code
stringlengths 9
9
| KIND
stringclasses 7
values | title
stringlengths 1
436
⌀ | date
int64 20M
20.2M
| desc
stringlengths 2
982k
⌀ | abs
stringlengths 3
4.1k
⌀ | claims
stringlengths 4
266k
⌀ | IPC1
stringclasses 372
values | IPC3
stringlengths 3
35
⌀ | IPC4
stringlengths 4
54
⌀ | IPC6
stringlengths 6
383
⌀ | IPC8
stringlengths 9
1.36k
⌀ |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
FR2897103
|
A1
|
SYSTEME ET PROCEDE D'ELIMINATION DE SOX (OXYDE DE SOUFRE), MODULE D'ARRET POUR CE SYSTEME
| 20,070,810 |
La présente invention concerne un système et un procédé d'élimination de SOx (Oxyde de Soude), un module d'arrêt pour ce système. Classiquement, un moteur Diesel de véhicule automobile est associé à des moyens de traitement de ses gaz d'échappement pour réduire la quantité de polluants rejetée dans l'atmosphère et notamment la quantité de molécules d'oxyde d'azote, ou NOx. A cet effet, le moteur est généralement associé à un piège à NOx agencé dans la ligne d'échappement de celui-ci et adapté pour stocker de telles molécules sous la forme de nitrate sur des sites spécifiques de stockage, tels que du baryum par exemple. Afin de régénérer le piège à NOx, un dispositif d'alimentation du moteur est basculé en mélange riche afin que le moteur libère dans la ligne d'échappement une quantité suffisante de réducteurs des NOx contenus dans le piège, tels que HC et CO. Les NOx sont alors réduits et désorbés sous la forme de N2 et les sites de stockage libérés pour un nouveau stockage de NOx. Or, ces sites de stockage sont également aptes à stocker des oxydes de soufre, ou SOx, lorsqu'ils sont exposés à du S02 généré par le moteur à partir du soufre contenu dans le carburant et l'huile de lubrification du moteur. Le piège se sature ainsi progressivement en SOx, ce qui a pour effet de réduire ses performances catalytiques. Il est donc nécessaire de purger régulièrement le piège afin d'éliminer les SOx qui y sont stockés. Or, du fait de la grande stabilité thermodynamique du SOx, le seul basculement en mode riche du moteur ne suffit pas pour réduire ceux-ci. A cette fin, il est également nécessaire d'élever la température du piège jusqu'à des températures élevées supérieures à 650 C. A cet effet, le piège à NOx est généralement associé à un catalyseur agencé en amont de celui-ci ou intégré sur le même support que le piège. Le catalyseur est adapté pour brûler des hydrocarbures en provenance du moteur et ainsi générer des exothermes pour élever la température du piège. Il existe donc des systèmes d'élimination de SOx stockés dans un piège à NOx comportant : 2 -un superviseur d'alimentation apte à exécuter au moins une tâche de purge du piège à NOx, cette tâche consistant à commander un dispositif d'alimentation en carburant pour alimenter le moteur avec un mélange pauvre permettant d'élever et de maintenir la température du piège dans une plage rendant possible l'élimination de SOx et, en alternance, avec un mélange riche permettant d'éliminer les SOx stockés dans le piège à NOx, -un estimateur propre à estimer la vitesse d'élimination des SOx stockés dans le piège à NOx lors de l'exécution de la tâche de purge, et - un module d'arrêt de la tâche de purge. Or, si la purge du piège à NOx est nécessaire pour garantir des performances catalytiques minimales pour celui-ci, on sait que de hauts niveaux thermiques endommagent irréversiblement le piège, les matériaux des sites de stockage étant en effet dégradés par de tels niveaux thermiques, ce qui se traduit au final par un vieillissement accéléré du piège. L'invention vise donc à proposer un système d'élimination de SOx permettant de limiter l'usure du piège à NOx. L'invention a donc pour objet un système d'élimination de SOx stockés dans un piège à NOx dans lequel le module d'arrêt est apte à commander l'arrêt de la tâche de purge en fonction de la vitesse estimée par l'estimateur. La Demanderesse a constaté que dans certaines conditions de température ou certaines conditions de circulation du véhicule, la vitesse d'élimination des SOx est faible ce qui conduit à des tâches de purge excessivement longues et donc accélère l'usure du piège à NOx, accroît la consommation énergétique du système et augmente inutilement le taux de dilution du gazole dans l'huile du moteur. Le système ci-dessus prend en compte la vitesse à laquelle les SOx sont éliminés. Cela permet d'arrêter une tâche de purge qui serait excessivement longue si elle devait être menée jusqu'au bout c'est-à-dire jusqu'à l'élimination de la totalité ou de la majorité des SOx stockés dans le piège à NOx. Ainsi, en rendant possible l'interruption des tâches de purge inefficaces, des phases de chauffage du piège à NOx peuvent être raccourcies ce qui permet de limiter l'usure de ce piège. En effet, une tâche de purge inefficace arrêtée prématurément pourra ensuite être reprise ultérieurement lorsque, par exemple, 3 les conditions de circulation du véhicule seront meilleures et permettront à cette tâche de s'exécuter beaucoup plus rapidement. Les modes de réalisation de ce système peuvent comporter une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - un filtre à particules et un superviseur du filtre à particules propre à envoyer une requête de régénération du filtre à particules pour que le superviseur d'alimentation exécute une tâche de régénération du filtre à particules, et le module d'arrêt est également apte à commander l'arrêt de la tâche de purge en fonction de la requête de régénération du filtre à particules envoyé par le superviseur du filtre à particules ; - le module d'arrêt est apte à comparer la quantité de SOx éliminés obtenue en intégrant la vitesse estimée en fonction du temps écoulé depuis le début de l'exécution de la tâche de purge, à un seuil minimal qui croît en fonction du temps écoulé depuis le début de l'exécution de la tâche de purge, et à commander l'arrêt de la tâche de purge en fonction du résultat de cette comparaison - le module d'arrêt est également apte à commander immédiatement l'arrêt de la tâche de purge dès que la quantité estimée de SOx éliminés est supérieure à un seuil prédéterminé. Les modes de réalisation de ce système présentent en outre l'avantage suivant : - commander l'arrêt de la tâche de purge en fonction de la requête de régénération du filtre à particules permet de limiter la consommation en carburant du véhicule en profitant de l'échauffement des gaz d'échappement provoqué par la tâche de purge pour régénérer le filtre à particules. L'invention a également pour objet un module d'arrêt apte à être mis en oeuvre dans le système ci-dessus d'élimination de SOx. L'invention a également pour objet un procédé d'élimination de SOx à l'aide du système ci-dessus, dans lequel le module d'arrêt commande l'arrêt de la tâche de purge en fonction de la vitesse estimée par l'estimateur. Enfin, l'invention a également pour objet un support d'enregistrement d'informations contenant des instructions pour la mise en oeuvre du procédé 4 d'élimination de SOx lorsque ces instructions sont exécutées par un calculateur électronique. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre; donnée uniquement à titre d'exemple non limitatif et faite en se référant 5 aux dessins sur lesquels : - la figure 1 est une illustration schématique de l'architecture d'un système d'élimination de SOx stockés dans un piège à NOx d'un véhicule automobile, - la figure 2 est une illustration schématique d'un organigramme d'un 10 procédé d'élimination de SOx à l'aide du système de la figure 1, et - la figure 3 est un chronogramme de signaux du système de la figure 1. La figure 1 représente un véhicule automobile 2 équipé d'un moteur thermique 4 propre à entraîner en rotation des roues motrices du véhicule. Par 15 exemple, le moteur 4 est un moteur diesel. Dans la suite de cette description, les caractéristiques et fonctions bien connues de l'homme du métier ne sont pas décrites en détail. Le moteur 4 est équipé de cylindres 6 à l'intérieur desquels se déplacent des pistons propres à entraîner en rotation un arbre à came. 20 Le moteur 4 est associé à un dispositif 8 commandable d'alimentation en carburant des cylindres 6. Le moteur 4 est également associé à un dispositif 10 d'admission d'un mélange air/gaz d'échappement dans les cylindres 6. Ce mélange est obtenu en mélangeant de l'air frais aux gaz d'échappement produits par le moteur 4. A cet 25 effet, le dispositif 10 est fluidiquement raccordé à un dispositif 12 de recirculation des gaz d'échappement plus connu sous le terme de dispositif EGR (Exaust Gaz Recirculation). Ce dispositif 12 est fluidiquement raccordé à une sortie 14 des gaz d'échappement. La sortie 14 est également fluidiquement raccordée à une ligne d'échappement 20 permettant d'expulser les gaz d'échappement en dehors 30 du véhicule 2. Cette ligne d'échappement 20 est successivement équipée en allant de l'amont vers l'aval d'un turbocompresseur 22, d'un piège à NOx 24 et d'un filtre à particules 26. Ici, le piège à NOx 24 réalise également la fonction de catalyseur d'excitation par l'intégration sur son support de moyens formant catalyseur. Ce catalyseur est apte à générer des exothermes pour élever la température du piège. 5 Le véhicule 2 est également équipé d'un superviseur 30 du filtre à particules 26, d'un superviseur 32 de la régénération du piège 24 et d'un système 34 d'élimination des SOx stockés dans le piège 24. Le superviseur 30 est propre à générer une requête de régénération destinée à déclencher une tâche de régénération du filtre à particules 26. Dans ce mode de réalisation, ce superviseur 30 comprend également un estimateur 36 de types de roulage du véhicule 2. Ici, par exemple, le type de roulage peut prendre trois valeurs différentes, à savoir la valeur URBAIN , ROUTE et AUTOROUTE . La valeur URBAIN indique que les conditions de routage du véhicule 2 s'apparentent aux conditions de roulage d'un véhicule en ville. La valeur ROUTE indique que les conditions de roulage du véhicule 2 s'apparentent à celles qui sont rencontrées sur une route nationale. Enfin, la valeur AUTOROUTE indique que les conditions de roulage du véhicule 2 sont celles qui se rencontrent sur un autoroute. L'estimateur 36 établit le type de roulage à partir de différents capteurs des conditions de fonctionnement du véhicule 2 dont notamment un capteur 38 de la vitesse du véhicule 2. Ici, les valeurs URBAIN , ROUTE et AUTOROUTE sont associées respectivement à trois valeurs numériques classées dans l'ordre croissant de manière à ce qu'un type de roulage particulier puisse être discriminé par comparaison à un seuil prédéterminé. Le superviseur 32 est apte à générer et à envoyer une requête de régénération du piège 24 lorsqu'il est nécessaire d'éliminer les NOx stockés dans le piège 24. L'envoi de cette requête est, par exemple, déclenché en fonction : - d'une estimation de la température TNOx à l'intérieur du piège 24 30 délivrée par un estimateur 40, et - d'une mesure représentative de la température de fonctionnement du moteur 4. Cette mesure est, par exemple, délivrée par un capteur 44 de la température de l'eau de refroidissement du moteur 4. 6 Le système 34 comprend un superviseur 46 de la purge du piège 24 ainsi qu'un superviseur d'alimentation 50 propre à commander le dispositif 8. Le superviseur 46 comprend : - un générateur 52 de requêtes de purge du piège 24, - un module 54 d'arrêt de la purge du piège 24, et - une minuterie 56 propre à décompter un intervalle de temps prédéterminé à partir du moment où elle est déclenchée. Le superviseur 46 est également raccordé à des moyens de stockage d'informations telle qu'une mémoire 58, à un estimateur 60 de l'empoisonnement du piège 24 en SOx, à un estimateur 62 du taux de dilution de l'huile de lubrification du moteur 4, et au capteur 44. La mémoire 58 est destinée à stocker différentes variables utilisées lors de l'exécution du procédé de la figure 2. En particulier, la mémoire 58 comprend : - une variable tempo deSOx inachevé qui prend la valeur vraie tant que la minuterie 56 n'a pas fini de décompter l'intervalle de temps prédéterminé, - une variable compteur deSOx successivement échouée qui contient le nombre de tâches de purge successivement lancées et inachevées, - une variable condition deSOx critique qui prend la valeur vraie pour indiquer que les conditions de fonctionnement du piège 24 actuelles permettent difficilement de mener à bien une tâche de purge et qui prend la valeur faux sinon, et - la variable deSOx défavorable qui prend la valeur vraie lorsque la tâche de purge du piège 24 en cours d'exécution est inefficace, et la valeur faux sinon. La variable deSOx défavorable correspond à un degré d'efficacité à deux états possibles de la tâche de purge. La mémoire 58 comprend également une base de règles 66 utilisée par le générateur 52 pour générer la requête de purge, et une base de règles 68 utilisée par le module 54 pour commander l'arrêt de la purge. Ces bases de règles 66 et 68 sont détaillées plus loin. L'estimateur 60 est apte à émettre un indicateur du niveau d'empoisonnement en SOx du piège 24. Ici, cet indicateur prend cinq valeurs 7 différentes respectivement FAIBLE , MOYEN , ELEVE , TRES ELEVE et CRITIQUE . L'estimateur 60 est également apte à émettre une vitesse instantanée VdeSOx d'élimination des SOx du piège 24 lors de l'exécution de la tâche de purge, et une estimation de la masse mSOx de SOx actuellement stockés dans le piège 24. La valeur de cet indicateur et de ces différentes estimations sont, par exemple, établies à partir de l'estimation TNOx de la température à l'intérieur du piège 24 et des informations délivrées par une sonde proportionnelle 70 propre à mesurer la richesse du mélange entrant dans le piège 24. Plus précisément, l'estimateur 60 calcule en continu la masse de SOx stockée dans le piège 26. Par exemple, a cet effet, deux calculs différents sont effectués. En effet, l'un de ces calculs concerne la vitesse de stockage du SOx et l'autre la vitesse VdeSOx de déstockage de celui-ci. Selon qu'une tâche de purge est en cours ou non, un commutateur vient intégrer l'une ou l'autre des vitesses pour estimer en continu la masse mSOx de soufre dans le piège. Le calcul de la vitesse de stockage du SOx est en fait la somme de deux vitesses de stockage, à savoir celle due au soufre contenu dans le carburant consommé par le moteur et celle due au soufre contenu dans l'huile de lubrification consommée par le moteur. La vitesse de stockage du SOx issu du carburant consommé par le moteur est calculée en supposant la teneur en soufre du carburant constante, à savoir par exemple 10 ppm. La consommation instantanée du moteur en carburant (Qcarb) est déterminée en réalisant la somme des débits des différentes injections utilisées, à savoir les injections pilotes (Qpilot;), principales (Qmain;) et post-injections (Qpost;) selon la relation : Qcarb(g/s) = (0,835/3.104)*(Qpiloti+Qmain;+Qpost;(mm3/cp))*N;(tr/min) dans laquelle N représente le régime de rotation du moteur. Cette consommation instantanée est ensuite multipliée par la teneur en soufre du carburant, ce qui donne la vitesse de stockage issue de celui-ci. La vitesse de stockage du soufre issu de l'huile consommée par le moteur est calculée à partir de la consommation d'huile par le moteur, ce qui est une valeur calibrable par exemple en g/1000 km parcouru, multipliée par la teneur de l'huile en soufre qui est également une valeur calibrable. Cette vitesse de stockage est alors déterminée selon la relation : (Teneur en soufre de l'huile [ppm])*(Consommation huile [g/1000km]/1000)*(Vitesse du véhicule [km/h]/3600). La vitesse de stockage totale du soufre est donc la somme de celle issue 5 du carburant et de celle issue de l'huile de lubrification. La vitesse de déstockage VdeSOx est quant à elle calculée lorsqu'une tâche de purge est exécutée. La masse mSOx de SOx dans le piège 24 diminue à chaque passage en mode de fonctionnement du moteur alimenté en mélange riche. On utilise alors un modèle prédéterminé de déstockage pour représenter 10 l'évolution de la masse mSOx durant la tâche de purge. Ce modèle est apte à délivrer une estimation de la vitesse VdeSOx (gis) en fonction de la valeur de la richesse des gaz telle que délivrée par la sonde lambda proportionnelle 70 et de la température à l'intérieur du piège 26 estimée par l'estimateur 40. Ensuite la masse mSOx est comparée à différents seuils, par exemple 15 prédéterminés, pour estimer un niveau d'empoisonnement des moyens de dépollution. Ainsi, par exemple, cette masse peut être comparée à quatre seuils prédéterminés pour définir cinq niveaux d'empoisonnement, à savoir un niveau d'empoisonnement faible, un niveau moyen, un niveau élevé, un niveau très 20 élevé et un niveau critique, le niveau correspondant étant transmis au superviseur 46 et intervenant dans la décision de lancer et d'arrêter une tâche de purge. L'estimateur 62 estime la valeur de dilution de l'huile à partir de cartographies de dilution d'huile par le carburant et d'évaporation de celui-ci au 25 cours du fonctionnement du moteur dans ses différents modes et à partir de la durée de fonctionnement de ce moteur selon chaque mode. Par exemple, pour cela on utilise un module d'estimation de dilution horaire d'huile et un module d'estimation d'évaporation horaire d'huile. Ces modules qui se présentent par exemple sous la forme de 30 cartographies de dilution et d'évaporation pré-établies lors de la mise au point du moteur et des moyens de dépollution associés, qui reçoivent en entrée différentes informations relatives aux conditions de fonctionnement du moteur, telles que par exemple des informations de régime de rotation du moteur, de débit de carburant et de mode de fonctionnement du moteur. Le module d'évaporation reçoit également en entrée une information de température de l'huile et de taux de dilution globale de celle-ci. Ainsi, la cartographie de dilution est établie à partir du régime, du débit et du mode de fonctionnement du moteur tandis que la cartographie d'évaporation est établie à partir du régime, du débit, du mode de fonctionnement, de la température d'huile et du taux de dilution globale. En fonction des différents paramètres listés ci-dessus, il est donc possible de connaître la valeur de la dilution et de l'évaporation horaire de l'huile, qui sont cartographiées. Ainsi, en fonction du temps passé sur chaque point de fonctionnement prédéterminé du moteur, on peut en déduire une valeur de dilution accumulée D-acc sur un historique de roulage du véhicule. De même, en fonction du temps passé par le moteur sur chaque point de fonctionnement, on peut déduire une valeur d'évaporation accumulée E-acc sur l'historique de roulage du véhicule. Ceci se fait par l'intermédiaire d'accumulateurs correspondants qui cumulent les valeurs de dilution et d'évaporation dans le temps, la dilution globale D-globale pouvant être déduite de la différence entre la dilution accumulée D-acc et l'évaporation accumulée E-acc. Les valeurs obtenues de dilutions globales D-globale sont alors comparées à des seuils prédéterminés afin d'affecter au taux de dilution, par exemple, quatre valeurs différentes, à savoir faible , moyen , élevé et critique . A titre d'illustration, l'estimateur 40 établit l'estimation TNOx à l'aide de deux capteurs 72 et 74 de la température des gaz d'échappement respectivement en amont et en aval du piège 24. La base 66 comprend des règles qui permettent d'établir la valeur d'un degré d'urgence affecté à la tâche de purge du piège 24 en fonction des estimations réalisées par les estimateurs 36, 60, 62 et de la température mesurée par le capteur 44. Dans ce mode de réalisation, les règles de la base 66 sont, par exemple, les suivantes : 10 Règle 0 : La valeur du degré d'urgence est égale à 0 , lorsque aucune des règles suivantes ne s'applique. Dans ce cas, il n'est pas nécessaire de planifier l'exécution d'une tâche de purge et aucune requête de purge n'est transmise au 5 superviseur 50. Règle 1 : La valeur du degré d'urgence est égal à 1 lorsque : - (le taux de dilution est égal à faible ou moyen ou élevé ) ET 10 - (la température mesurée par le capteur 44 est supérieure à un seuil prédéterminé) ET - ( la variable tempo deSOx inachevé est égale à faux et la variable condition deSOx critique est égale à faux) 15 ET - (le niveau d'empoisonnement est égal à moyen ou élevé ) ou (le niveau d'empoisonnement est égal à très élevé et le type de roulage est inférieur à un seuil prédéterminé) Lorsque le degré d'urgence est égal à 1 , cela signifie que le niveau 20 d'empoisonnement en souffre commence à être significatif sans que toutefois le besoin soit réellement urgent. II englobe également le cas de figure où le niveau d'empoisonnement est égal à très élevé mais où les conditions de roulage ne sont pas favorables à l'exécution d'une tâche de purge. Dans ce dernier cas, la valeur du degré d'urgence est maintenue égale à 1 afin de ne pas brusquer 25 le déclenchement de cette tâche de purge. Règle 2 : Le degré d'urgence est égal à 2 Si : - (le taux de dilution est égal à faible ou moyen ou élevé ) ET 30 - (la température mesurée par le capteur 44 est supérieure à un seuil prédéterminé) ET - (la variable condition deSOx critique est égale à faux) 11 ET - (le niveau d'empoisonnement est égal à très élevé et le type de roulage est supérieur à un seuil prédéterminé) Lorsque le degré d'urgence est égal à 2 cela signifie que le piège 24 présente un niveau d'empoisonnement fort et que les conditions de roulage du véhicule 2 sont favorables à l'exécution d'une tâche de purge. La nécessité d'exécuter cette tâche de purge est donc justifiée sans toutefois être vitale ni extrêmement urgente. En particulier, il peut être remarqué qu'il n'y a plus de condition sur la variable tempo deSOx inachevé dans la règle 2. En effet, l'identification de conditions de roulage favorables laisse espérer que la tâche de purge peut être réussie même si elle a précédemment échouée. Règle 3 : Le degré d'urgence est égal à 3 si : -(le niveau de dilution est égal à faible ou moyen ou élevé ) ET - (la température mesurée par le capteur 44 est supérieure à un seuil prédéterminé) ET - (la variable condition deSOx critique est égale à faux) ET - (le niveau d'empoisonnement est égal à critique ). Lorsque le degré d'urgence est égal à 3 , le piège présente un niveau d'empoisonnement critique. Il est donc capital pour sa durabilité et pour éviter des détériorations irréversibles de demander l'exécution d'une tâche de purge de façon urgente. Règle 4 : Le degré d'urgence est égal à 4 si : - (le niveau de dilution est égal à faible ou moyen ou élevé ) ET - (la température mesurée par le capteur 44 est supérieure à un seuil prédéterminé) ET - (la variable condition de SOx critique est égale à vraie) 12 ET - (le type de roulage est supérieur à un seuil prédéterminé). Le degré d'urgence est égal à 4 lorsque le superviseur 46 a détecté un certain nombre d'exécutions échouées de la tâche de purge (la variable condition deSOx critique est passée de la valeur faux à la valeur vraie). Cela signifie que le superviseur 46 éprouve des difficultés importantes à exécuter de façon efficace la tâche de purge. En conséquence, il devient prioritaire de guetter la moindre condition favorable afin d'essayer de réussir cette tâche de purge. Le degré d'urgence prend donc la valeur 4 dès que les conditions de roulage sont favorables et ce quel que soit la quantité de SOx dans le piège 24. L'échec des précédentes tâches de purge signifie que les conditions de roulage sont très rarement favorables et il est donc judicieux que le degré d'urgence prenne la valeur 4 afin de profiter du moment où les conditions de roulage deviendront enfin favorables. On remarquera que le degré d'urgence prend systématiquement la valeur 0 lorsque : - le moteur est froid (ce qui correspond à une température mesurée par le capteur 44 inférieure au seuil prédéterminé). En effet, dans de telles conditions, la tâche de purge ne peut pas être menée à bien jusqu'au bout. - le taux de dilution est égal à critique . En effet, ici, la tenue du moteur est privilégiée sur la durabilité et la détérioration du piège 24. La base 68 comprend des règles permettant de déterminer si une commande d'arrêt de la tâche de purge doit être émise. Par exemple, la base 68 comprend les règles suivantes : Règle 5 : Si la masse mSOx estimée par l'estimateur 60 atteint la valeur zéro, alors la tâche de purge doit être arrêtée. Règle 6 : Si la vitesse VdeSOx estimée par l'estimateur 60 devient inférieure à un seuil prédéterminé, alors, affecter la valeur vraie à la variable condition deSOx défavorable sauf si au même instant une tâche de régénération du filtre 26 doit être exécutée. 13 Dans ce mode de réalisation, plutôt que de comparer la vitesse VdeSOx à un seuil prédéterminé, cette vitesse VdeSOx est intégrée depuis le début de l'exécution de la tâche de purge afin d'obtenir une masse mdeSOx éliminée depuis le début de l'exécution de la tâche de purge et cette masse mdeSOx est comparée à un seuil prédéterminé dont la valeur augmente en fonction du temps écoulé depuis le début de l'exécution de la tâche de purge. De plus, le superviseur 46 est raccordé au superviseur 30 pour recevoir l'information selon laquelle une tâche de régénération du filtre 26 doit être exécutée. Un exemple plus précis d'utilisation de la règle 6 sera donné en regard de la figure 3. Les superviseurs 30, 32 et 46 sont raccordés au superviseur 50 de manière à ce que celui-ci puisse recevoir les requêtes de régénération du piège 24 et du filtre 26 ainsi que les requêtes de purge et les commandes d'arrêt de l'exécution de la tâche de purge. Le superviseur 50 est également apte à informer le superviseur 30 qu'une tâche de purge a été effectuée. Le superviseur 50 comprend un module de décision commun 80 recevant les requêtes de régénération et de purge et propre à planifier en fonction de ces requêtes les instants auxquels peuvent être exécutées les tâches de régénération et de purge. Ce module 80 est apte à activer un contrôleur 82 de régénération du filtre 26, un contrôleur 84 de purge du piège 24 et un contrôleur 86 de régénération du piège 24. Les contrôleurs 82 et 86 sont aptes à commander le dispositif d'alimentation 8 selon une stratégie prédéterminée afin de déclencher et d'exécuter une tâche de régénération respectivement du filtre 26 et du piège 24. Par exemple, la tâche de régénération du piège 24 peut être exécutée conformément à l'enseignement du brevet EP 0 859 132. Le contrôleur 84 est apte à commander le dispositif 8 pour exécuter la tâche de purge du piège 24. Cette tâche de purge est, par exemple, exécutée conformément à l'enseignement de la demande de brevet FR 04 07884 déposée le 15 juillet 2004 au nom de PEUGEOT CITROEN AUTOMOBILES SA. 14 Le module de décision commun 80 est également associé à des moyens de stockage d'informations telle qu'une mémoire 90 contenant une base de règles 92. La base 92 contient des règles permettant d'ordonnancer et de planifier 5 l'exécution des tâches de régénération et de purge. Par exemple, les règles permettant d'ordonnancer et de planifier l'exécution des tâches de régénération du filtre 26 et de purge du piège 24 sont les suivantes : Règle 7 : 10 Lorsque aucune requête de régénération ou de purge n'est reçue par le superviseur 50, alors aucune tâche de régénération du filtre 26 ou de purge du piège 24 n'est exécutée. Règle 8 : Lorsque une requête de régénération du filtre 26 est reçue et 15 qu'aucune requête de purgen'est reçue, alors exécuter une tâche de régénération du filtre 26 et ne pas exécuter une tâche de purge du piège 24. La règle 8 permet de lancer l'exécution d'une tâche de régénération du filtre 26 uniquement si aucune tâche de purge du piège 24 ne doit être exécutée. Règle 9 a: 20 Si seule une requête de purge contenant un degré d'urgence égal à 1 a été reçu, alors retarder le déclenchement de la tâche de purge du piège 24. En d'autres termes, si le degré d'urgence affecté à la tâche de purge n'est pas très élevé, on sursoit à l'exécution de cette tâche. 25 Règle9b: Si une requête de purge du filtre 26 est reçue et qu'il a été sursit à l'exécution de la tâche de purge, alors exécuter uniquement la tâche de purge et annuler l'exécution de la tâche de régénération correspondant à la requête de régénération reçue. 30 En effet, à cause de l'élévation de la température des gaz d'échappement provoquée par la tâche de purge, cette tâche provoque également simultanément la régénération du filtre 26. Cette règle 9b permet donc d'éviter qu'une tâche de régénération du filtre 26 soit exécutée 15 immédiatement avant ou immédiatement après une tâche de purge. Ceci limite la consommation en carburant ainsi que l'usure du filtre 26. Règle 10 : Si la requête de purge reçue comporte un degré d'urgence égal à 5 2 , 3 ou 4 , alors exécuter immédiatement uniquement une tâche de purge. En effet, le fait que le degré d'urgence soit égal à 2 , 3 ou 4 signifie qu'il est urgent de purger le piège 24 sans attendre pour cela qu'une requête en régénération du filtre 26 soit reçue. 10 A titre d'exemple, le système 34 d'élimination de SOx est réalisé à partir d'un calculateur électronique programmable apte à exécuter des instructions enregistrées sur un support d'enregistrement d'informations 96. A cet effet, le support d'enregistrement 96 comporte des instructions pour l'exécution du procédé de la figure 2 lorsque ces instructions sont exécutées par 15 le calculateur électronique. Le fonctionnement du système 34 va maintenant être décrit plus en détail en regard du procédé de la figure 2. Initialement, lors d'une étape 100, les conditions de fonctionnement du moteur 4 sont mesurées. Par exemple, lors de cette étape 100, la température 20 de l'eau de refroidissement du moteur 4 est mesurée, lors d'une opération 102, par le capteur 44 et la vitesse du véhicule 2 est mesurée, lors d'une opération 104, par le capteur 38. En parallèle, lors d'une étape 106, les conditions de fonctionnement de la ligne d'échappement 20 sont également mesurées. Par exemple, lors de 25 l'étape 106, les températures en amont et en aval du piège 24 sont mesurées, lors d'une opération 108, par les capteurs 72 et 74 et la richesse du mélange gazeux en amont du piège 24 est mesurée, lors d'une opération 110, par la sonde 70. Ensuite, a partir des différentes mesures réalisées, les conditions de 30 fonctionnement du piège 24 sont estimées, lors d'une étape 114. Par exemple, lors de l'étape 114, la température TNOx à l'intérieur du piège 24 est estimée, lors d'une opération 116, par l'estimateur 40. C'est également lors de 16 cette étape 114 que l'estimateur 60 estime, lors d'une opération 118, le niveau d'empoisonnement du piège 24, la vitesse VdeSOx et la masse mSOx. En parallèle de l'étape 114, lors d'étapes 120 et 122, le taux de dilution de l'huile et le type de roulage du véhicule sont estimés respectivement par les estimateurs 62 et 36. A partir de ces mesures et estimations, une phase 130 de supervision de la régénération du filtre 26, une phase 132 de supervision de la régénération du piège 24 et une phase 134 de supervision de la purge du piège 24 sont exécutées en parallèle. Ces différentes phases de supervisions consistent à envoyer au superviseur, lorsque cela est nécessaire, une requête de régénération ou une requête de purge. La supervision de la régénération du piège 24 étant réalisée de façon conventionnelle, celle-ci ne sera pas décrite en détail. De même, la phase 130 est réalisée de façon conventionnelle à l'exception du fait que la requête de régénération du filtre 26 est générée, lors d'une opération 140, en tenant compte du fait qu'une tâche de purge a été exécutée. En effet, comme indiqué précédemment, une tâche de purge provoque également la régénération du filtre 26 et doit donc être considérée par le superviseur 30 comme une tâche de régénération du filtre 26 afin d'émettre a bon escient la prochaine requête de régénération de ce filtre. La phase 134 conduisant à l'envoi d'une requête de purge au superviseur 50 va maintenant être décrite plus en détail. Initialement, lors d'une étape 142, le générateur 52 acquiert les différentes estimations réalisées par les estimateurs 36, 60 et 62 ainsi que la température de fonctionnement mesurée par le capteur 44. Ensuite, lors d'une étape 144, il acquiert également les valeurs des variables tempo deSOx échoué et condition deSOx critique . A partir des différentes informations acquises lors des étapes 142 et 144, lors d'une étape 146, le générateur 52 établit le degré d'urgence affecté à la tâche de purge en appliquant les règles définies dans la base 66. Ensuite, lors d'une étape 148, si la valeur du degré d'urgence établie est différente de 0 , alors lors d'une étape 150, le générateur 52 génère une 17 requête de purge dans laquelle il incorpore la valeur du degré d'urgence établi et envoie cette requête de purge au superviseur 50. Dans le cas où le degré d'urgence établi est égal à 0 , aucune requête de purge n'est envoyée vers le superviseur 50. A chaque fois qu'une requête est envoyée par l'un des superviseurs, le superviseur 50 exécute une phase 160 de supervision de l'alimentation en carburant du moteur 4. Plus précisément, au début de cette phase 160, lors d'une étape 162, le superviseur 50 reçoit les requêtes transmises par les superviseurs 30, 32 et 46. Ensuite, lors d'une étape 164, le module de décision commun 80 ordonnance et planifie les instants d'exécution des tâches de régénération et de purge déclenchées par la réception des requêtes. Lors de l'étape 164, le module 80 planifie l'exécution de ces tâches en appliquant les règles définies dans la base 92. Ensuite, lors d'une étape 166, les contrôleurs 82, 84 et 86 sont activés pour exécuter les tâches planifiées lors de l'étape 164. Dans le cas où la tâche de purge doit être exécutée, avant de débuter l'exécution de celles-ci, lors d'une étape 168, le module de décision 80 en informe le superviseur 30 de façon à ce que cette information puisse être prise en compte lors de l'étape 140. Si le contrôleur 82 est activé, alors celui-ci exécute, lors d'une phase 170, une tâche de régénération du filtre 26. Si le contrôleur 86 est activé, alors celui-ci exécute, lors d'une phase 172, une tâche de régénération du piège 24. Enfin, si le contrôleur 84 est activé, alors celui-ci exécute une phase 174 25 d'élimination des SOx stockés dans le piège 24. Les phases 170 et 172 sont réalisées de façon conventionnelles et ne seront pas décrites ici plus en détail. Lors de la phase 174, le dispositif 8 est commandé de manière à alimenter dans un premier temps le moteur 4 à l'aide d'un premier mélange 30 pauvre permettant une élévation de la température à l'intérieure du piège 24 au dessus de 650 C et, de préférence, au dessus de 700 C. Ensuite, le dispositif 8 est commandé pour alimenter le moteur avec un mélange riche permettant d'éliminer les SOx stockés dans le piège 24. Lors de cette alimentation avec un 18 carburant riche, la température à l'intérieur du piège 24 diminue. Dès lors, ces phases d'alimentation en carburant riche sont alternées avec des phases d'alimentation en carburant pauvre de manière à maintenir la température à l'intérieur du piège 24 aux environs de 700 et par exemple dans une plage comprise entre 650 et 750 C. Lorsque la phase 174 est déclenchée, le module 54 surveille le déroulement de cette phase pour demander en temps voulu l'arrêt de la tâche de purge du piège 24 en appliquant les règles de la base 68. Plus précisément, lors d'une étape 180, au moment du déclenchement de l'exécution de la tâche de purge, le module 54 affecte à la variable deSOx défavorable la valeur faux. Egalement au moment du déclenchement de la tâche de purge, lors d'une étape 182, le module 54 acquiert la masse mSOx(to) de SOx stockés dans le piège 24 à cet instant là. Ensuite, lors d'une étape 184, le module 54 acquiert la vitesse VdeSOx et la masse mSOx(t) à l'instant courant. Lors d'une étape 186, la vitesse VdeSOx est intégrée dans l'intervalle de temps écoulé depuis le début de l'exécution de la tâche de purge pour obtenir une masse mst(t) de SOx éliminée depuis le début de l'exécution de la tâche de purge. Cette masse mst(t) est comparée, lors d'une étape 188 à la masse mSOx(to) acquise lors de l'étape 182. Si celles-ci sont égales, cela signifie que la quasi-totalité du SOx a été éliminé du piège 24 et le module 54 commande, lors d'une étape 190, l'arrêt de la tâche de purge. Ensuite, lors d'une étape 192, le module 54 réinitialise à zéro la valeur de la variable compteur deSOx successivement échoués et affecte la valeur faux à la variable condition deSOx critique , lors d'une étape 194. La phase 174 s'achève alors et le procédé retourne aux étapes 100 et 106. Dans le cas où, lors de l'étape 188, il est établi qu'il reste encore une masse de SOx à éliminer du piège 24, le module 54 compare, lors d'une étape 200, la masse mst(t) à un seuil prédéterminé croissant en fonction du temps écoulé depuis le lancement de l'exécution de la tâche de purge. Ce seuil est 19 représenté par une ligne croissante 202 dans le graphe de la figure 3. Dans ce graphe, une ligne 204 représente également un exemple d'évolution au cours du temps de la masse mst(t). Dans le graphe de la figure 3, l'instant to représente l'instant de début de l'exécution de la tâche de purge. Si la masse mst(t) est inférieure au seuil prédéterminé, le module 54 vérifie, lors d'une étape 210, si l'exécution d'une tâche de régénération du filtre 26 a été requise mais non encore totalement exécutée. Dans l'exemple de la figure 3, on suppose qu'une tâche de régénération du filtre 26 a été requise à partir de l'instant 0 et ne s'achève qu'à l'instant tl comme représenté par la flèche 212. Si aucune tâche de régénération du filtre 26 n'a été requise ou si celle-ci est totalement achevée, et que la masse mst(t) est inférieure au seuil prédéterminé, alors le module 54 affecte, lors d'une étape 216, la valeur vrai à la variable deSOx défavorable puis commande, lors d'une étape 218, l'arrêt de la tâche de purge. En effet, cela signifie que celle-ci s'exécute trop lentement pour être efficace. Dans ces conditions, il est plus judicieux d'interrompre la tâche de purge afin de la reprendre ultérieurement lorsque les conditions pour l'exécution de cette tâche de purge seront plus favorables. Cela permet donc de limiter l'usure du piège 24 puisque la durée des tâches de purge est raccourcie. A l'issue de l'étape 218, le module 54 enclenche la minuterie 56, lors d'une étape 220. Cette minuterie 56 maintient la valeur de la variable tempo deSOx inachevé à la valeur vraie pendant un intervalle de temps prédéterminé après l'arrêt d'une tâche de purge inefficace. Ensuite, lors d'une étape 222, la valeur de la variable compteur deSOx successivement échoué est incrémentée d'un pas prédéterminé. La valeur de ce compteur est ensuite comparée, lors d'une étape 224, à un seuil prédéterminé. Si ce seuil prédéterminé est dépassé, lors d'une étape 226, la valeur vraie est affectée à la variable condition deSOx critique puis le procédé retourne aux étapes 100 et 106. Dans le cas contraire, le procédé retourne directement aux étapes 100 et 106 sans modifier la valeur de la variable condition deSOx critique . 20 Si lors de l'étape 200, il est établit que la masse mst(t) est supérieure au seuil prédéterminé ou si, lors de l'étape 210, il est établit qu'une tâche de régénération est en cours d'exécution, le module 54 ne commande pas l'arrêt de la tâche de purge et retourne à l'étape 184. Ainsi, comme illustré sur le graphe de la figure 3, entre les instants t2 et t3, la masse mst(t) est inférieure au seuil prédéterminé mais ceci ne déclenche pas l'arrêt de la tâche de purge car une tâche de régénération est actuellement en cours. De nombreux autres modes de réalisation du système 34 sont possibles. Par exemple, la génération d'une requête de purge associée à un degré d'urgence ou la commande de l'arrêt de la tâche de purge telle que décrite ici, peuvent être mis en oeuvre dans un véhicule dont la ligne d'échappement ne comporte pas de filtre à particules mais, par exemple, uniquement un piège à NOx. D'autres méthodes d'estimation du taux de dilution ou du niveau d'empoisonnement du piège 24 peuvent être utilisées que celles décrites ici. Il est en de même pour l'estimation du type de roulage. En particulier, certains de ces estimateurs sont remplacés, en variante, par des capteurs. A l'inverse, certains capteurs, comme par exemple, le capteur 44, sont, en variante, remplacés par des estimateurs. Le système 34 a été décrit ici dans le cas particulier où un degré d'urgence est associé à la requête de purge afin d'ajouter un degré de flexibilité à la planification des tâches exécutées par le superviseur 50. En variante, un degré d'urgence de la tâche de régénération du filtre 26 est associé à la requête de régénération émise par le superviseur 30. Lorsqu'un degré d'urgence est affecté à la tâche de régénération du filtre 26, celui-ci peut être utilisé à la place du degré d'urgence affecté à la tâche de purge du piège 24 ou en plus de ce dernier degré d'urgence. Le module de décision 80 peut être indépendant du superviseur 30 d'alimentation
|
Ce système d'élimination de SOx (Oxyde de Soufre) stockés dans un piège à NOx (Oxyde d'Azote) associé à un catalyseur d'oxydation et disposé dans une ligne d'échappement d'un moteur comporte un module (54) d'arrêt apte à commander l'arrêt d'une tâche de purge du piège à NOx, en fonction de la vitesse d'élimination des SOx estimée par un estimateur (60).
|
1. Système d'élimination de SOx (Oxyde de Soufre) stockés dans un piège à NOx (Oxyde d'Azote) associé à un catalyseur d'oxydation et disposé dans une ligne d'échappement d'un moteur d'un véhicule automobile, ce système comportant : - un superviseur (50) d'alimentation apte à exécuter au moins une tâche de purge du piège à NOx, cette tâche consistant à commander un dispositif d'alimentation en carburant pour alimenter le moteur avec un mélange pauvre permettant d'élever et de maintenir la température du piège dans une plage rendant possible l'élimination de SOx et, en alternance, avec un mélange riche permettant d'éliminer les SOx stockés dans le piège à NOx, - un estimateur (60) propre à estimer la vitesse d'élimination des SOx stockés dans le piège à NOx lors de l'exécution de la tâche de purge, et 15 - un module (54) d'arrêt de la tâche de purge, caractérisé en ce que le module d'arrêt est apte à commander l'arrêt de la tâche de purge en fonction de la vitesse estimée par l'estimateur. 2. Système selon la 1, pour un véhicule automobile comportant également un filtre à particules et un superviseur du filtre à particules 20 propre à envoyer une requête de régénération du filtre à particules pour que le superviseur d'alimentation (50) exécute une tâche de régénération du filtre à particules, et dans lequel le module d'arrêt (54) est également apte à commander l'arrêt de la tâche de purge en fonction de la requête de régénération du filtre à particules envoyé par le superviseur du filtre à particules. 25 3. Système selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le module d'arrêt (54) est apte à comparer la quantité de SOx éliminés obtenue en intégrant la vitesse estimée en fonction du temps écoulé depuis le début de l'exécution de la tâche de purge, à un seuil minimal qui croît en fonction du temps écoulé depuis le début de l'exécution de la tâche 30 de purge, et à commander l'arrêt de la tâche de purge en fonction du résultat de cette comparaison. 4. Système selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le module d'arrêt (52) est également apte à commanderimmédiatement l'arrêt de la tâche de purge dès que la quantité estimée de SOx éliminés est supérieure à un seuil prédéterminé. 5. Module d'arrêt apte à être mis en oeuvre dans un système d'élimination de SOx conforme à l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ce module d'arrêt est apte à commander l'arrêt de la tâche de purge en fonction de la vitesse estimée par l'estimateur. 6. Procédé d'élimination de SOx stockés dans un piège à NOx à l'aide d'un système d'élimination conforme à l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que le module d'arrêt commande (en 218) l'arrêt de la tâche de purge en fonction de la vitesse estimée par l'estimateur. 7. Support (96) d'enregistrement d'informations, caractérisé en ce qu'il comporte des instructions pour l'exécution d'un procédé d'élimination de SOx conforme à la 6, lorsque ces instructions sont exécutées par un calculateur électronique.
|
F
|
F01,F02
|
F01N,F02D
|
F01N 11,F01N 3,F02D 41
|
F01N 11/00,F01N 3/023,F01N 3/20,F02D 41/30
|
FR2891663
|
A1
|
PROCEDE DE FABRICATION D'UN DISPOSITIF A SEMI-CONDUCTEUR.
| 20,070,406 |
La présente demande revendique l'avantage de la demande provisoire U.S. N 60 / 722 510, déposée le 30 septembre 2005, intitulée Method for Improving the Quality of an Aluminium Nitride Layer in a III-Nitride Semiconductor Device ( Procédé pour améliorer la qualité d'une couche de nitrure d'aluminium dans un dispositif à semi-conducteur de III-nitrure 0, à laquelle une revendication de priorité est par les présentes effectuées. La présente invention concerne un . La présente invention concerne les dispositifs à semi-conducteur et plus particulièrement les dispositifs à semi-conducteur de III-nitrure ainsi que les procédés de fabrication des dispositifs à semi-conducteur de IIInitrure. Un semi-conducteur III-V est un matériau semi-conducteur qui est constitué d'un élément de groupe III et d'un élément de groupe V. Les semi-conducteurs III-V sont souhaitables pour les applications de puissance, mais ils n'ont pas été considérablement exploités en raison en partie des difficultés de fabrication. Par exemple, un semi-conducteur III-V commercialement souhaitable est le III-nitrure. Il convient de noter que tel qu'utilisé dans les présentes le semi-conducteur de III-nitrure ou semi-conducteur à base de GaN désigne un alliage de semi-conducteur provenant du système InA1GaN. Des exemples d'alliages provenant du système InAlGaN comprennent GaN, AlGaN, A1N, InN, InGaN et InAlGaN. Il convient de noter que bien que l'azote soit présent dans chaque alliage, la présence ainsi que la proportion de In, de Al ou de Ga peuvent être variées afin d'obtenir un alliage dans le système InA1GaN. Les dispositifs à semi-conducteur de III-nitrure sont souhaitables pour les applications de puissance en raison en grande partie de la bande interdite haute des matériaux semi-conducteurs de III-nitrure. Afin de fabriquer un dispositif à semi-conducteur de III-nitrure au moins un alliage de semi-conducteur de III-nitrure (c'est-à-dire un alliage provenant du système InAlGaN) doit être formé sur un substrat. Les trois matériaux de substrat bien connus pour les dispositifs à semi-conducteur de III-nitrure sont le saphir, le carbure de silicium (SiC) et le silicium (Si). Les substrats de silicium sont davantage souhaitables du point de vue commercial en raison du bas coût et de la haute conductivité thermique. Cependant, en raison de l'inégalité des paramètres de maille et des différences de caractéristiques de dilatation thermique des alliages de semi-conducteur de III- nitrure et du silicium, les couches semiconductrices de III-nitrure épaisses (par exemple, ayant une épaisseur supérieure à 1 micron) soit se craquellent soit entraînent le pliage de la plaque de silicium. Il convient de noter que le problème de craquelure associé aux couches semi-conductrices de III-nitrure épaisses ne se produit pas uniquement lorsqu'un substrat de silicium est utilisé et ainsi le problème ne se limite pas au semi-conducteur de III-nitrure qui est formé sur les substrats de silicium. Afin de surmonter le problème de craquelure, une couche de transition est disposée entre la partie active du dispositif et le substrat. En faisant ainsi référence à la figure 1, un dispositif à semi-conducteur de IIInitrure connu comprend une zone active de semi-conducteur 10 formée sur une couche de transition 12, qui est formée sur un substrat 14. Le substrat 14 est, par exemple, une diode au silicium. La zone active 20 comprend un premier corps de semi-conducteur de IIInitrure 16 d'une bande interdite et un deuxième corps de semi-conducteur de III-nitrure 18 d'une autre bande interdite formant une hétérojonction avec le premier corps de semi-conducteur de III-nitrure 16. Un gaz électronique bi-dimensionnel (2DEG) est formé au niveau de l'hétérojonction du premier corps de semi-conducteur de III-nitrure 16 et du deuxième corps de semi-conducteur de III-nitrure 18 au moyen duquel le courant circule entre une première électrode de puissance 20 (par exemple, une électrode source) et une seconde électrode de puissance 22 (par exemple, une électrode de drain) toutes deux électriquement couplées au deuxième corps de semi-conducteur de III-nitrure 18. Comme cela est bien connu, l'application d'une tension correcte sur une électrode grille 24 peut interrompre ou rétablir le 2DEG afin de contrôler le courant entre la première électrode de puissance 20 et la seconde électrode de puissance 22. Afin d'obtenir le meilleur contrôle possible du courant entre la première électrode de puissance 20 et la seconde électrode de puissance 22, il est souhaitable de garantir que le courant ne peut trouver aucun autre cheminement que celui passant à travers le 2DEG. Cependant, il a été observé que le courant peut trouver une ligne de fuite à travers la couche de transition 12 et à travers le substrat 14, lorsque le substrat 14 est électriquement conducteur. Il est souhaitable de réduire ou d'éliminer les lignes de fuite à travers la couche de transition 12 afin d'améliorer les caractéristiques de commutation d'un dispositif à semi-conducteur de puissance de III-nitrure. Afin de réduire ou d'éliminer les lignes de fuite à travers la couche de transition, un procédé selon la présente invention comprend la fourniture d'un substrat conducteur, la croissance d'une couche de transition de IIInitrure sur une surface majeure dudit substrat en faisant croître au moins une première couche de III-nitrure en utilisant un premier procédé de croissance et au moins une deuxième couche de III-nitrure sur ladite au moins première couche de III-nitrure en utilisant un deuxième procédé de croissance, et la formation d'une zone active de semi-conducteur sur ladite couche de transition. Suivant des modes particuliers de réalisation, le procédé selon l'invention comporte une ou plusieurs des caractéristiques suivantes: - le substrat est constitué de silicium; - le substrat est constitué de carbure de silicium; - le premier procédé est l'épitaxie par jets moléculaires (MBE) et le deuxième procédé est l'épitaxie en phase vapeur par la méthode aux hydrures (HVPE) ; - le premier procédé est l'épitaxie par jets moléculaires (MBE) et le deuxième procédé est le dépôt chimique en phase vapeur organométallique (MOCVD) ; - le premier procédé est l'épitaxie en phase vapeur par la méthode aux hydrures (HVPE) et le deuxième procédé est l'épitaxie par jets moléculaires (MBE) ; - le premier procédé est l'épitaxie en phase vapeur par la méthode aux hydrures (HVPE) et le deuxième procédé est le dépôt chimique en phase vapeur organométallique (MOCVD) ; - le premier procédé est le dépôt chimique en phase vapeur organométallique (MOCVD) et le deuxième procédé est l'épitaxie en phase vapeur par la méthode aux hydrures (HVPE) ; - le premier procédé est le dépôt chimique en phase vapeur organométallique (MOCVD) et le deuxième procédé est l'épitaxie par jets moléculaires (MBE) ; - le procédé selon l'invention comprend en outre la croissance d'une troisième couche de III-nitrure sur la deuxième couche de III-nitrure en utilisant un troisième procédé de croissance; - le premier procédé de croissance est l'épitaxie par jets moléculaires (MBE), le deuxième procédé de croissance est l'épitaxie en phase vapeur par la méthode aux hydrures (HVPE) et le troisième procédé de croissance est le dépôt chimique en phase vapeur organométallique (MOCVD) ; - le premier procédé de croissance est l'épitaxie par jets moléculaires (MBE), le deuxième procédé de croissance est le dépôt chimique en phase vapeur organométallique (MOCVD) et le troisième procédé de croissance est l'épitaxie en phase vapeur par la méthode aux hydrures (HVPE) ; - le premier procédé de croissance est l'épitaxie en phase vapeur par la méthode aux hydrures (HVPE), le deuxième procédé de croissance est l'épitaxie par jets moléculaires (MBE) et le troisième procédé de croissance est le dépôt chimique en phase vapeur organométallique (MOCVD) ; - le premier procédé de croissance est l'épitaxie en phase vapeur par la méthode aux hydrures (HVPE), le deuxième procédé de croissance est le dépôt chimique en phase vapeur organométallique (MOCVD) et le troisième procédé de croissance est l'épitaxie par jets moléculaires (MBE) ; - le premier procédé de croissance est le dépôt chimique en phase vapeur organométallique (MOCVD), le deuxième procédé de croissance est l'épitaxie en phase vapeur par la méthode aux hydrures (HVPE) et le troisième procédé de croissance est l'épitaxie par jets moléculaires (MBE) ; - le premier procédé de croissance est le dépôt chimique en phase vapeur organométallique (MOCVD), le deuxième procédé de croissance est l'épitaxie par jets moléculaires (MBE) et le troisième procédé de croissance est l'épitaxie en phase vapeur par la méthode aux hydrures (HVPE) ; - le procédé selon l'invention comprend une pluralité de premières couches de III-nitrure, une pluralité de deuxièmes couches de III-nitrure et une pluralité de troisièmes couches de III-nitrure, dans lequel les premières, lesdites deuxièmes et les troisièmes couches de III- nitrure sont alternativement disposées; - la couche de transition est constituée de nitrure d'aluminium A1N; - la composition de la couche de transition est uniforme à travers l'épaisseur de celle-ci; - la composition de la couche de transition est graduée à travers l'épaisseur de celle-ci; - la composition de la première couche de III-nitrure est différente de celle de la deuxième couche de III-nitrure; et - la composition de la première couche de III-nitrure est différente de celle de la deuxième couche de III-nitrure et de celle de la troisième couche de III-nitrure et la composition de la deuxième couche de III-nitrure est différente de celle de la troisième couche de III-nitrure. La technique de croissance qui peut être utilisée dans un procédé de fabrication selon la présente invention peut être, par exemple, l'épitaxie par jets moléculaires (MBE), l'épitaxie en phase vapeur par la méthode aux hydrures (HVPE) et le dépôt chimique en phase vapeur organométallique (MOCVD). Ces techniques peuvent être appliquées dans n'importe quelle séquence afin de former alternativement les couches de III-nitrure jusqu'à ce que l'épaisseur souhaitée soit obtenue. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention deviendront apparents à partir de la description qui suit de l'invention qui fait référence aux dessins joints. La figure 1 montre une vue en coupe au travers d'un dispositif à semiconducteur de III-nitrure selon l'art antérieur. La figure 2 illustre une partie d'un dispositif à semi-conducteur fabriqué selon le premier mode de réalisation de la présente invention. La figure 3 illustre une partie d'un dispositif à semi-conducteur fabriqué selon une variation du premier mode de réalisation de la présente invention. La figure 4 illustre une partie d'un dispositif à semi-conducteur fabriqué selon le second mode de réalisation de la présente invention. La figure 5 illustre une partie d'un dispositif à semi-conducteur fabriqué selon une variation du second mode de réalisation de la présente invention. Selon la présente invention, afin de réduire la ligne de fuite à travers la couche de transition, la couche de transition est fait croître jusqu'à son épaisseur finale en utilisant au moins deux techniques de croissance distinctes. En faisant référence à la figure 1, selon un premier mode de réalisation de la présente invention une couche de transition 13 est fait croître sur une surface majeure d'un substrat conducteur (par exemple, Si ou SiC) en faisant croître une première couche de III-nitrure 26 en utilisant un premier procédé de croissance puis en faisant croître une deuxième couche de III-nitrure 28 sur la première couche de III-nitrure 26 en utilisant un deuxième procédé de croissance distinct et différent. Par la suite, une zone active peut être fait croître sur la couche de transition 13 fabriquée selon la présente invention. Un procédé de croissance qui peut être utilisé dans un procédé de fabrication selon la présente invention peut être, par exemple, 1'MBE (Epitaxie par jets moléculaires; en anglais: Molecular Beam Epitaxy), l'HVPE (Epitaxie en Phase Vapeur aux Hydrures; en anglais: Hybride Vapour Phase Epitaxy) et le MOCVD (Dépôt Chimique en Phase Vapeur OrganoMétallique; en anglais: MetalOrganic Chemical Vapour Deposition). Ces procédés peuvent être alternés selon n'importe quelle manière souhaitée. Le tableau 1 fournit quelques combinaisons possibles. Tableau 1 Ex. 1 Ex. 2 Ex. 3 Ex. 4 Ex. 5 Ex. 6 Première MBE MBE HYPE HVPE MOCVD MOCVD couche de III-nitrure Deuxième HYPE MOCVD MBE MOCVD HVPE MBE couche de III-nitrure Il convient de noter que la couche de transition 13 fabriquée selon la présente invention n'est pas restreinte à deux couches. Au contraire, elle peut comprendre de multiples couches de premières couches semi-conductrices de III-nitrure 26 et de deuxièmes couches semiconductrices de III-nitrure 28 formées alternativement en utilisant des techniques de croissance distinctes et différentes. En faisant maintenant référence à la figure 4, dans un procédé selon un autre mode de réalisation de la présente invention, la couche de transition 13 comprend une première couche de III-nitrure 26 fait croître en utilisant une première technique de croissance, une deuxième couche de III-nitrure 28 formée sur la première couche de III-nitrure 26 en utilisant une deuxième technique de croissance distincte et différente de la première technique de croissance et une troisième couche de IIInitrure 30 formée sur la deuxième couche de III-nitrure 28 en utilisant une technique de croissance distincte et différente de la première technique de croissance et de la deuxième technique de croissance. Une technique de croissance distincte qui peut être utilisée afin de former une couche de transition 13 selon la présente invention peut être, par exemple, l'MBE (Epitaxie par jets moléculaires; en anglais: Molecular Beam Epitaxy), l'HVPE (Epitaxie en Phase Vapeur aux Hydrures; en anglais: Hybride Vapour Phase Epitaxy) et le MOCVD (Dépôt Chimique en Phase Vapeur OrganoMétallique; en anglais: MetalOrganic Chemical Vapour Deposition). Ces procédés peuvent être alternés selon n'importe quelle séquence souhaitée. Le tableau 2 illustre certains exemples possibles. Tableau 2 Ex. 1 Ex. 2 Ex. 3 Ex. 4 Ex. 5 Ex. 6 Première MBE MBE MOCVD MOCVD HVPE HVPE couche de III-nitrure Deuxième HVPE MOCVD MBE HVPE MBE MOCVD couche de III-nitrure Troisième MOCVD HVPE HVPE MBE MOCVD MBE couche de III- nitrure Il convient de noter que la couche de transition 13 n'est pas restreinte à la première couche de III-nitrure 26, à la deuxième couche de III-nitrure 28 et à la couche de III-nitrure 30. En faisant référence à la figure 5, par exemple, la couche de transition 13 peut comprendre une pluralité de premières couches de III-nitrure 26, une pluralité de deuxièmes couches de III-nitrure 28 et une pluralité de troisièmes couches de III-nitrure 30 fait croître alternativement. Il convient de noter que bien que la figure 5 montre une séquence comprenant une première couche de III-nitrure 26, une deuxième couche de III- nitrure 28, une troisième couche de III-nitrure 30, une première couche de III-nitrure 26, une deuxième couche de III-nitrure 28, une troisième couche de III-nitrure 30, une couche de transition selon la présente invention peut être fait croître en utilisant n'importe quelle séquence de croissance. Par exemple, la couche de transition peut être formée de manière à avoir la séquence couche 26, couche 28, couche 30, couche 28, couche 26, couche 30, et ainsi de suite. Il convient de noter que le matériau préféré pour une couche de transition selon la présente invention est le nitrure d'Aluminium A1N. Ainsi, chaque couche de III-nitrure dans une couche de transition 13 fait croître selon la présente invention peut être constituée de nitrure d'Aluminium AIN fait croître selon un procédé distinct et différent. Il convient également de noter que chaque couche de III-nitrure dans une couche de transition 13 peut avoir une composition uniforme ou une composition variante (par exemple, une composition graduée). De plus, chaque couche de III-nitrure peut avoir une composition différente. Par exemple, dans une couche de transition 13 la première couche de IIInitrure 26 peut avoir une composition uniforme, la deuxième couche de IIInitrure 28 peut avoir une composition graduée et la troisième couche de III-nitrure 30 peut avoir une composition qui varie selon des marches discrètes plutôt que doucement et graduellement comme cela serait le cas dans une composition graduée. Un dispositif fabriqué selon la présente invention comprendrait une zone active formée sur la couche de transition 13 qui est fait croître selon la présente invention. La zone active peut comprendre une hétérojonction de III-nitrure similaire à l'hétérojonction décrite en détail ci-dessus en faisant référence à la figure 1, ou cela peut être tout autre type de dispositif. Bien que la présente invention ait été décrite en rapport avec des modes de réalisation particuliers de celle-ci, de nombreuses autres variations et modifications ainsi que d'autres utilisations deviendront apparentes à l'homme du métier. Par conséquent, il est préférable que la présente invention soit limitée non pas par la description spécifique donnée dans les présentes mais uniquement par les revendications jointes
|
Un procédé de fabrication d'un dispositif à semi-conducteur de puissance de III-nitrure qui comprend la croissance d'une couche de transition (13) sur un substrat en utilisant au moins deux procédés de croissance distincts et différents.
|
1. Procédé de fabrication d'un dispositif à semi-conducteur de puissance, comprenant: la fourniture d'un substrat conducteur; la croissance d'une couche de transition (13) de nitrure d'élément III sur une surface majeure dudit substrat en faisant croître au moins une première couche de nitrure d'élément III (26) en utilisant un premier procédé de croissance et au moins une deuxième couche de nitrure d'élément III (28) sur ladite au moins première couche de nitrure d'élément III (26) en utilisant un deuxième procédé de croissance; et la formation d'une zone active de semiconducteur sur ladite couche de transition (13). 2. Procédé selon la 1, dans lequel ledit substrat est constitué de silicium. 3. Procédé selon la 1, dans lequel ledit substrat est constitué de carbure de silicium. 4. Procédé selon la 1, dans lequel ledit premier procédé est l'épitaxie par jets moléculaires (MBE) et ledit deuxième procédé est l'épitaxie en phase vapeur 20 par la méthode aux hydrures (HVPE). 5. Procédé selon la 1, dans lequel ledit premier procédé est l'épitaxie par jets moléculaires (MBE) et ledit deuxième procédé est le dépôt chimique en phase vapeur organométallique (MOCVD). 6. Procédé selon la 1, dans lequel ledit premier procédé est l'épitaxie en phase vapeur par la méthode aux hydrures (HVPE) et ledit deuxième procédé est l'épitaxie par jets moléculaires (MBE). 7. Procédé selon la 1, dans lequel ledit premier procédé est l'épitaxie en phase vapeur par la méthode aux hydrures (HVPE) et ledit deuxième procédé est le dépôt chimique en phase vapeur organométallique (MOCVD). 8. Procédé selon la 1, dans lequel ledit premier procédé est le dépôt chimique en phase vapeur organométallique (MOCVD) et ledit deuxième procédé est l'épitaxie en phase vapeur par la méthode aux hydrures (HVPE). 9. Procédé selon la 1, dans lequel ledit premier procédé est le dépôt 10 chimique en phase vapeur organométallique (MOCVD) et ledit deuxième procédé est l'épitaxie par jets moléculaires (MBE). 10. Procédé selon la 1, comprenant en outre la croissance d'une troisième couche de nitrure d'élément III (30) sur ladite deuxième couche de nitrure 15 d'élément III (28) en utilisant un troisième procédé de croissance. 11. Procédé selon la 10, dans lequel ledit premier procédé de croissance est l'épitaxie par jets moléculaires (MBE), ledit deuxième procédé de croissance est l'épitaxie en phase vapeur par la méthode aux hydrures (HVPE) et ledit troisième procédé de croissance est le dépôt chimique en phase vapeur organométallique (MOCVD). 12. Procédé selon la 10, dans lequel ledit premier procédé de croissance est l'épitaxie par jets moléculaires (MBE), ledit deuxième procédé de croissance est le dépôt chimique en phase vapeur 'organométallique (MOCVD) et ledit troisième procédé de croissance est l'épitaxie en phase vapeur par la méthode aux hydrures (HVPE). 13. Procédé selon la 10, dans lequel ledit premier procédé de croissance est l'épitaxie en phase vapeur par la méthode aux hydrures (HVPE), ledit deuxième procédé de croissance est l'épitaxie par jets moléculaires (MBE) et ledit troisième procédé de croissance est le dépôt chimique en phase vapeur organométallique (MOCVD). 14. Procédé selon la 10, dans lequel ledit premier procédé de croissance est l'épitaxie en phase vapeur par la méthode aux hydrures (HYPE), ledit deuxième procédé de croissance est le dépôt chimique en phase vapeur organométallique (MOCVD) et ledit troisième procédé de croissance est l'épitaxie par jets moléculaires (MBE). 15. Procédé selon la 10, dans lequel ledit premier procédé de croissance est le dépôt chimique en phase vapeur organométallique (MOCVD), ledit deuxième procédé de croissance est l'épitaxie en phase vapeur par la méthode aux hydrures (HYPE) et ledit troisième procédé de croissance est l'épitaxie par jets moléculaires (MBE). 16. Procédé selon la 10, dans lequel ledit premier procédé de croissance est le dépôt chimique en phase vapeur organométallique (MOCVD), ledit deuxième procédé de croissance est l'épitaxie par jets moléculaires (MBE) et ledit troisième procédé de croissance est l'épitaxie en phase vapeur par la méthode aux hydrures (HYPE). 17. Procédé selon la 10, comprenant une pluralité de premières couches de nitrure d'élément III, une pluralité de deuxièmes couches de nitrure d'élément III et une pluralité de troisièmes couches de nitrure d'élément III, dans lequel lesdites premières, lesdites deuxièmes et lesdites troisièmes couches de nitrure d'élément III sont alternativement disposées. 18. Procédé selon la 1, dans lequel ladite couche de transition (13) est constituée de nitrure d'aluminium A1N. 19. Procédé selon la 1, dans lequel la composition de ladite couche de 30 transition (13) est uniforme à travers l'épaisseur de celle-ci. 20. Procédé selon la 1, dans lequel la composition de ladite couche de transition (13) est graduée à travers l'épaisseur de celle-ci. 21. Procédé selon la 1, dans lequel la composition de ladite première couche de nitrure d'élément III (26) est différente de celle de ladite deuxième couche de nitrure d'élément III (28). 22. Procédé selon la 10, dans lequel la composition de ladite première couche de nitrure d'élément III (26) est différente de celle de ladite deuxième couche de nitrure d'élément III (28) et de celle de ladite troisième couche de nitrure d'élément III (30) et la composition de ladite deuxième couche de nitrure d'élément III (28) est différente de celle de ladite troisième couche de nitrure d'élément III (30).
|
H
|
H01
|
H01L
|
H01L 21
|
H01L 21/20
|
FR2899753
|
A1
|
PROCEDE ET DISPOSITIF DE TRANSFORMATION D'ADRESSES ELECTRONIQUES CONTENUES DANS L'EN-TETE D'UN COURRIER ELECTRONIQUE
| 20,071,012 |
DOMAINE TECHNIQUE DE L'INVENTION La présente invention concerne les télécommunications, et plus particulièrement, dans le but de favoriser l'utilisation de plusieurs adresses électroniques dont certaines occultées, un procédé et un dispositif de transformation d'adresses électroniques contenues dans l'en-tête d'un courrier électronique. ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE DE L'INVENTION ~o II est actuellement courant d'associer à des terminaux radio mobiles ou à des abonnés d'un service de radiocommunications une adresse électronique dite e-mail en plus d'un numéro de téléphone MSISDN (Mobile Station Integrated Services Digital Network Number). Par exemple, la société SFR prévoit des options dans lesquelles l'abonné possède une boîte de 1s courrier électronique spécifique et dispose d'une adresse e-mail en sfr.fr. Ce type d'adresse (user.nameesfr.fr) prévoit en général un préfixe de nom d'utilisateur (user.name) suivi du nom de domaine du serveur fournisseur d'accès "sfr.fr". Il est donc connu dans l'art antérieur des systèmes de télécommunications permettant d'utiliser l'adresse électronique des 20 terminaux mobiles. Ces systèmes effectuent la transmission de messages de courrier électronique vers un terminal radio mobile, par exemple par un service MMS (Multimedia Messaging Services). Des nouveaux systèmes peuvent en outre transférer automatiquement une copie de ces messages vers une boîte de réception numérique conventionnelle, par utilisation d'une 25 adresse personnelle du destinataire des messages. Un inconvénient de ce type de communication est que les réponses faites par l'abonné, depuis sa messagerie conventionnelle, vont faire apparaître l'adresse personnelle associée à la boîte de réception numérique conventionnelle, ce qui décourage les correspondants d'utiliser l'adresse électronique spécifiquement associée à l'abonnement à un réseau de radiotéléphonie. De plus, l'utilisateur peut souhaiter ne divulguer que son adresse accessible via un réseau de radiotéléphonie (par exemple [email protected]) et préserver secrète son autre adresse (par exemple [email protected]). Du point de vue de l'opérateur qui gère le réseau de radiotéléphonie, une solution pourrait être d'empêcher les transferts vers les autres adresses personnelles de l'abonné. Toutefois, ce type de fonctionnement lèse ~o l'abonné. II existe donc un besoin pour encourager l'utilisation par les correspondants des adresses électroniques attribuées par un opérateur de radiotéléphonie. DESCRIPTION GENERALE DE L'INVENTION La présente invention a donc pour objet de supprimer un ou plusieurs 15 des inconvénients de l'art antérieur en définissant un procédé de transformation automatique des adresses électroniques servant à l'acheminement d'un message électronique de façon à permettre, en cas de réponse d'un correspondant ayant reçu un message électronique, un affichage contrôlé des adresses électroniques vis-à-vis de l'utilisateur qui 20 reçoit le message électronique de réponse. A cet effet, l'invention concerne un procédé de transformation d'adresses électroniques contenues dans l'en-tête d'un courrier électronique, mis en oeuvre par un système de transfert de messages électroniques d'un serveur de messagerie doté d'un module de traitement d'en-têtes de 25 courriers électroniques, comprenant une étape d'émission d'un message électronique depuis un moyen électronique expéditeur abonné/rattaché à un serveur de messagerie et identifié par une première adresse d'utilisateur (expéditeur) vers au moins une boîte de courrier électronique destinataire identifiée par au moins une deuxième adresse d'utilisateur (destinataire), le 3o serveur incluant le système de transfert étant désigné par l'intermédiaire de ladite deuxième adresse d'utilisateur (destinataire), caractérisé en ce qu'il comporte une étape de réception du message électronique par le système de transfert suivie d'une étape de transformation utilisant le module de traitement d'en-têtes pour modifier dans l'en-tête du message la première adresse d'utilisateur et une ou plusieurs adresses de destination du message parrni lesquelles ladite deuxième adresse d'utilisateur, l'étape de transformation comprenant pour la première adresse d'utilisateur : - une étape d'ajout d'un nom de domaine désignant un serveur prestataire ; ~o - une étape de déplacement du signe arobase d'une première position vers une seconde position juste avant le nom de domaine ajouté, de façon à augmenter la longueur du nom d'utilisateur dans l'adresse modifiée ; - une étape d'ajout, à ladite première position de l'arobase déplacé, 15 d'au moins un caractère de remplacement du signe arobase. Le procédé selon l'invention permet ainsi de désigner automatiquement le serveur prestataire dans les messages reçus ayant subi les modifications, pour qu'un éventuel message de réponse soit traité par ce serveur prestataire spécifique. Le nom de domaine ajouté à 20 l'adresse d'expéditeur est utilisé de manière naturelle lors d'une réponse, de sorte que le message électronique va être acheminé vers un dispositif serveur qui peut re-transformer les adresses électroniques d'en-tête. L'adresse réécrite lors de la transformation contient en effet toutes les informations nécessaires pour 25 reconstituer l'adresse électronique d'origine. Selon une autre particularité, l'étape de transformation comprend pour chacune des adresses de destination à modifier autres que ladite deuxième adresse d'utilisateur : - une étape d'ajout d'un nom de domaine désignant ledit serveur 30 prestataire ; - une étape de déplacement du signe arobase d'une première position vers une seconde position juste avant le nom de domaine ajouté, de façon à augmenter la longueur du nom d'utilisateur dans l'adresse modifiée ; s -une étape d'ajout, à ladite première position de l'arobase déplacé, d'au moins un caractère de remplacement du signe arobase. Ainsi, dans le cas par exemple d'une réponse à tous "reply-all", le message va être acheminé vers le dispositif serveur qui retransforme les adresses électroniques d'en-tête. ro Selon une autre particularité, le procédé selon l'invention comprend une étape de duplication par le système de transfert du message électronique émis depuis le moyen électronique expéditeur, le procédé comportant : - une étape de transmission du message électronique vers un is terminal radio mobile par l'intermédiaire d'une interface de communication du système de transfert avec un réseau de radiotéléphonie ; et - une étape de transfert pour une autre destination d'une copie du message électronique dont l'en-tête comprend des adresses 20 modifiées à l'aide de l'étape de transformation ; ladite étape de transformation comprenant une utilisation d'une troisième adresse associée au même utilisateur en substitution de la deuxième adresse, pour permettre le transfert du message vers ladite autre destination. 25 Une substitution n'est pas nécessaire dans l'en-tête de la copie du message électronique : l'adresse qui apparaît dans le champ To est par exemple la deuxième adresse. Dans ce cas, il faut alors simplement établir une corrélation entre cette deuxième adresse et la troisième adresse et passer la troisième adresse dans la commande SMTP RCPT TO . La 30 troisième adresse peut ainsi être substituée à la deuxième adresse dans ce type de commande SMTP (Simple Mail Transfer Protocol). Selon une autre particularité, la substitution est effectuée après une consultation d'une base de données du système de transfert contenant, pour une pluralité d'adresses d'utilisateurs, pour chaque utilisateur une adresse électronique distincte de transfert qui lui est associée. s Selon une autre particularité, l'étape de transformation comprend pour ladite deuxième adresse d'utilisateur : - une étape d'ajout d'un nom de domaine désignant ledit serveur prestataire ; - une étape de déplacement du signe arobase d'une première io position vers une seconde position juste avant le nom de domaine ajouté, de façon à augmenter la longueur du nom d'utilisateur dans l'adresse modifiée ; - une étape d'ajout, à ladite première position de l'arobase déplacé, d'au moins un caractère de remplacement du signe arobase. 15 Selon une autre particularité, le procédé selon l'invention comprend une étape de transformation inverse utilisant un module de traitement inverse d'en-têtes du système de transfert pour transformer dans l'en-tête d'un message électronique de réponse (du destinataire) les adresses modifiées résultant de ladite étape de transformation, l'étape de 20 transformation inverse comprenant une substitution inverse réalisée pour l'adresse de l'expéditeur, dans laquelle la deuxième adresse d'utilisateur se substitue à la troisième adresse. Ainsi, la transformation inverse réalisée dans le cadre d'une réponse du destinataire permet de réintroduire l'adresse de ce destinataire qui est 25 celle connue de l'expéditeur du message de départ. Selon une autre particularité, le procédé selon l'invention comprend une étape de transformation inverse utilisant un module de traitement inverse d'en-têtes du système de transfert pour transformer dans l'en-tête d'un message électronique les adresses modifiées résultant de l'étape de 3o transformation, l'étape de transformation inverse comprenant pour chacune des adresses de destination : - une étape de retrait du nom de domaine désignant le serveur prestataire ; - une étape de déplacement du signe arobase de la seconde position vers la première position, en substituant l'arobase au(x) 5 caractère(s) de remplacement. Selon une autre particularité, l'étape de transformation inverse est appliquée à un message électronique de réponse émis depuis un moyen expéditeur abonné/rattaché à un serveur qui est associé à la troisième adresse, pour permettre de masquer le nom de domaine ajouté lors de o l'étape de transformation. Le procédé selon l'invention permet ainsi de masquer les changements de nom de domaine effectués antérieurement dans les adresses électroniques affichées en en-tête des messages électroniques. Selon une autre particularité, l'étape de réception du message 1s électronique par le système de transfert comprend l'utilisation d'un serveur de messagerie de type SMTP (Simple Mail Transfer Protocol) qui est également utilisé pour acheminer des messages électroniques de réponse au message reçu vers le module de traitement inverse d'en-têtes. Selon une autre particularité, l'étape de transformation inverse est 20 appliquée à un message électronique intermédiaire ayant subi une étape de transformation et transmis par un premier système de transfert de messages électroniques, le message électronique intermédiaire étant reçu par un second système de transfert de messages électroniques analogue au premier système, le nom de domaine ajouté dans la première adresse 25 d'utilisateur lors de l'étape de transformation pour transmettre un message électronique intermédiaire étant spécifique du premier système de transfert. Selon une autre particularité, l'étape de transformation peut être réalisée par le premier système de transfert et comprend pour la deuxième adresse d'utilisateur un ajout d'un nom de domaine désignant un serveur 30 prestataire associé au second système de transfert. Selon une autre particularité, les caractères de remplacement du signe arobase "@" utilisés lors de l'étape de transformation sont "ûatû". Selon une autre particularité, le procédé comprend une étape de communication entre le système de transfert et un serveur de type DNS (Domain Name System) pour permettre un acheminement du message électronique en tenant compte d'adresses de destination modifiées qui sont insérées dans une commande SMTP RCPT TO . Autrement dit, le message est acheminé en fonction de ce qui est passé dans la commande RCPT TO . On comprend aussi que les messages sont envoyés par le système de transfert depuis un serveur appartenant au même domaine que l'adresse expéditeur (i.e. l'adresse passée dans la commande SMTP MAIL FROM ). Selon une autre particularité, l'étape de transformation comprend une modification à la volée des adresses à modifier par le module de traitement d'en-têtes, le message résultant étant aussitôt transmis vers un serveur SMTP avec les adresses modifiées. 1s Selon une autre particularité, l'étape de transformation inverse comprend une modification à la volée des adresses modifiées à transformer par le module de traitement inverse d'en-têtes, le message résultant étant aussitôt transmis vers un serveur SMTP avec les adresses transformées. Selon une autre particularité, l'étape de transformation inverse 20 comprend une étape d'extraction de données de correspondance dans une base de données, le module de traitement inverse d'en-têtes utilisant ces données de correspondance pour transformer des adresses modifiées dans l'en-tête d'un message électronique (par exemple les deuxième et troisième adresses). 25 Un autre but de l'invention est d'apporter une solution à un ou plusieurs des problèmes rencontrés dans l'art antérieur en définissant un dispositif de transformation automatique d'adresses d'en-tête de message électronique pour éviter d'avoir à révéler une adresse de courrier électronique personnelle. 30 Ce but est atteint par un dispositif de transformation d'adresses électroniques contenues dans l'en-tête d'un courrier électronique, comprenant un système de transfert de messages électroniques doté d'un module de traitement d'en-têtes de courriers électroniques et ayant une adresse IP de serveur correspondant à au moins un nom de domaine déterminé pour recevoir des messages électroniques, émis chacun depuis un moyen électronique expéditeur identifié par une première adresse s d'utilisateur et abonné/rattaché à un serveur désigné par un nom de domaine, chaque message reçu désignant au moins un destinataire rattaché au nom de domaine déterminé par l'intermédiaire d'une deuxième adresse d'utilisateur (destinataire), caractérisé en ce que le module de traitement d'en-têtes comprend des moyens pour modifier dans l'en-tête de messages io reçus par le système la première adresse d'utilisateur et au moins une adresse de destination du message incluant ladite deuxième adresse d'utilisateur, le module de traitement comprenant des premiers moyens de transformation, en en-tête de message, de la première adresse d'utilisateur, ces premiers moyens de transformation ajoutant un nom de domaine ls désignant un serveur prestataire et déplaçant le signe arobase d'une première position vers une seconde position juste avant le nom de domaine ajouté, de façon à augmenter la longueur du nom d'utilisateur dans l'adresse modifiée, les premiers moyens de transformation générant en outre au moins un caractère de remplacement du signe arobase pour l'insérer à ladite 20 première position de l'arobase déplacé. Ainsi avec un tel dispositif, il est permis de s'assurer que des réponses à l'expéditeur vont être adressées vers un serveur prestataire bien déterminé, tout en conservant dans l'adresse modifiée les éléments nécessaires pour reconstituer l'adresse électronique d'origine. Les moyens 25 de modification du module de traitement d'en-têtes peuvent comprendre des moyens de mémorisation des adresses expéditeur et destinataire et des moyens de recherche dans une table de correspondance d'une base de données des adresses destinataires actives autres que celles associées au nom de domaine déterminé. 3o Selon une autre particularité, le module de traitement comprend des seconds moyens de transformation, en en-tête de message, de chacune des adresses de destination à modifier autres que ladite deuxième adresse d'utilisateur, ces seconds moyens de transformation ajoutant un nom de domaine désignant un serveur prestataire et déplaçant le signe arobase d'une première position vers une seconde position juste avant le nom de domaine ajouté, de façon à augmenter la longueur du nom d'utilisateur dans l'adresse modifiée, les seconds moyens de transformation générant en outre au moins un caractère de remplacement du signe arobase pour l'insérer à ladite première position de l'arobase déplacé. Selon une autre particularité, le système de transfert comprend des moyens de duplication des messages électroniques et une interface de Io communication avec un réseau de radiotéléphonie pour permettre un transfert de premiers messages électroniques vers un terminal radio mobile. Selon une autre particularité, le module de traitement transmet des seconds messages électroniques à en-tête modifié, obtenus à partir de copies fournies par les moyens de duplication, vers une interface de courrier 15 électronique pour permettre un transfert de ces seconds messages vers une adresse de destination distincte d'une adresse associée à un terminal radio mobile. Selon une autre particularité, le module de traitement comprend des troisièmes moyens de transformation pour substituer à la deuxième adresse 20 d'utilisateur une troisième adresse associée au même utilisateur, les troisièmes moyens de transformation insérant la troisième adresse en argument d'une commande RCPT TO pour permettre le transfert du message vers une destination supplémentaire. Selon une autre particularité, le dispositif selon l'invention comprend 25 des moyens de consultation d'une base de données contenant, pour une pluralité d'adresses d'utilisateurs, des adresses électroniques distinctes de transfert qui leur sont associées, les troisièmes moyens de transformation commandant les moyens de consultation pour déterminer la troisième adresse. 30 Selon une autre particularité, le module de traitement comprend des seconds moyens de transformation pour transformer ladite deuxième adresse d'utilisateur dans un en-tête de message, ces seconds moyens de Io transformation ajoutant un nom de domaine désignant un serveur prestataire et déplaçant le signe arobase d'une première position vers une seconde position juste avant le nom de domaine ajouté, de façon à augmenter la longueur du nom d'utilisateur dans l'adresse modifiée, les seconds moyens s de transformation générant en outre au moins un caractère de remplacement du signe arobase pour l'insérer à ladite première position de l'arobase déplacé. Selon une autre particularité, le système de transfert de messages électroniques comporte un module de traitement inverse d'entêtes pour ~o transformer, dans l'en-tête d'un message électronique de réponse, l'adresse d'expéditeur formée par ladite troisième adresse en substituant à cette troisième adresse la deuxième adresse d'utilisateur, de façon à masquer la troisième adresse pour des destinataires d'un message électronique de réponse. 15 Selon une autre particularité, le système de transfert de messages électroniques comporte un module de traitement inverse d'en-têtes pour transformer, dans l'en-tête d'un message électronique, des adresses modifiées incluant des caractères de remplacement, le module de traitement inverse comprenant des moyens de re-transformation, en en-tête de 20 message, d'adresses modifiées utilisées comme adresses de destination pour récupérer des adresses de destination raccourcies, les moyens de retransformation retirant le nom de domaine ajouté désignant ledit serveur prestataire et déplaçant le signe arobase de la seconde position vers la première position, en remplaçant ainsi les caractères de remplacement par 25 le signe arobase. Selon une autre particularité, le système de transfert comprend une interface de courrier électronique dotée d'un serveur de messagerie de type SMTP et comprenant des moyens de discrimination permettant de sélectionner des messages électroniques ayant dans leur en-tête des 3o adresses modifiées incluant des caractères de remplacement, par détection de ces caractères de remplacement, les moyens de discrimination Il permettant de fournir des messages électroniques sélectionnés au module de traitement inverse d'en-têtes. Selon une autre particularité, le système de transfert comprend une interface de courrier électronique dotée d'un serveur de messagerie de type s SMTP, permettant à la fois de recevoir des messages électroniques déterminés à traiter par le module de traitement d'en-têtes et des messages électroniques de réponse aux messages déterminés, à traiter par le module de traitement inverse d'en-têtes, l'interface de courrier électronique comprenant des moyens de discrimination entre les messages déterminés et 10 les messages de réponse. Selon une autre particularité, le module de traitement inverse d'en-têtes dispose de moyens d'extraction de données de contexte dans une base de données et utilise ces données de contexte pour transformer les adresses modifiées dans l'en-tête d'un message électronique. Ainsi, il est 15 permis par exemple de récupérer la deuxième adresse à partir de la troisième adresse. Un objet supplémentaire de l'invention est d'utiliser un dispositif de transformation automatique d'adresses d'en-tête de message électronique pour permettre d'aiguiller des messages de réponse vers un serveur 20 déterminé. A cet effet, l'invention concerne une utilisation d'un dispositif de transformation d'adresses électroniques conforme à l'invention, caractérisée en ce que le module de traitement d'en-têtes est utilisé pour modifier dans l'en-tête de messages reçus toute adresse autre que celle correspondant au 25 serveur associé au système de transfert, par ajout d'un nom de domaine supplémentaire. Par exemple, les messages reçus entrants dans un réseau contrôlé par un opérateur de radiotéléphonie (l'adresse associée à l'expéditeur n'étant pas liée à ce réseau) peuvent ainsi, après transformation, comporter 3o en en-tête des adresses "porteuses" du nom de domaine supplémentaire. Des messages de réponse utilisant ces adresses transformées (comme adresses de destinataire) seront ensuite considérés par exemple comme des messages sortants du réseau contrôlé par l'opérateur. Des transformations inverses peuvent alors être effectuées pour les messages sortants avant que ces derniers ne soient transférés en dehors du réseau de l'opérateur. L'invention, avec ses caractéristiques et avantages, ressortira plus clairement à la lecture de la description faite en référence aux dessins annexés donnés à titre d'exemples non limitatifs dans lesquels : - la figure 1 montre un exemple de transformation d'adresses électroniques permis selon l'invention ; Io - la figure 2 représente de manière schématique un exemple de dispositif de transformation d'adresses électroniques contenues dans l'en-tête d'un courrier électronique conforme à l'invention ; - la figure 3 montre schématiquement un module de traitement inverse d'en-têtes au sein d'un dispositif selon l'invention, >> permettant de modifier les adresses électroniques contenues dans l'en-tête d'un message électronique de réponse ; - la figure 4 représente un autre exemple de mise en application du procédé selon l'invention, dans lequel un utilisateur collecte et répond à des messages sur un terminal radio mobile sans que sa 20 "mobilité" n'apparaisse pour les correspondants. DESCRIPTION DES MODES DE REALISATION PREFERES DE L'INVENTION Le procédé selon l'invention est adapté pour permettre le transfert ou renvoi (forward) de messages électroniques sous la forme de courriels, 25 messages MMS ou équivalent sans révéler à son correspondant une adresse e-mail personnelle. Le procédé vise en effet à modifier, dans les en- têtes des messages électroniques de type e-mails ou analogue, les adresses de façon à permettre à un utilisateur répondant au message de ne pas révéler une adresse personnelle mais au contraire de conserver une adresse "intermédiaire" dans ses échanges de courriers électroniques avec ses correspondants. La révélation de l'adresse personnelle se produit par exemple dans le cas de figure suivant : - Bob a configuré son compte OpérateurX pour que les courriers électroniques qu'il reçoit sur l'adresse [email protected] soient transférés sur son compte personnel, par exemple [email protected] ; - Lorsque Alice écrit à Bob depuis l'adresse [email protected] vers ~o l'adresse [email protected], Bob reçoit ce message sur son compte OpérateurX ; - Ce message est transféré pour que le courrier électronique soit reçu à l'adresse [email protected] (Champ From : [email protected], Champ To : bob@ opérateurx.com); 15 - Bob répond à ce courrier électronique depuis le webmail de wanadoo ou depuis son logiciel de messagerie (accessible avec son terminal radio mobile) ; - Alice reçoit alors un courrier électronique de réponse dont l'expéditeur est l'adresse personnelle [email protected] et non pas 20 bob@ opérateurx.com). On voit bien que l'adresse personnelle [email protected] est révélée à Alice. Pour éviter cela, le procédé selon l'invention permet d'apporter des modifications spécifiques pour faire transiter les courriers électroniques de réponse par au moins une adresse intermédiaire correspondant à un serveur 25 prestataire de l'opérateur. Il peut être prévu autant d'adresses intermédiaires que de destinataires du message. Dans le mode de réalisation des figures 1 et 2, le procédé prévoit de modifier les adresses e-mail contenues dans les en-têtes d'un courrier électronique à transférer. Cette modification est apportée avant de transférer le courrier électronique reçu sur une adresse 3o "intermédaire", par l'intermédiaire d'un système (1) de transfert de messages électroniques. En référence aux figures 2 et 3, le procédé selon l'invention est en effet mis en oeuvre par un système (1) de transfert de messages électroniques d'un serveur de messagerie doté d'un module (10) de traitement d'en-têtes de courriers électroniques. Le procédé s'applique lorsqu'un message électronique a été préalablement émis depuis un moyen électronique expéditeur identifié par une première adresse d'utilisateur (Al) vers une boîte de courrier électronique destinataire identifiée par une deuxième adresse d'utilisateur (A2), le serveur incluant le système (1) de transfert étant désigné par l'intermédiaire de la deuxième adresse d'utilisateur (A2). Le moyen électronique expéditeur est par exemple abonné/rattaché à un serveur de messagerie. Dans un mode de réalisation de l'invention, une interface de courrier électronique (15) associée au système (1) de transfert de messages électroniques est prévue notamment pour la réception et le renvoi des courriers électroniques. Cette interface (15) permet de communiquer avec des machines informatiques (31, 32) reliées à un réseau de type Internet ou analogue. En référence à la figure 2, le système (1) de transfert comprend des moyens (100) de duplication des messages électroniques et une interface de communication (2) avec un réseau de radiotéléphonie (N) pour permettre un transfert de premiers messages électroniques vers un terminal radio mobile (3). Des seconds messages électroniques à en-tête modifié sont également transférés par le module (10) de traitement vers un compte personnel de courrier électronique, ces seconds messages électroniques étant obtenus à partir de copies fournies par les moyens (100) de duplication. Les seconds messages sont transférés depuis le module (10) de traitement vers l'interface de courrier électronique (15) qui effectue le transfert de ces seconds messages vers une adresse de destination distincte de l'adresse associée au terminal radio mobile (3). Autrement dit, après l'étape (SO) de réception du message 3o électronique par le système (1) de transfert, le module de traitement (10) permet la poursuite de l'acheminement du messageélectronique et simultanément, apporte les modifications nécessaires dans les en-têtes de courriels pour assurer le transfert d'une copie de message vers l'adresse personnelle, épar exemple [email protected] dans l'exemple de la figure 1. L'acheminement du message électronique vers une adresse "mobile" peut être permis par une interface de communication (2) du système (1) de transfert avec un réseau de radiotéléphonie (N). Le message électronique ayant subi les modifications est alors acheminé, par exemple sous la forme d'un message MMS, vers le terminal radio mobile (3) lors d'une étape (S11) de transmission (pour atteindre la destination correspondant à l'adresse [email protected] dans l'exemple de la figure 1). L'étape (S2) de transfert pour l'autre destination permet d'envoyer vers un compte personnel / adresse "fixe" ([email protected] dans l'exemple de la figure 1) la copie du message électronique dont l'en-tête comprend des adresses modifiées de façon appropriée lors de l'étape (S12) de transformation. Le système (1) de transfert peut disposer d'un serveur de type DNS (Domain Name System) ou communique avec un serveur de type DNS pour permettre un acheminement des messages électroniques en tenant compte des adresses de destination qui sont insérées dans une commande SMTP RCPT TO . Le serveur DNS fait partie de l'infrastructure Internet et est utilisé de manière transparente. Les messages sont envoyés par le système (1) de transfert depuis un serveur appartenant au même domaine que l'adresse expéditeur. Autrement dit, c'est l'adresse passée dans la commande SMTP MAIL FROM qui est utilisée pour l'envoi des messages. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, l'étape (S12) de transformation opérée avant le transfert (S2) vers le compte personnel comprend une modification dans l'en-tête du message reçu par le système (1), par le module (10) de traitement d'en-têtes, de la première adresse d'utilisateur (Al) et au moins une adresse de destination du message incluant la deuxième adresse d'utilisateur (A2). En particulier, l'étape (S12) de transformation prévoit pour la première adresse d'utilisateur (Al) : - une étape d'ajout d'un nom de domaine désignant un serveur prestataire ; une étape de déplacement du signe arobase d'une première position vers une seconde position juste avant le nom de domaine ajouté, de façon à augmenter la longueur du nom d'utilisateur dans l'adresse modifiée ; et - une étape d'ajout, à ladite première position de l'arobase déplacé, d'au moins un caractère (4) de remplacement du signe arobase. La réécriture d'adresse ainsi effectuée permet, en cas de réponse, de désigner le domaine par lequel les messages doivent transiter, par exemple @sfr.mobi dans le cas de la figure 1. En outre, l'étape de transformation (S12) peut comprendre une substitution, dans l'en-tête de la copie du message électronique, de la deuxième adresse d'utilisateur (A2) par une troisième adresse (A3) associée au même utilisateur. L'utilisation de cette troisième adresse (A3), en l'occurrence [email protected] dans l'exemple de la figure 1, permet le transfert du message vers la destination supplémentaire. 1s Cette troisième adresse est insérée pour cela en argument de la commande RCPT TO . Ainsi dans le cas de la figure 1, Bob peut consulter le message copié depuis sa machine informatique (32) et répondre le cas échéant à ce message (par la fonction "reply" ou "reply-all" par exemple) sans que l'adresse [email protected] ne soit révélée sur la machine informatique 20 (31) à Alice. [)ans un mode de réalisation de l'invention, la substitution de la deuxième adresse (A2) par la troisième adresse (A3) est effectuée après une consultation d'une base de données (DB) du système (1) de transfert. Cette base de données (DB) contient par exemple, pour une pluralité d'adresses d'utilisateurs, des adresses électroniques distinctes de transfert 25 qui leur sont associées. Pour que l'adresse à masquer n'apparaisse pas quel que soit le destinataire de la réponse, l'étape (S12) de transformation peut comporter pour chacune des adresses de destination à modifier autres que ladite deuxième adresse d'utilisateur (A2) : 30 une étape d'ajout d'un nom de domaine désignant ledit serveur prestataire ; - une étape de déplacement du signe arobase d'une première position vers une seconde position juste avant le nom de domaine ajouté, de façon à augmenter la longueur du nom d'utilisateur dans l'adresse modifiée ; et une étape d'ajout, à ladite première position de l'arobase déplacé, d'au moins un caractère de remplacement (4) du signe arobase. Ainsi, les personnes recevant une copie (indiqué dans le champ CC de l'en-tête) du message initial envoyé depuis le moyen électronique expéditeur identifié par une première adresse d'utilisateur (Al) ne pourront io pas non plus recevoir de réponses révélant l'adresse personnelle [email protected]. En effet, à chacun des destinataires potentiels d'un message de réponse (effectué à partir du message reçu) correspond une adresse modifiée qui permet de faire transiter le message de réponse par le système de transfert (1). Dans l'exemple de la figure 1, si l'adresse 15 [email protected] figure dans le champ CC de l'en-tête du message initial, alors un message de réponse à tous (reply-all) indiquera une adresse modifiée avec le nom de domaine "hotmail.com" intégré dans le nom d'utilisateur. On comprend que le système (1) de transfert de messages 20 électroniques dispose d'une adresse IP (Internet Protocol) correspondant à au moins un nom de domaine déterminé, @sfr.mobi dans l'exemple de la figure 1, pour recevoir ces messages électroniques. En référence aux figures 1 et 2, l'étape (SO) de réception du message électronique par le système (1) de transfert comprend l'utilisation d'un serveur de messagerie de type SMTP 25 (Simple Mail Transfer Protocol). Ce serveur est également utilisé pour acheminer des messages électroniques de réponse au message reçu vers un module (12) de traitement inverse d'en-têtes du système (1) de transfert. Ainsi dans l'exemple des figures 1 et 3, l'étape (S3) de transmission d'un message de réponse depuis la machine informatique (32) de Bob permet 3o d'acheminer le courrier de réponse vers le module (12) de traitement inverse d'en-têtes. Le serveur de messagerie de type SMTP est par exemple prévu dans l'interface de courrier électronique (15). Cette interface de courrier électronique (15) comprend des moyens de discrimination pour déterminer les messages électroniques dont les en-têtes doivent être modifiés pour la première fois et les messages électroniques de réponse dont les en-têtes doivent être modifiés pour la seconde fois. Dans un mode de réalisation de l'invention, les moyens de discrimination de l'interface de courrier électronique (15) réalisent une sélection des messages électroniques ayant dans leur en-tête des adresses modifiées incluant des caractères de remplacement (4). Ces messages qui ont déjà subi une modification de leur en-tête peuvent être sélectionnés par o détection des caractères de remplacement (4). Les moyens de discrimination fournissent alors les messages électroniques sélectionnés au module (12) de traitement inverse d'en-têtes. On comprend que les transferts de courrier électronique permis avec le procédé selon l'invention sont réalisés par simple utilisation du protocole 15 standard SMTP. Le courrier d'un serveur peut donc être transféré d'un serveur à un autre en connexion point à point. La demande initiale d'envoi de courrier électronique peut être formulée de façon classique, selon le scénario suivant par exemple : - Lors de l'ouverture de la session SMTP, la première commande à 20 envoyer est la commande HELO ou EHLO suivie d'un espace (noté ) et du nom de domaine de la machine (afin de dire "bonjour je suis telle machine"), puis il reste à valider par entrée (noté ) ; - La seconde commande est " MAIL FROM: " suivie de l'adresse e-25 mail de l'expéditeur. Si la commande est acceptée le serveur renvoie le message " 250 0K ". - La commande suivante est " RCPT TO: " suivie de l'adresse e-mail du destinataire. Si la commande est acceptée le serveur renvoie le message " 250 OK". 30 - La commande DATA est la troisième étape de l'envoi. Elle annonce le début du corps du message. Si la commande est acceptée le serveur renvoie un message intermédiaire numéroté 354 indiquant que l'envoi du corps du mail peut commencer et considère l'ensemble des lignes suivantes jusqu'à la fin du message repérée par une ligne contenant uniquement un point. Le corps du mail contient éventuellement certains des en-têtes suivants : - Date -Subject - Cc io - E3cc - E=rom - To Si la commande est acceptée le serveur renvoie le message " 250 OK". 15 En référence à la figure 2, pour permettre notamment une reconstruction de l'adresse de l'expéditeur, le module (10) de traitement comprend des premiers moyens de transformation (41), en en-tête de message, de ïla première adresse d'utilisateur (Al). Ces premiers moyens de transformation (41) ajoutent un nom de domaine désignant le serveur 20 prestataire (par exemple sfr.mobi) et déplacent le signe arobase @ d'une première position vers une seconde position juste avant le nom de domaine ajouté. Ainsi, la longueur du nom d'utilisateur dans l'adresse modifiée est rallongée et conserve des informations du nom de domaine initialement attribué à la première adresse d'utilisateur (Al). Dans l'exemple de la figure >> 1, le nom d'expéditeur Alice devient Alice-at-yahoo.fr dans l'adresse modifiée (A1') d'expéditeur. Les premiers moyens de transformation (41) génèrent ainsi au moins un caractère (4) de remplacement du signe arobase qui est inséré à ladite première position de l'arobase déplacé. Les caractères (4) de remplacement du signe arobase "@" utilisés lors de l'étape (S12) de 30 transformation peuvent être "ùatù" ou toute autre formulation textuelle appropriée, détectable par des moyens de discrimination du système de transfert (1). Comme illustré à la figure 2, le module (10) de traitement comprend également des seconds moyens de transformation (42), en en-tête de message, de chacune des adresses de destination à modifier autres que ladite deuxième adresse d'utilisateur (A2). Ces seconds moyens de transformation permettent d'ajouter un nom de domaine désignant le serveur prestataire et déplacent le signe arobase d'une première position vers une seconde position juste avant le nom de domaine ajouté. Les caractères (4) de remplacement du signe arobase peuvent être analogues à ceux utilisés pour la modification de la première adresse d'utilisateur (Al). Les troisièmes io moyens de transformation (43) du module (10) de traitement permettent de substituer, dans l'en-tête d'une copie du message électronique généré par les moyens de duplication (100), une adresse supplémentaire dite troisième adresse (A3) à la deuxième adresse d'utilisateur (A2). L'adresse supplémentaire peut être récupérée par des moyens de consultation de la is base de données (DB). Les troisièmes moyens de transformation (43) commandent par exemple ces moyens de consultation pour déterminer la troisième adresse (A3) qui va permettre un transfert du message électronique vers un compte personnel de l'utilisateur destinataire ([email protected] dans le cas de la figure 1). 20 En référence aux figures 1 et 3, pour permettre de masquer la troisième adresse (A3) et le nom de domaine ajouté aux différentes adresses de destination pour des destinataires d'un message électronique de réponse, le système (1) de transfert de messages électroniques comporte un module (12) de traitement inverse d'en-têtes. Ce module (12) de 25 traitement inverse remplace, dans l'en-tête d'un message électronique de réponse, l'adresse d'expéditeur formée par ladite troisième adresse (A3) par la deuxième adresse d'utilisateur (A2). Ainsi, le courrier électronique de réponse traité par le système de transfert (1) et transmis notamment vers la machine informatique (31) de l'expéditeur initial (Alice dans le scénario de la 30 figure 1) lors l'étape (S5) de transmission ne comporte plus de trace de la troisième adresse (A3) d'utilisateur. L'adresse de substitution peut naturellement être obtenue par le module (12) de traitement inverse par l'intermédiaire des moyens de consultation de la base de données (DB). La deuxième adresse (A2) et la troisième adresse (A3) sont mises en correspondance dans cette base de données (DB). La correspondance peut être établie par l'utilisateur lui-même. En variante, plusieurs bases de données peuvent être utilisées. En outre, le module (12) de traitement inverse d'en-têtes peut être utilisé pour transformer, dans l'en-tête d'un message électronique, des adresses modifiées incluant des caractères de remplacement (4). Le module (12) de traitement inverse comprend pour cela des moyens de re- ~o transformation (45), en en-tête de message, d'adresses modifiées utilisées comme adresses de destination. Ces moyens de re-transformation d'adresses assurent une réécriture inverse de façon à récupérer des adresses de destination raccourcies (DA). Le nom de domaine récupéré provient de la partie rallongée du nom d'utilisateur introduite lors de l'étape 15 (S12) de transformation. Les moyens de re-transformation (45) retirent le nom de domaine ajouté qui a servi à aiguiller le message de réponse vers le serveur prestataire associé au système de transfert (1). Le signe arobase est alors déplacé de la seconde position vers la première position, en remplaçant ainsi les caractères de remplacement (4) par le signe arobase. 20 Dans des variantes de réalisation, le module (12) de traitement inverse d'en-têtes peut aussi disposer de moyens d'extraction de données de contexte dans une base de données (BD) et utiliser ces données de contexte pour transformer les adresses modifiées dans l'en-tête d'un message électronique. 25 Dans le mode de réalisation de la figure 1, on comprend que l'étape (S4) de transformation inverse utilisant le module (12) de traitement inverse comprend une substitution inverse réalisée pour l'adresse d'expéditeur du message de réponse par rapport à la substitution réalisée pour l'adresse de destination du message initial lors de l'étape (S12) de transformation. 3o L'étape (S4) de transformation inverse est appliquée ainsi à un message électronique de réponse émis depuis un moyen expéditeur associé à la troisième adresse (A3). L'étape (S12) de transformation peut comprendre un traitement à la volée des adresses à modifier par le module (10) de traitement d'en-têtes, le message électronique résultant étant aussitôt transmis vers un serveur SMTP avec les adresses modifiées. De façon analogue, l'étape (S4) de transformation inverse peut comprendre une transformation à la volée des adresses modifiées à transformer par le module (10) de traitement inverse d'en-têtes, le rnessage électronique résultant étant aussitôt transmis vers un serveur SMTP avec les adresses transformées. Les noms affichés dans le champ display name peuvent être I o préservés. Les noms affichés correspondant respectivement à la deuxième adresse (A2) et à la troisième adresse (A3) peuvent être configurés par l'utilisateur auquel sont associées des adresses électroniques (A2, A3). Dans un mode de réalisation de l'invention, le nom devant être affiché comme display name et associé à la troisième adresse d'utilisateur (A3) 1s dans le message électronique de réponse est retiré. Un autre exemple de mise en application du procédé selon l'invention va à présent être décrit en référence à la figure 4. Dans certains cas, il peut être avantageux d'effectuer un relais de courrier électronique entre deux opérateurs partenaires pour acheminer un 20 message électronique. Une étape de transformation (S12') analogue à l'étape (S12) de la figure 1 peut alors être réalisée par un premier système de transfert (101) pour transmettre le courrier électronique à un second système de transfert (102). Le second système de transfert (102) peut par exemple disposer de l'interface (2) avec un réseau de radiotéléphonie (N) 25 pour acheminer un message électronique vers un terminal radio mobile (3). La structure de ces systèmes de transfert est par exemple du même type que celle du système de transfert (1) décrit en liaison avec les figures 1 à 3. Le premier système (101) peut toutefois être dépourvu d'interface de radiocommunication. 30 Comme illustré à la figure 4, une étape (S12') de transformation comparable à l'étape (S12) susmentionnée comprend pour ladite deuxième adresse d'utilisateur (A2) un traitement spécifique avec : - une étape d'ajout d'un nom de domaine désignant un serveur prestataire (partenaire) ; une étape de déplacement du signe arobase d'une première position vers une seconde position juste avant le nom de domaine ajouté, de façon à augmenter la longueur du nom d'utilisateur dans l'adresse modifiée ; et -une étape d'ajout, à ladite première position de l'arobase déplacé, d'au moins un caractère de remplacement (4) du signe arobase. L'étape (S12') de transformation prévue dans le cas de la figure 4 ~o n'apporte pas de substitution d'adresse pour le destinataire mais ajoute un nom de domaine correspondant à un partenaire. Par exemple, le premier système (101) peut être associé au domaine @laposte.net et le second système (102) peut être associé au domaine @sfr.mobi. Si l'expéditeur Alice envoie un message initial depuis sa machine informatique (31) en utilisant 15 une adresse [email protected], c'est alors le premier système (101) de transfert qui va opérer les modifications dans l'en-tête du courrier électronique émis selon l'étape d'envoi (50). L'étape (S12') de transformation permet alors de modifier l'adresse d'expéditeur dite première adresse d'utilisateur (Al) en insérant le nom de domaine @laposte.net, de la même 20 façon que pour l'étape (S12) de la figure 1. En revanche, l'adresse de destinataire doit être modifiée en insérant le nom de domaine du serveur prestataire partenaire, c'est-à-dire @sfr.mobi. Grâce à cette étape (S12') spécifique de transformation, le courrier électronique n'est pas directement transmis au destinataire mais relayé vers 25 le second système (102) de transfert lors d'une étape (51) de relais. Dans l'exemple de la figure 4, ce second système (102) va permettre l'envoi (52) du message électronique sous la forme d'un message MMS vers le terminal radio mobile (3) de Bob, grâce à une interface (2) associée à ce second système (102). 30 Pour cela, le procédé comporte une étape (S4') de transformation inverse appliquée au message électronique intermédiaire ayant subi l'étape (S12') de transformation et transmis par le premier système (101) de transfert de messages électroniques. Cette étape (S4') prévoit le retrait des noms de domaine ajoutés et le repositionnement du signe arobase dans sa position initiale. Les adresses qui seront affichées pour le destinataire Bob seront donc les adresses initiales présentes dans l'en-tête du courriel envoyé depuis la machine (31) de l'utilisateur Alice. En cas de réponse depuis le terminal (3) de l'utilisateur Bob, par exemple par message MMS, le second système (102) de transfert effectue de manière naturelle une réception (53) du message, par exemple via l'interface (2) avec le réseau de radiotéléphonie (N). Une étape (S12") de transformation analogue à l'étape (S12') est effectuée pour acheminer un courrier électronique de réponse vers le premier système (101) de transfert, lors d'une étape (54) de relais de retour. Le premier système (101) réalise ensuite une étape (S14") de transformation inverse appliquée au message électronique intermédiaire ayant subi l'étape (S12") de transformation. En définitive, l'utilisateur Alice de la machine informatique (31) ne se rend pas compte de la "mobilité" de Bob puisque le nom de domaine sfr.mobi est à chaque fois supprimé lors des étapes (S4', S4") de transformation inverse. On comprend que le nom de domaine ajouté dans la première adresse d'utilisateur (Al) lors de l'étape (S12') de transformation est spécifique du système de transfert (101) qui reçoit le message. Ainsi, lorsqu'un message initial est composé depuis un terminal mobile (3) dans l'exemple de la figure 4, le nom de domaine ajouté dans l'adresse d'expéditeur est différent car le message est d'abord reçu par le second système (102) de transfert. Un des avantages de l'invention est de permettre le maintien d'une adresse intermédiaire pour éviter de révéler un compte personnel de courrier électronique. Dans l'exemple de la figure 1, Alice va donc continuer d'écrire à Bob avec I adresse [email protected], même si Bob lui répond depuis son compte personnel. Cela incite en outre à utiliser plus fréquemment les fonctionnalités du terminal radio mobile (3). Les en- têtes transformés restent en outre relativement ergonomiques pour l'utilisateur Bob. Il doit être évident pour les personnes versées dans l'art que la présente invention permet des modes de réalisation sous de nombreuses autres formes spécifiques sans l'éloigner du domaine d'application de l'invention comme revendiqué. Par conséquent, les présents modes de s réalisation doivent être considérés à titre d'illustration, mais peuvent être modifiés dans le domaine défini par la portée des revendications jointes et l'invention ne doit pas être limitée aux détails donnés ci-dessus
|
Les adresses électroniques de l'en-tête d'un courrier électronique sont transformées par un système (1) de transfert doté d'un module (10) de traitement d'en-têtes. Lors de l'émission d'un message depuis un expéditeur identifié par une première adresse d'utilisateur (A1) vers une boîte de courrier destinataire identifiée par une deuxième adresse d'utilisateur (A2), laquelle permet de désigner le système (1), le module (10) transforme dans l'en-tête la première adresse et au moins une adresse de destination du message incluant ladite deuxième adresse, l'étape (S12) de transformation comprenant pour la première adresse d'utilisateur :- l'ajout d'un nom de domaine désignant un serveur prestataire ;- un déplacement du signe arobase d'une première position vers une seconde position avant le nom de domaine ajouté, en augmentant ainsi la longueur du nom d'utilisateur dans l'adresse modifiée ;- l'ajout, à ladite première position de l'arobase déplacé, de caractères (4) de remplacement du signe arobase.
|
1. Procédé de transformation d'adresses électroniques contenues dans l'en-tête d'un courrier électronique, mis en oeuvre par un système (1) de transfert de messages électroniques d'un serveur de messagerie doté d'un module (10) de traitement d'en-têtes de courriers électroniques, comprenant une étape d'émission d'un message électronique depuis un moyen électronique expéditeur abonné/rattaché à un serveur de messagerie et identifié par une première adresse d'utilisateur (Al) vers au moins une boîte de courrier électronique destinataire identifiée par au moins une ~o deuxième adresse d'utilisateur (A2), le serveur incluant le système (1) de transfert étant désigné par l'intermédiaire de ladite deuxième adresse d'utilisateur (A2), caractérisé en ce qu'il comporte une étape (SO) de réception du message électronique par le système (1) de transfert suivie d'une étape (S12) de transformation utilisant le module (10) de traitement 1s d'en-têtes pour modifier dans l'en-tête du message la première adresse d'utilisateur (Al) et une ou plusieurs adresses de destination du message parmi lesquelles ladite deuxième adresse d'utilisateur (A2), l'étape (S12) de transformation comprenant pour la première adresse d'utilisateur (Al) : - une étape d'ajout d'un nom de domaine désignant un serveur 20 prestataire ; une étape de déplacement du signe arobase d'une première position vers une seconde position juste avant le nom de domaine ajouté, de façon à augmenter la longueur du nom d'utilisateur dans l'adresse modifiée ; 25 - une étape d'ajout, à ladite première position de l'arobase déplacé, d'au moins un caractère (4) de remplacement du signe arobase. 2. Procédé selon la 1, dans lequel l'étape (S12) de transformation comprend pour chacune des adresses de destination à modifier autres que ladite deuxième adresse d'utilisateur (A2) :- une étape d'ajout d'un nom de domaine désignant ledit serveur prestataire ; une étape de déplacement du signe arobase d'une première position vers une seconde position juste avant le nom de domaine s ajouté, de façon à augmenter la longueur du nom d'utilisateur dans l'adresse modifiée ; - une étape d'ajout, à ladite première position de l'arobase déplacé, d'au moins un caractère de remplacement (4) du signe arobase. 3. Procédé selon la 1 ou 2, comprenant une étape de ~o duplication par le système (1) de transfert du message électronique émis depuis le moyen électronique expéditeur, le procédé comportant : une étape (S11) de transmission du message électronique vers un terminal radio mobile (3) par l'intermédiaire d'une interface de communication (2) du système (1) de transfert avec un réseau de 15 radiotéléphonie (N) ; et -une étape (S2) de transfert pour une autre destination d'une copie du rnessage électronique dont l'en-tête comprend des adresses modifiées à l'aide de l'étape (S12) de transformation ; ladite étape de transformation (S12) comprenant une utilisation d'une 20 troisième adresse (A3) associée au même utilisateur en substitution de la deuxième adresse d'utilisateur (A2), pour permettre le transfert du message vers ladite autre destination. 4. Procédé selon la 3, dans lequel la substitution est effectuée après une consultation d'une base de données (DB) du système 25 (1) de transfert contenant, pour une pluralité d'adresses d'utilisateurs, des adresses électroniques distinctes de transfert qui leur sont associées. 5. Procédé selon la 1, dans lequel l'étape (S12') de transformation comprend pour ladite deuxième adresse d'utilisateur (A2) : une étape d'ajout d'un nom de domaine désignant ledit serveur 30 prestataire ;- une étape de déplacement du signe arobase d'une première position vers une seconde position juste avant le nom de domaine ajouté, de façon à augmenter la longueur du nom d'utilisateur dans l'adresse modifiée ; - une étape d'ajout, à ladite première position de l'arobase déplacé, d'au moins un caractère de remplacement (4) du signe arobase. 6. Procédé selon la 3, comprenant une étape (S4) de transformation inverse utilisant un module (12) de traitement inverse d'en-têtes du système (1) de transfert pour transformer dans l'en-tête d'un io message électronique de réponse les adresses modifiées résultant de l'étape (S12) de transformation, l'étape (S4) de transformation inverse comprenant une substitution inverse réalisée pour l'adresse de l'expéditeur, dans laquelle la deuxième adresse d'utilisateur (A2) se substitue à la troisième adresse (A3). 15 7. Procédé selon une des 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comprend une étape (S4) de transformation inverse utilisant un module (12) de traitement inverse d'en-têtes du système (1) de transfert pour transformer dans l'en-tête d'un message électronique les adresses modifiées résultant de l'étape (S12) de transformation, l'étape (S4) de transformation inverse 20 comprenant pour chacune des adresses de destination : - une étape de retrait du nom de domaine désignant le serveur prestataire ; une étape de déplacement du signe arobase de la seconde position vers la première position, en substituant l'arobase aux 25 caractères de remplacement. 8. Procédé selon la 7 lorsqu'elle dépend de la 3, dans lequel l'étape (S4) de transformation inverse est appliquée à un message électronique de réponse émis depuis un moyen expéditeur abonné/rattaché à un serveur qui est associé à la troisième 30 adresse (A3), pour permettre de masquer le nom de domaine ajouté lors de l'étape (S12) de transformation. 9. Procédé selon la 7 ou 8, dans laquelle l'étape (SO) de réception du message électronique par le système (1) de transfert comprend l'utilisation d'un serveur de messagerie de type SMTP qui est également utilisé pour acheminer des messages électroniques de réponse au message reçu vers le module (12) de traitement inverse d'en-têtes. 10. Procédé selon la 7, dans lequel l'étape (S4') de transformation inverse est appliquée à un message électronique intermédiaire ayant subi une étape (S12') de transformation et transmis par un premier système (101) de transfert de messages électroniques, le io message électronique intermédiaire étant reçu par un second système (102) de transfert de messages électroniques analogue au premier système (101), le nom de dornaine ajouté dans la première adresse d'utilisateur (Al) lors de l'étape (S12') de transformation pour transmettre un message électronique intermédiaire étant spécifique du premier système de transfert (101). 15 11. Procédé selon la 10, dans lequel l'étape de transformation (S12') est réalisée par le premier système de transfert (101) et comprend pour la deuxième adresse d'utilisateur (Al) un ajout d'un nom de domaine désignant un serveur prestataire associé au second système de transfert (102). 20 12. Procédé selon une des 1 à 11, dans laquelle les caractères (4) de remplacement du signe arobase "@" utilisés lors de l'étape (S12) de transformation sont "ûatû". 13. Procédé selon une des 1 à 12, comprenant une étape de communication entre le système (1) de transfert et un serveur de 25 type DNS pour permettre un acheminement du message électronique en tenant compte des adresses de destination modifiées qui sont insérées dans une commande SMTP RCPT TO . 14. Procédé selon une des 1 à 13, dans lequel l'étape (S12) de transformation comprend une modification à la volée des adressesà modifier par le module (10) de traitement d'en-têtes, le message résultant étant aussitôt transmis vers un serveur SMTPavec les adresses modifiées. 15. Procédé selon une des 6 à 14, dans lequel l'étape (S4) de transformation inverse comprend une modification à la volée des adresses modifiées à transformer par le module (10) de traitement inverse d'en-têtes, le message résultant étant aussitôt transmis vers un serveur SMTP avec les adresses transformées. 16. Procédé selon une des 6 à 14, dans lequel l'étape (S4) de transformation inverse comprend une étape d'extraction de données ro de correspondance dans une base de données (BD), le module (12) de traitement inverse d'en-têtes utilisant ces données de correspondance pour transformer des adresses modifiées dans l'en-tête d'un message électronique. 17. Dispositif de transformation d'adresses électroniques contenues rs dans l'en-tête d'un courrier électronique, comprenant un système (1) de transfert de messages électroniques doté d'un module (10) de traitement d'en-têtes de courriers électroniques et ayant une adresse IP de serveur correspondant à au moins un nom de domaine déterminé pour recevoir des messages électroniques, émis chacun depuis un moyen électronique 20 expéditeur identifié par une première adresse d'utilisateur (Al) et abonné/rattaché à un serveur désigné par un nom de domaine, chaque message reçu désignant au moins un destinataire rattaché au nom de domaine déterminé par l'intermédiaire d'une deuxième adresse d'utilisateur (A2), caractérisé en ce que le module (10) de traitement d'en-têtes 25 comprend des moyens pour modifier dans l'en-tête de messages reçus par le système (1) la première adresse d'utilisateur (Al) et au moins une adresse de destination du message incluant ladite deuxième adresse d'utilisateur (A2), le module (10) de traitement comprenant des premiers moyens de transformation (41), en en-tête de message, de la première adresse 3o d'utilisateur (Al), ces premiers moyens de transformation (41) ajoutant un nom de domaine désignant un serveur prestataire et déplaçant le signearobase d'une première position vers une seconde position juste avant le nom de domaine ajouté, de façon à augmenter la longueur du nom d'utilisateur dans l'adresse modifiée, les premiers moyens de transformation (41) générant en outre au moins un caractère (4) de remplacement du signe arobase pour l'insérer à ladite première position de l'arobase déplacé. 18. Dispositif selon la 17, dans lequel le module (10) de traitement comprend des seconds moyens de transformation (42), en en-tête de message, de chacune des adresses de destination à modifier autres que ladite deuxième adresse d'utilisateur (A2), ces seconds moyens de to transformation (42) ajoutant un nom de domaine désignant un serveur prestataire et déplaçant le signe arobase d'une première position vers une seconde position juste avant le nom de domaine ajouté, de façon à augmenter la longueur du nom d'utilisateur dans l'adresse modifiée, les seconds moyens de transformation (42) générant en outre au moins un 15 caractère (4) de remplacement du signe arobase pour l'insérer à ladite première position de l'arobase déplacé. 19. Dispositif selon la 17 ou 18, dans lequel le système (1) de transfert comprend des moyens (100) de duplication des messages électroniques et une interface de communication (2) avec un réseau de 20 radiotéléphonie (N) pour permettre un transfert de premiers messages électroniques vers un terminal radio mobile (3). 20. Dispositif selon la 19, dans lequel le module (10) de traitement transmet des seconds messages électroniques à en-tête modifié, obtenus à partir de copies fournies par les moyens (100) de duplication, vers 25 une interface de courrier électronique (15) pour permettre un transfert de ces seconds messages vers une adresse de destination distincte d'une adresse associée à un terminal radio mobile (3). 21. Dispositif selon la 19 ou 20, dans lequel le module (10) de traitement comprend des troisièmes moyens de transformation (43) 30 pour substituer à la deuxième adresse d'utilisateur (A2), une troisièmeadresse (A3) associée au même utilisateur, les troisièmes moyens de transformation (43) insérant la troisième adresse (A3) en argument d'une commande RCPT TO pour permettre le transfert du message vers une destination supplémentaire. s 22. Dispositif selon la 21, comprenant des moyens de consultation d'une base de données (DB) contenant, pour une pluralité d'adresses d'utilisateurs, des adresses électroniques distinctes de transfert qui leur sont associées, les troisièmes moyens de transformation (43) commandant les moyens de consultation pour déterminer la troisième adresse (A3). 23. Dispositif selon la 17 ou 18, dans lequel le module (10) de traitement comprend des seconds moyens de transformation (42) pour transformer ladite deuxième adresse d'utilisateur (A2) dans un en-tête de message, ces seconds moyens de transformation (42) ajoutant un nom 15 de domaine désignant un serveur prestataire et déplaçant le signe arobase d'une première position vers une seconde position juste avant le nom de domaine ajouté, de façon à augmenter la longueur du nom d'utilisateur dans l'adresse modifiée, les seconds moyens de transformation (42) générant en outre au moins un caractère (4) de remplacement du signe arobase pour 20 l'insérer à ladite première position de l'arobase déplacé. 24. Dispositif selon la 21, dans lequel le système (1) de transfert de messages électroniques comporte un module (12) de traitement inverse d'en-têtes pour transformer, dans l'en-tête d'un message électronique de réponse, l'adresse d'expéditeur formée par ladite troisième 25 adresse (A3) en substituant à cette troisième adresse (A3) la deuxième adresse d'utilisateur (A2), de façon à masquer la troisième adresse (A3) pour des destinataires d'un message électronique de réponse. 25. Dispositif selon une des 17 à 24, dans lequel le système (1) de transfert de messages électroniques comporte un module 30 (12) de traitement inverse d'en-têtes pour transformer, dans l'en-tête d'unmessage électronique, des adresses modifiées incluant des caractères de remplacement (4), le module (12) de traitement inverse comprenant des moyens de re-transformation (45), en en-tête de message, d'adresses modifiées utilisées comme adresses de destination pour récupérer des adresses de destination raccourcies, les moyens de re-transformation (45) retirant le nom de domaine ajouté désignant ledit serveur prestataire et déplaçant le signe arobase de la seconde position vers la première position, en remplaçant ainsi les caractères de remplacement (4) par le signe arobase. 26. Dispositif selon la 25, dans lequel le système (1) de transfert comprend une interface de courrier électronique (15) dotée d'un serveur de messagerie de type SMTP et comprenant des moyens de discrimination permettant de sélectionner des messages électroniques ayant dans leur en-tête des adresses modifiées incluant des caractères de 15 remplacement (4), par détection de ces caractères de remplacement (4), les moyens de discrimination permettant de fournir des messages électroniques sélectionnés au module (12) de traitement inverse d'en-têtes. 27. Dispositif selon la 25 ou 26, dans lequel le système (1) de transfert comprend une interface de courrier électronique (15) dotée 20 d'un serveur de messagerie de type SMTP, permettant à la fois de recevoir des messages électroniques déterminés à traiter par le module (10) de traitement d'en-têtes et des messages électroniques de réponse aux messages déterminés, à traiter par le module (12) de traitement inverse d'en-têtes, l'interface de courrier électronique (15) comprenant des moyens 25 de discrimination entre les messages déterminés et les messages de réponse. 28. Dispositif selon une des 25 à 27, dans lequel le module (12) de traitement inverse d'en-têtes dispose de moyens d'extraction de données de contexte dans une base de données (BD) et utilise ces 30 données de contexte pour transformer les adresses modifiées dans l'en-tête d'un message électronique. 29. Utilisation du dispositif de transformation d'adresses électroniques selon la 17, caractérisée en ce que le module (10) de traitement d'en-têtes est utilisé pour modifier dans l'en-tête de messages reçus toute adresse autre que celle correspondant au serveur associé au système de transfert (1), par ajout d'un nom de domaine supplémentaire.
|
H,G
|
H04,G06
|
H04L,G06F
|
H04L 12,G06F 21,H04L 9
|
H04L 12/16,G06F 21/24,H04L 9/32,H04L 12/58
|
FR2890001
|
A1
|
ESSIEU-ARRIERE DE VEHICULE AUTOMOBILE A TRAVERSE DEFORMABLE COMPORTANT UNE BARRE ANTI-ROULIS ADDITIONNELLE
| 20,070,302 |
La présente invention concerne un essieu-arrière de véhicule automobile du type comprenant une traverse portant à chacune de ses extrémités un bras rigide destiné à être lié au châssis du véhicule, les deux bras formant avec la traverse une structure en H, la traverse étant déformable en torsion. Les essieu-arrières de ce type comportent une barre anti-roulis s'étendant près de la traverse dans le sens de sa longueur, chacune des extrémités opposées de cette barre anti-roulis étant fixée à une extrémité de la traverse. La raideur anti-roulis de l'essieu est exclusivement obtenue par la raideur de torsion de la traverse, et de la barre anti-roulis soudée au plus près de la traverse (le plus souvent à l'intérieur) pour être le plus coaxiale possible, avec l'axe théorique de torsion de l'essieu. Ainsi, cette barre anti-roulis ne peut pas être implantée n'importe où. Par ailleurs, les raideurs anti-roulis des deux pièces (traverse et barre) sont limitées par leur résistance mécanique. Ces deux pièces étant très proches l'une de l'autre, les efforts subis par les deux bras de l'essieu sont très localisés et les limites mécaniques sont atteintes très rapidement. Si on veut augmenter la raideur anti-roulis de l'essieu, pour une topologie donnée, il faut augmenter le diamètre de la barre anti-roulis. Cependant plusieurs limites existent: 1. le rapprochement de la barre vers la traverse pose des problèmes pour souder ces deux pièces sur le bras 2. plus la barre est grosse, et plus le cordon de soudure assurant sa liaison sur le bras sera contraint 3. plus la barre est grosse, et plus les contraintes de cette dernière seront élevées (à même angle de torsion) 4. plus la barre est grosse, et plus elle interfère avec les épures de l'essieu en devers car il n'y a jamais coaxialité entre l'axe théorique de torsion de l'essieu. Le but de la présente invention est de créer un essieu-arrière du type décrit ci-dessus présentant une raideur anti-roulis augmentée, malgré les contraintes et limites expliquées plus haut. 2890001 2 Suivant l'invention, cet essieu-arrière est caractérisé en ce qu'il comporte une barre anti-roulis comprenant une partie rectiligne s'étendant parallèlement à la traverse et dont les extrémités sont reliées chacune à une partie pliée de façon sensiblement perpendiculaire à ladite partie rectiligne, l'extrémité libre de chaque partie pliée étant reliée à l'un desdits bras rigides, chacune des extrémités de ladite partie rectiligne de la barre étant en outre reliée à l'un desdits bras rigides par une biellette dont l'extrémité opposée à la barre est reliée de façon articulée audit bras rigide. L'invention consiste ainsi en l'adjonction d'une barre anti-roulis entièrement embarquée sur l'essieu via des liaisons cinématiques. Cette barre n'étant pas encastrée sur l'essieu, est de ce fait cinématiquement neutre. Elle ne modifie pas les épures de l'essieu. La topologie retenue selon l'invention est constituée de deux biellettes reliant la barre à l'essieu. L'immobilisation finale de la barre par rapport à l'essieu est réalisée via une liaison rotule à une extrémité et une liaison linéaire annulaire à l'autre. Chacune des deux biellettes comporte une liaison rotule à une extrémité et une liaison cardan à l'autre. Ce système est isostatique; il n'apporte ni ne retire de degrés de liberté au système de l'essieu. L'une des conséquences de la neutralité du système sur les épures de l'essieu est une grande latitude de positionnement de la barre sur l'essieu. Cela facilite l'architecture globale d'un essieu H arrière. Le système présente une plus grande flexibilité de mise au point par simple démontage de la barre. Selon une version préférée de l'invention, la biellette est reliée audit bras rigide par une rotule et est reliée à la barre par une liaison annulaire. Selon une particularité avantageuse de l'invention, chacune des extrémités de la barre est reliée à l'un des bras rigides par une liaison annulaire. De telles liaisons annulaires peuvent comprendre une bague entourant annulairement ladite barre, un manchon en élastomère étant compris entre la bague et la barre. D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront encore tout au long de la description ci-après. Aux dessins annexés, donnés à titre d'exemples, non limitatifs: 10 15 20 la figure 1 est une vue en perspective partielle d'un essieu-arrière ayant une structure en H connue, comportant une barre anti-roulis, la figure 2 est une vue en perspective d'un essieu-arrière de structure en H comportant, selon l'invention, une barre anti-roulis additionnelle, - la figure 3 est une vue en perspective à échelle agrandie, montrant les fixations de la barre anti-roulis additionnelle sur l'un des bras de l'essieu, - la figure 4 est une vue analogue à la figure 3, montrée sous un autre angle, la figure 5 est une vue en perspective partielle à échelle plus agrandie, montrant les fixations de la biellette de liaison entre la barre anti-roulis et le bras de l'essieu, - la figure 6 est un schéma montrant les liaisons mécaniques de la barre anti-roulis additionnelle selon l'invention avec l'essieu, les figures 7 et 8 sont des schémas analogues à la figure 6, montrant des variantes concernant les liaisons mécaniques de la barre anti-roulis avec l'essieu. La figure 1 représente partiellement un essieu-arrière de véhicule automobile du type connu comprenant une traverse 1 portant à chacune de ses extrémités un bras rigide 2 destiné à être lié au châssis du véhicule. Les deux bras 2 forment avec la traverse 1 une structure en H. La traverse 1 est déformable en torsion et comporte une barre anti-roulis 3 s'étendant près de la traverse 1 dans le sens de sa longueur. Chacune des extrémités opposées de cette barre anti-roulis 3 est fixée par soudure à une extrémité de la traverse 1. Comme montré par les figures 2 à 5, l'essieu-arrière selon l'invention comporte une seconde barre anti-roulis 4 comprenant une partie rectiligne 4a s'étendant parallèlement à la traverse 1 dont les extrémités sont reliées chacune à une partie 4b pliée de façon sensiblement perpendiculaire à la partie rectiligne 4a et dont l'extrémité est reliée à l'un des bras rigides 2. Chacune des extrémités de la partie rectiligne 4a de la seconde barre 4 est en outre reliée à l'un des bras rigides 2 par une biellette 5 (voir figures 3 à 5) dont l'extrémité opposée à la seconde barre 4 est reliée de façon articulée au bras rigide 2. Dans l'exemple représenté, la biellette 5 est reliée au bras rigide 2 par une rotule 6 fixée à une équerre 7 soudée au bras 2 (voir notamment la figure 5). Par ailleurs, la biellette 5 est reliée à la seconde barre 4 par une liaison annulaire 8 (voir figures 4 et 5). Comme montré, notamment par les figures 3 et 4, chacune des extrémités 4c de la seconde barre 4 est reliée à l'un des bras 2 rigides par une liaison annulaire 9. Les liaisons annulaires 8 et 9 comprennent chacune une bague 8a, 9a entourant annulairement la seconde barre 4, un manchon en élastomère 8b, 9b étant compris entre la bague 8a, 9a et la barre 4 (voir les figures 4 et 5). Dans l'exemple représenté (voir figure 4), chacune des parties pliées 4b de la seconde barre 4 est reliée au bras rigide correspondant 2 en un point qui est situé sensiblement au droit du moyeu de roue 10 porté par le bras 2. En outre, chaque biellette 5 est reliée au bras rigide 2 correspondant en un point situé près de la jonction 11 entre le bras rigide 2 et la traverse 4 (voir notamment les figures 4 et 5). De plus, la figure 2 montre que la partie rectiligne 4a de la seconde barre 4 s'étend près du bord la de la traverse 1 adjacent aux moyeux des roues 10 portés par les bras rigides 2. La figure 6 illustre schématiquement les liaisons cinématiques réalisées entre la barre anti-roulis additionnelle 4 et les bras rigides 5. Les références 6 désignent la rotule reliant chaque biellette 5 au bras 2 correspondant. Les références 8 et 9 désignent les liaisons annulaires réalisées entre chaque partie 4b de la barre 4 et le bras 2 correspondant. La référence 12 désigne le fait que la partie 4a de la barre 4 peut se déformer en torsion. Les schémas des figures 7 et 8 illustrent des variantes de l'invention. Sur la figure 7, les références 13 désignent des zones des parties 4b de la barre 4 qui peuvent se déformer en torsion. Chaque partie 4b de la barre 4 est reliée en 13 par une biellette 5 dont l'extrémité est reliée par une liaison annulaire 14 au bras 2 correspondant. L'extrémité de chaque partie 4b de la barre 4 est reliée au bras 2 par une liaison annulaire 9, comme dans le cas de la figure 6. Le schéma de la figure 8 diffère de celui de la figure 6 par le fait que l'extrémité de chaque partie 4b de la barre 4 est fixée au bras 2 correspondant par une liaison rigide 15. De la description ci-dessus de l'invention, il résulte que la barre 4 anti-roulis additionnelle procure à l'essieu-arrière une raideur antiroulis notablement accrue qui compense les limites de la première barre anti-roulis 3 représentée sur la figure 1. En particulier, dans le cas de l'invention, la barre 4 anti-roulis peut présenter n'importe quelle section en fonction de la raideur souhaitée. De plus, grâce à l'invention, on dispose d'une plus grande liberté en ce qui concerne la position de la barre anti-roulis 4 par rapport à l'essieuarrière. Par ailleurs, l'invention est applicable sur tous les essieu-arrières simples ainsi que les essieu-arrières à guidage transversal par barres Panhard ou par parallélogramme de Watt. 2890001 6
|
L'essieu-arrière de véhicule automobile comprend une traverse (1) portant à chacune de ses extrémités un bras rigide (2). L'essieu-arrière est caractérisé en ce qu'il comporte une seconde barre anti-roulis (4) comprenant une partie rectiligne (4a) s'étendant parallèlement à la traverse (1) dont les extrémités sont reliées chacune à une partie (4b) pliée dont l'extrémité est reliée à l'un desdits bras rigides (2) chacune des extrémités de ladite partie rectiligne (4a) de la seconde barre (4) étant en outre reliée à l'un desdits bras rigides (2) par une biellette (5) dont l'extrémité opposée à la seconde barre (4) est reliée audit bras rigide (2).
|
1) Essieu-arrière de véhicule automobile du type comprenant une traverse (1) portant à chacune de ses extrémités un bras rigide (2) destiné à étre lié au châssis du véhicule, les deux bras (2) formant avec la traverse (1) une structure en H, la traverse (1) étant déformable en torsion et comportant une barre anti-roulis s'étendant près de la traverse dans le sens de sa longueur, chacune des extrémités opposées de cette barre antiroulis étant fixée à une extrémité de la traverse (1), l'essieu-arrière étant caractérisé en ce qu'il comporte une barre anti-roulis (4) comprenant une partie rectiligne (4a) s'étendant parallèlement à la traverse (1) et dont les extrémités sont reliées chacune à une partie (4b) pliée de façon sensiblement perpendiculaire à ladite partie rectiligne (4a), l'extrémité libre (4c) de chaque partie pliée (4b) étant reliée à l'un desdits bras rigides (2), chacune des extrémités de ladite partie rectiligne (4a) de la barre (4) étant en outre reliée à l'un desdits bras rigides (2) par une biellette (5) dont l'extrémité opposée à la barre (4) est reliée de façon articulée audit bras rigide (2). 2) Essieu-arrière selon la 1, caractérisé en ce que la biellette (5) est reliée audit bras rigide (2) par une rotule (6). 3) Essieu-arrière selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que la biellette (5) est reliée à la barre (4) par une liaison annulaire (8). 4) Essieu-arrière selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que chacune des extrémités libres (4c) de la seconde barre (4) est reliée à l'un des bras (2) rigides par une liaison annulaire (9). 5) Essieu-arrière selon l'une des 3 ou 4, caractérisé en ce que ladite liaison annulaire (8, 9) comprend une bague (8a, 9a) entourant annulairement ladite barre (4), un manchon en élastomère (8b, 9b) étant compris entre la bague (8a, 9a) et la barre (4). 6) Essieu-arrière selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que chacune des parties pliées (4b) de la seconde barre (4) est reliée au bras rigide (2) correspondant en un point qui est situé sensiblement au droit du moyeu de roue (10) porté par ledit bras (2). 2890001 7 7) Essieu-arrière selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que chaque biellette (5) est reliée au bras rigide (2) correspondant en un point situé près de la jonction (11) entre ledit bras rigide (2) et la traverse (1). 8) Essieu-arrière selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que la partie rectiligne (4a) de la barre (4) s'étend près du bord (la) de la traverse (1) adjacent aux moyeux des roues (10) portés par les bras rigides (2).
|
B
|
B60
|
B60G
|
B60G 21
|
B60G 21/055
|
FR2895930
|
A1
|
LIAISON ARTICULEE A UNE CLE DYNAMOMETRIQUE.
| 20,070,713 |
La présente invention concerne des fixations articulées pour clés dynamométriques. Les fixations articulées pour clés dynamométriques portent généralement un mécanisme de cliquet-rochet pour serrer et desserrer des connecteurs filetés. On connaît de nombreux modes de réalisation différents tels que décrits dans des brevets publiés et utilisés dans diverses industries. On pense que les fixations articulées existantes peuvent encore être améliorées. En conséquence, la présente invention a pour objet de proposer une fixation articulée pour une clé dynamométrique, qui constitue une amélioration supplémentaire par rapport aux fixations articulées existantes pour une clé dynamométrique. Conformément à ces objets ainsi qu'à d'autres objets qui deviendront apparents ci-après, une particularité de la présente invention réside, en bref, en une fixation articulée pour une clé dynamométrique fournissant des forces de rotation par action et réaction coaxiale dans des sens opposés à un couple de serrage égal, ladite fixation articulée comprenant un logement ; un mécanisme de rochet comprenant un rochet pouvant être mis en prise avec une pièce de fixation et au moins une plaque d'entraînement de levier faisant tourner ledit rochet ; des premiers moyens de raccord pour raccorder ledit logement à une partie de la clé dynamométrique fournissant une force de rotation par réaction et des seconds moyens de raccord pour raccorder une partie de la clé dynamométrique fournissant une force de rotation par réaction pour ladite au moins une plaque d'entraînement de levier, de sorte qu'une action de rotation de la clé dynamométrique est convertie en une action linéaire appliquée à ladite plaque d'entraînement de levier de manière à faire tourner ladite au moins une plaque d'entraînement de levier et à faire ainsi tourner une pièce de fixation par ledit rochet, tout en venant en butée contre un objet stationnaire proche avec ledit logement pour faire arrêter la clé dynamométrique de tourner autour de la pièce de fixation à serrer ou à desserrer. 2 Lorsque la fixation articulée est conçue selon la présente invention, elle permet de manière simple et efficace de faire tourner un connecteur fileté et, en même temps, de neutraliser une force de réaction en venant en butée contre un objet voisin, par exemple, un autre connecteur fileté. Selon une autre particularité de la présente invention, ledit deuxième moyen de raccord comprend un élément qui, sous l'action de la rotation de la clé dynamométrique, se déplace de manière linéaire et est raccordé à une extrémité de ladite au moins une plaque d'entraînement de levier, laquelle extrémité est opposée audit rochet. Selon encore une autre particularité de la présente invention, ledit deuxième moyen de raccord est formé de sorte que ladite conversion de l'action de rotation à l'action linéaire multiplie une entrée de couple de serrage de la clé dynamométrique pour augmenter une sortie de couple de serrage par ledit rochet sur la pièce de fixation, de sorte que la force de rotation par réaction de la clé dynamométrique qui essaye d'incliner la fixation articulée est surmontée par les forces d'action et de réaction de la fixation articulée, qui sont supérieures et également perpendiculaires aux forces de rotation par action et réaction de la clé dynamométrique, de sorte que la fixation articulée reste alignée avec la pièce de fixation à faire tourner et l'objet stationnaire proche. Selon une autre particularité de la présente invention, ledit deuxième moyen de raccord comporte un élément tel que, ledit élément et ladite au moins une tôle d'entraînement de levier sont formés de sorte qu'un rapport du déplacement linéaire dudit élément sur une longueur active de ladite au moins une plaque d'entraînement de levier fournit la multiplication de l'entrée de couple de serrage de la clé dynamométrique pour augmenter la sortie de couple de serrage vers la pièce de fixation. Selon encore une autre particularité de la présente invention, un moyen de commutation est prévu de sorte que, au cours du serrage de la pièce de fixation, ledit rochet fasse tourner la pièce de fixation dans un sens prédéterminé, et pour serrer l'objet proche également formé comme une pièce de fixation, la fixation articulée est retournée et ledit rochet fait tourner l'autre pièce de fixation également dans le même sens, tout en faisant changer simultanément le sens de rotation dudit rochet lorsque 3 l'on passe du serrage de la première pièce de fixation mentionnée au serrage de ladite autre pièce de fixation. Selon une autre particularité de la présente invention, ledit moyen de commutation comprend un cliquet pouvant être mis en prise avec ledit rochet et un élément d'actionnement agissant sur ledit cliquet de sorte que ledit cliquet mette en prise ledit rochet dans deux modes différents, assurant la rotation dudit rochet dans deux sens opposés. Selon une autre particularité de la présente invention, ledit élément d'actionnement comprend une broche qui définit un axe de rotation dudit cliquet et se déplace entre deux positions qui déterminent lesdits deux modes différents. Les nouvelles particularités qui sont considérées comme caractéristiques à la présente invention sont définies plus particulièrement dans les revendications annexées. L'invention elle-même, toutefois, tant dans sa construction que dans son procédé de fonctionnement, ainsi que les objets supplémentaires et avantages de celle-ci, sera mieux comprise à partir de la description suivante des modes de réalisation spécifiques, lus conjointement avec les dessins annexés. Les figures 1, 2 et 3 sont une vue de devant, une vue de dessus et une vue latérale d'une fixation articulée à une clé dynamométrique selon la présente invention ; la figure 4 est une vue en éclatée d'un raccord entre la fixation articulée et la clé dynamométrique selon la présente invention ; et les figures 5 et 6 sont une vue de devant et une vue latérale d'un mécanisme de commutation de la fixation articulée de la présente invention. Une fixation articulée selon la présente invention est identifiée par la référence numérique 1 et est destinée à la fixation à une clé dynamométrique qui est identifiée par la référence numérique 2. La fixation articulée 1 comporte un logement qui est identifié par la référence numérique 3 et peut inclure des plaques de logement 4 espacées l'une de l'autre par exemple par une entretoise 5, raccordée les unes aux autres, et supportant des parties correspondantes de la fixation articulée. La fixation articulée comporte en outre un moyen de rochetage qui est identifié par la référence numérique 6 et comporte un rochet 7 supporté avec faculté de rotation dans le logement 3, un cliquet 8 coopérant 4 avec le rochet 4 par mise en prise avec les dents de ce dernier, et au moins une plaque d'entraînement de levier 9 qui porte le cliquet 8 et peut tourner autour d'un axe du rochet 7. Les premiers moyens de raccord sont prévus pour raccorder le logement 3 de la fixation articulée 1 à la clé dynamométrique 2. Les premiers moyens de raccord peuvent être formés, par exemple, comme deux brides 10 et 11. La bride 11 est raccordée de manière non rotative à une saillie non rotative 12 s'étendant, par exemple, à partir du logement de la clé dynamométrique, tandis que la bride 11 est raccordée de manière non rotative à la bride 10, par exemple, par des boulons et est également raccordée de manière non rotative au logement 3, ou plus particulièrement aux plaques de logement 4 par des boulons s'étendant à travers les ouvertures 13 de la bride 11. Pendant le fonctionnement, le logement de la fixation articulée ne peut pas tourner, en conséquence, par rapport au logement de la clé dynamométrique. La fixation articulée est pourvue de deuxièmes moyens de raccord qui sont raccordés à une partie rotative de la clé dynamométrique, par exemple, avec la tige 14 et convertissent le mouvement de rotation de la tige 14 en un déplacement linéaire d'un élément 15 d'une fixation articulée. Les deuxièmes moyens de raccordement peuvent comprendre une manivelle 16 ayant un bras reçu sur la tige 14 de la clé dynamométrique, et un autre bras décalé qui est raccordé à l'élément 15 de manière à fournir son mouvement linéaire transversal dans une ouverture du logement 3 de manière transversale par rapport à l'axe de rotation de l'élément de manivelle. L'élément 15 qui est formé, par exemple, comme un curseur, est raccordé à une extrémité de la plaque d'entraînement 9 du mécanisme de rochet 6, laquelle extrémité est opposée au rochet 7. Pendant le fonctionnement, le rochet 7 est ajusté avec son ouverture centrale ou une douille sur une pièce de fixation et la clé dynamométrique est activée, la rotation de la tige 14 de la clé dynamométrique 2 est convertie en un mouvement linéaire transversal de l'élément 15, qui assure la rotation de la plaque d'entraînement de levier 9 autour d'un axe du rochet. Au cours de cette rotation de la plaque d'entraînement de convertisseur, le cliquet 8 qui est monté sur la plaque d'entraînement et est en prise avec les dents du rochet 7 fait tourner le rochet 7, lequel rochet fait ainsi tourner la pièce de fixation 17 de manière à serrer ou à desserrer cette dernière. Au cours de ce procédé, la partie en saillie 18 du logement de la fixation articulée vient en butée contre un objet stationnaire proche 19, qui peut également être formé comme une pièce de fixation, telle qu'un écrou et analogues. La figure 4 montre des composants qui sont destinés à la conversion du 5 mouvement rotatif de la clé dynamométrique en mouvement linéaire. Les composants comprennent un palier 30 qui reçoit la tige 14 de la clé dynamométrique 2 et est installé dans la bride 10, la manivelle 16 dont la partie décalée en saillie est agencée dans un palier 31 agencé sur la broche décalée de la manivelle 16, une douille 32 ajustée sur le palier 31 et située dans une fente 33 d'une traverse 34, et l'élément 15 situé dans la fente opposée de la traverse 34. La fixation articulée est en outre pourvue d'un mécanisme de commutation montré sur les figures 5 et 6 et identifié comme un tout par la référence numérique 20. Le mécanisme de commutation est conçu de manière suivante. Le cliquet 8 pivote sur un rayon dans la plaque d'entraînement de levier 9. Un ressort de tension 21 est raccordé entre les broches 22 et 23. Le cliquet 8 peut être formé comme une structure à deux cliquets, etc. Le cliquet 8 comporte une gorge qui permet à une broche 23 d'être déplacée entre une position A et une position B par une broche de commutation 24, de manière à inverser l'action du cliquet. Dans chaque position A ou B, la broche 23 définit un axe de rotation du cliquet 8. Un bouton de cliquet 25 est utilisé pour tirer la broche de commutation 24. Lorsque le cliquet 8 est dans la position A, il met en prise le rochet 7 par une extrémité et assure sa rotation dans un sens prédéterminé, pour serrer ou desserrer l'écrou 17. Après que l'écrou 17 a été serré ou desserré, et qu'il est nécessaire de serrer ou de desserrer l'écrou suivant 19, la fixation articulée avec l'outil mécanique est retournée et le rochet 7 est appliqué dans l'écrou 19. En actionnant la broche d'inversement 24, la broche 23 à l'intérieur du cliquet 8 se déplace vers une autre position B. Lorsque l'outil mécanique est alors activé, le rochet 7 est tourné dans un sens opposé pour conduire le boulon voisin 19 dans le même sens que celui dans lequel l'écrou 17 a été tourné avant de serrer ou de desserrer l'écrou 19. L'expression le même sens est utilisée pour indiquer que les deux écrous 17 et 19 doivent être tournés dans le même sens pour le serrage et qu'ils doivent 6 également être tournés dans le même sens pour le desserrage, les sens de serrage et de desserrage étant opposés. Selon la présente invention, la conversion de l'action de rotation de la tige 14 de la clé dynamométrique 2 en action linéaire fournit une multiplication de l'entrée de couple de serrage de la clé dynamométrique pour augmenter la sortie du couple de serrage à la pièce de fixation. A cet effet, la distance entre le centre du rochet ou de l'ouverture de la plaque d'entraînement de levier 9 et le point de pivot de la plaque d'entraînement de levier est de plusieurs fois le déplacement transversal linéaire de l'élément 15, fournissant ainsi la multiplication identifiée ci-dessus. Les forces d'action et de réaction de la fixation articulée sont perpendiculaires aux forces d'action et de réaction de la clé dynamométrique, si bien que la fixation articulée reste alignée avec l'écrou 17 que l'on doit faire tourner et avec l'écrou 19 sur lequel il doit réagir. Il faut comprendre que chacun des éléments décrits ci-dessus, ou deux ou plus conjointement, peut également trouver une application utile dans d'autres types de construction qui différent des types décrits ci-dessus. Bien que l'invention ait été illustrée et décrite comme intégrée dans une fixation articulée, elle n'est pas censée se limiter aux détails montrés, puisque diverses modifications et divers changements structurels peuvent être effectués sans s'éloigner d'aucune manière de l'esprit de la présente invention. Sans analyse plus avancée, ce qui précède révèlera complètement l'essentiel de la présente invention que d'autres peuvent, en appliquant les connaissances actuelles, facilement adapter à diverses applications sans omettre les particularités qui, du point de vue de l'art antérieur, constituent réellement des caractéristiques essentielles des aspects génériques ou spécifiques de la présente invention. Ce qui est revendiqué comme nouveau et que l'on souhaite protéger par les lettres patentes est défini dans les revendications annexées
|
Fixation articulée (1) à une clé dynamométrique (2) fournissant des forces de rotation par action et réaction coaxiale dans des sens opposés à couple égal, ladite fixation articulée comprenant un logement ; un mécanisme de rochet comprenant un rochet (7) pouvant être mis en prise avec une pièce de fixation (17) et au moins une plaque d'entraînement de levier (9) faisant tourner ledit rochet (7) ; des premiers moyens de raccord destinés à raccorder ledit logement à une partie de la clé dynamométrique (2), fournissant une force de rotation par réaction et des deuxièmes moyens de raccord (15,16) pour raccorder une partie (14) de la clé dynamométrique (2), fournissant une force de rotation par action pour ladite au moins une plaque d'entraînement de levier (9).
|
1. Fixation articulée (1) à une clé dynamométrique (2) fournissant des forces de rotation par action et réaction coaxiale dans des sens opposés à couple égal, ladite fixation articulée (1) comprenant un logement (3) ; un mécanisme de rochet comprenant un rochet (7) pouvant être mis en prise avec une pièce de fixation (17) et au moins une plaque d'entraînement de levier (9) faisant tourner ledit rochet (7) ; des premiers moyens de raccord (10,11) destinés à raccorder ledit logement (3) à une partie de la clé dynamométrique (2), fournissant une force de rotation par réaction et des deuxièmes moyens de raccord (15,16) pour raccorder une partie (14) de la clé dynamométrique (2), fournissant une force de rotation par action pour ladite au moins une plaque d'entraînement de levier (9), de sorte qu'une action de rotation de la clé dynamométrique (2) soit convertie en une action linéaire appliquée à ladite au moins une plaque d'entraînement de levier (9) de manière à faire tourner ladite au moins une plaque d'entraînement de levier (9) et à faire tourner ainsi une pièce de fixation (17) par ledit rochet (7), tout en venant en butée contre un objet stationnaire proche (19) avec ledit logement (3) pour faire arrêter la clé dynamométrique (2) de tourner autour de la pièce de fixation (17) à serrer ou à desserrer. 2. Fixation articulée (1) selon la 1, dans laquelle lesdits deuxièmes moyens de raccord comprennent un élément (15) qui, sous l'action de la rotation de la clé dynamométrique (12), se déplace de rnanière linéaire et est raccordé à une extrémité de ladite au moins une plaque d'entraînement de levier (9), laquelle extrémité est à l'opposé dudit rochet (7). 3. Fixation articulée (1) selon la 1, dans laquelle lesdits deuxièmes moyens de raccord (15,16) sont formés de sorte que ladite conversion de l'action de rotation à l'action linéaire multiplie une entrée de couple de la clé dynamométrique (2) pour augmenter une sortie de couple de serrage par ledit rochet (7) sur ladite pièce de fixation (17), si bien que la force de rotation par réaction de la clé dynamométrique (2) qui tente d'incliner la fixation articulée (1) est surmontée par les forces d'action et de réaction de la fixation articulée (1) qui sont supérieures et également perpendiculaire aux forces de rotation d'action et de réaction de la clé dynamométrique (2), si bien que la fixation articulée (17) reste alignée avec la pièce de fixation à faire tourner et l'objet stationnaire (19) proche. 4. Fixation articulée (1) selon la 3, dans laquelle lesdits deuxièmes moyens de raccord comportent un élément (15), dans lequel ledit élément (15) et ladite au moins une plaque d'entraînement de levier (9) sont formés de sorte qu'un rapport du déplacement linéaire dudit élément (15) sur une longueur active de ladite au moins une plaque d'entraînement de levier (9) fournit la multiplication de l'entrée de couple de serrage de la clé dynamométrique (2) pour augmenter la sortie de couple de serrage sur la pièce de fixation (17). 5. Fixation articulée (1) selon la 1, comprenant, en outre, un moyen de commutation (20) agencé de sorte que, au cours du serrage de la pièce de fixation (17), ledit rochet (7) fasse tourner la pièce de fixation (17) dans un sens prédéterminé, et pour le serrage de l'objet proche (19) également formé comme une pièce de fixation, la fixation articulée (1) est retournée et ledit rochet (7) fait également tourner ladite autre pièce de fixation (19) dans le même sens, tout en faisant changer simultanément le sens de rotation dudit rochet (7) lorsque l'on va du serrage de la première pièce de fixation (17) mentionnée au serrage de la pièce de fixation (19) suivante. 6. Fixation articulée (1) selon la 5, dans laquelle ledit moyen de commutation (20) comprend un cliquet (8) pouvant être mis en prise avec ledit rochet (7) et un élément d'actionnement (23,24,25) agissant sur ledit cliquet (8) de sorte que ledit cliquet (8) est en prise avec ledit rochet (7) dans deux modes différents qui assurent la rotation dudit rochet (7) dans deux sens opposés. 7. Fixation articulée (1) selon la 6, dans laquelle ledit élément d'actionnement comprend une broche (23) qui définit un axe de rotation dudit cliquet (8) et se déplace entre deux positions (A,B) qui déterminent lesdits deux modes différents.
|
B
|
B25
|
B25B
|
B25B 23
|
B25B 23/142
|
FR2894005
|
A1
|
DOUBLE VOLANT AMORTISSEUR
| 20,070,601 |
L'invention concerne un , en particulier pour véhicule automobile. Il est maintenant usuel, au moins pour les véhicules équipés d'un moteur puissant, de monter un double volant amortisseur entre le vilebrequin du moteur et l'embrayage, pour mieux absorber et amortir les vibrations et à-coups générés par le moteur. Ce double volant amortisseur comprend deux volants d'inertie coaxiaux (un volant primaire monté fixement en bout du vilebrequin et un volant secondaire formant le plateau de réaction de l'embrayage), le volant secondaire étant centré sur le volant primaire au moyen d'un palier. Un amortisseur de torsion à ressorts et à moyens de friction est monté entre les deux volants pour transmettre un couple de rotation d'un volant à l'autre tout en absorbant et en amortissant les vibrations et les à-coups. Les ressorts de l'amortisseur sont souvent à disposition circonférentielle autour de l'axe de rotation et sont en général pré-cintrés pour mieux s'adapter à leurs logements dans une chambre torique formée par l'un des volant et partiellement remplie de graisse. Les extrémités des ressorts viennent en appui sur des butées solidaires des volants, agencées de sorte que toute rotation ou oscillation d'un volant par rapport à l'autre provoque une compression des ressorts de l'amortisseur dans un sens ou dans l'autre et soit contrariée par cette compression. Une caractéristique des doubles volants amortisseurs est qu'ils présentent une fréquence de résonance pour une vitesse de rotation du moteur inférieure au régime de ralenti, de sorte que l'on passe par la résonance à chaque démarrage et à chaque arrêt du moteur. L'amortisseur de torsion doit pouvoir supporter cette résonance qui se traduit par un pic du couple de rotation transmis au volant secondaire et pour lequel les ressorts de l'amortisseur sont comprimés au maximum, leurs spires venant en appui les unes sur les autres. 2 Dans certaines circonstances, par exemple lors d'un démarrage manqué, le phénomène de résonance est encore accentué et les ressorts comprimés au maximum sont soumis à des chocs violents qui peuvent provoquer la rupture de leurs extrémités et/ou un désenroulement des ressorts et/ou un glissement des spires des ressorts les unes sur les autres en direction de l'axe de rotation, ce qui entraîne le blocage et la mise hors service du double volant amortisseur. Il est donc important de veiller à ce que les ressorts de l'amortisseur puissent travailler dans les meilleures conditions possibles, pour mieux supporter ces conditions extrêmes et prolonger la durée de service du double volant amortisseur. Pour cela, on a déjà proposé de meuler les extrémités des ressorts de l'amortisseur de façon à ce qu'elles présentent une surface plane perpendiculaire à l'axe des ressorts permettant un appui correct sur les butées solidaires des volants. On a constaté que cela augmente de façon significative la durée de service des ressorts. Il a également été proposé d'équiper les doubles volants amortisseurs de ressorts ayant des raideurs différentes pour une meilleure absorption des vibrations et des à-coups générés par le moteur, aussi bien au ralenti qu'à pleine charge. La présente invention a pour but d'améliorer encore les performances de ces doubles volants amortisseurs et de prolonger leur durée de service de façon notable. Elle propose à cet effet un double volant amortisseur, en particulier pour véhicule automobile, comprenant deux volants d'inertie coaxiaux centrés et guidés l'un sur l'autre au moyen d'un palier et un amortisseur de torsion agencé entre les volants pour la transmission d'un couple de rotation d'un volant à l'autre, cet amortisseur comprenant des ressorts à disposition circonférentielle et dont les extrémités qui viennent en appui sur des butées solidaires des volants, sont meulées et présentent des surfaces planes d'appui sur ces butées, et où l'amortisseur comprend au moins une 3 paire de ressorts dans laquelle deux ressorts de même diamètre ayant des raideurs différentes et des pas inversés sont disposés bout à bout entre les butés précitées solidaires des volants. Le montage en série et bout à bout des ressorts de l'amortisseur selon l'invention assure une bonne absorption des vibrations aux divers régimes de fonctionnement du moteur et l'utilisation de ressorts à pas inversés optimise le contact entre les extrémités meulées des deux ressorts, qui s'appliquent l'une sur l'autre sur la quasi-totalité des parties meulées des spires. Lorsque les ressorts sont comprimés fortement, leurs extrémités ont tendance à tourner autour de l'axe des ressorts dans le sens de l'hélice et les deux extrémités qui se trouvent en regard l'une de l'autre (qui seront appelées secondes extrémités dans ce qui suit, par opposition aux premières extrémités des ressorts qui viennent en appui sur les butées solidaires des volants) ont tendance à tourner dans le même sens, ce qui conserve un appui de qualité des deux ressorts l'un sur l'autre. Ces secondes extrémités des ressorts sont également meulées pour former des surfaces planes d'appui, qui sont sensiblement perpendiculaires aux axes des ressorts. De préférence, les parties meulées des extrémités des ressorts s'étendent sur plus de 180 autour de l'axe des ressorts et avantageusement sur 270 environ. Dans un premier mode de réalisation de l'invention, les secondes extrémités des deux ressorts sont directement en appui l'une sur l'autre. Dans un autre mode de réalisation de l'invention, une coupelle d'appui est disposée entre les secondes extrémités des deux ressorts, cette coupelle comprenant des moyens de centrage et de guidage de la seconde extrémité de chaque ressort. Avantageusement, les premières extrémités des ressorts viennent directement en appui sur les butées solidaires des volants. Cela permet de ne pas utiliser de coupelles d'appui qui ont l'inconvénient d'augmenter la masse en rotation et de générer des bruits et des chocs, notamment au régime de ralenti. 4 Selon une autre caractéristique de l'invention, les extrémités meulées des ressorts se terminent par des pointes qui sont situées sur la partie radialement interne des ressorts et qui sont rabattues à l'intérieur des ressorts. Ce rabat vers l'intérieur des ressorts des pointes d'extrémités des spires meulées permet de protéger ces pointes, qui peuvent être relativement fragiles en raison de leur faible épaisseur, et d'éviter leur rupture lorsque les ressorts sont comprimés au maximum. L'invention sera mieux comprise et d'autres caractéristiques, détails et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui suit, faite à titre d'exemple en référence aux dessins annexés dans lesquels : La figure 1 est une vue de face avec arrachement partiel d'un double volant amortisseur selon l'invention ; La figure 2 est une vue partielle en perspective, à plus grande échelle, des extrémités de deux ressorts d'une variante de l'amortisseur de torsion. Le double volant amortisseur de la figure 1 comprend un volant d'inertie primaire 10 destiné à être monté fixement en bout d'un vilebrequin d'un moteur à combustion interne de véhicule automobile et un volant d'inertie secondaire 12 qui est centré et guidé sur le volant primaire 10 au moyen d'un palier 14 qui peut être un palier lisse ou un roulement à billes, le volant secondaire 12 formant le plateau de réaction d'un embrayage relié à l'arbre d'entrée d'une transmission, par exemple l'arbre d'entrée d'une boîte de vitesses. Un amortisseur de torsion 16 formé de ressorts et de moyens de friction est agencé entre les deux volants d'inertie pour transmettre un couple de rotation de l'un à l'autre, entre le vilebrequin du moteur et l'arbre d'entrée de transmission. Cet amortisseur de torsion comprend, dans l'exemple représenté, deux paires de ressorts 18, 20 qui sont logés dans une chambre torique 22 formée par l'un des volant (le volant primaire 10 dans l'exemple représenté), partiellement remplie de graisse pour diminuer les frottements et dans laquelle est montée une goulotte 24 formant une surface d'appui radialement externe pour les ressorts. 5 Chaque paire de ressorts 18, 20 s'étend sur un peu moins de 180 entre des butées 26 formées par le volant primaire 10 ou solidaires du volant primaire 10 et des butées 28 formées par des pattes radiales d'un voile annulaire 30 fixé au volant secondaire 12 par des moyens tels que par exemple des rivets 32. Les ressorts 18, 20 de chaque paire sont des ressorts à spires hélicoïdales et ont sensiblement le même diamètre extérieur, le ressort 18 étant formé par enroulement d'un fil d'un diamètre supérieur à celui du fil constituant l'autre ressort 20 et ayant une raideur supérieure à celle du ressort 20. Les premières extrémités des ressorts, qui viennent en appui sur les butées 26 du volant primaire et sur les pattes radiales 28 du voile annulaire 30, sont meulées pour former des surfaces d'appui qui sont planes et sensiblement perpendiculaires aux axes des ressorts. Les secondes extrémités de ces ressorts sont en appui l'une sur l'autre par l'intermédiaire d'une coupelle 34 interposée entre les ressorts et comportant des moyens de centrage et de guidage des secondes extrémités des ressorts. De façon classique, chaque coupelle 34 est métallique ou en matière plastique et est conçue pour avoir une masse aussi faible que possible. Les secondes extrémités des ressorts sont également meulées, pour former une surface plane d'appui sur une face correspondante de la coupelle 34, ce qui simplifie la réalisation de la coupelle. Les deux ressorts 18, 20 mis bout à bout dans chaque paire ont des pas inversés, comme on le voit bien sur les figures 1 et 2 et les pointes 36 qui forment les extrémités de ces ressorts se trouvent sur la partie ou la 6 moitié radialement interne de chaque ressort, c'est-à-dire du côté opposé à la goulotte 24 d'appui et de guidage de ces ressorts. Le meulage des spires d'extrémité des ressorts est effectué sur la plus grande partie de chaque spire d'extrémité,soit sur environ trois-quarts de cercle. Ainsi, les extrémités meulées des ressorts présentent des surfaces planes d'appui aussi bien sur les butées 26 du volant primaire 10 que sur les pattes radiales 28 du voile annulaire 30 fixé sur le volant secondaire 12. Dans la variante de réalisation de la figure 2, les secondes extrémités des deux ressorts 18, 20 de chaque paire s'appliquent directement l'une sur l'autre, aucune coupelle d'appui 34 n'étant prévue entre ces extrémités. Le meulage des extrémités des ressorts fait que les deux ressorts peuvent s'appuyer l'un sur l'autre de façon correcte par des faces planes perpendiculaires à leurs axes et qui s'étendent sur environ trois-quarts de cercle. L'utilisation de ressorts à pas inversés fait que, à la compression maximale de ces ressorts, leurs secondes extrémités en appui l'une sur l'autre ont tendance à tourner dans le même sens, ce qui garanti la qualité de l'appui des ressorts l'un sur l'autre dans des conditions extrêmes. De plus, il est avantageux que la pointe 36 terminant chaque extrémité meulée des ressorts soit rabattue vers l'intérieur du ressort, cette pointe ayant ainsi un rayon de courbure autour de l'axe du ressort qui est plus faible que le rayon de courbure du restant de la spire d'extrémité. On évite ainsi, quand les deux ressorts sont comprimés l'un sur l'autre, que ces pointes 36 relativement fragiles du fait de leur faible épaisseur soient soumises à des chocs et risquent de se rompre. Leur disposition à l'intérieur du ressort permet de ne pas les amener en butée sur des éléments beaucoup plus résistants qui pourraient provoquer leur rupture. Les ressorts 18, 20 de chaque paire sont pré-cintrés avant leur montage dans la chambre 24 du volant primaire 10. Ce pré-cintrage leur interdit toute rotation autour de leur axe en fonctionnement. 7 Au régime de ralenti, les vibrations et à-coups de faible amplitude et de faible énergie générés par le moteur sont absorbés par les ressorts 20 de chaque paire de ressorts de l'amortisseur de torsion. L'absorption des vibrations et des à-coups accompagnant la transmission d'un couple relativement élevé se traduit par une compression maximale des ressorts 20 et par une compression au moins partielle des ressorts 18. Au passage par la fréquence de résonance, au démarrage et à l'arrêt du moteur, les ressorts 18 et 20 de chaque paire sont comprimés au maximum entre les butées 26 du volant primaire et les pattes radiales 28 du voile 30 fixé au volant secondaire. Grâce au meulage des extrémités des ressorts, à l'utilisation de ressorts 18, 20 de pas inverses et au rabattement vers l'intérieur des pointes 36 d'extrémité des ressorts, la durée de service des doubles volants amortisseurs est notablement accrue. Des essais comparatifs ont été réalisés sur des doubles volants amortisseurs équipés de ressorts de même pas, de ressorts de pas inversés, en appui directement l'un sur l'autre ou par l'intermédiaire d'une coupelle 34, ces ressorts ayant ou non des pointes d'extrémités 36 rabattues vers l'intérieur. Ces essais comparatifs ont montré que l'invention permet de multiplier par un coefficient compris entre 5 et 10 la durée de vie d'un double volant amortisseur lorsqu'il est équipé de ressorts à pas inversés, à extrémités meulées en appui l'une sur l'autre par l'intermédiaire d'une coupelle 34 et à pointes d'extrémité 36 rabattues vers l'intérieur. Les durées de service ainsi obtenues sont très nettement supérieures à celles requises dans les cahiers des charges des constructeurs automobiles
|
Double volant amortisseur pour véhicule automobile, comprenant deux volants d'inertie coaxiaux (10, 12) et un amortisseur de torsion (16) dans lequel des paires de ressorts agencées entre des butées (26, 28) solidaires des volants sont formées par deux ressorts (18, 20) de même diamètre ayant des raideurs différentes et des pas inversés, qui sont disposés bout à bout entre les butées précitées.L'invention augmente notablement la durée de service d'un double volant amortisseur.
|
1/ Double volant amortisseur, en particulier pour véhicules automobiles, comprenant deux volants d'inertie coaxiaux (10, 12) centrés et guidés l'un sur l'autre au moyen d'un palier (14), et un amortisseur de torsion (16) agencé entre les volants pour la transmission d'un couple de rotation d'un volant à l'autre, cet amortisseur comprenant des ressorts (18, 20) à disposition circonférentielle et dont les extrémités, qui viennent en appui sur des butées (26, 28) solidaires des volants, sont meulées et présentent des surfaces planes d'appui sur ces butées, caractérisé en ce que l'amortisseur (16) comprend au moins une paire de ressorts (18, 20) dans laquelle deux ressorts de même diamètre ayant des raideurs différentes et des pas inverses sont disposés bout à bout entre les butées précitées (26, 28) solidaires des volants. 2/ Double volant amortisseur selon la 1, caractérisé en ce que les secondes extrémités des ressorts (18, 20), qui sont en regard l'une de l'autre, sont meulées et forment des surfaces planes sensiblement perpendiculaires à l'axe des ressorts. 3/ Double volant amortisseur selon la 2, caractérisé en ce que les parties meulées des extrémités des ressorts s'étendent sur plus de 180 autour de l'axe des ressorts. 4/ Double volant amortisseur selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les secondes extrémités des ressorts 18, 20 sont directement en appui l'une sur l'autre. 5/ Double volant amortisseur selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce qu'une coupelle d'appui (34) est disposée entre les secondes extrémités des ressorts (18, 20). 6/ Double volant amortisseur selon la 5, caractérisé en ce que la coupelle (34) comprend des moyens de centrage et de guidage 30 de la seconde extrémité meulée de chaque ressort. 9 7/ Double volant amortisseur selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les premières extrémités des ressorts viennent directement en appui sur les butées (26, 28) solidaires des volants. 8/ Double volant amortisseur selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les extrémités meulées des ressorts (18, 20) se terminent par des pointes (36) qui sont situées sur la partie radialement interne des ressorts et qui sont rabattues à l'intérieur des ressorts.
|
F
|
F16
|
F16F
|
F16F 15
|
F16F 15/134
|
FR2895902
|
A1
|
BRANCARD DE CATASTROPHE EMPILABLE ET STOCKABLE EN POSITION PLIEE, EQUIPE INDIVIDUELLEMENT DE UN OU DEUX SUPPORTS DE PERFUSION.
| 20,070,713 |
La présente invention concerne un brancard de catastrophe empilable, pliable, empilable en position pliée et sur lequel vient s'adapter un support de perfusion individuel. Ce type de brancard est utilisé lors de catastrophes naturelles, événements climatiques et tout incident majeur induisant la nécessité de traiter en même temps un grand nombre de victimes. Les brancards de catastrophe connus à ce jour peuvent être empilés pour leur stockage, mais en conservant leur largeur. Cette solution mobilise des espaces et volumes de stockage importants, 10 notamment lors du transport car ces produits sont amenés à être expédiés par bateaux ou avions sur les lieux des catastrophes. Ils doivent être posés sur des supports métalliques pour permettre aux intervenants de médicaliser les victimes à hauteur d'homme et non près du sol. Le support de perfusion est habituellement fixé au support de brancard et 15 ne peut donc pas suivre la victime lorsque le brancard de cette dernière est déplacé pour passer au suivant. Le brancard concerné par cette invention possède des pieds extérieurs en forme de U qui servent de guidage pour l'empilage et il est équipé de traverses qui le maintiennent déplié avec la toile en tension et qui permettent en se 20 repliant de réduire le brancard à une largeur minimale, y compris lorsque celui-ci est empilé. Les pieds de guidage gardent leur position verticale lorsque le brancard est plié et permettent ainsi l'empilage des brancards, pliés en largeur, les uns sur les autres. 25 Sur les pieds extérieur de guidage, viennent s'adapter, aussi bien côté tête que côté pieds, un ou deux support de perfusion, qui resteront en place sur le brancard au gré de ses déplacements et permettront à la victime d'être perfusée au moyen d'un ou même deux flacons simultanément. Le montage des supports de perfusions indifféremment côté tête ou côté 30 pieds rend le brancard parfaitement réversible et facilite ainsi son utilisation Les dessins annexés illustrent l'invention de la façon suivante : -2 La figure n 1 représente le brancard vu de dessous avec les traverses dépliées. La figure n 2 représente le brancard vu de dessous avec les traverses pliées. La figure n 3 représente les brancards empilés les uns sur les autres en position pliés en largeur. La figure n 4 représente le mode de fixation du ou des supports de perfusion sur le haut du ou des pieds du brancard. Le brancard concerné par cette invention est composé de deux hampes longitudinales (1) en tube rond en alliage léger ou en acier, aux extrémités desquelles sont emboîtées des poignées caoutchoutées. La toile (2) supportant la victime est fixée à ces hampes qui sont reliées côté tête et côté pieds par deux traverses (3) en tube d'alliage léger ou d'acier, pliables en leur milieu. Les deux traverses lorsqu'elles sont dépliées, maintiennent les hampes écartées et la toile en tension (fig. n 1) et lorsqu'elles sont repliées, elles 15 réduisent le brancard à sa largeur minimale (fig. n 2). Sur les hampes, à l'extérieur et aux emplacement prévus, sont soudés les quatre pieds de guidage pour l'empilage (4), réalisés en tube d'alliage léger ou d'acier. Sur deux des quatre pieds, en diagonale et sur leur partie haute, sont 20 positionnés des bouchons plastiques, reliés au brancard par un petit câble. Le retrait de ces bouchons, permet la fixation par emboîtement d'un ou deux supports de perfusion, composés chacun d'un cylindre métallique (5) d'un diamètre légèrement inférieur au diamètre intérieur du tube de pied (6), surmonté d'un crochet double (7) en acier inoxydable. 25 Chaque crochet de support de perfusion étant double, chaque brancard équipé de deux supports peut donc recevoir jusqu'à quatre flacons de perfusion. La fabrication en série de ce brancard et des supports de perfusion est aisément réalisable en atelier de mécanique par le moyen des opérations conventionnelles suivantes : 30 Pour les hampes par coupe et cintrage. Pour les pieds par coupe, cintrage et soudure. Pour les traverses par coupe, perçage et vissage. Pour les supports de perfusion par coupe, soudage et cintrage
|
Brancard de catastrophe empilable, pliable et empilable en position pliée, caractérisé par le fait qu'il comporte à la fois des pieds de guidage pour l'empilage et des traverses pliantes qui permettent de réduire la largeur du brancard, y compris lorsqu'il est empilé.Le brancard concerné par cette invention possède des pieds extérieurs en forme de U qui servent de guidage pour l'empilage et il est équipé de traverses (3) qui le maintiennent déplié avec la toile en tension et qui permettent en se repliant de réduire le brancard à une largeur minimale, y compris lorsque celui-ci est empilé.Les pieds de guidage gardent leur position verticale lorsque le brancard est plié et permettent ainsi l'empilage des brancards, pliés en largeur, les uns sur les autres.Sur les pieds extérieur de guidage, viennent s'adapter, aussi bien côté tête que côté pieds, un ou deux support de perfusion, qui resteront en place sur le brancard au gré de ses déplacements et permettront à la victime d'être perfusée au moyen d'un ou même deux flacons simultanément.Le dispositif selon l'invention est particulièrement stockable et transportable en grande quantité sur de faibles volumes et destiné au sauvetage de victimes en grand nombre lors de catastrophes.
|
1) Brancard de catastrophe empilable, pliable et empilable en position pliée, comportant deux hampes longitudinales (1), caractérisé par le fait qu'il comporte à la fois des pieds de guidage (4) pour l'empilage et des traverses pliantes (3) qui permettent de réduire la largeur du brancard, y compris lorsqu'il est empilé. 2) Brancard selon la 1 caractérisé en ce que les pieds ont une forme de U et gardent leur position verticale lorsque le brancard est plié. 3) Brancard selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que deux des quatre pieds sont munis en partie haute de bouchons qui une fois enlevés permettent la fixation par emboîtement de supports de perfusion surmontés d'un crochet.
|
A
|
A61
|
A61G
|
A61G 1
|
A61G 1/013
|
FR2893885
|
A1
|
MISE A LA VERTICALE DU SIEGE AVEC POSSIBILITE DE COULISSEMENT TRANSVERSAL
| 20,070,601 |
Mise à la verticale du siège avec possibilité de coulissement en Y La présente invention se rapporte au domaine des sièges de véhicules automobiles. Elle concerne plus particulièrement les sièges déplaçables pour donner accès à ~o certaines parties de l'habitacle desdits véhicules, et s'applique, notamment, pour les véhicules de type monospace, aux sièges du second rang, déplaçables pour donner accès aux sièges du troisième rang. 15 Il est connu, par exemple par les documents FR2785579 ou EP1488950, de réaliser une banquette ou un siège arrière d'un véhicule automobile, comportant une assise articulée, à son extrémité située vers l'avant du véhicule, sur le plancher dudit véhicule, et un dossier articulé sur l'extrémité opposée de 20 ladite assise, de telle manière que la banquette ou le siège puisse être replié dans une configuration de rangement, ou configuration en portefeuille, dans laquelle l'assise est basculée en position sensiblement verticale vers l'avant du véhicule et le dossier rabattu sur ladite assise. Un tel 25 agencement permet d'augmenter le volume de rangement situé à l'arrière de la banquette ou du siège. Il permet également, en combinaison éventuelle avec un déplacement transversal de l'assise, lorsque le véhicule comporte trois rangées de sièges, de faciliter l'accès à la troisième rangée de sièges. Dans ce cas 30 toutefois, l'accès à cette troisième rangée de sièges reste limité par l'épaisseur cumulée de l'assise et du dossier du siège en configuration portefeuille. On connaît également, par exemple par le document FR2735081, un siège arrière de véhicule automobile déplaçable selon la direction transversale du véhicule afin d'optimiser le volume occupé dans l'habitacle. Pour permettre cette mobilité transversale, l'assise du siège comporte au moins une patte montée pivotante et coulissante sur un axe transversal solidaire ~o du plancher du véhicule. Le blocage d'une position transversale du siège est obtenu au moyen d'un verrou comportant un crochet apte à coopérer avec une encoche appropriée ménagée dans le plancher du véhicule ou avec une barrette placée transversalement entre les deux positions transversales 15 extrêmes de déplacement du siège : dans le premier cas, le plancher du véhicule doit comporter autant d'encoches qu'il y a de possibilités de positionnement transversal pour le siège ; dans le second cas, le siège peut être bloqué dans n'importe laquelle des positions transversales comprises entre les deux 20 positions transversales extrêmes. La présente invention a pour but de proposer un siège pour véhicule automobile, préférentiellement un siège arrière, pouvant prendre une position dans laquelle il permet 25 d'optimiser l'accès à la zone de l'habitacle située derrière lui et le volume de celle-ci, qu'il s'agisse du coffre du véhicule ou qu'il s'agisse d'une autre rangée de sièges. Dans ce but, l'invention a pour objet un siège pour un 30 véhicule automobile, composé principalement d'une assise et d'un dossier articulé sur une extrémité de l'assise au moyen d'un premier dispositif pivotant permettant de régler l'angle d'inclinaison dudit dossier par rapport à ladite assise et de rabattre ledit dossier sur ladite assise ; dans lequel un deuxième dispositif pivotant, placé à l'extrémité de l'assise opposée à l'extrémité reliée au dossier, permet de faire basculer ladite assise dans une position sensiblement verticale vers l'avant du véhicule, caractérisé en ce qu'un troisième dispositif pivotant permet d'atteindre, à partir d'une position de repos dans laquelle l'inclinaison du dossier par rapport à ~o l'assise est celle déterminée par ledit premier dispositif pivotant, une position déployée dans laquelle ledit dossier est sensiblement placé dans le prolongement de ladite assise. Avantageusement, le troisième dispositif pivotant peut être manoeuvré quelles que soient les positions du siège 15 déterminées par lesdits premier et deuxième dispositifs pivotants, et sans modification des réglages effectués au moyen desdits premier et deuxième dispositifs pivotants. Avantageusement, le troisième dispositif pivotant comporte, en particulier : 20 Une plaque sensiblement plane liée à une face latérale du dossier et mobile en rotation autour d'un pion matérialisant, perpendiculairement à la face latérale de l'assise correspondant à ladite face latérale dudit dossier, un axe sensiblement parallèle à la direction transversale du véhicule, autour duquel 25 le dossier est mobile en rotation, - un verrou placé sur ladite face latérale de l'assise, composé d'un loquet mobile en rotation autour d'un pion placé sur ladite face latérale de ladite assise, sensiblement parallèle à la direction transversale du véhicule : avantageusement, ledit 30 loquet comporte deux branches diamétralement opposées par rapport audit pion, - deux butées placées sur ladite face latérale de l'assise. Avantageusement, la plaque sensiblement plane du troisième dispositif pivotant comporte une partie centrée sur le pion autour duquel ladite plaque sensiblement plane est mobile en rotation, et un appendice s'étend, à partir de la périphérie de ladite partie et définit, par son intersection avec celle-ci, un creux apte à coopérer, selon la position dudit troisième dispositif pivotant, avec l'une desdites branches du loquet dudit verrou du troisième dispositif pivotant, ou avec l'une des butées ~o dudit troisième dispositif pivotant. Avantageusement : - dans la position de repos du troisième dispositif pivotant dans laquelle l'inclinaison du dossier par rapport à l'assise du siège est celle fixée par le premier dispositif 15 pivotant, l'une des branches du loquet du verrou dudit troisième dispositif pivotant coopère avec le creux de la plaque sensiblement plane et est bloqué entre ledit creux, d'une part, et une première butée dudit verrou dudit troisième dispositif pivotant, d'autre part ; 20 - dans la position déployée du troisième dispositif pivotant, la branche dudit loquet coopérant avec ledit creux dans la position de repos dudit troisième dispositif pivotant est dégagée dudit creux et est bloquée contre la seconde butée du verrou dudit troisième dispositif pivotant, 25 De plus, selon l'invention, le passage de la position de repos à la position déployée dudit troisième dispositif pivotant est obtenu par pivotement, dans le sens horaire, du loquet du verrou dudit troisième dispositif pivotant : une fois le pivotement accompli, ledit loquet est ramené à sa position 30 initiale grâce à un ressort de rappel le liant à l'assise du siège selon l'invention. Avantageusement, le troisième dispositif pivotant est associé à un dispositif de coulissement transversal dans lequel l'assise du siège selon l'invention comporte au moins une partie tubulaire montée coulissante autour d'une barre transversale liée au plancher du véhicule. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront à la lecture de la description qui suit, en référence aux figures annexées dans lesquelles : ~o - la figure 1 est une vue schématique d'ensemble, de côté, de la structure d'un siège selon l'invention, en position assise, - la figure 2 est une vue schématique d'ensemble, de côté, de la structure d'un siège selon l'invention, en position 15 portefeuille, - la figure 3 est une vue schématique d'ensemble, de côté, de la structure d'un siège selon l'invention, en position déployée, - la figure 4 est une vue rapprochée du mécanisme 20 permettant la mise en position déployée du siège selon l'invention. Pour plus de clarté dans la description qui suit, les mêmes éléments seront repérés par la même désignation sur 25 l'ensemble des figures, et on définira un repère orthonormé (L, T, V) dont les axes représentent respectivement les directions longitudinale, transversale, et verticale du véhicule. Un siège, préférentiellement un siège arrière, S, d'un 30 véhicule automobile est constitué principalement d'une assise 1 et d'un dossier 2, respectivement munis de rembourrages et d'habillages appropriés, non représentés sur les figures. De manière connue, le dossier 2 est articulé sur une extrémité 11 de l'assise 1 au moyen d'un premier dispositif pivotant Dl qui sera détaillé ultérieurement. Le premier dispositif pivotant Dl permet de régler l'angle d'inclinaison entre l'assise 1 et le dossier 2 du siège S, pour plus de confort pour l'utilisateur. Il permet également, de manière connue, de rabattre le dossier 2 sur l'assise 1 afin de placer le siège S en position portefeuille (voir figure 2). ~o De manière également connue, un deuxième dispositif pivotant D2 est placé vers l'extrémité 12 de l'assise 1 opposée à l'extrémité 11 de ladite assise 1 reliée audit dossier 2 : le deuxième dispositif pivotant D2 permet, par rotation autour d'un axe T2 sensiblement parallèle à l'axe T du repère 15 précédemment défini, de basculer l'assise 1 dans une position sensiblement verticale rabattue vers l'avant du véhicule. Combinée au basculement de l'assise 1 au moyen du deuxième dispositif pivotant D2, la position portefeuille du siège S permet, classiquement, un accès facilité à la zone de 20 l'habitacle située à l'arrière du siège S, ainsi que, lorsque ledit siège S est amovible, un rangement et une manipulation simplifiés de celui-ci. Le premier dispositif Dl comporte une plaque 25 sensiblement plane 3 liée à une face latérale 1 a de l'assise 1 du siège S et s'étendant sensiblement parallèlement à la face latérale correspondante 2a du dossier 2 du siège S. Il inclut également un axe 4 autour duquel le dossier 2 du siège S est mobile en rotation : l'axe 4 est sensiblement parallèle à l'axe T 30 du repère précédemment défini, et est matérialisé, sur la face latérale 2a du dossier 2 du siège S, par un pion 4' sensiblement perpendiculaire à ladite face 2a et traversant la plaque 3 sensiblement perpendiculairement à la surface de celle-ci, la plaque 3 étant libre en rotation autour du pion 4'. Une lumière 5, typiquement de quelques millimètres de largeur, en forme d'arc de cercle centré sur ledit pion 4', est ménagée dans la plaque 3, et un ergot 6, placé sur la face latérale 2a du dossier 2 du siège S, est engagé dans ladite lumière 5. Lors de la rotation du dossier 2 du siège S autour de l'axe 4 matérialisé par le pion 4', l'ergot 6 parcourt la lumière 5, permettant ainsi de régler l'angle d'inclinaison du dossier 2 par rapport à l'assise 1, ainsi que le montrent plus précisément les figures 1 et 2. Un dispositif approprié (non représenté sur les figures) permet le blocage du dossier 2 dans une inclinaison donnée par rapport à l'assise 1 du siège S. Le siège S selon l'invention comporte, outre lesdits premier et deuxième dispositifs pivotants Dl et D2, connus, un troisième dispositif pivotant D3 qui va maintenant être décrit. Le dispositif pivotant D3 permet, ainsi qu'il a été évoqué plus haut, d'atteindre, à partir d'une première position, de repos, présentée par les figures 1, 2, ou 4, dans laquelle l'angle d'inclinaison du dossier 2 par rapport à l'assise 1 est celui fixé par le premier dispositif pivotant Dl, une seconde position, déployée, présentée par la figure 3, dans laquelle ledit dossier 2 est placé sensiblement dans l'alignement de ladite assise 1. Selon l'invention, le siège S ne peut adopter, grâce audit troisième dispositif pivotant D3, que les deux positions ci-dessus mentionnées, et le dispositif pivotant D3 peut être actionné quelle que soit la position du siège S fixée par les premier et deuxième dispositifs pivotants Dl et D2 : en particulier, le dispositif pivotant D3 peut être manoeuvré lorsque l'assise 1 du siège S est basculée en position sensiblement verticale grâce au dispositif D2 précédemment évoqué. Le troisième dispositif pivotant D3, ainsi que le montre de manière plus détaillée la figure 4, comporte une plaque mince sensiblement plane 7, sensiblement parallèle à la plaque sensiblement plane 3 du dispositif Dl et aux faces latérales 1 a et 2a respectivement de l'assise 1 et du dossier 2, mobile en ~o rotation autour d'un axe 8 sensiblement parallèle à l'axe 4 du dispositif Dl et à l'axe T du repère précédemment défini. La plaque 7 est liée de manière rigide à la plaque 3, par des moyens non détaillés sur les figures : les deux plaques 3 et 7 peuvent ainsi être rivetées ou soudées l'une à l'autre, elles 15 peuvent également constituer deux parties d'une plaque unique, comme c'est le cas selon le mode de réalisation de l'invention représenté par les figures. L'axe 8 est matérialisé, sur la face latérale 1 a de l'assise 1 du siège S, par un pion 8' traversant sensiblement perpendiculairement la plaque 7, autour duquel 20 ladite plaque 7 est libre en rotation. La plaque 7 comporte, sensiblement centrée sur le pion 8', une partie 71 sensiblement en forme de disque. Un appendice 72 s'étend à partir de ladite partie 71 : l'un des contours dudit appendice 72 est sensiblement tangentiel à la 25 périphérie de ladite partie 71, et le contour opposé dudit appendice 72 définit, à son intersection avec ladite partie 71, un creux 73 dont le rôle sera précisé ultérieurement. Afin de permettre la manoeuvre du dispositif D3, la face latérale 1 a de l'assise 1 du siège S est munie, au voisinage de 30 son extrémité 11 liée au dossier 2 et de la plaque sensiblement plane 7, d'un verrou 13 et de deux butées 14 et 14' dont la forme et le rôle vont maintenant être décrits, et qui sont présentés de manière plus détaillée par la figure 4. Le verrou 13 comporte un loquet de petite taille 131 sensiblement plan, placé sensiblement parallèlement à la face latérale la de l'assise 1, et mobile en rotation autour d'un pion 132 placé, sur ladite face latérale la, sensiblement perpendiculairement audit loquet 131. Un ressort de rappel 15 relie le loquet 131 et la face latérale 1a de l'assise 1. Le loquet 131 comporte deux branches 133 et 134, diamétralement opposées par rapport au pion 132, dont l'une (la branche 134 sur les figures et dans la description qui suit) est orientée vers le dossier 2 du siège S, et dont l'autre (la branche 133 sur les figures et dans la description qui suit) est orientée vers l'avant du siège S. Lorsque le dispositif D3 est dans sa position de repos, dans laquelle l'inclinaison du dossier 2 du siège S par rapport à l'assise 1 est celle fixée par le premier dispositif pivotant Dl, et ainsi que le présentent les figures 1 et 4, la branche 134 du verrou 13 est engagée avec le creux 73 défini par l'intersection de l'appendice 72 et de la partie 71 de la plaque 7, la face opposée dudit appendice 72 étant au contact de l'une des butées 14, 14' précédemment mentionnées. L'appendice 72 est ainsi, dans cette première position du dispositif pivotant D3, bloqué entre ledit appendice 134 du verrou 13 et une première butée 14, 14', de l'assise 1. Pour manoeuvrer le dispositif D3, l'utilisateur doit désengager le loquet 131 du creux 73 de la plaque 7. Dans la configuration présentée par les figures, ceci est réalisé en basculant, dans le sens horaire, autour du pion 132, la branche 133 du loquet 131, opposée à la branche 134 engagée avec ledit creux 73 : l'appendice 72 de la plaque 7 est alors entraîné en rotation dans le sens horaire autour du pion 8', désengageant ainsi la branche 134 du creux 73. Ce basculement peut être réalisé grâce à une poignée appropriée liée au loquet 131 du verrou 13. Le dossier 2 peut alors être basculé en rotation dans le sens horaire autour de l'axe 8, jusqu'à ce que le côté de l'appendice 72 formant, avec la partie 71 de la plaque 7, le creux 73, vienne contre la seconde butée 14, 14' de l'assise 1. Le loquet 131, libéré de l'appendice 72, ~o revient alors à sa position initiale grâce au ressort de rappel 15. Pour revenir à la position de repos du dispositif pivotant D3, il suffit d'effectuer une légère rotation, selon le sens horaire inverse, du dossier 2 : la plaque 7 est ainsi entraînée en rotation, également selon le sens horaire inverse, autour du 15 pion 8', l'appendice 72 entraînant alors un basculement de la branche 134 du loquet 131 autour du pion 132, dans le sens horaire, et permettant, lors du retour du loquet 131 à sa position de repos grâce au ressort de rappel 15, l'engagement de ladite branche 134 avec le creux 73 de la plaque 7. 20 Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, les butées 14 et 14' sont disposées de telle sorte que, lorsque le dispositif pivotant D3 est dans sa position déployée, le dossier 2 du siège S soit sensiblement dans l'alignement de l'assise 1 25 dudit siège S. De même, les butées 14 et 14', ainsi que la lumière 5 de la plaque 3, sont définies et dimensionnées de telle sorte que, lorsque le dispositif pivotant D3 est dans sa position de repos, l'inclinaison, au moyen du dispositif pivotant Dl, du dossier 2 par rapport à l'assise 1, puisse être réglée 30 dans une plage angulaire aussi large que possible. L'invention permet ainsi de basculer le siège S entre les deux positions précédemment mentionnées, et ce, quelle que soit la position de l'assise 1 obtenue par le dispositif pivotant D2, et quelle que soit l'inclinaison initiale du dossier 2 par rapport à ladite assise 1, obtenue par le dispositif pivotant D1. Le principal avantage de l'invention apparaît lorsque l'assise 1 est basculée, au moyen du dispositif pivotant D2, en position sensiblement verticale vers le dossier d'un siège situé à l'avant du siège S dans le véhicule. L'invention permet en ~o effet alors, par la position déployée du dispositif pivotant D3, de placer le dossier 2 dans une position également sensiblement verticale, ce qui permet d'augmenter l'accessibilité au volume situé à l'arrière du siège S : en particulier, l'accès à une troisième rangée de sièges est ainsi 15 facilité par l'invention, de même que le rangement d'objets encombrants dans le coffre, lorsque le véhicule ne comporte que deux rangées de sièges. Dans tous les cas, cette accessibilité peut être encore augmentée en associant le dispositif pivotant D3 d'un siège arrière S selon l'invention à un 20 dispositif connu de coulissement transversal dudit siège S dans l'habitacle du véhicule. La partie inférieure de l'assise 1 peut, en effet, à titre d'exemple non limitatif, comporter une partie tubulaire (non représentée sur les figures) montée coulissante sur une barre transversale solidaire du plancher du véhicule, de 25 telle manière que, lorsque l'assise 1 est basculée en position sensiblement verticale par le dispositif D2, l'ensemble du siège puisse coulisser sur ladite barre transversale pour augmenter l'accessibilité à la zone située à l'arrière du siège S. Il est également à noter que, lorsque le troisième 30 dispositif pivotant D3 est ramené à sa position de repos, l'inclinaison du dossier 2 par rapport à l'assise 1 reprend sa valeur initiale, déterminée par la position du premier dispositif pivotant Dl, sans qu'il soit nécessaire de procéder à un nouveau réglage
|
Le siège (S) selon l'invention, pour un véhicule automobile, préférentiellement un siège arrière, est composé principalement d'une assise (1) et d'un dossier (2) articulé sur une extrémité (11) de l'assise (1) au moyen d'un premier dispositif pivotant (D1 ) permettant de régler l'angle d'inclinaison dudit dossier (2) par rapport à ladite assise (1) et de rabattre ledit dossier (2) sur ladite assise (1 ). Un deuxième dispositif pivotant (D2), placé à l'extrémité (12) de l'assise (1) opposée à l'extrémité (11) reliée au dossier (2), permet de faire basculer ladite assise (1) dans une position sensiblement verticale vers l'avant du véhicule ; et un troisième dispositif pivotant (D3) permet d'atteindre, à partir d'une position de repos dans laquelle l'inclinaison du dossier (2) par rapport à l'assise (1) est celle déterminée par ledit premier dispositif pivotant (D1 ), une position déployée dans laquelle ledit dossier (2) est sensiblement placé dans le prolongement de ladite assise (1 ).
|
Revendications 1. Siège (S) pour un véhicule automobile, composé principalement d'une assise (1) et d'un dossier (2) articulé sur une extrémité (1 1) de l'assise (1) au moyen d'un premier dispositif pivotant (Dl) permettant de régler l'angle d'inclinaison ~o dudit dossier (2) par rapport à ladite assise (1) et de rabattre ledit dossier (2) sur ladite assise (1) ; dans lequel un deuxième dispositif pivotant (D2), placé à l'extrémité (12) de l'assise (1) opposée à l'extrémité (1 1) reliée au dossier (2), permet de faire basculer ladite assise (1) dans une position sensiblement 15 verticale vers l'avant du véhicule, caractérisé en ce qu'un troisième dispositif pivotant (D3) permet d'atteindre, à partir d'une position de repos dans laquelle l'inclinaison du dossier (2) par rapport à l'assise (1) est celle déterminée par ledit premier dispositif pivotant (Dl), une position déployée dans 20 laquelle ledit dossier (2) est sensiblement placé dans le prolongement de ladite assise (1). 2. Siège (S) selon la 1, caractérisé en ce que le troisième dispositif pivotant (D3) peut être actionné 25 quelles que soient les positions initiales relatives de l'assise (1) et du dossier (2) fixées par les dispositifs (Dl) et (D2). 3. Siège (S) selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisé en ce que le troisième dispositif pivotant (D3) 30 comporte :- une plaque sensiblement plane (7) liée à une face latérale (2a) du dossier (2) et mobile en rotation autour d'un pion (8') matérialisant, perpendiculairement à la face latérale (la) de l'assise (1) correspondant à ladite face latérale (2a) dudit dossier (2), un axe (8) sensiblement parallèle à la direction transversale du véhicule autour duquel le dossier (2) est mobile en rotation, - un verrou (13) placé sur ladite face latérale (la) de l'assise (1), composé d'un loquet (131) mobile en rotation autour d'un pion (132), sensiblement parallèle à la direction transversale du véhicule, placé sur la face latérale (la) de l'assise (1), - deux butées (14), (14') placées sur la face latérale (la) de l'assise (1). 4. Siège (S) selon la 3, caractérisé en ce que la plaque sensiblement plane (7) comporte une partie (71) centrée sur le pion (8') et en ce qu'un appendice (72) s'étend à partir de la périphérie de ladite partie (71) et définit, par son intersection avec ladite partie (71), un creux (73). 5. Siège (S) selon la 4, caractérisé en ce que le loquet (131) comporte deux branches (133), (134) diamétralement opposées par rapport au pion (132) et en ce que, dans la position de repos du troisième dispositif pivotant (D3) dans laquelle l'inclinaison du dossier (2) par rapport à l'assise (1) du siège (S) est celle fixée par le premier dispositif pivotant (Dl), l'une des branches (133), (134) coopère avec le creux (73) de la plaque sensiblement plane (7) et est bloquée entre ledit creux (73), d'une part, et une première butée (14), (14'), d'autre part. 6. Siège (S) selon la 5, caractérisé en ce que, dans la position déployée du troisième dispositif pivotant (D3), la branche (133), (134) du loquet (131) coopérant avec le creux (73) dans la position de repos du troisième dispositif pivotant (D3) est dégagée dudit creux (73) et est bloquée contre la seconde butée (14), (14'). 7. Siège (S) selon l'une quelconque des 1 ~o à 6, dans lequel le premier dispositif pivotant (Dl) comporte une plaque (3) sensiblement plane liée à l'assise (1) et placée sur la face latérale (2a) du dossier (2), caractérisé en ce que les plaques (7) et (3) forment une plaque unique. 15 8. Procédé d'actionnement d'un dispositif pivotant (D3) d'un siège (S) selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que le passage de la position de repos à la position déployée dudit troisième dispositif pivotant (D3) est obtenu par pivotement, dans le sens horaire, du loquet (131) 20 autour du pion (132) et en ce que, une fois le pivotement accompli, ledit loquet (131) est ramené à sa position initiale grâce à un ressort de rappel (15) liant ledit loquet (131) et l'assise (1) du siège (S). 25 9. Siège (S) selon l'une quelconque des 1 à 7 actionné par un procédé selon la 8, caractérisé en ce que le dispositif pivotant (D3) est associé à un dispositif de coulissement transversal dans lequel l'assise (1) du siège (S) comporte au moins une partie tubulaire montée 30 coulissante autour d'une barre transversale liée au plancher du véhicule. 10. Véhicule automobile muni, préférentiellement à l'arrière, d'au moins un siège (S) selon l'une quelconque des 1 à 9.
|
B
|
B60
|
B60N
|
B60N 2
|
B60N 2/22,B60N 2/12
|
FR2887837
|
A1
|
DISPOSITIF DE LIAISON D'UN BRAS DE PEDALE DE FREIN A UNE TIGE DE COMMANDE D'AMPLIFICATEUR DE FREINAGE
| 20,070,105 |
L'invention concerne un dispositif de liaison entre une extrémité de tige et une pièce plane, comme par exemple une extrémité de tige de commande d'amplificateur de frein et un bras de pédale de frein, comprenant un verrou rigidement solidarisé à la pièce plane. Un tel dispositif est généralement mis en uvre dans une commande de frein de véhicule automobile pour lier le bras de pédale de frein à un amplificateur de frein par la tige de commande. Dans un tel dispositif de liaison connu du document EP1440857, la tige de commande se termine par un axe s'étendant à angle droit par rapport à la direction générale de cette tige, de sorte que cette extrémité de tige a une forme correspondant à la lettre T. Le bras de pédale de frein est une pièce plane dont la tranche présente une découpe concave apte à recevoir l'axe pour qu'il se cale contre cette tranche en s'étendant selon une direction normale au plan de la pièce plane formant le bras. Ce bras est équipé, sensiblement à hauteur de la découpe, d'un verrou de retenue de l'axe, ce verrou étant fixé au bras rigidement. Ce verrou comprend principalement deux lamelles percées, en appui chacune sur une face du bras, et dépassant de la tranche de ce bras, au niveau de la découpe concave recevant l'axe. Lorsque la liaison est accouplée l'axe qui a une longueur supérieure à l'épaisseur du bras est en appui dans la découpe, et il traverse les perçages des deux lamelles, de sorte qu'il est immobilisé par rapport à la découpe, tout en pouvant pivoter dans les perçages, de façon à former une liaison pivot avec le bras. Le montage de cette commande est effectué par un opérateur qui positionne et fixe d'abord un pédalier sur lequel le bras de pédale de frein est préalablement monté, à une partie correspondante du véhicule appelée tablier. La tige de commande est montée préalablement au pédalier, de telle façon qu'elle dépasse du tablier vers l'intérieur du véhicule. Après avoir fixé le pédalier au tablier, l'opérateur solidarise le bras de la pédale de frein à l'extrémité de la tige de commande, en abaissant la pédale de frein pour positionner l'axe entre les deux lamelles afin d'engager les deux extrémités de cet axe dans les perçages de ces lamelles qui s'écartent l'une de l'autre de par leur flexibilité pour permettre cette opération. Avec ce dispositif connu, l'opérateur doit guider l'axe pendant qu'il enfonce la pédale afin de positionner cet axe à une hauteur adéquate pour engager les deux extrémités de cet axe dans les perçages des lamelles. D'autre part, les lamelles sont séparées l'une de l'autre d'une distance correspondant à l'épaisseur du bras, qui ne correspond pas nécessairement au diamètre de la tige de commande. Il s'ensuit que la tige de commande n'est pas bloquée transversalement par rapport au bras de façon précise, ce qui introduit un jeu fonctionnel préjudiciable au fonctionnement de la commande. Le but de l'invention est de remédier à ces inconvénients. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif de liaison entre une extrémité sphérique de tige et une pièce plane, comme par exemple une extrémité sphérique de tige de commande d'amplificateur de frein et un bras de pédale de frein, comprenant un verrou rigidement solidarisé à la pièce plane, ce verrou étant issu d'une pièce de tôle découpée et emboutie et étant apte à recevoir l'extrémité sphérique pour l'emprisonner contre la pièce plane, ce verrou comprenant une bande médiane repliée sur elle-même de façon à former un cadre, et plusieurs lamelles de blocage espacées le long d'un bord de cette bande médiane en s'étendant perpendiculairement à cette bande médiane, chaque lamelle comprenant une base et une extrémité, ces lamelles de blocage ayant leurs 2887837 3 bases respectives orientées de façon convergentes et leurs extrémités courbées de façon divergentes pour délimiter une ouverture centrale, les différentes lamelles de blocage s'écartant les unes des autres sur engagement de l'extrémité sphérique dans cette ouverture centrale et se rétractant après dépassement par l'extrémité sphérique des extrémités courbées. Selon une autre caractéristique de l'invention, le verrou comprend deux pattes de fixation à la pièce plane, ces deux pattes de fixation prolongeant un autre bord du cadre formé par la bande médiane en étant diamétralement opposées par rapport au cadre formé par la bande médiane, ces deux pattes de fixation ayant des extrémités s'étendant parallèlement l'une à l'autre dans une direction opposée aux lamelles de blocage. Selon une autre caractéristique de l'invention, la bande médiane repliée a une forme carrée, et comprend au moins une lamelle de blocage partant de chaque côté de ce carré. Selon une autre caractéristique de l'invention, le verrou comprend deux lamelles de blocage latérales, diamétralement opposées autour du cadre formé par la bande médiane, chaque lamelle latérale comprenant une empreinte formant un rail de guidage de l'extrémité sphérique. Selon une autre caractéristique de l'invention, chaque lamelle latérale comprend une empreinte circulaire apte à venir en appui sur l'extrémité sphérique pour la bloquer après dépassement des extrémités courbées. Selon une autre caractéristique de l'invention, la pièce plane comprend une tranche pourvue de deux encoches espacées le long de cette tranche, chaque encoche recevant un côté du cadre formé par la bande médiane pour positionner le verrou par rapport à la pièce plane. Selon une autre caractéristique de l'invention, la pièce plane comprend sur sa tranche une découpe en demi- cercle située entre les deux encoches, cette découpe en demi-cercle formant une portée de l'extrémité sphérique. Selon une autre caractéristique de l'invention, le dispositif comprend un centreur fixé à la pièce plane, ce centreur incluant une portée hémisphérique apte à recevoir l'extrémité sphérique. L'invention sera maintenant décrite plus en détail, et en référence aux dessins annexés qui en illustrent une forme de réalisation à titre d'exemple non limitatif. La figure dispositif selon La figure dispositif selon La figure dispositif selon 1 est une première vue d'ensemble du l'invention 2 est une vue montrant le verrou du l'invention 3 est une seconde vue d'ensemble du l'invention La figure 4 est une première vue en coupe horizontale du dispositif selon l'invention; La figure 5 est une seconde vue en coupe du dispositif selon l'invention. Figure 1, une partie de bras de pédale de frein 1 est solidarisé à une tige de commande 2 qui est apte à agir sur un amplificateur lorsqu'elle est déplacée en translation. Sur enfoncement de la pédale de frein, la tige de commande 2 est déplacée vers l'avant du véhicule pour générer via l'amplificateur de frein un effort de freinage proportionnel à l'effort qui est appliqué à la pédale de frein. Le bras 1 est une pièce sensiblement plane issue de découpe et d'emboutissage, qui définit une tranche 3, orientée vers l'avant du véhicule, à laquelle une première extrémité sphérique 5 de la tige de commande 2 est liée par une liaison rotule. Cette tige de commande 2 comprend également une autre extrémité 6 qui est également sphérique, et qui est liée par un système de transmission non représenté à l'amplificateur de frein. La première extrémité sphérique 5 est en appui contre la tranche 3 du bras 1 au niveau d'une découpe complémentaire en arc de cercle qui est réalisée dans la tranche 3 de ce bras 1. Cette extrémité sphérique 5 est retenue en appui contre la tranche 3 du bras 1 par un verrou 7 se présentant sous forme d'une agrafe rigidement fixée au bras 1. Ce verrou 7 est issu de découpe et emboutissage d'une tôle en acier de faible épaisseur, et est représenté seul en figure 2. Il comprend une bande médiane 8 qui est repliée sur elle-même de façon à former un cadre à contour sensiblement carré. Ce carré comprend quatre côtés consécutifs, repérés respectivement par. 9, 10, 11 et 12, le côté supérieur, qui est repéré par 12 sur la figure, comprenant une discontinuité qui correspond aux deux extrémités de la bande médiane 8. Cette bande médiane 8 a l'un de ses bords, prolongé par cinq lamelles de blocage, uniformément réparties le long de ce bord, et repérées respectivement par 14, 15, 16, 17 et 18. Comme visible sur les figures, les deux côtés latéraux 10 et 12 du cadre formé par la bande médiane 8 portent chacun une lamelle de blocage, repérées par 15 et 17, et le côté inférieur 11 du cadre porte lui aussi une lamelle repérée par 16. Chaque lamelle de blocage 15 16 et 17 a une largeur qui correspond sensiblement à la longueur du côté qui la porte. Le côté supérieur du cadre comprend quant à lui les deux extrémités de la bande médiane 8, qui sont séparées l'une de l'autre par une fente située au milieu de ce côté supérieur 9. Ce côté supérieur 9 porte ainsi deux lamelles de blocage 14 et 18 qui ont des largeurs valant sensiblement la moitié de la largeur des autres lamelles de blocage 15-17, c'est-à-dire la moitié de la largeur d'un côté du cadre. Ces deux lamelles 14 et 18 sont situées de part et d'autre de la fente centrale séparant les extrémités de la bande médiane 8. Le verrou selon l'invention a ainsi une structure générale qui est symétrique par rapport à un plan médian du cadre formé par la bande médiane 8, ce plan médian étant parallèle aux côtés 10 et 12, et passant par la fente qui sépare les deux extrémités de la bande médiane. Les cinq lamelles sont orientées selon une même direction générale correspondant à une direction normale à celle du plan défini par le cadre 8, tout en ayant leurs bases respectives 14', 15', 16', 17', et 18', qui sont des portions planes, inclinées de façon que ces lamelles convergent les unes vers les autres. Les extrémités 14", 15", 16", 17" et 18" sont recourbée de façon divergente, c'est à dire de façon à s'éloigner les unes des autres. La zone située entre les lamelles constitue ainsi une ouverture centrale, repérée par 20, qui est apte à recevoir l'extrémité sphérique 5 de la tige de commande 2. La jonction entre la base et la partie courbée des différentes lamelles de blocage, est située dans un même plan parallèle au plan du cadre 8. Dans ce plan, l'ouverture centrale 20 a une taille qui est légèrement inférieure à celle de l'extrémité sphérique 5. Les extrémités des lamelles qui sont courbées de façon à être divergentes constituent un guide de forme générale évasée, qui est apte à accueillir cette extrémité sphérique 5 pour la diriger dans l'ouverture centrale 20. L'assemblage du dispositif de liaison selon l'invention consiste ainsi à abaisser la pédale de frein pour rapprocher le verrou 7 de l'extrémité sphérique 5. L'extrémité sphérique rencontre alors les extrémités recourbées des lamelles de blocage, qui constituent un guide la dirigeant vers l'ouverture centrale 20 sans que l'opérateur n'ait à intervenir. Une fois que le dispositif est monté, Les différentes lamelles 14-18 exercent des efforts constants sur l'extrémité sphérique 5 pour réduire les bruits occasionnés par les éventuels jeux mécaniques. La pression exercée sur la pédale de frein et répercutée par l'extrémité sphérique 5 sur les lamelles de blocage les fait ainsi fléchir pour qu'elles s'écartent les unes des autres afin de laisser passer cette extrémité sphérique. Après dépassement par l'extrémité sphérique, des parties courbées des lamelles de blocage, ces lamelles se rétractent pour emprisonner cette extrémité sphérique contre la découpe en arc de cercle de la tranche 3. Comme visible notamment sur la figure 2, les deux lamelles de blocage 15 et 17 comprennent chacune une empreinte concave 21, 22 située sur la face interne de leurs extrémités courbées 15", 17". Chaque empreinte concave a une forme de rail situé au centre de la lamelle correspondante, et il constitue un guide apte à positionner l'extrémité sphérique 5 à mihauteur du verrou 7 durant l'engagement de cette extrémité sphérique 5. Ces rails se terminent par deux portées circulaires qui sont réalisées dans les bases 15' et 17' de ces lamelles de blocage. L'une de ces portées circulaire, qui est réalisée dans la lamelle de blocage 15, apparaît sur les figures 1 et 3 en étant repérée par 23. Cette portée est réalisée par emboutissage, et constitue un forme de bol concave apte à recevoir l'extrémité sphérique 5. Ces portées qui assurent un centrage optimal de l'extrémité sphérique 5 dans le verrou 7 peuvent également être réalisées sous forme de simples perçages. Le verrou du dispositif selon l'invention comprend encore deux pattes de fixation, repérées par 24 et 25, et qui s'étendent toutes deux dans une direction opposée à celle des lamelles de blocage. Ces pattes de fixation 24 et 25 partent chacune d'un second bord de la bande médiane 8, en étant diamétralement opposées l'une à l'autre. Comme visible en figure 2, ces pattes de fixation 24 et 25 prolongent respectivement les côtés opposés 10 et 12 du carré formé par la bande médiane 8. Elles ont chacune une base repliée à angle droit, c'est à dire parallèle au plan défini par le cadre 8, ces bases convergeant l'une vers l'autre. Ces pattes ont leurs extrémités respectives repliées à angle droit par rapport à leurs bases respectives ces extrémités s'étendant ainsi parallèlement l'une à l'autre, selon une direction normale à celle du cadre 8 et opposée à celle des lamelles de blocage, tout en étant séparées l'une de l'autre d'une distance correspondant à l'épaisseur du bras 1. Grâce à ces pattes de fixation 24 et 25 qui sont disposées pour entourer le bras 1 en étant plaquées sur chacune de ses faces, le verrou peut facilement être fixé au bras 1 par sertissage, rivetage, ou autre. Après accouplement de la liaison, comme indiqué ci-dessus, la tête sphérique est en appui contre une découpe en forme d'arc de cercle de la tranche 3 tout en étant bloquée latéralement et verticalement par les deux portées sphériques dont sont pourvues les lamelles de blocage latérales 15 et 17. La tête sphérique peut ainsi pivoter pour constituer avec le verrou 7 et le bras 1 une liaison pivot, comme illustré en figure 3, dans laquelle la tige de commande 2 est inclinée vers le bas et vers la droite par rapport à une position médiane de référence. Comme visible notamment sur les figures 1 et 3, le bras 1 comprend deux encoches réalisées dans sa tranche 3, qui sont situées de part et d'autre de la découpe en demi-cercle formant portée de l'extrémité sphérique 5. Ces deux encoches sont séparées l'une de l'autre par une distance correspondant à celle séparant le bord supérieur 9 du bord inférieur 11 du cadre défini par la bande médiane 8 repliée. Ces deux encoches 26 et 27 sont prévues pour recevoir respectivement les côtés 9 et 11 du cadre, de manière à positionner aisément le verrou 7 selon l'invention le long du bras, lors de son montage, ce montage pouvant être effectué par sertissage, rivetage ou autre des pattes de fixation 24 et 25 sur le bras 1. Comme visible sur les figures 4 et 5, le maintien en position de l'extrémité sphérique 5 dans le verrou 7 peut être amélioré avec un axe 28 traversant cette extrémité sphérique 5 perpendiculairement à la direction de la tige 5. Cet axe 28 définit deux extrémité 29 et 29' dépassant de la surface externe de cette extrémité sphérique. Dans ce cas, les portées circulaires 23 et 23' situées sur les lamelles 15 et 17 peuvent se présenter sous la forme de simples perçages. Durant l'insertion de l'extrémité 5 dans le verrou 7, les extrémités 29 et 29' s'engagent dans les rails 21 et 22 pour être guidées jusqu'à atteindre les portées 23 et 23' pour s'engager dans les ouvertures que forment ces portées. L'engagement des extrémités 29 et 29' respectivement dans les ouvertures 23 et 23' assure alors aussi que l'extrémité 5 ne peut pas se désolidariser du verrou sans qu'un utilisateur n'intervienne pour écarter les lamelles 15 et 17 l'une de l'autre. Avantageusement, le dispositif comprend encore un centreur 30, solidarisé au bras 1, et définissant une portée hémisphérique 31 intercalée entre l'extrémité sphérique 5 et le bras 1. Ce centreur qui apparaît dans les vues en coupe des figures 4 et 5 assure ainsi un maintien en position de l'extrémité 5 de la tige de commande, grâce à sa portée hémisphérique contre laquelle cette extrémité est maintenue en appui. Comme visible sur les figures, ce centreur est issu d'une bande de tôle rectangulaire emboutie. Il comprend deux branches latérales 32 et 33 parallèles l'une à l'autre, ayant leurs bases respectives réunies par une portion de tôle pour définir en section une forme générale de U. La portion de tôle réunissant les deux branches 32 et 33 correspond à la portée 31 dans laquelle est imprimée la forme hémisphérique par emboutissage. Le montage de ce centreur 30 consiste principalement à le positionner sur la tranche du bras 1, de telle façon que les deux bras 32 et 33 soient en appui chacun sur une face du bras, et que la portée 31 soit en appui sur la tranche du bras. Ce centreur peut ainsi avoir ses pattes 32 et 33 serties, rivetées, collées ou soudées sur le bras 1
|
L'invention concerne un dispositif de liaison entre une extrémité sphérique (5) de tige de commande (2) et un bras (1) de pédale de frein.Ce dispositif comprend un verrou (7) solidarisé au bras (1), ce verrou (7) étant issu d'une tôle découpée et emboutie et est apte à recevoir l'extrémité sphérique (5) pour l'emprisonner contre la pièce plane (1). Ce verrou (7) comprend une bande médiane (8) repliée sur elle-même formant un cadre, et plusieurs lamelles de blocage (14-18) solidaires de cette bande médiane (8), ces lamelles de blocage (14-18) ayant leurs bases respectives orientées de façon convergentes et leurs extrémités courbées de façon divergentes pour délimiter une ouverture centrale. Les lamelles de blocage (14-18) s'écartent les unes des autres sur engagement de l'extrémité sphérique (5) et se rétractent après passage de l'extrémité sphérique (5).L'invention s'applique au montage de commandes de freinage de véhicules automobiles.
|
1. Dispositif de liaison entre une extrémité sphérique (5) de tige et une pièce plane (1), comme par exemple une extrémité sphérique (5) de tige de commande (2) d'amplificateur de frein et un bras (1) de pédale de frein, comprenant un verrou (7) rigidement solidarisé à la pièce plane (1), ce verrou (7) étant issu d'une pièce de tôle découpée et emboutie et étant apte à recevoir l'extrémité sphérique (5) pour l'emprisonner contre la pièce plane (1), ce verrou (7) comprenant une bande médiane (8) repliée sur elle-même de façon à former un cadre (9-12), et plusieurs lamelles de blocage (14-18) espacées le long d'un bord de cette bande médiane (8) en s'étendant perpendiculairement à cette bande médiane (8), chaque lamelle (14-18) comprenant une base (14'-18') et une extrémité (14 " -18 "), ces lamelles de blocage (14-18) ayant leurs bases (141-18') respectives orientées de façon convergentes et leurs extrémités (14 " -18 ") courbées de façon divergentes pour délimiter une ouverture centrale (20), les différentes lamelles de blocage (14-18) s'écartant les unes des autres sur engagement de l'extrémité sphérique (5) dans cette ouverture centrale (21) et se rétractant après dépassement par l'extrémité sphérique (5) des extrémités courbées (14"-18"). 2. Dispositif selon la 1, dans lequel le verrou (7) comprend deux pattes de fixation (24, 25) à la pièce plane (1), ces deux pattes de fixation (24, 25) prolongeant un autre bord du cadre formé par la bande médiane (8) en étant diamétralement opposées par rapport au cadre formé par la bande médiane (8), ces deux pattes de fixation (24, 25) ayant des extrémités s'étendant parallèlement l'une à l'autre dans une direction opposée aux lamelles de blocage (14-18). 3. Dispositif selon la 1 ou 2, dans lequel la bande médiane (8) repliée a une forme carrée, et comprend au moins une lamelle de blocage (14-18) partant de chaque côté (9-12) de ce carré. 4. Dispositif selon l'une des 1 à 3, comprenant deux lamelles de blocage latérales (15, 17), diamétralement opposées autour du cadre formé par la bande médiane (8), et dans lequel chaque lamelle latérale (15, 17) comprend une empreinte (21, 22) formant un rail de guidage de l'extrémité sphérique (5). 5. Dispositif selon l'une des 1 à 4, dans lequel chaque lamelle latérale (14-18) comprend une empreinte circulaire (23) apte à venir en appui sur l'extrémité sphérique (5) pour la bloquer après dépassement des extrémité courbées (14 " -18 "). 6. Dispositif selon l'une des précédentes, dans lequel la pièce plane (1) comprend une tranche (3) pourvue de deux encoches (26, 27) espacées le long de cette tranche (3), chaque encoche (26, 27) recevant un côté (9, 11) du cadre formé par la bande médiane (8) pour positionner le verrou (7) par rapport à la pièce plane (1). 7. Dispositif selon la 6, dans lequel la pièce plane (1) comprend sur sa tranche une découpe en demi-cercle située entre les deux encoches (26, 27), cette découpe en demi-cercle formant une portée de l'extrémité sphérique (5). 8. Dispositif selon l'une des précédentes, comprenant un centreur (30) fixé à la pièce plane (1), ce centreur incluant une portée hémisphérique (31) apte à recevoir l'extrémité sphérique (5).
|
B,F
|
B60,F16
|
B60T,F16B,F16C
|
B60T 7,F16B 2,F16B 21,F16C 11
|
B60T 7/06,F16B 2/24,F16B 21/00,F16C 11/06
|
FR2891902
|
A1
|
MATRAQUE TELESCOPIQUE EN PLASTIQUE
| 20,070,413 |
La présente innovation concerne la mise au point d'une matraque télescopique. Cette matraque télescopique entièrement en plastique étonne de par sa maniabilité hors pair, sa légèreté et surtout permet en toute configuration de 5 s'utiliser sans aucun risque de blessure. Elle a été conçue en tenant compte des situations tout en pensant à rester dans un cadre légal. En effet, il est indéniable que le suspect ou l'interpellé soit présenté devant le juge sans blessures graves afin d'éviter les procès contre les services de lo Police au niveau des dommages et intérêts et de mise en examen du ou des utilisateurs. Sa conception en cinq parties facilement démontables et sa forme ergonomique en font un outil confortable dans sa tenue. Du fait qu'elle est démontable, les parties rétractables sont changeables en cas de rupture ou 15 d'usure. La présente innovation est présentée ouverte (figl) et fermée (fig2) Partie 1 : la tête Partie 2 : le corps Partie 3 et 4 : les parties rétractables 20 Partie 5 : l'embout - Son poids : 150 gr Sa légèreté en fait un outil de travail appréciable et facile de maniement permettant une utilisation plus rapide. - Sa longueur : Fermée 22,5 cms - Déployée : 50 cms 25 Fermée ou déployée, sa longueur permet une utilisation discrète et efficace en lieu confiné. Comme sa consoeur métallique, elle permet de faire les mêmes clés comme moyen d'amener. - Sa matière : Conçue entièrement en plastique, elle permet de faire des frappes douloureuses et de paralyser par la rapidité de celles-ci occasionnant 30 ainsi des douleurs vives, cinglantes et piquantes. De plus, si pour une raison quelconque, l'utilisateur venait à perdre sa matraque ou à se la faire prendre par l'interpellé et que celui-ci s'en servait contre le représentant de l'ordre, l'agent aura toujours la possibilité de se protéger et de se défendre sans grand dommage corporel contrairement à 35 une matraque en métal
|
Cette matraque télescopique entièrement en plastique se compose de 5 parties dont deux sont interchangeables (3 et 4).C'est une innovation qui mérite sa place dans les métiers de la sécurité pouvant servir dans le cadre légal de nombreuses missions de par sa conception, ses avantages, son indétectabilité et son maniement.
|
1. Matraque télescopique caractérisée en ce qu'elle est en plastique. 2. Matraque télescopique selon la 1 caractérisée en ce qu'elle comporte des parties interchangeables.
|
F
|
F41
|
F41B
|
F41B 15
|
F41B 15/02
|
FR2888864
|
A1
|
LAME POUR LA REALISATION DE PLANCHER
| 20,070,126 |
La présente invention concerne une lame pour la réalisation de plancher ou de parement de surface verticale telle que lambris ou bardage, ladite lame étant constituée d'un profilé extrudé réalisé en un matériau lui conférant un aspect bois. La pose et l'assemblage de lames dans le but de réaliser un plancher ou un to parement de surface verticale sont des travaux, bien connus de ceux versés dans cet art, qui demandent du temps et posent généralement des difficultés. Plusieurs dispositifs permettant l'assemblage de lames afin de former un plancher sont aujourd'hui connus. Le plus généralement, les planchers sont 1s formés de lames approximativement rectangulaires, pouvant également coopérer entre elles, lesdites lames étant collées sur un support de plancher. Un tel dispositif pose des problèmes de démontage desdites lames. En effet, il est relativement compliqué de décoller une telle lame. De plus, si les lames sont aptes à coopérer entre elles, le changement d'une seule de ces lames s'avère alors complexe. Enfin, le collage est adapté à des lames réalisées en matériaux sur lesquels l'adhésion est possible tels que du bois par exemple. II n'est cependant pas adapté à d'autres types de matériaux tels que certains plastiques par exemple. Un autre dispositif permet de s'affranchir du collage. Les lames sont dans ce cas posées sur des lambourdes perpendiculairement à ces dernières puis solidarisées entre elles au moyen de clips rapportés. Les lames sont ensuite fixées au sol par vissage, ladite vis étant insérée dans un trou ménagé sur chaque clip. Ainsi, la pose d'un tel plancher nécessite la mise en place d'un clip à chaque intersection entre lame et lambourde puis un vissage par clip posé. Il en résulte un temps de pose accru et un nombre considérable de pièces nécessaires, ce qui augmente le coût d'un tel parement de surface. Un but de l'invention est donc de proposer une lame pour la réalisation de plancher ou de parement de surface dont la pose ne nécessite pas d'organe rapporté autre que des organes de fixation tels que des vis. Un autre but de l'invention est de proposer une lame pour la réalisation de plancher dont la conception permet, par coopération entre lesdites lames, une pose facilitée, notamment au niveau du positionnement desdites lames. Enfin, un autre but de l'invention est de proposer une lame dont la conception io permet d'obtenir un plancher formé de telles lames intéressant du point de vue économique sans nuire à la qualité de l'assemblage final. A cet effet, l'invention a pour objet une lame pour la réalisation de plancher ou de parement de surface verticale telle que lambris ou bardage, ladite lame étant constituée d'un profilé extrudé réalisé en un matériau lui conférant un aspect bois, caractérisée en ce que les rives longitudinales de ladite lame sont profilées l'une sous forme d'un talon, l'autre sous forme d'un becquet apte à venir à recouvrement sur le talon d'une lame adjacente similaire, ce becquet surmontant une gorge d'insertion partielle dudit talon d'une lame adjacente, un orifice de perçage traversant étant ménagé dans ledit talon pour recevoir un organe, tel que vis, de fixation du talon à un support de lame, de telle sorte qu'un même organe de fixation assure, après vissage, l'immobilisation simultanée des rives de deux lames adjacentes. Les formes de becquet et de talon que présentent les deux rives longitudinales de chaque lame permettent l'utilisation d'un même organe de fixation, sans ajout de pièce rapportée, pour solidariser deux lames entre elles et avec un support de lame. On réalise ainsi l'économie de nombreux clips et de la moitié de la visserie nécessaire dans les dispositifs de l'état de la technique. L'invention sera bien comprise à la lecture de la description suivante d'exemples de réalisation, en référence aux dessins annexés dans lesquels: La figure 1 représente une vue schématique en coupe d'une lame conforme à l'invention. La figure 2 représente une vue schématique en coupe de la lame représentée s à la figure 1 coopérant avec deux autres lames identiques. La figure 3 représente une vue schématique en coupe d'une extrémité d'un plancher constitué de lames conformes à l'invention. lo De manière générale, la lame 1 objet de l'invention est constituée d'un profilé extrudé réalisé en matériau plastique, tel que du PVC, conçu pour conférer un aspect bois à ladite lame 1. Dans les exemples représentés aux figures, la lame 1 est constituée d'un profilé extrudé cloisonné. Cette lame est destinée à coopérer avec des lames similaires adjacentes. Les parties de ces lames adjacentes identiques ou similaires à celles de la lame objet de l'invention sont identifiées avec la même référence numérique complétée d'un indice en vue de faciliter la compréhension du mode d'assemblage de deux lames identiques ou similaires entre elles. Toutes ces lames sont positionnées parallèlement les unes aux autres sur un support 10 puis immobilisées entre elles et solidarisées audit support 10 afin de former un plancher ou un parement de surface. La conception particulière des rives longitudinales de la lame 1 objet de l'invention permet une mise en place et une coopération entre des lames adjacentes facilitées. En effet, une rive longitudinale de la lame 1 présente une forme de talon 2 apte à coopérer avec la rive présentant une forme de becquet 3' d'une lame adjacente. L'autre rive longitudinale de la lame 1 est profilée sous forme d'un becquet 3. Ce becquet 3 est apte à venir à recouvrement sur le talon 2' d'une lame adjacente similaire. Ce becquet 3 surmonte une gorge d'insertion partielle dudit talon 2' d'une lame adjacente. La bordure dite inférieure de la gorge surmontée du becquet de la lame est biseautée. Le talon 2 comporte un orifice 4 de perçage traversant pour recevoir un organe 5, tel que vis, de fixation du talon 2 à un support 10 de lame. L'extrémité 6 libre du talon 2 est biseautée pour venir en appui sur un biseau 7' complémentaire formé par une bordure dite inférieure de la gorge d'une lame adjacente pour obtenir, par effet de coin, après vissage, une immobilisation simultanée des rives de deux lames adjacentes. Ainsi, l'alignement de l'assise des lames sur un plan commun est assuré grâce à l'utilisation d'un même organe de fixation pour former un point de fixation de deux lames adjacentes avec le support 10 des lames. Le procédé de pose d'un plancher comprenant une pluralité de lames conformes à l'invention va maintenant être décrit. Une fois qu'un support 10 fo généralement formé de lambourdes positionnées sur un sol support est réalisé, une première lame 1' est placée sur ledit support, de manière telle que la lame s'étend perpendiculairement aux lambourdes constitutives du support 10 et repose à chacune de ses extrémités sur une lambourde. Cette première lame est ensuite solidarisée audit support 10 au moyen d'organes 5' de solidarisation, ici des vis, insérés dans les orifices 4' ménagés sur la rive longitudinale de la lame 1' présentant une forme de talon 2'. On place ensuite une seconde lame 1 parallèlement à la première de manière à juxtaposer la rive en forme de becquet 3 de cette seconde lame et la rive en forme de talon 2' de la première. Comme représenté à la figure 2, on insère ensuite la partie biseauté 7 du becquet 3 de la deuxième lame 1 sous la partie biseautée 6' du talon 2' de la première lame. La coopération du biseau 7 du becquet 3 d'une lame 1 avec le biseau 6' du talon 2' d'une lame 1' adjacente permet, par effet de coin, d'assurer un positionnement précis d'une lame à poser par rapport à la précédente lame posée, facilitant ainsi la pose de telles lames 1, 1'. La deuxième lame est ensuite fixée au support 10 de lames grâce à l'organe 5 de fixation inséré dans l'orifice 4. On pose ainsi une pluralité de lames identiques sur le support 10 afin de former un plancher. La finalisation d'un tel plancher est décrite à la figure 3. Une pièce 11 de bordure, adoptant ici la forme d'une équerre, est rapportée de manière à venir à recouvrement du talon 2 et d'une partie du corps de la dernière lame posée afin de masquer l'organe 4 de fixation de la lame. Cette pièce 11 de bordure est ensuite fixée au support 10 de lame, soit directement par vissage sur ledit support 10, soit par vissage sur une cale 12 placée à l'extrémité du support 10. Cette pièce 11 de bordure peut également être fixée par d'autres moyens tels que par collage. Le plancher ainsi formé présente plusieurs avantages, outre sa facilité de pose. On remarque en effet que l'épaisseur du talon 2 et l'épaisseur du becquet 3 sont réalisées de manière à créer un espace 8 libre, tel qu'une chicane, formant gouttière, pour l'écoulement des eaux de surface. Généralement, les lames peuvent être montées de manière à présenter une légère pente depuis une extrémité en direction de l'autre extrémité des lames afin que l'eau de surface s'introduisant dans l'espace 8 entre deux lames s'évacue naturellement. On Io évite ainsi la formation de flaques sur la surface du plancher et l'usure que l'accumulation d'eau peut entraîner. De plus pour éviter toute infiltration, les biseaux 6, 7 forment respectivement, à l'état assemblé avec une lame adjacente, à chaque fois, un joint d'étanchéité au fluide. Ainsi, le biseau 6 coopère avec le biseau 7' d'une lame adjacente tandis que le biseau 7 coopère avec un biseau 6' d'une lame adjacente pour former, à chaque fois, un joint d'étanchéité par contact d'appui desdits biseaux 6, 7' ou 6', 7 réalisés de forme complémentaire. Ainsi, l'eau de ruissellement va pénétrer dans l'espace 8 ménagé entre deux lames adjacentes et va s'écouler sans pénétrer plus profondément entre lesdites lames. Enfin, dans les exemples représentés, on remarque que chaque lame 1 est pourvue de nervures 9 longitudinales constituant une surface antidérapante. Cette conception permet d'éviter tout accident des utilisateurs de ce plancher, notamment en cas d'humidité
|
L'invention concerne une lame (1) pour la réalisation de plancher ou de parement de surface verticale, telle que lambris ou bardage, ladite lame (1) étant constituée d'un profilé extrudé réalisé en un matériau lui conférant un aspect bois.Cette lame (1) est caractérisée en ce que les rives longitudinales de ladite lame (1) sont profilées l'une sous forme d'un talon (2), l'autre sous forme d'un becquet (3) apte à venir à recouvrement sur le talon (2') d'une lame adjacente similaire, ce becquet (3) surmontant une gorge d'insertion partielle dudit talon (2') d'une lame adjacente, un orifice (4) de perçage traversant étant ménagé dans ledit talon (2) pour recevoir un organe (5), tel que vis, de fixation du talon (2) à un support (10) de lame, de telle sorte qu'un même organe (5) de fixation assure, après vissage, l'immobilisation simultanée des rives de deux lames adjacentes.
|
1. Lame (1) pour la réalisation de plancher ou de parement de surface verticale, telle que lambris ou bardage, ladite lame (1) étant constituée d'un profilé extrudé réalisé en un matériau lui conférant un aspect bois, caractérisée en ce que les rives longitudinales de ladite lame (1) sont profilées l'une sous forme d'un talon (2), l'autre sous forme d'un becquet (3) apte à venir à recouvrement sur le talon (2') d'une lame adjacente similaire, ce becquet (3) surmontant une gorge d'insertion partielle dudit talon (2') d'une lame adjacente, to un orifice (4) de perçage traversant étant ménagé dans ledit talon (2) pour recevoir un organe (5), tel que vis, de fixation du talon (2) à un support (10) de lame, de telle sorte qu'un même organe (5) de fixation assure, après vissage, l'immobilisation simultanée des rives de deux lames adjacentes. 2. Lame (1) selon la 1, caractérisée en ce que la bordure dite inférieure de la gorge surmontée du becquet (3) de la lame est biseautée (7). 3. Lame (1) selon la 1, caractérisée en ce que l'extrémité (6) libre du talon (2) de la lame est biseautée pour venir en appui sur un biseau (7') complémentaire formé par une bordure, dite inférieure, de la gorge d'une lame adjacente pour obtenir, par effet de coin, après vissage, une immobilisation simultanée des rives de deux lames adjacentes. 4. Lame (1) selon l'une des 2 et 3, caractérisée en ce que lesdits biseaux (6, 7) forment respectivement, à l'état assemblé avec une lame similaire adjacente, un joint d'étanchéité au fluide. 5. Lame (1) selon la 1, caractérisée en ce que l'épaisseur du talon (2) et l'épaisseur du becquet (3) sont réalisées de manière à créer un espace (8) libre, tel qu'une chicane, formant gouttière, pour l'écoulement des eaux de surface. s 6. Lame (1) selon la 1, caractérisée en ce que ladite lame (1) est réalisée à partir d'un profilé extrudé cloisonné. 7. Lame (1) selon la 1, caractérisée en ce que ladite lame (1) est pourvue de nervures (9) longitudinales constituant une surface antidérapante.
|
E
|
E04
|
E04F
|
E04F 15,E04F 13
|
E04F 15/02,E04F 13/08
|
FR2892059
|
A3
|
BUTEE ANTI-BRUIT POUR PARE-SOLEIL
| 20,070,420 |
1 - BUTEE ANTI-BRUIT POUR PARE-SOLEIL La présente invention consiste en une butée anti-bruit pour pare-soleil à insérer dans le pare-soleil et destinée à prendre appui sur la surface interne de la garniture de pavillon du véhicule. La vibration du véhicule est l'une des causes de bruits surtout lorsqu'il y a des pièces en contact mais sans une force suffisante qui les maintienne sans possibilité de se séparer. Le pare-soleil en position repliée et appuyé contre la surface interne de la garniture de pavillon est un cas habituel où les petites secousses qui ont lieu à l'emplacement de la garniture de pavillon à cause des vibrations doivent être amorties. Les pare-soleil sont des éléments du véhicule pouvant présenter diverses structures, dont l'une des plus habituelles est formée par deux coquilles qui, une fois couplées, donnent lieu au corps principal du pare-soleil. Un autre type de structure fait usage de treillis ou de réticules métalliques ou plastiques remplis de polystyrène expansé. Ce corps principal est couvert d'une feuille de PVC ou équivalent, de manière qu'une même structure peut pré- senter une finition différente en couleur et aspect en ac-cord avec le reste de la décoration du véhicule. Les moyens de fixation de cette feuille aux coquilles de la structure résistante du pare-soleil peuvent être divers, parmi lesquels se trouvent certains procédés de thermo-soudure. On connaît également des moyens pour les bruits gê- nants qui se produisent par l'appui du pare-soleil au pla-fond lorsque le pare-soleil est en position ramassée. Les plus simples sont tels que ceux proposés dans la Demande de Brevet portant le numéro de publication JP2001001747 et dé- - 2 crivant une butée d'appui. Cette butée est constituée par une tige et une tête. La tige présente un alignement d'épaulements annulaires qui favorisent la retenue dans le logement de la co- quille lorsqu'elle exerce une pression contre la surface interne de la cavité où elle est logée. La tête est essentiellement tronconique mais très ouverte, de manière que sa périphérie entoure aisément la surface où elle se trouve insérée. L'ensemble de la butée est fabriqué en un même matériau déformable et doit être suffisamment souple pour amortir les vibrations. Cette butée ne remplit que des fonctions d'amortissement des vibrations. La Demande de Brevet portant le numéro de publica- tion DE10346728 est un autre exemple de butée pour éviter les bruits causés par les contacts intermittents entre le pare-soleil et d'autres parties du véhicule. Une configuration particulière de la butée est décrite, pour s'adapter à un mode de réalisation d'un pare-soleil. Enfin, il faut mentionner la Demande de Brevet portant le numéro de publication JP9295532, où il est décrit de petites butées internes pour caches du pare-soleil, dans ce cas pour éviter les bruits dûs aux vibrations qui se produisent entre le pare-soleil et le cache qui couvre, par exemple, le miroir. On ne connaît pas de butées qui, en plus de réaliser cette fonction d'amortissement des bruits causés par las vibrations par les contacts intermittents qui se produisent avec diverses parties du véhicule, soient également chargées de la fixation des feuilles de recouvrement des pare-soleil. La solution technique proposée dans la présente in- vention permet de rassembler dans une même butée une fonc- tion d'amortissement du bruit par vibration et une fonction - 3 - de fixation des lames de recouvrement des coquilles qui constituent la structure du pare-soleil. La présente invention consiste en une butée anti-bruits pour pare-soleil, destinée à remplir une double fonction : amortir les bruits causés par la vibration par le contact intermittent avec d'autres parties du véhicule, et coopérer à la fixation de la feuille de PVC sur les co-quilles ou sur la structure résistante du pare-soleil. La butée est caractérisée par une structure basée sur l'utilisation de deux pièces, l'une dure insérable et portant des moyens de retenue, l'autre souple et chargée d'amortir l'effet des vibrations en appui contre la surface interne de la garniture de pavillon. Pour remplir convenablement la première des fonc- tions, il est nécessaire que la zone d'appui qui se trouve entre les surfaces qui sont en contact soit souple pour amortir les contacts intermittents qui se produisent ; et, pour la deuxième fonction de fixation, il est nécessaire que la partie du corps à insérer dans la coquille ou struc- ture résistante du pare-soleil soit rigide. La butée de l'invention utilise deux pièces distinctes, une souple fabriquée de préférence en élastomère et une autre essentiellement rigide, unies entre elles et configurées de telle manière que chacune réalise sa mission de manière essentiellement indépendante. La pièce rigide est une tige insérable dans une cavité ou perforation de la coquille ou structure résistante du pare-soleil, à savoir, dans ce qu'on appellera support rigide. Avant l'insertion, le support rigide est couvert à l'aide de la feuille de PVC. La butée contribuera à la fixation de la feuille de PVC sur le support rigide. Cette pièce insérable est aiguisée pour pouvoir perforer lors de l'insertion la feuille de PVC qui couvre la coquille et atteindre la cavité où elle sera logée. La - 4 - feuille est par exemple en PVC car il s'agit du mode habituel de recouvrir un pare-soleil ; toutefois l'utilisation d'un autre type de feuille remplissant la même fonction ne change en rien l'objet de l'invention. La pièce insérable dispose également d'ailettes latérales qui offrent un certain degré de récupération grâce à une rainure interne de la tige qui augmente la flexibilité. Ces ailettes échelonnées à la manière d'un harpon per-mettent d'entrer aisément dans la perforation du support rigide, mais empêchent de sortir. La tête de cette pièce rigide a pour fonction d'établir le support de raccordement avec la deuxième pièce souple, fabriquée en un élastomère. La pièce souple a une configuration en calotte sphérique et doit permettre non seulement un appui avec dé-formation pour éviter les vibrations, mais aussi elle dis-pose d'une assise sur la surface horizontale qui permet de dépasser la position opérationnelle de la tige d'insertion. Ce jeu qui permet l'assise de la pièce souple as-sure que, lors de l'insertion de la tige dure, la position qui permet la fixation des ailettes échelonnées soit dépassée. Ainsi, une butée selon l'invention est constituée de deux pièces, une pièce souple pour l'appui de la surface en contact intermittent et une pièce dure à insérer dans un support rigide, de sorte que l'ensemble établisse la fixation avec le support rigide passant à travers la feuille de recouvrement qui est plaquée entre la butée et le support rigide. Selon d'autres caractéristiques préférentielles de l'invention : - la pièce dure comprend au moins une tige aiguisée à ailettes latérales échelonnées pour la fixation au sup-port rigide, et une tête destinée à être solidaire de la pièce souple ; - 5 - - la tige de la pièce dure possède une rainure correspondant au tronçon où se trouvent les ailettes pour faciliter l'entrée de la butée dans une perforation du sup-port rigide ; - la pièce souple dispose d'un épaulement périphérique pour l'appui sur la feuille de recouvrement ; et - l'union entre la pièce souple et la pièce dure est établie à l'aide d'une tête sur l'extrémité de la tige de la pièce dure qui est logée intérieurement dans la pièce souple, ou bien dans une cavité dans la pièce souple à forme complémentaire de la tête ou bien par injection sur cette même tête. La présente description est complétée par un ensem-15 ble de dessins joints qui illustrent l'exemple préféré de l'invention, de manière non limitative. Les figures la et lb représentent respectivement deux vues en élévation de la butée, l'une de face et l'autre de côté, la figure le étant une vue en coupe de la 20 feuille et d'une partie du support rigide. La figure 2 représente une vue en perspective de la pièce dure de la butée. La figure 3 représente une vue en perspective de la butée montrant principalement la zone d'appui sur la pièce 25 souple. Les figures la et lb montrent deux élévations de la butée 1 objet de cette invention, qui correspondent à la même pièce tournée de 90 degrés par rapport à son axe prin- 30 cipal représenté à l'aide d'une ligne centrale verticale. La figure le présente la même butée 1 coupée et insérée dans le support rigide 3 et traversant la feuille 2 de re-couvrement. Sur cette même coupe de la butée 1, on distingue à 35 la figure le les deux pièces qui la forment : une pièce 1.1 - 6 - souple en matériau élastomère et une pièce 1.2 dure inférieure. La pièce 1.1 souple est celle qui demeure à la vue après l'insertion, en offrant la surface saillante d'appui souple pour éviter les bruits par vibration que génèrent les contacts intermittents avec d'autres parties du véhicule. La pièce 1. 2 dure est formée par une tige aiguisée qui permet l'insertion dans une cavité du support 3 rigide. Cette insertion de la butée 1 à travers la tige de la pièce 1.2 dure est réalisée en traversant la feuille 2 de recouvrement, de sorte que celle-ci 2 est prise entre la butée 1 et le support 3 rigide. La tige de la pièce 1.2 est aiguisée pour faciliter la perforation de la feuille 2. Une fois insérée, elle doit disposer de moyens de retenue. Ces moyens consistent en des ailettes 1.2.1 latérales disposées de manière opposée qui s'achèvent par un échelonnement. Cet échelonnement s'appuie sur la face interne du support 3 rigide, pour éviter que la butée 1 ne sorte. Lors de l'insertion, les ailettes 1.2.1 latérales exercent un effort de compression sur la tige. La tige est rainurée 1.2.2 intérieurement, pour faciliter la flexion des parois du tronçon de la tige où sont localisées les ai- lettes 1.2.1, en vue de permettre une meilleure insertion. La récupération par flexion des parois de la tige où sont placées les ailettes 1.2.1 échelonnées permet que celles-ci, après avoir terminé la perforation 3.1 du sup-port 3 rigide, prennent appui intérieurement en évitant la sortie de la butée 1. La tige se termine par une tête 1.2.3 qui est logée à l'intérieur de la pièce 1.1 souple. Ou bien la pièce 1.1 souple dispose d'une cavité antagoniste pour loger cette tête 1.2.3 ou bien la pièce 1.1 souple est configurée par injection sur la tête 1.2.3 de la pièce dure. 2892059 - 7 - La pièce 1.1 souple présente dans ce mode de réalisation de l'invention une forme de calotte sphérique ; on peut toutefois utiliser d'autres formes selon le type d'appui qui va être établi avec la surface qui entre en 5 contact. La base de la pièce 1.1 souple dispose d'un épaule-ment périphérique 1.1.1, de sorte que c'est cet épaulement 1.1.1 qui établit l'appui sur la surface horizontale constituée dans ce cas par la feuille 2. 10 Le fait que la pression soit exercée principalement sur la périphérie de la pièce 1.1 souple assure un bon ajustement ou assise sur la surface où elle est installée. L'épaulement 1.1.1 périphérique peut laisser interieurement une petite cavité 1.1.2 vis-à-vis de la feuille 2. Dans cet 15 exemple, on a utilisé une autre cavité 3.2 dans le support rigide. La capacité de déformation de la pièce 1.1 souple, la présence de la petite cavité 1.1.1 qu'il y a dessous 1.1 et la cavité 3.2 du support rigide permettent que, lors de 20 l'insertion de la tige de la pièce 1.2 rigide, l'échelonnement des ailettes 1.2.1 dépasse sans problème la perforation 3.1 pour prendre appui sur la face interne du support rigide. La pièce 1.1 souple, par son retour élastique, fait 25 que les ailettes 1.2.1 latérales sont toujours en contact à travers l'échelon arrière avec le support rigide 3, en assurant toujours une force de pression contre la feuille 2 de recouvrement. Les variations de matériaux, de forme, de taille et 30 de disposition des éléments composants n'altèrent pas l'essence de cette invention, éléments décrits de manière non limitative, cette description étant suffisante pour procéder à sa reproduction par un homme de l'art
|
La présente invention consiste en une butée anti-bruits pour pare-soleil insérable dans le pare-soleil et destinée à prendre appui sur la surface interne du plafond du véhicule. La solution technique proposée permet de joindre en une même butée une fonction d'amortissement du bruit par vibration et une fonction de fixation des feuilles de recouvrement des coquilles qui constituent la structure du pare-soleil. La butée est caractérisée par une structure basée sur l'utilisation de deux pièces, l'une dure (1.2) à insérer et portant des moyens de retenue, et l'autre souple (1.1) chargée d'amortir les bruits causés par la vibration par le contact intermittent lors de l'appui contre la surface interne du plafond.
|
1.- Butée anti-bruit pour pare-soleil, caractérisée en ce qu'elle est constituée de deux pièces, une pièce sou- ple (1.1) pour l'appui de la surface en contact intermit-tent et une pièce dure (1.2) à insérer dans un support rigide (3), de sorte que l'ensemble établisse la fixation avec le support rigide (3) passant à travers la feuille de recouvrement (2) qui est plaquée entre la butée (1) et le support rigide (3). 2.- Butée anti-bruit pour pare-soleil selon la 1, caractérisée en ce que la pièce dure (1.2) comprend au moins une tige aiguisée à ailettes (1.2.1) la- térales échelonnées pour la fixation au support rigide (3), et une tête (1.2.3) destinée à être solidaire de la pièce souple (1.1). 3.- Butée anti-bruit pour pare-soleil selon la re- vendication 2, caractérisée en ce que la tige de la pièce dure (1.2) possède une rainure (1.2.2) correspondant au tronçon où se trouvent les ailettes (1.2.1) pour faciliter l'entrée de la butée (1) dans une perforation (3.1) du sup-port rigide (3). 4.- Butée anti-bruit pour pare-soleil selon la 1, caractérisée en ce que la pièce souple (1.1) dispose d'un épaulement périphérique (1.1.1) pour l'appui sur la feuille de recouvrement (2). 5.- Butée anti-bruit pour pare-soleil selon la 1, caractérisée en ce que l'union entre la pièce souple (1.1) et la pièce dure (1.2) est établie à l'aide d'une tête (1.2.3) sur l'extrémité de la tige de la pièce dure (1.2) qui est logée intérieurement dans la 2892059 -9 -- pièce souple (1.1), ou bien dans une cavité dans la pièce souple (1.1) à forme complémentaire de la tête (1.2.3) ou bien par injection sur cette même tête (1.2.3).
|
B
|
B60
|
B60J
|
B60J 3
|
B60J 3/00
|
FR2897593
|
A1
|
PROCEDE ET SYSTEME POUR PREDIRE LA POSSIBILITE D'ARRET COMPLET D'UN AERONEF SUR UNE PISTE D'ATTERRISSAGE.
| 20,070,824 |
La présente invention concerne un procédé et un système pour prédire la possibilité pour un aéronef de s'arrêter complètement sur une piste d'atterrissage. On sait que, à l'atterrissage, un aéronef peut sortir longitudinale- ment de la piste d'atterrissage, en bout de celle-ci, du fait, par exemple, que ledit aéronef, à la fin de sa trajectoire d'approche, a touché la piste trop loin du seuil proximal de piste (on parle alors d"'atterrissage long"). Un tel accident peut être aggravé par une vitesse d'atterrissage excessive. Dans la technique antérieure, on connaît un système, appelé "Run- way Awareness and Advisory System", fournissant au pilote d'un aéronef en phase finale d'atterrissage, c'est-à-dire roulant sur la piste en étant freiné, une information parlée concernant la longueur de piste restant à parcourir avant le seuil distal de ladite piste. Une telle information est très utile, mais elle est tardive et ne peut fournir une alerte sur un atterrissage trop long. Par ailleurs, par exemple par les documents US-5 142 478 et WO 01/57827, on connaît des systèmes d'aide à l'atterrissage pour des aéronefs suivant une trajectoire d'approche. De tels systèmes permettent donc de fournir des alertes en temps voulu pour prendre des dispositions appro- priées à une correction d'approche ou à une remise des gaz. Cependant, le premier de ces documents exige la mise en place de moyens de transmission dédiés à terre, alors que le second est complexe, prenant en compte une pluralité de paramètres, dont un taux de décélération estimé. La présente invention a pour objet de remédier à ces inconvénients grâce à un procédé et à un système simples, susceptibles de permettre 2 d'éviter les accidents de sortie longitudinale en bout de piste d'atterrissage et donc d'améliorer la sécurité des vols. A cette fin, selon l'invention, le procédé pour prédire la possibilité pour un aéronef de s'arrêter complètement, lors de son atterrissage, sur une piste d'atterrissage, alors que ledit aéronef est encore en vol et descend vers ladite piste d'atterrissage en suivant une trajectoire d'approche inclinée formant un angle d'approche avec ladite piste d'atterrissage, la-dite piste d'atterrissage comportant deux seuils d'extrémité, est remarquable en ce que : a) on mesure l'altitude dudit aéronef et on calcule la distance horizontale séparant ledit aéronef du seuil d'extrémité proximal de ladite piste d'atterrissage ; b) on calcule, à partir de l'altitude et de la distance horizontale déterminées sous a), ainsi qu'à partir dudit angle d'approche, une position d'aboutissement estimée dudit aéronef sur ladite piste d'atterrissage ; et c) on exploite ladite position d'aboutissement estimée sous b) pour déterminer ladite possibilité. Ainsi, grâce à la présente invention, on peut obtenir de façon sim- pie, dès avant le contact de l'aéronef avec la piste d'atterrissage, une in-formation sur le fait que l'atterrissage sera long ou non, ce qui donne le temps de prendre des mesures pour remédier aux inconvénients d'un tel atterrissage long. Afin que la précision sur la position d'aboutissement estimée soit aussi bonne que possible, on effectue lesdites étapes a) et b) de façon répétitive pendant au moins une partie de la descente de l'aéronef sur la-dite trajectoire d'approche. L'angle d'approche utilisé dans l'étape b) peut être fourni par une base de données concernant la piste d'atterrissage. En variante, cet angle 3 d'approche peut être calculé à bord de l'aéronef, à partir des informations inertielles délivrées par la centrale inertielle de bord. De préférence, l'altitude utilisée dans l'étape d) est fournie par un radioaltimètre. Quant à elle, la distance horizontale, séparant ledit aéronef du seuil d'extrémité proximal de ladite piste d'atterrissage, peut être obtenue à partir d'informations de positionnement dudit aéronef délivrées par un système satellitaire de positionnement et d'informations délivrées par une base de données contenant au moins le positionnement du seuil proximal de ladite piste d'atterrissage. Dans une forme de mise en oeuvre particulièrement simple du pro-cédé conforme à la présente invention, ladite position d'aboutissement estimée est définie par sa distance X audit seuil d'extrémité proximal et cette distance X est choisie égale à x = (H/tga)-D, expression dans laquelle H est l'altitude de l'aéronef sur la trajectoire d'approche, tga est la tan-gente de l'angle d'approche a et D est la distance horizontale séparant l'aéronef dudit seuil d'extrémité proximal. On remarquera qu'une telle définition de la position d'aboutissement estimée, qui permet des calculs simples, n'est toutefois pas exacte, car elle néglige l'arrondi d'atterrissage entre la fin de la trajectoire d'ap- proche et la piste d'atterrissage. Cependant, le manque de précision qui en résulte est sans conséquence, car il peut en être tenu compte dans l'étape c) du procédé. On remarquera de plus que, à une fin différente de celle de la pré-sente invention ûà savoir la détermination de la position d'un aéronef par rapport à une piste d'atterrissage et non pas la prédiction d'un arrêt sur cette dernièreû le document US-4 316 252 utilise également une position d'aboutissement estimée, déterminée à partir de l'altitude de l'aéronef et de l'angle d'approche. Cependant, dans le système du document US-4 316 252, la distance entre la position d'aboutissement estimée et ledit 4 seuil proximal de la piste d'atterrissage est supposée connue (alors que, dans la présente invention, cette distance est l'inconnue à déterminer) et la distance horizontale entre l'aéronef et ledit seuil proximal est l'inconnue à déterminer (alors que, dans la présente invention, cette dernière distance est précalculée par ailleurs à partir d'informations de positionnement concernant l'aéronef et ledit seuil proximal). Pour la mise en oeuvre de l'étape c), on peut, par exemple : comparer ladite distance entre ladite position d'aboutissement estimée et ledit seuil proximal de la piste d'atterrissage à une valeur limite de ré- férence, en deçà de laquelle ledit aéronef doit pouvoir s'arrêter complètement sur ladite piste d'atterrissage et au-delà de laquelle ledit aéronef ne peut s'arrêter sur cette dernière ; ou bien additionner une distance d'atterrissage estimée à ladite distance entre ladite position d'aboutissement estimée et ledit seuil d'extrémité proxi- mal, puis comparer la somme de distances ainsi obtenue à la longueur de la piste d'atterrissage. Dans le premier cas, ladite valeur limite de référence peut être dé-terminée par l'expérience ou par le calcul : elle dépend bien entendu du type de l'aéronef, de ses performances de freinage, de l'état de la piste, des conditions météorologiques, etc ... Dans le second cas, ladite distance d'atterrissage estimée peut être une valeur fixe de précaution, ou bien être calculée en ternps réel à partir d'une base de données de performances à l'atterrissage, ou bien encore issue d'un modèle dynamique de calcul de la distance d'arrêt. Dans les deux cas, à ladite valeur limite de référence et à ladite distance d'atterrissage estimée, on peut incorporer des marges de sécurité, entre autres pour tenir compte de l'arrondi d'atterrissage, comme mentionné ci-dessus. Si ladite distance entre la position d'aboutissement estimée et ledit seuil d'extrémité proximal est supérieure à ladite valeur limite de réfé- rence, ou bien si ladite somme de distances est supérieure à la longueur de la piste d'atterrissage, on peut : û émettre une ou plusieurs alarmes (sonore, lumineuse, etc ...) à l'attention de l'équipage, qui peut alors procéder à une remise des gaz et à un 5 redécollage ; et/ou - commander une remise des gaz et un redécollage automatiques de l'aéronef par l'intermédiaire du pilote automatique de l'aéronef. On peut de plus prévoir d'afficher sur un écran, notamment celui appelé "Navigation Display" dans la technique aéronautique, un schéma représentatif de l'atterrissage en cours illustrant la piste, les seuils de pis-tes, la trajectoire d'approche, la position estimée d'aboutissement, ladite valeur limite de référence et/ou la distance d'atterrissage estimée, etc ... et, à titre d'alarme, faire clignoter et/ou représenter en couleurs vives certains de ces éléments, notamment en cas d'impossibilité d'arrêt complet de l'aéronef avant le seuil d'extrémité distal de ladite piste d'atterrissage. Afin d'éviter de perturber l'équipage de l'aéronef par une ou plu-sieurs alarmes intempestives lorsque l'aéronef n'est plus en état de redécoller en toute sécurité, on peut prévoir d'inhiber dans ce cas lesdites alarmes et la commande du pilote automatique. Une telle inhibition peut être prévue lorsqu'au moins l'une des trois conditions suivantes est réalisée : la radioaltitude est inférieure à un seuil d'altitude, par exemple égal à 1, 5 m ; la vitesse de l'aéronef par rapport à l'air est inférieure à un seuil de vi- tesse, par exemple égal à la vitesse de décollage ; et le train d'atterrissage de l'aéronef est comprimé, indiquant ainsi que celui-ci roule déjà sur la piste d'atterrissage. Par ailleurs, préalablement à l'étape a), on peut examiner, pour les pistes d'atterrissage les plus proches de l'aéronef en vol, celles sur lesquelles celui-ci peut envisager d'effectuer un atterrissage. A cet effet, on peut vérifier l'une ou plusieurs des conditions suivantes : ù l'aéronef est en configuration d'atterrissage ; - l'altitude de l'aéronef correspond à une valeur de préparation à l'atterrissage ; - l'alignement de l'aéronef avec une ou plusieurs pistes ; et - la distance horizontale de l'aéronef avec les seuils proximaux desdites pistes. Pour la mise en oeuvre des étapes a) et b) du procédé conforme à la présente invention, on utilise avantageusement un système comportant des moyens de calcul : recevant : • l'altitude (H) dudit aéronef descendant vers une piste d'atterrissage en suivant une trajectoire d'approche inclinée formant un angle d'approche (a) avec ladite piste d'atterrissage ; • des informations de positionnement dudit aéronef ; et • des informations de positionnement d'au moins le seuil d'extrémité proximal de ladite piste d'atterrissage ; et calculant : • la distance horizontale (D) séparant ledit aéronef dudit seuil d'extré- mité proximal ; et • la distance (X) définie par l'équation : X = (H/tga)-D dans laquelle tga est la tangente de l'angle d'approche a. Lesdits moyens de calcul peuvent, suivant les deux cas mention- nés ci-dessus û effectuer la comparaison de ladite distance X calculée avec ladite valeur limite de référence et engendrer un signal d'alerte lorsque ladite dis- 7 tance calculée X est supérieure à ladite valeur limite de référence ; ou bien û effectuer la somme de ladite distance calculée X et de ladite distance d'atterrissage estimée, puis comparer ladite somme à la longueur de la piste d'atterrissage et engendrer un signal d'alerte lorsque ladite somme est supérieure à ladite longueur de la piste d'atterrissage. Les figures du dessin annexé feront bien comprendre comment l'invention peut être réalisée. Sur ces figures, des références identiques désignent des éléments semblables. La figure 1 est une vue de dessus schématique d'une piste d'atterrissage vers laquelle un aéronef exécute une manoeuvre d'approche. La figure 2 est le schéma synoptique d'un système monté à bord dudit aéronef et permettant à celui-ci de mettre en oeuvre le procédé conforme à la présente invention. 15 La figure 3 illustre schématiquement un premier exemple de mise en oeuvre du procédé conforme à la présente invention. La figure 4 illustre schématiquement un second exemple de mise en oeuvre dudit procédé. Sur la figure 1, on a représenté en vue de dessus schématique une 20 piste d'atterrissage 1 et un aéronef 2. Celui-ci est au moins approximativement aligné avec l'axe X-X de ladite piste d'atterrissage 1 et descend vers cette dernière en suivant une trajectoire d'approche inclinée 3 (voir les figures 3 et 4). La piste d'atterrissage 1 est délimitée par deux seuils d'extrémité 4 et 5, entre lesquels est définie la longueur L de ladite piste. 25 L'aéronef se trouve du côté du seuil d'extrémité 4, qui se trouve donc être le seuil proximal, le seuil d'extrémité 5 étant par conséquent le seuil distal. A bord de l'aéronef 2, sont montés des moyens de calcul 6 per-mettant de mettre en oeuvre le procédé conforme à la présente invention. 8 A cet effet, dans l'exemple de la figure 2, les moyens de calcul 6 comportent : une entrée 7 recevant la radioaltitude H mesurée par le ou les radioaltimètres de bord ; une entrée 8 recevant les paramètres inertiels I engendrés par la centrale inertielle de bord ; une entrée 9 recevant les paramètres anémométriques A engendrés par les senseurs anémométriques de bord ; une entrée 10 recevant la position P de l'aéronef 2 fournie par un sys- tème de positionnement par satellite ; une entrée 11 recevant des informations A/C propres à l'aéronef 2, tel-les que la configuration de sa voilure, l'état replié ou déployé des inverseurs de poussée de ses moteurs, l'état de fonctionnement de ses moteurs, ses caractéristiques de freinage et d'atterrissage, etc ... ; et une entrée 12, reliée à une base de données aéroportuaire 13 contenant les caractéristiques d'au moins la piste d'atterrissage 1, les coordonnées des seuils 4 et 5, la longueur L, l'état de ladite piste (eau, neige, glace, ouverture ou fermeture de la piste), etc ... Par ailleurs, dans l'exemple de la figure 2, les moyens de calcul 6 comportent : une sortie 14, apte à activer un dispositif d'alarme sonore 15 ; une sortie 16, apte à activer un dispositif d'alarme lumineux 17 ; une sortie 18, apte à activer un système d'affichage électronique 19, par exemple le Navigation Display ; et une sortie 20, apte à commander le pilote automatique de l'aéronef 2. L'angle d'approche a, utilisé de la façon indiquée ci-après par les moyens de caicul 6, peut être calculé par ces derniers à partir des informations inertielles I ou bien être donné par la base de données aéroportuaire 13. 9 De plus, grâce aux informations contenues dans cette dernière base de données et à celles P reçues sur l'entrée 10, les moyens de calcul 6 déterminent la distance horizontale D séparant l'aéronef 2 du seuil d'extrémité proximal 4. A partir de la hauteur H, de la distance horizontale D et de l'angle d'approche a, les moyens de calcul 6 déterminent, de préférence de façon répétitive pendant la descente de l'aéronef 2 vers la piste d'atterrissage 1, une distance )(',= (H/tga)-D, définissant, par rapport au seuil d'extrémité proximal 4, une position d'aboutissement estimée 21 de la trajectoire d'approche 3 (et donc de l'aéronef 2) sur ladite piste d'atterrissage 1 (voir les figures 3 et 4). Dans l'exemple de mise en oeuvre représenté sur la figure 3, les moyens de calcul 6 comparent ladite distance X à une valeur limite de référence T, déterminée, par expérimentation ou par calcul, de façon que, si X est inférieure à T, l'aéronef 2 doit pouvoir s'arrêter sur la piste d'atterrissage 1 avant le seuil distal 5 de cette dernière, alors que, si au contraire X est supérieure à T (cas représenté sur la figure 3), l'aéronef 2 n'a aucune chance de s'arrêter avant ledit seuil distal 5 et ne peut que sortir à l'extrémité de la piste d'atterrissage 1 s'il poursuit son atterrissage. La valeur limite de référence T est fonction du type de l'aéronef 2, des performances de freinage de celui-ci, des conditions météorologiques, de la piste d'atterrissage 1, etc ... Elle peut être établie par expérimentation ou par calcul. Dans l'exemple de mise en oeuvre de l'invention, représenté sur la figure 4, les moyens de calcul 6 additionnent une distance d'atterrissage estimée F à ladite distance estimée X et comparent la somme X+F à la longueur L de la piste d'atterrissage 1. Cette distance d'atterrissage estimée F peut être une valeur fixe prédéterminée par calcul ou par expérience, ou bien être calculée en temps réel par les moyens de calcul 6 à 10 partir d'une base de données de performances à l'atterrissage (non représentée). La distance d'atterrissage estimée F peut prendre en compte, outre la masse de l'aéronef 2 et sa configuration aérodynamique, l'élévation de la piste 1, l'état de celle-ci, la vitesse de l'avion par rapport à la vitesse d'approche recommandée, un éventuel vent arrière, les pannes affectant la distance d'atterrissage (inverseurs de poussée, moteurs, dispositifs d'antipatinage et d'autofreinage, ...). L'importance de ces divers paramètres est généralement publiée dans le manuel de bord FCOM (Flight Crew Operating Manual). 1 o Si la somme X + F est inférieure à la longueur L (cas représenté sur la figure 4), l'aéronef 2 doit pouvoir s'arrêter sur la piste d'atterrissage 1 avant le seuil distal 5. En revanche, si la somme X+F est supérieure à la longueur L, l'aéronef 2 doit s'attendre à une sortie de piste longitudinale, au bout de celle-ci. 15 Si, selon le cas, X est supérieure à T ou X+F est supérieure à L, les moyens de calcul 6 engendrent un signal d'alerte sur ces sorties, de sorte que les alarmes sonore 15 et lumineuse 17 sont activées pour attirer l'attention du pilote de l'aéronef 2 sur la gravité de la situation. De plus, sur l'écran 19, peut s'afficher un schéma analogue au schéma de la figure 20 3 ou à celui de la figure 4, selon le cas, avec des éléments clignotants et/ou représentés en couleurs vives. Ainsi, le pilote est alerté et peut interrompre l'atterrissage en cours et remettre les gaz à temps ûalors que l'avion 2 est encore sur la trajectoire d'approcheû pour effectuer un redécollage. 25 Eventuellement, le signal d'alerte émis par les moyens de calcul 6 et apparaissant sur la sortie 20 peut commander directement le pilote automatique de l'aéronef 2 pour une remise des gaz et un redécollage automatiques de celui-ci. 11 On comprendra aisément que, à l'aide des informations que les moyens de calcul 6 reçoivent sur leurs entrées 7 à 12, l'aéronef 2 peut, avant d'entreprendre une manoeuvre d'atterrissage sur une piste 1 déterminée, calculer pour chacune d'une pluralité de pistes 1 proches de lui : û la distance D ; - l'alignement par rapport à l'axe X-X ; et û l'altitude H. De plus, il peut vérifier si sa configuration correspond à celle d'un atterrissage, de sorte qu'il peut déterminer celle ou celles desdites pistes sur laquelle ou lesquelles il peut envisager d'effectuer un atterrissage
|
- Procédé et système pour prédire la possibilité d'arrêt complet d'un aéronef sur une piste d'atterrissage.- Selon l'invewtion :a) on mesure l'altitude (H) de l'aéronef (2) et on calcule la distance horizontale (D) séparant ledit aéronef (2) du seuil d'extrémité proximal (4) de la piste d'atterrissage (1) ;b) on calcule, à partir de l'altitude (H) et de la distance horizontale (D) déterminées sous a), ainsi qu'à partir de l'angle d'approche (alpha), une position d'aboutissement estimée (21) dudit aéronef sur ladite piste d'atterrissage (1) ; etc) on exploite ladite position d'aboutissement estimée (21) calculée sous b) pour déterminer ladite possibilité.
|
1. Procédé pour prédire la possibilité pour un aéronef (2) de s'arrêter complètement, lors de son atterrissage, sur une piste d'atterrissage (1), alors que ledit aéronef (2) est encore en vol et descend vers ladite piste d'atterrissage (1) en suivant une trajectoire d'approche inclinée (3) formant un angle d'approche (a) avec ladite piste d'atterrissage (1), ladite piste d'atterrissage comportant deux seuils d'extrémité (4, 5), caractérisé en ce que : a) on mesure l'altitude (H) dudit aéronef (2) et on calcule la distance horizontale (D) séparant ledit aéronef (2) du seuil d'extrémité proximal (4) de ladite piste d'atterrissage (1) ; b) on calcule, à partir de l'altitude (H) et de la distance horizontale (D) dé-terminées sous a), ainsi qu'à partir dudit angle d'approche (cc), une position d'aboutissement estimée (21) dudit aéronef sur ladite piste d'atter- 15 rissage (1) ; et c) on exploite ladite position d'aboutissement estimée (21) calculée sous b) pour déterminer ladite possibilité. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que lesdites étapes a) et b) sont effectuées de façon ré- 20 pétitive pendant au moins une partie de la descente de l'aéronef (2) sur ladite trajectoire d'approche (3). 3. Procédé selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que ledit angle d'approche (a) est calculé à bord de l'aéronef (2). 25 4. Procédé selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que ledit angle d'approche (a) est fourni par une base de données (13) contenant des informations concernant ladite piste d'atterrissage (1). 13 5. Procédé selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que ladite distance horizontale (D), séparant ledit aéronef (2) du seuil d'extrémité proximal (4) de la piste d'atterrissage (1), est obtenue à partir d'informations de positionnement dudit aéronef (2) délivrées par un système satellitaire de positionnement et à partir d'informations délivrées par une base de données (13) contenant au moins le positionne-ment dudit seuil proximal de la piste d'atterrissage (1). 6. Procédé selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que ladite position d'aboutissement estimée (21) est dé- finie par sa distance (X) audit seuil d'extrémité proximal (4). 7. Procédé selon la 6, caractérisé en ce que ladite distance (X) entre ladite position d'aboutissement estimée (21) et ledit seuil d'extrémité proximal (4) est choisie égale à x = (H/tga)-D, expression dans laquelle H est l'altitude de l'aéronef (2), tga est la tangente de l'angle d'approche a et D est la distance horizontale séparant l'aéronef (2) du seuil d'extrémité proximal (4). 8. Procédé selon la 7, caractérisé en ce que, pour la mise en oeuvre de l'étape c), on compare ladite distance (X) entre ladite position d'aboutissement estimée (21) et ledit seuil d'extrémité proximal (4) à une valeur limite de référence (T), en deçà de laquelle ledit aéronef (2) doit pouvoir s'arrêter complètement sur ladite piste d'atterrissage (1) et au-delà de laquelle ledit aéronef (2) ne peut s'arrêter sur cette dernière. 9. Procédé selon la 7, caractérisé en ce que, pour la mise en oeuvre de l'étape c), on additionne une distance d'atterrissage estimée (F) à ladite distance (X) entre ladite position d'aboutissement estimée (21) et ledit seuil d'extrémité proximal (4), et on compare la somme de distances (X + F) ainsi obtenue à la longueur (L) de la piste d'atterrissage (1). 14 10. Procédé selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce que l'étape c) consiste à émettre une alarme à l'attention de l'équipage de l'aéronef (2). 1 1 . Procédé selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce que l'étape c) consiste en une remise des gaz et à un redécollage automatiques de l'aéronef (2). 12. Procédé selon l'une des 1 à 1 1, caractérisé en ce que l'on inhibe au moins l'étape c) lorsque l'aéronef (2), en cours d'atterrissage, n'est plus en état de redécoller en toute sécurité. 13. Procédé selon l'une des 1 à 12, caractérisé en ce que, préalablement à l'étape a), on vérifie, pour les pis-tes d'atterrissage les plus proches de l'aéronef (2), celles sur lesquelles celui-ci peut envisager d'effectuer un atterrissage. 14. Système pour la mise en oeuvre du procédé selon la revendica- tion 7, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de calcul (6) : ù recevant : • l'altitude (H) dudit aéronef (2) descendant vers ladite piste d'atterrissage (1) en suivant ladite trajectoire d'approche inclinée (3) formant l'angle d'approche (a) avec ladite piste d'atterrissage (1) ; • des informations de positionnement dudit aéronef (2) ; et • des informations de positionnement d'au moins le seuil d'extrémité proximal (4) de ladite piste d'atterrissage (1) ; et ù calculant : • la distance horizontale (D) séparant ledit aéronef (2) dudit seuil d'extrémité proximal (4) ; et • la distance (X) définie par l'équation : X = (H/tga)-D dans laquelle tga est la tangente de l'angle d'approche a. 15 15. Système selon la 14, pour la mise en oeuvre du procédé selon la 8, caractérisé en ce que lesdits moyens de calcul (6) effectuent la comparai-son de ladite distance (X) calculée avec ladite valeur limite de référence (T) et engendrent un signal d'alerte lorsque ladite distance calculée (X) est supérieure à ladite valeur limite de référence (T). 16. Système selon la 14, pour la mise en oeuvre du procédé selon la 9, caractérisé en ce que lesdits moyens de calcul (6) effectuent la somme (X+F) de ladite distance calculée (X) et de ladite distance d'atterrissage estimée (F), puis comparent ladite somme (X+F) à la longueur (L) de la piste d'atterrissage et engendrent un signal d'alerte lorsque ladite somme (X+F) est supérieure à ladite longueur (L) de la piste d'atterrissage (1). 17. Aéronef, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens pour mettre en oeuvre le procédé selon l'une quelconque des 1 à 13. 18. Aéronef selon la 17, caractérisé en ce qu'il comporte un système selon l'une quelconque des 14 à 16.
|
B,G
|
B64,G01
|
B64D,G01C
|
B64D 45,G01C 23
|
B64D 45/04,G01C 23/00
|
FR2900855
|
A1
|
PROCEDE D'ETALONNAGE D'UNE MACHINE D'USINAGE DE LENTILLES OPHTALMIQUES, ET MACHINE D'USINAGE ADAPTEE POUR METTRE EN OEUVRE UN TEL PROCEDE
| 20,071,116 |
La présente invention concerne un procédé d'étalonnage d'une machine d'usinage de lentilles ophtalmiques comprenant - un bâti fixe ; - un train de meules monté rotatif par rapport au bâti autour d'un premier axe ; - un support de lentille ophtalmique déplaçable par rapport au bâti et muni de moyens d'entraînement en rotation de la lentille autour d'un deuxième axe sensiblement parallèle au premier ; - un dispositif de pilotage du support et des moyens d'entraînement ; et - une paire de palpeurs déplaçables en translation par rapport au bâti selon un même axe sensiblement parallèle au premier, prévus pour venir chacun en contact avec l'une respective des deux faces de la lentille et mesurer sa position axiale, les palpeurs étant sollicités axialement l'un vers l'autre. Les palpeurs, qui permettent de mesurer la position précise des faces avant et arrière de la lentille (ou verre) à usiner, sont nécessaires au bon positionnement des biseaux, rainures, contre-biseaux et trous. Par exemple, pour réaliser précisément un biseau dit moitié-moitié , il est nécessaire de former le sommet du biseau précisément à égale distance de la face avant et de la face arrière du verre, sur le bord périphérique de ce dernier. Généralement, dans les machines de meulage connues, la position de l'axe des palpeurs, fixe par rapport au bâti, n'est connue qu'avec une imprécision de l'ordre du millimètre. Cette imprécision peut se traduire par un positionnement approximatif des formes d'usinage citées précédemment. 2 L'invention a pour but de remédier à cet inconvénient et d'améliorer la précision des machines d'usinage de lentilles ophtalmiques. A cet effet, l'invention a pour objet un procédé d'étalonnage d'une machine du type précité, comprenant un procédé de détermination de la position de l'axe des palpeurs, qui comprend les étapes élémentaires consistant à : - amener un gabarit, dont le contour a une forme prédéterminée connue, et préalablement monté sur le support, entre les palpeurs, de sorte que les palpeurs soient en contact avec les faces respectives du gabarit, - piloter des déplacements du gabarit par rapport aux palpeurs et mesurer les déplacements correspondants des 15 palpeurs, -er.. déduire une information de position de l'axe des palpeurs. Suivant d'autres caractéristiques du procédé conforme à l'invention : 20 - le support étant monté pivotant par rapport au bâti, on réalise une première fois les étapes élémentaires avec un premier gabarit ayant un contour dont une partie est rectiligne, ledit premier gabarit étant monté sur le support et positionné autour du deuxième axe de façon telle que la 25 partie rectiligne de son contour soit coplanaire et perpendiculaire à l'axe de pivotement du support par rapport au bâti, le support étant ensuite entraîné en pivotement pour déplacer le gabarit entre les palpeurs jusqu'à une position dans laquelle on détecte une distance nulle entre 30 les palpeurs significative du franchissement de la partie rectiligne, de façon à déterminer le plan passant par l'axe de rotation du support et dans lequel se trouve l'axe des palpeurs ; 3 - on réalise une deuxième fois les étapes élémentaires avec un gabarit ayant un contour dont une partie est anguleuse et forme une pointe, ledit gabarit étant déplacé par rotation combinée du support autour de son axe de pivotement et du gabarit autour du deuxième axe, de façon à déplacer la pointe sur le plan déterminé lors de la première exécution des étapes élémentaires, la position de l'axe des palpeurs sur ce plan étant déduite des déplacements correspondants des palpeurs ; - un gabarit unique est utilisé pour les première et deuxième exécutions des étapes élémentaires, ledit gabarit unique ayant un contour dont une première partie est rectiligne et une deuxième partie est anguleuse et forme une pointe ; - le procédé de détermination de l'axe des palpeurs comprend une étape de réalisation du gabarit, dans laquelle on usine dans la machine d'usinage une lentille ophtalmique selon la forme prédéterminée du gabarit, préalablement à l'exécution des étapes élémentaires, le gabarit étant constitué par la lentille ophtalmique ainsi réalisée ; et - les palpeurs ayant des extrémités formant parties de contact avec la lentille, le procédé d'étalonnage comprend un procédé de vérification de l'état desdites parties de contact, qui comprend les étapes consistant à : • amener un gabarit, dont le contour a une forme prédéterminée connue, et préalablement montée sur le support, entre les palpeurs, de sorte que les palpeurs soient en contact avec les faces respectives du gabarit, • piloter des déplacements du gabarit par rapport aux palpeurs et mesurer les déplacements correspondants des palpeurs, et: • en déduire une information relative à la forme des parties de contact. 4 L'invention a également pour objet une machine d'usinage de lentilles ophtalmiques adaptée pour mettre en ouvre un procédé tel que décrit précédemment. Un mode particulier de réalisation de l'invention va 5 maintenant être décrit plus en détail en référence aux dessins annexés, sur lesquels : - la Figure 1 est une vue simplifiée en perspective d'une machine d'usinage adaptée pour la mise en oeuvre d'un procédé conforme à l'invention ; 10 -la Figure 2 est une vue à plus grande échelle d'un détail de la Figure 1 montrant le train de meules, la lentille et les palpeurs - la Figure 3 est une vue schématique illustrant une première étage d'un procédé selon l'invention ; 15 - la Figure 4 et la Figure 5 sont des vues schématiques illustrant une deuxième étape du procédé selon l'invention. Sur les Figures 1 et 2, on a représenté une machine 1 d'usinage de verres ophtalmiques, d'un type adapté pour 20 mettre en oeuvre un procédé d'étalonnage conforme à l'invention. Cette machine 1 comprend un bâti 3 supposé fixe, auquel est attaché un repère fixe 0, X, Y, Z. Dans ce repère, les axes X et Y définissent un plan 25 supposé horizontal, et l'axe Z représente l'axe vertical orienté vers le haut. La machine 1 comporte en outre un train de meules 5 monté rotatif sur le bâti 3, autour d'un premier axe de rotation X1 parallèle à l'axe X. Le train de meules 5 est 30 entraîné en rotation par un moteur de meulage non représenté. La machine 1 comporte en outre un support 7 pour une lentille ophtalmique 9. Ce support (ou chariot) 7 est muni de moyens d'entraînement en rotation de la lentille 9 autour d'un deuxième axe X2 lié au support 7, et sensiblement parallèle au premier axe X1. Les moyens d'entraînement comprennent en particulier deux demi-arbres 11A, 11B coaxiaux, adaptés pour saisir entre eux la lentille 9 (ou ébauche de lentille), et un moteur d'entraînement 13. Le moteur 13 a son arbre de sortie relié au demi-arbre 11B, et entraîne en rotation la lentille 9 autour de l'axe X2 par l'intermédiaire des demi-arbres 11A, 11B. Le support 7 est lui-même monté pivotant par rapport au bâti 3 autour d'un troisième axe X3 également parallèle à l'axe X. La machine 1 comprend à cet effet un moteur 15 d'entraînement du support 7 en pivotement autour de l'axe X3 par rapport au bâti 3. Ce moteur 15 entraîne le support 7 par l'intermédiaire d'un mécanisme de transmission qui ne sera pas décrit ici. La machine 1 comprend en outre un dispositif 19 de pilotage des moteurs 13 et 15, auxquels le dispositif de pilotage 19 est relié. Ce dispositif 19 est adapté pour piloter les déplacements du support 7 par rapport au bâti 3, et la rotation de la lentille 9 par rapport au support 7 autour de l'axe X2, de sorte à piloter de façon contrôlée les déplacements de la lentille 9 par rapport aux meules 5. La machine 1 comprend en outre une paire de palpeurs, schématisés sous la forme de flèches avec les références numériques 20A, 20B sur la Figure 1. Ces palpeurs sont montés coulissants coaxialement par rapport au bâti 3 selon la direction X, chacun des palpeurs 20A, 20B étant monté coulissant sur une tige 21A, 21B fixe par rapport au bâti 3 et parallèle à l'axe X. 6 Chaque palpeur 20A, 20B comprend une partie d'extrémité libre 23 formant partie de contact, de forme sensiblement semi-circulaire dans le plan horizontal (comme cela a été schématisé sur la Figure 5). Les parties de contact 23 des deux palpeurs 20A, 2CB sont tournées l'une vers l'autre, les palpeurs étant disposés et prévus pour venir en contact avec respectivement les deux faces de la lentille ophtalmique en cours de meulage. Le contact d'un palpeur 20A, 20B avec la face de lentille respective est quasi-ponctuel. Les palpeurs 20A, 20B sont associés à des moyens de rappel (non représentés) les sollicitant l'un vers l'autre, c'est-à-dire dans leur position de contact avec la lentille 9 lorsque cette dernière est engagée entre les palpeurs. L'axe des palpeurs X0, défini par la ligne passant par les parties de contact 23 (c'est-à-dire par les points de contact lorsqu'une lentille est engagée entre les palpeurs), est parallèle à l'axe horizontal X. Dans le procédé d'étalonnage de la machine 1, tel qu'il est prévu dans l'invention, on exécute un procédé de détermination de la position de l'axe Xo des palpeurs 20A, 20B, dans le repère 0, X, Y, Z, fixe par rapport au bâti 3. Dans une première étape du procédé de détermination de la position de l'axe Xo, on usine, dans la machine 1, une lentille ophtalmique 29 dont le contour a une forme prédéterminée. Cette lentille ophtalmique 29, utilisée comme gabarit, a une première partie 31 de son contour rectiligne, et une deuxième partie 32 anguleuse formant pointe, à une extrémité de cette partie rectiligne 31. La partie anguleuse 32 définit un angle inférieur à 180 , de préférence inférieur à 90 , et de préférence encore inférieur à 45 . Dans l'exemple représenté, la lentille ophtalmique 29 formant gabarit a une forme générale triangulaire avec un 7 angle droit 33 à l'autre extrémité de la partie rectiligne 31, et une partie arrondie 34 opposée à la partie rectiligne 31. La lentille 29 a un bord périphérique d'épaisseur très sensiblement supérieure à 0. Sur la Figure 3, on a matérialisé les axes de rotation X2 de la lentille 29 par rapport au support 7, et X3 du support par rapport au bâti 3. Ces axes X2, X3 sont perpendiculaires au plan de la figure. Après l'étape d'usinage de la lentille 29 formant gabarit, la lentille 29 étant toujours montée sur le support 7, on positionne la lentille 29 autour de son axe de rotation X2 de telle sorte à aligner le centre de rotation du support 7 dans le plan moyen de la lentille 29 (matérialisé sur la Figure par la trace de l'axe X3) avec la partie rectiligne 31. En d'autres termes, on positionne la lentille 29 de façon à rendre la partie rectiligne 31 coplanaire et orthogonale à l'axe X3. La lentille formant gabarit 29 étant placée entre les palpeurs 20A, 20B de façon que ces derniers fassent contact avec: les faces respectives avant et arrière de la lentille 29, on déplace ensuite le support 7 en rotation autour de son axe X3, dans le sens indiqué par la flèche F sur la Figure 3, dirigé depuis la partie rectiligne 31 vers le centre de rotation de la lentille 29 correspondant à l'axe X2. Le pivotement du support 7 autour de son axe X3 est piloté par le dispositif 19 de façon à déplacer la lentille formant gabarit 29 entre les palpeurs 20A, 20B jusqu'à une position dans laquelle les palpeurs détectent une épaisseur nulle, qui est significative du franchissement de la partie rectiligne 31, les parties de contact 23 des palpeurs tombant alors dans le vide. On passe alors, au niveau de la partie rectiligne 31, d'un état dans lequel on détecte une 8 distance entre les palpeurs 20A, 20B correspondant à l'épaisseur de la lentille 29, à un état dans lequel on détecte une distance nulle entre les palpeurs. Les déplacements des palpeurs 20A, 20B étant mesurés en temps réel au cours du déplacement de la lentille 29, on détecte ainsi le passage de la partie rectiligne 31 au niveau de l'axe des palpeurs X0. En pratique, cette étape est réalisée pas-à-pas, avec une mesure de l'écartement des palpeurs 20A, 20B à chaque pas. A chaque pas, on écarte les palpeurs de façon à les séparer du gabarit 29, on fait pivoter le support 7 d'un angle élémentaire, on sollicite les palpeurs l'un vers l'autre, et on mesure la distance séparant les palpeurs. La position de la partie rectiligne définit à cet instant avec l'axe X3 un plan P dans lequel se situe l'axe des palpeurs X0. Dans une étape ultérieure du procédé de détermination de l'axe X0, illustrée sur la Figure 4, on engage de nouveau la lentille 29 entre les palpeurs 20A, 20B, au niveau de la pointe 32. On déplace la pointe 32 de la lentille formant gabarit 29 sur le plan P ainsi déterminé, par rotation combinée du support 7 autour de l'axe X3 et de la lentille 29 autour de l'axe X2. Cette rotation combinée est commandée et contrôlée par le dispositif de pilotage 19, et les déplacements des palpeurs 20A, 20B sont enregistrés à chaque position de mesure. Sur la Figure 5, on a illustré la pointe 32 de la lentille formant gabarit 29 dans trois positions de mesure successives vis-à-vis des palpeurs 20A, 20B, lors de son déplacement sur le plan P identifié précédemment. La pointe 32 se présente sensiblement sous la forme d'un segment s'étendant dans le sens de l'épaisseur de la lentille formant gabarit 29. Les parties de contact 23 des palpeurs ayant une forme semi-circulaire dans le plan de déplacement, le déplacement de la pointe 32 entre les palpeurs produit des déplacements de ces derniers selon leur axe X0. L'écartement maximum des palpeurs 23 se produit lorsque le segment d'épaisseur correspondant à la pointe 32 s'aligne avec l'axe X0 des palpeurs. Lors de cette étape du procédé de détermination de l'axe X0, la mesure des déplacements des palpeurs sur le plan P (par exemple dans environ 80 positions différentes de la pointe) conduit à la déduction précise de la position de l'axe Xo, correspondant au maximum d'écartement des palpeurs. Cette situation est illustrée en partie centrale de la Figure 5. On notera que, de façon analogue, on peut réaliser une telle étape consistant à déplacer la pointe 32 entre les palpeurs 20A, 20B sur le plan P et. mesurer les déplacements des palpeurs, afin de contrôler la forme des parties de contact 23. En effet, les formes de la lentille formant gabarit 29 étant parfaitement connues, et la position de l'axe X0 des palpeurs étant identifiée, on conçoit qu'il est possible de déduire une information relative à la forme des parties de contact 23 en mesurant le déplacement des palpeurs au passage de la pointe 32. Ainsi, il est possible de détecter l'usure ou une casse des parties de contact 23 des palpeurs, en vue d'effectuer leur déplacement ou leur réparation. Le procédé d'étalonnage conforme à l'invention peut ainsi comporter, outre un procédé de détermination de la position de l'axe des palpeurs, un procédé de vérification de l'état des parties de contact, avec des étapes élémentaires analogues. On notera que le procédé de détermination de la position de l'axe des palpeurs peut également être exécuté 10 en utilisant un gabarit fabriqué à l'avance, et éventuellement réutilisable, qui peut en outre être réalisé dans un matériau différent de celui d'une lentille ophtalmique. Un tel gabarit, dont les formes sont parfaitement connues et enregistrées dans le dispositif de pilotage peut être, de la même façon, monté avec précision sur le support 7, engagé entre les palpeurs 20A, 20B, et déplacé selon les mêmes étapes que celles qui ont été décrites précédemment. D'autre part, il est également envisageable que les étapes successives consistant à déplacer le gabarit, d'abord en utilisant sa partie rectiligne 31 pour trouver le plan P, et ensuite en utilisant sa pointe 32 pour trouver la position de l'axe X0 dans le plan P, soient réalisées au moyen de gabarits distincts. Pour l'exécution de la première étape (détermination du plan P), telle qu'elle a été décrite précédemment, toute forme de gabarit convient à condition de posséder une partie rectiligne de dimension suffisante. Pour l'exécution de la deuxième étape (détermination de la position sur le plan P), telle qu'elle a été décrite précédemment, toute forme de gabarit peut également convenir à condition de présenter une pointe, définie par un angle suffisamment faible pour procurer une précision acceptable. Grâce à l'invention qui vient d'être décrite, selon laquelle on déplace de façon contrôlée entre les palpeurs un gabarit de forme précisément connue, en mesurant les déplacements des palpeurs, pour en déduire la position précise de l'axe de ces derniers, on peut augmenter très sensiblement la précision de certaines formes d'usinage (biseaux, contre-biseaux, rainures sur le bord du verre, ou encore trous). Cet accroissement de la précision de la machine est obtenu sans accroissement de la complexité des pièces mécaniques, et sans accroissement sensible du temps d'opération nécessaire à l'étalonnage de la machine. La fonction consistant à déterminer avec précision la position de l'axe des palpeurs, qui permet un gain de précision, a un coût quasiment nul grâce à l'utilisation du procédé conforme à l'invention
|
Ce procédé concerne une machine d'usinage de lentilles ophtalmologiques comprenant un bâti fixe, un train de meules (5) rotatif, un support de lentille (9), et une paire de palpeurs (20A, 20B).Ce procédé d'étalonnage comprend un procédé de détermination de la position de l'axe (X0) des palpeurs (20A, 20B), qui comprend les étapes élémentaires consistant à :- amener un gabarit, dont le contour a une forme prédéterminée connue, et préalablement montée sur le support, entre les palpeurs (20A, 20B),- piloter des déplacements du gabarit et mesurer les déplacements correspondants des palpeurs (20A, 20B),- en déduire une information de position de l'axe (X0) des palpeurs (20A, 20B).
|
1. Procédé d'étalonnage d'une machine d'usinage de lentilles ophtalmiques comprenant - un bâti fixe (3) ; - un train de meules (5) monté rotatif par rapport au bâti (3) autour d'un premier axe (X1) ; - un support (7) de lentille ophtalmique (9) déplaçable par rapport au bâti (3) et muni de moyens (11A, 11B, 13) d'entraînement en rotation de la lentille autour d'un deuxième axe (X2) sensiblement parallèle au premier (X1) - un dispositif (19) de pilotage du support (7) et des moyens d'entraînement (11A, 11B, 13) ; et - une paire de palpeurs (20A, 20B) déplaçables en translation par rapport au bâti (3) selon un même axe (Xo) sensiblement parallèle au premier (X1), prévus pour venir chacun en contact avec l'une respective des deux faces de la lentille (9) et mesurer sa position axiale, les palpeurs (20A, 20B) étant sollicités axialement l'un vers l'autre, caractérisé en ce que ledit procédé d'étalonnage comprend un procédé de détermination de la position de l'axe (Xo) des palpeurs (20A, 20B), qui comprend les étapes élémentaires consistant à : - amener un gabarit (29), dont le contour a une forme prédéterminée connue, et préalablement monté sur le support (7), entre les palpeurs (20A, 20B), de sorte que les palpeurs soient en contact avec les faces respectives du gabarit (29), - piloter des déplacements du gabarit (29) par 30 rapport aux palpeurs (20A, 20B) et mesurer les déplacements correspondants des palpeurs, - en déduire une information de position de l'axe (Xo) des palpeurs (20A, 20B). 13 2. Procédé suivant la 1, le support (7) étant monté pivotant par rapport au bâti (3), caractérisé en ce qu'on réalise une première fois les étapes élémentaires avec un premier gabarit (29) ayant un contour dont une partie (31) est rectiligne, ledit premier gabarit (29) étant monté sur le support (7) et positionné autour du deuxième axe (X2) de façon telle que la partie rectiligne (31) de son contour soit coplanaire et perpendiculaire à l'axe (X3) de pivotement du support (7) par rapport au bâti (3), le support (7) étant ensuite entraîné en pivotement pour déplacer le gabarit (29) entre les palpeurs (20A, 20B) jusqu'à une position dans laquelle on détecte une distance nulle entre les palpeurs significative du franchissement de la partie rectiligne (31), de façon à déterminer le plan (P) passant par l'axe (X3) de rotation du support (7) et dans lequel se trouve l'axe (Xo) des palpeurs (20A, 20B). 3. Procédé suivant la 2, caractérisé en ce qu'on réalise une deuxième fois les étapes élémentaires avec un gabarit (29) ayant un contour dont une partie (32) est anguleuse et forme une pointe, ledit gabarit (29) étant déplacé par rotation combinée du support (7) autour de son axe (X3) de pivotement et du gabarit (29) autour du deuxième axe (X2), de façon à déplacer la pointe (32) sur le plan (P) déterminé lors de la première exécution des étapes élémentaires, la position de l'axe (Xo) des palpeurs (20A, 20B) sur ce plan (P) étant déduite des déplacements correspondants des palpeurs. 4. Procédé suivant la 3, caractérisé en ce qu'un gabarit unique (29) est utilisé pour les première et deuxième exécutions des étapes élémentaires, ledit gabarit unique (29) ayant un contour dont une première partie (31) est rectiligne et une deuxième partie (32) est anguleuse et forme une pointe. 14 5. Procédé suivant l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que le procédé de détermination de l'axe (Xo) des palpeurs (20A, 20B) comprend une étape de réalisation du gabarit (29), dans laquelle on usine dans la machine d'usinage une lentille ophtalmique selon la ferme prédéterminée du gabarit, préalablement à l'exécution des étapes élémentaires, le gabarit (29) étant constitué par la lentille ophtalmique ainsi réalisée. 6. Procédé suivant l'une quelconque des 1 à 5, les palpeurs (20A, 20B) ayant des extrémités (23) formant parties de contact avec la lentille, caractérisé en ce qu'il comprend un procédé de vérification de l'état desdites parties de contact (23), qui comprend les étapes consistant à : - amener un gabarit (29), dont le contour a une forme prédéterminée connue, et préalablement montée sur le support (7), entre les palpeurs (20A, 20B), de sorte que les palpeurs soient en contact avec les faces respectives du gabarit (29), - piloter des déplacements du gabarit (29) par rapport aux palpeurs (20A, 20B) et mesurer les déplacements correspondants des palpeurs, et - en déduire une information relative à la forme des parties de contact (23). 7. Machine d'usinage de lentilles ophtalmiques adaptée pour mettre en œuvre un procédé d'étalonnage conforme à l'une quelconque des 1 à 6.
|
B
|
B24
|
B24B
|
B24B 13
|
B24B 13/00
|
FR2895422
|
A1
|
ENSEMBLE ESCAMOTABLE DE PLANCHE ET FER A REPASSER
| 20,070,629 |
La présente invention concerne les objets utilitaires escamotables installés dans les appartements ou hôtels et concerne en particulier un . Le fer à repasser et la table à repasser qui lui est associée sont parmi les objets utilitaires qui sont indispensables dans une maison et dont une ménagère se sert fréquemment. Toutefois, malgré les perfectionnements telle que l'utilisation de la vapeur, repasser représente toujours une corvée compte tenu de la difficile mise en oeuvre de l'outil. En effet il est toujours fastidieux de sortir la planche d'un placard souvent encombré, puis, de l'installer. Après quoi, il faut chercher le fer à repasser, le connecter sur le secteur et enfin, quand le travail est terminé, il faut recommencer toutes ces opérations dans l'autre sens. Certains produits qui ont été mis sur le marché récemment comportent un placard et une planche à l'intérieur. Ils présentent l'inconvénient d'être encombrants, inesthétiques et peu fonctionnels. De plus la porte d'un tel placard restant ouverte durant l'usage gêne l'utilisateur dans son travail. C'est pourquoi, le but de l'invention est de fournir un ensemble composé d'une planche à repasser et d'un fer à repasser qui puisse être escamoté facilement contre un mur en ayant l'apparence d'un miroir ou un tableau et également déplié rapidement pour pouvoir être fonctionnel immédiatement. L'objet de l'invention est donc un ensemble escamotable pour repasser le linge comprenant un cadre fixé au mur dans lequel se trouve une planche à repasser composée d'une partie arrière comportant une surface à repasser et d'une partie avant solidaire de la partie arrière constituant une surface ornementale ou un miroir. La planche à repasser peut prendre une première position dans laquelle la partie avant est visible dans le cadre fixé au mur et la partie arrière est escamotée et une seconde position dans laquelle la partie avant est escamotée et la partie arrière est rendue visible dans le cadre. La partie arrière comporte des premiers moyens de déplacement et de pivotement adaptés pour faire passer la planche à repasser de la première position à la seconde position et réciproquement, et des seconds moyens de déplacement et de pivotement pour faire passer la planche à repasser se trouvant dans la seconde position de la position verticale à l'intérieur du cadre à la position horizontale en tant que console de manière à ce qu'un utilisateur puisse utiliser la surface à repasser. Les buts, objets et caractéristiques de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui suit faite en référence aux dessins dans lesquels : la figure 1 représente l'ensemble de planche et fer à repasser selon l'invention escamoté et laissant visible la partie ornementale ; la figure 2 représente l'ensemble selon l'invention dans lequel la planche à repasser et le fer à repasser sont visibles alors que la partie ornementale a été escamotée ; les figures 3A et 3B représentent des coupes du chariot servant au déplacement et pivotement de l'ensemble de planche et fer à repasser ; les figures 4A, 4B, 4C et 4D représentent les phases successives de déplacement et pivotement pour rendre visible l'ensemble de planche et fer à repasser ; les figures 5A, 5B et 5C représentent les phases successives de déplacement et pivotement pour mettre la surface à repasser en position d'utilisation ; la figure 6 représente une vue en perspective du fer à repasser prêt à être utilisé ; et la figure 7 représente une vue en coupe de la poignée du fer à repasser en position d'utilisation et en position 5 de repos. En référence à la figure 1, la planche à repasser comporte, dans une première position, une partie avant 10 qui est une surface ornementale telle qu'un tableau ou miroir à l'intérieur d'un cadre 12 fixé au mur. 10 Dans une seconde position illustrée sur la figure 2 et obtenue principalement par déplacement et pivotement comme expliqué par la suite, la partie arrière solidaire de la partie avant est rendue visible. Cette partie arrière comprend un cadre 14, la surface à repasser proprement 15 dite, un fer à repasser escamotable 18 et un support de console 20 en forme de fourche se trouvant sous la surface à repasser et servant de support de console lorsque la surface à repasser 16 a été mise en position de console horizontale comme on le verra par la suite. 20 Pour faire passer la planche à repasser de la position illustrée sur la figure 1 à la position illustrée sur la figure 2, c'est-à-dire de la position où un tableau ou un miroir est visible dans le cadre 12 à la position où la surface à repasser 16 est rendue visible, la planche à 25 repasser comporte un chariot à sa partie inférieure représenté en coupe selon deux plans orthogonaux sur les figures 3A et 3B. Le cadre 14 de la planche à repasser est monté sur le chariot 21 qui est mobile grâce à deux paires de roues 22 30 et 24. Les roues de chaque paire de roues sont de part et d'autre d'un rail guide 26. Le chariot 21 supporté par les roues 22 et 24 comporte un pivot 28 de forme cylindrique circulaire sur lequel est monté le cadre 14 de la surface à repasser. Lorsque l'utilisateur veut se servir de la planche à repasser, il l'ouvre en tirant vers lui la partie avant 10, soit à droite si le chariot se trouve à gauche, soit à gauche si le chariot se trouve à droite. En même temps qu'il fait pivoter la partie avant, l'utilisateur tire cette partie vers la droite ou vers la gauche selon la position du chariot pour que ce dernier se déplace de gauche à droite (ou de droite à gauche) en faisant rouler les roues 22, 24 qui restent guidées par le rail guide 26 qui s'étend sur toute la largeur du cadre :L2. A noter que le haut de la surface à repasser 16 comporte une tige verticale qui reste à l'intérieur d'une rainure creusée dans la partie horizontale supérieure du cadre 12 pendant le déplacement du chariot. Les figures 4A à 4D représentent en coupe horizontale les phases de déplacement pivotement de la surface à repasser dans le cas où la planche à repasser s'ouvre à gauche et pivote à droite. Sur la figure 4A, l'ensemble est escamoté et la partie avant 10 (tableau ou miroir) est visible dans le cadre 12 fixé au mur par des vis 30 et 31. La partie arrière constituée principalement de la surface à repasser 16 et du support de console 20 est escamotée derrière la partie avant 10. A noter que le pivot 28 du chariot 21 apparaît dans la partie droite du cadre 14. Dans une première phase montrée sur la figure 4B, la planche à repasser est ouverte et donc pivote autour du pivot 28 en même temps que son bord droit se déplace de droite à gauche grâce au déplacement du chariot 21 dont les roues restent guidées par le rail guide 26. Dans une deuxième phase illustrée sur la figure 4C, la surface à repasser 16 a subi une rotation de presque 180 en pivotant autour du pivot 28 et le chariot s'est déplacé de droite à gauche sur presque toute la largeur du cadre 12. En fin de déplacement, comme illustré sur la figure 4D, le chariot est arrivé à l'extrémité gauche et la planche à repasser est dans sa position finale dans laquelle la surface à repasser 16 est visible à l'intérieur du cadre 12 et la partie avant comportant la surface ornementale ou le miroir a été escamotée. Lorsque la surface à repasser est rendue visible après déplacement et pivotement, elle est mise en place comme console selon les phases illustrées sur les figures 5A, 5B et 5C. Cette opération consiste à faire glisser la planche grâce à deux ergots placés de chaque côté à son extrémité supérieure qui coulissent dans deux rainures 36 situées respectivement sur les faces intérieures des deux montants du cadre 14. Lorsque le haut de la surface à repasser 16 subit une force vers le bas pour faire coulisser les deux ergots 34 dans deux rainures 36, la surface à repasser a tendance à pivoter autour de ces ergots comme le montre la figure 5A du fait qu'elle est retenue par l'appui du support de console 20. A noter que le support de console 20 est en forme de fourche à deux branches dont les extrémités 38 et 39 sont en appui sur la base du cadre 14 comme le montre la figure 2. Lorsque la surface à repasser pivote comme illustré sur les figures 5A, 5B et 5C, le support de console dont l'extrémité 40 est retenue tout en coulissant dans une rainure 42 située sous la surface à repasser 16, subit une rotation autour de deux axes solidaires du cadre 16 et situés aux extrémités des deux branches 38 et 39 du support de console. Après le pivotement de la surface à repasse illustré sur les figures 5A et 5B, la surface à repasser prend une position horizontale qui est sa position finale illustrée sur la figure 5C. Arrivée à cette position, la surface 16 s'immobilise du fait que les deux ergots 34 sollicités par des ressorts, s'introduisent dans des trous situés dans les rainures 36 du cadre 14 en même temps que l'extrémité 40 entre dans un évidement situé à l'extrémité de la rainure 42. A noter que l'on peut régler la hauteur de la surface à repasser en prévoyant plusieurs trous tels que les trous 43 et 44 situés plus haut dans les montants du cadre en même temps que l'extrémité 40 s'immobilise dans des évidements (non montrés) plus proches du mur dans la rainure 42. Le fer à repasser 18 représenté en position d'utilisation sur la figure 6, se trouve, en position escamotée dans une cavité à l'extrémité de la surface à repasser proche du mur comme le montre la figure 2. Dans cette position escamotée, la poignée (creuse) 50 est en position pliée adjacente à la semelle 52. Lorsque l'utilisateur veut se servir du fer à repasser 18, il doit d'abord placer la poignée 50 en position d'utilisation représentée sur la figure 7. La poignée en position de repos, représentée en pointillés sur la figure, est verrouillée en position horizontale. Ce verrouillage est réalisé au moyen d'un bouton poussoir de verrouillage 54 en rotation autour d'un axe et dont l'extrémité 56 est bloquée par une came disposant d'un premier cran de verrouillage 59 pour verrouiller la poignée en position d'utilisation et d'un second cran de verrouillage 60 pour verrouiller la poignée en position de repos. Le bouton poussoir est retenu dans la position de verrouillage grâce à un ressort de rappel 62. Pour déverrouiller, il suffit à l'utilisateur d'appuyer sur la bouton 54 et dégager ainsi son extrémité 56 du cran de verrouillage. La poignée 50 dispose à sa base d'un crochet de verrouillage 64 séparé de la came par un évidement 66. Lorsque l'utilisateur met la poignée en position de repos (en pointillés) après avoir appuyé sur le bouton poussoir 54 pour dégager l'extrémité 56 du cran de verrouillage 59, la poignée subit une rotation de 90 autour de son axe 68. Pendant cette rotation, un ergot fixe en forme d'arc de cercle 70 s'introduit dans l'évidement 66 comme le montre la figure 7. Après relâchement du bouton poussoir 54, son extrémité 56 s'engage dans le cran de verrouillage 60. A ce moment, le fer à repasser est totalement immobilisé par l'ergot 70 bloqué dans l'évidement 66 et sa poignée est verrouillée en position horizontale
|
Ensemble escamotable pour repasser le linge comprenant un cadre (12) fixé au mur dans lequel se trouvent un fer à repasse (18) une planche à repasser composée d'une partie arrière comportant une surface à repasser (16) et d'une partie avant (10) solidaire de la partie arrière constituant une surface ornementale ou un miroir, la planche pouvant prendre une première position dans laquelle la partie avant est visible dans le cadre fixé au mur et la partie arrière est escamotée et une seconde position dans laquelle la partie avant est escamotée et la partie arrière est rendue visible dans le cadre. La partie arrière comporte des premiers moyens de déplacement et de pivotement adaptés pour faire passer la planche à repasser de la première position à la seconde position et réciproquement, et des seconds moyens de déplacement et de pivotement pour faire passer la planche à repasser se trouvant dans la seconde position de la position verticale à l'intérieur du cadre à la position horizontale en tant que console pour qu'un utilisateur puisse utiliser la surface à repasser.
|
1. Ensemble escamotable pour repasser le linge comprenant un cadre (12) fixé au mur dans lequel se trouve une planche à repasser composée d'une partie arrière comportant une surface à repasser (16) et d'une partie avant (10) solidaire de la partie arrière constituant une surface ornementale ou un miroir, ladite planche pouvant prendre une première position dans laquelle ladite partie avant est visible dans ledit cadre fixé au mur et la partie arrière est escamotée et une seconde position dans laquelle ladite partie avant est escamotée et ladite partie arrière est rendue visible dans ledit cadre ; ledit ensemble étant caractérisé en ce que ladite partie arrière comporte des premiers moyens de déplacement et de pivotement (21, 26) adaptés pour faire passer ladite planche à repasser de la première position à la seconde position et réciproquement, et des seconds moyens de déplacement et de pivotement (34, 36, 20) pour faire passer ladite planche à repasser se trouvant dans la seconde position de la position verticale à l'intérieur dudit cadre à la position horizontale en tant que console pour qu'un utilisateur puisse utiliser ladite surface à repasser. 2. Ensemble selon la 1, dans lequel lesdits premiers moyens de déplacement et de pivotement comprennent un chariot (21) supportant un cadre (14) entourant ladite partie arrière et en particulier ladite surface à repasser (16), ledit chariot étant déplacé latéralement d'un bord à l'autre dudit cadre au moyen de roues (22, 24) roulant de part et d'autre d'un rail guide (26) de manière à faire passer ladite planche à repasser de la première position à la seconde position et réciproquement. 3. Ensemble selon la 2, dans lequel ledit chariot (21) comprend un pivot (28) supportant ledit cadre (14) de manière à faire pivoter ladite planche à repasserautour dudit pivot en même temps que ledit chariot est déplacé d'un bord à l'autre dudit cadre. 4. Ensemble selon la 1, 2 ou 3, dans lequel lesdits seconds moyens de déplacement et de pivotement sont constitués de deux ergots (34) situés de chaque côté à l'extrémité supérieure de ladite surface à repasser (16), de deux rainures (36) situées respectivement sur les faces intérieures des deux montants dudit cadre (14) dans lesquelles coulissent lesdits ergots et un moyen de retenue (20) de ladite surface à repasser de manière à ce que, lorsque lesdits ergots coulissent vers le bas dans lesdites rainures, ladite surface à repasser se trouvant dans ladite seconde position passe de la position verticale à la position horizontale. 5. Ensemble selon la 4, dans lequel ledit moyen de retenue (20) est un support de console en forme de fourche à deux branches dont les extrémités (38, 39) sont en appui sur la base dudit cadre (14) et dont l'extrémité (40) est retenue tout en coulissant dans une rainure (42) située sous ladite surface à repasser (16). 6. Ensemble selon la 5, dans lequel des trous situés dans lesdites rainures (36) dudit cadre (14) dans lesquels s'introduisent lesdits ergots (34) sollicités par des ressorts permettent à ladite surface à repasser (16) en position horizontale de s'immobiliser en même temps que l'extrémité (40) dudit support de console entre dans un évidement situé à l'extrémité de ladite rainure (42) de ladite surface à repasser. 7. Ensemble selon la 6, dans lequel lesdites rainures (36) comportent plusieurs trous (43, 44) et la rainure (40) de ladite surface à repasser (16) comporte plusieurs évidements de manière à pouvoir régler la hauteur de ladite surface à repasser en position horizontale. 8. Ensemble selon l'une des 1 à 7, dans lequel un fer à repasser (18) est en position escamotée dansune cavité à l'extrémité proche du mur de ladite surface à repasser (16). 9. Ensemble selon la 8, dans lequel ledit fer à repasser comprend une poignée (50) et une semelle (52), ladite poignée étant repliée contre ladite semelle lorsque ledit fer à repasser est escamoté. 10. Ensemble selon la 9, dans lequel ladite poignée (50) comporte un bouton poussoir de verrouillage (54) retenu en position de verrouillage grâce à un ressort de rappel (62), ledit bouton poussoir en rotation autour d'un axe (55) ayant son extrémité (56) bloquée par une came disposant d'un premier cran de verrouillage (59) adapté pour verrouiller la poignée en position d'utilisation et un second cran de verrouillage (60) adapté pour verrouiller la poignée repliée contre ladite semelle (52) lorsque le fer est escamoté
|
D,A
|
D06,A47
|
D06F,A47B,A47G
|
D06F 81,A47B 5,A47G 1
|
D06F 81/06,A47B 5/00,A47G 1/00
|
FR2895465
|
A3
|
BUSE D'INJECTEUR POUR INJECTION DIRECTE
| 20,070,629 |
La présente invention se rapporte au domaine des buses pour injecteur de 5 carburant, plus spécifiquement destinées à des moteurs diesel à injection directe, de type common rail par exemple, ou d'autres types. Ces injecteurs sont, généralement, classiquement constitués d'une buse creuse dont la paroi est percée d'un ou plusieurs trous d'injection par lesquels le 10 carburant est injecté dans la chambre de combustion, et d'une aiguille d'injection mobile insérée, sensiblement coaxialement, dans la buse. Par ses mouvements au sein de ladite buse, l'aiguille d'injection définit une position fermée de l'injecteur, dans laquelle elle empêche le passage de carburant par les trous d'injection, et une position ouverte, dans laquelle elle autorise 15 l'injection de carburant par lesdits trous d'injection. La problématique principale de ces injecteurs est la réalisation d'une injection permettant d'atteindre des performances élevées du moteur, tant en terme de couple qu'en terme de puissance, tout en maintenant des niveaux d'émission les plus bas possibles, en particulier en ce qui concerne les émissions d'oxydes 20 d'azote et de suies, et avec un bruit de combustion suffisamment bas. Dans ce but, il est fréquemment recherché d'augmenter le débit hydraulique des buses d'injection, d'une part, et d'optimiser l'utilisation de l'air présent dans la chambre de combustion, d'autre part. 25 L'augmentation du débit hydraulique de la buse peut être obtenu par une augmentation du nombre du trous d'injection et par une augmentation simultanée de leur diamètre : typiquement, le diamètre des trous d'injection peut être de l'ordre de 100 à 120 microns. De même, la réalisation de trous d'injection de forme conique, ou l'aménagement, sur la face intérieure de la buse, d'arrondis 30 en entrée desdits trous d'injection, permettent d'améliorer la perméabilité desdits trous d'injection, et, par là, le débit hydraulique de la buse de l'injecteur de carburant. Toutefois, la réduction du diamètre des trous d'injection et l'adoption de trous d'injection de formes spécifiques induisent une modification de l'écoulement au sein de la buse et desdits trous : en particulier, elles entraînent une diminution de l'intensité de la cavitation, dont il peut résulter un encrassement des trous d'injection. Cet encrassement peut se produire à la sortie des trous d'injection, ou à l'intérieur même de ceux-ci, dans l'épaisseur de la paroi de la buse : il en résulte une diminution du débit hydraulique et des performances de la combustion et du moteur. L'optimisation de l'utilisation de l'air de la chambre de combustion peut être réalisée, ainsi que le présentent, à titre d'exemples non exhaustifs, les documents US4595144 ou US4177948, en effectuant, par la légère dépression locale créée par le passage du carburant dans le trou d'injection, une aspiration d'une partie de l'air contenu dans la chambre de combustion : un mélange d'air et de carburant est ainsi réalisé au sein même du trou d'injection, favorisant la pulvérisation du carburant. Cette aspiration est obtenue au moyen de fentes ou alésages ménagés dans la paroi de la buse, et débouchant dans le trou d'injection. Un tel agencement n'apporte toutefois pas de solution au problème d'encrassement lié à une diminution de la cavitation. Le but de la présente invention est de proposer un dispositif d'injection de carburant pour le moteur à combustion interne d'un véhicule automobile, dans lequel la cavitation du carburant soit améliorée afin d'éviter tout encrassement des trous d'inj ect ion. L'invention atteint son but grâce à un injecteur de carburant pour le moteur à combustion interne d'un véhicule automobile, composé d'une buse creuse et d'une aiguille d'injection insérée sensiblement coaxialement dans ladite buse creuse, telles que la paroi de ladite buse creuse comporte un ou plusieurs trous d'injection, et que ladite aiguille d'injection est mobile entre une position fermée dans laquelle elle obture sensiblement lesdits un ou plusieurs trous d'injection, et une position ouverte dans laquelle elle libère le passage du carburant par lesdits un ou plusieurs trous d'injection vers la chambre de combustion dudit moteur ; caractérisé en ce qu'au moins un trou d'injection comporte un passage principal et un passage secondaire. Avantageusement, les axes respectifs du passage principal et du passage secondaire dudit au moins un trou d'injection se coupent en un point situé dans l'épaisseur de la paroi de la buse, et forment un angle quelconque entre eux. Avantageusement, l'entrée du passage principal dudit au moins un trou d'injection est sensiblement arrondie. Selon différents modes de réalisation de l'invention, les diamètres dudit passage principal et dudit passage secondaire dudit au moins un trou d'injection peuvent être identiques ou différents. De même, selon différents modes de réalisation de l'invention pour un injecteur de carburant à plusieurs trous d'injection, la totalité desdits trous d'injection ou une partie seulement de ceux-ci peut comporter un passage principal et un passage secondaire, afin de moduler et d'adapter l'injection aux besoins du moteur. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront à la lecture de la description qui suit, en référence aux figures annexées dans lesquelles : la figure 1 est une vue schématique en coupe d'un injecteur selon l'invention, la figure 2 est une vue en coupe d'un trou d'injection d'un injecteur 20 selon l'invention. Ainsi qu'il a été précédemment mentionné, un injecteur de carburant classique est composé d'une buse 1 sensiblement creuse, dont la paroi 11 est percée d'un ou plusieurs trous d'injection 2, et dans laquelle est insérée, sensiblement 25 coaxialement, une aiguille d'injection 3, de forme appropriée, mobile entre une position fermée, dans laquelle elle obture sensiblement lesdits un ou plusieurs trous d'injection 2, et une position ouverte, dans laquelle elle autorise le passage du carburant par lesdits un ou plusieurs trous d'injection 2 vers la chambre de combustion 4 (voir figure 1 : ici un seul trou d'injection 2 a été 30 représenté). La position de l'aiguille d'injection 3 est pilotée par le calculateur de contrôle et de commande du moteur du véhicule. Dans l'injecteur selon l'invention, et ainsi que le présente de manière plus détaillée la figure 2, au moins un trou d'injection 2 comporte un passage principal 21 et un passage secondaire 22. Le passage principal 21 met en communication le volume intérieur 12 de la buse 1 avec la chambre de combustion 4, selon un axe Z1. Avantageusement, et de manière connue, l'entrée du passage principal 21, du côté du volume intérieur 12, est sensiblement arrondie, de manière à augmenter la perméabilité dudit passage principal 21. Selon l'invention, le passage secondaire 22 s'étend, à partir du passage principal 21, dans une direction sensiblement divergente de celle dudit passage principal 21, selon un axe Z2, de telle manière que le point d'intersection des axes Z1 et Z2 est placé dans l'épaisseur de la paroi 11 de la buse 1. Un jet de carburant J injecté par le trou d'injection 2 est ainsi acheminé, ainsi que le présente la figure 1, d'abord dans le passage principal 21, puis est séparé en deux parties J1 et J2, la partie J1 étant acheminée par le passage principal 21, et la partie J2 étant acheminée dans le passage secondaire 22. Compte tenu de la conformation du passage principal 21 et du passage secondaire 22, une zone de cavitation peut alors se former au niveau de l'intersection desdits passages 21 et 22, ce qui permet de limiter les phénomènes d'encrassement au sein du trou d'injection 2. L'invention permet également d'injecter le carburant selon des plages d'orientation plus étendues. En effet, la position du passage secondaire 22 par rapport au passage principal 21, et l'angle a entre les axes Z1 et Z2 pouvant être quelconques, le passage secondaire 22 peut déboucher n'importe où sur la surface extérieure de la paroi 11 de la buse 1 : la figure 2 présente ainsi un trou d'injection 2 dont les axes Z1 et Z2 sont situés dans le plan de coupe de la figure, mais ce mode de réalisation n'est pas limitatif, et l'axe Z2 pourrait être dirigé vers l'avant ou vers l'arrière d'un plan de coupe axial du passage principal 21. Il en résulte que l'invention permet l'injection de carburant dans des zones inaccessibles par des buses classiques ou par des buses à deux rangées de trous. De même, les diamètres de sortie des passages 21 et 22 dans la chambre de combustion 4 peuvent être différents, ce qui permet de moduler encore l'écoulement dans le trou d'injection 2 et la souplesse d'injection que confère l'invention. Il est par ailleurs à noter que, si l'injecteur selon l'invention comporte plusieurs trous d'injection 2, l'injection pourra être encore modulée par la mise en place d'un passage principal 21 et d'un passage secondaire 22 sur la totalité desdits trous d'injection 2, ou sur une partie seulement de ceux-ci, afin d'adapter au mieux l'injection de carburant aux performances attendues du moteur
|
Injecteur de carburant pour le moteur à combustion interne d'un véhicule automobile, composé d'une buse creuse (1) et d'une aiguille d'injection (3) insérée sensiblement coaxialement dans ladite buse creuse (1), telles que la paroi (11) de ladite buse creuse (1) comporte un ou plusieurs trous d'injection (2), et que ladite aiguille d'injection (3) est mobile entre une position fermée dans laquelle elle obture sensiblement lesdits un ou plusieurs trous d'injection (2), et une position ouverte dans laquelle elle libère le passage du carburant par lesdits un ou plusieurs trous d'injection (2) vers la chambre de combustion (4) dudit moteur ; et dans lequel au moins un trou d'injection (2) comporte un passage principal (21) et un passage secondaire (22).
|
Revendications 1. Injecteur de carburant pour le moteur à combustion interne d'un véhicule automobile, composé d'une buse creuse (1) et d'une aiguille d'injection (3) insérée sensiblement coaxialement dans ladite buse creuse (1), telles que la paroi (11) de ladite buse creuse (1) comporte un ou plusieurs trous d'injection (2), et que ladite aiguille d'injection (3) est mobile entre une position fermée dans laquelle elle obture sensiblement lesdits un ou plusieurs trous d'injection ro (2), et une position ouverte dans laquelle elle libère le passage du carburant par lesdits un ou plusieurs trous d'injection (2) vers la chambre de combustion (4) dudit moteur ; caractérisé en ce qu'au moins un trou d'injection (2) comporte un passage principal (21) et un passage secondaire (22). 15 2. Injecteur selon la 1, caractérisé en ce que les axes respectifs (Z1) du passage principat (21) et (Z2) du passage secondaire (22) dudit au moins un trou d'injection (2) se coupent en un point situé dans l'épaisseur de la paroi (11) de la buse (1). 20 3. Injecteur selon la 2, caractérisé en ce que les diamètres du passage principal (21) et du passage secondaire (22) sont égaux. 4. Injecteur selon la 2, caractérisé en ce que les diamètres du passage principal (21) et du passage secondaire (22) sont différents. 5. Injecteur selon l'une quelconque des 2 à 4, caractérisé en ce que l'entrée dudit au moins un trou d'injection (2), du côté du volume creux (12) de la buse (1), est sensiblement arrondie. 30 6. Moteur à combustion interne pour un véhicule automobile, équipé d'au moins un injecteur de carburant selon l'une quelconque des 1 à 5. 25
|
F
|
F02
|
F02M
|
F02M 61
|
F02M 61/18
|
FR2898607
|
A3
|
RUBAN DECORATIF
| 20,070,921 |
La présente invention concerne un permettant la réalisation d'un noeud à pétales. On connaît différentes typologies de rubans décoratifs qui sont généralement en polypropylène expansé, polypropylène et polyéthylène, ou bien réalisés 15 avec des produits dérivés comme le polyester et similaires. L'une de ces typologies comprend un ruban décoratif approprié pour définir un noeud à pétales, ayant des parties parallèles et superposées. Les parties sont solidaires entre elles, au moyen de zones de liaison réparties le long de leur axe longitudinal, et sont reliées au niveau d'une seule de leurs extrémités 20 opposées ; entre lesdites parties, on trouve un élément de traction fixé à leurs extrémités reliées de manière permanente, faisant saillie par rapport aux autres extrémités et le long duquel les parties se déplacent de manière relative et coulissante, au moment de la formation du noeud à pétales. 25 Habituellement, les parties du ruban sont fixées entre elles (de préférence au moyen d'une thermosoudure) dans différentes zones du ruban réparties longitudinalement sur ce dernier. Les soudures sont prévues sur les côtés opposés de l'élément de traction, ce dernier étant placé dans une région axiale médiane du ruban. Une telle solution permet le mouvement relatif des parties 30 du ruban le long de l'élément de traction lorsqu'on forme le noeud ; de manière avantageuse, de telles soudures sont décalées entre elles par rapport à 1 un axe orthogonal à l'axe longitudinal prévu dans la zone de thermosoudure afin de permettre la formation du noeud à pétales. Les rubans connus sont réalisés avec des formes et des méthodologies qui restent inchangées depuis plusieurs décennies, même si de telles formes sont encore très appréciées par les utilisateurs. Dans les rubans (lu type cité, il existe, en outre, la possibilité d'obtenir une formation correcte du noeud, avec une ouverture correcte des pétales. Ceci est prévu pour éviter que les parties du ruban s'entortillent sur elles-mêmes lorsque l'on forme un pétale, soit pour offrir de toute façon un aspect esthétique agréable au noeud après sa formation. L'éventuelle torsion sur elles-mêmes des parties du ruban peut comporter un endommagement irrémédiable sur ces dernières (étant en matière plastique, elles peuvent prendre des plis superficiels permanents), ce qui entraînerait l'impossibilité d'utiliser le ruban pour des motifs esthétiques. Cependant, le but de la présente invention est de proposer un ruban du type présentant au moins deux parties superposées, qui ait une forme ou une apparence esthétique différente des formes connues, afin de pouvoir proposer un nouvel aspect du noeud ou du ruban lui-même lorsqu'il est utilisé comme un élément de décoration, comme un élément de fermeture ou comme un élément de couverture d'un corps, par exemple une boîte ou similaires. Un autre but est de proposer un nouveau ruban qui permet d'éviter un endommagement localisé sur ses parties au moment de la formation du noeud. Un autre but est celui de proposer un ruban du type cité qui permet de réduire les écarts de production.30 -3 L'invention permet d'obtenir ces résultats grâce à un ruban décoratif permettant la réalisation d'un noeud à pétales, ledit ruban comprenant des parties parallèles et superposées, les parties étant solidaires entre elles au moyen de zones de liaison réparties le long de leur axe longitudinal et étant reliées de manière permanente au niveau de l'une de leurs extrémités opposées, les autres extrémités étant reliées de manière séparable ; entre lesdites parties est compris un élément de traction fixé au niveau de leurs extrémités reliées de manière permanente et le long duquel, les parties coulissent de manière relative au moment de la formation du noeud à pétales. Selon l'invention, ce ruban est caractérisé en ce que les parties superposées du ruban sont dotées de fentes parallèles entre elles et localisées parallèlement à l'axe longitudinal du ruban, et le long de ce dernier, lesdites fentes étant comprises dans des parties séparées et successives entre elles, séparées sur le ruban le long de l'axe longitudinal de ce dernier. Des modes d'exécution de l'invention seront décrits ci-après, à titre d'exemples non limitatifs, avec référence aux dessins annexés dans lesquels : La figure 1 représente une vue en perspective du ruban selon l'invention La figure 2 représente une coupe prise sur la ligne 2-2 de la figure 1. En référence aux figures citées, un ruban, selon l'invention, peut être utilisé, mais pas d'une manière limitative, pour obtenir un noeud ornemental. Un tel ruban 1 comprend, dans l'exemple représenté, deux parties de ruban 2 et 3 parallèles et superposées, les parties 2 et 3 étant solidaires entre elles au moyen de zones de liaison 4 réparties le long de l'axe longitudinal W du ruban 1 (et des parties 2 et 3 mentionnées ci-dessus). Lesdites zones de liaison 4 représentent des points de fixation 4A à distance, dans lesquelles les parties 2 et 3 sont reliées entre elles. De tels points 4A sont classés par paire le long des axes K inclinés par rapport à l'axe W cité ci-dessus. Les parties 2, 3 présentent deux extrémités libres 5, mais sont reliées par un point de fixation 7 de manière permanente, au niveau de leurs autres extrémités 6 opposées aux extrémités libres 5. Entre lesdites parties 2 et 3, on trouve un élément de traction 6 fixé aux extrémités reliées 6, dépassant des extrémités 5 et le long duquel les parties 2, 3 mentionnées ci-dessus se déplacent de manière relative au moment de la formation d'un noeud à pétales (non représenté). Plus précisément, les zones de liaison 4 sont définies par des soudures, de préférence par des thermosoudures, réalisées sur les deux côtés de l'axe longitudinal W et le long des axes K. Ceci permet la liaison des parties 2 et 3 (en matière plastique telle que le polypropylène), dans des zones distantes les unes des autres et avec des modalités qui permettent le coulissement relatif des parties 2, 3 mentionnées ci-dessus le long de l'élément de traction 8 à la fin de la formation du noeud. Selon l'invention, de manière longitudinale sur les parties 2 et 3, est comprise une pluralité de fentes 12, parallèles et à distance les unes des autres, disposées parallèlement à l'axe longitudinal W du ruban. De telles fentes 12 permettent l'agrandissement desdites parties 2, 3 dans la direction orthogonale par rapport à l'axe lorsqu'on réalise le noeud mentionné ci-dessus, afin de définir des pétales élargis dans ce dernier. Plus particulièrement, les fentes 12 sont comprises sur des parties 12A, séparées et sont consécutives entre elles le long du ruban 1. Les fentes 12, par exemple, sont placées par paire entre elles de part et d'autre d'une zone centrale 15 du ruban 1 où on trouve l'élément de traction 8. Cette partie 12A se trouve entre deux zones de liaison 4 consécutives des parties 2, 3 du ruban -5 1, de sorte que les fentes 12 sont réalisées dans les pétales à côté du noeud. Les fentes 12 sont placées à proximité d'un bord correspondant adjacent du ruban 1. Les fentes 12 peuvent avoir une forme quelconque : rectangulaire, circulaire, ovale, etc. et ont une largeur minimum de 5 mm. Les longueurs des fentes 12 si elles sont allongées, sont variables et ont de préférence une longueur comprise entre 5 et 20 cm. Les fentes 12 mentionnées ci-dessus sont, en outre, prévues pour figurer à proximité d'un bord correspondant latéral 18 du ruban 1, de manière à rie pas se rapprocher de la zone centrale 15 mentionnée ci-dessus, afin de permettre que cette dernière présente une dimension transversale (mesurée orthogonalement par rapport à l'axe W), de préférence comprise entre 3 et 14 mm, ceci permettant un positionnement correct de l'élément de traction 8 dans une telle zone, et un mouvement correct relatif des parties de ruban 2 et 3 le long de l'élément de traction, on obtient un ruban 1 qui présente un aspect esthétique particulier offert par la succession des fentes 12 et par leur forme et dimension. De telles fentes 12 peuvent, en outre, permettre une formation optimale d'un noeud lorsque le ruban 1 est utilisé à cette fin, ledit noeud présentant .des pétales élargis et embellis grâce à la présence des fentes 12 mentionnées ci-dessus
|
Ruban décoratif (1) permettant la réalisation d'un noeud à pétales, ledit ruban (1) comprenant des parties parallèles et superposées (2, 3), les parties (2, 3) étant solidaires entre elles au moyen de zones de liaison (4) réparties le long de leur axe longitudinal (W) et étant reliées de manière permanente au niveau de l'une de leurs extrémités opposées (6), les autres extrémités (5) étant reliées de manière séparable ; entre lesdites parties (2, 3) est compris un élément de traction (8) fixé au niveau de leurs extrémités reliées de manière permanente (6) et le long duquel les parties (2, 3) coulissent de manière relative au moment de la formation du noeud à pétales caractérisé en ce que les parties (2, 3) superposées du ruban (1) sont dotées de fentes (12) parallèles entre elles et localisées parallèlement à l'axe longitudinal (W) du ruban (1), et le long de ce dernier, lesdites fentes (12) étant comprises dans des parties séparées et successives entre elles (12A), séparées sur le ruban (1) le long de l'axe longitudinal de ce dernier.
|
1. Ruban décoratif (1) permettant la réalisation d'un noeud à pétales, ledit ruban (1) comprenant des parties parallèles et superposées (2, 3), les parties (2, 3) étant solidaires entre elles au moyen de zones de liaison (4) réparties le long de leur axe longitudinal (W) et étant reliées de manière permanente au niveau de l'une de leurs extrémités opposées (6), les autres extrémités (5) étant reliées de manière séparable ; entre lesdites parties (2, 3) est compris un élément de traction (8) fixé au niveau de leurs extrémités rehees de manière permanente (6) et le long duquel les parties (2, 3) coulissent de manière relative au moment de la formation du noeud à pétales caractérisé en ce que les parties (2, 3) superposées du ruban (1) sont dotées de fentes (12) parallèles entre elles et localisées parallèlement à l'axe longitudinal (W) du ruban (1), et le long de ce dernier, lesdites fentes (12) étant comprises dans des parties séparées et successives entre elles (12A), séparées sur le ruban (1) le long de l'axe longitudinal de ce dernier. 2. Ruban décoratif (1) selon la 1, caractérisé en ce que les fentes (12) sont disposées par paires le long du ruban (1), de part et d'autre d'une zone centrale (15) du ruban (1) où on trouve l'élément de traction (8). 3. Ruban (1) selon la 2, caractérisé en ce que les parties (12A) où sont prévues les fentes (12), sont placées entre deux zones de liaison (4) consécutives des parties (2, 3) du ruban (1). 4. Ruban (1) selon la 2, caractérisé en ce que les fentes (12) sont placées à proximité d'un bord correspondant adjacent du ruban (1). 5. Ruban (1) selon la 1, caractérisé en ce que chaque 30 fente (12) a une largeur minimum de 5 mm. -625 6. Ruban (1) selon la 1, caractérisé en ce que chaque fente (12) a une dimension allongée. 7. Ruban (1) selon la 6, caractérisé en ce que chaque fente (12) a une forme rectangulaire. 8. Ruban (1) selon la 6, caractérisé en ce que chaque fente (12) a une forme ovale. 9. Ruban (1) selon la 6, caractérisé en ce que chaque fente (12) a une forme circulaire.
|
D
|
D04
|
D04D
|
D04D 7
|
D04D 7/10
|
FR2894502
|
A1
|
DISPOSITIF DE POSITIONNEMENT ET DE FIXATION D'AU MOINS UN CARTER DE MOTEUR A COMBUSTION INTERNE POUR L'USINAGE DUDIT CARTER ET PROCEDE ASSOCIE.
| 20,070,615 |
La présente invention concerne un dispositif de positionnement et de fixation d'au moins un carter de moteur à combustion interne, notamment de véhicule automobile, pour l'usinage dudit carter ainsi qu'un procédé associé. Dans l'industrie automobile, on cherche à l'heure actuelle à obtenir un état de surface particulièrement précis de la surface supérieure d'un carter de moteur à combustion interne destinée à être en contact avec une culasse, par l'intermédiaire d'un joint de culasse. Le joint de culasse assure l'étanchéité entre le carter et la culasse, notamment l'étanchéité des chambres de combustion et du circuit de refroidissement du moteur, permettant le bon fonctionnement du moteur. Toutefois, cette étanchéité ne peut être obtenue sans un usinage particulièrement précis de la surface supérieure du carter, la qualité d'étanchéité étant fonction de l'état de surface de ladite surface. Généralement pour réaliser l'usinage de la surface supérieure du carter, on positionne ledit carter sur une surface d'appui plane, on assujettit le carter sur ladite surface d'appui, puis on effectue l'usinage de la surface supérieure du carter, par exemple une rectification. Un tel procédé de fabrication présente l'inconvénient de permettre, au niveau de la surface supérieure du carter, l'obtention d'un état de surface et de tolérances géométriques souhaités uniquement lorsque la surface inférieure du carter ainsi que la surface d'appui plane recevant ledit carter présentent des tolérances de forme, notamment une planéité, comprises dans des intervalles relativement restreints, ce qui augmente sensiblement le coût de fabrication du carter. En effet, un défaut de forme d'une desdites surfaces peut générer, lorsqu'on procède à l'usinage, un basculement du carter empêchant l'obtention d'une surface supérieure plane. La présente invention a donc pour but de remédier à ces inconvénients en proposant un dispositif de positionnement et de fixation d'un carter de moteur thermique pour l'usinage dudit carter particulièrement précis, fiable et économique. A cet effet, un premier aspect de l'invention concerne un dispositif de positionnement et de fixation d'au moins un carter de moteur à combustion interne pour l'usinage dudit carter, est pourvu d'un plateau de support comprenant une surface de réception du carter, d'au moins deux unités de maintien du carter montées sur le plateau de support en regard l'une par rapport à l'autre, chaque unité de maintien comprenant un corps, un doigt de butée mobile par rapport au corps et pourvu de surfaces de contact avec une portée de ligne de vilebrequin du carter. Le dispositif comprend, en outre, des plots de fixation, munis de surfaces de contact avec une surface inférieure du carter, et mobiles en translation entre une position extrême rapprochée et une position extrême éloignée par rapport au plateau de support, les surfaces de contact des plots de fixation étant, dans la position extrême éloignée, en appui sur la surface inférieure du carter et sensiblement décalées vers le haut par rapport à la surface de réception du plateau de support, lesdits plots de fixation se déplaçant de manière à assurer au moins une fixation isostatique du carter. Avantageusement, le dispositif comprend des premier et second ensembles de plots de fixation pourvu chacun d'au moins deux plots de fixation, les plots du premier ensemble étant aptes à se déplacer simultanément jusqu'à ce que lesdits plots viennent en contact avec la surface inférieure du carter, les plots du second ensemble étant aptes à se déplacer simultanément jusqu'à ce qu'un des plots vienne en contact avec la surface inférieure de carter, l'autre plot du second ensemble étant apte à se déplacer indépendamment jusqu'à venir en contact avec ladite surface inférieure. Un dispositif pourvu de tels plots de fixation mobiles verticalement présente l'avantage de garantir un maintien efficace du carter lors de son usinage. En effet, le premier ensemble de plots de fixation permet d'obtenir au moins un contact avec la surface inférieure du carter, le second ensemble de plots pourvu de plots aptes à se déplacer indépendamment l'un par rapport à l'autre permet d'obtenir deux contacts avec ladite surface inférieure. On obtient ainsi une fixation isostatique ou hyperstatique du carter limitant sensiblement un éventuel basculement pendant son usinage. Par ailleurs, l'utilisation de doigts de butée mobile aptes à être en contact avec des portées de la ligne de vilebrequin du carter permet l'obtention d'une chaîne de côtes réduite pour réaliser un contrôle plus précis des tolérances géométriques de la surface supérieure du carter. En effet, la chaîne de côtes peut être calculée ici entre la ligne de vilebrequin et la surface supérieure du carter. De préférence, le dispositif comprend des bras de déplacement des premier et second ensemble de plots de fixation pourvus de portions tronconiques coopérant avec des extrémités inférieures des plots de fixation pour réaliser le déplacement desdits plots. Dans un mode de réalisation préféré, les bras de déplacement du second ensemble de plots de fixation sont reliés entre eux par un palonnier. Le dispositif peut comprendre au moins deux plots de réception du carter fixés sur le plateau de support. Préférentiellement, le dispositif comprend au moins un actionneur mécanique des bras de déplacement. Avantageusement, le dispositif comprend au moins un actionneur hydraulique, ou mécanique, ou encore hydraulique, des bras de déplacement. Le plateau peut être mobile en rotation autour d'un axe sensiblement vertical. De préférence, le dispositif comprend quatre unités de maintien et quatre ensemble de plots pour le positionnement et la fixation de deux carters. Un second aspect de l'invention concerne un procédé de positionnement et de fixation d'au moins un carter de moteur à combustion interne pour l'usinage dudit carter, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes au cours desquelles - on dépose le carter sur une surface de réception d'un plateau de support, puis - on positionne deux doigts de butée contre des portées d'une ligne de vilebrequin du carter du moteur, puis on déplace en translation des plots de fixation entre une position extrême rapprochée jusqu'à une position extrême éloignée par rapport au plateau de support dans laquelle une surface de contact desdits plots avec le carter est sensiblement décalée vers le haut par rapport à la surface de réception du plateau de support et en contact avec la surface inférieure du carter, lesdits plots se déplaçant de manière à assurer au moins une fixation isostatique du carter. La présente invention et ses avantages seront mieux compris à l'étude de la description détaillée d'un mode de réalisation pris à titre d'exemple nullement limitatif et illustré par les dessins annexés, sur lesquels : -la figure 1 est une vue schématique de côté du dispositif de positionnement et de fixation d'un carter selon l'invention, et - la figure 2 est un schéma cinématique du dispositif de la figure 1. Sur les figures 1 et 2, on a représenté la structure générale d'un dispositif conforme à l'invention, désigné par la référence numérique générale 1, et apte à permettre le positionnement et la fixation d'au moins un carter en vue de son usinage. Dans l'application envisagée, ce dispositif est destiné à la mise en position et à la fixation de deux carters. Toutefois, on conçoit aisément que le dispositif peut s'appliquer également à la mise en position et à la fixation d'un unique carter, ou encore d'un nombre de carters supérieur à deux. Le dispositif 1 comprend un plateau 2 de support, réalisé ici sous la forme d'un disque, des unités de maintien de carters 3, 4 de moteur montées sur une surface 2a supérieure dudit plateau 2, et des plots de réception fixés sur ladite surface 2a. Seulement deux unités de maintien référencées 5, 6 et deux plots de réception 7 sont visibles sur les figures. Les unités de maintien sont identiques entre elles et montées par paire sur le plateau 2 en étant fixées de façon symétrique par rapport à un premier plan médian P vertical dudit plateau 2, une paire étant spécifiquement dédiée à un carter. Les unités de maintien d'une paire, par exemple les unités de maintien 5 et 6, sont disposées de façon symétrique par rapport à un second plan médian P' du plateau 2, perpendiculaire audit premier plan P. Chaque unité de maintien 5, 6 est pourvue d'un corps 8, 9 rapporté sur la surface 2a supérieure du plateau 2, d'un actionneur 10, 11, fixé à une extrémité supérieure dudit corps et comprenant une tige 12, 13 dirigée vers l'extérieur, et d'un doigt de butée 14, 15 monté de façon coulissante à l'intérieur du corps 8, 9 et venant en saillie du côté du carter 3. Le doigt de butée 14, 15 est relié à ladite tige par l'intermédiaire d'un élément de renvoi 16, 17. Le doigt de butée 14, 15, par exemple réalisé sous la forme d'une tige cylindrique, comprend une portion d'extrémité 14a, 15a de diamètre réduit par rapport au doigt ménageant une surface radiale 14b, 15b avec le carter 3. Le doigt de butée 14, 15 est commandé par l'actionneur 10, 11. L'actionneur 10, 11 est avantageusement un vérin à double effet. Le doigt de butée 14, 15 est mobile entre une position extrême rapprochée et une position extrême éloignée par rapport au corps 8, 9, illustré schématiquement par les flèches 18, 19. Dans la position extrême éloignée, la surface radiale 14b, 15b du doigt de butée 14, 15 laisse subsister un léger jeu axial entre elle et la face extérieure d'une paroi latérale 20, 21 du carter 3, et la portion d'extrémité 14a, 15a vient en contact avec une portée 20a, 21a de ladite paroi 20, 21, d'axe 22, destinée à supporter une ligne de vilebrequin. La portion d'extrémité 14a, 15a est configurée de manière à être en contact avec la portée 20a, 21a au niveau de deux portions localisées de ladite portée et situées en partie basse. Dans cette position, le carter 3 peut être maintenu latéralement de part et d'autre par des guides latéraux (non représentés) venant en appui contre les faces latérales du carter 3. Les plots 7 de réception des carters 3, 4 sont fixés au niveau de la surface 2a du plateau 2 par groupe de quatre, un groupe de plots 7 étant dédié à une paire d'unité de maintien. Les plots 7 d'un groupe sont symétriques aux plots 7 de l'autre groupe en considérant le plan médian P du plateau 2, les plots 7 de réception d'un même groupe étant disposés symétriquement par rapport au plan médian P' dudit plateau 2 de manière à obtenir deux plots 7 au voisinage de chaque unité de maintien. Les surfaces supérieures des plots de réception 7 forment des surfaces de réception des carters 3, 4. Le dispositif 1 comprend également des premier et second ensemble de plots 23, 24 de fixation pour chacune des paires des unités de maintien, et des bras de déplacement 25, 26 desdits ensemble de plots 23, 24. Le premier ensemble de plots 23 est symétrique par rapport au second ensemble de plots 24 en considérant le plan médian P' du plateau 2. Les plots 23, 24 dédiées à une paire d'unité de maintien sont respectivement symétriques par rapport aux plots 23, 24 de l'autre paire d'unité de maintien par rapport au plan P. Les plots 23, 24 comprennent respectivement à leurs extrémités supérieure et inférieure des surfaces de contact 23a, 24a avec une surface inférieure des carters 3, 4 et des surfaces de contact 23b, 24b avec des portions tronconiques 25a, 26a des bras 25, 26 de déplacement. Les bras 25, 26, disposés parallèlement à la surface 2a du plateau 2, sont montés à l'intérieur de coulisses 27, 28 fixées sur le plateau 2. Les coulisses 27, 28 forment également un moyen de guidage en translation pour les plots 23, 24 suivant un axe vertical sensiblement perpendiculaire à la direction de déplacement des bras 25, 26. Un déplacement desdits bras 25, 26 génère ainsi une translation des plots de fixation 23, 24 suivant une direction sensiblement perpendiculaire audits bras 25, 26 par coopération des surfaces 23b et 24b avec les surfaces 25a et 26a. Les plots 23, 24 peuvent ainsi se déplacer entre une position extrême rapprochée et une position extrême éloignée par rapport au plateau de support 2 dans laquelle les surfaces de contact 23a, 24a sont en appui avec la surface inférieure des carters 3, 4 et sensiblement décalées vers le haut par rapport aux surfaces supérieures des plots 7 de réception. Dans la position extrême éloignée, les surfaces de contact 23a, 24a sont décalées par rapport aux surfaces supérieures des plots 7 de l'ordre de quelque dixièmes de millimètres. Les plots 23, 24 sont agencés de manière à être positionnés, dans la position extrême éloignée, au voisinage des coins des carters 3, 4. Entre les bras de déplacement 25 du premier ensemble de plots 23 de fixation, associés à une unité maintien, par exemple l'unité de maintien référencée 6, est fixé transversalement un élément de liaison 29 de manière à obtenir un déplacement synchronisé des bras de déplacement 25 et des plots 23 de fixation. Les bras de déplacement 26 du second ensemble de plots 24 de fixation, associés à une paire d'unité maintien, par exemple l'unité de maintien référencée 5, sont reliés par une barre formant palonnier 30 monté transversalement entre lesdits bras. Le palonnier 30 peut comprendre des portions d'extrémités sphériques venant se loger à l'intérieur de gorges ménagées au niveau des bras de déplacement 26 de manière à obtenir, à chaque extrémité dudit palonnier 30, une liaison pivot, représentée schématiquement sur la figure 2. Le palonnier 30 est également articulé à rotation en son centre sur une première barre 31 d'actionnement, par exemple en prévoyant un téton en saillie verticalement vers le haut sur ladite barre et un évidemment circulaire sur le palonnier 30 apte à permettre le passage dudit téton. Autour de la barre 31 d'actionnement, montée de façon coulissante par rapport au plateau 2, est disposé un actionneur mécanique 32, tel qu'un ressort. Une extrémité du ressort 32 est en appui avec une butée 33 fixée sur ladite barre 31, l'autre extrémité étant en contact avec l'extrémité mobile d'une première tige d'un actionneur hydraulique 34, par exemple un vérin à double effet fixé sur le plateau 2. Une seconde tige opposée à la première par rapport à un piston du vérin est fixée à une seconde barre d'actionnement 35 Sur la barre d'actionnement 35 est fixée, à une extrémité libre, une butée 36. Un actionneur mécanique 37, tel qu'un ressort, est monté autour de ladite barre d'actionnement 35, une extrémité du ressort étant en appui sur la butée 36, l'autre extrémité étant en contact avec l'élément de liaison 29. Les première et seconde barres 31, 35, ainsi que les actionneurs hydraulique et mécanique 34, 37 forment des moyens d'actionnement des plots de fixation 23, 24. Le fonctionnement du dispositif est le suivant : après avoir déposé le carter 3 et/ou le carter 4 sur les plots de réception 7, on commande le déplacement des doigts de butée 14, 15 et on maintient latéralement le carter de part et d'autre. Ensuite, on exerce de manière contrôlée, par l'intermédiaire du ressort 37, une force sur l'élément de liaison 29 engendrant un coulissement de la barre d'actionnement 35 par rapport au plateau de support 2, illustré schématiquement par la flèche 38. Le coulissement provoque le déplacement des plots de fixation 23 verticalement en direction de la surface inférieure du carter 3 et la compression du ressort 32, le palonnier 30 étant bloqué en translation par un organe d'arrêt (non représenté). Lors du contact entre les deux plots de fixation 23 et la surface inférieure du carter 3, on bloque le déplacement de la barre d'actionnement 35, puis on retire l'organe d'arrêt bloquant la translation du palonnier 30. Le ressort 32 exerce alors une force sur la butée 33 engendrant le coulissement de la barre d'actionnement 35 par rapport au plateau de support 2 et le déplacement vertical simultané des plots de fixation 24. Lors du contact entre un des plots 24 et la surface inférieure du carter 3, la barre d'actionnement 31 continue à coulisser par rapport au plateau de support 2 provoquant la rotation du palonnier 30 autour d'un axe sensiblement vertical et permettant de réaliser le déplacement vertical de l'autre plot de fixation 24 jusqu'à une mise en contact de la surface 24a et de la surface inférieure du carter 3. Le carter 3 est ainsi fixé au moins de façon isostatique par les plots de fixation 23, 24. D'une manière analogue, on réalise le bridage du carter 4. D'une manière analogue, on réalise le bridage du carter 4, puis on entraîne en rotation, autour d'un axe vertical, le plateau de support de manière à réaliser l'usinage des surfaces supérieures des carters 3, 4. Le dispositif permet ainsi de réaliser un positionnement et une fixation du carter, par rapport au plateau de support, de manière isostatique ou hyperstatique limitant ainsi en éventuel basculement du carter pendant son usinage, et ce, de façon particulièrement simple, efficace, rapide et économique
|
Le dispositif de positionnement et de fixation d'au moins un carter 3 de moteur à combustion interne pour l'usinage dudit carter, est pourvu d'un plateau 2 de support comprenant une surface de réception du carter, d'au moins deux unités de maintien 5, 6 du carter montées sur le plateau de support en regard l'une par rapport à l'autre, chaque unité de maintien comprenant un corps 8, 9, un doigt de butée mobile 14 par rapport au corps et pourvu de surfaces de contact 14a, 15a, avec une portée de ligne de vilebrequin du moteur.Le dispositif comprend, en outre, des plots de fixation 23, 24, munis de surfaces de contact avec une surface inférieure du carter, et mobiles en translation entre une position extrême rapprochée et une position extrême éloignée par rapport au plateau de support, les surfaces de contact des plots de fixation 23, 24 étant, dans la position extrême éloignée, en appui sur la surface inférieure du carter et sensiblement décalées vers le haut par rapport à la surface de réception du plateau de support, lesdits plots de fixation 23, 24 se déplaçant de manière à assurer au moins une fixation isostatique du carter.
|
1/ Dispositif de positionnement et de fixation d'au moins un carter (3) de moteur à combustion interne pour l'usinage dudit carter, caractérisé en ce qu'il est pourvu d'un plateau (2) de support comprenant une surface de réception du carter, d'au moins deux unités de maintien (5, 6) du carter montées sur le plateau de support en regard l'une par rapport à l'autre, chaque unité de maintien comprenant un corps (8, 9), un doigt de butée mobile (14) par rapport au corps et pourvu de surfaces de contact (14a, 15a) avec une portée de ligne de vilebrequin du moteur, le dispositif comprenant, en outre, des plots de fixation (23, 24), munis de surfaces de contact avec une surface inférieure du carter, et mobiles en translation entre une position extrême rapprochée et une position extrême éloignée par rapport au plateau de support, les surfaces de contact des plots de fixation (23, 24) étant, dans la position extrême éloignée, en appui sur la surface inférieure du carter et sensiblement décalées vers le haut par rapport à la surface de réception du plateau de support, lesdits plots de fixation (23, 24) se déplaçant de manière à assurer au moins une fixation isostatique du carter. 2/ Dispositif selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend des premier et second ensembles de plots de fixation (23, 24) pourvu chacun d'au moins deux plots de fixation, les plots (23) du premier ensemble étant aptes à se déplacer simultanément jusqu'à venir en contact avec la surface inférieure du carter, les plots du second ensemble (24) étant aptes à se déplacer simultanément jusqu'à ce qu'un desdits plots viennent en contact avec la surface inférieure de carter, l'autre plot du second ensemble étant apte à se déplacer indépendamment jusqu'à venir en contact avec ladite surface inférieure. 3/ Dispositif selon la 2, caractérisé en ce qu'il comprend des bras de déplacement (25, 26) des premier et second ensemble de plots de fixation (23, 24) pourvus de portions tronconiques (25a, 26a) coopérant avec des extrémités inférieures (23b, 24b) des plots de fixation pour réaliser le déplacement desdits plots. 4/ Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que les bras de déplacement (26) du second ensemble de plots de fixation sont reliés entre eux par un palonnier (30). 5/ Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend au moins deux plots de réception (7) du carter fixés sur le plateau de support. 6/ Dispositif selon l'une quelconque des 3 à 5, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un actionneur mécanique 15 (32, 37) des bras de déplacement (25, 26). 7/ Dispositif selon l'une quelconque des 3 à 6, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un actionneur hydraulique (34), pneumatique ou mécanique des bras de déplacement (25, 26). 8/ Dispositif selon l'une quelconque des 20 précédentes, caractérisé en ce que le plateau (2) de support est mobile en rotation autour d'un axe sensiblement vertical. 9/ Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend quatre unités de maintien et quatre ensemble de plots de fixation pour le 25 positionnement et la fixation de deux carters (3, 4). 10/ Procédé de positionnement et de fixation d'au moins un carter de moteur à combustion interne pour l'usinage dudit carter, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes au cours desquelles : - on dépose le carter sur une surface de réception d'un plateau 30 de support, puis- on positionne deux doigts de butée contre des portées d'une ligne de vilebrequin du carter du moteur, puis - on déplace en translation des plots de fixation entre une position extrême rapprochée jusqu'à une position extrême éloignée par rapport au plateau de support dans laquelle une surface de contact desdits plots avec le carter est sensiblement décalée vers le haut par rapport à la surface de réception du plateau de support et en contact avec la surface inférieure du carter, lesdits plots se déplaçant de 10 manière à assurer au moins une fixation isostatique du carter.5
|
B,F
|
B23,F02
|
B23Q,F02F
|
B23Q 3,F02F 7
|
B23Q 3/06,F02F 7/00
|
FR2898506
|
A1
|
APPAREIL MULTIFONCTIONNEL D'ASSURAGE POUR CORDE
| 20,070,921 |
Domaine technique de l'invention 10 L'invention est relative à un appareil d'assurage pour corde, comportant une platine de support équipée d'un plot fixe, et d'une came montée à rotation limitée autour d'un premier axe, ladite came étant mobile entre une position de retenue correspondant au blocage de la corde par effet de coincement contre le plot, et une position d'écartement permettant à la corde de défiler 15 librement dans l'intervalle entre la came et le plot. État de la technique Le document EP-A-398819 décrit un dispositif d'assurance autobloquant en 20 cas de tension brusque. II comprend une came montée sur une plaque support pivotante, laquelle est munie d'une poignée permettant le déblocage manuel de la corde. Un ressort de rappel de la plaque support sollicite la came vers la position ouverte permettant le libre coulissement de la corde. La came est dotée de deux surfaces de freinage, et le seuil de passage de la 25 première position de blocage vers la seconde position de blocage dépend de la dureté ou du tarage du ressort de rappel. Le document FR-A-2721523 se rapporte à un assureur et descendeur auto-freinant ayant une came pivotante soumise à l'action d'un ressort de rappel 30 qui la sollicite vers la position de déblocage. La came peut être actionnée manuellement entre les positions de blocage et de déblocage en fonction de la position angulaire d'une poignée de commande du mécanisme.5 Dans un autre appareil d'assurage connu, la came est maintenue en position ouverte par un dispositif de maintien à bille téléscopique constituant un point dur de retenue, lequel s'efface en fonction de l'effort exercé par la corde sur la came. Dans ces appareils connus, le passage de la came vers la position de blocage de la corde reste néanmoins dépendant du diamètre de la corde, de la vitesse de défilement et du frottement de la corde sur la came. Objet de l'invention L'objet de l'invention consiste à réaliser un appareil d'assurage polyvalent autorisant un déverrouillage rapide et précis de la came, indépendamment 15 du diamètre et du degré de frottement de la corde sur la came. L'appareil selon l'invention est caractérisé en ce que la came coopère avec un cliquet de déclenchement susceptible d'occuper soit une position de verrouillage assurant le blocage de la came dans la position d'écartement, 20 soit une position de déverrouillage suite à une action volontaire de commande libérant ladite came. La came reste immobilisée en rotation et verrouillée en position d'écartement par le cliquet lors de la progression normale du premier de cordée. En cas de 25 chute du premier de cordée, l'ordre de commande de déclenchement provoque la libération de la came, laquelle est entraînée en rotation vers la position de retenue par la tension de la corde. L'ordre de commande est donné par l'assureur, soit à travers le brin libre de la corde qui fait basculer le cliquet de déclenchement, soit par tout autre moyen de commande. 30 Selon un mode de réalisation préférentiel, le cliquet de déclenchement pivotant comporte à l'une des extrémités un élément d'encliquetage destiné10 à s'accrocher dans un cran de verrouillage de la came, et à l'extrémité opposée une palette de commande coopérant avec un ressort sollicitant ledit cliquet vers la position de verrouillage. Le cran de verrouillage est situé à l'extrémité ou au voisinage d'une ouverture oblongue ménagée dans la came, ladite ouverture en forme de secteur circulaire étant centrée sur l'axe de rotation de la came, et ayant une longueur au moins égale au débattement angulaire de la came entre les positions d'écartement et de retenue. Le cliquet de déclenchement est avantageusement associé à un sélecteur lequel est ajustable soit dans une première position de réglage correspondant à un fonctionnement d'assureur du premier de cordée, soit dans une deuxième position de réglage correspondant à un fonctionnement d'assureur du second de cordée. Dans la première position de réglage, le sélecteur autorise le pivotement du cliquet de déclenchement entre les positions de verrouillage et de déverrouillage. Dans la deuxième position de réglage du sélecteur, le cliquet de déclenchement est immobilisé en position de déverrouillage pour libérer la came. Selon une autre caractéristique de l'invention, la came est accouplée à une poignée de manoeuvre par l'intermédiaire d'une liaison mécanique débrayable, laquelle est soit active jusqu'à une position intermédiaire de la poignée entraînant la came vers la position d'écartement, soit inactive après dépassement de ladite position intermédiaire provoquant la libération de la came et son retour vers la position de retenue. Description sommaire des dessins D'autres avantages et caractéristiques ressortiront plus clairement de la description qui va suivre de deux modes de réalisation de l'invention donnés à titre d'exemples non limitatifs et représentés aux dessins annexés, dans lesquels : - les figures 1 et 2 illustrent des vues en perspective avant et arrière de l'appareil d'assurage selon l'invention, après fermeture du flasque basculant et mise en place de la corde et du mousqueton d'attache ; - la figure 3 représente une vue en élévation de la face interne de la platine supportant la came, le cliquet de déclenchement, et le plot fixe, la came étant positionnée en position d'écartement ; 10 la figure 4 montre une vue en élévation de la face externe de la platine équipée du sélecteur et de la poignée de manoeuvre, le sélecteur étant positionné dans la première position 1 de réglage correspondant à une fonction d'assureur du premier de cordée, et la poignée de manoeuvre étant rangée dans une position inactive qui interrompt la liaison 15 mécanique avec la came ; la figure 5 est une vue partielle en coupe de la figure 3 illustrant la came verrouillée en position d'écartement par le cliquet de déclenchement pour laisser défiler librement la corde ; - la figure 6 représente une vue identique de la figure 3 lors de l'appui du brin de corde aval sur la palette du cliquet de déclenchement ; - la figure 7 est une vue en coupe partielle de la figure 6, montrant le 25 déverrouillage de la came par échappement du cliquet ; - la figure 8 est une vue identique de la figure 7 après rotation de la came vers la position de retenue bloquant la corde contre le plot fixe ; 30 - les figures 9 et 10 sont des vues identiques des figures 8 et 4 après passage du sélecteur dans la deuxième position 2 de réglage correspond à un fonctionnement d'assureur du second de cordée, ou de descendeur, 20 le cliquet de déclenchement étant bloqué en permanence dans la position de déverrouillage pour libérer la came jouant le rôle de bloqueur ; - les figures 11, 12, 13 représentent différentes phases d'actionnement de la poignée de manoeuvre, respectivement au début du déblocage de la came, en fin de course de déblocage, et lors d'un déclenchement antipanique interrompant la liaison mécanique débrayable pour autoriser le retour de la came vers la position de retenue; - la figure 14 est une vue éclatée en perspective d'une variante de réalisation de l'appareil d'assurage ; - la figure 15 montre une vue en élévation de l'appareil assemblé, après enlèvement du flasque antérieur. Description détaillée de deux modes de réalisation de l'invention Sur les figures 1 à 13, un appareil d'assurage 10 pour corde, comporte une 20 came 11 de blocage ayant un secteur périphérique muni d'une gorge 12 autour de laquelle est enroulée la corde 13 selon un demi-tour. La came 11 est montée à rotation limitée autour d'un premier axe 14 fixe, et est susceptible de se déplacer entre une position de retenue correspondant à un effet de blocage de la corde (figure 8) et une position d'écartement 25 correspondant à un effet de déblocage de la corde (figure 5). Dans la position de retenue faisant suite à une chute du grimpeur, la came 11 est munie d'un bossage 15 destiné à coincer la corde 13 contre un plot 16 fixe. Le plot 16 et l'axe 14 sont solidarisés par des moyens de fixation à la 30 paroi interne d'une platine 17 de support, en étant immobilisés en rotation.15 Un flasque 18 escamotable est montée à basculement sur un deuxième axe 19 de la platine 17 pour occuper soit une position ouverte lors de la phase préalable d'installation de la corde 13 autour de la came 11, soit une position fermée (figure 2) pour emprisonner la corde 13 dans l'intervalle 20 transversal ménagé entre la platine 17 et le flasque 18. La came 11 comporte de plus une ouverture 21 oblongue de forme circulaire centrée sur le premier axe 14, et présentant un cran de verrouillage 22 interne à l'extrémité de droite proche du bossage 15. Un cliquet de déclenchement 23 est ménagé entre la came 11 et la platine 17 de manière à contrôler le mouvement de la came 11. Le cliquet 23 de déclenchement est monté à pivotement autour d'un troisième axe 24 pour se trouver soit dans une position de verrouillage, soit dans une position de déverrouillage. Le troisième axe 24 est porté par la platine 17, et est situé au voisinage du plot 16 dans la zone de passage de la corde. L'une des extrémités du cliquet de déclenchement 23 est équipée d'un élément d'encliquetage 25 pouvant se déplacer dans l'ouverture 21 oblongue de la came 11, tandis que l'extrémité opposée est dotée d'une palette 26 de commande coopérant avec un ressort 27 de compression logé dans un trou borgne du plot 16. De préférence, l'élément d'encliquetage 25 est pourvu d'un galet 25a pour faciliter le mouvement de déplacement dans l'ouverture 21 après déverrouillage. Il est clair que le ressort 27 de compression peut être remplacé par tout autre type de ressort de rappel, par exemple un ressort de torsion inséré sur le troisième axe 24. Un sélecteur 28 conformé à titre d'exemple en bouton rotatif, est monté sur 30 la face externe de la platine 17, et est accouplé au cliquet de déclenchement 23 pour le faire pivoter manuellement soit dans une première position 1 de réglage (figures 1 à 8), soit dans une deuxième position 2 de réglage (figures 9à11). La première position 1 de réglage correspond à un fonctionnement d'assureur du premier de cordée, autorisant le pivotement bidirectionnelle du cliquet de déclenchement 23 entre les positions de verrouillage et de déverrouillage. Le passage du cliquet de déclenchement 23 vers la position de déverrouillage (figure 7) peut intervenir automatiquement lorsque le premier brin 13a mou de la corde 13 se trouve en contact et en appui sur la palette 26 à l'encontre de la force antagoniste du ressort 27. La came 11 est alors libérée, et peut être entraînée en rotation vers la position de retenue par le frottement de la corde 13 dans la gorge 12. La deuxième position 2 de réglage de l'appareil correspond à un fonctionnement d'assureur du second de cordée, ou de moulinette. Dans cette position, le sélecteur 28 immobilise le cliquet de déclenchement 23 dans la position de déverrouillage. L'appareil se comporte alors comme un bloqueur. L'appareil d'assurage 10 comporte en plus une poignée de manoeuvre 29 montée à rotation limitée autour d'un quatrième axe 30 porté par la face externe de la platine 17, du même côté que le sélecteur 28. Une biellette 31 de transmission est articulée à la poignée 29 pour constituer un dispositif à genouillère ayant un axe d'articulation 32 et coopérant avec la came 17 par l'intermédiaire d'une liaison mécanique 36 débrayable. L'extrémité de la biellette 31 à l'opposé de l'axe d'articulation 32, est conformé en crochet 33 susceptible de venir en prise avec un axe 34 d'entraînement de la came 11 lorsque la liaison mécanique 36 est active. L'axe 34 d'entraînement traverse à cet effet une boutonnière 35 ménagée dans la platine 17, et ayant une longueur correspondant au débattement angulaire de la came 11. La platine 17 comporte à la base un premier orifice 37 situé en regard d'un deuxième orifice 38 du flasque 18 lorsque ce dernier occupe la position fermée (figure 2). Un mousqueton 39 d'attache peut alors être accroché dans les deux orifices 37, 38 alignés pour relier l'appareil 10 au baudrier de l'assureur. Le déplacement du flasque 18 vers la position ouverte est alors impossible. Le fonctionnement de l'appareil d'assurage 10 selon les figures 1 à 13 est le suivant : La corde 13 est d'abord mise en place dans l'appareil 10 après basculement du flasque 18 vers la position ouverte. II suffit d'enrouler la corde 13 dans la gorge 12 périphérique de la came 11 de manière à former une boucle en U agencée autour de la came 11 et traversant la zone de blocage en regard du plot 16 fixe. Le flasque 18 est ensuite remis en position fermée, suivi de l'accrochage du mousqueton 39 au baudrier après passage dans les orifices 37, 38. L'appareil d'assurage 10 selon l'invention est polyvalent, et peut avoir 20 diverses fonctions : 1) Assurance du premier de cordée (figures 2 à 8) Le sélecteur 28 est mis dans la première position 1 de réglage, et la poignée 25 de manoeuvre 29 est rangée dans une position inactive qui interrompt la liaison mécanique 36 de la biellette 31 avec la came 11 (figures 2 à 4). Le premier brin 13a aval libre de la corde 13 passe par-dessus la palette 26 du cliquet de déclenchement 23, et est tenu par la main de l'assureur qui 30 assure le premier de cordée. Le deuxième brin 13b amont est attaché au baudrier du premier de cordée. Dans la première position 1 de réglage, le s sélecteur 28 autorise le pivotement du cliquet de déclenchement 23 entre les positions de verrouillage et de déverrouillage. Lors de la progression normale du premier de cordée, la came 11 est immobilisée en rotation et verrouillée en position d'écartement par le cliquet 23 (figure 5). La corde 13 ne prend pas appui sur la palette 26, et le ressort 27 sollicite l'élément d'encliquetage 25 du cliquet dans le cran de verrouillage 22 de la came 11. La corde 13 peut glisser librement dans la gorge 12 de la came 11, et dans l'intervalle de passage entre la came 11 et le plot 16. Pour l'arrêt d'une chute du premier de cordée, l'assureur tire le premier brin 13a mou vers le bas (flèche F1, figure 6), provoquant ainsi le pivotement du cliquet de déclenchement 23 vers la position de déverrouillage (figure 7) à l'encontre de la force antagoniste du ressort 27. La came 11 est libérée, et est entraînée en rotation par la tension de la corde 13 vers la position de retenue (figure 8), dans laquelle le bossage 15 coince la corde contre le plot 16. Durant ce déplacement de la came 11, l'élément d'encliquetage 25 avec son galet 25a se rapproche de l'extrémité gauche de l'ouverture 21. II en résulte un arrêt automatique qui stoppe le défilement de la corde 13, et assure la sécurité du premier de cordée. II est clair que le passage du cliquet de déclenchement 23 vers la position de déverrouillage peut être opéré par tout autre moyen de commande piloté par l'assureur. Le réarmement de la came 11 vers sa position d'écartement de la figure 5 s'effectue en ravalant la corde 13 sur quelques centimètres, de manière à entraîner par frottement la came 11 dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. En fin de course, le ressort 27 remet automatiquement l'élément d'encliquetage 25 dans le cran de verrouillage 22 pour verrouiller la came 11 dans la position d'écartement autorisant le libre défilement de la corde 13. 30 2) Assurance du deuxième de cordée (figures 9 et 10) Le sélecteur 28 est positionné vers la deuxième position 2 de réglage correspond à un fonctionnement soit d'assureur du second de cordée, soit de moulinette. Dans cette position, le sélecteur 28 bloque le cliquet de déclenchement 23 dans la position de déverrouillage, de manière à débloquer la came 11 en permanence. L'élément d'encliquetage 25 sort du cran de verrouillage 22 dans l'ouverture 21. L'appareil se comporte ainsi comme un simple bloqueur de corde qui bloque le brin aval 13a en cas de chute du grimpeur (deuxième de cordée) se trouvant en aval de l'assureur. L'assurage du premier de cordée est dans ce cas impossible. 3) Déblocage de la came par actionnement de la poignée de manoeuvre (figures 11 à 13) Le sélecteur 28 étant positionné dans la première position 1 de réglage, on peut actionner la poignée de manoeuvre 29 dans le sens des aiguilles d'une montre (flèche F2, figure 11) pour déplacer volontairement la came 11 vers la position d'écartement correspondant au déblocage de la corde 13. Au début de la course de la poignée 29 correspond à un débattement angulaire de l'ordre de 15 à 20 , le crochet 33 de la biellette 31 est en prise avec l'axe d'entraînement 34 en établissant la liaison mécanique 36. L'actionnement de la poignée 29 provoque ainsi la rotation de la came 11 dans le sens du déblocage de la corde 13. Sur la figure 12, la course de la poignée 29 atteint environ un débattement de 90 , correspondant au déblocage de la came 11. La biellette 31 vient en appui sur la poignée 29, et sa trajectoire est alors centrée sur le quatrième axe 30 alors que la liaison mécanique 36 est toujours active. La figure 13 correspond à un déclenchement anti-panique, après un déplacement poursuivi du levier de manoeuvre 29 au-delà de la position précédente de la figure 12, notamment vers 96 . La biellette 31 se déplace avec la poignée 29 de manière à interrompre la liaison mécanique 36 par échappement du crochet 33 avec l'axe 34. La came 11 redevient libre, et vient bloquer la corde contre le plot 16. Dans la variante de réalisation de l'appareil d'assurage 100 illustrée aux figures 14 et 15, les mêmes numéros de repères seront utilisés pour désigner des pièces identiques ou similaires à celles des figures précédentes 1 à 13. Le premier axe 114 est creux, en étant formé par une douille tubulaire s'étendant perpendiculairement à la platine 17. La came 11 est dotée d'un alésage 40 axial de section circulaire et de diamètre légèrement supérieur à celui de la douille, laquelle joue le rôle de palier lisse lors du montage de la came 11 rotative. Les orifices 137, 138 ménagés dans la platine 17 et le flasque 18 de l'appareil 100 sont alignés avec la douille de l'axe creux 114 pour le passage du mousqueton 39 d'attache. Les autres pièces de l'appareil 100 sont identiques à celles utilisées dans l'appareil 10 des figures 1 à 13. L'appareil d'assurage 100 présente un encombrement compact, suite à la réduction des dimensions de la platine 17 et du flasque 18 dans le sens de la hauteur. L'insertion du mousqueton 39 d'attache dans l'axe creux 114 de la came 11 positionne l'appareil 100 très près de l'utilisateur, ce qui lui permet de donner du mou plus rapidement.25
|
Un appareil d'assurage pour corde, comporte une came (11) rotative entre une position de retenue correspondant au blocage de la corde (13) par effet de coincement contre le plot (16), et une position d'écartement permettant à la corde (13) de défiler librement dans l'intervalle entre la came (11) et le plot (16). La came coopère avec un cliquet de déclenchement (23) susceptible d'occuper soit une position de verrouillage assurant le blocage de la came (11) dans la position d'écartement, soit une position de déverrouillage suite à une action volontaire de commande libérant ladite came (11).
|
Revendications 1. Appareil d'assurage pour corde, comportant une platine (17) de support équipée d'un plot (16) fixe, et d'une came (11) montée à rotation limitée autour d'un premier axe (14,114), ladite came étant mobile entre une position de retenue correspondant au blocage de la corde (13) par effet de coincement contre le plot (16), et une position d'écartement permettant à la corde (13) de défiler librement dans l'intervalle entre la came (11) et le plot (16), caractérisé en ce que la came (11) est associée à un cliquet de déclenchement (23) susceptible d'occuper soit une position de verrouillage assurant le blocage de la came (11) dans la position d'écartement, soit une position de déverrouillage suite à une action volontaire de commande libérant ladite came (11). 2. Appareil d'assurage selon la 1, caractérisé en ce que la libération de la came (11) intervient lorsque le premier brin (13a) aval de la corde (13) prend appui sur le cliquet de déclenchement (23). 3. Appareil d'assurage selon la 1, caractérisé en ce que le cliquet de déclenchement (23) est monté à pivotement limité sur un troisième axe (24), et comporte un élément d'encliquetage (25) destiné à s'accrocher dans un cran de verrouillage (22) de la came (11). 25 4. Appareil d'assurage selon la 3, caractérisé en ce que le cliquet de déclenchement (23) est muni d'une palette de commande (26) coopérant avec un ressort (27) sollicitant ledit cliquet vers la position de verrouillage, l'action du premier brin (13a) de la corde sur la palette (26) provoquant le 30 passage dudit cliquet vers la position de déverrouillage. 1220 5. Appareil d'assurage et descendeur selon la 3, caractérisé en ce que le cran de verrouillage (22) est situé près d'une ouverture (21) oblongue ménagée dans la came (11), ladite ouverture en forme de secteur circulaire étant centrée sur le premier axe (14,114), et ayant une longueur au moins égale au débattement angulaire de la came (11) entre les positions d'écartement et de retenue. 6. Appareil d'assurage et descendeur selon la 4, caractérisé en ce que la palette de commande (26) du cliquet est située au voisinage du 10 plot (16) fixe, le ressort (27) étant du type à compression logé dans un trou borgne du plot (16) fixe. 7. Appareil d'assurage et descendeur selon la 5, caractérisé en ce que l'élément d'encliquetage (25) du cliquet de déclenchement (23) est 15 pourvu d'un galet (25a) agencé soit dans l'ouverture (21) oblongue de la came (11), soit dans le cran de verrouillage (22). 8. Appareil d'assurage et descendeur selon la 1, caractérisé en ce que le cliquet de déclenchement (23) est associé à un sélecteur (28) 20 lequel est ajustable soit dans une première position de réglage correspondant à un fonctionnement d'assureur du premier de cordée, soit dans une deuxième position de réglage correspondant à un fonctionnement d'assureur du second de cordée. 25 9. Appareil d'assurage et descendeur selon la 8, caractérisé en ce que le cliquet de déclenchement (23) est inséré entre la came (11) et la paroi interne de la platine (17), alors que le sélecteur (28) est monté sur la face externe de la platine (17). 3o 10. Appareil d'assurage et descendeur selon la 8, caractérisé en ce que dans la deuxième position de réglage du sélecteur (28), le cliquet de déclenchement (23) est immobilisé en position de déverrouillage pour libérer la came (11). 11. Appareil d'assurage et descendeur selon la 1, caractérisé en ce que la came (11) est accouplée à une poignée de manoeuvre (29) par l'intermédiaire d'une liaison mécanique (36) débrayable, laquelle est soit active jusqu'à une position intermédiaire de la poignée (29) entraînant la came (11) vers la position d'écartement, soit inactive après dépassement de ladite position intermédiaire provoquant la libération de la came (11) et son retour vers la position de retenue. 12. Appareil d'assurage et descendeur selon la 11, caractérisé en ce que la poignée de manoeuvre (29) est articulée à une biellette (31) de transmission pour constituer un dispositif à genouillère relié à un axe (34) d'entraînement de la came (11) par la liaison mécanique (36). 13. Appareil d'assurage et descendeur selon la 1, caractérisé en ce que le premier axe (114) de la came (11) rotative est creux pour le passage d'un mousqueton (39) d'attache. 14. Appareil d'assurage et descendeur selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'un flasque (18) escamotable est monté à basculement autour d'un deuxième axe (19) de la platine (17) pour occuper soit une position ouverte lors de la phase préalable d'enroulement de la corde autour de la came (11), soit une position fermée pour emprisonner la corde (13) dans l'intervalle transversal ménagé entre la platine (17) et le flasque (18).
|
A
|
A62,A63
|
A62B,A63B
|
A62B 1,A63B 29
|
A62B 1/14,A63B 29/00
|
FR2901542
|
A1
|
BOITE POUR PRODUIT ALIMENTAIRE A COUVERCLE CONIQUE
| 20,071,130 |
conséquent considérablement accrue sans modification du matériau de la boîte. Conformément à l'invention, la boîte présente en outre avantageusement les caractéristiques suivantes : - la portion de base du couvercle comprend une pluralité de facettes sensiblement planes définissant une pyramide, - chacune des facettes définit un secteur angulaire délimité par deux bords radiaux se rejoignant au sommet, et les facettes sont articulées entre elles suivant leurs bords radiaux. La réalisation de la boîte est ainsi facilitée. En outre, l'humidité produite par le produit alimentaire se concentre le long des bords radiaux et les gouttes produites par condensation s'écoulent par gravité le long desdits bords radiaux. Le maintien dans le temps de la résistance mécanique du couvercle s'en trouve par conséquent améliorée. Conformément à l'invention, la boîte présente en 20 outre avantageusement de manière complémentaire les caractéristiques suivantes : - les secteurs angulaires présentent chacun un angle au sommet, et - la somme des angles au sommet est strictement 25 inférieure à 360 degrés. La réalisation de la boîte est ainsi très simple. Lorsque la plaque est à plat, on réalise une fente entre deux bords radiaux, puis on amène ces deux bords radiaux au contact l'un de l'autre, ce qui engendre la forme conique 30 du couvercle et enfin, on maintient lesdits bords radiaux au contact l'ur. de l'autre grâce aux moyens de retenue. Selon une caractéristique complémentaire conforme à l'invention, La somme des angles au sommet est 3 avantageusement comprise entre 346,5 degrés et 358,5 degrés. Ainsi, la pente des facettes est comprise entre 5 degrés et 15 degrés, ce qui procure un compromis 5 intéressant entre résistance mécanique du couvercle accrue et hauteur du couvercle contenue. Selon une autre caractéristique conforme à l'invention, les angles au sommet sont avantageusement identiques pour chacune des facettes. 10 Ainsi, les efforts s'exerçant sur le couvercle en cas de sollicitation sont uniformément répartis, ce qui permet d'optimiser la résistance mécanique de la boîte. Selon une autre caractéristique conforme à l'invention, la boîte présente avantageusement une forme 15 hexagonale et comprend 6 facettes. Ainsi, sans complexifier énormément la boîte, on réduit la longueur des bords radiaux par rapport à une boîte de forme carrée, ce qui améliore encore la résistance mécanique de la boîte. 20 Selon une autre caractéristique avantageuse conforme à l'invention, le couvercle comprend des perforations définissant des prédécoupes s'étendant suivant les bords radiaux. Ainsi, en découpant le couvercle suivant les 25 prédécoupes, on peut utiliser les portions de couvercle découpées pour tenir les portions de produit alimentaire. Selon une caractéristique complémentaire conforme à l'invention, le fond présente avantageusement des perforations définissant des prédécoupes s'étendant 30 radialement depuis suivant des lignes depuis un centre s'étendant en regard du sommet en position fermée du couvercle. Ainsi, Le fond de la boite pourra être découpé pour prendre moins de place dans la poubelle. 4 Selon une caractéristique encore complémentaire conforme à l'invention, les lignes de prédécoupe du fond sont avantageusement en nombre impair. On réduit ainsi le risque que le fond se plie en deux. Selon une autre caractéristique complémentaire conforme à l'invention, les lignes de prédécoupe du fond sont avantageusement décalées angulairement par rapport aux bords radiaux de prédécoupe du couvercle, en position fermée du couvercle. On réduit ainsi encore le risque que la boite se plie. Conformément à l'invention, la boîte présente en outre avantageusement les caractéristiques suivantes : ù le couvercle comprend deux bords radiaux extrêmes se rejoignant au sommet, présentant entre eux une fente radiale et maintenus sensiblement au contact l'un de l'autre par les moyens de retenue en position fermée du couvercle, et ù la forme conique de la portion de base du couvercle est réalisée par rapprochement des bords radiaux extrêmes à partir d'une position déployée du couvercle dans laquelle les moyens de retenue sont inactifs, le couvercle est à plat et les bords radiaux extrêmes sont écartés l'un de l'autre. La boîte est ainsi simple, très bon marché et facile à réaliser. Selon une caractéristique complémentaire conforme à l'invention, la boite comprend avantageusement en outre un 3o soufflet reliant lesdits bords extrêmes, ledit soufflet étant replié en position fermée du couvercle et déplié en position déployée du couvercle. Le soufflet permet de maintenir les bords radiaux extrêmes, pour éviter qu'ils ne se décalent l'un par rapport à l'autre. En outre, le soufflet permet de transmettre des efforts entre les bords extrêmes et ainsi obtenir une meilleure résistance mécanique de l'ensemble de la boite. 5 Selon une autre caractéristique conforme à l'invention, le fond présente avantageusement une base et un rebord faisant saillie depuis la base et, en position fermée, le couvercle est étroitement reçu dans le fond et retenu radialement par ledit rebord. Io Cette solution permet d'empêcher efficacement la déformation du couvercle en reprenant par arc-boutement les efforts auxquels il est soumis par le rebord du fond. Selon une autre caractéristique conforme à l'invention, la boite comporte avantageusement une 15 languette de fixation munie d'un ergot s'étendant à proximité de l'un desdits bords radiaux extrêmes auquel elle est liée et une encoche recevant l'ergot et s'étendant à proximité de l'autre desdits bords radiaux extrêmes auquel elle est liée. 20 Les bords radiaux extrêmes sont ainsi simplement et efficacement maintenus l'un par rapport à l'autre. Selon une autre caractéristique conforme à l'invention, la boite présente avantageusement un plan supérieur en position fermée du couvercle et ledit sommet 25 s'étend dans ledit plan supérieur de la boite. Ainsi, plusieurs boites peuvent être empilées avec une bonne stabilité. Selon une autre caractéristique conforme à l'invention, le fond présente avantageusement un rebord 30 périmétrique s'étendant jusqu'au plan supérieur. Ainsi, des assaisonnements, des condiments ou des aliments analogues peuvent être disposés sur le couvercle tout en étant retenus par le rebord périmétrique. Conformément à l'invention, la boîte présente en 35 outre avantageusement les caractéristiques suivantes : 6 - le couvercle est relié au fond par une portion de charnière, - la portion de base du couvercle présente un bord périmétrique, - le couvercle comprend un rebord composé de différentes portions faisant saillie depuis la portion de base du couvercle, l'une des portions est disposée sensiblement à l'opposé de la portion de charnière et comprend : • un flanc faisant saillie de la portion de base du couvercle depuis le bord périmétrique vers le fond lorsque le couvercle est en position fermée, • un rabat prolongeant ledit flanc contre lequel ledit rabat est replié, et • une languette de préhension prolongeant le rabat, traversant la portion de base en passant dans un évidement ménagé à proximité du bord périmétrique, ladite languette de préhension faisant saillie de la portion de base du couvercle, du côté opposé au flanc. Ainsi, le couvercle peut reposer sur le fond en position fermée, puis être aisément soulevé en tirant sur la languette de préhension. D'autres particularités et avantages de la présente invention apparaîtront dans la description ci-après d'exemples de réalisation non limitatifs, en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue de dessus d'une plaque 30 avant pliage (brute), permettant de réaliser une boite (finie) conforme à l'invention, - la figure 2 illustre en perspective, couvercle ouvert, une boite conforme à l'invention obtenue par pliage et assemblage de la plaque illustrée à la figure 1, 7 - la figure 3 illustre la boite de la figure 2 en perspective, couvercle en position fermée, - la figure 4 illustre, couvercle en position fermée, la boite de la figure 2 en coupe suivant un plan 5 médian repéré IV-IV à la figure 3. La figure 1 illustre une plaque 10 monobloc formant après pliage et mise en forme la boîte 1 illustrée aux figures 2 à 4. La boîte 1 comprend essentiellement un fond 2 et un couvercle 4 articulé par rapport au fond 2 autour 10 d'une portion 8 formant charnière. Le couvercle 4 présente une forme sensiblement hexagonale et comprend essentiellement une portion de base 12 et un rebord périmétrique 32 venant en saillie en périphérie de la portion de base 12. La portion de base 12 15 comprend six facettes planes 12a, 12b, 12c, 12d, 12e, 12f articulées entre elles le long de bords radiaux 16a, 16b, 16c, 16d, 16e, 16f, 16g les délimitant les unes par rapport aux autres. Les facettes 12a à 12f s'étendent depuis un centre 14 jusqu'à un bord périmétrique 30. Elles présentent 20 une forme de triangle isocèle ayant pour sommet le centre 14 et sont ici de forme presque équilatérale. Elles définissent des secteurs angulaires présentant au sommet 14 des angles aa, ab, ac, ad, ae, af égaux. Les facettes sont toutes jointes les unes aux autres par leurs bords radiaux, 25 à l'exception des facettes 12a et 12f dont les bords radiaux 16a et 16g formant des bords radiaux extrêmes sont distants l'un de l'autre lorsque la plaque constituant le couvercle est plane. Les bords radiaux extrêmes 16a et 16g sont séparés 30 l'un de l'autre par une fente 20 et reliés entre eux par un soufflet 22. Ainsi, la somme des angles au sommet îa, ab, ac, ad, ae, af est par conséquent strictement inférieure à 360 et avantageusement comprise entre 346,5 et 358,5 , l'angle au sommet de chacune des facettes étant par 8 conséquent avantageusement compris entre 57,75 et 59,75 . Les bords radiaux 16b à 16f comprennent une succession de micro perforations Avantageusement, le volets des micro constituant des prédécoupes. soufflet 22 comprend entre ses deux perforations formant prédécoupes s'étendant suivant une ligne radiale permettant de se dispenser d'effectuer de telles perforations le long des bords radiaux extrêmes 16a, 16g. Le rebord 32 est constitué de six portions 32a, Io 32b, 32c, 32d, 32e, 32f séparées chacune d'une facette 12a, 12b, 12c, 12d, 12e, 12f correspondante par le bord périmétrique 30. Les portions 32b, 32d et 32f du rebord 32 comprennent chacune un flanc 34b, 34d, 34f prolongé par un rabat correspondant 36b, 36d, 36f et une languette de 15 maintien correspondante 38b, 38d, 38f prolongeant elle-même le rabat correspondant. Lorsque la boîte 1 est réalisée, pour chacune des portions 32b, 32d et 32f le flanc 34b, 34d, 34f s'étend sensiblement perpendiculairement à la facette correspondante 12b, 12d, 12f depuis le bord 20 périmétrique 30, le rabat 36b, 36d, 36f est replié contre le flanc 34b, 34d, 34f correspondant et la languette de maintien 38b, 38d, 38f correspondante est insérée dans un évidement correspondant 40b, 40d, 40f ménagé dans le couvercle 4 à proximité immédiate du bord périmétrique 30. 25 La languette de maintien 38f est prolongée par une languette de préhension 58 qui, après avoir traversé la portion de base 12 en passant dans l'évidement 40f, fait largement saillie de la portion de base 12 pour pouvoir être saisie sur le dessus du couvercle 4, du côté opposé à 30 la charnière 8. Lorsque la boîte 1 est complètement réalisée, les bords radiaux extrêmes 16a, 16g sont rapprochés jusqu'à les amener en contact l'un de l'autre et le soufflet 22 se trouve ainsi replié sur lui-même. Le rapprochement des 35 bords extrêmes 16a, 16g provoque une déformation de la 9 portion de base 12 qui devient alors conique par articulation des facettes 12e à 12f le long des bords radiaux 16b à 16f. Les facettes 12a, 12b, 12c, 12d, 12e, 12f de la boîte 1 définissent les six faces latérales d'une pyramide imaginaire de base hexagonale. Le centre 14 constitue le sommet du cône (plus précisément ici de la pyramide) et les facettes présentent une pente 0 avantageusement comprise entre 5 et 15 , de préférence sensiblement égale à 11 . Les portions 32a, 32c, 32e du rebord 32 comprennent chacune un fla:-lc 34a, 34c, 34e faisant saillie depuis le bord périmétrique 30 sensiblement perpendiculairement à la portion de base 12 lorsque la boîte 1 est assemblée. Les portions 32a et 32e comprennent en outre à chaque extrémité des flancs 34a, 34e une languette 33a, 35a ; 33e, 35e. Lorsque la boîte 1 est finie, ses languettes 33a, 35a ; 33e, 35e sont insérés entre le flanc 34f, 34b ; 34d, 34f et le rabat 36f, 36b ; 36d, 36f correspondants des portions adjacentes du rebord 32, avant rabattement du rabat contre le flanc correspondant et insertion de la languette de maintien dans l'évidement correspondant. Par ailleurs, la languette 33a comprend un ergot 26 s'engageant dans une encoche 28 réalisée dans la portion 32f, à la jonction entre le flanc 34f et le rabat 36f. Les portions 32a et 32f s'étendant de part et d'autre de la fente 20, leur coopération, en particulier par l'intermédiaire de l'ergot 26 et de l'encoche 28, permet de maintenir les bords radiaux extrêmes 16a, 16g au contact l'un de l'autre. Le fond 2 est de forme sensiblement hexagonale et comprend essentiellement une base 46 délimitée par un bord périmétrique 60 et un rebord 48 venant en saillie sensiblement perpendiculairement à la base 46 à partir du 10 bord périmétrique 60. Le rebord 48 comprend six portions 48a, 48b, 48c, 48d, 48e, 48f. Les portions 48b, 48d, 48f comprennent un flanc 50b, 50d, 50f prolongé par un rabat correspondant 52b, 52d, 52f et une languette de maintien 54b, 54d, 54f prolongeant le rabat correspondant. Lorsque la boîte 1 est finie, le flanc 50b, 50d, 50f fait saillie depuis le bord périmétrique 60 sensiblement perpendiculairement à la base 46, le rabat 52b, 52d, 52f est replié contre le flanc 50b, Io 50d, 50f correspondant et est maintenu dans cette position par la languette de maintien 54b, 54d, 54f s'insérant dans un évidement correspondant 56b, 56d, 56f ménagé dans le fond 2 à proximité du bord périmétrique 60. Les portions 48a, 48c, 48e comprennent chacune un 15 flanc 50a, 50c, 50e et une languette 49a, 51a ; 49c, 51c ; 49e, 51e s'étendant de part et d'autre du flanc 50a, 50c, 50e. Lorsque la boîte 1 est finie, de manière analogue à ce qui a été décrit précédemment en relation avec le couvercle 4, les languettes sont insérées entre le flanc et le rabat 20 des portions adjacentes avant de replier ledit rabat contre le flanc et d'insérer les languettes de maintien dans les évidements correspondants. Ainsi, les différentes portions 48a, 48b, 48c, 48d, 48d, 48e du rebord sont bien maintenues entre elles, ce qui leur permet de rester parfaitement 25 perpendiculaires à la base 46. Le fond 2 comprend en outre trois lignes 42b, 42d, 42f s'étendant. radialement depuis le centre 44 le long desquelles sont réalisées des perforations formant prédécoupes. Ces lignes de prédécoupes 42b, 42d, 42f 30 passent par le centre des portions 48b, 48d, 48f. Elles sont donc décalées par rapport aux lignes de prédécoupes s'étendant suivant les bords radiaux 16a, 16b, 16c, 16d, 16e, 16f, 16g du couvercle et passant par conséquent entre les différentes portions 32a, 32b, 32c, 32d, 32e, 32f du 35 rebord 32 du couvercle 4. Tel qu'illustré aux figures 3 et 4, lorsque le couvercle 4 est en position fermée, il est étroitement reçu à l'intérieur du fond 2, avec lequel il définit un espace utile 6. En particulier, son rebord 32 vient reposer sur la base 46 du fond 2, mais surtout il est radialement retenu par le rebord 48 du fond 2. Les six portions 32a, 32b, 32c, 32d, 32e, 32f sensiblement rectilignes du rebord 32 du couvercle 4 viennent en regard des portions rectilignes correspondantes 48a, 48b, 48c, 48d, 48e, 48f du fond 2, Io afin de les empêcher de s'écarter radialement du sommet 14 et par conséquent de résister par arc-boutement à un effort exercé sur le sommet 14 du couvercle 4. Tel qu'illustré à la figure 4, lorsque le couvercle 4 est en position fermée, la boîte 1 présente un plan 15 supérieur P définit par l'extrémité supérieure du rebord 48 du fond 2 et le sommet 14 s'étend dans ledit plan supérieur P. La languette de préhension 58 s'élève sensiblement jusqu'au plan supérieur P pour faciliter sa préhension. Bien entendu, l'invention n'est nullement limitée 20 au mode de réalisation qui vient d'être décrit à titre illustratif non limitatif. Ainsi, en variante le couvercle 4 pourrait être dépourvu de prédécoupes 18 à proximité du sommet 14, afin d'éviter de fragiliser le couvercle à proximité du sommet 14
|
Boîte (1) destinée à contenir un produit alimentaire, tel en particulier qu'une pizza, réalisée à partir d'une plaque (10) pliée et mise en forme, ladite boîte comprenant essentiellement un fond (2) et un couvercle (4), ledit couvercle étant apte dans une position fermée à venir en regard du fond en ménageant un espace utile (6) avec le fond, caractérisée en ce que, au moins lorsqu'il est position fermée, le couvercle (4) présente une portion de base (12) de forme conique définissant un sommet (14) et la boîte comprend des moyens de retenue pour contraindre la portion de base (12) du couvercle radialement.
|
1. Boîte (1) destinée à contenir un produit alimentaire, tel en particulier qu'une pizza, réalisée à partir d'une plaque (10) pliée et mise en forme, ladite boîte comprenant essentiellement un fond (2) et un couvercle (4), ledit couvercle étant apte dans une position fermée à venir en regard du fond en ménageant un espace utile (6) avec le fond, caractérisée en ce que, au moins lorsqu'il est position fermée, le couvercle (4) présente une portion de base (12) de forme conique définissant un sommet (14) et la boîte comprend des moyens de retenue (26, 28 ; 48) pour contraindre la portion de base (12) du couvercle radialement. 2. Boîte selon la 1, dans laquelle : - la portion de base (12) du couvercle comprend une pluralité de facettes (12a, 12b, 12c, 12d, 12e, 12f) sensiblement planes définissant une pyramide, - chacune des facettes définit un secteur angulaire délimité par deux bords radiaux (16a, 16b, 16c, 16d, 16e, 20 16f, 16g) se rejoignant au sommet (14), et -les facettes (12a, 12b, 12c, 12d, 12e, 12f) sont articulées entre elles suivant leurs bords radiaux (16a, 16b, 16c, 16d, 16e, 16f, 16g). 3.Boîte selon la 2, dans laquelle : 25 - les secteurs angulaires présentent chacun un angle (aa, ab, cxc, ad, ae, îf) au sommet (14), et - la somme des angles (aa, ab, ac, ad, ae, îf) au sommet (14) est strictement inférieure à 360 degrés. 4. Boîte selon la 3, dans laquelle la 30 somme des angles (aa, ab, ac, ad, (Xe, îf) au sommet (14) est comprise entre 346,5 degrés et 358,5 degrés. 5. Boîte selon la 3 ou la 4, dans laquelle les angles (aa, ab, ac, ad, 13 ae, îf) au sommet (14) sont identiques pour chacune des facettes. 6. Boîte selon l'une quelconque des 2 à 5, présentant une forme hexagonale et comprenant 6 facettes (12a, 12b, 12c, 12d, 12e, 12f). 7. Boîte selon l'une quelconque des 2 à 6, dans laquelle le couvercle comprend des perforations définissant des prédécoupes (18) s'étendant suivant les bords radiaux (16a, 16b, 16c, 16d, 16e, 16f, 16g). 8. Boîte selon la 7, dans laquelle le fond (2) présente des perforations définissant des prédécoupes s'étendant radialement suivant des lignes (42b, 42d, 42f) depuis un centre (44) s'étendant en regard du sommet (14) en position fermée du couvercle (4). 9. Boîte selon la 8, dans laquelle les lignes (42b, 42d, 42f) de prédécoupe du fond (4) sont en nombre impair. 10. Boîte selon la 8 ou la 9, dans laquelle les lignes (42b, 42d, 42f) de prédécoupe du fond (2) sont décalées angulairement par rapport aux bords radiaux (16a, 16b, 16c, 16d, 16e, 16f, 16g) de prédécoupe (18) du couvercle (4), en position fermée du couvercle (4). 11. Boîte selon l'une quelconque des 25 précédentes, dans laquelle : ù le couvercle (4) comprend deux bords radiaux extrêmes (16a, 16g) se rejoignant au sommet (14), présentant entre eux une fente radiale (20) et maintenus sensiblement au contact l'un de l'autre par les moyens de 30 retenue (26, 28 ; 48) en position fermée du couvercle (4), ù la forme conique de la portion de base (12) du couvercle (4) est réalisée par rapprochement des bords radiaux extrêmes (16a, 16g) à partir d'une position déployée du couvercle (4) dans laquelle les moyens de 14 retenue (26, 28 ; 48) sont inactifs, le couvercle (4) est à plat et les bords radiaux extrêmes (16a, 16g) sont écartés l'un de l'autre. 12.Boît.e selon la 11, comprenant en outre un soufflet (22) reliant lesdits bords extrêmes (16a, 16g), ledit soufflet (22) étant replié en position fermée du couvercle (4) et déplié en position déployée du couvercle (4). 13. Boîte selon la 11 ou la 12, dans laquelle le fond (2) présente une base (46) et un rebord (48) faisant saillie depuis la base (46) et, en position fermée, le couvercle (4) est étroitement reçu dans le fond (2) et retenu radialement par ledit rebord (48). 14. Boîte selon l'une quelconque des 11 à 13, comportant une languette de fixation (33a) munie d'un ergot (26) s'étendant à proximité de l'un (16g) desdits bords radiaux extrêmes auquel elle est liée et une encoche (28) recevant l'ergot (26) et s'étendant à proximité de l'autre (16a) desdits bords radiaux extrêmes auquel elle est. liée. 15.Boît.e selon l'une quelconque des précédentes, p-^ésentant un plan supérieur (P) en position fermée du couvercle (4), ledit sommet (14) s'étendant dans ledit plan supérieur (P) de la boite (1). 16. Boîte selon la 15, dans laquelle le fond (2) présente un rebord périmétrique (48) s'étendant jusqu'au plan supérieur (P). 17. Boî =e selon l'une quelconque des 30 précédentes, dans laquelle : ù le couvercle (4) est relié au fond (2) par une portion de charnière (8), ù la portion de base (12) du couvercle (4) présente un bord périmétrique (30), 15 ù le couvercle (4) comprend un rebord (32) composé de différentes portions (32a, 32b, 32c, 32d, 32e, 32f) faisant saillie depuis la portion de base (12) du couvercle (4), l'une des portions (32f) est disposée sensiblement à l'opposé de la portion de charnière (8) et comprend : • un flanc (34f) faisant saillie de la portion de base (12) du couvercle depuis le bord périmétrique (30) vers le fond (2) lorsque le couvercle (4) est en position fermée, • un rabat (36f) prolongeant ledit flanc (34f) contre lequel ledit rabat (36f) est replié, et • une languette de préhension (58) prolongeant le rabat (36f), traversant la portion de base (12) en passant dans un évidement (40f) ménagé à proximité du bord périmétrique (30), ladite languette de préhension (38f) faisant saillie de la portion de base (12) du couvercle (4), du côté opposé au flanc (34f).20
|
B
|
B65
|
B65D
|
B65D 5,B65D 85
|
B65D 5/50,B65D 5/24,B65D 85/36,B65D 85/72
|
FR2900878
|
A1
|
SIEGE ESCAMOTABLE NOTAMMENT DE RANG 3
| 20,071,116 |
La présente invention concerne un siège pour véhicule automobile. Certains véhicules possèdent trois rangées de sièges dont le rang est numéroté de 1 à 3 en allant de l'avant à l'arrière du véhicule. Les sièges de rang 1 et 2 sont placés respectivement en regard des portes avant et arrière du véhicule tandis que les sièges de rang 3 sont positionnés dans la zone du véhicule qui constitue l'espace de rangement du véhicule. Les sièges de rang 3 (par siège, on entend un siège individuel ou une banquette pouvant accueillir deux ou trois passagers) peuvent présenter une structure permettant leur escamotage dans une cuvette prévue dans le plancher du véhicule lorsque leur utilisation n'est pas requise. De cette manière, l'espace de rangement du véhicule retrouve sa pleine capacité. La faculté d'escamotage de sièges de rang 3 s'avère donc extrêmement utile mais se fait généralement en contrepartie d'un certain inconfort de ces sièges ; ceci en fait généralement des sièges d'appoint réservés à des personnes de petite taille pour de courts trajets. L'inconfort des sièges escamotables de rang 3 ou éventuellement de rang 2 tient au fait que ces sièges présentent généralement des garnitures de faible épaisseur. De plus, le dossier est généralement positionné de manière fixe par rapport à l'assise lorsque le siège est déployé ; cette disposition est préjudiciable au bon confort du véhicule qui ne peut pas incliné vers l'arrière le dossier de son siège pour une position plus relaxante. Un autre point d'inconfort des sièges escamotables tient au fait que l'assise est généralement dans une position relativement basse par rapport au plancher. Cela se traduit par une position très inconfortable du passager dont les jambes forment avec le tronc un angle exagérément aigu. Le passager peut avoir l'impression d'avoir "les genoux dans le menton" car lorsqu'il est assis dans un siège escamotable classique, son bassin est insuffisamment surélevé par rapport au plancher du véhicule. Par ailleurs, les différentes cinématiques qui permettent, d'une part, le maintien d'un siège dans une configuration déployée et, d'autre part, l'escamotage dans une cuvette présentent généralement un ensemble de bielles articulées qui en font des mécanismes complexes, générateur de bruits parasites et susceptibles de coincements. Il apparaît, donc, que des améliorations sont souhaitables dans le domaine des sièges escamotables. Un but de l'invention est de fournir un siège escamotable qui offre un confort satisfaisant à un passager qui y prendrait place. Un autre but de l'invention est de fournir un siège escamotable robuste qui soit d'un fonctionnement fiable. L'invention a pour objet un siège pour véhicule automobile pouvant prendre une configuration déployée ou une configuration escamotée dans laquelle le siège est rangé dans une cuvette ménagée dans le plancher du véhicule ; ce siège comprend un piètement en surplomb de la cuvette et une assise sur laquelle est articulé un dossier pouvant faire passer le siège de la configuration déployée à une configuration tablette dans laquelle le dossier est rabattu contre l'assise ; l'assise est reliée au piètement par une liaison pivot et par des moyens de liaison déconnectable dont la déconnexion permet, par une rotation primaire, de faire passer le siège de sa configuration tablette à une configuration compacte dans laquelle l'assise pivote de sensiblement 90 en direction de la cuvette pour se mettre sensiblement perpendiculaire au plancher du véhicule, et en outre, le piètement est relié au plancher par une liaison pivot et par des moyens de liaison déconnectable dont la déconnexion permet, par une rotation secondaire, de faire passer le siège de sa configuration compacte à sa configuration escamotée dans laquelle le piètement pivote sensiblement de 90 pour se ranger dans la cuvette, le dossier venant en appui contre la paroi de fond de la cuvette, l'assise étant superposée sur le dossier et le piètement se trouvant de part et d'autre de l'assise et du dossier. Un des points importants de l'invention apparaît donc être le fait que la décomposition de l'escamotage du siège donne deux mouvements simples à savoir une rotation primaire par laquelle l'assise bascule par rapport au piètement pour se placer perpendiculairement au plancher et une rotation secondaire par laquelle le piètement pivote d'un quart de tour pour venir se ranger dans la cuvette. Le siège selon l'invention peut, par ailleurs, offrir un confort satisfaisant ; ce résultat est dû à la conjugaison de deux aspects de l'invention. Tout d'abord en configuration escamotée, l'assise et le dossier occupent à eux seuls la profondeur de la cuvette puisque le piètement vient se placer de part et d'autre de ces derniers. Ceci fait qu'il est possible d'employer, pour le dossier et pour l'assise, des garnitures suffisamment épaisses pour un bon confort du siège. Ensuite pour se ranger dans la cuvette, le piètement est uniquement pivoté de 90 ; cette disposition fait que le piètement peut profiter de toute la cote longitudinale de la cuvette pour se replier. Le fait que la longueur du piètement ne soit pas limitée fait que, en position déployée, l'assise peut se trouver à une hauteur importante du plancher, ce qui est un gage de confort pour un passager. Dans une forme de réalisation préférée, le piètement comprend, positionnés de part et d'autre de l'assise, deux flasques sensiblement quadrangulaires dont un premier côté reçoit la liaison pivot avec le plancher et la liaison déconnectable avec plancher et dont un second côté opposé au premier reçoit la liaison pivot avec l'assise et la liaison déconnectable avec l'assise. La réalisation du piètement par deux flasques latéraux est un point important de l'invention, car cette disposition fait que le piètement y compris en position escamotée reste de part et d'autre de l'assise et du dossier. Or, dans le sens transversal du véhicule, les contraintes dimensionnelles sont moins aiguës que dans la profondeur de la cuvette pour laquelle les contraintes dimensionnelles sont très strictes. Il peut s'avérer avantageux que les deux liaisons pivot, qui assurent la liaison entre chacun des flasques et l'assise, soient situées sensiblement au niveau du point milieu de chacune des faces latérales de l'assise. Cette disposition permet, lorsque le siège est dans une configuration compacte, de limiter l'encombrement du siège. De préférence, le premier côté et le second côté de chaque flasque présentent une longueur i sensiblement égale à la profondeur de la cuvette. Pour rigidifier le piètement, une plaque transversale relie les 35 deux flasques, au niveau de leur bord avant. On note que cette plaque transversale de rigidification n'interfère pas avec les mouvements d'escamotage du siège. Les deux flasques sont fixés à deux profilés disposés de part et d'autre de la cuvette. Selon une possibilité d'exécution, la liaison pivot assurant la liaison entre les deux flasques et le plancher du véhicule présente un axe qui s'étend entre les deux profilés, sur lequel sont engagés les deux flasques. La liaison déconnectable assurant la liaison entre les deux flasques et le plancher du véhicule peut présenter un doigt disposé sur la face extérieure de chaque flasque pouvant s'engager dans une lumière pratiquée dans chaque profilé. La liaison pivot assurant la liaison entre les deux flasques et l'assise comprend deux axes disposés sensiblement au milieu des côtés latéraux de l'assise, chacun de ses axes étant engagé dans un palier ménagé dans chacun des flasques. La liaison déconnectable entre chacun des flasques et l'assise comprend deux doigts fixés sur chacun des flasques sur lesquels viennent s'engager des crochets embarqués sur l'assise. On peut noter que l'un des flasques peut recevoir un élément d'ancrage d'une boucle de ceinture de sécurité. Il est également envisageable qu'un système à secteurs dentés permette de régler la position angulaire du dossier par rapport à l'assise. Pour sa bonne compréhension, l'invention est décrite en 25 référence au dessin annexé représentant à titre d'exemple non limitatif une forme de réalisation d'un siège selon l'invention. Figure 1 représente une section d'un véhicule présentant trois rangées de sièges dont la troisième rangée de sièges comprend un siège selon l'invention, 30 Figure 2 montre en perspective un siège selon l'invention sur lequel les éléments de garniture ont été retirés, Figure 3 est une vue de côté de ce siège, Figures 4 à 7 montrent le siège au cours de ses différentes étapes d'escamotage. 35 La figure 1 représente une section d'un véhicule qui possède trois rangées de sièges numérotés de 1 à 3. Les rangées de sièges 1 et 2 sont respectivement en face des portes avant et arrière du véhicule, tandis que le siège 1 de rang 3 est placé dans l'espace de chargement du véhicule. Le siège de rang 3 peut être escamoté et, pour cela, le véhicule présente dans son plancher 2 une cuvette 3 de rangement que surplombe le siège 1 ; la cuvette 3 présente une forme sensiblement parallélépipédique. Dans l'exemple représenté, le siège 1 se trouve en surplomb de la cuvette 3 au niveau de la partie avant de celle-ci (le terme avant se réfère à un référentiel positionné au centre de gravité du véhicule dont l'axe longitudinal correspond à la direction de déplacement du véhicule, l'axe transversal correspond à la largeur du véhicule et l'axe vertical correspond à la hauteur du véhicule). En se reportant à la figure 2 qui montre le siège en perspective, il apparaît que ce dernier est constitué essentiellement de trois éléments articulés les uns par rapport aux autres, à savoir un dossier 5, une assise 6 et un piètement 7. Le dossier 5 est constitué par une structure qui, dans l'exemple représenté, comprend deux montants latéraux 8 reliés par des barres transversales 9 ; le dossier peut bien entendu être recouvert d'un coussin de garniture de type mousse recouverte d'une matière textile. Le dossier 5 peut recevoir un appui tête qui, comme cela est le cas pour le siège représenté à la Figure 2, peut être réglé en hauteur. Le dossier 5 est articulé sur l'assise 6 de siège qui, dans l'exemple représenté, est constituée par deux brancards latéraux 10 reliés à chacune de leurs extrémités par des traverses tubulaires 12. L'articulation du dossier sur l'assise peut se faire de manière conventionnelle par des secteurs dentés concave et convexe qui peuvent s'engrener dans une multitude de positions correspondant au souhait du passager qui prend place dans le siège. On peut voir sur la figure 2, un levier 14 qui permet de désengrener le dossier 5 de l'assise 6 pour en régler la position angulaire. Le piètement 7 du siège selon l'invention peut être constitué par deux flasques 15 qui viennent prendre place de part et d'autre de l'assise 6 et qui sont fixés au plancher par deux profilés 16 qui sont positionnés de part et d'autre de la cuvette 3. Les liaisons fonctionnelles du piètement 7, d'une part, avec l'assise 5 et, d'autre part, avec le plancher 2 du véhicule sont tout à fait spécifiques à l'invention. En effet, il est prévu que le piètement 7 soit fixé à l'assise 6 par 5 une liaison pivot P1 et par une liaison déconnectable D1. La liaison pivot P1 assurant la liaison entre les deux flasques 15 et l'assise 6 peut être constituée par deux axes 19 qui dépassent latéralement de l'assise 6 et peuvent pivoter dans un palier ménagé dans chacun des deux flasques 15. On peut remarquer que chacun des deux 10 axes 19 est positionné au milieu de chacune des faces latérales de l'assise 6. La liaison déconnectable Dl assurant la liaison entre les deux flasques 15 et l'assise 6 peut être constituée par deux doigts 20 qui dépassent chacun des flasques 15 et par deux crochets 22 mobiles 15 embarqués sur chacun des brancards latéraux 10 qui peuvent venir s'engager sur les doigts 20.. Selon la position des crochets 22 mobiles de la liaison déconnectable Dl, l'assise 6 peut être totalement fixe et verrouillée par rapport au piètement 7 ou bien l'assise 6 peut être mise en rotation par rapport au piètement 7. La commande de la liaison déconnectable Dl peut 20 être, par exemple réalisée par une sangle connectée aux crochets 22; une traction sur cette sangle permet de libérer les crochets 22. Chaque doigt 20 est positionné sensiblement au niveau de l'articulation du dossier sur l'assise. Au niveau de la fixation de chacun des flasques 15 avec le 25 plancher 2 et, plus précisément avec des profilés 16 eux-mêmes fixés sur le plancher 2, il est prévu un mode de liaison analogue à celui prévu pour l'assise à savoir une liaison pivot P2 et une liaison déconnectable D2. La liaison pivot P2 est, dans l'exemple représenté, constituée par un axe 24 qui s'étend d'un profilé 16 à l'autre ; chacun des flasques 30 est pourvu d'un palier lui permettant de pivoter par rapport à l'axe 24. En ce qui concerne la fixation déconnectable D2, comme on peut le voir sur la figure 4, il peut être prévu que chacun des flasques 15 soit équipé d'un doigt 26 dépassant de sa surface latérale extérieure qui peut s'engager dans une lumière 27 prévue dans chacun des profilés 16. 35 On note également que les deux flasques 15 sont reliés entre eux par une plaque transversale 29 qui contribue à rigidifier le piètement 7. Cette disposition est importante puisque, en cas brutal de décélération, c'est le piètement 7 qui sera chargé de transmettre la décélération depuis le passager et le siège jusqu'au plancher. En référence aux figures 5 à 7 le fonctionnement du siège 5 apparaît être le suivant. En commençant la description de l'escamotage du siège à partir de la figure 5 qui représente le siège dans sa position déployée, c'est-à-dire sa position d'usage, on peut noter que la première étape consiste à rabattre le dossier 5 contre l'assise 6 du siège. Le siège est alors dans sa 10 configuration dite tablette. Le fait que le siège puisse prendre une configuration tablette n'est pas en soi propre au siège selon l'invention. En revanche, les étapes qui suivent sont tout à fait spécifiques au siège selon l'invention. En effet, en déconnectant la liaison Dl entre chacun des 15 flasques 15 et l'assise 6, l'assise 6 du siège est alors susceptible de connaître une rotation par rapport aux liaisons pivots P1 qui la lie à chacun des flasques 15. La rotation de l'assise 6 peut être assistée par des éléments élastiques de type ressort à spires placés sur les axes 1 9, vérin à gaz ou encore peut être assistée par une motorisation électrique. 20 On voit sur la figure 6 le siège dans sa configuration dite compacte dans laquelle l'assise 6 et, par conséquent le dossier 5 qui lui est alors adjacent, a basculé par rapport à la liaison pivot P1 qui lie les flasques 1 5 à l'assise. La liaison pivot P1 qui est sollicitée pour cette étape de l'escamotage apparaît avec un cercle en trait gras pour souligner son 25 action. Des butées prévues sur l'un ou sur les deux flasques 15 peuvent bloquer l'assise et ainsi limiter l'amplitude de la rotation de l'assise. L'étape suivante dans l'escamotage du siège consiste à débrayer les liaisons déconnectables D2 qui assurent la liaison de chacun des flasques 1 5 avec les profilés 16 présents dans le plancher 2. Lorsque 30 ces deux liaisons ont été débrayées, l'ensemble constitué par le siège dans sa configuration compacte peut alors pivoter par rapport aux deux liaisons pivots P1 liant chacun des flasques 15 au plancher. La liaison P2 qui est sollicitée au cours de cette phase de l'escamotage apparaît cerclée d'un trait gras sur la Figure 7. 35 Le siège vient alors se ranger dans la cuvette prévue dans le plancher du véhicule. Comme on l'a vu, le siège selon l'invention peut être replié d'une manière extrêmement simple, puisque la cinématique de repliage ne met en oeuvre aucune des bielles qui sont généralement mises en oeuvre dans les sièges de l'art antérieur. A l'inverse, le siège selon l'invention ne prévoit que des rotations pour son escamotage et pour son déploiement. En l'occurrence, il s'agit d'une part, d'une rotation de l'assise par rapport aux deux flasques, et d'autre part, une rotation des deux flasques par rapport au plancher. Cette disposition est tout à fait intéressante car le fait de présenter exclusivement des liaisons pivots fait que la cinématique du siège selon l'invention est relativement robuste et donc peu susceptible de coincement et/ou de bruits parasites. En outre, elle peut être très facilement motorisée en embarquant dans le siège des moteurs électriques au niveau de chacune des 15 liaisons P1, Dl, P2, D2. Un autre point qu'il est tout à fait significatif de noter est que, en position déployée, le siège peut se trouver à une altitude relativement importante par rapport au plancher. En effet, comme on peut le voir sur la figure 7, par exemple, la 20 dimension I qui correspond à la longueur du flasque 1 5 est celle qui conditionne l'encombrement du siège en position repliée. En revanche, la hauteur de chacun des flasques h n'est pas critique pour le repliement du siège ; ceci fait que chacun des flasques peut présenter une hauteur h suffisamment importante pour permettre un bon 25 confort du siège. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée à la forme de réalisation décrite ci-dessus à titre d'exemple non limitatif, mais elle en embrasse au contraire toutes les formes de réalisation. Ainsi, l'invention peut tout aussi bien s'appliquer à un siège individuel qu'à une banquette à 30 deux ou trois places
|
L'invention concerne un siège (1) pour véhicule automobile pouvant prendre une configuration déployée ou une configuration escamotée dans la laquelle le siège est rangé dans une cuvette (3) ménagée dans le plancher (2) du véhicule, comprenant un piètement (7) en surplomb de la cuvette (3) et une assise (6) sur laquelle est articulé un dossier (5) pouvant faire passer le siège de la configuration déployée à une configuration tablette dans laquelle le dossier est rabattu contre l'assise.Selon l'invention, l'assise (6) est reliée au piètement (7) par une liaison pivot P1 et par une liaison déconnectable D1 dont la déconnexion permet, par une rotation primaire, de faire passer le siège de sa configuration tablette à une configuration compacte dans laquelle l'assise (6) pivote en direction de la cuvette pour se mettre sensiblement perpendiculaire au plancher du véhicule, et le piètement (7) est relié au plancher (2) par une liaison pivot P2 et par une liaison déconnectable D2 dont la déconnexion permet, par une rotation secondaire du piètement (7) en direction de la cuvette (3), de faire passer le siège de sa configuration compacte à sa configuration escamotée dans laquelle le dossier (5) est en appui contre la paroi de fond de la cuvette, l'assise (6) est au dessus du dossier (5) et le piètement (7) se trouve de part et d'autre de l'assise et du dossier.
|
1. Siège (1) pour véhicule automobile pouvant prendre une configuration déployée ou une configuration escamotée dans laquelle le siège est rangé dans une cuvette (3) ménagée dans le plancher (2) du véhicule, comprenant un piètement (7) en surplomb de la cuvette (3) et une assise (6) sur laquelle est articulé un dossier (5) pouvant faire passer le siège de la configuration déployée à une configuration tablette dans laquelle le dossier est rabattu contre l'assise ; caractérisé en ce que l'assise (6) est reliée au piètement (7) par une liaison pivot P1 et par une liaison déconnectable D 1 dont la déconnexion permet, par une rotation primaire, de faire passer le siège de sa configuration tablette à une configuration compacte dans laquelle l'assise (6) pivote en direction de la cuvette pour se mettre sensiblement perpendiculaire au plancher du véhicule, et en ce que le piètement (7) est relié au plancher (2) par une liaison pivot P2 et par une liaison déconnectable D2 dont le déconnexion permet, par une rotation secondaire du piètement (7) en direction de la cuvette (3), de faire passer le siège de sa configuration, compacte à sa configuration escamotée dans laquelle le dossier (5) est en appui contre la paroi de fond de la cuvette, l'assise (6) est au dessus du dossier (5) et le piètement (7) se trouve de part et d'autre de l'assise et du dossier. 2. Siège selon la 1, caractérisé en ce que le piètement (7) comprend, positionnés de part et d'autre de l'assise, deux flasques (1 5) sensiblement quadrangulaires dont un premier côté reçoit la liaison pivot P2 avec le plancher et la liaison déconnectable D2 avec le plancher et dont un second côté opposé au premier reçoit la liaison pivot 30 P1 avec l'assise et la liaison déconnectable D2 avec l'assise. 3. Siège selon la 2, caractérisé en ce que les deux liaisons pivot P1 qui assurent la liaison entre chacun des flasques (15) et l'assise (6) sont situées sensiblement au niveau du point milieu de chacune 35 des faces latérales de l'assise (6). 4. Siège selon l'une de 2 à 3, caractérisé en ce que le premier côté et le second côté de chaque flasque (15) présentent une longueur é sensiblement égale à la profondeur de la cuvette (3). Siège selon l'une des 2 à 4, caractérisé en ce qu'une plaque transversale (29) relie les deux flasques (15). 6. Siège selon l'une des 2 à 5, caractérisé en ce 10 que chacun des flasques (15) est fixé à des profilés disposés de part et d'autre de la cuvette (3). 7. Siège selon la 6, caractérisé en ce que la liaison pivot P2 assurant la liaison entre les deux flasques (15) et le plancher (2) 15 du véhicule présente un axe (24) qui s'étend entre les deux profilés, sur lequel sont engagés les deux flasques. 8. Siège selon l'une des 6 ou 7, caractérisé en ce que la liaison déconnectable D2 assurant la liaison entre les deux flasques 20 et le plancher du véhicule présente un doigt (26) disposé sur la face extérieure de chaque flasque (15) pouvant s'engager dans une lumière (27) pratiquée dans chaque profilé (16). 9. Siège selon l'une des 6 à 8, caractérisé en ce 25 que la liaison pivot P1 assurant la liaison entre les deux flasques (15) et l'assise (6) comprend deux axes disposés sensiblement au milieu des côtés latéraux de l'assise, chacun de ses axes étant engagé dans un palier ménagé dans chacun des flasques. 30 10. Siège selon l'une des 6 à 9, caractérisé en ce que la liaison déconnectable Dl entre chacun des flasques et l'assise comprend deux doigts (20) fixés sur chacun des flasques sur lesquels viennent s'engager des crochets (22) embarqués sur l'assise (6). 51 1. Siège selon l'une des 2 à 10, caractérisé en ce que l'un des flasques (15) reçoit un élément d'ancrage d'une boucle de ceinture de sécurité. 12. Siège selon l'une des 1 à 1 1, caractérisé en ce qu'un système à deux secteurs dentés disposés respectivement sur le dossier (5) et sur l'assise (6) permet de régler la position angulaire du dossier (5) par rapport à l'assise (6).
|
B
|
B60
|
B60N
|
B60N 2
|
B60N 2/30,B60N 2/32
|
FR2898333
|
A1
|
PROCEDE DE REPARTITION DU FREINAGE DANS AU MOINS UN GROUPE DE FREINS D'UN AERONEF
| 20,070,914 |
L'invention concerne un procédé de répartition de freinage dans au moins un groupe de freins d'un aéronef. ARRIERE-PLAN DE L'INVENTION Les aéronefs d'une certaine importance sont géné- ralement équipés d'un calculateur de freinage qui, pour assurer une décélération donnée, génère un objectif d'effort de freinage en réponse soit d'un appui par le pilote sur les pédales de freins, soit en réponse à une sélection par le pilote d'un niveau de décélération déterminé (fonction "autobrake"). Cet objectif d'effort de freinage est en pratique réalisé en envoyant des consignes de freinage aux organes de distribution de puissance associés aux freins, identiques pour tous les freins et qui sont telles que la somme des efforts de freinage dévelop- pés par les freins en réponse à ces consignes de freinage réalise l'objectif d'effort de freinage. L'application de cet effort global de freinage est maintenue suffisamment longtemps par le calculateur de freinage pour dissiper par frottement dans les freins l'énergie nécessaire à la décélération requise de l'aéronef. Lors des phases de manoeuvre au sol, c'est-à-dire de déplacement de l'aéronef à vitesse réduite sur la plateforme aéroportuaire, on connaît des procédés de répartition de freinage selon lesquels on ne freine qu'avec une fraction seulement des freins. Puis, au coup de frein suivant, on freine avec la fraction complémentaire des freins. Ce procédé a pour but de diminuer globalement l'usure des éléments de friction des freins. Cependant, ce type de répartition présente quel- ques inconvénients. Le découpage de l'ensemble des freins en deux fractions complémentaires des freins est fixée a priori, et, en général, chaque fraction regroupe une moitié des freins choisis de sorte que le freinage avec des efforts de freinage identiques pour chaque frein actif donne un freinage symétrique. Ainsi, si globalement, les freins s'usent moins, il se peut que les éléments de friction de l'un des freins chauffent plus vite que ces voisins et atteignent quand même une plage de température dans laquelle l'usure des éléments de friction est accé- lérée. On connaît par ailleurs les protections antiglissement consistant à réduire momentanément l'effort de freinage sur un frein si la roue correspondante se met à glisser. Ces corrections affectent l'une ou l'autre des roues, sans pour autant qu'une stratégie de répartition globale ne soit mise en œuvre. Momentanément, l'effort de freinage total peut être inférieur à l'objectif de freinage. OBJET DE L'INVENTION L'invention a pour objet un procédé de réparti- tion permettant d'optimiser l'utilisation des freins. BREVE DESCRIPTION DE L'INVENTION En vue de la réalisation de ce but, on propose un procédé de gestion du freinage d'un aéronef comportant une pluralité de freins comportant des éléments de friction, comportant les étapes de, pour au moins un groupe de freins . • estimer un niveau d'énergie à dissiper par les freins de ce groupe; • déterminer des consignes unitaires de freinage pour chacun des freins de ce groupe de sorte que les con-signes unitaires de freinage permettent d'assurer, au moins dans des conditions normales de fonctionnement des freins, un freinage qui dissipe ledit niveau d'énergie, les consignes unitaires de freinage étant déterminées pour satisfaire également à au moins un autre objectif opérationnel donné. Ainsi, en prévoyant à l'avance le niveau d'énergie à dissiper par le groupe de freins avant d'effectuer le freinage, il devient possible, tout en dissipant le niveau d'énergie requis pour le groupe, de satisfaire un autre critère opérationnel prenant en compte le niveau d'énergie à dissiper. Par exemple, si dans le groupe, l'un des freins chauffe trop, il est possible d'augmenter l'effort de freinage des autres freins du groupe de façon à ménager le frein trop chaud. Une telle répartition du freinage entre les freins du groupe n'est pas fixée a priori mais peut va- rier à chaque application de freinage pour satisfaire le critère opérationnel retenu. Ainsi, contrairement aux ré-partitions connues, il n'est pas possible de prévoir à l'avance la répartition de l'effort de freinage. De préférence, l'autre objectif opérationnel corn-prend une préservation d'éléments de l'aéronef sollicités lors d'un freinage par les freins du groupe. On cherche alors à répartir les freinages de façon à préserver les éléments sollicités, afin par exemple d'en augmenter leur durée de vie. Selon divers modes particuliers de mise en oeuvre, l'autre objectif opérationnel comprend - une minimisation d'une usure des éléments de friction des freins du groupe. - une minimisation d'une usure de pneumatiques associés aux freins du groupe. Pour un aéronef équipé de freins électromécani- ques comportant des actionneurs électromécaniques de freinage, l'autre objectif opérationnel peut comprendre : - une minimisation du nombre d'actionnements des freins de ce groupe. - une minimisation d'une amplitude des efforts appliqués par les actionneurs. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS L'invention sera mieux comprise à la lumière de la description qui suit en référence aux figures des des- 4 sins annexés parmi lesquelles : - la figure 1 est une vue schématique d'un aéronef comportant quatre atterrisseurs principaux à roues freinées ; - la figure 2 est un schéma-bloc d'une architecture de guidage au sol de l'aéronef de la figure 1 selon un mode particulier de mise en oeuvre de l'invention ; - la figure 3 est une vue détaillée de la figure 2 illustrant la commande de freinage ; - la figure 4 est un schéma-bloc d'une répartition à l'intérieur d'un même groupe, adaptable à la commande illustrée à la figure 3. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENT:ION L'invention est ici illustrée en référence à un aéronef tel que celui de la figure 1 comportant deux atterrisseurs principaux de voilure 1G et 1D, deux atterrisseurs principaux de fuselage 2G et 2D, et un atterrisseur auxiliaire 3 à roues orientables. Les atterrisseurs principaux 1G,lD,2G, 2D portent chacun quatre roues équi- pées de freins. L'aéronef est en outre équipé de moteurs 4 et d'une dérive 5. L'invention s'insère dans une architecture de guidage au sol de l'aéronef illustrée à la figure 2 qui comporte un module de guidage de l'aéronef 10. Le module de guidage 10 reçoit en entrée une consigne de trajectoire (qui peut, le cas échéant être rectiligne) et commande tous les organes pouvant influer sur la trajectoire au sol de l'aéronef, c'est-à-dire les moteurs 4, l'orientation des roues de l'atterrisseur auxiliaire 3, la dé- rive 5, et, bien sûr, les freins des atterrisseurs prin- cipaux. Le module de guidage 10 génère des ordres à destination des moteurs 4, de la dérive 5 et de la commande d'orientation des roues de l'atterrisseur auxiliaire 3, et déduit par différence entre la consigne de trajectoire et les effets attendus des actions menées par les organes précités en réponse auxdits ordres un objectif de freinage F et un objectif de couple de lacet E à réaliser par les freins. La consigne de trajectoire peut revêtir diverses formes: - dans un mode de freinage pur, par exemple suite à un atterrissage, la consigne de trajectoire consistera à spécifier au module de guidage 10 au moins une décélé- ration donnée et une vitesse de virage nulle ; - dans un mode de manoeuvre au sol, par exemple entre la piste et l'aérogare, la consigne de trajectoire consistera à spécifier au module de guidage 10 au moins une vitesse de virage qui varie à tout instant pour sui- vre une trajectoire déterminée. L'objectif de freinage F déterminé à partir de la consigne de trajectoire représente une consigne, c'est-à-dire les évolutions dans le temps d'un effort de freinage que les freins devraient développer pour que l'aéronef suive la trajectoire selon un mouvement (position, vitesse, accélération) donné. En pratique, l'objectif d'effort de freinage représente un ou plusieurs coups de freins de durée et d'intensité déterminée. A chaque coup de frein, il est possible d'associer une énergie to- tale à dissiper par l'ensemble des freins de l'aéronef, obtenue par intégration temporelle de l'objectif d'effort de freinage. De même, L'objectif de couple de lacet C représente une consigne, c'est-à-dire les évolutions dans le temps du couple de lacet que les freins devraient développer pour que l'aéronef suive la trajectoire selon un mouvement (position, vitesse, accélération) donné. Le couple de lacet peut être par exemple nécessaire pour freiner l'aéronef dans un virage. Les freins sont commandés par un module de com- 6 mande de freinage 11 qui reçoit du module de guidage 10 l'objectif d'effort de freinage F et l'objectif de couple de lacet é à réaliser par les freins. A partir de l'objectif d'effort de freinage T et l'objectif de couple de lacet C, le module de commande de freinage 11 génère deux niveaux de freinage Fg et Fd à destination respectivement : - d'un groupe de freins gauche 12 regroupant les freins portés par l'atterrisseur principal de voilure gauche 1G et l'atterrisseur principal de fuselage gauche 2G; - d'un groupe de freins droit 13 regroupant les freins portés par l'atterrisseur principal de voilure droit lD et l'atterrisseur principal de fuselage droit 2D. Des pointillés sur la figure 1 illustrent la composition des groupes gauche 12 et droit 13. On constate ici que les groupes gauche 12 et droit 13 sont symétriques. Selon l'invention, les niveaux de freinage Fg et Fd sont déterminés de sorte que leur somme soit égale à l'objectif de freinage F et que leur effet en couple sur l'aéronef soit égal à l'objectif de couple de lacet C. En pratique, dans une telle configuration, l'ob- jectif de couple de lacet C peut être spécifié par un écart entre l'effort à développer par l'un des groupes et l'effort à développer par l'autre des groupes. Cependant, la satisfaction de l'objectif de freinage F et de l'objectif de freinage è suppose que les freins aient la capacité de freinage suffisante pour satisfaire ces deux objectifs à la fois, ce qui est le cas dans des conditions de fonctionnement normales des freins. Dans certaines circonstances cependant (piste hu- mide, freins défectueux), il se peut que l'un ou plu- sieurs des freins ne puisse générer qu'un effort limité de freinage, empêchant d'atteindre l'objectif de freinage F ou l'objectif de couple de lacet C. Dans ce cas, un signal de saturation est envoyé par le groupe concerné au module de commande de freinage 11 qui tient compte de cette saturation pour générer des niveaux de freinage Fg,Fd qui permettent de s'approcher au mieux des objectifs FC requis compte-tenu de la capacité de freinage disponible. Selon un mode de mise en oeuvre particulier, le module de commande de freinage 11 est programmé pour hiérarchiser les objectifs, et peut par exemple donner la priorité à la réalisation de l'objectif de freinage F plutôt que la réalisation de l'objectif de couple de la- cet C. Dans ce cas, le module de commande de freinage 11 génère des niveaux de freinages Fg,Fd qui sont adaptés à répondre à l'objectif de freinage F, mais dont l'effet sur le couple de lacet se rapproche le plus possible, compte tenu des capacités des freins, de l'objectif de couple C. De façon plus générale, on recherchera les ni-veaux de freinage Fg,Fd qui maximisent un taux de satisfaction simultanée des objectifs F,C, compte tenu d'éventuelles limitations d'un ou de plusieurs freins. En variante, une possibilité peut être donnée au pilote de privilégier l'un ou l'autre des objectifs F,C. Lors de l'application du freinage selon les ni-veaux de freinage Fg,Fd ainsi déterminés, le groupe de freins gauche 12 et le groupe de freins droit 13 ont une action mécanique sur la trajectoire de l'aéronef illustrée par les flèches en traits épais, de même que les moteurs 4, les roues orientables de l'atterrisseur auxiliaire 3 et la dérive 5, l'action de tous ces organes permettant d'influer sur la trajectoire de l'aéronef. Des mesures de grandeurs significatives de la trajectoire, telles que la vitesse, l'accélération longitudinale ou angulaire, sont alors fournies au module de guidage 10 pour former une boucle de rétroaction. Le module de commande de freinage 11 est mainte- nant détaillé en relation avec la figure 3. Le module de commande de freinage 11 comporte tout d'abord une unité logique 15 programmée pour, à par-tir de l'objectif de freinage F et de l'objectif de couple de lacet C requis, générer une consigne d'effort no- minai Fnom et une consigne de répartition gauche/droite A au moyen desquelles un premier moduleur 20 génère le ni-veau de freinage Fg pour le groupe de freins gauche 12 et un deuxième moduleur 21 génère le niveau de freinage Fd pour le groupe de freins droit. En pratique, le niveau de freinage Fg est obtenu en effectuant le produit A.Fnom, et le niveau de freinage Fd est obtenue en effectuant le produit (1-A).Fnom. L'unité logique 15 est programmée pour, en cas de saturation de l'un ou l'autre des groupes de freins, moduler la consigne d'effort nominal Fnom et la consigne de répartition A pour s'approcher au mieux des objectifs F , C , compte tenu de la capacité de freinage disponible. Ainsi, grâce à la répartition opérée selon l'invention, les freins permettent d'exercer sur l'aéronef un effort de freinage et un couple de lacet. Il est à noter que la répartition ainsi opérée n'est pas figée mais va-rie au cours du temps. La connaissance du niveau de freinage d'un groupe permet d'estimer, par intégration temporelle du niveau de freinage, l'énergie à dissiper par les freins de ce groupe. La logique de groupage des freins selon l'invention peut être poussée à un niveau supérieur en distinguant des sous-groupes dans un groupe. Par exemple dans le groupe gauche, on distingue comme cela est illustré à la figure 4 un premier sous-groupe 16 composé des freins équipant l'atterrisseur principal de voilure gauche 1G, et un deuxième sous-groupe 17 composé des freins équipant l'atterrisseur principal de fuselage gauche 2G. On subdivise le niveau de freinage Fg en deux sous-niveaux de freinage Fv et Ff à destinations des deux sous-groupes 16,17 au moyen d'un module de commande de répartition 18 qui génère un coefficient de répartition R avec lequel on effectue les produits Fv=(l+R).Fg et Ff=(1-R).Fg. Par construction, la somme des sous-niveaux de freinage Fv et Fb est égale au niveau de freinage Fg. Le module de commande de répartition 18 tient compte des signaux de saturation provenant respectivement des freins du premier sous-groupe 16 et des freins du deuxième sous- groupe 17 pour calculer le coefficient de répartition R. Ainsi, si les freins de l'un des sous-groupes saturent, il est possible de basculer l'effort de freinage sur les freins de l'autre sous-groupe. Si ce basculement ne suffit plus pour atteindre la consigne de freinage gauche Fg, le module de commande de répartition 18 génère un si- gnal de saturation du groupe de freins gauche 12. Pour réaliser le niveau de freinage visé pour un groupe des freins (ou à un sous-groupe), il convient que tous les freins du groupe génèrent des efforts unitaires de freinage tels que la résultante des efforts unitaires de freinage développé par chacun des freins atteigne le niveau de freinage requis. Selon une première façon de procéder, on fait en sorte que les efforts unitaires de freinage soient iden- tiques pour tous les freins du groupe. C'est la façon la plus simple de procéder. Selon un deuxième façon de procéder particulière-ment avantageuse, on détermine les différents efforts unitaires de freinage pour satisfaire un critère opéra- tionnel donné, tout en se conformant au niveau de frei- nage requis, compte tenu bien sûr de la capacité de freinage disponible. Conformément à un premier mode de mise en oeuvre, le critère opérationnel retenu est la minimisation de l'usure subie par les éléments de friction des freins du groupe. Il est connu que les éléments de friction en carbone ont un taux d'usure qui dépend de la température des éléments de friction. Si OTk est l'augmentation de la température du frein k lors du freinage à venir, l'usure sur le frein k vaudra Tk +4Tk Uk = fz(T)dT Tk où T est le taux d'usure dépendant notamment de la température. Pour calculer l'augmentation de température ATk du frein k, on utilise un modèle thermique du frein qui, en fonction d'une énergie AEk dissipée par le frein, cal-cule l'augmentation de température ATk. En négligeant le refroidissement naturel du frein (ce qui est valable pour des durées de freinage courtes et des températures de frein faibles), il est possible de relier l'augmentation de température ATk du frein k à l'énergie à dissiper AEk par le frein lors du freinage à venir par le modèle suivant: T, ATk AEk- JMkCPdTk Tk où Mk est la masse des éléments de friction du frein k, considérée comme constante lors du freinage, et Cp la ca- pacité calorifique du matériau constitutif des éléments de friction du frein k. L'énergie totale AE à dissiper par les freins du groupe est bien sûr égale à la somme des énergies dissipées par 11 chaque frein. L'énergie totale à dissiper par les freins est donnée par intégration temporelle de l'objectif d'effort de freinage du groupe, comme déjà expliqué. Ainsi, La minimisation de l'usure revient à re- chercher pour chacun des freins du groupe les énergies 4Ek à dissiper qui minimisent la quantité : l Uk k sous la contrainte 4E _ E 4Ek k Du calcul des énergies 4Ek à dissiper par chacun des freins du groupe, on déduit les consignes unitaires d'effort de freinage Fi à développer par chacun des freins. La minimisation de l'usure peut être obtenue par toute technique d'optimisation connue. Selon un mode préféré de mise en œuvre de l'invention, on se donne un certain nombre de répartitions arbitraires de l'énergie entre les freins du groupe. En pratique, chaque répartition est représentée par une liste de coefficients (autant que de freins dans le groupe) dont la somme est égale à 1. Par exemple, si le groupe comporte deux freins, on pourra considérer les répartitions suivantes: R'={1;0}, R2={0,7;0,3}, R3={0,5;0,5}, R4={0,3;0,7} et R5={0;1}. La minimisation consiste à calculer pour chaque répartition arbitraire R' les énergies correspondantes 44 pour chacun des freins, puis l'usure Uk de chacun des freins produite par la dissipation de l'énergie corres-pondante. L'usure totale U' = E k est la somme des usures ainsi calculées. On retient alors la répartition arbitraire Ri qui donne 12 l'usure totale U` la plus petite. La minimisation de l'usure ainsi décrite concerne donc tous les freins d'un même groupe. On peut appliquer ce critère opérationnel pour chacun des groupes de freins, afin d'obtenir une minimisation groupe par groupe de l'usure des éléments de friction. Cependant, ainsi qu'il est bien connu, la minimisation de l'usure groupe par groupe peut conduire à un résultat qui ne soit pas optimal du point de vue de l'ensemble des freins de l'aé-ronef. Avantageusement alors, le critère opérationnel de minimisation de l'usure est selon l'invention généralisé pour être appliqué à tous les freins de l'aéronef simultanément, tout en respectant, pour chaque groupe, le ni- veau d'effort de freinage requis. On recherchera alors la répartition sur l'ensemble des freins qui, tout en respectant pour chaque groupe le niveau d'effort de freinage requis, minimise l'usure globale. Avantageusement encore, le critère opérationnel de minimisation de l'usure est selon l'invention généralisé non seulement pour tous les freins pour un freinage donné, mais également pour tous les freinages prévisibles le long de la trajectoire. Pour cela, il convient de dé-terminer à l'avance les freinages prévisibles, et donc l'énergie à dissiper pour chacun des groupes de freins, ce qui impose de connaître l'intégralité du parcours probable de l'aéronef sur l'aéroport. Cette connaissance peut provenir soit de la mise en mémoire du ou des trajets possibles sur l'aéroport, soit d'une étude statistique portant sur un trajet type pour tel ou tel aéroport et spécifiant le nombre moyen de freinages et l'intensité moyenne de ceux-ci. Sur le trajet retenu, on détermine un mouvement (position, vitesse, accélération) de l'aéronef le long de ce trajet et on en déduit les objectifs de freinage, de couple de lacet et d'énergie à dissiper par les freins. L'invention n'est pas limitée à ce qui vient d'être décrit, mais bien au contraire englobe toute va-riante entrant dans le cadre défini par les revendica- tions. En particulier, la répartition de freinage selon l'invention reste compatible avec la mise en oeuvre d'une protection anti-glissement pour chacune des roues freinées. Bien que l'on ait indiqué que l'on établit un objectif d'effort de freinage F et un objectif de couple de lacet C, l'invention couvre également la situation où l'on n'établit que l'un des objectifs, par exemple l'objectif d'effort de freinage F. Dans ce cas, il suffit de fixer arbitrairement l'objectif de couple de lacet C à zéro. Bien que l'on ait indiqué que le critère opérationnel retenu pour l'application du freinage soit la minimisation de l'usure des éléments de friction, d'autres critères opérationnels pourront être retenus. Par exemple, on peut choisir comme critère opérationnel la recherche de la répartition qui conduit à une application d'effort de freinage la plus progressive possible afin d'améliorer le confort des passagers ou afin de préserver les éléments opérationnels de l'aéronef qui subissent directement l'effort de freinage (les atterrisseurs, les attaches de l'atterrisseur sur l'aéronef, les pneumatiques associés ...). On peut également chercher, pour des freins, à minimiser le nombre d'actionnements à effectuer par les freins afin d'augmenter la durée de vie de ces derniers, ou encore minimiser l'amplitude des efforts à appliquer. Enfin, bien que l'on ait réparti ici les freins en un groupe gauche et un groupe droit, cette répartition n'est pas limitative, et on pourra répartir les freins autrement, par exemple : - un groupe gauche composé des freins de l'atterrisseur de voilure gauche, - un groupe droit composé des freins de l'atter- risseur de voilure droit, - et un groupe central composé des freins des atterrisseurs de fuselage; La répartition des freins en groupes n'est pas forcément fixée une fois pour toutes mais peut, dans le cadre de l'invention, varier. Il va de soi que l'invention ne s'applique pas uniquement à la configuration particulière illustrée ici comprenant deux atterrisseurs principaux de voilure et deux atterrisseurs principaux de fuselage, mais à toute configuration des atterrisseurs portant des freins. Il va de soi également que l'invention s'applique indifféremment à des freins hydrauliques, électromécaniques ou de toute autre technologie
|
L'invention concerne un procédé de gestion du freinage d'un aéronef comportant une pluralité de freins comportant des éléments de friction, comportant les étapes de, pour au moins un groupe de freins (12,13):. estimer un niveau d'effort de freinage à réaliser par les freins de ce groupe;. estimer des efforts unitaires de freinage pour chacun des freins de ce groupe de sorte que les efforts unitaires de freinage permettent d'assurer, au moins dans des conditions normales de fonctionnement des freins, un freinage selon le niveau d'effort de freinage requis, les efforts unitaires de freinage étant déterminé pour satisfaire également à au moins un autre objectif opérationnel donné.
|
1. Procédé de gestion du freinage d'un aéronef comportant une pluralité de freins comportant des élé- ments de friction, comportant les étapes de, pour au moins un groupe de freins (12,13): • estimer un n:.veau d'énergie (4E) à dissiper par les freins de ce groupe; • estimer des consignes unitaires de freinage (Fi) pour chacun des freins de ce groupe de sorte que les consignes unitaires de freinage permettent d'assurer, au moins dans des conditions normales de fonctionnement des freins, un freinage qui dissipe ledit niveau d'énergie, les consignes unitaires de freinage étant déterminées pour satisfaire également à au moins un autre objectif opérationnel donné. 2. Procédé selon la 1, dans lequel l'autre objectif opérationnel comprend une préservation d'éléments de l'aéronef sollicités lors d'un freinage par les freins du groupe. 3. Procédé selon la 2, dans lequel l'autre objectif opérationnel comprend une minimisation d'une usure (U) des éléments de friction des freins du groupe. 4. Procédé selon la 2, appliqué à un aéronef équipé de freins électromécaniques comportant des actionneurs électromécaniques de freinage, dans le-quel l'autre objectif opérationnel comprend une minimisation du nombre d'actionnements des freins de ce groupe.30
|
B
|
B64
|
B64C
|
B64C 25
|
B64C 25/44
|
FR2899599
|
A1
|
COMPOSITIONS COMPRENANT DU NIOBIUM ET DU SILICIUM, ET COMPOSANTS EN ALLIAGE A BASE DE NIOBIUM ET DE SILICIUM
| 20,071,012 |
La présente invention concerne, de façon générale, des métaux et des alliages métalliques utilisables dans des applications à haute température. Plus précisément, cette invention concerne des compositions à base de niobium et de silicium, utilisables dans divers composants de moteurs à turbine. Pour les équipements fonctionnant à haute température, par exemple des moteurs à turbine et autres machines, on utilise divers types de métaux et d'alliages métalliques. Le choix d'un métal particulier dépend en grande partie des conditions de température auxquelles on projette d'exposer le composant, ainsi que d'autres exigences spécifiques imposées à ce composant, concernant sa résistance mécanique, sa résistance au fluage, sa résistance à l'oxydation, sa résistance au milieu environnant, son poids, etc. Les moteurs à turbine à gaz offrent un bon exemple de la façon dont ce qu'on exige d'un composant peut varier au sein d'une même pièce complexe d'équipement. Dans un moteur à turbine à gaz typique, de l'air est comprimé dans un compresseur et mélangé avec un com- bustible, et le mélange est allumé dans une chambre de combustion pour donner des gaz de combustion très chauds. Ces gaz passent en aval dans une turbine haute-pression (HPT) comportant un ou plusieurs étages, comprenant un distributeur de turbines et des ailettes de rotor. Les gaz passent ensuite dans une turbine basse-pression (BPT) qui comporte typiquement plusieurs étages, avec chacun son distributeur de turbine et ses ailettes de rotor. Pour les zones "chaudes" de la turbine, où le métal est typiquement porté à des températures aussi élevées qu'environ 1150 C, les superalliages à base de nickel constituent sou-vent les matériaux de choix. D'autre part, dans les zones compresseurs des moteurs à turbine, où les températures sont plus basses, par exemple inférieures à environ 600 C, on emploie souvent des alliages de titane, plus légers que les alliages de nickel. Pour satisfaire des exigences plus élevées en matière de rende-ment, on est amené à augmenter les températures de fonctionnement des moteurs à turbine, et donc à mettre au point de nouveaux matériaux qui puissent supporter d'être placés dans un environnement à température plus élevée. Comme exemples de tels nouveaux matériaux, on peut mentionner les matériaux RMIC, matériaux composites inter-métalliques à base de métal réfractaire, dont un grand nombre sont à base de niobium et de silicium, tels ceux décrits par exemple dans les brevets US n 5 932 033 (Jackson & Bewlay), 5 942 055 (Jackson & Bewlay), et 6 419 765 (Jackson, Bewlay & Zhao). Les composites RMIC ont habituellement une microstructure à phases multiples. Par exemple, cette microstructure peut comporter une phase métallique à base de niobium et une ou plusieurs phases intermétalliques de siliciure de métal. Comme l'ont décrit Bewlay & Jackson dans leur brevet US n 5 833 773, il y a quelquefois, parmi les phases de siliciure de métal, un siliciure M3Si et un siliciure M5Si3, le métal représenté par M étant du niobium, du titane ou du hafnium. On considère que ces matériaux sont des composites où sont combinés des siliciures à haute résistance et basse tenacité et une phase métallique à base de niobium, moins résistante et plus tenace. Leurs températures de fusion vont jusqu'à environ 1700 C, et ils sont moins denses que beaucoup d'alliages de nickel. Ces propriétés en font des matériaux très prometteurs pour une utilisation potentielle dans des applications où l'on atteint des températures qui dépassent la limite de service ac- tuelle des superalliages à base de nickel. Comme on l'a mentionné plus haut, certaines sections d'un moteur à turbine n'exigent pazs les capacités de résistance à très haute température que possèdent beaucoup des alliages niobium-siliciure. Par exemple, les sections basse-pression d'une turbine sont souvent exposées à des températures d'à peu près 600 à 1000 C. Ces conditions de température ne sont pas aussi sévères que dans le cas des zones chaudes de la turbine, mais d'autres propriétés des composants peuvent prendre plus d'importance. Par exemple, pour les composants de turbines basse-pression, il peut y avoir des exigences de tolérance aux dommages d'un niveau plus élevé que ce que peuvent satisfaire les alliages typiques niobium-siliciure envisagés pour les sections chaudes. En outre, les composants basse température peuvent encore nécessiter un niveau relativement élevé de résistance mécanique, ainsi que d'au- tres caractéristiques comme une résistance à l'oxydation et une résistance au fluage satisfaisantes. Il apparaît donc que de nouveaux alliages niobium-siliciure, présentant un équilibre de propriétés plus approprié pour certaines applications choisies en fonction de leur température de fonctionne- ment, seraient les bienvenus dans la technique. Ces compositions devraient offrir de bonnes performances à des températures de fonctionnement intermédiaires, par exemple d'à peu près 600 à 1000 C, con-cernant une ou plusieurs propriétés, telles que la résistance mécanique, la ductilité et la résistance au fluage. En outre, ces compositions de- vraient être plus légères que beaucoup des superalliages à base de nickel employés aux températures de fonctionnement des BPT et HPT. L'un des objets de la présente invention est une composition réfractaire comprenant du niobium et du silicium, dans laquelle la quantité de silicium représente moins d'environ 9 %, en pourcentage atomique rapporté à toute la composition. Dans certains modes de réalisation de l'invention, cette composition est caractérisée par une microstructure comprenant une phase métallique à base de niobium et au moins une phase de siliciure de métal de formule M3Si ou M5Si3, où M représente au moins un élément choisi dans l'ensemble formé par les niobium, hafnium, titane, molybdène, tantale, tungstène et métaux de la mine du platine, ainsi que les combinaisons de ces éléments. Un autre objet de l'invention est un composant de moteur à turbine, par exemple une turbine à gaz, constitué d'un alliage à base de niobium et de silicium dans lequel la quantité de silicium représente moins d'environ 9 %, en pourcentage atomique rapporté à tout l'alliage. Au sens où on l'utilise ici, le terme "alliage" désigne un mélange solide ou liquide de deux métaux ou plus, ou bien d'un ou plusieurs métaux et d'un ou plusieurs éléments non-métalliques. On trouvera dans la description qui suit des détails supplémentaires sur les diverses caractéristiques de la présente invention. La composition réfractaire de l'invention comprend du niobium et du silicium. Le silicium s'y trouve présent en un pourcentage atomi- que inférieur à environ 9 %, rapporté à toute la composition. Dans certains modes de réalisation, il y a au moins environ 0,5 % en atomes de silicium. Dans d'autres modes préférés de réalisation, le pourcentage atomique de silicium vaut à peut près de 1 à 8,5 %, et mieux encore, à peu près de 5 à 8,5 %. Mais dans d'autres modes préférés de réalisation, il se trouve à peu près 1 à 5 % en atomes de silicium. En général, pour certaines applications à des composants de turbine, il apparaît que la présence de silicium en ces proportions relativement faibles mène à d'importantes améliorations de la ductilité des composants et de leur tolérance aux dommages, lorsqu'ils sont mis en oeuvre dans les gammes intermédiaires de températures, allant par exemple à peu près de 600 à 1000 C. Dans certains modes préférés de réalisation, la composition réfractaire de l'invention comprend en outre au moins un élément choisi dans l'ensemble constitué du titane, du hafnium, du chrome et de l'aluminium. Le choix de l'un ou plusieurs des ces éléments et de leurs quantités introduites dans la composition dépend de divers facteurs, dont les plus importants sont habituellement les exigences concernant les performances offertes dans un emploi final particulier. C'est habituellement pour améliorer la résistance à l'oxydation à haute température que l'on utilise du titane. La présence de titane peut également améliorer la ductilité intrinsèque de la phase métallique. S'il y en a, le titane représente habituellement à peu près de 5 à 45 % en atomes de toute la composition. Dans certains modes préférés de réalisation, il y a à peu près de 10 à 30 % en atomes de titane. Dans certains modes particulièrement préférés de réalisation, il y a à peu près de 15 à 25 % en atomes de titane. Le hafnium peut servir d'élément apportant, en solution solide, de la résistance mécanique à la phase métallique à base de niobium. Le hafnium peut également réduire l'oxydation interne de la phase métal- lique, ainsi qu'améliorer la résistance au fluage. S'il y en a, le hafnium représente habituellement à peu près de 1 à 20 % en atomes de toute la composition. Dans certains modes préférés de réalisation, il y a à peu près de 2 à 15 % en atomes de hafnium. Dans certains modes particu- lièrement préférés de réalisation, il y a à peu près de 2 à 10 % en atomes de hafnium. Le chrome sert d'habitude à améliorer la résistance à l'oxydation. Dans les compositions niobium-siliciure de la présente invention, la présence de chrome peut favoriser la formation d'une phase de Laves à base de chrome, modifiée par du silicium, du type décrit dans le brevet US n 5 942 055 de Jackson et coll. La présence d'une phase de Laves peut être souhaitable du point de vue de la résistance à l'oxydation. S'il y en a, le chrome représente habituellement à peu près de 1 à 25 % en atomes de toute la composition. Dans certains modes pré- férés de réalisation, il y a à peu près de 5 à 15 % en atomes de chrome. Dans certains modes particulièrement préférés de réalisation, il y a à peu près de 5 à 10 % en atomes de chrome. Comme on l'a indiqué plus haut, il peut aussi y avoir de l'aluminium dans les compositions niobium-siliciure de l'invention. L'alu- minium peut lui aussi améliorer la résistance à l'oxydation. S'il y en a, l'aluminium représente habituellement à peu près de 1 à 20 % en atomes de toute la composition. Dans certains modes préférés de réalisation, il y a à peu près de 5 à 15 % en atomes d'aluminium. Dans certains modes particulièrement préférés de réalisation, il y a à peu près de 5 à 10 % en atomes d'aluminium. Dans certains cas, la composition réfractaire décrite dans le présent mémoire contient en outre au moins un métal de la mine du platine. Au sens où on l'utilise ici, l'expression "métal de la mine du platine" désigne les métaux suivants : rhénium, osmium, iridium, pla-tine, ruthénium, rhodium et palladium. Les métaux de la mine du platine peuvent être employés pour améliorer diverses propriétés, comme la résistance mécanique, par exemple la résistance à la traction, la résistance à l'oxydation, l'aptitude à la mise en forme, la ductilité, la tenacité, la résistance en fatigue et la résistance au fluage. Les proportions de métaux de la mine du platine peuvent varier de façon significative en fonction des exigences imposées par l'emploi final, par exemple dans la mesure où ces exigences concernent les propriétés mentionnées ci-dessus. Il y a d'habitude à peu près de 1 à 30 % en atomes de métaux de la mine de platine. Dans certains modes préférés de réalisation, il y a à peu près de 1 à 25 % en atomes de métaux de la mine du platine. Dans certains modes particulièrement préférés de réalisation, il y en a à peu près de 1 à 15 % en atomes. Parmi les métaux de la mine du platine, le platine, le rhénium et le ruthénium constituent un sous-ensemble préféré. Le rhénium et le ruthénium sont parfois particulièrement intéressants en raison de leur capacité à augmenter significativement la résistance mécanique de ces compositions à faible teneur en silicium, tout en leur apportant une ductilité acceptable. Le rhénium est un métal de la mine du platine particulièrement préféré pour certains modes de réalisation de la présente invention. La proportion appropriée de rhénium dépend des facteurs indiqués plus haut. S'il y en a, le rhénium représente d'habitude jusqu'à peu près 20 % en atomes de toute la composition réfractaire. Dans de nombreux modes de réalisation, il y a de préférence à peu près 1 à 15 % en atomes de rhénium, et mieux encore, à peu près 1 à 12 % en atomes de rhénium. Dans certains modes de réalisation, la composition réfractaire de l'invention comprend en outre au moins un élément choisi dans l'ensemble constitué par les tungstène, tantale et molybdène. Ces élé- ments aident souvent à augmenter la résistance à la traction de la phase métallique, et la résistance au fluage tant de la phase métallique que de la phase intermétallique. Mais leur présence peut également avoir pour résultat d'augmenter le poids de l'alliage produit, en particulier dans le cas du tantale et du tungstène. En outre, à certains niveaux, ces métaux peuvent amoindrir la résistance à l'oxydation. Par conséquent, la quantité appropriée de chacun de ces éléments dépend de diverses exigences imposées par l'emploi final. D'habitude, le tungstène, le tantale et le molybdène représentent chacun moins d'environ 30 % en atomes de toute la composition. Dans certains modes préférés de réali- 7 sation, il y en a à peu près de 1 à 25 % en atomes. Dans certains modes particulièrement préférés de réalisation, il y en a à peu près de 1 à 20 % en atomes de chaque. Ensemble, leur quantité totale représente d'habitude moins d'environ 40 % en atomes, et le plus souvent, moins d'en- viron 30 % en atomes de la composition. Dans certains modes de réalisation, la composition réfractaire comprend en outre au moins un élément des terres rares, à savoir lanthane, cérium, praséodyme, néodyme, samarium, europium, gadolinium, terbium, dysprosium, holmium, erbium, thulium, ytterbium, lutétium et yttrium, ce dernier étant ici lui aussi considéré comme faisant partie du groupe des terres rares. Les éléments des terres rares peuvent améliorer la résistance à l'oxydation, par exemple la résistance à l'oxydation interne, ainsi que l'adhérence des particules d'oxyde au composant parent. Ils peuvent aussi améliorer la ductilité. On utilise habituel- lement les éléments des terres rares en quantités relativement petites, représentant par exemple moins d'environ 10 % en atomes de toute la composition. Dans certains modes préférés de réalisation, il y a à peu près de 0,1 à 5 % en atomes de chacun des éléments des terres rares présents. Pour certains modes de réalisation, on préfère utiliser, parmi tous les éléments des terres rares, l'yttrium, le terbium, le dysprosium et l'erbium. La composition réfractaire peut encore contenir d'autres éléments, par exemple au moins l'un des éléments bore, carbone, germanium, zirconium, vanadium, étain, azote, fer et indium. Ces éléments sont d'habitude employés en des quantités qui représentent, pour chacun d'eux, à peu près de 0,1 à 15 % en atomes de toute la composition, la proportion de zirconium pouvant aller jusqu'à peu près 20 % en atomes. Ces éléments améliorent, par leur présence, une ou plusieurs caractéristiques. Par exemple, un élément interstitiel comme le bore peut améliorer la résistance à l'oxydation, de même que le vanadium. Par ailleurs, le carbone peut améliorer la résistance au fluage, ainsi que la résistance à la traction. L'addition d'azote peut aider à stabiliser une phase Nb5Si3 au sein de l'alliage, comme c'est décrit dans la demande de brevet US 2006/0042725 n 10/932 128 (RD-27,311-1), déposée le au nom de Bernard Bewlay et coll. Certains de ces éléments peuvent également rehausser l'intervalle de température dans lequel une ou plusieurs phases sont stables au sein du produit réfractaire. Pour ces éléments, on peut donner, à titre d'exemples non limitatifs, les inter- valles suivants de proportions, exprimées en pourcentages atomiques rapportés à toute la composition : jusqu'environ 9 % en atomes de bore ; jusqu'environ 9 % en atomes de carbone ; jusqu'environ 12 % en atomes de germanium ; jusqu'environ 15 % en atomes de zirconium ; jusqu'environ 7 % en atomes de vanadium ; jusqu'environ 6 % en atomes d'étain ; jusqu'environ 10 % en atomes d'azote ; jusqu'environ 12 % en atomes de fer ; et jusqu'environ 6 % en atomes d'indium. En outre, les spécialistes en la matière savent bien qu'il est inévitable que d'autres éléments soient présents dans les compositions de l'invention en des quantités minimes, en tant qu'impuretés prove- nant par exemple des alliages commercialisés ou des techniques de traitement mises en oeuvre. Les compositions contenant ces impuretés additionnelles peuvent aussi être considérées comme faisant partie de l'invention, dans la mesure où ces impuretés ne nuisent pas aux caractéristiques des compositions décrites ici. Dans ce qui suit, on indique quelques compositions particulières de la présente invention, préférées dans certains modes de réalisation. Toutes les proportions indiquées sont des pourcentages en atomes, le total de 100 % en atomes correspondant à la composition globale. Chacune des compositions peut contenir d'autres éléments que ceux qui sont indiqués. Composition I : à peu près 1 à 8,5 % de silicium, à peu près 10 à 30 % de titane, à peu près 1 à 25 % de chrome, à peu près 1 à 20 % d'aluminium, à peu près 1 à 15 %, au total, de métaux de la mine du platine, à peu près 2 à 10 %, au total, de tungstène, tantale et molybdène, et le complément de niobium. Composition II : à peu près 1 à 8,5 % de silicium, à peu près 10 à 30 % de titane, à peu près 1 à 10 % de hafnium à peu près 1 à 25 % de chrome, à peu près 1 à 20 % d'aluminium, à peu près 1 à 15 %, au total, de métaux de la mine du platine, à peu près 2 à 10 %, au total, de tungstène, tantale et molybdène, et le complément de niobium. Composition III : à peu près 1 à 8,5 % de silicium, à peu près 15 à 25 % de titane, à peu près 2 à 15 % de chrome, à peu près 2 à 15 % d'aluminium, à peu près 1 à 12 % de métaux de la mine du platine, et le complément de niobium. Composition IV à peu près 2 à 8,5 % de silicium, à peu près 12 à 30 % de titane, à peu près 5 à 10 % de chrome, à peu près 5 à 10 % d'aluminium, à peu près 2 à 15 % de zirconium, à peu près 0,1 à 5 % de fer, à peu près 1 à 12 % de rhénium, à peu près 0,1 à 6 % d'étain, à peu près 0,1 à 5 % de carbone, et le complément de niobium. Composition V à peu près 2 à 8,5 % de silicium, à peu près 12 à 30 % de titane, à peu près 1 à [0 % de hafnium à peu près 5 à 10 % de chrome, à peu près 5 à 10 % d'aluminium, à peu près 2 à 15 % de zirconium, à peu près 0,1 à 5 % de fer, à peu près 1 à 12 % de rhénium, à peu près 0,1 à 6 % d'étain, à peu près 0,1 à 5 % de carbone, et le complément de niobium. Comme on l'a indiqué plus haut, les compositions réfractaires ou les alliages de cette invention sont parfois caractérisés par une microstructure à phases multiples. En général, cette microstructure comprend une phase métallique à base de niobium et au moins une phase de siliciure de métal de formule M3Si ou M5Si3, où M représente au moins un élément choisi dans l'ensemble constitué par les niobium, hafnium, titane, molybdène, tantale, tungstène et métaux de la mine du platine, et les combinaisons de ces métaux. Très souvent, la phase de siliciure de métal comprend une phase de Nb3Si ou une phase de Nb5Si3, ou une combinaison de ces deux phases. Mais certains des alliages décrits dans le présent document comprennent aussi d'autres phases. Par exemple, ils peuvent comprendre une phase de Laves à base de chrome, modifiée par du silicium. Une telle phase favorise la résistance à l'oxydation, comme c'est indiqué dans le brevet US n 5 932 033 de Jackson & Bewlay. Par le choix des phases et des éléments constitutifs des alliages obtenus à partir des compositions réfractaires, on vise à réaliser un équilibre des propriétés qui sont importantes en vue d'une application finale particulière. On a indiqué plus haut les propriétés primaires, par exemple la résistance mécanique (résistance à la rupture et résistance au choc), la tenacité, la masse volumique, la résistance à l'oxydation et la résistance au fluage. Comme c'est indiqué dans le brevet US n 5 833 773, tous les éléments mentionnés plus haut se répartissent à divers degrés entre les différentes phases de l'alliage. Les procédés de préparation des compositions réfractaires et des alliages de la présente invention sont notoirement connus, dans le domaine technique considéré. On trouve des illustrations non limita- 11 Les procédés de préparation des compositions réfractaires et des alliages de la présente invention sont notoirement connus, dans le domaine technique considéré. On trouve des illustrations non limitatives de ces techniques de préparation dans les exemples des brevets suivants : US n 6 419 765 de Jackson et coll. ; US n 5 833 773 de Bewlay et coll. ; et US n 5 741 376 de Subramanian et coll. Souvent, on combine les constituants de l'alliage, sous forme élémentaire, en les faisant fondre dans un creuset suivant une technique appropriée, telle que fusion à l'arc, fusion par faisceau d'électrons, fusion par plasma, et fusion par induction. Mais on peut employer d'autres techniques ou combinaisons de techniques pour préparer les compositions d'alliages. On peut par exemple faire appel à des techniques de métallurgie des poudres comme le broyage ou l'atomisation, par exemple l'atomisation au gaz, ainsi qu'aux techniques de dépôt à partir d'une phase vapeur. On peut, suivant diverses techniques, traiter le produit d'alliage et le mettre en forme pour en faire la pièce voulue. On peut par exemple couler l'alliage fondu dans un appareillage approprié. Les assemblages de moules pour coulée sont notoirement connus dans la techni- que. On peut en trouver un exemple dans le brevet US n 6 676 381 de Subramanian et coll. Mais on peut faire appel à de nombreuses techniques de coulée. Par ailleurs, les spécialistes en ce domaine connaissent familièrement les divers détails opérationnels concernant n'importe quelle technique particulière de coulée. Dans certains modes préférés de réalisation, le métal fondu est solidifié selon une technique de solidification directionnelle. Ces techniques de solidification directionnelle sont bien connues des spécialistes en la matière, comme par exemple la technique de Bridgman, et elles sont décrites par exemple dans les brevets US n 6 059 015 et n 4 213 497 de Sawyer. On peut faire appel à diverses autres techniques, mises en oeuvre seules ou en combinaison, pour traiter les produits d'alliage. A titre d'exemple non limitatif, on peut mentionner l'extrusion, par exemple l'extrusion à chaud, le forgeage, la compression isostatique à chaud et le laminage. Les spécialistes en la matière connaissent familièrement On peut mettre en forme les compositions réfractaires à basse teneur en silicium pour en faire divers composants. Parmi ceux-ci, beaucoup peuvent être utilisés dans des turbines, par exemple des turbines terrestres, des turbines marines et des turbines aéronautiques, mais on peut aussi les utiliser ailleurs que dans des turbines. Ces composants peuvent bénéficier grandement des améliorations apportées par l'invention en ce qui concerne la résistance mécanique, la ductilité et la résistance au fluage à des températures choisies de mise en oeuvre. De tels composants constituent donc un autre objet de cette invention. Comme exemples particuliers de composants de turbines, on peut citer, sans s'y limiter, les tuyères, injecteurs, ailettes, rotors, aubes, stators, carénages et chambres de combustion. Dans ce qui précède, on a indiqué certains modes préférés de réalisation de l'invention au simple titre d'illustrations, sans y limiter la portée de l'invention. Par conséquent, un spécialiste en la matière peut envisager diverses modifications ou adaptations sans sortir du cadre de la présente invention
|
La présente invention concerne une composition réfractaire comprenant du niobium et du silicium, dans laquelle la quantité de silicium représente moins d'à peu près 9 % en atomes de toute la composition.La présente invention concerne également un composant de moteur à turbine, constitué d'un alliage de niobium et de silicium dans lequel la quantité de silicium représente moins d'environ 9 % en atomes.
|
1. Composition réfractaire comprenant du niobium et du silicium, dans laquelle la quantité de silicium représente moins d'environ 9 % en atomes de toute la composition. 2. Composition conforme à la 1, comprenant en outre au moins un élément choisi dans l'ensemble constitué du titane, du hafnium, du chrome et de l'aluminium. 3. Composition conforme à la 2, dans laquelle la quantité de titane représente à peu près de 5 à 45 % en atomes de toute la composition. 4. Composition conforme à la 2, dans laquelle la quantité de hafnium représente à peu près de 1 à 20 % en atomes de toute la composition. 5. Composition conforme à la 2, dans laquelle la quantité de chrome représente à peu près de 1 à 25 % en atomes de toute la composition. 6. Composition conforme à la 2, dans laquelle la quantité d'aluminium représente à peu près de 1 à 20 % en atomes de toute la composition. 7. Composition conforme à la 2, comprenant en outre au moins un métal de la mine du platine, choisi dans l'ensemble constitué par les rhénium, osmium, iridium, platine, ruthénium, rhodium et palladium. 8. Composition conforme à la 2, comprenant en outre au moins un élément choisi dans l'ensemble constitué par le tungstène, le tantale et le molybdène. 9. Composition conforme à la 2, comprenant en outre au moins un métal des terres rares. 10. Composition conforme à la 2, comprenant en outre au moins un élément choisi dans l'ensemble constitué par les bore, carbone, germanium, zirconium, vanadium, étain, azote, fer et indium. 11. Composition conforme à la 1, caractérisée par une microstructure comprenant une phase métallique à base de niobium et au moins une phase de siliciure de métal de formule M3Si ou M5Si3, où M représente au moins un élément choisi dans l'ensemble formé par les niobium, hafnium, titane, molybdène, tantale, tungstène et métaux de la mine du platine, ainsi que leurs combinaisons. 12. Composant de moteur à turbine, formé d'un matériau comprenant une composition selon l'une des 1 à 11.
|
C
|
C22
|
C22C
|
C22C 27,C22C 14
|
C22C 27/02,C22C 14/00
|
FR2901604
|
A1
|
SYSTEME DE GESTION DE LA CONSOMMATION D'UN FLUX INDIVIDUELLEMENT MESUREE PAR DES COMPTEURS REPARTIS SUR UN TERRITOIRE
| 20,071,130 |
Un deuxième problème posé réside dans le fait que la facturation de la consommation s'effectue à partir de déplacements réguliers et répétés du personnel autorisé sur le lieu où est installé le compteur. De tels déplacements induisent des coûts de fonctionnement importants pour l'exploitant des compteurs qu'il convient de réduire autant que possible. L'habitude prise dans le domaine tend donc à réduire de tels déplacements, ce qui favorise les indélicatesses potentielles des consommateurs. En outre, des erreurs de lecture par le personnel autorisé sont possibles, avec pour conséquence des réclamations des consommateurs induisant des coûts de fonctionnement supplémentaires. Un troisième problème posé réside dans la maintenance des compteurs, dont la principale opération réside dans leur paramétrage, notamment en cas de changement de consommateur. De manière habituelle, ce paramétrage est effectué par un personnel autorisé qui se déplace en cas de besoin pour initialiser le compteur par exemple. Une telle opération induit encore des coûts de fonctionnement qu'il convient de réduire. Objet de l'invention. Le but de la présente invention est de proposer un système de gestion destiné à mesurer la consommation d'au moins un flux d'une denrée, à facturer, tel qu'une source d'énergie ou un fluide, qui offre une solution satisfaisante aux problèmes énoncés. II est plus particulièrement visé par la présente invention de proposer un tel système de gestion dont la mise en oeuvre permette une facturation régulière, aisée, rapide et fiable de la consommation mesurée par un compteur, un tel système de gestion étant à même de minimiser les coûts ,de maintenance et de fonctionnement des moyens qu'il met en oeuvre, ainsi que le manque à gagner du fournisseur du flux à facturer en cas d'agissement indélicat d'un consommateur visant à altérer la mesure de la consommation, et/ou en cas d'erreur de relevé de la consommation par un personnel autorisé. Le système de gestion de la présente invention est un système de gestion de la consommation mesurée en temps réel d'au moins un flux à partir d'un compteur équipé de moyens de mesure de ladite consommation. Dans sa globalité, la démarche inventive a consisté à associer les compteurs individuels d'un réseau de délivrance du flux, électricité et/ou eau et/ou gaz notamment, à une unité centrale de gestion répertoriant la totalité des consommations mesurées par les compteurs, afin d'exploiter ces données en vue de l'édition de statistiques de consommation collective et/ou individuelle et de la facturation individuelle de cette consommation. En outre, l'unité centrale de gestion et ses moyens associés de traitement logiques des informations fournies par les compteurs permet de paramétrer les compteurs à distance, collectivement et/ou individuellement. Les compteurs sont logiquement identifiés et sont en relation avec l'unité centrale de gestion par l'intermédiaire d'au moins un moyen de communication bidirectionnelle permettant de collecter les informations en provenance des compteurs, et inversement d'intervenir sur les paramètres de ces derniers. Une telle procédure d'intervention de l'unité centrale de gestion sur les compteurs est préférentiellement soumise à un protocole de garantie de la consommation effective du flux, une telle garantie étant susceptible d'être apportée à partir de la mémorisation des informations collectées par les compteurs en des endroits divers et distants pendant des durées propres à chaque appareil du système, tel qu'il sera décrit plus loin. La communication des informations entre la base de données et les compteurs est notamment réalisée par l'intermédiaire de moyens de communication du type DPLC (Duplex Power Line Communication) dans le cas de résidences individuelles, éventuellement associée à des moyens de communication associés à une interface du type RS485 interposés dans le cas de résidences groupées, tels que des appartement d'un immeuble ou des groupes de bâtiments, tels que pour un site résidentiel, de services et/ou industriel. La base de données associe plus particulièrement des moyens de mémoires des informations transmises par les compteurs, notamment composées de leur identification et de la mesure effectuée, avec des moyens de traitement logique des informations reçues. Lorsqu'un nouveau compteur est installé et/ou dans le cas où celui-ci doit être réinitialisé par exemple, celuici est spontanément détecté par la base de données et paramétré. Les informations reçues ensuite par la base de données sont mises en mémoire et logiquement traitées dans différents répertoires logiques susceptibles d'être mis en relation, tels que répertoriant le type de flux, la période de mesure, la consommation et la capacité de délivrance du flux par le compteur par exemple. L'unité centrale de gestion est notamment une base de données comprenant des moyens centraux de mémoire des informations transmises par les compteurs, associés à des moyens centraux de traitement logique de ces informations. Les informations transmises par les compteurs sont notamment des informations relatives à leur identification, à leurs caractéristiques techniques et/ou à la consommation de flux mesurée. Les moyens centraux de traitement logique des informations associent avantageusement : a) des moyens de traitement logique du type GUI (Graphie User Interface) avec des menus et des moyens logiques de traitement des informations adaptés à une gestion numérique des informations conviviale et aisée par un opérateur, b) des moyens de traitement logique du type CAS (Customized Application Software) en interface entre les moyens de traitement logique du type GUI et les moyens de mémoire centraux. Ces moyens permettent de répartir les informations collectées vers les moyens de traitement logique du type GLPI. c) des moyens de traitement logique de gestion, tel que du type Oracle, My SQL, MSQL, pour le stockage, la recherche et le traitement logique des informations stockées dans la base de données, permettant d'éditer des statistiques relatives à chacun des compteurs et/ou d'un groupe de compteurs, d"éditer une facturation relative à la consommation mesurée par au moins un compteur logiquement identifié, et permettant de vérifier la pertinence des informations collectées par confrontation des mesures effectuées par les différents compteurs. Le système comprend en outre une unité intermédiaire de stockage des informations transmises par un compteur au moins, qui est interposée entre le ou les compteurs et l'unité centrale de gestion. Cette unité intermédiaire de stockage est en communication d'une part individuellement avec un ou une pluralité de compteurs, et d'autre part avec l'unité centrale de gestion. Cette unité de stockage est notamment un appareil destiné à stocker les informations transmises par le compteur au moins sur une longue période, de l'ordre de 12 mois notamment. Cet appareil est placé en interface entre le compteur au moins et l'unité centrale de gestion pour d'une part scinder les moyens de communication entre le compteur et l'unité centrale de gestion afin d'utiliser des premiers et deuxièmes moyens de communication d'un type adapté selon et le volume des informations collectées et transmises et selon les distances séparant l'unité de stockage respectivement avec le compteur au moins et l'unité centrale de gestion, et d'autre part pour conserver les informations collectées sur une période plus importante que celle nécessaire au traitement des informations par l'unité centrale de gestion. Plus particulièrement, L'unité de stockage est aussi destinée à collecter les informations directement auprès de chacun des compteurs affectés à une zone territoriale, puis à faire parvenir à l'unité centrale de gestion l'ensemble de ces informations. Dans le cas notamment d'un regroupement de résidences, l'unité de stockage est préférentiellement associée à une unité auxiliaire de stockage mettant en oeuvre des moyens de communication avec les compteurs associés à une interface du type RS485. Un moyen de reconnaissance du système de la présente invention selon cet aspect particulier réside dans le fait que des compteurs sont regroupés en pluralité à l'intérieur d'un coffret. Ce coffret loge non seulement les compteurs, mais aussi au moins une unité auxiliaire de stockage en relation avec les compteurs par l'intermédiaire des moyens de communication correspondants associés à l'interface du type RS485. Un tel coffret est notamment équipé de moyens de fixation sur un support difficilement accessible, tel que le sommet d'un poteau, et est en relation avec des moyens d'affichage de la consommation mesurée qui sont affectés à chacun des compteurs par l'intermédiaire de moyens de communication, préférentiellement par l'intermédiaire des moyens de communication reliant l'unité auxiliaire à l'unité de stockage. Ces moyens d'affichage sont notamment destinés à être installés sur le heu de consommation, et notamment chez le consommateur, auquel est affecté le compteur associé aux moyens d'affichage correspondants. Pour réduire l'encombrement du coffret, les compteurs sont avantageusement disposés à l'intérieur de celui-ci sur chant et en adjacence, la profondeur du coffret correspondant notamment à la largeur d'un compteur tandis que son extension longitudinale étant notamment déterminée au moins par le cumul des épaisseurs des compteurs placés en adjacence su chant. Le système de gestion de la présente invention est principalement reconnaissable en ce qu'il est principalement constitué d'une unité centrale de gestion de la consommation mesurée qui est équipée de moyens centraux de mémoire et de moyens centraux de traitement logique des informations transmises par le compteur. Au moins une unité de stockage est interposée entre le compteur et l'unité centrale de gestion avec lesquels elle est en relation par l'intermédiaire de moyens de communication bidirectionnelle respectivement premiers et deuxièmes. Cette unité de stockage comporte des moyens principaux de mémoire pour le stockage respectif des informations en provenance d'une pluralité de compteurs avec chacun desquels elle est en relation. Le stockage des informations délivrées par les compteurs est susceptible d'être conservé pendant une durée propre à l'unité de stockage susceptible d'être différente de la durée de conservation des informations par l'unité centrale de gestion. L'effacement des données conservées par les moyens de mémoire principaux est susceptible d'être opéré à partir de l'unité centrale de gestion. Le compteur est équipé de moyens d'identification pour sa reconnaissance indifféremment par l'unité de stockage et/ou par l'unité centrale de gestion, pour d'une part rnettre en relation les informations relatives à la consommation mesurée avec une identification du compteur effectuant cette mesure, et d'autre part permettre sa reconnaissance pour son paramétrage à partir de l'unité centrale de gestion. Ces dispositions sont telles que les informations mesurées par le compteur au moins, de tels compteurs étant notamment en pluralité, sont transmises à l'unité de stockage par les premiers moyens de communication, puis à l'unité centrale de gestion par les deuxièmes moyens de communication, pour être stockées par les moyens centraux de mémoire en vue de leur exploitation par les moyens centraux de traitement logique, et notamment en vue de l'établissement d'une facture relative à la consommation mesurée par chacun des compteurs. Il résulte également de ces dispositions que l'exploitant du système peut être immédiatement informé de la consommation effective du flux sur le lieu où elle est individuellement réalisée, sans que le déplacement d'un personnel autorisé soit nécessaire. La durée de stockage des informations étant propre à chacun des appareils associés du système, les informations relatives à la consommation individuellement mesurée par chacun des compteurs sont susceptibles par l'unité centrale de gestion et délivrées par l'unité de stockage après effacement de ces informations des moyens centraux de mémoire. Une telle collecte et délivrance est notamment effectuée par l'intermédiaire des deuxièmes moyens de communication bidirectionnelle. Un tel stockage des informations délivrées par les compteurs pendant des durées propres à chacun des appareils permet de garantir la relation entre la consommation facturée et la consommation effective, malgré l'effacement des données mémorisées par l'un des appareils, notamment par l'unité centrale de gestion, et malgré un paramétrage du compteur opéré entre-temps par l'unité centrale de gestion par l'intermédiaire des moyens de communication bidirectionnelle. En outre, une détérioration du compteur ou une intervention manuelle sur celui-ci, y compris par un personnel autorisé, est immédiatement communiquée à l'unité de stockage puis à l'unité centrale de gestion. L'un quelconque au moins des premiers et deuxièmes moyens de communication est indifféremment du type à liaison filaire, mettant en oeuvre un modem tel que du type RTC (PSTN) ou d'un type analogue, et/ou du type à transmission d'ondes, tel que GSM, GPRS, CDMA, CDPD ou d'un type analogue. Ces dispositions sont telles que les informations relatives à la consommation mesurée sont transmises rapidement et de manière fiable à l'unité de stockage, puis à l'unité centrale de gestion. En outre, l'un quelconque au moins des premiers et deuxièmes moyens de communication est agencé en moyens de communication du type DPLC (Duplex Power Line Communication) notamment organisés en architecture réseau. Les premiers et deuxièmes moyens de communication étant bidirectionnels, ceux-ci sont compatibles pour la mise en oeuvre d'une fonction de communication entre les appareils correspondants du type F'LUG & PLAY. Plus particulièrement, les premiers moyens de communication sont bidirectionnels et du type DPLC (Duplex Power Line COMMUNICATION) à architecture réseau, les compteurs étant placés sous la dépendance de l'unité de stockage. Compte tenu de la distance réduite entre les compteurs et l'unité de stockage, tel que de l'ordre de 10 km par exemple, les premiers moyens de communication mettent avantageusement en oeuvre des moyens de répétition des signaux relatifs aux informations transmises. Plus particulièrement encore, les deuxièmes moyens de communication sont bidirectionnels et mettent en oeuvre un modem de télécommunication susceptible de fonctionner avec un quelconque réseau à transmission d'informations par voie filaire ou par ondes. De préférence, Les moyens de communication comprennent aussi un dispositif de communication à radio fréquences. Selon une forme particulière de réalisation, le système comprend une unité de stockage auxiliaire associée à l'unité de stockage et interposée entre cette dernière et le compteur au moins. Cette unité de stockage auxiliaire est en relation avec l'unité de stockage par l'intermédiaire de troisièmes moyens de communication, tel que du type DPLC, et avec les compteurs par l'intermédiaire des premiers moyens de communication à communication bidirectionnelle associés à une interface du type RS485. Cette unité de stockage auxiliaire est notamment destinée à constituer une interface entre l'unité de stockage et des compteurs équipés d'un connecteur du type RS485 et notamment affectés à des résidences groupées. On comprendra que le système est susceptible de comprendre au moins une unité de stockage directement reliée à au moins un compteur et au moins une unité de stockage reliée aux compteurs par l'intermédiaire de l'unité auxiliaire de stockage. Plus particulièrement, l'unité de stockage est susceptible d'être associée à au moins une unité auxiliaire de stockage affectée à un compteur au moins, avec laquelle elle est en relation par l'intermédiaire de troisièmes moyens de communication. Ces troisièmes moyens de communication sont par exemple à transmission filaire ou à transmission par onde du type DF'LC mettant en oeuvre un modem. L'unité auxiliaire de stockage est avantageusement équipée de moyens auxiliaires de mémoire pour stocker les informations en provenance du compteur au moins auquel elle est affectée. Le compteur au moins est notamment en relation avec l'unité auxiliaire de stockage par l'intermédiaire des premiers moyens de communication, qui sont avantageusement associés à une interface du type RS485. Ces dispositions sont telles que les informations relatives à une consommation mesurée sont stockées une première fois par les moyens auxiliaires de mémoire, puis une deuxième fois par les moyens de mémoire de l'unité de stockage, puis une troisième fois par les moyens centraux de mémoire, pour disposer de diverses sources d'informations localisées à distance les unes des autres, ces informations étant susceptibles d'être stockées par les différentes unités pendant des périodes différentes et respectives. Les informations mémorisées par les différents moyens de mémoire sont susceptibles d'être confrontées afin de fiabiliser la pertinence de la consommation de flux à facturer. En outre, ces dispositions sont telles que des compteurs en pluralité peuvent être regroupés à l'intérieur d'un coffret placé à distance des lieux de consommation respectifs aux compteurs, en étant en communication avec une unité auxiliaire logée dans le coffret par l'intermédiaire des premiers moyens de communication. Des moyens d'affichage distants de la consommation mesurée respectivement affectés aux compteurs sont en relation avec l'unité auxiliaire par l'intermédiaire des troisièmes moyens de communication, la localisation de ces moyens d'affichage étant notamment correspondante avec le lieu de consommation mesurée individuellement par les compteurs. Il résulte de ces dispositions que les moyens d'affichage peuvent être placés en un lieu aisément accessible pour le consommateur pour lui permettre de vérifier sa consommation, tandis que le compteur est placé en un lieu difficilement accessible par le consommateur tel qu'au sommet d'un poteau. L'unité centrale de gestion comporte des moyens de configuration et de paramétrage du compteur, dont les paramètres sont transmis par l'intermédiaire des moyens de communication correspondants. Le compteur est préférentiellement équipé de moyens élémentaires de mémoire de la consommation mesurée. On notera que les moyens élémentaires de mémoire conservent les informations pour une durée inférieure à la période de conservation des informations par les moyens de mémoire de l'unité de stockage et de l'unité auxiliaire de stockage. Indifféremment le compteur et/ou le coffret sont avantageusement équipés de premiers moyens d'inhibition de la délivrance du flux qui sont placés sous la dépendance de moyens de détection d'une effraction. Plus particulièrement, les moyens de détection sont du type à détection d'une tentative d'effraction du compteur et/ou du coffret, et/ou d'altération de la structure et/ou du fonctionnement des moyens qu'il comporte, telle qu'une tentative d'ouverture d'un couvercle scellé du compteur et/ou du coffret et/ou de détérioration des premiers moyens de communication et/ou des moyens de mesure. Indifféremment le compteur et/ou le coffret sont de préférence équipés de moyens de reconnaissance d'un personnel autorisé, notamment à effectuer des opérations de maintenance du compteur. Dans ce cas, indifféremment le compteur et/ou le coffret sont avantageusement équipés de deuxièmes moyens d'inhibition des moyens de détection, ces deuxièmes moyens d'inhibition étant placés sous la dépendance des moyens de reconnaissance. Ces dispositions sont telles que lors d'une opération de maintenance, les moyens que comporte le compteur sont accessibles par le personnel autorisé sans mise en oeuvre des premiers moyens d'inhibition et donc sans inhiber la délivrance du flux. Une intervention et sa nature effectuée par le personnel autorisé est susceptible d'être repérée et identifiée par des moyens logiques de traitement associés aux moyens élémentaires de mémoire du compteur, et transmise à l'unité de stockage puis à l'unité centrale de gestion. Description des figures. La présente invention sera mieux comprise, et des détails en relevant apparaîtront, à la lecture de la description qui va en être faite en relation avec les 10 figures des planches annexées, dans lesquelles : La fig.1 est une représentation schématique de l'organisation d'un système de gestion de la consommation d'un flux selon une forme préférée de réalisation de la présente invention. La fig.2 est une illustration des modalités d'implantation et de mise en relation des 15 différents appareils que comporte le système de gestion représenté sur la fig.1. La fig.3 est une illustration schématique d'un coffret logeant une pluralité de compteurs que comporte le système de gestion représenté sur les figures précédentes. 20 Sur les fig.1 et fig.2, un système de gestion est destiné au contrôle fiable de la consommation d'un flux en vue de sa facturation. Un tel flux est notamment un flux d'énergie électrique, un flux de gaz et notamment du gaz délivré par le réseau, ou encore un flux d'eau. Plus particulièrement, le système de gestion est apte à mesurer et à stocker des informations 1 relatives à la consommation de 25 l'un au moins de ces flux. De telles opérations de mesure et de stockage d'informations 1 sont réalisées sur différents lieux de consommation, tels que des lieux de résidence ou des lieux de production industrielle. Sur l'exemple de réalisation illustré, le système de gestion est affecté au contrôle 30 de la consommation d'un même type de flux en des lieux différents où sont installés des compteurs 2 respectifs de mesure du flux consommé auquel ils sont affectés. Ces compteurs 2 comprennent des moyens de mesure 3 de la5 consommation en flux, qui sont notamment constitués d'au moins un capteur volumétrique ou de puissance consommée selon la nature du flux. Une unité centrale de gestion 4 et une unité de stockage 5 sont en relation avec les compteurs 2 pour conserver les informations 1 relatives aux consommations mesurées par chacun des compteurs 2, en vue de gérer ces informations 1 pour notamment éditer des statistiques de consommation et des factures individuelles et/ou groupées de consommation. Les informations 1 sont transmises à l'unité de stockage 5, qui retransmet ces informations 1 à l'unité centrale de gestion 4. L'unité de stockage 5 est le cas échéant en relation avec une unité auxiliaire de stockage 7 qui collecte les informations 1 en provenance d'une pluralité de compteurs 2 avec lesquels elle est en relation. L'unité centrale de gestion 4, l'unité de stockage 5 et l'unité auxiliaire de stockage 7 sont équipées de moyens mémoire respectivement centraux 8, principaux 9 et auxiliaires 10 qui sont destinés à conserver les informations 1 transmises par les compteurs 2, pendant une période d'une durée respective. Les compteurs 2 sont chacun équipés de moyens élémentaires de mémoire 11 pour stocker ces informations 1 pendant une période inférieure aux précédentes. L'unité centrale de gestion 4 est équipée de moyens centraux 25 de traitement logiques des informations 1 collectées. Accessoirement, l'unité de stockage, l'unité de stockage intermédiaire et les compteurs sont aussi équipés de moyens de traitement logiques des informations 1. Les compteurs 2 sont en outre chacun équipés de moyens d'identification 12, de sorte que les informations 1 transmises à l'unité de stockage 5 et à l'unité centrale de gestion 4 associent une information d'identification du compteur 2 avec une information relative à la consommation mesurée. Ces dispositions sont telles que les informations 1 relatives à la consommation de flux mesurée par chacun des compteurs 2 sont finalernent conservées par plusieurs appareils destinés à être installés dans des lieux respectifs distants les uns des autres, pour un stockage de ces informations 1 indépendants d'un appareil à l'autre, et éventuellement pour une gestion logique de ces informations 1 indépendamment d'un appareil à l'autre par l'intermédiaire de moyens propres de traitement logique de ces informations que ces appareils comportent respectivement. Il en résulte qu'une effraction opérée sur l'un quelconque de ces appareils, et plus particulièrement sur l'un quelconque des moyens mis en oeuvre par le système de gestion, non seulement est repérée, mais aussi ne compromet pas la possibilité de l'édition de la facture correspondante à la consommation mesurée. Pour fiabiliser et rendre extemporanés la transmission et le stockage des informations 1 échangées entre les différents appareils, des moyens de communication sont interposés entre eux. Plus particulièrement, chaque compteur 2 est équipé de premiers moyens de communication 13 avec l'unité auxiliaire de stockage 7, qui sont notamment associés à une interface 14 du type RS485 pour sa mise en relation le cas échéant avec une unité auxiliaire de stockage 7. L'unité de stockage 5 est quant à elle équipée de deuxièmes moyens de communication 15 avec l'unité centrale de gestion 4, du type mettant en oeuvre un modem RTC ou du type GSM, ou d'un type analogue selon les standards de communication localement utilisés. Enfin le cas échéant, l'unité de stockage 5 et l'unité auxiliaire de stockage 7 sont en communication l'une avec l'autre par l'intermédiaire de troisièmes moyens de communication 16. L'ensemble de ces moyens de communication 13,15,16 du type DPLC permet une transmission bidirectionnelle des informations 1 susceptible d'exploiter un fonctionnernent logique du type PLUG & PLAY, une telle transmission d'informations 1 entre les appareils étant rapide et fiable. Ces informations 1 transmises sont instantanément conservées par les différents moyens de mémoire 8,9,10,11 que comporte les appareils du système. L'unité centrale de gestion 4 comporte des moyens de configuration 17 de chacun des compteurs 2. Les paramètres de configuration sont transmis depuis l'unité centrale de gestion 4 vers les compteurs 2 par l'intermédiaire successivement de l'ensemble des moyens de communication 13,15,16. II est ainsi par exemple possible de réinitialiser les compteurs 2 individuellement ou collectivement depuis l'unité centrale de gestion 4. Les compteurs 2 sont scellés et équipés de premiers moyens d'inhibition 18 de la délivrance du flux qu'ils mesurent respectivement. Ces premiers moyens d'inhibition 18 sont affectés à chacun des compteurs 2 en étant placés sous la dépendance de moyens de détection 19 d'une effraction du compteur 2 correspondant. Ces dispositions sont telles qu'une information 1 relative à une tentative d'effraction susceptible d'être opérée par un consommateur indélicat est transmise à l'unité de stockage 5 puis à l'unité centrale de gestion 4, qui transmet en retour une information 1 relative à l'interruption de délivrance de flux. Pour néanmoins autoriser un accès aux compteurs 2 par un personnel autorisé, en vue notamment d'une opération de maintenance, les compteurs 2 sont chacun équipés de moyens de reconnaissance 20 de ce personnel et de deuxièmes moyens d'inhibition 21 des moyens de détection 19. Ces deuxièmes moyens d'inhibition 21 sont placés sous la dépendance des moyens de reconnaissance 20, de sorte que le personnel autorisé reconnu peut intervenir sur les compteurs 2 sans mettre en oeuvre les premiers moyens d'inhibition 18. Les informations 1 relatives à une telle intervention sont susceptibles d'être détectées par des moyens correspondants équipantle compteur 2, et transmises à l'unité de stockage 5 et/ou à l'unité centrale de gestion 4. Par ailleurs, le système de gestion comporte des moyens d'affichage 22 de la consommation mesurée qui sont par exemple en relation avec l'unité auxiliaire de stockage 7 par l'intermédiaire des troisièmes moyens de communication 16. De tels moyens d'affichage 22 sont aussi susceptibles d'être en relation avec le compteur 2 par l'intermédiaire de moyens de communication spécifique, voire par l'intermédiaire d'autres moyens de communication utilisés par le système. Ces moyens d'affichage 22 sont destinés à être installés en un lieu aisément accessible du lieu de consommation. Le compteur 2 quant à lui peut être installé dans un lieu difficilement accessible, et est par exemple équipé de moyens de fixation 23 à un support, tel qu'un poteau, et d'une diode 24 ostensible pour indiquer son bon état de fonctionnement. Il en ressort que les consommateurs peuvent commodément vérifier leur consommation, le compteur 2 étant néanmoins protégé d'une éventuelle effraction susceptible d'être opérée par un consommateur indélicat. Sur la fig.3, une pluralité de compteurs 2 est regroupée à l'intérieur d'un coffret 26. Ce coffret 26 loge, outre les compteurs 2, l'unité auxiliaire 7 et les premiers moyens de communication 13 reliant les compteurs 2 à l'unité auxiliaire 7. Les compteurs 2 étant reliés à un dispositif d'affichage 22 distants par l'intermédiaire des troisièmes moyens de communication 16, les compteurs 2 peuvent être placés par empilement en adjacence sur chant à l'intérieur du coffret 26, de manière à limiter l'encombrement de ce dernier. Un tel coffret 26 est notamment équipé de moyens de fixation analogues à ceux 23 utilisés pour des compteurs 2 indépendants, voire aussi de moyens 19 de détection d'un effraction analogue à ceux équipant les compteurs 2
|
L'invention a pour objet un système de gestion de la consommation mesurée en temps réel d'au moins un flux à partir d'un compteur (2) équipé de moyens de mesure (3) de ladite consommation. Ce flux est un flux d'une denrée consommée individuellement par la collectivité, notamment l'électricité, l'eau et/ou le gaz. Ce système est constitué d'une unité centrale de gestion (4) de la consommation mesurée, une unité intermédiaire de stockage (5) étant interposée entre chacun des compteurs (2) et l'unité centrale de gestion (4) avec lesquels elle est en relation par l'intermédiaire de moyens de communication bidirectionnelle respectivement premiers (13) et deuxièmes (15). Le compteur (2) est équipé de moyens d'identification (12) permettant sa reconnaissance par l'unité de stockage (5) et/ou par l'unité centrale de gestion (4).
|
Revendications 1.- Système de gestion de la consommation mesurée en temps réel d'au moins un flux à partir d'un compteur (2) équipé de moyens de mesure (3) de ladite consommation, caractérisé en ce qu'il est principalement constitué d'une unité centrale de gestion (4) de la consommation mesurée qui est équipée de moyens centraux de mémoire (8) et de moyens centraux (25) de traitement logique des informations (1) transmises par le compteur (2), au moins une unité de stockage (5) étant interposée entre le compteur (2) et l'unité centrale de gestion (4) avec lesquels elle est en relation par l'intermédiaire de moyens de communication bidirectionnelle respectivement premiers (13) et deuxièmes (15) pour le stockage par des moyens principaux de mémoire (9) qu'elle comporte des informations (1) en provenance d'une pluralité de compteurs (2) avec chacun desquels elle est en relation, le compteur (2) étant équipé de moyens d'identification (12) pour sa reconnaissance indifféremment par l'unité de stockage (5) et/ou par l'unité centrale de gestion (4). 2.- Système de gestion selon la 1, caractérisé en ce que l'un quelconque au moins des premiers (13) et deuxièrnes (15) moyens de communication sont indifféremment du type à liaison filaire et/ou du type à transmission d'ondes. 3.- Système de gestion selon la 2, caractérisé en ce que l'un quelconque au moins des premiers (13) et deuxièrnes (15) moyens de communication est agencé en moyens de communication bidirectionnelle du type DPLC (Duplex Power Line Communication) à architecture LAN. 4.- Système de gestion selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'unité de stockage (5) est associée à au moins une unité auxiliaire de stockage (7) affectée à un compteur (2) au moins, avec laquelle elle est en relation par l'intermédiaire de troisièmes moyens de communication (16). 1.6 5.- Système de gestion selon la 4, caractérisé en ce que le compteur (2) en relation avec l'unité auxiliaire de stockage (7) par l'intermédiaire des premiers moyens de communication qui sont associés à une interface (14) du type RS485. 6.- Système de gestion selon l'une quelconque des 4 et 5, caractérisé en ce que des compteurs (2) en pluralité sont regroupés à l'intérieur d'un coffret (26) placé à distance des lieux de consommation respectifs aux compteurs (2), en étant en communication avec une unité auxiliaire (7) logée dans le coffret (2) par l'intermédiaire des premiers moyens de communication (13). 7.- Système de gestion selon la 6, caractérisé en ce que des moyens d'affichage (22) distants respectivement affectés aux compteurs (2) sont en relation avec l'unité auxiliaire (7) par l'intermédiaire des troisièmes moyens de communication (16). 8.- Système de gestion selon l'une quelconque des 6 et 7, caractérisé en ce que les compteurs (2) sont disposés à l'intérieur du coffret (26) sur chant et en adjacence. 9.- Système de gestion selon l'une quelconque des 6 à 8, caractérisé en ce que le coffret (26) est équipé de moyens de fixation sur un support difficilement accessible. 10.- Système de gestion selon l'une quelconque des 4 et 5, caractérisé en ce que l'unité auxiliaire de stockage, (7) est équipée de moyens auxiliaires de mémoire (10) pour stocker les informations (1) en provenance du compteur (2) au moins auquel elle est affectée. 11.- Système de gestion selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'unité centrale de gestion (4) comporte des moyens de configuration (17) du compteur (2), dont les paramètres sont transmis par l'intermédiaire des moyens de communication (13,15,16) correspondants. 12.- Système de gestion selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le compteur (2) est équipé de moyens élémentaires de mémoire (11) de la consommation mesurée. 10 13.- Système de gestion selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le compteur (2) est équipé de premiers moyens d'inhibition (18) de la délivrance du flux qui sont placés sous la dépendance de moyens de détection (19) d'une effraction. 15 14.- Système de gestion selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que indifféremment le compteur (2) et/ou le coffret (26) sont équipés de moyens de reconnaissance (20) d'un personnel autorisé. 15.- Système de gestion selon la 14, caractérisé en ce que 20 indifféremment le compteur (2) et/ou le coffret (26) sont équipés de deuxièmes moyens d'inhibition (21) des moyens de détection (19), ces deuxièmes moyens d'inhibition (21) étant placés sous la dépendance des moyens de reconnaissance (20).5
|
G
|
G01
|
G01D,G01F,G01R
|
G01D 4,G01F 15,G01R 11,G01R 22
|
G01D 4/00,G01F 15/00,G01F 15/06,G01F 15/075,G01R 11/56,G01R 22/00
|
FR2897311
|
A1
|
DISPOSITIF DE VERROUILLAGE, NOTAMMENT D'UN SIEGE DE VEHICULE AUTOMOBILE SUR SON PLANCHER INTERIEUR
| 20,070,817 |
La présente invention concerne un dispositif de verrouillage d'un élément mobile sur un élément fixe d'une manière générale, par exemple un siège articulé à solidariser d'un plancher fixe d'un véhicule automobile. Dans ce type d'application, le siège est formé d'un dossier et d'une assise solidaire d'une structure tubulaire devant être solidarisée du plancher du véhicule. Il pourrait s'agir d'un siège fixe, donc nécessitant une fixation aux parties inférieures avant et arrière de la structure tubulaire, ou encore d'un siège basculant, qui dans ce cas devra comporter des fixations avant et arrière susceptibles de permettre l'articulation des parties inférieures de l'armature tubulaire. C'est ainsi qu'il est connu de fixer un siège sur le plancher d'un véhicule automobile, de manière directe par l'intermédiaire de plusieurs brides et de vis. L'inconvénient d'un tel système réside dans le fait que le siège devient difficilement démontable ultérieurement, si le besoin se présentait. Pour remédier à cet inconvénient, il est également connu de disposer un verrou de manière solidaire sur30 l'armature tubulaire du siège, destiné à coopérer avec une gâche solidaire du plancher. Mais si dans ce cas, l'inconvénient précédent est résolu, en revanche un autre inconvénient se crée du fait qu'il faille créer un verrou et une gâche, d'où une complexité de fabrication et un coût important. De plus, la réalisation de ces deux éléments implique également une main d'oeuvre importante, tant au niveau de la réalisation que du montage. Egalement, cela induit un poids relativement important du dispositif de verrouillage dans son ensemble. Selon une première phase de la démarche inventive, il a été recherché de diminuer le nombre de pièces du dispositif de verrouillage, et conséquemment le coût et le poids, en fixant le siège par sa structure tubulaire même, coopérant directement sur un verrou solidaire du plancher. En fait, il a été recherché d'utiliser judicieusement le tube, pour supprimer la gâche, la fonction de celle-ci étant assurer directement par le tube. La présente invention permet de remédier aux inconvénients de l'art antérieur et d'atteindre l'objectif qui vient d'être défini. Elle concerne à cet effet un dispositif de verrouillage d'un élément mobile sur un élément fixe, notamment d'un siège du type à structure tubulaire à solidariser d'un plancher d'un véhicule automobile, par l'intermédiaire d'un verrou apte à coopérer avec une gâche, caractérisé en ce que le verrouillage de la structure tubulaire du siège par rapport au plancher s'effectue par au moins un verrou fixé sur celui-ci et se composant . - d'une part par une partie fixe en U, définissant une zone ouverte formant un berceau de réception d'une portion de tube constituant l'armature du siège et comprenant au moins une zone de fixation sur le plancher et - d'autre part un organe de verrouillage mobile, guidé en translation dans la partie fixe ou berceau, dans une direction globalement tangentielle à une zone semi circonférentielle supérieure du tube du siège à recevoir, de manière qu'au passage de celui-ci, ledit organe mobile s'escamote élastiquement vers l'arrière dans une direction opposée, puis prenne une position de verrouillage vers l'avant en agissant directement sur le tube formant la structure du siège, en s'affranchissant d'une gâche. L'invention concerne également les caractéristiques qui ressortiront au cours de la description qui va suivre, et qui devront être considérées isolément ou selon toutes leurs combinaisons techniques possibles. Cette description donnée à titre d'exemple non limitatif, fera mieux comprendre comment l'invention peut être réalisée en référence aux dessins annexés sur lesquels: La figure 1 représente une vue latérale schématique d'un siège arrière fractionné, en situation, d'un véhicule automobile. La figure 2 est une vue de dessus d'un siège arrière automobile selon la figure 1. La figure 3 est une vue en perspective d'un verrou selon l'invention, destiné à un siège du type représenté sur les figures 1 et 2. La figure 4 est une vue en perspective éclatée du verrou selon la figure 3, et d'une portion de l'armature du siège à verrouiller. La figure 5 est une vue de dessus d'un verrou selon la figure 3. Les figures 6A et 6B sont des vues en coupe du verrou selon la ligne VI-VI de la figure 5, le représentant respectivement en position de verrouillage et de déverrouillage. Les figures 7A et 7B représentent, en coupe et à plus grande échelle, un verrou en situation, selon les figures précédentes, en position de verrouillage, d'une portion tubulaire du siège, respectivement de diamètre minimum et de diamètre maximum, de manière à illustrer la fonction de rattrapage de jeu offerte par le dispositif selon l'invention. Les figures 8A et 8B représentent schématiquement un verrou selon les figures précédentes, en position de verrouillage sur une portion de tube, respectivement dans une position de rattrapage de jeu lié aux tolérances du tube, et en position de blocage de celui- ci. Selon un exemple préféré d'application de l'invention, nullement limitatif, le dispositif de verrouillage 1, désigné dans son ensemble, s'applique à un siège arrière rabattable 2 d'un véhicule automobile, constitué d'une assise 3 et d'un dossier 4. Ce dernier, selon le présent cas d'application, comporte un dispositif de verrouillage 5, indépendant du dispositif de verrouillage 1 objet de la présente invention. Selon la présente invention, le verrouillage de la structure tubulaire 6 du siège 2 par rapport au plancher 7 s'effectue par au moins un verrou 8 fixé sur celui-ci. Le verrou 8 se compose : - d'une part par une partie fixe définissant une zone ouverte formant un réception d'une portion de tube 6 l'armature du siège 2 et comprenant au moins une zone de fixation 10 sur le plancher 7 et - d'autre part un organe de verrouillage mobile 11, guidé en translation dans la partie fixe ou berceau 9, dans une direction globalement tangentielle Dtl à une zone semi circ:onférentielle supérieure P du tube 6 du siège 2 à recevoir. De cette manière, au passage de ce dernier, ledit organe mobile 11 s'escamote élastiquement vers l'arrière dans une direction opposée Dt2, puis prend une position de verrouillage vers l'avant en agissant directement sur le tube 6 formant la structure du siège 2. Ainsi, le but de s'affranchir d'une gâche et donc d'obtenir des gains de main d'oeuvre, de prix de revient du dispositif et de poids est atteint. Selon une autre caractéristique de l'invention, la section de la partie fixe du verrou ou berceau 9 est de 9 en U, berceau de constituant forme et de dimensions telles à définir deux premières zones de contact I et II avec le tube 6 (voir figures 7A, 7B), une troisième zone de contact III étant constituée par une zone variable de l'élément mobile 11 de verrouillage tangentiel, de manière à compenser les tolérances de forme et/ou du diamètre du tube 6 lors de l'introduction de celui-ci, puis de son verrouillage. Comme on peut le comprendre, on obtient ainsi un effet de trépied avec des zones de contact I, II, III, situés globalement à 120 , ayant l'avantage d'assurer en permanence un bon calage du tube 6 dans le berceau 9. Pour cela, la section du berceau est volontairement non circulaire pour l'obtention des deux premières zones de contact I et II. A noter également que la position de verrouillage de l'organe mobile 11 est variable en fonction du diamètre du tube 6, et plus précisément de ses tolérances. C'est ainsi que, selon la figure 7A, on cale un tube 6A de diamètre Dl, par exemple de 19,75 mm, et de la même façon, selon la figure 7B, on cale un tube 6B de diamètre D2 de 20 mm. Plus précisément, l'élément mobile 11 comporte une face en forme de rampe 12 dirigée vers le tube 6, destinée à venir en contact avec celui- ci en verrouillage et se décomposant : en une première partie a dirigée vers le bas, tangentielle par rapport à un premier rayon R1 du tube 6, et non parallèle à une face de contact arrière 13 d'une partie du berceau 9 dans laquelle coulisse l'élément mobile 11 ; et une seconde partie b dirigée vers le haut, formant un angle a avec la première partie a , tangentielle par rapport à un second rayon R2 du tube 6, et parallèle à ladite face de contact arrière 13 de la partie du berceau 9 dans laquelle coulisse l'élément mobile 11. En fait, la partie a s'auto-adapte en fonction du diamètre du tube 6 car elle n'est pas parallèle à la direction de coulissement Dtl- Dt2 de l'élément mobile 11 sur la face interne duquel elle est réalisée. Lorsqu'on exerce une force F1 dirigée vers le haut sur le tube 6, cette force sollicite l'élément mobile 11 en appui sur ledit tube 6. Lorsque le tube 6 est en contact avec la partie a de la rampe 12 de l'élément mobile 11, la force Fl exerce une composante tendant à faire glisser l'élément mobile 11 vers l'arrière, c'est-à-dire à ouvrir le verrou. Ce glissement en direction de Dtl s'opère jusqu'à ce que le tube 6 vienne en contact avec la partie b qui est restée parallèle à la direction de guidage. Ceci a pour effet d'annuler la composante Fl tendant à faire reculer l'organe mobile en direction Dt2, et donc à assurer un blocage et conséquemment le verrouillage. Les calculs et les essais ont démontré que l'angle al formé entre les parties a et b de l'élément mobile 1 donnait de bons résultats quand il était d'une valeur de 15 . Par ailleurs, l'organe mobile de verrouillage 11 est assujetti à un organe de rappel élastique 15. Selon le présent exemple de réalisation, l'organe élastique 15 est constitué par au moins un ressort de torsion, mais bien entendu, il pourra également s'agir d'un ressort de compression ou encore d'une lame ressort, en fait tout type d'organe élastique. Le rôle de ce ressort est d'amener l'élément mobile 11 contre le tube 6 pour créer le troisième point de contact III, après s'être escamoté lors de l'engagement du tube 6 dans le verrou 8, et plus précisément dans son berceau 9. Le verrou 8 comporte une zone intérieure ouverte 16, débouchant par une extrémité 16a dans le berceau 9 et à une autre extrémité opposée 16b à l'extérieur du verrou, de manière à permettre d'une part l'introduction et le coulissement de l'organe mobile 11 dans la partie 16a débouchant dans le berceau 9, et d'autre part la mise en place du ressort de rappel 15 à partir de l'autre extrémité débouchante 16b. S'agissant d'un ressort de torsion 15, celui-ci comporte deux pattes 15a, 15b s'étendant latéralement et prenant appui sur des parties fixes intérieures situées de part et d'autre de l'ouverture 16. 30 Lorsque l'organe mobile 11 est en place dans le logement 16 et que le ressort 15 est monté en25 compression à sa partie arrière, une butée en forme de becquet 14, réalisée à l'arrière de l'organe mobile 11, permet de limiter sa course en direction Dtl d'une valeur prédéterminée. Les points de fixation du verrou 8 qui vient d'être décrit sur le plancher 7 du véhicule automobile est effectué, selon le présent exemple de réalisation, par une patte 17 percée d'au moins un trou oblong 10 permettant un certain réglage selon une tolérance prédéterminée. Cette fixation peut être renforcée par deux autres trous de fixation 19 et 20 situés de part et d'autre du trou oblong 10 et d'un trou 21 situé au fond et au centre du berceau 9. Bien que non représenté, l'élément mobile de verrouillage 11 intégré au berceau fixe 9 peut comporter un organe de commande en ouverture, manuel, afin de pouvoir permettre le démontage du tube 6 par rapport au verrou 8. Préférentiellement, le berceau 9 est réalisé dans une matière métallique 22 constituant son âme, enrobée d'une matière plastique 23 constituant une peau. Il est ainsi obtenu un berceau à forte résistance mécanique, par son âme métallique, tout en offrant des facilités de réalisation de ses parties fonctionnelles, par son enrobage plastique. 30 Bien entendu, le berceau 9 peut être obtenu intégralement par moulage d'une matière plastique25 offrant des caractéristiques de résistance mécanique prédéterminées, ou aussi être obtenu intégralement par usinage ou moulage d'une matière métallique.5
|
Dispositif de verrouillage (1) d'un élément mobile sur un élément fixe, notamment d'un siège du type à structure tubulaire (6) à solidariser d'un plancher d'un véhicule automobile, par l'intermédiaire d'un verrou apte à coopérer avec une gâche, caractérisé en ce que le verrouillage de la structure tubulaire (6) du siège par rapport au plancher s'effectue par au moins un verrou (8) fixé sur celui-ci et se composant :- d'une part par une partie fixe (9) en U, de réception d'une portion de tube (6) comprenant une zone de fixation (10) sur le plancher et- d'autre part un organe de verrouillage (11) mobile en translation dans la partie fixe (9), dans une direction globalement tangentielle à une zone semi circonférentielle supérieure (P) du tube (6) du siège.
|
1. Dispositif de verrouillage (1) d'un élément mobile sur un élément fixe, notamment d'un siège (2) du type à structure tubulaire (6) à solidariser d'un plancher (7) d'un véhicule automobile, par l'intermédiaire d'un verrou apte à coopérer avec une gâche, caractérisé en ce que le verrouillage de la structure tubulaire (6) du siège (2) par rapport au plancher (7) s'effectue par au moins un verrou (8) fixé sur celui-ci et se composant : - d'une part par une partie fixe (9) en U, définissant une zone ouverte formant un berceau de réception d'une portion de tube (6) constituant l'armature du siège (2) et comprenant au moins une zone de fixation (10) sur le plancher (7) et - d'autre part un organe de verrouillage mobile (11), guidé en translation dans la partie fixe ou berceau (9), dans une direction globalement tangentielle (Dtl) à une zone semi circonférentielle supérieure (P) du tube (6) du siège (2) à recevoir, de manière qu'au passage de celui-ci, ledit organe mobile (11) s'escamote élastiquement vers l'arrière dans une direction opposée (Dt2), puis prenne une position de verrouillage vers l'avant en agissant directement sur le tube (6) formant la structure du siège (2), en s'affranchissant d'une gâche. 2.Disposiif de verrouillage selon la 1, caractérisé en ce que la section de la partie fixe du verrou ou berceau (9) est de forme et de dimensionstelles à définir deux premières zones de contact (I et II) avec le tube (6), une troisième zone de contact (III) étant constituée par une zone variable de l'élément mobile (11) de verrouillage tangentiel, de manière à compenser les tolérances de forme et/ou du diamètre du tube (6) lors de l'introduction de celui-ci, puis de son verrouillage. 3. Dispositif de verrouillage selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que l'élément mobile (11) comporte une face en forme de rampe (12) dirigée vers le tube (6), destinée à venir en contact avec celui-ci en verrouillage et se décomposant : en une première partie (a) dirigée vers le bas, tangentielle par rapport à un premier rayon (R1) du tube (6), et non parallèle à une face de contact arrière (13) d'une partie du berceau (9) dans laquelle coulisse l'élément mobile (11) ; et une seconde partie (b) dirigée vers le haut, formant un angle (a) avec la première partie (a), tangentielle par rapport à un second rayon (R2) du tube (6), et parallèle à ladite face de contact arrière (13) de la partie du berceau (9) dans laquelle coulisse l'élément mobile (11). 4. Dispositif de verrouillage selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que l'organe mobile de verrouillage (11) est assujetti à un organe de rappel élastique (15). 5. Dispositif de verrouillage selon la 4, caractérisé en ce que l'organe derappel élastique (15) est constitué par au moins un ressort de torsion. 6. Dispositif de verrouillage selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que le berceau (9) est réalisé dans une matière métallique (22) constituant son âme, enrobée d'une matière plastique (23) constituant une peau. 7. Dispositif de verrouillage selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce qu'il est obtenu intégralement par moulage d'une matière plastique offrant des caractéristiques de résistance mécanique prédéterminées. 8. Dispositif de verrouillage selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que le berceau (9) est obtenu intégralement par usinage ou moulage d'une matière métallique. 9. Dispositif de verrouillage selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que l'élément mobile de verrouillage (11) intégré au berceau fixe (9) comporte un organe de commande en ouverture, manuel, afin de pouvoir permettre le démontage du tube (6) par rapport au verrou (8).
|
B
|
B60
|
B60N
|
B60N 2
|
B60N 2/015
|
FR2897646
|
A3
|
COMPOSANT DE LIGNE D'ECHAPPEMENT
| 20,070,824 |
La présente invention concerne un composant de ligne d'échappement d'un moteur à combustion interne de véhicule automobile, qui est destiné à recevoir un injecteur. Il est connu de placer un injecteur additionnel de carburant dans la ligne d'échappement du moteur. Plus précisément, l'injecteur est fixé sur le composant et l'extrémité de l'injecteur se trouve dans une cavité du composant pour injecter du carburant à l'intérieur du composant. Lorsque l'extrémité de l'injecteur se trouve dans un composant de ligne d'échappement qui est éloigné du moteur, comme c'est le cas par exemple lorsqu'il est placé en aval de la turbine du turbocompresseur du moteur, on constate qu'elle peut s'encrasser. De plus, l'extrémité de l'injecteur est très sollicitée thermiquement par les gaz d'échappement, et cela nuit et peut détériorer cet injecteur. Un objectif de la présente invention est de proposer un composant de ligne d'échappement qui protège l'extrémité de l'injecteur contre l'encrassement et contre les gaz d'échappement. Pour cela, l'invention concerne un composant de ligne d'échappement d'un moteur à combustion interne, le composant définissant une l'entrée et une sortie pour le passage d'un flux de gaz d'échappement, une cavité formée dans la paroi du composant pour recevoir l'extrémité d'un injecteur destiné à être fixé sur le composant ; selon l'invention, le composant comporte un déflecteur placé en amont de la cavité, et dépassant de la surface intérieure du composant pour dévier le flux de gaz de l'extrémité de l'injecteur. Selon une autre caractéristique de l'invention, le composant peut comporter une partie moulée, et le déflecteur peut être venu de matière avec la partie moulée. Le composant selon l'invention et ses avantages seront mieux compris à la lecture de la description détaillée de modes de réalisation pris à titre d'exemples et nullement limitatifs, et illustrés par les dessins sur lesquels : la figure 1 représente une vue en coupe longitudinale du composant selon l'axe A-A des figures 2 et 4 la figure 2 est une vue en coupe longitudinale selon l'axe B-B de la figure 1 la figure 3 est une vue en coupe d'un premier mode de réalisation selon l'axe C-C de la figure 2 la figure 4 est une vue en coupe d'un deuxième mode de réalisation selon l'axe B-B de la figure 1 En référence à la figure 1, le composant 1 de ligne d'échappement d'un moteur à combustion interne est destiné à recevoir un injecteur 3. L'injecteur 3 peut être fixé sur le composant par l'intermédiaire d'un support 10. Le composant définit une l'entrée E et une sortie S pour le passage d'un flux de gaz d'échappement. Une flèche montre le sens du flux de gaz d'échappement, de l'entrée E vers la sortie S. Le composant 1 définit également une cavité 2 formée dans la paroi 7 du composant 1 pour recevoir l'extrémité 4 de l'injecteur 3 destiné à être fixé sur le composant 1. Conformément à l'invention, pour protéger l'extrémité 4 de l'injecteur 3 contre l'encrassement et contre les gaz d'échappement, le composant 1 comporte un déflecteur placé en amont de la cavité 2, et dépassant de la surface intérieure 6 du composant 1. Le déflecteur est placé en amont de la cavité 2 pris par rapport au sens de déplacement du flux de gaz, c'est-à-dire qu'il est placé du côté de l'entrée E du composant 1. Le déflecteur permet de dévier le flux de gaz de l'extrémité 4 de l'injecteur 3. La vitesse des gaz d'échappement au niveau de l'extrémité 4 est ainsi abaissée, et ceci permet de protéger l'extrémité 4 de l'injecteur 3 contre l'encrassement et aussi contre la température parfois très élevée des gaz d'échappement. Par extrémité 4, il convient d'entendre l'extrémité de la buse de l'injecteur 3, par laquelle le carburant est injecté dans le composant 1 pour se mélanger aux gaz d'échappement. Selon une caractéristique supplémentaire mais non limitative de l'invention, le composant 1 peut comporter une partie moulée, le déflecteur pouvant alors être venu de matière avec la partie moulée. Un avantage de réaliser cette partie par moulage est qu'il est possible de réaliser en même temps le déflecteur sans avoir à rajouter et à fixer une pièce supplémentaire. Cette partie moulée peut correspondre à un cône de sortie qui peut se raccorder à une structure comportant un catalyseur d'oxydation (non représenté). Selon un premier mode de réalisation représenté aux figures 1 2 et 3, le déflecteur peut comporter une protubérance 8 qui s'étend transversalement par rapport au flux de gaz d'échappement. Sur la figure 2, la protubérance 8 est droite et s'étend perpendiculairement à la direction du flux de gaz imposé par le composant 1. Dans ce mode de réalisation, le profil de la protubérance 8 comporte une portion inclinée suivie d'une portion arrondie se raccordant à la surface intérieure 6 et à la cavité 2. Ce profil présente l'avantage d'être de conception simple, de limiter les pertes de charge dues à cette protubérance et aussi d'éviter que des suies ne viennent s'agglomérer sur la protubérance 8. Selon la deuxième mode de réalisation illustré aux figures 1 et 4, le déflecteur peut comporter une protubérance 9 entourant au moins partiellement la cavité 2, par exemple la moitié la cavité 2. Sur la figure 1, la protubérance 9 est représenté en pointillés et reprend aussi le profil de la coupe de la protubérance 8. Dans ce mode de réalisation, le profil de la protubérance 9 comporte une portion inclinée suivie d'une portion arrondie se raccordant à la cavité 2. Ce profil présente l'avantage de limiter les pertes de charge dues à cette protubérance et aussi d'éviter que des suies ne viennent s'agglomérer sur la protubérance 9. Un autre avantage de ce mode de réalisation est que les pertes de charges sont diminuées tout en optimisant la protection autour de l'extrémité de l'injecteur. Dans ces deux modes de réalisation, l'injecteur 3 peut être fixé sur le composant 1 de telle manière que son extrémité 4 se trouve dans la cavité 2 à une hauteur inférieure à la hauteur du déflecteur. D'autres variantes et modes de réalisation peuvent être envisagés. Par exemple le déflecteur peut comporter un élément de tôle soudé (non représenté) sur la surface intérieure 6 du composant 1 en amont de la cavité 2
|
Composant (1) de ligne d'échappement d'un moteur à combustion interne, le composant définissant :- une l'entrée (E) et une sortie (S) pour le passage d'un flux de gaz d'échappement- une cavité (2) formée dans la paroi du composant (1) pour recevoir l'extrémité (4) d'un injecteur (3) destiné à être fixé sur le composant (1),caractérisé en ce qu'il comporte un déflecteur placé en amont de la cavité (2), et dépassant de la surface intérieure (6) du composant (1) pour dévier le flux de gaz de l'extrémité (4) de l'injecteur (3).
|
Revendications 1) Composant (1) de ligne d'échappement d'un moteur à combustion interne, le composant définissant : - une entrée (E) et une sortie (S) pour le passage d'un flux de gaz d'échappement - une cavité (2) formée dans la paroi (7) du composant (1) pour recevoir l'extrémité (4) d'un injecteur (3) destiné à être fixé sur le composant (1), caractérisé en ce qu'il comporte un déflecteur placé en amont de la cavité (2), et dépassant de la surface intérieure (6) du composant (1) pour dévier le flux de gaz de l'extrémité (4) de l'injecteur (3). 2) Composant (1) selon la 1, caractérisé en ce que le déflecteur comporte une protubérance (8) s'étendant transversalement par rapport au flux de gaz d'échappement. 3) Composant selon la précédente, caractérisé en ce que le profil de la protubérance (8) comporte une portion inclinée suivie d'une portion arrondie se raccordant à la paroi intérieure (6) et à la cavité (2). 4) Composant (1) selon la 1, caractérisé en ce que le déflecteur comporte une protubérance (9) entourant au moins partiellement la cavité (2). 5) Composant selon la précédente, caractérisé en ce que le profil de la protubérance (9) comporte une portion inclinée suivie d'une portion arrondie se raccordant à la cavité (2). 6) Composant (1) selon la précédente, caractérisé en ce qu'il comporte une partie moulée, et en ce que le déflecteur est venu de matière avec la partie moulée. 4 7) Composant (1) selon la précédente, caractérisé en ce que la partie moulée est raccordée à une structure comportant un catalyseur d'oxydation. 8) Composant (1) selon la 1 ou 2, caractérisé en ce 5 que le déflecteur comporte un élément de tôle soudé sur la surface intérieure (6).
|
F
|
F01
|
F01N
|
F01N 13,F01N 3
|
F01N 13/08,F01N 3/025
|
FR2893209
|
A1
|
PROCEDE DE TRAITEMENT ET D'AFFICHAGE VIDEO MULTICOUCHE EFFECTUE SUR LES RESEAUX
| 20,070,511 |
La présente invention porte sur un procédé de surveillance en réseau et, plus particulièrement, sur un procédé de traitement et d'affichage d'images multicouche effectué sur les réseaux. D'une manière générale, les systèmes de traitement de surveillance comprennent principalement des systèmes de contrôle d'accès, des systèmes d'alarme/d'antivol et des systèmes de surveillance vidéo. Le système de traitement de surveillance intègre les techniques d'entrée vidéo de caméra, de traitement d'images et d'affichage vidéo. A ce jour, les systèmes de surveillance vidéo en utilisation courante sont les systèmes de surveillance par télévision à circuit fermé analogique (CCTV - closed-circuit television). Bien que les systèmes de surveillance CCTV aient les inconvénients de stocker des données sur les bandes vidéo, d'atténuation de signal et d'une mauvaise qualité d'image, etc.., ils sont toujours prédominants en raison de leurs faibles prix. Par ailleurs, conjointement avec la numérisation et l'augmentation des exigences pour des moniteurs à distance, les systèmes de traitement vidéo numériques sont devenus la tendance de développement dans le futur marché de la surveillance. Par conséquent, les systèmes de surveillance vidéo à base de signaux analogiques et de signaux numériques coexistent actuellement. Conjointement avec l'expansion des échelles industrielles et le développement de la globalisation des affaires, la surveillance à distance est devenue une tendance. Cependant, les systèmes de surveillance vidéo présenteront des problèmes dans le stockage, la distribution des données vidéo et la bande passante de réseau dus à la dispersion des sites de surveillance et à un grand nombre de sites de surveillance, provoquant de cette façon des difficultés telles qu'une expansion difficile du système, une intégration difficile et un traitement malcommode en application pratique. En conséquence, la présente invention vise à proposer un procédé de traitement et d'affichage vidéo multicouche en mode matriciel effectué sur les réseaux pour résoudre de façon efficace les problèmes ci-dessus dans l'état antérieur de la technique. Un objectif de la présente invention est de proposer un procédé de traitement et d'affichage vidéo multicouche effectué sur les réseaux, par lequel la transmission et le traitement des données peuvent être effectués dans une succession de modes de connexion en série ou/et une succession de modes de connexion en parallèle pour étendre de façon substantielle le système sans perdre son intégrité, permettant ainsi d'accomplir l'effet d'une expansion et d'une intégration aisées. Un autre objectif de la présente invention est de proposer un procédé de traitement et d'affichage vidéo multicouche effectué sur les réseaux, par lequel l'avantage de la concentration et de la dispersion de noeuds peut être accompli pour résoudre de façon efficace les problèmes de stockage et de distribution des données d'images et de bande passante de réseau dus à une dispersion des sites de surveillance et à un grand nombre de sites de surveillance dans l'état antérieur de la technique. Pour traiter une pluralité de noeuds, il est proposé, conformément à la présente invention, un procédé de traitement et d'affichage vidéo multicouche effectué sur les réseaux. Le procédé comprend les étapes suivantes. Tout d'abord, des paramètres de configuration sont fixés pour ces noeuds afin d'établir un système de classification comprenant plusieurs couches mères et plusieurs couches filles. Une racine est également fixée pour un mode matriciel en réseau pour traiter d'autres noeuds. Une connexion entre deux quelconques noeuds est accomplie à travers les réseaux. Par connexion entre deux quelconques noeuds, on entend qu'il existe un chemin à travers les réseaux pour aller, à l'intérieur du système de classification établi, d'un premier noeud quelconque à un second noeud quelconque. Ensuite, la racine s'enregistre sur un centre d'enregistrement pour obtenir un nombre autorisé de noeuds, et chacun des noeuds obtient alors l'autorisation de la racine pour traiter les noeuds au niveau des couches filles lui appartenant. Après réglage et autorisation, les images vidéo peuvent être obtenues à partir de l'un des noeuds ou des noeuds au niveau de ou au-dessus de sa couche mère par l'intermédiaire des réseaux. La présente invention a donc pour objet un procédé de traitement et d'affichage vidéo multicouche effectué sur les réseaux pour traiter une pluralité de noeuds sur les réseaux, chacun desdits noeuds ayant un dispositif de commande de sécurité, ledit procédé comprenant les étapes consistant à : régler des paramètres de configuration pour lesdits noeuds afin d'établir des politiques de traitement et un système de classification desdits noeuds, ledit système de classification comprenant plusieurs couches mères et plusieurs couches filles, une racine étant fixée pour un mode matriciel en réseau pour traiter d'autres noeuds précités, une connexion entre deux quelconques noeuds étant accomplie à travers lesdits réseaux ; ladite racine s'enregistrant sur un centre d'enregistrement pour obtenir un nombre autorisé de noeuds, chaque noeud précité permettant ainsi d'obtenir une autorisation provenant de ladite racine pour traiter des noeuds au niveau des couches filles lui appartenant ; et obtenir une vidéo à partir de l'un desdits noeuds ou noeuds au niveau de ou au-dessus de sa couche mère par 35 l'intermédiaire desdits réseaux. Ledit noeud peut être un serveur de traitement vidéo. Lesdits réseaux peuvent comprendre l'Internet et un intranet. Ledit procédé de traitement et d'affichage vidéo multicouche effectué sur les réseaux peut comprendre en outre une étape consistant à obtenir des données provenant du noeud auquel ledit dispositif de commande de sécurité appartient ou des noeuds au niveau de ou au-dessus de sa couche mère dans ladite étape d'obtention d'images vidéo provenant de l'un desdits noeuds ou des noeuds au niveau de ou au-dessus de sa couche mère par l'intermédiaire dudit réseau. Lesdites politiques de traitement peuvent être fixées par les utilisateurs, et ledit système de classification peut être fixé par les utilisateurs. Les noeuds au niveau de ladite couche mère peuvent être aptes à simultanément communiquer des messages avec au moins un noeud au niveau de la couche fille correspondante. Un noeud au niveau de ladite couche mère peut être apte à être utilisé simultanément en tant que noeud au niveau de ladite couche fille. Ledit système de commande de sécurité connecté à un noeud au niveau de ladite couche mère peut être apte à être utilisé pour parcourir des images vidéo prises par des noeuds au niveau de ladite couche fille traitée par ledit système de commande de sécurité. Un premier noeud peut être apte à surveiller un troisième noeud par l'intermédiaire d'un second noeud par 30 le réglage desdites politiques de traitement. Ledit second noeud peut être apte à bloquer/permettre audit premier noeud de parcourir des images vidéo et des données dudit troisième noeud. Ladite racine peut être choisie parmi lesdits 35 noeuds. Lesdits dispositifs de commande de sécurité gouvernés par le même noeud peuvent être aptes à communiquer mutuellement. Lesdits dispositifs de commande de sécurité peuvent être choisis dans le groupe composé par les caméras analogiques, les caméras numériques, les lecteurs de cartes d'accès, les détecteurs, les boutons-poussoirs d'urgence, les alarmes et les lumières d'indication. Le format vidéo de ladite caméra analogique peut être soit NTSC soit PAL, et le format vidéo de ladite caméra numérique peut être MPEG, MPEG2, MPEG4, H.263 ou H.264. Lesdits détecteurs peuvent comprendre au moins un élément choisi dans le groupe constitué par les contacts magnétiques, les détecteurs infrarouges, les détecteurs spatiaux micro-ondes, les détecteurs de vibration de verre, les détecteurs de fumée, les détecteurs de température, les détecteurs de gaz, les détecteurs de flammes, les détecteurs de monoxyde de carbone et les détecteurs de gaz empoisonnant. Ledit système de classification peut porter sur l'arrangement d'une relation de structure en arbre. Chacune desdites couches mères peut posséder au moins l'un desdits noeuds, et chacune desdites couches filles peut posséder au moins l'un desdits noeuds. Les divers objectifs et avantages de la présente invention seront plus facilement compris à la lecture de la description détaillée suivante lorsqu'elle est lue en liaison avec les dessins annexés, sur lesquels : la Figure 1 est un graphe d'un procédé de traitement et d'affichage d'images multicouches de la présente invention ; la Figure 2 est un diagramme en structure d'arbre montrant l'arrangement des noeuds de la présente invention ; la Figure 3 est un diagramme montrant la relation entre les noeuds de traitement vidéo de la présente invention ; et la Figure 4 est un diagramme d'arrangement des noeuds 10 selon un mode de réalisation de la présente invention. La présente invention se base sur un arrangement matriciel pour une transmission et un traitement des données pour étendre de façon substantielle le système sans 15 perdre son intégrité et avoir également l'avantage de la concentration et de la dispersion des noeuds. Un système de traitement vidéo connecte une pluralité de noeuds par l'intermédiaire d'un réseau. Chaque noeud a un dispositif de commande de sécurité, étant 20 habituellement un serveur de traitement d'images vidéo. Les réseaux comprennent l'Internet et l'Intranet. Comme représenté sur la Figure 1, un procédé de traitement et d'affichage vidéo multicouche effectué sur les réseaux de la présente invention comprend les étapes suivantes. Tout 25 d'abord, des paramètres de configuration sont fixés pour ces noeuds pour établir des politiques de traitement et un système de classification de ces noeuds (Etape S10). Le système de classification se rapporte à l'arrangement d'une relation de structure en arbre, comme représenté sur la 30 Figure 2. Chaque serveur de traitement vidéo est un noeud. Cette structure d'arbre comprend plusieurs couches mères et plusieurs couches filles. Une racine est fixée pour un mode matriciel en réseau. La racine peut être un serveur hôte pour traiter d'autres noeuds. Une connexion entre 35 deux quelconques noeuds est accomplie à travers les réseaux. Un noeud n'ayant pas de couche mère (par exemple noeud A) est utilisé pour un mode matriciel en réseau. Un noeud n'ayant pas de couche fille (par exemple noeud B4, C5, ou El à E8) est appelé une feuille. Après réglage des paramètres de configuration des noeuds afin de former une structure d'arbre, la racine s'enregistre sur un centre d'enregistrement pour obtenir un nombre autorisé de noeuds (Etape S12). Chaque noeud obtient alors une autorisation de la racine pour traiter des noeuds au niveau des couches filles lui appartenant. Après que tous les noeuds ont obtenu une autorisation, des images vidéo peuvent être obtenues à partir de l'un des noeuds ou des noeuds au niveau de ou au-dessus de sa couche mère ou d'autres données peuvent être acquises en même temps que l'obtention des images vidéo par l'intermédiaire des réseaux (Etape S14). Comme représenté sur la Figure 3, chaque serveur de traitement d'images 10 a un agent de communication 12 responsable de la communication entre les serveurs 10. Le système de classification à l'étape S10 est fixé et défini par l'utilisateur. Par exemple, le Serveur A peut communiquer avec le Serveur B et le Serveur C, et un observateur connecté avec le Serveur A peut voir des images vidéo capturées par le Serveur B. Chaque serveur 10 peut simultanément effectuer une communication de message avec au moins un autre serveur 10. Par exemple, le Serveur B peut communiquer avec le Serveur A et le Serveur G. En outre, un serveur utilisé comme noeud père peut être utilisé simultanément comme noeud fils au niveau d'un autre noeud fils. Un observateur connecté avec le noeud père peut voir des images vidéo capturées par des noeuds fils traités par le noeud père. A l'Etape S10, les politiques de traitement sont fixées et définies par les utilisateurs. Par exemple, par le réglage de paramètres de configuration, un premier noeud peut surveiller un troisième noeud par l'intermédiaire d'un second noeud. De façon plus spécifique, un observateur connecté avec le Serveur A peut voir des images vidéo capturées par le Serveur G par l'intermédiaire du Serveur B. De plus, par l'intermédiaire du réglage de politiques de traitement, le second tiers peut bloquer/permettre au premier noeud de voir des images vidéo et des données du troisième noeud. De façon plus spécifique, s'il y a deux caméras connectées au Serveur G, par le réglage de politiques de traitement, l'agent de communication du Serveur G peut bloquer ou permettre à l'observateur connecté avec le Serveur A de voir des images vidéo de ces deux caméras ou l'une d'elles par l'intermédiaire du Serveur B. Comme on peut le voir sur la Figure 4, deux serveurs de traitement vidéo 10 et 10' sont connectés ensemble à travers les réseaux. Les réseaux peuvent être l'Internet ou un intranet. Ces deux serveurs de traitement vidéo 10 et 10' sont deux noeuds, qui sont utilisés pour gouverner plusieurs dispositifs de commande de sécurité comprenant des caméras analogiques 14, des caméras numériques 16, des contrôleurs d'entrée/sortie (I/O) 18, et des contrôleurs d'accès 20. Le serveur de traitement vidéo 10 est également connecté avec un observateur 26. Chaque caméra numérique 16 a une adresse IP qui lui est assignée. Le format vidéo de la caméra numérique 16 est habituellement MPEG, MPEG2, MPEG4, H.263 ou H.264. Le format vidéo de la caméra analogique 14 est soit NTSC soit PAL. Le contrôleur d'I/0 18 est utilisé pour connecter plusieurs composants 22 comprenant des détecteurs, des boutons-poussoirs d'urgence, des alarmes et des lumières d'indication. Le détecteur peut être un commutateur magnétique, un détecteur de fumée, un détecteur de température, un détecteur de gaz, un détecteur de flamme, un détecteur de monoxyde de carbone ou un détecteur de gaz empoisonnant. Le contrôleur d'accès 20 est utilisé pour connecter plusieurs lecteurs de cartes 24 pour lire des cartes d'accès. En plus d'observer des images vidéo prises par une caméra connectée avec le serveur de traitement vidéo 10, l'observateur 26 peut également voir un autre serveur de traitement à distance 10' à travers les réseaux et basé sur le procédé de traitement et d'affichage vidéo ci-dessus. De plus, des caméras 14 et 16, des détecteurs et des lecteurs de cartes d'accès appartenant au même noeud peuvent communiquer mutuellement à travers la commande du serveur de traitement vidéo 10 ou 10'. Pour résumer, le procédé de traitement et d'affichage vidéo multicouche effectué sur des réseaux de la présente invention fait usage de connexions entre les serveurs de traitement pour accomplir une transmission et un traitement des données pour augmenter de façon substantielle le système sans perdre son intégrité. La présente invention a également les avantages de fournir une architecture flexible et expansible. De plus, la présente invention peut effectivement résoudre les problèmes de stockage, de distribution de données vidéo et de bande passante de réseau dus à une dispersion des sites de surveillance et à un grand nombre de sites de surveillance dans l'état antérieur de la technique. Bien que la présente invention ait été décrite avec référence au mode de réalisation préféré de celle-ci, il sera entendu que l'invention n'est pas limitée aux détails de celle-ci. Diverses substitutions et modifications ont été suggérées dans la description précédente et d'autres apparaîtront à l'homme du métier. Par conséquent, toutes ces substitutions et modifications sont destinées à être englobées dans la portée de l'invention telle que définie dans les revendications annexées
|
Dans un procédé de traitement et d'affichage vidéo multicouche effectué sur les réseaux, des paramètres de configuration sont fixés (S10) pour une pluralité de noeuds sur les réseaux de telle sorte que ces noeuds peuvent être divisés en plusieurs couches mères et plusieurs couches filles. Une racine est également fixée pour un mode matriciel en réseau. Une connexion entre deux quelconques noeuds est obtenue à travers le réseau. La racine s'enregistre à un centre d'enregistrement pour obtenir (S12) un nombre autorisé de noeuds. Chaque noeud obtient alors une autorisation de la racine. Un noeud peut par conséquent commander à distance les noeuds au niveau des couches filles lui appartenant et obtenir des images vidéo (S14) par l'intermédiaire des réseaux pour accomplir une expansion et une intégration aisées et avoir également les avantages de fournir une architecture distribuée et un traitement central.
|
1 - Procédé de traitement et d'affichage vidéo multicouche effectué sur les réseaux pour traiter une pluralité de noeuds sur les réseaux, chacun desdits noeuds ayant un dispositif de commande de sécurité, ledit procédé comprenant les étapes consistant à : régler (S10) des paramètres de configuration pour lesdits noeuds afin d'établir des politiques de traitement et un système de classification desdits noeuds, ledit système de classification comprenant plusieurs couches mères et plusieurs couches filles, une racine étant fixée pour un mode matriciel en réseau pour traiter d'autres noeuds précités, une connexion entre deux quelconques noeuds étant accomplie à travers lesdits réseaux ; ladite racine s'enregistrant sur un centre d'enregistrement pour obtenir (S12) un nombre autorisé de noeuds, chaque noeud précité permettant ainsi d'obtenir une autorisation provenant de ladite racine pour traiter des noeuds au niveau des couches filles lui appartenant ; et obtenir une vidéo (S14) à partir de l'un desdits noeuds ou noeuds au niveau de ou au-dessus de sa couche mère par l'intermédiaire desdits réseaux. 2 - Procédé de traitement et d'affichage vidéo multicouche effectué sur les réseaux, selon la 1, caractérisé par le fait que ledit noeud est un serveur de traitement vidéo (10). 3 - Procédé de traitement et d'affichage vidéo multicouche effectué sur les réseaux, selon la 1, caractérisé par le fait que lesdits réseaux comprennent l'Internet et un intranet. 4 - Procédé de traitement et d'affichage vidéo 35 multicouche effectué sur les réseaux, selon la 1, caractérisé par le fait qu'il comprend enoutre une étape consistant à obtenir des données provenant du noeud auquel ledit dispositif de commande de sécurité appartient ou des noeuds au niveau de ou au-dessus de sa couche mère dans ladite étape d'obtention d'images vidéo provenant de l'un desdits noeuds ou des noeuds au niveau de ou au-dessus de sa couche mère par l'intermédiaire dudit réseau. 5 - Procédé de traitement et d'affichage vidéo multicouche effectué sur les réseaux, selon la 1, caractérisé par le fait que lesdites politiques de traitement sont fixées par les utilisateurs. 6 - Procédé de traitement et d'affichage vidéo multicouche effectué sur les réseaux, selon la 1, caractérisé par le fait que ledit système de classification est fixé par les utilisateurs. 7 - Procédé de traitement et d'affichage vidéo multicouche effectué sur les réseaux, selon la 1, caractérisé par le fait que les noeuds au niveau de ladite couche mère sont aptes à simultanément communiquer des messages avec au moins un noeud au niveau de la couche fille correspondante. 8 - Procédé de traitement et d'affichage vidéo multicouche effectué sur les réseaux, selon la 1, caractérisé par le fait qu'un noeud au niveau de ladite couche mère est apte à être utilisé simultanément en tant que noeud au niveau de ladite couche fille. 9 - Procédé de traitement et d'affichage vidéo multicouche effectué sur les réseaux, selon la 1, caractérisé par le fait que ledit système de commande de sécurité connecté à un noeud au niveau de ladite couche mère est apte à être utilisé pour parcourir des images vidéo prises par des noeuds au niveau de ladite couche fille traitée par ledit système de commande de sécurité. 10 - Procédé de traitement et d'affichage vidéo multicouche effectué sur les réseaux, selon la 1, caractérisé par le fait qu'un premier noeud est apte à surveiller un troisième noeud par l'intermédiaire d'un second noeud par le réglage desdites politiques de traitement. 11 - Procédé de traitement et d'affichage vidéo multicouche effectué sur les réseaux, selon la 10, caractérisé par le fait que ledit second noeud est apte à bloquer/permettre audit premier noeud de parcourir des images vidéo et des données dudit troisième noeud. 12 - Procédé de traitement et d'affichage vidéo multicouche effectué sur les réseaux, selon la 1, caractérisé par le fait que ladite racine est choisie parmi lesdits noeuds. 13 - Procédé de traitement et d'affichage vidéo multicouche effectué sur les réseaux, selon la 1, caractérisé par le fait que lesdits dispositifs de commande de sécurité gouvernés par le même noeud sont aptes à communiquer mutuellement. 14 Procédé de traitement et d'affichage vidéo multicouche effectué sur les réseaux, selon la 1, caractérisé par le fait que lesdits dispositifs de commande de sécurité sont choisis dans le groupe composé par les caméras analogiques, les caméras numériques, les lecteurs de cartes d'accès, les détecteurs, les boutons-poussoirs d'urgence, les alarmes et les lumières d'indication. 15 - Procédé de traitement et d'affichage vidéo multicouche effectué sur les réseaux, selon la 14, caractérisé par le fait que le format vidéo de ladite caméra analogique est soit NTSC soit PAL. 16 - Procédé de traitement et d'affichage vidéo multicouche effectué sur les réseaux, selon la 14, caractérisé par le fait que le formatvidéo de ladite caméra numérique est MPEG, MPEG2, MPEG4, H.263 ou H.264. 17 -Procédé de traitement et d'affichage vidéo multicouche effectué sur les réseaux, selon la 14, caractérisé par le fait que lesdits détecteurs comprennent au moins un élément choisi dans le groupe constitué par les contacts magnétiques, les détecteurs infrarouges, les détecteurs spatiaux micro-ondes, les détecteurs de vibration de verre, les détecteurs de fumée, les détecteurs de température, les détecteurs de gaz, les détecteurs de flammes, les détecteurs de monoxyde de carbone et les détecteurs de gaz empoisonnant. 18 - Procédé de traitement et d'affichage vidéo multicouche effectué sur les réseaux, selon la 1, caractérisé par le fait que ledit système de classification porte sur l'arrangement d'une relation de structure en arbre. 19 - Procédé de traitement et d'affichage vidéo multicouche effectué sur les réseaux, selon la 1, caractérisé par le fait que chacune desdites couches mères possède au moins l'un desdits noeuds. 20 - Procédé de traitement et d'affichage vidéo multicouche effectué sur les réseaux, selon la 1, caractérisé par le fait que chacune desdites couches filles possède au moins l'un desdits noeuds.
|
H
|
H04
|
H04N,H04L
|
H04N 7,H04L 12
|
H04N 7/18,H04L 12/24
|
FR2898380
|
A1
|
CONSOLE POUR SUPPORTER UN ARBRE DE VOLET ROULANT, ET MONTAGE DE VOLET ROULANT AVEC UNE TELLE CONSOLE.
| 20,070,914 |
CONSOLE. L'invention est relative à une console pour supporter un arbre de volet roulant dans une réservation au-dessus d'une ouverture, telle que fenêtre ou porte, d'un bâtiment, le volet roulant étant disposé entre deux consoles, chacune prévue respectivement vers une extrémité de la réservation, et l'arbre faisant saillie au-delà d'au moins l'une des consoles pour coopérer avec un dispositif d'entraînement en rotation situé du côté de la console opposé au volet. La console visée est du genre de celles qui sont constituées d'une seule pièce et qui comportent une partie centrale sécable attenante à une partie périphérique par des attaches à rompre, le détachement de la partie centrale par rupture des attaches permettant d'accéder au dispositif d'entraînement pour une opération de maintenance ou de remplacement. Une console de ce genre est connue d'après FR-A-2 773 841 au nom de la même société demanderesse. La console qui supporte l'arbre d'enroulement du volet n'est généralement pas facilement démontable lorsque l'installation est terminée, avec ou sans coffre. La partie centrale sécable selon FR-A-2 773 841 permet, après détachement, d'accéder au dispositif d'entraînement après installation du volet roulant, notamment pour une opération de maintenance. Toutefois, pour remettre en place le dispositif d'entraînement et l'arbre de volet roulant, il faut une pièce supplémentaire qui se substitue à la 25 partie centrale détachée. L'invention a pour but, surtout, de fournir une console du genre défini précédemment qui permet, en cas d'intervention nécessitant le détachement de la partie centrale, d'éviter dans la plupart des cas d'avoir à utiliser une pièce supplémentaire pour remonter l'arbre de volet roulant et le dispositif 30 d'entraînement. L'invention vise en outre à permettre de réaliser cette console de manière économique. Selon l'invention, une console du genre défini précédemment est caractérisée en ce que la partie sécable comporte des moyens de fixation auxiliaires tandis que la partie périphérique comporte des moyens de fixation 35 conjugués de ces moyens auxiliaires, ces moyens de fixation auxiliaires et conjugués étant disposés de manière à pouvoir coopérer après détachement de la partie sécable et rotation parallèlement au, ou dans le, plan de la partie périphérique, pour une fixation de la partie sécable dans une autre position. Les moyens de fixation auxiliaires et les moyens de fixation conjugués peuvent être constitués par des trous venant en regard, l'assemblage des parties étant assuré par vis, rivets, ou éléments équivalents. Selon une première possibilité, la partie sécable présente un contour allongé, avec une grande dimension horizontale lorsque la console est en place et la partie sécable n'est pas détachée, et les moyens de fixation auxiliaires sont situés vers les zones d'extrémité de la grande dimension, zones qui, après rotation de la partie sécable, viennent en regard de parties correspondantes du contour de la partie périphérique, munies des moyens de fixation conjugués. Pour le passage de l'arbre d'entraînement et pour permettre un réglage en profondeur, la partie sécable comporte avantageusement un trou oblong, avec sa grande dimension horizontale et orthogonale à l'arbre d'entraînement lorsque la console est installée. Au-dessus et au-dessous du trou oblong peuvent être prévus plusieurs trous espacés suivant la direction longitudinale pour la fixation d'un palier, réglable suivant la direction de la profondeur. La longueur de la partie sécable centrale est supérieure à la largeur d'une ouverture de la partie périphérique logeant la partie sécable de telle sorte que, après découpe de la partie centrale et rotation, les extrémités de la partie centrale recouvrent des zones de la partie périphérique. Au moins un trou est prévu au voisinage de chaque extrémité longitudinale de la partie centrale pour constituer le moyen de fixation auxiliaire. Dans le contour périphérique au-dessus et au-dessous de la partie sécable sont prévus des trous alignés horizontalement pour coopérer avec les trous de la partie centrale tournée après détachement. Selon une autre possibilité, la partie sécable présente un contour essentiellement circulaire. Les moyens de fixation auxiliaires de la partie sécable peuvent alors être prévus sur au moins deux pattes en saillie radiale. La partie périphérique peut comporter au moins deux échancrures ouvertes vers la partie sécable, dans lesquelles sont logées les pattes de la partie sécable avant détachement. La partie centrale sécable peut avoir la forme d'un disque à contour circulaire. Les pattes sont de préférence diamétralement opposées, en saillie radiale. Avantageusement, les pattes sont cambrées de telle sorte que la face de chaque patte située du côté du disque soit en retrait de ce disque d'une distance égale à l'épaisseur du feuillard ou de la tôle constituant la console. La hauteur d'une échancrure de la partie périphérique est avantageusement choisie inférieure à la largeur d'une lame de tablier du volet roulant de sorte qu'il n'y a aucun risque d'accrochage des lames. L'invention concerne également un montage de volet roulant dans une réservation, avec ou sans coffre, au-dessus d'une ouverture, telle que fenêtre ou porte d'un bâtiment, deux consoles étant prévues dans la réservation, respectivement une vers chaque extrémité de la réservation, pour supporter l'arbre d'enroulement du volet roulant, cet arbre faisant saillie au-delà d'au moins l'une des consoles pour coopérer avec un dispositif d'entraînement en rotation situé du côté de la console opposé au volet, caractérisé en ce qu'au moins la console située au voisinage du dispositif d'entraînement en rotation est telle que définie précédemment. L'invention consiste, mises à part les dispositions exposées ci-dessus, en un certain nombre d'autres dispositions dont il sera plus explicitement question ci-après à propos d'exemples de réalisation décrits avec référence aux dessins annexés mais qui ne sont nullement limitatifs. Sur ces dessins : Fig.1 est une vue en élévation d'une console selon l'invention. Fig.2 est une vue en coupe schématique partielle suivant la ligne Il-Il de Fig.1 de la console installée dans une réservation avec le volet roulant et l'arbre d'entraînement partiellement et sommairement représentés. Fig.3 montre semblablement à Fig.1 la console avec la partie sécable détachée et tournée de 90 . Fig.4 est une vue en perspective, à plus grande échelle, d'une variante de réalisation de la console avec partie centrale sécable circulaire. Fig.5 montre en perspective, semblablement à Fig.4, la console dans la configuration où la partie centrale a été détachée puis à nouveau fixée après rotation de 90 , et Fig.6 montre en perspective la console de Fig.5 vue du côté opposé. En se reportant aux dessins, notamment à Fig. 1 et 2 on peut voir une console C réalisée à partir d'un feuillard ou d'une tôle en feuille, pour supporter un arbre 1 (Fig.2) de volet roulant B dans une réservation 2 de la maçonnerie au-dessus d'une ouverture A, telle que fenêtre ou porte d'un bâtiment. Le cas échéant, un coffre pourrait être installé dans la réservation 2 et entourer le volet et son arbre. La console C comporte un trou central 3 prévu pour le passage de l'arbre 1 supporté par un palier 3a fixé à la console. De préférence, pour permettre un réglage en profondeur, c'est-à-dire suivant une direction horizontale orthogonale à l'arbre 1, le trou 3 est oblong, avec sa grande dimension horizontale orthogonale à l'arbre 1. Au-dessus et au-dessous du trou 3 sont prévus plusieurs trous 4 espacés suivant la direction longitudinale du trou 3. Les trous 4 servent à la fixation du palier 3a pour l'arbre 1, et la série de trous 4 permet un réglage de la position du palier suivant la profondeur de la réservation 2. La console C comporte vers l'arrière, à sa partie inférieure, une patte verticale 5 pour fixation sur un dormant de menuiserie, non représenté. La console C est d'une seule pièce (en variante, la patte pourrait être rapportée sur la console) et comporte une partie centrale Cl sécable attenante à une partie périphérique C2 par des attaches 6 à rompre. Selon la réalisation de Fig.1, la partie sécable Cl est constituée par une partie centrale allongée 7, sensiblement rectangulaire, avec des grands côtés horizontaux rectilignes reliés par des côtés curvilignes convexes. La partie périphérique C2 comporte une ouverture 8 dont le contour est parallèle à celui de la partie centrale 7. Une lumière 8a, interrompue par les attaches 6, entoure la partie 7. La longueur L de la partie centrale 7 est supérieure à la largeur W de l'ouverture 8. Après découpe des attaches 6, la partie centrale 7 par rotation de 90 parallèlement à son plan (Fig. 3) peut être appliquée contre la partie C2, et les extrémités longitudinales de la partie centrale 7 recouvrent des zones de la partie périphérique C2. Au moins un trou 9, 10 est prévu au voisinage de chaque extrémité longitudinale de la partie centrale 7, et constitue un moyen de fixation auxiliaire de cette partie. Dans le contour périphérique C2, au-dessus et au-dessous de la partie horizontale de l'ouverture 8 et dans sa zone médiane, sont prévus des trous 11 et 12 alignés horizontalement pour coopérer avec les trous 9 et 10 de la partie centrale 7 tournée à 90 après détachement. A chaque trou 11 correspond un trou 12 situé à la verticale. Le choix d'un groupe de trous 11, 12 destinés à coopérer avec les trous 9, 10 pour une fixation à l'aide de vis, rivets ou autre moyen équivalent, permet un réglage en profondeur, c'est-à-dire suivant une direction horizontale orthogonale à l'arbre 1, de la partie centrale 7 installée selon Fig.3. La console C peut être fabriquée de manière économique, par découpe d'une tôle ou d'un feuillard. Comme visible sur Fig.2, lorsque le volet roulant B est installé dans la réservation 2 de la maçonnerie, l'arbre 1 fait saillie au-delà de la console C contre laquelle est fixé, du côté opposé au volet B, un dispositif T d'entraînement en rotation de l'arbre 1. Le dispositif T peut être constitué par un treuil à manoeuvrer avec une tringle, ou une poulie à manoeuvrer avec une sangle, ou un dispositif d'entraînement électrique. Lorsque l'installation est terminée, la console C ne peut plus être démontée de sorte que le dispositif d'entraînement T n'est plus accessible depuis l'espace où se trouve le volet B qui demeure accessible grâce à une trappe de visite non représentée. Lorsqu'une intervention doit avoir lieu au niveau du dispositif d'entraînement T, notamment une opération à exécuter par un service après vente (SAV) pour la maintenance ou le remplacement du dispositif T, l'opérateur, après avoir déposé le volet B, peut découper à l'aide d'une pince les attaches 6 pour détacher la partie centrale sécable 7 du contour périphérique C2. Après avoir effectué l'opération justifiant son intervention, l'opérateur peut réutiliser la partie centrale 7 comme support de l'arbre 1. Pour cela, après avoir dégagé la partie 7 de l'ouverture 8, l'opérateur fait tourner la pièce 7 de 90 parallèlement à son plan, et place le trou 9 en regard d'un trou 11 approprié, comme illustré sur Fig.3, pour le réglage en profondeur de l'arbre 1. L'opérateur assemble ensuite la pièce 7 et le contour périphérique C2 à l'aide d'une vis, ou moyen équivalent, engagée et bloquée dans les trous 9 et 11. Une opération semblable est réalisée au niveau du trou 10 et d'un trou 12 du contour C2. La partie centrale 7 détachée et fixée contre le contour périphérique C2 est située du côté du volet B et constitue une légère surépaisseur. Pour cette raison, on évite de faire jouer à la console un rôle de flasque de guidage du tablier de volet qui risquerait d'accrocher la surépaisseur. Les Fig.4 à 6 montrent une variante de réalisation selon laquelle, après détachement de la partie centrale Cl, rotation et fixation à la partie périphérique C2, il est possible de conserver la partie centrale Cl dans le même plan que la partie C2. Selon cette réalisation, la partie centrale sécable Cl est formée par un disque 13 à contour circulaire. Les moyens de fixation auxiliaires de la partie sécable Cl sont prévus, sous forme de trous 9, 10, sur au moins deux pattes 14, de préférence diamétralement opposées, en saillie radiale. On retrouve également les trous 11 et 12 (moyens de fixation conjugués) dans le contour périphérique C2. Le disque 13 est solidaire du contour périphérique C2, par exemple par quatre attaches 6 espacées de 90 et disposées suivant les bissectrices des angles formés par la direction horizontale et verticale. Le contour C2 comporte une ouverture 8' dans laquelle est situé le disque 13 entouré par une lumière 8'a interrompue par les attaches 6. La partie périphérique C2 comporte au moins deux échancrures 15, généralement rectangulaires ou carrées, ouvertes vers la partie sécable Cl et dans lesquelles sont logées les pattes 14 avant détachement de la partie sécable Cl. La hauteur h d'une échancrure 15 est choisie inférieure à la largeur d'une lame E (Fig.2) du tablier de volet roulant de sorte qu'il n'y a aucun risque d'accrochage des lames. Sur Fig.4 on a représenté des trous 16 dans le disque sécable 13 pour la fixation du dispositif d'entraînement T. Le disque sécable 13 comporte dans sa partie centrale un logement G pour un palier de l'arbre 1. Les pattes 14 pourraient se trouver dans le plan du disque 13 mais, dans ce cas, après détachement du disque, rotation de 90 et fixation des pattes 14 contre la partie périphérique C2, le disque 13 serait en surépaisseur sur la partie périphérique C2, de la même manière que sur Fig.3. Pour éviter cette surépaisseur, on prévoit des pattes 14 cambrées de telle sorte que la face de chaque patte 14 située du côté du disque 13 soit parallèle au disque mais en retrait d'une distance égale à l'épaisseur du feuillard ou de la tôle constituant la console C et donc les parties C2 et Cl. Dans ces conditions, après détachement du disque 13 et rotation dans son plan, lorsque la face en retrait de la patte 14 est appliquée contre la face de la partie périphérique C2 opposée au volet, comme illustré sur Fig.5, le disque 13 demeure dans le plan de la partie périphérique C2. La console C peut ainsi servir de flasque de guidage au volet roulant sans risque d'accrochage des lames par une surépaisseur aussi bien dans la configuration disque 13 attaché à la partie périphérique C2 (Fig.4) que dans la configuration disque 13 détaché et fixé à nouveau sur la partie périphérique C2 à l'aide de vis S comme illustré sur Fig. 5 et 6. La console C selon Fig. 4 à 6 a sensiblement la forme d'une plaque rectangulaire ou carrée dont les angles de la partie avant sont abattus à 45 . La mise en oeuvre de la console des Fig.4 à 6 est semblable à celle exposée précédemment. La console est fixée dans la réservation par exemple à l'aide de pattes 17 recourbées à angle droit prévues sur sa périphérie. Lorsque l'installation du volet roulant dans la réservation 2 est terminée, la console C n'est plus aisément démontable, et se trouve dans la configuration de Fig.4 avec le disque central 13 attenant à la partie C2. Lorsqu'une intervention est nécessaire au niveau du dispositif d'entraînement T, un opérateur découpe à l'aide d'une pince les attaches 6 et dégage le disque central 13 ce qui lui permet d'accéder au dispositif d'entraînement T qui peut passer à travers l'ouverture 8' de C2. Pour le remontage, le disque central 13 est tourné de 90 dans son plan qui reste celui de la partie périphérique C2, et les pattes cambrées 14 sont appliquées contre la face de la partie périphérique C2 opposée au volet roulant avec mise en regard des trous 9, 10 et des trous 11, 12 et insertion d'une vis S de fixation. Quelle que soit la réalisation, l'invention présente l'avantage de ne pas nécessiter, en général, une pièce supplémentaire en cas d'intervention sur un volet roulant en place. II suffit de récupérer le morceau central Cl et de le faire pivoter de 90 dans son plan, ou parallèlement à son plan, puis de le fixer à la partie C2. Toutefois, si le palier ou le roulement central serti dans le logement G était dégradé, il faudrait utiliser une nouvelle partie centrale en bon état. De même, dans le cas d'un changement du type de dispositif d'entraînement T, par exemple pour convertir un entraînement manuel en un entraînement motorisé, il faudrait en général utiliser une nouvelle partie centrale prévue pour la fixation d'un moteur électrique. Cette nouvelle conception présente un grand intérêt dans les coffres où la console n'est plus démontable, le coffre ayant été noyé dans le gros oeuvre ou recouvert par l'isolation intérieure du bâtiment. Dans ce cas, la manoeuvre, c'est-à-dire le dispositif d'entraînement T constitué par une poulie de sangle, un treuil ou une tête moteur, se trouve derrière la console comme exposé à propos de Fig.2 et il n'y a plus de possibilité de démontage. Le fait de pouvoir couper à l'aide d'une pince les attaches 6 permet de sortir le dispositif d'entraînement pour la manoeuvre. Malgré cet impératif de possibilité de démontage conservée, il reste possible de livrer un coffre et/ou un bloc avec une console monobloc qui est moins coûteuse qu'une pièce en deux parties démontables. L'intervention d'un service après vente est exceptionnelle, et ne concerne en général qu'une faible proportion, de l'ordre de 1 à 2%, des installations réalisées de sorte que le coût global du produit fini n'est pas pénalisé, et le monteur sait qu'il aura une solution de dépannage éventuelle. Dans les exemples de réalisation décrits, la rotation de la partie sécable après détachement pour fixation dans une autre position est de 90 . Bien entendu d'autres réalisations sont possibles selon lesquelles il faudrait faire tourner la partie sécable après détachement d'un angle différent de 90 , notamment un angle inférieur par exemple de 45 . La solution proposée par l'invention présente aussi l'avantage de réaliser une économie de matière puisque la partie sécable peut être utilisée, après détachement, pour supporter l'arbre et le dispositif d'entraînement à nouveau. Une pièce supplémentaire n'est en général pas nécessaire.5
|
Console (C) pour supporter un arbre de volet roulant dans une réservation (2) au-dessus d'une ouverture d'un bâtiment, constituée d'une seule pièce et comportant une partie centrale sécable (C1) attenante à une partie périphérique (C2) par des attaches (6) à rompre, le détachement de la partie centrale par rupture des attaches permettant d'accéder à un dispositif d'entraînement pour une opération de maintenance ou de remplacement. La partie sécable (C1) comporte des moyens de fixation auxiliaires (9, 10, 14) tandis que la partie périphérique (C2) comporte des moyens de fixation (11,12) conjugués de ces moyens auxiliaires, ces moyens de fixation auxiliaires et conjugués (9,10,14 ;11,12) étant disposés de manière à pouvoir coopérer après détachement de la partie sécable (C1) et rotation parallèlement au, ou dans le, plan de la partie périphérique, pour une fixation de la partie sécable dans une autre position.
|
1. Console (C) pour supporter un arbre (1) de volet roulant (B) dans une réservation (2) au-dessus d'une ouverture, telle que fenêtre ou porte, d'un bâtiment, le volet roulant étant disposé entre deux consoles, chacune prévue respectivement vers une extrémité de la réservation, et l'arbre faisant saillie au-delà d'au moins l'une des consoles pour coopérer avec un dispositif d'entraînement en rotation (T) situé du côté de la console opposé au volet, cette console étant constituée d'une seule pièce et comportant une partie centrale sécable (Cl) attenante à une partie périphérique (C2) par des attaches (6) à rompre, le détachement de la partie centrale par rupture des attaches permettant d'accéder au dispositif d'entraînement pour une opération de maintenance ou de remplacement, caractérisée en ce que la partie sécable (Cl) comporte des moyens de fixation auxiliaires (9, 10) tandis que la partie périphérique (C2) comporte des moyens de fixation (11,12) conjugués de ces moyens auxiliaires, ces moyens de fixation auxiliaires et conjugués (9,10 ;11,12) étant disposés de manière à pouvoir coopérer après détachement de la partie sécable (Cl) et rotation parallèlement au, ou dans le, plan de la partie périphérique, pour une fixation de la partie sécable dans une autre position. 2. Console selon la 1, caractérisée en ce que les moyens de fixation auxiliaires et les moyens de fixation conjugués sont constitués par des trous (9,10 ;11,12) venant en regard, l'assemblage des parties étant assuré par vis, rivets, ou éléments équivalents. 3. Console selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que la partie sécable (Cl) est formée par une partie (7) présentant un contour allongé, avec une grande dimension horizontale lorsque la console est en place et que la partie sécable n'est pas détachée, et les moyens de fixation auxiliaires (9,10) sont situés vers les zones d'extrémité de la grande dimension, zones qui, après rotation de la partie sécable, viennent en regard de parties correspondantes de la partie périphérique (C2), munies des moyens de fixation conjugués (11,12) pour l'assemblage. 4. Console selon la 3, caractérisée en ce que la partie sécable (Cl) comporte un trou oblong (3), avec sa grande dimension horizontale etorthogonale à l'arbre d'entraînement (1) lorsque la console est installée, pour le passage de l'arbre d'entraînement et pour permettre un réglage en profondeur. 5. Console selon la 3 ou 4, caractérisée en ce que la longueur (L) de la partie sécable centrale (7) est supérieure à la largeur (W) d'une ouverture (8) de la partie périphérique logeant la partie sécable de telle sorte que, après découpe de la partie centrale et rotation, les extrémités de la partie centrale (7) recouvrent des zones de la partie périphérique (C2). 6. Console selon l'une des 3 à 5, caractérisée en ce qu'au moins un trou (9,10) est prévu au voisinage de chaque extrémité longitudinale de la partie centrale (7) pour constituer le moyen de fixation auxiliaire, et dans le contour périphérique (Cl) au-dessus et au-dessous de la partie sécable (7) sont prévus des trous (11,12) alignés horizontalement pour coopérer avec les trous de la partie centrale tournée après détachement et assurer ainsi le réglage en profondeur de l'arbre (1) 7. Console selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que la partie sécable (C2) présente un contour essentiellement circulaire. 8. Console selon la 7, caractérisée en ce que les moyens de fixation auxiliaires de la partie sécable (Cl) sont prévus sur au moins deux pattes (14) en saillie radiale, la partie périphérique (C2) comportant au moins deux échancrures (15) ouvertes vers la partie sécable, dans lesquelles sont logées les pattes de la partie sécable avant détachement, des trous (9,10) étant prévus dans les pattes de la partie sécable et de la partie périphérique pour l'assemblage. 9. Console selon la 8, caractérisée en ce que les pattes (14) sont cambrées de telle sorte que la face de chaque patte située du côté du disque soit en retrait de ce disque d'une distance sensiblement égale à l'épaisseur du feuillard ou de la tôle constituant la console (C). 10. Console selon l'une des 7 à 9, caractérisée en ce que la partie centrale sécable a la forme d'un disque (13) à contour circulaire, les pattes (14) étant diamétralement opposées, en saillie radiale. 11. Console selon la 10, caractérisée en ce que la hauteur (h) d'une échancrure (15) de la partie périphérique (C2) est inférieure à la largeur d'une lame (E) de tablier du volet roulant (B). 12. Montage de volet roulant (B) dans une réservation (2), avec ou sans coffre, au-dessus d'une ouverture, telle que fenêtre ou porte d'un bâtiment, deux consoles étant prévues dans la réservation, respectivement une vers chaque extrémité de la réservation, pour supporter l'arbre d'enroulement (1) du volet roulant, cet arbre faisant saillie au-delà d'au moins l'une des consoles pour coopérer avec un dispositif d'entraînement en rotation situé du côté de la console opposé au volet, caractérisé en ce qu'au moins la console (C) située au voisinage du dispositif d'entraînement en rotation (T) est conforme à l'une quelconque des précédentes.
|
E
|
E06
|
E06B
|
E06B 9
|
E06B 9/174
|
FR2898110
|
A1
|
BOITE METALLIQUE POUR BOISSONS COMPORTANT UN COUVERCLE DE PROTECTION
| 20,070,907 |
La présente invention concerne une . Les boîtes métalliques pour boissons, en acier ou en aluminium, connaissent un développement commercial croissant pour des boissons gazeuses ou plates, du fait de leurs qualités de conservation des boissons qu'elles contiennent et de leurs commodités de stockage, de transport et d'utilisation. Le développement d'opercules d'ouverture ménagés dans la face supérieure de la boîte, qui sont arrachables ou, plus récemment, enfonçables, a renforcé ce succès en permettant en particulier une consommation directe en portant la io boîte à la bouche. Ces boîtes métalliques connues présentent cependant des inconvénients. Alors que les boîtes sont emplies et fermées en atmosphère stérile, leur stockage et leur transport se font dans des conditions de protection restreinte, par exemple par enveloppement d'un ensemble de boîtes dans un film thermo-rétractable, 15 en général sur une palette. Cette protection sommaire disparaît lorsque les boîtes sont placées individuellement, ou sous emballage carton de plusieurs boîtes, dans les rayons de vente. En conséquence, la consommation de la boisson directement à la boîte expose le consommateur à une pollution qui peut être dangereuse pour sa santé. 20 Un autre inconvénient des boîtes connues réside en la difficulté de conserver le reste de boisson d'une boîte dont une partie a été bue, ce liquide restant ayant tendance à se répandre à l'extérieur et, pour les boissons gazeuses, à perdre rapidement le gaz contenu. Pour tenter de pallier tout ou partie de ces inconvénients, on a proposé de 25 munir la boîte d'un couvercle rapporté sur la face supérieure (voir par exemple WO-98/54 061) qui protège le bord supérieur de la boîte pendant le stockage et le transport et qui est enlevé pour ouvrir la boîte et consommer la boisson qu'elle contient. Ce couvercle, remis en place après consommation partielle, peut empêcher l'écoulement du liquide et, dans certains cas, limiter la fuite de 30 gaz. Ces couvercles, généralement en matière plastique, peuvent être reliés à la boîte par une bague fixée sur celle-ci, le couvercle étant relié à cette bague par une languette. La fabrication et le montage de cet ensemble sont compliqués et onéreux, même lorsque le couvercle, la languette et la bague sont d'une seule pièce et ce montage sur des boîtes remplies et scellées entraîne de nouveau des problèmes d'hygiène. Un inconvénient majeur de ces couvercles connus est leur constitution en une matière synthétique qui oblige à un recyclage séparé, donc très coûteux, de celui de la boîte métallique. io La présente invention vise à pallier ces inconvénients des boîtes métalliques à couvercle de protection connues tout en conservant un prix de revient minimal. À cet effet, l'invention a pour objet une boîte métallique pour boissons comportant un couvercle de protection emboîtable sur le bord supérieur de la boîte, ledit couvercle de protection étant relié à la boîte par une languette d'une 15 seule pièce avec le couvercle et dont l'extrémité opposée au couvercle est fixée à la boîte, caractérisée par le fait que le couvercle et la languette sont d'une seule pièce dans le même métal ou alliage métallique que la boîte, l'extrémité de la languette opposée au couvercle étant fixée sur la boîte. Du fait de la communauté de constitution de la boîte et de son couvercle, ainsi 20 solidarisés, le recyclage des boîtes vides avec ce couvercle ne pose plus aucun problème et permet ainsi de réduire le coût global du système. En outre, la fixation de la languette sur la boîte peut être faite après remplissage et fermeture de cette boîte effectués sans aucune modification par rapport aux techniques et installations utilisées pour ce faire. 25 Dans une forme de réalisation de l'invention, l'extrémité de la languette est munie de fentes ménageant entre elles des organes d'articulation coopérant avec le bord supérieur de la boîte. Selon une variante, l'extrémité de la languette est collée sur la boîte. Selon une autre variante de l'invention, l'extrémité de la languette est soudée 30 sur la boîte. L'invention sera bien comprise à la lecture de la description suivante d'exemples de réalisation en référence au dessin annexé dans lequel : la figure 1 est une vue schématique en perspective éclatée d'une boîte, pour une première forme de réalisation de l'invention, la figure 2 est analogue à la figure 1, pour une variante de l'invention, et la figure 3 est analogue à la figure 1, pour deux autres variantes de l'invention. La boîte selon l'invention est constituée d'un corps 1 fermé par une face supérieure 2 qui comporte usuellement un opercule d'ouverture 10. Un couvercle 3, dans le même métal ou alliage métallique que le corps 1 et la face supérieure 2 de la boîte, est d'une seule pièce avec une languette 4 dont l'extrémité opposée au couvercle 3 est fixée à la boîte 1,2. to Dans la forme de réalisation de la figure 1, l'extrémité de la languette 4 est découpée en trois organes d'articulation 5, les organes d'articulation extérieurs étant recourbés dans un sens et l'organe d'articulation central en sens contraire de manière à permettre une fixation sur le bord supérieur de la boîte en formant une charnière de pivotement du couvercle 3. On notera que le couvercle 3 15 présente une rainure périphérique 6 permettant le gerbage d'une boîte identique pour réduire l'encombrement dans le stockage et le transport ou dans des distributeurs automatiques, ainsi qu'un appendice 7 de prise facilitant la saisie pour l'ouverture du couvercle. Il est également à noter que, quand la face supérieure 2 de la boîte comporte un opercule d'ouverture 10, l'axe de la 20 languette 4 n'est pas aligné avec l'axe de cet opercule mais décalé angulairement par rapport à celui-ci, de préférence d'un angle d'environ 140 degrés, afin que le couvercle 3 ne vienne pas devant les yeux du buveur après son ouverture et arrachage ou enfoncement de l'opercule 10. Le couvercle 3 peut avantageusement être conformé pour venir se clipser sur le bord supérieur 25 de la boîte 1-2, par exemple au moyen de fentes radiales (non représentées) sur son bord extérieur replié, ces fentes formant entre elles des pattes élastiquement déformables. II est encore avantageux de prévoir qu'un joint d'étanchéité (non représenté) est interposé entre le couvercle 3 et la boîte, par exemple sous forme d'une couche mince d'élastomère déposée sur le 30 couvercle à son emplacement de contact avec la boîte. Un tel joint, très peu volumineux, ne nuit pas au recyclage de l'ensemble en formant une impureté pratiquement négligeable. On peut en outre prévoir que la surface centrale du couvercle 3 est bombée vers la face supérieure 2 de la boîte pour pouvoir, après ouverture de l'opercule 10 d'une boîte contenant une boisson gazeuse et rabattement du couvercle 3, se déformer en sens inverse sous la pression du gaz dégagé, sans perte de ce gaz. Dans la forme de réalisation de la figure 2, l'extrémité libre 8 de la languette 4 est recourbée de manière à pouvoir être collée ou soudée contre le bord intérieur 9 de la face supérieure 2 de la boîte. Dans les variantes représentées à la figure 3, l'extrémité libre 8a est recourbée vers le haut pour pouvoir être collée ou soudée sur l'extrémité supérieure du io corps 1 de la boîte ou bien l'extrémité 8b est recourbée vers le bas pour pouvoir être collée ou soudée plus bas sur le corps 1. L'hygiène peut encore être renforcée en enfermant le joint entre le couvercle et la boîte dans une couronne, par exemple un manchon en matière plastique thermo-rétractée pouvant être arraché avant consommation, lequel manchon 15 offre en outre l'avantage complémentaire de constituer une garantie que le couvercle n'a pas été ouvert. 20 25 30
|
The can has a protective lid (3) nested on an upper surface (2) of the can and connected to the can via a pull-tab (4) integral with the lid. The lid and the pull-tab constitute a single-piece unit made of the same metal as the can, and the pull-tab has an end, opposite to the lid, fixed on the can. A sealing joint is interposed between the lid and the can and closed in a plastic sleeve. The lid comprises a peripheral groove (6) permitting the stacking of identical cans.
|
Revendications 1. Boîte métallique (1, 2) pour boissons comportant un couvercle (3) de protection emboîtable sur le bord supérieur de la boîte (1, 2), ledit couvercle (3) de protection étant relié à la boîte (1, 2) par une languette (4) d'une seule pièce avec le couvercle (3), caractérisée par le fait que le couvercle (3) et la languette (4) sont d'une seule 15 pièce dans le même métal ou alliage métallique que la boîte (1, 2), l'extrémité de la languette (4) opposée au couvercle (3) étant fixée sur la boîte (1, 2). 2. Boîte métallique selon la 1, caractérisée par le fait que l'extrémité de la languette (4) opposée au couvercle 20 (3) est munie de fentes ménageant entre elles des organes d'articulation (5) coopérant avec le bord supérieur de la boîte (1,2). 3. Boîte métallique selon la 1, caractérisée par le fait que l'extrémité libre de la languette (4) est collée sur la 25 boîte (1,2). 4. Boîte métallique selon la 1, caractérisée par le fait que l'extrémité libre de la languette (4) est soudée sur la boîte (1,2). 30 20 5. Boîte métallique selon l'une des précédentes, caractérisée par le fait que le béLj Ye' cle (3) présente une rainure périphérique (10) permettant le gerbage d'une boîte identique. 6. Boîte métallique selon l'une des précédentes, caractérisée par le fait que le couvercle présente un appendice (Il) de prise. 7. Boîte métallique selon l'une des précédentes, la face supérieure de la boîte présentant un opercule d'ouverture (12), io caractérisé par le fait que l'axe de la languette (4) est décalé angulairement par rapport à l'axe de l'opercule d'ouverture (12). 8. Boîte métallique selon la 5, caractérisé par le fait que l'axe de la languette (4) et l'axe de l'opercule 15 d'ouverture (12) forment entre eux un angle d'environ 140 degrés. 9. Boîte métallique selon l'une des précédentes, caractérisée par le fait que le couvercle (3) est conformé de manière à pouvoir se clipser sur le bord supérieur de la boîte. 10. Boîte selon la 9, caractérisée par le fait que le couvercle (3) est muni sur son bord extérieur replié de fentes formant entre elles des pattes élastiquement déformables. 25 11. Boîte selon l'une des précédentes, caractérisée par le fait qu'un joint d'étanchéité est interposé entre le couvercle (3) et la boîte (1,2). 12. Boîte selon la 10, 30 caractérisée par le fait que le joint d'étanchéité est constitué par une couche mince d'élastomère déposée sur le couvercle à son emplacement de contact avec la boîte. 13. Boîte selon l'une des revendicâfiorle Précédentes, caractérisée par le fait que la surface centrale du couvercle (3) est bombée vers la boîte (1,2) pour pouvoir se déformer en sens inverse sous la pression 5 de gaz régnant à l'intérieur de la boîte après son ouverture. 14. Boîte selon l'une des précédentes, caractérisée par le fait que le joint entre le couvercle et le corps de la boîte est enfermé dans une couronne étanche, par exemple un manchon en matière 10 plastique thermo-rétractée. 15 20 25 30
|
B
|
B65
|
B65D
|
B65D 41,B65D 17,B65D 21
|
B65D 41/62,B65D 17/00,B65D 21/032
|
FR2892769
|
A1
|
STRATEGIE DE RECONNAISSANCE DE TAUX DE CARBURANT EXOTIQUE DANS LE RESERVOIR PRINCIPAL
| 20,070,504 |
CONTâLE D'UN MOTEUR A COMBUSTION INTERNE. La présente invention concerne le contrôle du fonctionnement d'un moteur à combustion interne. Elle concerne plus particulièrement le contrôle des moteurs à combustion interne destinés à fonctionner avec différents types de carburant. De tels contrôles du fonctionnement consistent à gérer le moteur à combustion interne au moyen de différents capteurs et dispositifs actionneurs associés à un ensemble de lois de commandes ou stratégies logicielles, mémorisées dans un calculateur embarqué sur le véhicule automobile, appelée "unité de contrôle électronique" (U.C.E.). L'U.C.E. reçoit des informations provenant de l'ensemble des capteurs dont le véhicule est équipé, de façon à permettre au calculateur de connaître en temps réel l'état du moteur. A partir des grandeurs physiques reçues par le calculateur contenues dans l'U.C.E., celui-ci est capable de piloter ou de réguler l'ensemble des dispositifs actionneurs du moteur pour un fonctionnement optimal. Pour piloter un moteur bi-combustible capable de fonctionner seulement à l'essence, seulement à l'alcool, ou avec un mélange des deux, une des informations importante que doit prendre en compte I'U.C.E. est la proportion de chacun des deux carburants contenus dans le réservoir principal du moteur. En effet, les paramètres de contrôle du moteur tels l'avance à l'allumage et le temps d'injection doivent être ajustés en fonction de cette information. Il est dès lors extrêmement important de savoir le plus précisément et le plus rapidement possible quel carburant ou quel mélange de carburants est présent dans le réservoir du véhicule afin d'adapter ces différents paramètres de commande du moteur, d'éviter sa détérioration et de minimiser les émissions de polluants. -2 L'invention se propose d'exploiter avantageusement l'information en provenance d'une sonde de richesse, également appelée "sonde lambda tout ou rien", afin de déterminer la composition du carburant contenu dans le réservoir et d'adapter certains paramètres de commande de ce moteur en fonction de cette composition. La sonde lambda est un capteur placé dans la ligne d'échappement dont la tension de sortie peut basculer entre un niveau haut (mélange riche) et un niveau bas (mélange pauvre) situés de part et d'autre d'un seuil correspondant au rapport stoechiométrique (richesse "1"), en fonction de la composition des gaz d'échappement. Par exemple actuellement il est considéré que la sonde de type lambda mesure un mélange air/carburant pauvre (c'est à dire une richesse inférieure à 1) lorsqu'elle délivre une tension inférieure à 450 mV et inversement. Le signal de sortie de la sonde lambda est mis en forme par I'U.C.E et l'information logique qui en résulte est un signal rectangulaire auquel, par convention, on attribue la valeur logique "1" lorsqu'il est au niveau haut et la valeur "-1" lorsqu'il est au niveau bas. De la publication US5255661 est connu un procédé de détermination du taux d'alcool contenu dans le réservoir d'un moteur utilisant une sonde à oxygène. Toutefois ce procédé fonctionne avec un dispositif physique de limitation du taux de variation de la composition du carburant. Ainsi, la pompe à carburant et un autre réservoir à carburant de taille restreinte sont ajoutés et installés à l'intérieur du réservoir principal. La présente invention propose de remédier à l'inconvénient précité en fournissant un procédé de reconnaissance de la composition du mélange de carburants contenu dans le réservoir ne nécessitant pas l'installation d'un dispositif supplémentaire. Un autre objectif de la présente invention est de déterminer le plus rapidement possible la proportion d'alcool présente dans le réservoir principal -3 du moteur et d'adapter ensuite les paramètres de contrôle dudit moteur à cette proportion. Dans ce but, l'invention propose un procédé de commande d'un moteur à combustion interne caractérisé en ce qu'il comprend au moins une étape consistant à déterminer la richesse du mélange carburé entrant dans les cylindres de combustion et une étape consistant en fonction de la richesse du mélange carburé à augmenter par palier la durée d'injection, ce coefficient d'augmentation de la durée d'injection étant spécifiquement représentatif du taux d'alcool présent dans le réservoir. Avantageusement, l'étape consistant à déterminer la richesse du mélange carburé comprend une étape consistant à déterminer si le point de fonctionnement moteur impose la richesse du mélange carburé, une étape consistant à filtrer le signal de sortie de la sonde de richesse, une étape de comparaison de ce signal filtré à un seuil prédéterminé et une étape de temporisation de stabilisation. Avantageusement, l'étape consistant à augmenter par palier la durée d'injection est effectuée si après la fin de la temporisation de stabilisation la valeur du signal filtré est inférieure au seuil prédéterminé. Selon un mode de réalisation de l'invention, le palier d'augmentation de la durée d'injection est proportionnel à la précédente durée d'injection. En outre, le palier d'augmentation de la durée d'injection correspond à 20% de la durée d'injection du cycle moteur précédent. De manière préférée, la temporisation de stabilisation est réinitialisée après chaque augmentation de la durée d'injection. Avantageusement, après la détection d'un calage du moteur survenu durant une temporisation et si le mélange carburé contenu dans les chambres de combustion du moteur est pauvre, la durée d'injection du cycle moteur suivant est positionnée à une valeur correspondants sensiblement à une valeur centrée entre le temps d'injection nécessaire pour obtenir un -4 mélange carburé stoechiométrique dans le cas où le réservoir du moteur ne contient que de l'essence et le temps d'injection nécessaire pour obtenir un mélange carburé stoechiométrique dans le cas où le réservoir ne contient que de l'alcool. De plus, la valeur centrée de la durée d'injection correspond sensiblement au temps d'injection nécessaire pour obtenir un mélange carburé stoechiométrique dans le cas où le réservoir du moteur ne contient que de l'essence, augmenté de 33%. Le principe général de l'invention est le suivant : le signal brut en sortie de sonde de richesse est dans un premier temps filtré par un filtre passe bas. Le signal filtré est contrôlé en permanence. Si ce signal filtré passe en dessous d'une valeur prédéterminée alors que les conditions de fonctionnement du moteur imposent que le mélange carburé soit riche, le système interprète ce franchissement de seuil comme un mauvais diagnostic du carburant présent dans le réservoir. L'étape de correction consiste à prolonger la durée d'injection suivante afin d'augmenter la richesse du mélange présent dans la chambre de combustion. D'autres avantages et caractéristiques de la présente invention apparaîtront à l'examen de la description détaillée d'un mode de réalisation, nullement limitatif, et des dessins annexés, sur lesquels : la figure 1 est une vue schématique partielle d'un moteur à combustion interne équipé d'une sonde de richesse. - la figure 2 est un ordinogramme du déroulement du procédé selon l'invention. - la figure 3 est un chronogramme de différents signaux traités selon le procédé de l'invention. On se réfère à la figure 1. La référence 1 désigne un moteur à combustion interne à allumage commandé. -5 Le moteur 1 est équipé d'un injecteur 2 placé dans le conduit d'admission 3. L'injecteur 3 reçoit un signal de commande d'un micro calculateur programmé 5. Le microcalculateur 5 reçoit en outre par l'intermédiaire d'une connexion 11 une information délivrée par une sonde 8 disposée dans le conduit d'échappement 4 du moteur 1. Ce signal contient une information sur la teneur en oxygène résiduel des gaz d'échappement et par conséquent sur le rapport momentané d'air et de carburant du mélange aspiré par le moteur 1. Les niveaux haut et bas de ce signal correspondent à des richesses respectivement supérieures et inférieures au rapport stoechiométrique (richesse 1). Le microcalculateur 5 reçoit en entrée la tension en provenance de la sonde 8. Ce signal est ensuite transmis via la connexion 11 à un bloc de filtrage 52. En parallèle, le microcalculateur 5 reçoit en entrée différents paramètres de fonctionnements du moteur 1, dont notamment, la pression 9 de l'air aspiré par le moteur 1, la vitesse de rotation 6 du moteur, la température 12 de l'air admis dans le moteur ou encore la température 13 du liquide de refroidissement du moteur. Ces informations permettent au calculateur de déterminer si le moteur est dans un mode de fonctionnement pour lequel il doit être alimenté avec un mélange carburé riche. Si cette condition est remplie et si la temporisation de stabilisation liée est écoulée alors le bloc 57 fournit au bloc 54 l'autorisation d'observer la tension de sonde filtrée par la bloc 52.Le bloc 54 compare alors la valeur de ce signal à une valeur prédéterminé. Le résultat de cette comparaison est transmis au bloc 56 via la connexion 55. Ce bloc commandera la durée d'ouverture de l'injecteur 2 en fonction de l'information en provenance du bloc 54 via la connexion 10. L'apprentissage du taux d'alcool contenu dans le réservoir principal du moteur et de la correction de la durée d'injection sont fait à partir de l'analyse -6 du comportement du signal brut généré par la sonde 8. Si après filtrage ce signal montre une caractéristique de pauvreté autrement dit qu'il passe en dessous d'un seuil prédéterminé, avantageusement 350 mV, alors que l'on a imposé au moteur 1 d'être riche (démarrage ou pleine charge) ou stoechiométrique, on augmente la durée d'injection du carburant par rapport à la durée d'injection précédente. On va mieux comprendre les différentes étapes de cette stratégie en se référant à l'ordinogramme représenté sur la figure 2. Pour le démarrage de la stratégie, à l'étape 31, on teste si le moteur est dans une situation où on lui demande d'avoir une richesse supérieure à 1, ce peut-être une situation de démarrage ou de pleine charge. Si ces conditions d'apprentissage du type de carburant contenu dans le réservoir sont réunies, les opérations de l'étape 32 sont effectuées. La tension de la sonde 8 est filtrée et une temporisation de stabilisation est lancée. Cette temporisation permet de s'assurer que le système est stable, donc que les conditions d'apprentissage sont remplies sur une durée suffisante, et ainsi d'éviter une correction non désirée de la durée d'injection. Le signal de sortie la sonde 8 est filtré en fonction du débit d'air moteur pour prendre en compte la vitesse de transport des gaz d'échappement à la sonde. Ceci signifie que les paramètres du filtre, et en particulier sa constante de temps, sont ajustés en fonction du débit d'air entrant dans les cylindres de combustion. Si, après la temporisation de stabilisation le signal devient inférieur à un seuil calibré (avantageusement 350 mV), c'est le test de l'étape 33, on estime que le mélange carburé entrant dans les chambres de combustion est resté pauvre trop longtemps et qu'il y a eu une erreur dans le diagnostic du carburant présent dans le réservoir (contenu dans la calibration du filtre). L'étape 34 de la stratégie consiste à augmenter d'une valeur prédéterminée, avantageusement de 20%, la durée d'injection précédente afin d'augmenter -7 la richesse du mélange carburé. La temporisation de stabilisation est également réinitialisée à cette étape. Si les conditions d'apprentissage ne sont pas réunies, les instructions de l'étape 35 sont effectuées. La valeur filtrée du signal de sortie de la sonde et la temporisation de stabilisation sont réinitialisés. Le test de l'étape 37 est ensuite effectué. Si un calage du moteur est détecté et que dans le même temps le signal émanant de la sonde 8 indique que le mélange carburé est pauvre alors que le moteur a depuis peu démarré, les instructions de l'étape 36 sont effectuées. Le temps d'injection sera ajusté. Ce temps d'injection correspondra sensiblement à la moyenne entre le temps d'injection permettant d'obtenir un mélange carburé stoechiométrique dans le cas où le carburant est de l'essence et le temps d'injection permettant d'obtenir un mélange carburé stoechiométrique dans le cas où le carburant est de l'alcool. Avantageusement ce temps d'injection central correspond au temps d'injection nécessaire pour obtenir avec de l'essence une richesse 1, augmenté de 33%. Cette étape permet d'éviter les calages supplémentaires et d'assurer que le démarrage suivant s'effectuera dans de bonnes conditions. Si les conditions de l'étape 33 ne sont pas remplies l'étape 37 et le cas échéant l'étape 36 est (sont) réalisée(s). Après l'étape 34 l'étape 37 et le cas échéant l'étape 36 est (sont) réalisée(s). Avec cette stratégie réactive, il est possible (et on se permet dans des cas particuliers) d'avoir au maximum un pas d'augmentation du temps d'injection non souhaité. Pour pallier à cette difficulté, seule une fraction, avantageusement 60%, de la durée d'injection après correction est mémorisée par le calculateur avant sa mise hors tension. Cette mémorisation fractionnelle évite une surrichesse non désirée au prochain démarrage du moteur. -8 On se réfère maintenant aux chronogrammes de la figure 3. Le signal repéré 41 sur cette figure est le signal de sortie de la sonde de richesse et le signal 42 est le résultat du filtrage du signal 41. Les repères 41a et 42b gradué en millivolts permettent respectivement de lire les valeurs prises par ces signaux. Le signal 43 donne le régime du moteur considéré, son ordonnée se lit sur la graduation 43a en tours par minute. Le signal 44 représente le pourcentage d'augmentation de la durée des injections autrement dit les pas d'apprentissage. On observe bien sur cette figure que lorsque le signal filtré 42 atteint un seuil pré calibré le pourcentage d'augmentation de la durée des injections change passant au point A de 10 à 30 %. Ceci signifie que l'injection suivante sera 20% plus longue que celle l'ayant immédiatement précédée. Grâce à cette stratégie on adapte en permanence la durée des injections au mélange de carburants contenus dans le réservoir du moteur bi- combustible
|
Procédé de commande d'un moteur à combustion interne (1) destiné à fonctionner soit avec de l'essence soit avec de l'alcool soit avec une proportion variable des deux carburants, comportant une unité de contrôle électronique (5) capable de piloter ledit moteur (1), un conduit d'admission (3) et un conduit d'échappement (4) équipé d'une sonde de richesse (8) caractérisé en ce qu'il comprend au moins une étape consistant à déterminer la richesse du mélange carburé entrant dans les cylindres de combustion et une étape (34) consistant en fonction de la richesse du mélange carburé à augmenter par palier la durée d'injection.
|
1- Procédé de commande d'un moteur à combustion interne (1) destiné à fonctionner soit avec de l'essence soit avec de l'alcool soit avec une proportion variable des deux carburants, comportant une unité de contrôle électronique (5) capable de piloter ledit moteur (1), un conduit d'admission (3) et un conduit d'échappement (4) équipé d'une sonde de richesse (8) caractérisé en ce qu'il comprend au moins une étape consistant à déterminer la richesse du mélange carburé entrant dans les cylindres de combustion et une étape (34) consistant en fonction de la richesse du mélange carburé à augmenter par palier la durée d'injection pour l'adapter au mélange de carburant présent le réservoir du moteur et obtenir un mélange carburé sensiblement stoechiométrique. 2- Procédé de commande d'un moteur à combustion interne selon la 1 caractérisé en ce que l'étape (32) consistant à déterminer la richesse du mélange carburé comprend : i. une étape (31) consistant à déterminer si le point de fonctionnement moteur impose la richesse du mélange carburé. ii. une étape (32) consistant à filtrer le signal de sortie de la sonde de richesse. iii. une étape (33) de comparaison de ce signal filtré à un seuil prédéterminé. iv. une étape (33) de temporisation de stabilisation. 3- Procédé de commande d'un moteur à combustion interne selon la 2 caractérisé en ce que l'étape consistant à augmenter par palier la durée (34) d'injection est effectuée si à la fin de la temporisation de stabilisation la valeur du signal filtré est inférieure au seuil prédéterminé. - 10- 4- Procédé de commande d'un moteur à combustion interne selon la précédente caractérisé en ce que le palier d'augmentation de la durée d'injection est proportionnel à la précédente durée d'injection. 5- Procédé de commande d'un moteur à combustion interne selon la précédente caractérisé en ce que le palier d'augmentation de la durée d'injection correspond à 20% de la durée d'injection nominale lorsque le carburant est de l'essence. 6- Procédé de commande d'un moteur à combustion interne selon la précédente caractérisé en ce que la temporisation de stabilisation est réinitialisé après chaque augmentation de la durée d'injection. 7- Procédé de commande d'un moteur à combustion interne selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'après la détection d'un calage du moteur et si le mélange carburé contenu dans les chambres de combustion du moteur est pauvre, la durée d'injection du cycle moteur suivant correspond sensiblement à une valeur centrée entre le temps d'injection nécessaire pour obtenir un mélange carburé stoechiométrique dans le cas où le réservoir du moteur ne contient que de l'essence et, le temps d'injection nécessaire pour obtenir un mélange carburé stoechiométrique dans le cas où le réservoir ne contient que de l'alcool. 8- Procédé de commande d'un moteur à combustion interne selon la précédente caractérisé en ce que la valeur de la durée d'injection correspond au temps d'injection nécessaire pour obtenir un mélange carburé stoechiométrique dans le cas où le réservoir du moteur ne contient que de l'essence, augmenté de 33%. 9- Procédé de commande d'un moteur à combustion interne selon l'une des précédente caractérisé en ce qu'une fraction de la-11-durée d'injection précédant la mise hors tension de l'unité de contrôle électronique est mémorisée.
|
F
|
F02
|
F02D
|
F02D 19,F02D 41
|
F02D 19/08,F02D 41/30
|
FR2902688
|
A1
|
DISPOSITIF DE FIXATION D'UN FOND DE MOULE SUR UN SUPPORT
| 20,071,228 |
L'invention se rapport au domaine de la fabrication des récipients, notamment par soufflage ou étirage soufflage. Le soufflage des récipients a lieu dans un moule, muni d'une cavité dans laquelle on introduit une ébauche (généralement en matière thermoplastique) préalablement chauffée, cette ébauche étant mise sous pression pour lui conférer une forme souhaitée correspondant à celle de la cavité. Les moules modernes sont généralement en trois parties : deux demi-moules, articulés dans un plan perpendiculaire à un axe principal du moule, soit en translation soit en rotation autour d'une charnière commune (le moule étant alors dit du type portefeuille ), et un fond de moule déplaçable parallèlement à l'axe du moule. Les moules sont généralement régulés en température, soit pour leur refroidissement dans les applications les plus courantes, soit pour leur chauffe dans les applications du type HR (Heat Resistant), dans lesquelles les récipients subissent une thermofixation consistant à les maintenir temporairement dans le moule chauffé pour les rendre mécaniquement résistants à la rétractation lors d'un remplissage à chaud. Des conduits pour la circulation d'un fluide caloporteur (en général de l'huile ou de l'eau) sont à cet effet ménagés dans les demi-moules, et dans le fond de moule. Dans une configuration ouverte, les deux demi-moules sont écartés l'un de l'autre et le fond de moule se trouve dans une position basse, ce qui permet l'évacuation d'un récipient formé et l'introduction d'une nouvelle ébauche. Dans une configuration fermée, le fond de moule est dans une position haute et les deux demi-moules sont refermés sur lui. Afin de permettre l'interchangeabilité du fond de moule pour autoriser la fabrication de récipients de gammes (et de formes) différentes au sein d'une même machine, le fond de moule est ordinairement fixé de manière amovible sur un support coulissant, muni d'un conduit d'arrivée du fluide caloporteur, et d'un conduit d'évacuation. Un dispositif de fixation avec raccord fluidique permet d'assurer la fixation amovible du fond de moule sur la sellette, tout en assurant la continuité étanche des circulations du fluide caloporteur. Selon une technologie connue, utilisée jusqu'à ce jour par la demanderesse et illustrée sur la figure 9, le fond de moule (non représenté) est fixé sur une interface formant une partie mâle, munie d'un embout 100 s'étendant en saillie au centre de l'interface du côté opposé au fond de moule, cet embout 100 venant se loger dans un trou 110 ménagé au centre du support 120. Des billes 130, actionnées de manière pneumatique via un verrou 140 monté sur ressorts 150, viennent coopérer radialement avec une portée tronconique 160 de l'embout 100 pour bloquer celui-ci par rapport au support 120. Les billes 110 sont bloquées en position au moyen d'une rampe 170 tronconique formée sur le verrou 140, lequel est monté en translation dans une chambre 180 annulaire dans laquelle débouche une canalisation 190 d'amenée d'air sous pression. Le raccord fluidique est réalisé au moyen de deux embouts cylindriques déportés (non représentés) : l'un pour l'arrivée, l'autre pour l'évacuation du fluide, prévus en saillie sur l'interface et venant se loger dans des trous ménagés en regard dans le support, ces trous constituant les extrémités du conduit d'arrivée et du conduit d'évacuation, respectivement. Un inconvénient de cette technologie, qui a donné et continue de donner satisfaction, est que la présence de l'embout central sur l'interface ne permet ni de poser, ni de stocker le fond de moule sans risquer de heurter l'embout, ce qui en le désaxant pourrait rendre son introduction dans la sellette difficile, voire impossible, empêchant ainsi le couplage du fond de moule et du support. La demanderesse a donc souhaité proposer une solution alternative qui remédie notamment à cet inconvénient. A cet effet, l'invention propose un dispositif de fixation amovible avec raccord fluidique d'un fond de moule sur un support, ce dispositif comprenant une partie mâle (par exemple portée par le fond de moule) et une partie femelle (par exemple portée par le support), ladite partie mâle présentant une portée tronconique, ladite partie femelle comprenant un mécanisme de verrouillage incluant des billes aptes à coopérer avec ladite portée, dispositif dans lequel la partie femelle comprend une cage périphérique munie de trous dans lesquels sont logées les billes, et un verrou muni d'une rampe annulaire, monté autour de ladite cage, accessible manuellement et déplaçable entre une position de verrouillage dans laquelle la rampe se trouve au droit des billes, et une position de libération dans laquelle la rampe est écartée des billes. La disposition périphérique du mécanisme de verrouillage a deux avantages. Premièrement, l'accessibilité manuelle du mécanisme peut facilite le remplacement du fond de moule sans qu'il soit nécessaire de recourir à un actionnement pneumatique. Deuxièmement, cette disposition permet le montage d'un raccord fluidique au centre du support, au bénéfice de la compacité de l'ensemble. Suivant un mode de réalisation, le support présente un corps central entouré par la cage périphérique, le corps et la cage définissant entre eux un espace annulaire dans lequel est monté un coulisseau déplaçable entre une position de verrouillage dans laquelle il se trouve au droit des billes, et une position de libération dans laquelle il est écarté des billes. La cage et le corps forment par exemple un ensemble monobloc. Le coulisseau est de préférence sollicité vers sa position de verrouillage par au moins un ressort de rappel. Par ailleurs, le corps peut être muni en son centre d'un logement pour le raccord fluidique. Suivant un mode de réalisation, le logement définit une chambre d'arrivée d'un fluide caloporteur et une chambre d'évacuation de ce fluide. Le verrou est de préférence sollicité vers sa position de verrouillage par au moins un ressort de rappel. Suivant un mode de réalisation, le verrou comprend une douille et une bride annulaire, montée dans la douille et dans laquelle est formée la rampe. En outre, la partie femelle est de préférence pourvue d'un trou propre à recevoir un pion de centrage dont est pourvue la partie mâle. D'autres objets et avantages de l'invention apparaîtront à la lumière de la description faite ci-après en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective, environ à l'échelle 1, montrant un fond de moule fixé sur un support ; la figure 2 est une vue d'élévation en coupe, environ à l'échelle 1, du fond de moule et du support, séparés l'un de l'autre ; la figure 3 est une vue analogue à la figure 2, où l'on a représenté en outre le raccord fluidique ; la figure 4 est une vue montrant à échelle élargie un détail du support dans la configuration de la figure 2 ou de la figure 3 ; la figure 5 est une vue d'élévation en coupe, environ à l'échelle 1, du fond de moule et du support, couplés l'un à l'autre ; û la figure 6 est une vue analogue à la figure 5, où l'on a représenté en outre le raccord fluidique ; la figure 7 est une vue montrant à échelle élargie un détail du support dans la configuration de la figure 5 ou de la figure 6 ; la figure 8 est une vue montrant à échelle élargie le raccord fluidique dans la configuration de la figure 6 ; la figure 9 est une vue en coupe d'un dispositif de fixation d'un fond de moule sur un support, conformément à l'art antérieur décrit ci-dessus. Sur la figure 1 est représenté un fond de moule 1 qui se présente sous la forme d'un bloc de métal (en acier ou dans un alliage d'aluminium) présentant, sur une face supérieure, une empreinte 2 en creux destinée à conférer sa forme au fond d'un récipient. Grâce à un dispositif 3 de fixation amovible, le fond de moule 1 est monté de manière rigide mais non permanente sur un support 4, ci-après dénommé sellette, mobile suivant une direction axiale confondue avec un axe A général de symétrie du fond de moule 1 et de la sellette 4. Le fond 4 est muni d'un conduit 5 pour la circulation d'un fluide caloporteur, creusé en spirale û ou, en variante, en portions de cercles concentriques û dans une face inférieure du fond 4, opposée à l'empreinte 2. Le dispositif 3 de fixation comprend une partie mâle 6 et une partie femelle 7. Suivant un mode de réalisation, la partie femelle 7 est portée par le fond de moule let la partie mâle 6 par la sellette 4. Suivant un mode de réalisation préféré correspondant à la présente description, la partie femelle 7 est portée par la sellette 4, et la partie mâle 6 par le fond de moule 1. La partie mâle 6 comprend une couronne 8 cylindrique munie, à une extrémité opposée au fond de moule 1, d'un bourrelet 9 annulaire en saillie radiale vers l'extérieur, définissant une portée 10 tronconique. La partie mâle 6 comprend en outre un pion 11 de centrage désaxé. Le fond de moule 1 et la couronne 8 sont tous deux fixés, à l'opposé l'un de l'autre, sur une semelle 12 qui forme interface entre le fond de moule 1 et la sellette 4. Comme cela est visible sur la figure 2, la semelle 12 est pourvue en son centre d'une succession d'alésages formant un logement 13 pour une partie mâle 14 d'un raccord 15 fluidique. Le logement 13 se prolonge par une chambre 16 d'arrivée débouchant dans une portion centrale du conduit 5. Une portion périphérique du conduit 5 est par ailleurs reliée au logement 13 par un canal percé dans la semelle 12 et débouchant dans l'un des alésages qui forme ainsi une chambre d'évacuation 17 du fluide ayant circulé dans le conduit 5. La semelle 12 est munie sur son pourtour d'une collerette 18 sur laquelle viennent s'emboîter deux demi-moules (non représentés). Un chanfrein assure le centrage mutuel du fond de moule 1 et des demi-moules, lesquels exercent ainsi sur la semelle 12 un effort important (de plusieurs centaines de Newton) dirigé axialement à l'opposé de la sellette 4. La sellette 4 comporte un corps 19 central cylindrique pourvu en son centre, du côté d'une face 20 supérieure du corps, d'une succession d'alésages formant un logement 21 pour une partie femelle 22 du raccord fluidique 15. Ce logement 21 définit une chambre 23 d'arrivée, dans laquelle débouche un canal d'arrivée du fluide caloporteur, percé dans le corps 19, et un chambre 24 d'évacuation dans laquelle débouche un canal (non représenté) d'évacuation du fluide, également percé dans le corps 19. Un perçage 25 désaxé, propre à recevoir le pion 11 de centrage de la partie mâle 6, est réalisé dans la face 20 supérieure à distance du logement 21 central. La partie femelle 7 du dispositif 3 de fixation comprend un mécanisme 26 de verrouillage mutuel du fond de moule 1 et de la sellette 4, qui comporte une cage 27 tubulaire périphérique entourant le corps 19 avec lequel elle forme un ensemble monobloc. La cage 27 est d'un diamètre supérieur au corps 19, de sorte qu'est défini entre la cage 27, extérieure, et le corps 19, intérieur, un espace 28 annulaire qui débouche sur la face supérieure 20, et qui est fermé du côté opposé par un fond 29. La sellette 4 se prolonge radialement, au-delà de la cage 27, par une collerette 30 qui définit un épaulement 31 tourné du côté de la face supérieure 20. La cage 27 est percée radialement d'une rangée annulaire de trous 32. Le mécanisme 26 de verrouillage comprend une pluralité de billes 33 logées chacune dans un trou 32. Les trous 32 sont cylindriques et présentent vers l'intérieur un lamage 73 qui en restreint localement la section, limitant ainsi le débattement radial des billes 33 vers l'intérieur. Le mécanisme 26 de verrouillage comprend en outre un verrou 34 monté coulissant sur la sellette 4. Ce verrou 34 comprend une douille 35 munie d'une jupe 36 cylindrique entourant la sellette 4. La jupe 36 se prolonge, du côté de la face supérieure 20, par une section de moindre diamètre formée par un alésage 37 séparé de la jupe 36 par un lamage 38. A une extrémité supérieure, au-delà de l'alésage 37, la douille 35 présente un rétrécissement formé par un chanfrein 39 intérieur. Le verrou 34 comprend en outre une bride 40 annulaire rapportée, emmanchée dans la jupe 36 et intercalée entre celle-ci et la cage 27, sur laquelle elle peut coulisser. La bride 40 définit vers l'intérieur une rampe 41 tronconique à conicité tournée vers la face supérieure 20. Un ressort 42 de rappel travaillant en compression est monté autour de la cage 27 en étant intercalé entre la bride 40 et l'épaulement 31. Le verrou 34 est ainsi déplaçable axialement, par coulissement de la bride 40 sur la cage 27, entre une position de verrouillage (figures 5, 6, 7) où la rampe 41 se trouve au droit des billes 33 et exerce sur celles-ci un effort radial dirigé vers l'axe A, et une position de libération (figures 2, 3, 4) dans laquelle la rampe 41 est écartée axialement des billes 33, et où l'alésage 37 se trouve au droit de celles-ci. Le ressort 42, qui plaque la bride 40 contre le lamage 38, sollicite en permanence le verrou 34 vers sa position de verrouillage. Compte tenu de sa disposition périphérique, la douille 35 est accessible à la main. Le tarage du ressort 42 est de préférence choisi pour permettre un déplacement manuel du verrou 34, à l'encontre de la force de rappel exercée par le ressort 42, vers sa position de libération. Le mécanisme 26 de verrouillage comprend en outre un coulisseau 43 annulaire monté dans l'espace annulaire 28 entre le corps 19 et la cage 27 et déplaçable axialement entre une position de verrouillage dans laquelle il est écarté des billes 33 (figures 5, 6,7), et une position de libération dans laquelle il se trouve au droit des billes 33 (figures 2, 3, 4). Des ressorts 44 de rappel travaillant en compression, insérés dans des trous 29 ménagés au fond de l'espace annulaire 28, sollicitent en permanence le coulisseau 43 vers sa position de libération. Un jonc 45 annulaire est monté autour du corps 19 à une extrémité supérieure de celui-ci. Ce jonc 45 forme une butée contre laquelle le coulisseau 43 est plaqué par les ressorts 44 dans sa position de libération. Le jonc 45 limite ainsi la course du coulisseau 44 et empêche son retrait de l'espace annulaire 28. Il est à noter que, sur les figures 5, 6 et 7, les ressorts 42 et 44 ne sont pas représentés, à des fins de simplification. Pour assembler le mécanisme 26 de verrouillage, on peut procéder comme suit. On commence par monter le ressort 42 autour de la cage 27. On monte ensuite le verrou 34, bride 40 incluse, en l'enfilant sur la cage 27. Puis on appuie sur le verrou 34 à l'encontre du ressort 42 jusqu'à faire apparaître les logements 32 dans lesquels on introduit les billes 33. On relâche ensuite le verrou 34, les billes 33 étant repoussées au fond de leurs logements 32 en venant en butée contre les lamages 73. Tout en maintenant le verrou 34 dans sa position déverrouillée, où les billes 33 peuvent sortir radialement de leurs logements 32 en venant s'appliquer contre l'alésage 37, on monte les ressorts 44 et on introduit le coulisseau 43 dans l'espace annulaire 28 en le poussant à l'encontre du ou des ressorts 44. Enfin, tout en maintenant le verrou 34 dans sa position de libération et le coulisseau 43 dans l'espace annulaire 28, on monte le jonc 45 sur le corps 19 et on relâche le tout, achevant ainsi le montage, simple et rapide, du mécanisme 26. Le mécanisme 26 de verrouillage peut adopter deux configurations, selon la position du verrou 34 et du coulisseau 43 : û une configuration de libération (figures 2, 3, 4), dans laquelle le verrou 34 et le coulisseau 43 sont tous deux dans leur position de libération, et où les billes 33 sont maintenues entre le coulisseau 43 d'une part et l'alésage 37 de la douille 35 d'autre part. Comme cela est visible sur la figure 4, les billes 33 présentent une partie faisant saillie radialement de leur logement 32 vers l'extérieur, contre laquelle vient buter la bride 40 sous la force de rappel exercée par le ressort 42, ce qui limite la course du verrou 34 et empêche sa séparation de la sellette 4. Dans cette configuration, la course du verrou 34 est également limitée dans l'autre sens par le chanfrein 39, qui comme la bride 40 (mais de l'autre côté des billes 33), vient buter contre la partie des billes 33 en saillie. Le verrou 34 se trouve ainsi bloqué dans sa position de libération ; ù une configuration de verrouillage (figures 5, 6, 7), dans laquelle le verrou 34 et le coulisseau 43 sont tous deux dans leur position de verrouillage. Le coulisseau 43, repoussé à l'encontre de son ressort 44 de rappel vers sa position de verrouillage et ainsi écarté des billes 33, permet à celles-ci de se déplacer radialement vers l'axe A, sous la pression radiale exercée par la rampe 41. La fixation de la partie mâle 6 (et donc du fond de moule 1) sur la partie femelle 7 (c'est-à-dire sur la sellette 4) s'effectue comme suit, à partir de la configuration de libération de la partie femelle 7 (figures 2, 3, 4, 5). On commence par disposer de manière coaxiale la partie mâle 6 et la partie femelle 7, en les orientant angulairement de sorte que le pion 11 de centrage se trouve au droit du perçage 25. Puis on emboîte la partie mâle 6 dans la partie femelle 7, la couronne 8 pénétrant dans l'espace annulaire 28 en repoussant le coulisseau 43 à l'encontre de la force de rappel du ressort 44. Tant que le coulisseau 43 n'a pas atteint sa position de verrouillage, les billes 33 restent immobiles, maintenant le verrou 43 dans sa position de libération. Dès lors que le coulisseau 44 a atteint sa position de verrouillage, les billes 33 sont repoussées radialement vers l'intérieur par la bride 40 sous la poussée du ressort 42, le verrou 43 étant brusquement déplacé dans sa position de verrouillage. Dans cette position, la rampe 41 exerce une pression radiale sur les billes 33 qui, de la sorte, viennent s'appliquer radialement contre la portée 10 tronconique de la couronne 8, empêchant ainsi celleci d'être retirée de l'espace annulaire 28 et assurant la fixation de la partie mâle 6 sur la partie femelle 7. La saillie du lamage 73 dans le logement 32 est assez faible pour qu'en configuration verrouillée de la partie femelle 7 les billes 33, en butée contre le lamage 73, dépassent suffisamment de leur logement 32pour assurer une retenue solide de la partie mâle 6, pouvant résister à une force de traction axiale de plusieurs dizaines de Newton correspondant à la traction exercée par les demi-moules sur la semelle 12 lors de la fermeture du moule. Pour séparer la partie mâle 6 de la partie femelle, on repousse manuellement le verrou 34 vers sa position de libération à l'encontre de la force de rappel exercée par le ressort 42. Dès lors que le verrou 43 a atteint sa position de libération, les billes 33 sont libres de se mouvoir radialement vers l'extérieur. Sous l'effet de la force de rappel exercée par le ressort 44, la partie mâle 6 est, par l'intermédiaire du coulisseau 43, repoussée hors de l'espace annulaire 28, la portée 10 tronconique repoussant les billes 33 radialement vers l'extérieur. Les billes 33 venant se loger entre le chanfrein 39 et la bride 40 bloquent le verrou 34 en position de libération tout en permettant au coulisseau 43 d'occuper à nouveau sa position de libération, la partie femelle 7 retrouvant ainsi sa configuration de libération. On décrit à présent le raccord fluidique. La parie mâle 14, montée dans le logement 13 ménagé dans la semelle 12, comporte un embout mâle 46 comprenant : un manchon 47 tubulaire s'étendant en saillie et muni d'un alésage 48 central, û une collerette 49 par laquelle l'embout 46 est fixé sur la semelle 12 une tête 50 cylindrique munie de trous 51 radiaux traversants, débouchant à la fois dans l'alésage 48 et dans la chambre 17 d'évacuation. La partie mâle 14 comporte en outre une chemise 52 montée coaxialement dans l'embout 46. La chemise 52 présente un alésage 53 central traversant, qui s'ouvre à une extrémité inférieure et débouche, à une extrémité supérieure opposée, dans la chambre d'arrivée 16. La partie mâle 14 comprend de plus un clapet 54 mobile monté coulissant dans l'alésage 53 de la chemise 52, à l'extrémité inférieure de celle-ci. Dans une configuration fermée de la partie mâle 14, le clapet 54, repoussé par un ressort 74 travaillant en compression, est en appui contre un siège 55 tronconique interne de la chemise 52, dont il obture l'extrémité inférieure de l'alésage 53. La partie mâle 14 comprend enfin un piston 56, monté coulissant dans un espace 57 annulaire défini entre la chemise 52 et le manchon 47. Dans la configuration fermée de la partie mâle 14, le piston 56, repoussé par un ressort 75 travaillant en compression, est en appui contre un siège 58 tronconique externe de la chemise 52, obturant l'espace 57 annulaire. La partie femelle 22 comporte quant à elle un embout femelle 59, comprenant un manchon 60 tubulaire surmonté d'une collerette 61 par laquelle l'embout 59 est vissé dans le corps 19 de la sellette 4. La partie femelle 22 comporte en outre une tige 62 centrale creuse montée coaxialement dans l'embout femelle 59 et vissée dans le corps 19 au fond du logement 21. La tige 62 est munie d'un alésage 63 qui débouche, à une extrémité inférieure, dans la chambre d'arrivée 23. A une extrémité supérieure, la tige 62 est percée de trous 64 radiaux traversants qui débouchent dans l'alésage 63. La partie femelle 22 comporte aussi un fourreau 65, monté coaxialement dans l'embout 59, entre le manchon 60 et la tige 62, avec lesquels le fourreau 65 définit respectivement un espace 66 annulaire externe, et un espace 67 annulaire interne qui débouche dans la chambre d'évacuation 24. La partie femelle 22 comporte également un coulisseau 68, monté mobile axialement dans l'espace 66 annulaire externe. Dans une configuration fermée de la partie femelle 22, le coulisseau 68 occupe une position fermée dans laquelle il obture l'espace 66 annulaire externe. Un ressort 69 monté dans l'espace 66 annulaire externe sollicite en permanence le coulisseau 68 vers sa position fermée. La partie femelle 22 comprend enfin une capsule 70, montée mobile axialement dans l'espace 67 annulaire interne. Dans une configuration fermée de la partie femelle 22, la capsule 70 occupe une position fermée dans laquelle elle obture l'espace 67 annulaire interne. Un ressort 71 monté dans l'espace 67 annulaire interne sollicite en permanence la capsule 70 vers sa position fermée. En configuration fermée de la partie femelle 22 (configuration adoptée lorsque le fond de moule 1 et la sellette 4 sont séparés), la chambre 23 d'arrivée et la chambre 24 d'évacuation sont mises en communication via l'alésage 63 et les trous 64. Le fluide caloporteur circule, depuis la chambre 23 d'arrivée, par l'alésage 63 à l'extrémité duquel il passe par les trous 64 dans l'espace 67 annulaire interne et revient vers la chambre 24 d'évacuation. Lors du montage du fond de moule 1 sur la sellette 4, la partie mâle 14 du raccord 15 fluidique s'emboîte dans la partie femelle 22. La tige 62, introduite dans l'alésage 53 de la chemise 52, repousse le clapet 54 à l'encontre de son ressort 74 de rappel. Le fourreau 65, introduit ans l'espace 57 annulaire, repousse le piston 56 à l'encontre de son ressort 75 de rappel. Réciproquement, la chemise 52, introduite dans l'espace 67 annulaire interne, repousse la capsule 70. Le manchon 60, introduit dans l'espace 66 annulaire externe, repousse le coulisseau 68. La partie mâle 14 et la partie femelle 22, ainsi emboîtés, adoptent tous deux une configuration ouverte (figures 6 et 8) dans laquelle : les trous 64 radiaux de la tige 62 débouchent dans l'alésage 53 de la chemise 52, mettant ainsi en communication les chambres d'arrivée 16, 23 de la sellette 4 et de la semelle 12, ce qui permet l'alimentation du conduit 5 du fond de moule 1 en fluide caloporteur ; û la capsule 70, repoussée au-delà des trous 64 de la tige 62, isole son alésage 63 de l'espace 67 annulaire interne (en d'autre termes, la capsule 70 isole l'arrivée de fluide de son évacuation) ; û l'espace 66 annulaire interne de l'embout femelle 59 est mis en communication avec l'espace annulaire 57 de l'embout mâle 46, ce qui permet l'évacuation du fluide caloporteur en provenance du conduit 5 du fond de moule 1. A l'arrivée, le fluide passe par l'alésage 63 de la tige 62, sort par les trous 64 dans l'alésage 53 dans la chemise 52, transite par des trous 72 radiaux percés dans le clapet 54 et rejoint le conduit 5 du fond de moule 1 via la chambre d'arrivée 16. A l'évacuation, le fluide passe par la chambre 17 d'évacuation, débouche dans l'espace 57 annulaire de l'embout mâle 46 par les trous 35 51 radiaux, poursuit son chemin par l'espace 67 annulaire interne avant de rejoindre la chambre 24 d'évacuation. Le raccord 15 qui vient d'être décrit permet, on l'a vu, une arrivée et une évacuation coaxiales du fluide caloporteur. II est ainsi possible de monter ce raccord 16 au centre de la sellette 4 et de la semelle 14, au bénéfice de la compacité de l'ensemble
|
Dispositif (3) de fixation amovible avec raccord fluidique d'un fond de moule (1) sur un support (4), ce dispositif (3) comprenant une partie mâle (6) et une partie femelle (7), ladite partie mâle (6) présentant une portée (10) tronconique, ladite partie femelle (7) comprenant un mécanisme (26) de verrouillage incluant des billes (33) aptes à coopérer avec ladite portée (10), dispositif dans lequel la partie femelle (7) comprend une cage (27) périphérique munie de trous (2) dans lesquels sont logées les billes (33), et un verrou (34) muni d'une rampe (41) annulaire, monté autour de ladite cage (27), accessible manuellement et déplaçable entre une position de verrouillage dans laquelle la rampe (41) se trouve au droit des billes (33), et une position de libération dans laquelle la rampe (41) est écartée des billes (33).
|
1. Dispositif (3) de fixation amovible avec raccord fluidique d'un fond de moule (1) sur un support (4), ce dispositif (3) comprenant une partie mâle (6) et une partie femelle (7), ladite partie mâle (6) présentant une portée (10) tronconique, ladite partie femelle (7) comprenant un mécanisme (26) de verrouillage incluant des billes (33) aptes à coopérer avec ladite portée (10), ce dispositif étant caractérisé en ce que la partie femelle (7) comprend une cage (27) périphérique munie de trous (2) dans lesquels sont logées les billes (33), et un verrou (34) muni d'une rampe (41) annulaire, monté autour de ladite cage (27), accessible manuellement et déplaçable entre une position de verrouillage dans laquelle la rampe (41) se trouve au droit des billes (33), et une position de libération dans laquelle la rampe (41) est écartée des billes (33). 2. Dispositif (3) selon la 1, dans lequel le support (4) présente un corps (19) central entouré par la cage (27) périphérique, le corps (19) et la cage (27) définissant entre eux un espace (28) annulaire dans lequel est monté un coulisseau (43) déplaçable entre une position de verrouillage dans laquelle il se trouve au droit des billes (33), et une position de libération dans laquelle il est écarté des billes (33). 3. Dispositif (3) selon la 2, dans lequel la cage (27) et le corps (19) forment un ensemble monobloc. 4. Dispositif (3) la 2 ou 3, dans lequel le coulisseau (43) est sollicité vers sa position de verrouillage par au moins un ressort (44) de rappel. 5. Dispositif (3) selon l'une des 2 à 4, dans lequel le corps (19) est muni en son centre d'un logement (21) pour le raccord 30 fluidique. 6. Dispositif (3) selon la 5, dans lequel le logement (21) définit une chambre (16) d'arrivée d'un fluide caloporteur et une chambre (17) d'évacuation de ce fluide. 7. Dispositif (3) selon l'une des 1 à 6, dans lequel 35 le verrou (34) est sollicité vers sa position de verrouillage par au moins un ressort (42) de rappel. 8. Dispositif (3) selon l'une des 1 à 7, dans lequel le verrou (34) comprend une douille (35) et une bride (40) annulaire, montée dans la douille (35) et dans laquelle est formée la rampe (41). 9. Dispositif (3) selon l'une des 1 à 8, dans lequel la partie femelle (7) est pourvue d'un perçage (25) propre à recevoir un pion (11) de centrage dont est pourvue la partie mâle (6). 10. Dispositif (3) selon l'une des 1 à 9, dans lequel la partie mâle (6) est portée par le fond de moule (1), et la partie femelle (7) par le support (4).10
|
B
|
B29
|
B29C
|
B29C 33
|
B29C 33/30
|
FR2891848
|
A1
|
PROCEDE DE FABRICATION D'UNE FEUILLE EN MATIERE FIBREUSE COMPORTANT DES APPORTS LOCALISES DE MATIERE FIBREUSE.
| 20,070,413 |
L'invention concerne un procédé de fabrication d'une feuille de matière fibreuse comportant des apports localisés de matière fibreuse. ARRIERE-PLAN DE L'INVENTION On connaît des procédés de fabrication d'une feuille en matière fibreuse comprenant l'étape de produire des éléments minces de matière fibreuse et d'associer les éléments minces entre eux pour former la feuille. En particulier, il est connu de produire à l'aide d'une première forme ronde poreuse un jet continu de matière fibreuse humide formant une première couche, de produire à l'aide d'une deuxième forme ronde poreuse un jet continu de matière fibreuse humide formant une deuxième couche, puis d'appliquer la deuxième couche sur la première couche pour former une feuille d'épaisseur augmentée. On recouvre ainsi l'intégralité de la surface de la première couche par la deuxième couche, même si celle-ci peut comporter localement des trous. OBJET DE L'INVENTION L'invention a pour objet un procédé de fabrication de feuille de matière fibreuse permettant d'obtenir des documents de sécurité différents de ceux connus. BREVE DESCRIPTION DE L'INVENTION En vue de la réalisation de ce but, on propose un procédé de fabrication de feuille de matière fibreuse, comprenant l'étape de produire des éléments minces de matière fibreuse et d'associer les éléments minces entre eux pour former la feuille, dans lequel selon l'invention l'un au moins des éléments minces est discontinu et com- porte des portions isolées de matière fibreuse. Ainsi, l'apport de matière fibreuse se fait de manière localisée ce qui permet, en donnant aux portions isolées une caractéristique particulière (forme, motif, localisation, couleur, présence d'éléments d'identifica- tion dans la pâte fibreuse) qui les distingue du reste du document, de créer de nouvelles possibilités de sécurisation d'un document fibreux. De préférence, l'un des éléments minces est con- tinu et forme une couche de matière fibreuse. Selon un mode particulier de mise en oeuvre du procédé de l'invention, la couche est fabriquée à l'aide d'une première forme ronde poreuse produisant un jet continu de matière fibreuse humide, les portions isolées sont fabriquées à l'aide d'au moins une deuxième forme ronde poreuse produisant un jet discontinu de matière fibreuse humide, le jet discontinu et le jet continu étant mis en contact pour associer les portions isolées à la couche continue. Ainsi, on adapte la technique de fabrication multijet pour mettre en oeuvre le procédé de l'invention. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS L'invention sera mieux comprise à la lumière de la description qui suit en référence aux figures des des- sins annexés parmi lesquelles : - la figure 1 est une vue schématique d'un premier mode de mise en oeuvre du procédé de l'invention au moyen de formes rondes poreuses ; - la figure 2 est une vue schématique d'un deuxième mode de mise en oeuvre du procédé de l'invention au moyen de formes rondes poreuses ; - la figure 3 est une vue de face d'un document fibreux obtenu selon le procédé de l'invention et illustrant plusieurs applications du procédé de l'invention ; - la figure 4 est une vue en coupe dans l'épaisseur d'un document fibreux obtenu selon le procédé de l'invention et illustrant diverses applications du procédé de l'invention ; - la figure 5 est une vue schématique d'un troi- sième mode de mise en oeuvre du procédé de l'invention au moyen de formes rondes poreuses, adapté à la production de documents à fenêtres; - la figure 6 est une vue en coupe partielle au niveau d'une fenêtre d'un document obtenu par le procédé illustré à la figure 5; - la figure 7 est une vue en coupe dans l'épaisseur d'un document comportant un filigrane obtenu selon un mode particulier de mise en oeuvre du procédé de l'invention. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION Selon un premier mode de mise en oeuvre du procédé de l'invention illustré à la figure 1, une première forme ronde poreuse 1 faite d'une toile métallique roulée en cylindre baignant dans un premier bain 2 de matière fi- breuse en dispersion dans un milieu aqueux est recouverte d'un masque 3 de sorte que seules certaines zones 4 isolées de la surface de la toile de la forme ronde poreuse 1 sont laissées découvertes. En pratique, le masque 3 pourra être confectionné en appliquant de la résine ou de l'adhésif sur la toile métallique, ou encore en rapportant sur la toile métallique des portions de feuille métallique. Tout en faisant tourner la première forme ronde poreuse 1, on établit une dépression au centre de cette dernière de sorte que l'eau du bain passe au travers de la forme ronde poreuse dans les zones 4 non masquées tan-dis que les fibres restent bloquées par la toile et s'agglutinent sur les zones 4 non masquées. L'épaisseur de matière fibreuse s'agglutinant sur la toile dans les zones 4 non masquées augmente progressivement au fur et à mesure de la rotation de la forme ronde poreuse 1 et donne naissance à des portions isolées 5 de matière fibreuse humide. On forme ainsi un jet dis-continu de matière fibreuse humide composé des diverses portions isolées 5 de matière fibreuse humide. Les portions isolées 5 sont prises en charge par un convoyeur 6 comprenant ici une bande de toile poreuse en matière plastique qui s'étend en tangence de la première forme ronde poreuse 1. A cet effet, une hotte aspi- rante 7 aspire les portions isolées 5 de matière fibreuse humide au travers de la toile du convoyeur 6 pour les forcer à adhérer à celle-ci en même temps qu'elle sèche partiellement les portions isolées 5. Celles-ci sont amenées par le convoyeur 6 en tan- gence d'une deuxième forme ronde poreuse 8 faite égale-ment d'une toile métallique roulée en cylindre et baignant dans un deuxième bain 9 de matière fibreuse. La deuxième forme ronde poreuse 8 ne comporte ici aucun mas-que de sorte que la matière fibreuse s'agglutine par dé- pression sur toute la surface de la deuxième forme ronde poreuse 8. On produit ainsi un jet continu formant une couche 10 de matière fibreuse humide. La couche 10 est prise en charge par le convoyeur 6 au moyen d'une hotte aspirante 11 qui force la couche 10 à adhérer à la toile du convoyeur 6. La couche 10 re-couvre alors les portions isolées 5 de sorte que ces dernières forment des dépôts localisés de matière fibreuse qui adhèrent à la couche 10. Lors du séchage, les portions isolées 5 se ma- rient intimement avec la couche 10 pour former une feuille de matière fibreuse comportant des surépaisseurs localisées au niveau des portions isolées 5. Une fois la feuille sèche, il est impossible de séparer les portions isolées 5 de la couche 10. Selon un deuxième mode de mise en oeuvre du procédé de l'invention illustré à la figure 2, on utilise une première forme ronde poreuse 21 pour générer un jet continu formant une couche 30 de matière fibreuse humide, et une deuxième forme ronde poreuse 28 partiellement masquée pour générer des portions isolées 25. La couche 30 est est amenée à l'aplomb de la deuxième forme ronde poreuse par un convoyeur 26 et pressée contre celle-ci par un cylindre 27 aspirant de sorte que les portions isolées 25 forment des dépôts localisés qui adhèrent à la couche 30. A la figure 3 sont illustrés plusieurs exemples d'utilisation du procédé de l'invention sur une même portion de feuille servant à fabriquer un billet de banque 40, dont le support fibreux 41 est illustré ici avant impression. Le support fibreux 41 contient ici un ruban de sécurité 50 (par exemple un ruban métallique) qui a été inséré de façon connue en soi dans la couche de matière fibreuse formant le support fibreux 41 lors de la fabrication de celui-ci. Selon un aspect particulier de l'invention, le support fibreux 41 comporte tout d'abord une bande de matière fibreuse 42 rapportée en surépaisseur sur le sup-port fibreux 41 selon le procédé de l'invention. A cet effet, on utilise une forme ronde poreuse dont le masque laisse découvertes des zones allongées s'étendant selon des génératrices de la forme ronde po-reuse, de sorte que la forme ronde poreuse donne naissance à des portions isolées de matière fibreuse en forme de bandes qui sont rapportées sur la couche continue associée. Ici, la solution fibreuse utilisée pour fabriquer la bande 42 contient des éléments d'identification tels que des pigments à effet optique, qui ont pour effet de faire varier la couleur de la bande 42 selon l'orientation de la lumière incidente. Ces pigments sont symboli- sés par des points sur la figure 3. Une fois la matière fibreuse séchée, la bande 42 est intimement liée au support fibreux 41 mais les pigments à effet optique restent confinés dans la bande 42. On parvient donc à réaliser une feuille comportant des apports localisés d'éléments d'identification, ce qui n'est pas possible dans les procédés connus dans lesquels on produit uniquement des jets continus de matière fibreuse. Le confinement à des zones limitées d'éléments d'identification (tels que les pigments précités ou d'au- tres éléments comme des terres rares) permet d'économiser ces éléments d'identification et donc de diminuer le coût de fabrication des feuilles. Une contrefaçon possible d'un tel billet de ban-que consiste en l'impression d'une bande avec une encre chargée en éléments d'identification en lieu et place de la portion 42 de matière fibreuse rapportée. Cependant, une telle contrefaçon est très facilement détectable car l'encre n'a pas l'épaisseur de la bande rapportée selon le procédé de l'invention. Par ailleurs, l'encre s'enlève facilement par abrasion alors qu'il est difficile de faire disparaître la bande rapportée 42 qui est intime-ment liée au support 41. En outre, il est particulière-ment difficile de restituer au moyen d'une impression le toucher particulier de la texture fibreuse de la bande rapportée selon l'invention. On notera que le motif de sécurité constitué par la bande 42 s'étend selon la grande largeur du support fibreux 41. On parvient donc grâce au procédé de l'invention à créer des éléments de sécurité longilignes perpen-diculaires à la direction des rubans de sécurité qui sont introduits dans les supports fibreux lors de la formation de ceux-ci. Selon un autre aspect particulier de l'invention, on rapporte sur le support fibreux 41 au moyen du procédé de l'invention une série de portions isolées en forme de barres parallèles 43 qui sont faites ici dans la même solution fibreuse que celle qui a servi à fabriquer la couche du support fibreux 41. Certaines de ces barres sont éliminées sélective- ment alors que la matière fibreuse est encore humide, par exemple par aspiration ou abrasion (l'élimination de certaines barres est figurée symboliquement sur la figure 3 par le contour en pointillés des barres éliminées). On peut ainsi réaliser un véritable code barres en surépais- Beur permettant d'identifier le document fibreux. En variante, au lieu d'un code à barres, on pourra réaliser un code matriciel comportant une matrice de petits carrés fibreux rapportés sur le support fibreux selon le procédé de l'invention, certains de ces carrés étant enlevés sélectivement pour former un code matriciel à deux dimensions. Selon un autre aspect particulier de l'invention, on a rapporté grâce au procédé de l'invention des portions isolées de matière fibreuse ayant ici une forme en étoile 44 visuellement identifiable, l'une des étoiles s'étendant intentionnellement à cheval sur le ruban de sécurité 50. Selon encore un autre aspect particulier de l'invention, on a rapporté grâce au procédé de l'invention une portion isolée 45 en forme de rectangle s'étendant intégralement sur la surface du ruban de sécurité 50, sans contact avec la fibre du support 41. En général, le ruban de sécurité 50 est imprégné de colle thermofusible de sorte que la matière fibreuse de la portion isolée 43 adhère directement au ruban de sécurité 50 lors de son séchage. Une contrefaçon possible de ces motifs consiste à rapporter sur le support des portions de feuilles découpées. Cependant, une telle contrefaçon est difficile à mettre en oeuvre et facilement identifiable. Selon une autre utilisation possible du procédé de l'invention, on a rapporté des portions isolées 46 aux coins du support 41, en vue de renforcer ceux-ci. On peut également rapporter selon l'invention des surépaisseurs aux zones de pliure probables d'un billet de banque ou plus généralement pour renforcer localement des zones de faiblesse possibles d'un document afin d'augmenter la du-rée de vie du document. De préférence, on utilise pour ces renforcements locaux une matière fibreuse contenant des fibres longues, plus résistantes. On remarquera que certaines portions isolées (ici les portions isolées renforçant les coins 46) sont chevauchés par d'autres portions isolées. En pratique, ce chevauchement est obtenu en utilisant plusieurs formes rondes poreuses masquées dont les portions isolées sont rapportées successivement, au moyen d'un unique con-voyeur, sur la couche formant le support fibreux. Selon encore une autre utilisation particulière du procédé de l'invention, on rapporte sur le support fi-breux 41 des portions isolées 47 de matière fibreuse comportant des microbilles thermoexpansibles (figurées par des points). Lors du séchage de la feuille, les microbilles s'expansent et donnent à la feuille, dans la zone des portions isolées, un toucher particulier permettant l'identification de la feuille. En variante, on pourra intégrer dans la matière fibreuse de ces portions isolées des fibres soyeuses qui donnent un toucher plus lisse, ou encore des microbilles de verre. Ces éléments conférant à des zones du support fibreux un toucher particulier forment des éléments d'identification tactile renforçant la sécurité du document fibreux. On pourra également rapporter sur le bord du sup-port fibreux des portions isolées de matière fibreuse donnant un toucher rugueux pour faciliter la manipulation du support (par exemple pour faciliter le comptage manuel des billets de banque). En référence à la figure 4, le procédé de l'invention permet comme il a été indiqué d'appliquer une portion isolée 61 en surépaisseur d'une couche continue de matière fibreuse 60. Cependant, le procédé de l'invention permet également d'appliquer une portion isolée 62 dans un creux 63 de la couche 60, de sorte que la portion isolée 62 vienne combler ce creux. On peut ainsi apporter localement une matière fibreuse distincte de celle de la couche, par exemple une matière fibreuse colorée ou con-tenant des éléments d'identification, sans toutefois donner lieu à une surépaisseur. On peut également appliquer une portion isolée 64 pour remplir un trou 65 de la couche 60. Par exemple, on pourra utiliser pour la couche 60 une matière fibreuse à fibres longues et épaisses favorables à la résistance de la feuille et pour la portion isolée 64 une matière fibreuse à fibres courtes et fines permettant de réaliser des filigranes particulièrement fins. Le procédé de l'invention permet également de fa-briquer des documents à fenêtres. En référence à la figure 5, on utilise une première forme ronde poreuse 78 pour produire un jet continu formant une couche 80. La première forme ronde poreuse 78 comporte des embossages 79 permettant de réaliser des orifices 81 dans la couche continue. De façon connue en soi, on amène dans le bain fibreux un ruban transparent 82 qui s'enroule autour de la forme ronde poreuse en prenant appui sur les embossages 79, le ruban ayant une largeur légèrement supérieure à la largeur des embossages 79. Par aspiration, les fibres s'agglutinent sur la forme ronde poreuse 80 de part et d'autre du ruban transparent 82 ainsi que sous ce der- nier, sauf bien sûr au niveau des embossages. On obtient alors une couche 80 avec des orifices 81 (correspondant aux embossages) qui sont entièrement recouverts par le ruban transparent 82. Selon l'invention on utilise une deuxième forme ronde poreuse 71 partiellement masquée pour produire un jet discontinu qui forme des portions isolées 75 en forme de cadre avec une ouverture centrale 76. Ces portions isolées sont apposées sur la couche 80 de sorte que l'ouverture centrale 76 soit en regard d'un des orifices 81 de la couche 80. Le résultat de cette opération est visible à la figure 6. La couche 80 comporte un orifice 81 recouvert par le ruban transparent 82. Celui-ci est recouvert par une portion isolée 75 en forme de cadre (on en voit ici la moitié) dont l'ouverture 76 est en regard de l'orifice 81. La portion isolée 75 recouvre le bord du ruban trans-parent 82 et s'étend au delà de ce bord pour être en contact avec la matière fibreuse de la couche 80. La portion isolée 75 adhère à la fois au ruban transparent (qui est enduit de colle thermofusible) et à la matière fibreuse de la couche 80, et contribue à renforcer les bords de la fenêtre ainsi créée. De préférence, on utilise un ruban transparent microperforé, ce qui facilite l'aspiration de la couche 80 lors de son prélèvement sur la forme ronde poreuse 78 et permet l'évacuation de l'eau contenue dans la matière fibreuse en contact avec le ru-ban transparent 82. Ce ruban transparent peut bien sûr comporter lui-même des éléments de sécurité. Selon encore un autre aspect de l'invention il- lustré à la figure 7, il est possible de créer un filigrane d'un type nouveau. A cet effet, on produit une couche fibreuse 90 dans une première matière fibreuse, la couche présentant localement des variations d'épaisseurs selon un motif déterminé qui forment une première partie 91 du filigrane selon l'invention. On rapporte sur la couche 90, une portion isolée 92 faite dans une deuxième matière fibreuse de couleur différente de celle de la première matière fibreuse, la portion isolée 92 comportant des variations d'épaisseur selon un motif complémen- taire de façon à former une deuxième partie du filigrane selon l'invention. Ainsi, on arrive à former des filigranes bicolores. On peut bien sûr généraliser ce procédé en apposant plusieurs portions isolées de couleurs différentes, pour réaliser un véritable filigrane polychrome. L'invention n'est pas limitée à ce qui vient d'être décrit, mais bien au contraire englobe toute va-riante entrant dans le cadre défini par les revendications. Bien que l'on ait illustré la mise en oeuvre du procédé de l'invention au moyen d'une forme ronde poreuse produisant un jet continu formant la couche et une forme ronde poreuse produisant un jet discontinu composés de portions isolées qui forment des dépôts localisés, on pourra utiliser une ou plusieurs autres formes rondes po-reuses pour par exemple produire une couche continue supplémentaire pour prendre en sandwich les portions localisées entre les deux couches, ou encore pour appliquer sur une unique couche des portions isolées fabriqués à partir de plusieurs matières fibreuses. On pourra appliquer des portions localisées sur les deux faces d'une même couche, en combinant les modes de mise en oeuvre illustrés aux figures 1 et 2. On peut également appliquer sur la même face d'une couche des portions isolées en forme de points de différentes couleurs pour former un motif général poly-chrome. Les portions isolées pourront présenter toute forme imaginable comme des bandes, des motifs visuelle-ment reconnaissables, des points lettres, chiffes, logos... Les bandes formées selon l'invention pourront s'étendre selon toute direction, parallèlement aux rubans de sécurité, perpendiculairement ou obliquement par rap-port à ceux-ci... Bien que l'on ait indiqué que l'on produit des portions isolées de matière fibreuse au moyen d'une forme ronde poreuse, on pourra utiliser d'autres techniques, comme par exemple des projections localisées de matière fibreuse sur la couche. A cet égard, l'apport de portions isolées peut ne pas être fait avec de la matière fibreuse humide. On peut par exemple produire une couche en matière fibreuse intissée faite de fibres sèches solidarisées au moyen d'un liant, et y déposer des portions isolées de matière fibreuse sèche en utilisant le même liant. Enfin, bien que l'on ait indiqué que l'on produisait un élément mince continu de matière fibreuse formant une couche et un élément mince discontinu de matière fibreuse formant des portions isolées, l'invention couvre également le cas où aucun des éléments minces n'est continu. On peut par exemple produire une feuille à par-tir de deux éléments minces discontinus composés chacun de bandes parallèles disjointes, les bandes de l'un des éléments minces étant rapportées avec recouvrement par- tiel entre les bandes de l'autre des éléments minces pour constituer une feuille continue. On prévoira avantageuse-ment des biseaux sur le bords des bandes pour permettre un recouvrement sans surépaisseur
|
L'invention concerne un procédé de fabrication de feuille de matière fibreuse, comprenant l'étape de produire des éléments minces de matière fibreuse (5,10) et d'associer les éléments minces entre eux pour former la feuille, dans lequel l'un au moins des éléments minces (5) est discontinu et forme des portions isolées de matière fibreuse.
|
1. Procédé de fabrication de feuille de matière fibreuse, comprenant l'étape de produire des éléments minces de matière fibreuse (5,10;25,30) et d'associer les éléments minces entre eux pour former la feuille, caractérisé en ce que l'un au moins des éléments minces (5;25) est discontinu et forme des portions isolées de matière fibreuse. 2. Procédé selon la 1, dans lequel l'un au moins des éléments minces (10;30;40;60;80;90) est continu et forme une couche de matière fibreuse. 3. Procédé selon la 2, dans lequel la couche est fabriquée à l'aide d'une première forme ronde poreuse (8;21) produisant un jet continu de matière fibreuse humide, les portions isolées sont fabriquées à l'aide d'au moins une deuxième forme ronde poreuse (1;28) produisant un jet discontinu de matière fibreuse humide, le jet discontinu et le jet continu étant mis en contact pour associer les portions isolées à la couche. 4. Procédé selon la 2, dans lequel la couche (41;90) est fabriquée à partir d'une première matière fibreuse, les portions isolées (42,46,47;92) étant fabriquées à partir d'une deuxième matière fibreuse distincte de la première matière fibreuse. 5. Procédé selon la 4, dans lequel la première matière fibreuse (90) et la deuxième matière fibreuse (92) ont des couleurs distinctes. 6. Procédé selon la 1, dans lequel la matière fibreuse d'au moins l'une des portions isolées (42, 47) contient des éléments d'identification de la feuille. 7. Procédé selon la 6, dans lequel les éléments d'identification sont des pigments à effort optique. 8. Procédé selon la 5, dans lequel les éléments d'identification sont choisis pour conférer à la feuille un toucher particulier au niveau de la portion isolée correspondante (47). 9. Procédé selon la 1, dans lequel au moins deux des portions isolées (42,47) sont fabriquées à partir de matières fibreuses distinctes. 10. Procédé selon la 2, dans lequel l'une au moins des portions isolées (62) est appliquée au niveau d'un creux (63) dans la couche (60) pour combler celui-ci. 11. Procédé selon la 2, dans lequel l'une au moins des portions isolées (64) est appliquée au niveau d'un trou (65) dans la couche (60) pour remplir celui-ci. 12. Procédé selon la 1, dans lequel les portions isolées (43) sont agencées pour former un code d'identification de la feuille. 13. Procédé selon la 12, dans le- quel les portions isolées comprennent des bandes parallèles (43) formant un code à barres. 14. Procédé selon la 1, dans lequel les portions isolées (46) sont rapportées dans les zones de faiblesse ou de pliure de la feuille. 15. Procédé selon la 1, dans lequel l'un des éléments minces (41) comporte un ruban de sécurité (50), au moins l'une des portions isolées (44) étant rapporté sur cet élément mince pour s'étendre à cheval sur le ruban de sécurité. 16. Procédé selon la 1, dans lequel d'un des éléments minces (41) comporte un ruban de sécurité (50), au moins l'une des portions isolées (45) étant rapportée sur le ruban de sécurité sans contact avec la matière fibreuse de l'élément mince comportant le ruban de sécurité. 17. Procédé selon la 1, dans lequel l'un des éléments minces (80) comporte un ruban transparent (82) qui recouvre un orifice (81) de l'élément mince, une portion isolée (75) comportant une ouverture (76) étant rapportée sur le ruban transparent (82) de sorte que l'ouverture de la portion isolée soit en regard de l'orifice de l'élément mince comportant le ruban transparent. 18. Procédé selon la 17, dans le- quel la portion isolée (75) s'étend au delà d'un bord du ruban transparent (82) pour être en contact avec la matière fibreuse de l'élément mince comportant le ruban transparent 19. Procédé selon la 1, dans lequel l'un des éléments minces (90) comporte une zone (91) d'épaisseur variable formant une première partie d'un filigrane, une portion isolée d'épaisseur variable (92) étant rapportée sur l'élément mince (90) au niveau de la zone (91) d'épaisseur variable de l'élément mince pour former une deuxième partie du filigrane.
|
D
|
D21
|
D21H,D21F
|
D21H 27,D21F 1,D21F 11,D21H 21,D21H 23
|
D21H 27/00,D21F 1/44,D21F 11/06,D21F 11/08,D21H 21/42,D21H 23/24,D21H 27/32
|
FR2902400
|
A1
|
STRUCTURE DE VEHICULE AUTOMOBILE ET VEHICULE AUTOMOBILE COMPRENANT UNE TELLE STRUCTURE
| 20,071,221 |
La présente invention concerne une structure de véhicule automobile, ainsi qu'un véhicule automobile comportant une telle structure. Les normes de sécurité passives imposent aux constructeurs de véhicules automobiles de réaliser des structures de véhicules conçues pour absorber les chocs et notamment les chocs frontaux ou les chocs latéraux afin d'éviter que les occupants subissent des lésions graves. Dans le but de minimiser les lésions du corps de l'occupant en cas de choc latéral sur le véhicule dans lequel il se trouve, on connaît des dispositifs qui comprennent des organes d'absorption disposés dans la porte. Ces organes sont constitués par exemple par des blocs de matériaux déformables. D'autres dispositifs connus consistent à mettre l'occupant en mouvement dès le début du choc afin de minimiser les lésions. Cependant, ces solutions ne sons pas suffisamment satisfaisantes. En effet, les dommages corporels subis par les occupants restent 20 élevés, notamment dans les véhicules étroits et/ou lorsque les occupants sont proches des panneaux de garnissage des portes. Pour remédier à ces inconvénients, les constructeurs de véhicules disposent une multitude de renforts sur la structure ce qui augmente le poids du véhicule et ce qui pénalise également l'habitabilité. 25 De plus, ces renforts sont difficiles à placer et à monter sur la structure, pénalisant également le coût de montage du véhicule. L'invention a pour but de proposer une structure de véhicule qui permet de remédier à ces inconvénients et qui permet de maintenir un coût d'assemblage raisonnable, tout en assurant un bon niveau d'absorption des 30 chocs latéraux. L'invention a donc pour objet une structure de véhicule automobile, du type comprenant une ossature comportant, d'une part, au moins deux membrures solidaires, formées chacune par un corps creux et, d'autre part, un plancher, et des moyens d'absorption d'un choc latéral, caractérisée en ce que les moyens absorption d'un choc latéral comprennent un élément de renfort rigide disposé à l'intérieur du corps creux d'au moins une membrure et reliant ladite au moins membrure à au moins une autre membrure ou au plancher. Selon d'autres caractéristiques de l'invention : - lesdites au moins deux membrures comprennent un pied avant et un pied milieu reliés par un longeron, ledit élément de renfort rigide étant disposé dans le pied avant et dans le pied milieu et s'étend sur toute la longueur du longeron, -l'élément de renfort rigide est fixé à l'intérieur du longeron, lesdites au moins deux membrures comprennent un pied avant et un pied milieu reliés par un longeron, ledit élément de renfort rigide étant disposé dans le pied milieu et est fixé au plancher, - ledit élément de renfort rigide est formé par un tube, - ledit élément de renfort rigide est formé par un tube en U, et - ledit élément de renfort rigide est formé par un tube en L. L'invention concerne également un véhicule automobile comprenant une structure telle que précédemment définie. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre, donnée à titre d'exemple et faite en référence aux dessins annexés, sur lesquels : - la Fig. 1 est une vue schématique d'un premier mode de réalisation d'une partie d'une structure d'un véhicule automobile de type cabriolet, - la Fig. 2 est une vue schématique partielle d'un second mode de réalisation d'une partie d'une structure d'un véhicule automobile, et - la Fig. 3 est une vue schématique en coupe transversale de la structure de la Fig. 2. Sur la Fig.l, on a représenté schématiquement une structure d'un 30 véhicule automobile qui, dans cet exemple de réalisation, est un véhicule automobile de type cabriolet. Ce type de structure peut également être destiné à un véhicule de type berline ou à tout autre type de véhicule. Cette structure comprend une ossature désignée par la référence générale 1, comportant au moins deux membrures et qui sont dans l'exemple de réalisation représentée sur cette figure, formées par un pied avant 2, un pied milieu 3 s'étendant chacun sensiblement dans une direction verticale et reliés entre eux par un longeron 4, s'étendant dans une direction sensiblement horizontale parallèlement à l'axe longitudinal du véhicule. Le pied avant 2, le pied milieu 3 et le longeron 4 sont formés 10 chacun par un corps creux et délimitent un passage d'accès dans l'habitacle du véhicule, destiné à recevoir une porte, non représentée. Cette structure 1 est équipée de moyens d'absorption d'un choc latéral. D'une manière générale, les moyens d'absorption d'un choc 15 latéral comprennent un élément de renfort rigide 10 disposé à l'intérieur du corps creux d'au moins une membrure 2, 3 ou 4 et reliant ladite au moins membrure à au moins une autre membrure. Dans l'exemple de réalisation montré à la Fig. 1, l'élément de renfort rigide 10 est disposé dans le pied avant 2 et dans le pied milieu 3 et 20 s'étend sur toute la longueur du longeron 4. Cet élément de renfort rigide 10 est formé par un tube en forme de U, situé dans un plan vertical et s'étendant parallèlement à l'axe longitudinal du véhicule. Le tube formant l'élément de renfort rigide 10 comprend une portion avant 10a sensiblement verticale disposée dans le pied avant 2, une portion 25 arrière 10b s'étendant sensiblement verticalement et disposée dans le pied milieu 3 et une portion centrale 10c sensiblement horizontale s'étendant dans le longeron 4 et reliant les portions, respectivement avant 10a et arrière 10b. La portion centrale 10c du tube de l'élément de renfort rigide 10 est fixée à l'intérieur du longeron 4 par des moyens appropriés de type connu, 30 non représentés. Lors d'un choc latéral, les portions, respectivement avant 10a et arrière 10b, se mettent en appui contre les parois internes des corps creux, respectivement du pied avant 2 et du pied milieu 3 et le tube formant l'élément de renfort rigide 10 travaille en torsion et absorbe le choc latéral. Ainsi, le pied central 3 est retenu ce qui évite qu'il pénètre à l'intérieur de l'habitacle. Selon une variante de ce mode de réalisation, l'élément de renfort rigide 10 peut être formé par un tube en L, et s'étendre entre le pied avant 2 et le longeron 4 et/ou entre le pied milieu 3 et le longeron 4. Selon un second mode de réalisation représenté sur les Figs. 2 et 3, les moyens d'absorption d'un choc latéral comprennent un élément de renfort rigide 20 disposé dans le pied milieu 3 et fixé au plancher 6 du véhicule automobile. A cet effet, l'élément de renfort rigide 20 est formé par un tube en L comprenant une première extrémité 20a s'étendant dans le pied milieu 3 et une seconde extrémité 20b fixée sur le plancher 6 du véhicule, notamment dans la zone de la traverse 7 de sièges. Le tube 20 s'étend perpendiculairement à l'axe longitudinal du véhicule. De préférence, et ainsi que montré à la Fig. 3, l'extrémité 20b de l'élément de renfort rigide 20 est montée en appui sur un élément rigide placé au-dessous du plancher, comme par exemple un brancard 8. Lors d'un choc latéral, l'élément de renfort rigide 20 se met en 20 appui par son extrémité 20b sur la traverse de siège 7 et retient le pied milieu 3 afin d'éviter qu'il pénètre dans l'habitacle du véhicule automobile. En plus de l'absorption d'un choc latéral, les éléments de renfort rigides de la structure conforme à l'invention sont aussi favorables à la diminution de la torsion générale de la caisse du véhicule. 25 Généralement, la structure de véhicule selon l'invention comporte un élément de renfort rigide de chaque côté
|
L'invention concerne une structure de véhicule automobile, du type comprenant un ossature (1) comportant, d'une part, au moins deux membrures (2, 3, 4) solidaires, formées chacune par un corps creux et, d'autre part, un plancher (6) et des moyens d'absorption d'un choc latéral, caractérisée en ce que les moyens d'absorption d'un choc latéral comprennent un élément de renfort rigide (10) disposé à l'intérieur du corps creux d'au moins une membrure (2, 3, 4) et reliant ladite au moins membrure (2, 3, 4) à au moins une autre membrure ou au plancher.
|
1. Structure de véhicule automobile, du type comprenant une ossature (1) comportant, d'une part, au moins deux membrures (2, 3, 4) solidaires, formées chacune par un corps creux et, d'autre part, un plancher (6) et des moyens (10, 20) d'absorption d'un choc latéral, caractérisée en ce que les moyens d'absorption d'un choc latéral comprennent un élément de renfort rigide (10, 20) disposé à l'intérieur du corps creux d'au moins une membrure (2, 3, 4) et reliant au moins ladite membrure (2, 3, 4) à au moins une autre membrure (2, 3, 4) ou au plancher (6). 2. Structure selon la 1, dans laquelle lesdites au moins membrures comprennent un pied avant (2) et un pied milieu (3) reliés par un longeron (4), caractérisée en ce que ledit élément de renfort rigide (10) est disposé dans le pied avant (2) et dans le pied milieu (3) et s'étend sur toute la longueur du longeron (4). 3. Structure selon la 2, caractérisée en ce que l'élément de renfort rigide (10) est fixé à l'intérieur du longeron (4). 4. Structure selon la 1, dans laquelle lesdites au moins deux membrures comprennent un pied avant (2) et un pied milieu (3) reliés par un longeron (4), caractérisée en ce que ledit élément de renfort rigide (20) est disposé dans le pied milieu (3) et est fixé au plancher (6). 5. Structure selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que ledit élément de renfort rigide (10, 20) est formé par un tube. 6. Structure selon l'une quelconque des 1 à 3 ou 5, caractérisée en ce que ledit élément de renfort rigide (10) est formé par un tube en U. 7. Structure selon l'une quelconque des 1, 4 ou 5, caractérisée en ce que ledit élément de renfort rigide (20) est formé par un tube en L. 8. Véhicule automobile comprenant une structure selon l'une quelconque des précédentes.
|
B
|
B62,B60
|
B62D,B60R
|
B62D 21,B60R 21,B62D 25
|
B62D 21/15,B60R 21/02,B62D 25/04,B62D 25/20
|
FR2893578
|
A1
|
ENSEMBLE DE DIRECTION POUR VEHICULE AUTOMOBILE.
| 20,070,525 |
L'invention concerne un ensemble de direction propre à équiper un véhicule automobile, du type comprenant : - une colonne de direction s'étendant suivant un axe longitudinal et comprenant une enveloppe propre à être solidarisée à la structure du véhicule, et 5 un arbre mobile en rotation dans l'enveloppe ; - un volant comprenant au moins une branche radiale solidaire de l'arbre et reliée à un élément de préhension, propre à être tenu par le conducteur du véhicule ; - un moyeu adjacent et coaxial au volant, le volant étant mobile en rotation io par rapport au moyeu ; - un élément hélicoïdal coaxial à l'arbre, au travers duquel s'étend la branche de volant, la partie courante de l'élément hélicoïdal étant mobile en translation axiale par rapport à l'arbre sous l'action d'un déplacement angulaire de la branche de volant, 15 l'enveloppe et le moyeu comprenant en outre des premiers et des seconds moyens de guidage axiaux respectifs, et l'élément hélicoïdal comprenant des premiers et des seconds moyens de coulisse aptes à coopérer respectivement avec lesdits premiers et seconds moyens de guidage axiaux, afin de fixer la position angulaire du moyeu à la torsion de l'élément hélicoïdal près. 20 Il est connu du document US 4,541,301 d'équiper un véhicule d'un ensemble de direction du type précité rendant le moyeu central sensiblement fixe par rapport à l'enveloppe de la colonne de direction. II y est divulgué un agencement montrant un élément hélicoïdal comprenant cinq tours et coulissant coaxialement par ses seules extrémités opposées dans des moyens de guidage 25 axiaux ménagés dans des pièces solidaires respectivement de l'enveloppe et du moyeu. Dans ce document, les caractéristiques de raideur en torsion de l'élément hélicoïdal sont fonction de l'ensemble des tours le constituant. Ceci a pour conséquence une complexité de conception de l'élément hélicoïdal, qui doit répondre à des exigences techniques multiples. 30 Le problème technique que vise à résoudre la présente invention est d'améliorer la conception de l'élément hélicoïdal afin de réduire les nombreuses contraintes techniques et, par conséquent, d'en simplifier la fabrication. Pour cela, l'invention a pour objet un ensemble de direction du type précité, caractérisé en ce que les moyens de coulisse de l'élément hélicoïdal comprennent des moyens constamment adjacents à ladite branche radiale du volant et situés de part et d'autre de cette branche, aptes à reporter à l'enveloppe et au moyeu une sollicitation à la torsion de l'élément hélicoïdal résultant des frottements entre cet élément et ladite branche. Selon d'autres caractéristiques : - l'élément hélicoïdal est guidé intérieurement et/ou extérieurement sur lesdits premiers et seconds moyens de guidage ; io - l'élément hélicoïdal de liaison est guidé intérieurement sur l'un desdits premiers et seconds moyens de guidage et extérieurement sur l'autre desdits premiers et seconds moyens de guidage ; - les moyens de coulisse de l'élément hélicoïdal de liaison comprennent au moins une rainure ou au moins une nervure à section constante ; 15 -lesdits premiers et seconds moyens de guidage comprennent au moins une cannelure de forme légèrement axialement convergente vers la branche ; -lesdits premiers et seconds moyens de guidage comprennent une entrée progressive sous forme d'ogive ou de chanfrein ; - l'élément hélicoïdal présente une variation dimensionnelle diamétrale, 20 soit intérieure, soit extérieure, soit intérieure et extérieure ; - l'élément hélicoïdal présente des extrémités fixées respectivement à l'enveloppe et au moyeu ; - les extrémités de l'élément hélicoïdal comprennent des ressorts fixés à l'enveloppe et au moyeu. 25 L'invention et ses avantages seront mieux compris à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple, et faite en se référant aux figures annexées, sur lesquelles : la figure 1 est une vue schématique en coupe longitudinale d'un 30 ensemble de direction selon un premier mode de réalisation de l'invention ; la figure 2 est une vue en coupe transversale à échelle agrandie, selon la ligne II-Il, de l'ensemble de direction de la figure 1 ; 5 10 15 20 la figure 3 est une vue en coupe longitudinale selon la ligne III-III de la figure 2; la figure 4 est une vue schématique en coupe longitudinale d'un ensemble de direction selon un deuxième mode de réalisation de l'invention la figure 5 est une vue en coupe transversale à échelle agrandie selon la ligne V-V de l'ensemble de direction de la figure 4 ; la figure 6 est une vue schématique en coupe longitudinale d'un ensemble de direction selon un troisième mode de réalisation de l'invention la figure 7 est une vue en coupe transversale à échelle agrandie selon la ligne VII-VII de l'ensemble de direction de la figure 6 ; les figures 8A à 8G sont des vues en section transversale de plusieurs exemples de réalisation de l'élément hélicoïdal selon l'invention la figure 9 est une vue schématique en coupe longitudinale d'un ensemble de direction selon un quatrième mode de réalisation de l'invention - la figure 10 est une vue schématique développée des moyens de guidage axiaux de l'ensemble de direction selon la figure 9 ; - les figures 11A à 11D sont des vues schématiques en coupe longitudinale à échelle agrandie de quatre variantes. Sur les figures 1 à 11D, le système d'axes X, Y, Z définit l'orientation classique d'un véhicule, dans lequel : 25 - l'axe X est l'axe longitudinal du véhicule, orienté d'arrière en avant ; - l'axe Y est l'axe transversal, orienté de droite à gauche ; et - l'axe Z est l'axe vertical, orienté du bas vers le haut. Dans la description qui va suivre, tous les termes d'orientation et de position s'entendent par rapport à ce système d'axes X, Y, Z. 30 Sur la figure 1, est représenté, schématiquement en coupe longitudinale, un ensemble de direction 10 destiné à équiper un véhicule automobile, l'ensemble étant disposé en avant du poste de conduite du véhicule, et reliant le conducteur au dispositif de commande des roues directrices du même véhicule. Cet ensemble comprend une colonne de direction 12 s'étendant sensiblement suivant l'axe longitudinal X, la colonne comportant une enveloppe tubulaire 14 propre à être solidarisée à la structure du véhicule et un arbre 15, s'étendant dans l'enveloppe 14, libre en rotation par rapport à celle-ci grâce à des roulements 16 et 17. L'ensemble comprend également un volant 18 comprenant au moins une branche radiale 20 solidaire de l'arbre, et relié à un élément de préhension 22, propre à être tenu par le conducteur du véhicule. Un moyeu 24, monté mobile en rotation par rapport à l'arbre 15 grâce à un roulement 25, est disposé adjacent et io coaxial au volant 18, ce dernier étant mobile en rotation par rapport au moyeu 24 . Le moyeu 24 comporte des éléments fonctionnels tels qu'un dispositif gonflable de sécurité ou des commandes électriques (non représentées). Un élément hélicoïdal 26, coaxial à l'arbre 15, au travers duquel s'étend la branche 20 de volant, présente une partie courante 27, c'est-à-dire une partie au travers de 15 laquelle s'étend la branche entre les deux positions de braquage extrêmes du dispositif de commande des roues directrices, de section sensiblement rectangulaire, mobile en translation axiale par rapport à l'arbre 15 sous l'action d'un déplacement angulaire de la branche 20 du volant. L'élément hélicoïdal 26 comporte une périphérie extérieure et une périphérie intérieure. La partie 20 courante de l'élément hélicoïdal 26 ne comporte qu'un nombre de tours augmenté d'une unité environ par rapport au nombre de tours de volant entre les braquages maximaux à droite et à gauche. Comme représenté sur les figures 2 et 3, l'enveloppe 14 et le moyeu 24 comprennent des moyens de guidage axiaux respectifs 28 et 29 alignés 25 axialement qui bloquent l'élément hélicoïdal 26 en rotation autour de l'axe longitudinal X. A cet effet, celui-ci comprend des moyens de coulisse 30 aptes à coopérer respectivement avec les moyens de guidage axiaux 28 et 29, afin de fixer la position angulaire du moyeu 24 et immobiliser le moyeu 24 en rotation, à la torsion de l'élément hélicoïdal 26 près. Les moyens de guidage axiaux de 30 l'enveloppe 14 et du moyeu 24 présentent des cannelures mâles 28, 29 s'étendant radialement intérieurement, aptes à coopérer avec des rainures 30, de forme conjuguée, ménagées en périphérie extérieure de l'élément hélicoïdal 26, sur toute la longueur de celui-ci. Dans l'exemple représenté, le nombre de cannelures et de rainures est de trois, espacées angulairement de 120 . L'extrémité des cannelures 28, 29 adjacentes à la branche 20 du volant présente, en section méridienne (figure 3), une entrée progressive en forme d'ogive 32 ou de chanfrein 33, permettant l'engagement progressif de la partie courante 27 de s l'élément hélicoïdal 26 dans les cannelures 28, 29. Les moyens de coulisse 30 de l'élément hélicoïdal 26 comprennent ainsi des moyens constamment adjacents à la branche 20 du volant et situés de part et d'autre de cette branche, les moyens de coulisse étant aptes à reporter à l'enveloppe 14 et au moyeu 24 une sollicitation à la torsion de l'élément hélicoïdal 26 résultant des frottements entre io cet élément et la branche 20 du volant. Dans l'exemple représenté, l'élément hélicoïdal 26 comprend un tour ou une partie d'un tour en sollicitation à la torsion. Les figures 4 et 5 représentent un deuxième mode de réalisation de l'ensemble de direction selon l'invention. Les éléments de cet ensemble, et des ensembles des autres modes de réalisation qui vont suivre, qui sont communs 15 avec l'ensemble du premier mode de réalisation, portent les mêmes références numériques. L'ensemble de direction de la figure 4 diffère de celui de la figure 1 en ce que les moyens de guidage axiaux de l'enveloppe 14 et du moyeu 24 présentent des cannelures mâles 128, 129 s'étendant radialement extérieurement et aptes à coopérer avec des rainures 131, de forme conjuguée, 20 ménagées en périphérie intérieure de l'élément hélicoïdal 26. L'ensemble de direction des figures 6 et 7 diffère des ensembles de direction décrits ci-dessus en ce qu'il combine le premier et le deuxième modes de réalisation. En effet, les moyens de guidage axiaux de l'enveloppe 14 présentent des cannelures mâles 228 s'étendant radialement extérieurement, 25 aptes à coopérer avec des rainures 231, de forme conjuguée, ménagées en périphérie intérieure de l'élément hélicoïdal. Les moyens de guidage axiaux du moyeu 24 présentent également des cannelures mâles 229 s'étendant radialement intérieurement, aptes à coopérer avec des rainures 230, de forme conjuguée, ménagées en périphérie extérieure de l'élément hélicoïdal 26. 30 Il va de soi que, en variante, l'élément hélicoïdal 26 pourrait être guidé, inversement à l'exemple précédent, extérieurement du côté de l'enveloppe 14 et intérieurement du côté du moyeu 24. 6 La sollicitation à la torsion de l'élément hélicoïdal 26 se répartissant sur un seul tour, voire même une partie d'un tour, il est prévu de bloquer la déformation de l'élément hélicoïdal, pour les efforts exceptionnels en torsion, par une pièce d'appui 232 (figure 7), implantée intérieurement à l'élément hélicoïdal 26 en regard des cannelures extérieures 229. Bien évidemment, dans le même but, un élément d'appui peut être implanté extérieurement à l'élément hélicoïdal 26 en regard des cannelures intérieures 228. Une combinaison d'appuis intérieur et extérieur à l'élément hélicoïdal conduit à améliorer le blocage de la déformation de l'élément hélicoïdal. io Ces agencements permettent, dans le cas d'un effort exceptionnel exercé sur le volant, de réduire les sollicitations de l'élément hélicoïdal tendant à désengager les rainures de l'élément hélicoïdal des cannelures de l'enveloppe et/ou du moyeu. Les figures 8A à 8G fournissent des exemples de forme de la section is transversale de l'élément hélicoïdal 26. Les moyens de coulisse 30 étant de forme conjuguée aux moyens de guidage axiaux de l'enveloppe 14 et du moyeu 24, ceux-ci présentent des cannelures, soit mâles, soit femelles, et l'élément hélicoïdal 26 respectivement soit des rainures, soit des nervures, respectivement ménagées, selon la configuration, en périphérie intérieure ou extérieure de la 20 partie courante 27 de l'élément hélicoïdal 26. Les formes conjuguées sont ainsi, à titre d'exemple, de section circulaire 30A, 30C, rectangulaire 30B, 30D, ou trapézoïdale 30E. La figure 8F montre un élément hélicoïdal 26F comprenant trois méplats 30F disposés à la périphérie extérieure de l'élément hélicoïdal 26 et espacés 25 angulairement d'environ 120 . Les méplats sont aptes à coopérer avec des méplats de guidage correspondants de l'enveloppe 14 et du moyeu 24. Sur la figure 8G, l'élément hélicoïdal 26G présente, dans sa section transversale, trois lumières circulaires 30G, disposées à distance de la périphérie extérieure de l'élément hélicoïdal 26 et espacées angulairement d'environ 120 . 30 Dans ce dernier cas, les moyens de guidage axiaux de l'enveloppe 14 et du moyeu 24 présentent des tiges (non représentées), de section de forme conjuguée, alignées axialement et aptes à coopérer avec les lumières 30G. Dans les trois premiers modes de réalisation décrits, l'élément hélicoïdal 26 présente une raideur élevée tant en torsion qu'en compression. Le déplacement du ressort est global et nécessite d'avoir un espace axial de chaque côté de l'élément hélicoïdal 26 pour permettre sa translation. s L'ensemble de direction de la figure 9 diffère de l'ensemble de direction de la figure 4 en ce que les extrémités 133 et 134 de l'élément hélicoïdal 26 sont fixées d'une part à l'enveloppe 14, et d'autre part au moyeu 24. Cette solution mixte a pour conséquence de faciliter la fabrication de l'élément hélicoïdal 26. En effet, l'élément hélicoïdal 26 est souple dans la direction axiale afin d'éviter les io couples résiduels dus au frottement de la branche 20 de volant sur la partie courante 27. Cependant, un tour, une fraction de tour ou un nombre limité de tours étant actifs à la sollicitation en torsion au moyen des cannelures, il n'est pas nécessaire que la raideur en torsion soit très élevée. La figure 10 représente le développé des moyens de guidage axiaux de 15 l'enveloppe 14 et du moyeu 24 représentés à la figure 9. Les moyens de guidage axiaux de l'enveloppe 14 et du moyeu 24 présentent respectivement des cannelures 128 et 129 de forme légèrement axialement convergente vers la branche 20 du volant. Ceci permet de réduire les frottements entre l'élément hélicoïdal 26 et les cannelures autour de la position neutre du volant, dans 20 laquelle le nombre de tours de chaque côté de la branche du volant est identique. Les figures 11A à 11D représentent des variantes de l'ensemble de direction selon le quatrième mode de réalisation de la figure 9. L'élément hélicoïdal 26 de la figure 11A présente une variation dimensionnelle diamétrale intérieure, au niveau des spires de d'extrémité 135, 136. Les cannelures 28, 29 25 sont, dans ce cas, extérieures à l'élément hélicoïdal 26. L'élément hélicoïdal 26 de la figure 11B présente une variation dimensionnelle diamétrale extérieure, au niveau des spires extrêmes 135, 136, les cannelures 128, 129 étant alors intérieures à l'élément hélicoïdal. L'élément hélicoïdal de la figure 11C présente une variation 30 dimensionnelle diamétrale intérieure et extérieure, au niveau des spires extrêmes 135, 136, les cannelures étant alors soit intérieures 128, 129, comme représenté, soit extérieures. Dans cette variante, les spires extrêmes ne participent pas à la retenue en rotation du moyeu et servent seulement au rappel axial de la partie courante 27 de l'élément hélicoïdal. Sur la figure 11D, des ressorts 140, disposés axialement au nombre de trois de chaque côté de l'élément hélicoïdal 26 et espacés angulairement d'environ 120 , assurent un rappel en translation de la partie courante 27. Des moyens de solidarisation 137 à 140, connus en soi fixent les extrémités des ressorts 140 à l'enveloppe 14, au moyeu 24 et à la partie courante 27 de l'élément hélicoïdal 26. Dans cet exemple, tous les ressorts 140 sont chargés et travaillent en compression. II peut s'agir de ressorts légers en plastique ou en io mousse de polyuréthane. Dans tous les modes de réalisation décrits précédemment, la section du moyen de coulisse de l'élément hélicoïdal 26 est sensiblement constante afin de faciliter sa fabrication, et la raideur en torsion au niveau du moyeu est uniquement fonction de la raideur d'un tour, d'une fraction de tour, ou d'un is nombre très limité de tours, ce qui permet d'envisager d'utiliser des matériaux plastiques ou composites pour la fabrication de l'élément hélicoïdal 26. Grâce à l'invention, le moyeu étant relativement fixe par rapport au volant, le dispositif de coussin gonflable intégré au moyeu est optimisé, dans la mesure où il n'est plus nécessaire qu'il ait une symétrie autour de l'axe de la colonne. 20 Afin de limiter les risques de bruits engendrés par le contact de l'élément hélicoïdal sur la branche du volant, il peut être implanté un surmoulage sur l'élément hélicoïdal pour éviter les chocs, ou une feutrine sur la branche du volant. D'autre part, l'élément hélicoïdal peut remplir une fonction de liaison 25 électrique par nappe ou faisceau de conducteurs entre le moyeu, où sont implantés des équipements, comme par exemple un dispositif de coussin gonflable, et des systèmes de commande ou de contrôle implantés en avant du moyeu
|
L'ensemble de direction pour automobile comprend une enveloppe (14) et un arbre (15) ; au moins une branche (20) de volant (18) ; un moyeu (24) mobile en rotation par rapport au volant ; un élément hélicoïdal (26) coaxial à l'arbre, au travers duquel s'étend la branche, la partie courante (27) de l'élément hélicoïdal étant mobile en translation axiale par rapport à l'arbre sous l'action d'un déplacement angulaire de la branche de volant, l'enveloppe et le moyeu comprenant des premiers (28) et seconds (29) moyens de guidage axiaux respectifs, coopérant respectivement avec des premiers et seconds moyens (30) de coulisse de l'élément hélicoïdal, afin de fixer la position angulaire du moyeu. Les moyens de coulisse comprennent des moyens constamment adjacents à et situés de part et d'autre de ladite branche, aptes à reporter à l'enveloppe et au moyeu une sollicifiation à la torsion de l'élément hélicoïdal.
|
1. Ensemble de direction propre à équiper un véhicule automobile, l'ensemble étant du type comprenant : - une colonne de direction (12) s'étendant suivant un axe longitudinal (X) et comprenant une enveloppe (14) propre à être solidarisée à la structure du véhicule, et un arbre (15) mobile en rotation dans l'enveloppe (14) ; - un volant (18) comprenant au moins une branche (20) radiale solidaire de l'arbre (15) et reliée à un élément de préhension (22), propre à être tenu par le lo conducteur du véhicule ; - un moyeu (24) adjacent et coaxial au volant (18), le volant (18) étant mobile en rotation par rapport au moyeu (24) ; - un élément hélicoïdal (26) coaxial à l'arbre (15), au travers duquel s'étend la branche (20) de volant (18), la partie courante (27) de l'élément hélicoïdal (26) is étant mobile en translation axiale par rapport à l'arbre (15) sous l'action d'un déplacement angulaire de la branche (20) de volant (18), l'enveloppe (14) et le moyeu (24) comprenant en outre des premiers (28; 128; 228) et des seconds (29; 129; 229) moyens de guidage axiaux respectifs, et l'élément hélicoïdal (26) comprenant des premiers et des seconds moyens (30; 20 131; 230 ; 231) de coulisse aptes à coopérer respectivement avec lesdits premiers (28; 128; 228) et seconds (29; 129; 229) moyens de guidage axiaux, afin de fixer la position angulaire du moyeu (24) à la torsion de l'élément hélicoïdal (26) près, caractérisé en ce que les moyens de coulisse (30; 131; 230; 231) de l'élément 25 hélicoïdal (26) comprennent des moyens constamment adjacents à ladite branche (20) radiale du volant (18) et situés de part et d'autre de cette branche (20), aptes à reporter à l'enveloppe (14) et au moyeu (24) une sollicitation à la torsion de l'élément hélicoïdal (26) résultant des frottements entre cet élément 1:26) et ladite branche (20). 30 2. Ensemble selon la 1, caractérisé en ce que l'élément de liaison hélicoïdal (26) comprend au plus un tour sollicité à la torsion. 2893578 io 3. Ensemble selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que l'élément hélicoïdal (26) est guidé intérieurement et/ou extérieurement sur lesdits premiers (28; 128) et seconds (29; 129) moyens de guidage. 4. Ensemble selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que l'élément 5 hélicoïdal (26) de liaison est guidé intérieurement sur l'un desdits premiers (228) et seconds (229) moyens de guidage et extérieurement sur l'autre desdits premiers (228) et seconds (229) moyens de guidage. 5. Ensemble selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les moyens de coulisse de l'élément hélicoïdal (26) de lo liaison comprennent au moins une rainure (30; 30a; 30b) ou au moins une nervure (30c; 30d; 30e) à section constante. 6. Ensemble selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que lesdits premiers et seconds moyens de guidage comprennent au moins une cannelure (128; 129) de forme légèrement 15 axialement convergente vers la branche (20). 7. Ensemble selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que lesdits premiers (28; 128; 228) et seconds (29; 129; 229) moyens de guidage comprennent une entrée progressive sous forme d'ogive (32) ou de chanfrein (33). 20 8. Ensemble selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'élément hélicoïdal (26) présente une variation dimensionnelle diamétrale (135; 136), soit intérieure, soit extérieure, soit intérieure et extérieure. 9. Ensemble selon l'une quelconque des précédentes, 25 caractérisé en ce que l'élément hélicoïdal (26) présente des extrémités fixées (133, 134) respectivement à l'enveloppe (14) et au moyeu (24). 10. Ensemble selon la 9, caractérisé en ce que les extrémités de l'élément hélicoïdal (26) comprennent des ressorts (140) fixés à l'enveloppe et au moyeu (24).
|
B
|
B62
|
B62D
|
B62D 1
|
B62D 1/10
|
FR2892535
|
A1
|
DISPOSITIF DE SOURIS STYLO POUR ORDINATEUR
| 20,070,427 |
-1- La présente invention concerne un . Le système de souris actuel ne permet pas à l'utilisateur de pouvoir écrire ou dessiner comme on pourrait le faire avec un stylo . Ce dispositif selon l'invention permet de remédier à cet inconvénient. Il comporte en effet selon une première caractéristique, une bille introduite dans un système d'embase pourvue d'un orifice laissant approximativement sortir 1/3 de la bille. Un système coulissant vissé sur le système d'embase permettant d'introduire la bille est positionné dans un système à coulisse permettant ainsi de venir cliquer pour écrire quand l'utilisateur exerce une pression sur le stylo. Un ressort permet de ramener le système coulissant à l'état initial ou légèrement décliqueté quand l'utilisateur retire sa pression. Un système de maintien permet d'introduire les composants. Selon des modes particuliers de réalisation : la souris à une forme de stylo, creuse elle permet d'introduire des composants électroniques. le système d'embase peut aussi introduire des composants notament le système de lecture de la bille ainsi que les capteurs de déplacement. le système d'embase est taraudé pouvant se visser contre le système coulissant permettant d'introduire la bille . le système d'embase est bisauté en arrondit permettant l'inclinaison du stylo ainsi qu'une surface adéquat permettant de venir glisser pour une bonne utilisation du stylo. L'orifice de logement laissant dépasser approximativement 1/3 de la bille 25 a en son extrémité une forme circulaire enveloppante. le système coulissant est pourvu d'un rebord fileté permettant de visser le système d'embase. le rebord du stystème coulissant permet de maintenir la bille dans son logement quand on renverse le stylo. 30 le système coulissant est pourvu d'un deuxième rebord permettant à un ressort d'être positionné. le deuxième rebord du système coulissant permet l'arrêt du système à coulisse. le système à coulisse permettant au système coulissant de venir cliquer est 35 pourvu d'un rebord permettant l'arrêt du système d'embase quand le ressort se détend. un taraudage au système à coulisse permet de serrer le système de maintien. 5 10 15 20 30 2892535 -2- le système de maintien est aussi pourvu d'un rebord permettant de maintenir le ressort. le rebord du système de maintien est pourvue d'un filletage permettant de visser le système à coulisse. le système de maintien est pourvu d'un système d'interrupteur permettant de changer de programe. En référence au dessin le dispositif comprend une bille (1) logée dans un système d'embase (2) taraudé (3) vissé sur le système coulissant (4) permettant d'introduire la bille (1). Pour faciliter l'inclinaison du stylo ainsi que le son déplacement, le système d'embase (2) est bisauté (5) en arrondi. L'orifice (6) du système d'embase (2) d `une forme enveloppante (7) laisse dépasser approximativement 1 /3 de la bille (1) permettant ainsi d'être en contact avec le suport sur lequel le stylo est utilisé. Cette orifice (6) est assez large pour permettre au système de lecture de la bille (1) d'être installé. Un rebord (8) fileté (9) au système coulissant (4) est prévu permettant de visser le système d'embase (2) au système coulissant (4) ainsi que de venir bloquer la bille (1) quand le stylo est renversé. Un autre rebord (10) au système coulissant (4) est prévu pour venir en buté contre le rebord (11) du système à coulisse (12), il permet ainsi de maintenir le ressort (13) . Le système à coulisse (12) est taraudé (14) pour venir se visser sur le rebord (15) du système de maintien (16), ce rebord (15) fileté (17) sert de maintien au ressort (13). Le système de maintien (16) de forme circulaire (18) comme la totalité du stylo dispose d'une cavité (19) suffisamment grande pour 1 `installation des composants. Un système d'interrupteur (20) peut être installé sur la partie circulaire (18) du système de maintien (16) permettant de pouvoir changer de programme. Le dessin est à l'échelle 1/2. La longueur du stylo n'est pas à l'échelle, sa longueur est approximativement celle d'un stylo classique (14 cm). 35
|
Dispositif de souris stylo pour ordinateur.L'invention concerne un dispositif permettant d'utiliser la souris d'un ordinateur pour écrire, dessiner ou cliquer.Il est constitué d'un système de maintien (16) vissé sur un système à coulisse (12) introduisant un système coulissant (4) vissé sur un système d'embase (2) pourvu d'un orifice (6) introduisant une bille (1) permettant à l'utilisateur d'exercer une pression sur l'embase du stylo pour écrire, dessiner ou cliquer et de relâcher la pression pour faire déplacer le curseur sur l' écran.
|
Revendications 1) dispositif de souris stylo pour ordinateur permettant d'écrire, dessiner et cliquer caractérisé en ce qu ' il comporte un système de maintien (16) vissé sur un système à coulisse (12) introduisant un système coulissant (4) vissé sur un système d'embase (2) pourvu d'un orifice (6) introduisant une bille (1) permet donc à l'utilisateur de cliquer et d'écrire en exerçant une pression sur le stylo puis de faire déplacer le curseur sur l'écrant en retirant cette pression . 2) dispositif selon la 1 caractérisé en ce que l'ensemble présente une forme de stylo, creux il permet d'introduire des composants 10 électroniques. 3) dispositif selon la 1 ou la 2 caractérisé en ce que le système d'embase (2) peut aussi contenir des composants électroniques notamment le système de lecture de la bille ainsi que les capteurs de déplacement. 15 4) dispositif selon la 1 caractérisé en ce que le système d'embase (2) est taraudé (3) pouvant se visser contre le système coulissant (4) ceci permettant d'introduire la bille (1). 5) dispositif selon la 1 caractérisé en ce que le système d'embase (2) est bisauté (5) en arrondi permettant l'inclinaison du stylo ainsi 20 que d'avoir une surface adéquate permettant ainsi une bonne utilisation du stylo. 6) dispositif selon la 1 caractérisé en ce que l'orifice de logement (6) laissant dépasser approximativement 1/3 de la bille (1) a en son extrémité une forme circulaire enveloppante (7). 25 7) dispositif selon la 1 caractérisé en ce que le système coulissant (4) est pourvu d'un rebord (8) fileté (9) permettant de visser le système d'embase (2). 8) dispositif selon la 1 caractérisé en ce que le rebord (8) du système coulissant (4) permet de maintenir la bille dans son logement (6) 30 quand le stylo est renversé. 9) dispositif selon la 1 ou la 7 caractérisé en ce que le système coulissant (4) est pourvu d'un deuxième rebord (10) permettant à un ressort (13) d'être positionné. 10) dispositif selon la 1 ou la 8 caractérisé 35 en ce que le système coulissant (4) pourvu du rebord (10) permet de venir en buté contre le rebord (11) du système à coulisse (12).-4- 11) dispositif selon la 1 ou la 9 caractérisé en ce que le système à coulisse (12) permettant au système coulissant (4) de venir cliquer est pourvu d'un rebord (11) permettant l'arrêt du système coulissant (4) quand le ressort (13) se détend. 12) dispositif selon la 1 ou la 9 caractérisé en ce qu'un taraudage (14) au système à coulisse (12) permet de serrer le système de maintien (16). 13) dispositif selon la 1 caractérisé en ce que le système de maintien (16) est aussi pourvu d'un rebord (15) permettant de maintenir le 10 ressort (13). 14) dispositif selon la lou la (13) caractérisé en ce que le rebort (15) est pourvu d'un filetage (17) permettant de visser le système à coulisse (12). 15) dispositif selon la 1 caractérisé en ce que le système 15 de maintien (16) est pourvu d'un système d'interrupteur (20) permettant de changer de programme. 20 25 30 35
|
G
|
G06
|
G06F
|
G06F 3
|
G06F 3/033,G06F 3/0354,G06F 3/048,G06F 3/0488
|
FR2901592
|
A1
|
DISPOSITIF DE MONTAGE D'UNE COURROIE ELASTIQUE SUR UNE POULIE
| 20,071,130 |
De façon avantageuse, lesdits moyens comprennent une butée de déviation fixée à une piste de guidage incurvée recouvrant partiellement la poulie. [0007] De façon préférentielle, la butée est assimilable à un coin et la piste de guidage est en forme de segment de couronne, ledit coin étant disposé sur ladite piste de façon à réduire progressivement sa largeur. Ainsi, la piste définit un arc de cercle autour duquel est placée la courroie. Lorsque la pièce circulaire tourne et que la courroie arrive au niveau de la butée, elle est progressivement déviée de son plan de rotation et vient s'enrouler autour de la poulie. [0008] Préférentiellement, la piste peut être déplacée suivant un axe radial de la pièce circulaire, puis fixée à un emplacement donné le long dudit axe. De cette manière, la piste incurvée peut être rapprochée ou être éloignée du centre de la pièce circulaire pour s'adapter aux dimensions de la poulie. La seule exigence imposée par le dispositif, est que la piste incurvée, qui sert à guider la courroie, recouvre partiellement la poulie et en étant le plus proche possible de ladite poulie, sans la toucher. En effet, puisque la piste sert notamment à faire glisser la courroie sur la poulie, ladite piste doit se retrouver quasiment dans la continuité de la surface latérale externe de ladite poulie pour favoriser le glissement. [0009] Avantageusement, une position extrême de la piste le long de l'axe radial est définie lorsque ladite piste vient en limite du contour de la pièce circulaire. Autrement dit, le dispositif est dimensionné de sorte que la piste n'émerge pas de la pièce circulaire rotative. En effet, ladite pièce circulaire possède une face contre laquelle s'appuie la courroie au moment de la rotation de ladite pièce, ladite face constituant, pour l'occasion, un rail de guidage pour la courroie. En émergeant de la pièce circulaire, la courroie ne serait plus assurée de se maintenir sur la piste. [0010] De façon préférentielle, la pièce circulaire est solidaire d'un arbre, et la poulie possède un alésage central destiné à recevoir ledit arbre. De cette manière, la mise en rotation de la pièce circulaire va entraîner celle de la poulie par l'intermédiaire de l'arbre. La mise en rotation simultanée de ces deux éléments va faciliter le montage de la courroie sur ladite poulie. [0011] L'invention porte également sur une utilisation d'un dispositif de montage selon l'invention pour mettre en place une courroie accessoire autour de la poulie vilebrequin d'un moteur de véhicule automobile. [0012] Les dispositifs de montage selon l'invention présentent l'avantage d'être de conception simple, en faisant intervenir un nombre restreint de pièces ayant une géométrie usuelle ne nécessitant pas d'usinage complexe. Ils présentent également l'avantage de fonctionner rapidement sans jamais avoir à recourir à un effort physique prononcé de la part de l'opérateur. [0013] On donne ci-après une description détaillée d'un mode de réalisation préféré d'un 10 dispositif de montage selon l'invention en se référant aux figures 1 à 10. La figure 1 est une vue en perspective d'une partie d'un dispositif de montage selon l'invention. La figure 2 est une vue en perspective sous un autre angle du dispositif de la figure 1. La figure 3 est une vue de face d'un dispositif de montage selon l'invention pour une 15 position donnée des moyens de guidage et de glissement. La figure 4 est une vue de face du dispositif de la figure 3 pour une autre position des moyens de guidage et de glissement. La figure 5 est une vue du dessus du dispositif de la figure 1 en présence d'une poulie. La figure 6 représente le dispositif de la figure 1 en présence d'une poulie. 20 Les figures 7a, 7b, 7c 7d sont des figures de coté d'un dispositif de montage selon l'invention, montrant l'enroulement progressif de la courroie autour de la poulie à différents instants. La figure 7a correspond à l'instant initial. Les figures 7b et 7c correspondent à des instants intermédiaires pour lesquels la courroie s'enroule progressivement autour de la poulie. La figure 7d correspond à l'instant final pour lequel la courroie est complètement enroulée autour de la poulie. La figure 8 est une vue en perspective d'une courroie accessoire montée sur la poulie vilebrequin d'un moteur de véhicule automobile, au moyen d'un dispositif de montage selon l'invention. 4] En se référant aux figures 1 et 2, un dispositif de montage 1 d'une courroie élastique autour d'une poulie comprend une pièce circulaire 2 plane, présentant une face sur laquelle est fixée une pièce 12 comportant une piste 3 incurvée ayant la forme d'un segment de couronne circulaire. Ladite piste 3 est de faible épaisseur et est surmontée d'une butée 4 ayant la forme d'un coin. En se référant à la figure 5, la butée 4 présente une partie rectangulaire 5 munie de deux alésages permettant d'insérer deux vis de fixation, ladite partie rectangulaire 5 étant prolongée par une partie convergente 6 se terminant par un méplat 7 transversal par rapport au sens de la longueur de la piste 3. La butée 4 est fixée sur la piste 3 au moyen de deux vis, de manière à venir effleurer la pièce circulaire 2 sans jamais venir à son contact. La largeur de la butée 4 est inférieure à la largeur de la piste 3, de sorte que la largeur minimale de la piste 3 au niveau de la butée 4 est approximativement égale à la largeur de la courroie. La pièce circulaire 2 comporte également sur la même face, une deuxième pièce 8 incurvée possédant un rebord 9 plan et parallèle à ladite pièce circulaire 2. La partie de ladite deuxième pièce 8 délimitée à la fois par ledit rebord 9 et la pièce 2 circulaire, est incurvée et peut être assimilée à une gorge 10 de guidage pour la courroie. La deuxième pièce 8 est fixée de façon inamovible à la pièce circulaire 2 et présente une incurvation qui est complémentaire de celle de la piste 3. Ainsi, la piste 3 et la gorge 10 de la deuxième pièce 2 se retrouvent sensiblement en continuité l'une de l'autre, et définissent un passage dont le tracé est arrondi et dans lequel vient partiellement s'enrouler la courroie élastique. Suivant la position da la piste 3 sur la pièce circulaire 2, ledit arrondi se retrouve plus ou moins marqué. La pièce circulaire 2 possède une protubérance centrale 11 comportant un alésage de section hexagonale destinée à recevoir un arbre d'entraînement (non représenté). [0015] En se référant aux figures 3 et 4, la pièce 12 comprenant la piste incurvée 3, possède une série de trois alésages 13 alignés, et ladite pièce 12 est fixée sur la pièce circulaire 2 de sorte que lesdits alésages 13 se retrouvent alignés selon un axe radial de ladite pièce circulaire 2. Lesdits alésages 13 sont destinés à recevoir des vis de fixation pour solidariser, en différentes positions, la pièce 12 comportant la piste incurvée 3, à la pièce circulaire 2. La figure 3 montre une première position possible de la piste 3 qui est située proche du centre de la pièce circulaire 2. La figure 4 montre une autre position de la piste 3 qui se retrouve plus éloignée dudit centre. Pour ces deux configurations, la deuxième pièce 8 est restée fixée à la même place. Le passage constitué par ladite piste 3 et la gorge 10 de la deuxième pièce 8, et dans lequel est placée la courroie 14, a un tracé qui est plus ou moins arrondi, de façon à mieux adapter le dispositif au diamètre de la poulie. [0016] En se référant aux figures 5 et 6, la poulie 15 autour de laquelle la courroie va être montée, possède un alésage central 16 dans lequel vient se loger l'arbre d'entraînement. De cette manière, la pièce circulaire 2 et ladite poulie 15 sont parallèles entre elles et sont traversées par le même arbre. Lesdits éléments 2,15 possèdent ainsi le même axe de rotation et se retrouvent donc en position concentrique. Un moteur (non représenté) entraîne la mise en rotation de la pièce circulaire 2 et donc de l'arbre qui lui est solidaire, provoquant du même coup la rotation de la poulie 15 traversée par ledit arbre. La poulie 15 est partiellement recouverte par la piste 3 qui vient effleurer la surface latérale externe de ladite poulie 15 sans la toucher. De façon plus précise, la poulie 15 est enfilée autour de l'arbre d'entraînement jusqu'à venir au contact du rebord 9 de la deuxième pièce 8 fixe, et de manière à ce que la piste 3 recouvre une partie de la poulie sur toute sa largeur. Idéalement, une surface latérale circulaire 17 de la poulie 15 affleure le bord longitudinal libre 18 de la piste 3 incurvée. [0017] Le montage d'une courroie élastique 14 sur une poulie 15 à partir d'un dispositif 1 selon l'invention, s'effectue comme suit. En se référant à la figure 7a, la poulie 15 est positionnée par rapport à la pièce circulaire 2 et par rapport à la piste 3, conformément à la description des figures 5 et 6. La courroie 14 est initialement placée dans le passage constitué par la piste 3 et la gorge 10 de la deuxième pièce 8. En se référant aux figures 7b et 7c, un moteur déclenche la mise en rotation simultanée de la pièce circulaire 2, de la poulie 15 et de la courroie élastique 14. La butée 4 tend alors à repousser la courroie 14 vers la poulie 15. Au fur et à mesure de la rotation desdits éléments, la courroie 14 s'enroule progressivement autour de la poulie 15. En se référant à la figure 7d, la courroie élastique 14 finit par quitter complètement la piste 3 et par se retrouver intégralement enroulée autour de la poulie15. En se référant à la figure 8, une courroie 14 accessoire d'un moteur de véhicule automobile est élastique et est conçue pour ne pas se déformer de plus de 5 % de sa longueur. Ladite courroie 14 est initialement positionnée à la main autour de la poulie 19 alternateur et autour de la poulie 20 compresseur de climatisation. Le dispositif de montage 1 selon l'invention est alors amené en face de la poulie 15 vilebrequin et est alors agencé à ladite poulie 15 selon les modalités détaillées dans la description précédente. La courroie 14 est ensuite placée à la main dans le passage constitué par la piste 3 et la gorge 10. La pièce circulaire 2 et ladite poulie vilebrequin 15 sont mises en rotation jusqu'à ce que la courroie 14 soit complètement enroulée autour de ladite poulie 15. Un galet 21 fixe de petite taille permet de modifier le chemin de la courroie 14. Le dispositif 1 de montage selon l'invention qui est applicable aux courroies élastiques, permet de s'affranchir des galets tendeurs, de grande taille et coûteux, habituellement utilisés pour le montage des courroies inélastiques.25
|
L'invention se rapporte à un dispositif (1) de montage d'une courroie élastique (14) autour d'une poulie (15), comprenant des moyens mécaniques (3,4) de guidage et de glissement de ladite courroie (14) vers ladite poulie (15), lesdits moyens (3,4) étant solidarisés à une pièce circulaire (2) mue en rotation.La principale caractéristique d'un dispositif selon l'invention est que lesdits moyens (3,4) sont réglables, de manière à adapter ledit dispositif (1) au diamètre de ladite poulie (15).
|
1. Dispositif (1) de montage d'une courroie élastique (14) autour d'une poulie (15), comprenant des moyens mécaniques (3,4) de guidage et de glissement de ladite courroie (14) vers ladite poulie (15), lesdits moyens (3,4) étant solidarisés à une pièce circulaire 10 (2) mue en rotation, caractérisé en ce que lesdits moyens (3,4) sont réglables, de manière à adapter ledit dispositif (1) au diamètre de ladite poulie (15). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les moyens (3,4) peuvent être déplacés en translation 3. Dispositif selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisé en ce que lesdits 15 moyens comprennent une butée (4) de déviation fixée à une piste (3) de guidage incurvée recouvrant partiellement la poulie (15). 4. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que la butée (4) est assimilable à un coin et en ce que la piste (3) de guidage est en forme de segment de couronne, ledit coin (4) étant disposé sur ladite piste (3) de façon à réduire progressivement sa largeur . 20 5. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que la piste (3) peut être déplacée suivant un axe radial de la pièce circulaire (2), puis fixée à un emplacement donné le long dudit axe. 6. Dispositif selon la 5, caractérisé en ce qu'une position extrême de la piste (3) le long de l'axe radial est définie lorsque ladite piste (3) affleure le contour de la 25 pièce circulaire (4). 7. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la pièce circulaire (2) est solidaire d'un arbre, et en ce que la poulie (15) possède un alésage (16) central destiné à recevoir ledit arbre. 8. Utilisation d'un dispositif selon l'une quelconque des précédentes pour 5 monter une courroie (14) accessoire autour de la poulie vilebrequin (15) d'un moteur de véhicule automobile.
|
F
|
F16
|
F16H
|
F16H 7
|
F16H 7/24
|
FR2898739
|
A1
|
SYSTEME DE SUPPORT D'ARBRE POUR MOTEUR ELECTRIQUE, MOTEUR ELECTRIQUE ET PROCEDE DE FABRICATION.
| 20,070,921 |
La présente invention concerne le domaine des moteurs électriques et plus particulièrement celui des supports permettant d'assurer la liaison mécanique entre un arbre tournant et un carter de moteur électrique. L'abrégé du document JP-A-08023666 décrit un moteur sans balai, comprenant une pièce de fixation associée à un capteur à effet Hall prévu pour détecter des aimants montés sur l'arbre. L'arbre est monté à rotation dans la pièce de fixation au moyen de roulements. Dans un moteur conventionnel de ce type, les étapes d'assemblage du moteur sont relativement nombreuses et compliquées du fait du grand nombre de pièces séparées qui assurent les fonctions mécaniques, électriques et les fonctions de détection de l'angle de rotation du rotor. La présente invention vise à remédier aux inconvénients de l'état de la technique évoqués ci-dessus. La présente invention propose un support d'arbre multifonctions. La présente invention propose un sous-ensemble roulement et flasque assurant la liaison mécanique entre l'arbre et le carter du moteur, et servant de support au capteur et à l'électronique de traitement du signal. Le système de support d'arbre pour moteur électrique comprend un palier à roulement pourvu d'une bague intérieure prévue pour être montée sur l'arbre et d'une bague extérieure, au moins un capteur de position angulaire pour la détection de la position angulaire de la bague intérieure, un codeur monté sur la bague intérieure, un flasque 2 de support de la bague extérieure du palier, et un module de traitement supporté par le flasque. Le support constitue un sous-ensemble assurant les fonctions de palier, de flasque, et de détection angulaire. Dans un mode de réalisation, le capteur est monté sur le module de traitement relié à une sortie du capteur. Dans un mode de réalisation, le module de traitement est configuré pour recevoir un signal de sortie du ou des capteurs représentatif de la position angulaire du codeur par rapport au capteur et pour émettre en sortie une information traitée représentative de la position angulaire du codeur par rapport au capteur. Le support assure, en outre, la fonction de traitement de l'information de détection angulaire Dans un mode de réalisation, le flasque est étanche. Dans un mode de réalisation, le flasque comprend des moyens de fixation sur un moteur électrique. Les moyens de fixation peuvent comprendre des trous traversants permettant de visser le flasque sur le capteur du moteur électrique. Dans un mode de réalisation, le système comprend un moyen d'étanchéité avec une extrémité de la bague intérieure. Le flasque forme ainsi l'extrémité axiale d'un moteur et interdit une entrée de liquide ou de polluants. L'étanchéité peut être du type à passage étroit ou lèvre frottante avec le codeur ou la bague intériieure ou l'arbre du moteur. Dans un mode de réalisation, le capteur de position angulaire est capable de détecter une position angulaire absolue. On peut ainsi connaître avec précision la position angulaire d'épaule du rotor par rapport au stator, ce qui est particulièrement utile dans le cas d'un moteur à courant continu sans balai. 3 Dans un mode de réalisation, le module de traitement comprend une carte électronique supportant le ou les capteurs. Dans un mode de réalisation, le module de traitement est configuré pour émettre une information de sortie sous forme analogique ou numérique. Dans un mode de réalisation, le flasque est surmoulé sur la bague extérieure. Dans un mode de réalisation, la bague extérieure comprend une surface en contact avec le flasque munie de reliefs d'accrochage. Ladite surface peut être la surface extérieure de la bague extérieure. Les reliefs d'accrochage peuvent obtenus par moletage. Dans un mode de réalisation, le module de traitement est configuré pour émettre une information de sortie sous forme de modulation de largeur d'impulsion. L'invention concerne également un moteur électrique comprenant un arbre, un rotor, un stator et un système tel que ci-dessus supportant l'arbre, monté dans le stator et capable de fournir en sortie la position angulaire du rotor par rapport au stator. Dans un mode de réalisation, ledit système ferme une extrémité axiale du moteur. On obtient ainsi une excellente étanchéité. Le procédé de fabrication d'un système de support d'arbre pour moteur électrique comprend les étapes de fixation d'un flasque sur une bague extérieure de palier à roulement équipé d'un codeur, de montage sur le flasque d'un module de traitement équipé d'un capteur d'angle, le capteur et le module de traitement étant connectés. Dans un mode de réalisation, le flasque et le palier à roulement sont fixés l'un à l'autre de façon indémontable. Dans un mode de réalisation, on surmoule le flasque sur la bague extérieure. On obtient ainsi une excellente étanchéité. 4 L'assemblage du moteur peut être effectué en orientant le rotor, en amenant le système de support d'arbre par un mouvement axial, l'arbre du rotor passant dans le palier à roulement et en fixant le flasque sur le carter du moteur électrique. La fixation peut être effectuée par vissage. On peut ainsi fournir à un fabricant de moteur électrique un sousensemble multifonctions assurant la liaison mécanique entre l'arbre et le carter, supportant le circuit électronique de traitement du signal et supportant le ou les capteurs de rotation. Le codeur est avantageusement supporté par une bague du roulement. Le système de support est compact axialement, est capable d'assurer l'étanchéité du moteur par montage d'un seul sous-ensemble, assure localement un traitement des signaux de sortie du ou des capteurs à proximité immédiate du ou des capteurs, d'où une meilleure qualité de signal. En effet, l'information traitée de sortie est moins sensible aux parasites ou influences extérieures que les signaux de sortie du ou des capteurs, notamment lorsque l'information traitée de sortie se présente sous forme numérique ou de modulation de largeur d'impulsions. La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description détaillée d'un mode de réalisation pris à titre d'exemple nullement limitatif et illustré par les dessins annexés, sur lesquels : la figure 1 est une vue éclatée en coupe d'un moteur électrique ; - la figure 2 est une vue en coupe du moteur électrique ; -la figure 3 est une vue en perspective du support d'arbre ; - la figure 4 est une vue en perspective opposée à la figure 3 du support d'arbre ; - la figure 5 est une vue en perspective éclatée du support d'arbre ; et -la figure 6 est une vue en coupe axiale du support d'arbre. Comme illustré sur les figures 1 et 2, le moteur électrique référencé 1 dans son ensemble, comprend un carter 2, un stator 3 monté dans le carter 2, un rotor 4 et un arbre 5 solidaires en rotation 5 l'un de l'autre, un palier à roulement 6 disposé entre une des extrémités de l'arbre 5 et le carter 2, et un système de support d'arbre 7 fixé au carter 2 et supportant l'autre extrémité de l'arbre 5. Plus particulièrement, le carter 2 comprend une partie axiale 8, un fond radial 9 fermant l'une des extrémités de la partie axiale 8, et une collerette axiale 10 fixée au fond radial 9, centrée sur l'axe du moteur et prévue pour recevoir le palier à roulement 6. Le palier à roulement 6 peut être de type conventionnel avec une bague intérieure 11, une bague extérieure 12, une rangée d'éléments roulants 13, ici des billes, disposés entre un chemin de roulement extérieur de la bague intérieure 11 et un chemin de roulement intérieur de la bague extérieure 12. Le roulement 6 peut être pourvu d'une cage de maintien de l'espacement circonférentiel des éléments roulants 13 ainsi que d'un joint d'étanchéité 14 disposé du côté opposé au fond radial 9. La présence d'un joint d'étanchéité du côté du fond radial 9 n'est pas indispensable, dans la mesure où le fond radial 9 fermé protège efficacement le roulement 6 contre l'intrusion de polluants extérieurs. L'une des extrémités de l'arbre 5 est emmanchée dans la bague intérieure 11. Le stator 3 se présente sous la forme d'une pièce tubulaire, venant à proximité du fond radial 9 du carter 2 et en contact avec l'alésage de la partie axiale 8. Le stator 3 comprend en outre trois pions axiaux 15 en saillie en direction opposée au fond radial 9. Le rotor 4 est fixé sur l'arbre 5 et est monté à l'intérieur du stator 3 tout en pouvant tourner par rapport audit stator 3. 6 Le système de support 7 pour l'arbre 5, visible plus en détail sur les figures 3 à 5, comprend un flasque 16, un palier à roulement 17 supporté par le flasque 16, un module électronique de traitement 18 également supporté par le flasque 16, un codeur 19 supporté par le palier à roulement 17 et au moins un capteur 20 supporté par le module 18. Dans le mode de réalisation représenté, il est prévu quatre capteurs 20. A l'état monté, le système de support 7 ferme l'extrémité du carter 2 du côté opposé au fond radial 9. Le flasque 16 comprend une paroi de forme générale radiale annulaire 21 se prolongeant vers l'extérieur par quatre oreilles également radiales 22. Chaque oreille 22 est pourvue d'un trou traversant 23 permettant le passage d'un goujon ou d'une vis pour fixer le système de support 7 sur le carter 2. Le flasque 16 est pourvu d'une nervure annulaire 24 s'étendant axialement en direction du fond radial 9 et en contact avec l'alésage de la partie axiale 8 du carter 2, assurant ainsi le centrage du flasque 7 dans le carter 2. Une pluralité de creux 25, en forme d'arc de cercle, sont ménagés sur la face extérieure du flasque 16 radialement au niveau de la nervure 24 pour des raisons de retrait au démoulage et de refroidissement différentiel, évitant ainsi qu'une partie épaisse ne se refroidisse plus lentement que des parties plus fines. Une pluralité de trous traversants 26, ici au nombre de trois, sont ménagés dans la partie radiale annulaire 21 et sont prévus pour recevoir les doigts 15 du stator 3. Le stator 3 est ainsi immobilisé en rotation par rapport au système de support 7. Les doigts 15 et les trous 26 peuvent être circonférentiellement régulièrement répartis ou au contraire répartis selon un angle différent de 120 afin de réaliser une indexation du stator 3 par rapport au système de support 7. 7 Le flasque 16 comprend une portion tronconique 27 s'étendant à partir de la portion radiale annulaire 21, radialement vers l'intérieur et axialement en direction du fond radial 9 du carter 2, une portion radiale annulaire 28 prolongeant vers l'intérieur la portion tronconique 27 et une portion axiale annulaire 29 permettant de loger le roulement 17. Des nervures de rigidification peuvent être prévues entre la portion radiale 28 et la portion axiale 29 dans le prolongement de la portion tronconique 27. Plus précisément, la portion radiale 28 comporte un alésage 29a délimité par deux rebords radiaux dirigés vers l'intérieur 30 et 31. Une pluralité de doigts axiaux 32 sont prévus en saillie à partir de la portion radiale 28, en direction opposée au fond radial 9 du carter 2. Le flasque 16 est avantageusement réalisé de façon monobloc dans un matériau synthétique venu de moulage, par exemple comprenant du polyamide 6-6 ou encore du polyéthylène-térèphtalate chargé de fibres de verre ou de carbone, par exemple dans une proportion de l'ordre de 10 à 50%, préférablement de l'ordre de 20 à 40%, par exemple d'environ 30%. Le palier à roulement 17 comprend une bague intérieure 33, une bague extérieure 34, une rangée d'éléments roulants 35, ici des billes, une cage 36 de maintien de l'espacement circonférentiel régulier des éléments roulants 35 et un flasque d'étanchéité 37. Le roulement 17 représente une structure analogue au roulement 6 avec deux bagues massives à gorge profonde formant chemin de roulement dans l'alésage de la bague extérieure et sur une portée extérieure de la bague intérieure. Le flasque 37 est monté dans une rainure de la bague extérieure 34 et vient former un passage étroit avec une portée extérieure de la bague intérieure 33 en étant disposé du côté du rotor 4. La bague extérieure 34 est en contact avec l'alésage 29a de la 8 portion axiale 29 et les rebords radiaux 30 et 31 du flasque 16. Avantageusement, le flasque 16 est surmoulé sur la bague extérieure 34. On obtient ainsi une étanchéité et une tenue mécanique excellentes entre ces deux pièces. Le codeur 19 comprend un support 38, en forme de coupelle en tôle, et une partie active 39. Le support 38 comprend une partie axiale emmanchée sur une portée extérieure de la bague intérieure 33, du côté opposé au flasque d'étanchéité 37, une partie radiale dirigée vers l'intérieur à partir de la partie axiale et en contact avec une surface frontale radiale de la bague intérieure 33 et une portion tronconique dirigée radialement vers l'intérieur et axialement à l'opposé du flasque d'étanchéité 37 et prolongeant l'extrémité de petit diamètre de la partie radiale. La partie active 39, par exemple un plasto-ferrite magnétisé comprenant une pluralité de pôles nord et sud alternés circonférentiellement, est surmoulée sur la face extérieure de la portion tronconique, une face de la portion radiale à l'opposé de la bague intérieure 33 et une partie de la face extérieure de la partie axiale. La partie active 39 présente une surface extérieure axiale et peut comprendre un nombre de pôles non multiple du nombre de capteurs. Le module électronique 18 comprend une carte électronique 40 de forme générale annulaire, dans laquelle sont ménagés une pluralité de trous traversants 41, ici au nombre de trois, prévus pour venir coopérer avec les doigts 32 du flasque 16. Lors du montage, les doigts 32 passent dans les trous 41 et en assurent ainsi le maintien angulaire du module 18 par rapport au flasque 16 ainsi que son indexation. La carte électronique 40, par exemple du type circuit imprimé, supporte une pluralité de composants électroniques permettant de traiter les signaux de sortie des capteurs 20 et de générer un signal de sortie transmis vers d'autres organes non représentés, par voie filaire ou encore radioélectrique. La carte électronique 40 supporte également les capteurs 20 au moyen de quatre groupes de trois trous 43 ménagés à proximité de son bord intérieur et dans lesquels des pattes 44 des éléments capteurs 20 sont disposées puis fixées, en général par brasure. Les capteurs 20 peuvent être disposés circonférentiellement régulièrement répartis ou non. A l'état monté du système de support 7, illustré sur la figure 6, le module électronique 18 est disposé à proximité de la face extérieure de la partie radiale 28 du flasque 16. Les éléments capteurs 20 sont en saillie axiale par rapport à la carte électronique 40 et sont disposés radialement entre le codeur 19 et le rebord radial 31 de la partie radiale 28, tout en étant séparés de la surface extérieure axiale de la partie active 39 du codeur 19 par un faible entrefer radial. Le module électronique 18 et le codeur 19 présentent un diamètre intérieur supérieur à l'alésage de la bague intérieure 33 pour pouvoir laisser passer une extrémité de l'arbre 5 du moteur électrique. On dispose ainsi d'un système de support d'arbre formant un sous-ensemble pré-monté prévu pour être disposé à l'extrémité axiale ouverte du carter 2 et assurant les fonctions de support de l'arbre 5 tournant du moteur électrique, d'obturation de la face radiale ouverte du carter 2, d'anti-rotation du stator 3, de détection de paramètres de rotation de l'arbre 5, notamment la vitesse, la position angulaire, l'accélération, etc. Le système de support d'arbre permet également de supporter l'électronique de traitement du signal et le ou les capteurs. Un couvercle peut ensuite venir protéger le module électronique 18. Le couvercle peut être scellé de façon étanche, assurant ainsi une 10 protection de haut niveau pour l'intérieur du moteur électrique et pour la carte électronique. On peut prévoir que le couvercle, de forme annulaire, fixé sur le flasque 16, vienne former un passage étroit avec le codeur 19 et/ou la bague intérieure 33 du roulement 17. Le couvercle peut également être pourvu d'une étanchéité frottante. La fabrication du système de support d'arbre 7 peut comprendre les étapes suivantes. On effectue un surmoulage du flasque 16 sur la bague extérieure 34 du roulement 17. Afin de garantir un bon accrochage de la matière plastique sur la bague extérieure 34 du roulement 17, on pourra prévoir un moletage sur au moins une partie de la surface extérieure cylindrique de ladite bague extérieure 34. On emmanche le codeur 19 sur la bague intérieure 33. On monte le module électronique 18 sur le flasque 16, puis on vient fermer l'ensemble avec le couvercle. Le montage du moteur électrique peut être effectué par un faible nombre d'opérations relativement simples. Tout d'abord, on vient placer le roulement 6 dans son logement au fond du carter 2. On dispose le stator 3 dans le carter 2. On dispose l'arbre 5 supportant le rotor 4 dans l'alésage de la bague intérieure 11 du roulement 6. On dispose et on fixe le sous-ensemble de support d'arbre 7 dans le carter 2. Le couvercle peut ensuite être fixé au flasque. Ces étapes s'effectuent par de simples mouvements axiaux. Le montage du moteur s'en trouve donc considérablement simplifié. Bien entendu, le module de traitement 18 et plus particulièrement les circuits électroniques 42, peuvent être conçus pour émettre une information de sortie sous forme analogique ou numérique. La position angulaire relative des pôles du codeur 19 et des capteurs 20 peut permettre de détecter la position angulaire absolue et donc de connaître avec une précision très élevée la position 11 relative des pôles du rotor 4 par rapport aux pôles du stator 3. Alternativement, les circuits électroniques 42 peuvent être configurés pour émettre une information de sortie sous forme de modulation de largeur d'impulsion. Le signal de sortie peut ainsi être directement utilisé par d'autres organes extérieurs
|
Système de support 7 d'arbre pour moteur électrique 1, comprenant un palier à roulement 17 pourvu d'une bague intérieure 33 et d'une bague extérieure 34, au moins un capteur 20 de position angulaire pour la détection de la position angulaire de la bague intérieure, un codeur 19 monté sur la bague intérieure, un flasque 16 de support de la bague extérieure du palier, et un module de traitement 18 supporté par le flasque.
|
1-Système de support (7) d'arbre pour moiteur électrique (1), caractérisé par le fait qu'il comprend un palier à roulement (17) pourvu d'une bague intérieure (33) prévue pour être montée sur ledit arbre (5), et d'une bague extérieure (34), au moins un capteur (20) de position angulaire pour la détection de la position angulaire de la bague intérieure, un codeur (19) monté sur la bague intérieure, un flasque (16) de support de la bague extérieure du palier, et un module de traitement (18) supporté par le flasque. 2-Système selon la 1, dans lequel le capteur (20) est monté sur le module de traitement (18) relié à une sortie du capteur. 3-Système selon la 1 ou 2, dans lequel le module de traitement (18) est configuré pour recevoir un signal de sortie du ou des capteurs représentatif de la position angulaire du codeur par rapport au capteur et pour émettre en sortie une information traitée représentative de la position angulaire du codeur (19) par rapport au capteur (20). 4-Système selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le flasque (16) comprend des moyens de fixation sur un moteur électrique (1). 5-Système selon l'une quelconque des précédentes, comprenant un moyen d'étanchéité avec une extrémité de la bague intérieure. 6-Système selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le capteur (20) de position angulaire est capable de détecter une position angulaire absolue. 7-Système précédentes, dans carte électronique 8-Système précédentes, dans extérieure (34) du 9-Système précédentes, dans selon l'une quelconque des lequel le module de traitement (18) comprend une (40) supportant le capteur (20). selon l'une quelconque des lequel le flasque (16) est surmoulé sur la bague palier à roulement (17). selon l'une quelconque des lequel la bague extérieure (34) comprend une surface en contact avec le flasque munie de reliefs d'accrochage. 10-Système selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le module de traitement est configuré pour émettre une information de sortie sous forme de modulation de largeur d'impulsions. 11-Moteur électrique (1) comprenant un arbre (5), un rotor (4), un stator (3) et un système (7) selon l'une quelconque des précédentes supportant ledit arbre, monté sur le stator et capable de fournir en sortie la position angulaire du rotor par rapport au stator. 12-Moteur selon la 11, dans lequel ledit système 20 (7) ferme une extrémité axiale du moteur. 13-Procédé de fabrication d'un système de support d'arbre pour moteur électrique, dans lequel on fixe un flasque (16) sur une bague extérieure (34) de palier à roulement (17) équipé d'un codeur (19), on monte sur le flasque (16) un module de traitement (18) équipé d'un 25 capteur d'angle (20), et on connecte le capteur et le module de traitement. 14-Procédé selon la 13, dans ]lequel on surmoule le flasque (16) sur la bague extérieure (34). 15-Procédé selon la 13 ou 14, dans lequel on 30 oriente un rotor (4), on amène le système (7) de support d'arbre par unmouvement axial, l'arbre du rotor passant dans le palier à roulement (17), et on fixe le flasque sur un carter (2) de moteur électrique (1).
|
H
|
H02
|
H02K
|
H02K 29,H02K 5,H02K 15
|
H02K 29/06,H02K 5/22,H02K 15/14
|
FR2893795
|
A1
|
DISPOSITIF DE CABLAGE POUR UNE INSTALLATION DE TELEPHONIE SUR ADSL, SUR UNE LIGNE EN DEGROUPAGE TOTAL.
| 20,070,525 |
1 --DESCRIPTION La présente invention concerne un dispositif facilitant l'installation du câblage permettant la propagation du signal émis par le port de téléphonie analogique d'une Passerelle Résidentielle dans l'installation téléphonique existante d'un abonné au service voix sur IP d'un opérateur ADSL, dans le cadre du dégroupage total. Un abonné résidentiel au service de téléphonie d'un opérateur ADSL se voit fournir une Passerelle Résidentielle. Est dite Passerelle Résidentielle, un équipement 15 terminal qui fournit au moins les fonctions de : - modem ADSL ; - passerelle voix sur IP. Une Passerelle Résidentielle possède donc au moins . 20 - un port dit DSL sur lequel est raccordé la boucle locale ; - un port dit de téléphonie analogique sur lequel est raccordé un téléphone analogique standard. Cette Passerelle Résidentielle, une fois 25 correctement installée et en état de marche, une fois le réseau de l'opérateur proprement configuré et en état de marche, propose à l'abonné un service téléphonique grâce au téléphone branché sur le port de téléphonie analogique. 30 Un abonné téléphonique de l'opérateur historique dispose d'une ligne téléphonique, dans la bande de base de la boucle locale. Cette ligne est accessible sur l'ensemble de son installation téléphonique domestique, qui peut comporter plusieurs prises. Cet 35 abonné peut donc utiliser simultanément ou alternativement plusieurs téléphones raccordés à son réseau local téléphonique. - 2 - Un abonné dont la boucle locale est partiellement dégroupée dispose d'une ligne de téléphone supplémentaire, via la Passerelle Résidentielle qui utilise la large bande de la boucle locale, en plus de la ligne fournie dans la bande de base par l'opérateur historique. Un abonné dont la boucle locale est totalement dégroupée dispose de la seule ligne téléphonique fournie par sa Passerelle Résidentielle. Cette ligne n'est par défaut accessible que par le téléphone raccordé sur le port de téléphonie analogique de la Passerelle Résidentielle. Le réseau téléphonique domestique, et l'ensemble de ses points d'accès répartis dans le logement de l'abonné, ne sont plus utilisables. Il existe plusieurs procédés connus pour contourner ce problème : modifier le câblage téléphonique domestique ; utiliser un ensemble de conjoncteurs et de câbles téléphoniques standard. Le matériel nécessaire est un premier cordon téléphonique d'une paire avec à une extrémité une prise RJ-11, et à l'autre un conjoncteur téléphonique gigogne ; et un second cordon téléphonique d'une paire RJ-11 - RJ-11. La prise mâle du conjoncteur téléphonique gigogne du premier cordon est à raccorder sur la prise conjoncteur femelle du filtre ADSL, et la prise RJ-11 sur le port de téléphonie analogique de la Passerelle Résidentielle. Le second cordon relie la sortie RJ-11 du filtre ADSL au port ADSL de la Passerelle Résidentielle. L'abonné résidentiel installé un tel dispositif analogiques standards la prise femelle gigogne du premier autres prises de existante. ayant téléphones soit sur téléphonique chacune des domestique peut brancher des et les utiliser, du conjoncteur cordon, soit sur sont installation - 3 - Ces procédés ne répondent pas au critère de simplicité qu'exige un déploiement à grande échelle auprès du grand public. En effet, le premier nécessite l'intervention d'un technicien sur le site client. D'autre part, même si le second procédé peut se réaliser sans l'intervention d'un technicien sur site, les branchements à réaliser sont trop complexes et comportent d'importants risques d'erreur d'installation. Le dispositif selon l'invention permet de remédier à ce problème en simplifiant le deuxième procédé. L'installation est facilitée et, les risques de mauvaise installation par le client, minimisés. Le dispositif selon l'invention comporte en effet une gaine, dite gaine principale, qui enserre les deux cordons téléphoniques. Les parties de cordon non gainées sont dimensionnées de manière à s'adapter parfaitement aux équipements sur lesquels ils doivent être raccordés . - d'un côté de la gaine, le degré de liberté entre le conjoncteur téléphonique mâle et la prise RJ-11 permet une adaptation parfaite sur les deux ports 25 femelle du filtre ADSL ; - à l'autre extrémité du dispositif, du côté Passerelle Résidentielle de la gaine, l'espacement entre les prises RJ-11 des deux cordons est calculé en fonction de l'écartement des 30 ports de téléphonie analogique et DSL de la Passerelle Résidentielle. Une première variante du dispositif selon l'invention intègre le filtre ADSL. Le côté Passerelle Résidentielle reste inchangé. Le 35 conjoncteur téléphonique gigogne spécifique à l'autre extrémité de la gaine assure la fonction de filtrage et doit donc être branché directement sur la boucle - 4 - locale, accessible sur l'une des prises murale de l'installation téléphonique. Une seconde variante du dispositif selon l'invention reprend la première variante et son conjoncteur téléphonique gigogne spécifique, mais simplifie le côté Passerelle Résidentielle . Un connecteur RJ-11 est monté directement au bout de la gaine principale. Ce connecteur comporte donc quatre broches actives, où sont raccordés des deux paires fils téléphoniques se trouvant dans la gaine principale. Ceci implique une contrainte sur la Passerelle Résidentielle, qui doit comporter un port RJ-11 femelle spécifique, d'où il extraira les signaux DSL et de téléphonie analogique. Les dessins annexés illustrent l'invention : - la figure 1 représente le dispositif de l'invention ; la figure 2 représente une première variante de ce 20 dispositif ; la figure 3 représente, en vue logique, les connections à l'intérieur du conjoncteur téléphonique gigogne spécifique de la variante exposée en figure 2 ; 25 la figure 4 représente une seconde variante du dispositif selon l'invention. En référence à la figure 1, le dispositif comporte un conjoncteur téléphonique gigogne standard 30 (1). Les plots 1 et 3 de la prise mâle (2) sont raccordés à ceux de la prise femelle (3) et à la paire de fils téléphoniques sortant par l'orifice (4). La prise mâle se raccorde sur la prise femelle du filtre ADSL, et un téléphone analogique standard se raccorde 35 sur la prise femelle. Une gaine (5) enserre les deux fils sortant par l'orifice (4). Du connecteur RJ-11 (6) sort une paire de fils téléphoniques raccordés sur ses broches 3-4 (7). Cette paire de fils téléphoniques - 5 - est gainée, et d'une longueur qui permet un raccordement aisé sur la prise RJ-11 femelle du filtre ADSL, lorsque la prise mâle du conjoncteur téléphonique gigogne est elle-même branchée sur la prise conjoncteur femelle du même filtre ADSL. La gaine principale (8) enserre les deux gaines des deux paires de fils téléphoniques. La paire de fils (5) sort de la gaine principale en (9). La seconde paire (7) sort en (10). Les longueurs des câbles sortant de la gaine principale (respectivement (9) et (10)) sont telles qu'elles permettent un raccordement aisé des prises RJ-11 mâle (respectivement (11) et (12)) sur (respectivement) les ports de téléphonie analogique et DSL de la Passerelle Résidentielle. Les fils téléphoniques contenus dans les gaines (9) et (10) sont montés sur les broches 3-4 des connecteurs RJ-11. Dans la forme de réalisation selon la figure 2, le dispositif comporte un conjoncteur téléphonique gigogne spécifique (13), qui assure la fonction de filtrage. Le boîtier du conjoncteur (13) est plus volumineux que le boîtier du conjoncteur téléphonique gigogne standard (1), pour donner la place au circuit imprimé du filtre fréquentiel. Le câblage interne de ce conjoncteur (13) est détaillé en figure 3. Il remplace fonctionnellement les éléments suivants du dispositif décrit par la figure 1 : - le conjoncteur téléphonique gigogne standard (1) ; - les deux paires de fils téléphoniques (5) et (7) 30 sortant de la gaine principale (8) ; - le connecteur RJ-11 (6) ; - un filtre ADSL standard. De l'orifice (4) sort la gaine principale (8) enserrant deux paires de fils téléphoniques elles- 35 mêmes gainées. Les longueurs des câbles sortant de la gaine principale (respectivement (9) et (10)) sont telles qu'elles permettent un raccordement aisé des prises RJ-11 mâle (respectivement (11) et (12)) sur - 6 - (respectivement) les ports de téléphonie analogique et DSL de la Passerelle Résidentielle. Les fils téléphoniques contenus dans les gaines (9) et (10) sont montés sur les broches 3-4 des connecteurs RJ-11. Le conjoncteur téléphonique spécifique (13) du dispositif présenté figure 2, est détaillé en vue logique dans la figure 3. Le signal téléphonique, présent entre les plots 1 et 3 du port conjoncteur téléphonique mâle (2) est dupliqué sur une paire de cuivre sortant en (7), et se présente à l'entrée du filtre passe-bas (14). Ce filtre a les caractéristiques (ordre et fréquence de coupure) d'un filtre ADSL standard. La sortie du filtre est câblée vers une paire de cuivre sortant en (5) et vers les plots 1 et 3 du port conjoncteur téléphonique femelle. Le port conjoncteur téléphonique mâle (2) se raccorde sur l'une des prises téléphoniques murales du câblage domestique. Sur le port conjoncteur téléphonique femelle (3), se branche un téléphone analogique standard. La paire de fils téléphoniques gainée sortant en (7) rentre dans la gaine principale et en ressort vers un connecteur RJ-11 à raccorder sur le port DSL de la Passerelle Résidentielle. La paire de fils téléphoniques gainée sortant en (5) rentre dans la gaine principale et en ressort vers un connecteur RJ-11 à raccorder sur le port de téléphonie analogique de la Passerelle Résidentielle. Dans la forme de réalisation selon la figure 4, le dispositif comporte un conjoncteur téléphonique gigogne spécifique (13), qui assure la fonction de filtrage. Le boîtier du conjoncteur (13) est plus volumineux que le boîtier du conjoncteur téléphonique gigogne standard (1), pour donner la place au circuit imprimé du filtre fréquentiel. Le câblage interne de ce conjoncteur (13) est détaillé en figure 3. Il remplace fonctionnellement les éléments suivants du dispositif décrit par la figure 1 : - 7 - - le conjoncteur téléphonique gigogne standard (1) ; - les deux paires de fils téléphoniques (5) et (7) sortant de la gaine principale (8) ; - le connecteur RJ-11 (6) ; - un filtre ADSL standard. De l'orifice (4) sort la gaine principale (8) enserrant deux paires de fils téléphoniques elles-mêmes gainées. A l'extrémité de la gaine principale (8) est monté un connecteur RJ-11 spécifique (15) sur lequel sont raccordées les deux paires de fils téléphoniques : l'une sur les broches 3-4, l'autre sur les broches 2-5. La Passerelle Résidentielle doit donc être modifiée en conséquence : elle ne comporte qu'un port RJ-11 femelle, en lieu place des ports de téléphonie analogique et DSL. Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné à être déployé chez un abonné au service de téléphonie d'un opérateur ADSL, dont la boucle locale a été totalement dégroupée
|
Dispositif de câblage pour une installation de téléphonie sur ADSL, sur une ligne en dégroupage total.L'invention concerne un dispositif facilitant l'installation du câblage permettant la propagation du signal émis par le port de téléphonie analogique d'une Passerelle Résidentielle, dans l'installation téléphonique existante d'un abonné au service voix sur IP en dégroupage total d'un opérateur ADSL.Il est constitué d'une gaine principale (8) qui enserre deux paires de fils téléphoniques. D'un côté de la gaine principale (8), le degré de liberté entre la prise mâle (2) du conjoncteur téléphonique gigogne (1) et la prise RJ-11 (6) permet une adaptation parfaite sur les deux ports femelle d'un filtre ADSL standard. A l'autre extrémité de la gaine principale (8), l'espacement entre les connecteurs RJ-11 ((11) et (12)) est dimensionné en fonction de l'écartement des ports de téléphonie analogique et DSL de la Passerelle Résidentielle.Ce dispositif comporte deux variantes qui permettent d'améliorer encore la simplification du câblage.Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné à être déployé chez un abonné au service de téléphonie d'un opérateur ADSL, dont la boucle locale a été totalement dégroupée.
|
1) Dispositif permettant la propagation du signal émis par le port de téléphonie analogique d'une Passerelle Résidentielle dans l'installation téléphonique existante d'un abonné au service voix sur ADSL d'un opérateur, caractérisé en ce qu'il comporte une gaine principale (8) enserrant les deux paires de fils téléphoniques (9) et (10). 2) Dispositif selon la 1, caractérisé par une longueur des câbles (9) et (10) sortant de la gaine principale (8), calculée pour s'adapter parfaitement aux ports RJ-11 femelle ADSL et de téléphonie analogique de la Passerelle Résidentielle. 3) Dispositif selon les 1 et 2, caractérisé par une longueur des câbles (5) et (7) sortant de la gaine principale (8), calculée pour que le la prise conjoncteur mâle (2) et la prise RJ-11 mâle (6) (respectivement) s'adaptent parfaitement aux ports conjoncteur téléphonique femelle et RJ-11 femelle (respectivement) d'un filtre ADSL standard. 4) Dispositif selon les 1 et 2, caractérisé par un conjoncteur téléphonique gigogne spécifique (13) assurant lui-même fonction de filtrage ADSL, et dont sort par un orifice (4) une gaine principale (8) enserrant les deux paires de fils téléphoniques. 5) Dispositif selon la 1 et 4, caractérisé par un connecteur RJ-11 spécifique (15) sur lequel sont raccordées les deux paires de fils téléphoniques sortant du conjoncteur téléphonique gigogne spécifique (13) en (5) et (7), l'une sur les broches 3-4, l'autre sur les broches 2-5.
|
H
|
H04
|
H04L,H04Q
|
H04L 5,H04Q 11
|
H04L 5/00,H04Q 11/00
|
FR2902487
|
A1
|
SYSTEME D'ISOLATION D'UN RESERVOIR CRYOGENIQUE, PROCEDE D'ISOLATION DUDIT RESERVOIR
| 20,071,221 |
La présente invention concerne un système d'isolation d'un réservoir cryogénique, tel que réservoir de lanceurs spatiaux ou tout autre réservoir susceptible de contenir un fluide cryogénique, tel que notamment réservoir de stockage fixe, camion citerne, réservoir de véhicule. L'utilisation de fluides cryogéniques pour les lanceurs ou véhicules spatiaux est particulièrement intéressante car elle permet de mettre en oeuvre des combustibles et carburants liquides, notamment pour lancer et manoeuvrer ces engins. En outre, ces fluides font l'objet de nombreux développements afin de propulser des véhicules terrestres. Les fluides susceptibles d'être contenus dans de tels réservoirs sont, par exemple, l'hydrogène, l'oxygène, le gaz naturel, l'éthylène. Ces fluides sont stockés à l'état liquide à très basse température, par exemple l'hydrogène à moins de - 252 C, l'oxygène à moins de - 183 C, le gaz naturel à moins de -162 C, alors que la température ambiante, à l'extérieur du réservoir est en général autour de 20 C. La quantité de fluides nécessaire, notamment pour la propulsion d'engins spatiaux, impose en général des réservoirs aux formes soigneusement adaptées à l'engin, et ces réservoirs constituent une partie très importante de l'ensemble. Afin de maintenir le fluide contenu dans le réservoir à l'état liquide, il convient d'isoler les parois du réservoir. On dispose donc des matériaux isolants entre la structure du réservoir, en général la paroi externe du réservoir, et le volume où le fluide cryogénique est stocké. Un tel réservoir est par exemple décrit dans le document 5 brevet US 3,935,957 où un matériau isolant thermique est disposé entre deux parois. Un matériau isolant utilisé de manière connue est constitué de mousse cellulaire rigide à forte proportion de cellules 10 fermées, par exemple mousse Polychlorure de vinyle (PVC) ou Polyuréthane (PU), notamment de densités dont l'ordre de grandeur se situe entre 30 Kg/m3 et 80 Kg/m3. On cite à titre d'exemples les produits commerciaux suivants : AIREX C71.55, Diab Divynicell HP50, Puren P 60 T. 15 On considère usuellement que ces matériaux constituent le meilleur compromis en terme de masse nécessaire pour l'isolation, de performance thermique, de facilité de mise en oeuvre, notamment par collage sur la structure du 20 réservoir. Il convient également de noter que l'isolation, disposée à l'intérieur ou à l'extérieur du réservoir, doit être étanche afin d'empêcher le cryopompage de gaz dans le 25 volume du matériau isolant. A ce jour de nombreux matériaux ne sont pas mis en oeuvre pour l'isolation thermique de réservoir cryogénique car ils ne sont pas étanches. On note en outre que les matériaux isolants utilisés 30 doivent présenter une résistance mécanique suffisante pour ne pas se fissurer sous les champs de contrainte induits par la dilatation différentielle entre la structure du réservoir et le matériau isolant, pendant les cycles de remplissage ou de décharge du réservoir. De nombreux matériaux se fissurent ou s'effritent quand ils sont soumis à de tels cycles de température et aux forts gradients thermiques qui en résultent. Il en résulte qu'aujourd'hui seul un nombre très limité de matériaux isolants est mis en oeuvre pour isoler des réservoirs cryogéniques. 10 Le but de la présente invention est de proposer un système d'isolation qui permettrait de mettre en oeuvre une grande variété de matériaux isolants afin d'isoler des réservoirs cryogéniques. 15 Ce but est atteint grâce à un système d'isolation de réservoir cryogénique comprenant des blocs de matériaux isolants disposés, à basse température, de manière essentiellement jointive sur une face de la structure dudit réservoir où les blocs sont disposés entre ladite face de 20 la structure et une paroi déformable et étanche, qui délimite au moins une partie du volume où le fluide cryogénique est stocké, et est actionnée par des moyens de rappel vers la face de la structure, une première partie des blocs étant, à température ambiante, en contact avec la 25 face de la structure et distants de la paroi déformable et étanche, une seconde partie des blocs étant, à température ambiante, en contact avec la paroi déformable et étanche et distant de la face de la structure, les bords des blocs de la première partie et ceux de la deuxième partie étant à 30 température ambiante, en contact partiel et présentant des formes complémentaires afin de former une couche de matériau isolant essentiellement continue à basse température.5 Il est ainsi possible de distinguer la fonction d'étanchéité, qui est avantageusement assurée par la paroi déformable et étanche située du côté où le fluide cryogénique est stocké, de la fonction d'isolation thermique, assurée par le matériau isolant compris entre la structure et cette paroi déformable et étanche. Grâce à cette disposition, il est possible d'utiliser des matériaux isolants qui ne sont pas étanches. A titre d'exemples, on cite le Polyetherimide (PEI) non étanche à l'hélium (notamment Airex R-82), les polyimides (PI) non totalement étanches (notamment SOLREX de la société Sordal), les polyméthacrylimides (PMI) sensibles à la reprise d'humidité et non étanches aux gaz (notamment Rohacell 51 WF de la société Rôhm). Ces matériaux présentent des propriétés mécaniques et/ou une stabilité à haute température avantageuse au regard des produits couramment utilisés. En outre, la disposition choisie des blocs de matériaux isolants est particulièrement avantageuse car elle permet de diminuer très sensiblement les contraintes appliquées lors des cycles thermiques et ainsi de diminuer de manière très importante les risques de fissuration ou d'effritement des blocs de matériaux isolants. Dans le cadre de l'invention, on entend par structure du réservoir une paroi, généralement métallique, en contact de laquelle sont disposés les matériaux isolants à basse température. Cette structure est fréquemment l'enveloppe externe du réservoir. On entend par basse température la situation où le réservoir contient un fluide cryogénique, c'est-à-dire où la face interne réservoir est proche de la température de stockage des fluides cryogéniques, typiquement entre 150 C et - 250 C. On entend par contact partiel un contact entre les bords des blocs d'isolant qui ne s'effectue que sur une partie du bord, c'est-à-dire soit un contact ponctuel, par exemple sur une arrête d'un bloc, soit sur une partie seulement de l'épaisseur d'un bloc. On entend par forme complémentaire des formes susceptibles de s'emboîter, de manière à permettre aux bords de deux blocs contigus de se contacter à basse température sur essentiellement toute leur surface. Selon un mode de réalisation, les moyens de rappel de la paroi déformable et étanche sont constitués par une différence de pression entre l'intérieur du réservoir cryogénique et l'espace où sont disposés les blocs de matériaux isolants, notamment en faisant le vide dans cet espace. Il est également possible d'envisager des moyens de rappel que pourraient offrir une paroi déformable et étanche sous contrainte, ou bien un actionnement de cette paroi, notamment par des moyens motorisés. Selon un autre mode de réalisation, les blocs de matériaux 25 isolants sont essentiellement parallélépipédiques, notamment polygonaux. De manière avantageuse, la première partie des blocs en contact avec la face de la structure est collée à ladite 30 face de la structure. Selon un mode de réalisation, la paroi déformable et étanche est constituée d'un film polymère, par exemple à base de polyimides (PI), notamment les produits commercialisés par la société DuPont comme le Kapton ou l'UBE Upilex . Il est également envisageable d'utiliser une feuille de métal fine afin de constituer cette paroi. De manière avantageuse, la première partie des blocs de matériaux isolants forme une trame dans laquelle s'insère la seconde partie des blocs de matériaux isolants. On peut alors notamment disposer la première partie des blocs de matériaux isolants sous forme de bandes ou de grilles. Selon un mode de réalisation de l'invention, des bords de formes complémentaires sont taillés en biseau. Le biseau peut se situer sur tout ou partie du bord taillé. Il est également possible d'envisager des bords de forme arrondie sur tout ou partie du bord. De manière avantageuse, la première partie des blocs de matériaux isolants a des bords taillés en biseau selon un angle a, la deuxième partie des blocs de matériaux isolants a des bords taillés en biseau suivant un angle R, et où a est supérieur à R. A titre d'exemple, a = 60 et R = de 50 à 55 , suivant les dimensions des blocs et les propriétés de dilatation du matériau. La différence entre les angles a et R est par exemple comprise entre 5 et 10 . Il est ainsi possible de prendre en compte les variations de forme liées à la dilatation des blocs. On diminue ainsi encore les contraintes appliquées aux blocs permettant de limiter davantage les risques de dégradation des blocs. De manière avantageuse, la deuxième partie des blocs de matériaux isolants a des faces principales cintrées, à température ambiante, présentant une courbure concave en regard de la structure. On appelle faces principales les faces d'un bloc de matériau isolant en contact ou parallèles à la structure à basse température. Ce mode de réalisation est notamment avantageux pour des blocs de matériaux isolants épais et permet de diminuer les contraintes à basse température. En effet, lors d'une mise à froid du système, le gradient thermique de ces blocs pourra induire un effet de cintrage inverse au précintrage. De cette façon, le précintrage combiné à la déformation du panneau va encore améliorer l'emboîtement des panneaux. Selon un autre mode de réalisation, la structure du réservoir comprend un film étanche au contact duquel est disposée la première partie des blocs de matériaux isolants. On peut ainsi utiliser une structure comprenant une paroi non étanche, l'étanchéité de la structure étant assurée par le film étanche. Selon un mode de réalisation avantageux, le système comprend un port de pompage destiné à faire le vide entre la structure du réservoir cryogénique et la paroi déformable et étanche. Le port de pompage peut être relié occasionnellement ou en continu à un dispositif de pompage. Selon un mode de réalisation, le système d'isolation comprend des brides à ses extrémités qui relient la structure et la paroi déformable étanche. Les brides permettent de fermer le volume qui contient les blocs de matériaux isolants. On peut ainsi assurer la continuité entre plusieurs segments d'un même réservoir cryogénique ou l'aménagement d'interfaces (remplissage, vidange,...) ou de trous d'homme. La présente invention concerne également un procédé d'isolation de réservoir cryogénique comprenant les étapes suivantes . disposer la structure du réservoir, disposer sur la structure, notamment par collage, une première partie de blocs de matériaux isolants. disposer, sur la première partie de blocs de matériaux isolants, une deuxième partie de blocs de matériaux isolants en contact partiel avec ladite première partie de blocs, où les bords des blocs de la première partie et ceux de la deuxième partie présentent des formes complémentaires. disposer sur la deuxième partie de blocs de matériaux isolants une paroi déformable et étanche, actionner des moyens de rappel, notamment en créant un vide, entre la structure du réservoir et la paroi déformable et étanche de manière à former une couche essentiellement continue de matériaux isolants à basse température. L'invention sera détaillée ci-après à l'aide d'exemples non limitatifs illustrés par les figures suivantes. Figure 1 : vue partielle en coupe de la disposition des blocs à température ambiante ; Figure 2 : vue partielle en coupe de la disposition des blocs à basse température ; Figure 3 : vue partielle en coupe d'un système d'isolation selon l'invention ; Figure 4 : vue partielle en coupe d'un autre mode de réalisation du système d'isolation selon l'invention ; Figure 5 : vue partielle en coupe d'un réservoir cryogénique comprenant le système d'isolation selon l'invention. La figure 1 représente une vue partielle de la disposition des blocs de matériaux isolants à température ambiante dans le système d'isolation 1 de réservoir cryogénique selon l'invention. Dans ce mode de réalisation, une première partie 3 des blocs est collée sur une face de la structure 10 du réservoir. Une seconde partie 2 des blocs est disposée en contact partiel sur la première partie 3 des blocs. Dans ce mode de réalisation les bords des blocs 2, 3 sont taillés en biseau et l'angle a des biseaux des blocs 3 est supérieur à l'angle R des biseaux des blocs 2. Le contact entre les blocs 2, 3 se fait entre l'extrémité des bords des blocs 3 et un point du bord en biseau des blocs 2. Un des blocs 2 est représenté avec deux faces principales parallèles planes selon un mode de réalisation de l'invention. L'autre bloc 2 est représenté avec deux faces principales parallèles cintrées à température ambiante, présentant une courbure concave en regard de la structure 10. La figure 2 représente le même mode de réalisation que celui de la figure 1 quand le fluide cryogénique est introduit dans le réservoir. Du fait du gradient de température très important entre la face externe de la structure 10 (sensiblement à température ambiante) et la face opposée en contact avec le fluide cryogénique les blocs 2, 3 se déforment par rapport à la figure 1. Les formes des blocs sont dessinées de manière à ce que les blocs forment une couche de matériau isolant essentiellement continue à basse température. Les paramètres permettant de dessiner de tels blocs sont connus de l'homme du métier et prennent en compte notamment la dimension des blocs, le coefficient de dilatation du matériau isolant utilisé. La figure 3 représente une vue partielle en coupe d'un système d'isolation selon l'invention à température ambiante où est disposé un film 4 sur les blocs 2, 3 représentés en figure 1. L'extérieur du réservoir est à la pression atmosphérique Po, l'intérieur du réservoir à une pression Per en général proche de la pression atmosphérique ; l'espace entre la structure 10 et le film 4 est mis sous vide, à la pression résiduelle P. La figure 4 représente un autre mode de réalisation où en plus des éléments de la figure 3, on ajoute un film étanche 5 contre la paroi externe du réservoir. Le film 5 et ladite paroi forment la structure 11. Les blocs 3 sont disposés au contact de ce film. Il est ainsi possible d'utiliser une paroi extérieure poreuse, ce qui est avantageux en terme de facilité de choix de matériau et de coût. La figure 5 représente une vue partielle en coupe d'un réservoir cryogénique comprenant le système d'isolation 1 selon l'invention, où des blocs 2, 3 de matériaux isolants sont disposés entre une structure 10 et un film 4. Cette représentation montre le réservoir à basse température. Le réservoir est un cylindre dont l'axe est représenté. Les extrémités du réservoir sont des plaques recourbées auxquelles sont fixées des brides 7 avec joint qui assurent l'étanchéité entre la structure 10 et le film 4. Un port de pompage 6 est disposé sur la structure 10 afin de pouvoir faire le vide, total ou partiel, entre la structure 10 et le film 4. L'invention ne se limite pas à ces types de réalisation et 5 doit être interprétée de façon non limitative, et englobant tout système d'isolation selon la première revendication
|
Système d'isolation (1) de réservoir cryogénique comprenant des blocs (2, 3) de matériaux isolants disposés, à basse température, de manière essentiellement jointive sur une face de la structure (10) dudit réservoir où les blocs (2, 3) sont disposés entre ladite face de la structure (10) et une paroi (4) déformable et étanche, qui délimite au moins une partie du volume où le fluide cryogénique est stocké, et est actionnée par des moyens de rappel vers la face de la structure (10), une première partie (3) des blocs étant à température ambiante en contact avec la face de la structure (10) et distants de la paroi (4) déformable et étanche, une seconde partie (2) des blocs étant à température ambiante, en contact avec la paroi (4) déformable et étanche et distant de la face de la structure (10), les bords des blocs de la première partie (3) et ceux de la deuxième partie (2) étant, à température ambiante, en contact partiel et présentant des formes complémentaires afin de former une couche de matériau isolant essentiellement continue à basse température.Procédé associé.
|
1. Système d'isolation (1) de réservoir cryogénique comprenant des blocs (2, 3) de matériaux isolants disposés, à basse température, de manière essentiellement jointive sur une face de la structure (10) dudit réservoir caractérisé en ce que les blocs (2, 3) sont disposés entre ladite face de la structure (10) et une paroi (4) déformable et étanche, qui délimite au moins une partie du volume où le fluide cryogénique est stocké, et est actionnée par des moyens de rappel vers la face de la structure (10), une première partie (3) des blocs étant à température ambiante en contact avec la face de la structure (10) et distants de la paroi (4) déformable et étanche, une seconde partie (2) des blocs étant à température ambiante, en contact avec la paroi (4) déformable et étanche et distant de la face de la structure (10), les bords des blocs de la première partie (3) et ceux de la deuxième partie (2) étant, à température ambiante, en contact partiel et présentant des formes complémentaires afin de former une couche de matériau isolant essentiellement continue à basse température. 2. Système d'isolation (1) selon la 1 caractérisé en ce que les moyens de rappel de la paroi déformable et étanche sont constitués par une différence de pression entre l'intérieur du réservoir cryogénique et l'espace où sont disposés les blocs de matériaux isolants (2, 3) notamment en faisant le vide dans ledit espace. 3. Système isolant selon la 1 ou 2 caractérisé en ce que les blocs (2, 3) de matériaux isolants sont essentiellement parallèlépipédiques, notamment polygonaux. 4. Système isolant selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que la première partie (3) des blocs en contact avec la face de la structure (10) est collée à ladite face de la structure (10). 5. Système isolant selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que la paroi (4) déformable et étanche est constituée d'un film polymère, par exemple à base de polyimides. 6. Système isolant selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que la première partie (3) des blocs de matériaux isolants forme une trame dans laquelle s'insère la seconde partie (2) des blocs de matériaux isolants. 7. Système isolant selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que des bords 25 de formes complémentaires sont taillés en biseau. 8. Système isolant selon la 7 caractérisé en ce que la première partie (3) des blocs de matériaux isolants a des bords taillés en biseau selon un 30 angle a, la deuxième partie (2) des blocs de matériaux isolants a des bords taillés en biseau suivant un angle R, et où a est supérieur à R, notamment avec une différence de 5 à 10 . 9. Système d'isolation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la deuxième partie (2) des blocs de matériaux isolants a des faces principales cintrées à température ambiante, présentant une courbure concave en regard de la structure (10). 10. Système isolant selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que la structure (10) du réservoir comprend un film étanche au contact duquel est disposée la première partie (3) des blocs de matériaux isolants. 11. Système isolant selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que le système comprend un port de pompage (6) destiné à faire le vide entre la structure (10) du réservoir cryogénique et la paroi (4) déformable et étanche. 12. Système isolant selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que le système d'isolation comprend des brides (7) à ses extrémités qui relient la structure (10) et la paroi (4) déformable et étanche. 13. Procédé d'isolation de réservoir cryogénique comprenant les étapes suivantes : - disposer la structure (10) du réservoir, - disposer sur la structure (10), notamment par collage, une première partie (3) de blocs de matériaux isolants. - disposer, sur la première partie (3) de blocs de matériaux isolants, une deuxième partie (2) de blocs de matériaux isolants en contact partiel avec ladite première partie (3) de blocs, où les bords des blocs de la première partie (3) et ceux de la deuxième partie (2) présentent des formes complémentaires. - disposer sur la deuxième partie (2) de blocs de matériaux isolants une paroi (4) déformable et étanche, -actionner des moyens de rappel, notamment en créant un vide, entre la structure (10) du réservoir et la paroi (4) déformable et étanche de manière à former une couche essentiellement continue de matériaux isolants à basse température.15
|
F
|
F17,F16
|
F17C,F16L
|
F17C 3,F16L 59,F17C 13
|
F17C 3/02,F16L 59/065,F17C 13/00
|
FR2889839
|
A1
|
DEROULEUR DE BOBINES OU DE COURONNES DE TUBES SEMI RIGIDES OU CABLES.
| 20,070,223 |
-1- De nombreuses versions de dérouleurs existent et certaines ont fait l'objet de demandes de brevet. Ces versions s'appliquent à des utilisations précises et particulières ou à des matériaux spécifiques. Brevet 2 407 159 dispositif apte à recevoir des bobines de fil, câbles ou similaires, décrit un dispositif constitué d'un socle comportant des bras verticaux équipés de paliers ouverts recevant les axes de bobines ou rouleaux. Brevet 2 409 948 dispositif pour l'enroulement ou le déroulement d'un produit en forme de boudin tel que câble ou corde, décrit un dispositif 10 d'enroulement, déroulement motorisé. Brevet EP 0087 500 Al dispositif de déplacement pour un tuyau de chauffage de sol, décrit un appareil se fixant sur le dormant vertical d'une porte. Brevet 2 541 215 châssis porte-dévidoir à roue pour pose de fil de vigne, décrit un châssis type brouette avec un axe vertical de déroulement. Brevet 2 562 880 dévidoir mobile assisté décrit un dévidoir à bras assistés mécaniquement. Brevet 2 578 523 dévidoir mobile à moyeu adaptable, décrit un sup-port avec axe de rotation pouvant supporter plusieurs bobines et équipé 20 d'un guide-fil en forme de U. Brevet EP 0180 909 Al dévidoir, décrit un dévidoir d'alimentation de machine. Celui-ci est équipé d'un bac pour stockage tampon recevant le matériau à travailler du fait de la non synchronisation entre le déroulement et le besoin de la machine. Brevet EP 0196 614 Al dispositif dérouleur, décrit un support rotatif. Brevet 2 567 690 dispositif pour le déroulement et l'enroulement des câbles sur des tourets, décrit un appareil motorisé. Brevet 2 641 265 dévidoir pour fils, tuyaux ou analogues, décrit un appareil composé d'un socle et de flasques recevant une bobine dont les flasques latéraux possèdent une gorge circulaire servant à guider cette bobine en rotation sur des moyeux de roulement portés par les flasques. 2889839 -2- Brevet WO 91/00 003 appareil d'enroulement mobile pour tuyau souple, décrit un appareil motorisé. Brevet 2 683 514 dispositif de support de dérouleurs, décrit un support avec encoches obliques recevant des axes de bobines. Brevet 2 679 890 chariot enrouleur de tuyau, décrit un chariot équipé de roues et d'une bobine, dont la structure vient se solidariser sur les paliers de la bobine. Brevet EP 0574 001 Al dispositif pour supporter, transporter et manipuler des rouleaux sur lesquels sont enroulés des câbles ou fils flexibles, décrit un produit mobile supportant plusieurs axes de rotation de plusieurs bobines. Brevet 2 698 622 dérouleur de gaine flexible, décrit un châssis support de bobine avec barre de freinage de bobine. Brevet 2 707 617 dispositif dévidoir palettisable et gerbable pour 15 gaines flexibles conditionnées sur touret, décrit un châssis équipé de touret destiné au palettissage. Brevet 2 654 715 dévidoir de fil servant au palettisage, notamment en viticulture et arboriculture, décrit un châssis avec roue sur lequel se monte une bobine à dévider. Brevet 2 733 219 - dispositif de dévidage de câble, bobiné en couronne, décrit un chariot repliable sur lequel se monte un touret à flasques amovibles et réglables. Brevet 2 753 695 chariot dérouleur de fils, décrit un support à roulettes sur lequel s'adapte des modules à flasques à sandows. Brevet 2 782 490 - chariot transporteur et dérouleur de touret de câble ou de tuyauterie, décrit un chariot constitué d'un châssis à trois roues avec dispositif de levage et de maintien du touret. Brevet WO 00/35 797 appareil de déroulage de câble, décrit un caisson à roulettes dont les cotes comportent des encoches recevant des 30 arbres de bobines à dérouler. 2889839 -3- Brevet 2 819 241 appareil pour la distribution de produits souples à partir d'une couronne, décrit un appareil support avec élément support de bobine, l'ensemble étant repliable et démontable. Brevet 2 828 482 enrouleur dévidoir, décrit un châssis support de 5 tambour principalement destiné aux tuyaux d'arrosage. Toutes ces créations ont été faites pour répondre à des utilisations spécifiques comme c'est le cas de notre création objet de la description ci-après qui améliore et simplifie le produit et son utilisation tout en la rendant polyvalente pour les tubes de chauffage au sol, câbles, gaines, bandes de joint, etc... En position repliée de stockage et/ou transport, le produit est compact; toutes les parties principales sont assemblées, ce qui évite le produit en kit avec des éléments séparés dont il peut être fait l'oubli lors des déplacements sur chantiers. Le dérouleur est composé principalement d'un châssis support plia-15 ble, équipé de roues et d'une forme de préhension, ce qui rend le déplace-ment du produit replié analogue à celui d'un diable. En position d'utilisation donc dépliée, ce dérouleur présente, par son châssis, une assise suffisamment grande au sol pour assurer une grande stabilité. La partie arrière repose sur deux roues, la partie avant sur deux pieds dont l'extrémité au sol est en forme de crosse. Sur ce châssis, à une hauteur appropriée, deux paliers sont solidaires de la partie avant faisant brancard et peuvent recevoir un arbre de mandrin; mandrin destiné à recevoir les bobines ou couronnes à dévider. L'arbre horizontal de ce mandrin est maintenu en position dans les paliers par des crochets pivotants. Cette disposition est utile lors du dévidement des bobines ou couronnes de tubes semi-rigides ou de câbles et également lors du déplacement de l'ensemble en position diable. Le mandrin support de couronne est composé d'un arbre comme in-diqué cidessus. Sur cet arbre, une chape solidaire à une extrémité corn-porte trois bras perpendiculaires dont deux sont repliables en position transport et/ou stockage. Le maintien en position repliée ou dépliée des 2889839 -4- deux bras pivotants est assuré par des tétons à ressort solidaires de ces mêmes bras et venant prendre place dans des orifices réalisés dans la chape pour chacune des deux positions. Sur ces trois bras, coulissent perpendiculairement à ceux-ci, trois éléments tubulaires dits supports de couronnes pouvant être écartés en fonction du diamètre intérieur de la bobine à dérouler. Ces éléments tubulaires sont porteurs de séparateurs de bobines ou couronnes et de bras de maintien des bobines, couronnes ou autres, dits bras d'extrémités de couronnes. Ces derniers sont blocables en position suivant la dimension des éléments montés sur le mandrin. Les éléments tubulaires réglables à la dimension des diamètres intérieurs de couronnes ou bobines sont maintenus en position par un téton à ressort qui s'engage dans des trous pratiqués dans les bras de maintien. Les tubes semi-rigides, câbles, etc... à dérouler passent dans un guidefil situé sur le brancard ou dans un autre situé sur les pieds arrières équipés de roues suivant le choix de l'opérateur. Cette disposition assure un tirage des tubes semi-rigides, câbles ou autres, près du sol, conférant ainsi une stabilité de l'appareil dérouleur en utilisation. La position repliée ou dépliée est assurée par un verrou à ressort. La prise de position, une fois le verrou dégagé, se fait automatiquement sur un secteur comportant les deux trous correspondant aux positions, soit pliée ou repliée. La proximité de ce verrou du brancard de manoeuvre donne une position ergonomique de prise du verrou pour le tirer. La figure 1 représente, en perspective, le dérouleur en position dé-25 pliée, soit d'utilisation. La figure 2 représente, en perspective, le dérouleur en position re-pliée, soit de transport, stockage. La figure 3, représente en vue partielle, l'arbre du mandrin avec les bras séparateurs de couronnes et bras d'extrémités de couronnes. La figure 4 représente, en vue partielle, le bras d'extrémité avec son blocage sur les supports de couronnes. 2889839 -5- La figure 5 représente, en coupe, le verrou à ressort pour indexation du support de couronnes sur le bras. La figure 6 représente, en perspective partielle, le verrou de maintien en position dépliée, repliée (dépliée dans ce cas). La figure 7 représente, en perspective, le dérouleur équipé d'une bobine de tube à dérouler. La figure 8 représente, en perspective, le mandrin. La figure 9 représente, en perspective partielle, l'articulation brancard pieds arrières avec verrou de maintien en position. Selon les figures 1, 2, 7 et 9, le dérouleur (1) se compose de deux parties principales, un châssis (2) et un mandrin (3). Toujours selon les figures 1, 2, 7 et 9, le châssis (2) est pliant (en 4) (4'), le brancard (5) présente, en partie haute, une forme de préhension (6), la partie arrière (7) articulée sur le brancard (5) (en 4) (4') est équipée de roues (8) (8'). Suivant la figure 2, le dérouleur (1) est représenté en position pliée, la forme de préhension (6) du brancard (5) permet de déplacer le dérouleur (1) comme un simple diable. Selon les figures 1 et 7, le dérouleur (1) présente, du fait de l'écartement des pieds (9) (9') du brancard (5) avec la partie arrière (7) une assise stable au sol. Les pieds (9) (9') se terminent à leur extrémité en contact avec le sol par une forme de crosse (33) (33'). La partie arrière (7) comme indiqué précédemment est équipée de deux roues (8) (8'). Le dérouleur (1) prend donc appui sur le sol en quatre contacts non agressifs et poinçon- nants. Selon les figures 1, 2, 6, 7 et 9, deux paliers (10) (10') sont solidaires du brancard (5). Ces paliers (10) (10') reçoivent l'arbre (11) du mandrin (3). Cet arbre (11) est maintenu dans les paliers (10) (10') par des crochets (12) (12') articulés sur les paliers (10) (10'). Selon les figures 1, 2, 3, 4, 5, 7, 8 et 9, le mandrin (3) est constitué d'un arbre (11) qui comporte vers l'extrémité (13) un chape (14) ; cette 2889839 -6- chape (14) comporte un bras fixe (15) et deux bras pivotants (16) (16') qui se rabattent en position repliée vers le bras fixe (15). Toujours selon les figures 1, 2, 3, 4, 5, 7, 8 et 9, sur le bras fixe (15) et les deux bras pivotants (16) (16') se déplacent trois supports de couronnes (17) (17') (17"). Ces mêmes supports sont réglables pour bien correspondre au diamètre intérieur des bobines ou couronnes de tubes semirigides ou câbles (27) à monter sur ce mandrin (3). Sur ces dits supports de couronnes (17) (17') (17") viennent coulisser des séparateurs de couronnes (18) (18') (18") et également des bras d'extrémités de couronnes (19) (19') (19") qui sont blocables en translation sur les supports de couronnes (17) (17') (17") au moyen de dispositif à excentriques (20) (20') (20"). Selon les figures 1, 2, 3, 8 et 9, les deux bras pivotants (16) (16') sont articulés sur la chape (14) (respectivement en 34) (34'), ce qui leur permet d'occuper deux positions, pliée, dépliée, maintenues en position par des té- tons à ressort (21) (21') qui viennent s'engager dans des orifices (22) (22') en position pliée et dans les orifices (23) (23') en position dépliée. Suivant les figures 1, 3, 8 et 9, sur le bras fixe (15) et les deux bras pivotants (16) (16') coulissent et sont réglables en position trois supports de couronnes (17) (17') (17"). Le maintien en position est assuré par des tétons à ressort (24) (24') (24") solidaires des supports de couronnes (17) (17') (17") et qui s'engagent dans des trous (32) pratiqués dans le bras fixe (15) et les deux bras pivotants (16) (16'). Ce réglage permet d'adapter au plus près les supports de couronnes (17) (17') (17") au diamètre interne des bobines ou couronnes de tubes semi- rigides ou câbles (27). Toujours suivant les figures 1, 3, 8 et 9, sur les supports de couronnes (17) (17') (17") coulissent des séparateurs de couronnes (18) (18') (18"). Ils sont libres pour s'interposer à volonté entre deux couronnes admises sur le mandrin (3). Toujours selon les figures 1, 3, 8 et 9, sur ces mêmes supports de 30 couronnes (17) (17') (17") coulissent également des bras d'extrémités de 2889839 -7- couronnes (19) (19') (19") qui eux se bloquent à la demande au moyen de dispositifs à excentriques (20) (20') (20"). Selon les figures 1, 2 et 7, le châssis (2) est équipé sur le brancard (5) et la partie arrière (7) de guide-fils (25) (26). Suivant le sens des bobines ou couronnes de tubes semi-rigides ou de câbles (27) l'opérateur choisit le guide correspondant. Ce guidage réalisé en partie basse près des assises au sol du dérouleur (1) assure une stabilité au renversement. Selon les figures 1, 2, 6 et 9, le dérouleur (1) constitué d'un châssis (2) lui-même composé de deux pièces articulées (en 4) (4') sur le brancard (5) comportant des chapes (35) (35') dans lesquelles s'articule la partie arrière (7). Le maintien en position pliée ou dépliée est assuré par un verrou à ressort (28) solidaire de la partie arrière (7), qui s'engage dans les trous (29) (30) réalisés sur une pièce en forme de secteur (31) solidaire du brancard (5). Cette disposition permet, après déverrouillage d'une position, de se ver- rouiller dans l'autre, automatiquement. Ce secteur (31) est réalisé en matériau inoxydable pour éviter l'oxydation suite aux frottements du verrou (28). 2889839 -8-
|
Dérouleur (1) de bobines ou de couronnes de tubes semi rigides ou câbles composé d'un châssis (2) et d'un mandrin (3).Le mandrin (3) est lui-même composé d'un arbre (11) à l'extrémité (13) duquel se trouve une chape (14) composée d'un bras fixe (15) vers lequel se replient en position de rangement les deux bras pivotants (16) (16'). Le châssis (2) est composé d'un brancard (5) et d'une partie arrière (7) comprenant tous deux, en leur partie basse, deux guide-fils (25) (26). Le maintien en positon utilisation ou rangement, de la partie arrière (7), est assuré par un verrou à ressort (28) lequel s'engage automatiquement au gré de la position désirée dans les trous (29) (30) réalisés sur une pièce en forme de secteur (31) solidaire du brancard (5).
|
1) Dérouleur (1) de bobines ou de couronnes de tubes semi-rigides ou câbles composé d'un châssis (2) comportant des chapes (35) (35'), d'un mandrin (3), lequel châssis (2) est composé d'un brancard (5) lui-même composé d'une forme de préhension (6), de deux pieds (9) (9') qui se termi- nent par des extrémités en forme de crosses (33) (33'), d'une partie arrière (7) articulée qui se replie sur le brancard (5) (en 4) (4') contenant en ses extrémités deux roues (8) (8') et d'un mandrin (3), luimême composé d'un arbre (11) maintenu dans les paliers (10) (10') solidaires du brancard (5) par des crochets (12) (12') articulés sur les paliers (10) (10') ; ce même arbre (11) comporte vers l'extrémité (13), une chape (14) composée d'un bras fixe (15), de deux bras pivotants (16) (16') maintenus en position dépliée par des tétons à ressort (21) (21') qui viennent s'engager dans les orifices (23) (23') ; sur ce bras fixe (15) et ces deux bras pivotants (16) (16') se déplacent des supports de couronnes (17) (17') (17") réglables au diamètre intérieur des bobines ou couronnes de tubes semi-rigides ou câbles (27) à monter sur le mandrin (3) ; les supports de couronnes (17) (17') (17") sont mainte-nus en position sur le bras fixe (15) et les deux bras pivotants (16) (16') par des tétons à ressort (24) (24') (24") solidaires des supports de couronnes (17) (17') (17") qui s'engagent dans les trous (32) pratiqués dans le bras fixe (15) et les deux bras pivotants (16) (16') ; sur ces supports de couronnes (17) (17') (17") viennent coulisser des séparateurs (18) (18') (18") ainsi que des bras d'extrémités de couronnes (19) (19') (19") maintenus en translation sur les supports de couronnes (17) (17') (17") par des dispositifs à excentriques (20) (20') (20"), caractérisé en ce que les bras pivotants (16) (16') sont repliables sur le bras fixe (15) en s'articulant sur la chape (14) (respective-ment en 34) (34') et maintenus en position pliée par des tétons à ressort (21) (21') qui viennent s'engager dans des orifices (22) (22') situés sur la chape (14) de façon à diminuer l'encombrement du dérouleur pendant son stockage. 2889839 -9- 2) Dérouleur (1) de bobines ou de couronnes de tubes semi rigides ou câbles suivant la 1, caractérisé en ce que le brancard (5) et la partie arrière (7) comprennent tous les deux, en leur partie basse, des guide-fils (25) (26) pouvant guider les bobines ou couronnes de tubes semi- rigides ou de câbles (27) placées sur le mandrin (3) afin d'en faciliter le dé-roulement dans un sens ou dans l'autre tout en conférant une stabilité à l'appareil en utilisation. 3) Dérouleur (1) de bobines ou de couronnes de tubes semi rigides ou câbles (27) suivant la 1, caractérisé en ce que dans les chapes (35) (35') s'articule la partie arrière (7) du châssis (2) et que son maintien en position est assuré par un verrou à ressort (28) solidaire de la partie arrière (7), lequel verrou à ressort (28) s'engage automatiquement au gré de la position désirée dans les trous (29) (30) réalisés sur une pièce en forme de secteur (31) solidaire du brancard (5).
|
B
|
B65
|
B65H
|
B65H 75
|
B65H 75/40,B65H 75/44
|
FR2901336
|
A1
|
DISPOSITIF D'ASSOCIATION D'UN RESSORT HELICOIDAL SUR UN AXE, NOTAMMENT POUR SIEGE DE VEHICULE AUTOMOBILE,COMPRENANT UN MANCHON EN DEUX PARTIES
| 20,071,123 |
De la sorte, on obtient une association très ferme du ressort sur l'axe. On notera par ailleurs l'absence de sens de montage du dispositif, ce qui évite les erreurs de montage. Enfin, les pièces étant identiques, leur fabrication, notamment par moulage par injection de matière plastique, est particulièrement économique. Selon un deuxième aspect, l'invention propose un siège de véhicule automobile comprenant deux éléments montés en rotation relative l'un par rapport à l'autre selon un axe, lesdits éléments étant en précontrainte l'un par rapport à l'autre au moyen d'un ressort hélicoïdal, un dispositif selon l'invention étant disposé entre ledit axe et ledit ressort. D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront dans la description qui suit, faite en référence aux figures jointes dans lesquelles : • la figure 1 est une représentation en perspective d'un dispositif selon un mode de réalisation de l'invention, avant emboîtement des pièces entre elles, le ressort hélicoïdal étant prêt à être disposé autour du dispositif, • la figure 2 est une représentation analogue à celle de la figure 1, les pièces étant emboîtées et le dispositif étant monté entre l'axe et le ressort, l'axe étant solidaire d'une armature de siège, • la figure 3 est une vue en coupe longitudinale selon A-A de la figure 2. En référence aux figures, et en premier lieu à la figure 2, on décrit à présent un dispositif 1 d'association d'un ressort hélicoïdal 2 sur un axe 3, ledit dispositif entourant ledit axe et recevant ledit ressort autour de lui, ledit dispositif présentant une forme générale de manchon, ledit dispositif étant formé de deux pièces 4 identiques, visibles sur la figure 1, disposées l'une en regard de l'autre de part et d'autre d'un plan médian perpendiculaire audit axe, lesdites pièces étant emboîtées entre elles par des moyens d'emboîtement réciproques 5, chacune desdites pièces comprenant un moyen de blocage axial 6 destiné à coopérer avec un moyen réciproque 7 prévu sur ledit axe, chacune desdites 3 pièces comprenant en son extrémité libre un moyen de maintien axial 8 dudit ressort. Selon la réalisation représentée, les moyens d'emboîtement réciproques 5 sont agencés pour pouvoir coopérer par rotation d'une pièce 4 par rapport à l'autre, selon un angle prédéterminé, ici de 90 , par rapport à une disposition desdites pièces en symétrie. Selon la réalisation représentée, le moyen de blocage axial 6 d'une pièce 4 est formé par une saillie issue de sa paroi interne, ladite saillie étant destinée à coopérer avec une tranchée circulaire prévue dans l'axe, ladite tranchée formant moyen de blocage réciproque 7. Selon la réalisation représentée, le moyen de maintien axial 8 est formé par une couronne en saillie externe disposée en extrémité de pièce 4, le diamètre externe de ladite couronne étant supérieur au diamètre interne du ressort 2 qu'elle est destinée à maintenir. L'assemblage d'un dispositif 1 se fait en disposant, comme représenté en figure 1, deux pièces 4 l'une en regard de l'autre, un ressort 2 étant disposé entre les deux. Les pièces 4 sont alors emboîtées, par les moyens réciproques 5, de sorte à former le dispositif 1 entouré par le ressort 2. Puis, comme représenté en figure 2, l'ensemble dispositif 1/ressort 2 est enfilé autour de l'axe 3, jusqu'à coopération du moyen de blocage axial 6 avec le moyen réciproque 7, ledit ressort étant mis en contrainte entre deux éléments (un élément 9 est représenté en figure 2) en rotation relative l'un par rapport à l'autre selon ledit axe, par appui de ses extrémités respectives contre lesdits éléments. Un dispositif 1 peut notamment être disposé dans un siège de véhicule automobile comprenant deux éléments 9 montés en rotation relative l'un par rapport à l'autre selon un axe 3, lesdits éléments étant en précontrainte l'un par rapport à l'autre au moyen d'un ressort hélicoïdal 2 entourant ledit axe, ledit dispositif entourant ledit axe et recevant ledit ressort autour de lui
|
L'invention concerne un dispositif (1) d'association d'un ressort hélicoïdal (2) sur un axe (3), ledit dispositif étant destiné à entourer ledit axe et à recevoir ledit ressort autour de lui, ledit dispositif présentant une forme générale de manchon, ledit dispositif étant formé de deux pièces (4) identiques disposées l'une en regard de l'autre de part et d'autre d'un plan médian perpendiculaire audit axe, lesdites pièces étant emboîtées entre elles par des moyens d'emboîtement réciproques (5), chacune desdites pièces comprenant un moyen de blocage axial (6) destiné à coopérer avec un moyen réciproque (7) prévu sur ledit axe, chacune desdites pièces comprenant en son extrémité libre un moyen de maintien axial (8) dudit ressort. L'invention concerne également un siège de véhicule automobile pourvu d'un tel dispositif.
|
1. Dispositif (1) d'association d'un ressort hélicoïdal (2) sur un axe (3), ledit dispositif étant destiné à entourer ledit axe et à recevoir ledit ressort autour de lui, ledit dispositif présentant une forme générale de manchon, ledit dispositif étant formé de deux pièces (4) identiques disposées l'une en regard de l'autre de part et d'autre d'un plan médian perpendiculaire audit axe, lesdites pièces étant emboîtées entre elles par des moyens d'emboîtement réciproques (5), chacune desdites pièces comprenant un moyen de blocage axial (6) destiné à coopérer avec un moyen réciproque (7) prévu sur ledit axe, chacune desdites pièces comprenant en son extrémité libre un moyen de maintien axial (8) dudit ressort. 2. Dispositif selon la 1, les moyens d'emboîtement réciproques (5) étant agencés pour pouvoir coopérer par rotation d'une pièce (4) par rapport à l'autre, selon un angle prédéterminé par rapport à une disposition desdites pièces en symétrie. 3. Dispositif selon la 2, l'angle de rotation étant de 90 . 4. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, le moyen de blocage axial (6) d'une pièce étant formé par une saillie issue de sa paroi interne, ladite saillie étant destinée à coopérer avec une tranchée circulaire prévue dans l'axe (3), ladite tranchée formant moyen de blocage réciproque (7). 5. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 4, le moyen de maintien axial (8) étant formé par une couronne en saillie externe disposée en extrémité de pièce (4), le diamètre externe de ladite couronne étant supérieur au diamètre interne du ressort (2) qu'elle est destinée à maintenir. 6. Siège de véhicule automobile comprenant deux éléments (9) montés en rotation relative l'un par rapport à l'autre selon un axe (3), lesdits éléments étant en précontrainte l'un par rapport à l'autre au moyen d'un ressort hélicoïdal (2) entourant ledit axe, un dispositif (1) selon l'une quelconque des 1 à 5 étant disposé entre ledit axe et ledit ressort, ledit dispositif entourant ledit axe et recevant ledit ressort autour de lui, ledit dispositif présentant une forme 5 générale de manchon, ledit dispositif étant formé de deux pièces (4) identiques disposées l'une en regard de l'autre de part et d'autre d'un plan médian perpendiculaire audit axe, lesdites pièces étant emboîtées entre elles par des moyens d'emboîtement réciproques (5), chacune desdites pièces comprenant un moyen de blocage axial (6) coopérant avec un moyen réciproque (7) prévu ~o sur ledit axe, chacune desdites pièces comprenant en son extrémité libre un moyen de maintien axial (8) dudit ressort.
|
F,B
|
F16,B60
|
F16F,B60N
|
F16F 1,B60N 2
|
F16F 1/12,B60N 2/90
|
FR2896110
|
A1
|
PROCEDE ET SYSTEME DE DISTRIBUTION DE CONTENU MULTIMEDIA
| 20,070,713 |
La présente invention se rapporte au domaine des technologies de l'information et de la communication. La présente invention se rapporte plus particulièrement à procédé et à un système de distribution de contenu multimédia combinant un téléchargement en mode push et un téléchargement en mode pull au travers d'un mécanisme de peer to peer . L'art antérieur connaît déjà, par la publication scientifique On the feasibility of Commercial, Legal P2P Content Distribution (P. Rodriguez, S-M. Tan et C. Gkantsidis, ACM SIGCOMM Computer Communication Review, vol. 36, N 1, janvier 2006), le concept de la distribution de contenu multimedia via des réseaux peer to peer à des fins commerciales. Toutefois, cette publication scientifique ne divulgue pas d'étape de téléchargement en mode pull . La présente invention entend remédier aux inconvénients de l'art antérieur en proposant une solution qui combine les modes push , pull et peer to peer pour la distribution de contenus multimédia. A cet effet, la présente invention concerne, dans son acception la plus générale, un procédé de distribution de contenu multimédia, caractérisé en ce qu'il comprend : • une première étape consistant à télécharger en mode push un contenu multimédia de façon partielle depuis un serveur de contenu sur un premier équipement client et • une seconde étape consistant à télécharger les éléments manquants dudit contenu multimédia en mode pull par un mécanisme de peer to peer depuis un second équipement client. De préférence, le contenu multimédia est reconstituable avec n + p blocs, n et p étant entiers naturels non nuls, n blocs étant téléchargés lors de ladite première étape et p blocs étant téléchargés lors de la seconde étape, le contenu multimédia n'étant exploitable qu'après la réception des n + p blocs. Selon une première variante, les premier et second équipements clients et sont situés sous un même DSLAM (pour 'Multiplexeur de Ligne d'Abonné Numérique') dans le cadre d'une implémentation basée sur ce mode de transmission. Selon une seconde variante, les équipements clients sont situés sous des DSLAMs voisins. Les équipements clients peuvent être des décodeurs à disque dur ou des ordinateurs personnels. Selon un mode de mise en oeuvre particulier, certains blocs sont systématiquement chargés chez plusieurs équipements clients, par exemple des blocs permettant de visualiser le début d'un film ou un film avec une qualité dégradée, pour qu'un utilisateur puisse commencer à visionner en attendant que le chargement par un mécanisme Peer to Peer ait lieu. L'invention se rapporte également à un système de distribution d'un contenu multimédia comprenant au moins un serveur de contenu multimédia, un réseau de communication, un DSLAM et au moins deux équipements clients. On comprendra mieux l'invention à l'aide de la description, faite ci-après à titre purement explicatif, d'un mode de réalisation de l'invention, en référence aux figures annexées . - la figure 1 illustre une architecture mettant en oeuvre le procédé et le système selon la présente invention. Tout d'abord, un contenu multimédia est encodé en N blocs, N étant un entier naturel supérieur ou égal à 2. Le contenu peut-être décodé à l'aide de n + p blocs. Le contenu multimédia est par exemple un document vidéo et le système de la figure 1 se place dans le cadre de la télévision à la demande ('VOD' pour 'Video on Demand'). Le contenu est ensuite téléchargé en mode push depuis un serveur de contenu, illustré Figure 1, à travers un réseau de communication, vers des équipements clients EC1, EC2, EC3 etc. Chaque équipement client reçoit n blocs. Un équipement client est un décodeur à disque dur ou un ordinateur personnel, et est connecté au réseau de communication via un modem DSL et un équipement DSLAM. Chaque équipement client stocke les n blocs pour une utilisation ultérieure (par exemple sur le disque dur). Le décodeur ou l'ordinateur comprennent des moyens en soi connus pour décoder et décompresser le cas échéant le contenu, et dans la mesure où il s'agit d'un contenu vidéo, de générer les signaux vidéo et audio dans un format adéquat. Les n blocs transmis à ('poussés vers') un équipement client donné sont déterminés par le serveur de contenu. De préférence, les n blocs transmis à un équipement client diffèrent des n blocs transmis à un autre équipement client par au moins un bloc. Le serveur de contenu maintient une base de données qui indique quels blocs sont stockés au niveau de chaque équipement client. Cette base de données permettra à un équipement client de déterminer auprès de quel(s) équipement(s) client(s) pair(s) demander les p blocs manquants. Avantageusement, cette base de données est stockée dans un équipement autre que le serveur de contenu mais accessible par les équipements clients. Selon une variante particulière, le contenu multimédia est encodé de telle sorte que toute combinaison de n + p blocs permette de décoder le contenu. Dans ce cas, l'équipement client va chercher les p blocs manquants sur n'importe quel autre équipement client possédant ces p blocs complémentaires. Dans notre exemple, il y a trois équipements clients, de préférence situés sous le même DSLAM, n est égal à 3, p est égal à 1 et N est égal à 9. Les blocs sont codés avec une certaine redondance inter-blocs. Le choix de p petit (et notamment égal à 1) permet de minimiser la quantité d'informations à requérir en mode peer to peer et ainsi d'accélerer l'accès au contenu par l'utilisateur. Cette requête peut être effectuée au moment où l'utilisateur souhaite visualiser le contenu, ou lorsqu'il décide d'acquérir un droit sur le contenu. Chacun des trois équipements clients reçoit donc en mode push trois blocs. Afin de pouvoir exploiter le contenu multimédia, chaque équipement client a besoin d'un bloc supplémentaire. Un équipement client va donc télécharger en mode pull depuis un autre équipement client le bloc manquant via un mécanisme de peer to peer ('pair à pair'). Cet équipement va donc demander les blocs manquants. Ainsi, l'équipement client pourra décoder le contenu et l'exploiter. Le mode peer to peer permet d'éviter d'impliquer un chargement des blocs manquants à partir du serveur initial. Ce mode permet également d'optimiser les ressources réseau et de ne pas trop solliciter le serveur de contenu. L'invention est décrite dans ce qui précède à titre d'exemple. Il est entendu que l'homme du métier est à même de réaliser différentes variantes de l'invention sans pour autant sortir du cadre du brevet. Notamment, l'exemple de réalisation se place dans le cadre d'une transmission par le réseau téléphonique et par ligne numérique abonné asynchrone ('ADSL'). D'autres réseaux et modes de transmission peuvent être envisagés
|
La présente invention se rapporte à procédé de distribution de contenu multimédia, caractérisé en ce qu'il comprend :●une première étape consistant à télécharger en mode « push » un contenu multimédia de façon partielle depuis un serveur de contenu sur un équipement client EC1 et●une seconde étape consistant à télécharger les éléments manquants dudit contenu multimédia en mode « pull » par un mécanisme de « peer to peer » depuis un autre équipement client EC2.La présente invention se rapporte également à un système de distribution d'un contenu multimédia comprenant au moins un serveur de contenu multimédia, un réseau de communication, un DSLAM et au moins deux équipements clients
|
1. Procédé de distribution de contenu multimédia, caractérisé en ce qu'il comprend : • une première étape consistant à télécharger en mode push un contenu multimédia de façon partielle depuis un serveur de contenu sur un premier équipement client (EC1) et • une seconde étape consistant à télécharger les éléments manquants dudit contenu multimédia en mode pull par un mécanisme de peer to peer depuis un second équipement client (EC2). 2. Procédé de distribution de contenu multimédia selon la 1 caractérisé en ce que le contenu multimédia est reconstituable avec n + p blocs, n et p étant entiers naturels non nuls, n blocs étant téléchargés lors de ladite première étape et p blocs étant téléchargés lors de la seconde étape, le contenu multimédia n'étant exploitable qu'après la réception des n + p blocs. 3. Procédé de distribution d'un contenu multimédia selon la 1 ou 2 caractérisé en ce que les premiers et seconds équipements clients (EC1, EC2) sont situés sous un même DSLAM. 4. Procédé de distribution d'un contenu multimédia selon la 1 ou 2 caractérisé en ce que les premiers et seconds équipements clients (EC1, EC2) sont situés sous des DSLAMs voisins. 5. Procédé de distribution d'un contenu multimédia selon l'une au moins des 1 à 4 caractérisé en ce qu'au moins l'un des premier et second équipement client (EC1, EC2) est un décodeur à disque dur ou un ordinateur personnel. 6. Procédé de distribution d'un contenu multimédia selon la 2 caractérisé en ce que certains blocs sont systématiquement chargés chez plusieurs équipements clients, par exemple des blocs permettant de visualiser le début d'un film ou un film avec une qualité dégradée, pour qu'un utilisateur puisse commencer à visionner en attendant que le chargement par un mécanisme Peer to Peer ait lieu. 7. Système de distribution d'un contenu multimédia comprenant au moins un serveur de contenu multimédia, un réseau de communication, un DSLAM et au moins deux équipements clients pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une au moins des 1 à 6.
|
H
|
H04
|
H04L,H04N
|
H04L 12,H04N 7
|
H04L 12/16,H04N 7/167
|
FR2893309
|
A1
|
DISPOSITIF DE CONDITIONNEMENT SUSCEPTIBLE DE FORMER UN PRESENTOIR
| 20,070,518 |
La présente invention se rapporte à un dispositif de conditionnement susceptible de former un présentoir. Sur les lieux de vente, les produits peuvent être présentés sur le chant dans des présentoirs rapportés sur des linéaires. Ces présentoirs se présentent sous la forme d'un socle avec en partie arrière une cloison verticale permettant d'éviter le basculement des produits. Généralement, ces dispositifs sont en matière plastique. Selon un mode de réalisation, le présentoir peut comprendre un pluralité de cloisons verticales intercalées entre les produits, les bords inférieurs des cloisons s'emboîtant dans des rainures prévues au niveau du socle. Dans le domaine du conditionnement, les produits sont généralement conditionnés dans des emballages parallélépipédiques en carton. Aussi, lors de la mise en rayon, les produits sont sortis des emballages en carton pour être placés sur les présentoirs. Cette mise en rayon nécessite un temps de main d'ceuvre important dont le coût se répercute sur le prix de vente ou sur la marge. Aussi, la présente invention vise à pallier les inconvénients de l'art antérieur en proposant un emballage susceptible de constituer un présentoir de manière à réduire et faciliter le temps de mise en rayon. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif de conditionnement de produits permettant la présentation des produits caractérisé en ce qu'il comprend un fond, une paroi arrière, une paroi avant ainsi qu'une surface de maintien dans laquelle sont ménagées des découpes permettant de caler les produits, le fond, la paroi arrière, la paroi avant et la surface de maintien étant susceptibles d'occuper un premier état à plat dans lequel le fond est plaqué contre la surface de maintien, et un second état déployé, dans lequel la surface de maintien est écartée du fond de manière à délimiter un espace, les produits partiellement introduits dans l'espace étant maintenus grâce aux découpes de la surface de maintien. Selon l'invention, le dispositif de conditionnement permet de présenter les produits au niveau du lieu de vente. D'autres caractéristiques et avantages ressortiront de la description qui va suivre de l'invention, description donnée à titre d'exemple uniquement, en regard des dessins annexés sur lesquels - la figure 1 est une vue en perspective du dispositif de conditionnement selon l'invention, - la figure 2 est une vue en élévation d'un flan pour la réalisation d'un dispositif de conditionnement selon l'invention, - la figure 3 est une vue en élévation de dessus illustrant en détails un mode de réalisation d'une partie du dispositif de conditionnement, permettant de caler les produits, dans un premier état à plat, - la figure 4 est une vue en élévation de devant illustrant en détails la partie du dispositif de conditionnement permettant de caler les produits, à l'état déployé, - la figure 5A est une coupe selon la ligne brisée V-V de la figure 4 illustrant le dispositif de l'invention sans couvercle, - la figure 5B est une coupe illustrant le dispositif de l'invention avec un 25 couvercle, et - la figure 6 est une vue en élévation de dessus illustrant en détails un autre mode de réalisation d'une partie du dispositif de conditionnement permettant de caler les produits dans un premier état à plat. Sur les différentes figures, on a représenté en 10 un dispositif de conditionnement permettant de présenter des produits 12 (visibles sur la figure 5A), ledit dispositif étant susceptible d'être obtenu à partir d'un flan 14 en carton ou en un matériau analogue. Selon l'invention, le dispositif comprend un fond 16, une paroi arrière 18, une paroi avant 20 ainsi qu'une surface de maintien 22 dans laquelle sont ménagées des découpes permettant de caler les produits 12 disposés sur le chant. La paroi avant 20 est reliée d'une part au fond 16 par l'intermédiaire d'une ligne de pliage 24, et d'autre part à la surface de maintien 22 par l'intermédiaire d'une ligne de pliage 26. La paroi arrière 18 est reliée d'une part au fond 16 par l'intermédiaire d'une ligne de pliage 28, et d'autre part à la surface de maintien 22 par l'intermédiaire d'une ligne de pliage 30. Comme illustré sur les figures 3, 4, 5A, grâce à cet assemblage, le fond 16, la paroi arrière 18, la paroi avant 20 et la surface de maintien 22 sont susceptibles d'occuper un premier état à plat dans lequel le fond 16 et la paroi arrière 18 sont plaqués contre la surface de maintien 22 et la paroi avant 20, et un second état déployé, illustré sur la figure 5A, dans lequel la surface de maintien 22 est écartée du fond 16 de manière à délimiter un espace 32. Dans le second état, les produits 12 partiellement introduits dans l'espace 32 sont maintenus grâce aux découpes de la surface de maintien 22. Selon un mode de réalisation, la paroi arrière 18 se prolonge au dessus de la surface de maintien 22 à l'état déployé, et a une hauteur supérieure à celle des produits stockés. En complément, la surface de maintien 22 se prolonge au-delà de la ligne de pliage 30 par un rabat 34 susceptible d'être collé contre la paroi arrière 18. De préférence, le rabat 34 est collé contre la partie de la paroi arrière 18 disposée au dessus de la surface de maintien afin que le fond, la paroi avant, la surface de maintien et la paroi arrière, à l'état déployé, délimitent une forme sensiblement parallélépipédique. Avantageusement, le dispositif comprend des moyens pour immobiliser le dispositif à l'état déployé. A cet effet, la surface de maintien 22 comprend au niveau d'au moins un de ses bords latéraux, un volet 36 susceptible d'être plaqué contre un volet 38 relié au fond 16, des moyens de liaison étant prévus pour assurer la liaison entre le volet 36 et le volet 38. Selon un mode de réalisation, l'un des deux volets 36 ou 38 (le volet 36 sur les figures) comprend une ou des découpes permettant de délimiter une patte 40 en queue d'aronde, en forme de T ou analogue, susceptible de coopérer avec une ouverture 42 ménagée au niveau de l'autre volet (le volet 38 sur les figures). De préférence, la surface de maintien 22 comprend de part et d'autre des volets 36, 36' susceptibles de coopérer avec des volets 38, 38' disposés de part et d'autre du fond chaque couple de volets 36 et 38 (ou 36' et 38') comprenant des moyens pour immobiliser le dispositif à l'état déployé. Selon une autre caractéristique de l'invention, la surface de maintien 22 comprend des découpes et des lignes de pliage permettant de délimiter au niveau de la surface de maintien au moins une partie supérieure 44, au moins une partie inférieure 46, reliées entre elles par des cloisons 48 susceptibles d'être disposées entre chaque produit. Selon un mode de réalisation, les lignes de pliage sont disposées de manière symétrique par rapport à au moins un axe médian 50. Pour la description des découpes et des lignes de pliage de la surface de maintien 22, on se réfère à la partie gauche de la figure 3 ou à la figure 6. Une première série de lignes de pliage 52 permettent d'assurer la liaison entre la partie supérieure 44 et chaque cloison 48. Ces lignes de pliage 52 sont sensiblement perpendiculaires à l'axe médian 50 et sont espacées entre elles (selon la direction de l'axe médian) d'une distance correspondant à la largeur des produits à conditionner. Une seconde série de lignes de pliage 54 permettent d'assurer la liaison entre la partie inférieure 46 et chaque cloison 48. Ces lignes de pliage 54 sont sensiblement perpendiculaires à l'axe de médian 50 et sont espacées entre elles (selon la direction de l'axe médian) d'une distance correspondant à la largeur des produits à conditionner. Les lignes de pliage 52 et les lignes de pliage 54 sont espacées (selon la direction de l'axe médian) d'une distance correspondant à la hauteur des cloisons, soit à la distance séparant la partie supérieure 44 et la partie inférieure 46. De préférence, la partie inférieure 46 est accolée au fond 16 si bien que la distance séparant les lignes de pliage 52 et les lignes de pliage 54 est sensiblement égale à la distance séparant le fond 16 et la surface de maintien 22, cette distance étant ajustée en fonction notamment de la hauteur des produits. Avantageusement, la partie inférieure 46 est collée au fond 16 de manière à obtenir le déploiement des cloisons lorsque le dispositif passe de l'état à plat à l'état déployé. Ainsi, la surface de maintien 22 et les cloisons 48 sont disposées dans le même plan à l'état à plat, comme illustré sur la figure 3. En position déployé, la partie inférieure 46 est accolée contre le fond 16, les cloisons 48 sont sensiblement perpendiculaires au fond 16 et à la partie supérieure 44 de la surface de maintien, comme illustré sur la figure 4. De préférence, l'extrémité des lignes de pliage 54 la plus proche de l'axe médian 50 est plus proche dudit axe médian 50 que l'extrémité des lignes 52 la plus proche de l'axe médian 50. Avantageusement, l'extrémité des lignes de pliage 54 la plus éloignée de l'axe médian 50 est plus proche dudit axe 50 que l'extrémité des lignes de pliage 52 la plus proche de l'axe médian 50. Concernant les découpes, une première série de découpes 56 relient les extrémités les plus proches de l'axe médian 50 des lignes de pliage 52 et 54 d'une même cloison 48 et une deuxième série de découpes 58 relient les extrémités les plus éloignées de l'axe médian 50 des lignes de pliage 52 et 54 d'une même cloison 48. Selon les configurations des lignes de pliage 52 et 54 et des découpes 56 et 58, si les cloisons 48 sont disjointes lorsqu'elles sont à plat, au moins une découpe 60 peut être prévue pour relier deux cloisons consécutives, comme illustré sur la figure 3. Selon les configurations, les découpes 56, 58 et/ou 60 peuvent être rectilignes, brisées, courbes ou une combinaison de portions courbe(s) et rectiligne(s). Avantageusement, les découpes 58 prévues au niveau de la partie supérieure 44 ont des formes adaptées à celles du contour du ou des produit(s). Les découpes 58 disposées de manière symétrique par rapport à l'axe médian sont écartées (selon une direction perpendiculaire à l'axe médian) de manière ajustée aux dimensions du produit. A chaque extrémité de la série de cloisons 48, des découpes sont prévues pour détacher la partie inférieure de la partie supérieure et les cloisons de la partie supérieure et/ou de la partie inférieure. Selon les variantes, le dispositif de l'invention comprend des découpes 56, 58 et 60 et des lignes de pliage 52 et 54 de manière à disposer les produits sur une ou plusieurs rangées. Selon une autre caractéristique, le fond 16, la paroi arrière 18, la paroi avant 20, la surface de maintien 22 et l'éventuel rabat 34 peuvent comprendre au moins une ligne prédécoupée 62 de manière à scinder le dispositif afin d'isoler une ou plusieurs rangées. Selon les variantes, le dispositif de conditionnement de l'invention peut comprendre un couvercle 64, comme illustré sur les figures 1 et 5B, ce couvercle ayant pour fonction notamment d'assurer une meilleure protection des produits lors des phases de transport et de stockage. Avantageusement, les formes du couvercle sont telles que ce dernier forme avec la paroi arrière 18 et le fond 16 un volume parallélépipédique. De préférence, ce couvercle 64 peut se détacher du reste du dispositif grâce à une ligne prédécoupée 66. Comme illustré sur la figure 1, cette ligne prédécoupée 66 constitue une ligne de pliage assurant l'articulation du couvercle 64 par rapport à la paroi arrière 18, lorsqu'elle n'est pas découpée. Selon un mode de réalisation, le couvercle 64 comprend une surface supérieure 68 articulée par rapport à la paroi arrière 18, une surface avant 70 susceptible de coopérer avec la paroi avant 20 et des parois latérales 72. Avantageusement, le couvercle 64 comprend des moyens pour le maintenir en position fermée. Selon un mode de réalisation, au moins une des parois latérales 72 comprend une ou des découpes permettant de délimiter une patte 74 en queue d'aronde, en forme de T ou analogue, susceptible de coopérer avec une ouverture 76 ménagée au niveau du volet 38 et/ou 38'. De préférence, les parois latérales 72 comprennent chacune une ligne de pliage 78 partant du sommet 80, à 45 , afin que ledit couvercle 64 occupe une première position à plat dans laquelle la surface avant 70 est rabattue contre la surface supérieure 68, les parois latérales 72 formant des soufflets, et une seconde position déployée, dans laquelle la surface avant 70 est disposée à sensiblement 90 par rapport à la surface supérieure 68 ainsi que les parois latérales 72. Le dispositif de l'invention dispose des avantages suivants Avant d'être utilisé, il peut être stocké à plat, le couvercle à plat étant disposé dans le prolongement du fond et de la surface de maintien accolés et disposés également à plat. Cette configuration confère à l'ensemble une grande compacité avant son utilisation. Lorsqu'un utilisateur souhaite conditionner des produits, il déploie le dispositif en redressant la paroi arrière 18. Ainsi, la surface de maintien 22 s'écarte du fond 16 et les cloisons 48 pivotent de manière à être sensiblement perpendiculaires audit fond 16. Le dispositif peut être verrouillé dans cette position en engageant les pattes 40 dans les ouvertures 42. Dès lors, les produits à conditionner peuvent être disposés entre les cloisons 48. Les formes des découpes de la surface de maintien 22 permettent d'immobiliser parfaitement les produits. Pour protéger les produits, l'utilisateur déploie le couvercle 64. Ensuite, la surface avant 70 du couvercle est abaissée de manière à fermer le dispositif. Pour maintenir le dispositif dans cette position, les pattes 74 sont engagées dans les ouvertures 76. Cette configuration permet de protéger les produits et de faciliter le transport et le stockage, le dispositif pouvant être empilé. Sur le lieu de vente, le couvercle 64 est ouvert de manière à rendre les produits visibles. Le couvercle 64 peut être détaché du dispositif grâce à la ligne prédécoupée 66. Les rangées de produits peuvent être séparées grâce à la ligne prédécoupée 62. Le dispositif de l'invention simplifie la mise en rayon car les produits sont exposés avec leur dispositif de conditionnement sans être manipulés. Sur la figure 2, on a représenté un flan 14 permettant d'obtenir le dispositif de l'invention. En partie centrale, on retrouve, de haut en bas, le rabat 34, la surface de maintien 32 avec de part et d'autre les volets 36, 36', la paroi avant 20, le fond 16 avec de part et d'autre les volets 38, 38', la paroi arrière 18, la surface supérieure 68 du couvercle avec de part et d'autre les parois latérales 72, la surface avant 70 du couvercle avec de part et d'autre des rabats 82 assurant la liaison avec les parois latérales 72. Selon un mode de réalisation, le dispositif est réalisé en carton ou en un matériau analogue, les éléments étant assemblés par collage. Ainsi, chaque rabat 82 est relié à la paroi latérale 72 correspondante grâce à au moins un point ou ligne de colle 84. Chaque partie inférieure 46 est reliée au fond grâce à au moins un point ou ligne de colle 86. Le rabat 34 est collé à la paroi arrière 18 grâce à au moins un point ou une ligne de colle 88. Bien entendu, l'invention n'est évidemment pas limitée au mode de réalisation représenté et décrit ci-dessus, mais en couvre au contraire toutes les variantes, notamment en ce qui concerne les dimensions, les formes et la nature des produits conditionnés
|
L'objet de l'invention est un dispositif de conditionnement de produits permettant la présentation des produits caractérisé en ce qu'il comprend un fond (16), une paroi arrière (18), une paroi avant (20) ainsi qu'une surface de maintien (22) dans laquelle sont ménagées des découpes permettant de caler les produits, le fond (16), la paroi arrière (18), la paroi avant (20) et la surface de maintien (22) étant susceptibles d'occuper un premier état à plat dans lequel le fond (16) est plaqué contre la surface de maintien (22), et un second état déployé, dans lequel la surface de maintien (22) est écartée du fond (16) de manière à délimiter un espace, les produits partiellement introduits dans l'espace étant maintenus grâce aux découpes de la surface de maintien (22).
|
1. Dispositif de conditionnement de produits permettant la présentation des produits caractérisé en ce qu'il comprend un fond (16), une paroi arrière (18), une paroi avant (20) ainsi qu'une surface de maintien (22) dans laquelle sont ménagées des découpes permettant de caler les produits (12), le fond (16), la paroi arrière (18), la paroi avant (20) et la surface de maintien (22) étant susceptibles d'occuper un premier état à plat dans lequel la surface de maintien (22) est plaquée contre le fond (16), et un second état déployé, dans lequel la surface de maintien (22) est écartée du fond (16) de manière à délimiter un espace (32), les produits (12) partiellement introduits dans l'espace (32) étant maintenus grâce aux découpes de la surface de maintien (22). 2. Dispositif de conditionnement selon la 1, caractérisé en ce que la surface de maintien (22) comprend des découpes et des lignes de pliage permettant de délimiter au niveau de la surface de maintien au moins une partie supérieure (44), au moins une partie inférieure (46), reliées entre elles par des cloisons (48) susceptibles d'être disposées entre les produits. 3. Dispositif de conditionnement selon la 2, caractérisé en ce que la (ou les) partie(s) inférieure(s) (46) est (sont) collée(s) au fond (16) de manière à obtenir le déploiement des cloisons lorsque le dispositif passe de l'état à plat à l'état déployé. 4. Dispositif de conditionnement selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la surface de maintien (22) comprend une première série de lignes de pliage (52) permettant d'assurer la liaison entre la partie supérieure (44) et chaque cloison (48), une seconde série de lignes de pliage (54) permettant d'assurer la liaison entre la partie inférieure (46) et chaque cloison (48), lesdites lignes de pliage (52, 54) étant disposées de part et d'autre d'au moins un axemédian (50), une première série de découpes (56) reliant les extrémités les plus proches de l'axe médian (50) des lignes de pliage de la première série et de la seconde série (52, 54) d'une même cloison 48 et une deuxième série de découpes (58) reliant les extrémités les plus éloignées de l'axe médian (50) des lignes de pliage de la première série et de la seconde série (52, 54) d'une même cloison (48). 5. Dispositif de conditionnement selon la 4, caractérisé en ce que les découpes (58) prévues au niveau de la partie supérieure (44) ont des formes adaptées à celles du contour des produits. 6 Dispositif de conditionnement selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les découpes (56, 58) et les lignes de pliage (52, 54) permettent de ranger les produits selon au moins une rangée. 7. Dispositif de conditionnement selon la 6, caractérisé en ce que le fond (16), la paroi arrière (18), la paroi avant (20), la surface de maintien (22) peuvent comprendre au moins une ligne prédécoupée (62) de manière à scinder le dispositif afin d'isoler une ou plusieurs rangées. 8. Dispositif de conditionnement selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens pour l'immobiliser à l'état déployé. 9. Dispositif de conditionnement selon la 8, caractérisé en ce que la surface de maintien (22) comprend au moins un volet (36) au niveau d'un de ses bords latéraux susceptible d'être plaqué contre un volet (38) relié au fond (16), des moyens de liaison étant prévus pour assurer la liaison entre les volets (36, 38). 10. Dispositif de conditionnement selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un couvercle (64).11. Dispositif de conditionnement selon la 10, caractérisé en ce qu'il comprend une ligne prédécoupée (66) permettant de détacher le couvercle (64). 12. Dispositif de conditionnement selon la 10 ou 11, 5 caractérisé en ce que le couvercle (64), la paroi arrière (18) et le fond (16) forment un volume parallélépipédique. 13. Dispositif de conditionnement selon l'une quelconque des 10 à 11, caractérisé en ce que le couvercle (64) comprend une surface supérieure (68), une surface avant (70) et des parois latérales (72) avec chacune une ligne 10 de pliage (78) afin que ledit couvercle (64) occupe une première position à plat dans laquelle la surface avant (70) est rabattue contre la surface supérieure (68), les parois latérales (72) formant des soufflets, et une seconde position déployée, dans laquelle la surface avant (70) est disposée à sensiblement 90 par rapport à la surface supérieure (68) ainsi que les parois latérales (72). 15 14. Flan en carton ou en matériau analogue pour la réalisation d'un dispositif de conditionnement selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un rabat (34), une surface de maintien (32) avec de part et d'autre des volets (36, 36'), une paroi avant (20), un fond (16) avec de part et d'autre des volets (38, 38'), une paroi arrière (18) contre laquelle est 20 susceptible d'être collé ledit rabat (34), une surface supérieure (68) avec de part et d'autre des parois latérales (72), une surface avant (70) avec de part et d'autre des rabats (82) assurant la liaison avec lesdites parois latérales (72).
|
B,A
|
B65,A47
|
B65D,A47F
|
B65D 5,A47F 1,A47F 3
|
B65D 5/52,A47F 1/14,A47F 3/00,B65D 5/481
|
FR2890653
|
A1
|
SUPPORT DE CULTURE ISSU DU COMPOSTAGE DE FIBRES DE BOIS ENCOLLEES ET PROCEDE D'OBTENTION DU SUPPORT.
| 20,070,316 |
La présente invention concerne un procédé de fabrication d'un support de culture pour plantes à partir de fibres de bois issues de sous produits industriels. La présente invention a également pour objet, un support de culture pour plante constitué essentiellement par le produit du compostage de fibres de bois encollées en présence d'écorces d'arbres. Arrière-plan technologique Au sens de la présente invention, on entend par sous produits industriels les fibres de bois encollées qui ne sont pas utilisées immédiatement pour la confection des panneaux de fibres de moyenne densité (MDF), et qui représentent ainsi des sous produits industriels normalement considérés non réutilisables. Les fibres de bois encollées sont des sources potentielles de pollution. Les fibres de bois encollées utilisées pour la fabrication des panneaux MDF présentent les mêmes caractéristiques physiques que les fibres naturelles, avec pour inconvénient majeur de contenir des additifs chimiques plus ou moins toxiques. On entend par additifs chimiques , les colles et les résines synthétiques employées pour la fabrication de panneaux de bois, qui appartiennent aux catégories suivantes: - les thermodurcissables: ces résines polymérisent à chaud; il s'agit en particulier d'uréeformaldéhyde (UF) ou de phénol-formaldéhyde (PF), - les thermoplastiques: on désigne sous cette appellation les colles de type néoprène, polyamides et autres résines synthétiques, - les colles en émulsion: principalement les colles vinyliques, et - les colles thermofusibles à base de cire ou de paraffine. Les colles synthétiques à base d'urée-formaldéhyde, entre autres, provoquent des émanations qui peuvent être nocives. Le formaldéhyde est un gaz incolore et à forte odeur, qui existe déjà à l'état naturel dans le bois. Ses émanations sont donc d'autant plus importantes quand les fibres, particules ou copeaux de bois sont liés à l'aide d'un adhésif à base d'urée formaldéhyde synthétique; de plus, les émissions augmentent avec les hausses de température et avec le degré d'humidité de l'air. Les résines phénoliques, de type phénol-formaldéhyde ou " résorcinol moins 35 toxiques et plus coûteuses que l'urée-formaldéhyde (UF), sont couramment utilisées dans la confection des panneaux MDF. Les fibres de bois encollées utilisées selon le procédé de la présente invention sont obtenues, avant encollage, par défibrage, selon un procédé de l'art antérieur parfaitement connu de l'homme du métier. Ainsi les fibres de bois encollées comprennent environ 90% en poids de matières organiques (dont environ 45% de cellulose et 45% de lignine, mais aussi des tanins, de la pectine, de l'amidon, etc.), et des sels minéraux. Elles présentent les caractéristiques suivantes au moment de leur obtention: * pH: compris entre environ 4 et environ 5,5 * Taux d'humidité : de l'ordre de 20 à 40 % * Rétention de l'eau: de l'ordre de 550 à 800 mI/I Les panneaux MDF sont obtenus par traitement des fibres de bois selon un procédé industriel connu de l'homme du métier avec adjonction de colles et de résines synthétiques et collage sous presse à haute température. Les panneaux MDF contiennent environ 10 % en poids de colle ou de résines synthétiques. L'industrie du bois produit de grandes quantités de sous produits souillés par des additifs chimiques dont la dépollution entraîne une logistique conséquente et des coûts élevés. Les fibres de bois encollées peuvent être éliminées par combustion dans des incinérateurs. En revanche, les solutions apportées pour recycler ces déchets sont peu nombreuses. Par ailleurs, on connaît déjà, par le brevet français n FR2 793 487 un procédé permettant de fabriquer des supports de culture à base d'une faible quantité de fibres naturelles de bois transformées par fermentation. Ce procédé de l'art antérieur n'utilise que des fibres naturelles de bois et ne propose pas de traitement des fibres encollées pour les recycler. Résumé de l'invention La demanderesse a découvert de manière surprenante et c'est l'objet de la présente invention que le compostage de fibres de bois encollées ou de fibres de bois issues de panneaux MDF contaminés par des résines et des colles contenant une source d'azote notamment sous forme d'urée, permet de dépolluer ces matériaux et de les valoriser sous forme de produits agricoles non toxiques. En effet, non seulement le procédé décrit ci-après permet à certains micro-organismes de survivre dans un milieu au départ toxique car trop riche en ammoniaque (provenant de la dégradation de l'urée), mais aussi d'obtenir un produit dépourvu de formaldéhyde (à l'exception de celui résidant à l'état naturel dans le bois) alors qu'il en contient des quantités importantes (de l'ordre de 800 mg/kg de produit sec) avant traitement. La présente invention vise donc à proposer un procédé à la fois simple et peu coûteux, qui permet d'obtenir un support de culture sensiblement dépourvu de produits toxiques initialement présents dans les fibres de bois encollées et les panneaux MDF. Le compostage des fibres de bois encollées seules fonctionne mal. En effet, la quantité d'azote ammoniacal libéré pendant les premières semaines de stockage des fibres de bois encollées devient un facteur limitant voire inhibiteur pour le développement des micro-organismes. Par ailleurs, le compostage des matériaux à fort taux de carbone et faible taux d'azote, comme par exemple, les écorces d'arbres, nécessite un apport d'azote pour nourrir les micro-organismes et donc permettre le processus de fermentation. Selon le procédé de l'invention, des fibres de bois encollées sont mélangées avec un matériau riche en carbone, de préférence des écorces d'arbres dans le but de rééquilibrer le rapport carbone/azote dudit mélange fibres/écorces nécessaire au compostage. On entend par l'expression mélange fibres/écorces utilisée dans la présente description, le mélange fibres de bois encollées contenant une quantité suffisante de source d'azote sous forme d'urée et d'écorces d'arbres selon la présente invention. Description détaillée de l'invention 25 La mise en oeuvre du procédé selon l'invention est particulièrement simple puisqu'elle se résume à la fabrication d'un compost, opération bien connue de l'homme du métier. Ainsi, selon un premier aspect de l'invention, le procédé est caractérisé en ce 30 qu'on réalise les étapes suivantes: a) on forme un mélange constitué de fibres de bois encollées contenant de l'urée avec des écorces d'arbres sans source supplémentaire d'azote, b) on ajoute une quantité d'eau suffisante au compostage, c) on laisse fermenter ledit mélange fibres/écorces jusqu'à l'obtention d'un 35 compost. Les fibres de bois encollées susceptibles d'être utilisées dans le cadre de l'invention sont avantageusement choisies parmi les fibres de feuillus tels que le bouleau, le hêtre, et le charme et parmi les fibres de résineux. Les écorces susceptibles d'être utilisées dans le cadre de l'invention sont avantageusement choisies parmi les écorces de conifères tels que les pins, les sapins, l'épicéa, et le pin maritime. On choisira selon le procédé de l'invention, avantageusement trois types de mélanges fibres/écorces: Type 1: Ecorces 100% issues de résineux (particules d'une taille moyenne de 1 à 15 mm)/ Fibres constituées à 80 % d'essences de résineux (particules d'une taille moyenne de 5 à 25 mm) Type 2: Ecorces 100% issues de résineux (particules d'une taille moyenne de 1 à 15 mm)/ Fibres 100% feuillus (particules d'une taille moyenne de 1 à 10 mm) Type 3: Ecorces 100% Pin Maritime (particules d'une taille moyenne de 1 à 10 mm)/ Fibres 100% feuillus (particules d'une taille moyenne de 1 à 10 mm) Il est néanmoins possible de choisir toutes les essences utilisées par l'industrie du panneau de fibres. Ledit mélange fibres/ écorces selon l'invention contient généralement de 30% à 70% en volume de fibres de bois encollées, et de préférence de 50% à 70% en volume de fibres de bois encollées. Les fibres de bois encollées et les écorces se présentent sous la forme de particules d'une granulométrie comprise entre 1 mm et 35 mm et de préférence entre 5 mm et 15 mm. La granulométrie des écorces est de préférence proche de celle des fibres de bois encollées. Le processus de fermentation du mélange fibres/écorces est d'autant plus efficace que la surface d'attaque des microorganismes est plus élevée. Une homogénéité des particules du mélange fibres/écorces peut également permettre de faire l'économie d'un tamisage final du mélange. Cependant, les particules d'écorces plus ou moins grossières permettent d'assurer une certaine aération naturelle. Les fibres de bois encollées proviennent directement du circuit de fabrication des panneaux MDF. Les fibres de bois encollées utilisées selon la présente invention contiennent des colles UF avec un apport riche en azote sous forme d'urée et éventuellement des colles et/ou des résines choisies parmi le groupe comprenant le phénol-formaldéhyde (PF), les colles de type néoprène, les colles de type polyamides, les colles vinyliques, les colles thermofusibles à base de cire ou de paraffine. En outre les fibres de bois encollées peuvent provenir en partie du broyage de panneaux MDF. Le rapport fibres de bois encollées/ fibres de bois encollées issues du broyage de panneaux MDF selon l'invention est compris de préférence entre 10:1 et 2:1 en 5 volume, et de préférence 6:1 en volume. La fermentation dudit mélange fibres/ écorces, n'est accompagnée d'aucun ensemencement bactérien et/ou fongique. Il n'est pas nécessaire de faire un apport d'azote supplémentaire du fait de la présence de colle du type UF dans les fibres de bois encollées. Les écorces tout comme les fibres de bois sont fermentescibles. Le processus biologique de la dégradation des matières organiques est assuré par les bactéries et champignons présents dans les écorces. Le processus de développement des micro-organismes se fait principalement sur le support carboné en consommant l'azote des fibres. Le compostage est d'autant plus rapide que la quantité d'écorces est importante. Cependant l'objet de la présente invention étant de traiter les fibres de bois encollées, leur proportion reste de préférence majoritaire. Il est néanmoins préférable qu'une quantité maximum de 70% en volume de fibres de bois encollées soit respectée pour permettre des conditions de compostage 20 favorables. Selon la présente invention, on ajoute une quantité d'eau suffisante pour amener la rétention en eau dudit mélange fibres/ écorces entre 50% et 80% de sa capacité maximale de rétention à -10kPa. On entend par rétention en eau la capacité d'un substrat à retenir l'eau et dans le cas précis de l'invention, la rétention en eau d'un substrat à -10kPa est la quantité d'eau que le substrat retient au maximum après ressuyage de l'eau gravitaire lorsque le substrat a été immergé. On considère alors que la force de succion de 10kPa exercée sur le substrat est équivalente à la force gravitaire. On récupère ensuite un volume d'eau égal à la rétention en eau du substrat à -10kPa (ou pFl) . La rétention en eau est exprimée en mi/I ou en % du poids sec. La quantité d'eau suffisante au démarrage de la fermentation du mélange fibres/écorces est comprise entre 100 et 200 L/m3 et de préférence de 150 L/m3 dudit mélange. On laisse ensuite fermenter ledit mélange fibres/ écorces, soit dans un fermenteur à circulation d'air, soit en formant des andains en milieu ouvert. Avantageusement, le volume de l'apport d'eau est compris entre 10 et 40% par rapport au volume dudit mélange fibres/ écorces. Le volume d'eau à apporter est d'autant plus élevé que le pourcentage (%) de fibres de bois encollées du mélange est élevé. La capacité de rétention en eau des écorces étant moins élevée que celle des fibres de bois. Cet apport d'eau permet l'hydrolyse de l'urée et des autres additifs contenus 5 initialement dans les fibres de bois et l'obtention de conditions nécessaires au développement des micro-organismes. Le compostage est un procédé aérobie. Ainsi ledit mélange fibres /écorces doit être soit retourné s'il est constitué en andains statiques, soit ventilé par soufflage, aspiration ou par agitation continue lorsque ledit mélange fibres/écorces est entreposé en milieu fermé, par exemple, dans un fermenteur. La qualité du compost peut-être déterminée tout au long de l'avancement du processus de fermentation dudit mélange fibres/ écorces, par le suivi de plusieurs caractéristiques physico-chimiques dont le pH, la conductivité électrique et le dosage de carbone et d'azote ainsi que le taux de germination d'une plante test afin de contrôler l'absence de phytotoxicité. Le processus général de fermentation et de maturation du mélange fibres/écorces selon l'invention, sous la forme d'andains ou en milieu fermé tel qu'un fermenteur se déroule sur plusieurs mois suivant le procédé, les proportions du mélange fibres /écorces et les essences d'arbres utilisés. Lorsque le compostage est mis en oeuvre en milieu ouvert, on retourne plusieurs fois les andains pour assurer une aération convenable, et de préférence à fréquence plus importante au début de la fermentation. Par exemple, on retournera les andains une fois tous les quinze jours pendant environ 2 mois puis une fois par mois. La durée de fermentation du mélange est adaptée selon le rapport fibres% / écorces%. D'une façon générale, cette durée est inférieure ou égale à 8 mois et dépend essentiellement de l'évolution du compostage. On peut s'abstenir de retourner les andains lorsque leur température ne varie plus et que leur pH reste stable. Dans tous les cas, la température est surveillée de façon à ne pas dépasser 30 environ 70 C, seuil au-delà duquel le risque de développement de foyers incandescents augmente et les bactéries et champignons n'assurent plus leur rôle. Le procédé selon la présente invention permet également d'utiliser une source alternative de matériau riche en carbone, par exemple des déchets végétaux relativement pauvres en azote tels que des bois de taille, à la place des écorces d'arbres, ou un mélange écorces d'arbres/ déchets végétaux. Selon un autre aspect de l'invention, celle-ci a également pour objet le support de culture pour plantes obtenu par le procédé décrit ci-dessus. Le support de culture est caractérisé en ce qu'il est obtenu par compostage d'un mélange de fibres de bois encollées et d'écorces d'arbres ou de déchets végétaux, ledit mélange est sensiblement dépourvu de résidu polluant et toxique tel que le formaldéhyde. Un tel support se révèle être un support de culture répondant parfaitement aux diverses conditions physico-chimiques exigées d'un substrat pour la culture des plantes. L'azote en excès, apporté par l'urée des fibres encollées est hydrolysé 10 essentiellement sous forme d'ammoniaque qui est transformé en azote nitrique ou azote organique par les micro-organismes. Le support de culture ne présente plus de trace de formaldéhyde comme l'atteste le dosage par chromatographie en phase liquide. Les fibres de bois encollées sont ainsi dépolluées et valorisées. Le support de culture selon la présente invention présente une rétention en eau plus importante que le mélange fibres/ écorces initial. Avantageusement le support de culture présente une rétention en eau comprise entre 500 et 750 ml/L. De manière générale, le support de culture est caractérisé par un compost obtenu à partir du mélange fermenté a) de fibres de bois encollées avantageusement choisies parmi les fibres de feuillus tels que le bouleau, le hêtre, et le charme et parmi les fibres de résineux et b) d'écorces d'arbres avantageusement choisies parmi les écorces de résineux tels que les pins, les sapins, l'épicéa, et le pin maritime. Le support de culture est également caractérisé en ce que le compost comprend entre 30% et 70% en volume de fibres de bois encollées fermentées. Le support de culture selon la présente invention peut être utilisé tel quel pour la culture des plantes. Le support de culture selon la présente invention peut également être complété au moment de son utilisation, par un ou plusieurs composés choisis parmi le groupe comprenant: -des écorces; -de la tourbe; -de la terre; -des composts de type fumier; -des éléments nutritifs tels que des engrais ternaires ou tout autre composé 35 entrant dans la composition d'un support pour la culture des plantes. Le support de culture obtenu selon le procédé de la présente invention permet de constituer une base aux supports de culture caractérisés par des propriétés physico-chimiques comparables à celles obtenues en utilisant majoritairement des tourbes de sphaigne, son avantage étant d'être plus économique et plus écologique dans la mesure où il recycle des produits considérés normalement non réutilisables. La proportion des composés utilisés dans les mélanges fibres/écorces sera choisie par l'homme du métier selon les teneurs initiales desdits mélanges en fibres de bois encollées et en écorces et selon le type de substrat final souhaité. Le support de culture obtenu par le procédé selon la présente invention présente un ensemble de caractéristiques particulièrement favorables pour son utilisation en Agriculture. Ce support est facilement maniable et peut être facilement utilisé dans tous types de contenants, par exemple un godet, un pot, ou un conteneur. Le support de culture obtenu par le procédé selon la présente invention est d'aspect et d'odeur agréables, présente une bonne stabilité, et peut être stocké sans inconvénient et sans détérioration. Dans le but de mieux décrire l'invention, un mode de mise en oeuvre est donné à titre d'exemple non limitatif de l'invention. Exemple 1 Lot de compostage Fibre et Ecorces (CFE) Le mélange suivant est disposé en andains qui sont retournés 8 fois pendant la durée totale de fermentation qui est de 8 mois: *35 % en volume d'écorces de pin maritime *65 % en volume de fibres de bois de feuillus encollées avec de la résine urée formaldéhyde. *Apport d'eau: 150L / m3 Résultats finaux: Paramètres mesurés Initial Final (après mélange et apport eau) Taux d'humidité 63% 56% Matières organiques (% sur 85% 83% poids sec) pH 5,5 7,2 selon norme NF EN 13037 CE (ms/m) 22 17 selon norme NF EN 13038 NO3 (mg/I de substrat) 0 10 selon norme NF EN 13652 NH4+ (mg/I de substrat) 34 30 selon norme NF EN 13652 Formaldéhyde (mg/kg sur sec) 400 1 Rétention en eau à pFl 500 699 selon norme NF EN 13041 Rétention en air à pFl 240 190 selon norme NF EN 13041 C/N 14 25 N TOTAL (% sur poids sec) 2,8 1,66 Exemple 2 Caractéristiques moyennes finales des composts de types 1 à 3: Type 1 Type 2 Type 3 Matières organiques 70 -80 70 -85 70 -85 sur sec % Matière sèche % 30 - 40 30 - 40 30 - 40 Capacité rétention à 480 - 650 550 - 700 550 700 pFl pH 7-8 7-8 6,5 -7,5 Conductivité 0,2 -0,6 0,5 0,7 0,3-0,8 Formaldéhyde / / 1 (mg/kg de Matière sèche)
|
La présente invention concerne un procédé de fabrication d'un support de culture pour plantes à partir de fibres de bois issues de sous produits industriels.La présente invention concerne également un support de culture pour plante résultant de la dépollution par compostage de fibres de bois encollées contenant des produits chimiques toxiques, en présence d'écorces d'arbres.
|
1. Procédé de fabrication d'un support de culture à partir de fibres de bois issues de sous produits industriels, caractérisé en ce qu'on réalise les étapes suivantes: a) on forme un mélange constitué de fibres de bois encollées contenant de l'urée avec des écorces d'arbres sans source supplémentaire d'azote, b) on ajoute une quantité d'eau suffisante au compostage, c) on laisse fermenter ledit mélange jusqu'à l'obtention d'un compost. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'à l'étape a) les fibres dudit mélange sont choisies parmi les fibres de feuillus tels que le bouleau, le charme et le hêtre, et les résineux. 3. Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'à l'étape a) les écorces dudit mélange sont choisies parmi les écorces de conifères tels que les pins, les sapins, l'épicéa, et le pin maritime. 4. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce qu'à l'étape a) le mélange comprend entre 30% et 70% en volume de fibres de bois encollées. 5. Procédé selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce qu'à l'étape a) le mélange comprend de préférence entre 50% et 70% en volume de fibres de bois encollées. 6. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce qu'à l'étape a) les fibres de bois encollées et les écorces ont une granulométrie comprise entre 1 mm et 35 mm et de préférence entre 5 mm et 15 mm. 7. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce qu'à l'étape a) les fibres de bois encollées contiennent des colles UF avec un apport riche en azote sous forme d'urée et éventuellement des colles et/ou des résines choisies parmi le groupe comprenant le phénolformaldéhyde (PF), les colles de type néoprène, les colles de type polyamides, les colles vinyliques, les colles thermofusibles à base de cire ou de paraffine. 8. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce qu'à l'étape a) le mélange comprend des fibres de bois encollées issues du broyage de panneaux MDF. 9. Procédé selon la 8, caractérisé en ce que le rapport fibres de bois encollées/ fibres de bois encollées issues du broyage de panneaux MDF dans ledit mélange est compris de préférence entre 10:1 et 2:1 en volume. 10. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce qu'à l'étape b) on ajoute un volume d'eau pour amener la rétention en eau du mélange fibres / écorces % entre 50 % et 80 % de sa capacité maximale de rétention à -10kPa. 11. Procédé selon l'une quelconque des :L à 10, caractérisé en ce qu'à l'étape b) on ajoute un volume d'eau compris entre 100 et 200 L/m3 et de préférence de 150 L/m3 du mélange fibres/écorces. 12. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisé en ce qu'après l'étape c) on retourne le mélange plusieurs fois pendant le compostage. 13. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 12, caractérisé en ce que la durée du compostage est inférieure ou égale à 8 mois. 14. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 13, caractérisé en ce que la température du compostage n'excède pas environ 70 C. 15. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 14, caractérisé en ce qu'à l'étape a) le mélange comprend à la place des écorces d'arbres, des déchets 15 végétaux ou un mélange écorces d'arbres/ déchets végétaux. 16. Support de culture, caractérisé en ce qu'il est obtenu selon le procédé décrit dans les 1 à 15. 17. Support de culture selon la 16, caractérisé en ce qu'il est constitué d'un compost sensiblement dépourvu de résidu polluant et toxique. 18. Support de culture selon l'une des 16 et 17, caractérisé en ce que le compost comprend entre 30% et 70% en volume de fibres de bois encollées compostées. 19. Support de culture selon l'une quelconque des 16 à 18, caractérisé en ce que la rétention en eau du compost est comprise entre 500 et 750 ml/L. 20. Support de culture selon l'une quelconque des 16 à 19, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un ou plusieurs composés choisis parmi le groupe comprenant des écorces, de la tourbe, de la terre, des composts de type fumier, et/ou des éléments nutritifs tels que des engrais ternaires.
|
C
|
C05
|
C05F
|
C05F 11
|
C05F 11/00
|
FR2900079
|
A1
|
DISPOSITIF DE TEST DES OUTILS D'USINAGE DE VILEBREQUIN
| 20,071,026 |
L'invention concerne le domaine de l'usinage par galetage, par exemple des portées cylindriques de vilebrequins. L'invention concerne notamment un dispositif de test des outils de galetage. Les machines de galetage permettent la réalisation des congés de chaque côté d'une portée cylindrique d'un vilebrequin. Chaque portée cylindrique d'un vilebrequin est pressée d'une part entre deux galets et d'autre part entre deux roues de support, disposées à l'opposé des galets. L'axe de rotation des galets est incliné par rapport à l'axe de rotation du vilebrequin, les galets s'appuyant de chaque côté de la portée cylindrique d'un vilebrequin. La pression exercée par les galets permet le galetage des congés de chaque côté d'une portée cylindrique d'un vilebrequin. Une roue d'appui exerce une force de pression sur les galets qui sont maintenus en place par une cage. Les galets roulent à la fois sur la portée de vilebrequin et sur la roue d'appui, lorsque le vilebrequin est mis en rotation. La mise en rotation du vilebrequin est réalisée par la machine de galetage qui comprend des moyens de maintien et d'entraînement du vilebrequin. L'opération de galetage des vilebrequins est très coûteuse. Afin de réduire le coût de l'opération, l'optimisation des outils est nécessaire pour garantir ou améliorer la durée de vie des outils et une usure stable des outils. D'une part, l'usure des outils doit être contrôlée pour garantir la qualité d'usinage et d'autre part la durée de vie de l'outil est optimisée pour rentabiliser l'outil au maximum et conserver une qualité minimum de galetage. Un problème technique concerne la réalisation des tests sur les outils de galetage. En effet pour garantir une durée de vie plus stable et plus importante, des essais de durée de vie sont nécessaires. De même les éventuelles modifications réalisées sur les outils de galetage nécessitent au moins une validation avant que ces outils soient utilisés dans une chaîne d'usinage. Actuellement les essais réalisés sur les outils de galetage, nécessitent qu'une étape de validation préliminaire soit réalisée dans une chaîne de production. L'agencement de la chaîne de production doit donc être modifié ce qui est pénalisant en terme de productivité. De plus la mise en oeuvre des tests nécessite une reconfiguration de la chaîne de production qui est très longue à mettre en oeuvre, d'autant plus que plusieurs tests différents sont souvent nécessaires. D'autre part les essais sont réalisés sur des vilebrequins qui sont perdus pour la vente. Le nombre de vilebrequins perdus est d'autant plus important que les vilebrequins se dégradent beaucoup plus vite que les outils de galetage et que plusieurs vilebrequins sont nécessaires pour tester l'usure complète d'un jeu d'outils de galetage. Ces essais des outils de galetage sont donc doublement pénalisant pour la productivité. La présente invention a pour objet de pallier plusieurs inconvénients de l'art antérieur en créant un dispositif de test des outils de galetage des vilebrequins permettant de réaliser le test sans utiliser de vilebrequin, le test étant réalisé indépendamment de la chaîne d'usinage. Cet objectif est atteint grâce un dispositif de test des outils de galetage, pour une machine de galetage d'au moins une portée cylindrique, la machine comprenant au moins un galet destiné à rouler sur une zone à galeter de la portée cylindrique, une roue d'appui exerçant une pression sur ledit galet et deux roues de support destinées à supporter la portée cylindrique à l'opposé dudit galet caractérisé en ce qu'il comprend au moins : - des moyens de maintien et d'entraînement dans la machine de galetage qui fait se mouvoir le dispositif de test en rotation, selon un axe de rotation, - un chemin de roulement à galets associé audit galet et venant contre ledit galet, le chemin de roulement à galets étant de symétrie de révolution autour de l'axe de rotation du dispositif, avec un profil comportant un arrondi, - un chemin de roulement cylindrique venant contre lesdites roues de support de la machine de galetage. Selon une autre particularité, la machine associée est destinée au galetage d'un vilebrequin comportant un nombre déterminé de portées cylindriques, le dispositif comprend un chemin de roulement cylindrique pour chaque couple de roues de support et un chemin de roulement à galets associé à chaque galet de la machine. Selon une autre particularité, le dispositif comprend un arbre principal supportant des bagues de roulement pour les galets comportant chacune au moins un des chemins de roulement à galets, l'arbre principal supportant des bagues de roulement pour les roues de support formant chacune un chemin de roulement cylindrique pour un couple de roues de support, les bagues de roulement étant rendues solidaires en rotation de l'arbre principal. Selon une autre particularité, l'arbre principal comprend un épaulement de positionnement d'une bague de roulement venant en butée 15 contre l'épaulement. Selon une autre particularité, les bagues de roulement comportent une rainure axiale permettant leur liaison avec une clavette de renforcement du maintien en rotation, disposée dans une rainure de l'arbre principal. Selon une autre particularité, les bagues de roulement pour les 20 galets sont réalisés chacun par une roue d'appui identique à celle(s) de la machine de galetage. Selon une autre particularité, les moyens de maintien et d'entraînement dans la machine de galetage comprennent : - un alésage disposé à une première extrémité de l'arbre principal 25 symétriquement à l'axe de rotation du dispositif de test, destiné à recevoir une première pointe d'entraînement, - un trou fileté disposé à une deuxième extrémité de l'arbre principal disposé symétriquement autour de l'axe de rotation du dispositif de test, destiné à recevoir une tige filetée d'un dispositif d'entraînement, 30 - le dispositif d'entraînement comprenant du côté opposé à la tige filetée, un alésage coaxial avec disposé l'axe de rotation du dispositif de test, destiné à recevoir une deuxième pointe d'entraînement. L'invention, ses caractéristiques et ses avantages apparaîtront plus clairement à la lecture de la description faite en référence aux figures référencées ci-dessous : - la figure 1 représente une vue en coupe d'un exemple de dispositif de test selon l'invention sur lequel s'appuient des outils de galetage - la figure 2 représente une vue partielle en coupe d'un exemple de bagues de roulement selon l'invention ; - la figure 3 représente une vue partielle en coupe d'un exemple de bagues de roulement selon l'invention. L'invention va à présent être décrite en référence aux figures précédemment citées. Le dispositif (1) de test, selon l'invention est représenté sur la figure 1, en appui sur des galets (2) et sur des roues (4) de support. Une seule roue (4) de support par portée cylindrique est représentée, mais les machines de galetage comprennent généralement un boîtier de support comportant deux roues de support par portée cylindrique. Les roues (4) de support sont en liaison rotation avec la machine de galetage, autour de leur axe (43). Les galets (2) sont maintenus en place par une cage non représentée. Des roues (3) d'appui exercent une force de pression contre les galets (2). Les roues (3) d'appui sont en liaison rotation avec la machine de galetage, autour de leur axe (31). Le dispositif (1) de test selon l'invention est entraîné en rotation, selon son axe (10) de rotation, par la machine de galetage, par exemple selon un système de pointe et de contre pointe. Le dispositif (1) de test comprend par exemple un logement (51) disposé symétriquement autour de l'axe (10) de rotation, pour recevoir une pointe de support. D'autre part, un dispositif (5) d'entraînement est par exemple vissé par une tige filetée (54) dans un logement (52) fileté du dispositif (1) de test, disposé autour de son axe (10) de rotation. Le dispositif (5) d'entraînement reçoit par exemple une pointe d'entraînement dans un logement (53) disposé autour de l'axe (10) de rotation du dispositif (1) de test. Dans une variante de réalisation les extrémités de l'arbre son filetées pour être fixées à la machine de galetage. Le dispositif de test (1) comprend des chemins (22) de roulement à galets, réalisés symétriquement par rapport à l'axe (10) de rotation du dispositif (1) de test. Ces chemins (22) de roulement à galets sont en appui sur les galets (2) de la machine de galetage. Les chemins (22) de roulement à galets (2) ont des positions déterminées correspondant à celles des congés de raccordement réalisés sur un vilebrequin, dans la machine de galetage, ces positions étant repérées relativement à un plan perpendiculaire à l'axe (10) de rotation du dispositif (1) de test. En considérant une section selon un plan passant par l'axe (10) de rotation du dispositif (1) de test, les chemins (22) de roulement à galets (2) comportent un profil en arrondi pour accueillir les galets (2). Le profil en arrondi des chemins (22) de roulement à galets (2) apparaît notamment sur chacune des figures 1, 2 et 3. La matière dans laquelle sont réalisés les bagues (20, 21) de roulement sur lesquelles sont réalisés les chemins (22) de roulement à galets (2), est de dureté identique à celle de la matière utilisée pour réaliser les roues (3) d'appui de la machine de galetage. Le diamètre (D22) des chemins (22) de roulement à galets (2) est choisi identique au diamètre de la portée cylindrique usinée dans la machine. L'avantage par rapport à l'utilisation d'un vilebrequin pour réaliser un test des galets (2), est que les chemins (22) de roulement à galets selon l'invention ne sont pas destinés à être déformés par les galets (2). Les galets (2) subissant une pression similaire à la pression dans les conditions d'usinage, l'usure des galets (2) ou de la roue (3) d'appui sera identique. Un chemin (22) de roulement à galets permettra le test d'usure complet d'au moins un jeu de galets (2) associés à une roue (3) d'appui. Dans un exemple de test, la machine de galetage entraîne le dispositif (1) de test selon l'invention, jusqu'à ce qu'un galet (2) ou la roue (3) d'appui ou la bague (20) de roulement pour les galets se brise. Les bagues (20, 40) de roulement sont facilement démontables et sont par exemple remplacées avant le début d'un test. Le dispositif (1) de test selon l'invention comprend des chemins (42) de roulement pour les roues (4) de support. Ces chemins (42) de roulement sont en appui sur les roues (4) de support de la machine de galetage. Les chemins (42) de roulement pour les roues (4) de support ont des positions déterminées, correspondant à celles des portées cylindriques du vilebrequin usiné dans la machine de galetage, ces positions étant repérées relativement à un plan perpendiculaire à l'axe (10) de rotation du dispositif (1) de test. Les chemins (42) de roulement pour les roues (4) de support ont une forme cylindrique dont l'axe de symétrie correspond à l'axe (10) de rotation du dispositif (1) de test. Le profil des chemins (42) de roulement pour les roues (4) de support dans une section selon un plan passant par l'axe (10) de rotation du dispositif (1) est donc un profil droit. Ce profil apparaît notamment sur chacune des figures 1, 2 et 3. Le dispositif (1) de test selon la présente invention, comporte des moyens de fixation et d'entraînement par la machine de galetage, identiques à ceux d'un vilebrequin ou s'adaptant à tout type de machine de galetage. De plus le dispositif (1) de test comporte des chemins (22, 42) de roulement positionnés en face des outils de galetage, ce qui permet au dispositif (1) de test selon l'invention d'être positionné dans tout type de machine de galetage, pour le test de la machine. Des outils et des machines de galetage sont par exemple décrit dans les documents suivants : - la demande de brevet US 2002/0020202 décrit, par exemple, plusieurs outils de galetage associés à des cages de maintien en flottement des galets ; - le brevet US 6,253,590 décrit, par exemple, différents mode de réalisation d'un outil de galetage, comportant une partie supérieure supportant les galets dans une cage et une partie inférieure comportant deux roues de support de la portée cylindrique à usiner ; - la demande de brevet WO 2005/063438 décrit, par exemple, une machine de galetage comprenant deux bras disposés de part et d'autre de la portée de vilebrequin et un roue de guidage axial pour éviter une collision entre les outils de galetage et des éléments du vilebrequin ; L'utilisation du dispositif (1) de test selon l'invention permet donc la réalisation de tests de nombreuses configurations, indépendamment de la chaîne de production. Les configurations de test ne sont pas figées. La réalisation de tests nombreux et variés est ainsi facilitée. Des modifications pour des améliorations des outils de tests sont donc facilitées. L'amélioration des outils de test concerne par exemple la garanti d'une durée de vie plus stable et plus importante des outils de galetage. Le dispositif (1) de test selon l'invention dont la structure sera détaillée par la suite, est: réalisable avec des éléments simples et bon marché et de plus le dispositif (1) de test est fabriqué et puis monté dans une machine de galetage, indépendamment de la chaîne de fabrication des vilebrequins. Les tests sont par exemple réalisés sur une machine annexe, en dehors de la chaîne de production des vilebrequins. Grâce au dispositif de test selon l'invention, aucun vilebrequin n'est nécessaire par exemple pour tester la durée de vie ou la vitesse d'usure des outils de galetage. De plus un test complet nécessite un seul dispositif (1) de test selon l'invention. La lubrification est réalisée de la même façon que pour le galetage d'un vilebrequin. Les dimensions du dispositif (1) de test selon l'invention, étant voisines de celles d'un vilebrequin, les conditions pour les tests sont identiques aux conditions dans lesquelles le galetage d'un vilebrequin est réalisé. Un mode de réalisation du dispositif (1) de test représenté à la figure 1 va maintenant être décrit. De manière non limitative, dispositif (1) de test est adapté à un outil de galetage d'un vilebrequin comportant une ou plusieurs portées cylindriques, pour lequel les outils de galetage d'une portée cylindrique, sont testés simultanément ou successivement. Un arbre (6) principal d'axe de révolution identique à l'axe (10) de rotation du dispositif (1) de test se prolonge par deux extrémités filetées (61) ou est lié à des pièces rapportées comprenant des extrémités filetées. L'arbre principal a un diamètre (D2) supérieur au diamètre (Dl) de ses extrémités (61). Le diamètre des parties filetées s'adapte à des écrous (7, 8, 9) de serrage. De manière non limitative, une collerette (62) ou un épaulement est disposé sur l'arbre (6) principal. Des bagues (20, 40) de roulement sont disposées sur l'arbre (6) principal. De manière non limitative, les bagues (20, 40) sont montées serrées sur l'arbre (6) principal. De manière non limitative, les bagues (20, 40) de roulement sont en appui contre l'épaulement (62). L'épaulement (62) permet un appui axial des bagues (20, 40) de roulement. Les éléments (20, 40) de roulement sont ainsi rendus solidaires de l'arbre (6) principal. De manière non limitative, l'épaulement est réalisé en bout d'arbre ou par la collerette. De manière non limitative, un écrou (7) réalise le serrage des bagues (20, 40) de roulement d'un côté de l'arbre (6) principal et un double écrou (8, 9) réalise le serrage des bagues (20, 40) de roulement de l'autre côté de l'arbre (6). Comme représenté à la figure 1, le chemin (22) de roulement à galets (2) est réalisé selon un diamètre (D22) supérieur à celui du diamètre (D42) du chemin (42) de roulement pour les roues (4) de support. Les bagues (20) de roulement pour les galets (2), sont réalisées, de manière non limitative, symétriques pour faciliter leur fabrication. Ainsi cette bague (20) de roulement sert autant pour un galet situé à droite que pour un galet situé à gauche, voire pour deux galets. Un mode de réalisation, prévoit l'utilisation de pièces déjà existantes. Ainsi les bagues (20) de roulement pour les galets (2) sont réalisées par des roues (3) d'appui de la machine de galetage et les bagues (40) de roulement pour les roues (4) de support, sont réalisées par des entretoises dont le diamètre extérieur est inférieur ou égal au diamètre extérieur latéral des roues (3) d'appui. Ce mode de réalisation a l'avantage d'utiliser des pièces déjà existantes, ce qui permet une réalisation du dispositif (1) de test selon l'invention immédiate, ne nécessitant pas l'usinage de nouvelles pièces, à l'exception de l'arbre (6) principal. Dans ce mode de réalisation, la bague (20) de roulement pour les galets (2), qui est une roue d'appui, aura donc une vitesse d'usure quasiment identique à la roue (3) d'appui de la machine de galetage. Un test de durée de vie des outils de galetage se termine par exemple, par l'écaillage d'un galet (2) ou d'une roue (3) d'appui. De plus ce mode de réalisation dans lequel des roues (3) d'appui sont utilisées comme éléments de roulement pour les galets (2) permet d'assurer la compatibilité avec la machine de galetage, concernant la dureté et la taille des éléments (20) de roulement. Dans une variante de réalisation, comme représenté à la figure 2, les bagues (20, 40) de roulement sont maintenues solidaires en rotation de l'arbre (6) principal par une clavette (11). De manière non limitative, l'arbre (6) principal est associé à une ou plusieurs clavettes (11). Les clavettes sont utilisées, de manière non limitative, pour un arbre supportant un nombre important de dispositifs de roulement. Dans une variante de réalisation, comme représenté à la figure 3, les bagues (21) de roulement pour les galets (2) ne comportent qu'un chemin de roulement à galets (2). Une entretoise (12) de positionnement est combinée aux bagues (41, 21) de roulement pour ajuster la position des chemins (22, 42) de roulement. Dans une variante de réalisation, comme représenté à la figure 3, le chemin (42) de roulement pour les roues (4) de support est situé à la même hauteur que la partie basse de le chemin de roulement (22) pour les galets (2). La bague de roulement (21) comprend un diamètre (D22) identique au diamètre (D42) de la bague (41) de roulement pour les roues (4) de support. Le dispositif (1) de test, représenté à la figure 1, est adapté à la machine de galetage et permet de tester le galetage simultanément d'une pluralité de portées cylindriques, mais le dispositif (1) de test selon l'invention est aussi adapté au test des outils de galetage pour une seule portée cylindrique de vilebrequin. II doit être évident pour les personnes versées dans l'art que la présente invention permet des modes de réalisation sous de nombreuses autres formes spécifiques sans l'éloigner du domaine d'application de l'invention comme revendiqué. Par conséquent, les présents modes de réalisation doivent être considérés à titre d'illustration, mais peuvent être modifiés dans le domaine défini par la portée des revendications jointes, et l'invention ne doit pas être limitée aux détails donnés ci-dessus
|
L'invention concerne un dispositif de test des outils de galetage, pour une machine de galetage comprenant au moins un galet caractérisé en ce qu'il comprend au moins :- des moyens (51, 52, 53, 54, 5) de maintien et d'eintrainement dans la machine de galetage qui fait se mouvoir le dispositif (1) de test en rotation,- un chemin (22) de roulement à galets venant contre ledit galet, le chemin (22) de roulement à galets étant de symétrie de révolution autour de l'axe de rotation du dispositif (1), avec un profil comportant un arrondi,- un chemin (42) de roulement cylindrique venant contre des roues de support de la machine de galetage.
|
1. Dispositif de test des outils de galetage, pour une machine de galetage d'au moins une portée cylindrique, la machine comprenant au moins un galet destiné à rouler sur une zone à galeter de la portée cylindrique, une roue (3) d'appui exerçant une pression sur ledit galet (2) et deux roues (4) de support destinées à supporter la portée cylindrique à l'opposé dudit galet (2) caractérisé en ce qu'il comprend au moins : - des moyens (51, 52, 53, 54, 5) de maintien et d'entraînement dans la machine de galetage qui fait se mouvoir le dispositif (1) de test en rotation, selon un axe (10) de rotation, - un chemin (22) de roulement à galets associé audit galet et venant contre ledit galet, le chemin (22) de roulement à galets étant de symétrie de révolution autour de l'axe (10) de rotation du dispositif (1), avec un profil comportant un arrondi, - un chemin (42) de roulement cylindrique venant contre lesdites roues de support de la machine de galetage. 2. Dispositif de test selon la 1, caractérisé en ce que la machine associée est destinée au galetage d'un vilebrequin comportant un nombre déterminé de portées cylindriques, et en ce qu'il comprend un chemin (42) de roulement cylindrique pour chaque couple de roues (4) de support de la machine et un chemin (22) de roulement à galets (2) associé à chaque galet de la machine. 3. Dispositif de test selon la 2, caractérisé en ce qu'il comprend un arbre (6) principal supportant des bagues (20, 21) de roulement pour les galets (2) comportant chacune au moins un chemin (22) de roulement à galets, l'arbre (6) principal supportant des bagues (40, 41) de roulement pour les roues (4) de support formant chacune un chemin (42) de roulement cylindriques pour un couple de roues (4) de support, les bagues-12- (20, 40, 21, 41) de roulement étant rendues solidaires en rotation de l'arbre (6) principal. 4. Dispositif de test selon la 3, caractérisé en ce que l'arbre (6) principal comprend un épaulement de positionnement d'une bague (20, 21, 40, 41) de roulement venant en butée contre l'épaulement. 5. Dispositif de test selon une des 3 ou 4, caractérisé en ce que les bagues (20, 21, 40, 41) de roulement comportent une rainure axiale permettant leur liaison avec une clavette (11) de renforcement du maintien en rotation, disposée dans une rainure de l'arbre (6) principal. 6. Dispositif de test selon une des 3 à 5, caractérisé en ce que les bagues de roulement pour les galets (2) sont réalisés chacun par une roue d'appui identique à celle(s) de la machine de galetage. 7. Dispositif de test selon une des 3 à 6, caractérisé en ce que les moyens (51, 52, 53, 54, 5) de maintien et d'entraînement dans la 15 machine de galetage comprennent : - un alésage (51) disposé à une première extrémité (61) de l'arbre principal symétriquement à l'axe (10) de rotation du dispositif de test, destiné à recevoir une première pointe d'entraînement, - un trou (52) fileté disposé à une deuxième extrémité (61) de l'arbre 20 principal disposé symétriquement autour de l'axe (10) de rotation du dispositif de test, destiné à recevoir une tige (54) filetée d'un dispositif (5) d'entraînement, - le dispositif (5) d'entraînement comprenant du côté opposé à la tige filetée, un alésage (53) coaxial avec disposé l'axe (10) de rotation du 25 dispositif (1) de test, destiné à recevoir une deuxième pointe d'entraînement.
|
B
|
B21,B23
|
B21K,B23Q
|
B21K 1,B23Q 16
|
B21K 1/08,B23Q 16/00
|
FR2895553
|
A1
|
PROCEDE DE PILOTAGE ELECTRONIQUE D'UN MOTEUR SANS BALAIS POUR DISPOSITIF DE DEFILEMENT D'AFFICHES PUBLICITAIRES.
| 20,070,629 |
La présente invention est du domaine du pilotage électronique des moteurs dits Brushless (sans balais) et décrit plus particulièrement la méthode permettant de créer électroniquement un couple de maintien lorsque le moteur est à l'arrêt. L'invention s'applique tout particulièrement aux dispositifs de défilement d'affiches publicitaires constitués de deux rouleaux horizontaux motorisés sur lesquels s'enroulent et se déroulent successivement plusieurs affiches. Le brevet FR2826164 décrit un dérouleur publicitaire du type de l'invention. Ce type de dispositif exige généralement l'usage d'un frein mécanique sur le rouleau supérieur afin de maintenir l'affiche pendant le temps d'exposition durant lequel l'affiche ne doit pas bouger. L'utilisation d'un frein mécanique génère plusieurs inconvénients : - Une nuisance sonore liée au fonctionnement du frein. -Une durée de vie réduite liée au fait que le frein comporte des pièces soumises à de la friction. Il peut également être envisagé d'utiliser une commande de moteur de type 4 quadrants permettant par le biais d'une électronique spécifique de réguler le couple du moteur et donc de le maintenir bloqué à l'arrêt. Ce type d'électronique ne semble pas adapté dans le cadre d'un dérouleur publicitaire de part sa complexité et donc son coût de réalisation. Une autre solution consiste à faire tourner les deux moteurs en sens opposé pendant la phase d'exposition de l'affiche afin de la maintenir tendue. Ce principe génère plusieurs inconvénients : - Après la phase de défilement et au moment de l'arrêt, le fait de tendre l'affiche génère un mouvement sur celle-ci peu esthétique. Il est difficile de définir les valeurs de consigne de vitesse des moteurs pour arriver à l'équilibre. Cet équilibre risque également d'être rompu si l'on utilise une affiche plus lourde ou plus légère que celle prévue. La présente invention à pour objectif d'obvier à ces inconvénients en proposant une solution de pilotage des moteurs sans balais utilisant une électronique de pilotage du type 2 quadrants et permettant de maintenir d'une manière fiable l'affiche en position statique pendant la phase d'exposition. L'invention se caractérise en ce qu'elle consiste à piloter le moteur supérieur 40 avec une valeur de consigne de vitesse permettant de compenser le couple induit par le poids de l'affiche. Selon une autre caractéristique de l'invention la valeur de consigne de vitesse du moteur supérieur est régulée en fonction des informations transmises par les capteurs à effet Hall du moteur. Selon une autre caractéristique de l'invention les informations des capteurs à 5 effet Hall du moteur sont traitées par un microcontrôleur afin de déterminer la valeur de consigne de vitesse à appliquer. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront à la lecture de la description ci-après, donnée à titre d'exemple non limitatif, et illustrée 10 par les dessins dans lesquels : - la figure 1 représente un schéma électronique de principe, - la figure 2 représente un chronogramme des informations des capteurs de position du moteur. 15 La figure 1 représente un schéma de principe des différents composants permettant la mise en oeuvre de l'invention. L'électronique de pilotage du moteur supérieur (1) et du moteur inférieur (2) comporte les composants suivants : - Un circuit de pilotage (3) de moteur Brushless 2 quadrants associé 20 à un circuit d'interfaçage (4). - Un microcontrôleur (5) - Un détecteur de position d'affiche (6) ainsi qu'éventuellement d'autres entrées (7). 25 Dans le cas d'application de l'invention à un dérouleur publicitaire, les moteurs (1) et (2) peuvent directement être incorporés dans les rouleaux sur lesquels s'enroulent les affiches, on désigne alors l'ensemble sous le terme rouleau moteur Brushless . Le terme moteur Brushless est connu par l'homme de l'art pour désigner 30 un moteur à courant continu sans balais constitué d'un rotor comportant des aimants permanents et un stator constitué de plusieurs bobinages alimentés séquentiellement en courant continu. La position du rotor est déterminée par des capteurs sensibles aux champs magnétiques dits capteurs à effet hall . Ce type de moteur comporte généralement au moins 8 fils : 35 Bobine 1 - Bobine 2 - Bobine 3 Capteur effet hall 1 - Capteur effet hall 2 40 Capteur effet hall 3 +V : Alimentation capteurs OV : Alimentation capteurs Ces moteurs doivent être associés à une électronique de pilotage permettant de définir la séquence d'alimentation des bobines en fonction des informations des capteurs à effet Hall. Il est connu de l'homme de l'art des circuits électroniques permettant de 5 piloter en 2 quadrants ce type de moteur. On peut citer à titre d'exemple la référence MC33035 du fabriquant Motorola. Ce type de circuit comporte les entrées suivantes : - Marche/arrêt : Consigne binaire permettant de valider la marche du 10 moteur. - Consigne vitesse : Consigne analogique proportionnelle à la vitesse du moteur. - Sens : Consigne binaire permettant de définir le sens de rotation du moteur (0 ou 1) 15 - Frein : Consigne binaire permettant de freiner électroniquement le moteur. Dans le cas d'un dérouleur publicitaire, un microcontrôleur (5) gère le cycle de défilement des affiches en agissant sur les consignes des électroniques de 20 pilotage (3) des moteurs (1) et (2) et en tenant compte des information d'un capteur de position de l'affiche (6). Le capteur de position de l'affiche (6) est généralement du type inductif ou photoélectrique et permet d'arrêter le défilement de l'affiche lorsqu'elle est correctement positionnée. Ce capteur réagit à la détection d'une pastille en 25 aluminium ou en matériau réfléchissant collée généralement sur la face arrière des affiches. Bien que le circuit de pilotage (3) comporte une fonction Frein , l'utilisation de celle-ci n'est pas suffisante pour assurer le maintien de 30 l'affiche pendant la phase d'exposition. En effet cette fonction n'est efficace que dans le cadre d'un freinage dynamique car elle tend à créer un couple résistant proportionnel à la vitesse du moteur. En d'autres termes, le couple résistant est minimal si la vitesse de rotation est minimale, ce qui est le cas pendant la phase d'exposition de l'affiche. 35 L'invention propose de piloter le moteur supérieur (1) pendant la phase d'exposition avec une valeur de consigne de vitesse donnée par le microcontrôleur (5) au circuit de pilotage du moteur supérieur (3). La valeur de consigne de vitesse devra être ajustée de manière à assurer un 40 équilibre permettant de compenser le couple induit par le poids de l'affiche sans toutefois exercer une tension sur celle-ci. A titre d'exemple d'un mode de réalisation de l'invention avec une affiche de dimension 2m2 la valeur de consigne de vitesse d'équilibre du moteur supérieur est de l'ordre de 15% du la vitesse maximale du moteur. Cette proportion est citée uniquement à tire d'exemple non limitatif et peut varier en fonction d'un grand nombre de paramètres tels que le poids de l'affiche, le nombre total d'affiche, le type de motoréducteur... Selon un premier mode de réalisation de l'invention les valeurs de consignes de vitesse d'équilibre Ve sont mémorisées dans une table de données du 10 microcontrôleur. On aura préalablement déterminé les valeurs d'équilibre Ve par des essais par exemple. Exemple : 15 Nombre total d'affiches : 4 Affiche 1 : Ve= 12 Affiche 2 : Ve= 13 Affiche 3 : Ve= 14 Affiche 4 : Ve= 15 20 La table de données pourra être complexe et mémoriser des valeurs différentes en fonction du nombre total d'affiche et en fonction de leur poids. 25 Il est également possible de déterminer les valeurs de Ve par des règles prédéterminées du type : Ve= 12xCNTFxCPAxC 12 : Exemple de valeur de base CNTA : Coefficient correspondant au nombre total d'affiches 30 CPA : Coefficient correspondant au poids des affiches C : Autre coefficient pouvant éventuellement être prix en compte. Selon une variante de l'invention la valeur de consigne de vitesse d'équilibre Ve est déterminée en temps réel, à chaque cycle et pour 35 chaque affiche, par le microcontrôleur en tenant compte des informations des capteurs à effet Hall du moteur. A cet effet on aura branché les capteurs à effet Hall du moteur supérieur (1) sur des entrées du microcontrôleur (5). La figure 2 représente la séquence de commutation des capteurs à effet Hall 40 sur un tour de moteur. On peut constater que la combinaison des 3 capteurs permet de définir 6 pas par tour de moteur. Le moteur est généralement associé à un réducteur de vitesse ce qui permet d'augmenter la précision des mesures. Ainsi, par exemple, avec un réducteur de rapport 1 :15 on aura 90 impulsions par tour soit une précision de 4 sur le rouleau entraînant les 5 affiches. Selon ce principe de réalisation de l'invention le microcontrôleur va automatiquement réguler la valeur de Ve de manière à rester dans la position dans laquelle il s'est arrêté. Si le microcontrôleur détecte que le moteur a tendance à tourner sous l'effet 10 du poids de l'affiche, il augmentera la valeur de consigne de vitesse Ve jusqu'à trouver le point d'équilibre. Selon ce principe de régulation la valeur de Ve s'adapte donc automatiquement et l'affiche se maintient en position statique pendant la phase d'exposition. 15 Selon encore une autre variante de l'invention il est possible de combiner une régulation automatique avec une table de données. Dans ce cas, on aura prédéfini des valeurs initiales de Ve dans une table et ces valeurs seront ajustées par le microcontrôleur à chaque cycle 20 d'exposition. La nouvelle valeur définie par le microcontrôleur sera alors prise en compte comme valeur de base pour le cycle suivant. Pendant la phase d'exposition des affiches le moteur bas (2) n'est généralement pas entraîné en rotation. Il peut éventuellement être piloté avec 25 une consigne de vitesse très faible n'entraînant pas de rotation et n'exerçant pas de tension sur l'affiche
|
L'invention concerne un procédé de pilotage de moteur sans balais appliqué à un système de défilement d'affiches publicitaires comportant deux rouleaux moteurs sur lesquels s'enroule et se déroule un train d'affiche.Pour maintenir l'affiche en position statique pendant la phase d'exposition sans utiliser de frein mécanique, l'invention propose de piloter le moteur supérieur avec une valeur de consigne de vitesse dite « d'équilibre » permettant de compenser le couple généré par le poids de l'affiche.La valeur de consigne de vitesse d'équilibre est régulée par un microcontrôleur en fonction des informations des capteurs à effet Hall du moteur.
|
Revendications 1/ Procédé de pilotage de moteur sans balais pour panneau publicitaire à défilement d'affiche comportant deux rouleaux horizontaux sur lesquels s'enroule et se déroule un train d'affiches, chacun desdits rouleaux horizontaux étant entraîné en rotation par un moteur sans balais et pilotés par une électronique de type deux quadrants , caractérisé en ce que le moteur supérieur (1) est piloté pendant la phase d'exposition des affiches avec une valeur de consigne de vitesse, dite d'équilibre, permettant de compenser le couple généré par le poids de l'affiche. 2/ Procédé de pilotage selon la 1 caractérisé en ce que la consigne de vitesse d'équilibre du moteur haut peut être différente pour 15 chaque affiche à exposer. 3/ Procédé de pilotage selon la 2 caractérisé en ce que les valeurs de consigne de vitesse d'équilibre peuvent être différentes pour chaque affiche et dépendre du nombre total d'affiches et de leur poids. 4/ Procédé de pilotage selon la 2 ou la 3 caractérisé en ce que les valeurs de consigne de vitesse d'équilibre de chaque affiche sont prédéfinies et mémorisées dans une table de données stockée dans un microcontrôleur (5). 5/ Procédé de pilotage selon l'une des précédentes caractérisé en ce que la valeur de consigne de vitesse d'équilibre est régulée pendant la phase d'exposition des affiches à partir des informations des capteurs à effet Hall du moteur supérieur (1). 30 6/ Electronique de pilotage permettant de mettre en oeuvre le procédé selon l'une des précédentes caractérisée en ce qu'elle comporte au moins : - un microcontrôleur (5) de gestion du cycle d'affichage et de gestion 35 des consignes des moteurs (1) et (2). un circuit de pilotage (3) type deux quadrants , de moteurs sans balais. 7/ Electronique de pilotage selon la 7 caractérisé en ce qu'au 40 moins un capteur à effet Hall du moteur supérieur (1) est branché sur les entrées du microcontrôleur (5). 20 25
|
G,H
|
G09,H02
|
G09F,H02P
|
G09F 11,H02P 6
|
G09F 11/295,H02P 6/04
|
FR2889021
|
A1
|
ENCEINTE ACOUSTIQUE A HAUT RENDEMENT
| 20,070,126 |
L'invention concerne le domaine des enceintes acoustiques à haut rendement et plus particulièrement une enceinte pour le registre grave et avec évents. Une enceinte acoustique comporte au moins un haut parleur électrodynamique pour les basses fréquences comprises entre 20 et 600 Hertz, correspondants au registre grave. Ce haut parleur fonctionne simultanément avec un haut parleur dit médium , pour l'émission du registre médium ayant une fréquence comprise entre 600 et 3 000 Hertz, et avec un haut parleur pour le registre aigu, travaillant au-delà de 3 000 Hertz. Ces deux derniers hauts parleurs sont portés soit ensemble par la même enceinte, soit chacun par une enceinte ou support distinct. Quelle que soit son application, un haut parleur est un transducteur qui transforme en une émission sonore un courant électrique représentatif d'un son et provenant d'une source acoustique. De façon connue, le haut parleur comprend un châssis qui assure sa fixation sur une paroi de l'enceinte acoustique et porte un circuit magnétique et un équipement mobile, ce dernier comprenant une bobine électrique liée à une membrane mobile. Le courant électrique alimentant la bobine génère dans celle-ci une force électromagnétique axiale qui assure le déplacement de la membrane, d'abord dans un sens puis dans l'autre, avec l'inversion de sens du courant. Il en résulte que la membrane met l'air ambiant en vibration au rythme de la fréquence du courant alimentant la bobine. Dans un haut parleur affecté à l'émission des graves, la membrane a, en général, un diamètre compris entre 25 et 76 centimètres pour une course comprise entre 20 et 50 millimètres. Son déplacement, même à basses fréquences nécessite beaucoup plus d'énergie que pour déplacer les membranes des autres hauts parleurs, et génère des déplacements d'air qu'il faut contrôler pour réduire les bruits parasites et les déperditions ou distorsions. Ainsi, l'usage d'une énergie forte pour déplacer la membrane a pour corollaire l'existence de forces de réaction qui, pour réduire l'émission de vibrations, imposent de donner au boîtier de l'enceinte une grande rigidité et une grande masse. D'ailleurs certains boîtiers, comme celui décrit dans le document EP0191595, renforcent la rigidité de l'enceinte par une structure croisillonnée interne, défavorable au déplacement de l'air et pouvant être source de distorsion acoustique. Dans d'autres boîtiers, un joint en matériau viscoélastique est interposé entre le châssis et la paroi antérieure de l'enceinte pour empêcher la transmission des vibrations de réactions. Un des objets de l'invention est de fournir une structure de boîtier ne générant aucun obstacle cassant la fluidité de la masse d'air en vibration. Par ailleurs, les hauts parleurs pour les graves sont très sensibles, par la dimension diamétrale et la course de la membrane, au phénomène du court circuit acoustique se produisant quand la dépression générée d'un coté de la membrane parvient à contourner cette membrane et à rejoindre la surpression générée de l'autre coté, avec, pour conséquences, la détérioration et voir même l'annulation de l'émission sonore. Pour remédier à cela, il est connu de disposer le haut parleur dans un boîtier de manière que la paroi antérieure sur laquelle est fixée l'armature forme une paroi infinie empêchant l'air disposé à l'arrière de la membrane de rejoindre l'air disposé en avant. Cette solution qui est satisfaisante pour des enceintes de faible niveau sonore et de qualité moyenne ne convient pas pour le haut de gamme, car elle procure à l'écoute un caractère artificiel, restituant mal le rendu de chaque instrument. A cela s'ajoutent, une dénaturation du son émis, soit par les vibrations consécutives aux déformations des parois du boîtier par les variations de pression de l'air dans celui-ci, soit par les sons parasites émis par la réflexion contre les parois du boîtier de l'onde sonore émise par la membrane. Pour éviter ces inconvénients, les enceintes de haut de gamme sont équipées d'un ou de plusieurs évents mettant en communication l'intérieur du boîtier avec l'extérieur, soit directement par de simples ouvertures ménagées dans une paroi de ce boîtier, comme montré dans les documents FR2505125 et US4805729, soit par au moins une chicane interne comme montré dans les documents US4942939 et EP565369. Cette dernière solution améliore les caractéristiques et les performances de l'enceinte dans les basses fréquences mais est encore une source de bruits d'écoulements d'air générant des distorsions acoustiques en se combinant à la compression dynamique exercée dans le caisson pour certaines fréquences. La présente invention a pour objet de fournir une enceinte acoustique pour les basses fréquences dont le boîtier soit de construction simple et présente la rigidité requise, tout en supprimant tous les obstacles à la circulation de l'air afin qu'aucune onde vibratoire stationnaire ou réfléchie ne vienne perturber le fonctionnement de la membrane du haut parleur et que soit respecter le timbre et la dynamique propre aux instruments reproduits, sans y ajouter des traînages ou des colorations parasites. L'invention met en oeuvre une enceinte comprenant, comme dans le document US4805729, au moins un haut parleur pour le registre des graves dont le châssis est fixé sur une paroi antérieure délimitant un boîtier avec deux parois horizontales, parallèles et espacées et un paroi dorsale cintrée en forme générale de U, dont les extrémités des branches latérales sont liées aux bords de la paroi antérieure, le dit boîtier ayant un volume interne qui, dégagé et défini en rapport avec les caractéristiques du haut parleur, communique avec l'extérieur par au moins un évent. Toutefois, l'invention se différencie de ce document par le fait que la courbe intérieure de la paroi dorsale de l'enceinte est telle que l'onde sonore arrière émise dans le boîtier par la membrane du haut parleur et réfléchie par la dite paroi dorsale ne revient pas dans l'axe du haut parleur, tandis que, d'une part, chaque évent est constitué par une ouverture oblongue ménagée dans une pièce d'angle faisant la liaison entre la paroi antérieure et la branche correspondante de la paroi dorsale et, d'autre part, chaque évent s'étend sur la hauteur du boîtier et communique avec une chicane en S dont le canal d'entrée tangente la paroi dorsale et va en convergeant, alors que le canal de sortie se termine en divergeant vers l'évent. Grâce à cet aménagement, lorsque le haut parleur fonctionne l'air mis en vibration dans le boîtier par l'arrière de la membrane du haut parleur, non seulement n'est pas réfléchi vers cette membrane, avec le risque de perturber son fonctionnement, mais est dirigé, sans transition et naturellement par la courbure de la paroi dorsale, vers les canaux d'entrée des chicanes d'évent.La forme convergente des canaux d'entrée favorise l'entrée de l'air dans les chicanes, où l'air se déplace d'autant plus aisément et sans perte de charge que celles-ci ont une grande section. Enfin, la forme divergente des canaux de sortie favorise l'évacuation de l'air en vibration au travers de l'ouverture rectangulaire correspondante, et améliore le relief sonore procuré par le haut parleur. II résulte de cela que, lors du fonctionnement du haut parleur, le boîtier ne contient pas d'ondes stationnaires, ne comprend aucune paroi ou structure pouvant perturber la circulation de l'air et que, au contraire, celui-ci bénéficie d'une fluidité dans ses déplacements qui améliore considérablement le rendu de chacun des instruments d'une partition. A cela s'ajoutent l'obtention d'une courbe de réponse neutre, la rapidité sur les fréquences transitoires et la suppression de toute coloration supplémentaire. Dans une forme d'exécution de l'enceinte, la paroi dorsale est réalisée en contreplaqué souple et est cintrée, sur une forme modèle dont le profil symétrique par rapport au plan médian de l'enceinte, est parabolique sur une distance comprise entre le tiers et les deux tiers de la profondeur du boîtier. Cette façon de faire garantit la répétitivité de la courbure de la paroi dorsale et la constance des résultats attendus. Avantageusement, chaque ouverture d'évent débouche de la pièce 10 d'angle par une partie évasée. De plus, le plan médian longitudinal de chacune des ouvertures d'évent est incliné vers l'extérieur par rapport au plan médian de l'enceinte. Ainsi l'air en vibration est évacué suivant une trajectoire qui, allant en divergeant par rapport à la direction d'émission du haut parleur, d'une part, ne risque pas de perturber cette émission et, d'autre part, étend la zone d'émission sur les cotés, en procurant une écoute omnidirectionnelle. Dans une forme d'exécution, en complément de sa fixation sur la paroi antérieure par le châssis, le haut parleur est lié rigidement à la paroi dorsale par une tige axiale dont l'extrémité arrière est vissée dans un tasseau de cette paroi dorsale et dont l'extrémité avant est visée dans une pièce solidaire des éléments fixes du haut parleur Cette liaison rigide avec la structure rigide du boîtier élimine tous les bruits générés par le haut parleur en réaction aux efforts engendrés par les déplacements de la membrane, supprime la formation de parasites et améliore la qualité du son restitué. D'autres caractéristiques et avantages ressortiront de la description qui suit, en référence au dessin schématique annexé représentant deux formes d'exécution de cette enceinte. Figures 1 et 2 sont des vues en élévation, de face et de coté d'une 30 première forme d'exécution de l'enceinte à haut rendement; Figure 3 en est une vue coupe suivant III-III de figure 1; Figure 4 est une vue en coupe suivant IV-IV de figure3; Figures 5 et 6 sont des graphiques illustrant les gains apportés par l'invention sur, respectivement, la courbe de réponse de l'enceinte sur l'étendue 35 de sa plage de fréquence et la courbe de réponse à une impulsion; Figures 7 et 8 sont des vues, respectivement de face en élévation et de coté en coupe verticale d'une autre forme d'exécution de l'enceinte. Comme montré aux figures 1 et 2, le boîtier 2 de l'enceinte selon l'invention et contenant le haut parleur 3 pour le registre des graves est disposé à la partie inférieure d'une colonne comprenant une enceinte 4 portant le haut parleur 5 pour le registre des médiums et la structure 6 portant le haut parleur 7 des aigus. Les figures 3 et 4 montrent plus en détail la structure du boîtier 2 et en particulier qu'il est constitué par deux parois 8 et 9, espacées, parallèles et horizontales dans cette forme d'exécution, par une paroi antérieure 10, par une paroi dorsale cintrée 12 et par deux pièces d'angle 13. Chacune de ces pièces 13 est liée par des languettes 14 et 15 avec, d'une part, l'extrémité libre de la branche 12a ou 12b de la paroi dorsale, et, d'autre part, avec la paroi antérieure 10. Suivant une caractéristique importante de l'invention, la paroi dorsale 12, qui a une forme générale en U, présente, sur une distance comprise entre le tiers et les deux tiers de la profondeur du boîtier et comme représenté en T à la figure 3, une forme parabolique symétrique par rapport à son plan médian Pv. De façon connue la parabole est de la forme y = a.x2 et, dans la forme d'exécution représentée, a pour équation Y =0, 018 x2.A la figure 3, les courbes sont inversées, puisque les ordonnées y sont portées sur l'axe définissant le plan Pv mais en allant du haut vers le bas, tandis que les abscisses portant les X ont la valeur zéro (0) sur l'axe définissant le plan Pv. Cette paroi 12, réalisée en contreplaqué souple, est conformée sur une forme modèle garantissant la répétitivité des caractéristiques des courbes paraboliques obtenues. Elle s'étend sur toute la hauteur du boîtier et est fixée par collage sur des plaques de maintien de sa conformation, respectivement, supérieure 16, inférieurel7 et intermédiaire 18. Cette dernière est traversée par de grandes découpesl9 pour ne pas offrir un obstacle à l'air en vibration dans la totalité du volume du boîtier, volume définit en fonction des caractéristiques du haut parleur. La figure 3 montre que le châssis 20 assurant la fixation du haut parleur 3 sur la paroi antérieure10 est également lié rigidement à la partie arrière de la paroi dorsale 12 par une tige axiale filetée 22. Celle-ci se visse d'un coté dans une pièce 23 du châssis et, de l'autre coté, dans un tasseau 24 collé au fond de la parabole dorsale. Cette tige s'oppose à la formation de toute vibration pouvant altérer la qualité du son émis. De façon connue, l'ouverture du haut parleur 3 et toute la face avant du boîtier 2 entre les pièces d'angle 13 est obturée par une nappe textile 11 fixée sur un cadre 11 a. Dans la forme d'exécution des figures 1 à 4, chacune des deux pièces d'angle 13 comporte une ouverture verticale oblongue 25 qui, formant un évent, s'étend sur presque toute sa hauteur, par exemple sur les 3/. Le plan médian longitudinal de chaque ouverture, référencé Pm à la figure 3, est incliné d'un angle a par rapport au plan médian Pv du boîtier. En outre, chaque ouverture 25 débouche à l'extérieur par une partie évasée 25a. Chaque ouverture 25 est associée à une chicane en S désignée de façon générale par 30. Cette chicane est formée par un paroi 32 en contreplaqué souple plié en U, par une plaque de séparation 33, par une pièce de renvoi en forme de tuile 34, par deux parois parallèles extrêmes 35 (visibles figure 4) et par deux cales 36 de positionnement dans le boîtier de l'enceinte. Tous ces éléments sont assemblés entre eux par collage et sont fixés de manière amovible dans le boîtier. L'aile interne de la pièce 32, qui forme le couloir d'entrée E avec la paroi 33, est légèrement cintrée de façon à donner à cette entrée une forme convergente et une direction qui est presque tangente à la paroi parabolique 12. Quant au couloir de sortie S, qui est formé entre l'extrémité de la branche 12a et l'aile externe de la pièce 32, il va en divergeant de façon à ne pas créer de contrepression et à ne pas ralentir le flux d'air, avant son passage par l'évent 25. Enfin, les faces des ailes des deux pièces en U 32 qui se font vis à vis dans le boîtier sont recouvertes par une couche 38 en matériau viscoélastique amortissant et absorbant les éventuelles réverbérations parasites. Tous les éléments du boîtier sont en bois massif ou en contreplaqué, sont assemblés par collage ou visage pour former une structure rigide, pouvant résonner à certaine fréquence pour reproduire le timbre d'un instrument. La figure 4 montre que le boîtier est aussi fixé à une base pesante formée par plusieurs plaques ou panneaux 39. Lorsque le haut parleur fonctionne l'air du boîtier mis en vibration par l'arrière de la membrane et qui vient heurter le fond de la paroi dorsale 12 est réfléchi, non pas vers la membrane, comme c'est le cas dans les boîtiers parallélépipédiques, mais vers les chicanes dont les canaux d'entrée E sont directement dans le prolongement de la paroi parabolique 12. Ainsi, l'air suit un parcours très fluide sans rencontrer un obstacle pouvant le freiner ou modifier sa trajectoire. Par leur forme convergente, les canaux guident le flux vibratoire dans le couloir de chaque chicane qui, par sa grande section, n'exerce qu'un très faible freinage jusqu'à l'évasement du canal de sortie S avant l'évent 25. Grâce à cela, le boîtier contient très peu d'ondes stationnaires risquant de perturber l'émission et l'écoute et la courbe de réponse du boîtier est très proche de celle optimale du haut parleur, comme le montre le graphique de la figure 5. Dans ce graphique la fréquence en Hertz est donnée en abscisses et la variation sonore et donnée en ordonnées et en Décibels acoustiques DbA. La courbe en traits mixtes HP représente la courbe de réponse du haut parleur 3 seul et hors boîtier. La courbe BP en traits interrompus correspond à celle d'un haut parleur disposé dans un boîtier parallélépipédique. Elle présente des variations consécutives à la présence d'ondes stationnaires dans le boîtier pour certaines fréquences. La courbe BC en trait continu est très proche de la courbe propre du haut parleur, ce qui montre que les aménagements de l'invention améliorent la qualité acoustique. Au graphique de figure 6 donnant en abscisses la durée en millisecondes d'une impulsion sonore pour une tension en Volt donnée en ordonnées, la courbe Cl obtenue avec le boîtier de l'invention pour une impulsion à 500 hertz revient rapidement à une valeur nulle, alors que pour la courbe C2 se retour à la valeur nulle s'étend sur une plus grande durée, correspondant à ce qui est appelé un traînage, c'est-à-dire une altération du son émis. Il ressort de ce qui précède que l'enceinte selon l'invention par sa structure t conformation améliore la fluidité des molécules d'air et procure un gain important de la réponse impulsionnelle du haut parleur, avec réponse rapide sur les régimes transitoires, respect des instruments sans ajouter une quelconque coloration, et de manière générale un gain important de la lisibilité du registre grave. Il faut ajouter que l'angle d'ouverture a donné aux évents augmente la zone d'émission qui devient omnidirectionnelle sans aucune altération des sons restitués. Les figures 7 et 8 montrent une autre forme d'exécution dans laquelle les éléments ayant les mêmes formes ou fonctions que précédemment portent la même référence majorée de 100, alors que les éléments nouveaux sont numérotés à partir de la référence 50. Le boîtier 102 se différencie par les points suivants: son plan médian longitudinal Ph, n'est pas vertical mais sensiblement horizontal, de sorte que les parois 108 et 109 sont latérales et verticales - sa paroi antérieure 110 supporte trois hauts parleurs, respectivement grave 103, médium 105 et aigu 107, - le boîtier ne comporte qu'un évent 125 avec chicane en S 130, mais peut en comporter deux, ce boîtier est monté sur un piétement 50 avec possibilité de réglage de son orientation par rapport à l'auditeur, et blocage dans la position choisie par la vis 51. Exceptées ces légères divergences de présentation et d'orientation, ce boîtier comporte les mêmes éléments que celui précédent et apporte les mêmes avantages
|
Cette enceinte acoustique est formée par un boîtier 30 comprenant une paroi antérieure 10, deux parois 8,9, parallèles et espacées, et un paroi dorsale 12, cintrée en forme générale de U, dont les extrémités des branches latérales sont liées aux bords de la paroi antérieure, le dit boîtier communiquant avec l'extérieur par au moins un évent 25.Selon l'invention, la courbe intérieure de la paroi dorsale 12 du boîtier 30 est telle que l'onde sonore arrière, émise dans le boîtier par la membrane du haut parleur 3 et réfléchie par la dite paroi dorsale, ne revient pas dans l'axe du haut parleur, tandis que, d'une part, chaque évent 25 est constitué par une ouverture rectangulaire ménagée dans une pièce d'angle 13 faisant la liaison entre la paroi antérieure 10 et la branche correspondante 12a, 12b de la paroi dorsale 12 et, d'autre part, chaque évent 25 s'étend sur la hauteur du boîtier et communique avec une chicane en S 30, dont le canal d'entrée E tangente la paroi dorsale 12 et va en convergeant, alors que le canal de sortie S se termine en divergeant vers l'évent 25.
|
1. Enceinte acoustique à haut rendement comprenant au moins un haut parleur (3) pour le registre des graves dont le châssis (3a) est fixé sur une paroi antérieure (10) délimitant un boîtier (2) avec deux parois horizontales (8, 9), parallèles et espacées, et un paroi dorsale (12) cintrée en forme générale de U, dont les extrémités des branches latérales sont liées aux bords de la paroi antérieure (10), le dit boîtier ayant un volume interne qui, dégagé et défini en rapport avec les caractéristiques du haut parleur, communique avec l'extérieur par au moins un évent (25), caractérisé en ce que la courbe intérieure de la paroi dorsale (12) de l'enceinte est telle que l'onde sonore arrière émise dans le boîtier par la membrane du haut parleur (3) et réfléchie par la dite paroi dorsale ne revient pas dans l'axe du haut parleur, tandis que, d'une part, chaque évent (25) est constitué par une ouverture verticale oblongue ménagée dans une pièce d'angle (13) faisant la liaison entre la paroi antérieure (10) et la branche correspondante (12a, 12b) de la paroi dorsale (12) et, d'autre part, chaque évent (25) s'étend sur la hauteur du boîtier et communique avec une chicane en S (30) dont le canal d'entrée (E) tangente la paroi dorsale (12) et va en convergeant, alors que le canal de sortie (S) se termine en divergeant vers l'évent (25). 2. Enceinte acoustique à haut rendement selon la 1, caractérisée en ce que la paroi dorsale (18) est réalisée en contreplaqué souple et est cintrée, sur une forme modèle dont le profil, symétrique par rapport au plan médian (Pv, Ph) de l'enceinte, est parabolique sur une distance (T) comprise entre le tiers et les deux tiers de la profondeur du boîtier (2). 3. Enceinte acoustique à haut rendement selon les 1, et 25 2 caractérisée en ce que la courbe de la paroi parabolique (12) a pour équation: y=0,018x2 4. Enceinte acoustique à haut rendement selon la 1, caractérisée en ce que le plan médian longitudinal (Pm) de chacune des ouvertures d'évent (25) est incliné vers l'extérieur et d'un angle a par rapport au plan médian (Pv, Ph) de l'enceinte. 5. Enceinte acoustique à haut rendement selon la 1, caractérisée en ce que chaque ouverture d'évent (25) débouche de la pièce d'angle (13) par une partie évasée (25a). 6. Enceinte acoustique à haut rendement selon la 1, 35 caractérisée en ce que la paroi (32), délimitant le canal d'entrée (E) de chaque évent (25) et qui fait vis-à-vis à la paroi opposée, est recouverte par une couche en matériau viscoélastique (35) amortissant et absorbant les réverbérations parasites. 7 Enceinte acoustique à haut rendement selon la 1 caractérisée en ce que, en complément de sa fixation sur la paroi antérieure par son armature (20), le haut parleur (3) est lié rigidement à la paroi dorsale (12) par une tige axiale (22) dont l'extrémité arrière est vissée dans un tasseau (24) de cette paroi dorsale et dont l'extrémité avant est visée dans une pièce (23) solidaire des éléments fixes du haut parleur. 8 Enceinte acoustique à haut rendement selon la 1 10 caractérisée en ce que le boîtier (2) est réalisé en bois, et comporte une base pesante formée par un empilage de plaques ou panneaux (39).
|
H
|
H04
|
H04R
|
H04R 1
|
H04R 1/28
|
FR2890740
|
A1
|
PROCEDE POUR ESSAYER EN PRESSION UN COMPOSANT FILETE
| 20,070,316 |
SETVAL39.FRD L'invention concerne un procédé pour essayer en pression un premier composant muni d'un premier élément fileté tubulaire comprenant un premier filetage et une surface d'étanchéité propres à coopérer en service respectivement avec un filetage et une surface d'étanchéité conjugués d'un autre élément fileté tubulaire pour la liaison par vissage des deux éléments filetés avec étanchéité métal sur métal entre lesdites surfaces d'étanchéité. Le composant à tester, auquel on doit faire subir une épreuve d'étanchéité en pression intérieure à l'eau ou au gaz suivant les besoins, peut être par exemple un accessoire (vanne de sécurité, dispositif de suspension de colonne, réducteur de section de colonne), ou un sous- ensemble tubulaire, destiné à être inséré par vissage dans une colonne tubulaire d'un puits d'hydrocarbures. Le procédé ne vise pas à tester les moyens d'assemblage étanche du premier composant et d'un autre composant mais bien le premier composant lui-même en dehors du premier élément fileté dont les moyens d'assemblage étanche sont qualifiés par ailleurs. On connaît un tel procédé dans lequel on visse sur le premier élément fileté un second composant en forme de bouchon comprenant un filetage conjugué du premier filetage de manière à comprimer axialement un joint d'étanchéité annulaire entre des surfaces métalliques en regard du premier élément fileté et du bouchon, et on établit une pression d'essai à l'intérieur desdits composants, celui desdits composants qui possède un filetage mâle présentant, entre ce dernier et son extrémité libre, une lèvre annulaire susceptible de se déformer radialement vers l'extérieur sous l'effet de ladite pression d'essai. Selon un autre procédé connu où la surface d'étanchéité du premier composant est utilisée pour établir une étanchéité par contact serrant métal sur métal avec le bouchon, cette surface d'étanchéité risque d'être détériorée lors de l'essai, et le composant essayé ne peut être considéré comme neuf lorsqu'il est livré à l'utilisateur. Un tel contact serrant nécessite en outre une clé motorisée pour le vissage. Dans le cas du procédé mettant en oeuvre un joint d'étan- chéité annulaire, la lèvre annulaire n'est pas soutenue radialement et risque de subir une déformation permanente sous l'effet de la pression d'essai, rendant le composant concerné impropre à l'utilisation, en raison d'un risque de fuite en service, s'il s'agit du composant à essayer, ou non réutilisable s'il s'agit du bouchon. Le but de l'invention est de remédier à ces inconvénients. L'invention vise notamment un procédé du genre défini plus haut mettant en oeuvre un joint d'étanchéité annulaire, et prévoit qu'entre la surface radialement extérieure de la lèvre et la surface en regard de l'autre composant existe en fin de vissage un jeu ayant, pour une partie au moins de la longueur de la lèvre, une valeur choisie suffisamment petite pour que, sous l'effet de la pression d'essai, la lèvre vienne en appui sur ladite surface en regard pratiquement sans avoir subi de déformation plastique. Par "pratiquement sans avoir subi de déformation plastique", on entend négliger une légère déformation plastique qui pourrait être détectée par des moyens de mesure sensibles mais n'aurait pas d'incidence sur les caractéristiques d'utilisation du composant concerné. Des caractéristiques optionnelles de l'invention, complémentaires ou de substitution, sont énoncées ci-après: - Ladite valeur est au moins égale à 0,05 mm en jeu diamétral. - Le diamètre nominal desdits filetages est supérieur à 200 mm et ladite valeur est au moins égale à 0,1 mm en jeu diamétral. - Ladite valeur représente en jeu diamétral au plus 0,3 % du diamètre nominal desdits filetages. - Ladite surface radialement extérieure comporte une partie globalement tronconique, ledit jeu ayant ladite valeur en regard de ladite partie globalement tronconique et une valeur plus élevée en regard du reste de ladite surface radialement extérieure. - Ladite partie globalement tronconique est adjacente à 15 l'extrémité libre de la lèvre. - Ladite partie globalement tronconique est distante de l'extrémité libre de la lèvre et séparée de celle-ci une partie moins inclinée sur l'axe que ladite partie globalement tronconique. - Ladite surface radialement extérieure comporte une partie globalement tronconique et au moins une partie moins inclinée sur l'axe que ladite partie globalement tronconique, ledit jeu ayant ladite valeur en regard d'au moins une telle partie moins inclinée et une valeur plus élevée en regard du reste de ladite surface radialement extérieure. - Ledit composant qui possède le filetage mâle est le premier 30 composant et ladite partie tronconique constitue ladite surface d'étanchéité. - Ledit composant qui possède le filetage mâle est le premier composant et ledit jeu a ladite valeur entre une partie cylindrique de ladite surface radialement extérieure et un bossage cylindrique formé sur ladite surface en regard. - Ledit joint d'étanchéité est partiellement logé dans une gorge annulaire du bouchon. - L'extrémité libre de la lèvre présente un profil en V convexe qui vient en prise avec un profil en V concave dudit joint d'étanchéité. - Ladite surface d'étanchéité du premier élément fileté est tronconique et définit l'une des branches dudit profil en V convexe. - Le bouchon présente une surface de butée axiale venant en 10 butée sur une surface correspondante du premier composant pour limiter la compression du joint d'étanchéité. - Le bouchon comporte un corps de bouchon sur lequel est monté un insert amovible et/ou réglable en position axiale, 15 présentant ladite surface de butée axiale. - Lesdits filetages des premier et second composants sont non serrants de manière à permettre le vissage à l'aide d'un appareillage manuel. On qualifie ici de "globalement tronconique" une surface présentant un aspect général tronconique mais dont la génératrice n'est pas nécessairement rectiligne et peut notamment être bombée sur une partie au moins de sa longueur. L'invention a également pour objet un bouchon pour la mise en oeuvre du procédé tel que défini ci-dessus. Un bouchon femelle selon l'invention comprend un corps métallique formé d'un fond de bouchon et d'une paroi périphérique ainsi qu'un joint d'étanchéité annulaire, ladite paroi périphérique présentant un filetage femelle propre à coopérer avec le filetage mâle d'un premier élément fileté tubulaire d'un premier composant à essayer en pression et délimitant, axialement entre ledit filetage et ledit fond, un logement propre à recevoir une lèvre mâle dudit premier élément fileté, la surface dudit logement tournée radialement vers l'intérieur présentant au moins une partie tronconique et/ou une partie cylindrique. Un bouchon mâle selon l'invention comprend un corps métallique formé.d'un fond de bouchon et d'une paroi périphérique ainsi qu'un joint d'étanchéité annulaire, ladite paroi périphérique présentant un filetage mâle propre à coopérer avec le filetage femelle d'un premier élément fileté tubulaire d'un premier composant à essayer en pression et, s'étendant axialement entre ledit filetage et ledit fond, une lèvre mâle propre à être reçue dans un logement dudit premier élément fileté, la surface de ladite lèvre tournée radiale- ment vers l'extérieur présentant au moins une partie tronconique et/ou une partie cylindrique. Les caractéristiques et avantages de l'invention sont exposés plus en détail dans la description ci-après, avec référence 15 aux dessins annexés. Les figures 1 à 3 sont des demi-vues en coupe axiale montrant un élément fileté tubulaire mâle appartenant à un composant à essayer en pression et un bouchon femelle se vissant sur cet élément mâle pour la mise en oeuvre du procédé selon l'invention, respectivement en cours de vissage, en fin de vissage et lors de l'essai en pression. Les figures 4 et 5 sont des vues analogues à la figure 2, 25 relative à d'autres modes de réalisation du procédé. La figure 6 est une vue partielle en demi-coupe axiale montrant un autre mode de réalisation du procédé. La figure 6a est un détail de la figure 6. La figure 7 est une vue analogue à la figure 2, montrant un élément fileté femelle d'un composant à essayer et un bouchon mâle. La figure 1 représente l'extrémité tubulaire mâle filetée ou élément fileté 1 d'un composant tubulaire ou creux devant subir un essai en pression, qui n'est pas davantage représenté, sa structure et sa fonction étant sans relation avec l'invention. Cette extrémité mâle est pourvue d'un filetage mâle conique 2 ainsi que d'une partie non filetée 3 disposée au delà du filetage en allant vers l'extrémité libre 4 de l'élément fileté 1 et appelée lèvre. Le filetage 2 est destiné à l'assemblage ultérieur avec un autre composant tubulaire dans une colonne tubulaire devant équiper un puits d'hydrocarbures. La surface radialement externe de la lèvre comprend, en allant du filetage vers l'extrémité libre, une partie cylindrique 5 suivie d'une surface d'étanchéité tronconique 6 qui est adjacente à une surface d'extrémité 7 tronconique concave de demi-angle au sommet voisin de 90 formant une surface de butée. La surface d'étanchéité 6 et la surface de butée 7 sont destinés à coopérer en service dans le puits avec des surfaces complémentaires de l'autre composant tubulaire mentionné ci-dessus pour réaliser une étanchéité métal/métal entre les deux composants tubulaires. La figure 1 montre par ailleurs un bouchon d'épreuve femelle fileté 10 destiné à isoler l'espace intérieur du composant qui doit être essayé en pression. Ce bouchon est formé d'une paroi périphérique munie d'un filetage femelle conique 11 et définissant un logement 12 pour la lèvre 3, et d'une paroi de fond 13 traversée par une amenée de fluide sous pression 14. Le filetage 11 est conjugué du filetage 2 et est préférentiellement conçu de manière à permettre un vissage à la main du bouchon sur l'élément 1, par exemple à l'aide d'une clef à chaîne assurant un couple de vissage d'environ 1000 N.m. Le logement 12 se termine par un épaulement 15 sensiblement de même conicité que la surface de butée 7, qui vient en regard de celle-ci lors du vissage comme on le voit sur la figure. Un joint d'étanchéité annulaire torique 16 en matériau synthétique déformable est disposé dans une gorge 17 ménagée sur l'épaulement 15 en faisant saillie par rapport à celui-ci. La surface périphérique du logement 12 comprend une partie cylindrique 18 et une partie tronconique 19 correspondant respectivement au parties de surface 5 et 6 de la lèvre 3. La figure 2 représente le bouchon 10 et l'élément mâle 1 en position vissée. Dans cette position, le joint d'étanchéité 16 est comprimé axialement, par exemple à un taux de 20 %, entre la surface de butée 7 et le fond de la gorge 17 de manière à garantir l'étanchéité de l'assemblage du bouchon et du composant à tester. Par ailleurs, les parties de surface 18 et 19 du bouchon viennent en regard des parties de surface 5 et 6 du composant à tester respectivement, parallèlement à celles-ci, un jeu diamétral i de 0,3 mm subsistant entre les parties tronconiques 6 et 19 et un jeu diamétral plus élevé J, par exemple de 0,8 mm, entre les parties cylindriques 5 et 18. La figure 3 représente l'assemblage de la figure 2 soumis à une pression intérieure d'épreuve spécifiée, pouvant par exemple atteindre plusieurs centaines de bars. Sous cette pression, la lèvre 3 s'est légèrement déformée radialement vers l'extérieur (déformation en cloche) mais sa déformation est limitée par le contact entre la surface d'étanchéité 6 de la lèvre et la surface périphérique en regard 19 du bouchon. Le jeu i avant mise en pression est prévu pour que le contact soit obtenu pour une déformation de la lèvre restant dans le domaine des déformations élastiques. En fin d'épreuve, la lèvre et plus particulièrement 1asurface d'étanchéité reviennent donc à leur position d'origine, sans déformation permanente. Une déformation permanente de la surface d'étanchéité ne permettrait plus de faire ultérieurement fonction-ner correctement cette surface en service dans le puits et risquerait alors de faire fuir la colonne tubulaire en service. Le jeu diamétral avant mise en pression entre la surface d'étanchéité 6 et la surface périphérique en regard du bouchon est avantageusement compris entre 0,05 mm et 0,3 % du diamètre nominal des filetages 2 et 11. La valeur minimale de ce jeu est choisie pour permettre l'engagement libre de la lèvre 3 dans le logement du bouchon, sans contact et par conséquent sans endommager la surface d'étanchéité. La valeur maximale de jeu diamétral initial est choisie pour limiter la déformation de la lèvre lors de l'épreuve en évitant une déformation plastique. Ces valeurs peuvent être modifiées en fonction des caractéristiques particulière du composant à tester. Ainsi si celui-ci possède un élément fileté de relativement grand diamètre (diamètre nominal de filetage supérieur à 200 mm), on peut augmenter la valeur minimale à 0,10 voire 0,20 mm. Quant à la valeur maximale, elle peut être obtenue par le calcul suivant. Si AD représente la variation du diamètre D d'un cylindre creux soumis en pression intérieure à une contrainte égale à la valeur conventionnelle de la limite d'élasticité, la valeur de la déformation diamétrale AD/D) est sensiblement égale à 0,5 % pour une limite d'élasticité conventionnelle de l'ordre de 600 MPa, à 0,6 % pour une limite d'élasticité de l'ordre de 800 MPa et à 0,4 % pour une limite d'élasticité de l'ordre de 400 MPa). En choisissant un jeu diamétral maximal de 0,3 % du diamètre nominal du filetage, on est assuré que ce jeu sera comblé par l'expansion diamétrale lors de l'épreuve sans que la lèvre soit sensiblement plastifiée. Le jeu entre les surfaces tronconiques dépendant du positionnement axial relatif des composants, ce dernier doit être ajusté par exemple en faisant coïncider des repères prévus sur les composants tels que des repères en triangle type API ou en T. Un autre moyen à cet effet est l'utilisation d'une butée axiale telle que décrite plus loin en relation avec la figure 5. Dans une variante non représentée, le contact entre le bouchon d'épreuve femelle et l'extrémité mâle lors de l'essai en pression peut être obtenu entre la surface externe cylindrique de la lèvre et la surface en regard du bouchon d'épreuve, le jeu avant mise en pression étant plus élevé entre la surface d'étanchéité tronconique de la lèvre et la surface en regard du bouchon. La figure 4 illustre une variante dans laquelle la surface de butée d'extrémité 107 de l'élément fileté tubulaire mâle 1 du composant à tester est perpendiculaire à l'axe et où la surface d'étanchéité tronconique 106 est située à distance axiale de la surface de butée 107 et raccordée à celle-ci et au filetage 2 par des surfaces cylindriques 108 et 5 respectivement. Le logement 12 du bouchon d'épreuve femelle 110 présente une surface tronconique 119 et des surfaces cylindriques 120 et 18 qui viennent en regard des surfaces 106, 108 et 5 respectivement en position vissée. Dans ce mode de réalisation, le jeu j, entre les surfaces 106 et 119 est choisi tel que ces surfaces viennent en appui les unes sur les autres par déformation élastique de la lèvre sous l'effet de la pression d'essai, le jeu J entre les surfaces 5 et 18 et le jeu J' entre les surfaces 108 et 120 étant plus élevé. La figure 5 montre un élément fileté tubulaire mâle 1 identique à celui des figures 1 à 3 associé à un bouchon femelle modifié 210. Le joint d'étanchéité annulaire 216 est limité par deux surfaces périphériques externe 221 et interne 222 cylindriques, une face plane 223 tournée axialement à l'opposé de la lèvre 3 et une face tournée axialement vers la lèvre 3, cette dernière face présentant un profil en V creux dont les flancs 224 et 225 reçoivent respectivement la surface d'étanchéité 6 et la surface de butée 7 de la lèvre. Les surfaces 221, 222 et 223 s'appuient sur les parois d'une gorge 217 à flancs droits et fond plat taillée dans le logement 12 du bouchon 10. La face à profil en V du joint d'étanchéité 216 permet de garantir que celui-ci ne sera pas éjecté lors de sa mise en compression pendant le vissage, ou extrudé pendant l'essai en pression. La surface résiduelle 215 de l'épaulement du bouchon, radialement à l'intérieur par rapport à la gorge 217, présente une conicité correspondant à celle de la surface de butée 7 avec laquelle elle vient en contact pour limiter le vissage du bouchon. Ceci permet d'assurer un vissage reproductible, quelles que soient les conditions de vissage (opérateur, outils...) et d'assurer par là une compression reproductible du joint d'étanchéité déformable. La fonction de support de la lèvre 3 lors de l'essai en pression est assurée par la surface périphérique cylindrique 218 du logement 12 qui s'étend du filetage 11 au fond de la gorge 217 et forme le flanc radialement extérieur de celle-ci. Un jeu i choisi comme indiqué précédemment est prévu à cet effet entre la surface cylindrique 5 de la lèvre 3 et la surface 218. Les figures 6 et 6a montrent un élément fileté tubulaire mâle 301 identique à celui des figures 1 à 3, à ceci près que la surface cylindrique 5 est remplacée par une surface tronconique 305 de faible conicité, par exemple égale à celle du filetage, soit 6,25 % en diamètre. En variante, la surface 305 peut comporter une partie tronconique d'une telle conicité. L'élément mâle 301 est associé à un bouchon femelle modifié 310 qui se compose de trois parties: un corps de bouchon métallique 330, un joint d'étanchéité déformable 316, et une bague de butée métallique 331. Le corps 330 est, muni, comme les bouchons des modes de réalisation précédents, d'un filetage femelle 11, d'un logement 312 pour la lèvre 3 du composant à tester et d'un fond d'obturation 313 traversé par une amenée de fluide sous pression 314. Le logement 312 du corps de bouchon comprend, en allant du filetage vers le fond du bouchon, une première partie de surface périphérique tronconique 332 de même conicité que la surface 305 de la lèvre, définie par le sommet d'un bossage annulaire, une seconde partie de surface périphérique cylindrique 333 légèrement en retrait par rapport à la première partie 332, deux surfaces tronconiques 334 et 335 dont les conicités correspondent respectivement à celles des surfaces d'étanchéité et de butée 6 et 7 du composant à tester (par exemple respectivement de demi-angle au sommet 20 et 75 ) et une troisième partie de surface périphérique cylindrique 336 adjacente au fond 313. Le joint d'étanchéité déformable, par exemple en polyuréthanne, est limité, comme le joint 216 de la figure 5, par deux surfaces périphériques externe 321 et interne 322 cylindriques et par une face tournée axialement vers la lèvre 3, cette dernière face présentant un profil en V creux dont les flancs 324 et 325 reçoivent respectivement la surface d'étanchéité 6 et la surface de butée 7 de la lèvre 3. À la différence du joint 216, la face tournée axialement à l'opposé de la lèvre 3 présente un profil en V convexe correspondant au profil en V creux ou concave défini par les surfaces tronconiques 334 et 335 du corps 330. La bague de butée amovible 331 est limitée par une surface périphérique cylindrique externe 340, une surface périphérique cylindrique interne 334, une première face latérale dirigée vers la lèvre 3, comportant une partie tronconique 342 de même conicité que la surface de butée 7 et une seconde face latérale 343 dirigée vers le fond 313 du corps. La surface périphérique extérieure 340 coopère avec la partie de surface 336 avec un léger serrage. Pour l'essai en pression la bague 331 est positionnée en butée contre le fond du corps comme représenté sur la figure. Lorsque le bouchon est vissé sur le composant tubulaire, la bague 331 est en butée axiale d'un côté contre le fond du corps 330 et de l'autre côté contre la partie radialement intérieure de la surface de butée 7 du composant à tester. L'utilisation de la bague de butée de vissage amovible permet d'assurer un vissage reproductible et ainsi un taux de compression constant, par exemple de 20 %, du joint d'étanchéité 316. Ce taux de compression peut être modifié en utilisant une bague de butée de vissage amovible de longueur différente, assurant ainsi une utilisation souple du bouchon d'épreuve. Par ailleurs un vissage préliminaire sans joint d'étanchéité mais en présence de la bague de butée de vissage amovible permet de marquer la position axiale de fin de vissage par un premier repère sur l'extérieur du composant à tester et un second repère dans le prolongement du premier sur l'extérieur du bouchon. Ces repères seront d'un type permettant un positionnement tant axial que circonférentiel, par exemple de manière connue en triangle type API ou en T. Lors de l'assemblage final, l'opérateur peut ainsi s'assurer que sont atteintes la position de butée et par conséquent la compression voulue du joint d'étanchéité par la coïncidence des deux repères. Le diamètre extérieur de la bague 331 est choisi suffisamment supérieur au diamètre de la surface périphérique intérieure du joint d'étanchéité 316 pour que la déformation radiale vers l'intérieur du joint 316 résultant de sa compression axiale soit libre et non gênée par la surface périphérique extérieure de la bague. Un jeu i choisi comme indiqué précédemment est prévu entre la surface cylindrique 5 de la lèvre 3 et la partie de surface périphérique cylindrique 332 du bouchon. La partie de surface périphérique cylindrique 333 en retrait située audelà du bossage est en regard de la surface périphérique externe 321 du joint 316 et à distance de celle-ci de manière à permet la déformation radiale libre du joint d'étanchéité en fin de vissage. Des trous traversants usinés entre les surfaces périphériques de la bague de butée 331 permettent d'éviter toute différence de pression entre l'intérieur du composant à tester et l'espace situé entre cette bague de vissage et le joint d'étanchéité. Sur la figure 7, l'élément femelle 401 d'un composant devant subir un essai en pression, qui n'est pas représenté dans son ensemble, est pourvu d'un filetage femelle 402 ainsi que d'une partie tubulaire non filetée située au-delà du filetage par rapport à l'extrémité libre 404 de l'élément fileté, définissant un logement 403. Cette partie non filetée comprend une surface d'étanchéité tronconique 406 adjacente à une surface de butée tronconique 407, ce filetage et ces deux surfaces tronconiques étant prévus par exemple pour coopérer respectivement avec le filetage 2 et les surfaces 6 et 7 d'un élément mâle 1 identique à celui des figures 1 à 3 appartenant à un tube dans une colonne de tubes. Le bouchon mâle 410 comprend un corps métallique 430, formé d'une paroi de fond 413 et d'une paroi périphérique munie d'un filetage mâle conique 411 conjugué du filetage femelle 402, et définissant une lèvre 412 s'étendant à l'opposé du fond 413 jusqu'à une extrémité libre formé de deux surfaces tronconiques 419 et 415 analogues aux surfaces 6 et 7 de l'élément 1. Le fond 413 est traversé par une amenée de fluide d'épreuve sous pression 414. Le bouchon 410 comprend en outre un joint d'étanchéité annulaire déformable 416 disposé sur l'extrémité libre du bouchon et ayant la même forme que le joint 316 de manière à coopérer par des profils en V convexe et concave avec les surfaces 419 et 415 d'une part et avec les surfaces 406 et 407 d'autre part, et une bague de butée de vissage métallique 431 amovible, partiellement logée dans un évidement du corps adjacent à la surface d'extrémité 415 et à la surface radialement intérieure de la lèvre. La lèvre 412 présente, entre le filetage 411 et la surface tronconique 419, un bossage annulaire dont le sommet 432 est une surface tronconique de même conicité que le filetage femelle 402, qui en fin de vissage se situe en regard de la zone d'extrémité proximale de celui-ci avec un jeu, 1 approprié, de manière à venir en appui contre le filetage lors de l'essai en pression, évitant ainsi une déformation permanente du bouchon qui nuirait à sa réutilisation. Une telle disposition permet d'usiner le bouchon avec une lèvre relativement mince et par conséquent de réduire sa masse, qui peut dépasser 200 kg pour des filetages de diamètre nominal 339,73 mm (13 3/8") ou plus grand. Dans le présent texte, le terme "cylindrique" appliqué à des surfaces doit être entendu comme couvrant également des surfaces tronconiques de faible conicité. De même, bien que seules aient été décrites des surfaces d'étanchéité ou de butée de profil rectiligne, l'invention s'applique également à des composants présentant des surfaces d'étanchéité ou de butée de profil partiellement ou totalement curviligne
|
On visse sur un premier élément fileté mâle (1) d'un composant à tester un bouchon (10) comprenant un filetage femelle (11) conjugué de celui (2) du premier élément de manière à comprimer un joint d'étanchéité (16) entre des surfaces métalliques (7, 15) du premier élément et du bouchon, et on établit une pression d'essai à l'intérieur dudit composant, l'élément mâle (1) présentant une lèvre annulaire (3) susceptible de se déformer radialement vers l'extérieur sous l'effet de ladite pression d'essai.Entre la surface radialement extérieure (6) de la lèvre (3) et la surface en regard (19) du bouchon existe en fin de vissage un jeu ayant une valeur (j) choisie suffisamment petite pour que, sous l'effet de la pression d'essai, la lèvre vienne en appui sur ladite surface en regard sans subir de déformation plastique.Application aux accessoires de colonnes tubulaires pour puits d'hydrocarbures.
|
Revendications 1. Procédé pour essayer en pression un premier composant muni d'un premier élément fileté tubulaire (1) comprenant un premier filetage (2) et une surface d'étanchéité (6) propres à coopérer en service respectivement avec un filetage et une surface d'étanchéité conjugués d'un autre élément fileté tubulaire pour la liaison par vissage des deux éléments filetés avec étanchéité métal sur métal entre lesdites surfaces d'étanchéité, procédé dans lequel on visse sur le premier élément fileté (1) un second composant (10) en forme de bouchon comprenant un filetage (11) conjugué du premier filetage de manière à comprimer axialement un joint d'étanchéité annulaire (16) entre des surfaces métalliques en regard (7, 15) du premier élément fileté et du bouchon, et on établit une pression d'essai à l'intérieur desdits composants, celui (1) desdits composants qui possède un filetage mâle (2) présentant, entre ce dernier et son extrémité libre, une lèvre annulaire (3) susceptible de se déformer radiale- ment vers l'extérieur sous l'effet de ladite pression d'essai, caractérisé en ce qu'entre la surface radialement extérieure (6) de la lèvre (3) et la surface en regard (19) de l'autre composant existe en fin de vissage un jeu ayant, pour une partie au moins de la longueur de la lèvre, une valeur (j) choisie suffisamment petite pour que, sous l'effet de la pression d'essai, la lèvre vienne en appui sur ladite surface en regard pratiquement sans avoir subi de déformation plastique. 2. Procédé selon la 1, dans lequel ladite valeur (j) est au moins égale à 0,05 mm en jeu diamétral. 3. Procédé selon la 2, dans lequel le diamètre nominal desdits filetages est supérieur à 200 mm et ladite valeur (j) est au moins égale à 0,1 mm en jeu diamétral. 4. Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel ladite valeur (j) représente en jeu diamétral au plus 0,3 % du diamètre nominal desdits filetages. 5. Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel ladite surface radialement extérieure comporte une partie globalement tronconique (6), ledit jeu ayant ladite valeur (j) en regard de ladite partie globalement tronconique et une valeur plus élevée (J) en regard du reste de'ladite surface radialement extérieure. 6. Procédé selon la 5, dans lequel ladite partie globalement tronconique (6) est adjacente à l'extrémité libre (4) de la lèvre. 7. Procédé selon la 5, dans lequel ladite partie globalement tronconique (106) est distante de l'extrémité libre (107) de la lèvre et séparée de celle-ci une partie (108) moins inclinée sur l'axe que ladite partie globalement tronconique. 8. Procédé selon l'une des 1 à 4, dans lequel ladite surface radialement extérieure comporte une partie globalement tronconique et au moins une partie moins inclinée sur l'axe que ladite partie globalement tronconique, ledit jeu ayant ladite valeur (j) en regard d'au moins une telle partie moins inclinée et une valeur plus élevée (J) en regard du reste de ladite surface radialement extérieure. 9. Procédé selon l'une des 5 à 8, dans lequel ledit composant qui possède le filetage mâle (2) est le premier composant (1) et ladite partie tronconique constitue ladite surface d'étanchéité (6). 10. Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel ledit composant qui possède le filetage mâle (2) est le premier composant (1) et ledit jeu a ladite valeur (j) entre une partie cylindrique (5) de ladite surface radiale- ment extérieure et un bossage cylindrique (332) formé sur ladite surface en regard. 11. Procédé selon l'une des précédentes, dans 5 lequel ledit joint d'étanchéité (16) est partiellement logé dans une gorge annulaire (17) du bouchon (10). 12. Procédé selon l'une des 1 à 10, dans lequel l'extrémité libre (4) de la lèvre (3) présente un profil en V convexe qui vient en prise avec un profil en V concave dudit joint d'étanchéité (216). 13. Procédé selon la 12, dans lequel ladite surface d'étanchéité (6) du premier élément fileté est tronconique et définit l'une des branches dudit profil en V convexe. 14. Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel le bouchon (210) présente une surface de butée axiale (215) venant en butée sur une surface correspondante (7) du premier composant (1) pour limiter la compression du joint d'étanchéité (216). 15. Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel le bouchon (310) comporte un corps de bouchon (330) sur lequel est monté un insert (331) amovible et/ou réglable en position axiale, présentant ladite surface de butée axiale (342). 16. Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel lesdits filetages (2, 11) des premier et second composants sont non serrants de manière à permettre le vissage à l'aide d'un appareillage manuel. 17. Bouchon femelle (10) pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une des précédentes, comprenant un corps métallique formé d'un fond de bouchon (13) et d'une paroi périphérique ainsi qu'un joint d'étanchéité annulaire (16), ladite paroi périphérique présentant un filetage femelle (11) propre à coopérer avec le filetage mâle (2) d'un premier élément fileté tubulaire (1) d'un premier composant à essayer en pression et délimitant, axialement entre ledit filetage femelle (11) et ledit fond (13), un logement (12) propre à recevoir une lèvre mâle (3) dudit premier élément fileté, la surface dudit logement tournée radialement vers l'intérieur présentant au moins une partie tronconique (19) et/ou une partie cylindrique (18). 18. Bouchon mâle (410) pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une des 1 à 15, comprenant un corps métallique (430) formé d'un fond de bouchon (413) et d'une paroi périphérique ainsi qu'un joint d'étanchéité annulaire (416), ladite paroi périphérique présentant un filetage mâle (411) propre à coopérer avec le filetage femelle (402) d'un premier élément fileté tubulaire (401) d'un premier composant à essayer en pression et, s'étendant axialement entre ledit filetage mâle (411) et ledit fond (413), une lèvre mâle (412) propre à être reçue dans un logement (403) dudit premier élément fileté, la surface de ladite lèvre tournée radiale-ment vers l'extérieur présentant au moins une partie tronconique et/ou une partie cylindrique (419, 432).
|
G
|
G01
|
G01M
|
G01M 13,G01M 3,G01M 99
|
G01M 13/00,G01M 3/00,G01M 99/00
|
FR2893915
|
A1
|
DISPOSITIF ET PROCEDE D'ALIMENTATION EN BOUCHON D'UNE MACHINE DE BOUCHAGE DE RECIPIENTS.
| 20,070,601 |
La présente invention concerne un dispositif d'alimentation en bouchons d'une machine de bouchage de récipients. Elle concerne également un procédé associé. Par bouchon, au sens de la présente invention, il faut comprendre tout dispositif qui peut être appliqué sur un récipient afin de l'obturer : ainsi, l'invention peut s'appliquer aux bouchons à visser, aux bouchons à positionner de force, aux capsules métalliques ou plastiques, ou bien encore à des opercules à coller ou thermosceller sur les récipients. Pour des raisons d'hygiène, dans de nombreux cas, notamment dans celui des liquides alimentaires, les bouchons des récipients, tels que des bouteilles, sont conditionnés dans des sacs en plastique et stérilisés par voie de rayonnement stérilisant. C'est sous cette forme conditionnée qu'ils sont reçus par le remplisseur de récipients ou par leur fabricant quand celui-ci est aussi remplisseur. Le remplisseur doit donc extraire les bouchons stériles des sacs pour alimenter la machine de bouchage de récipients, en s'assurant que les bouchons restent stériles pendant l'extraction, tout en tenant compte du fait que la paroi extérieure du sac a vraisemblablement été contaminée pendant son transport. En effet, les bouchons sont posés sur les récipients en atmosphère stérile. Ainsi, il est connu d'utiliser dans l'état de la technique un dispositif d'alimentation en bouchons, préalablement disposés dans des sacs, lequel dis-positif comprend un tunnel ou sas possédant une extrémité ouverte, à savoir l'entrée du sas, et une extrémité fermée, à savoir le fond du sas où se situe une zone stérile. Un convoyeur mécanique, par exemple un tapis roulant, traverse le sas de manière à pouvoir acheminer les sacs de bouchons depuis l'extérieur non stérile du tunnel jusqu'à la zone stérile. L'extrémité fermée, donc le fond du sas, est en outre pourvue d'une goulotte d'évacuation des bouchons vers la machine de bouchage de récipients. Le sas est en outre équipé de moyens de stérilisation des sacs acheminés per-mettant l'envoi de jets de liquide stérilisant pour en stériliser l'enveloppe externe. La goulotte constitue également une zone stérile. Un problème de ce dispositif réside dans le fait qu'il est difficile de s'assurer que le fond du sas, d'où les bouchons sont extraits, reste parfaitement 2 stérile. En effet, le convoyeur peut y amener des salissures portées par sa mécanique. En outre, la stérilisation dans le sas ne peut jamais garantir que toutes les faces des sacs soient soumises à l'action des jets d'agent stérilisant et qu'aucune particule sale n'entre dans le sas et n'atteigne la zone stérile. En particulier, puis-que les sacs reposent sur le convoyeur, leur zone de contact avec le convoyeur peut ne pas être parfaitement stérilisée. L'invention a pour but de proposer un dispositif d'alimentation en bouchons d'une machine de bouchage de récipients qui garantisse la parfaite stérilité de toutes les faces des sacs de bouchons. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif d'alimentation en bouchons d'une machine de bouchage de récipients, caractérisé en ce qu'il comprend : - un sas de passage d'au moins un sac contenant des bouchons préalablement stérilisés, entre un environnement extérieur non stérile et une zone stérile, le sas étant apte à délimiter une zone intermédiaire, séparée à la fois de l'environnement extérieur non stérile et de la zone stérile, - des moyens d'introduction, depuis l'environnement extérieur non stérile, du ou des sacs dans la zone intermédiaire, - des moyens de stérilisation de la zone intermédiaire, - des moyens de passage du ou des sacs depuis la zone intermédiaire vers la zone stérile, et - des moyens d'évacuation des bouchons contenus dans chaque sac depuis la zone stérile vers une zone de bouchage de la machine de bouchage de récipients. Un dispositif d'alimentation selon l'invention peut en outre présenter l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - les moyens de stérilisation sont agencés pour assurer également la stérilisation du ou des sacs lors de leur passage dans la zone intermédiaire ; - les moyens d'introduction comprennent des ouvrants d'introduction 30 dans la zone intermédiaire ; - le sas comprend une enceinte définissant deux chambres séparées par une paroi, l'une des chambres délimitant la zone intermédiaire et l'autre chambre délimitant la zone stérile ; - la paroi comporte une partie mobile apte à pivoter sur elle-même sur sensiblement 180 , et les moyens de passage comprennent la partie mobile de la paroi ; - ladite partie mobile de la paroi est apte à pivoter alternativement 5 dans un sens et dans le sens opposé ; - les moyens de passage comportent des moyens de réception par accrochage du ou des sacs, et les moyens de réception sont aptes à être déplacés depuis la zone intermédiaire vers la zone stérile ; - les moyens de stérilisation comportent des buses réparties sur le pla- 10 fond et le plancher de la zone stérile afin que les jets de liquide stérilisant puis-sent atteindre l'ensemble de la surface externe du ou des sacs accrochés aux moyens de réception ; - les moyens de réception sont solidaires de la partie mobile de la paroi ; 15 -le dispositif comporte des moyens aptes à maintenir une pression dans la zone stérile supérieure à la pression dans la zone intermédiaire ; - les moyens aptes à maintenir une pression dans la zone stérile supérieure à la pression dans la zone intermédiaire sont constitués par une pompe d'extraction d'air de la zone intermédiaire. 20 L'invention a également pour objet un procédé d'alimentation en bouchons d'une machine de bouchage de récipients au moyen d'un dispositif tel que défini ci-dessus, caractérisé en ce qu'il comprend - une étape d'introduction consistant à introduire au moins un sac contenant des bouchons préalablement stérilisés dans la zone intermédiaire du 25 sas ; - une étape de stérilisation consistant à stériliser la zone intermédiaire dans laquelle se trouvent le ou les sacs ; - une étape de passage consistant à faire passer chaque sac depuis la zone intermédiaire vers la zone stérile ; et 30 - une étape d'évacuation consistant à évacuer les bouchons contenus dans chaque sac depuis la zone stérile vers une zone de bouchage de la ma-chine de bouchage de récipients. 4 L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 est une vue schématique de dessus d'un dispositif d'alimentation en bouchons selon un premier mode de réalisation de l'invention ; - les figures 2 à 4 sont des vues schématiques de dessus du dispositif de la figure 1 au cours de son fonctionnement ; - la figure 5 est un schéma bloc illustrant un procédé mis en oeuvre par le dispositif, au cours de son fonctionnement illustré sur les figures précédentes ; et - la figure 6 est une vue schématique de dessus d'un dispositif selon un second mode de réalisation de l'invention. Le dispositif représenté sur la figure 1 est désigné par la référence générale 10. Le dispositif 10 comprend un sas 12 de passage d'au moins un sac 14, contenant des bouchons stérilisés, entre un environnement extérieur 16 non stérile et une zone stérile 18 où les bouchons sont extraits de chaque sac 14. II comprend également des moyens d'évacuation 20 des bouchons depuis la zone stérile 18 vers une machine 22 de bouchage de récipients, par l'intermédiaire d'un dispositif de mise en ordre 24 des bouchons. Il convient de noter que la ma-chine 22 de bouchage peut être combinée avec une machine de remplissage, voire avec une machine de fabrication des récipients à boucher. Plus précisément, le sas 12 comprend une enceinte 26 définissant deux chambres, l'une des chambres délimitant une zone intermédiaire 28 et l'autre chambre délimitant la zone stérile 18. A cet effet, l'enceinte 26 est constituée d'une enveloppe 30 externe délimitant un espace fermé, et d'une paroi 32 s'étendant dans l'enveloppe 30. La paroi 32 sépare ainsi les deux chambres. L'enveloppe 30 a une section horizontale rectangulaire et possède de ce fait quatre côtés, complétés par un plafond et un plancher (non représentés). La paroi 32 s'étend verticalement entre deux côtés opposés de l'enveloppe, perpendiculairement à eux. La paroi 32 comporte des moyens de passage 34 du ou des sacs 14 depuis la zone intermédiaire 28 vers la zone stérile 18. A cet effet, la paroi 32 comporte, en son centre, une partie mobile 36 montée en rotation autour d'un axe vertical 38, apte à pivoter sur elle-même sur sensiblement 180 alternativement dans un sens et dans le sens opposé. L'axe vertical 38 est situé au milieu de la paroi 32. La partie mobile 36 est bordée laté- ralement de chaque côté par deux parties fixes 40 de la paroi 32 qui chevauchent le bord adjacent de la partie mobile 36. Ce chevauchement améliore l'isolation entre la zone intermédiaire 28 et la zone stérile 18. Le mode de chevauchement est tel qu'il permet une fuite d'air stérile de la zone stérile 18 vers la zone intermédiaire 28 lorsque la première est en surpression par rapport à la seconde. Chaque face de la partie mobile 36 est munie de moyens de réception 42 par accrochage du ou des sacs 14 de bouchons, permettant la suspension de ces derniers. Dans l'exemple décrit, les moyens de réception 42 sont des crochets destinés à coopérer avec des ouvertures préalablement ménagées dans les sacs 14. Ainsi, en pivotant sur elle-même dans un sens, la partie mobile 36 de la paroi 32 peut déplacer les moyens de réception 42, et donc les sacs 14, depuis la zone intermédiaire 28 vers la zone stérile 18. De manière similaire, en pivotant dans l'autre sens, la partie mobile 36 peut déplacer les moyens de réception 42 depuis la zone stérile 18 vers la zone 20 intermédiaire 28. L'enveloppe 30 est pourvue de moyens d'introduction 44 du ou des sacs 14 dans la zone intermédiaire 32. Ces moyens 44 sont par exemple constitués par des ouvrants ménagés sur un côté de l'enveloppe 30 faisant face à la paroi 32. 25 Le sas 12 est également pourvu de moyens de stérilisation 46 de la zone intermédiaire 28. Les moyens de stérilisation 46 comportent des buses portées par l'enveloppe 30, aptes à envoyer des jets de liquide stérilisant dans la zone intermédiaire 28. Les moyens de stérilisation 46 sont agencés pour assurer la stérilisation du ou des sacs 14 lors de leur passage dans la zone intermédiaire 30 28. Ainsi, les buses sont réparties sur le plafond et le plancher afin que les jets de liquide stérilisant puissent atteindre l'ensemble de la surface externe des sacs 14. Certaines des buses peuvent aussi être utilisées pour injecter du produit de rinçage. Dans une variante, non représentée, des moyens de stérilisation complémentaires, par exemple également sous la forme de buses, peuvent se trou-ver dans la zone stérile 18, afin de faciliter le maintien de cette dernière dans des conditions stériles. Le sas 12 comprend par ailleurs des gants 48 intégrés dans le côté de l'enveloppe 30 opposé aux moyens d'introduction 44 et permettant de manipuler les sacs 14 situés dans la zone stérile 18, notamment pour en extraire les bouchons. Les moyens d'évacuation 20 des bouchons comportent une première goulotte 20A fermée, dans laquelle les bouchons sont acheminés en vrac depuis la zone stérile 18 jusqu'au dispositif de mise en ordre 24, également fermé. Ce dispositif de mise en ordre 24 est destiné à ordonner les bouchons en file indienne. Les moyens d'évacuation 20 comportent ensuite une seconde goulotte 20B, également fermée, dans laquelle les bouchons sont acheminés en file in- dienne depuis le dispositif de mise en ordre 24 jusqu'à une zone 50 de bouchage des récipients dans la machine 22 de bouchage. Le fait que les goulottes 20A et 20B soient fermées permet d'assurer la continuité de la stérilité. L'atmosphère de cette zone 50 de bouchage est stérile et maintenue à une pression relative voisine de 25 Pa. La fermeture des goulottes 20A et 20B isole les bouchons acheminés de l'environnement extérieur 16. Ainsi, la zone 50 de bouchage est en communication avec la zone stérile par l'intermédiaire des moyens d'évacuation 20, dont la section de passage est petite. Des moyens 52 associés à l'enceinte 26 sont par ailleurs prévus et agencés pour maintenir une pression dans la zone stérile 18 supérieure à la pression dans la zone intermédiaire 28, de façon à garantir le maintien permanent de la stérilité de la zone stérile 18. Ces moyens sont par exemple constitués par une pompe d'extraction d'air de la zone intermédiaire 28. Les deux zones stérile 18 et de bouchage 50 partagent la même atmosphère, mais avec une pression plus faible dans la zone stérile 18, entre 5 et 15 Pa, résultant de pertes de charge le long des moyens d'évacuation 20 et des fuites au travers de la paroi 32. Un cycle de fonctionnement du procédé mis en oeuvre par le dispositif 10 va à présent être décrit en référence aux figures 2 à 5. Le procédé comprend une première étape 100 d'ouverture des ouvrants des moyens d'introduction 44. II continue avec une étape 200 d'introduction, symbolisée par des flèches sur la figure 2, consistant à introduire le ou les sacs 14 contenant des bouchons dans la zone intermédiaire 28. Au cours de cette étape, les sacs 14 sont suspendus aux moyens de réception 42 du côté de la paroi 32 faisant face aux ouvrants des moyens d'introduction 44. Lors-que les ouvrants sont ouverts, la pompe constituant les moyens 52 aptes à main-tenir une pression dans la zone stérile 18 supérieure à la pression dans la zone intermédiaire 28 fonctionne à vitesse constante, de façon à assurer une légère dépression de la zone intermédiaire 28 par rapport à la zone stérile 18. D'autres sacs 14 ont été préalablement suspendus aux moyens de réception 42 de l'autre côté de la paroi 32 de la même manière, au cours d'un cycle précédent. Dans une étape d'isolation 300, on referme les ouvrants afin d'isoler la 15 zone intermédiaire 28 à la fois de l'environnement extérieur 16 et de la zone stérile 18. Le procédé comprend alors (figure 3) une étape de stérilisation 400 consistant à stériliser la zone intermédiaire 28 dans laquelle se trouve le ou les sacs 14. Grâce au fait que les sacs 14 sont accrochés en suspension et grâce au 20 positionnement des buses des moyens de stérilisation 46, il est possible de stériliser et le cas échéant de rincer l'ensemble de leur surface et notamment leur partie inférieure destinée à être éventrée, ce qui est impossible avec les dispositifs connus de l'art antérieur. En parallèle de l'étape de stérilisation 400 des sacs venant d'entrer 25 dans la zone intermédiaire 28, les sacs 14 qui se trouvent suspendus aux moyens d'accrochage de l'autre côté de la paroi 32, donc dans la zone stérile 18, après avoir été stérilisés lors d'un passage préalable dans la zone intermédiaire 28, sont éventrés lors d'une étape 500 par des opérateurs utilisant les gants 48. Les bouchons contenus dans les sacs 14 se déversent dans la goulotte 20A et 30 sont évacués depuis la zone stérile 18 jusqu'au dispositif de mise en ordre 24, puis jusqu'à la zone 50 de bouchage de la machine 22 de bouchage. Comme illustré sur la figure 4, le procédé continue avec une étape 600 de passage consistant à faire passer le ou les sacs 14 stérilisés depuis la zone intermédiaire 28 vers la zone stérile 18. La partie mobile 36 de la paroi 32 est à cet effet pivotée dans le sens de rotation approprié autour de l'axe vertical 38 afin de faire volte-face. Au cours des étapes 400, 500 et 600, la pompe fonctionne de manière régulée afin de forcer une circulation d'air depuis la zone stérile 18 vers la zone intermédiaire 28. Cette circulation est rendue possible dans la configuration de la figure 3 par la présence de fuites d'air entre les parties fixes et mobile de la paroi 32. Par la suite, les ouvrants sont ouverts au cours d'une étape 700. Les sacs vidés au cours de l'étape 500 sont échangés avec de nouveaux sacs pleins lors d'une étape 800. Le dispositif 10 se trouve alors à nouveau dans la configuration illustrée sur la figure 2, et est prêt à réaliser un nouveau cycle de fonctionnement. La figure 6 montre un deuxième mode de réalisation de l'invention. Sur cette figure, les éléments analogues à ceux des figures précédentes sont dési-15 gnés par des références identiques. Dans ce mode de réalisation, le sas 12 comprend une enceinte 26 de section horizontale hexagonale. Le sas 12 comprend également un carrousel 60 circulaire mobile en rotation autour d'un axe vertical 38 situé au centre de l'enceinte 26. 20 Le carrousel 60 comprend six parois 62 s'étendant chacune depuis le centre du carrousel 60 jusqu'à sa périphérie et délimitant six secteurs de taille égale dans le carrousel 60. L'enceinte 26 comprend des parois fixes 64 s'étendant depuis les angles de l'enceinte 26, c'est-à-dire les arêtes 65 de chaque côté de l'hexagone, jusqu'au carrousel 60. Les parois fixes 64 de l'enceinte 25 et les parois 62 du carrousel 60 sont destinées à se compléter en s'alignant afin de délimiter dans l'enceinte 26 six zones, à savoir une zone stérile 18, une zone intermédiaire 28, une zone de chargement 68, deux zones de transition 70, isolées hermétiquement les unes des autres pour des positions angulaires déterminées du carrousel. 30 Le carrousel 60 comprend, dans chaque secteur, des moyens de réception de sacs (non représentés) semblables à ceux du premier mode de réalisation de l'invention. L'enceinte possède un côté ouvert, par lequel les sacs 14 peuvent être chargés sur le carrousel 60 dans la zone de chargement 68. La rotation du car- 9 rousel 60 est ainsi apte à faire passer les sacs 14 depuis la zone de chargement 68 jusqu'à une autre zone, dite zone intermédiaire 28, comportant des moyens de stérilisation 46 des sacs 14, puis jusqu'à encore une autre zone dite zone stérile 18, où les sacs peuvent être ouverts par des moyens manuels (comme dans le premier mode de réalisation) ou automatiques afin que les bouchons se déversent dans des moyens d'évacuation 20. Les moyens de stérilisation 46 et les moyens d'évacuation 20 sont identiques à ceux du mode de réalisation précédent. Les zones de chargement 68, intermédiaire 28 et stérile 18 précitées sont séparées les unes des autres par des zones de transition ou d'isolation 70 dans lesquelles aucune action n'est réalisée sur les sacs. En variante, la zone de transition 70 située entre la zone intermédiaire 28 et la zone stérile 18 est adaptée pour permettre le séchage des sacs 14. Le carrousel 60 constitue ainsi l'équivalent des moyens de passage 34 15 et des moyens d'introduction 44 du mode de réalisation précédent. D'après la description précédente, il apparaît clairement que des dis-positifs d'alimentation en bouchons selon l'invention garantissent la stérilité de la zone stérile et permettent de stériliser la totalité de la surface extérieure des sacs avant leur ouverture
|
Le dispositif comprend un sas (12) de passage d'au moins un sac (14) contenant des bouchons préalablement stérilisés entre un environnement extérieur (16) non stérile et une zone stérile (18), le sas (12) étant apte à délimiter une zone intermédiaire (28), séparée à la fois de l'environnement extérieur (16) non stérile et de la zone stérile (28). Il comprend encore des moyens d'introduction (44), depuis l'environnement extérieur (16) non stérile, du ou des sacs (14) dans la zone intermédiaire (28), des moyens de stérilisation (46) de la zone intermédiaire (28), et des moyens de passage (34) du ou des sacs (14) depuis la zone intermédiaire (28) vers la zone stérile (18). Il comprend en outre des moyens d'évacuation (20) des bouchons contenus dans chaque sac (14) depuis la zone stérile (18) vers une zone (50) de bouchage de la machine (22) de bouchage de récipients.Application au bouchage de récipients, tels que des bouteilles, remplis avec des liquides alimentaires.
|
1. Dispositif d'alimentation en bouchons d'une machine (22) de bouchage de récipients, caractérisé en ce qu'il comprend : - un sas (12) de passage d'au moins un sac (14) contenant des bou- chons préalablement stérilisés, entre un environnement extérieur (16) non stérile et une zone stérile (18), le sas (12) étant apte à délimiter une zone intermédiaire (28), séparée à la fois de l'environnement extérieur (16) non stérile et de la zone stérile (18), - des moyens d'introduction (44), depuis l'environnement extérieur (16) non stérile, du ou des sacs (14) dans la zone intermédiaire (28), - des moyens de stérilisation (46) de la zone intermédiaire (28), - des moyens de passage (34) du ou des sacs (14) depuis la zone intermédiaire (28) vers la zone stérile (18), et - des moyens d'évacuation (20) des bouchons contenus dans chaque 15 sac (14) depuis la zone stérile (18) vers une zone (50) de bouchage de la ma-chine (22) de bouchage de récipients. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de stérilisation (46) sont agencés pour assurer également la stérilisation du ou des sacs (14) lors de leur passage dans la zone intermédiaire (28). 20 3. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les moyens d'introduction (44) comprennent des ouvrants d'introduction dans la zone intermédiaire (28). 4. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que le sas (12) comprend une enceinte (26) définissant deux chambres séparées par une paroi (32), l'une des chambres délimitant la zone intermédiaire (28) et l'autre chambre délimitant la zone stérile (18). 5. Dispositif selon les 3 et 4 prises ensemble, caractérisé en ce que la paroi (32) comporte une partie mobile (36) apte à pivoter sur elle-même sur sensiblement 180 , et en ce que les moyens de passage (34) corn- 30 prennent la partie mobile (36) de la paroi (32). 6. Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que ladite partie mobile (36) de la paroi est apte à pivoter alternativement dans un sens et dans le sens opposé. 11 7. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que les moyens de passage (34) comportent des moyens de réception (42) par accrochage du ou des sacs (14), et en ce que les moyens de réception (42) sont aptes à être déplacés depuis la zone intermédiaire (28) vers la zone stérile (18). 8. Dispositif selon la 7, caractérisé en ce que les moyens de stérilisation (46) comportent des buses réparties sur le plafond et le plancher de la zone stérile afin que les jets de liquide stérilisant puissent atteindre l'ensemble de la surface externe du ou des sacs (14) accrochés aux moyens de réception (42). 9. Dispositif selon la 7 ou 8 prise ensemble avec la 5 ou 6, caractérisé en ce que les moyens de réception (42) sont solidaires de la partie mobile (36) de la paroi (32). 10. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (52) aptes à maintenir une pression dans la zone stérile (18) supérieure à la pression dans la zone intermédiaire (28). 11. Dispositif selon la 10, caractérisé en ce que les moyens (52) aptes à maintenir une pression dans la zone stérile (18) supérieure à la pression dans la zone intermédiaire (28) sont constitués par une pompe d'extraction d'air de la zone intermédiaire (28). 12. Procédé d'alimentation en bouchons d'une machine (22) de bouchage de récipients au moyen d'un dispositif suivant l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce qu'il comprend : - une étape d'introduction (200) consistant à introduire au moins un 25 sac (14) contenant des bouchons préalablement stérilisés dans la zone intermédiaire (28) du sas (12) ; - une étape de stérilisation (400) consistant à stériliser la zone intermédiaire (28) dans laquelle se trouvent le ou les sacs (14) ; - une étape de passage (600) consistant à faire passer chaque sac 30 (14) depuis la zone intermédiaire (28) vers la zone stérile (18) ; et - une étape d'évacuation (500) consistant à évacuer les bouchons contenus dans chaque sac (14) depuis la zone stérile (18) vers une zone (50) de bouchage de la machine (22) de bouchage de récipients.
|
B
|
B65
|
B65B
|
B65B 61,B65B 7,B65B 41,B65B 55
|
B65B 61/00,B65B 7/00,B65B 41/00,B65B 55/00
|
FR2887984
|
A1
|
METHODE DE CONTROLE NON DESTRUCTIVE D'UN FILTRE A PARTICULE ET DISPOSITIF DE MISE EN OEUVRE ASSOCIE
| 20,070,105 |
L'invention se rapporte au domaine des filtres à particules de structure en nid d'abeille utilisés dans une ligne d'échappement d'un moteur pour l'élimination des suies, typiquement produites par la combustion d'un carburant diesel dans un moteur à combustion interne. Plus particulièrement, l'invention se rapporte à une méthode ou procédé de détection et de caractérisation de défauts internes du filtre tel que des bouchons poreux, absents ou supplémentaires, des fissures et de manière générale de tout défaut susceptible d'entraîner une diminution des performances voire une inactivation dudit filtre. Les structures de filtration pour les suies contenues dans les gaz d'échappement de moteur à combustion interne sont bien connues de l'art antérieur. Un filtre typique présente le plus souvent une structure en nid d'abeille, une de ses faces permettant l'admission des gaz d'échappement à filtrer et l'autre face l'évacuation des gaz d'échappement filtrés. La structure comporte, entre les faces d'admission et d'évacuation, un ensemble de canaux ou conduits adjacents d'axes parallèles entre eux séparés par des parois poreuses de filtration, lesquels conduits sont obturés à l'une ou l'autre de leurs extrémités pour délimiter des chambres d'entrée s'ouvrant suivant la face d'admission et des chambres de sortie s'ouvrant suivant la face d'évacuation. Pour une bonne étanchéité, la partie périphérique de la structure est avantageusement entourée d'un ciment, appelé ciment de revêtement dans la suite de la description. Les canaux sont alternativement obturés dans un ordre tel que les gaz d'échappement, au cours de la traversée du corps en nid d'abeille, sont contraints de traverser les parois latérales des canaux d'entrée pour rejoindre les canaux de sortie. De cette manière, les particules solides de suie se déposent et s'accumulent sur les parois poreuses du corps filtrant. Avantageusement, les corps filtrants sont en matière céramique poreuse, par exemple en cordiérite ou en carbure de silicium. De façon connue, durant sa mise en oeuvre, le filtre à particules est soumis à une succession de phases de filtration (accumulation des suies) et de régénération (élimination des suies). Lors des phases de filtration, les particules de suies émises par le moteur sont retenues et se déposent à l'intérieur du filtre. Lors des phases de régénération, les particules de suie sont brûlées à l'intérieur du filtre, afin de lui restituer ses propriétés de filtration. La structure poreuse est alors soumise à des contraintes thermiques et mécaniques intenses, qui peuvent entraîner des micro-fissurations susceptibles sur la durée d'entraîner une perte sévère des capacités de filtration de l'unité, voire sa désactivation complète. Ce phénomène est particulièrement observé sur des filtres monolithiques de grand diamètre. Pour résoudre ces problèmes et augmenter la durée de vie des filtres, il a été proposé plus récemment des structures de filtration plus complexes, associant en un bloc filtrant plusieurs éléments monolithiques en nid d'abeille. Les éléments sont le plus souvent assemblés entre eux par collage au moyen d'un ciment de nature céramique, appelé dans la suite de la description ciment de joint ou ciment joint. Des exemples de telles structures filtrantes complexes sont par exemple décrits dans les demandes de brevets EP 816 065, EP 1 142 619, EP 1 455 923 ou encore WO 2004/090294 et WO 2004/065088. Les filtres ou blocs filtrants des suies tels que précédemment décrits sont principalement utilisés à grande échelle dans les dispositifs de dépollution des gaz d'échappement d'un moteur thermique diesel. Dans la suite de la description, on parlera indifféremment de filtres, structures ou blocs filtrants pour désigner une structure de filtration selon l'invention. Il est constant que la production industrielle de telles structures est complexe en ce qu'elle nécessite de nombreuses étapes, chaque étape devant être effectuée dans des conditions optimisées, pour la production au final d'une structure propre à la fonction de filtration, c'est-à-dire exempte de défauts internes. Une succession typique des principales étapes dans un procédé de production classique comprend, entre autres, l'extrusion d'une pâte à base de SiC ou de cordiérite en éléments monolithiques du type nid d'abeille, le bouchage de certaines extrémités des conduits, la cuisson, éventuellement un usinage, l'application d'un ciment de revêtement et de joint entre lesdits éléments suivi de leur assemblage, la solidification dudit ciment généralement par un traitement thermique approprié. Une succession typique de telles étapes est par exemple décrite dans les demandes de brevet WO 2004/065088 ou EP 1 142 619. On comprend bien que ces étapes (et d'autres) sont autant de sources de défauts potentiels dans la structure interne du filtre, par exemple discontinuité(s) des parois au sein d'un élément en nid d'abeille ou des joints entre éléments, bouchage imparfait des conduits, fissure(s) des parois ou des joints, bouchon(s) manquant(s), poreux ou supplémentaire(s), distribution(s) non homogène des épaisseurs de parois ou des joints, étanchéité imparfaite du ciment de revêtement. Dès le stade de la production mais également après un éventuel procédé de recyclage, la détection et de préférence la caractérisation de ces défauts, sont ainsi primordiales car ceux-ci peuvent affecter de façon sensible l'efficacité et l'intégrité du filtre, dès sa mise en service ou après quelques cycles successifs de régénération, durant lesquels le filtre est soumis à de fortes contraintes thermomécaniques. On a constaté que la plupart des défauts observés sont internes au filtre. En outre, la majorité des méthodes non intrusives connues à l'heure actuelle ne sont pas assez discriminantes et seule la destruction du filtre permettant de caractériser visuellement les défauts internes du filtre. Une méthode connue est basée sur des mesures de perte de charge entre les deux faces de la structure. Cette mesure ne permet cependant pas une discrimination suffisante car elle est trop fortement liée à la variation intrinsèque de la porosité et de l'épaisseur des parois. La demande de brevet FR 2 840 405 décrit une méthode non destructive de détection de défauts dans un filtre à particule par l'utilisation d'ultrasons. Il est indiqué que la mesure du temps de parcours des ultrasons et/ou des variations de puissance et d'amplitude du signal ultrason lors de la traversée de la masse poreuse est représentative des défauts intrinsèques de la structure. L'un des objets de la présente invention est de fournir une méthode permettant de caractériser de façon non destructive un filtre à particule tel que précédemment décrit. Plus particulièrement, la présente invention se rapporte à une méthode non destructive, simple, économique et suffisamment discriminante pour caractériser et distinguer, par exemple au cours d'un procédé de production, les structures en nid d'abeille exemptes de défauts internes des structures présentant des défauts internes propres à les rendre inacceptables pour une utilisation comme filtre à particules. Plus précisément et selon un premier aspect, la présente invention se rapporte à une méthode non destructive de détection des défauts internes d'un filtre, éventuellement catalytique, notamment utilisé pour le traitement d'un gaz chargé en particules de suies, ledit filtre comprenant un élément filtrant en nid d'abeille ou une pluralité d'éléments filtrants en nid d'abeille, le ou lesdits éléments comprenant un ensemble de conduits ou canaux adjacents d'axes parallèles entre eux séparés par des parois poreuses, lesquels conduits étant obturés par des bouchons à l'une ou l'autre de leurs extrémités pour délimiter des chambres d'entrée s'ouvrant suivant une face d'admission des gaz et des chambres de sortie s'ouvrant suivant une face d'évacuation des gaz, de telle façon que le gaz traverse les parois poreuses, ladite méthode se caractérisant en ce qu'on détermine la présence ou l'absence desdits défauts par la mesure de la propagation d'un flux de gaz tel que l'air au travers du ou des éléments filtrants. Lesdits défauts peuvent être du type: discontinuité des parois au sein d'un élément en nid d'abeille ou des joints entre éléments, bouchage imparfait des conduits, fissures des parois ou des joints, bouchon manquant, poreux ou supplémentaire, distribution non homogène des épaisseurs de parois ou des joints, étanchéité imparfaite du ciment de revêtement. Par exemple, la présence ou l'absence desdits défauts est déterminée par rapport à une valeur de référence correspondant à un filtre ne présentant pas de défauts internes. Selon un premier mode possible de réalisation de la présente méthode, la propagation du flux de gaz au travers du filtre est évaluée par l'analyse du spectre d'émission d'un rayonnement infrarouge en sortie du filtre, en particulier par une analyse par thermographie infrarouge. Selon un autre mode possible, la propagation du flux de gaz au travers du filtre est évaluée par au moins une mesure 10 de la vitesse des gaz en sortie dudit filtre. Bien entendu, les deux modes qui précèdent ne sont pas limitatifs de la présente invention et toute moyen connu permettant l'étude de la propagation des gaz au travers du filtre est compris dans le cadre de la présente invention. Par exemple, on effectue selon ce deuxième mode un ensemble de mesures de la vitesse des gaz de manière à obtenir un profil desdites vitesses en sortie du filtre. La présence ou l'absence desdits défauts peut être déterminée par comparaison entre les différentes valeurs de la vitesse des gaz obtenues sur le filtre. Le pas de la mesure est avantageusement égal ou inférieur à la largeur d'un conduit. Optionnellement, dans certains modes de réalisation de l'invention, les parois poreuses du filtre peuvent être préalablement chargées d'une concentration en suie d'au moins 1 gramme par litre. Selon un autre aspect, la présente invention se rapporte à un dispositif pour la mise en oeuvre de la méthode précédemment décrite, comprenant notamment des moyens pour impulser un gaz tel que l'air dans le filtre, des moyens de confinement du débit d'air introduit dans le filtre, des moyens de régulation du débit et/ou de la pression de l'air introduit dans le filtre, des moyens de mesure, en sortie du filtre, de la propagation d'un flux de gaz tel que l'air au travers du ou 5 des éléments filtrants. Les moyens de mesure sont par exemple des moyens de mesure de la vitesse des gaz, par exemple choisis parmi les anémomètres à hélices, les fils chauds, les tubes de Pitot, les systèmes à boule chaude, les systèmes à film chaud, les systèmes de type PIV (Particules image velocimetry), les systèmes de type LDA (laser doppler anemometry) mesurant l'effet doppler lié à la vitesse de l'air. Les moyens de contrôle peuvent comprendre une vanne papillon associée à une vanne de précision. Les moyens de mesure peuvent être également des systèmes dans lesquels la propagation du flux de gaz est évaluée par l'analyse du spectre d'émission d'un rayonnement infrarouge en sortie du filtre, en particulier les systèmes d'analyse par thermographie infrarouge. La méthode ou le dispositif précédemment décrits trouvent particulièrement leur application dans le contrôle des procédés de fabrication des filtres à particules, le contrôle des procédés de recyclage des filtres à particules, les études pour la conception, la caractérisation ou la mise au point de nouveaux filtres à particules, notamment en ce qui concerne la sélection de matériaux nouveaux ou améliorés utilisables dans lesdits filtres, les études de contrôle de l'endurance des filtres. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit, illustrée par la figure 1, d'un exemple de réalisation d'un dispositif selon l'invention permettant la mise en oeuvre de la présente méthode. Le dispositif a été conçu dans le but premier de visualiser les défauts du filtre se développant dans une direction radiale. Cependant, les expériences menées par la demanderesse ont démontré que d'autres types de défauts, présents dans la structure selon une direction longitudinale, ont un effet sur le signal détecté selon la présente méthode et son dispositif associé et peuvent par conséquent également être caractérisés. Selon les principes de la présente invention, un gaz, typiquement l'air, est soufflé dans un filtre à particules. Le profil de vitesse des gaz est mesuré et analysé en sortie de ce dernier. Dans la suite de la description, on prendra le cas où le gaz est l'air mais il est bien évident que d'autres gaz pourraient être utilisés sans sortir du cadre de l'invention. Les mesures sont effectuées à débit et idéalement à pression constante, en entrée (amont) du filtre à particules, dans le sens de propagation du gaz. Plus précisément et tel que décrit sur la figure 1, le 25 dispositif est composé d'un organe tubulaire 1 sur lequel sont disposés en succession: 1 ) un filtre à air 2: Ce filtre est facultatif et a pour fonction d'éviter l'accumulation dans le système des poussières présentes dans 30 l'air ambiant. 2 ) une vanne papillon 3: Cette vanne permet de réguler de manière grossière le débit et la pression à l'entrée du filtre à particule 4. Cependant, pour les valeurs les plus basses du débit d'air, il peut être avantageux de coupler cette vanne 3 avec une vanne de précision 5. Cette vanne 5 est par exemple du type guillotine et permet de travailler avec un flux d'air dont la température est sensiblement constante. L'apport de cette vanne 5 permet avantageusement une précision sur le débit inférieur à 1 m3/h (mètre cube par heure) ainsi qu'une régulation facilitée de la pression à proximité et en amont du filtre à particule 4, dans le sens de déplacement de l'air. La précision sur la pression obtenue est de l'ordre de 1 mbar (1 bar = 0,1 MPa). 3 ) une soufflante 6: La soufflante permet d'impulser l'air dans le filtre 4. Le débit d'air insufflé dépend en général du type de défaut qu'on cherche à caractériser. Par exemple, dans une configuration où le filtre n'est pas chargé en suie ou en un matériau pulvérulent, le débit d'air soufflé par la soufflante peut typiquement varier entre 10 et 700 m3/h, de préférence entre 200 et 400 m3/h. Dans une configuration ou le filtre est chargé en suie ou en un autre matériau pulvérulent, le débit d'air soufflé par la soufflante varie entre 10 et 700 m3/h, de préférence entre 10 et 100 m3/h. 4 ) un débitmètre 7: Le débitmètre permet la vérification et le contrôle du débit d'air au cours de la manipulation. 5 ) une longueur de tube 8 ajustée entre la soufflante 6 et le divergent 9: La longueur du tube 8 entre la soufflante et le divergent est avantageusement prise supérieure à environ 50 fois le diamètre du tube. Une telle configuration permet notamment d'obtenir une vitesse sensiblement constante des lignes de courant du gaz en sortie du tube 8, c'est-à-dire un flux stabilisé du gaz à l'entrée du divergent. 6 ) un divergent 9: Pour éviter tout décollement du flux d'air au niveau des parois du divergent et tout phénomène de turbulence, l'angle au sommet du divergent est de préférence inférieur à 7 , par exemple de 6 . Une telle configuration permet notamment une homogénéité des lignes de courant du gaz arrivant à l'entrée du filtre à particule. Dans un mode préféré de réalisation de l'invention, on accole directement l'entrée du filtre et la sortie du divergent. On ne sortirait cependant pas de l'invention si l'enveloppe 10 du filtre (appelé canning dans le métier) présentait une longueur supérieure à celle du filtre 4, de telle sorte qu'il existe un espace entre la sortie 11 du divergent 9 et l'entrée 12 du filtre 4. Par exemple, les essais effectués par le demandeur ont montré des résultats satisfaisants lorsqu'un filtre de longueur 6" (1 pouce = 2,54 cm) était distant de 4" de l'entrée du filtre, un canning de longueur 10" étant utilisé (cf. figure 1). 7 ) un capteur de pression 13: Le capteur de pression a pour fonction de vérifier et contrôler la pression absolue et/ou relative dans la partie du divergent se trouvant immédiatement en amont du filtre à particules, dans le sens de progression de l'air. 8 ) optionnellement un capteur de température 14, à proximité de l'entrée du filtre 12. 9 ) un système de mesure 15 de la vitesse de l'air: Le système de mesure peut être choisi selon l'invention parmi tout système connu dans le domaine de la mécanique des fluides pour mesurer la vitesse d'un flux gazeux. Sans que cela puisse être considéré comme restrictif, il est par exemple possible selon l'invention d'utiliser - un ou plusieurs anémomètres à hélice mobiles balayant la surface aval du filtre à particule en sortie du présent dispositif, - une série ou batterie d'anémomètres fixes ou mobile et/ou placés à différents endroits en face arrière du filtre, un ou plusieurs fils chauds, voire un ensemble de fils chauds, la vitesse des gaz étant mesurée en fonction de la déperdition de chaleur du ou des fils, un ou plusieurs tubes de Pitot, les systèmes à boule chaude, les systèmes à film chaud, - les systèmes de type PIV (Particules image velocimetry), les systèmes de type LDA (laser doppler anemometry) mesurant l'effet doppler lié à la vitesse de l'air. Selon l'invention, la présence ou l'absence de défauts est déterminé par une mesure de la propagation du flux de gaz au travers de la structure. Par exemple et tel que précédemment décrit en relation avec la figure 1, cette mesure est associée à une étude de la vitesse des gaz en sortie de la structure. Cependant, tout autre moyen pour effectuer ladite mesure connu à cette fin peut être utilisé selon l'invention. En particulier on peut utiliser des systèmes dans lesquels la propagation du flux de gaz au travers du filtre est évaluée par l'analyse du spectre d'émission d'un rayonnement infrarouge en sortie du filtre, en particulier les systèmes d'analyse par thermographie infrarouge. Les variations obtenues étant liées aux conditions de passage de gaz au travers dudit filtre, on obtient un spectre caractéristique de la présence ou l'absence de défaut(s). La distance entre la face arrière 16 du filtre et le système de mesure 15 de l'air est en général un compromis entre les encombrements engendrés par les dimensions du système de mesure lui-même et de la puissance du flux d'air en sortie du filtre. Pratiquement, on choisit une configuration dans laquelle cette distance est minimisée pour éviter tout phénomène de rétromélange des courants gazeux en sortie susceptible de gêner la mesure de la vitesse des gaz. En général la distance filtre/système de mesure est comprise entre 0 et quelques centimètres, de préférence entre 0 et 2 cm. Selon un mode possible, il est en outre possible, sans sortir du cadre de la présente invention, de réaliser une cartographie en deux ou trois dimensions des vitesses de gaz en sortie du filtre en associant au système de mesure, un logiciel développé à cet effet. Le procédé de contrôle selon l'invention d'un filtre à 25 particules peut être mené selon différents modes, notamment en fonction du type de défaut recherché. Selon un premier mode, on cherche à visualiser des défauts du type bouchon cassé, poreux, supplémentaire ou paroi non filtrantes. Selon ce mode, le filtre est directement placé dans le dispositif de mesure tel qu'il vient d'être décrit, sans charge préalable. Selon ce mode, le débit d'air est en général compris entre 200 et 400 m3/h. L'analyse peut être comparative, par exemple par rapport à une valeur de référence correspondant à un filtre ne présentant pas ce type de défaut. Les expériences menées par le demandeur ont en effet montré que les valeurs de vitesse de gaz obtenues en sortie de filtre étaient particulièrement reproductibles si le débit et idéalement la pression de gaz en entrée du filtre étaient sensiblement identiques pour les deux filtres (filtre de référence et filtre à analyser). Il est préférable selon l'invention de travailler à pression constante pour une meilleure caractérisation du filtre. Selon une variante, l'analyse peut également être effectuée par comparaison entre les différentes valeurs des vitesses obtenues, un écart sensible par rapport à une vitesse moyenne mesurée indiquant la présence du défaut recherché. Par exemple un écart relatif local d'au moins 5 de préférence d'au moins 10% par rapport à la vitesse moyenne des gaz mesurée en sortie du filtre peut être suffisant pour détecter, caractériser et localiser un défaut interne. Par écart relatif, il est entendu, au sens de la présente description, la valeur absolue de la différence de vitesse rapportée à la vitesse observée sur le filtre de référence de même format, multipliée par 100. Selon un autre mode possible dans lequel on cherche typiquement à visualiser des défauts tels que les fissures ou des discontinuités des parois, le filtre est placé dans le dispositif de mesure précédemment décrit après une étape préalable dans lequel il a été chargé en suies ou de préférence en un matériau pulvérulent modèle moins nocif que la suie mais dont les caractéristiques (granulométrie, forme des grains etc.) sont proches. Selon ce mode, le débit d'air peut être compris entre 20 et 40 m3/h. Comme dans le mode précédent, l'analyse peut être comparative par rapport à une référence connue, dans les mêmes conditions de débit d'air et de préférence de pression, mesurées immédiatement en entrée du filtre, dans le sens de propagation du gaz. De même que dans le mode précédent, l'analyse peut également être effectuée par comparaison des vitesses obtenues sur le filtre analysé, par exemple par rapport à une vitesse moyenne observée. Selon cette disposition, un écart relatif local d'au moins 10%, de préférence d'au moins 20% par rapport à la vitesse moyenne des gaz mesurée en sortie du filtre permet de détecter, caractériser et localiser un défaut interne du type fissure, dans les conditions de la mesure. L'invention et ses avantages sont illustrés par les exemples non limitatifs qui suivent. Le filtre utilisé dans les exemples qui suivent associe en un bloc filtrant plusieurs éléments monolithiques en nid d'abeille. Les éléments extrudés sont en carbure de silicium (SiC). Après cuisson ils sont usinés puis assemblés entre eux par collage au moyen d'un ciment à base de carbure de silicium SiC, la structure ainsi obtenue étant ensuite enduite d'un ciment de revêtement, selon des techniques bien connues. La fabrication de telles structures filtrantes est en particulier décrite dans les demandes de brevets EP 816 065, EP 1 142 619, EP 1 455 923 ou encore WO 2004/090294. Les caractéristiques du filtre utilisé dans les exemples qui suivent sont reportées dans le tableau 1: Géométrie des canaux carrée Densité de canaux 180 cpsi (canaux par inch carré, 1 inch = 2,54 cm) Dimensions d'un canal 1,8 x 1,8 mm Epaisseur des parois 350 pm Nombre d'éléments assemblés 16 Forme de la structure cylindrique longueur 6" (15,2 cm) Volume 2,48 litres Tableau 1 Le dispositif utilisé est du type décrit en relation avec la figure 1. Le divergent présente un angle au sommet de 6 . Le système de mesure de la vitesse des gaz est constitué d'un anémomètre à hélice de la marque Schiltknecht, commercialisé par la société RBI Instrumentations, montés sur deux vérins disposés en croix, qui permettent ainsi sa mobilité selon deux axes de déplacement X et Y. Le système effectue un déplacement pas à pas sur une première ligne dans la direction X, le pas étant fixé à 1,8 mm. Le pas est choisi égal à la largeur d'un canal, de façon à obtenir une discrimination optimale. Une fois la ligne suivant X complétée, le système descend d'un cran suivant Y. A chaque déplacement de l'anémomètre dans la direction X ou Y, une mesure locale de la vitesse des gaz est effectuée. Une cartographie complète XY des flux est ainsi obtenue. Exemple 1: Dans cet exemple, on a cherché à détecter les défauts du type bouchon défectueux (par exemple cassé ou poreux). L'analyse a été effectuée sur un filtre comprenant intentionnellement des bouchons défectueux. Un filtre de référence, sans défaut, a également été analysé dans les mêmes conditions. Les principaux paramètres et résultats sont regroupés dans le tableau 2. Paramètres et Filtre de Positions bouchons résultats référence / défectueux positions bouchons non cassés Pression relative 7,4 mbar (en entrée du filtre) Débit d'air 301 m3/h 301,5 m3/h (en entrée du filtre) Température 40 C (en entrée du filtre) Vitesse mesurée 10 m/s 12 m/s (en sortie du filtre) ( 0,3 m/s) Ecart relatif des 20% vitesses mesurées Distance de 1 cm l'anémomètre par rapport au filtre Déplacement de 1,8 mm: le pas est égal à la l'anémomètre largeur d'un canal Diamètre de 9 mm l'anémomètre à hélice Tableau 2 Les résultats obtenus montrent que, pour des conditions de débit et de pression d'air en entrée du filtre équivalentes, les vitesses mesurées à chaque pas par l'anémomètre: a) pour le filtre de référence, b) pour les parties du filtre sans défaut, sont sensiblement identiques (10 m/s) avec une faible variation absolue (0,3 m/s). D'autre part, l'écart relatif entre la valeur de référence ainsi déterminée et la valeur de vitesse obtenue lorsque la mesure est effectuée au niveau des bouchons défectueux est significatif (20%) et permet la détermination, la caractérisation et même la localisation des bouchons défectueux. Il a été en outre vérifié par la destruction du filtre et la visualisation réelle des défauts que les positions des défauts trouvés par la mesure des vitesses de gaz correspondaient aux positions exactes des bouchons défectueux. Exemple 2: Dans cet exemple, on a cherché à détecter les défauts du type bouchon supplémentaire ou paroi non filtrantes. L'analyse a été effectuée sur un filtre comprenant intentionnellement des bouchons supplémentaires. Un filtre de référence, sans défaut, a également été analysé dans les mêmes conditions. Les principaux paramètres et résultats obtenus sont regroupés dans le tableau 3. Paramètres et Filtre de Positions bouchons résultats référence / supplémentaires positions normales bouchons Pression relative 10,3 mbar (en entrée du filtre) Débit d'air du filtre) 352 m3/h 351 m3/h (en entrée Température du filtre) 40 C (en entrée Vitesse mesurée 12 m/s 10,5 m/s (en sortie du filtre) ( 0,3 m/s) Ecart relatif des 12,5 vitesses mesurées Distance de 1 cm l'anémomètre par rapport au filtre Déplacement de 1,8 mm: le pas est égal à la largeur d'un canal l'anémomètre Diamètre de 9 mm l'anémomètre à hélice Tableau 3 Comme dans l'exemple précédent, les résultats obtenus montrent que, pour des conditions de débit et de pression d'air en entrée du filtre équivalentes, les vitesses mesurées à chaque pas par l'anémomètre a) pour le filtre de référence, b) pour les parties du filtre sans défaut, sont sensiblement identiques (12 m/s) avec une faible variation absolue (0,3 m/s). D'autre part, l'écart relatif entre la valeur de référence ainsidéterminée et la valeur de vitesse obtenue lorsque la mesure est effectuée au niveau des bouchons défectueux est là encore significatif (12,5%) bien que les débits d'air soient importants et permet la détermination, la caractérisation et même la localisation des bouchons supplémentaires. Les positions des défauts trouvés par la mesure des vitesses de gaz correspondent aux positions exactes des bouchons 20 supplémentaires intentionnellement ajoutés. Exemple 3: Dans cet exemple, on a cherché à détecter les défauts du type fissure de parois, observés après plusieurs cycles de régénération du filtre. Un filtre de référence, sans défaut, a également été analysé dans les mêmes conditions. Avant la mesure, les parois des deux filtres ont été chargées en suies jusqu'à atteindre une quantité des suies dans le filtre égale à 7 grammes par litre. Les principaux paramètres et résultats obtenus sont regroupés dans le tableau 4. Paramètres et Filtre de Positions parois résultats référence / fissurées positions normales Pression relative 12,4 mbar (en entrée du filtre) Débit d'air 39,6 m3/h 39,6 m3/h (en entrée du filtre) Température 40 C (en entrée du filtre) Vitesse mesurée 1,9 m/s 2,65 m/s (en sortie du filtre) ( 0,1 m/s) Ecart relatif des 39% vitesses mesurées Distance de 1 cm l'anémomètre par rapport au filtre Déplacement de 1,8 mm: le pas est égal à la largeur l'anémomètre d'un canal Diamètre de 9 mm l'anémomètre à hélice Tableau 4 Les filtres étant chargés en suie, la pression de l'air en entrée de filtre est sensiblement supérieure à celle des deux premiers exemples et les vitesses mesurées de sortie des gaz beaucoup plus faible. Les résultats obtenus dans ces conditions montrent que, pour des conditions de débit et de pression d'air en entrée du filtre équivalentes, les vitesses mesurées à chaque pas par l'anémomètre entre le filtre de référence et les parties du filtre sans défaut sont sensiblement identiques (1,9 m/s) avec une faible variation absolue (0,1 m/s). D'autre part, l'écart relatif entre cette valeur de référence et la valeur de vitesse obtenue lorsque la mesure est effectuée au niveau des partie défectueuse du filtre est significatif (39%) et permet la détermination, la caractérisation et la localisation des fissures internes. L'analyse classique par des méthodes destructrices du filtre a montré que les positions des défauts trouvés par la mesure des vitesses de gaz correspondent bien à des endroits où les parois étaient fissurées. Le dispositif et la méthode selon l'invention peuvent permettre d'évaluer rapidement un filtre à particules à l'issue de sa production. Par exemple, le dispositif peut être installé en marge de la ligne de production, l'analyse d'une portion des filtres produits permettant la validation d'un lot entier de production. Selon un autre exemple un dispositif selon l'invention peut être disposé en sortie de la ligne de production et l'ensemble des filtres produits contrôlés en fin de ligne, pour répondre à des objectifs de qualité du produit. L'invention est également applicable à la recherche de défauts sur le filtre après recyclage de celui-ci, fournissant en cela une technique moins onéreuse et plus précise que celle décrite dans le brevet FR 2 840 405. De la manière la plus générale, la méthode et le dispositif selon l'invention s'appliquent non seulement au contrôle des procédés de fabrication ou de recyclage des filtres tel que précédemment décrit mais également - aux études pour la conception, la caractérisation ou la mise au point de nouveaux filtres à particule, notamment en ce qui concerne la sélection de matériaux nouveaux ou améliorés utilisables dans lesdits filtres, - aux études de contrôle de l'endurance des filtres, etc. La présente invention est applicable pour la détection de défauts présents aussi bien dans des filtres à particules simples, c'est-à-dire n'assurant qu'une fonction de filtration des suies, que dans des filtres catalytiques, associant la fonction de filtration des suies à une activité de conversion des gaz polluants du type oxydes d'azote, de soufre ou monoxyde de carbone. De tels filtres catalytiques sont par exemple obtenus par imprégnation de la structure initiale dans une solution comprenant le catalyseur ou un précurseur du catalyseur
|
L'invention se rapporte à une méthode non destructive de détection des défauts internes d'un filtre, éventuellement catalytique, notamment utilisé pour le traitement d'un gaz chargé en particules de suies, ledit filtre comprenant un élément filtrant en nid d'abeille ou une pluralité d'éléments filtrants en nid d'abeille, ladite méthode se caractérisant en ce qu'on détermine la présence ou l'absence desdits défauts par la mesure de la propagation d'un flux de gaz tel que l'air au travers du ou des éléments filtrants. L'invention se rapporte également à un dispositif permettant la mise en oeuvre de ladite méthode.
|
1. Méthode non destructive de détection des défauts internes d'un filtre, éventuellement catalytique, notamment utilisé pour le traitement d'un gaz chargé en particules de suies, ledit filtre comprenant un élément filtrant en nid d'abeille ou une pluralité d'éléments filtrants en nid d'abeille, le ou lesdits éléments comprenant un ensemble de conduits ou canaux adjacents d'axes parallèles entre eux séparés par des parois poreuses, lesquels conduits étant obturés par des bouchons à l'une ou l'autre de leurs extrémités pour délimiter des chambres d'entrée s'ouvrant suivant une face d'admission des gaz et des chambres de sortie s'ouvrant suivant une face d'évacuation des gaz, de telle façon que le gaz traverse les parois poreuses, ladite méthode se caractérisant en ce qu'on détermine la présence ou l'absence desdits défauts par la mesure de la propagation d'un flux de gaz tel que l'air au travers du ou des éléments filtrants. 2. Méthode selon la 1, dans laquelle lesdits défauts sont du type: discontinuité des parois au sein d'un élément en nid d'abeille ou des joints entre éléments, bouchage imparfait des conduits, fissures des parois ou des joints, bouchon manquant, poreux ou supplémentaire, distribution non homogène des épaisseurs de parois ou des joints, étanchéité imparfaite du ciment de revêtement. 3. Méthode selon l'une des précédentes, dans laquelle la présence ou l'absence desdits défauts est déterminée par rapport à une valeur de référence correspondant à un filtre ne présentant pas de défauts internes. 4. Méthode selon l'une des précédentes, dans laquelle la propagation du flux de gaz au travers du filtre est évaluée par l'analyse du spectre d'émission d'un rayonnement infrarouge en sortie du filtre, en particulier par une analyse par thermographie infrarouge. 10 5. Méthode selon l'une des précédentes, dans laquelle la propagation du flux de gaz au travers du filtre est évaluée par au moins une mesure de la vitesse des gaz en sortie dudit filtre. 6. Méthode selon la 5, dans laquelle on effectue un ensemble de mesures de la vitesse des gaz de manière à obtenir un profil desdites vitesses en sortie du filtre. 7. Méthode selon la 6, dans laquelle la présence ou l'absence desdits défauts est déterminée par comparaison entre les différentes valeurs de la vitesse des gaz obtenues sur le filtre. 8. Méthode selon la 6 ou 7 dans laquelle le pas de la mesure est égal ou inférieur à la largeur d'un conduit. 9. Méthode selon l'une des précédentes, dans laquelle les parois poreuses du filtre sont préalablement chargées d'une concentration en suie d'au moins 1 gramme par litre. 10. Dispositif pour la mise en oeuvre d'une méthode selon l'une des précédentes, comprenant - des moyens (6) pour impulser un gaz tel que l'air dans le filtre, - des moyens de confinement (8, 9, 10) du débit d'air introduit dans le filtre (4), - des moyens de régulation (3, 5) du débit et/ou de la pression de l'air introduit dans le filtre, -des moyens de mesure, en sortie du filtre, de la propagation d'un flux de gaz tel que l'air au travers du ou des éléments filtrants. 11. Dispositif selon la 10 dans lequel les moyens de mesure sont des moyens de mesure de la vitesse des gaz (15), par exemple choisis parmi les anémomètres à hélices, les fils chauds, les tubes de Pitot, les systèmes à boule chaude, les systèmes à film chaud, les systèmes de type PIV (Particules image velocimetry), les systèmes de type LDA (laser doppler anemometry) mesurant l'effet doppler lié à la vitesse de l'air. 12. Dispositif selon la 11, dans lequel les moyens de contrôle comprennent une vanne papillon (3) associée à une vanne de précision (5). 13. Dispositif selon la 10 dans lequel les moyens de mesure sont des systèmes dans lesquels la propagation du flux de gaz est évaluée par l'analyse du spectre d'émission d'un rayonnement infrarouge en sortie du filtre, en particulier les systèmes d'analyse par thermographie infrarouge. 14. Application de la méthode ou du dispositif selon l'une des précédentes - au contrôle des procédés de fabrication des filtres à particule, - au contrôle des procédés de recyclage des filtres à particule, - aux études pour la conception, la caractérisation ou la mise au point de nouveaux filtres à particule, notamment en ce qui concerne la sélection de matériaux nouveaux ou améliorés utilisables dans lesdits filtres, - aux études de contrôle de l'endurance des filtres.
|
G,F
|
G01,F01
|
G01N,F01N
|
G01N 21,F01N 11
|
G01N 21/35,F01N 11/00
|
FR2901953
|
A1
|
BASCULEMENT D'UN RESEAU SANS INFRASTRUCTURE VERS UN RESEAU AVEC INFRASTRUCTURE
| 20,071,207 |
La présente invention est relative à un basculement de canaux de données entre deux équipements depuis un réseau local sans fil dépourvu d'infrastructure vers un réseau avec infrastructure sans interrompre une session de communication en cours relative à de la voix et/ou des données entre les deux équipements. Plus particulièrement, l'invention a trait à un basculement de canaux de données entre deux équipements depuis un réseau local sans fil dépourvu d'infrastructure, appelé réseau ad-hoc satisfaisant une norme IEEE 802.11x et le label de certification WiFi ("Wireless Fidelity" en anglais), ou de type Bluetooth ou infrarouge, vers un réseau avec infrastructure tel qu'un réseau GSM/GPRS ("Global System for Mobile communications/General Packet Radio Service" en anglais) ou UMTS ("Universal Mobile Telecommunications System" en anglais) et/ou internet ou un intranet. L'évolution des technologies de réseaux locaux sans fil permet la constitution de réseaux ad-hoc formés par des terminaux qui interagissent directement entre eux sans l'intermédiaire d'un équipement de centralisation tel qu'un point d'accès relié à un serveur, ou tel qu'une station de base reliée à un contrôleur de station. Actuellement, lorsque deux terminaux dans un réseau ad-hoc s'éloignent l'un de l'autre et deviennent hors de portée radio, une perte de connexion entre les deux terminaux interrompt désavantageusement une session de communication entre les deux terminaux. Par exemple, une partie de jeu vidéo commencée en mode ad-hoc entre les deux terminaux est interrompue si les deux terminaux deviennent hors de portée radio l'un de l'autre. L'état actuel de la technique ne permet pas de rétablir la session de communication précédente et nécessite l'établissement d'une autre session de communication entre les deux terminaux via un réseau avec infrastructure. Pour pallier cet inconvénient, une solution serait qu'un serveur centralisé décide le basculement de la communication entre les deux terminaux, décision qui est inadaptée au réseau ad-hoc. La présente invention remédie aux inconvénients évoqués ci-dessus. Un procédé pour basculer une session de communication entre au moins un premier terminal et un deuxième terminal depuis un premier réseau sans infrastructure vers un deuxième réseau avec infrastructure lors de la dégradation d'un premier canal de transmission entre les deux terminaux dans le premier réseau, les deux terminaux comportant chacun des moyens de communication relatifs aux premier et deuxième réseaux, est caractérisé en ce qu'il comprend dans chacun des terminaux les étapes suivantes . détection d'une dégradation du premier canal de transmission et mémorisation de dernières données reçues de l'autre terminal, transmission d'un message d'invitation comportant des paramètres de connexion relatifs à un deuxième canal de transmission à l'autre terminal via l'un des premier et deuxième réseaux si la dégradation est réputée permanente, et établissement du deuxième canal de transmission depuis ledit autre terminal à travers le deuxième réseau afin que les terminaux se connectent via le deuxième réseau pour continuer la session de communication en fonction des dernières données reçues mémorisées. Le procédé de l'invention a pour avantage de gérer le basculement de canaux de données entre deux terminaux depuis un réseau dépourvu d'infrastructure, tel qu'un réseau ad-hoc, vers un réseau avec infrastructure sans interrompre une session de communication en cours entre les deux terminaux. La surveillance du premier canal de transmission dans le réseau sans infrastructure de manière à y détecter une dégradation prédéterminée du premier canal de transmission permet d'anticiper toute interruption de session de communication irréversible selon la technique antérieure. La continuité de la session de communication en cours est assurée par une mémorisation de données qui sont à nouveau transmises une fois que le deuxième canal de transmission est établi, évitant ainsi d'interrompre la session de communication. Selon une caractéristique de l'invention, si le premier canal de transmission n'est pas interrompu, le message d'invitation est transmis via le premier réseau. Dans le cas contraire, le message d'invitation est transmis via le deuxième réseau. Selon une autre caractéristique de l'invention, la détection d'une dégradation du premier canal de transmission comprend une détermination de la moyenne d'un indice de qualité dudit premier canal de transmission et une comparaison de la moyenne déterminée à au moins un seuil. La détection d'une dégradation du canal en fonction de la moyenne de l'indice de qualité du canal a pour avantage d'éviter de prendre en compte des mesures erronées dues au passage d'un obstacle entre les deux terminaux. Selon une réalisation de l'invention, la détection d'une dégradation du premier canal de transmission comprend : une détermination de la moyenne d'un indice de qualité dudit premier canal de transmission à une première période d'évaluation tant que la moyenne déterminée est supérieure à un premier seuil, une détermination de la moyenne de l'indice de qualité dudit premier canal de transmission et la mémorisation de dernières données reçues de l'autre terminal a une deuxième période d'évaluation inférieure à la première période d'évaluation tant que la moyenne déterminée est comprise entre le premier seuil et un deuxième seuil inférieur au premier seuil, et une détermination de la moyenne de l'indice de qualité à une troisième période d'évaluation inférieure à la deuxième période d'évaluation tant que la moyenne déterminée est comprise entre les premier et deuxième seuils, le message d'invitation étant transmis via le premier canal si la moyenne de l'indice de qualité déterminée à la troisième période d'évaluation est comprise entre le deuxième seuil et un troisième seuil inférieur au deuxième seuil, le message d'invitation étant transmis via le deuxième réseau si la moyenne de l'indice de qualité déterminée à la troisième période d'évaluation est inférieure au troisième seuil, et le deuxième canal de transmission étant établi à travers le deuxième réseau si la moyenne de l'indice de qualité déterminée à la troisième période d'évaluation est inférieure au deuxième seuil. L'invention concerne également un terminal comportant des moyens de communication relatifs à un premier réseau sans infrastructure et à un deuxième réseau avec infrastructure afin de basculer une session de communication entre ledit terminal et un autre terminal depuis le premier réseau vers le deuxième réseau lors de la dégradation d'un premier canal de transmission entre les deux terminaux dans le premier réseau. Le terminal est caractérisé en ce qu'il comprend : un moyen pour détecter une dégradation du premier canal de transmission, un moyen pour mémoriser des dernières données reçues de l'autre terminal, un moyen pour transmettre un message d'invitation comportant des paramètres de connexion relatifs à un deuxième canal de transmission à l'autre terminal via l'un des premier et deuxième réseaux si la dégradation est réputée permanente, et un moyen pour établir le deuxième canal de transmission depuis ledit autre terminal à travers le deuxième réseau afin que les terminaux se connectent via le deuxième réseau pour continuer la session de communication en fonction des dernières données reçues mémorisées. Enfin, l'invention se rapporte à un programme d'ordinateur comportant des instructions pour la mise en oeuvre d'un procédé selon l'invention lorsque lesdites instructions sont mises en oeuvre par un processeur. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante de plusieurs réalisations de l'invention données à titre d'exemples non limitatifs, en référence aux dessins annexés correspondants dans lesquels : - la figure 1 est un bloc-diagramme schématique d'un système de basculement d'un réseau sans infrastructure vers un réseau avec infrastructure ; - la figure 2 est un bloc-diagramme schématique d'un terminal selon l'invention ; et - la figure 3 est un algorithme d'un procédé de basculement d'un réseau sans infrastructure vers un réseau avec infrastructure selon l'invention. En référence à la figure 1, un système de basculement comprend au moins deux terminaux TA et TB ayant initialement ouvert une session de communication via un premier canal de transmission de données Cl dans un réseau sans infrastructure, appelé dans la suite de la description réseau ad-hoc RA. La session de communication consiste à transmettre des paquets de données DC par exemple relatifs à de la voix. Lors d'une dégradation du canal ad-hoc Cl due par exemple à un éloignement des deux terminaux l'un de l'autre ou à une séparation des deux terminaux par un obstacle ou bien encore à des interférences dans le canal, un deuxième canal de transmission de données C2 est établi entre les deux terminaux dans un réseau avec infrastructure RI afin de continuer la session de communication en cours. Le réseau ad-hoc RA est un réseau local sans fil dépourvu d'infrastructure dans lequel plusieurs terminaux communiquent directement entre eux de manière spontanée sans l'intermédiaire d'un équipement de centralisation de communication comme un point ou borne d'accès ou bien une station de base. Le réseau ad-hoc est par exemple un réseau local sans fil à liaison de type IEEE 802.11x, Bluetooth ou infrarouge. Le réseau avec infrastructure RI comporte un ou plusieurs équipements de centralisation de communication à travers lesquels transitent des communications entre les terminaux couverts par le réseau RI. Le réseau RI est géré par un opérateur et est par exemple un réseau de radiocommunications tel qu'un réseau GSM/GPRS, un réseau UMTS, l'internet ou un intranet, ou tel qu'un ensemble de plusieurs de ces réseaux avec infrastructure. Le terminal TA, TB est capable de communiquer à travers le réseau ad-hoc RA et à travers le réseau avec infrastructure RI, et est par exemple un ordinateur portable TA, un terminal radio mobile TB ou un assistant personnel communicant. Un terminal est représenté à la figure 2 sous forme de blocs fonctionnels dont la plupart assurent des fonctions ayant un lien avec l'invention et peuvent correspondre à des modules logiciels et/ou des composants matériels. Ce terminal est désigné par TA bien que tout autre terminal du réseau ad-hoc tel que le terminal TB possède des blocs fonctionnels équivalents. Le terminal TA comprend une première interface de communication IC RA, une deuxieme interface de communication IC RI, un contrôleur de qualité de canal ad- hoc CQ, une unité d'établissement et d'interprétation de message d'invitation EI, des mémoires M et MB, et un registre R. Une unité spécifique telle que l'unité centrale de traitement du terminal, non représentée dans la figure 2, caractérise le terminal. Tous les blocs fonctionnels du terminal TA sont reliés par un bus bidirectionnel B. La première interface de communication IC RA gère le premier canal de transmission Cl pour communiquer des paquets de données DC entre le terminal TA et le terminal TB dans le réseau ad-hoc RA. La deuxième interface de communication IC RI gère le deuxième canal de transmission C2 pour communiquer des paquets de données DC entre le terminal TA et le terminal TB dans le réseau RI. Le contrôleur CQ contrôle la qualité du canal ad-hoc Cl par une évaluation périodique d'un indice de qualité IQ du canal ad-hoc Cl. L'indice de qualité IQ est par exemple le rapport signal sur bruit SNR ("Signal-to-Noise Ratio" en anglais) entre la puissance d'un signal reçu par le terminal TA via le canal de transmission Cl et la puissance du bruit reçu par le terminal TA. Un autre exemple d'indice IQ est la puissance du signal reçu par le terminal. Dans le contrôleur CQ, une valeur moyenne IQmoy de cet indice de qualité est déterminée en fonction de valeurs d'indice précédemment relevées pendant une période prédéterminée, et peut être comparée à des seuils d'état SA, SB et SM tels que SA > SB > SM afin de contrôler l'état de la qualité du canal de transmission Cl. Si la qualité du canal est réputée trop faible, le contrôleur CQ active le basculement de la communication depuis le réseau RA vers le réseau RI. Les seuils d'état SA, SB, SM seront définis en référence à la figure 3. Lors du basculement d'une communication, l'unité EI du terminal TA établit un message d'invitation de basculement de communication IV à transmettre au terminal TB pour l'inviter à basculer vers le réseau RI. L'invitation est transmise via le réseau RA ou le réseau RI selon l'état de dégradation du canal Cl. A la réception du message d'invitation IV, l'unité EI du terminal TB interprète le message d'invitation et y répond ou n'y répond pas. La mémoire M comprend les seuils d'état SA, SB et SM qui sont préprogrammés et configurables par le constructeur du terminal TA et qui sont à comparer avec la valeur moyenne IQmoy de l'indice de qualité afin de détecter une dégradation du canal Cl et d'activer le basculement. Dans la mémoire M sont également préprogrammées des durées T1, T2, T3 configurables et relatives à une période d'évaluation TP de la qualité du canal plus ou moins courte selon l'état de dégradation du canal Cl. La mémoire M contient encore un identificateur d'accès ID B pour accéder au terminal TB et un identificateur fixe MAC A du terminal TA. L'identificateur d'accès ID B est par exemple le numéro de téléphone relatif au terminal TB en tant que téléphone radio mobile et permet d'accéder au terminal TB afin d'établir une session de communication avec le terminal TB. L' identificateur fixe MAC A du terminal TA est un identificateur relatif au réseau ad-hoc tel qu'une adresse d'identité fixée par le constructeur du terminal TA dans le cas d'un réseau Bluetooth, une adresse MAC ("Medium Access Contrai" en anglais) dans le cas d'un réseau de type IEEE 802.1xx ou une adresse IP fixée par l'utilisateur. L'identificateur MAC A est transmis au terminal TB lors de l'établissement du canal Cl pour l'échange des paquets de données DC durant la session de communication dans le canal de transmission Cl et est associé à un identificateur de connexion choisi par l'usager du terminal TB. La mémoire MB est considérée comme une mémoire tampon, qui lors de la détection d'une dégradation, mémorise des paquets de données DC à transmettre à l'autre terminal afin de les lui transférer dès que le deuxième canal de transmission C2 est établi. Le registre R comprend N cellules et fonctionne comme une pile FIFO ("First In First Out" en anglais). La dernière cellule du registre R mémorise la valeur IQN de l'indice de qualité relevée récemment à chaque période TP, après que des valeurs d'indice de qualité IQ1 à IQN-1 précédemment relevées successivement aient été décalées d'une cellule vers la première cellule du registre R, la valeur la plus ancienne précédant la valeur IQ1 étant supprimée. Le procédé de basculement selon l'invention est représenté à la figure 3 en association à quatre états de qualité du canal de transmission ad-hoc Cl qui sont successivement un état d'optimisation EO lorsque la qualité du canal Cl est bonne, un état d'alerte EA lorsque le canal Cl subit une première dégradation, un état de basculement EB lorsque le canal Cl subit une deuxième dégradation et un état de déconnexion ED lorsque la deuxième dégradation du canal Cl est réputée permanente. Le procédé est décrit lorsque le terminal TA représenté à la figure 2 en tant que "maître" a décidé de requérir une communication avec le terminal TB, en sachant que le procédé s'effectue de manière analogue dans le terminal TB. L'état d'optimisation EO comprend les étapes El à E4. A l'étape El, lors de l'établissement du canal de transmission Cl entre le terminal TA et le terminal TB dans le réseau ad-hoc RA, le terminal TA transmet son identificateur fixe MAC A au terminal TB et en réponse, le terminal TB transmet son identificateur fixe MAC B au terminal TA pour l'échange de paquets de données DC via le canal Cl. Le contrôleur CQ du terminal TA déclenche le contrôle de qualité du canal Cl. A la période d'évaluation TP égale à la durée T1 relative à l'état d'optimisation EO et mémorisée dans la mémoire M du terminal TA, le contrôleur CQ relève la valeur de l'indice de qualité IQ du canal Cl, à l'étape E2, et l'enregistre dans la dernière cellule N du registre R après décalage vers les premières cellules d'autres valeurs d'indice de qualité précédemment enregistrées. Si aucune valeur n'a été enregistrée depuis l'établissement du canal Cl, les cellules du registre R sont à zéro. A l'étape E3, le contrôleur CQ évalue la qualité du canal Cl en déterminant la moyenne IQmoy des N dernières valeurs d'indice de qualité enregistrées dans le registre R. Si à l'étape E4, la moyenne IQmoy déterminée est supérieure au seuil SA, dit seuil d'alerte, lu dans la mémoire M du terminal TA, alors, le contrôleur CQ effectue à nouveau les étapes E2 et E3 lors de la prochaine période d'évaluation TP. Dans le cas contraire, le contrôleur CQ effectue les étapes E5 à E7 relatives à l'état d'alerte EA du canal Cl. A l'étape E5, le contrôleur commande dans la mémoire tampon MB le début de la mémorisation de paquets de données reçus DC transmis par le terminal TB et modifie la valeur de la période d'évaluation TP à la durée T2 inférieure à la durée précédente T1. Cette modification implique une augmentation de la fréquence de contrôle de la qualité du canal afin de détecter une augmentation éventuelle de la dégradation du canal. Les paquets de données reçus et mémorisés dans la mémoire MB sont normalement traités par le terminal TA tant que la session de communication n'est pas suspendue. La mémorisation des données DC dans la mémoire MB garantit la continuité de la session de communication lorsque le canal Cl est brusquement interrompu. A la période d'évaluation TP égale à la durée T2, le contrôleur CQ relève la valeur de l'indice de qualité IQ du canal Cl et l'enregistre dans la dernière cellule N du registre R après décalage vers les premières cellules d'autres valeurs d'indice de qualité précédemment enregistrées. A l'étape E6, le contrôleur CQ évalue la qualité du canal Cl en déterminant la moyenne IQmoy des N valeurs d'indice de qualité enregistrées dans le registre R. Si à l'étape E7, la moyenne IQmoy déterminée est supérieure au deuxième seuil SB, dit seuil de basculement, lu dans la mémoire M du terminal TA, alors le contrôleur CQ retourne à l'étape E4 afin de comparer la moyenne IQmoy déterminée au seuil d'alerte SA et éventuellement de revenir à l'état optimal EO ou rester à l'état d'alerte EA. Cela signifie que la qualité du canal Cl est encore acceptable et peut encore supporter l'échange de paquets de données entre les deux terminaux, sans nécessiter un basculement vers le deuxième canal C2. Le contrôleur arrête dans la mémoire MB la mémorisation des paquets de données DC transmis par le terminal TB. Si au contraire à l'étape E7, la valeur IQmoy est inférieure au seuil de basculement SB, le contrôleur CQ effectue les étapes E8 à E10 relatives à l'état de basculement EB du canal Cl. A l'étape E8, le contrôleur CQ modifie la valeur de la période d'évaluation TP à la durée T3 nettement inférieure à la durée précédente T2 afin de vérifier rapidement si la dégradation du canal est permanente et n'est pas seulement due par exemple à un obstacle temporaire entre les deux terminaux. A la période d'évaluation TP égale à la durée T3, le contrôleur CQ relève la valeur de l'indice de qualité IQ du canal Cl et l'enregistre dans la dernière cellule N du registre R après décalage vers les premières cellules d'autres valeurs d'indice de qualité précédemment enregistrées. A l'étape E9, le contrôleur CQ évalue la qualité du canal Cl en déterminant la moyenne IQmoy des N valeurs d'indice de qualité enregistrées dans le registre R. Si à l'étape E10, la moyenne IQmoy déterminée est supérieure au seuil de basculement SB, ceci indique que la dégradation du canal Cl était temporaire, et le contrôleur CQ retourne à l'étape E4. En revanche si la moyenne IQmoy est inférieure au seuil de basculement SB, la dégradation du canal Cl est devenue permanente et un basculement de la communication depuis le réseau ad-hoc RA vers le réseau avec infrastructure RI doit être préparé pour ne pas interrompre la session de communication établie à l'étape El. Le contrôleur CQ effectue les étapes E11 à E16 relatives à l'état de déconnexion ED du canal Cl. A l'étape E11, le contrôleur CQ suspend la session de communication et compare la moyenne IQmoy précédemment déterminée à l'étape E9 au seuil SM dit seuil minimum de déconnexion. Si la moyenne IQmoy est supérieure au seuil SM et donc comprise entre les seuils SM et SB, le canal Cl est suffisamment dégradé pour nécessiter un basculement de la communication vers le réseau avec infrastructure RI mais néanmoins présente une qualité suffisante pour ne pas être interrompu immédiatement entre les deux terminaux. Le contrôleur établit alors une connexion avec un équipement central du réseau RI en activant un contexte, par exemple PDP ("Paquet Data Protocol" en anglais) lorsque le réseau RI comprend un réseau à commutation par paquets avec gestion de la mobilité et accès par voie radio GPRS, afin qu'un identificateur propre au réseau avec infrastructure tel qu'une adresse internet IP ("Internet Protocol" en anglais), appelée IP A pour le terminal TA, lui soit assigné à l'étape E12. A l'étape E13, l'unité EI établit un message d'invitation IV afin que l'interface de communication IC RA le transmette via le canal ad-hoc Cl au terminal TB, l'invitant à basculer vers le réseau RI pour établir un deuxième canal de transmission C2. Le message d'invitation IV contient des paramètres de connexion notamment l'adresse IP A assignée au terminal TA pour établir le canal C2 et l'identificateur d'accès ID B du terminal TB. A la réception du message d'invitation à l'étape E16, le terminal TB décide ou non d'établir le deuxième canal de transmission C2 avec le terminal TA via le réseau RI pour continuer la session de communication en cours en traitant les derniers paquets de données DC reçus et mémorisés dans sa mémoire tampon MB. En revenant à l'étape E11, si la moyenne IQmoy déterminée à l'étape E9 est inférieure au seuil minimum SM, alors le canal de transmission Cl est interrompu et les deux terminaux sont hors de portée. A l'étape E14, le contrôleur CQ établit une connexion avec l'équipement central du réseau RI en activant un contexte, comme le contexte PDP, afin qu'une adresse IP A lui soit assignée. A l'étape E15, l'unité EI établit un message d'invitation IV afin que l'interface de communication IC RI le transmette via le réseau avec infrastructure RI au terminal TB, l'invitant à basculer vers le réseau RI pour établir un canal de transmission C2. Le message d'invitation IV contient l'adresse IP A assignée au terminal TA et l'identificateur d'accès ID B du terminal TB destinataire du message. Si le terminal TB n'est pas connecté au réseau RI, un serveur dédié au réseau RI qui a intercepté le message d'invitation, le transmet au terminal TB par exemple sous forme d'un message court de type SMS en fonction de l'identificateur d'accès ID B présent dans le message d'invitation IV. En se connectant au réseau RI, le terminal TB ouvre un contexte, comme le contexte PDP, afin d'obtenir une adresse IP, appelée IP B, pour le terminal TB. Puis à la lecture du message d'invitation, le terminal TB décide ou non d'établir le canal de transmission C2 afin de continuer la session de communication en cours en traitant les derniers paquets de données DC mémorisés dans sa mémoire MB. Lors de l'établissement du canal C2, à l'étape E16, le terminal TB transmet l'adresse IP B au terminal TA dont il connaît l'adresse IP A incluse dans le message d'invitation afin d'échanger des paquets de données DC à travers le canal C2. Le terminal TB peut simultanément au terminal TA détecter une dégradation du canal Cl et effectuer les étapes du procédé précédent sans altérer le résultat de l'invention. Dans ce cas deux messages d'invitation sont respectivement envoyés par les deux terminaux et l'un de ces messages d'invitation conduit à l'établissement d'un deuxième canal de transmission. L'invention décrite ici concerne un procédé et un terminal. Selon une implémentation, les étapes du procédé de l'invention sont déterminées par les instructions d'un programme d'ordinateur incorporé dans le terminal. Le programme comporte des instructions de programme qui, lorsque ledit programme est exécuté dans un processeur du terminal dont le fonctionnement est alors commandé par l'exécution du programme, réalisent les étapes du procédé selon l'invention. En conséquence, l'invention s'applique également à un programme d'ordinateur, notamment un programme d'ordinateur sur ou dans un support d'informations, adapté à mettre en oeuvre l'invention. Ce programme peut utiliser n'importe quel langage de programmation, et être sous la forme de code source, code objet, ou de code intermédiaire entre code source et code objet tel que dans une forme partiellement compilée, ou dans n'importe quelle autre forme souhaitable pour implémenter le procédé selon l'invention. Le support d'informations peut être n'importe quelle entité ou dispositif capable de stocker le programme. Par exemple, le support peut comporter un moyen de stockage ou support d'enregistrement sur lequel est enregistré le programme d'ordinateur selon l'invention, tel qu'une ROM, par exemple un CD ROM ou une ROM de circuit microélectronique, ou encore une clé USB, ou un moyen d'enregistrement magnétique, par exemple une disquette (floppy disc) ou un disque dur. D'autre part, le support d'informations peut être un support transmissible tel qu'un signal électrique ou optique, qui peut être acheminé via un câble électrique ou optique, par radio ou par d'autres moyens. Le programme selon l'invention peut être en particulier téléchargé sur un réseau de type internet. Alternativement, le support d'informations peut être un circuit intégré dans lequel le programme est incorporé, le circuit étant adapté pour exécuter ou pour être utilisé dans l'exécution du procédé selon l'invention
|
Procédé pour basculer une session de communication entre des premier et deuxième terminaux (TA, TB) depuis un premier réseau sans infrastructure (RA) vers un deuxième réseau avec infrastructure (RI) lors de la dégradation d'un premier canal de transmission (C1) entre les terminaux dans le premier réseau. Dans chaque terminal, un contrôleur (CQ) détecte une dégradation du premier canal et mémorise des dernières données reçues de l'autre terminal. Une interface (IC_RA, IC_RI) transmet un message d'invitation comportant des paramètres de connexion relatifs à un deuxième canal (C2) à l'autre terminal via l'un des réseaux si la dégradation est réputée permanente. Une unité (EI) établit le deuxième canal depuis ledit autre terminal à travers le deuxième réseau afin que les terminaux se connectent via le deuxième réseau pour continuer la session de communication en fonction des dernières données reçues mémorisées.
|
1 - Procédé pour basculer une session de communication entre au moins un premier terminal (TA) et un deuxième terminal (TB) depuis un premier réseau sans infrastructure (RA) vers un deuxième réseau avec infrastructure (RI) lors de la dégradation d'un premier canal de transmission (Cl) entre les deux terminaux dans le premier réseau, les deux terminaux comportant chacun des moyens de communication relatifs aux premier et deuxième réseaux, caractérisé en ce qu'il comprend dans chacun des terminaux les étapes suivantes . détection (EA, EB) d'une dégradation du premier canal de transmission et mémorisation (E5) de dernières données reçues de l'autre terminal, transmission (E13, E15) d'un message d'invitation comportant des paramètres de connexion relatifs à un deuxième canal de transmission à l'autre terminal via l'un des premier et deuxième réseaux si la dégradation est réputée permanente, et établissement (E16) du deuxième canal de transmission depuis ledit autre terminal à travers le deuxième réseau afin que les terminaux se connectent via le deuxième réseau pour continuer la session de communication en fonction des dernières données reçues mémorisées. 2 - Procédé conforme à la 1, selon lequel le message d'invitation (IV) est transmis via le premier réseau (RA) si le premier canal de transmission (Cl) n'est pas interrompu. 3 - Procédé conforme à la 1 ou 2, selon lequel le message d'invitation (IV) est transmis via le deuxième réseau (RI) si le premier canal de transmission (Cl) est interrompu. 4 - Procédé conforme à l'une quelconque des 1 à 3, selon lequel la détection d'une dégradation du premier canal de transmission (Cl) comprend une détermination (E3, E6, E9) de la moyenne d'un indice de qualité dudit premier canal de transmission et une comparaison (E4, E7, E10) de la moyenne déterminée à au moins un seuil. 5 - Procédé conforme à l'une quelconque des 1 à 3, selon lequel la détection d'une dégradation du premier canal de transmission (Cl) comprend : une détermination (E3) de la moyenne d'un indice de qualité dudit premier canal de transmission à une première période d'évaluation (TP = T1) tant que la moyenne déterminée est supérieure à un premier seuil, une détermination (E6) de la moyenne de l'indice de qualité et la mémorisation (E5) de dernières données reçues de l'autre terminal à une deuxième période d'évaluation (TP = T2) inférieure à la première période d'évaluation tant que la moyenne déterminée est comprise entre le premier seuil et un deuxième seuil inférieur au premier seuil, et une détermination (E9) de la moyenne de l'indice de qualité à une troisième période d'évaluation (TP = T3) inférieure à la deuxième période d'évaluation tant que la moyenne déterminée est comprise entre les premier et deuxième seuils, le message d'invitation étant transmis (E13) via le premier canal (Cl) si la moyenne de l'indice de qualité déterminée à la troisième période d'évaluation est comprise entre le deuxième seuil et un troisième seuil inférieur au deuxième seuil, le message d'invitation étant transmis (E15) via le deuxième réseau (RI) si la moyenne de l'indice de qualité déterminée à la troisième période d'évaluation est inférieure au troisième seuil, et le deuxième canal de transmission étant établi (E12, E14) à travers le deuxième réseau si la moyenne de l'indice de qualité déterminée à la troisième période d'évaluation est inférieure au deuxième seuil. 6 - Terminal (TA) comportant des moyens de communication (IC RA, IC RI) relatifs à un premier réseau sans infrastructure (RA) et à un deuxième réseau avec infrastructure (RI) afin de basculer une session de communication entre ledit terminal et un autre terminal (TB) depuis le premier réseau vers le deuxième réseau (RI) lors de la dégradation d'un premier canal de transmission (Cl) entre les deux terminaux dans le premier réseau, caractérisé en ce qu'il comprend : un moyen (CQ) pour détecter une dégradation du premier canal de transmission, un moyen (MB) pour mémoriser des dernières données reçues de l'autre terminal, un moyen (IC RA, IC RI) pour transmettre un message d'invitation comportant des paramètres de connexion relatifs à un deuxième canal de transmission à l'autre terminal via l'un des premier et deuxième réseaux si la dégradation est réputée permanente, et un moyen (EI) pour établir le deuxième canal de transmission depuis ledit autre terminal à travers le deuxième réseau afin que les terminaux se connectent via le deuxième réseau pour continuer la session de communication en fonction des dernières données reçues mémorisées. 7 - Programme d'ordinateur apte à être mis en oeuvre dans un terminal (TA) comportant des moyens de communication (IC RA, IC RI) relatifs a un premier réseau sans infrastructure (RA) et à un deuxième réseau avec infrastructure (RI) afin de basculer une session de communication entre ledit terminal et un autre terminal (TB) depuis le premier réseau vers le deuxième réseau (RI) lors de la dégradation d'un premier canal de transmission (Cl) entre les deux terminaux dans le premier réseau, ledit programme étant caractérisé en ce qu'il comprend des instructions qui, lorsque le programme est chargé et exécuté dans ledit terminal, réalisent les étapes suivantes . détection (EA, EB) d'une dégradation du premier canal de transmission et mémorisation (E5) de données à communiquer vers l'autre terminal, transmission (E13, E15) d'un message d'invitation comportant des paramètres de connexion relatifs à un deuxième canal de transmission à l'autre terminal via l'un des premier et deuxième réseaux si la dégradation est réputée permanente, et établissement (E16) du deuxième canal de transmission depuis ledit autre terminal à travers le deuxième réseau afin que les terminaux se connectent via le deuxième réseau pour continuer la session de communication en fonction des dernières données reçues mémorisées. 8 - Support d'enregistrement lisible par un terminal (TA) comportant des moyens de communication (IC RA, IC RI) relatifs à un premier réseau sans infrastructure (RA) et à un deuxième réseau avec infrastructure (RI) afin de basculer une session de communication entre ledit terminal et un autre terminal (TB) depuis le premier réseau vers le deuxième réseau (RI) lors de la dégradation d'un premier canal de transmission (Cl) entre les deux terminaux dans le premier réseau, caractérisé en ce que sur ledit support d'enregistrement est enregistré un programme d'ordinateur comportant des instructions qui, lorsque le programme est chargé et exécuté dans ledit terminal, réalisent les étapes suivantes : détection (EA, EB) d'une dégradation du premier canal de transmission et mémorisation (E5) de données à communiquer vers l'autre terminal, transmission (E13, E15) d'un message d'invitation comportant des paramètres de connexion relatifs à un deuxième canal de transmission à l'autre terminal via l'un des premier et deuxième réseaux si la dégradation est réputée permanente, et établissement (E16) du deuxième canal de transmission depuis ledit autre terminal à travers le deuxième réseau afin que les terminaux se connectent via le deuxième réseau pour continuer la session de communication en fonction des dernières données reçues mémorisées.
|
H
|
H04
|
H04L,H04W
|
H04L 12,H04W 36,H04W 76,H04W 84,H04W 88
|
H04L 12/24,H04W 36/14,H04W 76/04,H04W 84/18,H04W 88/06
|
FR2899735
|
A1
|
DISPOSITIF ET PROCEDE DE CHARGE D'UNE BATTERIE, VEHICULE EQUIPE DE CE DISPOSITIF
| 20,071,012 |
La présente invention concerne un dispositif et un procédé de charge d'une batterie, un véhicule équipé de ce dispositif. Il existe des dispositifs pour charger une batterie d'un véhicule automobile comportant une source commandable de courant propre à générer un courant de charge pour charger la batterie, cette source de courant comportant un alternateur équipé d'un rotor entraîné en rotation par un moteur de propulsion du véhicule automobile. Dans les dispositifs connus, la batterie est chargée avec un courant de charge continu. Il est souhaitable de développer des dispositifs de charge de la batterie qui prolongent la durée de vie de la batterie. L'invention vise à satisfaire ce souhait en proposant un dispositif pour charger une batterie permettant de prolonger la durée de vie de cette batterie. L'invention a donc pour objet un dispositif pour recharger un batterie comportant une unité de commande propre à piloter la source de courant pour produire un courant de charge pulsé périodique de fréquence f, ce courant de charge pulsé étant formé pendant chaque période 1/f d'un intervalle de temps ton pendant lequel l'intensité du courant de charge a une valeur haute constante et, d'un second intervalle de temps toff pendant lequel l'intensité du courant de charge a une valeur basse constante, et dans lequel le gradient de l'intensité du courant de charge en fonction du temps présente un extremum entre l'intervalle ton et l'intervalle toff. L'utilisation d'un courant de charge pulsé pour charger la batterie permet d'accroître sa durée de vie. Les modes de réalisation de ce dispositif peuvent comporter une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - la fréquence f est comprise entre 1mHz et 500Hz et le rapport ton/ ton+toff) est compris entre 0,3 et 0,7 ; - la fréquence f est comprise entre 0,1Hz et 10Hz et les intervalles ton et toff sont égaux ; - l'alternateur est un alternateur piloté en fonction d'une consigne de tension, et l'unité de commande est apte à piloter la consigne de tension de l'alternateur pour produire le courant de charge pulsé ; - la source de courant comporte un redresseur ayant des interrupteurs commandables, ce redresseur étant raccordé entre l'alternateur et la batterie pour redresser une tension alternative générée par l'alternateur, et l'unité de commande est apte à commander ces interrupteurs pour produire le courant de charge pulsé ; -il comporte un redresseur raccordé à l'alternateur pour redresser la tension alternative générée par l'alternateur et un convertisseur DC/DC ayant des interrupteurs commandables, ce convertisseur étant raccordé entre le redresseur et la batterie pour convertir la tension redressée en une tension continue de charge adaptée pour charger la batterie, et l'unité de commande est apte à commander ces interrupteurs pour produire le courant de charge pulsé. Les modes de réalisation du dispositif présentent en 25 outre les avantages suivants : - la plage de fréquence comprise entre 1mHz et 500Hz est la plage de fonctionnement qui permet d'optimiser au mieux la durée de vie de la batterie, - la plage de fréquence comprise entre 0Hz et 10Hz 30 maximise la capacité de la batterie en terme de charge et permet notamment de stocker dans la batterie une charge supérieure de 30% à celle qui aurait pu être stockée si la même batterie avait été chargée à l'aide d'un courant continu, 3 -faire varier la consigne de tension de l'alternateur pour produire le courant de charge pulsé permet de fabriquer le dispositif de charge à moindre coût, - commander les interrupteurs du redresseur ou du convertisseur DC/DC pour produire le courant de charge pulsé permet d'obtenir un courant de charge pulsé dont la fréquence f peut atteindre et même dépasser les 500Hz. L'invention a également pour objet un véhicule automobile comportant : - une batterie pour alimenter en courant continu des équipements électriques embarqués dans le véhicule automobile, et - le dispositif ci-dessus pour charger la batterie. La batterie du véhicule peut être une batterie au 15 plomb. L'invention a également pour objet un procédé de charge d'une batterie d'un véhicule automobile à l'aide du dispositif ci-dessus, ce procédé comportant une étape de pilotage de la source de courant pour produire un courant 20 de charge pulsé périodique de fréquence f, ce courant de charge pulsé étant formé pendant chaque période 1/f d'un premier intervalle de temps ton pendant lequel l'intensité du courant de charge a une valeur haute constante et, d'un second intervalle de temps toff pendant lequel l'intensité 25 du courant a une valeur basse constante, et dans lequel le gradient de l'intensité du courant en fonction du temps entre les intervalles ton et toff présentent un extremum. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre 30 d'exemple non limitatif et faite en se référant aux dessins sur lesquels : - la figure 1 est une illustration schématique d'un véhicule automobile équipé d'un premier mode de réalisation d'un dispositif pour charger sa batterie, - la figure 2 est un organigramme d'un procédé de charge de la batterie à l'aide du dispositif de la figure 1, - les figures 3A et 3B sont des chronogrammes représentant respectivement l'intensité du courant pulsé et l'amplitude de la tension aux bornes de la batterie en fonction du temps, - la figure 4 est une illustration schématique d'un deuxième mode de réalisation d'un dispositif pour charger 10 la batterie du véhicule de la figure 1, - la figure 5 est un organigramme d'un procédé pour charger la batterie à l'aide du dispositif de la figure 4, et - la figure 6 est une illustration schématique d'un 15 troisième mode de réalisation d'un dispositif pour charger la batterie du véhicule automobile. La figure 1 représente un véhicule automobile 2. Ce véhicule 2 est, par exemple, une voiture. Le véhicule 2 est équipé d'une batterie 4 destinée à 20 alimenter en courant continu différents équipements électriques embarqués dans ce véhicule. Ces équipements électriques sont, par exemple, un moteur électrique pour lever et descendre des vitres du véhicule, un système d'air conditionné ou autre. Sur la figure 1, ces équipements 25 électriques sont représentés par un bloc 8 raccordé en parallèle aux bornes 5, 6 de la batterie 4. Dans la suite de cette description, les caractéristiques et fonctions bien connues de l'homme du métier ne sont pas décrites en détail. 30 La batterie 4 est, par exemple, une batterie au plomb. Plus précisément, ici, la batterie 4 est une batterie plomb-acide. Ici, on suppose que la batterie 4 est régie par la formule électrique simplifiée suivante lors de sa charge : U=Ep+Rbat • -bat (1) où . -E0 est la tension à vide de la batterie, - Rbat est la résistance interne de la batterie, - U est la tension entre les bornes 5 et 6 de la batterie, et - abat est le courant entrant dans la batterie 4. Le véhicule 2 est également équipé d'un moteur 10 de propulsion de ce véhicule propre à entraîner en rotation 10 des roues motrices du véhicule 2. Le véhicule 2 a également un dispositif 14 pour charger la batterie 4. Ce dispositif 14 comprend une source commandable 16 de courant raccordée aux bornes de la batterie 4 et une unité 18 de commande de cette source 16 15 pour que celle-ci produise le courant de charge ibat de la batterie 4. La source 16 est formée d'un alternateur piloté 20 et d'un redresseur 22. Le redresseur 22 est raccordé entre la sortie de tension triphasée générée par l'alternateur 20 piloté 16 et les bornes 5 et 6 de la batterie 4. Le redresseur 22 transforme le courant alternatif généré par l'alternateur piloté 20 en un courant de charge. Ici, le redresseur 22 est un pont de diodes statiques à trois branches équipées chacune de deux diodes. Ce pont 25 redresseur est connu et ne sera donc pas décrit plus en détail. Dans le redresseur 22 les diodes commutent librement sans être commandées à partir d'une unité de commande externe et indépendante de l'alternateur piloté 20. 30 L'alternateur piloté 20 est apte à transformer l'énergie mécanique du véhicule 2 en de l'énergie électrique. Plus précisément, l'alternateur piloté 20 genere ici une tension triphasée alternative dont l'amplitude est pilotée en fonction d'une consigne Uc. A cet effet, l'alternateur piloté 20 est formé : - d'un alternateur 26 équipé d'un rotor rotatif 28 et d'un stator 30 dans lequel circule un courant Iexc 5 d'excitation, et -d'un régulateur 32 de l'intensité du courant Iexc en fonction de la consigne Uc. Le rotor 28 est ici entraîné en rotation à une vitesse angulaire S2 par le moteur 10. 10 Le circuit électrique du stator 30 de l'alternateur 26 comprend une résistance 34 raccordée en série avec une inductance 36. Le régulateur 32 est raccordé à la sortie de la source 16 pour mesurer l'intensité du courant ibat. 15 Le régulateur 32 est apte à régler l'amplitude de la tension continue U générée par la source 16 en fonction de la consigne Uc et/ou du courant ibat. L'unité 18 est apte à exécuter le procédé de charge de la batterie 4 décrit ci-dessous en regard de la figure 20 2. A cet effet, l'unité 18 est apte à faire varier la consigne Uc en fonction de la tension continue U et du courant de charge ibat. Pour mesurer la tension U et/ou le courant ibat, le dispositif 14 comporte respectivement un voltmètre 40 et un 25 ampèremètre 42. Ici, par exemple, l'unité 18 est réalisée à partir d'un calculateur électronique programmable apte à exécuter des instructions enregistrées dans un support d'enregistrement d'informations. A cet effet, le dispositif 30 14 comporte une mémoire 44 comportant des instructions pour l'exécution du procédé de la figure 2 lorsque ces instructions sont exécutées par le calculateur électronique. La mémoire 44 contient également l'ensemble des paramètres et constantes prédéfinis nécessaires pour l'exécution du procédé de la figure 2. Dans la suite de cette description, on supposera que la tension U générée aux bornes de la source 16 est définie 5 par la relation simplifiée suivante : U=K. Iexc • Q (2) où . - U est la tension aux bornes de la batterie, - K est un coefficient constant fonction des 10 caractéristiques de l'alternateur 26 et du redresseur 22, - Iexc est le courant d'excitation circulant dans le stator 30, et - S0 est la vitesse angulaire du rotor 28. Le fonctionnement du dispositif 14 va maintenant être 15 décrit en regard de la figure 2. Initialement, le procédé débute par une phase 50 de charge de la batterie 4 avec un courant de charge dont l'intensité est égale à une valeur constante Io. Lors de la phase 50, l'unité 18 agit, lors d'une étape 52, sur 20 l'alternateur piloté 20 pour maintenir l'intensité du courant ibat égale à la valeur Io. Lors de l'étape 52, l'unité 18 utilise à cet effet la valeur du courant et/ou de la tension mesurée à l'aide des capteurs 40 et 42. La phase 50 dure tant que la tension mesurée U est 25 inférieure à un seuil de tension prédéfinie Us. Pour cela, lors d'une étape 54, l'unité 18 compare la tension mesurée U au seuil Us. Si la tension mesurée U est inférieure au seuil Us, alors, le procédé retourne à l'étape 52. 30 Si lors de l'étape 54, l'unité 18 établit que la tension U dépasse le seuil Us, alors la phase 50 s'achève et une phase 60 de charge de la batterie 4 à l'aide d'un courant pulsé débute. Au début de la phase 60, lors d'une étape 62, l'unité 18 modifie la consigne Uo pour maintenir pendant un intervalle de temps toff l'intensité du courant abat égale à une valeur constante Imin • A l'issue de l'intervalle toff, lors d'une étape 64, l'unité 18 modifie la consigne U, pour maintenir l'intensité du courant ibat égale à une valeur constante Imax pendant un intervalle de temps ton. A l'expiration de l'intervalle ton, lors d'une étape 66, l'unité 18 mesure la tension U et la compare à un seuil de tension prédéfini Uf. Si la tension mesurée U est inférieure au seuil Uf, alors le procédé retourne à l'étape 62. Typiquement, les étapes 62 et 64 sont réitérées plus de cent fois. Dans le cas contraire, la phase 60 s'achève et l'unité 18 procède à une étape 68 d'arrêt de la charge de la batterie 4. La figure 3A représente l'intensité du courant abat en fonction du temps lors de l'exécution du procédé de la figure 2. De l'instant to à l'instant ti la phase 50 est exécutée de sorte que l'intensité du courant abat est constante. A l'instant t1, l'unité 18 détermine que la tension U mesurée est supérieure au seuil Us. Alors, la phase 50 25 s'achève et la phase 60 débute. Dès lors, à partir de l'instant t1, l'intensité du courant ibat est périodiquement commutée entre la valeur Imin et la valeur Imax (imax sur la figure 3A). Ici, la valeur Imax est égale à la valeur Io et la valeur Imin est, de 30 préférence, égale à zéro. Pendant la phase 60, le courant ibat est formé d'une succession d'impulsions rectangulaires de durée ton pendant lesquels l'intensité du courant lbat est égale à la valeur Imax (imax sur la figure 3A). A l'issue de l'intervalle ton, l'intensité du courant ibat chute brutalement pour atteindre la valeur Imin• A l'issue de l'intervalle toff, l'intensité du courant ibat croît brusquement pour atteindre la valeur Imax• Ainsi, le gradient de l'intensité du courant ibat par rapport au temps présente un extremum entre les intervalles ton et toff et entre les intervalles toff et ton. Pendant la phase 60, le courant ibat forme un signal périodique de périodes T=1/f, où f est la fréquence du signal. La période T est donnée par la relation suivante : T=ton+t0ff (3) où les intervalles ton et toff sont les intervalles définis en regard des étapes 62 et 64 de la figure 2. A partir des intervalles ton et toff on définit le rapport cyclique r à l'aide de la relation suivante : r=ton/ (ton+toff) (4) Dans le mode de réalisation décrit ici, la fréquence f est comprise entre 1mHz et 500Hz et le rapport cyclique r est compris entre 0,3 et 0,7. De préférence, pour une batterie au plomb, la fréquence f est comprise entre 0,1Hz et 10Hz. Dans le cas particulier de la batterie plomb-acide 4, ici, la fréquence f est égale à 1Hz et le rapport cyclique r est égal à 0,5. En effet, il a été détermine que pour une batterie plomb-acide, ce sont ces deux dernières valeurs de la fréquence et du rapport cyclique qui permettent de prolonger au maximum la durée de vie de la batterie. La figure 3B représente l'amplitude de la tension U en fonction du temps. Entre les instants to et t1, la tension U croît jusqu'à atteindre le seuil Us. A partir de l'instant tl, la batterie est chargée à l'aide du courant de charge pulsé représenté sur la figure 3A. Dès lors, pendant les intervalles ton, l'amplitude de la tension U croît à partir d'un niveau Uini jusqu'à un niveau maximum Umax. Ensuite, pendant l'intervalle toff suivant, l'amplitude U décroît du niveau Umax jusqu'à un nouveau niveau Uini'. Ce qui vient d'être décrit pour une période T se reproduit ensuite sur chacune des périodes T. Le niveau Uini' est strictement supérieur au niveau de sorte que l'amplitude de la tension U croît progressivement au fur et à mesure que la batterie est chargée à l'aide du courant de charge pulsé jusqu'à ce qu'à l'expiration d'une étape 66, Umax soit supérieur à une tension seuil prédéfinie Uf (visualiser en ordonnée Uf). La figure 4 représente un deuxième mode de réalisation d'un dispositif 80 pour charger la batterie 4 du véhicule 2. Sur cette figure 4, les éléments déjà décrits en regard de la figure 1 portent les mêmes références numériques. Dans le dispositif 80, la source 16 est remplacée par une source commandable 82 de courant et l'unité 18 de commande est remplacée par une unité 84 de commande de la source 82. La source 82 comprend, par exemple, le même alternateur piloté 20 que la source 16. Toutefois, celui-ci est raccordé par l'intermédiaire d'un onduleur-redresseur 88 aux bornes 5 et 6 de la batterie 4. Contrairement au mode de réalisation de la figure 1, la consigne U, du régulateur piloté 32 n'est pas modifiable 25 par l'unité de commande 84. L'onduleur-redresseur 88 permet de transformer la tension triphasée alternative générée par l'alternateur 20 en une tension continue U. Cet onduleur-redresseur 88 est conventionnel, on mentionnera ici simplement le fait que 30 contrairement au redresseur 22, chaque branche de l'onduleur-redresseur 88 comporte des interrupteurs commandables permettant de forcer la commutation de tension. Dans l'onduleurredresseur 88, les diodes de chaque branche sont des diodes de roues libres et sont raccordées aux bornes de chacun des interrupteurs commandables. Les interrupteurs commandables sont, par exemple, réalisés à l'aide de transistors IGBT (Insulated Gate Bipolar Transistor). Ici, contrairement au redresseur 22, l'onduleur-redresseur 88 est apte à transformer un courant continu généré par la batterie 4 en un courant alternatif permettant d'entraîner en rotation le rotor 28 et vice-versa. Dans les véhicules automobiles, la source 82 est connue sous le terme de alterno-démarreur . L'unité 84 est apte à commander la commutation des interrupteurs de l'onduleur-redresseur 88 pour produire un courant de charge pulsé à partir du courant alternatif généré par l'alternateur piloté 20. Plus précisément, l'unité 84 est apte à commander l'ouverture et la fermeture des interrupteurs en fonction de la position angulaire du rotor 28. A cet effet, le dispositif 80 comporte un capteur 90 de la position angulaire du rotor 28, ce capteur étant raccordé à l'unité 84. L'unité 84 est, par exemple, réalisée à partir d'un calculateur électronique programmable apte à exécuter des instructions enregistrées dans une mémoire 92. A cet effet la mémoire 92 comporte des instructions pour l'exécution du procédé de la figure 5 lorsque celles-ci sont exécutées par le calculateur électronique. Le fonctionnement du dispositif 80 va maintenant être décrit en regard du procédé de la figure 5. Dans le mode de réalisation de la figure 4, la consigne U, du régulateur 32 ne peut pas être modifiée par l'unité 84. Dans ces conditions, le régulateur 32 procède à une phase 94 de régulation de l'amplitude de la tension U en fonction de la consigne constante Uc qui peut, elle-même, varier en fonction des besoins du réseau de bord du véhicule 2 au moyen d'une unité indépendante. A cet effet, le régulateur 32 mesure la tension U lors d'une étape 96, puis modifie l'intensité du courant Iexc en fonction de la différence entre la tension U mesurée et la valeur de la consigne Uc de manière à rapprocher l'amplitude de la tension U de la consigne Uc, lors d'une étape 98. Les étapes 96 et 98 sont réitérées tant que l'alternateur 20 fonctionne. En parallèle, lors d'une étape 100, l'unité 84 commande les interrupteurs de l'onduleur-redresseur 88 en fonction de la position angulaire mesurée par le capteur 90 pour produire un courant de charge pulsé. Par exemple, le courant de charge pulsé produit à l'aide du dispositif 80 est identique à celui décrit en regard de la figure 3A. La figure 6 représente un troisième mode de réalisation d'un dispositif 110 pour charger la batterie 4 du véhicule 2. Sur la figure 6, les éléments déjà décrits en regard de la figure 1 portent les mêmes références numériques. Dans le dispositif 110, la source 16 est remplacée par une source commandable 112 de courant de charge et l'unité 18 est remplacée par une unité 114 de commande de la source 112. La source 112 comporte l'alternateur piloté 20 et le redresseur 22. Comme pour le dispositif 80, la consigne Uc du régulateur 32 ne peut pas être modifiée par l'unité 114. La source 112 comporte également un convertisseur DC/DC commandable 116 électriquement raccordé entre le redresseur 22 et les bornes 5 et 6 de la batterie 4. Le convertisseur 116 est apte à transformer la tension continue en sortie du redresseur 22 de manière à obtenir la tension U aux bornes de la batterie 4. Par exemple, le convertisseur 116 est apte à élever la tension continue générée par le redresseur 22 ou au contraire à abaisser cette tension de manière à obtenir la tension U souhaitée. Un tel convertisseur 116 commandable est réalisé à partir d'interrupteurs commandables. L'unité 114 est apte à commander la commutation des interrupteurs commandables du convertisseur 116 de manière à produire un courant de charge pulsé propre à charger la batterie 4. Par exemple, le courant de charge pulsé produit est identique à celui décrit en regard de la figure 3A. Le fonctionnement du dispositif 110 se déduit du fonctionnement des dispositifs 14 et 80 décrits précédemment et ne sera donc pas décrit ici. De nombreux autres modes de réalisation sont possibles. Par exemple, l'unité de commande de la source de courant peut être implantée à l'intérieur du régulateur 32 de l'alternateur piloté. L'alternateur piloté a été décrit ici comme étant piloté à partir du stator. En variante, il peut être piloté à partir du rotor. Dans le mode de réalisation de la figure 1, l'unité de commande peut directement calculer l'intensité du courant Iexc à appliquer au stator 30 à partir des relations (1) et (2) afin de régler l'intensité du courant abat. Dans ces conditions, la consigne Uc est remplacée par une consigne d'intensité pour le courant Iexc• Dans le procédé de la figure 2, la phase 60 peut être arrêtée en fonction de la quantité d'ampères-heure envoyés à la batterie depuis le début de cette phase 60 et d'un seuil pour cette quantité d'ampères-heure. Ce seuil est, par exemple, proportionnel à la quantité d'ampères-heure envoyés à la batterie 4 pendant la phase 50 ou encore proportionnelle à la capacité initiale de la batterie 4. La phase 50 décrite en regard de la figure 2 peut être omise. Il est également possible d'adapter l'unité de commande pour que lorsque le véhicule est à l'arrêt et que le régime du moteur est au ralentit, c'est-à-dire inférieur à 1 000 tours par minute, la charge de la batterie 4 à l'aide d'un courant pulsé est inhibée et seule la charge de la batterie à l'aide d'un courant continu est autorisée
|
Ce dispositif pour charger une batterie d'un véhicule automobile comporte :- une source commandable (20) de courant propre à générer un courant de charge pour charger la batterie, cette source de courant comportant un alternateur (20) équipé d'un rotor entraîné en rotation par un moteur de propulsion du véhicule automobile, et- une unité (18) de commande propre à piloter la source de courant pour produire un courant de charge pulsé.
|
1. Dispositif pour charger une batterie d'un véhicule automobile, ce dispositif comportant une source commandable (16 ; 82 ; 112) de courant propre à générer un courant de charge pour charger la batterie, cette source de courant comportant un alternateur (20) équipé d'un rotor entraîné en rotation par un moteur de propulsion du véhicule automobile, caractérisé en ce que le dispositif comporte une unité (18 ; 84 ; 114) de commande propre à piloter la source de courant pour produire un courant de charge pulsé périodique de fréquence f, ce courant de charge pulsé étant formé pendant chaque période 1/f d'un intervalle de temps ton pendant lequel l'intensité du courant de charge a une valeur haute constante et, d'un second intervalle de temps toff pendant lequel l'intensité du courant de charge a une valeur basse constante, et dans lequel le gradient de l'intensité du courant de charge en fonction du temps présente un extremum entre l'intervalle ton et l'intervalle toff 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que la fréquence f est comprise entre 1mHz et 500Hz et en ce que le rapport ton/ (ton+toff) est compris entre 0,3 et 0,7. 3. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que la fréquence f est comprise entre 0,1Hz et 10Hz et les intervalles ton et toff sont égaux. 4. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'alternateur (20) est un alternateur piloté en fonction d'une consigne de tension, et en ce que l'unité (18) de commande est apte à piloter la consigne de tension de l'alternateur pour produire le courant de charge pulsé. 5. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que la source de courant comporte un redresseur (88) ayant des interrupteurs commandables, ce redresseur étant raccordé entre l'alternateur (20) et la batterie pour redresser une tension alternative générée par l'alternateur, et en ce que l'unité de commande est apte à commander ces interrupteurs pour produire le courant de charge pulsé. 6. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comporte un redresseur (22) raccordé à l'alternateur pour redresser la tension alternative générée par l'alternateur et un convertisseur DC/DC (116) ayant des interrupteurs commandables, ce convertisseur étant raccordé entre le redresseur et la batterie pour convertir la tension redressée en une tension continue de charge adaptée pour charger la batterie, et en ce que l'unité (114) de commande est apte à commander ces interrupteurs pour produire le courant de charge pulsé. 7. Véhicule automobile comportant une batterie (4) pour alimenter en courant continu des équipements électriques embarqués dans le véhicule, caractérisé en ce que ce véhicule comporte un dispositif (14 ; 80 ; 110) pour charger la batterie conforme à l'une quelconque des précédentes. 8. Véhicule selon la 7, caractérisé en ce que la batterie est une batterie au plomb. 9. Procédé de charge d'une batterie d'un véhicule automobile à l'aide d'un dispositif conforme à l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que le procédé comporte une étape (60 ; 100) de pilotage de la source de courant pour produire un courant de charge pulsé périodique de fréquence f, ce courant de charge pulsé étant formé pendant chaque période 1/f d'un premier intervalle detemps ton pendant lequel l'intensité du courant de charge a une valeur haute constante et, d'un second intervalle de temps toff pendant lequel l'intensité du courant a une valeur basse constante, et dans lequel le gradient de l'intensité du courant en fonction du temps entre les intervalles ton et toff présentent un extremum. 10. Procédé selon la 9, caractérisé en ce qu'il comporte également une étape (50) de pilotage de la source de courant pour produire un courant de charge continu et constant pendant une période de temps supérieure à au moins dix fois la période du courant de charge pulsé.
|
H
|
H02
|
H02J
|
H02J 7
|
H02J 7/24
|
FR2893710
|
A1
|
DISPOSITIF DE FIXATION D'UN SYSTEME D'ARME SUR UN CHASSIS DE VEHICULE
| 20,070,525 |
Le domaine technique de l'invention est celui des dispositifs permettant le fixer un système d'arme sur un châssis de véhicule. Les systèmes d'armes automoteurs sont habituellement solidaires d'une tourelle qui est fixée à un châssis blindé. Les caractéristiques mécaniques de la tourelle et du châssis sont définies de façon à assurer la résistance de ces différents éléments aux contraintes de tir. On a également proposé de rendre un système d'arme 10 solidaire d'un porteur léger, tel un camion. Dans ce cas il se pose le problème d'assurer la tenue mécanique d'un tel châssis porteur aux contraintes mécaniques induites par le tir du canon. Ces contraintes sont d'autant plus fortes que le calibre du système d'arme est important 15 (par exemple pour un calibre supérieur à 90 mm). Les solutions connues (décrites par exemple par le brevet US2004/0216597) proposent de dissocier l'artillerie du porteur à l'aide par exemple des bras télescopiques. Cependant ces solutions sont complexes à mettre en oeuvre et 20 elles entraînent une masse excessive pour le système d'artillerie. L'invention a pour but de proposer un dispositif de liaison permettant avec une masse réduite d'assurer la liaison entre un châssis de véhicule porteur et un système 25 d'arme tout en minimisant les contraintes subies par le châssis porteur lors du tir. Ainsi l'invention a pour objet un , dispositif comportant un faux châssis portant le système d'arme et rendu 30 solidaire du châssis par un moyen de liaison, dispositif caractérisé en ce que le moyen de liaison comprend au moins deux points d'attache formés de pattes solidaires du châssis, pattes portant chacune une tige sur laquelle est monté un 2 bloc solidaire du faux châssis, bloc pouvant à la fois se translater et pivoter par rapport à la tige. Les pattes seront fixées de part et d'autre du châssis sur des faces latérales de longerons. Les blocs pourront être fixés au faux châssis par l'intermédiaire d'équerres solidaires de faces latérales de longerons du faux châssis. Les blocs pourront être fixés aux équerres par des moyens de solidarisation, des moyens ressorts étant interposés entre 10 les moyens de solidarisation et les équerres. Les raideurs des moyens ressorts seront avantageusement différentes d'un point d'attache à l'autre, les raideurs étant définies en fonction des déformations que doit subir le point d'attache. 15 L'axe des moyens de solidarisation pourra être à distance de l'axe de pivotement du bloc. Le dispositif pourra comprendre au moins six paires de points d'attache. Avantageusement le dispositif pourra comprendre un pivot 20 de positionnement solidaire du châssis au niveau d'un plan médian de celui ci, pivot coopérant avec une douille portée par le faux châssis. Le pivot de positionnement sera de préférence disposé au voisinage de l'implantation du système d'arme sur le faux 25 châssis. Les points d'attache seront avantageusement plus proches les uns des autres au voisinage de l'implantation du système d'arme sur le faux châssis. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la 30 description qui va suivre d'un mode particulier de réalisation, description faite en référence aux dessins annexés et dans lesquels : 3 - la figure 1 représente schématiquement un système d'arme lié à un véhicule porteur par un dispositif selon l'invention, - la figure 2 est une vue latérale d'un mode de 5 réalisation d'un point d'attache, - la figure 3 est une vue en coupe du point d'attache, coupe réalisée suivant le plan dont la trace AA est repérée à la figure 2, - la figure 4a représente schématiquement en vue de 10 dessus le faux châssis destiné à porter le système d'arme, - la figure 4b montre en vue de dessus schématique le châssis du véhicule porteur (châssis représenté seul), - la figure 4c montre en vue de dessus l'assemblage du faux châssis et du châssis. 15 En se reportant à la figure 1, un véhicule 1 porte un système d'arme 2 qui est ici un canon de gros calibre (calibre supérieur à 90 mm). Le véhicule 1 est un camion comprenant une cabine 3 portée par un châssis 4. Il comporte une liaison sol 20 comprenant ici (à titre d'exemple non limitatif) deux essieux 5 dotés de roues. Le système d'arme 2 comprend un tube 6, coulissant dans un traîneau 7, qui est lui-même monté pivotant sur un affût 8 par des tourillons 9. L'affût est porté par un plateau 12 ou 25 faux-châssis. Le tube 6 porte au niveau de son extrémité avant un frein de bouche 10. L'artillerie est représentée ici de façon extrêmement simplifiée. Elle comporte bien entendu et d'une façon 30 habituelle un ou plusieurs freins de tirs hydrauliques (non représentés) interposés entre la masse reculante (tube 6 et frein 10) et le traîneau 7 ainsi qu'au moins un récupérateur (non représenté) assurant le retour en batterie après tir. 4 Enfin un stabilisateur arrière 11 est articulé (articulation lla) sur le plateau 12 (ou bien sur l'affût 8) en arrière de l'axe 13 de l'essieu arrière. Ce stabilisateur comprend au moins une bêche 14 solidaire 5 d'un bras 15 télescopique. Le stabilisateur 11 permet d'assurer avant le tir un ancrage au sol de l'arrière du véhicule 1, le point d'ancrage au sol 16 est défini par la position de la bêche. On pourra prévoir un ou deux bras et une ou deux bêches. Le 10 stabilisateur 11 est représenté sur la figure en position déployée, la bêche 14 ancrée dans le sol. Pour permettre le déplacement du véhicule 1, le bras télescopique 15 peut se raccourcir et le stabilisateur complet peut ensuite basculer autour de l'articulation ila et 15 se relever. Conformément à l'invention le faux châssis 12 est rendu solidaire du châssis 4 du véhicule par un moyen de liaison qui comprend plusieurs points d'attache 17a,17b,17c, 17h disposés entre le châssis 4 et le faux châssis 12 et répartis 20 sur les faces latérales des châssis et faux châssis, de part et d'autre de l'artillerie. La figure 1 est schématique et montre le faux châssis 12 disposé à distance du châssis 4. En fait ces deux éléments sont en contact l'un avec l'autre. On pourra prévoir un moyen 25 amortisseur (tel que des feuilles de caoutchouc) interposé entre le faux châssis et le châssis. Les figures 2 et 3 montrent d'une façon plus détaillée la structure d'un point d'attache 17. Ce dernier comprend une patte 18 qui est fixée au châssis 30 4 par des boulons (non représentés) fixés au travers de trous 19. La patte comprend deux rebords latéraux 31a et 31b portant des perçages 21 et entre lesquels est disposée une tige 20 cylindrique d'axe 27. La tige est arrêtée en translation par rapport aux rebords 31a,31b par des moyens classiques non représentés (par exemple des goupilles transversales ou bien des écrous). La tige 20 reçoit un bloc 22 qui est rendu solidaire du faux châssis 12 par l'intermédiaire d'une équerre 23. 5 L'équerre 23 comprend une plaque de tôle 30a qui est soudée sur une face latérale du faux châssis 12 et sur laquelle est soudé un profil 30b renforcé par une nervure 30c. Le bloc 22 est fixé à l'équerre 23 par des moyens de solidarisation qui sont ici des vis 24. Une ou plusieurs rondelles ressorts 25 sont interposées entre la tête des vis 24 et le profil 30b. L'axe 28 des vis est disposé ainsi à une distance D de l'axe 27 de pivotement du bloc (voir figure 3). On cherchera dans la mesure du possible à minimiser cette distance D pour limiter les contraintes au niveau de la liaison entre l'équerre 23 et le faux châssis 12. Par ailleurs la nature et le nombre des rondelles 25 seront différents d'une attache à l'autre. Comme cela sera décrit par la suite, l'Homme du Métier calculera les contraintes mécaniques subies au niveau de chaque attache 17 lors du tir et il définira les raideurs mécaniques souhaitées pour chaque point d'attache afin de minimiser les contraintes mécaniques. Le cas échéant, suivant la raideur souhaitée, les rondelles pourront être remplacées par de simples entretoises cylindriques. Selon une caractéristique essentielle de l'invention le bloc 22 peut à la fois se translater (directions T) et pivoter (flèche R) par rapport à l'axe géométrique 27 de la tige 20. A cet effet un coussinet 26 est interposé entre le bloc 22 et la tige 20 et un jeu (J = Jl + J2) de l'ordre d'une dizaine de millimètres est prévu pour la translation du bloc 22 entre les rebords latéraux 31a et 31b. Il est également 6 possible de ne pas prévoir de coussinet mais uniquement un ajustement glissant entre le bloc 22 et la tige 20. Lors du tir, le faux châssis 12 est soumis à des contraintes Importantes qui entraînent des déformations de sa 5 structure. On distingue deux types principaux de déformations: Les flexions du faux châssis qui conduisent concrètement à un rapprochement des différents points d'attache. Ces flexions sont absorbées par la capacité de translation T de 10 chaque bloc 22 par rapport à sa tige 20, donc par rapport au châssis 4. Les gauchissements (ou vrillages) du faux châssis conduisent à un pivotement des rebords latéraux du faux châssis par rapport au châssis. Ces gauchissements sont 15 absorbés par la capacité de pivotement R de chaque bloc 22 par rapport à sa tige 20, donc par rapport au châssis. Tout en assurant une liaison sûre et légère entre châssis et faux châssis, l'invention permet ainsi d'absorber les déformations provoquées par le tir et donc de limiter les 20 contraintes subies par le châssis 4 du véhicule 1. Ceci est particulièrement important quand le châssis a une structure rigide qui ne tolère pas de telles déformations. Les figures 4a et 4b montrent respectivement en vues de dessus simplifiées, le faux châssis (figure 4a) et le châssis 25 (figure 4b). On voit sur la figure 4b que le châssis 4 comprend deux longerons latéraux 29a et 29b sur lesquels sont fixées les différentes pattes 18 des points d'attache 17. Le longeron 29a porte ainsi huit pattes repérées 30 18a,18b...18h sur la figure et le longeron 29b porte, d'une façon symétrique par rapport au plan médian vertical 32, huit autres pattes également repérées 18a,18b...18h. Les longerons 29a et 29b sont reliés l'un à l'autre par des entretoises vissées ou soudées 34, 34a. Une entretoise 7 intermédiaire repérée 34a porte par ailleurs une tige cylindrique ou pivot 35 perpendiculaire au plan du châssis 4. Le faux châssis 12 représenté à la figure 4a est réalisé lui aussi sous la forme d'une structure mécano soudée comportant des poutres latérales 36a et 36b reliées notamment par au moins une entretoise 37 ainsi que par une tôle 38 sur laquelle est fixée une couronne 39 destinée à recevoir l'affût 8. La partie arrière du faux châssis 12 porte également les 10 articulations lla pour le ou les stabilisateurs (non représentés). Les poutres latérales 36a et 36b portent chacune huit équerres repérées 23a,23b...23h sur la figure. Les équerres portées sur la poutre 36b sont disposées d'une façon 15 symétrique aux équerres de la poutre 36a par rapport au plan vertical médian 33. L'entretoise 37 porte une douille 40 cylindrique qui est destinée à recevoir la tige 35 solidaire du châssis 4. La figure 4c montre l'assemblage du faux-châssis 12 sur 20 le châssis 4. Lors du montage, le positionnement correct du faux châssis est facilité par la coopération de la tige 35 avec la douille 40. La tige 35 et la douille 40 sont positionnées au voisinage de l'endroit où les efforts de tirs sont appliqués 25 par le système d'arme au faux châssis, c'est à dire à proximité de la couronne 39. La liaison douille / tige permet de positionner le faux châssis par rapport au châssis mais permet aussi de reprendre une partie des efforts de tir transmis du faux châssis au 30 châssis, donc de soulager les points d'attache 17 lors du tir. Après positionnement, chaque équerre 23 se trouve au-dessus d'une patte 18. Chaque patte 18 porte un bloc 22. L'assemblage est complété par le vissage des équerres 23 sur 8 les différents blocs 22 de façon à constituer ainsi les différents points d'attache 17 du moyen de liaison. On voit sur la figure 4c que les points d'attache sont plus nombreux et plus rapprochés les uns des autres au voisinage de la partie arrière du châssis, c'est à dire au niveau de la couronne 39 de fixation du système d'arme. C'est en effet à cet endroit que les contraintes mécaniques subies sont maximales mais aussi que les déplacements sont minimaux. L'Homme du Métier dimensionnera chaque point d'attache et il choisira le nombre et la répartition de ces derniers en fonctions des caractéristiques du système d'arme et de celles du porteur sur lequel on souhaite l'installer. Le positionnement et le dimensionnement sera réalisé par simulation numérique des contraintes de tir sur la structure. Lors de ce dimensionnement on calculera par ailleurs la raideur souhaitée au niveau de chaque point d'attache 17 de façon à minimiser les contraintes subies. Ce calcul de raideur permettra de définir les rondelles ou entretoises 25 qui seront mises en oeuvre au niveau de chaque point d'attache 17. Grâce à l'invention il est ainsi possible d'adapter d'une façon relativement simple un système d'arme donné à différents types de véhicules porteurs tout en limitant les contraintes subies par le véhicule porteur lors du tir. L'invention est plus particulièrement utile lorsque le véhicule porteur prévu est doté d'un châssis rigide
|
L'invention a pour objet un dispositif de fixation d'un système d'arme sur un châssis de véhicule, dispositif comportant un faux châssis (12) portant le système d'arme et rendu solidaire du châssis (4) par un moyen de liaison (17).Ce dispositif est caractérisé en ce que le moyen de liaison comprend au moins deux points d'attache (17) formés de pattes (18) solidaires du châssis (4), pattes portant chacune une tige (20) sur laquelle est monté un bloc (22) solidaire du faux châssis (12), bloc pouvant à la fois se translater et pivoter par rapport à la tige (20).
|
1- Dispositif de fixation d'un système d'arme (2) sur un châssis (4) de véhicule, dispositif comportant un faux châssis (12) portant le système d'arme et rendu solidaire du châssis par un moyen de liaison, dispositif caractérisé en ce que le moyen de liaison comprend au moins deux points d'attache (17) formés de pattes (18) solidaires du châssis (4), pattes portant chacune une tige (20) sur laquelle est monté un bloc (22) solidaire du faux châssis (12), bloc pouvant à la fois se translater et pivoter par rapport à la tige (20). 2- Dispositif de fixation d'un système d'arme selon la 1, dispositif caractérisé en ce que les pattes (18) sont fixées de part et d'autre du châssis (4) sur des faces latérales de longerons. 3- Dispositif de fixation d'un système d'arme selon une des 1 ou 2, dispositif caractérisé en ce que les blocs (22) sont fixés au faux châssis (12) par l'intermédiaire d'équerres (23) solidaires de faces latérales de longerons du faux châssis (12). 4- Dispositif de fixation d'un système d'arme selon une des 1 à 3, dispositif caractérisé en ce que les blocs (22) sont fixés aux équerres (23) par des moyens de solidarisation (24), des moyens ressorts (25) étant interposés entre les moyens de solidarisation (24) et les équerres (23). 5- Dispositif de fixation d'un système d'arme selon la 4, dispositif caractérisé en ce que les raideurs des moyens ressorts (25) sont différentes d'un point d'attache (:17) à l'autre, les raideurs étant définies en fonction des déformations que doit subir le point d'attache. 6- Dispositif de fixation d'un système d'arme selon une des 4 ou 5, dispositif caractérisé en ce que 10 l'axe des moyens de solidarisation (24) est à distance (D) de l'axe de pivotement du bloc. 7- Dispositif de fixation d'un système d'arme selon une des 1 à 6, dispositif caractérisé en ce qu'il comprend au moins six paires de points d'attache (17). 8- Dispositif de fixation d'un système d'arme selon une des 1 à 7, dispositif caractérisé en ce qu'il comprend un pivot de positionnement (35) solidaire du châssis (4) au niveau d'un plan médian (32) de celui ci, pivot coopérant avec une douille (40) portée par le faux châssis (12). 9- Dispositif de fixation d'un système d'arme selon la 8, dispositif caractérisé en ce que le pivot de positionnement (35) est disposé au voisinage de l'implantation du système d'arme sur le faux châssis (12). 10- Dispositif de fixation d'un système d'arme selon une des 1 à 9, dispositif caractérisé en ce que les points d'attache (17) sont plus proches les uns des autres au voisinage de l'implantation du système d'arme sur le faux châssis (12).
|
F
|
F41
|
F41A
|
F41A 23
|
F41A 23/34
|
FR2896840
|
A1
|
DISPOSITIF DE COUPLAGE DE DEUX ELEMENTS MECANIQUES
| 20,070,803 |
La présente invention se rapporte aux dispositifs de couplage notamment entre deux éléments mécaniques coaxiaux ou concentriques. Plus précisément, elle concerne un dispositif de couplage de lo deux arbres coaxiaux dans le prolongement l'un de l'autre, d'un pignon fou de boîte de vitesses avec son arbre porteur. Ce dispositif de couplage comporte un moyeu fixe sur l'un des arbres, un baladeur libre en translation et en rotation sur le moyeu, une cloche solidaire de l'autre arbre ou du pignon fou et des moyens de couplage tels que des is disques intercalés entre le moyeu et la cloche. Ce dispositif de couplage est à même d'égaliser par frottement les vitesses des deux arbres ou du pignon avec son arbre porteur, puis de transmettre par friction et sans glissement le mouvement et le couple entre le moyeu menant et l'arbre ou le pignon mené et inversement. Ce dispositif de 20 couplage utilise le couple de rotation reçu du moyeu pour générer une force induite axiale de serrage des moyens de couplage. Les publications US 6520041 et JP 8226501 décrivent des modes de réalisation de boîtes de vitesses automatiques à arbres parallèles faisant appel à des dispositifs de couplage de type 25 multidisque humide disposés entre un moyeu et un pignon fou de boîte de vitesses. Ces dispositifs ont des capacités importantes de synchronisation et de transmission de couple. Ces embrayages multidisques demandent des forces de serrage élevées fournies par des moyens hydrauliques. L'actionneur, sous forme de vérin hydraulique est 30 encombrant axialement, conduit à un dessin compliqué des pignons fous. La pression hydraulique est fournie par une pompe intégrée à la boîte de vitesses qui dégrade son rendement énergétique. La commande des différents récepteurs hydrauliques nécessite un distributeur et un réseau de perçage compliqué notamment dans les arbres et pénalisant le coût de la transmission. La présente invention vise à augmenter la compacité axiale des dispositifs de couplage, d'améliorer le rendement énergétique de la boîte de vitesses, et d'en réduire le coût. Pour cela l'invention propose un dispositif de couplage associé à io chaque pignon fou constitué de disques de friction alternativement liés au moyeu et au pignon fou, et qui utilise le couple de rotation reçu du moyeu pour générer une force induite axiale de serrage des disques. Dans ce but elle propose que les moyens de couplage disposés entre le moyeu et le pignon soient constitués d'au moins deux disques ts revêtus d'un matériau de friction dont au moins un est lié au moyeu et au moins un est lié au pignon. Le premier disque, qui fait office de disque de mise en pression de l'ensemble, est lié au moyeu par l'intermédiaire de rampe incliné transformant le couple de frottement en force axiale de serrage des 20 disques. Le dernier disque, qui fait office de plateau de réception de pression, est porté par le moyeu. II est lié en rotation par des pattes traversant radialement l'extension axiale du moyeu. Ce moyen de liaison peut être remplacé par des cannelures. Le dernier disque est 25 retenu axialemerit par des moyens d'arrêt axial de type anneau d'arrêt. Par cette disposition la totalité de l'effort induit est bouclé sur le moyeu est n'est pas transmis ni au pignon ni à l'arbre ni aux roulements de l'arbre. Pour améliorer les performances du dispositif de couplage, 30 diminuer les dissipations d'énergie par frottement entre les disques (qui ont une incidence non négligeable sur le couple de traînée global de la transmission par l'effet d'auto engageant du système), l'invention prévoit qu'au repos, les premier et dernier disques portés par le moyeu soient maintenus écartés par un dispositif élastique, par exemple des ressorts hélicoïdaux. Dans un premier mode de réalisation le disque de mise en pression de l'ensemble comporte une extension axiale sous les autres disques de friction, cannelée extérieurement, et lié à au moins un second disque. Cette disposition permet d'augmenter le nombre de faces de friction et donc le couple participant à la force induite de mise en pression de l'ensemble. io Dans un second mode de réalisation, tous les disques liés au moyeu sont entraînés directement par ce dernier. Dans un troisième mode de réalisation, au moins un disque est lié au moyeu par l'intermédiaire du plateau de réception. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront 1s à la lecture de la description détaillée qui suit pour la compréhension de laquelle on se reportera aux dessins annexés dans lesquels : la figure 1 est une coupe axiale du dispositif de couplage en position repos ou ouvert de deux arbres colinéaires selon un premier mode de réalisation; 20 - la figure 2 est une coupe axiale du même dispositif de couplage en position accouplée ou fermé; - la figure 3A est une vue partielle de la figure 1 de la zone de contact et d'entraînement entre le moyeu et le premier disque; - la figure 3B est une coupe selon A-A de la vue 3A des rampes 25 d'entraînement du premier disque par le moyeu; - la figure 4 est un second mode de réalisation du dispositif de couplage entre deux arbres colinéaires ; - la figure 5 est une application en double du premier mode de réalisation du dispositif pour le couplage entre un arbre et deux pignons 30 fou coaxiaux disposés en vis à vis; - la figure 6 est un second mode de réalisation du dispositif appliqué au couplage d'un pignon fou et d'un arbre. On voit sur la figure 1 l'ensemble d'un dispositif 10 pour le couplage en rotation d'un premier arbre menant 20 et d'un second arbre mené 30 placé dans le prolongement du premier. Les deux arbres peuvent être solidarisés par un dispositif de couplage 100. L'ensemble peut être contenu dans une enceinte étanche, non représentée, contenant un lubrifiant. Le dispositif de couplage peut lubrifié et refroidi par un dispositif adéquat et connu, non représenté, de circulation d'huile par exemple. Pour aider à la compréhension, les pièces similaires à fonction identique porteront les mêmes numéros dans les descriptions des différents modes de réalisation qui vont suivre. Le dispositif 100 est composé : - d'un moyeu 101, porté par l'arbre mené 20, lié en rotation à ce dernier par des cannelures et maintenu axialement par l'anneau d'arrêt 102. Sur sa périphérie extérieure sont répartis régulièrement des crans 101a d'entraînement du premier disque 103. Ces crans, conjugués aux crans 103a du disque 103, ont des flancs inclinés selon la représentation en coupe dans la figure 3b. Ainsi, à l'apparition d'un couple de rotation, les crans 101a et 103a vont se repousser mutuellement, et le disque 103 va se déplacer et appliquer une force axiale en direction des autres disques du dispositif 100. Conformément à l'invention, ce dispositif de couplage utilise le couple de rotation reçu du moyeu pour générer une force induite axiale de serrage des moyens de couplage. Le moyeu possède une excroissance 101b axiale cylindrique de centrage du disque 1, comportant à son extrémité une gorge 101c recevant l'anneau d'arrêt 104 du dernier disque 105 du dispositif de couplage. -d'un premier disque 103, dit de mise en pression axiale du dispositif, centré sur le moyeu 101, comportant des crans 103a d'entraînement, conjugués aux crans 101a du moyeu, ayant une extension radiale plane 103b de mise en pression de l'ensemble des disques, et possédant sur la périphérie extérieure de son excroissance axiale centrale des cannelures 103c d'entraînement d'au moins un disque intermédiaire 106 conformément au premier mode de réalisation de l'invention. Ainsi le couple de frottement au niveau du disque 106 est retransmis au disque 103 et participe ainsi et également à l'apparition de la force induite de serrage de l'ensemble. Enfin, ce premier disque comporte des évidements 103d recevant un des éléments du dispositif de séparation des disques au repos. - d'un second disque 105, de réception de la pression axiale du dispositif. Il possède un certain nombre d'excroissances radiales intérieures 105a qui traversent l'excroissance axiale du moyeu 101 dans ses évidements 101d. Ce croisement constitue le moyen d'entraînement lo du disque 105 par le moyeu 101. - un ensemble de disques plans 106, comportant au moins une face revêtue d'un matériau de friction et cannelés dans leur périphérie intérieure. Les disques 106 sont entraînés par le disque 103. - un ensemble de disques 107, comportant au moins une face 15 revêtue d'un matériau de friction et cannelés dans leur périphérie extérieure. Les disques 106 et 107 sont empilés en alternance. - un cloche 108 de réception du mouvement de rotation et du couple, cannelé intérieurement dans sa partie cylindrique extérieure, coopérant avec les disques 107. Elle est liée, par sa partie cylindrique 20 centrale, à l'arbre mené 30, par des moyens d'entraînement adéquat, par exemple des cannelures. enfin, un dispositif de séparation des disques au repos en position ouvert, constitué, par exemple de ressorts 109 hélicoïdaux répartis régulièrement dans les évidements 103d du premier disque 25 103. Sur la figure 2, le même dispositif 10 est représenté en position fermée active. L'actionnement est réalisé à partir d'un ensemble constitué d'une fourchette 110, portée par un axe coulissant 111 et comportant un roulement 112 encastré dans la fourchette. Le 30 déplacement transversal de la fourchette entraîne le déplacement transversal du disque de mise en pression 103. Le roulement 112 permet d'appliqué le déplacement et l'effort de fermeture et de pilotage du dispositif de couplage, d'un élément fixe à un élément tournant. L'effort appliqué par la fourchette doit être permanent durant toute la phase active du coupleur. L'effort appliqué étant modéré en raison de l'effet d'amplification des rampes conjuguées 101a et 103a, l'actionnement de la fourchette peut être réalisé par un dispositif électromécanique. Ce système électromécanique peut être de type mécaniquement irréversible, ce qui amenuise considérablement la consommation énergétique de fonctionnement. Conformément à l'invention, ce dispositif de couplage 100 à disques de friction ne lo nécessite pas de système hydraulique de mise en pression, et par conséquent pas pompe, pas de filtre, pas de distributeur et enfin pas de réseau. Le dispositif proposé est donc à même de simplifier et de réduire le coût de réalisation de l'organe de transmission l'utilisant. Sur la figure 4, nous présentons un deuxième mode de is réalisation du dispositif de couplage 10 représenté en position inactive ouverte. Il diffère principalement du premier mode par les liaisons entre le moyeu 101 et les disques 106. En effet, dans le premier mode de réalisation les disques 106 sont liés au moyeu 101 par l'intermédiaire du disque de mise en pression 103. A présent ces disques sont liés au 20 moyeu 101 par les cannelures 101e. Les disques 106 ne participent donc plus à l'établissement de la force induite de serrage. Pour obtenir une performance équivalente en transmission de couple il est nécessaire de modifier (augmentation) de l'angle de contact des rampes 101a et 103a du moyeu 101 et disque de mise en pression 103. 25 D'autres aménagements sont nécessaires, notamment les ressorts 109 sont à présent logés dans des évidements 101f du moyeu, l'anneau d'arrêt 104 ainsi que la gorge 101C sont transférées de la périphérie externe à la périphérie interne de l'excroissance 101b du moyeu. Sur la figure 5, nous présentons, en demi vue de manière 30 symétrique, en double et en position inactive, le premier mode de réalisation du dispositif de couplage 10 dans une application de couplage de pignon pour boîte de vitesses. La fourchette unique 110, par un déplacement axial vers la droite ou vers la gauche actionne l'un ou l'autre des dispositifs de couplage 10. Dans cette application l'arbre mené 30 de la figure 1 est remplacé par un pignon fou 50 concentrique à l'arbre. L'utilisation combiné de plusieurs dispositifs de couplage associés à autant de pignons fous permet de constituer une boîte de vitesses à arbres parallèles robotiser et fonctionnant sur une stratégie de changements de rapport sous comparable à la boîte automatique au sens général et plus particulièrement aux boîtes automatiques citées au début de ce document. Sur la figure 6, nous présentons, en demi vue et en position io inactive, un troisième mode de réalisation du dispositif de couplage 100 dans une application de couplage de pignon pour boîte de vitesses. Ce troisième mode de réalisation est proche du premier mode de réalisation dans la mesure où nous retrouvons une partie d'éléments identiques, le moyeu 101, le disque de mis en pression 103, les is disques 106 et 107, la cloche de transmission 108 le dispositif d'ouverture 109. Dans ce mode de réalisation où nous un disque 106 et un disque 107 supplémentaires, le disque 105 de réception de la pression axiale du dispositif présente une face d'appui 105a du premier disque 107 est décalée axialement de la face d'appui 105b du ressort 20 d'ouverture 109. Ainsi l'un des disques 106 est relié au moyeu par l'intermédiaire. Cette particularité permet de conserver un maximum d'éléments communs avec le premier mode de réalisation
|
Dispositif de couplage (10) d'un arbre menant (20) à un arbre mené (30) coaxial ou à un pignon (50) concentrique composé d' un moyeu (100) fixé sur ledit arbre (20), d'un ensemble de disques de friction (103, 105, 106, 107) propres à égaliser par frottement les vitesses de l'arbre (20) et de l'arbre (30) ou du pignon (50), d'une cloche (108), et actionné par l'intermédiaire d'une fourchette (110) caractérisé en ce que le disque de mise en pression (103) est centré sur le moyeu (101) et entraîné par ce dernier par l'intermédiaires de crans conjugués (101a, 103a) à flancs inclinés, propres à transformer le couple transmis en poussée axiale induite répercutée sur l'ensemble des disques.
|
1. Dispositif de couplage (10) d'un arbre menant (20) à un arbre mené (30) coaxial ou à un pignon (50) concentrique composé d' un moyeu (100) fixé sur ledit arbre (20), d'un ensemble de disques de friction (103, 105, 106, 107) propres à égaliser par frottement les vitesses de l'arbre (20) et de l'arbre (30) ou du pignon (50), d'une cloche (108), et actionné par l'intermédiaire d'un fourchette (110) io caractérisé en ce que le disque de mise en pression (103) est centré sur le moyeu (101) et entraîné par ce dernier par l'intermédiaires de crans conjugués (101a, 103a) à flancs inclinés, propres à transformer le couple transmis en poussée axiale induite répercutée sur l'ensemble des disques. 15 2. Dispositif de couplage selon la 1, caractérisé en ce qu'au moins un des disques (106) est lié en rotation au disque de mise en pression (103). 3. Dispositif de couplage selon la 1, caractérisé en ce que le disque de réception de pression (105) est porté, entraîné en 20 rotation et maintenu axialement sur le moyeu (101). 4. Dispositif de couplage selon la 1, caractérisé en ce que tous les disques (103, 105, 106) sont entraînés par le moyeu. 5. Dispositif de couplage selon la 3, caractérisé en ce qu'au moins un disque (106) est porté et entraîné en rotation par le 25 disque de réception de pression (105). 6. Dispositif (10) selon la 1 caractérisé en ce que entre le disque de mise en pression (103) et le disque de réception de pression (105) est disposé un ensemble élastique d'écartement de ces derniers.
|
F
|
F16
|
F16D
|
F16D 13
|
F16D 13/54
|
FR2891782
|
A1
|
STRUCTURE D'ABRI D'UNE SURFACE, EN PARTICULIER D'UN PLATEAU DE CHARGE
| 20,070,413 |
s La présente invention concerne une structure d'abri d'une surface, en particulier d'un plateau de charge, tel que plateforme de camion, de remorque, de wagon ou similaire pouvant occuper notamment deux positions extrêmes, 10 l'une déployée sous forme d'abri de ladite surface, l'autre de faible encombrement libérant au moins une partie de ladite surface, cette structure étant formée de mâts déplaçables le long d'au moins une structure de guidage entre lesdites positions longitudinales extrêmes et supportant une structure souple du genre bâche repliable à la manière d'un soufflet d'accordéon. 15 Le transport de marchandises, notamment le fret, sur un plateau de charge est une opération très courante dans de nombreuses industries. Ce transport nécessite des véhicules de conceptions diverses suivant le type de marchandises à déplacer, notamment suivant le type de contenant dans 20 lesquelles les marchandises sont stockées. En effet, les véhicules ne répondent pas aux mêmes exigences suivant qu'ils sont destinés à transporter des conteneurs volumineux ou un chargement formé de plusieurs contenants. Différents dispositifs ont été imaginés pour répondre aux différents cas de figure. 25 Le brevet FR 2 791 942 décrit un conteneur de transport à rideaux coulissants équipant une remorque de camion. Les rideaux du conteneur peuvent se replier vers l'arrière ou l'avant de la remorque de manière à laisser ladite remorque libre. On peut ainsi opérer le chargement de marchandises par le 30 haut ou le côté de la remorque, facilitant ledit chargement et la mise en place des marchandises. On déplie ensuite les rideaux afin de reformer la structure d'abri de la remorque et protéger la cargaison. Le dépliage des panneaux doit être possible indépendamment de la cargaison présente dans la remorque. Ainsi, les panneaux sont repliés de manière à faire saillie vers l'extérieur du camion. Les marchandises ne peuvent donc pas bloquer le dépliage des panneaux. Ce dispositif présente néanmoins un inconvénient. En effet, il n'est pas adapté au transport de conteneur. Une fois repliés, les panneaux font saillie vers l'extérieur du camion et dépassent donc du gabarit du véhicule. En présence d'un conteneur sur la remorque, il est impossible de déplier les panneaux pour venir recouvrir le conteneur. Or, il est interdit de rouler avec un véhicule dont certains éléments dépassent du gabarit. Un tel dispositif de transport ne permet donc pas le transport de marchandises classiques et de conteneurs. Le dispositif décrit dans la demande de brevet FR 2 645 494 permet de résoudre cet inconvénient. Ce document décrit une remorque pour véhicule susceptible de recevoir au moins un conteneur. Ladite remorque est constituée d'un plateau des coins duquel s'élèvent des montants verticaux. Ces montants verticaux sont reliés entre eux par deux longerons horizontaux. Les longerons sont équipés de moyens permettant leur écartement afin de charger la remorque avec un conteneur par le haut de manière aisée, notamment avec une grue. Cependant, les montants et les longerons n'étant pas démontables, il est difficile de réaliser un chargement de cargaison classique par le côté ou le haut avec une telle remorque. Le dispositif décrit dans ce document n'autorise donc pas un chargement aisé d'un conteneur ou d'une cargaison classique. Un but de l'invention est donc de proposer une structure d'abri d'une surface telle qu'un plateau de charge dont la conception permet notamment, indifféremment, le chargement par le haut ou l'un des côtés dudit plateau, d'un conteneur ou d'une cargaison classique. A cet effet, l'invention a pour objet une structure d'abri d'une surface, en particulier d'un plateau de charge, tel qu'une plateforme de camion, de remorque, de wagon ou similaire, pouvant occuper notamment deux positions extrêmes, l'une déployée sous forme d'abri de ladite surface, telle qu'un plateau de charge, l'autre de faible encombrement libérant au moins une partie de ladite surface, cette structure étant formée de mâts déplaçables le long d'au moins une structure de guidage entre lesdites positions longitudinales extrêmes et supportant au moins une structure, généralement souple, du genre bâche, repliable à la manière d'un soufflet d'accordéon, caractérisée en ce qu'il est prévu, entre deux mâts, au moins un montant relié auxdits mâts par l'intermédiaire de biellettes pour pouvoir être déplacé à volonté de part et d'autre du plan de déplacement des mâts de manière à autoriser, lors du repliement de l'abri, la formation des plis du soufflet soit à l'extérieur du périmètre délimité par les mâts, soit à l'intérieur de ce même périmètre. La possibilité de replier les montants de la structure d'abri indifféremment vers l'intérieur ou l'extérieur du périmètre délimité par ladite structure autorise notamment un chargement aisé d'une cargaison classique ainsi que le transport de conteneurs. L'invention sera bien comprise à la lecture de la description suivante 15 d'exemples de réalisation, en référence aux dessins annexés parmi lesquels, la figure 1 représente une vue partielle d'ensemble d'un plateau équipé d'une structure d'abri conforme à l'invention, 20 la figure 2 représente une vue partielle simplifiée en perspective d'une structure d'abri en position déployée, la figure 3 représente une vue partielle simplifiée de la structure d'abri de la figure 2 en position repliée vers l'extérieur du plateau, la figure 4 représente une vue partielle simplifiée de la structure d'abri de la figure 2 en position repliée vers l'intérieur du plateau, la figure 5 représente une vue partielle simplifiée du détail de la liaison entre 30 mâts et montants. Comme représenté à la figure 1, la structure 1, objet de l'invention, est principalement constituée d'une ossature articulée, généralement recouverte d'au moins une structure souple, telle qu'une bâche, (non représentée). Cette 25 structure 1 est solidarisée au plateau 2 de charge d'un camion afin de former une enceinte protectrice de la charge présente sur ledit plateau 2. L'ossature de la structure 1 d'abri se compose de mâts 4 verticaux montés à coulissement sur un chemin 5 de guidage ménagé sur le plateau 2, le long des bords s longitudinaux de ce dernier. Chaque chemin 5 de guidage est, de préférence, constitué d'un rail ouvert en direction de l'extérieur du plateau dans lequel les mâts 4 peuvent coulisser au moyen de galets 6 équipant leurs extrémités inférieures. Ces galets 6 sont portés par une platine 11 qui forme avec les galets 6 un chariot de support de mât 4. Le plateau 2 de charge comporte donc io deux séries de mâts 4 équipés de chariots, chaque série de mâts se déplaçant dans un rail ménagé le long d'un bord longitudinal du plateau 2. Des montants 7 verticaux sont disposés entre lesdits mâts 4 et reliés à ces derniers au moyen de biellettes 8. Lesdites biellettes 8 permettent d'articuler is l'ossature de la structure 1 de manière à pouvoir la replier. En effet, les montants 7 n'étant pas montés à coulissement dans le chemin de guidage, ils peuvent se déplacer latéralement par rapport au plateau 2 permettant ainsi de faire passer la structure 1 d'abri dans une position repliée. En position repliée de la dite structure 1, les montants 7 sont repoussés, vers l'intérieur ou 20 l'extérieur du plateau, afin que la structure 1 adopte une forme de soufflet d'accordéon. La figure 5 illustre le détail de la liaison entre montants 7 et mâts 4. Comme mentionné ci-dessus, deux mâts 4 sont reliés chacun par deux biellettes 8 25 sensiblement parallèles à un montant 7 parallèle aux mâts 4. Montant 7, mât 4 et biellettes forment à chaque fois un cadre articulé. Les biellettes 8 d'un cadre peuvent être reliées entre elles par des éléments 14 de panneaux pour renforcer la résistance mécanique de la structure. Chaque montant 7 est équipé à chacune de ses extrémités d'une pièce 12 de liaison du montant 7 30 aux biellettes 8. Ces biellettes 8 sont articulées sur ladite pièce 12 de liaison autour d'un axe parallèle à l'axe du montant 7 comme l'illustre la figure 5. Bien évidemment, d'autres modes de réalisation des biellettes 8 au montant 7 peuvent être envisagés sans sortir du cadre de l'invention. De la même manière, chaque autre extrémité de biellette 8 est articulée au chariot portant le mât 4 ou à une pièce portée par ledit mât. A nouveau, cette articulation est réalisée à l'aide d'un pivot d'axe parallèle à l'axe du mât 4. Comme mentionné ci-dessus, en position repliée de la structure 1, les montants s 7 peuvent se déplacer en direction de l'intérieur ou de l'extérieur du périmètre délimité par les mâts 4. Il est avantageux qu'un sens de repli des montants 7 soit privilégié par rapport à l'autre. Ainsi, il est prévu, au voisinage d'au moins une extrémité de chaque montant 7, une butée 9 mobile entre deux positions, l'une de verrouillage empêchant un déplacement du montant 7 dans une lo direction perpendiculaire au plan de déplacement des mâts 4, l'autre autorisant un déplacement du montant 7 dans ladite direction. Cette butée 9 permet, lors du repli de la structure, de définir un sens de repli privilégié dans lequel les opérations à effectuer sont rapides. En effet, pour replier ladite structure 1 d'abri, il suffit d'exercer une poussée sur une extrémité de ladite structure 1. 15 Cette poussée fait coulisser les deux séries de mâts 4 le long de leur chemin 5 de guidage respectif rapprochant ainsi les mâts 4 d'une série les uns des autres et actionnant les articulations des biellettes 8. L'actionnement des biellettes 8 entraîne alors un mouvement des montants 7 perpendiculairement à l'axe longitudinal du plateau 2 pour donner à la structure 1 une forme de 20 soufflet d'accordéon. La présence des butées 9 assure à l'opérateur effectuant la poussée que les montants 7 se replient tous dans le même sens. Dans un mode de réalisation préféré, la position de verrouillage de la butée 9 correspond à une position dans laquelle ladite butée 9 empêche le 25 déplacement du montant 7 en direction de l'intérieur du périmètre délimité par les mâts 4. Ainsi, le sens privilégié de repli des montants 7 correspond à un repli vers l'extérieur du plateau 2. Une simple poussée de l'opérateur entraîne donc un repli des montants vers l'extérieur du plateau 2 repliant ainsi la structure 1 d'abri de manière à ce qu'elle libère complètement la surface du 30 plateau 2. Ce mode de repli correspond à la position de transport de chargement classique. En effet, le plateau doit être dégagé pour permettre le chargement d'une cargaison par le haut ou le côté et ladite cargaison ne doit pas gêner le déploiement de la structure 1 d'abri une fois le chargement effectué. Une fois repliés vers l'extérieur, les montants 7 ne font pas saillie à l'intérieur du plateau 2, même lors de l'opération de dépliage. En position déverrouillée, la butée 9 permet le repli des montants 7 indifféremment dans l'une ou l'autre direction, c'est-à-dire vers l'intérieur ou s l'extérieur du périmètre délimité par le plateau 2. La butée 9 est généralement réalisée sous forme d'une pièce pivotante ou coulissante s'étendant à l'extérieur du périmètre de la surface à couvrir au niveau de la structure 5 de guidage en position déployée de la structure 1 d'abri, ladite butée 9 étant apte à pivoter suivant un axe parallèle au chemin 5 de guidage ou à coulisser lo suivant un axe perpendiculaire au chemin 5 de guidage, de manière à passer d'une position active à une position inactive. La position active correspond à la position de verrouillage dans laquelle seul le repli des montants 7 vers l'extérieur est possible. En position inactive les deux 15 sens sont envisageables. La délimitation et l'isolation du volume de chargement du plateau 2 sont réalisées au moyen d'une bâche venant à recouvrement dudit volume. Dans un mode de réalisation avantageux, la structure 1 d'abri supporte deux structures 20 souples du type bâche, l'une desdites structures souples venant à recouvrement des faces latérales de la structure 1 d'abri, l'autre venant recouvrir le toit de la structure 1 d'abri. La structure souple latérale est de préférence réalisée en deux parties, chacune d'elles couvrant une face latérale du volume de chargement. Cette conception permet un positionnement aisé de 25 la structure souple de toit indépendamment des structures souples latérales. Lesdites structures souples sont solidarisées à l'ossature de la structure 1 d'abri par des moyens intégrés à ces structures souples. En effet, les mâts 4 en regard sont reliés entre eux par une traverse 13 pour former une pluralité d'arceaux parallèles, chaque arceau étant équipé en outre de deux arches 16, 30 reliées de manière articulée audit arceau, pour passer d'une position déployée dans laquelle elles s'étendent de part et d'autre de l'arceau et forment des traverses supplémentaires, à une position de repli dans laquelle elles s'étendent en applique contre ledit arceau, chaque arche 16 étant logée au moins partiellement dans un fourreau de la structure souple de type bâche venant à recouvrement du toit de la structure 1 d'abri afin de garantir le guidage de cette dernière. Des fourreaux sont donc ménagés dans la bâche de toit afin de pouvoir y insérer les arches 16. De préférence, ces fourreaux (non représentés) sont obtenus par couture d'un empiècement sur la face intérieure de la bâche. Cet empiècement délimitant avec la bâche un conduit traversant. Cet empiècement est équipé de moyens auto-agrippants de type Velcro (marque déposée) pour passer d'une position ouverte, où l'introduction d'une traverse à l'intérieur du fourreau est possible, à une position fermée où traverse et bâche de toit sont solidaires. Des fourreaux sensiblement identiques peuvent io aussi être disposés sur la structure souple latérale de manière à la solidariser avec les montants 7. Dans ce cas, chaque montant 7 s'insère dans un fourreau ménagé sur la structure souple latérale. Les opérations nécessaires pour replier la structure 1 d'abri vers l'intérieur du is périmètre délimité par le plateau 2 vont maintenant être décrites. Le repli des montants 7 vers l'extérieur étant privilégié, il est nécessaire de déverrouiller les butées 9 afin de pouvoir procéder au repli dans l'autre direction. Les butées 9 ne sont en général pas accessibles directement depuis l'extérieur du plateau 2. Elles sont en effet recouvertes par la structure souple latérale. Ainsi, la 20 structure souple latérale du genre bâche supportée par la structure 1 d'abri est repliable vers l'extérieur, au niveau de sa base, pour former un rabat maintenu en applique contre la face externe de la bâche par des moyens de maintien appropriés, de manière à faciliter l'accès aux butées 9 de verrouillage. On relève donc la bâche au niveau du chemin 5 de guidage à la manière d'un 25 ourlet, afin de découvrir les butées 9. Un système de sangles disposées sur la longueur de ladite structure souple permet de maintenir la bâche en position pendant que l'opérateur opère le déverrouillage des butées 9. Pour replier la structure en positionnant les montants 7 vers l'intérieur, on 30 commence par ouvrir la porte arrière du plateau 2 et désolidariser le cadre de ladite porte arrière du plateau. En effet, en position de transport, le cadre de la porte arrière est évidemment immobilisé par rapport au plateau 2 de manière à éviter un coulissement et un repli involontaires de la structure 1 d'abri. On relève ensuite la bâche latérale au moyen des sangles puis on déverrouille les s butées 9 de manière à autoriser le déplacement des montants 7 vers l'intérieur du plateau 2. De préférence, on ne déverrouille pas la butée 9 équipant le montant 7 situé le plus vers l'arrière du plateau 2. On dispose ainsi d'une structure rigide pour effectuer plus facilement une poussée sur la structure 1 d'abri. On oriente ensuite légèrement chaque montant 7 et l'articulation lui correspondant vers l'intérieur du plateau 2. Ainsi, une simple poussée va provoquer le repli des montants 7 dans le sens souhaité. On opère alors une poussée sur le cadre arrière de la structure 1 d'abri de manière à faire coulisser les mâts 4 et à replier ladite structure 1 en forme de soufflet d'accordéon. Une fois la structure 1 d'abri repliée, on déverrouille alors la dernière butée afin de replier le dernier montant 7. Dans un mode de réalisation préféré, il est prévu, couplable aux mâts 4 d'extrémité de la structure, une arche 10 rigide pour délimiter les faces avant et arrière de la structure 1 d'abri, l'une des arches dite arrière servant à la réception des portes de fermeture de la structure 1. Ces arches supplémentaires permettent de rigidifier les extrémités de la structure 1 d'abri. Elles permettent notamment à un opérateur d'effectuer seul l'opération de repli, principalement l'étape de poussée. La position repliée vers l'intérieur des montants 7 correspond à la position de transport de conteneur. En effet, le plateau étant libre, le chargement d'un tel conteneur, au moyen d'une grue par exemple, est possible. De plus, les montants 7 ne dépassant pas du gabarit du plateau 2, le transport sur route du conteneur est autorisé. Une fois repliée, la structure 1 d'abri est généralement placée à l'avant du plateau. Cependant, les arches 10 rigides d'extrémité sont pourvues de moyens de verrouillage empêchant, en position active, tout repli desdites arches 10 vers l'intérieur du plateau 2 comme vers l'extérieur pour faciliter le guidage de ladite structure 1. En rigidifiant les arches 10 de la structure 1 d'abri, on dispose d'un cadre indéformable sur lequel les efforts de poussée sont uniformément répartis. On peut ainsi faire coulisser les deux côtés de ladite structure 1 le long des deux chemins 5 de guidage parallèles, en ne poussant que sur l'un des côtés de la structure 1 d'abri. Il doit être noté que l'invention a plus particulièrement été décrite pour une application à l'abri d'un plateau de charge. Toutefois, une telle structure d'abri peut être utilisée pour la couverture de n'importe quelle surface sans sortir du cadre de l'invention
|
L'invention concerne une structure (1) d'abri d'une surface, en particulier d'un plateau (2) de charge, pouvant occuper notamment deux positions extrêmes, l'une déployée sous forme d'abri de ladite surface, l'autre de faible encombrement libérant au moins une partie de ladite surface, cette structure étant formée de mâts (4) déplaçables le long d'au moins une structure (5) de guidage entre lesdites positions longitudinales extrêmes et supportant au moins une structure, généralement souple, du genre bâche, repliable à la manière d'un soufflet d'accordéon.Cette structure est caractérisée en ce qu'il est prévu, entre deux mâts (4), au moins un montant (7), relié auxdits mâts par l'intermédiaire de biellettes (8), pour pouvoir être déplacé à volonté de part et d'autre du plan de déplacement des mâts (4), de manière à autoriser, lors du repliement de l'abri, la formation des plis du soufflet soit à l'extérieur du périmètre délimité par les mâts (4), soit à l'intérieur de ce même périmètre.
|
1. Structure (1) d'abri d'une surface, en particulier d'un plateau (2) de charge, tel qu'une plateforme de camion, de remorque, de wagon ou similaire, pouvant s occuper notamment deux positions extrêmes, l'une déployée sous forme d'abri de ladite surface, telle qu'un plateau (2) de charge, l'autre de faible encombrement libérant au moins une partie de ladite surface, cette structure étant formée de mâts (4) déplaçables le long d'au moins une structure (5) de guidage entre lesdites positions longitudinales extrêmes et supportant au moins io une structure, généralement souple, du genre bâche, repliable à la manière d'un soufflet d'accordéon, caractérisée en ce qu'il est prévu, entre deux mâts (4), au moins un montant (7), relié auxdits mâts par l'intermédiaire de biellettes (8), pour pouvoir être déplacé à volonté de part et d'autre du plan de déplacement des mâts (4), de 15 manière à autoriser, lors du repliement de l'abri, la formation des plis du soufflet soit à l'extérieur du périmètre délimité par les mâts (4), soit à l'intérieur de ce même périmètre. 2. Structure (1) d'abri selon la 1, 20 caractérisée en ce qu'il est prévu, au voisinage d'au moins une extrémité de chaque montant (7), une butée (9) mobile entre deux positions, l'une de verrouillage empêchant un déplacement du montant (7) dans une direction perpendiculaire au plan de déplacement des mâts (4), l'autre autorisant un déplacement du montant (7) dans ladite direction. 25 3. Structure (1) d'abri selon la 2, caractérisée en ce que la position de verrouillage de la butée (9) correspond à une position dans laquelle ladite butée (9) empêche le déplacement du montant (7) en direction de l'intérieur du périmètre délimité par les mâts (4). 4. Structure (1) d'abri selon la 2, caractérisée en ce que la butée (9) est réalisée sous forme d'une pièce pivotante ou coulissante s'étendant à l'extérieur du périmètre de la surface à io 30couvrir au niveau de la structure (5) de guidage en position déployée de la structure (1) d'abri, ladite butée (9) étant apte à pivoter suivant un axe parallèle au chemin (5) de guidage ou à coulisser suivant un axe perpendiculaire au chemin (5) de guidage, de manière à passer d'une position active à une position inactive. 5. Structure (1) d'abri selon l'une quelconque des 2 à 4, caractérisée en ce que la structure souple du genre bâche, supportée par la structure (1) d'abri, est repliable vers l'extérieur au niveau de sa base, pour io former un rabat maintenu en applique contre la face externe de la bâche par des moyens de maintien appropriés, de manière à faciliter l'accès aux butées (9) de verrouillage. 6. Structure (1) d'abri selon l'une quelconque des 1 à 5, 15 caractérisée en ce qu'elle supporte deux structures souples du type bâche, l'une desdites structures souples venant à recouvrement des faces latérales de la structure (1) d'abri, l'autre venant recouvrir le toit de la structure (1) d'abri. 7. Structure (1) d'abri selon la 1, 20 caractérisée en ce que les mâts (4) en regard sont reliés entre eux par une traverse (13) pour former une pluralité d'arceaux parallèles, chaque arceau étant équipé, en outre, de deux arches (16), reliées de manière articulée audit arceau, pour passer d'une position déployée dans laquelle elles s'étendent de part et d'autre de l'arceau et forment des traverses supplémentaires, à une 25 position de repli dans laquelle elles s'étendent en applique contre ledit arceau, chaque arche étant logée au moins partiellement dans un fourreau de la structure souple de type bâche venant à recouvrement du toit de la structure (1) d'abri afin de garantir le guidage de cette dernière. 30 8. Structure (1) d'abri selon la 1, caractérisée en ce que chaque montant (7) s'insère dans un fourreau ménagé sur la structure souple de type bâche venant à recouvrement des faces latérales de la structure (1) d'abri. 11 9. Structure (1) d'abri selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce qu'il est prévu, couplable aux mâts (4) d'extrémité de la structure, une arche (10) rigide pour délimiter les faces avant et arrière de la structure (1) d'abri, l'une des arches dite arrière servant à la réception des portes de fermeture de la structure (1). 10. Structure (1) d'abri selon la 9, caractérisé en ce que les arches (10) rigides d'extrémité sont pourvues de lo moyens de verrouillage empêchant, en position active, tout repli desdites arches (10, 11) vers l'intérieur du plateau (2) comme vers l'extérieur pour faciliter le guidage de ladite structure (1).
|
B
|
B60,B62
|
B60P,B60J,B62D
|
B60P 7,B60J 5,B60J 7,B62D 33
|
B60P 7/04,B60J 5/06,B60J 7/10,B62D 33/02
|
FR2896126
|
A1
|
HUILE POUR FRITURE ET ASSAISONNEMENT CONSTITUEE D'HUILES BRUTES ET RAFFINEES APPARTENANT AU REGNE VEGETAL ET ANIMAL AVEC PROFIL EN ACIDES GRAS PARTICULIER ET TENEUR EN VIT.E ET D GARANTIE.
| 20,070,720 |
La présente invention concerne une huile pour friture et assaisonnement équilibrée en acides gras Oméga 6 et Oméga 3, constituée d'un mélange d'huiles raffinées et/ou brutes appartenant au règne végétal et animal. Les caractéristiques de cette huile sont les suivantes : - pourcentage en acides gras saturés = 25 % - pourcentage en acides gras monoinsaturés = 60 % - pourcentage en acides gras polyinsaturés = 15 % - rapport acides gras oméga 6 (acide linoléïque C18 :2 cis ) /acides gras équivalent oméga 3 (acide alpha linolénique + EPA et DHA ; uniquement les isomères cis) = inférieur ou égal à 5 - acide linolénique (C18 :3 ù isomères cis + trans) = inférieur à 2 % - acide alpha linolénique ( isomères cis) = supérieur ou égal à 0.6 % - teneur en cholestérol = inférieure à 150 mg pour 100 g -vitamine E (alpha tocophérol équivalent) permettant la mention naturellement riche en vitamine E avec un ordre de grandeur de 30 mg pour 100 g - teneur en vitamine D3 = inférieure à 5 microgrammes pour 100 g Cette huile pourra revendiquer les mentions suivantes : - naturellement riche en vitamine E - huile végétale pour friture et assaisonnement 20 -participe/contribue au rééquilibrage des apports en acides gras oméga 3 les acides gras Oméga 3 participent/contribuent au bon fonctionnement du système cardiovasculaire - enrichi en vitamine D équilibrée en Oméga 6 et Oméga 3 25 Sur le plan organol.eptique cette huile pourra ou non présenter un goût de fruit et/ou de graines. L'originalité de cette invention réside dans le fait que ce nouveau produit, inédit à ce jour, peut être utilisé à chaud ou à froid. 10 15
|
Huile pour friture et assaisonnement constituée d'huiles brutes et raffinées appartenant au règne végétal et animal équilibrée en oméga 6 et oméga 3 et pouvant supporter la friture car la teneur en acide linolénique ne dépasse pas 2 % comme le prévoit la législation.
|
1) Huile pour friture et assaisonnement caractérisée par la présence d'acides gras oméga 6 et d'acides gras oméga 3 dont le rapport en acide linoléïque sur équivalent acide alpha linolénique est inférieur ou égal à 5 , l'apport en acide alpha linolénique est supérieur à 0.6 g/100g, la teneur en cholestérol est inférieure à 150 mg/100 g. 2) Huile pour friture et assaisonnement caractérisée par une teneur en acide linolénique inférieure à 2 % selon la 1 3) Huile pour friture et assaisonnement caractérisée par son goût fruité selon la 1 4) Huile pour friture et assaisonnement caractérisée par ses teneurs en vitamine E (de l'ordre de 30 mg/l00 g) et en vitamine D3 (5 micro grammes/l00 g) selon la 1
|
A
|
A23
|
A23D,A23L
|
A23D 9,A23L 5,A23L 27
|
A23D 9/00,A23L 5/10,A23L 27/60
|
FR2889033
|
A1
|
VETEMENT AJUSTE
| 20,070,202 |
La présente invention concerne un vêtement, notamment de sport, de type ajusté et conçu pour être porté sur une partie supérieure et/ou inférieure du corps. De tels vêtements sont couramment utilisés, par exemple sous forme de collants portés sur la partie inférieure du corps pour la pratique de la course à pied. II est connu par exemple par le US 5 367 708 de concevoir des parties en matériau moins extensible que d'autres dans des zones déterminées du collant, ces parties moins extensibles couvrant certains muscles, mais pas d'autres. Ce document décrit également un tel principe adapté à des vêtement de type tee-shirt ou chaussettes. Ces vêtements connus sont en fait conçus pour exercer un effet de bandage, ayant une fonction support des muscles et articulations concernés de façon à éviter les blessures. Par le EP 1 250 858, il est connu de réaliser des vêtements près du corps, constitués de panneaux élastiques reliés par des coutures, les coutures étant disposées de façon à réduire l'extensibilité des panneaux et augmenter l'effet de retenue/contention. Les vêtements sont très près du corps et extrêmement difficiles à enfiler, en effet tout glissement relatif du vêtement par rapport à la peau de l'utilisateur doit être évité. Par le WO 98/36652 il est connu de réaliser des vêtements ajustés constitués d'un tissu de base élastique tel que du lycra sur lequel sont cousues des bandes de résistance élastique. 2 0 Ces bandes élastiques exercent une résistance élastique au mouvement de façon à aider à la musculation du corps. Il est également connu par le FR 2 548 892 et le FR 2 597 123 de concevoir des articles de contention à usage médical ou sportif, constitués de fils élastiques tricotés selon un processus spécial pour obtenir le degré de contention souhaité. De tels articles sont destinés à améliorer 2 5 la circulation du sang. Le EP 0 934 043 concerne également un bas de contention constitué de fils élastiques tricotés exerçant une contention plus importante au niveau du mollet qu'au niveau du pied et destinés plus spécifiquement à l'activité sportive. Ce bas est porté pendant l'effort et après l'effort de façon à améliorer la récupération, 3 0 surtout en cas de transport prolongé ou de piétinement après l'effort. En améliorant la circulation sanguine, ces bas de contention permettent de réduire fortement les crampes, dysesthésie et la lourdeur et fatigabilité des jambes et facilitent la récupération sanguine. Un but de la présente invention est de proposer un vêtement ajusté permettant d'améliorer la circulation sanguine et de faciliter la récupération après un effort. 3 5 Un autre but de la présente invention est de proposer un vêtement ajusté permettant un effet de massage. Un but de la présente invention est également de fournir une autre conception de vêtement de sport ajusté, permettant notamment d'en faciliter la fabrication et/ou d'en améliorer l'esthétique. Ce but est atteint dans la présente invention par le fait que le vêtement de sport est constitué principalement d'un laminé textile extensible/film élastique dans au moins une zone du vêtement entourant une zone du corps. Le matériau textile peut être un textile classique type jersey, maille avec ou sans fibres élastiques tel que l'élasthanne, lycra , spandex, PBT, PET, tandis que le film élastique sera de préférence un film de type PU tel qu'un film TEKFILM de type Tradel, c'est-à-dire en un matériau ayant de grandes caractéristiques d'élasticité. La combinaison textile extensible/film élastique permet d'obtenir un vêtement très élastique pouvant stimuler, supporter et/ou masser l'ensemble des muscles, ainsi qu'améliorer la circulation sanguine et lymphatique pour l'exercice d'une pression de contention. Par ailleurs la structure laminée permet de faire varier très simplement le degré d'élasticité du vêtement en faisant varier simplement l'épaisseur, le type ou le degré de recouvrement du film élastique sur une surface donnée. La structure laminée permet, par son approche modulaire, de changer très facilement la fabrication puisqu'un simple changement du film ou de la découpe de celui-ci permet, pour un même patronage du tissu de base, de changer les caractéristiques de l'ensemble du vêtement. 2 0 La fabrication est beaucoup plus simple et souple puisqu'elle ne nécessite pas de réglages longs, délicats et fastidieux de machines de tricotage comme pour les bas de contention connus. Par ailleurs le collage du film élastique, au lieu de l'assemblage par couture comme dans le WO 98/36652 permet un meilleur confort du vêtement, sans création "d'effet ficelle", inconfortable. La colle utilisée pour la structure laminée participe également à la "raideur élastique" ou degré de contention de l'ensemble Le film élastique peut être laminé sous une forme continue c'est-à-dire sans discontinuité. Selon un mode de réalisation le film est prédécoupé avant laminage, c'est-à-dire collage, de 3 0 façon à constituer des zones d'aération sur le tissu. Ces découpes pourront être effectuées selon un schéma répétitif et régulier de façon à envelopper et stimuler les muscles de manière homogène et uniforme. Les découpes pourront au contraire être selon un motif répétitif asymétrique de façon à donner au vêtement des raideurs ou pressions de contention plus importantes selon des directions déterminées. 3 5 La structure laminée permet donc également de modifier très facilement l'esthétique du vêtement en changeant simplement le motif des découpes du film. De toute façon l'invention sera mieux comprise et d'autres caractéristiques de celle-ci seront mises en évidence à l'aide de la description qui suit en référence au dessin schématique annexé dans lequel: - la figure 1 est une vue de devant d'un collant selon l'invention, - la figure 2 est une vue de côté du collant de la figure 1, - la figure 3 est une vue de derrière du collant de la figure 1, la figure 4 illustre un premier motif de découpe du film élastique, - la figure 5 illustre un second motif de découpe du film élastique, - la figure 6 est une vue en coupe selon VI VI de la figure 3, la figure 7 est une vue similaire à la figure 6 illustrant un autre mode de réalisation, - la figure 8 est une vue similaire à la figure 6 illustrant un autre mode de réalisation, la figure 9 est une vue de devant d'un tee-shirt selon l'invention, la figure 10 est une vue de derrière du tee-shirt de la figure 9. Les figures 1 à 3 illustrent l'application de la présente invention à un collant 10 destiné notamment à la course à pied. Ce collant présente une partie "devant" 20 représentée sur la figure 1 et une partie "derrière" 30 représentée sur la figure 3. Ainsi que le montrent ces figures, ce collant 10 est constitué sur la majeure partie de sa surface, à la fois devant 20 et derrière 30, d'un laminé 50 selon l'invention. Ainsi que le montre la figure 6 le laminé 50 est constitué d'une première couche de 2 0 matériau textile 51 et d'une seconde couche de film élastique 52, ces deux couches étant contrecollées. Le matériau textile est un matériau de type jersey, maille, ... en coton, polyester, polyamide, c'est-à-dire toute maille extensible. Il peut également être constitué d'un tissu comportant des fibres élastiques telles qu'élasthanne, lycra , spandex, PBT, PET.Ce matériau textile est un tissu extensible du fait de sa construction (jersey), ou des fibres le constituant. Il est plus ou moins élastique. Selon un mode de réalisation il est en matériau aéré de type maille, filet ("mesh") et/ou évacuant l'humidité et/ou bactéricide tel que du XStatic . Le film élastique 52 est par exemple un film PU tel que vendu sous la dénomination 30 commerciale Tradel ou Tekfilm de Framis, ou un film PU vendu par Bemis. Ce peut être également du PVC ou silicone. Ces films PU sont obtenus par enduction de couches de polyéruthane superposées, la stratification permettant d'obtenir une surface adhésive. Le film élastique de PU, PVC, silicone peut également être un dépôt direct sans adhésif supplémentaire, par exemple par enduction ou sérigraphie. Le film peut être collé sur le tissu par pressage à chaud ou être fourni directement laminé sur le tissu. Dans l'exemple représenté le film élastique est un film PU. Il est prédécoupé avant collage et comporte donc des découpes ou ouvertures 53. Ces découpes 53 peuvent avoir une forme polygonale, en l'occurrence hexagonale, comme représenté sur les figures 1 à 3 et 4. Cette forme polygonale peut être régulière ou symétrique de façon que la contrainte élastique exercée par le film PU soit régulière. La forme polygonale peut également être asymétrique, et par exemple rectangulaire pour que la contrainte élastique ne soit pas uniforme. Les découpes 53 peuvent également avoir une forme courbe, symétrique par exemple circulaire, ou asymétrique par exemple en forme d'ellipse comme représentée sur la figure 5. Les découpes 53 permettent de conférer à l'ensemble du vêtement une bonne respirabilité, aération, puisque le tissu de base 51 n'est alors pas recouvert et apparaît à travers celles-ci. Si une telle respirabilité n'est pas souhaitée, par exemple pour un vêtement d'hiver, il peut être prévu que le film 52 soit uniforme, et donc sans découpes, comme représenté sur la figure 7. Le film PU 52 peut également être déposé sous forme de plots 52 (cf. figure 8), de formes hémisphériques ou autres qui font saillie par rapport à la couche de textile 51 et peuvent donc avoir un effet massage. L'effet massage est également obtenu avec les découpes du fait de glissement relatif du vêtement par rapport à la peau de l'utilisateur. Dans ce cas les plots 52 seront plutôt positionnés à l'intérieur du vêtement, ils pourront cependant être aussi à l'extérieur. Dans tous les cas le laminé fournit également un effet esthétique/décoratif très appréciable. Cet effet pourra être renforcé par des effets de couleur (en utilisant par exemple un film élastique de couleur contrastée par rapport au textile support), d'impression (en couleur et/ou en relief) du film élastique; en jouant également sur les épaisseurs et/ou relief du film élastique, etc. le film élastique pourrait également servir à coller un autre tissu prédécoupé de la même façon pour un effet esthétique particulier. Dans ce cas le film élastique est un film de 2 5 collage double adhésion. De façon similaire, les motifs de découpe pourront être réguliers ou irréguliers pour des raisons également esthétiques. Dans tous les cas le patronage du vêtement, au moins dans les zones de contention, correspond à des dimensions inférieures à celles du corps de l'utilisateur de façon que le tissu 3 0 soit mis sous tension lors de l'enfilage et puisse exercer l'action de contention élastique/massage souhaitée. Des essais de traction à l'aide d'une machine de traction de type Adamel Lhomargy montrent que le simple collage filin PU sur un matériau plus ou moins extensible permet d'augmenter notablement (en l'occurrence multiplier par 3 dans l'exemple ci-dessous), la résistance élastique du tissu. Le tableau ci-dessous indique les valeurs d'effort de traction en N/an devant être exercées pour un tissu recouvert ou non de film élastique. Tissu Seul Avec film élastique Tradel Power lycra 1,44 4,5 Malaga lycra 1,26 4, 75 Comme le montrent également les figures 1 à 3, le laminé sera interrompu dans les zones du vêtement correspondant aux parties les plus thermogènes du corps. Dans l'exemple représenté sur les figures 1 à 3, ces zones les plus thermogènes et donc dépourvues de film élastique sont les zones d'articulation des genoux respectivement avant 23 et arrière 33, et les zones du bassin 21 et postérieur 31 et ne comportent donc que la couche textile 51. Elles peuvent également être en un autre matériau textile plus aéré. Les parties supérieures avant 22 et arrière 32, les parties tibias 24 et mollets 34 sont donc complètement recouvertes par le laminé 50 selon l'invention, en d'autres termes la cuisse et la jambe sont complètement entourées ou enveloppées par le laminé. Des fermetures à glissières 40 sont prévues à l'extrémité inférieure des mollets 34 pour permettre l'ouverture du collant dans le bas des jambes et faciliter son enfilage. Ces fermetures peuvent également être prévues sur le devant du vêtement et/ou remplacées pars d'autres types de fermetures à pression, bouton, etc. Les figures 9 et 10 illustrent l'application de l'invention à un tee-shirt 60 de type manches longues. Dans ce cas le laminé 50 couvre et enveloppe complètement le devant 72 et le dos 82 du buste ainsi que les zones respectivement avant 76 et arrière 86 des bras et avant bras. De même que dans le cas précédent le laminé 50 est interrompu dans les zones du vêtement 2 0 correspondant aux zones les plus thermogènes du corps, en l'occurrence les coudes 73, 83, les zones d'aisselle/articulation d'épaule 71, 81, les zones de poignet 74, 84 et les parties latérales de la taille 75, 85 et est remplacé dans ces zones par un matériau textile plus aéré. La présente invention n'est pas limitée aux seuls exemples de réalisation décrits ci-avant à titre d'exemples non limitatifs et peut également être appliquée à d'autres vêtements et notamment tee-shirt à manches courtes, maillot, sans que l'on sorte pour autant du cadre de la présente invention. Le laminage de film élastique peut également n'être effectué que sur certaines parties du vêtement selon le degré de contention, et/ou technicité du vêtement recherché sur les parties correspondantes du corps. 3 0 Par exemple dans le cas d'un collant, on peut envisager de n'avoir l'effet contention que dans la zone mollet où l'effet contention est important pour la circulation sanguine et le laminage ne sera donc effectué que sur la jambe c'est-à-dire la partie s'étendant du genou au pied. On peut également souhaiter n'avoir de la contention ou un effet massage que dans les zones de la cuisse, etc
|
Vêtement de sport, caractérisé en ce qu'il est constitué principalement d'un laminé textile extensible (51)/film élastique (52).Vêtement de sport selon la revendication 1, caractérisé en ce que le film élastique (52) est un film PU, PVC, silicone.Vêtement de sport selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que le film (52) est prédécoupé avant laminage de façon à constituer des zones d'aération sur le tissu.
|
1. Vêtement de sport, caractérisé en ce qu'il est constitué principalement d'un laminé 5 textile extensible (51)/film élastique (52) dans au moins une zone (22,32;24,34; 72,82; 76,86) du vêtement. 2. Vêtement de sport selon la 1, caractérisé en ce que le film élastique (52) est un film PU, PVC, silicone. 3. Vêtement de sport selon les 1 ou 2, caractérisé en ce que le film élastique (52) est un film continu. 4. Vêtement de sport selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que le film 15 (52) est prédécoupé avant laminage de façon à constituer des zones d'aération sur le tissu. 5. Vêtement de sport selon la 4, caractérisé en ce que les découpes (53) du film forment un schéma répétitif 6. Vêtement de sport selon la 4, caractérisé en ce que les découpes (53) délimitent des trous polygonaux. 7. Vêtement de sport selon la 4, caractérisé en ce que les découpes (53) 2 5 délimitent des trous de forme courbe. 8. Vêtement de sport selon les 1 ou 2, caractérisé en ce que le film (52) est posé sous forme de plots. 3 0 9. Vêtement de sport selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que les zones les plus thermogènes (21,23,33; 71,73,74; 81,83,85) sont dépourvues de film. 10. Vêtement de sport selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce que le matériau textile (51) est aéré. 11. Vêtement de sport selon l'une des 1 à 10, caractérisé en ce qu'il s'agit d'un collant et en ce que le laminé couvre au moins la partie jambe (24,34) de ce collant.
|
A
|
A41,A61
|
A41D,A41B,A61F,A61H
|
A41D 13,A41B 11,A41D 31,A61F 13,A61H 7
|
A41D 13/00,A41B 11/00,A41D 13/02,A41D 31/00,A61F 13/08,A61H 7/00
|
FR2895729
|
A1
|
EMBALLAGE D'UN OBJET PAR SUSPENSION
| 20,070,706 |
La présente invention concerne le domaine technique de l'emballage au sens général et elle vise, plus précisément, un emballage ou un conditionnement d'un objet à l'aide d'une membrane ou d'un film souple, afin d'assurer le maintien de l'objet par suspension ou flottaison. Des emballages de protection sont souvent utilisés quand des objets transportés demande une protection vis-à-vis de chocs, de vibrations ou de chutes. Tel est le cas, par exemple, d'objets fragiles incorporant des composants électroniques. Pour protéger de tels objets, il est connu de faire appel à un emballage du type à suspension. D'une manière classique et tel que cela est décrit, par exemple, par le brevet US 6 302 274, un tel emballage comporte une caisse, à l'intérieur de laquelle sont disposés deux éléments de calage se présentant chacun sous la forme d'un cadre délimitant une ouverture recouverte d'un film ou d'une membrane souple. L'objet à protéger est pris en sandwich entre les deux films souples des éléments de calage, de sorte que l'objet se trouve en contact avec aucune partie rigide de la caisse. De manière supplémentaire, un tel emballage permet de protéger les produits contre les poussières. Il doit être considéré qu'un tel emballage est à même de ne pas donner entière satisfaction lors de chutes ou de chocs particulièrement sévères. L'objet de l'invention vise à remédier aux inconvénients de l'état de la technique en proposant un nouvel emballage par suspension d'un objet conçu pour protéger l'objet, même en cas de chute ou de choc violent. Pour atteindre un tel objectif, l'emballage selon l'invention comporte des moyens assurant une liaison entre les éléments de calage et la caisse, de manière à maintenir en position l'objet à l'intérieur de la caisse. Le blocage des éléments de calage par rapport à la caisse assurent, en cas de choc, un non déplacement intempestif des éléments de calage qui continuent à assurer pleinement leur fonction de protection de l'objet. Selon une variante préférée de réalisation, l'emballage comporte des moyens de liaison entre chaque élément de calage et la caisse. Avantageusement, les moyens de liaison sont du type à encliquetage ou à engagement complémentaire. Ainsi, les moyens de liaison à encliquetage comportent des moyens de liaison mâle coopérant avec des moyens de liaison femelle complémentaires. Dans la forme de réalisation préférée, les moyens de liaison mâle sont constitués par des pattes destinées à s'engager dans des fentes constituant les moyens de liaison femelle. Par exemple, les pattes s'étendent en saillie à partir de chaque cadre de l'élément de calage, tandis que les fentes sont aménagées dans la caisse. Selon une variante de réalisation, le cadre de chaque élément de calage est muni, sur deux de ses côtés opposés, d'une patte. Avantageusement, chaque patte est formée par le prolongement d'un volet de rigidification s'étendant à partir du côté du cadre et traversant une encoche aménagée dans une paroi du cadre. Diverses autres caractéristiques ressortent de la description faite ci-dessous en référence aux dessins annexés qui montrent, à titre d'exemples non limitatifs, des formes de réalisation de l'objet de l'invention. La fig. 1 est une vue en coupe élévation d'un exemple de réalisation d'un emballage conforme à l'invention. La fig. 2 est une vue en coupe élévation prise sensiblement selon la ligne de coupe II-II de la fig. 1. La fig. 3 est une vue d'un exemple de réalisation d'un élément de calage faisant partie d'un emballage conforme à l'invention. Les fig. 1 et 2 illustrent un emballage ou un conditionnement 1 conforme à l'invention, adapté pour protéger un objet 2 au sens général par une technique, dite de suspension ou de flottaison. L'emballage 1 présente une forme et une dimension adaptées à la taille de l'objet 2 qui peut être de toute nature, par exemple à caractère électronique. Dans l'exemple illustré, l'objet 2 est une imprimante. L'emballage 1 comporte une boîte ou une caisse 3, à caractère rigide, telle qu'une caisse américaine réalisée en carton. La caisse 3 délimite un volume interne 4, accessible par un passage 6 destiné à être fermé par un couvercle 7. Dans l'exemple illustré, la caisse 3 présente une forme parallélépipédique en comportant un fond 9, à partir duquel s'élèvent quatre parois latérales 10, munies chacune d'un rabat 11 pour former le couvercle 7 venant fermer le passage 6. Dans l'exemple illustré, le passage 6 présente une section en forme de quadrilatère. Bien entendu, il pourrait être envisagé de conférer à la caisse une forme différente. L'emballage 1 selon l'invention comporte, également, au moins deux éléments de calage 14 destiné à être montés à l'intérieur de la caisse 3 en étant disposés de part et d'autre de l'objet 2, c'est-à-dire sur les côtés opposés de l'objet 2, tel que cela ressort clairement des fig. 1 et 2. Chaque élément de calage 14 se présente, tel que cela ressort plus précisément de la fig. 3, sous la forme d'un cadre 15 délimitant une ouverture 16 recouverte d'une membrane ou d'un film souple 17 destiné à être en contact, par friction, avec l'objet 2. Cet élément de calage 14 présente une forme ou un contour adapté, au jeu près, à la section de passage de la caisse 3, de manière à être introduit, à l'intérieur de la caisse, avec l'ouverture 16 s'établissant dans un plan sensiblement perpendiculaire aux parois latérales 10 de la caisse. Dans l'exemple de réalisation illustré, chaque élément de calage 14 comporte une ceinture périphérique 18 à partir de laquelle s'étendent, sensiblement à l'équerre, quatre parois 19 s'étendant sensiblement parallèlement entre elles. La ceinture périphérique 18 délimite, par son bord interne, l'ouverture 16 qui présente une section supérieure à la section de l'objet, de manière que ce dernier ne se trouve pas en contact avec l'élément de calage 14. La membrane souple 17 recouvre l'ouverture 16, la ceinture 18 et une partie des parois 19. La membrane souple 17 est fixée, par tous moyens appropriés, au cadre 15. Conformément à l'invention, l'emballage 1 comporte des moyens 21 assurant une liaison entre les éléments de calage 14 et la caisse 3, de manière à maintenir, dans une position fixe, l'objet 2 à l'intérieur de la caisse 3. Il doit être compris que ces moyens 21 assurent une liaison complète, entre les éléments de calage 14 et la caisse 3, de sorte que les éléments de calage se trouvent positionnés de manière fixe à l'intérieur de la caisse 3. Ainsi, en cas de choc ou de chute de l'emballage 1, les éléments de calage 14 continuent d'assurer leur fonction de suspension ou de flottaison pour l'objet, interdisant ainsi à l'objet de rentrer en contact avec les parois de la caisse. Bien entendu, ces moyens de liaison 21 sont réversibles ou 10 démontables pour autoriser le retrait des éléments de calage 14 par rapport à la caisse 3. Dans un exemple préféré de réalisation, l'emballage 1 comporte des moyens de liaison 21 entre chaque élément de calage 14 et la caisse 3. Selon une caractéristique avantageuse de réalisation, les moyens de 15 liaison 21 sont du type à encliquetage ou à engagement complémentaire. Ainsi, les moyens de liaison à encliquetage 21 comportent des moyens de liaison mâle 22 coopérant avec des moyens de liaison femelle 23 complémentaires. Tel que cela ressort plus précisément des fig. 2 et 3, les moyens de liaison mâle 22 sont constitués par des pattes destinées à 20 s'engager dans des fentes 23 constituant les moyens de liaison femelle. Dans l'exemple de réalisation illustré, les pattes 22 s'étendent en saillie à partir de chaque élément de calage 14, tandis que les fentes 23 sont aménagées dans la caisse. De manière plus précise, chaque patte 22 s'étend sensiblement à l'équerre à partir d'une paroi 19 de l'élément de calage 14. 25 Bien entendu, il pourrait être envisagé une solution inversée, dans laquelle les pattes 22 sont aménagées dans la caisse 3, tandis que les fentes 23 sont réalisées dans l'élément de calage. Selon une réalisation préférée illustrée à la fig. 3, chaque élément de calage 14 est pourvu, sur deux parois 18 opposées, d'une patte 22 30 s'étendant en saillie à partir de la face externe de l'élément de calage. Le conditionnement d'un objet 2, à l'aide d'un emballage 1 conforme à l'invention, découle directement de la description qui précède. Un élément de calage 14 est introduit à l'intérieur de la caisse 3 avec la membrane souple 17 tournée vers la partie supérieure, tel que cela ressort clairement des fig. 1 et 2. L'élément de calage 14 est glissé à l'intérieur de la caisse 3, jusqu'au moment où les pattes 22 coopèrent avec les fentes 23 de la caisse 3. L'élément de calage 14, dit inférieur, se trouve ainsi positionné de manière fixe à l'intérieur de la caisse 3. L'objet 2 est ensuite introduit à l'intérieur de la caisse pour être en contact avec la membrane souple 17 de l'élément de calage 14, dit inférieur. Un autre élément de calage 14, dit supérieur, est ensuite introduit à l'intérieur de la caisse avec la membrane souple 17 tournée vers l'objet 2. En d'autres termes, les éléments de calage 14 se trouvent montés tête bêche à l'intérieur de la caisse 3. L'élément de calage 14, dit supérieur, est déplacé à l'intérieur de la caisse jusqu'à l'engagement des pattes 22 à l'intérieur des fentes 23. Dans cette position, l'élément de calage 14, dit supérieur, se trouve bloqué en position fixe à l'intérieur de la caisse. Les moyens de liaison 21 permettent d'assurer un positionnement correct des éléments de calage 14 à l'intérieur de la caisse 3 et, par suite, un maintien efficace de l'objet par les membranes souples 17. Selon une caractéristique avantageuse de réalisation, chaque patte 22 est formée par le prolongement d'une volet de rigidification 28 rabattu à partir de la ceinture 18 du cadre et traversant une encoche 29 aménagée dans une paroi 19 du cadre. L'invention n'est pas limitée aux exemples décrits et représentés car diverses modifications peuvent y être apportées sans sortir de son cadre
|
L'invention concerne un emballage d'un objet (2) par suspension, cet emballage comportant au moins deux éléments de calage (14), destinés à être montés à l'intérieur d'une caisse (3) en étant disposés sur les côtés opposés de l'objet, chaque élément de calage (14) se présentant sous la forme d'un cadre délimitant une ouverture recouverte d'une membrane souple (17) destinée à être en contact par friction avec l'objet (2). Selon l'invention, l'emballage comporte des moyens (21) assurant une liaison entre les éléments de calage (14) et la caisse (3), de manière à maintenir en position l'objet (2) à l'intérieur de la caisse (3).
|
1 - Emballage d'un objet (2) par suspension, cet emballage comportant au moins deux éléments de calage (14), destinés à être montés à l'intérieur d'une caisse (3) en étant disposés sur les côtés opposés de l'objet, chaque élément de calage (14) se présentant sous la forme d'un cadre (15) délimitant une ouverture (16) recouverte d'une membrane souple (17) destinée à être en contact par friction avec l'objet (2), caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (21) assurant une liaison entre les éléments de calage (14) et la caisse (3), de manière à maintenir en 10 position l'objet (2) à l'intérieur de la caisse (3). 2 - Emballage selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de liaison (21) entre chaque élément de calage (14) et la caisse (3). 3 - Emballage selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les 15 moyens de liaison (21) sont du type à encliquetage ou à engagement complémentaire. 4 - Emballage selon la 3, caractérisé en ce que les moyens de liaison à encliquetage (21) comportent des moyens de liaison mâle (22) coopérant avec des moyens de liaison femelle (23) complémentaires. 20 5 - Emballage selon la 4, caractérisé en ce que les moyens de liaison mâle (22) sont constitués par des pattes destinées à s'engager dans des fentes (23) constituant les moyens de liaison femelle. 6 - Emballage selon la 5, caractérisé en ce que les pattes (22) s'étendent en saillie à partir de chaque cadre de l'élément de calage, 25 tandis que les fentes (23) sont aménagées dans la caisse (3). 7 - Emballage selon la 6, caractérisé en ce que le cadre de chaque élément de calage (14) est muni, sur deux de ses côtés opposés, d'une patte (22). 8 - Emballage selon l'une des 5 à 7, caractérisé en ce que chaque patte (22) est formée par le prolongement d'un volet de rigidification (28) s'étendant à partir du côté du cadre et traversant une encoche aménagée dans une paroi (19) du cadre.
|
B
|
B65
|
B65D
|
B65D 5,B65D 81
|
B65D 5/50,B65D 81/07
|
FR2895157
|
A1
|
CONNECTEUR ELECTRIQUE POUR CARTE A CIRCUIT IMPRIME
| 20,070,622 |
La presente invention concerne un connecteur electrique pour carte a circuit imprime, en particulier pour une utilisation dans le domaine automobile. Duns la fabrication des modules electriques et/ou electroniques du type comportant des composants electriques et/ou electroniques montes sur une carte a circuit imprime, on utilise de plus en plus des composants a montage en surface, couramment appeles composants CMS (Composants a Montage en Surface). A cet effet, les composants CMS, munis de pattes de connexion appropriees, sont poses sur des plages conductrices sur la surface d'une carte a circuit imprime, qui ont ete prealablement revetues d'une pate a braser par une technique de serigraphie, puis on fait passer la carte a circuit imprime portant les composants CMS dans un four a refusion afin de souder les pattes de connexion des composants CMS a leur plages conductrices respectives sur la carte a circuit imprime. L'utilisation de cette technique suppose que le composant a ete developpe expres pour ce type de technique de soudage pour la connexion, en particulier qu'il dispose de pattes de connexion appropriees. Or, it existe de multiples composants electriques qui ont ete developpes pour etre fixes par d'autres techniques sur une carte a circuit imprime, en particulier des circuits imprimes a double face. Un probleme particulier se pose pour les connecteurs, notamment ceux dont les fiches de connexion sont reliees au circuit imprime par exemple de la face superieure de la carte et qui doivent traverser la carte pour constituer des broches d'un connecteur sur ratite face de la carte a circuit imprime. Traditionnellement, de tels connecteurs sont fixes via un procede de soudage des fiches necessitant non seulement le pre-positionnement du connecteur sur la carte a circuit imprime de fawn que les broches traversent la carte, mais egalement le retournement de la carte pour effectuer le soudage des fiches et puis un dernier retournement de la carte a circuit imprime. SFR5054 Pour eviter le double retournement de la carte a circuit imprime lors du soudage du connecteur, on souhaiterait pouvoir appliquer la technique de soudage par refusion egalement a un connecteur traversant la carte A. circuit imprime. Cependant, la simple application de la technique de soudage par refusion aux connecteurs existants ne permet pas d' assurer de bonnes connexion electrique et fixation mecanique de ces fiches pour les plages de courant requises. On connait des connecteurs electriques montes par un procede de refusion par exemple dans le document US 4,641,426. Toutefois, it s'agit ici d'un connecteur non traversant qui n'est pas adapte a toutes les utilisations necessaires, en particulier lorsque la partie femelle du connecteur doit etre branchee sur la face de la carte a circuit imprime, opposee a la face de la carte presentant les circuits et accueillant les composants CMS, car cela necessite que les broches de connexion traversent la carte a circuit imprime. La presente invention vise a pallier ces inconvenients en proposant un connecteur electrique traversant pouvant 'are monte par une refusion sur une carte a circuit imprime. A cet effet, l'invention a pour objet un connecteur electrique male pour carte a circuit imprime, comprenant plusieurs broches de connexion electrique destinees a traverser a 1'etat monte la carte a circuit imprime et dont une premiere extremite de branchement est apte a entrer dans un connecteur electrique femelle associe et dont la seconde extremite de connexion est destinee a are reliee electriquement sur des pistes predefines de la face de la carte a circuit imprime opposee a celle pouvant recevoir le connecteur femelle, les broches etant maintenues en position dans une matrice de maintien en materiau isolant, caracterise en ce que la seconde extremite de connexion se prolonge par une portion recourbee entourant partiellement une partie de la matrice de maintien et se terminant par une portion de connexion par refusion s'etendant sensiblement au droit de 1'etendue longitudinale des broches. SFR5054 Le dispositif de commutation selon 1'invention peut comporter une ou plusieurs des caracteristiques suivantes : la matrice est destinee A. etre montee sur la meme face de la carte a circuit imprime que les portions de connexion par refusion des broches de connexion et la face d'appui de la matrice et la face de la portion de connexion destinee a etre en contact avec la carte sont sensiblement alignees, la matrice accueille deux rangees de broches et les portions de connexion de la premiere rangee de broches et celles de la seconde rangee de broches se terminent sur des cotes opposes de la matrice, la matrice presente au moins entre deux broches de deux rangees differentes une protuberance dont la hauteur est au moins egale a 1'etendue verticale de la partie recourbee des broches, -la matrice presente des pions de positionnement aptes a cooperer avec des logements correspondants menages dans la carte a circuit imprime, les broches sont inserees a force dans la matrice de maintien. L'invention a egalement pour objet une carte a circuit imprime equipee d'un connecteur tel que decrit ci-dessus. D'autres avantages et caracteristiques apparaitront a la lecture de la description de 1'invention, ainsi que des dessins annexes sur lesquels: - la figure 1 est une vue en coupe transversale d'un connecteur selon l'invention, - la figure 2 est une vue de dessus d'un connecteur selon 1'invention, et - la figure 3 est une vue de dessus d'une partie d'une carte a circuit imprime accueillant le connecteur selon l'invention. On se refere aux figures 1 a 3 pour decrire le connecteur electrique male selon 1'invention. La figure 1 montre en coupe transversale un connecteur electrique male 1 selon l'invention. Ce connecteur comprend plusieurs broches de connexion electrique 3 et 5 traversant a 1'etat monte des trous 6 (voir figure 3) d'une carte a circuit imprime 7 ainsi qu'une embase 9 de connecteur (voir figure 1). SFR5054 Les extremites libres 11 et 13 des broches 3 et 5, egalement appelees premieres extremites de branchement, sont aptes a entrer dans un connecteur electrique femelle associe (non represents sur les figures). L'autre extremite 15, 17 egalement appelee seconde extremite de connexion de chaque broche 3, 5 est destinee a etre reliee electriquement sur des plages 18 (voir figure 3) predefines sur la face 19 de la carte a circuit imprime 7 opposee a celle 21 pouvant recevoir le connecteur femelle. Les broches 3,5 sont maintenues en position relative rune par rapport a 1' mitre dans une matrice de maintien 23 en materiau isolant. Avantageusement, la seconde extremite de connexion 15, 17 de chaque broche se prolonge par une portion recourbee 25, 27 entourant partiellement une partie 29, 31 de la matrice de maintien 23 et se terminant par une portion de connexion par refusion 33, 35 s'etendant sensiblement au droit de 1'etendue longitudinale des broches 3, 5. Par cette disposition matrice ù broches, on a constate une meilleure tenue mecanique du connecteur selon 1'invention aussi bien pour la connexion que pour la deconnexion d'un connecteur femelle associe. En effet, it y a un equilibrage des forces grace a la matrice, ce qui diminue les forces presentes au niveau des plages de connexion 18. Comme on le voit sur la figure 1, la matrice 23 est destinee a etre montee sur la meme face de la carte a circuit imprime 7 que les portions de connexion par refusion 33, 35 des broches de connexion 3, 5. A cet effet, la face d'appui 37 de la matrice 23 et la face de la portion 39 de connexion destinee a etre en contact avec la carte sont sensiblement alignees. La matrice 23 est realisee en un materiau isolant, de preference en plastique, ayant une bonne tenue en temperature jusqu'aux temperatures de refusion, par exemple d'environ 270 C. Comme on le voit mieux sur la figure 2, les broches 3 appartiennent a une premiere ranges de broches tandis que les broches 5 appartiennent a une seconde rangee. De preference, les portions de connexion de la premiere rangee de broches 3 et celles de la seconde rangee de broches 5 se terminent sur des cotes opposes de la matrice 23 (voir sur la figure 1). SFR5054 Avantageusement, la matrice 23 presente au moins entre deux broches 3 et 5 de deux rangees differentes une protuberance 41 dont la hauteur est au moins &gale A. 1'etendue verticale H de la partie recourbee des broches. Il s'est aver& preferentiel de prevoir pour la matrice 23 des pions de positionnement (non representes) aptes a cooperer avec des logements correspondants menages dans la carte a circuit imprime. Pour une bonne tenue mecanique, les broches 3, 5 sont inserees a force dans la matrice de maintien 23. La figure 3 montre la partie de la carte a circuit imprime prete a recevoir le connecteur selon l'invention. On y distingue en particulier les trous 6 pour les broches 3,5 ainsi que les plages predefines 18 de contact pretes a recevoir de la pate a souder par refusion. Pour realiser une carte a circuit imprime avec un connecteur electrique male selon l'invention, on procede de la maniere suivante : On insere a force dans chaque alveole de la matrice 23 une tige metallique dont on va recourber 1'extr&mit& de connexion 25, 27 de connexion pour obtenir une forme de broche telle que decrite ci-dessus. Puis on depose 1'ensemble sur la carte a circuit imprime dont les plages 18 ont ete preparees prealablement avec de la pate a souder. Bien entendu, dans le meme temps on depose aussi tous les autres composants CMS que la carte a circuit imprime doit accueillir. Enfin, on passe 1'ensemble dans un four a refusion. On comprend bien le gain en temps et la diminution du nombre de manipulations de retournement de la carte, ce qui permet de reduire considerablement le prix de revient pour une telle carte avec connecteur traversant male, ainsi que 1'amelioration de la qualite de soudure, car celle-ci est realisee par une seule operation pour 1'ensemble des composants electroniques, ce qui evite la soudure du connecteur par reprise en vague selective a la main ou par robot. SFR5054
|
La présente invention a pour objet un connecteur électrique mâle (1) pour carte à circuit imprimé (7), comprenant plusieurs broches de connexion électrique (3,5) destinées à traverser à l'état monté la carte à circuit imprimé (7) et dont une première extrémité de branchement (11,13) est apte à entrer dans un connecteur électrique femelle associé et dont la seconde extrémité de connexion (15,17) est destinée à être reliée électriquement sur des plages prédéfinies (18) de la face (19) de la carte à circuit imprimé (7) opposée à celle (21) pouvant recevoir le connecteur femelle, les broches (3,5) étant maintenues en position dans une matrice de maintien (23) en matériau isolant. La seconde extrémité de connexion (15,17) se prolonge par une portion recourbée (25,27) entourant partiellement une partie de la matrice de maintien (23) et se terminant par une portion de connexion par refusion (33,35) s'étendant sensiblement au droit de l'étendue longitudinale des broches (3,5).
|
1. Connecteur electrique male (1) pour carte a circuit imprime (7), comprenant plusieurs broches de connexion electrique (3,5) destinees a traverser a 1'etat monte la carte a circuit imprime (7) et dont une premiere extremite de branchement (11,13) est apte a entrer dans un connecteur electrique femelle associe et dont la seconde extremite de connexion (15,17) est destinee a titre reliee electriquement sur des plages predefines (18) de la face (19) de la carte a circuit imprime (7) opposee a celle (21) pouvant recevoir le connecteur femelle, les broches (3,5) etant maintenues en position dans une matrice de maintien (23) en materiau isolant, caracterise en ce que la seconde extremite de connexion (15,17) se prolonge par une portion recourbee (25,27) entourant partiellement une partie de la matrice de maintien (23) et se terminant par une portion de connexion par refusion (33,35) s'etendant sensiblement au droit de 1'etendue longitudinale des broches (3,5). 2. Connecteur electrique selon la 1, caracterise en ce que la matrice (23) est destinee a titre montee sur la meme face (19) de la carte a circuit imprime (7) que les portions de connexion par refusion (33,35) des broches de connexion et que la face d'appui (37) de la matrice et la face de la portion de connexion (39) destinee a titre en contact avec la carte sont sensiblement alignees. 3. Connecteur selon la 1 ou 2, dans lequel la matrice (23) accueille deux rangees de broches (3,5), caracterise en ce que les portions de connexion de la premiere rangee de broches (3) et celles de la seconde rangee de broches (5) se terminent sur des cotes opposes de la matrice. 4. Connecteur selon la 3, caracterise en ce que la matrice (23) presente au moins entre deux broches (3,5) de deux rangees differentes une protuberance (41) dont la hauteur (H) est au moins egale a 1'etendue verticale de la partie recourbee des broches (3,5). 5. Connecteur selon l'une quelconque des 1 a 4, caracterise en ce que la matrice (23) presente des pions de positionnement aptes a cooperer avec des logements correspondants menages dans la carte a circuit imprime (7). SFR5054 6. Connecteur selon rune quelconque des 1 a 5, caracterise en ce que les broches (3,5) sont inserees a force dans la matrice de maintien. 7. Connecteur selon rune quelconque des 1 a 6, caracterise en ce que la matrice (23) est realisee en un materiau isolant, de preference en plastique, ayant une bonne tenue en temperature jusqu'aux temperatures de refusion, par exemple d'environ 270 C. 8. Carte a circuit imprime comprenant un connecteur selon rune quelconque des precedentes. SFR5054
|
H
|
H01
|
H01R
|
H01R 12,H01R 24
|
H01R 12/50,H01R 12/58,H01R 12/71,H01R 24/06
|
FR2895629
|
A1
|
PROCEDE ET SYSTEME DE DISTRIBUTION DE CONTENUS NUMERIQUES
| 20,070,629 |
La présente invention concerne la distribution de flux de données dans un réseau de distribution par paquets et plus particulièrement, le remplacement, dans des conditions particulières, de certains flux de données par d'autres flux de données. Plusieurs types de réseau de télécommunication permettent de transmettre en continu des contenus numériques, correspondant notamment à des contenus audiovisuels tels que des vidéos ou encore des programmes de chaînes de télévision, depuis une source de contenu numérique vers au moins un terminal dans le réseau. On connaît ainsi des réseaux offrant un service de 'vidéo sur demande' (VoD, pour Video on Demand') qui permet à un abonné de requérir une vidéo déterminée et de recevoir cette vidéo sur un terminal du réseau. Une telle vidéo est alors transmise en continu sous forme d'un flux de données depuis la source de contenu numérique jusqu'au terminal via le réseau de télécommunication. Dans certains réseaux sont diffusés des contenus numériques correspondant à des programmes de chaînes de télévision. Dans de tels réseaux, les terminaux qui ont sélectionné une chaîne donnée reçoivent le flux de données correspondant au programme de la chaîne de télévision sélectionnée. Les réseaux de télécommunication qui proposent de telles offres de service (TV, pour TéléVision et VoD pour 'Video on Demand') à leurs abonnés peuvent être constitués de réseaux de distribution basés sur des protocoles de type IP (pour 'Internet Protocol'). Dans ce cas, on peut délivrer aux abonnés des chaînes de télévision via leur ligne téléphonique en utilisant notamment le protocole ADSL, pour 'Asymetric Digital Subscriber Line'. Dans ces réseaux de distribution de contenus numériques, lorsqu'une interruption se produit dans la distribution du flux de données depuis la source de contenu numérique jusqu'à un terminal du réseau, il est possible que le terminal affiche un écran noir ou tout au moins figé. La qualité du service offert à l'abonné s'en trouve dégradée. La présente invention a pour but de pallier ces problèmes. Un premier aspect de la présente invention propose un procédé de distribution de contenus numériques sous forme de flux de données dans un réseau de distribution de données par paquets selon un protocole de type IP (pour `Internet Protocol'), suivant lequel une fonction de raccordement est adaptée pour, d'une part, recevoir au moins un premier et un second flux de données, respectivement depuis une première et une seconde source de contenus numériques, et, d'autre part, injecter dans ledit réseau un desdits flux de données reçus. Le procédé comprend, au niveau de la fonction de raccordement, les étapes suivantes : /a/ injecter dans le réseau ledit premier flux de données reçu depuis la première source de contenus numériques /b/ en fonction de critères de remplacement, arrêter d'injecter le premier flux de données et injecter dans le réseau le second flux de données reçu depuis la seconde source ; /c/ en fonction desdits critères de remplacement, arrêter d'injecter le second flux de données et injecter dans le réseau à nouveau le premier flux de données. Grâce à ces dispositions, la distribution de contenus numériques sous forme de flux de données en continu peut être gérée de manière flexible par le réseau. Avantageusement, une telle distribution ne requiert aucune opération spécifique au niveau des terminaux, ni même aucune intervention sur les sources de contenus. En effet, sur la base de critères de remplacement, qui peuvent être de divers types, on commande de remplacer ou non un flux de données, qui peut être un programme de télévision sélectionné par un abonné par exemple, au niveau de la fonction de raccordement. Cette flexibilité de gestion permet d'améliorer la qualité des services de distribution de contenus numériques sur réseau de type IP offerts aux abonnés, tels que les services de diffusion de télévision. La fonction de raccordement peut avantageusement collecter les flux de données, les traiter, notamment en remplaçant des adresses dans les paquets des flux reçus comme décrit ci-après, et injecter les flux ainsi traités dans un réseau de distribution. Une telle fonction peut être située à n'importe quelle place au sein du réseau considéré. Les critères de remplacement peuvent comprendre des caractéristiques relatives au premier et/ou au second flux de données reçu. Dans ce cas, on peut par exemple détecter le débit de réception des flux numériques et remplacer le flux de données en cours de distribution pour éviter une mauvaise réception de ce flux au niveau d'un terminal de l'abonné. Ces critères de remplacement peuvent également comprendre, en plus des critères relatifs aux flux de données ou bien sans les critères relatifs aux flux de données, des informations temporelles. Lorsque les caractéristiques relatives au premier et/ou second flux de données comprennent une première et une seconde valeur seuil de débit, la fonction de raccordement peut, par exemple, injecter le second flux à l'étape /b/ lorsque le débit du premier flux de données en réception au niveau de la fonction de raccordement est inférieur à la première valeur seuil de débit, et la fonction de raccordement peut injecter à nouveau le premier flux de données à l'étape /c/ lorsque le débit du premier flux de données est supérieur à ladite seconde valeur seuil de débit. Le procédé peut comprendre une fonction de supervision qui fournit, à la fonction de raccordement, une première valeur indiquant le débit du premier flux de données en réception au niveau de la fonction de raccordement et/ou une seconde valeur indiquant le débit du second flux de données en réception au niveau de la fonction de raccordement. Lorsque la fonction de raccordement a une horloge, les informations temporelles peuvent indiquer une première et une seconde valeur seuil d'horloge. Alors, lorsque l'horloge de la fonction de raccordement indique une valeur correspondant à la première valeur seuil d'horloge, la fonction de raccordement peut commander d'injecter le second flux de données à l'étape /b/, et lorsque l'horloge de la fonction de raccordement indique une valeur correspondant à la seconde valeur seuil d'horloge, la fonction de raccordement peut commander d'injecter à nouveau le premier flux de données à l'étape /c/. Lorsque la seconde source émet à destination de la fonction de raccordement une pluralité de seconds flux de données, l'étape /b/ peut alors comprendre en outre une étape de sélection d'un second flux de données à injecter parmi ladite pluralité de seconds flux de données reçus. Cette étape de sélection d'un second flux de données peut être basée sur des caractéristiques de réception des différents seconds flux de données au niveau de la fonction de raccordement et/ou sur une comparaison des caractéristiques thématiques respectives des contenus numériques des différents seconds flux de données reçus avec une caractéristique thématique du contenu numérique du premier flux de données à remplacer. Lorsque la fonction de raccordement reçoit et injecte une pluralité de premiers flux de données, le procédé peut comprendre en outre une fonction de réplication de flux de données qui réplique le second flux de données reçu afin de remplacer lesdits plusieurs premiers flux de données, à l'étape /b/, si la fonction de raccordement commande d'arrêter d'injecter plusieurs premiers flux de données. Le premier flux de données, respectivement le second flux de données, peut être injecté dans le réseau de distribution par la fonction de raccordement, puis délivré en utilisant un protocole de type xDSL (pour 'Asymetric Digital Subscriber Line') sur le segment de réseau d'accès des terminaux récepteurs. Un second aspect de la présente invention propose un dispositif de distribution de flux de données dans un réseau de distribution de données par paquets selon un protocole de type IP (pour 'Internet Protocol'), comprenant : une première interface de réception, respectivement une seconde interface de réception, adaptée pour recevoir au moins un premier contenu numérique sous forme d'un premier flux de données depuis une première source de contenus numériques, respectivement au moins un second contenu numérique sous forme d'un second flux de données depuis une seconde source de contenus numériques ; une interface de transmission adaptée pour injecter dans le réseau de distribution le premier ou le second flux de données reçus respectivement depuis la première et la seconde source ; une unité de décision adaptée pour commander, en fonction de critères de remplacement, lorsque l'interface de transmission injecte le premier flux de données, d'arrêter d'injecter le premier flux de données dans le réseau et d'injecter dans le réseau le second flux de données reçu depuis la seconde source. Un troisième aspect de la présente invention propose un système de distribution de flux de données dans un réseau de distribution de données par paquets selon un protocole de type IP, comprenant : une première source de contenus numériques ; une seconde source de contenus numériques ; un dispositif de distribution comprenant : • une première interface de réception, respectivement une seconde interface de réception, adaptée pour recevoir au moins un premier contenu numérique sous forme d'un premier flux de données depuis une première source de contenus numériques, respectivement au moins un second contenu numérique sous forme d'un second flux de données depuis une seconde source de contenus numériques ; • une interface de transmission adaptée pour injecter dans le réseau de distribution le premier ou le second flux de données reçus respectivement depuis la première et la seconde source ; • une unité de décision adaptée pour commander, en fonction de critères de remplacement, lorsque l'interface de transmission injecte le premier flux de données, d'arrêter d'injecter le premier flux de données dans le réseau et 25 30 d'injecter dans le réseau le second flux de données reçu depuis la seconde source. Un quatrième aspect de la présente invention propose un programme d'ordinateur pour un dispositif de distribution, comprenant des instructions aptes à mettre en oeuvre le procédé selon le premier aspect de la présente invention, lors d'une exécution du programme par des moyens de traitement du dispositif de distribution. D'autres aspects, buts et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description d'un de ses modes de réalisation. L'invention sera également mieux comprise à l'aide de la description suivante de différents modes de réalisation de la présente invention, en référence aux dessins, sur lesquels : les figures 1-A et 1- B illustrent un réseau de télécommunication selon un premier mode de réalisation de la présente invention ; la figure 2 illustre les principales étapes d'un procédé selon un mode de réalisation quelconque de la présente invention ; - la figure 3 détaille des étapes d'un procédé selon le premier mode de réalisation de la présente invention ; - les figures 4-A et 4-B illustrent un réseau de télécommunication selon un deuxième mode de réalisation de la présente invention ; la figure 5 détaille des étapes d'un procédé selon le deuxième mode de réalisation de la présente invention correspondant à celui illustré par les figures 4-A et 4-B ; la figure 6 illustre un dispositif de distribution selon un mode de 25 réalisation de la présente invention. L'invention est décrite ci-après dans son application aux systèmes dans lesquels les contenus numériques sont transmis sur la base d'un protocole de type xDSL. Cette description n'est pas limitative et il convient de noter qu'elle peut trouver une application simple et efficace dans tout autre type de réseau 30 de télécommunication, notamment dans un réseau de distribution de données par paquets, tels qu'un réseau basé sur un protocole IP adapté pour transmettre des contenus numériques dans un réseau. La présente invention permet de contrôler une distribution de contenus numériques dans un réseau basé sur un protocole de type IP, et, le cas échéant, de remplacer le contenu numérique transmis de sorte à améliorer la qualité de service au niveau d'un récepteur des contenus numériques, avantageusement sans nécessiter de procédure particulière sur les terminaux récepteurs. Pour diverses raisons, par exemple en cas d'incident technique, ou d'annulation ou interruption d'une distribution de contenu numérique, un contenu numérique peut ne pas être délivré correctement jusqu'à un récepteur dans le réseau. Pour éviter qu'en pareil cas un récepteur affiche un écran noir ou une image figée, un autre contenu numérique de remplacement est alors avantageusement transmis au récepteur de sorte à remplacer la distribution du contenu numérique défaillant. Un tel remplacement de contenu numérique peut également être avantageusement mis en place de manière programmée. Tel peut être le cas, dans un contexte de diffusion de chaînes de télévision nationales et régionales par exemple. En effet, à certains horaires, un décrochage régional du programme de télévision national peut être programmé, c'est-à-dire que sur une chaîne de télévision sélectionnée par un abonné, un programme régional est transmis à la place du programme national, le programme régional et le programme national étant émis en général par des sources de contenus numériques différentes. Ainsi, un procédé selon un mode de réalisation de la présente invention, permet de remplacer la distribution d'un contenu numérique en cours de distribution par un autre contenu numérique, de manière automatique sur la base de critères de remplacement spécifiques. On peut toutefois noter qu'un remplacement de flux de données selon la présente invention peut également être réalisé de manière manuelle, par un opérateur. Dans le contexte de la présente invention, une distribution de contenu numérique peut correspondre à une distribution de flux de données dans un réseau à destination d'un terminal, ou distribution 'unicast'. Dans ce cas, en général, les contenus numériques sont transmis à un terminal récepteur sur requête de ce terminal, comme cela est réalisé dans des services du type de 'Vidéo à la demande' ou en anglais 'VoD' pour 'Video on Demand'. Dans ce contexte, une distribution peut également être effectuée sous la forme d'une diffusion arborescente, ou distribution 'multicast'. Dans la suite, la présente invention est décrite, à titre illustratif, dans son application à la diffusion de programmes de télévision sur un protocole de type IP, donc dans le cadre de distribution 'multicast'. Pour des raisons de clarté, les figures 1-A et 1-B illustrent un réseau selon la présente invention dans une configuration simple comprenant une première source de contenus numériques nominaux, c'est-à-dire correspondant aux programmes de télévision pouvant être sélectionnés par les différents terminaux du réseau, et une seconde source de contenus numériques qui peuvent avantageusement remplacer les flux de données des programmes de télévision en cours de distribution, dans certains cas. Ces sources de contenus numériques sont adaptées pour transmettre les contenus numériques sous forme de flux de données en continu. La première source de contenus numériques peut être un dispositif classique de diffusion de programmes de télévision dans un réseau. Les figures 1-A et 1-B illustrent un réseau de distribution 100, basé sur un protocole de type IP, selon un mode de réalisation de la présente invention. Une fonction de raccordement de flux de données 106 est adaptée pour recevoir des flux de données depuis des sources de contenus numériques 103 et 104 et pour injecter dans le réseau 100 un des flux de données reçus. Dans un mode de réalisation de la présente invention, la fonction de raccordement 106 est mise en oeuvre par un dispositif de distribution ayant un premier et un second port d'entrée P1 et P2 pour recevoir des flux de données respectivement depuis les deux sources 103 et 104, et un port de sortie P3 pour injecter au moins un flux de données dans le réseau 100. La présente invention couvre toutes les architectures de réseau permettant de mettre en oeuvre un procédé selon un mode de réalisation. Ainsi, la fonction de raccordement 106 peut être centralisée sur un seul dispositif ou encore être une fonction partagée dans le réseau 100 sur différents dispositifs du réseau. Dans un mode de réalisation de la présente invention, la première source 103 émet en continu N programmes de télévision notés TV1,i, pour i compris entre 1 et N. Chaque programme TV1,i, parmi les N programmes, peut être identifié par un couple d'adresses IP sur un réseau 120 comprenant les deux sources 103 et 104 ainsi que la fonction de raccordement 106. Un tel couple d'adresses comprend, d'une part, une adresse IP source correspondant à une adresse de la source émettrice du programme TV1,i, notée @S1 i, et une adresse IP destination. Dans le contexte de la diffusion de programmes de télévision, cette dernière adresse de destination est une adresse de groupe IP, ou adresse multi diffusion, ou encore adresse `multicast', notée @G1 i. Ainsi, le couple d'adresses définissant un programme de télévision TV1,i peut donc être écrit sous la forme suivante : (@S1 i, @G1 i) Puis, de préférence, sur la base d'une correspondance d'adresses ou plan d'adressage, la fonction de raccordement 106 est adaptée pour injecter les différents programmes de télévision reçus sur le port P1 sous la forme de canaux de distribution respectifs Ci dans le réseau 100 à destination de l'équipement réseau 112, chacun de ces canaux Ci se rapportant à un programme de télévision déterminé TV1,i. Une entité réseau 112 peut être un équipement multiplexeur d'accès de lignes d'abonné numériques, ou en anglais DSLAM pour `Digital Subscriber Line Access Multiplexer'. Un seul équipement de réseau 112 est représenté sur les figures 1-A et 1-B pour simplifier la description. Toutefois, il convient de noter que le réseau 100 comprend en général plusieurs équipements de réseau 112 vers lesquels un programme de télévision TV1,i peut être transmis, ainsi que plusieurs équipements intermédiaires, tels que des routeurs par exemple, en amont des équipements de réseau 112. Un canal de distribution Ci du programme de télévision TV1,i peut être défini dans le réseau 100 par une adresse source @Si et une adresse de destination @Gi, l'adresse source @Si correspondant à la source de distribution du flux de données TV1,i du dispositif de distribution mettant en oeuvre la fonction de raccordement 106 et l'adresse de destination @Gi correspondant à une adresse multicast de diffusion du programme de télévision TV1,i. La fonction de raccordement 106 reçoit donc plusieurs flux de données depuis la première source 103 sur le port P1, correspondant chacun à un programme de télévision TV1,i. Les paquets de données du flux relatif au programme TV1,i comprennent une adresse de destination @G1i et une adresse source @S1 i. Sur la base du plan d'adressage, cette fonction 106 oriente les différents flux de données reçus, en remplaçant dans les paquets des flux de données TV1,i, l'adresse source @S1 i par l'adresse source @Si et l'adresse de destination @Gli par l'adresse de destination @Gi. Puis, les flux de données sont émis dans le réseau 100 depuis le port P3 du dispositif de distribution mettant en oeuvre la fonction de raccordement. Ainsi, les flux de données reçus sont injectés dans le réseau de distribution 100. Par exemple, l'équipement de réseau 112 reçoit sur le canal Cl le flux de données correspondant au programme TV1,1 et sur le canal C2 le flux de données correspondant au programme TV1,2. Des terminaux, ou `Set Top Box', 101 et 102 étant actifs et ayant sélectionné le programme TV1,2, reçoivent donc sur le canal C2 le programme TV1,2 sélectionné. Un terminal 111 ayant sélectionné le programme TV1,1 reçoit ce programme sur le canal Cl. De préférence, un terminal 110 éteint ne reçoit pas de flux de données. La fonction de raccordement 106 est donc en mesure de recevoir une pluralité de programmes de télévision sur le port P1 depuis la première source 103 et de gérer une pluralité de canaux Ci respectifs, en fonction d'un plan d'adressage, chacun des canaux Ci étant adapté pour injecter le flux de données correspondant respectivement au programme de télévision sélectionné TV1,i. Les figures 1-A et 1-B illustrent une première variante de la présente invention, dans laquelle la fonction de raccordement de flux de données 106 coopère avec une unité de supervision 105. Cette unité de supervision fournit des informations sur la base desquelles la fonction de raccordement peut commander un remplacement d'un flux de données en cours de distribution par un autre flux de données. Cette unité 105 peut avantageusement être adaptée pour contrôler un débit de réception d'un flux de données sur au moins le premier port P1. Ainsi, la fonction de raccordement 106 peut prendre la décision de remplacer un flux de données en cours de distribution par un autre flux de données en se fondant sur un critère de remplacement relatif au débit en réception du flux de données en cours de distribution. On peut considérer qu'une valeur seuil de débit en réception d'un flux de données est un critère de remplacement du flux de données à transmettre. L'unité de supervision 105 contrôle et mesure régulièrement le débit du trafic associé a chacun des flux de donnés reçus au niveau au moins du port P1 et de préférence au niveau des deux ports P1 et P2. Lorsque, au niveau du port P1, l'unité de supervision 105 détecte que pour un flux donné, ou programme donné, le débit chute en deçà d'une première valeur seuil, il en informe la fonction de raccordement 106. Cette dernière peut alors déclencher le mécanisme de remplacement du programme en cours de diffusion par un contenu numérique reçu depuis la seconde source 104. Un tel critère de remplacement peut notamment prendre en compte le fait que la valeur mesurée du débit au niveau du port P1 est inférieur à une valeur seuil de débit durant un intervalle de temps déterminé. Par exemple, une valeur seuil de débit de 100Kbit/s et un temps de mesure de 5 secondes peuvent déclencher le remplacement du programme qui est reçu dans de telles conditions. Une baisse de débit en réception peut être liée à des problèmes techniques de distribution intervenant en amont du réseau de distribution, notamment des problèmes intervenant au niveau de la génération des 25 contenus liés à une prise d'images en direct sur un lieu extérieur, tel qu'un terrain de tennis par exemple. Lorsque, dans de telles conditions, la fonction de raccordement 106 décide et commande de remplacer la distribution du flux de données du programme TV1,2 par exemple, elle sélectionne un contenu numérique de 30 remplacement reçu depuis la seconde source 104. Une fois qu'un contenu numérique est sélectionné parmi les flux de données reçus sur le port P2, la fonction de raccordement peut alors ignorer la réception des données relatives au programme TV1,2 pour injecter dans le canal C2 à la place du programme TV1,2, le contenu numérique ainsi sélectionné. La figure 1-B illustre un tel cas de remplacement d'un flux de données reçu depuis la première source en cours de diffusion dans le réseau 100. Alors que sur la figure 1-A, un flux de données reçu sur P1 est routé jusqu'au port P3 comme indiqué par une flèche 121, sur la figure 1-B une flèche 122 indique qu'un second flux de données est routé depuis le port P2 vers le port P3. La seconde source correspond à un équipement réseau qui est adapté pour transmettre au moins un contenu numérique sous la forme d'au moins un flux continu de données Fj. Un tel équipement peut être un serveur de flux de données tel que ceux utilisés dans le cadre des services VoD de Vidéo à la demande. II peut également correspondre à un équipement adapté à la diffusion de programme de télévision tel que l'équipement utilisé comme première source 103. Par la suite, la seconde source 104 correspond à un serveur de flux de données, ou serveur de 'streaming'. Toutefois, il est aisé d'en déduire une application mettant en oeuvre une seconde source 104 sous la forme d'un équipement similaire à celui de la première source 103 et adapté pour la diffusion de programme de télévision. Les différents flux de données Fj émis par le serveur 104 à destination du dispositif mettant en oeuvre la fonction de raccordement 106, peuvent être définis par exemple par une adresse source @S2j et N adresses de groupe @G2j. On note que, dans le cas où la source 104 est une entité réseau similaire à celle de la première source 103, l'adresse de destination est une adresse de groupe multicast. Ainsi, quand la fonction de gestion 106 opère relativement au programme TVi dans un mode nominal, c'est-à-dire lorsque le programme TVi est injecté dans le réseau 100 sur le canal Ci, le ou les flux de données reçus sur le port P2 sont ignorés. Bien sûr, si la fonction de raccordement gère le remplacement d'un autre programme, par exemple le programme TV1,k, elle n'ignore pas les flux de données reçus depuis la seconde source. En effet, dans ce cas elle remplace avantageusement le programme TV1,k par un des flux de données reçus depuis cette seconde source. Lorsque la fonction de raccordement 106 opère dans un mode de remplacement pour le programme TV1,i, après avoir sélectionné un flux de données parmi les flux reçus sur le port P2, elle ignore le flux de données du programme TV1,i sur le port P1 et traite les paquets reçus dans le flux sélectionné sur le port P2. Ainsi, dans le canal Ci sont injectés les paquets du flux de données sélectionné sur le port P2. A cet effet, la fonction de raccordement remplace dans les paquets reçus du flux sélectionné, l'adresse source @S2j par l'adresse source @Si. Elle remplace également l'adresse de destination @G2,j par l'adresse de destination @Gi, qui correspond à l'adresse de destination 'multicast' du canal Ci. La présente invention couvre toutes les méthodes qui permettraient de sélectionner un flux de remplacement parmi les flux reçus sur le port P2. Elle peut notamment réaliser une telle sélection sur la base d'informations fournies par l'unité de supervision 105 dans le cas où cette unité fournit également une supervision du débit en réception sur le port P2, ou dans tout autre cas. Ainsi, elle peut alors avantageusement sélectionner le flux de données de remplacement présentant le meilleur débit en réception au niveau d'un point d'entrée du réseau de distribution. Elle peut également prévoir de faire correspondre un programme de télévision TV1,i à un flux de données de remplacement Fj sur la base des thèmes respectifs traités dans le flux de données de remplacement et dans le programme TV1,i à remplacer. Ainsi, on peut remplacer un programme à thèmes sportifs par un autre programme sportif. Dans le cas, où l'unité de supervision 105 informe que les valeurs mesurées de débit en réception sur le port P1 des programmes de télévision TV1,1 et TV1,2 sont en deçà d'une valeur seuil de débit considéré, la fonction de raccordement 106 peut alors commander de remplacer à la fois le flux de données en cours de distribution sur le canal Cl et celui en cours de distribution sur le canal C2. Dans le cas où la seconde source 104 fournit en continu un seul flux de données à la fonction de raccordement ou encore dans le cas où la fonctionde raccordement sélectionne le même flux de données pour remplacer le programme TVI,1 et TV1,2, il est avantageux de prévoir que ce flux de données soit répliqué pour pouvoir être diffusé sur les deux canaux Cl et C2, afin de remplacer les deux programmes de télévision. De manière plus générale, le nombre de programmes de télévision émis par la première source et le nombre de flux de données émis par la seconde source peuvent avantageusement être indépendants. Dans un mode de réalisation de la présente invention, dans le cas où il faudrait remplacer un nombre de programmes de télévision en cours de diffusion plus important que le nombre de flux de données reçus sur le port P2, la fonction de réplication permet de répliquer les flux de données de remplacement. Ainsi, une gestion des remplacements de programmes très flexible peut être mise en place par la fonction de raccordement 106. Lorsqu'un programmeTVl,i est remplacé par un flux de données Fj, on peut prévoir que, tant que l'unité de supervision 105 ne détecte pas une hausse de la valeur mesurée du débit au niveau du port P1, la fonction de raccordement 106 continue d'opérer dans un mode `remplacement', c'est-à-dire qu'elle remplace le flux de données en cours de distribution sur le canal Ci par le flux Fj reçu sur le port P2. Lorsque l'unité de supervision 105 détecte une hausse de la valeur mesurée de débit au niveau du port P1 au dessus d'une valeur seuil de débit, il en informe la fonction de raccordement 106. II peut alors avantageusement déclencher un basculement de mode opératoire afin d'opérer à nouveau dans un mode `nominal' tel que décrit précédemment, c'est-à- dire correspondant au cas où le programme TV1,i reçu depuis la source 103 est à nouveau injecté dans le canal Ci. On note que la valeur seuil de débit déclenchant un basculement depuis le mode nominal vers le mode de remplacement peut être différente de la valeur seuil de débit déclenchant un basculement inverse. De plus, avant d'opérer ce basculement inverse l'unité de supervision peut faire des mesures de débits en réception sur un intervalle de temps déterminé comme cela est décrit ci-avant. La figure 2 illustre les principales étapes d'un procédé selon un mode de réalisation de la présente invention sous la forme d'une machine de changement d'états, ces étapes étant notamment mises en oeuvre dans le mode de réalisation tel qu'illustré en figures 1-A et 1-B, ainsi que dans le mode de réalisation tel qu'illustré en figures 4-A et 4-B. Dans un état nominal 1, la fonction de raccordement 106 injecte dans le réseau 100 un premier flux de données reçu depuis la première source 103. Dans un état de remplacement 3, la fonction de raccordement injecte un second flux de données, flux de remplacement, à la place du premier flux de données. Pour décider d'opérer dans l'état nominal 1 ou dans l'état de remplacement 3, la fonction de raccordement prend avantageusement en compte des critères de remplacement. Cette machine d'état est relative à un programme TV1,i donné, la fonction de raccordement pouvant opérer dans le mode nominal pour un programme donné et dans le mode de replacement pour un autre programme. La figure 3 illustre des étapes d'un procédé selon un mode de réalisation de la présente invention qui correspond à un mode de réalisation tel que celui illustré en figures 1-A et 1-B, ces étapes étant mises en oeuvre par la fonction de raccordement 106 et l'unité de supervision 105. A une étape 301, la fonction de raccordement collecte N flux de données en continu d'une part, et collecte M flux de données de remplacement en continu d'autre part. Les étapes suivantes peuvent être réalisées pour tous les programmes de télévision TV1,i reçus, i étant compris entre 1 et N. En une étape 303, une valeur de débit mesuré relativement à un flux de données correspondant au programme TV1,i est comparée à une valeur seuil de débit. Si la valeur de débit mesuré est supérieure à la valeur seuil (flèche o), les paquets du flux (@S1,i ; @G1,i) sont routés, à une étape 311, depuis le port P1 sur lequel ils sont reçus vers le port P3 à partir duquel ils sont émis à destination d'une partie du réseau, notamment à destination d'entités réseau de type de l'entité 112 telle que décrites précédemment. Puis, à l'étape 309, les paquets sont injectés dans le canal Ci défini par le couple d'adresses (@Si ; @Gi). Dans l'exemple particulier de la description, ce canal est matérialisé dans le réseau d'accès, ce qui correspond donc à une partie basse du réseau de distribution, par une ligne téléphonique supportant un protocole de type xDSL. Toutefois, il convient de noter qu'un tel canal peut correspondre à un accès de toute autre technologie, telle que par exemple une technologie d'accès Cable, ou encore WiFi, ou une technologie d'accès fibre. Si, à l'étape 303, on détecte une valeur de débit mesuré inférieure à la valeur seuil, pendant un temps supérieur à une valeur seuil de temps, étape 304, on réalise alors une sélection du flux de remplacement parmi les flux de données reçus sur le port P2. On vérifie, à l'étape 306, qu'une valeur de débit mesuré relativement à la réception de ce flux de remplacement sélectionné est supérieure à une valeur seuil de débit. Si ce n'est pas le cas (flèche n), on réitère une nouvelle sélection. Si c'est le cas, à l'étape 307, on ignore le flux de données à remplacer qui est reçu sur le port P1. A l'étape 308, on route les paquets du flux de remplacement sélectionné vers le port P3. Puis on réalise la distribution dans le réseau 100 à l'étape 309. A l'étape 312, qui suit l'étape 309, on vérifie si le programme que l'on vient de traiter est le dernier des programmes à traiter. Cette étape consiste à vérifier que tous les programmes reçus sur le port P1 ont été traités. Si ce n'est pas le cas, les autres programmes sont alors traités de la même façon par les mêmes étapes. Toutefois, l'ordre des étapes énoncées ci-dessus n'est exposé qu'à titre illustratif et non limitatif. La présente invention couvre tous les ordres possibles 25 de ces étapes. Les figures 4-A et 4-B illustrent une deuxième variante de réalisation de la présente invention, dans laquelle l'entité 105, qui coopère avec la fonction de raccordement, est une unité de configuration qui comprend des critères de remplacement sur la base desquels la fonction de raccordement décide de 30 modifier le programme transmis dans le réseau 100 ou non. Dans cette deuxième variante, l'invention est décrite dans son application à la gestion de changement de programmes de télévision nationaux en programmes régionaux. Dans l'exemple illustré ici, la première source 103 fournit à la fonction de raccordement 106 N programmes de télévision TV1,i, pour i compris entre 1 et N. Ces N programmes de télévision sont des programmes de diffusion nationale. Trois multiplexeurs d'accès de lignes d'abonné numériques 112 sont représentés pour desservir trois régions différentes raccordées au réseau 100 pour lesquelles les programmes régionaux sont différents. A cet effet, la seconde source 104 fournit trois programmes de télévision régionaux TV2,1, TV2,2 et TV2, 3 à la fonction de raccordement 106. La figure 4-A illustre la fonction de raccordement opérant en mode nominal, en transmettant dans le réseau 100 à destination des différents multiplexeurs 112, un programme national TV1,1 sur différents canaux C31, C32 et C33 respectivement vers les trois multiplexeurs. Par ailleurs, dans l'unité de configuration sont introduites des informations temporelles permettant de déterminer le moment auquel le programme national TV1,1 est remplacé par un programme régional. Ainsi, lorsque le moment de remplacement est détecté sur la base des informations temporelles de configuration, la fonction de raccordement change de mode opération depuis le mode nominal vers le mode de remplacement, tel que celui décrit dans les sections précédentes en référence à la première variante. L'unité de configuration peut également comprendre des informations permettant en outre à la fonction de raccordement de sélectionner un programme régional pour un canal Ci donné. La figure 4-B décrit un tel mode opération dans le contexte de diffusion de programmes régionaux. Ainsi, les programmes régionaux TV2,1 ; TV2,2 et TV2,3 reçus sur le port P2 depuis la seconde source sont injectés respectivement sur les canaux C31, C32 et C33 à la place du programme TV1,1. L'injection de ces programmes est réalisée de la même manière que celle précédemment décrite en référence à la première variante, c'est-à-dire que la fonction de raccordement remplace les adresses source et destination des paquets reçus dans les trois flux de données depuis la seconde source 104, par les adresses correspondant aux canaux respectifs C31 à C33. Ainsi, par exemple pour le canal C31, l'adresse source, respectivement l'adresse de destination, des paquets du flux de données correspondant au programme TV2,1 est remplacée par l'adresse @S31, respectivement par l'adresse @G31, le couple des adresses (@S31,@G31) définissant le canal C31. La figure 5 illustre, comme la figure 3, des étapes d'un procédé selon un mode de réalisation de la présente invention correspondant à celui qui est illustré en figures 4-A et 4-B, ces étapes étant mises en oeuvre par la fonction de raccordement 106 et l'unité de configuration 105. Les étapes portant la même référence que celles illustrées sur la figure 3 sont analogues. Après l'étape 301, à l'étape 501, pour un programme national donné TV1,i, on contrôle les paramètres de configuration. A cette étape, plus précisément, on compare les informations temporelles de configuration avec une horloge afin de déterminer si c'est le moment de décrocher du programme national vers le programme régional. Si ce n'est pas le moment (flèche n) on continue d'aiguiller les paquets du programme de télévision TV1,i. Dans le cas contraire, la fonction de raccordement sélectionne un flux régional à l'étape 305. En fait, dans un tel contexte, la fonction de raccordement sélectionne plusieurs programmes régionaux pour remplacer un même programme national TV1,1. Dans un mode de réalisation de la présente invention, on peut prévoir que l'unité 105 de configuration soit également apte à mettre en oeuvre les mesures de l'unité de supervision telles que précédemment décrites dans la première variante. Dans un tel cas, à l'étape 306, avant de procéder au remplacement de programme, on peut avantageusement contrôler la qualité de réception de ce flux de données du programme régional sélectionné. Pour ce faire, on se référera aux détails donnés précédemment pour la mise en place d'un tel contrôle sur la base de valeurs seuil de débit. Si la qualité de réception est détectée comme non satisfaisante (flèche n), on procède aux étapes 311, 309 et 312. Dans le cas, contraire le programme national TV1,i est remplacé sur le ou les canaux correspondant à la diffusion régionale du programme régional sélectionné, les étapes 307, 308, 309 et 312 étant réalisées. II est possible que la qualité de réception par la fonction de raccordement d'un seul programme régional TV2,1 soit considérée comme non satisfaisante. Dans ce cas, on peut décider que seuls les programmes TV2, 2 et TV2,3 sont respectivement injectés dans les canaux C32 et C33, le programme national TV1,1 étant toujours injecté dans le canal C31. L'aiguillage des différents programmes régionaux destinés à remplacer le programme national peut être basé sur des données de configuration préalablement réglées qui assurent une correspondance entre ces programmes régionaux et les canaux de diffusion. Une troisième variante de la présente invention peut être un association de la première et de la seconde variante précédemment décrites permettant ainsi une supervision de la qualité de la réception des flux de données reçus depuis la première source et/ou des flux de données reçus depuis la seconde source, ainsi qu'une programmation nationale et régionale en fonction d'horaires prédéterminés. Dans une quatrième variante, on peut prévoir de déclencher le remplacement d'un programme manuellement, par exemple pour un changement de programme lié au contenu thématique du programme en cours de diffusion. D'autres variantes d'application de la présente invention peuvent aisément être déduites des descriptions qui précèdent. La figure 6 illustre un dispositif de distribution 600 mettant en oeuvre un procédé de distribution selon un mode de réalisation de la présente invention. Un tel dispositif de distribution de flux de données, ici dans un réseau de distribution de données par paquets, comprend une première interface de réception 601, respectivement une seconde interface de réception 602, adaptée pour recevoir au moins un premier flux de données depuis une première source, respectivement au moins un second flux de données depuis une seconde source. II comprend également une interface de transmission 611 adaptée pour injecter dans le réseau le premier flux de données reçu depuis la première source ou le second flux de données reçu depuis la seconde source. Une unité de décision 606 est en outre adaptée pour commander, en fonction de critères de remplacement, d'arrêter d'injecter le premier flux de données dans le réseau et d'injecter dans le réseau le second flux de données reçu depuis la seconde source. Lorsque l'interface de transmission injecte le premier flux de données reçu dans le réseau pour le distribuer vers une partie du réseau de distribution caractérisée par un sous ensemble d'équipements récepteurs, l'interface de transmission peut alors injecter le second flux de données vers le même sous ensemble d'équipements récepteurs dans le réseau de distribution. Le premier flux de données, respectivement le second flux de données, comprend des paquets de données ayant une adresse de destination indiquant au moins une adresse relative à la première interface de réception 601, respectivement la seconde interface de réception 602. Les critères de remplacement comprennent des caractéristiques relatives au premier et/ou au second flux de données reçu et/ou des informations temporelles. Le dispositif peut comprendre en outre une unité de supervision 603 adaptée pour effectuer des mesures relatives à un niveau de qualité en réception du premier et/ou du second flux de données et pour fournir ces mesures à l'unité de décision 606. Le dispositif peut également comprendre une unité de configuration 604 adaptée pour fournir à l'unité de décision 606 soit des informations de débits indiquant une première et une seconde valeur seuil soit des informations temporelles indiquant une première et une seconde valeur seuil d'horloge, soit encore tout autre type de paramètres, et permettant à l'unité de décision de commander d'une part d'injecter le second flux de données lorsqu'une horloge de la fonction de raccordement correspond à la première valeur seuil d'horloge, et d'autre part d'injecter à nouveau le premier flux de données lorsque l'horloge de la fonction de raccordement correspond à la seconde valeur seuil d'horloge. Le dispositif 600 peut aussi comprendre une unité de sélection 607 adaptée pour sélectionner un flux de données parmi ceux reçus sur l'interface 602 en fonction de critères de sélection tels que ceux précédemment cités dans les exemples décrit ci-avant. Cette unité de sélection 607 peut avantageusement comprendre une unité de réplication adaptée pour répliquer le flux de données de remplacement afin de pouvoir remplacer plusieurs programmes nominaux, c'est-à-dire reçus sur l'interface de réception 601, par un même programme ou contenu numérique reçu sur l'interface de réception 602. Le dispositif de distribution 600 peut aussi comprendre une unité de routage 608 adaptée pour gérer le remplacement des adresses source et destination des paquets des flux de données à transmettre, sur la base d'un plan d'adressage déterminé. Il comprend aussi, de préférence, une unité de gestion des ressources de réseau 610 qui est adaptée pour gérer un conduit réseau dans lequel le flux de données à injecter dans le réseau est transporté jusqu'aux lignes xDSL des abonnés. Une application de la présente invention permet de partitionner la responsabilité de la distribution de contenus numériques entre les fournisseurs de contenus numériques et les distributeurs de contenus numériques. Une telle répartition des responsabilités peut être notamment avantageuse lorsque les fournisseurs de contenus et les distributeurs correspondent respectivement à des opérateurs différents
|
On injecte des contenus numériques sous forme de flux de données dans un réseau de distribution de données par paquets selon un protocole de type IP. Une fonction de raccordement est adaptée pour, d'une part, recevoir au moins un premier et un second flux de données, respectivement depuis une première et une seconde source de contenus numériques, et, d'autre part, injecter dans ledit réseau un desdits flux de données reçus. Au niveau de la fonction de raccordement, on injecte (1) dans le réseau le premier flux de données reçu depuis la première source de contenus numériques. Puis, en fonction de critères de remplacement, on commande (2) d'arrêter d'injecter le premier flux de données et d'injecter (3) dans le réseau le second flux de données reçu depuis la seconde source. Ensuite, en fonction desdits critères de remplacement, on commande (2) d'arrêter d'injecter le second flux de données et d'injecter (1) dans le réseau à nouveau le premier flux de données.
|
1. Procédé de distribution de contenus numériques sous forme de flux de données dans un réseau de distribution de données par paquets, suivant lequel une fonction de raccordement (106) est adaptée pour, d'une part, recevoir au moins un premier et un second flux de données, respectivement depuis une première et une seconde source de contenus numériques, et, d'autre part, injecter dans ledit réseau un desdits flux de données reçus ; ledit procédé comprenant, au niveau de la fonction de raccordement, les étapes suivantes : /a/ injecter (1) dans le réseau ledit premier flux de données reçu depuis la première source de contenus numériques ; /b/ en fonction de critères de remplacement, arrêter (2) d'injecter le premier flux de données et injecter (3) dans le réseau le second flux de données reçu depuis la seconde source ; /c/ en fonction desdits critères de remplacement, arrêter (2) d'injecter le second flux de données et injecter (1) dans le réseau à nouveau le premier flux de données. 2. Procédé selon la 1, suivant lequel les critères de remplacement comprennent au moins l'une des caractéristiques du groupe 20 comprenant des caractéristiques relatives au premier flux de données reçus, des caractéristiques relatives au second flux de données reçu et des informations temporelles. 3. Procédé selon la 2, suivant lequel les caractéristiques 25 relatives au premier et/ou second flux de données comprennent une première et une seconde valeur seuil de débit ; et suivant lequel la fonction de raccordement commande d'injecter le second flux à l'étape /b/ lorsque le débit du premier flux de données en réception au 15 niveau de la fonction de raccordement est inférieur à ladite première valeur seuil de débit, et la fonction de raccordement commande d'injecter à nouveau le premier flux de données à l'étape /c/ lorsque le débit du premier flux de données est supérieur à ladite seconde valeur seuil de débit. 4. Procédé selon la 3, suivant lequel une fonction de supervision fournit, à la fonction de raccordement, au moins l'un des éléments du groupe comprenant une première valeur indiquant le débit du premier flux de données en réception au niveau de la fonction de raccordement et une seconde valeur indiquant le débit du second flux de données en réception au niveau de la fonction de raccordement. 5. Procédé selon l'une quelconque des 2 à 4, suivant lequel, lorsque la fonction de raccordement a une horloge, les informations temporelles indiquent une première et une seconde valeur seuil d'horloge ; et suivant lequel, lorsque l'horloge de la fonction de raccordement indique une valeur correspondant à la première valeur seuil d'horloge, la fonction de raccordement commande d'injecter le second flux de données à l'étape /b/, et lorsque l'horloge de la fonction de raccordement indique une valeur correspondant à la seconde valeur seuil d'horloge, la fonction de raccordement commande d'injecter à nouveau le premier flux de données à l'étape /c/. 6. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, suivant lequel l'étape /b/, lorsque la seconde source émet à destination de la fonction de raccordement une pluralité de seconds flux de données, comprend en outre une étape de sélection d'un second flux de données à injecter parmi ladite pluralité de seconds flux de données reçus. 7. Procédé selon la 6, suivant lequel l'étape de sélection d'un second flux de données est basée sur au moins l'un des éléments du groupe comprenant des caractéristiques de réception des différents seconds flux de données au niveau de la fonction de raccordement et une comparaison des caractéristiques thématiques respectives des contenus numériques des différents seconds flux de données reçus avec une caractéristique thématique du contenu numérique du premier flux de données à remplacer. 8. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, suivant lequel, lorsque la fonction de raccordement reçoit et injecte une pluralité de premiers flux de données, une fonction de réplication de flux de données réplique le second flux de données reçu afin de remplacer lesdits plusieurs premiers flux de données, à l'étape /b/, si la fonction de raccordement commande d'arrêter d'injecter plusieurs premiers flux de données. 9. Dispositif de distribution de flux de données (600) dans un réseau de distribution de données, ledit dispositif comprenant : une première interface de réception (601), respectivement une seconde interface de réception (602), adaptée pour recevoir au moins un premier contenu numérique sous forme d'un premier flux de données depuis une première source de contenus numériques, respectivement au moins un second contenu numérique sous forme d'un second flux de données depuis une seconde source de contenus numériques ; une interface de transmission (611) adaptée pour injecter dans le réseau le premier ou le second flux de données reçus respectivement depuis la première ou seconde source ; une unité de décision (606) adaptée pour commander, en fonction de critères de remplacement, lorsque l'interface de transmission injecte le premier flux de données, d'arrêter d'injecter le premier flux de données dans le réseau et injecter dans le réseau le second flux de données reçu depuis la seconde source. 25 30 10. Dispositif de distribution (600) selon la 9, comprenant en outre une unité de supervision (603) adaptée pour fournir, à l'unité de décision (606), au moins l'un des éléments du groupe comprenant une première valeur indiquant le débit mesuré du premier flux de données en réception sur la première interface et une seconde valeur indiquant le débit mesuré du second flux de données en réception sur la seconde interface. 11. Dispositif de distribution (600) selon la 9 ou 10, comprenant en outre, lorsque l'unité de décision (606) a une horloge, une unité de configuration (604) adaptée pour fournir à l'unité de décision des informations temporelles qui indiquent une première et une seconde valeur seuil d'horloge, dans lequel, lorsque l'horloge de l'unité de décision indique une valeur correspondant à la première valeur seuil d'horloge, l'unité de décision commande d'injecter le second flux de données, et lorsque l'horloge de l'unité de décision indique une valeur correspondant à la seconde valeur seuil d'horloge, l'unité de décision commande d'injecter à nouveau le premier flux de données. 12. Dispositif selon l'une quelconque des 9 à 11, comprenant en outre, lorsque la seconde interface de réception reçoit une pluralité de seconds flux de données, une unité de sélection (607) adaptée pour sélectionner un second flux de données à injecter par l'interface de transmission parmi ladite pluralité de seconds flux de données reçus. 13. Système de distribution de flux de données dans un réseau de distribution de données, ledit système comprenant - une première source de contenus numériques (103) ; une seconde source de contenus numériques (104) - un dispositif de distribution comprenant : • une première interface de réception (601), respectivement une seconde interface de réception (602), adaptée pour recevoir au moins un premier contenu numérique sous forme d'un premier flux de données depuis une première source de contenus numériques, respectivement au moins un second contenu numérique sous forme d'un second flux de données depuis une seconde source de contenus numériques ; une interface de transmission (611) adaptée pour injecter dans le réseau le premier ou le second flux de données reçus respectivement depuis la première source et la seconde source; • une unité de décision (606) adaptée pour commander, en fonction de critères de remplacement, lorsque l'interface de transmission injecte le premier flux de données, d'arrêter d'injecter le premier flux de données dans le réseau et injecter dans le réseau le second flux de données reçu depuis la seconde source. 14. Programme d'ordinateur pour un dispositif de distribution (600), 20 comprenant des instructions aptes à mettre en oeuvre le procédé selon l'une quelconque des 1 à 8, lors d'une exécution du programme par des moyens de traitement du dispositif de distribution. 10 15
|
H
|
H04
|
H04L,H04N
|
H04L 29,H04N 7
|
H04L 29/06,H04N 7/16
|
FR2895628
|
A1
|
PROCEDE DE TRANSMISSION DE DONNEES EN MODE DIFFERENTIEL SUR UNE LIAISON BIFILAIRE METTANT EN OEUVRE UNE ATTENUATION DU MODE COMMUN, DISPOSITIF DE CONNEXION ET PROGRAMME D'ORDINATEUR CORRESPONDANTS
| 20,070,629 |
1. Domaine de l'invention Le domaine de l'invention est celui de la transmission de données en mode différentiel sur une liaison bifilaire, ou plus généralement sur une liaison comprenant plusieurs conducteurs. Plus précisément, l'invention concerne l'atténuation, voire la suppression, de signaux de mode commun perturbant une telle transmission de données en mode différentiel. Elle s'applique notamment, mais non exclusivement, à la transmission de données à haut débit sur une paire de cuivre torsadée ou sur une ligne électrique. 2. Art antérieur Les techniques de transmission de données à haut débit de type xDSL ("Digital Subscriber Line", pour "Boucle locale numérique") ont connu un essor considérable au cours des dernières années puisqu'elles permettent d'atteindre des débits de transmission de plusieurs Mbits/s, sans bouleverser l'infrastructure existante des réseaux de téléphonie fixe. En effet, ces techniques permettent la transmission conjointe de voix et de données multimédia sur une simple paire torsadée en cuivre, et s'avèrent donc beaucoup moins coûteuses à implémenter que les transmissions par fibres optiques. Elles permettent notamment à la plupart des utilisateurs un accès haut débit au réseau mondial Internet, quelle que soit leur distance au central téléphonique. D'autres techniques de transmission haut débit sont par ailleurs actuellement à l'étude, qui visent notamment à utiliser les lignes électriques pour la diffusion de la voix et de données par Courant Porteur en Ligne (ou CPL). L'utilisateur accède au réseau par le biais d'un dispositif de connexion, couramment appelé modem, qui est relié d'une part à la liaison eifilaire du réseau ache-1 i -nées, et d'autre part aux équipements de:?i':isateur (téléphone, ord^eateur, serveetc.` Une telle liaison du modem à ces équipeme-ls peut e pare selon . Inconvénients de l'art antérieur dans ces systèmes de transmission à haut débit, le signal utile est transmis en mode différentiel entre les deux conducteurs de la liaison bifilaire. La qualité de la transmission est donc fortement dépendante de la symétrie des conducteurs. En effet, lors de la transmission, un champ électromagnétique est rayonné par chacun des conducteurs. Si les deux conducteurs sont parfaitement symétriques, les champs créés par chaque fil sont d'intensités voisines et de sens opposés, de sorte que le champ électromagnétique résultant est quasiment nul. A l'inverse, une dissymétrie des conducteurs entraîne une conversion des tensions de mode différentiel en tensions de mode commun. Ces tensions de mode commun génèrent un champ électromagnétique qui est rayonné par la paire de conducteurs. Si la symétrie des conducteurs est généralement vérifiée dans une plage donnée de fréquences de fonctionnement, elle se dégrade bien souvent lorsque les fréquences augmentent. En outre, la dissymétrie des équipements d'émission et de réception du réseau de communication peut également entraîner l'apparition d'émissions conduites et rayonnées. En effet, certaines perturbations extérieures, ainsi que le mode particulier d'injection du signal utile sur la liaison bifilaire et la nature de l'équipement de connexion au réseau peuvent également entraîner une conversion d'un mode différentiel vers un mode commun, et inversement. Pour une transmission en mode différentiel sur une paire de câbles torsadée, l'existence d'émissions conduites en mode commun et l'existence de champs électromagnétiques rayonnés sont donc directement liées. Or de tels champs rayonnés sont également susceptibles de perturber l'environnement électromagnétique des conducteurs. Ainsi, les systèmes de transmission à haut débit déployés sur les paires du cuivre, qui utilisent des fréquences élevées, peuv-e:,, perturber les services radioélectriques utilisant la même bande de fréquences. En effet, les lignes se comportent comme des antennes HF (haute - comme les radios amateurs par exemple. 4. Objectifs de l'invention L'invention a notamment pour objectif de pallier ces inconvénients de l'art antérieur. Plus précisément, un objectif de l'invention est de fournir une technique de transmission de données en mode différentiel sur une liaison comprenant au moins deux conducteurs, qui génère des émissions conduites et des champs électromagnétiques rayonnés, réduits par rapport à l'art antérieur. En d'autres termes, l'invention a pour objectif de proposer une telle technique de transmission de données en mode différentiel qui permette de réduire le mode commun par rapport aux solutions existantes. L'invention a également pour objectif de fournir une telle technique qui présente une sensibilité réduite aux éventuelles dissymétries du réseau de transmission, et qui soit susceptible de fonctionner dans une très vaste plage de fréquences de transmission. Un autre objectif de l'invention est de proposer une telle technique qui soit particulièrement bien adaptée aux transmissions à haut débit de type xDSL sur réseaux de cuivre, mais également aux transmissions par courant porteur en ligne, ou CPL, sur réseaux électriques. L'invention a aussi pour objectif de fournir une telle technique qui n'affecte pas les informations utiles à transmettre, et qui soit simple et peu coûteuse d'implémentation. 5. Exposé de l'invention Ces objectifs, ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints à l'aide d'un procédé de transmission de données en mode différentiel sur une liaison comprenant au moins deux conducteurs, vers un équipement récepteur. Se en l'i Hv..enpon, un tel procédé comprend une étape d'atténuation d'au moins un signai en mode commun perturbant ladite transmission de données, mettant en oeuvre, sur c dnc eur ImL icuié sur ledit conducteur ; une détermination d'au moins un paramètre d'adaptation dudit conducteur, permettant de reconstruire ledit signal en mode commun estimé sur ledit conducteur; une injection en opposition de phase dudit signal en mode commun reconstruit sur ledit conducteur. Ainsi, l'invention repose sur une approche tout à fait nouvelle et inventive de la transmission de données en mode différentiel sur une liaison bifilaire de type paire torsadée. 1 Q En effet, l'invention propose de considérer le mode commun, généré en cours de transmission par d'éventuelles dissymétries des conducteurs, comme une perturbation indésirable à minimiser, de quantifier ce mode commun, puis de le supprimer sans affecter l'information utile circulant en mode différentiel. Pour ce faire, la technique de l'invention repose sur une utilisation astucieuse du filtrage adaptatif, 15 combinée à une adaptation (source et impédance) des conducteurs permettant d'injecter le mode commun indésirable en opposition de phase dans chacun des conducteurs, de façon à réduire ses effets. On réduit ainsi le mode commun affectant la transmission, et par voie de conséquence les émissions rayonnées qui lui sont directement liées, ce qui permet de 20 préserver l'environnement électromagnétique de l'équipement récepteur. En outre, la diminution des émissions conduites et rayonnées obtenue par la mise en oeuvre de l'invention permet d'amplifier la puissance des signaux émis (c'est-à-dire de l'information utile), ce qui offre l'avantage d'augmenter la portée du système et l'immunité électromagnétique vis-à-vis des perturbations externes. 25 On notera que l'invention s'applique à tout type de liaison sur laquelle des données peuvent être transmises en mode différentiel, c'est-à-dire aux liaisons qui comprenner` au Moins deux ccnduceurs, et donc notamment aux liaisons ,flaires et plus généralement multifilaires. Par souci de simplification, on désignera ce type de liaison bien 5 cas de transmissions à haut débit, elle peut être appliquée à tout type de transmission en mode différentiel, quelle que soit sa fréquence. Avantageusement, le signal en mode commun que l'on estime et réinjecte en opposition de phase est un courant de mode commun. En effet, on peut disposer 5 relativement aisément du courant de mode commun global circulant dans l'équipement récepteur, à partir duquel on peut donc, par filtrage adaptatif, déterminer une estimation du courant de mode commun perturbateur circulant sur chacun des conducteurs. Ainsi, lors de ladite estimation, on réalise un filtrage adaptatif dudit courant de mode commun mesuré dans ledit équipement récepteur, à partir d'un courant mesuré sur chacun desdits conducteurs. Préférentiellement, ladite transmission de données est de type x[}SLou CPL. L'invention s'applique bien sûr également à tout autre type de transOnissioO, quel que soit son débit et son support (réseau électrique, réseau de communication, etc.) Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, ladite détermination desdits paramètres d'adaptation met en oeuvre, pour chacun desdits conducteurs: - une détermination d'une source de tension d'adaptation permettant de réaliser ladite injection en opposition de phase dudit courant de mode commun reconstruit sur ledit conducteur; une détermination d'une impédance d'adaptation dudit conducteur; et lesdites impédances d'adaptation sont choisies de façon à ne pas altérer une tension de mode différentiel entre lesdits conducteurs. Ainsi, après avoir estimé les sources qui permettent d'injecter en opposition de phase le mode commun estimé sur chaque fi!, on estime les impédances d'adaptation qui permettent d'imposer les mêmes tensions de mode commun que celles mesurées avant adapta t!on. L'invention concerne également un dispositif de connexion d'un terminal client à un réseau de communication, ledit réseau mettant en œuvre une transmission de -,ëes rno1e a,'érent:ve[S S~~5i ~~rune a/Snn 6 Selon l'invention, un tel dispositif comprend des moyens d'atténuation d'au moins un signal en mode commun perturbant ladite transmission de données, comprenant: - des moyens d'estimation par filtrage adaptatif dudit signal en mode commun 5 véhiculé sur chacun desdits conducteurs; - des moyens de détermination d'au moins un paramètre d'adaptation de chacun desdits conducteurs, permettant de reconstruire ledit signal en mode commun estimé sur ledit conducteur; - des moyens d'injection en opposition de phase dudit signal en mode commun 10 reconstruit sur chacun desdits conducteurs. De manière préférentielle, lesdits moyens d'estimation comprennent au moins deux filtres adaptatifs de type RLMS ("Recursive Least Mean Square" pour algorithme récursif des moindres carrés) à entrée vectorielle associés chacun à l'un desdits conducteurs. On peut bien sûr également envisager d'utiliser d'autres filtres adaptatifs, 15 tels que des filtres de type LMS ("Least Mean Square" pour algorithme des moindres carrés) ou NLMS ("Normalised Least Mean Square" pour algorithme des moindres carrés normalisé) par exemple. Avantageusement, ledit dispositif comprenant au moins deux bornes d'entrée connectées chacune à l'un desdits conducteurs, lesdits moyens d'injection 20 comprennent au moins deux circuits d'adaptation, connectés chacun à l'une desdites bornes d'entrée et comprenant chacun: - une source de tension d'adaptation permettant de réaliser ladite injection en opposition de phase dudit signal en mode commun reconstruit sur ledit conducteur; ' 25 - une impédance d'adaptation dudit conducteur; et lesdites impédances d'adaptation sont choisies 'e façon à ne pas altérer une tension de mode différentiel entre lesdites bornes d entrée, Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, ledit dispositif appartient au -~~. 30 -nrco~ar, "/ _;'PL; 7 - un modem de type xDSL. L'invention concerne aussi un programme d'ordinateur comprenant des instructions de code de programme pour l'exécution des étapes du procédé tel que décrit précédemment lorsque ledit programme est exécuté sur un ordinateur. 5 6. Liste des fiqures D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation particulier de !'iOveDUOD, donné à titre de simple exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés, parmi lesquels : 10 - la figure 1 présente, à titre de rappel, un synoptique d'un filtre adaptatif; - la figure 2 illustre le principe de minimisation de l'erreur quadratique mis en oeuvre dans le filtre adaptatif de la figure 1; - les figures 3/\et3B présentent respectivement le principe de transmission de données en mode différentiel d'une part, et en mode commun d'autre part, sur 15 une liaison bifilaire; - la figure 4 illustre la relation entre le courant de mode commun circulant sur une liaison bifilaire et le champ électrique rayonné par cette liaison; - la figure 5 schématise le contexte dans lequel s'inscrit l'invention, sous la forme du circuit électrique équivalent d'un central de transmission et de la liaison 20 bifilaire le reliant à un modem client; - la figure 6 présente sous forme d'organigramme la technique de réduction du mode commun de l'invention; -la figure 7 décrit le circuit électrique équivalent de la figure 5 après adaptation des conducteurs selon le principe de la figure 6; 25 - la figure 8 illustre les résultats obtenus par mise en oeuvre de l'invention; - !8fîgUFe 9 représente un schéma synoptique d'un modem client dans lequel est résée ue réduction du mode commun sean te principe de l'invention. 7. ,Description d'un mode de réalisation particulier de l'invention '0c~ . - x~~'enue!Su/ .- ~ac~ oJ 30 8 - quantification par filtrage adaptatif de ce mode commun sur chaque conducteur; - adaptation sur chaque conducteur permettant d'injecter en opposition de phase le mode commun quantifié précédemment, de façon à réduire ce mode indésirable et perturbateur. 5 On rappelle tout d'abord, en relation avec la figure 1, le principe du filtrage adaptatif, qui est basé sur la recherche de paramètres optimaux par minimisation d'un critère de performance. Fréquemment, cette minimisation se fait en recherchant les moindres carrés. Le filtrage adaptatif est particulièrement bien adapté au cas où les spectres du aignol utile et du signal perturbateur se superposent, ce qui est le cas en 10 l'espèce pour le mode commun et le mode différentiel propagés sur la liaison bifilaire. On rappelle qu'un filtre adaptatif est un système numérique dont les coefficients se modifient eux-mêmes en fonction des signaux extérieurs. Il est classiquement constitué de deux parties principales distinctes: ù un filtre numérique 10 à DDeMiCieDt8wk ajUStab!es ; 15 un algorithme 11 de modification des coefficients Wk basé sur un critère d'optimisation, en l'espèce la minimisation de l'erreur quadratique moyenne ci". . Sur la figure 1.!e filtre adaptatif est donc constitué par l'ensemble des éléments situés à l'extérieur des lignes pointillées. Plus précisément, sur le schéma de la figure 1, on a représenté: 20 - le signal d'excitation x(n) connu ou mesuré ; - le SigDG/de sortie Yp(!1) inatteignable d'un processus inconnu; - le signal de sortie mesuré y(n) atteint d'une perturbation inconnue 8/n\; - le signal modélisé u(n) à l'aide des paramètres wk du filtre numérique 10; -le signal d'écart e(n)entre le modèle u/O\81!a mesure (n). 25 Un tel filtre adaptatif permet, selon son utilisation, d'obtenir une estimation du signai de sortie }p/n\Du de la perturbation inconnue e(n), à partir du signai d'excitation Selon le rrincipe de l'algorithme récursif des moindres carrée (R qui est Comme illustré par la figure 2, qui représente l'erreur quadratique E2(n) en l'instant n et sa dérivée par rapport au coefficient wk(n), cette solution peut être atteinte récursivement en corrigeant les valeurs des coefficients wk en chaque instant n dans le sens opposé à l'évolution de l'erreur quadratique par rapport au vecteur des coefficients du filtre W(n): ê rt) a-\/V où y est un facteur de pondération du gradient. Comme l'erreur quadratique à l'instant n vaut : 2 s nû ( y(n) - E=o W, x (n i))2 -= ( y(n) -X n ) W Il vient : ab n) 2E(n) s( aW n) aW -2c(n)X(n) On en déduit que la recherche de l'optimum peut se faire avec l'algorithme récursif 10 suivant : W(n) = W(n -1) + 2yb(n)X(n) que l'on désigne sous le nom d'algorithme LMS (Least Mean Square). Les grandeurs dont il est nécessaire de disposer sont donc: le vecteur des p coefficients du filtre adaptatif à l'instant n-1 : W(n-1) = [wO(n-1 ),wl (n-1), ..wp-l(n-1)f les p dernières valeurs du signal d'entrée : X(n) = [x(n), x(n-1), .. x(n- p+I)f 15 la valeur du signal de sortie y(n) pour calculer l'écart à l'instant n: b(n) W.x le gain d'adaptation y de l'algorithme récursif (généralement très inférieur à 1). La valeur du gain d'adaptation y est difficile à fixer : si on la choisit trop faible, la convergence vers la valeur optimale est très lente ; si on la choisit trop forte, la ; enfin, si W(n) = W(n -1) - - (1) (2) (3) (4) (5) (6) (7) 20 est tro:_i 0->s L'algorithme de filtrage adaptatif présente l'avantage d'être particulièrement simple à programmer, et de nécessiter peu de calculs. En revanche, il présente l'inconvénient de converger lentement, avec le risque de diverger lorsque le gain d'adaptation est trop grand. 5 Une variante de cet algorithme de filtrage adaptatif, appelée algorithme NLMS, utilise un gain normalisé par la puissance du signal x(n). Un tel algorithme peut également être utilisé comme algorithme de filtrage adaptatif dans le cadre de l'invention. On ne reviendra pas plus en détail sur le principe de cet algorithme NLMS, qui est bien connu de l'homme du métier. 10 On rappelle dàa0rrnais, en relation avec les figures 3A et 3B, le principe de la transmission de données sur une liaison bifi! ira, sur laquelle le 3ignol peut se propager de deux façons: - en mode différentiel, comme illustré par la figure 3A; - en mode commun, comme illustré par la figure 3B. La propagation s'effectue en mode différentiel lorsque le signal est transmis à un seul des conducteurs actifs. Le courant de mode différentiel IMD se propage sur le conducteur "aller" 30, circule à travers l'équipement récepteur 31 et revient par le conducteur "retour" 32. A l'inverse, la propagation s'effectue en mode commun lorsque la perturbation est transmise à l'ensemble des conducteurs actifs. Le courant de mode commun lm se propage en partie sur chacun des deux conducteurs 30, 32 dans le même sens (à savoir qu'un premier courant de mode commun {mol se propage sur le premier conducteur 30 et qu'un second courant de mode commun IMC2 se propage dans le même sens sur le second conducteur 32). Le courant de mode commun Imc se FebOuc!aen9U!te par la masse 33 à travers les capacités parasites 34d8 l'équipement récepteur 31. Le courant en mode commun lmc peut être relié, en première approximation, au champ électrique E rayonné p8F!8liaison bifilaire 3O,32pBrl'équation /12\: mc Avec: Hic en pA; E en pV/m; f la fréquence en MHz de transmission des données sur la liaison bifilaire 30, 32; - r (en m) la distance par rapport au câble 30, 32; et où L représente la longueur (en m) de la liaison bifilaire 30, 32. La figure 5 illustre cette relation liant le courant de mode commun IMC au champ électrique E rayonné, dans un cas particulier de transmission à une fréquence f=1 MHz, à une distance r= lm du câble 30, 32, et pour une longueur de liaison bifilaire L=20m. Comme l'exprime la figure 5, la réduction, voire la suppression, du courant de mode commun Iti,c permet donc de réduire, voire supprimer, le champ électrique E rayonné par le câble 30, 32 et l'équipement récepteur 31, et donc d'atténuer les perturbations qu'ils sont susceptibles d'engendrer pour leur environnement (autres équipements voisins, services radioélectriques fonctionnant dans la même plage de fréquences, etc.). Le problème que l'invention se propose de résoudre est donc celui de la suppression ou de la réduction du courant de mode commun IMC dans le contexte de la figure 6, sur laquelle on a représenté, à titre d'exemple: - un central téléphonique (ou plus généralement un centre de communication) 50, modélisé par une source de tension E; - un client 51, disposant d'un équipement récepteur d'impédance Z; une liaison bifilaire (paire torsadée, câble, etc.) comprenant deux conducteurs 30 et 32 connectant l'équipement récepteur du client 51 au central 50. Comme illustré par la figure 6, la transmission de données du central 50 vers le client 51 se fait en mode différentiel, qui est défini par les tensions de mode différentiel V, et V2 aux bornes respectivement de cn~acun ces conducteurs 30 et 32. Le courant circulant dans chacun des conducteurs 30 et 32 est noté respectivement i et 12. 1130 se reboucle en parallèle de l'équipement récepteur. La figure 6 présente un organigramme des principales étapes mises en oeuvre par l'invention pour réduire, voire supprimer totalement, le courant de mode commun perturbateur IMC de la figure 5, à savoir: - une étape 61 de filtrage adaptatif, de préférence par mise en oeuvre d'un algorithme récursif de type RLMS; - une étape 63 de calcul de paramètres d'adaptation des conducteurs 30, 32 constituant la liaison bifilaire. Ces deux étapes 61, 63 sont mises en oeuvre dans deux modules spécifiques (à savoir un module de quantification par algorithme LMS et un module d'adaptation de la ligne de transmission) implémentés dans le modem client 51. Dans le mode de réalisation particulier de l'invention décrit ci-après, le filtrage adaptatif 61 est de type RLMS à entrée vectorielle. Plus précisément, on utilise de préférence deux filtres RLMS1 et RLMS2, associés chacun à l'un des conducteurs 30, 32, et fonctionnant de manière indépendante. Les données d'entrée 60 alimentant le module de filtrage adaptatif 61 sont les suivantes: - le courant de mode commun IMC mesuré dans l'équipement client 51; le courant Il mesuré sur le premier conducteur 30; le courant I2 mesuré sur le second conducteur 32. En se référant au schéma de principe de la figure 1, chaque filtre adaptatif RLMS1, RLMS2 fonctionne donc de la manière suivante: il dispose en entrée d'un signal d'excitation x(n) constitué par un vecteur fréquentiel représentatif du courant de mode commun (Mc, mesuré côté client 51, ce qui permet d'avoir une image complète de ce mode. Il dispose par ailleurs d'un signal de sortie mesuré y(n) atteint d'une perturbation e(n), qui est constitué par la variation fréquentielie du courant I,, I2 mesuré sur le conducteur 30, 32 associé. Pour les deux filtres adaptatifs RLMS1 et RLMS2 du module de tilt'-age 61, on a donc: 13 En sortie 62 du module de filtrage adaptatif 61, on dispose alors d'une estimation des courants de mode commun circulant sur chacun des conducteurs 30 et 32 de la liaison bifilaire. En effet, le premier filtre adaptatif RLMS1 permet de déterminer une estimation limes' du courant de mode commun véhiculé par le premier 5 conducteur 30, à partir du sign8!d'excbatiOOX(n)=!moet dusign8!de S0rti8y/(n)=!1.qUi peut être vu comme la somme d'un courant de mode différentiel utile Il mD et d'un courant de mode commun perturbateur 11 mD. De même, le deuxième filtre adaptatif RLMS2 permet de déterminer une estimation 12mces, du courant de mode commun véhiculé par le deuxième conducteur 32, à portirdU Sign8! d'exÇitaboO x(n)=!mo 8tdu 10 Sign8l de sortie y2(n)=!e. cO[respODdaOtà la somme d'un courant de mode différentiel utile !2woet d'un courant de mode commun perturbateur 12mc. Les courants de mode commun estimés 11moest et !2moem. délivrés en sortie du module de filtrage adaptatif 61 alimentent le module 63 d'adaptation, dont la fonction est de déterminer les paramètres d'adaptation des conducteurs 30 et 32 de la liaison 15 bifilaire, en tenant compte des tensions de mode commun VI et V2, de façon à pouvoir reconstruire et réinjecter dans chacun des conducteurs 30, 32, mais en opposition de phase, les courants de mode commun estimés 11mc*o'6t !2wovst. La contrainte de fonctionnement de cette étape 63 d'adaptation est le maintien de l'information utile intacte, c'est-à-dire que la tension de mode différentiel VMD=VIùV2 20 ne doit pas être altérée par cette adaptation 63, de façon à ne pas perturber la transmission de données du central 50 vers le client 51. Dans le mode de réalisation particulier de l'invention décrit ici, l'étape 63 d'adaptation comprend les sous-étapes suivantes. Dans un premier temps, on estime les sources de tension Easm et Eest2 qui 25 pe[nleiien~ d'injecter en opposition de phase le mode commun estimé !1mueso i2mDem sur chaque fil 30, 32, connaissant l'impédance équivalente Z du modem client 51. Dans un deuxième temps, les impédances d'adaptation Zauuet Zest2 de chaque conducteur 30, 32 sont estimées, ces impédances d'adaptation permettant de garantir que !e ,;)s~a rrOd~ P0.- aux bom qui permet d'assurer le maintien de la tension de mode différentiel VMD = V, ù V2. Par ailleurs, ces impédances d'adaptation (ZeStt, Zest2) permettent d'améliorer la symétrie de la transmission sur la liaison bifilaire 30, 32. En d'autres termes, lors de l'étape d'adaptation 63, on détermine à partir du courant I1 Mcest délivré par le filtre adaptatif RLMS1, et en tenant compte de la tension de mode commun V, aux bornes du premier conducteur 30, les paramètres d'adaptation (Eestt, Zesti) de ce conducteur 30, permettant de réinjecter en opposition de phase dans le conducteur 30 le courant de mode commun perturbateur estimé 11 Mcest. De même, on détermine à partir du courant 12Mcest délivré par le filtre adaptatif RLMS2, et en tenant compte de la tension de mode commun V2 aux bornes du deuxième conducteur 32, les paramètres d'adaptation (Eest2, Zest2) de ce conducteur 32, permettant de réinjecter en opposition de phase dans le conducteur 32 le courant de mode commun perturbateur estimé 12MCest. La figure 7 reprend le schéma de la figure 5 après filtrage adaptatif et adaptation des conducteurs 30, 32. En pratique, l'adaptation physique consiste donc à intervenir aux bornes d'entrée du modem de réception du client 51, dont l'impédance est notée Z. Un circuit d'adaptation 70, comprenant la source de tension Eesti et l'impédance Zest,, est connecté à la borne d'entrée du modem client reliée au conducteur 30. De même, un circuit d'adaptation 72, comprenant la source de tension Eest2 et l'impédance Zest2, est connecté à la borne d'entrée du modem client reliée au conducteur 32. Ces circuits d'adaptation 70, 72 peuvent être intégrés dans le modem client 51, et reconfigurés de manière régulière, pour chaque émission de données, en fonction de sa fréquence et de l'état du réseau. Par exemple, on peut choisir de réitérer l'adaptation 63 à chaque nouvelle émission de données par le central 50, ou à chaque changement de fréquence de transmission. Grâce aux circuits d'adaptation 70, 72, le courant circulant dans le premier cor:d u , eur 30 est désormais égal à 11 ;soit, à l'erreur d'estimation près, égal au courant de mode différentiel utile 11.•n) et le courant circulant dans le deuxième cord de 15 se connecter par le réseau de transmission de données au central 50. H est clair que, dans le cas d'un réseau de transmission numérique de type ADSL par exemple, un tel dispositif de connexion ne réalise pas à proprement parler de modulation/démodulation, mais est cependant couramment appelé modem. 5 La technique de l'invention consiste donc, pour réduire le mode commun, à intervenir côté client 51, au niveau du modem, et non au niveau du central 50 ou en un autre point quelconque du réseau de transmission. L'intérêt de ce choix est que l'invention permet ainsi d'agir SUr!e mode commun total, en bout de ligne. En effet, on peut ainsi prendre en compte les différents paramètres linéiques du câble (résistance, 10 inductance, capacité,...),le mode commun total, la longueur et la symétrie de la paire torsadée, le mode différanÜe!, ce qui permet de déterminer l'adaptation adéquate pour chaque paire à adapter. Les résultats obtenus par simulation s'avèrent très probante, ainsi qu'illustrés en figure 8, sur laquelle: 15 les courbes des deux colonnes de gauche illustrent les tensions et courants obtenus sans adaptation, Le. sans mise en oeuvre de l'invention; - les courbes des deux colonnes de droite illustrent les tensions et courants obtenus après quantification du mode commun et adaptation des conducteurs selon le principe de l'invention. 20 Plus précisément, les courbes supérieures représentent les tensions VMD et les courants 400 de mode différentiel, en chacune des extrémités d'une liaison bifilaire de longueur L (VMDO et VMDL, LIDO et 1MDL). De même, les courbes médianes représentent les tenSi0D8Vmc et courants !mo de mode commun en chacune des extrémités Oet L de la ligne. Enfin, les courbes inférieures illustrent la symétrie de la liaison bifilaire. 25 Comme on peut le constater, la technique de l'invention permet donc de faire évoluer la symétrie de l'installation de-20,5dBsans adaptation à une valeur moyenne centrée autour de -55dB. {}D présente enfin, en relation avec la figure 9, un schéma synoptique d'un 16 précédemment. Un te modem comprend, outre les moyens propres aux fonctions de connexion au réseau, une unité centrale P. équipée par exemple d'un microprocesseur, une mémoire K8, par exemple de type RAM ("Read Access Memory") et un module logiciel Pg. A l'initialisation, les instructions du logiciel Pg sont par exemple chargées 5 depuis la mémoire M pour être exécutées par le microprocesseur de 'unité centrale P. Lors d'une nouvelle transmission de données, le modem reçoit un signal en mode diffënSDtiel perturbé d'une émission conduite en mode commun, MD+MC. L'unité centrale P exécute les instructions du code de programme Pg, pour réaliser un filtrage adaptatif permettant de quantifier le mode commun MC, selon le procédé décrit 0 précédemment dans ce document, puis réaliser une adaptation des conducteurs permettant de réinjecter le mode commun estimé en opposition de phase dans les conducteurs. De cette façon, en sortie de l'unité centrale P, on récupère le seul mode différentiel MD, qui constitue l'information utile. 1.5
|
L'invention concerne un procédé de transmission de données en mode différentiel sur une liaison comprenant au moins deux conducteurs, vers un équipement récepteur, permettant d'atténuer les effets du mode commun.Selon l'invention, un tel procédé comprend une étape d'atténuation d'au moins un signal en mode commun perturbant ladite transmission de données, mettant en oeuvre, sur chacun desdits conducteurs :- une estimation par filtrage adaptatif dudit signal en mode commun véhiculé sur ledit conducteur ;- une détermination d'au moins un paramètre d'adaptation dudit conducteur, permettant de reconstruire ledit signal en mode commun estimé sur ledit conducteur;- une injection en opposition de phase dudit signal en mode commun reconstruit sur ledit conducteur.
|
1. Procédé de transmission de données en mode différentiel sur une liaison comprenant au moins deux conducteurs, vers un équipement récepteur, caractérisé en ce qu'il comprend une étape d'atténuation d'au moins un signal en mode commun perturbant ladite transmission de données, mettant en oeuvre, sur chacun desdits conducteurs : une estimation par filtrage adaptatif dudit signal en mode commun véhiculé sur ledit conducteur ; une détermination d'au moins un paramètre d'adaptation dudit conducteur, permettant de reconstruire ledit signal en mode commun estimé sur ledit conducteur; une injection en opposition de phase dudit signal en mode commun reconstruit sur ledit conducteur. 2. Procédé de transmission selon la 1, caractérisé en ce que ledit 15 signal en mode commun est un courant de mode commun. 3. Procédé de transmission selon la 2, caractérisé en ce que, lors de ladite estimation, on réalise un filtrage adaptatif dudit courant de mode commun mesuré dans ledit équipement récepteur, à partir d'un courant mesuré sur chacun desdits conducteurs. 20 4. Procédé de transmission selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que ladite transmission de données est de type xDSL ou CPL. 5. Procédé de transmission selon l'une quelconque des 2 à 4, caractérisé en ce que ladite détermination desdits paramètres d'adaptation met en oeuvre, pour chacun desdits conducteurs: 25 - une détermination d'une source de tension d'adaptation permettant de réaliser ladite injection en opposition de phase dudit courant de mode commun reconstruit sur ed=t conducteur; une détermination d'une impédance d'adaptation dudit conducteur; éda Fs c 'c isies de e pas ane )n Gall 6. Dispositif de connexion d'un terminal client à un réseau de communication, ledit réseau mettant en oeuvre une transmission de données en mode différentiel vers ledit dispositif, sur une liaison comprenant au moins deux conducteurs, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens d'atténuation d'au moins un signal en mode commun perturbant ladite transmission de données, comprenant: des moyens d'estimation par filtrage adaptatif dudit signal en mode commun véhiculé sur chacun desdits conducteurs; des moyens de détermination d'au moins un paramètre d'adaptation de chacun desdits conducteurs, permettant de reconstruire ledit signal en mode commun estimé sur ledit conducteur; des moyens d'injection en opposition de phase dudit signal en mode commun reconstruit sur chacun desdits conducteurs. 7. Dispositif de connexion selon la 6, caractérisé en ce que lesdits moyens d'estimation comprennent au moins deux filtres adaptatifs de type RLMS à entrée vectorielle associés chacun à l'un desdits conducteurs. 8. Dispositif de connexion selon l'une quelconque des 6 et 7, caractérisé en ce que, ledit dispositif comprenant au moins deux bornes d'entrée connectées chacune à l'un desdits conducteurs, lesdits moyens d'injection comprennent au moins deux circuits d'adaptation, connectés chacun à l'une desdites bornes d'entrée et comprenant chacun: une source de tension d'adaptation permettant de réaliser ladite injection en opposition de phase dudit signal en mode commun reconstruit sur ledit conducteur; une impédance d'adaptation dudit conducteur; et en ce que lesdites impédances d'adaptation sont choisies de façon à ne pas altérer une tension de mode différentiel entre lesdites bornes d'entrée. 9. Dispositif de connexion selon l'une quelconque des rever.x ` - )ns 6 à caractérisé en ce que ledit dispositif appartient au groupe comprenant:30 10. Programme d'ordinateur comprenant des instructions de code de programme pour l'exécution des étapes du procédé selon l'une quelconque des 1 à 5 lorsque ledit programme est exécuté sur un ordinateur.
|
H
|
H04
|
H04M,H04B
|
H04M 7,H04B 3
|
H04M 7/16,H04B 3/50,H04B 3/54
|
FR2896928
|
A1
|
MACHINE ELECTRIQUE ROTATIVE DE TYPE A UNITE DE COMMANDE INTEGREE ET SON PROCEDE DE FABRICATION
| 20,070,803 |
La présente invention concerne une machine électrique rotative de type à unité de commande intégrée, dans laquelle une machine électrique rotative et une unité de commande pour une commande d'une sortie de celle-ci sont intégrées l'une à l'autre, et son procédé de fabrication. DESCRIPTION DE L'ART ANTERIEUR De manière classique, une machine électrique rotative de type à unité de commande intégrée de ce type est construite de telle manière qu'un dissipateur thermique ayant un élément de commutation qui y est brasé afin de monter ce dernier sur celui-ci est fixé à un logement arrière d'un moteur générateur au moyen d'un serrage. Un couvercle arrière couvre le dissipateur thermique dans une direction d'arbre de rotor à partir d'une direction opposée du moteur-générateur jusqu'à une charge devant être fixée sur le dissipateur thermique et le logement arrière, le dissipateur thermique étant doté d'un potentiel de masse, et l'élément de commutation étant fixé au travers d'une plaque de diffusion thermique à une feuille d'isolation prévue sur une surface de base du dissipateur thermique (voir, par exemple, le document JP-A-2004-282905, paragraphes 0020, 0023, figures 1 et 2) . Avec la technique classique, dans le cas où le dissipateur thermique sur lequel est monté l'élément de commutation brasé est fixé au logement arrière au moyen d'un serrage, une direction de serrage est réalisée parallèlement à la surface brasée de l'élément de commutation. Donc, on peut craindre qu'une contrainte provoquée par une force de serrage, qui concerne le dissipateur thermique et le logement arrière, agisse selon une direction de cisaillement sur la surface brasée de l'élément de commutation et endommage la brasure. De même, un élément de commutation comporte une borne de fil conducteur polarisée, qui est différente de celle d'une électrode parallèle à une surface de base d'un dissipateur thermique. La borne de fil conducteur est jointe à une portion de borne isolée d'un site où l'électrode parallèle à la surface de base est brasée, et ainsi, jointe à un motif conducteur prévu sur le dissipateur thermique avec une couche d'isolation entre eux, ou un organe formant borne prévu séparément. Dans tous les cas, l'électrode parallèle à la surface de base de l'élément de commutation est soumise à une contrainte au moment d'un serrage de la portion brasée, de sorte que l'on souhaite une construction qui ne soit pas endommagée à ce moment. RESUME DE L'INVENTION L'invention a été imaginée afin de résoudre le problème et a pour objet de fournir une machine électrique rotative de type à unité de commande intégrée, qui soit de fiabilité élevée et puisse réaliser une amélioration en termes de productivité, et son procédé de fabrication. Afin d'atteindre l'objet, l'invention a comme caractéristique, dans une machine électrique rotative de type à unité de commande intégrée, selon laquelle une unité de commande pour une commande d'une sortie d'une machine électrique rotative est intégrée avec un côté opposé de la machine électrique rotative à une charge, la machine électrique rotative de type à unité de commande intégrée comprenant un dissipateur thermique fixé à un logement, qui forme une enveloppe externe de la machine électrique rotative, un élément de commutation, qui est monté sur le dissipateur thermique et dont une électrode prédéterminée est jointe au dissipateur thermique afin de réguler une sortie de la machine électrique rotative, et un organe formant borne comportant une portion de borne métallique jointe à une borne de fil conducteur étendue à partir de l'élément de commutation, et fixé au dissipateur thermique au travers d'un organe d'isolation, et dans lesquels des surfaces jointes de la borne de fil conducteur et de la portion de borne métallique de l'organe formant borne et des surfaces jointes de l'électrode prédéterminée de l'élément de commutation et du dissipateur thermique sont sensiblement perpendiculaires à une direction, dans laquelle le dissipateur thermique et l'organe formant borne sont fixés ensemble, et une direction, dans laquelle le dissipateur thermique et le logement sont fixés ensemble. De même, un procédé de fabrication d'une machine électrique rotative de type à unité de commande intégrée, selon l'invention, a comme caractéristique dans un procédé de fabrication d'une machine électrique rotative de type à unité de commande intégrée, selon laquelle une unité de commande pour une commande d'une sortie d'une machine électrique rotative est intégrée à un côté opposé de la machine électrique rotative à une charge, la machine électrique rotative de type à unité de commande intégrée comprenant un dissipateur thermique fixé à un logement, qui forme une enveloppe externe de la machine électrique rotative, un élément de commutation, qui est monté sur le dissipateur thermique et dont une électrode prédéterminée est jointe au dissipateur thermique afin de réguler une sortie de la machine électrique rotative, et un organe formant borne comportant en portion de borne métallique jointe à une borne de fil conducteur étendue à partir de l'élément de commutation, et fixé au dissipateur thermique au travers d'un organe d'isolation, le procédé comprenant un premier processus d'assemblage de l'organe formant borne au dissipateur thermique au travers de l'organe d'isolation afin de former un assemblage du dissipateur thermique et de l'organe formant borne, un deuxième processus, après le premier processus, consistant à monter l'élément de commutation sur le dissipateur thermique et à effectuer une jonction de l'électrode prédéterminée de l'élément de commutation et du dissipateur thermique et une jonction de la borne de fil conducteur étendue à partir de l'élément de commutation et de la portion de borne métallique de l'organe formant borne au même moment, et un troisième processus, après le deuxième processus, consistant à fixer un assemblage du dissipateur thermique et de l'organe formant borne au logement, dans une direction sensiblement perpendiculaire à des surfaces jointes de l'électrode prédéterminée de l'élément de commutation et du dissipateur thermique et des surfaces jointes de la borne de fil conducteur et de la portion de borne métallique de l'organe formant borne. De même, un procédé de fabrication d'une machine électrique rotative de type à unité de commande intégrée, selon une invention complémentaire, a comme caractéristique en termes de procédé de fabrication d'une machine électrique rotative de type à unité de commande intégrée, selon laquelle une unité de commande pour une commande d'une sortie d'une machine électrique rotative est intégrée avec un côté opposé de la machine électrique rotative à une charge, la machine électrique rotative de type à unité de commande intégrée comprenant un dissipateur thermique fixé à un logement, qui forme une enveloppe externe de la machine électrique rotative, un élément de commutation, qui est monté sur le dissipateur thermique et dont une électrode prédéterminée est jointe au dissipateur thermique afin de réguler une sortie de la machine électrique rotative, et un organe formant borne comportant une portion de borne métallique jointe à une borne de fil conducteur étendue à partir de l'élément de commutation, et fixé au dissipateur thermique au travers d'un organe d'isolation, le procédé comprenant un premier processus consistant à assembler l'organe formant borne au dissipateur thermique au travers de l'organe d'isolation afin de former un assemblage du dissipateur thermique et de l'organe formant borne, un deuxième processus consistant à fixer l'assemblage du dissipateur thermique et de l'organe formant borne au logement, et un troisième processus, après le deuxième processus, consistant à monter l'élément de commutation sur le dissipateur thermique et à effectuer une jonction de l'électrode prédéterminée de l'élément de commutation et du dissipateur thermique et une jonction de la borne de fil conducteur et de la portion de borne métallique de l'organe formant borne au même moment. Selon l'invention, étant donné que des surfaces jointes de l'électrode souhaitée de l'élément de commutation, monté sur le dissipateur thermique, et le dissipateur thermique, et les surfaces jointes de la borne de fil conducteur étendue à partir de l'élément de commutation et la portion de borne métallique de l'organe formant borne sont agencées sensiblement perpendiculaires à une direction, dans laquelle est fixé le dissipateur thermique fixé au logement, qui forme l'enveloppe externe de la machine électrique rotative, et une direction, dans laquelle l'organe formant borne fixé au dissipateur thermique est fixé, aucune contrainte n'agit dans une direction de cisaillement sur les surfaces jointes lorsque le dissipateur thermique et l'organe formant borne sont fixés ensemble, comme par serrage, et une force agit dans une direction de compression, permettant ainsi d'empêcher un endommagement au moment d'une fixation. De même, le dissipateur thermique, l'organe formant borne et l'élément de commutation peuvent être assemblés au logement dans une direction et peuvent être joints dans le même processus, de sorte qu'une amélioration de productivité peut être obtenue. L'objet, les caractéristiques et avantages précédents et d'autres de la présente invention deviendront plus apparents à partir de la description détaillée suivante de la présente invention lorsqu'envisagée conjointement avec les dessins joints. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS - La figure 1 est une vue en coupe transversale simplifiée représentant une machine électrique rotative de type à unité de commande intégrée selon le Mode de réalisation de l'invention, - la figure 2 est une vue représentant de manière simplifiée un schéma de circuit de la machine électrique rotative de type à unité de commande intégrée représentée sur la figure 1, - la figure 3 est une vue en coupe transversale représentant, à une échelle agrandie, une unité de puissance comportant des éléments de commutation facultatifs sur le schéma de circuit de la figure 2, la figure 4 est une vue latérale illustrant une construction, dans laquelle un dissipateur thermique est fixé, - la figure 5 est une vue en coupe transversale simplifiée représentant une machine 30 électrique rotative de type à unité de commande intégrée selon le 2eme mode de réalisation de l'invention, - la figure 6 est une vue simplifiée représentant un autre mode de réalisation, dans lequel des dissipateurs thermiques sont agencés de manière stratifiée, - la figure 7 est une vue simplifiée illustrant une implantation d'un dissipateur thermique selon le 3eme mode de réalisation de l'invention, - la figure 8 est un organigramme illustrant un mode de réalisation d'un processus de fabrication d'une machine électrique rotative de type à unité de commande intégrée selon l'invention, et - la figure 9 est un organigramme illustrant un autre mode de réalisation d'un processus de fabrication d'une machine électrique rotative de type à unité de commande intégrée selon l'invention. En se référant aux dessins annexés, une explication détaillée va être donnée quant à des modes de réalisation préférés d'une machine électrique rotative de type à unité de commande intégrée et son procédé de fabrication. DESCRIPTION DES MODES DE REALISATION PREFERES Mode de réalisation 1 La figure 1 est une vue en coupe transversale simplifiée représentant une machine électrique rotative de type à unité de commande intégrée selon le ter mode de réalisation. La machine électrique rotative de type à unité de commande intégrée comprend une machine électrique rotative 100 comportant un rotor 2 avec un enroulement de champ 1, un stator 4, autour duquel une bobine 3 de stator est enroulée, un arbre de rotor 5, un ventilateur 6 monté à une extrémité du rotor 2, un logement avant 7, qui forme une enveloppe externe pour ces éléments et un logement arrière 8, etc., et comprend en outre une unité de puissance 11 comportant un élément de commutation 9 et un dissipateur thermique 10 (la figure 1 représente deux ensembles 10a, 10b), sur lequel l'élément de commutation 9 est monté, un circuit de commande 12 qui commande un fonctionnement de la machine électrique rotative 100, un boîtier 13 fait, par exemple, d'un alliage d'aluminium ou d'une résine, pour y loger le circuit de commande 12, et un couvercle 14 qui couvre le boîtier 13. Une poulie 15 couplée à une charge (non représentée) est prévue à l'extérieur du logement avant 7, et un trou de ventilation 16 est formé sur le logement arrière 8. En plus, une unité de commande 200 est structurée afin de comprendre l'unité de puissance 11, le circuit de commande 12 et le boîtier 13 dans lequel est abrité le circuit de commande 12, et l'unité de commande 200 et un côté opposé de la machine électrique rotative 100 à une charge sont rendus unitaires afin de constituer une machine électrique rotative de type à unité de commande intégrée. Les flèches blanches sur la figure 1 indiquent de manière simplifiée des circulations principales d'un souffle de refroidissement provoqué par le ventilateur 6, et le souffle de refroidissement est aspiré dans le dissipateur thermique 10b radialement, par rapport à la machine électrique rotative, afin de passer entre des ailettes formées sur le dissipateur thermique 10b pour atteindre le dissipateur thermique 10a. Par la suite, le souffle traverse une partie à ailettes formée sur le dissipateur thermique 10a pour traverser le trou de ventilation 16 du logement arrière 8 afin d'être brassé par le ventilateur 6 pour refroidir la bobine 3 de stator et être évacué à l'extérieur du logement arrière 8. La figure 2 est une vue représentant de manière simplifiée un schéma de circuit de la machine électrique rotative de type à unité de commande intégrée représentée sur la figure 1. Le mode de réalisation représente une machine électrique rotative commandée par un courant alternatif triphasé, et l'élément de commutation 9 sur la figure 1 comprend des éléments de commutation 9a à 9f de six pôles au total, raccordés par bras en phases UVW. En plus, les éléments de commutation 9a à 9f indiquent des éléments de commutation représentant de manière générique deux cas, à savoir, le cas où uniquement un seul élément est présent et le cas où plusieurs éléments sont agencés parallèlement, selon une intensité de courant admissible. De même, les éléments de commutation 9a à 9f comprennent une combinaison de transistors et de diodes, et chaque élément est composé d'éléments séparés alors qu'un élément a les deux fonctions dans certains cas. Un courant électrique délivré par le biais des éléments de commutation à six pôles 9a à 9f à partir d'une batterie 20 pour la bobine 3 de stator est commandé, et un circuit de commande de courant de champ 21 commande un courant électrique au travers de l'enroulement de champ 1 pour réguler une intensité magnétique du rotor, exerçant ainsi une commande de génération. De même, dans le cas d'un fonctionnement en tant qu'un moteur électrique, les éléments de commutation 9a à 9f répètent une mise sous/hors tension (ON/OFF) de grille à des rythmes souhaités et délivrent à la bobine 3 de stator un courant électrique d'une grandeur prédéterminée et d'une forme d'onde prédéterminée. La figure 3 est une vue en coupe transversale représentant, à une échelle agrandie, l'unité de puissance 11 comportant les éléments de commutation 9a à 9f représentés sur le schéma de circuit de la figure 2, et une combinaison d'éléments de commutation sur un côté de bras supérieur, par exemple, les éléments de commutation 9a, 9c, 9e, représentés sur le schéma de circuit de la figure 2, et une combinaison d'éléments de commutation sur un côté de bras inférieur, par exemple, les éléments de commutation 9b, 9d, 9f, représentés sur le schéma de circuit de la figure 2, respectivement, sont montés sur des surfaces de base 31 des dissipateurs thermiques 10a, 10b. Des électrodes de surface arrière des éléments de commutation 9a, 9c, 9e et 9b, 9d, 9f sont jointes à un motif métallique formé sur les surfaces de base des dissipateurs thermiques 10a, 10b avec une couche d'isolation (non représentée) entre eux, ou les dissipateurs thermiques 10a, 10b, eux-mêmes faits de métal comme représentés sur la figure 3, constituent des portions de conducteurs correspondants au motif métallique, les portions des conducteurs étant jointes à les électrodes de surface arrière des éléments de commutation 9a, 9c, 9e et 9b, 9d, 9f. De même, des bornes 30 de fil conducteur d'une polarité différente des électrodes de surface arrière des éléments de commutation 9a, 9c, 9e et 9b, 9d, 9f s'étendent à partir de côtés de boîte des éléments de commutation 9a, 9c, 9e et 9b, 9d, 9f devant être joints aux portions 34 de borne métalliques des organes 33 formant borne prévus sur les surfaces de base 31 des dissipateurs thermiques 10a, 10b avec un organe d'isolation 32 entre eux. Des surfaces des portions 34 de borne métalliques jointes aux bornes 30 de fil conducteur sont formées sensiblement parallèlement aux surfaces jointes des électrodes de surface arrière des éléments de commutation 9a, 9c, 9e et 9b, 9d, 9f et aux dissipateurs thermiques 10a, 10b, c'est-à-dire, les surfaces de base 31 des dissipateurs thermiques 10a, 10b, et l'organe d'isolation 32 est mis en contact avec les dissipateurs thermiques 10a, 10b au niveau de portions 35 de surface, sensiblement parallèlement aux surfaces jointes des portions 34 de borne métalliques. Les organes 33 formant borne comprennent une pluralité de conducteurs 36 comportant les portions 34 de borne métalliques jointes aux bornes 30 de fil conducteur, des matériaux d'isolation 37 qui assurent une isolation entre la pluralité de conducteurs 36, ou l'organe d'isolation 32 qui assure une isolation entre les conducteurs 36 est les dissipateurs thermiques 10a, 10b, et ces organes peuvent être assemblés en tant qu'organes séparés mais la qualité de manipulation, la fiabilité d'isolation et les propriétés mécaniques telles que la résistance aux vibrations, etc. sont remarquablement améliorées par un moulage avec insertion de la pluralité de conducteurs 36 comportant les portions 34 de borne métalliques avec l'utilisation d'une résine d'isolation. La figure 4 est une vue latérale illustrant une construction, dans laquelle les dissipateurs thermiques sont fixés au logement arrière, un côté de l'unité de commande 200 étant vu depuis le logement arrière 8 représenté sur la figure 1, et une partie de la machine électrique rotative 100 n'étant pas représentée. Plus précisément, le dissipateur thermique 10 est agencé de sorte que la surface de base 31, sur laquelle l'élément de commutation 9 est monté, est mise parallèle à une surface supérieure 40 du logement arrière 8, et fixée au logement arrière 8 par insertion de boulons 42 au travers d'une portion de collerette 41 formée de manière intégrée au dissipateur thermique 10 dans une direction de flèches indiquées par une ligne en pointillés longs et courts alternés. Les organes 33 formant borne sont serrés sur le dissipateur thermique 10 grâce à la même portion de collerette 41 afin d'être fixés au logement arrière 8. A ce moment, comme on le voit sur les figures 1 et 3, des surfaces jointes tant de l'élément de commutation 9 que de la surface de base 31 du dissipateur thermique 10 et des surfaces jointes des bornes 30 de fil conducteur de l'élément de commutation 9 et des portions 34 de borne métalliques, c'est-à- dire, les organes 33 formant borne sont dirigés sensiblement perpendiculairement à une direction de fixation au logement arrière 8. Donc, des forces dans une direction de compression sont appliquées à ces surfaces jointes au moment d'une fixation afin de produire un effet selon lequel aucune contrainte excessive n'est générée dans une direction de cisaillement et un endommagement des portions jointes de l'élément de commutation 9 et de la surface de base 31 du dissipateur thermique 10 et des portions 34 de borne métalliques est empêché lorsque le dissipateur thermique 10 est assemblé au logement arrière 8. En plus, alors que les bornes 30 de fil conducteur de l'élément de commutation 9 représenté sur la figure 3 sont formées afin d'être courbées à deux emplacements, le même effet est produit lorsque les bornes de fil conducteur sont formées afin d'être droites sans courbure pour prendre une forme, ce qui forme des surfaces jointes parallèlement à une surface jointe de l'électrode de surface arrière de l'élément de commutation 9. De même, étant donné que les boulons 42 représentés sur la figure 4 sont formés afin d'être prévus avec des filetages des deux côtés de ces derniers et que le boîtier 13 est fixé au moyen d'écrous 43 après que le boîtier 13 a été monté au- dessus du dissipateur thermique 10, un gain de place peut être obtenu par comparaison avec le cas où une fixation du dissipateur thermique 10 au logement arrière 8 et une fixation du boîtier 13 au logement arrière 8 sont réalisés à des emplacements séparés. De même, étant donné qu'un souffle de refroidissement dans la machine électrique rotative de type à unité de commande intégrée selon le mode de réalisation est aspiré radialement, comme illustré sur la figure 1, un courant d'air n'est pas obstrué même lorsque le boîtier 13 ou analogues est assemblé dans une direction vers un côté opposé de l'unité de puissance 11 vers une charge, et un quelconque espace de ventilation dans le boîtier 13 n'est pas requis. En plus, dans le cas d'une fourniture d'un trou de ventilation sur le boîtier 13, le trou de ventilation est limité en taille afin de ne pas éliminer une interférence avec le circuit de commande 12 mais selon le mode de réalisation, il n'est pas nécessaire de prendre en considération une quelconque perte de pression en raison d'une absence d'un quelconque trou de ventilation sur le boîtier 13, de sorte qu'il est possible d'assurer un grand volume d'air, permettant ainsi d'obtenir une amélioration d'une capacité de refroidissement. 2ème mode de réalisation : La figure 5 est une vue en coupe transversale simplifiée représentant une machine électrique rotative de type à unité de commande intégrée selon le 2ème mode de réalisation. Dans le 2ème mode de réalisation, une unité de puissance 50 est différente en termes d'implantation de celle illustrée dans le ter mode de réalisation, de telle manière qu'un dissipateur thermique 10a sur un côté de bras supérieur et un dissipateur thermique 10b sur un côté de bras inférieur sont agencés de manière stratifiée dans une direction axiale d'un arbre rotatif 5. De même, des organes 51, 52 formant borne sont montés de manière séparée sur des surfaces de base des dissipateurs thermiques 10a, 10b respectifs afin d'y monter des éléments de commutation 9a, 9b de la même manière que dans le ter mode de réalisation et sont joints aux dissipateurs thermiques, sur lesquels des électrodes de surface arrière respectives de ces derniers sont montées. L'unité de puissance 50, un circuit de commande 12, un boîtier 13 qui loge le circuit de commande 12, etc., constituent un dispositif de commande 500. En plus, les éléments constitutifs restants sont les mêmes qu'illustrés sur le ter mode de réalisation, et indiqués par les mêmes numéros de référence, moyennant quoi une explication de ces derniers n'est pas donnée. Des flèches blanches sur la figure 5 indiquent des circulations principales d'un souffle de refroidissement, qui refroidit l'unité de puissance 50 et un stator 4, et un souffle de refroidissement aspiré au travers d'orifices d'admission des dissipateurs thermiques 10a, 10b par un ventilateur 6 passe entre des ailettes des dissipateurs thermiques 10a, 10b respectifs, stratifiées, pour traverser un trou de ventilation 16 d'un logement arrière 8 afin d'être évacué vers l'extérieur du logement arrière 8 par le biais d'une bobine 3 de stator. Une flèche noire sur la figure 5 indique une direction dans laquelle les dissipateurs thermiques 10a, 10b sont montés sur le logement arrière 8, et une direction dans laquelle les éléments 51, 52 formant borne sont montés sur les dissipateurs thermiques 10a, 10b, et les contraintes dans une direction de cisaillement peuvent être évitées pour des portions jointes de l'élément de commutation 9a et de la surface de base du dissipateur thermique 10a, ou des portions jointes de l'élément de commutation 9b et de la surface de base du dissipateur thermique 10b, de la même manière que dans le ter mode de réalisation. De même, étant donné qu'un agencement radial uniquement sur un côté de bras est possible, l'aire des dissipateurs thermiques 10a, 10b peut être augmentée pour obtenir une résistance thermique basse. En outre, un câblage pour les organes 51, 52 formant borne est réalisé parallèlement aux surfaces de base des dissipateurs thermiques 10a, 10b respectifs pour permettre une diminution de hauteur. Pour une capacité de refroidissement, une aire, dans laquelle des supports (non représentés) formés sur les dissipateurs thermiques 10a, 10b et le trou de ventilation 16 ne se chevauchent pas entre eux, peut être faite large par l'agencement des dissipateurs thermiques 10a, 10b de manière stratifiée, de sorte qu'une perte de pression à proximité du trou de ventilation 16 est diminuée et une augmentation d'un volume d'air augmente un effet de refroidissement de l'unité de puissance 50 et du stator 4. De même, étant donné qu'un souffle de refroidissement circule vers les dissipateurs thermiques 10a, 10b sur les bras supérieur et inférieur respectifs en parallèle, une élévation de température du dissipateur thermique 10a dans l'étage avant n'est pas provoquée par une chaleur sensible du souffle de refroidissement, au contraire du ter mode de réalisation, dans lequel un souffle de refroidissement circule en série, de sorte qu'une amélioration d'une capacité de refroidissement est obtenue. En plus, les dissipateurs thermiques 10a, 10b peuvent être agencés de manière stratifiée dans une direction axiale d'un arbre rotatif 5 dans un état dans lequel des surfaces jointes entre les dissipateurs thermiques 10a, 10b et les éléments de commutation 9a, 9b, et des surfaces jointes des bornes 30a, 30b de fil conducteur et des organes 33a, 33b formant borne sont opposées entre elles, comme représenté sur la figure 6. 3eme mode de réalisation : La figure 7 est une vue simplifiée illustrant le 3eme mode de réalisation, et une implantation d'un dissipateur thermique agencé sur un côté opposé d'un logement arrière (non représenté) sur une charge y est représentée. Un dissipateur thermique 72 (dénommé ci-dessous en tant que dissipateur thermique P) agencé sur un côté périphérique interne d'un arbre rotatif (non représenté) près d'un centre 70 de celui-ci, et sur lequel sont montés des éléments de commutation 71 (correspondant aux éléments 9a, 9c, 9e de la figure 2) sur un côté de bras supérieur, et des dissipateurs thermiques (dénommés ci-dessous en tant que dissipateur thermique à CA) 74, 75, 76 sont agencés sur un côté périphérique externe de l'arbre rotatif, sur lequel sont montés des éléments de commutation 73 (correspondant aux éléments 9b, 9d, 9f de la figure 2) sur un côté de bras inférieur. Initialement, alors qu'un organe formant borne est structuré afin d'être monté sur une surface d'un dissipateur thermique, la figure ne représente aucun organe formant borne mais représente uniquement leséléments de commutation 71, 73 dans un agencement parallèle par commodité. Le dissipateur thermique P 72 a le même potentiel électrique que celui d'un côté d'électrode positive d'une batterie (numéro de référence 20 sur la figure 2) et est structuré afin d'être unitaire avec une borne 77, qui est raccordée à une liaison électrique de la batterie, ainsi qu'une portion fixée sur le logement arrière et sur laquelle sont destinés à être montés tous les éléments de commutation 71 de phases respectives sur un côté de bras supérieur. D'un autre côté, les dissipateurs thermiques à CA (courant alternatif) 74, 75, 76 sont trois dissipateurs thermiques aux mêmes potentiels électriques que ceux des phases respectives d'un enroulement triphasé d'un stator (non représenté) et isolés entre eux, les dissipateurs thermiques respectifs étant prévus avec des portions de collerette 74a, 75a, 76a qui servent en tant que fixation sur le logement arrière et assurent une conduction entre l'enroulement triphasé du stator et le logement arrière en tant que mise à la terre et fixées au moyen de boulons (non représentés). Des électrodes de surface arrière prévues sur des surfaces arrière des éléments de commutation 71, 73 et les surfaces de base des dissipateurs thermiques sont jointes en étant conductrice entre elles, le dissipateur thermique P 72 met en oeuvre un organe de câblage s'étendant vers l'électrode de surface arrière des éléments de commutation 71 sur le côté de bras supérieur à partir de la borne 77, et les dissipateurs thermiques à CA 74, 75, 76 mettent en oeuvre des organes de câblage s'étendant vers les électrodes de surface arrière des éléments de commutation 73 sur le côté de bras inférieur au travers d'organes formant borne (non représentés) à partir de l'enroulement triphasé du stator. En plus, les éléments constitutifs restants sont les mêmes qu'illustrés dans le ter mode de réalisation, et une explication de ce dernier n'est pas donnée. En tant qu'un procédé de jonction des éléments de commutation 71, 73 et des dissipateurs thermiques P et à CA 72, 74, 75, 76, une jonction par brasure est préférable car une jonction de surface peut être aisément réalisée à des températures basses, et ce procédé de jonction produit un effet capable de diminuer une résistance thermique provenant des éléments de commutation 71, 73 vers les dissipateurs thermiques P et à CA 72, 74, 75, 76. De même, lorsqu'un moyen pour empêcher une diffusion d'humidité est prévu à l'extérieur d'une région, et dans laquelle les électrodes de surface arrière des éléments de commutation 71, 73 sont joints aux surfaces de base des dissipateurs thermiques P et à CA 72, 74, 75, 76, il est fait utilisation d'un effet d'alignement de brasure pour permettre un positionnement après brasage. Le moyen comporte des mesures telles qu'une rainure, un gradin, une saillie, ou un revêtement métallique partiel uniquement dans une région de brasage, etc. D'un autre côté, de la même manière que dans le cas où les éléments de commutation 71, 73 et les dissipateurs thermiques P et à CA 72, 74, 75, 76 sont joints mutuellement, un brasage est utilisé pour permettre un procédé de jonction de bornes de fil conducteur et de portions de borne métalliques d'organe formant borne ensemble au cours du même processus. De même, étant donné qu'une jonction par brasage peut être mise en oeuvre à une température relativement basse, il est possible d'empêcher des influences thermiques sur des organes d'isolation entre les dissipateurs thermiques P et à CA 72, 74, 75, 76 et les organes formant borne, et une pluralité de bornes de fil conducteur sont positionnées afin de suivre les organes formant borne respectifs grâce à un effet d'alignement de brasure lorsqu'une brasure fond, de sorte qu'un court-circuit avec des organes formant borne adjacents peut être empêché. En formant le dissipateur thermique P 72 à partir d'un seul dissipateur thermique au même potentiel électrique que celui sur un côté d'électrode positive d'une batterie (numéro de référence 20 sur la figure 2), il est possible de réduire un nombre de dissipateurs thermiques pour diminuer une erreur d'assemblage, autant que possible, permettant ainsi d'éviter une contrainte excessive sur une brasure. De même, étant donné que des emplacements de fixation peuvent être réduits en nombre, une résistance thermique peut être diminuée en mettant en oeuvre des dissipateurs thermiques à grande superficie. En outre, la résistance aux vibrations peut être améliorée en accroissant la rigidité de portions de dissipateur thermique. De même, le dissipateur thermique P 72 tel que réalisé unitairement et fixé sur un petit nombre d'emplacements est agencé sur le côté périphérique interne et les dissipateurs thermiques à CA 74, 75, 76, divisés en trois et, respectivement, prévus sur des emplacements 74a, 74b, 74c de fixation sont agencés sur le côté périphérique externe où un diamètre extérieur est grand, moyennant quoi il devient possible d'assurer une superficie de dissipateur thermique sur le côté périphérique externe et d'accroître le degré d'intégration. De même, les contraintes sur une jonction de brasure peuvent être amoindries par division des dissipateurs thermiques à CA 74, 75, 76 sur le côté périphérique externe sur lequel un diamètre extérieur est grand. Le dissipateur thermique P 72 sur le côté périphérique interne et les dissipateurs thermiques à CA 74, 75, 76 sur le côté périphérique externe peuvent facultativement être établis dans une aire de base. En particulier, de l'air circulant vers le dissipateur thermique P 72 sur le côté périphérique interne est augmenté en température en raison d'une chaleur sensible des dissipateurs thermiques à CA 74, 75, 76 sur le côté périphérique externe. En prenant ceci en compte, un équilibre de température pour tous les éléments de commutation 71, 73 peut être obtenu en augmentant le dissipateur thermique P 72 sur le côté périphérique interne dans une aire de base. 4ème mode de réalisation : La figure 8 est un organigramme illustrant un mode de réalisation d'un processus de fabrication d'une machine électrique rotative de type à unité de commande intégrée selon l'invention, et une explication est donnée en prenant en tant qu'exemple la machine électrique rotative de type à unité de commande intégrée selon le ter mode de réalisation. Tout d'abord, le dissipateur thermique 10 et les organes 33 formant borne sont assemblés ensemble afin de former un bloc de puissance 80 comprenant une combinaison du dissipateur thermique 10 et des organes 33 formant borne. A ce moment, le dissipateur thermique 10 et les organes 33 formant borne sont fixés afin de ne pas être déplacés relativement entre eux. Etant donné qu'une portion de collerette 81 du dissipateur thermique 10 a un potentiel électrique sur un côté d'électrode positive de la batterie 20 (voir la figure 2) ou sur un côté de la machine électrique rotative vers la borne 3 de stator (voir la figure 1), un organe d'isolation 82 est monté sur cette dernière, au besoin. Les organes 33 formant borne sont joints et montés sur un côté du dissipateur thermique 10 vers la surface de base. Comme illustré sur la figure 3, les organes 33 formant borne sont fabriqués à l'avance par moulage avec insertion des conducteurs 36 avec une résine d'isolation, et les portions 34 de borne métalliques sont prévues sur les conducteurs 36 afin d'être jointes aux bornes 30 de fil conducteur de l'élément de commutation 9. Ultérieurement, l'élément de commutation 9 est monté sur le dissipateur thermique 10. A ce moment, l'électrode de surface arrière de l'élément de commutation 9 et le dissipateur thermique 10, et les bornes 30 de fil conducteur de l'élément de commutation 9 et les portions 34 de borne métalliques sont jointes ensemble comme représenté sur la figure 3. L'électrode de surface arrière de l'élément de commutation 9 et le dissipateur thermique 10 sont joints en surface par brasage afin d'obtenir une résistance thermique basse et fournir une conductivité. D'un autre côté, alors que les bornes 30 de fil conducteur de l'élément de commutation 9 et les portions 34 de borne métalliques sont jointes par l'utilisation d'un brasage, ou d'un procédé de soudage, un brasage capable d'effectuer une jonction à des températures relativement basses est préférable dans le cas où un matériau, tel qu'une résine, susceptible de chauffer, est utilisé pour le matériau d'isolation 37 (voir la figure 3). Une source de chaleur pour un brasage comporte des mesures telles qu'un chauffage à l'aide d'un dispositif chauffant, un chauffage par faisceau optique, un chauffage par radiations, un chauffage par souffle chaud, et un chauffage par induction, un procédé de fabrication peut être diminué en termes du nombre de processus en effectuant un brasage simultanément à une jonction de l'électrode de surface arrière de l'élément de commutation 9 et du dissipateur thermique 10. De même, lorsque le dissipateur thermique 10 et l'électrode de surface arrière de l'élément de commutation 9 sont joints, et que les bornes 30 de fil conducteur de l'élément de commutation 9 et les portions 34 de borne métalliques sont jointes collectivement par brasage, non seulement un chauffage efficace mais également un transfert de poste à l'aide d'un dispositif de transfert peuvent être mis en oeuvre en les faisant traverser, par exemple, un four de refusion de type à chauffage par souffle chaud ou à chauffage par radiations, de sorte que la ligne soit aisée à matérialiser. De même, lorsqu'un chauffage est provoqué par auto-échauffement d'un travail sur la base d'un chauffage par induction, un chauffage est provoqué de manière efficace pour permettre un brasage. Ultérieurement, le bloc de puissance 80 sur lequel est monté l'élément de commutation 9 est monté sur le logement arrière 8 afin d'être solidement fixé sur celui-ci par des boulons 83. Par la suite, le boîtier 13 est monté au-dessus du bloc de puissance 80 afin d'être solidement fixé sur celui-ci par des écrous 84 et le circuit de commande 12 est abrité dans le boîtier 13 pour que des emplacements souhaités de celui-ci soient brasés et couverts par le couvercle 14. Avec le procédé de fabrication décrit ci-dessus, le processus de jonction de l'électrode de surface arrière de l'élément de commutation 9 et du dissipateur thermique 10 et le processus de jonction des bornes 30 de fil conducteur de l'élément de commutation 9 et des portions 34 de borne métalliques peut être mis en oeuvre de la même façon, de sorte qu'il est possible de réduire les processus de fabrication pour limiter le coût. De même, étant donné que le bloc de puissance 80 comprenant le dissipateur thermique 10 et les organes 33 formant borne montés en contact avec un côté de celui-ci vers la surface de base de celui-ci est fixé sensiblement de façon perpendiculaire à une surface jointe parallèlement à la surface de base du dissipateur thermique 10, la contrainte appliquée à une portion jointe est prédominante dans une direction de compression et un endommagement critique tel qu'un retrait de brasure, etc. peut être empêché. De même, en fabricant les conducteurs 36, qui comportent les portions 34 de borne métalliques des organes 33 formant borne, par moulage avec insertion avec une résine, les conducteurs 36 deviennent aisés à manipuler et une pluralité de conducteurs 36, qui sont différents en termes de potentiel électrique, peuvent être isolés de manière sûre par une couche de résine et peuvent être solidement retenus par une résine, de sorte qu'il est possible de fabriquer une machine électrique rotative de type à unité de commande intégrée ayant une excellente fiabilité de construction. En plus, alors que les organes 33 formant borne peuvent être divisés pour chaque dissipateur thermique 10, les organes 33 formant borne peuvent être assemblés sur les dissipateurs thermiques 10 respectifs afin de fabriquer des structures d'assemblage secondaire avec l'élément de commutation 9 joint sur ces dernières, et les structures d'assemblage secondaire respectives peuvent être montées sur le logement arrière 8, le nombre de parties est réduit en faisant passer les organes 33 formant borne au-dessus des dissipateurs thermiques 10 afin d'intégrer ces derniers au logement, de sorte qu'une crainte de dislocation des bornes 30 de fil conducteur, provoquée par une tolérance d'assemblage, puisse être limitée à un minimum. 5eme mode de réalisation : La figure 9 est un organigramme illustrant un processus de fabrication selon un autre mode de réalisation, d'une machine électrique rotative de type à unité de commande intégrée de l'invention. Tout d'abord, un dissipateur thermique 10 et des organes 33 formant borne sont solidement fixés sur un logement arrière 8 par des boulons 83. Par la suite, un élément de commutation 9 est monté, et une électrode de surface arrière de l'élément de commutation 9 et le dissipateur thermique 10, et des bornes 30 de fil conducteur (voir la figure 3) de l'élément de commutation 9 et des portions 34 de borne métalliques (voir la figure 3) sont joints ensemble. L'électrode de surface arrière de l'élément de commutation 9 et le dissipateur thermique 10 sont joints par leur surface par brasage afin d'obtenir une résistance thermique basse. De même, un brasage est utilisé pour permettre une jonction des bornes 30 de fil conducteur et des portions 34 de borne métalliques ensemble au cours du même processus. Etant donné que des processus ultérieurs à un processus suivant, c'est-à-dire, un processus de montage du boîtier 13 sont les mêmes que ceux du 4eme mode de réalisation décrit ci-dessus, une explication de ces derniers n'est pas donnée. Alors qu'une source de chaleur pour un brasage de l'électrode de surface arrière de l'élément de commutation 9 et du dissipateur thermique 10, et des bornes 30 de fil conducteur de l'élément de commutation 9 et des portions 34 de borne métalliques, en même temps, comportent des mesures telles qu'un chauffage à l'aide d'un dispositif chauffant, un chauffage par faisceau optique, un chauffage par radiations, un chauffage par souffle chaud et un chauffage par induction, non seulement un chauffage efficace mais également un transfert de travail à l'aide d'un dispositif de transfert peuvent être mis en oeuvre en les faisant traverser un four de refusion d'un type à chauffage par souffle chaud ou un chauffage par radiations, de sorte que la ligne est aisée à matérialiser. De même, étant donné que dans un cas de chauffage par induction, un chauffage est provoqué par auto-échauffement d'un travail, un chauffage est provoqué de manière efficace dans un état dans lequel un logement arrière 8 ayant une grande capacité thermique est monté, pour permettre un brasage. Avec le procédé de fabrication décrit ci-dessus, une force externe nécessaire lorsque le dissipateur thermique 10 et les organes 33 formant borne sont fixés au logement arrière 8 n'est pas appliquée à une portion jointe de l'élément de commutation 9, de sorte qu'il est possible de fabriquer une machine électrique rotative de type à unité de commande intégrée, qui n'applique en aucun cas d'endommagement de la portion jointe et est d'une fiabilité élevée. En plus, les éléments de commutation dans les modes de réalisation respectifs ne concernent pas une boîte dans laquelle une puce à semi-conducteurs est scellée par une résine et des bornes de fil conducteur font saillie vers l'extérieur à partir de côtés de celle-ci, mais peuvent être structurés de telle manière qu'une puce à semi-conducteurs soit montée sur un dissipateur thermique et raccordée par des bornes de fil conducteur. Le même effet est produit à condition qu'une surface de base d'un dissipateur thermique joint à une électrode de surface arrière d'un élément de commutation et des surfaces jointes de bornes de fil conducteur et des organes formant borne soient sensiblement perpendiculaires à une direction dans laquelle une fixation est mise en oeuvre. De même, l'invention produit le même effet lorsqu'elle est appliquée non seulement à une machine électrique rotative qui comprend un dispositif de commande ayant une fonction d'inversion et fonctionne en tant qu'un moteur électrique, mais également à un alternateur ayant des fonctions de génération de puissance électrique et de redressement, et peut être appliquée à une machine électrique rotative à laquelle est intégrée une unité de commande pour une commande d'un courant électrique vers un induit. Comme décrit ci-dessus, une machine électrique rotative de type à unité de commande intégrée et son procédé de fabrication, selon l'invention, sont d'une fiabilité élevée, permettent de réaliser une amélioration de productivité et ont une applicabilité industrielle exceptionnelle. Divers modifications et changements de cette invention seront apparents pour l'homme du métier sans s'écarter de la portée et de l'esprit de cette invention, et on comprendra que celle-ci n'est pas limitée aux modes de réalisation illustratifs exposés ici. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation ci-dessus décrits et représentés, à partir desquels on pourra prévoir d'autres modes de réalisation et d'autres formes de réalisation, sans pour autant sortir du cadre de l'invention
|
Lorsqu'une machine électrique rotative de type à unité de commande intégrée est assemblée, une contrainte générée dans des portions brasées d'une partie de puissance est diminuée et une rationalisation d'un processus de fabrication est obtenue.Une machine électrique rotative de type à unité de commande intégrée est mise à disposition, dans laquelle des surfaces jointes d'une électrode de surface arrière d'un élément de commutation (9) monté sur un dissipateur thermique (10) et le dissipateur thermique (10) et des surfaces jointes de borne (30) de fil conducteur de l'élément de commutation (9) et des portions (34) de borne métalliques d'organes (33) formant borne sont sensiblement perpendiculaires à une direction dans laquelle le dissipateur thermique (10) et les organes (33) formant borne sont fixés et une direction dans laquelle le dissipateur thermique (10) et un logement (7, 8) sont fixés.
|
1. Machine électrique rotative de type à unité de commande intégrée, dans laquelle une unité de commande (200) pour la commande d'une sortie d'une machine électrique rotative (100) est intégrée à un côté opposé de la machine électrique rotative (100) à une charge, la machine électrique rotative de type à unité de commande intégrée comprenant : - un dissipateur thermique (10) fixé à un logement (7, 8), qui forme une enveloppe externe de la machine électrique rotative (100), un élément de commutation 9, qui est monté sur le dissipateur thermique (10) et dont une électrode prédéterminée est jointe au dissipateur thermique (10) afin de réguler une sortie de la machine électrique rotative (100), et un organe (33) formant borne comportant une portion (34) de borne métallique jointe à une borne (30) de fil conducteur étendue à partir de l'élément de commutation (9), et fixée au dissipateur thermique (10) au travers d'un organe d'isolation (32), et caractérisé en ce que des surfaces jointes de la borne (30) de fil conducteur et la portion (34) de borne métallique de l'organe (33) formant borne et des surfaces jointes de l'électrode prédéterminée de l'élément de commutation (9) et le dissipateur thermique (10) sont sensiblement perpendiculaires à une direction dans laquelle le dissipateur thermique (10) et l'organe (33) formant borne sont fixés ensemble, et une direction dans laquelle le dissipateur thermique (10) et le logement (7, 8) sont fixés ensemble. 2. Machine électrique rotative de type à unité de commande intégrée selon la 1, caractérisée en ce que le dissipateur thermique (10) comprend une pluralité de dissipateurs thermiques agencés de manière stratifiée dans une direction dans laquelle il est fixée au logement (7, 8). 3. Machine électrique rotative de type à unité de commande intégrée selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que le dissipateur thermique (10) comprend un premier dissipateur thermique au même potentiel électrique que celui d'une électrode positive d'une batterie (20), qui délivre une puissance électrique à l'unité de commande (200), et un second dissipateur thermique mis au même potentiel électrique que celui d'un enroulement de stator de la machine électrique rotative (100), et des électrodes prédéterminées d'éléments de commutation (9) montées sur les dissipateurs thermiques respectifs sont brasées sur les dissipateurs thermiques associés avec ces derniers. 4. Machine électrique rotative de type à unité de commande intégrée selon la 3, caractérisée en ce que le premier dissipateur thermique comprend un seul dissipateur thermique (72) et le second dissipateur thermique comprend trois dissipateurs thermiques (74, 75, 76). 5. Machine électrique rotative de type à unité de commande intégrée selon la 3,caractérisée en ce que le premier dissipateur thermique est agencé radialement vers l'intérieur du logement (7, 8) et le second dissipateur thermique est radialement agencé vers l'extérieur du logement (7, 8). 6. Machine électrique rotative de type à unité de commande intégrée selon l'une quelconque des 1, caractérisée en ce que la borne (30) de fil conducteur de l'élément de commutation (9) et la portion (34) de borne métallique de l'organe (33) formant borne sont jointes ensemble par brasage. 7. Machine électrique rotative de type à unité de commande intégrée selon l'une quelconque des 1, caractérisée en ce que l'organe (33) formant borne et l'organe d'isolation (32) sont intégrés ensemble. 8. Procédé de fabrication d'une machine électrique rotative de type à unité de commande intégrée dans laquelle une unité de commande (200) pour une commande d'une sortie d'une machine électrique rotative (100) est intégrée à un côté opposé de la machine électrique rotative (100) à une charge, la machine électrique rotative de type à unité de commande intégrée comprenant : - un dissipateur thermique (10) fixé à un logement(7, 8), qui forme une enveloppe externe de la machine électrique rotative (100), un élément de commutation (9), qui est monté sur le dissipateur thermique (10) et dont une électrode prédéterminée estjointe au dissipateur thermique (10) afin de réguler une sortie de la machine électrique rotative (100), et un organe (33) formant borne comportant une portion (34) de borne métallique jointe à une borne (30) de fil conducteur étendue à partir de l'élément de commutation (9), et fixée sur le dissipateur thermique (10) au travers d'un organe d'isolation (32), le procédé comprenant : un premier processus d'assemblage de l'organe (33) formant borne au dissipateur thermique (10) au travers de l'organe d'isolation (32) afin de former un assemblage du dissipateur thermique (10) et de l'organe (33) formant borne, - un deuxième processus, après le premier processus, consistant à monter l'élément de commutation (9) sur le dissipateur thermique (10) et à effectuer une jonction de l'électrode prédéterminée de l'élément de commutation (9) et du dissipateur thermique (10) et une jonction de la borne (30) de fil conducteur étendue à partir de l'élément de commutation et de la portion (34) de borne métallique de l'organe (33) formant borne au même moment, et - un troisième processus, après le deuxième processus, consistant à fixer un assemblage du dissipateur thermique (10) et de l'organe (33) formant borne sur le logement (7, 8) dans une direction sensiblement perpendiculaire à des surfaces jointes de l'électrode prédéterminée de l'élément de commutation (9) et du dissipateur thermique (10) et des surfaces jointes de la borne (30) de fil conducteur et de laportion (34) de borne métallique de l'organe (33) formant borne. 9. Procédé de fabrication d'une machine électrique rotative de type à unité de commande intégrée, dans laquelle une unité de commande (200) pour une commande d'une sortie d'une machine électrique rotative (100) est intégrée avec un côté opposé de la machine électrique rotative (100) à une charge, la machine électrique rotative de type à unité de commande intégrée comprenant : - un dissipateur thermique (10) fixé à un logement (7, 8) qui forme une enveloppe externe de la machine électrique rotative (100), un élément de commutation (9), qui est monté sur le dissipateur thermique (10) et dont une électrode prédéterminée est jointe au dissipateur thermique (10) afin de réguler une sortie de la machine électrique rotative (100), et un organe (33) formant borne comportant une portion (34) de borne métallique jointe à une borne (30) de fil conducteur étendue à partir de l'élément de commutation (9), et fixée au dissipateur thermique (10) au travers d'un organe d'isolation (32), le procédé comprenant : un premier processus consistant à assembler l'organe (33) formant borne au dissipateur thermique (10) au travers de l'organe d'isolation (32) afin de former un assemblage du dissipateur thermique (10) et de l'organe (33) formant borne, - un deuxième processus consistant à fixer l'assemblage du dissipateur thermique (10) et de 30 l'organe (33) formant borne au logement (7, 8) et- un troisième processus, après le deuxième processus, consistant à monter l'élément de commutation (9) sur le dissipateur thermique (10) et à effectuer une jonction de l'électrode prédéterminée de l'élément de commutation (9) et du dissipateur thermique (10) et une jonction de la borne (30) de fil conducteur et de la portion (34) de borne métallique de l'organe (33) formant borne au même moment. 10. Procédé de fabrication d'une machine électrique rotative de type à unité de commande intégrée, selon la 8 ou 9, caractérisé en ce que le processus de jonction consistant à effectuer une jonction de l'électrode prédéterminée de l'élément de commutation (9) et du dissipateur thermique (10) et une jonction de la borne (30) de fil conducteur et de la portion (34) de borne métallique de l'organe (33) formant borne au même moment est basé sur un brasage par chauffage par souffle chaud, un chauffage par radiations ou un chauffage par induction. 11. Procédé de fabrication d'une machine électrique rotative de type à unité de commande intégrée selon l'une quelconque des 8 à 10, caractérisé en ce que la portion (34) de borne métallique de l'organe (33) formant borne et l'organe d'isolation (32) sont moulés intégralement à l'avance.
|
H
|
H02
|
H02K
|
H02K 11,H02K 9
|
H02K 11/00,H02K 9/06
|
FR2893257
|
A1
|
DISPOSITIF OPTOELECTRONIQUE PERMETTANT A UN JOUEUR DE GOLF D'ALIGNER CORRECTEMENT SES PIEDS PAR RAPPORT A SA CIBLE
| 20,070,518 |
La présente invention concerne un dispositif optoélectronique destiné à améliorer la précision de frappe d'un joueur de golf. L'invention peut s'appliquer préférentiellement aux joueurs en phase d'apprentissage mais également aux joueurs confirmés qui souhaitent vérifier la qualité de leurs coups de golf. L'appareil objet de l'invention peut être utilisé sur le terrain d'entraînement mais également, grâce à son faible encombrement et son autonomie électrique, sur le terrain de golf lui même dans le cadre de parties non officielles. Dans le jeu de golf le joueur frappe dans sa balle avec un instrument appelé club, l'impact avec la balle se faisant avec la partie du club appelée tête de club. Le nom générique de club recouvre les bois utilisés pour les grandes distances, les fers utilisés pour les distances moyennes, le putter utilisé pour l'approche finale du trou. Le but du joueur est d'amener la balle par frappes successives depuis un point de départ jusqu'à un point d'arrivée en effectuant le minimum de frappes. Le point d'arrivée est un trou situé sur une zone appelée green . Dans ce trou est posé un drapeau qui permet de visualiser la position du trou lorsque le joueur est encore loin de ce dernier. Le but d'un joueur de golf, lorsqu'il frappe la balle avec son club est d'amener ladite balle aussi proche que possible d'une cible qu'il a choisie. Cette cible peut être le drapeau ou le trou, en particulier lors du dernier coup frappé, ou n'importe quel point intermédiaire choisi comme repère sur le parcours. Ce point peut être réel, par exemple un arbre, un piquet, une butte ou tout autre repère matériel ou être virtuel comme par exemple le point situé au milieu de deux autres points réels. Il existe de nombreux dispositifs et accessoires destinés à améliorer la qualité d'entraînement au golf. La technologie optoélectronique est ainsi utilisée en particulier dans la phase d'approche du trou dite putting réalisée avec le putter. On citera par exemple le dispositif décrit dans le brevet FR2840817 qui permet d'améliorer la qualité du putting : un petit boîtier fixé au putter génère un faisceau lumineux 2 perpendiculaire à la face du putter ledit faisceau matérialisant la direction que va prendre la balle après l'impact. On citera également le dispositif décrit dans le brevet WO2004105892 qui permet, dans la même phase de putting , de calculer la distance à laquelle se trouve la balle du trou. L'appareil résultant de la présente invention se situe dans la même catégorie d'appareils que celles décrites dans les brevets susmentionnés. La présente invention permet d'améliorer la précision de frappe du joueur de golf dans toutes les circonstances de son jeu. La précision avec laquelle la balle frappée par un joueur de golf va se rapprocher de la cible que ledit joueur a visée dépend de beaucoup de paramètres, l'imbrication et l'influence desdits paramètres étant d'une grande complexité. Certains desdits paramètres ont une influence majoritairement sur la distance parcourue par la balle. Ce sont , et de manière non exclusive l'amplitude du geste effectué avant la frappe de la balle, la vitesse de la tête de club à l'impact avec ladite balle, la qualité dudit impact, la hauteur de la tête de club par rapport à ladite balle. Il existe déjà des matériels, en particulier à base de laser, qui permettent d'avoir accès à cette notion de distance : avec lesdits matériels, le joueur peut déterminer à quelle distance il se trouve de sa cible, ou quelle distance a parcourue la balle qu'il a frappée, lesdits matériels sont donc utiles pour l'entraînement et les progrès effectués par le joueur. D'autres, parmi lesdits paramètres, ont une influence préférentiellement sur la direction prise par la balle. Le premier paramètre est l'orientation de la face de la tête de club à l'impact avec la balle. On conçoit facilement que si la face de frappe de la tête de club n'est pas perpendiculaire à la trajectoire du club dans l'espace, la balle va partir dans une direction qui n'est pas la direction désirée. Mais même dans l'hypothèse ou l'orientation de la tête de club est correcte à l'impact, ce n'est pas une condition suffisante pour que la direction prise par la balle soit correcte, c'est à dire qu'elle aille dans la direction choisie par le joueur. Pour que la direction prise par la balle soit correcte, il faut en sus que 3 soit respecté un critère que les professionnels du golf appellent direction d'alignement ou plus simplement alignement. On comprendra mieux cette notion d'alignement en observant la figure N 1. Dans cette figure, est représenté le drapeau comme cible (1), la démonstration restant valable si le drapeau est remplacé par n'importe quelle autre repère choisi par le joueur. La ligne allant depuis la balle jusqu'au drapeau définit la direction de tir souhaitée (2). La ligne qui passe par les extrémités des pieds du joueur définit la direction d'alignement (3). Dans le jeu standard, en particulier pour un débutant, il est primordial que la direction d'alignement (3) soit la même que la direction de tir (2) donc que la ligne qui passe par les extrémités de pieds soit parallèle à la ligne qui va de la balle à la cible. On voit clairement sur cette figure N 1 que le joueur ne peut pas regarder en même temps ses pieds, la balle et la cible. Pour un joueur débutant, la cible visée est réellement le point matériel qu'il a choisi. Pour un joueur plus expérimenté, la cible peut être un point virtuel à gauche ou à droite de la cible réelle pour tenir compte en particulier des conditions d'environnement comme le vent. Dans l'état actuel et connu de la technique, pour déterminer correctement sa direction d' alignement, le joueur se met derrière la balle, évalue la direction de la cible qu'il a choisie, essaie de mémoriser ladite direction et essaie de positionner ses pieds de telle façon que la ligne qui passe par les extrémités de ses deux pieds soit dans la même direction que la direction de la cible précédemment déterminée. Dans l'état actuel de la technique, le joueur peut s'aider en déposant sur le sol un objet rectiligne pour matérialiser la direction de la cible qu'il a repérée. Ledit objet rectiligne peut être un des clubs du joueur. Ledit objet rectiligne peut également être un des appareils en forme de ligne ou de T comme ceux décrits dans tous les catalogues de golf. Ces méthodes traditionnelles sont d'un bon secours mais sont insuffisantes pour plusieurs raisons : la visée se fait au jugé et n'est donc pas très précise. Une fois la direction repérée, lorsque le joueur se met en place pour frapper, il n'a plus sa 4 cible devant les yeux et doit se fier à sa mémoire pour se mettre en bonne position. Si le joueur essaie de se recaler en regardant la cible au moment de frapper, il n'est plus dans la direction idéale allant de la balle à la cible et introduit donc une erreur. La précision en direction avec laquelle un bon joueur peut espérer placer sa balle par rapport à la cible est de l'ordre de 1 mètre lorsqu'il frappe d'un endroit éloigné d'une distance d'une centaine de mètres de ladite cible , ce qui correspond à une précision angulaire d'environ 0.6 degré d'angle. La précision recherchée pour le dispositif d'aide à l'alignement objet de la présente invention sera donc dans cet ordre de grandeur de précision angulaire pour être utile aux joueurs débutants comme aux joueurs confirmés. L'invention a pour objet un dispositif qui permette de s'affranchir de tous les inconvénients susmentionnés en aidant objectivement et avec précision le joueur dans chacune des tâches qu'il doit réaliser pour obtenir un bon alignement. L'invention concerne donc un dispositif d'aide à l'alignement d'un joueur de golf caractérisé en ce qu'il comporte au moins un moyen de visée, un moyen de définition de direction, un générateur de lumière complété par un dispositif optique permettant de donner une forme de nappe située dans un plan vertical à la lumière générée, et un organe de mémorisation et traitement de l'information capable de mémoriser la valeur fournie par ledit moyen de définition de la direction à un instant To déterminé par le joueur, d'orienter ensuite à tout instant T postérieur à To par l'intermédiaire d'un dispositif de rotation la nappe de lumière située dans un plan vertical dans la direction qui a été mémorisée à l'instant To, ladite nappe de lumière créant une ligne lumineuse en interceptant le sol, ladite ligne servant de repère au joueur pour qu'il place ses pieds. On comprendra mieux les éléments constitutifs de l'invention en se reportant à la figure N 2 qui représente schématiquement et dans leur principe les moyens présents dans une première version de réalisation possible du dispositif (4) objet de l'invention : ce dispositif comportera un moyen de visée (5), un dispositif de mémorisation et de traitement de l'information (6), un moyen de définition de direction (7),un moyen de génération de lumière (8), un dispositif optique (11) de mise en forme de la nappe de lumière (9) qui par intersection avec le sol donne une ligne de lumière (21), un dispositif de rotation (10) agissant sur la nappe de lumière. Ledit dispositif comportera en outre un moyen de validation (12) de la fonction visée, une source d'énergie électrique (13), un support (14) permettant de poser ledit dispositif au sol. On comprendra mieux la succession logique de l'utilisation des différents éléments du dispositif (4) en suivant pas à pas l'utilisation qui en est faite par le joueur comme indiqué sur les figures N 3 et N 4 : Le joueur se met derrière sa balle (15). En tenant le dispositif (4) il vise avec le moyen de visée (5) la cible (1) qu'il souhaite atteindre (drapeau ou point singulier). Lorsqu'il est satisfait de sa visée, il utilise le moyen de validation (12). A l'instant précis qu'on appellera To ou il valide sa visée, le dispositif de mémorisation et traitement de l'information (6) mémorise la direction indiquée par le moyen de définition de direction (7),calcule une direction à fournir au dispositif de rotation (10) pour que ledit dispositif de rotation oriente dans la bonne direction la nappe de lumière (9) créée par le moyen de génération de lumière (8) et mise en forme par le dispositif optique (11). Le joueur pose alors l'appareil (4) au sol sur son support (14) comme indiqué sur la figure N 5 à la distance approximative ou il va mettre ses pieds, puis il se place de telle façon que la ligne de lumière coupe ses pieds respectivement au même niveau. Pour que le procédé décrit fonctionne correctement, un certain nombre de réglages ont du être effectués en usine préalablement à l'utilisation par le joueur. Il faut tout d'abord que le moyen de visée et le dispositif de rotation de la nappe de lumière ait été harmonisés l'un par rapport à l'autre par l'intermédiaire du moyen de définition de direction. Ceci peut se faire aisément en usine au moyen d'une cible artificielle: le moyen de visée est utilisé sur ladite cible artificielle, la visée validée, puis des instructions sont envoyées par le dispositif de mémorisation et traitement de l'information au dispositif de rotation pour que ledit dispositif de rotation fasse passer la 6 nappe de lumière par ladite cible. On mémorise à cet instant les paramètres qui définissent la position angulaire du dispositif de rotation et la valeur donnée par le moyen de définition de direction ces paramètres serviront d'origine aux mesures ultérieures. Toutes les positions ultérieures respectives du moyen de visée et du dispositif de rotation seront ensuite déterminées par rapport à ces positions repérées en usine. Lorsque ensuite le joueur effectue sur le terrain l'action de viser sa cible et de valider sa visée, il détermine une orientation que l'on appellera 00 repérée par rapport aux valeurs mémorisées en usine. A tout instant ultérieur qu'on appellera T, et de manière instantanée, le dispositif de mémorisation et traitement de l'information (6) calcule l'angle qu'on appellera 0 entre la direction indiquée par le moyen de définition de direction à l'instant T et celle qu'elle avait à l'instant To et donne alors à tout instant au dispositif de rotation des instructions pour que ledit dispositif positionne la nappe de lumière dans la direction qui a été mémorisée à l'instant To. L'appareil s'arrête manuellement en actionnant le moyen de validation (12) ou automatiquement après un temps pré-déterminé en usine. La présente invention porte sur l'association des différentes fonctions et moyens sus décrits pour réaliser la fonction globale d'aide à l'alignement. La façon de réaliser les différentes fonctions est multiple et pour la plupart d'entre elles déjà connu. On en donnera quelques exemples non limitatifs et non exhaustifs pour illustrer la matérialité de l'invention. Le premier moyen à réaliser est le moyen de visée qui se fait avec un instrument dit viseur. Un viseur sert à déterminer la direction dans laquelle se trouve un objet à partir d'un point dit de visée. Mathématiquement, une direction est définie comme un ensemble de lignes parallèles, une ligne étant complètement déterminée par la connaissance de deux points par lesquels passe ladite ligne. Un viseur est donc un ensemble de deux points qui définit une ligne de référence, et l'action de viser consiste à amener le point visé sur la même ligne que celle qui passe par les deux premiers points. Toutes les lignes parallèles à cette ligne de visée seront dites être dans la même direction. On comprendra mieux en observant représenté sur la figure N 4 le plus simple des viseurs qui est celui que l'on utilise par exemple traditionnellement sur les armes, ledit viseur est constitué de deux repères physiques (16), l'action de viser consistant à aligner en observant à l'oeil lesdits repères (16) avec la cible (1). La précision de la visée dépend de la distance entre les deux repères (16) et de la finesse de ces repères, ladite distance étant typiquement de quelques centimètres à quelques dizaines de centimètres. Sur un fusil par exemple, la distance entre les deux repères peut être de l'ordre de 80 centimètres, et si on aligne les repères par exemple avec une précision de 1 mm en latéral on obtient une précision angulaire de visée de 0.07 degré. Dans l'appareil objet de l'invention, pour que l'appareil reste dans un encombrement réduit, il n'est pas souhaitable que les repères soient très éloignés l'un de l'autre, on peut utiliser par exemple deux repères distants de 20 cm. Avec la même imprécision de 1 mm en latéral, la précision de visée sera alors de 0.3 degré. Un tel viseur, qui a l'avantage d'être économique peut donc convenir pour l'invention. Un autre type de viseur, potentiellement plus précis peut être utilisé : il s'agit d'un viseur optique bien connu, dont le schéma de principe est représenté sur la figure N 6. Le viseur comporte un objectif (17) et un réticule (18) ledit réticule étant situé dans le plan focal image dudit objectif (17). La ligne allant du centre du réticule au centre de l'objectif définit une ligne de visée et donc une direction de visée. Pratiquement le joueur place son oeil (19) derrière un oculaire (20) qui permet au dit joueur de voir en même temps le réticule(18) et l'image de la cible (1) formée par l'objectif (17). Si le joueur vise la cible avec cet ensemble, et que l'image de la cible se forme au centre du réticule, c'est que la cible est sur la ligne définie par le viseur. Ce type de viseur convient également pour l'invention. Une variante plus moderne de ce type de viseur consiste à remplacer l'oeil par un détecteur photoélectrique matriciel (Dispositif à Transfert de Charges par exemple) et un écran de visualisation (par exemple à cristaux liquides), le réticule étant remplacé par un motif sur l'écran. L'appareil objet de l'invention peut comporter un ou plusieurs de ces viseurs, comme c'est le cas dans la plupart des appareils photo numériques ou viseur optique et viseur avec écran coexistent. En fonction de la luminosité extérieure, il est plus ou moins agréable d'utiliser l'un ou l'autre des deux types de viseurs. Dans le processus objet de l'invention, lorsque le joueur a visé sa cible, il doit valider cette visée. Cette validation a pour objectif d'indiquer au dispositif de mémorisation et traitement de l'information (6) interne que la mémorisation de direction doit être faite à ce moment. La présence d'un organe de traitement de l'information évolué dans l'appareil permet de faire ladite validation (12) par n'importe quel type de moyen connu aujourd'hui : bouton, gâchette ou même commande vocale. Ladite validation a pour objectif de saisir à ce moment la valeur de l'angle 6o fourni par le moyen de définition de direction(7), ledit moyen de définition de direction étant le deuxième élément important de l'invention. Le moyen le plus usuel pour définir une direction est une boussole. Dans une boussole traditionnelle, mécanique, une aiguille aimantée est actionnée par le champ magnétique terrestre et s'oriente vers le nord magnétique et donne donc une référence de direction. Ce type de boussole n'est pas facile à intégrer dans des appareils automatiques, on lui préférera donc des boussoles bien connues aujourd'hui que sont les boussoles électroniques. Dans ce type de boussoles, les variations d'orientation de la boussole par rapport au champ magnétique terrestre génèrent des variations de courant dans des circuits électriques sous l'effet bien connu dit effet Hall. Le signal lié à l'orientation est alors traité par des circuits électroniques et disponible sous une forme exploitable par le dispositif de mémorisation et traitement de l'information(6). Il existe des boussoles électroniques dans lesquelles le signal de sortie est analogique ainsi que des boussoles électroniques dans lesquelles le signal délivré est numérique. L'utilisation de tels moyens est décrite dans le brevet FR 2852405 par exemple. Dans le cadre de l'invention, il est avantageux que le dispositif de traitement de l'information (6) soit numérique, on préférera donc une boussole à sortie numérique. Au moment où le joueur valide sa visée le dispositif de mémorisation et traitement de l'information (6) saisit l'indication de la boussole électronique et la mémorise. La boussole continuant à fonctionner, le dispositif connaît donc ensuite à tout instant la direction dans la quelle se trouve la cible par rapport à lui-même. Le dispositif de traitement de l'information calcule alors l'orientation que doit avoir le générateur de faisceau lumineux (8). Le dispositif de mémorisation et de traitement de l'information sera avantageusement un micro contrôleur qui est constitué d'un microprocesseur, de mémoire volatile et de mémoire non volatile, de logiciel de fonctionnement ainsi que de dispositifs d'entrée-sortie. Ce genre de dispositif est d'usage et de disponibilité courante. Dans le cadre de l'invention, il assurera par le biais de logiciels adaptés les fonctions de saisie et mémorisation des données initiales usine, saisie et mémorisation des données liées à la validation de la mesure, calcul et envoi des instructions liées au dispositif de rotation . Ce dispositif de traitement intelligent permettra utilement d'intégrer à l'appareil des fonctionnalités annexes et optionnelles comme la commande vocale pour la saisie de la mesure, un clavier pour entrer des données, une ou des sorties de données, un écran, un viseur à CCD et écran de visualisation. Une des tâches importantes dudit dispositif de mémorisation et traitement de l'information est de gérer le dispositif de rotation de la nappe de lumière. Le faisceau lumineux doit avoir une forme de nappe (9), pour que son intersection avec le sol donne une ligne (21) comme montré figure N 7. Le générateur de faisceau peut être réalisé de plusieurs façons. La solution la plus simple et compacte consiste à prendre un petit laser (22) et positionner devant ce laser une lentille cylindrique convergente ou divergente (11) qui transforme le faisceau cylindrique émis par le laser en nappe de lumière (9) comme indiqué dans la figure N 8, la nappe de lumière traversant ensuite la fenêtre de sortie (23). La lentille cylindrique et la fenêtre de sortie du dispositif peuvent être confondus en un seul élément à condition que ladite fenêtre de sortie ait localement la forme d'une lentille cylindrique, ce qui est obtenu avec une bonne approximation par une lentille cylindrique de révolution. La forme de ladite lentille cylindrique détermine sa longueur focale donc l'angle de divergence de la nappe de l~~mière. L'avantage de choisir un laser comme source de lumière est que d'une part la lumière est naturellement colorée, que d'autre part la ligne peut être très fine et très contrastée. Tout autre moyen pour créer une ligne lumineuse peut être 10 utilisé, on citera de manière non exclusive: projection optique d'une fente, projection optique de ligne de pluralité de diodes électroluminescentes, projection de ligne de pluralité de fibres optiques. Il a été précisé que la nappe de lumière devait être mobile 15 en rotation pour s'orienter dans la direction d'alignement. La rotation peut se faire comme indiqué sur la figure N 9a par différents moyens : il est possible de fixer le générateur de faisceau lumineux , le laser (22) par exemple, sur un servomoteur tournant {24), l'alimentation électrique de la source de lumière 20 se faisant par un contact tournant. De façon préférentielle le servomoteur est de type pas à pas , le nombre de pas par tour étant compatible avec la précision recherchée. Dans le cadre de l'invention on peut également laisser la source de lumière fixe, faire tourner la nappe comme indiqué figure N 9b 25 en fixant un prisme ou un miroir (25) sur le servomoteur (22). La transformation de lumière de cylindre en nappe peut alors se faire avantageusement après le prisme ou miroir comme indiqué sur la même figure N 9b avec une lentille cylindrique (11) positionné après le prisme ou miroir, ladite lentille devant être mobile avec 30 le prisme ou le miroir. Il est possible également de donner une forme de lentille cylindrique au hublot de sortie, comme sus mentionné, le hublot transformant alors le faisceau cylindrique en nappe de lumière. Le dispositif est muni d'un support ou de pieds (14), lesdits 35 pieds ou support pouvant être fixes ou rétractables. On comprendra mieux la nécessité de ces pieds ou support en observant figure N l0a de quelle façon la nappe de lumière en interceptant les pieds (26) du joueur génère une ligne de lumière. Cette figure représente en coupe le dispositif (4), les pieds du joueur (26) et le sol (28). Si en effet le dispositif (4) ne comporte pas de pieds ou support, et que donc la nappe de lumière (9) est émise depuis un point situé au niveau du sol et que le premier pied rencontré est plus haut que le second, il n'y aura pas de ligne de lumière sur le second pied . En effet toute la zone (27) hachurée sera dans l'ombre du premier pied. Si au contraire et avantageusement grâce à la présence de pieds (14) la nappe est émise d'une certaine hauteur, de quelques centimètres à quelques dizaines de centimètres par exemple, elle interceptera les deux pieds (26) tout en laissant une trace lumineuse (29) comme indiqué sur la figure N 10b. Dans la version décrite ci-dessus, le dispositif (14) objet de l'invention est monobloc, peu encombrant, il contient toutes les fonctions, et peut être facilement emmené sur le parcours de golf. On peut réaliser le dispositif objet de 1' invention avec la même finalité que celle sus décrite ledit dispositif étant séparé en deux parties distinctes ce qui sera avantageux pour certains types d'utilisations, comme les utilisations dans les écoles de golf. Cette séparation en deux parties a pour objectif de différencier un premier module très réduit en volume intégrant le moyen de visée, le dispositif de mémorisation et traitement de l'information et le moyen de définition de direction ainsi qu'un nouveau moyen d'émission de données. Dans un deuxième module se trouvera un moyen de réception de données, un deuxième moyen de définition de direction identique au premier, un deuxième dispositif de mémorisation et traitement de l'information semblable au premier, puis les mêmes moyens que dans la version monobloc à savoir un générateur de lumière, un dispositif optique de mise en forme de la nappe de lumière et le dispositif de rotation. On comprendra mieux le fonctionnement de cette deuxième version en se référant à la figure 11 qui détaille les éléments présents dans chacun des deux modules. Dans le premier module (30) se trouve le moyen de visée (5) identique dans son principe et sa réalisation à celui décrit pour le dispositif monobloc, un moyen de définition de direction(7) également identique dans son principe et sa réalisation à celui décrit pour le dispositif monobloc, un dispositif de mémorisation et traitement de l'information (6). Un moyen d'émission de données (31) est ajoutée dans le premier module pour que ledit premier module (30) puisse envoyer des données au second module (32). Tout moyen de communication usuel peut être utilisé dans le cadre de l'invention pour cette transmission de données : transmission optique, transmission hertzienne, transmission sur fil. Avantageusement on aura donc dans le premier module (30) un émetteur de données (31) et dans le second module (32) un récepteur de données (33). Le premier module comporte également le moyen de validation (12) et une source d'énergie (13). Le deuxième module comportera en sus dudit récepteur de données (33) un deuxième moyen de définition de direction (5)identique au premier, le générateur de lumière (8) et le dispositif optique de mise en forme de la nappe de lumière (11) comme décrit plus haut et également un second dispositif de mémorisation et traitement de l'information(6) semblable au premier. Pour le joueur, la procédure d'utilisation est sensiblement la même que dans la version monobloc, à l'exception du fait que la deuxième partie de l'appareil (23) qui contient le générateur de nappe de lumière peut être posé au sol dès le début de la visée. La différence de mode de fonctionnement entre l'appareil monobloc et l'appareil en deux parties est plus sensible dans l'appareil lui même : en usine doivent être alignés sur une même valeur origine le viseur, la première boussole, la deuxième boussole et le générateur de nappe de lumière. La mémorisation en usine de cette même valeur origine dans la première partie de l'appareil (30) et dans la seconde partie (32) ainsi que l'existence de la liaison de données entre les deux parties de l'appareil conduisent ensuite à un fonctionnement équivalent à l'appareil monobloc. Comme dans la première configuration le joueur vise la cible, valide sa visée, la première boussole repère la direction 00. Cette valeur 00 est communiquée par la transmission de données à l'organe de traitement (6) de la deuxième partie. Grâce à la seconde boussole présente dans le deuxième boîtier il est possible de calculer les instructions à donner au servomoteur pour qu'il oriente la nappe de lumière dans la bonne direction.5
|
Dispositif optoélectronique permettant à un joueur de golf d'aligner correctement ses pieds par rapport à sa cible. Il est constitué d'un boîtier (4) comprenant un viseur (5), un bouton de validation (12), un micro-contrôleur (6) une boussole électronique (7), un générateur de lumière (8), un organe de rotation motorisé(10), une alimentation électrique (13), un support (14), une optique (11) de mise sous forme de nappe (9) verticale de la lumière générée. Le joueur vise une cible, le dispositif oriente ensuite grâce aux éléments susmentionnés la nappe de lumière dans la direction de la cible et matérialise une ligne lumineuse également dans la direction de la cible sur le sol et sur les pieds du joueur.Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné aux joueurs de golf en phase d'apprentissage et d'entraînement.
|
Revendications 1. Dispositif d'aide à l'alignement d'un joueur de golf caractérisé en ce qu'il comporte au moins un moyen de visée, un moyen de définition de direction, un générateur de lumière complété par un dispositif optique permettant de donner une forme de nappe située dans un plan vertical à la lumière générée, et un organe de mémorisation et traitement de l'information capable de mémoriser la valeur fournie par ledit moyen de définition de la direction à un instant To déterminé par le joueur, d'orienter ensuite à tout instant T postérieur à To par l'intermédiaire d'un dispositif de rotation la nappe de lumière située dans un plan vertical dans la direction qui a été mémorisée à l'instant To, ladite nappe de lumière créant une ligne lumineuse en interceptant le sol, ladite ligne servant de repère au joueur pour qu'il place ses pieds. 2. Dispositif selon la 1 caractérisé en ce qu'il comporte reliés entre eux et coopérant dans un boîtier unique (4) le moyen de visée (5), le moyen de définition de direction (7) le moyen de mémorisation et de traitement d'information (6), un générateur de lumière (8) le dispositif de rotation (10) un dispositif optique (11) permettant de donner une forme de nappe (9) à la lumière qui a été générée, un support (14) permettant à la nappe de lumière de sortir dudit dispositif à une hauteur par rapport au sol pré-définie, un organe de validation (12) destiné à être actionné par le joueur, une source d'énergie électrique (13) permettant d'alimenter les éléments internes au dispositif (4) qui nécessitent de l'électricité. 3. Dispositif selon la 1 caractérisé en ce qu'il comporte deux modules (30) et (32) disposant entre eux d'une transmission de donnée (34), le premier module comportant reliés entre eux et coopérant le moyen de visée (5), le moyen de définition de direction(7), l'organe de mémorisation et traitement de l'information (6) capable de mémoriser la valeur fournie par ledit moyen de définition de la direction à un instant Todéterminé par le joueur au moyen d'un organe de validation (12), un moyen d'émission de données (31), une source d'énergie électrique (13) 15 permettant d'alimenter les éléments internes au premier module (30) , le second module (32) comportant reliés entre eux et coopérant un moyen de réception de données (33), un moyen de définition de direction (7) identique à celui du premier module, un organe de mémorisation et traitement de l'information (6) semblable à celui du premier module, un générateur de lumière (8) le dispositif de rotation (10) un dispositif optique (11) permettant de donner une forme de nappe (9) à la lumière qui a été générée, un support (14) permettant à la nappe de lumière de sortir dudit dispositif à une hauteur pré-définie, une source d'énergie électrique (13) permettant d'alimenter les éléments internes au module (32) qui nécessitent de l'électricité. 4. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que le moyen de définition de direction (7) est de type boussole, ladite boussole étant préférentiellement une boussole de type électronique, et préférentiellement de type à sortie numérique. 5. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que le ou les moyen de mémorisation et de traitement de l'information (6) sont avantageusement un micro contrôleur constitué d'un microprocesseur, de mémoire volatile et de mémoire non volatile, de logiciel de fonctionnement ainsi que de dispositifs d'entrée-sortie. 6. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3 caractérisé en ce que la nappe de lumière (9) est réalisée avec un petit laser (22) et que le dispositif optique (11) est une lentille cylindrique convergente ou divergente qui transforme le faisceau cylindrique en nappe de lumière (9) 7. Dispositif selon l'une quelconque de 1 à 3 caractérisé en ce que le dispositif optique (11) est la fenêtre de sortie du dispositif lui-même, ladite fenêtre ayant la forme d'une lentille cylindrique de révolution. 8. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 7 caractérisé en ce que le moyen de rotation est un servomoteur (10) préférentiellement de type pas à pas sur lequel est fixé le laser (22)et le dispositif optique (11). 9. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que le laser est fixe et que la rotation se fait par l'intermédiaire d'un servomoteur (10) et d'un miroir ou prisme de renvoi (25),la mise en forme de nappe se faisant après le miroir ou le prisme de renvoi par une lentille cylindrique solidaire du prisme ou du miroir, ou par la fenêtre de sortie du dispositif. 10. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'un support (14) permet d'émettre la lumière à une certaine hauteur par rapport au sol (28) de quelques centimètres à quelques dizaines de centimètres , d'éviter les zones d'ombre (27), et d'intercepter les deux pieds (26) tout en laissant une trace lumineuse(29).
|
A
|
A63
|
A63B
|
A63B 69,A63B 57
|
A63B 69/36,A63B 57/00
|
FR2895774
|
A1
|
DISPOSITIF DE COMMANDE D'UN EMBRAYAGE PILOTE ET VEHICULE AUTOMOBILE COMPORTANT UN TEL DISPOSITIF DE COMMANDE
| 20,070,706 |
La présente invention concerne un dispositif de commande d'un embrayage piloté, ainsi qu'un véhicule automobile équipé d'un tel dispositif. Dans les véhicules équipés d'une boîte de vitesses manuelle classique, le passage des vitesses s'effectue en appuyant sur une pédale d'embrayage pour ouvrir l'embrayage, puis en passant manuellement la vitesse et enfin en relâchant la pression sur la pédale afin de fermer l'embrayage. La pression ainsi exercée sur la pédale est transférée à l'embrayage soit par un système à câble, soit par un circuit hydraulique. Par contre, pour les boîtes de vitesses manuelles pilotées, également appelées boîtes de vitesses robotisées, la fonction d'ouverture et de fermeture de l'embrayage est réalisée par un dispositif de commande de type à fonctionnement électro-hydraulique ou exclusivement électrique. Les dispositifs de commande à fonctionnement électrohydraulique exclusivement comprennent généralement un circuit hydraulique comportant un piston générateur de pression déplaçable par un organe de commande actionné par un moteur électrique et un piston récepteur qui transmet l'effort pour la commande de l'embrayage en fonction du déplacement du piston générateur. Mais, les dispositifs de commande d'un embrayage piloté utilisés 20 jusqu'à présent ne permettent pas de contrôler de manière précise le couple transmissible. L'invention a pour but de proposer un dispositif de commande d'un embrayage piloté qui évite ces inconvénients, tout en étant simple à mettre en oeuvre, et en ayant un coût et un encombrement similaires aux dispositifs 25 utilisés jusqu'à présent. L'invention a donc pour objet un dispositif de commande d'un embrayage piloté, du type comprenant un circuit hydraulique comportant un piston générateur de pression déplaçable par un organe de commande actionné par un moteur électrique et un piston récepteur de commande de l'embrayage, 30 caractérisé en ce que le circuit comprend, d'une part, entre le piston générateur de pression et le piston récepteur, un capteur de pression relié à un calculateur de pilotage du moteur électrique en fonction des informations fournies par ledit capteur et en fonction des lois de pilotage de l'embrayage et, d'autre part, des moyens de contrôle de la progressivité de la montée en pression dans ledit circuit par l'intermédiaire du piston générateur. Selon d'autres caractéristiques de l'invention : - l'organe de commande est formé par un système non réversible, comme par exemple un système vis/écrou, - les moyens de contrôle de la progressivité sont placés entre ledit capteur et ledit piston récepteur, et - les moyens de contrôle de la progressivité sont formés par un accumulateur de fluide. L'invention a également pour objet un véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif de commande d'un embrayage piloté, tel que précédemment mentionné. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description qui va suivre, donnée à titre d'exemple et faite en référence à la figure unique annexée, qui est une vue schématique d'un dispositif de commande, conforme à l'invention. Sur la figure, on a représenté partiellement en demi-coupe axiale, un embrayage 1 de type piloté qui comporte, entre autres, un volant d'inertie 2 relié au vilebrequin 3 du moteur par un dispositif amortisseur, non représenté. Sur l'arbre primaire 4 de la boîte de vitesses, non représentée, sont montés coulissants des disques d'embrayage 5 et l'embrayage 1 comporte également un plateau de pression 6 qui, de manière classique, est solidaire en rotation de l'arbre primaire 4 et qui peut coulisser sur cet arbre primaire 4. En fonction du déplacement du plateau de pression 6, les disques 5 peuvent passer d'une position débrayée dans une position embrayée. Le déplacement du plateau de pression 6 est assuré par un piston récepteur 11 d'un dispositif de commande désigné dans son ensemble par la référence 10. Le dispositif de commande 10 comprend un circuit hydraulique 12 comportant un piston générateur 13 de pression relié par ce circuit 12, au piston récepteur 11. Le piston générateur 13 de pression est déplaçable par un organe de commande 14 actionné par un moteur électrique 15. L'organe de commande est formé par un système de démultiplication non réversible, comme par exemple un système vis/écrou pour que le moteur électrique 15 ne soit pas alimenté si une pression constante doit être maintenue dans le circuit hydraulique 12. De plus, un système non réversible évite que l'embrayage 1 s'ouvre par lui même en cas de panne électrique. Le circuit 12 comprend aussi, entre le piston générateur 13 de pression et le piston récepteur 11, un capteur de pression 20 relié à un calculateur 16 de pilotage du moteur électrique 15 en fonction des informations fournies par ce capteur 20 et en fonction de lois pré-déterminées de pilotage de l'embrayage 1, par exemple issues d'une cartographie indiquant une correspondance couple idéal/pression. Le circuit hydraulique 12 comporte également, des moyens 25 de contrôle de la progressivité de la montée en pression dans le circuit 12 par l'intermédiaire du piston générateur 13. Ces moyens de contrôle 25 sont formés par un accumulateur de fluide de type approprié et classique, comme par exemple un accumulateur à membrane ou un piston à ressort ou bien encore un piston et contre-pression. Cet accumulateur 25 assure la progressivité nécessaire au circuit hydraulique 12, pour que le piston générateur 13 puisse faire monter la pression de manière graduelle au fur et à mesure de son déplacement, éventuellement avec une caractéristique non linéaire pour avoir une meilleure précision à faible charge. Les moyens 25 de contrôle de la progressivité de la montée en pression dans le circuit 12 sont, dans le mode de réalisation représenté sur la figure, placés entre le capteur 20 et le piston récepteur 11. Lors du passage d'une vitesse, le moteur électrique 15 entraîne en rotation la vis de l'organe de commande 14 ce qui a pour effet de déplacer l'écrou de cet organe de commande 14 qui lui-même déplace le piston générateur 13 de pression. Le déplacement du piston 13 entraîne une augmentation de pression dans le circuit hydraulique 12 qui est détectée par le capteur 20. L'information ainsi détectée par le capteur 20, est transmise au calculateur 16 qui pilote le moteur électrique 15 en fonction de ces informations et en fonction des lois de pilotage de l'embrayage 1 afin d'appliquer un effort bien déterminé sur le plateau de pression 6 par l'intermédiaire du piston récepteur 11. Au cours de cette montée en pression, l'accumulateur 25 assure la progressivité nécessaire au circuit hydraulique 12 pour que le piston générateur 13 puisse faire monter la pression de manière graduelle au fur et à mesure de son déplacement commandé par l'organe de commande 14 actionné par le moteur électrique 15. Le dispositif de commande selon l'invention s'applique aux embrayages pilotés, utilisés dans les boîtes de vitesses manuelles pilotées, également appelées boîte de vitesses robotisées. Il peut également s'appliquer aux boîtes de vitesses manuelles pour lesquelles il y a une liaison électrique entre la pédale d'embrayage et la commande d'embrayage, connue également sous la terminologie anglo-saxonne "clutch-by-wire". Le dispositif de commande selon l'invention permet d'améliorer la précision et le contrôle du couple transmissible
|
L'invention concerne un dispositif de commande d'un embrayage piloté (1), du type comprenant un circuit hydraulique (12) comportant un piston générateur (13) de pression déplaçable par un organe de commande (14) actionné par un moteur électrique (15) et un piston récepteur (11) de commande de l'embrayage (1). Le circuit comprend un capteur de pression (20) relié à un calculateur (16) de pilotage du moteur électrique (15) en fonction des informations fournies par ledit capteur (20) et en fonction de lois de pilotage de l'embrayage (1) pré-déterminées et des moyens (25) de contrôle de la progressivité de la montée en pression dans ledit circuit (12) par l'intermédiaire du piston générateur (13) de pression.
|
1. Dispositif de commande d'un embrayage piloté, du type comprenant un circuit hydraulique (12) comportant un piston générateur (13) de pression déplaçable par un organe de commande (14) actionné par un moteur électrique (15) et un piston récepteur (11) de commande de l'embrayage (1), caractérisé en ce que le circuit (12) comprend, d'une part, entre le piston générateur (13) de pression et le piston récepteur (11), au moins un capteur de pression (20) relié à un calculateur (16) de pilotage du moteur électrique (15) en fonction des informations fournies par ledit capteur (20) et en fonction de lois de pilotage de l'embrayage (1) pré-déterminées et, d'autre part, des moyens (25) de contrôle de la progressivité de la montée en pression dans ledit circuit (12) par l'intermédiaire du piston générateur (13) de pression. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que l'organe de commande (14) est formé par un système non réversible, comme par 15 exemple un système vis/écrou. 3. Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les moyens (25) de contrôle de la progressivité sont placés entre ledit capteur (20) et ledit piston récepteur (11). 4. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, 20 caractérisé en ce que les moyens de contrôle de la progressivité sont formés par un accumulateur de fluide (25). 5. Véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif de commande (10) d'un embrayage piloté (1) selon l'une quelconque des précédentes.
|
F
|
F16
|
F16D
|
F16D 48
|
F16D 48/06
|
FR2900357
|
A1
|
PROCEDE DE REGENERATION DE FUTS OU ANALOGUES ET DISPOSITIF POUR SA MISE EN OEUVRE
| 20,071,102 |
FêTS OU ANALOGUES ET DISPOSITIF POUR SA MISE EN OEUVRE La présente invention se rapporte à un procédé de régénération de fûts ou analogues ainsi qu'à un dispositif pour sa mise en oeuvre. L'élevage du vin s'effectue généralement en fûts de bois, particulièrement en chêne français. Pour la suite de la description, on entend par fût un contenant en bois, qui peut être appelé également tonneau, barrique,... Après avoir contenu un ou plusieurs vins, l'intérieur des douelles formant le fût est altéré en surface et sur une profondeur de quelques millimètres (de l'ordre de 0,5 à 2 millimètres) par des micro-organismes et par une accumulation de dépôts organiques et/ou minéraux tels que les matières colorantes, les colloïdes, les tartres, les sulfates ou autres. L'accumulation de dépôts bouche les pores du bois, entraînant une réduction voire une suppression totale des échanges gazeux entre le vin et l'extérieur du fût pour obtenir une oxydation ménagée, et empêche totalement ou partiellement le bois de libérer dans le vin différentes substances qu'il contient, par exemple les arômes ou les tanins. Les micro-organismes nuisibles aux qualités organoleptiques du vin comprennent notamment diverses moisissures, des bactéries acétobacter ainsi que des levures Brettanomyces. Pour nettoyer l'intérieur des fûts, une première solution consiste à effectuer un lavage avec de l'eau chaude. Cette solution économique est très insuffisante pour redonner au fût ses fonctionnalités initiales et/ou pour détruire les micro-organismes. Une solution plus radicale consiste à n'utiliser que des fûts neufs. Toutefois, cette solution est très onéreuse. De plus, la majorité des vins n'ont pas la force, la structure et la charpente adéquates pour supporter l'aromatisation provenant d'un bois neuf. Pour pouvoir réutiliser des fûts usagés, différentes techniques ont alors été développées. Une première catégorie de techniques repose sur des procédés chimiques visant à dissoudre les dépôts organiques et minéraux et à détruire les micro-organismes. Toutefois, ces procédés peuvent nuire à l'image de production naturelle du vin voire, dans le pire des cas, aux qualités organoleptiques du vin. Une autre technique consiste à reconditionner les fûts en les ouvrant, en rabotant l'intérieur afin de retrouver un bois neuf et à les soumettre à une nouvelle chauffe. Cette solution qui permet de retrouver un fût à l'état neuf est généralement relativement onéreuse car elle nécessite une nouvelle chauffe. Aussi, la présente invention vise à pallier aux inconvénients de l'art antérieur en proposant un procédé permettant de régénérer les fûts afin d'éliminer les micro-organismes et de retrouver les fonctionnalités initiales du fût en bois. A cet effet, l'invention a pour objet un procédé de régénération d'un fût ou analogue en bois, utilisé notamment pour l'élevage du vin, caractérisé en ce qu'il consiste à projeter un abrasif contre au moins une partie de la surface intérieure du fût, et de préférence toute la surface afin de retirer la zone de bois altérée par les dépôts et les micro-organismes. L'invention propose également un dispositif pour la mise en oeuvre du procédé. D'autres caractéristiques et avantages ressortiront de la description qui va suivre de l'invention, description donnée à titre d'exemple uniquement, en regard des dessins annexés sur lesquels - la figure 1 est une coupe d'une partie d'une douelle d'un fût neuf, - la figure 2 est une coupe d'une partie d'une douelle d'un fût après l'élevage d'un ou plusieurs vins, - la figure 3 est une coupe d'une partie d'une douelle d'un fût après avoir été traitée par le procédé selon l'invention, - la figure 4 est une vue en élévation latérale d'un dispositif pour la mise en oeuvre du procédé selon l'invention, - la figure 5 est une coupe selon la ligne V-V du dispositif illustré sur la figure 4, - la figure 6 est une coupe d'une buse pour la projection d'éléments abrasifs, - la figure 7 est une coupe d'une autre buse, - les figures 8A et 8B sont des coupes illustrant une lance pour la projection d'éléments abrasifs avec une première buse dans différentes positions, - la figure 9 est une coupe illustrant une lance pour la projection d'éléments abrasifs avec une deuxième buse, - la figure 10 est une coupe illustrant une lance pour la projection d'éléments abrasifs avec une troisième buse. Sur les différentes figures, on a représenté en 10 un fût en bois, notamment en chêne, pour l'élevage du vin. De manière connue, ce fût est réalisé à partir de douelles assemblées et cerclées avec à chaque extrémité un fond. Pour la suite de la description, on entend par fût un contenant en bois, qui peut être appelé également tonneau, barrique,... Comme illustré sur la figure 1, la surface intérieure 12 du fût est chauffée afin de permettre au bois de communiquer certains arômes au vin. L'intérieur du fût est affecté par la chauffe sur une profondeur de l'ordre de quelques millimètres (de l'ordre de 5 millimètres), matérialisée par des hachures et référencée 14 sur la figure 1. Après avoir contenu un ou plusieurs vins, l'intérieur du fût est altéré en surface et sur une profondeur de quelques millimètres par des micro-organismes et par des dépôts minéraux ou organiques matérialisés par la zone 16 sur la figure 2. Pour régénérer un fût, le procédé de l'invention consiste à projeter un abrasif contre au moins une partie de la surface intérieure du fût, et de préférence toute la surface. Comme illustré sur la figure 3, le procédé permet d'obtenir un gommage de la surface intérieure du fût sur une profondeur de l'ordre de 0,5 à 3 mm, de préférence de 0,5 à 1 mm, afin de retirer la zone 16 de bois altérée par les dépôts divers. Les résidus du traitement (abrasifs, dépôts, micro-organismes,...) sont évacués par gravité et rinçage à l'eau froide. Après égouttage, un bois propre et partiellement décontaminé est prêt à recevoir les phases complémentaires de désinfection, soit successivement un traitement à la vapeur saturée au dessus de 100 C et un traitement au gaz sulfureux sous pression. Les temps d'application de la vapeur et du gaz sulfureux, les pressions, la température de la vapeur et la dose de 502 seront définis après une étude spécifique. Le procédé ne nécessite pas une nouvelle chauffe dans la mesure où le retrait de matière est nettement en deçà de la profondeur affectée par la chauffe. 20 Le procédé de l'invention permet : - le rétablissement de la porosité initiale du bois et donc un retour de l'oxydation ménagée, sensiblement comparable à celle d'un fût neuf, - une asepsie quasi-totale par l'élimination des micro-organismes, l'infime partie restante (moins de 5%) étant désactivée par les phases complémentaires de 25 désinfection, - le rétablissement de la diffusion de molécules aromatiques présentes dans le bois. Le procédé permet d'atténuer ce phénomène de diffusion de molécules aromatiques comparé à un fût en bois neuf ce qui s'avère généralement bénéfique à la majorité des vins. Le fait de rétablir la porosité grâce à l'abrasif lors de la phase de gommage permet de renforcer l'effet des phases complémentaires de désinfection qui sans la phase de gommage auraient un effet limité. Ainsi, il existe une synergie entre la phase de gommage et les phases complémentaires de désinfection. Selon l'invention, les phases complémentaires de désinfection permettent de traiter le fût entre les douelles et d'obtenir un traitement avec une température élevée sur une profondeur de l'ordre de 1 cm grâce notamment à l'injection d'un gaz sulfureux sous pression. Par ailleurs, le bois n'ayant pas naturellement la même dureté au niveau de la surface intérieure, ladite surface est bosselée après le traitement selon l'invention ce qui permet d'accroître la surface de contact entre le vin et le bois. Selon une autre caractéristique de l'invention, l'abrasif est un abrasif minéral, naturel, de préférence épuré. Avantageusement, l'abrasif a une granulométrie de l'ordre de 400 à 2000 pm, et de préférence comprise entre 600 et 1500 pm. Selon une autre caractéristique de l'invention, l'abrasif est propulsé avec de l'eau et/ou de l'air avec une pression de l'ordre de 5 à 15 bars, avec un pourcentage d'abrasifs de l'ordre de 15 à 40%. Selon une autre caractéristique de l'invention, l'abrasif est projeté contre la surface intérieure du fût grâce à une lance 18 introduite via le trou 20 de bonde du fût. Avantageusement, la lance 18 susceptible de projeter au moins un faisceau 22 d'abrasifs est mise en mouvement grâce à une motorisation de manière à se translater et à pivoter sur elle-même afin que ledit au moins un faisceau 22 atteigne toutes les parties de la surface intérieure du fût. Selon un mode opératoire, le fût est disposé de telle manière que les douelles soient sensiblement horizontales avec le trou de bonde 20 disposé au niveau du plan médian horizontal, et la lance 10 se translate horizontalement, en passant via le trou de bonde, selon une direction sensiblement perpendiculaire à l'axe longitudinal du fût ( axe parallèle aux douelles), matérialisée par l'axe 24 qui est également l'axe de la lance 18. Simultanément, la lance 18 pivote sur elle-même selon son axe 24 de déplacement. Selon les variantes, la lance 18 peut émettre des faisceaux d'abrasifs avec différents degrés d'inclinaison par rapport à l'axe 24 de la lance. Ainsi, le faisceau 22 peut avoir une orientation moyenne dans le prolongement de l'axe 24 de la lance, comme illustré sur la figure 9, à sensiblement 90 par rapport audit axe 24, comme illustré sur la figure 10, ou à sensiblement 45 par rapport audit axe comme illustré sur les figures 8A et 8B. Afin d'orienter le ou les faisceaux 22 émis par la lance, cette dernière comprend à son extrémité une buse 26. Selon les cas, cette buse peut avoir un conduit rectiligne pour obtenir un faisceau dans le prolongement de l'axe 24. Comme illustré sur la figure 6, la buse 26 peut comprendre un conduit 28 susceptible d'être relié à une extrémité au conduit de la lance 18 et à l'autre extrémité à au moins un conduit débouchant 30, et de préférence deux diamétralement opposés, sensiblement perpendiculaire au conduit 28 de manière à obtenir au moins un faisceau sensiblement à 90 par rapport à l'axe 24 de la lance. Comme illustré sur la figure 7, la buse 26 peut comprendre un conduit 32 susceptible d'être relié à une extrémité au conduit de la lance 18 et à l'autre extrémité à au moins un conduit débouchant 34, et de préférence deux dans le même plan médian, d'axe sensiblement à 135 par rapport à celui du conduit 32 de manière à obtenir au moins un faisceau sensiblement à 45 par rapport à l'axe 24 de la lance. Selon un mode de réalisation, la lance 18 se présente sous la forme d'un tube rectiligne avec à une première extrémité des moyens de connexion 36 à un conduit d'alimentation 38 en fluide et en abrasifs sous pression et à une seconde extrémité des moyens de connexion à une buse 26. De préférence, les moyens de connexion 36 autorisent une rotation relative entre la lance 18 et le conduit d'alimentation. Selon un mode de réalisation, la connexion entre la lance et la buse est obtenue grâce à une bague ou manchon 40 solidaire de la buse susceptible de se visser sur un filetage extérieur réalisé à l'extrémité de la lance 18. Selon un mode opératoire, pour un fût, on utilise les trois buses mentionnées si dessus de manière à bien traiter toutes les zones de la surface intérieure du fût. Ainsi, on utilise une buse avec un faisceau dans le prolongement de l'axe pour traiter la zone de la surface intérieure diamétralement opposée au trou 20 de bonde. En variante, on pourrait ne pas utiliser de buse et projeter l'abrasif via l'extrémité de la lance. Par la suite, le fût subit une passe avec une buse avec des faisceaux orientés à 90 et une autre passe avec une buse avec des faisceaux orientés à 45 , l'ordre de passage des buses à 45 et à 90 pouvant varier. Selon les cas, le fût peut être soumis à une passe avec une buse à 45 ou à 90 , à deux passes avec une buse à 45 et/ou une buse à 90 , ou à plusieurs passes. Par passe, on entend une translation aller/retour. Selon les variantes, la projection d'abrasifs peut s'effectuer uniquement à l'aller ou à l'aller et au retour. De plus, des vitesses de translation différentes peuvent être prévues en fonction de la projection ou non d'abrasifs. Ainsi, si la lance projette de l'abrasif à l'aller une vitesse lente peut être prévue alors qu'une vitesse rapide peut être prévue si l'abrasif n'est pas projeté au retour. Sur les figures 4 et 5, on a représenté un dispositif pour la mise en oeuvre du procédé selon l'invention. Il comprend un bâti 42 avec deux poutres 44 sensiblement parallèles le long desquelles peut se translater une traverse ou chariot 46. Des butées 48 disposées sur l'une des poutres permettent d'ajuster la course du chariot 46. Sur la figure 5, le chariot 46 est représenté en détails sans capot. Des galets 50 en téflon sont prévus pour permettre le mouvement de translation du chariot par rapport aux poutres. La translation du chariot est assurée grâce à un motoréducteur 52 comportant un pignon susceptible d'engrener sur une crémaillère rapportée sur l'une des poutres. Toutefois, d'autres solutions techniques pourraient être envisagées pour assurer le mouvement de translation du chariot sur la ou les poutres. Le chariot 46 supporte au moins une lance 18, et selon l'exemple illustré sur la figure 5, deux lances 18. Selon un mode de réalisation, pour chaque lance, le chariot 46 comprend une portée 54 avec un manchon 56 pivotant dans lequel est susceptible d'être immobilisée une lance 18. Au moins une motorisation 58 est prévue pour assurer la rotation du ou des manchons 56. La lance 18 est immobilisée par rapport au manchon 56 par tous moyens appropriés, notamment grâce à au moins une vis de pression. Selon les variantes, pour ajuster le positionnement de la lance par rapport au chariot, le manchon 56 peut être réalisé en deux parties qui coulissent l'une dans l'autre. Toutefois, d'autres solutions techniques peuvent être envisagées pour assurer la liaison entre le chariot et chaque lance. Le dispositif comprend également des moyens de commande 60 permettant de contrôler et de régler les mouvements des différents éléments mobiles ainsi que l'alimentation en abrasifs et fluide. Comme illustré sur la figure 4, les fûts peuvent être rapportés sur un châssis 62, appelé par la suite support de fûts, comportant des galets montés par paires pour supporter les fûts et pour leur permettre de pivoter. Un support peut supporter un ou plusieurs fûts. Ce type de support permet de vider l'abrasif à sec par gravité via le trou de bonde 20. Ensuite, une unité de lavage est généralement prévue pour permettre d'injecter dans le fût via le trou de bonde de l'eau sous basse pression avec un important débit afin d'évacuer l'abrasif restant. Pour collecter les fûts, on peut utiliser un support de fûts. Ainsi, les fûts à traiter sont placés sur ce support dans le chai. Par la suite, le support est placé dans une remorque afin de l'acheminer vers le centre de traitement. Durant tout le traitement et le retour au chai, les fûts sont conservés sur ce support. Ce procédé permet de limiter les manipulations de fûts et les risques de chute. En complément du dispositif précédemment décrit, l'installation de traitement peut comprendre au moins une unité pour réaliser les phases complémentaires de désinfection, à savoir des moyens pour injecter dans le fût de la vapeur d'eau saturée à plus de 100 C pendant un temps déterminé et des moyens pour injecter un gaz sulfureux sous pression pendant un temps déterminé. Bien entendu, l'invention n'est évidemment pas limitée au mode de réalisation représenté et décrit ci-dessus, mais en couvre au contraire toutes les variantes, notamment en ce qui concerne la nature de l'abrasif, les débits et les pressions utilisés
|
L'objet de l' invention est un procédé de régénération d'un fût ou analogue en bois, utilisé notamment pour l'élevage du vin, caractérisé en ce qu'il consiste à projeter un abrasif contre au moins une partie de la surface intérieure du fût, et de préférence toute la surface afin de retirer la zone de bois altérée par les dépôts et les micro-organismes.
|
1. Procédé de régénération d'un fût ou analogue en bois, utilisé notamment pour l'élevage du vin, caractérisé en ce qu'il consiste à pro jeter un abrasif contre au moins une partie de la surface intérieure du fût, et de préférence toute la surface afin de retirer la zone de bois altérée par les dépôts et les micro- organismes. 2. Procédé de régénération d'un fût ou analogue en bois selon la 1, caractérisé en ce que l'abrasif est un abrasif minéral, naturel, épuré. 3. Procédé de régénération d'un fût ou analogue en bois selon la 10 1 ou 2, caractérisé en ce que l'intérieur du fût subit un traitement à la vapeur saturée. 4. Procédé de régénération d'un fût ou analogue en bois selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'intérieur du fût subit un traitement au gaz sulfureux sous pression. 15 5. Procédé de régénération d'un fût ou analogue en bois selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'on utilise une lance introduite via le trou de bonde (20) du fût, susceptible de se translater selon une direction sensiblement perpendiculaire à l'axe du fût et de pivoter sur elle-même, pour projeter l'abrasif sous forme d'au moins un faisceau. 20 6. Procédé de régénération d'un fût ou analogue en bois selon la 5, caractérisé en ce qu'il consiste à faire au moins deux passes avec des orientations de faisceaux différentes. 7. Dispositif pour la mise en oeuvre du procédé de régénération d'un fût ou analogue en bois selon l'une quelconque des précédentes, 25 caractérisé en ce qu'il comprend un bâti (42) avec au moins une poutre (44) lelong de laquelle peut se translater un chariot (46), ledit chariot comportant au moins une portée (54) avec un manchon (56) pivotant dans lequel est susceptible d'être immobilisée une lance (18). 8. Dispositif selon la 7, caractérisé la lance (18) comprend à son extrémité une buse avec au moins un conduit débouchant (30) orienté de manière à projeter l'abrasif sous forme d'un faisceau orienté à sensiblement 90 par rapport à l'axe de ladite lance (18). 9. Dispositif selon la 7, caractérisé la lance (18) comprend à son extrémité une buse avec au moins un conduit débouchant (30) orienté de manière à projeter l'abrasif sous forme d'un faisceau orienté à sensiblement 45 par rapport à l'axe de ladite lance (18). 10. Installation pour régénérer des fûts ou analogues en bois, comprenant un dispositif selon l'une quelconque des 7 à 9 et au moins une unité pour réaliser les phases complémentaires de désinfection.
|
B,C
|
B24,C12
|
B24C,C12G
|
B24C 1,B24C 3,C12G 1
|
B24C 1/00,B24C 3/32,C12G 1/00
|
FR2893339
|
A1
|
PROCEDE D'ISOLATION ACOUSTIQUE D'UNE CLOISON ET CLOISON AINSI OBTENUE.
| 20,070,518 |
La présente invention concerne un procédé pour l'isolation acoustique d'une cloison ainsi qu'une cloison obtenue par ce procédé. La présente invention concerne plus particulièrement les cloisons du type comportant des plaques de parement fixées de part et d'autre d'une ossature. Il est habituel, pour réaliser une cloison à l'intérieur d'un bâtiment, de disposer un rail au sol du local dans lequel la cloison doit être montée ainsi qu'un second rail, parallèle au premier et placé à la verticale de celui-ci, au plafond du local considéré. Des profilés, appelés montants mais aussi parfois fourrures, sont alors montés entre les deux rails à intervalles réguliers. Des plaques de parement, par exemple des plaques de plâtre, sont ensuite fixées, le plus souvent par vissage, sur les montants verticaux. Pour améliorer l'isolation acoustique entre les deux pièces séparées par une cloison telle que décrite ci-dessus, il est connu de placer, entre les plaques de parement, une couche de matériau absorbant de type laine de verre ou laine de roche. Ce matériau vient alors combler totalement ou quasi totalement le volume libre délimité par les plaques de parement et les montants. La largeur des plaques de parement, et donc l'entraxe entre deux montants voisins, ne correspond pas nécessairement à la largeur des bandes de matériau absorbant. Les plaques de parement sont parfois plus larges que les bandes de matériau absorbant. Pour alors réaliser l'isolation acoustique, on dispose entre deux montants une bande de matériau absorbant dont la largeur correspond à la largeur des rouleaux livrés par le fabricant de ce matériau et une seconde bande, de largeur moindre, découpée sur place. Ce procédé permet de réaliser une bonne isolation mais nécessite 25 d'une part une grande quantité de matériau absorbant et d'autre part demande un temps de pose important. La présente invention a alors pour but de réaliser une isolation acoustique d'une cloison comportant des plaques de parement montées sur une ossature permettant de limiter le temps nécessaire à la réalisation de cette 30 isolation acoustique. Avantageusement, ce procédé permettra également de limiter la quantité de matière absorbante utilisée. A cet effet, elle propose un procédé d'isolation acoustique d'une cloison comportant d'une part une ossature réalisée avec des rails profilés de type comprenant un fond et deux parois latérales et d'autre part des plaques de parement, procédé selon lequel un matériau absorbant est disposé entre les plaques de parement. Selon la présente invention, une bande de matériau absorbant est pliée longitudinalement puis est coincée entre les parois latérales de rails profilés de l'ossature. De cette manière, la matière absorbante peut rapidement être mise en place dans la structure de la cloison. De plus, la quantité de matière absorbante peut être limitée si on limite la largeur des bandes utilisées. Des essais réalisés ont montré que des gains sensibles en termes d'isolation acoustique pouvaient être obtenus avec la mise en oeuvre d'un procédé selon l'invention (par rapport à une cloison similaire sans matériau absorbant). Dans un procédé d'isolation acoustique selon l'invention, le matériau absorbant utilisé est par exemple une laine minérale comprenant un matelas de fibres minérales fixé à un voile non tissé. II s'agit à titre d'exemple de laine de verre ou de laine de roche fixée éventuellement sur un voile de verre constitué d'un non tissé de fibres de verre. Avec un tel matériau, l'invention propose que la bande de matériau absorbant soit pliée de telle sorte que le voile se trouve à l'extérieur de la bande pliée et vienne au contact du rail profilé. Pour la mise en oeuvre du procédé d'isolation selon l'invention, l'épaisseur de la bande de matériau absorbant, avant pliage, correspond par exemple sensiblement à l'espacement entre les plaques de parement. Un tel dimensionnement permet un bon coincement du matériau entre les parois latérales des rails profilés, ce qui permet de garantir un bon maintien en place dans le temps du matériau absorbant au coeur de la structure de la cloison. La largeur des bandes de matériau absorbant est quant à elle de préférence comprise entre 2 et 5 fois l'espacement entre les plaques de parement. La présente invention concerne également une cloison comportant d'une part une ossature réalisée avec des rails profilés de type comprenant un fond et deux parois latérales et d'autre part des plaques de parement, et caractérisée en ce qu'elle comporte en outre au moins une bande de matériau absorbant pliée longitudinalement et coincée entre les parois latérales d'un rail profilé. Une telle cloison correspond à une cloison obtenue par le procédé décrit plus haut. Dans une telle cloison le matériau absorbant utilisé est par exemple une laine minérale, telle de la laine de verre. Dans une forme de réalisation préférée, permettant une mise en oeuvre aisée, cette laine minérale présente un matelas de fibres minérales fixé sur un voile non tissé, et la bande de matériau absorbant est pliée et coincée de telle sorte que le voile du matériau absorbant vient au contact du rail profilé. Dans une cloison selon l'invention, les plaques de parement peuvent être des plaques de plâtre vissées sur l'ossature. Cette dernière comprend par exemple des rails horizontaux présentant un profil en U ainsi que des rails verticaux montés entre les rails horizontaux et présentant un profil en C. Des détails et avantages de la présente invention ressortiront mieux de la description qui suit, faite en référence aux dessins schématiques annexés sur lesquels : La figure 1 est une vue en élévation d'une cloison selon l'invention, La figure 2 est une vue en coupe partielle et à échelle agrandie selon la ligne de coupe 11-1 1 de la figure 1, La figure 3 est une vue en coupe à échelle agrandie selon la ligne de coupe III-III de la figure 1, et La figure 4 est une vue de détail montrant la mise en place de matériau absorbant dans un montant de la cloison de la figure 1. La figure 1 représente en élévation une cloison selon l'invention. Il s'agit d'une cloison comportant d'une part une ossature et d'autre part des plaques de parement. Cette cloison comporte en outre du matériau absorbant dont la position a été symbolisée à l'aide de traits mixtes. Les figures 2 et 3 permettent de mieux appréhender la structure de la cloison de la figure 1. Comme indiqué plus haut, cette structure comporte tout d'abord une ossature. Cette dernière comprend d'une part des rails 2 horizontaux et d'autre part des rails verticaux appelés également montants 4 (le terme fourrure est parfois également utilisé). On compte deux rails horizontaux : un premier est fixé au plafond d'un local tandis que le second est fixé au sol de ce local, à l'aplomb du premier rail. Ces rails sont par exemple vissés ou chevillés dans la paroi qui les porte. Ils s'étendent d'un mur du local jusqu'au mur opposé. Les montants 4 sont disposés verticalement entre les rails 2. Un montant est fixé à chaque extrémité des rails 2 en étant vissé, ou chevillé (ou autre) sur le mur correspondant. Les rails (figure 3) présentent un fond 6 fixé respectivement au sol et au plafond du local ainsi que des parois latérales 8 qui s'étendent sur tout le long du rail 2 profilé dans un plan sensiblement perpendiculaire au plan du fond 6. Une fois les rails 2 fixés, les parois latérales 8 de ces rails s'étendent alors dans un plan vertical. Les montants 4 (figure 2) comportent eux aussi un fond 6 et des parois latérales 8. Ces montants présentent une section transversale en C. Ils comportent alors également des retours 10. Ces derniers sont portés par les parois latérales 8, plus précisément par les extrémités des parois latérales opposées au fond 6, et s'étendent sensiblement parallèlement à ce fond 6. Les montants 4 verticaux sont disposés les uns par rapport aux autres avec un entraxe régulier (par exemple 900 mm) qui correspond à la largeur des plaques de parement utilisée pour réaliser la cloison. La longueur de la cloison correspondant rarement à un multiple entier de la largeur des plaques de parement. On retrouve donc le plus souvent deux montants 4 verticaux distants l'un de l'autre d'une valeur inférieure à l'entraxe des autres montants 4 verticaux. Ainsi, sur la figure 1, on remarque que les deux montants 4 à gauche de la cloison représentée sont plus rapprochés les uns des autres que les autres montants 4 de la cloison. Pour réaliser une cloison selon l'invention, une ossature, par exemple telle que décrite plus haut, est mise en place. L'homme du métier sait comment cette ossature est réalisée. Pour le procédé selon l'invention, il est suggéré de mettre en place sur un côté de l'ossature des plaques de parement. Il s'agit par exemple de plaques de plâtre 12 qui sont fixées sur les montants 4 à l'aide de vis 14. Les vis sont par exemple disposées tous les 300 mm. Une fois toutes les plaques de parement vissées sur les montants 4, un joint 16 est réalisé au niveau de la jonction de deux plaques de plâtre 12 à l'aide d'enduit et de bande. En périphérie de la cloison, un autre joint, appelé joint de cueillie 18, est réalisé. Au niveau du plafond et le long des murs verticaux latéraux, le joint de cueillie 18 est traité à l'aide d'enduit et de bande. Au niveau du sol le joint de cueillie 18 est traité par du mastic. Avant de fixer les plaques de plâtre 12 de l'autre face de la cloison, des bandes 20 de matériau absorbant sont mises en place. Le matériau absorbant utilisé est par exemple de la laine de verre. Cette dernière est constituée d'un matelas 22 de fibres de verre fixé solidement sur un voile de verre 24 formé par un non tissé de fibres de verre. La figure 4 illustre la mise en place du matériau absorbant dans un montant 4. On suppose ici que l'espacement entre deux plaques de plâtre 12, disposées sur les deux faces de l'ossature, est d'environ 48 mm. La largeur de la bande de matériau absorbant utilisé est quant à elle par exemple de 150 mm. Pour mettre en place le matériau absorbant, la bande de matériau est placée face à un rail 2 ou à un montant 4, le voile de verre 24 se trouvant du côté du rail 2 ou du montant 4. Le monteur peut alors pousser avec ses doigts, ou à l'aide d'un outil, la bande de matériau absorbant à l'intérieur du rail 2 ou du montant 4 jusqu'à ce que le voile de verre 24 vienne en butée contre le fond 6 du rail 2 du montant 4 correspondant. La figure 4 représente une bande 20 en place dans un montant 4. On remarque que cette bande est pliée en deux longitudinalement et que le voile de verre 24 de ladite bande 20 vient au contact du fond 6 et également des parois latérales 8 correspondantes. L'épaisseur du matelas 22 de la bande 20 est par exemple de l'ordre de 45 à 50 mm. Cette épaisseur correspond à la distance séparant deux plaques de plâtre 12 opposées de la cloison. La distance séparant deux ailes latérales d'un rail 2 d'un montant 4 est quant à elle de l'ordre de 48 mm. La bande 20 pliée comme indiquée ci-dessus est donc coincée entre les parois latérales 8 du rail 2 ou du montant 4 correspondant. Dans le cas d'un montant 4, les retours 10 de la forme profilée permettent un meilleur maintien de la bande 20 absorbante. Toutefois, les essais réalisés ont montré que la bande pliée et mise en place comme indiqué ci-dessus tenait sans problème par coincement dans le rail 2 supérieur fixé au plafond et qui est dépourvu de retours 10. Après avoir mis en place les bandes 20 de laine de verre, les plaques de plâtre 12 de la seconde face de la cloison peuvent être mises en place. Ces plaques sont alors fixées exactement de la même manière que les plaques de l'autre face, à l'aide de vis 14. Des joints 16 et un joint de cueillie 18 sont également réalisés. Les essais acoustiques permettant la détermination de l'indice d'affaiblissement acoustique qui ont été réalisés pour apprécier le gain obtenu par la mise en place de matière absorbante comme décrit ci-dessus, montrent qu'un gain de 3 dB minimum est obtenu par rapport à une cloison identique sans matière absorbante. Le gain obtenu est sensible. Le procédé selon l'invention permet ainsi, avec peu de matière absorbante, d'augmenter sensiblement les performances d'isolation acoustique d'une cloison du type comportant une ossature métallique sur laquelle sont montées des plaques de plâtre. L'utilisation de la matière absorbante est ainsi optimisée. En outre, le temps de pose de la matière absorbante est peu important. La solution proposée permet donc à moindre coût d'améliorer sensiblement l'isolation acoustique entre deux pièces. La présente invention ne se limite pas à la forme de réalisation préférée décrite ci-dessus à titre d'exemple non limitatif. Elle concerne également toutes les variantes de réalisation à la portée de l'homme du métier, dans le cadre des revendications ci-après. Ainsi, les dimensions données dans la description qui précède sont données à titre purement indicatif et non limitatif. De même, les matériaux utilisés peuvent différer des matériaux mentionnés dans la description qui précède. Le matériau absorbant utilisé peut être par exemple une autre laine minérale, par exemple de la laine de roche, mais il peut également s'agir d'une mousse absorbante, de laine de mouton, de chanvre, etc.. Les plaques de parement peuvent également être réalisées dans un autre matériau que du plâtre. En ce qui concerne l'ordre d'exécution de différentes étapes mentionnées, celui-ci peut être modifié. Ainsi par exemple le matériau absorbant peut être mis en place avant la pose de plaques de parement d'un côté de l'ossature. On peut également prévoir de réaliser les joints entre les plaques de parement et les joints de cueillie au cours d'une même étape, lorsque les plaques de parement sont fixées des deux côtés de la cloison
|
Ce procédé d'isolation acoustique concerne une cloison comportant d'une part une ossature réalisée avec des rails (2, 4) profilés de type comprenant un fond (6) et deux parois latérales (8) et d'autre part des plaques de parement (12).Selon ce procédé, un matériau absorbant (20) est disposé entre les plaques de parement (12).Une bande (20) de matériau absorbant est pliée longitudinalement puis est coincée entre les parois latérales (8) de rails (2, 4) profilés de l'ossature.L'invention concerne également une cloison obtenue par ce procédé.
|
1. Procédé d'isolation acoustique d'une cloison comportant d'une part une ossature réalisée avec des rails (2, 4) profilés de type comprenant un fond (6) et deux parois latérales (8) et d'autre part des plaques de parement (12), procédé selon lequel un matériau absorbant (20) est disposé entre les plaques de parement (12), caractérisé en ce qu'une bande (20) de matériau absorbant est pliée longitudinalement puis est coincée entre les parois latérales (8) de rails (2, 4) profilés de l'ossature. 2. Procédé d'isolation acoustique selon la 1, caractérisé en ce que le matériau absorbant utilisé est une laine minérale comprenant un matelas (22) de fibres minérales fixé à un voile non tissé (24). 3. Procédé d'isolation acoustique selon la 2, caractérisé en ce que la bande (20) de matériau absorbant est pliée de telle sorte que le voile non tissé (24) se trouve à l'extérieur de la bande (20) pliée et vient au contact du rail (2, 4) profilé. 4. Procédé d'isolation selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que l'épaisseur de la bande (20) de matériau absorbant, avant pliage, correspond sensiblement à l'espacement entre les plaques de parement (12). 5. Procédé d'isolation selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que la largeur des bandes (20) de matériau absorbant est comprise entre 2 et 5 fois l'espacement entre les plaques de parement (12). 6. Cloison comportant d'une part une ossature réalisée avec des rails 2, (4) profilés de type comprenant un fond (6) et deux parois latérales (8) et d'autre part des plaques de parement (12), caractérisée en ce qu'elle comporte en outre au moins une bande (20) de matériau absorbant pliée longitudinalement et coincée entre les parois latérales (8) d'un rail (2, 4) profilé. 7. Cloison selon la 6, caractérisée en ce que le matériau absorbant utilisé est une laine minérale, par exemple de la laine de verre. 8. Cloison selon la 7, caractérisée en ce que le matériau absorbant utilisé présente un matelas (22) de fibres minérales fixé sur un voile non tissé (24), et en ce que la bande (20) de matériau absorbant est pliée et coincée de telle sorte que le voile non tissé (24) du matériau absorbant vient au contact du rail (2, 4) profilé. 9. Cloison selon l'une des 6 à 8, caractérisée en ce que les plaques de parement (12) sont des plaques de plâtre vissées sur l'ossature. 10. Cloison selon l'une des 6 à 9, caractérisée en ce que l'ossature comprend des rails (2) horizontaux présentant un profil en U ainsi que 5 des rails (4) verticaux montés entre les rails horizontaux et présentant un profil en C.
|
E
|
E04
|
E04B
|
E04B 2,E04B 1
|
E04B 2/72,E04B 1/86
|
FR2901761
|
A1
|
DISPOSITIF DE CONTROLE DE L'ENTRAINEMENT D'UN VEHICULE AUTOMOBILE
| 20,071,207 |
"" La présente invention concerne un dispositif de contrôle de l'entraînement d'un véhicule automobile, notamment un dispositif de contrôle de l'entraînement d'un véhicule automobile à partir d'une consigne de traction émanant par exemple d'un conducteur de ce véhicule. L'invention permet de contrôler les techniques de répartition du couple de traction et de la stabilité des véhicules io automobiles. Dans l'état de la technique, il est connu un tel dispositif qui comporte des moyens pour traduire la consigne d'entraînement du conducteur en consignes d'entraînement réparties sur les roues de façon à toujours satisfaire un niveau d'adhérence déterminé is sur les pneumatiques. Une telle stratégie de répartition des efforts aux roues du véhicule tient compte de l'estimation de la charge verticale appliquée à chaque roue et de l'estimation du potentiel de traction utilisé par chaque roue, qui se définit par le rapport de l'effort 20 longitudinal sur l'effort vertical. En ligne droite, cette stratégie se réduit à l'exploitation d'une parabole d'équiadhérence longitudinale et transversale connue de l'état de la technique. En utilisant une telle stratégie lors d'un virage, le report de charge latéral a tendance à créer un 25 moment de lacet qui peut déstabiliser le véhicule. Cet état de la technique n'apporte donc pas une solution satisfaisante au contrôle de l'entraînement du véhicule, sous des conditions correctes de stabilité en virage. C'est pourquoi la stratégie de répartition ne suffit plus pour imposer un couple de traction plus 30 important sur les roues intérieures au virage que sur les roues extérieures, ce qui crée un moment de lacet s'opposant au survirage naturel provoqué par le délestage du train arrière. 2 Dans d'autres situations d'entraînement du véhicule, la dissymétrie de freinage entre les roues extérieures et intérieures crée un moment de lacet stabilisateur qui permet de rester plus longtemps sur la trajectoire dans les freinages en courbe au lieu de la tendance naturelle du véhicule à survirer. Cependant, certains châssis présentent un caractère plus sous-vireur que d'autres châssis. Dans des situations de freinage en courbe, ces châssis ont peu tendance à rentrer à l'intérieur de la courbe. Le moment de lacet créé par la répartition pourrait donc à l'inverse io amener le véhicule à l'extérieur de la trajectoire en début de freinage. Pour ces véhicules, cette situation d'instabilité pourrait donc perturber le conducteur. Cela pourrait être également le cas pour un véhicule à pleine charge. La présente invention apporte remède à cet état de la is technique en fournissant un dispositif de contrôle de l'entraînement d'un véhicule automobile caractérisé en ce qu'il comporte : - des moyens pour estimer une condition de couple de traction par exécution d'un modèle dynamique de liaison au sol ; 20 - des moyens pour estimer une condition de commande d'un moyen produisant un couple de commande ; et - des moyens pour répartir le couple de traction entre plusieurs roues du véhicule en fonction de la commande élaborée par le moyen pour estimer une condition de commande et de la 25 condition de couple élaborée par le moyen pour estimer une condition de couple de traction. La stabilité est ainsi améliorée dans les phases critiques de forte accélération transversale et faible décélération longitudinale. 30 Selon d'autres caractéristiques de l'invention : - les moyens pour estimer une condition de couple de traction comportent un moyen pour estimer des efforts verticaux 3 en tenant compte de la charge statique, de l'accélération tangentielle, et de l'accélération centripète ; - les moyens pour estimer une condition de couple de traction comportent un moyen, pour calculer des valeurs optimales d'efforts longitudinaux de traction des roues du véhicule telles que : - pour chaque roue, un potentiel de traction, défini par le rapport d'un effort longitudinal sur un effort vertical est égal à un potentiel de traction voisin de celui des io quatre roues, multiplié par un coefficient proche de un qui permet de régler une petite différence de potentiels entre les roues intérieures et les roues extérieures dans un virage et entre les roues avant et arrière de façon à assurer que les roues avant patineront avant les roues 15 arrières et que les roues intérieures patineront avant les roues extérieures ; - l'effort de traction total est égal à la demande du conducteur ; - les moyens pour estimer une condition de commande 20 comporte un moyen pour calculer un moment de lacet maximal autorisé en fonction de la situation de conduite conformément à des critères de sécurité et de confort en virage ; - les moyens pour estimer une condition de commande comporte un moyen pour calculer des efforts longitudinaux limités 25 en fonction du moment de lacet maximal autorisé et de coefficients limitatifs de manière modifier la répartition des efforts de traction appliqués à chaque roue en diminuant l'asymétrie entre les efforts de traction des roues intérieures et extérieures, et/ou avant et arrière, lors d'une prise de virage ; 30 - les moyens pour répartir les couples ou efforts de traction limités aux roues du véhicule coopèrent avec des moteurs électriques solidaires de chaque roue, apte à entraîner chaque roue en respectant la consigne d'effort ; 4 - les moyens pour répartir les couples ou efforts de traction limités aux roues du véhicule coopèrent avec un différentiel piloté équipant chaque train du véhicule et qui est apte à distribuer les consignes à la roue droite et à la roue gauche du train donné ; - le dispositif s'applique à un véhicule hybride à quatre roues motrices comportant au moins un moteur thermique entraînant un train avant du véhicule et au moins une machine électrique entraînant le train arrière du véhicule et pouvant fonctionner soit en moteur soit en générateur pour recharger un io élément de stockage d'énergie. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit pour la compréhension de laquelle on se reportera aux dessins annexés dans lesquels : 15 - la figure 1 est un schéma simplifié représentant le dispositif de répartition de l'invention implanté dans un véhicule hybride à quatre roues motrices ; et - la figure 2 est un schéma bloc illustrant le dispositif de répartition de l'invention. 20 Dans la description qui va suivre, on emploiera la terminologie longitudinale, verticale et transversale (ou latérale) et les indices x, y et z en se référant au trièdre L, V, T représenté à la figure 1. Dans la description suivante, des éléments identiques, 25 analogues ou similaires seront désignés par les mêmes chiffres de référence. Les modes de réalisations seront décrits de façon totalement formelle en utilisant les conventions d'écriture suivantes : 30 at accélération tangentielle ; a, accélération centripète ; s Fxz force longitudinale à la roue ij : projection de la réaction du sol sur la roue selon l'axe longitudinal de la roue ; Fzt; force verticale à la roue ij : projection de la réaction du sol sur la roue selon l'axe vertical de la roue ; Fx FZ potentiel de freinage en négligeant les efforts latéraux ; M sans indice masse du véhicule, indicée 1 masse sur le train avant, indicée 2 masse sur le train arrière ; L empattement ; Io L~ , L2 distance du centre de gravité aux trains avant et arrière ; K1,K2paramètres du véhicule donnant la répartition des reports de charge longitudinaux entre l'avant et l'arrière ; bl,b2 voie avant et arrière ; is i,j indice des roues, le premier indice signifie avant/arrière, le second gauche/ droite. Par exemple 1,1 signifie roue avant gauche et 2,1 signifie roue arrière gauche. Un véhicule hybride, représenté dans un mode particulier 20 de réalisation de l'invention à la figure 1, comporte un moteur thermique 34 mécaniquement couplé aux roues motrices d'un train avant 30. Le véhicule comporte aussi une machine électrique 36 pouvant fonctionner en moteur ou en générateur de courant et 25 entraînant le train arrière 32, pour propulser le véhicule en mode quatre roues motrices. Un élément de stockage d'énergie 38 comporte une batterie et des organes de contrôle de manière à respecter des conditions de sécurité et d'éviter une charge ou une décharge 30 excessive de la batterie. 6 L'élément de stockage 38 alimente la machine électrique 36 en énergie. Le moteur thermique 34 permet ainsi d'entraîner le véhicule hybride dans le cas où l'état de charge de l'élément de stockage 38 est faible, ou encore de recharger la batterie en faisant travailler la machine électrique 36 en mode génératrice de courant. Un dispositif 40 de répartition des couples de traction comporte des moyens pour répartir les couples de traction des io moteurs thermique 34 et/ou électrique 36 selon le mode de propulsion du véhicule hybride et conformément à la volonté du conducteur qui intervient, de manière connue, par l'intermédiaire d'organes d'actionnement comme par exemple une pédale d'accélérateur (non représentée). 15 Le dispositif 40 est connecté d'une part aux trains avant 30 et arrière 32 par l'intermédiaire de blocs avant et arrière 42 et 44 et d'autre part aux moteurs thermique 34 et électrique 36 de manière à répartir le couple fourni par le ou les moteurs aux quatre roues motrices du véhicule. 20 Le dispositif 40 reçoit aussi des informations sur la volonté du conducteur par l'intermédiaire d'organes d'actionnement comme par exemple le volant, et/ou les pédales de frein, d'accélérateur et d'embrayage qui permettent de définir une situation de conduite. 25 Le degré d'actionnement des différents organes d'actionnement est déterminé par exemple par un capteur d'angle de braquage pour le volant et des capteurs d'angle d'appui sur les pédales pour les pédales de frein, d'accélérateur et d'embrayage. Les blocs avant et arrière, respectivement 42 et 44, 30 comportent des moyens, comme par exemple des différentiels pilotés, pour transmettre les couples de traction calculés par le dispositif de répartition conformément aux enseignements de 7 l'invention, à chacune des roues du train considéré réalisé par le dispositif 40. Les blocs avant 42 et arrière 44 comportent aussi des moyens pour relever entre autres, les vitesses w,j et les accélérations pour chaque roue ij, nécessaires au calcul de la répartition des couples de traction. Selon une variante non représentée de l'invention, la consigne de commande de traction pour chaque roue est appliquée au moyen de moteurs-roue solidaires de chacune des io roues motrices du véhicule hybride remplaçant alors les différentiels pilotés. Le dispositif de répartition 40, selon l'invention, est représenté plus en détails à la figure 2. Le dispositif 40 comporte tout d'abord un bloc de collecte is de signaux d'entrée 20, rassemblant des moyens pour collecter les signaux des capteurs de manière à relever des signaux correspondant à la volonté du conducteur, des signaux caractéristiques de la dynamique de chaque roue motrice ij ainsi que des signaux relatifs à la dynamique du véhicule. 20 Ces signaux sont transmis aux blocs de calcul suivants qui, ensemble, permettent de déterminer quatre valeurs de couple de traction ou d'efforts longitudinaux appliqués à chaque roue ij du véhicule en fonction de la situation de conduite de manière à garder un niveau d'adhérence équivalent sur les quatre 25 pneumatiques en situation du virage. Les signaux caractéristiques de la dynamique de chaque roue motrice sont transmis à un bloc 22 de calcul des charges dynamiques aux roues ij. Le bloc 22 de calcul des charges dynamiques aux roues ij 30 comporte des moyens pour calculer des efforts verticaux Fzij aux quatre roues, c'est-à-dire la projection sur l'axe vertical de la réaction au sol sur une roue ij. Selon un modèle de calcul, les efforts verticaux Fzij sont calculés en tenant compte des reports de charge dynamiques longitudinaux et latéraux et de la charge statique. Plus particulièrement, les efforts verticaux Fzij, sont calculés selon un modèle dynamique prenant en compte la charge statique g, les accélérations tangentielles at et centripète ac La résolution du modèle dynamique aboutit aux équations A suivantes, qui donnent une valeur Fzij d'effort vertical pour chaque roue ij : i0 Ki hMat L2Mg Fm =_,_K û b hMa' û 2L + 2L F = + Ki hMa _ hMat + L2Mg Z12 b~ C 2L 2L K2 hMa + hMat + LIMg b2 C 2L 2L +K2 hMa + hMat + L1Mg b2 C 2L 2L Les signaux relatifs à la volonté du conducteur, comme l'angle de braquage du volant, etc., sont transmis à un bloc 24 pour calculer des valeurs optimales d'efforts longitudinaux is Fxij_opt qui satisfont aux conditions d'uniformisation et d'optimisation. Le bloc 24 qui comporte des moyens pour calculer des valeurs optimales d'efforts longitudinaux Fxij_opt pour les quatre roues motrices ij de manière à satisfaire aux conditions de 20 roulage du véhicule et imposé par le conducteur et aux conditions d'adhérence au sol. Plus précisément, la répartition doit satisfaire les objectifs suivants : - pour chaque roue ij le potentiel de traction, défini par le 25 rapport de l'effort longitudinal sur l'effort vertical, est égal à i i où g est un potentiel de traction voisin de celui des quatre roues et iù est un coefficient proche de un qui permet de régler une Fz21 Fz22 petite différence de potentiel entre les roues intérieures et les roues extérieures au virage et entre les roues avant et les roues arrière de façon à s'assurer que les roues avant patineront avant les roues arrières et que les roues intérieures patineront avant les roues extérieures ; - et la traction totale doit être égale à une demande du conducteur FT calculée à partir des informations sur la volonté du conducteur. Exprimée en terme mathématique, la répartition doit donc io satisfaire les équations B suivantes : F t~ = 11,1F , =F u T (B). L'effort optimal Fxij_opt pour chaque roue ij s'exprime alors comme suit : F 1_opt = FT 17jF,1 1 i,jFz,j relatifs à la dynamique du véhicule sont transmis à un bloc de calcul 26 du moment de lacet maximum autorisé MFxmax en fonction de la situation de conduite, au-delà duquel la conduite est considérée comme instable et dangereuse. Ce bloc de calcul 26 comporte des moyens pour calculer, à 20 des intervalles de temps réguliers, un moment de lacet maximum autorisé MFxmax en fonction de différents facteurs tels que, notamment, l'angle de braquage du volant, la vitesse et l'accélération de chaque roue, le potentiel de traction %lu pour chaque roue ij, etc. 25 Les efforts longitudinaux aux quatre roues Fxi_opt, calculés précédemment, ainsi que le moment de lacet maximum autorisé MFxmax sont transmis à un bloc 28 de limitation des efforts longitudinaux Fxij_opt. Le bloc de limitation 28 comporte des moyens pour calculer 30 des valeurs limites d'efforts longitudinaux Fxij_lim, à partir des efforts longitudinaux Fxij_opt, calculés par le bloc de calcul 15 Les signaux i0 précédent 24, qui satisfont aux conditions dynamiques de roulage du véhicule hybride, précédemment déterminé par le moment de lacet maximum autorisé MFxmax. En effet, l'optimisation des potentiels de traction, réalisée par le bloc précédent 24, conduit généralement à imposer un couple plus important aux roues extérieures au virage car elles sont plus chargées. L'optimisation des potentiels de traction est donc souvent à l'origine d'un moment de lacet MFx dû à l'asymétrie des forces de traction dans une situation de virage. io Ce moment de lacet MFX doit être contrôlé pour qu'il ne dépasse pas la valeur maximale MFxmax au-delà de laquelle le comportement du véhicule est considérée comme perturbant pour le conducteur. Cette valeur peut varier selon la situation de conduite. Pour limiter le moment de lacet à une plage de valeurs is acceptable, il n'y a pas d'autre solution que de diminuer l'asymétrie des forces entre les roues extérieures et intérieures au virage et entre les roues avant et arrière du véhicule. Cette diminution se traduit par une diminution des efforts de traction pour certaines roues et une augmentation pour les autres. Ainsi 20 certains potentiels vont être améliorés et d'autre vont être dégradés. La répartition initiale est donc modifiée en diminuant l'asymétrie des forces de traction. Cette diminution de l'asymétrie est répartie entre l'avant et l'arrière par un coefficient R. Un 25 coefficient a est ajouté au calcul pour limiter le moment de lacet MFx à la valeur maximale autorisée MFxmax. Le coefficient 13 est calculé de façon à limiter le plus possible la plus grande augmentation de potentiel. On aboutit à des expressions C, d'efforts longitudinaux 30 Fxij_lim pour les quatre roues limitées déduites d'un modèle connu et qui sont les suivantes : Il FXllhm =Fx11+ FX121im FX12 a/3 2 a/3 2 FX 211im = FX 21 + Za 1- 8 b2 1 ~b Fx 221im = FX 22 --a 2 1 ù b 2 Ainsi défini, le coefficient a permet de limiter le moment de lacet, comme le montre l'équation D suivante. MFX1im = - (FX121im ùFX111im)± (FX221im ùFX211im) / _ ù(Fx12 ùFx11 ùa,6)+ ~ Fx22 ùFx21 ,(3~ ùa 1 2 2 v v b2 (D) = ~ (Fx12 ù Fx11)+ ~ (Fx22 ù Fx21)- - a MFX
|
L'invention concerne un dispositif de répartition (40) d'un couple de traction sur des roues d'un véhicule automobile caractérisé en ce qu'il comporte :- des moyens pour estimer une condition de couple de traction par exécution d'un modèle dynamique de liaison au sol ;- des moyens pour estimer une condition de commande d'un moyen produisant un couple de commande ; et- des moyens pour répartir le couple de traction entre plusieurs roues du véhicule en fonction de la commande élaborée par les moyens pour estimer une condition de commande et de la condition de couple élaborée par les moyens pour estimer une condition de couple de traction.
|
1. Dispositif de répartition (40) d'un couple de traction sur des roues d'un véhicule automobile caractérisé en ce qu'il comporte : - des moyens (22, 24) pour estimer une condition de couple de traction par exécution d'un modèle dynamique de liaison au sol ; - des moyens pour estimer (26, 28) une condition de commande d'un moyen produisant un couple de commande ; et lo - des moyens (23) pour répartir le couple de traction entre plusieurs roues du véhicule en fonction de la commande élaborée par les moyens (22, 24) pour estimer une condition de commande et de la condition de couple élaborée par les moyens (26, 28) pour estimer une condition de couple de traction. ls 2. Dispositif (40) selon la 1, caractérisé en ce que les moyens pour estimer une condition de couple de traction comportent un moyen (22) pour estimer des efforts verticaux (Fzij) en tenant compte de la charge statique (g), de l'accélération tangentielle (at), et de l'accélération centripète (ac). 20 3. Dispositif (40) selon la 2, caractérisé en ce que les moyens pour estimer une condition de couple de traction comportent un moyen (24), pour calculer des valeurs optimales d'efforts longitudinaux de traction des roues du véhicule, (Fxij_opt), telles que : 25 - pour chaque roue (ij), un potentiel de traction (r1; ), défini par le rapport d'un effort longitudinal (Fxij) sur un effort vertical (Fzij), est égal à un potentiel de traction ( ) voisin de celui des quatre roues (ij), multiplié par un coefficient (iii) proche de un qui permet de régler une petite différence de potentiels ( ) entre les 30 roues intérieures et les roues extérieures dans un virage et entre les roues avant et arrière de façon à assurer que les roues avant patineront avant les roues arrières et que les roues intérieures patineront avant les roues extérieures ; 13 - l'effort de traction total est égal à la demande du conducteur (FT). 4. Dispositif (40) selon la 1, caractérisé en ce que les moyens pour estimer une condition de commande comporte un moyen (26) pour calculer un moment de lacet maximal autorisé (MFXmax), qui varie en fonction de la situation de conduite, sur la base des données dynamiques du véhicule et de la volonté du conducteur. 5. Dispositif (40) selon la 4, caractérisé en ce que les moyens pour estimer une condition de commande comportent un moyen (28) pour calculer des efforts longitudinaux limités en fonction du moment de lacet maximal autorisé (MFxmax) et en ce qu'il comporte un moyen pour stocker des coefficients limitatifs (a, 13) des efforts longitudinaux de manière modifier la 1s répartition des efforts de traction appliqués à chaque roue (ij). 6. Dispositif (40) selon la 5, caractérisé en ce que les moyens (23) pour répartir les couples ou efforts de traction limités (Fxij_lim) aux roues du véhicule comportent des moyens pour piloter des moteurs électriques solidaires de chaque 20 roue (ij), de manière à entraîner chaque roue (ij) avec la consigne d'effort (Fxij_lim) transmise par le moyen de pilotage. 7. Dispositif (40) selon la 5, caractérisé en ce que les moyens pour répartir les couples ou efforts de traction limités (Fxij_lim) aux roues (ij) du véhicule comportent un moyen 25 pour piloter un différentiel piloté équipant chaque train (30, 32) du véhicule de manière à distribuer les efforts longitudinaux limités (Fxij_lim) à la roue droite et à la roue gauche du train donné. 8. Dispositif (40) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il s'applique à un 30 véhicule hybride à quatre roues motrices comportant au moins un moteur thermique (34) entraînant un train avant (30) du véhicule et au moins une machine électrique (36) entraînant le train arrière(32) du véhicule et pouvant fonctionner soit en moteur soit en générateur pour recharger un élément de stockage d'énergie (38).
|
B
|
B60
|
B60W,B60K
|
B60W 30,B60K 17,B60W 20
|
B60W 30/02,B60K 17/356,B60W 20/00
|
FR2894991
|
A1
|
COMPLEXE TEXTILE DESTINE A ETRE UTILISE COMME COUCHE DE RENFORT POUR LA FABRICATION DE PIECES COMPOSITES, ET PROCEDE DE FABRICATION D'UN TEL COMPLEXE
| 20,070,622 |
-1- Domaine Technique L'invention se rattache au domaine de la fabrication des pieces composites, par des procedes de moulage, par injection ou infusion de resine. L'invention concerne plus precisement les complexes textiles utilises pour la 10 fabrication de ces pieces composites, et plus specifiquement un complexe adapte pour la realisation de pieces tridimensionnelles necessitant 1'emploi d'un renfort preforme. L'invention vise plus particulierement a faciliter les operations bees a la realisation de ces preformes, notamment pour en faciliter le transport et le stockage, 15 ainsi que limiter les operations de manipulation lors du procede de fabrication de la piece composite. Techniques anterieures De fawn generale, la realisation de pieces composites par les procedes de 20 moulage, qu'il s'agisse d'injection ou d'infusion, necessite la mise en place d'une structure textile de renfort qui se trouve ensuite impregnee d'une resine. Apres polymerisation de cette resine, ce renfort confere une certaine rigidite et une tenue a la piece composite. Dans le cas de pieces tridimensionnelles presentant des formes complexes, un certain nombre d'operations sont necessaires pour faire en sorte que les 25 couches de renfort textile epousent bien la forme exterieure de la piece a realiser. 11 importe en effet, pour des raisons de performances mecaniques, que la couche de renfort se trouve le plus pres possible de la future face exterieure de la piece composite. Ainsi, une technique largement repandue pour la mise en place du renfort consiste 30 a assurer la decoupe d'un complexe textile selon la forme de la piece tridimensionnelle, puis a mettre en place manuellement dans le moule d'injection ce complexe ainsi decoupe. On concoit que cette technique est plus adaptee pour les pieces quasi planes que pour les pieces tridimensionnelles. En effet, le complexe textile est bien entendu fabrique a 1'etat plan, et it est necessaire de realiser des decoupes, des plis et autres 2894991 -2- operations de drapage pour faire en sorte que le renfort epouse, avec le minimum d'etirement possible, la forme de la piece a fabriquer. Dans les cas de formes evoluees, cette technique peut se reveler delicate, dans la mesure oil les morceaux de renfort decoupes auront tendance naturellement a s'affaisser. 5 Une autre technique connue consiste a projeter directement dans le moule d'injection des fibres de renfort et un liant de ces fibres, dont des exemples typiques sont les procedes d'appellation commerciale "P4" et "RimFire". Le renfort etant ainsi realise directement dans le moule, on concoit qu'il presente exactement la forme souhaitee. Toutefois, la realisation du renfort dans ces conditions, directement au niveau du moule d'injection, ne permet pas d'assurer a coup sin- une epaisseur homogene et uniforme du renfort, dans la mesure oil, avant fixation du liant, les fibres auront tendance naturellement a se deplacer sous 1'effet de la gravite. L'ajout d'une quantite de liant importante n'est pas non plus satisfaisant dans la mesure oil ce liant peut ensuite perturber le drainage et la circulation de la resine, et surtout degrader l'aspect de surface de la piece composite. C'est pourquoi it a deja ete propose d'utiliser des renforts preformes, c'est-a-dire possedant la forme quasi-definitive du moule. De tels renforts sont ainsi constitues par des operations de tissage et de couture a la forme de la piece desiree. On concoit que ce type d'operation est relativement long et qu'il doit titre repete en fonction d'un patron defini pour chaque moule. Cette technique est donc difficilement industrialisable, du moins a un coin de production reduit. D'autres types de preformes sont realises a partir de renforts associes a un liant qui leur donne une certaine rigidite. De tels renforts presentent 1'avantage de pouvoir titre fabriques de fawn independante de 1'operation de fabrication de la piece injectee. Toutefois, la realisation de preformes, notamment de preformes rigides, presente des inconvenients en terme d'encombrement, notamment pour le stockage et le transport. En outre et surtout, ces renforts sont realises par pressage a chaud, ce qui ne permet pas de respecter exactement la geometrie de la piece finale, et necessite des moules et des presses onereuses. 2894991 -3- L'invention vise done a realiser des renforts preformes qui presentent une grande facilite de transport, tout en etant faciles a realiser, c'est-a-dire sans necessiter d'investissement lourd. Un autre objectif de l'invention est de realiser des renforts qui conferent des proprietes mecaniques optimales aux pieces qu'ils equipent, c'est-a-dire 5 qui possedent un poids et une homogenate d'epaisseur adaptee aux pieces composites qu'elles renforcent, sans deterioration des performances mecaniques finales par 1'operation de preformage. Expose de l'invention 10 L'invention concerne donc un complexe textile qui est destine a etre utilise comme couche de renfort pour la fabrication de pieces composites tridimensionnelles, par des procedes d'injection ou d'infusion de resine. De fawn classique, un tel complexe inclut donc une couche de renfort a base de fibres renforcantes, qui peuvent 'are tres variees, notamment a base de verre, de carbone, d'aramide ou autres fibres 15 synthetiques. Conformement a l'invention, ce complexe se caracterise en ce qu'il comporte, sur rune de ses faces, une couche fixante a base d'un materiau thermofusible, qui presente un allongement a froid quasi nul. Ce materiau possede une temperature de fusion qui est 20 inferieure a la temperature de fusion des autres materiaux du complexe, de sorte a pouvoir fondre au moins partiellement avant que les materiaux de la couche textile ne se degradent. Complementairement, cette couche fixante est ajouree pour autoriser le passage de la resine injectee ou infusee lors de la fabrication de la piece composite. 25 Autrement dit, le complexe conforme a l'invention comporte une couche qui est associee de maniere lache a la couche textile de renfort. Cette couche peut 'are solidarisee a la couche textile lorsque le complexe est mis en place dans un moule de preforme, puis suffisamment chauffee pour que cette couche fixante se ramollisse et adhere au renfort. Apres refroidissement, cette couche fixante est solidarisee par un 30 nombre de points important a la couche de renfort textile, de sorte qu'au niveau des zones du pli par exemple, cette couche fixante maintient une sorte de tension de surface au niveau du renfort textile. -4- Le fait que le materiau thermofusible soit inextensible a froid permet d'imposer une stabilite dimensionnelle du complexe lorsque la couche fixante est refroidie. Le caractere inextensible, ou 1'allongement quasi nut, s'entend sous des contraintes normales dans le cadre de realisation de renforts preformes. Le complexe peut ainsi titre deforme, et particulierement replie pour son transport, puis recouvrer sa forme originate lorsqu'il est deplie. En d'autres termes, ce type de complexe permet d'obtenir des renforts preformes souples, ou predrapes, qui peuvent donc titre manipules et plies sans pour autant perdre leur geometrie qui leur avait ete donne initialement. Le renfort preforme possede ainsi en quelque sorte une memoire de forme qui lui permet une manipulation aisee et notamment un encombrement tres reduit pour son transport et son stockage. On concoit que 1'adjonction de cette couche fixante peut titre avantageuse pour de multiples types de renforts, des tors que la couche fixante presente une capacite d'adherence avec la couche textile, et une compatibilite a la resine qui sera employee dans la fabrication des pieces composites. Ainsi, le complexe conforme a l'invention peut integrer differents types de couches de renfort, qu'il s'agisse de textiles tisses, uni ou multidirectionnels, ou bien encore des renforts textiles incluant plusieurs couches fibreuses superposees, et par exemples des superpositions de nappes de fits orientes selon des directions differentes, du type "cross-ply". On peut egalement citer les renforts textiles incluant une couche centrale assurant une fonction drainante, jouant le role d'espaceur entre deux couches de renforcement, de maniere a permettre le fluage de la resine tors du procede d'injection ou d'infusion. Des combinaisons de differentes couches de renfort peuvent egalement titre employees, en association avec la couche fixante caracteristique. En pratique, la couche fixante caracteristique peut titre realisee de differentes 30 manieres, en fonction de 1'application et du type de renfort textile qu'elle accompagne. Dons une forme particulierement avantageuse, cette couche fixante peut titre constituee par un film de materiau thermofusible, compatible d'une part, avec le renfort 2894991 -5- textile en terme d'adherence, et compatible d'autre part avec la resine qui sera employee lors du procede d'injection. Un tel film presente 1'avantage de presenter une surface qui vient au contact du 5 renfort textile par de multiples points qui se definissent au moment de la mise en place du renfort dans sa configuration finale. Avantageusement, ce film peut titre cousu avec la couche textile de renfort, ou a tout le moins, avec une partie de la couche de renfort lorsque ce dernier comporte 10 plusieurs couches superposees. Les points de passage du fil de couture constituent des zones d'ouverture du film lorsque celui-ci a ete chauffe pour titre solidarise au renfort. Autrement dit, les trous de passage du fil de couture constituent des ouvertures permettant le passage de la resine lors du procede d'injection. Ainsi, le film caracteristique ne perturbe que marginalement le passage de la resine lors du procede 15 d'injection ou d'infusion. La couche fixante peut titre egalement realisee par une couche en un materiau non tisse thermofusible, ou bien encore une grille composee elle-meme de fils de materiaux thermofusibles. Cette couche fixante peut egalement titre une grille, un film ou un non 20 tisse prealablement adhesive, avec un adhesif compatible avec le renfort textile, et la resine qui impregnera ce renfort. En pratique, la couche fixante peut titre associee a la couche de renfort textile par une operation de couture ou collage partiel, de maniere a former un complexe utilisable 25 ulterieurement pour fabriquer des renforts en preforme. La couche fixante peut egalement titre associee a une couche de renfort textile au moment meme de la realisation de la preforme. Duns ce cas, le mode operatoire consiste tout d'abord a mettre en place dans un moule de preforme une ou plusieurs couches de renfort a base de fibres textiles. Ensuite, la couche fixante est mise en place au dessus de la ou des couches de renfort textile. La couche fixante, maintenue dans le moule de preforme est alors exposee a une source de chaleur, afin de provoquer sa fusion partielle et sa solidarisation a la couche de renfort textile. 2894991 -6- Par la suite, lorsque la couche fixante a refroidi, elle s'est solidarisee en de multiples points a la couche de renfort textile, de sorte qu'elle maintient cette derniere dans sa configuration pliee a la forme du moule. 5 Differents moyens de maintien peuvent titre employes pour permettre d'as surer un bon contact entre la couche fixante et la couche de renfort fibreux. Parmi les moyens donnant de bons resultats, on peut citer les systemes d'aspiration, qui aspirent depuis le moule de preforme a travers la couche de renfort, de sorte que la couche fixante se 10 trouve plaquee sur la couche de renfort avant 1'exposition a la source de chaleur. La couche fixante caracteristique peut titre employee de maniere complementaire, pour assurer la solidarisation de zones de la couche de renfort textile qui ont ete prealablement decoupees. Autrement dit, la couche fixante permet de solidariser 15 differents pans du renfort qui viennent regard les uns des autres apres repliage a 1'interieur du moule de preforme. Dans le cas de 1'emploi d'une couche fixante adhesive, sa mise en place peut se faire a froid, par collage aux endroits qui le necessitent. La couche fixante peut egalement servir a immobiliser des organes complementaires, tels que des inserts de mousse ou autre, a l'interieur de la preforme. Description sommaire des figures 25 La maniere de realiser l'invention, ainsi que les avantages qui en decoulent, ressortiront bien de la description des modes de realisation qui suivent, a 1'appui des figures annexees dans lesquelles : La figure 1 est une vue en perspective sommaire d'un complexe conforme a l'invention, integrant un renfort textile tisse. 30 La figure 2 est une vue en perspective sommaire d'une variante de realisation du complexe, integrant un renfort textile multicouches. La figure 3 est une vue en coupe d'une zone du complexe pile, apres solidarisation de la couche fixante thermofusible. 20 2894991 -7- Les figures 4, 5 et 6 sont des vues en perspective sommaire d'un moule de preforme montre au fur et a mesure des operations de realisation de la preforme, tout d'abord dans 1'etat vide, puis dans 1'etat accueillant le renfort textile, et enfin apres mise en place de la couche fixante. 5 La figure 7 est une vue en perspective sommaire de la preforme obtenue dans le moule de la figure 5, et retournee. Maniere de realiser 1'invention Comme deja evoque, l'invention concerne un complexe utilisable pour la 10 fabrication d'un renfort preforme souple, utilisable dans des procedes d'injection ou de moulage par infusion de resine. Diverses couches textiles de renfort peuvent titre utilisees, comme par exemple un textile tisse en chaine et trame, tel qu'illustre a la figure 1. Plus precisement, la couche 15 textile de renfort (2) constitue un renfort bidirectionnel dans la mesure ou les fils utilises en chaine et en trame sont sensiblement equilibres. 11 peut s'agir par exemple d'un textile de verre, de carbone, d'aramide ou de toute autre fibre renforcante compatible avec les procedes d'injection ou d'infusion. Des renforts unidirectionnels ou multidirectionnels peuvent egalement titre envisages. Cette couche textile de renfort (2) 20 est associee a une couche fixante (3) formee par un film presentant un allongement a froid quasi nul, c'est-a-dire une incapacite a titre etire, du moins sous des contraintes mecaniques normales observees lors des operations de la mise en place manuelle du film dans un moule de preforme. Ce film thermofusible (3) presente une temperature de fusion relativement basse, typiquement de 1'ordre de 60 a 80 C, permettant son 25 exposition a la chaleur lorsqu'il est associe a la couche de renfort textile, et ce sans degrader les proprietes de cette derniere. La couche fixante (3) est solidarisee dans 1'exemple de la figure 1 a la couche de renfort textile (2) par 1'intermediaire d'une couture (4) assurant la formation de 30 differents trous (5) autorisant le futur passage de la resine lors du procede d'injection. Dans certains cas, le film thermofusible (3) peut integrer des percages prealablement realises, augmentant la surface de passage de la resine. Si une surface de passage plus importante est souhaitee, le film (3) peut titre remplace par un reseau de 2894991 -8- fils deposes sous forme liquide sur la couche de renfort textile (2), ou bien encore par la structure de grille incluant des fils thermofusibles, de meme nature que le film precedemment evoque. 5 Dans une variante de realisation illustree a la figure 2, la couche textile de renfort (12) peut titre de natures multiples, et integrer plusieurs couches elementaires superposees. Ainsi, cette couche de renfort textile (12) peut integrer deux couches elementaires de renfort (13,14), comportant des fibres renforcantes, separees par une couche drainante (15) autorisant le fluage de la resine. A titre d'exemple, un tel renfort 10 peut titre constitue par un produit commercialise sous la marque Rovicore par le Demandeur, et combinant deux couches constituees d'un mat de fibres de verre coupees, separe par une couche d'un non tisse a base de polypropylene texture pour presenter une epaisseur et un effet ressort. De multiples variantes de ce type de couche textile de renfort peuvent titre employees, en utilisant un seul mat de fibres de verre, ou 15 bien encore de une ou plusieurs couches supplementaires formant voile d'aspect ou autre. Dans la forme illustree a la figure 2, la couche fixante (11) est solidarisee a l'ensemble des couches elementaires du renfort textile par une operation de couture 20 (16). Cette couture peut titre unique, et assurer egalement la solidarisation des differentes couches elementaires (13-15) du renfort textile (12) entre elles. La couture peut egalement titre realisee sur une partie des couches seulement, pour assurer par exemple la solidarisation de la couche du film thermofusible (11) uniquement avec la couche elementaire (14) du renfort auquel it vient en contact. 25 Lorsque le film thermofusible (11) est expose a une source de chaleur, tel qu'illustre a la figure 3, it entre duns un etat de fusion partielle de telle sorte qu'il adhere a la face (18) de la couche textile de renfort (14) sur laquelle it est pose. Apres refroidissement, le film thermofusible fige la configuration de la couche de renfort 30 textile (14), de telle sorte que cette derniere conserve la pliure ainsi realisee. En effet, 1'adhesion du film thermofusible se fait en de multiples points (19) repartis de fawn globalement uniforme. Le caractere inextensible de la matiere thermofusible utilisee, lorsque celle-ci est a temperature ambiante, fait que la forme du renfort est ainsi conservee. -9- L'emploi du complexe conforme a l'invention peut se faire a 1'interieur d'un moule de preforme, pour realiser des pieces en preforme par mise en place a 1'interieur du moule, puis exposition a une source de chaleur pendant son maintien a 1'interieur du moule. 11 est egalement possible, comme illustre aux figures 4 a 7, de solidariser le film de la couche fixante au renfort textile au moment meme de la fabrication du renfort en preforme. Ainsi, comme illustre en figure 4, un moule de preforme (30) possede une geometrie correspondant a celle de la piece a realiser. Un tel moule est associe a des moyens d'aspiration (31), et comporte une pluralite de trous (32) permettant d'assurer une aspiration en direction des parois (34) du moule. Dans une premiere etape, le renfort textile (36-38), quelle que soit sa nature, est decoupe pour draper les parois internes (34) du moule de preforme. Differentes decoupes peuvent titre realisees, eventuellement avec des superpositions de la couche textile de renfort. Certaines zones (39) de la couche textile de renfort sont alors ainsi pliees soit avec des angles orientes vers 1'exterieur, soit vers 1'interieur. Une aspiration est alors creee de maniere a attirer la couche de renfort textile (36-38) contre les parois (34) du moule. Dans une etape ulterieure, illustree a la figure 6, le film (40) de la couche fixante est alors mis en place au dessus du renfort textile (36-38). Ce film (40) vient se plaquer contre la couche textile de renfort, puisqu'il est attire par les moyens d'aspiration. Ce film thermofusible (40) peut titre mis en place d'un seul tenant dans le cas de pieces faiblement volumineuses, ou bien encore en plusieurs bandes ou pieces lorsque la forme de la preforme a obtenir est plus complexe. II est possible de recouvrir l'integralite de la surface de la couche textile, ou bien encore uniquement certaines zones qui necessitent de conserver une memoire de forme. Dans certaines variantes non representees, des pieces additionnelles, tels que des inserts de mousse ou autres peuvent titre ajoutees, et maintenues en place par 1'intermediaire de portions particulieres supplementaires de film thermofusible. 2894991 -10- Lorsque le film thermofusible est correctement mis en place sur la couche textile de renfort, ce film (40) est fondu par un systeme de chauffage adapte a la geometrie de la piece, a la nature du film et a la nature du renfort. Par exemple, dans le cas d'un renfort integrant une ame drainante a base de polypropylene, le chauffage est model-6 5 afin de ne pas degrader fame du renfort. L'aspiration exercee pour plaquer le film est egalement utile au moment du chauffage de ce dernier, puisqu'il permet a la matiere du film en fusion de penetrer dans les fibres du renfort. Une fois le chauffage supprime, cette aspiration participe au refroidissement de la matiere du film. 10 En fin de processus, le renfort en preforme (45) peut titre extrait du moule de preforme, pour donner une piece directement utilisable, tel qu'illustre a la figure 7. II ressort de ce qui precede que le procede conforme a l'invention et le complexe associe permettent de realiser des renforts preformes presentant une capacite a titre plies 15 tout en conservant une memoire de forme, ce qui facilite grandement les operations de stockage et de transport. Le processus de fabrication des pieces composites est donc egalement ameliore, puisqu'il permet l'utilisation de preformes pretes a 1'emploi. Ii presente egalement 1'avantage notable de conserver les proprietes initiales du renfort, malgre 1'operation de preformage. II est egalement "propre" pour 1'environnement et les 20 operateurs, puisqu'il ne necessite pas de projection de resine ni de produit polluant. Une preforme ainsi realisee, grace a sa souplesse, peut aisement titre mise en place dans le moule, par comparaison avec les preformes rigides, sans endommager les couches deja presentes dans le moule, notamment les couches externes de "gel coat"
|
L'invention concerne un complexe textile (1) destiné à être utilisé comme couche de renfort pour la fabrication de pièces composites tridimensionnelles par des procédés d'injection ou d'infusion de résine, comportant au moins une couche de renfort (2) à base de fibres.Il se caractérise en ce qu'il comporte sur l'une de ses faces, une couche fixante (3) à base d'un matériau thermofusible présentant un allongement à froid quasi nul, et une température de fusion inférieure à la température de fusion des autres matériaux du complexe, et en ce que ladite couche fixante (3) est ajourée pour autoriser le passage de la résine injectée ou infusée.L'invention vise également un procédé de fabrication d'une préforme souple, pendant lequel la forme du renfort est maintenue par la présence d'une couche fixante solidarisée au renfort dans un moule de préforme.
|
1. Complexe textile (1) destine a etre utilise comme couche de renfort pour la fabrication de pieces composites tridimensionnelles par des procedes d'injection ou d'infusion de resine, comportant au moins une couche de renfort (2) a base de fibres, caracterise en ce qu'il comporte sur rune de ses faces, une couche fixante (3) a base d'un materiau thermofusible presentant un allongement a froid quasi nul, et une temperature de fusion inferieure a la temperature de fusion des autres materiaux du complexe, et en ce que ladite couche fixante (3) est ajouree pour autoriser le passage de la resine injectee ou infusee. 2. Complexe textile selon la 1, caracterise en ce qu'il comporte une couche de renfort a base d'un textile tisse (2). 3. Complexe textile selon la 1, caracterise en ce qu'il comporte une couche de renfort a base de plusieurs nappes superposees de fils orientes selon des directions differentes. 20 4. Complexe textile (10) selon la 1, caracterise en ce qu'il comporte un ensemble de plusieurs couches fibreuses superposees (13-15), dont au moins une des couches centrales est une couche drainante (14). 5. Complexe textile selon la 1, caracterise en ce que la couche fixante 25 (3,11) est formee par un film d'un materiau thermofusible. 6. Complexe textile selon la 5, caracterise en ce que le film (3,11) est cousu (16) avec la couche de renfort fibreuse. 30 7. Complexe textile selon la 6, caracterise en ce que la couche fixante est formee par une couche d'un materiau non tisse thermofusible. 8. Complexe textile selon la 7, caracterise en ce que la couche fixante est formee par une grille composee des fils de materiau thermofusible. 2894991 -12- 9. Procede de fabrication d'un renfort textile pour la realisation de pieces composites tridimensionnelles, par un procede d'injection ou d'infusion de resine, dans lequel le renfort est preforme a la forme de la piece composite avant injection ou infusion, caracterise en ce qu'il comporte les etapes suivantes : 5 mise en place dans un moule de preforme (30) d'au moins une couche de renfort a base de fibres textiles (36-38) ; mise en place d'une couche fixante (40) d'un materiau thermofusible sur la couche de renfort a base de fibres textiles (36-38) ; exposition de la couche fixante (40) en materiau thermofusible maintenue dans le 10 moule de preforme (30), a une source de chaleur, afin de provoquer la fusion partielle de la couche fixante (30) et sa solidarisation a la couche de renfort a base de fibres textiles (36-38). 10. Procede selon la 9, caracterise en ce que le maintien de la couche 15 fixante dans le moule de preforme s'effectue par 1'application d'une aspiration (31) a travers la couche de renfort textile (36-38), afin de plaquer la couche fixante (40) sur ladite couche de renfort. 11. Procede selon la 9, caracterise en ce que des portions de la couche 20 fixante (40) sont mises en place au niveau des zones de la couche de renfort fibreux, qui presentent des decoupes.
|
D,B
|
D04,B29
|
D04H,B29C
|
D04H 13,B29C 45,B29C 70
|
D04H 13/00,B29C 45/14,B29C 70/10,B29C 70/44
|
FR2892706
|
A1
|
DISPOSITIF D'ATTACHE AVANT D'UN TURBOREACTEUR A UN MAT DE FIXATION D'UN AERONEF
| 20,070,504 |
L'invention concerne un dispositif d'attache reliant un turboréacteur à un mât de fixation d'un aéronef. L'invention concerne plus particulièrement un dispositif d'attache avant apte à reprendre les efforts de poussée auxquels est soumis un turboréacteur d'aéronef. Un turboréacteur peut être monté à différents endroits sur un aéronef, par le biais d'un mât de fixation appartenant à la structure dudit aéronef. Par exemple, le turboréacteur peut être suspendu, par l'intermédiaire d'un tel mât de fixation, à l'intrados de la voilure de l'aéronef, ou fixé latéralement au fuselage, ou monté à l'arrière de l'aéronef, au niveau de l'empennage vertical arrière. Des moyens d'accrochage, reliant le mât de fixation au turboréacteur, ont pour fonction d'assurer la transmission des efforts mécaniques entre le turboréacteur et la structure de l'aéronef. Les efforts transmis à la structure de l'aéronef par les moyens d'accrochage sont principalement les efforts de poussée du turboréacteur, qui s'étendent parallèlement à l'axe du turboréacteur, les efforts latéraux, dus notamment aux rafales de vent auxquelles sont soumis le turboréacteur et l'aéronef en général, et les efforts verticaux dus à la masse dudit turboréacteur. Les moyens d'accrochage doivent par ailleurs absorber les déformations du turboréacteur dues, par exemple, aux variations dimensionnelles du fait de dilatations ou contractions thermiques pendant les différentes phases de vol de l'aéronef. Généralement, les moyens d'accrochage du turboréacteur au mât de fixation de l'aéronef comprennent un dispositif d'attache avant et un dispositif d'attache arrière. On connaît notamment des moyens d'accrochage par lesquels le carter central du turboréacteur est fixé au mât de fixation au moyen du dispositif d'attache avant et du dispositif d'attache arrière. Dans ce cas, le dispositif d'attache avant reprend les efforts de poussée du turboréacteur ainsi que les efforts latéraux et verticaux. Le dispositif d'attache arrière reprend, lui, les efforts latéraux et verticaux. D'autres moyens d'accrochage comportent un dispositif d'attache avant, disposé entre le mât de fixation et le carter de soufflante, qui reprend les efforts latéraux et verticaux, et un dispositif d'attache arrière, disposé entre le mât de fixation et le carter central, qui reprend les efforts de poussée, les efforts latéraux et les efforts verticaux. La reprise des efforts de poussée se fait alors par l'intermédiaire de deux bielles longues, reliant le dispositif d'attache arrière à une partie avant du carter central. Du fait des efforts de poussée du turboréacteur, et plus précisément du fait de la reprise desdits efforts de poussée par les moyens d'attache et le mât de fixation, ledit turboréacteur est soumis à des flexions importantes, qui tendent à diminuer la durée de vie du turboréacteur. Dans l'invention, on cherche à fournir un dispositif d'attache du turboréacteur à un mât de fixation apte à reprendre les efforts de poussée du turboréacteur et à les transmettre au mât de fixation, qui ne soumette pas le turboréacteur à des efforts de flexion importants. Pour cela l'invention propose un mécanisme d'attache avant, reliant le mât de fixation au carter de soufflante du turboréacteur, dont le vecteur de reprise des efforts de poussée, résultant des différents points d'attache entre ledit mécanisme d'attache et le turboréacteur, est directement confondu avec l'axe du turboréacteur. Le mécanisme d'attache avant selon l'invention comporte une pièce intermédiaire, disposée sous une pièce principale du mécanisme d'attache avant du turboréacteur. La pièce intermédiaire est liée à la pièce principale par un premier système d'attache dont le point de convergence se trouve sur l'axe du turboréacteur. La pièce intermédiaire est par ailleurs reliée au turboréacteur par un second système d'attache dont le point de convergence se situe également sur l'axe du moteur, mais en amont du point de convergence du premier système d'attache. Le mécanisme d'attache avant selon l'invention se comporte comme si la poussée du moteur transitait entre les deux points de convergence des systèmes d'attache dudit mécanisme d'attache avant, c'est-à-dire selon l'axe du turboréacteur, et donc sans engendrer la moindre flexion dudit turboréacteur, le couple étant naturellement totalement repris par le mât de fixation. Le second système d'attache, reliant la pièce intermédiaire au turboréacteur, comporte par exemple un système de bielles à l'avant et un palonnier à l'arrière. Par avant et arrière, on entend par rapport au sens d'avancement d'un aéronef muni d'un tel turboréacteur. La pièce intermédiaire selon l'invention, du fait du palonnier et des systèmes de bielles la reliant d'une part au turboréacteur et d'autre part à la pièce principale du mécanisme d'attache avant, a une cinématique particulière qui permet un transfert des efforts de poussée le long de l'axe du turboréacteur. La géométrie du mécanisme d'attache avant selon l'invention est étudiée pour que la résultante des différents points de fixation soit confondue avec l'axe du turboréacteur afin que ledit turboréacteur ne subisse aucun effort de flexion. L'invention a donc pour objet un dispositif d'attache avant d'un turboréacteur à un mât de fixation d'aéronef apte à reprendre les efforts de poussée du turboréacteur, caractérisé en ce qu'il comporte une ferrure supérieure, une ferrure inférieure, des points de fixation primaires reliant la ferrure supérieure à la ferrure inférieure et des points de fixation secondaires reliant la ferrure inférieure au turboréacteur, le vecteur de reprise des efforts de poussée, résultant d'une part du point de convergence des vecteurs primaires passant par les points de fixation primaires, et d'autre part du point de convergence des vecteurs secondaires passant par les points de fixation secondaires, et qui transmet les efforts de poussée du turboréacteur au mât de fixation, s'étend selon l'axe du turboréacteur. Selon des exemples de réalisation particuliers du dispositif d'attache avant selon l'invention ledit dispositif peut comporter tout ou parties des caractéristiques supplémentaires suivantes : - le point de convergence des vecteurs primaires est situé sur l'axe du turboréacteur ; - le point de convergence des vecteurs secondaires est situé sur l'axe du turboréacteur; - le point de convergence des vecteurs primaires est situé en aval du point de convergence des vecteurs secondaires ; - le dispositif d'attache avant comporte des attaches primaires munies d'au moins une bielle primaire avant et d'au moins une bielle primaire arrière, de manière à relier en deux points de fixation primaires la ferrure supérieure et la ferrure inférieure ; - le dispositif d'attache avant comporte des attaches secondaires munies d'au moins une bielle secondaire avant et d'au moins deux bielles secondaires arrière, de manière à relier en trois points de fixation secondaires la ferrure inférieure au carter de soufflante du turboréacteur ; - les deux bielles secondaires arrière sont montées sur la ferrure inférieure par l'intermédiaire d'un palonnier ; - la ferrure supérieure est également reliée au carter de soufflante du turboréacteur. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit et à l'examen des figures qui l'accompagnent. Les figures représentent : Figure 1 : une représentation schématique d'un dispositif d'attache avant selon l'invention vue de côté ; - Figure 2 : une représentation schématique du dispositif d'attache selon l'invention vue de derrière ; Figure 3A 3B et 3C : une représentation schématique de la liaison entre le mât de fixation, le dispositif d'attache selon l'invention, et le turboréacteur d'un aéronef. Sur les figures 1 et 2 est représenté un mât de fixation 3 solidaire d'un carter de soufflante 2 d'un turboréacteur 1. Le mât de fixation 3 est relié audit carter de soufflante 2 par un dispositif d'attache avant 100 selon l'invention. Le dispositif d'attache avant 100 comporte une ferrure supérieure 101 et une ferrure inférieure 102 est située au-dessous de la ferrure supérieure 101. La ferrure supérieure 101 est fixée, de manière classique, d'une part au mât de fixation 3 et d'autre part à une structure arrière 4 du carter de soufflante 2. Plus précisément, la ferrure supérieure 101 est montée fixe sur le mât de fixation 3 situé au-dessus de ladite ferrure supérieure 101. La liaison entre la ferrure supérieure 101 et une partie centrale 6 de la structure arrière 4 du carter de soufflante 2 est assurée par deux bielles 5 (une seule bielle visible sur la figure 1). La partie arrière 4 du carter de soufflante 2 a une forme semi-circulaire suivant un contour supérieur de la partie cylindrique circulaire du turboréacteur. La partie arrière 4 du carter de soufflante 2 a sensiblement la forme d'un U renversé, la base du U formant la partie centrale 6, et chaque branche 7 du U épousant un flanc droit ou gauche de la partie cylindrique du turboréacteur 1. Conformément à l'invention, la ferrure supérieure 101 est reliée à la ferrure inférieure 102 par des attaches primaires 103, 108. Par exemple, comme cela est représenté aux figures 1 et 2, la ferrure supérieure 101 est reliée à la ferrure supérieure 102 par un système de bielles primaires 103, 108. Plus précisément, deux bielles primaires arrière 103 relient une extrémité arrière 104 de la ferrure supérieure 101 à une extrémité arrière 105 de la ferrure inférieure 102. L'extrémité avant 106 de la ferrure supérieure 101 est, quant à elle, reliée à l'extrémité avant 107 de la ferrure inférieure 102 par deux bielles avant primaires 108 (une seule bielle avant primaire visible sur les figures 1 et 2). Les bielles avant primaires 108 et les bielles arrière primaires 103 forment les points de fixation primaires 103, 108 reliant la ferrure supérieure 101 à la ferrure inférieure 102. Comme cela est représenté schématiquement sur la figure 3A, les vecteurs primaires (v1, v'1) passant par les points de fixation primaires 103, 108 entre la ferrure supérieure 101 et la ferrure inférieure 102 du dispositif d'attache avant 100 selon l'invention convergent vers un point de convergence primaire Cl situé sur l'axe A du turboréacteur 1. La ferrure inférieure 102 est, quant à elle, directement reliée à la structure arrière 4 du carter de soufflante 2 du turboréacteur 1 par des attaches secondaires 109, 110, 111. Les attaches secondaires 109, 110, 111 comportent une bielle secondaire avant 109 reliant l'extrémité avant 107 de la ferrure inférieure 102 à la structure arrière 4 du carter de soufflante 2 du turboréacteur 1. Plus précisément, la bielle secondaire avant 109 est montée sur la partie centrale 6 de la structure arrière 4 du carter de soufflante 2. Les attaches secondaires 109, 110, 111 comportent par ailleurs un palonnier 110 situé au niveau de l'extrémité arrière 105 de la bielle inférieure 102. Le palonnier 110 relit deux bielles secondaires arrière 111 à une partie base 8 des deux branches 7 de la structure arrière 4 du carter de soufflante 2. L'utilisation du palonnier 110 permet un montage selon un seul degré de liberté pour la poussée du moteur alors que la forme cylindrique du turboréacteur 1 impose lui d'installer deux bielles secondaires arrière 111 latérales. Ainsi, chaque bielle secondaire arrière 111 est reliée à un flanc différent, droit ou gauche, du turboréacteur 1. Les bielles secondaires arrière 111 relient l'extrémité arrière 105 de la ferrure inférieure 102 à l'avant du turboréacteur 1. Le palonnier 110 impose que les efforts transitant par chacune des bielles secondaires arrière 111 soient identiques et que l'ensemble palonnier 110 / bielles secondaires arrière 111 soit insensible aux éventuelles déformations du turboréacteur 1. Comme cela est représenté sur la figure 3B, les attaches secondaires 109, 110, 111 forment des points de fixation secondaires reliant la ferrure inférieure 102 du dispositif d'attache avant 100 de l'invention au turboréacteur 1. Les vecteurs secondaires (v2, v'2) passant par les points de fixation secondaires 109, 110, 111 convergent en un point de convergence secondaire C2 situé sur l'axe A du turboréacteur 1. Le point de convergence secondaire C2 est situé en amont du point de convergence primaire Cl, par rapport au sens d'avancement de l'aéronef muni du turboréacteur 1. Comme cela est représenté schématiquement sur la figure 3C, le vecteur V de reprise des efforts de poussée, résultant du dispositif d'attache avant 100 selon l'invention, transite du point de convergence secondaire C2 vers le point de convergence primaire Cl, et est confondu avec l'axe A du turboréacteur 1. Aussi, le vecteur V, destiné à reprendre les efforts de poussée P n'impose aucune flexion au turboréacteur 1. Le vecteur V de reprise des efforts de poussée compense les efforts de poussée P du turboréacteur 1 dans l'axe A du turboréacteur 1, le couple sur le carter de soufflante 2 du turboréacteur 1 étant alors nul
|
L'invention concerne un dispositif d'attache avant (100) d'un turboréacteur (1) à un mât (3) de fixation d'aéronef apte à reprendre les efforts de poussée du turboréacteur, caractérisé en ce qu'il comporte une ferrure supérieure (101) et une ferrure inférieure (102), le vecteur (V) de reprise des efforts de poussée, résultant d'une part du point de convergence (C1) des vecteurs primaires (v1, v'1) passant par des points de fixation primaires (103, 108), reliant la ferrure supérieure à la ferrure inférieure et d'autre part du point de convergence (C2) des vecteurs secondaires (v2, v'2) passant par des points de fixation secondaires (109, 110, 111), reliant la ferrure inférieure au turboréacteur, et qui transmet les efforts de poussée du turboréacteur au mât de fixation, s'étend selon l'axe (A) du turboréacteur.
|
1- Dispositif d'attache avant (100) d'un turboréacteur (1) à un mât (3) de fixation d'aéronef apte à reprendre les efforts de poussée du turboréacteur, caractérisé en ce qu'il comporte une ferrure supérieure (101), une ferrure inférieure (102), des points de fixation primaires (103, 108) reliant la ferrure supérieure à la ferrure inférieure et des points de fixation secondaires (109, 110, 111) reliant la ferrure inférieure au turboréacteur, le vecteur (V) de reprise des efforts de poussée, résultant d'une part du point de convergence (Cl) des vecteurs primaires (v1, v'1) passant par les points de fixation primaires, et d'autre part du point de convergence (C2) des vecteurs secondaires (v2, v'2) passant par les points de fixation secondaires, et qui transmet les efforts de poussée du turboréacteur au mât de fixation, s'étend selon l'axe (A) du turboréacteur. 2- Dispositif d'attache avant selon la 1, caractérisé en ce que le point de convergence (Cl) des vecteurs primaires (v1, v'1) est situé sur l'axe du turboréacteur. 3- Dispositif d'attache selon l'une des 1 à 2, caractérisé en ce que le point de convergence (C2) des vecteurs secondaires (v2, v'2) est situé sur l'axe du turboréacteur. 4- Dispositif d'attache selon les 2 et 3, caractérisé en ce que le point de convergence (Cl) des vecteurs primaires (v1, v'1) est situé en aval du point de convergence des vecteurs secondaires (v2, v'2). 5- Dispositif d'attache selon l'une des 2 à 4, caractérisé en ce qu'il comporte des attaches primaires (103, 108) munies d'au moins une bielle primaire avant (108) et d'au moins une bielle primaire arrière (103), de manière à relier en deux points de fixation primaires la ferrure supérieure et la ferrure inférieure. 6- Dispositif d'attache selon l'une des 3 à 5, caractérisé en ce qu'il comporte des attaches secondaires (109, 110, 111) munies d'au moins une bielle secondaire avant (109) et d'au moins deux bielles secondaires arrière (111), de manière à relier en trois points de fixation secondaires la ferrure inférieure au carter de soufflante (2) du turboréacteur. 7- Dispositif d'attache selon la 6, caractérisé en ce que les deux bielles secondaires arrière sont montées sur la ferrure inférieure parl'intermédiaire d'un palonnier (110). 8- Dispositif d'attache selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que la ferrure supérieure est également reliée au carter de soufflante du turboréacteur.
|
B
|
B64
|
B64D
|
B64D 27
|
B64D 27/26
|
FR2897648
|
A1
|
PROCEDE ET DISPOSITIF DE REGENERATION DU FILTRE A PARTICULES D'UN MOTEUR A COMBUSTION INTERNE, PENDANT LES PHASES TRANSITOIRES DE FONCTIONNEMENT DE CELUI-CI.
| 20,070,824 |
La présente invention concerne un procédé et un dispositif de régénération du filtre à particules placé sur la ligne d'échappement d'un moteur à combustion interne du type diesel. En raison des normes de dépollution de plus en plus exigeantes, les filtres à particules se généralisent sur les véhicules automobiles. Ces filtres à particules permettent de filtrer les gaz d'échappement des moteurs à combustion interne et retiennent les particules nocives. Il est nécessaire de régénérer ces filtres à particules à intervalle régulier afin d'éviter qu'ils se colmatent et empêchent un fonctionnement correct du moteur. io Une solution connue pour effectuer la régénération décrite notamment dans l'US 2004/204818 Al consiste à disposer un injecteur de gasole directement sur la ligne d'échappement. Lors de la régénération cet injecteur injecte du gasole dans la ligne d'échappement. Le gasole réagit dans un catalyseur d'oxydation et produit de la chaleur. Cette chaleur permet de chauffer le filtre à particules à une 15 température de l'ordre de 650 C permettant la combustion des particules retenues dans le filtre. Dans le dispositif décrit dans ce document le catalyseur d'oxydation est disposé en amont du filtre à particules et l'injecteur de gasole est placé en amont du catalyseur d'oxydation. 20 Le processus de régénération du filtre à particules, c'est-à-dire l'injection de gasole dans la ligne d'échappement, est déclenché lorsque la perte de charge provoquée par la présence des particules dans le filtre atteint un certain seuil. Cette perte de charge est mesurée au moyen de capteurs de pression placés en amont et en aval du filtre à particules. 25 Dans la réalisation décrite dans la demande de brevet FR0453187 du 23 décembre 2004, le dispositif de dépollution comprend deux catalyseurs d'oxydation, le premier étant situé près du moteur à combustion interne et le second près du filtre à particules. Cependant, il a été constaté que le volume du second catalyseur d'oxydation était insuffisant pour pouvoir utiliser l'injecteur à l'échappement sur toute la plage de fonctionnement du moteur. Au-delà de certaines limites de charge et de régime du moteur, le catalyseur n'est plus en mesure de traiter le gasole injecté par l'injecteur à l'échappement. Cela se traduit par trois phénomènes non désirables : 1. II n'est plus possible de maintenir la température de 650 C dans le catalyseur. Si la température devient inférieure à 580 C, il n'est plus possible de maintenir la régénération. 2. La quantité d'hydrocarbures imbrûlés en entrée du filtre augmente io considérablement. Si le filtre à particule est à une température supérieure à 620 C, cet apport massif d'hydrocarbures peut entraîner l'emballement de la régénération des suies présentes et éventuellement la destruction du filtre à particules en raison de contraintes thermomécaniques trop importantes. 15 3. Si le filtre est relativement froid, les hydrocarbures imbrûlés ne sont pas traités par le filtre et se retrouvent directement à l'échappement, générant des mauvaises odeurs, des fumées blanches et de la pollution. Pour remédier à ces problèmes, la Demanderesse a décrit dans une 20 demande de brevet déposée en même temps que la présente demande, un procédé dans lequel, lors de la régénération : l'injection de carburant dans le tube d'échappement est interrompue lorsque le fonctionnement du moteur entre dans une zone critique définie par des limites maximales de charge et de régime, 25 - l'injection de carburant est de nouveau rétablie lorsque le fonctionnement du moteur revient dans une zone non critique. De plus, selon ce procédé, la température de consigne à l'entrée du catalyseur d'oxydation est réglée à 250-550 C lorsque le fonctionnement du moteur n'est pas dans la zone critique et cette température est réglée à 650 C 30 lorsque le moteur est dans la zone critique. Ce procédé permet de garantir la régénération du filtre à particules sur l'ensemble de la plage de fonctionnement du moteur. Cependant, lors d'une utilisation très transitoire du véhicule, on observe, à la sortie du catalyseur, des pics d'hydrocarbures imbrûlés très supérieurs au niveau attendu en régime établi, ce qui peut aboutir à des emballements de la régénération du filtre à particules et éventuellement à sa destruction. Ces pics sont par ailleurs indésirables pour le respect des normes de dépollution. Le but de l'invention est de remédier à ces inconvénients. Suivant l'invention, on atteint ce but de l'invention on moyen d'un procédé de régénération du filtre à particules placé sur la ligne d'échappement d'un moteur à combustion interne, dans lequel, pendant la régénération du filtre à particules, du io carburant est injecté dans le tube d'échappement en amont d'un catalyseur d'oxydation disposé en amont du filtre à particules. Ce procédé est caractérisé en ce que, lors de la régénération : l'injection de carburant dans le tube d'échappement est interrompue lorsque le fonctionnement du moteur entre dans une zone critique 15 définie par des limites maximales de charge et de régime, l'injection de carburant est de nouveau rétablie lorsque le fonctionnement du moteur revient dans une zone non critique, lors des phases de fonctionnement transitoires entre les deux zones on mesure le débit volumique des gaz d'échappement, et, en fonction 20 de cette mesure, on réduit le débit d'injection de carburant ou on diffère l'injection de carburant. Ce procédé permet d'éviter les pics d'hydrocarbures imbrûlés lors des phases transitoires précitées. Dans un premier mode du procédé, on rétablit l'injection de carburant une 25 fois le débit volumique des gaz d'échappement revenu en-dessous d'un seuil prédéterminé. Dans un second mode du procédé, on applique une correction sur le débit maximum d'injection de carburant en fonction du débit volumique des gaz d'échappement. 30 Selon un autre aspect, l'invention concerne un dispositif pour la mise en oeuvre du procédé selon l'invention. Ce dispositif est caractérisé en ce qu'il comprend : 5 10 des moyens pour interrompre l'injection de carburant dans le tube d'échappement lorsque le fonctionnement du moteur entre dans ladite zone critique, des moyens pour rétablir de nouveau l'injection de carburant lorsque le fonctionnement du moteur est revenu dans une zone non critique, des moyens pour mesurer ou estimer, lors des phases de fonctionnement transitoires, le débit volumique des gaz d'échappement, des moyens pour commander l'injection de carburant lorsque le débit volumique des gaz d'échappement est revenu en-dessous d'un seuil prédéterminé, ou des moyens pour corriger le débit maximum d'injection de carburant en fonction du débit volumique des gaz d'échappement. De préférence, le dispositif comprend un débitmètre disposé sur le tube d'échappement ou un estimateur du débit volumique des gaz d'échappement. 15 Dans une première version du dispositif, les moyens de mesure du débit volumique des gaz d'échappement coopèrent avec un module d'hystérésis pour commander l'injection de carburant. Dans une seconde version, les moyens pour corriger le débit maximum d'injection comprennent une cartographie qui coopère avec les moyens de mesure 20 du débit volumique des gaz d'échappement. D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront encore tout au long de la description ci-après. Aux dessins annexés, donnés à titre d'exemples, non limitatifs : la figure 1 est un schéma général d'un dispositif connu de 25 régénération d'un filtre à particules, la figure 2 est un schéma général du système d'admission et d'échappement d'un moteur thermique diesel turbocompressé, la figure 3 est une courbe montrant l'évolution de la charge C du moteur en fonction de son régime R et illustrant deux zones de 30 fonctionnement du moteur, la figure 4 est un schéma illustrant une première réalisation du dispositif selon l'invention, - la figure 5 est un schéma illustrant une seconde réalisation du dispositif selon l'invention. La figure 1 illustre schématiquement un dispositif de dépollution des gaz d'échappement d'un moteur thermique de type diesel, tel que décrit dans la demande de brevet français FR0453187 du 23 décembre 2004. Ce dispositif comprend un filtre à particules 1 disposé sur la ligne d'échappement 2 du moteur thermique, sur laquelle sont placés, un premier catalyseur d'oxydation 3 situé près du moteur et un second catalyseur d'oxydation 4 situé juste en amont du filtre à particules 1. io En amont du second catalyseur d'oxydation 4, est placé un injecteur de gasole 5 relié à une pompe 6 qui permet d'injecter du gasole dans la ligne d'échappement 2 dont la combustion permet d'élever la température du catalyseur d'oxydation 4 pendant les phases de régénération du filtre à particules 1. En amont du catalyseur 4 et entre celui-ci et le filtre 1 sont disposés des 15 capteurs de température 7, 8. La référence 9 désigne un capteur permettant de mesurer la pression différentielle entre l'entrée du catalyseur 4 et la sortie du filtre 1. La régénération du filtre 1 est déclenchée lorsque la pression différentielle mesurée par le capteur 9 atteint un certain seuil. Dans ce cas, du gasole est 20 injecté par l'injecteur 5 dans la ligne d'échappement. La combustion du gasole élève la température du catalyseur jusqu'à environ 650 C ce qui permet de brûler les particules de suie présentes dans le filtre 1. La figure 2 représente un moteur diesel 10 comprenant un turbocompresseur 11 dont le compresseur 12 permet de comprimer l'air dans la tubulure d'admission 25 13 qui est reliée au collecteur d'admission 13a du moteur 10. En aval du turbocompresseur 11, la ligne d'échappement 2 comprend le dispositif représenté sur la figure 1, à savoir successivement un premier catalyseur d'oxydation 3, un injecteur de gasole 5, un second catalyseur d'oxydation 4 et le filtre à particules 1. Un capteur de température 7 est disposé 30 près de l'entrée du catalyseur d'oxydation 4. Cependant, la Demanderesse a constaté que la régénération ne pouvait pas être mise en oeuvre dans toutes les zones de fonctionnement du moteur à combustion interne. Ainsi, la courbe de la figure 3 fait apparaître deux zones S1 et S2. La plage de fonctionnement S1 est limitée par des valeurs maximales de charge et de régime, c'est-à-dire par un ensemble de couples charge-régime définissant pour une charge (ou pour un couple) déterminée, une valeur maximale de couple (ou de charge, respectivement). Dans la zone S1, le fonctionnement du moteur est situé en dessous d'une charge C et d'un régime R définis par la courbe. Dans la io zone S2, le fonctionnement du moteur est au contraire situé au-dessus des valeurs de charge C et de régime définis par la courbe. Conformément au procédé décrit dans une demande de brevet déposée par la Demanderesse, le même jour que la présente demande, lors de la régénération : 15 - l'injection de carburant dans le tube d'échappement est interrompue lorsque le fonctionnement du moteur entre dans zone critique S2 et, - l'injection de carburant est de nouveau rétablie lorsque le fonctionnement du moteur revient dans une zone non critique S1. Lorsque le moteur se trouve dans la zone S1, la température de consigne à 20 l'entrée du catalyseur d'oxydation est réglée à une valeur comprise entre 250 et 550 C. Lorsque le moteur entre dans la zone critique S2, l'injection de carburant étant interrompue, la température de consigne ci-dessus est réglée à 650 C. Ce procédé permet de garantir la régénération du filtre à particules sur 25 l'ensemble de la plage de fonctionnement du moteur. Cependant, lors d'une utilisation très transitoire du véhicule, on observe, à la sortie du catalyseur d'oxydation, des pics d'hydrocarbures imbrûlés très supérieurs au niveau attendu en régime établi, ce qui peut aboutir à des emballements de la régénération du filtre à particules et éventuellement à sa destruction. Ces pics sont par ailleurs 30 indésirables pour le respect des normes de dépollution. Le procédé décrit dans la présente invention a pour objectif de réduire ces émissions d'hydrocarbures à la sortie du catalyseur d'oxydation lors des phases transitoires. Lors des phases d'utilisation transitoires du véhicule, on distingue deux cas particuliers de fonctionnement : 1. Le moteur est dans la zone SI d'utilisation de l'injecteur à l'échappement depuis plusieurs rninutes. La ligne d'échappement en amont du catalyseur d'oxydation se trouve à une température comprise entre 250 C et 550 C et le conducteur décide d'accélérer le moteur. Pour cela la charge C du moteur io augmente instantanément et le régime R augmente lorsque le véhicule accélère. Si la demande d'accélération est très forte, le moteur sort de la zone S1 d'utilisation de l'injecteur. La ligne d'échappement en amont du catalyseur d'oxydation doit alors atteindre 650 C. La température en entrée du catalyseur n'augmente cependant que progressivement, le temps que la ligne 15 d'échappement en amont du catalyseur se réchauffe et atteigne la température de 650 C. 2. Le moteur est depuis plusieurs minutes dans la zone S2 où l'injecteur à l'échappement n'est pas utilisé, par exemple parce que le véhicule se trouve dans une pente forte (demande de charge importante pour le moteur). La ligne 20 d'échappement en amont du catalyseur d'oxydation est à 650 C. Si la pente devient moins forte, la charge du moteur nécessaire pour maintenir la vitesse du véhicule est alors plus faible et revient dans la zone S1 d'utilisation de l'injecteur à l'échappement. Etant donné l'inertie thermique de la ligne d'échappement, la température en entrée du catalyseur ne passe pas immédiatement de 650 C à la 25 valeur cible, c'est-à-dire entre 250 C et 550 C. La capacité de traitement des hydrocarbures du catalyseur d'oxydation est liée en particulier au débit volumique des gaz d'échappement qui passent à travers le catalyseur. Plus le débit volumique est important, plus les hydrocarbures en sortie du catalyseur sont importants. 30 Au moment d'entrer dans la zone SI d'utilisation de l'injecteur à l'échappement, le débit volumique est plus important que celui qu'on a en fonctionnement stationnaire du moteur. C'est à ce moment qu'on dépasse la capacité de traitement des hydrocarbures par le catalyseur. Le temps que la température à l'entrée du catalyseur atteigne sa consigne et donc que le débit volumique revienne à la valeur en régime stationnaire, des hydrocarbures passent à travers le catalyseur. s On constate donc que c'est l'écart entre le débit volumique en régime transitoire et le débit volumique en régime établi qui est à l'origine des pics d'hydrocarbures. Pour pallier ce problème, il est donc nécessaire d'agir sur le débit volumique ou du moins le prendre en compte. Ainsi, conformément au procédé de l'invention : io lors des phases de fonctionnement transitoires entre les deux zones S1 et S2 on mesure ou on estime le débit volumique des gaz d'échappement et en fonction de cette mesure, on réduit le débit d'injection de carburant ou on diffère l'injection de carburant. Pratiquement, on ne rétablit l'injection de carburant qu'une fois le débit 15 volumique des gaz d'échappement revenu en-dessous d'un seuil prédéterminé. On peut également appliquer une correction sur le débit maximum d'injection de carburant en fonction du débit volumique des gaz d'échappement. Le dispositif pour mettre en oeuvre le procédé ci-dessus comprend : des moyens pour interrompre l'injection de carburant dans le tube 20 d'échappement lorsque le fonctionnement du moteur entre dans la zone ontique S2, - des moyens pour rétablir de nouveau l'injection de carburant lorsque le fonctionnement du moteur est revenu dans une zone non critique S1, 25 des moyens tels qu'un débitmètre pour mesurer, lors des phases de fonctionnement transitoires, le débit volumique des gaz d'échappement, des moyens pour commander l'injection de carburant lorsque le débit volumique des gaz d'échappement est revenu en-dessous d'un seuil 30 prédéterminé, ou des moyens pour corriger le débit maximum d'injection de carburant en fonction du débit volumique des gaz d'échappement. Le schéma de la figure 4 montre que le débitmètre 14 qui mesure le débit volumique du gaz d'échappement coopère avec un module d'hystérésis 15 pour commander l'injection de gasole par l'injecteur 5. Lorsque le débit volumique des gaz d'échappement est supérieur au deuxième seuil du module d'hystérésis 15, la sortie de ce module d'hystérésis devient égale à 0 et le sélecteur 16 bascule vers zéro, imposant une valeur de zéro pour la commande 17 de débit de l'injecteur 5. Lorsque le débit volumique de gaz d'échappement repasse en dessous du premier seuil du module d'hystérésis 15, la sortie de ce module d'hystérésis io devient égale à un et le sélecteur 16 bascule vers la position qui autorise la commande 17 à déclencher l'injection de carburant par l'injecteur 5. Les deux seuils du module d'hystérésis peuvent éventuellement être programmés sur une cartographie en fonction de la charge et du régime du moteur. 15 L'utilisation d'un module d'hystérésis permet d'obtenir une activation et une coupure nettes de l'injection de carburant dans le tube d'échappement. Le schéma de la figure 5 illustre des moyens pour corriger le débit maximum d'injection de carburant. Ces moyens comprennent une cartographie 18 qui coopère avec le débitmètre 14 qui mesure le débit volumique des gaz 20 d'échappement et avec un bloc MIN 19 qui permet de saturer le débit de l'injecteur 5 en fonction du débit volumique des gaz d'échappement
|
Le procédé de régénération du filtre à particules placé sur la ligne d'échappement d'un moteur à combustion interne, dans lequel, pendant la régénération du filtre à particules, du carburant est injecté dans le tube d'échappement en amont d'un catalyseur d'oxydation disposé en amont du filtre à particules, est caractérisé en ce que lors de la régénération :- l'injection de carburant dans le tube d'échappement est interrompue lorsque le fonctionnement du moteur entre dans une zone critique (S2) définie par des limites maximales de charge et de régime,- l'injection de carburant est de nouveau rétablie lorsque le fonctionnement du moteur revient dans une zone non critique (S1)- lors des phases de fonctionnement transitoires entre les deux zones (S1, S2) on mesure le débit volumique des gaz d'échappement et en fonction de cette mesure, on réduit le débit d'injection de carburant ou on diffère l'injection de carburant.
|
1) Procédé de régénération du filtre à particules (1) placé sur la ligne d'échappement (2) d'un moteur à combustion interne (10), dans lequel, pendant la régénération du filtre à particules (1), du carburant est injecté dans le tube d'échappement (2) en amont d'un catalyseur d'oxydation (4) disposé en s amont du filtre à particules (1), caractérisé en ce que lors de la régénération : l'injection de carburant dans le tube d'échappement est interrompue lorsque le fonctionnement du moteur entre dans une zone critique (S2) définie par des limites maximales de charge et de régime, l'injection de carburant est de nouveau rétablie lorsque le io fonctionnement du moteur revient dans une zone non critique (Si) lors des phases de fonctionnement transitoires entre les deux zones (Si, S2), on mesure le débit volumique des gaz d'échappement et en fonction de cette mesure, on réduit le débit d'injection de carburant ou on diffère l'injection de carburant. 15 2) Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'on rétablit l'injection de carburant une fois le débit volumique des gaz d'échappement revenu en dessous d'un seuil prédéterminé. 3) Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'on applique une correction sur le débit maximum d'injection de carburant en fonction du 20 débit volumique des gaz d'échappement. 4) Dispositif pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comprend : des moyens pour interrompre l'injection de carburant dans le tube d'échappement (2) lorsque le fonctionnement du moteur (10) entre 25 dans ladite zone critique (S2), des moyens pour rétablir de nouveau l'injection de carburant lorsque le fonctionnement du moteur est revenu dans une zone non critique (Si), 2897648 Il des moyens pour mesurer ou estimer, lors des phases de fonctionnement transitoires, le débit volumique des gaz d'échappement, des moyens pour commander l'injection de carburant lorsque le débit 5 volumique des gaz d'échappement est revenu en dessous d'un seuil prédéterminé, ou des moyens pour corriger le débit maximum d'injection de carburant en fonction du débit volumique des gaz d'échappement. 5) Dispositif selon la 4, caractérisé en ce qu'il comprend io un débitmètre (14) disposé sur le tube d'échappement ou un estimateur du débit volumique des gaz d'échappement. 6) Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que les moyens de mesure du débit volumique des gaz d'échappement coopèrent avec un module d'hystérésis (15) pour commander l'injection de carburant. 15 7) Dispositif selon la 6, caractérisé en ce que les deux seuils du module d'hystérésis (15) sont réglés en fonction du régime et de la charge du moteur. 8) Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que les moyens pour corriger le débit maximum d'injection comprennent une cartographie (18) 20 qui coopère avec les moyens de mesure du débit volumique des gaz d'échappement.
|
F
|
F01
|
F01N
|
F01N 9,F01N 3
|
F01N 9/00,F01N 3/025,F01N 3/035
|
FR2891822
|
A1
|
COMPLEXES BI-METALLIQUES RICHES EN OXYGENE, LEUR PREPARATION ET COMPOSITIONS PYROTECHNIQUES LES RENFERMANT
| 20,070,413 |
La présente invention a pour objet : - des complexes bi-métalliques riches en oxygène, - leur préparation, - des compositions pyrotechniques les renfermant. Elle a également pour objet : - les dispositifs générateurs de gaz comprenant de telles compositions pyrotechniques ; et - les systèmes de sécurité automobile comprenant de tels dispositifs générateurs de gaz. Les compositions pyrotechniques de générateurs de gaz doivent générer un volume important de gaz en un temps très court. Pour les applications à la sécurité automobile (airbags), les compositions et les gaz formés ne doivent pas être toxiques. Une telle condition élimine actuellement les compositions anciennes à base d'azoture. Elle nécessite également de neutraliser l'acide chlorhydrique formé par la combustion des perchlorates. On doit dans ce cas ajouter des filtres à particules dont l'efficacité dépend de la taille des particules solides formées. Les gaz formés ne doivent pas par ailleurs être trop chauds. Dans un tel contexte, on s'est intéressé aux complexes métalliques. Certains sont plus ou moins intéressants, per se, à titre d'oxydants. Ils possèdent une balance en oxygène élevée et une enthalpie de formation négative (pour minimiser la formation de monoxyde de carbone et obtenir une combustion à température modérée). En tout état de cause, l'intérêt d'utiliser des complexes métalliques réside dans l'effet catalytique apporté par le métal, qui permet d'obtenir des vitesses de combustion adaptées. Les résultats du tableau ci-après (V.V. Gorbunov, A.A. Shidlovskii et L. F. Shmagin dans Fizika Goreniya i Vzryva N 3, p 395-398 (1973)) montrent l'évolution de la vitesse de combustion avec l'accroissement du taux d'oxygène. Vitesse de combustion Température de combustion à 100 atm. (g.cm-2.s-1) à 100 atm. ( K ) [Co(NH3)6][(NO3)3] 0.90 1640 Co(NH3)5NO3][(NO3)2_ 1.15 1520 =Co(NH3)4(NO3)Z_[NO33- 1.40 1480 Co(NH3)3(NO3)3 2.40 _ 990 On a décrit dans la demande WO 97/04860 des complexes métalliques dont les anions oxydants sont des nitrate, nitrite, chlorate, perchlorate, peroxyde et superoxyde. On y a plus particulièrement décrit les complexes de formule : [Co(NH3)6][(NO3)3] dénommé HACN, et Co(NH3)3(NO2)3, qui sont deux complexes à balance en oxygène négative et à faible enthalpie de formation. L'intérêt du complexe HACN a été conforté dans la mesure où la io demande de brevet US 2003/0161779 en propose un procédé de synthèse original. Dans les compositions de générateurs de gaz pour airbags, on ajoute généralement audit HACN au moins un oxydant tel que le BCN (nitrate basique de cuivre), le nitrate d'ammonium cérium IV et le nitrate 15 de strontium. Des combinaisons de ce type sont notamment décrites dans les documents brevet WO 97/04860, WO 98/06486, US 5 725 699, US 5 970 703, WO 98/39275 et WO 2004/067477. Ces oxydants ont en général une réactivité chimique qui rend difficile la réalisation de 20 compositions stables dans le domaine de température désiré et les vitesses de combustion des combinaisons (HACN + un tel oxydant) sont généralement peu élevées. Pour une composition : HACN 88 % en masse, et 25 (NH4)2 [Ce(NO3)6] 12 % en masse, il est indiqué, dans WO 97/04860 une vitesse de combustion, à 116 bars, de seulement 0,48 cm/s. Il subsiste donc un besoin de complexes métalliques performants, pour utilisation dans des compositions pyrotechniques génératrices de gaz. 30 Selon le premier objet de la présente invention, on propose des complexes bi-métalliques, riches en oxygène, certains plus oxydants que ceux décrits ci-dessus. Lesdits complexes, bi-métalliques, se caractérisent notamment par la nature de leur(s) anion(s) oxydant(s). Comme les complexes de l'art antérieur identifiés ci-dessus, ils répondent à la formule générale ci-après : [MLX]@+.[A]Z dans laquelle M est le cobalt, s L est un ligand neutre fortement azoté (avantageusement, il contient peu voire pas de carbone, très avantageusement il contient uniquement des atomes d'hydrogène et d'azote), A est un anion oxygéné, y et z sont des entiers tels que l'équilibre (n+/m-) des io charges est assuré. De façon caractéristique, au sein de ladite formule, il intervient, soit des oxydes métalliques, soit des nitratométallates, à titre d'anions oxydants. Plus précisément, les complexes de l'invention sont des complexes is bi-métalliques riches en oxygène qui répondent à l'une ou l'autre des formules Ia, Ib et II ci-après : • [COL6]2[M04]3 (Ia) • [CoL6][M04][NO3] (Ib) • [COL6]n[M'(NO3)4]3 (II) 20 dans lesquelles L est un ligand neutre fortement azoté (voir ci-dessus) ; les 6L de chacune desdites formules pouvant être identiques ou au moins deux d'entre eux différents ; M est un métal choisi parmi Mo et W ; les 3M de la formule la pouvant être identiques ou au moins deux d'entre eux 25 différents ; M' est un métal choisi parmi les éléments de transition de la première ligne de la classification périodique ci-après : Mn, Fe, Co, Ni, Cu, Zn ; les 3M' de la formule Il pouvant être identiques ou au moins deux d'entre eux, différents ; n = 1 ou 2, en référence à l'équilibre des charges, selon l'état d'oxydation maximal de(s) M'. Il y a lieu de comprendre que, dans chacune desdites formules Ia, Ib et II, les 6L sont, indépendamment, des ligands tels que définis ci-dessus, de 6 natures différentes, de 5 natures différentes, de 4 natures 30 différentes, de 3 natures différentes, de 2 natures différentes ou tous les 6 d'une même nature. Toutes les combinaisons sont possibles. De la même façon, les 3M de la formule la sont indépendamment choisis parmi Mo et W (on a ainsi les quatre possibilités : 3Mo, 2Mo et 1W, 5 1Mo et 2W et 3W) ; les 3M' de la formule II sont indépendamment choisis parmi les six métaux listés (on a ainsi la possibilité de les avoir tous les trois différents, deux identiques et un différent, tous les trois identiques) en respectant l'équilibre des charges. w L'homme du métier a déjà compris que pour l'obtention de complexes avec des L, M ou M' différents, des réactifs adéquats, différents, doivent être présents dans le milieu réactionnel. Selon des variantes avantageuses, les 6L de la formule la sont identiques ; les 6L de la formule lb sont identiques ; les 6L de la formule 15 II sont identiques. Selon d'autres variantes avantageuses, les 3M de la formule la sont identiques ; les 3M' de la formule II sont identiques. De façon particulièrement préférée : - les 6L de la formule la sont identiques et il en est de même des 3M ; 20 - les 6L de la formule Ib sont identiques ; - les 6L de la formule II sont identiques et il en est de même des 3M'. Les complexes de l'invention répondent donc, de façon particulièrement préférée, à la formule Ia, dans laquelle les 6L sont identiques et les 3M sont sont identiques ; 25 à la formule Ib dans laquelle les 6L sont identiques ; à la formule II dans laquelle les 6L sont identiques et les 3M' sont identiques. Les complexes de formule la et Ib ont, à titre d'anions oxydants, 30 des oxydes métalliques. Les complexes de formule II ont, à titre d'anions oxydants, des nitratométallates. Les formules brutes des complexes de l'invention mettent en évidence le fait qu'il s'agit de complexes bi-métalliques, riches en oxygène. Le(s) ligand(s) L de chacune des formules Ia, Ib et II est(sont) généralement choisi(s) parmi NH3, N2H4, les tétrazoles, les aminotétrazoles, les furazanes et les furoxanes. Comme indiqué ci-dessus, on a avantageusement les 6 ligands L de même nature. On a avantageusement alors L = NH3. Le(s) métal(aux) M' de la formule II est(sont) avantageusement choisi(s) parmi Mn, Zn, Fe et Cu. Dans le cadre du premier objet de la présente invention, on préfère tout particulièrement : - à titre de complexes de formule Ia, ceux répondant à l'une ou l'autre des formules ci-après : • [CO(NH3)6]2[Mo04]3 • [Co(NH3)6]2[W04]3 -à titre de complexe de formule Ib, celui répondant à la formule ci-après : 15 • [Co(NH3)6][Mo04][NO3] - à titre de complexe de formule II, ceux répondant à l'une ou l'autre des formules ci-après : • [Co(NH3)6]2[Mn(NO3)4]3 • [CO(NH3)6]2[Zn(NO3)4]3 20 • [Co(NH3)6][Fe(NO3)4]3 • [Co(NH3)6]2[Cu(NO3)4]3 Les complexes de l'invention, tels que décrits ci-dessus, constituent de nouveaux complexes de Werner, performants à titre de catalyseur et plus ou moins performants à titre d'oxydant. 25 On se propose maintenant de décrire un procédé d'obtention de ces complexes. Ledit procédé constitue le second objet de la présente invention. Ledit procédé comprend un échange d'ions entre au moins un sel de CoL6 et au moins un réactif convenable renfermant ledit métal M ou 30 M' ; lesdits sel(s) et réactif(s) étant mis en solution. Ledit échange d'ions est mis en oeuvre dans un milieu où les réactifs en cause sont solubles et bien évidemment stables. Pour les complexes de formule la et Ib, il n'y a pas de difficultés particulières, ils peuvent être obtenus directement par ledit échange 35 d'ions, mis en oeuvre en solution aqueuse. Pour les complexes de formule II, dans la mesure où les tétranitratométallates sont peu stables dans l'eau, il convient de mettre en oeuvre un tel échange d'ions en milieu solvant organique anhydre, entre des réactifs adéquats, solubles dans un tel milieu. Ainsi, le procédé de l'invention : - pour l'obtention d'un complexe de formule la ou Ib, consiste-t-il essentiellement en l'échange d'ions, mis en oeuvre en solution aqueuse, entre au moins un sel de formule COL6X3 dans laquelle L est tel que défini ci-dessus et X représente un anion inorganique échangeable notamment io choisi parmi les anions type halogène, nitrate et sulfate et au moins un réactif convenable de formule C2M04 dans laquelle M est tel que défini ci-dessus et C représente Na ou NH4; ; - pour l'obtention d'un complexe de formule II, comprend-il, mis en oeuvre en milieu organique anhydre : 15 a) à partir d'au moins un sel de formule CoL6X3r dans laquelle L est tel que défini ci-dessus et X représente un anion inorganique échangeable notamment choisi parmi les anions type halogène, nitrate et sulfate, la préparation d'au moins un sel de CoL6 soluble en solvant organique ; b) la préparation d'au moins un sel de tétranitratométallate, soluble en 20 solvant organique, renfermant le métal M', et c) un échange d'ions, mis en oeuvre en solvant organique, entre ledit au moins un sel de CoL6 et ledit au moins un sel de tétranitratométallate. Le(s) sel(s) de formule CoL6X3 constitue(nt) le produit de départ de l'une et l'autre des variantes de mise en oeuvre du procédé de l'invention. 25 S'il intervient des ligands L de nature différente, on a en effet des sels de formule CoL6X3 différentes. Lesdits sels sont des produits commerciaux ou peuvent être obtenus à l'issue de synthèses familières à l'homme du métier. On a souvent les 6L identiques, égaux à NH3. 30 Le produit de départ consiste souvent en le chlorure de cobalthexammine. Les complexes de formule la et Ib, qui comporte un anion de type oxyde métallique, sont donc préparés directement par un échange d'ions que l'on peut schématiser ci-après : 35 COL6X3 + C2M04 -> [COL6]X[MO4]y[NO3]z avec x = 1, 2 y = 1, 3 z = 0,1, tels que l'équilibre des charges soit respecté. Pour l'obtention d'un complexe de formule II : - à partir d'au moins un sel de formule COL6X3, on prépare dans un premier temps au moins un sel de CoL6 soluble en solvant organique. A cette fin, on met généralement en oeuvre un échange d'ions entre l'(les) anion(s) X dudit au moins un sel de formule CoL6X3 et au moins un autre anion choisi parmi : PF6 , I , Mo042 , PO43-, 0032-, CIO4 ; ^ les borates, notamment les tétraarylborates (avantageusement B[C6H3(CF3)2]4- (= Bart"), B(C6H5)4-ou BF4-) ; ^ les pyrazolyl-borates de formule RBHXpzx, dans laquelle pz = N~ N (radical pyrazol-1-yl) 20 N ou un radical dérivé du pyrazole, tel % (3,5-diméthylpyrazol-1-yl), R = H, Me, Et, Bu, Ph x = 0, 1, 2 x' = 3, 2, 1 avec x + x' = 3, (notamment le trihydropyrazol-1-ylborate le dihydrobis(pyrazol-l-yl)borate (Bp) I'hydrotris(pyrazol-l-yl)borate (Tp) le tétrakis(pyrazol-1-yl)borate l'hydro(3,5-diméthylpyrazol-l-yl)3borate (Tp*)) ; 25 ^ les imidazolyl-borates de formule BHyimy, dans laquelle im = /, N y=0,1,2 y' = 2, 3, 4 avec y + y' = 4, 30 (notamment le dihydrobis(imidazolyl)borate l'hydrotris(imidazolyl)borate le tétrakis(imidazolyl)borate) ; parallèlement à la préparation dudit au moins un sel de CoL6 soluble en solvant organique, ou avant ou après ladite préparation, on prépare au moins un sel de tétranitratométallate renfermant le métal M', soluble en solvant organique. Une telle préparation est per se connue. Le cation dudit au moins un sel de tétranitratométallate est avantageusement choisi parmi : ^ [(C6H5)3P =]2N]+(PPN) ^ les ammoniums tels que NH4, ou les alkylammoniums tels que NEt4+, NBu4+ io ^ les alcalins tels que Li+, Na+, K+, Cs+ ^ les alcalino-terreux tels que Mg2+, Cal+, Bat+ ^ les cations métalliques tels que Ag+, Ali+ ; - une fois lesdits au moins un sel de CoL6, soluble en solvant organique, et au moins un sel de tétranitratométallate, soluble en solvant organique, 15 préparés, on peut mettre en oeuvre l'échange d'ions, pour l'obtention du complexe de formule II. Ledit échange d'ions est bien évidemment mis en oeuvre dans un solvant organique commun aux deux réactifs. Ledit échange d'ions est avantageusement mis en oeuvre dans l'acétonitrile, le benzonitrile ou la N-méthylpyrrolidone ; il est très avantageusement mis 20 en oeuvre dans l'acétonitrile. Les trois étapes précisées ci-dessus de la seconde variante de mise en oeuvre du procédé de l'invention sont illustrées, de façon nullement limitative, par les réactions ci-après (dans l'hypothèse où L = NH3) : - préparation d'un sel soluble du cobalthexammine, par exemple le sel de 25 Barf : Co(NH3)6X3+3 NaBarfù[Co(NH3)6][Barf]3+3 NaX préparation d'un sel soluble de nitratométallate, par exemple le sel de PPN : FeCI3+4 AgNO3+[(C6H5)3P=]2NCI ù[Fe(NO3)4]([(C6H5)3P=]2N)+4 AgCI 30 échange d'ion : [Co(NH3)6][Barf]3+3[Fe(NO3)4]([(C6H5)3P=]2N)ù[Co(NH3)6][Fe(NO3)4]3+3[PPN] [Barf]. De manière générale, la mise en oeuvre du procédé de l'invention est illustrée par les exemples annexés à la présente description. On en vient maintenant au troisième objet de la présente invention : les compositions pyrotechniques qui, de façon caractéristique, renferment au moins un complexe bi-métallique riche en oxygène, de formule Ia, Ib ou II. Au sein desdites compositions, ledit au moins un complexe bi-métallique assure au moins la fonction de catalyseur, voire la double fonction de catalyseur et d'oxydant. Au sein desdites compositions, on trouve également, avantageusement, au moins un composé riche en azote. Un tel au moins io un composé riche en azote est généralement choisi parmi les composés du type tétrazole, guanidine et les sels d'amonium. Il est de préférence choisi parmi le nitrate d'ammonium, un sel d'ammonium du bitétrazole et le nitrate de guanidine. Selon une première variante, au sein de compositions 15 pyrotechniques de l'invention, les complexes loi-métalliques de formule Ia, Ib ou II interviennent à des taux modérés (à moins de 15 % en masse, avantageusement à moins de 10 % en masse), associés à au moins un réducteur riche en azote et à au moins un oxydant. Ils assurent la fonction de catalyseur au sein desdites compositions. 20 Ledit au moins un réducteur riche en azote consiste avantageusement en le nitrate de guanidine ou le DABTZ (diammoniumbitétrazole = 5,5'-(bis-lH-tétrazole)). Ces deux composés conviennent parfaitement en mélange. Ledit au moins un réducteur riche en azote intervient généralement à un taux massique de 50 à moins de 25 80 %. Ledit au moins un oxydant consiste avantageusement en le nitrate d'ammonium, stabilisé ou non, ou le BCN (nitrate basique de cuivre). Ces deux composés conviennent parfaitement en mélange. Ledit au moins un oxydant intervient généralement à un taux massique de 20 à 70 %. 30 Dans le cadre de cette première variante, les compositions pyrotechniques de l'invention renferment avantageusement : • jusqu'à moins de 10 % en masse d'au moins un complexe bimétallique de formule Ia, Ib ou II, très avantageusement de 0, 1 à 5% en masse ; • de 50 jusqu'à moins de 80 % en masse d'au moins un réducteur riche en azote ; • de 20 à 70 % en masse d'au moins un oxydant. Selon une seconde variante, au sein de compositions pyrotechniques de l'invention, les complexes bi-métalliques de formule Il interviennent à des taux élevés (d'au moins 15% en masse, avantageusement de plus de 50 % en masse, généralement entre 50 et 90 % en masse), associés à au moins un réducteur riche en azote. Ils assurent la fonction d'oxydant au sein de telles compositions. io Ledit au moins un réducteur riche en azote est dans ce contexte préférentiellement le nitrate de guanidine. Ledit au moins un réducteur riche en azote intervient généralement à un taux massique de 50 à 10 % Dans le cadre de cette seconde variante, les compositions pyrotechniques de l'invention renferment donc généralement : is • de 50 à 90 % en masse d'au moins un complexe bi-métallique de formule II ; et • de 10 à 50 % en masse d'au moins un réducteur riche en azote. L'invention a également pour objet : - des dispositifs générateurs de gaz qui comprennent une composition 20 pyrotechnique. De tels dispositifs sont per se connus. De façon caractéristique, ceux de l'invention comprennent une composition pyrotechnique de l'invention, i.e. une composition pyrotechnique qui renferme au moins un complexe de formule Ia, Ib ou II ; - des systèmes de sécurité automobile comprenant un coussin gonflable et 25 un dispositif générateur de gaz tel que ci-dessus ; i.e. des airbags avec dispositifs générateurs de gaz selon l'invention. Les différents objets de la présente invention sont illustrés par les exemples ci-après. Exemples A) préparation de complexes comportant un anion de type oxyde métallique fCo(NH3)61,[Mo0413 (1) A un mélange de 100 mg (373,8 pmol) de [Co(NH3)6]CI3 dissous dans 5 mL d'eau, on transfère sous argon une solution contenant io 219,7 mg (1124 pmol) de (NH4)2MoO4 diluée dans 10 mL d'eau. La solution initialement orange se trouble rapidement. On laisse l'ensemble sous agitation pendant deux heures, au bout desquelles on évapore partiellement le solvant sous vide. Un précipité orange se forme, qui est séparé du mélange par filtration. Le précipité est lavé avec 2 mL d'éthanol 15 (EtOH), puis séché sous argon et sous vide et on récupère 70 mg (87,8 pmol) de solide orangé (1). Rendement :47%. IR (vaseline; v en cm-1) : 3154, 1622, 883, 822, 788, 718, 662. 20 Analyses élémentaires théoriques de [Co(NH3)6I2[Mo04J3 (en %) : C (0), H (4,52), N (21,08). Analyses élémentaires expérimentales du solide isolé (en %) : C (0,23), H (4,69), N (20,76). Analyses A TD/A TG du solide isolé (T en C, perte de masse en %): 25 155 (-25), 320 (-10), 460 (-30) [CoNH3)az[W041s (2) A un mélange de 100mg de [Co(NH3)6]CI3 dissous dans 5 mL 30 d'eau, on transfère sous argon une solution de 135,6 mg (560,8 pmol) de Na2WO4 diluée dans 5 mL d'eau. La solution initialement orange se trouble rapidement. On laisse l'ensemble sous agitation pendant deux heures, au bout desquelles on évapore partiellement le solvant sous vide. Un précipité orange se forme qui est séparé du mélange par filtration. Le précipité 115 orange est lavé avec 2 mL d'EtOH, puis séché sous argon et sous vide. On récupère 65 mg (61 pmol) de solide orange (2). Rendement : 51%. IR (vaseline; v en cari-1) : 3154, 1630, 1329, 872, 796, 721. Analyses élémentaires théoriques de [Co(NH3)6J2[WO4J3 (en %) : C(0), H(3,4), N(15,8). Analyses élémentaires expérimentales du solide isolé (en %) : C(0,23), H(3,57), N(16,59). io Analyse ATD/A TG du solide isolé (T en C, perte de masse en %) : 165 (-27). [CO(NHs)af Mo0a1f NO31 (3) 15 A un mélange de 100 mg (289 pmol) de [Co(NH3)6](NO3)3 dissous dans 10 mL d'eau, on transfère sous argon une solution de 56 mg (289 pmol) de (NH4)2Mo04 diluée dans 5 mL d'eau. La solution initialement orange se trouble légèrement et l'ensemble est laissé sous agitation pendant deux heures. On évapore partiellement le solvant sous 20 vide et on récupère 82,5 mg (216 pmol) de solide orange (3). Rendement : 75%. IR (vaseline ; v en cm-1) : 3176, 1627, 1043, 931, 869, 822, 721, 665, 623. 25 Analyses élémentaires théoriques de [Co(NH3)6J[MoO4J[NO3] (en %) : C(0), H(4,72), N(25,35). Analyses élémentaires expérimentales du solide isolé (en %) : C(0,27), H(4,09), N(25,57). B) préparation de complexes comportant un anion tétranitratométallate B.1) préparation du sel soluble cobalthexamine-Barf fCo(NH3)~1(Barf)3 H20 [Co(NH3)6]CI3 + 3 NaBarf T [Co(NH3)6](Barf)3 + 3 NaCl i0 A une solution de 150 mg (169,7 mg) de NaBarf dissous dans 20 mL d'eau, on transfère sous argon une solution de 15,1 mg (56,6 pmol) de [Co(NH3)6]CI3 dissous dans 5 mL d'eau. Un précipité rose clair à l'aspect floconneux se forme immédiatement et la solution devient 15 translucide. L'ensemble est agité pendant trois heures au bout desquelles le mélange est séparé par filtration. Le précipité est lavé à trois reprises avec 20 mL d'eau, puis lorsqu'il est séché sous pression réduite pendant trois heures, ce dernier à l'origine rose clair devient violet. On récupère 103,8 mg de solide violet. 20 Rendement : 67% Analyses élémentaires théoriques de [Co(NH3)6](Barf)3 (en %) : C(41,95), H(1,97), N(3,06). Analyses élémentaires expérimentales du solide isolé (en %) : 25 C(41,24), H(1,19), N(2,78).5 B.2) préparation des sels solubles nitratométallate- PPN NO3 Ç6H5t3r - ~L FeC13 + 4 AgNO3 +[(C6H5)3P=]2NC1 CH3CNOr [Fe(NO3)4]([(C6Hs)3Pù]2N) + 4 AgC1 (PPNC1) TA A une solution de 300 mg (1,84 mmol) de FeCI3 dissous dans 3 mL de CH3CN, on transfère sous argon une solution de 1,31 g (7,78 mmol) d'AgNO3 dissous dans 3 mL de CH3CN. Un précipité blanc (AgCl) se forme immédiatement et la solution rouge devient jaune. L'ensemble est agité io pendant vingt minutes, au bout desquelles le mélange est séparé par filtration sur célite. On récupère la solution jaune, sur laquelle on transfère une solution de 1,06 g (1,84 mmol) de [C6H5)3P=]2NCI. Un précipité blanc (AgCI) se forme immédiatement et la solution devient jaune plus claire. L'ensemble est agité pendant vingt minutes, au bout desquelles le 15 mélange est séparé par filtration sur célite. On récupère la solution jaune dont on évapore totalement le solvant sous vide. Un huile jaune se forme, qui précipite dans 20 mL de pentane au bout d'une heure. Le précipité est isolée par filtration, puis séché sous vide pendant 20 trois heures. On récupère 860 mg de solide jaune. Rendement : 56% Cu(NO3)aKMH5)3P= N CH3CN CuCl2 + 4 AgNO3 + 2 [(C6H5)3P=]ZNCI 0.[CU(NO3)4]([(C6H5)3P=]2N)2 + 4 AgCI (PPNCI) TA Le composé CuCl2 hydraté est séché pendant deux jours à 120 C sous vide sur P2O5. Ce dernier à l'origine sous forme de poudre verte très fine devient marron jaune. 25 30 A une solution de 200 mg (1,48 mmol) de CuCl2 dissous dans 8 mL de CH3CN, on transfère sous argon une solution de 1,01 g (5,94 mmol) d'AgNO3 dissous dans 6 mL de CH3CN. Un précipité blanc (AgCl) se forme immédiatement et la solution à l'origine verdâtre devient bleue turquoise. L'ensemble est agité pendant vingt minutes, au bout desquelles le mélange est séparé par filtration sur célite. On récupère la solution bleue turquoise, sur laquelle on transfère une solution 1,69 g (2,96 mmol) de [(C6H5)3P=]2NCI. Un précipité blanc (AgCI) se forme immédiatement et la solution bleue turquoise devient vert très clair. L'ensemble est agité io pendant vingt minutes au bout desquelles le mélange est séparé par filtration sur célite. On récupère la solution verte claire dont on évapore totalement le solvant sous vide. Une poudre bleue turquoise se forme, qui est lavée avec 20 mL de pentane pendant une heure. Le précipité est isolé par 15 filtration puis séché sous pression réduite. On récupère 1,302 g de solide bleu turquoise. Rendement : 64% 20 ~Mn0l,141(L(çeH5)2P=13N MnC12 + 4 AgNO3 + 2 [(C6H;)3P=]2NC1~ CH3CN [Mn(NO3)4][[(C6Hs)3Pù]2N]2 + 4 AgCI (PPNC1) TA A une solution de 200 mg (1,59 mmol) de MnCl2 dissous dans 3 mL de CH3CN, on transfère sous argon une solution de 1,08 g (6,35 mmol) d'AgNO3 dissous dans 4 mL de CH3CN. Un précipité blanc 25 (AgCl) se forme immédiatement et la solution reste incolore. L'ensemble est agité pendant dix minutes, au bout desquelles le mélange est séparé par filtration sur célite. On récupère la solution incolore, sur laquelle on transfère une solution de 1,83 g (3,18 mmol) de ([(C6H5)3P=]2N)CI. Un précipité blanc (AgCl) se forme immédiatement et la solution reste 30 incolore. L'ensemble est agité pendant dix minutes, au bout desquelles le mélange est séparé par filtration sur célite. On récupère la solution incolore dont on évapore totalement le solvant sous vide. Un huile blanche se forme, qui précipité dans 20 mL de pentane au bout d'une heure. Le précipité est isolé par filtration puis séché sous vide pendant 5 trois heures. On récupère 1,09 g de solide blanc. Rendement : 49% 10 Zn NO3141(LLC6H513P= A une solution de 300 mg (2,21 mmol) de ZnCl2 dissous dans 4 mL de CH3CN, on transfère sous argon une solution de 1,50 g (8,82 mmol) d'AgNO3 dissous dans 4 mL de CH3CN. Un précipité blanc (AgCl) se forme 1s immédiatement et la solution reste incolore. L'ensemble est agité pendant dix minutes, au bout desquelles le mélange est séparé par filtration sur célite. On récupère la solution incolore, sur laquelle on transfère une solution de 2,53 g (4,41 mmol) de ([(C6H5)3P=]2N)CI. Un précipité blanc (AgCI) se forme immédiatement et la solution reste incolore. L'ensemble 20 est agité pendant dix minutes, au bout desquelles le mélange est séparé par filtration sur célite. On récupère la solution incolore dont on évapore totalement le solvant sous vide. Un huile blanche se forme, qui précipite dans 20 mL de pentane au bout d'une heure. 25 Le précipité est isolé par filtration puis séché sous vide pendant trois heures. On récupère 1,48 g de solide blanc. Rendement : 48% B.3) préparation des complexes bimétalliques par échange d'ions, Co NH3 6 Fe NO3 4b : complexe A CH3CN [Co(NH3)6](Barf)3 + 3 [Fe(NO3)4]([C6H5)3P_ ù]2N TA 30 [Ce(NH3)6][Fe(NO3)4]3 + 3 ([C6Hs)3Pù]2NBarf A une solution de 600 mg (218 pmol) de [Co(NH3)6](Barf) 3 dissous dans 10 mL de CH3CN, on transfère goutte à goutte sous argon 549, 9 mg (656 pmol) de [Fe(NO3)4]([C6H5)3P=]2N) dissous dans 10 mL de CH3CN. Un précipité marron se forme très lentement et la solution à l'origine rouge devient orange. L'ensemble est agité pendant deux heures, au bout desquelles le mélange est séparé par filtration. Le précipité jaune est lavé avec (3 x 10) mL de diéthyl éther (Et20), puis séché sous vide à 85 C pendant trois heures. io On récupère 81,5 mg de solide marron. Rendement : 35% Analyse par ATD/ATG effectué sur le solide isolé (T en C, perte 15 de masse en %) : 233 (-83) fCo(NH3)~1~[Cu(NO3)4: complexe C 2 [Co(NH3)6](Barf)3 + 3 [Cu(NO3)4]([(C6H5)3Pù]2N)2 CH3CN TA + 6 ([(C6H5)3P=]2N)(Barf) A une solution de 1,5 g (546 pmol) de [Co(NH3)6](Barf)3 dissous dans 15 mL de CH3CN, on transfère sous argon 1,13 g (819 pmol) de 20 [Cu(NO3)4]([(C6H5)3P=]2N)2 dissous dans 10 mL de CH3CN. Un précipité rose se forme immédiatement et la solution à l'origine rougeâtre devient bleue claire. L'ensemble est agité pendant deux heures, au bout desquelles le mélange est séparé par filtration. Le précipité rose est lavé avec (4 x 20) mL d'Et20, puis séché sous 25 vide à 85 C pendant trois heures. On récupère 162,3 mg de solide rose. Rendement : 23 % 30 Analyse par ATD/ATG effectué sur le solide isolé (T en C, perte demasse en %) : 230 (-75). [Co(NH3)6]2[CU(NO3)4]3 fco(NH~621Mn(N%)4j : complexe B CH3CN 2 [Co(NH3)6](Barf)3 + 3 [Mn(NO3)4][[(C6H5)3Pù]2N]2 TA [Co(NH3)6]2[Mn(NC3)4]3 + 6 ([C6H5)3P=]2NBarf A une solution de 1,29 g (471 pmol) de [Co(NH3)6](Barf)3 dissous dans 15 mL de CH3CN, on transfère goutte à goutte sous argon 973 mg (706 pmol) de [Mn(NO3)4]([(C6H5)3P=]2N) 2 dissous dans 15 mL de CH3CN. Un précipité rose vif se forme très lentement et la solution à l'origine rouge devient rose pâle. L'ensemble est agité pendant deux heures, au bout desquelles le mélange est séparé par filtration. Le précipité rose est lavé avec (3 x 20) mL d'Et20, puis séché sous io vide à 85 C pendant trois heures. On récupère 122,4 mg de solide rose foncé. Rendement : 21% 15 Analyse par ATD/ATG effectué sur le solide isolé (T en C, perte de masse en %) : 220 (-60). [Co(N H3)6,]3f Zn(NOs)a13 1 CH3CN ~T ~~ 2 [CO(NH3)6](Barf)3 + 3 [Zn(NO3)4][[(C6H5)3P]2N]2 TA [CO(~.H3)6]2[Znll`03)4]3 + 6 ([C6H5)3P=]2NBarf 20 A une solution de 1,5 g (546 pmol) de [Co(NH3)6](Barf)3 dissous dans 15 mL de CH3CN, on transfère goutte à goutte sous argon 1,13 g (819 pmol) de [Zn(NO3)4]([(C6H5)3P=]2N) 2 dissous dans 15 mL de CH3CN. Un précipité rose vif se forme très lentement et la solution à l'origine 25 rouge devient violette pâle. L'ensemble est agité pendant deux heures, au bout desquelles le mélange est séparé par filtration. Le précipité rose est lavé avec (3*20) mL d'Et20, puis séché sous vide à 85 C pendant trois heures. 15 On récupère 133,4 mg de solide rose. Rendement : 20% Analyse par ATD/ATG effectué sur le solide isolé (T en C, perte de masse en %) : 230 (-65). C) Propriété desdits complexes lo • Les propriétés des complexes préparés sont reportées dans le tableau 1 ci-après. Elles peuvent être comparées à celles indiquées pour le complexe de l'art antérieur HACN de formule [Co(NH3)6][(NO3)3]. Tableau 1 Formule MM OB (%) AHf Température stoechio oxydes* (kcal/mol) de décom-position ( C) [Co(NH3)6][(NO3)3] 347.13 -6.91 -310 226 1/2 Co2O3 [Co(NH3)6]2[MoO4]3 802.05 -35.91 -1120.34 220 Co203r 3 M0O3 [Co(NH3)6]2[WO4]3 1065.78 -27.02 -1181.87 165 3 WO3, CO2O3 [Co(NH3)6][MoO4][NO3] 383.06 -33.42 -476.78 196 Co203, M0O3 [Co(NH3)6]2[Mn(NO3)4]3 1231.11 11.7 -874.93 220 (B) Co2O3, 3 MnO2 [Co(NH3)6]2[Zn(NO3)4]3 1262.43 15.21 -827.44 230 Co2O3, 3 ZnO [Co(NH3)6][Fe(NO3)4]3 1072.72 31.32 -786.54 180 (A) 1/2 Co2O3, 3/2 Fe2O3 [Co(NH3)6]2[Cu(NO3)4]3 1256.93 15.28 -687.67 230 (C) Co2O3, 3 CuO MM = masse moléculaire OB = balance en oxygène *Les chiffres indiqués sont comparables. Ils ont été calculés dans l'hypothèse où l'oxyde formé est celui dont la formule a été précisée. 5 AHf = enthalpie de formation. • Des compositions pyrotechniques ont été préparées avec les complexes A, B et C ci-dessus. La composition massique de chacune de ces compositions pyrotechniques est indiquée dans le tableau 2 ci-après. 10 On a par ailleurs indiqué, pour chacune desdites compositions, la valeur calculée des trois paramètres ci-après rendement gazeux, température de flamme et taux de particules. Tableau 2 Composition Rendement gazeux Température Taux de particules (% en masse) (mol/kg) de flamme (K) (%) A 5% 42.09 1999 7.5 PSAN 60.7% DABTZ 34.3% A 5% 40.7 2058 5.3 PSAN 39.3% NG 55.7% A 5% 42.8 1868 4.1 PSAN 27.1% NG 67.9% B 5% 42.16 1999 7.66 PSAN 61.66% DABTZ 33.34% B 72 % 32 2235 23 NG 28% C 5 % 29.74 1965 26 BCN 44.5 % NG 50.5 % C 5 % 40 2124 5.82 PSAN 45 % NG 50% PSAN = nitrate d'ammonium avec stabilisant de phase DABTZ = diammonium bitétrazole NG = nitrate de guanidine 15 BCN = nitrate basique de cuivre A la considération de ces chiffres, l'intérêt des complexes de l'invention (dans des compositions pyrotechniques génératrices de gaz 5 pour airbag) est évident
|
La présente invention a pour objet :- des complexes bi-métalliques riches en oxygène répondant à l'une ou l'autre des formules ci-après:● [CoL6]2[MO4]3 (Ia)● [CoL6][MO4][NO3] (Ib)● [COL6]n[M'(NO3)4]3 (II)- la préparation desdits complexes;- des compositions pyrotechniques les renfermant;- les dispositifs générateurs de gaz comprenant de telles compositions; et- les systèmes de sécurité automobile comprenant de tels dispositif.
|
Revendications - 1. Complexe bi-métallique riche en oxygène répondant à l'une ou 5 l'autre des formules la, lb, et II ci-après : • [CoL6]2[M04]3 (Ia) dans laquelle L est un ligand neutre fortement azoté, les 6 L de la formule la étant identiques ou au moins deux d'entre eux différents ; M est un métal choisi parmi Mo et W, les 3M de la formule la io étant identiques ou au moins deux d'entre eux différents ; • [CoL6][M04][NO3] (lb) dans laquelle L et M sont tels que définis cidessus en référence à la formule la ; • [COL6]n[M'(NO3)4]3 (II) is dans laquelle L est tel que défini ci-dessus en référence à la formule Ia, M' est un métal choisi parmi les éléments de transition de la première ligne de la classification périodique ci-après : Mn, Fe, Co, Ni, Cu, Zn ; les 3M' étant identiques ou au moins deux d'entre deux différents ; n= 1 ou 2, en référence à l'équilibre des charges, selon l'état 20 d'oxydation maximal de(s) M'. 2. Complexe selon la 1, de formule Ia, lb ou II, dans laquelle le(s) ligands) L est(sont) choisi(s) parmi NH3, N2H4, les tétrazoles, les aminotétrazoles, les furazanes et les furoxanes ; dans 25 laquelle le ligand L est avantageusement NH3. 3. Complexe selon la 1 ou 2, de formule II dans laquelle le(s) M' est(sont) choisi(s) parmi Mn, Zn, Fe et Cu. 30 4. Complexe selon la 1, choisi parmi ceux de formule : • [CO(NH3)6]2[M004]3 • [Co(NH3)6]2[W04]3 • [Co(NH3)6][Mo04][NO3] 35 • [CO(NH3)6]2[Mn(NO3)4]3• [Co(NH3)6]2[Zn(NO3)4]3 • [Co(NH3)6][Fe(NO3)4]3 • [Co(NH3)6]2[CU(NO3)4]3 5. Procédé d'obtention d'un complexe loi-métallique riche en oxygène selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comprend un échange d'ions entre au moins un sel de CoL6 et au moins un réactif convenable renfermant ledit métal M ou M' ; lesdits sel(s) et réactif(s) étant mis en solution. l0 6. Procédé selon la 5, caractérisé en ce que, pour l'obtention d'un complexe de formule la ou Ib, il consiste essentiellement en l'échange d'ions, mis en oeuvre en solution aqueuse, entre au moins un sel de formule CoL6X3 dans laquelle L est tel que défini à l'une des 15 1 ou 2 et X représente un anion inorganique échangeable notamment choisi parmi les anions type halogène, nitrate et sulfate et au moins un réactif convenable de formule C2M04 dans laquelle M est tel que défini à la 1 et C représente Na ou NH4. 20 7. Procédé selon la 5, caractérisé en ce que, pour l'obtention d'un complexe de formule II, il comprend, mis en oeuvre en milieu organique anhydre a) à partir d'au moins un sel de formule CoL6X3, dans laquelle L est tel que défini à l'une des 1 ou 2 et X représente un anion 25 inorganique échangeable notamment choisi parmi les anions type halogène, nitrate et sulfate, la préparation d'au moins un sel de CoL6 soluble en solvant organique ; b) la préparation d'au moins un sel de tétranitratométallate, soluble en solvant organique, renfermant le métal M', et 30 c) un échange d'ions, mis en oeuvre en solvant organique, entre ledit au moins un sel de CoL6 et ledit au moins un sel de tétranitratométallate. 8. Procédé selon la 7, caractérisé en ce que ledit au moins un sel de CoL6 soluble en solvant organique est obtenu par échange 35 d'anions entre l'(les) anion(s) X et au moins un anion choisi parmi : 23^ PF6 , I , M0042 , PO43 CO32 , CIO4 ^ les borates, notamment les tétraarylborates, ^ les pyrazolyl-borates de formule RBHXpzx. dans laquelle pz = ou un dérivé du pyrazole, tel R = H, Me, Et, Bu, Ph x = 0, 1, 2 x' = 3, 2, 1 avec x + x' = 3, ^ les imidazolyl-borates de formule BHyimy. dans laquelle im = ùN y = 0, 1, 2 y' = 2, 3, 4 avec y + y' = 4. 9. Procédé selon la 7 ou 8, caractérisé en ce que le cation dudit au moins un sel de tétranitratométallate est choisi parmi : ^ [(C6H5)3P =]2N]+(PPN) ^ les ammoniums tels que NH4, ou les alkylammoniums tels 20 que NEt4+, NBu4+ ^ les alcalins tels que Li+, Na+, K+, Cs+ ^ les alcalino-terreux tels que Mg2+, Cal+, Ba2+ ^ les cations métalliques tels que Ag+, AI3+ 25 10. Procédé selon l'une quelconque des 7 à 9, caractérisé en ce que ledit échange d'ions c) est mis en oeuvre dans I'acétonitrile. 11. Composition pyrotechnique, caractérisée en ce qu'elle renferme 30 au moins un complexe loi-métallique riche en oxygène de formule Ia, Ib ou II selon l'une quelconque des 1 à 4.15 12. Composition pyrotechnique selon la 11, caractérisée en ce qu'elle renferme conjointement au moins un composé riche en azote, notamment choisi parmi les composés de type tétrazole, guanidine, sels d'amonium. 13. Composition pyrotechnique selon la 12, caractérisé en ce que ledit au moins un composé riche en azote est choisi parmi le nitrate d'ammonium, un sel d'ammonium du bitétrazole et le nitrate de guanidine. 10 14. Composition pyrotechnique selon l'une quelconque des 11 à 13, caractérisée en ce qu'elle renferme, moins de 15 % en masse, avantageusement moins de 10 % en masse, d'au moins un complexe bi-métallique riche en oxygène de formule Ia, Ib ou II, au 15 moins un réducteur riche en azote et au moins un oxydant. 15. Composition pyrotechnique selon l'une quelconque des 11 à 13, caractérisée en ce qu'elle renferme, au moins 15 % en masse, avantageusement plus de 50 % en masse, d'au moins un 20 complexe bi-métallique riche en oxygène de formule II, et au moins un réducteur riche en azote. 16. Dispositif générateur de gaz comprenant une composition pyrotechnique, caractérisé en ce que ladite composition pyrotechnique est 25 une composition selon l'une quelconque des 11 à 15. 17. Système de sécurité automobile comprenant un coussin gonflable et un dispositif générateur de gaz, caractérisé en ce que ledit dispositif générateur de gaz est un dispositif selon la 16.5
|
C,B
|
C01,B60,C06
|
C01G,B60R,C06B,C06D
|
C01G 51,B60R 21,C06B 31,C06B 43,C06D 5
|
C01G 51/12,B60R 21/264,C06B 31/00,C06B 43/00,C06D 5/06
|
FR2889924
|
A1
|
PIETEMENT DEMONTABLE POUR LE SUPPORT DE PLATEAU
| 20,070,302 |
La présente invention est relative à un . Elle trouvera notamment son application chez les fabricants de mobilier ou dans les menuiseries pour la conception de tables et d'objets similaires telles que des étagères ou des estrades, servant de support aux objets ou aux personnes. Il est connu de l'art antérieur des piètements monoblocs indémontables constitués par au moins un pied. Dans le cas d'un piètement constitué par un pied celui-ci doit alors posséder deux surfaces d'appui importantes à ses extrémités supérieure et inférieure, respectivement en contact avec le plateau de table et le sol, afin d'assurer une stabilité convenable des éléments constituant la table et d'éviter la chute des objets posés sur celle-ci. Le corps du piètement doit de plus être suffisamment dimensionné de façon à former un ensemble rigide avec ses extrémités supérieure et inférieure. De même pour les piètements à plusieurs pieds, ceux-ci doivent être suffisamment excentrés afin d'assurer une bonne stabilité verticale de l'ensemble. Ces produits apparaissent alors encombrant et difficiles à manipuler et/ou à conditionner lors de leur commercialisation. D'autres piètements démontables ont été développés afin de faciliter leur conditionnement et leur manipulation. Ceux-ci sont généralement vendus en kit. Le montage du piètement est réalisé au moyen d'outils, ce qui nécessite un équipement minimal pour l'utilisateur. Au bout de plusieurs montages et démontages du piètement pour le déplacer ou le déménager, les points de fixation des différents éléments du piètement s'usent et se détériorent prématurément. La fixation des éléments entre eux est donc fragilisée, ce qui engendre des défauts de rigidité et de stabilité. L'Homme de l'Art a de ce fait conçu des piètements démontables vendus en kit et qui peuvent être assemblés manuellement sans outillage. Pour cela, les pieds constituant le piètement disposent de rainures et/ou VITUX1-FR1 TEXTE DEPOSE DR/AF - 2 - d'encoches de sorte qu'ils s'enclenchent mutuellement les uns dans les autres et forment un ensemble monobloc et rigide. Ces rainures et/ou encoches sont réalisées dans le sens vertical et nécessitent un jeu fonctionnel de montage, ce qui génère des degrés de liberté lorsque les pieds sont emboîtés mutuellement. Les pieds peuvent de ce fait pivoter entre-eux, ce qui réduit la rigidité du piètement. Le plateau disposé sur le piètement tend donc à ballotter au cours de son utilisation, ce qui est désagréable et peu sécurisant pour l'utilisateur. De plus, les jeux fonctionnels de montage ont tendance à s'accentuer avec le temps du fait de l'usure engendrée par les frottements des pièces dû au ballottage, ce qui amplifie les défauts de stabilité. L'objet de la présente invention vise à remédier à ces inconvénients et l'un des buts principaux est de concevoir un piètement démontable, constitué d'éléments assemblés manuellement sans outillage de sorte à former un ensemble monobloc dont tous les degrés de liberté entre les pièces qui le composent sont supprimés. La rigidité est ainsi renforcée et le plateau, en appui sur les extrémités supérieures du piètement, est convenablement stabilisé, réduisant ainsi les risques de chute des objets ou des personnes positionnés sur celui-ci. A cet effet et conformément à l'invention, il est proposé un piètement démontable pour support de plateau, utilisable notamment pour la conception de mobilier tel que des tables ou similaires, comprenant au moins trois pieds, chaque pied étant constitué d'une extrémité supérieure destinée à supporter le plateau, d'une extrémité inférieure destinée à venir en contact avec la surface de soutènement, et de deux flancs dont l'un dispose d'une rainure transversale et débouchant vers le haut, et l'autre d'une encoche transversale, la rainure d'un premier pied étant destinée à recevoir l'encoche d'un second pied adjacent de sorte que les pieds s'enclenchent mutuellement et successivement les uns dans les autres en laissant apparaître des degrés de liberté du fait de l'exigence de VITUX1-FR-1 TEXTE DEPOSE DR/AF - 3 - jeux fonctionnels nécessaires pour l'assemblage desdits pieds, ledit piètement est remarquable en ce qu'il comporte des moyens amovibles pour immobiliser les pieds les uns par rapport aux autres en supprimant tous les degrés de liberté résultant desdits jeux fonctionnels, ces moyens étant mis en place sans outil. D'autres avantages et caractéristiques de la présente invention apparaîtront au cours de la description suivante qui s'appuie sur les figures annexées, parmi lesquelles: - La figure 1 représente une vue de dessus de piètement réalisé avec trois pieds, sur laquelle on distingue les moyens amovibles qui permettent de supprimer les rotations entre les pieds dans un plan horizontal. - Les figures 2 et 3 représentent respectivement une vue de dessus et une vue à plat d'une conception particulière des moyens amovibles. - La figure 4 est une vue de face d'un exemple de pied utilisé pour la conception du piètement, et présente les formes utiles sur le pied qui se combinent avec les moyens amovibles. - La figure 5 représente un mobilier démonté qui utilise le piétement et qui est rangé sur un socle. - Les figures 6 et 7 représentent différentes vues du socle de rangement du mobilier démonté. En se référant aux figures 1 et 4, le piètement 1 se compose d'au moins trois pieds 2. Ces pieds 2 auront, dans un mode préférentiel et non limitatif, une forme parallélépipédique, de faible épaisseur, et cette forme sera préférentiellement similaire pour l'ensemble des pieds constituant ledit piètement. les pieds seront dans un mode préférentiel de conception identique, et réalisés dans des panneaux plans de sorte que l'assemblage du piètement soit à la portée de tout utilisateur. Cela a également pour intérêt de faciliter le conditionnement du produit au moment de sa commercialisation. L'extrémité supérieure 3 et l'extrémité inférieure 4 du pied 2, représentées sur la figure 4, sont respectivement en contact avec le plateau à supporter 5, VITUX1-FR-1 TEXTE DEPOSE DR/AF tels qu'un plan de table ou un plancher, et avec la surface de soutènement 6, tels que le sol ferme ou le plancher d'une maison. Les extrémités supérieure 3 et inférieure 4 du pied 2 sont décalées l'une de l'autre dans un plan vertical (O,x,y). L'effort transmis du plateau 5 sur la surface de soutènement 6, via le corps du pied 2, présente alors une flèche dont la direction, située dans le plan vertical (O,x,y), est directement proportionnelle à l'inclinaison dudit pied et correspond au décalage entre les deux extrémités 3 et 4. Ainsi, plus les deux extrémités seront décalées l'une de l'autre, plus la flèche sera inclinée, et inversement. L'Homme de l'Art comprendra que l'inclinaison des pieds permet d'accroître la résistance aux efforts, dans le plan (O,x,z), auxquels ils sont soumis, et offre de ce fait une meilleur stabilité au piètement 1 constitué desdits pieds 2. Les pieds 2 disposent de deux flancs 7 et 8. Du fait de l'inclinaison du pied 2, il apparaît un flanc supérieur 7 et un flanc inférieur 8. Le premier flanc 7 est muni d'une rainure 9 débouchant verticalement vers le haut. Cette rainure 9 est réalisée dans le sens transversal du pied 2 et est inclinée d'un angle "a", représenté sur la figure 1. Cet angle "a" est directement proportionnel au nombre de pieds dont dispose le piètement. Le second flanc 8 est muni d'une encoche 10 transversale. On entend par transversale le fait qu'elle soit réalisée dans toute l'épaisseur du pied, de sorte que l'encoche 10 d'un premier pied se positionne en appui dans la rainure 9 d'un second pied adjacent. A cet effet et afin de permettre l'assemblage des pieds manuellement, il est nécessaire que la largeur de la rainure 9 sur le pied 2 soit de dimension légèrement supérieure à l'épaisseur transversale du pied adjacent, au niveau de son encoche, de sorte que l'encoche 10 d'un premier pied puisse pénétrer et se positionner en appui dans la rainure d'un second pied adjacent sans que VITUXI-FR-1 TEXTE DEPOSE DR/AF - 5 l'utilisateur soit obligé d'exercer d'effort particulier pour assembler ces éléments. Il existe alors des jeux fonctionnels au niveau des liaisons entre les encoches 10 et les rainures 9. Ces jeux fonctionnels génèrent par conséquent des degrés de liberté entre les pieds assemblés mutuellement et successivement. Dans un mode préférentiel et non limitatif, l'encoche 10 consiste en une rainure débouchant 10a verticalement vers le bas. Cette rainure 10a est réalisée dans le sens transversal du pied 2 et est inclinée inversement à la première rainure 9, et du même angle "a". L'Homme de l'art peut distinguer, en associant Les figures 1 et 4, que le piètement s'obtient en enclenchant mutuellement et successivement la rainure inférieure 10 d'un premier pied dans la rainure supérieure 9 d'un second pied adjacent. Le piètement 1 conforme à l'invention, comporte des moyens amovibles 11 représentés sur les figures 1 à 3. ces moyens amovibles 11 immobilisent les pieds 2 les uns par rapport aux autres en supprimant tous les degrés de liberté qui existent entre lesdits pieds assemblés mutuellement et successivement, lesdits degrés de liberté étant dus aux jeux fonctionnels qui sont nécessaires pour le montage des éléments sans contrainte particulière pour l'utilisateur. Ces moyens amovibles 11 sont remarquables en ce que leur mise en place s'effectue manuellement, sans utilisation d'outil. Les moyens amovibles 11 sont mis en oeuvre dans un mode préférentiel et non limitatif par une clef d'assemblage lla, représentée sur les figures 1 à 3. Ladite clef d'assemblage lla est remarquable en ce qu'elle s'imbrique dans les pieds 2 en coulissant verticalement depuis le haut et supprime tout d'abord les déplacements verticaux desdits pieds, assurant ainsi aux rainures 9 et aux encoches 10 de rester correctement enclenchées les unes dans les autres. La clef d'assemblage lla supprime ensuite tout mouvement de rotation des pieds entre eux, enclenchés VITUXI-FR-1 TEXTE DEPOSE DR/AF -6 mutuellement, dans le plan (0, x, z) représenté sur la figure 1. En effet, la clef d'assemblage lia est montée en liaison glissière par rapport aux pieds 2, suivant l'axe vertical. Cette liaison glissière s'obtient par la combinaison des rainures 12 qui s'imbriquent verticalement depuis le haut dans l'épaisseur transversale de chaque pied 2. Ainsi, la clef d'assemblage lla immobilise les pieds dans toutes les dimensions et permet d'obtenir un ensemble monobloc remarquablement rigide et stable qui constitue le piètement 1 conforme à l'invention. Dans un mode préférentiel et non limitatif, la clef d'assemblage lla est constituée d'une forme plane et rigide qui a pour intérêt de limiter son encombrement, et de faciliter sa manipulation lors du montage des éléments constituant le piètement. La clef d'assemblage est dotée de rainures 12 disposées dans le sens vertical et débouchant sur la périphérie 13. Ces rainures 12 ont une largeur ajustée, voire légèrement supérieure, à l'épaisseur transversale "e" des pieds 2, de sorte que, lorsque la clef est emboîtée verticalement depuis le haut, lesdits pieds pénètrent précisément dans lesdites rainures 12 sans engendrer de jeu de montage. Le nombre de rainures 12 présentes sur la clef d'assemblage lla correspond au nombre de pieds 2 dont dispose le piètement. Lesdites rainures sont réparties uniformément autour d'un axe vertical 14 et leur disposition dans un plan horizontal, telle que représentée sur les figure 1 et 2, est similaire à celle des pieds 2 lorsque ceux-ci sont enclenchés mutuellement et successivement pour former ledit piètement conforme à l'invention. L'Homme de l'art comprendra à partir de la figure 1 que la position et l'inclinaison des rainures, vues dans un plan horizontal, sont similaires à celles des pieds lorsqu'ils sont assemblés. Une autre caractéristique de la présente invention consiste à réaliser un méplat 15 sur les rainures inférieures l0a des pieds 2. L'enclenchement mutuel et VITUX1-FR-1 TEXTE DEPOSE DR/AF - 7 - successif des pieds 2 nécessite de forcer légèrement sur ces derniers lorsqu'il convient de les rejoindre et les raccorder pour former et consolider le piètement. Ledit méplat 15 est remarquable en ce qu'il facilite l'enclenchement mutuel de la rainure l0a dans la rainure 9 d'un second pied adjacent. Les pieds sont ainsi manipulés plus aisément par l'utilisateur au cours de leur assemblage mutuel, ce qui a pour avantage d'éviter leur dégradation prématurée, en particulier lorsque les piétements sont manipulés régulièrement pour des applications dans des lieux divers. Un mode préférentiel et non limitatif de conception du piètement, objet de la présente invention est représenté sur les différentes figures annexées. Le piètement 1 se compose de trois pieds 2, identiques, de formes générales parallélépipédiques. Le flanc inférieur 8 dispose de deux formes incurvées qui permettent, selon leurs dimensions, de faire varier la position de la rainure 10a par rapport à la rainure 9. Cette position entre les deux rainures dépend directement du nombre de pieds 2. L'assemblage des pieds présente alors, en vue de dessus, une base dont la forme générale est celle d'un triangle équilatéral. La clefs d'assemblage lla, dans le cas du piètement 1 constitué de trois pieds 2, aura dans un mode préférentiel et non limitatif la forme d'un disque de faible épaisseur, tel que présenté sur les figures 2 et 3. Le disque dispose de trois rainures 12 réparties uniformément dans le plan radial, et débouchant sur la périphérie 13. Un mode particulièrement avantageux consiste à réaliser un méplat 16 sur le flanc supérieur 7 des pieds 2. La profondeur de ce méplat 16 sera adaptée à la profondeur des rainures 12 sur la clef d'assemblage lla. Ainsi, lorsque la clef d'assemblage s'emboîte dans les trois pieds 2, la surface inférieure 17 de la clef d'assemblage lla et le fond 18 des rainures 12 épousent remarquablement les formes du méplat 16 sur chaque pieds. Cette combinaison des formes permet aux différentes pièces de s'associer parfaitement sans jeu de montage, et VITUX1-FR-1 TEXTE DEPOSE DR/AF d'accroître la rigidité et la stabilité de l'ensemble monobloc ainsi constitué. On pourra avantageusement choisir une épaisseur pour la clef d'assemblage lia comprise, de préférence, entre une épaisseur minimale égale à un trentième de la hauteur du piètement 1, et une épaisseur maximale égale à la hauteur du méplat 16 réalisé sur le flanc supérieur 7 des pieds 2. Une épaisseur de la clef lia tendant vers l'épaisseur maximale précisée ciavant facilite le positionnement de la clef lia dans l'épaisseur transversale des pieds 2 lors de l'assemblage des pièces du piètement 1. Une caractéristique particulièrement avantageuse de la présente invention consiste à ajourer la clef d'assemblage lla en son centre. L'utilisateur peut ainsi manipuler la clef d'assemblage plus aisément lorsqu'il convient de l'emboîter dans les pieds 2 pour consolider l'ensemble. Dans un mode préférentiel et non limitatif, la clef d'assemblage 11a, présentée sur la figure 2, est munie d'un orifice 19 de forme circulaire, positionné en son centre. D'autres formes peuvent être envisagées, et L'Homme du Métier pourra concevoir une clef d'assemblage de forme triangulaire pour le piètement composé de trois pieds, et dont l'orifice central aura également une forme triangulaire. Un autre mode de conception du piètement 1 sera mis en oeuvre et composé de quatre pieds. Les quatre pieds sont identiques et leur enclenchement mutuel et successif forme dans un plan horizontal une base carrée. Pour cela la clef d'assemblage lla aura dans un mode préférentiel une forme carrée et disposera, dans ce cas, de quatre rainures 12 uniformément réparties qui s'emboîtent dans lesdits pieds 2. Un autre mode de réalisation du piètement objet de la présente invention met en oeuvre des pieds de longueurs différentes permettant de positionner à des hauteurs différentes les extrémités supérieures desdits pieds sur lesquels repose le plateau 5. Dans ce cas, le plateau 5 en appui sur les extrémités supérieures 3 des pieds 2, se VITUX1-FR-1 SUITE NOTIF DR/AF - 9 - composera dans un mode préférentiel de plusieurs plans horizontaux solidaires. Cette mise en oeuvre sera en particulier envisagée pour la conception d'étagères. Un mode particulier d'utilisation, conformément à la présente invention consiste à associer plusieurs piètements 1 dans l'intérêt de concevoir des estrades. Les piètements 1 sont positionnés, de préférence, uniformément de sorte à répartir les efforts sur l'ensemble de la surface du plancher qui est soutenu, et ainsi offrir une très bonne stabilité à l'estrade. Le nombre de piètement 1 à employer dépend de la surface du plancher d'estrade et de la charge qu'elle est destinée à recevoir. Dans ce mode d'utilisation où le piètement 1, objet de la présente invention, sert à la constitution d'estrades, on pourra éventuellement prévoir des moyens d'assemblage à l'extrémité basse 20 de chaque pied 2 des piètements 1. Ces moyens d'assemblage, non représentés sur les figures annexées, permettront de fixer, entre-elles, les extrémités basses 20 de deux pieds 2 appartenant à deux piètements attenants; on stabilise ainsi, entre-eux, la totalité des piétements constituant l'estrade. Les moyens d'assemblage pourront être constitués, par exemple, par une tige ou une goupille particulière en forme de U dont on insert les deux extrémités dans des orifices 21 disposés aux extrémités basses 20 des deux pieds 2 attenants, appartenant eux-même à deux piétements attenants. Le piètement 1 objet de la présente invention trouvera son application dans les menuiseries et chez les fabricants de mobilier pour la conception de support de plateau tels que les plateaux de table, les étagères, et l'homme du métier pourra également étendre ses fonctions pour la conception d'estrade, en utilisant plusieurs piètements pris en combinaison pour supporter au moins un plancher. On pourra également envisager l'utilisation du piètement 1 objet de la présente invention par les fabricants de jouets, par exemple pour la réalisation d'accessoires de mobilier qui accompagnent les poupées ou VITUX1-FR-1 TEXTE DEPOSE DR/AF - 10 - figurines, ou encore pour la réalisation de jeux éducatifs de construction ou le maquettisme. Le piètement 1 pourra être conçu dans tout type de matériaux tels que le bois, le métal ou des matières composites. L'Homme du métier pourra éventuellement envisager de combiner plusieurs matériaux pour concevoir, conformément à l'invention, les pièces constituant ledit piètement. La présente invention concerne également un mobilier 22 de type table ou bureau, monté en kit, ledit mobilier se compose du piètement 1 tel que décrit précédemment, et d'un plateau 5. Il trouvera tout particulièrement son utilisation dans les habitations de petite surface où l'espace de vie est sensiblement réduit et nécessite de pouvoir être transformé très rapidement, sans difficulté particulière; le mobilier 22 sera particulièrement avantageux, par exemple, pour transformer l'espace salon en espace salle à manger ou inversement. Le plateau 5 sera de préférence de forme carrée, rectangulaire, circulaire ou triangulaire, et pourra être réalisé dans tout type de matériau tel que le bois, le verre ou un matériau composite. Le plateau 5 présente éventuellement sur sa face inférieure 23, représentée sur la figure 4, des moyens de positionnement des extrémités supérieures 3 des pieds 2 du piètement 1 sur lesquelles ladite face inférieure 23 est en appui; ces moyens de positionnement, non représentés sur les figures, permettront de renforcer la stabilité du plateau 5 positionné sur le piètement 1. Ces moyens de positionnement pourront être par exemple des petites entailles réalisées sur la face inférieure du plateau, ou encore des taquets disposés sous le plateau 5; leur nombre correspondra de préférence au nombre de pieds 2 dont dispose le piètement 1. A ce sujet le piètement utilisé pour le mobilier sera constitué dans un mode préférentiel et non limitatif de trois ou quatre pieds 2. Le mobilier 22 objet de l'invention est avantageusement livré en kit, et ne nécessite aucun VITUX1-FR-1 TEXTE DEPOSE DR/AF - 11 - outillage pour l'assemblage des éléments du piètement 1 et du plateau 5. Le mobilier est remarquable en ce qu'il comprend un socle 24 support de rangement de l'ensemble des éléments constituant le piètement 1, à savoir les pieds 2 et la clef d'assemblage lla, et de rangement du plateau 5; ce socle 24 support de rangement, dont un exemple particulier est représenté sur les figures 5 à 7, présente l'avantage de pouvoir ranger et disposer les pieds 2 et le plateau 5 du mobilier 22 dans une position verticale telle que représentée sur la figure 5; et la clef d'assemblage lla dans une position horizontale logée dans ledit socle 24; les éléments du mobilier 22 sont ainsi rangés dans un espace restreint dont l'épaisseur est légèrement supérieure, voire égale, à la somme des épaisseurs des pieds 2 et du plateau 5. Ce socle 24 support de rangement présente l'avantage de ne nécessiter aucun moyen de fixation pour le maintien des éléments du mobilier 22, et donc de pouvoir installer ou démonter très rapidement la table. Le socle 24 support de rangement permet de maintenir dans une position verticale les pieds 2 et le plateau 5, sans aucun moyen de fixation complémentaire. Pour cela, le socle 22 support dispose de moyens de positionnement qui épousent et maintiennent remarquablement la forme des pieds 2 et celle du plateau 5, la clef d'assemblage lla est quant à elle, logée dans une position horizontale à l'intérieur de l'embase du socle 24. Les figures 5 à 7 représentent un mode préférentiel et non limitatif de réalisation du socle 24 support de rangement pour le cas particulier d'un mobilier 22 de type table constitué d'un piètement 1 à quatre pieds 2 et d'une clef d'assemblage lla de forme circulaire, et d'un plateau 5 de forme également circulaire. Le socle 24, dont un mode particulier de réalisation est représenté sur la figure 7, est par exemple constitué de deux supports 25 et 26 en V , et de un support 27 circulaire. Les deux supports 25 et 26 en V permettent le positionnement et le maintien des extrémités 20 en V VITUXI-FR-1 TEXTE DEPOSE DR/AF - 12 - de chaque pieds 2 tels que représentés sur la figure 5. Chaque support 25 ou 26 en V reçoit avantageusement deux pieds 2 qui se positionnent symétriquement sur le socle 24 afin de garantir un bon équilibre des pieds 2 rangés et une parfaite stabilité sur le socle 24. Le support 27 circulaire permet le positionnement et le maintien du plateau 5, qui est de forme circulaire; la forme circulaire du support 27 est de dimension correspondant au diamètre du plateau 5, garantissant ainsi un parfait positionnement de l'élément sur le socle 24. Les éléments du mobilier 22 s'équilibrent donc naturellement lorsqu'ils sont positionnés sur le socle 24, ce qui présente l'avantage de pouvoir utiliser un socle 24 de petite dimension et de faible masse. Le socle 24 pourra, dans un autre mode de réalisation de la table, présenter un support 27 en V ou une forme plane pour le positionnement et le maintien du plateau 5 ayant, dans ce cas, une forme carrée ou rectangulaire. De même, le socle 24 pourra disposer d'un seul support 25 ou 26 en V pour le positionnement et le maintien de tous les pieds 2 de la table; les pieds 2 seront alors positionnés en alternance pour garantir un parfait équilibre des éléments du mobilier 22 rangés sur le socle 24. Selon un autre mode de réalisation, le socle 24 pourra présenter, par exemple, une forme parallélépipédique dont la largeur est légèrement supérieure à la somme des épaisseurs des pieds 2 et du plateau 5. La hauteur et la longueur du socle sont déterminées pour garantir une parfaite stabilité dudit socle 24 et également de tous les éléments qui sont positionnés sur celui-ci. Pour ce mode de réalisation, les formes en V et/ou circulaires des supports 25, 26, et 27 seront alors directement réalisées dans la matière du socle 24 dont l'épaisseur est dimensionnée pour favoriser un excellent maintien des pieds 2, de la clef d'assemblage lla et du plateau 5. Le socle comprend dans un mode préférentiel et non limitatif un logement 28 réalisé au niveau de son VITUX1-FR-1 TEXTE DEPOSE DR/AF - 13 -embase 29 tel que représenté sur la figure 6. Le logement 28 est de dimension supérieure au diamètre et à l'épaisseur de la clef d'assemblage lla et permet ainsi de recevoir ladite clef lla qui est stockée à l'intérieur du socle 24 dans une position horizontale lorsque les éléments du mobilier 22 sont démontés et positionnés sur ledit socle 24. Le socle 24 sera, dans un mode préférentiel, réalisé dans le même matériau que celui utilisé pour fabriquer l'ensemble des pièces du mobilier 22. On pourra cependant envisager de concevoir le socle 24 dans un matériau différent et de densité supérieure afin de renforcer la stabilité des pièces positionnées sur le socle 24. D'Autres mises en uvre et modes d'utilisation du piètement conforme à l'invention pourront être envisagés par l'Homme du Métier sans pour autant sortir du cadre de celle-ci. VITUX1-FR-1 TEXTE DEPOSE DR/AF 2889924 - 14 -
|
Piètement (1) démontable pour support de plateau, utilisable notamment pour la conception de mobilier tel que des tables ou similaires, comprenant au moins trois pieds, chaque pied (2) étant constitué d'une extrémité supérieure destinée à supporter le plateau, d'une extrémité inférieure destinée à venir en contact avec la surface de soutènement, et de deux flancs dont l'un dispose d'une rainure transversale et débouchant vers le haut, et l'autre d'une encoche transversale, la rainure d'un premier pied (2) étant destinée à recevoir l'encoche d'un second pied (2) adjacent de sorte que les pieds (2) s'enclenchent mutuellement et successivement les uns dans les autres en laissant apparaître des degrés de liberté du fait de l'exigence de jeux fonctionnels nécessaires pour l'assemblage desdits pieds, remarquable en ce qu'il comporte des moyens amovibles (11) pour immobiliser les pieds (2) les uns par rapport aux autres en supprimant tous les degrés de liberté résultant desdits jeux fonctionnels, ces moyens (11) étant mis en place sans outil.
|
1 - Piètement (1) démontable pour support de plateau (5), utilisable notamment pour la conception de mobilier tel que des tables ou similaires, comprenant au moins trois pieds (2a), chaque pied (2) étant constitué d'une extrémité supérieure (3) destinée à supporter le plateau (5), d'une extrémité inférieure (4) destinée à venir en contact avec la surface de soutènement (6), et de deux flancs (7 et 8) dont l'un (7) dispose d'une rainure (9) transversale et débouchant vers le haut, et l'autre (8) d'une encoche (10) transversale, la rainure (9) d'un premier pied (2) étant destinée à recevoir l'encoche (10) d'un second pied (2) adjacent de sorte que les pieds (2) s'enclenchent mutuellement et successivement les uns dans les autres en laissant apparaître des degrés de liberté du fait de l'exigence de jeux fonctionnels nécessaires pour l'assemblage desdits pieds, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens amovibles (11) pour immobiliser les pieds (2) les uns par rapport aux autres en supprimant tous les degrés de liberté résultant desdits jeux fonctionnels, ces moyens (11) étant mis en place sans outil. 2 - Piètement (1) selon la 1, caractérisé en ce que les moyens amovibles (11) sont constitués par une clef d'assemblage (lla) qui s'emboîte dans les pieds (2), entre ceux-ci, par insertion verticale depuis le haut. 3 - piètement (1) selon la 2, caractérisé en ce que la clef d'assemblage (11a) est constituée par un élément rigide qui comprend une pluralité de rainures verticales (12) au moins égales au nombre de pieds (2) et débouchant sur sa périphérie (13), pour venir s'emboîter verticalement et vers le bas dans l'épaisseur des pieds (2) jusqu'à l'appui sur le flanc (7) de chaque pieds (2). 4 - piètement (1) selon la 3, caractérisé en ce que la largeur des rainures verticales (12) est de dimension légèrement supérieure à VITUX1-ER-1 TEXTE DEPOSE DRIAF - 15 - l'épaisseur des pieds (2) afin de minimiser les jeux fonctionnels entre les pieds (2) et la clef d'assemblage (lla). - piètement (1) selon l'une quelconque des 2 à 4, caractérisé en ce que ledit piètement se compose de trois pieds (2) et que la clef d'assemblage (lla) est de forme circulaire et dispose de trois rainures verticales (12). 6 - piètement (1) selon l'une quelconque des 2 à 4, caractérisé en ce que ledit piètement (1) se compose de quatre pieds (2) et que la clef d'assemblage (lla) est de forme carrée et dispose de quatre rainures verticales (12). 7 - piètement (1) selon l'une des précédente, caractérisé en ce que les pieds (2) ont leur extrémité supérieure (3) décalée verticalement par rapport à leur extrémité inférieure (4) de sorte à renforcer la stabilité dudit piètement (1). 8 - piètement (1) selon l'une quelconque des 2 à 4, caractérisé en ce que les flancs supérieurs (7) des pieds (2) disposent de méplats (16) qui épousent les formes de la clef d'assemblage (11a) et accroissent la stabilité dudit piètement (1). 9 - Mobilier (22) du type table ou bureau qui se compose du piètement (1) conforme à, l'une quelconque des précédentes et d'un plateau (5), caractérisé en ce qu'il comprend un socle (24) de rangement des pièces (2, lla) du piètement (1) et du plateau (5) lorsqu'ils sont démontés. 10 - Mobilier (22) selon la précédente, caractérisé en ce que le socle (24) dispose d'au moins un support (25, 26) en V permettant le maintien en position verticale des pieds (2), un support (27) en V ou circulaire permettant le maintien en position verticale du plateau (5) et un logement (28) permettant de positionner horizontalement la clef d'assemblage (lla) à l'intérieur du socle 24. VITUX1-FR-1 TEXTE DEPOSE DR/AF
|
A
|
A47
|
A47B
|
A47B 13,A47B 3,A47B 91
|
A47B 13/00,A47B 3/06,A47B 91/00
|
FR2898065
|
A1
|
CONTROLE DU TRAITEMENT D'UN GAZ HYDROGENE PAR VOIE MEMBRANAIRE
| 20,070,907 |
La présente invention concerne un procédé de traitement d'un gaz contenant de l'hydrogène et d'autres composants, tels que des hydrocarbures, par voie membranaire pour en séparer l'hydrogène. Les procédés de perméation membranaire consistent à séparer les constituants d'un mélange gazeux par mise en contact dudit mélange avec une membrane. La membrane assure la perméation sélective des constituants du mélange gazeux au travers de sa paroi. Dans la mise en oeuvre des membranes perméables à l'hydrogène, la séparation de l'hydrogène (dit gaz "rapide") des autres espèces gazeuses (dits gaz "lents") est effectuée grâce à la différence de pression entre le mélange gazeux à traiter et le perméat de la membrane : cette différence de pression agit comme force motrice pour la perméation. La régulation automatique de ces procédés de perméation est assurée par différents moyens en fonction de l'application (raffinage, gaz de synthèse, ...) et de la nature du mélange gazeux à traiter. Lorsque le mélange gazeux à traiter contient des hydrocarbures, notamment en 04+, ou d'autres composés condensables, ces constituants se trouvent concentrés dans le gaz résiduaire, ou rétentat, au cours de la perméation. Le point de rosée du rétentat peut alors être très proche, voire supérieur, à la température opératoire de la membrane, d'où un risque de condensation de ces constituants sur les fibres de la membrane et de détérioration prématurée des performances de ces fibres. Ce risque est directement lié à la trop grande quantité d'hydrogène récupérée dans le gaz de perméation (ou perméat). Il convient de réguler la récupération d'hydrogène dans le perméat pour éviter la condensation du rétentat dans la membrane. Des systèmes de contrôle de procédés de perméation membranaire ont ainsi été développés. Selon un premier système de contrôle, on contrôle soit la pression du gaz à traiter, soit la pression du perméat en fonction de la variation du débit de gaz à traiter. Quand le débit de gaz à traiter diminue, la récupération d'hydrogène augmente et doit alors être contrôlée par le biais d'une augmentation de la pression du perméat ou par diminution de la pression du gaz à traiter. Selon un second système de contrôle, on contrôle la pression du perméat de manière à maintenir un point de consigne correspondant au ratio du débit du rétentat sur le débit du gaz à traiter (Qr/Q). La maintien de ce ratio à un niveau suffisamment élevé assure, pour toute variation du débit du gaz à traiter Q, une récupération d'hydrogène acceptable pour maintenir le point de rosée du rétentat à une valeur constante. 2 Cependant, ces deux système de contrôle ne prennent pas en compte le fait que la composition gazeuse du gaz à traiter peut être variable. Ainsi, si le gaz à traiter devient soudain plus riche en hydrogène, la perméation en hydrogène sera favorisée sans que le système de régulation ne puisse détecter ce changement de condition opératoire. Dans ce cas, le niveau de pression ne sera pas adapté et le point de rosée risque de présenter une valeur plus élevée. Au contraire, si le gaz à traiter devient moins riche en hydrogène, le risque de condensation sera moindre, mais le système de régulation conduira à des pertes en hydrogène dans le rétentat. Le but de la présente invention est donc de proposer un procédé de contrôle d'une perméation membranaire sélective à l'hydrogène d'un gaz contenant de l'hydrogène et des composés susceptibles de condenser dans la membrane, ledit gaz présentant une concentration variable en hydrogène. Le but de la présente invention est de proposer un procédé de contrôle d'une perméation membranaire sélective à l'hydrogène d'un gaz contenant de l'hydrogène et des composés susceptibles de condenser dans la membrane, ledit gaz présentant une concentration variable en hydrogène, de manière à éviter les risques de condensation dans la membrane. Le but de la présente invention est de proposer un procédé de contrôle d'une perméation membranaire sélective à l'hydrogène d'un gaz contenant de l'hydrogène et des composés susceptibles de condenser dans la membrane, ledit gaz présentant une concentration variable en hydrogène, de manière à éviter les risques de condensation dans la membrane tout en optimisant la récupération en hydrogène. Dans ce but, l'invention concerne un procédé de traitement d'un gaz comprenant au moins de l'hydrogène et au moins un autre composé au moyen d'une membrane de séparation perméable à l'hydrogène, dans lequel le gaz à traiter est mis au contact de la membrane de manière à produire un perméat enrichi en hydrogène et un rétentat appauvri en hydrogène, et où la pression différentielle à travers la membrane est ajustée de manière à ce que le ratio R de formule : Qr1 n R= Q F H2 / dans laquelle : . Qr représente le débit du rétentat, . Q représente le débit du gaz à traiter, . FH2 représente une grandeur caractéristique de la concentration en hydrogène du gaz à traiter, . n est un nombre décimal strictement positif ou négatif, soit supérieur ou égal à la valeur du ratio Rmin à laquelle au moins un composé présent dans le rétentat condense. L'invention concerne donc un procédé de traitement d'un gaz comprenant de l'hydrogène et d'autres composés, ledit traitement consistant à mettre le gaz au contact d'une membrane de séparation perméable à l'hydrogène. Les composés autres que l'hydrogène sont des composés susceptibles de condenser dans le rétentat de la membrane : il peut notamment s'agir d'hydrocarbures ou d'eau. Le gaz à traiter par la membrane peut être, par exemple, un gaz de synthèse humide. Le procédé est contrôlé par ajustement de la pression différentielle à travers la membrane, c'est-à-dire par ajustement de la différence entre la pression du gaz à traiter en amont de la membrane et la pression du perméat en aval de la membrane. En pratique, cette pression différentielle à travers la membrane peut être ajustée par contrôle de la pression du perméat, de préférence au moyen d'une vanne placée sur la conduite du perméat en aval de la membrane. Elle peut également être ajustée par contrôle de la pression du gaz à traiter, de préférence au moyen d'une vanne placée en amont de la membrane. Selon l'invention, l'ajustement de la pression différentielle à travers la membrane est réalisé en fonction de la valeur du ratio R défini à partir des débits du rétentat (Qr) et du gaz à traiter (Q) et d'une grandeur caractéristique de la concentration en hydrogène du gaz à traiter (FH2). Ainsi, FH2 peut être choisie parmi la concentration en hydrogène du gaz à traiter ou la densité molaire du gaz à traiter. L'exposant n de la formule du ratio R dépend de la nature et de la surface de la membrane, de la nature du gaz à traiter et des cas de marche attendus, fixés par le procédé amont. L'exposant n peut être positif ou négatif selon la nature de la grandeur FH2. Pour chaque membrane mise en oeuvre et chaque gaz à traiter mis en oeuvre, la valeur de l'exposant n est fixée en suivant les étapes suivantes : a -détermination de la température maximale TMaX du point de rosée du rétentat utilisable dans la membrane, b - pour différents types de gaz à traiter présentant des débits Q et une grandeur caractéristique de la concentration en hydrogène FH2 différents, détermination du débit du rétentat Qr optimal permettant de maximiser la pression différentielle à travers la membrane tout en conservant la température de rosée du rétentat T inférieure à TMaX, c - recherche de la valeur n permettant de corréler la température de rosée T avec les valeurs de R pour les différents types de gaz étudiés à l'étape b. Par "corréler", on entend : établir une relation entre R et la température de rosée T de manière à ce qu'ils varient l'un en fonction de l'autre. En pratique, il peut être plus rapide de donner à n des valeurs d'entier pour trouver la corrélation. Toutefois, afin d'avoir une valeur affinée de l'exposant n, il est préférable de lui donner des valeurs décimales. Une fois la formule du ratio R déterminée, pour la mise en oeuvre du procédé de l'invention, la pression différentielle à travers la membrane est ajustée de manière à ce que le ratio R soit supérieur ou égal à la valeur du ratio Rmin à laquelle au moins u composé présent dans le rétentat condense. La valeur de Rmin correspond au point de fonctionnement de la membrane au-dessous duquel au moins un composé présente dans le rétentat condense. La valeur de Rmin est fixé à partir de la corrélation établie entre Rmin et T (étape c). De préférence, la pression différentielle à travers la membrane est ajustée de manière à ce que le ratio R soit égal à la valeur du ratio Rmin. Le procédé selon l'invention convirent particulièrement au traitement d'un gaz comprenant des hydrocarbures présentant un nombre de carbone supérieur à 4. L'utilisation du ratio R dans le procédé selon l'invention permet d'adapter automatiquement les conditions opératoires aux différents gaz à traiter, d'une part pour prévenir les risques de condensation dans la membrane, d'autre part pour maintenir la récupération d'hydrogène à sa valeur optimale. En cas de modification des conditions de charge en cours d'opération (débit plus faible du gaz à traiter, gaz à traiter plus ou moins riche en hydrogène), le maintien du ratio R à son point de consigne Rmin maintient la récupération en hydrogène tout en conservant la marge de sécurité sur la condensation du rétentat. Il est connu qu'après plusieurs années de fonctionnement, les fibres polymères constituant la membrane perdent de leur efficacité de séparation. La régulation du procédé selon l'invention par le ratio R présente l'avantage de s'affranchir de ce vieillissement en ce qui concerne la récupération d'hydrogène. Si les fibres sont moins performantes au cours du temps, le contrôle du ratio au même point de consigne Rmin initial assure la récupération d'hydrogène. EXEMPLE 30 Le gaz à traiter provient d'une purge d'hydrotraitement de raffinerie et contient de l'hydrogène et des hydrocarbures dans des teneurs plus ou moins variables en fonction des opérations des unités amont, avec des débits variables. Le tableau 1 donne différentes compositions que le gaz à traiter peut présenter au 35 cours de la mise en oeuvre du procédé de perméation. Selon l'art antérieur, si l'on met en oeuvre le procédé de perméation sélective à l'hydrogène adapté au traitement des cas 1 et 2 avec le gaz du cas 3, on observe un condensation du rétentat dans la membrane. Tableau 1 Cas 1 Cas 2 Cas 3 Composition (%) H2 82 88 94 C, 13 8 4 C2 3 2 1 C3 1 1 0,4 iC4 0,3 0,2 0,1 nC4 0,2 0,2 0,1 iC5 0,3 0,3 0,0 nC5 0,0 0,0 0,0 C6+ 0,1 0,2 0,3 H20 0,1 0,1 0,1 Débit Q (Nm3/h) 11500 11400 7500 Débit (kg/h) 2870 2320 1130 Température ( C) 65 43 91 Masse moléculaire (g/mol) 5,6 4,6 3,4 Point de rosée hydrocarbures 42 42 42 ( C) Point de rosée 42 42 42 H20 ( C) Afin de calculer la valeur de n dans la formule du ratio R nécessaire au contrôle du procédé de perméation selon l'invention, on détermine des conditions opératoires du procédé évitant la condensation du rétentat dans la membrane tout en maximisant la récupération d'hydrogène. La membrane opérant à 90 C, le point de rosée du rétentat ne doit pas dépasser 80 C (Tmax) (étape a). Dans les trois cas, on fait varier la pression différentielle à travers la membrane en ajustant la pression du perméat, de manière à maximiser la récupération d'hydrogène tout en évitant que la température de rosée du rétentat atteigne 80 C (étape b). Pour les trois cas précédents, les conditions opératoires optimales (point de rosée inférieure à 80 C et récupération d'hydrogène maximalisée) sont identifiées dans le tableau 2. Tableau 2 Cas 1 Cas 2 Cas 3 Débit du gaz à 11500 11400 7500 traiter Q (Nm3/h) Teneur en H2 du 82 88 94 gaz à traiter (% mol) Pression maximale : 67 maximale : 67 réduite : 35 différentielle (bar) Débit du rétentat Qr 2110 1340 1180 (Nm3/h) Point de rosée du 47 67 80 rétentat T ( C) Qr/Q 0,183 0,117 0,157 ( 1 On calcule le ratio R = Qr pour les trois cas précédent, en prenant Q FH2/ successivement les valeurs de 0, 1, 2, ... pour n dans la formule (étape c). On constate qu'il n'y a pas de relation entre R et la température du point de rosée pour n compris entre 1 et 4. Par contre, pour n = 5, R et la température du point de rosée sont corrélés. Cette corrélation apparaît sur la figure 1 : on observe que plus le ratio R est grand, plus la température du point de rosée T diminue. Pour fixer le point de consigne du procédé, on évalue la valeur de Rmin pour laquelle la température T est au maximum de 80 C (Tmax). Dans le cas exemplifié, Rmin vaut 0,21. Par conséquent, on utilise désormais la membrane pour traiter le gaz hydrogéné provenant de la purge d'hydrotraitement de la raffinerie en ajustant la pression différentielle à travers la membrane de manière à ce que le ratio R de formule : R = 5 Qr 7 1 soit toujours supérieur à 0,21. On évite ainsi la condensation de composés Q FH2 / du rétentat dans la membrane tout en ayant une récupération d'hydrogène maximale.20
|
L'invention concerne un procédé de traitement d'un gaz comprenant au moins de l'hydrogène et au moins un autre composé au moyen d'une membrane de séparation perméable à l'hydrogène, dans lequel le gaz à traiter est mis au contact de la membrane de manière à produire un perméat enrichi en hydrogène et un rétentat appauvri en hydrogène. La pression différentielle à travers la membrane est ajustée de manière à ce que le ratio R de formule : dans laquelle :. Qr représente le débit du rétentat,. Q représente le débit du gaz à traiter,. FH2 représente une grandeur caractéristique de la concentration en hydrogène du gaz à traiter,. n est un nombre décimal strictement positif ou négatif,soit supérieur ou égal à la valeur du ratio Rmin à laquelle au moins un composé présent dans le rétentat condense.
|
1. Procédé de traitement d'un gaz comprenant au moins de l'hydrogène et au moins un autre composé au moyen d'une membrane de séparation perméable à l'hydrogène, dans lequel le gaz à traiter est mis au contact de la membrane de manière à produire un perméat enrichi en hydrogène et un rétentat appauvri en hydrogène, caractérisé en ce que la pression différentielle à travers la membrane est ajustée de manière à ce que le ratio R de formule : Qr1 n R= Q FH2 / dans laquelle : . Qr représente le débit du rétentat, . Q représente le débit du gaz à traiter, . FH2 représente une grandeur caractéristique de la concentration en hydrogène du gaz à traiter, . n est un nombre décimal strictement positif ou négatif, soit supérieur ou égal à la valeur du ratio Rmin à laquelle au moins un composé présent dans le rétentat condense. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la pression différentielle à travers la membrane est ajustée par contrôle de la pression du perméat, de préférence au moyen d'une vanne placée sur la conduite du perméat en aval de la membrane. 3. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la pression différentielle à travers la membrane est ajustée par contrôle de la pression du gaz à traiter, de préférence au moyen d'une vanne placée en amont de la membrane. 4. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que FH2 représente une grandeur choisie parmi la concentration en hydrogène du gaz à traiter ou la densité molaire du gaz à traiter. 5. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la valeur de l'exposant n de la formule du ratio R est fixée en suivant les étapes suivantes : a - détermination de la température maximale TMaX du point de rosée du rétentat utilisable dans la membrane,30b - pour différents types de gaz à traiter présentant des débits Q et des grandeurs caractéristiques de la concentration en hydrogène FH2 différents, détermination du débit du rétentat Qr optimal permettant de maximiser la pression différentielle à travers la membrane tout en conservant la température de rosée du rétentat T inférieure à TMaX, c - recherche de la valeur n permettant de corréler la température de rosée T avec les valeurs de R pour les différents types de gaz étudiés à l'étape b. 6. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la pression différentielle à travers la membrane est ajustée de manière à ce que le ratio R soit égal à la valeur du ratio Rmin. 7. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il traite un gaz comprenant des hydrocarbures présentant un nombre de carbone supérieur à 4.
|
B,C
|
B01,C01
|
B01D,C01B
|
B01D 53,C01B 3
|
B01D 53/22,C01B 3/56
|
FR2899104
|
A1
|
COMPOSITION COSMETIQUE AU MOINS UN HYDROXY ACIDE, AU MOINS UN MONO OU DISACCHARIDE ET AU MOINS UN CERAMIDE ET PROCEDES
| 20,071,005 |
La présente invention a trait à une composition cosmétique pour le traitement des matières kératiniques, plus particulièrement les fibres kératiniques et notamment les cheveux, comprenant au moins un alpha hydroxy acide, au moins un mono ou disaccharide et au moins un composé de type céramide ainsi qu'au procédé de traitement non-thérapeutique à l'aide de cette composition. On connaît déjà dans l'état de la technique des formulations capillaires permettant de traiter les cheveux abîmés par les intempéries ou les traitements capillaires physiques (brushing, peignage ...) ou chimiques (coloration, permanente...). On a déjà utilisé dans ce but les céramides ou les glycocéramides dans le but de protéger la fibre capillaire. L'application sur cheveux de ces dernières compositions ou des céramides seuls conduit cependant à des performances cosmétiques insuffisantes, tant sur cheveux mouillés que sur cheveux séchés. Dans le domaine capillaire, des problèmes de casse des cheveux se posent fréquemment lorsque ceux-ci subissent un simple traitement mécanique comme le brossage, le peignage ou le lissage, ce type de traitement pouvant être effectué en association ou non avec des traitements cosmétiques concomitants ou consécutifs, comme un défrisage, un shampooing, une coloration ou une permanente. Par ailleurs, lors des traitements mécaniques tels que le brushing, les cheveux sont abîmés par la chaleur du séchoir et le passage de la brosse dans les cheveux pour mettre en forme la chevelure. Les problèmes de casse sont par ailleurs particulièrement exacerbés sur certains cheveux très frisés où un phénomène de casse prématurées est observé (J. Soc. Cosmet. Chem., 36, janvier/février 1985, 39-52). Leur degré de frisure important s'oppose à un démêlage ou lissage aisé et requiert donc l'application de tensions mécaniques plus importantes. Pour des raisons évidentes, ces tensions affectent significativement la résistance mécanique des cheveux et génèrent généralement un taux important de casses. De nombreux cheveux sont ainsi cassés lors d'un brushing. On recherche donc des compositions permettant de protéger les cheveux de cette casse lors de ces agressions. Pour prévenir les phénomènes de casse du cheveu, il a déjà été proposé de traiter les cheveux, avec des composés de type céramide. Les céramides ou leurs analogues sont connus pour protéger et/ou réparer la peau et/ou les fibres capillaires des agressions des divers agents et traitements cités ci-dessus. En particulier, ils ont un effet barrière qui limitent la fuite des protéines; ils renforcent également la cohésion cuticulaire. Cependant, même si ces céramides s'avèrent efficaces, les propriétés de protection ou de réparation des compositions contenant de tels composés peuvent apparaître encore insuffisantes. Notamment, il faut généralement effectuer plusieurs applications de la composition contenant des céramides. Par ailleurs, il est également connu que les hydroxyacides ont un effet renforcateur de la fibre capillaire. Cependant, là encore il faut généralement effectuer plusieurs applications de la composition pour obtenir des effets suffisants concernant la casse des cheveux. 25 De manière inattendue, les inventeurs ont constaté qu'une association particulière de céramide, d'alphahydroxyacide et de mono ou disaccharide s'avérait particulièrement avantageuse pour prévenir ce phénomène de casse de cheveux en réduisant le nombre d'applications nécessaires . Parallèlement on observe 30 généralement une réduction de la quantité de cheveux recueillis après une application suivie d'un brushing. Plus précisément, ils ont constaté qu'en utilisant des compositions contenant un hydroxyacide, un mono ou disaccharide et un composé de type céramide, 35 notamment sur des cheveux très sensibilisés, on observait une amélioration de la20 résistance mécanique des cheveux, la quantité de cheveux recueillie après brushing était nettement diminuée. En particulier, on obtenait un très bon effet de protection vis-à-vis de la casse des cheveux pendant un brushing, supérieur à celui obtenu soit avec l'hydroxyacide et le monosaccharide seuls, soit avec le composé de type céramide seul, ces composés utilisés à la quantités totales des composés de l'association. La demanderesse a constaté en particulier que l'association avait un effet de synergie qui n'est pas simplement l'addition des propriétés des trois composants. Cette découverte est à la base de la présente invention. L'invention a donc pour objet une composition cosmétique à application topique, destinée au traitement des matières kératiniques, notamment des fibres kératiniques en particulier les cheveux, caractérisée par le fait qu'elle contient dans un milieu cosmétiquement acceptable au moins un monosaccharide et/ou un disaccharide, au moins un alphahydroxyacide et au moins un composé de type céramide. L'invention a encore pour objet l'utilisation de la composition définie ci-dessus pour protéger les matières kératiniques, en particulier les cheveux, des agressions physiques ou chimiques et en particulier vis-à-vis des brushings. L'invention a encore pour objet l'utilisation de la composition définie ci-dessus pour diminuer la masse de cheveux recueillie pendant les brushings. Le terme "matière kératinique" selon l'invention englobe la peau, les ongles et les fibres kératiniques. On entend par "fibres kératiniques", les cheveux, les cils, les sourcils et les poils. L'invention concerne également un procédé cosmétique de soin, de renforcement et/ou de réparation des matières kératiniques, caractérisé en ce que l'on applique sur lesdites matières kératiniques une composition telle que définie précédemment, suivi éventuellement d'un rinçage. 35 Par 'renforcement et/ou réparation des substrats kératiniques' selon l'invention, on entend une composition destinée à conserver et/ou restaurer et/ou améliorer les propriétés physiques et/ou mécaniques des substrats kératiniques, pouvant se manifester par exemple : - soit par une meilleure élasticité et/ou une meilleure résistance à des forces mécaniques de traction qui leur sont appliquées, par exemple lors d'un peignage ou d'un brushing pour les fibres kératiniques, en particulier sur des cheveux africains ou tous cheveux fragilisés ou sensibilisés. Les ongles sont ainsi plus lisses, plus brillants, moins abîmés, moins dédoublés et moins cassants. Selon la présente invention, on entend, par composé de type céramide, les céramides et/ou les glycocéramides et/ou les pseudocéramides et/ou les néocéramides, naturelles ou synthétiques. Des composés de type céramides sont par exemple décrits dans les demandes de brevet DE4424530, DE4424533, DE4402929, DE4420736, W095/23807, W094/07844, EP-A-0646572, W095/16665, FR-2 673 179, EP-A-0227994 et WO 94/07844, W094/24097, W094/10131 dont les enseignements sont ici inclus à titre de référence. Les composés de type céramide utilisables selon la présente invention répondent préférentiellement à la formule générale (I): OR 13 R1 C N CH-CH-O-R2 R4 R5 dans laquelle : - R1 désigne : - soit un radical hydrocarboné, linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, en 30 C1-050, de préférence en C5-050, ce radical pouvant être substitué par un ou plusieurs groupements hydroxyle éventuellement estérifié par un acide R7000H, R725 étant un radical hydrocarboné, saturé ou insaturé, linéaire ou ramifié, éventuellement mono ou polyhydroxylé, en C1-C35 , le ou les hydroxyles du radical R7 pouvant être estérifié par un acide gras saturé ou insaturé, linéaire ou ramifié, éventuellement mono ou polyhydroxylé, en C1-035, - soit un radical R"-(NR-CO)-R', R désigne un atome d'hydrogène ou un radical hydrocarboné C1-C20 mono ou polyhydroxylé, préférentiellement monohydroxylé, R' et R" sont des radicaux hydrocarbonés dont la somme des atomes de carbone est comprise entre 9 et 30, R' étant un radical divalent. - soit un radical R8-0-CO-(CH2)p, R8 désigne un radical hydrocarboné en C1-C20, p est un entier variant de 1 à 12. - R2 est choisi parmi un atome d'hydrogène, un radical de type saccharidique, en particulier un radical (glycosyle)n, (galactosyle)m ou sulfogalactosyle, un résidu de sulfate ou de phosphate, un radical phosphoryléthylamine et un radical phosphoryléthylammonium, dans lesquels n est un entier variant de 1 à 4 et m est un entier variant de 1 à 8 ; - R3 désigne un atome d'hydrogène ou un radical hydrocarboné en C1-C33, saturé ou insaturé, hydroxylé ou non, le ou les hydroxyles pouvant être estérifiés par un acide minéral ou un acide R7000H, R7 ayant les mêmes significations que ci-dessus, le ou les hydroxyles pouvant être éthérifiés par un radical (glycosyle)n, (galactosyle)m, sulfogalactosyle, phosphoryléthylamine ou phosphoryléthylammonium, R3 pouvant également être substitué par un ou plusieurs radicaux alkyle en C1-C14 ; de préférence, R3 désigne un radical a-hydroxyalkyle en C15-026, le groupement hydroxyle étant éventuellement estérifié par un a-hydroxyacide en C16- 030 ; - R4 désigne un atome d'hydrogène, un radical méthyle, éthyle, un radical hydrocarboné en C3-050, saturé ou insaturé, linéaire ou ramifié, éventuellement hydroxylé ou un radical -CH2-CHOH-CH2-O-R6 dans lequel R6 désigne un radical hydrocarboné en C10-C26 ou un radical R8-0-CO-(CH2)p, R8 désigne un radical hydrocarboné en C1-C20, p est un entier variant de 1 à 12, - R5 désigne un atome d'hydrogène ou un radical hydrocarboné en C1-030 saturé ou insaturé, linéaire ou ramifié, éventuellement mono ou polyhydroxylé, le ou les hydroxyles pouvant être éthérifiés par un radical (glycosyle)n, (galactosyle)m, sulfogalactosyle, phosphoryléthylamine ou phosphoryléthylammonium, sous réserve que lorsque R3 et R5 désignent hydrogène ou lorsque R3 désigne hydrogène et R5 désigne méthyle alors R4 ne désigne pas un atome d'hydrogène, un radical méthyle ou éthyle. Parmi les composés de formule (I), on préfère les céramides et/ou glycocéramides dont la structure est décrite par DOWNING dans Journal of Lipid Research Vol. 35, 2060-2068, 1994, ou ceux décrits dans la demande de brevet français FR-2 673 179, dont les enseignements sont ici inclus à titre de référence. Les composés de type céramide plus particulièrement préférés selon l'invention sont les composés de formule (I) pour lesquels R1 désigne un alkyle saturé ou insaturé dérivé d'acides gras en C14-022 éventuellement hydroxylé; R2 désigne un atome d'hydrogène ; et R3 désigne un radical linéaire en C11-17 éventuellement hydroxylé et de préférence en 013-17. R3 désigne de préférence un radical alpha hydroxycétyle, R2, R4 et R5 désignent un atome d'hydrogène. De tels composés sont par exemple : - le 2-N-linoléoylamino-octadécane-1,3-diol, - le 2-N-oléoylamino-octadécane-1,3-diol (N-oléoyldihydrosphingosine), - le 2-N-palmitoylamino-octadécane-1,3-diol, - le 2-N-stéaroylamino-octadécane-1,3-diol, - le 2-N-béhénoylamino-octadécane-1,3-diol, - le 2-N-[2-hydroxy-palmitoyl]-amino-octadécane-1,3-diol, - le 2-N-stéaroyl amino-octadécane-1,3,4 triol et en particulier la N-stéaroyl phytosphingosine, - le 2-N-palmitoylamino-hexadécane-1,3-diol ou les mélanges de ces composés. On peut aussi utiliser des mélanges spécifiques tels que par exemple les mélanges de céramide(s) 2 et de céramide(s) 5 selon la classification de DOWNING. On peut également utiliser les composés de formule (I) pour lesquels R1 désigne un radical alkyle saturé ou insaturé dérivé d'acides gras en C12-022 ; R2 désigne un radical galactosyle ou sulfogalactosyle ; et R3 désigne un radical hydrocarboné en C12-022, saturé ou insaturé et de préférence un groupement -CH=CH-(CH2)12_CH3. A titre d'exemple, on peut citer le produit constitué d'un mélange de glycocéramides, vendu sous la dénomination commerciale GLYCOCER par la société WAITAKI INTERNATIONAL BIOSCIENCES. On peut également utiliser les composés de formule (I) décrits dans les demandes de brevet EP-A-0227994, EP-A-0 647 617, EP-A-0 736 522 et WO 94/07844. 15 De tels composés sont par exemple le QUESTAM IDE H (bis-(N-hydroxyéthyl N-cétyl) malonamide) vendu par la société QUEST, le N-(2-hydroxyéthyl)-N-(3-cétyloxy-2-hydroxypropyl)amide d'acide cétylique . On peut également utiliser le N-docosanoyl N-méthyl-D-glucamine décrit dans 20 la demande de brevet WO94/24097. La concentration en composés de type céramide peut varier de 0,0001% à 10% en poids environ par rapport au poids total de la composition, et de préférence de 0,001 à 5% environ et encore plus préférentiellement de 0,005 à 1 % en poids mieux 25 de 0,0075 à cm % en poids. Avantageusement, le monosaccharide est choisi parmi le glucose, le fructose, le galactose, le mannose, le talose, le sorbose, le xylose, le lyxose, le fucose, le fucose, le arabinose, le rhamnose, le ribose, le ribulose, le xylulose, le sorbitol. 30 En ce qui concerne les disaccharides, ils sont notamment choisis parmi le maltose, le lactose, le cellobiose, le tréhalose, le saccharose. Ces saccharides peuvent se présenter sous forme d'isomères L ou D. De préférence, le saccharide est un monosaccharide.10 Plus particulièrement, le monosaccharide est choisi parmi le glucose, le fructose, et leurs mélanges, plus particulièrement sous forme d'isomère D. Plus particulièrement, le disaccharide est le saccharose. La concentration en monosaccharide selon l'invention peut varier de 0,05% à 10% en poids environ par rapport au poids total de la composition, et de préférence de 0,1 à 5% environ et encore plus préférentiellement de 0,1 à 1 % en poids. Par alpha hydroxy acide, on entend selon la présente invention un acide carboxylique ayant au moins une fonction hydroxy occupant une position alpha sur ledit acide (carbone adjacent à une fonction acide carboxylique). Cet acide peut se présenter dans la composition finale sous forme d'acide libre et/ou sous la forme de l'un de ses sels associés (sels avec une base organique ou un alcalin notamment), en particulier selon le pH final imposé à la composition. Les a-hydroxyacides (alpha hydroxyacide) sont par exemple choisis parmi l'acide citrique, l'acide lactique, l'acide méthyllactique, l'acide glucuronique, l'acide glycolique, l'acide pyruvique, l'acide 2-hydroxy-butanoïque, l'acide 2- hydroxypentanoïque, l'acide 2-hydroxyhexanoïque, l'acide 2-hydroxyheptanoïque, l'acide 2-hydroxyoctanoïque, l'acide 2-hydroxy-nonanoïque, l'acide 2-hydroxydécanoïque, l'acide 2-hydroxyundécanoïque, l'acide 2-hydroxydodécanoïque, l'acide 2-hydroxytétradécanoïque, l'acide 2-hydroxy-hexadécanoïque, l'acide 2- hydroxyoctadécanoïque, l'acide 2-hydroxytétra-cosanoïque, l'acide 2- hydroxyeïcosanoïque ; l'acide mandélique ; l'acide phényllactique ; l'acide gluconique ; l'acide galacturonique ; l'acide aleuritique ; l'acide ribonique ; l'acide tartronique ; l'acide tartrique ; l'acide malique ; l'acide fumarique ; leurs sels et leurs mélanges. On peut aussi utiliser des mélanges de ces différents acides. Selon un mode préféré, l'alphahydroxyacide est choisi parmi l'acide citrique, l'acide malique, l'acide tartrique, l'acide lactique et leurs sels. Plus particulièrement, l'alphahydroxyacide est choisi parmi l'acide citrique, l'acide lactique, leurs sels et leurs mélanges. Le ou les alphahydroxyacides peuvent être présents en une quantité allant par exemple de 0,001 à 10% en poids, de 0,005 à 5 % en poids, de préférence de 0,01 à 35 3 % et mieux de 0,02 à 1 % en poids par rapport au poids total de la composition. De préférence, le rapport en poids alphahydroxyacide(s) / mono et/ou disaccharide(s) va de 0,01 à 20 et mieux de 0,05 à 10 et encore préférentiellement de 0,1 à 1. De préférence, le rapport en poids alphahydroxyacide(s) / composé de type céramide(s) va de 1 à 200 et mieux de 1 à 20 et encore préférentiellement de 2 à 10. De préférence, le rapport en poids mono et/ou disaccharide(s) / composé de 10 type céramide(s) va de 0,1 à 100 et mieux de 1 à 50 et encore préférentiellement de 20 à 50. Les compositions de l'invention contiennent en outre avantageusement au moins un agent tensioactif qui est généralement présent en une quantité comprise 15 entre 0,1% et 50% en poids environ, de préférence entre 3% et 40% et encore plus préférentiellement entre 5% et 30%, par rapport au poids total de la composition. Cet agent tensioactif peut être choisi parmi les agents tensioactifs anioniques, amphotères, non-ioniques, cationiques ou leurs mélanges. Les tensioactifs convenant à la mise en oeuvre de la présente invention sont notamment les suivants : (i) Tensioactif(s) anionique(s) 25 Leur nature ne revêt pas, dans le cadre de la présente invention, de caractère véritablement critique. Ainsi, à titre d'exemple de tensioactifs anioniques utilisables, seuls ou mélanges, dans le cadre de la présente invention, on peut citer notamment (liste non limitative) les sels (en particulier sels alcalins, notamment de sodium, sels 30 d'ammonium, sels d'amines, sels d'aminoalcools ou sels de magnésium) des composés suivants : les alkylsulfates, les alkyléthersulfates, alkylamidoéthersulfates, alkylarylpolyéthersulfates, monoglycérides sulfates ; les alkylsulfonates, alkylphosphates, alkylamidesulfonates, alkylarylsulfonates, a-oléfine-sulfonates, paraffine-sulfonates ; les alkylsulfosuccinates, les alkyléthersulfosuccinates, les 35 alkylamidesulfosuccinates; les alkylsulfosuccinamates ; les alkylsulfoacétates ; les 20 alkylétherphosphates; les acylsarcosinates ; les acyliséthionates et les N-acyltaurates, le radical alkyle ou acyle de tous ces différents composés comportant de préférence de 8 à 24 atomes de carbone, et le radical aryl désignant de préférence un groupement phényle ou benzyle. Parmi les tensioactifs anioniques encore utilisables, on peut également citer les sels d'acides gras tels que les sels des acides oléique, ricinoléique, palmitique, stéarique, les acides d'huile de coprah ou d'huile de coprah hydrogénée ; les acyl-lactylates dont le radical acyle comporte 8 à 20 atomes de carbone. On peut également utiliser des tensioactifs faiblement anioniques, comme les acides d'alkyl D galactoside uroniques et leurs sels ainsi que les acides alkyl (C6-C24) éther carboxyliques polyoxyalkylénés, les acides alkyl(C6-C24)aryl éther carboxyliques polyoxyalkylénés ,les acides alkyl(C6-C24) amido éther carboxyliques polyoxyalkylénés et leurs sels, en particulier ceux comportant de 2 à 50 groupements oxyde d'éthylène, et leurs mélanges. Parmi les tensioactifs anioniques, on préfère utiliser selon l'invention les sels d'alkylsulfates et d'alkyléthersufates et leurs mélanges. (ii) Tensioactif(s) non ionique(s) : Les agents tensioactifs non-ioniques sont, eux aussi, des composés bien connus en soi (voir notamment à cet égard "Handbook of Surfactants" par M.R. PORTER, éditions Blackie & Son (Glasgow and London), 1991, pp 116-178) et leur nature ne revêt pas, dans le cadre de la présente invention, de caractère critique. Ainsi, ils peuvent être notamment choisis parmi (liste non limitative) les alcools, les alpha-diols, les alkylphénols ou les acides gras polyéthoxylés, polypropoxylés ou polyglycérolés, ayant une chaîne grasse comportant par exemple 8 à 18 atomes de carbone, le nombre de groupements oxyde d'éthylène ou oxyde de propylène pouvant aller notamment de 2 à 50 et le nombre de groupements glycérol pouvant aller notamment de 2 à 30. On peut également citer les copolymères d'oxyde d'éthylène et de propylène, les condensats d'oxyde d'éthylène et de propylène sur des alcools gras ; les amides gras polyéthoxylés ayant de préférence de 2 à 30 moles d'oxyde d'éthylène, les amides gras polyglycérolés comportant en moyenne 1 à 5 groupements glycérol et en particulier 1,5 à 4 ; les amines grasses polyéthoxylées ayant de préférence 2 à 30 moles d'oxyde d'éthylène ; les esters d'acides gras du sorbitan oxyéthylénés ayant de 2 à 30 moles d'oxyde d'éthylène ; les esters d'acides gras du sucrose, les esters d'acides gras du polyéthylèneglycol, les alkylpolyglycosides, les dérivés de N-alkyl glucamine, les oxydes d'amines tels que les oxydes d'alkyl (C10 - C14) amines ou les oxydes de N-acylaminopropylmorpholine. On notera que les alkylpolyglycosides constituent des tensioactifs non-ioniques rentrant particulièrement bien dans le cadre de la présente invention. (iii) Tensioactif(s) amphotère(s): Les agents tensioactifs amphotères, dont la nature ne revêt pas dans le cadre de la présente invention de caractère critique, peuvent être notamment (liste non limitative) des dérivés d'amines secondaires ou tertiaires aliphatiques, dans lesquels le radical aliphatique est une chaîne linéaire ou ramifiée comportant 8 à 22 atomes de carbone et contenant au moins un groupe anionique hydrosolubilisant (par exemple carboxylate, sulfonate, sulfate, phosphate ou phosphonate) ; on peut citer encore les alkyl (C8-C20) bétaïnes, les sulfobétaïnes, les alkyl (C8-C20) amidoalkyl (C1-C6) bétaïnes ou les alkyl (C8-C20) amidoalkyl (C1-C6) sulfobétaïnes. Parmi les dérivés d'amines, on peut citer les produits commercialisés sous les dénomination MIRANOL, tels que décrits dans les brevets US-2 528 378 et US-2 781 354 et de structures : R2 -CONHCH2CH2 -N(R3)(R4)(CH2O00-) (2) dans laquelle : R2 désigne un radical alkyle dérivé d'un acide R2-000H présent dans l'huile de coprah hydrolysée, un radical heptyle, nonyle ou undécyle, R3 désigne un groupement bêta-hydroxyéthyle et R4 un groupement carboxyméthyle ; et R5-CONHCH2CH2-N(B)(C) (3) dans laquelle : B représente -CH2CH2OX', C représente -(CH2), -Y', avec z = 1 ou 2, X' désigne le groupement -CH2CH2-000H ou un atome d'hydrogène Y' désigne -000H ou le radical -CH2 - CHOH - S03H R5 désigne un radical alkyle d'un acide R9 -000H présent dans l'huile de 30 coprah ou dans l'huile de lin hydrolysée, un radical alkyle, notamment en C7, C9, Cä ou C13, un radical alkyle en Cä et sa forme iso, un radical Cä insaturé. Ces composés sont classés dans le dictionnaire CTFA, 5ème édition, 1993, sous les dénominations Disodium Cocoamphodiacetate, Disodium Lauroampho-35 diacetate, Disodium Caprylamphodiacetate, Disodium Capryloamphodiacetate, Disodium Cocoamphodipropionate, Disodium Lauroamphodipropionate, Disodium Caprylamphodipropionate, Disodium Capryloamphodipropionate, Lauroamphodipropionic acid, Cocoamphodipropionic acid. A titre d'exemple on peut citer le cocoamphodiacetate commercialisé sous la 5 dénomination commerciale MIRANOL C2M concentré par la société RHONE POULENC. On peut également utiliser des tensioactifs cationiques parmi lesquels on peut citer en particulier (liste non limitative) : les sels d'amines grasses primaires, 10 secondaires ou tertiaires, éventuellement polyoxyalkylénées ; les sels d'ammonium quaternaire tels que les chlorures ou les bromures de tétraalkylammonium, d'alkylamidoalkyltrialkylammonium, de trialkylbenzylammonium, de trialkylhydroxyalkylammonium ou d'alkylpyridinium; les dérivés d'imidazoline ; ou les oxydes d'amines à caractère cationique. 15 La composition de l'invention peut également contenir au moins un additif choisi parmi les épaississants, les parfums, les agents nacrants, les conservateurs, les filtres solaires, les polymères anioniques ou non ioniques ou cationiques ou amphotères, les protéines, les hydrolysats de protéines, les acides gras à chaînes 20 linéaires ou ramifiées en C16-C40 tels que l'acide méthyl-18 eicosanoique, les vitamines, le panthénol, les silicones volatiles ou non volatiles, organomodifiées ou non organomodifiées, les huiles végétales, animales, minérales ou synthétiques et tout autre additif classiquement utilisé dans le domaine cosmétique qui n'affecte pas les propriétés des compositions selon l'invention. 25 Les silicones préférées sont les silicones aminées et les polydiméthylsiloxanes, notamment les triméthylsilyl polydiméthylsiloxanes et les polydiméthylsiloxanes à groupements terminaux diméthylsilanol (dimethiconol). Les polymères cationiques préférés sont les gommes de guar cationiques et 30 les celluloses cationiques. Ces additifs sont présents dans la composition selon l'invention dans des proportions pouvant aller de 0 à 50% en poids par rapport au poids total de la composition. La quantité précise de chaque additif est déterminée facilement par 35 l'homme du métier selon sa nature et sa fonction. Le milieu cosmétiquement acceptable peut être constitué uniquement par de l'eau ou par un mélange d'eau et d'au moins un solvant cosmétiquement acceptable tel qu'un alcool inférieur en C1-C4, tel que l'éthanol, l'isopropanol, le tertio-butanol, le n- butanol ; les alkylèneglycols comme le propylèneglycol, les éthers de polyols et leurs mélanges. De préférence , la composition comprend de 50 à 95 % en poids d'eau par rapport au poids total de la composition. Le pH des compositions est généralement compris entre 2 et 12 et de préférence entre 4 et 9. L'ajustement du pH à la valeur désirée peut se faire classiquement par ajout d'une base (organique ou minérale) dans la composition, par exemple de l'ammoniaque ou une (poly)amine primaire, secondaire ou tertiaire comme la monoéthanolamine, la diéthanolamine, la triéthanolamine, l'isopropanolamine ou la propanediamine-1,3, ou encore par ajout d'un acide minéral ou organique, de préférence un acide carboxylique tel que par exemple l'acide citrique. Les compositions conformes à l'invention peuvent être plus particulièrement utilisées pour le lavage ou le traitement des matières kératiniques telles que les cheveux, la peau, les cils, les sourcils, les ongles, les lèvres, le cuir chevelu et plus particulièrement les cheveux. En particulier, les compositions selon l'invention sont des compositions détergentes telles que des shampooings, des gels-douche et des bains moussants. Dans ce mode de réalisation de l'invention, la quantité et la qualité des tensioactifs sont celles suffisantes pour conférer à la composition finale un pouvoir moussant et/ou détergent satisfaisant. 30 Ainsi, selon l'invention, les tensioactifs peuvent représenter de 4 % à 50 % en poids, de préférence de 6 % à 35 % en poids, et encore plus préférentiellement de 8 0/0 à 25 % en poids, du poids total de la composition finale. Le ou les tensioactifs peuvent être indifféremment choisis, seuls ou en mélanges, au sein des tensioactifs anioniques, amphotères, non ioniques tels que 35 définis ci-dessus.25 Dans les compositions conformes à l'invention, on utilise de préférence des mélanges d'agents tensioactifs et en particulier des mélanges d'agents tensioactifs anioniques et des mélanges d'agents tensioactifs anioniques et d'agents tensioactifs amphotères ou non ioniques. Un mélange particulièrement préféré est un mélange constitué d'au moins un agent tensioactif anionique et d'au moins un agent tensioactif amphotère. On utilise de préférence un agent tensioactif anionique choisi parmi les alkyl(C12-C14) sulfates de sodium, de triéthanolamine ou d'ammonium, les alkyl (C12-C14)éthersulfates de sodium, de magnésium de triéthanolamine ou d'ammonium oxyéthylénés de 2 à 5 moles d'oxyde d'éthylène, le cocoyl iséthionate de sodium et l'alphaoléfine(C14-C16) sulfonate de sodium et leurs mélange avec : - soit un agent tensioactif amphotère tel que les dérivés d'amine dénommés disodiumcocoamphodipropionate ou sodiumcocoamphopropionate commercialisés notamment par la société RHONEPOULENC sous la dénomination commerciale "MIRANOL C2M CONC" en solution aqueuse à 38 % de matière active ou sous la dénomination MIRANOL C32; -soit un agent tensioactif amphotère de type zwittérionique tel que les alkylbétaïnes en particulier la cocobétaïne commercialisée sous la dénomination "DEHYTON AB 30" en solution aqueuse à 32 % de MA par la société HENKEL ou les alkylamidobétaines en par ticulier les cocoamidopropylbetaines.. L'invention a encore pour objet un procédé de traitement des matières kératiniques telles que les cheveux, caractérisé en ce qu'il consiste à appliquer sur les matières kératiniques une composition cosmétique telle que définie précédemment, puis à effectuer éventuellement un rinçage à l'eau. Ainsi, ce procédé selon l'invention permet le soin ou le lavage des cheveux ou de toute autre matière kératinique. Les compositions de l'invention peuvent également se présenter sous forme d'après-shampooing à rincer ou non, de compositions pour permanente, défrisage, coloration ou décoloration, ou encore sous forme de compositions à rincer, à appliquer avant ou après une coloration, une décoloration, une permanente ou un défrisage ou encore entre les deux étapes d'une coloration, d'une permanente ou d'un défrisage. Les compositions selon l'invention peuvent être utilisées comme produits non-5 rincés notamment pour le maintien de la coiffure, la mise en forme ou le coiffage des cheveux. Elles sont alors plus particulièrement des lotions de mise en plis, des lotions pour le brushing, des compositions de fixation (laques) et de coiffage. Les compositions de l'invention peuvent encore se présenter sous la forme de compositions lavantes pour la peau, et en particulier sous la forme de solutions ou de gels pour le bain ou la douche ou de produits démaquillants. 15 Les compositions selon l'invention peuvent également se présenter sous forme de lotions aqueuses ou hydroalcooliques pour le soin de la peau et/ou des cheveux. Les compositions cosmétiques selon l'invention peuvent se présenter sous 20 forme de gel, de lait, de crème, de lotion, de stick, d'émulsion, de lotion épaissie ou de mousse et être utilisées pour la peau, les ongles, les cils, les lèvres et plus particulièrement les cheveux. Les compositions peuvent être conditionnées sous diverses formes 25 notamment dans des vaporisateurs, des flacons pompe ou dans des récipients aérosols afin d'assurer une application de la composition sous forme vaporisée ou sous forme de mousse. De telles formes de conditionnement sont indiquées, par exemple, lorsqu'on souhaite obtenir un spray, une laque ou une mousse pour le traitement des cheveux. 30 Lorsque la composition selon l'invention est conditionnée sous forme d'aérosol en vue d'obtenir une laque ou une mousse aérosol, elle comprend au moins un agent propulseur qui peut être choisi parmi les hydrocarbures volatils tels que le n-butane, le propane, l'isobutane, le pentane, un hydrocarbure chloré et/ou fluoré et leurs 10 mélanges. On peut également utiliser en tant qu'agent propulseur le gaz carbonique, le protoxyde d'azote, le diméthyléther, l'azote, l'air comprimé et leurs mélanges. Dans tout ce qui suit ou ce qui précède, les pourcentages exprimés sont en poids. L'invention va être maintenant plus complètement illustrée à l'aide des exemples suivants qui ne sauraient être considérés comme la limitant aux modes de réalisation décrits. Dans les exemples, MA signifie matière active. EXEMPLE 1 On a préparé la composition de shampooing suivante : A B Lauryléther sulfate à 2,2 moles d'oxyde d'éthylène en 16 g MA 16 g MA solution aqueuse à 70% MA Cocoyl bétaine à 30% MA 1,8 g MA 1,8 g MA N-oléoyldihydrosphingosine 0,01 g ù Acide citrique 0,05 g 0,05 g Acide lactique 0,03 g 0,03 g Fructose 0,25 g 0,25 g Glucose 0,13 g 0,13 g Saccharose 0,03 g 0,03 g Cellulose quaternisée (JR 400 de AMERCHOL) 0,36 g 0,36 g Distéarate d'éthylèneglycol 2g 2g Polydiméthylsiloxane (MIRASIL DM 500.000 de RHODIA) 1g 1g Monoisopropanolamide d'acide de coprah 1,13 g 1,13 g Glycolate de sodium 0,12 g 0,12 g N-cocoyl amidoéthyl,Néthoxycarboxyméthyl glycinate de 0,62 gMA 0,62 gMA sodium Conservateurs qs qs Parfum qs qs Eau qsp 100 g 100 g Test de brushinq : On applique 1 g de composition sur des mèches de 2,7 g de cheveux préalablement lavés et essorés. On fait mousser la composition. On laisse pauser pendant 5 minutes, on rince les mêches à l'eau. Sur les cheveux essorés, on réalise un brushing à l'aide d'une brosse et d'un sèche cheveux. Le brushing est réalisé en passant la brosse de la racine à la pointe. Les cheveux cassés sont récupérés minutieusement sur la brosse à l'aide d'un peigne, puis ils sont pesés. La masse de cheveux récupérés pour une mèche est ramenée à la masse de cheveux récupérés pour un gramme de cheveux de départ. On a comparé la masse de cheveux récupérés pour les compositions A et B. Plus la masse de cheveux cassés est élevée, moins la composition protège les cheveux. Les résultats sont rassemblés dans le tableaux ci-dessous : Compositions A B testées Invention Comparatif Masse des cheveux 12,8 mg/g 21,6 mg/g récupérés sur la brosse après brushing On remarque que la masse de cheveux récupérés sur la brosse après le brushing est nettement diminuée (- 40%) pour la composition selon l'invention A contenant à la fois le céramide, le saccharide et l'alphahydroxyacide. 25 EXEMPLES 2 ET 3 Compositions de shampooing : 2 320 Lauryléther sulfate à 2,2 moles d'oxyde d'éthylène en 14 g MA 15,4 g MA solution aqueuse à 70% MA N-cocoylamidoéthyl N-éthoxycarboxy méthyl glycinate de 2,4 g MA ù sodium Cocoamidopropyl bétaine à 30% MA ù 2,4 g MA Chlorure de sodium ù 0,75 g N-oléoyldihydrosphingosine 0,1 g ù N-stéaroylphytosphingosine 0,05 g Acide tartrique 0,5 g ù Acide malique ù 0,2 g Galactose ù 1 g Xylose 0,1 g - Distéaryléther ù 1,5 g Mélange d'alcools gras en C18-C22 (NAFOL 1822C) ù 1,5 g Alcool laurique à 2,5 moles d'oxyde d'éthylène ù 0,9 g Chlorure d'hydroxypropylguar triméthylammonim 0,2 g 0,1 g Distéarate d'éthylèneglycol 2,5 g ù Polydiméthylsiloxane (DOW CORNING 200 FLUID de 2,5 g 2,5 g DOW CORNING) Monoisopropanolamide d'acide de coprah 1,4 g 1,5 g Acide polyacrylique réticulé (CARBOPOL 980 deNOVEON) 0,15 g 0,2 g Hexylèneglycol 0,6 g ù Conservateurs qs qs Parfum qs qs Eau qsp 100 g 100 g
|
La présente invention a trait à une composition cosmétique à application topique, destinée au traitement des matières kératiniques, notamment des fibres kératiniques en particulier les cheveux, caractérisée par le fait qu'elle contient dans un milieu cosmétiquement acceptable au moins un monosaccharide et/ou un disaccharide, au moins un alphahydroxyacide et au moins un composé de type céramide ainsi qu'au procédé de traitement à l'aide de cette composition.
|
1. Composition cosmétique à application topique, destinée au traitement des matières kératiniques, notamment des fibres kératiniques en particulier les cheveux, caractérisée par le fait qu'elle contient dans un milieu cosmétiquement acceptable au moins un monosaccharide et/ou un disaccharide, au moins un alphahydroxyacide et au moins un composé de type céramide. 2. Composition selon la 1, caractérisée par le fait que le composé de type céramide répond à la formule générale (I): O R3 R1 C N CH-CH 0 R2 R4 R5 dans laquelle : - R1 désigne : - soit un radical hydrocarboné, linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, en C1-050, de préférence en C5-050, ce radical pouvant être substitué par un ou plusieurs groupements hydroxyle éventuellement estérifié par un acide R7COOH, R7 étant un radical hydrocarboné, saturé ou insaturé, linéaire ou ramifié, éventuellement mono ou polyhydroxylé, en C1-C35 , le ou les hydroxyles du radical R7 pouvant être estérifié par un acide gras saturé ou insaturé, linéaire ou ramifié, éventuellement mono ou polyhydroxylé, en C1-C35; - soit un radical R"-(NR-CO)-R', R désigne un atome d'hydrogène ou un radical hydrocarboné C1-C20 mono ou polyhydroxylé, préférentiellement monohydroxylé, R' et R" sont des radicaux hydrocarbonés dont la somme des atomes de carbone est comprise entre 9 et 30, R' étant un radical divalent. - soit un radical R8-0-CO-(CH2)p, R8 désigne un radical hydrocarboné en C1-C20, p est un entier variant de 1 à 12. - R2 est choisi parmi un atome d'hydrogène, un radical de type saccharidique, en particulier un radical (glycosyle)n, (galactosyle)m ou sulfogalactosyle, un résidu de sulfate ou de phosphate, un radical phosphoryléthylamine et un radicalphosphoryléthylammonium, dans lesquels n est un entier variant de 1 à 4 et m est un entier variant de 1 à 8 ; - R3 désigne un atome d'hydrogène ou un radical hydrocarboné en C1-C33, saturé ou insaturé, hydroxylé ou non, le ou les hydroxyles pouvant être estérifiés par un acide minéral ou un acide R7000H, R7 ayant les mêmes significations que ci-dessus, le ou les hydroxyles pouvant être éthérifiés par un radical (glycosyle)n, (galactosyle)m, sulfogalactosyle, phosphoryléthylamine ou phosphoryléthylammonium, R3 pouvant également être substitué par un ou plusieurs radicaux alkyle en C1-C14 ; de préférence, R3 désigne un radical a-hydroxyalkyle en C15-C26, le groupement hydroxyle étant éventuellement estérifié par un a-hydroxyacide en C16-C30 ; - R4 désigne un atome d'hydrogène, un radical méthyle, éthyle, un radical hydrocarboné en C3-050, saturé ou insaturé, linéaire ou ramifié, éventuellement hydroxylé ou un radical -CH2-CHOH-CH2-O-R6 dans lequel R6 désigne un radical hydrocarboné en C10-C26 ou un radical R8-0-CO-(CH2)p, R8 désigne un radical hydrocarboné en C1-C20, p est un entier variant de 1 à 12, - R5 désigne un atome d'hydrogène ou un radical hydrocarboné en C1-C30 saturé ou insaturé, linéaire ou ramifié, éventuellement mono ou polyhydroxylé, le ou les hydroxyles pouvant être éthérifiés par un radical (glycosyle)n, (galactosyle)m, sulfogalactosyle, phosphoryléthylamine ou phosphoryléthylammonium, sous réserve que lorsque R3 et R5 désignent hydrogène ou lorsque R3 désigne hydrogène et R5 désigne méthyle alors R4 ne désigne pas un atome d'hydrogène, un radical méthyle ou éthyle. 3. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le composé de type céramide est choisi dans le groupe constitué par : - le 2-N-linoléoylamino-octadécane-1,3-diol, - le 2-N-oléoylamino-octadécane-1,3-diol, - le 2-N-palmitoylamino-octadécane-1,3-diol, - le 2-N-stéaroylamino-octadécane-1,3-diol, - le 2-N-béhénoylamino-octadécane-1,3-diol, - le 2-N-[2-hydroxy-palmitoyl]-amino-octadécane-1,3-diol,- le 2-N-stéaroyl amino-octadécane-1,3,4 triol, - le 2-N-palmitoylamino-hexadécane-1,3-diol, ou les mélanges de ces composés. 4. Composition selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisé en ce que le composé de type céramide est choisi parmi le bis-(N-hydroxyéthyl N-cétyl) malonamide, le N-(2-hydroxyéthyl)-N-(3-cétyloxy-2-hydroxypropyl)amide d'acide cétylique) et le N-docosanoyl N-méthyl-D-glucamine. 5. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que le ou les composés de type céramides sont présents dans des concentrations allant de 0,0001% à 10% en poids environ par rapport au poids total de la composition, et de préférence de 0,001 à 5% environ et encore plus préférentiellement de 0,005 à 1 % en poids 6. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que le monosaccharide ou le disaccharide est choisi parmi le glucose, le fructose, le galactose, le mannose, le talose, le sorbose, le xylose, le lyxose, le fucose, le fucose, le arabinose, le rhamnose, le ribose, le ribulose, le xylulose, le maltose, le lactose, le cellobiose, le tréhalose, le saccharose et leurs mélanges. 7. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que le monosaccharide est choisi parmi le D-glucose, le D-fructose, le saccharose et leurs mélanges 8. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que ledit mono ou di saccharide est présent dans des concentrations allant de 0,05% à 10% en poids environ par rapport au poids total de la composition, et de préférence de 0,1 à 5% environ et encore plus préférentiellement de 0,1 à 1 % en poids. 9. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que ledit alphahydroxyacide est choisi parmi l'acide citrique, l'acide lactique, l'acide méthyllactique, l'acide glucuronique, l'acide glycolique, l'acide pyruvique, l'acide 2-hydroxy-butanoïque, l'acide 2-hydroxypentanoïque, l'acide 2-hydroxyhexanoïque,l'acide 2-hydroxyheptanoïque, l'acide 2-hydroxyoctanoïque, l'acide 2-hydroxynonanoïque, l'acide 2-hydroxydécanoïque, l'acide 2-hydroxyundécanoïque, l'acide 2-hydroxydodécanoïque, l'acide 2-hydroxytétradécanoïque, l'acide 2-hydroxyhexadécanoïque, l'acide 2-hydroxyoctadécanoïque, l'acide 2-hydroxytétra-cosanoïque, l'acide 2-hydroxyeïcosanoïque ; l'acide mandélique ; l'acide phényllactique ; l'acide gluconique ; l'acide galacturonique ; l'acide aleuritique ; l'acide ribonique ; l'acide tartronique ; l'acide tartrique ; l'acide malique ; l'acide fumarique ; leurs sels et leurs mélanges. 10. Composition selon la précédente, caractérisée par le fait que ledit alphahydroxyacide est choisi parmi l'acide citrique, l'acide malique, l'acide tartrique, l'acide lactique, de préférence parmi l'acide citrique, l'acide lactique, leurs sels et leurs mélanges. 11. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que ledit alphahydroxyacide est présent dans des concentrations allant de 0,001 à 10% en poids par rapport au poids total de la composition et de préférence de 0,005 à 5 % en poids et plus préférentiellement de 0,01 à 3% en poids. 12. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que le rapport en poids alphahydroxyacide(s) / mono et/ou disaccharide(s) va de 0,01 à 20 et mieux de 0,05 à 10. 13. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que le rapport en poids alphahydroxyacide(s) / composé de type céramide(s) va de 1 à 200 et mieux de 1 à 20. 14. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que le rapport en poids mono et/ou disaccharide(s) / composé de type céramide(s) va de 0,1 à 100 et mieux de 1 à 50. 15- Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait qu'elle comprend en outre au moins un agent tensioactif choisi parmi les tensioactifs anioniques, cationiques, non ioniques, amphotères et leurs mélanges.35 16- Composition selon la 15, caractérisée par le fait que le ou les agents tensioactifs sont présents à une concentration comprise entre 0,1% et 60% en poids, de préférence entre 3% et 40% en poids, et encore plus préférentiellement entre 5% et 30% en poids, par rapport au poids total de la composition. 17- Composition selon l'une quelconque des 1 à 16, caractérisée par le fait qu'elle comprend en outre au moins un additif choisi parmi les épaississants, les parfums, les agents nacrants, les conservateurs, les filtres solaires, les polymères anioniques ou non ioniques ou cationiques ou amphotères, les protéines, les hydrolysats de protéines, les acides gras à chaînes linéaires ou ramifiées en C16-C40 tels que l'acide méthyl-18 eicosanoique, les silicones volatiles ou non volatiles, organomodifiées ou non organomodifiées, les vitamines, le panthénol, et les esters gras et leurs mélanges. 18- Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait qu'elle comprend en outre au moins un polymère cationique. 19- Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait qu'elle comprend en outre au moins une silicone. 20. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que le milieu cosmétiquement acceptable est constitué par de l'eau ou un mélange d'eau et d'au moins un solvant cosmétiquement acceptable. 25 21. Composition selon la 20, caractérisée par le fait que les solvants cosmétiquement acceptables sont choisis dans le groupe constitué par les monoalcools, les polyalcools, les éthers de polyols, et leurs mélanges. 22- Composition selon l'une quelconque des 1 à 21, caractérisées par 30 le fait qu'elle se présente sous forme de shampooing, d'après-shampooing, de composition pour la permanente, le défrisage, la coloration ou la décoloration des cheveux, de composition à rincer à appliquer entre les deux étapes d'une coloration, d'une permanente ou d'un défrisage, de composition lavantes pour la peau.20 23- Utilisation d'une composition telle que définie dans l'une quelconque des 1 à 22 pour le lavage des matières kératiniques telles que les cheveux. 24. Procédé de traitement des matières kératiniques, telles que les cheveux, caractérisé en ce qu'il consiste à appliquer sur lesdites matières une composition cosmétique selon l'une des 1 à 22, puis à effectuer éventuellement un rinçage à l'eau. 25. Utilisation d'une composition telle que définie selon l'une quelconque des 1 à 22 pour protéger les matières kératiniques, en particulier les cheveux, des agressions physiques ou chimiques. 26. Utilisation d'une composition telle que définie selon l'une quelconque des 1 à 22 pour protéger les cheveux pendant les brushings. 27. Utilisation d'une composition telle que définie selon l'une quelconque des 1 à 22 pour diminuer la masse de cheveux recueillie pendant les brushings. 20
|
A
|
A61
|
A61K,A61Q
|
A61K 8,A61Q 5
|
A61K 8/72,A61K 8/365,A61K 8/44,A61Q 5/00
|
FR2891820
|
A1
|
SYSTEME D'ASCENSEUR COMPRENANT UN DISPOSITIF DE SECURITE
| 20,070,413 |
La présente invention concerne une cabine d'ascenseur comprenant un dispositif de sécurité. Elle trouve application dans le domaine des systèmes d'ascenseurs et, en particulier, dans le domaine de la sécurité des techniciens de maintenance des systèmes d'ascenseurs. On connaît un système d'ascenseur comprenant une gaine dans laquelle se déplacent une cabine et un contrepoids. La cabine est liée à un organe de liaison tel qu'une nappe de câbles qui passe par la poulie d'une unité de motorisation disposée dans un local technique. L'organe de liaison est alors redirigé vers le contrepoids auquel il est fixé. La cabine comprend généralement, un étrier qui coopère avec des 1 o rails de guidage verticaux disposés dans la gaine, réalisant ainsi le guidage de la cabine lors de ses déplacements. Afin de limiter la hauteur de la gaine, le local technique est disposé à l'intérieur de la gaine et est accessible depuis le plafond de la cabine. L'accès au plafond de la cabine s'effectue par une porte palière qui se trouve en vis-à-vis du plafond. Outre 15 l'unité de motorisation, le local technique peut également recevoir une armoire de commande contenant les éléments nécessaires au fonctionnement du système d'ascenseur. Lorsque la maintenance du système d'ascenseur doit être effectuée, un technicien positionne la cabine à un étage particulier qui permet d'accéder au local 20 technique, puis il ouvre la porte palière qui se trouve en vis-à-vis du plafond, et il monte sur le plafond de la cabine afin d'accéder au local technique et aux éléments devant être vérifiés. Pour permettre la mise en sécurité du technicien, la cabine d'ascenseur comprend un dispositif de sécurité constitué de garde-corps réglables en hauteur et 25 disposés sur le pourtour du plafond de la cabine. Chaque garde-corps comprend une barre horizontale supérieure qui est, ainsi, mobile entre une position basse et une position haute. Lorsqu'ils sont en position basse, les garde-corps ne gênent pas la manoeuvre de la cabine et, en particulier, son déplacement jusqu'au dernier étage. Lorsqu'ils sont en position haute, les garde-corps sécurisent l'espace situé au-dessus du 30 plafond de la cabine. Chaque garde-corps à la forme d'un U inversé comprenant deux prolongements verticaux et la barre horizontale supérieure joignant entre elles les extrémités supérieures des deux prolongements. Pour chaque garde-corps, deux coulisses sont fixées sur l'extérieur des parois de la cabine et chacun des prolongements verticaux s'insère dans l'une des coulisses. Lorsqu'il monte sur le plafond de la cabine, le technicien soulève chacun des garde-corps et les immobilise en position haute à l'aide d'un dispositif de blocage constitué d'une vis de serrage. Lorsque l'ensemble des garde-corps est en position haute, l'espace disposé au-dessus du plafond de la cabine est sécurisé et le technicien peut travailler en toute sécurité. Un tel système d'ascenseur permet la mise en sécurité de l'espace disposé au-dessus du plafond de la cabine, mais la forme des garde-corps, et en particulier l'espace libre compris entre les deux prolongements verticaux et la barre horizontale, est dangereuse du fait que le technicien ou des outils peuvent chuter de la cabine à travers cet espace. En outre, il nécessite que le technicien monte sur le plafond afin de positionner les garde-corps en position haute, ce qui est dangereux. Un objet de la présente invention est de proposer une cabine d'ascenseur comprenant un dispositif de sécurité qui ne présente pas les inconvénients de l'art antérieur et qui, en particulier, empêche la chute d'objets ou du technicien à partir du plafond de la cabine. A cet effet, est proposé une cabine d'ascenseur comprenant: - un plafond; et - au moins un garde-corps disposé au niveau du plafond et comprenant une barre horizontale supérieure, la ou chaque barre horizontale supérieure étant mobile entre 20 une position basse et une position haute. La cabine d'ascenseur est telle que le ou chaque garde-corps comprend un panneau plein qui s'étend entre le plafond et la barre horizontale supérieure du garde-corps considéré. Selon un mode de réalisation particulier, le ou chaque panneau plein est 25 constitué d'une bâche souple. Selon un mode de réalisation particulier, la cabine d'ascenseur comprend un dispositif de poussée qui contraint la ou chaque barre horizontale supérieure en position haute et, pour la ou chaque bâche, un dispositif d'enroulement de la ou chaque bâche. 30 Selon un mode de réalisation particulier, le ou chaque dispositif d'enroulement comprend: -au moins une tringle fixée en partie supérieure de la cabine, la ou chaque tringle étant sensiblement parallèle à la ou à l'une des barres horizontales supérieures; la ou chaque bâche étant fixée, d'une part, à la ou à chaque tringle et, d'autre part, à la ou à chaque barre horizontale supérieure qui lui est sensiblement parallèle; et -au moins un moteur adapté à exercer sur la ou chaque bâche une force dans une direction opposée à la direction de la force exercée par le dispositif de poussée. Selon un mode de réalisation particulier, le ou chaque moteur est adapté à mettre en rotation la ou chaque tringle, de manière à enrouler et dérouler la ou chaque bâche. Selon un mode de réalisation particulier, le ou chaque moteur est adapté à mettre en rotation la ou chaque barre horizontale supérieure, de manière à enrouler et dérouler la ou chaque bâche. Avantageusement, le ou chaque garde-corps comprend deux prolongements verticaux dont les extrémités supérieures sont reliées par la ou l'une des barres horizontales. Avantageusement, chaque prolongement vertical est placé à l'intérieur d'une coulisse. Avantageusement, le dispositif de poussée est constitué de ressorts de compression, chaque ressort étant disposé entre le plancher de l'une des coulisses et le prolongement vertical qui y est inséré. Avantageusement, la cabine d'ascenseur comprend au moins un détecteur adapté à détecter le passage du ou de chaque garde-corps en position haute ou basse. Avantageusement, la cabine d'ascenseur comprend au moins un dispositif de blocage adapté à bloquer le ou chaque garde-corps en position haute ou basse. Les caractéristiques de l'invention mentionnées ci-dessus, ainsi que d'autres, apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un exemple de réalisation, ladite description étant faite en relation avec les dessins joints, parmi lesquels: la Fig. 1 représente une cabine d'ascenseur comprenant un dispositif de sécurité selon l'invention; la Fig. 2 représente une coupe selon le plan II de la Fig. 1, de la cabine d'ascenseur selon l'invention lorsque le dispositif de sécurité est en position basse; la Fig. 3 représente une coupe selon le plan II de la Fig. 1, de la cabine d'ascenseur selon l'invention lorsque le dispositif de sécurité est en position intermédiaire; et la Fig. 4 représente une coupe selon le plan II de la Fig. 1, de la cabine d'ascenseur selon l'invention lorsque le dispositif de sécurité est en position haute. La Fig. 1 représente une cabine d'ascenseur 100 d'un système d'ascenseur. D'une manière classique, le système d'ascenseur comprend la cabine d'ascenseur 100 qui se déplace sous l'effet d'une force motrice générée, par exemple, par une unité de motorisation. L'unité de motorisation entraîne un organe de liaison, par exemple, une nappe de câbles qui est reliée, d'une part, à la cabine d'ascenseur 100 et, d'autre part, à un contrepoids. La cabine d'ascenseur 100 comprend une paroi frontale 102 munie de portes d'accès à la cabine 104, une paroi arrière 142, des parois latérales 128 et 130, un plancher et un plafond 126 qui est accessible depuis une porte palière et à partir duquel un technicien peut effectuer la maintenance du système d'ascenseur. Dans le mode de réalisation représenté à la Fig. 1, la cabine d'ascenseur 100 comprend un étrier 106 qui est appliqué au niveau de chacune des parois latérales 128 et 130 et du plafond 126 de la cabine d'ascenseur 100. Les parties de l'étrier 106 qui sont appliquées au niveau des parois latérales 128 et 130, coopèrent avec des rails de guidage disposés à l'intérieur de la gaine. La cabine d'ascenseur 100 comprend un dispositif de sécurité constitué d'un ensemble d'au moins un garde-corps disposé sur le pourtour du plafond 126. Dans le mode de réalisation représenté sur la Fig. 1, trois garde-corps ont été disposés. Un garde-corps a été disposé au niveau de chacune des parois latérales 128 et 130 et un garde-corps a été disposé au niveau de la paroi arrière 142. Aucun garde-corps n'a été disposé au niveau de la paroi frontale 102 du fait que celle-ci est proche de la paroi de la gaine qui constitue elle-même un garde-corps de sécurité. Si la paroi de la gaine est trop éloignée de la paroi frontale 102, un quatrième garde-corps peut être disposé. Chaque garde-corps a la forme d'un U inversé et comprend une barre horizontale supérieure 112a, 112b, 112c. Dans chaque espace défini entre le plafond 126 et chacune des barres horizontales supérieures 112a, 112b et 112e, est disposé un panneau plein 116a, 116b, 116e qui s'étend entre le plafond 126 et la barre horizontale supérieure 112a, 112b, 112e considérée. Cet agencement particulier évite la chute du technicien ou d'outils par l'espace existant entre le plafond 126 et chacune des barres horizontales supérieures 112a, 112b, 112e. Le passage de chaque barre horizontale supérieure 112a, 112b, 112e de la position basse à la position haute est assuré par un dispositif de poussée qui contraint chaque barre horizontale supérieure 112a, 112b, 112e en position haute. Le dispositif de poussée qui est décrit plus en détail ci-après comprend, en particulier, des ressorts 220a et 202b. Pour assurer le passage en position haute et basse des barres horizontales supérieures 112a, 112b, 112e et leur maintien en position, un ou plusieurs moteurs 114a, 114b, 114c sont adaptés à exercer sur chaque barre horizontale supérieure 112a, 112b, 112e une force dans une direction opposée à la direction de la force exercée par le dispositif de poussée. Ainsi, lorsqu'un moteur 114a, 114b, 114e exerce sur la barre horizontale supérieure 112a, 112b, 112e correspondante une force dont l'amplitude est inférieure à l'amplitude de la force exercée par le dispositif de poussée, ladite barre horizontale supérieure 112a, 112b, 112c passe de la position basse à la position haute et lorsque ce moteur 114a, 114b, 114e exerce sur la barre horizontale supérieure 112a, 112b, 112e correspondante une force dont l'amplitude est supérieure à l'amplitude de la force exercée par le dispositif de poussée, la barre horizontale supérieure 112a, 112b, 112e passe de la position haute à la position basse. Lorsque le technicien veut sécuriser l'espace au-dessus du plafond de la cabine 100, il actionne chacun des moteurs 114a, 114b et 114c dans un sens tel que la barre horizontale supérieure 112a, 112b, 112e correspondante passe de la position basse à la position haute. Ainsi, l'espace est sécurisé avant la montée du technicien sur le plafond 126. Le garde-corps disposé au niveau de la paroi latérale 128 comprend deux prolongements verticaux 110a et 110b et la barre horizontale supérieure 112a joignant, entre elles, les extrémités supérieures des deux prolongements verticaux 110a et 110b. Le garde-corps disposé au niveau de la paroi latérale 130 comprend deux prolongements verticaux 110e et 110d et la barre horizontale supérieure 112b joignant, entre elles, les extrémités supérieures des deux prolongements verticaux 110e et 110d. Le garde-corps disposé au niveau de la paroi arrière 142 comprend les deux prolongements verticaux 110b et 110d et la barre horizontale supérieure 112e 30 joignant, entre elles, les extrémités supérieures des deux prolongements verticaux 110b et 110d. Les prolongements verticaux 110a, 110b, 110e et 110d prennent, ici, la forme de parallélépipèdes mais ils peuvent prendre la forme de cylindres ou autres. Les barres horizontales supérieures 112a, 112b et 112c ont, ici, la forme de cylindres mais elles peuvent prendre la forme de parallélépipèdes ou autres. Le dispositif de sécurité comprend également des coulisses 108a, 108b, 108c et 108d qui sont fixées sur les parois latérales 128 et 130 de la cabine d'ascenseur 100. Les coulisses 108a, 108b, 108c et 108d prennent, ici, la forme de parallélépipèdes adaptée à la forme des prolongements verticaux 110a, 110b, 110c et 110d. Les coulisses 108a et 108b sont fixées sur la paroi latérale 128 et les coulisses 108c et 108d sont fixées sur la paroi latérale 130. Chaque prolongement vertical 110a, 110b, 110c et 110d s'insère dans une des 1 o coulisses 108a, 108b, 108c et 108d. En l'espèce, le prolongement vertical 110a s'insère dans la coulisse 108a, le prolongement vertical 110b s'insère dans la coulisse 108b, le prolongement vertical 110c s'insère dans la coulisse 108e et le prolongement vertical 110d s'insère dans la coulisse 108d. Dans le mode de réalisation représenté ici, la barre horizontale supérieure 112a 15 (respectivement 112b, 112c) s'étend sur toute la longueur de la paroi latérale 128 (respectivement la paroi latérale 130, la paroi arrière 142). Mais, en fonction de l'encombrement disponible sur le plafond 126, il est possible de scinder l'une ou plusieurs de ces barres horizontales supérieures 112a, 112b, 112c en plusieurs morceaux en ajoutant les prolongements verticaux et les coulisses nécessaires. 20 Les prolongements verticaux 110a, 110b, 110e et 110d sont mobiles à l'intérieur des coulisses 108a, 108b, 108c et 108d de manière à passer d'une position basse (Fig. 2) à une position haute (Fig. 4). Lorsque le système d'ascenseur est en fonctionnement normal, les garde-corps sont placés en position basse afin de ne pas gêner la manoeuvre de la cabine 100, et lorsque le système d'ascenseur est en mode de 25 maintenance, les garde-corps sont placés en position haute afin de sécuriser l'espace disposé au-dessus du plafond 126. Dans un mode de réalisation particulier, chaque panneau plein est constitué d'une bâche souple 116a, 116b, 116e, par exemple, en PVC. Pour chaque bâche, la cabine d'ascenseur 100 comprend un dispositif d'enroulement. 30 Chaque paroi verticale de la cabine d'ascenseur 100, c'est-à-dire les parois latérales 128 et 130 et la paroi arrière 142, forme avec le plafond 126 une arrête. Au voisinage de chacune de ces arrêtes est disposée une tringle. Du fait de l'encombrement du l'étrier 106, la tringle 118 disposée au niveau de la paroi latérale 128 passe sous l'étrier 106. Du fait de l'encombrement de l'étrier 106, la tringle 120 disposée au niveau de la paroi latérale 130 passe sous l'étrier 106. La tringle disposée au niveau de la paroi arrière 142 est référencée 122. Chacune des tringles 118, 120 et 122 est fixée à la cabine 100 par l'intermédiaire d'équerres 124. Chaque tringle 118, 120, 122 est sensiblement parallèle à l'une des barres horizontales supérieures 112a, 112b, 112e. Pour chaque bâche 116a, 116b, 116c, le dispositif d'enroulement comprend la ou les tringles correspondantes 118, 120, 122 et le moteur 114a, 114b, 114e correspondant. Chaque moteur 114a, 114b, 114e est adapté à exercer sur la bâche 116a, 116b, 116e correspondante une force dans une direction opposée à la direction t o de la force exercée par le dispositif de poussée Entre la tringle 118 et la barre horizontale supérieure 112a s'étend la bâche 116a qui est solidaire de la tringle 118 et de la barre horizontale supérieure 112a. Entre la tringle 120 et la barre horizontale supérieure 112b s'étend la bâche 116b qui est solidaire de la tringle 120 et de la barre horizontale supérieure 112b. Entre la tringle 15 122 et la barre horizontale supérieure 112e s'étend la bâche 116e qui est solidaire de la tringle 122 et de la barre horizontale supérieure 112e. En d'autres termes, chaque bâche 116a, 116b, 116e est fixée à l'une des tringles 118, 120, 122 et à la barre horizontale supérieure 112a, 112b, 112e qui lui est sensiblement parallèle. De préférence, chaque bâche 116a, 116b, 116e s'étend sur toute la longueur de la barre 20 horizontale supérieure 112a, 112b, 112e et des tringles 118 120, 122 auxquelles elle est fixée. Pour permettre le passage de l'étrier 106, la bâche 116a et la bâche 116b comportent chacune une encoche référencée, respectivement, 132a et 132b. En partie supérieure des prolongements verticaux 110a, 110e et 110d sont fixés 25 les moteurs 114a, 114b et 114e qui coopèrent, respectivement avec les barres horizontales supérieures 112a, 112b, 112e. Chaque barre horizontale supérieure 112a, 112b, 112e est mobile en rotation autour de son axe et est mise en rotation par l'action du moteur associé. La mise en rotation de chaque barre horizontale supérieure 112a, 112b, 112e entraîne, selon le sens de rotation, l'enroulement ou le déroulement de la 30 bâche 116a, 116b, 116e qui en est solidaire. L'enroulement de chaque bâche 116a, 116b, 116e sous l'effet du moteur 114a, 114b, 114e correspondant, génère ainsi la force nécessaire au passage de chaque barre horizontale supérieure 112a, 112b, 112e de la position haute à la position basse en compensant la force générée par le dispositif de poussée. Le déroulement de chaque bâche 116a, 116b, 116e sous l'effet du moteur 114a, 114b, 114e correspondant, permet le passage de chaque barre horizontale supérieure 112a, 112b, 112e de la position basse à la position haute par application de la force générée par le dispositif de poussée. La Fig. 2 représente la cabine 100 lorsque les garde-corps sont en position basse. La Fig. 3 représente la cabine 100 lorsque les garde-corps sont en position intermédiaire. La Fig. 4 représente la cabine 100 lorsque les garde-corps sont en position haute. Chaque coulisse, dont seules les coulisses référencées 108a et 108b sont visibles, comporte un plancher respectivement référencé 216a et 216b. Le dispositif de poussée contraint chaque garde-corps et donc chaque barre horizontale supérieure 112a, 112b, 112e en position haute. Dans le mode de réalisation décrit ici, le dispositif de poussée est constitué des ressort de compression 202a et 202b. A l'intérieur de la coulisse 108a (respectivement 108b) est logé le ressort 202a (respectivement 202b) qui est placé entre le plancher 216a (respectivement 216b) de la coulisse 108a (respectivement 108b) et le prolongement vertical 110a (respectivement 1 l Ob). Les ressorts 202a, 202b sont tels qu'ils sont adaptés à se détendre lorsque les garde-corps sont soumis à l'action de leur poids et à se comprimer lorsque les garde- corps sont soumis à l'action d'une force supérieure à leur poids, permettant ainsi un relèvement automatique des garde-corps. Le prolongement vertical 110a comprend une rampe supérieure de détection 214a et une rampe inférieure de détection 208a, ainsi qu'un trou supérieur de blocage 212a et un trou inférieur de blocage 210a. Le prolongement vertical 110b comprend une rampe supérieure de détection 214b et une rampe inférieure de détection 208b, ainsi qu'un trou supérieur de blocage 212b et un trou inférieur de blocage 210b. En partie supérieure de la coulisse 108a sont disposés un détecteur 206a et un dispositif de blocage 204a. Le détecteur 206a est adapté à pouvoir détecter le passage de la rampe supérieure de détection 214a et de la rampe inférieure de détection 208a. Le dispositif de blocage 204a peut prendre, par exemple, la forme d'un élément électromagnétique et d'un plot de blocage qui se déplace sous l'action de l'élément électromagnétique. Le plot de blocage est adapté à pouvoir s'insérer dans le trou supérieur de blocage 212a ou le trou inférieur de blocage 21 Oa. En partie supérieure de la coulisse 108b sont disposés un détecteur 206b et un dispositif de blocage 204b. Le détecteur 206b est adapté à pouvoir détecter le passage de la rampe supérieure de détection 214b et de la rampe inférieure de détection 208b. Le dispositif de blocage 204b peut prendre, par exemple, la forme d'un élément électromagnétique et d'un plot de blocage qui se déplace sous l'action de l'élément électromagnétique. Le plot de blocage est adapté à pouvoir s'insérer dans le trou supérieur de blocage 212b ou le trou inférieur de blocage 210b. Chaque détecteur 206a, 206b est ainsi adapté à détecter le passage de l'un des garde-corps, c'est-à-dire de l'une des barres horizontales supérieures 112a, 112b, 112c, 1 o en position haute ou en position basse. Chaque dispositif de blocage 204a, 204b est ainsi adapté à bloquer l'un des garde-corps, c'est-à-dire l'une des barres horizontales supérieures 112a, 112b, 112e, en position haute ou basse. Pour des raisons de clarté de la Fig. 1, les rampes supérieures de détection 214a 15 et 214b, les rampes inférieures de détection 208a et 208b, les trous supérieurs de blocage 212a et 212b, les trous inférieurs de blocage 210a et 210a, les détecteurs 206a et 206b, et les dispositifs de blocage 204a et 204b ne sont pas représentés. La cabine 100 comprend également une unité de contrôle reliée à chaque dispositif de blocage 204a, 204b et à chaque détecteur 206a, 206b. Ainsi lorsque le 20 détecteur 206a (respectivement 206b) détecte le passage de la rampe supérieure de détection 214a (respectivement 214b) ou de la rampe inférieure de détection 208a (respectivement 208b), l'unité de contrôle commande le dispositif de blocage 204a (respectivement 204b) afin de faire pénétrer le plot de blocage dans le trou supérieur de blocage 212a (respectivement 212b) ou le trou inférieur de blocage 210a 25 (respectivement 210b). Lorsque le détecteur 206a (respectivement 206b) ne détecte ni le passage de la rampe supérieure de détection 214a (respectivement 214b) ni le passage de la rampe inférieure de détection 208a (respectivement 208b), l'unité de contrôle commande le dispositif de blocage 204a (respectivement 204b) afin de maintenir le plot de blocage en retrait. 30 Le principe de fonctionnement du dispositif de sécurité va maintenant être décrit à partir des Figs. 2, 3 et 4. En position basse (Fig. 2), les garde-corps sont abaissés et chaque bâche 116a, 116b, 116c est enroulée autour de la barre horizontale supérieure 112a, 112b, 112c correspondante. Les rampes supérieures de détection 214a et 214b sont détectées par les détecteurs 206a et 206b et les plots de blocage pénètrent dans les trous supérieurs de blocage 212a et 212b de manière à empêcher tout mouvement des garde-corps. La cabine 100, ainsi configurée, peut se déplacer à l'intérieur de la gaine sans que les garde-corps viennent entraver son déplacement. Lorsque le technicien veut sécuriser l'espace au-dessus du plafond de la cabine 100, il actionne les moteurs 114a, 114b et 114c, par exemple, à l'aide d'un interrupteur placé près de la porte palière donnant accès au plafond 126 et connecté à l'unité de contrôle. Les moteurs 114a, 114b et 114c se mettent alors à tourner en entraînant les barres horizontales supérieures 112a, 112b et 112e. Le sens de rotation des moteurs 114a, 114b et 114e doit être tel que les bâches 116a, 116b et 116e se déroulent des barres horizontales supérieures 112a, 112b et 112e. L'actionnement de l'interrupteur provoque également le retrait des plots de blocage, ce qui libère les garde-corps qui se soulèvent sous l'effet des ressorts 202a, 202b et du fait du déroulement des bâches 116a, 116b et 116e. Tant que les moteurs 114a, 114b et 114e déroulent les bâches 116a, 116b et 116e et que les détecteurs 206a et 206b ne détectent pas les rampes inférieures de détection 208a et 208b, les garde-corps se soulèvent et les plots de blocage restent en retrait (Fig. 3). Lorsque les détecteurs 206a et 206b détectent les rampes inférieures de détection 208a et 208b (Fig. 4), les garde-corps sont en position haute et l'unité de contrôle commande l'arrêt des moteurs 114a, 114b et 114e et l'actionnement des dispositifs de blocage 204a, 204b dont les plots de blocage pénètrent dans les trous inférieurs de blocage 210a, 210b. L'espace au-dessus du plafond de la cabine 100 est alors sécurisé et le technicien peut monter sur le plafond en toute sécurité. Lorsque, après son intervention, le technicien désire abaisser les garde-corps, il actionne à nouveau l'interrupteur, ce qui provoque le retrait des plots de blocage des trous inférieurs de blocage 210a, 210b et la mise en rotation des moteurs 114a, 114b et 114e dans un sens tel que les bâches 116a, 116b et 116e s'enroulent autour des barres horizontales supérieures 112a, 112b et 112e, provoquant ainsi la descente des garde-corps et le retour en position basse (Fig. 2). Le retour en position basse est détecté par le passage des rampes supérieures de détection 214a et 214b devant les détecteurs II 206a et 206b, ce qui provoque la pénétration des plots de blocage dans les trous supérieurs de blocage 212a et 212b. L'unité de contrôle peut également interdire le fonctionnement du système d'ascenseur tant que la position basse n'est pas atteinte par les garde-corps, c'est-à-dire tant que les détecteurs 206a et 206b n'ont pas détecté le passage des rampes supérieures de détection 214a et 214b. Bien entendu, la présente invention n'est pas limitée aux exemples et modes de réalisation décrits et représentés, mais elle est susceptible de nombreuses variantes accessibles à l'homme de l'art. l0 Par exemple, l'invention a été plus particulièrement décrite dans le cas où les panneaux pleins sont souples, mais ils peuvent être constitués de panneaux rigides. Chaque panneau rigide peut être fixé à l'une des barres horizontales supérieures et, par exemple, coulisser le long de l'une des parois de la cabine. La transmission de la force des moteurs peut se faire par la mise en place d'une crémaillère sur chacun des 15 panneaux rigides. Par exemple, l'invention a été plus particulièrement décrite dans le cas où chaque panneau plein est constitué d'une seule partie, mais il peut également être constitué de plusieurs parties. Par exemple, il peut être constitué d'une partie inférieure fixe qui s'étend du plafond jusqu'à une hauteur intermédiaire inférieure à la 20 hauteur de la barre horizontale en position haute et d'une partie escamotable qui s'étend, après déploiement, de la hauteur intermédiaire à la hauteur de la barre horizontale supérieure en position haute. Dans ce mode de réalisation, la partie inférieure fixe peut être rigide et la tringle peut être alors disposée au niveau de la hauteur intermédiaire. Ce mode de réalisation peut être avantageux lorsque 25 l'escamotage total des garde-corps n'est pas nécessaire pour assurer le bon fonctionnement de l'ascenseur. Dans ce mode de réalisation, le panneau plein est constitué de plusieurs parties et il s'étend du plafond à la barre horizontale supérieure de la garde-corps considéré et la tringle est disposée en partie supérieure de la cabine. Par exemple, l'invention a été plus particulièrement décrite dans le cas où les 30 moteurs mettent en rotation les barres horizontales, mais les moteurs peuvent être disposés au niveau des tringles et c'est la rotation des tringles qui entraîne l'enroulement ou le déroulement des bâches. Dans le mode de réalisation de l'invention décrit ci-dessus, chaque barre horizontale est mise en rotation par un moteur qui lui est associé. Mais il est possible d'utiliser un seul moteur et la transmission du mouvement de rotation du moteur à l'ensemble des barres horizontales ou des tringles peut alors se faire en utilisant des engrenages coniques. Dans le mode de réalisation de l'invention décrit ci-dessus, les tringles sont 5 fixées sur le plafond de la cabine, mais il est possible de les fixer en partie supérieure des parois latérales et arrière, c'est-à-dire en partie supérieure de la cabine
|
L'invention concerne une cabine d'ascenseur (100) comprenant:-un plafond (126); et -au moins un garde-corps disposé au niveau du plafond (126) et comprenant une barre horizontale supérieure (112a, 112b, 112c), la ou chaque barre horizontale supérieure (112a, 112b, 112c) étant mobile entre une position basse et une position haute;la cabine d'ascenseur (100) étant telle que le ou chaque garde-corps comprend un panneau plein (116a, 116b, 116c) qui s'étend entre le plafond (126) et la barre horizontale supérieure (112a, 112b, 112c) du garde-corps considéré.
|
1) Cabine d'ascenseur (100) comprenant: -un plafond (126); et -au moins une garde corps disposé au niveau du plafond (126) et comprenant une barre horizontale supérieure (112a, 112b, 112e), la ou chaque barre horizontale supérieure (112a, 112b, 112e) étant mobile entre une position basse et une position haute; la cabine d'ascenseur (100) étant caractérisée en ce que le ou chaque garde- corps comprend un panneau plein (116a, 116b, 116e) qui s'étend entre le plafond (126) et la barre horizontale supérieure (112a, 112b, 112e) du garde-corps considéré. 2) Cabine d'ascenseur (100) selon la 1, caractérisée en ce que le ou chaque panneau plein (116a, 116b, 116e) est constitué d'une bâche souple. 3) Cabine d'ascenseur (100), selon la 2, caractérisée en ce qu'elle comprend un dispositif de poussée qui contraint la ou chaque barre horizontale supérieure (112a, 112b, 112e) en position haute et, pour la ou chaque bâche (116a, 116b, 116e), un dispositif d'enroulement de la ou chaque bâche (116a, 116b, 116e). 4) Cabine d'ascenseur (100) selon la 3, caractérisée en ce que le ou chaque dispositif d'enroulement comprend: -au moins une tringle (118, 120, 122) fixée en partie supérieure de la cabine (100), la ou chaque tringle (118, 120, 122) étant sensiblement parallèle à la ou à l'une des barres horizontales supérieures (112a, 112b, 112e); la ou chaque bâche (116a, 116b, 116e) étant fixée, d'une part, à la ou à chaque tringle (118, 120, 122) et, d'autre part, à la ou à chaque barre horizontale supérieure (112a, 112b, 112e) qui lui est sensiblement parallèle; et -au moins un moteur (114a, 114b, 114e) adapté à exercer sur la ou chaque bâche (116a, 116b, 116e) une force dans une direction opposée à la direction de la force exercée par le dispositif de poussée. 5) Cabine d'ascenseur (100) selon la 4, caractérisée en ce que le ou 30 chaque moteur (114a, 114b, 114e) est adapté à mettre en rotation la ou chaque tringle(118, 120, 122) de manière à enrouler et dérouler la ou chaque bâche (116a, 116b, 116e). 6) Cabine d'ascenseur (100) selon la 4, caractérisée en ce que le ou chaque moteur (114a, 114b, 114c) est adapté à mettre en rotation la ou chaque barre horizontale supérieure (112a, 112b, 112c) de manière à enrouler et dérouler la ou chaque bâche (116a, 116b, 116c). 7) Cabine d'ascenseur (100) selon l'une des 1 à 6, caractérisée en ce que le ou chaque garde-corps comprend deux prolongements verticaux (110a, 110b, 110e, 110d) dont les extrémités supérieures sont reliées par la ou l'une des 10 barres horizontales (112a, 112b, 112c, 112d). 8) Cabine d'ascenseur (100) selon la 7, caractérisée en ce que chaque prolongement vertical (110a, 110b, 110e, 110d) est placé à l'intérieur d'une coulisse (108a, 108b, 108c, 108d). 9) Cabine d'ascenseur (100) selon la 8, caractérisée en ce que le 15 dispositif de poussée est constitué de ressorts de compression (202a, 202b), chaque ressort (202a, 202b) étant disposé entre le plancher (216a, 216b) de l'une des coulisses (108a, 108b) et le prolongement vertical (110a, 110b) qui y est inséré. 10) Cabine d'ascenseur (100) selon l'une des 1 à 9, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un détecteur (206a, 206b) adapté à détecter le passage 20 du ou de chaque garde-corps en position haute ou basse. 11) Cabine d'ascenseur (100) selon l'une des 1 à 10, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un dispositif de blocage (204a, 204b) adapté à bloquer le ou chaque garde-corps en position haute ou basse.
|
B
|
B66
|
B66B
|
B66B 11
|
B66B 11/02
|
FR2890086
|
A1
|
PROCEDE DE DETECTION D'UN PROFIL DE VOIE FERREE ET INSTALLATION POUR LA MISE EN OEUVRE DU PROCEDE
| 20,070,302 |
Domaine de l'invention La présente invention concerne un procédé de détection d'un profil de voie ferrée formée de rails fixés à des traverses posées dans du ballast, à l'aide d'une installation parcourant la voie, selon lequel on prend des images transversales de la voie ferrée que l'on analyse pour obtenir le profil transversal réel de la voie, ce profil transversal étant découpé en zones. L'invention concerne également une installation pour la mise en oeuvre de ce procédé et une installation de rénovation de voies utilisant un tel procédé et une telle installation de détection d'un profil de voie. Etat de la technique Il existe différentes solutions pour la rénovation de voies. En effet, les voies ferrées formées de rails fixés à des traver-ses posées dans du ballast subissent différents phénomènes de vieillisse-ment; en particulier, le ballast se déplace sous l'effet des vibrations et des poussées engendrées par le passage de convois ferroviaires et cela d'autant plus rapidement que la vitesse de circulation du convoi sur les rails est importante. Or, le ballast a un rôle très important pour la circulation ferroviaire: le ballast maintient les rails en place et assure l'amortissement des vibrations induites par le passage du convoi sur les rails et pour cela, la répartition et plus généralement, le profil du ballast ont une importance très grande et nécessitent des travaux d'entretien. Chaque type de voie ferrée a un profil théorique propre. Au moment de l'installation ou de la rénovation d'une voie ferrée, lorsque ces travaux concernent le ballast, une régaleuse intervient pour remettre le ballast à la forme théorique qu'il doit avoir (forme de la section d'une voie) encore appelée profil de voie . Ce profil est toujours transversal et prend une forme théorique constante sur les tronçons de voie, droits mais variables ou modifiés au passage d'ouvrages d'art, dans les courbes ou dans les appareils de voie. Pour cela, suivant le cas, la régaleuse déplace des excédents locaux de ballast vers des zones en manque de ballast pour arriver au profil théorique. Toutefois, les quantités de ballast déplacées ne suffisent pas en général pour combler les manques aussi faut-il décharger du bal- last en amont de la régaleuse. L'évaluation des quantités de ballast nécessaire se fait d'une manière très approximative, souvent au jugé, à partir de l'expérience des techniciens assurant la rénovation. Mais quelles que soient les qualités et l'expérience des techniciens, l'évaluation reste éminemment subjective. Or, étant donné les masses très importantes de ballast consommées pour la rénovation de voies ferrées, surtout la rénovation de voies ferrées rapides ou très rapides nécessitant un entretien très précis, l'imprécision de l'évaluation des quantités de ballast nécessaires en un point peut se traduire par un sur- coût important de manutention de ballast. Outre cet inconvénient, la difficulté et le coût d'une telle intervention font qu'elles ne sont effectuées que lorsqu'elles deviennent indispensables. But de l'invention La présente invention a pour but de développer un procédé de détection d'un profil de voie ferrée permettant une information précise de l'état du ballast pour ensuite évaluer le ballast nécessaire pour les travaux d'entretien du ballast, notamment de faciliter et d'améliorer les travaux de rénovation de voie par une meilleure évaluation des besoins (positifs ou négatifs) de ballast à tout endroit de la voie examinée. L'invention se propose également de développer une instal- lation permettant de mettre en oeuvre ce procédé de détection d'une manière aussi rapide que possible pour bénéficier des périodes quotidiennes de non-utilisation des voies pour effectuer ces relevés. Exposé et avantages de l'invention A cet effet, l'invention concerne un procédé de détection 25 d'un profil de voie ferrée du type défini cidessus caractérisé en ce que - on enregistre le profil transversal théorique des voies au droit d'une traverse (profil de référence) et au droit d'un intervalle entre deux tra- verses (profil de référence), - on parcourt la voie en prenant des images transversales de la voie à une fréquence supérieure au double de la fréquence des traverses, - on analyse les images transversales pour obtenir leur profil réel, - on associe à chaque profil réel ainsi obtenu, le profil de référence au- quel il doit être comparé, - on compare le profil réel de traverse à son profil de référence, 35 - on forme un signal de différence représentant dans chaque zone trans- versale, l'excédent ou le défaut de ballast par rapport au profil de réfé- rence. Ce procédé de détection permet une détermination très précise du profil transversal réel de la voie avec une fréquence d'échantillonnage donnant une succession de profils réels de la voie per-mettant la comparaison précise de ces profils réels par rapport au profil théorique. Cette détermination théorique précise permet de déterminer très localement et dans toute la section d'une voie, la situation réelle du profil et, par suite, les manques et les excédents en ballast. Le profil transversal obtenu par l'analyse de cette image transversale tient compte d'une référence précise, c'est-à-dire le profil théorique au droit d'une tra- m verse ou celui entre deux traverses et cela pour les différents profils le long de la voie (lignes droites, courbes à droite, courbes à gauche, passages d'ouvrages d'art, ; passages d'appareils de voie) en distinguant chaque fois le profil théorique au droit d'une traverse et celui dans l'intervalle de deux traverses. Il est en effet particulièrement important de pouvoir distinguer ces deux types de profil car autour des traverses et dans l'intervalle des traverses, le niveau de ballast théorique doit être en dessous de la surface supérieure des traverses que celles-ci soient simples ou jumelées. Toute erreur de détection assimilant les traverse à du ballast ou récipro-quement, conduit par sommation, sur des distances relativement importantes de l'ordre de quelques kilomètres ou centaines de kilomètres à des erreurs importantes de détermination du volume nécessaire et par suite à des erreurs de transport de quantités inutiles de ballast, pouvant aller jusqu'à 20 voire 25%. La détermination du profil et, par suite, la formation du signal de différence, distingue nettement entre la partie du profil représentant la traverse et la partie du profil représentant le niveau supérieur du ballast. On obtient ainsi un signal de différence, significatif car se rap-portant à une référence précise et non pas un signal de différence par rapport à un signal de moyenne qui serait lui-même un signal nivelé ne tenant pas exactement compte du profil théorique que doit avoir la voie au niveau des traverses et dans l'intervalle des traverses. Grâce à la fréquence de prise d'images transversales, on est certain que dans l'entre-axe de deux traverses qui représente une distance modulaire de la voie, on aura au moins un profil réel représentant l'état de la voie et surtout du ballast au niveau de la traverse et un profil réel représentant l'état du ballast dans l'intervalle de deux traverses. Ainsi, la fréquence de prise des images transversales de la voie est de l'ordre de X images par longueur unitaire de voie comprenant un intervalle de voie et une traverse. Même si initialement les images ne sont pas calées de ma- nière précise, l'analyse des images transversales permet de recaler ces images par rapport aux traverses sans avoir à déterminer au préalable la position d'une traverse de référence par rapport à un point kilométrique. La possibilité de recaler automatiquement les images par rapport à la position des traverses simplifie également les opérations de détection après des interruptions volontaires de détection, par exemple si la détection d'une voie doit être faite suivant des tronçons disjoints. La répétition régulière des traverses permet d'obtenir un signal de fréquence donnée, même si ce signal est encombré d'un bruit éventuellement important à cause de la détérioration de la surface du ballast dans l'environnement des traverses et même si à certains endroits le ballast recouvre les traverses ou est à niveau avec celles-ci. Cela permet d'associer de manière précise les profils réels obtenus à partir des images transversales, à une classe de profils réels, soit de profils avec traverse, soit de profils sans traverse. Ensuite, le système peut effectuer une com- paraison précise avec chaque profil de référence. Bien qu'en théorie, il soit possible de n'utiliser qu'une fréquence de prise d'images transversales qui soit supérieure même légère-ment au double de la fréquence des traverses, pour être certain que le profil réel détecté corresponde périodiquement à une traverse et à un in- tervalle de traverses, il est possible d'augmenter la fréquence pour que chaque traverse soit balayée plusieurs fois et qu'il en soit de même de l'intervalle entre deux traverses. Cela permet d'obtenir une information encore plus précise sur le profil réel transversal de la voie et, par suite, l'évolution de l'état du ballast dans la direction longitudinale de la voie. La fréquence de prise d'images est celle commandée par laquelle le ou les lasers trace la ligne lumineuse donnant l'image du profil réel de la voie. Cette fréquence est choisie comme indiqué en fonction de la vitesse de circulation de l'installation de détection le long de la voie. Cette fréquence de déclenchement est soit fixe quelle que soit la vitesse de cir- culation de l'installation soit variable en fonction de la vitesse pendant les phases de démarrage et d'accélération ou de ralentissement et de freinage du véhicule portant l'installation La vitesse de circulation de l'équipement exécutant le pro-cédé de détection le long de la voie doit être telle que sa fréquence de balayage réponde à la condition ci- dessus, la fréquence des traverses étant la fréquence de passage des traverses vues à partir de l'équipement. Comme les vitesses de balayage et d'analyse d'images sont très importantes, la vitesse de circulation de l'équipement sur une voie peut être de l'ordre de 50 à 100 km/h tout en bénéficiant de la précision des mesures évoqués ci-dessus. La fréquence de détection peut être fixe et dans ce cas, pendant la phase de démarrage et d'accélération du véhicule équipé de l'installation de détection de la voie, le nombre d'images par unité de longueur de voie sera inversement proportionnel à la vitesse du véhicule jusqu'à ce que celle-ci soit stabilisée. Mais il est également possible d'asservir la vitesse de balayage et d'analyse sur la vitesse du véhicule pour détecter un nombre constant de profils réels par unité de longueur de voie. Dans le premier cas, pour éviter le traitement et le stockage d'un nombre trop important d'images, il est possible d'éliminer des images pas décimation. Inversement, le plus grand nombre d'images prises à fréquence de balayage constant, pendant la phase de démarrage et d'accélération du véhicule peuvent servir également au calage de l'installation par rapport aux traverses. De façon avantageuse, on éclaire la voie par une trace transversale formée par de la lumière laser sur le ballast, et/ ou la traverse et les rails et on prend l'image de cette trace pour l'analyser et notamment on éclaire la voie transversalement avec trois faisceaux laser répartis transversalement. Suivant une autre caractéristique intéressante, on prend l'image de la trace à l'aide d'au moins une caméra linéaire et notamment trois caméras linéaires réparties transversalement, lisant la ligne de la trace lumineux transversale sur la voie en utilisant notamment de la lumière laser infrarouge. Suivant une autre caractéristique intéressante, on intègre les signaux de différence sur des tronçons correspondants à plusieurs intervalles de traverses, par exemple cinq, pour définir le besoin local (en excédent ou en défaut de ballast. Ainsi, en intégrant le signal de différence sur une distance relativement courte et néanmoins significative, et surtout si le signal d'intégration obtenu montre qu'il y a une constance dans le manque ou l'excédent de ballast sur plusieurs tels tronçons, des dispositions peuvent être prises pour évacuer l'excédent de ballast vers des tronçons en man-que ou, au contraire, déverser du ballast pour combler le manque. Les informations obtenues par le procédé de détection d'un profil de voie ferrée peuvent avantageusement être utilisées pour commander l'installation de distribution du ballast, c'est-à-dire l'apport ou l'enlèvement de ballast en amont de la régaleuse. L'invention concerne également une installation pour la mise en oeuvre du procédé décrit ci-dessus, cette installation se composant d'un support destiné à être installé sur un engin ferroviaire; elle comporte plusieurs lasers éclairant par balayage, la tranche de voie à détecter ainsi qu'au moins trois caméras transversales, dirigées vers la zone de la ligne éclairée par le laser et un télémètre permettant de tarer la position des caméras par rapport à une surface de référence telle que la sur- face supérieure des rails. Plus précisément, l'installation comporte - un support destiné à être monté sur un véhicule ferroviaire, notam- ment sur les tampons du véhicule et comportant une potence munie de bras venant en saillie au- delà des tampons, à côté à l'extérieur des rails et entre les rails, portant des lasers éclairant transversalement la voie, - des caméras linéaires installées sur la barre horizontale de la potence et dirigées vers la trace lumineuse probable formée par les lasers sur la voie, et - une unité de commande et de gestion pour commander le fonctionne-25 ment des lasers et des caméras et enregistrer et traiter les images prises Dessins La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide d'un exemple de procédé et d'installation selon l'invention 30 représenté dans les dessins annexés dans lesquels: - la figure 1 est une vue en coupe schématique d'une voie présentant le contexte concerné par la présente invention, - la figure 2A est une vue en coupe schématique d'une voie au droit d'une traverse, - la figure 2B est une vue en coupe schématique d'une voie entre deux traverses, - la figure 2C montre un exemple de profil réel, - la figure 3 est une schéma de mise en oeuvre du procédé de l'invention, - la figure 4 est un schéma transversal de deux voies montrant la zone de détection transversale, - la figure 5 est une vue en plan longitudinal montrant différentes zones de balayage transversal d'une voie pour sa détection, - la figure 6 montre le résultat de l'analyse et de la comparaison tel qu'il peut apparaître sur un écran de contrôle, - la figure 7 est une vue de côté schématique de l'installation selon l'invention pour la mise en oeuvre du procédé, - la figure 8 est une vue de dessus schématique de l'installation de la 1 o figure 7. Description d'un mode de réalisation de l'invention La figure 1 montre schématiquement un profil de voie qui se compose d'une plate-forme 1 horizontale ou inclinée, comme dans le pré-sent exemple, dans un virage. Cette plate-forme 1 porte, en général, deux voies de circulation 2 dont une seule est représentée. De part et d'autre de l'ensemble des deux voies, il y a une piste 3. La voie 1 se compose d'un lit de ballast 4 dans lequel sont intégrées les traverses 5 par exemple des traverses doubles 5A, 5B réunies par une entretoise 5C et portant les lignes de rail 6. Pour des raisons mécaniques, le ballast 4 n'est pas constitué par un lit de hauteur uniforme mais il se compose de trois zones A, B, C; A', B', C' symétriques ou de forme semblable par rapport à l'axe XX de la voie, à savoir du cote extérieur, une zone de pied de banquette C en forme de rampe, tournée vers l'extérieur suivie de la banquette B qui se poursuit par la zone intermédiaire A dite zone de consommation dans laquelle se trouvent la traverse et les rails. Cet ensemble symétrique se poursuit de l'autre côté par la zone de consommation A', la banquette B' et la zone de pied de banquette C'. Cette zone de pied de banquette C' a une forme légèrement différente de celle de la zone de pied de banquette C car au-delà de l'axe de la voie, elle rejoint par la zone de pied de banquette de la voie adjacente non représentée. Il convient également de remarquer que la surface du lit de ballast, tant dans au niveau de la banquette B, B' que dans la zone de consommation C, C' se trouve en dessous d'une distance (e) de la surface supérieure de la traverse 5A, 5B. Dans l'exemple représenté, la traverse est constituée par deux blocs en béton réunis par une entretoise. Cette entretoise est cou-verte par le ballast. La figure 2A montre le profil théorique du ballast 4 au droit d'une traverse 5, 5A, 5B, 5C, c'est-à-dire dans un plan vertical passant par une traverse alors que la figure 2B montre le profil théorique du bal- last 4 dans l'intervalle de deux traverses. Ce profil est le même que celui de la figure 2A à l'exception du volume occupé par les traverses. Les deux profils sont appelés ci-après profils de référence PR1, PR2. Le profil du ballast est mis à la forme du profil de référence par une régaleuse, c'est-à-dire d'une machine ayant une lame correspondant à la forme du profil et qui, se déplaçant sur la voie, donne au ballast réparti en vrac, cette forme de profil. Comme déjà indiqué, cette forme de profil est une forme particulière qui dépend de la voie, et le long de chaque voie la forme du profil peut différer suivant que la partie de voie est droite, en courbe, ou présente d'autres particularités. Sous l'effet des mouvements et des vibrations engendrés par le passage des convois ferroviaires, le ballast se déplace et migre d'une manière relativement aléatoire ou du moins imprévisible d'un point à un autre de la voie. La figure 2C montre un exemple de profil de ballast dé-formé après une certaine période d'utilisation de la voie. Le profil réel PR1 au droit d'une traverse 5 laisse apparaître ainsi un excédent de ballast débordant sur la piste, un manque au sommet de la banquette et un manque dans la zone de consommation, près du milieu de la voie. De côté de l'autre rail, dans l'entrevoie, il y a un manque et un excédent de ballast. Le profil de référence PF1 associé à ce profil réel PR1 est tracé en pointillés. Le profil du ballast est également déformé entre les traverses mais ce profil réel PR2 n'est pas représenté. Il sera comparé à son profil de référence PF2 associé. La figure 2C ne donne qu'un exemple de déformation du profil du ballast dans le plan transversal, mais la migration du ballast se fait également dans le plan longitudinal de sorte que les parties en excédent et les parties en défaut dans un plan transversal (ou dans une tranche transversale), ne sont pas égales et souvent par un effet de broyage des morceaux de ballast et de tassement, il manque une certaine quantité de ballast dans un tronçon de voie. Le but de l'invention est de détecter le profil réel du ballast d'une manière aussi précise que possible pour permettre d'évaluer les quantités de ballast à apporter à chaque endroit ou zone de la voie. Le procédé sera décrit en référence à la figure 3 qui s'appuie également sur les figures 4 et 5. Selon le procédé, au cours d'une étape préalable El, on en-registre les profils transversaux théoriques de différentes voies à contrôler. Ces profils théoriques établis pour la construction de la voie, définissent la forme des zones A, B, C; A', B', C' ou autres zones suivant lesquelles on peut subdiviser une voie. Comme déjà indiqué, une voie a en général plu-sieurs profils théoriques pour ses différents tronçons de voie, droits, courbes, à droite ou à gauche, au passage des ouvrages d'art ou autres modifications de profils. Pour chaque profil théorique, l'invention distingue un profil de référence PF1 au niveau d'une traverse et un profil de référence PF2 dans l'intervalle de deux traverses car cette distinction est importante pour la comparaison avec les profils réels PR 1, PR2. Il est évident que ces deux profils de référence peuvent être tracés séparément mais aussi que l'on peut déduire l'un de l'autre. Par exemple connaissant le profil de référence dans l'intervalle des traverses, on peut obtenir le profil au droit d'une traverse en combinant simplement la forme connue des traverses utilisées pour cette voie. L'inverse est également possible: partant du profil au droit d'une traverse, on peut obtenir le profil dans l'intervalle en gommant simplement la traverse. Mais cette distinction entre les deux profils de références ne sera pas faite ci-après et par convention, pour simplifier la présentation, il sera seulement question de deux profils de référence quelle que soit la façon de les obtenir. Cet enregistrement des profils de référence peut être fait au moment de la première mise en route de l'installation exécutant le procé-dé. Dans les étapes suites, en parcourant la voie à examiner, on effectue de manière répétée les opérations suivantes: Dans une première opération E2, on prend une image transversale de la voie en éclairant celle-ci par une ligne lumineuse. La prise de vue transversale se fait à une fréquence nette-ment supérieure au double de la fréquence des traverses, autrement dit au nombre de traverses qui défilent sous l'installation ou que parcourt l'installation par unité de temps. Dans le cas habituel d'une moyenne d'environ 1700 traverses par kilomètre, la fréquence au sens de la pré- sente invention sera ce nombre de traverses multiplié par la vitesse ex- primée en mètres/seconde. 35 icl L'opération suivante E3 est l'analyse de l'image pour en déduire le profil réel PR1 ou PR2 de la voie. Puis, dans l'opération E4, on associe à chaque profil réel PR 1, PR2, le profil de référence POF 1, PF2 auquel ce profil doit être 5 comparé. Des critères de plausibilité peuvent être associés à la dé-termination du profil de référence PF1 ou PF2 qui doit être associé au profil réel pour réduire au minimum les erreurs d'attribution dans les cas incertains, par exemple si le profil réel est très éloigné de la forme du profil io de référence auquel il devrait être comparé et qu'il est en revanche proche de l'autre profil de référence. Dans l'étape de comparaison A5, on forme le signal de différence AS par comparaison du profil réel PR 1 ou Pr2 à son profil de référence PF 1 ou PF2. Ensuite, le signal de différence est enregistré et/ou est exploité (6). Il peut être affiché pour contrôle comme le montre la figure 6. Dans cette figure, le profil de référence et le profil réel sont super-posés de manière à mettre en évidence les différences entre les deux profils, ce qui est appelé signal de différence. Les opérations se reproduisent de manière cyclique en re-commençant par l'opération E2 de prise d'une image transversale. En résumé, le procédé de détection de l'invention non seulement tient compte des variations locales même faibles de la forme du profil du ballast, mais surtout il intègre dans la comparaison, les traverses qui ne doivent pas être interprétées de façon erronée comme représentant une accumulation de ballast, sachant que les traverses doivent, dans le profil théorique, toujours dépasser de quelques centimètres, le niveau du ballast. De façon avantageuse et selon un exemple numérique, on effectue une prise de vue transversale tous les 3 mm et cette prise de vue transversale se compose d'une succession de points d'un intervalle de 1,5 mm, détecté par les caméras ce qui correspond à une détection pratiquement continue, très précise du profil. Pour effectuer une campagne de mesures ou de détection selon le procédé décrit globalement ci-dessus, on utilise une installation que l'on monte sur un véhicule ferroviaire de manière que l'installation puisse voir la voie par le dessus. Le positionnement de l'installation sur un véhicule ferroviaire fixe la géométrie dans la direction transversale et en hauteur par rapport à la voie. Des réglages, de préférence automatiques, permettent de tarer l'installation pour qu'elle détecte sa position en hauteur par rapport à la voie en utilisant par exemple la surface supérieure des rails. Selon la figure 4, le procédé est appliqué par une installation comportant un équipement laser 10, par exemple trois sources laser 11, 12, 13 ou une source et des miroirs, mobiles, permettant de balayer avec un ou plusieurs faisceaux F1, F2, F3, par exemple trois faisceaux, une tranche de la voie V1 dans un plan transversal, l'autre voie V2 étant simplement figurée mais non concernée par les mesures à effectuer. Il est avantageux d'utiliser trois faisceaux pour éviter l'ombre que pourrait projeter un rail si le balayage n'était fait qu'avec un seul faisceau issu d'un unique point d'émission. Les lasers F1, F2, F3 émettent de préférence une lumière infrarouge pour permettre la détection diurne de la ligne et cela quelles que soient par railleurs les conditions météorologiques. L'équipement laser trace ainsi une trace de ligne transversale LT sur la voie V1. L'installation comporte également des capteurs 21, 22, 23 de type caméra linéaire, également de préférence au nombre de trois qui détectent la trace des faisceaux laser F1, F2, F3 pour en former une image. Le nombre d'images prises par unité de longueur de voie est fixé à un niveau suffisant pour permettre une bonne détection du profil de la voie à la fois au droit des traverses et dans l'intervalle des traverses pour tenir compte de la forme réelle du ballast. La prise de vue transversale est analysée pour donner le profil réel de voie PR 1, PR2 correspond à cette image transversale. Ensuite, ce profil réel PR1, PR2 est associé à l'un des profils de référence PF 1, PF2 par sa simple analyse des profils réels au droit d'une traverse ou dans l'intervalle de deux traverses. Cette associa- tion peut se faire avec des critères simples de position ou de forme grossière. Ensuite, le profil est comparé à son profil de référence PF1 ou PF2 enregistrés préalablement. A partir de cette comparaison, on forme un signal de différence mettant en évidence toutes les différences entre le profil théorique et le profil réel et cela de préférence par zones A, B, C; A', B', C'. L'installation comporte une unité de commande et de gestion 30 pour commander la fonction de l'ensemble laser 10 et des camé-ras 21, 22, 23 ainsi que des équipements accessoires tels que les équipements de positionnement. Cette installation gère également les ima- ges, les analyse, les compare aux profils de référence et exploite les signaux de différence. Une partie de l'unité de commande et de gestion peut être embarquée et l'autre déportée en étant reliée à celle-ci par les moyens de transmission habituels par câble ou liaison hertzienne ou par échange et/ou transmission d'informations enregistrées sur un support de don-nées. L'installation comporte également des moyens de repérage et de positionnement pour repérer les images prises par rapport à la voie. Les moyens de repérage de type GPS ou de repérage par rapport à un point connu de la voie (habituellement un point kilométrique) ne sont pas détaillés ici. La combinaison des trois vues selon l'exemple, prises par les caméras d'une seule ligne transversale formée par les faisceaux laser se faitselon les techniques habituelles de composition d'images panoramiques, d'autant plus que cette composition d'images se fait en connaissant les dimensions géométriques réelles permettant de bien délimiter la largeur de chacune des trois images. La figure 5 montre une vue en plan de la voie V1, de ces traverses 5 et des traces TLi faites successivement par les faisceaux laser. Les figures 7 et 8 montrent très schématiquement un mode de réalisation d'une installation de détection d'un profil de voie ferrée pour la mise en oeuvre du procédé décrit ci-dessus. Cette installation 100 mobile et amovible est destinée à être montée sur un engin ferroviaire 200, par exemple sur les deux tampons 301 avant ou arrière de l'engin. L'installation se compose d'un support 101 en forme de potence dont la barre haute 102 porte des bras horizontaux 103, 104, 105 munis chacun à son extrémité d'un laser 11, 12, 13 dirigé de préférence verticalement vers la voie V4. La barre 102 porte également des caméras linéaires 21, 22, 23, réparties comme indiqué ci-dessus. Ces caméras 21, 22, 23 visent la zone de la zone probable TLi que forme les lasers. L'installation comporte un télémètre 40 pour détecter la hauteur de référence permettant de tarer l'installation, par exemple la surface supérieure du rail 6. Le support de l'installation comporte des moyens de fixation 106 de celle-ci aux tam- pons 201. Ces moyens tels que des colliers ne sont pas décrits de manière détaillée. L'installation 100 est réglée initialement de façon grossière par rapport à une hauteur donnée. Cette hauteur donnée est ensuite cor- figée par la mesure faite par le télémètre 40 de manière à obtenir une hauteur de référence, uniforme pour toutes les prises de vue et permettre le tracé du profil réel de voie par rapport à cette hauteur de référence. La vue de dessus de la figure 8 montre le support 101, 102 en forme de potence installé sur les deux tampons 201 de l'engin ferroviaire 200. Les trois lasers 11, 12, 13 et la ligne TLi tracée par les lasers ainsi que les trois caméras 21, 22, 23 équipant la potence et visant la ligne LT1. La hauteur des lasers et des caméras et choisie relative-ment importante (de l'ordre de 2 à 3 mètres par rapport au niveau des rails) pour que le balayage des faisceaux laser et le balayage des caméras puisse se faire suivant des angles relativement réduits et non pas des visées de type grand angle, de façon à bien mettre en évidence des différences de niveaux relativement faibles. L'installation comporte également un équipement électronique de commande d'enregistrement et de stockage des données. Cet équipement n'est pas représenté ici de manière particulière. Il peut s'agir d'un moyen d'enregistrement embarqué ou coopérant avec des moyens d'analyse et d'enregistrement en mémoire des portées, par exemple ins- tallés dans l'engin ferroviaire ou à poste fixe. Bien que l'exploitation des résultats puisse se faire de manière déportée, il est intéressant de pouvoir contrôler la bonne exécution des opérations directement à bord du véhicule pour corriger le cas échéant les incidents. La lumière générée par les lasers est de préférence une lumière infrarouge de façon à permettre la détection quelles que soient les conditions d'éclairage diurnes ou nocturnes. Les résultats de la détection, après analyse sont stockés pour servir aux travaux d'entretien de la voie et commander la machine distributrice de ballast en fonction des besoins locaux. Ces enregistrements peuvent également servir à des fins statistiques pour connaître l'évolution d'une voie ou analyser les éventuels défauts de la voie occasionnant des modifications répétées du ballast aux mêmes endroits. Le repérage des informations, c'est-à-dire des profils trans-versaux réels, se fait par rapport à une localisation par satellite ou en partant de points de référence portés par la voie. Au final, les informations seront au moins stockées en référence à la position réelle des profils par rapport à la voie, repérée par les points kilométriques. L'exploitation des résultats et leur utilisation pour les travaux d'entretien peut se faire par repérage par satellite, GPS ou par référence à des points kilométriques
|
Procédé de détection d'un profil de voie ferrée formée de rails fixés à des traverses posées dans du ballast, à l'aide d'une installation parcourant la voie, selon lequel on prend des images transversales de la voie ferrée éclairée par des faisceaux laser (11, 12, 13 ; F1, F2, F3) pour tracer une ligne (TLi) transversale sur la voie. Ces images sont prises par des caméras linéaires (21, 22, 23).On analyse les images pour obtenir le profil transversal réel de la voie. On enregistre le profil transversal théorique des voies (V) au droit d'une traverse (5)(profil de référence) et au droit d'un intervalle entre deux traverses (profil de référence ). On parcourt la voie en prenant des images transversales de la voie à une fréquence supérieure au double de la fréquence des traverses. On analyse les images transversales pour obtenir leur profil réel. On associe à chaque profil réel ainsi obtenu le profil de référence auquel il doit être comparé. On compare le profil réel de traverse à son profil de référence. On forme un signal de différence représentant dans chaque zone transversale, l'excédent ou le défaut de ballast par rapport au profil de référence.
|
11 Procédé de détection d'un profil de voie ferrée formée de rails fixés à des traverses posées dans du ballast, à l'aide d'une installation parcourant la voie, selon lequel on prend des images transversales de la voie fer- rée que l'on analyse pour obtenir le profil transversal réel de la voie, ce profil transversal étant découpé en zones, caractérisé en ce qu' - on enregistre le profil transversal théorique des voies au droit d'une traverse (profil de référence PF1) et au droit d'un intervalle entre deux 10 traverses (profil de référence PF2), - on parcourt la voie en prenant des images transversales de la voie à une fréquence supérieure au double de la fréquence des traverses, - on analyse les images transversales pour obtenir leur profil réel (PR1, PR2), - on associe à chaque profil réel (PR1, PR2) ainsi obtenu, le profil de référence (PF1, PF2) auquel il doit être comparé, - on compare le profil réel de traverse à son profil de référence, - on forme un signal de différence (AS) représentant dans chaque zone transversale, l'excédent ou le défaut de ballast par rapport au profil de référence. 2 ) Procédé de détection selon la 1, caractérisé en ce que la fréquence de prise des images transversales de la voie est de l'ordre 25 de X images par longueur unitaire de voie comprenant un intervalle de voie et une traverse. 3 ) Procédé de détection selon la 1, caractérisé en ce qu' on éclaire la voie (V 1) par une trace transversale (TLi) formée par de la lumière laser sur le ballast, et/ou la traverse et les rails et on prend l'image de cette trace pour l'analyser. 4 ) Procédé de détection selon la 1, caractérisé en ce qu' on éclaire la voie transversalement avec trois faisceaux laser (F1, F2, F3) répartis transversalement. 5 ) Procédé de détection selon la 3, caractérisé en ce qu' on prend l'image de la trace (TLi) à l'aide d'au moins une caméra linéaire et notamment trois caméras linéaires réparties transversalement, lisant la 5 ligne de la trace lumineuse (TLi) transversale sur la voie. 6 ) Procédé de détection selon la 1, caractérisé en ce qu' on éclaire avec de la lumière laser infrarouge. 7 ) Procédé de détection selon la 1, caractérisé en ce qu' on intègre les signaux de différence sur des tronçons correspondants à plusieurs intervalles de traverses, par exemple cinq, pour définir le besoin 15 local (en excédent ou en défaut de ballast. 8 ) Procédé de détection selon la 1, caractérisé en ce qu' on utilise le signal de différence ou son intégrale pour définir le besoin lo-20 cal en ballast et commander la distribution automatique de ballast par un train déversant le ballast en amont d'une régaleuse. 9 ) Installation de détection d'un profil de voie ferrée par la mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisée en ce qu' elle comprend - un support (101) destiné à être monté sur un véhicule ferroviaire (200), notamment sur les tampons (201) du véhicule et comportant une potence (101, 102) munie de bras (103, 104, 105) venant en saillie au- delà des tampons (201), à côté à l'extérieur des rails et entre les rails, portant des lasers (11, 12, 13) éclairant transversalement la voie, - des caméras linéaires (21, 22, 23) installées sur la barre horizon-tale (102) de la potence et dirigées vers la trace lumineuse probable (TLi) formée par les lasers sur la voie, et - une unité de commande et de gestion (300) pour commander le fonctionnement des lasers et des caméras et enregistrer et traiter les images prises.
|
E,G
|
E01,G01
|
E01B,G01C
|
E01B 35,G01C 7
|
E01B 35/00,G01C 7/04
|
FR2895165
|
A1
|
ROTOR DE MACHINE ELECTRIQUE TOURNANTE COMPORTANT UN ELEMENT MAGNETIQUE ENTRE DEUX DENTS ADJACENTES
| 20,070,622 |
"." L'invention propose un rotor de machine electrique comportant au moins un element magnetique qui est agence entre deux dents adjacentes, et qui est realise en plusieurs parties. L'invention propose plus particulierement un rotor de machine electrique tournante qui comporte deux roues polaires dont chacune s'etend globalement radialement par rapport a I'axe io principal du rotor, et comporte une serie de dents axiales, dont chaque dent s'etend axialement vers I'interieur depuis la roue polaire associee, en direction de I'autre roue polaire, de maniere que chaque dent d'une roue polaire est situee dans I'espace existant entre deux dents consecutives de I'autre roue polaire et 15 au moins un element magnetique d'orientation principale longitudinale qui est agence transversalement entre deux dents adjacentes appartenant respectivement a chaque roue polaire, et qui comporte au moins un aimant. Selon un mode de realisation connu, par exemple comme 20 decrit dans les documents EP-A-0.762.617 et FR-A-2.784.248, le rotor comporte des aimants agences transversalement entre les dents axiales. Les aimants ont pour fonction principale de reduire les fuites de flux magnetique au niveau de I'espace entre deux dents 25 adjacentes, ainsi que de renforcer le flux magnetique par [a creation d'un flux d'aimant propre. Ainsi, les proprietes magnetiques generates du rotor sont determinees en partie par les aimants. 30 Le nombre d'aimants places dans un rotor est variable et depend des caracteristiques recherchees pour la machine electrique tournante. II est ainsi possible de realiser des machines ayant un nombre d'aimants different. Ainsi, lors de la realisation de deux series de rotors entre lesquelles seules le nombre d'aimants differe, les modifications de ('installation d'assemblage des rotors pour le changement de serie pourraient titre trop importantes pour titre rentables. C'est pourquoi ii est generalement prefere de realiser des rotors permettant de conserver le meme nombre d'aimants pour io toutes les series de rotors. Par consequent, les rotors de certaines series comportent plus d'aimants que necessaires. Le flux magnetique produit par les aimants qui sont montes sur ces rotors, est alors superieur a celui necessaire, et les performances du rotor ne sont pas optimisees par rapport a son 15 utilisation prevue. L'invention a pour but de proposer un rotor comportant un element magnetique monte entre deux dents adjacentes et dont la valeur du flux magnetique cree par cet element magnetique est optimisee pour ('utilisation voulue de la machine electrique. 20 - Dans ce but, I'invention propose un rotor caracterise en ce que ('element magnetique comporte au moins une cale de support realisee en un materiau non magnetique qui est montee sur une face d'extremite transversale de I'aimant, et des moyens de liaison de la cale avec I'aimant. 25 Selon d'autres caracteristiques de ('invention : - ('element magnetique comporte deux cafes reparties transversalement de part et d'autre de I'aimant ; - ('element magnetique comporte deux aimants repartis transversalement de part et d'autre de la cale ; 30 - ('element magnetique comporte une cale externe qui est montee sur la face d'extremite radiale externe de I'aimant ; - les dimensions de I'aimant et Ies dimensions de la cale sont determinees en fonction des dimensions de ('element magnetique et en fonction des proprietes magnetiques globales de ('element magnetique ; - le rapport entre la largeur de I'aimant sur la largeur de ('element magnetique est compris entre 0,4 et 1 ; - la cale est lies a I'aimant par I'intermediaire d'une couche de colle agencee entre la cale et l'aimant ; - la cale est lies a l'aimant par surmoulage de materiau non magnetique autour d'au moins une partie de l'aimant ; - la cale est realisee venue de matiere avec les moyens to de liaison. -D'autres caracteristiques et avantages de ('invention apparaitront a la lecture de la description detaillee qui suit pour la comprehension de laquelle on se reportera aux figures annexees parmi lesquelles : 15 - la figure 1 est une representation schematique en perspective d'un rotor comportant des elements magnetiques ; - la figure 2 est une vue a plus grande echelle en section suivant un plan radial transversal du rotor represents a la figure 1, montrant la structure de ('element magnetique ; 20 - les figures 3 a 5 sont des vues similaires a Celle de la figure 2, montrant des variantes de realisation de ('element magnetique ; - la figure 6 represente ('evolution du ratio "B/Br" en fonction du ratio "La/Lg" a 20 C et 120 C ; 25 - Ia figure 7 represente la caracteristique magnetique de I'aimant appartenant a ('element magnetique. On a represente a la figure 1 un rotor 10 de machine electrique tournante qui est monte solidaire d'un arbre central (non represente) a rotation autour de ('axe principal A du rotor 10. 30 Le rotor 10 est un rotor a griffes, qui comporte notamment deux roues polaires 12 axialement juxtaposees et presentant chacune un flasque radial 14 de forme annulaire pourvu a sa peripherie exterieure de griffes 16. Un bobinage d'excitation (non represents) est implants axialement entre les flasques 14 des roues polaires 12. Chaque griffe 16 comporte un troncon d'enracinement 18 qui est prolongs a sa peripherie exterieure par une dent 20 d'orientation globalement axiale. Un entrefer annulaire existe entre la face peripherique exterieure 20e des dents 20 et la peripherie interieure du corps du stator 16. Les dents 20 sont globalement de forme trapezo'idale et io sont dirigees axialement vers le flasque 14 de I'autre roue polaire 12, la dent 20 dune roue polaire 12 penetrant dans I'espace existant entre deux dents 20 consecutives de I'autre roue polaire 12, de sorte que les dents 20 des roues polaires 12 soient imbriquees. 15 De maniere connue en soi, chaque dent 20 comporte deux faces laterales 22 dont chacune s'etend parallelement et a distance d'une face laterale 22 en vis-a-vis d'une deuxieme dent 20 adjacente, et appartenant a I'autre roue polaire 12. Par la suite, une premiere dent 20 appartenant a une roue 20 polaire 12, et une deuxieme dent 20 appartenant a I'autre roue 12, qui possedent chacune une face laterale 22 en vis-a-vis de la face laterale 22 de I'autre dent 20, seront designees comme etant deux dents 20 adjacentes. Comme on peut le voir aux figures 2 a 4, le rotor 10 25 comporte des elements magnetiques 24 interposes entre deux dents 20 adjacentes, qui reduisent les fuites de flux magnetique au niveau de I'espace entre deux dents 20 adjacentes, et qui contribuent a renforcer le flux magnetique. Selon un mode de realisation prefers, le nombre de ces 30 elements magnetiques 24 est determine de fapon quill soft inferieur au nombre de poles du rotor 10 et que leur disposition soit symetrique par rapport a I'axe du rotor 10. II est par exemple prevu quatre paires d'elements magnetiques 24 pour huit paires de poles. Dans la description qui va suivre, on fera reference a deux dents 20 adjacentes et a ['element magnetique 24 associe qui est agence entre ces deux dents 20. De plus, on adoptera a titre non limitatif les orientations verticale et transversale selon le repere V, T indique aux figures 2 a 5 pour lesquelles I'orientation verticale correspond ['orientation radiale par rapport a ['axe principal A du rotor 10 passant par un plan median de ['element io magnetique 24 et ['orientation transversale correspond a la normale a la face Iaterale 22 des deux dents 20 adjacentes, ['orientation longitudinale correspondant a ['axe principal de ['element magnetique 24. Les dents 20 etant identiques, it sera compris que cette is description s'applique de maniere identique aux autres dents 20. Comme on peut le voir plus en details aux figures 2 et suivantes, Ies faces laterales 22 en vis-a-vis des deux dents 20 comportent chacune une gorge 26, ou rainure, qui s'etend suivant Ia direction longitudinale de la face Iaterale 22. 20 La section de chaque gorge 26 suivant un plan vertical transversal est en forme de "U" ouvert transversalement vers I'autre gorge 26, et la gorge 26 comporte un fond 26a vertical et deux ailes transversales 26b qui sont ici paralleles. Les deux gorges 26 des deux dents 20 adjacentes 25 delimitent ainsi un logement longitudinal dans lequel I'element magnetique 24 est loge. Conformement a ['invention, chaque element magnetique 24 est realise en plusieurs parties, et it comporte au moins un aimant permanent 28, au moins une cale de support 30, et des 30 moyens de liaison de la cale de support 30 avec I'aimant permanent 28. Chaque aimant 28 est realise de maniere conventionnelle, par frittage de poudre magnetique ou par usinage d'un bloc de materiau magnetique. Chaque cale de support 30 est realisee en un materiau non magnetique qui est defini de maniere que la cale de support 30 n'ait aucune influence sur les proprietes magnetiques de ('element magnetique 24. Par exemple, la cale de support 30 est realisee en matiere plastique ou en aluminium. Ainsi, la cale 30 contribue a la creation d'un entrefer 10 supplementaire. La cale 30 est montse sur une face verticale d'extrsmite transversale 28a en vis-a-vis de I'aimant 28. Posterieurement a I'assemblage des aimants 28 et des cafes 30 pour former un element magnetique 24, ('element 15 magnetique 24 est ensuite place dans un champ magnetique de maniere a proceder a I'aimantation de I'element magnetique 24. Ici, I'element magnetique 24 est de forme globalement parallelepipedique, ainsi que I'aimant 28 et la cale 30. Selon un premier mode de realisation de I'invention 20 represents a la figure 2, I'element magnetique 24 comporte un seul aimant 28 et une seule cale 30, qui sont chacun agences a une extremite transversale de I'element magnetique 24. De plus, I'aimant 28 et la cale 30 sont chacun rect.'s dans une gorge 26 associee. 25 On a represents a la figure 3 un deuxieme mode de realisation de I'invention selon laquelle ('element magnetique 24 comporte deux aimants 28 et une seule cafe 30. De plus, les deux aimants 28 sont agences transversalement de part et d'autre de la cale 30, et chaque aimant 28 est rect.' dans une gorge 26 30 associee. On a represents a la figure 4 un troisieme mode de realisation de ('invention selon laquelle I'element magnetique 24 comporte deux cales 30 et un seul aimant 28. De plus, les deux cales 30 sont agencees transversalement de part et d'autre de I'aimant 28, et chaque cale 30 est revue dans une gorge 26 associee. La realisation de ('element magnetique 24 a partir de deux s elements possedant des proprietes magnetiques differentes permet d'ajuster le flux magnetique global cree par les elements magnetiques 24. En effet, le flux magnetique global cree par les elements magnetiques 24 correspond a la somme des flux magnetiques to cree par chaque element magnetique. Le flux magnetique cree par chaque element magnetique est egal au produit de la densite de flux de fonctionnement "B de ('element magnetique par la surface "S " en vis-a-vis entre I'aimant de ('element magnetique et la surface de la griffe. 15 "B " est determinee a partir de la courbe d'aimantation de la figure 7 et correspond a I'ordonnee du point C de contact entre la caracteristique magnetique de I'aimant 28 (courbe C)) et la droite A dont la pente est notamment liee aux entrefers du chemin 20 principal traverse par le flux et a la largeur "La" de I'aimant 28. Les entrefers comprennent, par exemple, I'espace situe entre la face peripherique exterieure 20e des dents 20 et la peripherie interieure du corps du stator 16. 25 "Br" correspond a la densite du flux remanent lorsque le champ magnetique H est nut. Ainsi, plus la dimension transversale "La" de chaque aimant 28 est importante, plus la droite A tend vers ('axe des ordonnees. La densite magnetique de fonctionnement "B " de 30 I'aimant tend alors vers "Br" et le flux magnetique cree par I'element magnetique 24 est augmente. Ainsi, conformement a ('invention, les dimensions de I'aimant 28, ou des deux aimants 28 formant I'element magnetique 24 sont determinees en fonction de la valeur du flux magnetique que lion desire obtenir. Les dimensions de I'slement magnetique 24, principalement sa largeur transversale "Lg" sont determinees en fonction des dimensions des deux gorges 26, de maniere que la largeur transversale "Lg" de ('element magnetique est sensiblement egale a Ia distance entre les fonds 26a des deux gorges 26. Ainsi, les dimensions de chaque cale 30 sont alors io determinees en fonction des dimensions de chaque aimant 26, de maniere a ajuster les dimensions de ('element magnetique 24 aux dimensions du logement defini par les deux gorges en vis-a-vis. On a represents a la figure 6 la variation du rapport "B/Br" 15 en fonction du rapport "La/Lg". Comme deja precise ci-dessus,"B" represente la densite du flux de fonctionnement de ('element magnetique 24, "Br" represente la densite du flux remanent, "La" represente la largeur de I'aimant 28 dans ('element magnetique 24, "Lg" represente la 20 largeur transversale de I'element magnetique 24. La densite du flux remanent correspond a la densite du flux permanent subsistant dans I'aimant a ('issue de la phase d'aimantation. Grace a la courbe de la figure 6, on peut deduire la largeur 25 "La" de I'aimant 28 selon les proprietss magnetiques recherchees de ('element magnetique 24, c'est-a-dire selon la densite du flux de fonctionnement recherche. L'evolution du rapport "B/Br" en fonction du rapport "La/Lg" est differente selon la temperature a laquelle est soumise 30 ['element magnetique 24. Ainsi a T1, proche de 20, la caracteristique de la courbe est lineaire. A T2, proche de 120 , la courbe est dans un premier temps non lineaire lorsque le rapport La/Lg est petit, puis devient ensuite lineaire. En effet, la caracteristique de I'aimant appartenant a ['element magnetique se degrade quand la temperature augmente. Cette degradation est accentuee lorsque le rapport La/Lg est faible. Or au cours du fonctionnement de la machine, la temperature de I'aimant est voisine de T2. Ainsi, en travaillant dans la partie lineaire de la courbe de T2, on peut adapter la densite du flux de fonctionnement selon la largeur "La" de la partie aimantee. La densite du flux de fonctionnement "B" minimal est fixee par la limite de fonctionnement lineaire de I'aimant a la temperature T2. Ainsi, au regard de la courbe de T2, on doit travailler dans la partie de la courbe telle que le rapport "La/Lg" soit is superieur a 0,4. On evite ainsi de demagnetiser totalement I'aimant 28. Par la courbe de T2 on peut determiner plus facilement les dimensions de I'aimant 28 en fonction de la densite du flux de fonctionnement "B" desire et selon la distance "Lg" 20 disponible entre les deux gorges 26. II sera compris que lorsque I'element magnetique 24 comporte plusieurs aimants 28, comme par exemple dans le mode de realisation represents a la figure 3, la largeur "La" d'aimant 28 qui est determinee selon les modes de realisation decrits ci- 25 dessus, correspond a la somme des largeurs de tous les aimants 28 de ('element magnetique 24. D'une maniere generate, I'utilisation de ('element magnetique 24 est particulierement avantageuse lorsque I'on desire monter un element entre deux dents 20 adjacentes dont la 30 valeur de la densite du flux de fonctionnement est inferieure a la valeur de la densite du flux de fonctionnement d'un aimant plein monte entre les deux dents. L'utilisation d'au moins une cale 30 permet alors d'adapter les dimensions de I'element magnetique 24 aux dimensions des gorges 26. La cale 30 etant realisee en un materiau non magnetique, elle contribue a la creation d'un entrefer supplementaire. De plus, ('utilisation d'une cale 30 dans ('element magnetique 24 permet aussi d'ajouter certaines proprietes mecaniques a I'element magnetique 24 par rapport a un aimant plein. io En effet, quelle que soit sa methode de realisation, un aimant 28 est un element relativement fragile. Par contre, la cale 30 est realisee en un materiau deformable elastiquement. Par consequent, I'utilisation d'une cale 30 en materiau deformable elastiquement, pour realiser ('element magnetique 24 15 permet de compenser certains ecarts dimensionnels du rotor 10 qui resulteraient par exemple en un decalage radial de deux gorges 26, c'est a dire un defaut d'alignement transversal, ou bien en une variation de la distance entre les fonds 26a des deux gorges 26. 20 Selon les modes de realisations de ('invention representes aux figures 2 a 5, la cale de support 30 est !lee a chaque aimant 28 par I'intermediaire d'une couche de colle 32. La couche de colle 32 qui lie la cale 30 a ('aimant 28 est elle aussi realisee en un materiau non magnetique. De plus, selon 25 un aspect prefere de ces modes de realisation, la couche de colle 32 est relativement souple, de maniere qu'elle aussi permette a ('element magnetique 24 d'assurer une adaptation de la forme de ('element magnetique 24 aux eventuels ecarts dimensionnels du rotor 10. 30 Selon une variante de realisation non representee des moyens de liaison de la cale 30 avec ('aimant 28, un materiau non magnetique est surmoule autour de ('aimant 28 et autour de la cale 30. Selon un mode de realisation prefers de cette variante, la cale 30 est realisee venue de matiere avec Ies moyens de liaison, c'est-a-dire que la cale 30 est realisee au moins en partie par surmoulage de materiau non magnetique autour de ['aimant 28. Lorsque la machine electrique comportant le rotor 10 est en fonctionnement, le rotor 10 tourne autour de son axe a une vitesse elevee. Par consequent, puisque les dents 16 du rotor 10, et par consequent les elements magnetiques 24, sont agences au niveau to des extremite radiales externes des flasques 14, chaque element magnetique 24 est soumis a une force centrifuge elevee tors de la rotation du rotor 10. On a represents a la figure 5 une variante de realisation de ['invention selon laquelle I'element magnetique 24 comporte une 15 cale externe 34 qui s'etend transversalement sur toute la largeur "Lg" de I'element magnetique 24 et qui est en appui verticalement vers le haut contre I'aile transversale superieure 26b de chaque gorge 26. Ainsi, la cale externe est agencee radialement entre 20 chaque aimant 28 et les ailes transversales superieures 26b des gorges 26. Lors de la rotation du rotor 10, chaque aimant s'appuie contre la cale externe 34, qui amortit alors les efforts de compression de I'aimant 28 resultants de la force centrifuge ainsi 25 que les eventuelles deformations des roue polaires 12. L'element magnetique 24 est apte a titre monte sur un rotor 10 conventionnel, en remplacement d'un aimant plein. De plus, le montage de I'slement magnetique 24 sur un rotor ne necessite aucune modification des installations d'assemblage du rotor 10, 30 ce qui ne genere par consequent aucune augmentation du coat de realisation de la machine electrique tournante. Le rotor qui vient d'etre decrit comporte des elements magnetiques 24 qui sont de forme parallelepipedique. II sera compris que ('invention n'est pas Iimitee a ce mode de realisation et que les elements magnetiques 24 peuvent etre de forme differente, par exemple ils peuvent avoir une section transversale en forme de losange
|
L'invention propose un rotor (10) de machine électrique tournante qui comporte :- deux roues polaires (12) dont chacune s'étend globalement radialement par rapport à l'axe principal du rotor (10), et comporte une série de dents (20) axiales, dont chaque dent (20) s'étend axialement vers l'intérieur depuis la roue polaire (12) associée, en direction de l'autre roue polaire (12), de manière que chaque dent (20) d'une roue polaire (12) est située dans l'espace existant entre deux dents (20) consécutives de l'autre roue polaire (12) ; et- au moins un élément magnétique (24) d'orientation principale longitudinale qui est agencé transversalement entre deux dents (20) adjacentes appartenant respectivement à chaque roue polaire (12), et qui comporte au moins un aimant (28),caractérisé en ce que l'élément magnétique (24) comporte au moins une cale (30) de support réalisée en un matériau non magnétique qui est montée sur une face d'extrémité transversale de l'aimant (28), et des moyens de liaison de la cale (30) avec l'aimant (28).
|
1. Rotor (10) de machine electrique tournante qui comporte : - deux roues polaires (12) dont chacune s'etend globalement radialement par rapport a I'axe principal du rotor (10), et comporte une serie de dents (20) axiales, dont chaque dent (20) s'etend axialement vers I'interieur depuis la roue polaire (12) associee, en direction de I'autre roue polaire (12), de maniere que chaque dent (20) d'une roue polaire (12) est situee to dans I'espace existant entre deux dents (20) consecutives de I'autre roue polaire (12) ; et au moins un element magnetique (24) d'orientation principale longitudinale qui est agence transversalement entre deux dents (20) adjacentes appartenant respectivement a chaque 15 roue polaire (12), et qui comporte au moins un aimant (28), caracterise en ce que ('element magnetique (24) comporte au moins une cale (30) de support realisee en un materiau non magnetique qui est montee sur une face d'extremite transversale de I'aimant (28), et des moyens de liaison de la cale (30) avec 20 I'aimant (28). 2. Rotor (10) selon la precedente, caracterise en ce que ('element magnetique (24) comporte deux cales (30) reparties transversalement de part et d'autre de 25 I'aimant (28). 3. Rotor (10) selon la 1, caracterise en ce que ('element magnetique (24) comporte deux aimants (28) repartis transversalement de part et d'autre de la cale (30). 30 4. Rotor (10) selon rune quelconque des precedentes, caracterise en ce que ('element magnetique (24) comporte une cale externe (34) qui est montee sur la face d'extremite radiate externe de I'aimant (28). 5. Rotor (10) selon rune quelconque des precedentes, caracterise en ce que les dimensions (La) de I'aimant (28) et les dimensions de la cale (30) sont determinees en fonction des dimensions (Lg) de ('element magnetique (24) et to en fonction des proprietes magnetiques globales de I'element magnetique (24). 6. Rotor (10) selon rune quelconque des precedentes, caracterise en ce que le rapport entre la largeur (La) 15 de I'aimant (28) sur la largeur (Lg) de ('element magnetique (24) est compris entre 0,4 et 1. 7. Rotor (10) selon rune quelconque des precedentes, caracterise en ce que la cale (30) est liee a I'aimant 20 (28) par I'intermediaire dune couche de colle (32) agencee entre la cale (30) et I'aimant (28). 8. Rotor (10) selon rune quelconque des 1 a 6, caracterise en ce que la cale (30) est Iiee a I'aimant (28) par 25 surmoulage de materiau non magnetique autour d'au moins une partie de I'aimant (28). 9. Rotor (10) selon la precedente, caracterise en ce que la cale (30) est realisee venue de matiere 30 avec les moyens de liaison.
|
H
|
H02
|
H02K
|
H02K 1,H02K 21
|
H02K 1/22,H02K 21/02
|
FR2892069
|
A1
|
POSTE DE RECHARGE ET VEHICULE ELECTRIQUE ASSOCIE
| 20,070,420 |
La présente invention concerne le domaine des véhicules propres et plus particulièrement celui des véhicules électriques. Elle concerne notamment, mais pas exclusivement, le domaine des bus électriques. La présente invention concerne plus précisément un poste de recharge d'un véhicule électrique alimenté par des moyens de stockage d'énergie, ledit véhicule étant destiné à effectuer un trajet passant par un point où est situé le poste de recharge, ledit poste comportant des moyens de recharge aptes à recharger les moyens de stockage du véhicule électrique lorsque ce dernier est à proximité du poste. Selon l'invention, le poste de recharge est distinct du véhicule électrique. Parmi les véhicules électriques, on connaît déjà des bus urbains électriques ayant des moteurs alimentés par des moyens de stockage 15 disposés dans le bus. Les moyens de stockage de certains de ces véhicules sont constitués uniquement par des batteries aptes à être rechargées par un chargeur lui-même monté dans le bus. Les batteries ces dernières présentant les inconvénients d'être 20 coûteuses, d'avoir une durée de vie limitée et de présenter un ratio puissance fournie/poids de la batterie faible. Il en résulte que les bus électriques connus sont le plus souvent de petite taille et destinés à transporter une quarantaine de personnes, tout en restant très coûteux, ce qui nuit à leur développement. 25 Ces bus urbains électriques effectuent le plus souvent des trajets entre une station de départ et une station d'arrivée tout en desservant une pluralité de stations d'arrêt situées entre les stations de départ et d'arrivée, ces trajets étant généralement bouclés de telle sorte que la station de départ correspond à la station d'arrivée, appelée terminus . 30 Ce terminus accueille généralement le poste de recharge destiné à recharger les moyens de stockage des bus, lorsque ces derniers sont retournés au terminus après avoir effectué leur trajet. Le poste de recharge connu comporte un câble électrique relié à un réseau électrique spécifique apte à fournir au chargeur du bus une très 35 haute puissance (de l'ordre de 120 000 Watts), de telle sorte que le chargeur puisse charger les batteries en quelques minutes. Il existe toutefois des circonstances dans lesquelles il peut être avantageux de recharger les moyens de stockage plus rapidement, par exemple dans les cas dans lesquels le temps d'arrêt d'un bus électrique au poste de recharge ne doit pas excéder la durée de montée et descente des passagers, à savoir environ une trentaine de secondes. La présente invention a pour objet de fournir un poste de recharge permettant de diminuer le temps de recharge des moyens de stockage du véhicule. L'invention atteint son but par le fait que les moyens de recharge comprennent un dispositif de stockage apte à stocker de l'énergie électrique fournie par une source d'énergie électrique, des moyens de connexion pour connecter électriquement le dispositif de stockage du poste avec les moyens de stockage du véhicule et transférer l'énergie stockée dans le dispositif de stockage du poste vers les moyens de stockage du véhicule électrique. On comprend qu'au moment où le véhicule s'arrête à proximité du poste, l'énergie nécessaire au véhicule est déjà stockée dans le dispositif de stockage du poste, si bien que le transfert vers les moyens de stockage est effectué en quelques secondes seulement. Autrement dit, lorsque le véhicule électrique est à proximité du poste de recharge selon l'invention, on connecte électriquement le dispositif de stockage du poste de recharge avec les moyens de stockage du véhicule et l'on transfère l'énergie stockée dans le dispositif de stockage du poste vers les moyens de stockage du véhicule électrique. Grâce à la présente invention, on conçoit que la durée nécessaire pour transférer l'énergie électrique depuis le dispositif de stockage du poste de recharge selon l'invention vers les moyens de stockage du véhicule est sensiblement plus faible que pour les véhicules connus pour lesquels il est nécessaire de recharger les batteries à l'aide d'un chargeur relié à un réseau de forte puissance. Avantageusement, le poste de recharge comprend en outre des moyens pour recharger le dispositif de stockage lorsque le véhicule n'est pas à proximité du poste. Pendant la période au cours de laquelle le véhicule n'est pas à 35 proximité du poste, le dispositif de stockage du poste de recharge selon l'invention emmagasine avantageusement de l'énergie électrique fournie par la source d'énergie électrique. Ainsi, contrairement aux postes de recharge connus, on profite avantageusement de la période au cours de laquelle le véhicule n'est pas à proximité du poste pour stocker de l'énergie électrique dans le dispositif de stockage. Par ailleurs, dans les postes de recharge déjà connus, comme on l'a déjà mentionné ci-dessus, il est nécessaire d'utiliser un réseau électrique spécifique apte à fournir une puissance importante, ce qui nécessite généralement des travaux de voirie importants afin d'amener des câbles à forte puissance jusqu'au poste de recharge connu. Au contraire, la source d'énergie électrique apte à fournir de l'énergie électrique au dispositif de stockage du poste selon l'invention est avantageusement un réseau de basse puissance, tel par exemple le réseau urbain électrique. En effet, contrairement à la durée de recharge des moyens de stockage du véhicule, il n'est pas nécessaire que la durée de charge du dispositif de stockage du poste soit particulièrement rapide, si bien que la puissance du réseau électrique urbain est suffisante. Comme le réseau électrique urbain est généralement facilement accessible, le poste de recharge selon la présente invention permet de s'affranchir d'importants travaux de voirie et, par suite, de rendre l'utilisation de véhicules électriques moins coûteuse. Avantageusement, les moyens de connexion du poste de recharge comportent un dispositif de sécurité apte à permettre le transfert d'énergie uniquement lorsque le poste est correctement connecté au véhicule. Comme le transfert d'énergie est particulièrement rapide, il convient de s'assurer que le poste de recharge est correctement connecté au véhicule avant de procéder au transfert d'énergie, notamment afin d'éviter l'apparition d'arcs électriques qui pourraient endommager les moyens de connexion. De manière avantageuse, le dispositif de stockage du poste comprend un condensateur qui présente de préférence une grande capacité. Le condensateur est par exemple une super-capacité, celle-ci étant déjà connue par ailleurs. La super-capacité présente l'avantage de pouvoir stocker une importante quantité d'énergie. Préférentiellement, on dimensionne le condensateur afin qu'il puisse stocker l'énergie suffisante pour recharger les moyens de stockage du véhicule. En l'espèce, on prévoit que le condensateur ait une capacité de plusieurs dizaines de farads. Lorsque le véhicule électrique est un bus, le poste de recharge est avantageusement fixé à une station d'arrêt du bus. La présente invention concerne également une installation comprenant une pluralité de postes de recharge selon l'invention, lesdits postes étant disposés le long du trajet du véhicule et les moyens de connexion de chacun des postes étant aptes à transférer la quantité d'énergie suffisante pour que le véhicule puisse aller au moins jusqu'au poste suivant. Ainsi, grâce à la présente invention, les moyens de stockage du véhicule peuvent avantageusement être rechargés à plusieurs endroits du trajet du véhicule. Lorsque le véhicule est un bus électrique urbain, chacun des postes de recharge de l'installation est avantageusement fixé à une station d'arrêt du bus et l'on profite avantageusement du temps de descente et montée des passagers lors de l'arrêt à la station pour transférer l'énergie stockée dans le dispositif de stockage du poste vers les moyens de stockage du bus électrique. Dès lors, l'installation selon l'invention permet que le véhicule ne soit pas immobilisé spécialement pour procéder à sa recharge. On comprend donc que grâce à l'invention, le véhicule électrique présente une autonomie quasiment infinie car il n'est plus nécessaire de s'arrêter spécialement pour recharger entièrement les moyens de stockage du véhicule, ceux-ci étant rechargés plusieurs fois tout au long du parcours du véhicule. La présente invention concerne également un véhicule électrique comportant des moyens de stockage d'énergie électrique, un moteur électrique alimenté par l'énergie stockée dans les moyens de stockage, lesdits moyens de stockage d'énergie étant aptes à être rechargés par un poste de recharge selon l'invention, le véhicule comportant en outre des moyens de connexion pour connecter les moyens de stockage du véhicule avec les moyens de connexion du poste lorsque le véhicule est à proximité dudit poste. En outre, comme on l'a déjà expliqué ci-dessus, le temps de recharge du véhicule selon l'invention est plus rapide que celui des véhicules connus, du fait que la quantité d'énergie à transférer est déjà contenue dans le poste de recharge au moment où la phase de recharge débute. Lorsque ce véhicule est utilisé dans une installation selon l'invention, telle que mentionnée ci-dessus, le véhicule est fréquemment rechargé. Un premier intérêt est de pouvoir diminuer la capacité des moyens de stockage du véhicule par rapport à celle des véhicules électriques déjà connus, afin notamment de réduire le coût du véhicule. Un autre intérêt est de ne pas diminuer la capacité des moyens de stockage mais plutôt d'augmenter la taille du véhicule, afin de pouvoir transporter davantage de personnes. Avantageusement, les moyens de stockage du véhicule comportent un condensateur. Ainsi, le moteur du véhicule selon l'invention est alimenté par un condensateur, qui présente notamment l'avantage de pouvoir être rechargé beaucoup plus rapidement qu'une batterie. Aussi, le condensateur présente avantageusement une durée de vie supérieure à celle d'une batterie subissant de nombreux cycles de 25 décharge complète suivie d'une recharge. En effet, il est connu que la durée de vie d'une batterie est inversement proportionnelle à sa profondeur de décharge. On conçoit que l'augmentation de la durée de vie des moyens de stockage permet encore de réduire le coût du véhicule selon l'invention. 30 Selon l'invention, on utilise de préférence un type de condensateur présentant une grande capacité, telle par exemple une super-capacité. De manière préférentielle, le condensateur présente une capacité comprise entre 20 et 50 farads. Comme la capacité de stockage d'un condensateur est 35 généralement inférieure à celle d'une batterie, il est peut être nécessaire de recharger plusieurs fois le véhicule au cours de son trajet, comme le propose l'installation mentionnée ci-dessus. Lorsque le poste de recharge comporte également un condensateur, on comprend que le fait de disposer de deux condensateurs, l'un étant dans le poste de recharge selon l'invention et l'autre dans le véhicule selon l'invention, permet avantageusement un transfert d'énergie très rapide. Avantageusement, les moyens de stockage comportent en outre un accumulateur, telle par exemple une batterie rechargeable du type nickel-cadmium. Selon l'invention, l'accumulateur est destiné à suppléer le condensateur dès lors que ce dernier ne contient plus l'énergie suffisante pour alimenter le moteur, par exemple dans le cas où le trajet effectivement réalisé est plus long que celui initialement prévu. Autrement dit, le véhicule selon l'invention combine les avantages du condensateur et de l'accumulateur, à savoir respectivement la rapidité de transfert d'énergie et la forte capacité de stockage d'énergie. Avantageusement, l'accumulateur est relié au condensateur du véhicule par l'intermédiaire d'un dispositif réversible de transfert d'énergie. Ce dispositif permet de transférer de l'énergie entre l'accumulateur et le condensateur d'une façon bidirectionnelle, c'est-à-dire que le condensateur est apte à recharger l'accumulateur lorsqu'il existe un surplus d'énergie dans le condensateur et, inversement, l'accumulateur est apte à recharger le condensateur lorsque l'énergie disponible dans le condensateur n'est plus suffisante pour alimenter le moteur électrique. Le condensateur peut présenter un surplus d'énergie par exemple dans le cas où le véhicule descend une pente, ou bien dans le cas où un frein moteur est actionné. Dans cette situation, on comprend que le moteur électrique fonctionne en générateur produisant un courant qui est avantageusement récupéré et stocké dans le condensateur puis, éventuellement, dans l'accumulateur. On conçoit donc que l'accumulateur fonctionne avantageusement tel un réservoir tampon d'énergie pour le condensateur. De manière avantageuse, les moyens de connexion du véhicule 35 comportent un bras extensible apte à venir se connecter avec les moyens de connexion du poste. Dès lors, la connexion entre le véhicule et le poste est réalisée de manière automatique et non plus manuelle comme dans les véhicules connus déjà mentionnés ci-dessus. Un avantage est d'éviter que l'opérateur, à savoir généralement le conducteur, ne s'électrocute lors de la connexion ou, à tout le moins, de lui éviter l'effort physique résultant de la manipulation du câble de connexion mentionné ci-dessus. La présente invention concerne enfin un procédé de recharge d'un véhicule électrique, dans lequel on fournit un véhicule électrique ayant un moteur électrique alimenté par des moyens de stockage d'énergie, un poste de recharge distinct du véhicule et ayant un dispositif de stockage d'énergie électrique, le procédé étant caractérisé en ce que lorsque le véhicule est à proximité du poste de recharge, on connecte électriquement le véhicule au poste de recharge, on transfère l'énergie électrique stockée dans le dispositif de stockage du poste vers les moyens de stockage du véhicule, on déconnecte le véhicule du poste de recharge, avant de recharger le dispositif de stockage du poste de recharge. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront mieux à la lecture de la description qui suit d'un mode de réalisation de 20 l'invention donné à titre d'exemple non limitatif. La description se réfère aux figures annexées sur lesquelles : la figure 1 est une vue en perspective du véhicule électrique selon l'invention arrêté à proximité du poste de recharge selon l'invention ; et 25 la figure 2 représente le schéma électrique simplifié du véhicule électrique lorsqu'il est connecté au poste de recharge. Sur la figure 1, on a représenté un poste de recharge 10 selon l'invention apte à recharger un véhicule électrique 50 selon l'invention. 30 De manière préférentielle, le véhicule électrique 50 est un bus électrique 50 destiné à transporter des passagers sur un trajet le long duquel est disposée au moins une station d'arrêt 13. Dans l'exemple représenté sur la figure 1, le bus 50 peut être notamment un bus urbain électrique apte à transporter une centaine de 35 passagers. Le bus 50 selon l'invention est propulsé par un moteur électrique, par exemple un moteur électrique triphasé 54, alimenté par des moyens de stockage d'énergie électrique 52 que l'on a représentés plus en détail sur la figure 2. De manière préférentielle, le moteur électrique est un moteur triphasé apte à délivrer une puissance comprise entre 100 et 200 kilowatts. Ces moyens de stockage 52 comportent avantageusement un condensateur 58 du type super-capacité, dont la capacité est comprise 10 entre 20 et 50 farads, de préférence environ 30 farads. Le condensateur 58 du bus 50 est notamment prévu pour fonctionner à une tension comprise entre 400 et 800 Volts, de préférence 600 Volts. Comme on le voit sur la figure 2, le condensateur 58 alimente le 15 moteur électrique triphasé 54 par l'intermédiaire d'un convertisseur courant continu/courant alternatif triphasé 59, tel par exemple un onduleur 59 pouvant être du type à contrôle vectoriel de flux. Les moyens de stockage 52 comportent en outre un accumulateur 60, comme par exemple une batterie au nickel-cadmium. 20 Selon l'invention, l'accumulateur 60 est relié au condensateur 58 par l'intermédiaire d'un dispositif réversible de transfert d'énergie 62, qui comprend un convertisseur bidirectionnel courant continu/courant continu du type hacheur DC/DC. Ce dispositif de transfert d'énergie 62 comprend des moyens pour 25 commander le sens du transfert du courant entre le condensateur 58 et l'accumulateur 60, notamment en fonction de la quantité d'énergie contenue dans le condensateur 58. En l'espèce, lorsque la quantité d'énergie contenue dans le condensateur dépasse un premier seuil (seuil haut) prédéterminé, le 30 dispositif de transfert 62 permet au condensateur 58 de décharger le surplus d'énergie dans l'accumulateur 60 afin de stocker de manière avantageuse ce surplus d'énergie au lieu qu'il soit dissipé. Ce surplus d'énergie apparaît par exemple lorsque le bus descend une pente. Dans ce cas, le bus est mis en mouvement grâce à la force de 35 pesanteur si bien que le moteur est entraîné par la rotation des roues de telle sorte que le moteur fonctionne en générateur. Le courant alternatif ainsi généré est converti en courant continu par le convertisseur 59 avant d'être transféré vers le condensateur. On comprend donc que si le condensateur est à ce moment déjà substantiellement chargé, alors cette énergie provenant du moteur fonctionnant en générateur constitue un surplus d'énergie, que l'on stocke avantageusement dans l'accumulateur 60. Par ailleurs, le surplus d'énergie peut également apparaître des lors qu'un frein moteur est actionné. Inversement, lorsque la quantité d'énergie contenue dans le condensateur est inférieure à un second seuil (seuil bas) prédéterminé, le dispositif de transfert 62 permet à l'accumulateur 60 de recharger le condensateur 58. Cette situation peut se produire lorsque le bus effectue un long trajet de telle sorte que l'énergie stockée dans le condensateur 58 n'est pas suffisante pour alimenter le moteur pendante toute la durée du trajet. Dans ce cas, dès que la quantité d'énergie stockée dans le condensateur 58 devient inférieure au seuil bas, l'accumulateur supplée le condensateur en fournissant l'énergie nécessaire au fonctionnement du moteur 54. Pour permettre la recharge du bus 50, le condensateur 58 est relié à des moyens de connexion 56 destinés à réaliser la connexion électrique entre le bus 50 et le poste 10 lors de la phase de recharge du bus. Lorsque le courant circulant entre le poste de recharge et le véhicule est important, c'est-à-dire de l'ordre de plusieurs centaines d'ampères, il est nécessaire de prévoir des moyens de couplage électrique 64 disposés entre les moyens de connexion 56 et le condensateur 58 afin de pouvoir coupler électriquement le condensateur à un dispositif de stockage d'énergie 20 du poste de recharge 10 selon l'invention. Ces moyens de couplage 64 évitent notamment l'apparition d'arcs électriques au moment de la connexion électrique entre le bus et du poste de recharge. De manière préférentielle, ces moyens de couplage électrique 64 comprennent un convertisseur unidirectionnel courant continu/courant continu du type hacheur DC/DC. Comme on le voit sur la figure 1, les moyens de connexion 56 du bus se présentent préférentiellement sous la forme d'un bras extensible disposé sur le toit du bus et dont une extrémité est muni d'un connecteur électrique 57 apte à coopérer avec un connecteur électrique 18 du poste de recharge de manière à réaliser la connexion électrique et permettre le transfert d'énergie entre le bus et le poste de recharge. Selon une autre variante (non représentée ici), les moyens de connexion peuvent se présenter sous la forme d'un bras articulé. Quelle que soit la variante considérée, le bras est destiné à se déployer vers le poste de recharge 10 lors de la phase de recharge et à se rétracter lorsque cette phase est terminée. Bien que cela ne soit pas représenté ici, on peut prévoir que les moyens de stockage d'énergie 52 alimentent des actionneurs électriques ou autres servitudes, tels par exemple des moteurs d'essuie-glace, des moyens d'ouverture des portes, des lampes d'éclairage ou tout autre actionneur que l'on trouve généralement dans les bus urbains. On va maintenant décrire plus en détail le poste de recharge 10 selon l'invention. Comme on le voit sur la figure 1, le poste de recharge 10 comporte des moyens de recharge 12 disposés préférentiellement sur un toit d'une station d'arrêt 13 du bus 50, cette station d'arrêt étant située au bord d'une chaussée. Ces moyens de recharge 12 sont destinés à recharger les moyens de stockage 52 du bus électrique 50 lorsque ce dernier est en face du poste 10. De manière préférentielle, la recharge des moyens de stockage s'effectue lorsque le bus 50 est immobilisé à proximité du poste 10. Les moyens de recharge 12 du poste 10 comportent un dispositif de stockage 14 comprenant avantageusement un condensateur 20 du type super-capacité. En l'espèce, la capacité du condensateur 20 est comprise entre 10 30 et 30 farads, de préférence environ 20 farads. En outre, le condensateur 20 du poste de recharge est prévu pour fonctionner à une tension comprise entre 400 et 800 volts, de préférence 600 volts. Le condensateur 20 est quant à lui relié électriquement à une 35 source d'énergie 16 pour sa recharge, d'une part et à des moyens de connexion 18 fixés au dispositif de recharge, d'autre part. Les moyens de connexion 18 du poste 10 s'étendent vers la chaussée et sont, par ailleurs, destinés à coopérer avec les moyens de connexion 56 du bus 50 afin de réaliser la connexion électrique entre le bus 50 et le bus 10 lors de la phase de recharge. De manière préférentielle, les moyens de connexion 18 du poste comprennent un connecteur électrique apte à recevoir le connecteur électrique 57 du bus 10. Dès lors, on comprend que lors de la phase de recharge, on connecte ensemble les deux condensateurs, à savoir celui des moyens de stockage 52 du bus 50 et celui du dispositif de stockage du poste de recharge 10. Le dispositif de couplage 64 qui est disposé entre les deux condensateurs permet avantageusement d'éviter qu'un arc électrique ne se forme lors de la connexion physique entre les moyens de connexion. Par ailleurs, comme on le constate sur la figure 1, la connexion physique entre les moyens de connexion se réalise à une hauteur sensiblement égale à la hauteur du bus de telle manière que les passagers, montant ou descendant du bus, ne peuvent pas être en contact avec les moyens de connexion, ceci afin d'éviter tout risque d'électrocution. Selon l'invention, l'intensité du courant qui est transféré entre le condensateur 20 du poste de recharge et le dispositif de couplage est avantageusement de l'ordre de 500 ampères de manière à pouvoir recharger les moyens de stockage du véhicule en 5 à 20 secondes. Tel qu'on l'a représenté sur la figure 1, le condensateur 20 est relié à un réseau électrique basse puissance tel par exemple le réseau électrique urbain, par l'intermédiaire d'un convertisseur courant alternatif/courant continu (non représenté ici) de sorte que le condensateur 20 puisse être chargé par la source d'énergie 16. De manière préférentielle, la source d'énergie 16 est apte à fournir une puissance comprise entre 6 et 12 kilowatts. On va maintenant décrire plus en détail le principe de fonctionnement d'une installation selon l'invention comprenant au moins un véhicule électrique selon l'invention, tel le bus urbain 50 décrit ci- dessus ainsi qu'une pluralité de stations d'arrêt 13, chacune des stations d'arrêt étant munie d'un poste de recharge 10 selon l'invention. La séquence est la suivante : le bus 50 transportant des passagers s'immobilise en face de la station d'arrêt 13 puis, pendant que les portes s'ouvrent et que les passagers descendent tandis que d'autres montent, le bras 56 se déploie depuis le toit du bus vers celui de la station d'arrêt pour venir se connecter avec les moyens de connexion 18 du poste de recharge 10 afin de permettre le transfert d'énergie entre le poste 10 et le bus 50. Généralement, le bus s'arrête entre 5 et 30 secondes pour laisser descendre et monter les passagers, tandis que la durée de transfert d'énergie dure, comme on l'a déjà indiqué ci-dessus, entre 5 et 20 secondes, si bien que le bus est avantageusement rechargé dans ce laps de temps. Après la phase de recharge, le bras se rétracte tandis que les portes du bus se referment, avant que le bus ne démarre pour poursuivre son 15 trajet. De cette manière, le bus 50 peut être rechargé à chacune des stations d'arrêt 13, avantageusement pendant la durée de montée et descente des passagers. De manière préférentielle, on prévoit que la quantité d'énergie 20 stockée dans le condensateur 58 du bus 50 est suffisante pour que le bus puisse aller au moins jusqu'à la station d'arrêt suivante. Si, pour quelque raison que ce soit, le bus ne marque pas d'arrêt à la station d'arrêt suivante, l'accumulateur 60 fournit avantageusement un complément d'énergie au condensateur 58 de telle manière que ce 25 dernier peut continuer à alimenter le moteur électrique 54 afin que le bus puisse poursuivre son trajet jusqu'à une station d'arrêt plus éloignée
|
L'invention concerne un poste de recharge (10) d'un véhicule électrique (50) alimenté par des moyens de stockage d'énergie (52), ledit véhicule (50) étant destiné à effectuer un trajet passant par un point où est situé le poste de recharge (10), ledit poste (10) comportant des moyens de recharge (12) aptes à recharger les moyens de stockage (52) du véhicule électrique (50) lorsque ce dernier est à proximité du poste.L'invention se caractérise en ce que les moyens de recharge (12) comprennent un dispositif de stockage (14) apte à stocker de l'énergie électrique fournie par une source d'énergie électrique (16), des moyens de connexion (18) pour connecter électriquement le dispositif de stockage (14) du poste (10) avec les moyens de stockage (52) du véhicule (50) et transférer l'énergie stockée dans le dispositif de stockage (14) du poste (10) vers les moyens de stockage (52) du véhicule électrique (50).
|
1. Poste de recharge selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens pour recharger le dispositif de stockage (14) lorsque le véhicule (50) n'est pas à proximité du poste (10). 2. Poste de recharge selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la source d'énergie électrique (16) est un réseau de basse puissance. 3. Poste de recharge selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que les moyens de connexion (18) du poste (10) comportent un dispositif de sécurité apte à permettre le transfert d'énergie uniquement lorsque le poste (10) est correctement connecté au véhicule (50). 4. Poste de recharge pour un véhicule selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que le dispositif de stockage (14) comprend un condensateur (20). 5. Poste de recharge (10) d'un véhicule électrique (50) alimenté par des moyens de stockage d'énergie (52), ledit véhicule (50) étant destiné à effectuer un trajet passant par un point où est situé le poste de recharge (10), ledit poste (10) comportant des moyens de recharge (12) aptes à recharger les moyens de stockage (52) du véhicule électrique (50) lorsque ce dernier est à proximité du poste, caractérisé en ce que les moyens de recharge (12) comprennent un dispositif de stockage (14) apte à stocker de l'énergie électrique fournie par une source d'énergie électrique (16), des moyens de connexion (18) pour connecter électriquement le dispositif de stockage (14) du poste (10) avec les moyens de stockage (52) du véhicule (50) et transférer l'énergie stockée dans le dispositif de stockage (14) du poste (10) vers les moyens de stockage (52) du véhicule électrique (50). 6. Poste de recharge pour un véhicule selon la 5, caractérisé en ce que le condensateur (20) du poste de recharge (10) est une super-capacité. 7. Poste de recharge selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce qu'il est fixé à une station d'arrêt (22) du véhicule (50). 10 8. Installation comprenant une pluralité de postes de recharge selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que lesdits postes sont disposés le long du trajet du véhicule (50) et en ce que les moyens de connexion (18) de chacun des postes (10) sont aptes à transférer la quantité d'énergie suffisante pour que le 15 véhicule (50) puisse aller au moins jusqu'au poste suivant. 9. Véhicule électrique (50) comportant des moyens de stockage d'énergie électrique (52), un moteur électrique (54) alimenté par l'énergie stockée dans les moyens de stockage (52), lesdits 20 moyens de stockage d'énergie (52) étant aptes à être rechargés par un poste de recharge (10) selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que le véhicule (50) comporte en outre des moyens de connexion (56) pour connecter les moyens de stockage (52) du véhicule (50) avec les moyens de 25 connexion (18) du poste (10) lorsque le véhicule est à proximité dudit poste (10). 10. Véhicule électrique selon la 9, caractérisé en ce que les moyens de stockage (52) du véhicule (50) comprennent un 30 condensateur (56). 11. Véhicule électrique selon la 10, caractérisé que le condensateur (56) du véhicule est une super-capacité.5 12. Véhicule électrique selon la 10 ou 11, caractérisé en ce que les moyens de stockage (52) du véhicule comportent en outre un accumulateur (60). 13. Véhicule électrique selon la 12, caractérisé en ce que l'accumulateur (60) est relié au condensateur (58) du véhicule par l'intermédiaire d'un dispositif réversible de transfert d'énergie (62). 14. Véhicule électrique selon la 12 ou 13, caractérisé en ce que le condensateur (58) du véhicule (50) est apte à recharger l'accumulateur (60). 15. Véhicule électrique selon l'une quelconque des 9 à 14, caractérisé en ce que les moyens de connexion (56) du véhicule (50) comportent un bras extensible pour venir se connecter avec les moyens de connexion (18) du poste (10). 16. Véhicule électrique selon l'une quelconque des 9 à 15, caractérisé en ce que ledit véhicule (50) est un bus urbain. 17. Procédé de recharge d'un véhicule électrique, dans lequel on fournit un véhicule électrique ayant un moteur électrique (54) alimenté par des moyens de stockage d'énergie (52), un poste de recharge (10) distinct du véhicule (50) et ayant un dispositif de stockage d'énergie électrique (14), caractérisé en ce que lorsque le véhicule (50) est à proximité du poste de recharge (10), on connecte électriquement le véhicule (50) au poste de recharge, on transfère l'énergie électrique stockée dans le dispositif de stockage (14) du poste (10) vers les moyens de stockage (52) du véhicule (50), on déconnecte le véhicule du poste de recharge (10), avant de recharger le dispositif de stockage (52) du poste de recharge.
|
B
|
B60
|
B60M,B60L
|
B60M 1,B60L 11
|
B60M 1/36,B60L 11/00
|
FR2901381
|
A1
|
SYSTEME INFORMATIQUE A GESTION UNIVERSELLE ET COLLABORATIVE DE FICHIERS UTILISATEURS
| 20,071,123 |
UTILISATEURSL'invention concerne un système informatique à gestion universelle et collaborative de fichiers utilisateurs.Classiquement, dans un système informatique de traitement d'informations numériques, une station informatique est dotée :- de moyens de traitement numérique à microprocesseur(s) et mémoire(s) vive(s) associée(s), - d'un système de gestion de fichiers,- d'un système d'exploitation associé auxdits moyens de traitement numérique, ce système d'exploitation étant adapté pour traiter des requêtes sur fichiers et pour gérer le traitement des informations numériques correspondantes par lesdits moyens de traitement numérique. Le système de gestion de fichiers et le système d'exploitation sont adaptés pour pouvoir organiser l'enregistrement et la gestion des fichiers dans une architecture à répertoires, chaque répertoire pouvant regrouper plusieurs fichiers. En pratique, chaque répertoire est un fichier dont le contenu contient des références à d'autres fichiers et/ou à d'autres répertoires. Par ailleurs, on connaît déjà différents systèmes informatiques permettant l'échange et/ou le partage en lecture et en écriture de fichiers par différents utilisateurs. Néanmoins, jusqu'à maintenant, les différents systèmes connus nécessitent en général soit, pour chaque utilisateur désirant accéder à un fichier, de télécharger ce fichier sur une mémoire de masse d'une station informatique utilisée par l'utilisateur depuis un serveur, notamment un serveur, dit serveur Web, compatible avec un protocole d'accès public tel que http://ou https://, soit que ce fichier soit géré par tous les utilisateurs de ce fichier sur un serveur commun accessible à distance avec un protocole spécifique (par exemple WebDav).Dans le premier cas, l'accès est peu dynamique, c'est-à-dire n'offre que peu de possibilités de collaboration sur les fichiers par plusieurs utilisateurs ou plusieurs applications logicielles. En outre, cette architecture conduit à une dispersion des fichiers, à des problèmes de synchronisation particulièrement complexes, et ne permet pas le partage de fichiers sans échange préalable d'une information telle qu'un mot de passe ou une adresse codée. À l'inverse, la mise à disposition d'un fichier par un utilisateur pour d'autres utilisateurs est peu commode. De surcroît, l'action de téléchargement est contraignante, l'utilisateur devant attendre la totalité du téléchargement avant de pouvoir accéder à un fichier.Dans le deuxième cas, les accès sont plus commodes et offrent plus de possibilités de collaboration et de gestion dynamique entre plusieurs utilisateurs. Néanmoins, dans ce cas, le problème se pose de la gestion de la sécurité d'accès. En outre, la plupart des applications logicielles compatibles avec les systèmes d'exploitation et les systèmes de gestion de fichiers du commerce nécessitent pour l'identification d'au moins certains fichiers, notamment de certains fichiers systèmes nécessaires à leur fonctionnement, que les références d'accès à ces fichiers incluent l'identification d'une unité de mémoire de masse (par exemple sous la forme C : sous Windows(R)) sur laquelle les données correspondant aux fichiers sont enregistrées.Certains systèmes informatiques ont proposé à cet égard des systèmes d'exploitation permettant la définition et l'identification d'unités de mémoire de masse virtuelles permettant de concaténer différentes ressources informatiques pouvant être disséminées sur un réseau, notamment sur Internet. Ces systèmes ne permettent pas de résoudre le problème susmentionné, dans la mesure où chaque application logicielle doit pouvoir identifier chaque fichier dont elle a besoin en connaissant au préalable le nom de l'unité, virtuelle ou non, sur laquelle le fichier est enregistré. En outre, pour l'exécution d'une application logicielle sur une station informatique, cette dernière doit être installée sur cette station informatique, ce qui implique en particulier la définition d'un point d'entrée fixe (base de registres sous Windows(R)), et les communications des différentes applications logicielles avec le point d'entrée de collaboration, qui est dépendant du système d'exploitation doivent être implémentées. Dans tout le texte, on adopte la terminologie suivante :- mémoire de masse : toute mémoire informatique non volatile réinscriptible permettant de stocker des informations numériques de façon durable quelle que soit la technologie mise en oeuvre (magnétique, optique, électronique...) pour la réaliser,- système informatique : combinaison de matériel(s), logiciel(s), informations, fichiers et/ou bases de données, données numériques, apte à réaliser des fonctions informatiques prédéterminées,- fichier : tout ensemble d'informations numériques accessible à partir d'un code unique, dit identifiant ; ce terme est utilisé en son sens logique désignant un ensemble d'informations numériques référencées par un identifiant ; il peut s'agir par exemple d'un ou plusieurs fichier(s) physique(s) enregistré(s) comme un tout sur au moins une mémoire de masse et/ou d'une ou plusieurs table(s) de données ou d'une partie d'un fichier physique ou d'une table de données ; comme indiqué ci-dessus, cette notion englobe également celle de répertoire ;- identifiant de premier niveau d'un fichier : code (ensemble de données) nécessaire et suffisant pour le référencement dudit fichier par un système de gestion de fichiers, pour accéder directement à ce fichier (notamment gérer et traiter des requêtes sur ce fichier) ; il n'existe pas d'autre code ou chemin référencé par un identifiant de premier niveau permettant de référencer directement le fichier ;- créer un fichier : générer un identifiant pour un fichier,- utilisateur : une personne physique ou morale ou un groupe de personnes physiques et/ou morales, - espace utilisateur : ensemble de ressources informatiques, données, logiciels ou autres informations adapté pour pouvoir fournir des services informatiques propres à un utilisateur prédéterminé, comprenant l'enregistrement d'informations spécifiques propres à un utilisateur, et la mise à disposition de cet utilisateur de données et logiciels prédéterminés ; l'espace utilisateur comprend non seulement des données ou informations créées ou gérées par un utilisateur, mais également des données, informations et programmes sous forme exécutable partagés par d'autres utilisateurs ou fournisseurs de ressources informatiques,- station informatique : ensemble de ressources informatiques doté d'une interface homme/machine pour son utilisation par un utilisateur ; - système d'exploitation : ensemble des ressources informatiques permettant de gérer le fonctionnement d'une station informatique,- serveur : tout système informatique apte à fournir des ressources informatiques accessibles pour au moins une station informatique via un réseau, - associé à : le fait qu'un lien logique soit défini et enregistré entre deux entités informatiques, de sorte que l'une peut être référencée ou utilisée par l'autre, où que les deux puissent être utilisées simultanément par une troisième.Dans ce contexte, l'invention vise à résoudre simultanément l'ensemble de ces problèmes, en proposant un système informatique grâce auquel les différents fichiers propres aux différents utilisateurs sont référencés de façon uniforme et universelle, de sorte que chacun de ces fichiers peut être directement accessible par un utilisateur ou par une application logicielle quelconque sans que ni le téléchargement de ce fichier sur une station informatique, ni la connaissance d'une unité, virtuelle ou physique, sur laquelle ce fichier est stocké, ne soient nécessaires. Plus particulièrement, l'invention vise à permettre l'accès à des fichiers utilisateurs quelconques non nécessairement enregistrés dans une mémoire de masse locale d'une station informatique, cet accès se faisant néanmoins comme celui aux fichiers enregistrés dans une mémoire de masse locale telle qu'un disque dur d'une station informatique. L'invention vise également à ce titre à proposer un système informatique dans lequel les différentes applications logicielles pouvant être utilisées à partir d'une station informatique ne doivent pas nécessairement être téléchargées et installées sur cette station informatique, et grâce auquel l'exécution d'une application logicielle par une station informatique ne nécessite pas la définition d'un point d'entrée fixe (par exemple la base de registres sous Windows(R)) dans le système d'exploitation pour lui permettre de collaborer avec d'autres applications logicielles à partir de la même station informatique. Ainsi, l'invention vise en particulier à permettre l'établissement d'une collaboration et d'une communication de façon automatique entre différentes applications logicielles à partir d'une même station informatique, sans nécessiter ni téléchargement ni installation des différentes applications logicielles. En particulier, l'invention vise à permettre l'exécution d'applications logicielles, notamment de type applications collaboratives, sans que cette exécution soit dépendante du système d'exploitation de la station informatique. L'invention vise également à proposer un tel système informatique qui reste compatible avec une gestion sécurisée des fichiers utilisateurs, et en particulier qui permette de gérer les autorisations d'accès aux fichiers de façon fiable et sûre.Pour ce faire, l'invention concerne un système informatique de traitement d'informations numériques comprenant au moins une station informatique dotée :- de moyens de traitement numérique à microprocesseur(s) et mémoire(s) vive(s) associée(s),- d'un système de gestion de fichiers, - d'un système d'exploitation associé auxdits moyens de traitement numérique, ce système d'exploitation étant adapté pour traiter des requêtes sur fichiers et pour gérer le traitement des informations numériques correspondantes par lesdits moyens de traitement numérique,- le système de gestion de fichiers et le système d'exploitation étant adaptés pour pouvoir organiser l'enregistrement et la gestion des fichiers dans une architecture à répertoires, chaque répertoire pouvant regrouper plusieurs fichiers, caractérisé en ce qu'il comprend :" au moins une station informatique, dite station SPHÈRE, comprenant : o des moyens d'identification et d'authentification de tout utilisateur utilisant le système de gestion de fichiers de cette station informatique, o un système d'exploitation incorporant :- un module de filtrage de requêtes sur fichiers adapté pour pouvoir reconnaître toute requête intéressant au moins un fichier, dit fichierSPHÈRE, associé à au moins un utilisateur,- un module de traitement de chaque requête sur un fichier SPHÈRE adapté pour pouvoir créer un fichier SPHÈRE et ou accéder à tout fichier SPHÈRE et permettre le traitement d'une requête correspondante par ce système d'exploitation, o et étant adaptée pour pouvoir accéder à au moins une mémoire de masse, dite mémoire serveur, d'au moins un serveur," pour chaque utilisateur, des données, dites données ROOT_ID, représentatives d'une architecture de fichiers, cette architecture étant propre à cet utilisateur et contenant des fichiers SPHÈRE, ces données ROOT ID étant enregistrées sur au moins une mémoire serveur accessible par chaque station SPHÈRE, et en ce que le système d'exploitation de chaque station SPHÈRE comprend au moins un répertoire, dit répertoire CONTACTS, ayant une dénomination unique prédéterminée indépendamment de toute station SPHÈRE et de tout utilisateur, ce répertoire CONTACTS étant adapté pour rassembler, à chaque instant lorsque le système d'exploitation est actif et qu'au moins un utilisateur, dit utilisateur actif, a été identifié et authentifié, au moins une partie des données ROOT ID de chaque utilisateur associé aux fichiers SPHERE accessibles à partir de ladite station SPHÈRE, cette partie des données ROOT ID étant adaptée pour permettre un accès à chacun de ces fichiers SPHÈRE.L'invention permet ainsi, par l'utilisation d'au moins un répertoire de dénomination unique et commune à toutes les stations SPHÈRE, de réaliser un système de gestion de fichier global et unique pour l'ensemble des utilisateurs actifs sur différentes stations SPHÈRE du système, ce qui permet simultanément d'éviter tout téléchargement ou toute copie de fichiers en local sur une station SPHÈRE (chaque fichier SPHÈRE associé à au moins un utilisateur quelconque étant identifié et repéré de façon certaine unique et sans ambiguïté par son chemin d'accès unique grâce à la partie des données ROOT_ID de cet utilisateur, et qui est présente dans le répertoire CONTACTS de toute station SPHÈRE autorisée à accéder à ce fichier SPHÈRE), et permet également une collaboration automatique, instantanée, sans nécessiter aucune installation spécifique, de différentes applications logicielles entre elles. En particulier, grâce à l'invention, il n'est plus nécessaire pour une application logicielle de connaître l'unité de mémoire de masse sur laquelle un fichier dont elle a besoin est enregistré, ce fichier étant accessible avec un chemin d'accès relatif à l'application logicielle. Il n'est pas non plus nécessaire qu'un point d'entrée fixe (par exemple dans une base de registres) de cette application logicielle pour le système d'exploitation soit défini.Dans un système informatique selon l'invention, plusieurs répertoires tels que le répertoire CONTACTS peuvent être définis, chacun avec une dénomination unique et commune pour toutes les stations SPHÈRE et tous les utilisateurs, les différentes dénominations des différents répertoires CONTACTS étant distinctes les unes des autres. Par exemple, on peut créer un répertoire CONTACTS de dénomination APPS pour regrouper les applications logicielles, et un autre répertoire CONTACTS de dénomination USERS pour regrouper les documents des utilisateurs humains. Néanmoins de préférence un système informatique selon l'invention comprend un répertoire CONTACTS unique, qui par exemple peut avoir la dénomination CONTACTS .Plusieurs variantes de réalisation de l'invention sont possibles, selon les fonctionnalités, en particulier selon les différentes options de partage de fichiers et/ou de collaboration qui sont souhaitées.Par ailleurs, dans chaque station SPHÈRE, avantageusement et selon l'invention, le répertoire CONTACTS est adapté pour rassembler au moins une partie des données ROOT ID d'au moins un utilisateur, dit utilisateur tiers, distinct de l'utilisateur actif, cette partie des données ROOT ID étant adaptée pour permettre un accès à au moins une partie des fichiers SPHÈRE de cet utilisateur tiers.En outre, avantageusement et selon l'invention, le répertoire CONTACTS est adapté pour rassembler au moins une partie des données ROOT ID de chaque utilisateur tiers associé aux fichiers SPHÈRE ayant fait l'objet d'une requête par le système d'exploitation de la station SPHÈRE, cette partie des données ROOT ID étant adaptée pour permettre un accès à ces fichiers SPHÈRE. En variante ou en combinaison, avantageusement et selon l'invention, le répertoire CONTACTS est adapté pour rassembler au moins une partie des données ROOT ID de chaque utilisateur tiers déclaré par l'utilisateur actif, cette partie des données ROOT ID étant adaptée pour permettre un accès à au moins une partie des fichiers SPHÈRE de cet utilisateur tiers. Un utilisateur tiers est déclaré par l'utilisateur actif par définition et enregistrement, par exemple dans un fichier de configuration, de données numériques identifiant cet utilisateur tiers. Cette partie du répertoire CONTACTS peut être définie à partir d'un serveur accessible via un réseau, serveur qui rassemble, pour chaque utilisateur, l'identification des différents fichiers SPHÈRE définis comme accessibles à cet utilisateur par les autres utilisateurs.Par ailleurs, avantageusement et selon l'invention, le système d'exploitation d'une station SPHÈRE comprend en outre au moins un module d'authentification, par ladite station SPHÈRE, de tout utilisateur humain, à partir de données d'identification confidentielles communiquées par cet utilisateur humain, notamment un mot de passe saisi, par exemple sur un clavier de la station SPHÈRE par cet utilisateur humain. Ce module authentification peut aussi être associé à d'autres données d'identification, ou de vérification d'identité, enregistrées sur une mémoire de masse reliée à la station SPHÈRE, par exemple un support personnel portatif de mémoire de masse tel qu'une clé USB.Par ailleurs, avantageusement et selon l'invention, chaque fichier SPHÈRE est associé à un serveur d'enregistrement de ce fichier SPHÈRE. Dans un mode de réalisation particulièrement avantageux et selon l'invention, chaque fichier SPHÈRE est référencé par le système de gestion de fichiers de chaque station SPHÈRE par un identifiant de premier niveau, dit INFO ID, commun à toutes les stations SPHÈRE et comprenant :- un code, dit code utilisateur, identifiant un utilisateur unique associé à ce fichier SPHERE,- un code adapté pour, en association avec le code utilisateur, identifier individuellement le fichier SPHERE.Il est à noter que les données ROOT ID d'un utilisateur donné peuvent représenter non seulement des fichiers SPHÈRE dont le code utilisateur de l'identifiant INFO ID correspond à cet utilisateur donné, mais également d'autres fichiers SPHÈRE, dont le code utilisateur de l'identifiant INFO ID peut être celui d'un utilisateur tiers, mais qui ont été intégrés à l'architecture des fichiers SPHÈRE de cet utilisateur donné.Le contenu de chaque fichier SPHÈRE ainsi référencé peutêtre enregistré sur toute(s) mémoire(s) de masse accessible à partir de la station SPHÈRE, en particulier sur une mémoire serveur, ou réparti sur plusieurs mémoires serveur. Et selon l'invention, chaque identifiant de premier niveau INFO ID d'un fichier SPHÈRE comprend en outre au moins un code, dit FILESERV ID, identifiant le serveur d'enregistrement de ce fichier SPHÈRE. Le serveur d'enregistrement du fichier SPHÈRE peut être déterminé automatiquement, ou choisi par un utilisateur qui a créé l'identifiant de premier niveau de ce fichier SPHÈRE.Dans un mode de réalisation avantageux et conforme à l'invention, le code utilisateur identifie un utilisateur identifié et authentifié qui a généré l'identifiant INFO ID du fichier SPHÈRE, c'est-à-dire qui a créé ce fichier à partir d'un système d'exploitation d'une station informatique qui a généré cet identifiant INFO ID.Par ailleurs, avantageusement et selon l'invention, chaque station SPHÈRE comprend des moyens de connexion et d'accès à au moins un réseau numérique public -notamment Internet-, et chaque serveur comprend des moyens de connexion à au moins un réseau numérique public -notamment Internet-, ce serveur étant adapté pour permettre l'accès en lecture/écriture à au moins une partie de cette mémoire serveur à partir d'une telle station SPHÈRE via un tel réseau numérique public -notamment Internet-. En outre, avantageusement et selon l'invention, au moins un serveur sur lequel est enregistré au moins un fichier SPHÈRE est un serveur compatible avec un accès à un tel fichier SPHÈRE via le protocole http://, c'est-àdire un serveur Web mettant à disposition sur le réseau des ressources informatiques via ce protocole. Avantageusement et selon l'invention, les données ROOT ID de chaque utilisateur contiennent une référence à au moins un fichier SPHÈRE, dit fichier FILEROOT ID#, dont le contenu représente ladite architecture de fichiers propre à cet utilisateur. Les données décrivant l'architecture de l'espace utilisateur ne sont pas nécessairement rassemblées dans un seul et même fichier, mais peuvent être réparties dans plusieurs fichiers, à savoir un (ou plusieurs) fichier(s) SPHÈRE spécifiquement dédié(s) à l'enregistrement de ces données et/ou un (ou plusieurs) fichier(s) SPHÈRE pouvant contenir d'autres informations ou données.Avantageusement et selon l'invention, le système d'exploitation est adapté pour intégrer ladite architecture de fichiers propre à l'utilisateur actif à une racine de l'architecture à répertoires de la station SPHÈRE, notamment une racine d'une unité définie de façon logique par un identifiant unique par ce système d'exploitation.Par ailleurs, avantageusement et selon l'invention, le système d'exploitation de chaque station SPHÈRE est adapté pour intégrer le répertoire CONTACTS immédiatement sous une racine de l'architecture à répertoires de la station SPHÈRE, notamment sous une racine d'une unité définie de façon logique par un identifiant unique par ce système d'exploitation, de préférence sous la même racine que celle intégrant ladite architecture de fichiers propre à l'utilisateur actif. Avantageusement, ladite architecture de fichiers propre à l'utilisateur actif est aussi intégrée dans le répertoire CONTACTS. Dans un mode de réalisation avantageux, et selon l'invention, les données ROOT ID de chaque utilisateur d'un même système de gestion de fichiers SPHÈRE sont enregistrées dans au moins une mémoire serveur d'au moins un serveur, dit serveur central, et le système d'exploitation de chaque station SPHÈRE est adapté pour mettre à jour le contenu du répertoire CONTACTS à chaque fois qu'une requête est traitée par ce système d'exploitation sur un fichier SPHÈRE d'un utilisateur pour lequel le répertoire CONTACTS ne contient pas déjà des données ROOT ID, cette mise à jour consistant à :- obtenir au moins une partie des données ROOT ID correspondant à cet utilisateur à partir d'au moins un serveur central sur lequel ces données sont enregistrées,- incorporer au cours de l'exécution de ladite requête, ladite partie des données ROOT ID dans ledit répertoire CONTACTS.Avantageusement et selon l'invention, tous les fichiers SPHÈRE sont enregistrés sur des serveurs accessibles en permanence via un réseau numérique public et/ou sur des supports personnels portatifs propres à chaque utilisateur.L'invention concerne en outre un système informatique caractérisés en combinaison par tout ou partie des caractéristiques mentionnées cidessus ou ci-après.D'autres buts, caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante d'un de ses modes de réalisation donné à titre d'exemple non limitatif, et qui se réfère aux figures annexées dans lesquelles : - la figure 1 est un schéma général d'un système informatique selon un mode de réalisation de l'invention,- la figure 2 est un schéma synoptique d'un exemple de réalisation d'un support personnel sous forme d'une clé USB, permettant la mise en oeuvre d'un système informatique selon l'invention, - la figure 3 est un schéma illustrant le fonctionnement d'un support personnel et d'une station SPHÈRE dans un système informatique selon l'invention,- la figure 4 est un organigramme illustrant des étapes de référencement d'un espace utilisateur dans le système de gestion de fichiers d'une station SPHÈRE appartenant à un système informatique selon l'invention,- la figure 5 est un organigramme illustrant des étapes de gestion de requêtes sur des fichiers SPHÈRE d'un espace utilisateur dans un système informatique selon l'invention,- la figure 6 est un organigramme illustrant des étapes mises en oeuvre pour une requête de lecture d'un fichier SPHÈRE d'un espace utilisateur dans un système informatique selon l'invention,- la figure 7 est un organigramme similaire à la figure 6 illustrant des étapes mises en oeuvre pour une requête en écriture sur un fichier SPHÈRE de l'espace utilisateur, - la figure 8 est un organigramme similaire à la figure 6 illustrant des étapes mises en oeuvre pour la création d'un nouveau fichier SPHÈRE dans l'espace utilisateur,- la figure 9 est un organigramme similaire à la figure 6 illustrant des étapes pour l'édition d'une liste représentant le contenu du répertoire racine de l'espace utilisateur,- la figure 10 est un organigramme similaire à la figure 6 illustrant des étapes pour l'édition d'une liste représentant le contenu du répertoire CONTACTS dans un système selon l'invention.Comme représenté figure 1, le système informatique selon l'invention constitue une architecture informatique de stockage en réseau d'informations personnelles permettant l'accès sécurisé à de telles informations personnelles par tout utilisateur autorisé et authentifié à partir d'une station informatique, dite station SPHÈRE 5. Dans le mode de réalisation représenté sur les figures qui correspond au mode de réalisation préférentiel de l'invention, chaque utilisateur est porteur d'un support de mémoire de masse portatif, dit support personnel 1, qui lui est propre, et qui permet, comme indiqué ci-après, d'identifier et d'authentifier l'utilisateur. Il est à noter cependant que l'invention s'applique tout aussi bien dans le cas où chaque station SPHÈRE incorpore d'autres moyens d'identification et d'authentification des utilisateurs, et qui peut être préalablement et spécifiquement configurée pour mettre en oeuvre un système informatique selon l'invention.Un tel support personnel 1 selon l'invention comprend au moins une mémoire de masse, dite mémoire personnelle 2, qui peut être réalisée sous toutes formes connues, notamment sous forme d'un disque dur électronique et/ou magnétique et/ou optique ou autres. Cette mémoire personnelle 2 a pour propriété de conserver les informations enregistrées dans cette mémoire personnelle 2, de façon permanente, notamment lorsque le support personnel 1 est porté par un utilisateur, entre deux utilisations.Chaque support personnel 1 comprend par ailleurs des moyens 3, 4 de connexion à toute station informatique, dite station SPHÈRE 5, elle-même dotée de moyens de traitement numérique à microprocesseur(s) et mémoire(s) vive(s) associée(s) et d'au moins un système d'exploitation et de gestion de fichiers. Chaque station SPHÈPvE est également dotée de moyens 6, 7 de connexion conjugués de ceux des supports personnels 1, de telle sorte qu'au moins une partie de la mémoire personnelle 2 de chaque support personnel 1 puisse être accédée en lecture et en écriture par une station SPHÈRE 5 lorsque les moyens 3, 4, 6, 7 de connexion sont actifs.Ainsi, chaque support personnel 1 peut être connecté à une station SPHÈRE 5 quelconque permettant à l'utilisateur d'exécuter, à partir de cette station SPHÈRE 5 quelconque, des opérations sur un espace utilisateur informatique qui lui est propre, comprenant des informations et/ou fichiers représentant des données et/ou logiciels, stockés sur des machines distantes tels que des serveurs 9 distincts des stations SPHÈRE 5 et des supports personnels 1. Rien n'empêche également bien sûr que tout ou partie de l'espace utilisateur soit également enregistré sur une ou plusieurs station(s) SPHÈRE 5 et/ou sur le support personnel 1 de l'utilisateur. Rien n'empêche non plus qu'une station SPHÈRE 5 fasse office de serveur de stockage de tout ou partie d'un espace utilisateur.Rien n'empêche qu'au moins un serveur 9 -voire tous les serveurs 9- sur lequel est enregistré au moins un fichier SPHÈRE est un serveur compatible avec un accès à un tel fichier SPHÈRE via le protocole http://.Le support personnel 1 peut être, comme représenté figure 1, une clé USB ( universal sériai bus ) la, ou un dispositif lb portatif communicant par radio-fréquence avec une station SPHÈRE (il peut s'agir d'un téléphone mobile, ou d'un assistant personnel numérique de type dit PDA à connexion sans fil, ou d'une carte à mémoire électronique dotée de moyens de connexion sans fil, par exemple du type dit WI-FI...).Tout autre dispositif portatif peut être utilisé et envisagé à titre de support personnel 1 selon l'invention dès lors que ce dispositif portatif peut être aisément porté par un utilisateur (format de poche), qu'il est doté d'une mémoire de masse et de moyens de connexion aux stations SPHÈRE. Un tel support personnel 1 peut aussi être doté d'autres fonctionnalités, et notamment des moyens de traitement d'informations ou des moyens de communication par satellite, ou de téléphonie mobile... Néanmoins, c'est un avantage de l'invention que de permettre de distribuer des supports personnels 1 de faible prix de revient tels que des clés USB ou de simples cartes électroniques pour permettre aux utilisateurs d'accéder à leur espace utilisateur. De tels supports personnels 1 réduits à leur plus simple expression sont non seulement peu coûteux, mais légers et compatibles avec de très nombreux standards informatiques pouvant être rencontrés dans les stations SPHÈRE 5 disséminées sur le territoire. En général, le support personnel 1 n'est pas doté d'une interface homme/machine (écran, clavier,...). Au contraire, une station SPHÈRE 5 est en général dotée d'une telle interface homme/machine. Mais l'invention est bien sûr applicable dans le cas où au moins une partie des différents supports personnels 1 sont dotés d'une telle interface homme/machine. Dans ce dernier cas, l'utilisateur peut utiliser alternativement soit l'interface homme/machine de son support personnel 1, soit celle 'une station SPHÈRE 5 qu'il rencontre et à laquelle il se connecte.Ainsi, toute station SPHÈRE 5 dotée de moyens de connexion compatibles avec ceux d'un support personnel 1, de moyens de traitement d'informations et d'une connexion à un réseau numérique, de préférence un réseau public tel que le réseau ] nternet, peut être utilisée par un utilisateur pour accéder à son espace utilisateur. De telles stations SPHÈRE 5 se rencontrent très fréquemment dans divers endroits publics ou privés. Il peut s'agir des différents ordinateurs personnels de l'utilisateur (au bureau, au domicile ...) ; d'ordinateurs que l'utilisateur pourra rencontrer dans les lieux qu'il visite (clients, fournisseurs, amis, ...) ; ou même de stations à accès public (terminaux d'accès Internet dans les aéroports, les gares, les restaurants ou cafés...). L'invention reste néanmoins applicable avec un réseau numérique non entièrement public, par exemple avec un réseau privé (intranet) ou un réseau mixte de type privé/public. Selon l'invention, même si une partie de l'espace utilisateur peut être stockée au moins temporairement sur un support personnel 1 de l'utilisateur, en général, l'ensemble des informations correspondant à un espace utilisateur est stocké sur des serveurs 9 distants et accessibles à distance via un réseau numérique public tel que le réseau Internet à partir d'une station SPHÈRE 5 quelconque connectée à ce réseau.Ainsi, dans un système conforme à l'invention, les informations personnelles de l'utilisateur ne sont pas toutes stockées sur le support personnel 1 ni sur une station SPHÈRE 5 auquel ce support personnel 1 est connecté. Dans une forme avancée de l'invention, l'intégralité des informations de l'espace utilisateur sont stockées uniquement sur des serveurs 9 distants et non sur le support personnel 1 ou sur la station SPHÈRE 5, à l'exception des informations les plus récentes non encore synchronisées avec celles stockées sur les serveurs 9, et qui peuvent être enregistrées temporairement uniquement sur le support personnel 1, dans une partie de la mémoire personnelle 2 réservée à cet effet, dite cache local 8, accessible en lecture et en écriture. Chaque support personnel 1 comprend par ailleurs des données, dites données d'identification utilisateur, d'identification d'au moins un utilisateur humain, dit utilisateur autorisé, autorisé à utiliser le support personnel 1 correspondant, et ces données d'identification sont enregistrées dans la mémoire personnelle 2.Selon l'invention, chaque support personnel 1 comprend, enregistrées en mémoire personnelle, des données formant un processus, dit processus passerelle P, adapté pour pouvoir être chargé en mémoire vive d'une station SPHÈRE 5 quelconque auquel le support personnel 1 est connecté, et pour configurer cette station SPHÈRE 5 quelconque pour permettre à l'utilisateur d'accéder à son espace utilisateur.Ce processus passerelle P comprend essentiellement et fonctionnellement trois modules (ces trois modules pouvant être réalisés sous forme de programmes ou sous-programmes indépendants ou au contraire intégrés dans un même programme), à savoir :- un module d'authentification A par chaque station SPHÈRE 5 de tout utilisateur humain réalisant la connexion d'un support personnel 1 à cette station SPHÈRE 5, ce module d'authentification A étant adapté pour déterminer s'il s'agit d'un utilisateur autorisé et pour n'autoriser l'accès à l'espace utilisateur correspondant aux données d'identification utilisateur enregistrées dans la mémoire personnelle du support personnel 1 que si un utilisateur autorisé correspondant est identifié et authentifié ; ce module d'authentification A a pour fonction, dans son mode de réalisation le plus simple, de gérer un code personnel utilisateur (tel qu'un mot de passe utilisateur) saisi par l'utilisateur sur une interface homme/machine (par exemple celle de la station SPHÈRE 5), puis de vérifier si le code personnel utilisateur est le bon lors de chaque saisie de ce code par l'utilisateur,- un module de filtrage D de requêtes sur fichiers adapté pour pouvoir reconnaître toute requête intéressant au moins un fichier, dit fichier SPHÈRE, appartenant à un espace utilisateur de l'utilisateur autorisé, - un module de traitement C de chaque requête sur un fichier SPHÈRE adapté pour pouvoir créer un fichier SPHÈRE et/ou accéder à tout fichier SPHÈRE (en lecture et/ou en écriture) et permettre le traitement d'une requête correspondante par le système d'exploitation et de gestion de fichiers de la station SPHÈRE 5, de la même façon que s'il s'agissait d'une requête sur un fichier propre à cette station SPHÈRE 5.Un support personnel 1 selon l'invention peut ainsi être exempt de moyens de traitement numérique autres que ceux nécessaires, le cas échéant, à l'établissement et au fonctionnement des moyens 3, 4, 6, 7, de connexion avec les stations SPHÈRE 5. En particulier, un support personnel 1 selon l'invention, peut être exempt de microprocesseur et mémoire vive associée, ou plus généralement, d'unité centrale de calcul et de traitement d'informations. Egalement, comme indiqué ci-dessus, un support personnel 1 selon l'invention peut être exempt d'interface homme/machine.Selon l'invention, les données d'identification utilisateur ne constituent qu'une partie de l'ensemble des données permettant l'authentification d'un utilisateur autorisé par le module d'authentification A exécuté par une station SPHÈRE 5. Autrement dit, ces données d'identification utilisateur mémorisées en mémoire personnelle 2 du support personnel 1 sont adaptées pour être insuffisantes pour permettre à un utilisateur d'accéder à son espace utilisateur. Un utilisateur porteur d'un support personnel 1 doit, pour pouvoir accéder à son espace utilisateur, non seulement connecter son support personnel 1 à une station SPHÈRE 5 quelconque, mais également fournir des informations complémentaires d'authentification, à savoir le code personnel utilisateur qu'il doit saisir sur l'interface homme/machine à sa disposition, notamment celle de la station SPHÈRE 5 correspondante.Si un utilisateur perd ou se fait voler son support personnel 1 , le nouveau détenteur du support personnel 1 ne pourra pas accéder à l'espace utilisateur de l'utilisateur autorisé initial. Réciproquement, l'utilisateur autorisé authentique pourra aisément à nouveau accéder à son espace utilisateur en recevant à nouveau un simple support personnel 1 contenant les données d'identification utilisateur, qui peut être fabriqué et fourni à l'utilisateur authentique à partir des données d'identification de son compte utilisateur enregistrées dans son espace utilisateur.Le code personnel utilisateur est utilisé par le module d'authentification A pour valider l'identité de l'utilisateur autorisé. Il peut s'agir d'un mot de passe utilisateur saisi par l'utilisateur sur un clavier (par exemple le clavier 25 d'une station SPHÈRE 5). Mais il peut s'agir de tout autre code pouvant être fourni par l'utilisateur, par exemple un code numérique représentatif d'une caractéristique biométrique, délivré par un capteur qui peut être solidaire de la station SPHÈRE 5 ou du support personnel 1. Par exemple, le support personnel 1 peut être doté d'un capteur d'empreinte digitale ou autre. Il est à noter cependant qu'en tout état de cause la validation de l'identité à l'aide de ce code personnel utilisateur est réalisée par le module d'authentification A et exécuté par la station SPHÈRE 5, et non par un circuit électronique du support personnel 1. Lesdits moyens 3, 4, 6, 7 de connexion entre un support personnel 1 et une station SPHÈRE 5 sont rendus actifs par rapprochement du support personnel 1 et de la station SPHÈRE 5 et/ou par branchement du support personnel 1 sur une prise correspondante de la station SPHÈRE 5.De préférence, le module d'authentification A et le module de traitement C d'un processus passerelle P sont adaptés pour pouvoir être exécutés dans une zone mémoire dédiée aux programmes applicatifs d'une station SPHÈRE 5, et donc accessibles en mode utilisateur de la mémoire vive de cette station SPHÈRE 5. De la sorte, ces modules A et C peuvent être écrits de façon non dépendante du système d'exploitation de la station SPHÈRE 5, qui peut être quelconque, le processus passerelle P adaptant leur chargement en fonction du système d'exploitation détecté sur la station SPHÈRE 5. Cette détection peut être effectuée grâce à une commande bien connue intégrée dans le processus passerelle P, par exemple la commande System.getProperty du langage JAVA(R).Il en va de même en général du module de filtrage D qui peut être réalisé sous forme multicompatible. En particulier, un support personnel 1 selon l'invention peut comprendre une pluralité de modules de filtrage D, chacun étant compatible avec l'un des systèmes d'exploitation couramment utilisés (WINDOWS(R), UNIX(R), LINUX(R)...).Les différents espaces utilisateurs peuvent être enregistrés dans des mémoires de masse d'une pluralité de serveurs 9 distincts des stations SPHÈRE 5 et reliés au réseau numérique public 10 auquel ces stations SPHÈRE 5 sont elles-mêmes connectées, notamment au réseau Internet. Ces différents serveurs 9 sont au moins pour partie constitués de serveurs spécifiques à l'invention, mais peuvent, pour leur plus grande part, être constitués de serveurs standards de fourniture de données et/ou informations et/ou programmes par des fournisseurs de contenus sur le réseau 10 correspondant.Au moins, l'un des serveurs, dit serveur central 9a, est utilisé pour la gestion de l'architecture informatique et donc du système informatique selon l'invention, notamment pour la gestion des différents comptes utilisateurs, notamment des différentes données d'identification des utilisateurs du système informatique selon l'invention.Les données d'identification utilisateur enregistrées en mémoire personnelle 2 de chaque support personnel 1 comprennent avantageusement d'une part, un code identifiant individuellement un utilisateur, et d'autre part, des données identifiant un serveur central 9a sur la mémoire de masse duquel le code identifiant l'utilisateur, et d'autres d'informations concernant son espace utilisateur, peuvent être mémorisés. En particulier, le code personnel (mot de passe) saisi par l'utilisateur peut être enregistré, de préférence sous forme illisible par l'homme, associé au code d'identification de l'utilisateur, sur le serveur central 9a correspondant.Le module d'authentification A est ainsi adapté pour authentifier un utilisateur autorisé par saisie du code personnel utilisateur, notamment d'un mot de passe utilisateur, sur une interface homme/machine (notamment le clavier 25 de la station SPHÈRE 5 à laquelle le support personnel 1 est connecté), et pour mémoriser ce code personnel utilisateur en mémoire vive de la station SPHÈRE 5, de sorte que ce code personnel utilisateur peut ensuite être communiqué à chaque serveur 9 auquel la station SPHÈRE 5 veut accéder. Et le processus passerelle P, à savoir le module de traitement C, est également adapté pour transmettre le code personnel utilisateur à chaque serveur 9 auquel la station SPHÈRE 5 est reliée en vue d'une transmission d'informations numériques entre ce serveur 9 et la station SPHÈRE 5 dans un sens ou dans l'autre.La figure 2 représente un exemple de réalisation d'un support personnel 1 sous forme d'une clé USB comprenant un boîtier 20 renfermant la mémoire personnelle 2 sous forme d'une mémoire électronique, et une interface 21 avec une liaison USB, le boîtier 20 portant une prise mâle 22 pour une telle liaison USB. Cette prise mâle 22 peut être enfichée dans un port femelle 6 correspondant d'une station SPHÈRE 5.Comme représenté figure 2, la mémoire personnelle 2 comprend une zone dédiée à former le cache local 8, une zone 23 contenant le processus passerelle P sous forme prête à être exécutée par une station SPHÈRE 5 quelconque, et une zone 24 contenant des fichiers de configuration de la station SPHÈRE 5. Parmi ces fichiers de configuration, la zone 24 peut comprendre un fichier AUTORUN.BAT de lancement automatique du processus passerelle P par la station SPHÈRE 5, un fichier IP PORT SC.XML contenant l'adresse réseau et le port de connexion du serveur central 9a, un fichier PCK.DATA contenant une clé publique centrale PCK servant au cryptage comme indiqué ci-après, un fichier LAK.DATA contenant une clé symétrique LAK servant au cryptage automatique des fichiers, comme indiqué ci-après, un fichier ID GENERATION DATA permettant de générer des codes d'identification de fichiers comme indiqué ci-après, un fichier ROOT ID.XML contenant un identifiant de fichier racine ROOT ID pour l'utilisateur comme indiqué ci-après, et un fichier FRIENDS.XML contenant les identifiants des utilisateurs déclarés par l'utilisateur actif.Initialement, un tel support personnel 1 n'est pas personnalisé, c'est-à-dire ne contient pas les données d'identification utilisateur. Un tel support 1 peut être diffusé et commercialisé à faible coût en grande série. Lorsqu'un utilisateur acquiert un tel support personnel 1 et souhaite l'utiliser pour accéder à son espace utilisateur, il lui suffit de le connecter à une station SPHÈRE 5.Il est à noter que le processus passerelle P et les fichiers de configuration peuvent être enregistrés au préalable (à la fabrication) sur la mémoire personnelle 2 du support personnel 1. Néanmoins, en variante, les supports personnels 1 peuvent être fournis complètement vierges, et l'ensemble des informations qu'ils contiennent pour la mise en oeuvre de l'invention, à savoir le processus passerelle P et les fichiers de configuration peuvent être téléchargés sur la mémoire personnelle 2, sur demande de l'utilisateur, à partir d'un serveur distant ou d'un support de mémoire amovible tel qu'un disque optique. Dans une variante, une partie seulement de ces informations est enregistrée au préalable à la fabrication sur le support personnel 1, l 'autre étant téléchargée.Dès la connexion, le processus passerelle P est lancé par la station SPHÈRE 5, soit automatiquement (si le système d'exploitation de la station SPHÈRE 5 permet le lancement automatique d'un tel processus), soit sur commande de l'utilisateur si nécessaire.Le système d'exploitation de la station SPHÈRE 5 charge alors et exécute le processus passerelle P en mode utilisateur, et ce processus passerelle P charge et exécute le module de traitement C qui exécute les actions suivantes.Tout d'abord, le module de traitement C lit l'adresse réseau du serveur central 9a correspondant. Il est à noter qu'en variante cette adresse réseau peut être non pas mémorisée sur le support personnel 1, mais soit directement enregistrée dans le code du processus passerelle P lui-même, soit sur un serveur spécifique dont l'adresse est elle-même connue du processus passerelle P.Le module de traitement C est adapté pour créer chaque fichier SPHÈRE de l'espace utilisateur avec un identifiant de premier niveau de ce fichier SPHÈRE, dit INFO ID, communs à toutes les stations SPHÈRE et comprenant :- un code, dit code utilisateur, identifiant un utilisateur unique associé à ce fichier SPHE RE, - un code adapté pour, en association avec le code utilisateur, identifier individuellement le fichier SPHÈRE. Il est à noter que ce code identifiant individuellement le fichier peut être un code identifiant ce fichier parmi les différents fichiers créés par ledit utilisateur. II est aussi à noter que l'identifiant INFO_ID peut se présenter sous la forme d'un chemin comprenant, en en-tête racine, le code utilisateur, la partie finale du chemin étant adaptée pour identifier individuellement le fichier.Cet identifiant INFO ID comprend de surcroît de préférence :- un code identifiant un serveur, dit FILESERV ID, où ce fichier SPHÈRE a été enregistré et où il reste toujours enregistré (jusqu'à effacement du fichier par un utilisateur),- un code déterminant un mode de cryptage pour le fichier SPHÈRE,- un code déterminant un mode de synchronisation pour le fichier SPHÈRE.Chaque identifiant INFO ID est un enregistrement, en particulier contenu dans le fichier racine ROOT ID comme décrit plus en détail ciaprès.Ce type de désignation des fichiers SPHÈRE dans les espaces utilisateurs, communs à tous les espaces utilisateurs, et à tous les systèmes d'exploitation et technologies informatiques, permet d'enregistrer et de retrouver n'importe quel fichier SPHÈRE de l'espace utilisateur, quel que soit l'endroit ou la machine sur laquelle il est enregistré, de façon parfaitement universelle.Le code identifiant l'utilisateur créateur de ce fichier SPHERE dans l'enregistrement INFO ID d'un fichier SPHÈRE correspond au code USER D de cet utilisateur.Le code FILESERV ID identifiant le serveur de création du fichier peut être uniquement constitué de l'adresse réseau de ce serveur.Le code identifiant individuellement le fichier SPHÈRE, dit FILE ID, est un nombre, par exemple sur 64 bits. Lorsque le fichier SPHÈRE est créé par l'utilisateur, ce code peut être généré par le module de traitement C à partir du fichier ID GENERATION.DATA enregistré dans la mémoire personnelle 2 du support personnel 1. Ce fichier ID_GENERATION.DAT A comprend un nombre initial qui est incrémenté à chaque création de fichier SPHÈRE par le module de traitement C.Le code déterminant le mode de cryptage pour un fichier SPHÈRE peut identifier un mode de cryptage parmi au moins trois modes de cryptage, à savoir : une absence totale de cryptage (le fichier n'est pas crypté et est accessible au public) ; un cryptage manuel par lequel le contenu du fichier est crypté par la station SPHERE 5 avec un code spécifique à ce fichier SPHERE qui doit être saisi par l'utilisateur, par exemple un mot de passe saisi à l'aide du clavier (dans ce mode de cryptage, le fichier est perdu si l'utilisateur perd ce code spécifique) ; un cryptage automatique par une clé symétrique LAK générée par le module de traitement C à partir d'un code pseudo-aléatoire et cryptée avec le code personnel utilisateur lorsqu'elle esl enregistrée dans le fichier LAK.DATA sur la mémoire personnelle 2. Dans ce dernier cas, le fichier SPHÈRE est enregistré sur le cache local 8 du support personnel 1 sous forme cryptée et est décrypté lors de la lecture. Il est donc communiqué par l'intermédiaire du réseau sous forme décryptée et est à nouveau crypté lors d'une nouvelle écriture. Grâce à ce procédé de cryptage automatique, l'utilisateur peut modifier son code personnel utilisateur sans perdre les fichiers enregistrés sur le cache local 8. En effet, lors d'une telle modification, ladite clé symétrique LAK ayant été décryptée avec l'ancien code personnel utilisateur, est cryptée avec le nouveau code personnel utilisateur, puis enregistrée ainsi cryptée sur la mémoire personnelle 2. Cette clé symétrique LAK est créée et enregistrée dans la mémoire personnelle 2 dès que l'utilisateur saisit pour la première fois son code personnel pour la création de son compte utilisateur personnel.Le code déterminant le mode de synchronisation d'un fichier SPHÈRE permet d'indiquer la façon avec laquelle ce fichier SPHÈRE est synchronisé, c'est-à-dire mis à jour. Deux modes de synchronisation au moins sont possibles : le mode synchronisé et le mode non synchronisé (ou distant).Dans le mode synchronisé, lors d'une lecture d'un fichier SPHÈRE correspondant à un INFO ID, si ce fichier SPHÈRE est présent dans le cache local 8 de la mémoire personnelle 2, et s'il est à jour dans ce cache local 8, on lit le fichier SPHÈRE à partir du cache. Si par contre le fichier SPHÈRE n'est pas présent dans le cache local 8 ou n'est pas à jour dans ce cache local 8, la lecture s'effectue à partir du serveur sur lequel le fichier SPHÈRE est enregistré. Il est ensuite écrit sur le cache local 8 de la mémoire personnelle 2.Lors d'une écriture d'un fichier SPHÈRE, on écrit toujours ce fichier SPHÈRE dans le cache local 8 de la mémoire personnelle 2. Le module de traitement C comprend par ailleurs un sous-module de gestion des mises à jour qui permet, selon des périodes de temps prédéterminées ou selon un procédé connu en soi, de mettre à jour régulièrement les fichiers enregistrés sur les serveurs 9.Dans le mode non synchronisé ou distant, les fichiers SPHÈRE sont enregistrés uniquement sur les serveurs 9 et ne sont jamais enregistrés dans le cache local 8 de la mémoire personnelle 2 du support personnel 1. Lors d'une lecture, le fichier SPHÈRE doit être lu à partir du serveur 9 sur lequel il est enregistré. Lors d'une écriture, le fichier SPHÈRE est directement et uniquement écrit sur le serveur 9, le sous-module de gestion de mises à jour n'étant pas utile dans ce cas. Ce mode de synchronisation où les fichiers ne sont pas synchronisés est utilisé pour les fichiers de mots de passe ou les fichiers de commandes spécifiques ou les fichiers SPHÈRE déclarés comme tels par l'utilisateur. Le mode synchronisé est par contre utilisé pour la plupart des autres fichiers SPHÈRE de l'espace utilisateur et permet notamment de sauvegarder les modifications effectuées par un utilisateur sur des fichiers SPHÈRE, même en cas de rupture soudaine de la connexion réseau ou de la connexion entre le support personnel 1 avec la station SPHÈRE 5.Lors de l'étape subséquente, le module de traitement essaie de lire un identifiant de fichier racine désigné ROOT ID, dans le fichier ROOT_ID.XML enregistré sur la mémoire personnelle 2. L'identifiant de fichier racine ROOT ID est construit comme tout identifiant INFO ID, avec le code d'identification de l'utilisateur USER ID, et le code SERVER ID identifiant le serveur 9 sur lequel ce fichier racine est enregistré. A la première utilisation, le fichier ROOT ID.XML contenant l'identifiant ROOT ID ne figure pas sur la mémoire personnelle 2. Dans ce cas, le module de traitement C demande à l'utilisateur si un nouveau compte doit être crée, et, dans l'affirmative, établit une connexion avec le serveur central 9a et demande à ce serveur central 9a de préparer un nouvel utilisateur avec un code d'identification utilisateur désigné USER ID.Le module de traitement C demande alors à l'utilisateur de saisir un code personnel (mot de passe) utilisateur de son choix. Le code personnel utilisateur saisi par exemple sur le clavier 25 de la station SPHÈRE 5 est alors mémorisé par le module de traitement C dans la mémoire vive 26 de la station SPHÈRE 5, dans une zone 27 de mémorisation de données de cette mémoire vive 26. Après avoir reçu le code d'identification utilisateur USER ID du serveur central 9a, le module de traitement C demande une confirmation à l'utilisateur humain, puis choisit un serveur 9 disponible, crée un identifiant de fichier racine ROOT ID (avec le code utilisateur USER ID et le code SERVER ID du serveur sélectionné) et renvoie la confirmation composée du code personnel (mot de passe) utilisateur saisi, et de l'identifiant ROOT ID ainsi créé.Avant d'envoyer ces données au serveur central 9a, le module de traitement C réalise un cryptage du code personnel utilisateur au moins, et, de préférence, de l'ensemble de ces données transmises au serveur central 9a. Pour ce faire, le module de traitement C est adapté pour générer une clé symétrique CS à partir d'un code pseudo-aléatoire fourni par un générateur de codes pseudoaléatoires. Cette clé symétrique CS sert ensuite au cryptage des données lors de leur transmission entre les serveurs 9 et une station SPHÈRE 5, de façon générale, et ce, grâce à un sous-module de cryptage incorporé dans le module de traitement C. La clé publique PCK de cryptage mémorisée dans le fichier de configuration PCK.DATA dans la mémoire personnelle 2 (initialement à la fabrication ou par téléchargement) est une clé publique de cryptage asymétrique correspondant à une clé privée qui est elle-même mémorisée sur le serveur central 9a. Le module de traitement C est alors adapté pour crypter la clé symétrique CS avec cette clé publique PCK, transmettre cette clé symétrique ainsi cryptée au serveur central 9a, lui-même adapté pour décrypter cette clé symétrique avec la clé privée asymétrique correspondante ; et crypter l'identifiant de fichier racine ROOT ID et le code personnel utilisateur avec cette clé symétrique CS, et ce, avant de les transmettre au serveur central 9a.Le serveur central 9a recevant les données d'identification utilisateur crée un compte utilisateur, puis renvoie une commande au module de traitement C pour que ce dernier enregistre l'identifiant de fichier racine ROOT_ID dans le fichier ROOT ID.XML sur la mémoire personnelle 2 du support personnel 1.Une fois cette opération réalisée lors de la première connexion, le support personnel 1 est configuré pour être utilisé par un utilisateur humain prédéterminé (ou un groupe d'utilisateurs humains ayant le même code d'identification utilisateur USER ID).Lors d'une nouvelle connexion du support personnel 1 à une station SPHÈRE 5 quelconque, le module d'authentification A demande à nouveau le code personnel utilisateur à l'utilisateur humain, que ce dernier peut saisir via le clavier 25 et/ou l'écran correspondant, et/ou d'une toute autre manière (par exemple par saisie vocale).Le code personnel saisi par l'utilisateur est alors vérifié par le module d'authentification A. Si le code personnel n'est pas conforme, l'accès est refusé à l'utilisateur. Si, au contraire, le code personnel est conforme à celui enregistré dans le serveur central 9a, l'accès est autorisé. A chaque établissement d'une connexion à un serveur 9 possédant la clé privée symétrique correspondant à la clé publique PCK, afin que ce serveur autorise l'accès aux fichiers de l'espace utilisateur présents sur sa mémoire de masse, une clé symétrique CS est générée par le module de traitement C, cryptée avec la clé publique PCK, puis le code utilisateur USER ID de l'utilisateur authentifié et son code personnel utilisateur sont cryptés avec cette clé symétrique CS, puis le tout (la clé symétrique CS cryptée avec la clé publique PCK, le code utilisateur USER_ID et le code personnel cryptés avec la clé symétrique CS) est envoyé au serveur 9 contacté. Celui-ci décrypte la clé symétrique CS avec la clé privée correspondant à la clé publique PCK, puis décrypte le code utilisateur USER ID et le code personnel avec la clé symétrique CS, puis vérifie la validité de l'utilisateur en vérifiant le code personnel correspondant au code utilisateur USER ID. Cette vérification est faite directement par un serveur central 9a ; si le serveur 9 n'est pas un serveur central, il contacte un serveur central afin que celui-ci authentifie l'utilisateur.L'ensemble des données étant envoyées par la suite par cette connexion établie peuvent être avantageusement cryptées avec la clé symétrique CS afin de ne pas pouvoir être analysées par un utilisateur malveillant du réseau 10.Il est à noter que cette technique prend en compte le fait qu'un cryptage symétrique est beaucoup plus rapide qu'un cryptage asymétrique : c'est pourquoi seule la clé symétrique CS est cryptée de façon asymétrique. De la même manière, les données envoyées par le serveur 9 et reçues par la station SPHÈRE 5 peuvent être cryptées avec la clé symétrique CS.Dans le cas où l'utilisateur a été authentifié avec succès par le module d'authentification A et que l'accès à l'espace utilisateur correspondant aux données d'identification du support personnel 1 connecté a été autorisé, le processus passerelle P réalise une configuration de la station SPHÈRE 5 pour que cette dernière puisse accéder aux fichiers SPHÈRE de l'espace utilisateur, et ce, conformément aux étapes représentées figure 4. Lors de la première étape 41, après que le processus passerelle P a détecté le système d'exploitation de la station SPHÈRE 5 à laquelle est connecté le support personnel 1, le module de filtrage D compatible avec le système d'exploitation détecté est chargé dans la mémoire vive de la station SPHÈRE 5. Dans la description qui suit, on donne un exemple de réalisation du module de filtrage D compatible avec un système d'exploitation de type WINDOWS(R), par exemple WINDOWS XP(R). Ce module de filtrage D comprend une bibliothèque dynamique incorporant les fonctions du système d'exploitation nécessaires au filtrage et au traitement des requêtes sur fichiers.Lors de l'étape 42 subséquente, le module de filtrage D lance la fonction d'établissement de la liste des machines présentes sur le réseau local de la station SPHÈRE 5, puis ajoute une machine locale correspondant au nom du support personnel 1 , à savoir par exemple CLE_XX, à cette liste des machines sur le réseau local de la station SPHÈRE 5.Lors de l'étape 43 subséquente, le module de filtrage D charge en mémoire vive de la station SPHÈRE 5 une tâche de traitement des requêtes sur la machine CLE XX, qui est une tâche s 'exécutant ensuite de façon permanente, et décrite ci-après plus en détail.Lors de l'étape 44 subséquente, le module de filtrage D recherche dans la liste des unités virtuelles de la station SPHÈRE 5, une unité virtuelle libre de format U:. Par exemple, le module de filtrage peut commencer une telle recherche à partir de la dernière, c'est-à-dire à partir de Z :. Le module de filtrage D associe ensuite cette unité virtuelle à un chemin d'accès de fichiers de type \\CLE_XX\AAA\, le répertoire AAA étant défini par le module de filtrage D par défaut.A l'issue de l'étape 44, la station SPHÈRE 5 est configurée pour pouvoir satisfaire des requêtes sur des fichiers de l'unité virtuelle U: correspondant à l'espace utilisateur de l'utilisateur autorisé du support personnel 1.La figure 5 représente plus en détail l'étape 43 de traitement des requêtes par le module de filtrage D.Lors de l'étape 51, le module de filtrage D est placé dans l'état de lecture bloquante par une fonction connue (par exemple Netbios sous WINDOWS(R)). Dans cet état, le module de filtrage est en attente d'une lecture d'une requête arrivant sur la machine \\CLE_XX.L'étape 52 subséquente correspond à l'arrivée d'une requête pour la machine WCLE XX, telle que détectée par le module de filtrage D. Ce dernier lance alors une étape 53 d'interprétation SMB/CIFS de la requête pour la traduire selon un protocole adapté au module de traitement C.Lors de l'étape 54 subséquente, le module de filtrage D appelle une fonction correspondant à la requête pour son traitement par le module de traitement C. L'étape subséquente 55 correspond à l'exécution de cette fonction par le module de traitement C et sera décrite plus en détail ci-après.Le module de filtrage D est placé ensuite dans une situation d'attente de la réponse de la fonction réalisée par le module de traitement C, et ce, lors de l'étape 56. Lorsque cette réponse est reçue par le module de filtrage D, celuici construit le paquet d'octets correspondant à cette réponse lors de l'étape 57, selon le protocole (CIFS dans l'exemple de WINDOWS(R)) correspondant au système d'exploitation de la station SPHÈRE 5. Lors de l'étape subséquente 58, le module de filtrage D renvoie la réponse correspondant à la requête et provenant de la machine \\CLE_XX. Ce renvoi de réponse est également une fonction système connue incorporée dans Netbios . Après l'étape 58, le module de filtrage D revient à l'état de lecture bloquante de l'étape initiale 51.Dans une variante non représentée, le module de filtrage D peut être réalisé sous la forme d'un module de structure similaire à celle d'un pilote de périphérique, et adapté pour pouvoir être inséré dans le noyau du système d'exploitation en mémoire vive et pour recevoir directement les requêtes portant sur l'unité virtuelle U:.Il est à noter que, selon l'invention, l'architecture des différents répertoires et fichiers SPHÈRE de chaque utilisateur peut être organisée de façon standard sous forme d'une arborescence, et cette architecture est mémorisée dans le fichier racine identifié par ROOT ID sur un serveur 9 (et non sur le support personnel 1 ou sur une station SPHÈRE 5). De surcroît, chaque fichier SPHÈRE est identifié dans cette architecture par son chemin d'accès, et, par ailleurs, par l'identifiant INFO ID correspondant tel que décrit ci-dessus. Il est à noter que ce fichier ROOT ID peut lui-même référencer d'autres fichiers répertoires complétant l'architecture. La figure 9 représente un procédé pour l'édition d'une liste représentant le contenu du répertoire racine de l'unité U:. La requête correspondant à l'édition de la liste du répertoire racine est établie par le système d'exploitation sur le chemin d'accès vide, ou \, ou encore \* . Lors d'une étape 91, le module de traitement C lit le fichier ROOT ID.XML du support personnel 1 de l'utilisateur autorisé actif, dans lequel se trouve l'identifiant ROOT IDA de cet utilisateur. Lors de cette étape 91, le module de traitement C lit ensuite, dans l'identifiant ROOT IDA, l'identifiant SERVER IDA du serveur 9 où ce fichier racine est enregistré, puis lit l'architecture contenue dans le fichier racine identifié par ROOT IDA, dans le serveur SERVER IDA qui le contient ou dans le cache local 8. Le module de traitement C établit ensuite une édition de la liste correspondant à la racine de cette architecture, identifiant donc l'ensemble des répertoires et fichiers de l'utilisateur autorisé actif qui se trouvent à la racine de l'architecture propre à cet utilisateur.Lors d'une étape subséquente 92, le module de traitement C adjoint à cette liste (et donc à la racine de l'architecture de l'utilisateur actif), une dénomination unique prédéterminée indépendamment de toute station SPHÈRE et de tout utilisateur, d'un répertoire, dit répertoire CONTACTS. Ainsi ce répertoire CONTACTS constitue-t-il une branche parallèle à celle de l'architecture de l'utilisateur actif sur l'unité virtuelle U:. La liste ainsi modifiée constitue la réponse à la requête.La figure 10 représente un procédé pour l'édition d'une liste représentant le contenu du répertoire CONTACTS de l'unité U:. La requête correspondant à l'édition de la liste du répertoire CONTACTS est établie par le système d'exploitation sur le chemin d'accès \CONTACTS, ou encore \CONTACTS\* . Lors d'une étape 101, le module de traitement C lit le fichier FRIENDS.XML enregistré sur la mémoire personnelle 2 du support personnel 1 de l'utilisateur autorisé actif, dans lequel se trouve les identifiants USERi d'utilisateurs ayant été déclarés par l'utilisateur autorisé actif, dans le but d'avoir à accès à au moins une partie des fichiers des architectures de ces utilisateurs. Le module de traitement C établit alors une liste de répertoires, chacun de ses répertoires portant comme nom l'un des identifiants USERi, à savoir par exemple USER2, USER3... comme représenté sur la figure 10.Les figures 6, 7 et 8 illustrent les différentes étapes réalisées par le module de traitement C pour effectuer différentes fonctions qui peuvent être réalisées sur des fichiers SPHÈRE, à savoir respectivement une lecture sur fichier, une écriture sur fichier, et la création d'un nouveau fichier.La figure 6 représente par exemple une lecture d'un fichier SPHÈRE appartenant à un utilisateur désigné USERI et dont le chemin d'accès est \C0NTACTS\USER1\D1 R1\FFF1. Lors d'une première étape 60, le module de traitement C détecte, en examinant le début de ce chemin d'accès, le fait que la requête concerne le répertoire CONTACTS. Dans ce cas, le répertoire suivant immédiatement le répertoire CONTACTS dans ce chemin d'accès désigne un utilisateur par son identifiant d'utilisateur, qui est, dans l'exemple donné ci-dessus, USERI. Dans une première série d'étapes 61 subséquentes, le module de traitement C détermine quelle est l'architecture de l'espace utilisateur correspondant à l'identifiant, à savoir USERI . Pour ce faire, le module de traitement C recherche le contenu du fichier racine de USERI . Pour connaître l'identifiant ROOT IDl du fichier racine de l'utilisateur identifié par USERI, le module de traitement C demande lors de l'étape 62 cet identifiant ROOT ID1 par le réseau au serveur central 9a, en lui envoyant l'identifiant USERI . Lors de l'étape 63 subséquente, le module de traitement C lit, dans l'identifiant ROOT ID1 reçues du serveur central 9a, l'identifiant SERVER ID1 du serveur 9 où ce fichier racine est enregistré, puis, lors de l'étape 64, le module de traitement C lit l'architecture contenue dans le fichier racine identifié par ROOT ID1 , dans le serveur SERVER_ID1 qui le contient ou dans le cache local 8, ce qui permet de connaître l'identifiant INFO ID1 du fichier DIR1YFFF1 par association lors de l'étape 65, le contenu du fichier racine étant une table qui associe les chemin d'accès des fichiers aux identifiants de premier niveau correspondants. Le module de traitement C peut alors lire le contenu de ce fichier INFO_IDl lors de l'étape 66. En parallèle à l'ensemble des étapes 60 à 66, le module de traitement C est adapté pour insérer l'identifiant USERI dans le fichier FRIENDS.XML du support personnel 1 (étape 67), si cet identifiant n'est pas déjà présent dans ce fichier. II est à noter que toutes les requêtes d'informations (demande d'identifiant, lecture d'un contenu de fichier, requête d'écriture du contenu d'un fichier) sur un serveur 9 sont faites par toute technique connue de transfert d'informations sur le réseau 10 (par exemple une liaison réseau bilatérale spécifique ( Socket )) sur laquelle s'applique le protocole de cryptage des informations envoyées et reçues tel que décrit ci-dessus, les informations étant cryptées avec une clé symétrique CS, elle-même cryptée avec la clé publique asymétrique PCK.Lors d'une écriture (figure 7) sur un fichier SPHÈRE de l'utilisateur autorisé actif USERA dont le chemin d'accès est \DIRA\FFFA, le module de traitement C détermine également comme précédemment l'architecture des fichiers de l'espace utilisateur de l'utilisateur actif USERA, par exécution de l'étape 91 décrite ci-dessus. Le module de traitement C recherche ensuite lors de l'étape 71 le code d'identification INFO ID2 du fichier correspondant à DIRAYFFFA, et ce comme dans l'étape 65 décrite ci-dessus.Après avoir trouvé l'enregistrement INFO ID2 identifiant le fichier DIRAYFFFA de façon unique et certaine, l'étape 72 consiste à écrire ce fichier. Dans le cas d'un fichier de type synchronisé, cette écriture est réalisée dans le cache local 8 du support personnel 1 , puis, le sous-module de gestion des mises à jour est lancé lors de l'étape 73 par le module de traitement C pour mettre à jour ce fichier, le cas échéant. La figure 8 représente un procédé pour la création d'un nouveau fichier SPHÈRE de l'utilisateur actif USERA, dont le chemin d'accès est \DIRA\GGGA. On exécute tout d'abord l'étape 91 décrite ci-dessus permettant de lire l'architecture des fichiers de l'espace utilisateur de USERA. Lors de l'étape 81 subséquente, le module de traitement C crée un nouvel identifiant correspondant à ce nouveau fichier DIRA\GGGA, c'est-à-dire un identifiant désigné INFO ID3. Lors de l'étape 82 subséquente, ce nouvel enregistrement INFO_ID3 est ajouté au contenu de l'espace utilisateur USERA avec un nom spécifié (dans ce cas DIRA\GGGA). Le module de traitement C écrit ensuite lors de l'étape 83, la nouvelle version de l'architecture de fichiers de cet utilisateur dans le cache local 8 du support personnel 1, puis lance, lors de l'étape 84, le sous-module de gestion des mises à jour qui permet, à un moment approprié, de mettre à jour ce fichier sur le serveur central 9a correspondant.Pour faciliter le fonctionnement du sous-module de gestion des mises à jour, il peut être prévu un fichier spécifique mémorisé dans le cache local 8 de la mémoire personnelle 2, dans lequel sont enregistrés les enregistrements identifiant les différents fichiers SPHÈRE ayant fait l'objet de modifications par l'utilisateur et devant ensuite faire l'objet d'une vérification des mises à jour par le sous-module de gestion des mises à jour.Par ailleurs, lors de la création d'un nouveau fichier SPHÈRE, pour savoir sur quel serveur 9 ce dernier doit être enregistré, le module de traitement C peut consulter dans le serveur central 9a un fichier identifiant les différents serveurs et dans lequel le taux d'occupation de chaque serveur 9 est mémorisé en temps réel. Il est à noter à cet égard que les différents serveurs 9 peuvent eux-mêmes être identifiés dans un système informatique selon l'invention en tant qu'utilisateurs spécifiques, c'est-à-dire de façon strictement identique aux supports personnels 1 du point de vue logique. Ainsi, leur adresse réseau peut être mémorisée dans un fichier spécifique de leur mémoire de masse et mis à jour par synchronisation de la même façon que les fichiers du cache local 8 d'un support personnel 1.Par défaut, tout fichier SPHÈRE de l'espace utilisateur faisant l'objet d'un traitement numérique par la station SPHÈRE 5 est enregistré dans le cache local 8 de la mémoire personnelle 2. Bien sûr, l'utilisateur peut néanmoins éviter une telle écriture dans le cache local 8, par exemple en spécifiant que le fichier est du type non synchronisé. Le risque existe alors que ce fichier soit perdu si la connexion au réseau ou la connexion entre le support personnel 1 et la station SPHÈRE 5 est soudainement interrompue. Le sous-module de gestion de mises à jour détermine si une mise à jour est nécessaire en consultant les métadonnées associées à chaque fichier, notamment la date de la dernière modification effectuée sur le fichier. Un tel sousmodule de gestion de mises à jour est connu en lui-même et n'a pas à être détaillé. Avec l'invention, un répertoire au nom prédéterminé fixe (par exemple CONTACTS/ à la racine de l'unité U:) contient l'ensemble des répertoires racines des utilisateurs, notamment des utilisateurs tiers, sur les fichiers SPHÈRE desquels des requêtes ont été effectuées par le système d'exploitation de la station SPHÈRE. Dans le mode de réalisation représentée sur les figures et décrits ci-dessus, le processus passerelle P est intégré dans le support personnel 1 de façon à pouvoir être chargé sur toute station informatique de la connexion de ce support personnel à cette station. Ce mode de réalisation préférentiel permet à chaque utilisateur d'utiliser toute station informatique à titre de station SPHÈRE. Cela étant, dans une variante non représentée plus simple, il est à noter que ce processus passerelle P peut être intégré par défaut au système d'exploitation de toute station SPHÈRE, ou au moins de certaines des stations SPHÈRE. Dans ce cas, les différents fichiers qui sont, dans le mode de réalisation décrit ci-dessus, présents dans la mémoire personnelle 2, sont enregistrés sur une unité de mémoire de masse de la station SPHÈRE, par exemple sur un disque dur de cette station. En outre, les différents modules d'authentification A, de filtrage D, et de traitement C, tels que décrits ci-dessus se chargent automatiquement au démarrage du système d'exploitation de la station SPHÈRE. Selon une autre variante, le module d'authentification peut être même celui intégré par défaut et d'origine dans la plupart des systèmes d'exploitation. Dans cette variante, l'initialisation du système informatique et la création d'un compte utilisateur telles que décrites ci-dessus, peuvent être effectuées par exemple au premier lancement du système d'exploitation ou, ultérieurement, sur demande de l'utilisateur.Selon une autre variante non représentée, l'identifiant du serveur 9 sur lequel sont enregistrées les données ROOT ID d'un utilisateur peut être contenu dans le code utilisateur USER ID. Cette variante permet en particulier de s'affranchir de l'utilisation d'un serveur central 9a. Par exemple, le code utilisateur USER D peut être de la forme USER_X@SERVER_Y.COM.L'invention procure un système de gestion de fichiers global et unique où la racine référence de façon prédéterminée fixe l'espace de l'utilisateur actif (utilisant le système de gestion de fichiers de la station SPHÈRE considérée) et où un répertoire au nom prédéterminé et commun pour toutes les stations SPHÈRE et tous les utilisateurs (par exemple CONTACTS/ ) contient l'ensemble des ressources informatiques des autres utilisateurs qui sont accessibles par l'utilisateur actif à partir de la station SPHÈRE. Avec le seul et unique point d'entrée (\CONTACTS\...), tous les fichiers du système sont accessibles via de simples requêtes sur le système de gestion de fichiers. Aucune connaissance supplémentaire n'est nécessaire pour le système de gestion de fichiers (système d'exploitation, applications, utilisateur humain), outre le nom du répertoire commun CONTACTS .Ainsi, toute application logicielle appXX peut-elle collaborer avec toute autre application logicielle appYY en consultant des fichiers contenus soit dans l'espace de l'utilisateur (par exemple, fichiers de configuration, de préférences pour cet utilisateurs, fichiers de sauvegarde...), soit dans l'espace de l'application (/CONTACTS/appYY) (par exemple, librairies partagées, fichiers de version, base de connaissances...).L'invention représente ainsi une avancée considérable et une modification radicale des habitudes de travail avec les systèmes informatiques. Ainsi, les utilisateurs peuvent, grâce à l'invention, gérer l'intégralité de leurs données et informations personnelles ou personnalisées, non pas sur un support portatif qui contient ces informations ou à partir d'une station de travail qui leur est propre et qui contient ces informations, mais à distance par l'intermédiaire d'un réseau tel que le réseau public Internet et ce, grâce uniquement à un support personnel 1 qui permet de les identifier de façon fiable, et de sauvegarder les fichiers en cours de modification en vue d'une synchronisation, et d'autre part, à partir de stations SPHÈRE 5 standards quelconques sur lesquelles ils peuvent se connecter et qui sont automatiquement configurées pour permettre à chaque utilisateur actif à d'accéder à toutes les ressources informatiques dont il a besoin, en particulier grâce au répertoire CONTACTS. Il est plus nécessaire de télécharger ou de copier les fichiers sur la station SPHÈRE. En outre, toutes les applications logicielles peuvent collaborer automatiquement.Bien que les différents fichiers et les différentes informations de chaque espace utilisateur puissent être disséminés au sein d'un très grand nombre de serveurs 9 sur le réseau, chaque utilisateur voit son espace utilisateur, et tous les fichiers SPHÈRE des autres utilisateurs auquel il a normalement accès (parce que ces derniers les ont définis comme accessibles aux autres utilisateurs), de façon transparente comme un répertoire de la station SPHÈRE 5 auquel il est connecté, et accède aux fichiers SPHÈRE correspondants de la façon traditionnelle, comme si ces fichiers étaient mémorisés sur la mémoire de masse de la station SPHÈRE 5. De surcroît, les accès en lecture/écriture ou création de nouveaux fichiers sont effectués de façon parfaitement fiable et sécurisée.Si un support personnel 1 est perdu ou volé, il suffit à l'utilisateur d'acquérir un nouveau support personnel 1, le cas échéant de le doter du processus passerelle P et des fichiers de configuration par téléchargement. Dans ce cas, le processus passerelle P ne trouvera pas le fichier ROOT ID.XML, et demande à l'utilisateur un choix entre une création de compte ou une restauration de compte. Dans le cas d'une restauration, l'utilisateur saisit son code USER ID et son code personnel utilisateur, qui sont envoyés au serveur central 9a. Ce dernier vérifie leur validité, et renvoie l'identifiant de fichier racine ROOT_ID de cet utilisateur, qui peut alors accéder à nouveau à son espace utilisateur.L'invention permet non seulement d'accéder à des données, mais également de mettre à disposition des différents utilisateurs des programmes et applications spécifiques, automatiquement mis à jour par les fournisseurs de ces programmes et applications spécifiques, sans que l'utilisateur n'ait lui-même à télécharger des mises à jour ou à installer ces mises à jour sur un ordinateur quelconque. En effet, un logiciel composé de fichiers exécutables peut être enregistré sur l'espace utilisateur de l'éditeur de ce logiciel. Cet espace utilisateur est rendu accessible soit gratuitement, soit sous condition d'un abonnement à un service spécifique par tout utilisateur client désirant y accéder. Ces fichiers composant le logiciel sont accessibles, notamment dans le répertoire CONTACTS, et, lors de la demande d'exécution du logiciel (par exemple lorsque l'utilisateur double clique sur une icône), sont par la suite importés directement dans la mémoire vive de la station SPHERE 5 à laquelle est connecté le support personnel 1 de l'utilisateur client, et exécutés sur la station SPHÈRE 5, sans que l'utilisateur client n'ait à exécuter aucune procédure d'installation.L'invention permet également de la même manière de proposer des locations de logiciels ou des mises à jour de logiciels ou données spécifiques en fonction des utilisateurs, et de gérer les paiements des différents utilisateurs pour accéder à ces logiciels ou mises à jour ou données spécifiques. L'invention permet à chaque utilisateur de disposer de l'ensemble de son espace utilisateur, et ce, à partir de n'importe quel lieu, en permanence, et de façon parfaitement fiable et synchronisée. Elle a pour conséquence également le fait que les utilisateurs ne seront plus incités à pirater illicitement les logiciels ou les données, puisqu'ils n'ont pas à les installer eux-mêmes. L'invention permet en particulier de gérer de façon fiable et souple les accès à différentes informations, données et programmes communs ou individuellement personnalisés, par les différents utilisateurs ou groupes d'utilisateurs. En effet, il est possible pour un utilisateur authentifié de permettre l'accès à son espace utilisateur à d'autres utilisateurs authentifiés en configurant les serveurs 9 pour qu'ils autorisent l'accès à cet espace utilisateur à ces autres utilisateurs.L'invention peut faire l'objet de nombreuses applications pour le stockage et la mise à disposition d'informations et de données personnelles diverses telles que des logiciels, des documents de traitement de texte, tableaux, calendriers, favoris Internet ou autres. Dans un système informatique selon l'invention, les différents fichiers sont identifiés par les enregistrements INFO_ID qui sont des identifiants de premier niveau qui restent toujours identiques au cours de la vie du fichier et ne dépendent pas des systèmes d'exploitation et technologies d'enregistrement. Les noms de fichiers sont ainsi toujours valides à tout instant quelles que soient les plates-formes technologiques mises en oeuvre et utilisées sur les serveurs et/ou les stations SPHÈRE 5.Les différents serveurs 9 de stockage des fichiers ne nécessitent qu'une très faible capacité de traitement numérique, en réalité limitée à l'enregistrement des différents fichiers et à leur lecture. Ce sont donc essentiellement des mémoires de masse et, contrairement aux architectures informatiques standards connues jusqu'à ce jour, dans un système informatique selon l'invention, les traitements informatiques sont intégralement déportés au niveau des stations SPHÈRE 5 et non au niveau des serveurs eux-mêmes. Il en résulte que les différents serveurs 9 sont des machines qui peuvent être très légères et que les interfaces entre les stations SPHÈRE 5 et les différents serveurs 9 sont particulièrement simples puisqu'elles ne véhiculent que des actions sur les fichiers et non sur les dossiers et répertoires. En outre, la cohérence des caches locaux 8 avec les stations SPHÈRE 5 et les supports personnels 1 est assurée. L'invention implique un bouleversement des habitudes liées à l'utilisation des données informatiques.Il n'est plus nécessaire d'installer des logiciels, ceux-ci étant accessibles dès l'instant où ils sont présents dans leur forme directement exécutables sur l'espace utilisateur d'un utilisateur éditeur et rendus accessibles aux utilisateurs clients désirant l'utiliser. L'utilisateur client exécute le logiciel quand nécessaire, à la demande (un moyen direct étant par exemple de double-cliquer sur l'icône le représentant) et depuis n'importe quelle station SPHÈRE 5 où il a connecté son support personnel 1, sans avoir à exécuter une quelconque procédure d'installation du logiciel sur la station SPHÈRE 5. Grâce à l'invention, un logiciel peut, sans avoir à être modifié selon l'utilisateur client, s'adapter à celui-ci. Le logiciel peut lire des fichiers de configuration sur l'espace utilisateur sur lequel il est enregistré (espace utilisateur de l'éditeur) mais il peut tout aussi bien lire des fichiers de configuration supplémentaires sur l'espace utilisateur de l'utilisateur client l'exécutant. De cette façon, par exemple, un logiciel peut charger son apparence graphique sur un fichier de l'espace utilisateur client de l'utilisateur et, par exemple si ce dernier est malvoyant, adapter les couleurs à ses préférences.Un site Internet peut, de la même façon, adapter son apparence, sans qu'il soit nécessaire de demander et d'enregistrer les préférences des utilisateurs dans une base de données propre à ce site internet. Il suffit pour cela de lire un fichier (par exemple un fichier de pages de style CSS cascading style sheet ) sur l'espace utilisateur de l'utilisateur visitant ce site.Les fichiers SPHÈRE des utilisateurs ne sont pas dupliqués sur toutes les stations où ils doivent être utilisés mais sont accessibles de façon simple et universelle à la demande (par exemple en double-cliquant sur l'icône les représentant). Il n'est donc pas nécessaire d'échanger les fichiers en les transférant manuellement de station à station ou en les envoyant par courrier électronique. La qualité de l'utilisation des fichiers s'en trouve améliorée puisque l'utilisateur destinataire n'a plus à accepter de recevoir, ni ensuite à recevoir un fichier lorsqu'un utilisateur envoyeur lui transmet un tel fichier. Il suffit que l'utilisateur destinataire accède à ce fichier lorsqu'il en a effectivement besoin.Les données générées par l'utilisation de ressources informatiques (documents, courriers, contacts, logiciels, images, musique, créations numériques diverses, sites Internet, bases de données, etc.) sont globalement classifiées et accessibles de façon simple et directe par l'utilisateur sans pour autant que celles-ci souffrent des pénalités liées à leur stockage sur une station unique (possible destruction si destruction de la station, dépendance des données au système d'exploitation présent sur la station, limite de l'espace d'enregistrement, etc.). L'invention définit un accès universel aux données depuis une station SPHÈRE 5 quelconque à laquelle l'utilisateur connecte son support personnel 1.L'invention repose ainsi sur une séparation nette entre l'enregistrement et l'interprétation des données. Le fait d'interpréter les données selon les stations SPHERE augmente le potentiel d'utilisation des données. Par exemple, un carnet d'adresses géré sur une station SPHÈRE de type ordinateur personnel pourra être classifié et complété très simplement grâce au clavier et à la souris de ladite station SPHÈRE. Un utilisateur pourra également se servir de ce carnet d'adresses sur une station SPHÈRE de type téléphone portable lorsqu'il branchera son support personnel à cette dernière, permettant ainsi au téléphone portable de connaître des numéros utiles à cet utilisateur, et ce quel que soit le type ou le propriétaire du téléphone portable proprement dit. De la même manière, un utilisateur pourra mémoriser ses stations de radio préférées en connectant son support personnel sur une station SPHÈRE de type chaîne hi-fi de salon puis écouter celles-ci en connectant son support personnel sur une station SPHÈRE de type autoradio, ou encore sur une station SPHÈRE de type plus évolué tel qu'un siège interactif équipé d'écouteurs.En enregistrant les données sur un dispositif distinct des stations SPHÈRE où elles sont interprétées, l'invention permet de créer de multiples points d'accès à un espace utilisateur. Au lieu d'être regroupées dans un ordinateur personnel servant à toutes les tâches, les fonctionnalités sont à contrario présentes partout là où l'utilisateur en a besoin, les multiples stations SPHÈRE étant chacune capables d'interpréter au moins une partie des données de l'utilisateur.A titre d'exemples d'autres applications de l'invention, la liste des courses d'une ménagère peut être interprétée par un réfrigérateur (station SPHÈRE) lorsque celle-ci s'en approche munie de son support personnel l'identifiant. Le réfrigérateur peut ainsi calculer quelles denrées manquent ou même proposer une recette en fonction des goûts de la famille auparavant renseignés sur un site web personnel de la maison. La lumière, le chauffage, le fonctionnement d'accessoires peuvent s'adapter dans une pièce d'habitation ou de travail en fonction de(des) l'utilisateur(s) présent(s).Ou encore, même en déplacement à grande distance, un utilisateur peut partager un fichier spécifique de son espace utilisateur interprété par une station SPHÈRE de type porte de bâtiment, par exemple la porte de son domicile, avec un autre utilisateur afin que celui-ci puisse entrer dans le même bâtiment (domicile), la porte autorisant de cette façon l'accès à celui-ci lorsque celui-ci y connecte son support personnel. L'invention permet de prendre en compte l'importance croissante que prend l'informatique dans la vie courante, de pallier le problème de la complication grandissante actuelle pour les utilisateurs avec les systèmes connus : leurs données sont éparpillées (serveurs, ordinateurs personnels, téléphones portables, etc.), de format divers (par exemple, il est difficile de sauvegarder son carnet d'adresse de téléphone portable sur un ordinateur personnel) et difficilement accessibles (il faut posséder et avoir à disposition la machine numérique permettant de les interpréter).Avec l'invention, les informations des espaces utilisateurs sont clairement et simplement accessibles, indépendantes des stations SPHÈRE d'exécution, toujours synchronisées (à jour), et pourtant enregistrées disséminées sur les serveurs, ce qui implique que la qualité et la pérennité de l'enregistrement sont bien supérieures à celles obtenues avec les ordinateurs personnels.L'invention permet en outre de mettre en oeuvre un processus récurrent de sauvegarde des serveurs 9 permettant de conserver de façon sécurisée les données des espaces utilisateurs à long terme.L'invention peut faire l'objet de nombreuses variantes de réalisation et d'autres applications que celles décrites ci-dessus et en référence aux figures. En particulier, d'autres modules de filtrage D compatibles avec d'autres systèmes d'exploitation que WINDOWS(R) peuvent être réalisés de façon similaire à l'exemple donné ci-dessus, et incorporés dans le processus passerelle P. Les fonctionnalités informatiques, architectures et structures décrites ci-dessus peuvent être réalisées par simple programmation de dispositifs informatiques connus, notamment par exemple à l'aide du langage JAVA permettant d'écrire un programme de façon non dépendante du système d'exploitation, notamment utile dans le cas du module de traitement C
|
L'invention concerne un système informatique comprenant au moins une station informatique SPHÈRE (5) comprenant des moyens d'identification et d'authentification de tout utilisateur ; un système d'exploitation incorporant un module de filtrage adapté pour pouvoir reconnaître toute requête intéressant au moins un fichier SPHÈRE associé à au moins un utilisateur de cette station (5), et un module de traitement de chaque requête sur un fichier SPHÈRE ; pour chaque utilisateur, des données ROOT_ID représentatives d'une architecture de fichiers propre à cet utilisateur. Le système d'exploitation de chaque station SPHÈRE (5) comprend un répertoire CONTACTS, ayant une dénomination unique prédéterminée indépendamment de toute station SPHÈRE (5) et de tout utilisateur, adapté pour rassembler au moins une partie des données ROOT_ID de chaque utilisateur associé aux fichiers SPHÈRE accessibles à partir de ladite station SPHÈRE (5).
|
1/ - Système informatique de traitement d'informations numériques comprenant au moins une station informatique (5) dotée : - de moyens de traitement numérique à microprocesseur(s) et mémoire(s) vive(s) associée(s),- d'un système de gestion de fichiers,- d'un système d'exploitation associé auxdits moyens de traitement numérique, ce système d'exploitation étant adapté pour traiter des requêtes sur fichiers et pour gérer le traitement des informations numériques correspondantes par lesdits moyens de traitement numérique,- le système de gestion de fichiers et le système d'exploitation étant adaptés pour pouvoir organiser l'enregistrement et la gestion des fichiers dans une architecture à répertoires, chaque répertoire pouvant regrouper plusieurs fichiers, caractérisé en ce qu'il comprend :<1>au moins une station informatique, dite station SPHÈRE (5), comprenant : o des moyens d'identification et d'authentification de tout utilisateur utilisant le système de gestion de fichiers de cette station informatique, o un système d'exploitation incorporant :- un module de filtrage de requêtes sur fichiers adapté pour pouvoir reconnaître toute requête intéressant au moins un fichier, dit fichier SPHÈRE, associé à au moins un utilisateur, - un module de traitement de chaque requête sur un fichier SPHÈRE adapté pour pouvoir créer un fichier SPHÈRE et/ou accéder à tout fichier SPHÈRE et pe[pi]nettre le traitement d'une requête correspondante par ce système d'exploitation, o et étant adaptée pour pouvoir accéder à au moins une mémoire de masse, dite mémoire serveur, d'au moins un serveur," pour chaque utilisateur, des données, dites donnéesROOT ID, représentatives d'une architecture de fichiers, cette architecture étant propre à cet utilisateur et contenant des fichiers SPHÈRE, ces données ROOT ID étant enregistrées sur au moins une mémoire serveur accessible par chaque station SPHÈRE (5), et en ce que le système d'exploitation de chaque station SPHÈRE (5) comprend au moins un répertoire, dit répertoire CONTACTS, ayant une dénomination unique prédéterminée indépendamment de toute station SPHÈRE (5) et de tout utilisateur, ce répertoire CONTACTS étant adapté pour rassembler, à chaque instant lorsque le système d'exploitation est actif et qu'au moins un utilisateur, dit utilisateur actif, a été identifié et authentifié, au moins une partie des données ROOT_ID de chaque utilisateur associé aux fichiers SPHÈRE accessibles à partir de ladite station SPHÈRE (5), cette partie des données ROOT ID étant adaptée pour permettre un accès à chacun de ces fichiers SPHÈRE. 2/ - Système selon la 1, caractérisé en ce que le répertoire CONTACTS est adapté pour rassembler au moins une partie des données ROOT_ID d'au moins un utilisateur, dit utilisateur tiers, distinct de l'utilisateur actif, cette partie des données ROOT ID étant adaptée pour permettre un accès à au moins une partie des fichiers SPHÈRE de cet utilisateur tiers. 3/ - Système selon la 2, caractérisé en ce que le répertoire CONTACTS est adapté pour rassembler au moins une partie des données ROOT ID de chaque utilisateur tiers associé aux fichiers SPHÈRE ayant fait l'objet d'une requête par le système d'exploitation de la station SPHÈRE (5), cette partie des données ROOT ID étant adaptée pour permettre un accès à ces fichiers SPHÈRE. 4/ - Système selon l'une des 2 ou 3, caractérisé en ce que le répertoire CONTACTS est adapté pour rassembler au moins une partie des données ROOT ID de chaque utilisateur tiers déclaré par l'utilisateur actif, cette partie des données ROOT ID étant adaptée pour permettre un accès à au moins une partie des fichiers SPHÈRE de cet utilisateur tiers. 5/ - Système selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que le système d'exploitation d'une station SPHÈRE (5) comprend en outre au moins un module d'authentification, par ladite station SPHÈRE (5), de tout utilisateur humain, à partir de données d'identification confidentielles communiquées par cet utilisateur humain. 6/ - Système selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que chaque fichier SPHÈRE est associé à un serveur (9) d'enregistrement de ce fichier SPHÈRE.Il - Système selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que chaque fichier SPHÈRE est référencé par le système de gestion de fichiers de chaque station SPHÈRE (5) par un identifiant de premier niveau, dit INFO ID, commun à toutes les stations SPHÈRE (5) et comprenant :- un code, dit code utilisateur, identifiant un utilisateur unique associé à ce fichier SPHERE, - un code adapté pour, en association avec le code utilisateur, identifier individuellement le fichier SPHÈRE. 8/ - Système selon les 6 et 7, caractérisé en ce que chaque identifiant de premier niveau INFO ID d'un fichier SPHÈRE comprend en outre au moins un code, dit FILESERV ID, identifiant le serveur (9) d'enregistrement de ce fichier SPHERE. 9/ - Système selon l'une des 7 ou 8, caractérisé en ce que le code utilisateur identifie un utilisateur identifié et authentifié qui a généré l'identifiant INFO ID du fichier SPHÈRE. 10/ - Système selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce que :- chaque station SPHÈRE (5) comprend des moyens de connexion et d'accès à au moins un réseau numérique public -notamment Internet-,- chaque serveur (9) comprend des moyens de connexion à au moins un réseau numérique public -notamment Internet-, ce serveur (9) étant adapté pour permettre l'accès en lecture/écriture à au moins une partie de cette mémoireserveur à partir d'une telle station SPHÈRE (5) via un tel réseau numérique public notamment Internet-. 11/ - Système selon l'une des 1 à 10, caractérisé en ce qu'au moins un serveur (9) sur lequel est enregistré au moins un fichier SPHERE est un serveur compatible avec un accès à un tel fichier SPHERE via le protocole http://. 12/ - Système selon l'une des 1 à 11, caractérisé en ce que les données ROOT ID de chaque utilisateur contiennent une référence à au moins un fichier SPHÈRE, dit fichier FILEROOT_ID#, dont le contenu représente ladite architecture de fichiers propre à cet utilisateur. 13/ - Système selon l'une des 1 à 12, caractérisé en ce que le système d'exploitation est adapté pour intégrer ladite architecture de fichiers propre à l'utilisateur actif à une racine de l'architecture à répertoires de la station SPHÈRE (5). 14/ - Système selon l'une des 1 à 13, caractérisé en ce que le système d'exploitation de chaque station SPHERE (5) est adapté pour intégrer le répertoire CONTACTS immédiatement sous une racine de l'architecture à répertoires de la station SPHÈRE (5). 15/ - Système selon l'une des 1 à 14, caractérisé en ce que :- les données ROOT ID de chaque utilisateur d'un même système de gestion de fichiers SPHÈRE sont enregistrées dans au moins une mémoire serveur d'au moins un serveur, dit serveur central (9a),- le système d'exploitation de chaque station SPHÈRE (5) est adapté pour mettre à jour le contenu du répertoire CONTACTS à chaque fois qu'une requête est traitée par ce système d'exploitation sur un fichier SPHÈRE d'un utilisateur pour lequel le répertoire CONTACTS ne contient pas déjà des données ROOT ID, cette mise à jour consistant à :obtenir au moins une partie des données ROOT ID correspondant à cet utilisateur à partir d'au moins un serveur central (9a) sur lequel ces données sont enregistrées,incorporer, au cours de l'exécution de ladite requête, ladite partie des données ROOT ID dans ledit répertoire CONTACTS. 16/ - Système selon l'une des 1 à 15, caractérisé en ce que tous les fichiers SPHÈRE sont enregistrés sur des serveurs (9) accessibles en permanence via un réseau numérique public et/ou sur des supports personnels (1) portatifs propres à chaque utilisateur.
|
G,H
|
G06,H04
|
G06F,H04L
|
G06F 17,H04L 12
|
G06F 17/30,H04L 12/24
|
FR2894338
|
A1
|
PROCEDE ET DISPOSITIF DE DETERMINATION DE L'ETAT ROTATIF, IMMOBILE OU MOBILE EN ROTATION, D'UNE ROUE D'UN VEHICULE EQUIPEE D'UN BOITIER ELECTRONIQUE
| 20,070,608 |
L'invention concerne un procédé et un dispositif de détermination de l'état rotatif, immobile ou mobile en rotation, d'une roue d'un véhicule équipée d'un boîtier électronique adapté pour émettre, à destination d'une unité centrale montée sur le véhicule, des signaux représentatifs de paramètres de fonctionnement de la dite roue. De plus en plus de véhicules automobiles possèdent des systèmes de surveillance et/ou de mesures de paramètres comportant des capteurs montés sur le dit véhicule. A titre d'exemple concernant de tels systèmes, il peut être cité les systèmes de surveillance comportant des capteurs montés sur chacune des roues de véhicules, dédiés à la mesure de paramètres, tels que pression et/ou température des pneumatiques équipant ces roues, et destinés à informer le conducteur de toute variation anormale du paramètre mesuré. Ces systèmes de surveillance comportent classiquement : • monté sur chacune des roues du véhicule, un boîtier électronique intégrant des capteurs de mesure, un microprocesseur et un émetteur radiofréquence, • et, montée sur le véhicule, une unité centrale de réception des signaux émis par les boîtiers électroniques, dotée d'un calculateur intégrant un récepteur radiofréquence connecté à une antenne. De plus, de façon usuelle, ces systèmes de surveillance comportent un capteur de déplacement adapté pour être intégré dans chaque boîtier électronique et destiné notamment à fournir une information représentative de l'état de déplacement du véhicule (arrêt ou roulage). Une telle information permet d'instaurer deux modes de fonctionnement des systèmes de surveillance déterminant un état de veille et un état réveillé des boîtiers électroniques. Ces deux modes de fonctionnement se différencient notamment par la fréquence d'émission des signaux issus des boîtiers électroniques, et sont adaptés de façon que cette fréquence d'émission soit réduite lorsque les boîtiers électroniques sont dans un état de veille correspondant à l'état arrêté du véhicule. Cette gestion de la fréquence d'émission des signaux émis par les boîtiers électroniques conduit, en effet, lorsque le véhicule est à l'arrêt, à réduire, d'une part, la consommation des piles alimentant les microprocesseurs embarqués, et d'autre part, la pollution du milieu environnant le véhicule, et par conséquent, notamment, les risques d'interférences parasites entre véhicules voisins. Les capteurs de déplacement précités permettent également, lorsque le 35 véhicule est doté d'une roue de secours équipée d'un boîtier électronique, et lors du roulage du véhicule, d'identifier cette roue de secours du fait de son immobilité en rotation. Les capteurs de déplacement classiquement utilisés aux fins précitées consistent soit en des capteurs de rotation (connus de façon usuelle sous l'appellation roll switch ), soit en des accéléromètres constitués de jauges de contrainte du type poutres déformables. Toutefois de tels capteurs présentent en commun deux inconvénients majeurs résidant, d'une part, en terme de coût, dans leur prix de revient élevé, et d'autre part, en terme de performance, dans l'obtention d'une détermination très approximative de la valeur frontière entre les états arrêtés et de roulage, qui impose de choisir un seuil de roulage élevé, de l'ordre de 25 Km / h. La présente invention vise à pallier ces inconvénients et vise à fournir un procédé et un dispositif aptes à se substituer aux procédés et dispositifs actuels mettant en oeuvre des capteurs de déplacement, et par conséquent dépourvus des inconvénients (notamment coût de revient élevé et faible réactivité) liés à la présence des dits capteurs. Un autre objectif de l'invention est de fournir un procédé de détection rapide et précise des changements d'état de déplacement d'un véhicule. A cet effet, l'invention vise un procédé de détermination de l'état rotatif, immobile ou mobile en rotation, d'une roue d'un véhicule équipée d'un boîtier électronique adapté pour émettre, à destination d'une unité centrale montée sur le véhicule, des signaux électromagnétiques représentatifs de paramètres de fonctionnement de la dite roue. Selon l'invention, on équipe l'unité centrale de moyens de mesure de l'intensité des signaux électromagnétique reçus par la dite unité centrale, aptes, lors de la réception de chaque signal électromagnétique en provenance d'un boîtier électronique, pour : • délivrer un signal de mesure représentatif des variations de l'intensité du dit signal électromagnétique, • et permettre ainsi soit de déclarer la roue correspondante immobile en rotation en l'absence de variations du signal de mesure, soit de déclarer la dite roue mobile en rotation lors d'une modulation du dit signal de mesure. A titre d'applications avantageuses, un tel procédé de détermination permet notamment : • de fournir une information de véhicule en roulage lors de la détection de la rotation d'au moins une roue du dit véhicule, • et lorsque le véhicule est doté d'une roue de secours équipée d'un 35 boîtier électronique, et lors du roulage du dit véhicule, d' identifier la roue de secours comme étant la roue déclarée immobile en rotation. Il est à noter que selon l'invention, par signal électromagnétique, on entend englober de façon générale les signaux basse fréquence LF et les signaux radiofréquences RF . Le principe à la base de l'invention a donc été d'équiper l'unité centrale du 5 véhicule de moyens de mesure de l'intensité des signaux électromagnétique reçus par la dite unité centrale, et d'assimiler : • l'absence de variations de l'intensité du signal électromagnétique reçu à une absence de rotation de la roue, • et une variation de l'intensité du signal électromagnétique reçu à une 10 rotation de la roue. Selon ce principe, l'invention conduit à une discrimination très rapide et précise entre les deux états rotatifs des roues d'un véhicule, du fait que cette discrimination ne dépend de façon principale que de la sensibilité et de la réactivité des moyens de mesure de l'intensité des signaux électromagnétiques reçus. 15 Par ailleurs, selon l'invention, les moyens de mesure comportent avantageusement une sortie de type RSSI apte à permettre l'analyse de l'intensité des signaux reçus par l'unité centrale, et consistent ainsi en des moyens de mesure équipant usuellement une unité centrale de véhicule. Le procédé selon l'invention s'avère donc également très performant du point 20 de vue économique du fait que, d'une part, il ne nécessite pas de capteur de déplacement en vue de sa mise en oeuvre, et que, d'autre part, cette mise en oeuvre requiert une simple adaptation logicielle de l'unité centrale du véhicule. D'autres caractéristiques buts et avantages de l'invention ressortiront de la description détaillée qui suit en référence au dessin annexé qui en représente à titre 25 d'exemple non limitatif un mode de réalisation préférentiel. Sur ce dessin, la figure unique 1 est une vue de dessus schématique d'un véhicule doté d'un système de surveillance associé à un dispositif de localisation des quatre roues et de la roue de secours du dit véhicule mettant en oeuvre le procédé selon l'invention de détermination de l'état rotatif des dites roues. 30 Le dispositif de localisation mettant en oeuvre le procédé selon l'invention et représenté à titre d'exemple à la figure 1 est destiné à la localisation de la position de roues d'un véhicule. Ce dispositif de localisation est plus spécifiquement destiné à être installé sur des véhicules dotés d'un système de surveillance tel que celui représenté à la figure 1, 35 équipant un véhicule 1 muni de : • quatre roues montées sur les essieux du véhicule 1 et consistant en deux roues avant 2, 3 et deux roues arrière 4, 5 • et une roue de secours 6 en l'exemple disposée dans ou sous le coffre du véhicule 1. De tels systèmes de surveillance comportent classiquement, en premier lieu, associé à chaque roue 2-6, un boîtier électronique 7-11, par exemple solidarisé sur la jante de la dite roue de façon à être positionné à l'intérieur de l'enveloppe du pneumatique. Chacun de ces boîtiers électroniques 7-11 intègre, par exemple, des capteurs dédiés à la mesure de paramètres, tels que pression et/ou température du pneumatique, connectés à un microprocesseur possédant un code d'identification du dit boîtier, et relié à un émetteur RF connecté à une antenne telle que 12 basse fréquence. Le système de surveillance comprend, également, un calculateur centralisé ou unité centrale 13 comportant un microprocesseur et intégrant un récepteur RF apte à recevoir les signaux émis par chacun des cinq boîtiers électroniques 7-11. De façon usuelle, un tel système de surveillance et notamment son unité 15 centrale 13 sont conçus de façon à informer le conducteur de toute variation anormale des paramètres mesurés par les capteurs associés aux roues 2-5. Le dispositif de localisation comprend également des antennes émettrices 15-17 connectées à l'unité centrale 13 et disposées chacune à proximité d'une paire de roues gauche 2, 4, droite 3, 5, ou arrière 4, 5. 20 Selon le dispositif de localisation représenté à la figure 1, ces antennes émettrices 15-17 sont constituées d'antennes d'un dispositif usuellement connu sous l'appellation dispositif d'accès mains libres , adapté pour permettre d'accéder au véhicule 1 et éventuellement de démarrer ce dernier grâce à l'identification d'un badge électronique. 25 Conformément aux dispositions d'un tel dispositif d'accès mains libres, ces antennes peuvent être, tel que représenté à la figure 1, au nombre de trois, et consister respectivement en : • une antenne gauche 15 positionnée sur la poignée de la porte avant gauche du véhicule, adaptée pour présenter une zone de couverture dans laquelle sont 30 situées la roue avant gauche 2 et la roue arrière gauche 4 du véhicule 1, • une antenne droite 16 positionnée sur la poignée de la porte avant droite du véhicule, adaptée pour présenter une zone de couverture dans laquelle sont situées la roue avant droite 3 et la roue arrière droite 5 du véhicule 1, • et une antenne arrière 17 positionnée sur la poignée de la porte du 35 coffre du véhicule 1, adaptée pour présenter une zone de couverture dans laquelle sont situées, d'une part, la roue arrière gauche 4 et la roue arrière droite 5, et d'autre part la roue de secours 6 du véhicule 1. Selon l'invention, l'unité centrale 13 comporte, en outre, des moyens 14 de mesure de l'intensité des signaux électromagnétique émis par les boîtiers électroniques 7-11 et reçus par la dite unité centrale. Ces moyens de mesure comportent une sortie 14 de type RSSI (
|
L'invention concerne un procédé de détermination de l'état rotatif, immobile ou mobile en rotation, d'une roue (2-6) d'un véhicule (1) équipée d'un boîtier électronique (7-11) adapté pour émettre, à destination d'une unité centrale (13) montée sur le véhicule (1), des signaux électromagnétiques représentatifs de paramètres de fonctionnement de la dite roue. Selon l'invention, on équipe l'unité centrale (13) de moyens (14) de mesure de l'intensité des signaux électromagnétique reçus par la dite unité centrale, aptes à délivrer des signaux de mesure représentatifs des variations de l'intensité des dits signaux électromagnétiques, et à permettre ainsi, soit de déclarer les roues (2-6) immobiles en rotation en l'absence de variations du signal de mesure, soit de déclarer les roues mobiles en rotation lors d'une modulation du dit signal.
|
, 1. Procédé de détermination de l'état rotatif, immobile ou mobile en rotation, d'une roue (2-6) d'un véhicule (1) équipée d'un boîtier électronique (7-11) adapté pour émettre, à destination d'une unité centrale (13) montée sur le véhicule (1), des signaux électromagnétiques représentatifs de paramètres de fonctionnement de la dite roue, le dit procédé de localisation étant caractérisé en ce que l'on équipe l'unité centrale (13) de moyens (14) de mesure de l'intensité des signaux électromagnétique reçus par la dite unité centrale, aptes, lors de la réception de chaque signal électromagnétique en provenance d'un boîtier électronique (7-11), pour : • délivrer un signal de mesure représentatif des variations de 10 l'intensité du dit signal électromagnétique, • et permettre ainsi soit de déclarer la roue (2-6) correspondante immobile en rotation en l'absence de variations du signal de mesure, soit de déclarer la dite roue mobile en rotation lors d'une modulation du dit signal de mesure. 2. Procédé de détermination selon la 1 caractérisé en ce qu'il 15 consiste à fournir une information de véhicule (1) en roulage lors de la détection de la rotation d'au moins une roue (2-6) du dit véhicule. 3. Procédé de détermination selon l'une des 1 ou 2 destiné à un véhicule (1) doté d'une roue de secours (6) équipée d'un boîtier électronique (11), caractérisé en ce que, lors du roulage du dit véhicule (1), on identifie la roue de secours 20 (11) comme étant la roue déclarée immobile en rotation. 4. Dispositif de détermination de l'état rotatif, immobile ou mobile en rotation, d'une roue (2-6) d'un véhicule (1) équipée d'un boîtier électronique (7-11) adapté pour émettre, à destination d'une unité centrale (13) montée sur le véhicule (1), des signaux électromagnétiques représentatifs de paramètres de fonctionnement de la dite roue, le dit 25 dispositif de détermination étant caractérisé en ce que l'unité centrale (13) comprend des moyens (14) de mesure de l'intensité des signaux électromagnétiques reçus par la dite unité centrale, aptes, lors de la réception de chaque signal électromagnétique en provenance d'un boîtier électronique (7-11), pour : • délivrer un signal de mesure représentatif des variations de l'intensité 30 du dit signal électromagnétique, • et permettre ainsi soit de déclarer la roue (2-6) correspondante immobile en rotation en l'absence de variations du signal de mesure, soit de déclarer la dite roue mobile en rotation lors d'une modulation du dit signal. 5. Dispositif de détermination selon la 4 caractérisé en ce que 35 les moyens de mesure (14) comportent une sortie de type RSSI apte à permettre l'analyse de l'intensité des signaux reçus par l'unité centrale (13).
|
G
|
G01
|
G01P
|
G01P 13
|
G01P 13/00
|
FR2894113
|
A1
|
INSTRUMENT D'ENVELOPPAGE DE LA MAIN SOUS LA FORME D'UN GANT.
| 20,070,608 |
La présente invention concerne, en général, un instrument d'enveloppage de la main, et, plus particulièrement, un instrument d'enveloppage de la main ayant la forme d'une mitaine ou la forme d'un gant et pouvant favoriser une peau saine sur le dos de la main. Depuis peu, les femmes prennent généralement soin de leur peau en l'hydratant et en lui apportant des nutriments par l'intermédiaire d'un procédé consistant à appliquer un masque comprenant une couche de cataplasme contenant un matériau cosmétique et un produit hydratant et une couche de base sur leur visage pendant une durée prédéterminée et en retirant le masque une fois cette durée écoulée. Les masques étaient jusqu'à présent, utilisés pour protéger la peau du visage, mais depuis peu ils commencent à être utilisés pour protéger la peau d'autres zones du corps, laquelle est exposée aux conditions extérieures, en particulier la peau du cou. Par conséquent, des masques pour le cou destinés à être utilisés sur la peau du cou ont été commercialisés, afin de satisfaire à l'exigence de favoriser une peau du cou saine et d'éliminer les rides du cou chez les femmes. Les masques et instruments de soin de la peau décrits ci-dessus sont développés pour protéger des peaux relativement douces telles que la peau du visage ou la peau du cou. Par conséquent, il existe un besoin de développer un instrument de soin de la peau protégeant la peau relativement rugueuse, telle que la peau de la main. Par conséquent, la présente invention a été élaborée en gardant à l'esprit les problèmes mentionnés ci-dessus se produisant dans l'art associé, et la présente invention a notamment pour objet de proposer un instrument d'enveloppage de la main sous la forme d'une mitaine ou sous la forme d'un gant, pouvant favoriser une peau de la main lisse, propre et saine en fournissant de l'humidité et des nutriments à la peau de la main, et en particulier à la peau située sur le dos de la main. Afin d'atteindre l'objectif mentionné ci-dessus, un aspect de la présente invention propose un instrument d'enveloppage de la main comprenant deux feuilles cousues au niveau des bords autres qu'une ouverture pour l'insertion de la main, les deux feuilles ayant une première partie d'insertion destinée à recevoir un pouce à l'intérieur et une seconde partie d'insertion destinée à recevoir les quatre doigts autres que le pouce, et un produit absorbant prévu sur la surface interne des feuilles. La seconde partie d'insertion peut être divisée en quatre trous d'insertion, de manière à ce que les quatre doigts puissent être respectivement insérés à travers les quatre parties d'insertion, et à ce que l'instrument d'enveloppage de la main ait la forme d'un gant. Le produit absorbant pouvant absorber une variété de matériaux cosmétiques afin d'améliorer l'état de santé de la peau peut être constitué d'un morceau de tissu non tissé ou de tissu en coton. L'instrument d'enveloppage de la main peut en outre comprendre un élément d'ouverture et de fermeture, de sorte que l'instrument d'enveloppage de la main ait un espace interne hermétiquement fermé à l'intérieur lorsque la partie d'ouverture et de fermeture est fermée. Un matériau de soin de la peau peut être ajouté au produit absorbant après qu'un utilisateur ait mis l'instrument d'enveloppage de la main plutôt que le matériau de soin de la peau soit appliqué sur le produit absorbant avant qu'un utilisateur ait mis l'instrument d'enveloppage de la main. Les feuilles destinées à l'instrument d'enveloppage de la main peuvent être constituées de vinyle transparent ou semi-transparent ou de vinyle enrobé d'argent. Les objets, caractéristiques et autres avantages de la présente invention mentionnés ci-dessus, ainsi que d'autres, ressortiront plus clairement à la lecture ci-après de la description détaillée en faisant référence aux dessins annexés, sur lesquels : la figure 1 est une vue schématique illustrant un instrument d'enveloppage de la main ayant la forme d'une mitaine, conformément à un premier mode de réalisation de la présente invention ; la figure 2 est une vue en coupe selon la ligne A-A de la figure A ; la figure 3 est une vue schématique illustrant un instrument d'enveloppage de la main ayant la forme d'une mitaine, conformément à un deuxième mode de réalisation de la présente invention ; la figure 4 est une vue en coupe selon la ligne B-B de la figure 3 ; la figure 5 est une vue schématique illustrant un instrument d'enveloppage de la main ayant la forme d'un gant, conformément à un troisième mode de réalisation de la présente 5 invention ; et la figure 6 est une vue illustrant un instrument d'enveloppage de la main ayant la forme d'une mitaine comprenant des moyens d'ouverture et de fermeture conformément à un 10 quatrième mode de réalisation de la présente invention. Il est maintenant fait référence de manière plus détaillée à un mode de réalisation préféré de l'invention, dont un exemple est illustré sur 15 les dessins annexés. Chaque fois que cela est possible, des numéros de référence identiques seront utilisés pour l'ensemble des dessins et de la description afin de faire référence à des parties identiques ou semblables. 20 La figure 1 illustre un instrument d'enveloppage de la main destiné à une main droite selon un mode de réalisation de la présente invention. Selon la figure 1, l'instrument d'enveloppage de la main ayant la 25 forme d'une mitaine comprend une première partie d'insertion 10 et une seconde partie d'insertion 20, et il comprend une ouverture 40 au niveau d'une partie s'étirant depuis la première partie d'insertion 10 et la seconde partie d'insertion 30 20. L'ouverture 40 est un trou à travers lequel une main peut être insérée dans l'instrument d'enveloppage de la main ayant la forme d'une mitaine ou la forme d'un gant. La première partie d'insertion 10 enferme un pouce et la 35 seconde partie d'insertion 20 enferme les autres doigts autres que le pouce. Un produit absorbant 30 ayant une forme courbée similaire à l'ensemble du contour externe de la première partie 10 et de la deuxième partie 20 est attaché sur la surface supérieure interne de l'instrument d'enveloppage de la main. Le produit absorbant peut absorber un matériau cosmétique servant d'ingrédient de soin de la peau et de produit hydratant, et la forme du produit absorbant n'est pas limitée à la forme présentée sur la figure 1. La figure 2 illustre une section de l'instrument d'enveloppage de la main, vue selon la ligne A-A. L'instrument d'enveloppage de la main illustré sur la figure 1 et la figure 2 est destiné à une main droite et comprend le produit absorbant 30 attaché sur la surface supérieure interne de celui-ci, mais l'instrument d'enveloppage de la main selon la présente invention ne se limite pas à celui-ci. Comme le montrent la figure 3 et la figure 4, le produit absorbant 30 n'est pas attaché sur la surface interne. C'est à dire qu'il peut avoir la même forme que les feuilles supérieure et inférieure qui constituent un gant ou une mitaine de l'instrument d'enveloppage de la main, et il est cousu ou assemblé avec les feuilles le long de leurs bords. Le produit absorbant n'est pas attaché sur une surface interne de la mitaine ou du gant constitué par les deux feuilles mais il est fixé au niveau d'une partie de fermeture hermétique de la mitaine ou du gant, de sorte que le produit absorbant soit agencé dans l'espace interne de la mitaine ou du gant constitué par l'assemblage des bords des deux feuilles. Par conséquent, l'instrument d'enveloppage de la main selon le présent mode de réalisation peut être utilisé soit pour la main droite, soit pour la main gauche. Le produit absorbant est constitué d'un tissu non tissé ou d'un tissu en coton. La figure 5 illustre un instrument d'enveloppage de la main 1' selon un troisième mode de réalisation de la présente invention. L'instrument d'enveloppage de la main selon ce présent mode de réalisation comporte cinq doigts, c'est à dire qu'il a la forme d'un gant. L'instrument d'enveloppage de la main 1' doté de cinq doigts comprend une première partie d'insertion 10' et une seconde partie d'insertion 20', et la seconde partie d'insertion 20' comprend quatre trous d'insertion 21' destinés à enfermer les quatre doigts respectifs à l'intérieur autres qu'un pouce. L'instrument d'enveloppage de la main 1' comprend en outre un produit absorbant 30' ayant un contour externe courbé similaire à la forme de l'ensemble du contour externe de la première partie d'insertion 10' et des trous d'insertion 21'. Le produit absorbant 30' est attaché sur la surface supérieure interne de l'instrument d'enveloppage de la main. Le produit absorbant 30' peut être ajouté ou imprégné d'un matériau cosmétique ayant un effet de soin de la peau et d'un produit hydratant. La figure 6 illustre un instrument d'enveloppage de la main destiné à la main droite ayant la forme d'une mitaine, selon un autre mode de réalisation de la présente invention. L'instrument d'enveloppage de la main selon ce présent mode de réalisation comporte des moyens d'ouverture et de fermeture au niveau d'une partie d'ouverture de celui-ci. Si l'on se réfère à la figure 6, l'instrument d'enveloppage de la main 1 ayant la forme d'une mitaine comprend une première partie d'insertion 10 destinée à enfermer un pouce et une seconde partie d'insertion 20 destinée à enfermer les quatre autres doigts, et il a une ouverture 40 à travers laquelle une main peut être insérée dans l'instrument d'enveloppage de la main ayant la forme d'une mitaine, au niveau d'une partie s'étirant depuis la première partie d'insertion 10 et la seconde partie d'insertion 20. Sur les surfaces de la mitaine à proximité de l'ouverture 40, des brides à glissière 50 sont prévues sur les surfaces se faisant face, ouvrant et fermant ainsi l'enveloppage de la main. Sur les surfaces supérieures internes de la première partie d'insertion 10 et de la seconde partie d'insertion 20 est attaché un produit absorbant 30" ayant une forme courbée similaire aux formes des parties d'insertion 10 et 20. Le produit absorbant 30" n'a pas besoin de contenir de matériau cosmétique ou de produit hydratant à l'intérieur. Lorsqu'il utilise l'instrument d'enveloppage de la main avec les brides à glissière, un utilisateur peut insérer le matériau cosmétique souhaité par l'utilisateur dans le produit absorbant 30". C'est à dire que cet instrument d'enveloppage de la main est un produit facile d'utilisation. Les brides à glissière sont illustrées dans un exemple des moyens d'ouverture et de fermeture, mais des moyens d'ouverture et de fermeture généraux tels qu'un élément de fixation ou une ficelle peuvent être utilisés. Un procédé de fabrication de l'instrument d'enveloppage de la main ayant la forme d'une mitaine ou la forme d'un gant est décrit en faisant référence à la figure 2 et la figure 4. Tout d'abord, deux feuilles de vinyle 21 et 22 ayant le contour externe d'une mitaine ou d'un gant sont préparées. Un morceau de tissu non tissé 20 est attaché sur la surface de la feuille de vinyle 21. Les feuilles de vinyle 21 et 22 se chevauchent entièrement de manière à ce que le tissu non tissé 30 soit agencé entre la feuille de vinyle 20 et la feuille de vinyle 21. Les bords 23 de la feuille de vinyle 20 et 21, sauf pour une partie servant d'ouverture à travers laquelle une main est insérée, sont assemblés par un procédé d'assemblage par haute fréquence, complétant ainsi la formation de l'instrument d'enveloppage de la main selon la forme d'une mitaine ou la forme d'un gant. Par ailleurs, dans le cas de l'instrument d'enveloppage de la main destiné aux deux mains présenté sur la figure 4, deux feuilles de vinyle 21 et 22 ayant la forme d'une mitaine ou la forme d'un gant, et un morceau de tissu non tissé ayant la même forme que les deux feuilles de vinyle 21 et 22 sont préparés, puis sont ensuite agencés de façon à se chevaucher afin que le tissu non tissé 30 soit agencé entre les deux feuilles de vinyle 21 et 22. Les bords de la structure soumise à chevauchement, sauf la partie servant d'ouverture à travers laquelle la main est insérée, sont alors assemblés par un procédé d'assemblage par haute fréquence utilisant une machine d'assemblage. Dans ce cas, les bords assemblés sont appelés partie de fermeture hermétique 23. Le tissu non tissé 30 n'est pas attaché sur les feuilles de vinyle 21 et 22 mais il est uniquement fixé au niveau de la partie de fermeture hermétique 23. Par conséquent, l'instrument d'enveloppage de la main selon le présent mode de réalisation peut être utilisé soit pour la main droite, soit pour la main gauche. Les modes de réalisation décrits ci-dessus sont des exemples préférés de l'instrument d'enveloppage de la main selon la présente invention, mais la présente invention n'exclut pas une variété de changements et modifications qui peuvent découler des modes de réalisation. Par exemple, l'instrument d'enveloppage de la main peut être préparé tel qu'il est hermétiquement fermé sans ouverture à travers laquelle la main d'un utilisateur peut être insérée, de sorte que l'ouverture de l'instrument d'enveloppage de la main complètement hermétiquement fermé doive être formée par un utilisateur au moment de l'utilisation. La configuration de l'instrument d'enveloppage de la main selon des modes de réalisation de la présente invention est la forme entièrement finie lorsqu'il est utilisé. Par conséquent, les instruments d'enveloppage de la main peuvent être fabriqués et vendus tels qu'ils sont hermétiquement fermés, c'est à dire sans ouverture. L'instrument d'enveloppage de la main ayant la forme d'une mitaine ou la forme d'un gant utilisé pour les soins de la peau présente les avantages suivants. Un utilisateur peut facilement et simplement protéger la peau de sa main tout simplement en portant l'instrument d'enveloppage de la main comme une mitaine ou un gant lorsqu'un utilisateur veut que la peau du dos de la main soit traitée. Un utilisateur peut obtenir l'effet de soin de la peau du dos de la main sans exposer la peau devant être protégée des conditions extérieures. Un utilisateur peut travailler en utilisant sa ou ses main(s) tout en protégeant la peau de la main car l'instrument d'enveloppage de la main a la forme d'une mitaine ou la forme d'un gant. Un utilisateur peut bénéficier d'un effet de soin de la peau relativement amélioré en raison d'un effet de réchauffement qui peut être obtenu dans la mesure où l'instrument d'enveloppage de la main peut être hermétiquement fermé en utilisant les moyens d'ouverture et de fermeture. Même si un mode de réalisation préféré de l'invention a été décrit à des fins d'illustration, l'homme du métier comprendra que plusieurs modifications, ajouts et substitutions sont possible, sans sortir de la portée, ni de l'esprit de l'invention telle que décrite dans les revendications annexées
|
Un instrument d'enveloppage de la main (1) est décrit ci-après ayant la forme d'une mitaine ou la forme d'un gant afin de protéger la peau du dos de la main. L'instrument d'enveloppage de la main (1) a la forme d'une mitaine ou la forme d'un gant comprenant deux feuilles se chevauchant et cousues au niveau de leurs bords (23), dans lequel les deux feuilles constituent la forme d'une mitaine ayant une ouverture (40) à travers laquelle une main peut être insérée, une première partie d'insertion (10) destinée à enfermer un pouce et une seconde partie d'insertion destinée à enfermer quatre doigts autres que le pouce, et un produit absorbant (30) attaché sur une surface interne d'une des feuilles.
|
1. Instrument d'enveloppage de la main (1) ayant la forme d'une mitaine ou la forme d'un gant comprenant . deux feuilles se chevauchant et cousues au niveau de leurs bords (23), dans lequel les deux feuilles constituent la forme d'une mitaine ayant une ouverture (40) à travers laquelle une main peut être insérée, une première partie d'insertion (10) pour enfermer un pouce et une seconde partie d'insertion pour enfermer quatre doigts autres que le pouce ; et un produit absorbant (30) attaché sur une surface interne d'une des feuilles. 2. Instrument d'enveloppage de la main (1) selon la 1, dans lequel la seconde partie d'insertion comprend quatre trous d'insertion pour enfermer respectivement quatre doigts autres que le pouce, ou comprend un trou d'insertion pour enfermer l'ensemble des quatre doigts autres que le pouce, de sorte que l'instrument d'enveloppage de la main (1) ait la forme d'une mitaine ou la forme d'un gant. 3. Instrument d'enveloppage de la main (1) selon la 1, dans lequel le produit absorbant (30) est constitué de tissu non tissé ou de tissu en coton. 4. Instrument d'enveloppage de la main (1) selon la 1, dans lequel, l'ouverture (40) comprend en outre des moyens d'ouverture et de fermeture. 5. Instrument d'enveloppage de la main (1) selon la 4, dans lequel les moyensd'ouverture et de fermeture sont une bride à glissière. 6. Instrument d'enveloppage de la main (1) selon la 1, dans lequel les feuilles sont constituées de vinyle transparent ou semi-transparent ou de vinyle enrobé d'argent. 7. Instrument d'enveloppage de la main (1) ayant la forme d'une mitaine ou la forme d'un 10 gant comprenant . deux feuilles se chevauchant et cousues au niveau de leurs bords (23), dans lequel les deux feuilles constituent une forme de mitaine ayant une ouverture (40) à travers laquelle une main 15 peut être insérée, une première partie d'insertion (10) destinée à enfermer un pouce et une seconde partie d'insertion destinée à enfermer quatre doigts autres que le pouce, dans lequel une partie de fermeture hermétique 20 destinée à assembler les deux feuilles l'une sur l'autre est formée au niveau des bords (23) des feuilles ; et un produit absorbant (30), qui est agencé dans un espace interne formé par l'assemblage 25 des bords (23) des deux feuilles et qui est fixé sur la partie de fermeture hermétique.
|
A
|
A41,A61
|
A41D,A61M
|
A41D 19,A61M 35
|
A41D 19/00,A41D 19/01,A61M 35/00
|
FR2900755
|
A1
|
PROCEDE DE DIAGNOSTIC ET DISPOSITIF DE COMMANDE D'UN VEHICULE AUTOMOBILE
| 20,071,109 |
Domaine de l'invention La présente invention concerne un procédé de diagnostic d'un véhicule automobile selon lequel on adapte plusieurs valeurs caractéristiques servant à la commande du véhicule, on compare les va- leurs caractéristiques adaptées chaque fois au moins à un seuil et on signale un défaut si la valeur adaptée dépasse le seuil. L'invention concerne également un dispositif de commande d'un véhicule, adaptant plusieurs valeurs caractéristiques pour comparer ces valeurs caractéristiques adaptées chaque fois à au moins un seuil et générer un signal de défaut si la valeur caractéristique adaptée dépasse le seuil. Selon le document DE 100 33 586 Al, on connaît déjà un procédé et un dispositif de diagnostic d'un véhicule automobile ; selon ce document on adapte une valeur caractéristique utilisée pour la commande du véhicule. Pour cela, on compare la valeur caractéristique adaptée à un seuil supérieur et un seuil inférieur et on émet un mes-sage de défaut si la valeur caractéristique adaptée dépasse le seuil inférieur ou le seuil supérieur. Exposé de l'invention L'invention concerne un procédé du type défini ci-dessus, caractérisé en ce que par une réduction à partir de la valeur caractéristique adaptée on forme une valeur caractéristique normée et on utilise plusieurs valeurs caractéristiques normées en commun pour déceler un éventuel composant défectueux du véhicule. L'invention concerne également un dispositif du type dé-fini ci-dessus, caractérisé en ce que le dispositif de commande effectue une réduction de la valeur caractéristique adaptée et utilise plusieurs valeurs caractéristiques normées en commun pour détecter un éventuel composant défectueux du véhicule. Le procédé et le dispositif selon l'invention offrent l'avantage vis-à-vis de l'état de la technique que grâce à la réduction (normalisation) on rend comparables les valeurs caractéristiques adaptées et on peut ainsi utiliser plusieurs valeurs caractéristiques normées en commun pour détecter un éventuel composant défectueux du véhi- cule. Cela permet une meilleure qualité de diagnostic du véhicule. On peut ainsi déceler des défauts d'un composant du véhicule avant même que le défaut ne soit perceptible et qu'il influence le fonctionnement de roulage ou les gaz d'échappement du véhicule automobile. En outre, de telles fonctions de diagnostic permettent certes de connaître un défaut du système mais non de savoir quel composant est défectueux. Un tel composant défectueux peut être identifié par le procédé ou le dispositif de commande selon l'invention. Le calcul de la normalisation se fait d'une manière particulièrement simple en partant de la valeur caractéristique adaptée, en tenant compte d'une valeur de départ ou valeur initiale et d'un seuil pour la valeur caractéristique. Dans le cas de seuils fixes, ceux-ci peu-vent être simplement extraits d'une mémoire. Il existe également des seuils dépendant des états de fonctionnement du véhicule. Les valeurs caractéristiques sont ensuite normalisées (réduites) selon les états de fonctionnement du moteur à combustion interne ; en particulier dans le cas d'états de fonctionnement variables cela permet de constater pendant quelle période les valeurs caractéristiques réduites (normalisées) diffèrent d'une valeur de départ ou valeur initiale. Par la réduction on rend les valeurs caractéristiques normées indépendantes des états de fonctionnement du moteur à combustion interne. En outre, le procédé selon l'invention peut servir à déclencher un programme de test supplémentaire pour déceler la cause d'un défaut possible avant que le composant éventuellement défectueux ne perturbe le fonctionnement du véhicule automobile. Ainsi, dès avant que ne se produisent les dé- fauts perceptibles on peut avoir un diagnostic pour que le véhicule puisse être conduit à temps dans l'atelier de mécanique avant que le défaut de fonctionnement du véhicule n'apparaisse. Le procédé selon l'invention peut également être déclenché dans un atelier pour trouver les composants défectueux qui ont été décelés par l'arrivée de défauts. En outre, le procédé selon l'invention peut également s'appliquer lorsque se produit un message de défaut qui n'est pas lié de manière univoque à un certain composant, de manière à pouvoir déterminer le composant défectueux. Ce moyen peut également servir pour réaliser un fonctionnement de secours efficace. Dessins La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide d'exemples de réalisation représentés dans les dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue schématique d'un dispositif de commande et d'un moteur à combustion interne d'un véhicule automobile, - la figure 2 montre un schéma de plusieurs valeurs caractéristiques réduites (valeurs caractéristiques normées). Description La figure 1 un montre schématiquement un moteur à combustion interne ayant une chambre de combustion 10. La chambre de combustion 10 reçoit de l'air par une alimentation en air 11 ; cet air alimente la combustion dans la chambre de combustion 10. Les gaz d'échappement provenant de cette combustion passent par la conduite de gaz d'échappement 12. Des soupapes d'admission et d'échappement pour la veine d'air et la veine de gaz d'échappement ainsi que des injecteurs ne sont pas représentés dans un but de simplification. Le moteur à combustion interne est représenté ici comme partie du véhicule automobile. Le procédé et le dispositif selon l'invention peuvent égale- ment être réalisés sur d'autres parties d'un véhicule automobile. Pour commander le flux d'air dans la chambre de combustion 10 on a un grand nombre de capteurs et de composants exploités ou commandés par le dispositif de commande 1. A titre d'exemple, on a ici un capteur de pression d'air ambiant 2, un capteur de débit massique 3, un volet d'étranglement 4 et un capteur de pression de conduite d'admission 5. Tous ces composants sont reliés à l'appareil de commande 1 par des lignes correspondantes 6. Le capteur de pression ambiant 2 mesure la pression de l'air à l'extérieur du véhicule. Le capteur de débit 3 mesure le débit d'air d'alimentation 11. Le volet d'étranglement 4 influence la section de pas-sage de la conduite d'alimentation en air 11 pour contrôler la quantité d'air arrivant dans la chambre de combustion 10. Le capteur de pression de conduite d'admission 5 mesure la pression dans l'alimentation en air 11 directement en amont de la chambre de combustion 10. 3 Tous ces composants, c'est-à-dire les capteurs 2, 3, 5 ou les organes d'actionnement 4, servent à commander le véhicule auto-mobile ou ici le moteur à combustion interne. Le dispositif de commande 1 utilise des valeurs caractéristiques pour les calculs internes, c'est-à-dire des valeurs représentant soit une valeur fournie par un capteur ou une grandeur de commande pour un actionneur ou encore une étape intermédiaire des calculs. Du fait des tolérances de fabrication des composants ou aussi des variations liées au fonctionnement, il est nécessaire pour l'exploitation des signaux de capteur ou pour corn-mander des organes d'actionnement, d'adapter les valeurs caractéristiques aux composants. On peut par exemple modifier d'une certaine mesure la position du volet d'étranglement 4 en fonction des signaux de commande générés par le dispositif de commande 1. A partir des mesures fournies par les capteurs, le dispositif de commande 1 peut déter- 15 miner les déviations du volet d'étranglement 4 par rapport à un comportement idéal et par une adaptation appropriée ou une adaptation des valeurs caractéristiques, utilisées pour commander le volet d'étranglement 4, assurer la compensation de cet effet. Cette adaptation est issue d'une valeur initiale ou valeur de départ de la valeur caracté- 20 ristique correspondant à l'état idéal des capteurs ou des actionneurs. Partant de cette valeur initiale on effectue ensuite une adaptation, c'est-à-dire que l'on ajuste en fonction du comportement réel des différents composants. De même, par exemple le signal de mesure du capteur 5 peut présenter certaines déviations par rapport à une valeur initiale qui 25 est également prise en compte par une valeur caractéristique adaptée dans le dispositif de commande. Si l'on utilise de telles valeurs caractéristiques adaptées il faut limiter l'adaptation du dispositif de commande 1 pour ne pas adapter les valeurs caractéristiques sur des valeurs absurdes ou non 30 plausibles. C'est pourquoi on a prévu des seuils pour chaque valeur caractéristique adaptée. Pour les valeurs caractéristiques qui peuvent être adaptées à la fois dans la direction positive et dans la direction négative, on a prévu de manière appropriée un seuil supérieur et un seuil inférieur. Pour les valeurs caractéristiques qui ne peuvent être adaptées 35 que dans une direction, par exemple dans la direction positive, il n'y a qu'un seuil. Si la valeur caractéristique adaptée dépasse le seuil, cette valeur caractéristique est jugée comme défectueuse et cela entraîne un message de défaut. En fonction de tels messages de défaut on pourra entreprendre d'autres mesures comme par exemple passer en mode de fonctionnement de secours ou faire une autre recherche de défaut. Pour une partie des valeurs caractéristiques on aura une limite supérieure et une limite inférieure fixes pour les seuils. Par exemple dans le cas du volet d'étranglement, on peut avoir un défaut d'angle dans la position du volet d'étranglement 4 provenant de la différence de fabrication. Cela est par exemple possible pour 2 degrés. Indépendamment des états de fonctionnement du véhicule, c'est-à-dire de la valeur caractéristique adaptée correspondante qui compense la variation de la position du volet d'étranglement, cette variation a un seuil indépendant des états de fonctionnement du véhicule. Dans le cas d'un 15 capteur de pression 5 qui mesure la pression dans la conduite d'admission directement en amont de la chambre de combustion 10, l'erreur de mesure sur le capteur de pression 5 dépend de l'état de fonctionnement du véhicule ou du moteur à combustion interne. Pour une faible vitesse de rotation, l'erreur de mesure du capteur de pression 20 5 est faible alors que pour une vitesse de rotation élevée et un volet d'étranglement 4 qui est en même temps pratiquement fermé on aura une erreur de mesure très importante. Pour une valeur caractéristique adaptée correspondante qui tient compte de ces variations, il faut ainsi comparer à des seuils dépendant également des états de fonctionne- 25 ment du véhicule ou du moteur à combustion interne. A partir des valeurs caractéristiques adaptées on forme des valeurs caractéristiques normées permettant de comparer entre el-les les différentes valeurs caractéristiques. En principe, on effectue toujours une normalisation d'une valeur sur 100 % ; une normalisation 30 de 100 % signifie que la valeur caractéristique a atteint le seuil. Dans le cas de l'exemple cité ci-dessus du volet d'étranglement 4, cela signifie qu'une valeur caractéristique normée de 100 % correspond à une déviation maximale autorisée de 2 degrés de tolérance angulaire du volet d'étranglement 4. Pour l'exemple de réalisation évoqué ci-dessus du 35 capteur de pression, pour normaliser il faut tenir compte de la relation entre les valeurs de seuil des états de fonctionnement du véhicule ou du moteur à combustion interne. Pour une vitesse de rotation faible et un volet d'étranglement 4 ouvert, une valeur normée 100 % représente une bande significativement plus étroite que pour un état de fonction- nement avec un volet d'étranglement pratiquement fermé et une vitesse de rotation plus élevée, pour laquelle on peut avoir des valeurs plus élevées pour la pression dans la conduite d'admission et des variations correspondantes, élevées, du signal mesuré par le capteur de pression 5. De façon générale, la normalisation ou réduction indique de combien la valeur caractéristique adaptée à changé à partir de sa valeur initiale ou valeur de départ par l'adaptation en direction du seuil. Cette valeur peut par exemple être émise en pourcentage ou en une va-leur comprise entre 0 et 1. La figure 2 montre schématiquement plusieurs valeurs normées A, B, C, D représentées sur une échelle entre - 100 et + 100 %. Les valeurs caractéristiques normées A, B, C, D sont calculées à partir de valeurs caractéristiques adaptées, utilisées pour commander le véhicule. La valeur caractéristique normée A représente une valeur caracté- ristique de la plausibilité de l'alimentation en air de la chambre de combustion 10, c'est-à-dire une valeur caractéristique qui, tenant compte de la pression ambiante mesurée par le capteur 2, du débit massique mesuré par le capteur de débit massique 3, de la position du volet d'étranglement 4 et de la valeur mesurée par le capteur de pres- Sion de conduite d'admission 5, est une valeur de plausibilité indiquant si ces valeurs sont plausibles entre elles. Comme le montre la figure 2, la valeur caractéristique A atteint une valeur de + 90 % ; c'est-à-dire que cette valeur se trouve juste avant d'atteindre le seuil. Les valeurs B et C représentent des va- leurs caractéristiques normées de l'adaptation du capteur de débit massique 3 et du volet d'étranglement 4. La valeur caractéristique B du capteur de débit massique 3 a une valeur de - 10 % et se trouve ainsi juste à proximité de la valeur de départ qui en tant que valeur normée correspond à la valeur zéro. De même, la valeur caractéristique adaptée de la position du volet d'étranglement est proche de sa valeur initiale ou valeur de départ, de sorte que la valeur caractéristique normée C se si-tue à + 20 %, à proximité de la valeur de départ zéro. Il apparaît toute-fois que la valeur caractéristique normée D correspond à environ -80 %. Cette valeur caractéristique normée D est déduite de la valeur caracté- ristique adaptée de la valeur de pression mesurée par le capteur de pression de conduite d'admission 5. La valeur caractéristique adaptée de la pression de la conduite d'admission 5 est mesurée avant le démarrage du moteur à combustion interne, à la pression ambiante mesurée devant le capteur de pression ambiante 2. On en calcule une valeur correcte du point zéro du capteur de pression de conduite d'admission 5. Aucune des valeurs caractéristiques normées présentées dépasse de part et d'autre un seuil de 100 %. En soi il n'y aurait aucune difficulté à ce que la valeur de plausibilité, c'est-à-dire la valeur caractéristique normée A ou la valeur de correction du capteur de pres- 15 Sion de conduite d'admission, c'est-à-dire la valeur caractéristique normée D, présente une valeur de -80 %. Le modèle présenté ici, valeur caractéristique A + 90 %, valeur caractéristique D - 80 %, peut toutefois être typique d'un capteur de pression 5 défectueux. Pour le diagnostic on exploite non seulement un dépassement d'un seuil mais également 20 la variation de plusieurs valeurs caractéristiques dans une certaine di-rection. De tels modèles typiques de valeurs caractéristiques adaptées ou de valeurs caractéristiques normées qui en dont déduites, peuvent être obtenus soit par des considérations théoriques, soit aussi par l'expérience sur des véhicules automobiles réels. On peut ainsi mettre 25 en relation un défaut de fonctionnement ou une défaillance d'un certain composant, qu'il s'agisse d'un capteur ou d'un organe d'actionnement, avec des modèles de déviation, déterminés et des valeurs caractéristiques normées. Les possibilités de diagnostic, notamment d'identification des différents composants défectueux, sont améliorées dans ces condi- 30 tions. Le procédé selon l'invention peut également servir par exemple pour identifier des composants défectueux si l'une des valeurs caractéristiques adaptées dépasse un seuil. Par exemple, la valeur caractéristique normée A pour avoir une valeur de + 100 %, ce qui est une 35 indication d'un passage d'air non plausible à travers la conduite d'alimentation en air 11. Du fait de cette information seule on ne peut toutefois pas identifier ceux des différents composants en relation avec l'alimentation en air 11 tels que le débitmètre massique 3, l'actionneur de volet d'étranglement 4 ou le capteur de pression de conduite d'alimentation 5 serait défectueux. L'identification des composants défectueux 3, 4, 5 pourrait alors se faire par l'exploitation d'autres va-leurs, par exemple comme décrit ci-dessus par l'exploitation des valeurs caractéristiques normées B, C, D. Si comme le montre la figure 2, du fait des valeurs ca- lo ractéristiques normées on constate un défaut de fonctionnement du capteur de pression de conduite d'admission 5, on peut faire d'autres essais pour confirmer ou vérifier ce fonctionnement défectueux du capteur 5. Par exemple dans un état de fonctionnement dans lequel le volet d'étranglement 4 est largement ouvert, on peut comparer la pression 15 fournie par le capteur de pression de conduite d'admission 5 à la pression ambiante ou en fonction de la vitesse de rotation avec le débit massique fourni par le capteur de débit massique 5. En cas de volet d'étranglement 4 complètement ouvert, on a une relation directe entre la pression ambiante et le débit massique à travers la conduite 20 d'alimentation en air 11. Cela permet de vérifier si du fait de la déviation de plusieurs valeurs caractéristiques normées, on a effectivement le défaut constaté du capteur de pression de conduite d'admission 5. Le procédé selon l'invention peut également être déclenché en atelier soit lors d'une réparation pour identifier le composant effectivement défectueux soit aussi par routine dans le cadre d'une inspection. Cela permet à un testeur de diagnostic de l'atelier, contenant des informations relatives aux modèles caractéristiques de valeurs caractéristiques normées, d'identifier les composants défectueux. Pour des composants soumis au vieillissement, on peut utiliser ces modèles 30 pour identifier l'état de vieillissement d'un composant et le cas échéant permettre un échange déjà avant que le composant ne soit défaillant
|
Procédé de diagnostic d'un véhicule automobile selon lequel on adapte plusieurs valeurs caractéristiques servant à la commande du véhicule, on compare les valeurs caractéristiques adaptées chaque fois au moins à un seuil et on signale un défaut si la valeur adaptée dépasse le seuil.Par une réduction à partir de la valeur caractéristique adaptée on forme une valeur caractéristique normée (A, B, C, D) et on utilise plusieurs valeurs caractéristiques normées (A, B, C, D) en commun pour déceler un éventuel composant défectueux (2, 3, 4, 5) du véhicule.
|
1 ) Procédé de diagnostic d'un véhicule automobile selon lequel on adapte plusieurs valeurs caractéristiques servant à la commande du véhicule, on compare les valeurs caractéristiques adaptées chaque fois au moins à un seuil et on signale un défaut si la valeur adaptée dépasse le seuil, caractérisé en ce que par une réduction à partir de la valeur caractéristique adaptée on forme une valeur caractéristique normée (A, B, C, D) et on utilise plusieurs valeurs caractéristiques normées (A, B, C, D) en commun pour déceler un éventuel composant défectueux (2, 3, 4, 5) du véhicule. 2 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce que pour la réduction de la valeur caractéristique adaptée, on tient compte d'une valeur de départ de la valeur caractéristique et du seuil. 3 ) Procédé selon la 2, caractérisé en ce qu' au moins un seuil est une valeur fixe extraite d'une mémoire. 4 ) Procédé selon la 2, caractérisé en ce que le seuil dépend des états de fonctionnement du véhicule et la réduction de la valeur caractéristique adaptée se fait selon les états de fonctionnement du véhicule. 5 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu' en détectant un composant éventuellement défectueux (2, 3, 4, 5), on traite un programme de test supplémentaire par la commande (1) pour déceler l'origine de l'éventuel défaut. 6 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce quei0 le procédé est déclenché pour le diagnostic en atelier. 7 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le procédé de diagnostic est déclenché par un signal de défaut. 8 ) Dispositif de commande (1) d'un véhicule automobile adaptant plu-sieurs valeurs caractéristiques pour comparer ces valeurs caractéristiques adaptées chaque fois à au moins un seuil et générer un signal de défaut si la valeur caractéristique adaptée dépasse le seuil, caractérisé en ce que le dispositif de commande (1) effectue une réduction de la valeur caractéristique adaptée et utilise plusieurs valeurs caractéristiques normées (A, B, C, D) en commun pour détecter un éventuel composant défec- tueux (2, 3, 4, 5) du véhicule.20
|
G
|
G07
|
G07C
|
G07C 5
|
G07C 5/00
|
FR2894021
|
A1
|
BOITE COLLECTRICE POUR ECHANGEUR DE CHALEUR, EN PARTICULIER POUR UN EVAPORATEUR DE CLIMATISATION
| 20,070,601 |
RFR0254 L'invention se rapporte au domaine des échangeurs de chaleur, notamment pour véhicules automobiles. Elle concerne plus particulièrement une boîte collectrice 10 d'échangeur de chaleur, du type comportant une plaque collectrice munie de fentes pour l'insertion de tubes d'échange de chaleur. Une telle boîte collectrice peut être utilisée par exemple 15 pour la réalisation d'un évaporateur de climatisation parcouru par un fluide réfrigérant. En ce cas, les tubes d'échange de chaleur sont habituellement montés entre deux boîtes collectrices analogues permettant une circulation du fluide réfrigérant selon un parcours défini, généralement 20 en plusieurs passes. Le fluide réfrigérant passe de l'état liquide à l'état gazeux en absorbant de la chaleur d'un flux d'air qui traverse le faisceau de tubes et qui est ainsi réfrigéré. 25 Différentes technologies existent pour la fabrication de telles boîtes collectrices. Une solution connue consiste à utiliser une boîte collectrice en une seule pièce obtenue à partir d'un profilé extrudé (voir WO 2004/074757). Des fentes sont ensuite aménagées dans le profilé extrudé pour 30 recevoir les extrémités de tubes, l'assemblage étant réalisé par brasage. Toutefois, un tel assemblage est délicat et nécessite l'utilisation d'une feuille spéciale 15 qui est brasée sur le profilé extrudé pour assurer la jonction entre les tubes et la boîte collectrice. Une autre solution connue consiste à réaliser une boîte collectrice par emboutissage comme enseigné par les documents EP 152 635 et WO 2002/103263. Cependant, ces boîtes collectrices nécessitent des outillages spécifiques importants et il est difficile d'obtenir un bon niveau d'aptitude au brasage entre les différentes pièces. Il en résulte que les risques de fuite sont élevés et susceptibles d'affecter la performance de l'échangeur de chaleur ainsi obtenu. Encore une autre solution connue consiste à utiliser une boîte collectrice emboutie à associer à un couvercle extrudé. Des exemples d'une telle solution sont enseignés par les documents WO 2005/012823 et WO 2002/103263. Toutefois, ces solutions présentent deux inconvénients majeurs. La boîte collectrice extrudée possède généralement une configuration ouverte, ce qui la rend sujette aux déformations. En second lieu, avec une conception ouverte, il est difficile d'obtenir un bon niveau de tolérance de la géométrie. L'invention a notamment pour but de surmonter les 25 inconvénients précités. Elle propose à cet effet une boîte collectrice d'échangeur de chaleur du type défini en introduction, dans laquelle la boîte collectrice comprend un profilé métallique extrudé, 30 creux et de profil fermé, présentant une paroi intérieure dans laquelle sont découpées des ouvertures, et dans laquelle ces ouvertures sont partiellement obturées par la plaque collectrice qui recouvre extérieurement la paroi intérieure du profilé extrudé. Ainsi, la boîte collectrice proprement dite est réalisée à 5 partir d'un profilé extrudé, creux et de profil fermé, dans lequel sont aménagées des ouvertures. Il en résulte notamment pour avantage que l'on peut réaliser un profil avec une bonne tolérance de fabrication. 10 Ceci permet aussi de faciliter l'assemblage entre la boîte collectrice proprement dite, c'est-à-dire le profilé extrudé, et la plaque collectrice. Dans une forme de réalisation préférée, les ouvertures sont 15 découpées en laissant subsister des ponts de matière disposés transversalement. Ces ponts de matière forment ainsi des liaisons ou entretoises qui s'étendent dans la largeur de la face interne, entre les ouvertures, ce qui permet de maintenir une bonne rigidité. Il en résulte 20 encore pour avantage d'empêcher des fuites internes et externes. L'utilisation d'une plaque collectrice, avantageusement réalisée par emboutissage, facilite une liaison par brasage 25 entre le profilé extrudé et la plaque collectrice. Dans ce cas, un matériau d'apport pour le brasage est avantageusement déposé sous la forme d'un placage sur la plaque collectrice. La jonction entre les tubes et la plaque collectrice se trouve ainsi parfaitement assurée et 30 aucune opération supplémentaire n'est nécessaire pour l'addition de pâte de brasage ou d'une feuille de brasage. En outre, cette solution facilite la mise en place de bouchons d'extrémité pour fermer la boîte collectrice à ses deux extrémités et permet aussi l'ajout éventuel de cloisons transversales pour diviser l'intérieur de la boîte collectrice en différents compartiments ou différentes chambres. D'autres caractéristiques complémentaires et/ou alternatives de l'invention sont indiquées ci-après : - la paroi intérieure s'étend entre deux parois latérales, tandis que les ponts de matière s'étendent chacun jusqu'à l'une au moins des parois latérales ; 15 - la boîte collectrice comprend deux ponts de matière d'extrémité disposés respectivement à deux extrémités du profilé extrudé et s'étendant chacun entre les deux parois latérales ; 20 - la boîte collectrice comprend au moins un pont de matière intermédiaire disposé en un emplacement choisi entre deux extrémités du profilé extrudé ; - le profilé extrudé comporte en plus une cloison 25 intermédiaire disposée longitudinalement dans la direction d'extrusion qui s'étend jusqu'à la paroi intérieure et jusqu'à une paroi extérieure, opposée à la paroi intérieure, pour délimiter deux compartiments longitudinaux adjacents, tandis que la boîte collectrice comprend au 30 moins un pont de matière intermédiaire qui s'étend entre une paroi latérale et la cloison intermédiaire ;10 - le pont de matière intermédiaire délimite une fente pour l'introduction d'une cloison transversale ; - les ouvertures découpées dans la paroi intérieure sont de forme générale rectangulaire et ont des grands côtés orientés dans la direction d'extrusion du profilé extrudé et des petits côtés disposés perpendiculairement aux grands côté et limités à chaque fois par un pont de matière ; - la plaque collectrice est une plaque métallique emboutie qui est brasée sur la paroi intérieure du profilé extrudé dans des régions entourant les ouvertures, et en particulier sur les ponts de matière ; -les ouvertures de la paroi intérieure sont obtenues par usinage et/ou découpe au laser ; - le profilé extrudé et la plaque collectrice sont réalisés dans un alliage à base d'aluminium. Sous un autre aspect, l'invention concerne un échangeur de chaleur comprenant au moins une boîte collectrice telle que définie ci-dessus, ainsi qu'un faisceau de tubes ayant des extrémités reçues dans des fentes d'une plaque collectrice. Cet échangeur de chaleur est avantageusement réalisé sous la forme d'un évaporateur pour un circuit de climatisation parcouru par un fluide réfrigérant. 30 Encore sous un autre aspect, l'invention concerne un procédé de fabrication d'une boîte collectrice pour échangeur de chaleur, telle que définie ci-dessus, lequel comprend les opérations suivantes : 25 a) préparer un profilé métallique extrudé, creux et de profil fermé, présentant une paroi intérieure ; b) découper des ouvertures dans la paroi intérieure du profilé ; c) préparer une plaque collectrice métallique munie de fentes pour l'insertion de tubes d'échange de chaleur ; et d) assembler la plaque collectrice contre la paroi intérieure du profilé extrudé de manière à obturer partiellement les ouvertures de la paroi intérieure du profilé. 15 Dans l'opération b) les ouvertures sont avantageusement découpées en laissant subsister des ponts de matière disposés transversalement ; en outre ces ouvertures sont avantageusement réalisées par usinage et/ou découpe au 20 laser. Dans l'opération d) l'assemblage du profilé extrudé et de la plaque collectrice est avantageusement réalisé par brasage. Dans la description qui suit, faite à titre d'exemple, on se réfère aux dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 est une vue de côté d'un échangeur de 30 chaleur, en particulier d'un évaporateur, comportant deux boîtes collectrices selon l'invention ; 25 - la figure 2 est une vue partielle en perspective d'un profilé extrudé servant à la réalisation d'une boîte collectrice selon l'invention ; - la figure 3 est une vue en perspective éclatée montrant une boîte collectrice avant assemblage avec une plaque collectrice ; - la figure 4 est une vue en plan, du côté de la paroi 10 intérieure d'une boîte collectrice selon l'invention, après réalisation d'ouvertures de grandes dimensions ; et - la figure 5 est une vue en coupe selon la ligne V-V de la figure 4. On se réfère d'abord à la figure 1 qui représente un échangeur de chaleur comportant deux boîtes collectrices 10 et 12 selon l'invention entre lesquelles est disposé un faisceau composé de tubes 14 et d'intercalaires ondulés 16. 20 La boîte collectrice 10 comprend un profilé métallique extrudé 18, creux et de profil fermé, qui sera décrit plus loin, et une plaque collectrice 20 dans laquelle sont aménagées des fentes 22 pour l'insertion des extrémités des 25 tubes 14. La boîte collectrice 10 est fermée à ses deux extrémités par deux cloisons ou bouchons d'extrémité 24. La boîte collectrice 12 est généralement semblable à la boîte collectrice 10. Elle comprend également un profilé 30 extrudé 18, creux et de profil fermé, qui est muni d'une plaque collectrice 20 comportant des fentes 22 dans lesquelles sont reçues les extrémités des tubes. De même, 15 la plaque collectrice 12 est fermée par deux cloisons d'extrémité 24. On décrira maintenant en référence à la figure 2, un profilé extrudé 18 réalisé en alliage métallique, avantageusement en alliage d'aluminium. Dans l'exemple, ce profilé est creux et de profil fermé et il comporte une paroi intérieure 26 généralement plane, une paroi extérieure opposée 28 généralement plane. Les deux parois 26 et 28 sont parallèles entre elles et sont reliées par des parois latérales 30 parallèles entre elles. En outre, une cloison intermédiaire 32, disposée longitudinalement dans la direction d'extrusion, s'étend de la paroi intérieure 26 à la paroi extérieure 28 de manière à délimiter deux compartiments longitudinaux adjacents 34 et 36. Ainsi, le profilé extrudé 18 présente un profil creux et fermé qui, dans l'exemple, s'apparente à un "8". La paroi intérieure 26 est destinée à être tournée du côté des tubes 14 et à recevoir une plaque collectrice 20 comme défini précédemment. Pour cela, il est nécessaire au préalable de réaliser des ouvertures dans cette paroi intérieure pour que les tubes 14 puissent déboucher dans les compartiments 34 et 36, au travers des fentes 22. On comprendra, comme on le verra plus loin, que dans cet exemple de réalisation, les tubes 14 sont disposés suivant deux rangées, chacune étant associée à l'un des compartiments 34 et 36. On se réfère maintenant à la figure 3 qui montre le profilé 18 de la figure 2 après réalisation de plusieurs ouvertures dans la paroi intérieure 26 pour permettre l'assemblage de la plaque collectrice 20. Comme on le voit sur les figures 3 et 4, la paroi intérieure 26 est aménagée pour définir quatre ouvertures 38, 40, 42 et 44 qui sont toutes de forme rectangulaire avec leurs grands côtés respectifs disposés dans la direction longitudinale du profilé, c'est-à-dire dans la direction d'extrusion. Les ouvertures 38 et 40 sont disposées d'un côté de la cloison intermédiaire 32, tandis que les ouvertures 42 et 44 sont disposées de l'autre côté de cette cloison 32. Les ouvertures 38, 40, 42 et 44 sont encadrées par des ponts de matière qui permettent de conserver à la face interne 26 une résistance mécanique suffisante. Ces ponts de matière comprennent tout d'abord deux ponts de matière d'extrémité 46 qui sont disposés respectivement aux deux extrémités du profilé 18 et qui s'étendent chacun entre les deux parois latérales 30. En outre, le profilé comporte deux ponts de matière intermédiaires 48 et 50. Le pont de matière 48 s'étend entre la cloison intermédiaire 32 et l'une des parois latérales 30 pour séparer les ouvertures 38 et 40. Le pont de matière 50 s'étend entre la cloison intermédiaire 32 et l'autre paroi latérale 30 pour séparer les deux ouvertures 42 et 44. Les ponts de matière 46, ainsi que les ponts de matière 48 et 50 sont réalisés sous la forme de bandes oblongues s'étendant dans la direction transversale, c'est-à-dire perpendiculairement à la direction d'extrusion, donc perpendiculairement aux faces latérales 30 et à la cloison 32. Chacun des ponts intermédiaires 48 et 50 comporte une fente longitudinale 52 respectivement 54 permettant la mise en place ou l'introduction d'une cloison transversale 56, 58 comme on le voit sur la figure 5. Ainsi, après mise en place des cloisons 52, 54 et mise en place de cloisons d'extrémités 24 (figure 1) le profilé peut définir quatre chambres en correspondance respectivement des ouvertures 38, 40, 42 et 44. Autrement dit, les deux compartiments 34 et 36 sont divisés chacun en deux chambres dans l'exemple de réalisation représenté. Les ouvertures précitées sont découpées dans la paroi intérieure 26. Elles peuvent être réalisées par différentes techniques connues, en particulier par usinage et/ou par découpage au laser. Ces ponts de matière, qui constituent ainsi des petites entretoises, doivent être placés dans des régions choisies, c'est-à-dire à chaque fois dans un emplacement situé entre deux tubes adjacents du faisceau. Le procédé de fabrication d'une boîte collectrice selon l'invention comprend essentiellement les opérations suivantes: a) préparer un profilé métallique extrudé 18 de profil fermé présentant une paroi intérieure 26 ; b) découper des ouvertures 38, 40, 42, 44 dans la paroi intérieure du profilé, c) préparer une plaque collectrice métallique 20 munie de fentes 22 pour l'insertion de tubes d'échange de chaleur ; 30 et d) assembler la plaque collectrice contre la paroi intérieure du profilé extrudé de manière à obturer partiellement les ouvertures de la paroi intérieure du profilé. La découpe des ouvertures dans l'opération b) est réalisée ici par usinage et/ou découpe au laser en laissant subsister des ponts de matière 46, 48, 50 disposés transversalement. L'assemblage de la plaque collectrice contre la boîte collectrice s'effectue par brasage. Pour cela, il est avantageux d'utiliser un flux de brasage, de préférence sous la forme d'un placage formé sur la face intérieure de la plaque collectrice qui est destinée à venir en contact avec la paroi intérieure du profilé extrudé. Du fait que la boîte collectrice est réalisée à partir d'un profilé creux et de profil fermé, et que les découpes réalisées par la suite laissent subsister des ponts de matière, ce profilé présente une résistance mécanique élevée. Le brasage de la plaque collectrice s'effectue sur le pourtour de la paroi intérieure du profilé extrudé, c'est-à-dire le long des parois latérales 30 et contre les ponts de matière d'extrémité et les ponts de matière intermédiaires. L'invention est susceptible de nombreuses variantes de réalisation, notamment en ce qui concerne les formes et dimensions de la boîte collectrice. On comprendra que cette boîte collectrice peut comporter un seul compartiment ou plus de deux compartiments, ces compartiments pouvant être divisés par des cloisons. De même, des passages de communication peuvent être réalisés, par exemple dans la cloison longitudinale 32 pour faire communiquer deux parties de compartiments en des endroits appropriés. L'assemblage de l'échangeur de chaleur de l'invention peut être réalisé par brasage en une seule opération dans un four de brasage. Cela signifie que tous les composants de l'échangeur de chaleur (boîtes collectrices, tubes, intercalaires, etc) sont assemblés simultanément. L'invention trouve une application particulière à la réalisation d'évaporateurs de climatisation pour des véhicules automobiles. Cependant, elle peut aussi s'appliquer à d'autres types d'échangeurs de chaleur
|
L'invention concerne une boîte collectrice d'échangeur de chaleur, du type comportant une plaque collectrice (20) munie de fentes (22) pour l'insertion de tubes d'échange de chaleur. La boîte collectrice (10) comprend un profilé métallique extrudé (18), creux et de profil fermé, présentant une paroi intérieure (26) dans laquelle sont découpées des ouvertures (38, 40, 42, 44), lesquelles sont partiellement obturées par la plaque collectrice (20) qui recouvre extérieurement la paroi intérieure (26) du profilé extrudé. Application notamment aux échangeurs de climatisation pour véhicules automobiles.
|
Revendications 1. Boîte collectrice d'échangeur de chaleur, du type 5 comportant une plaque collectrice (20) munie de fentes (22) pour l'insertion de tubes (14) d'échange de chaleur, caractérisée en ce que la boîte collectrice (10 ; 12) comprend un profilé métallique extrudé (18), creux et de 10 profil fermé, présentant une paroi intérieure (26) dans laquelle sont découpées des ouvertures (38, 40, 42, 44), et en ce que ces ouvertures sont partiellement obturées par la plaque collectrice (20) qui recouvre extérieurement la paroi intérieure (26) du profilé extrudé. 15 2. Boîte collectrice selon la 1, caractérisée en ce que les ouvertures (38, 40, 42, 44) sont découpées en laissant subsister des ponts de matière (46, 48, 50) disposés transversalement. 20 3. Boîte collectrice selon la 2, caractérisée en ce que la paroi intérieure (26) s'étend entre deux parois latérales (30), et en ce que les ponts de matière (46, 48, 50) s'étendent chacun jusqu'à l'une au moins des 25 parois latérales (30). 4. Boîte collectrice selon la 3, caractérisée en ce qu'elle comprend deux ponts de matière d'extrémité (46) disposés respectivement à deux extrémités du profilé 30 extrudé (18) et s'étendant chacun entre les deux parois latérales (30). 13 5. Boîte collectrice selon l'une des 3 et 4, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un pont de matière intermédiaire (48, 50) disposé en un emplacement choisi entre deux extrémités du profilé. 6. Boîte collectrice selon la 5, caractérisée en ce que le profilé extrudé (18) comporte en plus une cloison intermédiaire (32) disposée longitudinalement dans la direction d'extrusion qui s'étend jusqu'à la paroi intérieure (26) et jusqu'à une paroi extérieure (28), opposée à la paroi intérieure, pour délimiter deux compartiments longitudinaux adjacents (34, 36), et en ce que la boîte collectrice comprend au moins un pont de matière intermédiaire (48, 50) qui s'étend entre une paroi latérale (30) et la cloison intermédiaire (32). 7. Boîte collectrice selon la 6, caractérisée en ce que le pont de matière intermédiaire (48, 50) délimite une fente (52, 54) pour l'introduction d'une cloison transversale (56, 58). 8. Boîte collectrice selon l'une des 2 à 7, caractérisée en ce que les ouvertures (38, 40, 42, 44) découpées dans la paroi intérieure (26) sont de forme générale rectangulaire et ont des grands côtés orientés dans la direction d'extrusion du profilé et des petits côtés disposés perpendiculairement aux grands côté et limités à chaque fois par un pont de matière (46, 48, 50). 9. Boîte collectrice selon l'une des 2 à 8, caractérisée en ce que la plaque collectrice (20) est une plaque métallique emboutie qui est brasée sur la paroi intérieure (26) du profilé extrudé (18) dans des régions 15 entourant les ouvertures (38, 40, 42, 44) et en particulier sur les ponts de matière (46, 48, 50). 10. Boîte collectrice selon l'une des 1 à 9, caractérisée en ce que les ouvertures (38, 40, 42, 44) de la paroi intérieure (26) sont obtenues par usinage et/ou découpe au laser. 11. Boîte collectrice selon l'une des 1 à 10, caractérisée en ce que le profilé extrudé (18) et la plaque collectrice (20) sont réalisés dans un alliage à base d'aluminium. 12. Echangeur de chaleur comprenant au moins une boîte collectrice (10, 12) selon l'une des 1 à 11 ainsi qu'un faisceau de tubes (14) ayant des extrémités reçues dans des fentes (22) d'une plaque collectrice (20). 13. Echangeur de chaleur selon la 12, caractérisé en ce qu'il est réalisé sous la forme d'un évaporateur pour un circuit de climatisation parcouru par un fluide réfrigérant. 14. Procédé de fabrication d'une boîte collectrice pour 25 échangeur de chaleur selon l'une des 1 à 11, caractérisé en ce qu'il comprend les opérations suivantes : a) préparer un profilé métallique extrudé (18), creux et de profil fermé, présentant une paroi intérieure (26) ; b) découper des ouvertures (38, 40, 42, 44) dans la paroi intérieure (26) du profilé ; 30c) préparer une plaque collectrice métallique (20) munie de fentes (22) pour l'insertion de tubes d'échange de chaleur (14) ; et d) assembler la plaque collectrice (20) contre la paroi intérieure (26) du profilé extrudé (18) de manière à obturer partiellement les ouvertures de la paroi intérieure (26) du profilé (18). 15. Procédé selon la 14, caractérisé en ce que dans l'opération b) les ouvertures (38, 40, 42, 44) sont découpées en laissant subsister des ponts de matière (46, 48, 50) disposés transversalement. 16. Procédé selon l'une des 14 et 15, caractérisé en ce que dans l'opération b) les ouvertures (38, 40, 42, 44) sont réalisées par usinage et/ou découpe au laser. 17. Procédé selon l'une des 14 à 16, caractérisé en ce que dans l'opération d) l'assemblage du profilé extrudé (18) et de la plaque collectrice (20) est réalisé par brasage.
|
F
|
F28
|
F28F
|
F28F 9
|
F28F 9/02
|
FR2893081
|
A3
|
SIEGE DE SOUPAPE COMPORTANT UNE BUSE D'INJECTION, MOTEUR COMPORTANT CE SIEGE ET PROCEDE D'INJECTION D'AIR A L'ECHAPPEMENT
| 20,070,511 |
L'ECHAPPEMENT. DESCRIPTION L'invention concerne un siège de soupape. Elle concerne également un moteur à combustion interne comportant un bloc cylindres surmonté d'une culasse dans laquelle sont formées des chambres de combustion, au moins un conduit d'échappement d'air reliant chaque chambre de combustion à une tubulure d'échappement, un siège de soupape d'échappement étant placé à l'entrée du conduit d'échappement. Afin de satisfaire des normes antipollution de plus en plus sévères, les véhicules automobiles modernes sont équipés d'un pot d'échappement catalytique. Ce pot est le siège de réactions chimiques d'oxydation des hydrocarbures et du CO et de réduction des NOx. Ces réactions sont accélérées par la présence d'un catalyseur de telle sorte qu'elles s'accomplissent pendant le temps de passage des gaz à travers le monolithe contenant le catalyseur. Pour être efficace, le pot catalytique doit avoir une température suffisante. Pour accélérer la montée en température du pot catalytique et permettre une dépollution rapide des gaz d'échappement, il est connu d'injecter de l'air à l'échappement pour provoquer la post-combustion des gaz et ainsi augmenter leur température. On connaît déjà (FR 2 696 504) un dispositif de ce type. Un moteur à combustion interne comprend un dispositif d'injection d'air à l'échappement qui présente un orifice débouchant dans le conduit d'échappement dans la zone d'ouverture de la soupape d'échappement. L'invention a pour objet un dispositif et un procédé d'injection d'air à l'échappement qui améliorent encore les performances des dispositifs actuellement connus. Ces buts sont atteints, conformément à l'invention, par le fait que le siège de soupape comporte une buse d'injection. Le moteur se caractérise par le fait que chaque siège de soupape comporte au moins une buse d'injection d'air à l'échappement et par le fait que des canalisations d'air sont formées dans la culasse pour relier chaque buse d'injection d'air à l'échappement à une source d'air sous pression. Grâce à ces caractéristiques le dispositif permet une éjection d'air à grande vitesse. Cette grande vitesse d'éjection permet à l'air frais de pénétrer la veine gazeuse d'échappement et de se propager rapidement en rencontrant les parois du conduit. Cet effet permet de limiter le temps de mélange des gaz d'échappement et de l'air frais. La diffusion de l'air frais à une vitesse proche de celle du son dans le conduit d'échappement permet de saturer rapidement la zone située autour du siège de la soupape d'échappement en air frais. Le gaz d'échappement est ainsi amené à rencontrer du gaz frais sur l'ensemble de la section de passage du conduit d'échappement ce qui favorise un mélange quasi instantané et homogène des gaz d'échappement et de l'air frais. Selon le procédé, on injecte de l'air au moyen de buses formées dans des sièges de soupape du moteur au moment de l'ouverture d'une soupape d'échappement. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront encore à la lecture de la description qui suit d'un exemple de réalisation donné à titre illustratif en référence aux figures annexées. Sur ces figures : - la figure 1 est une vue schématique en coupe d'un moteur à combustion interne comportant un siège de soupape d'échappement conforme à l'invention ; - la figure 2 est une vue de détail à échelle agrandie du siège de soupape du moteur de la figure 1 ; - la figure 3 est une vue schématique en plan de la culasse du moteur représenté sur la figure 20 1. Sur la figure 1, le moteur à combustion interne 2 comporte un bloc cylindres 4 dans lequel sont formés un ou plusieurs cylindres 6. Le bloc cylindres est surmonté d'une culasse 8 dans laquelle est formée 25 une chambre de combustion 10 pour chacun des cylindres 6. La chambre de combustion 10 est reliée à un collecteur d'admission (non représenté) par un ou plusieurs conduits d'admission 12 et à une tubulure d'échappement (non représentée) par un ou plusieurs 30 conduits d'échappement 14. Une ou plusieurs soupapes d'admission 16 permettent d'ouvrir et de fermer le conduit d'admission 12. De la même manière une ou plusieurs soupapes d'échappement 18 permettent d'ouvrir et de fermer le conduit d'échappement 14. La ou les soupapes d'admission 14 reposent sur des sièges 20 de soupape d'admission et la ou les soupapes d'échappement 18 reposent sur des sièges 22 de soupape d'échappement. Dans l'exemple représenté, chaque cylindre 6 comporte deux soupapes d'échappement, chacune de ces soupapes d'échappement comporte un siège 22 comportant au moins une buse d'injection d'air d'échappement. On a représenté à plus grande échelle le siège 22 de la soupape d'échappement 18 sur la figure 2. Le siège 22 comporte au moins une buse 24 d'air d'admission d'échappement (deux dans l'exemple représenté). Les buses 24 permettent d'injecter de l'air frais dans les gaz d'échappement qui quittent la chambre de combustion 10 comme schématisé par les flèches 26. Les gaz d'échappement et l'air frais injectés par les buses 24 se mélangent de manière homogène et sont évacués par le conduit d'échappement 14. Le gaz d'échappement rencontre ainsi sur l'ensemble de la section de passage du conduit d'échappement 14 des gaz frais ce qui favorise un mélange quasi instantané et homogène. Comme on peut le voir sur les figures 2 et 3, l'air est amené jusqu'aux buses 24 par des conduits 28 formés dans la culasse au moyens de noyaux. Une canalisation principale 30 dessert chacun des sous conduits 28. La canalisation principale est reliée à une source d'air sous pression, par exemple une pompe 32
|
Siège de soupape comportant une buse d'injection d'air, moteur comportant ce siège et procédé d'injection d'air à l'échappement.Le moteur comporte un bloc cylindres (4) surmonté d'une culasse (8) dans laquelle sont formées des chambres de combustion (10), au moins un conduit d'échappement d'air (14) reliant chaque chambre de combustion (10) à une tubulure d'échappement. Un siège de soupape (22) d'échappement est placé à l'entrée du conduit d'échappement (14). Chacun des sièges de soupapes (22) comporte au moins une buse d'injection d'air à l'échappement (24). Des canalisations d'air (28, 30) sont formées dans la culasse (8) pour relier chaque buse d'injection d'air à l'échappement à une source d'air sous pression.
|
1. Siège de soupape d'échappement, caractérisé en ce qu'il comporte au moins une buse (24) d'injection d'air à l'échappement. 2. Moteur à combustion interne comportant un bloc cylindres (4) surmonté d'une culasse (8) dans laquelle sont formées des chambres de combustion (10), au moins un conduit d'échappement d'air (14) reliant chaque chambre de combustion (10) à une tubulure d'échappement, un siège de soupape (22) étant placé à l'entrée du conduit d'échappement (14), caractérisé en ce que chacun des sièges de soupape (22) comporte une buse (24) d'injection d'air à l'échappement et en ce que des canalisations (28, 30) sont formées dans la culasse (8) pour relier chaque buse d'injection d'air à l'échappement (24) à une source (32) d'air sous pression. 3. Moteur selon la 2 caractérisé en ce que la source d'air sous pression est une pompe. 4. Procédé d'injection d'air à l'échappement d'un moteur à combustion interne, caractérisé en ce que l'on injecte de l'air au moyen de buses (24) formées dans des sièges de soupapes (22) du moteur au moment de l'ouverture d'une soupape (18) d'échappement.
|
F
|
F01,F02
|
F01L,F02M
|
F01L 3,F02M 23
|
F01L 3/22,F02M 23/04
|
FR2896975
|
A1
|
BASE CHAUFFANTE A PRODUCTION DE VAPEUR RAPIDE ET A UTILISATION SIMPLIFIEE POUR CUISEUR VAPEUR
| 20,070,810 |
B.07736 La présente invention concerne le domaine technique des appareils de cuisson à la vapeur, ou cuiseurs vapeur. La présente invention concerne plus particulièrement une base chauffante permettant la production de vapeur. Il est connu du document WO 00/30510 une base de production de vapeur pour cuiseur vapeur, comportant un dispositif de chauffe monté dans le fond d'un réceptacle d'un élément inférieur, ce dispositif de chauffe étant entouré 10 par un organe séparateur issu d'un élément supérieur pour délimiter une chambre d'ébullition. Toutefois, dans la construction proposée, l'élément chauffant est proéminent. Au fur et à mesure de la baisse du niveau d'eau dans le réservoir, la surface de l'élément chauffant est exposée à la vapeur, ce qui favorise l'apparition de dépôts. Usuellement, le détartrage de tels 15 éléments est malaisé. Un objet de la présente invention est de proposer une base de production de vapeur pour cuiseur vapeur, dans laquelle la production de vapeur intervient rapidement. Un autre objet de la présente invention est de proposer une base de 20 production de vapeur pour cuiseur vapeur, présentant une manipulation simplifiée. Un autre objet de la présente invention est de proposer une base de production de vapeur pour cuiseur vapeur, dans laquelle le détartrage de l'élément chauffant est facilité. 25 Ces objets sont atteints avec une base de production de vapeur pour cuiseur vapeur, comportant un réceptacle présentant un fond, un dispositif de chauffe monté dans le fond du réceptacle, un organe séparateur s'étendant dans le réceptacle, l'organe séparateur délimitant latéralement au moins partiellement une chambre d'ébullition agencée au dessus du dispositif de chauffe, l'organe -2-séparateur ménageant un passage inférieur avec le réceptacle, la chambre d'ébullition comportant au moins une ouverture de sortie de vapeur, du fait que le dispositif de chauffe comporte une plaque de chauffe, que le carré de la hauteur de l'organe séparateur est inférieur à 3/10 de la surface de base de la chambre d'ébullition, et que la section du passage inférieur est inférieure à 1/10 de la surface latérale de la chambre d'ébullition délimitée par l'organe séparateur. La hauteur de l'organe séparateur correspond au niveau d'eau maximal conseillé pour le remplissage du réceptacle. Ces dispositions permettent d'obtenir une base chauffante présentant une chambre d'ébullition efficace dans laquelle la production de vapeur intervient rapidement, grâce une alimentation en eau contrôlée et à une grande surface de chauffe autorisant des puissances de chauffe élevées. De plus, cette base chauffante est facile à entretenir, du fait de l'utilisation d'une plaque de chauffe. De surcroît, la hauteur de la base chauffante peut être plus réduite. Avantageusement alors, le carré de la hauteur de la chambre d'ébullition est inférieur à 3/10 de la surface de base de la chambre d'ébullition. La hauteur de la chambre d'ébullition correspond au niveau d'eau maximal possible pour le remplissage du réceptacle. Ces dispositions permettent de conserver une chambre d'ébullition efficace même en cas de remplissage excessif. Avantageusement alors, la section du passage inférieur est inférieure à 1/20 de la surface latérale de la chambre d'ébullition délimitée par l'organe séparateur. Cette disposition permet une efficacité encore meilleure de la chambre d'ébullition, permettant une production de vapeur plus rapide. Avantageusement encore, la base de production de vapeur comporte un élément inférieur formant le réceptacle, et un élément supérieur disposé sur l'élément inférieur, l'élément supérieur présentant l'organe séparateur s'étendant dans le réceptacle. Cette disposition permet de réduire le nombre de pièces à manipuler. Avantageusement alors, l'élément supérieur forme un bac récupérateur à jus. Cette disposition permet d'éviter de polluer l'eau présente dans le réceptacle. -3- Avantageusement encore, le dispositif de chauffe occupe plus de 80% d'une largeur du réceptacle, afin de maximiser la surface de chauffe. Selon une forme de réalisation avantageuse, le réceptacle présente une paroi latérale comportant un bossage latéral interne. Avantageusement alors des moyens de commande sont agencés à l'extérieur du bossage latéral interne. Cette disposition permet notamment de réduire l'encombrement de l'élément inférieur. Avantageusement encore, l'élément séparateur délimite avec le réceptacle deux réservoirs d'eau communiquant l'un avec l'autre. Cette disposition permet d'agencer les moyens de chauffe dans la partie centrale d'un réceptacle allongé. Avantageusement alors, les deux réservoirs d'eau sont disposés de part et d'autre du bossage latéral interne. Cette disposition permet d'agencer les moyens de chauffe en vis-à-vis du bossage latéral interne, ce qui contribue à simplifier l'agencement des moyens de commande. Avantageusement encore, l'organe séparateur forme une couronne. Cette disposition évite d'utiliser une paroi latérale de la partie inférieure pour délimiter la chambre de chauffe, ce qui permet de simplifier la construction. Avantageusement encore, le dispositif de chauffe est disposé entièrement en dessous du fond du réceptacle. En d'autres termes, la plaque de chauffe est agencée plus bas que le fond du réceptacle. Ainsi le dispositif de chauffe est agencé dans une dépression. Cette disposition permet de faciliter le détartrage du dispositif de chauffe. Il suffit en effet de remplir la dépression de liquide détartrant et d'alimenter le dispositif de chauffe. La quantité de liquide détartrant utilisée peut être réduite. Le fond du réceptacle n'est pas directement exposé au liquide détartrant. Avantageusement encore, le dispositif de chauffe est monté dans une ouverture ménagée dans le fond du réceptacle. Cette disposition permet d'utiliser des dispositifs de chauffe existants, plutôt qu'une construction spécifique. Avantageusement encore le réceptacle est réalisé en matière plastique. Cette disposition évite un effet radiateur susceptible de refroidir l'élément chauffant avec l'eau froide présente dans le réceptacle. Cette disposition permet une construction économique. Avantageusement encore la plaque de chauffe comporte un bord périphérique inséré dans un joint annulaire monté dans l'ouverture. Le joint annulaire permet de limiter les sollicitations thermiques du réceptacle ainsi que les sollicitations mécaniques du réceptacle dues aux dilatations de la plaque de chauffe. Avantageusement encore le joint annulaire est monté dans l'ouverture en dessous du fond du réceptacle. Cette disposition facilite le détartrage de la plaque de chauffe. Avantageusement encore le bord périphérique est retourné vers le bas. Cette disposition facilite le montage du dispositif de chauffe dans la base chauffante. Avantageusement encore le joint annulaire est monté dans une gorge périphérique ménagée dans l'ouverture. Le montage du dispositif de chauffe est ainsi simplifié. L'invention sera mieux comprise à l'étude d'un exemple de réalisation, pris à titre nullement limitatif, illustré dans les figures annexées, dans lesquelles : - la figure 1 est une vue en coupe d'un exemple de réalisation d'une base de production de vapeur pour cuiseur vapeur selon l'invention, la figure 2 est une vue en perspective et en coupe transversale de la base de production de vapeur pour cuiseur vapeur selon l'invention illustrée à la figure 1, - la figure 3 est une vue de dessus en légère perspective d'un élément inférieur de la base de production de vapeur pour cuiseur vapeur selon l'invention illustrée aux figures 1 et 2, la figure 4 est une vue de dessus en perspective d'un élément supérieur de la base de production de vapeur pour cuiseur vapeur selon l'invention 4 illustrée aux figures 1 et 2, la figure 5 est une vue de dessous en perspective d'un élément supérieur de la base de production de vapeur pour cuiseur vapeur selon l'invention illustrée aux figures 1 et 2. Les figures 1 et 2 montrent une base de production de vapeur 1 pour cuiseur vapeur, comportant un élément inférieur 2 et un élément supérieur 3 disposé sur l'élément inférieur 2. L'élément inférieur 2 et l'élément supérieur 3 présentent une forme allongée. L'élément inférieur 2 présente, à chacune des extrémités, un organe de préhension 5 disposé en partie inférieure, accessible latéralement. L'élément supérieur 3 présente, à chacune des extrémités, un organe de préhension 6 disposé latéralement. Les organes de préhensions 5, 6 sont formés par des renfoncements. L'élément inférieur 2 forme un réceptacle 10 présentant un fond 11 et une paroi latérale 12 comportant un bord supérieur 13 définissant une ouverture supérieure. Le réceptacle 10 est prévu pour contenir de l'eau en vue de produire de la vapeur. Le réceptacle 10 est avantageusement réalisé en matière plastique et présente une fenêtre 20 transparente ou translucide permettant à l'utilisateur de visualiser le niveau de l'eau dans le réceptacle 10. L'élément inférieur 2 comprend un dispositif de chauffe 30 monté dans le fond 11 du réceptacle 10. Tel que visible sur les figures 2 et 3, le dispositif de chauffe 30 occupe plus de 80% d'une largeur du réceptacle 10. L'élément inférieur 2 comporte des moyens de commande 4 prévus pour piloter le dispositif de chauffe 30, notamment pour régler le temps de cuisson et/ou le 25 temps de maintien au chaud. La paroi latérale 12 du réceptacle 10 présente un bossage latéral interne 14. Les moyens de commande 4 sont agencés à l'extérieur du bossage latéral interne 14. Tel que visible sur les figures 1 et 2, le dispositif de chauffe 30 comporte une -6- plaque de chauffe 31 associée à un élément chauffant 32. Le dispositif de chauffe 30 est monté dans une ouverture 15 ménagée dans le fond 11 du réceptacle 10. Tel que mieux visible sur la figure 2, la plaque de chauffe 31 comporte un bord périphérique 33 inséré dans un joint annulaire 16 monté dans l'ouverture 15. Le joint annulaire 16 est monté dans l'ouverture 15 en dessous du fond 11 du réceptacle 10. Le bord périphérique 33 est retourné vers le bas. Le joint annulaire 16 est monté dans une gorge périphérique 17 ménagée en dessous de l'ouverture 15. La gorge périphérique 17 est issue de la pièce formant le réceptacle 10. Le dispositif de chauffe 30 est disposé entièrement en dessous du fond 11 du réceptacle 10. La plaque de chauffe 31 comporte une face supérieure 34 avantageusement réalisée en acier inoxydable. La plaque de chauffe 31 comporte une face inférieure 35 rapportée, avantageusement réalisée en aluminium, pour diffuser la chaleur issue de l'élément chauffant 32 monté sur la face inférieure 35. La face supérieure 34 présente une zone périphérique 36 surélevée. La zone périphérique 36 est reliée à une zone centrale 37 par une partie annulaire 38 inclinée. Le bord périphérique 33 prolonge la zone périphérique 36. La face inférieure 35 est disposée sous la zone centrale 37. Le dispositif de chauffe 30 est logé dans un espace 18 fermé par un capot 19. La base de production de vapeur 1 comporte un dispositif de remplissage 7. Le dispositif de remplissage 7 est agencé dans l'élément supérieur 3. Le dispositif de remplissage 7 est agencé au niveau de l'un des organes de préhension 6. Le dispositif de remplissage 7 est formé par un tiroir pivotant 70 monté dans une ouverture de remplissage 71 de l'élément supérieur 3. L'ouverture latérale 71 communique avec une ouverture de versement 72 agencée au dessus du réceptacle 10, tel que visible sur la figure 1. L'élément supérieur 3 comporte un rebord périphérique inférieur 60 prévu pour reposer sur l'élément inférieur 2. Plus particulièrement, le rebord périphérique inférieur 60 repose sur le bord supérieur 13 de la paroi latérale 12 du réceptacle 10. L'élément supérieur 3 forme un bac récupérateur à jus 61. Le dispositif de remplissage 7 est agencé sous le bac récupérateur à jus 61. L'élément supérieur 3 présente un organe séparateur 40 s'étendant dans le réceptacle 10 lorsque l'élément supérieur 3 est disposé sur l'élément inférieur 2. L'organe séparateur 40 délimite alors latéralement une chambre d'ébullition 50 agencée au dessus du dispositif de chauffe 30, visible sur les figures 1 et 2. La chambre d'ébullition 50 comporte en sa partie supérieure des ouvertures de sortie de vapeur 62. Plus particulièrement, les ouvertures de sortie de vapeur 62 sont ménagées sur une cheminée 63 agencée dans le bac récupérateur à jus 61. La cheminée 63 présente un toit 64 prévu pour éviter des retombées dans la chambre d'ébullition 50. Les ouvertures de sortie de vapeur 62 sont disposées latéralement. A titre de variante, la chambre d'ébullition 50 comporte en sa partie supérieure au moins une ouverture de sortie de vapeur 62. L'organe séparateur 40 est issu d'une face inférieure 65 du bac récupérateur à jus 61. L'organe séparateur 40 présente un sommet 41 se raccordant à la face inférieure 65 du bac récupérateur à jus 61. L'organe séparateur 40 comporte un bord inférieur 42. L'organe séparateur 40 présente une hauteur HS entre le bord inférieur 42 et le sommet 41. L'organe séparateur 40 ménage un passage inférieur 51 avec le réceptacle 10, visible sur les figures 1 et 2. Le passage inférieur 51 présente une section S. Du fait de la configuration allongée du réceptacle 10, l'organe séparateur 40 délimite dans le réceptacle 10 deux réservoirs d'eau 52, 53. Les deux réservoirs d'eau 52, 53 communiquent l'un avec l'autre par l'intermédiaire du passage inférieur 51 ainsi que par deux espaces latéraux 54, 55 ménagés entre l'organe séparateur 40 et la paroi latérale 12 du réceptacle 10. Les deux réservoirs d'eau 52, 53 sont disposés de part et d'autre du bossage interne 14. Le passage inférieur 51 permet l'alimentation de la chambre d'ébullition 50 à partir des réservoirs d'eau 52, 53. 7 -8- La chambre d'ébullition 50 peut être définie par une surface de base SB, une hauteur H et une surface latérale SL. La surface de base SB correspond à la superficie maximale délimitée par l'organe séparateur 40. La hauteur H correspond à la hauteur maximale d'eau dans le réceptacle 10. La hauteur H est de ce fait définie par la distance entre la plaque de chauffe 31 et la partie inférieure de l'ouverture de remplissage 71. La surface latérale SL est délimitée par l'organe séparateur 40 et le passage inférieur 51. La cheminée 63 présente une section inférieure à la surface de base SB de la chambre d'ébullition 50. Dans l'exemple de réalisation illustré aux figures, la surface de base SB de la chambre d'ébullition est d'environ 200 cm2, et la hauteur HS de l'organe séparateur 40 est de 25,5 mm. Ainsi le carré de la hauteur HS de l'organe séparateur 40 est inférieur à 3/10 de la surface de base SB de la chambre d'ébullition 50. Le rapport HS2/SB est voisin de 0,033. La hauteur H de la chambre d'ébullition 50 est d'environ 4,1 cm. Ainsi le carré de la hauteur H de la chambre d'ébullition 50 est inférieur à 3/10 de la surface de base SB de la chambre d'ébullition 50. Le rapport H2/SB est voisin de 0,085. Plus particulièrement, l'organe séparateur 40 forme une couronne. Le passage inférieur 51 est annulaire. Le passage inférieur 51 présente une hauteur moyenne HM. Ainsi le rapport entre la section S du passage inférieur 51 et la surface latérale SL de la chambre d'ébullition 50 correspond sensiblement au rapport entre la hauteur moyenne HM du passage inférieur 51 et la hauteur HS de l'organe séparateur 40. Dans l'exemple de réalisation illustré aux figures, la hauteur moyenne HM du passage inférieur 51 est comprise entre 0,5 et 1 mm. Ainsi, la section S du passage inférieur 51 est inférieure à 1/10 de la surface latérale SL de la chambre d'ébullition 50 délimitée par l'organe séparateur 40. De préférence, tel que pour l'exemple de réalisation illustré aux figures, la section S du passage inférieur 51 est inférieure à 1/20 de la surface latérale SL de la chambre d'ébullition 50 délimitée par l'organe séparateur 40. Le rapport HM/HS équivalent au rapport S/SL est inférieur à 1/25. -9- La puissance P du dispositif de chauffe est de 2000 W, ce qui donne un rapport entre la puissance du dispositif de chauffe P et la surface de base SB de la chambre d'ébullition 50 de l'ordre de 10 W/cm2. De préférence, le rapport P/SB est supérieur à 5 W/cm2. Le fonctionnement de la présente invention est le suivant. L'utilisateur dispose l'élément supérieur 3 sur l'élément inférieur 2. L'organe séparateur 40 placé dans le réceptacle 10 délimite la chambre d'ébullition 50 ainsi que les réservoirs d'eau 52, 53. L'organe séparateur 40 s'étend au-dessus et autour du dispositif de chauffe 30. L'utilisateur peut remplir d'eau le réceptacle 10 par le dispositif de remplissage 7. De préférence l'eau ne dépasse pas la face inférieure 65 du bac récupérateur à jus 61. La surface importante du dispositif de chauffe 30 par rapport à la hauteur d'eau dans le réceptacle 10 ainsi que la section S réduite du passage inférieur 51 permettent d'obtenir une production rapide de vapeur s'échappant par les ouvertures de sortie de vapeur 62. Cette vapeur peut alors être dirigée dans une enceinte de cuisson (non représentée aux figures), disposée sur la base de cuisson 1. La montée en température des aliments peut ainsi être rapide. La présence de la plaque de chauffe 31 simplifie les opérations de nettoyage. L'agencement de la plaque de chauffe 31 en dessous du niveau du fond 11 du réceptacle 10 permet de limiter la quantité d'agent détartrant nécessaire et évite l'imprégnation du fond 11 du réceptacle 10 par l'agent détartrant. A titre de variante complémentaire, le passage inférieur 51 n'est pas nécessairement annulaire. Si désiré, la section S du passage inférieur 51 peut comporter plusieurs parties séparées. A titre de variante complémentaire, l'organe séparateur 40 pourrait être indépendant de l'élément supérieur 3. L'organe séparateur 40 peut alors notamment reposer sur le fond 11 du réceptacle 10. A titre de variante complémentaire, l'organe séparateur 40 n'est pas nécessairement amovible par rapport au réceptacle 10. -10- A titre de variante complémentaire, l'organe séparateur 40 peut délimiter latéralement au moins partiellement la chambre d'ébullition 50. L'organe séparateur 40 n'est alors pas nécessairement annulaire. L'organe séparateur 40 peut notamment s'étendre dans le réceptacle 10 entre deux portions de la paroi latérale 12, en ménageant un passage inférieur. La surface de base SB est alors définie par l'organe séparateur 40 et par une partie de la paroi latérale 12 du réceptacle 10. A titre de variante complémentaire, l'organe séparateur 40 peut délimiter dans le réceptacle 10 un seul réservoir d'eau, ou plus de deux réservoirs d'eau. A titre de variante complémentaire, la plaque de chauffe 31 pourrait être prévue pour être échauffée par induction, la plaque à induction n'étant pas nécessairement intégrée dans la base 1. La présente invention n'est nullement limitée à l'exemple de réalisation décrit et à ses variantes, mais englobe de nombreuses modifications dans le cadre des 15 revendications
|
- L'invention concerne une base de production de vapeur pour cuiseur vapeur, comportant un réceptacle (10) présentant un fond (11), un dispositif de chauffe (30) monté dans le fond (11) du réceptacle (10), un organe séparateur (40) s'étendant dans le réceptacle (10), l'organe séparateur (40) délimitant latéralement au moins partiellement une chambre d'ébullition (50) agencée au dessus du dispositif de chauffe (30), l'organe séparateur (40) ménageant un passage inférieur (51) avec le réceptacle (10), la chambre d'ébullition (50) comportant au moins une ouverture de sortie de vapeur (62).- Conformément à l'invention, le dispositif de chauffe (30) comporte une plaque de chauffe (31), le carré de la hauteur (HS) de l'organe séparateur (40) étant inférieur à 3/10 de la surface de base (SB) de la chambre d'ébullition (50), la section (S) du passage inférieur (51) étant inférieure à 1/10 de la surface latérale (SL) de la chambre d'ébullition (50) délimitée par l'organe séparateur (40).
|
1. Base de production de vapeur pour cuiseur vapeur, comportant un réceptacle (10) présentant un fond (11), un dispositif de chauffe (30) monté dans le fond (11) du réceptacle (10), un organe séparateur (40) s'étendant dans le réceptacle (10), l'organe séparateur (40) délimitant latéralement au moins partiellement une chambre d'ébullition (50) agencée au dessus du dispositif de chauffe (30), l'organe séparateur (40) ménageant un passage inférieur (51) avec le réceptacle (10), la chambre d'ébullition (50) comportant au moins une ouverture de sortie de vapeur (62), caractérisée en ce que le dispositif de chauffe (30) comporte une plaque de chauffe (31), en ce que le carré de la hauteur (HS) de l'organe séparateur (40) est inférieur à 3/10 de la surface de base (SB) de la chambre d'ébullition (50), et en ce que la section (S) du passage inférieur (51) est inférieure à 1/10 de la surface latérale (SL) de la chambre d'ébullition (50) délimitée par l'organe séparateur (40). 2. Base de production de vapeur pour cuiseur vapeur selon la 1, caractérisée en ce que le carré de la hauteur (H) de la chambre d'ébullition (50) est inférieur à 3/10 de la surface de base (SB) de la chambre d'ébullition (50). 3. Base de production de vapeur pour cuiseur vapeur selon l'une des 1 ou 2, caractérisée en ce que la section (S) du passage inférieur (51) est inférieure à 1/20 de la surface latérale (SL) de la chambre d'ébullition (50) délimitée par l'organe séparateur (40). 4. Base de production de vapeur pour cuiseur vapeur selon l'une des 1 à 3, caractérisée en ce qu'elle comporte un élément inférieur (2) formant le réceptacle (10) et un élément supérieur (3) disposé sur l'élément inférieur (2), l'élément supérieur (3) présentant l'organe séparateur (40) s'étendant dans le réceptacle (10). 5. Base de production de vapeur pour cuiseur vapeur selon la-12-r9vendication 4, caractérisée en ce que l'élément supérieur (3) forme un bac récupérateur à jus (61). 6. Base\ de production de vapeur pour cuiseur vapeur selon l'une des 1 à 5, caractérisée en ce que le dispositif de chauffe (30) occupe plus de 80% d'une largeur du réceptacle (10). 7. Base de production de vapeur pour cuiseur vapeur selon l'une des 1 à 6, caractérisée en ce que le réceptacle (10) présente une paroi ,latérale (12) comportant un bossage latéral interne (14). 8. Base de ; `production de vapeur pour cuiseur vapeur selon la revendicatioan 7, caractérisée en ce que des moyens de commande (4) sont agencé à l'extérieur du bossage latéral interne (14). 9. Base de production de vapeur pour cuiseur vapeur selon l'une des 1 à 8, caractérisée en ce que l'élément séparateur (40) délimite avec le réceptacle (10) deux réservoirs d'eau (52, 53) communiquant l'un avec l'autre. 10. Base de production de vapeur pour cuiseur vapeur selon l'une des 7 ou 8, caractérisée en ce que l'élément séparateur (40) délimite avec le réceptacle (10) deux réservoirs d'eau (52, 53) communiquant l'un avec l'autre, et en ce que les deux réservoirs d'eau (52, 53) sont disposés de part et d'autre du bossage latéral interne (14). 11. Base de production de vapeur pour cuiseur vapeur selon l'une des 1 à 10, caractérisée en ce que l'organe séparateur (40) forme une couronne. 12. Base de production de vapeur pour cuiseur vapeur selon l'une des 1 à 11, caractérisée en ce que le dispositif de chauffe (30) est disposé entièrement en dessous du fond (11) du réceptacle (10). 13. Base de production de vapeur pour cuiseur vapeur selon l'une des -13- 1 à 12, caractérisée en ce que le dispositif de chauffe (30) est monté dans une ouverture (15) ménagée dans le fond (11) du réceptacle (10). 14. Base de production de vapeur pour cuiseur vapeur selon l'une des 1 à 13, caractérisée en ce que le réceptacle (10) est réalisé en matière plastique. 15. Base de production de vapeur pour cuiseur vapeur selon l'une des 1 à 14, caractérisée en ce que la plaque de chauffe (31) comporte un bord périphérique (33) inséré dans un joint annulaire (16) monté dans l'ouverture (15). 16. Base de production de vapeur pour cuiseur vapeur selon la 15, caractérisée en ce que le joint annulaire (16) est monté dans l'ouverture (15) en dessous du fond (11) du réceptacle (10). 17. Base de production de vapeur pour cuiseur vapeur selon l'une des 15 ou 16, caractérisée en ce que le bord périphérique (33) est retourné vers le bas. 18. Base de production de vapeur pour cuiseur vapeur selon l'une des 15 à 17, caractérisée en ce que le joint annulaire (16) est monté dans une gorge périphérique (17) ménagée en dessous de l'ouverture (15).
|
A
|
A47
|
A47J
|
A47J 27,A47J 36
|
A47J 27/04,A47J 36/00
|
FR2897993
|
A1
|
DISPOSITIF ELECTRONIQUE DE PILOTAGE D'UNE CHARGE EXTERNE DONT LA PENTE DU SIGNAL DE SORTIE EST INDEPENDANTE DE LA CAPACITE DE LA CHARGE EXTERNE ET COMPOSANT INTEGRE CORRESPONDANT
| 20,070,831 |
1. Domaine de l'invention Le domaine de l'invention est celui des circuits d'interface ( buffers en anglais) de sortie. De tels circuits d'interface sont bien connus de l'art antérieur. Ils sont places à la périphérie d'un circuit intégré et sont utilisés pour interfacer des signaux électriques depuis le coeur du circuit vers l'extérieur du circuit. Un circuit intégré comprend généralement plusieurs circuits d'interface de sortie. L'invention s'applique notamment aux circuits d'interface de sortie présentant une pente du signal de sortie contrôlée. 2. Solutions de l'art antérieur En effet, la plupart des circuits d'interface de sortie comprennent une fonction de contrôle permettant d'ajuster la pente maximale (ou slew rate en anglais) de la tension de sortie en réponse à un échelon en tension appliqué en entrée du circuit d'interface. On présente, en relation avec la figure 1, le schéma électrique d'un circuit d'interface de sortie 100 classique et conforme a l'état de l'art. Ce circuit d'interface de sortie 100 est alimenté par une alimentation VCC et comprend une entrée 101 sur laquelle on applique un signal d'entrée 1011 et une sortie 102 sur laquelle on peut mesurer la pente maximale (ou slewrate en anglais) à partir de la tension du signal de sortie 1021 mesurée aux bornes de la capacité Cl d'une charge (disposée entre le potentiel de sortie 102 et la masse 104). Ce circuit d'interface de sortie 100 comprend un étage de sortie 103 25 comprenant lui-même un premier transistor de sortie 1031 de type PMOS et un second transistor de sortie 1032 de type NMOS. Le circuit d'interface de sortie 100 comprend également un bloc 105 comprenant huit transistors M10 à M17 (le bloc 105 étant alimenté par la tension d'alimentation VCC). Ce bloc de traitement 105 assure le contrôle de la pente 30 maximale du signal de sortie 103. A partir du signal d'entrée 1011, il délivre la commande des première 10311 et seconde 10321 grilles des premier 1031 et second 1032 transistors de l'étage de sortie 103. On présente, en relation avec les figures 2A à 2E, des courbes en fonction du temps t (en millisecondes) de la tension de sortie 1021 (figure 2B), des première 10312 (figure 2D) et seconde 10322 (figure 2C) tensions de grille et du courant 106 (figure 2E) du drain du transistor M17 du circuit d'interface de sortie de la figure 1 en réponse à un signal d'entrée 1011 sous la forme d'un échelon de tension passant de 0 à VCC (figure 2A). Les courbes de tensions sont représentées en V et le courant 106 en mA. 10 Les échelles de temps des courbes des figures 2A à 2D sont les mêmes que celle de la courbe de la figure 2E. L'échelon (figure 2A) de tension de 0 à VCC appliqué à l'entrée 101 correspond à une transition d'un 0 logique à un 1 logique. A partir d'une telle transition d'un 0 logique à un 1 logique au niveau du 15 signal d'entrée 1011, le transistor M11 devient passant et la seconde tension de grille 10322 chute rapidement de VCC à 0 (tel qu'illustré par la figure 2C). Du fait que la tension de sortie 1021 est nulle avant la transition, le transistor M17 est passant au moment de la transition. Ainsi, la somme des résistances internes des transistors M17 et M16 forme avec la résistance interne 20 du transistor M14 un pont diviseur de tension qui freine la chute de la première tension de grille 10312 (palier sur la figure 2D) et freine l'augmentation du courant de drain du premier transistor de sortie 1031. Le courant dans le pont diviseur est illustré par le courant 106 du drain du transistor M17 (figure 2E). Ceci a pour conséquence de limiter la pente du signal de sortie 1021. 25 Lorsque le niveau de tension de sortie atteint une valeur suffisante, le transistor M17 se coupe et le courant 106 du drain du transistor M17 chute à 0 (figure 2E). Le signal 10311 appliqué à la grille du transistor de sortie 1031 passe à 0. On présente, en relation avec les figures 3A à 3E, des courbes en fonction 30 du temps t (en millisecondes) de la tension de sortie 1021 (figure 3B), des première 10312 (figure 3D) et seconde 10322 (figure 3C) tensions de grille et du courant 107 (figure 3E) du drain du transistor M10 du circuit tampon de sortie de la figure 1 en réponse à un signal d'entrée 1011 sous la forme d'un échelon de tension passant de 5V (VCC) à OV (figure 3A). Les courbes de tensions sont représentées en V et le courant 107 en mA. L'échelle de temps des courbes des figures 3A à 3D sont les mêmes que celle de la courbe de la figure 3E. L'échelon (figure 3A) de tension de VCC à 0 appliqué à l'entrée 101 correspond à une transition d'un 1 logique à un O logique. A partir d'une telle transition d'un 1 logique à un 0 logique au niveau du signal d'entrée 1011, le transistor M15 devient passant et la première tension de grille 10312 monte rapidement de 0 a VCC (tel qu'illustré par la figure 3D). Du fait que la tension de sortie 1021 est a VCC avant la transition, le transistor M10 est passant au moment de la transition. Ainsi, la somme des résistances internes des transistors M10 et M12 forme avec la résistance interne du transistor M13 un pont diviseur de tension qui freine la montee de la deuxieme tension de grille 10322 (palier sur la figure 3C) et freine l'augmentation du courant de drain du second transistor de sortie 1032. Le courant dans le pont diviseur est illustre par le courant 107 du drain du transistor M10 (figure 3E) Ceci a pour conséquence de limiter la pente du signal d,e sortie 1021. Lorsque le niveau de tension de sortie atteint une valeur suffisante, le transistor M10 se coupe et le courant 107 du drain du transistor M10 chute à 0 (figure 3E). Le signal 10322 appliqué à la grille du transistor de sortie 1032 passe à 1. On présente, en relation avec les figures 4A et 4B, des courbes 41, 42, 43, 44, 45, 46 et 47 en fonction du temps t (en millisecondes) de la tension de sortie 1021 (figure 4B) du circuit d'interface de sortie 100 en réponse à un signal d'entrée 1011 sous la forme d'un échelon de tension de 0 à VCC (figure 4A) respectivement pour des capacités Cl valant OpF, 50pF, 100pF, 150pF, 200pF, 250pF et 300pF. Les courbes de tensions sont représentées en V. L'échelle de temps de la courbe de la figure 3A est la même que celle de la courbe de la figure 3B. Lorsque la capacité Cl augmente, le pont diviseur formé par la somme des résistances internes des transistors M17 et M16 et par la résistance interne du transistor M14 limite la chute de la première tension de grille 10312 et l'augmentation du courant de drain du premier transistor de contrôle 1031 quelque soit la valeur de Cl. Lorsque la capacité Cl augmente, le pont diviseur formé par la somme des résistances internes des transistors M10 et M12 et par la résistance interne du transistor M13 limite l'augmentation de la seconde tension de grille 10322 et l'augmentation du courant de drain du second transistor de contrôle 1032 quelque soit la valeur de Cl. On peut noter que lors d'une transition de 0 à VCC, l'expression suivante est vérifiée : Vsortie = Idp • t / Ci (1) où Vsortie est la tension de sortie 1021, Idp est le courant de drain du premier transistor de contrôle 1031 et t est le temps. La tension Vgs appliquée sur la grille du transistor 1031 de l'étage de sortie ne dépend que du pont diviseur formé par les transistors M16, M17 et M14. Lors d'une transition de VCC à 0, l'expression suivante est vérifiée : Vsortie = Idn . t I C1 (2) où Idp est le courant de drain du second transistor de contrôle 1032. Or le courant de drain Id d'un transistor est donné par l'expression suivante : Id=K. W/L.(Vgs ùVt) (3) où K et Vi sont des constantes dépendant du procédé de fabrication du transistor, Vgs est la tension entre la grille et la source du transistor et W et L sont respectivement la largeur et la longueur du canal du transistor. La tension Vgs appliquée sur la grille du transistor 1032 de l'étage de sortie ne dépend que du pont diviseur formé par les transistors M10, M12 et M13. Ainsi, les relations (1), (2) et (3) montrent que la pente maximale de la tension de sortie 1021 dépend de la capacité Cl de la charge en sortie du circuit 100 (tel que cela est illustré par la figure 4B) et dépend également des paramètres du procédé de fabrication des premier 1031 et second 1032 transistors de contrôle. Or, cette dépendance de la tension de sortie de la capacité Cl de la charge est pénalisante dans le cadre de la réalisation d'un circuit d'interface de sortie. Notamment, tel qu'illustré par la figure 4B, lorsque la valeur de la capacité de la charge en sortie est faible, la pente maximale du signal de sortie est importante, ce qui conduit à la génération d'un niveau de bruit important par le circuit d'interface de sortie 100. Ce niveau de bruit important risque de perturber le fonctionnement d'autres dispositifs en périphérie du circuit d'interface de sortie 100. Ceci est particulièrement gênant, par exemple dans le domaine de l'électronique embarquée, et défavorable à la CEM (pour Compatibilité Electro-Magnétique). 3. Objectifs de l'invention L'invention a notamment pour objectif de pallier ces inconvénients de l'art antérieur. Plus précisément, un objectif de l'invention, dans au moins un de ses modes de réalisation, est de fournir une technique permettant de réduire la dépendance de la pente maximale du signal de sortie d'un circuit d'interface de sortie, par rapport à la capacité de la charge placée en sortie du circuit. Il est à noter que la formulation de cet objectif est, en elle-même, nouvelle est inventive car l'homme du métier du domaine des circuits d'interface de sortie n'a jamais envisagé de réduire les problèmes liés à la dépendance de la capacité de la charge en utilisant une telle architecture. Un autre objectif de l'invention, dans au moins un de ses modes de réalisation, est de mettre en oeuvre un tel circuit qui permettent de fournir un courant statique important à la charge. L'invention, dans au moins un de ses modes de réalisation, a encore pour objectif de fournir un tel circuit qui génère un bruit réduit par rapport aux circuits d'interface de sortie classiques. L'invention, dans au moins un de ses modes de réalisation, a encore pour objectif de fournir un tel circuit qui soit simple à réaliser et pour un faible coût. 4. Exposé de l'invention Ces objectifs, ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints à l'aide d'un dispositif électronique de pilotage d'une charge externe recevant, en entrée un signal d'entrée et délivrant en sortie à la charge externe, un signal de sortie. Selon l'invention, un tel dispositif comprend des moyens de programmation et de réduction de la dépendance de la pente (ou slew rate ) du signal de sortie à la capacité de la charge externe. Le principe général de l'invention repose sur la mise en oeuvre dans un dispositif électronique de pilotage d'une charge externe d'un module électronique permettant de réduire, voir même de s'affranchir de la dépendance de la pente maximale du signal de sortie du dispositif par rapport à la capacité de la charge du dispositif. Avantageusement, les moyens de réduction de la dépendance de la vitesse de balayage du signal de sortie à la capacité de la charge externe comprennent : un générateur de rampe programmable comprenant au moins une entrée sur laquelle est appliqué le signal d'entrée, le générateur de rampe délivrant un signal, dit signal délivré par le générateur de rampe, et des moyens de traitement rétroactif de ce signal de sortie tenant compte de la différence entre le signal de sortie et le signal délivré par le générateur de rampe et visant à égaliser sensiblement le signal de sortie avec ledit signal délivré par le générateur de rampe. Ainsi, à partir d'un générateur de rampe programmable délivrant un signal d'impulsion présentant des pentes de montée et descente déterminées et indépendantes de la capacité de la charge externe et de moyens de traitement rétroactifs du signal de sortie comparant le signal de sortie avec le signal délivré par le générateur de rampe, le signal de sortie du dispositif électronique est rendu indépendant de la capacité de la charge. Préférentiellement, les moyens de traitement rétroactif comprennent des moyens d'amplification de la différence entre le signal de sortie et le signal délivré par le générateur de rampe. Selon une caractéristique préférentielle de l'invention, les moyens d'amplification comprennent au moins un premier amplificateur différentiel comprenant des transistors de type P et un second amplificateur différentiel comprenant des transistors de type N. Selon un aspect avantageux de l'invention, des première et seconde paires différentielles respectivement desdits premier et second amplificateurs sont reliées respectivement : à des première et troisième sources de courant statique et - à des seconde et quatrième sources de courant controlées par des premier et second signaux dynamiques, et lorsque la différence d'amplitude entre le signal de sortie et le signal délivré par le générateur de rampe est supérieure à un premier seuil prédéterminé, les premier et second signaux dynamique prennent respectivement des première et seconde valeurs permettant réduire le temps de réponse des moyens d'amplification.. Ainsi, par exemple, lors des transitions du signal de sortie qui se caractérisent généralement par le fait que le signal de sortie s'écarte en amplitude du signal délivré par le générateur de rampe du fait que la pente des signaux de montée ou de descente du dispositif électronique est limitée, les signaux de tension dynamique sont mis en oeuvre afin d'augmenter la pente des signaux de montée et de descente en sortie du dispositif. Préférentiellement, les moyens de traitement comprennent en outre des moyens de génération des premier et second signaux dynamiques à partir de la différence entre le signal de sortie et le signal délivré par le générateur de rampe. Avantageusement, les moyens de génération des premier et second signaux dynamiques comprennent des moyens de comparaison d'un premier courant dépendant de la différence entre le signal de sortie et le signal délivré par le générateur de rampe et d'un second courant de référence de sorte que : - lorsque la différence d'amplitude entre le premier courant et le second courant est supérieure ou égale à un second seuil, alors les premier et second signaux dynamiques prennent lesdites première et seconde valeurs. Ainsi, préférentiellement, les signaux de tension dynamiques changent de niveau logique lorsque le signal de sortie s'écarte du signal d'impulsion, c'est-à- dire essentiellement lors des brusques variations du signal d'entrée (par exemple lors des transitions du signal de sortie d'un niveau bas à un niveau haut ou inversement). Par exemple, le second seuil peut être égal à luA. Selon une caractéristique préférentielle de l'invention, le dispositif électronique comprenant des premier et second transistors de sortie dont les drains sont reliés à ladite sortie, les moyens d'amplification comprennent des premier et second interrupteurs qui : connectent l'entrée respectivement aux grilles des premier et second transistors de sortie, lorsque la différence d'amplitude entre le signal de sortie et le signal délivré par le générateur de rampe est inférieure audit premier seuil ; connectent des première et seconde sorties amplifiés respectivement desdits premier et second amplificateurs aux grilles des premier et second transistors de sortie, lorsque la différence d'amplitude entre le signal de sortie et le signal délivré par le générateur de rampe est supérieure ou égale audit premier seuil. Ainsi, la connexion des première et seconde sorties amplifiés respectivement desdits premier et second amplificateurs aux grilles des premier et second transistors de sortie permet notamment aux moyens d'amplification d'asservir la tension de sortie au signal généré par le générateur de rampe pour des charges capacitives élevées sur cette sortie. Ainsi, lorsque l'on est situé entre deux transitions du signal d'entrée, les transistors de sortie (formant l'étage de sortie) sont équivalents à un montage inverseur connecté au signal d'entrée. Ceci permet au dispositif électronique de pilotage de générer en sortie des niveaux haut et des niveaux bas proches des rails d'alimentation. En conséquence, La connexion de l'entrée respectivement aux grilles des premier et second transistors de sortie permet notamment de réduire la consommation statique du circuit d'interface de sortie. Avantageusement, lorsque la différence d'amplitude entre le signal de sortie et le signal délivré par le générateur de rampe est supérieure ou égale audit premier seuil, un circuit d'interface de sortie, comprenant les moyens d'amplification et lesdits premier et second transistors de sortie, forme un amplificateur suiveur dont l'entrée est reliée au signal délivré par le générateur de rampe et dont la sortie coïncide avec la sortie du dispositif électronique de pilotage. Ainsi, lors d'une transition du signal d'entrée, les moyens d'amplification et l'étage de sortie forment un circuit d'interface de sortie qui est équivalent à un amplificateur suiveur dont l'entrée est reliée au signal délivré par le générateur de rampe et dont la sortie coïncide avec la sortie du circuit d'interface de sortie. Ceci permet d'asservir la pente de montée et de descente de la sortie à la pente de montée et de descente du signal délivré par le générateur de rampe. Préférentiellement, les premier et second seuils sont tels que lorsque la différence d'amplitude entre le signal de sortie et le signal délivré par le générateur de rampe est supérieure ou égale audit premier seuil, alors la différence d'amplitude entre les premier et second courants est supérieure au second seuil et en ce que lorsque la différence d'amplitude entre le signal de sortie et le signal délivré par le générateur de rampe est inférieure audit premier seuil, alors la différence d'amplitude entre les premier et second courants est inférieure au second seuil. Avantageusement, le générateur de rampe programmable comprend une source de courant. L'invention concerne également un composant intégré comprenant un dispositif électronique de pilotage d'une charge externe tel que précédemment décrit. 5. Liste des figures D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation préférentiel, donné à titre de simple exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés, parmi lesquels : la figure 1 présente un schéma électrique d'un circuit d'interface de sortie 100 classique ; les figures 2A à 2E présentent des courbes relatives à ce circuit d'interface de sortie 100 classique en fonction du temps de la tension de sortie (figure 2B), des première (figure 2D) et seconde (figure 2C) tensions de grille et du courant (figure 2E) du drain du transistor M17 du circuit de la figure 1 en réponse à un échelon de tension passant de 0 à 5V (figure 2A) ; les figures 3A à 3E présentent des courbes relatives à ce circuit d'interface de sortie 100 classique en fonction du temps de la tension de sortie (figure 3B), des première (figure 3D) et seconde (figure 3C) tensions de grille et du courant (figure 3E) du drain du transistor M10 du circuit de la figure 1 en réponse à un échelon de tension passant de 5 à 0V (figure 3A) ; les figures 4A et 4B présentent des courbes relatives à ce circuit d'interface de sortie 100 classique en fonction du temps de la tension de sortie (figure 4B) du circuit de la figure 1 en réponse à un échelon de tension (figure 4A) pour différentes valeurs de la capacité de la charge ; la figure 5 présente une architecture complète d'un circuit d'interface de sortie qui comprend des moyens de réduction de la dépendance de la pente maximale de son signal de sortie par rapport à la capacité de la charge selon un mode de réalisation préférentiel de l'invention ; la figure 6 présente un schéma d'un mode de réalisation conforme à l'invention du générateur de rampe programmable du circuit d'interface de sortie de la figure 5 ; la figure 7 présente un schéma simplifié d'un mode de mise en oeuvre conforme à l'invention des moyens de traitement rétroactifs du signal de sortie comparant le signal de sortie avec le signal délivré par le générateur de rampe du circuit d'interface de sortie de la figure 5 ; la figure 8 présente un schéma d'un mode de réalisation des moyens de génération des premier et second signaux dynamiques à partir de la différence entre le signal de sortie et le signal délivré par le générateur de rampe du circuit d'interface de sortie de la figure 5 ; les figures 9A à 9E présentent des courbes en fonction du temps t (en microsecondes) du signal délivré par le générateur de rampe (figure 9B), du premier signal dynamique (figure 9C), du signal de sortie 5021 (figure 9D) et du courant de la charge du circuit d'interface de sortie de la figure 5 en réponse à un signal d'entrée (figure 9A) ; la figure 10 présente des courbes en fonction du temps t de la tension de sortie du circuit d'interface de sortie de la figure 5 en réponse à un échelon de tension pour des charges dont la capacité vaut OpF, 50pF, 100pF, 150pF, 200pF, 250pF et 300pF. 6. Description d'un mode de réalisation de l'invention On présente, en relation avec la figure 5, un dispositif électronique de pilotage (qui est par exemple un circuit d'interface de sortie ou un buffer) d'une charge externe C5 qui comprend des moyens de réduction de la dépendance de la pente maximale de son signal de sortie par rapport à la capacité de la charge selon un mode de réalisation préférentiel de l'invention. Ce circuit d'interface de sortie 500 est alimenté au moyen d'une alimentation VCC qui est par exemple égale à 5V. La référence des potentiels de ce circuit 500 est la masse 508. Il comprend une entrée 501 sur laquelle est appliqué un signal d'entrée 5011 et une sortie 502 délivrant un signal de sortie 5021 à la charge C5 (qui est par exemple une capacité de 50 pF). Ce circuit d'interface de sortie 500 comprend également un étage de sortie 503 comprenant un premier transistor de sortie 5031 de type PMOS et un second transistors de sortie 5032 de type NMOS (les transistors de sortie peuvent être également appelés étage de sortie ) dont les drains sont connectés à la sortie 502. La source du premier transistor de sortie 5031 est reliée à l'alimentation VCC et celle du second transistor de sortie 5032 est reliée à la masse 508. Les moyens de réduction de la dépendance de la pente maximale du signal de sortie 5021 par rapport à la capacité de la charge C5 comprennent un générateur de rampe 504 (décrit ci-après en relation avec la figure 6) comprenant une entrée 5043 sur laquelle est appliquée le signal d'entrée 5011 et une sortie 5044 par laquelle il délivre un signal SLR présentant des pentes de montée et de descente réglables ; des moyens de traitement rétroactifs du signal de sortie 5021 (visant à égaliser sensiblement le signal de sortie 5021 avec le signal SLR comprenant eux-mêmes : des moyens d'amplification 505 (décrits ci-après, en relation avec la figure 7) de la différence entre le signal de sortie 5021 et le signal d'impulsion SLR comprenant un premier amplificateur 5051 à base de transistors MOS de type P et un second amplificateur 5052 à base de transistors MOS de type N ; des moyens de génération 506 (décrits ci- après en relation avec la figure 8) de premier V1 et second V2 signaux de tension dynamiques à partir de la différence entre le signal de sortie 5021 et le signal SLR. Les moyens d'amplification comprennent des premier 5071 et second 5072 interrupteurs (dont le fonctionnement est décrit ci-après, en relation avec les figures 9A à 9E) contrôlés par les premier et second signaux de tension dynamiques. Les moyens d'amplification 505 présentent deux modes de fonctionnement. Ces deux modes de fonctionnement, qui sont sélectionnés grâce aux premier 5071 et second 5072 interrupteurs, sont : - un mode dynamique pendant lequel les premier 5071 et second 5072 interrupteurs sont activés de façon que des première 50517 et seconde 50527 sortie amplifiée soient reliées respectivement aux grilles 50311, 50321 des premier 5031 et second 5032 transistors de sortie de l'étage de sortie 503. Dans ce cas, les moyens d'amplification 505 se comportent globalement comme un amplificateur en mode suiveur. L'entrée positive de cet amplificateur est reliée au signal SLR, l'entrée négative est reliée à la sortie 502 du circuit d'interface de sortie ; un mode statique pendant lequel les premier 5071 et second 5072 interrupteurs sont activés de façon que l'entrée 501 du générateur de rampe 504 soit reliée directement aux grilles 50311, 50321 des premier 5031 et second 5032 transistors de sortie de l'étage de sortie 503. Ainsi tel qu'expliqué ci-après, en relation avec les figures 9A à 9E, les premier V1 et second V2 signaux de tension dynamiques sont élaborés à partir de la différence entre le signal de sortie 5021 et le signal SLR. Quand la différence entre le signal de sortie 5021 et le signal SLR devient supérieure à une valeur seuil, l'amplificateur 505 fonctionne en mode dynamique. On présente, en relation avec la figure 6, un générateur de rampe 504 selon le mode de mise de réalisation préférentiel de l'invention. Le générateur d'impulsion 504 comprend : un générateur de rampe programmable 5042 classique qui est par exemple réalisé (tel qu'illustré par la figure 6) à partir de transistors 50421 à 50424 montés en inverseur contrôlé en courant , dont la sortie est reliée à un premier condensateur 50425. Un deuxième condensateur 50426 peut être monté en parallèle avec le condensateur 50425, si l'interrupteur 50427 est passant, ce qui permet de faire varier la capacité globale a la sortie de l'inverseur, et de faire varier les pentes de montée et de descente du signal SLR. une source de courant 5041 classique qui est par exemple réalisée à partir de transistors 50411 à 50417 et à partir de résistances 50418 et 50419 (qui valent, par exemple, respectivement 30k Q et 1M Q) tel qu'illustré par la figure 6. La référence des potentiels de ce générateur de rampe 504 est la masse 508. Ainsi, le générateur de rampe 504 délivre en sortie 5044 le signal SLR dont les pentes de montée et de descente sont réglables. On présente, en relation avec la figure 7, les moyens d'amplification 505 ainsi que l'étage de sortie 503 selon un mode de mise en oeuvre préférentiel de l'invention. Le schéma de la figure 7 est simplifié, par rapport a celui de la figure 5, il ne comprend pas les premier 5071 et second 5072 interrupteurs. Ce schéma est un schéma équivalent de l'étage 505 de la figure 5, pendant le mode dynamique. Les moyens d'amplification 505 comprennent les premier 5051 et second 5052 amplificateurs précités. Le premier amplificateur 5051 est un amplificateur différentiel classique comprenant une première paire différentielle de transistors 50511, 50512 de type N ainsi que deux autres transistors 50513, 50514 de type P. La grille du transistor 50511 de la première paire différentielle est reliée à la sortie 502 du circuit d'interface de sortie et la grille du transistor 50512 de la première paire différentielle est reliée à l'entrée 501 des moyens d'amplification 505. La première paire différentielle 50511, 50512 du premier amplificateur 5051 est reliée a : une première source de courant 50515 délivrant un courant statique (délivrant parexemple un courant de 1 1uA) ; une deuxième source de courant réalisée au moyen d'un transistor 50516 de type N. Ce transistor 50516 est contrôlé par le premier signal dynamique V1. La deuxième source de courant n'est activée que lorsque les moyens d'amplification 505 présentent le mode dynamique , ceci afin de limiter le courant à travers la première paire différentielle 50511, 50512 lorsque les moyens d'amplification 505 sont en mode statique . Le second amplificateur 5052 est un amplificateur différentiel classique comprenant une seconde paire différentielle de transistors 50521, 50522 de type P ainsi que deux autres transistors 50523, 50524 de type N. La grille du transistor 50521 de la seconde paire différentielle est reliée à la sortie 502 du circuit d'interface de sortie et la grille du transistor 50522 de la seconde paire différentielle est reliée à l'entrée 501 des moyens d'amplification 505. Le second amplificateur 5052 est alimenté par : une troisième source de courant 50525 délivrant un courant statique (délivrant par exemple un courant de 1 A) ; une quatrième source de courant réalisée au moyen d'un transistor 50526 de type P. Ce transistor 50526 est contrôlé par le second signal dynamique V2. La quatrième source de courant n'est activée que lorsque les moyens d'amplification 505 sont en mode dynamique , ceci afin de limiter le courant à travers la seconde paire différentielle 50521, 50522 lorsque les moyens d'amplification 505 sont en mode statique . Les première 50517 et seconde 50527 sorties amplifiées (reliées respectivement aux sources des transistors 50513 et 50523) des premier 5051 et second 5052 amplificateurs sont connectées respectivement aux grilles 50311, 50321 des premier 5031 et second 5032 transistors de sortie de l'étage de sortie 503. On obtient ainsi, grâce à cette implantation des moyens d'amplification 505, un circuit d'interface de sortie 500 dont l'amplitude du signal de sortie peut explorer toute la plage de tension s'étendant de OV à VCC (on parle de circuit rail-to-rail ) et dont la pente de montée et de descente du signal de sortie 502 est la même que celle du signal programmable SLR. On présente, en relation avec la figure 8, les moyens de génération 506 des premier V1 et second V2 signaux dynamiques à partir de la différence entre le signal de sortie 5021 et le signal SLR selon un mode de réalisation préférentiel de l'invention. Les moyens de génération 506 comprennent des moyens de comparaison d'un courant dépendant de la différence entre le signal de sortie 5021 et le signal SLR et d'un courant de référence Iref. Les moyens de comparaison comprennent des troisième 5061 et quatrième 5062 amplificateurs différentiels. Le troisième amplificateur différentiel 5061 est un amplificateur différentiel classique comprenant une troisième paire différentielle de transistors 50611, 50612 de type P ainsi que deux autres transistors 50613, 50614 de type N. La grille du transistor 50611 de la troisième paire différentielle est reliée à la sortie 502 du circuit d'interface de sortie 500 et la grille du transistor 50612 de la troisième paire différentielle est reliée à la sortie 5044 du générateur de rampe délivrant le signal SLR. La troisième paire différentielle 50611, 50612 du troisième amplificateur différentiel 5061 est reliée a une cinquième source de courant 50615 délivrant un courant statique. Le troisième amplificateur différentiel 5061 comprend également une sixième source de courant 50616 délivrant un courant de référence. Le quatrième amplificateur différentiel 5062 est un amplificateur différentiel classique comprenant une quatrième paire différentielle de transistors 50621, 50622 de type N ainsi que deux autres transistors 50623, 50624 de type P. La grille du transistor 50622 de la quatrième paire différentielle est reliée à la sortie 502 du circuit d'interface de sortie 500 et la grille du transistor 50621 de la quatrième paire différentielle est reliée à la sortie 5044 du générateur de rampe délivrant le signal SLR. La quatrième paire différentielle 50621, 50622 du quatrième amplificateur différentiel 5062 est reliée a une septième source de courant 50625 délivrant un courant statique Le quatrième amplificateur différentiel 5062 comprend également une huitième source de courant 50626 délivrant le courant de référence. Par exemple, les cinquième 50615, sixième 50616, septième 50625 et huitième 50626 source de courant délivrent respectivement 5uA, luA, 5uA et luA. Les première 50617 et seconde 50627 sorties (reliées respectivement aux drains des transistors 50614 et 50624) des troisième 5061 et quatrième 5062 amplificateurs différentiels sont connectées à deux entrées d'une porte logique OU 5063. La sortie de la porte OU 5063 est reliée à une première sortie 5064 délivrant le premier signal dynamique V1 et à une seconde sortie 5065 délivrant le second signal dynamique V2 via un inverseur 5066. On explique ci-après le fonctionnement du circuit d'interface de sortie 500. On présente, en relation avec les figures 9A à 9E, des courbes en fonction du temps t (en microsecondes) du signal SLR (figure 9B), du premier signal dynamique V1 (figure 9C), du signal de sortie 5021 (figure 9D) et du courant IC5 de la charge C5 du circuit d'interface de sortie 500 en réponse à un signal d'entrée 5011 (figure 9A). Les courbes de tensions sont représentées en V et le courant IC5 en mA. L'échelle de temps des courbes des figures 9A à 9D sont les mêmes que celle de la courbe de la figure 9E. Le signal d'entrée 5011 est un signal logique dont le niveau bas est à 0 et le niveau haut est à VCC_Iogique (soit environ 1,8 V). La différence de tension entre le signal de sortie 5021 et le signal SLR est convertie en un courant, ci-après désigné par courant différentiel par les troisième 5061 et quatrième 5062 amplificateurs des moyens de génération 506. Les moyens de génération 506 comparent le courant différentiel (dépendant de la différence entre le signal de sortie 5021 et le signal SLR) et le courant de référence. Lors d'une transition du signal d'entrée 5011 (du niveau bas au niveau haut ou inversement), la différence entre le signal de sortie 5021 et le signal SLR devient supérieure à une valeur seuil, par exemple 0,5V, alors le courant différentiel dans une des troisième 50611, 50612 ou quatrième 50621, 50622 paire différentielle devient supérieur au courant de référence. En conséquence, les moyens de génération 506 donnent au premier signal dynamique V1 la valeur logique 1 et au second signal dynamique V2 la valeur logique 0, ce qui entraîne : - une activation de la deuxième 50516 et de la quatrième 50526 source de courant dans les premier 5051 et second 5052 amplificateurs (respectivement par les premier V1 et second V2 signaux dynamique), et le fait que les premier et second interrupteurs connectent les première 50517 et seconde 50527 sorties amplifiés respectivement aux grilles 50311, 50321 des premier et second transistors de sortie. Ainsi, lors d'une transition du signal d'entrée 5011, les moyens d'amplification 505 (qui fonctionnent dans le mode dynamique) et l'étage de sortie 503 forment un circuit d'interface de sortie qui est équivalent à un amplificateur suiveur dont l'entrée est reliée au signal délivré par le générateur de rampe 504 et dont la sortie coïncide avec la sortie 502 du circuit d'interface de sortie 500. Ceci permet d'asservir la pente de montée et de descente de la sortie 5021 à la pente de montée et de descente du signal SLR. L'activation de la deuxième 50516 et de la quatrième 50526 source de courant permet aux moyens d'amplification 505 d'asservir la tension de sortie 5021 au signal SLR pour des charges capacitives élevées sur cette sortie. Lorsque l'on est situé entre deux transitions du signal d'entrée 5011, la différence entre le signal de sortie 5021 et le signal SLR est inférieure au seuil précité. Dans ce cas, le courant différentiel est inférieur au courant de référence. En conséquence, les moyens de génération 506 donnent aux premier V1 signal dynamique la valeur logique 0 et au second signal V2 dynamique la valeur 0, ce qui entraîne : - une désactivation de la deuxième 50516 et de la quatrième 50526 source de courant dans les premier 5051 et second 5052 amplificateurs (respectivement par les premier V1 et second V2 signaux dynamique), et le fait que les premier et second interrupteurs connectent l'entrée 501 respectivement aux grilles 50311, 50321 des premier 5031 et second 5032 transistors de sortie. Ainsi, lorsque l'on est situé entre deux transitions du signal d'entrée 5011, les moyens d'amplification 505 fonctionnent dans le mode statique, l'étage de sortie 503 est équivalent à un inverseur connecté au signal d'entrée 5011. Ceci permet au circuit d'interface de sortie 500 de générer en sortie des niveaux haut et des niveaux bas proches des rails d'alimentation. Cela permet également de délivrer des courants statiques importants grâce a une tension VGS-VT élevée pour les transistors 5031 et 5032 de l'étage de sortie. La désactivation de la deuxième 50516 et de la quatrième 50526 source de courant pendant cette phase permet de réduire la consommation statique du circuit d'interface de sortie. On présente, en relation avec la figure 10, plusieurs courbes en fonction du temps t (en microsecondes) de la tension de sortie 5021 du circuit d'interface de sortie 500 en réponse à un signal d'entrée 5011 sous la forme d'un échelon de tension dont le niveau bas est 0 et le niveau haut est VCC_logique appliqué à l'entrée 501 du circuit d'interface de sortie 500 respectivement pour des charges C5 dont la capacité vaut OpF, 50pF, 100pF, 150pF, 200pF, 250pF et 300pF. On peut se rendre compte que ces courbes sont quasiment superposées, ce qui montre que la pente maximale du signal de sortie 5021 du circuit d'interface de sortie 500 selon l'invention est quasiment indépendante de la capacité de la charge C5
|
L'invention concerne un dispositif électronique de pilotage (500) d'une charge externe (C5) recevant, en entrée un signal d'entrée et délivrant en sortie à la charge externe, un signal de sortie.Selon l'invention, un tel dispositif électronique de pilotage comprend des moyens de réduction de la dépendance de la pente (en Anglais « slew rate ») du signal de sortie à la capacité de la charge externe (C5).
|
1. Dispositif électronique de pilotage (500) d'une charge externe (C5) recevant, en entrée un signal d'entrée et délivrant en sortie à la charge externe, un signal de sortie, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de réduction de la dépendance de la pente (en Anglais slew rate ) du signal de sortie à la capacité de la charge externe (C5). 2. Dispositif électronique selon la 1, caractérisé en ce que lesdits moyens de réduction de la dépendance de la vitesse de balayage du signal de sortie à la capacité de la charge externe comprennent : - un générateur de rampe programmable (504) comprenant au moins une entrée (5043) sur laquelle est appliqué ledit signal d'entrée, ledit générateur de rampe délivrant un signal, dit signal délivré par le générateur de rampe, et des moyens de traitement rétroactif de ce signal de sortie tenant compte de la différence entre le signal de sortie et le signal délivré par le générateur de rampe et visant à égaliser sensiblement le signal de sortie avec ledit signal délivré par le générateur de rampe (504). 3. Dispositif électronique selon la 2, caractérisé en ce que lesdits moyens de traitement rétroactif comprennent des moyens d'amplification (505) de la différence entre le signal de sortie et le signal délivré par le générateur de rampe (504). 4. Dispositif électronique selon la 3, caractérisé en ce que les moyens d'amplification (505) comprennent au moins un premier amplificateur différentiel (5051) comprenant des transistors de type P et un second amplificateur différentiel (5052) comprenant des transistors de type N. 5. Dispositif électronique selon la 4, caractérisé en ce que des première et seconde paires différentielles respectivement desdits premier (5051) et second (5052) amplificateurs sont reliées respectivement : - à des première et troisième sources de courant statique età des seconde et quatrième sources de courant contrôlées par des premier et second signaux dynamiques, et en ce que lorsque la différence d'amplitude entre le signal de sortie et le signal délivré par le générateur de rampe (504) est supérieure à un premier seuil prédéterminé, les premier et second signaux dynamique prennent respectivement des première et seconde valeurs permettant réduire le temps de réponse des moyens d'amplification (505). 6. Dispositif électronique selon la 5, caractérisé en ce que les moyens de traitement comprennent en outre des moyens de génération (506) des premier et second signaux dynamiques à partir de la différence entre le signal de sortie et le signal délivré par le générateur de rampe (504). 7. Dispositif électronique selon la 6, caractérisé en ce que les moyens de génération (506) des premier et second signaux dynamiques comprennent des moyens de comparaison d'un premier courant dépendant de la différence entre le signal de sortie et le signal délivré par le générateur de rampe et d'un second courant de référence de sorte que : -lorsque la différence d'amplitude entre le premier courant et le second courant est supérieure ou égale à un second seuil, alors les premier et second signaux dynamiques prennent lesdites première et seconde valeurs. 8. Dispositif électronique selon l'une quelconque des 5 à 7, ledit dispositif électronique comprenant des premier (5031) et second (5032) transistors de sortie dont les drains sont reliés à ladite sortie, caractérisé en ce que lesdits moyens d'amplification comprennent des premier (5071) et second (5072) interrupteurs qui : - connectent ladite entrée (501) respectivement aux grilles (50311, 50321) des premier (5031) et second (5032) transistors de sortie, lorsque la différence d'amplitude entre le signal de sortie et le signal délivré par le générateur de rampe est inférieure audit premier seuil ; - connectent des première (50517) et seconde (50527) sorties amplifiés respectivement desdits premier (5051) et second amplificateurs (5052) auxgrilles (50311, 50321) des premier (5031) et second (5032) transistors de sortie, lorsque la différence d'amplitude entre le signal de sortie et le signal délivré par le générateur de rampe (504) est supérieure ou égale audit premier seuil. 9. Dispositif électronique selon la 8, caractérisé en ce que lorsque la différence d'amplitude entre le signal de sortie et le signal délivré par le générateur de rampe (504) est supérieure ou égale audit premier seuil, un circuit d'interface de sortie, comprenant les moyens d'amplification (505) et lesdits premier (5031) et second (5032) transistors de sortie, forme un amplificateur suiveur dont l'entrée est reliée au signal (SLR) délivré par le générateur de rampe et dont la sortie coïncide avec la sortie (502) du dispositif électronique de pilotage (500). 10. Dispositif électronique selon les 7 à 9, caractérisé en ce que les premier et second seuils sont tels que lorsque la différence d'amplitude entre le signal de sortie et le signal délivré par le générateur de rampe est supérieure ou égale audit premier seuil, alors la différence d'amplitude entre les premier et second courants est supérieure au second seuil et en ce que lorsque la différence d'amplitude entre le signal de sortie et le signal délivré par le générateur de rampe est inférieure audit premier seuil, alors la différence d'amplitude entre les premier et second courants est inférieure au second seuil. 11. Dispositif électronique selon l'une quelconque des 2 à 10 caractérisé en ce que le générateur de rampe programmable comprend une source de courant. 12. Composant intégré, caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif électronique de pilotage d'une charge externe (C5) selon l'une quelconque des 1 à 11.
|
H
|
H03
|
H03K,H03F
|
H03K 5,H03F 3,H03K 17,H03K 19
|
H03K 5/12,H03F 3/30,H03K 17/16,H03K 19/003
|
FR2890178
|
A1
|
METHODE DE TRAITEMENT D'UN ENREGISTREMENT DE TRACES SISMIQUES
| 20,070,302 |
Un ou plusieurs modes de réalisation de la présente invention concernent généralement le traitement de données sismiques et plus particulièrement la correction des effets dissipatifs affectant les données sismiques. Dans le domaine de l'exploration sismique, les données sont obtenues en provoquant d'abord une perturbation artificielle le long de la terre au moyen de dynamite ou d'un explosif similaire. Les ondes acoustiques résultantes se propagent vers le bas dans la terre et sont réfléchies vers le haut par les interfaces réfléchissantes situées sous la surface. Les ondes réfléchies sont reçues par des détecteurs ou géophones situés au niveau du sol et enregistrées sous forme reproductible. Idéalement, les signaux enregistrés au niveau des détecteurs sont exactement représentatifs des caractéristiques de réflexion de la terre, hors présence de composantes indésirables, telles que bruit ou distorsion. Les signaux enregistrés au niveau des détecteurs contiennent malheureusement souvent de nombreuses composantes indésirables qui occultent la fonction de réflectivité de la terre et empêchent de trouver la zone de la terre susceptible de recéler des dépôts de pétrole ou de gaz. Plusieurs phénomènes contribuent à la distorsion des signaux enregistrés. Un de ces phénomènes est l'absorption, qui provoque la perte d'énergie sismique en la convertissant en d'autres formes d'énergie. Ce type de perte d'énergie sismique est généralement appelé atténuation intrinsèque. Un deuxième phénomène est l'interférence multiple intraassise. L'interférence multiple intra-assise redistribue l'énergie sismique entre les directions descendante et ascendante. Ce type de perte d'énergie sismique est généralement appelé atténuation apparente. L'atténuation apparente provoque une perte progressive des fréquences les plus élevées (en élargissant l'ondelette sismique) et une augmentation de la distorsion de phase avec le temps de propagation de l'ondelette sismique reçue. La combinaison de l'atténuation intrinsèque et apparente est généralement appelée filtre terrestre. Du fait du filtrage terrestre, rondelette sismique est variable dans le temps. L'existence d'une ondelette sismique variable dans le temps est contraire à une hypothèse élémentaire de la théorie de la déconvolution et compromet la capacité à utiliser la déconvolution pour déterminer les caractéristiques du filtre terrestre dans le cadre d'une méthode d'interprétation sismique. Une approche classique pour compenser l'atténuation par le filtre terrestre est présentée dans le document Q-Adaptive Deconvolution, par D. Hale, Stanford Exploration Project, Report 30, 1982. Hale présente deux procédures itératives pour la mise en oeuvre du filtrage Q inverse. Les procédures présentées par Hale reposent sur plusieurs hypothèses par lesquelles l'auteur arrive à une relation de dispersion approchée. L'utilisation de la relation de dispersion approchée a toutefois pour effet de dégrader la valeur de la compensation Q obtenue par Hale. Par ailleurs, l'application d'un algorithme Q inverse à décalage nul aux données avant pile (ou présentant des décalages non nuls), dans le domaine t-x conduit souvent à une compensation insuffisante du fait que des événements ayant des temps de propagation différents peuvent avoir subi des niveaux d'atténuation très différents sur leur trajet. Ce phénomène peut être particulièrement vrai en eaux profondes et dans le cas de décalages élevés. Dans ces situations, la réflexion par le fond, qui n'a subi aucune atténuation, peut coïncider en termes de temps d'arrivée avec des réflexions beaucoup plus profondes qui peuvent avoir subi une atténuation importante. De ce fait, un filtre Q unique peut ne pas suffire à compenser efficacement les réflexions. Ainsi, un besoin existe dans l'art antérieur pour une nouvelle méthode de correction des effets dissipatifs affectant les données sismiques. Divers modes de réalisation de l'invention portent sur une méthode 30 de traitement d'un enregistrement de traces sismiques. La méthode comprend la transformation de l'enregistrement de traces sismiques en un domaine à angle constant tel que chaque trace sismique correspond à un angle constant. On entend par angle constant un angle compris entre un trajet et un axe vertical à la surface. La méthode comprend en outre l'application d'un algorithme Q inverse à décalage nul dans le domaine à angle constant. Dans un mode de réalisation, l'enregistrement des traces sismiques présente une pluralité de décalages. Dans un autre mode de réalisation, l'application de l'algorithme Q inverse à décalage nul à l'enregistrement des traces sismiques comprend la conversion d'un modèle Q pour l'algorithme Q inverse à décalage nul en une fonction de tau. Dans un autre mode de réalisation, l'algorithme Q inverse à décalage nul est appliqué à l'enregistrement des traces sismiques au moyen 15 du modèle Q en fonction de tau. Dans un autre mode de réalisation, le modèle Q en fonction de tau est défini par dT/dt Q(to(T)), où dT représente un changement de tau, dt représente un changement du temps de propagation et to représente le temps vertical et T représente tau. Dans un autre mode de réalisation, l'application de l'algorithme Q inverse à décalage nul à l'enregistrement des traces sismiques comprend la conversion de l'enregistrement des traces sismiques en un domaine temps de propagation-p. Dans un autre mode de réalisation, l'application de l'algorithme Q inverse à décalage nul à l'enregistrement des traces sismiques comprend en outre l'application de l'algorithme Q inverse à décalage nul à l'enregistrement des traces sismiques au moyen du modèle Q en fonction du temps de propagation. 2890178 4 Pour permettre la compréhension détaillée des caractéristiques ci-dessus mentionnées de la présente invention, une description plus particulière de l'invention résumée sommairement ci-dessus peut être faite par référence aux modes de réalisation, dont certains sont illustrés dans les dessins joints en annexe. Il convient toutefois de noter que les dessins joints en annexe représentent seulement des exemples de modes de réalisation de cette invention et ne doivent de ce fait pas être considérés comme limitant sa portée, l'invention pouvant admettre d'autres modes de réalisation également efficaces. La figure 1 représente une vue schématique de relevés sismiques pour lesquels divers modes de réalisation de l'invention peuvent être utilisés. La figure 2 représente une méthode de correction des effets dissipatifs de la terre affectant un enregistrement de traces sismiques conformément à un ou plusieurs modes de réalisation de l'invention. La figure 3 représente une autre méthode de correction des effets dissipatifs de la terre affectant un enregistrement de traces sismiques conformément à un ou plusieurs modes de réalisation de l'invention. La figure 4 représente un réseau informatique dans lequel les modes de réalisation de l'invention peuvent être mis en oeuvre. Un ou plusieurs modes de réalisation de l'invention peuvent être utilisés pour diverses explorations sismiques, telles que les explorations sismiques marines, les explorations sismiques terrestres, les explorations sismiques du fond de la mer, les explorations sismiques en trou de sonde, et d'autres explorations similaires. La figure 1 représente une vue schématique marine d'explorations sismiques 100 pour lesquelles divers modes de réalisation de l'invention peuvent être utilisés. Les formations sous-terraines à explorer, telles que 102 et 104, se trouvent sous une masse d'eau 106. Les sources d'énergie sismique 108 et les récepteurs sismiques 110 sont positionnés dans la masse d'eau 106, en général par un ou deux navires sismiques (non représentés). Une source sismique 108, un canon à air par exemple, crée des ondes sismiques dans la masse d'eau 106 et une partie des ondes sismiques se propage vers le bas à travers l'eau vers les formations sous-terraines 102 et 104 situées en dessous de la masse d'eau 106. Lorsque les ondes sismiques atteignent un réflecteur sismique, une partie des ondes sismiques est réfléchie vers le haut et une partie des ondes sismiques poursuit sa propagation vers le bas. Le réflecteur sismique peut être le fond de l'eau 112 ou une des interfaces entre la formation sousterraine, telle que l'interface 114 entre les formations 102 et 104. Lorsque les ondes réfléchies qui se propagent vers le haut atteignent l'interface eau/air à la surface de l'eau 116, une partie majoritaire des ondes est de nouveau réfléchie vers le bas. De cette manière, les ondes sismiques peuvent être réfléchies plusieurs fois entre des réflecteurs vers le haut, tels que le fond de l'eau 112 ou l'interface avec les formations 114, et le réflecteur vers le bas à la surface de l'eau 116 au-dessus. Chaque fois que les ondes réfléchies se propagent au niveau de la position d'un récepteur sismique 110, le récepteur 110 capte les ondes réfléchies et génère des signaux sismiques représentatifs. Ces signaux sismiques peuvent alors être utilisés pour fournir de précieuses informations concernant les caractéristiques géophysiques des formations sous-terraines explorées. La figure 2 présente une méthode 200 de correction des effets dissipatifs de la terre affectant un enregistrement de traces sismiques selon un ou plusieurs modes de réalisation de l'invention. A l'étape 210, l'enregistrement des traces sismiques présentant une pluralité de décalages est reçu. Dans un mode de réalisation, la pluralité de décalages facilite la conversion des traces sismiques en un domaine à angle constant, comme décrit ci-dessous par référence à l'étape 220. Dans un autre mode de réalisation, les traces sismiques enregistrées sont dans le domaine temps-décalage (t-x). Les traces sismiques présentant la pluralité de décalages peuvent être enregistrées et reçues par n'importe quel processus connu de l'homme du métier. A l'étape 220, les traces sismiques enregistrées sont transformées en un domaine dans lequel chaque trace sismique correspond à un angle constant, où on entend par angle constant l'angle entre un rayon et l'axe vertical à la surface, par exemple la surface de l'eau ou de la terre. Bien que divers modes de réalisation décrits ici soient en rapport avec les explorations marines, ces modes de réalisation peuvent également être utilisés dans le cadre des explorations terrestres. De ce fait, les traces sismiques enregistrées peuvent être transformées en un domaine à angle constant, qui peut également être appelé domaine à paramètres de trajet ou domaine à angle émergent. Dans un mode de réalisation, les traces sismiques enregistrées sont transformées en un domaine tau-p. Dans un autre mode de réalisation, le processus de transformation peut impliquer la transformation des traces sismiques en un domaine f-k. La transformation peut être réalisée par une transformée linéaire de Radon ou n'importe quel autre processus connu de l'homme du métier. Une fois que les traces sismiques enregistrées ont été transformées dans le domaine à angle constant, les traces sismiques peuvent être appelées traces p. A l'étape 230, une première trace sismique ayant une première valeur p (ou d'angle constant) est sélectionnée. A l'étape 240, un modèle de vitesse en fonction de to et un modèle Q en fonction de to sont reçus, où to peut représenter le temps vertical ou le temps à décalage nul. A l'étape 250, le modèle Q est converti en une fonction de tau pour la valeur p (ou l'angle constant) sélectionnée. Dans un mode de réalisation, cette conversion ne peut être effectuée qu'une seule fois si le modèle Q et le modèle de vitesse ne varient pas dans l'espace. Selon divers modes de réalisation de l'invention, la méthode 200 décrit le traitement d'un enregistrement avant pile unique (ou rassemblement), qui peut se trouver à un emplacement fixe de l'espace. Toutefois, le Q en fonction de tau calculé pour un enregistrement précédent peut être réutilisé pour le traitement d'enregistrements ultérieurs pour différents emplacements de l'espace. 2890178 7 A l'étape 260, un algorithme Q inverse à décalage nul (ou filtre) est appliqué à la trace sélectionnée au moyen du modèle Q en fonction de tau. A l'étape 270, on détermine si une autre trace sismique, par exemple une seconde trace sismique ayant une seconde valeur p (ou d'angle constant), issue de l'enregistrement des traces sismiques dans le domaine à angle constant doit être traitée. Si la réponse est affirmative, le procédé revient à l'étape 250 où le modèle Q est converti en une fonction de tau pour la seconde valeur de p (ou d'angle constant). Les étapes 250-270 se poursuivent jusqu'à ce que chaque trace sismique ayant cette valeur respective de p (ou d'angle constant) issue de l'enregistrement des traces sismiques dans le domaine à angle constant ait été traitée. Si la réponse est négative, le traitement se poursuit jusqu'à l'étape 280. A l'étape 280, les traces sismiques enregistrées peuvent être transformées en un domaine désiré, tel que le domaine temps-décalage (t-x) . Dans un mode de réalisation, cette transformation peut être effectuée au moyen d'une transformée linéaire inverse de Radon ou de toute autre méthode couramment connue de l'homme du métier. Dans un autre mode de réalisation, les traces sismiques enregistrées peuvent rester dans le domaine tau-p pour traitement ultérieur. La méthode 200 peut ainsi être utilisée pour éliminer (ou compenser) les effets Q ou l'atténuation causée par la terre affectant l'enregistrement des traces sismiques. Divers modes de réalisation de l'invention montrent que lorsqu'une hypothèse de modèle unidimensionnel est appropriée, c'està-dire un modèle constitué de couches sensiblement horizontales, des filtres Q inverses peuvent être appliqués aux traces sismiques avant pile dans le domaine tau-p pour compensation précise. De plus, tout algorithme Q inverse variable dans le temps, et précis pour des traces sismiques à décalage nul, peut être utilisé pour effectuer l'application de filtre décrite ici. Dans un mode de réalisation, la transformée tau-p décrite cidessus en référence à l'étape 220 peut être combinée à un autre filtrage dans le domaine tau-p (par exemple, pour prendre en compte le bruit ou les atténuations multiples) pour éviter les coûts liés à la réalisation de la transformée tau-p. La figure 3 présente une méthode 300 pour corriger les effets dissipatifs de la terre d'un enregistrement de traces sismiques conformément à un ou plusieurs modes de réalisation de l'invention. Les étapes 310-330 sont identiques aux étapes 210-230, c'est pourquoi les étapes 310-330 sont explicitées en se référant aux étapes 210-230 ci-dessus. A l'étape 340, un modèle de vitesse en fonction de to et un modèle Q en fonction de to sont reçus, où to peut représenter le temps vertical ou le temps à décalage nul. A l'étape 350, la trace sismique sélectionnée est convertie du domaine tau-p en un domaine temps de propagation-p, où le temps de propagation peut également être appelé temps de trajet. Cette conversion peut nécessiter l'étirement de la trace. A l'étape 360, le modèle Q est converti à partir d'une fonction de to en une fonction du temps de propagation, c'est-à-dire Q(t), où t représente le temps de propagation. A l'étape 370, un algorithme (ou filtre) Q inverse à décalage nul est appliqué à la trace sismique sélectionnée en utilisant le modèle Q en fonction du temps de propagation. A l'étape 380, on détermine si une autre trace sismique, par exemple une seconde trace sismique ayant une seconde valeur p constante, issue de l'enregistrement des traces sismiques dans le domaine à angle constant doit être traitée. Si la réponse est affirmative, le traitement revient à l'étape 350. Si la réponse est négative, le traitement se poursuit jusqu'à l'étape 390. A l'étape 390, les traces sismiques enregistrées peuvent être transformées en un domaine désiré, tel que le domaine temps-décalage (t-x) . Dans un mode de réalisation, cette transformation peut être effectuée au moyen d'une transformée linéaire inverse de Radon ou de tout autre méthode connue de l'homme du métier. Dans un autre mode de réalisation, les traces sismiques enregistrées peuvent rester dans le domaine tau-p pour traitement ultérieur. La méthode 300 peut ainsi être utilisée pour éliminer (ou compenser) les effets Q ou l'atténuation causée par la terre affectant l'enregistrement des traces sismiques. Les paragraphes qui suivent décrivent une dérivation mathématique pour la conversion du modèle en fonction du temps vertical to en modèle Q en fonction de tau. Si un trajet à un paramètre de trajet fixe (lenteur) p, l'angle entre le trajet et la verticale peut être défini par e(to) avec p = sin(9)/v, où to représente le temps vertical ou le temps à décalage nul, et non le temps de propagation. Si le temps vertical to est fixe, alors le temps de propagation et le décalage peuvent être exprimés comme: t = fodtl/(9) Équation (1) x = 1 vtan(0)dto' Équation (2) où v et e sont des fonctions de to' dans la fonction à intégrer. Pour un événement à to fixe, dt/dx = p. De ce fait, le temps à décalage nul peut être exprimé comme: T=t-xdt/dx=t px Équation (3). Si on incorpore t de l'équation (1) et x de l'équation (2) dans l'équation (3) on obtient une équation qui lie T et to, où T est tau. Pour un to et un p donnés, l'équation (3) donne le temps à décalage nul, T, de l'événement dans le domaine T-p. Les filtres Q inverses dépendant de t/Q, où t est le temps de propagation le long du trajet, il faut que dT/Q(T, p) = dt/Q(to(T)), où dT est l'évolution de T correspondant à dt, qui est un changement de t. De ce fait, Q(T, p) = dT/dt Q(to(T)). Pour un milieu à couches à vitesse constante, les intégrations dans les équations (1) et (2) peuvent devenir des sommations. Considérons la dème couche, pour laquelle Q = Q; et v = v;. A un p fixe, l'angle e; entre le trajet et la verticale est également connu. Si l'épaisseur verticale de la couche (temps de double trajet) est dto,;, alors le temps le long du trajet peut être représenté par dt; = dto,;/cos(0,), et le décalage horizontal dans la couche peut être représenté par dx; = dto,; v; tan(ei). L'incrément de T pour cette couche peut être représenté par: dT; = dt; dx; p = dto,; cos(6i) = dt; cos2(A;). Cette dérivation peut alors fournir un algorithme pour construire Q(T,p) couche par couche. Pour une réflexion dans la couche supérieure (i=1) au temps T dans le domaine T-p, le temps de propagation effectif le long du trajet est donné par t = T/cos2(01). De ce fait, Q(T,p) peut être représenté sous la forme: 15 Q(T, p) = T/t Q(to(T)) = cos2(e1) QI. L'épaisseur de la couche peut être exprimée sous la forme dri = dto, 1cos(e1). De même, les autres couches du milieu peuvent être incluses simplement en réduisant les valeurs d'intervalle Q par cos2(e) et les temps à décalage nul par cos(e). De plus, certaines régions du domaine T-p peuvent ne pas être physiques, c'est-à-dire que les rayons de lenteur donnée, p, ne peuvent se propager dans les couches qu'à une vitesse telle que pv<1. Les couches comprenant et situées en dessous de la couche la moins épaisse pour laquelle cette inégalité n'est pas vraie peuvent ne pas être atteintes par l'énergie trouvant son origine à proximité de la surface et présentant cette lenteur. Ce critère définit un T critique pour chaque trace p séparant la région physique (T antérieur) de la région non physique (T ultérieur). Aucune énergie liée à la source ne doit exister dans la région non physique. De ce fait une valeur de Q élevée peut être affectée en dessous de la valeur critique de r pour éviter d'amplifier le bruit ou les artefacts. La figure 4 présente un réseau informatique 400, dans lequel des modes de réalisation de l'invention peuvent être mis en oeuvre. Le réseau informatique 400 comprend un ordinateur système 430, qui peut être mis en oeuvre comme tout ordinateur personnel ou toute station de travail, comme par exemple une station de travail à base UNIX. L'ordinateur système 430 est en communication avec les disques de stockage 429, 431, et 433, qui peuvent être des disques durs externes. Considérons que les disques de stockage 429, 431, et 433 sont des disques durs classiques et qu'en tant que tels ils seront mis en oeuvre au moyen d'un réseau local ou par accès à distance. Il va de soi que bien que les disques de stockage 429, 431, et 433 soient représentés comme des dispositifs séparés, un disque de stockage unique peut être utilisé pour stocker toutes les instructions programmes, données de mesure et résultats, selon besoin. Dans un mode de réalisation, les données sismiques issues d'hydrophones sont stockées dans le disque 431. L'ordinateur système 430 peut récupérer les données appropriées sur le disque 431 pour appliquer la méthode de correction des traces sismiques en fonction des instructions du programme correspondant aux méthodes décrites ici. Les instructions du programme peuvent être écrites dans un langage de programmation tel que C++, Java et similaire. Les instructions du programme peuvent être stockées dans une mémoire lisible par un ordinateur, comme par exemple un disque de stockage 433. II va de soi que la mémoire dans laquelle sont stockées les instructions du programme peut être de tout type classique utilisé pour le stockage de programmes informatiques, y compris, disques durs, disquettes, CD-ROM et autres supports optiques, bande magnétique, et similaires. Selon le mode de réalisation de l'invention préféré, l'ordinateur système 430 présente les données de sortie principalement sur un écran graphique 427, ou bien via l'imprimante 428. L'ordinateur système 430 peut stocker les résultats des méthodes ci-dessus sur le disque de stockage 429, pour utilisation et analyse ultérieure. Le clavier 426 et le périphérique de pointage (souris, boule roulante ou similaire) 425 peut être fourni avec l'ordinateur système 430 pour permettre une exploitation interactive. L'ordinateur système 430 peut être localisé dans un centre informatique distant de la région d'exploration. L'ordinateur système 430 est en communication avec des hydrophones (soit directement, soit via un équipement d'enregistrement, non représenté), pour recevoir des signaux représentatifs de l'énergie sismique réfléchie. Ces signaux, après formatage classique et autre traitement initial, sont stockés par l'ordinateur système 430 sous forme de données numériques dans le disque de stockage 431 pour récupération et traitement ultérieur de la manière décrite ci-dessus. Bien que la figure 4 illustre le disque de stockage 431 connecté directement à l'ordinateur système 430, on peut également envisager que le disque de stockage 431 soit accessible via un réseau local ou par accès à distance. De plus, bien que les disques de stockage 429, 431 soient représentés comme des dispositifs séparés pour le stockage des données sismiques d'entrée et des résultats d'analyse, les disques de stockage 429, 431 peuvent être mis en oeuvre dans un disque unique (soit ensemble, soit séparément du disque de stockage 433), ou de toute autre manière classique comme le comprendra facilement l'homme du métier se reportant à cette spécification. Bien que ce qui précède soit destiné aux modes de réalisation de la présente invention, d'autres modes de réalisation de l'invention peuvent être imaginés sans s'écarter du domaine d'application de base de celle-ci, qui est déterminé par les revendications qui suivent
|
Un appareil et une méthode pour le traitement d'un enregistrement de traces sismiques. La méthode comprend la réception de l'enregistrement des traces sismiques en un domaine temps-décalage, la transformation de l'enregistrement des traces sismiques en un domaine tau-p, l'application d'un algorithme Q inverse à décalage nul à l'enregistrement des traces sismiques dans le domaine tau-p, et la re-transformation de l'enregistrement des traces sismiques dans le domaine temps-décalage.
|
1. Une méthode pour le traitement d'un enregistrement de traces sismiques, comportant: la transformation (220) de l'enregistrement des traces sismiques en un domaine à angle constant tel que chaque trace sismique corresponde à un angle constant, où on entend par angle constant un angle entre un trajet et un axe vertical à la surface; et l'application d'un algorithme 0 inverse à décalage nul à 10 l'enregistrement des traces sismiques dans le domaine à angle constant. 2. Méthode selon la 1, caractérisée en ce qu'elle comporte la transformation (220) de l'enregistrement des traces sismiques en un domaine temps-décalage. 3. Méthode selon la 2, caractérisée en ce que l'on transforme l'enregistrement des traces sismiques dans le domaine tempsdécalage au moyen d'une transformée linéaire inverse de Radon. 4. Méthode selon la 1, caractérisée en ce que l'enregistrement des traces sismiques comprend une pluralité de décalages. 5. Méthode selon la 1, caractérisée en ce que la surface est une surface d'eau. 6. Méthode selon la 1, caractérisée en ce que la transformation de l'enregistrement des traces sismiques dans le domaine à angle constant comporte la transformation de l'enregistrement des traces sismiques en un domaine tau-p. 7. Méthode selon la 1, caractérisée en ce que la transformation de l'enregistrement des traces sismiques dans le domaine à angle constant comporte la transformation de l'enregistrement des traces sismiques en un domaine f-k. 8. Méthode selon la 1, caractérisée en ce que l'on 5 transforme l'enregistrement des traces sismiques dans le domaine à angle constant au moyen de l'opération de transformée linéaire de Radon. 9. Méthode selon la 1, caractérisée en ce que le domaine à angle constant est un domaine tau-p. 10. Méthode selon la 1, caractérisée en ce que le domaine à angle constant est un domaine de paramètres de trajet. 11. Méthode selon la 1, caractérisée en ce que l'application de l'algorithme Q inverse à décalage nul à l'enregistrement des traces sismiques comporte la conversion d'un modèle Q pour l'algorithme Q inverse à décalage nul en une fonction de tau. 12. Méthode selon la 11, caractérisée en ce qu'on applique 20 l'algorithme Q inverse à décalage nul à l'enregistrement des traces sismiques au moyen du modèle Q en fonction de tau. 13. Méthode selon la 11, caractérisée en ce que le modèle Q en fonction de tau est défini par dT/dt Q(to(T)), où dT représente un changement de tau, dt représente un changement du temps de propagation et to représente le temps vertical et T représente tau. 14. Méthode selon la 1, caractérisée en ce que l'application de l'algorithme Q inverse à décalage nul à l'enregistrement des traces sismiques comporte la conversion d'un modèle Q pour l'algorithme Q inverse à décalage nul en une fonction de tau pour chaque angle constant correspondant à chaque trace sismique. 15. Méthode selon la 1, caractérisée en ce que l'application de l'algorithme Q inverse à décalage nul à l'enregistrement des traces sismiques comporte la conversion de l'enregistrement des traces sismiques en un domaine temps de propagation-p. 16. Méthode selon la 15, caractérisée en ce que l'application de l'algorithme Q inverse à décalage nul à l'enregistrement des traces sismiques comporte la conversion d'un modèle Q pour l'algorithme Q inverse à décalage nul en une fonction du temps de propagation. 17. Méthode selon la 16, caractérisée en ce que l'application de l'algorithme Q inverse à décalage nul à l'enregistrement des traces sismiques comporte l'application de l'algorithme Q inverse à décalage nul à l'enregistrement des traces sismiques au moyen du modèle Q en fonction du temps de propagation. 18. Méthode pour le traitement d'un enregistrement de traces sismiques, comportant: - la réception de l'enregistrement des traces sismiques dans un domaine temps-décalage; - la transformation de l'enregistrement des traces sismiques en un domaine tau-p; - l'application d'un algorithme Q inverse à décalage nul à l'enregistrement des traces sismiques dans le domaine tau-p; et - la re-transformation de l'enregistrement des traces sismiques dans le domaine temps-décalage. 19. Système informatique, comportant: - un processeur (430) ; et -une mémoire (433) contenant les instructions programme exécutables par le processeur adapté à : É transformer un enregistrement de traces sismiques en un domaine à angle constant tel que chaque trace sismique corresponde à un angle constant, où on entend par angle constant un angle entre un trajet et un axe vertical à la surface; et É appliquer un algorithme Q inverse à décalage nul à l'enregistrement des traces sismiques dans le domaine à angle constant. 20. Système informatique selon la 19, caractérisée en ce que la mémoire comporte les instructions programme exécutables par le processeur adapté à transformer l'enregistrement des traces sismiques en un domaine temps-décalage. 21. Système informatique selon la 19, caractérisée en ce 15 que l'enregistrement des traces sismiques comporte une pluralité de décalages. 22. Système informatique selon la 19, caractérisée en ce que le domaine à angle constant est un domaine tau-p. 23. Système informatique selon la 19, caractérisée en ce que les instructions programme exécutables par le processeur adapté à transformer l'enregistrement des traces sismiques dans le domaine tempsdécalage comporte des instructions programme exécutables par le processeur pour convertir un modèle Q utilisable avec l'algorithme Q inverse à décalage nul en une fonction de tau. 24. Système informatique selon la 23, caractérisée en ce que l'algorithme Q inverse à décalage nul est appliqué à l'enregistrement des 30 traces sismiques au moyen du modèle Q en fonction de tau. 2890178 17 25. Système informatique selon la 19, caractérisée en ce que la surface est une surface d'eau.
|
G
|
G01
|
G01V
|
G01V 1
|
G01V 1/28
|
FR2900180
|
A1
|
MATERIEL PERMETTANT DE CONSTITUER UNE TENTE OU AUTRE CONSTRUCTION PROVISOIRE SIMILAIRE
| 20,071,026 |
La présente invention concerne un . Un tel matériel comprend des éléments d'armature et des panneaux de toile destinés à être fixés sur l'armature que les éléments d'armature permettent de constituer. Un type de matériel existant comprend des éléments d'armature profilés, à gorges, et les panneaux de toile peuvent être assemblés à ces éléments d'armature par engagement de joncs, qu'ils comprennent sur leurs bordures, dans les gorges des éléments. Un tel matériel permet un assemblage résistant et étanche des panneaux de toile à l'armature mais a pour inconvénient d'être parfois relativement long et difficile à mettre en oeuvre compte tenu de l'engagement des joncs dans les gorges des éléments profilés. Un autre type de matériel existant comprend des éléments de section circulaire et les panneaux de toile comprennent des pattes localisées, propres à être engagées autour des éléments et à être fixées à elles-mêmes ou aux panneaux de toile au moyen de bandes auto-aggripantes complémentaires de type Velcro . Ce type de matériel a pour avantage être rapide à mettre en oeuvre mais 20 ne permet pas une liaison étanche des panneaux de toile aux éléments d'armature. La présente invention vise à remédier aux inconvénients des matériels existants. Le matériel concerné comprend, de manière connue en soi, des 25 éléments d'armature et des panneaux de toile destinés à être fixés sur l'armature que les éléments d'armature permettent de constituer. Selon l'invention, le matériau comprend au moins une pièce de jonction d'au moins un panneau de toile à une portion d'armature, cette pièce de jonction comprenant une partie centrale en matière souple, dimensionnée de 30 telle sorte qu'elle peut être engagée sur ladite portion d'armature et être retenue sur celle-ci, et au moins une aile longitudinale faisant saillie de l'une des faces de cette partie centrale, cette aile comprenant des moyens de liaison rapide d'un bord correspondant du panneau de toile. Le montage d'un panneau de toile est ainsi particulièrement simple et 35 rapide à réaliser, par engagement de la pièce de jonction sur une portion 2 d'armature puis assemblage du panneau à l'aile que comprend la pièce de jonction. De préférence, la partie centrale de la pièce de jonction se présente sous la forme d'une bande dont les deux bords longitudinaux comprennent des moyens de liaison rapide. La pièce de jonction peut ainsi être engagée sur la portion d'armature en entourant cette portion d'armature, et être retenue sur cette dernière par assemblage de ses bords longitudinaux l'un à l'autre. De préférence, lesdits moyens de liaison rapide d'un panneau de toile à ladite aile sont constitués par l'une des bandes d'une paire de bandes autoaggripantes complémentaires de type Velcro O, l'autre bande étant fixée à la bordure du panneau de toile. De préférence, les moyens de liaison rapide des bords longitudinaux de la partie centrale de la pièce de jonction sont constitués par des bandes auto-15 aggripantes complémentaires de type Velcro O. Chaque aile peut être rapportée sur la partie centrale de la pièce de jonction ; de préférence, toutefois, au moins une aile est constituée par le même matériau que cette partie centrale, étant formée par un pliage de ce matériau et par une fixation au niveau de la zone de jonction de l'aile et de 20 ladite partie centrale. De préférence, la pièce de jonction comprend plusieurs ailes lui permettant de recevoir plusieurs panneaux de toile, notamment trois ailes situées à 90 degrés les unes des autres. Avantageusement, le matériel comprend des éléments d'armature 25 profilés, à gorges, et des éléments d'armature dépourvus de gorges, destinés à être engagés de manière télescopique dans les éléments d'armature à gorges ; un panneau de toile destiné à être monté sur une portion d'armature constituée au moyen d'au moins un élément à gorges et d'au moins un élément dépourvu de gorges comprend, sur une portion de l'un de ses bords, 30 un jonc destiné à être engagé à coulissement dans l'une des gorges du ou des éléments à gorges et une autre portion conformée pour pouvoir être assemblée à une aile de ladite pièce de jonction. Le matériel ainsi constitué cumule les avantages de permettre une jonction parfaitement résistante et une jonction parfaitement étanche des 35 panneaux de toile aux éléments d'armature. 3 L'invention sera bien comprise, et d'autres caractéristiques et avantages de celle-ci apparaîtront, en référence au dessin schématique annexé, représentant, à titre d'exemple non limitatif, une forme de réalisation préférée de différents éléments du matériel qu'elle concerne. La figure 1 est une vue en perspective de ces éléments, et la figure 2 est une vue de dessus de ces mêmes éléments. Les figures représentent des éléments d'un matériel permettant de constituer une tente ou autre construction provisoire similaire. Ce matériel comprend des éléments d'armature 1 métalliques, notamment des poteaux, des panneaux de toile 2 destinés à être fixés sur l'armature que les éléments d'armature 1 permettent de constituer, et au moins une pièce de jonction 3 d'au moins un panneau de toile 2 à une portion d'armature. Cette pièce de jonction comprend une partie centrale 4 et trois ailes longitudinales 5 situées à 90 degrés les unes des autres. La partie centrale 4 se présente sous la forme d'une bande en matière souple, dont les deux bords longitudinaux comprennent des bandes autoaggripantes complémentaires 6 de type Velcro . La bande est dimensionnée de telle sorte qu'elle peut être engagée sur ladite portion d'armature et être retenue sur celle-ci, par venue en prise des bandes 6. Chaque aile 5 fait saillie de l'une des faces de ladite partie centrale ; elle est constituée par le même matériau que cette partie centrale, étant formée par un pliage de ce matériau et par une fixation au niveau de la zone de jonction de l'aile 5 et de ladite partie centrale, notamment des coutures 7 et/ou soudures. Chaque aile 5 comporte l'une des bandes 8 d'une paire de bandes autoaggripantes complémentaires de type Velcro , l'autre bande 8 étant fixée à la bordure du panneau de toile 2. Comme cela se comprend en référence aux figures, le montage d'un panneau de toile 2 est particulièrement simple et rapide à réaliser, par engagement de la partie centrale 4 de la pièce de jonction sur une portion d'armature, ajustement de cette partie centrale 4 et venue en prise des bandes 6, puis assemblage du panneau 2 à une aile 5. II va de soi que l'invention n'est pas limitée à la forme de réalisation décrite ci-dessus à titre d'exemple mais qu'elle s'étend à toutes les formes de réalisations couvertes par les revendications ci-annexées. Notamment, le matériel peut comprendre des éléments d'armature profilés, à gorges, et des éléments d'armature dépourvus de gorges, destinés à être engagés de manière télescopique dans les éléments d'armature à gorges ; un panneau de toile destiné à être monté sur une portion d'armature constituée au moyen d'au moins un élément à gorges et d'au moins un élément dépourvu de gorges comprend, sur une portion de l'un de ses bords, un jonc destiné à être engagé à coulissement dans l'une des gorges du ou des éléments à gorges et une autre portion conformée pour pouvoir être assemblée à une aile de ladite pièce de jonction
|
Ce matériel comprend des éléments d'armature (1) et des panneaux de toile (2) destinés à être fixés sur l'armature que les éléments d'armature (1) permettent de constituer.Selon l'invention,le matériel comprend au moins une pièce de jonction (3) d'au moins un panneau de toile (2) à une portion d'armature, cette pièce de jonction (3) comprenant une partie centrale (4) en matière souple, dimensionnée de telle sorte qu'elle peut être engagée sur ladite portion d'armature et être retenue sur celle-ci, et au moins une aile longitudinale (5) faisant saillie de l'une des faces de cette partie centrale (4), cette aile (5) comprenant des moyens (8) de liaison rapide d'un bord correspondant du panneau de toile (2).
|
1 û Matériel permettant de constituer une tente ou autre construction provisoire similaire, qui comprend des éléments d'armature (1) et des panneaux de toile (2) destinés à être fixés sur l'armature que les éléments d'armature (1) permettent de constituer, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une pièce de jonction (3) d'au moins un panneau de toile (2) à une portion d'armature, cette pièce de jonction (3) comprenant une partie centrale (4) en matière souple, dimensionnée de telle sorte qu'elle peut être engagée sur ladite portion d'armature et être retenue sur celle-ci, et au moins une aile longitudinale (5) faisant saillie de l'une des faces de cette partie centrale (4), cette aile (5) comprenant des moyens (8) de liaison rapide d'un bord correspondant du panneau de toile (2). 2 û Matériel selon la 1, caractérisé en ce que la partie centrale (4) de la pièce de jonction (3) se présente sous la forme d'une bande dont les deux bords longitudinaux comprennent des moyens (6) de liaison rapide. 3 û Matériel selon la 1 ou la 2, caractérisé en ce que lesdits moyens de liaison rapide d'un panneau de toile (2) à ladite aile (5) sont constitués par l'une des bandes (8) d'une paire de bandes auto- aggripantes complémentaires de type Velcro , l'autre bande (8) étant fixée à la bordure du panneau de toile (2). 4 - Matériel selon l'une des 2 ou 3, caractérisé en ce que les moyens de liaison rapide des bords longitudinaux de la partie centrale (4) de la pièce de jonction (3) sont constitués par des bandes auto-aggripantes complémentaires (6) de type Velcro . 5 û Matériel selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce qu'au moins une aile (5) est constituée par le même matériau que ladite partie centrale (4), étant formée par un pliage de ce matériau et par une fixation au niveau de la zone de jonction de l'aile (5) et de ladite partie centrale (4). 6 û Matériel selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que la pièce de jonction (3) comprend plusieurs ailes (5) lui permettant de recevoir plusieurs panneaux de toile (2), notamment trois ailes (5) situées à 90 degrés les unes des autres. 7 û Matériel selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce qu'il 35 comprend des éléments d'armature profilés, à gorges, et des élémentsd'armature (1) dépourvus de gorges, destinés à être engagés de manière télescopique dans les éléments d'armature à gorges ; un panneau de toile (2) destiné à être monté sur une portion d'armature constituée au moyen d'au moins un élément à gorges et d'au moins un élément dépourvu de gorges comprend, sur une portion de l'un de ses bords, un jonc destiné à être engagé à coulissement dans l'une des gorges du ou des éléments à gorges et une autre portion conformée pour pouvoir être assemblée à une aile (5) de ladite pièce de jonction (3).
|
E
|
E04
|
E04H
|
E04H 15
|
E04H 15/32
|
FR2890224
|
A1
|
DISPOSITIF D'AFFICHAGE A CRISTAUX LIQUIDES ET PROCEDE DE PILOTAGE DE CELUI-CI
| 20,070,302 |
La présente invention concerne un dispositif d'affichage à cristaux liquides, et plus particulièrement, un dispositif d'affichage à cristaux liquides et un procédé de pilotage de celui-ci, permettant d'obtenir une réduction du courant consommé et de la génération de chaleur dans un circuit intégré. Ces derniers temps, les dispositifs d'affichage à cristaux liquides (LCD) sont plus largement utilisés dans une diversité de produits électroniques en raison de leurs caractéristiques telles que leur légèreté, leur minceur, leur faible consommation d'énergie, etc. Selon une telle tendance, les dispositifs d'affichage à cristaux liquides ont été utilisés dans les équipements de bureautique, les équipements audio et vidéo, etc. Un tel dispositif d'affichage à cristaux liquides commande une transmittance de lumière selon un signal appliqué à une pluralité de dispositifs de commutation agencés dans une matrice pour afficher des images souhaitées sur un écran. Un transistor à couches minces (TFT) est principalement employé pour les dispositifs de commutation. La figure 1 montre un dispositif d'affichage à cristaux liquides de l'art connexe. Comme le montre la figure 1, le dispositif d'affichage à cristaux liquides de l'art connexe comprend un panneau d'affichage à cristaux liquides 14 dans lequel des lignes de données Dl A Dm croisent des lignes de grille G1 à Gn, respectivement, et un TFT est agencé au niveau de chaque partie d'intersection pour piloter une cellule de cristal liquide Clc. Un circuit de pilotage de données 12 fournit un signal vidéo aux lignes de données Dl à Dm du panneau d'affichage à cristaux liquides 14. Un circuit de pilotage de grille 13 fournit une impulsion de balayage aux lignes de grille Gl à Gn du panneau d'affichage à cristaux liquides 14. Un contrôleur de synchronisation I l contrôle le circuit de pilotage de données 12 et le circuit de pilotage de grille 13. Le panneau à cristaux liquides 14 a des cristaux liquides injectés entre deux substrats de verre, à savoir, les substrats de verre supérieur et inférieur. Les lignes de données Dl A Dm et les lignes de grille G1 à Gn sont formées de sorte à se croiser les unes les autres perpendiculairement et sont formées ensemble sur le substrat de verre inférieur. Le TFT agencé à chaque partie d'intersection des lignes de données Dl à Dm et des lignes de grille GI à Gn peut fournir des signaux vidéo sur les lignes de données Dl à Dm à la cellule de cristal liquide Clc en réponse aux impulsions de balayage provenant des lignes de grille GI à Gn. Une électrode de grille du TFT est connectée aux lignes de grille GI à Gn, et une électrode de source du TFT est \\HIRSCH6\BREVETS\Brevets\2540025470 060611-tradTXT doc - 14 juin 2006 - 1/13 connectée aux lignes de données D1 à Dm. En outre, une électrode de drain du TFT est connectée à une électrode de pixel de la cellule de cristal liquide Clc. Une électrode commune Vcom est fournie à une électrode commune faisant face à l'électrode de pixel. En outre, la cellule de cristal liquide Clc du panneau d'affichage à cristaux liquides 14 est dotée d'un condensateur de stockage Cst pour maintenir de façon fixe une tension chargée dans la cellule de cristal liquide Clc. Le condensateur de stockage Cst peut être prévu entre une cellule de cristal liquide Clc connectée à la nième ligne de grille et la (n-1)'è' ligne de grille d'étage précédent ou entre une cellule de cristal liquide Clc connectée à la n1ème ligne de grille et une ligne de stockage t o commune (non représentée). Le circuit de pilotage de données 12 inclut une pluralité de circuits intégrés de pilotage de données, chacun ayant un nombre déterminé de canaux. Ici, le circuit intégré de pilotage de données comprend un registre à décalage pour échantillonner une horloge, un registrer pour stocker provisoirement des données, un verrou pour stocker les données ligne par ligne en réponse à un signal d'horloge provenant du registre à décalage et produisant ensuite simultanément en sortie les données stockées correspondant à ladite ligne, un convertisseur numériqueanalogique pour sélectionner des tensions gamma positive/négative correspondant à une valeur des données provenant du verrou, un multiplexeur pour sélectionner une des lignes de données Dl à Dm à laquelle est appliquée une donnée analogique (à savoir, un signal vidéo) convertie par la tension gamma positive/négative, et un circuit tampon de sortie connecté entre le multiplexeur et la ligne de données sélectionnée. Un tel circuit intégré de pilotage de données fournit les signaux vidéo aux lignes de données Dl à Dm sous un contrôle du contrôleur de synchronisation 11. Le circuit de pilotage de grille 13 comprend un registre à décalage pour générer en séquence l'impulsion de balayage, un décaleur de niveau pour décaler une tension de l'impulsion de balayage à un niveau de tension approprié pour piloter la cellule de cristal liquide Clc. Un tel circuit de pilotage de grille 13, sous un contrôle du contrôleur de synchronisation 11, fournit l'impulsion de balayage synchronisée en séquence avec le signal vidéo aux lignes de grille GI à Gn. Le contrôleur de synchronisation 11 emploie des signaux vertical (V) / horizontal (H) et l'horloge (CLK) pour générer un signal de commande de grille (GDC) pour commander le circuit de pilotage de grille 13, et un signal de commande de données (DDC) pour commander le circuit de pilotage de données 12. Le DDC comprend une impulsion de démarrage de source (SSP), une horloge à décalage de source (SSC), une autorisation de sortie de source (SOE) et un signal de polarité (POL). Le signal GDC inclut une horloge à décalage de grille (GSC), un signal de sortie de grille (GOE) et une impulsion de démarrage de grille (GSP). \\HIRSCH6\BREVETS\Brevets\25400\25470--060613-IradTXT. doc - 14 juin 2006 - 2/13 Pour piloter la cellule de cristal liquide Clc dans le panneau d'affichage à cristaux liquide 14, le dispositif d'affichage à cristaux liquides peut employer un procédé de pilotage d'inversion tel qu'un procédé d'inversion de trame, un procédé d'inversion de ligne, un procédé d'inversion de colonne, et/ou un procédé d'inversion de point. La figure 2 représente un procédé d'inversion de trame, la figure 3 représente un procédé d'inversion de ligne, la figure 4 représente un procédé d'inversion de colonne, la figure 5 représente un procédé d'inversion d'un point, et la figure 6 représente un procédé d'inversion de deux points. Sur les figures 2 à 6, (a) et (b) repré- sentent une inversion d'une polarité d'un signal vidéo fourni à chaque trame à une cellule de cristal liquide, "+" représente un signal vidéo d'une polarité positive fourni à une cellule de cristal liquide, et "-" représente un signal vidéo d'une polarité négative fourni à une cellule de cristal liquide. Cependant, un tel procédé de pilotage d'inversion est problématique en ce qu'il entraîne une augmentation d'un courant consommé par le dispositif en raison d'une inversion de la polarité de signal vidéo et également, une augmentation de la chaleur générée par le circuit intégré. En particulier, de tels problèmes sont accrus dans le procédé de pilotage d'inversion d'un point et de deux points, dans lequel une polarité d'un signal vidéo est inversée à chaque intervalle horizontal ou tous les deux inter- valles horizontaux. Pour résoudre de tels problèmes, un programme réduisant une largeur d'excursion de tension en préchargeant les lignes de données Dl à Dm avec l'aide d'un circuit de partage de charge a été suggéré. Le partage de charge est parfaitement réalisé dans les lignes de données adjacentes par rapport au circuit de partage de charge, comme le montre la figure 7A. Cependant, l'effet du partage de charge est réduit lorsque la distance par rapport au circuit de partage de charge augmente du retard RC, comme représenté sur la figure 7B. La réduction de l'effet de partage de charge devient plus évidente dans un panneau de grande dimension en raison d'une augmentation d'une charge selon l'échelle de grande dimension. Un dispositif d'affichage à cristaux liquides et un procédé de pilotage de celui-ci permettent de réduire un courant consommé et une génération de chaleur dans un circuit intégré de données. Un dispositif d'affichage à cristaux liquides selon l'invention comprend une matrice de cellules de cristal liquide dans laquelle les lignes de grille croisent les lignes de données et les cellules de cristal liquide sont agencées. Un premier circuit de partage de charge est agencé sur un côté de la matrice de cellules de cristal liquide pour précharger les lignes de données avant que les lignes de données ne soient chargées avec une tension de données. Un second circuit de partage de charge est \\HI RSCH6\BREVETS\Brevets\25400\25470--060613-tradTXT doc - 14 juin 2006 - 3/ 13 agencé sur l'autre côté de la matrice de cellules de cristal liquide pour précharger les lignes de données avant que les lignes de données ne soient chargées avec une tension de données. Selon un mode de réalisation, le premier circuit de partage de charge et le 5 second circuit de partage de charge sont activés en réponse à un signal de sortie de source. De préférence, le dispositif d'affichage à cristaux liquides comprend en outre: un panneau d'affichage à cristaux liquides dans lequel est formée la matrice de cellules de cristal liquide; lo un circuit de pilotage de données susceptible d'être activé pour fournir la tension de données aux lignes de données; un circuit de pilotage de grille susceptible d'être activé pour fournir une impulsion de balayage aux lignes de grille; et un contrôleur de synchronisation susceptible d'être activé pour contrôler le 15 circuit de pilotage de données, le circuit de pilotage de grille et les circuits de partage de charge. Selon un mode de réalisation, le premier circuit de partage de charge et le second circuit de partage de charge sont formés dans le panneau d'affichage à cristaux liquides. Selon un autre mode de réalisation, le premier circuit de partage de charge est formé dans le panneau d'affichage à cristaux liquides et le second circuit de partage de charge est formé à l'intérieur du circuit de pilotage de données. Selon un autre mode de réalisation, le premier circuit de partage de charge est positionné dans une borne de sortie d'un circuit tampon de sortie du circuit de pilo-25 tage de données. L'invention propose également un procédé de pilotage d'un dispositif d'affichage à cristaux liquides comprenant une matrice de cellules de cristal liquide, le procédé comprenant: la précharge de lignes de données sur un premier côté et un second côté de la 30 matrice de cellules de cristal liquide. Selon un mode de réalisation, la précharge comprend la précharge par un signal de sortie de source. L'invention propose également un dispositif de partage de charge pour les cellules d'une matrice de cellules de cristal liquide, comprenant: un premier circuit de partage de charge couplé à un premier côté de la matrice de cellules de cristal liquide comprenant une pluralité de cellules de cristal liquide, connecté aux cellules de cristal liquide pour précharger des lignes de données avant \41IRSCH6\BREVETS\Brevets\25400\25470--060613-n-adTXT. doc - 14 juin 2006 - 4/13 que les lignes de données ne soient chargées avec une tension de données pour fournir un signal vidéo; et un second circuit de partage de charge couplé à un second côté de la matrice de cellules de cristal liquide pour précharger les lignes de données avant que les lignes de données ne soient chargées avec une tension de données. Selon un mode de réalisation, le premier circuit de partage de charge et le second circuit de partage de charge sont simultanément activés en réponse à un signal de sortie de source. Selon un mode de réalisation, le premier circuit de partage de charge et le second circuit de partage de charge comprennent des dispositifs de commutation connectés aux lignes de données, et les dispositifs de commutation sont simultané-ment activés en réponse à un signal de sortie de source. Ces objets et autres objets de l'invention seront évidents à la lecture de la description détaillée suivante en référence aux dessins joints, sur lesquels: la figure 1 est un schéma montrant un dispositif d'affichage à cristaux liquides de l'art connexe. La figure 2 est une vue montrant un procédé d'inversion de trame. La figure 3 est une vue montrant un procédé d'inversion de ligne. La figure 4 est une vue montrant un procédé d'inversion de colonne. La figure 5 est une vue montrant un procédé d'inversion d'un seul point. La figure 6 est une vue montrant un procédé d'inversion de deux points. La figure 7 est une vue montrant une tension de données selon un partage de charge de l'art connexe. La figure 8 est un schéma montrant un dispositif d'affichage à cristaux liquides. La figure 9 est une vue montrant une tension de données selon un partage de charge. Les figures 10A et 10B sont des vues montrant une tension de données selon un partage de charge aux deux extrémités de la matrice de cellules de cristal liquide. La figure 11 est un schéma montrant un dispositif d'affichage à cristaux liqui- des. Nous allons maintenant faire référence en détail aux dessins joints. Comme le montre la figure 8, un dispositif d'affichage à cristaux liquides comprend un panneau d'affichage à cristaux liquides 104 dans lequel des lignes de grille Gl à Gn croisent des lignes de données Dl à Dm, respectivement, et une matrice de cristaux liquides ayant une pluralité de cellules de cristal liquide agencées dans la partie d'intersection. Un circuit de pilotage de grille 103 est susceptible d'être activé pour fournir une impulsion de balayage aux lignes de grille G1 à Gn. Un circuit de pilotage de données 102 est susceptible d'être activé pour fournir un signal \\HIRSCH6\BRE V ETS\Brevets\25400\25470-- 060613-tradTXT doc - 14 juin 2006 - 5/13 vidéo aux lignes de données Dl A Dm. Des premier et second circuits de partage de charge 106 et 105 préchargent les lignes de données Dl à Dm; et un contrôleur de synchronisation 101 est susceptible d'être activé pour contrôler le circuit de pilotage de données 102, le circuit de pilotage de grille 103 et les premier et second circuits de partage de charge 106 et 105. Le panneau à cristaux liquides 104 a des cristaux liquides injectés entre deux substrats de verre, à savoir, les substrats de verre supérieur et inférieur. Les lignes de données Dl A Dm et les lignes de grille G1 à Gn sont formées de sorte à se croiser les unes les autres perpendiculairement et formées ensemble sur le substrat de verre infé- rieur. Un TFT (transistor à couches minces) agencé au niveau de chaque partie d'intersection des lignes de données Dl A Dm et des lignes de grille G1 à Gn sert à fournir une tension de données sur les lignes de données Dl A Dm à la cellule de cristal liquide Clc en réponse aux impulsions de balayage provenant des lignes de grille G1 à Gn. Une électrode de grille du TFT est connectée aux lignes de grille GI à Gn, et une électrode de source du TFT est connectée aux lignes de données Dl A Dm. En outre, une électrode de drain du TFT est connectée à une électrode de pixel de la cellule de cristal liquide Clc. Une électrode commune Vcom est fournie à une électrode commune faisant face à l'électrode de pixel. En outre, la cellule de cristal liquide Clc du panneau d'affichage à cristaux liquides 104 est dotée d'un condensa- teur de stockage Cst pour maintenir de façon fixe une tension chargée dans la cellule de cristal liquide Clc. Un premier circuit de partage de charge 106 est formé sur le côté externe de la matrice de cellules de cristal liquide dans une partie d'extrémité inférieure du panneau d'affichage à cristaux liquides 104. Le premier circuit de partage de charge comprend une pluralité de dispositifs de commutation SW1. Les dispositifs de commutation SW1 sont connectés à chacune des lignes de données Dl à Dm pour couper simultanément les lignes de données Dl A Dm en réponse à un signal de sortie de source SOE provenant du contrôleur de synchronisation 101. Le circuit de pilotage de données 102 comprend une pluralité de circuits intégrés de pilotage de données, chacun d'entre eux ayant un nombre déterminé de canaux. Ici, le circuit intégré de pilotage de données comprend un registre à décalage pour échantillonner une horloge, un registre pour stocker provisoirement des données, un verrou pour stocker les données ligne par ligne en réponse à un signal d'horloge provenant du registre à décalage et produire ensuite en sortie simultané-ment les données stockées correspondant à ladite ligne, un convertisseur numériqueanalogique pour sélectionner des tensions gamme positive/négative correspondant à une valeur des données provenant du verrou, un multiplexeur pour sélectionner une des lignes de données Dl A Dm à laquelle est appliquée une donnée analogique (à savoir, un signal vidéo) convertie par la tension gamma positive/négative, un circuit \\HIRSCH6\BREVETS\ Brevets \25400\25470--06061 3-tradTXT.doc - 14 juin 2006 - 6/13 tampon de sortie 102a connecté entre le multiplexeur et la ligne de données sélectionnée, et un second circuit de partage de charge 105 formé dans une borne de sortie du circuit tampon de sortie 102a, etc. Le second circuit de partage de charge 105 comprend une pluralité de dispositifs de commutation SW2. Le dispositif de commutation SW2 est connecté à chacune des lignes de données Dl à Dm pour couper simultanément les lignes de données Dl A Dm en réponse à un signal de sortie de source SOE provenant du contrôleur de synchronisation 101. Un tel circuit intégré de données fournit une tension de données, à savoir, un signal vidéo, aux lignes de données Dl A D3 sous le contrôle du contrôleur de synchronisation 101. Le circuit de pilotage de grille 103 comprend un registre à décalage pour générer en séquence l'impulsion de balayage, un décaleur de niveau pour décaler une tension de l'impulsion de balayage à un niveau de tension pour piloter la cellule de cristal liquide Clc. Un tel circuit de pilotage de grille 103, sous un contrôle du contrôleur de synchronisation 101, fournit l'impulsion de balayage synchronisée en séquence avec le signal vidéo aux lignes de grille G1 à Gn. Le régulateur de synchronisation 101 emploie les signaux vertical (V) / horizontal (H) et l'horloge (CLK) pour générer un signal de commande de grille (GDC) qui commande le circuit de pilotage de grille 103, et un signal de commande de données (DDC) pour commander le circuit de pilotage de données 102. Le DDC comprend une impulsion de démarrage de source (SSP) , une horloge à décalage de source (SSC), une autorisation de sortie de source (SOE), et un signal de polarité (POL). Le signal GDC comprend une horloge à décalage de grille (GSC), un signal de sortie de grille (GOE) et une impulsion de démarrage de grille (GSP). La figure 9 représente un signal fourni à chaque cellule de cristal liquide via les lignes de données Dl A Dm. Ici, "SOE" représente un signal de sortie de source, "POL" représente un signal de polarité, et "D" représente un signal vidéo. Le signal vidéo D est commandé par le signal de polarité POL, et le signal de sortie de source SOE est fourni aux lignes de données Dl à Dm dans un faible intervalle du signal de sortie de source SOE. Nous allons décrire ci-après, en faisant référence à la figure 9, un processus de partage de charge par les premier et second circuits de partage de charge 106 et 105. Un signal vidéo positif ou un signal vidéo négatif est fourni par un circuit tampon de sortie 102a aux lignes de données Dl à Dm dans le faible intervalle du signal de sortie source SOE pour afficher une image prédéterminée correspondant au signal vidéo sur le panneau d'affichage à cristaux liquides 104. Les premier et second dispositifs de commutation SW1 et SW2 des premier et second circuits de partage de charge 106 et 105 sont activés dans un intervalle élevé du signal de sortie source SOE. Lorsque les premier et second dispositifs de 11HIRSCH6\BREVETS\Brevets\25400\2 5470--06061 3tradTXTdoc - 14 juin 2006 - 7/13 commutation SW1 et SW2 sont activés, l'ensemble des lignes de données Dl à Dm sont connectées électriquement. A ce stade, une tension moyenne du signal vidéo chargé vers chaque cellule de cristal liquide par le signal vidéo fourni dans le faible intervalle du signal de sortie de source précédent SOE est représentée sur les lignes de données Dl à Dm. Lorsque le signal de sortie de source SOE passe à un état faible, un signal vidéo négatif ou un signal vidéo positif est fourni aux lignes de données Dl A Dm pour afficher une image prédéterminée sur le panneau d'affichage à cristaux liquides 104. Les lignes de données Dl A Dm sont préchargées pour minimiser un niveau de changement de tension, ce qui a pour effet une réduction de la consommation d'énergie et également, une réduction de la chaleur provenant d'un circuit intégré de données. En particulier, si l'on se réfère aux figures 10a et 10b représentant chacune une forme d'onde de tension de données par le partage de charge aux deux extrémités de la matrice de cellules de cristal liquide, il est possible d'améliorer l'effet de partage de charge réduit en effectuant simultanément le partage de charge sur un côté et l'autre côté de la matrice de cellules de cristal liquide au moyen des premier et second circuits de partage de charge 106 et 105. La figure 11 représente un dispositif d'affichage à cristaux liquides. Comme le montre la figure 11, un dispositif d'affichage à cristaux liquides comprend un panneau d'affichage à cristaux liquides 204 dans lequel les lignes de grille G1 à Gn croisent les lignes de données Dl à Dm, respectivement, et une matrice de cristaux liquides avec une pluralité de cellules de cristal liquide Clc agencées respectivement au niveau de la partie d'intersection. Un circuit de pilotage de grille 203 est susceptible d'être activé pour fournir une impulsion de balayage aux lignes de grille G1 à Gn. Un circuit de pilotage de données 202 est susceptible d'être activé pour fournir une tension de données aux lignes de données Dl à Dm. Un premier et un second circuit de partage de charge 206 et 205 préchargent les lignes de données Dl à Dm. Un contrôleur de synchronisation 201 est susceptible d'être activé pour commander le circuit de pilotage de données 202, le circuit de pilotage de grille 203 et les premier et second circuits de partage de charge 206 et 205. Le panneau à cristaux liquides 204 a des cristaux liquides injectés entre deux substrats de verre, à savoir, les substrats de verre supérieur et inférieur. Les lignes de données Dl A Dm et les lignes de grille G1 à Gn sont formées de sorte à se croiser les unes les autres perpendiculairement et sont formées ensemble sur le substrat de verre inférieur. Le TFT agencé au niveau de chaque partie d'intersection des lignes de données Dl A Dm et des lignes de grille G1 à Gn sert à fournir la tension de données sur les lignes de données Dl A Dm vers la cellule de cristal liquide Glc en réponse \\HIRSCH6\BREVETS\Brevets\25400\25470-- 060613-tradTXT doc - 14 juin 2006 -8/13 aux impulsions de balayage provenant des lignes de grille G1 à Gn. Une électrode de grille du TFT est connectée aux lignes de grille G1 à Gn, et une électrode de source du TFT est connectée aux lignes de données Dl A Dm. En outre, une électrode de drain du TFT est connectée à une électrode de pixel de la cellule de cristal liquide Glc. Une électrode commune Vcom est fournie à une électrode commune faisant face à l'électrode de pixel. En outre, la cellule de cristal liquide Clc du panneau d'affichage à cristaux liquides 204 est dotée d'un condensateur de stockage Cst pour maintenir de façon fixe une tension chargée dans la cellule de cristal liquide Clc. Un premier circuit de partage de charge 206 et un second circuit de partage de charge 205 sont formés à l'extérieur sur un côté et l'autre côté externe d'une matrice de cellules de cristal liquide du panneau d'affichage à cristaux liquides 204. Les premier et second circuits de partage de charge 206 et 205 comprennent une pluralité de dispositifs de commutation SW1 et de dispositifs de commutation SW2. Les dispositifs de commutation SW1 et SW2 sont connectés à chacune des lignes de données Dl à Dm pour couper simultanément les lignes de données Dl A Dm en réponse à un signal de sortie de source SOE provenant du contrôleur de synchronisation 201. Le circuit de pilotage de données 202 comprend une pluralité de circuits intégrés de pilotage de données, chacun ayant un nombre déterminé de canaux. Le circuit intégré de pilotage de données comprend un registre à décalage pour échantillonner une horloge, un registre pour stocker provisoirement des données, un verrou pour stocker les données ligne par ligne en réponse à un signal d'horloge provenant du registre à décalage et produire ensuite simultanément les données stockées correspondant à ladite ligne, un convertisseur numérique-analogique pour sélectionner les tensions gamma positive/négative correspondant à une valeur des données provenant du verrou, un multiplexeur pour sélectionner une des lignes de données Dl à Dm à laquelle est appliquée une donnée analogique (par exemple, un signal vidéo) convertie par la tension gamma positive/négative, et un circuit tampon de sortie connecté entre le multiplexeur et la ligne de données sélectionnée. Un tel circuit intégré de données fournit une tension de données, à savoir, un signal vidéo, aux lignes de données Dl A Dm sous le contrôle du contrôleur de synchronisation 201. Le circuit de pilotage de grille 203 inclut un registre à décalage pour générer en séquence l'impulsion de balayage, un décaleur de niveau pour décaler une tension de l'impulsion de balayage à un niveau de tension approprié pour piloter la cellule de cristal liquide Clc. Un tel circuit de pilotage de grille 203, sous le contrôle du contrôleur de synchronisation 201, fournit l'impulsion de balayage synchronisée en séquence avec le signal vidéo aux lignes de grille Gl à Gn. Le contrôleur de synchronisation 201 emploie des signaux vertical (V) / horizontal (H) et l'horloge (CLK) pour générer un signal de commande de grille \\HIRSCH6\BREVETS\Brevets\25400\25470--0606I3-tradTXT doc - 14 juin 2006 - 9/13 (GDC) pour commander le circuit de pilotage de grille 203, et un signal de commande de données (DDC) pour commander le circuit de pilotage de données 202. Le DDC comprend une impulsion de démarrage de source (SSP), une horloge à décalage de source (SSC), une autorisation de sortie de source (SOE) et un signal de polarité (POL). Le signal GDC inclut une horloge à décalage de grille (GSC), un signal de sortie de grille (GOE) et une impulsion de démarrage de grille (GSP). Comme décrit plus haut, l'affichage à cristaux liquides comprend les circuits de partage de charge couplés à un côté et à l'autre côté de la matrice de cellules de cristal liquide pour maximiser un effet du partage de charge de la ligne de données, de sorte à réduire le courant consommé et une génération de chaleur du circuit intégré de données. Bien que la description ait été expliquée par les modes de réalisation représentés sur les dessins décrits plus haut, il doit être entendu parl'homme du métier que la description n'est pas limitée à ces modes de réalisation, mais qu'au contraire, divers changements ou modifications peuvent être apportés sans s'écarter de l'esprit de la description. En conséquence, la portée de la description doit être uniquement déterminée par les revendications annexées et leurs équivalents. \\HIRSCH6\BREVETS\Brevets\25400\25470--060613-tradTXT don - 14 juin 2006 10/ 13
|
Le dispositif d'affichage à cristaux liquides comprend une matrice de cellules de cristal liquide, un premier circuit de partage de charge (106) agencé sur un côté de la matrice de cellules de cristal liquide pour précharger des lignes de données (D1 à Dm) avant que les lignes de données ne soient chargées avec une tension de données.Le dispositif comprend également un second circuit de partage de charge (105) à l'extérieur de l'autre côté de la matrice de cellules de cristal liquide pour précharger les lignes de données avant que les lignes de données ne soient chargées avec une tension de données.Système d'affichage à cristaux liquides permettant de réduire le courant consommé et la génération de chaleur dans un circuit intégré de données.
|
1. Procédé de pilotage d'un dispositif d'affichage à cristaux liquides comprenant une matrice de cellules de cristal liquide, le procédé comprenant: la précharge de lignes de données sur un premier côté et un second côté de la matrice de cellules de cristal liquide. 2. Procédé selon la 1, dans lequel la précharge comprend la précharge par un signal de sortie de source. 3. Dispositif de partage de charge adapté à la mise en oeuvre du procédé de la 1 ou 2, comprenant: - un premier circuit de partage de charge (106; 206) couplé à un premier côté d'une matrice de cellules de cristal liquide comprenant une pluralité de cellules de cristal liquide, connecté aux cellules de cristal liquide pour précharger des lignes de données (D 1 à Dm) avant que les lignes de données ne soient chargées avec une tension de données pour fournir un signal vidéo; et - un second circuit de partage de charge (105; 205) couplé à un second côté de 20 la matrice de cellules de cristal liquide pour précharger les lignes de données (D 1 à Dm) avant que les lignes de données ne soient chargées avec une tension de données. 4. Dispositif de partage de charge selon la 3, dans lequel le premier circuit de partage de charge (106; 206) et le second circuit de partage de charge (105; 205) sont simultanément activés en réponse à un signal de sortie de source. 5. Dispositif de partage de charge selon la 3, dans lequel le premier circuit de partage de charge et le second circuit de partage de charge comprennent des dispositifs de commutation connectés aux lignes de données (DI à Dm), et les dispositifs de commutation sont simultanément activés en réponse à un signal de sortie de source. 6. Dispositif d'affichage à cristaux liquides adapté à la mise en oeuvre du procédé de la 1 ou 2, comprenant: - une matrice de cellules de cristal liquide; - un premier circuit de partage de charge (106; 206) couplé à un premier côté de la matrice de cellules de cristal liquide, où le premier circuit de partage de charge R:\Brevets\25400\25470--060916-revs.doc - 7 novembre 2006 - 11/13 (106; 206) est susceptible d'être activé pour précharger une pluralité de lignes de données (D 1 à Dm) avant que les lignes de données ne soient chargées avec une tension de données; et - un second circuit de partage de charge (105; 205) couplé à un second côté de la matrice de cellules de cristal liquide, dans lequel le second circuit de partage de charge (105; 205) est susceptible d'être activé pour précharger la pluralité de lignes de données (Dl à Dm) avant que les lignes de données ne soient chargées avec une tension de données. 7. Dispositif d'affichage à cristaux liquides selon la 6, dans lequel le premier circuit de partage de charge (106; 206) et le second circuit de partage de charge (105; 205) sont activés en réponse à un signal de sortie de source. 8. Dispositif d'affichage à cristaux liquides selon la 7, comprenant en outre: - un panneau d'affichage à cristaux liquides dans lequel est formée la matrice de cellules de cristal liquide; - un circuit de pilotage de données (102; 202) susceptible d'être activé pour fournir la tension de données aux lignes de données (Dl à Dm) ; - un circuit de pilotage de grille (103; 203) susceptible d'être activé pour fournir une impulsion de balayage aux lignes de grille; et - un contrôleur de synchronisation (101; 201) susceptible d'être activé pour contrôler le circuit de pilotage de données, le circuit de pilotage de grille et les circuits de partage de charge. 9. Dispositif d'affichage à cristaux liquides selon la 8, dans lequel le premier circuit de partage de charge (106; 206) et le second circuit de partage de charge (105; 205) sont formés dans le panneau d'affichage à cristaux liquides. 10. Dispositif d'affichage à cristaux liquides selon la 8, dans lequel le premier circuit de partage de charge (106; 206) est formé dans le panneau d'affichage à cristaux liquides et le second circuit de partage de charge (105; 205) est formé à l'intérieur du circuit de pilotage de données. 11. Dispositif d'affichage à cristaux liquides selon la 10, dans lequel le premier circuit de partage de charge (106; 206) est positionné dans une borne de sortie d'un circuit tampon (102a) de sortie du circuit de pilotage de données. R:\Brevets\25400\25470--060916-revs.doc - 7 novembre 2006 - 12/13
|
G
|
G09
|
G09G,G09F
|
G09G 3,G09F 9
|
G09G 3/36,G09F 9/35
|
FR2898735
|
A1
|
ELEMENT DE CONNEXION ELECTRIQUE ETANCHE
| 20,070,921 |
L'invention concerne un , constituant, par exen, ple, le socle d'une prise de courant, ou la prise mobile d'un prolongateur ou d'un connecteur. Un élément de connexion connu pour les applications précitées est généralement pourvu de contacts électriques montés dans un bloc isolant, et répartis périphériquement et qui sont prévus pour coopérer avec les broches de contact correspondantes d'une fiche, après accouplement de ladite fiche avec ledit élément au cours d'au moins un iDre:mier mouvement de translation suivi d'une rotation et d'une seconde translation, tandis qu'un disque de sécurité rotatif est aménagé au-dessus du bloc isolant de l'élément de connexion et comporte des ajours périphériques dont le nombre et le positionnement sont choisis de manière, d'une part, à cacher au repos les contacts périphériques de l'élément de connexion et, d'autre part, à se superposer à ceux-ci après la rotation du disque entraîné par les broches de la fiche qui ont été introduites dans lesdits ajours du disque au cours du premier mouvement de translation. Afin d'assurer l'étanchéité au repos de tels éléments, ils comportent généralement un couvercle pivotant et verrouillable sur un carter dans lequel sont disposés le bloc isolant et les contacts, ledit couvercle venant se rabattre de manière étanche sur ledit carter en position de repos. Outre les différents problèmes à résoudre en vue d'assurer avec un tel couvercle une bonne étanchéité (efficacité des joints, ajustement de la fermeture, etc.), il y a l'inconvénient majeur d'obliger l'utilisateur à fermer le couvercle après utilisation. Si le couvercle est sollicité en permanence par un moyen élastique en 25 position d'ouverture, l'étanchéité ne peut être assurée que si l'utilisateur n'oublie pas d'effectuer la manoeuvre de fermeture après utilisation. C'est pourquoi il a été imaginé que le couvercle soit au contraire sollicité en permanence par un moyen élastique, mais en position de fermeture. Toutefois dans ce dernier cas, il faut être sûr qu'au cours du 30 désaccouplement de ia fiche et de l'élément de connexion, le moyen élastique est suffisant pour assurer dans tous les cas une fermeture correcte. En outre, il est clair que l'accouplement de la fiche et de l'élément est peu pratique du fait qu'il faut ouvrir le couvercle et le maintenir dans cette position à l'encontre de son moyen élastique au cours des manoeuvres d'accouplement. Pour notamment pallier ces inconvénients, l'inventeur a imaginé un élément de connexion du type précité, mais qui est notamment remarquable en ce qu'un disque d'étanchéité est aménagé sous le disque de sécurité et comporte autant de plots d'étanchéité que le disque de sécurité comporte d'ajours périphériques et qui sont disposés de la même manière de façon à venir obturer de manière étanche lesdits ajours en position de repos, tandis que le disque d'étanchéité est monté fixe en rotation et mobile en translation à l'encontre de moyens élastiques qui le sollicitent vers le disque de sécurité, de façon à pouvoir être écarté de ce dernier par les broches de la fiche au cours du premier mouvement de translation de telle sorte que lo les plots soient dégagés des ajours du disque de sécurité qui peut ainsi être entraîné en rotation par lesdites broches, lesdits plots reprenant leur position d'obturation étanche au cours du désaccouplement de la fiche et dudit élément, sous l'effet des moyens élastiques précités du disque d'étanchéité. De la sorte, on assure une étanchéité automatique sans nécessiter l'utilisation 15 d'un couvercle et qui est obligatoirement obtenue par l'utilisateur sans que celui-ci n'effectue de manoeuvres particulières en dehors de celles nécessaires à l'accouplement et au clésaccouplement de la fiche et de l'élément de connexion selon l'invention, ladite fiche et ledit élément constituant à eux deux, comme déjà dit, un dispositif complet de connexion électrique destiné à constituer une prise de courant, 20 un prolongateur ou un connecteur. Avantageusement, chaque plot d'étanchéité est constitué par un téton de forme corresponclante à l'ajour du disque de sécurité à obturer et un joint annulaire disposé à sa base et qui vient s'appliquer en position d'obturation sous le disque de sécurité. 25 Selon un mode de réalisation, les moyens élastiques qui sollicitent le disque d'étanchéité vers le disque de sécurité sont constitués par des ressorts disposés sensiblement sous chacun desdits plots. En outre, par exemple, le disque de sécurité et le bloc isolant sont pourvus de moyens pour assurer l'étanchéité du disque de sécurité à sa périphérie, lesdits 30 moyens pour assurer l'étanchéité étant par exemple constitués par une gorge périphérique qui est ménagée dans un fourreau entourant le bloc isolant de l'élément et dans lequel tourne le disque de sécurité, et par un joint annulaire logé dans ladite gorge du fourreau. 20 Selon un mode de réalisation, le disque de sécurité est pourvu d'un prolongement central sur lequel est monté mobile en translation le disque d'étanchéité muni à cet effet d'un a our central de forme conjuguée à celle du prolongement. L'invention sera bien comprise et d'autres particularités apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre et qui se réfère aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 montre, à titre d'exemple, un élément de connexion selon l'invention, vu en bout et en position de repos, - la figure 2 est une coupe selon II-II de la figure 1, - la figure 3 correspond à la coupe de la figure 2 représentant en outre une fiche de connexion destinée à s'accoupler avec l'élément de connexion et 15 après introduction de ladite fiche par un premier mouvement de translation, - la figure 4 est une vue qui correspond à la figure 1 après un mouvement de rotation du disque de sécurité, positionnant celui-ci en position de connexion, - la figure 5 est une coupe selon la ligne V-V de la figure 4 avec en outre la représentation d'une fiche comme dans la figure 3. Les dessins représentent un élément de connexion 1 du type socle de prise 25 de courant, ou encore prise mobile d'un prolongateur ou d'un connecteur. L'élément 1 est destiné à s'accoupler avec une fiche schématisée en 2 sur les figures 3 et 5. L'élément de connexion 1 comporte plusieurs contacts et dans l'exemple représenté, outre un contact de terre 3a disposé au centre, il est pourvu de quatre 30 contacts 3b-3e (figures 4 et 5) périphériques répartis dans l'exemple représenté, sur une même circonférence et dont un seulement (3c) est visible sur la figure 5, lesdits contacts constituant par exemple un contact neutre et trois contacts de phase. Dans cet exemple, les contacts représentés sont des contacts dits en bout aménagés dans des logements d'un bloc isolant 4 et sollicités par des ressorts 35 également disposés dans ledit bloc isolant 4. L'élément de connexion 1 est destiné comme déjà dit, à s'accoupler avec une fiche telle que la fiche 2 schématisée sur les figures 3 et 5, qui est munie d'autant de broches de contact (telles que la broche centrale 5a et les broches périphériques 5b et 5c) que l'élément 1 comporte lui-même de contacts. L'élément de connexion 1 comporte en outre de manière classique, au-dessus du bloc isolant 4, un disque de sécurité 6 rotatif pourvu d'ajours 7a-7e dont le nombre et le positionnement sont choisis de manière, d'une part, à cacher au repos les contacts périphériques 3b-3e de l'élément de connexion 1 (position des figures 1 à 3) et, d'autre part, à se superposer à ceux-ci après rotation du disque de sécurité (position des figures 4 et 5). La fiche 2 et l'élément de connexion 1 sont en effet pourvus de moyens conjugués pour assurer leur accouplement selon un premier mouvement de translation qui consiste à introduire les broches 5a-5c dans les ajours correspondants (7a-7c) du disque de sécurité 6 et à entraîner celui-ci en rotation jusqu'à superposer les broches périphériques aux contacts périphériques de l'élément de connexion et terminer l'accouplement et ainsi la connexion par un dernier mouvement de translation (non représenté) jusqu'à un verrouillage de l'élément de connexion 1 et de la fiche 2 par des moyens appropriés. Afin d'assurer une protection étanche des contacts périphériques de l'élément 20 de connexion qui est généralement sous tension, l'invention préconise d'aménager sous le disque de sécurité, un disque d'étanchéité 8. Le disque d'étanchéité 8 comporte autant de plots d'étanchéité 9b-9e que le disque de sécurité comporte d'ajours périphériques 7b-7e et qui sont positionnés de la même manière. 25 En outre, le d sque d'étanchéité 8 est monté mobile en translation tandis qu'il est sollicité vers le disque de sécurité 6 par des moyens élastiques et en l'occurrence ici, par des ressorts tels que 10 (figures 2 et 3) de telle sorte qu'au repos, les plots 9b-9e du disque d'étanchéité 8 viennent obturer les ajours correspondants du disque de sécurité 6, comme le montrent bien les figures 1 et 2. 30 Pour assurer une obturation étanche, les plots 9b-9e qui se présentent sous la forme de tétons de forme correspondante aux ajours à obturer, sont pourvus à leur base de joints annulaires tels que 11b et 11c (figures 2, 3 et 5) qui restent disposés sous le disque cle sécurité 6 et sous lequel ils viennent s'appliquer en position d'obturation. Le disque de sécurité est monté rotatif dans un fourreau 12 entourant le bloc isolant 4 et il coopère en outre avec un joint périphérique 13 logé dans une gorge appropriée dudit fourreau 12. Comme le montrent bien en outre les figures 2, 3 et 5, le disque de sécurité 6 et le disque d'étanchéité 8 sont assemblés par une douille 14 autour de laquelle tourne le disque de sécurité 6. Le disque d'étanchéité 8 est monté mobile en translation sur un prolongement tubulaire 15 central du disque de sécurité 6, au moyen d'un ajour central dont il est pourvu et dont la forme est conjuguée de celle dudit prolongement du disque de sécurité. De la sorte, on comprend qu'au repos, le disque d'étanchéité 8 assure, comme déjà dit, une étanchéité vis-à-vis des contacts périphériques 3b-3e de l'élément de connexion (figures 1 et 2). Au cours de l'accouplement, le premier mouvement de translation de la fiche 2 permet de repousser les plots d'étanchéité 9b-9e à l'encontre de la force des 15 ressorts 10. Le disque de sécurité 6 peut alors être entraîné en rotation pour venir prendre la position des figures 4 et 5. Les manoeuvres inverses de désaccouplement assurent bien sûr le retour des plots 9b-9e en position d'étanchéité sous l'effet des ressorts 10. 20
|
L'invention concerne un élément de connexion électrique (1) pourvu de contacts électriques répartis périphériquement et qui sont prévus pour coopérer avec les broches (5b) de contact correspondantes d'une fiche (2), après accouplement de ladite fiche (2) avec ledit élément, tandis qu'un disque de sécurité (6) rotatif est prévu et comporte des ajours périphériques dont le nombre et le positionnement sont choisis de manière, d'une part, à cacher au repos les contacts périphériques de l'élément de connexion et, d'autre part, à se superposer à ceux-ci après la rotation du disque entraîné par les broches de la fiche.L'élément de connexion selon l'invention est notamment remarquable en ce qu'un disque d'étanchéité (8) est aménagé sous le disque de sécurité (6) et comporte autant de plots d'étanchéité (9b) que le disque de sécurité comporte d'ajours périphériques et qui sont disposés de la même manière de façon à venir obturer de manière étanche lesdits ajours en position de repos, tandis que le disque d'étanchéité est monté fixe en rotation et mobile en translation à l'encontre de moyens élastiques (10) qui le sollicitent vers le disque de sécurité (6), de façon à pouvoir être écarté de ce dernier par les broches de la fiche de telle sorte que les plots soient dégagés des ajours du disque de sécurité qui peut ainsi être entraîné en rotation par lesdites broches.
|
1) Elément de connexion électrique (1) pourvu de contacts électriques (3b-3e) montés dans un bloc isolant (4), et répartis périphériquement et qui sont prévus pour coopérer avec les broches (5b,5c) de contact correspondantes d'une fiche (2), après accouplement de ladite fiche (2) avec ledit élément au cours d'au moins un premier mouvement de translation suivi d'une rotation et d'une seconde translation, tandis qu'un disque de sécurité (6) rotatif est aménagé au-dessus du bloc isolant de l'élément de connexion et comporte des ajours périphériques (7b-7e) dont le nombre et le positionnement sont choisis de manière, d'une part, à cacher au repos les contacts périphériques (3b-3e) de l'élément de connexion et, d'autre part, à se superposer à ceux-ci après la rotation du disque entraîné par les broches de la fiche qui ont été introduites dans lesdits ajours du disque au cours du premier mouvement de translation, élément caractérisé en ce qu'un disque d'étanchéité (8) est aménagé sous le disque de sécurité (6) et comporte autant de plots d'étanchéité (9b-9e) que le disque de sécurité comporte d'ajours périphériques (7b-7e) et qui sont disposés de la même manière de façon à venir obturer de manière étanche lesdits ajours en position de repos, tandis que le disque d'étanchéité est monté fixe en rotation et mobile en translation à l'encontre cle moyens élastiques (10) qui le sollicitent vers le disque de sécurité (6), de façon à pouvoir être écarté de ce dernier par les broches de la fiche au cours du premier mouvement de translation de telle sorte que les plots soient dégagés des ajours du disque de sécurité qui peut ainsi être entraîné en rotation par lesdites broches, lesdits plots reprenant leur position d'obturation étanche au cours du désaccouplement de la fiche et dudit élément, sous l'effet des moyens élastiques (10) précités du disque d'étanchéité. 2) Elément de connexion électrique selon la 1, caractérisé en ce que chaque plot d'étanchéité (9b-9e) est constitué par un téton de forme correspondante à l'ajour du disque de sécurité à obturer et un joint annulaire (11 b-11 c) disposé à sa base et qui vient s'appliquer en position d'obturation sous le disque de sécurité. 3) Elément de connexion électrique selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que les moyens élastiques qui sollicitent le disque d'étanchéité vers le disque de sécurité sont constitués par des ressorts (10) disposés sensiblement sous chacun desdits plots. 4) Elément de connexion électrique selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que le disque de sécurité (6) et le bloc isolant (4) sont pourvus de moyens pour assurer l'étanchéité du disque de sécurité à sa périphérie. 5) Elément de connexion électrique selon la 4, caractérisé en ce que lesdits moyens pour assurer l'étanchéité du disque de sécurité (6) à sa périphérie, sont constitués par une gorge périphérique qui est ménagée dans un fourreau (12) entourant le bloc isolant (4) de l'élément et dans lequel tourne le disque de sécurité, et par un joint annulaire (13) logé dans ladite gorge du fourreau (12). 6) Elément de connexion électrique selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que le disque de sécurité (6) est pourvu d'un prolongement central (15) sur lequel est monté mobile en translation le disque d'étanchéité (8) muni à cet effet d'un ajour central de forme conjuguée à celle dudit prolongement (15).15
|
H
|
H01
|
H01R
|
H01R 13
|
H01R 13/453,H01R 13/52
|
FR2901954
|
A1
|
PROCEDE D'OPTIMISATION DE LA PROCEDURE DE SELECTION DE FORMAT DE DONNEES (E-TFC) POUR UNE COMMUNICATION ASCENDANTE
| 20,071,207 |
L'invention concerne un procédé d'optimisation de la procédure de detection de la signalisation utilisée pour la sélection de format de données (E-TFC) pour une communication ascendante entre un terminal et une station de base d'un réseau de télécommunication cellulaire dans lequel, préalablement à la communication montante, la station de base transmet au terminal une signalisation comportant au moins une information répétée sur un nombre prédéfini de créneaux temporels et destinée à mettre à jour au moins un paramètre prédéfini intervenant dans la sélection des formats de données, et à la réception de la signalisation transmise sur la voie descendante, le terminal détecte l'information transmise par la station de base et exécute, pendant une fenêtre temporelle ayant une durée Tlimit donnée, ladite mise à jour en fonction de la valeur détectée. L'invention concerne également un terminal 25 mobile adapté pour mettre en oeuvre le procédé. ÉTAT DE LA TECHNIQUE ANTÉRIEURE Les terminaux mobiles de troisième génération et suivantes sont de plus en plus utilisés 30 dans des communications haut débit combinant dans une même session la transmission de données, de la voix et de la vidéo. Pour répondre au besoin croissant en débit, le groupe de normalisation 3 GPP (Third Generation Partnership Project) a proposé une première technique HSDPA (High Speed Downlink Packet Access) permettant des transmissions de données à un débit de 8 à 10 Mbps (et 20 Mbps pour les systèmes MIMO ; Multiple-Input Multiple-Output) sur une bande passante de 5MHz dans une liaison WCDMA descendante. Dans la plupart des applications comprenant une navigation sur Internet, messagerie électronique, téléchargement audio et/ou vidéo, le débit de données transitant sur la liaison descendante réseau-terminal est largement supérieur au débit sur la liaison ascendante terminal-réseau. Or, il est souhaitable que le débit montant soit amélioré pour assurer une transmission convenable dans les deux sens, notamment, dans des applications temps réelles telles que la vidéoconférence par exemple. A cet effet, des travaux sont en cours au sein du groupe 3 GPP en vue d'améliorer le débit montant. Ces travaux sont essentiellement axés sur la technique HSUPA (High Speed Uplink Packet Access). Cependant, l'implémentation de canaux E-DCH dans des terminaux mobiles se heurte à des difficultés liées à la multiplicité des configurations des canaux physiques. En effet, pour effectuer une transmission via un canal E-DCH, le terminal doit préalablement effectuer un certain nombre de tâches de la couche physique L1 et de la couches MAC (Medium Access Control) pendant une durée 'lirait prédéfinie en fonction de la configuration des canaux physiques. Dans certaines configurations, la durée Tlimit peut s'avérer insuffisante pour exécuter l'ensemble des tâches nécessaires pour permettre au terminal de sélectionner le format de données adapté pour la transmission ascendante. Le but de l'invention est de pallier les inconvénients décrits ci-dessus. Un autre but de l'invention est d'optimiser la durée de détection des informations destinée à mettre à jour les paramètres prédéfinis intervenant dans la sélection des formats de données. EXPOSÉ DE L'INVENTION L'invention a donc pour but de permettre au terminal de s'adapter aux différentes configurations des couches physiques, notamment aux différentes valeurs possibles de Tlimit pour effectuer toutes les tâches requises pour exécuter une transmission ascendante sur un canal E-DCH. A cette effet, l'invention préconise un procédé d'optimisation de la procédure de detection de sla signalisation utilisée pour la sélection de format de données (E-TFC) pour une communication ascendante entre un terminal et une station de base d'un réseau de télécommunication cellulaire dans lequel, préalablement à la transmission ascendante, la station de base transmet au terminal une signalisation comportant au moins une information répétée sur un nombre prédéfini de créneaux temporels et destinée à mettre à jour au moins un paramètre prédéfini intervenant dans la sélection des formats de données, et à la réception ladite signalisation, le terminal détecte la valeur de la commande et exécute, en fonction de la valeur détectée, ladite mise à jour pendant une fenêtre temporelle ayant une durée T unit donnée. Le procédé selon l'invention comporte en outre une étape consistant à optimiser le nombre de créneaux temporels exploités par le terminal pour détecter la valeur de la commande transmise par la station de base de manière à utiliser toute la durée T unit pour effectuer ladite mise à jour sans compromettre la fiabilité de la détection de la signalisation transmise par la station de base. Dans un mode de réalisation préféré du procédé selon l'invention, la transmission de la signalisation est effectuée via un canal E-RGCH/E-AGCH (respectivement Enhanced Relative Grant Channel et Enhanced Absolute Grant Channel) et la transmission ascendante est effectuée via un canal E-DPDCH (Enhanced Dedicated Physical Data Channel). Dans ce mode de réalisation, le procédé comporte les étapes suivantes : -calculer la durée Trg séparant la fin desdits créneaux temporels et le début de la transmission ascendante, - évaluer la durée nécessaire T unit pour effectuer la mise à jour, - comparer la durée Trg et la durée T im t, et - si Trg est inférieur à T im t, réduire le nombre de créneaux temporels dédiés à la détection de la signalisation. Dans un exemple particulier de réalisation, les paramètres mis à jours pendant la durée Tlimit concernent l'une au moins des procédures suivantes : - détection de permission relative/absolue (Relative/Absolute Grant Detection) ; - mise à jour de la procédure de Serving Grant ; E-TFC restriction/selection ; chiffrement (Data encryption) ; encodage Turbo (Turbo encoding). L'invention concerne également un terminal destiné à émettre/recevoir des paquets de données via une station de base d'un réseau de télécommunication cellulaire dans lequel, préalablement à la transmission ascendante, la station de base transmet au terminal une signalisation comportant au moins une commande répétée sur un nombre prédéfini de créneaux temporels et destinée à mettre à jour au moins un paramètre prédéfini intervenant dans la sélection des formats de données, et à la réception de ladite signalisation, le terminal détecte la valeur de la commande transmise par la station de base et exécute, pendant une fenêtre temporelle ayant une durée Tlimit donnée, ladite mise à jour en fonction de la valeur détectée. Selon l'invention, ce terminal comporte des moyens pour optimiser le nombre de créneaux temporels exploités pour détecter la valeur de la commande transmise par la station de base de manière à utiliser toute la durée Tlimit pour effectuer ladite mise à jour sans compromettre la détection de la signalisation transmise par la station de base. Préférentiellement, le terminal selon l'invention comporte : - des moyens pour calculer la durée Trg séparant la fin desdits créneaux temporels et le début de la transmission ascendante, - des moyens pour évaluer la durée disponible T unit pour effectuer la mise à jour, - des moyens pour comparer la durée Trg et la durée T im t, et - des moyens pour réduire le nombre de créneaux temporels dédiés à la détection de la signalisation si Trg est inférieure à Ilimit• Ce terminal comporte en outre un module logiciel destiné à optimiser le nombre de créneaux temporels dédiés à la détection de la valeur de la commande transmise par la station de base de manière à permettre au terminal mobile d'exploiter la totalité de la durée Tlimit BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description qui va suivre, prise à titre d'exemple non limitatif, en référence aux figures annexées dans lesquelles : - les figures 1A a 1C représentent schématiquement des chronogrammes des créneaux temporels utilisés respectivement dans les transmissions montantes et descendantes ainsi que la fenêtre temporelle disponible entre ces deux transmissions, - la figure 2 représente un organigramme illustrant les étapes essentielles du procédé selon l'invention. - les figures 3A et 3B représentent le traitement des créneaux temporels de la voie descendante respectivement dans un cas où le procédé selon l'invention n'est pas mis en oeuvre et dans un cas où le procédé selon l'invention est mis en oeuvre. - la figure 4 est un graphique illustrant l'effet de l'adaptation des seuils de détection de l'information transmise par le réseau au terminal dans la voie descendante. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS La description qui va suivre concerne une mise en oeuvre du procédé dans un réseau UMTS pour établir des sessions de vidéoconférence, utilisant la technique HSUPA (High Speed Uplink Packet Access). Pour établir une liaison ascendante haut débit, les stations de base du réseau transmettent au terminal une signalisation comportant des commandes répétées sur un nombre prédéfini de créneaux temporels et destinées à permettre au terminal de mettre à jour des paramètres prédéfinis intervenant dans la sélection des formats de données. A la réception de cette signalisation, le terminal détecte la valeur de la commande transmise et exécute la mise à jour en fonction de la valeur détectée. Cette opération doit être effectuée pendant une fenêtre temporelle Tlimit fixée par le constructeur. La figure 1A illustre schématiquement un chronogramme représentant le canal descendant DL-E-RGCH 2 (pour Downlink Enhancced Relative Grant Channel) et le canal ascendant E-DPDCH 4 (pour Uplink (Enhanced Dedicated Physical Data Channel). Sur le canal descendant E-RGCH, douze créneaux temporels 6 d'une trame descendante transportent l'une des commandes UP, DOWN ou HOLD. Cette commande permet au terminal de mettre à jour un paramètre intervenant dans la procédure dite de permission relative/absolue (Relative/Absolute grant détection en anglais). Sur le canal E-DPDCH, sont transmis des blocs E-DCH tous les TTI 8 (Enhanced Dedicated Channel- Transmission Time Interval) contenant les données envoyées par le terminal à la station de base après détection de l'une des commandes UP, DOWN ou HOLD ayant permis au terminal de sélectionner pour ces bloc E-DCH une taille adaptée aux données à transmettre sur la liaison ascendante. La figure 1A illustre le cas où les intervalles TTI ont une durée de 10ms tandis que les figures 1B et 1C illustrent le cas où les intervalles TTI ont une durée de 2ms. La durée Trg séparant le douzième créneau temporel 6 et le premier TII représente la fenêtre temporelle disponible entre la fin de la réception du canal E-RGCH et le début de la transmission ascendante du canal E-DPDCH. La durée T unit représente la durée nécessaire pour que le terminal effectue toutes les 30 opérations de la couche L1 et de la couche MAC (Medium Access Control) pour effectuer la transmission ascendante via le canal E-DPDCH. La durée T unit dépend de la configuration matérielle et logicielle choisie par le constructeur du terminal et constitue alors une contrainte dont il faudra tenir compte pour effectuer les opérations de la couche L1 et de la couche MAC. Dans l'exemple illustré par les figures lA à 1C, les opérations de la couche L1 et de la couche MAC comportent, notamment, la détection de permission relative/absolue (Relative/Absolute grant detection), la mise à jour de la procédure de serving grant , la procédure E-TFC restriction/selection, le Chiffrement (Data encryption), et l'encodage Turbo (Turbo encoding). En référence à la figure 2, l'étape 10 consiste à calculer la durée Trg, l'étape 12 consiste à évaluer la durée disponible T unit, et l'étape 14 20 consiste à comparer la durée Trg à la durée Tlimit• Les durées des fenêtres temporelles Trg et Tlimit sont exprimées en nombre d'unités temporelles élémentaires (chips) telle que définies dans la spécification technique TS 25.113 du groupe 3 GPP. Pour la procédure dite Relative Grant decoding , et avec des TTI de 10 ms (c'est-à-dire comportant dix créneaux temporels), Trg_10ms = zDPCH,n û ZEùRGCH,n + 38400 12x2560+1024 Soit: Trgloms ZDPCH,n ZEùxccx,n + 8704 25 30 Avec des TTI de 2 ms (c'est-à-dire comportant trois créneaux temporels) . Trg2ms =zDPCH,n ûZEùRCCH,n +38400û3x2560+1024 Soit: Trg2ms = DPCH,n ZEùRCCH,n +31244 avec : TE_RGCH,n représentant le décalage temporel en chips du canal E-HICH relatif au canal P-CCPCH. Cette valeur n'est pas la même pour les TTI de 2 ms et de 10 ms. TDPCH,n représentant le décalage temporel à partir du décalage de la trame P-CCPCH. Cette valeur est multiple de 256 chips. La durée 'lirait nécessaire pour que le terminal effectue les taches de la couche MAC/L1 pour une procédure HARQ (Hybrid Acknowledment Request) donnée varie entre une première transmission et une retransmission d'un bloc de transport. En effet, la procédure E-TFC restriction/selection n'est pas nécessaire en cas d'une retransmission. Aussi, à l'étape 12, le terminal vérifie l'état de la procédure HARQ (transmission initiale ou retransmission) et sélectionne la valeur de 'lirait appropriée. Si Trg est inférieure à 'lirait (flèche 16), l'étape 18 suivante consiste à réduire le nombre de créneaux temporels 2 transportant la signalisation et l'étape 20 consiste à effectuer la détection de la signalisation sur le nombre de créneaux restants. Le cas où Trg est inférieur à 'lirait constitue une situation critique dans laquelle le terminal ne peut pas effectuer toutes les étapes de la couche MAC/L1. Dans ce cas, le nombre de créneaux utilisés pour effectuer la détection des valeurs de commande transmises sur la voie descendante sera réduit selon la procédure suivante : - on affecte à T n une valeur intermédiaire Vra, - on initialise le nombre de créneaux à douze dans le cas des TTI de 10 ms (respectivement à trois pour le cas des TTI de 2 ms), - et tant que Trg est inférieure à T im t, on réduit cette valeur de 2560 chips, et - on décrémente le nombre de créneaux. Comme cela est illustré par la figure 1A, la durée Trg est inférieure à la durée T im t, le terminal ne dispose pas d'un temps suffisant pour effectuer les traitements de la couche physique L1 et de la couche MAC. Dans ce cas, le terminal utilise un groupe de créneaux temporels 30 comportant seulement cinq créneaux temporels 6, au lieu de douze, pour effectuer la détection de la valeur de la commande transmise par la station de base. De même, dans le cas illustré par la figure 1B, la durée Trg est inférieure à la durée T im t, le terminal ne dispose pas d'un temps suffisant pour effectuer les traitements de la couche physique L1 et de la couche MAC. Dans ce cas, le terminal utilise un groupe de créneaux temporels 32 comportant seulement deux créneaux temporels, au lieu de trois, pour effectuer la détection de la signalisation transmise par la station de base. Le cas illustré par la figure 1C, correspond à une retransmission du canal UL-E-DPDCH après un premier échec. Dans cette situation, la procédure de sélection de format E-TFC n'est pas ré-exécutée. La durée allouée à l'exécution de cette procédure est alors déduite de la durée T unit. Il en résulte que la durée 'lirait est inférieure à la durée Trg, et dans ce cas, le terminal dispose d'un temps suffisant pour effectuer les traitements de la couche physique L1 et de la couche MAC. Le terminal utilise alors la totalité des trois créneaux temporels constituant le TTI transportant la signalisation. En référence à la figure 3, illustrant la mise en oeuvre de la procédure Relative Grant detection , le contenu de chacun des créneaux Ci du canal E-RGCH est multiplié par sa signature Si et les résultats de ces multiplications sont additionnés. La somme obtenue est ensuite moyennée pour détecter la valeur UP, DOWN ou HOLD de la signalisation transmise par la station de base. Comme on peut le voir sur la figure 3A, les douze créneaux temporels sont utilisés pour réaliser la détection, tandis que dans le cas illustré par la figure 3B, seulement six créneaux sont utilisés. Dans un mode particulier de mise en oeuvre de l'invention, deux seuils sont définis pour la détection des valeurs des commandes transmises sur la voie descendante, le premier seuil RG UP TH concerne la valeur UP et le second RG DOWN TH pour la valeur DOWN. Selon une caractéristique de ce mode de réalisation, les seuils RG UP TH et RG DOWN TH définis sont adaptables pour améliorer la fiabilité de la détection. La figure 4 représente un diagramme illustrant l'effet de la modification des seuils définis sur la fiabilité de la détection des valeurs des commandes transmises au terminal sur la voie descendante. La partie gauche G de la figure 4 illustre le cas où les douze créneaux du canal DL-E-RGCH sont utilisés pour réaliser la détection. La partie droite D de la figure 4 illustre le cas où seulement (12-X) créneaux parmi les douze créneaux du canal DL-E-RGCH sont utilisés pour réaliser la détection. X étant un nombre entier inférieur à douze. Dans ce dernier cas, le seuil RG UP TH est 15 augmenté d'une valeur Aup et le seuil RG DOWN TH est diminué d'une valeur Adown. Les nouveaux seuils de détection sont alors respectivement RG UP TH + X.Aup et RG DOWN TH - XAdown. Avant l'adaptation des seuils, la 20 probabilité de détecter une valeur UP représentée par les segments 40 est supérieure à la probabilité de détecter une valeur UP après l'adaptation des seuils. Il en résulte que la probabilité de détecter des valeurs de commande UP ou DOWN erronées est diminuée 25 lorsque les seuils sont augmentés. Les valeurs Aup et Adown sont choisies de sorte à diminuer la probabilité de détecter une valeur UP ou une valeur DOWN tout en préservant une probabilité raisonnable d'une absence de détection. En 30 d'autre terme, l'adaptation des seuils privilégie la détection erronée d'une valeur HOLD à la détection erronée d'une valeur UP ou DOWN. Ceci a pour conséquence qu'en cas de doute sur la valeur de la signalisation, le terminal n'effectue pas de mise à jour des paramètres nécessaires à la transmission ascendante sur le canal UL-E-DPDCH
|
L'invention concerne un procédé d'optimisation de la procédure de détection de la signalisation utilisée pour la sélection de format de données (E-TFC) pour une communication ascendante entre un terminal et une station de base d'un réseau de télécommunication cellulaire dans lequel la station de base transmet au terminal une signalisation comportant au moins une information destinée à mettre à jour au moins un paramètre prédéfini intervenant dans la sélection des formats de données.Le procédé selon l'invention comporte en outre une étape consistant à optimiser le temps nécessaire pour détecter la signalisation transmise par la station de base.
|
1. Procédé d'optimisation de la procédure de detection de la signalisation utilisée pour la sélection de format de données (E-TFC) pour une transmission ascendante entre un terminal et une station de base d'un réseau de télécommunication cellulaire dans lequel, préalablement à la transmission ascendante, la station de base transmet au terminal, sur une voie descendante, une signalisation comportant au moins une commande répétée sur un nombre prédéfini de créneaux temporels et destinée à mettre à jour au moins un paramètre prédéfini intervenant dans la sélection des formats de données, et à la réception de ladite signalisation, le terminal détecte la valeur de la commande et exécute pendant une fenêtre temporelle ayant une durée Tlimit donnée, ladite mise à jour en fonction de la valeur détectée , procédé caractérisé en ce qu'il comporte en outre une étape consistant à optimiser le nombre de créneaux temporels exploités par le terminal pour détecter la valeur de la commande transmise par la station de base de manière à utiliser toute la durée Tlimit pour effectuer ladite mise à jour sans compromettre la fiabilité de la détection de la signalisation transmise par la station de base. 2. Procédé selon la 1, dans lequel la transmission descendante est effectuée via un canal E-RGCH (Enhanced Relative Grant Channel) et la transmission ascendante est effectuée via un canal E-DPDCH (Enhanced Dedicated Physical Data Channel). 3. Procédé selon la 2, caractérisé par les étapes suivantes : - calculer la durée Trg séparant la fin desdits créneaux temporels et le début de la transmission ascendante, - évaluer la durée disponible T unit de pour effectuer la mise à jour, - comparer la durée Trg et la durée T im t, et - si Trg est inférieur à T im t, réduire le nombre de créneaux temporels dédiés à la détection de la signalisation. 4. Procédé selon la 1, dans lequel les paramètres mis à jours pendant la durée Tlimit concerne l'une au moins des procédures suivantes : - détection de permission relative/absolue (Relative/Absolute grant detection) ; - mise à jour de la procédure de serving grant ; -E-TFC restriction/selection ; - chiffrement des données (Data encryption) ; - encodage Turbo des données (Turbo encoding). 5. Procédé selon l'une des 1 à 4, dans lequel le réseau de télécommunication est un réseau UMTS. 30 6. Terminal destiné à émettre/recevoir des paquets de données via une station de base d'un réseau25de télécommunication cellulaire dans lequel, préalablement à la transmission ascendante, la station de base transmet au terminal une signalisation comportant au moins une commande répétée sur un nombre prédéfini de créneaux temporels et destinée à mettre à jour au moins un paramètre prédéfini intervenant dans la sélection des formats de données, et à la réception de ladite signalisation, le terminal détecte la valeur de la commande transmise par la station de base et exécute, pendant une fenêtre temporelle ayant une durée Tlimit donnée, ladite mise à jour en fonction de la valeur détectée, terminal caractérisé en ce qu'il comporte des moyens pour optimiser le nombre de créneaux temporels exploités pour détecter la valeur de la commande transmise par la station de base de manière à utiliser toute la durée T unit pour effectuer ladite mise à jour sans compromettre la fiabilité de la détection de la signalisation transmise par la station de base. 7. Terminal selon la 6, caractérisé en ce qu'il comporte : -des moyens pour calculer la durée Trg séparant la fin desdits créneaux temporels et le début 25 de la transmission ascendante, - des moyens pour évaluer la durée disponible T unit de pour effectuer la mise à jour, - des moyens pour comparer la durée Trg et la durée T im t, et- des moyens pour réduire le nombre de créneaux temporels dédiés à la détection de la signalisation si Tra est inférieure à Tlimit• 8. Terminal selon la 7, caractérisé en ce qu'il comporte un module logiciel destiné à optimiser le nombre de créneaux temporels dédiés à la détection de la valeur de la commande transmise par la station de base de manière à permettre au terminal mobile d'exploiter la totalité de la durée Tlimit
|
H
|
H04
|
H04W
|
H04W 28,H04W 72
|
H04W 28/06,H04W 72/14
|
FR2889483
|
A1
|
"CAPOT MUNI D'UN TAILLE-CRAYON COSMETIQUE, ET CRAYON COSMETIQUE EQUIPE D'UN TEL CAPOT"
| 20,070,209 |
La présente invention se rapporte à un capot muni d'un taille-crayon pour crayon cosmétique, et à un crayon cosmétique équipé d'un tel capot. Les crayons cosmétiques, destinés au maquillage, doivent être taillés régulièrement afin d'obtenir la finesse de trait requise. Le recours à un taille-crayon classique, indépendant du crayon lui-même, s'est avéré peu pratique à l'usage: il est en effet très facile d'égarer un objet de petite taille tel qu'un taille-crayon, et en tout cas difficile de le retrouver parmi d'autres objet situés par exemple au fond d'un sac à main féminin. Pour cette raison, on a vu se développer ces dernières années des capots pour crayons cosmétiques intégrant des tailles-crayons. De tels capots remplissent deux fonctions, à savoir celle de protection de la pointe du crayon et celle de la taille de cette pointe. Avec de tels capots, le problème de la perte du taille-crayon est supprimé. Bien que très avantageux, de tels capots présentent certains inconvénients. En particulier, on a pu constater que la mise rotation du crayon à l'intérieur du capot en vue de sa taille nécessitait un certain effort, du fait que ce capot comprend des moyens de frottement sur le crayon, aptes à assurer la tenue du capot sur le crayon en situation de rangement. Un tel effort n'est certes pas insurmontable, mais il serait préférable qu'il n'existe pratiquement pas, de manière à constituer un agrément supplémentaire pour les utilisatrices. La présente invention a pour but de supprimer notamment cet inconvénient. On atteint ce but de l'invention avec un capot pour crayon cosmétique, du type comprenant: - un corps muni d'un taille-crayon, adapté pour s'emboîter sur l'une des extrémités dudit crayon, - un capuchon, adapté pour s'emboîter fixement sur ledit corps, et - des moyens pour restreindre les mouvements dudit crayon par rapport audit corps, ces moyens étant solidaires dudit capuchon. Grâce au fait que les moyens pour restreindre les mouvements du crayon par rapport au corps du capot sont solidaires du capuchon, il suffit d'enlever le capuchon pour obtenir une totale liberté de mouvement du crayon par rapport au corps du capot, et en particulier pour permettre la mise en rotation sans effort de celui-ci par rapport à celui-là lors de la taille. Suivant une autre caractéristique optionnelle de l'invention, lesdits moyens de restriction comprennent des moyens pour maintenir la pointe, et surtout la mine, dudit crayon à une distance prédéterminée dudit taillecrayon. Le fait de maintenir la pointe du crayon, et surtout sa mine, à une distance prédéterminée du taille-crayon du corps de capot permet d'éviter que lorsque l'on rebouche le crayon avec son capot, la lame du taillecrayon ne puisse former des entailles sur la pointe du crayon, et en particulier sur la mine, au risque de nuire à l'esthétique du crayon et d'en fragiliser la mine. Suivant d'autres caractéristiques optionnelles de l'invention: -lesdits moyens de restriction comprennent une nervure formée à l'intérieur dudit capuchon, apte à former une butée pour ledit crayon, - lesdits moyens de restriction comprennent au moins une patte élastique solidaire dudit capot, adaptée pour s'appuyer contre ledit crayon, - ledit corps comporte une rainure sur sa face intérieure, et ladite patte est conformée pour se loger à l'intérieur de ladite rainure lorsque ledit capuchon est emboîté sur ledit corps, - ladite patte et ledit corps comprennent des moyens mutuels de clipsage, débrayables uniquement lorsque ladite patte est libre de s'écarter de ladite rainure, c'est-à-dire lorsque ledit crayon est sorti dudit capot, - ledit corps et ledit capuchon sont conformés pour qu'en position d'emboîtement, leurs parois extérieures soient situées dans le prolongement l'une de l'autre. La présente invention se rapporte également à un crayon cosmétique équipé d'un capot conforme à ce qui précède. D'autres caractéristiques et avantages apparaîtront à la lumière de la description qui va suivre et à l'examen des dessins annexés, dans lesquels: - la figure 1 est une vue en perspective éclatée du capot pour crayon selon l'invention, - la figure 2 est une vue en coupe selon le plan P1 de la figure 1 du corps de ce capot, - la figure 3 est une vue en coupe selon le plan P1 de la figure 1 du capuchon de ce capot, - les figures 4 et 5 sont des vues du corps de la figure 2 et du capuchon de la figure 3 lorsqu'ils sont emboîtés l'un dans l'autre, respectivement selon les plans P1 et P2 de la figure 1, - les figures 6 et 7, analogues respectivement aux figures 4 et 5, montrent la manière dont le capot selon l'invention coopère avec l'extrémité d'un crayon cosmétique, et - la figure 8 est une vue analogue à la figure 6 d'un autre mode de réalisation de l'invention. On se reporte à présente aux figures 1 à 3, sur lesquelles on voit que le capot selon l'invention comprend d'une part un corps de capot 1 et d'autre part un capuchon 3. Le corps de capot 1 comporte une base creuse sensiblement cylindrique 5 surmontée d'un taille-crayon 7. La base 5 comporte, sur sa face intérieure, une rainure 9 surmontée d'un ergot 11 puis d'une encoche longitudinale 13. Le taille-crayon 7 comporte, comme cela est connu en soi, une lame de préférence métallique 15 disposée de manière inclinée par rapport à l'axe A du corps 1. La base 5 et le taille-crayon 7 forment de préférence une seule pièce obtenue par exemple par moulage de matière plastique. La lame 15 peut être soit prise dans cette matière plastique, soit fixée par tout moyen approprié tel qu'une vis. On notera également que, de préférence, comme cela est visible notamment sur la figure 2, le diamètre extérieur du taille-crayon 7 est de préférence inférieur à celui de la base 5. On se reporte à présent à la figure 3 sur laquelle on voit que le capuchon du capot selon l'invention comporte d'une part une coiffe 17 sensiblement cylindrique, et d'autre part au moins une patte 19 solidaire de cette coiffe. Comme on peut le voir sur la figure 3, la patte 19 est galbée vers l'intérieur du capuchon 3, c'est-à-dire en direction de l'axe A' de ce capuchon. Dans la zone de liaison avec la coiffe 17, la patte 19 comporte un renfoncement 21. La patte 19 est surmontée d'une nervure 23 s'étendant sur la face intérieure de la coiffe 17. A son extrémité 25 la plus proche de la patte 19, la nervure 23 s'estompe progressivement en biseau pour rejoindre la face interne de la coiffe 17. L'angle formé par le biseau 25 par rapport à l'axe A' du capuchon 3 est de préférence sensiblement égal à l'angle formé par la lame 15 par rapport à l'axe A du corps 1. Dans une autre variante possible et non représentée, la nervure 23 et le biseau 25 pourraient être disposés sur la face interne de la coiffe 17 à tout autre endroit que dans le prolongement de la patte 19. Le capuchon 3 est formé de préférence d'une seule pièce obtenue par moulage d'une matière plastique. Cette matière plastique peut être identique (couleur, texture) ou différente de celle formant le corps 1. Cette matière plastique est choisie de manière que la patte 19 soit élastique, c'est-à-dire qu'elle revienne, après sollicitation, dans sa position initiale représentée aux figures 3 et 4. Des matières plastiques qui peuvent convenir à cet effet sont par exemple les matières désignées couramment sous les appellations POM ou ABS. Dans d'autres variantes possibles et non représentées, le corps 1 et le capuchon 3 du capot selon l'invention pourraient présenter toute autre forme que la forme cylindrique susmentionnée, telle qu'une forme à section ovale par exemple. En se reportant aux figures 4 et 5, on peut voir la manière dont le corps 1 coopère avec le capuchon 3 lorsque ces deux organes sont emboîtés l'un dans l'autre. Le taille-crayon 7 se trouve logé à l'intérieur de la coiffe 17 du capuchon 3. La patte 19 rentre à l'intérieur de la base cylindrique 5 par l'encoche 13 et vient se positionner à l'intérieur de la rainure 9, de manière que son galbe soit protubérant par rapport à la face intérieure de la base 5. La nervure 23, ainsi que la partie biseautée 25 de cette nervure, font également saillie par rapport à la face intérieure de la base 5. On notera également que le renfoncement 21 de la patte 19 coopère avec l'ergot 11 formé sur la face intérieure de la base 5. On notera encore que le diamètre extérieur de la coiffe 17 est de préférence choisi sensiblement égal à celui de la base 5. On peut voir sur les figures 6 et 7 la manière dont le capot selon l'invention, résultant de l'emboîtement du capuchon 3 sur le corps 1, coopère avec l'extrémité d'un crayon cosmétique 27 sur lequel il est emboîté. Cette extrémité comporte une pointe conique 29, résultant de la taille du crayon. Cette pointe conique comprend elle-même une partie 30 en bois ou en matière synthétique, désignée par le terme chanfrein dans ce qui suit, ainsi que la mine 31. Comme on peut le voir sur la figure 6, la partie biseautée 25 de la nervure 23 vient en appui sur le chanfrein 30 de la pointe 29 du crayon 27. La distance axiale séparant la partie biseautée 25 de la lame 15 est telle que la pointe 29, et surtout la mine 31, du crayon 27 demeurent séparées d'une distance prédéterminée de cette lame. On remarquera également que la partie galbée de la patte 19 vient en appui contre le crayon cosmétique 27. Le mode d'utilisation et des avantages du capot selon l'invention résultent directement de la description qui précède. En situation de rangement, c'est-à-dire lorsque que l'on ne souhaite pas utiliser le crayon cosmétique 27, on emboîte sur la pointe 29 de ce crayon le capot C formé de l'assemblage du capuchon 3 et du corps 1. Ce capot permet ainsi de protéger la pointe 29, et notamment la mine 31 du crayon cosmétique 27 en dehors de ces périodes d'utilisation. Lorsque l'on souhaite se maquiller, on extrait le crayon 27 de son capot C. Un léger effort de traction est suffisant pour vaincre le frottement de la patte 19 sur le crayon 27, cette patte exerçant en effet, du fait de son élasticité, un effort d'appui sur le crayon 27. On notera que lors de l'extraction du crayon 27 de son capot, la capuchon 3 et le corps 1 demeurent solidaires l'un de l'autre grâce à l'effet de clipsage résultant de la coopération de l'ergot 11 formé sur le corps 5 avec le renfoncement 21 formé sur la patte 19 On notera ici que cet effet de clipsage pourrait être obtenu par d'autres moyens équivalents à ceux qui viennent d'être décrits, et notamment par un ergot disposé au voisinage de l'extrémité libre de la patte 19, et coopérant avec un renfoncement formé dans la rainure 9. Une fois que l'on a terminé d'utiliser le crayon 27, on peut à nouveau recouvrir sa pointe 29 au moyen du capot, en exerçant à nouveau un léger effort permettant de vaincre le frottement qui est réalisé par la patte 19. On notera que la course du crayon 27 à l'intérieur du capot est limitée par la partie biseautée 25 de la nervure 23, le chanfrein 30 du crayon venant en effet buter contre cette partie biseautée. Ce faisant, la pointe 29 du crayon 27, et surtout la mine 31, demeurent éloignées d'une distance prédéterminée de la lame 15 du taille-crayon, évitant ainsi que cette lame ne vienne entailler la pointe 29, et surtout la mine 31, ce qui pourrait nuire à l'esthétique du crayon et fragiliser cette mine. Lorsque l'on souhaite tailler la pointe 29 du crayon, on commence comme précédemment à extraire le crayon 27 du capot C. Ceci étant fait, on exerce une légère traction sur le corps 1 et le capuchon 3 de manière à vaincre l'effort de retenue résultant de la coopération de l'ergot 11 avec le renfoncement 21, et à séparer ainsi le capuchon 3 du corps 1. On peut alors faire pénétrer le crayon 27 dans le corps 1 jusqu'au moment où sa pointe 29, et en particulier sa mine 31, viennent au contact de la lame 15. On peut alors faire tourner le crayon 27 par rapport au corps 1, de manière à tailler la pointe 29. Les copeaux résultant de cette taille sortent du taille-crayon 7 par l'orifice 33 réservé à cet effet, comme cela est connu en soi. Une fois que la taille du crayon 27 est terminée, on le sort du corps 1, et on vient replacer le capuchon 3 sur le corps 1. On notera que, de manière avantageuse, lorsque le crayon 27 se trouve à l'intérieur du capot C, comme cela est représenté sur les figures 6 et 7, il empêche l'écartement de la patte 19 par rapport à la face interne de la base 5, ce qui a pour effet d'empêcher l'ergot 11 de s'échapper du renfoncement 21. Ainsi, lorsque le capot C recouvre l'extrémité du crayon 27, on obtient un verrouillage du capuchon 3 sur le corps 1. Comme on peut le comprendre à la lumière de ce qui précède, la patte 19 permet de restreindre le coulissement du crayon 27 à l'intérieur du corps de capot 1, et la partie biseautée 25 de la nervure 23 forme une butée empêchant que la pointe 29, et surtout la mine 31, n'atteignent la lame 15 du taille-crayon 7. Cette patte 19 et cette partie biseautée 25, qui constituent des moyens pour restreindre les mouvements du crayon 27 par rapport au corps 1 de capot, sont solidaires du capuchon 17. Ceci a pour conséquence que ces moyens de restriction ne sont actifs que lorsque le capuchon 3 est emboîté sur le corps 1 de capot. Ainsi, en particulier, lorsque l'on a séparé le capuchon 3 du corps 1 en vue de tailler le crayon 27, on peut noter qu'il n'y a plus de patte 19 exerçant un effort de frottement sur le crayon 27. Ceci permet donc de mettre en rotation le crayon 27 par rapport au taillecrayon 7 sans aucun effort excessif, et sans frottement susceptible de rayer le crayon, contrairement à la situation de la technique antérieure. On notera par ailleurs que l'élasticité de la patte 19 permet d'adapter le capot 1 sur des crayons 27 présentant des diamètres pouvant varier légèrement autour d'une valeur moyenne. Ces variations peuvent provenir des tolérances dimensionnelles inhérentes au processus de fabrication d'un crayon donné, ou bien de l'utilisation de différents crayons de diamètres voisins avec un même capot. On notera que lorsque les diamètres extérieurs de la base 5 et de la coiffe 17 sont choisis sensiblement égaux, les parois extérieures de cette base et de cette coiffe sont situées dans le prolongement l'une de l'autre, ce qui confère un aspect esthétique particulièrement satisfaisant au capot selon l'invention. Bien entendu, la présente invention n'est nullement limitée au mode de réalisation décrit et représenté, fourni à titre d'exemple illustratif et non limitatif. C'est ainsi par exemple que l'on pourrait envisager un variante représentée à la figure 8, dans laquelle la patte 19 du capuchon 17 s'étendrait non pas à l'intérieur du corps 1 de capot, mais à l'extérieur de celui-ci, dans une rainure réservée à cet effet, cette patte comportant alors à son extrémité un ergot 35 apte à traverser la paroi de la base 5 pour exercer un effort de frottement sur le crayon 27. On notera également que l'on pourrait prévoir, en sus ou à la place des moyens de clipsage 11, 21, des bossages 35 et des creux 37 (voir figures 1, 2, 3, 4 et 6) complémentaires formés respectivement à l'intérieur du capuchon 3 et sur le corps 1 (ou inversement), permettant de maintenir ce capuchon et ce corps solidaires l'un de l'autre notamment pendant les opérations de transport et de stockage préalables au montage du capot sur un crayon. On notera également que l'on pourrait prévoir une pluralité de pattes 19 en appui élastique contre le crayon 27, ces pattes pouvant être réparties de manière quelconque (c'est-à-dire régulièrement ou irrégulièrement) autour du capuchon 3. On notera bien entendu que le capot selon l'invention peut être vendu soit seul, afin d'être adapté ultérieurement sur un ou plusieurs crayons, soit avec un crayon dont il recouvre déjà l'extrémité
|
Ce capot (C) pour crayon cosmétique (27) est du type comprenant :- un corps (1) muni d'un taille-crayon (7), adapté pour s'emboîter sur l'une des extrémités (29) dudit crayon (27),- un capuchon (3), adapté pour s'emboîter fixement sur ledit corps (1), et- des moyens (19, 25) pour restreindre les mouvements dudit crayon (27) par rapport audit corps (1), ces moyens étant solidaires dudit capuchon (3).
|
1. Capot (C) pour crayon cosmétique (27), du type comprenant: - un corps (1) muni d'un taille-crayon (7), adapté pour s'emboîter sur l'une des extrémités (29) dudit crayon (27), - un capuchon (3), adapté pour s'emboîter fixement sur ledit corps (1), et - des moyens (19, 25) pour restreindre les mouvements dudit crayon (27) par rapport audit corps (1), ces moyens étant solidaires dudit capuchon (3). 2. Capot (C) selon la 1, dans lequel lesdits moyens de restriction comprennent des moyens (25) pour maintenir la pointe (29), et surtout la mine (31), dudit crayon (27) à une distance prédéterminée dudit taille-crayon (7). 3. Capot (C) selon la 2, dans lequel lesdits moyens de restriction comprennent une nervure (23) formée à l'intérieur dudit capuchon (3), apte à former une butée (25) pour ledit crayon. 4. Capot (C) selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel lesdits moyens de restriction comprennent au moins une patte élastique (19) solidaire dudit capuchon (3), adaptée pour s'appuyer contre ledit crayon (27). 5. Capot (C) selon la 4, dans lequel ledit corps (1) comporte une rainure (9) sur sa face intérieure, et ladite patte (19) est conformée pour se loger à l'intérieur de ladite rainure (9) lorsque ledit capuchon (3) est emboîté sur ledit corps (1). 6. Capot (C) selon la 5, dans lequel ladite patte (19) et ledit corps (1) comprennent des moyens mutuels de clipsage (11, 21), débrayables uniquement lorsque ladite patte (1) est libre de s'écarter de ladite rainure (9), c'est-à-dire lorsque ledit crayon (27) est sorti dudit capot (C). 7. Capot (C) selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel ledit corps (1) et ledit capuchon (3) sont conformés pour qu'en position d'emboîtement, leurs parois extérieures soient situées dans le prolongement l'une de l'autre. 8. Crayon cosmétique équipé d'un capot (C) conforme à l'une quelconque des précédentes.
|
B
|
B43
|
B43L,B43K
|
B43L 23,B43K 23,B43K 29
|
B43L 23/00,B43K 23/10,B43K 29/06
|
FR2902064
|
A1
|
INSTALLATION DE TRANSPORT A CABLE A REGROUPEMENT DE VEHICULES AVANT EMBARQUEMENT/DEBARQUEMENT ET PROCEDE DE CONTROLE
| 20,071,214 |
Domaine technique de l'invention L'invention est relative à une installation de transport à câble à défilement continu, supportant des véhicules échelonnés le long du câble selon un 10 cadencement prédéterminé, ladite installation ayant des stations d'embarquement/débarquement disposées le long du câble et comportant : - des moyens de débrayage, à l'entrée, pour désaccoupler les véhicules et le câble, des moyens d'embrayage, à la sortie, pour réaccoupler les véhicules et 15 le câble, - un circuit de transfert des véhicules, avec un tronçon de ralentissement équipé d'un dispositif ralentisseur, un tronçon d'accélération équipé d'un dispositif lanceur, reliés par un tronçon intermédiaire de circulation à vitesse réduite ou nulle équipé d'un dispositif d'entraînement des véhicules, 20 - des postes d'embarquement/débarquement dans les véhicules, répartis le long du tronçon intermédiaire. L'invention concerne également un procédé de contrôle d'une telle installation. État de la technique Classiquement, les véhicules arrivent de manière cadencée dans les stations d'embarquement/débarquement et suivent le même parcours le long du 30 circuit de transfert. Les véhicules parcourent le tronçon intermédiaire à une vitesse très réduite de manière à permettre le débarquement et 25 l'embarquement des passagers présents sur le poste d'embarquement/débarquement. Les phases d'embarquement et de débarquement restent les plus délicates dans le sens où le passager ou le groupe de passagers présente un différentiel de vitesse qu'il faut compenser, ceci quasi-instantanément. L'agent d'exploitation peut assurer une assistance et doit contrôler le bon déroulement de l'embarquement et/ou du débarquement. Il convient bien sûr de gérer tout problème d'embarquement et/ou de débarquement le plus rapidement possible pour ne pas aggraver les conséquences. On a constaté que les agents d'exploitation sont en nombre restreint, dans le respect de la réglementation mais ils sont au moins un par station. Cette limitation du personnel est une tendance générale qui consiste à optimiser les charges nécessaires au bon fonctionnement d'une installation mais sans perte de sécurité. Pour sécuriser les phases d'embarquement et de débarquement, tout en autorisant une automatisation complète de la station si nécessaire, on a déjà imaginé pratiquer ces phases avec des véhicules à l'arrêt. Ces installations permettent à des personnes à mobilité réduite et aux enfants d'embarquer en toute sécurité, ainsi que d'optimiser le remplissage des véhicules. Mais il est évident que la perte de temps engendrée par l'arrêt provoque une baisse considérable de la capacité horaire de l'installation. Objet de l'invention L'objet de l'invention consiste à réaliser une installation de transport à câble qui renforce la sécurité et le confort des passagers pendant les phases d'embarquement et de débarquement, tout en maintenant une capacité élevée de la ligne, et qui puisse être automatisée si nécessaire. Selon l'invention, ce but est atteint par le fait que chaque station d'embarquement/débarquement comporte : - un tronçon de regroupement des véhicules, intercalé entre le tronçon de ralentissement et le tronçon intermédiaire, équipé de moyens pour constituer des groupes d'un nombre prédéterminé de véhicules, et des premiers moyens de transfert pour déplacer chaque groupe constitué vers le tronçon intermédiaire pour une prise en charge individuelle dudit groupe par le dispositif d'entraînement du tronçon intermédiaire, un tronçon de dégroupement, intercalé entre le tronçon intermédiaire et le tronçon d'accélération, pour stocker individuellement chaque groupe provenant du tronçon intermédiaire, ledit tronçon de dégroupement étant équipé de deuxièmes moyens de transfert pour déplacer sélectivement vers le tronçon d'accélération les véhicules stockés pour une prise en charge individuelle, selon ledit cadencement prédéterminé, par le dispositif lanceur du tronçon d'accélération. Une installation de transport selon l'invention permet de mener en parallèle différentes opérations, simultanément, pour tous les véhicules du groupe présent dans le tronçon intermédiaire, à savoir le temps d'ouverture et de fermeture des portes des véhicules et le temps d'embarquement et de débarquement. Cette disposition permet d'augmenter largement le temps disponible pour ces opérations, ce qui est particulièrement intéressant pour l'embarquement et le débarquement, qui est alors sensiblement égal à la multiplication du temps disponible usuel par le nombre prédéterminé de véhicules constituant un groupe. Le confort et la sécurité des passagers pendant les phases délicates d'embarquement et de débarquement sont ainsi améliorés. Il devient même possible de pratiquer ces opérations avec des véhicules à l'arrêt sans que cela n'altère la capacité de l'installation. Dans ce cas, une automatisation complète des stations devient facilement réalisable. L'invention porte également sur un procédé de contrôle d'une telle installation, dans lequel : on regroupe des véhicules entre le tronçon de ralentissement et le tronçon intermédiaire, pour constituer des groupes d'un nombre 5 prédéterminé de véhicules, - on transfère chaque groupe constitué vers le tronçon intermédiaire pour une prise en charge individuelle dudit groupe par le dispositif d'entraînement du tronçon intermédiaire, on stocke individuellement, entre le tronçon intermédiaire et le tronçon 1 o d'accélération, chaque groupe provenant du tronçon intermédiaire, - on transfère sélectivement vers le tronçon d'accélération les véhicules stockés pour une prise en charge individuelle, selon ledit cadencement prédéterminé, par le dispositif lanceur du tronçon d'accélération. 15 Description sommaire des dessins D'autres avantages et caractéristiques ressortiront plus clairement de la description qui va suivre d'un mode particulier de réalisation de l'invention donné à titre d'exemples non limitatif et représenté aux dessins annexés, 20 dans lesquels : les figures 1 et 2 représentent des vues schématiques d'installation de télécabines débrayable à deux tronçons, la figure 3 montre une vue schématique d'une station d'extrémité d'une installation de transport selon l'invention, 25 la figure 4 est une vue de détail d'un premier exemple de tronçon de regroupement selon l'invention, la figure 5 est une vue de détail d'un deuxième exemple de tronçon de regroupement selon l'invention, la figure 6 est une vue de détail d'un troisième exemple de tronçon de 30 regroupement selon l'invention, la figure 7 est une vue en élévation d'un poste d'embarquement/débarquement équipé de portes palières. Description d'un mode préférentiel de l'invention L'invention sera décrite en application à une installation de télécabines débrayable. Pour mieux comprendre l'invention par la suite, le fonctionnement classique des installations de télécabines débrayables avec un cheminement continu le long de la voie est expliqué ci-après. Il est néanmoins certain que l'invention pourra trouver application dans toutes les installations de transport par câble supportant des véhicules, c'est-à-dire dans tous les types d'installations de téléphérage débrayable. En référence aux figures 1 et 2, une pluralité de véhicules 10, ici des cabines, se déplacent sur une voie 11 en boucle fermée d'une première station 12 à une deuxième station 13, avec éventuellement une station intermédiaire 14 (figure 2). Les véhicules 10 reviennent en sens inverse sur une autre voie parallèle 15 grâce à un ou plusieurs câble(s) porteurs et tracteurs dans le cas d'un télécabine, ou tout autre voie et moyen de traction pour d'autres types de convoyeurs. Entre les différentes stations 12, 13, 14, les véhicules 10 se déplacent à grande vitesse, par exemple à plusieurs mètres par seconde, et sont répartis de façon cadencée et régulière, avec des intervalles de temps réduits de l'ordre d'une dizaine de secondes. A l'entrée dans l'une des stations d'extrémités 12, 13, les véhicules 10 sont débrayés des câbles au niveau de la zone de débrayage 16, puis sont décélérés sur une certaine longueur sur un tronçon de ralentissement 17. Ils cheminent ensuite à vitesse lente le long d'un tronçon intermédiaire 18 doté d'un contour assurant leur demi-tour, et passent, selon le type de stations, devant des postes d'embarquement/débarquement 19, 20 situés soit dans le contour, soit dans des parties latérales rectilignes. A la fin de leur cheminement lent dans le tronçon intermédiaire 18, voire leurs arrêts, les véhicules 10 sont réaccélérés dans un tronçon d'accélération 21 et réaccouplés au câble dans une zone d'embrayage 22 à la sortie de la station 12, 13. Le tronçon de ralentissement 17, le tronçon intermédiaire 18 et le tronçon d'accélération 21 forment un circuit de transfert 24 de la voie 11 1 o à la voie 15. Dans une station intermédiaire 14 (figure 2) traversée par les véhicules 10, des postes d'embarquement/débarquement 23 s'étendent latéralement le long de la trajectoire des véhicules 10 sur le tronçon intermédiaire 18. Ceux- 15 ci sont d'abord débrayés comme dans les stations d'extrémités 12, 13, puis ralentis avant de passer devant les postes 23, puis accélérés et embrayés ensuite. Les figures 3 à 6 illustrent une station d'extrémité d'une installation selon 20 l'invention, laquelle est une adaptation de l'installation des figures 1 et 2. Sur le tronçon de ralentissement 17, un dispositif ralentisseur freine les véhicules 10 désaccouplés du câble, tandis que sur le tronçon d'accélération 21, un dispositif lanceur les réaccélère à une vitesse égale à celle du câble pour autoriser un réaccouplement sans à-coups. Les dispositifs ralentisseur et 25 lanceur sont chacun constitués d'un train de roues 25 à bandage pneumatique échelonnées le long des tronçons respectivement de ralentissement 17 et d'accélération 21, pour coopérer par friction avec une piste de friction portée par les pinces des véhicules 10. Les roues 25 sont accouplées par l'intermédiaire de courroies 26 engagées sur des poulies 27 30 montées coaxialement aux roues 25. Chaque roue 25 est solidaire de deux poulies 27, chacune coopérant respectivement avec une courroie 26, l'une des courroies 26 s'engageant sur l'une des poulies 27 de l'une des roues 25 adjacentes et l'autre des courroies 26 coopérant avec l'une des poulies 27 de l'autre des roues 25 adjacentes. Pour l'entraînement, au moins l'une des roues de chacun des dispositifs peut être reliée par l'intermédiaire d'une courroie à une prise de force motrice 28 dérivée du câble ou de son entraînement. De tels dispositifs sont bien connus et il est inutile de les décrire plus en détail. Les tronçons de ralentissement 17 et d'accélération 21 sont reliés par le tronçon intermédiaire 18 le long duquel les véhicules 10 circulent à vitesse réduite grâce à un dispositif d'entraînement constitué de trains de roues 29 à bandage pneumatique. L'ensemble des roues 29 du dispositif d'entraînement sont entraînées entre elles, dans l'exemple, de manière analogue aux dispositifs ralentisseur et lanceur, c'est-à-dire par des poulies 33 et des courroies 34. Dans d'autres variantes, les roues 29 du contour (partie courbe du tronçon intermédiaire 18) sont entraînées en synchronisme entre elles par des pignons fous intercalés entre des pignons de transmission montés coaxialement aux roues. L'entraînement des roues 29 du tronçon intermédiaire 18 est réalisé par un moteur à vitesse variable 30 qui entraîne une courroie de transmission 31 tendue entre deux poulies auxiliaires 32 dont l'une est montée coaxialement à l'une des poulies 33. La structure du dispositif d'entraînement du tronçon intermédiaire 18 est telle que l'annulation de la vitesse d'entraînement des véhicules 10 peut être commandée. Selon l'invention et en référence à la figure 3, un tronçon de regroupement 35 des véhicules 10 est intercalé entre le tronçon de ralentissement 17 et le tronçon intermédiaire 18. La figure 4 illustre la constitution d'un premier exemple de tronçon de regroupement. Une bande 36 en boucle fermée, dont une branche coïncide avec la direction attendue de déplacement des véhicules 10 le long du tronçon de regroupement 35, est entraînée de manière unidirectionnelle par un moteur à vitesse variable M1 piloté par une unité de commande 37. La bande 36 présente des taquets externes d'entraînement alternativement fixes et escamotables de manière unidirectionnelle, respectivement 38 et 39. Une paire composée d'un taquet fixe 38 et d'un taquet escamotable 39 est disposée le long de la face externe de la bande 36 selon un pas légèrement supérieur à la longueur d'un véhicule 10 dans la direction d'entraînement. Les taquets 38, 39 d'une paire sont rapprochés et permettent l'insertion entre eux et la retenue d'une cale 40 par exemple solidaire de la pince débrayable du véhicule 10 dans io l'exemple. La longueur du tronçon de regroupement 35 est telle que trois véhicules 10 peuvent être regroupés dans trois espaces de réception El, E2, E3 successifs et adjacents. Conformément à l'invention, un tronçon de dégroupement 41 (figure 3) est 15 intercalé entre le tronçon intermédiaire 18 et le tronçon d'accélération 21. Le tronçon de dégroupement 41 est équipé d'une bande (non représentée) analogue à la bande 36. Le fonctionnement de l'ensemble est le suivant. Au départ, les espaces de 20 réception El, E2, E3 du tronçon de regroupement sont vides, c'est-à-dire exempt de véhicule 10. Lorsqu'un premier véhicule provient du tronçon de ralentissement 17, il vient se loger dans le premier espace de réception El, c'est-à-dire celui qui est adjacent au tronçon de ralentissement 17. Dans l'intervalle de temps précédant l'arrivée d'un deuxième véhicule 10, ledit 25 intervalle de temps étant déterminé par le cadencement de la ligne, le moteur M1 entraîne la bande 36 selon la flèche indiquée sur la figure 4 pour positionner le premier véhicule 10 dans l'espace de réception E2. Le premier espace de réception El étant libéré, le deuxième véhicule 10 vient se loger dans le premier espace de réception El. L'opération se renouvelle pour la 30 réception d'un troisième véhicule 10. Les figures 3 et 4 illustrent l'installation lorsque les trois espaces El, E2, E3 accueillent un véhicule 10. Dans l'intervalle de temps précédant l'arrivée d'un nouveau véhicule 10, le moteur M1 est piloté par l'unité de commande 37 pour entraîner la bande 36 à grande vitesse de manière à transférer le groupe de trois véhicules 10 présent dans le tronçon de regroupage 35 vers le tronçon intermédiaire 18. Dans ce mouvement, les véhicules 10 logés dans les espaces El, E2, E3 sont transférés jusqu'à être pris en charge par friction par les roues 29. io Ainsi, le tronçon de regroupement 35 est équipé de moyens pour constituer des groupes d'un nombre prédéterminé (ici trois) de véhicules 10, et de premiers moyens de transfert pour déplacer chaque groupe constitué vers le tronçon intermédiaire 18 pour une prise en charge individuelle du groupe par le dispositif d'entraînement du tronçon intermédiaire 18. Le moteur à vitesse 15 variable 30 assure un entraînement contrôlé des véhicules 10 du groupe transféré de manière à venir positionner chacun d'eux au niveau d'un poste d'embarquement/débarquement 19 respectif. Le moteur 30 s'arrête alors et les véhicules 10 stationnent dans cette position. 20 Dans l'intervalle, un nouveau groupe de véhicules 10 est constitué dans le tronçon de regroupement 35 de la manière décrite ci-dessus. Le moteur 30 est commandé au moment où ledit nouveau groupe est transféré par la bande 36, de manière à évacuer les véhicules 10 du premier groupe vers le tronçon de dégroupement 41 dans lequel ils viennent se stocker dans des 25 espaces de réception E4, E5, E6. Dans ce mouvement des véhicules 10, la bande du tronçon de dégroupement 41 fonctionne d'une manière analogue à la bande 36 pendant le remplissage des espaces de réception E1, E2, E3. Le moteur de la bande du tronçon de dégroupement 41 est ensuite piloté de 30 manière à déplacer sélectivement vers le tronçon d'accélération 21 les véhicules 10 pour une prise en charge individuelle, selon le cadencement prédéterminé de l'installation, par les roues du dispositif lanceur. Le transfert d'un véhicule 10 vers le tronçon d'accélération 21 s'accompagne d'un mouvement de la bande du tronçon de dégroupage 41 permettant le remplissage de l'espace de réception E6 adjacent au tronçon d'accélération. Dans d'autres variantes de l'invention et en référence à la figure 5, le tronçon de regroupement 35 comporte un train de roues 42 à bandage pneumatique entraînant par friction les véhicules 10. Un moteur à vitesse variable M2 piloté par une unité de commande 43 entraîne en synchronisme l'ensemble des roues 42, par l'entremise de courroies 44 et de poulies 45. Plus précisément, les roues 42 sont accouplées par l'intermédiaire des courroies 44 qui sont engagées sur les poulies 45 montées coaxialement aux roues 42. Chaque roue 42 est solidaire de deux poulies 45, chacune coopérant respectivement avec une courroie 44, l'une des courroies 44 s'engageant sur l'une des poulies 45 de l'une des roues 42 adjacentes et l'autre des courroies 44 coopérant avec l'une des poulies 45 de l'autre des roues 42 adjacentes. Le fonctionnement de cette variante de tronçon de regroupement 35 est analogue à celui du tronçon comportant la bande 36. D'autre part, cette technologie peut être appliquée pour la réalisation du tronçon de dégroupement 41. Dans une variante de réalisation, et en référence à la figure 6, le train de roues 42 est subdivisé en trois sections successives de trois roues 42. Chaque section est entraînées individuellement par des moteurs à vitesse variable M3 à M5 distincts pilotés par une unité de commande 46. Chaque section coïncide, dans la direction de déplacement des véhicules 10, à un espace de réception El, E2, E3. Lorsqu'un premier véhicule provient du tronçon de ralentissement 17 pour constituer un groupe, il vient se loger dans le dernier espace de réception E3, c'est-à-dire celui qui est adjacent au tronçon intermédiaire 18, grâce à un pilotage adapté des moteurs M3 et M5 par l'unité de commande 46. Le moteur M5 est à l'arrêt, à l'inverse des moteurs M3 et M4. Dans l'intervalle de temps précédant l'arrivée d'un deuxième véhicule 10, l'unité de commande 46 provoque l'arrêt du moteur M4. Le deuxième véhicule 10 vient ensuite se loger dans le deuxième espace de réception E2. Lorsque le groupe de véhicules 10 est constitué, l'unité de commande 46 provoque la mise en marche simultanée des moteurs M3 à M5. Il est clair que le nombre de sections successives peut varier sans sortir du cadre de l'invention. Cette technologie peut être appliquée pour la réalisation du tronçon de dégroupement 41. De manière générale, le nombre prédéterminé de véhicules 10 par groupe que le tronçon de regroupement 35 est destiné à constituer peut varier suivant les applications, suivant la capacité de l'installation, suivant la longueur tolérée de la station d'embarquement/débarquement... Dans des variantes préférées de l'invention, les unités de commande 37, 43 et 46 des moteurs M1 à M5 piloteront aussi le moteur à vitesse variable 30 du dispositif lanceur du tronçon intermédiaire 18. Comme l'illustre la figure 7, le débarquement/embarquement des passagers s'effectue avantageusement à l'arrêt, chaque véhicule 10 s'arrêtant au poste d'embarquement/débarquement 19 correspondant, et est contrôlé par des portes 47, 48 coulissantes à double battants, l'une 47 étant intégrée à chaque véhicule 10 et l'autre 48 étant agencée en regard sur le poste 19. L'ouverture et la fermeture des portes 47 des véhicules 10 et des portes palières 48 sont automatiques et simultanées. Tout mécanisme, mécanique ou autre, permettant de parvenir à ce résultat peut être employé. Dans certaines variantes, chaque véhicule 10 comporte des moyens d'actionnement 51, embarqués et alimentés en station, pour l'ouverture et la fermeture automatiques de la porte 47. Dans d'autres variantes, les portes palières 48 comportent un mécanisme d'entraînement 52 tels que des doigts transversaux rétractables, d'un organe 53 solidaire des portes 47 des véhicules 10, comme par exemple un pion saillant au dessus des portes 47, pour qu'un mouvement d'une porte palière 48 actionne un mouvement identique de la porte 47 en regard du véhicule correspondant 10. Par ailleurs, chaque poste d'embarquement/débarquement 19 comporte un emplacement de débarquement 49 et un emplacement d'embarquement 50 distincts et disposés symétriquement par rapport à la trajectoire des véhicules 10. Chaque véhicule 10 comporte alors deux portes 47 opposées correspondantes
|
Une installation de transport à câble à défilement continu, supportant des véhicules (10) échelonnés le long du câble selon un cadencement prédéterminé, comporte :- un tronçon de regroupement (35) des véhicules (10), intercalé entre un tronçon de ralentissement (17) et un tronçon intermédiaire (18), équipé de moyens pour constituer des groupes d'un nombre prédéterminé de véhicules (10),- un tronçon de dégroupement (41), intercalé entre le tronçon intermédiaire (18) et un tronçon d'accélération (21), pour stocker individuellement chaque groupe provenant du tronçon intermédiaire (18).L'invention concerna aussi un procédé de contrôle d'une telle installation.
|
Revendications 1. Installation de transport à câble à défilement continu, supportant des véhicules (10) échelonnés le long du câble selon un cadencement prédéterminé, ladite installation ayant des stations d'embarquement/débarquement (12, 13, 14) disposées le long du câble et comportant : des moyens de débrayage (16), à l'entrée, pour désaccoupler les 10 véhicules (10) et le câble, - des moyens d'embrayage (22), à la sortie, pour réaccoupler les véhicules (10) et le câble, - un circuit de transfert (24) des véhicules (10), avec un tronçon de ralentissement (17) équipé d'un dispositif ralentisseur, un tronçon 15 d'accélération (21) équipé d'un dispositif lanceur, reliés par un tronçon intermédiaire (18) de circulation à vitesse réduite ou nulle équipé d'un dispositif d'entraînement des véhicules (10), - des postes d'embarquement/débarquement (19, 20, 23) dans les véhicules (10), répartis le long du tronçon intermédiaire (18), 20 ladite installation étant caractérisée en ce que chaque station d'embarquement/débarquement (12, 13 14) comporte : - un tronçon de regroupement (35) des véhicules (10), intercalé entre le tronçon de ralentissement (17) et le tronçon intermédiaire (18), équipé de 25 moyens pour constituer des groupes d'un nombre prédéterminé de véhicules (10), et des premiers moyens de transfert pour déplacer chaque groupe constitué vers le tronçon intermédiaire (18) pour une prise en charge individuelle dudit groupe par le dispositif d'entraînement du tronçon intermédiaire (18), 30 - un tronçon de dégroupement (41), intercalé entre le tronçon intermédiaire (18) et le tronçon d'accélération (21), pour stocker individuellement chaque 13 groupe provenant du tronçon intermédiaire (18), ledit tronçon de dégroupement (41) étant équipé de deuxièmes moyens de transfert pour déplacer sélectivement vers le tronçon d'accélération (21) les véhicules (10) stockés pour une prise en charge individuelle, selon ledit cadencement prédéterminé, par le dispositif lanceur du tronçon d'accélération (21). 2. Installation selon la 1, caractérisée en ce que le tronçon de regroupement (35) comporte une bande (36) en boucle fermée entraînée de manière unidirectionnelle par un moteur à vitesse variable (Ml) piloté par une unité de commande (37) et présentant des taquets externes (38, 39) d'entraînement alternativement fixes et escamotables de manière unidirectionnelle. 3. Installation selon la 1, caractérisée en ce que le tronçon de 15 regroupement (35) comporte un train de roues (42) à bandage pneumatique entraînant par friction les véhicules (10). 4. Installation selon l'une des 2 et 3, caractérisée en ce que le tronçon de dégroupement (41) comporte une bande en boucle fermée 20 entraînée de manière unidirectionnelle par un moteur individuel à vitesse variable (Ml) piloté par une unité de commande (37) et présentant des taquets externes (38,39) d'entraînement alternativement fixes et escamotables de manière unidirectionnelle. 25 5. Installation selon l'une des 2 et 3, caractérisée en ce que le tronçon de dégroupement (41) comporte un train de roues (42) à bandage pneumatique entraînant par friction les véhicules. 6. Installation selon l'une des 3 et 5, caractérisée en ce 30 qu'elle comporte un moteur à vitesse variable (M2) entraînant le train de roues (42) et piloté par une unité de commande (43). 7. Installation selon l'une des 3 et 5, caractérisée en ce que le train de roues (42) est subdivisé en plusieurs sections successives entraînées individuellement par des moteurs à vitesse variable (M3, M4, M5) distincts pilotés par une unité de commande (46). 8. Installation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le débarquement/embarquement des passagers s'effectue à l'arrêt, chaque véhicule (10) s'arrêtant au poste d'embarquement/débarquement (19, 20, 23) correspondant, lequel comporte une porte palière (48) disposée en regard d'une porte (47) du véhicule (10) à l'arrêt. 9. Installation selon la 8, caractérisée en ce que l'ouverture et 15 la fermeture des portes (47) des véhicules (10) et des portes palières (48) sont automatiques et simultanées. 10. Installation selon la 9, caractérisée en ce que chaque véhicule (10) comporte des moyens d'actionnement (51), embarqués et 20 alimentés en station, pour l'ouverture et la fermeture automatiques de la porte (47) dudit véhicule. 11. Installation selon la 9, caractérisée en ce que les portes palières (48) comportent un mécanisme d'entraînement (52) d'un organe (53) 25 solidaire des portes (47) des véhicules (10) pour qu'un mouvement d'une porte palière (48) actionne un mouvement identique de la porte 47) en regard du véhicule (10) correspondant. 12. Installation selon l'une quelconque des précédentes, 30 caractérisée en ce que chaque poste d'embarquement/débarquement (19, 20, 23) comporte un emplacement de débarquement (49) et un emplacement d'embarquement (50) distincts et disposés symétriquement par rapport à la trajectoire des véhicules (10), chaque véhicule (10) ayant deux portes (47) opposées correspondantes. 13. Procédé de contrôle d'une installation selon l'une quelconque des 1 à 12, caractérisé en ce qu'il consiste à : - regrouper des véhicules (10) entre le tronçon de ralentissement (17) et le tronçon intermédiaire (18), pour constituer des groupes d'un nombre prédéterminé de véhicules (10), ~o - transférer chaque groupe constitué vers le tronçon intermédiaire (18) pour une prise en charge individuelle dudit groupe par le dispositif d'entraînement du tronçon intermédiaire (18), - stocker individuellement, entre le tronçon intermédiaire (18) et le tronçon d'accélération (21), chaque groupe provenant du tronçon intermédiaire (18), 15 - à transférer sélectivement vers le tronçon d'accélération (21) les véhicules (10) stockés pour une prise en charge individuelle, selon ledit cadencement prédéterminé, par le dispositif lanceur du tronçon d'accélération (21). 20 25
|
B
|
B61
|
B61B
|
B61B 12
|
B61B 12/00
|
FR2893118
|
A1
|
ECHANGEUR THERMIQUE POUR PAROI CHAUFFANTE/REFROIDISSANTE.
| 20,070,511 |
La présente invention concerne un . Elle s'applique plus particulièrement, mais non exclusivement, à la réalisation de murs, plafonds chauffants/refroidissants dans des bâtiments en construction ou existants. 15 De façon générale, les techniques pour chauffer et refroidir sont en pleine expansion. Les applications concernant les plafonds sont particulièrement intéressantes car 100% ou presque de la surface est potentiellement émettrice et donc 20 utilisable à des fins de chauffage/refroidissement à la différence du sol encombré d'isolants réduisant l'émission thermique tels que moquette, meubles, tapis, parquets flottants. Différentes solutions ont été proposées. 25 Certaines solutions consistent en des cassettes de quelques dizaines de centimètres de côté comportant des serpentins dans lesquels circule un fluide caloporteur, généralement de l'eau, ces serpentins étant reliés à un collecteur. 30 Cependant, le collecteur de chaque cassette est proéminent et doit être dissimulé et il existe des joints apparents peu esthétiques entre les cassettes. De plus, ces cassettes sont préparées en usine et présentent de ce fait une faible capacité d'adaptation. 1 -2- Elles sont pour ces différentes raisons utilisées quasi-exclusivement dans des bureaux dans des plafonds suspendus. D'autres solutions proposent des produits où des tuyaux échangeurs sont recouverts ou noyés dans la masse (béton...). Ce type de produits présente généralement une épaisseur et un poids trop important pour une application plafond notamment en raison de ce que la paroi d'origine peut ne pas avoir une conception capable de supporter un tel poids supplémentaire. En outre, il est nécessaire de faire intervenir en dehors d'un chauffagiste d'autres corps de métier tels qu'un maçon ou un plâtrier. D'autres solutions recouvrent totalement la surface disponible avec un support grillagé mais la surface n'est pas totalement échangeuse ou pas de façon homogène. Il y a donc une perte d'échange thermique. D'autres solutions proposent des éléments dispersés sur la surface disponible qui ne couvrent donc pas la totalité de ladite surface disponible et ne sont donc pas échangeur sur toute ladite surface disponible. Dans ces différents cas, il n'y a pas d'échange thermique homogène sur toute la surface disponible. Dans l'ensemble, ces solutions présentent des inconvénients car pour obtenir des performances thermiques suffisantes (puissance W/m2) : - elles doivent utiliser un liquide caloporteur tel que l'eau plus chaud que dans une structure échangeant sur toute la surface pour obtenir une même température dans la pièce ; or, par exemple, il est plus coûteux de produire une eau à 60 C qu'une eau à 25 C, de même pour refroidir correctement, elles doivent utiliser un liquide caloporteur tel que de l'eau par exemple à moins de 19 C ce qui entraîne, outre le coût élevé de production d'une eau à cette température, des problèmes de condensation. Enfin, la plupart de ces solutions sont mises en place sur les rails d'un plafond suspendu. Or, cela convient difficilement à une restauration, de surcroît, à une restauration souhaitant respecter la hauteur et/ou les éléments décoratifs d'un plafond. L'invention a pour objet de résoudre ces inconvénients en : permettant une pose à sec dans des bâtiments en construction ou existant, évitant l'apparition d'un point de rosée lorsque l'on refroidit, permettant de baisser les coûts d'obtention de la température souhaitée notamment en utilisant un maximum de surface et surtout en réduisant les échanges thermiques entre le support et l'invention et en optimisant les échanges thermiques entre l'invention et le volume à chauffer/refroidir, permettant la pose d'éléments décoratifs tels que tapisserie, fresque, corniche, rosace dans des bâtiments en construction ou en restauration. A cet effet, elle propose un échangeur thermique notamment pour paroi chauffante/refroidissante comprenant au moins un premier type de plaque en un matériau thermiquement conducteur servant à assurer un échange thermique avec l'air environnant, cette plaque comportant une série d'ondulations parallèles d'un premier type s'étendant d'un bord à l'autre de la plaque, ces ondulations délimitant chacune un volume de passage débouchant à l'extérieur par une ouverture de largeur minimum inférieure à la largeur maximum du volume, au moins un conduit thermiquement conducteur de section sensiblement égale à celle dudit volume de passage, ce conduit étant destiné à être connecté à un circuit de fluide caloporteur et s'étendant à l'intérieur dudit volume de passage, et des moyens de fixation de ladite plaque sur un support du côté de la face de la plaque opposée aux susdites ouvertures, par l'intermédiaire de moyens d'espacements conçus de manière à ce qu'après fixation de la plaque sur le support, les susdites ondulations s'étendent à une distance prédéterminée dudit support, la forme et les dimensions du conduit et du volume de passage étant telles que le conduit vienne en contact au moins partiellement sur toute la longueur de la surface intérieure de l'ondulation. -4- Au moins un panneau de parement pourra être fixé sur l'échangeur par exemple en le collant ou le vissant notamment avec des vis auto-foreuses. Ledit panneau de parement pourra être par exemple en plâtre et/ou en bois et/ou en PVC et/ou carrelage et/ou faïence. L'échangeur pourra en outre comprendre un deuxième type de plaque appelée module de terminaison comportant un deuxième type d'ondulations aptes à relier deux ondulations du premier type successives entre elles pour le passage dudit au moins un conduit, ce deuxième type d'ondulations étant conformé de façon à permettre audit au moins un conduit de s'allonger quand le fluide caloporteur circulant à l'intérieur est chaud et de se rétracter quand le fluide caloporteur circulant à l'intérieur est froid sans engendrer de contraintes mécaniques capables de fragiliser l'échangeur et ledit au moins un conduit. II est à noter que ces contraintes mécaniques peuvent s'exercer en outre de façon bruyante, ainsi l'échangeur selon l'invention permet de s'affranchir non seulement des contraintes mécaniques mais également des nuisances sonores qu'elles occasionnent. Ledit deuxième type d'ondulations pourra être en forme de coude de section de dimensions suffisamment importantes pour permettre audit au moins un conduit de se déplacer selon qu'il s'allonge ou se rétracte. Ledit deuxième type d'ondulations pourra être partiellement ouvert vers 25 l'extérieur. Ledit au moins un conduit pourra être encliqueté dans ledit deuxième type d'ondulations. Ledit module de terminaison pourra comporter des moyens de fixation sur le 30 support tels que les moyens d'espacements décrits ci-dessus. Avantageusement, les deux types de plaques sont situés dans un même plan. -5- Ainsi ledit module de terminaison permet de constituer une surface uniforme pour la fixation dudit au moins un panneau de parement. Les deux types de plaques pourront être en métal tel que l'acier, l'aluminium, l'inox et leur épaisseur pourra être préférentiellement inférieure à 1 mm de façon à obtenir une plaque avec une masse pouvant être supportée par ledit support. Le support sur lequel est fixé l'échangeur pourra être directement une paroi existante ou encore un rail maintenu par des suspentes à l'intérieur d'un plafond suspendu ou tout autre dispositif similaire. Ledit au moins un conduit pourra être dans un matériau déformable élastiquement afin de permettre ou de faciliter sa connexion dans les ondulations par encliquetage, ainsi tout moyen de maintien supplémentaire est superflu. Les ondulations et ledit au moins un conduit pourront avoir une section de forme cylindrique. La distance entre deux ondulations parallèles du premier type pourra être de préférence de dix centimètres ou plus si la puissance à obtenir est moindre. Ledit au moins un conduit pourra comporter un diamètre légèrement 25 supérieur à celui des ondulations du premier type pour avoir un contact avec pression. De plus, dès la mise en service de l'échangeur, la pression du liquide caloporteur à l'intérieur dudit au moins un conduit augmentera encore le 30 contact entre la surface intérieure des ondulations du premier type et ledit au moins un conduit.20 -6- La surface intérieure de l'ondulation du premier type en contact avec ledit au moins un conduit pourra représenter trois quarts de la surface extérieure du conduit. Selon une première variante, ledit au moins un conduit, une fois connecté aux ondulations, pourra être en contact direct ou presque avec ledit au moins un panneau de parement. Selon une deuxième variante, ledit au moins un conduit, une fois connecté aux ondulations, pourra être en contact indirect avec ledit au moins un panneau de parement au moyen d'une pâte thermoconductrice pour favoriser et homogénéiser les échanges thermiques avec le panneau et par conséquent avec le volume à chauffer/refroidir. II est à noter que ladite pâte thermoconductrice pourra recouvrir toute la face de la plaque en contact avec ledit au moins un panneau de parement. Cette pâte thermoconductrice pourra par exemple être la colle utilisée pour la fixation du au moins un panneau de parement sur la plaque. Dans tous les cas, il est important pour avoir un échange thermique optimal de réduire au maximum l'espace vide et de faciliter la continuité thermique par contact entre l'échangeur selon l'invention et le panneau. En effet, un espace vide ou un manque de conduction constituent un manque de puissance W/m2. Avantageusement, les moyens d'espacement pourront être prévus pour présenter une surface minimum de contact avec le support. Lesdits moyens d'espacement pourront être des moyens d'écartement pour créer un espace vide. Lesdits moyens d'espacement pourront être des bossages estampés ou rapportés.30 -7- Lesdits moyens d'espacement pourront être en forme de cône ce qui permettra un montage aisé tout en offrant une surface de contact minimale avec le support. Lesdits moyens de fixation de la plaque sur le support pourront en outre comprendre des moyens mécaniques par exemple des vis traversant les moyens d'espacement. Selon une variante, lesdits moyens mécaniques pourront également traverser une entretoise isolante, l'espace défini entre le support et la plaque et dont la hauteur correspond à celle de ces entretoises étant occupé par un matériau isolant. Les différents types de plaques pourront comprendre des raidisseurs formant 15 des bossages estampés ou rapportés. Ces raidisseurs pourront être situés entre les ondulations du premier type afin d'assurer : une parfaite planéité de l'échangeur entre chaque ondulation du 20 premier type et ainsi une planéité de l'ensemble de l'échangeur permettant de fixer un panneau de parement rigide ou semi-rigide, une bonne tenue d'un échangeur de grandes dimensions qui ne fléchira pas excessivement lors de la manutention pour sa mise en place sur le support notamment pour une application plafond. 25 Les plaques du premier type pourront avoir des dimensions prévues de façon à ne nécessiter que quelques unités juxtaposées pour faire toute la paroi souhaitée. 30 Par ailleurs, un seul conduit pourra être utilisé à travers les plaques recouvrant le support. Des trous de forme quelconque géométrique ou non, réalisés par découpes totales ou partielles pourront être prévus dans les plaques des deux types -8- pour assurer des points d'ancrage lors de la fixation d'au moins un panneau de parement par collage. En effet, la colle pénètre à travers ces trous et s'étale de l'autre côté des plaques puis en séchant agit à la manière de crochets d'ancrage. Les faces des plaques destinée à être du côté du volume à chauffer/refroidir sont planes, les différents éléments compris dans lesdites plaques tels que des ondulations, des moyens d'espacement, des raidisseurs faisant saillie du côté du support. 10 L'invention présente de nombreux avantages : Elle peut être très facilement mise en oeuvre dans des bâtiments en cours de construction mais également dans des bâtiments existants où les techniques 15 actuelles ne sont pas en mesure de s'adapter notamment dès qu'il y a des éléments de décor à respecter ou lorsque les supports à équiper ne sont pas aptes à supporter une masse supplémentaire excessive. Les dimensions de la pièce ou du volume comportant l'invention restent 20 quasi-inchangées. En effet, l'échangeur selon l'invention présente une épaisseur maximum de l'ordre de quelques centimètres et de préférence moins de trois centimètres et encore plus préférentiellement moins de deux centimètres. 25 L'échangeur devient la surface plane du mur ou du plafond et peut recevoir tout matériau de finition par vissage ou collage. La pose de l'échangeur est une pose à sec. Il n'y a donc pas besoin de faire intervenir d'autres professionnels par exemple pour couler du ciment ou un 30 équivalent ce qui, de surcroît, demande un temps de séchage. De plus, l'entretien est beaucoup plus aisé. En effet, la découverte d'une fuite n'implique pas de tout casser et de tout refaire : il suffit de découper par exemple au moyen d'un cutter une bande dans le panneau par exemple de5 -9- plâtre, de bois ou de PVC, de réparer le conduit avant de refixer une bande de matériau de finition tel que du plâtre, du bois ou du PVC. Pendant les travaux, la mise en place de l'invention ne nécessite pas de tout 5 déménager : on peut se contenter de déplacer les meubles dans la pièce au fur et à mesure de l'installation. Après les travaux, il n'y pas de traces visuelles de l'installation. L'ensemble échangeur/panneau de parement (matériau de finition) présente 10 du fait des matériaux choisis et de leur épaisseur une masse qui pourra être supportée par toutes les parois déjà existantes et non conçues dans cet objectif. L'échangeur, du fait de sa structure présentant une faible surface de contact 15 avec le support, constitue non seulement une barrière thermique par rapport au support mais également une barrière acoustique. De plus, la nature des matériaux choisis peut permettre de former un écran aux ondes magnétiques (antenne hertzienne fixée sur le toit d'un immeuble...). 20 La possibilité d'échanger sur la totalité de la surface avec très peu d'inertie thermique et pas seulement au niveau des conduits permet d'obtenir une grande performance thermique c'est-à-dire une puissance W/m2 très élevée tout en consommant moins d'énergie, la température du fluide caloporteur 25 utilisé étant moins froide en été et moins chaude en hiver que dans les solutions existantes. De plus, l'uniformité de la température sur toute la surface procure une grande sensation de confort. Une fois l'installation de l'échangeur et des panneaux de parement terminée, il n'y a pas de joint apparent ou de différence de niveau. La paroi ainsi créée peut être par exemple peinte ou tapissée. 30 -10- L'échangeur est apte à recevoir des perçages par exemple de réservation pour des gaines électriques, hydrauliques ou pour suspendre un plafonnier... L'échangeur est apte à être découpé sur site au moyen d'outils classiques 5 pour s'adapter aux dimensions et/ou aux éléments des parois. Ainsi, à partir d'une fabrication industrielle, il est possible de faire du sur-mesure. 10 Des modes d'exécution de l'invention seront décrits ci-après, à titre d'exemples non limitatifs, avec référence aux dessins annexés dans lesquels : Les figures la et 1b sont respectivement une vue de dessous et une 15 vue en coupe partielle d'un échangeur selon l'invention pouvant se fixer sur un plafond ; La figure 2 est une vue en coupe transversale de l'échangeur de la figure 1 comportant un conduit et fixé directement sur un plafond 20 existant isolé thermiquement ; La figure 3 est une vue en coupe transversale de l'échangeur de la figure 1 fixé directement sur un plafond existant non isolé thermiquement et phoniquement ; La figure 4 est une vue en coupe transversale de l'échangeur de la figure 1 intégré dans un plafond suspendu ; Les figures 5a et 5b sont des représentations de mode de fixation d'un 30 panneau de parement sur un échangeur selon l'invention ; La figure 6 est une vue de dessous d'une partie d'un échangeur selon l'invention comprenant un module de terminaison ; 25 -11- La figure 7 est une vue en coupe transversale de la figure 6 selon la ligne AA ; La figure 8 est une vue de dessous d'un ensemble d'échangeurs selon l'invention comprenant des modules de terminaison couvrant un plafond entier d'un volume à chauffer/refroidir ; La figure 9 est une vue de dessous d'une partie d'un échangeur selon l'invention comprenant un module de terminaison montrant une possibilité de découpe sur site. Les figures la et 1b sont respectivement une vue de dessous et une vue en coupe partielle d'un échangeur selon l'invention pouvant se fixer sur un plafond. Cet échangeur comprend une plaque 2 en acier d'une épaisseur de 5/10 de mm se fixant sur un support comportant : une série d'ondulations parallèles 3 de section transversale cylindrique formées en saillie dans la face de la plaque 2 du côté du support, s'étendant d'un bord à l'autre de la plaque et délimitant chacune un volume de passage cylindrique 4 débouchant à l'extérieur, du côté du volume à chauffer/refroidir, par une ouverture 5 de largeur minimum inférieure au diamètre du volume de passage 4, des moyens de fixation de l'échangeur sur le support comportant des moyens d'espacement constitués par des enfoncements de la plaque 2 en forme de cône 6 du côté du support et présentant une hauteur légèrement supérieure à celle des ondulations 3 afin d'écarter lesdites ondulations du support, - des raidisseurs 7 pour assurer la planéité de l'échangeur avec une conformation, ce sont des enfoncements de forme oblongue orientés du même côté que les ondulations 3 et les cônes d'écartement 6. Les ondulations 3 peuvent avoir un diamètre compris par exemple entre 12 et 20 mm -12- Un conduit est connecté aux ondulations 3. Il s'agit par exemple d'un tuyau 8 en polyéthylène réticulé (PER) et polybutylène (PB) pouvant avoir un diamètre compris entre 12 et 20 mm, c'est-à-dire sensiblement égal au diamètre des ondulations 3. Le diamètre le plus petit des cônes d'écartement 6 est en contact avec le support et peut être égal à 15 mm. Ce diamètre pourra comporter un trou 9 pour le passage d'une vis. Le diamètre le plus important est situé dans le plan de la plaque 2 du côté du volume à chauffer/refroidir et peut être compris par exemple entre 15 et 80 mm. Les cônes d'écartement 6 présentent une hauteur supérieure de 2 mm par rapport à la hauteur maximale des ondulations 3 afin de laisser 2 mm d'espace vide entre les ondulations et le support. Les cônes d'écartement 6 et les raidisseurs 7 sont situés sur des lignes parallèles qui sont perpendiculaires aux axes principaux des ondulations 3 Ces lignes comprennent une succession de la configuration suivante : un cône d'écartement entre deux ondulations puis deux raidisseurs chacun entre deux ondulations etc. Une coupe longitudinale d'une telle ligne illustrée sur la figure 2 montre une succession de motifs cône/ ondulation/ raidisseur/ ondulation/ raidisseur/ ondulation. Le support 10 est constitué par la paroi d'origine qui est isolée. La plaque 2 est fixée dans le support 10 au moyen de vis 11 traversant les cônes de fixation 6 au niveau du trou 9. Dans la figure 3, un matériau isolant 12 est intercalé entre un support 10' non isolé thermiquement et phoniquement et la plaque 2. -13- La plaque 2 est fixée au support 10 par des vis 13 traversant les cônes de fixation 6 puis des entretoises isolantes 14, ces entretoises traversant le matériau isolant 12. Ledit matériau isolant 12 pourra présenter une épaisseur variable. En effet, il sera adapté au coefficient de performance recherché. Une plaque de plâtre 15 de grandes dimensions par exemple 1,20 m x 2,50 10 m avec une épaisseur de 6 à 10 mm est fixée au moyen de vis 16 pour former la paroi finale du volume à chauffer/refroidir. L'exemple de la figure 4 illustre l'intégration d'un échangeur selon l'invention dans un plafond suspendu. 15 Dans un plafond suspendu, des suspentes 17 sont fixées par leurs extrémités supérieures sur des poutres ou solives 18 de telle manière que les têtes des suspentes affectées à un même rail profilé 19 se trouvent alignées. 20 Dans cet exemple, la plaque 2 de l'échangeur est fixée sur les rails profilés 19 à l'aide des cônes d'écartement 6. Selon une variante, un matériau isolant pourra être posé entre les poutres ou solives 18 et les rails 19. Les figures 5a et 5b illustrent deux modes de fixation d'un panneau de parement 20 sur un échangeur selon l'invention comportant des trous 21 par découpes partielles 22. 30 Le premier mode de fixation (Figure 5a) est réalisé par collage du panneau de parement 20 sur une plaque 23. Cette colle a également pour fonction de remplir l'espace éventuel 24 entre le conduit et le panneau de parement. Avantageusement, la colle après avoir pénétré à travers les trous 21 des découpes partielles 22, s'étale sur l'autre face de la plaque 23 puis en 25 - 14 - séchant, elle agit à la façon d'un crochet de retenue ou d'ancrage renforçant ainsi la fixation du panneau de parement 20 sur la plaque 23. Il est à noter que la technique est particulièrement adaptée pour coller du carrelage ou de la faïence sur un échangeur posé sur un mur. Un deuxième mode de fixation (Figure 5b) est réalisé par vissage au moyen de vis à tête auto-foreuse 25. Une pâte thermoconductrice pourra être ajoutée entre la plaque 23 et le 10 panneau de parement 20 pour améliorer l'échange thermique. Un troisième mode de fixation pourra consister en un collage et un vissage. La figure 6 illustre une vue de dessous d'une partie d'un échangeur 15 comportant une variante 26 de la plaque 2 telle qu'illustrée sur la figure 1 et un module de terminaison 27. Ce module de terminaison comprend une plaque 28 de forme rectangulaire présentant les mêmes caractéristiques que la plaque 2, à savoir en acier 20 d'une épaisseur de 5/10 mm se fixant également sur le même support, cette plaque comportant : des ondulations en forme de coude 29 de section transversale en forme de U inversé formées dans la face de la plaque du côté du support dont les extrémités débouchent sur un même côté 25 longitudinal, des moyens de fixation du module sur le support comportant des cônes d'écartement 6, les cônes étant conformés pour présenter une hauteur légèrement supérieure à celle des coudes 29, des raidisseurs 30 de forme oblongue formés par enfoncement et 30 axés parallèlement à l'autre côté longitudinal de la plaque 28, des découpes partielles 31 s'ouvrant sur la face de la plaque 28 du côté du support et en forme de triangle réparties selon l'axe longitudinal de la plaque 28 pour renforcer la fixation d'un panneau de parement par collage.5 -15- II est à noter que des découpes 31 telles que décrites se situent également entre les ondulations de la plaque 26. La section des coudes 29 présente des dimensions supérieures à celles d'un tuyau 32 permettant au tuyau de s'allonger et de se rétracter sans exercer de contraintes mécaniques. En effet, en s'allongeant il se déplacera dans le sens de la flèche A et en se rétractant, il se déplacera selon la flèche B (Figure 7). Les cônes d'écartement 6 se situent entre les coudes 29 et entre les raidisseurs 30 de façon à former une ligne de chaque côté longitudinal du module 27. Il est à noter que les plaques 26 et 28 sont dans un même plan. La figure 8 illustre un ensemble d'échangeurs comprenant des modules de terminaison tels qu'ils sont montés pour fonctionner. Plus précisément, cet ensemble est composé de quatre plaques 33 à 36 juxtaposées deux à deux sur deux lignes de façon à ce que les ondulations 3 de deux plaques juxtaposées coïncident pour former des ondulations de plus grande longueur. Ces plaques sont des plaques de 1,60 m par 2,10 m. Deux ondulations successives sont séparées par 10 cm ou plus selon la puissance souhaitée. Le long des côtés libres de chacune des plaques est positionné un module de terminaison 37 à 40. Ces plaques comprennent des raidisseurs 7 et des cônes d'écartement 6 selon une alternance de deux types de lignes perpendiculaires aux ondulations. Le premier type de lignes comprend un raidisseur 7 entre chaque ondulation 3. 2893118 -16- Le deuxième type de lignes comprend un cône d'écartement 6 entre deux ondulations 3 puis deux raidisseurs 7 chacun entre deux ondulations etc. Un module de terminaison 37 est positionné le long du côté gauche de la 5 plaque 33 de façon à ce que les ondulations de ladite plaque soient chacune en face de l'extrémité d'un coude 29. Un module de terminaison 38 est positionné le long du côté gauche de la plaque 35 de façon à ce que les ondulations de ladite plaque soient chacune 10 en face de l'extrémité d'un coude. Ce module 38 est juxtaposé au module 37. Un module de terminaison 39 est positionné le long du côté droit de la plaque 34 de façon à ce que les ondulations de ladite plaque soient chacune en face de l'extrémité d'un coude. 15 Le module 39 est décalé par rapport au bord droit de la plaque 34 de façon à ce que la sortie de la première ondulation 41 soit libre. Un module de terminaison 40 est positionné le long du côté droit de la plaque 36 de façon à ce que les ondulations de ladite plaque soient chacune en face 20 de l'extrémité d'un coude. Ce module est juxtaposé au module 39 et il présente une longueur de façon à ce que la dernière ondulation 42 soit libre. Un tuyau 43 est alors connecté à ces plaques et ces modules de 25 terminaison : Une des extrémités dudit tuyau 43 est placée au niveau du bord droit de la plaque 34 située en haut à droite sur la figure puis il est encliqueté dans la première ondulation 41 restée libre. Il débouche ensuite au niveau du bord gauche de la plaque 33 située en haut 30 à gauche avant de former un coude 44 s'encliquetant dans un coude 29 dans le module de terminaison 37 et d'être encliqueté dans l'ondulation suivante. Ce montage est poursuivi jusqu'à ce que le tuyau 43 débouche au niveau du bord droit de la plaque 36 située en bas à droite au niveau de l'ondulation 42 restée libre. -17- Les deux extrémités de ce tuyau 43 sont ensuite connectées à un collecteur lui-même connecté à un générateur de chaud et de froid, ce circuit comprenant un liquide caloporteur tel que l'eau. Des trous 45, 46 peuvent être réalisés lors de la pose afin de permettre le passage de gaines électriques par exemple. II est à noter que ces plaques et ces modules peuvent être découpés sur 10 place au moment de la pose afin de s'ajuster au mieux à la paroi, par exemple selon les pointillés verticaux 47 et horizontaux 48 (Figure 9). Cette découpe aboutit à la constitution de plusieurs éléments : une plaque rectangulaire 49, un module 50 adapté à la plaque 49, 15 une plaque en forme de L 51, un module 52 adapté à la plaque 51. La découpe selon les pointillés 47 et 48 peut correspondre à au moins deux cas : Dans le premier cas, les éléments mis en place sont la plaque 49 et le module 50. Dans le deuxième cas, les éléments mis en place sont la plaque 51 et les25 modules 50 et 52, le module 50 étant apte à être placé au bout de la plaque 51 au niveau du côté défini par les pointillés 48. Ce type de configuration est utilisé pour des parois situées au niveau d'ouvertures telles que des vasistas, des portes, des fenêtres. 30 Cette modularité est impossible avec les solution de l'art antérieur notamment celles proposant des cassettes avec collecteur. 20 -18- Enfin des panneaux de parements par exemple en placoplâtre sont fixés sur l'échangeur. Une fois jointés par un enduit adéquat, ces panneaux de parement peuvent être peints ou tapissés. L'invention ne se limite pas aux exemples précédemment décrits. En effet, ces exemples sont directement transposables pour des murs
|
L'invention concerne un échangeur thermique pour paroi chauffante/refroidissante comprenant au moins une plaque (2) en un matériau thermiquement conducteur, cette plaque (2) comportant une série d'ondulations parallèles (3) s'étendant d'un bord à l'autre de la plaque (2), ces ondulations (3) délimitant chacune un volume de passage débouchant à l'extérieur par une ouverture (5), au moins un conduit (8) thermiquement conducteur, ce conduit (8) s'étendant à l'intérieur dudit volume de passage, et des moyens de fixation (11) de ladite plaque (2) sur un support (10) du côté de la face de la plaque (2) opposée aux susdites ouvertures (5), par l'intermédiaire de moyens d'espacements (6) conçus de manière à ce qu'après fixation de la plaque (2) sur le support (10), les susdites ondulations (3) s'étendent à une distance prédéterminée dudit support (10), la forme et les dimensions du conduit (8) et du volume de passage étant telles que ledit au moins un conduit (8) vienne en contact au moins partiellement sur toute la longueur de la surface intérieure de l'ondulation (3).Elle s'applique notamment à la réalisation de murs, plafonds chauffants/refroidissants dans des bâtiments en construction ou existants.
|
Revendications 1. Echangeur thermique pour paroi chauffante/refroidissante, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une plaque (2, 23, 26, 33-36) en un matériau thermiquement conducteur servant à assurer un échange thermique avec l'air environnant, cette plaque (2, 23, 26, 33-36) comportant une série d'ondulations parallèles (3) s'étendant d'un bord à l'autre de la plaque (2, 23, 26, 33-36), ces ondulations (3) délimitant chacune un volume de passage (4) débouchant à l'extérieur par une ouverture (5) de largeur minimum inférieure à la largeur maximum du volume (4), au moins un conduit (8, 32, 43) thermiquement conducteur de section sensiblement égale à celle dudit volume de passage (4), ce conduit (8, 32, 43) étant destiné à être connecté à un circuit de fluide caloporteur et s'étendant à l'intérieur dudit volume de passage (4), et des moyens de fixation (11, 13, 14) de ladite plaque (2, 23, 26, 33-36) sur un support (10, 10') du côté de la face de la plaque (2, 23, 26, 33-36) opposée aux susdites ouvertures (5), par l'intermédiaire de moyens d'espacements (6) conçus de manière à ce qu'après fixation de la plaque (2, 23, 26, 33-36) sur le support (10, 10'), les susdites ondulations (3) s'étendent à une distance prédéterminée dudit support (10, 10'), la forme et les dimensions du conduit (8, 32, 43) et du volume de passage (4) étant telles que ledit au moins un conduit (8, 32, 43) vienne en contact au moins partiellement sur toute la longueur de la surface intérieure de l'ondulation (3). 2. Echangeur thermique selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un module de terminaison (27, 37-40) comprenant une plaque (28) comportant un deuxième type d'ondulations (29) aptes à relier deux ondulations (3) successives entre elles pour le passage du au moins un conduit (32, 43), ce deuxième type d'ondulations (29) étant conformé de façon à permettre audit au moins un conduit (32, 43) de s'allonger quand le fluide caloporteur circulant à l'intérieur est chaud et de se rétracter quand le fluide caloporteur circulant à l'intérieur est froid sans engendrer de contraintes mécaniques capables de fragiliser ledit au moins un conduit (32, 43).- 20 - 3. Echangeur thermique selon la 2, caractérisé en ce que ledit deuxième type d'ondulations (29) est en forme de coude de section de dimensions suffisamment importantes pour permettre audit au moins un conduit (32, 43) de se déplacer selon qu'il s'allonge ou se rétracte. 4. Echangeur thermique selon la 1, caractérisé en ce qu'au moins un panneau de parement (15, 20) est fixé sur l'échangeur. 5. Echangeur thermique selon la 1, caractérisé en ce que le support (10, 10') sur lequel est fixé l'échangeur est directement une paroi existante ou encore un rail (19) maintenu par des suspentes (17) à l'intérieur d'un plafond suspendu ou tout autre dispositif similaire. 6. Echangeur thermique selon la 1, caractérisé en ce que le conduit (8) est dans un matériau déformable élastiquement. 7. Echangeur thermique selon la 1, caractérisé en ce que ledit au moins un conduit (8) comporte un diamètre légèrement supérieur à celui des ondulations (3). 8. Echangeur thermique selon la 1, caractérisé en ce que la surface intérieure de l'ondulation (3) en contact avec ledit au moins un conduit (8) représente trois quarts de la surface extérieure du conduit. 9. Echangeur thermique selon la 1, caractérisé en ce que lesdits moyens d'espacement sont des bossages estampés ou rapportés. 30-21 - 10. Echangeur thermique selon la 1, caractérisé en ce que lesdits moyens d'espacement sont en forme de cône (6). 11. Echangeur thermique selon la 1, caractérisé en ce que lesdits moyens de fixation (13) de la plaque sur le support traversent également une entretoise isolante (14), l'espace défini entre le support et la plaque et dont la hauteur correspond à celle de ces entretoises étant occupé par un matériau isolant (12). 12.Echangeur thermique selon au moins l'une des précédentes, caractérisé en ce que ladite plaque et/ou ledit module comprennent des raidisseurs (7) formant des bossages estampés ou rapportés. 13.Echangeur thermique selon au moins l'une des précédentes, caractérisé en ce que les faces des plaques (2, 23, 26, 28, 33-36, 37-40) destinées à être du côté du volume à chauffer/refroidir sont planes, les différents éléments compris dans lesdites plaques (2, 23, 26, 28, 33-36, 37-40) tels que des ondulations (3, 29), des moyens d'espacement (6), des raidisseurs (7) faisant saillie du côté du support (10, 10'). 14.Echangeur thermique selon au moins l'une des 25 précédentes, caractérisé en ce qu'il est apte à recevoir des perçages (45, 46) et à être découpé sur site (47, 48) au moyen d'outils classiques pour s'adapter aux dimensions et/ou aux éléments des parois.
|
F
|
F24
|
F24D,F24F
|
F24D 3,F24F 5,F24F 13
|
F24D 3/16,F24F 5/00,F24F 13/30
|
FR2902593
|
A1
|
TELECOMMANDE POUR TELEVISEUR EQUIQE DE MOYENS DE COMMUNICATION AVEC UN RESEAU DE TELEPHONIE CELLULAIRE
| 20,071,221 |
Télécommande pour téléviseur équipé de moyens de communication avec un réseau de téléphonie cellulaire. Domaine technique de l'invention. La présente invention est du domaine de la téléphonie cellulaire, et plus particulièrement des appareils d'émission et de réception d'informations en relation avec un réseau de téléphonie cellulaire. Elle a pour objet un tel appareil équipé de moyens pour améliorer le confort d'utilisation du réseau de téléphonie cellulaire. Etat de la technique. Un téléphone cellulaire est un appareil en relation avec un réseau de téléphonie cellulaire pour recevoir et transmettre des informations auprès d'abonnés d'un quelconque réseau de communication. Un tel appareil cellulaire est muni, outre des moyens de communication cellulaire, d'un clavier de commande associant notamment des touches et/ou un curseur et/ou d'autres organes de commande analogues, et de moyens de mémoire pour stocker diverses informations relatives à son fonctionnement, tel qu'un répertoire et les informations reçues et/ou envoyées. En outre, un tel appareil cellulaire est susceptible d'être équipé de moyens de capture d'images inertes ou animées, qui sont associés aux moyens de mémoire et aux moyens de communication pour transmettre ces images. L'appareil cellulaire intègre un programme de gestion logique des informations stockées dans les moyens de mémoire, pour offrir une présentation conviviale de ces informations. Par ailleurs, les téléviseurs sont couramment équipés de moyens de communication à distance par ondes avec une télécommande, pour permettre à un utilisateur de contrôler commodément le fonctionnement du téléviseur, tel que ses modalités d'affichage et de diffusion sonore d'informations et/ou ses modalités de transmission d'informations en provenance d'une source, émetteur de télévision ou appareils électroniques de lecture/enregistrement, magnétoscope et/ou lecteur de disques numériques par exemple. Objet de l'invention. Le but de la présente invention est de proposer un système de communication interactive apte à communiquer avec un réseau de téléphonie cellulaire qui est aménagé pour améliorer son confort d'utilisation, et un appareil de commande constitutif de ce système. 10 La démarche inventive de la présente invention a consisté dans sa globalité à proposer un système de communication par ondes qui associe une télécommande d'un téléviseur apte à fonctionner avec des moyens de communication interactive avec un réseau de communication cellulaire. De tels 15 moyens de communication interactive sont susceptibles d'être intégrés soit à la télécommande, soit à des moyens électroniques de communication cellulaire équipant le téléviseur, notamment en étant intégrés au téléviseur et/ou en étant intégrés dans un appareil spécifique en relation avec le téléviseur. 20 Plus particulièrement, le système de communication de la présente invention comprend une télécommande pour téléviseur munie de premiers organes de commande du fonctionnement de celui-ci, qui sont associés à des premiers moyens de commande du fonctionnement du téléviseur en relation avec des moyens de communication à faible distance par ondes, tel qu'à infrarouges à 25 radiofréquences ou analogues, pour l'échange d'informations entre la télécommande et le téléviseur. Le système de communication comprend aussi des moyens de communication interactive de téléphonie cellulaire aptes à coopérer avec un réseau de téléphonie cellulaire, qui sont en relation avec des deuxièmes moyens de commande dont la mise en oeuvre est placée sous la 30 dépendance de deuxième organes de commande intégrés à la télécommande et avantageusement au moins partiellement confondus avec les premiers organes5 de commande. Le système comprend aussi des moyens logiques de traitement d'informations en relation au moins avec les deuxièmes moyens de commande. Dans le cas où les moyens de communication interactive de téléphonie cellulaire sont intégrés à la télécommande, celle-ci est agencée en téléphone cellulaire. Un tel téléphone cellulaire intègre des deuxièmes organes habituels de commande de téléphonie cellulaire qui sont avantageusement au moins en partie confondus avec des premiers organes de commande du fonctionnement du téléviseur. Dans le cas où les moyens de communication interactive de téléphonie cellulaire équipent le téléviseur, la télécommande intègre des premiers organes habituels de commande du fonctionnement du téléviseur qui sont avantageusement au moins partiellement confondus avec des organes de commande du fonctionnement des moyens de communication interactive de téléphonie cellulaire. Dans tous les cas, les moyens logiques de traitement d'informations et/ou les deuxièmes moyens de commande indifféremment soit sont intégrés à la télécommande soit équipent le téléviseur en étant intégrés à ce dernier et/ou dans un appareil spécifique en relation avec le téléviseur. Les organes de commande de la télécommande sont notamment composés des deuxièmes organes de commande relatifs au fonctionnement d'un téléphone cellulaire au regard de la gestion de ses moyens de mémoire et des moyens de communication interactive avec le réseau de téléphonie cellulaire, des premiers organes de commande du fonctionnement du téléviseur, et accessoirement d'organes annexes de commande du fonctionnement d'un appareil électronique annexe, tel qu'un appareil de lecture et/ou d'enregistrement. Les organes de commande équipant la télécommande sont notamment des organes commodément manoeuvrables par l'utilisateur, tels que des touches, des curseurs et/ou autres organes de commande analogues, voire aussi des moyens de commande vocale. De préférence, le système de communication comprend une interface de communication locale à distance qui est interposée entre la télécommande et le téléviseur, tel que du type à standard WIFI (Wireless Fidelity), à protocole BLUETOOTH, à radio fréquences ou interface de communication analogue. De préférence encore, les moyens logiques de traitement d'informations comprennent une interface de communication à gestion logique d'informations échangées avec le réseau de téléphonie cellulaire avantageusement du type à visioconférence tel qu'à standard SKYPE (marque déposée) ou logiciel MSN Messenger (Marque déposée) ou interface de communication à gestion logique analogue, en relation notamment avec un programme de gestion logique d'informations tel que du type LINUX (marque déposée) ou WINDOWS (marque déposée) ou analogue, pour autoriser la communication interactive sonore et visuelle conviviale et à coûts modérés. Ces dispositions permettent à partir de la télécommande de commander non seulement le fonctionnement du téléviseur, mais aussi la diffusion par ce dernier des informations relatives à la téléphonie cellulaire, que se soit des informations relatives au fonctionnement propre des deuxièmes moyens de commande, tels que notamment des menus sélectifs de commande et/ou des informations de paramétrage, ou que ce soit des informations relatives aux informations échangées entre le réseau de téléphonie cellulaire et la télécommande. II en ressort que le confort d'utilisation par l'utilisateur du système de communication de la présente invention en est amélioré. Plus particulièrement, le système de communication comprend : *) les moyens de communication interactive avec un réseau de communication téléphonique cellulaire qui indifféremment soit sont intégrés dans la 30 télécommande soit équipent le téléviseur, *) des moyens de mémoire des paramètres de fonctionnement du téléphone et des informations reçues et envoyées par l'intermédiaire du réseau de téléphonie cellulaire qui indifféremment soit sont intégrés dans la télécommande soit équipent le téléviseur, *) les deuxièmes moyens de commande pour la mise en relation de la télécommande avec le réseau de téléphonie cellulaire et pour la gestion des informations stockées dans les moyens de mémoire, dont la mise en oeuvre est placée sous la dépendance des deuxièmes organes de commande et qui indifféremment soit sont intégrés dans la télécommande soit équipent le téléviseur. *) des moyens de capture voire aussi de diffusion d'informations, au moins de type sonore voire aussi d'images indifféremment inertes ou animées, qui sont intégrés à la télécommande. Plus particulièrement, ces moyens de capture et de diffusion d'informations comprennent au moins un microphone et au moins un haut parleur, voire aussi au moins une cellule de capture d'images, inertes ou animées, telle qu'une cellule photographique et/ou une caméra, voire aussi un écran. *) les moyens logiques de traitement des informations échangées entre le système et le réseau de téléphonie cellulaire, qui indifféremment soit sont intégrés dans la télécommande soit équipent le téléviseur. Ces moyens logiques sont notamment constitués d'au moins un programme de gestion des informations échangées, qui est avantageusement susceptible d'intégrer des moyens de présentation des informations. *) une source autonome d'énergie électrique rechargeable à partir du réseau d'alimentation électrique, batterie rechargeable notamment, qui est intégrée à la télécommande. *) les premiers moyens de commande du fonctionnement du téléviseur dont la mise en oeuvre est placée sous la dépendance des premiers organes de commande, qui sont intégrés à la télécommande. *) les moyens de communication à faible distance par ondes associant des organes correspondants respectivement affectés à la télécommande et au 30 téléviseur. Les deuxièmes moyens de commande comprennent notamment des moyens de commande relatifs aux moyens de réception télévisuelle du téléviseur, telle qu'une faculté offerte de modifier les canaux de réception et/ou les paramètres d'affichage et/ou de diffusion sonore des informations reçues et affichées. D'une manière générale, les deuxièmes moyens de commande permettent de modifier les paramètres d'affichage des informations sonores et visuelles diffusées par le téléviseur, que ce soit des informations en provenance des moyens de réception télévisuelle dont il est équipé que les informations relatives à la téléphonie cellulaire et les moyens de mémoire associés. Les moyens de communication à faible distance par ondes sont notamment en relation avec une interface de gestion d'informations et de réception/diffusion de ces informations, qui est interposée entre la télécommande et le téléviseur. Cette interface est avantageusement une interface du type à standard WIFI (Wireless Fidelity), à protocole BLUETOOTH, à radio fréquences ou interface de communication analogue. Les moyens logiques de traitement d'informations sont notamment compatibles avec le protocole de routage IP. Ces moyens de gestion logique comprennent avantageusement des moyens de gestion logique du type à visioconférence, par exemple du type à standard SKYPE (marque déposée) ou logiciel MSN Messenger (Marque déposée). De préférence, le système de communication comporte des moyens de surveillance de son fonctionnement et d'alerte en cas de réception d'informations en provenance du réseau de téléphonie cellulaire. Ces moyens de surveillance sont associés à un organe lumineux équipant la télécommande. Selon une forme particulière de réalisation, le système de communication comprend un dispositif de téléphonie cellulaire qui est implanté dans l'un quelconque de la télécommande, du téléviseur, d'un appareil spécifique relié au téléviseur et/ou de l'interface, et qui regroupe : *) les moyens de communication interactive de téléphonie cellulaire, *) les moyens de mémoire des paramètres de fonctionnement des moyens de communication interactive de téléphonie cellulaire et des informations échangées avec le réseau. *) les deuxièmes moyens de commande, *) les moyens de traitement logique des informations échangées entre le système de communication et le réseau et *) les moyens de surveillance. La présente invention a aussi pour objet une télécommande constitutive d'un système de communication qui comporte les caractéristiques qui ont été énoncées, prises seules ou en combinaison. La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va en être faite en relation avec la figure unique de la planche annexée, qui représente schématiquement un exemple de réalisation d'un système de communication de la présente invention. Sur les fig.1 et fig.2, un système de communication est destiné à l'échange d'informations entre une télécommande 1, un téléviseur 2 et un réseau de téléphonie cellulaire 3. La télécommande 1 est destinée non seulement à permettre de contrôler le fonctionnement du téléviseur 2 et le fonctionnement de moyens 4 de communication interactive aptes à coopérer avec un réseau de téléphonie cellulaire 3, mais aussi à permettre la diffusion par le téléviseur 2 des informations échangées entre le système de communication et le réseau de téléphonie cellulaire 3. La télécommande 1 comporte des organes de commande 5,6 manoeuvrables commodément par l'utilisateur, qui sont constitués sur les exemples illustrés d'un clavier à touches 5 et d'un curseur 6. Ces organes de commande 5,6 sont en relation avec des premiers moyens de commande 7 du fonctionnement du téléviseur 2 et avec des deuxièmes moyens de commande 8 pour la mise en relation du système de communication avec le réseau de téléphonie cellulaire 3. Les premiers moyens de commande 7 sont intégrés à la télécommande 1 et sont en relation avec des moyens 9 de communication à faible distance par ondes avec le téléviseur 2. Ces moyens 9 de communication à faible distance par ondes sont en relation avec une interface 10 de gestion d'informations et de réception/diffusion de ces informations, qui est interposée entre la télécommande 1 et le téléviseur 2. La télécommande 1 est en outre équipée : *) d'un haut parleur 11 et de moyens 12 de raccordement à un dispositif d'écoute du type à main libre, tel que du type BLUETOOTH (marque déposée), *) d'un microphone 13 et d'une caméra 14. *) d'une batterie rechargeable 15. Les moyens du système de communication relatifs à la téléphonie cellulaire regroupent notamment : *) Les moyens 4 de communication interactive de téléphonie cellulaire, *) des moyens de mémoire 16 des paramètres de fonctionnement des moyens 4 de communication interactive de téléphonie cellulaire et des informations échangées avec le réseau 3. *) les deuxièmes moyens de commande 8, *) des moyens 17 de traitement logique des informations échangées entre le système de communication et le réseau 3. Ces moyens relatifs à la téléphonie cellulaire sont susceptibles d'être affectés individuellement à la télécommande 1, au téléviseur 2 ou un autre appareil électronique relié au téléviseur 2, voire à l'interface 10. Ces moyens relatifs à la téléphonie cellulaire sont aussi susceptibles d'être intégrés dans un dispositif de téléphonie cellulaire 18, susceptible d'être implanté dans l'un quelconque de la télécommande 1, du téléviseur 2, d'un appareil spécifique relié au téléviseur 2 et/ou de l'interface 10. Le système est de préférence équipé de moyens de surveillance 19 de son fonctionnement et d'alerte en cas notamment de réception d'informations en provenance du réseau 3. Ces moyens de surveillance sont susceptibles d'être implantés dans la télécommande 1, dans le téléviseur 2 ou un autre appareil électronique relié au téléviseur 2, dans l'interface 10, et/ou dans le dispositif de téléphonie cellulaire 18, et sont en relation avec des moyens d'alerte 20 tel qu'un organe lumineux équipant la télécommande 1, et/ou voire avec les premiers moyens de commande 7 pour diffuser une alerte par l'intermédiaire du téléviseur 2. Le cas échéant, les moyens de surveillance 19 sont en relation avec les moyens d'alerte 20 par l'intermédiaire des moyens 9 de communication à faible distance par ondes
|
L'invention a pour objet un téléphone cellulaire (1) équipé de moyens de communication interactive (2) avec un réseau (3) de communication téléphonique cellulaire. Ce téléphone cellulaire (1) incorpore en outre des moyens de commande (18) du fonctionnement d'un écran de télévision (13) qui sont associés à des moyens de mémoire (4) du téléphone cellulaire (1) et à des moyens de transmission à distance à courte portée (14) des informations en provenance de ces deuxièmes moyens de commande (18).
|
Revendications 1.- Système de communication caractérisé en ce qu'il comprend : *) une télécommande (1) pour téléviseur (2) munie de premiers organes de commande (5,6) du fonctionnement de celui-ci, qui sont associés à des premiers moyens de commande (7) du fonctionnement du téléviseur (2) en relation avec des moyens (9) de communication à faible distance par ondes pour l'échange d'informations entre la télécommande (1) et le téléviseur (2), *) des moyens (4) de communication interactive de téléphonie cellulaire aptes à coopérer avec un réseau de téléphonie cellulaire (3), qui sont en relation avec des deuxièmes moyens de commande (8) dont la mise en oeuvre est placée sous la dépendance de deuxième organes de commande (5,6) intégrés à la télécommande (1), *) des moyens logiques (17) de traitement d'informations en relation au moins avec les deuxièmes moyens de commande (8). 2.- Système de communication selon la 1, caractérisé en ce que les moyens (4) de communication interactive de téléphonie cellulaire sont intégrés à la télécommande (1), celle-ci étant agencée en téléphone cellulaire. 3.- Système de communication selon la 1, caractérisé en ce que les moyens (4) de communication interactive de téléphonie cellulaire équipent le téléviseur (2), la télécommande (1) intégrant des organes de commande (5,6) du fonctionnement des moyens (4) de communication interactive de téléphonie cellulaire. 4.- Système de communication selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les premiers organes de commande (5,6) et les deuxièmes organes de commande (5,6) sont au moins partiellement confondus. 10 5.- Système de communication selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les organes de commande (5,6) de la télécommande (1) sont composés des deuxièmes organes de commande relatifs au fonctionnement d'un téléphone cellulaire au regard de la gestion de moyens de mémoire (16) qu'il comporte et des moyens (4) de communication interactive avec le réseau de téléphonie cellulaire (3), des premiers organes de commande du fonctionnement du téléviseur (3), et accessoirement d'organes annexes de commande du fonctionnement d'un appareil électronique annexe. 6.- Système de communication selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les moyens logiques (17) de traitement d'informations indifféremment sont soit intégrés à la télécommande (1) soit équipent le téléviseur (2) en étant intégrés à ce dernier et/ou dans un appareil spécifique en relation avec le téléviseur (2). 7.- Système de communication selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les deuxièmes moyens de commande (8) indifféremment sont soit intégrés à la télécommande (1) soit équipent le téléviseur (2) en étant intégrés à ce dernier et/ou dans un appareil spécifique en relation avec le téléviseur (2). 8.- Système de communication selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend : *) les moyens (4) de communication interactive avec un réseau de communication téléphonique cellulaire (3) qui indifféremment soit sont intégrés dans la télécommande (1) soit équipent le téléviseur (2), *) des moyens de mémoire (16) des paramètres de fonctionnement des deuxièmes moyens de commande (8) et des informations reçues et envoyées par l'intermédiaire du réseau de téléphonie cellulaire (3), qui indifféremment soit sont intégrés dans la télécommande (1) soit équipent le téléviseur (2),*) les deuxièmes moyens de commande (8) pour la mise en relation de la télécommande (1) avec le réseau de téléphonie cellulaire (3) et pour la gestion des informations stockées dans les moyens de mémoire (16), dont la mise en oeuvre est placée sous la dépendance des deuxièmes organes de commande (5,6) et qui indifféremment soit sont intégrés dans la télécommande (1) soit équipent le téléviseur (2). *) des moyens de capture (13,14) voire aussi de diffusion (11) d'informations, qui sont intégrés à la télécommande. *) les moyens logiques (17) de traitement des informations échangées entre le système et le réseau de téléphonie cellulaire (3), qui indifféremment soit sont intégrés dans la télécommande (1) soit équipent le téléviseur (2). *) une source autonome d'énergie électrique rechargeable (15) à partir du réseau d'alimentation électrique qui est intégrée à la télécommande (1). *) les premiers moyens de commande (7) du fonctionnement du téléviseur (2) dont la mise en oeuvre est placée sous la dépendance des premiers organes de commande (5,6), qui sont intégrés à la télécommande (1). *) les moyens (9) de communication à faible distance par ondes associant des organes correspondants respectivement affectés à la télécommande (1) et au téléviseur (2). 9.- Système de communication selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les moyens (9) de communication à faible distance par ondes sont en relation avec une interface (10) de gestion d'informations et de réception/diffusion de ces informations, qui est interposée entre la télécommande (1) et le téléviseur (2). 10.- Système de communication selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les moyens logiques (17) de traitement d'informations sont compatibles avec le protocole de routage IP. 11.- Système de communication selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les moyens logiques (17) de traitement30d'informations comprennent des moyens de gestion logique du type à visioconférence. 12.- Système de communication selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de surveillance (19) de son fonctionnement et d'alerte en cas de réception d'informations en provenance du réseau de téléphonie cellulaire (3). 13.- Système de communication selon la 12, caractérisé en ce que les moyens de surveillance (19) sont associés à un organe lumineux (20) équipant la télécommande (1). 14.- Système de communication selon l'une quelconque des précédente, caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif de téléphonie cellulaire (18) regroupant : *) les moyens (4) de communication interactive de téléphonie cellulaire, *) les moyens de mémoire (16) des paramètres de fonctionnement des moyens (4) de communication interactive de téléphonie cellulaire et des informations échangées avec le réseau (3). *) les deuxièmes moyens de commande (8), *) les moyens (17) de traitement logique des informations échangées entre le système de communication et le réseau (3) et *) les moyens de surveillance (19), 15.- Système de communication selon la 14, caractérisé en ce que le dispositif de téléphonie cellulaire (18) est implanté dans l'un quelconque de la télécommande (1), du téléviseur (2), d'un appareil spécifique relié au téléviseur (2) et/ou de l'interface (10). 16.- Télécommande (1) constitutive d'un système de communication selon l'une quelconque des précédentes.
|
H
|
H04
|
H04N
|
H04N 5
|
H04N 5/44
|
FR2892136
|
A1
|
GRIFFE DE MAINTIEN DE TETE DE MICROPIEU, INSTALLATION DE TEST A L'ARRACHEMENT COMPRENANT UNE TELLE GRIFFE
| 20,070,420 |
La présente invention se rapporte au domaine 5 technique des pieux de fondation. Le terme fondation désigne l'ensemble des ouvrages enterrés qui composent le socle et l'assise stable d'une construction et répartissent les charges de cette construction sur le sol naturel ou reportent ces charges 10 sur le sol naturel ou reportent ces charges sur le sol dur d'assise. En fonction du rapport H/B où B est la largeur de la fondation et H la profondeur d'assise, on distingue les fondations spéciales, pour lesquelles H/B est inférieur 15 à 6, par exemple pour les semelles et les radiers, et les fondations profondes, pour lesquelles H/B est supérieur à 6, par exemple pour les barrettes, les puits et les pieux. Les pieux peuvent être classés suivant quatre 20 critères . - nature du matériau constitutif (bois, alliage métallique, béton notamment) ; - mode d'introduction dans le sol (battage, forage, fonçage, vibro-fonçage par exemple), 25 - mode de transmission de charge (pieu colonne ne transmettant les charges que par effet de pointe, pieu flottant ne transmettant les charges que par frottement latéral), - taille des pieux : selon le DTU, un micropieu 30 présente un diamètre inférieur à 250 mm. Les pieux battus sont le plus souvent en acier (profil H à âme renforcée ou palpieu) ou bien en béton préfabriqué et sont mis en place par battage avec refoulement du sol. En variante, le pieu battu est de type : - battu enrobé : le pieu est un tube métallique muni d'un sabot débordant, un mortier injecté par l'intérieur du tube, pendant le battage, venant enrober le pieu en remplissant le vide créé par le débord du sabot ; - à tube battu : le pieu est réalisé à l'aide d'un tube métallique muni d'un bouchon en béton, battu dans le sol, puis rempli de béton ferme pilonné (pieu battu pilonné) ou de béton liquide (pieu battu moulé). Les pieux foncés peuvent être en béton armé, préfabriqué, ou coffré à l'avancement, ou bien encore en acier (profil H à âme renforcée ou palpieu) et sont mis en place avec refoulement du sol. Les pieux forés sont réalisés en béton armé coulé en place dans un forage. Lorsque la cohésion du terrain le permet, le forage est effectué sans protection (pieu foré simple). Dans les autres cas, un tube métallique protège le 20 forage (pieu foré tubé) ou une boue de forage est injectée (pieu foré à la boue). Le forage est réalisé par tarière ou roto percussion. En variante, le pieu foré est de type : - moulé foré : le pieu en béton armé est coulé en 25 place dans un forage réalisé à l'aide d'un outil travaillant par rotation ; - foré vissé moulé : le pieu est réalisé à l'aide d'un outil à vis, enfoncé par rotation, muni d'un bouchon en fonte qui est perdu et d'un tube permettant le bétonnage 30 au fur et à mesure que l'on retire l'outil. Les pieux battus ou forés peuvent être de type injecté haute pression, un système d'injection composé de tubes à manchettes permettant l'injection d'un coulis de scellement dans le sol. On connaît également, dans l'art antérieur : - des pieux moulés tubés : pieux en béton armé coulés en place dans un tube coffrant foncé dans le sol ; - des pieux à vis : pieux préfabriqués munis d'un sabot fileté et enfoncés par rotation. L'invention concerne plus particulièrement les micropieux. Les micropieux sont employés pour la reprise en sous oeuvre, le renforcement des sols (stabilité des pentes ou talus et protection des ouvrages souterrains lors des travaux d'excavation), et les fondations neuves. La technique des micropieux a été développée en 1952 par l'entreprise Fondelile sous la direction de l'ingénieur italien Lizzi. Ces premiers pieux étaient forés et scellés au terrain par un mortier. Ces produits ont été utilisés en Italie sous le nom de pieux racines . En anglais, les micropieux sont dénommés minipiles, micropiles, root piles, needle piles. Ils sont dénommés mikropfahl, verpresspfahle, wurzelphale en allemand. Les tableaux ci-dessous correspondent au classement des micropieux les plus courant selon le projet de norme européenne CEN TC 288, de 2002. Selon ce projet de norme européenne, un micropieu est un pieu ayant un diamètre inférieur à 300 mm pour les pieux mis en place sans refoulement du sol (pieux forés ou moulés en place), et inférieur à 150 mm pour les pieux mis en place avec refoulement du sol (pieux foncés, lancés ou battus). Le premier tableau concerne les micropieux forés. Le second tableau concerne les micropieux foncés.30 Méthode de Type Méthode d'injection Type de Options forage d'armature coulis Forage Cage Injection Coulis, Tubage rotatif d'armature gravitaire, mortier Forage en bétonnage ou béton roto percussion Benne preneuse Trépan ou soupape Injection en une Coulis seule passe avec un ou béton tubage temporaire Elément Injection gravitaire Coulis porteur ou mortier Injection en une Coulis seule passe avec un ou tubage temporaire, mortier un élément porteur, ou un tube à manchettes Injection en Coulis plusieurs passes avec un tube à manchettes Tubage Injection gravitaire Coulis, Base permanent ou bétonnage mortier élargie (avec ou sans ou béton cage d'armature) Forage à la Cage Bétonnage par la Coulis, tarière d'armature tige creuse de la mortier creuse tarière ou béton continue 5 Type/Méthode Matériaux/ Section/Armature Option/Injection Tubage du micropieu Préfabriqué Béton armé Pleine ou tube Injection autour du fût acier ou ouvert, profilés fonte Tube Fermé Remplissage avec du coulis, du mortier ou du béton avec ou sans injection autour du fût Moulé en Tubage Cage d'armature Injection gravitaire, place temporaire bétonnage Injection en une seule passe avec un tubage Elément porteur Injection gravitaire, bétonnage Injection en une seule passe avec un tubage Injection en une seule passe avec un tubage à manchettes Injection en plusieurs passes avec un tubage à manchettes Tubage Cage d'armature Bétonnage à sec, avec ou permanent sans élargissement de la base L'invention concerne plus particulièrement les micropieux de fondation. On désigne conventionnellement par les termes micropieux ou pieu-racine, des pieux de section modeste, typiquement de diamètre inférieur à 250 mm, mis en place avec des outillages de dimensions réduites, légers et maniables, en particulier pour la reprise en sous oeuvre. Du fait de leur faible diamètre, les micropieux ne travaillent pas en pointe, leur portance dépendant essentiellement du frottement latéral. Les micropieux conventionnels sont de quatre types différents (DTU 13-2, 1978, modifiée par additif de 1991 et reprise dans le Fascicule 62-Titre V du LCPC, datant de 1993) : - type I : pieu foré tubé de diamètre inférieur à 250mm. Le forage est équipé ou non d'armatures et rempli d'un mortier de ciment au moyen d'un tube plongeur. Le tubage est récupéré en l'obturant en tête et en le mettant sous pression au dessus du mortier. Les pieux racines de la société Fondelile étaient de cette catégorie ; - type II : pieu foré, de diamètre inférieur à 250 mm, avec injection gravitaire sans pression. Le forage est équipé d'une armature et rempli d'un coulis ou de mortier de scellement, par gravité ou sous une très faible pression, au moyen d'un tube plongeur. Lorsque la nature du sol le permet, le forage peut être remplacé par le lançage, le battage ou le fonçage ; - type III : pieu foré, de diamètre inférieur à 250 mm, avec injection globale unitaire sous pression IGU. Le forage est équipé d'armatures et d'un système d'injection qui est un tube à manchettes mis en place dans un coulis de gaine. Si l'armature est un tube métallique, ce tube peut être équipé de manchettes et tenir lieu de système d'injection. Cette injection est réalisée en tête, de manière globale et unitaire, à une pression supérieure ou égale à 1 MPa. Lorsque la nature du sol le permet, le forage peut être remplacé par le lançage, le battage ou le fonçage ; - type IV . pieu foré, de diamètre inférieur à 250 mm, avec injection répétitive et sélective sous pression IRS. Le forage est équipé d'armatures et d'un système d'injection qui est un tube à manchettes mis en place dans un coulis de gaine. Si l'armature est un tube métallique, ce tube peut être équipé de manchettes et tenir lieu de système d'injection. Cette injection est réalisée à l'obturateur simple ou double d'un coulis ou mortier de scellement à une pression d'injection supérieure ou égale à 1 MPa. Les micropieux sont utilisés pour : - stabiliser les fondations existantes qui tassent, par exemple sur des pavillons individuels après sécheresse des sols, inondations ou malfaçons ; - renforcer ces fondations existantes qui doivent 10 reprendre des charges supplémentaires ; - supporter des charges de structure sur des sites où les accès sont exigus (réhabilitation) ; - réaliser des fondations dans des terrains durs, traverser d'anciennes maçonneries sans trépanage ni 15 vibrations excessives entraînant des endommagements pour les ouvrages existants. Les micropieux sont conventionnellement liaisonnés à l'ouvrage soit par scellement au mortier anti-retrait, dans les fondations existantes, soit par une platine de 20 répartition. encastrée dans un chevêtre en béton armé. Les micropieux forés sont assez couramment utilisés pour les reprises en sous-oeuvre dans un espace réduit, dans le cas d'habitats individuels notamment. Les micropieux sont également employés en groupe (ensemble de 25 micropieux verticaux) ou en réseaux (ensemble de micropieux verticaux et inclinés) pour le renforcement des sols. Le document EP-0.954.645, au nom de Target Fixings, décrit un pieu comportant une pluralité d'ailettes externes hélicoïdales, pratiquement le long de la totalité de la 30 longueur du pieu, ce pieu ayant un diamètre extérieur d'au moins 25 mm, au moins une des ailettes ayant une section transversale cunéiforme. Après réalisation d'un pré-trou, le pieu est mis en place par battage au marteau hydraulique ou pneumatique, les ailettes du pieu provoquant sa rotation dans le sol, lors du battage. Aucune injection de liant n'est effectuée ou possible lors de la mise en place du pieu décrit dans le document EP-0.954.645, ce pieu étant massif, par exemple moulé, ou bien encore creux mais fermé et rempli d'un matériau tel que résine, ou matériau polymère, avant mise en place dans le sol. La demanderesse a développé des micropieux à âme centrale, injectable ou non, ayant constaté que les pieux décrits dans le document EP 0 954 645 ne permettaient pas d'atteindre des résistances à l'arrachement nécessaires dans certaines applications. Les micropieux de la demanderesse sont mis en place par enfoncement d'éléments d'environ un mètre de longueur, ces éléments étant en fonte d'aluminium. L'assemblage des éléments est effectué à l'aide d'un goujon en acier inoxydable. La géométrie des micropieux de la demanderesse est telle qu'ils se vissent d'eux-mêmes dans le sol, sous l'effet d'un marteau, sans vibration, et ce en comprimant le sol environnant. La réalisation de micropieu à âme axiale massive confère au pieu une résistance élevée au flambement, contrairement par exemple au pieu décrit dans le document US 2 232 990 de 1943. L'invention vise à fournir des outils de pose et de contrôle de la résistance à l'arrachement de micropieux. A ces fins, l'invention se rapporte, selon un premier aspect, à une griffe de maintien de tête de micropieu hélicoïdal, cette griffe comprenant deux demi 30 griffes montées articulées entre elles et délimitant, une fois fermée, une ouverture dont la forme correspond au contour externe de la tête hélicoïdale de micropieu. Dans une réalisation avantageuse, la griffe est25 élaborée en bronze. Dans une réalisation particulière, chaque demi griffe est pourvue d'au moins un trou de passage d'une vis de blocage venant en appui contre la tête de micropieu. L'invention se rapporte, selon un deuxième aspect, à une installation de test à l'arrachement d'un micropieu hélicoïdal, cette installation comprenant deux flasques sensiblement parallèles, solidarisés par des entretoises, un dispositif de traction du micropieu étant solidaire du flasque supérieur et étant monté sur la tête du micropieu par un organe de liaison, cette installation comprenant une griffe de maintien de la tête du micropieu du type présenté ci-dessus, cette griffe étant pourvue d'au moins une saillie venant en butée contre un appui solidaire des deux flasques, de sorte à stopper la rotation du micropieu lors de la mesure de la résistance à l'arrachement de ce micropieu. Selon diverses réalisations, l'installation présente les caractères suivants, le cas échéant combinés : 20 - l'organe de liaison comprend une partie supérieure massive et une partie inférieure, ladite partie inférieure étant pourvue d'une réservation en contre-empreinte de la forme de la partie supérieure du micropieu ; - la partie inférieure de l'organe de liaison est pourvue d'une réservation axiale de logement d'un goujon d'assemblage du micropieu ; - la réservation axiale et la réservation en contre-empreinte sont formées par électroérosion ; 30 - l'organe de liaison est élaboré en acier, notamment acier au nickel chrome molybdène, en particulier 35NCD16, oL en fonte d'aluminium. D'autres objets et avantages de l'invention 9 25 apparaîtront au cours de la description suivante de modes de réalisation, description qui va être effectuée en se référant aux dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 est une vue latérale d'un organe de 5 liaison entre la partie supérieure d'un micropieu et une tête de machine de frappe ; - la figure 2 est une vue latérale d'un micropieu pourvu d'une partie inférieure lisse et d'une partie supérieure hélicoïdale, telle que représentée en figure 1 ; 10 - la figure 3 est une vue en perspective d'une installation de test à l'arrachement d'un micropieu, ce micropieu étant pourvu d'une partie supérieure du type représenté en figures 1 et 2 ; - 1a figure 4 est une vue en perspective d'une 15 griffe de serrage d'un micropieu dans l'installation représentée en figure 3 ; - la figure 5 est une vue latérale de la griffe représentée en figure 4 ; - la figure 6 est une vue partielle de dessus 20 d'une griffe représentée en figures 4 et 5. Ainsi qu'il apparaît en figure 1, l'organe de liaison 1 est un corps massif comprenant une partie supérieure 2 de montage à un outil de frappe (non représenté) et une partie inférieure 3 pourvue d'une 25 réservation 4. Cette réservation est en contre-empreinte (ou moule en creux) de la partie supérieure du micropieu. L'outil de frappe est par exemple un marteau pneumatique, ou un outil de roto percussion. Pour l'enfoncement des micropieux, l'outil de frappe est 30 avantageusement manuel. Cet organe 1 se présente sous la forme générale d'un corps de révolution, dont l'axe de révolution correspond sensiblement à l'axe d'élancement et d'enfoncement du pieu. La partie supérieure de l'organe 1 est pourvue d'un trou traversant la, ce trou la permettant le passage d'une tige radiale. Cette tige radiale (non représentée) permet à l'opérateur de faciliter la rotation du micropieu dans le sol, lors de son enfoncement. La partie supérieure de l'organe 1 est également pourvue d'une réservation axiale lc, cette réservation recevant les goujons filetés de liaison des tronçons de pieu entre eux. La réservation axiale est, bien entendu, ouverte au fond de la réservation 4. Dans un mode de réalisation, l'organe de liaison 1 est en alliage métallique tel qu'acier, la réservation 4 étant obtenue par électroérosion. Dar..s un mode de réalisation particulier, l'organe 1, dénommé cloche dans la terminologie de la demanderesse, est réalisé en acier 35NCD16. Avantageusement, l'organe 1 est réalisé en fonte d' aluminium. A titre indicatif, les dimensions de cet organe sont les suivantes : hauteur 300 mm, diamètre 140 mm. Pour ces dimensions, la hauteur de la réservation 4 est, à titre indicatif, de 80 mm, le diamètre du trou traversant étant de 20 mm. La face extrême supérieure 6 de l'organe 1 est bombée. Pour les dimensions mentionnées ci-dessus, le rayon de courbure de cette face supérieure est de 72 mm environ. L'on se reporte maintenant sur la figure 2. Le pieu 10 représenté sur cette figure 2 comprend une partie extrême haute 11 avec une forme hélicoïdale apte et conformée pour venir se loger, au jeu fonctionnel près, dans la réservation 4 de l'organe 1. Le pieu 10 comporte une partie inférieure 12. Dans le mode de réalisation représenté, cette partie inférieure 12 est lisse et cylindrique. A titre indicatif, la partie :haute du pieu s'étend sur une hauteur de 300 mm, la partie basse s'étendant sur une hauteur de 1000 mm, le diamètre de la partie basse étant de 40 mm, pour les pieux de 52 et de 65 mm pour les pieux de 84, c'est-à-dire des pieux dont le diamètre est inscrit dans un cercle de 100 mm. Dans le mode de réalisation représenté, le pieu est pourvu d'un taraudage axial 14 à ses deux extrémités. Dans un mode de réalisation, le pieu est fabriqué en fonte d'aluminium type AS7GY20. Il est à noter que la forme hélicoïdale de la partie extrême haute 11 du pieu n'est pas représentée en 15 figure 2, à fin de simplification. L'on se reporte maintenant à la figure 3. Un micropieu 20 a été enfoncé dans le sol, seule la partie supérieure de ce micropieu étant visible en figure 3. Cette partie supérieure est hélicoïdale, ainsi 20 qu'il a été décrit en référence aux figures 1 et 2. Une griffe 21 est montée sur la partie supérieure du micropieu. La structure de cette griffe est représentée en figure 4 et 5. Cette griffe est placée entre deux flasques 22, 23 d'une installation de test à l'arrachement du micropieu. 25 Dans la réalisation représentée, ces deux flasques sont sensiblement plans et parallèles entre eux. Le flasque inférieur 23 repose sur le sol 24. Des barres rigides 25, 26, 27, sensiblement parallèles, s'étendent sensiblement perpendiculairement aux deux flasques 22, 23 et entre ces 30 deux flasques, et les relient. Les flasques, ou platines 22, 23 sont réalisées en acier, par exemple NCD 16, les barres 25, 26, 27 formant entretoises étant soudées aux flasques 22, 23. Le flasque inférieur 23 est pourvu d'un trou de passage de la tête de micropieu. Un vérin 30, hydraulique ou pneumatique (ou tout autre organe analogue) exerce un effort d'arrachement sur la tête du micropieu. Ce vérin comporte un sabot 31 monté plaqué sur le flasque supérieur 22. Ce sabot 31 est monté transversalement à la tige 32 du vérin 30. Le corps 33 du vérin 30 comporte une saillie 34, s'étendant radialement par rapport à la tige 32. Cette saillie 34 vient se loger en appui en partie haute d'un arbre 35. L'arbre 35 est solidaire de la tête du micropieu, et ce de manière démontable. Par exemple, l'arbre est pourvu d'une réservation analogue à celle référencée 4 en figure 1. Lorsqu'un effort de traction est appliqué par le vérin 30, le corps 33 du vérin s'éloigne du sabot 31, et la tige 32 sort pour exercer une contrainte sur l'arbre 35 et, par là même, sur le micropieu. Cette contrainte tend à faire pivoter le micropieu. Pour éviter cette rotation, la griffe 21 est montée entre les flasques 22, 23. Cette griffe 21 est pourvue de saillies 40 venant en appui contre au moins une barre rigide 40a, ces barres rigides 41 étant sensiblement parallèles aux entretoises 25, 26, 27 et disposées à proximité de la tête de micropieu. L'on se reporte maintenant aux figures 4 à 6. La griffe 21 représentée sur ces figures comporte deux demi griffes, 41, 42 montées en articulation l'une par rapport à l'autre. Ces demi griffes sont pourvues chacune : -d'une première saillie radiale 43 formant butée contre les barres 41, ainsi qu'il a été dit en référence à la figure 3 ; - d'une deuxième saillie radiale 44, pourvue d'un taraudage de passage d'un boulon 45 de serrage rapide ; - d'une troisième saillie radiale 46 correspondant à l'axe d'articulation de la griffe. Une fois fermée, la griffe 21 délimite une ouverture dont la forme correspond au contour externe de la 5 tête hélicoïdale de micropieu. Chaque demi griffe est pourvue d'au moins un trou de passage d'une vis de blocage 47, 48 venant en appui contre la tête de micropieu. Dans une réalisation, la griffe est en bronze, type 10 CUSN12Y20. L'invention trouve une application dans l'enfoncement et le contrôle de la résistance à l'arrachement de micropieux comprenant une âme axiale et au moins une saillie sensiblement hélicoïdale, cette âme étant 15 pourvue ou non d'un puit d'injection. L'invention trouve notamment une application dans l'enfoncement et le contrôle de la résistance à l'arrachement d'un micropieu à âme centrale axiale et comprenant trois saillies hélicoïdales, les saillies étant 20 en particulier sensiblement identiques et équidistantes, et par exemple de section transversale cunéiforme
|
Griffe de maintien de tête de micropieu hélicoïdal, cette griffe comprenant deux demi griffes montées articulées entre elles et délimitant, une fois fermée, une ouverture dont la forme correspond au contour externe de la tête hélicoïdale de micropieu. Installation de test à l'arrachement d'un micropieu hélicoïdal, comprenant une telle griffe.
|
1. Griffe de maintien de tête de micropieu hélicoïdal, cette griffe comprenant deux demi griffes (41, 42) montées articulées entre elles et délimitant, une fois fermée, une ouverture dont la forme correspond au contour externe de la tête hélicoïdale de micropieu. 2. Griffe selon la 1, caractérisée en ce qu'elle est élaborée en bronze. 3. Griffe selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que chaque demi griffe est pourvue d'au moins un trou de passage d'une vis de blocage (47, 48) venant en appui contre la tête de micropieu. 4. Installation de test à l'arrachement d'un micropieu hélicoïdal, cette installation comprenant deux flasques (22, 23) sensiblement parallèles, solidarisés par des entretoises (25, 26, 27), un dispositif de traction (30) du micropieu étant solidaire du flasque supérieur (22) et étant monté sur la tête de micropieu par un organe de liaison (1), cette installation comprenant une griffe de maintien (21) de la tête du micropieu selon l'une quelconque des précédentes, cette griffe étant pourvue d'au moins une saillie venant en butée contre un appui solidaire des deux flasques (22, 23), de sorte à stopper la rotation du micropieu lors de la mesure de la résistance à l'arrachement de ce micropieu. 5. Installation selon la 4, caractérisée en ce que l'organe de liaison comprend une partie supérieure (2) massive et une partie inférieure (3), ladite partie inférieure (3) étant pourvue d'une réservation (4) en contre-empreinte de la forme de la partie supérieure du micropieu. 6. Installation selon la 5, caractérisée en ce que la partie inférieure (3) de l'organe de liaison est pourvue d'une réservation axiale (1c) de logement d'un goujon d'assemblage du micropieu. 7. Installation selon la 5 ou 6, caractérisée en ce que la réservation axiale (1c) et la réservation en contre-empreinte (4) sont formées par électroérosion. 8. Installation selon l'une quelconque des 4 à 7, caractérisée en ce que l'organe de liaison est élaboré en acier, notamment acier au nickel chrome molybdène, en particulier 35NCD16, ou en fonte d'aluminium.15
|
E
|
E02
|
E02D
|
E02D 33,E02D 5,E02D 13
|
E02D 33/00,E02D 5/54,E02D 5/56,E02D 13/10
|
FR2897578
|
A1
|
TRAVERSE INFERIEURE DE BAIE PERMETTANT A UN VEHICULE DE RECEVOIR LE CHOC PROVOQUE PAR LA TETE D'UN PIETON EN BAS DU PARE-BRISE
| 20,070,824 |
Domaine de l'invention L'invention concerne la structure des véhicules automobiles et en particulier une traverse inférieure sous baie, placée sous la partie inférieure du pare-brise et sur laquelle repose celui-ci. L'invention concerne le côté sécuritaire du véhicule. Art antérieur et problème posé Dans le cadre de la sécurisation des véhicules automobiles et, notamment, pour répondre aux contraintes provoquées par le choc d'un piéton, le cahier des charges prévoit que la zone inférieure du pare- brise puisse s'enfoncer pour amortir l'effet de ce choc de la tête de piéton sur l'arrière du capot et surtout sur la partie inférieure du pare-brise. En effet, les solutions actuelles concernant la structure dite "sous baie" des véhicules automobiles ne répondent pas au problème causé par un choc du piéton sur l'avant du véhicule, notamment dans la zone de collage du pare-brise sur la traverse inférieure de baie. Ceci s'explique que, pour satisfaire aux contraintes acoustiques et vibratoires, cette zone est traditionnellement très raide et constitue un point dur de la carrosserie. En conséquence, elle n'est pas conçue pour libérer un espace d'enfoncement destiné à recevoir l'énergie causée par un impact de la tête d'un piéton lors d'un accident par choc frontal. On constate que d'autres zones ont déjà été traitées dans ce sens sécuritaire sur les véhicules automobiles, comme, par exemple, les ailes et le capot, mais jamais encore la structure sous baie. Les figures 1 et 2 montrent, partiellement, une partie avant supérieure du véhicule, en particulier la partie de jonction entre le capot 1 et le pare-brise 2. La zone mentionnée sur la figure 1 par des traits épais interrompus symbolise cette zone susceptible de recevoir une tête de piéton, suite à un choc frontal. Cette dernière, référencée 3, est susceptible, comme le montre la figure 2, d'arriver de haut en bas et d'avant en arrière sur l'avant du véhicule, à l'endroit de la jonction du capot 1 et du pare-brise 2. La figure 3 montre, en coupe, cet endroit avec la tête 3 du piéton arrivant sur l'extrémité inférieure 21 du pare-brise 2. A cet endroit, l'extrémité inférieure 21 du pare-brise 2 est collée sur une partie supérieure de la traverse inférieure de baie, constituée par une cloison avant 4 et une cloison arrière 5. Une grille d'auvent 7 recouvre une boîte à eau 6 se trouvant en dessous, devant la traverse inférieure de baie. Le but de l'invention est de modifier cette zone pour la rendre susceptible de recevoir le choc dû à une tête de piéton, sans que cette dernière ne subisse de dommages. Résumé de l'invention A cet effet, l'objet principal de l'invention est une traverse inférieure baie pour un 10 véhicule automobile, constituée principalement de deux pièces, à savoir une cloison avant et une cloison arrière, délimitant un volume transversal, la traverse comprenant une partie supérieure soutenant l'extrémité inférieure d'un pare-brise. 15 Selon l'invention, la partie supérieure de la traversée inférieure de baie comporte un prolongement en trois parties en forme de Z dont une partie supérieure sur laquelle est fixée le pare-brise par son extrémité inférieure, ce prolongement en forme 20 de Z étant d'une raideur permettant l'écrasement de la forme en Z sous l'effet d'un choc sur l'extrémité inférieure du pare-brise. De cette manière, on provoque un enfoncement partiel de cette zone de l'automobile remplissant, de ce fait, une fonction partielle 25 d'amortissement pour la tête du piéton. Dans la réalisation principale de l'invention, la partie supérieure du prolongement en Z est parallèle à l'extrémité inférieure du pare-brise qui est collé dessus. 30 Deux réalisations principales de l'invention prévoient, d'une part, que le prolongement5 en forme de Z soit le prolongement de la cloison arrière de la traverse inférieure de baie et, d'autre part, que le prolongement en Z soit le prolongement avant de la cloison avant de la traversée inférieure de baie. Liste des figures L'invention et ses différentes caractéristiques techniques seront mieux comprises à la lecture de la description suivante des différentes réalisations de l'invention. Elle est accompagnée de plusieurs figures représentant respectivement : - figure 1, déjà décrite, une vue partielle de dessus d'un véhicule sur lequel est installée l'invention ; - figure 2, déjà décrite, en vue cavalière partielle, une schématisation du problème résolu par l'invention ; - figure 3, déjà décrite, en coupe partielle, une schématisation de ce même problème ; - figure 4, en coupe partielle, la traverse inférieure de baie selon l'invention, avant un choc d'une tête de piéton ; - figure 5, en coupe partielle, la même traverse inférieure sous baie selon l'invention, après le choc dû à la tête d'un piéton ; et -figure 6, un schéma géométrique montrant la déformation d'une pièce de la traversée inférieure sous baie selon l'invention. Description détaillée d'une réalisation de l'invention En se reportant à la figure 4, on retrouve les principaux éléments énoncés dans l'évocation de l'art antérieur et représenté à la figure 3. La différence consiste dans le fait que la traversée inférieure de baie constituée par les cloisons avant 14 et arrière 15 est un peu moins haute. En effet, elle est surmontée d'un prolongement en forme de Z 30. Un tel prolongement en forme de Z 30 est constitué principalement de trois parties, une partie supérieure 31 qui est placée en regard de l'extrémité inférieure du pare-brise 2 sur lequel ce dernier est collé. Une partie intermédiaire 32 relie cette partie supérieure 31 à une partie inférieure 33, plus courte que les deux autres, et fixée de façon rigide à l'extrémité supérieure de la traverse inférieure de baie. La réalisation de ce prolongement en Z 30 prévoit qu'il peut être constitué de la même pièce constituant, soit la cloison avant 14, soit la cloison arrière 15 de la traverse inférieure de baie. Ainsi, on peut prévoir, de façon préférentielle, que ce prolongement en forme de Z 30 est constitué par le prolongement de la cloison arrière 15 qui est de forme recourbée de manière à recouvrir par dessus la cloison avant 14. La figure 5 montre la même traverse inférieure de baie selon l'invention, mais après un choc provoqué par la tête 3 d'un piéton venant percuter le bas du pare-brise 2. En effet, la rigidité et la forme en Z du prolongement en Z 30 font que celui-ci peut s'aplatir en se pliant, de manière à ce que le Z soit beaucoup plus plat. Ainsi, le pare-brise peut s'enfoncer à l'intérieur de l'habitacle de quelques centimètres, grâce à cet affaissement du prolongement en forme de Z 30. Cet affaissement assure en partie une fonction d'amortisseur pour le choc provoqué par la tête 3 d'un piéton. Ainsi, la traversée inférieure de baie et son prolongement en forme de Z 30 permettent de répondre aux contraintes dues à un choc provoqué par un piéton sur l'avant du véhicule. En effet, certains critères du cahier des charges, relatif à la notion d'enfoncement du bas du pare-brise 2, et certains critères caractérisant les dangers peuvent être respectés. La figure 6 montre le prolongement en forme de Z 30A et 30B, respectivement avant et après un choc dû à la tête d'un piéton à l'endroit de la jonction du capot et du pare-brise d'un véhicule. Avant le choc, le prolongement en forme de Z 30A présente sa forme initiale qu'on peut qualifier de déployée. Les parties supérieure 31 et inférieure 33 sont distantes d'une hauteur H1 relativement importantes. Au contraire, après le choc, le prolongement en forme de Z 30B est replié et les parties supérieure 31 et inférieure 33 sont rapprochées d'une hauteur H2 nettement plus courte que la hauteur H1 les séparant avant le choc. De ce fait, les angles reliant la partie intermédiaire 32 à ces deux parties supérieure 31 et inférieure 33 sont eux-mêmes inférieures à ceux avant le choc. La mise au point de cette structure qui est donc apte à s'écraser, s'affaisser ou se rompre, est possible grâce à différents paramètres qui sont : - le changement d'épaisseur du matériau constituant les trois parties 31, 32 et 33 du prolongement en forme de Z 30, grâce, entre autres, à la création de zones de faiblesse telles que des amincissements ; - le choix des matériaux constituant ces trois parties métalliques, plastique, polymère, composite ou hybride multi-matériaux ; - les rayons variables selon le matériau choisi ; - l'orientation des parois, c'est-à-dire leur position par rapport au pare-brise et à la traversée inférieure de baie, la longueur de ces trois parties. En effet, on note que la partie inférieure 33 est plus courte que les deux autres ; - la hauteur initiale H1 séparant la partie supérieure 31 et la partie inférieure 33 ; et - les angles initiaux entre ces trois parties. L'ajustement de ces différents paramètres permet d'optimiser l'enfoncement du pare-brise et l'absorption de l'énergie libérée par le choc
|
La traverse inférieure de baie permet de pouvoir absorber le choc éventuel dû à une tête de piéton (3) arrivant de bas en haut et d'avant en arrière à l'endroit de la jonction d'un capot avant (1) et de la partie inférieure d'un pare-brise (2) de véhicule. La traverse inférieure de baie est équipée d'un prolongement en forme de Z (30) placé sur la partie inférieure de cette traverse inférieure de baie et collé, par sa partie supérieure (31), à l'extrémité inférieure du pare-brise (2) du véhicule. Ainsi, un écrasement de ce prolongement en Z (30) est possible, lors d'un éventuel choc.Application aux voitures particulières.
|
1. Traverse inférieure de baie pour un véhicule automobile, constituée d'au moins deux pièces, à savoir une cloison avant (14) et une cloison arrière (15) délimitant un volume transversal et comprenant une partie supérieure soutenant l'extrémité inférieure d'un pare-brise (2), caractérisée en ce que la partie supérieure de la traverse inférieure de baie comporte un prolongement en forme de Z (30), en trois parties dont une partie supérieure (31) sur laquelle est fixé le pare-brise (2) par son extrémité inférieure et étant d'une raideur permettant l'écrasement de la forme en Z sous l'effet d'un choc sur l'extrémité inférieure du parebrise (2) dû à une tête de piéton (3). 2. Traverse inférieure de baie selon la 1, caractérisée en ce que la partie supérieure (31) du prolongement en Z (30) est parallèle à l'extrémité inférieure du pare-brise (2) qui est collé sur celle-ci. 3. Traverse inférieure de baie selon la 1, caractérisée en ce que le prolongement en forme de Z (30) est constitué du prolongement de la cloison arrière (15) de la traverse inférieure de baie. 4. Traverse inférieure de baie selon la 1, caractérisée en ce que le prolongement en forme de Z (30) est constitué par le prolongement de la cloison avant (14) de la traverse inférieure de baie.
|
B
|
B60,B62
|
B60R,B62D
|
B60R 21,B62D 21
|
B60R 21/34,B62D 21/15
|
FR2896726
|
A1
|
PNEUMATIQUE, ROUE OU ENSEMBLE PNEUMATIQUE ET ROUE EQUIPES D'UN DISPOSITIF DE COMPTAGE DU NOMBRE DE ROTATIONS.
| 20,070,803 |
L'invention concerne un ensemble pneumatique et roue équipé d'un dispositif électronique de comptage du nombre de ses rotations. [0002] On utilise de plus en plus fréquemment de nos jours des dispositifs électroniques de contrôle des systèmes mécaniques, par exemple pour obtenir un suivi 5 du fonctionnement de ceux-ci. [0003] Dans cet ordre d'idée, on utilise par exemple des dispositifs qui dénombrent les rotations effectuées par un objet mobile autour d'un axe, telle qu'une roue d'un véhicule, afin dans ce dernier par exemple d'assurer un suivi de l'utilisation du pneumatique porté par la roue. 10 [0004] Une telle solution est par exemple décrite dans la demandc. de brevet WO 2004/110793. [0005] Dans de tels dispositifs électroniques, le nombre de rotations de l'objet est mémorisé sous la forme d'une information de comptage, par exemple dans une mémoire du dispositif. 15 [0006] Pour pratique qu'elle soit, cette solution base sa fonction de contrôle (c'est-à-dire de suivi correct du système mécanique) sur l'exactitude de l'information de comptage mémorisée et est donc vulnérable lorsque cette information risque d'être altérée, par exemple par un fraudeur qui chercherait à réduire (voire à annuler) le nombre de tours mémorisé par le dispositif. 20 [0007] Afin de répondre à ce problème, l'invention propose un pneumatique, une roue ou un ensemble pneumatique et roue équipés d'un dispositif électronique (le comptage du nombre de rotations dans lequel un moyen de mémorisation retient une information de comptage destinée à représenter le nombre de rotations compté à chique instant, caractérisé par des moyens pour assurer que l'information de comptage est 25 représentative du nombre de rotations comptées depuis un instant prédéterminé. [0008] L'information de comptage peut ainsi être utilisée pour le suivi du nombre de rotations depuis l'instant prédéterminé avec un meilleur degré de certitude. -2 9] Dans ce cadre, le dispositif comprend par exemple des moyens pour assurer l'absence de remise à zéro du moyen de mémorisation depuis l'instant prédéterminé. [0010] On évite ainsi d'utiliser l'information de comptage pour le suivi c.0 nombre de rotations depuis l'instant prédéterminé après une remise à zéro intempestive (volontaire 5 ou non) du moyen de mémorisation. [0011] On entend ici remise à zéro dans le sens général, à savoir toute modification à une valeur antérieure de l'information mémorisée, même si cette valeur n'est pas nulle. [0012] Selon un premier mode de réalisation, les moyens pour assurer l'absence de 10 remise à zéro comprennent des moyens de remise à zéro conditionnelle c u moyen de mémorisation. [0013] On évite ainsi les remises à zéro intempestives, la mise en oeuvre (l'une remise à zéro autorisée nécessitant un contexte particulier (Le. au moins ur e condition particulière). 15 [0014] Lesdits moyens de remise à zéro conditionnelle sont par exemple aptes à remettre à zéro le moyen de mémorisation si et seulement si au moins deux( conditions distinctes sont réalisées. [0015] Lorsque le dispositif comprend des moyens de réception d'une requête d'émission de données, une première desdites conditions peut consister en la réception 20 de ladite requête. [0016] Lorsque le dispositif comprend un micro circuit, une seconde desdites conditions peut consister en l'application d'une tension prédéterminée sur une broche du microcircuit. [0017] Selon un second mode de réalisation, éventuellement combinable au premier, 25 les moyens pour assurer l'absence de remise à zéro comprennent des moyens de comptage du nombre de remises à zéro du moyen de mémorisation. [0018] On a ainsi accès au nombre de remises à zéro intempestives, une seule remise à zéro étant généralement autorisée dans la vie du dispositif. [0019] Les moyens de comptage sont par exemple aptes à mémoriser le nombre de remises à zéro dans une mémoire non-volatile, ce qui permet de conserver ce nombre 5 même en cas de coupure de l'alimentation du dispositif. [0020] Selon un autre mode de réalisation, on peut faire en sorte qu'un composant fusible du microcircuit soit grillé à chaque remise à zéro rendant le dispositif inutilisable après un nombre défini de remises à zéro correspondant à autant de composants fusibles présents dans le microcircuit, cela rend visible sur le dispositif le 10 nombre de remises à zéro du dispositif. [0021] Lorsque le dispositif comprend des moyens d'émission de données, les moyens d'émission sont aptes par exemple à émettre une information relative au nombre de remises à zéro, ce qui permet à cette information d'être suivie depuis l'extérieur. [0022] Le dispositif peut également comprendre des moyens d'initialisation du 15 dispositif aptes à remettre à zéro le moyen de mémorisation audit instant prédéterminé, selon une procédure de fonctionnement normale et autorisée. [0023] Dans ce cas, les moyens d'initialisation sont par exemple aptes à mémoriser un code prédéterminé dans une première partie d'une mémoire vive, alors qu'une seconde partie de la mémoire vive peut former le moyen de mémorisation. 20 [0024] Selon un troisième mode de réalisation, éventuellement compatible avec au moins un des deux premiers, les moyens pour assurer l'absence de remise à zéro comprennent des moyens de vérification de la présence du code prédéterminé dans la première partie de mémoire vive. [0025] On peut ainsi détecter la remise à zéro intempestive du moyen de 25 mémorisation. [0026] Des moyens d'émission de l'information de comptage sont alors par exemple aptes à émettre cette information seulement en cas de vérification positive par les moyens de vérification, ce qui permet•de n'émettre information que lorsque sa fiabilité est assurée par les moyens de vérification. [0027] Selon un quatrième mode de réalisation, éventuellement compatï lle avec l'un ou plusieurs des trois autres, un moyen de renforcer le degré de certitude de l'information comptage, consiste à n'autoriser une remise à zéro du moyen de mémorisation que par l'intermédiaire d'une requête spécifique cryptée émise par un dispositif extérieur au dispositif électronique de comptage du nombre dc: rotations et apte à communiquer avec lui. De préférence, la clé de cryptage de l'a gorithme de cryptage se trouve dans le dispositif extérieur. Cela rend plus difficile son identification et son étude par un utilisateur usuel des véhicules. [0028] En complément, le dispositif électronique de comptage peut crypter l'information de comptage du nombre de rotations avec le même algorithme de cryptage. C'est le dispositif extérieur qui, après émission d'une requête, reçoit et traite l'information de comptage du nombre de rotations. [0029] De façon préférentielle, le dispositif de comptage est porté par le )neumatique et non par la roue. Le nombre de rotations enregistré par le dispositif correspond alors de façon irréfutable au pneumatique quel que soit le nombre de montages et de démontages qu'il aura subit. [0030] L'invention a aussi pour objet l'utilisation pour l'équipement et la caractérisation d'un pneumatique, d'une roue ou d'un ensemble pneumatique et roue d'un dispositif électronique de comptage du nombre de rotations d'un objet dans un référentiel, dans lequel un moyen de mémorisation (10) du dispositif ce comptage retient une information de comptage (NbRot) destinée à représenter le nombre de rotations comptées à chaque instant, ledit dispositif étant caractérisé en ce que le dispositif de comptage comporte des moyens pour assurer que l'information de comptage (NbRot) est représentative du nombre de rotations comptées depuis un instant prédéterminé. [0031] Selon un autre aspect, l'invention a pour objet un pneumatique, une roue ou un ensemble pneumatique et roue équipés d'un dispositif électronique de comptage du nombre de rotations, comprenant un capteur magnétique relié à des moyens de comptage et des moyens de réception de signaux extérieurs, caractérisé en ce que les moyens de réception des signaux extérieurs sont constitués par une antenne électromagnétique comprenant ledit capteur magnétique. [0032] De façon préférentielle, le capteur magnétique est une bobine, [0033] Le capteur magnétique peut être relié aux moyens de comptage par un filtre basse fréquence. [0034] Le dispositif comportant un microcontrôleur relié audits moyens de comptage, l'antenne électromagnétique est reliée au microcontrôleur par un filtre haute fréquence. [0035] D'autres caractéristiques de l'invention apparaîtront mieux à la lumière de la description qui suit, faite en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 représente le schéma général d'un dispositif de comptage selon l'invention; - la figure 2 représente un exemple détaillé d'une partie du dispositif de la fi gure 1 ; - la figure 3 représente le comportement fréquentiel global d'une partie du circuit représenté à la figure 2 ; - la figure 4 représente le dispositif de la figure 1 et un dispositif de surveillance apte à communiquer avec lui ; et - la figure 5 est une vue en coupe méridienne d'un pneumatique muni, de façon illustrative, de plusieurs dispositifs de comptage des rotations disposés sur ses surfaces interne et externe. [0036] La figure 1 représente les éléments essentiels d'un•dispositif de comptage des rotations d'un objet dans un référentiel réalisé conformément aux enseignements de 25 l'invention. [0037] Il s'agit par exemple d'un dispositif autonome embarqué dans un pneumatique dans le but de compter le nombre de tours de roues effectués par le pneunr atique afin d'avoir une indication sur son état d'usure. [0038] Le dispositif de comptage représenté à la figure 1 comprend un capteur magnétique 2 réalisé en pratique par une bobine, c'est-à-dire un enroulement conducteur formé d'une spire ou d'une pluralité de spires. [0039] Le signal généré par le capteur 2 est transmis d'une part à un c )mpteur 8, à travers un filtre basse fréquence 4 (dénommé dans la suite filtre BF) puis éventuellement un circuit de mise en forme du signal, et d'autre part à des bornes de réception d'un microcontrôleur 10 à travers un filtre haute fréquence 6 comme décrit en détail dans la suite. [0040] Le filtre BF 4 est conçu pour ne transmettre du capteur magnétique 2 au 10 compteur 8 que les signaux représentatifs du mouvement à mesurer (c'est-à-dire ici les signaux générés à la fréquence de rotation de l'objet, par la rotation du capteur magnétique 2 dans le champ magnétique terrestre). [0041] Pour ce faire, le filtre BF 4 présente une impédance élevée en dehors de la plage de fréquences qui correspond aux signaux de mesure. 15 [0042] Par exemple, dans le cas évoqué ici de la mesure des ro:ations d'un pneumatique, vues les vitesses de rotation courantes des roues de véhicules les signaux générés par la rotation dans le champ magnétique terrestre ont des fréquences variant entre 1 Hz et quelques dizaines de Hz. [0043] On prévoit donc, dans ce cas, une impédance élevée du filtre BF 4 à partir 20 d'une fréquence supérieure à 100 Hz par exemple à partir de 1 kHz. [0044] Le compteur 8 a pour fonction de compter le nombre d'alternances dans le signal généré par le capteur magnétique 2 du fait de sa rotation dans le champ magnétique terrestre, c'est-à-dire dans le signal transmis par le filtre BF 4. [0045] Le compteur 8 décompte par exemple un nombre prédéterminé d'alternances 25 (par exemple 4096 alternances) dans le signal qu'il reçoit du filtre BF 4, puis transmet une information de dépassement à un microcontrôleur 10 lorsque le nombre prédéterminé est atteint, et reprend alors le décompte du nombre prédéterminé d'alternances. [0046] Le microcontrôleur 10 incrémente un registre interne à chaque réception de l'information de dépassement et mémorise ainsi le nombre cumulé d'inf)rmations de 5 dépassement reçues, qui représente donc (à un facteur multiplicatif prè;;) le nombre d'alternances dans le signal issu du filtre BF 4. [0047] On a ainsi facilement accès au nombre de rotations du dispositif de comptage (et de manière équivalente du capteur magnétique 2 qui lui est solidaire) dans le champ magnétique terrestre. 10 [0048] On pourra sur ce sujet se référer à la demande de brevet WO 2004/110793 qui décrit également certains des aspects qui viennent d'être évoqués. [0049] Comme déjà indiqué, la bobine 2 est par ailleurs connectée à un filtre haute fréquence 6 (dénommé dans la suite filtre HF). Ce filtre HF 6 est conçu (le manière à présenter une impédance élevée dans les domaines fréquentiels des signaux utilisés pour 15 la mesure (ici pour le comptage des rotations), c'est-à-dire les signaux transmis de la bobine 2 au compteur 8 par le filtre BF 4, de telle sorte que le filtre HF 6 ne transmet de la bobine 2 aux bornes de réception du microcontrôleur 10 que les signaux pie fréquence supérieure à une fréquence donnée (par exemple de l'ordre de 1 kHz), ou dans une bande de fréquence dont la limite inférieure correspond à cette fréquence donnée. 20 [0050] Le filtre BF 4 et le filtre HF 6 ont donc des bandes passantes distinctes (par exemple de part et d'autre de 1 kHz), ce qui permet, à partir de la bobine 2, de ne transmettre que les signaux dans une première bande de fréquence au compteur 8 et que les signaux dans une seconde bande de fréquence aux bornes de réception de microcontrôleur 10. 25 [0051] Dans la seconde bande de fréquence (située ici au-dessus de 1 kHz, par exemple autour de 50 kHz avec une bande passante de quelques kHz, par exemple 5 kHz, ce qui correspond à un coefficient de surtension de 1 0), la bobine 2 se comporte comme une antenne électromagnétique. -8 2] On permet ainsi la réception, par la bobine 2 et à travers le filtre HF 6, d'un signal radiofréquence par le microcontrôleur 10 au niveau de ses bornes de :•éception. [0053] On peut ainsi transmettre des informations au dispositif de comptage (c'est-à-dire en pratique à son microcontrôleur 10) par télécommunication au moyen d'ondes électromagnétiques (par exemple sur une porteuse à 50 kHz dans l'exemple mentionné ci-dessus). [0054] Il s'agit•notamment d'une information de réveil transmise par un dispositif extérieur (typiquement un dispositif du système électronique du véhiclle ou autre dispositif de surveillance de l'état d'usure des pneumatiques) ; cette inf)rmation de réveil indique au dispositif de comptage (en pratique à son microcontrôleu- 10) que ce dernier doit émettre une information représentative du mouvement me: uré cumulé (c'est-à-dire du nombre de rotations effectuées) comme décrit ci-après. [0055] Pour ce faire, le dispositif de comptage de la figure 1 comprend également un émetteur 12 en liaison électrique avec le microcontrôleur 10 et une antenne d'émission 15 14, réalisée par exemple elle aussi sous forme d'un enroulement conducteur. [0056] Ainsi, lorsqu'il reçoit une information de réveil au moyen de la bobine 2 faisant fonction d'antenne électromagnétique de réception, mais éventuellement aussi dans d'autres phases de son fonctionnement, le microcontrôleur 10 transmet à l'émetteur 12 des informations à émettre (telles que le nombre cumulé des informations 20 de dépassement reçues, qui comme déjà indiqué est représentatif du nombre le rotations effectuées par le pneumatique). ] L'émetteur 12 transforme alors ces informations (par exemple reçues par celui-ci sous forme d'un train binaire) en signaux électriques à émettre sous forme d'une onde électromagnétique par l'antenne d'émission 14, par exemple sur une porteuse à une 25 fréquence d'émission (qui vaut 433,92 MHz dans le mode de réalisation décrit ici). [0058] En résumé, le microcontrôleur 10 reçoit des informations de mesure générées par la bobine 2 aux fréquences où celle-ci se comporte comme un capteur magnétique (informations de mesure traitées par le compteur 8), et des informations en réception -9 reçues par la bobine 2 dans les fréquences où elle se comporte comme une antenne électromagnétique. [0059] L'utilisation du filtre BF 4 et du filtre HF 6 permet de limiter la transmission des signaux, respectivement au compteur et aux bornes de réception du microcontrôleur 10, aux seules plages de fréquence utiles dans chaque cas, c'est-à-dire respectivement les fréquences où apparaissent les signaux ou informations de mesure (e z général en dessous de 100 Hz) et les fréquences de réception des signaux radiofréquences, c'est-à-dire typiquement entre 10kHz et 1 MHz. [0060] Grâce à cette construction, la bobine 2 joue simultanément les rôles de capteur magnétique et d'antenne électromagnétique, sans que cela n'implique toutefois de problème pour le fonctionnement du circuit (tel que par exemple d'éventuels problèmes d'interférence entre ces deux fonctions). [0061] Dans le dispositif de comptage de la figure 1, le microcontrôleur 10 est également relié à une mémoire non-volatile réinscriptible 16 (par exemple du type EEPROM, dénomination venant de l'anglais Electrically Ercsable and Programmable Read Only Memory ). Cette mémoire non-volatile 16 permet par exemple de stocker une information relative au nombre de remises à zéro qu'a subi le dispositif de comptage, ce qui constitue comme expliqué plus loin une mesure de protection contre d'éventuelles tentatives de fraude sur le nombre de tours décompté. [0062] Le microcontrôleur 10 est aussi relié à des composants fusibles 19 dont le nombre correspond au nombre total de remises à zéro autorisées du dispositif avant de rendre celui-ci inutilisable. [0063] La remise à zéro du nombre de tours décompté est ici conditionnelle afin d'éviter toute remise à zéro intempestive : le microcontrôleur 10 lance une procédure de remise à zéro autorisée du nombre de tours décomptés quand les deux conditions suivantes sont réunies : - présence d'une tension électrique d'une valeur prédéterminée (par exemple supérieure à 3 V) sur une broche dédiée 18 du microcontrôleur 10 ; et -10- - réception d'une information de réveil au moyen de la bobine 2 et à travers le filtre HF 6 selon les modalités déjà mentionnées. [0064] Lors de cette phase de remise à zéro autorisée, le dispositif extéri zur qui émet l'information de réveil peut également transmettre un nombre prédéterminé ou code qui sera ainsi reçu par le microcontrôleur 10 (à travers la bobine 2 et le filtre HF 6), puis stocké par le microcontrôleur 10 dans la mémoire utilisée pour le stockage du nombre de tours décompté (ici la mémoire vive formée par les registres internes déjà mentionnés). [0065] Le microcontrôleur 10 pourra alors vérifier la présence de cette information pour s'assurer que le contenu de la mémoire (qui comprend le nombre de tours décompté) n'a pas été réinitialisé ou corrompu (par exemple par un fraudeur qui souhaiterait remettre à zéro le nombre tours décompté). On peut alors prévoir que le microcontrôleur 10 ne déclenche l'émission des informations à émettre par l'émetteur 12 qu'à la condition qu'il vérifie au préalable la présence du code dans la mémoire. [0066] En pratique, la vérification de la présence du code dans la mémoire peut par exemple être réalisée en transmettant, à partir du dispositif extérieur, le code en même temps que l'information de réveil déjà mentionnée ; le microcontrôleur 10 peut alors comparer le code reçu avec chaque information de réveil au code stocké on mémoire lors de la phase de remise à zéro autorisée et ainsi vérifier que la mémoire n'a pas subi d'altération. [0067] Lorsque, selon un mode de réalisation particulier, le dispositif comporte les composants fusibles 19, à la suite d'un processus de remise à zéro, le microcircuit applique une tension prédéfinie aux bornes du composant fusible 19. Cette tension grille ce composant fusible, ce qui rend visible le nombre de remises à zéro dans le dispositif de comptage. D'autre part, lorsque tous les composants fusibles 19 sont grillés, le microcircuit 10 devient inutilisable. 2896726 -11- 8] On va à présent décrire en référence à la figure 2 un mode de réalisation possible pour la bobine 2, le filtre BF 4 et le filtre HF 6 qui viennent d'être décrits en référence à la figure 1. [0069] Comme cela sera décrit dans la suite, la première partie du circtit électrique 5 représentée à la figure 2 permet de réaliser d'autres fonctions que celles qui viennent d'être mentionnées, et notamment une mise en forme des signaux de mesure comme illustré en figure 1. [0070] La bobine 2 est représentée sur le schéma électrique de la figure 2 par une inductance L1. 10 [0071] La bobine 2 est réalisée par l'enroulement de plusieurs milliers de spires (par exemple entre 1 000 et 10 000 spires, ici 3 000 spires) ayant chacune une surface de l'ordre de 10 mm2 et réalisées en fil de cuivre isolé, ce qui lui confère une inductance de quelques dizaines de mH. On obtient ainsi une surface équivalente de l'ordre de quelques dm2, voire de quelques dizaines de dm2 (par exemple comprise entre 1 dm2 et 15 1 m2). [0072] Avantageusement, les spires peuvent être bobinées sur un noyau à forte perméabilité magnétique, ce qui permet une amélioration de la sensibilité qui correspond à une multiplication de la surface équivalente, par exemple par un facteur compris entre 1 et 10, ici un facteur 6. 20 [0073] Ce dimensionnement de la bobine lui permet de constituer à basse fréquence un capteur magnétique avec une sensibilité de l'ordre de 1 V/Tesla à 1 Hz, qui génère ainsi à ses bornes une tension de l'ordre de 50 V à 1 Hz lors de ses rotations dans le champ magnétique terrestre (en prenant pour ce dernier une valeur caractéristique de 50 T). ] Le dimensionnement de la bobine 2 lui permet également, du fait de sa capacité 25 parasite Cparasite qui vaut environ 40 pF, de constituer une antenne électromagnétique sensible en particulier autour de sa fréquence de résonance fo = 1- JLI.Cparasite , soit ici 2z environ 100 kHz. - 12 - 5] Comme visible sur la figure 2, les bornes de la bobine 2 (représentées par l'inductance L1) sont pour une première part reliées par l'association en série d'une résistance Rl et d'une capacité Cl qui forment un filtre passe-bas F l avec une fréquence de coupure de 9 Hz. Ce filtre passe-bas F1 permet déjà la transmission des seuls signaux de mesure aux étages ultérieurs du circuit électronique décrits ci-après, même si d'autres filtres viennent renforcer cet effet comme également expliqué ci-dessous. [0076] En effet, dans l'application considérée ici d'une mesure du nombre de rotations des roues de poids lourd (dont la vitesse maximum est de l'ordre 31) m/s et la fo circonférence parcourue par le capteur de l'ordre de 3 m), les signaux mesurés sont inférieurs à 10 Hz. [0077] Après filtrage par le filtre passe-bas F1, les signaux (aux bornes du condensateur Cl) sont appliqués à un étage de mise en forme comprenant par exemple un amplificateur A, un filtre passe-bande F et un comparateur Ul. L'amplificateur peut 15 avoir par exemple un gain de 100. [0078] Comme bien visible sur la figure 3 qui représente le comportement fréquentiel de l'ensemble des éléments qui viennent. d'être décrits, la réponse fréquentielle globale RFG de l'association de l'inductance L1, du filtre passe-bas F1 et de l'étage de mise en forme est située principalement entre 0,9 Hz et 9 Hz, qui constitue la plage de fréquence 20 caractéristique des signaux à mesurer. (Ces fréquences correspondent, pour un poids lourd, à des vitesses comprises entre environ 10 km/h et 100 km/h.) [0079] On remarque en outre que cette réponse fréquentielle globale RFG est pour l'essentiel plate sur cette plage de fréquence, ce qui simplifie grandement le traitement ultérieur des signaux générés en sortie. 25 [0080] Les signaux amplifiés par l'amplificateur A et transmis par le filtre passe-bande F sont appliqués au comparateur U1 qui réalise une fonction de détection des alternances du signal généré par la bobine 2 du fait de ses rotations dans le champ magnétique terrestre, après traitement comme décrit ci-dessus. Ce comparateur U1 - 13 - génère ainsi des impulsions de comptage, en correspondance avec chacune des alternances du signal généré par la bobine 2, qui sont transmises au compteur 8. [0081] Le circuit décrit plus haut (et notamment l'amplificateur A) permet de générer en sortie du filtre passe-bande Fl un signal qui permet le déclenchement du comparateur ; celui-ci délivre alors un signal logique, par exemple avec une amplitude de 3 V, compatible avec des circuits numériques. [0082] Les bornes de la bobine 2 (représentées sur le circuit de la ligure 2 par l'inductance L1) sont reliées pour une seconde part au moyen d'un condensateur C2 (par exemple de 100 pF) qui abaisse la fréquence de résonance de la bobine 2 (qui a une fréquence de résonance propre de l'ordre de 100 kHz comme vu ci-dessus) à environ 50 kHz. L'utilisation du condensateur C2 permet également de stabiliser la fréquence de résonance de l'ensemble à cette valeur de 50 kHz, la capacité parasite de la bobine 2 (d'environ 40 pF comme vu plus haut) ne permettant pas en pratique d'obtenir une valeur suffisamment stable de la fréquence de résonance. [0083] Le signal aux bornes de l'ensemble inductance L1 -condensateur C2 est transmis à un transistor T par l'intermédiaire d'un condensateur C3 qui permet de ne laisser passer en direction du transistor T que les signaux à des fréquences supérieures à une valeur déterminée. Ainsi, le condensateur C3 forme un filtre passe-haut avec une fréquence de coupure inférieure ici à 50 kHz et qui forme le filtre HF de la figure 1. [0084] Ainsi, lorsque l'amplitude crête des signaux hautes fréquences (ici à 50 kHz) aux bornes de la bobine dépasse 0,6 V (grâce à l'amplification générée naturellement par la résonance de l'ensemble à cette fréquence), le transistor T devient conducteur et sa tension émetteur-collecteur passe de 3 V à 0 V, ce qui constitue une information de réveil transmise au microcontrôleur 10. [0085] Le dispositif de comptage est alimenté par une pile électrique, par exemple une pile délivrant une tension VCC de 3 V disponible sous la référence BR1632A. -14- 6] On va à présent décrire en référence à la figure 4 différentes phases envisageables du fonctionnement du dispositif de comptage précédemment évoqué au cours desquelles celui-ci dialogue avec un dispositif extérieur comme déjà mentionné. [0087] Le dispositif de comptage du nombre de rotation est représenté de manière générale en figure 4 sous la référence 20. Certains des éléments qui le constituent (à savoir la bobine 2, le microcontrôleur 10, l'antenne d'émission 14 et la mémoire non-volatile 16) sont également représentés schématiquement en figure 4 afin d'alléger cette figure. On pourra naturellement se reporter aux figures précédentes (en particulier la figure 1) pour une description détaillée de la constitution du dispositif de ccmptage 20. [0088] Comme déjà évoqué, le dispositif de comptage 20 peut dialoguer avec un dispositif extérieur 22 (ici un dispositif de surveillance de l'utilisation des pneus, qui peut être réalisé en pratique sous la forme d'une borne ou d'un terminal dédié, ou encore sous la forme d'un dispositif embarqué dans un véhicule). [0089] Le dispositif extérieur 22 comprend des moyens (typiquement une antenne) 23 pour émettre un signal électromagnétique à destination du dispositif de corptage 20 (et précisément de la bobine 2 dans ce dispositif). Le dispositif extérieur 22 comporte également des moyens (du type antenne) 24 pour recevoir les données émises par le dispositif de comptage 20 au moyen de son antenne d'émission 14. [0090] Le dispositif extérieur 22 agit par exemple sous lecontrôle ;général d'un microprocesseur 25. Selon une possibilité de réalisation utilisée comme expliqué dans la suite, le dispositif extérieur 22 peut en outre inclure un lecteur de carte à microcircuit 26 connecté au microprocesseur 25 et apte à lire des données stockées sur une carte à microcircuit 27. [0091] On va à présent décrire à titre d'exemple différentes phases possibles du 25 fonctionnement du dispositif de comptage 20. ] Immédiatement après sa production et avant tout dialogue avec un dispositif extérieur 22, le dispositif de comptage 20 est par exemple initialisé comme suit nombre de remises à zéro dans la vie du dispositif NbRAZ (mémorisé en mémoire non- - 15 - volatile 16) : 0 ; nombre de rotations décomptées NbRot (mémorisé dans les registres du microcontrôleur) : O. [0093] Le dispositif de comptage peut éventuellement alors subir des déplacements et des mouvements, par exemple lors d'un éventuel transport de celui-ci avant son utilisation, ce qui entraîne éventuellement des risques de décompte (et donc d'incrémentation) du nombre de rotations décomptées NbRot sans correspondance avec une usure effective du système surveillé. [0094] Il est donc souhaitable de remettre à zéro ce décompte avant la première utilisation effective de l'appareil surveillé, selon une procédure de remise à zéro 10 autorisée. [0095] Une telle procédure de remise à zéro autorisée est par exemple une procédure conditionnelle qui est mise en oeuvre lorsqu'au moins une condition précise est réalisée ; ici, deux conditions doivent être réalisées comme déjà décrit, à savoir la présence d'une valeur prédéterminée de tension sur une borne 18 du microcontrôleur 10 du dispositif de 15 comptage 20 et-la réception d'une information de réveil générée par le dispositif extérieur 22. [0096] Lors d'une telle procédure de remise à zéro autorisée (réalisée par exemple par une personne autorisée qui connaît la procédure à appliquer et possède une carte à microcircuit dédiée 27), le dispositif extérieur 22 émet non seulement l'information de 20 réveil (qui permet dans les conditions précitées de déclencher la remise à zero autorisée du dispositif de comptage 20), mais aussi un nombre CODE lu par exemple; sur la carte à microcircuit 27 au moyen du lecteur de carte 26 et transmis ainsi sur instruction du microprocesseur 25 par l'intermédiaire des moyens d'émission 23. A réception de ce nombre CODE pendant la phase de remise à zéro autorisée, le micro contrôleur 10 du 25 dispositif de comptage 20 mémorise ce nombre CODE dans ses registres internes (ou mémoire vive). [0097] Par ailleurs, le microcontrôleur 10 incrémente alors la valeur du nombre de remises à zéro NbRAZ mémorisé en mémoire non-volatile 16. - 16 - 8] Le dispositif de comptage 20 peut alors commencer son fonctionnement normal, à savoir principalement à décompter le nombre de rotations et à mémoriser une information NbRot représentative de ce nombre. [0099] A une phase ultérieure du fonctionnement, le dispositif extérieur 22 peut souhaiter (en général sur demande d'un opérateur) prendre connaissance du nombre décompté dans le dispositif de comptage 20 selon les modalités déjà xpliquées à propos de la figure 1. [0100] Pour ce faire, le dispositif extérieur 22 émet au moyen de ses moyens d'émission 23 une information de réveil et le nombre CODE déjà émis lors de la rem se à zéro du dispositif de comptage 20 (c'est-à-dire en pratique le nombre mémorisé dans la carte à microcircuit associée au dispositif de comptage 20). [0101] A réception de l'information de réveil, le microcontrôleur 10 vérifie tout d'abord l'identité du nombre qu'il vient de recevoir en association avec l'in Formation de réveil au nombre mémorisé lors de la phase de remise à zéro autorisée, afin de détecter une éventuelle perte des données dans ses registres internes. [0102] En cas de différence entre le nombre reçu et le nombre mémorisé, on considère que les registres internes ont été corrompus (que ce soit le fait d'un fraudeur ou de manière fortuite) ; l'information relative au nombre de rotations décomptées est alors douteuse et ne sera pas émise : on s'abstient dans ce cas d'activer l'émetteur 12. [0103] Si au contraire le nombre reçu avec l'information de réveil correspond précisément au nombre mémorisé lors de la remise à zéro autorisée, o:1 procède à l'émission de l'information indicative du nombre de rotations NbRot et du nombre de remises à zéro subi par le dispositif de comptage NbRAZ, à destination du dispositif extérieur 22 et au moyen de l'émetteur 12 et de son antenne 14. [0104] Le dispositif extérieur 22 peut alors vérifier que le dispositif de comptage a subi une et une seule remise à zéro, ce qui confère un caractère de fiabilité à l'information indicative du nombre de rotations également reçu. - 17 - 5] En variante, la vérification qu'une et une seule remise à zéro du dispositif de comptage 20 a été réalisée peut être mise en oeuvre au sein même du dispositif de comptage ; on peut alors ici aussi empêcher l'émission de l'information indicative du nombre de rotations si une telle vérification n'est pas positive. [0106] La figure 5 est une vue en coupe méridienne d'un pneumatique 30 monté sur une jante 40. Le pneumatique 30 comprend un sommet 32, deux flancs 34 et deux bourrelets 36. Les bourrelets 36 reposent sur les crochets 40 d'une jante (un seul crochet de la jante est représenté). Les dispositifs 20 peuvent notamment être disposé aux trois positions illustrées sur la figure 5 : sur la gomme intérieure du pneumatique entre le bourrelet 36 et le flanc 34 (position 37) ; sous le sommet 32 (position 33) et à l'extérieur du pneumatique au niveau du flanc 34 (position 35). [0107] Les dispositifs 20 sont, à titre d'exemple, fixés sur la surface du pneumatique par l'intermédiaire d'un patch caoutchouteux 28 en forme générale de champignon et dont une surface est collée à la surface du pneumatique. Les boîtiers 29 des dispositifs 20 sont collés sur la surface extérieure du patch caoutchouteux. La forme de champignon permet de protéger les dispositifs des contraintes et déformations subies par cette surface du pneumatique. [0108] Le mode de réalisation qui vient d'être décrit, et notamment les valeurs numériques indiquées, ne constituent qu'un exemple possible de mise en oeuvre de l'invention
|
Dans un dispositif électronique de comptage du nombre de rotations pour un ensemble pneumatique et roue, un moyen de mémorisation retient une information de comptage (NbRot) destinée à représenter le nombre de rotations compté à chaque instant. Il est proposé d'assurer que l'information de comptage (NbRot) est représentative du nombre de rotations compté depuis un instant prédéterminé.
|
1. Pneumatique, roue ou ensemble pneumatique et roue équipés d'un dispositif électronique de comptage du nombre de rotations, dans lequel un moyen de mémorisation (10) retient une information de comptage (NbRot) destinée à représenter le nombre de rotations comptées à chaque instant, caractérisé par des moyens pour assurer que l'information de comptage (NbRot) est représentative du nombre de rotations comptées depuis un instant prédéterminé. 2. Pneumatique, roue ou ensemble selon la 1, clans leque les moyens pour assurer que l'information de comptage est représentative du nombre de rotations comptées depuis un instant prédéterminé comportent des moyens pour assurer l'absence de remise à zéro du moyen de mémorisation depuis l'instant prédéterminé. 3. Pneumatique, roue ou ensemble selon la 2, clans lequel les moyens pour assurer l'absence de remise à zéro comprennent des moyens de remise à zéro conditionnelle du moyen de mémorisation. 4. Pneumatique, roue ou ensemble selon la 3, dans lequel, le dispositif comprenant des moyens de réception (26) d'une requête d'émission de données émise par un dispositif extérieur apte à communiquer avec ledit dispositif éle,~tronique de comptage, ladite requête destinée à produire une remise à zéro dudit dispositif est cryptée et la clé de cryptage est placée dans ledit dispositif extérieur. 5. Pneumatique, roue ou ensemble selon l'une des 3 et 4. dans lequel lesdits moyens de remise à zéro conditionnelle sont aptes à remettre à zéro le moyen de mémorisation si et seulement si au moins deux conditions distinctes sont ré&.lisées. 6. Pneumatique, roue ou ensemble selon la 5, dans lequel, le dispositif 30 comprenant des moyens de réception (26) d'une requête d'émission de données, une première desdites conditions consiste en la réception de ladite requête. 20 25- 19 - 7. Pneumatique, roue ou ensemble selon l'une des 5 et 6, dans lequel, le dispositif comprenant un microcircuit (10), une seconde desdites condit.ons consiste en l'application d'une tension prédéterminée sur une broche (18) du microc rcuit (10). 8. Pneumatique, roue ou ensemble selon l'une des 2 à 7. dans lequel les moyens pour assurer l'absence de remise à zéro comprennent des moyens de comptage du nombre de remises à zéro (NbRAZ) du moyen de mémorisation. 10 9. Pneumatique, roue ou ensemble selon la 8, dans lequel les moyens de comptage sont aptes à mémoriser le nombre de remises à zéro (NbRAZ) dans une mémoire non-volatile (16). 10. Pneumatique, roue ou ensemble selon l'une des 8 et 9, dans lequel 15 les moyens de comptage comportent au moins un composant fusible destiné à être grillé lors d'une remise à zéro. 11. Pneumatique, roue ou ensemble selon la 10, dans lequel ledit dispositif est rendu inutilisable lorsque le dernier composant fusible est grill;. 12. Pneumatique, roue ou ensemble selon l'une des 8 à 11, dans lequel, le dispositif comprenant des moyens d'émission de données (12, 14), les moyens d'émission sont aptes à émettre une information (NbRAZ) relative au nombre de remises à zéro. 13. Pneumatique, roue ou ensemble selon l'une des 2 à 10, comportant des moyens d'initialisation du dispositif aptes à remettre à zéro le moyen de mémorisation audit instant prédéterminé.5- 20 - 14. Pneumatique, roue ou ensemble selon la 13, clans leque les moyens d'initialisation sont aptes à mémoriser un code prédéterminé (CODE) dans une première partie d'une mémoire vive. 15. Pneumatique, roue ou ensemble selon la 14, dans lequel une seconde partie de la mémoire vive forme le moyen de mémorisation. 16. Pneumatique, roue ou ensemble selon la 15, dans lequel les moyens pour assurer l'absence de remise à zéro comprennent des moyens de vérification de la 10 présence du code prédéterminé dans la première partie de la mémoire vive. 17. Pneumatique, roue ou ensemble selon la 16, dans lequel des moyens d'émission de l'information de comptage sont aptes à émettre cette information seulement en cas de vérification positive par les moyens de vérification. 15 18. Utilisation pour l'équipement et la caractérisation d'un pneumatique, d'une roue ou d'un ensemble pneumatique et roue d'un dispositif électronique de comptage du nombre de rotations d'un objet dans un référentiel, dans lequel un moyen de mémorisation (10) du dispositif de comptage retient une information de comptage (NbRot ^ destinée à 20 représenter le nombre de rotations comptées à chaque instant, ledit dipositif étant caractérisé en ce que le dispositif de comptage comporte des moyens pour assurer que l'information de comptage (NbRot) est représentative du nombre de rotations comptées depuis un instant prédéterminé. 25 19. Pneumatique, roue ou ensemble pneumatique et roue équipé d'un dispositif électronique de comptage du nombre de rotations, comprenant un capteur magnétique relié à des moyens de comptage et des moyens de réception de signaux: extérieurs, caractérisé en ce que les moyens de réception des signaux extérieurs sont constitués par une antenne électromagnétique comprenant ledit capteur magnétique. 30- 21 - 20. Pneumatique, roue ou ensemble selon la 19, dans lequ et le capteur magnétique est une bobine. 21. Pneumatique, roue ou ensemble selon l'une des 19 et 20, dans lequel 5 le capteur magnétique est relié auxdits moyens de comptage par un filtre basse fréquence.
|
B
|
B60
|
B60C
|
B60C 23
|
B60C 23/04
|
FR2893036
|
A1
|
STRATIFIE NON TISSE-ELASTOMERE-NON TISSE
| 20,070,511 |
La présente invention se rapporte à un stratifié comportant au moins un film élastique, notamment à base d'élastomère, notamment thermoplastique, et au moins une couche de non tissé. Ces stratifiés sont particulièrement utilisés dans des applications dans le domaine des vêtements, en particulier jetables, tels que des couches-culottes ou des dispositifs pour l'incontinence des adultes ou dans le domaine médical sous forme de bandeau élastique. Dans le domaine des couches-culottes, ces stratifiés sont classiquement utilisés dans les parties formant la ceinture autour de la taille du bébé. Dans le cas d'une application aux couches-culottes particulièrement avantageuse, ces stratifiés sont utilisés pour réaliser les pattes ou oreilles élastiques assurant la maintien de la couche sur le bébé et supportant entre autres un élément auto-agrippant. On souhaite que ce stratifié soit élastique dans le sens transversal (c'est-à-dire le sens s'étendant d'une oreille à l'autre) au moins, pour permettre un bon maintien de la couche-culotte autour de la taille du bébé. Les stratifiés actuels sont, en général, constitués d'un film en matière élastique ou élastomère qui, en général, est pris en sandwich entre deux couches de non tissé. Pour permettre une fabrication à grande échelle des couches-culottes, il est nécessaire actuellement de dérouler ce film élastomère à partir d'une bobine pour l'amener entre les deux couches de non tissé pour les fixer mutuellement, par exemple par laminage, par exemple par l'intermédiaire d'une colle. Cependant, ce procédé présente l'inconvénient qu'il est nécessaire de prévoir dans la construction du film au moins une couche extérieure, de préférence deux, formant des peaux, qui sont en un matériau relativement peu élastique et possédant entre autres des propriétés de non collage ou de non adhérence, ce qui permet ainsi d'enrouler le film élastomère sur lui-même en des bobines, pour le dérouler facilement lors de la fabrication des stratifiés constitués de ce film élastomère et des deux non tissés. Les stratifiés que l'on connaît aujourd'hui sont ainsi constitués d'un film élastique, d'au moins une couche extérieure en un matériau sensiblement non élastique, et d'un voile de non tissé fixé à la dite au moins une couche extérieure. Ce genre de stratifié de l'art antérieur est coûteux à fabriquer en raison de la présence de la ou des couches formant peaux et, en outre, du fait que la ou les peaux étant choisies, en ce qui concerne leur matériau, pour qu'elles aient des qualités d'adhérence suffisamment faible pour permettre un enroulement facile du film, entouré des peaux, en une bobine puis de la dérouler facilement, il est nécessaire, pour ensuite coller cette peau aux non tissés extérieurs, d'utiliser des colles techniques notamment à pouvoir tackifiant élevé et/ou à fort grammage , par exemple supérieur à 12gsm. De manière générale, il est nécessaire d'effectuer des traitements de surface, tel qu'un traitement Corona ou à torche plasma. Après formation du stratifié, il est nécessaire de prévoir un traitement mécanique particulier, appelé activation par la suite, pour permettre à l'ensemble stratifié constitué par le film élastomère, les peaux et les non tissés, d'avoir une élasticité suffisante, telle que requise pour pouvoir ajuster la ceinture d'une couche-culotte autour de la taille d'un bébé et ce malgré le caractère peu élastique des matières choisies pour la peau et les non tissés. Ce processus d'activation consiste à étirer le stratifié transversalement au sens machine, en étirant au delà de la limite élastique la ou les peaux. Lorsque l'étirage cesse, le film élastique et le stratifié dans son ensemble reprend une largeur supérieure ou égale à celle avant étirage, mais les peaux ont été étirées de manière irrémédiable, de sorte que le stratifié dans son ensemble a désormais une élasticité transversale, et peut être étiré jusqu'à la largeur à laquelle les peaux ont été étirées de manière irréversible. Un inconvénient supplémentaire des stratifiés de l'art antérieur de ce genre est que les non tissés supportent mal le processus d ( activation , et manquent de douceur au toucher, et en particulier ont tendance à irriter la peau des bébés notamment. Il est également connu dans l'art antérieur des stratifiés formés par extrusion directe du film élastique sur le non tissé, la fixation se faisant par durcissement de la matière élastique sur les fibres des non tissés. Dans ce cas également, il est nécessaire de réaliser une activation que supporte mal les non tissés, qui après l'activation présentent un toucher rugueux, qui tend à irriter la peau du porteur de la couche culotte, notamment les bébés. En outre, cette extrusion directe est difficile à mettre en oeuvre, et en particulier le film élastique extrudé sous forme d'une matière visqueuse chaude a tendance à détériorer le non tissé, au point que des fibres du non tissés entrent en fusion, rendant la surface du non tissé rigide et sont noyées dans le film élastique.35 La présente invention vise à surmonter les inconvénients de l'art antérieur en visant à obtenir un stratifié comportant au moins un film en matière élastique ou élastomère et au moins un voile de non tissé, de préférence deux voiles de non tissé de part et d'autre du film, qui peut être fabriqué aussi rapidement qu'avec les procédés actuels tout en ne nécessitant pas la présence de peaux pour permettre de le dérouler à partir d'une bobine dans le processus de fabrication, et dont les non tissés, après activation, présentent un meilleur toucher, et notamment sont plus doux au toucher et irrite moins la peau du porteur de la couche, notamment un bébé. Suivant l'invention, on fabrique le stratifié en préparant le film élastique en l'extrudant à partir d'une filière d'extrusion pour obtenir, après refroidissement, un film sensiblement solide, en laminant le film sensiblement solide sur un voile de non tissé sur lequel a été préalablement déposé du liant, puis en étirant le stratifié transversalement pour casser les fibres du ou des non tissés. Ainsi, il n'est plus nécessaire d'une part de dérouler le film à partir d'une bobine, et donc de prévoir des peaux de protection, et d'autre part sans pour autant avoir à extruder le film directement sur le non tissé, de sorte que le non tissé n'est pas détérioré. Les peaux n'étant plus nécessaires, le film élastique est par conséquent plus fin. De préférence, le stratifié, après activation du ou des non tissés, a une rémanence inférieure à 15%, de préférence inférieure à 10%, plus préférentiellement inférieure à 5% pour un étirement de 100% de la largeur initiale. De préférence, le liant, notamment la colle, est déposé par bandes transversales, séparées les unes des autres, notamment en étant sensiblement jointives. Ainsi lors de l'étirage transversal, les fibres de non tissés ont tendance à s'agglutiner sur les bandes de colles après avoir été désolidarisées les unes des autres par l'étirage, de sorte que le non tissé, à l'état étiré du stratifié, présente des premières zones d'une première épaisseur égale ou supérieure à l'épaisseur initiale du non tissé (avant étirage du stratifié) et des deuxièmes zones d'une deuxième épaisseur plus petite que l'épaisseur initiale du non tissé. La présente invention se rapporte aussi à un stratifié comportant au moins un film élastique ayant une largeur et au moins un voile de non tissé fixé au film au moins sur ladite largeur, par interposition d'un liant, notamment de la colle, la matière du film élastique en contact avec le liant étant une matière élastique, caractérisé en ce que le au moins un voile de non tissé présente, notamment à l'état étiré, au moins une première zone d'au moins une première épaisseur (mesurée perpendiculairement à la surface sensiblement plane du film) et au moins une deuxième zone d'une deuxième épaisseur plus petite que la ou les premières épaisseurs, du liant étant disposé entre la au moins une première zone et le film élastique, le au moins un film élastique ayant du côté du au moins un voile une surface qui en coupe longitudinale, c'est à dire perpendiculairement à la direction de ladite largeur, a la forme d'une ligne, notamment droite, l'ensemble des fibres du au moins un voile de non tissé se trouvant du côté de la ligne opposé au film élastique. Il s'est avéré que après l'activation du stratifié par désolidarisation les unes des autres des fibres du non tissé entraînant une cassure du non tissé, en vue de lui conférer une élasticité par libération des capacités élastiques du film intermédiaire jusqu'à là restreintes par le non tissé qui n'est pas élastique, celui ci supporte mieux la cassure, et est plus doux au toucher et notamment irrite moins la peau. Suivant un perfectionnement de l'invention, le stratifié, après activation du au moins un voile de non tissé, a une rémanence inférieure à 15%, de préférence inférieure à 10%, plus préférentiellement inférieure à 5%, après une élongation de 100% de la largeur initiale. Suivant un mode de réalisation préféré, la au moins une première zone est d'une première épaisseur constante. Suivant un mode de réalisation particulièrement préféré, il est prévu une pluralité de premières zones de largeur identique. Suivant un autre mode de réalisation, la pluralité de premières zones ont des largeurs qui varient. Suivant un mode de réalisation préféré, le liant est déposé sous la forme d'une part de premières bandes séparées les unes des autres, de préférence parallèles, et ayant un premier grammage de liant, et d'autre part de deuxième bandes de liant séparant les premières bandes les unes des autres, les deuxièmes bandes de liant ayant un deuxième grammage inférieur au premier grammage, de préférence le deuxième grammage étant inférieur à 50% du premier grammage, et par exemple étant nul, de sorte qu'après étirage transversal le non tissé est cassé et les fibres de non tissé s'accumulent au dessus des bandes de liant, tandis qu'entre les bandes de liant, à l'état étiré du stratifié, les fibres de non tissés sont en moindre quantité. Suivant un perfectionnement de l'invention, le film élastique est homogène, au moins dans la direction de son épaisseur. Cela signifie que lorsque l'on se place à un point quelconque de la surface du film, le film sur toute son épaisseur à cet endroit donné est en une même formulation, avec des propriétés identiques. Suivant un autre perfectionnement de l'invention, le film élastique est multicouches de matières élastiques. Suivant un perfectionnement de l'invention, l'épaisseur du film élastique est variable dans le sens d'étirement du stratifié (sens transversal), notamment en vue d'obtenir un allongement régulier dans le cas particulier d'une patte découpée suivant une forme donnée, ou en vue de maîtriser par zone l'élasticité du stratifié. La présente invention se rapporte également à une couche-culotte comportant un stratifié suivant l'invention, notamment au niveau de la ceinture destinée à entourer la taille du bébé. De préférence, le liant interposé entre chaque voile de non tissé et le film, est une colle, de préférence de nature chimique similaire à la matière du film élastomère, notamment à base de SIS, SBS, SEBS, SIBS ou SEPS, facilitant l'adhésion avec le film élastique. Suivant un autre mode de réalisation possible la colle est une colle réactive, telle qu'une PU réticulable permettant d'obtenir de meilleures caractéristiques en tenue en température (Fluage). On décrit maintenant, à titre d'exemple, des modes de réalisation de l'invention en se reportant aux dessins, dans lesquels : la figure 1 est une vue en coupe d'un stratifié suivant l'invention, transversalement à la direction machine ou de déroulement de celui ci, la figure 2 est une vue en perspective d'une installation de fabrication d'un stratifié suivant l'invention, la figure 3 est un schéma représentant un échantillon de matériau élastique ou élastomère préparé pour réalisation du test d'hystéresis permettant la détermination du SET d'un matériau élastique, la figure 4 représente la forme de la courbe d'hystérésis obtenue lors de la réalisation du test permettant la détermination du SET par calcul, la figure 5 représente un stratifié suivant l'invention, après cassure, à l'état non étiré, et la figure 6 représente le stratifié de la figure 5 à l'état étiré. A la figure 1 il est représenté, suivant une vue en coupe, transversalement à la direction machine (direction des X), c'est-à-dire la direction des Y dans laquelle s'étend en longueur le stratifié suivant l'invention. Ce stratifié est constitué de deux voiles de non tissé 1 et 2 ayant une grande largeur, par exemple ici une largeur de 350 mm. Deux films élastomères 3, 4 de petite largeur, par exemple de 35 à 40 mm, sont pris en sandwich entre les deux voiles de non tissé. Deux couches de colle 5 fixent chaque non tissé à une des faces des films élastomères et, lorsqu'il n'y a pas de film élastomère, dans la région centrale, à l'autre non tissé. Les couches de colle ont la forme de bandes parallèles les unes aux autres, à distance les unes des autres, distance qui peut être nulle et comprise par exemple entre 0 mm et 2 mm. Après formation du stratifié, les deux voiles de non tissé, au niveau du au moins un film élastomère, sont activés par passage entre des rouleaux d'activation, c'est-à-dire que ces deux non tissés dans la partie recouvrant le au moins un film élastomère, sont cassés de façon préférentielle en cross direction ( ou direction transversale) pour former des sortes de sillons dans le sens transversal pour que, au niveau des deux élastomères, le stratifié ait une élasticité dans la direction transversale correspondant sensiblement à celles des films élastomères. Pour effectuer cette cassure, on fait passer le stratifié en le tenant dans sa partie centrale, où l'on souhaite effectuer la formation des sillons, par application d'une bande élastique qui plaque le stratifié en le recouvrant, et on étire ensuite le stratifié et la bande élastique qui est en contact avec lui en les déformant pour désolidariser les unes des autres les fibres du non tissé du stratifié, en cassant ainsi le non tissé, le film élastique et la bande élastique, pendant cet étirage par déformation, s'étirant simplement élastiquement. Une fois la déformation terminée, le film élastique et la bande élastique reviennent non déformés à leur position initiale, tandis que le non tissé est cassé de manière permanente. Après la désolidarisation (décohésion des fibres les unes aux autres), les fibres du non tissés on tendance à se regrouper au niveau des bandes de colles, pour former des monticules de non tissés, tandis que entre les bandes de colle les fibres de non tissés, en raison de la cassure, se font plus rares et sont plus clairsemées. On a ainsi des zones (au niveau des bandes de colle), où le non tissé est d'une plus grande épaisseur que dans les zones intermédiaires (là où il n'y a pas de colle), où éventuellement, à l'extrême, il peut ne plus y avoir de non tissé. Dans la position non étiré du stratifié, les zones de plus grande épaisseur viennent en contact latéral (par leur bord parallèle à la direction transversale) les unes avec les autres, et, lorsque qu'on étire le stratifié, les zones de plus grande épaisseur s'éloignent les unes des autres, les zones intermédiaires apparaissant alors, soit sans non tissé, soit avec une plus petite épaisseur de non tissé. A la figure 5, on peut ainsi voir les bandes 20 de colle, à distance les unes des autres, et le non tissé 2 comporte des zones 22 de plus grande épaisseur (par rapport à l'épaisseur du non tissé avant cassure) et des zones 23 de plus petite épaisseur (par rapport à l'épaisseur du non tissé avant cassure) qui apparaissent mieux lorsqu'on étire le stratifié (figure 6). Le film élastique a une largeur I perpendiculairement au sens de dépose sur le voile de non tissé. Il a une surface, du côté du non tissé 2, de forme plane. En section longitudinale, cette surface a la forme d'une droite 24. Aucune fibre du non tissé n'est noyée dans la matière du film élastique, et toutes les fibres sont d'un même côté de la droite 24, et ce quelle que soit la section longitudinale. C'est surtout une élasticité dans la direction transversale qui est recherchée. On a décrit ici le fait que les deux films élastomères sont de petite largeur par rapport à une grande largeur des non tissés. On pourrait également prévoir, cependant, un seul film élastomère de même largeur que les deux voiles de non tissé ou plus de deux films élastomères dont les largeurs cumulées seraient inférieures ou égales à celle du non tissé. L'épaisseur (mesurée dans la direction des Z) du film élastomère est ici constante le long de la direction des Y (cross direction ou direction transversale). Cependant, on pourrait également prévoir une épaisseur qui varie dans cette direction transversale. Le matériau élastique peut présenter ou non des caractéristiques thermorétractables. Il peut être formé, en particulier, à partir de polymères, tels que des copolymères de différents types de motif de monomères, par exemple alterné tel que A-B, ou séquencé, par exemple A-A-A-B-B-B, ou statistique, par exemple A-A-B-A-B-B-A-A-A-B-A, dont l'ensemble du réseau obtenu peut avoir différentes structures, soit linéaires de type A-B-A, soit radiales de type (A-B)n, indice n (n>2), soit diblock de type A-B qui sont élastomères, par exemple les copolymères styrène/isoprène (SI), styrène/isoprène/styrène (SIS), styrène/butadiène/styrène (SBS), styrène- éthylène/butylène-styrène (SEBS), styrène-éthylène/propylène-styrène (SEPS) ou SIBS. Des mélanges de ces élastomères les uns avec les autres ou avec des non élastomères modifiant certaines caractéristiques autres que l'élasticité peuvent également être pris en compte. Par exemple jusqu'à 50 % en poids mais, de préférence, moins de 30 % en poids de polymère peuvent être ajoutés afin de modifier certaines caractéristiques des matériaux de base (élasticité, tenue à la chaleur, processabilité, tenue aux UV, colorant,...), tels que des polyvinyles styrène, des polystyrènes ou des poly a-méthyl-styrène, polyesters époxy, polyoléfines, par exemple des polyéthylènes ou certains acétates d'éthylène/vinyle, de préférence ceux de poids moléculaire élevé. Le matériau élastique peut être, notamment, un styrène-isoprène- styrène, disponible par exemple auprès de la Société Kraton Polymers, sous la dénomination KRATON D(Marque déposée), ou de la société DEXCO POLYMERS LP sous la dénomination VECTOR SBC 4211 (Marque déposée). On peut également utiliser un élastomère thermoplastique de polyuréthane, notamment le PELLATHANE (Marque déposée) 2102-75A de la Société The Dow Chemical Company. On peut utiliser également un styrènebutadiène-styrène, notamment le KRATON D-2122 (Marque déposée) de la société Kraton Polymers , ou le VECTOR SBC 4461 (Marque déposée)de la société Dexco Polymers LP. On peut aussi utiliser un styrèneéthylène/butylène, notamment le KRATON G-2832 (Marque déposée) de la société Kraton Polymers, ou un copolymère séquencé styrène-éthylène- butylène-styrène (SEBS), notamment le KRATON (Marque déposée) G2703. On peut également utiliser un copolymère d'acrylate d'isooctyle et d'acide acrylique suivant des rapports de monomère de 90/10. On peut également utiliser un copolymère séquencé polyamide polyéther PEBAX (Marque déposée) 2533 de la société Arkema. D'autres matériaux possibles sont des polymères polyoléfines, principalement des copolymères d'éthylène et/ou propylène, ayant des caractéristiques des élastomères, notamment issus de la catalyse métallocène, tel le VISTAMAXX VM-1120 (Marque déposée), disponible auprès de la société Exxon Mobil Chemical ou encore des polymères chargés EPDM du type Santoprène. On peut, suivant l'invention, utiliser une colle telle que des colles hot melt non réactive, par exemple la H2511 de Bostick, ou une colle PU réactive, notamment la AX75E de Bostik. De préférence, ces colles auront une nature chimique similaire au film élastomère décrit ci dessus. Par exemple, si on analyse une de ces colles avec un spectromètre à Infra rouge, pour identifier les fonctions chimiques, ou une chromatographie liquide pour séparer et quantifier les substances, on retrouvera de préférence des traces d'un ou des composants ou de leurs dérivés de la matière ou des matières du film élastomère. De préférence, ces colles sont à base de SIS, SBS, SEBS et SEPS, permettent une bonne affinité avec le film par des matières chimiques similaires. De préférence la couche de colle a un grammage inférieur à 15g/m2, notamment inférieur à 12g/m2, plus préférablement inférieur à 8g/m2. Concernant les non tissés, on peut utiliser du polypropylène, du polyester et tout autres matériaux habituels dans le domaine ; Il est aussi possible de jouer sur l'élongation à la rupture transversale des non tissés pour faciliter au maximum l'activation. A la figure 2, il est représenté une installation de fabrication d'un stratifié suivant l'invention: l'installation comporte deux extrudeurs 101, 102, qui forment par extrusion deux rubans 201, 202, de films élastomères qui, après refroidissement dans une unité 2000 de refroidissement intermédiaire, par des systèmes à courroies 203 et galets 204 régulés en température sont transportés vers deux rouleaux qui reçoivent en même temps deux couches de non tissé 301 et 401 pour y être fixés par collage de la matière élastomère entre les non tissés dans une unité de fixation 500. Le non tissé 301 est déroulé à partir d'une bobine 302. Le deuxième non tissé 401 est déroulé d'une bobine 402. le complexe constitué des non tissé 301 et 401 et des films élastiques 201, 202, à savoir le complexe 601, est ensuite découpé à la bonne largeur dans un système de découpe 700 en largeur comportant des couteaux 701 circulaires, puis passe dans une unité de soudure 800, permettant une soudure des bords longitudinaux. Les non tissés sont enfin activés en vue de les casser, dans une unité 900 d'activation, dans laquelle le stratifié est serré à ses deux extrémité latérale par deux bandes élastiques et est étiré transversalement à la direction machine de sorte que les bandes de colle ont tendance à s'éloigner les unes des autres avec les zones de non tissés au dessus d'elles tandis que les fibres au dessus des zones entre deux bandes de colle ont tendance à se casser pour permettre l'éloignement des bandes. On obtient au final un stratifié ayant deux types de zone, des zones très élastiques entre les bandes de colle) ayant peu de fibres de non tissé, et des zones peu élastiques (au dessus des bandes de colle) ayant beaucoup de non tissé. On peut également réaliser l'activation comme décrit dans le brevet US-A-4834741 en utilisant des rouleaux dentés, le stratifié passant entre les dentures de deux rouleaux en opposition, et les deux dentures engrenant l'une dans l'autre pour réaliser l'étirage. II convient de noter que dans ce cas là cependant, ce ne sont pas les dentures qui sont à l'origine des parties élastiques en forme de sillons ayant peu de non tissé mais bien le positionnement initial des bandes de colle. En effet, si l'on ne réalisait pas cette activation par élongation transversale, le stratifié n'aurait comme élasticité que celle du composant le moins élastique, à savoir celle des non tissés, qui à priori ne sont pas élastiques (bien qu'il serait également possible de les fabriquer à partir de fibres élastiques). A la sortie de l'unité 900 d'activation, le stratifié dans son ensemble est enroulé sur un enrouleur 1000 en un rouleau 1001 qui pourra ensuite être amené directement sur les unités de fabrication des couches culottes pour la dépose sur une couche culotte. Alors que le film est extrudé et non encore laminé, on peut appliquer un étirage en température pour augmenter la vitesse de ligne et réduire le grammage. La vitesse de la ligne peut être de l'ordre de 250 à 500m/mn. En outre, si l'on souhaite réaliser dans la partie centrale (dans le sens de la direction longitudinale), entre les deux films disposés latéralement, une partie en matériau élastique supplérnentaire, "appelée Finger Lift" on pourrait prévoir une troisième extrudeuse pour former une troisième bande de film thermoplastique. Cette bande Finger Lift n'est pas nécessairement en un matériau élastique. Elle peut en particulier être en polypropylène. Sa fonction est de permettre l'ouverture faciale de la patte du système auto-agrippant et le rigidifier. Pour déterminer la rémanence, ou SET, on utilise la méthode suivante : On conditionne l'échantillon dans une atmosphère normale, telle que définie dans la norme ASTDM 5170, température de 23 C 2 C et humidité relative de 50% 5%. On utilise comme appareillage un dynamomètre conforme à la norme EN 10002, notamment le Synergie 200H, 1 colonne disponible auprès de la société MTS Systems Corp, U.S.A., conjointement avec un logiciel d'utilisation TESTWORKS 4.04 B. On prépare l'échantillon en découpant au cutter ou aux ciseaux le produit élastique (par exemple le stratifié de l'invention) en un échantillon de 45mm de largeur dans le sens MD (direction de la machine, perpendiculairement au plan de la figure 1) et une longueur dans le sens CD (direction transversale, direction horizontale à la figure 1) de 60mm. On positionne des renforts (anti-glissement) par exemple une couche de non tissé, pour éviter le glissement et l'amorce de rupture de l'échantillon entre les mâchoires en les fixant avec du double face de part et d'autre de la zone élastique à tester et de chaque côté, comme représenté schématiquement à la figure 3 ; Les paramètres sont sélectionnés comme suit : Distance inter mâchoires : 20mm Vitesse machine : 254 mm/mn Nombre de cycles : 2 Allongement du produit : 100% à vitesse constante On étire le produit à 100% par déplacement vertical de la mâchoire supérieure, la mâchoire inférieure étant fixe, puis on le maintien dans la position pendant 30 secondes, puis on revient à la position initiale à vitesse constante où on le laisse 60 secondes (fin du premier cycle), puis on l'étire de nouveau à 100%, on le maintien pendant 30 secondes et on revient à la position initiale (fin du deuxième cycle). On obtient alors la courbe donnant la force d'étirement en fonction de l'allongement en %, celle-ci présentant une hystérésis qui permet de déterminer le Set par la formule de calcul suivante : SET= L1-LO Avec : LO : Point d'intersection avec l'axe des X (Allongement en %) lors du démarrage du test, soit le début du premier cycle. L1 : Point d'intersection avec l'axe des X (Allongement en %) lors du démarrage du deuxième cycle après le retour à la position d'origine et l'attente de 60 secondes. Lorsque l'on a obtenu le stratifié, on le soumet ensuite à une activation, c'est à dire que l'on libère les capacités élastiques du film élastique emprisonné entre les deux non tissés, qui ne sont pas élastiques. Dans le cas de la présente invention, l'aspect des non tissés après l'activation est peu modifié, de même que la largeur du film et ses propriétés élastiques. En particulier les non tissés sont plus doux au toucher, et irrite moins la peau du porteur de la couche. Un non tissé est une surface textile obtenue par le liage mécanique et/ouchimique et/ou thermique de fibres textiles disposées en nappes, en excluant le tissage ou le tricotage (cf Lexique des fils et des étoffes, ISBN :2-9509924-1-2). Ainsi, un non tissé est un amas de fibres de petites dimensions qui sont associées les unes aux autres par compactage mécanique, par mélange avec un liant ou par fusion partielle du non tissé. Lorsque l'on étire le non tissé suivant l'invention pour l'activer, on sépare les petites fibres compactées les unes aux autres pour les désolidariser les unes des autres. Cette désolidarisation entraîne une cassure du non tissé. Les fibres ne sont pas nécessairement étirées et d'ailleurs en général, compte tenu de leur taille, ne le sont pas. Si on veut les étirer, on peut éventuellement utiliser un système d'activation dit par incrément . Cependant, ce système nécessite une installation complexe, avec des rouleaux dentées qui engrènent les un dans les autres, et suivant l'invention, on peut s'en dispenser.35 On entend suivant l'invention par film élastique un film qui a, suivant le test précédent, une rémanence ou SET inférieure à 15%, de préférence inférieure à 10%, plus préférablement inférieure à 5% pour un étirement de 100% de sa largeur initiale . On entend par matière élastique une matière telle qu'un film, constitué uniquement de cette matière, est élastique. L'élasticité est la propriété physique d'un corps de reprendre sa forme initiale après suppression de la sollicitation
|
. Stratifié comportant au moins un film élastique (3, 4) et au moins un voile de non tissé (1, 2) fixé au film, par interposition d'adhésif, notamment de la colle, caractérisé en ce que le au moins un film élastique a une rémanence inférieure à 15%, de préférence inférieure à 5%, le au moins un film élastique ayant du côté du au moins un voile une surface qui en coupe longitudinale, c'est à dire perpendiculairement à la direction de ladite largeur, a la forme d'une ligne, notamment droite, l'ensemble des fibres du au moins un voile de non tissé se trouvant du côté de la ligne opposé au film élastique.
|
1. Stratifié comportant au moins un film élastique (3, 4) ayant une largeur et au moins un voile (1, 2) de non tissé fixé au film au moins sur ladite largeur, par interposition d'un liant, notamment de la colle, la matière du film élastique en contact avec le liant étant une matière élastique, caractérisé en ce que le au moins un voile de non tissé présente, notamment à l'état étiré, au moins une première zone d'au moins une première épaisseur (mesurée perpendiculairement à la surface sensiblement plane du film) et au moins une deuxième zone d'une deuxième épaisseur plus petite que la ou les premières épaisseurs, du liant étant disposé entre la au moins une première zone et le film élastique, le au moins un film élastique ayant du côté du au moins un voile une surface qui en coupe longitudinale, c'est à dire perpendiculairement à la direction de ladite largeur, a la forme d'une ligne, notamment droite, l'ensemble des fibres du au moins un voile de non tissé se trouvant du côté de la ligne opposé au film élastique. 2. Stratifié suivant la 1, caractérisé en ce que le stratifié, après activation du au moins un voile de non tissé, a une rémanence inférieure à 15%, de préférence inférieure à 10%, plus préférentiellement inférieure à 5%, après une élongation de 100% de la largeur initiale. 3. Stratifié suivant la 2, caractérisé en ce que la au moins une première zone est d'une première épaisseur constante. 4. Stratifié suivant l'une des précédentes, caractérisé en ce que le liant est déposé sous la forme d'une part de premières bandes séparées les unes des autres, de préférence parallèles, et ayant un premier grammage de liant, et d'autre part de deuxième bandes de liant séparant les premières bandes les unes des autres, les deuxièmes bandes de liant ayant un deuxième grammage inférieur au premiergrammage, notamment le deuxième grammage étant inférieur à 50% du premier grammage, et par exemple étant nui, de sorte qu'après étirage transversal le non tissé est cassé et les fibres de non tissé s'accumulent au dessus des bandes de liant, tandis qu'entre les bandes de liant, à l'état étiré du stratifié, les fibres de non tissés sont en moindre quantité. 5. Stratifié suivant l'une des précédentes, caractérisé en ce que le liant est constitué d'une couche de la matière de la surface du non tissé tournée du côté du film qui a été fondue par soudage, notamment par ultra sons. 6. Stratifié suivant l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que le liant interposé entre le au moins un voile de non tissé et le film est une colle ayant un grammage inférieur à 12 g/m2, notamment inférieur à 8 g/m2. 7. Stratifié suivant l'une des précédentes, caractérisé en ce que les fibres du au moins un non tissé ne sont pas noyées même partiellement dans la matière du au moins un film élastique. 20 8. Stratifié suivant l'une des précédentes, caractérisé en ce que des renforts sont réalisés parallèlement au film élastique pour rigidifier des zones du non tissé, les renforts étant adjacents au film élastique. 25 9. Procédé de fabrication d'un stratifié suivant l'une des 1 à 8, qui comporte les étapes qui consistent à préparer le film élastique en l'extrudant à partir d'une filière d'extrusion pour obtenir, après refroidissement, un film sensiblement à l'état solide, à laminer le film sensiblement à l'état solide sur un voile de non tissé sur lequel a été 30 préalablement déposé de liant, et à casser le stratifié transversalement pour désolidariser les fibres du ou des non tissés. 10. Procédé suivant la 9, caractérisé en ce que le liant, notamment la colle, est déposé par bandes transversales, séparées les 35 unes des autres, notamment en étant sensiblement jointives. 5 11. Procédé suivant la 9 ou 10, caractérisé en ce que l'étirage pour désolidariser les fibres du non tissé s'effectue en maintenant le stratifié au niveau, et notamment au dessus, du film élastique. 12. Procédé suivant la 9, 10 ou 11, caractérisé en ce que il est prévu un tapis de refroidissement ayant un motif, celui ci étant transférer au film élastique extrudé lors du refroidissement. 10
|
D,B
|
D04,B32
|
D04H,B32B
|
D04H 13,B32B 5,B32B 37
|
D04H 13/00,B32B 5/02,B32B 5/14,B32B 37/20
|
FR2895682
|
A1
|
PLANCHE DE GLISSE PRESENTANT UN RENFORT, ET PROCEDE DE FABRICATION D'UNE TELLE PLANCHE
| 20,070,706 |
-1- Domaine Technique L'invention concerne le domaine des planches de glisse sur neige, et plus spécifiquement des planches de glisse intégrant des renforts de mécanisation présents sur leur face supérieure. Elle concerne plus particulièrement l'utilisation d'un complexe textile particulier utilisé pour assurer le collage de tels éléments rigides de renfort sur la structure de la planche. Elle vise plus précisément la composition de ce complexe, qui lui permet d'assurer le phénomène de collage par un ramollissement in situ des différents matériaux à l'interface de la zone de collage. Techniques antérieures De façon générale, il peut être utile, pour améliorer les propriétés mécaniques d'un ski, ou plus généralement d'une planche de glisse, de lui adjoindre des éléments complémentaires jouant un rôle de raidisseurs, et venant modifier la capacité de déformation intrinsèque de la planche, notamment en flexion. L'intégration de ces éléments raidisseurs directement dans la structure de la planche, peut donner lieu à des complexifications trop importantes du procédé de fabrication, voire même à des impossibilités dans certains cas de figure. En effet, l'intégration de renforts, directement lors du moulage, peut exagérément compliquer la forme du moule, ou imposer le positionnement des raidisseurs dans des zones qui ne sont pas forcément optimales. C'est pourquoi les éléments rigides de renfort sont généralement solidarisés sur la face supérieure de la structure de la planche, comme cela est notamment décrit dans le document FR 2 854 333. Plus précisément, les éléments rigides de renfort sont fréquemment à base de matériaux composites, intégrant une résine d'un matériau polymérique. Ces renforts ou raidisseurs sont montés en divers endroits de la structure de la planche, qui présente une face supérieure également à base d'un matériau polymérique, et qui sert de couche de décor et de protection. Une technique pour la mise -2- en place de ce type de raidisseurs consiste à opérer par collage. Ainsi, des colles du type polyuréthanne peuvent être utilisées, de manière à réagir avec les résines qui composent les couches extérieures de l'élément raidisseur et de la structure de support. Toutefois, l'emploi de ce type de colle présente certains inconvénients. En effet, les fonctions isocyanates réagissent chimiquement avec les résines de ces couches, et elles doivent donc être formulées pour éviter l'apparition de réactions parasites qui viendraient dégrader le reste de la structure ou du raidisseur. En outre et surtout, le collage nécessite une opération de dépôt de la colle qui est délicate dans la mesure où elle nécessite une précision de positionnement, et le travail dans une atmosphère exempte de poussière. Un objectif de l'invention est de fournir un intermédiaire de collage qui permette un positionnement simple sur la planche lors de sa fabrication, sans imposer de conditions opératoires difficiles à maîtriser industriellement. Un autre objectif de l'invention est de permettre la solidarisation d'éléments de renforts qui puissent être de formes extrêmement variées, et ce avec une homogénéité des propriétés de collage sur toute la surface de contact avec la structure de la planche. Exposé de l'invention L'invention concerne donc une planche de glisse, qui comporte de façon connue une structure présentant une face supérieure en un matériau polymérique, sur laquelle sont rapportés au moins un élément rigide de renfort en un matériau à base d'une résine polymère. L'élément rigide est solidarisé à la structure par un complexe textile formant intermédiaire de collage. Conformément à l'invention, ce complexe se caractérise en ce qu'il comporte une âme textile intégrant des fils conducteurs électriques. Cette âme textile est recouverte par une première couche extérieure qui est réalisée en un matériau compatible avec le matériau de l'élément rigide de renfort. L'autre face de l'âme textile est recouverte d'une seconde couche extérieure, réalisée en un matériau qui est, lui, compatible avec le matériau de la structure de support. Autrement dit, l'invention consiste donc à souder le renfort sur la planche, en utilisant un complexe textile dont l'âme est conductrice électriquement, de manière à -3- pouvoir être parcourue par un courant lorsque le complexe est interposé entre la structure de la planche et l'élément de renfort à coller. Le passage d'un courant électrique dans l'âme textile provoque par effet Joule la dissipation d'une chaleur, qui vient ramollir les matériaux à proximité, et notamment les couches extérieures du complexe, mais également dans une moindre mesure, les couches extérieures de la structure de la planche et de l'élément rigide. De la sorte, les différentes matières, sous l'effet d'une pression, peuvent se mixer, dans un état proche de la fusion, pour ensuite former une seule couche homogène après refroidissement. De la sorte, le collage est réalisé de manière très homogène, puisque l'intégralité de l'âme textile dissipe une quantité de chaleur. Du fait de la compatibilité chimique des couches du complexe qui viennent au contact et de l'élément rigide, et de la face supérieure de la structure de la planche, il n'y a donc pas de risque de voir apparaître des phénomènes chimiques susceptibles de dégrader ces différentes couches, voire de créer des zones de fragilité ou de délaminage. En pratique, l'âme textile peut être réalisée de différentes manières, et notamment à base d'un tissu chaîne et trame, ou d'un non tissé. Dans le cas d'un tissu chaîne et trame, les fils conducteurs peuvent être présents soit dans une seule direction du tissu, et typiquement le sens chaîne, correspondant généralement à l'axe longitudinal de la planche de glisse. Les fils conducteurs peuvent également être présents dans les deux directions du tissu, de manière à former un réseau maillé. En fonction des applications, et notamment des dimensions des zones de collage, les fils conducteurs peuvent représenter tout ou partie des fils dans le sens chaîne et/ou trame. En d'autres termes, dans certains cas, l'intégralité des fils dans le sens chaîne est constituée par des fils conducteurs. Dans d'autres cas, les fils conducteurs sont répartis entre d'autres fils non conducteurs. Avantageusement, en pratique, les fils conducteurs utilisés peuvent être à base de filaments de carbone, qui présentent une bonne capacité au tissage, tout en possédant une résistivité électrique permettant d'obtenir une élévation de température suffisante. -4- L'âme textile du complexe de collage est recouverte sur ses deux faces par des couches extérieures qui peuvent être obtenues de différentes manières. Ainsi, ces couches extérieures peuvent être réalisées par enduction de l'âme textile. Dans ce cas, les deux couches peuvent être à base du même matériau, et réalisées par une seule et unique étape d'enduction au cours de laquelle ce matériau imprègne et pénètre l'âme textile. Il est également possible d'assurer une double enduction à l'âme textile avec des matériaux de nature différente, en fonction des matériaux utilisés sur l'élément rigide et la structure de support à coller. Les couches extérieures associées à l'âme textile peuvent être obtenues par contre-collage d'un ou plusieurs films sur l'âme textile. En pratique, lors du procédé de fabrication de la planche, l'élément de renfort peut être solidarisé à la structure de la planche par l'interposition du complexe caractéristique incluant les fils conducteurs. Dans ce cas, le complexe textile peut être utilisé comme intermédiaire de collage, et est mis en place sur la structure de la planche, avant de recevoir l'élément de renfort. Le complexe caractéristique peut également être solidarisé à l'élément rigide préalablement à sa mise en place sur la structure de la planche. En d'autres termes, l'élément rigide peut intégrer le complexe caractéristique directement sur sa face qui sera destinée à venir être collée sur la structure de la planche. Description sommaire des dessins La manière de réaliser l'invention, ainsi que les avantages qui en découlent, 25 ressortiront bien de la description du mode de réalisation qui suit, à l'appui des figures annexées dans lesquelles : La figure 1 est une vue en perspective sommaire d'un ski avant mise en place de deux raidisseurs montrés avant collage; La figure 2 est une vue en coupe transversale partielle d'un ski incluant un renfort, 30 dans la zone de collage du renfort sur la surface extérieure du ski ; la figure 3 est une vue en perspective sommaire du complexe conforme à l'invention, montré au moment de sa mise en place entre la structure de la planche et l'élément rigide ; -5- les figures 4 et 5 sont des vues en coupe du complexe caractéristique montré entre la structure de la planche et l'élément raidisseur, respectivement avant et après l'opération de collage. Manière de réaliser l'invention Comme déjà évoqué, l'invention concerne une planche de glisse particulière, équipée d'éléments rigides de renforts. L'invention peut s'appliquer à divers types de planches, et notamment des skis tels qu'illustrés à la figure 1. Ainsi, un tel ski (20) est principalement constitué d'une structure (3) sur laquelle sont rapportées, au niveau des lignes pointillées (4) deux éléments de renfort (2), par le procédé de collage caractéristique. L'invention peut s'appliquer à des structures de planches extrêmement variées, tant au niveau de leur géométrie que de leur constitution. Ainsi, la planche peut être réalisée par un assemblage de différentes couches superposées, puis moulées, ou bien encore par un procédé d'injection d'une résine de polyuréthanne formant le noyau du ski. Il importe que la face supérieure (8) de la planche soit recouverte d'une couche dite de décor et de protection, réalisée à base de matériau polymérique, sur laquelle pourra agir le complexe intermédiaire de collage caractéristique. L'élément rigide de renfort (2) peut également être de formes extrêmement variées, déterminées en fonction de l'application et de la fonction qui lui est assignée. De même, l'emplacement de l'élément rigide de renfort sur le ski peut être extrêmement varié, également en fonction de l'influence que l'on souhaite lui donner. La nature du renfort peut également être variée, notamment en fonction des propriétés mécaniques que le renfort est censé conférer au ski. Toutefois, il importe que la face inférieure de l'élément rigide de renfort (2) présente une couche à base d'un matériau polymérique fusible aux conditions combinées de pression appliquée lors de l'assemblage, et de température résultant de l'application du courant électrique dans le complexe caractéristique. Concernant ce type d'architecture de planches, l'invention peut s'adapter indifféremment au ski dit "à chant", comportant des éléments de renforcement latéraux, mais également au ski à structure dit "coque", dans lequel les couches internes de renfort du ski se prolongent latéralement en descendant à proximité des carres.30 -6- Une structure hybride telle qu'illustrée à la figure 2 peut également tirer avantage de l'invention. Ainsi, le ski illustré à la figure 2 possède une semelle (30) bordée latéralement des carres métalliques (31). Cette semelle supporte une couche fibreuse de renfort (36) bordée latéralement par un élément longitudinal (34) formant chant. La partie centrale de la structure (3) comprend un noyau (32) qui peut être réalisé de différentes manières, soit à partir d'un élément préalablement réalisé en bois ou en résine synthétique, ou bien encore réalisé in situ par injection de composants réagissant pour former une mousse de polyuréthanne. Ce noyau est recouvert par exemple d'une couche fibreuse de renfort (33), et de toutes couches complémentaires de renfort, par exemple métallique, nécessaire pour obtenir les propriétés mécaniques souhaitées. La face extérieure de la structure (3) est recouverte d'une couche supérieure de décor de protection (8), à base de matériaux polymériques. Dans sa zone latérale, la structure (3) reçoit l'élément rigide de renfort (2). Cet élément de renfort (2) est solidarisé à la couche extérieure de la structure (8) de la structure (3) par l'intermédiaire du complexe (1) caractéristique. 25 Comme illustré à la figure 3, ce complexe (1) est mis en place sur la face supérieure du ski, à l'intérieur de la zone (4) illustrée en pointillés, au niveau de laquelle devra être soudée le renfort (2). L'intermédiaire de collage caractéristique (1) comporte une âme textile (10) qui 30 est réalisée à base de fils possédant une conductivité électrique. Parmi les matériaux donnant de bons résultats figurent les tissus à base de fils de carbone. Ces fils de carbone peuvent être présents en chaîne (11) et/ou en trame (12) du tissu. Les fils de carbone peuvent être utilisés seuls ou en combinaison avec d'autres fils non20 -7-conducteurs, permettant de régler la capacité d'échauffement de l'intermédiaire de collage, et réduire son coût de fabrication. Typiquement, on a obtenu de bons résultats en utilisant des textiles tissés à base de fils de carbone de 12 000 filaments tissés de manière jointive au moyen d'une tramefine. Un tel textile présente une résistance de l'ordre de quelques dizaines d'Ohms entre deux points éloignés de 20 cm dans le sens chaîne des fils de carbone. Toutefois, d'autres filaments conducteurs, notamment métalliques, peuvent être 10 utilisés. De même, une étoffe non tissée réalisée à base de filaments conducteurs en quantité suffisante peut être employée. Conformément à l'invention, cette âme textile (10) est recouverte, sur chacune de ses faces, d'une couche (13,14) en matériaux polymériques. Ces matériaux sont 15 compatibles avec la résine de la pièce au contact de laquelle elle est destinée à venir. Ainsi, dans le cas d'un élément raidisseur (2) à base de fibres de verre, il peut être avantageux que l'âme textile (10) soit recouverte d'une couche (13) de polyamide. De multiples combinaisons de matériaux peuvent être possibles en fonction de la 20 composition des éléments à solidariser. Comme déjà évoqué, les deux couches externes (13,14) du complexe caractéristique peuvent être obtenues soit par enduction soit par contre-collage des films. 25 Lors de l'utilisation du complexe caractéristique (1), tel qu'illustré à la figure 3, la couche externe inférieure (14) du complexe (1) vient au contact de la face supérieure (8) de la structure de support (3). La couche supérieure externe (13) du complexe (1) vient au contact de la face inférieure (7) de l'élément raidisseur (2). L'ensemble est disposé 30 sous une presse, destinée à appliquer une pression constante et uniforme sur l'intégralité de la zone où aura lieu le collage. Dans la mesure où le renfort et/ou la face supérieure du ski ne sont pas plans, la presse peut incorporer des cales de géométrie complémentaire aux pièces à presser, pour assurer une pression de serrage homogène et uniforme. Il est également possible d'utiliser une presse incluant un boudin pneumatique -8- qui épouse la forme non plane de l'ensemble formé par le renfort et la structure de la planche, pour y appliquer une pression constante. Les portions débordantes (18,19) du complexe servent d'électrodes, et peuvent recevoir la connexion à une source de tension ou un générateur de courant. Le courant électrique traversant l'âme textile (10) provoque un échauffement par effet Joule. Cet échauffement combiné à la pression, provoque le ramollissement, voire la légère fusion des couches externes (13,14) du complexe (6) et des faces correspondantes (7,8) des deux pièces à solidariser, de telle sorte qu'après refroidissement, l'interface entre les couches a quasiment disparu, comme illustré à la figure 5. La durée de conduction électrique est déterminée en fonction des températures à atteindre, elles-mêmes dépendantes des épaisseurs et des matériaux employés. On obtient ainsi un assemblage par thermo-fusion. Typiquement, avec un textile tissé à base de fils de carbone de 12 000 filaments, revêtu d' un polyamide, une conduction de quelques secondespermet de montre jusqu'à une température de l'ordre de 160 C, suffisante pour assurer l'homogénéisation des polymères à l'interface de l'élément raidisseur et de la structure. Il ressort de ce qui précède que le complexe conforme à l'invention permet d'assurer un collage propre, efficace, homogène, et reproductible, sans nécessiter d'opération de manipulation délicate, donc en définitive un collage véritablement industriel
|
Planche de glisse, comportant une structure (3) présentant une face supérieure (8) en un matériau polymérique, sur laquelle sont rapportés au moins un élément rigide de renfort (2) en un matériau à base d'une résine polymère, l'élément rigide (2) étant solidarisé à la structure par un complexe textile (1) formant intermédiaire de collage, caractérisée en ce que le complexe (1) comporte une âme textile (10) intégrant des fils conducteurs électriques (11,12), et en ce que le complexe présente une première couche extérieure (13) en un matériau compatible avec le matériau de l'élément rigide (2), et une seconde couche extérieure (14) en un matériau compatible avec le matériau polymérique de la face supérieure (8) de la structure (3).
|
1. Planche de glisse (20), comportant une structure (3) présentant une face supérieure (8) en un matériau polymérique, sur laquelle sont rapportés au moins un élément rigide de renfort (2) en un matériau à base d'une résine polymère, l'élément rigide (2) étant solidarisé à la structure par un complexe textile (1) formant intermédiaire de collage, caractérisée en ce que le complexe (1) comporte une âme textile (10) intégrant des fils conducteurs électriques (11,12), et en ce que le complexe présente une première couche extérieure (13) en un matériau compatible avec le matériau de l'élément rigide (2), et une seconde couche extérieure (14) en un matériau compatible avec le matériau polymérique de la face supérieure (8) de la structure (3). 2. Planche de glisse selon la 1, caractérisée en ce que l'âme textile 15 (10) du complexe (1) est réalisée à partir d'un tissu chaîne et trame. 3. Planche de glisse selon la 2, caractérisée en ce que le tissu possède des fils conducteurs, au moins dans le sens chaîne. 20 4. Planche de glisse selon la 1, caractérisée en ce que l'âme textile du complexe est réalisée à partir d'un non tissé. 5. Planche de glisse selon la 1, caractérisée en ce que les fils conducteurs sont à base de filaments de carbone. 6. Planche de glisse selon la 1, caractérisée en ce que les éléments renforts sont disposés sur les deux cotés de la planche. 7. Planche de glisse selon la 1, caractérisée en ce que les deux 30 couches extérieures (13,14) du complexe sont à base du même matériau. 8. Procédé de fabrication d'une planche de glisse, comportant une structure (3) présentant une face supérieure (8) en un matériau polymérique, sur laquelle est rapporté au moins un élément rigide de renfort (2) en un matériau à base d'une résine polymère, 25-10- comportant une étape pendant laquelle l'élément rigide (2) est disposé sur la face supérieure de la structure en interposant un complexe textile (1) formant intermédiaire de collage, caractérisé en ce que le complexe (1) comporte une âme textile (10) intégrant des fils conducteurs électriques (11,12), une première couche extérieure (13) en un matériau compatible avec le matériau de l'élément rigide (2), et une seconde couche extérieure (14) en un matériau compatible avec le matériau polymérique de la face supérieure (8) de la structure (3), et en ce qu'il comporte une étape pendant laquelle l'élément rigide de renfort est plaqué sous pression sur la structure tandis que lesdits fils conducteurs sont soumis au passage d'un courant électrique provoquant un ramollissement des matériaux avoisinants, puis leur soudure. 9. Procédé de fabrication d'une planche de glisse, comportant une structure (3) présentant une face supérieure (8) en un matériau polymérique, sur laquelle est rapporté au moins un élément rigide de renfort (2) en un matériau à base d'une résine polymère, comportant une étape pendant laquelle l'élément rigide (2) est disposé sur la face supérieure de la structure, ledit élément rigide incluant sur sa face inférieure un complexe textile (1) formant intermédiaire de collage, caractérisé en ce que le complexe (1) comporte une âme textile (10) intégrant des fils conducteurs électriques (11,12), et une couche extérieure (14) en un matériau compatible avec le matériau polymérique de la face supérieure (8) de la structure (3), et en ce qu'il comporte une étape pendant laquelle l'élément rigide de renfort est plaqué sous pression sur la structure tandis que lesdits fils conducteurs sont soumis au passage d'un courant électrique provoquant un ramollissement des matériaux avoisinants, puis leur soudure.
|
A
|
A63
|
A63C
|
A63C 5
|
A63C 5/056,A63C 5/12
|
Subsets and Splits
No community queries yet
The top public SQL queries from the community will appear here once available.