à des précipitations 20 de petite échelle détectée audessus d'un pluviomètre. Si ce n'est pas le cas, aucun traitement particulier n'est à appliquer et la part des précipitations de grande échelle est estimée par des méthodes d'interpolation classiques, à partir des mesures de cumul de précipitations fournies 25 pendant l'heure par les pluviomètres de la zone d'analyse. Par contre, pour les pluviomètres ayant été concernés durant l'heure par des cellules correspondant aux précipitations de petite échelle, un traitement particulier est à réaliser. Une première solution consiste à ne pas utiliser les observations de ces 17 2892203 pluviomètres dans l'analyse des précipitations de grande échelle. Une autre solution, plus élaborée, consiste à corriger les observations effectuées par ces pluviomètres 5 de la contribution des précipitations de petite échelle estimée préalablement à partir des cellules détectées sur l'imagerie radar. Pour ce faire, on va utiliser le rapport pe, estimé par radar, des précipitations de petite échelle sur les précipitations totales durant 10 l'heure au niveau des zones concernées, pour extraire la part horaire des précipitations de grande échelle de la mesure fournie par le pluviomètre perturbé : RGE Robs x (1 û ~pc) RG1;, étant donc le cumul horaire des précipitations 15 de grande échelle, Robs étant le cumul horaire mesuré par le pluviomètre en question et (l-po) indiquant le ratio composante pluie grande échelle sur composante pluie totale estimé par l'intermédiaire des données radars uniquement. 20 Une fois les mesures de ces pluviomètres corrigées, on peut mettre en oeuvre les méthodes classiques d'interpolation à la résolution spatiale souhaitée pour estimer le cumul horaire des précipitations de grande échelle, qui ne sera donc pas perturbé par la 25 contribution des précipitations de petite échelle. Dans une dernière étape E4, il reste à effectuer une recomposition du cumul horaire global des précipitations. Les estimations des contributions petite et grande échelle étant disponibles séparément, le calcul 30 de la quantité totale de pluie en chaque point voulu est immédiat en additionnant en ces points les cumuls horaires des précipitations de petite échelle provenant 18 2892203 de l'estimation radar et de grande échelle provenant de l'estimation pluviométrique, tels que déterminés aux étapes précédentes. Le procédé selon l'invention donne donc 5 automatiquement non seulement la pluietotale, mais aussi une partition en pluie de petite échelle et en pluie de grande échelle. Le principe de séparer les précipitations en fonction des échelles spatiales permet donc avantageusement de pouvoir utiliser chaque source de 10 mesure, radar et pluviométrique, au mieux de leur possibilité, puisque les données radars utilisées concernent uniquement l'estimation spatialisée des cumuls de précipitation de petite échelle, tandis que les données pluviométriques utilisées concernent uniquement 15 l'estimation spatialisée des cumuls de précipitation de grande échelle
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L'invention concerne un procédé d'estimation spatialisée de cumuls de précipitations sur une durée déterminée, comprenant l'utilisation conjointe d'un premier type de données provenant d'un réseau de radars de précipitation fournissant des images radar de précipitation et d'un second type de données provenant d'un réseau de pluviomètres, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes consistant à :- effectuer (E1), à partir des images radars, une décomposition spatiale des précipitations entre une composante de petite échelle et de grande échelle,- estimer (E2) sur ladite durée le cumul de la partie de précipitations correspondant à la composante de petite échelle, à partir des données provenant dudit réseau de radars de précipitation, et- estimer (E3) sur ladite durée le cumul de la partie de précipitations correspondant à la composante de grande échelle, à partir des données provenant dudit réseau de pluviomètres et d'informations déduites de ladite décomposition spatiale.
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1. Procédé d'estimation spatialisée de cumuls de précipitations sur une durée déterminée, comprenant l'utilisation conjointe d'un premier type de données d'intensité pluvieuse provenant d'un réseau de radars de précipitation fournissant à fréquence élevée des images radar de précipitation et d'un second type de données de cumuls de précipitation, provenant d'un réseau de pluviomètres à intervalle régulier, ledit procédé étant caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes consistant à : - effectuer (El), à partir des images radars, une décomposition spatiale des précipitations entre une première composante, dite de petite échelle , correspondant à un premier type de précipitations localisées spatialement et une seconde composante, dite de grande échelle , correspondant à un second type de précipitations plus homogènes spatialement et étendues par rapport au premier type de précipitation, -estimer (E2) sur ladite durée le cumul de la partie de précipitations correspondant à la composante de petite échelle, à partir des données provenant dudit réseau de radars de précipitation, et - estimer (E3) sur ladite durée le cumul de la partie de précipitations correspondant à la composante de grande échelle, à partir des données provenant dudit réseau de pluviomètres et d'informations déduites de ladite décomposition spatiale. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'étape (El) de décomposition spatiale des 30 précipitations consiste à sélectionner, sur chaque image 20 2892203 radar, des cellules pluvieuses correspondant à la composante petite échelle des précipitations. 3 Procédé selon la 2, caractérisé en que lesdites cellules sélectionnées sont définies chacune 5 comme étant un ensemble connexe de pixels de l'image radar dont l'estimation d'un gradient radial moyen d'intensité pluvieuse est supérieure à une valeur de seuil prédéfinie. 4. Procédé selon la 3, caractérisé en 10 ce que la valeur de seuil de gradient prédéfini a un ordre de grandeur de 1 mm. h-1 . km-1. 5. Procédé selon l'une quelconque des 2 à 4, caractérisé en ce que l'étape (E2) d'estimation sur ladite durée du cumul de la partie de 15 précipitations correspondant à la composante de petite échelle, consiste à identifier ladite partie de précipitations aux précipitations associées aux dites cellules sélectionnées et à cumuler les précipitations associées aux dites cellules à partir des données 20 provenant du réseau radar uniquement. 6. Procédé selon l'une quelconque des 2 à 5, caractérisé en ce que l'étape (E3) d'estimation sur ladite durée du cumul de la partie de précipitations correspondant à la composante de grand 25 échelle comprend la détection préalable du ou des pluviomètres du réseau dont la mesure a été affectée durant ladite durée par au moins une desdites cellules sélectionnées, correspondant aux précipitations de petite échelle. 7. Procédé selon la 6, caractérisé en ce que le ou lesdits pluviomètres détectés ne sont pas utilisés pour réaliser l'estimation sur ladite durée ducumul de la partie de précipitations correspondant à la composante de grande échelle. 8. Procédé selon la 6, caractérisé en ce que le ou lesdits pluviomètres détectés sont utilisés pour réaliser l'estimation sur ladite durée du cumul de la partie de précipitations correspondant à la composante de grand échelle, après que leur mesure a été corrigée en utilisant le ratio composante pluie grande échelle sur composante pluie totale estimé uniquement à partir des données radar. 9. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend une étape (E4) de recomposition du cumul global de précipitations sur ladite durée effectuée à partir dudit cumul de la partie de précipitations de petite échelle et dudit cumul de la partie de précipitations de grande échelle. 10. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que lesdits cumuls sont réalisés sur une durée de l'ordre de la dizaine de minutes à quelques heures. 11. Programme d'ordinateur comprenant des instructions de code de programme pour l'exécution des étapes du procédé selon l'une quelconque des 1 à 10, lorsque ledit programme est exécuté sur un ordinateur.
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G
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G01
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G01W
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G01W 1
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G01W 1/00
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FR2888877
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A1
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DISPOSITIF D'AMORTISSEMENT DES VIBRATIONS D'UN ROTOR
| 20,070,126 |
L'invention concerne un dispositif d'amortissement des vibrations d'un rotor, en particulier d'un rotor d'une turbomachine telle qu'un turboréacteur d'avion, ce dispositif comprenant un jonc amortisseur formé par un anneau fendu qui est monté précontraint dans une gorge annulaire du rotor. II est connu d'amortir les vibrations du rotor d'une turbomachine au moyen d'un anneau métallique fendu qui est monté dans une gorge annulaire du rotor dont l'ouverture est tournée vers l'axe de rotation du rotor, cet anneau fendu ayant au repos un diamètre externe qui est supérieur au diamètre interne de la gorge de sorte que l'anneau une fois monté dans la gorge exerce une pression sur le fond de la gorge. Lorsque l'anneau fendu est monté dans la gorge annulaire du rotor, ses extrémités doivent être séparées l'une de l'autre et ne peuvent venir en contact ou en appui l'une sur l'autre lors du fonctionnement de la turbomachine, car cela se traduirait par une déformation de l'anneau qui perdrait sa forme circulaire et ne serait plus en mesure d'amortir correctement les vibrations par frottement sur le fond de la gorge. L'intervalle qui sépare les extrémités de l'anneau créé un balourd en rotation et lorsque le rotor est équipé de plusieurs anneaux fendus d'amortissement des vibrations, le balourd total peut dépasser les normes admissibles ce qui constitue un inconvénient très sérieux pouvant empêcher la certification de la turbomachine et donc sa vente. L'invention a notamment pour but d'éviter cet inconvénient de façon simple, efficace et économique. Elle propose à cet effet un dispositif d'amortissement des vibrations d'un rotor, en particulier d'une turbomachine, comprenant un jonc amortisseur formé par un anneau fendu monté à frottement dans une gorge annulaire du rotor, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de compensation du balourd en rotation dû à la fente de l'anneau, ces moyens étant formés par une réduction de la section de l'anneau dans une zone diamétralement opposée à la fente de l'anneau par rapport à l'axe de rotation du rotor. Cette rédùction de section de l'anneau dans la zone diamétralement opposée à sa fente se traduit par une diminution locale de la masse de l'anneau, qui correspond sensiblement à l'absence de matière entre les extrémités de l'anneau et qui annule donc le balourd causé par la fente de l'anneau. Selon une autre caractéristique de l'invention, la réduction de section 10 est formée dans une partie de la surface de l'anneau qui n'est pas en contact avec les parois de la gorge du rotor. Ainsi, cette réduction de section n'a pas d'influence sur les frottements de l'anneau dans la gorge du rotor et donc sur l'amortissement des vibrations. Avantageusement, la réduction de section de l'anneau a une étendue angulaire autour de l'axe de rotation qui est très supérieure à celle de la fente de l'anneau monté dans la gorge du rotor, l'étendue angulaire de la réduction de section étant au moins dix fois et par exemple environ trente fois supérieure à l'étendue angulaire de la fente de l'anneau monté dans la gorge. Ainsi, la réduction de section de l'anneau n'intéresse qu'une très faible fraction de sa dimension radiale et ne modifie pas ses caractéristiques mécaniques. Cette réduction de section peut être réalisée par usinage de 25 l'anneau, ou bien être obtenue directement de fonderie. La diminution de volume de l'anneau due à sa réduction de section est sensiblement égale au volume de matière manquant entre les extrémités de l'anneau monté dans la gorge du rotor L'invention concerne également un disque aubagé de turbomachine, 30 en particulier de turboréacteur, caractérisé en ce qu'il est équipé d'au moins un dispositif d'amortissement des vibrations du type décrit dans ce qui précède. L'invention concerne encore un rotor de turbomachine, caractérisé en ce qu'il comporte un disque aubagé de ce type, et un compresseur de 5 turbomachine, caractérisé en ce qu'il comporte un disque aubagé de ce type. L'invention concerne enfin une turbomachine, caractérisée en ce qu'elle comporte un dispositif d'amortissement des vibrations du type décrit dans ce qui précède. L'invention sera mieux comprise et d'autres caractéristiques, détails et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui suit, faite à titre d'exemple non limitatif en référence aux dessins annexés dans lesquels: - la figure 1 est une vue schématique partielle en coupe d'un rotor de 15 turbomachine équipé de joncs d'amortissement des vibrations; - la figure 2 est une vue schématique de face d'un jonc amortisseur selon l'invention; - la figure 3 est une vue agrandie du détail encerclé III de la figure 2. En figure 1, on a représenté une partie d'un compresseur haute-pression de turboréacteur, qui comprend un disque aubagé monobloc 10 fixé par des boulons 12 à un autre disque aubagé monobloc 14 entraîné en rotation par un arbre non représenté, le compresseur haute-pression comprenant également des étages d'aubes fixes 16 de redressement disposés en alternance avec les disques 10 et 12 du rotor, ces derniers étant équipés de joncs 18 d'amortissement des vibrations qui sont montés dans des gorges annulaires formées dans les plates-formes 20 des disques 10, 12 et dans des parois cylindriques 22 solidaires de ces disques et délimitant intérieurement la veine d'écoulement des gaz dans le compresseur. Les gorges annulaires recevant les joncs amortisseurs 18 ont des ouvertures tournées vers l'axe de rotation 24 et les joncs 18 sont à section circulaire et montés précontraints dans ces gorges, en étant donc resserrés sur eux-mêmes, de façon à exercer une pression sur les fonds des gorges. Un jonc 18 est représenté de face en figure 2, en trait pointillé à l'état libre ou non contraint et en trait plein dans la position qu'il occupe lorsqu'il est monté dans une gorge du rotor. Le jonc amortisseur est formé d'un anneau métallique fendu, dont les extrémités 26 sont assez largement écartées l'une de l'autre à l'état libre et sont rapprochées et séparées de quelques millimètres lorsque le jonc est monté dans la gorge annulaire du rotor. Dans cette position montée, l'intervalle qui sépare les extrémités 26 de l'anneau correspond à une absence de matière qui créé un balourd en rotation. Lorsque le rotor est équipé de plusieurs joncs amortisseurs 18 comme représenté en figure 1, le balourd dû aux absences de matière entre les extrémités 26 des anneaux fendus peut devenir relativement important et empêcher la certification du moteur. L'invention permet d'éviter cet inconvénient en utilisant des joncs amortisseurs 18 qui sont auto-équilibrés en rotation, grâce à une réduction de leur section dans une zone 28 qui est diamétralement opposée aux extrémités 26 des anneaux fendus par rapport à l'axe de rotation. La réduction de section de l'anneau 18 est réalisée uniquement sur sa surface radialement interne 30, de sorte que sa surface radialement externe 32 qui est au contact du fond de la gorge annulaire garde un profil constant sur toute son étendue. La zone 34 de l'anneau qui est à section réduite, a une étendue angulaire autour de l'axe de rotation qui est très supérieure à la distance entre les extrémités 26 de l'anneau lorsque celui-ci est en place dans la gorge annulaire du rotor. L'étendue angulaire de la zone 34 de section réduite est au moins dix fois supérieure et de préférence environ trente fois supérieure à la distance entre les extrémités 26 de l'anneau en position montée. Par exemple, lorsque cette distance est de 3mm pour un anneau ayant un diamètre d'environ 340mm et formé d'un fil ayant un diamètre d'environ 5mm, la longueur de la zone 34 de section réduite est d'environ 90mm. Les dimensions de cette zone 34 sont déterminées pour correspondre à la masse de matière manquante entre les extrémités 26 de l'anneau dans sa position montée. Ainsi, la diminution de masse dans la partie 28 de l'anneau diamétralement opposée à ses extrémités 26, compense l'absence de matière entre ces extrémités 26, de sorte que le jonc est auto- équilibré et ne produit pas de balourd quand il est monté dans la gorge annulaire du rotor. La zone 34 de section réduite peut être formée par usinage ou bien être obtenue directement de fonderie. Son étendue angulaire autour de l'axe de l'anneau a pour conséquence que la réduction du diamètre de l'anneau dans la zone 28 est faible, par exemple d'environ 0,85mm dans l'exemple indiqué ci-dessus, et ne modifie sensiblement pas les caractéristiques mécaniques de l'anneau. Dans l'exemple de la figure 3, la zone 34 est formée essentiellement par une surface cylindrique centrée sur l'axe de l'anneau et ayant un rayon légèrement supérieur à celui de la surface radialement interne 30 de l'anneau. A ses extrémités, cette surface cylindrique est raccordée à la surface radialement interne de l'anneau 30 par des arrondis 36 qui peuvent avoir un rayon constant, par exemple de 20mm dans l'exemple dimensionnel indiqué ci-dessus. En variante, ces arrondis peuvent être à rayon variable
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Dispositif d'amortissement des vibrations d'un rotor, en particulier d'un disque aubagé monobloc d'un compresseur haute-pression dans un turboréacteur, comprenant un anneau fendu (18) monté précontraint dans une gorge annulaire du rotor et comportant une partie (34) de section réduite dans une zone (28) diamétralement opposée à la fente de l'anneau pour équilibrer le balourd en rotation dû à cette fente.
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1. Dispositif d'amortissement des vibrations d'un rotor, en particulier d'une turbomachine, comprenant un jonc amortisseur formé par un anneau fendu (18) monté à frottement dans une gorge annulaire du rotor, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de compensation du balourd en rotation dû à la fente de l'anneau (18), ces moyens étant formés par une réduction de section de l'anneau dans une zone (28) diamétralement opposée à la fente de l'anneau par rapport à l'axe (24) de rotation du rotor. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que la réduction de section est formée dans une partie de la surface (30) de l'anneau qui n'est pas en contact avec les parois de la gorge du rotor. 3. Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la réduction de section a une étendue angulaire autour de l'axe de rotation qui est au moins dix fois supérieure à celle de la fente de l'anneau monté dans la gorge du rotor. 4. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la diminution de volume de l'anneau due à sa réduction de section est sensiblement égale au volume de matière manquant entre les extrémités (26) de l'anneau monté dans la gorge du rotor. 5. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la réduction de section est réalisée par usinage ou obtenue de fonderie. 6. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'anneau est à section circulaire et est monté dans une gorge annulaire dont l'ouverture est tournée vers l'axe de rotation (24). 7. Disque aubagé de turbomachine, caractérisé en ce qu'il est équipé d'au moins un dispositif d'amortissement des vibrations selon l'une des précédentes. 8. Rotor de turbomachine, caractérisé en ce qu'il comporte un disque aubagé selon la 7. 9. Compresseur de turbomachine, caractérisé en ce qu'il comporte un disque aubagé selon la 7. 10. Turbomachine, caractérisée en ce qu'elle comporte un dispositif d'amortissement des vibrations selon l'une des 1 à 6.
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F
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F01
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F01D 5,F01D 25
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F01D 5/10,F01D 25/04
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FR2889860
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A3
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CLEF-CLAVIER-PORTABLE GARANTISSANT L'INVIOLABILITE D'UNE FERMETURE.
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La présente invention concerne un dispositifpour ouvrir les portes, et les coffres de tout types. Traditionnellement ouvertes ou fermées â. l'aide d'une clef mécanique dotée d'un crantage propre, ou bien plus récemment doté d'un système de clef magnétique ou hertzien de proximité (de portée inférieure ou égale a 20 mètres) doté d'un code propre. Ce dispositif donne la particularité a l'invention d'être intégré aun clavier (1) portable par lequel on introduit le code d'ouverture de porte ou combinant le clavier a un autre appareil (2) comme un téléphone mobile. Doublant ainsi l'utilité d'un clavier (1) de minimum 10 chiffres en désolidarisant sa 10 fonction supplémentaire du contrôle d'identification d'un abonné hertzien particulier a un téléphone mobile. Ce dispositif comporte un solénoïde émetteur (3) accordé électroniquement autour d'un circuit RLC (4) (Résistance, Bobine(L), Condensateur) qui pourra transmettre un signal codé a distance, hune partie réceptrice organisée elle aussi autour d'une self accordée électronique- ment â la fréquence BF reçue et définie par la partie émettrice (frg.l). Le dispositif émetteur (3) de l'électronique par exemple est logé au dos de la partie de la coque plastique (5) de la partie mobile et transportable du clavier électronique, le tout étant encastrable dans une pièce (6) mécaniquement accessible qui fait saillie a proximité de la porte (7) a ouvrir le temps de la saisie du code confidentiel et dont la partie réceptrice autonome ou servant d'alimentation est intégrée au dos de la partie plastique moulée (6) au forme de la partie émettrice d'usage général (fig.2). Puis libérable après acquittement du dispositif d'ouverture par événement sonore ou lumineux ou après la saisie du code qui libère la partie électromécanique associée au décodeur (8) électronique qui libère l'ouverture de la porte fixe et qui assurait l'involiabilité de la porte (fg.2)
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Dispositif de "clef-clavier-portable" garantissant l'inviolabilité d'une fermeture.L'invention consiste en un clavier mobile transportable (1) et encastrable, servant de clef de verrouillage et de déverrouillage codé avec un code confidentiel personnalisable.Il est constitué par un émetteur sous la forme d'une self émetrice (3) logée au dos du boitier (5) d'un clavier mobile et transportable, a l'intérieur du boitier, ou bien logée dans un téléphone mobile dont on utiliserai parallèlement le clavier de manière autonome et inviolable.Le boitier (5) qui enferme le clavier et l'émetteur électronique est encastrable muralement (6) lors de la saisie du code confidentiel.Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné à l'inviolabilité d'un système de fermeture par clavier codé transportabie.
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1) Disposistifpour ouvrir des portes ou des coffres comprenant une clef électronique constitué d'un clavier mobile (1) et transportable ou associé en double utilisation sur un téléphone mobile et portable, venant s'encastrer sur un support mural (6) nécessaire au déverrouillage de la porte au moment de la composition d'un code confidentiel. 2) dispositif selon la 1 caractérisé en ce qu' une self accordée (3) est logée dans le boitier (5) du clavier mobile. 3) Dispositif selon la 1 caractérisé par un clavier émetteur (1) encastrable dans la partie fixe et murale (6) où est logée une bobine de réception. 4) Dispositif selon la 1 caractérisé par le fait que l'électronique de codage associé à l'émetteur est électroniquement indépendant de la fonction première du clavier lU de l'appareil mobile garantissant ainsi l'inviolabilité contre les pirates électroniques et hertziens. 5) Dispositif selon la 1 caractérisé par le fait que le réceptacle (6) du clavier mobile-émetteur (1) unique constitue également dans sa forme une clef mécaniquement 15 apparente et fait saillie par rapport au mur et â la porte (7).
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E
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E05
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E05B
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E05B 49,E05B 35
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E05B 49/00,E05B 35/00
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FR2894932
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A1
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"BOUEE ALIMENTEE PAR UNE SOURCE PHOTOVOLTAIQUE ORIENTEE PAR LE CHAMP MAGNETIQUE TERRESTRE"
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-1- <champ magnetique terrestre>> Domaine technique La presente invention concerne une bouee comprenant une source d'energie permettant d'alimenter une lampe ou tout autre dispositif necessitant de ('energie. Le domaine de ('invention est plus particulierement mais de maniere non limitative celui des bouees de signalisation. Pour les besoins de ('expose, on distinguera trois blocs fonctionnels de bouees: une base flottante, permettant a la bouee de flotter - une source d'energie, permettant d'alimenter en energie un dispositif embarque necessitant de ('energie, et - une charge utile, comprenant un ensemble de dispositifs et d'appareillages embarques sur la bouee. Etat de la technique anterieure Pour un certain nombre d'applications telles que le balisage et le reperage sur des plans d'eau, on prefere aux bouees passives (simples flotteurs) des bouees << actives >>, porteuses par exemple d'une source lumineuse alimentee electriquement et dont on fait varier par exemple la couleur et la cadence de clignotement en fonction des imperatifs de signalisation. Avantageusement, on utilise comme source d'energie des panneaux photovolta'iques (PV) relayes par une batterie d'accumulateurs. Cette combinaison assure I'autonomie energetique de la bouee, et grace aux batteries la continuite de service en depit des aleas d'exposition au soleil dus par exemple a la meteorologie et aux saisons. De telles bouees existent soit pour ('utilisation en mer, soit pour ('utilisation sur des plans d'eau comme des lacs, etangs, ou bassins artificiels. L'utilisation optimale d'un panneau photovolta'ique est une exposition au soleil telle que le rayonnement tombe a la perpendiculaire du panneau -2-photovoltaique. Cette utilisation optimale necessite dons: une optimisation de ('orientation azimutale du panneau photovolta'ique, et de son inclinaison par rapport au sol. Cette optimisation est aisee pour les clispositifs fixes, ou Von utilise : soit des montures statiques, ('optimisation etant alors generalement bask sur la position du soleil au zenith en hiver, - soit des montures motorisees et orientables pour assurer le suivi du soleil, appelees montures equatoriales. Pour une bouee ou un dispositif flottant dont le sole oscille et tourne sur lui-meme au gre de la houle et des vents, la solution connue dans ('art anterieur est de doter la bouee de plusieurs panneaux photovolta'iques de telle sorte que I'un ou deux d'entre eux au moins restent exposes au soleil quelle que soit la position du soleil par rapport a la base flottante. Dans des applications pour lesquelles la charge utile est complexe (balise radio, station meteorologique, dialogue avec un systeme satellitaire...) le cout relatif de la source solaire est assez faible pour tolerer sa multiplication par trois ou quatre par rapport a une installation fixe. II n'en est pas de meme lorsque la charge utile est d'un coat relatif quasi negligeable, notamment pour un feu a diodes electroluminescentes. En ce cas la source solaire tend a titre le principal poste dans le prix de revient de la bouee. II serait par consequent avantageux de disposer d'une solution oii la bouee comprend un panneau photovoltaIque preseritant un azimut sensiblement fixe malgre la houle et le vent. Expose de ('invention Cet objectif est atteint avec une bouee comprenant une base flottante et une source d'energie photovolta'ique, caracterisee en ce qu'elle comprend en outre au moins un aimant agence pour orienter la source d'energie vers une direction d'equilibre sensiblement fixe par rapport a la direction du champ magnetique terrestre. Autrement dit, la source d'energie a un azimut d'equilibre sensiblement constant. Cet azimut peut par exemple titre le sud geographique dans ('hemisphere nord, et le nord geographique dans ('hemisphere sud. La direction d'equilibre peut ainsi etre parallele ou transversale a la direction du champ magnetique terrestre. Par exemple, dans I'hemisphere nord, la direction d'equilibre peut etre le sud geographique. Les poles magnetiques se deplacant et ne correspondant pas necessairement aux poles geographiques, i1 peut etre nece_ssaire d'appliquer une correction de declinaison magnetique moyenne propre au lieu d'utilisation. De maniere preferentielle, les aimants sont des aimants permanents. La source d'energie photovoltaYque peut avoir une inclinaison par rapport au sol optimisee en fonction d'une latitude d'utilisation, selon des regles usuelles utilisees par exemple pour les mont:ants statiques de panneaux photovolta'iques de dispositifs fixes. L'invention repose sur I'utilisation du champ magnetique terrestre pour que, par exemple, la base flottante dotee d'aimants convenablement agences se comporte comme une boussole, c'est-a-dire s'oriente spontanement de telle sorte qu'elle presente toujours le rneme cote vers le sud terrestre ou tout autre azimut privilegie pour le montage d'un panneau photovoltaYque. L'interface entre de ('eau et base flottante presente un coefficient de frottement suffisamment faible pour que le couple de rappel cree par ('interaction entre le ou les aimants et champ magnetique terrestre suffise pour amener et stabiliser ('orientation de la source d'energie vers une direction d'equilibre sensiblement fixe par rapport a la direction du champ magnetique terrestre. Les aimants peuvent 'are au nombre de deux et 'are diametralement opposes par rapport a un axe vertical sensiblement centre sur la bouee selon ('invention, et avoir sensiblement la meme orientation de leurs poles. Plus ces aimants sont mutuellement eloignes, plus le couple de rappel est grand. Les deux principaux phenomenes qui peuvent perturber cette direction d'equilibre sont : - la houle, - le vent. On sait qu'une houle reguliere par ellememe ne perturbe pas la position en azimut d'une base flottante, ne provoquant que des oscillations -4 de ('elevation de la base. Sur les plans d'eau de faible surface et de faible profondeur, cet effet est du meme ordre de grandeur que les variations saisonnieres de la position du soleil, et semble donc acceptable. Une condition pour que le vent ait egalement un effet de perturbation acceptable peut titre - que exterieurement la partie emergee presente sensiblement une symetrie de revolution, - que la bouee selon ('invention soit suffisamment Iestee pour que couple de renversement cree par la prise au vent reste dans les limites prevues dans le dimensionnement de la source photovoltaYque. On notera que les situations de grand vent sont habituellement liees a des evenements atmospheriques qui de toute fagon diminuent tres fortement la production d'une source photovolta'ique. Exterieurement, la partie emergee de la bouee selon ('invention peut donc presenter sensiblement une symetrie de revolution. De plus, la bouee selon ('invention peut comprendre en outre des liens relies a un lest. Le lest peut permettre de limiter les derives de la bouee selon ('invention, et les liens peuvent permettrent d'amortir des oscillations de la bouee selon !'invention autour de la direction d'equilibre. La bouee selon I'invention peut comprendre en outre une batterie ou un accumulateur d'energie. Cette batterie ou accumulateur peut ainsi stocker de I'energie provenant de la source d'energie photovoltaYque. La source d'energie photovoltaYque peut comprendre un panneau solaire. La bouee selon ('invention peut comprendre en outre des moyens pour adapter la tension ou I'intensite electrique fournie par la source d'energie photovoltaique. La bouee selon ('invention peut comprendre en outre une source de lumiere alimentee par la source d'energie photovoltaYque. Dans ce cas, la bouee selon ('invention peut comprendre en outre un mat portant la source de lumiere. La bouee selon ('invention peut comprendre en outre des moyens pour allumer ou non la source de lumiere en fonction de la Iuminosite environnante. 2894932 -5-La bouee selon ('invention peut comprendre en outre une coque exterieure transparente ou translucide hebergeant la source d'energie photovoltaYque. L'invention concerne donc une bouee pouvant s'orienter 5 spontanement dans la direction du champ magnetique terrestre et qui dans son ensemble peut presenter des caracteristique mecaniques et aerodynamiques de nature a limiter les perturbations de cette orientation par les faibles aleas de houle et de vent qui prevalent dans la plupart des situations de bon ensoleillement. 10 Une bouee selon I'invention sera preferentiellement utilisee sur des plans d'eau tels que petits lacs, etangs ou bassins artificiels. Description des figures et modes de realisation D'autres avantages et caracteristiques de I'invention apparaitront a 15 I'examen de la description detaillee de mises en oeuvre nullement limitatives, et des dessins annexes suivants : - la figure 1 illustre une bouee selon ('art anterieur, dotee de quatre panneaux photovoltaYques couvrant sensiblement toutes les directions possibles autour de la bouee, et 20 la Figure 2 est une vue en coupe d'une bouee selon I'invention. On va tout d'abord decrire, en reference a la figure 1, la composition typique d'une bouee 10 de signalisation flottante selon ('art anterieur. La bouee 10 selon ('art anterieur peut presenter n'importe quelle 25 position en azimut. Elie est dotee d'un jeu de quatre panneaux photovolta'iques 11 en redondance, de sorte que, a tout moment de la journee, une surface equivalente a au moins un seul panneau soit sensiblement face au soleil. La charge utile de la bouee 10 selon ('art anterieur comprend un feu 30 clignotant 12 alimente par une batterie maintenue en charge par les panneaux 11. On notera que pour cette bouee selon ('art anterieur, aucune precaution quant a la prise au vent n'a ete prise. -6 On va maintenant decrire, en reference a la figure 2, une vue en coupe de profil d'une bouee selon I'invention. La bouee selon ('invention comprend une base flottante 20 en forme d'anneau et similaire a une bouee du type couronne ou de sauvetage traditionnelle. Cette base porte une sphere 21 (ou une demi sphere pour la partie emergee seulement) en materiau transparent tel que du plexiglas, ayant pour fonction la protection d'une plate-forme 23 portant un panneau photovoltaique 25, et un ensemble d'equipements selon la conception de la charge utile 26 comprenant une batterie, un regulateur et d'autres dispositifs utilitaires. En deux points diametralement opposes de cette base 20 sont noyes de fawn solidaire avec la base deux aimants permanents identiques 22, dont on a une vue agrandie montrant la disposition des poles < Nord > (N) et << Sud >> (S) selon la terminologie usuelle. Les directions pointees par les poles Nord des deux aimants sont sensiblement identiques. La base flottante constitue ainsi une sorte de boussole, qui va spontanement s'orienter de telle sorte que les poles Nord des aimants pointent vers le Nord geographique (qui est un << Sud >> magnetique) et les poles Sud des aimants pointent vers le Sud geographique. Des cables ou chaines 24 ont pour fonction habituelle de relier la bouee selon ('invention a un lest fixe ou mobile qui limite de maniere connue les derives de la bouee selon ('invention. Ces cables ou chaines ont eeulement I'effet avantageux d'amortir les oscillations de la bouee selon ('invention autour de la direction Sud/Nord avec laquelle les aimants sont alignes. Du fait de I'alignement des aimants avec le champ magnetique terrestre, le panneau photovoltaique 25 se trouve oriente vers une direction d'equilibre correspondant a I'azimut le plus favorable a la captation de I'energie solaire. L'agencement du panneau photovoltaique et des aimants de la bouee selon ('invention illustree correspond au mode de realisation preferentielle d'une bouee selon ('invention pour ('hemisphere nord: les poles Sud des aimants et le panneau photovoltaique pointent sensiblement dans la meme direction, de sorte que la direction d'equilibre du panneau correspond sensiblement au sud geographique. En outre, le panneau photovoltaique presente un angle d'elevation, c'est-a-dire -7 d'inclinaison par rapport au sol, reglable en tenant compte de la latitude de la bouee selon !'invention sur le globe terrestre. Les batteries et autres equipements utilitaires de la charge utile 26 sont disposes sur la plate-forme 23 de telle sorte que ('ensemble soit equilibre par rapport a un axe vertical sensiblement centre sur la bouee selon ('invention. La charge utile comprend en outre une source de lumiere dans un logement spherique, et placee au sommet d'un tube 27 de faible diametre servant de logement a des raccordements electriques entre la source de lumiere, les batteries et la panneau photovoltaique. L'homme de !'art constatera aisement qu'ainsi realisee, la bouee selon ('invention de signalisation lumineuse presente les proprietes et caracteristiques suivantes : - une orientation spontanee du panneau photovoltaique vers le Sud geographique grace a des aimants permanents, -une construction de la partie apparente emergee selon une symetrie de revolution, de telle sorte qu'aucune prise au vent ne vienne perturber I'azimut de la bouee. - une stabilisation de ('angle d'elevation du panneau photovoltaique par lest et equilibrage des charges portees. Bien star, I'invention n'est pas limitee aux exemples qui viennent d'etre decrits et de nombreux amenagements peuvent titre apportes a ces exemples sans sortir du cadre de ('invention. En particulier, le panneau photovolta'ique d'une bouee selon !'invention peut titre oriente selon n'importe quel azimut desire
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The buoy has a floating base (20) and a photovoltaic energy source (25). Magnets (22) are arranged to orient the energy source toward a balance direction fixed with respect to a terrestrial magnetic field. The magnets are diametrically opposite with respect to a vertical axis centered on the buoy, and the magnets have same orientation of their poles.
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1. Bougie comprenant une base flottante (20) et une source d'energie photovoltaIque (25), caracterisee en ce qu'elle comprend en outre au moins un aimant (22) agence pour orienter la source d'energie vers une direction d'equilibre sensiblement fixe par rapport a la direction du champ magnetique terrestre. 2. Bougie selon la 1, caracterisee en ce que les aimants (22) sont au nombre de deux et sont diametralement opposes par rapport a un axe vertical sensiblement centre sur la bouee, et en ce que les aimants ont sensiblement la meme orientation de leurs poles. 3. Bougie selon la 1 ou 2, caracterisee en ce que, exterieurement, la partie emergee de la bouee presente sensiblement une symetrie de revolution. 4. Bougie selon rune des 1 a 3, caracterisee en ce qu'elle comprend en outre des liens (24) relies a un lest. 5. Bougie selon rune des 1 a 4, caracterisee en ce qu'elle comprend en outre une batterie ou un accumulateur d'energie. 6. Bougie selon rune des 1 a 5, caracterisee en ce qu'elle 25 comprend en outre une source de lumiere alimentee par la source photovoltaIque (25). 7. Bougie selon la 6, caracterisee en ce qu'elle comprend en outre un mat (27) portant la source de lumiere. 8. Bougie selon rune des 1 a 7, caracterisee en ce qu'elle comprend en outre une coque exterieure (21) transparente ou translucide hebergeant la source d'energie photovoltaIque. 30
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B
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B63
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B63B
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B63B 22
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B63B 22/18,B63B 22/16
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FR2899302
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A1
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ENSEMBLE DE DISTRIBUTION DE FLUIDE ET UTILISATION CORRESPONDANTE.
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La présente invention concerne un ensemble de distribution de fluide, du type comprenant : - des modules de canalisation du fluide et de montage de composants fonctionnels destinés à interagir avec le fluide, et - un corps ayant au moins une face de support des modules, ladite face de support présentant un réseau régulier de moyens de fixation des modules. L'invention s'applique, par exemple, à l'analyse ou à la mesure de caractéristiques de fluides circulant dans des installations industrielles. Pour cela, on utilise des ensembles du type précité. Le corps est alors constitué par une plaque mince. Les moyens de fixation sont des orifices taraudés qui traversent la plaque et qui sont répartis conformément à l'une des deux possibilités prévues par la norme ANSI/ISA-76.00.02-2002. Les orifices sont donc répartis pour former des carrés, l'espacement entre deux orifices d'un même carré pouvant être de 37 mm ou de 56 mm. Ainsi, il est possible de fixer sur la plaque des modules de canalisation de fluide, dont les dimensions sont également normalisées. Ces modules ont ainsi des formes sensiblement parallélépipédiques à base carrée dont les côtés ont une longueur de 38,2 mm si la première possibilité est choisie ou, respectivement de 57,2 mm si la seconde possibilité est choisie. Les modules présentent des canaux intérieurs et sont disposés les uns à la suite des autres en étant raccordés par des éléments de raccordement, afin d'assurer la canalisation du fluide. Les modules servent également au montage de composants fonctionnels destinés à interagir avec le fluide, tels que des vannes, des robinets, des manomètres, des transducteurs, des capteurs... Grâce à la norme précitée, les plaques percées, les modules et les composants sont interchangeables, quels que soient leurs fabricants, ce qui permet notamment de garantir des coûts réduits. Pour analyser un fluide, par exemple dans une installation industrielle, on peut disposer l'ensemble de distribution du fluide, muni des composants fonctionnels adéquats, en aval d'un piquage réalisé sur la conduite de l'installation où circule le fluide à analyser. On prévoit généralement un filtre entre le piquage et l'ensemble de distribution de fluide, afin d'éviter de polluer les composants d'analyse et de mesure. 2 De tels ensembles de distribution connus s'avèrent satisfaisants mais il est encore souhaitable de réduire leur encombrement. Un but de l'invention est donc de résoudre ce problème en fournissant un ensemble de distribution du type précité qui soit d'encombrement plus réduit. A cet effet, l'invention a pour objet un ensemble du type précité, caractérisé en ce que qu'un passage pour le fluide est ménagé à l'intérieur du corps. Selon des modes particuliers de réalisation, l'invention peut comprendre l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prises isolément ou selon toutes les combinaisons techniquement possibles : - le corps a au moins deux faces de support, lesquelles faces présentent chacune un réseau régulier de moyens de fixation des modules ; - le passage de fluide et la ou à chaque face de support s'étendent le long d'une direction longitudinale ; - le corps a une section transversale en polygone, la ou chaque face de support formant un côté du polygone ; -le corps a autant de faces de support que le polygone a de côtés ; - le passage de fluide traverse de part en part le corps ; - les moyens de fixation sont des orifices ménagés dans la ou chaque face de support du corps ; - les moyens de fixation sont répartis aux angles de carrés ; les carrés ont des côtés d'une longueur de 37 mm ou de 56 mm ; -l'ensemble comprend en outre des composants fonctionnels destinés à être fixés sur la ou chaque face de support grâce aux moyens de fixation pour interagir avec le fluide ; et - l'ensemble comprend un filtre pour filtrer le fluide, lequel filtre est porté par le corps. L'invention a également pour objet l'utilisation d'un ensemble tel que défini ci-dessus pour distribuer un fluide d'alimentation d'un moteur de navire. Selon une variante, le fluide est de l'huile. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple, et faite en se référant aux dessins annexés, sur lesquels : 3 - la figure 1 est une vue schématique en coupe longitudinale d'un ensemble de distribution de fluide selon l'invention, - la figure 2 est une section schématique, prise suivant la ligne II-II de la figure 1, et illustrant le corps de l'ensemble de la figure 1, - la figure 3 est une vue partielle de dessus d'une face de support du corps de l'ensemble de la figure 1, - la figure 4 est une vue schématique de face du flasque gauche du corps de l'ensemble de la figure 1, prise suivant la flèche IV, - la figure 5 est une vue schématique de dessus d'un module de canalisation de fluide de l'ensemble de la figure 1, - la figure 6 est une vue schématique en coupe d'un élément de raccordement qui peut être utilisé avec l'ensemble de la figure 1, et - la figure 7 est une vue schématique latérale illustrant un ensemble de distribution de fluide selon un autre mode de réalisation de l'invention. La figure 1 montre un ensemble 1 de distribution de fluide qui comprend principalement un corps 3, des modules 5 de canalisation de fluide et des composants fonctionnels 7 destinés à interagir avec le fluide. Plus précisément, ces composants 7 sont des composants de traitement et/ou de mesure et/ou d'analyse du fluide ou de son écoulement. Le corps 3 s'étend le long d'un axe longitudinal L. Il a une forme sensiblement cylindrique de section carrée. Ainsi, le corps 3 présente quatre faces 9 (fig. 2), dont chacune correspond à un côté dudit carré. Chaque face 9 est munie d'un réseau régulier d'orifices de fixation 11 taraudés. Ce réseau satisfait à la norme ANSI/ISA-76.00.02-2002. Ainsi, les côtés des carrés reliant les axes des orifices 11 peuvent avoir une longueur I de 37 mm, si la première possibilité de cette norme est choisie. Comme on le verra par la suite, le réseau d'orifices 11 permet la fixation sur les faces 9 de modules 5 répondant également à la norme ANSI/ISA-76.00.02-2002, c'est-à-dire des modules 5 qui ont en vue de dessus une forme sensiblement carrée avec une longueur de côté L de 38,2 mm, si la première possibilité de la norme est choisie. Le corps 3 est traversé par un passage principal 13 de circulation du fluide qui s'étend, à l'intérieur du corps 3, le long de l'axe L. Dans l'exemple représenté, le passage principal 13 est sensiblement centré dans le corps 3. 4 Dans l'exemple représenté également, le passage principal 13 reçoit un filtre 15 qui comprend un élément 17 de filtrage radial et deux bouchons creux 19. Les bouchons 19 sont insérés dans les extrémités du passage 13 et sont munis de joints 21. Les bouchons 19 enserrent longitudinalement entre eux l'élément de filtrage 17 en le maintenant radialement à distance de la paroi latérale du passage principal 13.Dans une autre variante, les bouchons 19 peuvent être soudés à l'élément de filtrage 17. Une première extrémité du corps 3 (à gauche sur la figure 1) est prolongée par un premier flasque 23 de maintien des modules 5. Ce flasque 23 est venu de matière avec le corps 3. Le premier flasque 23 est traversé par quatre orifices 25 d'amenée du fluide vers les modules 5. Ces orifices 25 sont par exemple répartis régulièrement angulairement autour de l'axe L. Les orifices 25 sont étagés et présentent ainsi des tronçons élargis 27 qui sont orientés vers le reste du corps 3, c'est-à-dire vers la droite sur la figure 1. Un passage auxiliaire 29 pour le fluide est également ménagé dans le corps 3. Ce passage 29 débouche d'une part dans la paroi latérale du passage principal 13, sensiblement dans une région médiane du corps 3, puis le passage auxiliaire 29 s'étend longitudinalement vers le flasque 23, traverse ce dernier et débouche à l'extérieur. Le flasque 23 comporte de plus des orifices 31 de fixation d'une plaque de fermeture 33 sur le flasque 23. Ces orifices 31 peuvent être répartis de manière analogue aux orifices 25 et être disposés dans le flasque 23 radialement plus à l'extérieur que les orifices 25. La plaque de fermeture 33 est traversée par un orifice central 35 qui communique avec l'intérieur du bouchon 19 disposé en regard (à gauche sur la figure 1), l'intérieur de ce bouchon 19 communiquant avec l'intérieur de l'élément de filtrage 17. La plaque 33 maintient ce bouchon 19 en place à l'intérieur du passage 13. Un lamage 37 est ménagé dans la face de la plaque de fermeture 33 disposée en regard du flasque 23. Ce lamage 37 met en communication le passage auxiliaire 29 et les orifices 25 et a, par exemple, une forme d'anneau. Des garnitures d'étanchéité 39 peuvent être prévues dans les faces en regard du flasque 23 et de la plaque de fermeture 33. Tous les modules 5 ont des structures analogues et un seul sera décrit par la suite par référence à la figure 5. 5 Comme on l'a indiqué précédemment, il s'agit d'un module 5 parfaitement classique et satisfaisant à la norme ANSI/ISA-76.00.02-2002. II ne sera donc décrit que rapidement. Le module 5 est un bloc sensiblement parallélépipédique qui présente en vue de dessus une forme sensiblement carrée dont les angles sont munis de logements 41 destinés à recevoir des vis de fixation du module 5 sur l'une des faces 9 du corps 3 par vissage dans ses orifices 11. Le module 5 est percé, dans l'exemple représenté sur la figure 5, d'un canal 43 destiné à être traversé par le fluide et qui traverse de part en part le module 5. Le canal 43 débouche dans la face supérieure du module 5 par un orifice 45 qui servira à alimenter un composant 7 monté sur le module 5 par l'intermédiaire de quatre orifices taraudés 47 disposés en carré dans le module 5. Comme cela est également classique, les modules 5 utilisés dans l'ensemble de la figure 1 peuvent présenter des formes et des nombres de canaux 43 ou d'orifices 45 différents de ceux du module 5 représenté sur la figure 5. Dans l'ensemble de la figure 1, chaque face 9 est équipée de modules 5 qui sont alignés les uns à la suite des autres le long de l'axe longitudinal L. Dans certaines applications cependant, certaines faces 9 peuvent être inutilisées. La communication entre ces différents modules 5 et avec les tronçons élargis 27 des orifices 25 du premier flasque 23 est assurée de manière classique par des éléments de raccordement 49 insérés dans les extrémités des canaux 43 et dans les tronçons 27. De manière classique également, des composants 7 sont montés sur les modules 5. On observera que seuls certains des modules 5 et des composants 7 ont été représentés sur la figure 1. Le composant 7 en haut à gauche sur la figure 1 peut par exemple être une vanne, le composant 7 suivant à droite peut être un manomètre, le composant 7 inférieur à gauche peut être un décolmateur. Ainsi, on constitue sur 6 chaque face 9 un circuit, l'ensemble des circuits permettant d'effectuer les mesures et analyses du fluide requises. On notera que des éléments de raccordement coudés 63 (fig. 6) peuvent être utilisés dans certaines variantes pour raccorder entre eux des modules 5 prévus sur des faces 9 adjacentes et donc les circuits qu'elles portent. Le corps 3 est muni à sa deuxième extrémité (à droite sur la figure 1) d'un deuxième flasque 51 de maintien des modules 5. Ce flasque 51 est vissé sur le corps 3 et présente, comme le flasque 23, quatre orifices 25 terminés par des tronçons évasés 27. Le flasque 51 maintient le bouchon 19 droit en place dans le passage principal 13. Des éléments de raccordement 49 (non-représentés) sont engagés dans les tronçons 27 du deuxième flasque 51 et les modules 5 situés les plus à droite sur la figure 1. Un élément 49 de raccordement est disposé entre les modules de chaque paire de modules 5. On rappelle en outre que des éléments de raccordement 49 sont disposés entre le premier flasque 23 et les modules 5 situés les plus à gauche sur la figure 1. Les modules 5 sont donc d'une part fixés sur les faces 9 par vissage dans les orifices 11, et d'autre part maintenus longitudinalement via les éléments 49 de raccordement et les flasques 23 et 51. Dans l'exemple représenté, un lamage 52 s'étendant environ sur 180 autour de l'axe L relie l'orifice 25 inférieur et les deux orifices médians 25 du deuxième flasque 51. Ce lamage 52, par exemple en forme de secteur de couronne, est fermé par une plaque de fermeture 53 fixée sur le flasque 51. Cette plaque 53 comporte un orifice central 35, analogue à l'orifice 35 de la plaque 33, et deux orifices étagés 57 de passage du fluide ayant traversé les modules 5. Un de ces orifices 57 est situé en regard de l'orifice 25 supérieur et communique avec ce dernier. L'autre orifice 57 est situé en regard de l'orifice 25 inférieur du flasque 51 et communique avec cet orifice 25 et le lamage 52. L'ensemble 1 de la figure 1 est par exemple, disposé sur une boucle de dérivation du circuit d'alimentation en huile du moteur d'un navire, par exemple un pétrolier. Le fluide circulant dans la boucle de dérivation, en l'occurrence l'huile, pénètre dans l'orifice 35 gauche comme matérialisé par la flèche 59 sur la figure 1. Une partie de ce fluide circule longitudinalement à l'intérieur de l'élément de 7 filtrage 17 et ressort par l'autre orifice 35, comme matérialisé par la flèche 61, avant d'être renvoyé vers le reste de la boucle de dérivation puis vers le circuit d'alimentation du moteur. Le corps 3 forme ainsi un tronçon de la boucle de dérivation. Une autre partie de ce fluide ayant pénétré dans l'élément de filtrage 17 est filtrée en traversant radialement l'élément de filtrage 17, puis circule dans le passage auxiliaire 29 et est renvoyée par le lamage 37 vers les orifices 25 du flasque 23. Cette autre partie du fluide alimente les alignements de module 5 prévus sur chaque face 9. Le fluide traverse alors les circuits formés sur chacune des faces 9 par les modules 5 et les composants 7 où les mesures et/ou analyses requises sont effectuées. Le fluide est ensuite collecté d'une part par les orifices 25 supérieurs du flasque 51 et de la plaque 53 et d'autre part par les orifices 25 inférieur et médians du flasque 51, par le lamage 52 et par l'orifice inférieur 57 de la plaque 53. Ce fluide collecté est ensuite renvoyé vers la boucle de dérivation et vers le circuit d'alimentation en huile. On observera que l'orifice 57 supérieur de la plaque 53 peut être dédié, par exemple, à l'évacuation d'une fraction polluée du fluide, auquel cas cette fraction n'est pas renvoyée vers la boucle de dérivation ou le circuit principal. On notera également que, en fonction des besoins, le lamage 52 peut , par exemple, ne raccorder que deux orifices 25, qu'un autre lamage 52 peut être utilisé simultanément, qu'aucun lamage 52 peut n'être prévu... L'ensemble 1 de la figure 1 a un encombrement particulièrement réduit. Cela est dû d'une part au fait que le corps 3 présente lui-même un passage intérieur 13 destiné à la circulation du fluide, et d'autre part au fait que le corps :3 présente plusieurs faces 9 de support des modules 5 disposées autour du passage 13. On observera également que le temps de transport du fluide entre le passage principal 13 et les composants 7 est réduit, ce qui accroît la pertinence de mesures et analyses effectuées. De manière générale, de nombreux autres agencements peuvent être utilisés. 8 Ainsi, à titre d'exemple, la figure 7 illustre un autre mode de réalisation dans lequel l'ensemble 1 est monté sur une bride 65 d'un piquage 67 prévu sur une conduite 69 d'une installation industrielle. Comme illustré par la flèche 71, le fluide traverse le passage 13, qui ne comporte pas d'élément de filtrage, en s'écoulant vers le haut (sur la figure 6), est filtré dans un filtre 72 supérieur solidaire du corps 3, puis est renvoyé vers le bas pour traverser, comme illustré par les flèches 73, les alignements de modules 5 prévus le long des faces 9, avant d'être renvoyé vers la conduite 69. On observera que les composants 7 n'ont pas été représentés sur la figure 6 pour ne pas la surcharger. De manière générale, d'autres formes de corps 3 peuvent être utilisées, par exemple de sections polygonales autres que carrées et le corps 3 peut être réalisé en plusieurs parties. De même, le nombre de faces de support 9 peut être varié, et peut notamment être inférieur à quatre. On peut même, par exemple, utiliser un corps 3 qui ne présente qu'une face 9 de support de modules. En effet, le simple fait de prévoir dans le corps 3 un passage 13 destiné au fluide permet de gagner en encombrement. Inversement, on peut utiliser un corps 3 présentant plusieurs faces de support 9, par exemple correspondant chacune au côté d'un polygone, sans utiliser de passage intérieur 13 dans le corps 9. Plus généralement encore, le passage 13 n'est pas nécessairement un passage destiné à être traversé par le fluide. Il peut ainsi s'agir, à titre d'exemple, d'un passage d'accumulation du fluide, dont le fluide est expulsé, après accumulation, grâce à un piston pour traverser le ou les alignements de modules 5 prévus sur la ou les faces de support 9 de l'ensemble 1. De manière générale également les orifices 11 peuvent être remplacés par d'autres moyens de fixation, par exemple des saillies, et être disposés sous la forme d'un motif régulier autre que ceux décrits précédemment. Cela sera notamment le cas si la norme précitée devait évoluer ou être remplacée par une norme imposant des contraintes différentes. On notera également que le corps 3, les modules 5 et les composants 7 peuvent être vendus séparément
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Cet ensemble (1 ) de distribution de fluide, comprend :- des modules (5) de canalisation du fluide et de montage de composants (7),- un corps (3) ayant au moins une face (9) de support des modules (5), ladite face de support (9) présentant un réseau régulier de moyens (11) de fixation des modules.Un passage (13) pour le fluide est ménagé à l'intérieur du corps (3).Application, par exemple, à l'analyse de fluides circulant dans des installations industrielles.
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1. Ensemble (1) de distribution de fluide, du type comprenant : - des modules (5) de canalisation du fluide et de montage de composants fonctionnels (7) destinés à interagir avec le fluide, - un corps (3) ayant au moins une face (9) de support des modules (5), ladite face de support (9) présentant un réseau régulier de moyens (11) de fixation des modules, caractérisé en ce qu'un passage (13) pour le fluide est ménagé à l'intérieur du corps (3). 2. Ensemble selon la 1, caractérisé en ce que le corps (3) a au moins deux faces de support (9), lesquelles faces (9) présentent chacune un réseau régulier de moyens (11) de fixation des modules. 3. Ensemble selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le passage de fluide (13) et la ou à chaque face de support (9) s'étendent le long d'une direction longitudinale (L). 4. Ensemble selon la 3, caractérisé en ce que le corps (3) a une section transversale en polygone, la ou chaque face de support (9) formant un côté du polygone. 5. Ensemble selon la 4, caractérisé en ce que le corps 20 (3) a autant de faces de support (9) que le polygone a de côtés. 6. Ensemble selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le passage de fluide (13) traverse de part en part le corps (3). 7. Ensemble selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les moyens de fixation sont des orifices (11) ménagés dans la ou 25 chaque face de support (9) du corps (3). 8. Ensemble selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les moyens (11) de fixation sont répartis aux angles de carrés. 9. Ensemble selon la 8, en ce que les carrés ont des côtés d'une longueur de 37 mm ou de 56 mm. 30 10. Ensemble selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des composants fonctionnels (7) destinés à être fixés sur la ou chaque face de support (9) grâce aux moyens (11) de fixation pour interagir avec le fluide. 11. Ensemble selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un filtre (15 ; 72) pour filtrer le fluide, lequel filtre est porté par le corps (3). 12. Utilisation d'un ensemble selon l'une des précédentes pour distribuer un fluide d'alimentation d'un moteur de navire. 13. Utilisation selon la 12, caractérisée en ce que le fluide est de l'huile.
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F,G
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F16,F01,G01
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F16L,F01M,G01N
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F16L 9,F01M 11,G01N 1
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F16L 9/18,F01M 11/00,F01M 11/03,G01N 1/10
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FR2899819
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A1
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PROCEDE DE FABRICATION D'UN ENGIN DE GLISSE ET ENGIN DE GLISSE OBTENU PAR CE PROCEDE
| 20,071,019 |
L'invention concerne un procédé de fabrication d'un engin de glisse sur neige ou sur glace et l'engin obtenu par le procédé. Dans le domaine du ski alpin, on utilise des skis qui ont des structures composites formées par la superposition de couches de part et d'autre d'un noyau. La couche inférieure de cette structure est constituée par des éléments inférieurs et elle est formée par la semelle de glisse qui est bordée latéralement par les carres, et la couche supérieure de cette structure est appelée sous-ensemble supérieur et elle peut comprendre différentes couches dont une couche externe de décor, éventuellement un ou plusieurs renforts. Il est connu d'utiliser pour la fabrication des engins de glisse sur neige, que ce soit des skis ou des snowboards, la technologie dite d'injection. Dans cette technologie, la fabrication consiste en la préparation des constituants de la planche de glisse, à l'exception du noyau, puis de placer ces derniers dans un moule avant d'y couler un matériau liquide ou mousseux, dont l'expansion et le durcissement conduisent à former le noyau. Il est également connu de prévoir des engins de glisse ayant une planche de glisse, sur la surface supérieure de laquelle est fixé un dispositif d'interface, lequel sert, entre autre, à faciliter la fixation d'un dispositif de retenue d'une chaussure, c'est-à-dire par exemple, d'une butée et d'une talonnière. Il est connu de fixer ces dispositifs d'interface indépendamment de la fabrication de la planche de glisse. C'est-à-dire, par exemple, qu'on fabrique jusqu'à la finition la planche de glisse et qu'ensuite on vient y fixer le dispositif d'interface par vissage ou par collage. Le document DE 203 20 276 décrit un ski qui comprend un dispositif d'interface et qui est obtenu par la technologie d'injection. Dans cette réalisation, le dispositif d'interface n'est fixé au ski que lorsque le matériau liquide ou mousseux subit une expansion et se durcit. Une telle méthode de fabrication pose de nombreux problèmes. Tout d'abord, la mise en place des différents éléments constituants dans le moule s'avère délicate dans la mesure où, avant la fin complet du cycle, c'est-à-dire le durcissement du noyau, aucun des différents éléments constituants n'est fixé par rapport à l'autre. Cela peut conduire à des imprécisions de positionnement, notamment entre le dispositif d'interface et le sous-ensemble supérieur. D'autre part, pour assurer une bonne accroche du dispositif d'interface dans le noyau, il est nécessaire d'augmenter au maximum la surface des portions qui y seront noyées. Cette augmentation des superficies de contact noyau/interface impose la mise en place d'une barrette de liaison supplémentaire, ce qui complique encore la mise en place dans le moule. Enfin le matériau qui constitue le noyau est généralement une mousse qui, quoique durcie, peut être sujette à un tassement à long terme. Dans les zones du noyau qui entourent les éléments d'accroche de l'interface le tassement conduit à la création d'un jeu relatif entre l'interface et le noyau. Un autre inconvénient de cette réalisation est sa mauvaise étanchéité. En effet, au cours de l'injection le matériau du noyau est coulé dans le moule à l'état liquide 2 et sous une certaine pression et des fuites sont très probables au niveau des ouvertures ménagées dans le sous-ensemble supérieur pour le passage des portions de l'interface qui vont être immergées dans le noyau. La présente invention a pour objectif de fournir un procédé de fabrication d'un engin de glisse ainsi qu'un engin de glisse obtenu par ce procédé qui permette de s'affranchir des limitations posées par les dispositifs connus dans l'art antérieur. Notamment, l'invention a pour objectif de fournir un procédé de fabrication d'un engin de glisse grâce auquel le positionnement des éléments le constituant peuvent être placés plus simplement et plus rapidement les uns par rapport aux autres, dans le moule avant injection. L'invention a également pour objectif de fournir un engin de glisse qui comprend une planche de glisse et un dispositif d'interface, lequel est intégré à la planche de glisse au cours de la fabrication de ladite planche de glisse et pour lequel une accroche pérenne du dispositif d'interface sur la planche de glisse est garantie. L'objectif de l'invention est obtenu par la fourniture d'un procédé de fabrication d'un engin de glisse comprenant une planche de glisse et un dispositif d'interface servant à fixer le ou les éléments de retenue d'une chaussure sur ledit engin de glisse et comportant les étapes suivantes: - une première étape consistant en la préparation des éléments inférieurs, - une deuxième étape consistant en la préparation d'un sous-ensemble supérieur, - une troisième étape consistant en la fixation d'au moins un élément d'ancrage sur ledit sous-ensemble supérieur, - une quatrième étape consistant en la mise en place à l'intérieur d'un moule desdits éléments inférieurs, dudit sous-ensemble supérieur avec lesdits éléments d'ancrage, - une cinquième étape consistant au coulage d'un matériau liquide dont l'expansion à l'intérieur dudit moule conduit à former un noyau s'intercalant entre lesdits éléments inférieurs et ledit sous-ensemble supérieur. De préférence, la deuxième étape comprend la préparation d'un dessus décoré, éventuellement d'un ou de plusieurs renforts et d'un film placé sur la surface inférieure dudit sous-ensemble supérieur. De préférence, les éléments d'ancrage sont des pions faisant saillie depuis le dispositif d'interface et prévus pour traverser ledit sous ensemble supérieur. Lesdits pions pouvant être directement issus du dispositif d'interface ou bien être indépendants vis à vis de ce dernier. L'objectif de l'invention est également obtenu par la fourniture d'un engin de glisse comprenant une planche de glisse et un dispositif d'interface servant à fixer le ou les éléments de retenue d'une chaussure sur ledit engin de glisse et constitué par des éléments inférieurs, un sous-ensemble supérieur et un noyau remplissant la cavité formée entre lesdits éléments inférieurs et ledit sous-ensemble supérieur caractérisé en ce que ledit dispositif d'interface est fixé grâce à des moyens d'ancrage sur ledit sous-ensemble supérieur. 3 De préférence, le noyau est obtenu par durcissement d'un matériau liquide ou mousseux et il vient a-u contact desdits moyens d'ancrage. Dans la configuration particulière de l'invention, le dispositif d'interface est fixé sur le sous-ensemble supérieur, lequel est fixé sur toute sa superficie au noyau de la planche de glisse. Ainsi, le phénomène de tassement de la mousse du noyau au niveau des éléments d'ancrage dans le noyau est entièrement supprimé. D'autre part, comme la matière du noyau vient au contact des éléments d'ancrage, on peut éviter tout risque de désolidarisation du dispositif d'interface dans le cas où celui-ci est fixé par des vis. Dans un premier mode de réalisation de l'invention les éléments d'ancrage sont issus directement dudit dispositif d'ancrage et sont fixés au sous-ensemble supérieur par bouterollage. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit à laquelle est annexé le dessin dans lequel: La figure 1 est une vue d'un engin de glisse selon l'invention. La figure 2 est une vue d'un sous-ensemble supérieur. La figure 3 est une vue d'un dispositif d'interface. La figure 4 est une vue en coupe du sous-ensemble supérieur et du dispositif d'interface avant que l'opération de bouterollage n'ait lieu. La figure 5 est une vue en coupe similaire de la vue 4, d'un sous-ensemble sur lequel est montée une version alternative du dispositif de l'interface. La figure 6 est une vue en coupe du sous-ensemble supérieur et du dispositif d'interface après que l'opération de bouterollage a eu lieu. La figure 7 est une vue en coupe du moule dans lequel sont placés les différents constituants du ski, avant le coulage du matériau du noyau. La figure 8 est une vue en perspective partielle d'un engin de glisse selon un deuxième mode de réalisation de l'invention. La figure 9 est une vue en perspective partielle du deuxième mode de réalisation de l'invention avec le dispositif d'interface. La figure 10 est une vue en coupe d'un engin de glisse selon un troisième mode de réalisation de l'invention. La figure 1 montre une vue d'ensemble d'un engin de glisse 1 selon l'invention. Il comprend une planche de glisse 2 et un dispositif d'interface 3, lequel sert à la fixation des deux éléments de retenue que sont la butée avant 4 et la talonnière arrière 5. Le dispositif d'interface comprend une pluralité d'entailles 7 servant à en faciliter la flexion. Une chaussure 6 peut être maintenue entre les deux éléments de retenue et relâchée en fonction des efforts qui s'appliquent sur cette dernière. La fabrication d'un tel engin de glisse comprend les étapes suivantes : la première étape consiste en la préparation des éléments inférieurs. Les éléments inférieurs 8 comprennent une semelle, laquelle est encadrée par des carres. La semelle, qui comprend la surface de l'engin de glisse qui sera au contact de la neige, est faite d'un matériau qui favorise la glisse. Les carres sont placés de chaque côté de la semelle et sont en général réalisés en métal. Les éléments inférieurs comprennent également un ou plusieurs renforts. La deuxième étape consiste en la préparation d'un sous-ensemble supérieur 9, lequel comprend un dessus décoré et éventuellement un ou plusieurs renforts. En fonction des matériaux choisis, celui-ci pourra être ou non thermoformé. Le sous-ensemble supérieur 9 comprend également un film 1 9. Ce film est placé sur la surface inférieure du sous-ensemble supérieur 9, c'est-àdire sur la surface qui sera au contact du noyau. Ce film 19 est fait d'un matériau thermoplastique ou thermocollant de façon à ce que les zones de ce film qui sont au contact de la matière du pion lors de l'opération de bouterollage, fondent partiellement, assurant ainsi une parfaite étanchéité. Le film 19 est de préférence un film de résine ionomère ou EMAA (éthylène méthacrylique acide) ou encore un film thermocollant EVA/PA. Le film 19 peut être appliqué sur toute la surface inférieure du sous-ensemble supérieur 9, ou bien seulement sur la zone centrale de celui-ci, c'est-à-dire celle au niveau de laquelle doit être fixé le dispositif d'interface 3. La deuxième étape se termine par le perçage d'une pluralité de trous 10 dans le sous-ensemble supérieur 9. La figure 2 montre, en vue en perspective partielle, le sous-ensemble supérieur 9 à l'issue de la deuxième étape. Le dispositif d'interface 11 est représenté en perspective à la figure 3. Il est constitué par une plaque dont sont issus une pluralité de pions 12. La troisième étape consiste en la fixation du dispositif d'interface sur le sous-ensemble supérieur 9. Cette troisième étape comprend plusieurs phases. Lors de la première de ces phases, le dispositif d'interface 11 est placé sur le sous-ensemble supérieur de telle façon que les pions 12 s'insèrent dans les trous 10. La figure 4 décrit en coupe transversale le sous-ensemble supérieur sur lequel est placé le dispositif d'interface 11. La figure 5 décrit une version alternative du premier mode de réalisation de l'invention dans laquelle le dispositif d'interface 11 n'est pas constitué d'une pièce monobloc. Le dispositif d'interface comprend un corps 13 et une pluralité de pions indépendants 12'. Le corps 13 peut être réalisé dans un matériau différent de celui utilisé pour la réalisation des pions 12'. Par exemple, on pourra réaliser le corps en aluminium, tandis que les pions sont réalisés dans une matière plastique. A l'inverse, on pourra réaliser le corps en matière plastique de type PU (polyuréthanne), PA (polyamide), PE (polyéthylène) ou PP (polypropylène) et les pions en un matériau métallique, ou encore les pions et le corps en matière plastique. La deuxième phase de la troisième étape du premier mode de réalisation de l'invention consiste en le bouterollage des éléments d'ancrage que sont les pions 12, 12'. Dans l'opération de bouterollage, on vient placer le sous-ensemble supérieur et le dispositif d'interface ou, le cas échéant, les pions indépendants 12' seulement, sur une enclume puis on approche du pion une bouterolle qui va modifier l'état de la matière pour lui permettre de fluer. La déformation de l'état de la matière est faite par pression et par vibration ou ultrasons. Lorsqu'on utilise les ultrasons, on approche des pions 12, 12', une sonotrode qui opère la fusion et le formage de la matière du pion. La figure 6 décrit, en coupe transversale, le sous-ensemble supérieur auquel est fixé le dispositif d'interface 11 à l'issue de la deuxième phase de la troisième étape. On peut voir que la matière au niveau des pions 12 a flué jusqu'à venir contre le sous-ensemble supérieur 9 et de venir s'y coller. Il est à noter que l'étanchéité est garantie par la fusion du film 19 au contact de la matière en fusion du pion 12,12'. Lors de la quatrième étape, sont placés dans le moule 14, les éléments inférieurs 8 ainsi que le sous-ensemble supérieur 9 auquel est solidairement fixé le dispositif d'interface 3. Par rapport à la mise en place, dans un moule, des différents éléments constituant un ski avec un dispositif d'interface, cette étape est simplifiée par le fait qu'il n'est plus nécessaire de s'assurer du bon positionnement relatif du dispositif d'interface par rapport au sous-ensemble supérieur. Lors de la cinquième étape, un matériau liquide est coulé dans la cavité formée entre le sous-ensemble supérieur et les éléments inférieurs. Il s'agit d'un matériau de type PU qui va subir une expansion puis un durcissement à l'intérieur du moule de façon à former un noyau s'intercalant entre ledit éléments inférieurs et ledit sousensemble supérieur. La figure 7 décrit en coupe transversale le dispositif à l'issue de la cinquième étape avant l'ouverture du moule 14. Les figures 8 et 9 décrivent en perspective partielle un deuxième mode de réalisation de l'invention. Dans cette construction, le dispositif d'interface comprend un corps 13 et des pions indépendant 12". Les pions indépendants constituent les éléments d'ancrage du dispositif d'interface. Le procédé de fabrication d'un engin de glisse selon le deuxième mode de réalisation comporte les étapes suivantes: La première étape consistant en la préparation des éléments inférieurs 9. La deuxième étape consistant en la préparation d'un sous-ensemble supérieur 8, la deuxième étape se terminant par le perçage d'une pluralité de trous 10 dans le sousensemble supérieur 9. La troisième étape consistant en la fixation des éléments d'ancrage sur ledit sous-ensemble supérieur 9. Les éléments d'ancrage, c'est-à-dire les pions indépendants 12", sont d'abord placés dans chacun des trous du sous-ensemble supérieur 9. On procède ensuite au bouterollage de la portion inférieure de chacun des pions. A l'issue de cette troisième étape, on obtient un sous-ensemble supérieur auquel sont solidairement attachés une pluralité de pions 12". La quatrième étape consiste en la mise en place à l'intérieur d'un moule desdits éléments inférieurs 8, dudit sous-ensemble supérieur 9 et desdits pions 12". La cinquième étape consiste au coulage d'un matériau liquide dont l'expansion à l'intérieur dudit moule conduit à former un noyau s'intercalant entre ledit éléments inférieurs 8 et ledit sous-ensemble supérieur 9. La figure 8 montre l'engin de glisse à l'issue de la cinquième étape. La sixième étape consiste en la fixation du corps 13 sur les éléments d'ancrage que sont les pions 12". Le corps 13 du dispositif d'interface comprend une pluralité d'ouvertures 16 ayant une forme oblongue. Chaque ouverture 16 comprend un puits traversant et présente dans sa partie supérieure un lamage partiel qui entoure une partie seulement du puits traversant. La fixation du corps 13 sur les pions 12" a lieu en trois temps. D'abord, le corps 13 est glissé verticalement sur les pions 12", la partie supérieure du pion 12" ayant le diamètre équivalent à la partie la plus large du puits traversant. Ensuite, on opère un glissement horizontal du corps de telle façon que la partie supérieure de chacun des pions prenne appui sur le lamage, ce qui assure l'immobilisation verticale du corps 13 sur l'engin de glisse. Le dernier temps consiste en l'immobilisation horizontale du corps 13. Cette immobilisation peut, par exemple, être faite par une vis. La figure 10 montre une vue en coupe transversale d'un engin de glisse selon un troisième mode de réalisation de l'invention. Dans ce mode de réalisation, les éléments d'ancrage du dispositif d'interface sont constitués par des vis 17. Les étapes de la réalisation de cet engin de glisse sont similaires à celles qui ont été décrites pour le premier mode de réalisation. Lors de l'injection, la matière qui constitue le noyau 15 va remplir toute la cavité définie entre les éléments inférieurs et le sous-ensemble supérieur. Elle viendra au contact de la tête des vis et pénétrera dans la fente 18 ménagée dans la tête de la vis pour le tournevis. Ainsi le blocage en rotation de la vis, et par conséquent le dévissage, est garanti. D'autres moyens de fixation des éléments d'ancrage sur le sous-ensemble supérieur sont également possibles comme par exemple des rivets, des tiges filetées associées à des écrous, ou des rondelles clipsées. L'invention ne se limite pas seulement aux quelques modes de réalisation décrits ici à titre d'exemple, mais comprend également toute réalisation équivalente. NOMENCLATURE 1- engin de glisse 2- planche de glisse 3- dispositif d'interface 4- butée avant 5- talonnière arrière 6- chaussure 7- entailles 8- éléments inférieurs 9- sous-ensemble supérieur 10- trous 11- dispositif d'interface 12, 12', 12"- pion 13- corps 14- moule 15- noyau 16- ouverture 17- vis 18- fente 19- film
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Procédé de fabrication d'un engin de glisse (1) comprenant une planche de glisse (2) et un dispositif d'interface (3) servant à fixer le ou les éléments de retenue d'une chaussure sur ledit engin de glisse et comportant les étapes suivantes:- une première étape consistant en la préparation des éléments inférieurs (8),- une deuxième étape consistant en la préparation d'un sous-ensemble supérieur (9), ladite deuxième étape comprenant la préparation d'un dessus décoré, éventuellement d'un ou de plusieurs renforts et d'un film (19) placé sur la surface inférieure dudit sous-ensemble supérieur (9),- une troisième étape consistant en la fixation d'au moins un élément d'ancrage sur ledit sous-ensemble supérieur (9), ledit au moins un élément d'ancrage pouvant être un pion (12) directement issu dudit dispositif d'interface (3) ou un pion (12, 12') indépendant du dispositif d'interface (3) ou encore une vis,- une quatrième étape consistant en la mise en place à l'intérieur d'un moule (14) desdits éléments inférieurs (8), dudit sous-ensemble supérieur (9) et desdits éléments d'ancrage,- une cinquième étape consistant au coulage d'un matériau liquide dont l'expansion à l'intérieur dudit moule (14) conduit à former un noyau s'intercalant entre lesdits éléments inférieurs (8) et ledit sous-ensemble supérieur (9).
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1- Procédé de fabrication d'un engin de glisse (1) comprenant une planche de glisse (2) et un dispositif d'interface (3) servant à fixer le ou les éléments de retenue d'une chaussure 5 sur ledit engin de glisse et comportant les étapes suivantes: - une première étape consistant en la préparation des éléments inférieurs (8), - une deuxième étape consistant en la préparation d'un sous-ensemble supérieur (9), - une troisième étape consistant en la fixation d'au moins un élément d'ancrage sur ledit sous-ensemble supérieur (9), 10 - une quatrième étape consistant en la mise en place à l'intérieur d'un moule (14) desdits éléments inférieurs (8), dudit sous-ensemble supérieur (9) et desdits éléments d'ancrage, une cinquième étape consistant au coulage d'un matériau liquide dont l'expansion à l'intérieur dudit moule (14) conduit à former un noyau s'intercalant entre lesdits éléments 15 inférieurs (8) et ledit sous-ensemble supérieur (9). 2- Procédé de fabrication d'un engin de glisse selon la 1, caractérisé en ce que ladite deuxième étape comprend la préparation d'un dessus décoré, éventuellement d'un ou de plusieurs renforts et d'un film (19) placé sur la surface inférieure dudit sous-ensemble supérieur (9). 20 3- Procédé de fabrication d'un engin de glisse selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que ledit au moins un élément d'ancrage est un pion (12) directement issu dudit dispositif d'interface (3). 4- Procédé de fabrication d'un engin de glisse selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que ledit au moins un élément d'ancrage est un pion (12, 12') indépendant 25 du dispositif d'interface (3). 5- Procédé de fabrication d'un engin de glisse selon la 4, caractérisé en ce qu'il comprend une sixième étape de fixation dudit dispositif d'interface (3) sur ledit au moins un pion (12"). 6- Procédé de fabrication d'un engin de glisse selon l'une des 1 à 5, 30 caractérisé en ce que ledit au moins un pion (12, 12', 12") est fixé par bouterollage. 7- Procédé de fabrication d'un engin de glisse selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que ledit au moins un élément d'ancrage est une vis (17). 8- Engin de glisse comprenant une planche de glisse et un dispositif d'interface servant à fixer le ou les éléments de retenue d'une chaussure sur ledit engin de glisse (1) et constitué 35 par des éléments inférieurs (8), un sous-ensemble supérieur (9) et un noyau (15) remplissant la cavité formée entre lesdits éléments inférieurs (8) et ledit sous-ensemble supérieur (9) caractérisé en ce que ledit dispositif d'interface (3) est fixé sur ledit sous-ensemble supérieur (9). 9- Engin de glisse selon la 8 caractérisé en ce que ledit sous ensemble supérieur (9) comprend un film (19) placé sur la surface inférieure de ce dernier de telle façon qu'il soit au contact dudit noyau (15). 10- Engin de glisse selon la 9, caractérisé en ce que ledit dispositif 5 d'interface (3) est fixé par bouterollage audit sous-ensemble supérieur (9).
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A
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A63
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A63C
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A63C 5,A63C 9
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A63C 5/12,A63C 5/03,A63C 5/06,A63C 9/00
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FR2899112
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CONCENTRE D'IMMUNOGLOBULINES ET DE FRAGMENTS F (AB)'2 ET/OU FAB SPECIFIQUES D'UN ARBOVIRUS EN TANT QUE MEDICAMENT.
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Introduction Les virus faisant intervenir dans leur cycle des arthropodes vecteurs sont regroupés sous le terme général d'arbovirus. Les arbovirus sont définis par l'OMS comme des virus qui subsistent dans la nature essentiellement ou en grande partie grâce à la transmission biologique entre hôtes vertébrés sensibles par des arthropodes hématophages ; ils se multiplient et provoquent une virém:ie chez le vertébré, prolifèrent dans les tissus de l'arthropode et sont transmis à un nouveau vertébré par l'arthropode piqueur après une période d'incubation extrinsèque. La transmission du virus d'un hôte virémique à un moustique adulte femelle se fait par le sang aspiré lors de la piqûre. Le virus se multiplie dans le moustique, il traverse la frontière stomacale de l'animal et se retrouve dans ses glandes salivaires. La contamination d'un homme sain est réalisée par la salive anti-coagulante de moustique libérée juste avant la piqûre dans un vaisseau sanguin. La fenêtre pendant laquelle une personne est un hôte virémique avant de devenir malade n'est que de quelques jours. Les arbovirus connus appartiennent à cinq familles de virus . - les Togaviridae, genre Alphavirus, 28 virus, dont les virus Chikungunya, O'Nyong Nyong, Ross River, 30 Sindbis, Mayaro - les Flaviviridae, genre Flavivirus , 68 virus, dont le virus de la fièvre jaune, des dengues, de l'encéphalite japonaise, le virus West Ni1e, les virus des encéphalites à tiques d'Eurasie tempérée, les virus de la maladie de la forêt de Kyasianur et de la fièvre hémorragique d'Omsk - les Bunyaviridae, genre Bunyavirus (138 virus, dont le virus Bunyamwera), genre Phléboviris (43 virus, dont le virus de la Fièvre de la Vallée du Rift), genre Nairovirus (24 virus, dont le virus de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo) + 41 virus non classés - les Reoviridae, genre Orbivirus (69 virus) et genre Coltivirus (2 virus) + 6 virus non classés - les Rhabdoviridae, genre Vesiculoviris (18 virus) et genre Lyssavirus (16 virus) + 36 virus non classés. Les principales arboviroses observées sous les tropiques sont détaillées ci-après. Les dengues sont répandues dans toutes les zones tropicales et subtropicales du monde et représentent le premier problème de Santé Publique posé par les arboviroses. Il existe quatre sérotypes viraux dénommés Dengue 1, 2, 3, 4 , n'entraînant pas une protection croisée. Cliniquement, on distingue plusieurs formes de dengue : la dengue asymptomatique, la dengue classique (DC) et les formes graves, notamment hémorragiques, dengue hémorragique (DH) et dengue avec syndrome de choc (DSC), pouvant entraîner la mort, surtout chez l'enfant. Les 4 types de virus de la dengue peuvent être en cause dans les DC comme dans les DH. On ignore les mécanismes physiopathologiques impliqués dans la genèse des DH. La théorie la plus souvent retenue fait appel au phénomène de la facilitation immunologique : un sujet ayant été infecté par l'un des quatre sérotypes n'étant pas protégé contre les trois autres, une seconde infection, hétérologue, pourrait se traduire par une DH. Les vecteurs sont des moustiques du genre Aedes : Aedes aegypti_ est le vecteur majeur, Aedes - 3 - albopictus joue un rôle important en zone rurale et péri-urbaine et supporte bien les climats tempérés. Le virus West Nile est aujourd'hui considéré comme le plus répandu des flavivirus après le virus de la dengue ; il touche l'homme de façon sporadique ou épidémique. Il s'est récemment illustré en émergeant pour la première fois sur le continent américain, lors d'une épidémie survenue à New-York en 1999 (62 cas dont 7 décès). Il s'est ensuite considérablement répandu aux Etats-Unis, touchant plus de 9000 personnes dans 44 états en 2003 dont 2866 cas d'encéphalites et 264 décès. Le virus avait précédemment été trouvé dans diverses régions du globe, en Afrique, au Moyen-Orient, en Inde, et en Europe. Les moustiques sont les principaux vecteurs du virus West Nile, principalement ceux du genre Culex. Les hôtes principaux du virus sont les oiseaux, qu'ils soient sauvages ou domestiques (canards, pigeons...). Ils jouent un rôle crucial dans la dissémination du virus. Le virus West Nile infecte l'homme principalement par piqûre d'un moustique vecteur. L'infection se caractérise par la survenue brutale d'une fièvre importante après 3 à 6 jours d'incubation. Cette fièvre est accompagnée de maux de tête et de dos, de douleurs musculaires, d'une toux, d'un gonflement des ganglions du cou, et souvent d'une éruption cutanée, de nausées, de douleurs abdominales, de diarrhées et de symptômes respiratoires. Dans moins de 15% des cas, des complications surviennent . méningites, encéphalites, et rarement hépatite, pancréatite ou myocardite. Généralement, le malade récupère spontanément, parfois avec séquelles. Mais la maladie peut s'avérer fatale chez des personnes âgées, et parfois chez de jeunes enfants. La fièvre jaune (FJ) demeure une endémie redoutable et une menace constante en Afrique Noire et en Amérique - 4 intertropicale. Elle est due au virus amaril. Elle se présente comme une hépatonéphrite hémorragique, le typhus amaril, avec une phase de début ou phase rouge, une rémission au 3e jour, une phase d'état ou phase jaune avec ictère, vomissements, hémorragies principalement digestives, syndrome rénal. L'épidémiologie est complexe dans la mesure où, dans les milieux naturels, le virus amaril circule en permanence au sein des populations de singes, grâce à des moustiques sauvages simiophiles servant de vecteurs. Ce n'est qu'accidentellement, lorsque 1 `homme vient à se trouver en contact avec un tel cycle selvatique, que se produisent les premiers cas humains. Le chikungunya (en abrégé CHIK) est transmis par des moustiques du genre Aedes. Le nom est d'origine bantoue et signifie : qui se recourbe, qui se recroqueville, ou maladie de l'homme courbé car elle occasionne de très fortes douleurs articulaires associées à une raideur, ce qui donne aux patients infectés une attitude courbée très caractéristique. Parmi plus de 950 espèces de moustiques, plusieurs d'entre elles sont susceptibles de transmettre le chikungunya, mais seules Aedes aegypti et Aedes albopictus ont été à ce jour identifiées comme vecteurs épidémiques, à cause de leur adaptation aux zones d'habitat humain. Ces mêmes espèces sont également impliquées dans la transmission d'autres arbovirus : dengue, fièvre dengue hémorragique (DHF), fièvre jaune, etc. Le tableau clinique est dominé par une fièvre élevée comme celle de la dengue (dengue et chikungunya ont souvent été confondues) associée à des douleurs articulaires invalidantes et parfois une éruption cutanée. Mais il y a des formes sévères ignorées jusque-là : des hépatites fulminantes, des attaques du muscle cardiaque, des méningo-encéphalites... De nombreux autres arbovirus du genre alphavirus (capside d'environ 30kD et ARN polyadénylé en 3') comme Ross River, O'nyong-nyong, et Mayaro ont été associés à des symptômes similaires. L'incubation de la maladie dure de quatre à sept jours en moyenne. La virémie, c'est-à-dire la période de présence du virus dans le sang et donc de transmission possible, s'étale sur environ cinq fours. Les anticorps se déclarent ensuite. Ils restent dans le sang. L'immunité est donc normalement acquise à vie. Un vaccin est disponible pour prévenir la fièvre jaune. La vaccination est systématique chez les populations exposées. Cependant, 60 à 80% de la population doit être immunisée (naturellement ou après vaccination) pour éviter les épidémies. Les anticorps apparaissent au bout d'une dizaine de jours. La vaccination est contre-indiquée chez les femmes enceintes et les nourrissons de moins de 6 mois Un vaccin est également utilisé en Europe contre l'encéphalite à tiques. Il est commercialisé sous le nom de TICOVAC (Baxter SA). Une phase I et une phase II ont été menées aux Etats-Unis pour un vaccin anti-chikungunya par le United States Army Medical Research Institute of Infectious Diseases (Edelman R et al. "Phase II safety and immunogenicity study of live chikungunya virus vaccine" TSI-GSD-218. Juin 2000; Am J Trop Med Hyg, 62:681-5). Il n'existe pour l'instant aucun traitement virucide contre les arbovirus. Le traitement est purement symptomatique pour faire tomber la fièvre et réduire la douleur. Art antérieur Plusieurs études ont montré l'efficacité des injections d'immunoglobulines contenant des anticorps - 6 anti-hépatite A à des sujets risquant d'être exposés à ce virus, avant la mise au point d'un vaccin antihépatite A (Ohara et al., Jpn J Exp Med, 1986 Oct ; 56(5) :229-33 ; Conrad ME et al., J Infect Dis, 1987 Jul ; 156 (1) :56-63). Les immunoglobulines spécifiques de l'hépatite B ou anti-HBs sont largement utilisées pour protéger toute personne non vaccinée se blessant avec du matériel souillé, le nouveau-né de mère antigène H:Bs positif et dans ce cas l'injection doit être pratiquée immédiatement après la naissance et doit être accompagnée de la mise en route d'une vaccination, le patient transplanté hépatique pour éviter la réinfection du greffon et le partenaire sexuel d'un sujet antigène HBs positif en attendant l'efficacité de la vaccination. Elles réalisent une protection, soit avant l'exposition au risque, soit dans les 24 h qui suivent le contact infectant (piqûre accidentelle). Résumé de l'invention Devant une telle absence de traitement virucide établi et un seul vaccin ayant reçu une autorisation de mise sur le marché, le Demandeur a cherché à mettre au point un médicament pour traiter ou prévenir les arboviroses à base d'immunoglobulines spécifiques permettant d'immuniser rapidement les personnes exposées. Le Demandeur a montré de façon surprenante qu'un tel traitement nécessite l'association d'immunoglobulines et de fragments F(ab)'2 et/ou Fab spécifiques de l'arbovirus à traiter pour être efficace. Définitions On appelle concentré un produit obtenu par élimination de certains constituants. Un concentré d'immunoglobulines est obtenu par élimination de certains constituants du plasma pour aller vers une fraction plasmatique enrichie en immunoglobulines. On appelle immunoglobuline une globuline naturelle présente surtout dans le plasma, ayant des fonctions d'anticorps et utilisable à titre curatif ou préventif. Les immunoglobulines sont des hétérodimères constitués de 2 chaînes lourdes et de 2 chaînes légères, liées entre elles par des ponts disulfures. Chaque chaîne est constituée, en position N-terminale, d'une région ou domaine variable (codée par les gènes réarrangés V-J pour la chaîne légère et V-D-J pour la chaîne lourde) spécifique de l'antigène contre lequel l'anticorps est dirigé, et en position C-terminale, d'une région constante, constituée d'un seul domaine CL pour la chaîne légère ou de 3 domaines (CHI, CH2 et CH3) pour la chaîne lourde. L'association des domaines variables et des domaines CH1 et CL des chaînes lourdes et légères forme les parties Fab, qui sont connectées à la région Fc par une région charnière très flexible permettant à chaque Fab de se fixer à sa cible antigénique tandis que la région Fc, médiatrice des propriétés effectrices de l'anticorps, reste accessible aux molécules effectrices telles que les récepteurs FcyR et le Clq. Les IgG sont les immunoglobulines les plus abondantes (75 à 80 % des anticorps circulants). Elles protègent l'organisme contre les bactéries, les virus, et les toxines qui circulent dans le sang et la lymphe. D'autre part, elles fixent rapidement le complément (un des constituants du système immunitaire). Elles participent également à la réponse mémoire, base de l'immunité sur laquelle repose le mécanisme de la vaccination. Enfin, les immunoglobulines G traversent le placenta et, de ce fait, entraînent une immunité passive chez le foetus. Les IgA se trouvent essentiellement dans les sécrétions comme la salive, le suc intestinal, la sueur et le lait maternel. Le rôle essentiel des immunoglobulines A est d'empêcher les agents pathogènes de se lier à la cellule et plus spécifiquement aux cellules de recouvrement constituant les muqueuses et l'épiderme. Les IgM sont des immunoglobulines sécrétées lors du premier contact de l'organisme avec un antigène. C'est la première classe d'immunoglobulines libérée par les plasmocytes. La présence d'IgM dans le sang indique une infection en cours. La protéolyse enzymatique des immunoglobulines par la papaïne génère 2 fragments identiques, qu'on appelle fragment Fab (Fragment Antigen Binding), et un fragment Fc (fraction cristallisable). Le fragment Fc est le support des fonctions effectrices des immunoglobulines. Par protéolyse à la pepsine, un fragment F(ab')2 est généré, où les deux fragments Fab restent liés par deux ponts disulfure, et le fragment Fc est scindé en plusieurs peptides. Le fragment F(ab')2 est formé de deux fragments Fab' (un fragment Fab' consistant en un Fab et une région charnière), liés par des ponts disulfure intercaténaires pour former un F(ab')2. On appelle chromatographie une méthode de séparation des constituants d'un mélange fondée sur leur adsorption sélective par un support approprié. Description détaillée de l'invention - 9 - En premier lieu, l'invention concerne un concentré d'immunoglobulines et de fragments F(ab)'2 et/ou Fab spécifiques d'un arbovirus en tant que médicament. L'utilisation de fractions de plasma humain enrichies en immunoglobulines pour le traitement de diverses infections ou déficiences congénitales est connue depuis la mise au point du procédé de précipitation à l'éthanol par Cohn (Cohn et al. 1946, J. Am. Chem. Soc. 68, 459 ; Oncley et al. 1949, J. Am. Chem. Soc. 71, 541). De tels fragments F(ab)'2 ou Fab, qui contiennent le site de liaison de l'anticorps, peuvent avoir perdu un certain nombre de propriétés de l'anticorps entier duquel ils sont issus, comme la capacité de lier les récepteurs Fcgamma. L'arbovirus en question susceptible d'être traité par un concentré selon l'invention peut être, par exemple, un des virus de la dengue, le virus de la fièvre jaune, le virus West Nile, le virus chikungunya, le virus Ross River, le virus O'nyong-nyong ou le virus Mayaro. Dans le concentré selon l'invention, toutes les combinaisons sont possibles entre un mélange d'immunoglobulines A, G et/ou M et des fragments F(ab)'2 et/ou Fab d'Ig A, G et/ou M spécifiques d'un arbovirus. En particulier, le concentré selon l'invention est un concentré d'immunoglobulines A, G, et M et de fragments F(ab)'2 et/ou Fab spécifiques d'un arbovirus. De préférence, le concentré selon l'invention est un concentré d'immunoglobulines G exclusivement ou un concentré d'immunoglobulines M exclusivement, et de fragments F(ab)'2 et/ou Fab spécifiques d'un arbovirus De manière particulièrement préférée, le concentré selon l'invention est constitué d'un concentré - 10 - d'immunoglobulines G exclusivement et de fragments F(ab)'2 et/ou Fab d'IgG et d'IgM spécifiques d'un arbovirus. De préférence, le concentré selon l'invention contient 90 à 98% d'immunoglobulines et de F(ab)'2 et/ou Fab, en particulier 5 à 50% de F(ab)'2 et/ou Fab, en particulier au moins 50 à 60 g/L d'Ig et de fragments pour une préparation pharmaceutique. Le concentré selon l'invention peut être additionné de 10 1 à 10 mmol de magnésium et/ou de zinc. Un autre objet de l'invention est l'utilisation d'un concentré selon l'invention, pour la fabrication d'un médicament destiné au traitement dudit arbovirus. Ce traitement est prophylactique ou curatif. Il permet 15 soit de transférer une immunité passive chez les personnes non encore touchées dans une région épidémique, soit de soigner les patients déjà touchés par le virus. Le médicament en question est administré par voie 20 topique, orale, intramusculaire ou intraveineuse. Son efficacité est de plusieurs dizaines de jours, environ 21 jours, et au-delà l'administration doit être répétée si l'épidémie ou les symptômes persistent. 25 L'invention concerne également un procédé de préparation d'un concentré selon l'invention. Ce procédé consiste à mélanger un concentré d'immunoglobulines spécifiques d'un arbovirus et un concentré d'immunoglobulines ayant subi une protéolyse 30 afin d'obtenir des fragments F(ab)'2 et Fab spécifiques du même arbovirus. Ce procédé nécessite donc la préparation d'au moins un concentré d'immunoglobulines. Ce procédé débute par la constitution d'un lot d'au 35 moins 1000 dons de plasma, chaque don présentant un titre suffisant en Ig dirigées contre ledit arbovirus. Ces dons proviennent de personnes ayant été en contact avec la maladie, voire de patients ayant développé la - 11 - maladie. Le titrage peut être effectué selon C. van de Water et al., Journal of Immunological Methods, 166(1993), 157-164. Afin d'enrichir ce lot de plasma en immunoglobulines, les autres constituants du plasma, appelés contaminants lipidiques et protéiques sont précipités en une seule étape. Cette purification par précipitation en une seule étape peut avoir lieu en diluant le plasma dans les conditions de la précipitation selon Steinbuch (Steinbuch M., Archiv. Biochem. Biophys., 134, 279-284) par l'acide caprylique et en y ajoutant de l'acide caprylique. Elle peut également avoir lieu par des agents de précipitation tels que le Rivanol, le chlorure d'Aluminium, le chlorure de cétylpyridinium, l'acide octanoïque, les polyphosphates et en présence d'agents d'adsorption tels que le phosphate tricalcique, la bentonite. Le surnageant peut constituer un concentré d'immunoglobulines. Il contient alors un mélange d'IgG, A et M. Il est récupéré, par exemple par filtration, éventuellement en ajoutant au moins un adjuvant de filtration. Le surnageant peut subir un traitement d'inactivation virale classique par solvant/détergent (Triton X100). Si la précipitation était une précipitation caprylique, les résidus d'acide caprylique dans le surnageant sont éliminés par PO4 calcium. Afin d'obtenir un concentré d'IgG ou d'IgA ou d'IgM, l'enseignement du brevet EP02727688.0 peut être appliqué. Le surnageant subit alors une étape supplémentaire de purification par chromatographie sur un échangeur d'anions effectuée à pH alcalin. En particulier, le pH du surnageant est préalablement ajusté à un pH entre 8,9 et 9,1 et la colonne est équilibrée en tampon à pH 8,9 à 9,1. L'étape de chromatographie permet l'adsorption des - 12 - immunoglobulines et le passage des protéines non adsorbées dans l'effluent. La chromatographie peut être effectuée sur un gel de polysaccharide réticulé ou de polymère vinylique, greffé de groupements DEAE, TMAE ou QAE. Après un lavage de la colonne avec le même tampon que le tampon d'équilibrage pour éliminer les protéines non adsorbées, les immunoglobulines G sont éluées par du tampon phosphate à pH compris entre 4 et 7, de préférence à pH 6,2. Une élution subséquente éventuelle par le même tampon phosphate additionné de NaCl 100 à 175 mM, de préférence 150 mM, à un pH de 6 à 6,3, permet de recueillir les IgA. Une élution subséquente éventuelle par le même tampon ajusté à un pH de 6 à 7 et additionné de NaCl 250 à 350 mM, de préférence 300 mM permet d'éluer les IgM. Tout type de mélange entre les IgA, les IqG et les IgM peut être envisagé en mélangeant les concentrés tels que décrits ci-dessus. Les immunoglobulines ainsi éluées et récoltées peuvent être concentrées par ultrafiltration et soumises à une filtration stérilisante conventionnelle puis à une filtration au travers de filtres nanométriques de porosité décroissante de 100 à 15 nanomètres. La solution d'immunoglobulines concentrée et filtrée est additionnée d'un stabilisant pharmaceutiquement acceptable puis elle est conditionnée à l'état de solution stérile et éventuellement congelée et lyophilisée. L'application d'une nanofiltration permet d'éliminer des virus résistants au traitement par solvant-détergent. Une partie du concentré d'immunoglobulines ainsi obtenu, ou bien un autre concentré d'immunoglobulines obtenu de la façon décrite précédemment, est digéré pour obtenir des fragments F(ab)'2 ou Fab. Les concentrés d'Ig et de fragments sont alors mélangés. - 13 - Ainsi, on obtient un concentré d'IgG et de F(ab)'2 et/ou Fab d'IgG et d'IgM en : (1) préparant un concentré d'IgG de la façon décrite précédemment, (2) préparant un concentré d'IgM de la façon décrite précédemment, (3) mélangeant et digérant une partie du concentré d'IgG et une partie du concentré d'IgM pour obtenir un mélange de fragments F(ab) '2 et/ou de Fab d'IgG et d'IgM, (4) mélangeant (1) et (3). Pour obtenir des fragments F(ab)'2, la protéolyse a lieu en pepsine 1% en poids de protéines à pH 4 et 35 C (protocole IGLOO). Pour obtenir des fragments Fab, la protéolyse a lieu en papaïne
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L'invention concerne un nouveau médicament destiné au traitement des arbovirus, à savoir un concentré d'immunoglobulines et de fragments F(ab)'2 et/ou Fab spécifiques dudit arbovirus ainsi que son procédé de préparation.
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1. Concentré d'immunoglobulines et de fragments F(ab)'2 et/ou Fab spécifiques d'un arbovirus en tant que médicament. 2. Concentré selon la 1, caractérisé en ce que ledit arbovirus est un des virus de la dengue, le virus de la fièvre jaune, le virus West Nile, le virus chikungunya, le virus Ross River, le virus O'nyong-nyong ou le virus Mayaro. 3. Concentré selon la 1 10 ou 2, caractérisé en ce que les immunoglobulines sont des immunoglobulines A, G, et M. 4. Concentré selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les immunoglobulines sont des immunoglobulines G. 15 5. Concentré selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les immunoglobulines sont des immunoglobulines M. 6. Concentré selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce qu'il contient 20 90 à 98% d'immunoglobulines et de F(ab)'2 et/ou Fab. 7. Concentré selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce qu'il contient 5 à 50% de F(ab)'2 et/ou Fab. 8. Concentré selon l'une quelconque des 25 1 à 7, caractérisé en ce que les fragments F(ab)'2 et/ou Fab sont des fragments F(ab)'2 et/ou Fab d'IgG et/ou d'IgM. 9. Concentré selon l'une quelconque des 1 à 8, additionné de 1 à 10 mmol de 30 magnésium. 10. Concentré selon l'une quelconque des 1 à 9, additionné de 1 à 10 mmol de zinc. 11. Utilisation d'un concentré tel que 35 défini dans l'une quelconque des 1 à 10, pour la fabrication d'un médicament destiné au- traitement dudit arbovirus. 12. Utilisation selon la 11, pour la fabrication d'un médicament sous forme administrable par voie topique, sous-cutanée, orale, 5 intramusculaire ou intraveineuse. 13. Procédé de préparation d'un concentré selon l'une des 1 à 3, caractérisé par les étapes suivantes : - constitution d'un lot d'au moins 1000 dons de 10 plasma, chaque don présentant un titre suffisant en Ig dirigées contre ledit arbovirus - précipitation des contaminants lipidiques et protéiques en une seule étape - récupération du concentré d'Ig dans le surnageant 15 (1) - protéolyse d'une partie du concentré précédent pour obtenir des fragments F(ab)'2 et/ou Fab (2), - mélange des fractions (1) et (2). 14. Procédé de préparation d'un 20 concentré selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé par les étapes suivantes : -constitution d'un lot d'au moins 1000 dons de plasma, chaque don présentant un titre suffisant en IgG anti-chikungunya 25 - précipitation des contaminants lipidiques et protéiques en une seule étape -chromatographie du surnageant sur un échangeur d'anions à pH alcalin -élution des IgG par du tampon phosphate à pH compris 30 entre 4 et 7 pour obtenir un concentré d'IgG (1) - éventuellement élution subséquente des IgA par le même tampon phosphate additionné de NaCl 100 à 175 mM, et de préférence 150 mM, à un pH de 6 à 6,3 (1) - éventuellement élution subséquente des IgM par le 35 même tampon phosphate à pH compris entre 6 et 7 additionné de NaCl 250 à 350 mM (1) éventuellement mélange des concentrés d'IgG, d'IgA et d'IgM (1)- 16 - protéolyse d'une partie du concentré précédent pour obtenir des fragments F(ab)'2 et/ou Fab (2), -mélange d'une fraction (1) et de la fraction (2). 15. Procédé selon la 14, caractérisé en ce que le pH du surnageant est ajusté entre 8,9 et 9,1 et la colonne de chromatographie est équilibrée en tampon à pH 8,9 à 9,1 préalablement à la chromatographie. 16. Procédé de préparation d'un concentré selon les 4 et 8, caractérisé par les étapes suivantes : (1) préparation d'un concentré d'IgG selon la 14 ou 15, 15 (2) préparation d'un concentré d'IgM selon la 14 ou 15, (3) mélange et protéolyse d'une partie du concentré d'IgG et d'une partie du concentré d'IgM pour obtenir un mélange de fragments F(ab)'2 et/ou de 20 Fab d'IgG et d'IgM, (4) mélange de (1) et (3). 17. Procédé selon l'une quelconque des 13 à 16, caractérisé en ce que la protéolyse pour obtenir des fragments F(ab)'2 a lieu 25 en pepsine 1% en poids de protéines à pH 4 et 35 -C. 18. Procédé selon l'une quelconque des 13 à 17, caractérisé en ce que la protéolyse pour obtenir des fragments Fab a lieu en papaïne. 19. Procédé selon l'une quelconque des 13 à 18, caractérisé en ce que la précipitation est une précipitation caprylique et en ce que les résidus d'acide caprylique dans le surnageant sont éliminés par PO4 calcium. 20. Procédé selon l'une quelconque des 13 à 19, caractérisé en ce que le précipité est séparé par filtration après ajout d'au moins un adjuvant de filtration. 10 30 35- 17 - 21. Procédé selon l'une quelconque des 13 à 20, caractérisé en ce que le surnageant est traité par solvant/détergent. 22. Procédé selon l'une quelconque des 13 à 21, caractérisé en ce que les immunoglobulines éluées sont concentrées par ultrafiltration et soumises à une filtration stérilisante conventionnelle puis à une filtration au travers de filtres nanométriques de porosité décroissante de 100 à 15 nanomètres. 23. Procédé selon l'une quelconque des 13 à 22, caractérisé en ce que la solution d'immunoglobulines concentrée et filtrée est additionnée d'un stabilisant pharmaceutiquement acceptable puis elle est conditionnée à l'état de solution stérile et éventuellement congelée et lyophilisée.
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TRANSFORMATIONS APPORTEES A LA GAMME DES APPAREILS ANTITARTRE SOLA AINSI QU'A LEURS CONSOMMABLES
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a) Indications du domaine technique des inventions et généralités Il s'agit d'un appareil anti-tartre SOLA , qui intervient de façon physique sur les propriétés incrustantes de l'eau au contact des métaux (le magnétisme et le diamagnétisme). Son action permet de protéger les canalisations d'eau contre l'entartrage. 10 Constitué d'un contenant cylindrique en bronze ( métal diamagnétique) dans lequel s'emmanche un tube de cuivre obturé hermétiquement et d'une double enveloppe, appelé cellule il contient des éléments de grande réactivité naturelle. Les portes cellules, contenants ou corps de l'anti tartre sont de différentes tailles et contiennent plusieurs cellules suivant la quantité d'eau à traiter. 15 Les cellules qui sont en fait le réacteur de l'appareil sont adaptées en dimension. Ces appareils de conception ancienne (1935) dont il a été conservé intégralement le principe de fonctionnement n'ont jamais été modifiés depuis et justifiaient de nombreuses adaptations. 20 Les améliorations permettent : 1. le remplacement plus aisé de la cellule, une simplification pour la gestion des stocks pour les distributeurs et un montage normalisé et facilité pour les installateurs. 2. de faciliter la maintenance 25 3. une installation plus aisée 4. d'assurer une moindre bruyance en fonctionnement 5. d'éviter les vibrations dans l'installation 6. d'apporter plus de sécurité en cas de fortes pressions 7. d'uniformiser les joints de couvercles des différents appareils 30 8. de facilité l'ouverture des couvercles 9. un meilleur aspect et un démontage du couvercle facilité Les améliorations permettent : 1. une gestion des stocks facilitée 35 des opérations de démontage et remontage des composants facilitées et accélérées 2. une définition et adaptation du matériel plus précise selon les données du problème à régler 3. l'allégement des stocks par la modularité des appareils 40 Les améliorations permettent : 1. des économies substantielles par des achats de produits standard 2. une simplification et meilleure gestion des stocks 3. une plus grande fiabilité des bagues et des joints 4. une meilleure isolation électrique des cellules des petits appareils 45 5. une meilleure qualité sanitaire De façon plus générale, les améliorations prévues rendent ce matériel obsolète à ce jour, vendable, ce qui n'était plus le cas depuis des années. En effet, la société SOLAVITE qui commercialise actuellement ce matériel, fonctionne essentiellement de récurrence depuis 30 ans et ces améliorations permettront de réactiver l'intérêt des clients. Les applications et les possibilités d'utilisation sont multiples, mais la plus grosse expérience acquise depuis 1935, l'a été auprès des particuliers ou l'anti tartre est installé après le compteur d'eau afin de protéger le réseau contre l'entartrage. Nombreux sont les clients particuliers qui 30, 40 ou 50 ans plus tard commandent encore leurs cellules régulièrement. Ces appareils sont utilisés également dans le secteur immobilier, hospitalier, industriel et le tertiaire. L'eau contient des sels de calcium dont les propriétés incrustantes déterminent une part de sa 15 qualité entartrante. Le calcium comme le fer qu'elle contient sont des éléments paramagnétiques qui précipitent sur les canalisations qu'ils entartrent. b) Aspect technique général 20 Le catalyseur est une chambre très diamagnétique qui perturbe l'effet paramagnétique des éléments incrustants contenus dans l'eau au passage dans l'appareil. Cette modification de la susceptibilité magnétique de l'eau se transmet aux constituants des réseaux conducteurs qui deviennent en surface au contact de l'eau circulant, des éléments diamagnétiques. 25 Ainsi, l'eau, lorsqu'elle pénètre dans le porte cellule ou corps est soumise instantanément à l'action catalytique des cellules et les minéraux qui constituent la dureté de l'eau sont dispersés. Aucune modification chimique de l'eau n'apparaît mais une variation des sels alcalino-terreux dont l'examen microscopique est facilement observable. 30 c) Description des modifications, objets de la demande de protection Les améliorations à réaliser permettront à l'utilisateur le remplacement plus aisé de la cellule, une simplification pour la gestion des stocks pour les distributeurs et un montage normalisé et 35 facilité pour les installateurs. De façon plus générale, les améliorations prévues moderniseront ce matériel obsolète en lui apportant, les caractéristiques nécessaires qui lui permettront de reprendre sa place sur le marché, ce qui n'était plus le cas depuis des années. En effet, la société SOLAVITE qui commercialise actuellement ce matériel ne réalise que 40 peu de nouvelles affaires et ces améliorations permettront de réactiver les ventes. Nous distinguons 3 groupes d'améliorations développées aux pages revendications 1. Corps des appareils petit immobillier type R3 et R4 45 2. Corps industriels et semi-industriels type CI et éléments de CI 3. Cellules catalytiques a. Concernant les corps ou contenant des appareils pour le petit immobilier type R3 et R4 Modification des dimensions pour standardiser le diamètre des tubes cuivre constituants les cellules et déplacement des orifices entrée et sortie afin de pouvoir limiter les modifications de tuyauterie lors du positionnement. Uniformisation du diamètre des corps des R3 pour ne plus avoir qu'un couvercle pour les 2 appareils de cette gamme. Réduction du fond des corps des appareils pour un meilleur maintien des cellules. b. Concernant les appareils de la gamme industrielle L'invention a consisté à concevoir un petit élément de 2 cellules, qui peut être assemblé à 5 autres au maximum. Les assemblages ainsi conçus sont modulables et permettent de monter des appareils plus ou moins importants en ne stockant ainsi qu'un seul modèle de corps appelé élément de CI dans le but de répondre à une grande diversité de besoins. 25 c. Concernant les cellules Uniformisation du diamètre des tubes constituant l'enveloppe des cellules des modèles industriels ( Diamètre 52) Standardisation des bagues isolantes des petits appareils( R2 R1), Amélioration de la qualité des pièces de calage des cellules en caoutchouc imputrescible, modèle unique pour tous les appareils du R3 au CI 40 L'invention concerne plus précisément les objets suivants : 1. Appareil anti-tartre qui comprend : 40 - un corps qui est soit un corps immobilier résidentiel qui est soit de type R3 ou R4 soit un corps industriel de type CI compact - des cellules catalytiques 2. Appareil anti-tartre qui comprend un corps immobilier résidentiel de type R3 ou 45 R4 comprenant : - des orifices de raccordement qui sont décalés vers le bas de l'appareil de 15 mm de façon à pouvoir placer celui ci plus près d'un mur sans pour autant devoir décaler la canalisation existante - un fond du corps de l'appareil de type R3 ou R4 dont le diamètre est 77 mm pour 50 permettre le blocage de la cellule équipée de ses embouts moulés 10 15 20 30 35 - une ouverture du couvercle, par laquelle on change les cellules, dont le diamètre est 62 mm permettant de diminuer la bruyance et les vibrations dans les réseaux traités - un couvercle épaissi de 15 mm pour faciliter le maintien de la cellule et tolérer une plus forte pression - un joint torique de couvercle dont le diamètre est 69,22 mm - un bosselage et une vis de purge pour faciliter l'ouverture de l'appareil lors du renouvellement de la cellule catalytique et/ou - des vis de couvercle en inox évitant la corrosion pouvant survenir en milieu humide. 3. Appareil anti-tartre qui comprend un corps industriel de type CI compact comprenant : - une série de corps ou éléments, permettant d'obtenir jusqu'à 12 m3/h de traitement, chaque élément étant fondu avec une bride plane à chaque extrémité percée sur son pourtour permettant de le boulonner à d'autres et d'assembler jusqu'à 6 éléments de 2 15 cellules et/ou - des vis de couvercle en inox évitant la corrosion. 4. Appareil anti-tartre qui comprend des cellules catalytiques comprenant : - des cellules de type R2 de diamètre 25 mm 20 - des cellules de type R3, R4, R5 de diamètre 52 mm - des cellules de type R3, R4 qui sont équipées d'embouts moulés et/ou - des cellules de type R1, R2 équipées de capuchons plastique alimentaire qui isolent électriquement les extrémités des cellules
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Les appareils industriels type CISont conçus de façon a être modulables.Sur tous les appareils la visserie est en acier inoxydable.Les appareils type résidentielLes orifices " entrée et sortie " sont décalés pour en faciliter la pose.Les couvercles des séries " résidentiel " sont uniformisés et épaissis et une gorge de diamètre identique permet la mise en place du même joint torique sur les deux types d'appareils. Un purgeur est prévu pour en faciliter l'ouverture.Une modification est faite en fonderie pour caler les cellules.Les cellules (consommables) de l'appareilLes tubes de cuivre constituants le corps des cellules sont des tubes cuivre de qualité alimentaire que l'on trouve chez les grossistes de matériel sanitaire et plomberie pour tous les appareils et du même diamètre pour les appareils résidentiel type R3 et R4.
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1. Appareil anti-tartre qui comprend : - un corps qui est soit un corps immobilier résidentiel qui est soit de type R3 ou R4 soit un corps industriel de type CI compact - des cellules catalytiques 2. Appareil anti-tartre selon la 1 caractérisé en ce qu'il comprend un corps immobilier résidentiel de type R3 ou R4 comprenant : -des orifices de raccordement qui sont décalés vers le bas de l'appareil de 15 mm de façon à pouvoir placer celui ci plus près d'un mur sans pour autant devoir décaler la canalisation existante - un fond du corps de l'appareil de type R3 ou R4 dont le diamètre est 77 mm pour permettre le blocage de la cellule équipée de ses embouts moulés - une ouverture du couvercle, par laquelle on change les cellules, dont le diamètre est 62 mm permettant de diminuer la bruyance et les vibrations dans les réseaux traités - un couvercle épaissi de 15 mm pour faciliter le maintien de la cellule et tolérer une plus forte pression - un joint torique de couvercle dont le diamètre est 69,22 mm - un bosselage et une vis de purge pour faciliter l'ouverture de l'appareil lors du renouvellement de la cellule catalytique et/ou - des vis de couvercle en inox évitant la corrosion pouvant survenir en milieu humide. 3. Appareil anti-tartre selon la 1 ou 2 caractérisé en ce qu'il comprend un corps industriel de type CI compact comprenant : - une série de corps ou éléments, permettant d'obtenir jusqu'à 12 m3/h de traitement, chaque élément étant fondu avec une bride plane à chaque extrémité percée sur son pourtour permettant de le boulonner à d'autres et d'assembler jusqu'à 6 éléments de 2 cellules et/ou - des vis de couvercle en inox évitant la corrosion. 4. Appareil anti-tartre selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'il comprend des cellules catalytiques comprenant : - des cellules de type R2 de diamètre 25 mm - des cellules de type R3, R4, R5 de diamètre 52 mm - des cellules de type R3, R4 qui sont équipées d'embouts moulés et/ou - des cellules de type R1, R2 équipées de capuchons plastique alimentaire qui isolent électriquement les extrémités des cellules.
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C
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C23
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C23F
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FR2887768
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A1
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COMPOSITION POUR LA DECOLORATION ET LA COLORATION SIMULTANEES DES FIBRES KERATINIQUES COMPRENANT UN COLORANT ANIONIQUE OU NON IONIQUE ET UN LIQUIDE INERTE ORGANIQUE
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La présente invention a pour objet une composition pour la décoloration et la coloration simultanées des fibres kératiniques, et en particulier des fibres kératiniques humaines telles que les cheveux. Lorsqu'une personne souhaite changer radicalement de couleur de cheveux, notamment lorsqu'elle souhaite obtenir une couleur plus claire que sa couleur d'origine, il est souvent nécessaire de procéder à une décoloration, et éventuellement à une coloration des cheveux. Pour ce faire, il existe plusieurs méthodes. La première méthode consiste à utiliser des produits éclaircissants à base d'ammoniaque et de peroxyde d'hydrogène. Ces produits peuvent éventuellement contenir des colorants ce qui permet d'éclaircir et de colorer simultanément les cheveux. Toutefois, les performances éclaircissantes de ces produits restent limitées, plus particulièrement pour des applications sur des cheveux à fonds foncés naturels et / ou colorés. La deuxième méthode consiste à appliquer sur les cheveux une composition éclaircissante à base de sels peroxygénés tels que les persulfates et d'agents alcalins dans laquelle a été ajouté du peroxyde d'hydrogène au moment de l'emploi, afin d'obtenir un éclaircissement plus important. Ce type de produit est très satisfaisant et plus adapté à des fonds foncés, mais il ne conduit qu'à une gamme très restreinte de reflets. Il est alors nécessaire de corriger la nuance obtenue en appliquant dans un deuxième temps un produit de coloration sur les cheveux. Ce procédé en deux étapes présente l'inconvénient d'être relativement long. Pour pallier à cet inconvénient, il a été proposé, dans le brevet US 5 688 291, la demande de brevet WO 02/074270 et le modèle d'utilité DE 203 03 559, d'ajouter à ces produits éclaircissants des colorants, et en particulier des colorants directs de type anthraquinone, azo, triarylméthane, thiazine, quinone et nitro, qui sont pour certains stables dans ces milieux fortement oxydants. Cette méthode permet de colorer et de décolorer simultanément la fibre capillaire. Le niveau d'éclaircissement étant important, elle est particulièrement bien adaptée à des fonds foncés naturels et / ou colorés. Cependant, ces produits ont l'inconvénient de se présenter sous forme de poudres qui sont volatiles et de praticité réduite. Le but de la présente invention est de fournir de nouvelles compositions pour la décoloration et la coloration simultanées des fibres kératiniques, et en particulier des fibres kératiniques humaines telles que les cheveux, particulièrement bien adaptées à des fonds foncés, qui sont faciles à utiliser et qui permettent d'obtenir des colorations chromatiques et tenaces. Ce but est atteint avec la présente invention qui a pour objet une composition pour la décoloration et la coloration simultanées des fibres kératiniques comprenant: - au moins un colorant direct choisi parmi les colorants anioniques et non ioniques, à l'exception du 7-(6'méthylphénylazo)-1-acétamido-3,6-disulfo-8-hydroxy-naphtalène, des ortho nitro-anilines substituées en méta du groupement amino, de la quinoline, des dérivés quinoliniques, et de leurs sels d'addition; - au moins un liquide inerte organique; - au moins un sel peroxygéné ; et - au moins un agent alcalin. La composition conforme à la présente invention est particulièrement bien adaptée pour la décoloration et la coloration simultanées des cheveux foncés et est facile à utiliser. De plus, les colorants présentent une bonne stabilité dans la composition conforme à l'invention. La coloration obtenue est chromatique et, avec des concentrations adaptées en colorants selon l'invention, on peut obtenir une large palette de couleurs et de reflets. Par ailleurs, cette coloration est résistante aux diverses agressions que peuvent subir les cheveux telles que les shampoings, les frottements, la lumière, les intempéries, la sueur et les déformations permanentes. Elle est aussi puissante, esthétique, et de plus peu sélective, c'est-à-dire qu'elle permet d'obtenir de faibles écarts entre différentes parties différemment sensibilisées d'un cheveu ou d'une chevelure. La présente invention a également pour objet un procédé de décoloration et de coloration simultanées des fibres kératiniques mettant en oeuvre la composition conforme à l'invention, ainsi que des dispositifs à plusieurs compartiments pour la mise en oeuvre de ce procédé. Un autre objet de la présente invention est l'utilisation de la composition conforme à l'invention pour la décoloration et la coloration simultanée des fibres kératiniques. Les colorants anioniques utiles dans le cadre de l'invention peuvent être choisis parmi les colorants directs nitrés acides, les colorants azoïques acides, les colorants aziniques acides, les colorants triarylméthaniques acides, les colorants indoaminiques acides, les colorants naturels acides. De préférence, les colorants anioniques utiles dans le cadre de l'invention sont choisis parmi les composés suivants: (Ci 45380) Acid Red 87 (C.1.10316) Sel de sodium de l'acide 2,4-dinitro-1-naphtol-7sulfonique (C.1. 10383) Acid Orange 3 (C.1. 13015) Acid Yellow 9 / Food Yellow 2 (C.1. 14780) Direct Red 45 / Food Red 13 (C.1. 13711) Acid Black 52 (C.1. 13065) Acid Yellow 36 (C.1. 14700) Sel de sodium de l'acide 1hydroxy-2-(2',4'-xylyl-5- sufonatoazo)-naphtalène-4-sulfonique / Food Red 1 (C.1. 14720) Acid Red 14 / Food Red 3 / Mordant Blue 79 (C. I. 14805) Acid Brown 4 (C.1. 15510) Acid Orange 7 / Pigment Orange 17 / Solvent Orange (C.1. 15985) Food Yellow 3 / Pigment Yellow 104 (C.1. 16185) Acid Red 27 / Food Red 9 (C.1. 16230) Acid Orange 10 / Food Orange 4 (C.1. 16250) Acid Red 44 (C.1. 17200) Acid Red 33 / Food Red 12 (C.1. 15685) Acid Red 184 (C.1. 19125) Acid Violet 3 (C.1.18055) Sel de sodium de l'acide 1-hydroxy-2-(4'-acétamido phénylazo)-8-acétamido-naphtalène-3,6disulfonique / Acid Violet 7 / Food Red 11 (C.1. 18130) Acid Red 135 (C.1. 19130) Acid Yellow 27 (C.1. 19140) Acid Yellow 23 / Food Yellow 4 (C.1. 20170) 4'-(sulfonato-2",4"-diméthyl)-bis-(2,6-phénylazo)-1,3- dihydroxy benzène / Acid Orange 24 (C.1. 20470) Sel de sodium de l'acide 1-amino-2(4'-nitrophénylazo)-7-phénylazo-8-hydroxy-naphtalène-3,6-disulfonique Acid Black 1 (C.1.23266) (4-((4-méthylphényl) sulfonyloxy)-phénylazo)2,2'diméthyl-4-((2-hydroxy-5,8- disulfonato)naphtylazo)biphényle / Acid Red 111 (C.1. 27755) Food Black 2 (C.1. 25440) 1-(4'-sulfonatophénylazo)-4((2"-hydroxy-3"-acétylamino-6",8"-disulfonato)naphtylazo)-6sulfonatonaphtalène (sel tétrasodique) / Food Black 1 (C.1. 42080) Acide 4-R-hydroxyéthylamino-3-nitrobenzènesulfonique (C.1. 42090) Acid Blue 9 (C.1. 60730) Acid Violet 43 (C.1. 61570) Acid Green 25 (C.1.62045) Sel de sodium de l'acide 1-amino-4-cyclohexylamino- 9,10-anthraquinone 2sulfonique / Acid Blue 62 (C.1. 62105) Acid Blue 78 (C.1.14710) Sel de sodium de l'acide 4-hydroxy-3((2-méthoxy phényl)-azo)-1-naphtalène sulfonique / Acid Red 4 Acide 2-pipéridino 5-nitro benzène sulfonique Acide 2(4'-N,N(2"-hydroxyéthyl)amino-2'-nitro)aniline éthane sulfonique Acide 4-R-hydroxyéthylamino-3-nitrobenzène sulfonique (C.1. 42640) Acid Violet 49 (C.1. 42080) Acid Blue 7 Acid Blue 156 Acid Blue 317 (C.1. 58005) Sel de sodium du 1,2-dihydroxy-3-sulfo-anthraquinone / Mordant Red 3 (C.1.62055) Sel de sodium de l'acide 1-amino-9,10-dihydro-9,10-dioxo-4(phénylamino) 2-anthracène sulfonique / Acid Blue 25 (C.1.14710) Sel de sodium de l'acide 4-hydroxy-3-((2- méthoxyphényl)-azo)-1-naphtalène sulfonique / Acid Red 4 La plupart de ces colorants sont décrits en particulier dans le Color Index publié par The Society of Dyers and Colorists, P.O. Box 244, Perkin House, 82 Grattan Road, Bradford, Yorkshire, BD1 2JBN England. Les colorants anioniques plus particulièrement préférés sont les colorants désignés dans le Color Index sous le code C.I. 58005 (sel monosodique de l'acide 1,2-dihydroxy-9,10-anthraquinone-3-sulfonique), C. I. 60730 (sel monosodique de l'acide 2-[(9,10-dihydro-4-hydroxy-9,10dioxo-1-anthracényl)-amino] -5-méthyl-benzène sulfonique), C.I. 15510 (sel monosodique de l'acide 4-[(2-hydroxy-1-naphtalényl)-azo]-benzène sulfonique), C.I. 15985 (sel disodique de l'acide 6-hydroxy-5-[(4sulfophényl)-azo]-2-naphtalène sulfonique), C.I. 17200 (sel disodique de l'acide 5-amino-4-hydroxy-3-(phénylazo)-2,7-naphtalène disulfonique), C.I. 20470 (sel disodique de l'acide 1-amino-2-(4'-nitrophénylazo)-7phénylazo-8-hydroxy-3,6-naphtalène disulfonique), C.I. 42090 (sel disodique du N-éthyl-N-[4-[[4-[éthyl[3-sulfophényl)-méthyl]-amino]-phényl] (2-sulfophényl)-méthylène]-2,5-cyclohexadien-1-ylidène] -3sulfobenzenemethanaminium hydroxyde, sel interne), C.I. 61570 ( sel disodique de l'acide 2,2'-[(9,10-dihydro-9,10-dioxo-1,4-anthracènediyl)diimino]-bis-[5-méthyl] -benzène sulfonique. Le ou les colorants anioniques pouvant être utilisés dans le cadre de la présente invention sont également préférentiellement choisis parmi les composés suivants: - l'acide 4-((3-hydroxyéthyl)amino-3-nitrobenzènesulfonique, - l'acide 4-N-éthylamino-3-nitrobenzoique; - l'acide 2pipéridino-5-nitrobenzoique; - l'acide 4-amino-2-nitrodiphénylamine-2' carboxylique; - l'acide 4-amino-4'-diméthylamino-2-nitrodiphénylamine-2'carboxylique; - l'acide 3-oxo-6-hydroxy-9-carboxy-phényl xanthylium. Le ou les colorants non ioniques utiles dans le cadre de l'invention peuvent être choisis parmi les colorants non ioniques benzéniques nitrés, les colorants non ioniques azoïques, azométhiniques, méthiniques, anthraquinoniques, naphtoquinoniques, benzoquinoniques, phénotiaziniques indigoïdes, xanthéniques, phénanthridiniques, phtalocyanines, ceux dérivés du triarylméthane, seuls ou en mélanges. Ils peuvent par exemple être choisis parmi les colorants benzéniques nitrés rouges ou orangés, par exemples les composés suivants: - le 1hydroxy-3-nitro-4-N-(y-hydroxypropyl)amino benzène, - le N-((3hydroxyéthyl)amino-3-nitro-4-amino benzène, - le 1-hydroxy-3-nitro-4-N(13-hydroxyéthyl)amino benzène, - le 1,4-diamino-2-nitrobenzène, - le 1amino-2-nitro-4-méthylamino benzène, -la N-((3-hydroxyéthyl)-2-nitroparaphénylènediamine, - la 2-nitro-4-amino-diphénylamine, - lei-amino-3nitro-6-hydroxybenzène. - le 1-((3-aminoéthyl)amino-2-nitro-4-((3-hydroxyéthyloxy) benzène, - le 1-((3, y-dihydroxypropyl)oxy-3-nitro-4-((3-hydroxyéthyl)amino benzène, le 1-hydroxy-3-nitro-4-aminobenzène, - le 1-hydroxy-2-amino-4,6dinitrobenzène, - le 1-méthoxy-3-nitro-4-(13-hydroxyéthyl)amino benzène, la 2-nitro-4'-hydroxydiphénylamine. Ils peuvent également être choisis parmi les colorants directs benzéniques nitrés jaunes et jaune-verts, tels que les composés suivants: - le 1-(13-hydroxyéthyl)amino-2-méthoxy-4-nitrobenzène, - le 1-amino-2nitro-6-méthyl-benzène, - le 1-(13-hydroxyéthyl)amino-2-hydroxy-4nitrobenzène, - la N-((3-hydroxyéthyl)-2-nitro-4-trifluorométhylaniline, le 4-((3-hydroxyéthyl)amino-3-nitro-chlorobenzène, - le 4-((3hydroxyéthyl)am ino-3-nitro-méthylbenzène, - le 4-((3,y -dihydroxypropyl) amino-3-nitro-trifluorométhylbenzène, 30 - le 1-(13-uréidoéthyl)amino-4nitrobenzène, - le 1-hydroxy-2-amino-5-nitrobenzène, - le 1-amino-2[tris(hydroxyméthyl)méthyl]amino-5-nitro-benzène, - le 1-((3-hydroxyéthyl) amino-2-nitrobenzène, - le 4-((3-hydroxyéthyl)amino-3-nitrobenzamide. Ils peuvent aussi être choisis parmi les colorants directs benzéniques nitrés bleus ou violets. On peut par exemple citer les composés suivants: - le 1-((3-hydroxyéthyl)amino-4-N,N-bis-((3-hydroxyéthyl)amino 2nitrobenzène, - le 1-(y-hydroxypropyl)amino 4-N,N-bis-(13-hydroxyéthyl) amino 2-nitrobenzène, - le 1-((3-hydroxyéthyl)amino 4-(N-méthyl, N-(3hydroxyéthyl)amino 2-nitrobenzène, - le 1-((3-hydroxyéthyl)amino 4-(Néthyl, N-(3-hydroxyéthyl)amino 2-nitrobenzène, - le 1-((3,ydihydroxypropyl)amino 4-(N-éthyl, N-[3-hydroxyéthyl)amino 2-nitrobenzène, - les 2-nitroparaphénylènediamines de formule suivante: NHRa NRbRc dans laquelle: - Rb représente un radical alkyle en C1-C4, un radical [3hydroxyéthyle ou [3-hydroxypropyle ou y-hydroxypropyle; - Ra et Rc, identiques ou différents, représentent un radical 13-hydroxyéthyle, -13hydroxypropyle, y-hydroxypropyle, ou (3,ydihydroxypropyle, l'un au moins des radicaux Rb, Rc ou Ra représentant un radical y-hydroxypropyle et Rb et Rc ne pouvant désigner simultanément un radical [3-hydroxyéthyle lorsque Ra est un radical y- NO2 hydroxypropyle, telles que ceux décrits dans le brevet français FR 2 692 572. A titre de colorants non ioniques, on peut aussi citer les colorants suivants: le Disperse Orange 3; le Disperse Red 17; le Disperse Violet 4; le Disperse Violet 8; le Disperse Blue 1; le Disperse Red 15; le Solvent Violet 13; le Solvent Violet 11; le Disperse Blue 3; le Disperse Blue 7; le Disperse Red 11; le Natural Brown 7; le Disperse Black 9; le Disperse Violet 15; le Natural Orange 6; la 2-hydroxy 3-méthoxy 1,4-naphtoquinone; la 3-hydroxy 2-méthyl 1,4-naphtoquinone ou le phtiocol; la 3,6-dihydroxy 5-méthoxy p-toluquinone ou la spinulosine; le HC Blue 14. De préférence, le ou les colorants non ioniques sont choisis parmi le 1hydroxy-3-nitro-4-N-(y-hydroxypropyl)amino benzène; le N-(8-hydroxyéthyl) amino-3-nitro-4-amino benzène; le 1-hydroxy-3-nitro-4-N-([3- hydroxyéthyl) amino benzène; le 1,4-diamino-2-nitrobenzène; le 1-amino- 2-nitro-4méthylamino benzène; la N-(8-hydroxyéthyl)-2-nitro- paraphénylènediamine; la 2-nitro-4-amino-diphénylamine; le 1-amino-3- nitro-6-hydroxybenzène; le 1-((3-aminoéthyl)amino-2-nitro-4-((3- hydroxyéthyloxy) benzène; le 1- ((3, y-dihydroxypropyl)oxy-3-nitro-4-(8- hydroxyéthyl)amino benzène; le 1hydroxy-3-nitro-4-aminobenzène; le 1-hydroxy-2-amino-4,6-dinitrobenzène; le 1-méthoxy-3-nitro-4-(8-hydroxyéthyl)amino benzène; la 2-nitro-4'hydroxydiphénylamine; le 1-(8-hydroxyéthyl)amino-2-méthoxy-4-nitrobenzène; le 1-amino-2-nitro-6-méthyl-benzène; le 1-(8-hydroxyéthyl)amino-2hydroxy-4-nitrobenzène; la N-(8-hydroxyéthyl)-2-nitro-4trifluorométhylaniline; le 448-hydroxyéthyl)amino-3-nitro-chlorobenzène; le 4-(8-hydroxyéthyl)amino-3-nitro-méthylbenzène; le 4-((3,y dihydroxypropyl)amino-3-nitro-trifluorométhylbenzène; le 1-(3-uréidoéthyl) amino-4-nitrobenzène; le 1-hydroxy-2-amino-5-nitrobenzène; le 1-amino-2[tris(hydroxyméthyl)méthyl]amino-5-nitro-benzène; le 1-([3-hydroxyéthyl) amino-2-nitrobenzène; le 4-(8-hydroxyéthyl)amino-3-nitrobenzamide; le 1((3-hydroxyéthyl)amino-4-N,N-bis-((3-hydroxyéthyl)amino 2-nitrobenzène; le 1-(y-hydroxypropyl)amino 4-N,N-bis-(13-hydroxyéthyl)amino 2- nitrobenzène; le 1-(13-hydroxyéthyl)amino 4- (N-méthyl, N-(3-hydroxyéthyl) amino 2-nitrobenzène; le 1-((3- hydroxyéthyl)amino 4-(N-éthyl, N-(3hydroxyéthyl)amino 2-nitrobenzène; le 1-(13,y-dihydroxypropyl)amino 4-(Néthyl, N-13-hydroxyéthyl)amino 2-nitrobenzène; le Disperse Orange 3; le Disperse Red 17; le Disperse Violet 4; le Disperse Violet 8; le Disperse Blue 1; le Disperse Red 15; le Solvent Violet 13; le Solvent Violet 11; le Disperse Blue 3; le Disperse Blue 7; le Disperse Red 11; le Natural Brown 7; le Disperse Black 9; le Disperse Violet 15; le Natural Orange 6; la 2-hydroxy 3-méthoxy 1,4-naphtoquinone; la 3-hydroxy 2-méthyl 1,4naphtoquinone ou le phtiocol; la 3,6-dihydroxy 5-méthoxy p-toluquinone ou la spinulosine; le HC Blue 14. La concentration en colorants anioniques et / ou non ioniques dans la composition conforme à l'invention est généralement comprise entre 0,0001 et 10 % en poids, de préférence entre 0,001 et 8 %, et encore plus préféntiellement entre 0,01 et 5 % en poids du poids total de la composition. Par phase liquide, on entend au sens de la présente invention toute phase capable d'écoulement à température ambiante, généralement entre 15 C et 40 C, et à pression atmosphérique, sous l'action de son propre poids. Par liquide inerte organique, on entend au sens de la présente invention un liquide organique chimiquement inerte vis-à-vis du peroxyde d'hydrogène. Dans le cadre de l'invention, un liquide est inerte si la dégradation du peroxyde d'hydrogène en présence de ce liquide est inférieure à 25 % après 15 heures à 100 C. A titre d'exemple de liquide inerte organique, on peut citer les polydécènes de formule ClonH[(2on>+2] dans laquelle n varie de 3 à 9 et de préférence de 3 à 7, les esters d'alcools gras ou d'acides gras, les esters ou di-esters de sucres d'acides gras en C12-C24, les éthers cycliques ou les esters cycliques, les huiles de silicone, les huiles minérales ou les huiles végétales, ou leurs mélanges. Les composés de formule C1on H[(2on)+2] avec n variant de 3 à 9 répondent à l'appellation "polydécène" du Dictionnaire CTFA 7ème édition 1997 de la Cosmetic, Toiletry and Fragrance Association, USA, ainsi qu'à la même appellation I.N.C.I. aux USA et en Europe. Ce sont des produits d'hydrogénation des poly-1-décènes. Parmi ces composés, on préfère selon l'invention ceux pour lesquels dans la formule, n varie de 3 à 7. On peut citer à titre d'exemple le produit vendu sous la dénomination Silkflo 366 NF Polydecene par la société Amoco Chemical, ceux vendus sous la dénomination Nexbase 2002 FG, 2004 FG, 2006 FG et 2008 FG par la société Fortum. En ce qui concerne les esters d'alcools gras ou d'acides gras, on peut citer à titre d'exemple: - les esters de monoalcools inférieurs saturés linéaires ou ramifiés en 03-C6, avec des acides gras monofonctionnels en C12-C24, ces derniers pouvant être linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés et choisis notamment parmi les oléates, laurates, palmitates, myristates, béhénates, cocoates, stéarates, linoléates, linolénates, caprates, arachidonates, ou leurs mélanges comme notamment les oléopalmitates, oléo-stéarates, palmito-stéarates. Parmi ces esters, on préfère plus particulièrement utiliser le palmitate d'isopropyle, le myristate d'isopropyle et le stéarate d'octyl dodécyle, -les esters de monoalcools linéaires ou ramifiés en C3-C8, avec des acides gras bifonctionnels en C8-C24, ces derniers pouvant être linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés, comme par exemple le di-ester isopropylique de l'acide sébacique, appelé aussi sébaçate de di-isopropyle, - les esters de monoalcools linéaires ou ramifiés en C3-C8, avec des acides gras bifonctionnels en C2-C8, ces derniers pouvant être linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés, comme par exemple l'adipate de di-octyle et le maléate de di-caprylyle, - l'ester d'un acide trifonctionnnel comme le citrate de tri-éthyle. En ce qui concerne les esters et di-esters de sucres d'acides gras en C12C24, on entend par "sucre" des composés qui possèdent plusieurs fonctions alcool, avec ou sans fonction aldéhyde ou cétone, et qui comportent au moins 4 atomes de carbone. Ces sucres peuvent être des monosaccharides, des oligosaccharides ou des polysaccharides. Comme sucres utilisables selon l'invention, on peut citer par exemple le sucrose (ou saccharose), le glucose, le galactose, le ribose, le fuctose, le maltose, le fructose, le mannose, l'arabinose, le xylose, le lactose, et leurs dérivés notamment alkylés, tels que les dérivés méthylés comme le méthylglucose. Les esters de sucres et d'acides gras utilisables selon l'invention peuvent être choisis notamment dans le groupe comprenant les esters ou mélanges d'esters de sucres décrits ci-avant et d'acides gras en C12-C24, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés. Les esters peuvent être choisis parmi les mono-, di-, tri- et tétraesters, les polyesters et leurs mélanges. Ces esters peuvent être par exemple choisis parmi les oléates, laurates, palmitates, myristates, béhénates, cocoates, stéarates, linoléates, linolénates, caprates, arachidonates, ou leurs mélanges comme notamment les esters mixtes oléo-palmitates, oléo-stéarates, palmito-stéarates. Plus particulièrement, on préfère utiliser les mono- et di- esters et notamment les mono- ou di- oléates, stéarates, béhénates, oléopalmitates, linoléates, linolénates, oléostéarates, de saccharose, de glucose ou de méthylglucose. On peut citer à titre d'exemple le produit vendu sous la dénomination Glucate DO par la société Amerchol, qui est un dioléate de méthylglucose. On peut aussi citer à titre d'exemples d'esters ou de mélanges d'esters de sucre d'acide gras: - les produits vendus sous les dénominations F160, F140, F110, F90, F70, SL40 par la société Crodesta, désignant respectivement les palmitostéarates de sucrose formés de 73 % de monoester et 27 % de di- et tri-ester, de 61 % de monoester et 39 % de di- , tri-, et tétra-ester, de 52 % de monoester et 48 % de di-, tri-, et tétra-ester, de 45 % de monoester et 55 0/0 de di-, tri-, et tétra-ester, de 39 % de monoester et 61 % de di-, tri-, et tétra-ester, et le mono- laurate de sucrose; - les produits vendus sous la dénomination Ryoto Sugar Esters par exemple référencés B370 et correspondant au béhénate de saccharose formé de 20 % de monoester et 80 % de di-triester-polyester; - le mono-di-palmito-stéarate de sucrose commercialisé par la société Goldschmidt sous la dénomination Tegosoft PSE. En ce qui concerne les ethers cycliques et esters cycliques, conviennent notamment la y-butyrolactone, le diméthyl isosorbide, ou le diisopropyl isosorbide. Les huiles de silicone peuvent aussi être employées comme liquide organique inerte. Plus particulièrement, les huiles de silicone convenables sont des fluides de silicones liquides et non volatiles de viscosité inférieure ou égale à 10 000 mPa.s à 25 C, la viscosité des silicones étant mesurée selon la norme ASTM 445 Appendice C. Les huiles de silicone sont définies plus en détail dans l'ouvrage de Walter NOLL "Chemistry and Technology of Silicones" (1968) Academic Press. Parmi les huiles de silicone utilisables selon l'invention, on peut citer notamment les huiles de silicones vendues sous les dénominations DC-200 fluid - 5 mPa.s, DC-200 fluid - 20 mPa.s, DC-200 fluid - 350 mPa.s, DC200 fluid - 1000 mPa.s, DC-200 fluid - 10 000 mPa.s par la société Dow Corning. Les huiles minérales peuvent aussi être utilisées comme liquide inerte organique, comme par exemple l'huile de paraffine. Les huiles végétales peuvent aussi convenir, et notamment l'huile d'avocat, l'huile d'olive ou la cire liquide de jojoba. De préférence, le ou les liquides inertes organiques sont choisis dans le groupe formé par les polydécènes de formule ClonH[(2on>+2] dans laquelle n varie de 3 à 9 et de préférence de 3 à 7, les esters d'alcools gras ou d'acides gras, et leurs mélanges. La teneur en liquides inertes organiques varie généralement de 5 à 60 % en poids, de préférence de 10 à 50 % en poids par rapport au poids de la pâte anhydre, et encore plus préférentiellement de 15 à 45 %. La composition conforme à l'invention se présente sous forme de pâte. Le ou les sels peroxygénés utiles à l'invention sont par exemple choisis parmi les persulfates, les perborates, les percarbonates, les peroxydes de métaux alcalins ou alcalino-terreux, et leurs mélanges. De préférence, on utilisera les persulfates et leurs mélanges, par exemple les persulfates de sodium, de potassium et d'ammonium, et leurs mélanges. La concentration en sels peroxygénés dans la composition conforme à l'invention est généralement comprise entre 1 et 70 % en poids, et de préférence entre 20 et 60 % en poids du poids total de la composition. Le ou les agents alcalins utiles dans la composition de la présente invention sont par exemple choisis parmi l'urée, les sels d'ammonium comme le chlorure d'ammonium, le sulfate d'ammonium, le phosphate d'ammonium ou le nitrate d'ammonium, les silicates, les phosphates ou les carbonates de métaux alcalins ou alcalino-terreux, tels que le lithium, le sodium, le potassium, le magnésium, le calcium, le baryum, et leurs mélanges. De préférence, le ou les agents alcalins sont choisis parmi le chlorure d'ammonium, les silicates, les carbonates, et leurs mélanges. La concentration en agents alcalins dans la composition conforme à l'invention est généralement comprise entre 0,01 et 40 % en poids, et de préférence entre 0,1 et 30 % en poids du poids total de la composition. Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, la composition conforme à l'invention est anhydre. Dans le cadre de la présente invention, une composition est anhydre lorsqu'elle présente une teneur en eau inférieure à 1 % en poids, et de préférence inférieure à 0,5 % en poids par rapport au poids total de la composition. Selon un autre mode de réalisation particulier de l'invention, la composition conforme à l'invention est aqueuse. Elle peut alors de plus 15 comprendre du peroxyde d'hydrogène. Dans ce cas-là, la composition conforme à l'invention est prête à l'emploi et résulte du mélange d'une composition anhydre conforme à l'invention avec une composition aqueuse comprenant ou non du peroxyde d'hydrogène. Son pH est généralement compris entre les valeurs 3 et 11. Il est de préférence compris entre 7 et 11. La composition conforme à la présente invention peut également comprendre divers additifs classiquement utilisés en cosmétique. La composition conforme à la présente invention peut ainsi comprendre des agents épaississants minéraux ou organiques, et en particulier des polymères épaississants associatis ou non, anioniques, cationiques, non ioniques ou amphotères, des charges telles que des argiles, des liants tels que la vinylpyrrolidone, des lubrifiants comme les stéarates de polyol ou les stéarates de métaux alcalins ou alcalino-terreux, des silices hydrophiles ou hydrophobes, des pigments, des colorants autres que ceux de la présente invention, des agents matifiants comme les oxydes de titane ou encore des agents tensioactifs anioniques, non ioniques, cationiques, amphotères ou zwittérioniques, des agents antioxydants, des agents de pénétration, des agents séquestrants, des tampons, des agents dispersants, des agents filmogènes, des agents conservateurs, des agents opacifiants, des vitamines, des parfums, des polymères anioniques, cationiques, non ioniques, amphotères ou zwittérioniques, des céramides, des agents de conditionnement tels que par exemple des silicones volatiles ou non volatiles, modifiées ou non modifiées. Dans le cas où la composition conforme à l'invention comprend du peroxyde d'hydrogène, elle peut également comprendre des agents de contrôle du dégagement d'oxygène tels que le carbonate ou l'oxyde de magnésium. Les additifs et les agents de contrôle du dégagement d'oxygène tels que définis précédemment peuvent être présents en quantité comprise pour chacun d'eux entre 0,01 et 40 % en poids, de préférence entre 0,1 et 30 % en poids par rapport au poids total de la composition. Bien entendu, l'homme de l'art veillera à choisir ce ou ces éventuels composés complémentaires de manière telle que les propriétés avantageuses attachées intrinsèquement à la composition conforme à l'invention ne soient pas, ou substantiellement pas, altérées par la ou les adjonctions envisagées. Le procédé de décoloration et de coloration simultanées conforme à la présente invention consiste à appliquer sur les fibres kératiniques une composition anhydre conforme à l'invention telle que définie précédemment en présence d'une composition aqueuse comprenant ou non du peroxyde d'hydrogène. La composition aqueuse comprenant ou non du peroxyde d'hydrogène peut être ajoutée à la composition anhydre juste au moment del'emploi. Elle peut aussi être appliquée simultanément ou séquentiellement à la composition anhydre. La présente invention a également pour objet un dispositif à plusieurs compartiments, caractérisé par le fait qu'il contient au moins deux compositions dont le mélange conduit à une composition aqueuse conforme à l'invention telle que définie précédemment. Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, le dispositif conforme à invention comporte un premier compartiment qui contient une composition (A) comprenant, dans un milieu approprié pour la teinture, au moins un colorant anionique ou non ionique et au moins un liquide inerte organique tels que définis précédemment, un deuxième compartiment qui contient une composition (B) anhydre comprenant au moins un sel peroxygéné et au moins un agent alcalin tels que définis précédemment, et un troisième compartiment qui contient une composition (C) aqueuse de peroxyde d'hydrogène. Selon un autre mode de réalisation particulier de l'invention, le dispositif conforme à invention comporte un premier compartiment qui contient une composition (D) comprenant, dans un milieu approprié pour la teinture, au moins un colorant anionique ou non ionique tel que défini précédemment, un deuxième compartiment qui contient une composition (E) anhydre comprenant au moins un liquide inerte organique, au moins un sel peroxygéné et au moins un agent alcalin tels que définis précédemment, et un troisième compartiment qui contient une composition (C) aqueuse de peroxyde d'hydrogène. Selon un autre mode de réalisation particulier de l'invention, le dispositif conforme à invention comporte un premier compartiment qui contient une composition (F) anhydre comprenant au moins un colorant anionique ou non ionique, au moins un liquide inerte organique, au moins un sel peroxygéné et au moins un agent alcalin tels que définis précédemment, et un deuxième compartiment qui contient une composition (C) aqueuse de peroxyde d'hydrogène. Selon un autre mode de réalisation particulier de l'invention, le dispositif conforme à invention comporte un premier compartiment qui contient une composition (E) anhydre comprenant au moins un liquide inerte organique, au moins un sel peroxygéné et au moins un agent alcalin tels que définis précédemment, et un deuxième compartiment qui contient une composition (G) comprenant, dans un milieu approprié pour la teinture, au moins un colorant anionique ou non ionique tel que défini précédemment et du peroxyde d'hydrogène. Selon un autre mode de réalisation particulier de l'invention, le dispositif conforme à invention comporte un premier compartiment qui contient une composition (B) anhydre comprenant au moins un sel peroxygéné et au moins un agent alcalin tels que définis précédemment, et un deuxième compartiment qui contient une composition (H) comprenant, dans un milieu approprié pour la teinture, au moins un colorant anionique ou non ionique et au moins un liquide inerte organique tels que définis précédemment et du peroxyde d'hydrogène. Le milieu approprié pour la teinture des compositions (A), (C), (D), (G) et (H) est généralement constitué par de l'eau ou par un mélange d'eau et d'au moins un solvant organique pour solubiliser les composés qui ne seraient pas suffisamment solubles dans l'eau. A titre de solvant organique, on peut par exemple citer les alcanols inférieurs en C1-C4, tels que l'éthanol et l'isopropanol; le glycérol; les glycols et éthers de glycols comme le 2-butoxyéthanol, le propylèneglycol, le monométhyléther de propylèneglycol, ainsi que les alcools aromatiques comme l'alcool benzylique ou le phénoxyéthanol, les produits analogues et leurs mélanges. Les solvants peuvent être présents dans des proportions de préférence comprises entre 1 et 40 % en poids par rapport au poids total de la composition tinctoriale, et plus préférentiellement encore entre 5 et 30 % en poids environ. Les compositions (A) et (D), encore appelée "booster", peuvent être formulées à pH acide, neutre ou alcalin, le pH pouvant varier entre 3 et 12 environ et de préférence entre 4 et 11 environ. Les compositions (C), (G) et (H) présentent de préférence un pH inférieur à 7, le pH acide garantissant la stabilité du peroxyde d'hydrogène dans cette composition. Les compositions (A), (C), (D), (G) et (H) peuvent se présenter sous des formes diverses, telles que sous forme de liquides, de crèmes, de gels, ou sous toute autre forme appropriée pour réaliser une teinture des fibres kératiniques. Les compositions (E) et (F) anhydres se présentent sous forme de pâte. La composition (B) anhydre peut se présenter sous forme de poudre ou de pâte. Dans le cas où elle se présente sous forme de pâte, elle comprend de plus un liquide inerte organique tel que défini précédemment. Les compositions (A) à (I) peuvent également renfermer divers additifs classiquement utilisés en cosmétique tels que ceux qui sont décrits précédemment. Les compositions (C), (G) et (H) peuvent de plus comprendre des agents de contrôle du dégagement d'oxygène tels que définis précédemment. Le dispositif conforme à la présente invention peut être équipé d'un moyen permettant de délivrer sur les cheveux le mélange souhaité, tel que les dispositifs décrits dans le brevet FR-2 586 913 au nom de la demanderesse. A partir de ce dispositif, il est possible de décolorer et de colorer simultanément les fibres kératiniques à partir d'un procédé conforme à l'invention tel que défini précédemment. La présente invention a aussi pour objet l'utilisation pour la décoloration et la coloration simultanées des fibres kératiniques d'une composition conforme à l'invention telle que définie précédemment. Les exemples qui suivent servent à illustrer l'invention sans toutefois présenter un caractère limitatif. EXEMPLES On a préparé les compositions suivantes: Composition A B C (pâte décolorante) Isopropyl myristate 20 g 20 g 20 g Gomme xanthane 1,4 g 1,4 g 1,4 g Ultramarines 0,5 g 0,5 g 0,5 g Oxyde de magnésium 2,0 g 2,0 g 2,0 g Silicate de sodium 15,0 g 15,0 g 15,0 g Dioxyde de titane 1,0 g 1,0 g 1, 0 g 2-oléamido-1,3- 0,01 g 0,01 g 0,01 g octadécanediol Stéarate de magnésium 2,0 g 2,0 g 2,0 g EDTA 0,2 g 0,2 g 0,2 g Lauryl sulfate de sodium 4,0 g 4,0 g 4,0 g Silice 2,5 g 2,5 g 2,5 g Persulfate de potassium 39,08 g 39,08 g 39,08 g Persulfate de sodium 6,0 g 6,0 g 6,0 g Cire d'abeille 1,2 g 1,2 g 1,2 g Huile de vaseline 1,0 g 1,0 g 1,0 g Sel de sodium du 2,5 g 2,5 g 2,5 g carboxyméthyl amidon Hydroxyéthyl-2-nitropara- 1,6 g - - toluidine 3-méthylamino-4- - 1,6 g -nitrophénoxyéthanol Acid Red 87 - - 1,6 g Composition oxydante Stannate de sodium 0,04 g Pentétate de pentasodium 0,06 g Alcool cétéarylique 8,00 g Ceteareth-33 2, 00 g Acide 2-phosphorique q.s.p. pH = 3 Peroxyde d'hydrogène 9,00 g Pyrophosphate de tétrasodium 0,03 g Eau 80,87 g Les compositions A, B et C sont mélangées au moment de l'emploi à la composition oxydante avec un rapport pâte décolorante / composition oxydante égal à 1 / 1,5. Les mélanges ainsi obtenus sont appliqués immédiatement et de manière différée sur une mèche de cheveux gris à 90 % de cheveux blancs naturels et sur une mèche de cheveux châtains naturels, à raison de 10 g de mélange pour 1 g de cheveux. Après un temps de pose de 30 minutes, les mèches sont rincées, lavées avec un shampooing standard, rincées à nouveau puis séchées. Les reflets obtenus sont décrits dans le tableau ci-dessous. Composition A cheveux gris à 90 % cheveux châtains de cheveux blancs naturels naturels Application immédiate Jaune cuivré profond Cuivré doré Application différée Jaune cuivré profond Cuivré doré Composition B cheveux gris à 90 % cheveux châtains de cheveux blancs naturels naturels Application immédiate Jaune vif Doré Application différée Jaune vif Doré Composition C cheveux gris à 90 % cheveux châtains de cheveux blancs naturels naturels Application immédiate Rose Cuivré orangé Application différée Rose Cuivré orangé On constate que les reflets obtenus sont les mêmes lorsque l'application est immédiate et lorsqu'elle est différée, ce qui montre que les colorants sont stables dans les compositions conformes à l'invention en présence de peroxyde d'hydrogène
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La présente invention a pour objet une composition pour la décoloration et la coloration simultanées des fibres kératiniques comprenant au moins un colorant choisi parmi les colorants anioniques et non ioniques, à l'exception du 7-(6'-méthylphénylazo)-1-acétamido-3,6-disulfo-8-hydroxy-naphtalène, des ortho nitro-anilines substituées en méta du groupement amino, de la quinoline, des dérivés quinoliniques, et de leurs sels d'addition, au moins un liquide inerte organique, au moins un sel peroxygéné et au moins un agent alcalin, le procédé de décoloration et de coloration simultanées des fibres kératiniques mettant en oeuvre cette composition, ainsi que l'utilisation de cette composition pour la décoloration et la coloration simultanées des fibres kératiniques.La composition conforme à la présente invention est particulièrement bien adaptée à des cheveux foncés. Elle est facile à utiliser et permet d'obtenir une coloration chromatique et tenace.
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1. Composition pour la décoloration et la coloration simultanées des fibres kératiniques comprenant: - au moins un colorant choisi parmi les colorants anioniques et non ioniques, à l'exception du 7-(6'méthylphénylazo)-1-acétamido-3,6-disulfo-8-hydroxy-naphtalène, des ortho nitro-anilines substituées en méta du groupement amino, de la quinoline, des dérivés quinoliniques, et de leurs sels d'addition; - au moins un liquide inerte organique; - au moins un sel peroxygéné ; et - au moins un agent alcalin. 2. Composition selon la 1, dans laquelle le ou les colorants anioniques sont choisis parmi les colorants directs nitrés acides, les colorants azoïques acides, les colorants aziniques acides, les colorants triarylméthaniques acides, les colorants indoaminiques acides, les colorants naturels acides. 3. Composition selon la 2, dans laquelle le ou les colorants anioniques sont choisis parmi les composés suivants: 20 (Ci 45380) Acid Red 87 (C.1.10316) Sel de sodium de l'acide 2,4-dinitro-1- naphtol-7sulfonique (C.1. 10383) Acid Orange 3 (C.1. 13015) Acid Yellow 9 / Food Yellow 2 (C.1. 14780) Direct Red 45 / Food Red 13 (C.1. 13711) Acid Black 52 (C.1. 13065) Acid Yellow 36 (C.1. 14700) Sel de sodium de l'acide 1-hydroxy-2-(2',4'-xylyl-5-sufonatoazo)-naphtalène-4-sulfonique / Food Red 1 (C.1. 14720) Acid Red 14 / Food Red 3 / Mordant Blue 79 (C. I. 14805) Acid Brown 4 (C.1. 15510) Acid Orange 7 / Pigment Orange 17 / Solvent Orange (C.1. 15985) Food Yellow 3 / Pigment Yellow 104 (C.1. 16185) Acid Red 27 / Food Red 9 (C.1. 16230) Acid Orange 10 / Food Orange 4 (C.1. 16250) Acid Red 44 (C.1. 17200) Acid Red 33 / Food Red 12 (C.1. 15685) Acid Red 184 (C.1. 19125) Acid Violet 3 (C.1.18055) Sel de sodium de l'acide 1-hydroxy-2-(4'-acétamido phénylazo)-8-acétamido-naphtalène-3, 6-disulfonique / Acid Violet 7 / Food Red 11 (C.1. 18130) Acid Red 135 (C. 1. 19130) Acid Yellow 27 (C.1. 19140) Acid Yellow 23 / Food Yellow 4 (C.1. 20170) 4'-(sulfonato-2",4"-diméthyl)-bis-(2,6-phénylazo)-1,3- dihydroxy benzène / Acid Orange 24 (C.1. 20470) Sel de sodium de l'acide 1-amino-2(4'-nitrophénylazo)-7-phénylazo-8-hydroxy-naphtalène-3,6-disulfonique Acid Black 1 (C.1.23266) (4-((4-méthylphényl) sulfonyloxy)-phénylazo)2,2'diméthyl-4-((2-hydroxy-5,8- disulfonato)naphtylazo)biphényle / Acid Red 111 (C.1. 27755) Food Black 2 (C.1. 25440) 1-(4'-sulfonatophénylazo)-4((2"-hydroxy-3"-acétylamino-6",8"-disulfonato)naphtylazo)-6sulfonatonaphtalène (sel tétrasodique) / Food Black 1 (C.1. 42080) Acide 4-R-hydroxyéthylamino-3-nitrobenzènesulfonique (C.1. 42090) Acid Blue 9 (C.1. 60730) Acid Violet 43 (C.1. 61570) Acid Green 25 (C.1.62045) Sel de sodium de l'acide 1-amino-4-cyclohexylamino- 9,10-anthraquinone 2sulfonique / Acid Blue 62 (C.1. 62105) Acid Blue 78 (C.1.14710) Sel de sodium de l'acide 4-hydroxy-3((2-méthoxy phényl)-azo)-1-naphtalène sulfonique / Acid Red 4 Acide 2-pipéridino 5-nitro benzène sulfonique Acide 2(4'-N,N(2"-hydroxyéthyl)amino-2'-nitro)aniline éthane sulfonique Acide 4-R-hydroxyéthylamino-3-nitrobenzène sulfonique (C.1. 42640) Acid Violet 49 (C.1. 42080) Acid Blue 7 Acid Blue 156 Acid Blue 317 (C.1. 58005) Sel de sodium du 1,2-dihydroxy-3-sulfo-anthraquinone / Mordant Red 3 (C.1.62055) Sel de sodium de l'acide 1-amino-9,10-dihydro-9,10-dioxo-4(phénylamino) 2-anthracène sulfonique / Acid Blue 25 (C.1.14710) Sel de sodium de l'acide 4-hydroxy-3-((2- méthoxyphényl)-azo)-1-naphtalène sulfonique / Acid Red 4 4. Composition selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle le ou les colorants non ioniques sont choisis parmi les colorants non ioniques benzéniques nitrés, les colorants non ioniques azoïques, azométhiniques, méthiniques, anthraquinoniques, naphtoquinoniques, benzoquinoniques, phénotiaziniques indigoïdes, xanthéniques, phénanthridiniques, phtalocyanines, ceux dérivés du triarylméthane, seuls ou en mélanges. 5. Composition selon la 4, dans laquelle le ou les colorants non ioniques sont choisis parmi le 1-hydroxy-3-nitro-4-N(yhydroxypropyl)amino benzène; le N-(13-hydroxyéthyl)amino-3-nitro-4amino benzène; le 1-hydroxy-3-nitro-4-N-(13-hydroxyéthyl)amino benzène; le 1,4-diamino-2-nitrobenzène; le 1-amino-2-nitro-4- méthylamino benzène; la N-((3-hydroxyéthyl)-2-nitro- paraphénylènediamine; la 2-nitro-4-aminodiphénylamine; le 1-amino-3- nitro-6-hydroxybenzène; le 1-((3-aminoéthyl) amino-2-nitro-4-((3-hydroxyéthyloxy) benzène; le 1-((3, y-dihydroxypropyl) oxy-3-nitro-4-((3-hydroxyéthyl)amino benzène; le 1-hydroxy-3-nitro-4aminobenzène; le 1-hydroxy-2-amino-4,6-dinitrobenzène; le 1-méthoxy-3nitro-4-((3-hydroxyéthyl)amino benzène; la 2-nitro-4'hydroxydiphénylamine; le 1-(13-hydroxyéthyl)amino-2-méthoxy-4nitrobenzène; le 1-amino-2-nitro-6-méthyl-benzène; le 1-((3-hydroxyéthyl) amino-2-hydroxy-4-nitrobenzène; la N-(13-hydroxyéthyl)-2-nitro-4trifluorométhylaniline; le 4413-hydroxyéthyl)amino-3-nitro-chlorobenzène; le 4-(13-hydroxyéthyl)amino-3-nitro-méthylbenzène; le 4-((3,y dihydroxypropyl)amino-3-nitro-trifluorométhylbenzène; le 1-(13uréidoéthyl)amino-4-nitrobenzène; le 1-hydroxy-2-amino-5-nitrobenzène; le 1-amino-2-[tris(hydroxyméthyl)méthyl]amino-5-nitro-benzène; le 1-((3hydroxyéthyl)amino-2-nitrobenzène; le 4-((3-hydroxyéthyl)amino-3nitrobenzamide; le 1-((3-hydroxyéthyl)amino-4-N,N-bis-((3-hydroxyéthyl) amino 2-nitrobenzène; le 1-(y-hydroxypropyl)amino 4-N,N-bis-(13hydroxyéthyl)amino 2-nitrobenzène; le 1-(13-hydroxyéthyl)amino 4- (Nméthyl, N-(3-hydroxyéthyl)amino 2-nitrobenzène; le 1-(13- hydroxyéthyl) amino 4-(N-éthyl, N-(3-hydroxyéthyl)amino 2-nitrobenzène; le 1-(13,ydihydroxypropyl)amino 4-(N-éthyl, N-[3-hydroxyéthyl)amino 2-nitrobenzène; le Disperse Orange 3; le Disperse Red 17; le Disperse Violet 4; le Disperse Violet 8; le Disperse Blue 1; le Disperse Red 15; le Solvent Violet 13; le Solvent Violet 11; le Disperse Blue 3; le Disperse Blue 7; le Disperse Red 11; le Natural Brown 7; le Disperse Black 9; le Disperse Violet 15; le Natural Orange 6; la 2-hydroxy 3-méthoxy 1,4-naphtoquinone; la 3-hydroxy 2-méthyl 1,4-naphtoquinone ou le phtiocol; la 3,6-dihydroxy 5-méthoxy p-toluquinone ou la spinulosine; le HC Blue 14. 6. Composition selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle la concentration en colorants anioniques et / ou non ioniques est comprise entre 0,0001 et 10 % en poids du poids total de la composition. 7. Composition selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle le ou les liquides inertes organiques sont choisies parmi par les polydécènes de formule C1onH[(2on>+2] dans laquelle n varie de 3 à 9, les esters d'alcools gras ou d'acides gras, les esters ou di- esters de sucres d'acides gras en C12-C24, les éthers cycliques ou les esters cycliques, les huiles de silicone, les huiles minérales, les huiles végétales, et leurs mélanges. 8. Composition selon la 7, dans laquelle le ou les liquides inertes organiques sont choisies parmi les polydécènes de formule C1onH[(2on>+2] dans laquelle n varie de 3 à 9, les esters d'alcools gras ou d'acides gras, et leurs mélanges. 9. Composition selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle la concentration en liquides inertes organiques est comprise entre 5 et 60 % en poids du poids total de la composition. 10. Composition selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle le ou les sels peroxygénés sont choisis parmi les persulfates, les perborates, les percarbonates, les peroxydes de métaux alcalins ou alcalino-terreux, et leurs mélanges. 11. Composition selon la 10, dans laquelle le ou les sels peroxygénés sont choisis parmi les persulfates et leurs mélanges. 12. Composition selon la 11, dans laquelle le ou les sels peroxygénés sont choisis parmi le persulfate de sodium, le persulfate de potassium, le persulfate d'ammonium, et leurs mélanges. 13. Composition selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle la concentration en sels peroxygénés est comprise entre 1 et 70 % en poids du poids total de la composition. 14. Composition selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle le ou les agents alcalins sont choisis parmi l'urée, le chlorure d'ammonium, le sulfate d'ammonium, le phosphate d'ammonium, le nitrate d'ammonium, les silicates, les phosphates ou les carbonates de métaux alcalins ou alcalino-terreux, et leurs mélanges. 15. Composition selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle la concentration en agents alcalins est comprise entre 0,01 et 40 % en poids du poids total de la composition. 16. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle est anhydre. 17. Composition selon l'une quelconque des 1 à 15, caractérisée en ce qu'elle est aqueuse. 18. Composition selon la 17, comprenant de plus 20 du peroxyde d'hydrogène. 19. Procédé de décoloration et de coloration simultanées des fibres kératiniques, caractérisé par le fait que l'on applique sur lesdites fibres kératiniques une composition anhydre telle que définie à la 16 en présence d'une composition aqueuse comprenant ou non du peroxyde d'hydrogène. 20. Dispositif à plusieurs compartiments, caractérisé par le fait qu'il contient au moins deux compositions dont le mélange conduit à une composition aqueuse telle que définie à la 17 ou 18. 21. Utilisation pour la décoloration et la coloration simultanées d'une composition telle que définie à l'une quelconque des 1 à 18.
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A
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A61
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A61K,A61Q
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A61K 8,A61Q 5
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A61K 8/41,A61K 8/19,A61K 8/22,A61K 8/37,A61K 8/40,A61K 8/49,A61K 8/60,A61K 8/72,A61K 8/92,A61Q 5/08,A61Q 5/10
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FR2894086
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A1
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STRUCTURE DE FAISCEAU DE CABLAGE POUR PORTE COULISSANTE
| 20,070,601 |
Domaine de l'Invention La présente invention concerne une structure de faisceau de câblage pour porte coulissante. Description de l'Art Antérieur Les figures 12 et 13 représentent un mode de réalisation d'un dispositif d'alimentation électrique 61 ayant une structure de faisceau de câblage usuelle pour porte coulissante (voir JP 2003-25850 A (figures 2 et 4)). Le dispositif d'alimentation électrique 61 comprend un boîtier oblong 63 monté sur une porte coulissante 62 d'un véhicule ; un coulisseau 64 en prise coulissante avec un rail de guidage (non représenté) du boîtier 63 ; un élément oscillant 65 supporté de façon oscillante par un axe vertical du coulisseau dans une direction horizontale ; et une gaine extérieure 66 en forme de chenille agencée de façon flexible sensiblement en forme de U à l'intérieur du boîtier et s'étendant entre l'élément oscillant 65 et une carrosserie de véhicule (non représentée). La gaine extérieure 66 est couverte par un tube 67 entre la porte coulissante et la carrosserie du véhicule. Comme représenté sur la figure 13, une pluralité de fils électriques (faisceau de câblage) 68 sont insérés dans la gaine extérieure 66 et le coulisseau 64. La gaine extérieure 66 en forme de chenille régule le faisceau de câblage 68 de sorte qu'il se plie seulement verticalement ou horizontalement. Par ouverture de la porte coulissante dans une direction A (côté arrière) à partir d'un état représenté sur la figure 12, le coulisseau 24 se déplace vers l'avant par rapport au boîtier 63, et te faisceau de câblage 68 s'étend sensiblement en forme de J dans le boîtier 63 avec la gaine extérieure 6& Un relâchement du faisceau est absorbé par allongement ou contraction du faisceau de câblage 68 et de la gaine extérieure 66 en fonction de l'ouverture ou de la fermeture de la porte coulissante 62. La gaine extérieure 66 régule une direction de courbure du t~ faisceau de câblage 68. Toutefois, en ce qui concerne le dispositif d'alimentation électrique 61 ayant la structure de faisceau usuelle, du fait qu'on utilise la gaine extérieure complexe et coûteuse 66 en forme de chenille pour réguler la direction de courbure du 15 faisceau de câblage, le dispositif d'alimentation électrique 61 devient coûteux, lourd et long pour l'assemblage de la gaine extérieure 66. En outre, puisque le boîtier oblong est monté sur la porte coulissante 62, cela limite l'implantation des autres éléments ou accessoires. En outre, puisque le faisceau de 20 câblage 68 est plié sensiblement en forme de V entre le coulisseau 64 et l'élément oscillant 65 lorsque ta porte coulissante 62 est ouverte ou fermée, il y a un risque de diminution de la durabilité du faisceau de câblage 68 du fait qu'une forte contrainte de flexion agit sur une partie de 25 courbure 68a du faisceau de câblage 68. tee inconvénients peuvent exister non seulement dans la porte coulissante 62 d'un véhicule mais également dans une porte coulissante d'une machine de traitement ou analogue. Compte tenu de ce qui précède, un objet de la présente 30 invention est de procurer une structure de faisceau pour la porte coulissante qui peut réguler facilement et sûrement la direction de courbure du faisceau de câblage lorsque la porte coulissante est déplacée, même avec une gaine extérieure peu coûteuse, qui peut être compacte sans un grand espace pour 35 une direction de largeur d'une direction d'épaisseur de la porte coulissante, et qui peut améliorer la durabilité en flexion lorsque la porte coulissante est déplacée. Résumé de l'invention Afin d'atteindre cet objectif, conformément à la présente 5 invention, on obtient une structure de faisceau pour une porte coulissante comprenant : un faisceau de câblage agencé de façon à osciller horizontalement de la porte coulissante â une carrosserie de véhicule, 10 un élément élastique monté sur la porte coulissante et sollicitant le faisceau de câblage vers la carrosserie du véhicule lorsque la porte coulissante est complètement fermée, et agissant pour courber le faisceau de câblage lorsque la porte coulissante commence à s'ouvrir. 15 C-o-nformément à ce qui précède, lorsque la porte coulissante est complètement fermée, l'élément élastique est comprimé dans une direction opposée à la carrosserie du véhicule et presse élastiquement le faisceau de câblage vers la carrosserie du véhicule. Lorsque la porte coulissante est complètement fermée, le faisceau de câblage est maintenu entre ta porte coulissante et la carrosserie du véhicule de façon fixe. Lorsque la porte coulissante se déplace, la porte coulissante s'éloigne de la carrosserie du véhicule vers l'extérieur, le faisceau de câblage devient libre entre la porte 25 coulissante et la carrosserie du véhicule, et l'élément élastique presse le faisceau de câblage contre la porte coulissante de sorte que le faisceau de câblage est initialement plié de manière à faire saillie vers la carrosserie. Ainsi, le faisceau de câblage est doucement courbé et la porte coulissante est 30 complètement ouverte. L'élément élastique peut être monté sur le faisceau de câblage ou la porte coulissante. Le faisceau de câblage vertical à l'endroit de la porte coulissante peut se tordre, osciller ou se plier le long de la porte coulissante. De préférence, le faisceau de câblage à l'endroit de la 35 porte coulissante est supporté par un élément oscillant, et l'élément élastique agit sur le faisceau de câblage vers la carrosserie du véhicule via l'élément oscillant. Conformément à ce qui précède, l'élément élastique actionne t'élément oscillant et le faisceau de câblage solidairement vers la carrosserie. Lorsqu'on ouvre initialement la porte coulissante, l'élément élastique agit pour courber le faisceau de câblage au voisinage de l'élément oscillant. 'L'-élément oscillant peut être monté sur la porte coulissante directement ou sur un coulisseau décrit plus loin. tQ De préférence, l'élément oscillant est monté sur un coulisseau, le coulisseau est en prise avec un rail de guidage horizontal, et le faisceau de câblage est disposé du coulisseau à l'élément oscillant. Conformément à ce qui précède, lorsqu'on ouvre ou ferme 15 l-a porte coulissante, le coulisseau est déplacé horizontalement vers l'arrière ou l'avant le long du rail de guidage, et l'élément oscillant oscille horizontalement. Lorsque la porte coulissante est fermée, le coulisseau est déplacé le long du rail de guidage dans une direction opposée à la porte coulissante fermée. 20 tot-squ'on ouvre la porte coulissante, le coulisseau est déplacé le long du rait de guidage dans une direction opposée à la porte coulissante ouverte. Le faisceau de câblage vertical guidé entre le coulisseau et la porte coulissante peut se tordre, osciller ou se courber le long de la porte coulissante. Le rail de guidage 25 peut être monté sur le boîtier. i.e faisceau de câblage à I'en-dfoit de la porte coulissante peut être reçu dans le boîtier. Puisque le mou du faisceau est absorbé par oscillation du faisceau de câblage horizontalement entre la porte coulissante et la carrosserie, une longueur du rail de guidage peut être 30 réduite et une course du coulisseau peut être réduite, de sorte qu'un espace pour l'agencement du faisceau de câblage à l'Endroit de la porte coulissante peut être réduit. fie préférence, le faisceau de câblage est fixé à un dispositif d'attache du côté de la carrosserie, et le dispositif d'attache est agencé obliquement et vers l'extérieur par rapport à une direction de fermeture de la porte coulissante. Conformément à ce qui précède, lorsque la porte coulissante est ouverte, une partie du faisceau de câblage allant de la porte coulissante au dispositif de fixation sur la carrosserie est supportée horizontalement par l'élément de guidage de faisceau de sorte que le relâchement du faisceau est évité. Ces -objets, aspects et avantages de la présente invention, tQ ainsi que d'autres, apparaîtront mieux à la lecture de la description détaillée ci-après, avec référence aux dessins annexés. Brève Description des Dessins La figure -1 est une vue en perspective représentant un t5 made de réalisation d'un dispositif d'alimentation en énergie électrique comportant une structure de faisceau pour la porte coulissante conforme à la présente invention, lorsque la porte coulissante est ouverte. La figure 2 est une vue en perspective représentant le 20-dispositif d'alimentation en énergie électrique lorsque la porte coulissante est fermée. La figure 3 est une vue en perspective représentant un mode de réalisation du dispositif d'alimentation électrique modifiant une position d'un élément élastique. 25 La figure 4 est une vue en plan du dispositif -d'alimentation électrique. La figure 5 est une vue en plan du dispositif d'alimentation électrique avec changement de position d'un dispositif d'attache. 30 La figure 6 est une vue en plan représentant le dispositif d'alimentation électrique lorsque ta porte commence à s'ouvrir. -La -figure 7 est une vue en plan représentant le dispositif d'alimentation électrique lorsque la porte est enlevée d'une carrosserie. La figure 8 est une vue en plan du dispositif d'alimentation électrique lorsque la porte est à demi-ouverte. La -figure 9 est une vue en plan représentant le dispositif d'alimentation électrique avec un autre élément élastique pour 5 régler un angle. La figure 10 est une vue en perspective qui représente le dispositif d'alimentation électrique comportant un élément de guidage de faisceau. La figure 11 est une vue en coupe longitudinale 10 représentant le dispositif d'alimentation électrique comportant l'élément de guidage de faisceau. La figure 12 est une vue en perspective représentant un mode de réalisation d'un dispositif d'alimentation électrique usuel pour ta porte coulissante. 15 -La figure 13 est une vue en perspective représentant une partie principale du dispositif d'alimentation électrique usuel. Description Détaillée des Modes Préférés de Réalisation On décrit maintenant un mode de réalisation d'un dispositif d'alimentation électrique 21 ayant une structure de 20 faisceau pour une porte coulissante, avec référence aux dessins annexés. Le dispositif d'alimentation électrique 21 comprend : un boîtier 22 recevant de façon oscillante une partie tombante 3 d'un faisceau de câblage 2 ; un rail de guidage horizontal 23 25 monté sur une base du boîtier 22 ; un coulisseau 5 en prise coulissante avec le rail de guidage 23 ; et un élément oscillant 6 monté de façon à osciller horizontalement sur le coulisseau 5, Le faisceau de câblage 2 est guidé à partir du coulisseau 5, par l'intermédiaire de l'élément oscillant 6, jusqu'à l'extérieur, 30 horizontalement. Un élément élastique 30 pour presser un côté du bottier (le coulisseau 5 dans ce mode de réalisation) est monté sur l'élément oscillant 6. Qe préférence, le boîtier 22 est en métal ou résine synthétique, le rail de guidage 23 est en métal, et le coulisseau 35 5 et l'élément oscillant 6 sont en résine synthétique. Une extrémité supérieure de la partie descendante 3 du faisceau de câblage 2 est fixée à une partie de fixation de faisceau 4 d'une paroi supérieure 24 du boîtier 22. La partie de fixation de faisceau 4 peut être une plaque verticale mince. Le faisceau de câblage 2 est fixé à la partie de fixation de faisceau 4 avec une bande ou un ruban adhésif. La partie descendante 3 du faisceau de câblage 2 est visible comme une pluralité de fils électriques entre la partie de fixation de faisceau 4 et l'élément oscillant 6, et elle est partiellement attachée avec une bande adhésive. Le rail de guidage 23 est horizontalement monté à une partie inférieure 27a d'une paroi verticale de base 27 du boîtier 22. Les parois latérales 25 du boîtier 22 comportent une encoche sur les deux côtés du rail de guidage 23. Ainsi, t'étément oscillant -6 et une partie 15 du faisceau de câblage p-e-uv-ent -osciller dans un grand angle. Sur les figures 1 et 2, un couvercle avant du boîtier est omis. Le coulisseau 5 comporte un trou d'insertion de faisceau vertical 8 à son sommet, et une fente horizontale 9 pour supporter horizontalement de façon oscillante l'élément 2t oscillant 6, à sa partie inférieure. La fente horizontale 9 est une ouverture horizontale définie par des parois horizontales 10, 11 du coulisseau 5 et une paroi verticale 12. Une partie de la paroi verticale 12 est en prise coulissante avec le rail de guidage 23. Le trou d'insertion de faisceau vertical 8 peut être 25 horizontalement divisé en son centre. Lorsqu'une paroi supérieure 10a est démontée, le faisceau de câblage 2 peut être inséré dans te trou d'insertion de faisceau vertical 8. Par exemple, l'élément d'oscillation 6 comprend un axe (non représenté) coaxial au trou vertical d'insertion de faisceau 30 8, et l'axe est en prise tournante avec une rainure circulaire intérieure non représentée des parois supérieure et inférieure 10, 1 1 du coulisseau 5. En variante, un axe circulaire creux (non représenté) peut faire saillie à l'intérieur des parois supérieure et inférieure 10, 11 du coulisseau 5 coaxialement 35 avec le trou d'insertion de faisceau vertical 8 et il peut être engagé de façon tournante dans la rainure circulaire (non représentée) des parois supérieure et inférieure de l'élément oscillant 6. !_'élément oscillant 6 comprend un trou d'insertion de faisceau vertical (non représenté) à l'intérieur de l'axe coaxial circulaire. Le trou d'insertion de faisceau vertical se poursuit dans un trou d'insertion de faisceau horizontal 14. Le trou d'insertion de faisceau vertical a une section de forme c4-reufaire. Le trou d'insertion de faisceau horizontal 14 est de i section transversale allongée ou oblongue correspondant à un tube ondulé 15 servant de gaine extérieure de faisceau en résine synthétique et qui part de l'élément oscillant 6. L'élément oscillant 6 peut être divisé verticalement. Le faisceau de câblage 2 peut être inséré dans le trou d'insertion 15 de faisceau lorsque l'élément oscillant 6 est divisé. Les parties supérieure et inférieure de l'élément d'oscillation 6 sont fixées l'une à l'autre par exemple par un boulon, un rivet, un enclenchement convexe ou un moyen analogue. Le boîtier 22 est fixé à un panneau intérieur de la porte 2e coulissante. Une extrémité avant 6a de l'élément oscillant 6 fait face à la carrosserie et peut osciller dans une direction longitudinale de la carrosserie. Une partie du tube ondulé 15 est fixée dans le trou d'insertion de faisceau horizontal 14 de l'élément oscillant 6. Le 25 tube ondulé 15 est un tube ondulé existant ayant une bonne flexibilité. Une nervure (non représentée) fait saillie à partir d'une parai circulaire intérieure du trou d'insertion de faisceau horizontal 14 de l'élément oscillant 6. Une gorge concave du tube ondulé 15 ayant une section transversale oblongue est en 30 prise avec la nervure. Lorsqu'on utilise un tube ondulé de section transversale circulaire (non représenté), la nervure retient le tube ondulé '15 de façon tournante. Une pluralité de fils revêtus '17 sont insérés dans le tube ondulé pour former le faisceau de câblage. Un élément élastique 30 est monté sur une paroi latérale extérieure 6b de l'élément oscillant 6. Puisque l'élément o-sc Plant 6 peut être divisé verticalement, il est préférable que t'élément élastique 30 soit monté dans la partie supérieure ou inférieure de la paroi latérale extérieure 6b, ou que l'élément élastique 30 soit divisé verticalement. La paroi latérale 6b est en face de la carrosserie lorsque la porte coulissante est ouverte (figure i), et en face de ta porte coulissante lorsque la porte coulissante est fermée (figure 2). tf1 L'élément élastique 30 conforme é ta présente invention est un ressort plat sensiblement en forme de V et fabriqué en métal ou résine synthétique. L'élément élastique 30 est composé de parties plates 30a, 30b et d'une partie pliée 30c à la suite des parties plates 30a, 30b. La partie plate 30a de 15 l'élément élastique 30 peut être fixée à la paroi extérieure 6b de l'élément d'oscillation 6 par moulage d'insert solidaire. En variante, la partie plate 30a peut être en prise avec une paire de guidages (non représentés) sensiblement en forme de L et s'étendant à partir de la paroi latérale extérieure 6b de 2e l'été-ment oscillant 6. En variante, la partie plate 30a peut être fixée à ta paroi latérale extérieure 6b par collage, soudage ou analogue. Lorsque l'élément élastique 30 est en résine synthétique, l'élément élastique 30 et l'élément oscillant 6 peuvent être 25 moulés sofidairement. Dans ce cas, la partie plate 30a est ifi-utile et seule la partie plate 30b s'étend obliquement à partir de ta paroi latérale extérieure 6b de l'élément oscillant 6. Comme élément élastique 30, on peut utiliser un ressort hélicoïdal (non représenté) ou analogue, à la place du ressort 30 plat. On peut utiliser un élastomère (non représenté) tel qu'un caoutchouc souple, de t'uréthane, une éponge, à la place du ressort. Lorsqu'on ferme (figure 2) la porte coulissante à partir de l'état ouvert (figure 1), l'élément oscillant 6 tourne et l'élément 35 élastique 30 vient en contact élastique avec une face intérieure 12a d'une paroi verticale du coulisseau. Si la paroi 12 du coulisseau 5 est encochée, l'élément élastique 30 peut venir en contact élastique avec le rail de guidage 23 dans le boîtier 22, avec un côté supérieur du rait de guidage 23 ou avec une paroi de base verticale 27a à une extrémité inférieure du boîtier 22. Comme représenté sur la figure 3, l'élément élastique 30 peut être monté sur la face intérieure 12a de la paroi verticale 12 du coulisseau 5 et non sur l'élément oscillant 6. Dans ce -eas, l'élément élastique 30 est commun à celui de la figure 1. La partie pliée 30c de l'élément élastique 30 est en face de l'axe de l'élément oscillant 6, et la partie plate 30a est opposée à la paroi latérale extérieure 6b lorsque l'élément oscillant 6 tourne. La partie plate 30b est fixée à la face intérieure 12a de ta paroi verticale 12 du coulisseau 5. La -partie plate 30b peut être fixée à la paroi verticale 12 par moulage d'insert, ou bien l'élément élastique 30 peut être formé solidairement avec la paroi verticale 12 en résine synthétique. La partie plate 30a est placée vers l'extérieur de la face intérieure 12a de la paroi verticale 12. 2f3 to-rsque la paroi verticale 12 du coulisseau 5 comporte une encoche sensiblement rectangulaire, l'élément élastique 30 peut être monté sur le rail de guidage 23 ou le boîtier 22 au lieu du coulisseau 5. En outre, l'élément élastique 30 peut être inséré dans l'encoche (non représentée) et élastiquement en 25 contact avec la paroi latérale extérieure 6b de l'élément esci-l•lant É. Dans ce cas, la forme de l'élément élastique 30 n'est pas limitée à la forme sensiblement en V et an peut utiliser diverses formes. Les configurations de la figure 3 à l'exception de la position de l'élément élastique 30 sont les 30 mêmes que celles de la figure 1. Par conséquent, on utilise les mêmes repères pour tes éléments identiques. Dans les modes de réalisation représentés sur les figures 1 et 2, l'autre extrémité du tube ondulé 15 guidée à partir de l'élément oscillant 6 est fixée à un dispositif d'attache de 35 faisceau 16 (figures 14, 15) du côté de la carrosserie par la nervure (non représentée) semblable à celle de l'élément oscillant 6. Une pluralité de fils électriques 17 sont guidés vers le côté de la carrosserie (côté batterie) à partir du dispositif de fixation de faisceau 16, et connectés à un faisceau de câblage (non représenté) du côté de la carrosserie. Le dispositif de fixation de faisceau 16 est attaché à la carrosserie, par exemple par une vis. Le faisceau de câblage 2 est couvert par le tube ondulé 15, entre l'élément oscillant 6 et le dispositif de fixation de ia faisceau 16, et il est disposé horizontalement. A ce propos, le faisceau de câblage 2 peut être un terme général incluant le tube ondulé 15, et un terme général pour le dispositif d'alimentation électrique 21 incluant le dispositif de fixation de faisceau f6. 15 Comme représenté sur la figure 4, un trait plein représente la porte coulissante 31 sur la figure 2 juste avant la fermeture (juste après l'ouverture), et un trait mixte représente la porte coulissante 31 complètement fermée. Après la figure 4, on ne reprend pas la représentation et l'explication du 20 coulisseau 5. Sur les figures 4 à 8, l'élément élastique 30 est ininté sur l'élément oscillant 6. Toutefois, les opérations sont les mêmes, que l'élément élastique 30 de la figure 3 soit monté sur le coulisseau 5, le rail de guidage 23 ou le boîtier 22. Lorsqu'on ferme la porte coulissante 31, le boîtier 22 se 25 déplace vers l'avant solidairement avec la porte coulissante 31. L'444rnent oscillant 6 pivote alors obliquement vers l'arrière autour de l'axe (non représenté). La partie tombante 3 du le faisceau de câblage 2 subit alors une torsion (dans le sens des aiguilles d'une montre sur la figure 2) entre la partie de fixation 30 de faisceau 4 et l'élément oscillant 6 pour absorber la rotation de -l'élément oscillant 6. Ensuite, une partie horizontale (tube o-nd.ulé 15) du faisceau de câblage 2 est tirée vers l'arrière entre l'élément oscillant 6 et le dispositif de fixation de faisceau 16 et elle s'étend sensiblement en ligne droite. Sur la figure 4, lorsque la porte coulissante 31 est complètement fermée, l'élément élastique 30 sensiblement en forme de V est fermé (les parties plates 30a, 30b sont proches t'une de t'autre) contre la force élastique du ressort. Comme représenté en trait continu sur la figure 4, lorsque la porte coulissante 31 est ouverte à partir de l'état complètement fermé, la carrosserie 32 s'écarte vers l'extérieur, l'élément élastique 30 est ouvert, et l'énergie de l'élément élastique 30 fait tourner l'élément oscillant 6 dans la direction d'une flèche B vers t'intérieur de la carrosserie 32. Une manoeuvre de la porte coulissante 31 s'éloignant de la carrosserie 32 vers l'extérieur est effectuée le long d'un rail de guidage (non représenté) courbé sensiblement en forme de S du côté de la carrosserie. Lorsque l'élément oscillant tourne, la partie de faisceau horizontal (tube ondulé 15) est courbée vers l'intérieur de la carrosserie près de l'élément oscillant 6 (la partie courbe est désignée par le repère 15a). Comme représenté en pointillé sur la figure 4, lorsque la porte coulissante 31 est ouverte, le tube ondulé coudé 15 est actionné de sorte que le tube ondulé 15 est teurbé doucement et sûrement suivant un chemin spécifique. Plus précisément, la courbure initiale du tube ondulé 15 dans la partie de courbure 15a est une courbure préliminaire pour diriger doucement et sûrement le tube ondulé 15 suivant le chemin spécifique, lorsqu'on ouvre la porte coulissante 31. -Mme lorsqu'on utilise le tube ondulé 15 peu coûteux, léger et de structure simple sans la chenille coûteuse, la courbure préliminaire permet au tube ondulé 15 de se courber suivant un chemin spécifique. Le trait mixte sur la figure 4 correspond à l'état complètement ouvert de la porte coulissante de la figure 1. Le bottier 22 se déplace vers l'arrière avec la porte coulissante 31 solidairement à partir de l'état initial ouvert de la porte, comme représenté en trait continu sur la figure 4. La porte coulissante 31 s'écarte vers l'extérieur de la carrosserie 32. L'élément oscillant 6 pivote alors autour de l'axe dans la direction de la flèche B. La partie tombante 3 subit une torsion (en sens inverse des aiguilles d'une montre sur la figure 1) pour absorber la rotation de l'élément oscillant 6. Le tube ondulé 15 est courbé entre la porte coulissante 31 et la carrosserie 32, sensiblement en forme de U ou de J autour du dispositif de fixation de faisceau 16. Le dispositif de fixation de faisceau 16 de ce mode de réalisation est un tube sensiblement rectangulaire et une extrémité supérieure du dispositif de tQ fixation de faisceau 16 du côté de ta porte est encochée pour guider le tube ondulé 15 (la partie encochée est désignée par le repère 16a). Dans le mode de réalisation représenté sur la figure 4, le dispositif de fixation de faisceau 16 est tourné vers l'avant et il 15 est sensiblement parallèle à la carrosserie 32 (la porte coulissante 31). Toutefois, comme représenté sur la figure 5, si une ouverture 16b de l'extrémité supérieure du dispositif de fixation de faisceau 16 est placée obliquement en face de la carrosserie 32, l'angle d'oscillation du tube ondulé 15 à 2& l'ouverture complète de la porte coulissante 31 peut être réduit et un rayon de courbure peut être augmenté. Par conséquent, la durabilité en flexion du tube ondulé 15 est améliorée. En outre, puisque le tube ondulé 15 est sollicité vers la porte coulissante 31 lorsque la porte coulissante 31 est 25 complètement fermée comme représenté en trait continu sur la figure g, on empêche la vibration du tube ondulé 15 dans une direction de largeur du véhicule. Puisque le tube ondulé 15 possède une rigidité, le tube ondulé courbé 15 presse la porte, Comme représenté en trait continu sur la figure 5, lorsque 30 la porte coulissante 31 est complètement fermée, l'élément élastique 30 est fermé (contracté) et sollicite l'élément oscillant 6 contre la carrosserie. Toutefois, puisque le tube ondulé 15 est en contact avec la carrosserie 32 et la porte coulissante 31 entre l'élément oscillant 6 et le dispositif de fixation de faisceau 35 16, l'élément oscillant 6 ne tourne pas vers le côté de la carrosserie avec la force de sollicitation de l'élément élastique 30. Lorsqu'on commence à ouvrir la porte coulissante 31 à partir de l'état représenté en trait continu sur la figure 5, l'élément élastique 30 fait tourner l'élément oscillant 6 vers la carrosserie comme représenté sur la figure 6. Le tube ondulé 15 est alors courbé vers la carrosserie près de l'élément oscillant 6 (la partie courbée est désignée par le repère 15a). Comme f-epfésenté sur la figure 7, lorsque la porte coulissante 31 1Q s'éloigne vers t'extérieur de la carrosserie 32 le long du rail de guidage (non représenté), l'élément oscillant 6 pivote à une position sensiblement perpendiculaire à la porte coulissante 31, et le tube ondulé 15 est courbé sensiblement en forme de S avec un grand rayon de courbure. 15 -C-o-m -me représenté sur la figure 8, lorsque la porte coulissante 31 est à moitié ouverte, le tube ondulé 15 est légèrement plié (la partie pliée est désignée par le repère 15c) vers un côté arrière du véhicule. Comme représenté en trait mixte sur la figure 5, lorsque la porte coulissante 31 est 2i3 co mplétement ouverte, le tube ondulé 15 est doucement courbé suivant un chemin spécifique et tiré vers l'arrière autour du dispositif d'attache de faisceau 16. Ainsi, puisque la force de sollicitation de l'élément élastique 30 sur la figure 6 fait pivoter initialement l'élément 25 oscillant 6, le tube ondulé 15 est doucement courbé avec une fai-bi-e fefeé sans déformation indésirable telle qu'un flambement to-rsqu'an ouvre la porte coulissante 31. Par conséquent, la durabilité à la flexion du tube ondulé 15 et la facilité d'ouverture de la porte coulissante 31 sont améliorées. Par 30 positionnement du dispositif de fixation de faisceau 16 à la position obliquement à l'avant, le rayon de courbure de ta partie courbe 15d du tube ondulé 15 lorsque la porte coulissante 31 est complètement ouverte augmente et la durabilité en flexion du tube ondulé 15 augmente également. La figure 9 représente un mode de réalisation utilisant un bloc élastique 34 au lieu de l'élément élastique 30. Le bloc élastique 34 peut être monté sur l'élément oscillant 6 ou du côté de ta porte coulissante 31 (par exemple, sur la paroi de base 27 du boîtier 22). Lorsque la porte coulissante 31 est complètement fermée, le bloc élastique 34 est contracté et l'élément oscillant 6 et le tube ondulé 15 sont parallèles à la porte coulissante 31. Le dispositif de fixation de faisceau 16 peut être placé obliquement vers l'avant comme représenté sur la figure 5. Comme représenté sur la figure 9, lorsque la porte coulissante 31 commence à s'ouvrir, une force de sollicitation du bloc élastique 34 fait tourner l'élément oscillant 6 d'un angle 6 vers la carrosserie 32, et le tube ondulé 15 commence à se courber (la partie initialement courbée est désignée par le repère 15a). A ce propos, lorsqu'on utilise un bloc plein (élément de régulation d'angle) au lieu du bloc élastique 34, la force de sollicitation n'est pas engendrée. Toutefois puisque le bloc plein positionne l'élément oscillant 6 et le tube ondulé 15 du 2e côté de la carrosserie lorsque la porte coulissante 31 est onmplètement fermée, le bloc plein régule la direction de courbure du tube ondulé 15. Toutefois, un espace pour l'élément oscillant 6 et la partie courbe 15a en saillie vers le côté de la carrosserie 32 est nécessaire lorsque la porte 25 coulissante 31 est complètement fermée. En outre, l'état complètement fermé de la porte pendant une longue durée peut créer une partie courbe sur le tube ondulé 15. Les figures 10 et 11 représentent un mode de réalisation utilisant un élément de guidage de faisceau horizontalement 30 long 35 pour supporter le tube ondulé 15 guidé hors du boîtier 22, afin d'éviter un relâchement ou un raclement du tube ondulé 1-5. L'élément de guidage de faisceau 35 a une section sensiblement en forme de L et il est composé d'une paroi 35 verticale longue et étroite 36 et d'une paroi horizontale longue et étroite 37. Une face intérieure de la paroi horizontale 37 s'étend obliquement vers le haut, vers la paroi verticale 36. Une pente 37e permet de retirer facilement le tube ondulé 15 de l'élément de guidage 35 et permet de recevoir facilement le tube ondulé 15 dans l'élément de guidage de faisceau 35. A ce propos, même si la pente 37a est remplacée par une paroi horizontale (non représentée), l'élément de guidage de faisceau 35 peut empêcher le relâchement et la vibration du tube ondulé 15. Dans ce mode de réalisation, l'élément de guidage de faisceau 35 est fixé au boîtier 22. L'élément de guidage de faisceau 35 peut être moulé solidairement avec le boîtier 22. En outre, l'élément de guidage de faisceau 35 peut être formé séparément du boîtier 22 et il peut être fixé à un panneau i-nté.riaur de porte de la porte coulissante 31, ou bien il peut être formé solidairement avec le panneau intérieur de porte. Comme représenté sur la figure 5, de préférence, le dispositif de fixation de faisceau 16 est placé à la position obliquement vers l'avant. 2{3 D-ai-s chaque mode de réalisation, comme représenté sur te figure 2, la partie tombante 3 est agencée horizontalement et elle peut osciller horizontalement dans le boîtier 22. Toutefois, la partie tombante 3 peut être guidée par la paroi latérale 25 et non la paroi supérieure du boîtier 22, et elle peut être courbée 25 dans le boîtier 22 et s'allonger et se contracter h-o-riz-ntalement. En autre, le boîtier 22 et le rail de guidage 23 de la figure 1 peuvent être supprimés, et le coulisseau 5 peut être fixé au panneau intérieur de porte de la porte coulissante 31 comme un 30 élément non coulissant, et l'élément oscillant 6 peut osciller horizontalement en accompagnant l'ouverture et la fermeture de la porte coulissante 31, et la partie tombante 3 du faisceau de câbla$e 2 peut subir une torsion autour de la partie de fixation de faisceau 4 à l'endroit du panneau intérieur de porte, Dans ce 35 cas, l'élément élastique 30, 34 monté sur l'élément oscillant 6 est en contact élastique avec le panneau intérieur de porte pour faire pivoter l'élément oscillant 6 initialement (correspondant à l'état de la figure 6). Ainsi, la structure de faisceau à l'endroit de ta porte coulissante 31 (carrosserie 32) peut être modifiée de façon appropriée. En outre, le rail de guidage 23 et le coulisseau 5 peuvent être supprimés, la partie tombante 3 du faisceau de câblage 2 peut être -fixée au panneau intérieur de porte, et le faisceau de câblage 2 peut être plié à angle droit à partir de la partie tombante 3 (la partie pliée est désignée par le repère 18); et le tube ondulé 15 peut alors être dirigé vers la carrosserie 32. Lorsque la porte coulissante 31 est complètement fermée, le tube ondulé 15 peut être sollicité vers la carrosserie 32 par l'élément élastique 30, 34 au voisinage de ta partie courbée 18. D-an-s ce cas, l'élément élastique 30, 34 peut être monté sur le tube ondulé 15 ou sur le panneau intérieur de porte. En outre, dans chaque mode de réalisation, on utilise le tube ondulé 15. Toutefois, on peut utiliser d'autres tubes tels qu'un tuyau flexible en accordéon fabriqué en caoutchouc. 2e -E-n -outre, dans chaque mode de réalisation, le dispositif d'-etixnentatiori électrique 21 est monté sur la porte coulissante 31 d'un véhicule. Toutefois, le dispositif d'alimentation électrique 21 peut être monté sur une autre porte coulissante telle que la porte coulissante pour une machine de traitement. 25 Bien que la présente invention ait été complêtement d-é-c-rite à l'aide d'exemples avec référence aux dessins annexés, it est entendu que divers changements et modifications apparaîtront aux hommes de l'art. Par conséquent, sauf si ces changements et modifications sortent du cadre de la présente 30 invention défini ci-après, ils doivent être considérés comme faisant partie de t'invention
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Un faisceau de câblage (2) peut osciller horizontalement entre une porte coulissante et une carrosserie. Un élément élastique (30) sur la porte sollicite le faisceau vers la carrosserie lorsque la porte est fermée, et courbe le faisceau de câblage lorsque la porte s'ouvre. Le faisceau est supporté par un élément oscillant (6), et l'élément élastique sollicite le faisceau vers la carrosserie via l'élément oscillant. L'élément oscillant est monté sur un coulisseau (5) en prise avec un rail de guidage horizontal (23). Le faisceau de câblage est fixé du côté de la carrosserie. Lorsque la porte est complètement fermée, le faisceau est supporté horizontalement le long d'un élément de guidage de faisceau oblong à l'endroit de la porte.
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1. Structure de faisceau de câblage pour une porte coulissante, comprenant : un faisceau de câblage (2) agencé de façon à osciller horizontalement entre la porte coulissante (31) et une carrosserie de véhicule (32), un élément élastique (30) disposé à l'endroit de la porte coulissante et sollicitant le faisceau de câblage vers la carrosserie lorsque la porte coulissante est complètement fermée, et agissant pour courber le faisceau de câblage lorsque la porte coulissante commence à s'ouvrir. 2. -Structure de faisceau pour porte coulissante selon la 1, dans laquelle le faisceau de câblage (2) à l'endroit de la porte coulissante (31) est supporté par un élément oscillant (6), et l'élément élastique (30) sollicite le faisceau de câblage vers la carrosserie via l'élément oscillant. 3. Structure de faisceau pour porte coulissante selon la 2, dans laquelle l'élément oscillant (6) est monté sur un coulisseau (5), le coulisseau est en prise avec un rail de guidage horizontal (23), et le faisceau de câblage (2) est disposé entre le coulisseau et l'élément oscillant. 4. Structure de faisceau pour porte coulissante selon la 1, dans laquelle le faisceau de câblage (2) est fixé à un dispositif de fixation (16) du côté de la carrosserie (32), et le dispositif de fixation est agencé obliquement et vers l'extérieur contre une direction de fermeture de la porte coulissante (31). 5. Structure de faisceau pour -porte coulissante selon la 1, dans laquelle, lorsque la porte coulissante (31) ls 2894086 t9 est complètement fermée, le faisceau de câblage (2) est horizontalement supporté le long d'un élément de guidage de faisceau oblong (35) du côté de la porte coulissante.
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H,B
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H02,B60
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H02G,B60J,B60R
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H02G 11,B60J 5,B60R 16,H02G 3
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H02G 11/00,B60J 5/06,B60R 16/027,H02G 3/04
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FR2894166
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A1
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PROCEDE DE MODIFICATION DE MATIERES CRISTALLINES SILICIQUES
| 20,070,608 |
La présente invention concerne un , notamment de l'amiante, ainsi qu'un matériau composite ainsi obtenu. Les matières cristallines siliciques telles que l'amiante ont été mises 5 en oeuvre de manière extensive à titre de matière ignifuge et isolante, notamment dans le bâtiment. Cependant, l'exposition aux fibres et à la poussière d'amiante est dangereuse pour la santé humaine. Les propriétés nocives de l'amiante sont liées notamment à sa structure fibrilleuse et son caractère cristallin. io L'inhalation de particules d'amiante peut provoquer l'asbestose, une maladie des poumons. Cette maladie peut se transformer, au bout d'un temps de latence de trente ans ou plus, en différents cancers, en particulier le cancer des poumons et le mésothéliome, forme de cancer inopérable de la poitrine et de la paroi abdominale. 15 Ces risques ont conduit à interdire l'utilisation de l'amiante. Il est également apparu nécessaire de procéder au désamiantage des bâtiments publics et/ou à usage d'habitation comportant de l'amiante. Or le désamiantage, mené par voie mécanique, s'accompagne d'une production de poussières d'amiante importante, nécessitant une protection 20 adéquate des ouvriers, mais aussi, selon la réglementation applicable, l'inertage des produits amiantés issus de cette opération, avant leur mise en décharge contrôlée. On connaît différents procédés permettant d'inerter l'amiante. Il est ainsi possible de soumettre l'amiante à un traitement thermique 25 afin de détruire son caractère cristallin. Or, en raison du caractère réfractaire de l'amiante, ces traitements thermiques doivent être conduits à des températures élevées, de l'ordre de 1500 C. Ces procédés présentent donc un coût important en raison de leur consommation énergétique. Des procédés d'inertage de l'amiante par voie chimique ont 30 également été proposés. Il est ainsi connu du brevet US 5,516,973 d'attaquer l'amiante avec des fluorures ou de l'acide fluorhydrique. Ces réactifs dissolvent les composants cations de l'amiante, notamment les oxydes de magnésium, ainsi que le squelette silicique en formant des fluoro-silicates hydrosolubles. Cependant, les réactifs utilisés dans ce procédé nécessitent un équipement spécifique très coûteux. Enfin, il a été proposé, notamment dans la demande WO 9203235, d'enrober l'amiante dans un liant hydraulique. Ce procédé présente toutefois comme inconvénient d'aboutir à des déchets de poids et de lo volume importants qu'il faut ensuite enfouir. La présente invention a pour but de proposer un procédé de modification de matières cristallines siliciques et notamment de l'amiante ne présentant pas les inconvénients de l'art antérieur, et notamment peu coûteux et aboutissant à des déchets peu encombrants. is Ce but est atteint selon l'invention par la mise en contact de la matière cristalline silicique avec un composé présentant une affinité physico-chimique très forte pour la structure de cette matière, ce qui a pour conséquence de réduire le caractère cristallin dangereux de ces matières. On obtient alors un composite amorphe/vitreux stable et 20 présentant une résistance mécanique notable, empêchant ainsi l'effritement de la matière. Plus précisément, l'invention vise selon un premier aspect un procédé de modification de matières cristallines siliciques, comprenant les étapes consistant à 25 i) mettre en contact la matière cristalline silicique avec une solution aqueuse de silicate de métal alcalin ; et ii) évaporer l'eau. On entend par matière cristalline silicique un matériau présentant une structure essentiellement cristalline et non pas amorphe et composé 30 au moins en partie de tétraèdres d'oxyde de silicium. Particulièrement visées sont les matières cristallines siliciques fibreuses et notamment l'amiante. En effet, le procédé décrit est destiné tout particulièrement au traitement des fibres d'amiante provenant d'opération de désamiantage, avant la mise en décharge contrôlée. L'amiante est composée d'un agglomérat de fibrilles élémentaires extrêmement fines ayant des propriétés physiques et chimiques particulières : résistance aux hautes températures, incombustibilité, résistance mécanique élevée à la traction, résistance aux agressions lo chimiques et aux micro-organismes, résistance électrique élevée, flexibilité, facilité à être filées et tissées. Tableau 1 : Les différentes variétés et espèces d'amiante (D'après Kirk ûOthmer / Encyclopedia of Chemical Technology (Vol 3) 3ème édition) Espèces N de Variété Composition chimique registre CAS Chrysotile* 12007-29-5 serpentine 3MgO.2SiO2.2H2O anthophyllite 17068-78-9 amphibole 7MgO.8SiO2•H2O Amosite* 12172-73-5 amphibole 11 FeO.3MgO.16SiO2. 2H2O actinolite 13768-00-8 amphibole 2CaO.4MgO.FeO.8SiO2.H2O trémolite 14567-73-8 amphibole 2CaO.5MgO.8SiO2•H2O Crocidolite* 12001-28-4 amphibole Na2O-Fe2O3.3FeO.8SiO2.H2O 15 * Espèces d'amiante d'importance commerciale II existe six variétés d'amiante, que l'on peut regrouper en deux grandes familles de silicates minéraux suivant leur structure cristalline : les amphiboles et les serpentines. La chrysolite ou amiante blanc, de la classe 20 des serpentines, représente environ 95% de la production mondiale d'amiante. Les risques représentés par les chrysolites, que certains présentent comme sans danger par rapport aux autres variétés d'amiante, font l'objet de controverses. Les amphiboles comprennent cinq minéraux dont deux sont utilisés industriellement : I'amosite ou amiante brun et le crocidolite ou amiante bleu. En dehors de l'application à l'amiante, le procédé est toutefois également intéressant pour l'inertage d'autres matières cristallines siliciques dangereuses. De telles matières sont par exemple les sables fins et toutes les formes divisées de silice cristalline telles que le quartz, mais surtout la io cristobalite et la tridymite qui possèdent des textures fibrilleuses. En effet, ces produits finement divisés, présentant une granulométrie de 0,5 à 100 microns, peuvent, comme l'amiante, provoquer des maladies comme la silicose lorsqu'ils sont inhalés et présentent donc de la même façon un danger pour la santé humaine. 15 Le procédé proposé comprend comme étape essentielle la mise en contact de la matière cristalline silicique à traiter avec une solution aqueuse de silicate alcalin. Les solutions de silicates alcalins ont des propriétés bien particulières qui ont valu à ces solutions l'appellation de verre soluble D. 20 Ces solutions contiennent en fait des oligomères siliciques rendus ioniques et mobiles grâce au métal alcalin, par exemple le sodium présent (Liaison Si-ONa rompant le réseau silicique) et également aux hydroxyles issus de l'hydrolyse avec l'eau (liaisons Si-OH). Leur déshydratation à des températures comprises entre 100 et 200 C conduit à un retour à un état 25 solide vitreux pratiquement insoluble si la déshydratation est poussée. Les solutions de silicates alcalins, notamment des silicates de sodium, possèdent une affinité physique et chimique très forte pour les surfaces et interfaces solides silicatées, telles que les argiles, les zéolithes naturels ou synthétiques, la silice de précipitation ou la silice cristalline, les 30 kaolins. Les amiantes, produits silicatés, font partie des produits pour lesquels les silicates en solution possèdent cette très forte affinité physicochimique. Cette affinité élevée peut être gênante, par exemple dans les formulations de lavage du linge où on désire formuler ensemble silicate de s sodium et zéolithes 4A synthétiques échangeurs d'ions. En effet, on observe que si on mélange et sèche ensemble, sans précaution, du silicate et une zéolithe cristalline, on obtient un amalgame des deux produits, dans lequel la zéolithe a perdu ses propriétés échangeuse d'ions, et ce de façon quasi irréversible. io En revanche, dans le cadre de I'inertage de matières cristallines siliciques comme l'amiante, cette propriété est très intéressante et peut être mise à profit pour obtenir, dans des conditions douces, un composite stable de matière cristalline et de silicate alcalin. De préférence, le silicate alcalin est un silicate de sodium ou de is potassium. Le rapport molaire SiO2/Me2O caractérisant le silicate alcalin (Me= métal alcalin) est généralement compris entre 1 et 4, de préférence entre 2 et 3,5. En principe, il est préféré que la solution de silicate alcalin soit 20 concentrée. Cela permet de limiter la quantité d'eau à évaporer à l'étape ii). On entend par le terme solution concentrée , une solution d'une concentration d'au moins 20%, de préférence de 30 à 60%, et plus particulièrement de 30 à 50% d'extrait sec en silicate alcalin. Il peut être avantageux, pour des matières à traiter riches en cations, 25 notamment de magnésium ou de fer, d'ajouter à la solution de silicate un séquestrant /complexant de cations. Cet additif contribue à la déstructuration du cristal en piégeant les cations insérés dans les intervalles de la structure cristalline. Selon un mode de réalisation préféré, la solution aqueuse de silicate 30 de métal alcalin comprend donc en outre un additif complexant les ions, notamment de magnésium ou de fer. De tels additifs peuvent être choisis parmi les complexants organiques amino-phosphonatés, et plus particulièrement parmi l'éthylène diaminotétraphosphonate de sodium, le diéthylénetriaminopentaphosphonate de sodium connus sous les noms de marque Briquest 423 et Briquest 543 (Rhodia). La quantité en additif n'est pas particulièrement limitée et dépend en particulier de celle en ions présents dans la matière à traiter. Généralement, la solution de silicate alcalin peut contenir 0 à 20%, de préférence 0,1 à 10% en poids de complexant organique lo amino-phosphonaté, lui-même sous forme de solution aqueuse de concentration comprise entre 25 et 50%. L'étape i) peut être réalisée par tout moyen connu dans l'art permettant un mouillage complet de la matière avec la solution. Un moyen simple est la pulvérisation de la composition liquide sur la matière is cristalline. En alternative, la matière à traiter peut être mise en contact par immersion ou trempage dans la solution de silicate alcalin. La quantité de solution d'inertage mise en oeuvre n'est pas critique, tant qu'elle est suffisante pour enrober complètement la matière à traiter. A titre indicatif, on peut ajouter 25 à 150%, de préférence 30 à 100% en 20 poids de solution de silicate alcalin, exprimé en produit sec, par rapport au poids de matière à traiter. Le temps de mise en contact de la matière à traiter avec la solution d'inertage est choisi de manière à assurer une bonne imprégnation de la matière à traiter. Généralement, quelques minutes sont suffisantes. 25 L'étape ii) peut être réalisée par séchage à une température modérée comprise entre 20 et 110 C, éventuellement sous l'effet de ventilation. De préférence, elle est réalisée à température ambiante, sans apport énergétique particulier. L'intérêt de ce procédé par rapport aux systèmes existants tient 30 notamment à ce que : - les réactifs sont aqueux, faiblement alcalins, non dangereux pour l'utilisateur et l'environnement ; il peut être mis en oeuvre à température ambiante ; il est globalement peu onéreux ; et il ne génère pas de sous-produits à traiter. Le procédé selon l'invention peut être appliqué à I'inertage de matières cristallines siliciques telles que l'amiante de différentes manières. Avantageusement, il permet un inertage de l'amiante en place, et de ce fait d'éviter l'opération de déflocage, génératrice de poussières. ~o En variante, l'amiante traitée sur place selon le procédé décrit peut être ultérieurement retirée, mais dans de meilleures conditions, pratiquement hors poussière. Enfin, bien entendu, le traitement peut être appliqué sur amiante défloquée dans une unité de traitement appropriée, avant mise en 15 décharge. De manière surprenante, le composite obtenu après évaporation d'eau résiste à l'eau et présente une résistance mécanique sensiblement supérieure à la matière cristalline silicique initiale. En particulier, il présente une rigidité importante, est solide et débarrassé de poussières ou 20 microparticules très fines. Ainsi, l'invention vise donc, selon un troisième aspect, un composite de matière cristalline et de silicate susceptible d'être obtenu par le procédé selon les revendications précédentes. Enfin, selon un dernier aspect, l'invention vise l'utilisation d'une 25 solution de silicate de métal alcalin pour l'inertage de matériaux cristallins siliciques, tels que notamment l'amiante. L'invention sera décrite plus en détail dans les exemples non limitatifs ci-après, et au regard de la figure unique qui montre : Fig. unique : une photographie d'un échantillon d'amiante non traitée 30 (à gauche) et d'un échantillon d'amiante inerté par du5 silicate de sodium selon l'exemple 2 (à droite). EXEMPLE 1 On prélève un morceau de 3,5g de tresse d'amiante utilisé comme s isolant. On constate au moment de la découpe qu'on produit une quantité bien visible de fines particules fibreuses. On immerge cette éprouvette dans une solution de silicate présentant un ratio molaire Rm SiO2/Na2O de 3,4, contenant 35% en poids de matière sèche. lo Après 5 mn de temps de contact, le morceau de tresse imprégné de silicate est déposé sur une grille métallique pour être égoutté. Après égouttage, le morceau de tresse mouillé de silicate est pesé et on note une masse de 8,6g. L'amiante sous forme tressée a donc absorbé 5,1g de solution de silicate. is L'éprouvette humectée de silicate est ensuite laissée 6 heures à l'air libre, à 25 C environ, puis à nouveau pesée. On relève une masse de 5,7g environ. L'amiante a donc absorbé 2,2g de silicate partiellement déshydraté. Le taux de traitement silicate sec/amiante est donc de 63%. Le composite obtenu se présente sous une forme rigidifiée, solide, 20 débarrassée de toutes formes de poussières ou microparticules très fines. L'examen microscopique confirme la disparition des formes fibrillées d'amiante. EXEMPLE 2, 25 On procède de la même façon qu'à l'exemple 1, sauf que l'échantillon imprégné de silicate est séché pendant 2 heures à 120 C. La masse initiale de tresse d'amiante est de 2,6g. La tresse imprégnée égouttée pèse 4,7g. L'amiante a donc absorbée 2,1g de solution de silicate. La tresse après imprégnation et séchage pèse 3,5g. Le 30 taux de traitement silicate sec/amiante est donc de 35%. On note que l'opération de séchage à 120 C a permis de déshydrater presque complètement la solution de silicate imprégnée sur l'amiante. La matériau obtenu à un aspect amalgamé amorphe, et est extrêmement rigide et résistant à la cassure. Comme on voit à la figure unique, il ne présente aucune fibrille visible. EXEMPLE 3 On procède de la même façon qu'à l'exemple 1 et 2, mais en remplaçant le silicate de Rm 3,4 par un silicate de Rm SiO2/Na2O = 2. On obtient donc deux éprouvettes composites après séchage de 6 heures à température ambiante et séchage de 2 heures à 120 C, respectivement. Les aspects de ces deux éprouvettes sont très proches de ceux des exemples 1 et 2. Notamment, ils ne présentent pas de fibrilles apparentes. EXEMPLE 4 On reproduit l'exemple 1, mais en remplaçant la solution de traitement par un mélange composé de 90% en poids de solution de silicate Rm 3,4 à 35 % d'extrait sec et de 10% de diméthylène triaminopentaphosphonate de sodium en solution à 40% (Briquest 543 de chez Rhodia). Le séchage est conduit à température ambiante pendant 3 heures. Le taux de traitement final est de 40%, exprimé en solution de silicate + Briquest sèche par rapport à la masse d'amiante. Le composite obtenu est résistant mécaniquement, rigide, et sans fibrille apparente. 15
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L'invention vise un procédé de modification de matières cristallines siliciques, comprenant les étapes consistant à :i) mettre en contact la matière cristalline silicique avec une solution aqueuse de silicate de métal alcalin ; etii) évaporer l'eau.Elle vise également le composite susceptible d'être obtenu par ce procédé ainsi que l'utilisation d'une solution de silicate de métal alcalin pour l'inertage de matériaux cristallins siliciques, notamment l'amiante.
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1. Procédé de modification de matières cristallines siliciques, s comprenant les étapes consistant à : i) mettre en contact la matière cristalline silicique avec une solution aqueuse de silicate de métal alcalin ; et ii) évaporer l'eau. io 2. Procédé selon la 1, dans lequel la matière cristalline silicique est fibreuse. 3. Procédé selon la 1 ou 2, dans lequel la matière cristalline silicique est de l'amiante. 4. Procédé selon la 1 ou 2, dans lequel la matière cristalline silicique est du sable fin. 5. Procédé selon l'une des 1 à 4, dans lequel le 20 silicate de métal alcalin est du silicate de sodium. 6. Procédé selon l'une des 1 à 5, dans lequel l'étape i) est réalisée par pulvérisation ou par trempage. 25 7. Procédé selon l'une des 1 à 6, dans lequel la solution aqueuse de silicate de métal alcalin comprend en outre un additif complexant les ions. 8. Procédé selon l'une des 1 à 7, dans lequel 30 l'étape ii) est réalisée à une température de 20 à 110 C. 9. Composite de matière cristalline et de silicate susceptible d'être obtenu par le procédé selon les précédentes. 10. Utilisation d'une solution de silicate de métal alcalin pour I'inertage de matériaux cristallins siliciques.
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B,A
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B09,A61,A62
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B09B,A61L,A62D
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B09B 3,A61L 11,A62D 3
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B09B 3/00,A61L 11/00,A62D 3/00
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FR2898817
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A1
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ASSOCIATION DE SUBSTANCE OLEAGINEUSE AVEC UN MELANGE D'AU MOINS DEUX CYCLODEXTRINES
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La présente invention concerne le domaine des compositions cosmétiques, pharmaceutiques, alimentaires, alicaments, nutraceutiques et vétérinaires. Plus précisément, l'invention concerne des complexes d'inclusions de substance(s) oléagineuse(s), en particulier d'acides gras, et d'un mélange de cyclodextrines, des compositions les comprenant et un procédé de préparation de tels complexes. L'invention concerne également des compositions comprenant au moins deux cyclodextrines et au moins une substance oléagineuse. Les substances oléagineuses, et en particulier les acides gras insaturés peuvent jouer un rôle très important dans l'organisme. Ils peuvent par exemple avoir une influence dans : - l'activité cellulaire et l'immunité humorale, - la régulation hormonale, - la protection cardio-vasculaire, et - la qualité de la grossesse et de la lactation. D'autre part, ce sont des constituants structuraux 25 de nombreuses membranes cellulaires. Dans la mesure où l'organisme, en particulier humain, peut présenter des déficiences en terme d'acides gras insaturés, il peut être utile de lui en apporter. Cependant, ces acides gras peuvent présenter un goût et/ou 30 une odeur spécifiques. Ainsi plusieurs documents décrivent des techniques essayant de réduire ces inconvénients. Le brevet FR 2 547 829 propose une composition contenant des composés d'acides gras insaturés et un type de cyclodextrine dont le rôle est de stabiliser les acides gras et réduire l'odeur et l'amertume liées aux acides gras polyinsaturés. Le document EP 0 470 452 décrit un produit comprenant de la gamma-cyclodextrine pour complexer une substance oléagineuse contenant un mélange EPA et DHA, acides gras polyinsaturés de structures différentes. Les brevets US 5189149 et US 6878696 proposent une méthode d'encapsulation d'huiles d'origine animale ou végétale riches en acide gras polyinsaturés et leurs dérivés, en utilisant un type de cyclodextrine. Cependant, la protection d'huiles composées d'un mélange d'acides gras polyinsaturés différents peut être insuffisante. Les documents précédents présentent ainsi des inclusions d'acides gras insaturés avec de la gammacyclodextrine. Le brevet FR 2 850 040 décrit quant à lui un complexe d'acide avec de l'alpha-cyclodextrine seule. Cependant, les complexes d'inclusions décrits ci-dessus peuvent présenter une stabilité insuffisante, ou masquer insuffisamment le goût et/ou l'odeur de certains types de substances oléagineuses, comme les acides gras. D'autre part, les procédés décrits peuvent présenter des problèmes liés à : - la polymérisation des acides gras insaturés, et notamment polyinsaturés, - la migration des doubles liaisons cis en trans, et - la peroxydation des acides gras insaturés. D'autre part, l'incorporation d'acides gras insaturés dans des compositions peut être difficile en raison de leur non-miscibilité ou faible miscibilité dans l'eau. Il existe donc un besoin pour des complexes d'inclusions, et des procédés permettant de les obtenir, permettant de surmonter en tout ou partie les problèmes évoqués ci-dessus. Selon un premier aspect, l'invention a pour objet un mélange de complexes d'inclusion comprenant, ou consistant en : - au moins deux cyclodextrines différentes choisies parmi l'alpha-, la béta- et la gamma- cyclodextrine et/ou leurs dérivés, notamment leurs dérivés modifiés sur les groupements hydroxyles primaires et/ou secondaires, et - au moins une substance oléagineuse, notamment choisie parmi les huiles d'origine animales, végétales et synthétiques. Le mélange de complexes selon l'invention peut comprendre une teneur en substance oléagineuse supérieure ou égale à 40 % en poids, notamment supérieure ou égale à 50 % en poids, en particulier à supérieure ou égale 60 % en poids, voire supérieure ou égale à 70 % en poids par rapport au poids total de complexes. La substance oléagineuse peut tout particulièrement comprendre, voire être constituée, d'au moins un acide gras, notamment saturé et/ou insaturé, un ester ou triglycéride correspondant, en particulier un acide gras mono- ou poly-insaturé. On entend par acides gras , au sens de la présente invention, des acides carboxyliques comprenant de 6 à 50 atomes de carbone, notamment de 10 à 30 atomes de carbone, et en particulier de 12 à 22 atomes de carbone. Le nom de cette classe de composés rappelle leur origine naturelle, les corps gras, qui sont des esters d'acides carboxyliques à longue chaîne, en particulier des graisses d'origine animale ou végétale qui peuvent être des triesters du glycérol. On entend par acides gras insaturés , au sens de la présente invention, des acides gras monoinsaturées ou polyinsaturés. En particulier, l'acide gras, peut provenir d'une huile végétale, animale, synthétique ou un de leur mélange, en particulier d'huile de poisson, d'huile de lin et/ou d'huile de cameline, et en particulier l'acide gras peut provenir d'une huile choisie dans le groupe comprenant : - l'huile de lin, qui peut comprendre une teneur en acide alpha-linolénique d'environ 56%, - l'huile de noix, colza et de soja, qui peuvent comprendre une teneur en acide alpha-linolénique allant de 8% à 14%, - l'huile de pépin de cassis, qui peut comprendre environ de 12 à 24% d'acide linoléique, de 15 à 19% d'acide gamma-linolénique mais aussi 30 à 40% d'acide alphalinolénique et 3 à 4% d'acide stéaridonique (oméga 3), -l'huile de cameline, qui peut renfermer 12 à 24% d'acide linoléique, mais aussi 30 à 40% d'acide alpha- linolénique, 10 à 24 % d'acide oléique et 500 à 800 mg/Kg de tocopherol et tocorienol, - les huiles de maïs, tournesol et de pépin de raisin, qui peuvent être très riches, notamment en acide linoléique, et - les huiles de poissons, qui peuvent comporter de grandes proportions d'acide éicosapentaénoïque (EPA) et d'acide docosahexaénoïque (DHA). La substance oléagineuse peut comprendre une teneur en acide gras insaturé supérieure ou égale à 30 % en poids, notamment supérieure ou égale à 50 % en poids, en particulier supérieure ou égale à 70 % en poids particulier, tout particulièrement supérieure ou égale à 90 en poids, voire supérieure ou égale à 95 % en poids, par rapport au poids total de substance oléagineuse. Parmi les acides gras insaturés, on peut citer les acides gras choisis dans le groupe comprenant : - acide undécène-10-oïque (11:1), - acide hexadécène-9-oïque (16:1, oméga-7), - acide octadécène-9-oïque (18:1, oméga-9), - acide octadécène-11-oïque (18:1, oméga-7), - acide octadécadiène-9,12-oïque (18:2, oméga-6), - acide octadécatriène-9,12,15-oïque (18:3, oméga-3), -acide gadoléique (20:1), - acide éicosatetraène-5,8,11,14-oïque (20:4, oméga-6), - acide éicosapentaène-5,8,11,14,17-oïque (20:5, oméga-3), -acide docosène-13-oïque (22:1, oméga-9), - acide docosahexaène-4,7,10,13,16,19-oïque (22:6, 20 oméga-3), - acide tetracosène-15-oïque (24:1 oméga-9), et - un mélange de ceux-ci. Tout particulièrement, la substance oléagineuse 25 peut comprendre une teneur en acide(s) gras oméga, notamment oméga-3, oméga-6 et/ou oméga-9, supérieure ou égale à 50 % en poids, notamment supérieure ou égale à 75 % en poids, en particulier supérieure ou égale à 90 % en poids, voire supérieure ou égale à 99 % en poids par 30 rapport au poids total de substance oléagineuse. Les cyclodextrines naturelles (alpha, béta et gamma) sont le plus souvent issues de la bioconversion de l'amidon de maïs par une enzyme bactérienne, la cycloglycosyltransférase (CGTase). Ce sont des oligosaccharides cycliques ayant respectivement, pour alpha, béta et gamma: 6, 7 ou 8 unités alpha-D-glucopyranoses, les liaisons reliant ces unités sont du type alpha-(1-4)glucosidique. alpha béta gamma Nombre d'unités 6 7 8 glucopyranose Masse relative 972 1135 1297 Diamètre interne (À) 4,7- 5,2 6,0- 6,4 7,5-8,3 Diamètre externe (A) 14,6 15,4 17,5 0,4 0,4 0,4 Profondeur (A) 7,9-8,0 7,9-8,0 7,9-8,0 Solubilité aqueuse (g/100 14,5 1,85 23,2 mL, 25 C ) Les dérivés de cyclodextrines peuvent être obtenus par substitution de groupements hydroxyles primaires ou secondaires, par exemple par des radicaux alkyles, notamment comprenant de 1 à 12 atomes de carbone, par exemple méthyle (-CH3) ou propyle (-C3H9). Ces substitutions peuvent permettre d'augmenter la lipophilie de la cavité et augmentent la solubilité aqueuse de la cyclodextrine. La structure des cyclodextrines peut être représentée comme un tronc conique, avec une cavité hydrophobe. L'extérieur de la molécule de cyclodextrines est généralement hydrophile, ce sont des molécules pseudoamphiphiles. Cette structure pseudo-amphiphile peut permettre la formation de complexes d'inclusion. Le complexe d'inclusion peut présenter des propriétés physico-chimiques indépendantes de la molécule invitée et ainsi améliorer la solubilité apparente dans l'eau de cette molécule. Cette amélioration de solubilité peut permettre, par exemple une amélioration de la biodisponibilité de la molécule, notamment en améliorant la vitesse de dissolution de la molécule. Le mélange de complexes selon l'invention comprend au moins deux cyclodextrines différentes, qui peuvent être présentes chacune en une teneur supérieure ou égale à 1 % en poids, notamment en une teneur supérieure ou égale à 10 % en poids, voire en une teneur supérieure ou égale à 20 % en poids, voire en une teneur supérieure ou égale à 30 % par rapport au poids total de cyclodextrine. Selon une variante, le mélange de complexes comprend deux cyclodextrines, notamment : - un mélange alpha-cyclodextrine / béta-20 cyclodextrine, en particulier dans un rapport allant de 10/1 à 1/10, voire de 4/1 à 1/4, -un mélange alpha-cyclodextrine / gammacyclodextrine, en particulier dans un rapport allant de 10/1 à 1/10, voire de 4/1 à 1/4, ou 25 - un mélange béta-cyclodextrine / gammacyclodextrine, en particulier dans un rapport allant de 10/1 à 1/10, voire de 4/1 à 1/4. Selon une autre variante, le mélange de complexes 30 comprend trois cyclodextrines, notamment un mélange alpha- cyclodextrine / béta-cyclodextrine / gamma-cyclodextrine, en particulier avec rapport alpha-cyclodextrine / béta- cyclodextrine allant de 10/1 à 1/10, voire de 4/1 à 1/4, avec rapport alpha-cyclodextrine / gamma-cyclodextrine allant de 10/1 à 1/10, voire de 4/1 à 1/4, et/ou avec rapport béta-cyclodextrine / gamma-cyclodextrine allant de 10/1 à 1/10, voire de 4/1 à 1/4. Selon un autre de ses aspects, l'invention a encore pour objet, une composition comprenant ou consistant en un mélange d'au moins deux cyclodextrines choisies parmi l'alpha-, la béta- et la gammacyclodextrine et/ou leurs dérivés, et au moins une substance oléagineuse. Cette composition peut présenter un rapport pondéral substance oléagineuse / cyclodextrines supérieur ou égal à 0,5, notamment supérieur ou égal à 1, voire supérieur ou égal à 2. En particulier la composition comprend une teneur en substance oléagineuse supérieure ou égale à 10 % en poids, notamment supérieure ou égale à 20 % en poids, avantageusement supérieure ou égale à 30 % en poids, en particulier supérieure ou égale 40 % en poids, plus particulièrement supérieure ou égale 50% en poids, tout particulièrement supérieure ou égale à 60 % en poids, voire supérieure ou égale à 70 % en poids par rapport au poids total de la composition. La composition peut comprendre au moins deux cyclodextrines différentes, présentes chacune en une teneur supérieure ou égale à 1 % en poids, notamment en une teneur supérieure ou égale à 10 % en poids, voire en une teneur supérieure ou égale à 20 % en poids, voire en une teneur supérieure ou égale à 30 % par rapport au poids total de cyclodextrine. Selon un mode de réalisation particulier, la composition comprend des complexes d'inclusions selon l'invention, notamment en une teneur allant de 1 à 99,9 % en poids, en particulier allant de 15 à 99 % en poids, voire allant de 25 à 95 % en poids par rapport au poids total de la composition. La composition selon l'invention peut se présenter sous la forme d'un liquide, notamment aqueux, d'un semi- solide, d'un solide. Elle peut tout particulièrement se présenter sous la forme d'une poudre, de comprimés, de gélules, d'une crème, d'une émulsion, notamment huile-danseau ou eau-dans huile, voire d'une émulsion multiple, de liposomes, de nanoparticules, de microparticules ou d'une suspension. Les compositions selon l'invention peuvent être des compositions pharmaceutiques, alicaments, vétérinaires, nutraceutiques, alimentaires ou cosmétiques comprenant un 20 mélange de complexes d'inclusion selon l'invention. L'inclusion de substance oléagineuse, et en particulier d'acides gras, notamment polyinsaturés, ou de leurs triglycérides, sels et/ou esters dans des mélanges de 25 cyclodextrines, conformément à l'invention, peut permettre d'obtenir des formulations aqueuses, solides ou semisolides, à 20 C et pression atmosphérique, contenant cette substance oléagineuse, et en particulier ces acides gras polyinsaturés et/ou leurs triglycérides, sels et esters 30 tout supprimant ou en réduisant fortement les problèmes liés à leur oxydabilité et à leur instabilité, ainsi que de réduire ou de supprimer leur goût et/ou leur odeur. Ainsi, l'invention a encore pour objet l'utilisation d'un mélange d'au moins deux cyclodextrines en tant qu'agent de stabilisation et/ou de masquage de goût et/ou d'odeur de substance oléagineuse, notamment d'acide gras insaturés, dans une composition, notamment alimentaire, nutraceutique, cosmétique, pharmaceutique, vétérinaire, comprenant en outre au moins une substance oléagineuse. L'invention a également pour objet l'utilisation d'un mélange d'au moins deux cyclodextrines et d'une substance oléagineuse, notamment d'au moins un acide gras insaturé, pour la préparation d'un médicament, notamment destiné à traiter ou à prévenir les maladies cardio- vasculaires. L'invention a pour objet un procédé de préparation de complexes d'inclusions comprenant au moins les étapes consistant à : - solubiliser au moins deux cyclodextrines choisies parmi l'alpha-, la béta- et la gamma-cyclodextrine et/ou leurs dérivés, notamment dans de l'eau dégazée -ajouter à cette solution au moins une substance oléagineuse, - agiter le mélange, notamment sous atmosphère inerte et/ou absence de lumière, en particulier à une température allant de 10 à 40 C, - récupérer les complexes formés. Les complexes peuvent être récupérés directement sous forme d'émulsion, ou sous forme de poudre, notamment par lyophilisation de l'émulsion ou par séchage par atomisation. Les exemples suivants sont donnés à titre illustratif et non limitatif. Exemples Exemple 1 : Complexes d'inclusion de 60% d'huile de cameline par un mélange binaire de 40% de cyclodextrines composé de 50% d'alpha-cyclodextrine et 50% de gcyclodextrine. 10 On introduit dans un récipient 1 g du mélange de cyclodextrines à base de 50% d'alpha-cyclodextrine et 50% de beta-cyclodextrine et 30 ml d'eau dégazée. On agite l'ensemble sur un plateau tournant à 300 tours/minute 15 jusqu'à dissolution complète du mélange de cyclodextrines. On ajoute alors 1,5 g d'huile de cameline, et on maintient une agitation constante à 300 tours/minute à l'abri de la lumière sur plateau tournant pendant 24 heures, à la température ambiante. Il se forme une 20 suspension blanche stable compose de 40% de mélange binaire de cyclodextrine et de 60% d'huile de cameline. Après lyophilisation on récupère une poudre riche de 60% d'huile avec un rendement de 76 %. On examine ensuite la solubilité des complexes 25 lyophilisés, par remise en solution dans l'eau, elle conduit à une solution opalescente. Exemple 2 : Complexes d'inclusion de 60% d'huile de cameline par un mélange binaire de 4Oô de cyclodextrines 30 composé de 3Oô d'a-cyclodextrine et 10% de g- cyclodextrine. On introduit dans un récipient 1 g du mélange de cyclodextrines composé de 0,75 g d'a-cyclodextrine et 0,255 g de (3-cyclodextrine et 30 ml d'eau dégazée. On agite l'ensemble sur un plateau tournant à 300 tours/minute jusqu'à dissolution complète du mélange de cyclodextrines. On ajoute alors 1,5 g d'huile de cameline, et on maintient une agitation constante à 300 tours/minute à l'abri de la lumière sur plateau tournant pendant 24 heures, à la température ambiante. Il se forme une suspension blanche stable compose de 40ô de mélange binaire de cyclodextrine et de 60% d'huile de cameline. Après lyophilisation, on récupère une poudre riche de 60% d'huile avec un rendement de 75 %. On examine ensuite la solubilité des complexes lyophilisés, par remise en solution dans l'eau, elle conduit à une solution opalescente. Exemple 3 : Complexes d'inclusion de 70% d'huile de cameline par un mélange binaire de 30% de cyclodextrines composé de 15% d'a-cyclodextrine et 15% de (-cyclodextrine. On introduit dans un récipient 0,75 g du mélange de cyclodextrines composé de 0,375 g d'a-cyclodextrine et 0,375 g de (3-cyclodextrine et 30 ml d'eau dégazée. On agite l'ensemble sur un plateau tournant à 300 tours/minute jusqu'à dissolution complète du mélange de cyclodextrines. On ajoute alors 1,75 g d'huile de cameline, et on maintient une agitation constante à 300 tours/minute à l'abri de la lumière sur plateau tournant pendant 24 heures, à la température ambiante. Il se forme une suspension blanche stable compose de 30% de mélange binaire de cyclodextrine et de 70% d'huile de cameline. Après lyophilisation, on récupère une poudre riche de 70% d'huile avec un rendement de 77 %. On examine ensuite la solubilité des complexes lyophilisés, par remise en solution dans l'eau, elle conduit à une solution opalescente. Exemple 4 : Complexes d'inclusion de 70% d'huile de cameline par un mélange binaire de 30% de cyclodextrines composé de 20% d'a-cyclodextrine et 10% de P- cyclodextrine. On introduit dans un récipient 0,75 g du mélange de cyclodextrines composé de 0,5 g d'a-cyclodextrine et 0,25 g de (3-cyclodextrine et 30 ml d'eau dégazée. On agite l'ensemble sur un plateau tournant à 300 tours/minute jusqu'à dissolution complète du mélange de cyclodextrines. On ajoute alors 1,75 g d'huile de cameline, et on maintient une agitation constante à 300 tours/minute à l'abri de la lumière sur plateau tournant pendant 24 heures, à la température ambiante. Il se forme une suspension blanche stable compose de 30% de mélange binaire de cyclodextrine et de 70% d'huile de cameline. Après lyophilisation, on récupère une poudre riche de 70% d'huile avec un rendement de 77 %. On examine ensuite la solubilité des complexes lyophilisés, par remise en solution dans l'eau, elle 25 conduit à une solution opalescente. Exemple 5 : Complexes d'inclusion de 80% d'huile de cameline par un mélange binaire de 20% de cyclodextrines composé de 10% d'a-cyclodextrine et 10% de P- 30 cyclodextrine. On introduit dans un récipient 0,5 g du mélange de cyclodextrines composé de 0,25 g d'a-cyclodextrine et 0,25 g de (3-cyclodextrine et 30 ml d'eau dégazée. On agite l'ensemble sur un plateau tournant à 300 tours/minute jusqu'à dissolution complète du mélange de cyclodextrines. On ajoute alors 2 g d'huile de cameline, et on maintient une agitation constante à 300 tours/minute à l'abri de la lumière sur plateau tournant pendant 24 heures, à la température ambiante. Il se forme une suspension blanche stable compose de 20% de mélange binaire de cyclodextrine et de 80% d'huile de cameline. Après lyophilisation, on récupère une poudre riche de 80% d'huile avec un rendement de 78 %. On examine ensuite la solubilité des complexes lyophilisés, par remise en solution dans l'eau, elle conduit à une solution opalescente. Exemple 6 : Complexes d'inclusion de 80% d'huile de cameline par un mélange binaire de 20% de cyclodextrines composé de 15% d'a-cyclodextrine et 5% de P-cyclodextrine. On introduit dans un récipient 0,5 g du mélange de cyclodextrines composé de 0,375 g d'a-cyclodextrine et 0,125 g de 0-cyclodextrine et 30 ml d'eau dégazée. On agite l'ensemble sur un plateau tournant à 300 tours/minute jusqu'à dissolution complète du mélange de cyclodextrines. On ajoute alors 2 g d'huile de cameline, et on maintient une agitation constante à 300 tours/minute à l'abri de la lumière sur plateau tournant pendant 24 heures, à la température ambiante. Il se forme une suspension blanche stable compose de 20% de mélange binaire de cyclodextrine et de 80% d'huile de cameline. Après lyophilisation, on récupère une poudre riche de 80% d'huile avec un rendement de 76 %. On examine ensuite la solubilité des complexes lyophilisés, par remise en solution dans l'eau, elle conduit à une solution opalescente. Exemple 7 : Complexes d'inclusion de 60% d'huile de cameline par un mélange binaire de 40% de cyclodextrines composé de 20ô d'a-cyclodextrine et 20% de y- cyclodextrine. On introduit dans un récipient 1 g du mélange de cyclodextrines composé de 0,5 g d'a-cyclodextrine et 0,5 g de y-cyclodextrine et 30 ml d'eau dégazée. On agite l'ensemble sur un plateau tournant à 300 tours/minute jusqu'à dissolution complète du mélange de cyclodextrines. On ajoute alors 1,5 g d'huile de cameline, et on maintient une agitation constante à 300 tours/minute à l'abri de la lumière sur plateau tournant pendant 24 heures, à la température ambiante. Il se forme une suspension blanche stable compose de 40% de mélange binaire de cyclodextrine et de 60% d'huile de cameline. Après lyophilisation, on récupère une poudre riche de 60% d'huile avec un rendement de 74 %. On examine ensuite la solubilité des complexes lyophilisés, par remise en solution dans l'eau, elle 25 conduit à une solution opalescente. Exemple 8 : Complexes d'inclusion de 60ô d'huile de cameline par un mélange binaire de 40% de cyclodextrines composé de 30% d'a-cyclodextrine et 10% de y- 30 cyclodextrine. On introduit dans un récipient 1 g du mélange de cyclodextrines composé de 0,75 g d'a-cyclodextrine et 0,25 g de y-cyclodextrine et 30 ml d'eau dégazée. On agite l'ensemble sur un plateau tournant à 300 tours/minute jusqu'à dissolution complète du mélange de cyclodextrines. On ajoute alors 1,5 g d'huile de cameline, et on maintient une agitation constante à 300 tours/minute à l'abri de la lumière sur plateau tournant pendant 24 heures, à la température ambiante. Il se forme une suspension blanche stable compose de 40% de mélange binaire de cyclodextrine et de 60% d'huile de cameline. Après lyophilisation, on récupère une poudre riche de 60% d'huile avec un rendement de 75 %. On examine ensuite la solubilité des complexes lyophilisés, par remise en solution dans l'eau, elle conduit à une solution opalescente. Exemple 9 : Complexes d'inclusion de 7Oô d'huile de cameline par un mélange binaire de 30% de cyclodextrines composé de 15% d'a-cyclodextrine et 15% de ycyclodextrine. On introduit dans un récipient 0,75 g du mélange de cyclodextrines composé de 0,375 g d'a-cyclodextrine et 0,375 g de y-cyclodextrine et 30 ml d'eau dégazée. On agite l'ensemble sur un plateau tournant à 300 tours/minute jusqu'à dissolution complète du mélange de cyclodextrines. On ajoute alors 1,75 g d'huile de cameline, et on maintient une agitation constante à 300 tours/minute à l'abri de la lumière sur plateau tournant pendant 24 heures, à la température ambiante. Il se forme une suspension blanche stable compose de 30% de mélange binaire de cyclodextrine et de 70% d'huile de cameline. Après lyophilisation, on récupère une poudre riche de 70% d'huile avec un rendement de 74 %. On examine ensuite la solubilité des complexes lyophilisés, par remise en solution dans l'eau, elle conduit à une solution opalescente. Exemple 10 : Complexes d'inclusion de 70% d'huile de cameline par un mélange binaire de 30% de cyclodextrines composé de 20% d'a-cyclodextrine et 10% de ycyclodextrine. On introduit dans un récipient 0,75 g du mélange de cyclodextrines composé de 0,5 g d'a-cyclodextrine et 0,25 g de y-cyclodextrine et 30 ml d'eau dégazée. On agite l'ensemble sur un plateau tournant à 300 tours/minute jusqu'à dissolution complète du mélange de cyclodextrines. On ajoute alors 1,75 g d'huile de cameline, et on maintient une agitation constante à 300 tours/minute à l'abri de la lumière sur plateau tournant pendant 24 heures, à la température ambiante. Il se forme une suspension blanche stable compose de 30% de mélange binaire de cyclodextrine et de 70% d'huile de cameline. Après lyophilisation, on récupère une poudre riche de 70% d'huile avec un rendement de 75 %. On examine ensuite la solubilité des complexes lyophilisés, par remise en solution dans l'eau, elle 25 conduit à une solution opalescente. Exemple 11 : Complexes d'inclusion de 80% d'huile de cameline par un mélange binaire de 20% de cyclodextrines composé de 10% d'a-cyclodextrine et 10% de y- 30 cyclodextrine. On introduit dans un récipient 0,5 g du mélange de cyclodextrines composé de 0,25 g d'a-cyclodextrine et 0,25 g de y-cyclodextrine et 30 ml d'eau dégazée. On agite l'ensemble sur un plateau tournant à 300 tours/minute jusqu'à dissolution complète du mélange de cyclodextrines. On ajoute alors 2 g d'huile de cameline, et on maintient une agitation constante à 300 tours/minute à l'abri de la lumière sur plateau tournant pendant 24 heures, à la température ambiante. Il se forme une suspension blanche stable compose de 20% de mélange binaire de cyclodextrine et de 80% d'huile de cameline. Après lyophilisation, on récupère une poudre riche de 80% d'huile avec un rendement de 75 %. On examine ensuite la solubilité des complexes lyophilisés, par remise en solution dans l'eau, elle conduit à une solution opalescente. Exemple 12 : Complexes d'inclusion de 80% d'huile de cameline par un mélange binaire de 20% de cyclodextrines composé de 15% d'a-cyclodextrine et 5% de y-cyclodextrine. On introduit dans un récipient 0,5 g du mélange de cyclodextrines composé de 0,375 g d'a-cyclodextrine et 0,125 g de y-cyclodextrine et 30 ml d'eau dégazée. On agite l'ensemble sur un plateau tournant à 300 tours/minute jusqu'à dissolution complète du mélange de cyclodextrines. On ajoute alors 2 g d'huile de cameline, et on maintient une agitation constante à 300 tours/minute à l'abri de la lumière sur plateau tournant pendant 24 heures, à la température ambiante. Il se forme une suspension blanche stable compose de 20% de mélange binaire de cyclodextrine et de 80% d'huile de cameline. Après lyophilisation, on récupère une poudre riche de 80% d'huile avec un rendement de 75 %. On examine ensuite la solubilité des complexes lyophilisés, par remise en solution dans l'eau, elle conduit à une solution opalescente. Exemple 13 : Complexes d'inclusion de 60% d'huile de cameline par un mélange ternaire de 40% de cyclodextrines composé de 15% d'a-cyclodextrine, 10% de 3-cyclodextrine et 15% de y-cyclodextrine. On introduit dans un récipient 1 g du mélange de cyclodextrines composé de 0,375 g d'a-cyclodextrine, de 0,25 g de (3-cyclodextrine et 0,375 g de y-cyclodextrine et 30 ml d'eau dégazée. On agite l'ensemble sur un plateau tournant à 300 tours/minute jusqu'à dissolution complète du mélange de cyclodextrines. On ajoute alors 1,5 g d'huile de cameline, et on maintient une agitation constante à 300 tours/minute à l'abri de la lumière sur plateau tournant pendant 24 heures, à la température ambiante. Il se forme une suspension blanche stable compose de 40% de mélange binaire de cyclodextrine et de 60% d'huile de cameline. Après lyophilisation, onrécupère une poudre riche de 60% d'huile avec un rendement de 75 %. On examine ensuite la solubilité des complexes 25 lyophilisés, par remise en solution dans l'eau, elle conduit à une solution opalescente. Exemple 14 : Complexes d'inclusion de 70% d'huile de cameline par un mélange ternaire de 30% de cyclodextrines composé de 10% d'a-cyclodextrine, 10% de P-cyclodextrine et 10% de y-cyclodextrine. On introduit dans un récipient 0,75 g du mélange de cyclodextrines composé de 0,25 g d'a-cyclodextrine, de 0,25 g de (3-cyclodextrine et 0, 25 g de y-cyclodextrine et 30 ml d'eau dégazée. On agite l'ensemble sur un plateau tournant à 300 tours/minute jusqu'à dissolution complète du mélange de cyclodextrines. On ajoute alors 1,75 g d'huile de cameline, et on maintient une agitation constante à 300 tours/minute à l'abri de la lumière sur plateau tournant pendant 24 heures, à la température ambiante. Il se forme une suspension blanche stable compose de 30% de mélange binaire de cyclodextrine et de 70% d'huile de cameline. Après lyophilisation, on récupère une poudre riche 20 de 70% d'huile avec un rendement de 75 %. On examine ensuite la solubilité des complexes lyophilisés, par remise en solution dans l'eau, elle conduit à une solution opalescente. 25 Exemple 15 : Complexes d'inclusion de 79% d'huile de cameline par un mélange ternaire de 21% de cyclodextrines composé de 7% d'a-cyclodextrine, 7% de P-cyclodextrine et 7% de y-cyclodextrine. 30 On introduit dans un récipient 0,525 g du mélange de cyclodextrines composé de 0,175 g d'a-cyclodextrine, de 0,175 g de (3-cyclodextrine et 0,175 g de y-cyclodextrine et 30 ml d'eau dégazée. On agite l'ensemble sur un plateau tournant à 300 tours/minute jusqu'à dissolution complète du mélange de cyclodextrines. On ajoute alors 1,975 g d'huile de cameline, et on maintient une agitation constante à 300 tours/minute à l'abri de la lumière sur plateau tournant pendant 24 heures, à la température ambiante. Il se forme une suspension blanche stable compose de 21% de mélange binaire de cyclodextrine et de 79% d'huile de cameline. Après lyophilisation, on récupère une poudre riche 10 de 79% d'huile avec un rendement de 75 %. On examine ensuite la solubilité des complexes lyophilisés, par remise en solution dans l'eau, elle conduit à une solution opalescente. 15 Exemple 16 : Complexes d'inclusion de 60% d'huile d'argan par un mélange binaire de 40% de cyclodextrines composé de 30% d'a-cyclodextrine et 10% de y- cyclodextrine. 20 On introduit dans un récipient 1 g du mélange de cyclodextrines composé de 0,75 g d'a-cyclodextrine et 0,25 g de y-cyclodextrine et 30 ml d'eau dégazée. On agite l'ensemble sur un plateau tournant à 300 tours/minute jusqu'à dissolution complète du mélange de cyclodextrines. 25 On ajoute alors 1,5 g d'huile d'argan, et on maintient une agitation constante à 300 tours/minute à l'abri de la lumière sur plateau tournant pendant 24 heures, à la température ambiante. Il se forme une suspension blanche stable compose de 40% de mélange binaire 30 de cyclodextrine et de 60% d'huile d'argan. Après lyophilisation, on récupère une poudre riche de 60% d'huile avec un rendement de 77 %. On examine ensuite la solubilité des complexes lyophilisés, par remise en solution dans l'eau, elle conduit à une solution opalescente. Exemple 17 : Complexes d'inclusion de 70% d'huile d'argan par un mélange binaire de 30% de cyclodextrines composé de 15% d'a-cyclodextrine et 15% de y- cyclodextrine. On introduit dans un récipient 0,75 g du mélange de cyclodextrines composé de 0,375 g d'a-cyclodextrine et 0,375 g de y-cyclodextrine et 30 ml d'eau dégazée. On agite l'ensemble sur un plateau tournant à 300 tours/minute jusqu'à dissolution complète du mélange de cyclodextrines. On ajoute alors 1,75 g d'huile d'argan, et on maintient une agitation constante à 300 tours/minute à l'abri de la lumière sur plateau tournant pendant 24 heures, à la température ambiante. Il se forme une suspension blanche stable compose de 30% de mélange binaire de cyclodextrine et de 70% d'huile d'argan. Après lyophilisation, on récupère une poudre riche de 70% d'huile avec un rendement de 73 %. On examine ensuite la solubilité des complexes lyophilisés, par remise en solution dans l'eau, elle 25 conduit à une solution opalescente. Exemple 18 : Complexes d'inclusion de 70% d'huile d'argan par un mélange binaire de 30% de cyclodextrines composé de 20% d'a-cyclodextrine et 10% de y- 30 cyclodextrine. On introduit dans un récipient 0,75 g du mélange de cyclodextrines composé de 0,5 g d'a-cyclodextrine et 0,25 g de y-cyclodextrine et 30 ml d'eau dégazée. On agite l'ensemble sur un plateau tournant à 300 tours/minute jusqu'à dissolution complète du mélange de cyclodextrines. On ajoute alors 1,75 g d'huile d'argan, et on maintient une agitation constante à 300 tours/minute à l'abri de la lumière sur plateau tournant pendant 24 heures, à la température ambiante. Il se forme une suspension blanche stable compose de 30% de mélange binaire de cyclodextrine et de 70% d'huile d'argan. Après lyophilisation, on récupère une poudre riche de 70% d'huile avec un rendement de 76 %. On examine ensuite la solubilité des complexes lyophilisés, par remise en solution dans l'eau, elle conduit à une solution opalescente. Exemple 19 : Complexes d'inclusion de 60% d'huile d'argan par un mélange ternaire de 40% de cyclodextrines composé de 15% d'a-cyclodextrine, 10% de p-cyclodextrine et 15% de y-cyclodextrine. On introduit dans un récipient 1 g du mélange de cyclodextrines composé de 0,375 g d'a-cyclodextrine, de 0,25 g de (3-cyclodextrine et 0,375 g de y-cyclodextrine et 30 ml d'eau dégazée. On agite l'ensemble sur un plateau tournant à 300 tours/minute jusqu'à dissolution complète du mélange de cyclodextrines. On ajoute alors 1,5 g d'huile d'argan, et on maintient une agitation constante à 300 tours/minute à l'abri de la lumière sur plateau tournant pendant 24 heures, à la température ambiante. Il se forme une suspension blanche stable compose de 40% de mélange binaire de cyclodextrine et de 60% d'huile d'argan. Après lyophilisation, on récupère une poudre riche de 60% d'huile avec un rendement de 70 %. On examine ensuite la solubilité des complexes lyophilisés, par remise en solution dans l'eau, elle 5 conduit à une solution opalescente. Exemple 20 : Complexes d'inclusion de 70% d'huile d'argan par un mélange ternaire de 30% de cyclodextrines composé de 10% d'a-cyclodextrine, 10% de p-cyclodextrine 10 et 10% de y-cyclodextrine. On introduit dans un récipient 0,75 g du mélange de cyclodextrines composé de 0,25 g d'a-cyclodextrine, de 0,25 g de (3-cyclodextrine et 0, 25 g de y-cyclodextrine et 15 30 ml d'eau dégazée. On agite l'ensemble sur un plateau tournant à 300 tours/minute jusqu'à dissolution complète du mélange de cyclodextrines. On ajoute alors 1,75 g d'huile d'argan, et on maintient une agitation constante à 300 tours/minute à 20 l'abri de la lumière sur plateau tournant pendant 24 heures, à la température ambiante. Il se forme une suspension blanche stable compose de 30% de mélange binaire de cyclodextrine et de 70% d'huile d'argan. Après lyophilisation, on récupère une poudre riche 25 de 70% d'huile avec un rendement de 70 %. On examine ensuite la solubilité des complexes lyophilisés, par remise en solution dans l'eau, elle conduit à une solution opalescente. Exemple 21 : Complexes d'inclusion de 79% d'huile d'argan par un mélange ternaire de 21% de cyclodextrines composé de 7% d'a-cyclodextrine, 7% de 3-cyclodextrine et 7% de y-cyclodextrine. On introduit dans un récipient 0,525 g du mélange de cyclodextrines composé de 0,175 g d'a-cyclodextrine, de 0,175 g de (3-cyclodextrine et 0,175 g de y-cyclodextrine et 30 ml d'eau dégazée. On agite l'ensemble sur un plateau tournant à 300 tours/minute jusqu'à dissolution complète du mélange de cyclodextrines. On ajoute alors 1,975 g d'huile d'argan, et on maintient une agitation constante à 300 tours/minute à l'abri de la lumière sur plateau tournant pendant 24 heures, à la température ambiante. Il se forme une suspension blanche stable compose de 21% de mélange binaire de cyclodextrine et de 79% d'huile d'argan. Après lyophilisation, on récupère une poudre riche 20 de 79% d'huile avec un rendement de 76 %. On examine ensuite la solubilité des complexes lyophilisés, par remise en solution dans l'eau, elle conduit à une solution opalescente
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La présente invention concerne un mélange de complexes d'inclusion comprenant ou consistant en (1) au moins deux cyclodextrines différentes choisies parmi l'alpha-, la béta- et la gamma- cyclodextrine et/ou leurs dérivés, notamment leurs dérivés modifiés sur les groupements hydroxyles primaires et/ou secondaires, et (2) au moins une substance oléagineuse, notamment choisie parmi les huiles d'origine animales, végétales et synthétiques. La présente invention concerne également une composition comprenant ou consistant en un tel mélange, l'utilisation d'un tel mélange pour la préparation d'un médicament et un procédé de préparation de tels complexes d'inclusion.
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1. Mélange de complexes d'inclusion comprenant, ou consistant en : - au moins deux cyclodextrines différentes choisies parmi l'alpha-, la béta- et la gamma- cyclodextrine et/ou leurs dérivés, notamment leurs dérivés modifiés sur les groupements hydroxyles primaires et/ou secondaires, et -au moins une substance oléagineuse, notamment choisie parmi les huiles d'origine animales, végétales et synthétiques. 2. Mélange de complexes selon la 1 caractérisé en ce qu'il comprend une teneur en substance oléagineuse supérieure ou égale à 10 % en poids, notamment supérieure ou égale à 20 % en poids, avantageusement supérieure ou égale à 30 % en poids, en particulier supérieure ou égale 40 % en poids, plus particulièrement supérieure ou égale 50% en poids, tout particulièrement supérieure ou égale à 60 % en poids, voire supérieure ou égale à 70 % en poids par rapport au poids total de complexes. 3. Mélange de complexes selon la 1 ou 2 caractérisé en ce que la substance oléagineuse comprend au moins un acide gras, notamment saturé et/ou insaturé, un ester ou triglycéride correspondant, en particulier un acide gras mono- ou poly-insaturé. 4. Mélange de complexes l'une quelconque des 1 à 3 caractérisé en ce que la substance oléagineuse comprend une teneur en acide gras insaturé supérieure ou égale à 30 % en poids, notamment supérieure ou égale à 50 % en poids, en particulier supérieure ouégale à 70 % en poids particulier, tout particulièrement supérieure ou égale à 90 % en poids, voire supérieure ou égale à 95 % en poids, par rapport au poids total de substance oléagineuse. 5. Mélange de complexes selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que la substance oléagineuse comprend une teneur en acide(s) gras oméga, notamment oméga-3, oméga-6 et/ou oméga-9, supérieure ou égale à 50 % en poids, notamment supérieure ou égale à 75 % en poids, en particulier supérieure ou égale à 90 % en poids, voire supérieure ou égale à 99 % en poids par rapport au poids total de substance oléagineuse. 6. Mélange de complexes selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce qu'au moins deux cyclodextrines sont présentes chacune en une teneur supérieure ou égale à 1 % en poids, notamment en une teneur supérieure ou égale à 10 % en poids, voire en une teneur supérieure ou égale à 20 % en poids, voire en une teneur supérieure ou égale à 30 % par rapport au poids total de cyclodextrine. 7. Mélange de complexes selon l'une quelconque des 25 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comprend deux cyclodextrines, notamment : un mélange alpha-cyclodextrine / bétacyclodextrine, en particulier dans un rapport allant de 10/1 à 1/10, voire de 4/1 à 1/4, 30 - un mélange alpha-cyclodextrine / gammacyclodextrine, en particulier dans un rapport allant de 10/1 à 1/10, voire de 4/1 à 1/4, ouun mélange béta-cyclodextrine / gammacyclodextrine, en particulier dans un rapport allant de 10/1 à 1/10, voire de 4/1 à 1/4. 8. Mélange de complexes selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comprend trois cyclodextrines, notamment un mélange alphacyclodextrine / béta-cyclodextrine / gamma-cyclodextrine, en particulier avec rapport alpha-cyclodextrine / béta- cyclodextrine allant de 10/1 à 1/10, voire de 4/1 à 1/4, avec rapport alpha-cyclodextrine / gamma-cyclodextrine allant de 10/1 à 1/10, voire de 4/1 à 1/4, et/ou avec rapport béta-cyclodextrine / gamma-cyclodextrine allant de 10/1 à 1/10, voire de 4/1 à 1/4. 9. Composition comprenant ou consistant en un mélange d'au moins deux cyclodextrines choisies parmi l'alpha-, la béta- et la gamma-cyclodextrine et/ou leurs dérivés, et au moins une substance oléagineuse. 10. Composition selon la 8 caractérisée en ce que le rapport pondéral substance oléagineuse / cyclodextrines est supérieur ou égal à 0,5, notamment supérieur ou égal à 1, voire supérieur ou égal à 2. 11. Composition selon la 7 ou 8 caractérisée en ce qu'elle comprend une teneur en substance oléagineuse supérieure ou égale à 40 % en poids, notamment supérieure ou égale à 50 % en poids, en particulier à supérieure ou égale 60 % en poids, voire supérieure ou égale à 70 % en poids par rapport au poids total de la composition. 12. Composition selon l'une quelconque des 8 à 10 caractérisée en ce qu'au moins deux cyclodextrines sont présentes chacune en une teneur supérieure ou égale à 1 % en poids, notamment en une teneur supérieure ou égale à 10 % en poids, voire en une teneur supérieure ou égale à 20 % en poids, voire en une teneur supérieure ou égale à 30 % par rapport au poids total de cyclodextrine. 13. Composition selon l'une quelconque des 8 à 11 caractérisée en ce qu'elle comprend des complexes d'inclusions tels que définis selon l'une quelconque des 1 à 7, notamment en une teneur allant de 1 à 99,9 % en poids, en particulier allant de 15 à 99 % en poids, voire allant de 25 à 95 % en poids par rapport au poids total de la composition. 14. Composition selon l'une quelconque des 8 à 12 caractérisée en ce qu'elle se présente sous la forme d'une poudre, de comprimés, de gélules, d'une crème, d'une émulsion, notamment huile-danseau ou eau-dans huile, voire d'une émulsion multiple, de liposomes, de nanoparticules, de microparticules ou d'une suspension. 15. Utilisation d'un mélange d'au moins deux cyclodextrines en tant qu'agent de stabilisation et/ou de masquage de goût et/ou d'odeur de substance oléagineuse, notamment d'acide gras insaturés, dans une composition, notamment alimentaire, nutraceutique, cosmétique, pharmaceutique, vétérinaire, comprenant en outre au moins une substance oléagineuse. 16. Utilisation d'un mélange d'au moins deux cyclodextrines et d'une substance oléagineuse, notamment d'au moins un acide gras insaturé, pour la préparation d'un médicament, notamment destiné à traiter ou à prévenir les maladies cardio-vasculaires. 17. Procédé de préparation de complexes d'inclusions comprenant au moins les étapes consistant à : - solubiliser au moins deux cyclodextrines choisies parmi l'alpha-, la béta- et la gamma-cyclodextrine et/ou leurs dérivés, notamment dans de l'eau dégazée - ajouter à cette solution au moins une substance oléagineuse, - agiter le mélange, notamment sous atmosphère 15 inerte et/ou absence de lumière, en particulier à une température allant de 10 à 40 C, - récupérer les complexes formés. 18. Procédé selon la 16 caractérisé 20 en ce que les complexes sont récupérés directement sous forme d'émulsion, ou sous forme de poudre, notamment par lyophilisation de l'émulsion ou par séchage par atomisation. 25
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B,A,C
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B01,A23,A61,C08,C11
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B01J,A23D,A23L,A61K,A61P,C08B,C11C
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B01J 13,A23D 7,A23L 5,A61K 9,A61K 31,A61K 47,A61P 9,C08B 37,C11C 3
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B01J 13/02,A23D 7/06,A23L 5/20,A61K 9/48,A61K 31/201,A61K 47/40,A61P 9/00,C08B 37/16,C11C 3/00
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Subsets and Splits
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